Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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Football
Football
La CAF décide
Ligue  Mobilis :
de maintenir la le MOB confirme,
date de la CAN l’USMA se rebiffe
p. 23
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Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5080 - Mardi 4 novembre 2014 - Prix : 10 DA
Trafic
transfrontalier
à Maghnia : kif
contre cuivre
©New Press
p. 2
L’EDITO DE
LARBI BALTA
On parle de temps à autre de contre-pouvoir. Tout le
monde sait que le contre-pouvoir limite le pouvoir
mais personne ne dit où devrait-il se situer, ce contrepouvoir. L'opposition, un contre-pouvoir ? L'opposition
dans notre pays n'existe que pour justifier une certaine
coloration démocratique, surtout que cette opposition,
celle qui a un ancrage sociologique, dans la même région, suscite des interrogations de la part de certains
observateurs. Quand on parle de démocratie, on fait
tous allusion aux deux partis politiques, le RCD et le
FFS. Pourquoi uniquement ces deux partis ? Si les populations qui ont des notions sur les systèmes politiques disent bien que ces deux partis sont démocrates
par défaut, ces derniers ne le reconnaissent pas l'un
pour l'autre. Aucun d'eux ne reconnaît que l'autre est
Contre-pouvoir contre qui ?
un parti démocrate. Passant leur temps à se discréditer
mutuellement, bien entendu, ils passent à côté de ce
qu'ils devraient faire et qu'ils ne font pas. Un contrepouvoir partisan ? Les partis d'opposition peuvent
même consacrer tout leur temps et même plus que
cela, ils ne seront jamais un contre-pouvoir. Le pouvoir
dort bien quand il entend dire que ce sont ces partis
qui lui apporteront la contradiction. Quelles contradictions et comment ? Un contre-pouvoir symbolise-t-il
exclusivement une force politique structurée, des
groupes d'intérêts ou de pression extérieure au pouvoir
et qui s'exercent par des missions politiques ou administratives, des médias qui se placent hors du contrôle
exercé par le pouvoir ? Normalement, il y a l'Etat représenté par les institutions et les commis de l'Etat, c'est-
à-dire les cadres fonctionnaires qui font fonctionner les
administrations. Ceux-là savent même ce qui est et ce
qui n'est pas interdit. Le commis de l'Etat pourrait et
peut-être même devrait s'opposer à la réalisation de
tout acte illégal. Mais cela ne se passe pas du tout de
cette façon. Les ministres qui sont des «politiques» disposent des membres de leur cabinet. Ces derniers sont
supposés être des hommes politiques, rattachés à la
personne des ministres et non à l'administration de
l'Etat qui est pérenne. Le problème de confusion entre
la politique et l'administration provient de ce que les
ministres peuvent faire nommer leurs fidèles à des
hauts postes de l'administration centrale. De telles nominations sont hautement politisées. Qui alors pourrait
L. B.
jouer le rôle de contre-pouvoir ?
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
430 participants attendus au Salon international des travaux publics
d'Alger.
2
agriculture
salon
ressources en eau
aujourd’hui
Marchés
Caci
La 3e édition du «Batimagherb»
prévue le 11 novembre à Alger.
Stations d'épuration
Un système de valorisation
des boues des stations d'épuration
dès 2015.
Conférence sur le développement
économique et social au Palais
des nations.
Prix des fruits et légumes, l'excès
de la marge bénéficiaire pointé du doigt.
En marge des festivités du 1er Novembre
Des manœuvres visant à déstabiliser l’ordre public
à Alger déjouées par les forces de police
, Au moment où le
peuple algérien était préoccupé par les festivités
marquant le 60e anniversaire du déclenchement
de la guerre de Libération
nationale, des militants de
l’ex-FIS dissous en collaboration avec des organisations suspectes ont tenté
de créer des troubles à
l’ordre public, visant à déstabiliser la sérénité et la
sécurité du pays.
Tout a commencé par des tracts
lancés à travers les réseaux sociaux islamistes, appelant à organiser des manifestations et une
marche grandiose, «Mellioniya»,
rassemblant près d’un millier de
manifestants dans les rues d’Alger. Si certains manifestants se
sont donné le mot pour se rassembler le 1er novembre devant la
Grande-Poste, les militants de l’exFIS ont profité de la grande prière
du vendredi pour tenter de sortir
dans la rue. Ne trouvant pas
d’autres arguments pour justifier
leur action, Ali Belhadj et les siens
ont indiqué qu’ils voulaient manifester pour dénoncer la fermeture de la mosquée d’Al-Aqsa par
Israël. Ainsi, le n°2 de l’ex-parti
dissous et ses acolytes se sont
sentis plus palestiniens que les
Palestiniens, plus arabes que les
Arabes et plus musulmans que
les milliers de Musulmans dans le
monde, pour s’autoproclamer défenseurs de la mosquée d’Al-Aqsa.
Après la prière du vendredi, l’exlieutenant d’Abassi Madani a pris
la parole au niveau de la mosquée
«Al Wafa Bi Al Ahd» à Kouba, indiquant à ses acolytes que les militaires israéliens ont procédé à la
fermeture de la mosquée d’AlAqsa à Al Quods. «Notre devoir
est de dénoncer les agissements
du régime sioniste envers nos
frères palestiniens. Nous avons
décidé de marcher sur la Présidence de la République», a lancé
Ali Belhadj. Au niveau de la mosquée, les militants de l’ex-Front
islamique ont brandi des pancartes sous les cris d’Allah Ou
Akbar avant de se lancer vers la
sortie. Vêtus de «kamis» et de tenues islamistes, les manifestants
ont commencé à scander des slogans anti-Israël. A quelques
mètres de la mosquée, les manifestants ont été bloqués par un
cordon des forces de police qui
les attendaient. Cet état de fait
n’a pas plu aux manifestants qui
ont changé de slogans, scandant
des injures à l’encontre de l’Etat,
et des forces de police. Même le
président de la République n’a
pas échappé aux insultes. Il fut
traité de tous les noms. Constatant que l’ensemble des issues
Précédente manifestation des islamistes à Alger. (Photo > New Press)
Trafic transfrontalier à Maghnia
Du kif contre du cuivre
et des produits subventionnés
Après les mesures draconiennes prises par les pouvoirs publics pour contrer le
trafic, la contrebande connaît une nouvelle carthographie qui est encore plus
préoccupante que sa précédente. Ni la tranchée de six mètres de profondeur et quatre
mètres de largeur, ni les mesures répressives, ni les moyens modernes utilisés pour la
surveillance de la frontière-algéro-marocaine, ni les moyens humains étoffés
mobilisés pour cette surveillance ne sont arrivés à éradiquer le phénomène de
commerce illégal...Bien au contraire. Si auparavant celui-ci touchait principalement
les produits agricoles, l'habillement, l'électroménager ou le carburant, maintenant les
tendances s'adaptent aux nouvelles mesures, et les contrebandiers se sont davantage
organisés autour d'un créneau ciblé très risqué, mais qui rapporte bien plus. Ainsi, les
petits contrebandiers, qui faisaient dans le trafic de carburant et les autres créneaux
softs, se sont reconvertis principalement dans le trafic de déchets de cuivre, de
produits nationaux subventionnés, et surtout dans le trafic de kif, voire le trafic de
drogue dure. «Je faisais dans le trafic de carburant, j'arrivais à peine à subvenir aux
besoins de ma famille. Maintenant avec les nouvelles mesures, ce créneau ne fait plus
vivre et je suis obligé de prendre le risque dans le trafic d'autres produits pour
subvenir aux besoins de ma famille. Je ne sais faire que ça depuis mon plus jeune
âge», nous confie ce père de famille de 33 ans, de Souani dans la daïra de Bab ElAssa, avec qui, vivent les parents et une sœur. La chose que les observateurs trouvent
la plus paradoxale est que la quantité de marchandises qui traverse la frontière, est
devenue encore plus importante au lendemain des nouvelles mesures. Pour les
produits qui sont prisés par les Marocains, principalement les produits subventionnés,
des milliers de litres d'huile de table ont été saisis par les différents corps de sécurité,
et des quantités faramineuses ont traversé la frontière selon le témoignage d'un
Marocain de Beni Drar, un pôle où convergent les commerçants de l'Est marocain pour
s'approvisionner en produits qui partent d'Algérie. Le déchet de cuivre, qui n'en est
pas un, car ce n'est finalement que le produit de vols de câbles téléphoniques et
électriques, est l'autre produit que les Marocains payent au prix fort. Ces nouvelles
mesures ont engendré des réseaux bien structurés pour le vol de cuivre, sa collecte et
son exportation illicite vers le Maroc.
Les deux dernières saisies de la semaine écoulée de plus de quatre tonnes de cuivre,
dénotent bien de l'importance de ce trafic qui présente une sérieuse saignée pour
l'économie nationale, et qui selon des témoignages, n'alimente pas uniquement les
artisans marocains, mais bien plus grave. «le principal collecteur des déchets de
cuivre qui proviennent d'Algérie est un juif. La destination de la marchandise, je
l'ignore», témoigne cet habitant d'Oujda, très ancré dans le domaine de la
contrebande. En contrepartie, c'est le produit du principal pôle de production de kif
qui est Ketama, située non loin de nos frontières, qui s'abat à coups de tonnes sur
notre pays. Les chiffres sont effrayants, plus de 71 tonnes de kif ont été saisies depuis
le début de l'année en cours. Lorsqu'on sait que la production de ce pôle tourne
autour de 100 000 tonnes et que l'Espagne a mis en branle des moyens très
sophistiqués pour boucler le passage au stupéfiant vers l'Europe, l'on comprend bien
qu'il y a urgence.
A l'état actuel des choses, où toutes ces marchandises traversent la frontière malgré
la tranchée et les autres grands moyens, les cartels dont l'aile marocaine est
composée surtout de narcotrafiquants nationaux qui font l'objet de mandats d'arrêt
et qui se sont refugiés au Maroc qui les protège, risquent de les consolider davantage
et s'enchevêtrer, ce qui les rendrait encore plus puissants et influents, et donc
menacer la stabilité nationale. Il est donc très urgent que les failles qui rendent notre
frontière poreuse soient détectées puis colmatées.
Mohamed Hichem
ont été bloquées, les manifestants ont lancé des injures à l’encontre des forces de police et de
l’Etat. «Voici les juifs», ont lancé
les manifestants à l’encontre des
policiers. «Doula irhabiya» autrement, dit «Etat terroriste», ont
également clamé les manifestants
islamistes. En tête de marche, le
lieutenant d’Abassi Madani a été
arrêté par les forces de police.
L’arrestation d’Ali Belhadj a créé
la colère des manifestants qui
ont lancé des différents projectiles en direction des policiers.
«Ce sont les éléments de la BRI
qui ont arrêté le cheikh», faisant
allusion à la brigade de recherche
et d’intervention, a lancé un islamiste. Des vitres, seaux, bouteilles et différents projectiles ont
été lancés du haut de la mosquée.
En face, les policiers sans armes
ont résisté à la furie de la foule.
«Allah ou Akbar», le sang a coulé,
a crié un barbu alors qu’un autre
incite ses acolytes de s’attaquer
aux policiers. «Haya yel khawa»,
a lancé l’individu aux militants
qui se sont repliés, vers la mosquée. Après une heure d’anarchie et d’insécurité, le calme est
revenu dans la rue alors que des
dizaines de militants de l’ex-FIS se
sont retranchés à l’intérieur de la
mosquée. Les forces de police
ont continué à surveiller les alentours et les routes menant vers la
mosquée. Sur les réseaux sociaux, les dirigeants de l’ex-parti
dissous ont indiqué qu’en plus
d’Ali Belhadj, plusieurs autres islamistes ont été arrêtés. Les identités des individus qui auraient
été appréhendés et mis en ligne
sur les réseaux sociaux ne correspondaient à aucun citoyen de
Kouba ou des autres communes
avoisinantes. Les noms et prénoms de ces personnes en question seraient des pseudonymes
ou appartenant à des individus
étrangers. Dans la matinée du samedi 1er novembre, des dizaines
d’islamistes ont tenté de se
joindre aux dizaines de manifestants qui se sont donné rendezvous pour se rassembler devant
la Grande-Poste. Les forces de police qui étaient déjà sur place ont
procédé à plusieurs interpellations. Selon, des dirigeants de l’exFIS, le nombre des individus appréhendés et qui reste à vérifier a
dépassé la centaine. Sur place,
un membre d’une association a indiqué à la presse, qu’ils devaient
organiser une manifestation pour
réclamer le droit de manifester.
L’un des officiers présents sur les
lieux, a demandé aux autres individus et à des badauds de circuler tout en leur expliquant que le
droit de manifester est assuré en
Algérie. Ce même officier a ajouté,
je cite : «Les textes et les lois en vigueur régissant les manifestations
sont claires, il suffit aux organi-
REPÈRE
Des champs d'Algériens
dévastés par des
passeurs marocains
à Tlemcen
Des passeurs marocains qui se sont
spécialisés dans l'introduction de
Subsahariens et de Syriens entre les deux
rives frontalières, ont procédé, de nuit, à la
destruction de champs agricoles situés sur
la frontière le long de l’oued Kiss et
appartenant à des fellahs nationaux, du
côté de Marsat Ben M'hidi. Selon des
témoignages, des Marocains se sont
introduits illicitement sur le territoire
national et ont détruit durant deux nuits
consécutives tout ce qui a été planté dans
certains champs se trouvant non loin de la
frontière ainsi que des clôtures en métal. Il
s'est avéré par la suite que ce groupe de
Marocains fait dans l'introduction de
Marocains sur le territoire national. Des
dizaines parmi ceux-là qui sont en
situation irrégulière travaillent dans les
domaines des bâtiments, de la boulangerie
traditionnelle et de l'agriculture dans les
régions frontalières de Bab El-Assa,
Boukanoun, Marsat Ben M'hidi et Maghnia.
Par ailleurs, plusieurs nationaux frontaliers
de la région de Ouled Mellouk (Maghnia),
ont protesté vainement contre le
comportement envahisseur des Marocains
qui ont implanté le grillage qu'ils sont en
train de dresser le long de la frontière (de
la poudre aux yeux de l'Union
européenne), sur des terres propriétés
privées de nationaux. Dans cette
gigantesque œuvre qui est censée lutter
contre l'immigration clandestine, les
Marocains n'ont pas oublié d'y laisser des
passages pour l'introduction de kif à coup
de tonnes. La dernière saisie de kif
marocain introduit sur le territoire national
remonte à 2 jours. 3,1 tonnes ont été ainsi
saisies par les éléments de la BMPJ de la
sûreté de daïra de Beni Boussaid. Profitant
de la tranchée creusée du côté algérien, les
Marocains ont, du côté de Beni Drar,
avancé le grillage qu'ils réalisent de 10 à 50
mètres sur les terres algériennes, derrière
la tranchée. Cette situation a été, en cette
fin de semaine, à l'origine de troubles
entre les gardes-frontières des deux côtés
de deux pays. Un citoyen de Ouled Mellouk
a réussi à mobiliser contre cet
envahissement, les habitants du village
qui se sont imposés pour que cesse cet
empiétement des terres. A noter que le
grillage que les Marocains réalisent sur la
frontière a démarré de Marsat Ben M'hidi
et se trouve actuellement à Ouled Mellouk
(Maghnia).
Mohamed H.
sateurs de se rapprocher des autorités locales pour y demander
l’autorisation. Sans cela, la manifestation redevient systématiquement illégale et de facto, les
organisateurs ainsi que les participants seront poursuivis pour
attroupement qui constitie un
délit puni par la loi», a-t-il expliqué.
Sur place, des militants appartenant à la Coordination nationale
des familles de disparus ont été invité à se disperser. Un dispositif
de sécurité a été mis en place
pour cette journée au niveau de la
rue Hassiba Ben Bouali et ses
alentours. Des manifestants de
«SOS disparus» ont quitté les lieux
sous la surveillance des forces de
police.
Moncef Rédha
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actuel
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
3
Surcharge dans les lycées
REPÈRE
Exempter les élèves de passer l’épreuve
de français en fin du cycle primaire
Est-ce la bonne
solution ?
Malgré l’importance
que les systèmes
éducatifs et sociaux
donnent au
plurilinguisme de
l’enfant, la situation
de l’enseignement de
la langue française
dans certaines régions
du pays devient de
plus en plus pénible.
Contrairement aux
élèves des wilayas du
nord et du centre du
pays, ceux du Sud et
des Haut-Plateaux
sont parfois autorisés
«à ne pas» passer
l’examen de fin du
cycle primaire. Cette
décision apparaît suite
à une étude bien
détaillée de ces cas
particuliers par les
inspecteurs de la
matière en question
en collaboration avec
les directions
d’éducation des
wilayas concernées.
Puisque cette épreuve
est censée évaluer ce
que l’élève a pu
réaliser durant ses
trois ans
d’apprentissage de la
deuxième langue
vivante. Donc, les
élèves qui n’ont
jamais appris la
langue française à
l’école pendant leurs
3e et 4e années
primaires et parfois
même en 5e année à
cause d’un important
et récurent déficit de
professeurs de la
matière. Ils se
trouvent exemptés de
passer l’examen
officiel de la langue
française à la fin du
cycle primaire. Une
situation qui est
devenue courante
dans ces régions
particulièrement dans
les villages reculés et
dans les écoles
rurales.
Sauf que et c’est à
juste titre que certains
professeurs jugent que
ce «n’est pas la bonne
solution». Car une fois
accédant au cycle
moyen et parfois
même au niveau
secondaire, les élèves
n’ayant aucune sinon
que peu de notions
sur la langue
française. Les élèves
restent désarmés et
les enseignants se
trouvent alors en face
d’une situation
délicate de fait
accompli. Les élèves
n’ayant aucune notion
sur cette langue. Les
professeurs sont,
alors, obligés de
s’adapter à cette
situation. Ils
concoctent et
adaptent des solutions
généralement
individuelles. Ils
enseignent avec un
programme vraiment
avancé par rapport à
celui du primaire.
Afin d’améliorer le
niveau des élèves
dispensés en moyen,
les professeurs
mettent de côté les
programmes officiels.
Ils consacrent un mois
ou parfois même plus
pour remédier au
déficit et tenter de
rattraper les manques
cumulés en la
matière. C’est ce
qu’on peut appeler
«la mise à niveau» :
apprendre l’alphabet,
la lecture, le
vocabulaire de base,
etc. Afin de pouvoir
avancer par la suite et
leur enseigner la
grammaire, la
conjugaison, la
rédaction… un travail
jugé dur pour
l’enseignant et qui
peut causer du retard
à la progression
pédagogique. Même
dure, la démarche
reste la solution
idoine et
incontournable pour
remédier à la
situation.
Cela devient un travail
volontaire et
«militant» de la part
de l’enseignant. Sa
seule satisfaction est
celle du devoir
accompli envers les
élèves qui atteignent,
pour certains cas, un
résultat remarquable.
Ce ne sont que
quelques résultats
épars, mais la gravité
de la situation exige
d’autres solutions plus
efficaces et plus
pédagogiques. Un
travail qui doit être
fourni par les
enseignants, les
élèves, les
psychopédagogues et
par tout le système
éducatif.
Hadjar Bensidi
Voir sur Internet
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De l’impossibilité d’enseigner
dans des classes de 60 élèves !
Il est impossible d’assurer des
cours au niveau de l’établissement Tahiri-Abderrahmane ,
dès lors qu’il devient difficile
pour l’enseignant de circuler
entre les rangées dans une
classe où l’on trouve jusqu’à
cinq rangées, et parfois même
trois élèves assis par table. De
plus, les cours de travaux dirigés ne sont plus en mesure
d’être dispensés, étant donné
que les laboratoires ont été
aménagés en classes.
