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SYRIE
L’Arabie saoudite pousse à une intervention
militaire au sol
P 24
BAC 2016
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Dimanche 7 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3636 - 12e année
VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE
CONSTITUTION
L’économie
en bonne place
l Des débats contradictoires à profusion
Lire en page 2
l Le front du rejet renforcé par l’AAV et le FCDR
Le gouvernement
donne son feu vert
pour le 29 mai P 4
l PIB
Ralentissement
de la croissance
P4
l 3E SALON INTERNATIONAL
DES EXPERTISES POUR LE DOMAINE
HOSPITALIER
Regroupement des
acteurs du monde
de la santé
P4
l C’EST LA CRISE AU MCA
Fin de mission
pour Ighil ?
P 11
LIK YA CH'RIK !
Il marche sur
l’eau, le Riyad !
Par Hafidh A. Settar
Phs : DR
E
t v’lan encore un d’exploit du
nôtre Riyad national. Et c’est
Man City, cette fois qui en fait les
frais.
Après la tête de Mourinho et l’envoi
en convalescence de Kloppe, Mahrez
scalpe, cette fois, le vieux Pellegrini à
domicile.
Une passe décisive - comme d’habet un chef d’œuvre - comme d’hab. bis
repetita- qui envoya De Michelis faire
son marché matinal puis Jo Hart se balader à Trafalgar Square et voilà que le
Fennec tutoie davantage la légende sur
les bords de la Tamise.
Un tantinet comme le fait Messi au
pays de Cervantes !
Mahrez qui marche sur l’eau ? ah,
la belle trouvaille de… Halilhodzic- lemagnifique !
H. A. S.
2
ACTUALITÉ
Dimanche 7 février 2016
VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE CONSTITUTION
L’économie en bonne place
Au point que certains
observateurs et hommes politiques, n’hésitent pas à y voir,
si ce n’est les prémices d’un
avènement d’une Seconde
République, du moins, de
sérieux jalons dans l’édification d’un Etat vraiment civil.
Cette satisfaction quant au
contenu de ce qui sera, dans
quelques jours, la nouvelle
Loi fondamentale du pays est
également partagée par
nombre d’opérateurs et d’experts économiques nationaux. Et ce, au vu de certaines dispositions, jugées
d’éminemment
positives,
qu’elle introduit dans le secteur qui est le leur. C’est, en
tout cas, l’avis du président
du FCE(Forum des chefs
d’entreprise). Dans une
conférence de presse qu’il a
animée
à
l’issue
de
l’Assemblée générale ordinaire de son organisation tenue
le 20 janvier dernier, Ali
Haddad s’est, en effet, félicité
des nouvelles dispositions
relatives à l’activité économique contenues dans ce qui
était encore un avant-projet
de révision constitutionnelle.
Notamment, a-t-il souligné,
celles contenues en son
article 37. Où il est expressément énoncé que « la liberté
d’investissement et de commerce est reconnue (et qu’elle) s’exerce dans le cadre de
la loi ». Et où sont également
précisées les obligations de
l’Etat à l’égard de la sphère
économique, des opérateurs
y activant et des consommateurs. L’article 37 énonce,
tout aussi clairement, en
effet, que « l’Etat œuvre à
améliorer le climat des
affaires ; encourage, sans discrimination, l’épanouissement des entreprises au service du développement économique national ; et régule
Organisation nationale des
enfants des moudjahidine
(ONEM) est pour le maintien de
l’article 51 du projet de révision
de la Constitution, exigeant la
nationalité algérienne exclusive à
ceux voulant briguer des fonctions
supérieures de l'Etat, a indiqué
samedi à Skikda son secrétaire
général. Dans une déclaration à
l’APS en marge d’une rencontre
régionale visant l’explication de
l’ossature
de
la
nouvelle
Constitution, Mebarek Khalfa a
affirmé que l’ONEM demande au
Parlement
avec
ses
deux
chambres, les représentants du
peuple et tous ceux qui ont rapport avec le projet de la révision
constitutionnelle "de maintenir
l’article 51 tel qu’il est et de ne
pas le toucher définitivement".
Reconnaissant les contributions
des Algériens porteurs de plusieurs nationalités durant la guerre de Libération nationale, il a
indiqué que "cette catégorie
d’Algériens n’a pas été privée de
postes, sauf pour certaines fonctions qui seront conditionnées par
des
critères
exceptionnels".
L’article 51 du projet de la
Constitution, qui a été approuvé
par le Conseil des ministres, stipule que "l’égal accès aux fonctions
et aux emplois au sein de l'Etat,
est garanti à tous les citoyens, sans
autres conditions que celles fixées
par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de
l’Etat et aux fonctions politiques".
L’ONEM a plaidé pour que la
nouvelle
Constitution
soit
"consensuelle assemblant les systèmes présidentiels et le parlementaire", a rappelé le même responsable, qualifiant le projet de
Constitution de "signal de bonne
augure dans la mesure où il a,
entre autres, séparé entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, donné des droits à l’opposition
et a également donné à la langue
amazigh le statut de langue nationale".
L’
Ph : DR
C’est aujourd’hui
que le Parlement,
réuni en session
extraordinaire,
adoptera le projet
de révision constitutionnelle que le
Premier ministre a
officiellement présenté, jeudi dernier, devant les
membres de sa
commission
conjointe. Un texte
dont l’importance
réside dans les
incontestables
avancées qu’il
consacre dans quasiment tous les secteurs de la vie
nationale.
L'ONEM pour
le maintien
de l'article 51
le marché ». Et que la « loi
protège les droits des
consommateurs (et) interdit
le monopole et la concurrence déloyale ». Des dispositions qui sont considérées par
le président de la première
organisation patronale du
pays comme étant « un coup
de pouce sans précédent à
l’investissement en Algérie ».
Surtout que les pouvoirs
publics, « en mettant sur un
pied d’égalité l’entreprise
publique et celle privée », ont
lancé « un signal fort (de leur
volonté) de booster l’entreprise algérienne » ; la seule à
même, selon lui, « de mener à
la diversification économique
» à laquelle appellent, avec
une insistance chaque jour
renouvelée depuis la chute
drastique des prix du pétrole,
les pouvoirs publics. La satisfaction des opérateurs économiques est également partagée par l’ancien secrétaire
d’état
chargé
de
la
Prospective
et
des
Statistiques. Dans une déclaration à notre journal, l’économiste Bachir Mesitfaa
considère le fait que « 10% de
la Constitution soient consacrés à la chose économique
est un précédent dans l’histoire du pays ». Et de poursuivre : «Que 11 articles en
traitent est, en effet, très
important». Sauf qu’il n’a pas
manqué de nuancer sa satisfaction par «le regret que les
pouvoirs publics n’aient pas
jugé utile d’inclure dans la
nouvelle Constitution des
dispositions relatives aux instruments de veille stratégique». En clair, «à constitutionnaliser la mise en place
au double niveau sectoriel :
les différents secteurs d’activité, et territorial : les différents paliers de découpage du
territoire que sont la commune, la wilayaet le pays, de cellules, composées d’experts et
d’opérateurs économiques et
de responsables administratifs, dont la mission est
d’éclairer régulièrement les
pouvoirs publics sur les situations économique et sociale à
tous les niveaux et dans tous
les secteurs». Et ce, grâce «à
un système numérique à
mettre en place basé sur trois
axes : la collecte de données
(informations) statistiques, le
traitement de ces données, et
l’élaboration, sur la base ce
traitement, de recommandations à transmettre aux pouvoirs publics». Tout en rappelant qu’il avait travaillé à
mettre en place ce système de
veille du temps où il était au
gouvernement,
Bachir
Mesitfaa a tenu à nous déclarer que cet «oubli» pouvait
être rattrapé par «la promulgation de lois, d’ordonnances
ou de tout autre texte de loi
qui déciderait de la mise en
place d’un tel système de
veille».
