N° 64 - Nov.-Décembre 2013 - Électro magazine filière électrique

Le magazine de la filière électrique
magazine
N° 64 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013
www.electromagazine.fr -
ISSN 1779-9899 - 9.00 €
Voir page 15
Profession installateur/ Profession fabricant
prescripteur
Klauke : connexions
Gain de temps et logistique
simplifiée avec Gripple…
et outillages de qualité
au service des installateurs
Profession négociant
Technologie
Produits et nouveautés
SOCODA : une force
de compétences !
Luminaires LED d’éclairage
d’accentuation
Vu sur Interclima + elec
SOMMAIRE
NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2013
28
n° 64
34
42
46
54
5 Editorial
5 « Luminaires LED d’éclairage d’accentuation,
pour des mises en valeur sophistiquées »
6 Les actualités de la filière
6
7
8
9
10
11
12
13
Label Bepos Effinergie 2013 : …
Efficacité énergétique au programme de Trilux
Brainybiz : « madrier et domotique » dans les Alpes
GAL inaugure son nouveau showroom à Pantin
URMET change de nom, de logo et de locaux…
Les lauréats du premier Hackathon Direct Énergie
BALDASSARI CAVI : 50 ans pour un monde d’énergie
Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED …
34 Formation
34
Hager renforce son dispositif de formation
36 Solution technique
36
La mesure des champs électriques
38 Technologie
38 Luminaires LED d’éclairage d’accentuation
42 Développement durable
14 Profession installateur/prescripteur
14
16
Dominique Lagier : un techno-curieux au service …
Gain de temps et logistique simplifiée avec Gripple…
Installateurs et association Promotelec : …
L’installateur, premier ambassadeur …
Sécurité et confort : les attentes des consommateurs
Association Promotelec : un levier au service…
22 Profession fabricant
22
24
26
27
28
Klauke : connexions et outillages de qualité au service…
ADES : au service des PME/PMI, mais aussi des TPE
HellermannTyton : le respect de la qualité !
Association CDVI/Decelect pour sécuriser …
General Cable : le très haut débit partout et pour tous…
30 Profession négociant
30
SOCODA : une force de compétences !
L’école d’Ouhans, premier bâtiment à énergie positive…
Cogénération « Biomasse Tour » : Vacon équipe…
48 Produits et nouveautés
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L’aspiration centralisée, c’est aussi pour la rénovation !
HellermannTyton - Panel Plates : …
Nouvelle génération de goulottes métalliques chez SIB
Aiphone - Avec le nouveau kit vidéo JO écran 7’’…
PM Plastic Materials : une nouvelle ligne…
Chauvin-Arnoux - LOCAT-N, le localisateur de câbles …
Fiches et prises Gewiss IEC 309 HP : …
B.E.G. : premier détecteur de présence TOUT-en-UN
FUSADEE ACCESS
Weidmüller annonce u-remote, …
Havells Sylvania… LED 100% made in Europe
CATU retisse son site sur la toile…
Place à l’innovation avec les nouveaux Spots XanLite Pro
Vu sur Interclima + elec
62 Agenda et index
32 Réglementation
32
32
Charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments …
44 Chantier
44
46
18 Regards croisés…
18
19
20
21
42
Qualité de l’air intérieur : un plan d’action
RT 2012 : la notion de « comptage » d’énergie…
62
62
Agenda
Index des entreprises et organismes cités
Ce numéro comporte un calendrier des “rendez-vous de la profession en 2014“ jeté au centre
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© D.R.
ÉDITO
« Luminaires LED
d’éclairage
d’accentuation,
pour des mises en
valeur sophistiquées »
La LED a très rapidement devancé les sources traditionnelles, en particulier dans l’éclairage d’accentuation. Elle a
apporté une autre dimension, dans tous les sens du terme. Tout d’abord, une miniaturisation, pour mieux répondre
aux besoins de certains commerces, notamment l’horlogerie et la bijouterie, secteurs dans lesquels l’éclairage est
aussi un travail d’orfèvre et où les produits peuvent désormais être mis en valeur par une lumière enfin à leur
échelle. Ces luminaires aux dimensions réduites ont également permis d’intégrer les appareils d’éclairage de façon
discrète dans l’architecture, qu’il s’agisse du bâti ou du mobilier, afin de privilégier l’effet recherché, essentiel en
éclairage d’accentuation.
La LED a par ailleurs conquis bien des domaines d’application en apportant des solutions adaptées à chaque
secteur. Dans les musées, où la maîtrise de la dissipation de la chaleur ainsi que la quasi-absence d’émission d’UV
et d’infrarouges permettent d’éclairer des œuvres au plus près sans les endommager ; dans l’hôtellerie, où les
accents de lumière créent une ambiance accueillante dès le hall d’entrée et contribuent au confort de la chambre,
sans pour autant augmenter la consommation ; dans les commerces en général, où des changements de couleur
et des nuances de blanc participent à l’attractivité du magasin.
En outre, la LED a servi de levier à l’utilisation de systèmes de gestion, en particulier en France, pays qui accusait
un certain retard dans le domaine. Grâce à l’électronique embarquée, les automatismes se sont imposés. Ainsi, on
a vu apparaître des éclairages dynamiques qui concourent à la fois à réduire les consommations et à adapter la
lumière aux objets ou aux espaces à mettre en valeur. Ces dispositifs permettent bien entendu également de
répondre aux attentes des maîtres d’ouvrage, mais aussi à celles des usagers, qui peuvent choisir leur ambiance
lumineuse en fonction de l’heure de la journée ou de la situation (repos, travail), comme dans une chambre d’hôtel.
Enfin, rappelons que les luminaires pour l’éclairage d’accentuation offrent le choix entre plusieurs angles
d’ouverture et peuvent s’orienter et s’incliner pour éclairer l’endroit requis au moment voulu, pour des projets de
plus en plus sophistiqués.
Benoît Bohu
Président de la division éclairage architectural
du Syndicat de l’éclairage
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Éclairage : Nordéon acquiert
un site industriel de Philips
Nordéon vient d’acquérir le site industriel Philips de Dijon
et reprend l’effectif de 25 personnes spécialisées dans la
logistique pour y développer sa propre plateforme de vente
à distance de matériel professionnel pour les électriciens.
Nordéon transférera sur place la production de lampes
spéciales actuellement fabriquées à Chalon-sur-Saône
(Saône-et-Loire), site lui-même acquis auprès de Philips à la
fin de 2012. Il s’agit de lampes pour atmosphère explosible
ou encore gainées de film plastique afin d’éviter les bris de
verre dans les industries agroalimentaires. Le site de Dijon
devrait, à terme, produire des appareils d’éclairage Leds.
Smartlight : un projet de R&D
en éclairage « AMI »
Parmi les quatre projets cofinancés par les
« investissements d’avenir » dans le cadre de l’appel à
manifestations d’intérêt (AMI) « bâtiments et îlots
performants » piloté par l’Ademe pour le compte de l’État,
se trouve le projet Smartlight. Objectif : développer une
gamme de produits d’éclairage intelligents, prêts à installer
en substitution aux solutions existantes. Cela devrait
permettre, dans le cas d’une rénovation, de changer
uniquement le bloc luminaire sans avoir à recâbler
l’installation. Les luminaires développés seront tous
équipés d’un détecteur de présence, d’un capteur de
luminosité, d’un outil de transmission sans fil et d’une
intelligence embarquée. Le but ? Automatiser le réseau
d’éclairage afin de l’adapter aux justes besoins et ainsi
générer des économies d’énergie.
Risque électrique et solaire
photovoltaïque : un guide
de référence
Afin de faciliter la maîtrise du risque électrique sur les
installations photovoltaïques, les équipes de chercheurs du
CEA à l’Ines, le Gimelec et SER-Soler viennent de publier un
guide pratique de référence. Ce guide identifie les risques
encourus par les équipes de sécurité civile amenées à
intervenir en cas d’incendie à proximité des installations
photovoltaïques. Il donne également aux équipes d’intervention
les moyens de mieux les maîtriser. En d’autres termes, le guide
Maîtriser le risque électrique sur les installations
photovoltaïques constitue une synthèse des risques factuels
présentés par les générateurs photovoltaïques et leurs
installations électriques associées. Ce document apporte des
réponses claires aux questions des sapeurs-pompiers. Il est
téléchargeable sur le site du Gimelec.
Label Bepos Effinergie 2013 :
première maison labellisée
et certifiée
© D.R.
BRÈVES
Après le succès du label BBC-effinergie avec près de
200 000 logements certifiés au 1er juillet 2013 et le déploiement
du label Effinergie +, la dynamique du label Bepos
Effinergie 2013 est lancée.
C’est au constructeur de maisons individuelles La Bocaine que
revient ce premier label avec une certification NF Maison individuelle HQE délivrée par Céquami, pour une maison située en
Vendée, à La Ferrière.
Basé sur la RT 2012, ce label a pour objectif d’anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et
plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.
Pour cette maison située en zone climatique H2b et d’une SHON
RT 2012 de 135 mètres carrés, le bureau d’études thermique BET
Picard Joré a construit le projet autour d’une structure en blocs
béton de 15 centimètres, isolés par l’intérieur avec de la laine
minérale. Deux types de toiture ont été employés : une toiture
plate avec membrane d’étanchéité isolée par 28 centimètres de
laine de verre, et une autre en rampant assurée par plus de
58 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Une chaudière
gaz à condensation assure le chauffage et la production d’ECS,
tandis qu’une ventilation à double flux permet le renouvellement
et le maintien de la qualité de l’air intérieur.
Consommation d’énergie primaire (Cep) sur les cinq usages
réglementaires : -122 kWhep/(m².an), pour un Cep maximum
admissible de 50 kWhep/(m².an). Avec un Cep de
46,8 kWhep/(m².an) hors production photovoltaïque, la maison
répond aux critères actuels de la RT 2012. Les panneaux photovoltaïques produisent à eux seuls 169,2 kWhep/(m².an). Notons que
la VMC consomme près de 10 kWhep/(m².an), mais récupère
l’énergie sur l’air extrait, tandis que le chauffage au gaz a un
impact
sur
la
consommation
Cep
de
seulement
13,4 kWhep/(m².an) ! n
Efficacité énergétique : dernière minute
Dans le cadre des ateliers du Salon des maires 2013, le ministère de l’Écologie a annoncé la sortie du décret (voir notre article
« Développement durable » p.42) sur l’obligation de la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires pour la fin de 2014. En effet, les
ministères concernés souhaitent attendre les retours d’expérience (fin du premier semestre 2014) avant de définir le contenu du décret.
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Efficacité énergétique
au programme de Trilux
Trilux annonce le lancement de deux nouveautés Ambiella LED et
Oleveon LED sous le thème commun de l’efficacité énergétique.
© Trilux
Destiné à l’éclairage des
couloirs, halls d’accueil,
restaurants,
hôtels,
salles de conférence,
espaces de vente, le
downlight Ambiella LED
constitue une alternative
intéressante pour le passage à la technologie LED
à moindre coût avec un
retour sur investissement en seulement trois
ans. Disponible en 15, 20
et 28 W avec des flux lumineux allant de 800 à 2 100 lm, Ambiella
LED propose deux températures de couleurs 3 000 et 4 000 K pour
un IRC supérieur à 80. Il dispose d’un réflecteur en aluminium
anodisé, à facettes, à répartition intensive extensive symétrique
en rotation des intensités lumineuses. Le corps de refroidissement, en aluminium moulé sous pression, peut être équipé (en
option) d’une plaque de recouvrement en verre Float pour atteindre un IP 44 par le dessous. La collerette (également en aluminium) offre un revêtement poudré blanc pour une meilleure intégration dans les plafonds. L’appareillage séparé intègre un dispositif anti-traction. Versions avec driver électronique ou driver électronique gradable DALI. Durée de vie assignée : 35 000 heures.
© Trilux
Avec Oleveon LED, Trilux
marque le pas pour une
rénovation efficace : économies de près de 60 %
grâce à l’utilisation de la
technologie LED dans les
locaux humides et les
zones extérieures couvertes (IP 66). Ce plafonnier se décline en deux
longueurs : 1 200 millimètres pour les modèles
de 23 et 40 W ; et
1 500 millimètres pour les puissances de 35 et 56 W. Il offre une
efficacité lumineuse globale de 100 lm/W pour chaque version et
une température de couleur de 4 000 K pour un IRC supérieur à
80. La vasque en polycarbonate, opale, résistante aux chocs
(IK 08/6 J), lisse à l’extérieur, avec prismes longitudinaux situés à
l’intérieur, présente des faces frontales finement structurées. Elle
est maintenue par des fermetures à levier en polyamide renforcé
par des fibres de verre. Le corps du luminaire, de couleur gris
lumière (analogue à RAL 7035), est en résine polyester renforcée
par des fibres de verre, difficilement inflammable et dispose d’une
entrée côté frontal et d’obturateurs défonçables pour câble d’alimentation. Oleveon LED peut fonctionner à des températures
ambiantes allant de -20 °C à +35 °C. Il se fixe directement au plafond, avec un crampon pour montage rapide, ou en suspension au
moyen d’étriers en acier inoxydable. Versions avec driver électronique ou driver électronique gradable DALI. Durée de vie assignée : 35 000 heures. n
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Brainybiz : « madrier et domotique » dans les Alpes
À l’occasion des Journées nationales de la domotique (JND) organisées par l’association Promotelec, le bureau d’études et intégrateur
suisse Brainybiz proposait la visite d’un chalet équipé de fonctions automatisées implanté au-dessus d’Évian-les-Bains.
par la technologie domotique. Brainybyz évoque entre autre les
possibilités d’installer une solution de Home Automation complète dans une maison existante, sans refaire le câblage électrique. Cette réalisation a permis également de montrer qu’avec
la consommation électrique de la maison affichée sous forme de
graphes en temps réel (en watts et en euros), les habitants prennent conscience de ce qu’ils
utilisent et peuvent aussi vérifier la portée réelle de leurs
gestes écologiques. Autre
constat : en associant un poêle
à granulés au système domotique, il est possible d’atteindre un niveau élevé de confort
qui, selon l’intégrateur, est
parfois difficile à obtenir dans
un chalet qui a tendance à être
très chaud, puis très froid.
Enfin, Brainybiz a eu la bonne
idée de contacter la rédaction d’Electromagazine pour communiquer sur son projet. Une démarche rare de la part d’un bureau
d’études ou d’un intégrateur… À bon entendeur. n
© D.R.
Spécialiste de la domotique et de la téléphonie sur IP, la société
Brainybiz Sarl assure des prestations de bureau d’études et d’intégrateur pour des projets situés en Suisse (canton de Vaud), mais
aussi dans le département de Haute-Savoie.
Brainyhouse constitue son activité de domotique (Home
Automation) au service des entreprises et des particuliers qui
désirent rendre leurs bâtiments plus performants et plus
confortables.
À l’occasion de l’événement
organisé du 15 au 29 novembre
2013
par
l’association
Promotelec, Brainybiz proposait de visiter sa réalisation
« madrier et domotique »
située sur les pentes du
Léman, au-dessus d’Évian-lesBains. Ce showroom éphémère
présentait l’opportunité pour
les propriétaires, futurs propriétaires et professionnels de la
construction (architectes, constructeurs, électriciens, décorateurs) de se rendre compte des possibilités offertes aujourd’hui
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
GAL inaugure son nouveau
showroom à Pantin
© Gal
Fondée en 1928, GAL est une entreprise
française d’éclairage industriel. L’année
2013 signe sa renaissance avec une nouvelle
direction artistique (en collaboration avec le
studio de design Fritsch-Durisotti) et une
nouvelle adresse, un showroom inauguré le
14 novembre dernier. Cet espace de
500 mètres carrés dédiés à la marque, à ses
collections et à ses produits a pour ambition
de devenir un lieu privilégié d’échange entre
les différents acteurs de la profession de
l’éclairage, avec notamment la proposition de formations gratuites
offrant une plateforme de discussion et destinées à répondre aux
problématiques des professionnels. n
BRÈVES
Nomination chez Yantec
© D.R.
Guy Lorand vient de rejoindre la société Yantec
en tant que directeur de la stratégie et du
développement pour les marques XanLite et
XanLite Pro. Il aura pour mission
d’accompagner Yantec dans la consolidation
de ses positions en grand public et le
développement de ses activités dans le secteur professionnel,
avec la marque XanLite Pro.
À lire : Maître d’œuvre bâtiment
Ce guide pratique, technique et juridique constitue la deuxième
édition d’un ouvrage de 386 pages. Il s’adresse aux architectes,
aux maîtres d’œuvre, mais aussi et surtout aux techniciens et
aux interlocuteurs des différents corps d’état. Objectif : parler
le même langage et comprendre au mieux les méandres
techniques et administratifs relatifs à la maîtrise d’ouvrage. Le
livre aborde la conception (réglementation, base sur les lots
techniques, qualité environnementale du bâtiment,
organisation de la production des études…), puis la réalisation,
de l’appel d’offres à la réception. Cette bible comprend
l’approche de la dernière réglementation thermique en date : la
RT 2012. (Eyrolles/ISBN 978-2-212-13841-2).
Révision de la NF C 15-100
La révision de la partie 7-771 de la norme NF C 15-100
démarrera à la fin de janvier 2014. Décidée à participer
activement aux travaux de révision, la FFIE lance un appel aux
praticiens. L’occasion est donc donnée aux professionnels de
l’électricité de faire état des bonnes pratiques, de dispositions
permettant d’améliorer la sécurité des personnes et des biens
ou encore des difficultés de mise en œuvre, voire des bonnes
pratiques permettant d’y faire face.
La FFIE recueille les propositions de chacun par mail à
l’attention de Mlle RICATO ([email protected]), avant le 15 janvier
2014. Le message doit comporter l’objet « RÉVISION 771
LOGEMENT ». Les propositions seront analysées au sein de la
commission technique de la FFIE. (Source : site Internet FFIE)
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
URMET change de nom, de logo et de locaux
pour toujours plus de services et de proximité
avec ses clients
Mais au-delà de son image, c’est l’ensemble du siège social français qui a muté, d’Aulnay-sous-Bois à Roissy-en-France.
L’objectif : réorganiser sa structure technique afin d’offrir une
qualité de services et un gain de temps à ses clients. URMET
France souhaite ainsi répondre à 100 % à leur satisfaction.
En passant de 1 850 à plus de 3 000 mètres carrés, URMET France
a pu repenser entièrement son agencement. Outre la réorganisation des bureaux, pour apporter plus d’espace et de confort aux
équipes, c’est toute l’organisation technique qui a été revue.
Le siège d’URMET France regroupe en effet un grand pôle logistique et services ouvert partiellement aux clients. Sont ainsi répartis sur le site : un accueil client pour les retraits de marchandise
sur place, un SAV pour les réparations, un pôle hotline pour répondre
aux questions des clients et une zone de stockage et de chargement
des camions pour l’approvisionnement des points de vente.
En matière d’organisation, les espaces ont été agrandis, mais surtout réorganisés, pour optimiser l’accueil et les services. Le SAV
et le lieu de réception des clients, regroupés sous le nom de station technique chez URMET France, ont été réunis pour apporter
des réponses immédiates et assurer un gain de temps aux visiteurs. La station technique conviviale apporte une gestion optimale des clients avec une prise en charge immédiate. Les 9 interlocuteurs de la hotline ont également été regroupés à proximité
afin de garantir des réponses très rapides aux 200 appels reçus
chaque jour de la part des professionnels.
© D.R.
Le leader français en solutions d’interphonie et de contrôle d’accès opère un relooking complet pour mieux affirmer son identité
et satisfaire encore plus ses clients. Précédemment connu sous
le nom d’URMET CAPTIV, la filiale française de l’entreprise italienne URMET se met aux couleurs de la maison mère avec un
nouveau logo et une nouvelle appellation qui valorise son appartenance au groupe : URMET France.
Côté logistique, l’espace de stockage a doublé de volume avec
désormais 2 000 mètres carrés disponibles. Les 2 200 références
standards du catalogue URMET sont ainsi garanties en stock et
expédiées dans les 24 heures. Enfin, grâce à la plateforme d’enlèvement exclusive, ce sont plusieurs quais de chargement qui
sont à disposition pour l’expédition quotidienne de deux tonnes
de marchandises.
Grâce à ce nouvel outil, URMET France confirme sa volonté d’accompagner au mieux ses clients pour une qualité de services à la
hauteur de son rôle de leader. n
BRÈVES
Recharge VE : les bornes Scame
deviennent ZE ready
Selon la procédure Renault, toutes les
stations de recharge Scame ont passé le
test de qualification permettant d’affirmer
leur conformité avec le standard ZE
Ready 1.2 du constructeur automobile. Les exigences et la
vérification de la charge sont correctes pour les véhicules
Renault (Twizy, Kangoo, Fluence et Zoe).
Salon IBS : 3 819 visiteurs
La quatrième édition du salon IBS, le
Salon de la performance des
bâtiments tertiaires, industriels et
collectifs, s’est déroulée les 25 et
26 septembre 2013. Elle a accueilli
3 819 visiteurs et auditeurs aux conférences, soit une hausse
de 18 % par rapport à l’édition de 2012.
10
Deux co-chefs de projet
pour le plan Rénovation
thermique du bâtiment
Marcel Torrents, président du directoire de Delta Dore et
Jacques Pestre, directeur général adjoint du groupe Point.P,
ont été nommés co-chefs de projet pour le plan Rénovation
thermique des bâtiments.
Lancée en septembre dernier par le ministre du Redressement
productif, Arnaud Montebourg, les 34 plans de reconquête ont
pour but de faire émerger les produits made in France du futur.
Parmi eux, le plan de Rénovation thermique des bâtiments.
1 000 PAC pour Trecobat
Le constructeur de maisons individuelles
Trecobat a installé sa millième pompe à chaleur
double service monobloc Aquarea de Panasonic
depuis l’accord de partenariat signé avec le fabricant en
février 2012. Ces PAC fournissent à la fois les besoins de
chauffage et de production d’eau chaude sanitaire.
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Ce dimanche 24 novembre, le groupe Direct Energie (né de la
fusion de Poweo et de Direct Energie) a récompensé les meilleurs
développeurs d’applications mobiles liées à l’énergie dans la maison grâce aux objets connectés. Les prix ont été remis par Anne
Lauvergeon (présidente de la commission Innovation 2030) et
Bruno Léchevin (président de l’Ademe), à la tête d’un jury dans
lequel se trouvaient notamment Rafi Haladjian, pionnier de
l’Internet des objets, et Jérôme Bonaldi. Du 22 au 24 novembre, dix
équipes de développeurs ont eu pour objectif de créer les nouvelles
applications et services du futur pour le grand public, en utilisant
les objets connectés des partenaires de ce Hackathon ou marathon
créatif… Ils se sont partagé les 15 000 euros de dotation, ainsi que
de nombreux cadeaux offerts par les partenaires. Les trois grands
gagnants sont Youn Plug (projet Un écosystème sur le Cloud), qui
obtient le prix Maison connectée, Gray (projet InstaGrid) pour le prix
Maîtrise de la consommation, et Thales (projet Home remote Home station), qui reçoit le Coup de cœur du jury. n
© D.R.
Les lauréats du premier Hackathon Direct Energie
Les lauréats du Coup de cœur du jury
BRÈVE
Mesure géoréférencée du champ électrique
L’association Mesures-CQFD développe un procédé de cartographie du champ électrique urbain en s’aidant du GPS d’un analyseur de
spectre. Les données recueillies sont filtrées et traitées par une batterie de logiciels de façon à visualiser chaque point
d’enregistrement avec son niveau électrique. Cette nouvelle méthode de mesure géoréférencée doit être appliquée sous peu dans
une municipalité.
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
BALDASSARI CAVI : 50 ans pour un monde d’énergie
Depuis sa création en 1963, la société Baldassari s’est
sans cesse développée jusqu’à devenir aujourd’hui une
des plus importantes réalités dans le panorama italien
et européen de la fabrication des câbles électriques de
basse tension.