«L’enseignant ne se voit plus capable
d’assurer ses cours, l’élève ne se voit
plus en mesure d’assimiler et d’acquérir
des connaissances visées, la direction et
la surveillance ne parviennent plus à
maîtriser les élèves.» C’est avec ces propos qu’un enseignant du lycée TahiriAbderrahmane résume la situation que
traverse l’établissement. Ceci après que
le Directeur a laissé libre court aux transferts aléatoires des élèves, pendant plus
d’un mois, pour que le taux des inscrits
atteigne 10 nouveaux élèves acceptés
par jour. Ont témoigné de l’impossibilité
à supporter la situation l’ensemble des
enseignants et administrateurs, soutenus
même par les élèves. Car ils demeurent
les premiers affectés par la pression au
sein d’une classe. De même, le président de l’association des parents
d’élèves a exprimé sa désapprobation
face au directeur de l’éducation, accompagné de cadres travaillant au niveau
même de la direction. Parmi les présents, un parent d’élève s’interroge s’il
serait possible pour son fils d’obtenir
la meilleure moyenne de l’établissement
ou s’il serait possible pour ce dernier de
réussir à l’épreuve du baccalauréat alors
que sa classe regroupe 65 élèves ? Les
conditions de travail au sein du lycée Tahiri sont loin d’être satisfaisantes. Raisons pour lesquelles, d’ailleurs, les
membres du corps éducatif et administrateurs se sont réunis le mardi 21 oc-
tobre 2014 et ont convenu à l’unanimité
de passer à la grève pour être écoutés.
En date du jeudi 23 octobre 2014, une seconde réunion a été organisée pour
qu’elle soit suivie de la visite du directeur
de l’éducation accompagné de certains
responsables.
Aux dernières nouvelles, le résultat fut la
capitulation de la direction de l’éducation qui a envoyé une commission présidée par M. Bencherik pour répondre
ainsi à la demande d’enquêter sur les bulletins de notes des élèves transférés,
surtout ceux provenant de lycées en
perte de vitesse. Le président de la commission d’enquête a promis de résoudre
le problème. Le problème risque de perdurer si des actions énergiques et sereines ne sont pas prises. Le ras-le-bol
des enseignants a atteint son paroxysme.
La liste des demandes de mutation et de
réaffectation formulées par le corps de
l’éducation est très importante et
presque générale.
Les objets et arguments développés par
les enseignants sont objectifs, certains
enseignants ont déclaré qu’ils ne peuvent transmettre leur savoir ni communiquer avec 65 élèves en même temps et
par classe. En fait, c’est le principal argument. Parmi les causes menant à la
surcharge des classes et l’impuissance
de gérer 1 217 élèves dans un même
lycée, le non-respect des décisions prises
par les membres du «conseil des
classes», surtout concernant la possibilité d’accorder et d’autoriser ou pas les
redoublements. Ce qui a induit à cette demande d’enquêter sérieusement sur le
cas à partir des registres répertoriant les
décisions du conseil des classes et non
pas seulement à partir des bulletins
soumis par les directeurs. Pour finir, les
membres du corps enseignant et administrateurs de l’établissement Tahiri ont
accordé un délai à la direction de l’éducation afin de rétablir la situation au
terme d’une enquête globale. Dans le
cas contraire, un retour à la réclamation est prévu, cette fois, jusqu’à l’obtention de conditions d’enseignement res-
pectables aussi bien pour l’enseignant
que pour l’apprenant.
La plaidoirie des enseignants
Nous avons résumé l’ensemble des revendications des enseignants que nous
avons pu recueillir et nous vous les livrons en un résumé. De là, il convient de
faire une pause, de se positionner du
côté de l’enseignant et de palper les
réels problèmes rencontrés dans une
classe surchargée. En effet, quelle pénibilité pour lui d’accomplir son devoir
dans des conditions aussi défavorables.
Comment peut-on d’ailleurs s’attendre à
des résultats rentables et concluants ?
Ou à l’application, sur le modèle des
pays développés, des méthodologies
d’enseignement qui vont dans le sens
des nouvelles orientations didactiques
et pédagogiques.
Car il est évident que dans une classe dépassant les 60 élèves d’avoir recours à
une «pédagogie différenciée» qui
consiste à prendre en considération l’hétérogénéité des apprenants dans une
même classe, ayant des capacités et des
modes d’apprentissage et d’acquisitions
très différents. Il devient ainsi mythique
de vouloir enseigner avec des pratiques
adaptées aux apprenants qui différent
par leur histoire, leurs capacités, leurs
besoins, leurs attentes… Dans une telle
dégénérescence, il adviendrait à s’étonner que l’enseignant maîtrise sa classe ou
qu’il parvienne encore à se faire entendre
par les «nombreux» élèves du fond.
De leur côté, aucune responsabilité n’est
à assigner aux apprenants. Subissant la
situation, il serait inconcevable qu’ils
puissent assimiler correctement une
quelconque connaissance. Il serait surtout aberrant qu’on puisse leur exiger
par la suite le témoignage d’une acquisition des compétences visées. A ce stade
de la situation où l’on assiste à des
classes avec plus de 60 élèves, il ne serait que trop leur demander de bien pouvoir garder le silence pour que la voix du
professeur soit audible.
Synthèse d’Amani Benyagoub
Une nouvelle formule de revendication des élèves d’Aïn Oussara
«Nous demandons la sécurité au sein et autour des lycées»
Les élèves des lycées et des collèges de
la wilaya de Djelfa n’entendent plus de la
même oreille que leurs prédécesseurs et
leurs parents les sons de cloches anciens.
Les cloches tintent autrement. Les priorités
sont toutes autres, car il y a des lycées pour
toutes les communes et toutes les tribus.
Les enfants ont grandi, les besoins sont différents. Les tares des responsables locaux
ne sont plus admissibles et sont dénoncées
avec véhémence parfois. Mais un esprit
sage persiste chez les élèves et chez leurs
parents. L’onde de choc persiste plusieurs
semaines après la visite de la ministre de
l’Education à Djelfa. Profitant de la visite de
la ministre, les élèves de plusieurs lycées de
la wilaya de Djelfa envahissent la rue.
Parmi leurs revendications, nous avons retenu une qui nous semble assez particulière. C’est cette nouvelle forme de revendication qui a été adoptée par les lycéens de
l’établissement Slimani-Slimane «El-Moutachaiba» : ils avaient décidé de cesser de
suivre les cours pour rejoindre la rue afin
de manifester leur colère envers l’insécurité
que vit leur établissement suite à l’agression d’un élève avec une arme blanche au
sein même du lycée. La RN1 fut bloquée
plusieurs heures par des barricades de fortunes, des pierres et des vieux pneus récupérés sur les lieux et incendiés. Les forces
de l’ordre sont intervenues et dévié la circulation pour éviter le blocage de la route.
Les parents d’élèves se sont joints au mouvement de protestation et se sont solidarisés avec leurs enfants. Plusieurs responsables de la daïra d’Aïn Oussara se sont déplacés sur les lieux sur injonction du wali
pour s’enquérir de la situation et trouver
des solutions avec les lycéens. La principale
revendication est l’insécurité qui règne aux
alentours de l’établissement et en son sein.
Ils se plaignent aussi du sous-encadrement
éducatif (surveillants).
Les protestataires ont reçu des promesses
concernant leurs revendications qui se résument comme suit : renforcement de l’encadrement éducatif de l’établissement par
des conseillers pédagogiques et par la nomination et l’installation d’un censeur,
surélévation du mur d’enceinte de l’établissement afin de ne plus permettre aux
voyous de pénétrer et de «régler les
comptes aux lycéens», engagement d’une
lutte sans merci contre les délinquants qui
rôdent dans les alentours du lycée, assurer
le transport scolaire et procéder à l’ouverture d’une route reliant la gare et la cité
Abbane-Ramdane. Ce sont en fait des revendications qui ont trouvé leurs solutions
immédiatement et au pied levé, et certaines ont été solutionnées.
Il y a des questions qui s’imposent : pourquoi les élèves et leurs parents ont profité
de la présence de la ministre dans la wilaya
de Djelfa pour exprimer leurs problèmes ?
N’y a-t-il plus de dialogue entre les autorités locales et les citoyens ? Pourquoi les
surveillants ont été sur place engagés alors
que les postes étaient vacants ? Pourquoi le
chef de sûreté de daïra a promis d’engager
plus de rondes de surveillance qu’avant ?
N’a-t-il pas l’effectif nécessaire ? Ou bien la
ville d’Aïn Oussara reste sur le podium de la
criminalité et il y a un autre ordre de priorité ? Le directeur de l’éducation de la wilaya de Djelfa fraîchement installé ne peut
être considéré comme responsable, car c’est
un cumul de la mauvaise gestion de son
prédécesseur et de son cabinet. Gardera-til le même cabinet et assumera-t-il avec
eux la responsabilité ?
D. H. et H. B. S.
actuel
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
4
Afin de réduire le volume des boues des stations d'épuration
REPÈRE
Un nouveau système sera mis
en place à partir de 2015
PLAN AQUAPÊCHE 2020
Signature d'une
convention entre les
directions de la pêche
et de la formation
professionnelle
ne première convention a été signée
entre la direction de la pêche et des
ressources halieutiques et la direction
de la formation professionnelle de la wilaya
d'Alger, afin de développer l'économie
nationale. En effet, le ministère de la Pêche
et des Ressources halieutiques a entamé
l'application de l'accord-cadre signé, en
septembre dernier, avec le ministère de la
Formation professionnelle, visant le
développement des qualifications des
professionnels des filières de la pêche et de
l'aquaculture. «Cette convention permettra
l'intégration des jeunes professionnels de la
pêche dans le développement économique,
en leur permettant de bénéficier des
mesures de soutien et d'accompagnement
inscrites dans le cadre des activités de la
pêche et de l'aquaculture», a expliqué le
ministre de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi,
en marge de la cérémonie de la signature.
Aux termes de cet accord-cadre, qui s'inscrit
dans les objectifs du plan quinquennal de
développement 2014-2019 en matière de
valorisation de la ressource humaine du
secteur, d'autres conventions seraient
signées entre les directions du secteur de la
pêche et celles de la formation
professionnelle dans toutes les wilayas
concernées, permettant le développement
des filières de la pêche et de l'aquaculture,
les métiers y afférent ainsi que le recyclage
des professionnels du secteur. M. Ferroukhi
a expliqué que ces conventions s'inscrivent
dans le cadre du plan opérationnel lancé par
son département pour la concrétisation du
Plan Aquapêche 2020, visant la formation
des jeunes dans les différents métiers de la
pêche et l'aquaculture afin de moderniser le
secteur. Les deux parties ont décidé de
mettre en place un partenariat dans le but
de conjuguer leurs efforts pour l'adaptation
de l'offre de formation aux besoins du
marché de travail, d'un côté, et les nouvelles
techniques dans le domaine de la pêche et
de l'aquaculture, de l'autre. Il est à noter
que l'accord-cadre relatif aux
développements des qualifications des
professionnels et au renforcement des
compétences des travailleurs de la pêche et
l'aquaculture avait été signé le 15 septembre
dernier entre les ministères de la Formation
professionnelle et de la Pêche.
U
, «Un schéma direcREPÈRE
Conventions de
coopération scientifique
avec l'Afrique du Sud et
l'Allemagne
Deux conventions de coopération
scientifique avec l'Afrique du Sud et
l'Allemagne ont été signées, vendredi à Oran, en marge du Salon international des véhicules aériens
autonomes (drones) inauguré par le
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,
Mohamed Mebarki. La première
convention a été signée entre l'université de Blida et le Conseil pour la
recherche scientifique et industrielle
(CSIR) d'Afrique du Sud, et la seconde
entre le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aéronautique et du spatial. La cérémonie
de signature s'est tenue en présence
du ministre, au centre des conventions Mohamed-Benahmed (CCO) qui
abrite les trois journées d'activités
de la rencontre entrant dans le cadre
de la célébration du 60e anniversaire
du déclenchement de la glorieuse
Révolution du 1er novembre 1954.
«Cet événement, que l'Algérie partage avec ses nombreux invités
venus de pays amis, s'inscrit dans
une démarche d'excellence de façon
à mettre les potentiels humains nationaux au même niveau de compétence que d'autres pays dans ce domaine sensible», a indiqué le ministre. «La participation de
représentants de plusieurs institutions de formation et de recherche,
ainsi que d'industriels de différents
pays, permet d'échanger les expériences, de présenter les savoir-faire
et de montrer des produits innovants», a-t-il souligné. Le Salon est
aussi «un espace offert aux associations et clubs scientifiques pour présenter leurs produits et exprimer
leur génie dans le domaine de l'aéromodélisme», a rappelé M. Mebarki. «Cette rencontre est également, pour l'Algérie, l'occasion
d'anticiper sur la législation concernant les drones en initiant un débat
et des conférences sur ce thème», a
conclu le ministre.
teur de valorisation
des boues issues des
stations d'épuration,sera mis en place
par le ministère des
Ressources en eau dès
2015, afin de les exploiter dans d'autres
secteurs telle que
l'agriculture», selon
un un responsable du
ministère.
Emanant d'une étude menée
conjointement par un groupement de quatre bureaux
d'études sud-coréens pour
le compte de l'Office national de l'assainissement
(ONA), ce système vise, en
premier lieu, à réduire le volume des boues qui ont un
impact néfaste sur l'être humain et l'environnement.
Il s'agira aussi de traiter et
de valoriser ces boues en
les transformant en fertilisants et engrais agricoles, a
indiqué le directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement
au ministère des Ressources
en Eau, Hocine Aït Amara,
lors de la réunion de présentation de cette étude par
la partie sud-coréenne.
L'étude envisage un traitement des boues issues des
différentes stations d'épuration à travers l'implantation de sept centres régionaux de recyclage, dont chacun chapeautera plusieurs
wilayas, et ce, selon la localisation des stations d'épuration, les quantités de boues
produites et les conditions
géographiques. Plusieurs
sites sont proposés pour implanter ces centres, à savoir
Alger, Oran, Annaba, Sétif,
Tiaret, Tlemcen et Batna,
tandis que de petits centres
de recyclage propres à
chaque station d'épuration
sont envisagés dans les wilayas du Sud. L'implantation
de ces centres, qui se fera
progressivement en fonction des priorités et des
coûts, démarrera dans les
wilayas d'Alger et d'Oran du
fait qu'elles produisent les
plus grandes quantités de
boues, a avancé le même
responsable.
Installation d'une comité
pour sélectionner la
nature des boues en
Algérie
Un comité, composé des ministères des Ressources en
eau, de l'Agriculture et de
l'Environnement ainsi que
de l'ONA sera installé prochainement en collaboration avec le groupement
sud-coréen pour sélectionner les méthodes de valorisation adaptées à la nature
des boues en Algérie.
Ce comité va étudier les stations d'épuration au cas par
cas afin d'identifier la qualité
et la nature des boues et, finalement, de choisir la méthode de traitement qui se
fera soit par la revalorisation agricole soit par l'incinération, a-t-on expliqué.
Outre ce programme, deux
autres études similaires
sont en cours de finalisation
en collaboration avec
l'Union européenne.
La première étude devrait
définir des normes spécifiques à l'Algérie en matière
de qualité des boues susceptibles d'être valorisées
dans le domaine agricole notamment. Quant à la seconde étude, elle consiste
à définir les stations d'épuration susceptibles d'être
valorisées en énergie électrique.
A noter que les 165 stations
d'épuration en exploitation
produisent actuellement
quelque 250 000 tonnes de
boues annuellement avec
des prévisions de 400 000
tonnes en 2020.
Imane M.
Imane Misraoui
A travers des projets de prise en charge
Le CRA et le CICR encouragent le retour
volontaire des réfugiés africains vers leurs pays
La présidente du Croissant-Rouge
algérien (CRA), Saïda Benhabilès, a
reçu, dimanche, la vice-présidente du
Comité international de la Croix-Rouge
(CICR), Christine Beerli, au siège de
CRA, à Alger. A cette occasion, Mme
Benhabilès a dénoncé l’ignorance par
les espaces humanitaires, arabes et
internationaux de la question sahraouie, et le sort des réfugiés sahraouis en Algérie et dansles prisons
marocaines. «Je lance un appel aux
organisation» afin de s’intéresser à
cette question», a déclaré Mme Benhabilès. La présidente du CRA a souligné que la visite de Christine Beerli
entre dans le cadre de l’échange d’expérience dans le domaine du bénévolat et de la formation des ressources
humaines. Par ailleurs, Saïda Benhabilès a fait savoir qu’«à travers le Comité international de la Croix-Rouge
nous encourageons le retour volontaire des réfugiés africains vers leurs
pays, à travers des projets de prise en
charge, financés par le Comité inter-
national de la Croix-rouge, comme
nous l’avons fait avec les réfugiés syriens». De son côté, Christine Beerli a
indiqué que «nous soutenons ce partenariat, ainsi que nous saluons le rôle
du Croissant-Rouge algérien et ses activités humanitaires concernant l’affaire des détenus sahraouis dans les
prisons marocaines, le comité international de la Croix- Rouge va traiter
cette question en conformité avec les
conventions internationales».
Nawel Hami
échos
Kidzland
INFOS
EXPRESS
19e SALON INTERNATIONAL
DU LIVRE D’ALGER
Ooredoo sponsor gold du
Sila 2014
Pour la cinquième année consécutive,
Ooredoo participe en tant que sponsor
gold au Salon International du livre
d’Alger (Sila 2014) dont la 19e édition se
tient du 30 octobre au 8 novembre 2014
au Palais des expositions, Pins
maritimes à Alger. Cet évènement
contribuant dans la promotion du livre
et de la culture est devenu au fil des
années, un rendez-vous
incontournable qui réunit un grand
nombre d’éditeurs algériens, de
maisons d’édition de renommée
internationale ainsi que de grands noms
de la littérature algérienne et
universelle. Le Sila constitue une
occasion privilégiée de découvrir les
nouveautés de la production
intellectuelle, littéraire, scientifique et
artistique en Algérie et dans le monde.
Durant ce Sila-2014, Ooredoo est présent
à travers son stand situé au pavillon
central – zone C au niveau duquel est
assurée la disponibilité de ses produits
et services. Ooredoo, entreprise
citoyenne, confirme une fois de plus son
statut de partenaire de choix pour la
promotion de la culture et de la
littérature, sous toutes ses formes, en
Algérie.
BATNA
Brahim Kherradi,
nouveau procureur
général
Une cérémonie officielle a été
organisée dernièrement à la cour de
justice de Batna à laquelle ont
participé les autorités locales à
l'occasion de l'installation du
nouveau procureur général Brahim
Kherradi, en remplacement de
Chérid Djaâd, muté vers une autre
circonscription judiciaire.
C'est Nadhir Bouziani, président de
chambre au niveau de la cour
suprême et délégué par le ministère
de la Justice, qui a présidé cette
cérémonie. Dans son intervention,
M.Bouziani a tenu à rappeler les
efforts de l'Etat déployés dans le
cadre de la politique de réforme de
la justice qui englobe la création
des infrastructures, la formation
continue des magistrats, la
confirmation de la justice
administrative et l'amélioration des
conditions pénitentiaires. L'orateur
a assuré qu'avec ce nouveau
système judiciaire dont les récentes
innovations de l'actuel ministre de
tutelle Tayeb Louh, l'Etat algérien
entend garantir les droits des
citoyens et leurs libertés
fondamentales.
