N°01 - Septembre 2014 - Université de Fribourg

unireflets
les nouvelles universitaires - no 1 septembre 2014
Partageons la
recherche
> thema Open access : entre polémiques et timidité, les chercheurs ne savent pas toujours sur quel pied danser. Interview.
> 4 campus Chemische
Experimente begeistern die
Kinder mit Ferienpass.
> 5 campus Le Musée
BIBLE+ORIENT inaugure son
nouvel écrin au cœur de
Miséricorde.
>9
en visite Biologe
Simon Sprecher macht
grosse Forschung mit kleinen
Fliegen.
thema
unireflets septembre 2014
Open access : visible et transparent
L'open access reste une question sensible. Les réactions aux récents changements de la politique
de subsides du Fonds national suisse ont été vives du côté des chercheurs et des éditeurs. Mise
au point d’Ingrid Kissling-Näf, cheffe de la Division sciences humaines et sociales du FNS.
Farida Khali / Magali Jenny
Depuis le 1er juillet 2014, le Fonds national suisse élargit sa politique de subsides
concernant la publication en format
digital open access (OA). Les chercheuses
et chercheurs seront désormais tenus de
publier les résultats issus de travaux de
recherche financés par le FNS sous forme
d’articles ( dans un délai de 6 mois ) ou
de monographies ( au plus tard 24 mois
après la première parution ) accessibles
gratuitement sur Internet. Pourquoi ce
changement ?
Certains aspects de la politique concernant les subsides de publication
n’étant plus d’actualité, le FNS a décidé
de l’adapter. Les changements effectués
tiennent compte, en premier lieu, des
pratiques actuelles dans le domaine
de la publication scientifique, qui se
tourne aujourd’hui décidément vers le
numérique. Notre politique en matière
de libre accès électronique ( open access
– OA ) est déjà en place depuis 2008 :
mettre à disposition des publications
scientifiques dans les meilleurs délais, à
l’échelle planétaire et gratuitement, fait
partie des prérogatives du FNS, comme
le fixe la convention de prestations
2013-2016 avec la Confédération. Avec
l’extension de l’obligation OA aux monographies, notre but est d’augmenter
sensiblement la visibilité et la diffusion
des recherches en sciences sociales et
humaines. Cette nouvelle politique
d’encouragement des publications s’intègre parfaitement, tant dans la politique
de soutien des organisations partenaires
européennes, que dans le projet national
visant à encourager la numérisation et le
libre accès.
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Il s'agit donc d'un tournant important,
en particulier pour certains domaines
de recherche. Dans les grandes lignes,
pouvez-vous nous décrire les principaux
effets de ces changements ?
La principale nouveauté est que, depuis
le 1er juillet 2014, le FNS encourage aussi
les publications numériques de livres. Il
finance désormais la composition, la
mise en page, le traitement et le droit des
images, la relecture et les corrections,
ainsi que la numérisation. En prenant
en charge ces dépenses antérieures à
l’impression, nous continuons aussi à
soutenir la publication de livres imprimés. De plus, les coûts de production
inhérents aux livres numériques sont
désormais considérés comme frais imputables, ce qui signifie qu’ils doivent déjà
être annoncés lors de la soumission des
requêtes. Nous souhaitons ainsi favoriser une planification budgétaire précoce
des projets financés par le FNS. Selon la
politique OA du FNS, les chercheurs que
nous finançons sont, en principe, tenus
de publier les résultats de leur étude en
libre accès. Depuis octobre 2013, nous
octroyons un montant de 3’000 Fr. par
article OA issu de projets financés par le
FNS et publié en « golden road », c’est-àdire directement dans des magazines en
OA. De plus, depuis le 1er juillet 2014,
l’obligation de publication OA s’étend
aux livres rédigés dans le cadre d’un
projet FNS ou indépendants d’un projet
du FNS, mais bénéficiant d’un subside
de publication.
Cette nouvelle politique de publication
suit un mouvement international élaboré et promu par Science Europe. Le
SNF a-t-il participé aux groupes de
travail qui ont abouti à ces nouvelles
recommandations ?
Le FNS est représenté au Committee for
Humanities de Science Europe. Il a participé activement à la discussion sur le libre
accès et ses effets concrets sur les sciences humaines. Nous prenons d’ailleurs
déjà part au débat concernant l’open
access au niveau européen depuis 2008,
année de la signature de la Déclaration
de Berlin ; le Conseil de la recherche de
la Division des sciences humaines et sociales, ainsi que sa présidence, ont déjà
collaboré à l’élaboration de la nouvelle
politique d’encouragement des publications ; de plus, les éditeurs scientifiques
suisses ont été entendus à diverses reprises à propos de cette nouvelle forme
d’encouragement.
La publication digitale d’articles et de livres n’est pas culturellement assimilée de
la même manière dans tous les domaines
de recherche. De nombreuses disciplines
des sciences humaines, par exemple, font
preuve de méfiance et ont réagi négativement aux dernières recommandations.
Vous attendiez-vous à de telles réactions ?
Le FNS est conscient que les pratiques de
publication diffèrent dans chaque discipline et que, dans le cadre des sciences
humaines en particulier, le livre imprimé
représente une très haute valeur. Nous
saluons la discussion lancée, car nous
pensons qu’elle a permis de renforcer la
prise de conscience concernant les différentes problématiques liées à l’OA et
d’initier les développements ultérieurs
en faveur du libre accès aux données et
résultats issus de la recherche.
L’abandon des subsides à la publication
papier pour favoriser uniquement la
publication digitale pèse lourdement sur
la répartition des demandes selon les disciplines. Certaines peuvent aujourd’hui
plus facilement se lancer dans la course,
tandis que d’autres, plus axées papier, se
retrouvent sur le bas-côté. Comment les
aider à franchir le pas ?
Nous soutenons financièrement le passage vers le libre accès en couvrant les
frais de production des publications numériques de livres. En outre, le FNS, en
partenariat avec les maisons d’édition,
va mettre sur pied un projet pilote qui
permettra, dans les deux ans à venir,
de réunir les expériences de chacun
concernant, d’une part, la publication
numérique d’ouvrages scientifiques et,
d’autre part, les différents modèles d’OA.
Les résultats de ce projet pilote mèneront à une optimisation des subsides de
publication distribués par le FNS. Grâce
au financement des coûts de production
d’une publication numérique, nous
pourrons continuer à soutenir de façon
déterminante la production de livres
papier ; ceci pour éviter que les disciplines dans lesquelles un livre imprimé
est indispensable pour franchir les différentes étapes d’une carrière académique
ne soient désavantagées. Cependant, le
FNS attend des chercheurs qu’ils négocient avec les maisons d’édition le droit
de publier en libre accès les résultats
de leurs recherches pour accroître leur
visibilité. Nous sommes persuadés que
notre politique renforce la position des
scientifiques vis-à-vis des éditeurs et
leur permet d’utiliser les avantages de
l’open access pour renforcer la visibilité
de leurs études.
Pouvez-vous expliquer la position des
éditeurs suisses, en particulier dans le
domaine des sciences humaines, contre
les mesures décidées par le FNS ?
Les éditeurs estiment que les chiffres de vente d’un livre papier seront
diminués, dès le moment où la publication sera également disponible en
libre accès. D’après eux, c’est à cause
du numérique que la publication papier peinera de plus en plus à trouver
un financement. Pourtant, la politique
d’encouragement du FNS continue à
soutenir fortement la publication papier. La mise en place d’un embargo de
24 mois offre d’ailleurs une possibilité
supplémentaire aux éditeurs de réaliser
un gain avec la vente du livre. Comme
je l’ai déjà mentionné, nous dédommageons généreusement les prestations
éditoriales. De plus, l'étude pilote nous
permettra de partager nos expériences
thema
© Markus Beyeler
unireflets septembre 2014
Ingrid Kissling-Näf, cheffe de la Division sciences humaines et sociales du FNS, en est convaincue : la publication en open access des résultats de recherche ne peut
qu’accroître la visibilité de la recherche scientifique.
respectives concernant les effets de
l’open access sur la vente des livres.
Au printemps, certains éditeurs suisses
ont réagi à ces mesures en lançant une
pétition intitulée « L’édition académique
en danger ! ». Le FNS a-t-il pu dissiper
leurs doutes et partager les raisons des
changements décidés ?
La critique de la pétition est basée, en
grande partie, sur des malentendus, que
nous avons dissipés à la mi-mai ( News
du 06.05.2014 : « Pétition " L'édition académique en danger ! " : explications du
FNS » – www.snf.ch/fr/pointrecherche/
newsroom ). D’autres divergences ont
pu être résolues lors d’une rencontre en
juin 2014. Suite à cette discussion, le
FNS a adapté certains points de sa politique d’encouragement. Entre autres,
nous prévoyons maintenant des subsides plus élevés pour les prestations qui
font l’objet d’un contrat. Des mesures
à court et moyen terme ont également
été décidées, parmi lesquelles figure,
justement, le projet pilote susmentionné (News du 30.06.2014 : « Nouvel
encouragement des publications: le FNS
adapte certains points » ).
Pour certaines disciplines comme
l’archéologie ou l’histoire de l’art, la publication de résultats en format papier
peut même parfois représenter un succès
éditorial et donc rapporter de l’argent.
Dans un tel cas, comment convaincre les
chercheurs de publier leurs résultats en
open access ?
Quand une publication se finance ellemême, nous nous en réjouissons, bien
entendu, même si nous rappelons que le
libre accès augmente considérablement
et de toute évidence la visibilité des recherches. Par contre, nous pensons que
la publication d’un projet financé par le
FNS, donc par des moyens publics, doit
être disponible pour le grand public en
libre accès.
Les éditeurs déplorent, par exemple,
l’absence de travail de promotion et de
diffusion des travaux publiés en open
access auprès du grand public. Des mesures seront-elles également prises à ce
niveau-là ?
La diffusion des publications en libre
accès fait déjà partie des prestations
éditoriales et elle est assurée par le FNS.
Nous tenons à ce que les publications
OA ne soient pas uniquement archivées
dans des répertoires institutionnels,
mais qu'elles y soient déposées de manière optimale et référencées afin d'en
faciliter l'accès. A ce niveau, on peut
aussi exiger une certaine initiative personnelle des chercheurs. C’est pourquoi
il est important qu’ils ne cèdent pas
complètement les droits d’utilisation à
une maison d’édition.
Open access : mode d’emploi
Depuis le début des années 2000,
l’encouragement à la publication permettant de rendre rapidement les résultats de recherche accessibles au public
prend de l’ampleur. Comme il n'est pas
toujours facile de se retrouver tant dans
les labyrinthes du web académique que
dans ceux des demandes de subsides,
l’Université de Fribourg, la Bibliothèque
cantonale et universitaire (BCU) et le
FNS ont organisé le 18 septembre une
manifestation d’information pour les
chercheurs et bibliothécaires. Ont pris la
parole Titus Jenny, vice-recteur en charge de la recherche à l’Unifr, Regula Graf
du FNS, Roberto Caldara, professeur de
psychologie à l’Unifr et Céline Saudou
de la BCU.
