TD16_08 ligne LG - C.P.G.E. Brizeux

CPGE / Sciences Industrielles pour l’Ingénieur(e)
TD16_08
LIGNE LG37
Le système étudié est une dérouleuse de bobine sur laquelle est stockée de la tôle en acier.
Afin de faciliter leurs manipulations, la dernière spire des bobines de tôles est soudée. Après
chargement de la bobine sur le poste d’entrée et positionnement de l’ensemble mobile, la première
opération consiste à venir casser le cordon de soudure qui maintient la dernière couche enroulée.
M Salette- Lycée Brizeux- Quimper
Figure 1 : Vue du bras porte-rouleau
Comme le montre la figure, les deux vérins hydrauliques (VH1) placés de part et d'autre du
mécanisme, animent en rotation le bras (2) équipé de la tête (3) permettant le contact entre les
rouleaux (4 et 5) et la bobine (6). L’outil, solidaire du coude (7), est actionné par l’unique vérin
hydraulique (VH2). L'opérateur commande la rotation lente de la bobine de façon à amener le cordon
de soudure en contact avec l'extrémité de l'outil. Ce dernier permet ainsi de casser le cordon de
soudure qui maintenait la tôle enroulée.
Durant toute cette phase, les vérins hydrauliques (VH1) maintiennent les rouleaux (4 et 5) en contact
avec la bobine Ils appliquent ainsi un effort presseur sur la bobine évitant le déroulement spontané de
la première spire une fois le cordon de soudure cassé.
Les figures page suivante montrent schématiquement les deux configurations possibles du
mécanisme sans contact ou en contact entre les rouleaux et la bobine. On a volontairement omis de
représenter les vérins hydrauliques (VH1 et VH2) car ils n’interviennent pas dans le modèle
cinématique.
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Figure 2 : Configuration sans contact
Figure 3 : Configuration avec contact
1En utilisant la figure schématique 2, établir le graphe de structure dans la configuration « sans
contact ». On prendra soin de faire apparaître toutes les liaisons (y compris celles en parallèle). On
adopte la convention d'écriture suivante: Lij désigne la liaison entre i et j.
2-.
Déterminer le degré de mobilité total m = mu + mi de cette chaîne complète dans cette
configuration. Quel est alors le degré h d'hyperstatisme ?
3-.
Déterminer par la méthode cinématique, les liaisons équivalentes existant entre le support (1)
et le bras (2), la tête (3) et le rouleau (4) et la tête (3) et le rouleau (5).
4-.
Pour chacune des liaisons, donner un modèle cinématique à deux liaisons qui soit équivalent
et isostatique. On proposera une solution sous la forme d'un schéma cinématique.
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L'étude préliminaire se poursuit en ramenant le système dans le plan médian vertical (Po, voir
Figures 2 et 3). Les deux figures 4 et 5 représentent les schémas cinématiques minimaux pour les
deux configurations où l’on a remplacé les liaisons en parallèle par leur liaison équivalente.
Remarque importante
On ne fait, pour l'instant, aucune hypothèse de réduction du problème à un problème plan. En
conséquence, les figures proposées ne sont que des vues de face d'un schéma cinématique spatial.
(2)
(2)
(3)
y
(4)
(3)
(4)
(5)
x
z
(6)
(5)
(6)
(1)
Figure 4 Configuration sans contact
(1)
Figure 5 Configuration avec contact
5Quelle est la nature géométrique du contact entre chacun des rouleaux (4 et 5) et la bobine
(6)?
En déduire le nom de la liaison cinématique correspondante. Proposer un paramétrage géométrique
de cette liaison sous la forme d’un schéma.
Dans la configuration "avec contact", on admet que la mobilité utile de la chaîne est nulle et que sa
mobilité interne est de 3.
6Préciser quelles sont ces mobilités
internes. Déterminer le degré d'hyperstatisme
de la chaîne complexe toujours considérée
comme spatiale.
7-.
Quelles
sont
les
conséquences
cinématiques de cet hyperstatisme pour la
nature du contact entre rouleaux et bobine?
8-.
Proposer une modification simple du
mécanisme afin de le rendre isostatique dans
le cas avec contact.
La ligne de production est capable de
conditionner des bobines d'un diamètre
minimum de 900 mm. Lors de la phase de
chargement d'une bobine, le bras (2) est
maintenu relevé en position haute. Dans cette
configuration, les vérins VH1 sont en position
"sortie maximum" (soit AB = 1815 mm ). On
cherche à vérifier que la course disponible (800
mm pour ce modèle de vérin) est suffisante
pour répondre au cahier des charges.
Figure 6 Paramétrage de la configuration avec contact
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9- A partir du paramétrage proposé sur la figure 6, déterminer littéralement la distance d en fonction
de e, L, r et R. Faire l'application numérique pour une bobine de diamètre 900 mm.
La figure 7 représente la position haute du bras (VH1 en position "sortie maximum").
10- Par une construction graphique, compléter la figure 7 en matérialisant la position du bras (2) lors
du contact avec une bobine de diamètre 900 mm. On fera apparaître les trajectoires des points
remarquables H 2 , B2 dans R1 . En déduire, par mesure sur votre construction, la course du vérin VH1
permettant de passer d'une configuration haute à basse. L’actionneur est-il correctement
dimensionné ?
figure 7
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