Brochure - Institut du Monde Arabe

Institut du monde arabe
CinéMaroc
13 novembre au 31 décembre 2014
CINEMAROC / SOMMAIRE
Président
Jack Lang
Secrétaire général David Bruckert
iDIRECTION DES ACTIONS
CULTURELLES
Directeur
Mohamed Métalsi
Responsable du cinéma
Layane Chawaf
Chargées de production
Isabelle Koehl
Faten Mourad
iAssistantes management
culturel Sarah Guglielmetti
Léa Tequi
iCOMMUNICATION
Directeur Philippe Cardinal
Communication, presse
et partenariats médias
Salwa Al Neimi
Tél. 01 40 51 39 82
Chargées de communication
et publications
Aïcha Idir-Ouagouni
Tél. 01 40 51 39 56
En collaboration avec Émilie Cadoret
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Brochure
Layane Chawaf
Assistée de Sarah Guglielmetti
Léa Tequi
iConception de la brochure
Habiba Gharbi
iMÉDIATION NUMÉRIQUE
Chef de service
Yannis Koïkas
En collaboration avec Marina Delcher
Johann Demarigny
Maysa Handila
iDÉVELOPPEMENT DES
PUBLICS ET DE L’ACCUEIL
Chef de service
Béatrice Poindrelle
En collaboration avec
Alexandra Bounajem-Hattab
Olivier Hountchegnon
Sophie Puel
iMÉCÉNAT
Responsable
Adèle Parrilla
En collaboration avec Victoire Baillot
Camille Jury
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CinéMaroc
La programmation cinématographique de l’Institut
ise met,
elle aussi, au diapason de la création marocaine,
présentant les meilleures productions des toutes dernières
années. En effet, la cinématographie marocaine a connu
récemment un essor exceptionnel et incomparable.
De plus en plus de films marocains participent à des
manifestations internationales, où ils sont remarqués et
récompensés. C’est ainsi que, du 13 au 18 novembre,
une sélection de longs et courts métrages récents, fictions
et documentaires, est l’occasion de découvrir ou de revoir
des films qui ont marqué ces dernières années, voire de
présenter des films inédits. Chaque séance est suivie d’un
débat avec le réalisateur ou la réalisatrice.
Dans ce contexte, une carte blanche à la Cinémathèque
de Tanger, le 15 novembre, permet de présenter et de faire
connaître l’action et les projets de celle-ci.
Le 15 novembre également, une table ronde réunissant
des professionnels des deux rives est organisée autour
des trois fonds d’aide du Centre Cinématographique
Marocain (CCM) : le Fonds d’Aide à la production, le Fonds
d’aide à l’organisation des festivals et le Fonds d’aide à la
numérisation, à la modernisation et à la création des salles
de cinéma, dont l’action conjuguée permet au cinéma
marocain le dynamisme qui est le sien aujourd’hui.
Une rencontre autour du Maroc, lieu de formation
cinématographique pour les deux rives est organisée,
le 17 décembre 2014, avec l’ESAV et Meditalents.
Elle est suivie d’un ciné-concert.
Le 21 décembre 2014, c’est le court métrage marocain
qui se trouve mis à l’honneur avec une sélection de films,
présentée dans le cadre de la manifestation « Le Jour le
plus court »
Des avant-premières et des soirées spéciales
viennent également enrichir cette programmation
cinématographique tout au long de la tenue de la
manifestation dédiée à la création dans le Maroc
d’aujourd’hui.
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Sommaire
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Le nouveau cinéma
marocain
21 Avant-première
22 Table ronde : Les
fonds d’aide du Centre
Cinématographique
Marocain : bilans et
enjeux
23 Rencontre avec l’ESAV
et Meditalents : Maroc,
terre de formation
cinématographique
pour les deux Rives
24 Carte blanche à la
Cinémathèque de
Tanger
26 Remerciements
28 Grille programme
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JEUDI 13 NOVEMBRE À 20H
Adios Carmen
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SOIRÉE D'OUVERTURE [SUR INVITATION]
VENDREDI 14 NOVEMBRE À 18H
Délivrance
Maroc / Émirats Arabes Unis / Belgique (2013)
Fiction, couleur, 100’
Maroc (2013)
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Fiction, couleur, 13’
Biographie Réalisation & scénario / Mohamed Amin Benamraoui
Image / Ivan Oms Blanco
Son / Patrice Mendez
Montage / France Duez
Musique / Khalid « Izri » Yachou
Interprètes / Aman Allah Benjilali Paulina Galvez, Juan Estelrich,
Said Massri, Dounia Lahmidi, Farouk Aznabet, Abdellah Anas
Production / Thank You & Good Night Productions, Taziri
Production, Azir Production (Mohamed Amin Benamraoui,
Mohamed Bouzaggou, Geneviève De Bauw)
Synopsis
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Amar, 10 ans, vit seul avec son oncle depuis que sa mère s’est remariée. Un mariage de contrainte pour cette femme dont la condition de
veuve fait jaser le voisinage. Celle-ci se voit, donc, forcée de suivre son
nouvel époux en Belgique et d’abandonner son seul enfant. C’est dans
ce climat de solitude, que Amar fait une rencontre salvatrice : Carmen,
une Espagnole exilée au Maroc. Celle-ci lui fait découvrir un monde
d’aventures et de chansons en l’invitant à chaque projection dans son
cinéma. Une grande complicité et une vraie tendresse s’instaurent
entre la femme et l’enfant. Au-delà de cette rencontre, Benamraoui
nous fait revivre le Maroc de la Marche verte et des tensions politiques
4 avec l’Espagne, notamment après la mort de Franco.
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Né en 1969 à Nador au Maroc,
Mohamed Amin Benamraoui s’installe à Bruxelles au milieu des années
80. Après des études de marketing
et d’informatique, il s’inscrit à l’Académie des Arts de Molenbeek pour
suivre des cours de cinéma sous la
direction de Thierry Zeno. Animateur
radio et programmateur de plusieurs
festivals berbères, il collabore également durant une saison aux émissions Sindbad et Dunia de la RTBF.
En 2008, il rentre au Maroc et réalise
ses trois premiers courts métrages,
Mariage à la plage, Kif kif et Sellam et
Démétan. Adios Carmen est son premier long métrage.
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Mohamed Amin Benamraoui © D∂ R
Biographie Lauréat de l’Institut Supérieur d’Art
dramatique de Rabat et du Centre
EuroMed du Cinéma de Ouarzazate,
Abdelillah Zirat écrit et réalise plusieurs documentaires et courts
métrages : Au nom de mon père, Le
Retour, The Mother, La Tâche, Fin
de printemps, Zahra, Ghira, Ah ! les
adultes, Fautes volontaires. Directeur
de la Maison de culture Benslimane,
il prépare actuellement son premier
long métrage.
