N°711 - Pa

du 30
MAI 2014
N°711
Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses
Mutations sociales
P.7
Tatouage,
piercing, faux
cils, lentille...,
la mode dans
toutes ses
dimensions chez
les jeunes togolais
P.3
Amélioration des conditions de vie des juges togolais
P.7
3ème édition de «la semaine du bâtisseur»
P.4
L’énergie et
l’environnement
au centre des activités
Dans la logique de maximiser
les futures productions
La société cotonnière
recrute et forme des agents
d’appui-accompagnement
Koffi Esaw, Ministre de la Justice
P.3
Comme financements domestiques dans la lutte contre le Sida
P.3
Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé
Des taxes sur la téléphonie Ahoomey-Zunu : «la suspension de la
mobile, le billet d’avion, coopération parait être le pire ennemi
pour la construction de la paix »
l’alcool…en étude
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28
NATIONALES
3
VERBATIM
Amélioration des conditions de vie des juges togolais
Un bonus mensuel accordé aux magistrats
admis en classe hors hiérarchie
Late Pater
La loi organique du 21 août 1996
fixant statut des magistrats, modifiée
par la loi organique du 25 février,
prévoit en son article 17 nouveau
que «sont classés hors hiérarchie,
par décret en conseil des ministres,
les magistrats ayant couvert les
trois grades de la hiérarchie des
magistrats» et «un bonus
forfaitaire leur est accordé par le
même décret». Ainsi, l’article 2 du
décret n°2013-047/PR du 13 juin
2013 modifiant le décret du 4
décembre 1997 portant modalités
d’application de la loi organique
fixant statut des magistrats fixe ce
bonus à 150.000 francs Cfa par
mois. Dans la foulée, et après que
le conseil supérieur de la
magistrature ait entériné la
proposition faite par le conseil de
discipline des magistrats, à
l’occasion de sa réunion du 14 mars
2013, huit magistrats ont couvert les
trois grades de la hiérarchie, dont
le plus ancien depuis le 11 juillet
2008 et le plus récent depuis le 2
septembre 2012. Seulement, à en
croire une source du ministère de
la Justice, leur admission en classe
hors hiérarchie n’avait pas été
proposée. L’injustice est réparée
depuis le premier trimestre 2014.
On peut y trouver les sieurs
Agbétomey Kokouvi Fleatsonadui,
Abdoulaye Yaya Bawa, Ekluboko
Kodjovi Lodonu, Gamatho
Akakpovi, Gbandjaba Dabré,
Pétchélébia Abalo Pgnakiwè,
Amaya
Tchamdja
Essohmondjomna et la dame
Hohouèto Affiwa Kindéna.
Parallèlement, une dizaine
d’autres magistrats ont été élevés
au grade supérieur, dont Kodjo
Gnambi Garba, Sronvie Yaovi,
Kouyou Tchodiyè, Sogoyou
Pawélé, Wiyao Essohana… Il s’agit
des magistrats qui ont gravi tous les
échelons du deuxième grade de la
hiérarchie judiciaire et ont obtenu
des notes permettant leur
nomination au grade supérieur. En
la matière, si l’article 19 du décret
d’application de la loi organique
précise que «l’avancement au
grade n’a lieu qu’au choix sous le
contrôle du conseil supérieur de la
magistrature» et que «ne peuvent
être nommés au grade supérieur
que les magistrats régulièrement
inscrits au tableau d’avancement»,
l’article 9 du même décret ajoute
que le tableau d’avancement arrêté
par la commission d’avancement
des magistrats est communiqué au
garde des sceaux, ministre de la
Justice. Et l’article 10 donne pouvoir
à l’autorité de nomination, à savoir
le Président de la République, de
s’opposer à l’inscription d’un
magistrat au tableau d’avancement.
En clair, c’est le Président de la
République qui promeut les
magistrats par décret en conseil des
ministres.
Il faut rappeler que, en 2004, le
diagnostic a relevé une réelle
démotivation des magistrats sur le
plan financier et précisé que cet état
Koffi Esaw, Ministre de la Justice
de fait est dû à l’insuffisance ou
l’insignifiance des conditions
salariales des acteurs de la justice.
Une commission interministérielle
(ministères de la Fonction publique,
de la Justice, du Travail et de
l’Economie et finances) a étudié la
question et il en est ressorti qu’il
faut porter la grille indiciaire des
magistrats à un indice maximum de
5000 au lieu de 4500 actuellement ;
le point indiciaire doit donc passer
de 200 à 250 points. De quoi
accorder aux magistrats une
rémunération lui assurant, ainsi
qu’à sa famille, une existence
conforme aux exigences de la
profession. La décision est
intégrée dans le projet de loi
portant modification de la loi
organique du 21 août 1996 fixant
statut des magistrats, adopté par
les députés le 31 janvier 2013. Le
passage à l’échelon supérieur se
fera désormais par 250 points. Les
éléments de rémunération des
magistrats sont la solde de base,
l’indemnité de sujétion égale à
20% de la solde de base, plus les
indemnités de fonction, de
logement, de transport, de
bibliothèque et de judicature. La
judicature étant la charge liée à la
dignité et à la noblesse de la
profession judiciaire, son indemnité
est liée à la charge judiciaire. Elle
est différente de l’indemnité de
fonction qui, elle, est attachée au
poste occupé. Ces indemnités ne
sont pas soumises à retenues pour
pensions civiles. Le bonus était déjà
prévu pour les magistrats classés
hors hiérarchie. Les auditeurs de
justice sont dorénavant inclus dans
le corps des magistrats, exclus
qu’ils étaient par les dispositions du
texte de 1996, alors que ces élèves
magistrats, non seulement prêtent
serment et ont accès aux dossiers
judiciaires, mais sont aussi tenus
au respect des règles de la
déontologie professionnelle. L’âge
d’admission des magistrats à la
retraite est porté de 60 ans à 65
ans car, dit-on, «l’expérience
s’acquérant par l’âge et la pratique,
il faut que les jeunes puissent se
constituer des repères parmi les
anciens».
Par Eric J.
Quid de responsabilité
Le nouveau feuilleton du lundi 26 mai dernier au dialogue inter togolais
en cours au siège de Togotelecom anime le débat au sein de la classe
politique et des populations. Il s’agit de ce que les uns ont appelé une
intrusion et que d’autres justifient de présence pour apporter une
contribution aux discussions en cours.
En effet, le professeur Wolou, membre du Psr, un parti politique
d’opposition et Me Zeus Ajavon, membre de la société civile et président
du Cst composé de partis politiques et d’associations de la société civile
s’étaient présentés dans la salle du dialogue accompagnant les membres
des partis Anc et Addi. Cela a suscité le courroux du parti au pouvoir et
des représentants du gouvernement qui ont réclamé leur exclusion de la
salle. Une dispute s’est alors engagée, chacun allant de ses arguments.
Pour les membres des deux partis Anc et Addi, ils sont libres de composer
leur délégation à leur souhait. Les contestataires, de leur côté, n’ont pas
approuvé cette thèse inférant qu’ils sont issus d’autres entités que celles
invitées au dialogue. Les discussions ne reprendront que l’après-midi
malgré le départ des deux acolytes.
Dans une tribune publiée plus tard, Pr Wolou, tout en reconnaissant les
désagréments causés par sa présence, indiquait : «J’ai donc accepté de
prendre part à ce dialogue au sein de la délégation de l’ADDI sur des
sujets sur lesquels je pouvais apporter ma contribution.» En sa qualité de
privatiste, il est bien placé pour mesurer la portée de l’acte qu’il allait poser.