Les informations sur le nouvel encouragement des publications sont disponibles sur le site du FNS : www.snf.ch/
de/foerderung/wissenschaftskommunikation/publikationsbeitraege/Seiten/
default.aspx.
A l’Université de Fribourg les demandes liées à l’OA peuvent être adressées au
Service Promotion Recherche :
[email protected] ou via le site www.
unifr.ch/openaccess.
La semaine OA 2015 aura lieu du 20
au 16 octobre 2014 : www.openaccessweek.org/
fk
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campus
unireflets septembre 2014
Ferien(s)pass im Chemielabor
Slimes, Schlümpfe und Schutzbrillen: Die Chemie steht zwar meist nicht zuoberst auf der
Berufswahlliste der Kinder, vermag diese aber im Rahmen des Ferienpasses immer wieder zu
verzaubern. Kein Wunder.
Elsbeth Flüeler
David zieht den grünen Gummihandschuh
aus, richtet eine Franse seines gelierten
Haars und sagt: «Warum ich teilnehme? Aus
Leidenschaft, ich liebe chemische Experimente». Dann zieht er den Handschuh wieder an, hebt mit einer Pinzette ein fahlrotes
Salz aus dem Glas, träufelt es in eine Lösung.
Alsbald bildet das Salz eine purpurne Blume.
«Jardin chimique» nennt sich das Experiment. Es ist eines von zehn.
Chemie im Alltag
Es ist der 8. Juli, morgens um halb zehn. Departement für Chemie, 1. Stock, Labor 101.
Zwölf Kinder haben die zwölf Laborplätze
eingenommen, sieben Mädchen und fünf
Buben ab zwölf Jahren. Nebst David sind
dies: Manuel, Roxanne, Yasmine, Alisha,
Nils, Pierre, die Freundinnen Mathilde und
Mathilde, Rémi und Zoé. Wie jedes Jahr im
Sommer bietet das Departement für Chemie
im Rahmen des Ferienpasses zwei Laborkurse an. Je einen morgens und nachmittags.
Sie seien meist ausgebucht, sagen Michel
Piccand und Inge Müller, die Nachfrage sei
über Jahre hinweg ungebrochen gross. Piccand und Müller, beides Laboranten am Departement für Chemie, leiten den Kurs seit
zehn Jahren. Sie sind ein eingespieltes Team:
Piccand erklärt, Müller assistiert oder übersetzt, wenn nötig, auf Deutsch. «Die Kinder
sollen einen Eindruck vom Alltag eines Chemikers erhalten», sagt Michel Piccand und
Inge Müller schickt nach: «Sie lernen auch,
welche Rolle die Chemie im Alltag spielt.»
Und dies ganz praktisch und mit viel Spass.
die Stirn. Das Borax geht langsam aus. Es
wird für den Nachmittag kaum reichen.
Cool, besser, am besten!
Zaubermeisterin und Gehilfe
Piccand hält sich denn auch nur kurz bei
der Theorie auf, zeigt das Periodensystem,
erwähnt Atom und Molekül. Dann werden
Schutzbrillen verteilt. «Cool!», finden die
Kinder und suchen ein Glas, das sie spiegelt. Bald schon hantieren sie mit Pipette
oder Spachtel und sind mit Messbecher
und Spritzen zu Gang. Ein Tropfen farbige
Lösung auf Löschpapier wird zum farbigen Ring, ein schwarzer Strich löst sich in
verschiedene Farben auf, in Blau, Rot und
Gelb. Chromatographie heisst dieses Experiment. Es ist die Nr. 5. Und schon kündigt
Piccand die Nr. 6 an: Unsichtbare Tinte.
«Yes!», quittieren die Kinder. Denn sie wissen, nun wird es richtig toll. Rémi meint, als
er mit der heissen Luft des Föhns die eben
gezeichnete Limousine aufs Blatt zaubert:
«Ça donne mieux, que je ne pensais». Andere halten es mit Tags: OMG, MDR und
LOL. David schreibt «streetswagg». Cool
baumelt die Schutzbrille nun unter seinem
Kinn, während Zoé leise und verträumt
kleine Herzen und Sterne zeichnet. Es folgt
Experiment Nr. 7: «Slime». Innerhalb von
wenigen Minuten entsteht aus flüssigem
Borax eine Handvoll Gummi, je nach beigemischter Farbe in Rot, Grün, Blau oder
Gelb. Ob sie denn einen dritten Slime machen dürften? Piccand nickt, Müller runzelt
Zwölf Augenpaare folgen gespannt den Experimenten von Chemielaborant Michel Piccand.
© Elsbeth Flüeler
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Begonnen hatte alles vor mehr als 20 Jahren, als Prof. Franzpeter Emmenegger den
Ferienpass ans Departement holte. Prof.
Katharina Fromm übernahm ihn später, genauso wie die Weihnachtsvorlesungen von
Prof. Alex von Zelewsky, die sie zu veritablen
Shows ausbaute, etwa zu «Der Alchemist».
Dann jeweils schlüpft Piccand in die Rolle
des Schülers, Fromm in die der Meisterin. In
der Version «Herr der Ringe» gibt Katharina
Fromm den Zauberer Gandalf und Piccand
den Legolas. Anschaulich und leicht explosiv
sind auch die «Gôuters scientifiques», die sogenannten Wissenschaftszvieris, an welchen
jeweils bis zu 100 Personen teilnehmen.
«Alle diese Aktivitäten bieten uns eine Gelegenheit zum Kontakt mit der Bevölkerung»,
sagt Fromm. «Wir möchten die Begeisterung
für die Naturwissenschaften bereits mit den
Kleinsten – aber auch mit den Grösseren und
Grossen – teilen, ihnen ein bisschen Angst
vor dieser abstrakten Wissenschaft nehmen
und die Neugierde wecken.»
Tanzendes Labor
Fromms Wunsch ist geglückt. Im Chemielabor 101 sind inzwischen Feuerwerk, bengalische Lichter und Katalysator erklärt. Der
«Jardin chimique» ist fertiggezaubert und
die Zeit schon weit vorgerückt. Zu weit. Experiment Nr. 9 – die Verkupferung – wird
gestrichen zu Gunsten von Experiment Nr.
10: der Auftrieb. «Schlumpf» nennen die
Kinder das Experiment mit dem Heliumballon. Geduldig öffnet Piccand mal um mal den
Heliumhahn. Und schon tanzt und singt es
mit hohen Stimmen im Labor, bis die ersten
Ballons an der Decke schweben und sich das
Prinzip des Auftriebs mit einem lauten Knall
und dem ersten geplatzten Ballon bestätigt.
Schliesslich sind alle Ballone gezähmt und
mit einer Schnur ans Handgelenk gebunden, der Slime ist in den Taschen verstaut
und auch die Brillen dürfen mit nach Hause.
Eine kleine Umfrage zeigt: Manuel möchte
die Experimente gerne schriftlich und auch
David ist mit dem Morgen zufrieden. Trotzdem steht sein Entscheid unumstösslich fest:
«Ich möchte mal auf Streife».
Im Rahmen der Feierlichkeiten zum 125-Jahre-Jubiläum der Universität präsentieren Prof. Katharina
Fromm und Chemielaborant Michel Piccand Mozarts «Zauberflöte». Die Chemie-Show «La formule
enchantée» findet statt am 20. September 2014,
von 14 bis 15 Uhr auf der grossen Festbühne der
Pérolles-Ebene in der Stadt Freiburg. Kinder sind
herzlich willkommen.
Uni
campus
informel
BIBLE+ORIENT : nouvel écrin
Le Musée BIBLE+ORIENT se sentait un peu à l’étroit dans ses locaux. Le
20 octobre, il quittera son petit cabinet aux trésors pour un espace nouvellement aménagé à l’intention de ses prestigieuses collections.
Farida Khali
« Le nouveau musée sera environ 4 fois plus
grand, se réjouit Othmar Keel, président
du Conseil de fondation BIBLE+ORIENT et
directeur ad interim. 17 vitrines nous permettront d’exposer des pièces d’importance
mondiale. Certains de nos bronzes syriens
ou égyptiens sont vraiment extraordinaires.
Je suis heureux qu’ils puissent désormais
être exposés au grand public. » Depuis
1966, l’Université a reçu différentes collections d’art miniature. Au cours des années,
les nombreuses pièces originales, parfois
uniques, issues de legs et d’héritages, se
sont accumulées, mais sans qu’on puisse
leur trouver un espace à leur mesure. En
novembre 2005, Le Musée BIBLE+ORIENT
est créé. Thomas Staubli, premier directeur
du Musée, met alors sur pied un premier
cabinet : 16 mètres carrés pour un trésor
qui, très vite, déborde et se retrouve, en
grande partie, enfoui dans les sous-sols
de l’Université. Mais, dès le 20 octobre, le
public aura enfin le plaisir de ( re )découvrir ces collections dans un nouvel espace
spécialement conçu à cet effet, au cœur des
bâtiments de Miséricorde.
Une même histoire
Le propos de l’espace d’exposition reste le
même : « Nous voulons valoriser ce que j’appelle un œcuménisme vertical, c’est-à-dire
inviter nos visiteurs à remonter jusqu’aux
racines des religions monothéistes. En mettant en avant les points communs entre le judaïsme, le christianisme et l’islam, en relevant
l’influence que les symboles et les rites païens
ont pu avoir dans l’élaboration des principes
religieux monothéistes, nous voulons montrer que nous sommes tous issus d’une même
histoire. Le symbole du soleil, par exemple,
a traversé les âges et les cultures : du dieu
vénéré par le pharaon Akhénaton en Egypte
ancienne à la célébration de la naissance du
Christ, en tant que soleil de la justice, le jour
du solstice d’hiver. »
D’intérêt mondial
Géré par Florian Lippke et Leonardo Parajola, le nouveau musée proposera des heures
d’ouverture élargies, ainsi que des visites
guidées sur demande. De plus, grâce à ces
nouveaux locaux, les collections seront plus
facilement accessibles aux chercheurs tant
fribourgeois que de l’extérieur. En effet,
comme le rappelle Othmar Keel : « Les objets
que nous exposons transcendent le simple
intérêt régional. Nos collections revêtent un
caractère plus vaste, car elles touchent aux
racines d’une culture mondiale. » Une exposition permanente, donc ; mais le musée
proposera également des expositions temporaires, accessibles en tous temps dans les
couloirs de l’Université. Des synergies académiques se créent d’ailleurs autour de la
thématique BIBLE+ORIENT et son conservatoire vient d’être réorganisé. Sous la direction du Professeur émérite Max Küchler, il
rassemble maintenant des représentants de
différents départements comme Hans-Ulrich
Steymans, professeur au Département d’études bibliques, Gregor Emmenegger, maître
d’enseignement et de recherche au Département de patristique et d’histoire de l’Eglise,
Cathie Spieser pour l’égyptologie, Thomas
Schmidt, professeur en philologie classique
et Véronique Dasen, professeure en archéologie classique.