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Abdelillah Zirat © D∂ R
Réalisation & scénario / Abdelillah Zirat
Image / Cringuta Pinzaru
Son & musique / Taha Marhoum
Montage / Brahim Barhmou
Interprètes / Samia Akariou, Noureddine Touami,
Sara Glaoui, Omar Kairaoui
Production / Newteck & Multimedia
Synopsis
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Témoin de nombreuses querelles et de la déchirure de ses parents à
cause d’un beau-père malade et condamné, une petite fille délivre
tout le monde.
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VENDREDI 14 NOVEMBRE À 18H
L’Amante du Rif
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VENDREDI 14 NOVEMBRE À 20H30
France / Maroc / Belgique (2011)
Fiction, couleur, 91’
Réalisation & scénario / Narjiss Nejjar
Image / Maxime Alexandre
Montage / Julien Foure
Musique / Tal A. Haddad
Interprètes / Nadia Kounda, Mourad Zeguendi, Ouidad Elma,
Nadia Niazi, Fehd Benchamsi, Omar Lofti, Siham Assif, Raoula
Production / Sbila Méditerranée, Tarantula (Belgique)
Synopsis
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Aya a vingt ans. Belle, parfois ingénue, souvent rebelle, elle traîne son
insouciance au milieu des volutes de kif, ses deux frères travaillant
pour un gros trafiquant de haschich appelé « le baron ».
Sa vie bascule le jour où son frère aîné la jette dans les bras de ce
dernier, en échange d’un lopin de terre pour cultiver son herbe…
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Sotto Voce
Biographie Née en 1971 à Tanger au Maroc,
Narjiss Nejjar est réalisatrice, scénariste et écrivaine. En 1989, elle s’installe à Paris où elle suit des études
de réalisation, puis travaille comme
assistante réalisatrice. En 1994, elle
signe son premier documentaire,
L’Exigence de la Dignité, puis en 1996,
Khaddouj, mémoire de Targha. En
1998, elle coproduit une série documentaire au Maroc, Les Salines.
En 1999, elle publie son premier
roman, Cahiers d’empreintes.
En 2000, elle crée sa société de production, « Terre Sud Films ». Elle
réalise ensuite une trilogie de courts
métrages : Le Septième Ciel (2001), Le
Miroir du Fou (2001) et La Parabole
(2002). Son premier long métrage,
Les Yeux secs, est sélectionné à la
Quinzaine des réalisateurs à Cannes
en 2003, au FIFF, au Festival de
Marrakech et obtient plusieurs prix et
distinctions, dont le Bayard d’Or du
Meilleur scénario. En 2006, elle réalise
son deuxième long métrage, WakeUp Morocco. Après une participation
en 2010 au film collectif Terminus
des anges, elle réalise L’Amante du Rif
en 2011, sélectionné en compétition
officielle au 26ème FIFF de Namur.
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Narjiss Nejjar © D∂ R
Maroc / Émirats Arabes Unis (2014)
Fiction, couleur, 94’
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JFK Production © D
∂ R
Biographie Né en 1961 à Berkane au Maroc,
Kamal Kamal est musicien, auteur et
réalisateur. Il étudie la musique au
Maroc et le cinéma au CLFC de Paris.
Il travaille pour la télévision marocaine
et réalise des spots publicitaires et des
séries de télévision. En 2000, il crée sa
société de production, JFK Production.
En 2002, il réalise et produit son premier long métrage, Taif Nizar, suivi de
Symphonie marocaine en 2006 et de
Sotto Voce en 2014.
Kamal Kamal © D∂ R
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Réalisation, scénario & musique / Kamal Kamal
Image / Rodolphe Soukaret
Son / Samir Benabid
Montage / Catherine Schwartz
Décors / Driss Kraich, Mostapha Chouitar
Costumes / Hicham Hmimou
Interprètes / Ahmed Benaissa, Jihane Kamal, Khaled Benaissa,
Mohamed Bastaoui, Amal Ayouch, Mohamed Khouyi, Mohamed
Choubi, Rafik Boubker, Jonathan MacOnnell, Bachir Ouakine,
Amal Setta, Roukaya Niang, Abderrahmane Saber, Younes Migri,
Leila Ouaz
Production / JFK Production
Synopsis
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En 1958, dans une Algérie encore sous l'occupation française,
Hassan, un orthophoniste passionné d'opéra, forme une chorale
composée de jeunes sourds-muets qu'il initie à la vocalisation.
Devant les abus du directeur de l'établissement d'accueil, les
pensionnaires se jettent sur lui et le tuent. Pour leur épargner la peine
de mort réservée à ceux qui tuent un Français, mais aussi pour sauver
son rêve d'atteindre la gloire grâce à ce pupitre hors normes, Hassan
et ses patients vont essayer de fuir à travers la ligne Morice, une ceinture électrifiée et minée de sept cents kilomètres.
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SAMEDI 15 NOVEMBRE À 15H
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SAMEDI 15 NOVEMBRE À 15H
La Troisième Main
Maroc (2013)
Fiction, couleur, 16’
Biographie Biographie Réalisation, scénario & montage / Hicham Elladdaqi
Image / Marouane Saheb
Son / Abdellatif Hamma
Décors / Kamal Djayji
Interprètes / Abderrahim Mahlaoui, Ibtissam Essafi, Jmiaa Ben Alla
Production / Le Moindre Geste Productions
Synopsis
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Zineb, fille d’un ouvrier, Si Hassan, et d’une tapissière, Lahniya, vient
d’obtenir son baccalauréat. Comme toutes les jeunes filles, elle rêve
de poursuivre des études supérieures en ville. Mais ses parents n’ont
même pas de quoi payer leur facture d’électricité...
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Né en 1982 à Marrakech au Maroc,
Hicham Elladdaqi fait des études
en Littérature française. Il intègre
en 2006 l’ESAV (École supérieure
des arts visuels de Marrakech) pour
y suivre des études de cinéma, spécialisation Montage. En 2009, il suit
une formation d’écriture de scénario à
l’Université d’été de Toulouse.
En 2010, il réalise son film de fin
d’étude, Certains pieds ne peuvent
pas danser, qui participe à plusieurs
festivals dont le Festival du cinéma
africain d’Asie et d’Amérique latine. Il
travaille actuellement comme monteur pour des maisons de productions
marocaines et comme réalisateur.
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Hicham Elladdaqi © D∂ R
Né en 1945 à Tanger au Maroc,
Moumen Smihi étudie la philosophie
à Rabat, puis le cinéma à l’IDHEC, à
Paris où il participe aux séminaires
de Roland Barthes.
Entre 1969 et 1975, il est assistant à
la télévision (ORTF) en France.
En 1971, il réalise son premier court
métrage, Si-Moh-Pas-de-Chance, Grand
Prix du court métrage au 3ème Festival international d’expression française de Dinard en 1971. Il sera suivi
par El Chergui (Le Silence violent)
(1976), Les Récits de la nuit (1982)
et Caftan d’amour (1988). En 1991, il
réalise en Égypte La Dame du Caire
(« l’histoire d’une star égyptienne »)
avec des artistes égyptiens : Yousra,
Gamil Ratib, Abdelaziz Makhioun
et le musicien Georges Kazazian.