Rappelons que la circonscription
judiciaire de la wilaya de Batna
s'est renforcée ces dernières années
par de nombreuses nouvelles
infrastructures notamment des
tribunaux, la mise en place de la
cour de justice administrative et de
nombreux projets devenus des
chantiers sur le terrain attendant
d'être achevés pour devenir
opérationnels. Batna est également
le siège de l'Ordre régional des
avocats, gérant plusieurs sections
dans plusieurs wilayate y compris
dans le sud du pays.
Ali Benbelgacem
Un nouvel espace de jeux à Alger
, Alger accuse un manque d’espaces
de jeux et de divertissement terrible.
Et même si des projets privés commencent à voir le jour dans ce secteur, leur nombre reste quand même
insuffisant pour répondre aux besoins des citoyens.
L’ouverture de nouveaux espaces de
jeux est un cadeau venu du ciel pour les
parents. La bonne nouvelle est l’ouverture d’un nouvel espace de jeu de
3 000 m2 au niveau de la commune de
Chéraga à Alger. L’espace, appelé «Kidzland», compte pour le moment une dizaine de jeux principalement les châteaux gonflables ; les trampolines à
élastique et les voitures électriques, et
ce, sur une surface couverte de près de
1 000 m2. Juste à côté, une terrasse qui
fait pratiquement 300 à 400 m2 et qui devrait être aménagée, selon les responsables du lieu, en espace couvert en
hiver. L’endroit est plutôt calme et sécurisé. Idéal pour ceux qui sont à la
recherche d’un coin de quiétude loin
des sonorités de la ville. Et Sofiane en
est un. Comme il habite à Bouzaréah,
il vient souvent à «Kidzland» avec ses
deux enfants afin d’en profiter. En fait,
il ne regrette pas d’avoir essayé cet endroit. «J’ai découvert cet espace de
jeux par le biais de personnes, s’exprime-t-il. Des collègues sont venus ici
en mois de Ramadhan et ont apprécié
l’endroit. Je suis venu à mon tour et j’ai
aimé».
«Kidzland» est alors une occasion pour
lui et ses enfants pour sortir de la routine et se décompresser ; les enfants se
dépensent grâce aux jeux disponibles
alors que le papa profite d’un moment
de répit. «C’est vrai que c’est pour les
enfants, mais c’est aussi une sortie
pour les parents. Parfois, c’est un be-
soin plus pour les parents que pour
les enfants», dira-t-il et ce n’est pas
faux, bien au contraire. Les espaces
verts et les lieux de divertissements
manquent «cruellement» dans notre
pays, notamment dans une ville aussi
peuplée qu’Alger. Et malheureusement,
cela se répercute sur le moral des
grands comme celui des petits comme
en témoigne notre interlocuteur. «Nous
les parents, nous sommes obligés de
faire la queue partout : au parc zoologique de Ben Aknoun ou au parc d’attraction des Pins maritimes. Il faut batailler pour avoir une place de jeu pour
les enfants. Nous avons besoin d’avoir
des endroits calmes comme Kidzland»,
explique-t-il.
Ce besoin pour de nouveaux espaces
de divertissement a poussé Karim
Aiouaz et ses deux amis à créer «Kidzland». Aujourd’hui, ils sont associés.
«Comme nous avons des enfants, nous
avons essayé de trouver de nouveaux
lieux pour les emmener, en vain. Donc,
nous nous sommes dit pourquoi ne
pas créer un petit espace de jeux et
un jour nous avons sauté le pas. Nous
avons alors créé cet endroit pour nos
enfants et pour les enfants des autres»,
indique M. Aiouaz. Ce dernier nous a assuré que tout l’espace est sécurisé,
que la fréquentation est réservée pour
les couples avec enfants et qu’ils offrent 15% de plus de commodités par
rapport à la concurrence. Pour cela,
ils ont créé sept emplois permanent
pour les jours de semaine et jusqu’à 20
emplois vacataires durant les weekends. De telles tentatives privées restent appréciées par les citoyens qui aimeront forcément avoir beaucoup plus
de choix.
Hassiba Abdallah
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
5
Gestion des déchets : l’étude du
plan à Blida confiée à des Coréens
L’étude du plan directeur de gestion des déchets ménagers de la
ville de Blida a été confiée à des experts coréens, dans le cadre
d’une convention co-signée, en mars dernier, entre les ministères de
l’Aménagement du territoire et de l’Environnement algérien et
coréen, a-t-on appris, dimanche, du directeur de l’Agence nationale
des déchets (AND). (Photo > D. R. )
Bordj Bou-Arréridj : une caravane
de dons pour Ghaza s’ébranle
Une caravane de dons pour la ville meurtrie de Ghaza
(Palestine) s’est ébranlée, dimanche de Bordj Bou-Arrèridj,
après avoir sillonné quatre wilayas dans l’est du pays, a-t-on
constaté. (Photo > D. R.)
Les Algérois se remémorent les hauts faits
de la révolution du 1er Novembre 1954
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
«Globaméricanisation» (II)
ans le domaine économique, les
prétendues multinationales ne sont en
fait que des conglomérats qui ne peuvent
fonctionner de façon optimale que si leur
centre de gravité se trouve aux Etats-Unis ou si
l'ensemble du groupe s'adapte aux méthodes
en usage aux États-Unis. Si l'élément nonaméricain refuse de se plier à cette loi
universelle, il voit son avenir compromis.
Daimler Chrysler l'a très vite compris à Détroit,
après quelques difficultés initiales. VivendiUniversal également, malgré des problèmes
ultérieurs dus à une tout autre cause. Son
ancien patron, un Frenchie modèle dont
l'objectif principal était de faire abolir
l'exception nationale protégeant encore un peu
l'art cinématographique de son pays, a été très
conséquent dans l'application du principe de
soumission. Au niveau purement culturel inséparable de l'économique - la
globaméricanisation est plus criante encore.
Télévision, films, musique, nourriture, etc.: la
déferlante souvent bas de gamme étouffe
toujours plus les productions nationales.
Cela dit, au niveau de la structure de l’univers
politique mondialisé, Le leader incontesté du
monde considère comme sa chasse gardée
certaines parties de la planète, l'Amérique
latine par exemple. Ailleurs, comme il ne peut
toujours tout contrôler lui-même dans les
moindres détails, il délègue à d'autres (en
l'occurrence l'Angleterre, la France ou
l'Allemagne) la surveillance de certains
territoires - comme le suzerain du Moyen Age
s'en remettait à ses vassaux pour
l'administration de tel ou tel fief. En ce qui
concerne les deux premiers pays, ce terrain
D
d'action englobe en gros leurs anciennes
colonies; pour ce qui est de l'Allemagne, dont
l'entrée en scène est beaucoup plus récente, il
s'agit de l'Europe de l'Est et des Balkans.
Ces trois vassaux immédiats ont en principe les
mains libres dans le secteur qui leur est
imparti. Mais cela ne signifie pas qu'ils y
agissent en toute liberté; leur action ne doit en
aucun cas contrecarrer les plans de leur maître
d'outre-Atlantique ou nuire à ses intérêts. Ils
s'observent donc les uns les autres et coopèrent
aussi souvent que possible en effectuant des
actions communes coordonnées avec
Washington. L'unité que les trois pays
s'efforcent de réaliser dans le cadre de l'Union
européenne est loin de menacer la suprématie
américaine; le monstre à trois têtes est
parfaitement inoffensif. A bien des égards,
l'unification européenne est tout à son
avantage, car il est plus aisé de dominer une
entité confédérale que quinze ou vingt-cinq
Etats distincts. L'élargissement à d'autres pays
est le bienvenu aux yeux de Washington. Dans
le cas de la Turquie, les Etats-Unis poussent
même l'UE à accepter l'intégration de cet allié
de l'Otan, alors que beaucoup de dirigeants
européens sont particulièrement réticents.
Comme le fait remarquer Brzezinski, le vieux
continent, malgré sa puissance économique,
«est de facto un protectorat des Etats-Unis. (...)
Non seulement l'alliance entre l'Amérique et
l'Europe est inégale, mais l'asymétrie de
pouvoir entre les deux devrait probablement
s'accentuer encore davantage au profit de
l'Amérique».
(A suivre)
C. A.
Les Algérois ont célébré samedi le 60e anniversaire du
déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, par une
parade initiée par la wilaya d'Alger et marquée par le passage de
troupes folkloriques de fantasia venues des différentes wilayas
du pays. (Photo > D. R.)
Jijel : une maman fête le 1er Novembre
en mettant au monde des quadruplés
Une jeune maman de la ville de Jijel a mis au monde des quadruplés aux
premières heures de la journée de samedi 1er novembre, a-t-on appris de
sources hospitalières. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014
Il était l’un des fondateurs
du «printemps arabe»
Tunisie
Les grandes puissances saluent
la victoire de l’alliance laïque
,Grande victoire de
l’alliance laïque Nidaa
Tounes à leur tête Béji
Caïd Essebsi qui a remporté 80 sièges aux
élections législatives en
Tunisie contre 67 autres
pour les islamistes d’Ennahda. En effet, les
grandes puissances ont
salué cette victoire
éventuellement bien
souhaitée pour des
Etats qui possèdent des
intérêts économiques
majeurs.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s’est réjoui du bon déroulement du
processus électoral en Tunisie,
indiquant dans un communiqué diffusé par le Quai d’Orsay
qu’il salue le bon déroulement
de l’élection de l’Assemblée des
représentants du peuple tunisien. « Près de quatre ans après
la révolution tunisienne, les Tunisiens se sont rendus aux
urnes pour ce scrutin décisif
qui inaugure la mise en place
des institutions pérennes et démocratiques de la deuxième République tunisienne. La France
s’en réjouit », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères
soutenant que l’expérience tunisienne prouve que la démocratie existe pour tous les
peuples et à toutes les cultures.
« En confirmant leur attachement à la démocratie, les Tunisiens ont franchi ce 26 octobre
un cap historique. Ils offrent la
preuve que la démocratie est
possible sur tous les continents
et dans toutes les cultures », at-il conclu. De son côté, le chef
de la délégation de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de
l'Europe APCE Andreas Gross a
félicité le peuple tunisien pour
la réussite des élections législatives dans un communiqué
rendu public lundi 27 octobre
2014. « J’aimerais féliciter le
peuple tunisien pour la qualité
extraordinaire du processus
électoral, avec lequel il achève
une étape cruciale dans la transition post-révolutionnaire », at-il affirmé. Par ailleurs, la délégation a espéré que les partis
politiques qui n'ont pas remporté les élections font preuve
de la maturité politique que
celle des citoyens tunisiens, en
acceptant les résultats du scrutin afin de contribuer à l'instauration rapide de la nouvelle législature.
Le président Barack
Obamafélicite le peupe
tunisien
Le président des Etats-Unis Barack Obama a adressé ses
vives félicitations au peuple tunisien pour l’élection d’un nouveau parlement. «Je félicite les
Tunisiens pour l’élection démocratique d’un nouveau parle-
Les Tunisiens veulent tourner la page. (Photo > D. R.)
ment, une étape importante
dans la transition politique historique en Tunisie », dit-il dans
un communiqué diffusé sur le
site de la Maison Blanche. Ce
dernier a également salué le
peuple tunisien en montrant la
Tunisie comme un exemple.
« L’exemple de la Tunisie nous
rappelle que le renforcement
du consensus, le dialogue, le
pluralisme politique, et pacifique forment un outil d’aide au
fondement de la démocratie »,
ajoute-t-il. Les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à soutenir la démocratie en Tunisie,
Le président a salué les efforts
de tous les partis de la Tunisie
à travailler ensemble pour garantir les succès réalisés depuis le début de la révolution de
la Tunisie, qui a inspiré les
peuples arabes à travers le
monde.
Dans le même chapitre, la
grande Russie a aussi félicité la
Tunisie dans un communiqué
rendu public pour le déroulement de ses élections législatives dans un climat sain et serein. Son ministère des Affaires
étrangères a souligné, dans son
communiqué, l’importance de
cette échéance et la qualifie
d’étape cruciale dans le parcours démocratique entamé
par la Tunisie depuis l’avènement de sa révolution. Selon le
journal Assabah, le ministère
de la Défense a mobilisé 28 000
agents de plusieurs grades en
plus des agents de l’ordre du mi-
nistère de l’Intérieur qui notamment ont sécurisé les lieux de
vote avant son déroulement.
Sur le même sujet, le président
du Parlement européen Martin
Schulz s’est exprimé en félicitant «tout le peuple tunisien
qui s'est pleinement mobilisé
pour ce nouveau rendez-vous
démocratique», saluant «le travail des autorités tunisiennes
qui ont permis le déroulement
serein de ces premières élections législatives tunisiennes
libres depuis la fin du régime de
Ben Ali».
L’Algérie soutient
pleinement la Tunisie
L’Algérie a adressé ses félicitations au peuple et au gouvernement tunisien tout en se réjouissant du bon déroulement des
élections législatives et du climat d’apaisement et de sérénité qui les a caractérisées. Le
porte-parole du ministère des
Affaires étrangères, Abdelaziz
Benali Cherif, dans une déclaration à la presse a affirmé que
« l’Algérie s’engage, à cette occasion, à continuer à apporter
son plein soutien à la Tunisie
sœur, décidément engagée sur
la voie de la stabilité et de la
prospérité». Et d’ajouter : «Félicitant une fois le peuple et le
gouvernement tunisiens pour
la bonne tenue de ce scrutin
qui constitue une étape décisive dans le processus de
consolidation des institutions
démocratiques et de l’Etat de
Bernard-Henri Lévy
indésirable en Tunisie
droit », souligne-t-on. En outre,
le président du Parlement européen M Schuz a salué la mémoire de tous ceux, hommes
politiques ou citoyens, qui sont
tombés sur le chemin de la liberté et de la démocratie :
« Leurs compatriotes n'oublieront jamais ce sacrifice ». Il a
rappelé qu’« aujourd'hui, pardelà les frontières, la société civile tunisienne démontre à tous
que cette implication est primordiale pour tout pays en
transition démocratique. Le
peuple tunisien peut être fier
d'ouvrir aujourd'hui un nouveau chapitre de son histoire
millénaire. Il appartient à présent aux nouveaux élus de préserver cet esprit de compromis et de responsabilité qui a
prévalu jusqu'à présent afin de
répondre aux fortes aspirations
de justice sociale, de liberté et
de prospérité de tous les Tunisiens et Tunisiennes », a souligné Martin schuz. Et d’ajouter:
« Dans cette phase décisive de
consolidation des acquis de la
révolution et de la transition,
nos voisins tunisiens savent
qu'ils pourront toujours compter sur le soutien indéfectible de
l'Union européenne et du Parlement européen pour relever ensemble, et dans le respect mutuel, les grands défis régionaux».
Enfin, il est à noter que le président du parti Nidaa Tounes, Béji
Caïed Essebsi, a déclaré dans
Mosaïque FM que le Président
provisoire de la République
Moncef Marzouki et le Président de l'Assemblée nationale
constituante Mustapha Ben Jaafer doivent démissionner de
leurs postes avant le début des
campagnes électorales pour
l’élection présidentielle, parce
qu'ils sont tous les deux candidats. Afin d'assurer une certaine
égalité de chances entre les candidats à l’élection présidentielle,
Moncef Marzouki et Mustapha
Ben Jaafer doivent quitter leurs
postes sans créer de problèmes, a-t-il affirmé.
Oki Faouzi
L’armée israélienne prévient : le «Dôme
de fer» inefficace contre le Hezbollah
L’armée israélienne a tiré la sonnette d’alarme, en
affirmant que le Dôme de Fer resterait largement inefficace
dans toute guerre contre les missiles longue portée du
Hezbollah, a révélé le journal américain the World Tribune. Des
responsables de l’armée affirment que l’Air Force israélienne
serait incapable de stopper des salves massives de missiles et
roquettes tirées par le Hezbollah. Ils préviennent en disant que
le Dôme de Fer, qui a intercepté des centaines de roquettes
palestiniennes, au cours de la guerre de 50 jours, contre le
Hamas de Gaza, à la mi-2014, serait débordé par la portée des
tirs du Hezbollah. « Nous ne serons pas en mesure de fournir
un parapluie anti-missiles de la même efficacité que dans le
Sud, avec le Dôme de Fer », reconnaît le Général-Major Yaïr
Golan, chef du Commandement Nord de l’armée israélienne,
selon le journal.Dans une interview à la Radio de l’armée
israélienne, le 29 octobre, Golan, responsable des opérations
militaires, le long de la frontière avec le Liban et la Syrie, a
déclaré qu’une guerre contre le Hezbollah pourrait survenir. Il a
mentionné que le Hezbollah est en train de mettre au point
son arsenal de plus de 100 000 missiles et roquettes, en même
temps qu’il creuse des tunnels depuis le Liban vers le territoire
israélien. « Nous ne disposons pas d’information précise
signifiant qu’il y ait effectivement des tunnels opérationnels »,
a dit Golan. « Cela dit, l’idée de ramper sous terre n’est pas
étrangère au modus operandi du Hezbollah au Liban, aussi
nous devons supposer que c’est une bonne hypothèse de
travail et qu’il doit exister des tunnels ». Des responsables
confient qu’Israël cherche à accélérer le développement du
système anti-missiles et roquettes la «Fronde de David ». Pour
eux, « la Fronde de David » est précisément conçue pour
intercepter des missiles et roquettes d’une portée de 280 km,
soit bien au-delà des capacités du Dôme de Fer.
« Le Hezbollah et nous menons une sorte d’équilibre de
dissuasion mutuelle », rapporte Golan. Et « il n’existe pas de
dissuasion absolue » [sans quoi, il n’y aurait plus de guerre].
Mohamed El-Ouahed
,L’un des fondateurs
du «printemps Arabe»,
Bernard Henri Levy, a
été accueilli à l’aéroport
de Tunis par des dizaines de manifestants
aux cris de « Dégage !».
En raison de la grande
mobilisation des citoyen, BHL devait quitter dimanche dernier la
Tunisie. L’information
de l’arrivée de Bernard
Henri Levy à Tunis a été
annoncée sur les réseaux sociaux avant
qu’elle ne soit reprise
par des sites électroniques. Malgré l’arrivée
tardive de l’avion à bord
duquel se trouvait BHL,
des dizaines de Tunisiens se sont précipités
à l’aéroport de Carthage.
Sur place les manifestants se sont rassemblés
devant la sortie des
voyageurs, scandant des
slogans obscènes à l’encontre du philosophe
français. « Dégage, Dégage, Dégage… », ont
lancé les manifestants
qui s’interrogeaient sur
la partie à l’origine de
son invitation. Des vidéos montrant la foule
en colère et scandant
des slogans anti-Bernard
Henri Levy ont été mises
en ligne sur plusieurs
sites électroniques. Le
gouvernement n’aurait
pas été mis au courant
de sa venue alors que la
présidence de la République a pour sa part publié un communiqué
dans lequel elle dément
les informations selon
lesquelles, Moncef Marzouki aurait invité Bernard Henri Lévy. Le programme du président de
la république ne contient aucune rencontre
avec ladite personnalité,
souligne la présidence
de la République.
« Le ministère des Affaires étrangères et le
gouvernement tunisiens
ne sont pas au courant
de la visite en Tunisie du
Français Bernard-Henri
Lévy et assure n'avoir
adressé aucune invitation à cette personne», a
affirmé le porte-parole
du département des Affaires étrangères Mokhtar Chaouachi. Nous allons tenter de connaître
la partie qui lui avait
adressé une invitation
et le motif de sa visite, at-il indiqué. Les autorités tunisiennes auraient
ouvert une enquête
pour déterminer la partie derrière la venue de
Bernard Henri Lévy. Le
philosophe français
n’est pas uniquement
l’un des créateurs dudit
«Printemps arabe», il est
également à l’origine de
l’intervention de l’armée
française en Libye et la
destruction de ce pays.