Au fil du temps, la société s’est développée et ses locaux couvrent
désormais 133 000 mètres carrés (dont 50 000 m2 couverts), divisés
en trois unités de production et une unité pour le stockage et l’expédition du matériel.
La philosophie de l’entreprise est la richesse du patrimoine et les
valeurs transmises par la famille Baldassari qui exerce avec succès
dans ce secteur depuis cinquante ans dans un esprit de constante
amélioration, que ce soit en termes de gamme ou de chiffre d’affaires.
Baldassari Cavi® produit de nombreux types câbles adaptés à
chaque utilisation :
- Les câbles harmonisés pour poses internes et externes,
câblage et applications spéciales (H07V-U/ H07V-R,
H05V-K/H07V-K, H05VV-F etc) ;
- Les câbles nationaux et européens pour applications individuelles ou industrielles en cuivre (U-1000 R2V) et en
aluminium (U-1000 AR2V) ;
- Les câbles de sécurité sans halogène, non propagateurs de l’incendie et à faible dégagement de fumée (FR-N1X1G1, H05ZK/H07Z-K etc) ;
- Les câbles spéciaux résistants à l’huile (H05VV5-F etc) .
Aujourd’hui, Baldassari se projette dans le futur, grâce une direction déterminée à acquérir de nouvelles ressources technologiques
et à effectuer d’importants investissements afin de maintenir son
rôle de protagoniste sur le marché. n
BRÈVE
Ouvrage : le diagnostic électrique accessible
Eyrolles vient de publier un document de 80 pages intitulé Le Diagnostic électricité. L’ouvrage rassemble tout ce
qu’un propriétaire (bailleur ou vendeur) doit savoir sur le sujet. Ce petit livre pratique s’adresse à tous, car les
règles élémentaires de sécurité y sont clairement décrites, avec, à la clé, les actions à mener.
À parcourir : 11 fiches de contrôle détaillées. 9 €.
(ISBN 978-2-212-13845-0).
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Toujours à la recherche de solutions d’éclairage innovantes et peu consommatrices en énergie, Citéos
(groupe VINCI Energies) a testé pendant huit semaines
les performances de l’éclairage à LED sur les voies
urbaines à Aix-les-Bains. Un banc d’essai de neuf
luminaires, issus de quatre fournisseurs, a été mis en
place sur l’un des principaux axes routiers de la ville
afin de tester leurs performances en situation réelle.
Les mesures ont été réalisées par la division éclairage
du CSTB de Grenoble.
L’efficacité énergétique a été comparée dans une
même situation à des sources SHP. Les critères
d’éclairement, d’uniformité, du rapport de contiguïté
ainsi que la puissance électrique ont été simulés par
© Citéos.Photo Xavier Boymond
Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED
sur les voies urbaines
des études avec des données issues des fournisseurs,
puis mesurés sur le terrain. En moyenne, les luminaires LED testés ont une efficacité énergétique de plus
de 30 % supérieure à celle de luminaires traditionnels.
En parallèle, l’étude de satisfaction menée avec la mairie d’Aix-les-Bains révèle que 84 % des Aixois interrogés ont déclaré être favorables à un éclairage à LED.
Des progrès restent cependant à faire. Pour Citéos,
l’étude révèle des résultats prometteurs pour le système LED dans un contexte où le coût de l’énergie
subit une constante augmentation et où la technologie
n’arrête pas de progresser en termes d’efficacité. La
démocratisation des LED amène aussi une baisse perpétuelle du coût des matériels. n
Thorn continue la commercialisation de la marque Hess en France
Thorn, acteur dans la conception, la fabrication et la commercialisation de matériel et de solutions d’éclairage
professionnel, reprend la commercialisation de la marque Hess qui vient de traverser une période difficile, enfin révolue. La marque
sera présente sur le salon international de Francfort, Light + Building de 2014 avec ses produits phares, mais également des
nouveautés urbaines et des systèmes de gestion de l’éclairage. Hess fait partie maintenant du groupe Nordeon qui représente un
nouvel essor pour la marque. Hess garde son identité, ses usines et la totalité de son offre de produits, luminaires et mobilier urbain.
© Thorn
BRÈVE
XX
PROFESSION
INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
Dominique Lagier :
un techno-curieux
au service de ses clients
© D.R.
Dominique Lagier n’hésite pas à se remettre en question, à innover en
s’intéressant à de nouvelles technologies liées aux métiers de l’électricité.
Un touche-à-tout respectueux des attentes du client. Une condition pour
avancer : être fier de ses chantiers. Tout est dit ! Rencontre.
Dominique Lagier
Très tôt, Dominique Lagier a compris ce qu’était l’électricité, au sens
d’entreprendre : son grand-père était fabricant d’interrupteurs de
coupure, son père installateur électricien. En 1989, Dominique crée
sa propre entreprise d’installation électrique. Aujourd’hui, à 56 ans, il
a derrière lui 38 ans de recul sur son métier d’électricien et met toujours autant d’entrain à comprendre les nouvelles technologies qui
contribuent à faire évoluer son métier.
Electro Magazine – Dans quel secteur de l’électricité exercez-vous ?
Dominique Lagier – Je suis implanté à Saint-Martin-de-Valamas, en
centre Ardèche. Au départ, environ 80 % de mon activité étaient
consacrés à l’industrie, le reste se faisait dans le cadre d’installations
domestiques. Aujourd’hui, le rapport s’est totalement inversé. Dès le
début des années 1980, j’ai été attiré par les évolutions techniques et
par la technologie des équipements comme les automates industriels ou même les pompes à chaleur. Je suis tout simplement
curieux de ce qui est nouveau. Membre actif de Fedelec, je participe
aux réunions du bureau. Je travaille seul, mais si je dois faire face à
un gros chantier, je m’arrange avec des collègues en fonction des
besoins. C’est là un échange de bons procédés.
Electro Magazine – Cette apparente facilité pour intégrer
les nouvelles technologies est-elle naturelle ?
Dominique Lagier – J’ai initialement de bonnes connaissances en
informatique, mais au-delà d’un certain niveau, la propre expérience
ne suffit plus. J’ai donc suivi des formations afin d’obtenir des certifications. Pour cela, j’ai fait des stages chez les fournisseurs. Ainsi,
j’ai complété mon portefeuille de prestations avec la réception satellite, la climatisation, le photovoltaïque ou encore les équipements
hybrides mariant photovoltaïque et petit éolien sur site isolé.
Electro Magazine – Avec autant de cordes à votre arc, le
business a-t-il été au rendez-vous ?
Dominique Lagier – J’avoue que ces activités n’ont pas toujours été
porteuses dans l’immédiat. Mais de façon certaine, cela me permet
d’être bien en phase avec l’évolution des besoins de mes clients et
avec celle de mon métier. De fait, sans me laisser distancer, je reste
agile et à même de suivre ces changements.
14
Electro Magazine – Qu’auriez-vous à dire à vos confrères de
la génération Y ou aux jeunes électriciens qui entrent tout
juste sur le marché du travail ?
Dominique Lagier – Le message est simple : il faut y croire et être
fier. Être fier de ses chantiers. C’est très important et cela conditionne beaucoup de choses ! Ensuite, je conseillerais de se tenir
informé des nouvelles technologies en toutes circonstances, même
si, a priori, il n’y a pas d’intérêt direct pour son activité immédiate !
Electro Magazine – Outre la maîtrise de la technique et
l’amour du travail bien fait, il y a l’approche commerciale.
Quelle est la vôtre ?
Dominique Lagier – Je suis pragmatique : j’écoute les besoins de
mon client et sur ce cahier des charges, je procède comme si je réalisais le chantier pour mon propre usage. Autre aspect : ne jamais
forcer, mais amener à la réflexion. Il est certain que cela prend du
temps, c’est un investissement. Mais un client, ça se respecte. Cette
façon de procéder conduit à être fier de son chantier et à ne pas être
amené à trop en discuter le prix. Enfin, je dirais que ma meilleure
publicité, ce sont mes réalisations !
Electro Magazine – Et côté fournisseur, quelle est votre
attitude ?
Dominique Lagier – Dès le départ, j’ai choisi mes distributeurs et je
leur reste fidèle. Le Comptoir lyonnais d’électricité, Tessier et CGED
sont mes fournisseurs d’équipements.
Globalement, je dirais qu’il faut faire attention à la vulgarisation des
produits et toujours rechercher l’équipement ou l’accessoire de
qualité pour satisfaire les clients sur la durée, que ce soit en plomberie, en froid ou en électricité. Le cas des pompes à chaleur illustre bien mes propos !
Electro Magazine – La domotique, ça vous parle ?
Dominique Lagier – J’ai commencé à m’y intéresser il y a quatre ans
après une formation d’un fabricant. Cette année, j’ai suivi dix jours de
formation à Limoges, et sur cette base, j’ai réalisé mes premières
installations. Il existe bien une clientèle. Cependant, il ne faut pas lui
parler de la technique, mais des usages. Je crois surtout à la domotique pour le neuf. Cela va me permettre de me démarquer de mes
confrères. Dans ce domaine-là, mes connaissances en informatique
vont m’aider. Le pilotage à partir d’un Smartphone, voilà un levier qui
va ouvrir le marché. C’est certain ! n
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Propos recueillis par Michel Laurent
AVIS D’INSTALLATEUR
XX
PROFESSION
INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
© D.R.
Gain de temps
et logistique
simplifiée avec
les solutions Gripple
Jean-Yves Monot utilise les systèmes d’accrochage Gripple depuis
2001. Il nous fait partager son expérience auprès de ses clients
dans le secteur de la vente.
Jean-Yves Monot a vingt-cinq ans d’expérience en installation
électrique et aménagement de surfaces commerciales. Il y a un
an, il décide de créer sa propre entreprise à Saint-Pol-de-Léon
(Finistère). M. élect Énergie compte aujourd’hui cinq personnes.
Sa spécialité ? L’installation électrique courants forts, les éclairages, les alarmes antivol et anti-incendie, ainsi que les réseaux
informatiques. M. élect Énergie travaille principalement dans
l’aménagement de magasins d’une surface moyenne de
1 000 mètres carrés, en lien avec les donneurs d’ordres de plusieurs enseignes nationales. Ainsi, Jean-Yves Monot intervient
partout en France.
« Nous intervenons avant la pose des faux plafonds. Cependant, la
tendance est à la disparition des dalles et structures de faux plafond. Aujourd’hui, après accrochage des équipements techniques
et des cheminements, il est courant de noircir l’ensemble du plafond pour le soustraire à la vue des clients, sans pour autant dissimuler les équipements électriques et canalisations. »
La base de l’accrochage avec le système CTI
« Afin de suspendre les luminaires et de maintenir les chemins de
câbles, nous utilisons non pas des profilés standards 41 x 41 millimètres, mais un câble tendu entre deux murs. Le système CTI de
Gripple nous permet de couvrir toute la largeur d’un magasin sur
40 à 50 mètres. Nous faisons passer le câble en prenant appui sur
les pannes apparentes. Aux extrémités, le câble est fixé sur des
pannes en acier ou en bois. Parfois, nous mettons en œuvre des
platines d’ancrage munies de goujons pour prendre appui sur les
murs. » Ce support primaire horizontal s’installe sans boulonnerie grâce à un système de blocage qui se verrouille par un quart
de tour avec une clé six pans.
« Le système CTI représente pour nous un gain de temps important à la pose. En vingt minutes, une longueur d’accrochage de
50 mètres est prête à supporter des charges ! » Jean-Yves Monot
utilise pour cela une pince de tension Gripple. Cet outil spécial
permet d’ajuster automatiquement la bonne tension du câble.
Outre le gain de temps, c’est aussi la logistique simplifiée qui séduit
l’équipe de M. élect Énergie : « Comparativement à de la barre
41 x 41 millimètres, le CTI représente une grande avancée en
matière de logistique et d’encombrement ! Nous réalisons des installations dans toute la France, et je dois dire que, entre le fait de
nous faire livrer sur place des barres de six mètres ou d’emporter
16
avec nous des CTI en couronnes de câbles, il n’y a pas photo… Une
vingtaine de cartons de 40 centimètres de côté suffisent à la réalisation d’un chantier. Tout cela tient dans notre véhicule. Par ailleurs, le système de suspension Gripple remplace très avantageusement les supports par chaînette. Je travaille avec Gripple
depuis 2001 et j’installe le CTI depuis huit ans. Jamais je n’ai eu
de remarques à propos de ces équipements ou du concept même
de supportage. »
Reprise de charge avec le C-Clip ajustable
Le système CTI constitue un primaire d’accrochage pour l’ensemble des équipements posés par Jean-Yves Monot et son équipe.
« L’accessoire C-Clip permet une reprise sur le CTI des charges
verticales avec un système HF classic, par exemple pour les luminaires, ou encore des étriers G pour le support des chemins de
câbles. Nous suspendons aussi de simples canalisations avec le
système HF classic, de même que des rideaux d’air chaud électriques à partir de CTI disposés spécialement pour ces charges. »
« Le C-Clip présente l’avantage de pouvoir être déplacé le long du
câble horizontal CTI. Cela nous permet d’ajuster les rampes de luminaires au centimètre près. Parfois même, le client nous demande de
déplacer les luminaires selon l’axe du CTI. Dans ce cas, l’opération
ne demande aucune modification du système de support. »
Étrier en G facilite l’installation des câbles
À partir du CTI, l’équipe M. élect Énergie utilise des Gripple de
descente verticale se terminant par un Y-Express. Cette double
accroche autorise la suspension d’un étrier en G : « On ajuste la
hauteur de l’étrier en G avec un niveau laser, puis on pose le chemin de câbles. Il n’y a ensuite plus rien à régler ! L’étrier en G rigidifie bien la fixation des chemins de câbles. Enfin, du fait de la
forme ouverte de l’étrier en G, il est facile de mettre ou de retirer
les câbles sans aucun démontage du support. »
Et Jean-Yves Monot de conclure : « Il existe sur le marché d’autres offreurs de solution de suspension par câble. Mais franchement, pour avoir essayé certains de ces produits, cela n’a rien à
voir avec la facilité d’installation et les possibilités de réglage des
solutions Gripple ! » n
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Michel Laurent
REGARDS CROISÉS …
© UNA 3E capeb
Installateurs et association
Promotelec : le souhait d’un
partenariat efficace
Christophe Bellanger,
président de l’UNA 3E Capeb
Christophe Bellanger, président de l’UNA 3E Capeb, détaille sa vision
d’un partenariat indissociable entre l’installateur et l’association
Promotelec. Sur la base de nombreux outils de communication
existants, il reste à créer les liens et les habitudes pour mettre à profit
un mécanisme déjà appliqué avec efficacité par certains
professionnels.
Electro Magazine – Quelle relation existe-t-il entre l’installateur et Promotelec ?
Christophe Bellanger – L’association Promotelec est aujourd’hui
organisée par région, dans le contexte d’une proximité de terrain
essentielle et gérée par quatre directeurs régionaux. Malgré cela,
nous pourrions encore mieux travailler ensemble. Je constate malheureusement que la sollicitation des installateurs n’est pas au rendez-vous… Peut-être faudrait-il mettre plus encore l’accent sur le
rôle d’animation départemental et régional des comités pléniers
régionaux, au bénéfice des professionnels à l’échelle des départements. Un tel schéma nécessite une implication plus forte des organisations professionnelles. De son côté, l’association Promotelec
pourrait être plus demandeuse d’un relationnel de proximité, en lien
avec sa capacité d’organisation, bien sûr.
Promotelec mène aussi des actions auprès des particuliers…
Christophe Bellanger – Justement, l’association Promotelec peut
parfaitement être le lien entre l’installateur et le client final. Cette
double communication s’appuie sur des outils Internet existants et
sur des supports de communication tels que brochures, dossiers
techniques, forums…
l’impact est probant. Ça marche. Nous pouvons aussi inciter nos
clients à se rendre sur le site de l’association Promotelec.
Il est évident que nous avons de nombreux thèmes en commun, non
seulement au sujet de la sécurité électrique, mais aussi concernant
la domotique au service des problématiques du grand âge ou du handicap. Il serait vraiment dommage que les installateurs, chacun de
leur côté, ne fassent pas profiter leurs clients de ces leviers d’information. Il y a là de quoi faire évoluer le débat et susciter de nombreuses interrogations chez les clients. Comment cela pourrait-il
devenir un réflexe chez l’installateur ? Telle est la préoccupation centrale sur laquelle nous travaillons ensemble.
Souhaitez-vous la reconnaissance d’un partenariat entre les
installateurs et Promotelec ?
Christophe Bellanger – Nous savons pertinemment que l’association
Promotelec est prête à répondre à nos sollicitations, à nous aider
pour aller plus loin avec le client sur les différents thèmes qui l’animent. Nous souhaitons cependant que l’association Promotelec
reconnaisse un groupe d’électriciens partenaires Promotelec sous
couvert d’une qualification donnée. Cette reconnaissance pourrait
être distincte d’un partenariat momentané autour d’un événement
ponctuel tel que les Journées nationales de la domotique.
Mais ces outils sont-ils bien connus des installateurs ?
Christophe Bellanger – C’est précisément là que le travail d’information reste à faire. Toute la difficulté consiste à faire connaître par tous,
la palette de communication mise à disposition. Je serais tenté de
dire que tout est là… et qu'il manque juste une étincelle. L’UNA 3E a
évidemment sa part de responsabilité quant au lien à créer.
Dans un tel contexte, comment cette problématique va-t-elle
évoluer ?
Christophe Bellanger – Début 2014, avec l’association Promotelec,
nous lancerons un groupe de travail dans le but de resserrer les liens
entre les acteurs, notamment via les outils disponibles sur Internet.
Quatre représentants de l’UNA 3E Capeb, issus des différentes
régions de France, participeront à ces travaux communs. Ces émissaires régionaux seront chargés de diffuser les informations au
niveau départemental.
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Comment aller plus loin encore ? En jouant de synergies
entre régions, peut-être ?
Christophe Bellanger – Oui, c’est un sujet qui nous tient à cœur. Car
lorsque se déroulent avec succès des actions dynamiques dans une
localité, nous avons tout intérêt à les dupliquer dans un maximum
d’autres départements. Il y a un avantage évident à faire savoir que ça
marche ! La sécurité électrique fait partie des sujets qui offrent une
base de travail intéressante dans cette perspective, en lien avec l’association Promotelec, mais aussi avec l’Anah.
Existe-t-il, un événement parmi d’autres qui, justement, pourrait être reproduit ailleurs ?
Au niveau de votre entreprise, utilisez-vous les supports de
communication Promotelec ?
Christophe Bellanger – En Haute-Vienne, nous avons signé en mai
dernier une charte départementale qui implique les pouvoirs publics,
la Capeb, l’association Promotelec, la FFIE, l’INPI, l’Anah et la préfecture. Cette charte engage les partenaires sur des prestations de mise
en sécurité des installations électriques. Voilà un événement à reproduire dans d’autres départements ! n
Christophe Bellanger – Lorsque j’arrive chez un client avec quelques
plaquettes d’information sur le thème de la sécurité électrique,
Propos recueillis par Michel Laurent
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REGARDS CROISÉS …
© Promotelec
L’installateur, premier
ambassadeur des messages
de l’association Promotelec
L’association Promotelec dispose de nombreux vecteurs de
communication, aussi bien à destination de l’installateur que de son
client. Parmi ceux-ci, un site Internet générant un fort trafic, des outils
en ligne, un magazine papier… Explication avec Damien Hasbroucq,
directeur de l’association Promotelec.
Damien Hasbroucq,
directeur de l’association Promotelec
Electro Magazine – Que proposez-vous aux installateurs
électriciens ?
Dans quelle mesure un installateur peut-il utiliser les
documents d’information Promotelec ?
Damien Hasbroucq – L’association Promotelec dispose aujourd’hui
d’un grand nombre d’outils d’accompagnement destinés aux installateurs et à leurs clients. Ces outils ont été conçus pour clarifier des
messages fondamentaux sur des thèmes forts tels que la sécurité
électrique.
Damien Hasbroucq – Tout installateur peut reprendre les contenus
d’information diffusés par l’association Promotelec, en en citant, bien
entendu, la source. En reprenant nos contenus, il participe, à nos
côtés, à la diffusion de messages de qualité et bénéficie de notre
image d’association neutre, à dimension d’intérêt général. Il peut
commander ou télécharger ces plaquettes et documentations ou
mettre des liens à partir d’un site Internet.
L’installateur faisant référence à nos messages, à nos documents
d’information ou à la partie grand public du site Internet ne peut que
gagner la confiance de ses clients. Promotelec cautionne son discours sur des bases normatives, avec un sens développé du confort
et de la performance énergétique. D’ailleurs, le foisonnement des
thèmes abordés permet à l’électricien d’adapter son discours aux
besoins de ses interlocuteurs, qu’il s’agisse de la mise en sécurité ou
de l’installation de fonctions domotiques dédiées au simple confort
ou à l’autonomie à domicile.
Quels sont ces outils ?
Damien Hasbroucq – Ils sont multiples, en version papier pour certains et sous forme électronique pour d’autres. À destination des professionnels et du grand public, selon deux parties distinctes, nous
disposons tout d’abord d’un site Internet qui offre la synthèse de nos
supports de communication.
En ligne, nous mettons des outils d’évaluation à disposition des maîtres d’ouvrage, des quiz et des évaluations qui, grâce à un accompagnement progressif, permettent d’évaluer une situation et de faire
réaliser des travaux de qualité. Par ailleurs, nous diffusons dix numéros de la newsletter La Lettre Promotelec au cours de l’année.
Le Fil Pilote, notre revue trimestrielle à destination des installateurs,
des professionnels du bâtiment et des collectivités territoriales, est
disponible aujourd’hui au format papier (plus de 50 000 abonnés),
mais aussi au format Web enrichi, le Webzine. Dans les dossiers techniques et thématiques comme au travers de réalisations concrètes,
les lecteurs y puisent des informations en phase avec leur actualité.
Ce double format vise à répondre aux attentes et aux habitudes de
tous nos lecteurs, pour qu’ils puissent disposer de ses contenus le
plus simplement possible. Nous proposons aussi toute une série de
brochures grand public que les installateurs peuvent diffuser auprès
de leurs clients [voir article « Regards croisés » page 20].
Vous disposez aussi de documents plus techniques…
Damien Hasbroucq – Oui, il s’agit des éditions techniques à destination des professionnels. Chaque année, nous diffusons plus de
15 000 ouvrages et documents payants, sur support papier ou à télécharger. Parmi ceux-ci, la librairie Promotelec en ligne compte les
mémentos, qui constituent des synthèses des dispositions réglementaires et normatives, les guides, qui expliquent la réglementation et
les normes, et les cahiers techniques dédiés aux règles de conception et de mise en œuvre, sans compter les « Zoom sur » et les
« Fiches pratiques », disponibles directement sur le site Internet.
Quel intérêt peut-il y trouver ?
Damien Hasbroucq – L’installateur a tout intérêt à s’appuyer sur les
messages que l’association Promotelec diffuse tout au long de l’année. Certes, il devient ainsi notre ambassadeur, mais il s’assure surtout de transmettre des informations vecteurs de qualité et de sécurité pour ses clients !
Comment comptez-vous informer plus encore les électriciens de cette large mise à disposition d’informations et
de services ?
Damien Hasbroucq – Parmi nos axes de communication, le groupe
de travail qui va être très prochainement mis sur pied avec l’UNA 3E
Capeb permettra notamment aux installateurs de faire remonter
activement leurs attentes en matière d’accompagnement, à la fois
auprès de la Capeb et de l’association Promotelec. Nous sommes
toutefois conscients que de nombreux installateurs ne sont affiliés à
aucun syndicat ou fédération professionnelle. Et notre objectif est
bien d’accompagner tous les professionnels. n
Propos recueillis par Michel Laurent
www.promotelec.com
http://webzine.promotelec.com
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REGARDS CROISÉS …
© D.R.
Sécurité et confort :
les attentes
des consommateurs
Patrick Chrétien,
président de l’association Familles de France
Membre de l’association Promotelec, l’association Familles de France
représente le point de vue des familles. Patrick Chrétien, son président,
explique quelles sont les attentes des utilisateurs, notamment sur les
thèmes de la sécurité électrique, de la performance énergétique et du
confort, aussi bien vis-à-vis des électriciens que de l’association
Promotelec.