En 2005, il réalise le premier volet
d’une trilogie consacrée à Tanger, El
Ayel… Le Gosse de Tanger, suivi, en
2008, de Les Hirondelles… Les Cris
de jeunes filles des hirondelles, puis
en 2012 de Tanjaoui, Peines de cœur
et tourments du jeune Tanjaoui Larbi
Salim.
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Moumen Smihi © D∂ R
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Les Hirondelles…
Les Cris de jeunes filles des hirondelles
Maroc (2008)
Fiction, couleur, 90’
Réalisation & scénario / Moumen Smihi
Image / Abdelkrim Derkaoui
Son / Dominique Lambert, Stéphane Gessat
Montage / Ody Roos, Moumen Smihi
Décors / Saïd Raïs
Costumes / Claude Pomme
Interprètes / Oussama Ouahani, Khouloud, Saïd Amel, Najwa Azizi,
Bahija Hachami, Latefa Ahrrare, Najat El Wadi
Production / Imago Film International
Synopsis
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Tanger 1955. Dernière année du protectorat. Le Maroc se mobilise
en faveur de l’indépendance et voue un culte à Mohammed V, le
sultan légitime déporté par les Français à Madagascar.
Larbi Salmi, 15 ans, fils de Sidi Ahmed, un théologien et de Lalla
Alia, fille d’un des Oulèmas de Fès, est consumé par un désir tragique de connaître la femme. Sa mère lui présenta Rabea, une belle
jeune fille de 17 ans, fascinée par les histoires d’amour.
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SAMEDI 15 NOVEMBRE À 18H
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DIMANCHE 16 NOVEMBRE À 15H
La Route vers Kaboul
Carte postale
Fiction, couleur, 112’
Fiction, couleur, 23’
Maroc (2012)
Maroc (2013)
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Biographie Réalisation & scénario / Brahim Chkiri
Image / Ahmed Boutgaba
Son / Si Mohamed Simo
Montage / Mokhtar Oumoumad
Interprètes / Younès Bouab, Rafik Boubker, Amine Naji, Rabie El Kati,
Aziz Dadas, Rafik Boubker, Fatma Bou Ouchane, Abderrahim El Maniari
Production / Image Factory
Synopsis
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Dans un quartier populaire de la ville de Casablanca, Ali, Hmida,
Mbarek et Messoud, quatre jeunes chômeurs, passent leurs journées
à « glander » et à rêver de partir en Hollande. Un jour, Hmida tombe
sur un arnaqueur, Ouchen, qui arrive à les convaincre de sa capacité à
les faire passer clandestinement en Hollande moyennant une grosse
somme d’argent. Mais la somme qu’ils réussissent à rassembler ne
permet de faire partir qu’un seul d’entre eux, Hmida.
Plusieurs mois passent... Un jour, nos amis découvrent par hasard que
Hmida se trouve en Afghanistan et non pas en Hollande comme ils
le pensaient. Ils se lancent alors à sa recherche sous la pression de la
mère de Hmida, Fattouma, embarquant Ouchen de force par la même
occasion...
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Né en 1969 à Inzegane au Maroc,
Brahim Chkiri émigre en Belgique à
l’âge de 6 ans. Il se lance dans le cinéma en 1986. Après son premier court
métrage Octopussy (1986), il réalise
plusieurs longs métrages produits
en Belgique, en Turquie et en Asie
(Legend 1630, Le Boss, La Liste noire).
Brahim Chkiri est titulaire, par ailleurs,
d’un doctorat en sociologie de l’Université libre de Bruxelles.
Il réalise une douzaine de longs
métrages dont neuf dans le cadre
du projet « Film industry » pour le
compte de la SNRT (Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision). Parmi ses films, citons : Tiwerga
(Le Cauchemar) (2005), Le Magistrat
(2005), La Forêt de la mort (2006),
L’Enveloppe (2006), Elle (She) (2006),
Sidi Mohamed Ouali (2006), Manhouss
ou Zadouh Kadouss (2007), Chelh ou
Bghaha Fassia (2007).
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Brahim Chkiri © D∂ R
Biographie Réalisatrice, productrice, scénariste
et monteuse marocaine, Mahassine El
Hachadi a réalisé, en 2009, son premier
court métrage, Passion courte.
Mahassine El Hachadi © D∂ R
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Réalisation & scénario / Mahassine El Hachadi
Image / Yann Tribolle, Louis Philippe Capelle,
Abderrafia El Aboudi
Son / Taha Marhoum, Abdellah Ouazzani
Montage / Mahassine El Hachadi, Yakout El Hababi
Interprètes / Rachida Ait Saïd, Lahcen Essaih, Hind Bazihi
Production / Abel Aflam
Synopsis
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Amina, 12 ans, vit dans un petit village du Haut-Atlas, où les filles
sont mariées dès leurs premières menstruations. Amina va pourtant
décider d’échapper à cette règle séculaire et défier son destin.
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DIMANCHE 16 NOVEMBRE À 15H
My Land
France / Maroc (2010)
Documentaire, couleur, 82’
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Photo © ∂DR
Réalisation & scénario / Nabil Ayouch
Image / Daniel Gal, Wajdi Elian
Son / Emmanuel Zouki, Mer Al Fassi
Montage / Ruth Litan, Keren Benrafael
Interprètes / Khadijeh Gharabli, Abou Afifi, Abou Hassan,
Abou Nabil Kurdieh, Oum Suleiman, Mahmoud el Barakeh,
Mohammad Saleh Daoud, Shai Noy, Mika Gvirdman
Production / Ali n’Productions, Les Films du Nouveau
Monde, French Connection Films
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Synopsis
My Land donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui
en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des
camps au Liban depuis plus de 60 ans. Cette parole est entendue par
de jeunes israéliens de 20 ans qui construisent leur pays, se sentent
viscéralement attachés à leur terre, mais sans jamais vraiment savoir
expliquer pourquoi. Entre ces deux mémoires, il y a une réalité.
La réalité de deux peuples qui se battent pour la même terre. Il en
ressort un dialogue à distance qui met en perspective ce conflit sous
un angle avant tout humain.
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DIMANCHE 16 NOVEMBRE À 17H30
Biographie Né en 1969 à Paris, Nabil Ayouch
s’oriente vers la réalisation après trois
années de cours de théâtre (19871990). En 1990, il réalise son premier
court métrage, Les Pierres bleues du
désert, qui révèle Jamel Debbouze.
Il tourne deux autres courts métrages,
Hertzienne Connexion (1993) et
Vendeur de silence (1994) avant de
réaliser en 1997 son premier long
métrage de fiction, Mektoub, qui
rencontre un franc succès à la fois en
France et au Maroc.
En 1999, il crée sa société de production, Ali n’Productions, avec laquelle il
aide de jeunes réalisateurs à se lancer
grâce à des initiatives telles que le
Prix Mohamed Reggab, concours de
scénario et production de huit courts
métrages en 35 mm. En 2000, il
tourne Ali Zaoua, prince de la rue, puis
Une minute de soleil en moins (2003)
et Whatever Lola Wants (2008).