Othmar Keel est l’un des premiers instigateurs de ces collections. Il est aujourd’hui
heureux de voir un groupe dynamique
prendre la relève : « Je connais l’histoire de
presque chaque objet du musée. Chacun a
sa propre énergie. Je suis un peu la mémoire
de ce musée et je me réjouis aujourd’hui de
lui voir insuffler du sang neuf. »
Le nouveau Musée BIBLE+ORIENT ouvrira
ses portes le 20 octobre. Dans le cadre du
125e anniversaire de l’Université, un vernissage sera organisé à 18h15 dans l’auditoire C du Bâtiment Miséricorde. Simonetta
Sommaruga, conseillère fédérale, cheffe du
Département fédéral de justice et police et
Jean-Pierre Siggen, conseiller d’Etat, directeur de l’Instruction publique, de la culture
et du sport du Canton de Fribourg, ainsi que
le Recteur de l’Université Guido Vergauwen
prendront la parole. Enfin, Othmar Keel
présentera quelques éclairages sur le nouveau Musée.
www.bible-orient-museum.ch
Heures d’ouverture mardi – vendredi, 15.00 – 17.00
Visites sur demande [email protected], 026 300 73 87
Une pièce des collections du Musée
BIBLE+ORIENT représentant le Christ en
Dieu-Soleil invaincu (Sol Invictus).
Un banal échange téléphonique peut parfois nous
plonger cruellement dans l’intimité familiale des
étudiants :
– Bonjour, je vous appelle, car j’aurais besoin d’une
attestation pour le fils de mon mari. Il étudie chez
vous.
– Bonjour Madame. Pas de problème : dès que
l’Université aura reçu le paiement de ses taxes semestrielles, le fils de votre mari pourra imprimer luimême son attestation sur myData.
– Si, justement, il y a un problème : mon mari et
son fils ne se parlent plus depuis plusieurs années
et nous avons besoin de cette attestation pour percevoir les allocations. Il faut que vous me l’envoyiez
directement.
– Je suis désolée, Madame, mais nos étudiants
sont majeurs et, en vertu de la loi sur la protection
des données, les parents ( beaux-parents, grandsparents ou toute autre tierce personne ) n’ont pas
accès à ce type d’information. Seul le fils de votre
mari peut vous fournir cette attestation.
– Vous ne comprenez pas : voilà plus de trois ans
que nous ne nous parlons plus ! Mon mari doit déjà
lui verser une pension, il faudrait au moins qu’il
puisse toucher les allocations !
– Votre mari ne peut-il pas simplement envoyer un
SMS ou un email à son fils pour l’informer qu’il a
besoin de cette attestation ? Ainsi, il n’aurait même
pas besoin de lui parler!
– Vous ne comprenez pas : ils ne se parlent plus et
ne communiquent plus d’aucune façon. Le fils ne
répond pas aux messages de son père.
– Mais le fils a besoin que son père lui verse sa pension. Si celle-ci n’est pas versée, il prendra contact
avec son père, non ?
– Vous ne comprenez pas : mon mari est obligé de
payer la pension, sinon il va avoir des problèmes.
Mais nous avons besoin de l’attestation pour toucher les allocations !
Je vous fais grâce de la suite de cette conversation,
au demeurant très redondante. Malheureusement,
il existe des situations si délicates qu’il paraît plus
aisé de déléguer sa seconde femme pour importuner
une inconnue au téléphone pendant vingt minutes,
la menaçant même de faire intervenir un avocat,
plutôt que d’envoyer un message à son propre fils,
afin d’obtenir un simple document.
Bonne nouvelle pour nos étudiants : la société a besoin de vos services ! Reste à savoir si ce sont les
futurs juristes ou les futurs psychologues qui verront
leur avenir professionnel assuré .
Sandrine Fessler Kocian
Team Uni-Info
Tout au long de l’année, l’équipe d’Uni-Info partage les anecdotes amusantes et décalées de son
quotidien.
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rencontre
unireflets septembre 2014
S’ouvrir à l’imprévu
Alain Supiot, fondateur de l’Institut d’études avancées (IEA) de Nantes et professeur au Collège
de France, participe au cycle « Savoirs désenclavés », proposé par la Chaire de droit international
public et de droit européen. Son credo : le dialogue scientifique.
Farida Khali
Alain Supiot, au début de l’année, l’IEA de
Nantes et l’Université de Fribourg ont conclu
un accord de partenariat. Qu’apportera cette
collaboration à nos deux institutions ?
Le gouvernement suisse apportait déjà un
soutien aux instituts de Berlin, Bucarest,
Sofia et Lviv (Ukraine), mais n’avait de lien
avec aucun IEA francophone. Grâce au dynamisme de Samantha Besson, c’est l’Université de Fribourg qui a été choisie comme
pivot de cette coopération. Cette collaboration nous est précieuse, car nous sommes
attachés à la diversité des langues et des
cultures et, de ce point de vue, Fribourg est
un modèle.
L’IEA veut offrir à ses chercheurs résidents
un «environnement propice à la sérendipité. En quoi cette notion est-elle importante pour vous ?
Les grosses machines universitaires accordent de moins en moins de place à la
conversation informelle, dont les historiens
des sciences ont pourtant montré l’importance. Aujourd’hui, on a une approche problem solving : la science est cloisonnée et perçue comme une machine à répondre aux
questions posées par ses commanditaires.
Mais la recherche scientifique n’a jamais
fonctionné ainsi. La sérendipité, l’ouverture à l’imprévu, demeurent les moteurs de
la créativité et doivent être encouragés.
Vous regrettez aussi que le système illusoire
d’organisation « scientifique » du travail
s’applique également au monde savant…
Depuis une trentaine d’années, l’homme est
perçu sur le modèle de l’ordinateur. Il en découle la direction par objectifs. Le principe :
on vous fixe un objectif que vous êtes libre
d’atteindre à votre manière. C’est cette dernière qui sera évaluée, afin de mesurer votre
performance. Ceci s’inscrit dans une compétition perpétuelle, le benchmarking. On évalue
donc les chercheurs non plus en examinant
les progrès dans les connaissances qu’ils induisent, mais en comptant la quantité de produits fabriqués. Ce mode de gestion brise les
capacités créatives du monde universitaire.
Votre conférence s’intitule « La structure normative de la science ». De quoi s’agit-il ?
Il y a une symbiose évidente entre droit et
science. Le cœur de la démarche juridique
c’est l’art du procès, une manière d’agir rationnellement face à l’inconnu. A cette fin, il
faut respecter certaines procédures, avec une
règle essentielle : toujours envisager des pluralités d’hypothèses. Le scientifique pratique
la même démarche. De plus, n’oublions pas
que seul un système juridique qui accorde
une valeur à la recherche de la vérité peut
assurer la liberté académique. Mais si la
science n’arrive jamais qu’à des vérités provisoires ( une représentation de la vérité à un
Pour Alain Supiot, il faut se méfier d’une compréhension du droit comme un produit. Seule une recherche décloisonnée
nous permettra de retrouver une vision globale et d’avancer dans la bonne direction.
moment donné ), le processus juridique, lui,
aboutit à des vérités légales, qui ne peuvent
être contestées. Le problème débute quand
les vérités provisoires de la science sont
transformées en vérités légales, parce que
des décalages s’opèrent entre le moment où
la science progresse et celui où le droit peut
prendre cette progression en compte, comme,
par exemple, dans le cas de l’amiante. Enfin,
nos sociétés sécularisées tendent aujourd’hui
à instituer la science comme source de la vérité légale, l’installant ainsi dans une position
dogmatique. L’eugénisme a bien montré les
dérives possibles, lorsque la loi scientifique
prétend remplacer la loi humaine.
Lors d’une masterclass, vous démontrez que
l’analyse économique du droit règle le comportement humain à la manière d’un programme informatique. Libertés individuelles
et démocratie sont-elles un leurre ?
L’ordre juridique est indexé sur des valeurs
incalculables : l’égalité, la démocratie… Or,
l’analyse économique du droit ramène tout
à des calculs d’efficacité : la torture, par
exemple, doit être autorisée si le calcul d’utilité montre son efficacité. Elle plaide pour une
démocratie limitée, afin de soustraire à la délibération tout ce qui concerne la production
et la répartition des richesses. Par exemple,
déréglementer les marchés du travail serait
une question technique et non politique. La
démocratie n’est donc pas un leurre, mais un
principe menacé qu’il faut défendre.
Comment sortir de cette logique ?
Cette vision a conduit à la mise en concurrence des systèmes juridiques, conçus comme
des produits législatifs en compétition sur un
marché. C’est le law shopping. Cette situation
empêche toute construction solide. Mais les
systèmes insoutenables trouvent toujours
leur limite catastrophique, voyez les marchés
financiers en 2008.
Pas très positif comme conclusion…
Mais tout est à réinventer. Ce sont les idées
qui mènent le monde et nous avons, plus
que jamais, besoin de repères intellectuels
solides. Les chercheurs doivent avoir un
coup d’avance. Il faut s’ouvrir à l’ensemble
du monde, car nous sommes tous face à des
questions similaires. C’est pourquoi nous
avons besoin d’espaces pour élaborer des
solutions intelligentes. Si je n’y croyais pas,
j’aurais déjà pris ma retraite.
Image : màd
6
Pour en savoir plus sur la conférence et la masterclass présentées par Alain Supiot les 9 et 10 octobre
prochain, ainsi que sur la collaboration avec l’IEA de
Nantes : www.unifr.ch/sdipde/activites
tête à tête
unireflets septembre 2014
Incontournable homme de l’ombre
Impossible pour Clemens Weber de définir exactement son métier. Entré il y a 25 ans comme
laborant, il est aujourd’hui le correspondant informatique ( CI ) des professeurs de 3e année de
médecine. Rencontre avec cet homme discret qui se décrit comme un passeur d’informations.
Camille Tissot
Dans son bureau, le téléphone retentit sans
cesse. Pas de doute, Clemens Weber est un
homme demandé. Il faut dire qu’il est en
charge de tout le système informatique de
la 3e année de médecine, du budget et des
liens avec différents partenaires. « Dès qu’un
collègue a un problème, il m’appelle. Je suis
donc rarement ici ; en fait, mon vrai lieu
de travail, c’est mon téléphone portable et
mon notebook », explique ce quinquagénaire
décontracté avec un sourire malicieux.
Sa formation lui ouvrait une autre voie.