Le philosophe français
a été empêché de quitter
l’aéroport de Tunis-Carthage, ont indiqué plusieurs sources.
Des dizaines de citoyens ont bloqué les
sorties de l’aéroport et
ont scandé «Dégage !»
pour exiger qu'il soit interdit d'accès sur le territoire tunisien. Les Tunisiens sur place reprochent à Bernard-Henri
Lévy ses actions ayant
mené à la propagation
du terrorisme dans plusieurs pays arabo-musulmans, en l’occurrence la Libye, l’Égypte
et la Syrie. Bernard-Henri
Lévy a sollicité la protection des policiers à
l’aéroport de Tunis-Carthage qui ont dû l’évacuer par une porte secondaire.
Depuis son arrivée à l’aéroport de Carthage, Bernard Henri Levy n’a pas
réapparu, il serait mis
par les services de sécurité dans un endroit
tenu secret par mesure
de sécurité. Il devrait en
principe quitter la Tunisie Dimanche matin,
selon plusieurs sources
médiatiques.
De la fumée s kurdes. (Photo > D. R.)
Moncef Rédha
La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014
économie
7
Planifier ses vacances d'hiver est devenu plus facile avec Lufthansa
Cinq vols par semaine entre l'Algérie
et l'Allemagne
INFOS
EXPRESS
L'euro tombe sous 1,25
dollar pour la première
fois depuis fin août 2012
,Voyager pour une pe-
tite pause en hiver est
devenu plus facile depuis
que la compagnie aérienne allemande Lufthansa a publié son programme horaire d'hiver.
Avec cinq vols par semaine entre l'Algérie et
l'Allemagne, Lufthansa
offre des vols directs de
jour reliant Francfort à
Alger, mettant à la disposition des passagers un
plus grand nombre d'options et plus de flexibilité.
Réserver sa place sur le vol de
son choix ne peut qu’être plus
facile désormais, que ce soit par
internet sur le site (www.lh.com)
ou à travers les services de son
agence de voyages préférée.
Zlatko Zlatic, le directeur général de la Lufthansa en Algérie a
indiqué à cette occasion que «le
confort des passagers, ainsi
qu'un voyage de bout en bout
agréable et sécurisant, sont une
priorité absolue pour Lufthansa.
Et avec le nouveau programme
horaire d'hiver, les passagers de
Lufthansa arriveront en Allemagne en cours d'après-midi,
disposant encore de beaucoup
de temps pour le même jour à
vaquer à leurs affaires ou rendre
visite à leurs proches.» Et d’ajouter : «Arrivés à Francfort, ils disposeront d'un large éventail de
connections avec l'Europe,
l'Amérique du Nord ou d'autres
destinations, plus large qu'aucun de ceux mis à disposition
par la concurrence. Contribuant
à l'essor du secteur touristique
algérien, ce nouveau programme
horaire facilite également le
voyage entre l'Europe et l'Algérie
aux visiteurs désireux de profiter d'un généreux soleil au cours
de leurs vacances d'hiver.» Ainsi,
les voyageurs pourront prendre
le vol de 9h 35 de Francfort pour
arriver à Alger à 12h05 ou alors
ils pourront prendre le vol de
13h25 d’Alger pour atteindre
Francfort à 16h. Ces vols sont
donc programmés pour quatre
jours par semaine, à savoir les
jeudis, vendredis, samedis, dimanches et les lundis.
Nouvelle classe Premium Economy
Dans le cadre du programme de
modernisation de sa flotte «longs
courriers», Lufthansa a récemment lancé sa classe Premium
Economy, introduisant, pour la
première fois en 35 ans, une nouvelle classe pour les voyages aériens. Et vers la fin de l'été 2015,
la compagnie aura modifié les
trois classes first, business et
premium economy class sur la
totalité de sa flotte «longs courriers», selon le calendrier établi
et dans le cadre de sa campagne
d'amélioration de la qualité des
services. Dès le 1er décembre,
soit neuf jours plus tôt que
prévu par le calendrier, les
clients de Lufthansa au départ
d'Alger qui désireront embarquer sur un long courrier pourront jouir de la classe premium
economy sur tous les vols de la
flotte de Boeing 747-8, qui leur
offrira ainsi l'expérience la plus
moderne et la plus agréablement
originale jamais proposée par
Lufthansa. Actuellement, les prix
de lancement sont spéciaux
pour les vols en classe premium
economy. Les vols aller-retour
vers Washington D.C., par
exemple, sont disponibles à partir de 1 199 euros (1 199 dollars), tandis que les passagers
pour Pékin peuvent profiter de
la nouvelle expérience de vol
pour le modeste prix de 1 249
euros (1 575 dollars). Selon le
type d’avion, les sièges de la premium economy class offrent 5
centimètres supplémentaires en
largeur pour plus de bien-être.
Chaque siège a deux accoudoirs
individuels et possède une
console centrale. Le dossier
peut être incliné davantage et
l’espacement de 97 centimètres
entre les sièges offre beaucoup
plus de confort. Par conséquent,
les passagers bénéficient d’un
espace et demi plus large qu’en
economy class. De plus, les bagages autorisés étant de deux
unités de 23 kilos chacune, les
passagers peuvent gratuitement
emporter jusqu'à deux fois plus
de poids qu'en economy class.
Avant leur départ, et pour un
supplément de 25 euros, les passagers peuvent aussi profiter du
confort de l’un de ses nombreux
salons privilèges réservés à la
business class de la Lufthansa.
Quant Au «Welcome lounge» de
Francfort, Il en coûtera 20 euros
au voyageur en classe premium
economy pour y accéder.
Hassiba Abdallah
Italie
L'ancien président de Monte Paschi
écope d'une peine de prison
Energie
Exxon et Chevron dopés par leurs
activités de raffinage
La hausse des bénéfices tirés des
activités de raffinage a dopé les
résultats d'Exxon Mobil et de
Chevron, permettant aux deux
groupes d'amortir l'impact de la
baisse de leur production de gaz
et de pétrole et la glissade des
cours du brut qui ont perdu près
de 25% depuis fin juin.
Les deux majors pétrolières américaines ont fait part de résultats
meilleurs qu'attendu, et leurs dirigeants ont tous les deux souligné l'intérêt de détenir d'importantes infrastructures de raffinage en parallèle aux puits de
gaz et de pétrole.
L'action Chevron a gagné 2,35% à
119,95 dollars et celle d'Exxon a
pris 2,39% à 96,71 dollars, dans un
marché haussier. La baisse des
cours permet traditionnellement
aux groupes pétroliers de bénéficier d'une hausse de leurs
marges de raffinage même si elle
affecte parallèlement la rentabilité de la production. «Les résultats d'Exxon Mobil démontrent
la force de notre modèle d'entreprise intégré», a commenté le directeur général Rex Tillerson
dans un communiqué accompagnant les résultats du groupe.
Chevron a annoncé un bénéfice
net de 5,59 milliards de dollars au
troisième trimestre, soit 2,95 dollars par action, ce qui représente
une hausse de 13% par rapport
aux profits réalisés l'an dernier à
la même époque, alors que le
consensus Thomson Reuters
I/B/E/S anticipait 2,55 dollars par
titre. Chez son concurrent Exxon,
le bénéfice a augmenté de 3% à
8,07 milliards de dollars, soit 1,89
dollar par action, contre 1,71 dollar attendu dans le consensus.
Dans le secteur du raffinage, les
bénéfices ont bondi de 23% à 460
millions.
,Une juridiction italienne a
condamné vendredi l'ancien
président de la banque Monte
dei Paschi di Siena Giuseppe
Mussari à une peine de trois
ans et demi de prison pour
avoir trompé les autorités
dans un dossier concernant
des transactions sur des produits dérivés réalisées en
2009.
Le ministère public italien accusait la banque d'avoir utilisé ces opérations pour maquiller des pertes.
La juridiction de Sienne, où se
situe le siège de la banque, a
également condamné l'ancien
administrateur délégué Antonio Vigni à la même peine.
Sauvée en juin de la faillite par
Rome, Monte Paschi, plus ancienne banque au monde en
activité, traverse une des périodes les plus difficiles de son
histoire, accentuée par son
échec lors des tests de résistance organisés par la Banque
centrale européenne.
A lire sur Internet
www.lnr-dz.com
L'euro est tombé vendredi
sous le seuil de 1,25 dollar
pour la première fois depuis
fin août 2012, le billet vert
étant dopé par les récentes
décisions de la Réserve
fédérale américaine (Fed) et
la relative bonne santé de
l'économie des Etats-Unis.
Vers 13H30 GMT (14H30 à
Paris), la monnaie unique
européenne est tombée à
1,2486 dollar, son niveau le
plus faible depuis le 28 août
2012, dans le sillage de
l'ouverture en nette hausse
de la Bourse américaine.
L'euro s'est par la suite hissé
de nouveau juste au-dessus
de 1,25 dollar, mais restait
sous pression face à un dollar
revigoré ces derniers jours
par la fin des injections de
liquidités aux États-Unis. «Le
dollar s'est apprécié face à
l'euro, au yen, ainsi que face
aux monnaies des pays
émergents, alors que la Fed
se dirige lentement mais
sûrement vers une hausse de
ses taux en 2015», a
commenté Nick Stamenkovic,
analyste chez RIA Capital
Markets. Ainsi, il s'agit «plus
d'un épisode de force du
dollar que de faiblesse de
l'euro», a expliqué
l'analyste. Mercredi, la
banque centrale américaine
avait annoncé qu'elle avait
mis, en octobre, un terme à
son programme exceptionnel
de rachats d'actifs (bons du
Trésor et titres adossés à des
créances hypothécaires),
évoquant les «solides
gains» sur le marché de
l'emploi. La Fed a
également maintenu
inchangés ses taux
directeurs, aux niveaux
proches de zéro où ils sont
fixés depuis fin 2008. Mais
elle a indiqué qu'elle
pourrait les relever «plus
tôt» qu'anticipé si les
progrès de l'inflation et de
l'emploi venaient à
s'accélérer. «La Fed va
probablement laisser le
dollar se renforcer, mais s'il
se renforce de plus de 10%
par rapport à ses niveaux
actuels, cela pourrait nuire
à l'inflation américaine (en
provoquant un
ralentissement de la hausse
des prix, ndlr) et provoquer
ainsi des délais dans la
hausse des taux de la
Réserve fédérale», a relevé
Alejandro Zambrano,
analyste chez FXCM.
régions
INFOS
EXPRESS
OUM EL-BOUAGHI
Agression
mortelle d’un
quinquagénaire
à l’arme blanche
Dans la journée du
vendredi dernier à
proximité de la
mosquée Essalem
située en pleine
centre ville d’Oum
El Bouaghi, un
quinquagénaire
A.A a été sauvagement agressé par
son voisin H.M de
22 ans qui souffre
des troubles psychiques. Suite à un
désaccord qui date
depuis plusieurs
jours, H.M a poignardé mortellement sa victime
avec plusieurs
coups de couteau
en l’atteignant au
niveau de la poitrine et en plein
c?ur. Selon les premiers témoignages
recueillis A.A 56
ans avait perdu
beaucoup de sang
qui décéda sur
place.
Le criminel a tenté
de prendre la fuite
mais les voisins
l’ont intercepté,
ce qui a permis
aux éléments de la
police judiciaire de
l’appréhender. Le
corps de la victime
a été acheminé
vers la morgue de
l’hôpital Med Boudiaf d’Oum El
Bouaghi. Le mis en
cause a été placé
sous mandat de
dépôt en attendant son jugement.
A. Remache
La NR 5080- Mardi 4 novembre 2014
8
Faible débit de la connexion internet à Chlef
Les abonnés d’Algérie Télécom pénalisés
, Impossible pour un
internaute de surfer
pendant des heures sans
qu'une interruption dans le
réseau ne survienne. Déjà le
débit de la connexion est
identique à celui de
la « tortue ».
Les coupures et la lenteur de
connexion d'Internet deviennent
de plus en plus récurrentes, suscitant la colère des abonnés du
centre-ville de Chlef et ses banlieues, qui ne savent plus à quel
saint se vouer pour être orientés
en vue de déposer leurs réclamations au niveau des différentes
agences commerciales d'Algérie
Télécom. Même les cybercafés qui
se servent d’une connexion « professionnelle » vivent au rythme
des connexions et des déconnexions. Parfois, pour envoyer un
simple e-mail, il faut s'arracher les
cheveux de rage et attendre de
longues minutes pour acheminer
le courriel vers sa destination tellement la connexion est lente.
Tous les produits commercialisés
s’avèrent les mêmes vu que le
débit converge. Interrogés, ces
abonnés dont la plupart utilisent
la connexion pour leur travail,
nous affirment que plus d'une fois,
ils ont été contraints de courir
vers le cybercafé pour trouver une
place ou une connexion valable,
car là aussi le problème se pose.
Des citoyens qui se disent pénalisés par une connexion trop lente,
parfois même inexistante, nous
affirment que plus d'une fois ils
se sont rapprochés des agences
de leurs quartiers pour essayer
de savoir ce qui se passe. Malheureusement, à chaque fois, les
réponses des agents d’Algérie Télécom divergent : parfois on parle
de basculement, d'autres fois, c'est
un problème de fibre optique et
dans d'autres cas, on essaie d’expliquer que le problème résiderait dans la ligne téléphonique
souterraine ou encore que le
modem a été déconfiguré. Trop
Une connexion qui suscite la colère des internautes. (Photo > D. R.)
de réponses et aucune ne paraît
satisfaisante, car même si les réclamations ont été faites, et même
si des lettres dénoncent cet état
de fait, aucune amélioration n'a
été enregistrée. On ne sait plus
vers qui nous tourner. Il arrive aus
citoyens d'être reçus par le chef de
département ou le responsable
de l'agence qui enregistre les réclamations, mais le problème n'est
pas pour autant résolu. Pourtant
le problème est général, mais ces
techniciens font tout pour
convaincre l’abonné plaignant
qu’il s’agit d’un problème individuel ou isolé. Pis encore, au lendemain des dernières pluies torrentielles, l’agence commerciale
du centre-ville avait été prise d’assaut par les abonnés munis de
leurs modems
« endommagés
» par un coup de foudre. Et le
comble. Tout de même ce n’est
pas de leur faute si l’équipement
mis en place par Algérie Télécom
n’a pas supporté le tonnerre. Ces
malheureux abonnés n’ont même
pas été dédommagés en leur offrant de nouveaux modems ou en
leur proposant de réparer les modems défectueux. Tout cela sous
prétexte que la garantie du
Relizane
Des habitants interpellent les pouvoirs
publics
, Les habitants de la localité de Toualbia, une région enclavée entre le douar
de Toualbia et la région d’Ouled Abdelkader, relevant de la commune d’Ouled
Esslam, située au sud, à une quarantaine
de kilomètres du chef-lieu de la ville de
Relizane, vivent un calvaire qui ne cesse
d’empoisonner leur vie. Malgré les différents appels incessants envers les services compétents, aucune suite favorable n’est intervenue.
Pas moins de quarante familles vivent dans le noir
depuis plus d’un mois. Et la raison de cette plongée nocturne est le vol d’une partie du câble branché au poste électrique alimentant ces deux agglomérations. En dépit des nombreuses correspondances adressées aux autorités locales pour
régler ce problème en rétablissant l’électricité en
faveur de ces 40 foyers, aucune mesure n’a été
entreprise dans ce sens à ce jour. Réagissant au problème soulevé par ces 40 familles, des sources de
la direction de wilaya de Sonelgaz ont affirmé :
«La société enregistre des pertes énormes à cause
de ces vols de câbles répétitifs. Le mois dernier,
nous avons enregistré le vol de 1 400 mètres de
câbles cuivrés. D’ailleurs, une plainte a été déposée auprès des services de la Gendarmerie à la suite
de cet acte. En attendant que les auteurs de ces vols
soient identifiés, la société va déployer tous ses efforts pour rétablir l’électricité dans ces deux localités dans les plus brefs délais possibles ». Les familles souffrant de ce problème, interpellent les autorités de la Société de distribution de l’énergie
électrique de l’Ouest de la wilaya de Relizane (SDO)
pour la prise en charge totale de ce problème épineux qui ne cesse d’empoisonner leur ménage
surtout à l’approche de la saison hivernale.
N.-Malik
modem ne dépasse pas les 3 mois.
Techniciens, agents commerciaux,
voire responsables s’entendent
dire qu’ils sont les meilleurs sur
tout le territoire national et que la
qualité et le débit de la connexion
internet sont tout aussi excellents.
« Même les autres wilayas se servent de notre expérience », affirme
un technicien, mettant ainsi en
avant sa société.
Jusqu’à quand continuons-nous à
nous vanter d’être les meilleurs
sans pour autant le prouver sur le
terrain et le constater à travers la
satisfaction des clients. Un point
d’accès ou un poste de distribu-
tion d’Algérie Télécom de type
MSAN, à Haï El-Badr, dans la banlieue sud-ouest de Chlef, a subi à
la veille du deuxième jour de l’Aïd,
un acte de sabotage qui l’a complètement ravagé. Selon la direction de wilaya d'Algérie Télécom,
l’équipement qui se compose de
deux armoires de 500 accès chacune a été réduit en cendres, privant 570 abonnés de l'accès au téléphone et à l'Internet.
Il convient de signaler que l’équipement en question se trouvait
dans des abris en dur tout comme
les armoires de distribution d’électricité. Depuis ce jour, les abonnés
de la zone 4 de Haï El-Badr et
même ceux de Bocaa Chorfa sont
déconnectés d’internet et du téléphone.
« Jusqu’à l’heure actuelle, on n’a
pas procédé à l’installation d’un
nouvel équipement.
Pourtant, nous payons nos abonnements régulièrement. Pourquoi
sommes-nous donc ainsi pénalisés ? », dira un jeune homme hors
de lui suite aux désagréments causés par cet acte de sabotage.
Ce n’est pas donc fortuit si l’Algérie est considéré comme étant
l'un des pays où la connectivité à
Internet est des plus lentes, selon
NetIndex, une source pour les statistiques globales à large bande.
L’Algérie est classée sur la base de
sa bande passante moyenne à la
174ème place sur 189 pays, avec
un débit de 2.69 Mbps.
Zakarya Mahfoud
Tissemsilt
1 186 dossiers de conformité des
constructions déposés à la daïra
,1 031 dossiers ont été régularisés
par la commission de daïra de Tissemsilt dans le cadre de la loi 08/15
portant conformité des constructions et achèvement de leur réalisation, a indiqué le chef de daïra de Tissemsilt. Par ailleurs la daïra de Tissemsilt a réceptionnée 1 186 dossiers
des deux communes que compte la
daïra de Tissemsilt, que la commission de daïra chargée de l’étude et de
la régularisation des dossiers liés à
cet aspect a régularisé 1 031 dossiers parmi les 1 186 dossiers déposés depuis l’installation de ladite
commission de daïra. Parmi les dossiers soumis à la commission de
daïra de Tissemsilt, figurent 1 031
dossiers traités dont 895 pour la
commune de Tissemsilt et 136 dossiers pour la commune d’Ouled Bessem, 680 dossiers régularisés dont
608 dossiers pour la commune de
Tissemsilt et 72 pour la commune
d’Ouled Bessem, 223 dossiers avec
avis favorable sous réserve dont 169
pour la commune de Tissemsilt et 54
pour la commune d’Ouled Bessem et
118 dossiers ayant un avis défavorable. Le demandeur peut introduire
un recours écrit auprès de la com-
BRÈVE
Aïn Beïda
Baptisation du jardin public
Le square public appelé communément jardin Willigence et Djenina pour
mission de recours créée en vertu de
l’article 47, dans un délai de trente
jours à compter de la notification
de la décision de refus. Cette commission de recours de wilaya est
présidée par le wali. Ceci atteste clairement de la volonté de l'Etat de résoudre cet épineux problème qui
dure depuis des décennies. Malgré
quelques résultats assez satisfaisant
enregistrés par la loi 08-15 du
20/07/2008 avec les décrets suivants:
Décret exécutif 09-154 fixant les procédures de mise en œuvre de la déclaration de mise en conformité des
constructions.