En 2012, il termine Les Chevaux de
Dieu, adaptation du roman de Mahi
Binebine, Les Étoiles de Sidi Moumen,
qui s’inspire des attentats du 16
mai 2003 à Casablanca. Le film est
sélectionné à Cannes, dans le cadre
de la section Un Certain Regard. My
Land est son premier long métrage
documentaire.
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Nabil Ayouch © D∂ R
Biographie Né en 1964 à Safi au Maroc,
Nour-Eddine Lakhmari commence
par étudier la Pharmacie en France,
avant de faire des études de cinéma
à Paris et à Oslo. Ses premiers courts
métrages, tournés en Norvège, dont
plusieurs sont primés, lui valent d’entrer à l’Académie de Cinéma d’Oslo.
On peut citer parmi ses courts
métrages : The Silent Struggle (1993),
Brèves Notes (1995), Né sans ski aux
pieds (1996), Paper Boy (1997), Le
Dernier Spectacle (1998) et Dans les
griffes de la nuit (1999). En 2005,
son premier long métrage, Le Regard,
remporte plusieurs distinctions.
En 2008, il réalise son deuxième film,
CasaNegra, premier volet d’une trilogie, qui représente le Maroc, lors de
la 82ème cérémonie des Oscars, pour
l’Oscar du meilleur film en langue
étrangère et remporte plusieurs prix
internationaux. En 2012, il réalise son
troisième long métrage, Zéro, second
volet de sa trilogie, dont il prépare actuellement le troisième volet, intitulé
Le Retour, avec la star marocaine Saïd
Taghmaoui.
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Nour-Eddine Lakhmari © D∂ R
CasaNegra
Maroc (2008)
Fiction, couleur, 124’
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Photo © ∂DR
Réalisation & scénario / Nour-Eddine Lakhmari
Image / Luca Coassin
Son / Emmanuel Legall
Montage / Sarah Mouta
Décors / Badria Soud Elhassani
Costumes / Amina Hamada
Musique / Richard Horowitz, Raïss Tijani,
Amine Snoop (alias Al Kayssar)
Interprètes / Anas El Baz, Omar Lotfi, Mohamed Benbrahim,
Ghita Tazi, Driss Roukhe
Production / SIGMA, Soread 2M
Synopsis
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Karim et Adil, deux amis d’enfance, vivent de petit boulots et de petites arnaques dans le Casablanca des pauvres qu’ils ont rebaptisé
« CasaNegra ». Ils se laissent progressivement séduire par la proposition de Zrirek, un truand local, pour réaliser un coup qui devrait enfin
leur rapporter gros.
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DIMANCHE 16 NOVEMBRE À 20H
Mort à vendre
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LUNDI 17 NOVEMBRE À 18H
Biographie Né en 1955 à Khémisset au Maroc,
Driss Gaidi est diplômé de l’Institut
Supérieur de Journalisme de Rabat.
À partir de 1983, il travaille comme
assistant réalisateur, régisseur général
et directeur de production sur une quarantaine de films internationaux.
Réglage (avec Hicham Regragui) est son
premier court métrage.
Maroc / France / Belgique (2012)
Fiction, couleur, 117’
Biographie © ∂Entre Chiens et Loups Productions
Réalisation & scénario / Faouzi Bensaïdi
Image / Marc-André Batigne
Son / Patrice Mendez
Montage / Danielle Anezin
Interprètes / Fehd Benchemsi, Fouad Labied,
Mouhcine Malzi, Imane Elmechrafi
Production / Entre Chiens et Loups Productions, Agora Films,
Liaison Cinématographique
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Synopsis
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Dans la ville de Tétouan, au Maroc, Soufiane, Malik et Allal, trois
amis inséparables habitués aux petits délits, décident de devenir
les Barons de la drogue. Mais leur rencontre avec Dounia, une prostituée du club « La Passarella », va venir perturber leurs plans et les
forcer à choisir entre l’amitié ou l’amour, l’honneur ou la trahison,
le vice ou la raison...
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Né en 1967 à Meknès au Maroc,
Faouzi Bensaïdi suit une formation de
comédien à l’Institut d'Art dramatique
de Rabat, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de
Paris en 1995. Il joue dans plusieurs
films marocains, dont Tresses de Jillali
Ferhati, Mektoub de Nabil Ayouch, Le
Cheval de vent de Daoud Aoulad-Syad,
et participe à l’écriture du scénario de
Loin, d’André Téchiné. Il met en scène
plusieurs pièces de théâtre et courts
métrages, La Falaise (1998), Trajets
et Le Mur (2000). Son premier long
métrage Mille Mois (2003) reçoit le
prix « Premier Regard » à Cannes et le
Prix de la Jeunesse. En 2006, il réalise
What a Wonderful World (WWW) et
en 2012, Mort à vendre.
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Faouzi Bensaïdi © D∂ R
Réglage
Maroc (2013)
Fiction, couleur, 21’56
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Né en 1967 à Rabat au Maroc, Hicham
Regragui obtient un DEA en Littérature
anglaise de l’Essex University (1991),
puis un Master en théâtre contemporain de Lancaster University (1992). En
1992, il commence une carrière dans
le cinéma en tant qu’assistant de production et collabore à plusieurs productions nationales et internationales.
Après avoir produit plusieurs téléfilms
pour la chaîne marocaine 2M, il se lance
dans la réalisation en 2013, avec deux
courts métrages, Réglage, en collaboration avec Driss Gaidi, et Le Drapeau.
Driss Gaidi (en haut) &
Hicham Regragui (en bas) © D∂ R
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Réalisation / Driss Gaidi, Hicham Regragui
Scénario / Omar Kartah
Image / Abderafia El Abdioui
Son / Sana Fadel
Montage / Marouane Ouzine
Interprètes / Mustapha Rachdi, Lotfi Ait Jaoui, Noureddine
Aberdine, Said El Kounti, Mustapha Adidou, Mustapha Fathi
Production / Xperience Films Morocco
Synopsis
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Un fugitif de l’enfer de Tindouf tente de restaurer sa vie qui a été
consumée en prison.
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LUNDI 17 NOVEMBRE À 18H
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LUNDI 17 NOVEMBRE À 20H30
Le Chant des Tortues
Sur la planche
Documentaire, couleur, 86’
Fiction, couleur, 106’
Belgique / Maroc (2013)
France / Maroc / Allemagne (2012)
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Biographie Réalisation / Jawad Rhalib
Image / Jawad Rhalib, Olivier Pulinckx
Son / Cyril Mossé, Blaise Jadoul
Montage / Jawad Rhalib, Karima Essaidi
Illustration / Fahar
Musique / Hoba Hoba Spirit
Interprètes / Hoba Hoba Spirit, Kenza Benjelloun, Khalid Jamai,
Selma Maarouf, Tahani M’dmad et le mouvement du 20 février
Production / R&R Productions
Synopsis
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Au Maroc, les revendications sociales ont toujours été timides, souvent tuées dans l’œuf. Et voilà qu’arrive le 20 février 2011... Des
jeunes qu’on disait dépolitisés, mous, sans idéaux, vont, sous la
bannière de ce «mouvement du 20 février», réussir à faire sortir
dans la rue plusieurs centaines de milliers de Marocains, tous habités par une exigence de dignité, de liberté, de justice et tous
semblant refuser la peur.