Electro Magazine – Quelle est votre approche de la sécurité
électrique dans les logements ?
Patrick Chrétien – Pour notre association, la sécurité électrique reste
un prérequis dans le sens où il faudrait que l’ensemble des logements et des maisons soit en sécurité. Il se trouve que ce n’est pas le
cas. Il existe notamment une dichotomie entre le sentiment de sécurité des occupants et la réalité du parc ! Il faut poursuivre la sensibilisation des familles au vieillissement de l’installation et, de fait, à son
entretien. Il va falloir accroître les actions d’information auprès du
grand public sur ce thème.
Quelle est votre position en matière de contrôle de l’installation électrique ?
Patrick Chrétien – Les utilisateurs seuls ne perçoivent pas le danger
électrique, car ils ne le connaissent pas. Il n’est pas évident pour les
non-électriciens de savoir qu’une installation se trouve en mauvais
état ou présente des dangers potentiels pour les occupants du logement. Il faut pour cela la contrôler à un moment donné. Or, à part au
moment où interviennent des transactions entre deux personnes, il
n’y a pas de contrôle sur une installation électrique. On peut passer
toute sa vie dans un même logement sans qu’il y ait un seul contrôle.
C’est un fait sur lequel il faut travailler, sans oublier l’impact complémentaire que peuvent avoir les campagnes d’information et de sensibilisation aux risques électriques auprès des familles.
durable à ceux de l’économie familiale. C’est plutôt par cette
approche financière que nous sensibilisons les familles.
Ce message sera-t-il suffisant pour induire des travaux
d’amélioration au sein des logements ?
Patrick Chrétien – Cela va évidemment engendrer un coût pour les
familles, qui ne sont pas toutes dans la même situation financière.
D’où la nécessité d’accéder à des aides de l’État, via l’Anah, les collectivités territoriales… Et là, il est parfois difficile de s’y retrouver. La
mise à disposition d’un guichet unique faciliterait bien les choses.
Mais l’occupant garde une certaine réticence face à l’entreprise de
travaux qui propose des solutions, car cela reste une action commerciale. Je crois en revanche à une « coproduction » entre le monde des
entreprises et un organisme tel que l’association Promotelec. Cette
collaboration avec une instance officielle permettrait d’apporter la
confirmation que les travaux prévus dégageront bien un important
retour sur investissement, aussi bien du point de vue économique
que du confort.
Je pense que la confiance des ménages et la réussite des travaux
engagés tiennent à la compétence des acteurs chargés d’un projet. La collaboration entre les entreprises de travaux, les organismes professionnels comme le vôtre, soutenus par des messages de l’État ou des collectivités territoriales, peut faire aboutir
nombre de projets. n
Propos recueillis par Michel Laurent
Comment les familles expriment-elles leur définition du
confort ?
Patrick Chrétien – Le confort reste une notion relativement difficile à
définir d’une façon globale. Car selon l’âge, la situation familiale et
géographique, nos familles expriment des besoins très différents.
Comment le développement durable est-il perçu et quelles
sont les attentes des familles en la matière ?
Patrick Chrétien – Au sein de Familles de France, nous avons mené
des actions sur le développement durable qui sont en train d’intéresser notre public. Le développement durable devient une préoccupation qui, au-delà de l’aspect environnemental, permet aussi de
réduire les dépenses énergétiques des ménages. Même si les
familles sont sensibles à l’aspect du développement durable, elles ne
déclencheront pas pour autant des actions sur la base de ce seul
levier. Ainsi, nous arrivons à associer le thème du développement
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Familles de France
Organisé en plus de 400 associations de loi 1901, Familles de
France est notamment agréé en tant qu’établissement d’utilité
publique et organisation nationale de consommateurs. Cette
association a pour objectif de défendre les intérêts matériels et
éthiques des familles auprès des pouvoirs publics, sur
l’ensemble des aspects de la vie familiale : éducation, santé,
logement, transport, consommation, développement durable,
pouvoir d’achat, retraite, équipements collectifs, fiscalité…
Familles de France est un mouvement familial, libre de tout lien
politique, confessionnel, syndical, idéologique ou géographique
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REGARDS CROISÉS …
© Promotelec
Association Promotelec :
un levier au service
des utilisateurs
Documentation, information en ligne, études et enquêtes de terrain : l’association
Promotelec s’intéresse à l’utilisateur final et conçoit des supports de
communication qui lui sont dédiés. Explication de Damien Hasbroucq, directeur.
Damien Hasbroucq,
directeur de l’association Promotelec
Des guides à destination du grand public
Electro Magazine – Quel rôle l’association Promotelec joue-telle auprès des occupants de logements ?
Habitat sûr :
- Vous envisagez de vendre ou d’acquérir un logement ?
Le Diagnostic électrique obligatoire,
c’est simple quand on nous guide.
- Assurer la qualité de son installation électrique,
c’est simple quand on nous guide !
- Évaluer la sécurité la sécurité électrique d’un télétravailleur…
Damien Hasbroucq – Dans sa dimension d’intérêt général, l’association Promotelec agit pour apporter des réponses aux enjeux de l’habitat. Comme abordé lors des troisièmes assises Électricité et
Habitat, le confort pour tous dans le logement, c’est possible, notamment avec les bons usages de l’électricité, pour un habitat sûr, adapté
à chacun, économe et respectueux de l’environnement.
Par quels moyens parvenez-vous faire passer le message ?
Damien Hasbroucq – En 2014, Promotelec va articuler ses campagnes d’information et de sensibilisation autour de cinq temps
forts, sur le thème des Rendez-vous du confort pour tous dans l’habitat. La première campagne se déroulera de décembre à février,
sur l’enjeu de l’habitat sûr et plus particulièrement le thème de la
sécurité électrique. Nous nous adressons à l’ensemble des acteurs
concernés par le logement : grand public, professionnels et collectivités territoriales.
Ces campagnes sont ponctuelles. Quelles sont vos actions
permanentes ?
Damien Hasbroucq – Elles passent, pour beaucoup, par le site
Internet www.promotelec.com. Ce site est la vitrine de l’association,
car il regroupe l’ensemble des messages d’information ou des outils
d’accompagnement que nous proposons pour répondre aux enjeux
dans le logement.
Que peuvent y trouver les consommateurs ?
Damien Hasbroucq – Nous proposons des brochures pédagogiques
d’information et de sensibilisation, des quiz, des outils d’évaluation
en ligne, les référentiels de recommandation en matière de travaux
ou de construction de logement. Tous ces outils sont élaborés selon
les attentes des occupants de logements et leur mode de vie. Notre
objectif est de favoriser les relations entre particuliers et professionnels. Ces outils sont donc accessibles à tous, pour que, collectivement, nous comprenions les enjeux et puissions connaître les solutions pour y répondre, aussi bien en matière de sécurité, d’assistance
à l’autonomie à domicile et d’économie d’énergie, que de respect de
l’environnement.
Outre vos contacts avec les associations de consommateurs,
comment pouvez-vous être en phase avec le terrain ?
Damien Hasbroucq – Pour accompagner les politiques publiques et
les acteurs du logement, l’association mène régulièrement des
études, des baromètres ou sondages. C’est dans ce cadre que
Promotelec a lancé l’observatoire Promotelec du confort dans l’habitat lors des troisièmes assises Électricité et Habitat.
Habitat adapté à chacun :
- Vivre mieux chez soi…
Habitat économe et respectueux de l’environnement :
- Consommer mieux…
Dans le cadre de cet observatoire, Promotelec a très récemment diffusé les résultats de la première enquête, Habitants,
habitats et modes de vies, réalisée par le Crédoc. Quelles en
sont les principales conclusions ?
Damien Hasbroucq – Il en ressort que les propriétaires sont plutôt
bien dans leur logement : 2 sur 3 sont très satisfaits du niveau de
confort de leur logement. Un tiers d’entre eux souhaite cependant en
améliorer le confort. 14 % pensent même directement à des travaux
d’amélioration thermique. Par ailleurs, bien que 69 % des propriétaires se déclarent d’accord pour réduire les consommations d’énergie, par exemple en se chauffant ou en se déplaçant moins, 53 % ne
partagent pas l’idée de la réduction de consommation d’énergie « de
façon importante ».
Les actions prioritairement retenues vont d’abord vers les écogestes, les bons comportements : 51 % le font déjà et 38 % souhaiteraient le faire avant le recours à des investissements plus lourds,
comme l’installation d’un système de chauffage plus performant. À
ce sujet, 30 % sont passés à l’acte, tandis que 16 % souhaiteraient
franchir le pas.
La sécurité ressort aussi comme un besoin. Elle est la raison principale pour laquelle les propriétaires s’intéressent à la domotique.
Et côté performance énergétique ?
Damien Hasbroucq – Au-delà de cette enquête, nous sommes également partenaires de l’Observatoire de la performance énergétique du
logement social depuis 2010. À ce titre, l’association Promotelec
poursuit son accompagnement, avec l’Union sociale, des acteurs du
logement social. Dans ce cadre, nous travaillons pour des opérations HLM neuves ou réhabilitées, thermiquement performantes, sur
le thème de l’évaluation des performances énergétiques et économiques, en termes de confort et de qualité d’usage. n
Propos recueillis par Michel Laurent
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PROFESSION FABRICANT
Klauke : connexions
et outillages de qualité
au service des installateurs
© Klauke
Spécialiste de la connexion électrique haute performance et des
outillages de mise en œuvre des câbles, Klauke défend la notion de
qualité et poursuit sa stratégie de services au plus proche de ses
clients. Le point avec Gérard Cordel, gérant.
Gérard Cordel,
gérant de Klauke France
Électro Magazine – Quels types d’outillages proposez-vous ?
Gérard Cordel – Depuis de nombreuses années, Klauke France distribue des outils de sertissage, de dénudage et de coupe, ainsi qu’une
large gamme de connexions électriques fabriquées par Klauke en
Allemagne. En 2009, l’offre s’est élargie aux outillages Greenlee. Cela
nous permet de juxtaposer des offres complémentaires à notre offre
de connectiques. Rappelons que Greenlee comprend trois grandes
familles d’outillage : les outils de découpe et de perçage tels que les
emporte-pièce, les systèmes de tirage de câbles et les solutions de
mesure et de traçage de câbles. Dès 2009, Klauke a su mettre en
lumière ces deux dernières familles de produits, initialement moins
connues des professionnels.
Gérard Cordel – Oui, dans le cadre de notre programme Démo-Tour,
nous disposons effectivement d’un camion showroom qui sillonne les
routes de France tout au long de l’année.
Selon un programme de prise de rendez-vous, nous nous rendons
ainsi chez le client final avec le distributeur, voire directement sur son
chantier, pour effectuer des essais ou une prise en main des outils.
Nous réalisons aussi des rencontres avec les professionnels directement chez le distributeur. Ces rencontres, notamment sur site, sont
l’occasion pour les utilisateurs de faire part de leurs impressions
positives auprès de leur service achat.
Comment vous placez-vous actuellement sur le marché français ?
Lancerez-vous des nouveautés prochainement ?
Gérard Cordel – Dans le contexte économique actuel, le niveau de
qualité des produits est un argument certes bien perçu, mais remis
en question lorsqu’il s’agit du prix. Klauke conçoit et produit en
Allemagne une large palette de connectiques haut de gamme. Il nous
faut donc démontrer au quotidien le bien fondé de nos choix, de la
qualité et des atouts de telles connexions. Il s'agit d'un marché sur
lequel la concurrence est particulièrement virulente, alors que notre
offre de connexions demeure la plus large et la plus profonde.
En revanche, ce même message de qualité et de performance est
très bien perçu par nos clients installateurs lorsqu’il s’agit de l’outillage. Nos ventes d’outils de coupe et de sertissage en version électrique ou électro-hydraulique se portent très bien. Nous avons également de belles opportunités de développement en ce qui concerne
les solutions de tirage de câbles. Ce sont des produits performants et
de qualité, qui remportent un vif succès auprès des électriciens !
Gérard Cordel – En 2014, à l’occasion du salon de Francfort, nous
présenterons de nouvelles solutions Greenlee pour le poinçonnage,
et Klauke pour la coupe et le sertissage électro-hydraulique. Artisans
électriciens, tableautiers et industriels seront directement concernés. Ces nouveautés traduiront d’importantes évolutions qui permettront aux professionnels de gagner du temps et d’accroître la qualité
du travail effectué, notamment en atelier de câblage. Les produits
présenteront une ergonomie à même de réduire les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS).
Comment travaillez-vous avec la distribution ?
Gérard Cordel – Klauke s’appuie au maximum sur la distribution professionnelle pour promouvoir et vendre ses solutions. De fait, nos
ventes passent à plus de 90 % par ce canal depuis de nombreuses
années, que ce soit en France ou à l’international.
En France, Klauke anime une équipe de 11 représentants commerciaux sous la houlette de Philippe Lehmann, notre directeur commercial. Elle assure la prospection et le support à la fois commercial
et technique auprès de la distribution.
Nous menons des actions commerciales régulières, qu’il s’agisse de
promotions d’envergure nationale ou de missions plus adaptées à
certains distributeurs en région.
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Utilisez-vous toujours un showroom mobile pour aller à la
rencontre de vos clients ?
Que représentent les services pour Klauke ?
Gérard Cordel – Aujourd’hui, Klauke France est constitué d’une
équipe de 30 personnes, dont deux techniciens dédiés au service
après-vente pour l’entretien, l’étalonnage et la réparation des produits des marques Greenlee et Klauke. Ces techniciens réalisent
également des essais de sertissage pour valider certaines
demandes de clients, qu’il s’agisse, par exemple, d’essais de traction ou de chute de tension sur connecteurs. Nous rédigeons alors
un document dans lequel nous proposons les solutions les mieux
adaptées au cahier des charges, essais à l’appui. Nos capacités
d’essais couvrent aussi les outillages, par exemple pour la coupe de
câbles spéciaux. Sur cette base nous réalisons de nombreuses
prestations spécifiques, notamment pour répondre aux demandes
de nos clients industriels. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
PROFESSION FABRICANT
© Ades
ADES : au service
des PME/PMI,
mais aussi des TPE
Pascal Porte,
responsable commercial
d’Ades
De la plus petite des TPE aux plus grands comptes, ADES assure des
missions de conseil en s’appuyant sur son expérience et son savoir-faire
technologique. Une originalité : facturer le client au temps passé, sans
contrat ni minimum de facturation. Rencontre avec Pascal Porte,
responsable commercial.
En août 1991, trois amis de promo créent ADES, juste avant de sortir
de leur école d’ingénieurs, Sup’Info. Forts de vingt-deux ans d’expérience, François Bonnet (sécurité et réseaux), Pascal Porte (commerce) et Frédéric Savy (génie logiciel) poursuivent le développement
de leurs offres de services informatiques en s’appuyant sur des partenaires constructeurs et éditeurs leaders sur le marché. Implantée
à Goussainville (Val d’Oise), la SSII emploie aujourd’hui 12 personnes.
Électro magazine – Quels types de services offrez-vous ?
Pascal Porte – ADES propose à ses clients le développement d’applicatifs, le déploiement de solutions, la gestion et la maintenance de
systèmes d’information (SI), la vente de matériel et de logiciels ainsi
que de la formation. La maintenance représente 50 % de notre activité. Nous intervenons aussi bien auprès d’une TPE que dans le cadre
de la sécurité du système informatique d’une compagnie d’aviation.
Démarrée avec quelques grands comptes, notre activité s’est rapidement élargie à une clientèle de PME et de TPE. À présent, nous
sommes au service de 300 clients et assurons la maintenance de
plus de 4 000 postes et serveurs.
Parmi nos services à valeur ajoutée, nous proposons le contrôle journalier de la sauvegarde et une option de sauvegarde externalisée sur
notre propre espace de stockage. En cas de sinistre important chez le
client, nous sommes capables de remonter le système d’information
en quelques heures seulement.
Nos clients sont essentiellement implantés à Paris et dans sa région,
mais nous intervenons régulièrement dans des sites éloignés grâce
à la prise en main à distance.
Quels sont vos interlocuteurs en entreprise ?
Pascal Porte – Ils sont de trois types : le directeur administratif et
financier, le responsable qualité ou le dirigeant, lorsque l’entreprise
Un logiciel de dérogation de prix…
… pour les constructeurs
ADES, concepteur de nombreux outils logiciels, est particulièrement reconnu et apprécié pour son logiciel de gestion de
« dérogations de prix ». Provence s’intègre à tout système d’informations ; il offre la possibilité d’échanger et de gérer automatiquement tous les accords commerciaux spécifiques sous
forme de fichiers informatisés. À la clé, un gain financier et une
forte productivité administrative. Cet outil, proposé aux grands
industriels depuis plus de onze ans, fait aujourd’hui l’objet de
400 licences utilisateurs.
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est de taille modeste et ne dispose pas de service informatique.
ADES devient alors progressivement le « département informatique » du client. Notre interlocuteur peut également être l’informaticien interne, lorsqu’il opère seul en entreprise. ADES le conseille
et l’aide au quotidien, car il est souvent absorbé par la maintenance
de premier niveau.
Dans les entreprises qui disposent d’un service informatique
interne, nous travaillons avec le DSI. Dans ces cas-là, notre intervention concerne des points bien précis tels que la virtualisation, la
sauvegarde… ou alors, elle sert à décharger l’équipe en place de
prestations chronophages.
L’intervention d’une SSII a-t-elle vraiment un intérêt pour
une TPE ?
Pascal Porte – Oui, bien sûr ! La TPE a souvent besoin de conseils au
niveau de la sécurité de ses données et de ses sauvegardes. Nous
apportons alors une réponse à ses besoins en adéquation avec son
budget. La compréhension des métiers des TPE nous permet ensuite
de proposer des solutions adaptées, ce qui booste leurs performances : messagerie collaborative, Intranet, développements spécifiques pour le reporting…
Recourir à un prestataire en informatique, n’est-il pas surdimensionné pour une TPE ?
Pascal Porte – Non, dans la mesure où nous ne proposons aucune
relation contractuelle. Tous nos clients sont facturés au temps
passé, sans minimum de facturation. Si d’aventure nous n’étions
plus assez réactifs ou « professionnels », nos clients auraient toute
facilité à nous quitter ! ADES a décidé de s’engager dans une relation de confiance avec sa clientèle. Ceci vaut bien mieux qu’un
contrat onéreux, avec des engagements souvent peu respectés et
des reconductions tacites.
Quelle est votre stratégie de développement ?
Pascal Porte – Notre stratégie de développement s’articule autour
de cinq axes principaux : la conquête de nouveaux clients PME et
TPE, l’élargissement de notre offre de services à la téléphonie sur
IP, l’adaptation du business model ADES à l’évolution du marché et
des technologies. Nous souhaitons également, bien sûr, poursuivre
le développement commercial de notre logiciel Provence (voir encadré) sur le segment des industries électriques, mais aussi sur d’autres segments du secteur du bâtiment confrontés à des problématiques similaires. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
PROFESSION FABRICANT
HellermannTyton :
le respect de la qualité !
© HellermannTyton
Laurent Kyvel est responsable de la qualité et de la sécurité
environnementale (QESH) chez HellermannTyton France depuis
juin 2013. Déterminé à poursuivre la stratégie qualité engagée, il
entend améliorer les différents processus à tous les niveaux de
l’entreprise. Objectif : mettre en œuvre les quatre principes du World
Class Manufacturing (WCM) et atteindre un niveau World Class.
Laurent Kyvel,
responsable de la qualité et de la sécurité
environnementale (QESH) chez HellermannTyton France
Électro magazine – Dans quel contexte de l’entreprise avezvous pris vos fonctions ?
Laurent Kyvel – HellermannTyton a pour objectif de satisfaire ses
clients dans le cadre d’une dynamique d’amélioration continue de
ses processus.
Selon ce schéma, HellermannTyton S.A.S. a fait en sorte d’organiser ses activités selon des référentiels structurants tels que la
norme ISO 9001 sur le plan de la qualité ou ISO 14001 en matière
d’environnement. Depuis plusieurs années, nous avons également acquis le certificat ISO TS 16949 bien connu des donneurs
d’ordres de l’industrie automobile et le certificat EN 9100, si précieux lorsque l’on travaille avec le secteur de l’aéronautique. En se
hissant à un tel niveau, l’entreprise a structuré ses activités en différents processus, dès lors bien mieux maîtrisés.
Vous avez une expérience du management de la sécurité.
Comment la valorisez-vous chez HellermannTyton ?
Laurent Kyvel – En matière de sécurité des salariés, conduire une
stratégie d’action pour tendre vers le « zéro accident » nécessite
d’appliquer des règles de base de façon rigoureuse. En étant missionné à la fois sur les thèmes de la sécurité et de la qualité, il me
semble évident que les méthodes liées à la sécurité des salariés
vont positivement influencer la qualité de la production. Je m’applique à être régulièrement présent sur le terrain, afin de suivre
l’application des processus vertueux. Je suis également partisan
du management par l’exemple. D’une façon plus imagée, je dirais
que le respect d’une règle de base, comme le port des équipements de protection individuels pour la sécurité du personnel,
induit la capacité de chacun à appliquer d’autres règles, telles que
celles liées à la qualité de la production.
Quel plan d’action « qualité » entendez-vous déployer chez
HellermannTyton France ?
Laurent Kyvel – L’approche est multiple. Elle concerne tout
d’abord une conception exemplaire des produits. Nous devons
développer notre offre et continuer à innover. Ensuite, il nous faut
26
poursuivre le travail sur le lean manufacturing en production. Cela
passe par la maîtrise et l’accroissement des taux de rendement.
La démarche lean nous amènera à simplifier tous nos processus
comme le suivi des commandes et à raccourcir les délais de livraison. Globalement, cela nous permettra d’améliorer notre efficacité et de planifier plus facilement la production quels que soient
les aléas pouvant survenir en fabrication. En poursuivant notre
objectif de qualité totale, nous allons ainsi continuer à réduire les
coûts de la non-qualité.
Pour moi, un autre axe de stratégie est de développer l’autocontrôle à chaque niveau de l’entreprise. Les personnes chargées de
la qualité doivent venir en support des processus et non se trouver dans les flux de production. Cela nécessite d’impliquer toutes
les équipes afin d’éliminer la perte de temps et de permettre une
réactivité renforcée de la production. Il faut que chacun à son
niveau soit impliqué dans la qualité des pièces produites.
Avez-vous un objectif particulier au terme de ce programme ?
Laurent Kyvel – Oui, il se nomme World Class Manufacturing ou
WCM. Il s’agit d’un système de management complet destiné à
améliorer la performance de l’entreprise par l’élimination des
pertes et en employant les meilleurs outils : 5S, TPM, Lean…
Il s’appuie sur quatre principes de base : la mesure des performances, le déploiement transversal, des méthodologies éprouvées sur le terrain et des dispositifs facilitateurs. Le déploiement
de la démarche doit être réalisé de façon pragmatique et progressive avec la volonté d’aboutir à des résultats opérationnels et tangibles. La puissance de la méthode WCM provient de l’implication
des équipes. Là est notre implication et notre programme pour les
cinq prochaines années !
Quelle est votre stratégie « développement durable » ?
Laurent Kyvel – Elle consiste à aller au-delà de ce que nous impose
l’ISO 14001. Cette stratégie doit imprégner l’entreprise dans son
ensemble avec la mise en œuvre d’un plan d’action global qui considère les aspects écologiques, sociaux et économiques. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
PROFESSION FABRICANT
© J-C.F
Association
CDVI/Decelect
pour sécuriser
les Data Centers
Pascal Le Roux et Philippe Bonduelle.
Decelect ? Un fabricant de composants de réseaux qui a développé
une gamme « data center » intégrant tous les composants passifs en
courant fort et en courant faible depuis l’enceinte, baptisée le
« cube », véritable local technique autonome dissimulant les serveurs informatiques, leur câblage cuivre ou optique, des routeurs,
des panneaux de brassage… Bref, les chemins de données pour
mener jusqu’à 40 Gbit/s (voire 1 Tbit/s en fibre optique) depuis le routeur jusqu’à l’utilisateur final !