Décret exécutif 09-155 fixant la composition et les modalités de fonctionnement des commissions des
daïrates et de recours chargées de se
prononcer sur la mise en conformité
des constructions. Le chef de daïra
de Tissemsilt, Mokhtar Hanafi a souligné que la cité des 200 logements
et la RHP ont obtenu leurs actes de
propriété.
Abdenour
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
les Beidis, situé en plein centre-ville
dans la capitale des Haraktas et qui
date de 1850, a été baptisé par les autorités d’Oum El Bouaghi « Jardin du
1er-Novembre 1954 » et ce, à l’occasion
de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse
Révolution algérienne.
A. R.
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
régions
9
Batna : après 15 années d’attente des titres de propriété
Les acquéreurs des 143 «carcasses» de l’OPGI
espèrent une solution de la part du maire
Electricité : le système de détection des
pannes à distance opérationnel à Skikda
La direction locale de la Société de distribution de l’électricité et
du gaz-Est (SDE) vient de lancer, à Skikda, le système Micro-Scada
qui permet notamment de détecter les pannes à distance.
(Photo > D. R. )
Tourisme balnéaire : un plan
d’aménagement de 16 plages à Oran
, Ils ont attendu – trop at-
tendu même – qu’un miracle
puisse se produire afin d’obtenir leurs titres de propriété
des « carcasses » qu’ils ont
achetées à l’OPGI, puis aménagées en villas. Sont-ils pour
autant, aujourd’hui, les
maîtres des lieux ? Pas si évident tant qu’ils n’ont pas
entre les mains leurs titres légaux de propriété.
Trente-cinq (35) acquéreurs parmi
les 143 ont été reçus tout dernièrement au siège de la municipalité par
le maire, M. Abdelkrim Maroc. Celuici était entouré de ses proches collaborateurs des services communaux
de l’urbanisme, MM.Hachachna et
Djaâba. Le chef du département « Promotion immobilière » de l’OPGI,
M. Lamine Soltani, était également
présent à cette rencontre. A l’ordre du
jour figurait la revendication des titres
de propriété et dont le maire a précisé
que l’APC n’est pas partie prenante
dans ce litige bilatéral mais un simple
arbitre.
Le blocage de la délivrance des actes
de propriété durant les quinze (15)
années de lenteur délibérée, toucherait 116 villas alors que vingt (20)
autres villas auraient entre-temps bénéficié de la délivrance des certificats de conformité.
Après l’exposé des motifs de la colère
des habitants de la cité des « Carcasses » au quartier Abattoirs, ce sont
les collaborateurs du maire Hachachna et Djaâba qui ont préconisé
la recherche d’une solution à ce problème dans le cadre du décret 08/15.
Selon eux, ce sont les dispositions
de ce texte juridique qui répondent
adéquatement aux divers impératifs
des régularisations urbanistiques. Ce
sont les modifications apportées par
les acquéreurs dans la finition de
leurs « carcasses » qui sont à l’origine de la position de blocage de
l’OPGI. Certains acquéreurs ayant
construit des R+2 au lieu des R+1
convenus initialement dans les
contrats de vente et le cahier des
charges du vendeur l’OPGI.
Obstination trouble des dirigeants
de cet organisme (plusieurs directeurs se sont relayés) qui ont fait de
leur intransigeance (la « makra » typiquement algérienne) leur code de
conduite envers les acquéreurs à l’exception de 20 villas ayant bénéficié
des certificats de conformité. Les
choses ont ainsi traîné en longueur et
en lenteur, soit quinze (15) années
d’attente. Lamine Soltani, le chef du
département de la Promotion immobilière à l’OPGI, présent dans la salle,
a été clair et précis en reconnaissant
auprès de l’assistance que l’OPGI et
les acquéreurs partagent la responsabilité de ce long retard de régularisation. « C’est bien dit », commenteront
certains avec le sourire tandis que
Sabir Méziane –président de l’association des résidents de la cité – avouera
que ces derniers souffrent énormément de l’absence de titres de propriété. Ce cadre à l’OPGI comptant
pas moins de 28 années de services,
s’est vu suspendre de ses fonctions
en tant que chef d’agence parce qu’il
est en première ligne de l’action de revendication des titres de propriété. Sa
double casquette lui a valu cette sanction aussi arbitraire que « bête et méchante » au moment où des informations font état de ses performances.
Il aurait réussi à faire rentrer dans
les caisses de l’OPGI au titre des recouvrements des créances locatives
pour les biens dépendant du rayon
d’action de son agence huit (8) milliards de centimes et quatre (4) cent
millions de centimes. Non seulement
il a été négativement sanctionné mais
aussi dégradé à la fonction de responsable d’unité alors qu’il était responsable d’agence. Le manège maléfique continue dans ce pays : On
écarte ceux qui travaillent, on méprise les compétents, bref on met les
bâtons dans les roues de l’Algérie qui
travaille, qui avance...
Les habitants de la cité déjouent le
détournement illégal d’un terrain
Outre la question des titres de propriété, les habitants de la cité sont
confrontés à une situation inédite
dans le quartier. Ils viennent de déjouer grâce à leur association une
tentative de détournement d’un terrain nu, emplacement d’une ancienne
carrière d’un ancien colon.
Ce terrain ayant appartenu à Jean
Meng Luc, décédé en 1898 à Constantine, devenu à l’indépendance un
« bien vacant » versé au portefeuille
des domaines sous l’enregistrement
N° 85/année 1898.
Il y a quelques années, cette administration l’a cédé à l’OPGI en pleine
propriété – appuyé par le soutien de
la wilaya à travers un arrêté N° 922 du
8/10/1997 autorisant le transfert entre
les domaines et l’OPGI. Une circulaire
du wali de l’époque avait balisé son
domaine d’utilisation : la réalisation
de projets d’urbanisme et de la
construction. Ce terrain a été squatté
par un entrepreneur qui l’a clôturé en
prenant soin de placarder à l’entrée
deux écriteaux : « Propriété privée »
et « Terrain surveillé par caméras de
télésurveillance ». Une rare anecdote
jamais rencontrée surtout pour ce
qui est d’un terrain. Un criminologue
bien formé et/ou expérimenté s’apercevra en un clin d’œil de la supercherie grotesque. En effet, ce terrain
est toujours propriété de l’OPGI qui
ne l’a jamais cédé à personne à ce
jour. La tentative de son détournement ayant consisté pour l’entrepreneur B.Y. à passer un contrat de vente
avec un vendeur imaginaire M.A dont
l’oncle maternel fut un gros ponte du
système. Ce contrat étant juridiquement un faux puisqu’il s’agit d’un acte
mensonger, malheureusement établi
avec la complicité d’un notaire,
Me M’chouma, et d’un autre cabinet
sis à Barika, région de tous les trafics
possibles et imaginables. Dans ce
contrat, le prétendu vendeur a indiqué avoir acquis le bien en octobre
1920 mais ne savait pas que ses traces
se trouvaient sur les registres des domaines : « Terrain privé de l’Etat »/
« Bien vacant », aujourd’hui propriété
de l’OPGI. Cette tentative de détournement est en passe d’être démontée
par une action judiciaire de l’association du quartier. Le Wali qui a reçu
une délégation de celle-ci, a été mis au
courant et le Maire a été invité à ne
pas accorder de permis de construire
à l’entrepreneur « escroc » que certains désignent par le terme de «
prête-nom » chargé de blanchir de
l’argent sale pour le compte de certaines personnalités influentes à
Batna.
Finalement, le Maire s’est mis d’accord avec le représentant de l’OPGI et
les représentants des acquéreurs des
« carcasses » pour convaincre le directeur de l’OPGI et le conseil d’administration de cet organisme public pour
la recherche d’une solution concernant les certificats de conformité et
les titres de propriété, un arrangement selon les dispositions du décret 08/15 qui sera à même de lever
les réserves. Quinze années après la
cession des «carcasses»...
Ali Benbelgacem
Des plans d’aménagement de 16 plages de la wilaya d’Oran
viennent d’être lancés dans la perspective de développer le
tourisme balnéaire, a-t-on appris dimanche auprès de la
direction du tourisme et de l’artisanat. (Photo > D. R. )
Aïn Témouchent se dote d'une
station d’épuration des eaux usées
La wilaya d'Ain Temouchent s'est dotée d'une station d’épuration
des eaux usées (STEP), inaugurée à l’occasion de la commémoration
du 60ème anniversaire du déclenchement de la Révolution de
Novembre. (Photo > D. R. )
Tipasa : 4 pêcheurs portés
disparus au large de Bouharoun
Quatre pêcheurs sortis en mer, jeudi dernier, pour pêcher au large
de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa, sont portés disparus, a-t-on
appris auprès de leurs proches. (Photo > D. R. )
enquête
10
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
Environnement et collecte des déchets
Pollution : la cote d’alerte
, D’après l’enquête journalistique que nous avons effectuée sur la
collecte des déchets à Annaba, il a été relevé que la décharge
publique de Berka Zargua qui notamment reçoit plusieurs milliers de
tonnes de déchets ménagers en provenance de la wilaya, il s’avère que
celle-ci est d’ores et déjà saturée. Tous les déchets ménagers de la
ville, qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés vers cette
ancienne décharge qui notamment accueille des quantités d’ordures
énormes provenant des nombreuses communes à savoir de Sidi Amar,
El Hadjar, El Bouni, Annaba, Sidi Salem Hjar Eddis et des autres
localités avoisinantes. Plus de 80 000 tonnes d’amas de détritus
avaient été dénombrées durant les derniers mois et jetées par une
population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de
la ville bônoise. C’est en effet 267 tonnes de déchets par an et par
résidant qui sont jetées dans la nature.
Une quantité qui dépasse les 52 000
tonnes de déchets domestiques avaient
été enlevés pour un coût de 3 500 dinars
par tonne qui représente ainsi le montant
de la collecte et du transport vers la décharge publique de Berka Zargua située
prés de la localité de Hadjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de source municipale. Malgré les grands efforts fournis
par les collecteurs d'ordure qui travaillent
jour et nuit, la majorité des quartiers
intra-muros de la wilaya restent de plus
en plus sales offrant un paysage désolant de la banlieue.
La pollution urbaine demeure vraiment
une menace permanente pour l’environnement particulièrement au niveau des
grandes agglomérations, qui se caractérisent par un énorme déséquilibre dans
la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un
problème complexe et aujourd’hui, les
ordures se ramassent à la tonne pour
lesquelles d’importants moyens humains
et matériels sont déployés pour l’élimination des ordures ménagères. On distingue
plusieurs types de déchets. A titre
d’exemple, on y trouve des plastiques, papiers, cartons, métaux, verres, textiles,
matières organiques, produits toxiques et
autres. Outre, la pollution de l’environne-
ment, les déchets solides constituent une
source de pollution de l’environnement
en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains
contiennent des substances chimiques
toxiques. Il existe plusieurs modes d’élimination des déchets managers, la mise
en décharge traditionnelle, l’incinération,
la valorisation de la matière à travers le
compostage ou le recyclage. Les risques
de chacun d’eux ne sont pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet de réduire l’extraction de
matières premières.
A titre indicatif, l’acier recyclé permet
d’économiser du minerai de fer, chaque
tonne de plastique recyclée permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. Le recyclage de 1 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kilowatt/heure
d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois.
Les principaux matériaux recyclables
sont les matières plastiques, l’aluminium,
l’acier, le verre, le papier et le carton.
Des objets composés d’un seul matériau,
comme les bouteilles de verre ou le plastique peuvent être facilement recyclés. Le
recyclage des déchets présente un double
avantage, il permet d’abord d’économiser
de la matière première et de préserver les
ressources naturelles, comme aussi, il
permet de réduire, le volume et le poids
des déchets à mettre en décharge pour limiter les risques de pollution de l’air et
des sols. Le recyclage constitue une parfaite solution de la situation déplorable de
nos poubelles où la part du recyclable de
nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes
par an, 130 000 tonnes de plastique, 100
000 tonnes de métaux, 50 000 tonnes de
verre, 95 000 tonnes de matières diverses
pour un potentiel de 760 000 tonnes à
recycler à l’échelle nationale. Sur ce volet,
il faut souligner que les communes les
plus sales du chef-lieu de la wilaya sont
Berrahal, Annaba ville, El Hadjat, Sidi
Amar, El Bouni, Sidi Sallem. En effet, l’état
de ces lieux reste déplorable puisque les
déchets ménagers sont jetés partout dans
la totalité des rues, les caves d'immeuble,
les paliers ainsi que les cages d’ascenseur.
Certes, les poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers et
cités de la wilaya.
Par ailleurs, beaucoup de marchands de
fruits et légumes ambulants, qui ont envahi quelques ruelles de la ville, sont responsables de cet état désolant. Ils laissent
toujours derrière eux, des produits avariés jetés par terre causant ainsi des désagréments, des odeurs nauséabondes et
des maladies transmissibles et empestant carrément l’environnement : «Les
marchands clandestins nous rendent la
tâche très difficile à chaque fois, qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries», nous ont déclaré des agents de ramassage des services communaux. La
municipalité a pointé le doigt en direction
des citoyens qui sont accusés ouvertement de ne pas avoir de civisme.
Le civisme inexistant dans nos villes
Manquer de civisme, c’est faire preuve
d’agression envers autrui. Des experts
en la matière interrogés sur le sujet, ont
souligné que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de 1,5 kg d'ordure
par jour. De ce fait, la rue représente pour
les habitants, l’unique dépotoir des déchets et par manque de civisme, des milliers de résidants continuent de jeter volontairement leurs sacs de déchets par les
balcons. Il faut ajouter à cela, les médicaments qui forment des ordures spéciales
à cause de leur contenance en substances
chimiques.
La pollution par les eaux aussi de son
côté représente un désastre à la santé
puisque une partie des eaux usées continue à être déversée dans les cours d’eau
et les oueds, ce qui représente un danger
public et permanent pour la qualité des
ressources hydriques constituant ainsi
une source de propagation des maladies
à transmission hydrique, provenant de la
consommation des produits agricoles,
irrigués par des eaux usées et polluées.
Ajoutons à cela, les décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires
qui notamment génèrent des tonnes de
déchets spéciaux ou médicaux jetés dans
la nature, nous, précise-t-on. Malgré
toutes les précautions, il a été signalé un
peu partout l’existence de plusieurs sacs
contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de Seybouse.
Face à cet état des faits, les services de
l’inspection doivent agir sévèrement et
vite pour remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur et détruire la nature, la santé humaine, la vie propre et l’environnement.
Les substances organiques et les détergents rejetés par les égout génèrent également une pollution très dangereuse.
Dans cette vision, il est tout à fait objectif de noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles par les mouches
et les cafards sont le choléra, dermatoses, trachome.
Il convient enfin de dire à ce sujet que le
rôle primordial de la population citadine
est de maintenir la propreté des lieux et
des quartiers où ils vivent. Hélas, les
mauvaises habitudes restent inéchangeables.
Oki Faouzi
histoire
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60e anniversaire du déclenchement de la Révolution
Un 1er Novembre célébré par des réalisations
, La cérémonie du 1er Novembre
1954, date du déclenchement de la
lutte de Libération nationale, est
toujours un moment particulièrement solennel pour tous. Algériennes et Algériens sont tous unis
dans un moment exceptionnel du
souvenir. La commémoration du
1er Novembre, une date d’une
grandeur particulière dans l’histoire du pays, est ce long recueillement à la mémoire de ceux
qui ne sont plus là.
Des moudjahidate et des moudjahidine
qui auront tout sacrifié pour la liberté d’un
peuple longtemps privé du minimum vital
et de ce qui est essentiel à la vie, la fierté
d’être libre. De ceux aussi que l’usure du
temps et des épreuves a pu épargner,
moudjahidate et moudjahidine, pour lesquels de pareils évènements, comme les
commémorations, permettent de se retrouver, de se remémorer les grands moments d’une solidarité dans le combat qui
a terrassé l’ennemi. Ce samedi dernier, la
commémoration du 1er Novembre a été célébrée dans la wilaya de Tissemsilt dans le
recueillement, en même temps dans la joie
des retrouvailles. Réunis autour d’un frère
combat, les autorités locales civiles et militaires, des moudjahidine, des enfants
des moudjahidine et des enfants de chouhada ont goûté à la joie de se retrouver,
d’évoquer les grands moments du combat libérateur, la fraternité d’armes qui a regroupé dans les maquis les Algériennes
et des Algériens unis dans la concrétisation
d’un même idéal. A l'instar des autres régions du territoire national, la wilaya de Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis s'apprête,
elle aussi, à célébrer ce 1er novembre qui
coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération.
Les commémorations de la date de déclenchement de la lutte de Libération nationale ont marqué par différents manifestations programmées par la wilaya. Dans
la journée du 31 octobre de l’année en
cours, les autorités civiles et militaires à
leur tête le wali de Tissemsilt, Hocine Bessaih, se sont présentéEs à la place «
«Logab» qui a été aussi embellie et dotée
de lampadaires et des drapeaux. A minuit,
les personnes présentes ont levé les couleurs, écouté l'hymne national, puis déposé une gerbe de fleurs sur la place suivie de la lecture de la «Fatiha» à la mémoire de nos valeureux combattants
tombés au champ d'honneur pour la libération de notre pays du joug colonialiste.