En ce sens où il avait connaissance de tous les sujets à débattre. Sa
contribution devrait être donc faite à ses amis pour s’en servir.
Prof Wolou, dans ses justificatifs n’a pas oublié la présence
«malencontreuse» de son compère Me Zeus Ajavon, le constitutionnaliste.
Leur démarche, en ce moment, quelles que les démonstrations de droit
avancées, s’apparente à une initiative bien planifiée pour perturber le
déroulement des discussions et provoquer des tensions. Prof Wolou doit
reconnaître aujourd’hui que sa présence ne poserait aucun problème,
tout comme celle du Prof Gninivi (membre de la Cdpa appartenant à Arcen-ciel), si ses amis avaient accepté rester dans la dynamique de groupe
avec le Cst comme groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.
Il s’agit là d’une question de responsabilité et de vision politique.
Comme financements domestiques dans la lutte contre le Sida
Des taxes sur la téléphonie mobile, le billet d’avion, l’alcool…en étude
A la suite de la feuille de route
élaborée en juillet 2012 par l’Union
africaine, une réunion de haut niveau
s’est tenu en septembre 2012 à New
York en marge de l’assemblée
générale des Nations Unies, sur la
responsabilité partagée et la
solidarité mondiale pour la riposte au
Sida, à la tuberculose et au
paludisme. Les efforts déployés ont
conduit à une baisse des prix des
ARV et permis d’élargir l’accès à plus
de patients, même si la plupart des
pays sont encore confrontés à des
défis d’approvisionnement. Dans cet
ordre d’idées, en marge de la 67ème
assemblée mondiale de la Santé, le
Premier ministre togolais Séléagodji
Ahoomey-Zunu s’est entretenu à
Genève avec Michel Sidibé, le
directeur exécutif d’ONUSIDA, et a
reçu les encouragements du patron
du Fonds mondial de lutte contre le
sida, la tuberculose et le paludisme,
Mark Dybul. Le Togo devrait
bénéficier d’un financement sur 3 ans
de 130 millions de dollars, soit une
augmentation de 66% par rapport
aux précédentes dotations, selon les
mots de Lelio Marmora, responsable
du Fonds pour l’Afrique et le Moyen
Orient. L’augmentation répond aux
besoins du Togo dans la lutte contre
le sida, la tuberculose et le paludisme,
mais aussi à une détermination et à
un engagement très positif du
gouvernement togolais.
Seulement, cette bonne nouvelle
cache mal l’autre réalité. Depuis
2010, l’impact négatif de la crise
financière internationale sur le niveau
de financement est encore visible
pendant que les pays, dont le Togo,
en ont le plus besoin. Aussi réfléchiton à la mobilisation des financements
domestiques pour réduire la forte
dépendance aux financements
extérieurs. A en croire une note
interne du ministère de la Santé,
plusieurs pistes sont à l’étude, en
termes de financements innovants,
pour plus de ressources pérennes.
On parle des taxes sur la téléphonie
mobile, le billet d’avion, l’alcool, etc.
De quoi consolider et amplifier les
résultats actuels et atteindre les
objectifs fixés à l’horizon 2020.
D’autres pistes devront être
explorées, comme le développement
d’assurance maladie prenant en
compte le Vih/Sida ou les stratégies
régionales vers la mutualisation des
efforts pour la production des
médicaments antirétroviraux en
Afrique. En 2012, les financements
de lutte contre le Vih/Sida au Togo
étaient assurés à 40% par les
ressources domestiques et à 60%
par les ressources extérieures.
Comme dans la plupart des pays
en Afrique subsaharienne, l’infection
par le Vih reste un problème majeur
de santé publique au Togo depuis
trente ans. Des efforts palpables sont
enregistrés : baisse des nouvelles
infections de 58% entre 2001 et
2011 ; prévalence du Vih dans la
population générale estimée à 2,9%
en 2013 contre 5,8% en 2000 (avec
une féminisation de l’épidémie à
raison de 6 femmes sur 10, un taux
élevé de 13,1% dans certains
groupes à haut risque comme les
professionnels de sexe et de 20%
chez les hommes ayant des rapports
sexuels avec d’autres hommes en
2011) ; augmentation significative du
nombre des personnes vivant avec
le Vih qui sont sous traitement par les
antirétroviraux de 700 en 2003 à
34.489 depuis 2006, soit 66,60% de
couverture avec une diminution
Mark Dybul et Séléagodji Ahoomey-Zunu après leur entretien à Genève
sensible du taux de décès lié au
Sida, grâce à la politique de
décentralisation des centres de prise
en charge et la gratuité des ARV
décrétée en 2008 ; augmentation du
taux de couverture des femmes
enceintes séropositives qui ont accès
à la prophylaxie antirétrovirale,
passant de 5% en 2005 à 75,1% en
2013.
Malgré
ces
résultats
encourageants, le Togo est loin
d’atteindre les OMD en 2015. Et dans
sa vision d’une génération sans Sida
à l’horizon 2020, le Gouvernement a
élaboré la Politique nationale de lutte
contre le Vih et le Sida (vision 2020),
en tenant compte de l’évolution
actuelle du profil épidémiologique de
l’infection dans le pays, de
l’environnement international et dans
l’optique de pérenniser les résultats.
Cette vision a engendré le Plan
stratégique national 2012-2015, le
Plan d’élimination de la transmission
du Vih de la mère à l’enfant visant à
réduire les nouvelles infections
pédiatriques de 90% et le taux de la
transmission verticale du Vih en
dessous de 5%, le document du
Cadre d’investissement de lutte contre
le Vih/Sida (2013-2017)…
A noter que, en 2013, l’OMS a
révisé et publié ses documents
d’orientation en un unique ensemble
de lignes directrices unifiées pour la
prévention et le traitement précoce
par les ARV, appelant les pays à une
mobilisation plus importante de
moyens pour l’acquisition en intrants.
Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé
Ahoomey-Zunu : «la suspension de la
coopération parait être le pire ennemi
pour la construction de la paix »
La capitale togolaise abrite pour
deux jours (les 29 et 30 mai 2014)
la troisième retraite ministérielle du
groupe des Etats Fragiles, plus
connu sous le nom de G7+. Les
travaux ont été ouverts par le
Premier ministre Séléagodji
Ahoomey-Zunu qui, dans son
discours de circonstance, a projeté
aux hôtes les efforts du Togo depuis
la crise sociopolitique de 1990 à
2005 et ses répercussions néfastes
sur sa situation économique et
sociale, devenue comparable à
celle des pays post-conflit, jusqu’aux
résultats obtenus sous Faure
Gnassingbé. « La situation du pays
s’est surtout aggravée en raison des
incompréhensions
qui
caractérisaient la classe politique et
de la suspension de la coopération
par la plupart des partenaires
techniques et financiers », a-t-il
indiqué. Ce qui a affaibli les autorités
de l’époque vis-à-vis des défis vitaux
de la population. Le taux de
L’UNION N°711 du 30 MAI 2014
croissance économique ne
dépassait guère 1% en moyenne
annuelle, face à un taux de
croissance démographique de
2,5%.
Heureusement, dira-t-on. Depuis
2005, une nouvelle ère est ouverte
« grâce à la détermination du
nouveau Président de la
République et à une meilleure
compréhension de la classe
politique ». Les résultats sont
suite à la page 4
ECO-NATIONALE
Dans la logique de maximiser les futures productions
La société cotonnière recrute et forme
des agents d’appui-accompagnement
Jean Afolabi
Au regard de certains constats
et manquements qui semblent
gripper la machine de la production
cotonnière, la Nouvelle société
cotonnière du Togo (Nsct, mixte)
vient de recruter une cinquantaine
d’agents d’appui-accompagnement
appelés à être déployés sur le
terrain auprès des producteurs.