Mourad Bendris
SNM
Aïdouni plaide pour la consécration
de l'indépendance de la justice
e président du Syndicat
national des magistrats,
Djamal Aïdouni, a appelé samedi à Alger à la "consécration" de l'indépendance du pouvoir judiciaire dans les lois organiques de la Constitution amendée, invitant les magistrats à formuler des propositions notamment sur leurs statuts et la composante du Conseil supérieur de
la magistrature. Dans une allocution à l'ouverture des travaux
de la session ordinaire du syndicat, Aïdouni a précisé que le
renforcement du principe d'indépendance de la justice dans le
projet d'amendement constitutionnel "doit être consacré dans
les lois organiques régissant et
organisant la profession de
magistrat, issues du nouveau
texte de la Constitution" qui
sera soumis dimanche au vote
devant le Parlement.Le responsable a appelé les magistrats "à
L
formuler leurs propositions,
notamment en ce qui concerne
leurs statuts et la composante
du Conseil supérieur de la
magistrature qui doit compter
uniquement des magistrats
élus". Il a souligné à ce propos
que plusieurs propositions for-
mulées par le syndicat durant
les consultations tenues en prévision de l'élaboration du projet
de la Constitution ont été prises
en considération, notamment
celle portant sur la liberté de
circulation à l'intérieur et à l'extérieur du pays sous décision du
magistrat. Aïdouni a salué la
consolidation de la présomption
d'innocence et la consécration
du principe d'un procès équitables dans le cadre du droit à la
défense en prenant compte des
exceptions liées à l'emprisonnement provisoire, les sanctions
contre les arrestations abusives
et la possibilité pour les justiciables de saisir le Conseil
constitutionnel". Le président
du Syndicat national des magistrats a estimé important de
"corriger les dysfonctionnements relatifs au régime indemnitaire" du corps de magistrature.
Aïdouni a par ailleurs appelé
les journalistes "à faire preuve
d'objectivité" dans le traitement
des affaires soumises à la justice, exprimant sa disposition à
organiser des cycles de formation au profit des journalistes
dans le domaine de la justice.
ACTUALITÉ
Dimanche 7 février 2016
3
VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE CONSTITUTION
Des débats contradictoires à profusion
Ultime halte, décisive se révèle-t-elle,
pour l’avant-projet de la révision
constitutionnelle. Il devra être adopté
aujourd’hui, le 7 février, au Palais des
nations, par les deux chambres
réunies du Parlement national.
es représentants de l’APN et du
Conseil de la nation auront, de la
manière la plus simple, à formuler,
sans débat aucun, l’«approbation» ou le
«rejet» de l’avant-projet, qui sera exposé
par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Juste après l’intervention du chef de
l’Exécutif, les chefs de groupes parlementaires exprimeront la position de leurs
partis respectifs, dans une session qui
scellera définitivement le sort du texte de
loi. Connaissant l’architecture politique
des deux chambres parlementaires, il y va
sans dire que l’avant-projet sera plébiscité
haut la main par la paire FLN-RND, une
majorité acquise, ce n’est un secret pour
personne, à toute initiative émanant du
pouvoir. Pour ne pas la qualifier de simple
formalité, soit dit en passant, le déroulement de cette session sera dénué de tout
enjeu majeur pouvant peser sur le cours
d’un plébiscite d’avant l’heure, annoncé
certain. Et pour cause, l’approbation du
texte de loi requiert trois-quarts (3/4) des
membres des deux chambres parlementaires, soit 455 voix des 606 que comptent
les deux assemblées qui devront voter en
faveur du projet. Si l’on compte le
nombre de voix qui reviennent aux deux
partis majoritaires, ainsi que celles des
autres formations connues pour leurs
positions en droite ligne avec le président
de la République, il est presque inconcevable de croire à un quelconque rejet du
projet. Même si, d’autre part, il est bon de
savoir que l’opposition parlementaire
s’apprête, tant bien que mal, à s’opposer
au texte de loi et chaque parti de ca camp
a choisi le moyen qui lui sied le mieux,
pour faire entendre sa voix antinomique.
En revanche, la polémique demeure de
mise, tant l’aile composant l’opposition,
minoritaire soit-elle sa voix au Parlement,
aura à exprimer de différentes manières
son action de rejet. Certains ont annoncé
le boycott de la séance de l’adoption,
d’autres ont décidé de voter contre le
texte alors qu’une partie a préféré imposer un suspense qui ne dit pas encore son
dernier mot. Ainsi, le débat suscité autour
Ph : DR
L
de l’avant-projet aussitôt rendu public ne
fait que s’attiser davantage parmi les différents intervenants sur la scène nationale,
aussi bien ceux parmi les partisans que
ceux qui s’étaient opposés à la mouture
du texte, lequel défini-t-il les contours de
la nouvelle Loi fondamentale de 2016 initiée par le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, et esquissée près de
cinq années après ses engagements pris en
avril 2011. à la veille donc de sa présentation au vote devant les parlementaires,
gageons de dire que rien n’est encore joué
d’avance, dès lors que le débat autour de
la question demeure de mise et divise les
belligérants. D’un côté l’on enregistre les
défenseurs du texte de loi qui représente à
leurs yeux «une Constitution consensuelle
qui consacre les principes de l’état de
droit». Parmi les partisans, il y’a d’abord le
premier parti majoritaire, le FLN, qui,
hormis d’émettre des réserves quant à
l’article 51 traitant des binationaux, il
annonce plébisciter jusqu’à la dernière
voix de son parti, l’avant-projet dans sa
globalité. Mais, loin de constituer une
menace de rejet pour un projet dont il
avait lui-même apporté, fortement, sa
contribution, Amar Saâdani, chef de l’exparti unique, en a fait usage de cette disposition considérée «antinationale et discriminatoire» envers les Algériens détenteurs d’une autre nationalité, pour vilipender son alter égo, Ahmed Ouyahia, SG
du RND. Sachant, que c’est ce dernier, en
tant que directeur de cabinet de la prési-
dence de la République, qui été aux commandes du dossier de la révision constitutionnelle, lequel responsable n’a pas non
plus raté l’occasion lors de sa dernière
sortie en tant que chef de parti, de
répondre à son adversaire, loin de tout clivage sur les intérêts stratégiques qui
réunissent les deux frères-ennemis, pour
défendre ce qui lui était attribué comme
étant son propre amendement (article 51,
ndlr). Ceci dit, l’adoption du texte devra
mobiliser tous les électeurs des deux formations politiques, qui seront rejoints
vraisemblablement par d’autres partisans,
tels que le MPA, les indépendants, le
FNA, la composante du tiers présidentiel,
pour n’en citer que ceux-là. De l’autre
côté de la rive, l’on retrouve les représentants des partis de l’opposition, à leur tête