Après son diplôme de laborant médical,
il travaille dans la recherche, avant de
rejoindre l’Institut d’anatomie, il y a 25
ans. Son chef, le Professeur Günter Rager,
remarque son intérêt pour l'informatique et
lui propose un changement de voie : « Il m’a
donné plus de tâches informatiques et administratives. J’ai même géré son secrétariat
Kaléidoscope
Lorsque le soleil brille, on me rencontre
J’apprécie ce moment avec mon épouse,
où que ce soit…
Le plus grand bonheur sur terre
Ma femme et mes enfants
Sur ma table de nuit se trouve
Un livre de Brown, mais comme je me
couche tard, je suis toujours à la page 1
Ce qui me rend triste
L’actualité mondiale, la guerre et nos politiciens qui salissent l’idée d’une Suisse
humanitaire
Moi dans dix ans
J’espère que je recevrai encore une retraite et j’en profiterai pour réaliser mes idées
Ce qui me fait rire
Notre grand dadais de chien, un clown ou
un concert réussi… Même si, à tout moment, on peut passer du rire aux larmes
Mon premier salaire
J’en ai été très fier
Une personnalité qui m’impressionne
Malala Yousafazi, une jeune militante pakistanaise des droits de la femme
Un don que je souhaiterais avoir
Garder la santé
Ma devise
Rire chaque jour éloigne le médecin
Ce qui m’énerve
Les gens exigeants qui influencent égoïstement les autres
Ma proposition pour le prochain
tête-à-tête
Nicolas Hoyler
© JD Sauterel
« Je suis une éponge »
Informatique, musique et photographie anatomique, Clemens Weber, l’homme de l’ombre de la 3e année de
médecine, vit des passsions pour le moins ecclectiques.
et sa comptabilité durant quelque temps.
Vous savez, au collège déjà, ma cave était un
dépôt informatique, où les copains se succédaient pour me demander des conseils, de
l’aide ou une réparation. J’adorais trafiquer
ces machines », se souvient Clemens Weber.
A l’Université, la passion continue : « A
l’époque, la salle de dissection n’était pas
informatisée. On m’a demandé de mettre
en place un système Unibord associé à une
caméra vidéo ». L’installation est un tel
succès, que, en collaboration avec le Service informatique, en particulier avec Beat
Helfer, différents auditoires et la salle de
d’histologie sont également équipés. Il assure aussi le lien entre la Médecine et les IT,
le cinquième étage comme il dit : « Parfois,
je me sens comme une éponge, j’intègre
les infos de toutes parts pour les digérer et
les retransmettre au mieux. » Se mettre au
service des autres : voilà ce que fait Clemens
Weber depuis 25 ans.
Baigné de musique
Peu de ses collègues connaissent son existence parallèle, dédiée à la musique. « Ma
maman était chanteuse lyrique. Je baigne
dans le classique depuis tout petit. Je ne
pourrais même pas vous dire l’âge auquel j’ai
commencé le piano, tant j’étais petit. » Pourtant, à 18 ans, le jeune homme fait sa petite
révolution et se tourne vers la trompette : « Je
voulais jouer dans un orchestre. » Il ne quittera plus cet instrument qui marque sa vie,
puisque c’est grâce à lui qu’il rencontre sa
femme, Monika, clarinettiste dans le même
ensemble. « Nous nous exerçons encore en
duo quotidiennement. Les poumons fonctionnent bien dans la famille », rigole-t-il.
En 2015, avec la fanfare de Wünnewil-Flamatt, ils organiseront les MUSICANTO2015,
la Fête cantonale de la musique, qui a lieu
tous les 4 ans et accueille quelque 85 fanfares pour 30’000 visiteurs.
Rencontre avec Saint-Nicolas
« Dans le travail, comme dans la musique,
il y a deux catégories de personnes : celles
qui ont des bases techniques irréprochables,
mais n’y mettent pas de cœur et celles
qui sont un peu moins techniques, mais
œuvrent avec les tripes. Avoir les deux
c’est mieux », s’amuse Clemens Weber.
Avant d’ajouter : « En musique, on avance
beaucoup en autodidacte. » C’est aussi de
cette manière que, depuis une vingtaine
d’années, il se lance dans une autre passion :
la photographie anatomique. Un plaisir qui
lui amène une rencontre singulière : « Un
jour, Monsieur Vergauwen, le recteur, et
le Professeur Sprumont m’ont demandé si
j’acceptais de photographier le suaire et des
ossements de Nicolas-de-Flüe. » Ce croyant
garde de ce moment un souvenir ému : « Ce
tissu dégage quelque chose de vraiment particulier… » Une expérience inoubliable. Et
de terminer : « Voilà 25 ans que je travaille
à l’Université et, parfois, j’ai le sentiment
que les gens oublient de dire merci. Je dis
surtout cela pour tous ceux qui travaillent
dans l’ombre et mettent du cœur à l’ouvrage
pour faire tourner cette grande famille. »
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sous la loupe
unireflets septembre 2014
Singt, freie Schweizer, singt!
Mit einem öffentlichen Wettbewerb sucht die Schweizerische Gemeinnützige Gesellschaft derzeit nach einer
neuen Nationalhymne. Der Theologieprofessor François-Xavier Amherdt hat als Mitglied der Jury auch ein
Wörtchen mitzureden.
Reto Siffert
«Trittst im Morgenrot daher, seh ich dich im
Strahlenmeer.» Soweit schaffen es die meisten beim Singen des Schweizer Psalms. Danach wird’s für viele bereits schwieriger und
spätestens bei der zweiten Strophe bleiben
die Mäuler stumm. Für die Schweizerische
Gemeinnützige Gesellschaft (SGG) liegt dies
daran, dass der Text sprachlich sperrig sei
und wenig mit der heutigen Schweiz zu tun
habe. Eine neue Hymne soll also her: Dazu
hat die SGG, welche auch die Rütliwiese verwaltet, Anfang Jahr einen Ideenwettbewerb
lanciert. Die bestehende Melodie soll dabei
in der künftigen Hymne erkennbar bleiben.
Bis Ende Juni sind über 200 Vorschläge aus
allen Landesteilen und in allen Landessprachen eingegangen. Eine prominent besetzte
Jury, bestehend aus Musikern, Textern, Journalisten, Verbandsvertretern aus Kultur und
Sport sowie Personen mit engem Bezug zu
Schweizer Traditionen, soll nun die besten
Vorschläge auswählen.
Zur Jury gehört auch François-Xavier Amherdt, Professor für Pastoraltheologie, Religionspädagogik und Homiletik an der Universität Freiburg und Priester im Bistum Sitten.
Er ist Gründer und Leiter des a-capella-Chors
«Octuor Vocal de Sion» und war lange Zeit
Gitarrenlehrer am Konservatorium in Sitten.
Nach der Notwendigkeit der SGG-Initiative
befragt, gibt sich der Theologe eher zurückhaltend: «Grundsätzlich sehe ich keinen
dringenden Bedarf, die bestehende Hymne
zu ersetzen, auch wenn mich weder die Melodie noch der Text besonders anspricht. Ausserdem ist die aktuelle Hymne relativ jung
(Anm.d.Red.: 1961 eingeführt). Trotzdem
liess ich mich auf das Abenteuer ein, um die
Wahl einer neuen Hymne quasi «von innen»
beeinflussen zu können.»
Die Prozedur sieht vor, dass die 208 Vorschläge von sprachregionalen Teilgruppen
der Jury auf maximal 50 Beiträge reduziert
werden. Im Plenum wird die Anzahl nochmals auf 10 verkleinert. Der Siegerbeitrag soll
schliesslich mittels Online-Voting und öffentlichem Finale bis zum Herbst 2015 gekürt
und dem Bundesrat unterbreitet werden.
Was macht die Schweiz aus?
Der Ruf der SGG nach einer neuen Nationalhymne findet nicht nur Zuspruch. In
den Kommentarspalten der Medien und in
Online-Foren wird sehr kontrovers darüber
diskutiert. Die Auswahl via SGG-Wettbewerb
und Fachjury sei nicht legitim, heisst es etwa.
Und eine nationalrätliche Motion verlangt
gar, dass eine neue Hymne per Volksabstimmung bestätigt werden müsste. François-Xavier Amherdt kann die Kritik verstehen und
hätte auch nichts gegen eine Abstimmung.
Er betont jedoch, dass der SGG mit ihrem
Vorhaben bereits jetzt ein «Coup» gelungen
sei: «Noch nie hat man in der Schweiz so engagiert über die Nationalhymne diskutiert,
wobei die Fussball-WM und die gesanglich
diskrete Schweizer Mannschaft das Thema
zusätzlich befeuert haben». Der Wettbewerb
biete eine gute Gelegenheit, darüber zu reflektieren, was es bedeutet, im 21. Jahrhundert Schweizer/in zu sein und in welchen
fundamentalen Fragen die mehrsprachige
und multikulturelle Eidgenossenschaft geeint ist. «Wenn dabei am Ende ein neuer
Hymnentext mit einer eingängigeren, bildhafteren Sprache rausschaut – umso besser!»
Mehr Infos: www.chymne.ch
la tribune du recteur
Tower-of-power
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In vielen Städten meiner flämischen Heimat
gibt es ein belfort. Besonders bekannt ist der
Belfried von Brügge, der 83 Meter hoch und
mit einer grossen, mittelalterlichen Markthalle verbunden ist. Auch Gent verfügt über
einen Belfried, der mit seinen 95 Metern das
Bild der Altstadt prägt. Als Zeichen der städtischen Unabhängigkeit und des merkantilen
Wohlstandes haben die meisten Belfriede
auch ein grösseres Glockenspiel, das jeweils
an Markt-, Sonn- und Festtagen vom stadbeiaardier, einem Berufsmusiker, dessen Amt
bis heute sehr angesehen ist, von Hand bespielt wird. Mehr und anders als die modernen Wohnsilos oder Bürohochhäuser haben
die alten Stadttürme – manchmal sind sie
gleichzeitig Turm der Kathedrale, wie etwa
in Freiburg, oder Rathausturm – fast so etwas
wie eine emotionale Funktion: sie bieten Orientierung und sind Identifikationspunkte in
einer weiten, flachen Landschaft, wie es Jacques Brel besingt in Le plat pays: «Avec des cathédrales pour uniques montagnes et de noirs
clochers comme mâts de cocagne…». Städte, die einen Turm bauen konnten, brachten ihren Zusammenhalt und den Willen
zum Ausdruck, durch gemeinsame Anstrengung und im gegenseitigen Einvernehmen
das Wohlergehen und die Freiheit aller zu
wahren.
Diese flämischen Türme kamen mir ins Gedächtnis, als wir vor einigen Tagen im Rahmen der Kaderbildung für die zentralen
Dienste mit allen Teilnehmenden einen Turm
bauten – im Spiel Tower-of-power. Die Kraft,
die es brauchte, um mit dreissig Personen
acht Holzklötze aufeinander zu stapeln, hatte nichts mit «power» im Sinne von Gewalt
zu tun. Es war echtes Teamwork: alle hatten «die gleichen Stricke» in der Hand und
mussten doch so aufeinander achten, dass
keiner oder keine zu sehr den Strick an sich
zog. Der «Bauleiter» konnte nur mit Vorsicht
lenken und die gemeinsame Arbeit wohl
überlegt überwachen, klare Anweisungen
erteilen und sich auch im richtigen Moment
zurückhalten. Manchmal musste die ganze Gruppe sich im Kreis bewegen, um den
jeweiligen nächsten Klotz mit der Fangvorrichtung aufzuheben und vorsichtig zu platzieren. Niemand durfte ausscheren, man gab
sich gegenseitig freundliche Hinweise – «zieh
nicht zu stark», «lass locker» – bis der Turm
stand und alle sich über den Erfolg freuten.