Atrium : le contrôle d’accès du cube en plus
Face aux installations centrales gérant le Big Data, devraient bientôt
se standardiser des mini data centers, c’est-à-dire des systèmes
autonomes sécurisés, bâtis sur le cube, répartis dans chaque agence
et capables de communiquer avec le Big Data. « D’où l’idée de nous
associer à CDVI pour assurer le contrôle d’accès au cube et sécuriser les données qui s’y trouvent stockées, admet Philippe Bonduelle,
président de Decelect, seuls doivent pouvoir y avoir accès l’administrateur du réseau et le technicien chargé de la maintenance. » Les
deux entreprises ont participé au salon du Cloud Computing, en
mars 2013, à La Défense, et c’est là que Decelect a présenté sa solution de data center, avec d’une part, des baies sécurisées individuellement par un système de contrôle d’accès, et d’autre part, la sécurisation globale du data center via des portes motorisées automatiques. De la sorte, un intervenant externe peut avoir accès à certaines baies, mais pas à toutes. Par ailleurs, un tel système autorise
la traçabilité de l’ouverture des baies. Enfin, les déperditions d’énergie s’en trouvent minimisées : « Le cube est climatisé de façon à
refroidir le matériel électronique actif, explique Philippe Bonduelle,
et le fait de confiner le froid dans un cold corridor permet d’économiser au minimum 30 % d’énergie. »
Decelect
Le contrôle d’accès origine France garantie, c’est CDVI qui
s’associe avec Decelect, spécialiste des data centers…
Deux PME, les seules à offrir une solution aussi innovante
et aussi complète de surveillance et de sécurité, plus le
service que n’ont pas les multinationales.
Qu’est-ce que le data center de Decelect, au juste ? Une infrastructure d’hébergement de serveurs à basse et à haute densité. Plus précisément, c’est une structure modulaire de grande profondeur (1 000
ou 1 200 mm), large de 800 mm et d’une hauteur de 42 U à 47 U,
offrant un indice de protection IP20. Chaque installation est conçue
sur-mesure à la demande du client, en respect du nombre de serveurs à installer, du nombre de switches, de la puissance électrique
requise. Un configurateur permet au client de mener l’étude de son
data center et d’avoir son prix en direct. Enfin, un catalogue de composants vient d’être publié.
De son côté, Pascal Le Roux, directeur général de CDVI commente :
« Plutôt que de déployer des centrales qui se positionnent dans les
coffrets métalliques sur les murs, nous avons développé des coffrets
horizontaux occupant 1 U dans les baies informatiques. Nous proposons ainsi une centrale de contrôle d’accès raccordée au réseau,
avec Web Server intégré pour surveiller, gérer le data center depuis
n’importe où dans le monde : c’est l’Atrium. » Cette centrale, qui gère
et sécurise l’ouverture des deux portes d’une baie (porte avant, porte
arrière) au moyen de deux lecteurs de badges et de deux dispositifs
de verrouillage, peut aussi être mise en réseau avec des cartes d’extension afin de gérer plus de portes. Ceci va, au demeurant, davantage intéresser l’administrateur de réseaux dont l’obligation première est de garantir la vie de la société pour laquelle il travaille. En
outre, en ajoutant une centrale occupant 1 U supplémentaire dans
cette installation, il est possible de contrôler l’accès de toute la
société qui l’abrite : en somme, le cœur du système est dans la baie.
Pascal Le Roux ajoute qu’il est possible « d’utiliser différentes technologies d’accès, depuis le badge RFID classique jusqu’à la biométrie avec lecteur d’empreintes digitales ».
Aujourd’hui, CDVI et Decelect offrent en service plus un accompagnement complet, depuis l’avant-vente jusqu’au montage et à la
mise en service. n
Contrôle d’accès pour data center.
© Decelect
© Decelect/CDVI
Jean-Claude Festinger
Decelect est une PME soissonnaise d’une quarantaine de personnes, réalisant un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros dans les
domaines du data center et du résidentiel (coffrets de communication, câblage FTTH). Ses clients sont les acteurs majeurs du génie
électrique, des systèmes d’information et de communication, mais
aussi les hôpitaux, les banques, les administrations… Certains
d’eux vendent des solutions informatiques complètes et font appel
à Decelect pour la fourniture du cube, le câblage et le contrôle d’accès. Au travers de ses études et de la prescription, la firme
s’adresse aussi aux architectes de réseaux, aux bureaux d’études.
Les produits de Decelect sont distribués en France par Sonepar,
par des indépendants… et demain à l’export jusqu’en Chine.
Câblage structuré cuivre
et optique.
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PROFESSION FABRICANT
© Silec Cable
General Cable : le très haut
débit partout et pour tous
grâce à la fibre optique
Marie-Ange Curinckx-Vatin
Directrice commerciale EMEA (Europe, Moyen-Orient,
Afrique) des ventes de câbles à fibres optiques
Compte tenu de nos nouveaux modes de vie et de nos exigences vis-à-vis de
la santé, de l’éducation, des loisirs et des transports, les câbles à fibres
optiques s’imposent pour le marché des communications à haut et à très
haut débit et pour éviter la fracture numérique qui se produirait si les
opérateurs et les pouvoirs publics ne déployaient pas les réseaux jusqu’aux
régions les moins accessibles.
© Silec Cable
« L’évolution de la société est telle que les réseaux doivent impératidonnées dans le Cloud et n’ont plus la patience d’attendre l’informavement évoluer », explique Marie-Ange Curinckx-Vatin, directrice
tion ! De plus, aux heures de pointe, le trafic Internet est excessivecommerciale EMEA des ventes de câbles à fibres optiques de General
ment élevé et les débits s’effondrent. Les nouvelles offres des opéraCable. « Le cuivre va céder progressivement la place aux fibres
teurs (« triple play », VOD) sont également très consommatrices de
optiques pour soutenir la demande de débit »,
débit. C’est dans ce contexte que l’Union europoursuit-elle. Une demande qui concerne les
péenne doit débloquer 9 milliards d’euros entre
2014 et 2020 pour le déploiement de réseaux à
besoins professionnels, mais aussi les loisirs
haut débit. Les pouvoirs publics français ont
des internautes, le téléchargement d’images, de
vidéos et de musique, sans oublier les politiques
prévu de leur côté d’injecter 3 milliards d’euros
pour accélérer le déploiement de ces réseaux à
de santé (la télé-médecine), qui, sans ces
réseaux, nécessiteraient davantage d’infrastrucfibres optiques dans cette même période.
tures d’accueil, notamment pour la surveillance
General Cable possède une compétence forte
des personnes à risque. Par ailleurs, de nomdans ce domaine. « Notre usine Silec Cable de
breuses régions souhaitent (re)dynamiser leurs
Montereau, en Seine-et-Marne, a bénéficié
zones rurales aujourd’hui coupées du monde
d’investissements importants de modernisamoderne : la fibre optique autorise le home
tion en vue, dans un premier temps, de doubler
office en permettant aux sédentaires de travailses capacités de production de câbles à fibres
ler à domicile… En découlent le désengorgement
optiques. Nous exportons à peu près 50 % de
des moyens de transport et un gain de temps
notre production vers l’Afrique (réseaux longue
substantiel.
distance essentiellement), l’Union européenne
et les autres pays d’Europe (réseaux FTTH) »,
« Dans ces conditions, estime Marie-Ange
Curinckx-Vatin, le réseau cuivre ne supporte
dit Marie-Ange Curinckx-Vatin.
plus le niveau aujourd’hui requis par les flux
μGAINE®, des câbles
d’informations. » La transition vers les réseaux
de plus en plus compacts
optiques sera un levier de croissance pour le
pays, mais aussi pour l’Europe. « Certes, la
Il
existe
deux catégories principales de câbles
Pose de microgaine
France possède un très bon réseau cuivre, mais
à fibres optiques : ceux à tubes et les câbles
il est exploité jusqu’à ses limites techniques », affirme Marie-Ange
microgaine (μGAINE®). Ces derniers, dont la structure est compoCurinckx-Vatin. Le déploiement est donc incontournable, dans la
sée de micromodules, ont été inventés par les équipes R & D de
mesure où les nouvelles générations stockent de plus en plus de
l’usine de Silec Cable à la fin des années 1980. Ils sont majoritaire-
Silec Cable, site de fabrication…
En Europe, les câbles à fibres optiques de General Cable sont
fabriqués à Montereau, en Seine-et-Marne, au sein de l’usine Silec
Cable. Le site de production francilien de 43 hectares abrite l’atelier qui leur est consacré. Les investissements réalisés ces dernières années permettent aujourd’hui à General Cable de mieux
servir ses clients grâce une capacité de production doublée.
General Cable est une entreprise leader dans la fabrication de
câbles au niveau mondial. En expansion et développement
constants, la compagnie possède 57 sites de production, répartis
dans 26 pays et compte plus de 14 000 employés, qui servent un
réseau global de clients dans le monde entier.
28
© Silec Cable
…des câbles à fibres optiques de General Cable
ment utilisés aujourd’hui sur le marché français, et de plus en plus
à l’export. De haute performance, ils répondent aux exigences de
tous les types de réseaux, aussi bien pour les liaisons à longue distance, pour les boucles urbaines, que pour les réseaux de distribution et d’accès. La microgaine présente de nombreux avantages
quant à l’installation (possibilité d’installer un plus grand nombre
de fibres sous des volumes réduits), au raccordement et à l’accès
aux fibres lors d’opérations de maintenance ou de reconfiguration
des réseaux (notion de « piquage »).
Et Marie-Ange Curinckx-Vatin conclut :
« Cette technologie n’a pas encore atteint ses
limites et est constamment améliorée pour
réduire encore le diamètre des câbles pour
que, demain, le véritable très haut débit soit
accessible partout et à tous. » n
Câble
microgaine
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Jean-Claude Festinger
PROFESSION NÉGOCIANT
SOCODA : une force
de compétences !
© Socoda
Groupe Socoda, premier réseau français de distributeurs indépendants
des secteurs du bâtiment et de l’industrie a toujours porté une attention
particulière à son activité éclairage. Avec la pénétration des lampes et
luminaires LED sur de nombreux marchés, les cartes sont redistribuées.
Marie-Seïla Lip, acheteuse, chef de produits éclairage et courant
faible VDI, fait le point.
généré par les métiers de l’électricité au sein de Socoda représente
18 % du CA total et l’éclairage constitue 13 % de cette part, ce qui n’est
pas négligeable. Ces dernières évolutions n’ont été faciles pour personne et aujourd’hui, nous nous efforçons de promouvoir des
marques compétentes, performantes et qualitatives pour nous aider à
développer ces différents axes.
Marie-Seïla Lip,
acheteuse, chef de produits
éclairage et courant faible VDI.
Électro Magazine – Quels sont les secteurs d’activité couverts par Socoda en éclairage ?
Marie-Seïla Lip – Nous distribuons lampes, luminaires et systèmes
de gestion dans tous les domaines. Nous intervenons aussi bien dans
le tertiaire (bureaux, commerces, hôtels, restaurants, centres commerciaux), le résidentiel, les équipements sportifs, les établissements d’enseignement et de santé, que dans l’industrie, l’éclairage
urbain, les illuminations festives à thème, les mises
en valeur architecturales de façades, l’éclairage de
sécurité et le balisage des cheminements. Les produits sont distribués par notre réseau d’indépendants
et profitent d’une approche grands comptes dynamique. Socoda est le troisième réseau de distribution
professionnelle sur le marché français.
Marie-Seïla Lip – Le marché a connu une mutation
importante et les cartes ont été redistribuées. D’une
part, les fabricants qui maîtrisaient les technologies
traditionnelles, comme l’incandescence ou la fluorescence, ont dû se renouveler et ont investi dans la
recherche et le développement afin de fournir des
solutions tout aussi performantes. D’autre part, les
nouveaux entrants ont découvert un autre marché :
celui de l’éclairage. En France, le chiffre d’affaires
Quels moyens de communication avez-vous mis
en œuvre ?
Marie-Seïla Lip – Nous intervenons à plusieurs
niveaux, à l’aide de stages de formation et d’outils
d’information qui expliquent de façon didactique les
technologies et la réglementation en vigueur. Pour
les formations, nous sommes épaulés par les grands
fabricants comme Philips, Osram ou HavellsSylvania et nous proposons également nos propres
stages. Nous avons par ailleurs créé un présentoir
LED qui permet à nos adhérents de se faire connaître
Présentoir LED qui permet aux adhérents en tant que point de vente spécialisé : ils placent de
Socoda de se faire connaître en tant que façon visible ce présentoir éclairé et signalent ainsi à
point de vente spécialisé.
leurs clients leur compétence en la matière.
Groupe Socoda en bref
• 177 entreprises indépendantes adhérentes
• 9 000 collaborateurs
• 650 points de vente
• 440 000 clients professionnels
• 1 000 partenaires fournisseurs
• 2,5 millions de références articles
• 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires
• 7 métiers du bâtiment et de l’industrie : électricité, matériaux, décoration, sanitaire-chauffage, aciers, outils professionnels, industrie
30
Marie-Seïla Lip – Nos adhérents et leurs points de vente sont bien
ancrés dans leur région, ils connaissent très bien leurs clients et
cette proximité géographique leur permet de répondre plus précisément à leurs demandes : ils les conseillent, les accompagnent dans
leurs projets et les orientent vers des systèmes d’éclairage efficaces,
fonctionnels et durables. Pour ce faire, ils ont besoin d’être tenus
informés de l’actualité, tant en ce qui concerne les
fournisseurs, leurs technologies et leurs produits
qu’en ce qui se rapporte aux évolutions réglementaires et normatives.
© Socoda
Quelle incidence la LED a-t-elle eue sur le
marché de l’éclairage ?
Comment les adhérents de Socoda ont-ils appréhendé ce
virage technologique ?
Quels sont les outils d’information que vous évoquez ?
Marie-Seïla Lip – Socoda édite des guides Tout savoir sur…, qui traitent, entre autres, du rôle de l’éclairage dans la RT 2012 ou de l’efficacité énergétique. Ces guides sont en partie réinsérés dans les catalogues sous forme de pages ou de blocs conseils, afin d’aider les installateurs dans leurs problématiques de chantiers et d’installations.
De plus, un autre outil intitulé « Info innovation » est envoyé régulièrement par courriel à nos adhérents : il s’agit d’une fiche technique
au format A4, personnalisable, qui détaille les nouveautés produits et
leurs avantages. Ces dispositifs constituent une véritable boîte à
outils garantissant une réactivité immédiate et une qualité de service
pour nos clients et installateurs finaux. n
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Propos recueillis par Isabelle Arnaud
RÉGLEMENTATION
Qualité de l’air intérieur : un plan d’action
Sur la base des préoccupations exprimées lors de la table ronde Santé Environnement de la conférence
environnementale de septembre 2012, le gouvernement a rendu public le 23 octobre dernier un « plan d’action sur
la qualité de l’air intérieur ».
La thématique concerne directement trois ministères : le ministère
des Affaires sociales et de la Santé, le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement, et le ministère de l’Écologie, du
Développement durable et de l’Énergie. Selon ces instances, la base
des connaissances scientifiques actuelles permet dès aujourd’hui
d’engager des actions de prévention. Le plan ainsi lancé prévoit des
actions à court, à moyen et à long termes, afin d’améliorer la qualité
de l’air dans les espaces clos. Ainsi, le plan de rénovation énergétique
de l’habitat devrait être accompagné d’une vigilance particulière sur
la qualité de l’air intérieur. Cela se traduira par le renforcement de ce
volet dans les certifications et les fiches environnementales existantes et par la mobilisation de l’ensemble des professionnels du
bâtiment sur la qualité de l’aération-ventilation dans les projets de
rénovation thermique ou de construction de bâtiments. La formation
des professionnels du bâtiment sera renforcée sur ce sujet.
Toujours dans le cadre de ce plan d’action, des lieux et pollutions spécifiques feront l’objet d’actions ciblées, tels que les métros souterrains, où un groupe de travail élaborera une méthodologie de surveillance et expérimentera des stratégies de réduction des pollutions. n
M.L.
Les obligations de surveillance actuelles
La loi Grenelle 2 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de
l’air intérieur dans certains ERP sensibles. Cette obligation s’applique notamment aux établissements d’accueil collectif d’enfants
de moins de 6 ans, aux centres de loisirs et aux établissements
d’enseignement ou de formation professionnelle du premier et du
second degrés. L’entrée en vigueur de cette obligation devra être
achevée avant le :
• 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles ;
• 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires ;
• 1er janvier 2020 pour les centres de loisirs et les établissements
d’enseignement ou de formation professionnelle du second
degré ;
• 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
Trois substances jugées prioritaires par la communauté scientifique
seront mesurées : le formaldéhyde, le benzène et le dioxyde de carbone (CO2).
RT 2012 : la notion
de « comptage » d’énergie reste large
Faut-il mettre en œuvre un vrai sous-comptage de l’énergie par usage ou peut-on inviter l’usager à réaliser une
estimation mensuelle via un moteur de calcul en ligne ? Une fiche d’application du 30 mai 2013 précise l’éventail des
solutions envisageables.
La RT 2012 précisait initialement dans son article 23 (arrêté du
26 octobre 2010) : « Les maisons individuelles ou accolées ainsi
que les bâtiments ou parties de bâtiments collectifs d’habitation
sont équipés de systèmes permettant de mesurer ou d’estimer la
consommation d’énergie de chaque logement, (…/…). »
L’application concrète est longtemps restée floue, et chacun a
bien voulu y lire ce qui l’arrangeait : estimation ou mesure réelle ?
D’où la parution, le 30 mai 2013, d’une fiche d’application émanant des ministères concernés, du CSTB et de l’Ademe. Le document décrit de façon non exhaustive quelques systèmes permettant
RT 2012 :
exemples de systèmes de comptage
Dans la fiche d’application RT 2012 du 30 mai 2013, trois exemples ne constituant pas une liste exhaustive des possibilités permettent d’illustrer les exigences réglementaires.
de répondre aux exigences initiales. Mais, fort de ces précisions,
le texte reste timide, car on peut y lire, concernant les bâtiments
collectifs d’habitation : « En cas de production collective de
chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire, la consommation
d’énergie mensuelle par poste de chaque logement fournie à
l’occupant peut être estimée selon une clé de répartition définie
par le maître d’ouvrage (exemples de répartition : prorata des
surfaces habitables, tantièmes, répartition des postes chauffage
et eau chaude sanitaire issue de l’étude thermique…). » Autre
exemple qui prouve l’immaturité en matière d’application : « Le
“système” s’appuie sur les consommations affichées au(x)
compteur(s) d’énergie, et éventuellement des informations de
consommation issues des équipements consommant de l’énergie. Les consommations sont relevées et saisies manuellement
par l’utilisateur dans le logiciel informatique, a minima mensuellement, afin de déterminer une répartition des consommations par poste. » L’exercice reste artificiel et risque de mobiliser peu de personnes. n
Michel Laurent
32
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
FORMATION
© Hager
Hager renforce
son dispositif
de formation
Transition et efficacité énergétique, RT 2012, bornes de charges pour véhicules
électriques, conjoncture économique… : la filière électrique doit s’organiser
face à ces défis. En réponse, Hager renforce son dispositif de formation avec la
mise en place de centres de compétences. Explications de Frédéric Monnot,
directeur du développement des compétences France de Hager.
Électro magazine – Comment Hager répond-elle aux nouveaux
défis de la filière électrique ?
À quels besoins les centres de compétences Hager
répondent-ils ?
Frédéric Monnot - L’évolution du métier d’électricien, l’arrivée de
nouveaux besoins et de nouvelles technologies exigent de la filière
de nouvelles compétences. Depuis toujours,
Hager a fait de la formation son fer de lance
dans la conquête du marché. Ainsi, depuis la
fin de 2011, l’entreprise s’est lancée dans un
vaste programme de renforcement de son offre
de formation.
Dans ce cadre, les sites dans lesquels sont dispensés les formations Hager en région ont été
repensés. Aujourd’hui, sept sont des centres de
compétences équipés d’un showroom high-tech
présentant nos solutions. Il s’agit des centres de
Lyon, Nice, Aix-en-Provence, Toulouse,
Bordeaux, Rennes et Nantes (1).
À ce dispositif s’ajoute le nouveau forum Hager,
en cours de construction à Obernai. Destiné à
accueillir chaque année près de 10 000 clients
et visiteurs venus du monde entier, ce nouveau
bâtiment offrira des espaces de travail et de formation, un centre d’exposition et de conférences, un auditorium et une cafétéria.
Frédéric Monnot - Les acteurs de la filière électrique sont
confrontés à la fois à une conjoncture difficile et à l’émergence de
nouvelles opportunités. Nous nous devons
d’accompagner et de garantir la pérennité
des entreprises de nos clients, de les aider à
saisir ces nouvelles opportunités. Nous voulons interagir avec eux pour développer et
faire grandir leur activité. Il y a une forte
demande de formation pour se positionner
sur la valeur ajoutée, acquérir des compétences commerciales et ainsi passer le cap
difficile de la période actuelle.
Frédéric Monnot - Hager propose tout un
catalogue de formations avec des parcours de
spécialisation pour les installateurs et les distributeurs. Ce catalogue est porté par nos
commerciaux avec les distributeurs et les formateurs, afin de déterminer les formations,
selon la région, tout en laissant à chacun son
autonomie. Il est possible d’accéder aux formations via notre site Web www.hager.fr ou
En quoi un centre de compétences Hager Frédéric Monnot,
directeur du développement
des partenariats avec les organisations proconsiste-t-il ?
des compétences France de Hager.
fessionnelles. Nous proposons également
Frédéric Monnot - Ces structures regroupent
des formations décentralisées pour celles et ceux qui travaillent
les équipes techniques en région et comprennent également un
loin des centres de compétences.
centre de formation répondant à la charte de qualité de la
FIEEC (2). Les centres de compétences Hager ont pour vocation de
réunir, de façon professionnelle et conviviale, les installateurs et
Le succès des centres de compétences est-il au
leurs clients, les distributeurs, bureaux d’études et architectes,
rendez-vous ?
selon différents types de visites. Chacune de ces réunions peut se
Frédéric Monnot - Oui. Les installateurs viennent et reviennent
concrétiser par une formation d’un à quatre jour(s), un échange
avec leurs clients, avec un taux de 80 % d’affaires conclues. Nos forautour d’un projet domotique ou tertiaire, le traitement d’une
mations sont validées par des attestations. Un diplôme sanctionne
affaire, l’organisation
la formation KNX et celles concernant la pose des bornes de
d’une vidéoconférence,
recharge de véhicules électriques sont certifiées et qualifiées par la
la démonstration, la
certification Z.E. Ready de Renault. Par ailleurs, en 2014, nous
prise en main et l’expéallons tester une offre interne et externe de formation e-learning. n
rimentation des solutions Hager… Il est égaPropos recueillis par Roland Kuschner
lement possible d’y
(1) Voir carte interactive sur le site Web Hager.
organiser des réunions
(2) Fédération des industries électriques électroniques et de communication.
ou des événements.
© Hager
© Hager
34
Quels types de formations Hager
développe-t-elle ?
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SOLUTION TECHNIQUE
La mesure des champs électriques
Si une antenne-relais génère un champ électrique dont il faut contrôler le niveau d’intensité compte tenu des risques
pour la santé humaine, il n’en va pas de même des équipements électroniques : ils engendrent des champs
électriques qu’il convient de mesurer afin de maîtriser l’émissivité et l’immunité des appareils.