les parlementaires d’obédience islamiste,
le FFS, ceci au moment où le PT entretient le suspense autour de sa position. En
effet, dans un communiqué rendu public
jeudi dernier, l’Alliance pour l’Algérie
verte (AAV), constituée par Ennahda, le
MSP et El-Islam ont annoncé le boycott
de la séance de l’adoption. L’AAV qui
s’exprime au nom de ses partisans au Parlement et s’inscrivant de façon générale
dans l’opposition à cet avant-projet,
considère que cette révision constitutionnelle «n’est pas consensuelle». Ces partis
islamistes estiment que le texte de loi n’a
pas déterminé la nature du système politique et «n’a pas consacré les principes de
la séparation et de l’équilibre entre les
pouvoir et l’indépendance de la Justice»,
pouvait-on lire dans ce document. Pour
eux, cette nouvelle Constitution n’a pas
intégré le principe de la transparence dans
l’organisation des élections et que l’amendement portant sur la création d’un organisme inhérent à cette question, «remis en
cause les acquis précédents», ont-il indiqué. Un boycott motivé, à plus forte raison, qu’il n’y ait pas de débat autour du
projet du fait qu’il soit adopté par voie
parlementaire. De son côté, le parti de
Mohamed Nebbou s’est exprimé deux
jours plutôt, pour annoncer sa position
politique. En mettant en avant l’importance de la Constitution dans la vie d’une
nation, le FFS déplore que «malheureusement cette occasion a été ratée par le régime(…)», et d’estimer que le texte soumis
au Parlement n’est qu’une «continuité
d’un feuilleton de la violence constitutionnelle contre le peuple», et lequel est en
cours depuis la première Constitution de
1963, a-t-il accusé. Faisant allusion à son
initiative portant «Conférence nationale
de consensus», le parti de l’ex-défunt
Hocine Ait Ahmed note que tout projet
doit être consensuel, si non, il est voué à
l’échec, a-t-il argumenté son rejet de
l’avant-projet, en décidant de boycotter la
séance d’aujourd’hui. Qu’en est-il de la
position du Parti des travailleurs ? Même
si le parti de Louisa Hanoune s’est inscrit
en porte-à-faux avec le PLF-2016, il n’en
est pas de même pour ce qui est de la
question de l’heure. Jusqu’avant-hier vendredi, lors de la réunion de son comité
central pour étudier la question, le PT
s’est gardé de toute position quant à l’attitude à adopter vis-à-vis du texte de loi.
D’ailleurs, hormis d’incomber une lourde
responsabilité à son instance suprême,
appelée à dégager une résolution «en
phase avec la ligne du parti», le suspense
demeure entier. Par ailleurs, il est utile de
rappeler qu’en dehors du Parlement,
d’autres voix discordantes émanent de
l’opposition.
Il s’agit de la CNLTD qui voit, elle,
comme priorité absolue, l’organisation et
le lancement d’un processus de transition
politique, qu’il conviendra de négocier
entre les acteurs de la Coordination avec
le pouvoir. Cette aile considère que la
nouvelle Constitution, n’est pas à même
d’apporter une réponse adaptée à la
conjoncture.
Farid Guellil
RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Le front du rejet renforcé par l’AAV et le FCDR
avant-projet de révision constitutionnelle,
dont l’amendement
est prévu, aujourd’hui, au
Palais des Nations, ne laisse
personne indifférent. Même
l’Alliance de l’Algérie verte ou
l’Alliance verte, conglomérat de
trois partis islamistes, à savoir le
MSP, Ennahda et El-Islah, perdue de vue et en manque d’audimat depuis un certain temps,
s’implique en annonçant sa
volonté de boycotter la séance
consacrée au vote.
Après le FFS, l’AAV est la
deuxième formation politique à
annoncer officiellement
sa
décision de ne pas participer à
la séance décisive devant officialiser l’application du Texte
fondateur de l’État algérien, le
troisième de l’ère Bouteflika.
Elle sera suivie par le Parti de la
justice et du développement ou
FJD d’Abdellah Djaballah. Le
front du boycott, ainsi, s’élargit,
en attendant que d’autres for-
L’
mations, particulièrement le
PT, s’invite à la cour des « récalcitrants ».
La composante de l’AAV est
de 48 députés au sein du Parlement qui en compte 462, ce qui
représente un peu plus des 10%
du taux global. La majorité
étant détenue par les deux
bolides, partis constituant la
force de frappe du pouvoir, le
FLN et le RND, respectivement avec 207 et 65 membres,
soit 58.87%, on est en droit de
se demander quel impact aura
la décision du boycott décidée
par la formation islamiste sur le
devenir de la Constitution. Il
n’en demeure pas que, outre les
dividendes mathématiques, peu
probables qu’ils soient tirés
dans l’objectif de chambouler
les pronostics, il y a ceux d’aspect politique que vise le front
du rejet de la Constitution,
notamment au titre des
échéances électorales, locales
en 2017 et présidentielle, en
2019.
Comme arguments,
l’AAV avance l’aspect nonconsensuel de la Constitution,
car n’ayant pas été soumise à
un débat populaire, et celui,
comme colporté par-ci par-là,
consacrant la séparation des
pouvoirs, l’équilibre entre les
pouvoirs et l’indépendance de
la justice. Alors qu’il n’en est
rien. L’avant-projet ne détermine pas également la nature du
régime politique, comme il ne
garantit pas des élections transparentes, perdant même les
acquis consacrés au sein des
précédentes Constitutions. Ce
sont là autant de facteurs incitateurs au boycott, selon les
termes du communiqué dont
nous détenons une copie.
Le FCDR rejoint le bal des «
frondeurs »
Un renfort du front de rejet
est venu à la rescousse. Il s’agit
du Forum des citoyens pour la
deuxième
République
(FCDR), lequel dénonce une
kermesse électorale, selon le
site électronique, Impact 24.
Fondé par des militants de la
démocratie, Hamid Ouazar,
Ahmed Badaoui, Si Mohamed
Baghdadi, Moulay Chentouf,
Ramdane Moula, pour ne citer
que ceux-là, le FCDR déclare,
«Le pouvoir a décidé de passer
par le Congrès et non pas par la
technique plébiscitaire du référendum, réduite entre ses
mains à une kermesse électorale. C’est dire que les autorités
elles-mêmes ne sont pas
convaincues de leur texte de
circonstance ». La Constitution
exprime, plutôt, selon le
FCDR, une totale méfiance
envers la demande de démocratisation, et non une alternance
au pouvoir, avec ses objectifs
d’instauration des règles démocratiques et de garantie de
l’exercice des libertés, comme
on essaie de nous faire croire.
Brandi comme un objet dont
use le pouvoir dans l’objectif de
contrebalancer le Parlement à
travers le tiers présidentiel bloquant, l’avant-projet reflète, on
ne peut mieux, aux yeux des
membres du FCDR, la pérennité du zaimisme et de l’homme providentiel. Ce qui revient
à dire qu’on n’est pas encore
sorti de l’auberge de la mainmise de l’exécutif sur les autres
pouvoirs, attestant, malheureusement, selon le FCDR, du
long parcours pour la mise en
œuvre du processus démocratique.