Après 30 ans de vide, une génération nouvelle est née.
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Jawad Rhalib, d’origine belgo-marocaine, est diplômé en communication
de l’Université catholique de Louvain-La-Neuve. Il s’est aussi formé à
la réalisation en travaillant à la RTM
(Radio télévision marocaine). Auteur,
cinéaste et journaliste professionnel,
il oriente son travail sur les droits
de l’Homme et les questions liées à
la mondialisation, le profit et le réalisme social. Son film El Ejido, la loi du
profit, sorti en salle en Belgique et en
France, en 2007, reçoit plusieurs prix
dont celui du meilleur documentaire
au Fespaco.
Il signe ensuite Les Damnés de la mer
en 2008, en compétition officielle à
l’IDFA d’Amsterdam, et qui reçoit notamment aussi le Prix du public au
Festival International du Film Vision
du Réel de Nyon. En 2009, il réalise
son premier court métrage de fiction,
Boomerang, sélectionné au FIFF.
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Jawad Rhalib © D∂ R
Biographie Née en 1970 à Casablanca au Maroc,
Leïla Kilani suit des études d’économie à Paris, obtient un DEA d’Histoire
et de Civilisation de la Méditerranée,
puis prépare une thèse à l’École des
Hautes Études en Sciences Sociales.
Elle vit aujourd’hui entre Paris et
Tanger. Journaliste indépendante
depuis 1997, elle a passé plusieurs
années au Moyen-Orient.
Elle réalise ses premiers documentaires dans les années 2000 avec des
films très remarqués : Tanger le rêve
des Brûleurs (2002) sur les candidats à l’émigration vers l’Europe, Zad
Moultaqa, Beyrouth retrouvé (2003),
D’ici et d’ailleurs, documentaire sur
la mémoire industrielle en France,
ainsi que Nos lieux interdits (2008).
Sur la Planche a été sélectionné à la
Quinzaine des réalisateurs à Cannes
en 2011.
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Leïla Kilani © D∂ R
Réalisation / Leïla Kilani
Scénario / Leïla Kilani, Abd-El Hafed Benotman
Image / Eric Devin
Son / Philippe Lecoeur
Montage / Tina Baz
Musique / Wilkimix, Wilfried Blanchard
Interprètes / Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel,
Sara Betioui
Production / Charlotte Vincent / Aurora Films, Leïla Kilani /
Socco Chico Films (Maroc), Gérald Colas / INA (France),
Emmanuel Barrault / DKB Productions (France),
Hanneke van der Tas / Vanderstatic (Allemagne)
Synopsis
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Imane et Badia ont vingt ans. Elles sont ouvrières dans les usines
de crevettes de Tanger et répètent machinalement les mêmes
gestes toute la journée en rêvant d’un monde meilleur : celui des
usines textiles de la zone franche où travaillent Asma et Nawal...
De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, les quatre jeunes filles
traversent la ville. Temps, espace, sommeil sont rares. Leurs cinq
commandements : « Je ne vole pas : je me rembourse. Je ne cambriole pas : je récupère. Je ne trafique pas : je commerce. Je ne me
prostitue pas : je m’invite. Je ne mens pas : je suis déjà ce que je
serai. Je suis juste en avance sur la vérité : la mienne. ».
17
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MARDI 18 NOVEMBRE À 18H
Leur Nuit
Maroc (2013)
Fiction, couleur, 23’19
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MARDI 18 NOVEMBRE À 18H
Biographie Réalisation & scénario / Narrimane Yamna Faqir
Image / Luca Coassin
Son / Mehdi Filali
Montage / Si Mohamed Babaali
Interprètes / Amal El Atrache, Narrimane Yamna Faqir, Amine Smai,
Hamid Nejjah, Azzedine Riyad, Zakia Anjar, Abderahim Ghezouani,
Sawsssan Bettal, Karima El Bakri, Ayoub El Aiassi
Production / Hatimi Productions
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Synopsis
18
Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille de quatorze ans, Rkia,
une Marocaine de quarante ans, surnommée « Kiki » par ses amis,
est gardienne de nuit dans un parking de rue de Casablanca. De six
heures du soir à six heures du matin, elle surveille les allers et venues
des voitures. Au fil de la nuit, elle rencontre des gens de divers horizons, fait face à plusieurs situations critiques, et parle au téléphone
avec sa fille.
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Des murs et des hommes
Biographie Née à Londres en 1986 de parents
franco-marocains, Narrimane Yamna
Faqir obtient un baccalauréat littéraire
au Lycée Descartes à Rabat. En 2004,
elle s’installe à Paris où elle s’inscrit au
Cours Florent. Elle se spécialise par la
suite dans l’assistanat à la réalisation
à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques. Isolement est son
film de fin d’études. En 2008, elle se
réinstalle au Maroc où elle entreprend
une carrière dans l’assistanat à la réalisation et le casting. Leur Nuit est son
premier court métrage.
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Narrimane Yamna Faqir © D∂ R
Maroc / Émirats Arabes Unis / Algérie / Qatar / France (2013)
Née en 1966 à Casablanca au Maroc,
Dalila Ennadre grandit en France.
De 1985 à 1996, elle séjourne successivement en Guyane, en Allemagne,
au Maroc et à Montréal. Pendant cette
période, elle travaille comme chargée
de production sur des séries TV ou
des films institutionnels. En 1987, elle
réalise son premier documentaire, Par
la grâce d’Allah, puis en 1994, Idoles
dans l’ombre. De 1996 à 1999, elle
est partie prenante de L’Yeux ouverts
comme chargée de production et
comme monteuse, notamment sur
La Ballade des sans papiers (1997) et
Nous retournerons un jour (1999).
En 1999 également, elle réalise Loups
du désert. Elle étudie le cinéma en autodidacte et consacre plusieurs documentaires à des portraits de femmes
et à leur quotidien : Femmes de la
médina (2000), Fama… une héroïne
sans gloire (2004), Je voudrais vous
raconter (2005) et J’ai tant aimé (2008).
En 2012, elle interprète le rôle de la
mère dans le film de Brahim Fritah,
Chroniques d’une cour de récré.
Dalila Ennadre © D∂ R
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Documentaire, couleur, 83’
Réalisation & scénario / Dalila Ennadre
Montage / Véronique Lagoarde-Segot
Musique / Hisham El Hattab
Production / Philippe Romeo, Raffaele Ventura
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Synopsis
Tel un esprit qui refuse de mourir, l’ancienne médina de Casablanca,
incarnée par une voix, nous mène vers ses habitants dont les histoires
de vie, saisies au cœur de leur quotidien, révèlent une véritable tragédie humaine universelle, où la poésie du drame est toujours présente.