L’intensité du champ électrique se mesure en volts par mètre
(V/m), en millivolts par mètre (mV/m) ou en microvolts par mètre
(μV/m). Comme la variation du champ électrique peut être très
importante, on utilise aussi le décibel par rapport au microvolt par
mètre (dBμV/m). Le niveau de référence de 0 dBμV/mètre correspond à 1 μV/mètre, et la formule utilisée pour la conversion est :
EdBμV/m = 20*log(EμV/m)
Mesure indispensable
des champs électriques hertziens
Quel est l’effet des champs électriques émis par les antennesrelais sur la santé ? Les recherches pour connaître ce que les animaux pouvaient supporter sont la base des normes prises en
compte par les organismes de contrôle accrédités Cofrac et discutées par les associations de défense des consommateurs comme
Robin des toits et son partenaire Mesures-CQFD, le Criirem, le
Priartem, France nature environnement, l’Afutt…
Retour en 1999 : le Parlement européen émet un projet de résolution qui est soumis à la Commission européenne (rapport Tamino,
A4-0101-99). Il y est fait état de deux sortes d’effets :
- les effets aigus apparaissant à des expositions de faible durée à
des niveaux de champs élevés. Les propositions de l’ICNIRP
conduisant au décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 fixant les
valeurs de champ à ne pas dépasser sont reprises : 41 V/m pour
une antenne GSM à 900 MHz, 58 pour une antenne GSM à
1 800 MHz, 61 pour une antenne UMTS, le Wi-Fi…
- Les effets biologiques apparaissant à des expositions de longue
durée à des niveaux faibles de champ. Une norme de 1 V/m (fréquences radioélectriques et téléphonie mobile confondues) est
proposée, correspondant à 0,6 V/m pour la seule téléphonie
mobile, toutes fréquences confondues.
Catherine Gouhier, secrétaire générale du Criirem, souligne que
« sur proposition de la Commission, le Conseil des ministres
européens a adopté la recommandation 1999/519/CE du 12 juillet
1999 […] ne retenant que les effets des expositions de faible durée
36
à des niveaux de champs élevés. Il ignore totalement le principe
de précaution. »
Force est de constater qu’aujourd’hui, le débat a pris un caractère
politique : d’un côté, se trouvent les bureaux de contrôle et les
laboratoires privés accrédités par le Cofrac, qui mettent en œuvre
le protocole ANFR/DR 15 de l’Agence nationale des fréquences
(mesure sur site du niveau d’exposition du public aux champs
électromagnétiques émis par les stations émettrices fixes). Grâce
à ce protocole réglementaire, les organismes accrédités vérifient
le respect des valeurs limites d’exposition du public prévues par le
décret du 3 mai 2002.
De l’autre, les associations de défense des consommateurs (non
accréditées par le Cofrac) militent en faveur d’une exposition ne
dépassant pas 0,6 V/m. Notons que dans sa résolution 1815
(27 mai 2011), conformément au principe de précaution,
l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a préconisé un
seuil de prévention ne dépassant pas 0,6 V/m pour les niveaux
d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, à ramener à moyen terme à 0,2 V/m.
De son côté, le Copic (organisme issu de la Conférence nationale
ouverte en juillet 2009 sur les effets possibles des rayonnements
électromagnétiques sur la santé) retient que :
1 - les niveaux de rayonnement électromagnétiques constatés sur
le terrain sont très inférieurs au niveau réglementaire de
41 V/m préconisé en France ;
2 - un abaissement excessif de ce niveau (par exemple à moins de
3 V/m) aurait des effets négatifs sur la qualité du service et
l’accessibilité au réseau, obligeant à une multiplication du
nombre des émetteurs ;
3 - l’intensité croissante de la compétition entre opérateurs et
l’augmentation forte et régulière de la demande en capacité de
débit conduisent inévitablement à une densification des
réseaux.
Il a par ailleurs été démontré que, pour réduire l’exposition des
personnes, il suffirait de multiplier par trois le parc d’antennesrelais. Techniquement, cela ne poserait aucun problème, mais
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SOLUTION TECHNIQUE
comment la société l’accepterait-elle ? Le buzz qui règne autour
des antennes montre un public est très réticent à la pose de nouvelles antennes, tandis que les opérateurs ont des difficultés à
trouver des sites.
Trois appareils de mesure
des champs hertziens
Selon le Dr de Sèze, chercheur à l’unité de Toxicologie expérimentale de la direction des risques chroniques de l’Ineris, « il y a trois
types d’appareils de mesure des champs électriques hertziens
principaux :
- le mesureur de champ, ou champêtre, qui mesure l’ensemble
des champs à proximité et n’a pas une sensibilité très importante. Il y a dix ans, le seuil de sensibilité était de 0,5 ou 0,6 V/m
à peine, contre de 0,2 à 0,3 V/m actuellement. Il coûte entre
5 000 et 8 000 euros ;
- l’analyseur de spectre est un appareil de mesure qui possède
une très grande sensibilité (jusqu’à 1 mV/m), capable d’indiquer
très précisément la gamme de fréquences dans laquelle se
situe l’exposition. Il est plus complexe que le champmètre,
demande à régler de nombreux paramètres et s’adresse aux
techniciens ayant une expérience dans l’interprétation des
résultats de la mesure. Il coûte entre 20 000 et 30 000 euros ;
- le dosimètre sélectif en fréquence donne des valeurs de champ
en fonction des fréquences présélectionnées. Petit appareil portable, simple à utiliser pour enregistrer les mesures, il requiert
un équipement pour l’analyse et la visualisation. Son prix : environ 4 500 euros. Il est donc moins cher, mais aussi moins précis
que le champmètre. Son intérêt ? Fournir le temps durant lequel
on a été exposé à une plage de fréquences ».
Le traitement des données est facilité par la cartographie des
ondes en 3D : une innovation expérimentée par le Criirem dans la
ville d’Échirolles.
La mesure des faibles
champs électriques d’équipements
Un multimètre émet un champ électrique dont l’intensité s’évalue
en dBμV/m. Pour le commercialiser, le fabricant doit y apposer le
logo CE indiquant que l’appareil est conforme à la directive européenne 2004/108/CE relative à la compatibilité électromagnétique. Celle-ci impose la mesure du champ émis par l’équipement
électrique. Il convient en effet de s’assurer qu’il n’émet pas trop
de perturbations. La valeur limite en milieu résidentiel est de
30 dBμV/m dans la gamme de fréquence de 30 à 230 MHz pour
une mesure à une distance de 10 mètres, et de 37 dBμV/m entre
230 et 1 000 MHz.
Un niveau d’amplitude de l’ordre du dBμV se mesure grâce à une
antenne caractérisée par une bande relativement large et à un
récepteur de mesure similaire à un analyseur de spectre. Pour
mesurer des fréquences relativement élevées (entre 200 MHz et
1 GHz), on utilise une antenne multibrins, et une antenne biconique entre 30 MHz et 200 MHz. Par le facteur d’antenne, on
connaît la relation entre le champ mesuré en volt par mètre et sa
valeur convertie en dBμV/m. n
Jean-Claude Festinger
TECHNOLOGIE
Luminaires LED d’éclairage d’accentuation
L’éclairage d’accentuation est un éclairage de mise en
scène qui a pour objectif d’améliorer la présentation d’un
produit en l’accentuant ponctuellement par des
taches de lumière ou de couleur, en créant des
effets de silhouettes et de forts contrastes entre les
zones sombres et les zones éclairées.
Les luminaires sont des spots (sur rail ou
patère) ou des projecteurs souvent orientables
pour s’adapter à la présentation des produits
et dotés de systèmes optiques qui permettent de concentrer la lumière. De plus en
plus miniaturisés, ils se fondent dans les
décors intérieurs, se font discrets ou, au
contraire, offrent des designs qui accompagnent les architectures. Ils s’équipent de
plus en plus de sources à LED et des dispositifs
électroniques permettent la gradation, la gestion
des allumages, la programmation de scénarios lumineux, la projection d’images ou bien encore le changement de couleurs.
Modularité et adaptabilité
magasin et les exigences des consommateurs. Les couleurs, par exemple, peuvent
être rehaussées selon le type de produit. Il
est disponible en 2 700 ou 4 500 lumens et
en deux températures de couleur, 3 000 et
4 000 kelvins (1).
Avec Neostyle, Toshiba Lighting joue sur les
ouvertures de faisceaux proposant 15, 25 ou
1 - Lunis SL-T de
35 degrés. Le projecteur se décline en trois
Siteco (par Osram)
est orientable à 360° couleurs (blanc, noir et argent) et différents
à l’horizontale et
modèles : encastrés, downlights et spots en
jusqu’à 60° à la
32 watts pour 2 500 lumens, soit une efficaverticale.
cité lumineuse globale de 78 lm/W. Claire
Mendy, chef de produits, précise que
« Neostyle dispose d’une optique spéciale
pour créer un angle parfait ». Sa durée de vie
annoncée est de 45 000 heures.
Jacques Béhar, gérant de Firalux, spécialiste
français en éclairage d’accentuation depuis plus de trente ans,
rappelle que « la société utilise ses trois brevets pour les produits
LED : Thermoled® pour améliorer l’efficacité thermique, Waterled®
pour rendre étanches IP 67 de petits produits LED et Chromaled®
pour faire varier les teintes de blanc en retrouvant toute la richesse
chromatique et l’expérience de lumière des lampes incandescentes
et halogènes ». Ainsi, le petit dernier de la gamme Occhioled, RD, très
compact (65 mm d’encastrement seulement) peut aussi bien s’installer en intérieur qu’à l’extérieur ; il comprend deux optiques, une
intensive de 18 degrés, l’autre semi-intensive de 22 degrés et trois
températures de couleur (2 700 K, en plus de 3 000 et de 4 000 K). Le
microprojecteur Tempoled Trio [photo2], de dimensions très réduites
(25 mm de diamètre et 4 cm de long) offre trois longueurs et cinq finitions différentes pour s’intégrer complètement dans l’architecture.
Pour les musées
et les magasins : un IRC élevé
© Firalux
De petites dimensions, orientables,
inclinables, à faisceaux étroits, équipés de différents accessoires (volets
coupe-flux, filtres, gobos) pour animations lumineuses dynamiques, les
luminaires LED pour éclairage d’accentuation se déclinent sous toutes
les formes : rondes, carrées, ovales,
rectangulaires.
Thierry Galais, chef de produits luminaires intérieurs chez Osram, explique
que « pour obtenir une lumière innovante, décorative et attrayante, extrêmement polyvalente et variable, très
efficace et donc économique, il faut
miser sur des solutions d’éclairage de
qualité flexibles. Avec nos filiales
Siteco et Traxon, Osram offre des portfolios qui se complètent parfaitement,
notamment dans l’éclairage des com- 2 - Tempoled Trio de Firalux est
un microprojecteur équipé de
merces où la lumière inspire, stimule,
trois LED de puissance qui se
séduit. Elle joue plusieurs rôles : de la décline en trois modèles : tige de
5, 15 ou 30 cm.
simple orientation, à travers une mise
en valeur des produits, vers une mise en scène de l’entière surface
intérieure. Le bon éclairage est une promotion des ventes pure ; il
crée l’ambiance, oriente les clients et met l’accent sur l’image de
marque ». Osram propose notamment des downlights, Puncto LED
orientables, dans un large panel de puissances et avec des flux lumineux allant de 625 à 2 450 lumens pour une température de couleur
de 3 000 K. De plus, Puncto LED est gradable de 10 à 100 %. Siteco a
choisi de présenter Lunis SLT [photo1]. Disponible sur rail triphasé ou
sur un rail Modario, le spot possède une grande flexibilité et modularité. Orientable à 360 degrés à l’horizontale et jusqu’à 60 degrés à la
verticale, Lunis SL-T se configure facilement selon les spécificités du
© Osram
À l’heure de la RT 2012 et de l’efficacité énergétique, le marché des luminaires d’éclairage d’accentuation se porte
plutôt bien. En effet, grâce à la LED et à ses performances sans cesse améliorées, les appareils destinés à la mise en
valeur de produits, de tableaux ou d’éléments architecturaux retrouvent toutes leurs lettres de noblesse.
38
© Havells-Sylvania
L’éclairage contribue parfois à créer des zones virtuelles dans le
magasin. Il suffit d’accentuer tel rayonnage ou tel produit pour redéfinir un espace ou une ambiance. La notion d’atmosphère est très
importante et doit correspondre aux attentes du client pour qu’il se
sente à l’aise et qu’il ait envie de rester, de regarder, d’essayer et
d’acheter. Si le magasin est
dépourvu d’éclairage général, les
volumes et les éléments architecturaux peuvent être révélés par
un éclairage indirect, par exemple
avec des appareils dissimulés
dans une corniche et des
appliques, et avec certaines
zones ou produits mis en valeur
par des spots orientables qui
créent une ambiance chaleureuse avec quelques accents de
3 - Le Beacon Recessed Adjustable
lumière. Mais il est tout aussi
Muse de Concord comprend une
essentiel que les clients ou les
optique permettant un réglage du
faisceau de 10 à 65° en tournant la
visiteurs dans les musées puisbague graduée.
sent apprécier les couleurs
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TECHNOLOGIE
certainement pas visible à l’œil nu », déclare-t-elle. Disponible en
encastré fixe, cardanique et extractible, ce luminaire, éligible aux
CEE, offre deux niveaux de puissance : la version Compact Power, qui
équivaut à une lampe à décharge compacte de 35 watts, et la version
Performance, dont le flux est comparable à une lampe à décharge
compacte de 70 watts.
LuxSpace propose plusieurs faisceaux : 25°
(semi-intensif), 40° (extensif), 60° (extra-extensif) et
quatre flux lumineux pour
quatre températures de
couleur et un IRC de 80 ou
90 : 3 200 lm (827), 3 500 lm
(830), 4 000 lm (840) ou
2 680 lm (930). [photo4]
Chez Eva Lighting, le Track
XL de 47 watts, garanti
cinq ans, offre un IRC
5 - Fairway de EvaLighting affiche un flux lumineux supérieur à 95, ce qui en
de 1 200 lm en 4 100 K.
fait un projecteur parfaitement adapté aux musées
et aux magasins. Pour les
vitrines, le Club, inclinable, propose deux ouvertures de faisceaux,
15 et 35 degrés, pour les modèles de 25 W (2 050 lm) et 45 W
(3 025 lm), caractéristiques qui en font un appareil qui peut aisément remplacer les spots traditionnels équipés de lampes aux
iodures métalliques. [photo5]
Première référence de l’offre Museo by Neolux, le projecteur LED
Suite page 40
©EvaLighting
© Philips
réelles des vêtements ou des tableaux notamment. L’IRC joue donc là
un rôle primordial.
Axel Malaterre, directeur marketing, Havells-Sylvania, précise que
« parmi les trois marques du groupe, Concord est le fer de lance de
l’éclairage d’accentuation. Le BRA (Beacon Recessed Adjustable)
Muse LED [photo3] est un
encastré alliant flexibilité
et performance. Grâce à
son optique ajustable, il
permet de faire varier le
faisceau de 10 à 65 degrés,
simplement en tournant la
bague graduée. Sa grande
flexibilité (orientation 035°/rotation 355°) et son
excellent rendu des couleurs, supérieur à 95, en
font la solution d’éclairage
idéale dans les musées,
4 - Le projecteur StyliD d Philips propose trois
galeries d’art et magasins
angles d’ouverture et un accessoire
de luxe ». D’une durée de
pour faisceau ovale afin de concentrer
la lumière sur les zones requises.
vie de 50 000 heures, il
réduit les coûts de maintenance. Disponible en rond ou carré, BRA Muse LED 26 watts existe en
deux finitions, blanc et noir, et en deux températures de couleur.
Chez Philips, Béatrice Buecher, chef de produits luminaires architecturaux intérieurs, présente la gamme LuxSpace. Plutôt dédiée
aux musées, elle met en œuvre le réflecteur Perfect accent qui offre
une bonne maîtrise de la lumière blanche. « Ce qui veut dire que
l’écart chromatique entre les teintes de blanc est quasiment nul,
TECHNOLOGIE
© Thorn
©Holight
Museo Neo-Cut sur rail, autorise des mises
Chez Teconex, Fabrice Defaweux, directeur
en lumière particulières, pointues et exiexport, constate que « la technologie LED a
geantes : expositions de tableaux, œuvres
révolutionné la manière dont nous utilisons la
d’art, minéraux. Son faisceau est orientable à
lumière : elle offre des applications contrôlasouhait, tandis que sa focale est réglable.
bles, accordables et intelligentes et laisse
L’angle d’ouverture (de 15° à 45°) et la focale
augurer d’utilisations novatrices. Dès
du projecteur LED Museo Neo-Cut sont réglaaujourd’hui, elle est un choix incontournable ».
bles. Il remplit aussi une fonction de cadreur
Ainsi, le Pic downlight 21 watts équivaut à une
grâce à son jeu de quatre couteaux. Conçu
solution classique 36 watts, tandis que le
6 - Procyon de Holight comprend un réflecteur en
pour optimiser l’éclairage d’accentuation
TecoRound comprend trois versions, compacte
aluminium métallisé à facettes sphériques.
Faisceau 17, 29 ou 43°.
dans les zones d’exposition et fixé sur rail, il
(15, 20 et 35 W), carrée (12 W avec un IRC de 80
permet de réaliser des découpes de zones et d’objets modulables
ou 90, 25 et 36 W) et ronde. [photo8]
tout en évitant l’encastrement. Le projecteur offre également une
Philips, de son côté, a étoffé la gamme Coreline avec le modèle
véritable mise en ambiance des espaces. 50 watts, gradable, il offre
Proset 2, gradable, fixe ou orientable, qui propose un flux lumiun flux lumineux moyen de 2 300 à 2 800 lumens en fonction de l’anneux de 640 lumens et vient de lancer le projecteur pour rail trois
gle, une température de couleur de 2 700, 4 000 et
allumages EcoStyle, adapté à l’éclairage des petits
5 000 kelvins et un IRC de 85.
commerces.
Éric Greven, responsable commercial, chez Holight
Chun Tia, chef de produits chez EvaLighting, rapexplique que « la marque a innové avec Procyon, un
pelle que « les spots TEE et Club remplacent avantout nouveau projecteur pensé et conçu autour de la
tageusement les luminaires équipés de lampes aux
LED et destiné à l’éclairage d’accentuation dans les
iodures métalliques, avec des flux lumineux respeccommerces ». Monté sur rail, il est facilement orientatifs de 2 900 et 2 050 lumens ».
ble, et se révèle particulièrement équilibré : le centre de
Atelier Sedap, spécialiste des luminaires en plâtre, a
gravité se situe toujours sur le même axe vertical, ce
développé des encastrés pour sources MR 16 LED
qui permet de ne pas forcer sur le rail quelle qu'en soit
comme le Tiqal (carré, rond, 30° et double) ou encore
l’orientation. Il est disponible en 3 200, 4 000 et 4 500 lm
l’IPL 12, plus classique, qui peut recevoir un, deux ou
7 - Le Prospector Led de Thorn, avec trois spots.
et avec un IRC dépassant 90. [photo6]
85 et 87 lm/W, constitue une réponse
adaptée à l’éclairage d’accentuation Chez iGuzzini, on explique que, pour un éclairage d’acUne alternative à l’halogène
centuation, on choisit souvent des projecteurs sur rail
dans les magasins ou les musées.
et aux iodures métalliques
avec faisceau serré, orientables, comme le Palco ou le
Les lampes halogènes et aux iodures métalliques ont longtemps
Primo Piano qui disposent de plusieurs faisceaux et accessoires
résisté aux LED, mais aujourd’hui, la tendance commence à s’inver(volets, filtres) afin de répondre au mieux aux exigences de la muséoser. Josselin Cahn, chef de produits éclairage intérieur, Thorn comgraphie ou de l’agencement de magasins. Toutefois, il n’est pas toumente ce changement : « Les performances des projecteurs LED ont
jours possible de travailler avec des rails. Dans les hôtels, notampermis de vaincre les dernières réticences. Le Prospector Led, par
ment, il est plus fréquent d’utiliser des encastrés qui s’intègrent faciexemple, avec 85 et 87 lm/W, constitue une excellente réponse pour
lement dans les faux plafonds.
l’éclairage d’accentuation dans les magasins ou les musées. Il offre
Des luminaires qui s’intègrent dans l’architecture
une bonne modularité – deux angles d’ouverture de 24 ou 40 degrés,
deux températures de couleur, deux IRC, 80 ou 90, deux formes,
Imaginé pour les espaces commerciaux, qui nécessitent beaucoup
ronde ou carrée –, qui permet au client d’adapter l’éclairage à sa
de lumière, l’encastré Pixel Pro [photo9] d’iGuzzini se fond dans le
convenance. » [photo7] Prospector Led s’installe sur rail ou patère et
décor et sa lumière définit l’espace architectural ; le contrôle therpeut recevoir des filtres de couleur rouge, verte ou bleue pour créer
mique est assuré par un dissipateur de chaleur en forme de coquildes éclairages dynamiques. Le Chalice 190 Led, quant à lui, est doté
lage : l’élément fonctionnel devient ainsi un élément esthétique. Il
de la technologie Tunable White (blanc dynamique) qui permet de
utilise des LED dont les flux lumineux vont de 600 à 3 000 lumens.
régler la température de couleur de 2 700 à 6 500 kelvins pour créer
Le Pixel Pro est disponible en trois dimensions dans la version simdes atmosphères dynamiques.
ple et une version multiple, composée d’un à trois groupes optiques,
peut être réalisée avec le projecteur corps moyen. Elles sont toutes
9 - Pixel Pro de Massimo Iosa Ghini
pour iGuzzini. Le groupe optique est
amovible et orientable dans les deux
sens : orientation interne jusqu’à
45° et externe jusqu’à 75°.
40
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© iGuzzini
© Teconex
8 - Tous les projecteurs LED
sur rail de Teconex utilisent la
technologie
à lentille Diamant.
© Aurora Lighting
TECHNOLOGIE
© Atelier Sedap
11 - Le spot m10DE™
d’Aurora Lighting utilise
l’optique LEDChroic™ imitant
en tout point une lampe
halogène dichroïque.
10 - Le Micro Blade Cadre
d’Atelier Sedap s’intègre
discrètement dans les
plafonds et les murs (5 cm
de profondeur).
équipées d’un système de blocage du réglage et d’un élément qui
facilite l’orientation de l’appareil.
Pour Benoît Bohu, pdg d’Atelier Sedap, « des luminaires qui venaient
en applique, nous sommes passés à des appareils qui disparaissent
dans l’architecture. Nos produits sont toujours en plâtre, mais avec
la technologie LED, nous parvenons à une finition discrète où le
matériau des luminaires s’interface avec celui de l’architecture ».
Citons notamment le Micro Blade Cadre, profil en plâtre HD à encastrer dans les plafonds et les murs, qui comprend 60 LED par mètre
en 3 000 ou 6 000-7 000 kelvins. [photo10]
Fruit de l’innovation des équipes Aurora-ABI, le nouveau
spot m10DE™ est une solution destinée à répondre aux nouvelles
réglementations du bâtiment et construction BBC. Il peut être équipé
d’un capuchon d’isolation breveté qui lui permet d’être recouvert de
laine de verre, de laine de roche et de tout autre matériau en rouleau.
Ce spot, compatible 230 volts, dispose de la technologie IC DE™driver embarquée, ce qui rend son installation très facile pour le professionnel. Le travail de pose est, par ailleurs, simplifié grâce au
connecteur rapide FASTFIX™ et aux dimensions compactes du
m10DE™ (< 100 mm). [photo11]
Enfin, citons le spot à angle ajustable PG350SA de XanLite Pro. Ce
spot est équipé d’une lentille réglable brevetée, signée XLT, qu’il suffit de tourner et de positionner sur l’angle désiré : il est ainsi possible
d’obtenir un faisceau lumineux de 25, 40 ou 55 degrés. n
Isabelle Arnaud
(1) Sauf indication contraire, les produits présentés dans cet article offrent
deux températures de couleur de 3 000 et 4 000 kelvins.
© Arnaud Bouissou/MEDDE-METL
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Charte pour l’efficacité
énergétique des bâtiments
tertiaires publics et privés
En préfiguration du décret qui sera publié en 2014,
le plan Bâtiment durable propose aux acteurs du
secteur tertiaire de s’engager de manière
volontaire dans la rénovation énergétique de leurs
bâtiments en devenant signataires de la
www.planbatimentdurable.fr.