Depuis mai, ils ont été formés à
Notsè, à 95 km de Lomé,
notamment sur l’essence de la
nouvelle société et les principaux
objectifs qu’elle vise, principalement
la relance de la production. Des
outils leur ont été donnés sur
l’itinéraire technique de production
du coton et la stratégie de
transmission des techniques aux
producteurs, sur les opérations du
suivi opérationnel, de l’appui à la
gestion des intrants dans les
groupements de producteurs et de
la mécanisation agricole. Il a été
également partagé avec eux les
obligations et le devoir d’un
employé au sein de la nouvelle
société, et le statut ainsi que le
règlement intérieur de la nouvelle
société.
Après cinq années d’exercice de
la Nouvelle société cotonnière du
Togo, il est fait les constats suivants :
une augmentation de la production
de 27.000 tonnes à 80.000 tonnes,
un accroissement des superficies
de 42.448 hectares à 122.000
hectares, un accroissement du
nombre de producteurs passant de
44.783 à 114 .200 et un rendement
en kilogramme/hectare passant de
562 kg/ha à 804kg/ha. Mais il est
également noté une stagnation de
la production autour de 80.000
tonnes, une stagnation des
rendements ne dépassant pas les
850kg/ha. Par ailleurs, si des efforts
se font sentir sur le plan quantitatif,
ils le sont moins sur le plan qualitatif,
affirme-t-on à la société cotonnière.
Les analyses issues de cette
situation révèlent un déficit d’appuiaccompagnement entre-temps
confié à l’Institut de conseil et d’appui
technique (ICAT) qui utilise un
système interactif qui, dans son
principe, vise des résultats lointains
alors que la culture cotonnière vise
un appui-accompagnement
rapproché à des résultats
immédiats. Il est constaté un nombre
limité des agents de la Nouvelle
société cotonnière recrutés pour ne
s’occuper que de l’appui technicocommercial et qui se retrouvent
malheureusement en face d’une
réalité, celle de combler le
manquement laissé par le système
d’appui de l’ICAT et celui de la
Fédération nationale des
groupements de producteurs de
coton (FNGPC), appelée à appuyer
l’organisation et le fonctionnement
des groupements de producteurs
de coton. Il existe enfin des zones
vides un peu partout dans les
régions pour cause de départ à la
retraite, de décès ou de maladies.
Il devenait ainsi urgent pour la
société cotonnière, qui doit
répondre aux résultats, de prendre
ses responsabilités en reprenant
l’appui-conseil des producteurs et
de combler les vides laissés dans
les zones comme l’a si bien voulu
l’orientation stratégique de la filière.
Etant entendu que la filière s’est
inscrite dans une logique qui doit
répondre à sa vision d’atteindre les
200.000 tonnes de coton graine en
2022.
4
Pour favoriser la formalisation du secteur informel
Le capital social des SARL rabaissé au dixième
Depuis le 20 mai dernier, tout
entrepreneur désireux de créer une
Société à responsabilité limitée
(SARL) peut le faire avec un capital
social de 100 000 francs Cfa – il est
bien écrit cent mille francs Cfa –,
soit le dixième de ce qui était en
vigueur dans l’espace de l’Union
économique et monétaire ouest
africaine (Uemoa) jusqu’en janvier
2014. Mieux, les statuts de la société
peuvent être établis par acte notarié
ou par acte sous seing privé. En
adoptant la mesure, par décret en
conseil des ministres, les
gouvernants togolais voudraient
encourager les entrepreneurs
modestes qui restent dans l’informel
à formaliser la création de leurs
entreprises par la simplification des
conditions de création pour les
sociétés à responsabilité limitée.
Lorsque les statuts sont établis par
acte sous seing privé, ils doivent être
rédigés et dressés conformément
aux dispositions de l’Acte uniforme
de l’Uemoa – révisé en janvier 2014
– relatif au droit des sociétés
commerciales et du groupement
d’intérêt économique et remplir
toutes exigences de sécurité
imposées par les lois et règlements
en vigueur. Les statuts sont modifiés
dans les mêmes formes, indique le
décret. «Le dépôt au rang des
minutes de notaire avec
reconnaissance d’écritures et de
signatures des statuts établis par
acte sous seing privé n’est pas
obligatoire», souligne le décret. Le
capital social est divisé en parts
sociales égales dont la valeur
nominale ne peut être inférieure à
5 000 francs Cfa.
Officiellement, la démarche des
autorités devra permettre aux
jeunes talents n’ayant pas la surface
financière suffisante pour faire face
aux frais de notaire et au montant
élevé du capital minimum de pouvoir
créer leur entreprise. Sur un tout
autre plan, l’adoption de ce décret
permettra au Togo d’améliorer ses
performances dans différents
rapports internationaux d’évaluation
dont le «Doing Business» et de se
présenter comme un pays attractif
en matière d’exercice des affaires
et de promotion de l’investissement
privé.
L’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du
groupement d’intérêt économique
(AUSCGIE) de l’OHADA est entré
en vigueur depuis 1997 dans tous
les Etats-parties, dont le Togo. Le
temps et l’environnement
international de plus en plus
compétitif ont révélé les insuffisances
de ce texte qui, entre autres, n’avait
pas pris suffisamment en compte
l’importance de la simplification et de
l’allègement maximal des règles et
des procédures pour favoriser la
formalisation du secteur informel et
la croissance du secteur privé. La
réforme du droit des sociétés s’étant
ainsi avérée nécessaire, le conseil
des ministres a adopté le projet
d’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du
groupement d’intérêt économique
révisé le 31 janvier 2014 à
Ouagadougou, au Burkina Faso. Il
est entré en vigueur le 5 mai 2014.
Parmi les innovations majeures
de la réforme, il y a la faculté pour
les Etats qui le désirent de prendre
des dispositions nationales
contraires pour la forme des statuts
et le montant du capital social pour
la constitution de la société à
responsabilité limitée. Ce que le
Togo vient de faire. A la satisfaction
des partenaires financiers et du
monde des affaires.
Besoins de liquidités bancaires
91,7 milliards Cfa injectés au Togo cette semaine
Pour le renforcement des capacités
La BAD octroie 97 milliards Cfa
au groupe Ecobank
Le
groupe
Ecobank
Transnational Incorporated (ETI)
vient de mener à termes des
négociations avec la Banque
africaine de développement (Bad)
pour l’octroi d’une facilité de
financement du commerce de 200
millions de dollars, soit environ
97,000 milliards de francs Cfa.
L’accord a été signé le mercredi 21
mai 2014, en marge des
assemblées annuelles de la Bad à
Kigali, au Rwanda. D’après un
communiqué de ETI, l’accord
comprend deux facilités distinctes :
une facilité de partage des risques
non financé de 100 millions de
dollars pour soutenir des opérations
éligibles provenant de banques
émettrices en Afrique et un prêt de
financement du commerce de 100
millions de dollars permettant à
Ecobank de pouvoir disposer d’une
capacité de financement du
commerce au profit des entreprises
locales et des PME en Afrique.
Ecobank, qui revendique déjà
une vaste expérience dans la
gestion des risques de contre-partie
africaine, espère, d’après son
directeur général Albert Essien, une
collaboration plus approfondie avec
la Bad pour être en mesure de
fournir un soutien vital au
financement du commerce en vue
de promouvoir l’intégration
régionale et le développement des
PME à travers l’Afrique.