Vielleicht war dieser Erfolg ein Hinweis für
unsere weitere Zusammenarbeit in der Universität. Wir haben zwar keinen Turm – ein
Science Tower ist erst für später geplant – und
ein Elfenbeinturm wollen wir schon gar nicht
sein. Dennoch war die konzentrierte Kraft,
mit der die Leiter und Leiterinnen der zentralen Dienste den Tower-of-power bauten, ein
Bild für die Art und Weise, wie die Universität mit Hilfe der verschiedenen Dienste vom
Rektorat geführt wird, damit gemeinsam die
Projekte der Fakultäten weiter entwickelt
werden können. Alle haben wir für das Zustandekommen unseres «Turmes» eine eigene Verantwortung zu übernehmen, und nur
aus dem überlegten und rücksichtsvollen Zusammenspiel aller entsteht das Ganze.
Ich wünsche uns allen ein erfolgreiches
Herbstsemester 2014.
Guido Vergauwen, Rektor
Version française : www.unifr.ch/go/ur
en visite
unireflets septembre 2014
Herr der Fruchtfliegen
Wie weiss ein Neuron, welchen Job es als Zelle dereinst zu erledigen hat? Wahrlich keine einfache Frage, die den Kern der Forschung von Biologe Simon Sprecher bildet. Der Weg hin zum
Bruchteil einer Antwort ist lang, spannend und von Fliegen gesäumt.
Banane, Erdbeere, Mandel oder vielleicht Zitrone? Die Auswahl an Duftstoffen im Fliegenlabor von Prof. Simon Sprecher kann es
mit dem Angebot einer bescheidenen Gelateria aufnehmen. Nicht so die Innendekoration: In der sogenannten Shock-Tube, einem
winzigen Zimmer mit schwarzen Wänden
und einer «Tully-Machine» (nach Prof. Tim
Tully), wird den Drosophila melanogaster, der
gemeinen Fruchtfliege, das Lernen beigebracht. Genau: Lernen im Sinne von «sich
an etwas erinnern» – dazu ist eine Fruchtfliege nämlich in der Lage. «Wir stecken die
Fruchtfliegen in ein Röhrchen mit, sagen
wir, Bananenduft und verpassen ihnen einen leichten Stromstoss. Danach geht’s ab
ins Röhrchen mit Mandelduft, diesmal aber
ohne «Shocker». Ein paar Minuten danach
dürfen die Fruchtfliegen frei wählen, ob sie
lieber Bananen- oder Mandelduft möchten.
Das Resultat: Rund 80 Prozent der Fliegen
entscheiden sich für den Duft ohne Strom.
Ähnlich funktioniert das Ganze auch mit der
Belohnungsmethode. Anstelle von Strom
kriegen die Fliegen beim einen Duft etwas
Zucker, also Nahrung, dazu. Und siehe da:
Die Mehrheit der Fliegen saust schnurstracks
zurück zum Duft, der zusätzlich etwas Essbares bereithält. Fazit: Fruchtfliegen können
lernen, sie haben ein Gedächtnis. «Aber sie
sind auch vergesslich», erklärt Simon Sprecher. «Macht man das Experiment nur einmal, haben sie es nach etwa sechs Stunden
wieder vergessen. Wiederholt man die Prozedur fünf Mal, erinnern sich die Fruchtfliegen über mehrere Tage an den mit «Special
Effect» verlinkten Duft.»
Kleinster gemeinsamer Nenner
Die Fliegen reagieren also auf Bestrafung
und Belohnung, sie können lernen, sind
vergesslich und mögen Banane, Erdbeere
oder auch Zitrone. Inwiefern bringt uns dies
dem Verständnis des (menschlichen) Gehirns nun näher? «Das Gehirn der Fruchtfliegen verfügt über nur etwa 200’000
Neuronen, eine im Vergleich zu über hundert Milliarden beim Menschen, sehr überschauliche Anzahl. Die Verlinkung der Neuronen mit den Zellen funktioniert aber bei
den Fruchtfliegen genau wie bei den Menschen und bietet uns damit die Möglichkeit,
die Funktionsweise des Gehirns Schritt für
Schritt besser zu verstehen», erläutert Prof.
Sprecher sein Interesse an den kleinen Tierchen. So besteht etwa das Auge der Fruchtfliegenlarve aus nur gerade zwei Arten an
photosensitiven Neuronen, nämlich aus
vier blausehenden und acht grünsehenden
Zellen. In den letzten anderthalb Jahren ist
es Sprecher und seinem Team gelungen, die
Aufgaben dieser photosensitiven Neuronen
© Daniel Wynistorf
Claudia Brülhart
Verführt Fruchtfliegen mit Bananen-, Erdbeer- oder auch Mandelduft: Biologieprofessor Simon Sprecher.
zu ergründen. Schaltet man die blauen Zellen aus, sieht die Fliege nichts mehr; sie ist
blind. Ohne die grünen Photorezeptoren
hingegen kann die Fliege zwar noch sehen, vermisst aber eine gewisse Anpassung
an hell und dunkel. «Wir vermuten dass
die grünsehenden Zellen dazu dienen, das
Auge an jeweilige neue Lichtverhältnisse
anzupassen», so Sprecher. Die laufende Forschung dazu ist Teil des Forschungsprojekts,
das der 38-jährige Sprecher Ende 2012 den
prestigeträchtigen ERC-Starting Grant über
1,5 Millionen eingebracht hat. Dank der
Gelder der EU konnte Sprecher sein mittlerweile 16-köpfiges Team zusammenstellen
und seine Forschung vorantreiben. «Fünf
Jahre forschen zu können ist ideal.»
Spannende Vergleiche
Simon Sprecher ist keiner, der im stillen
Kämmerlein vor sich hinbrütet – im Gegenteil. Die Türe seines Büros ist selten geschlossen, wer Fragen hat oder den Austausch
sucht, ist meist willkommen. Auch Sprecher selber tauscht sich gerne aus, sei dies
mit den Doktorandinnen, Doktoranden und
Postdocs seines Forschungsteams, mit Kolleginnen und Kollegen des Departements
oder auch auf internationalem Niveau, auf
Konferenzen, Tagungen oder auf elektronischem Weg. «Einer Diskussion erwachsen
häufig neue Ideen und Ansätze. Ausserdem bringt es ja nichts, wenn ein Kollege
in den Staaten etwas erforscht, das ich vielleicht schon herausgefunden habe – oder
umgekehrt. Die Transparenz unter Wissenschaftlern ist glücklicherweise recht gross.»
Auch innerhalb der Universität können so
interessante Schlüsse gezogen werden, beispielsweise im Vergleich zwischen Fruchtfliegen, Fadenwürmern und Zebrafischen.
«Als die Kollegen Fritz Müller und Chantal
Wicky im Wurm Caenorhabditis elegans ein
Gen gefunden haben, dessen Ausschalten
den Alterungsprozess hemmt, habe ich dasselbe bei meinen Fliegen versucht. Und tatsächlich: Auch die Drosophila wiesen ohne
dieses bestimmte Gen eine längere Lebenserwartung auf.» Interessant wäre es jetzt zu
testen, so Sprecher, ob durch das Ausschalten des Gens nur der Körper weniger schnell
altert oder ob auch das Hirn betroffen ist.
Faszination: Forschung
Nebst der Fruchtfliege gilt Prof. Sprechers
Hauptaugenmerk dem Meeresgetier. Er ist
überzeugt, dass Studierende der Biologie
die Unterwasserwelt höchstpersönlich erleben sollten und entsprechend stolz darauf,
einen solchen Kurs an die Universität Freiburg gebracht zu haben. So reist Sprecher
mittlerweile einmal jährlich nach Roscoff
im Norden Frankreichs und alle zwei Jahre
nach Banyuls-sur-mer in Südfrankreich, wo
er mit Bachelor- und Masterstudierenden in
die Tiefe abtaucht. «Nehmen wir das Beispiel der Rippenqualle: Es ist ein eindrückliches Erlebnis, einmal ein solches Tier aus
der Nähe zu sehen. Die Rippenqualle leuchtet im Wasser, lässt sich aber nicht erfassen,
da deren Körper nicht greifbar ist. Ein wunderbares Schauspiel, absolut faszinierend!»,
schwärmt Simon Sprecher. Und macht damit deutlich, dass gerade auch diese natürliche Faszination wohl zum Grundrezept des
erfolgreichen Forschers gehört.
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qui de neuf
unireflets septembre 2014
Claire Gantet
Professeure associée d’histoire moderne, générale et suisse
Domaines de recherche : Ils couvrent d’abord l’histoire de l’Europe occidentale
à l’époque moderne, en particulier le Saint-Empire et les contacts et transferts
entre pays francophones et germanophones. J’ai travaillé en particulier sur la
guerre de Trente ans ainsi que sur la période révolutionnaire et impériale. Un deuxième champ de recherches est constitué par l’histoire des savoirs et des sciences,
notamment les savoirs sur l’âme et le rêve à l’époque moderne. Je travaille enfin
actuellement sur les périodiques savants germanophones et les modalités de la
communication scientifique aux 17e et 18e siècles.
Mes défis à l'Université de Fribourg : J’aimerais ouvrir l’enseignement à des
thématiques nouvelles, développer aussi les coopérations entre germanophones et
francophones, ainsi que les coopérations internationales.
Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… J’aurais tenté
de m’insérer dans des organismes de contact et d’échanges scientifiques entre pays
francophones et germanophones. A défaut, j’aurai eu au moins la joie de m’occuper
de ma famille.
Philippe Genoud
Professeur associé pour le DAES I
Domaines de recherche : Mes recherches s’orientent clairement vers une meilleure compréhension des aspects relationnels et affectifs dans le milieu scolaire.
Avec une approche en psychologie de l’éducation, je m’intéresse, par exemple,
aux attitudes des élèves face à l’apprentissage des maths ou à la constitution
des groupes dans la classe, ainsi qu’à des aspects qui concernent les enseignants
comme le syndrome du burnout ou la façon d’encadrer leurs stagiaires.
Mes défis à l'Université de Fribourg : En premier lieu, donner aux futurs enseignants une meilleure compréhension de la recherche et de son importance dans la
profession – si exigeante – qu’ils ont choisie. Les amener aussi à appréhender leur
action de manière réflexive en tenant compte de la dimension affective omniprésente dans leur travail quotidien.
Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… De très nombreuses professions m’intéressent… mais je pense que j’aurais aussi pu m’épanouir
dans un métier mêlant technique et créativité, tel que celui de designer-mobilier.
Inga Mai Groote
Assoziierte Professorin für Musikwissenschaft
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Forschungsgebiet: In der Musikwissenschaft beschäftige ich mich mit der Frühen Neuzeit und der Zeit um 1900. Beides waren Epochen, in denen sich einschneidende Veränderungen in der Musikkultur studieren lassen, in ästhetischer
wie sozial- und kulturgeschichtlicher Perspektive. Im Moment interessiert mich
besonders zu erforschen, wie im 17. Jh. Wissen über Musik weitergegeben wurde:
das betrifft die materielle Seite der Quellen, Druckgeschichte und Zirkulation von
Werken, aber auch die Auswertung ganz realer Benutzungsspuren.
Herausforderungen an der Universität Freiburg: Studierende zu werben
und von den Vorteilen unseres Standorts zu überzeugen; dabei wäre es schön,
gerade hier den Austausch zwischen deutsch- und französischsprachiger Musikwissenschaft noch zu intensivieren, um von methodischen ‚regards croisés‘ profitieren zu können.
Wenn ich nicht Akademikerin wäre… würden wahrscheinlich trotzdem Bücher
und Noten eine grosse Rolle für mich spielen: vielleicht wäre ich Verlegerin geworden.
Christelle Dumas
Professeure associée en économie du développement
Domaines de recherche : M’intéressent toutes les questions ayant trait au développement des pays pauvres. Notamment, comment favoriser, encourager l’accès
à une éducation de qualité, aux soins de santé et limiter le travail enfantin. Ces
questions sont au cœur de ma recherche. J’ai beaucoup étudié les pays africains,
avec du travail de terrain au Sénégal et à Madagascar. Aujourd’hui, je m’intéresse
aux questions de fécondité dans les pays asiatiques.
Mes défis à l'Université de Fribourg : Je souhaite avant tout intégrer la recherche dans mon enseignement, de façon à ce que les étudiants bénéficient des
dernières découvertes dans le domaine. Je voudrais aussi développer un groupe de
recherche en économie du développement : il s’agit d’un champ auquel de nombreux collègues pourraient contribuer ; à moi de les convaincre !
Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… Au début de
ma thèse, je prévoyais de travailler pour une organisation internationale, mais la
recherche m’a happée…
Christoph Müller
Assoziierter Professor für Sonderpädagogik
Forschungsgebiet: Ich beschäftige mich mit der Erforschung von Verhaltensproblemen unter Kindern und Jugendlichen. Meine Forschungsschwerpunkte liegen dabei in den Bereichen Aggression, Delinquenz und Autismus.
Herausforderungen an der Universität Freiburg: In der Ausbildung von
Schulischen Heilpädagog(inn)en muss den hohen praktischen Anforderungen
dieses breiten Berufsfelds Rechnung getragen werden. Gleichzeitig gilt es den
Studierenden solides theoretisches Wissen mitzugeben. Dieses Spannungsfeld ist
manchmal herausfordernd, aber sehr reizvoll.
Wenn ich nicht Akademiker wäre… würde ich vielleicht in Japan bunte KoiKarpfen züchten?
Marion Vuagnoux-Uhlig
Professeure associée en littérature française du Moyen âge
Domaines de recherche : Mon domaine de recherche est la littérature française
du Moyen âge. Mes travaux s’orientent autour de deux thèmes : la poétique du
texte médiéval d’une part, et la représentation de l’Orient dans les récits de voyage
et les textes d’imagination des 14e -15e siècles de l’autre. Précisément, je suis en
train d’achever une recherche sur la légende de Barlaam et Josaphat, recueil de
fables enchâssées d’origine orientale inspiré de la vie de Bouddha.
Mes défis à l'Université de Fribourg : Convaincre des étudiants a priori pas
toujours convaincus de l’intérêt de la littérature médiévale, de sa fascinante et
paradoxale modernité, en créant des cours attractifs en lien avec l’actualité de la
recherche. J’aimerais aussi développer des projets en collaboration avec des modernistes et des spécialistes d’autres disciplines représentées à l’Institut d’études
médiévales.
Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… Petite, je voulais
être taxidermiste, ou peut-être camion-poubelle !
[email protected]
lundi 29 septembre 2014
Migration und Religion
Gemeinsame Tagung der Sektionen Soziologie (Prof.
Hubert Knoblauch, Berlin) und Religionswissenschaft,
Religionsgeschichte und Ethnologie (Prof. Mariano Delgado, Freiburg) 09.00-17.30, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Kinosaal (2029). Programm: www.unifr.ch/ird
mardi 30 septembre 2014
Prière de Taizé / Taizé Gebet
Aumônerie catholique protestante/eug 12.15, Miséricorde, salle 4126 (tous les mardis)
Recursos expresivos del cómic
Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Juan Carlos
Pérez, Universidad de Málaga 15.15, av. de Beauregard 11, sala 2.525
Archéologie en milieu alpin, des cols, des glaciers et des hommes
Philippe Curdy, archéologie cantonale VS, bureau ARIA
17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26
Meienberg – Hommage à un franc-tireur
Roger de Weck, publiciste, François Gross, ancien rédacteur en chef de La Liberté, Marlyse Pietri, fondatrice des Editions Zoé 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire
Le prêtre : un homme, un père
Mgr Massimo Camisasca, évêque de Reggio Emilia (I),
Mgr Charles Morerod OP, évêque de Lausanne, Genève
et Fribourg 19.15, Pérolles 90, auditoire A120
mercredi 1er octobre 2014
El autor y su obra: proceso creativo de una novela gráfica
Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Juan Carlos
Pérez, Universidad de Málaga 08.15, av. de Beauregard 11, sala 2.525
Jubilé125 – Chances et défis du combat contre
les plantes invasives
Prof. Heinz Müller-Schärer, Uni Fribourg 17.00, Pérolles, Jardin botanique
Jubilé125 – Roadshow
The Legitimacy of Public International and European Law
ProDoc Séminaire bloc – Prof. Nicolas Levrat, Uni Genève 18.00, av. de Beauregard 11, salle 2.521
jeudi 2 octobre 2014
mardi 7 octobre 2014
Marché de la mobilité / Mobilitätsmarkt
Pour les étudiants intéressés à un séjour de mobilité /
Für Studierende, die sich für einen Mobilitätsaufenthalt interessieren 14.00, Miséricorde, av. de l’Europe
20, hall d’honneur
L’incipit en bande dessinée
Cycle «La bande dessinée en espagnol» – Françoise
Revaz, Uni Fribourg 15.15, av. de Beauregard 11, salle
2.525
Fishes and global change: a deep-time perspective
Lionel Cavin, Musée d’histoire naturelle de Genève
17.15, Pérolles, ch. du Musée 6, salle 1.309
Unicom Communication & Médias
Service Communication
Médias
Unicom
Kommunikation et
& Medien
Dienst für Kommunikation und Medien
samedi 11 octobre 2014
Marché d’automne au Jardin botanique / Herbstmarkt im Botanischen Garten
10.00, Pérolles, ch. du Musée 10, Jardin botanique
Meienberg im Original et traduit
Lecture avec Valérie Cuénod, actrice 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire
CinéPlus : Die Erschiessung des Landesverräters
Ernst S.
Richard Dindo, 1976 18.00, Pérolles 5, Cinémotion Rex
mercredi 8 octobre 2014
Cómic sin fronteras. Traduciendo la bande dessinée
Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Violeta Sánchez Esteban, Universidad de Málaga 8.15, av. de
Beauregard 11, salle 2.525
La structure normative de la science
Prof. Alain Supiot, Collège de France 17.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, auditoire 3115
1. – 4. Oktober Chur, Kornplatz
8 – 11 ottobre Lugano, piazza Castello
Jubilé125 – Mesures de l’esprit / Die Vermessung
des Geistes
Conférences, ateliers et expériences sur les méthodes
de diagnostic des processus cognitifs ainsi que du
stress chez les êtres humains 13.00-21.00, rue Faucigny 2, Regina Mundi
Diagnostic du travail : pour quelle(s) prescription(s) ?
Prof. Dominique Méda, Université Paris-Dauphine;
Prof. Yves Clot, Conservatoire national des Arts et Métiers, Paris 18.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20,
salle 3115
jeudi 9 octobre 2014
Mit einem interessanten Programm für Gross und Klein
fährt der Jubiläumsbus bei Ihnen vor.
L’harmonie par le calcul : de la planification à
l’analyse économique du droit
Prof. Alain Supiot, Collège de France 10.00, av. de
l’Europe 20, salle Peter Jäggi (4112)
Sida : presque soigné et pourtant pas guéri ?
Café scientifique – Urs Albrecht, Uni Fribourg; Jean
Ducotterd, HEP; Fabienne Limmat, Service de l’Enseignement obligatoire; Bjoern Rasch, Uni Fribourg. Modération : Pierre-François Coen, HEP Fribourg 18.00,
place Jean-Tinguely 1, Equilibre, Café La Cavatine
Jubilé125 – La face cachée de l’utilisation de vos
données
Prof. Philippe Cudré-Mauroux, Uni Fribourg 20.00,
Miséricorde, av. de l’Europe 20, Salon du Jubilé (hall du
Rectorat)
Le bus scientifique du Jubilé125 vient à votre rencontre
avec un programme varié pour grands et petits.
vendredi 10 octobre 2014
«Kehrt endlich um!» Theologie zwischen Appell,
Verfahren und Illusion
Antrittsvorlesung von Prof. Dr. Daniel Bogner, Lehrstuhl
für Allgemeine Moraltheologie und Ethik 17.15, rue
de Rome 1, Saal 0113
dimanche 12 octobre 2014
lundi 13 octobre 2014
Comportement incorrect dans le contexte scientifique
ProDoc Séminaire d’appui – Prof. Astrid Epiney, Uni
Fribourg 17.00, av. de Beauregard 11, salle 2.518
mardi 14 octobre 2014
Glacier Mass Changes in the Tian Shan (Central
Saia) and Their Impacts – With a Comparison to
Other High Asian Mountain Systems
Tobias Bolch, Senior Lecturer, Uni Zürich 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26
vendredi 10 octobre 2014
6. Freiburger Forum Weltkirche Dialog und Mission: ein Widerspruch?
Dr. Josef Estermann, Luzern; Dr. Colette Hamza, Marseille; Mgr. Klaus Krämer, Vallendar; Mgr. Antonio J.
Ledesma SJ, Cagayan de Oro; Dr. Markus Luber SJ,
Frankfurt a.M.; Dr. Marie-Hélène Robert, Lyon; Prof.