Chaque année, un Français consomme plus d’une tonne d’équivalent pétrole. Avec près de 44 % de la consommation d’énergie
finale, le bâtiment est le secteur économique le plus énergivore. Il
génère 123 millions de tonnes de CO2 par an, soit près du quart
des émissions nationales de gaz à effet de serre.
C’est pourquoi, en application des engagements européens de la
France en la matière, le secteur du bâtiment fait l’objet d’un ambitieux programme de réduction des consommations énergétiques :
au moins 38 % d’ici à 2020. Cet objectif contribuera à mettre la
France sur la trajectoire de son engagement de réduire de 30 %
ses consommations d’énergie fossile d’ici à 2030, et de 50 % sa
consommation d’énergie à l’horizon 2050.
www.planbatimentdurable.fr
Le contexte de la charte
Dans le cadre de la concertation engagée en vue de préparer le
futur décret, Maurice Gauchot, président de CBRE France, a été
chargé par Philippe Pelletier, président du plan Bâtiment durable,
de rassembler l’ensemble des acteurs du parc tertiaire public et
privé afin de présenter des recommandations de nature à contribuer à la rédaction d’un décret d’application. Ainsi, un rapport
(www.planbatimentdurable.fr/IMG/pdf/rapport_obligation_renov_
parc_tertiaire_nov_2011.pdf) a été remis aux pouvoirs publics en
novembre 2011, qui a donné lieu à l’établissement de la charte
pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés. Le 31 octobre 2013, la ministre de l’Égalité des territoires et du
Logement et le ministre de l’Écologie, du Développement durable
et de l’Énergie ont signé la charte qui s’étendra jusqu’à publication
du décret d’application de l’article 3 de la loi du 12 juillet 2010.
Celle-ci est désormais ouverte à la signature de tous les acteurs
publics et privés du secteur tertiaire désireux d’engager l’amélioration énergétique de leur parc et aux
organismes collectifs qui les rassemblent : associations et fédérations qui
promeuvent les intérêts d’un métier
ou d’un segment particulier du parc
(ACR, CINOV Construction, Fedene,
syndicat de l’Éclairage, Syntec
Ingénierie, entre autres, ont apporté
leur soutien à cette démarche).
Les engagements des signataires (extraits)
Les signataires déclarent s’engager dans la diminution de la
consommation énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés, en particulier de :
42
• mobiliser les leviers principaux d’amélioration de la performance énergétique des immeubles tertiaires : mobilisation des
utilisateurs, amélioration de l’exploitation et de la gestion technique, travaux d’aménagement des locaux, de rénovation du bâti
et/ou des équipements techniques ;
• fixer l’objectif de performances à atteindre en tenant compte du
niveau initial du bâtiment considéré et des travaux déjà réalisés,
en visant une réduction de la consommation énergétique d’autant plus élevée que la performance de départ est faible ;
• apprécier les efforts de réduction de la consommation rendue
possible par la coopération de toutes les parties prenantes (propriétaire et occupant), soit immeuble par immeuble, soit en prenant en compte le patrimoine dans son ensemble ;
• prendre en compte le caractère rentable et soutenable des investissements réalisés ;
• cibler l’effort en écartant du périmètre immobilier concerné certains bâtiments du fait soit de leur surface, soit de leur statut
juridique en copropriété, soit de leur destination particulière. Les
signataires s’engagent à porter l’effort sur les bâtiments de plus
de 1 000 mètres carrés et peuvent, s’ils le souhaitent, prendre en
compte les surfaces plus petites.
Exemples des dispositifs mis en œuvre (extraits)
• Développement des bonnes pratiques des utilisateurs et optimisation de l’exploitation et de la maintenance des sites ;
• Développement des modes d’emploi vertueux des immeubles,
notamment après chaque campagne de travaux, y compris
l’aménagement de locaux ;
• Mise en place des plans de progrès pour les grands immeubles
(plus de 10 000 m²) décrivant à la fois les actions et les travaux
réalisés et à réaliser pour atteindre les objectifs ;
• Mise en œuvre des dispositions relatives à l’annexe environnementale au bail, conformément aux dispositions de l’article 8 de
la loi du 12 juillet 2010, les objectifs énergétiques de l’annexe
environnementale se référant en particulier à celui défini dans la
présente charte ;
• Conclusion de contrats de performance énergétique ;
• Introduction de l’affichage des consommations énergétiques
dans les immeubles ;
• Développement des labels, certifications et méthodologies associées pour établir et suivre la performance énergétique et environnementale des immeubles existants. n
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
Isabelle Arnaud
CHANTIER
© Wago
L’école d’Ouhans,
premier bâtiment
à énergie positive
du Doubs
© Wago
Grâce au système de connexion Winsta de Wago Contact mis en œuvre pour le
précâblage des 80 luminaires de la nouvelle école primaire publique d’Ouhans,
l’installateur électrique, la société Boitelec, a réalisé une économie substantielle d’une
quarantaine d’heures.
Entre Besançon et Pontarlier, dans le Doubs, en Franche-Comté,
Ouhans se situe à la source de la Loue (en fait, une résurgence du
Doubs !) qui jaillit en cascade dans un imposant cirque rocheux… Ses
376 habitants sont appelés les Loups blancs et les Louves
blanches… Une appellation qui reste toutefois un peu confuse. Toute
l’histoire reposerait sur la source de la Loue : du fait de son impétuosité, elle aurait été baptisée « la louve ». Puis, au fil du temps,
perdant peut-être de son ardeur, la rivière aurait également perdu le
« v » de son nom…
« Après un appel d’offres, nous sommes intervenus dans l’école
d’Ouhans, où s’est concrétisé le regroupement scolaire de quatre
communes : Ouhans, Aubonne à 4,9 kilomètres, Saint-Gorgon-Main à
3,5 kilomètres, et Renédale à 4 kilomètres. Celui-ci avait été encouragé par le syndicat intercommunal », nous confie Pierre-Alain
Hadjeb, chargé d’affaires Électricité chez Boitelec. « Dans le département du Doubs, c’est la première réalisation d’un bâtiment public
BBC, conforme RT 2012. D’une superficie de 1 500 mètres carrés, il est
le premier à être totalement passif : sa déperdition thermique est équivalente à celle d’une feuille A4 ! »
Ce bâtiment est composé de six
salles de cours, d’un réfectoire,
d’une salle périscolaire où les
enfants sont accueillis à l’ouverture de l’école, d’une bibliothèque et d’une salle de motricité qui permet aux jeunes de
pratiquer leurs sports favoris.
Sur le plan énergétique, il comLe précâblage des luminaires
porte des panneaux photovoltaïques (16 kW) intégrés au bâti, une toiture végétalisée qui participe
à une bien meilleure étanchéité thermique et une ossature en bois
avec isolation en paille. La dalle en béton radié est, quant à elle, issue
de composants recyclés en verre.
Neuf mois de chantier,
de décembre 2012 à septembre 2013
« La société Boitelec a été retenue pour le lot Électricité », nous
confie Thierry Favreau, ingénieur technico-commercial chez Wago
Contact. « Pour ce chantier, Pierre-Alain Hadjeb a décidé d’utiliser le
précâblage pour luminaires de la série Winsta de Wago. Ceux-ci sont
ainsi arrivés précâblés : il n’y avait plus qu’à les raccorder. » L’objectif
était de gagner du temps sur le câblage et sur la mise en route de
l’installation, mais aussi demain, quand sonnera l’heure de la maintenance. « Ce principe est encore plus flagrant si les luminaires à
44
économie d’énergie arrivent
directement équipés. Un appel
téléphonique au fabricant de lumiPierre-Alain Hadjeb,
naires a suffi pour s’assurer de
chargé d’affaires chez Boitelec
leur compatibilité avec les
connecteurs. » Le choix de Boitelec s’est orienté vers les luminaires
Sylvania (80 luminaires au total) de la gamme Rana 1092, caractérisés par « un très bon rendement lumineux et une excellente répartition de la lumière », selon Pierre-Alain Hadjeb.
L’installation est équipée d’une variation d’éclairage des pièces
principales en fonction de l’apport de luminosité extérieure et de
l’utilisation des luminaires, tous dimmables. En l’occurrence, une
variation 1-10 V autorisant à n’utiliser qu’un seul câble à cinq
conducteurs. Tout se gère automatiquement, grâce aux détecteurs
de mouvement « deux zones » prescrits dans le cahier des
charges. Il s’agit de ceux de BEG, les Luxomat PD-4-M Duo, qui
adaptent la consommation d’énergie aux besoins.
« Comparé à un câblage traditionnel, le gain de temps réalisé a été
en fait bien supérieur aux 50 % annoncés par le responsable commercial Wago », annonce Pierre-Alain Hadjeb, qui chiffre ce gain de
temps à une demi-heure par luminaire câblé. « De plus, le bureau
d’études de Wago a réalisé le chiffrage directement sur plan, ce qui
a considérablement simplifié l’étude et garantit la bonne quantité de
cordons et de tés de raccordement pour l’ensemble du bâtiment. »
À l’évidence, cette première réalisation de Boitelec en Winsta en
appelle d’autres avec, pourquoi pas, l’intégration probable de la
GTB Wago, y compris le calcul et le contrôle de la consommation. n
Jean-Claude Festinger
Boitelec
SARL d’une dizaine de personnes fondée voici huit ans à
Pontarlier par Stéphane Boitel, son gérant, la société Boitelec
intervient dans un rayon de 40 kilomètres autour de son siège
pour tous travaux d’électricité, d’automatisme et de chauffage,
aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels, pour
la mise en place d’installations photovoltaïques sur l’habitat ou
le tertiaire, ainsi que pour l’installation d’alarmes, de surveillance, de détection de fumée et de mouvements. Elle réalise en
outre des travaux d’entretien industriel.
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
© Boitelec
L’école communale d’Ouhans
CHANTIER
© Vacon
Cogénération « Biomasse
Tour » : Vacon équipe
l’ensemble des fonctions
de variation de vitesse
À partir d’une seule famille de variateurs, notamment rompus en standard à la problématique des harmoniques,
Vacon répond à la totalité des besoins d’une usine de cogénération. Explications.
Dans le cadre d’une centrale de production d’électricité, le principe
de la cogénération permet de valoriser jusqu’à 40 % d’énergie supplémentaire comparativement à une turbine sans soutirage de
vapeur pour applications thermiques.
Le projet de cogénération Biomasse Tour, répond directement à un
appel d’offres, CRE3, lancé par les pouvoirs publics. L’usine entre
actuellement en exploitation. Une chaudière alimentée en plaquettes forestières (bois déchiqueté) produit de la vapeur envoyée dans une turbine couplée à un alternateur. Un soutirage de
vapeur au niveau de la turbine permet d’alimenter
en énergie le réseau de chauffage urbain de Tour.
L’ensemble délivre jusqu’à 7,5 MW électriques et
17 MW thermiques.
Variation sur thème des auxiliaires
gamme NXP intègrent en standard des selfs de protection contre les
émissions d’harmoniques. Sans cette caractéristique, l’équipement
actif de tête aurait nécessité une capacité de filtrage supérieure.
Pascal Paucod, ingénieur des ventes chez Vacon : « Dès la phase
d’avant-projet, nous avons réalisé des simulations d’harmoniques sur le réseau avec nos variateurs. Ces essais ont permis
à l’installateur de prédéfinir la meilleure solution technico-économique pour atteindre les
objectifs de taux de distorsion mentionnés au
cahier des charges. »
Suivi dans la continuité
Cyrille Pilven, technicien d’affaires chez
Actemium Brest : « C’est le premier projet que
nous réalisons avec Vacon. En matière de variation de vitesse, je dois dire que nous apprécions
d’être accompagnés du point de vue commercial
et technique, tout comme pour la mise en service. Chez Actemium, nous avons la fibre technique. Chacun de nous peut dérouler un projet
depuis le chiffrage et jusqu’à la réception, en
passant par les études et le suivi technique. Les
interlocuteurs rencontrés chez Vacon présentent
le même profil. C’est important pour le bon
déroulement du projet. Côté produits, le fait
Cyrille Pilven, Actemium : « Concernant la mise qu’une seule gamme couvre tous nos besoins
en œuvre du raccordement électrique
facilite grandement l’approche. Des produits qui
de puissance entre les variateurs et les moteurs,
embarquent la fonction de sécurité STO
Vacon préconise l’utilisation de câbles blindés.
Comme l’architecture du bâtiment ne nous
[N.D.L.R. : Safe Torque Off] sur toute la gamme,
permettait pas de cheminement séparé
là aussi nous apprécions ! »
© Vacon
Autour de la chaudière et de la turbine, de nombreux équipements auxiliaires participent à l’automatisation et à la régulation du processus :
réguler un débit de pompe, faire varier la vitesse
d’alimentation en plaquettes de la chaudière en
fonction de la qualité du combustible… « Ces
fonctions sont critiques, explique Éric Jamin,
responsable du site pour Dalkia Atlantique (maître d’ouvrage). Cet hiver, nous réceptionnerons
quotidiennement de 14 à 18 camions de
24 tonnes de plaquettes ! Et aucun auxiliaire ne
devra défaillir, notamment pour une raison
financière : l’entrée en production de notre
chaudière fioul de secours ne permet pas de
en fourreaux, nous avons donc fait le choix,
produire une “énergie verte” donnant droit à un pour le respect des exigences CEM (comptabilité
Mise en service accompagnée
taux de TVA réduit au bénéfice de l’exploitant du électromagnétique), d’utiliser du câble blindé
tel que préconisé. »
réseau de chaleur. »
« Pour la programmation et la mise en service,
Le site comprend ainsi 29 variateurs de vitesse
Vacon nous a accompagnés avec une grande réactivité, notamdédiés à des moteurs allant de 0,75 à 250 kW. Et Éric Jamin
ment en période estivale, souligne Cyrille Pilven d’Actemium
d’ajouter : « Nous exploitons un site similaire à Rennes, égaleBrest. En effet, afin que le chaudiériste réalise ses essais, les prement équipé de solutions de variation de vitesse Vacon. Nous
miers variateurs devaient être opérationnels rapidement. Le lot
devrions ainsi mutualiser une partie du stock de pièces de
initial a donc été mis en route par l’interlocuteur Vacon, accomparechange, notamment pour les plus gros variateurs. »
gné sur site de nos techniciens. À cette occasion, Vacon a également réalisé une formation auprès de l’exploitant. »
Courants harmoniques maîtrisés
Sur les autres lots, forts de cette première expérience, nous avons
effectué nous-mêmes les mises en route, avec parfois un soutien
En lien avec les exigences d’EDF en matière d’injection de courant
téléphonique de Vacon et des échanges de fichiers. n
sur le réseau, Dalkia a équipé l’usine de filtres actifs en tête de
réseau. Il s’agit de respecter un cahier des charges spécifique pour
Michel Laurent
les producteurs d’électricité. Les 29 variateurs Vacon de la
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Aspirer sans avoir à
débrancher le flexible à
commande électrique
© Générale d’Aspiration
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
L’aspiration centralisée,
c’est aussi pour la rénovation !
© Générale d’Aspiration
Sans fil ni traîneau, l’aspiration centralisée, source de confort, de
puissance et d’hygiène, n’est pas réservée au résidentiel neuf. Elle
s’adapte également à la rénovation.
prises et la centrale… donc, pas de fils électriques à tirer ! Un simple té
de dérivation suffit pour raccorder le boîtier de commande au réseau
d’aspiration. Dès lors, pour la mise en route à distance de la centrale d’aspiration, il suffit d’agiter le flexible : cela provoque une
onde sonore spécifique qui se propage tout le long de la tuyauterie,
avant d’être captée par l’élément sensible (un microphone) contenu
dans le boîtier Sonis positionné à proximité de la centrale d’aspiration. À l’opposé, l’interruption du débit, commandée à la poignée ou
par la fermeture de la prise, provoque l’arrêt de la centrale.
L’aspiration centralisée avec sa commande Sonis
Adieu poussière, pollen, acariens, bactéries, poils et cheveux ! Avec
l’aspiration centralisée, les particules sont totalement aspirées et
évacuées vers la centrale, dans un silence parfait.
Très en vogue dans les pays nordiques, l’aspiration centralisée s’impose à présent en France : elle permet d’éviter de traîner un aspirateur. Un long flexible se branche sur des prises d’aspiration reliées à
une centrale cachée dans la cave ou le garage. Fabrice Martins, électricien, cogérant de la société Absolu Services, précise : « Générale
d’Aspiration a conçu un système complet qui permet d’adapter la
centralisation à la rénovation. »
Tout pour l’aspiration centralisée
dans le résidentiel
© J-C.F.
C’est une gamme complète de centrales adaptées à la superficie de
l’habitat qui est proposée par Générale d’Aspiration, depuis le modèle
GA130, de puissance électrique égale à 1 400 W, caractérisé par un
débit maximal de 50 dm3/s, une dépression maximale de 29 kPa et
une efficacité d’aspiration (équivalant à la puissance utile de l’aspirateur) de 490 W, jusqu’au modèle GA600 de 2 280 W, d’un débit maximal de 60 dm3/s, d’une dépression maximale de 38 kPa et d’une efficacité d’aspiration de 760 W. Des modèles qui font usage d’un moteur
électrique de type thru flow (moteur à refroidissement direct par l’air
Pour la rénovation de l’habitat existant
aspiré, plus silencieux, plus résistant dans le temps, autorisant un
De multiples solutions techniques sont prévues pour réussir l’instalmeilleur refroidissement que le moteur by-pass). Destinés à l’habitat
lation des conduits d’aspiration dans l’habitat existant, rapidement, en
résidentiel, ces modèles sont particulièrement silencieux, puisque
toute discrétion, sans avoir à tout casser : il suffit
leur niveau sonore est compris entre 61 dB (A) et 66 dB (A).
d’utiliser judicieusement les moindres recoins (le
Un nouveau modèle fait son apparition dans les studios : le
fond d’un meuble de cuisine, les placards), de faire
GA Compact, qui offre une efficacité d’aspiration maximale
disparaître le conduit derrière la gaine technique
de 450 W. À noter que Générale d’Aspiration propose égades w.-c., d’habiller le conduit traversant verticalelement le système d’aspiration centralisée GA Pro, spéciament une pièce pour rejoindre l’étage supérieur par
lement dédié au secteur professionnel (hôtels, banques,
une gaine technique dans la teinte du décor, de faire
centres hospitaliers…).
circuler les conduits dans les combles ou le faux
Chaque centrale peut fonctionner en mode hybride avec
plafond, ou d’utiliser une goulotte spécifique en PVC
sac en microfibres de 10 litres pour filtrer efficacement
pour cacher les passages apparents…
les micropoussières ou sans sac.
Diverses prises sont proposées pour raccorder le
La centrale est livrée avec de multiples accessoires :
flexible d’aspiration au réseau de conduits : prise
flexibles souples standards ou à commande électrique
de sol (pour les maisons avec sous-sol), prise de
(indispensable pour se déplacer sans débrancher le flexiservice (dans le garage ou le cellier), prise plinthe
ble), canne télescopique, brosses diverses et variées.
ramasse-miettes (sous un meuble de cuisine),
« L’installateur dispose par ailleurs d’une diversité de
Fabrice Martins,
prise décorative Initia™, qui se pare d’un enjoliveur
conduits rigides faciles à monter (sans colle) pour constiélectricien
interchangeable, prise murale en harmonie avec
tuer le réseau d’aspiration au travers de l’habitat : éléles prises électriques de l’habitat (Legrand propose les prises
ments droits, coudes, tés, note Fabrice Martins, ainsi qu’un conduit
Celiane™, avec un choix de plus de 30 couleurs différentes).
semi-rigide pour passer partout, dans les endroits exigus, comme
Autre atout de cette centrale d’aspiration : elle est susceptible de foncen extérieur pour les maisons sans sous-sol ou sans possibilité de
tionner avec fil (chaque prise est raccordée à la centrale) ou bien sans
passage en intérieur. » n
fil, grâce à la commande Sonis qui s’avère parfaitement adaptée aux
Jean-Claude Festinger
exigences de la rénovation : plus besoin de liaison filaire entre les
48
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© HellermannTyton
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
HellermannTyton - Panel Plates :
l’alternative aux étiquettes gravées
HellermannTyton lance sur le marché français une solution d’impression permettant de remplacer
avantageusement, et à la demande, les étiquettes bicouches destinées à la gravure.
Un procédé rapide
© HellermannTyton
Très largement utilisée pour renseigner coffrets, tableaux électriques
et équipements, l’étiquette bicouches gravée rigide nécessite généralement le recours à un sous-traitant spécialisé. D’où la question du
coût et des délais de réalisation. Par ailleurs, un équipement de gravure pouvant être utilisé en interne induit une action mécanique d’enlèvement de matière et produit des copeaux
ainsi qu’une fine poussière indésirable.
Afin d’apporter une réponse à ces différents points, en
novembre 2013, HellermannTyton introduit sur le marché
français une solution d’impression par transfert thermique
sur imprimante standard, comprenant l’imprimante, le
logiciel de gestion des impressions, les étiquettes Panel
Plates et les rubans d’imprimante.
Alors que la gravure des étiquettes rigides s’effectue en
moyenne à une vitesse de trois millimètres/seconde, l’impression des étiquettes Panel Plates se déroule quinze fois plus rapidement, à une vitesse de l’ordre de 50 millimètres/seconde. La précision du procédé permet d’imprimer des textes, mais aussi des logos
ou encore des codes à barres et des QR codes.
Souples et résistantes
Les étiquettes Panel Plates disposent de coins arrondis pour éviter
tout amorçage de décollement. Réalisées en mousse compensée
très dense et d’une épaisseur d’environ 8/10e, elles restent souples
afin d’épouser la forme du support. Autocollantes sur tout
type de support propre et dégraissé, elles résistent aussi
bien à l’épreuve du temps, à l’intérieur comme à l’extérieur
des bâtiments. Le niveau d’agressivité de l’ambiance (UV,
agressions physiques…) conditionne cependant le choix du
ruban d’impression par transfert thermique. Par exemple,
un ruban TT822OUT sera plus adapté à la réalisation d’étiquettes pour utilisation intérieure, tandis que la référence
TT122OUT sera recommandée pour résister particulièrement aux rayonnements UV.
Les étiquettes sont livrées en rouleaux et couvrent une
plage dimensionnelle qui s’étend de 7 x 13 mm à
70 x 100 mm. Il en existe des blanches ou argentées (autres
coloris sur demande) et des couleurs d’impression variées : noir,
rouge, vert, bleu, blanc… n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouvelle génération
de goulottes métalliques
chez SIB
© J-C.F.
Une nouvelle génération de goulottes métalliques fait son apparition
chez SIB. Des goulottes simples et doubles, de 60 et de 80 millimètres
de profondeur, en version toute hauteur ou mi-hauteur. Une
génération offerte via la distribution et qui est appelée à couvrir 80 %
des besoins domestiques.
Olivier Bourgard,
directeur industriel chez SIB
À l’évidence, les installateurs s’orientent de plus en plus souvent vers
la goulotte au détriment des bacs et coffrets. Il est vrai que l’amendement A3 de la loi handicap du 11 février 2005 et la norme
NF C 15100 exigent l’accessibilité du sol au plafond pour faciliter le
tirage ultérieur de câbles. Dans ce contexte, les produits pour GTL
(gaine technique logement) du type bacs et coffrets, toujours commercialisés, requièrent l’ajout de trappes de visite pour satisfaire à
ces nouvelles exigences.
Selon Olivier Bourgard, directeur industriel chez SIB : « Nous commercialisons depuis longtemps des portes et trappes de visite qui
facilitent l’accessibilité et rendent possible le câblage
ultérieur. » Il n’empêche que SIB a décidé d’aller plus
loin, d’offrir une solution performante et d’éviter à sa
clientèle la mise en œuvre de porte(s) de visite : à partir
de janvier 2014, SIB va commercialiser des goulottes
métalliques de nouvelle génération.
La nouvelle gamme
de goulottes métalliques SIB
© SIB
Deux goulottes vont être proposées :
• une goulotte simple qui s’apparente au bac. Elle est
destinée aux logements de superficie petite ou
moyenne (jusqu’à 70 mètres carrés) ;
• une goulotte double, dès lors que l’on a davantage de
matériel électrique à y installer.