Concernant la limitation des
pouvoirs, le Forum n’y voit nullement comme un rééquilibrage des pouvoirs, mais davantage de renforcement du régime
de Bouteflika.
La révision n’est qu’une
manière ou une autre pour
occulter un problème que le
pays subit depuis son indépendance : le déficit de légitimité,
selon toujours le FCDR.
Zaid Zoheir
4
ACTUALITÉ
Dimanche 7 février 2016
BAC 2016
Le gouvernement donne son feu
vert pour le 29 mai
La date d’examen du
Baccalauréat telle proposée
par la commission chargée
de l’organisation des
examens de fin d’année a
été, officiellement,
approuvée par le
gouvernement. En attendant
la fixation de la date du
BEM et de la cinquième, le
Bac aura donc lieu du 29
mai au 2 juin plutôt que du
12 au 16 juin.
est ce qu’a annoncé, hier, la
ministre de l’éducation
nationale, Nouria Benghebrit, en marge d’une journée d’étude
sur la créativité dans le domaine de
l’informatique et des technologies
modernes, au lycée des mathématiques de Kouba à Alger. La ministre
a, en effet, déclaré que l’examen du
Baccalauréat session 2016 sera organisé à partir du 29 mai. Cette proposition a été approuvée par le gouvernement, souligne-t-elle, en attendant
que les dates d’examens du BEM et
de la cinquième soient à leur tour,
définitivement, et officiellement
fixées. À ce propos, la commission de
travail composée de représentants du
ministère, de partenaires sociaux et
d’associations de parents d’élèves,
avaient proposé que l’examen de brevet de l’enseignement moyen se fasse
du 24 au 26 mai au lieu du 7 au 9
C‘
juin, pour ce qui est de l’examen de
cinquième il a été avancé au 22 mai.
S’agissant des préparations au
concours de recrutement des enseignants qui se déroulera à la fin de ce
mois de février, Benghebrit a rappelé
que les négociations sont en cours
avec le ministère du Travail et celui
des Finances pour fixer le nombre de
postes à retenir. Elle a souligné que
ce recrutement intervient pour
répondre à une demande, notamment, à la suite de départs en masse à
la retraite. La ministre a, également,
précisé que les critères de recrutement ne sont pas les mêmes dans le
cycle primaire, du moyen ou du
secondaire. «L’enseignant du primaire devra maitriser toutes les
matières», explique-t-elle, ajoutant,
que la session de recrutement de
cette année verra l’introduction de
nouvelles spécialités qui étaient
autrefois considérées inéligibles à
l’enseignement. De plus, l’examen de
recrutement ne se portera pas seulement sur la base d’un examen oral
mais également sur la base d’un examen écrit. Pour ce qui est, par
ailleurs, de la journée porte ouvertes
sur la créativité éducative dans le
domaine de l’information et des technologies modernes, Nouria Benghebrit, a fait part de son engagement à
soutenir l’innovation éducative, de
plus de sa reconnaissance de la créativité des enseignants pour l’amélioration des pratiques pédagogiques et
les conditions d’enseignement. «
L’innovation commence par la rupture de ce qui se fait, l’envie d’aller
ailleurs », a estimé Bneghebrit dans
son discours d’ouverture des travaux
de cette journée. En effet, pour la res-
ponsable du secteur de l’éducation, la
capacité d’innovation est importante
dans l’école, car elle permet d’intéresser tous les élèves, pour mieux les
accompagner vers leur propre réussite. « Les projets, présentés, aujourd’hui (ndlr), traduisent l’idée que
nous faisons de la créativité au service de la réussite éducative», dira
encore la ministre, avant d’ajouter
que ces innovations visent à transformer des pratiques en vue de l’amélioration durable de la réussite éducative
des apprenants. Benghebrit a estimé
que l’atelier de l’innovation des enseignants qui a ouvert ses portes hier
participera à la mise en synergie et à
la reconnaissance des énergies dont
dispose le secteur et de la capacité
d’innovation des enseignants qui sont
autant de conditions qui favorisent
l’édification d’une école de qualité.
Dans le même cadre d’idées, la
ministre du secteur de l’éducation a
signalé que l’enseignement laisse des
marges de manœuvre importantes
dans la conduite de la classe. « L’essentiel étant d’amener à la maitrise
des apprentissages sachant que les
rythmes d’assimilation chez les
apprenants sont difficiles ». Avant
d’assister à la présentation de plusieurs projets par des enseignants
venus de plusieurs wilayas du pays,
Benghebrit a indiqué que ces actions
innovantes mises en œuvres dans le
cadre de la journée portes ouvertes,
portent une volonté de favoriser des
changements positifs et des améliorations qui sont des ressources qui peuvent concourir à la promotion des
pratiques et du fonctionnement
même du système éducatif.
Ania Nait Chalal
PIB
Ralentissement de la croissance
e déclin de notre économie se
poursuit d’année en année.
Ainsi, le rythme de la croissance a ralenti durant le 3ème trimestre
2015 en atteignant 3,3% contre 5%
durant à la même période de l'année
2014, selon un rapport de l'Office
national des statistiques (ONS).
En valeur, le PIB nominal global
(avec prise en considération de l'évolution des prix) s'est établi à 4.155,2
milliards de dinars au 3ème trimestre
2015 contre 4.334,3 milliards de
dinars à la même période de
2014.Cet affaiblissement est dû aux
mauvais résultats du secteur des
hydrocarbures, qui est de nouveau
dans une situation de diminution
importante de son activité, explique
l'ONS. Cela se traduit précisément
par une décroissance de 1,3% de ce
secteur dont la valeur ajoutée est passée à 794,7 milliards de dinars au
3ème trimestre 2015 contre 1.197,4
milliards de dinars au même trimestre de 2014. Le ralentissement de
la croissance du PIB est causé également par les secteurs des mines et
carrières, des cuirs et chaussures et
des industries diverses qui ont été
marqués par une décroissance avec,
respectivement, - 4,8%, -6,8% et 19%, toujours par rapport à la même
période comparative. Néanmoins, le
PIB hors hydrocarbures s'est relativement amélioré en enregistrant une
croissance de 5% au 3ème trimestre
2015 contre 4,6% à la même période
de 2014. Par secteurs d'activités, l'industrie, l'agriculture et le bâtiment,
travaux-publics,
hydraulique
(BTPH) ont enregistré les taux de
L
croissance les plus importants. Ainsi,
le volume de la valeur ajoutée du secteur de la construction (BTPH, y
compris les services et TP pétroliers)
a progressé de 6% au cours du troisième trimestre 2015, contre 6,3% à
la même période de 2014, passant
ainsi à 487,3 milliards de dinars
contre 456,2 milliards de dinars. De
même, le secteur agricole a affiché un
taux de croissance de 5,5% au 3ème
trimestre de l'année 2015. En valeur,
le PIB agricole (y compris la sylviculture et pêche) est passé à 490,4 milliards de dinars contre 443,6 milliards de dinars. à son tour, la valeur
ajoutée générée par le secteur industriel a enregistré une évolution de
5,5% passant à 223,6 milliards de
dinars contre 213,02 milliards de
dinars. Ce sont les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et
électriques, ainsi que les activités du
bois et papier qui ont contribué le
plus à cette croissance avec des
hausses de leur PIB respectivement
de 10,3% et de 10%. Les autres activités industrielles (eau et énergie, alimentaires, et matériaux de construction) ont enregistré des croissances
respectivement de 7,8%, de 7,1% et
de 6,3%, alors que celles des activités
de chimie, caoutchouc et plastique
ont été de 3,8%, et le textile de 0,3%.