ém. Jean-François Zorn, Montpellier 09.00-18.15,
Miséricorde, av. de l’Europe 20, Kinosaal
www.unifr.ch/memento
www.unifr.ch/memento
vendredi 17 octobre 2014
Medienkonkurrenz bei Dostoevskij: Ikone, Gemälde, Foto
Prof. Dr. Aage A. Hansen-Löve, München/Wien 10.15,
Miséricorde, av. de l’Europe 20, Saal 3016
mardi 21 octobre 2014
Southern Africa as partner of the German economy – professional perspective for geographers
in trade associations
Andreas Wenzel, Generalsekretär der Südliches Afrika
Initiative der Deutschen Wirtschaft 17.15, Pérolles,
ch. du Musée 4, salle 0.26
dimanche 26 octobre 2014
CinéPlus: Es ist kalt in Brandenburg (Hitler töten)
Villi Hermann, 1980 17:30, Pérolles 5, Cinémotion Rex
CO2 Sequestration in Switzerland
Prof. Larryn Diamond, Uni Bern 17.15, Pérolles, ch. du
Musée 6, salle 1.309
Soirée autour de La Lune assassinée
Damien Murith, écrivain; Geneviève Moullet-Murith,
musicienne 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque
cantonale et universitaire
jeudi 13 novembre 2014
Catastrophes naturelles : prévision, protection et
reconstruction / Naturkatastrophen: Vorhersage,
Schutz und Wiederaufbau
Cafés scientifiques – Reynald Delaloye, Uni Fribourg.
Modération : Christian Bochet, Uni Fribourg 18.00,
place Jean-Tinguely 1, Equilibre, Café La Cavatine
samedi 15 novembre 2014
Procedural Protection in Substantive ECHR
Rights
Prof. Eva Brems, University of Ghent 17:00, rue de
Rome 6, Espace Güggi
Jubilé125 – Ernährung in der biblischen Zeit und heute
Heute stehen Essgewohnheiten, religiöse Speisegebote, vegetarische und vegane Ernährung, Essstörungen und Diätenwahn im Zentrum der Diskussion. Wie
aber versorgte man sich in biblischer Zeit mit Nahrung?
Bis am 15. November, Miséricorde, Jubiläumsvitrinen
Modeling thresholds and feedbacks in permafrost landscapes
Sebastian Westermann, University of Oslo 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26
Jubilé125 – Science Slam – Show contest
Ou comment présenter un sujet sérieux en 10 minutes
chrono. «Slammer» aus der Schweiz und dem Ausland
stellen sich dieser Herausforderung 20.00, Pérolles
dimanche 2 novembre 2014
CinéPlus: Der Meienberg
Tobias Wyss, 1999 18.00, Pérolles 5, Cinémotion Rex
lundi 3 novembre 2014
Utiliser EndNote, Citavi et logiciels équivalents
pour juristes
ProDoc Séminaire d’appui – Johan Rochel, Uni Fribourg
16.15, av. de Beauregard 11, salle 2.525
mardi 4 novembre 2014
Volcanism and climate over time
Steffen Kutterolf, Geomar, Kiel 17.15, Pérolles ch. du
Musée 6, salle 1.309
mercredi 5 novembre 2014
Peut-on « penser » le droit nazi ?
Prof. Olivier Jouanjan, Université Paris II 17.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 3113
dimanche 9 novembre 2014
CinéPlus: An American in Paris
Vincente Minnelli, 1951 18.00, Pérolles 5, cinéma Rex
mardi 11 novembre 2014
La Charte des droits fondamentaux de l’Union
européenne : un nouveau commencement dans
la protection des droits fondamentaux en Europe
Prof. Daniel Sarmiento, Cour de Justice de l’Union européenne, Luxembourg et Université Complutense de
Madrid 17.00, Miséricorde, salle Peter Jäggi (4112)
Service Communication
Médias
Unicom
Communication et
& Médias
Dienst für
Kommunikation
und Medien
Unicom
Kommunikation
& Medien
Jubilé 125 – Devenez professeur-e ! Un jeu sur
l’égalité des chances
Comment devient-on professeur-e ? Pourquoi trouve-ton moins de femmes aux postes de professeur-e ordinaire ? Jusqu’au 30 sept., Pérolles 90, salle A001
Jubilé 125 – Jeux et jouets d’hier et d’aujourd’hui
Projet FNS Agora «Veni, vidi, ludique» – Réflexion sur
la perception et la place du jeu dans l’Antiquité et
aujourd’hui Jusqu’au 15 nov., Miséricorde, hall 3092
mardi 28 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
expositions / ausstellungen
Dies academicus
Ehrenpräsident: Johann N. Schneider-Ammann, Bundesrat, Vorsteher des Eidgenössischen Departements
für Wirtschaft, Bildung und Forschung – Allocution de
Jean-Pierre Siggen, conseiller d’Etat, directeur de l’instruction publique, de la culture et du sport du Canton de
Fribourg – Vortrag von Prof. Guido Vergauwen, Rektor
der Universität – Distinctions académiques 8.00,
messe, Cathédrale St-Nicolas – 10.00 Séance académique, Aula magna, Miséricorde
dimanche 23 novembre 2014
CinéPlus : The Band Wagon
Vincente Minnelli, 1953 18.00, Pérolles 5, cinéma Rex
mardi 25 novembre 2014
Through the Looking Glass and Back Again: Adventures in Aidland and Academia
Sarah Byrne, Uni Zürich and Helvetas 17.15, Pérolles,
ch. du Musée 4, salle 0.26
Alphonse Layaz
Extraits de son œuvre littéraire (récit, poésie, conte,
nouvelles) 19.00. rue Jospeh-Piller 2, Bibliothèque
cantonale et universitaire
mercredi 26 novembre 2014
Jubilé125 – Adèle d’Affry/Marcello : une Fribourgeoise surdouée
Prof. Michel Viegnes, Uni Fribourg 16.00, rue de Morat 12, Musée d’art et d’histoire
samedi 29 novembre 2014
Institut Adolphe Merkle : Journée portes ouvertes
L’AMI se présente dans ses nouveaux locaux – Pop by
to discover the new building and enjoy a fabulous day
with guided tours through different labs, information
sessions, a Nano Cinema, a childrens’ lab and much
more 10.00-17.00, Pérolles, ch. des Verdiers 4
Jubilé 125 – Der Unesco-Lehrstuhl der Universität Bukarest
Zum 15jährigen Bestehen dieser Struktur des internationalen Rechts Bis am 15. November, Miséricorde,
Halle 3092
Jubilé 125 – Epopée scientifique et artistique
dans la naissance des formes
Ou comment les équations permettent de comprendre
l’émergence de formes dans la nature Jusqu’au 15 nov.,
Pérolles 90, rez-de-chaussée, entrée principale
Jubilé 125 – United nations. International year of
crystallography
Ausstellung von Mineralien mit erläuternden Plakaten
Bis am 15. November, Pérolles, ch. du Musée 9
Warum Meienberg?
Zum 20. Todestag der bis heute polarisierenden Persönlichkeit Niklaus Meienberg: Mythos und Werk Bis
15. November, Joseph Piller-Strasse 2, Kantons- und
Universitätsbibliothek
100% pure laine
La laine sous toutes ses formes : laines mérinos et angora, fibre de lait, poils de chèvre, etc. Jusqu’au 25 janvier 2015, Musée d’histoire naturelle, ch. du Musée 6
inscrivez-vous ! / anmelden bitte!
Jubilé125 – Jouer avec l’Antiquité
Journée portes ouvertes de l’Institut du monde antique et
byzantin 10.00, rue Pierre-Aeby 16 et av. de l’Europe 20.
Inscription obligatoire : nicole.papaux.unifr.ch
Symposium en droit des contrats – La pratique
contractuelle
La 4e édition de ce symposium fera le point sur l’actualité
en droit des contrats : analyse d’aspects choisis du
contrat de mandat, du contrat de vente internationale,
des contrats de consommation, du contrat de transaction
et de l’obligation de non-concurrence 20 novembre,
09.00, Miséricorde, Aula magna. Infos et inscription
(jusqu’au 20 octobre) : Service de la formation continue,
[email protected], www.unifr.ch/formcont
www.unifr.ch/memento
qui de neuf / news
unireflets septembre 2014
Austritte
Manuela Buchs, administrative Angestellte, international institute of management in
technology (iimt)
Silvana Camenisch, administrative Angestellte, Studienbereich Mehrsprachigkeitsforschung und Fremdsprachendidaktik
Stéphanie Chanez, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Weiterbildungsstelle
Anne Catherine Cossy, Fachlaborantin, Departement für Biologie
Jean-Claude Dougoud, Arbeitsvorbereiter, Departement für Biologie
Earl Johan Foster, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Adolphe Merkle Institut AMI
Jakob Georg Heller, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Departement für Glaubens- und
Religionswissenschaft, Philosophie
Jennifer Millar, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Adolphe Merkle Institut AMI
Claudia Barbara Miller, Sekretärin, Departement für Erziehungswissenschaften
Doriana Pedrioli, Sekretärin, Fribourg Center for Nanomaterials
Loyse Revertera, Sekretärin, Studienbereich Zeitgeschichte
Samuel Rubio, Techniker, Mediävistisches Institut
Anna-Béatrie Schmaltz, Hilfsbibliothekarin, Bibliothek für Soziologie, Sozialpolitik und
Sozialarbeit
Farida Schmied-Rifai, Sekretärin, Institut für Familienforschung und -beratung
Carmen Wunderlin, administrative Mitarbeiterin, Uni-Info
Gérald Zbinden, Sektionschef, Dienststelle für Sozialberatung und Studienbeihilfen
Ullrich Richard Steiner
Professor für Physik der Weichen Materie
Forschungsgebiet: Mein Hauptinteresse gilt der Strukturbildung auf sehr kleinen Längenskalen, 10 Nanometer bis einige Mikrometer. Dieser Bereich zwischen
Molekülen und makroskopischen Materialien ist eine reiche Spielwiese für Akademiker und bietet viele Möglichkeiten für angewandte Wissenschaften. Wohldefinierte Nanostrukturen verbessern die Effizienz von neuartigen Solarzellen und Lithium-Ionen Batterien und sind verantwortlich für ungewöhnliche optische Effekte
in Natur und Technik, wie zum Beispiel Farbeffekte, die Bienen helfen, die richtige
Blume zu finden und sogenannte optische Metamaterialien, die in der Zukunft für
super-fokussierende Linsen eingesetzt werden können.
Herausforderungen an der Universität Freiburg: Zunächst geht es darum, in den neuen Räumen des Adolphe Merkle Instituts in der Stadt Freiburg die
Forschung meiner Gruppe wieder zum Laufen zu bringen. Mein Ziel ist es, dabei
mitzuhelfen am AMI ein Atmosphäre zu schaffen, in der es jedem Spass macht
mitzuwirken. Dies ist eine Grundvoraussetzung um international herausragende
Forschung zu betreiben, was ja das Ziel jedes Wissenschaftlers ist. Die wesentliche
Herausforderung für mich und meine Mitstreiter ist es, das AMI zu einem der führenden Institute im Bereich der weichen Nanowissenschaften zu machen.