Par ailleurs, les présents ont suivi les récits
sur la guerre de la Révolution d’un responsable auprès du ministère des Moudjahidine sur cette journée historique. Pour
la journée du 1er novembre, après un rassemblement, des autorités locales civiles
et militaires se sont rendu au carré des
martyrs d’Aïn S’fa, lieu tristement célèbre
pour avoir abrité les tortionnaires français au cours des années 1958-1959 et où
des dizaines de militants de la cause nationale y ont laissé leur vie. Du côté officiel,
les traditionnels, dépôt de gerbes de fleurs,
levée des couleurs et la lecture de la Fatiha,
ont été opérés par la délégation officielle
conduite par le wali. Par la suite, les autorités locales ont procédé à l’inauguration
du centre de proximité des Impôts, au
chef-lieu de wilaya et à la mise en service
d’un château d’eau d’une capacité de 5 000
m3. Un cross a été également organisé et
qui a vu la participation d’un grand nombre
de jeunes venus de différentes régions de
la wilaya. Dans la soirée du vendredi, la
maison de la culture Mouloud-Kacem Naït
Belkacem a abrité un gala artistique, suivi
d’un défilé de jeunes scouts et de la levée
des couleurs nationales. A ce titre, un riche
programme a été élaboré pour fêter l'évènement par la sûreté de wilaya et ensuite
honorer la mémoire de tous les martyrs de
la révolution de toute la nation qui ont
payé le lourd tribut en sacrifiant leur vie
pour que vivre l'Algérie libre et indépendante. Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis
n'oubliera jamais ses enfants, ils sont et demeureront un symbole comme tous les
chouhada de cette nation à qui le pays
rend hommage en ce 1er novembre, une
date symbole dans l'histoire révolutionnaire de ce pays pour rappeler que les
héros ne meurent jamais. Pour revenir aux
festivités marquant cet anniversaire, il a été
organisé depuis le 31 octobre, par un programme très riche et varié. Des portes ouvertes organisées au siège de la sûreté de
wilaya à Tissemsilt, portant exposition des
documents historiques et photos des martyrs est au programme, pour revivre cet
évènement historique inoubliable et ancré
dans la mémoire des habitants de cette
région historique «l’Ouarsenis». Par la
même occasion, une conférence sur l’histoire du pays a été animée par des cadres
de la sûreté de wilaya dans laquelle il a été
rappelé les principales étapes historiques
de la Révolution nationale. «La glorieuse
guerre de Libération nationale a renversé
sept gouvernements français», a indiqué le
conférencier, soulignant la nécessité pour
tous les Algériens d'être fiers des artisans
de cette révolution, aussi bien les chouhada que les moudjahidine. Des témoignages de la famille révolutionnaire ont
été entendus dans la soirée de vendredi
dernier. Même des documentaires sur la
Révolution algérienne ont été projetés au
siège du foyer de la sûreté de wilaya. Pour
la circonstance, des tournois sportifs ont
été organisés entre les éléments de la sûreté de wilaya et les équipes civiles «inter
quartiers». A cet effet, à zéro heure du 1er
novembre, les éléments de la sûreté de
wilaya à leur tête le commissaire divisionnaire, chef de sûreté de wilaya, comme de
coutume à chaque année, une gerbe de
fleur a été déposée au pied de la stèle commémorative de la sûreté de wilaya, après
la levée des couleurs nationales et l'exécution de l'hymne national. L'expérience cumulée par cette importante institution de
la République est considérée d'ailleurs, à
juste titre, comme un modèle pour avoir
contribué, selon une approche citoyenne,
dans le sens du devoir national. Signalons
l'existence d'une police de proximité depuis des années, la sûreté de wilaya de
Tissemsilt participe activement à tous les
évènements qui touchent le pays et prenant part à toutes les festivités par l'élaboration de programmes qui reflètent réellement l'importance qu'accorde ce corps à
l'histoire du pays et à l'activité de la société
civile, chose qui a été d'un grand apport
pour la politique de la police de proximité
qui tient essentiellement à se rapprocher
du citoyen, pour une meilleure
prestation. Les services de sûreté de la
wilaya de Tissemsilt ont programmé des
cérémonies pour la célébration de cet anniversaire à travers toutes les sûretés de
daira et des sûretés urbaines de la wilaya.
Plusieurs chantiers à travers la wilaya, autant de réalisations appelées à promouvoir les communes et le cadre de vie des
citoyens, ont vu le jour... Les projets en
cours de réalisation continueront à être suivis de très près par le premier responsable de la wilaya et les services techniques, en vue de leur réception dans les
meilleurs délais.
Abdenour
1954-2014
Plusieurs activités ont marqué l’évènement
, A l’occasion du 1er novembre qui coïncide cette année avec le soixantième anniversaire du déclenchement de la révolution, la wilaya de Bouira n’était pas du
reste des autres wilayas du pays pour
marquer à sa manière cette commémoration, à commencer par la salve de baroud
de minuit, le recueillement au niveau des
différents carrés des martyrs de la wilaya
en présence des autorités locales et
moudjahidine. Au chef-lieu de la wilaya,
c’est le premier magistrat de la wilaya,
Nacer Maaskri ,accompagné par une importante délégation composée d’autorités
civiles et militaires et la famille révolutionnaire à avoir marqué une halte au niveau du carré des martyrs pour déposer
une gerbe de fleurs suivie par une minute
de silence. La journée a aussi été une occasion pour la mise en évidence d’un
vaste programme d’activités inhérent à
cette occasion glorieuse pour le peuple
qui a conduit le pays à son indépendance,
à travers la tenue de conférences, des
tournois sportifs, (football, handball,
cross, etc.), dans différentes régions de
la wilaya. Toutefois, les habitants de Thassala et Tizi L’kis de la commune de Taghzout, nord de Bouira n’oublieront pas de
si tôt cette journée marquée par la mise
en service du projet de raccordement en
gaz naturel au profit de 700 familles. Le
wali a aussi procédé à l’attribution de 222
logements, etc.
Au niveau de la grande salle de la maison
de la culture Ali-Zaamoum», c’est la pro-
jection en continu du film de «Lalla
Fadhma N’soumer». La veille c’est le SG de
la wilaya qui, au terme d’un périple qui l’a
conduit à l’est de la wilaya avait procédé
au lancement de plusieurs projets, notamment le gaz naturel à Ath Rached, Ath
Yekhlef, ainsi que dans plusieurs localités
de la daïra de Bechloul. Le SG assistera
aussi à la remise de clés pour les bénéficiaires de 347 logements de type LSP à ElEsnam.
M. A.
culture
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«Les balles du 14 juillet 1953» projeté à Alger
AV I S
Le réalisateur belge
Pierre Chemin : «Il n’y
a pas de frontières
entre les arts»
Le réalisateur et auteurcompositeur-interprète
belge, Pierre Chemin et
Maxime Tirtiaux, initiateur
du projet intitulé «Muziek
de singe» ont animé au
théâtre AbdelmalekBouguermouh un spectacle
musical intitulé «Musiek de
singe» et ce, dans le cadre
du 6e Festival du théâtre
international de Béjaïa. Au
cours d’un débat, ils ont
donné plus de précisions
sur ce spectacle qui est un
projet initié par Gilles
Kremer et Maxime Tirtiaux,
tous deux originaires de
Nivelles.
Le réalisateur belge Pierre
Chemin a indiqué
qu’«animer ce spectacle
instrumental est une réelle
volonté de faire voyager le
public dans un univers de
musique capable de
procurer des sensations
assez fortes basées sur des
créations sonores
originales» et d’ajouter
que «l’objectif est de
gagner l’attention du
public à travers chaque
morceau qui raconte une
histoire en portant des
noms d’animaux parfois
bizzares…», a-t-il
souligné. Car, pour lui, ce
projet riche de nouvelles
personnes, de nouvelles
expériences et de nouvelles
compositions, gagne en
aisance et en expérience.
Le conférencier a fait
savoir, également, que ce
spectacle qui s’est produit
dans différents lieux de
concert est, pour la
première fois, en Algérie
dans un festival de théâtre.
Il indiquera que ce projet
est conçu à l’intention du
tout jeune public et de
leurs parents :
«le théâtre pour enfants
est très
important…l’enfant a
absolument besoin de se
construire…», a-t-il fait
savoir. Concernant sa
participation au festival,
Pierre Chemin a affiché sa
satisfaction d’assister à ce
rendez-vous annuel,
ajoutant que cette occasion
est propice pour présenter
un patrimoine culturel : «il
n’y a pas de frontières
entre la musique et le
théâtre…», notera-t-il.
Le musicien, Maxime
Tirtiaux a, de son côté,
précisé que le groupe
composé de cinq musiciens
mélange plusieurs styles
tels que la folk, le jazz, la
musique des Balkans, la
musique africaine, le rock
et la funk.
Il a aussi, ajouté que «les
morceaux joués se
distinguent par leur
originalité car agencés
comme des pièces de
théâtre dont la narration
est à la base de la
musique», a-t-il conclu.
M. Isikioune
Moments d’Histoire
,Le film documentaire
«Les balles du 14 juillet
1953» du réalisateur
français Daniel
Kupferstein, sur la
répression policière
occultée d'une
manifestation populaire
à Paris en 1953, a été
présenté jeudi à la
filmathèque MohamedZinet à Alger.
D'une durée de 85 min, ce documentaire reconstitue par les témoignages d'historiens et de participants à cette manifestation,
qui s'est déroulée au cœur de
Paris, à laquelle avaient pris part
des militants algériens du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD).
La manifestation qui avait été durement réprimée par la police parisienne avait fait sept morts, six
Algériens, un syndicaliste français et une quarantaine de blessés.
Présenté sous forme d'enquête,
ce film qu, exhumant une histoire
vieille de plus de 60 ans et occultée à ce jour par les autorités françaises, confronte les mémoires
de syndicalistes français, de militants algériens du MTLD et celle
de deux policiers qui ont, parmi
d'autres, ouvert le feu sur les manifestants.
Prenant part à cette manifestation pour la paix au côté de syndicalistes de la Confédération général du travail (CGT), de militants du Parti communiste
français (PCF). Djanina MessaliBenkelfat témoigne du pacifisme
et de l'organisation exemplaire
des militants arborant un grand
portrait de son père Messali ElHadj alors assigné à résidence et
l'emblème national algérien.
Le témoignage de militants du
MTLD à l'exemple de Abdelhamid Mokrani, Mohamed Toumouh et Mohand Khettar atteste
que des policiers voulaient leur
«arracher le drapeau algérien»
avant d'ouvrir le feu sur les manifestants «tuant ainsi 7 personnes
et blessant une quarantaine dont
plusieurs Français».
Cette version des faits a été confirmée par le photographe correspondant du journal français
l'«Humanité» Joseph Zlotnik et le
militant Charles Palant, tout deux
blessés par balles.
Dans son enquête, le réalisateur
a également retrouvé deux agents
de la police parisienne de
l'époque, qui ont également
avoué avoir ouvert le feu de façon
«anarchique sans en connaître la
raison, suivant leurs collègues».
Comme par devoir de mémoire,
l'équipe du film, avec le concours
du militant du Parti communiste
algérien (PCA) Sadek Hadjeres,
qui a accueilli les dépouilles au
port d'Alger, est allée à la recherche des tombes et à la rencontre des familles des six victimes algériennes. Les proches
de Abdellah Bacha, Tahar Madjene, Mouhoub Illoul, Amar Tabdjadit, Abdelkader Draris et Laarbi
Daoui ont évoqué à l'écran leurs
souvenirs des funérailles des victimes, encadrées par les autorités
coloniales qui ont tout fait pour
garder secrète la cause de leur
mort.
La famille du syndicaliste Maurice Lurot raconte, elle aussi, la
même volonté d'occultation de
ces événements et des plaintes
déposées par la famille contre la
police parisienne.
Par la suite l'historien Emmanuel
Blanchard, qui a beaucoup apporté à l'enquête, livre les conséquences de ce drame qui a
conduit en premier lieu à la création de brigades spéciales de répression au sein de la police parisienne qui s'illustreront par la
suite lors des manifestations du
17 octobre 1961 et du 8 février
1962.
Autre conséquence de ce 14 juillet
1953, les autorités françaises
avaient pris la décision d'interdire «les cortèges populaires du
14 juillet (fête nationale en
France) et du 1er mai (Journée
mondiale du travail)» jusqu'en
1968, tout en «trafiquant» les rapports de police et ceux de la justice sur ce drame.
Projeté en juillet dernier en
France, ce documentaire ravive la
mémoire sur un événement historique occulté par les autorités et
oublié par l'opinion publique, tout
comme l'avait déjà fait le réalisateur avec «Mourir à Charonne,
pourquoi?» (2011) et «17 Octobre
1961 dissimulation d'une massacre» (2001).
R. C.
6e Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB)
«Alice» : amour et mort en conflit
,Le monodrame «Alice» de Sawsan Boukhaled a été présenté vendredi après-midi au théâtre Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa
dans le cadre de la 6e édition du
Festival international de Béjaïa
où la comédienne libanaise et
metteur en scène Sawsan Boukhaled a réussi à captiver l’attention de l’assistance nombreuse
durant plus d’une heure.
Le monologue livre comme un
climat de conflit entre l’existence
et les émotions où l’amour et la
mort se disputent.
La scène s’ouvre sur une jeune
femme, vêtue de blanc allongée
sur un lit en métal. Elle se met
dans des états extrêmes et va jusqu’au bout de ses rêves tout en
s’exposant devant un public très
proche. Ce sont des choses qui
n’effrayent pas Sawsan Boukhaled qui aime prendre des risques
en se réinventant.
Le monologue propose une vision réelle de l’amour et ses
peines et leur influence sur la vie
dans un profond discours continu
parfois interrompu par un silence
affreux. L’interprétation de la comédienne est dynamique et régulière. La scénographie est aussi
imposante par un renforcement
lumineux et visuel où le personnage d’Alice est incarné dans un
décor sombre qui interpelle les
consciences. Cette pièce a réussi,
en effet à captiver une majeure
partie du public par sa mise en
scène vivace et diversifiée basée
sur des symboles dans un décor
constant durant la pièce. «L’histoire de la pièce est basée sur
des expériences personnelles …
et je voulais à travers ce travail
rendre hommage à ma grandmère Alice …et cette pièce décrit d’une façon claire et simple le
phénomène de la mort, l’amour
et la vie», a déclaré la comédienne
en fin de spectacle. Et d’ajouter :
«ce monologue s’appuie, en effet
sur le symbolisme comme moyen
de voir les choses».
La comédienne a précisé que
cette pièce a été présentée au
Liban et dans plusieurs pays
comme l’Allemagne, la Belgique,
l’Egypte, et sera également jouée
en France en 2015.
De notre envoyé spécial à Béjaïa,
Mehdi Isikioune
contribution
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
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1er novembre 2014
Où en est l'économie 60 années après le déclenchement
de la guerre de Libération nationale ?
, «En ce jour du 1er novembre
2014, je tiens à rendre hommage
à nos chouhada et par la même
occasion à feu mon père le
moudjahid Ali qui a été
emprisonné entre 1958 et 1962
à El-Harrach et à Lambèse, en
espérant que l’Algérie en
ces moments de grands
bouleversements géostratégiques
évitera les turbulences. L’Algérie
est indépendante depuis plus
de 50 ans. Dan ce contexte,
gouverner étant de prévoir,
de gérer la pénurie et non de
dépenser sans compter se pose
cette question stratégique : les
pouvoirs successifs entre 19632014 ont-ils préparé le défi
majeur de l’après-hydrocarbures
pour les générations futures pour
être à la hauteur des sacrifices
de ceux qui ont libéré le pays?
Le taux de croissance global de l'économie est relativement faible, sachant
qu'un accroissement par rapport à un
taux de croissance faible de l'année
précédente (ce qui est le cas de l'Algérie) donne toujours en valeur relative
un taux de croissance faible même si le
taux est supérieur l'année qui suit.
Pour le gouvernement, le taux d’inflation a été en moyenne de 3% entre
2008/2014, excepté 2012 où il a atteint
les 10%». Le taux d'inflation officiel repose sur un indice largement dépassé,
alors que le besoin est historiquement
daté. Un agrégat global comme le revenu national par tête d'habitant peut
voiler d'importantes disparités entre
les différentes couches sociales. Dire
que le salaire moyen de l’Algérien est
de 30 000 dinars n’ a aucune signification économique sans tenir compte de
la concentration du revenu national au
profit d’une minorité rentière. Une analyse pertinente doit lier le processus
d'accumulation la répartition du revenu (70% percevant moins de 300
euros par mois net), le modèle de
consommation par couches sociales,
l'évolution des biens de première nécessité. L’on doit déflater par le taux
d'inflation réel pour déterminer le véritable pouvoir d'achat. Aussi, une interrogation s'impose : comment est-ce
qu'un Algérien, qui vit au SNMG, 200
euros par mois, soit 6 euros par jour
alors que le kilo de viande dépasse 10
euros fait face aux dépenses incontournables : alimentation, transport, santé,
éducation.
La cellule familiale, paradoxalement,
la crise du logement (même marmite,
mêmes charges), les subventions et les
transferts sociaux, 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB 2013/2014
jouent temporairement comme tampon social ? Comme cela pose la problématique de la dépendance alimentaire croissante.
3.- Les exportations pour 97% représentées par les hydrocarbures libellées en dollars, d'où l'importance d'être
attentif aux fluctuations des taux de
change au niveau international, ont fortement reculé ces dernières années.
Une hausse du dollar et une baisse de
l’euro réévaluent les exportations en
valeur mais gonflent les importations
algériennes –60% en euros. Le pays est
fortement dépendant des biens de capital et des biens de consommation intermédiaires et finaux presque tous
importés n'ayant pas jeté les bases
d'un appareil productif capable d'affronter la concurrence internationale et
les tendances relatives des grands agrégats économiques bien que positives,
révèlent une macroéconomie sous
contrôle relatif. Les hydrocarbures représentent l'essentiel des exportations
et la persistance des déficits publics a
produit un système d'éviction sur l'investissement productif et une dette
publique intérieure et extérieure épongée artificiellement par la rente des hydrocarbures. Le montant des réserves
de change, signe monétaire dues à des
facteurs exogènes et non signe du développement, composée des réserves
de change à hauteur de 46% en dollars
et à 42% en euros, le reste étant constitué d'autres monnaies étrangères à
l'image de la livre sterling et le yen japonais, dont 80% environ placées à
l'étranger, notamment en bons de trésor américains et européens, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005,
77,78 milliards en 2006, 110 milliards en
2007 à 138,35 milliards de dollars en
2008, pour 2009 à 147,2 milliards de
dollars, 157 milliards de dollars en 2010
et à 194 milliards de dollars par la
banque d’Algérie fin mars 2014 non
compris les 173 tonnes d’or. Si la baisse
des cours des hydrocarbures se maintient la fourchette de 85 dollars, le budget fonctionnant sur la base d’un cours
de 120/125 dollars entre 2014/2015
contre 110/115 entre 2012/2013 a un
répit quatre années.
4.-D'où l’importance de la rationalisation des choix budgétaires et éviter les
effets mitigés de la dépense publique et
les réévaluations permanentes qui ,
sans être exhaustives, sont les suivantes : l'existence d'un décalage entre
la planification budgétaire et les priorités sectorielles ; l'absence d'interventions efficaces dues à un morcellement
du budget résultant de la séparation
entre le budget d'investissement et le
budget de fonctionnement ; des passifs
éventuels potentiellement importants;
des écarts considérables entre les budgets d'investissement approuvés et les
budgets exécutés ; des longs retards et
des surcoûts pendant l'exécution des
projets. Pour la formulation, l'Algérie
utilise un système de classification obsolète avec la lourdeur des procédures
qui empêchent la clôture rapide de la
période de fin d'exercice pour l'arrêt du
budget du fait que le système de gestion budgétaire du pays est inadapté et
a besoin d'être considérablement revu
, ces surcoûts de transaction étant amplifiés par les longs circuits d'information, avec le chevauchement des responsabilités entre les diverses autorités et parties prenantes (25
commissions ministérielles et 48 commissions de wilaya dans le cas du
PSRE). Le guide de management des
grands projets d'infrastructures économiques et sociales élaboré en 2010
par la Caisse nationale d'équipement
pour le développement (Cned) sur le
contrôle financier et la dépense d'équipement, stipulant que toutes les études
de maturation des projets devront être
validées par la Cned, avant le lancement des projets, et la soumission de
toute réévaluation des projets au delà
de 15%, à l'aval du Conseil des ministres, contribueront-ils à affiner l'action des pouvoirs publics en matière
d'efficience des dépenses publiques ?
Ces mesures mettront- elles fin au gaspillage des ressources eu égard au surcoût caractérisant la majorité des mégaprojets et surtout de la léthargie du
système financier lieu de distribution
de la rente.