Par ailleurs, la valeur ajoutée des
services marchands continue d'apporter une contribution positive à la
croissance économique nationale,
même si elle est en léger recul par
rapport au 3ème trimestre 2014, avec
4,9%. Ce secteur inclut les activités
des transports et communication, du
commerce, des hôtels, cafés et restaurants, des services fournis aux entreprises (consulting et services en
dehors des institutions financières) et
des services fournis aux ménages
(médecins, avocats...). En valeur, le
PIB de ce secteur a été de l'ordre de
1.147,8 milliards de dinars contre
1.049,8 milliards de dinars, représentant l'apport le plus important, à
savoir, plus 27,6% de la valeur du
PIB global. De son côté, le secteur
des services non marchands (administrations et services publics) a réalisé un taux de croissance de 3,4%
avec une valeur de PIB passant à
677,3 milliards de dinars, contre
670,06 milliards de dinars. Il est
constaté, d’autre part, que la sphère
réelle (secteurs d'activités en dehors
des taxes et droits des douanes, services financiers et affaires immobilières) a enregistré une croissance de
3%. En valeur, le PIB de cette sphère
(agriculture, hydrocarbures, industrie, BTPH et services marchands)
est passé à 3.144 milliards de dinars
sur la période juillet-septembre 2015.
Il est à relever, encore une fois, à quel
point notre économie "rentière" reste
tributaire des exportations des hydrocarbures (97% des recettes), tirant la
croissance vers le bas au moment où
d’autres secteurs d’activités affichent
des résultats positifs à l’exemple des
industries sidérurgiques et mécaniques. "La diversification de l’économie" longuement prônée par l’exécutif reste encore un vœu pieux chez
nous, alors qu’elle a permis à d’autres
pays d’être classés émergeants.
Lyes Azizi
3E SALON INTERNATIONAL
DES EXPERTISES POUR
LE DOMAINE HOSPITALIER
Regroupement
des acteurs du monde
de la santé
e Salon constitue un espace d'échange des
acteurs du monde hospitalier (médecins,
paramédicaux, biologistes, techniciens, biomédicaux...). L'Agence nationale de gestion des réalisations et de l'équipement des établissements de
santé (Arees) en partenariat avec Algency Events
organise, pour la troisième année consécutive, la
troisième édition du Salon international des
expertises pour le domaine hospitalier Al Moustechfa. Cette troisième édition de l’Arees, qui a
été inaugurée hier, au Palais des expositions les
Pins maritimes (la Safex) à Alger, par le ministre
de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, se poursuivra
jusqu’au 9 février prochain. Le ministre a indiqué à la presse, en marge de la cérémonie d’inauguration que ce «Salon constitue un évènement
marquant pour les professionnels de la santé et
illustre la vitalité d’un secteur en constante progression ». Le ministre a affirmé, à la même
occasion que le secteur a réalisé beaucoup de
progrès, et bénéficié de grands investissements.
«Je suis convaincu que ce troisième salon contribuera à mieux faire connaître les enjeux liés au
développement de la santé et qu’il aidera à approfondir les réseaux de collaboration dans les différents domaines abordés », a déclaré le ministre.
D’autre part, il a assuré que « ce salon est important à plus d’un titre. Il permet d’abord des
retrouvailles entre les professionnels du secteur
qui mettent à profit cet espace favorable à des discussions scientifiques fructueuses et de haut
nivau. Sans oublier la pertinence des thèmes qui
vont être abordés et les perspectives de mise en
place de réseaux scientifiques et techniques dans
des domaines sensibles pour la santé publique».
Par la suite, Abdelmalek Boudiaf a souligné que
«l’amélioration des prestations dans le secteur de
la santé est le rapprochement des établissements
sanitaires du citoyen devient une réalité concrète
». Dans le même sillage, le ministre a fait savoir
que cette « amélioration nécessite une approche
nouvelle en rapport avec l’évolution de la société
et la revendication légitime d’une qualité des
soins conformes aux standards internationaux ».
Il dira, de surcroît, en évoquant les contraintes
rencontrées sur le terrain que « les réformes dans
le secteur, notamment la révision de la loi sanitaire s’inscrivent dans cette logique ». « Nous avons
des acquis sociaux fondamentaux qui ne peuvent
être remis en cause et qui sont même consolidés
au titre de la révision de la Constitution ». Revenant sur le cancer, le ministre a interpellé sur
l’importance de la lutte contre cette « épidémie »,
et démontre la nécessité de s’ouvrir aux technologies nouvelles pour faire face aux défis de la
prise en charge du patient atteint du cancer. Le
ministre a par ailleurs, sillonné les stands du
Salon, et s’est entretenu avec les professionnels
nationaux et internationaux de la santé. Selon les
organisateurs, cette édition de 2016 s’articule
autour de quatre grands pôles, englobant l'univers hospitalier, à savoir institutions, telle que le
ministère de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière, la santé militaire, la Sûreté
nationale et la Protection civile. D’autres entreprises nationales et internationales, activant dans
les équipements, management, architecture et
construction, blanchisserie et restauration, hygiène et dispositifs médicaux, services et consulting,
systèmes d'information et nouvelles technologies
de la santé, y sont aussi présentes en force à ce
Salon. Ces dernières constituent une plateforme
de référence et un repère dans l’innovation médicale, estiment les organisateurs. L’évènement a
pour vocation de présenter la dynamique de la
politique de santé et la nouvelle gouvernance
mise en place avec les acteurs du secteur, sans
oublier, de mettre en exergue le développement
enregistré dans ce secteur et l’adaptation aux
normes internationales. Des rencontres scientifiques autours des sujets d’’actualité dans le
domaine hospitalier se tiendront durant cette
manifestation. Il est à noter que le Salon Al
Moustechfa ouvrira ses portes au public durant
les deux derniers jours pour permettre aux
citoyens de prendre connaissance des efforts
consentis par l'Etat dans le domaine de la santé et
de mieux connaître les établissements de santé
publique et leur hiérarchisation.
Lamia Boufassa
C
--
ACTUALITÉ
OLÉICULTURE
LAIT
L’huile d’olive de Jijel
à la recherche d’un label
a marge bénéficiaire des distributeurs du lait pasteurisé en sachet
sera revue à la hausse passant de 0,75
DA/litre actuellement à 0,90 DA/litre,
mais sans aucun impact sur son prix
de vente au consommateur, a indiqué
un responsable au ministère du Commerce. Pour la mise en place de cette
mesure, un projet de décret, modifiant
celui de février 2001 portant fixation
des prix à la production et aux différents stades de la distribution du lait
pasteurisé conditionné en sachet, est
en cours d'examen au niveau du gouvernement, selon la même source. La
modification du texte en vigueur porte
sur la révision de la marge bénéficiaire
des distributeurs des sachets de lait
pasteurisé, réclamée à maintes
reprises par ces derniers.