Wenn ich nicht Akademiker wäre… wäre ich wahrscheinlich Geigenbauer.
Obwohl ich während meines Arbeitsalltags ausser meinem Computer nichts
anfasse, liebe ich handwerkliche Aktivitäten jeder Art, insbesondere wenn hohe
Präzision gefordert ist. Von Hand mit 300-jährigen Methoden aus einem Holzblock ein hochkomplexes Musikinstrument zu gestalten ist vielleicht die ultimative
Herausforderung dieser Art. Die Herstellung eines Stradivarius-Cellos unter Anleitung eines professionellen Luthiers gehört zu den herausragenden Erfahrungen der
vergangenen Jahre!
In memoriam
Prof. Hans Zeller, emeritierter Professor, ist am 28. August 2014 in seinem 89. Lebensjahr verstorben.
Professor Zeller war von 1968 bis 1992 ordentlicher Professor für
Neuere deutsche Literatur. Im akademischen Jahr 1976-77 war er Dekan der Philosophischen Fakultät.
Abschlüsse, Preise und Ernennungen
Joanna Hoszowska ist von der Zeitschrift Applied Radiation and Isotopes mit dem
«JARI Enterprise Award 2014» ausgezeichnet worden. Den Preis erhält sie für eine
exzellente Forschungsarbeit im Bereich der Strahlenwissenschaft. Die Oberassistentin am Physikdepartement der Universität Freiburg ist die erste Frau überhaupt,
welche diese Auszeichnung erhalten hat. Die Preisverleihung fand anlässlich der
Europäischen Konferenz für Röntgenspektrometrie an der Universität Bologna statt.
Gilbert Casasus, Professor für Europastudien, und Sergio Rossi, Professor für
Makroökonomie, sind in den Stiftungsrat der Jean-Monnet-Stiftung gewählt worden.
Die gemeinnützige Jean-Monnet-Stiftung hat ihren Sitz in Dorigny am Campus
der Universität Lausanne. Sie wurde 1978 von Jean Monnet selbst (1 Jahr vor seinem
Tod) gegründet. Der französische Unternehmer gilt als einer der Gründerväter der
Europäischen Integration, auch wenn er selbst nie ein durch die Wähler legitimiertes
politisches Mandat als Europapolitiker innehatte. Die Stiftung kümmert sich um den
Nachlass von Jean Monnet, fördert aber auch die Europaforschung und organisiert
regelmässig renommierte Veranstaltungen und wissenschaftliche Kolloquien zum
Thema Europa. Eintritt
Fadil Avdija, Laborant, Departement für Medizin
Volker Graf, höherer technischer Sachbearbeiter, Dekanat der mathematisch-naturwissenschaftlichen Fakultät
Aline Herrera, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Dienststelle für internationale
Beziehungen
Rromir Imami, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Mediävistisches Institut
Livie Kundert, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Dienststelle für internationale
Beziehungen
Joëlle Lambelet, administrative Mitarbeiterin, Wirtschafts- und Sozialwissenschaftliches
Dekanat
Tanja Obex, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Departement für Erziehungswissenschaften
Christa Schaffert, technische Sachbearbeiterin, Mediävistisches Institut
Patrick Schneuwly, Analytiker-Programmierer, IT-Direktion – Solution Engineering
Journal d’information pour la communauté universitaire
Responsables Rédaction et Publications
Claudia Brülhart (cb), Farida Khali (fk)
Rédacteurs
Magali Jenny (mj), Reto Siffert (rs), Camille Tissot (ct)
Layout Jean-Daniel Sauterel
Photo couverture © Thinkstock
Secrétariat Antonia Rodriguez, Marie-Claude Clément
4 parutions annuelles, tirage 4200 ex.
sur papier Cyclus print 90gm2
Unicom Communication & Médias
Université de Fribourg
Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg, Suisse
026 300 70 34
www.unifr.ch/unicom, [email protected]
Prochaine parution 27.11.2014
© Colette Marchand
impressum
Sechs Lernende haben diesen Sommer ihre Ausbildung an der Universität Freiburg
erfolgreich abgeschlossen. Die Alma Mater wünscht den frischgebackenen Laborantinnen und Kaufmännischen Angestellten viel Erfolg für ihre zukünftige Laufbahn.
11
Die erfolgreichen Absolventinnen des Jahrgangs 2014 (v.l.n.r.): Marina Stritt,
kaufmännische Angestellte; Alizé Masson, Kaufmännische Angestellte mit Berufsmatura; Morgane Monney, Chemie-Laborantin; Lauriane Tardy, Biologie-Laborantin; Chloé Bürgy, Chemie-Laborantin; Lauriane Braillard, Biologie-Laborantin.
zu guter letzt
unireflets septembre 2014
eurêka
uniküche
«Zweisprachig - aber nicht bilingue!»
Salade d’ananas au basilic
Zwei und Mehrsprachigkeit ist in aller Leute Mund. Aber was ist genau
darunter zu verstehen? Und wie wird man zum perfekten «Bilingue»?
Sprachwissenschaftlerin Claudine Brohy gibt Antwort.
Cette recette toute simple et rafraîchissante me
vient d’un ami cuisinier. Né de parents boat people
vietnamiens, il a grandi et vit au Tessin. A cheval
entre deux cultures, il a le chic pour combiner des
éléments traditionnels de la cuisine du sud des Alpes avec une approche toute en finesse orientale
aux mélanges subtils des saveurs.
Bedeutet «mehrsprachig» zu sein mehrere
Sprachen gleich gut zu
sprechen oder «nur»
mehrere Sprachen zu
sprechen, wobei sich
eine als Muttersprache hervorheben darf?
«Mehrsprachig sein»
hat viele Bedeutungen, wir präzisieren
und definieren jeweils den Terminus
für jede Untersuchung. Mit «Sprechen» haben wir ja nur einen Teil der Fertigkeiten, die
wir in Zusammenhang mit Sprachverhalten
anwenden. Wir können Sprachen ja nicht
nur sprechen, sondern auch verstehen, lesen und schreiben. Sprachkompetenzen können auch asymmetrisch sein: so können wir
Sprachen unter Umständen auch «nur» verstehen und lesen, aber nicht sprechen oder
schreiben. Mehrsprachig sein bedeutet also
meistens nicht, mehrere Sprachen gleich gut
zu können. Dazu muss man sagen, dass man
auch mehrere Erst- oder Muttersprachen haben kann, was aber auch nicht bedeutet, dass
man sie alle gleich gut kann. Häufig sind Laien strenger als Linguisten, jene sprechen oft
nur in Zusammenhang mit sehr guten und
symmetrischen Kompetenzen und muttersprachiger Aussprache von Zwei- oder Mehrsprachigkeit. Interessant ist auch, dass gewisse
Deutschfreiburger sagen, sie seien zwar zweisprachig aber nicht bilingue!
Im Falle einer mehrsprachigen Erziehung:
Sollte jeder Elternteil sich an eine Sprache halten oder ist mischen erlaubt?
Die Sprachstrategie «eine Person – eine Sprache» wird häufig als die beste angesehen. Früher hat man gedacht, dies würde das Sprachmischen verhindern, jetzt weiss man, dass dies
nicht unbedingt der Fall ist. Aber die Methode
hat auch den Vorteil, dass der schwächeren
Sprache so Platz eingeräumt wird und diese damit erhalten bleibt. Mischen war früher verpönt, die gesellschaftliche Verachtung
gegenüber dem Freiburger Bolz und seinen
Sprechenden ist ein gutes Beispiel dafür. Man
weiss aber, dass Sprachmischung, z.B. im Fall
von Migration oder an der Sprachgrenze ein
Ausdruck der sozialen Situation ist und die
spezifische Identität der Sprechenden wiederspiegelt. Wenn mehrere Sprachen in der Familie verwendet werden, ist es wichtig, die Kompetenzen der Kinder nicht mit denjenigen der
Cousins im Heimatland zu vergleichen.
Gibt es eine Grenze der Mehrsprachigkeit?
Wann ist ein Kleinkind mit einer Anzahl an
Sprachen überfordert?
Man kennt eigentlich keine kognitive oder
neurologische Grenze. Aber man darf nicht
erwarten, dass das Kind alle Sprachen, mit denen es in Kontakt ist, gleich gut erlernt. Häufig werden gewisse Sprachen nur mündlich
gebraucht, oder nur in gewissen informellen
Kommunikationssituationen, oder nur in Zusammenhang mit bestimmten Themen oder
Registern, vor allem, wenn es keine Schulsprachen sind. Es ist auch natürlich, dass man
Sprachen teilweise oder ganz verlernt, das ist
die Konsequenz von sich ändernden Lebensumständen. Immer häufiger befinden sich Familien in einer Region, deren Sprache nicht
den Muttersprachen der beiden Elternteile
entspricht, und Familien oder Familienmitglieder migrieren mehrmals. Patchworkfamilien
erhöhen potentiell die Anzahl der Sprachen,
mit denen Kinder in Kontakt kommen. Wichtig ist, dass Eltern ihre Sprachstrategien zusammen besprechen und interessante Sprachlernmöglichkeiten für ihre Kinder schaffen. Eine
Sprache fällt nicht vom Himmel und die Schule kann nicht alles bewerkstelligen. cb
Vous cherchez une réponse ? Un sujet vous turlupine ? Eurêka est votre rubrique. N’hésitez
pas à nous envoyer vos questions à [email protected] ; un spécialiste vous répondra.
Ingrédients pour 4 personnes :
• 1 bel ananas frais ( à la rigueur, hors saison, une
boîte peut faire l’affaire, mais ouvrez et laissez respirer son contenu avant )
• Les feuilles d’un bouquet de basilic frais
• Un sachet de thé noir
Commencez par faire bouillir un peu d’eau, juste
de quoi préparer une tasse de thé avec le sachet.
Laissez-le tiédir.
Coupez la chair de l’ananas en cubes. Versez-les
dans un saladier.
Détachez les feuilles de basilic de leurs tiges. Coupez-les en lamelles à l’aide d’une paire de ciseaux.
Le regretté Ugo Tognazzi, fine bouche et grand
acteur, disait que le basilic « doit souffrir » afin
d’exprimer au mieux sa saveur. Il ne s’agit toutefois pas ici de le hacher menu, juste d’en obtenir
des lamelles pas plus larges que l’ongle de votre
petit doigt.
Envoyez le basilic ainsi préparé rejoindre l’ananas
dans son saladier, et mélangez-les bien.
Versez le thé sur cette belle salade, il liera les goûts.
Mettez le tout une demi-heure ou plus au frais afin
de laisser les saveurs se développer.
Servez et savourez !
Très rafraîchissante, cette salade est aussi particulièrement stimulante pour la digestion. Même si
cela peut vous paraître surprenant de prime abord,
essayez-la donc après une bonne fondue : vous
m’en direz des nouvelles !
Serge K. Keller est collaborateur scientifique au
Service Unicom.