Dans le cadre de ses adjudications
à une semaine par pays, la Banque
centrale des Etats de l’Afrique de
l’ouest (Bceao) a procédé, valeur 27
mai 2014, à une injection de liquidités
d’un montant total de 1 228,515
milliards de francs Cfa, dont 91,700
milliards dans le circuit bancaire
togolais. Cette opération arrive à
échéance le lundi 2 juin 2014, indique
la Banque centrale. L’opération a
enregistré la participation de
quarante-sept établissements
bancaires des huit places de l’Union
monétaire ouest africaine (Umoa). Le
taux marginal et le taux moyen
pondéré
sont
ressortis
respectivement à 2,5018% et
2,5442%.
De loin, les établissements de crédit
du Burkina Faso s’adjugent 249,500
milliards. Ils sont suivis par ceux de
la Côte d’Ivoire et du Bénin avec
respectivement 200,037 milliards et
196,500 milliards. Viennent ensuite
les établissements du Sénégal avec
194,546 milliards et du Mali avec
190,500 milliards. Les établissements
du Niger et de la Guinée-Bissau s’en
sortent avec respectivement 89,032
milliards et 16,700 milliards.
La moyenne des soumissions
hebdomadaires, sur le marché des
adjudications, est passée de 1.016,7
milliards en février 2014 à 1.105,6
milliards, soit une hausse de 88,9
milliards en mars 2014. Le taux
moyen pondéré sur le guichet
hebdomadaire est ressorti, en
moyenne mensuelle, à 2,56% contre
2,55% précédemment, indique la
Banque centrale.
Au Bénin en 2014
Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé
Ahoomey-Zunu : «la suspension de la
coopération parait être le pire ennemi
pour la construction de la paix »
suite de la page 3
palpables et connus, en matière de
légitimité politique, de sécurité, de la
justice, des fondements
économiques. Sans oublier le
domaine des services.
Le Togo n’est plus orphelin de
l’aide. D’où ce constat de Séléagodji
Ahoomey-Zunu : « l’expérience du
Togo montre, à notre sens, que la
construction de l’Etat et de la paix
est un processus de longue haleine
qui se nourrit essentiellement du
dialogue et du bannissement de la
violence dans toutes les démarches
politiques. Par ailleurs, nos
partenaires devraient trouver les
moyens et les instruments
appropriés pour continuer à
appuyer les nouveaux pays qui
entrent dans la sphère de la fragilité,
car la suspension de la coopération
nous parait être le pire ennemi pour
la construction de la paix et de l’Etat
ou de toute démarche vers le
développement durable ». Tout en
remerciant tous les partenaires qui,
malgré les difficultés, ont toujours été
présents. « Nous sommes aussi
reconnaissants à tous ceux qui,
après les longues années de
suspension, ont repris confiance et
développent de façon fulgurante
une panoplie de programmes pour
soutenir notre pays dans ses
progrès ».
En rappel, plus de la moitié des
États fragiles dans le monde se
trouvent en Afrique ; avec des taux
élevés de 50% de malnutrition,
20% de mortalité infantile et 18%
de taux de réussite dans
l’enseignement primaire, les États
fragiles sont en retard sur la plupart
des indicateurs de développement ;
le PIB par habitant dans les États
fragiles avoisine les 333 dollars,
tandis que le PIB pour le reste du
monde est pratiquement trois fois
plus élevé (945 dollars) ; un Etat
fragile sur six dépend de minéraux
ou de carburant pour 75% ou plus
de leurs exportations ; le manque
d’opportunités économiques et le
taux de chômage élevé sont les
principales sources de fragilité.
57.000 francs Cfa pour créer une
SARL en 8 heures ouvrables
Dans le but de faciliter les affaires
pour les opérateurs économiques du
Bénin, selon un communiqué du
Secrétariat Permanent du Conseil
Présidentiel de l’Investissement, le
Gouvernement du Bénin a pris toute
une série de décisions dans
plusieurs domaines. Pour ce qui est
de la création des sociétés à
responsabilité limitée (SARL), les
coûts de création sont passés de près
de 500.000 francs Cfa en 2012, à
225.000 francs Cfa en 2013 et enfin
à 57.000 francs Cfa en 2014. Le
capital social minimum de 1.000.000
francs Cfa, auparavant exigé, est
supprimé et est désormais librement
fixé dans les statuts par les associés.
La durée totale de la création d’une
SARL est passée d’un maximum de
15 jours en 2013 à 8 heures
ouvrables en 2014. Enfin, les
services des notaires ne sont plus
obligatoires, comme auparavant. En
effet, il suffit, désormais, pour tout
promoteur de se rendre, dans un
premier temps, dans une banque ou
tout autre établissement financier pour
faire le dépôt de son capital de départ,
contre un récépissé et, dans un
deuxième temps, se rendre au
Guichet Unique de Formalisation des
Entreprises (GUFE) pour finaliser la
création de son entreprise.
Pour ce qui relève des conditions
d’accès aux services de base et dans
le but d’alléger au maximum les
charges qui pèsent sur les
entreprises au démarrage de leurs
activités, les coûts de raccordement
au téléphone fixe filaire ont été
reportés, dans leur totalité, sur les
deux (2) premières factures de
consommation. Quant au
raccordement à l’électricité, 40% du
montant du devis sont reportés sur
les trois (3) premières factures de
consommation.
L’UNION N°711 du 30 MAI 2014
En ce qui concerne les opérations
d’importations et d’exportations, dans
le cadre de la réforme du Guichet
Unique du Port, et pour mieux
promouvoir l’utilisation de la plateforme
électronique portuaire, il est mis
définitivement fin à l’usage du support
papier du Bordereau de Frais
Unique (BFU). Il est également mis
fin, définitivement, au contrôle, sur
support papier, des informations
contenues sur le Bordereau
Electronique de Suivi des
Cargaisons (BESC). Le certificat
phytosanitaire est désormais
supprimé pour tout produit non
alimentaire et d’origine non animale
et halieutique. Enfin, les postes de
contrôles routiers sur les corridors
sont réglementés de la façon suivante
: axes Cotonou-Malanville (3 postes),
Cotonou-Porga (3 postes),
Cotonou-Hillacondji (1 poste),
Cotonou-Kraké (1 poste), CotonouIgolo (1 poste).
SPORTS
FOOTBALL/
FOOTBALL/
Mondial 2014 : la FIFA dévoile les primes
La FIFA vient de dévoiler le montant des primes qui seront accordées aux différents participants de la Coupe du Monde de football.
La Coupe du Monde de football est le rendez-vous incontournable pour tous les footballeurs,
qu'ils soient amateurs ou professionnels. En conséquence, elle
génère une grosse rentrée d'argent pour la Fédération Internationale de Football Association
(FIFA) qui peut se permettre d'accorder des primes mirobolantes
aux participants du Mondial.
Elle vient d'en révéler le montant : le vainqueur percevra 17,5
milliards FCFA, l'autre finaliste
12,5 milliards FCFA, le vainqueur
de la petite finale 11milliardsFCFA
et le quatrième 10 milliards. Pour
les autres, les " lots de consolation " ne sont pas négligeables :
les équipes s'étant qualifiées en
quart de finale toucheront 7 milliards FCFA, celles étant allées
au second tour 4,5 milliards FCFA
et les autres 4 milliards FCFA.
Du côté africain, le Cameroun,
la Côte d'Ivoire,l'Algérie, le
Nigéria et le Ghana participeront
La Gambie appelle la CAF
à revenir sur sa décision
La Fédération gambienne de football (GFA) a appelé la Confédération
africaine de football (CAF) à revenir sur la suspension de deux ans qui lui
a été infligée récemment et qui interdit de toutes compétitions international
sa sélection et ses clubs, a déclaré Mustapha Kebbeh, son président, dans
un entretien avec la BBC.