L'augmentation de la marge bénéficiaire, versée par le Groupe industriel
des productions laitières (Giplait),
sera appliquée avec effet rétroactif
commençant au 1er février 2016. à
rappeler que lors d'une réunion tenue
en janvier dernier avec le ministre du
Commerce, Bakhti Belaïb, les représentants des distributeurs de lait de la
wilaya d'Alger avaient exposé les différents problèmes rencontrés par leur
corporation dont l'insuffisance de la
marge bénéficiaire, l'inadaptation du
contenu du registre de commerce, une
fiscalité inadéquate avec la réalité des
revenus et la vétusté des moyens de
transport.
L
TRANSPORT
Un abonnement
unique pour
plusieurs modes
à Alger
n abonnement mensuel unique
pour plusieurs modes de transport public urbain d'Alger sera introduit à partir du dimanche 7 février, a
indiqué le directeur général de l'Autorité organisatrice des transports
urbains d'Alger (AOTU-A), Mourad
Khoukhi. Ainsi, les usagers des bus de
l'Entreprise de transport urbain et
suburbain d'Alger (Etusa), du métro,
du tramway et du téléphérique peuvent, désormais, emprunter ces modes
de transport avec un seul abonnement, explique ce responsable. D'un
coût de 2.500 DA, cet abonnement
mensuel permettra aux passagers
d'utiliser ces modes de transport d'une
façon illimitée durant toute la période
de sa validité, assure-t-il, en précisant
que cette formule est, donc, valable
exclusivement pour l'abonnement
mensuel et ne concerne pas les
simples tickets aller-retour.
Dans une première phase, la vente
de cet abonnement est disponible uniquement au niveau de la station métro
de Bachdjarah pour des "raisons techniques", et ce, avant de s'élargir à
d'autres points de vente. Selon Khoukhi, la mise en place de cette nouvelle
formule vise principalement à faciliter
le transport des voyageurs dans la
mesure où cela va leur permettre de
gagner du temps, au lieu d'acheter un
ticket à chaque fois qu'ils utilisent un
mode de transport, et d'économiser de
l'argent. Cette formule a été mise en
place par l'AOTU-A en collaboration
avec l'Entreprise du métro d'Alger
(EMA), la Société d'exploitation des
tramways (Setram), l'Entreprise de
transport algérien par câbles (ETAC)
et l'Etusa.
Des prélèvements
d’échantillons
d’huile d’olive se
poursuivent à Jijel
auprès de trente
huileries
traditionnelles,
modernes et semiautomatiques en
vue de décrocher
un label à ce
produit, a indiqué
,hier,le directeur
de la chambre de
l’agriculture,
Yacine Zeddam.
opération,
lancée il y a
un mois pour
les différents types de
trituration
dans la
région, a été faite à la
demande de l’Institut
technique de l’arboriculture fruitière et de
la vigne (ITAF) de
Takriertz (Béjaia) en
complément de celle
qui avait touché, en
2015, onze (11) huileries de la région de
Jijel, a ajouté le même
responsable.
Ces analyses physico-chimiques et sensorielles permettront de
déterminer les qualités
organoleptiques
de
l’huile d’olive et d’arriver à "décrocher" un
label à ce produit du
terroir, d’autant que la
région de Jijel est montagneuse et se caractérise par des oliveraies
dont le fruit a prouvé
ses qualités. Les précédentes analyses avaient
révélé des taux d’acidi-
L’
Ph : DR
TELEX…TELEX..
Augmentation
de la marge
bénéficiaire des
distributeurs
U
Dimanche 7 février 2016
té variant de 0,48 % à
3,92 % pour les catégories d’huile (vierge,
extra-vierge, courante
et lampante) de cette
wilaya forte de 18.000
hectares d’oliveraies.
La production moyenne varie de 5 à 9 millions de litres et un
rendement de 22 litres
par quintal d’olives triturées, selon la Direc-
tion des services agricoles (DSA). En outre,
l’objectif recherché à
travers ces analyses est
notamment d’améliorer les conditions de
cueillette, de transport
et de transformation
pour obtenir une
meilleure qualité du
produit final (huile
d’olive), a affirmé Zeddam. S’agissant de la
cueillette, les responsables de l’agriculture
conseillent l’utilisation
de filets au lieu du gaulage pour éviter le
contact des olives avec
le sol, ce qui augmente
le taux d’acidité et
occasionne des blessures au fruit.
Pour ce qui est du
transport, les caisses
plastiques seraient tout
5
indiquées pour que
l’olive séjourne dans
de bonnes conditions
au lieu des sacs en jute
qui favorisent la fermentation de l’olive, at-on précisé. La région
compte 134 huileries
(47 modernes et 87
traditionnelles) et un
effectif de plus de
1.400
oléiculteurs,
selon la chambre de
l'agriculture.
Lors
d’une récente rencontre tenue à Guelma
en présence d’experts
de l’Union européenne
(UE) et consacrée à la
labellisation des produits agricoles, le
directeur
de
la
chambre de l’agriculture de Jijel avait indiqué que les qualités de
l’huile d’olive et de la
fraise produites à Jijel
plaident en faveur de
l’obtention d’un label
de ces produits du terroir en vue de leur
exportation dans les
marchés extérieurs.
CADRE DE VIE
Des femmes jijeliennes jalouses
de la propreté de leur quartier
i les quartiers de la petite localité de Bazoul (10 km à l’est de Jijel) arborent une propreté
exemplaire, ils le doivent surtout à l’engagement d’une poignée de femmes soucieuses de
maintenir en état de salubrité leur cadre de vie. Une douzaine de mères de famille s’emploient chaque matin à nettoyer ruelles et venelles longeant leurs habitations à coup de balai et de
seaux d’eau, conférant aux lieux une propreté immaculée, a-ton constaté. Cette initiative a fait son
bout de chemin depuis que les voies de communications de cette petite localité ont été goudronnées. Deux initiatrices, Louiza. M et Ouardia. K, enseignantes à la retraite résidant dans le quartier
du vieux Bazoul (daïra de Taher), ont réussi la gageure de mobiliser une douzaine de mères de
famille pour le nettoyage des lieux, chaque matin que Dieu fait, a raconté un riverain. Ces bonnes
femmes n’ont pas attendu les agents de la voierie municipale pour préserver leur cadre de vie et tout
le voisinage. Le produit de la collecte est soigneusement conservé dans des sacs poubelles qui seront
ramassés par un camion de la commune, à raison de deux fois par semaine. Ces femmes, à travers
cet acte de civisme, de citoyenneté, de protection de l’environnement et du cadre de vie, donnent
un bel exemple à méditer et à suivre pour faire tache à verte.
S
PORTRAIT D’UNE AGRICULTRICE
Lamia où la ténacité au quotidien
l a fallu du temps aux habitants de la
mechta rurale Ayoun-Essoltane, distante de quelques km d’AhmedRachedi (Mila) pour se familiariser avec
la vue d’une jeune femme d’à peine 28
ans, fermière et gérante à plein temps
d’un élevage de vaches laitières avec
tout le lot des tâches quotidiennes liées
à cette activité.