5.-Le système financier algérien est
dans l'incapacité d'autonomiser la
sphère financière de la sphère publique, cette dernière étant totalement
articulée à la sphère publique dont
l'Etat est actionnaire à 100%, le privé
local ou international étant marginal, et
les dernières mesures contenues dans
la loi de finances 2010 devraient encore le restreindre. Après plus de 10 années d'ouverture, le marché bancaire
algérien selon le rapport de la banque
d'Algérie de 2009 se compose de six
banques publiques et de quatorze
banques privées, mais ne devant pas
confondre l'importance du nombre de
banques privées actives en Algérie,
puisque 90% du financement de l'économie algérienne dont 100% secteur
public et plus de 77% secteur privé, se
fait par les banques publiques avec
une concentration au niveau des actifs de plus de 39% au niveau d'une
seule banque, la BEA, communément
appelé la banque de la Sonatrach. Seulement 10% du financement de l'écono-
mie sont pris en charge par les banques
privées, (moins de 6000 personnes sur
un total d'emplois de plus de 35.000)
avec une concentration de plus de 52%
toujours pour les actifs pour trois
banques. De ce fait, le passage du Remdoc au crédit documentaire Crédoc,
introduit par les lois de finances
2009/2010 comme seul mode de financement ainsi que la règle des 49/51% n‘
ont pas permis de limiter les importations qui ont explosé, (importations
de biens et de services plus de 65 milliards de dollars pour 2013/2014) pouvant devenir d'une efficacité limitée pénalisant bon nombre de PMI/PMI majoritaires en Algérie qui n'ont pas de
couvertures financières suffisantes, et
obligeant bon nombre de grandes entreprises publiques faute de management stratégique, à des surstocks coûteux. La raison fondamentale est que le
système financier algérien bureaucratisé (guichets administratifs) est déconnecté des réseaux internationaux
démontrant une économie sous perfusion de la rente des hydrocarbures, les
banques prenant peu de risques dans
l'accompagnement des investisseurs
potentiels.
6.-Que deviendra l'Algérie avec la
baisse de ses recettes car malheureusement, malgré tous les discours depuis plus quarante ans , en ce mois de
novembre 2014, l’Algérie est toujours
une économie rentière. Sonatrach c’est
l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach.
Les réformes impliquent donc une société où domine un Etat de droit, où
c'est la norme du droit qui devrait reprendre sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté. Le passage de l'Etat de «soutien» à l'Etat de
droit est de mon point de vue un pari
politique majeur car il implique tout
simplement un nouveau contrat social
et politique entre la Nation et l'Etat. La
présentation du bilan socio-économique montre clairement le manque
de visibilité et de cohérence, fruit de
rapports de forces contradictoires pour
le partage de la rente des hydrocarbures avec une concentration excessive pour une minorité rentière et un
paradoxe, une aisance financière et
des inquiétudes pour l'avenir. Sans un
retour à la confiance impliquant la la
moralisation de ceux qui dirigent la
Cité devant donner l’exemple pour
mobiliser la société, il est impossible
d’envisagerles réformes structurelles,
fondementdu développementdurable.
Face à cette situation d'incertitudes,
tout le monde veut avoir sa part de la
rente hypothéquant l'avenir des générations futures.
La distribution récente de salaires sans
contreparties productives, sous la pression des événements en est le témoignage vivant. Le danger qui guette donc
l'Algérie est d'aller vers un suicide collectif. Un débat national sans exclusive, le blocage étant d‘ordre systémique, devient urgent afin de réaliser
un développement harmonieux et une
transition démocratique pacifique
s'adaptant tant aux mutations sociales
internes qu'aux nouvelles mutations
mondiales. [email protected]
(Suite et fin)
Professeur des universités, Expert
international, Dr Abderrahmane Mebtoul
18
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
reportage
Elle manque d'espaces de divertissement et de loisirs
Aït Boumahdi, là où la jeunesse vieillit
avant l'âge
,A l'image de la plupart des habitants des zones rurales, les villageois de la commune d'Aït Boumahdi dans
la wilaya de Tizi Ouzou, notamment les jeunes, vivent
dans l'oubli et la marginalisation. Le mode de vie demeure inchangé depuis des années, voire des décennies.
Massinissa est un jeune diplômé
de l'université de Tizi Ouzou.
Depuis sa graduation, cet habitant du village Tiroual peine à
trouver un emploi dans cette région montagneuse qui manque
d'investissement économique.
L'oisiveté n'a laissé aucun choix
a ce jeune de 25 ans qui ne
trouve pas de refuge à part la
rue qui l'a accueilli à bras ouverts. Un total désarroi soutenu
par l'absence des lieux de divertissement dans la région.
«Dans notre commune et spécialement dans notre village il n
y a rien qui nous attire, absolument rien, se plaint Massinissa.
Depuis la fin de mes études universitaires, mon quotidien s'est
partagé entre la maison et dehors. Si je ne suis pas chez-moi,
je suis à l'extérieur et vice-versa.
Dans le village, il n'y a pas d'espaces dédiés aux jeunes. On a
un seul stade de turf qui se
trouve dans un état très dégradé, et celui-ci ne suffit pas
pour toute la demande.»
Pendant leur temps libre, les
centaines de personnes, majoritairement adolescent et jeunes,
ne trouvent pas où aller pour
se détendre et s'amuser. En plus,
ce soi-disant stade se situe au
milieu d'une forêt et de montagnes, et il est souvent pris
d'assaut par les garçons qui y
jouent au football dans le risque
et le danger. Massinissa accuse
les élus locaux et les pointe du
doigt : «On ne les voit jamais ces
responsable. Ils n'apparaissent
que pendant les élections pour
nous mentir et présenter leur
faux projets. Pourquoi sont t-il
dans leur poste s'ils ne font pas
leur travail ?»
De toutes évidence, ce vide dans
la vie des jeunes cause beaucoup de tracas à eux et à leur parents. Dans ce sens, un père de
famille nous a révélés des vérités touchantes sur des cas de
personnes qui avaient cédé au
désespoir et en conséquent au
mauvaises habitude comme l'alcoolisme et la délinquance :
«Oui, j'en connais plusieurs,
nous affirmait-il. Je connais des
gens cultivées de surcroît et intellectuelles qui n'ont pas résisté. Le vide les a mis à genoux
et du coup, il y a ceux qui ont
émigré ailleurs et d'autres qui
sont tombés dans le filet des
gangs et sont devenus eux
même des hors-la-loi. S'il y avait
des aires de divertissement
pour ces pauvres, ils ne se seraient jamais transformés ainsi.
C'est vraiment triste de voir une
force humaine qui se perd bêtement.»
Pour ce monsieur, l'urgence et
de mettre en place un plan et
des projets pour permettre à la
jeunesse de s'occuper et investir dans cette catégorie très importante de la société.
Pour les enfants, c'est encore
pire
La situation pour les enfants est
encore plus malheureuse. Les
responsables ne tracent que rarement des programmes dédiés
à cette couche sensible de la société. Pendant les vacances ou
les week-end, ils s'adonnent à
d'autre habitudes qui dépassent
leur âge. «Au lieu d'être mis dans
un environnement éducatif, culturel ou sportif à s'inculquer ou
le cahier de la publicité
faire quelque chose de bien,
mon fils, qui ne dépasse pas les
10 ans, se retrouve dans la rue
rien que pour tuer le temps. On
n'a rien ici, ni connexion internet, ni salle de sport ni bibliothèque..Les gamins se sentent
délaissés dans leur propre pays,
ce qui leur pose beaucoup de
problèmes et à nous aussi»,
souffle un habitant local. Au moment de recueillir ces propos,
on a été surpris par un petit gar-
çon qui ne dépassait pas les 12 en partie le sort dramatique de
ou 13 ans. Ce dernier qui traînait cette progéniture, difficile à reseul dans la rue portait dans sa dresser désormais. Il faut soulimain une petit bouteille qu'il gner aussi la peine de leurs faavait essayé de dissimuler en milles qui ne peuvent pas gérer
nous apercevant. Mais, appa- de tells situation. Des situations
remment, c'était très clair ce qui demandent une prise en
que cet enfant essayait de ca- charge régulière et délicher derrière son dos, car il cate..Mais comment oser y
puait l'alcool comme un vieux pense dans une commune qui
La de
NRle
5080
Mardipas
4 novembre
2014de
soûlard. Nos tentatives
n'a—même
un stade digne
faire parler n'ont pas abouti.
ce nom!
Ces exemples vivants expliquent
Farid Harbi
Insertions
Publicité
ΔϴΒόθϟ΍ Δϴρ΍ήϘϤϳΪϟ΍ Δϳή΋΍ΰΠϟ΍ ΔϳέϮϬϤΠϟ΍
ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ
Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ
ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ·
(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
:˰Α 1984/01/24 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ ϥΎπϣέ ϦϫϭΪΑ : Ϊϴδϟ΍
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ ˬϥϮόϠϗ
ΓήπΧ ΰϳΰόϣ :ϦΑ·ϭ ˬέΎϤϋ :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/16 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
ˬ(ϥϮϋέίϮΑ) ϑΎτόϠΑ ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 1630.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ Ε΍Ϋ
.ΔΒϬϟ΍ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ΁ ΎϬϧ΄Α
: Ύ˰˰˰˰˰˰˰ϫΩϭΪ˰˰Σ
ΔϠ΋Ύϋϭ ϲγΎϗ ϲϧΎϫϭΪΑ ΔΛέϭ ΔϴϜϠϣ ˬΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : ϻΎϤη
ϲΑΎΣ
ϲ΋Ύϣ ϯήΠϣ : ΎΑϮϨΟ
ΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : Ύϗήη
ϲγΎϗ ϲϧΎϫϭΪΑ ΔΛέϭ ΔϴϜϠϣϭ ϲ΋Ύϣ ϯήΠϣ : ΎΑήϏ
ΓέϮϛάϤϟ΍ ΔότϘϟ΍ ϝϮΣ ν΍ήΘϋ΍ ϭ΃ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ
βϴ΋έ Ϊϴδϟ΍ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ΃ Ϫο΍ήΘϋ΍ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ΃
ϦϳήϬη ϩΎμϗ΃ ϞΟ΃ ϲϓ Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍
ϭ΃ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ΍ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯΍ΪΘΑ΍ (02)
.ΔΑϮΘϜϤϟ΍ ΔϴϣϮϴϟ΍ ΔϓΎΤμϟ΍ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ΍
ϡϮγήϤϟ΍ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ ΍άϴϔϨΗ ήθϨϟ΍ νήϐϟ ϥϼϋϹ΍ ΍άϫ ϢϠγ
.1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ΍ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ΍
ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍ βϴ΋έ
ΔϴΒόθϟ΍ Δϴρ΍ήϘϤϳΪϟ΍ Δϳή΋΍ΰΠϟ΍ ΔϳέϮϬϤΠϟ΍
ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ
Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ
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Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
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(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
:˰Α 1959/08/12 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ ϝΎϤΟ ϱΪλΎϗ : Ϊϴδϟ΍
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ ˬΔϧϮϣήΟ
αϭΎρ ϥϮόγ· :ϦΑ·ϭ ˬΪϤΤϣ :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/21 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
ˬ(ΔϧϮϣήΟ) ϱΩΎϫϮΑ ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 150.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ Ε΍Ϋ
.ϱϮϔθϟ΍ ˯ΎϨΘϗϻ΍ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ΁ ΎϬϧ΄Α
: Ύ˰˰˰˰˰˰˰ϫΩϭΪ˰˰Σ
ϞΧΪϣ : ϻΎϤη
ΩϮϟϮϣ ΩϮϘϋ ΔϴϜϠϣ : ΎΑϮϨΟ
ϝΎϤϛ ϱΪλΎϗ ΔϴϜϠϣ : Ύϗήη
ϰγϮϣ ϱΪλΎϗ ΔϴϜϠϣ : ΎΑήϏ
ΓέϮϛάϤϟ΍ ΔότϘϟ΍ ϝϮΣ ν΍ήΘϋ΍ ϭ΃ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ
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ϦϳήϬη ϩΎμϗ΃ ϞΟ΃ ϲϓ Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍
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.1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ΍ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ΍
ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍ βϴ΋έ
(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
:˰Α 1982/03/30 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ ϝΎϤϛ ϱΪλΎϗ : Ϊϴδϟ΍
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ ˬΔϧϮϣήΟ
ΔϨϴϤϳ ϥ΍ήϤϋ :ϦΑ·ϭ ˬΪϤΤϣ ϦΑ ΩϮόδϣ :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/21 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
ˬ(ΔϧϮϣήΟ) ϱΩΎϫϮΑ ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 465.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ Ε΍Ϋ
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.ϥϼϋϹ΍ ΍Ϋϫ έηϧ ΦϳέΎΗ ϥϣ
22
La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014
sport
Espagne
Valence dauphin du Real Madrid
,Le Real Madrid, en tête de-
puis samedi, reste le nouveau
leader du championnat d’Espagne suite à la défaite de Séville sur le terrain de l’Athletic
Bilbao (1-0), dimanche lors de
la 10e journée du championnat
d’Espagne. C’est la première
fois cette saison que le Real, inarrêtable à Grenade samedi
(4-0), occupe la première place
du classement, où il devance
d’une longueur son dauphin Valence (23 pts), vainqueur (3-1) à
Villarreal.
L’Atletico Madrid (23 pts) est troisième en
vertu d’une moindre différence de buts générale que le club «che». Et le bilan du
week-end est sombre pour le FC Barcelone
(4e, 22 pts) : à l’arrêt depuis une semaine
avec le clasico perdu face au Real (3-1)
puis un revers à domicile samedi contre le
Celta Vigo (1-0), le club catalan a laissé
échapper à la fois, son fauteuil de leader et
sa place sur le podium. Quant aux Sévillans
(5e, 22 pts), ils peuvent s’en vouloir d’avoir
raté une première place qui leur tendait les
bras. Mais dans la «cathédrale» de San
Mames, les Andalous ont subi leur
deuxième revers en Liga cette saison après
la gifle reçue de l’Atletico
(4-0) fin septembre. L’Athletic Bilbao s’en est remis à
son avant-centre Aritz Aduriz, unique buteur du match sur une merveille de reprise
de volée sous la barre transversale (13),
avant de devoir sortir à la demi-heure de jeu
sur blessure.
e
8 victoire pour les Valencians
Negredo n’a pas trouvé le chemin des filets. (Photo > D. R.)
Les Basques enchaînent ainsi leur deuxième
victoire d’affilée après un succès à Almeria
(1-0) le week-end dernier, et semblent enfin
relever la tête après un début de saison
compliqué.
Pour Valence, en reconquête après une saison blanche l’an dernier, le premier quart
du championnat d’Espagne s’est déroulé
comme dans un rêve. Dimanche soir, les
hommes de l’entraîneur portugais Nuno
ont remporté leur huitième victoire de la
saison en Liga, avec cette particularité que
tous ces succès ont été acquis à chaque fois
avec trois buts inscrits côté valencien. Va-
Angleterre
José Mourinho charge les
supporters de Chelsea !
,Peu convaincu par la prestation de ses
joueurs le week-end dernier, José Mourinho n’a pas hésité non plus à tacler les
fans des Blues.
Pénible vainqueur de QPR dans son antre
de Stamford Bridge (2-1), Chelsea poursuit son bonhomme de chemin en tête de
la premier League avec quatre points
d’avance sur les surprenants Saints de
Southampton. Pourtant, José Mourinho
n’est pas content. Et s’il a recadré ses
troupes à l’issue de la rencontre, le Happy
One s’en est également pris aux supporters
des Blues. En clair, le coach portugais regrette le manque d’ambiance et trouve les
fans des Blues trop apathiques sur leurs
sièges.
«Ça devient de pire en pire. Quand je compare (l’ambiance) à mon précédent passage au club, ça empire. Je ne remets pas
en cause la passion et l’amour du club des
supporters. Je ne suis personne pour remettre ça en cause. Ils nous démontrent
leur passion chaque jour, mais il y a une
certaine façon de vivre les matches à Stamford Bridge et je peux dire que nous
sommes l’une des équipes les moins supportées lors de ses matches à domicile», a
déclaré le Lusitanien dans des propos relayés par le Guardian.
Mais si pour beaucoup, il n’y a pas lieu d’en
faire tout un plat, les supporters du club
ont tout de même tenu à répondre à leur
manager, soulevant par la même occasion
l’un des problèmes récurrents en Premier
League : le tarif exorbitant des places. «Les
critiques du coach ne sont pas justes parce
que les supporters paient beaucoup d’argent pour aller voir des joueurs très bien
payés. (…)
Il y a un changement de genre de spectateurs assistant aux matches, il y a un
nombre croissant de touristes qui viennent. Niveau tarif, c’est environ 64€donc
beaucoup de jeunes ne peuvent se payer
des places. (…) C’est un problème qui
touche toute la Premier League. Le manque
d’ambiance ne concerne pas seulement
Chelsea. A Old Trafford, c’était pareil la
semaine passée, idem à Liverpool. Les
supporters locaux doivent s’asseoir tandis
que les visiteurs peuvent se lever. Les fans
locaux qui se sont levés et qui ont chanté
ont reçu une lettre de la part du club disant
que s’ils recommencent, leur abonnement
pourrait être annulé. Forcément, ça n’aide
pas», répond au Portugais Tim Rolls, le
chef d’un groupe de supporters. Un coup
de gueule qui risque toutefois d’être insuffisant face à la politique commerciale
mise en place par des clubs cherchant
toujours plus de profits.
lence a ouvert la marque au stade Madrigal
sur un but contre son camp de Manu Trigueros, qui a dégagé au fond de ses propres
filets un centre de la droite de Sofiane Feghouli (6e).
Les Valenciens se sont ensuite mis à l’abri
grâce au défenseur allemand Shkodran
Mustafi : ce dernier a marqué de la tête
après un corner joué en deux temps (64e)
puis il a alourdi le score sur un autre corner, cette fois d’une frappe au ras du sol
(73e), avant que Trigueros ne rattrape de
son erreur initiale en réduisant le score
(88e), sans conséquence pour Valence.
Galatasaray
Rien ne va plus pour Wesley
Sneijder !
,Le milieu de terrain néerlandais est dans
la tourmente en Turquie. Remplaçant lors
du dernier match de Galatasaray, Sneijder
aurait laissé entendre ses râles. Son club et
son agent sont intervenus. Arrivé sur les
rives du Bosphore en 2013, Wesley Sneijder
semble vivre des moments difficiles à Istanbul. Il y a quelque temps, les médias du
monde entier relataient un défaut de paiement du club stambouliote, tout était rentré dans l’ordre après des discussions avec
l’agent du joueur. Vendredi, en Super Lig,
Galatasaray battait Kasımpa (2-1). L’international néerlandais débutait la partie sur
le banc, chose qu’il n’aurait pas appréciée
si on s’en tient aux propos qu’il aurait tenus
à la mi-temps, relatés par la presse turque
: «Je suis une star mondiale, j’ai joué une finale de la Coupe du Monde ! Je ne mérite
pas ce traitement. Cela fait six mois que je
joue comme n°10 et ils m’avaient promis
que je serais capitaine. On m’a dit que de
nouveaux joueurs de haut niveau seraient
recrutés mais cela n’a pas été le cas. J’aime
jouer pour Galatasaray, mais s’ils veulent
que je parte, alors ils devraient me le dire
en face à face.»