Le Comité exécutif de la CAF, qui avait pris la décision, a accusé la
Gambie d'avoir présenté des joueurs ayant dépassé l'âge requis en éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans.
Un de cinq footballeurs incriminés avait déjà évolué dans une compétition de la CAF avec un passeport différent de celui utilisé lors des éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans.
Plus qu'une fraude, le président de la GFA a plaidé l'erreur administrative. ''C'était une erreur administrative, nous avons écrit à la CAF pour lui
demander de revenir sur sa décision'', a indiqué le président de la GFA au
sujet de la suspension prononcée par le Comté exécutif de la CAF en
début mai.
La Gambie, qui refuse de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du
sport ou demander la grâce de la CAF en plaidant coupable, est sûre que
l'instance dirigeante du football africain comprendrait sa démarche, a insisté le président de la GFA.
''Nous allons leur montrer toutes les preuves qu'il n'y avait pas une
intention délibérée de notre fédération de frauder'', a indiqué le président
Kebbeh, souhaitant qu'avec ces preuves, la CAF accepterait les explications et reviendrait sur sa position.
à la Coupe du Monde qui débutera le 12 juin prochain et s'achèvera sur la finale du 13 juillet. Quel
que soit leur résultat, ces équipes s'assurent de repartir avec
une belle récompense, qui per-
mettra sans aucun doute de promouvoir leur football national.
La course contre-la-montre continue pour Radamel Falcao
Les fans de la Colombie retiennent leur souffle, croisant les
doigts pour que Radamel Falcao
puisse être du voyage au Brésil.
Mais aucune réponse définitive
n'émane du sélectionneur national, qui préfère attendre le dernier moment pour se prononcer.
Radamel Falcao sera-t-il en mesure de disputer la Coupe du Monde
? Voilà la question que se posent tous
les supporters de la Colombie et, plus
généralement, tous ceux qui espèrent assister à un tournoi de haute
volée. Depuis le 22 janvier dernier
et sa terrible blessure contractée en
Coupe de France face à MDA
Chasselay, El Tigre fait tout son possible pour être rétabli et ainsi être du
Mondial. Le 18 mai dernier, au micro
du Canal Football Club, l’avant-centre de l’AS Monaco donnait même
de ses nouvelles :
«Je vais beaucoup mieux. Ma
santé et ma condition physique se
sont améliorées, mon genou va de
5
mieux en mieux. L’objectif est clair :
récupérer rapidement pour participer au Mondial. Ce serait énorme.
(…) Je ne sais toujours pas si je serais prêt. Une décision sera prise
dans quelques jours, en fonction de
ma condition physique », indiquait-il.
Mais depuis, 11 jours plus tard donc,
aucune décision définitive n’a été
prise, preuve que les Cafeteros veulent repousser encore et toujours
l’échéance.
Mais avec une date butoir fixée
au 2 juin pour délivrer sa liste des
23, le sélectionneur national José
Pekerman n’a plus énormément de
marge de manœuvre. Qu’importe, le
tacticien refuse de trancher, et confirme vouloir encore attendre : « Nous
allons attendre jusqu’à la dernière
seconde de la dernière minute du
dernier jour que nous donne la FIFA.
Nous lui avons préparé des exercices spécifiques pour que son rétablissement soit complet ». Les minutes défilent...
FOOTBALL/
George Weah : ''On doit faire
confiance aux techniciens locaux"
L'attaquant libérien George Weah, ballon d'or 1995, a invité les fédérations africaines à faire confiance aux techniciens locaux pour faire de bons
résultats en coupe du monde.
"On ne peut pas imaginer battre des sélections européennes en ayant
sur nos bancs des coachs européens", a déclaré l'ancien joueur de l'AS
Monaco, du PSG, du Milan AC et de Chelsea, invité de "Talents d'Afrique",
le magazine de la chaîne Canal Plus.
Selon l'ancien capitaine du Lone Star du Liberia, "les coachs européens
jouent leur système, ce n'est pas évident de battre les sélections européennes avec un tel système". Pour espérer jouer "les premiers rôles, la
confiance doit être faite aux coachs locaux", a-t-il indiqué.
"Pour gagner en coupe du monde, il faut faire comme les Brésiliens,
faire confiance à nos propres techniciens", a insisté le seul footballeur
africain à avoir à ce jour remporté un ballon d'or.
Sur cinq nations africaines présentes à la Coupe du monde 2014 (12
juin au 13 juillet), deux seront conduites par des techniciens locaux. Il s'agit
de Stephen Keshi pour les Super Eagles du Nigeria et de Kwesi Appiah,
coach des Black Stars du Ghana.
En 2010, sur les six sélections africaines présentes en Afrique du Sud,
cinq étaient dirigées par des techniciens étrangers notamment l'Afrique du
Sud Cameroun, Nigeria, Côte d'Ivoire et Ghana), seule l'Algérie avait été
dirigée, en 2010, par l'Algérien Rabah Saâdane.
ANGLETERRE/ MANCHESTER UNITED
Malcom Glazer passe l'arme à gauche
Malcom Glazer s'est éteint
dans la nuit de mercredi à jeudi
à l'âge de 85 ans. Le propriétaire de Manchester United,
mais aussi de la franchise de
NFL des Tampa Bay
Bucaneers, était l'un des hommes d'affaires le plus influent
du monde du sport.
Le monde du Sport a perdu l’un
de ses businessman les plus influents. Malcom Glazer, propriétaire de l’équipe de Manchester
United, mais aussi de la franchise
de football américain des Tampa
Bay Bucaneers, est décédé dans
la nuit de mercredi à jeudi à l’âge
de 85 ans. "Les Tampa Bay
Buccaneers ont la tristesse d'annoncer le décès de leur président
et propriétaire Malcolm Glazer tôt
dans la matinée à l'âge de 85 ans",
pouvait-on lire sur le site officiel
de l’équipe de NFL floridienne.
Si Malcom Glazer possédait depuis 1995 les Buccaners, c’est en
rachetant Manchester United en
2005 qu’il s’est fait connaître en
Europe. A la tête des Red Devils,
Malcom Glazer a connu plusieurs
succès, avec des titres de champion d’Angleterre en 2007, 2008,
2009, 2011 et 2013 et une Ligue
des champions en 2008. Pour
autant, il n’a jamais été apprécié
des supporters, qui avaient même
un slogan "Love United, hate
Glazer". L’homme d’affaire américain avait largement endetté le club
pour pouvoir le racheter.
L’UNION N°711 du 30 MAI 2014
CULTURE
6
REPERES
Vient de paraître
Dékon soutient les efforts de réconciliation du PR
Je proteste, de Béni Sylvestre
Les commerçantes et commerçants apportent leur soutien au Chef de
l'Etat du Togo à travers la mise en place d'une association.
L'Association des Fans du Président Faure Gnassingbé (AFPFDékon) regroupe des commerçantes et commerçants du quartier Déckon,
le grand quartier commercial au centre de Lomé très prisé à la fois et
foyer de tension et de troubles politiques. Avec AFPF Déckon, les
commerçants du lieu veulent montrer à travers des initiatives comme des
sensibilisations et prise de conscience afin de prouver qu'ils ne sont pas
des bandits contrairement à ce que pensent bon nombre de personnes.
"Nous entendons enlever de la tête des jeunes du Togo, l'idée de
vengeance" et "apporter notre soutien aux efforts de paix et de
réconciliation entrepris par les autorités du pays", a déclaré Mesan Asri
Messan Yovo, président de l'AFPF-Dékon. Dans les jours à venir des
campagnes de sensibilisation à " l'esprit de tolérance dans le cœur de
tous les Togolais, et faire comprendre qu'aucun développement n'est
possible sans la paix et l'amour du prochain " seront entamées à l'endroit
des populations.