"Pour beaucoup, le spectacle de mes
activités journalières semblait,
au
début, quelque peu incongru mais avec
le temps, les gens ont fini par voir en
moi un modèle de la femme passionnée
par son travail et tenace", confie, toute
fière, la jeune Lamia, licenciée en littérature arabe depuis 2012, rencontrée par
l’APS lors d’une visite d’inspection des
autorités locales dans la commune
d’Ahmed-Rachedi. "Dans la ferme, je
me sens à l’aise et libre. J’y perpétue les
activités de mes parents, de mes grandsparents et de mes arrière grands-parents
qui étaient si proches de la terre et de la
nature", affirme Lamia avant d’avouer
que son père, lui, la destinait à un tout
autre avenir, celui d’une "tranquille
enseignante en blouse". Après plusieurs
mois d’exercice en tant qu’institutrice
I
dans des écoles de la région, la fille
d’Ayoun-Essoltane se tournera résolument, fin 2013, vers l’élevage de vaches
laitières après avoir acquis 10 vaches
dans le cadre d’un projet d’investissement appuyé par l’Agence nationale de
soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ).
Admiratif devant sa pugnacité, son père
lui acheta ensuite quatre autres vaches,
boostant davantage les activités de
Lamia qui gère, aujourd’hui, une ferme
laitière forte d’un cheptel de 24 vaches
laitières. Pourtant, au départ, un sentiment de peur étreignit la jeune femme.
Peur du regard d’une société rurale qui
n’avait pas l’habitude de voir une femme
quitter sa maison très tôt pour y revenir
tard, peur aussi du contact des animaux
de la ferme. Cependant, soutient-elle ,
"il ne m’a pas fallu beaucoup de temps
pour surmonter mes craintes et dompter
mes appréhensions qui ne sont
aujourd’hui que de simples souvenirs".
La journée de Lamia débute invariablement à 5 h 30 du matin et ne se termine
que vers 20 h 00. Cela peut paraitre
long, mais le temps passe très vite avec
les tâches répétées consistant à mesurer
les températures des bêtes, surveiller
l’état des trayons de chaque vache, préparer leur alimentation et assurer la traite, d’abord manuelle avant d’être mécanisée. Pour apprendre à traire, Lamia a
dû, confie-t-elle, "encaisser" pas mal de
coups de sabot dont certains ont laissé
sur le corps frêle de la jeune femme des
séquelles indélébiles. De plus, il n’y a
pas toujours eu l’électricité dans la
ferme de Lamia qui recourait à des
groupes électrogènes.
L’exploitation de Lamia produit quotidiennement de 80 à 100 litres de lait
qu’elle cède à des collecteurs. Elle bénéficie d’un accompagnement vétérinaire,
emploie un travailleur journalier et a
droit à l’assistance de son père et de ses
frères. élargir ses activités et mettre sur
pied une véritable ferme laitière, plus
performante, sont les objectifs de la
jeune fermière qui espère bénéficier
d’un terrain pour y créer une laiterie/fromagerie. Pour cette licenciée en littérature, l’agriculture est "un créneau porteur, mais pas pour les partisans du
moindre effort, avides de gains rapides
et faciles qui devront aller voir ailleurs".
Voilà qui donne une idée du tempérament de Lamia Zebouchi.
6
CONTRIBUTION
Dimanche 7 février 2016
CARTE DE SÉJOUR PLURIANNUELLE EN FRANCE
Etudiants et salariés algériens exclus
Le 26 janvier 2016,
l’Assemblée nationale
française vient d’adopter
le projet de loi relatif au
droit des étrangers en
France. Cette réforme a
été annoncée en 2013 et
a été préparée par
Manuel Valls, à l'époque
ministre de l'Intérieur.
Par Fayçal Megherbi,
avocat au Barreau de Paris
e texte propose notamment la
mise en place d'un nouveau titre
de séjour pluriannuel, valable
quatre ans, délivré après un an de séjour
régulier en France. Cette carte de séjour
permettra justement de limiter les passages en préfecture aux ressortissants
étrangers. Cette nouvelle loi définit, également, les conditions d’accueil de
l’étranger qui souhaite s’installer dura-
C
blement sur le territoire français et
notamment par une formation civique et
linguistique. Elle généralise la carte de
séjour pluriannuelles délivrée après un
premier document de séjour. Préalablement prévue aux étudiants, elle instaure,
aussi, les cartes de séjour pluriannuelle
portant la mention “passeport talent”, la
mention “travailleur saisonnier” et la
mention “salarié détaché ”. Cette loi
modifie légèrement les mesures d’éloignement applicables aux étrangers en
situation irrégulière et les conditions de
mise en œuvre des décisions d’éloignement. Toutefois, certaines associations
françaises considèrent que la création de
la carte pluriannuelle constitue un recul
sur les acquis de la loi du 17 juillet 1984
(Loi Joxe) qui a créé le titre unique de
séjour et de travail de dix ans. Pourtant,
l’accession à ce titre unique de séjour et
de travail de dix ans n’a jamais été automatique. Des conditions de recevabilité
sont imposées aux candidats au titre de
séjour de dix ans, comme l'exigence de
ressources suffisantes, d'un emploi, d’un
bon niveau de la langue française, d’une
ancienneté de résidence sur le territoire
français. L’évaluation de ces critères est
laissée à l'appréciation du préfet. Ce titre
de séjour pluriannuel ne sera certainement pas un tremplin pour la carte de
résident de dix ans mais allègera immanquablement la vie administrative des
ressortissants étrangers en France. La
carte pluriannuelle pour tous les étudiants étrangers sauf les Algériens :
La carte pluriannuelle est d'une durée
comprise entre deux et quatre ans. Elle
est délivrée automatiquement pour en
bénéficier après un an de présence en
France sous un visa de long séjour ou
une carte de séjour portant la mention «
étudiant ». L’étudiant doit être pré-inscrit ou inscrit dans une formation
conduisant à un diplôme au moins équivalent au master.
Ainsi, l’étudiant ayant terminé sa
licence en France et qu’il est admis à
suivre un master, Il pourra recevoir une
carte de deux ans. La carte pluriannuelle
ne sera octroyée qu'après un an de résidence légale et régulière en France, et le
demandeur devra se présenter à ses examens, progresser dans ses études, être
cohérent dans son parcours universitaire. Le caractère réel et sérieux des
études est vérifié par l’administration
préfectorale. Une fois les études terminées, ceux qui auront obtenu un diplôme «au moins équivalent au grade de
master », pourront bénéficier d’une carte
de séjour temporaire, d’une durée maximale d’un an, « autorisant l’exercice
d’une activité professionnelle ». Son
obtention devra se justifier par un
contrat de travail, « à durée indéterminée ou à durée déterminée, en relation
avec sa formation et assorti d’une rémunération supérieure à un seuil déterminé
par décret en Conseil d’état.» L’Assemblée nationale a aussi adopté le «passeport talent» pour les chercheurs étran-
gers. Ces dispositions ne vont concerner
les étudiants algériens car le statut relève
de l’accord franco-algérien du 27
décembre 1968. La situation des ressortissants algériens est aujourd’hui, en
droit, un peu moins favorable que celle
des autres populations étrangères,
contrairement à la situation des ressortissants étrangers et notamment les ressortissants Marocains et Tunisiens. Les
accords bilatéraux de ces derniers renvoient à l’application du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile pour les principes et les
règles qui ne sont pas abordés dans les
deux accords franco-marocain et francotunisien. L’inapplicabilité de cette situation aux ressortissants algériens, alors
qu’ils représentent près du quart des
entrées permanentes en France, pose un
véritable problème. Dans le souci de
créer une justice, le gouvernement algérien doit intégrer ces principes dans un
nouvel avenant qui peut être projeté
avec le gouvernement français.