Le rejet des autres, l’injustice, la survie, la débrouille depuis la nuit
des temps, tout cela est quelque part en eux, mais plus fortes sont
encore la beauté, la poésie du lieu, l’énergie formidable, la joie et la
rage de vivre !
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19
MARDI 18 NOVEMBRE À 20H30
Le Veau d’Or
Maroc / France (2014)
Fiction, couleur, 87’
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SOIRÉE DE CLÔTURE [SUR INVITATION]
DATE À PRÉCISER
Réalisation & scénario / Hassan Legzouli
Image / Marc André Batigne
Son / Samuel Cohen
Montage / Jean Thome
Décors / Christian Roudil
Musique / Serge-Tasyo Gay, Khaled Eljaramani
Interprètes / Mohamed Madj, Abdou Elmesnaoui,
Morad Saïl, Nader Bousendal
Production / Sahara Productions
Synopsis
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Envoyé par son père dans un petit village de l’Atlas marocain
où celui-ci espère le voir s’assagir, Sami, 17 ans, veut absolument
rentrer en France avant sa majorité, pour obtenir la nationalité française et retrouver Mélanie, son amoureuse. Lui et son cousin Azadade
volent alors dans une ferme appartenant au Roi du Maroc un bœuf
qu’ils essaient de vendre pour payer la traversée.
20
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Né en 1963 à Aderj au Maroc,
Hassan Legzouli réside à Lille, depuis
les années quatre-vingt. Après avoir
entamé des études de mathématiques, il s’oriente vers le cinéma. En
1994, il obtient un diplôme de réalisateur à l’INSAS, l’École de cinéma de
Bruxelles, en Belgique.
En 1990, il réalise son premier court
métrage, Ailleurs et ici, suivi de Coup
de gigot (1991), Le Marchand de
souvenirs (1992), Là-bas si j’y suis
(1993) et L’Ère du soupçon (1994),
Quand le soleil fait tomber les
moineaux (1999).
En 1998, il tourne un moyen métrage,
Chronique d’un deuil ordinaire, et
en 2004, son premier long métrage,
Tin’ja (Le Testament).
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Hassan Legzouli © D∂ R
AVANT-PREMIÈRE [SUR INVITATION]
L’Orchestre des aveugles
Biographie Biographie i
France / Maroc (2014)
Fils du grand violoniste Houcine
Mouftakir (dit Budra), Mohamed
Mouftakir fait d’abord des études à
l’Université de Casablanca en littérature anglaise avant de suivre des
cours de réalisation et d’écriture du
scénario, notamment en France.
Il travaille pendant cinq ans en tant
qu’assistant de réalisateurs aussi
bien nationaux qu’internationaux.
Après plusieurs stages, d’abord à
la SENIS en France, puis en Allemagne où il vit pendant plusieurs
années et enfin en Tunisie, il réalise
des courts métrages : L’Ombre de
la mort (2003), La Danse du fœtus
(2005), Chant funèbre (2006), Fin
du mois (2007) et Terminus des
anges (2008). En 2010, son premier
long métrage, Pégase, remporte le
Grand Prix, le Prix de la critique, le
Prix de la meilleure image, le Prix du
meilleur son, le Prix de la meilleure
interprétation féminine, le Prix de
la musique du Festival de Tanger.
Il remporte également le prix de la
meilleure image au Festival de Dubaï
et le Grand Prix au Fespaco.
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Mohamed Mouftakir © D∂ R
Fiction, Couleur, 109’
Réalisation & scénario / Mohamed Mouftakir
Image / Xavier Castro
Son / Mohamed Timoumes
Montage / Leila Dynar, Sophie Fourdrinoy
Musique / Fettah Neguadi
Interprètes / Younes Megri, Ilyas El Jihani, Mouna Fettou, Fedoua
Taleb, Majdouline Idrissi, Salima Benmoumen, Mohamed Bastaoui,
Fehd Benchemsi, Abdlghani Sennak, Mohamed Louz, Souad Neijar,
Mohamed Choubi, Zoubir Abou Al Fadl, Zhor Slimani, Oulaya
Amamra, Fatema Regraoui, Abdeltif Khamouli
Production / Avalanche Productions, Chama Film
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Synopsis
Dans les premières années du règne de Hassan II, Houcine, fan de
son nouveau roi, est chef d’un orchestre populaire et l’heureux père
de Mimou. Houcine prend son rôle très à cœur et veut le meilleur
pour son fils. Il lui impose, dès l’école primaire, d’être le premier de
sa classe. Houcine et sa famille vivent dans la maison familiale de sa
femme, Halima, où maints personnages hauts en couleurs se croisent
au rythme de la vie de l’orchestre et de ses danseuses traditionnelles.
Cet orchestre est particulier, les musiciens hommes se font passer
pour des aveugles afin de jouer dans les fêtes réservées aux femmes
chez des familles conservatrices marocaines. Mais Mimou va rapidement croiser le chemin de Chama, la bonne des voisins. Il en tombe
immédiatement amoureux et sent quelque chose changer en lui.
Réalité et rêve s’entremêlent...
21
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SAMEDI 15 NOVEMBRE DE 10H À 13H
i
RENCONTRE AVEC L’ESAV ET MEDITALENTS
TABLE RONDE [ENTRÉE LIBRE]
au cinéma tendent plutôt à décroître
et/ou à changer d’échelle, passant du
national au local et/ou au transnational,
il s’agira de comprendre le contexte de
la mise en place des trois fonds d’aide
du Centre Cinématographique Marocain
(Fonds d’Aide à la production ; Fonds
d’aide à l’organisation des festivals ;
Fonds d’aide à la numérisation, à la modernisation et à la création des salles de
cinéma) et leur incidence sur le développement d’un cinéma national.
Mettre en œuvre une politique du cinéma, c’est penser les enjeux du dedans
et du dehors, à savoir les termes politiques, économiques et culturels de la
diffusion d’images dans la construction
nationale, et la promotion de l’image
d’un pays sur la scène et dans les
22
MERCREDI 17 DÉCEMBRE 2014 À 18H
Le Maroc, terre de formation
cinématographique pour les deux Rives
Les fonds d’aide du Centre
Cinématographique Marocain :
bilans et enjeux
Alors qu’en Europe et dans le reste du
imonde,
les programmes publics d’aides
i
relations internationales. Interroger les
enjeux d’une politique du cinéma, c’est
aussi mettre en perspective des intentions et les effets de leur mise en œuvre.
Après un court état des lieux du cinéma
marocain, nous tenterons de dresser un
bilan du Fonds d’aide à la production
initié depuis 1987, d’envisager ses perspectives ainsi que celles du Fonds d’aide
à la numérisation, à la modernisation et
à la création des salles de cinéma et
celui d’aide à l’organisation des festivals,
lancés seulement depuis fin 2012.
Cette table ronde réunira des acteurs
de l’industrie, des membres des commissions et des bénéficiaires concernés,
ainsi que les acteurs économiques de
la chaîne production, distribution /
exploitation et festivals.
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aux métiers du cinéma a
iconnuLa unformation
grand essor au Maroc ces dernières
années.