Le club dément, l’agent regrette
Seulement voilà, le club turc publiait hier,
à son tour, un communiqué pour démentir
la sortie médiatique du milieu de terrain
néerlandais : «Nous avons eu vent de
fausses nouvelles à propos de Wesley Sneijder dans de la presse sportive. Hier, elle a
publié une déclaration qui n’a rien à voir
avec la réalité. Cependant, nous voyons
aujourd’hui, le même genre de mensonges
dans les journaux, matin et soir.» Quelques
minutes après le communiqué du club,
l’agent du joueur, Guido Albers, s’exprimait pour BGN News afin de faire le point
sur la situation de son client : «Le seul but
de Sneijder est d’aider son équipe à remporter le championnat et à progresser en Europe», déclarait Albers avant d’ajouter : «Il
est bouleversé d’avoir été remplaçant. Il est
en forme.» Le conseiller du vice-champion
du monde 2010 n’oubliait pas de glisser
un tacle à Cesare Prandelli, l’entraîneur de
Galatasaray, en déclarant que le technicien était «incapable de communiquer car
il ne parle qu’Italien» avant de conseiller au
club de recruter «un coach international qui
maîtrise plusieurs langues». Le joueur, lui,
n’a rien démenti. Il regrettait simplement de
ne pas avoir disputé le match dans son entité.
R. S.
Avis de décès
La famille Ouret de Béjaïa et d’Alger a
l’immense douleur d’annoncer le décès
de leur cher père M. Ouret Abdelhamid
(PDG de Vertal) survenu, hier, à l’âge de 63
ans, à Amizour.
Le défunt sera enterré aujourd’hui au
cimetière d’Amizour à 12 heures.
Qu’Allah Tout-Puissant accorde au défunt
Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son
Vaste Paradis.
«A Allah nous appartenons
et à Lui nous retournons»
23
La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
Equipe nationale
Ils n'ont pas hésité à défendre les couleurs nationales
, Ils arrivent en retard,
mais ils sont là. Baghdad
Bounedjah, Mehdi Abeid et
Ahmed Kashi. Ils arrivent au
moment où l'équipe nationale a réussi son parcours
du combattant.
Leur venue est saluée pour la suite du
chemin à faire pour croiser et éliminer
l'Ethiopie et le Mali, et ce, à l'occasion
des 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN-2015. Sans être contre
cette présélection, les observateurs
avertis ne cachent pas leurs «questions». Quels seraient leur apport
après la qualification des Verts ? Nos
jeunes ont démontré ce qui était attendu d'eux après leurs quatre victoires. Le technicien français a-t-il bien
fait ou mal fait de les convoquer aujourd'hui ? Nous nous posons la question. Sauf peut-être les tester pour la
suite des événements sportifs. Mais,
au fait, qui sont-ils et d'où viennentils ? Sacré meilleur buteur de la Ligue
1 tunisienne, la saison dernière avec
14 réalisations, Baghdad Bounedjah
(ES Sahel, Tunisie), ce jeune oranais de
22 ans que la Tunisie rêverait même
de naturaliser, serait attendu pour
«fouetter» l'attaque et renforcer donc
le système d'accélération pour aller
plus vite vers les buts. Le public tunisien a de tout temps apprécié son
jeu. Un confrère écrivait à son sujet :
«S'il aura du mal à détrôner Islam Slimani, actuellement le meilleur buteur
de la sélection algérienne avec 13 réalisations, il pourrait profiter des deux
prochaines confrontations pour montrer toute l'étendue de son talent». «Je
n’accepterai pas de jouer pour un
autre pays que l'Algérie, quitte à ne
Abeid a avorté toutes les tentatives des Reds de marquer. (Photo > D. R.)
pas avoir de statut de joueur international. Je ne m'imagine pas un seul
instant porter le maillot d'un autre
pays», assure-t-il au «Buteur».
Bounedjah se distingue par le nombre
de buts inscrits après sept journées de
championnat en Tunisie. Une référence qui ne passera pas inaperçue.
«Le 25 septembre dernier, lors de la 4e
journée, il s'est fendu d'un triplé face
à l'EGS Gafsa». Déjà approché par plusieurs formations européennes au
cours de l'année, l'attaquant a prolongé jusqu'en 2017 en mai dernier.
«Habitué à faire trembler les filets adverses, ce sont bientôt ses propres
supporters que l'Algérien risque de
faire trembler». Le deuxième candidat, Ahmed Kashi (Metz, France) a
toujours manifesté une envie folle de
porter le maillot de l'équipe nationale.
Il s'est toujours rapproché de ses collègues qui évoluent dans ce groupe
pour prendre la température et leur
faire part de son vœu de les rejoindre.
«Déjà sous l'ère de Halilhodzic, il manifestait son envie de porter le maillot
des Fennecs.
Considéré comme un joueur agressif, il aura une forte concurrence face
à Lacen, Bentaleb ou encore Guedioura», faisait remarquer un journaliste sportif. Il faut retenir de ces
joueurs qu'ils ne ressemblent pas à
ceux qui manifestaient des hésitations à rejoindre les Fennecs. Leur
rage de faire partie de la sélection a
toujours été leur objectif de jeunesse.
Aujourd'hui, sollicités, ils n'ont pas
hésité une seule seconde à dire OK, ils
sont prêts pour cet examen.
A titre d'exemple, Mehdi Abeid qui
gagne en échelon. Titulaire avec Newcastle face à Liverpool, il l'a été aussi
contre Crystal Palace (3-2) en Coupe
de ligue, mercredi soir dans le cadre
des 16es de finale. Avec son club,
Mehdi Abeid a inscrit son 10e but
toutes compétitions confondues
avons-nous appris chez RFI. Cet ancien du Panathinaïkos (Grèce) est
déjà pressenti comme le concurrent
de Yacine Brahimi, élu récemment
meilleur joueur du championnat espagnol pour la saison dernière et devance le Camerounais Stéphane Mbia
et le Marocain Youssef El-Arabi, également nommé pour ce titre inédit. Il
faut signaler qu'avant cette distinction, Brahimi avait déjà été désigné
meilleur joueur de Grenade la saison
dernière. Sous les couleurs du club andalou, il a marqué 4 buts en 36 matchs.
Il a notamment séduit par son style de
jeu fait de dribbles spectaculaires que
l'on a pu admirer lors de la dernière
Coupe du monde.
Avec l'équipe nationale, il avait atteint
les huitièmes de finale au Brésil. Ce
qui veut dire que celui-ci ne se laissera
pas détrôner par une autre arrivée. Il
l'a fait savoir : «Je défendrai ma place
chez les Fennecs. Je défendrai les couleurs de mon équipe nationale, et
jouer pour ses couleurs, c'est aller
au-delà de mes capacités pour préserver ma places sportivement». C'est
ce que cherche le sélectionneur des
Verts. Pousser les joueurs à se défendre pour préserver leur poste. C'est
une stratégie et à la fois une philosophie qui va faire cavaler nos joueurs
sur les terrains afin de gagner en
image et aussi décrocher une
meilleure place au classement de la
FIFA.
H. Hichem
CAN-2015
Pas de report
de la compétition
Depuis le Maroc, où s'est
renie la CAF pour
décider, ou pas du report
de la Coupe d'Afrique
des nations 2015 de
football, la réponse est
tombée dans l'aprèsmidi d'hier, quand
l'instance africaine du
football a fait connaître
sa décision qui est celle
de maintenir ce rendezvous à la date arrêtée.
Donc pas de report. Le
Maroc a 5 jours (jusqu'au
8 novembre) pour faire
connaître sa décision
finale. En attendant, la
Confédération africaine
de football lance un
appel aux pays
intéressés par
l'organisation de la CAN2015 de déposer leur
candidature. Voilà une
bonne nouvelle pour les
équipes engagées dans
le cadre de cette
prestigieuse
manifestation. Nous y
reviendrons demain avec
plus de détails sur ce
non report.
H. H.
Madoui
«L'objectif sera de remporter le 1er match au Mondial des clubs»
, L'objectif de l'Entente de Sétif
pendant la prochaine Coupe du
monde des clubs champions, du
10 au 20 décembre au Maroc, sera
de «remporter son premier match,
pour entrevoir la suite du parcours
sous de meilleurs auspices», a indiqué le coach Kheireddine Madoui, dimanche à Alger. «Au-delà
des trois points, notre équipe prendrait suffisamment confiance pour
faire face aux échéances suivantes,
et à partir de là, tout deviendra possible», a estimé l'entraîneur sétifien
dans une déclaration à l'APS, en
marge de la cérémonie organisée
dimanche par le wali d'Alger en
l'honneur de l'ESS, après son sacre
Après le sacre africain de l'ES Sétif
La fête a duré toute la nuit à Aïn El-Fouara
, Les aspirations des milliers de
fans sétifiens et algériens ont été
réalisées au coup du sifflet final de
l'arbitre gambien Gassama. Une
grande explosion de joie et les
youyous fusaient de partout. Les
grandes avenues du 1er-Novembre et
celles du 8-Mai ont été envahies par
une marrée humaine pour exprimer
leur joie. Un déferlement d'une jeunesse qui scandait : «Fouara championne», la fontaine mythique d’Aïn
el Fouara était au rendez-vous
comme à l'accoutumée. Venues des
citées de Tandja, Elhidhab ou de
Kaaboub, les familles sillonnaient
en voiture les allées en klaxonnant
créant ainsi la fête à Sétif et dans
d'autres wilayas. La rencontre était
retransmise sur des écrans géants
sur la placette de la maison de la culture et celle de la place de Lotus.
Dans les rues, les gens dansaient et
chantaient, arborant les couleurs
de l'Aigle noir et celles de l'Algérie entonnant avec un grand enthousiasme des slogans, célébrant cette
consécration attendue depuis 26
années, qui ouvre la voie à d'autres
défis comme le Mondial des clubs au
Maroc et la Supercoupe d'Afrique.
En cette date historique du déclenchement la Révolution nationale,
les Algériens et surtout les fans de
l'Aigle noir ont durant toute la nuit
de cette victoire éclatante donné
libre cour à leur joie et chants.
H. Mustapha
en Ligue des champions face à l'AS
Vita Club. L'Aigle noir fera son entrée en lice dans ce Mondial des
clubs champions le 13 décembre
(16h), à Rabat, face au vainqueur du
tour préliminaire, entre Moghreb
Tétouan (champion du Maroc) et
Auckland City (Nouvelle Zélande).
L'optimisme du staff technique sétifien provient essentiellement de la
forme éblouissante dans laquelle
se trouve son équipe en cette fin de
d'année 2014, mais aussi des
joueurs talentueux qui, bientôt,
viendront renforcer son effectif.
«Jusque là, nous avons fait avec les
moyens du bord, notamment, à
cause des blessures et du manque
de licences africaines. Mais bientôt, nous disposerons d'un effectif
mieux étoffé, qui nous procurera
plus de solutions. A partir de là,
nous serons mieux parés pour faire
face à toutes les situations», a affirmé Madoui. L'ESS avait pris part
à la dernière Ligue des champions
avec un effectif réduit, n'excédant
pas 15 ou 16 joueurs, en raison des
blessures, qui avaient accentué un
peu plus le problème de manque de
licences africaines. Mais le club dispose déjà de plusieurs joueurs qui,
à l'instar de Dagoulou (ex-MC Oran),
Ahmed Gasmi (ex-USMA), Lazhar
Hadj-Aïssa (ex-MC Alger) pourront
disputer la prochaine Coupe du
monde des clubs.
Abdelmalek Ziaya indisponible
trois semaines
L'attaquant Abdelmalek Ziaya, victime d'une fracture aux cotes, a été
plâtré samedi, juste après la finale
de la Ligue des champions africaine
de football, a annoncé le joueur dimanche. «Selon mon médecin, je
devrai garder ce plâtre pendant au
moins trois semaines pour permettre aux os de se reconsolider»,
a expliqué le buteur sétifien. «J'ai
pris des risques en participant à
un match aussi intense en étant
blessé. Mais comme on dit, c'est
dans les moments difficiles qu'on
peut montrer notre dévouement
envers notre club. Vu le manque
d'effectif dont souffrait l'ESS, je ne
pouvais que prendre sur moi et
Dieu merci, tout s'est finalement
bien passé». Ziaya a disputé la finale
de Ligue des champions, samedi à
Blida comme titulaire. Malgré sa
blessure aux côtes, l'enfant de
Guelma est resté sur le terrain pendant plus d'une heure, pesant énormément sur les défenseurs adverses, avant de céder sa place à
Benyettou, à la 65e minute.
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NR
LA
sport
La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014
en direct
le match à suivre
football
Sacre africain de l’ESS
Nuit blanche à Sétif
Equipe nationale
Ils se sont engagés pour
défendre les couleurs
Kleireddine Madoui
«Notre but sera
de remporter le 1er match
au Mondial des clubs»
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
Ligue 1
Le MOB confirme, l'USMA se rebiffe
,Le MO Béjaïa s'est emparé seul
de la première place du classement de la Ligue 1-Mobilis après
son succès devant le RC Arbaâ et
la défaite de l'autre leader, le CS
Constantine, vendredi, face au
NAHD.
Les Crabes n'ont pas raté l'occasion de
prouver leur solidité, en disposant, ce weekend, du RC Arbaâ sur le score de 2 buts à
0. Rahal avait donné le ton très vite dans
cette partie, en transformant un penalty,
dès la onzième minute de jeu, suite à un fauchage de Rahmani par Zeddam. Le jeu est
resté équilibré, mais toujours en faveur de
l'équipe locale. Yahya a donné définitivement l'avantage à son équipe à la 83e minute. Les poulains d’Abdelkader Amrani
prouvent avec ce nouveau succès, qu'ils
vont être de sérieux concurrents aux favoris pour le titre. Le champion d'Algérie en
titre a enfin réagi, en s'imposant à El Eulma
devant le onze local, qui était pourtant invaincu sur sa pelouse. Le fait que le match
s'est joué à huis clos a peut-être déstabilisé
les coéquipiers de Jarde. Koudri est parvenu à surprendre le gardien Ousrir à la 28e
minute. Amitié est parvenu à égaliser deux
minutes plus tard après une erreur du kepeer usmiste Zemmamouche, qui avait relâché le cuir. Cette égalisation n'a pas empêché les gars de Soustara de vouloir aller
chercher la victoire. L'arbitre Bachi a même
privé l'USMA d'un penalty juste avant la
fin de la première période. La persévérance
des visiteurs a permis à Belinda de doubler
la mise à la 68e minute de jeu. Le penalty
raté à la 73e minute par Jarde après l'intervention du gardien Zemmamouche a
prouvé que les Usmiste étaient dans un
jour sans ce samedi. Le coach Hubert Velus
et les Usmistes respirent désormais beaucoup mieux après cette importante victoire. L'USM Harrach s'est bien rebiffée, en
allant dominer l'ASM Oran, chez elle, au
stade Ahmed Zabana. Les Usmites avaient
pourtant entamé la partie en ouvrant la
marque par Moudjahid, à la 22e minute de
jeu, mais les Harrachis ont des ressources
et ont réussi à remettre les pendules à
l'heure en transformant un penalty à la 38e
minute de jeu. L'exclusion d’un joueur à la
nute de jeu. Djediat a égalisé pour les Rouge
et Blanc deux minutes plus tard avant que
Rebih n'offre les trois points de la victoire
à son équipe en ajoutant un second but à
la 87e minute de jeu.
Le nouveau coach du Chabab a ainsi réussi
son baptême de feu en prenant aussi une
revanche sur la JSS, dont les dirigeants
l'ont poussée vers la porte de sortie en
début de saison. A Bel-Abbès, l'équipe locale a fait l'essentiel en remportant son
derby de l'Ouest devant le MC Oran, joué
devant des gradins vides, sur un but marqué dès la sixième minute de jeu. Jeudi en
match avancé, la JSK a remporté une précieuse victoire en allant s'imposant devant
le MC Alger au stade Boloughine sur le
score de 4 buts 2.
Khaled M.
Résultats
JSS - CRB
1-2
ASMO - USMH
1-3
MCEE - USMA
1-2
USMBA - MCO
1-0
MOB - RCA
2-0
NAHD - CSC
2-0
MCA - JSK
2-4
ASO - ESS (reporté au mardi 2 décembre)
Les Usmistes ont corrigé le MCEE à l’extérieur. (Photo > D. R.)
43e minute de jeu a été certainement le
tournant dans ce match. A dix, les Oranais
n'ont pu résister aux Jaune et Noir. Baraki
avait donné l'avantage à son équipe à la 48e
minute de jeu avant que Abed n'enfonce le
clou à la 89e minute de jeu. L'USMH pointe
désormais en seconde position à deux longueurs du MOB. Le CSC a été le grand perdant de la journée en laissant filer sa place
de leader après son revers vendredi face au
La Der
On ne peut pas évidemment faire l'impasse sur la
consécration de l'Entente de Sétif en champions
League africaine. Et on ne peut pas non plus passer
sous silence cette formidable ambiance à l'issue du
match héroïque livré par l'Aigle noir qui mérite amplement le titre de champion d'Afrique. De surcroît
remporté le jour même du 60e anniversaire du déclenchement de notre glorieuse Révolution. Glorieux
étaient les Sétifiens et fiers sont les Algériens.
La mission est donc accomplie et à travers cette victoire, l'ESS a inscrit en lettres d'or son histoire et celle
de notre football dans le continent africain d'autant
que c'est le premier club algérien qui remporte ce
trophée dans sa nouvelle formule. Un grand mérite
NAHD (2-0). La lanterne rouge s'est réveillée en seconde période, avec un doublé
(54' et 82'). Le CSC se retrouve en troisième
position alors que le NAHD quitte momentanément sa place de la lanterne rouge. Au
chapitre des belles réactions, il faut noter
la très belle victoire du CRB en déplacement. Face à la JS Saoura, le Chabab a sorti
le grand jeu pour revenir à la marque après
l'ouverture du score sur penalty à la 68e mi-
Classement
1- MO Béjaïa
2- USM Harrach
3- CS Constantine
4- JS Kabylie
- ASM Oran
- MC Oran
- USM Bel-Abbès
9- USM Alger
10- JS Saoura
- MC El Eulma
12- ASO Chlef
- RC Arbaâ
- CR Belouizdad
15- MC Alger
- NA Hussein Dey
Pts
17
15
14
13
13
13
13
12
11
11
10
10
10
9
9
J
9
9
9
9
9
9
9
9
8
9
8
9
9
8
9
A voir
2+2 : Zenit St. Petersburg - Bayer Leverkusen
à 18
Puls 4: Real Madrid - Liverpool à 20h 45
Et puis ?
que d'ouvrir le bal pour tous les autres clubs algériens dont le palmarès est très maigre, voire insignifiant dans cette prestigieuse compétition. Ce
triomphe, car c'en est un, n'aura à l'avenir aucune
saveur s'il n'est d'aucune utilité pour le football algérien. Et c'est justement là toute l'histoire. Si l'Aigle
noir est rentré dans l'histoire par sa grande porte, il
n'est pas dit que cette histoire se répétera à l'avenir
car, dans le passé, toutes nos victoires, aussi grandes
soient-elles, n'ont pratiquement servi à rien. Au
contraire, notre football, et au lieu d'en profiter, il
s'est contenté de regarder dans le rétroviseur alors
que celui des autres pays a accéléré la cadence pour
le dépasser. L'expérience de 1982 est toujours vivace
dans les esprits quant au sortir d'un extraordinaire
parcours en Coupe du monde, ce football est tombé
dans ses travers et n'a plus relevé la tête. L’Entente a
fait sensation avec des joueurs locaux et c'est ne sera
qu'un feu de paille si on ne met pas à profit cet
énorme acquis. L'Aigle noir a tracé la voie et il ne
reste plus qu'à la suivre pour replacer ce football
dans le rang qui lui sied. L'Algérie a longtemps attendu cette consécration acquise de haute lutte.
Maintenant, la balle est dans le camp des décideurs
en la matière. Ou bien en profiter ou tout simplement
commettre encore une fois les mêmes erreurs du
passé.
Assem Madjid