« Nous proposerons des goulottes de 60 millimètres de
profondeur susceptibles d’être intégrées dans un placard dédié, précise Olivier Bourgard. Compte tenu de la
profondeur de l’appareillage modulaire, cette installation répondra parfaitement aux exigences de la norme
NF C 15100 pour laquelle les dimensions minimales
intérieures de la gaine technique logement sont de
600 millimètres en largeur et 200 millimètres en profondeur. » En zone pavillonnaire, cette gaine technique
est généralement placée dans le garage, là où, pour se
donner davantage d’aisance, on préfère souvent disposer d’une goulotte de plus grande profondeur (80 millimètres) : celle-ci sera disponible dès janvier 2014.
Une variante concerne les radiateurs électriques dont l’alimentation
s’effectue par le bas. Or, force est de constater qu’il existe de moins
en moins d’installations de chauffage électrique : les câbles arrivent
à la gaine technique par le haut. Dès lors, deux versions de goulotte
simple et de goulotte double vont cohabiter dans l’offre SIB :
50
• l’une, dite « toute hauteur », du sol au plafond, est dédiée aux installations comportant encore des radiateurs électriques : elle permet d’intégrer les câbles arrivant par le bas ;
• l’autre correspond à la goulotte « mi-hauteur » : elle part du plafond
et descend jusqu’à environ 1 mètre du sol.
Les éléments constitutifs des goulottes
Olivier Bourgard poursuit : « SIB n’a pas voulu perturber ses clients
et a préféré rester fidèle aux caractéristiques techniques de ses produits préexistants de façon à ce que l’acheteur n’ait pas à s’interroger sur les dimensions utiles des goulottes lorsqu’il les compare à
celles des coffrets. »
Les goulottes métalliques comportent à cet effet quatre
éléments :
1) La partie centrale, qui accueille l’intégralité de l’appareillage modulaire, la platine de comptage, l’appareil
général de commande et de protection (AGCP), etc.
2) La partie supérieure, qui est coulissante et permet
ainsi d’adapter la hauteur de la goulotte à la hauteur du
plafond (réglage de ±100 millimètres par rapport à la
hauteur moyenne de plafond de 2,50 mètres),
3) La partie basse de la goulotte « toute hauteur », qui
est également réglable selon un système gigogne, partie haute et partie basse coulissant toutes deux sur la
partie centrale. La partie basse comporte en outre une
trappe de visite pour que l’organisme de contrôle puisse
vérifier la qualité de la mise à la terre.
4) Deux éléments qui seront systématiquement livrés
pour habiller la partie supérieure de la goulotte :
• le cornet d’épanouissement pour élargir la section de
la goulotte au droit du plafond lorsque les gaines arrivent toutes par le haut et que la section de la goulotte
ne peut accueillir tous les conduits. Cet élément
masque le trou nécessaire au passage de câbles,
notamment lorsque la pose s’effectue dans un garage ;
• un élément spécifique appelé « plafonnier » pour les
logements dont les goulottes sont intégrées dans le
placard technique. Il autorisera l’obturation de la partie supérieure du placard pour obtenir un rendu
esthétique parfait.
Enfin, tous les éléments des goulottes SIB, y compris les cornières de
séparation courants forts/courants faibles, seront munis de mise à la
terre pour garantir la conformité totale de l’installation. n
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
Jean-Claude Festinger
Aiphone - Avec le nouveau kit vidéo JO écran 7’’,
l’efficacité et la tranquillité sont au rendez-vous
Spécialiste du kit vidéo écran LCD 7² pour le résidentiel, Aiphone lance un nouveau kit vidéo, le JO, qui offre les
fonctions essentielles pour sécuriser la maison en toute tranquillité.
Un produit qui s’installe rapidement et s’utilise facilement : écran
LCD 7’’, touches sensitives, mains libres, extraplat, platine de rue
ultra résistante… Le JO est un kit vidéo accessible en termes de
prix, qui offre la fiabilité Aiphone et bénéficie de la garantie Triple
A (Assistance, Assurance, Avantage).
Le kit vidéo JO dans le détail :
- moniteur vidéo couleur écran LCD 7’’ (JO1MD) ;
- extraplat (2,1 cm) en ABS blanc ;
- mains libres ;
- touches sensitives à côté de l’écran ;
- pictogrammes facilement identifiables : ouverture de porte,
conversation (prise de parole et raccrochage).
Pré réglages d’origine :
Ajustement du contre-jour (jour et nuit)
Contrôle du volume d‘écoute
Possibilité d’ajouter un poste secondaire en option (JO1FD)
Deux platines extérieures sont proposées au choix : une platine
saillie (JODV) et une encastrée (JODVF). Ces deux platines affichent un indice de protection et de chocs élevés : IP 54 pour la
résistance à la poussière et à l’eau et IK 08 pour les chocs.
De nombreux accessoires complètent la gamme : adaptation
façade Inox avec clavier rétro-éclairé 100 codes, boîtier d’angle,
clavier saillie, extension d’appel…
Un rapport qualité/prix attractif
- Kit JOS1V (130400) avec platine en saillie :
855 € TTC + 1, 20 € TTC d’écotaxe ;
- Kit JOS1F (130401) avec platine encastrée :
855 € TTC + 1, 20 € TTC d’écotaxe.
Dans le cadre de sa politique de qualité et de service, la société
Aiphone propose, la garantie Triple A - assistance, assurance,
avantage.
La garantie Triple A concerne exclusivement les kits vidéo résidentiels et offre cinq ans de garantie, l’échange à neuf pendant un
an, en cas de dysfonctionnement et une assistance téléphonique
avec une ligne dédiée.
Toutes les informations sur le site internet
http://triplea.aiphone.fr (compatible tablette et smartphone). n
COURANTS FAIBLES
© Aiphone
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
© PM Plastic Materials
PM Plastic Materials :
une nouvelle ligne
de manchons pour gaines
En cohérence avec son offre de gaines sans halogènes, PM Plastic Materials
introduit la nouvelle famille de manchons de raccordement à valeur ajoutée,
PM Block. Objectif : gagner du temps au montage et s’assurer de la qualité de
l’assemblage, c’est-à-dire de la bonne tenue de l’ensemble gaines et manchon.
© PM Plastic Materials
Les manchons pour gaines PM Block de PM Plastic
Materials (également utilisables pour tubes IRL)
permettent à l’installateur de visualiser l’insertion
du tube et d’assurer l’étanchéité du raccordement.
conique du manchon assure une protection d’étanchéité IP65. D’où
une jonction sûre des gaines ICTA, mais aussi des tubes rigides IRL.
Sans pour autant recourir à des techniques hasardeuses et chronophages, en mettant un adhésif pour solidariser gaine et manchon par
exemple, l’installateur a ici l’assurance d’une liaison sûre, verrouillée
et non démontable, avant de couler une dalle.
Vérification en un coup d’œil
PM Plastic Materials, spécialiste à l’échelle européenne de la production de tubes et de raccords en plastique pour les installations électriques, présente un nouvel accessoire. Il s’agit d’un manchon sans
composants halogénés, facile à utiliser et conçu pour offrir une résistance mécanique élevée.
À l’origine de ce développement, PM entend simplifier et accélérer le
travail des installateurs en étant attentif à leurs besoins. La gamme
PM Block, nouvelle famille de raccords pour gaines (également utilisable pour les tubes rigides IRL), permet dans ce contexte de rendre
fiables et de sécuriser les installations.
Michel Laurent
Sans halogènes
Matteo Maffioli, responsable export France chez PM : « Aujourd’hui,
force est de constater que les manchons les plus utilisés sur le marché sont en PVC. Ces accessoires s’avèrent cependant toxiques pour
l’homme et nocifs pour l’environnement en cas d’incendie. » Ces
manchons sont utilisés lors de la réalisation des installations pour
connecter des gaines en polypropylène (gaine ICTA), gaines à faible
émission de fumée et à zéro émission de gaz halogéné. Il est évident
que l’utilisation de raccords en PVC affecterait ici la sécurité du système de jonction.
Un accessoire étanche
Lorsque les gaines sont posées en dalle, avant coulage du béton, il
est essentiel que l’étanchéité du joint soit sûre. À ce titre, les manchons standards, étanches IP40 et IP44 par exemple, ne sont pas
adaptés à ce type d’utilisation. Une fois reliés aux tubes, ils ne permettent pas de vérifier la jonction et donc d’évaluer la sécurité de
l’installation. Étanche IP65, l’accessoire PM Block interdit quant à lui
toute pénétration de béton ou de corps étranger dans la gaine.
L’intérêt du clip métallique
Pour répondre aux besoins d’installations de qualité, PM Plastic
Materials a lancé des raccords coniques en polypropylène écologique
pourvus de clips métalliques. Le clip assure une capacité mécanique
de résistance à la traction supérieure à 20 daN, tandis que la forme
52
À chaque diamètre de manchon correspond un code couleur.
Une large gamme d’accessoires …
… pour tubes et gaines
PM Plastic Materials diffuse en France une large gamme d’accessoires pour ses tubes IRL (rigides) en PVC. Il s’agit de manchons, de coudes à 90°, d’équerres ou de tés. Chacun de ces
accessoires est étanche IP40 et auto-extinguible. La gamme
existe pour des diamètres allant de 16 à 50 millimètres et
demeure disponible selon un RAL identique à celui du tube
(7035). De nombreux accessoires de fixation complètent les
solutions de raccordement : clips standards, clips à cheville,
clips à collier…
L’offre d’accessoires de raccordement pour les tubes IRL sans
halogènes correspond à la gamme PM Smart. Ces composants
conçus sans halogènes, à l’image des tubes, offrent une étanchéité IP66 ou IP67.
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
© PM Plastic Materials
Plus aucun doute sur la bonne insertion du tube !
De plus, afin d’offrir à l’installateur la possibilité de vérifier visuellement la bonne jonction entre gaines ou conduits, PM propose des
manchons entièrement transparents. Dans le but d’optimiser le
temps et de permettre à l’installateur d’identifier en un coup d’œil le
diamètre de montage dont il a besoin, les raccords PM Block sont
réalisés dans des couleurs différentes, une par diamètre. Par exemple, le manchon d’un diamètre de 20 millimètres est blanc translucide, tandis que celui de diamètre de 25 millimètres est translucide
orange et celui de diamètre de 32 millimètres, vert translucide… La
gamme PM Block couvre l’ensemble des diamètres de gaines et de
tubes du diamètre de 16 au diamètre de 50 millimètres. Les manchons sont emballés par diamètre dans des sachets en PE transparent, que l’utilisateur peut refermer après la première ouverture.
Ces accessoires sont disponibles auprès des distributeurs depuis
fin novembre 2013. n
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Chauvin-Arnoux - LOCAT-N, le localisateur de câbles
et de conduits métalliques
Le C.A 6681 LOCAT-N de chauvin Arnoux, localisateur de câbles et de conduits métalliques, est parfaitement adapté
à la rénovation de l’habitat, à la maintenance des bâtiments et aux interventions après un sinistre.
LOCAT-N, l’instrument indispensable sur le terrain
pour applications multiples :
© Chauvin-Arnouxx
Pour les artisans électriciens ou chauffagistes, les
plombiers ou spécialistes des installations de télécommunication, le LOCAT-N convient à toutes les
configurations, sous tension et hors tension. Il
localise les conducteurs métalliques câbles électriques ou de télécommunications, les tuyaux
métalliques, et même les défauts sur une installation (court-circuit, coupure…).
Composé d’un émetteur et d’un récepteur, dotés
chacun d’un grand afficheur LCD, le LOCAT-N utilise
la technologie numérique, qui lui confère une immunité maximale aux perturbations. La détection est
ainsi optimisée et fiable. Le LOCAT-N indique sous
forme numérique, visuelle et sonore la présence des
câbles ou conduits pour un suivi intuitif de la trace.
Le réglage automatique ou manuel de la sensibilité
de réception permet d’affiner la détection.
Une puissante lampe torche est intégrée à chacun
des éléments pour offrir une excellente visibilité en
toute circonstance. Ergonomiques, ils sont légers et livrés complets
avec des accessoires pratiques pour les mesures en direct sur les
luminaires à douille ou à baïonnette, ou les prises secteur.
Electricité :
> Repérer un fusible, un disjoncteur…
> Suivre le câble dans un mur ;
> Déterminer l’emplacement d’une coupure
dans le circuit ;
> Localiser un court-circuit ;
> Repérer les passages des câbles
dans une maison ;
> Repérer des conducteurs enterrés.
Plomberie/chauffage :
> Repérer les canalisations (cuivre, acier) ;
> Suivre une canalisation plastique.
Télécom :
> Repérage de câble ;
> Discrimination d’une paire dans un toron. n
MESURES / OUTILLAGES
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
© Gewiss
Les bornes à ressort permettent
de réduire de moitié la durée
nécessaire au câblage.
© Gewiss
Fiches et prises Gewiss
IEC 309 HP : à la fois
IP 68 et IP 69
Pratique, le couvercle de protection
s’ouvre d’une seule main !
Gewiss renouvelle son offre de fiches et de prises mobiles droites ainsi que de socles de prise à encastrer, avec un
élargissement de gamme correspondant à 150 % de références supplémentaires. Présentée au début de novembre
à l’occasion du salon Interclima + elec, la gamme de prises et de fiches industrielles IEC 309 HP répond à deux indices
de protection complémentaire.
La nouvelle gamme de prises et fiches IEC 309 HP de Gewiss,
constitue la première et unique gamme dans la filière électrique à
satisfaire à deux indices de protection complémentaires, IP 68 et
IP 69, en plus des indices de protection IP 44 et IP 67. Rappelons
que l’IP 68 correspond à une résistance à l’immersion profonde et
prolongée du produit, (2 bars ou 20 mètres de profondeur pendant
une durée de six heures). L’indice IP 69 correspond quant à lui à une
résistance au jet d’eau haute pression à haute température (de 14 à
16 litres par minute sous une pression de 80 à 100 bars, à une température de 80 °C).
444 références au choix
Pourvue de cette caractéristique d’étanchéité, la gamme IEC 309 HP
(HP pour haute performance) affiche une intensité nominale de 16 ou
de 32 ampères. Elle est disponible avec connexion à vis ou connexion
rapide par bornes à ressort et ne comprend pas moins de 444 références, contre 178 pour l’offre actuelle.
Assemblage rapide
La gamme IEC 309 HP fait l’objet d’un système breveté permettant un
assemblage rapide, fiable et sécurisé du corps et de la poignée :
Safe-Lock. Ce système breveté Gewiss est commun à toutes les versions IEC 309 HP mobiles, protégées en IP 44 et étanches IP 66/67.
L’assemblage du corps et de la poignée s’effectue par rotation d’un
quart de tour. L’alignement entre corps et poignée se repère à l’aide
de flèches. Puis, au moment de l’assemblage, un clic sonore
confirme le verrouillage. Enfin, une vis de sécurité à un quart de tour
verrouille l’assemblage corps/poignée. L’ensemble permet une
ouverture/fermeture rapide en utilisant simplement un tournevis
plat. De plus, la qualité du matériau utilisé autorise de nombreuses
manœuvres répétées sans détérioration.
Plusieurs astuces…
Ergonomique, le couvercle assure une ouverture facile. Il peut d’ailleurs être maintenu en position ouverte d’une seule main. Le design
des nouvelles fiches et prises de 16 et 32 ampères a été coordonné à
celui des fiches et prises 63 et 125 ampères. On remarquera la présence d’un anneau d’accrochage sur la poignée de chaque prise et
fiche mobile, afin de mieux gérer le maintien d’un assemblage de
prise. Utilisé sur les versions protégées et étanches, un nouveau
presse-étoupe verrouille fermement le câble et permet de garantir
l’indice de protection annoncé. Ce presse-étoupe garantit une haute
résistance aux vibrations et aux contraintes mécaniques : pas de
54
dévissage accidentel. La bague de serrage est, quant à elle,
imperdable, même totalement dévissée. Les prises sont toutes
emballées individuellement.
Versions à câblage rapide
Proposées en version à câblage rapide (technologie qui convient à
tous types de fils), les prises et fiches intègrent des bornes à ressort
compatibles avec des intensités nominales de 16 ou 32 ampères.
Grâce au repérage couleur des pôles sur les leviers de connexion, il
n’y a pas d’erreur possible lors du câblage. Gewiss estime à 50 % le
gain de temps lors du câblage, sachant que, de plus, l’assemblage ne
nécessite aucune maintenance.
Versions à vis
Fiches et bornes sont prêtes à l’emploi : toutes les vis sont orientées
dans la même direction, les vis de câblages sont desserrées et munies
d’un frein filet. La tête de vis à empreinte PH2 accepte les tournevis à
lame plate ou cruciforme. Côté sécurité électrique : la borne de terre
est relevée par rapport aux autres bornes afin d’éviter un choc électrique en cas d’arrachement accidentel du câble de connexion. Dans
ce cas-là, le fil de terre serait le dernier à se rompre.
Sécurité de l’opérateur : la lame du tournevis est enfermée à l’intérieur de la cage, protégeant les mains du câbleur en cas de glissement soudain et accidentel du tournevis.
Sécurité de la connexion : chaque borne des prises et fiches
32 ampères est équipée de deux vis de serrage pour assurer fiabilité
et sûreté dans le temps du raccordement électrique. n
Michel Laurent
Anticorrosion et sans halogène
Au-delà des standards du marché, les références de la gamme
IEC 309 HP offrent une haute résistance aux contraintes mécaniques, y compris à basse température. Les contacts mâles et
femelles nickelés garantissent la qualité de connexion pour des
éléments sensibles à la corrosion, notamment dans des conditions d’exploitation extrêmes (installations maritimes, présence
d’agents agressifs…). Les matériaux employés sont sans halogène, selon la norme EN50267-2-2, afin d’assurer la sécurité les
personnes en cas d’incendie.
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Complétant sa gamme d’interrupteur automatique INDOOR,
B.E.G. lance son premier détecteur de présence LUXOMAT® IS140-L19 TOUT-en-UN pour montage encastré mural en remplacement d’interrupteurs conventionnels. Equipé de 3 LED’s blanches
à l’aplomb de son BP, plusieurs scénarios sont possibles car cet
inter/BP peut travailler en mode semi-automatique, automatique,
couloir ou esclave..
Un exemple simple
en choisissant le mode semi-automatique
Si la luminosité est inférieure au seuil choisi :
Lorsqu’ aucun mouvement n’est détecté le produit est en mode
veilleuse et fonctionne sur une seule LED
Lorsqu’un mouvement est détecté le produit passe en mode balisage et fonctionne sur l’ensemble de ses 3 LED’s
Si la luminosité du mode balisage est insuffisante, un appui court
sur le BP enclenche les sources raccordées au détecteur (2 300 W
maxi) en mode éclairage automatique avec contrôle permanent de
la luminosité.
Lorsqu’il n’y a plus de détection le produit après sa temporisation
d’inertie repasse dans son mode veilleuse .
Si la luminosité est supérieure au seuil choisi :
Les modes veilleuse et balisage sont éteints
Un appui court sur le BP enclenche l’éclairage forcé pour une
durée maximum de 15min.
La luminosité des LED’s blanches des modes veilleuse et balisage est entièrement réglable.
Le mode veilleuse peut être réglé de façon permanente E ou de
quinze secondes à trente minutes.
Chaque mode balisage et éclairage
peut être réglée indépendamment en
temporisation d’inertie de quinze
secondes à trente minutes maximum.
Un appui long sur le BP fait basculer en
marche forcée 12 h l’éclairage des
sources raccordées. Ce changement
d’état est signalé par les 2 LED’s verte
et rouge, à luminosité réglable, intégrées au BP sur la partie translucide
de la lèvre centrale en face avant.
Un contact d’entrée est disponible pour n’importe quel détecteur
esclave de la gamme B.E.G. ou un autre bouton poussoir standard.
Alimentation : 230V/1N/50-60Hz
Zone de détection : 140°
Portée latérale : 8m latéral (2x4m de chaque côté) / frontale : 3m
Sécurisant les circulations et n’allumant l’éclairage que si nécessaire, ce détecteur est une véritable innovation dans le domaine
des économies d’énergie liées à la détection de présence en
milieu résidentiel. n
COURANTS FAIBLES
© BEG
B.E.G. : premier détecteur de présence TOUT-en-UN
© Adee
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
FUSADEE ACCESS
Grâce à une nouvelle génération de diodes semi-conducteurs, Adee electronic propose un nouveau parafoudre : le
FUSADEE ACCESS. Cette gamme, permet d’équiper les maisons en tarif bleu directement avec le système FUSADEE
et sans hésitation due au prix.
Disponible en modulaire ou en coffret pré-câblé, bipolaire ou
tétrapolaire.
s’altèrent pas. La maintenance préventive devient
inutile.
Interchangeabilité des cartouches
La gamme est compatible avec les cartouches déjà existantes et
permet d’évoluer si nécessaire vers des cartouches plus résistantes aux chocs.
Conforme aux normes :
Les installations réalisées avec FUSADEE sont
conformes à la norme NF EN 61643-11 et à la
NFC15-100. Certifiés QualiFoudre, nous nous
engageons pour des produits fiables à 100%.
Rapidité à la pico-seconde
Lors d’un front de surtension, la cartouche FUSADEE est la plus
rapide à réagir, elle est mille fois plus rapide qu’un parafoudre
conventionnel. L’écoulement de la surtension à la terre est immédiat.
Sécurité positive :
En cas de surtension forte et durable, FUSADEE ACCESS écrête
et protège l’installation (Ifus 10KA)
Pérennité des performances :
Une varistance vieillit, elle perd ses qualités à chaque surtension. Tant que la cartouche FUSADEE est en état, ses qualités ne
© Adee
Protection rapprochée
Avec un Up de 0.8kV, FUSADEE ACCESS ne laisse pas passer les
surtensions fugitives dans la maison. Son action améliore la qualité du courant et évite au matériel de « vieillir » insidieusement.
Montage facile :
Sans nécessairement rajouter de déconnecteur
associé supplémentaire, le disjoncteur différentiel suffit selon la norme NF EN 61643-11 en
régime TT ou TN.
Écologique et économique :
En plus d’éviter le vieillissement prématuré des appareils électroniques, le parafoudre FUSADEE ne perd pas d’énergie en
fonctionnement. Les varistances laissent fuir du courant (payé)
vers la terre et encore davantage lorsqu’elles sont un peu usées.
La diode Zener ne perd pratiquement pas de courant.
Les cartouches FUSADEE ne contiennent pas de métaux lourds et
sont recyclées. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
Weidmüller annonce u-remote,
un système d’entrées-sorties déportées IP20
© Weidmüller
1er octobre 2013 - Weidmüller, partenaire en connectivité industrielle, annonce u-remote, système d’entrées-sorties déportées
IP20 avec connectique Push-In. Le format d’u-remote, aujourd’hui
le plus étroit du marché (largeur 11,5 mm), permet de réduire la
taille des armoires. Parmi ses autres avantages : modularité, installation simple et mise en service rapide, serveur Web intégré et
réduction des temps d’arrêt machine.
u-remote en bref
Configuration flexible et encombrement minimal pour une densité
maximale. Grâce à son format étroit (11,5 mm de large), u-remote
libère de l’espace dans les armoires. Les connexions sont réalisées sur une seule rangée, ce qui permet de gagner de la place,
facilite la réalisation des schémas et évite les erreurs de câblage.
Ultra-rapidité et réserve de puissance : u-remote dispose d’un système de bus à haute vitesse pouvant traiter 256 E/S ToR en 20 μs ;
paramétrer de façon expresse et offrir un mapping précis de la
56
configuration dans le système. u-remote offre également d’importantes réserves de puissance pour des extensions ultérieures.
Alimentation intelligente : u-remote possède 2 circuits séparés de
10 A (un pour les entrées et un pour les sorties) capables de résister à des charges élevées. S’il est nécessaire d’augmenter la puissance, en particulier pour les sorties, seul le module d’alimentation dédié est à ajouter dans la configuration. Les interventions
sur u-remote sont ainsi plus rapides, car les entrées et les sorties
peuvent être désactivées indépendamment les unes des autres.