Faure toujours à l'écoute de son peuple…
Le togolais Jules Minsob Logou, l'inventeur de la machine "Foufoumix",
fait honneur à son pays en remportant le 2e Prix de l'Innovation Africaine
(PIA) édition 2014, le 5 mai dernier à Abuja au Nigéria.
Et la nouvelle fait la fierté de toute la nation notamment celle du Chef de
l'Etat, Faure Gnassingbé, qui a adressé ses chaleureuses félicitations
au lauréat. "Vous avez remporté le deuxième prix de l'innovation à
l'échelle du continent africain pour le compte de l'année 2014 lors d'une
cérémonie qui s'est déroulée à Abuja, il y a quelques semaines. J'en ai
été informé et je tiens à vous présenter mes vives et chaleureuses
félicitations", a écrit Faure Gnassingbé à M. Logou. A son tour, M Logou
a témoigné au nom de toute son équipe, sa reconnaissance et celle visà-vis du numéro 1 togolais en ces termes : "C'est un grand honneur
pour moi et surtout un encouragement pour mon équipe qui a abattu
un grand travail. Je remercie le chef de l'Etat pour cet encouragement,
car cela va nous permettre d'aller de l'avant, afin de gagner d'autres
prix". Saluant l'appui de la Banque Mondiale qui leur a permis d'aller de
40 machines à 250 machines par mois, M. Logou a profité de l'occasion
pour lancer un appel aux bailleurs de fonds et aux investisseurs à
mettre à leur disposition les fonds nécessaires pour l'industrialisation qui
permettra de réduire le prix de vente à la clientèle. "Actuellement, nous
sommes à 700 machines produites alors que nous entendons en
produire 15 millions. Nous recherchons donc des fonds et des
investisseurs pour réduire le coût de production de la machine pour la
rendre plus accessible à toute les couches de la populations", a-t-il
souhaité. Le second prix d'un montant 25.000 USD, enlevé par M.
Logou est celui de la meilleure innovation à finalité commerciale. Au total
10 candidats dont le togolais étaient retenus sur 700 dossiers de
candidatures de 42 pays d'Afrique. Le Prix de l'Innovation pour l'Afrique
récompense les innovations excellentes qui valorisent le potentiel africain
dans les cinq domaines suivants: Agriculture/agro-industries,
environnement, énergie et eau, Santé et bien-être, Technologies de
l'information et de la communication (TIC), Industrie manufacturière et
services.
Le wait and see du peuple togolais
Le dialogue intertogolais se poursuit depuis le lundi 26 mai 2014 sous
la facilitation de Mgr Nicodème Barrigah au siège de Togotelecom à
Lomé.
Ce mardi 27 mai, les discussions ont tourné autour du régime politique,
de la limitation du mandat présidentiel, de la création du Sénat, de la
réforme de la Cour constitutionnelle et du mode de scrutin pour les
scrutins présidentiels, législatifs et locales. "Nous voulons tous qu'il ait un
avancement. (…). Je pense que le peuple togolais peut attendre que ce
dialogue aboutisse", a déclaré le facilitateur, Mgr Barrigah. Notons que
12 points sont à l'ordre du jour des discussions entre les partis politiques
parlementaires qui se sont fixés la date du 31 mai pour boucler les
discussions.
La BAD a 50 ans
La Banque africaine pour le développement (Bad) fête ses 50 ans. La
célébration de ce demi-siècle de vie a eu lieu à Kigali en République du
Rwanda.
"Les 50 prochaines années-L'Afrique que nous voulons", c'est le
thème de la commémoration des 50 ans de la Bad. Le Togo a été
représenté par le ministre de l'économie, Adji-Oteh Ayassor. "Augmenter
la croissance, créer la richesse à un point où elle crée des emplois, c'est
ça l'Afrique de demain. Nous sommes confrontés à beaucoup de défis
aujourd'hui, c'est le défi de l'emploi", a-t-il déclaré. Créée le 10 septembre
1964, la BAD qui comptait 23 pays membres avec un capital de 250
millions de dollars US, dispose de nos jours, d'un capital de 103 milliards
de dollars US et couvre la totalité des 54 pays africains, auxquels il faut
ajouter 26 pays membres non régionaux. Rappelons que La Bad a
investi 243 milliards de FCFA au Togo au cours des 50 dernières années.
Je proteste, un sentiment de
dépit éprouvé par un journaliste
politique togolais, écrivain engagé
qui voit le destin des fils et filles
d'Afrique enchaînés par ces
"autres-hommes" et leur avenir
sacrifié sur l'autel de crimes
économiques et paradis fiscaux.
Alors, l'auteur crie sa rage contre
les dictatures africaines et
l'hallucination faite de leur fatalité.
Dans ses vers, il ne fait pas dans
la dentelle quand il s'insurge contre
les despotes africains accusés
d'être responsables de la débine,
famine, illettrisme, gangstérisme…
des maux et des vices qui minent
l'épanouissement réel de la
jeunesse africaine. En croyant que
l'Afrique est Terre d'Espérance, il
pense que l'Africain doit d'abord
se lever en combattant engagé à
l'instar des Pères indépendantistes
et aller arracher sa liberté.
En réalité, l'engagement tue très
souvent l'œuvre. Et c'est ça la
faiblesse de la plupart des œuvres
poétiques togolaises. On pense
que les gens ont besoin de savoir
nos togolaiseries. On n'en a cure.
La poésie est avant tout la
sublimation du langage. Quand
elle se met à dire à tort et travers
des vers très peu esthétiques, elle
perd justement de sa puissance.
Béni Sylvestre est journaliste
togolais, aujourd'hui officiant au
Ghana.
Agenda
Soirée de causerie sur les possibilités de carrière pour les femmes
dans le domaine de la paix et de la sécurité internationale
Le Centre régional des Nations
Unies pour la paix et le
désarmement en Afrique (UNREC),
en partenariat avec l'Institut Goethe
de Lomé invite les jeunes femmes
leader, étudiantes de la langue
allemande à une soirée de
discussion avec Mme Gabriele
Kratz-Wadsack, une des figures de
proue dans le domaine de la paix
internationale et de la sécurité (Les
hommes seront aussi les
bienvenus).
Récemment peint dans le
magazine allemand INGenie
comme un des grands exemples
de carrière réussie pour une femme
évoluant dans un milieu
professionnel dominé par les
hommes, Mme Gabriele KraatzWadsack animera une soirée de
discussion sur un aperçu de sa
carrière professionnelle et sur les
opportunités et défis des femmes
dans le domaine de la paix et de la
sécurité.
Docteur en médecine
vétérinaire et en microbiologie,
Colonel dans le Service Médical
des Forces armées allemandes,
elle a occupé plusieurs hautes
fonctions de responsabilité dans le
domaine de la paix internationale
et la sécurité, comme celle
d'inspecteur en chef des armes
biologiques en Iraq, chef de la
branche d'Armes de destruction
massive et chef de la branche du
Désarmement régional au Bureau
des affaires de désarmement des
Nations Unies à New York.
Un parcours atypique et
fascinant à découvrir. La
conférence se tiendra en langue
allemande.