Dans le cadre du Maroc contemporain, l’Institut
du monde arabe a choisi d’inviter deux institutions œuvrant à l’ouverture à l’international
pour parler de leurs formations de cinéastes
et techniciens de création au Maroc, ainsi que
de leurs politiques de mise en œuvre de ponts
entre les deux rives de la Méditerranée :
l’École Supérieure des Arts Visuels de Marrakech (ESAV) et Meditalents.
Ouverte en 2006, l’ESAV a été la première école
marocaine d’Arts visuels à proposer ses formations à l’international avec le soutien de TV5
monde et RFI. En partenariat avec l’IMA, elle
a ouvert son concours d’entrée aux étudiants
français, inversant la tendance trop répandue :
« c’est au nord qu’existe seulement la formation d’excellence ». À l’issue de leur formation,
ces étudiants, bénéficiant d’une approche multiculturelle de leurs métiers, auront constitué
un véritable réseau, et seront appelés à jouer
un rôle important dans le développement des
coproductions. Quatorze nationalités des rives
nord et sud de la Méditerranée s’y côtoient,
constituant ainsi un bel exemple de coopération et d’échange.
L’ESAV a également établi des partenariats
avec de grandes écoles européennes – l’INSAS
de Bruxelles, l’ESAV de Toulouse, la London
film School – et du pourtour méditerranéen –
l’ALBA de Beyrouth et l’ISAMM de Tunis. Elle
profite du concours de professeurs internationaux. Bénéficiant d’un équipement technologique de pointe, elle forme à la Licence et au
Master dans tous les domaines du cinéma, de
la télévision et de la communication visuelle
(réalisateur, chef opérateur, ingénieur du son,
monteur, design graphique).
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Toujours dans l’ambition de développer
les échanges transméditerranéens dans le
monde cinématographique et de contribuer
au dialogue interculturel, Meditalents est un
atelier marocain dont l’objet est d’accompagner, professionnaliser et valoriser les nouveaux cinéastes issus du Bassin méditerranéen
dans l’écriture du scénario de leur premier long
métrage, à travers un accompagnement de 14
mois au cours desquels ils vont bénéficier de
plusieurs sessions d’écriture en résidence ou
d’entretiens par skype, après sélection par un
jury professionnel.
Meditalents est un dispositif co-organisé
avec l’Association 1000 visages (France) et
la Ouarzazate Film Commission, et soutenu
par le Centre Cinématographique Marocain,
le Centre National du Cinéma (France), la
Fondation du Festival International du Film de
Marrakech – programme Cinécoles, TV5 Monde,
Il Baglio di Pianetto (Italie).
En offrant l’opportunité à de jeunes cinéastes,
aux influences et nationalités multiples,
de bénéficier d’une formation de qualité au
Maroc, l’ESAV et Meditalents enracinent le
nouveau cinéma marocain dans chacune des
cultures méditerranéennes.
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LA RENCONTRE SERA SUIVIE D’UN CINÉ-CONCERT :
La Falaise de Faouzi Bensaïdi
Maroc,1998, Fiction, 18’
Deux jeunes garçons, Hakim et Saïd, vivent
de petites activités (repeindre des tombes,
récupérer et revendre des bouteilles vides…)
autour d’un cimetière ou sur une plage où
l’aîné, Hakim, trouve la mort après avoir été
dépouillé de ses maigres richesses.
Composition musicale / Hend Zouari
23
i
La Cinémathèque
de Tanger : un lieu unique
SAMEDI 15 NOVEMBRE À 20H30
CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER [SUR INVITATION]
CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER [SUR INVITATION]
Vidéos d’artiste
de Omar Mahfoudi
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SAMEDI 15 NOVEMBRE À 20H30
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Omar Mahfoudi © DR
2007, la Cinémathèque de Tanger ouvre
idansEnl’ancien
cinéma populaire, Cinéma Rif,
24
restauré à l’initiative d’un collectif d’artistes, en
plein centre historique de la ville. Celle-ci est
devenue, en 2014, une institution et un lieu
unique en son genre en Afrique et un centre
singulier et vivant dédié au 7ème art dans le
monde arabe. Par son accueil d’un public diversifié, attiré par une programmation offrant le
meilleur des films d’Art et Essai nationaux et
internationaux, Par ses propositions originales
de cycles thématiques et de films du patrimoine, Par la collecte de films qui constituent
son fonds d’archives, patrimoine immatériel
inestimable, Par son offre d’une politique de
transmission du cinéma aux jeunes, de l’école
élémentaire aux lycées, Par la formation de
formateurs proposée aux jeunes cinéastes, aux
étudiants de cinéma, aux animateurs de cinéclub, Par ses programmations Hors les Murs
qui contribuent à sa notoriété et permettent
la découverte dans le monde entier de films
La Cinémathèque de Tanger © S∂ arah KELLER & DR
marocains de son fonds, la Cinémathèque est
devenue le lieu vivant du renouveau de la pratique culturelle du cinéma pour l’épanouissement de tous dans la rencontre d’un cinéma
qui s’attache à valoriser les œuvres, qui sait
divertir, enrichir et émanciper parce qu’il ouvre
une fenêtre sur le monde.
Cette belle initiative de l’Institut du monde
arabe permettra à son public de découvrir la
production cinématographique contemporaine marocaine de l’année.
Grâce à l’invitation chaleureuse de l’IMA, nous
proposons, dans notre carte blanche, la découverte d’un autre pan de la création marocaine.
Celle qui va de la beauté et de l’émotion des
images d’archives à l’imagination innovante,
l’humour et le dynamisme des jeunes artistes
d’aujourd’hui.
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Malika Chaghal
Déléguée Générale de la Cinémathèque de Tanger
Cinémathèque de Tanger défend des œuvres qui trouiventLararement
le chemin des salles de cinéma marocaines :
le documentaire, le court métrage, la vidéo d’artiste. L’IMA lui
ayant laissé carte blanche, ce sont des vidéos d’artiste que la
Cinémathèque a souhaité mettre à l’honneur dans ce cadre.
Celles-ci témoignent, en effet, de la vitalité de la création
au Maroc, rares et méconnues, mais précieuses en raison de
leur souci constant de prendre à bras-le-corps l’histoire moderne et contemporaine du pays, d’en interroger le présent
et les complexités.
Le travail de Omar Mahfoudi en est un excellent exemple.
Jeune Tangérois, artiste peintre vidéaste, il livre avec une rare
honnêteté sa vision des multiples paradoxes de la société
contemporaine. Il appartient à cette génération d’artistes qui
a su s’approprier une réelle liberté d’expression et de mouvement, laissant de côté les chemins prudents de l’autocensure.
Du film d’animation picturale en passant par la vidéo expérimentale, l’œuvre de Omar Mahfoudi témoigne de son
éclectisme. Il considère l’art comme élément vital, utilisant
la peinture comme langage, comme l’expression même du
souffle. C’est ce même souffle qui irrigue son travail filmique. La même exigence, le même regard abrupt, sans
complaisance. Des images qui touchent, décillent les yeux
de celui qui regarde.