Installation rapide et fiable
Avec u-remote, les erreurs d’insertion sont systématiquement
évitées. Il existe en effet 64 combinaisons de détrompage pour les
modules enfichables.
Le design d’u-remote permet une manipulation intuitive et
écourte le temps de démarrage des équipements. u-remote permet également de remplacer plus rapidement les éléments électroniques sans avoir à modifier le câblage.
Moins de modules pour davantage de clarté : grâce à un paramétrage intégré, u-remote s’adapte à toutes les configurations et
réduit le nombre de modules nécessaires. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Havells Sylvania… LED 100% made in Europe
Havells Sylvania, fournisseur de solutions d’éclairage LED 100% made in Europe, élargit son offre afin de toujours
mieux répondre aux attentes de ses clients professionnels et particuliers.
La gamme LED Sylvania
Pour applications intensives et professionnelles: RefLED
Coolfit, RefLED Superia et ToLEDo Superia
Des produits très performants, dont la durée de vie va
jusqu’à 50 000 heures, pour des installations fonctionnant
24/24 heures, et dans des luminaires IP 65/IP 44. Elle
est dédiée aux professionnels de l’éclairage et du bâtiment, et aux gros utilisateurs finaux comme les commerces, musées, hôtels, restaurants, cafés, bureaux,
industries, etc.
Pour applications résidentielles : RefLED+ et ToLEDo+
Des produits d’une grande fiabilité, fournissant une
qualité d’éclairage optimale, dont la durée de vie va
jusqu’à 15 000 heures, parfaitement adaptés à l’éclairage résidentiel.
© Havells-Sylvania
Fort d’une R&D réalisée en Europe et de la volonté de
proposer des produits innovants, performants et toujours plus compétitifs, Havells Sylvania a dernièrement
enrichi son offre de produits LED pour disposer désormais d’une des gammes les plus complètes du marché.
Il devenait alors indispensable de réorganiser cette
gamme afin d’améliorer sa lisibilité auprès notamment
des professionnels, prescripteurs et installateurs.
L’offre a ainsi été séparée en deux catégories : RefLED
(réflecteurs) et ToLEDo (lampes non directionnelles) ;
deux catégories elles mêmes segmentées par applications : professionnelles intensives, résidentielles et
domestiques.
La tarification de la gamme a été revue pour répondre au
mieux aux attentes des différents marchés ; le packaging
des produits a lui aussi été revu afin d’améliorer la lisibilité des performances et de faciliter le choix des produits.
Domestique: RefLED et ToLEDo
Destinés au grand public, ces produits associent les
avantages de la LED à un excellent rapport qualité prix.
La largeur de l’offre LED Sylvania apporte une véritable
solution pour générer d’importantes économies
d’énergie et de maintenance. 100% conforme aux
normes et nouvelles réglementations européennes, les
produits de cette gamme LED Sylvania sont développés
et fabriqués en Europe (Belgique, Allemagne). n
ÉCLAIRAGE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
CATU retisse son site sur la toile…
CATU, le spécialiste du monde de la sécurité électrique, a entièrement repensé son site www.catuelec.com pour mieux accompagner ses clients et prospects dans leurs choix d’équipements de
sécurité électrique. En plus d’une navigation simplifiée et d’une
ergonomie intuitive, l’accès aux informations est désormais plus
rapide. Cette nouvelle version expose un contenu clair et enrichi.
Parmi les nombreuses nouveautés, la rubrique « produits » du
site contient les gammes complètes de l’ensemble des produits
CATU vendus chez les distributeurs spécialisés. Les professionnels qui cherchent des services ou des solutions pourront désormais trouver toutes les réponses souhaitées dans les
rubriques dédiées.
À travers sa rubrique « édition », CATU propose maintenant la
vente en ligne de guides de sécurité et des carnets de diagnostics
via un système sécurisé Paypal. Enfin, certaines publications sont
disponibles en téléchargement gratuit via la page d’accueil (EPI,
travaux sous tension BT, travaux en hauteur ; guide de sécurité
électrique pour l’industrie, pour les contrôles NFC1500 et pour les
opérations électriques basse tension). Autant d’atouts qui font du
site CATU un outil de travail indispensable pour l’ensemble des
professionnels de la filière électrique.
www.catuelec.com n
INTERNET
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Place à l’innovation avec les nouveaux Spots XanLite Pro
Parmi les spots à angle large (flux lumineux à 105°), la marque
avance des intensités de 180 à 450 lumens pour des consommations d’électricité minimes comprises entre 2,6 et 6,1 watts.
Les spots à angle focalisé (flux lumineux à 38°) disposent quant à
eux d’une lentille double focale brevetée par XanLite Pro et signée
XLT. Avec des intensités s’échelonnant de 215 lumens à 415
lumens, ils ne consomment que de 3,1 à 6,1 watts.
À noter :
les références PG50SFD (angle focalisé) et PG50SLD (angle large)
sont éligibles aux systèmes de variateur d’intensité.
FOCUS INNOVATION
Spot à angle ajustable LED XLT : la révolution de l’éclairage focalisé est en marche
XanLite Pro a développé un concept exclusif pour l’éclairage focalisé : le spot à angle ajustable PG350SA. Inédit et malin, ce spot
est équipé d’une lentille réglable brevetée, signée XLT, qu’il suffit
de tourner et de positionner sur l’angle d’éclairage désiré. En un
clin d’œil, il est ainsi possible d’obtenir un faisceau lumineux de
25, 40 ou 55 degrés, au choix, pour une mise en lumière trois en
un et à la carte.
Sans précédent sur le marché, ce modèle unique est le fruit du
© Xanlite
Pour satisfaire l’ensemble des besoins des professionnels, XanLite Pro propose une gamme de spots complète —
à angle large et à angle focalisé.
travail de R&D mené par XanLite Pro. La marque s’est aussi attachée à créer une solution performante (350 lumens), économique
(consommation de 6 watts) et durable (durée de vie de
25 000 heures). Disponible en culot GU10, le spot PG350SA a
décidément tout bon.
Caractéristiques techniques
Spot à angle ajustable LED XLT XanLite Pro
Intensité : 350 lumens
Consommation : 6 watts
Angles focalisés : 25,40 ou 55 degrés
Température de couleur : de 2 700 à 6 000 K
Culot : GU10
Durée de vie : 25 000 heures n
ÉCLAIRAGE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
© M.L.
Vu sur
Interclima + elec
Du 4 au 8 novembre 2013, le parc des expositions de Paris nord
Villepinte accueillait le salon Interclima + elec en parallèle de
Batimat. Loin du souvenir qu’a pu laisser dans les esprits le
salon Elec des années 1990, ce rendez-vous était
principalement axé sur la performance énergétique du
bâtiment et sur le confort. La mesure des consommations, la
gestion des équipements, le pilotage à distance et la sécurité
des installations comptaient parmi les thèmes récurrents au fil
des allées. Diaporama en quelques produits.
Gestion de l’énergie dans les bâtiments tertiaires
Transformateur de courant
avec connectique à ressort
Les transformateurs d’intensité de la
série 855 adoptent dorénavant une connectique à ressort Cage Clamp. Avantage : résistance de la connexion aux vibrations et aux
chocs, rapidité de la mise en œuvre. La série
de transformateurs permet de s’adapter aux courants de 50 à
1 000 ampères sous 690 volts. Le transformateur se fixe soit directement en fond d’armoire, soit sur rail Din, sauf pour la version
1 000 ampères, dotée d’un adaptateur de montage dédié.
Smartstruxure-Lite est un concept dédié à
la gestion de l’énergie dans les bâtiments
tertiaires de petite et moyenne surface (de
5 000 à 10 000 mètres carrés) et dans l’habitat collectif. La solution s’applique aussi
bien aux bâtiments neufs que rénovés. L’ensemble se veut multiprotocoles (Modbus, Bacnet, Ethernet-IP, Zigbee, EnOcean…) et dispose
d’un outil de développement et de paramétrage embarqué dans le
contrôleur : nul besoin de licence, l’intégrateur comme l’exploitant
travaillent sur des pages Web en accès direct. Capteurs et actionneurs sont reliés au contrôleur par radio (via des concentrateurs de
signaux) et/ou par liaison filaire.
SCHNEIDER ELECTRIC
WAGO
Système de gestion du bâtiment sous KNX
Kit caméra sur perche télescopique
Ce kit permet de limiter le travail en hauteur, dans des
situations pour lesquelles le professionnel doit, par
exemple, lire une information sur une plaque ou une
étiquette, agripper un tire-fils ou encore faire une
mesure de mise à la terre. Il comprend une canne
télescopique de 5,6 mètres, une mini-caméra radio
(deux heures d’autonomie), un écran récepteur radio,
un flexible en bout, un aimant, une sonde de mesure de terre… La visserie correspond au pas standard utilisé sur les baguettes tire-fils et
sur les accessoires, ce qui laisse une infinité de combinaisons possibles. La caméra filme et prend des photos qu’elle transmet en temps
réel par radio au moniteur.
AGI
Outre le système radio Smarthome
dédié à la domotique, BEG propose
Luxomat pour des applications dans le
tertiaire et pour l’habitat résidentiel de
standing. Luxomat s’appuie sur le bus
interopérable KNX pour faire communiquer détecteurs de présence
et de mouvements, actionneurs, interfaces/passerelles (par exemple
Dali/KNX), écrans de visualisation, interface sous Internet Protocole
(IP) ou encore le nouveau multicapteurs extérieur KNX WTS GPS
(position GPS, température, vitesse du vent, pluviométrie…).
BEG introduit dans le cadre de son offre une notion de système sous
KNX qui couvre, entre autres, les fonctionnalités suivantes : éclairage, ouvrants et systèmes d’occultation, sécurité, simulation de présence, chauffage, climatisation, gestion de l’énergie…
BEG
Luminaires de qualité en entrée de gamme
60
Modules de puissance tertiaires précâblés
Câblerie Daumesnil lance actuellement sur
le marché français une gamme de solutions
d’éclairage baptisée Ménil. Il s’agit de luminaires à Leds, de hublots, de downlights ou
encore de luminaires pour tubes fluorescents. Au total, une trentaine de références sont à la disposition des
distributeurs de la filière électrique en complément des câbles,
cœur de métier de Câblerie Daumesnil. Ces luminaires d’entrée de
gamme sont réalisés par un partenaire pour Câblerie Daumesnil.
La stratégie de lancement s’appuie sur une disponibilité permanente en stock de toutes les références et sur un suivi dans le
temps des différents modèles.
Gesis KNX Flex est constitué d’un module
contrôleur sous KNX en lien avec le réseau
KNX (câbles verts à gauche de la photo) et la
puissance d’alimentation des actionneurs.
En complément, des modules d’extension
viennent s’ajouter sur la droite du contrôleur. Il s’agit de modules
d’entrées recevant les ordres de commande et de modules de sorties
qui alimentent les actionneurs en leur délivrant ou non la puissance.
Cette solution décentralisée de commande et de gestion des luminaires permet de juxtaposer jusqu’à six modules de sorties pour
luminaires ou pour stores.
CÂBLERIE DAUMESNIL
WIELAND
www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Spots Leds entièrement composables
Links est un nouveau concept d’assemblage
qui permet de composer le spot Leds recherché à partir d’un choix de deux alimentations,
six sources, 52 enjoliveurs et sept filtres. Sur la
base de ces composants, l’installateur peut
proposer plus de 4 000 possibilités à son client, aussi bien du point de
vue de la qualité et de la forme de l’éclairage que de celui de l’esthétique finale. Les deux alimentations (9 ou 16 watts) offrent chacune
des possibilités de variation d’intensité lumineuse.
non dénudé. En deux secondes, le fil est automatiquement dénudé, puis coiffé d’un embout
serti dans la foulée. L’appareil dédié à une section donnée de fils fonctionne sur batterie (capacité jusqu’à 2 000 sertissages) et dispose d’un
magasin d’embouts. L’opérateur a juste à mettre en route ou à éteindre l’appareil. Un conducteur éventuellement inapproprié est automatiquement détecté, ce
qui évite les sertissages erronés.
PHOENIX CONTACT
EVA LIGHTING
Radiateur communicant Wi-Fi
Novéo éco-conso est un radiateur électrique à
rayonnement maîtrisé doté d’une capacité de
détection des occupants et d’ouverture de
fenêtre. Capable de communiquer avec ses
semblables par radio (protocole propriétaire
868 MHz) ou par liaison filaire, Novéo éco-conso intègre un point d’accès Wi-Fi. Située sur l’un des radiateurs (les autres étant reliés à
celui-ci par bus), cette fonctionnalité permet d’échanger avec son
environnement sur la présence-absence d’occupants, la température
de consigne, la consommation d’énergie pour le lot chauffage (heures
pleines et heures creuses) ou encore de programmer des plages de
température. Compatible Dombox, ce radiateur offre la possibilité de
piloter l’installation de chauffage hors du logement. Lancée au début
de 2014, cette famille de radiateurs électriques sera apte, via une passerelle IP/bus fil pilote, à communiquer avec le futur compteur Linky.
AIRELEC
Parafoudre compact pour réseaux de données
D’une largeur de seulement six millimètres,
chaque module parafoudre DEHNconnect DCO
SD 2 protège un réseau de données. Chaque
module est choisi en fonction du type de circuit
à protéger : circuit de mesure, bus… Une fonction de déconnexion permet d’interrompre les signaux lors de la
maintenance et des réglages. Grâce à un dispositif mécanique, il est
possible de couper les signaux de l’équipement terminal, sans retirer
le composant pour autant.
DEHN
Prises IEC 309 IP 68 et IP 69
La gamme de prises (fiches et prises
mobiles droites) IEC 309 HP 16 ou 32 A présente l’originalité de satisfaire à la fois aux
deux indices de protection IP68 et IP69, en
plus des indices IP44 et IP67. L’IP68 signifie
la résistance à l’immersion profonde et prolongée du produit
(20 mètres de profondeur pendant six heures), tandis que l’IP69
concerne la résistance au jet d’eau à haute pression à haute température (de 14 à 16 litres/minutes à une pression de 80 à 100 bars et à
une température de 80 °C).
GEWISS
Outil manuel de sertissage automatique des fils
Outil électroportatif manuel, le Crimphandy réalise automatiquement
le sertissage d’un embout dès lors que l’opérateur y introduit un fil
Détecteur intérieur de présence
pour un design harmonisé
Avec le lancement du détecteur thePrema,
Theben entend harmoniser le design de ses
différents détecteurs jusqu’alors proposés sur
le marché. Cette gamme comprend deux
modèles : thePrema Standard convient aux
applications classiques telles que les bureaux en espace ouvert bien
délimité ou les couloirs bénéficiant de beaucoup de lumière naturelle, thePrema Performance possède quant à lui une zone de détection allant jusqu’à 100 mètres carrés pour trois mesures de lumières
moyennées. Version disponible sous KNX.
THEBEN
Centrale de mesure compacte
La centrale de mesure Diris A17 présente un
format compact de 72 x 72 millimètres (centrales Diris classiques 96 x 96 millimètres).
Multifonctions, elle s’adapte à la surveillance
et à la gestion de l’énergie électrique, notamment pour les tableaux en rénovation qui présentent peu de place disponible.
SOCOMEC
Portier audio ou vidéo modulaire
Welcome-M incarne le portier modulaire pour
applications tertiaires et résidentielles aussi bien
individuelles que collectives. Ainsi, neuf modules
permettent de composer les platines de rue.
Synthèse vocale et indicateurs visuel et tactile sur la
platine de rue viennent en aide aux personnes souffrant d’un handicap. Quatre moniteurs internes sont
disponibles : écran 4,3 ou 7 pouces, avec combiné
ou main libre.
ABB
Radiateur à inertie à pilotage intelligent
Galapagos Pilotage Intelligent intègre un capteur de présence des occupants qui autorise la
gestion automatique du passage de la température de confort à la température réduite. De
plus, il détecte automatiquement l’ouverture et
la fermeture d’une fenêtre dans la pièce chauffée. Le corps de
chauffe à inertie est disponible en huit versions, horizontales ou verticales, de 750 à 2 000 watts.
ATLANTIC
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61
AGENDA
Agenda
Fête des lumières
Du 6 au 9 décembre 2013, à Lyon. Quelques
chiffres : 1,1 million de spectateurs place des
Terreaux ; 120 artistes impliqués ; 50 % du
financement sous forme de mécénat privé ; près de 70 sites
investis dans toute la ville. Lyon va accueillir pour la 2e
année consécutive le Lyon Light Festival Forum : trois jours
et trois nuits consacrés à la lumière pour les professionnels et les quelque 60 délégations internationales en visite
à Lyon. Au programme : colloques, visites… En 2012,
33 concepteurs et artistes lumière ont pu rencontrer
17 villes du monde au cours de 200 rendez-vous.
www.fetesdeslumieres.lyon.fr
Sepem Industries Sud-Est
Du 28 au 30 janvier 2014 à Avignon. Salon
des services, équipements, process et maintenance. Parmi les exposants représentés :
Brady, Sammode Eclairage, Rittal, Prolight Solutions,
Klauke, Marechal Electric, Cegelec, Schneider Electric,
Phoenix Contact, IGE+XAO, Weidmuller, Socoda... A découvrir aussi sur Internet : www.sepem-industries.com
Light & Building
Du 30 mars au 4 avril 2014 à Francfort
(Allemagne). Salon biennal international de
l’architecture et des technologies, notamment orientées
autour de l’éclairage, de l’ingénierie électrique, de la
domotique, de la gestion technique du bâtiment et de la
performance énergétique. Plus de 2 000 exposants pour
près de 200 000 visiteurs. Parmi les technologies abordées
par les exposants : Leds, électromobilité, électricité photovoltaïque, usages intelligents de l’électricité, smart grids,
gestion technique du bâtiment…
http://light-building.messefrankfurt.com
Entreprises
et organismes cités
ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
GROUPE POINT.P . . . . . . . . . . . . 10
ABSOLU SERVICES . . . . . . . . . . . 48
GROUPE VINCI. . . . . . . . . . . . . . . 13
ACR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
ACTEMIUM BREST . . . . . . . . . . . 46
ADEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
ADEMECEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Lumibat
Du 20 au 22 mai 2014, à Lyon Eurexpo. Le
salon de l’éclairage intérieur : éclairage tertiaire, éclairage de l’habitat, éclairage des espaces commerciaux. 80 exposants sont attendus pour plus de
7 000 visiteurs. Au programme : des conférences et des
ateliers techniques. http://www.capurba.com/lumibat
HOLIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
ICNIRP (International Commission
on Non-Ionizing Radiation
Protection) . . . . . . . . . . . . . . . 36/37
AGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
IGUZZINI . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
AIRELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
ANAH . . . . . . . . . . . . . . 18/19, 20/21
62
INERIS (Institut national
de l’environnement industriel
et des risques) . . . . . . . . . . . . 36/37
ANFR (Association nationale
des fréquences) . . . . . . . . . . . 36/37
INES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
ASSOCIATION PROMOTELEC . . . . .
8,18/19, 20/21
INPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19
INFORMATIQUE . . . . . . . . . . . . . . 24
ATELIER SEDAP . . . . . . . . . . . 38/41
KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
KNX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
AURORA-ABI . . . . . . . . . . . . . 38/41
BALDASSARI . . . . . . . . . . . . . . . . 12
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55, 60/61
BET PICARD JORÉ . . . . . . . . . . . . 6
LA BOCAINE . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
LEGRAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
M. ÉLECT ÉNERGIE. . . . . . . . . . . 16
BOITELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
MESURES-CQFD . . . . . . . 11, 36/37
BRAINYBIZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
NEOLUX . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
BUREAU VERITAS . . . . . . . . . . . . 27
NORDEON . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 13
CÂBLERIE DAUMESNIL. . . . . 60/61
OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19
PANASONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
CATU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
PHILIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
CÉQUAMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CGED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
PHILIPS LIGHTING . . . . . . . . 38/41
PHOENIX CONTACT . . . . . . . . 60/61
CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . 53
PLAN BÂTIMENT DURABLE. . . . 42
CINOV CONSTRUCTION . . . . . . . 42
PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . 52
CITÉOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
PRIARTEM (Pour une
réglementation des implantations
d’antennes relais de téléphonie
mobile) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36/37
COFRAC (Comité français
d’accréditation) . . . . . . . . . . . 36/37
COMPTOIR LYONNAIS
DE L’ÉLECTRICITÉ. . . . . . . . . . . . 14
CRÉDOC . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/21
CRIIREM (Centre de recherche
et d’information indépendant
sur les rayonnements
électromagnétiques non ionisants)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36/37
RENAULT . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 34
ROBIN DES TOITS . . . . . . . . . 36/37
SCAME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
SCHNEIDER ELECTRIC . . . . . 60/61
SER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
magazine
électro magazine - AD.Com
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INDEX DES ANNONCEURS
SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
n° 64 - Novembre-Décembre 2013
CSTB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 32
SILEC CABLE. . . . . . . . . . . . . . . . 28
D. LAGIER ÉLECTRICITÉ. . . . . . . 14
SOCODA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
DALKIA ATLANTIQUE . . . . . . . . . 46
SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv
MARECHAL ELECTRIC . . . . . . . . . . . 3ème de couv
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv
ADES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58
BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
CÂBLERIE DAUMESNIL . . . . . . . . . . . . . . . . .49
CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47
CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51
COURANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
ENERGIZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
FRICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29
HELLERMANTYTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
ID CABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33
MECATRACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23
OMRON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45
OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . . . . . . . . . . .31
QOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41
TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
VACON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
VOSSLOH SCHWABE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
YOKIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
ZUBLIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25
DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
DELTA DORE . . . . . . . . . . . . . . . . 10
DIRECT ÉNERGIE . . . . . . . . . . . . 11
SONEPAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
SUP’INFO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
SYNDICAT DE L’ÉCLAIRAGE . . 5, 42
EFFINERGIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
SYNTEC INGÉNIERIE . . . . . . . . . 42
EVA LIGHTING. . . . . . . 38/41, 60/61
TECONEX . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
EYROLLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
TESSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
FAMILLES DE FRANCE . . . . . 20/21
THALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
FEDENE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
FFIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19
FIEEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
FIRALUX . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41
FRANCE NATURE
ENVIRONNEMENT . . . . . . . . 36/37
THORN . . . . . . . . . . . . . . . 13, 38/41
TOSHIBA LIGHTING . . . . . . . . 38/41
TRECOBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
FRITSCH & DURISOTTI . . . . . . . . . 9
URMET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
GAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
VACON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
GENERAL CABLE . . . . . . . . . . . . 28
Sepem Industries Sud-Ouest
Du 23 au 25 septembre 2014 à Toulouse.
Salon des services, équipements, process et
maintenance.
www.sepem-industries.com.
HESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
AFUTT (Association française
des utilisateurs
de télécommunications) . . . . 36/37
DECELECT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Sepem Industries Est
Du 20 au 22 mai 2014 à Colmar. Salon
des services, équipements, process et
maintenance.
www.sepem-industries.com.
HELLERMANNTYTON . . . . . . 26, 49
ADES INGÉNIERIE . . . . . . . . . . . 24
CONSUEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Foire de Hanovre
Du 7 au 11 avril 2014, à Hanovre (Allemagne).
Grand rendez-vous annuel et international
regroupant les fournisseurs de l’industrie
sur des thèmes aussi variés que l’énergie,
l’automatisation, l’usine numérique, la recherche et la
technologie… www.hannovermesse.de
HAVELLS-SYLVANIA . . . . 38/41, 57
Le magazine de la filière électrique
GÉNÉRALE D’ASPIRATION . . . . . 48
GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . 54, 60/61
GIMELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 60/61
WEIDMÜLLER . . . . . . . . . . . . . . . 56
WIELAND . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61
GRAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
XANLITE . . . . . . . . . . . . 9, 38/41, 59
GREENLEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
YANTEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
GRIPPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
YOUN PLUG . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
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