DATE: Mardi 3 Juin 2014
HEURE: 19:00
LIEU: Goethe-Institut Lomé
Disparition
Maya Angelou nous a quittés
L’écrivaine, poétesse, actrice et
chanteuse, militante des droits
civiques, Maya Angelou est morte
mercredi dernier aux Etats-Unis, à
l’âge de 86 ans. Auteure de «Je
sais pourquoi chante l’oiseau
en cage», avait milité auprès du
Prix Nobel de la Paix, Martin Luther
King. Elle est considérée comme
une source d’inspiration aux EtatsUnis, par les hommes bienpensants. Elle est auteure de
plusieurs ouvrages étudiés dans
les écoles américaines, notamment
son «Je sais pourquoi chante
l’oiseau en cage» (1969), son
premier ouvrage autobiographique
qui a rencontré un succès
planétaire.
Pour avoir une idée de sa stature
outre-Atlantique, il est utile de
rappeler qu’elle fut invitée à
composer un poème pour
l’investiture de Bill Clinton en 1993.
Née en 1926 dans les Etats-Unis
des lois racistes dites de «Jim
Crow», qu’elle a abondamment
décrits dans ses ouvrages, Maya
Angelou fut aussi chanteuse de
cabaret et de calypso, et réalisatrice.
En septembre 2014, les éditions
Buchet Chastel publieront l’ultime
volume de son autobiographie,
Lady B.
«Les membres de l’université
Wake Forest pleurent aujourd’hui
la mort de la poétesse, auteur,
actrice, militante des droits de
l’homme et professeur Maya
Angelou», a indiqué le communiqué
de l’université de Wake Forest.
Maya Angelou, était un «trésor
national dont la vie et les
enseignements ont inspiré des
millions de gens dans le monde»,
ajoute l’université.
, Maya Angelou avait reçu la
prestigieuse médaille de la Liberté
des mains de Barack Obama, à
Washington.
Musique
Dr Dre, rappeur milliardaire venu des bas-fonds
Comment un jeune sans avenir
des rues mal famées de Los
Angeles est-il devenu le premier
musicien milliardaire en dollars, au
titre de de star du hip hop ? La
route a été longue pour Dr Dre, de
son vrai nom Andrew Young.
Le rappeur de 49 ans devrait
occuper la tête du palmarès Forbes
des stars du hip-hop les plus riches
après le rachat par Apple de sa
société Beats Electronics, qu'il a
fondée il y a huit ans, pour 3
milliards de dollars. Dr Dre sera, à
cette occasion, recruté par le
groupe informatique américain.
Forbes a calculé mercredi qu'un
rachat de Beats pour 3 milliards
ferait passer la fortune du
producteur après impôts à entre
700 et 800 millions de dollars, soit
en dessous de celle d'un autre cofondateur de Beats, également
recruté par Apple, Jimmy Iovine
(970 millions). D'autres estiment qu'il
pourrait toutefois devenir le premier
milliardaire au monde du hip-hop.
Il prendrait ainsi la place de Sean
"Diddy" Combs, ancien tenant du
titre avec 700 millions, celle de Jay
Z, désormais à la troisième place
avec 520 millions suivi de Bryan
"Birdman" Williams (160 millions) et
L’UNION N°711 du 30 MAI 2014
du rappeur 50 Cents (140 millions).
"Le hip-hop est désormais au
cœur de la culture populaire
américaine", affirme à l'AFP Robert
Thompson, professeur à
l'université Syracuse dans l'Etat de
New York. "Si un artiste de hip-hop
arrive à se faire un nom et gagner
de l'argent, puis est assez malin
pour explorer d'autres pistes, cela
devient un véritable conte de fée à
l'américaine", dit-il. Dre, dit "le
Docteur", a travaillé avec les artistes
de rap les plus importants comme
Eminem, Snoop Dogg, Combs et a
lancé le gangsta rap et le G-Funk
de la côte ouest. Il a remporté six
Grammy awards et a été le premier
producteur de hip-hop à décrocher
le titre de Producteur de l'année en
2001.
ACTU-PLUS
7
3ème édition de «la semaine du bâtisseur»
Mutations sociales
Tatouage, piercing, faux cils, lentille...,
la mode dans toutes ses dimensions
chez les jeunes togolais
Le phénomène n’est pas nouveau à Lomé mais, il a pris une telle ampleur ces dernières
années qu’il devient chaque jour, un peu plus, un problème de société. Tatouage, piercing,
faux cils, lentille… La liste ne saurait être exhaustive. Tout y passe désormais dans le
comportement vestimentaire des jeunes au Togo.
sourire pétillant pour transformer liés à la sexualité et sont localisées
Etonam Sossou
en «salon de beauté» une des dans des zones censées attirer non
L’Afrique des valeurs pièces de la modeste maison de seulement le regard des hommes,
traditionnelles, du respect de la grand père. Il est à peine 11 mais également éveiller leur intérêt
personne humaine, de la dignité heures, la «machine à beauté» voire leur désir. La mode peut
est en passe de devenir une de chez Nadou n’a pas encore également pousser ces jeunes
décharge culturelle où toutes les «transformé» deux clientes. Voilà filles à s’adonner à ces pratiques.
Toujours est-il que l’objectif
idées que la morale récuse, qu’elles sont déjà cinq, sept à battre
parfois venues d’ailleurs, élisent la semelle, au pied de la vieille avoué par les amatrices de ces
domicile sans que personne ne porte bleue. Est-ce parce que pratiques est sans équivoque :
nous sommes à la veille des corriger ou embellir la partie du
s’en offusque.
Lomé, il est 17 heures. C’est grandes vacances? Non rétorque corps qui gêne. La finalité étant de
une heure de grande affluence, Nadou d’un charme envoûtant. se faire aimer. Et elles ne s’en
les fonctionnaires sortent des «Même en temps normal, elles cachent pas. Magali, 23 ans, est
bureaux, les étudiants rentrent de viennent ici pour se faire belles. étudiante à la faculté des sciences
l’école, les commerçants de rue ont Ce sont des clientes fidèles et sociales de l’Université de Lomé.
presque bouclé leur journée et régulières», avance-t-elle, insistant Tétons percés, tatouage sur le sein
beaucoup commencent à plier qu’elle n’est pas comme les autres. gauche, Magali ressemble à une
suis
une
vraie blonde. Ses cheveux sont longs
bagage. Sur le trottoir, une jeune «Je
fille, la vingtaine environ, est au professionnelle», fait remarquer et se déversent sur son derrière.
Sa peau, dépigmentée, est claire
bras d’un prince charmant, Nadou. A juste raison.
Dans certains quartiers de et elle marche comme un
habillée d’un boxer qui laisse
échapper un string. Au dessus de Lomé, les rues ne sont qu’une mannequin qui s’apprête à défiler.
son string est gravée sur la partie succession de ces petits « En fac, on l’a surnommée «
supérieure de ses fesses l’image laboratoires d’esthétique » qui ont Madonna» Pour elle, tatouage,
d’un crabe. Et ce n’est pas tout, poussé comme des champignons. piercing, faux cils, pose hanches,
sur ses narines sont alignées des Résultats : ces «professionnels» etc., c’est avant tout une manière
boucles dorées. Tous les regards spécialisés dans les soins de d’exister. «Les temps ont changé.
sont tournés vers elle. Et sans beauté vivent, là, croissent et se Aujourd’hui, les filles sont
gène, elle continue son chemin, multiplient au fil des minutes. beaucoup plus nombreuses que
caressant avec une douceur Partout dans la capitale les garçons. Cela veut dire que la
presque provocatrice le bras de économique togolaise, les salons fille doit utiliser tous les artifices
son homme, portant lui aussi une de beauté ayant pignon sur rue possibles pour intéresser les
boucle mais, cette fois sur ses rivalisent de slogans et de menus. hommes», explique Magali.