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Omar Mahfoudi © DR
FILMS PRÉSENTÉS > Obama, 0’23
> Turn, 0’55
> The Last Temptation, 0’56
> Roots, 1’03
> The Book, 1’24
> Kiss, 1’25
> Death, 1’46
> Cold Blood, 2’
> Pasos, 2’08
> Face, 2’18
> Abstraction, 2’25
> TV is a Angel, 8’
> Navegantes, 9’28
> Wind, 9’35
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L’Institut du monde arabe
remercie les mécènes et
sponsors de la manifestation.
i
L’Institut du monde arabe remercie
les partenaires qui ont soutenu et participé
à ce programme. i
Nos remerciements vont particulièrement à :
Brigitte Aknin, Abdelfettah Benchenna, Didier Boujard,
Patricia Caillé, Malika Chaghal, Kamal El Mahouti,
Tariq Khalami, Tiphanie Le Baut, Emma Raguin.
Ainsi que tous les réalisateurs, producteurs, distributeurs
et ayants droit sans qui cette manifestation n’aurait pas
pu avoir lieu.
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GRILLE PROGRAMME DU 13 NOVEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2014
JEU 13 NOV
20H
i
GRILLE PROGRAMME DU 13 NOVEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2014
SOIRÉE D’OUVERTURE [SUR INVITATION]
ADIOS CARMEN
DE MOHAMED AMIN BENAMRAOUI / MAROC, ÉMIRATS ARABES UNIS,
BELGIQUE / 2013, FICTION, 100’
4
DÉLIVRANCE
DE ABDELILLAH ZIRAT / MAROC / 2013, FICTION, 13’
5
L’AMANTE DU RIF
DE NARJISS NEJJAR / FRANCE, MAROC, BELGIQUE / 2011, FICTION, 91’
6
20H30
SOTTO VOCE
DE KAMAL KAMAL / MAROC, ÉMIRATS ARABES UNIS / 2014, FICTION, 94’
7
10H / 13H
TABLE RONDE AUTOUR DES 3 FONDS D’AIDE DU CENTRE
CINÉMATOGRAPHIQUE MAROCAIN (CCM) > FONDS D’AIDE À LA PRODUCTION
> FONDS D’AIDE À L’ORGANISATION DES FESTIVALS
> FONDS D’AIDE À LA NUMÉRISATION, À LA MODERNISATION ET
À LA CRÉATION DES SALLES DE CINÉMA
LUN 17 NOV
18H
RÉGLAGE
DE DRISS GAIDI & HICHAM REGRAGUI / MAROC / 2013, FICTION, 21’56
15
LE CHANT DES TORTUES
DE JAWAD RHALIB / BELGIQUE, MAROC / 2013, DOCUMENTAIRE, 86’
16
20H30
SUR LA PLANCHE
DE LEÏLA KILANI / FRANCE, MAROC, ALLEMAGNE / 2012, FICTION, 106’
17
18H
LEUR NUIT
DE NARRIMANE YAMNA FAQIR / MAROC / 2013, FICTION, 23’19
DES MURS ET DES HOMMES
DE DALILA ENNADRE / MAROC, ÉMIRATS ARABES UNIS, ALGÉRIE,
QATAR, FRANCE / 2013, DOCUMENTAIRE, 83’
18
En partenariat avec le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO)
VEN 14 NOV
SAM 15 NOV
18H
SALLE DU
HAUT CONSEIL
ENTRÉE LIBRE
MAR 18 NOV
22
MER 17 DÉC
En présence des professionnels des deux rives
En partenariat avec l’Université Paris 13 et l’Université de Strasbourg
15H
DIM 16 NOV
28
20H30
SOIRÉE DE CLÔTURE [SUR INVITATION]
LE VEAU D’OR
DE HASSAN LEGZOULI / MAROC, FRANCE / 2014, FICTION, 87’
18H
RENCONTRE AVEC L’ESAV ET MÉDITALENTS
LE MAROC, TERRE DE FORMATION CINÉMATOGRAPHIQUE
POUR LES DEUX RIVES PRÉSIDÉE PAR FAOUZI BENSAÏDI
ENTRÉE LIBRE
SUIVIE D’UN CINÉ-CONCERT
8
LES HIRONDELLES… LES CRIS DE JEUNES FILLES DES HIRONDELLES
DE MOUMEN SMIHI / MAROC / 2008, FICTION, 90’
9
DIM 21 DÉC
DATE À PRÉCISER
LA ROUTE VERS KABOUL
DE BRAHIM CHKIRI / MAROC / 2012, FICTION, 112’
10
20H30
CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER [SUR INVITATION]
PROJECTION DE VIDÉOS D’ARTISTE DE OMAR MAHFOUDI
24
15H
CARTE POSTALE
DE MAHASSINE EL HACHADI / MAROC / 2013, FICTION, 23'
11
MY LAND
DE NABIL AYOUCH / FRANCE, MAROC / 2010, DOCUMENTAIRE, 82’
12
17H30
CASANEGRA
DE NOUR-EDDINE LAKHMARI / MAROC / 2008, FICTION, 124’
13
20H
MORT À VENDRE
DE FAOUZI BENSAÏDI / MAROC, FRANCE, BELGIQUE / 2012, FICTION, 117’
14
19
20
23
LA FALAISE
DE FAOUZI BENSAÏDI / MAROC / 1998, FICTION, 18’
COMPOSITION MUSICALE / HEND ZOUARI
LA TROISIÈME MAIN
DE HICHAM ELLADDAQI / MAROC / 2013, FICTION, 16’
18H
i
18H
SÉLECTION DE COURTS MÉTRAGES DANS LE CADRE DU « JOUR LE
PLUS COURT »
AVANT-PREMIÈRE [SUR INVITATION]
L’ORCHESTRE DES AVEUGLES
DE MOHAMED MOUFTAKIR / FRANCE, MAROC / 2014, FICTION, 109’
21
29
INFORMATIONS PRATIQUES
i
Tarif plein > 6€
Tarif réduit > 3€
Amis de l’IMA
Adhérents de l’IMA
Groupes [10 personnes ou plus]
Demandeurs d’emploi
Jeunes de moins de 26 ans.
i
ACHAT DES BILLETS
Sur place à la billetterie de l’IMA
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h
Le jour même des séances
de 18h à 22h
Par téléphone Tél. 01 40 51 38 14
du mardi au dimanche
de 10h à 14h
Dans les points de vente
Fnac / Carrefour / Géant
Magasins U / Intermarché
Par internet
www.imarabe.org
www.fnac.com
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LIEU
Institut du monde arabe
Auditorium Rafik Hariri (niveau -2)
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed V
75005 Paris
i
Métro
Jussieu / Cardinal Lemoine /
Sully-Morland
i
Bus
24 / 47 / 63 / 67 / 86 / 87 / 89
i
Parking public
39, boulevard Saint-Germain
i
Velib
Station en face de l’Institut
du monde arabe
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