Sa copine, Félicité M., a même
deux oreilles. Elle n’est pas seule. A en croire Madame Nadou, la ville
Ce genre d’attitude est aujourd’hui de Lomé compte aujourd’hui plus inventé une expression pour
d’un millier de salons de beauté, désigner ce que les filles
légion dans les rues togolaises.
Elles sont nombreuses ces contre une dizaine, il y a quelques recherchent à travers tout cet
jeunes filles aux membres années. Manucure, pédicure, arsenal de séduction : le «SAC»
supérieures ou inférieures tatoués perruque, faux cils, pose hanches, comme «Séduire et Attirer pour
qui sillonnent à longueur des tatouage et piercing y sont Conquérir». C’est la seule manière
journées les rues. Mais il ne faut proposés à des prix défiant toute pour nous, observe Félicité, de
surtout pas les interpeller sur leur concurrence. Et la cliente type n’a nous rendre visibles et d’échapper
tatouage ou leur piercing. «C’est plus rien à voir avec une à l’anonymat. Peu importe, laisseadolescente en quête d’identité. t-elle entendre, les conséquences
la mode» dit-on ici.
Dans un salon de coiffure du «Notre clientèle est composée de telles pratiques. L’essentiel,
quartier Amoutiévé non loin du aussi bien de femmes mariées, ajoute Magali, est d’arriver au
marché du coin. Une pièce divorcées que de jeunes filles », résultat escompté : celui de
conquérir ou de garder un
faiblement éclairée par une unique confie notre source.
Le Togo a enregistré ces homme. Un objectif plus que
ampoule néon. Trois étagères,
quelques chaises, deux tabourets mutations sociales sur la base d’un légitime. Surtout dans un Togo où
en bois et un écriteau en français certain nombre d’influences le recul du mariage chez les
annonçant fièrement : «Chez exogènes, essentiellement de hommes est une réalité et les
Nadou». Il n’en a pas fallu l’Occident. Ces pratiques divorces une mode.
Si on peut voir dans ces
davantage à la tenancière au s’expliquent par certains aspects
nouveaux comportements un «
mal être social », il faut reconnaître
Directeur de la Publication
que la mondialisation mieux la
HugueEricJOHNSON
globalisation tant vantée, rend un
mauvais service à l’Afrique dans
ce domaine. Il n’est plus rare dans
Directeur de la Rédaction
les villes africaines de voir deux
Jean AFOLABI
jeunes personnes tatouées de
Rédaction
même sexe s’échanger de baisers
Bi-hebdomadaire togolais
Sylvestre D.
langoureux au milieu d’une
Hervé
AGBODAN
d’informations et d’analyses
population
profondément
Maurille AFERI
Pater LATE
traditionaliste très souvent prise de
Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC
Kossiwa TCHAMDJA
surprise. Si certains adeptes de la
Koffi SOUZA
new life défendent bec et ongle
Alan LAWSON
Siège: Wuiti - Nkafu
l’homosexualité mais sans pour
Abel DJOBO
Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28
autant croire, eux-mêmes, à leurs
Tony FEDA
discours liberticides empruntés, il
Service
photographie
e-mail: [email protected]
est une évidence que cette
Roland OGOUNDE
Casier N° 60 / M.P.
pratique pose un réel problème à
Dessin-Caricature
la
société
africaine.
LAWSON Laté
Imprimerie: St Laurent
Malheureusement l’homosexualité
Graphisme
n’est pas la seule conséquence de
Tirage: 2500 exemplaires
BOGLA G.
ce malaise généralisé
L’énergie et l’environnement
au centre des activités
Les étudiants de l’Ecole Africaine
des Métiers de l’Architecture et de
l’Urbanisme (EAMAU) célèbrent du
28 au 31 mai la troisième édition de
«la semaine du bâtisseur». Initiée,
pour proposer des solutions aux
grands enjeux de l’urbanisation en
réunissant tous les acteurs de la
ville autour d’une réflexion
commune sur le devenir des villes
africaine, la semaine du bâtisseur
3ème édition tourne autour du thème
« efficacité énergétique et
environnement». «Le contexte
actuel de la mauvaise maîtrise de
l’énergie
dans
notre
environnement mondial en général
et africain en particulier nous a
inspiré la thématique », a précisé
Wabo Hervé, président du comité
d’organisation.
Entre autres objectifs, «la
semaine du bâtisseur» se veut une
plateforme de réflexion à l’échelle
urbaine sur les questions de
l’efficacité énergétique et de
l’environnement à travers des
conférence-débats afin d’aboutir à
une synthèse scientifique et des
propositions concrètes. Aussi,
révèle-t-elle au grand public le
talent artistique pluriel des étudiants
à travers des concours et
prestations et une exposition de
projets d’étudiants primés sur le
plan international. Pour pérenniser
ses actions dans le temps,
l’évènement va créer un cadre de
sensibilisation de la population sur
les meilleures pratiques
d’aménagement urbain en général
Plusieurs activités ont été
inscrites au programme tels que
des conférences suivies d’ateliers,
d’échanges et de partage
d’expériences, des expositions,
des concours culinaires, des
défilés de costumes traditionnels et
autres compétitions culturelles.
«Efficacité énergétique et
environnement», la semaine du
bâtisseur a lancé le concours «Eco
quartier et développent durable
dans les villes africaines ». Il s’agira
de concevoir un éco quartier en
milieu urbain en Afrique. Un Eco
quartier est un projet
d’aménagement urbain qui
respecte les principes du
développement durable tout en
s’adaptant aux caractéristiques de
son territoire. Ce concours d’idées
se donne pour objectif de
promouvoir une nouvelle façon de
penser les espaces africains en
phase avec l’efficacité énergétique.
et de la construction en particulier
tout organisant une foire
commerciale de matériaux et de
techniques de construction
notamment ceux permettant de
réduire
l’impact
sur
l’environnement.
Manifestation réunissant les
acteurs participants à la
construction, à l’aménagement, à
l’entretien, à la protection, à la
sécurisation de nos espaces
urbains, la semaine du bâtisseur,
initiée en 2009 par un groupe
d’étudiants de l’Ecole Africaine des
Métiers de l’Architecture et de
l’Urbanisme (EAMAU) à Lomé se
veut biennale et une mise sur orbite
des professionnels des métiers de
la ville pour des échanges, des
ateliers, des conférences sur des
thématiques précises devant
conduire à des propositions et à
des solutions pour le bien-être dans
nos villes et autres espaces habités.
Loterie Nationale Togolaise
COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1218
DE LOTO BENZ DU 21 Mai 2014
Bienvenue à toutes et à tous, nous sommes heureux de vous retrouver ce mercredi
28 mai 2014 pour le tirage de Loto Benz qui porte le N°1219.
Lors du dernier tirage de Loto Benz, il y a eu des gagnants de gros lots à DAPAONG,
NOTSE, AMLAME, TABLIGBO et LOME.
Ainsi, les opérateurs 1124, 20224 et 2363 basés respectivement à DAPAONG,
NOTSE et AMLAME ont recensés chacun un lot de 500.000F CFA.
La ville de TABLIGBO s’est démarquée par un gros lot de 1.500.000F CFA gagné
sur le point de vente 8005.
A LOME, c’est un gros lot de 625.000F CFA, un lot de 750.000F CFA, deux gros de
1.000.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA qui ont fait le bonheur des parieurs
qui ont tenté leur chance auprès des opérateurs 5326, 90137, 9034, 60026 et 90028
La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays
dans les Agences Régionales.
Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS !
LOTO BENZ
Résultats du tirage N°1219 de LOTO BENZ du mercredi 28 Mai 2014
Numéro de base
61
32
L’UNION N°711 du 30 MAI 2014
80
36
72