F.M.
LA NATURALISATION FRANÇAISE
Des critères mieux définis
a naturalisation est un
mode d’acquisition de la
nationalité française. Le
Code civil l’encadre. Le 18
octobre 2012, de nouveaux critères sur l’acquisition de la
nationalité par la voie de la
naturalisation ont été définis
par deux circulaires de l’ancien
ministre de l’Intérieur français,
Manuel Valls.
La
circulaire
n°
NORINTK1207286C présente la procédure d’accès à la
nationalité française. Elle clarifie «plusieurs des critères pris
en compte dans l’examen des
demandes d’accès à la nationalité française, portant en particulier sur l’insertion professionnelle et sur la régularité du
séjour du postulant. Elle
apporte des précisions sur la
façon de mesurer la connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises ».
La
circulaire
n°
NORINTV1234497C précise
« les modalités d’application
des dispositions de la loi
n° 2011-672 du 16 juin 2011
relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité en
ce qu’elles concernent la signature et la remise de la charte
des droits et devoirs du citoyen
français ». Elles établissent de
nouveaux critères pour l’attribution de la nationalité française qui doivent être « plus trans-
L
parents et justes ». L’objectif
visé dans ce nouveau texte est
d’éviter de léser des « personnes méritantes »à l’acquisition de la nationalité française.
Ces deux circulaires ambitionnent de rouvrir plus largement
l’accès à la nationalité française. Il s’agit pour le gouvernement de revenir sur « la très
forte inflexion du nombre de
naturalisations qui avait été
mise en œuvre par l’ancienne
majorité depuis 2010 : de 30 %
à 45 % de moins ». Pour les
travailleurs, à cette fin, l’appréciation de l’insertion professionnelle a été corrigée. La
nouvelle circulaire revoit les
critères liés au travail, responsables d’environ 40 % des refus
de naturalisation. La circulaire
NORINTK1207286C stipule
que « si l’insertion professionnelle constitue une condition
essentielle de l’assimilation,
elle ne saurait, dans un contexte de crise économique et
sociale qui frappe un grand
nombre de citoyens, écarter
systématiquement de la naturalisation des personnes victimes d’une situation de l’emploi difficile, d’une période de
non-emploi ou d’un défaut de
formation préalable ». La nature du contrat de travail (CDD,
contrat d’intérim) ne devrait
plus constituer un motif en soi
pour ajourner ou rejeter la
demande de naturalisation,
« dès lors que l’activité permet
de disposer de ressources suffisantes et stables ». L’administration doit apprécier l’ensemble du parcours professionnel du candidat.
Pour les étudiants, la circulaire demande aussi aux préfets
de se montrer plus souples sur
les dossiers des étudiants
étrangers, systématiquement
retoqués pour « manque de ressources ». La circulaire affirme
qu’« il ne doit plus être considéré que la nature du titre de
séjour étudiant conduit automatiquement à une décision
défavorable ».
Pour les jeunes de moins de
25 ans qui demandent la naturalisation, dans l’examen des
demandes d’acquisition de la
nationalité française, la circulaire intègre la notion de la
« présomption d’assimilation
au bénéfice des jeunes de
moins de 25 ans ». Deux
conditions sont exigées pour
l’appréciation de ce principe :
résidence en France depuis au
moins dix ans et y avait suivi
une scolarité continue d’au
moins cinq ans. La circulaire
incite les préfets à une meilleure prise en compte des poten-
tiels des jeunes diplômés, des
étudiants et professionnels de
haut niveau et des titulaires
d’un diplôme de médecine
étranger. Elle dispense les personnes de plus de 65 ans de la
production d’une attestation
de maîtrise de la langue française délivrée par un organisme
certificateur ou un organisme
de formation labellisé « français
langue d’intégration ».
Le niveau de connaissance
de la langue française sera
apprécié lors de l’entretien
d’assimilation.
Par contre, elle prévoit une
évaluation de la connaissance
de l’histoire, de la culture et de
la société françaises et de l’adhésion aux principes et valeurs
essentiels de la République
française. Enfin, la circulaire
NORINTV1234497C entrevoit la nécessité de faire
« signer la charte des droits et
des devoirs » aux nouveaux
Français. Ce nouveau cap reste
provisoire puisque le ministre
de l’Intérieur envisage une troisième circulaire sur l’acquisition de la nationalité française
en début de l’année 2013.
F. M.
(avocat au Barreau de
Paris
E-mail : [email protected]
Site web : www.fayçalmegherbi.com)
Dimanche 7 février 2016
7
RÉGIONAL
TIZI OUZOU
TISSEMSILT
Deux morts et un blessé dans un accident de la route
eux personnes sont mortes et une autre blessée dans un accident de la circulation survenu, jeudi soir, sur la RN
14, reliant la commune de Tissemsilt aux limites de la wilaya de Tiaret, a indiqué avant-hier, le groupement
régional de la Gendarmerie nationale. L'accident, survenu à proximité de l'intersection Amari, dans le territoire
de la commune de Tissemsilt, suite au renversement d'un véhicule touristique, a provoqué la mort d'une fillette (3 ans)
et une femme (18 ans), qui y étaient à bord. Le conducteur, a été blessé et évacué à l'hopital de la ville de Tissemsilt, at-on ajouté de même source. Les services de la Gendarmerie nationale ont, pour leur part, ouvert une enquête pour
déterminer les causes de cet accident.
D
Une foule
nombreuse au
40e jour du décès
du Moudjahid
Hocine Aït Ahmed
ne foule
n o m breuse s’est
déplacée vendredi au village
Ath
Ahmed dans
la commune
d’Aït Yahia
(60 km au
sud-est
de
Tizi-Ouzou),
pour la commémoration
du 40e jour
du décès du
moudjahid
Hocine Aït
Ahmed. Des
milliers
de
citoyens de
plusieurs
localités de Tizi-Ouzou ainsi que des
wilayas de Béjaïa, Bouira, Boumerdès
et Sétif ont afflué dès la matinée vers le
village natal de Da L’Hocine, membre
fondateur du Front des forces socialistes (FFS). Une délégation du FFS,
composée de cadres du parti, et menée
par des membres du présidium, dont
Mohamed Nebou, Rachid Halet, Ali
Laskri, a déposé une gerbe de fleurs sur
la tombe du "Zaïm" et s’est recueillie à
sa mémoire. Sur place la famille du
défunt et le comité de village d’Ath
Ahmed ont dû mettre en place un
comité d’organisation pour gèrer,
notamment la circulation automobile.
Les cortèges de véhicules qui arrivaient
au village ont été stoppés à l’entrée du
village à hauteur du stade de Tissirt
n’Cheikh, transformé pour l’occasion
en parking. Les citoyens ont été invités
à rejoindre le village à pied, pour se
recueillir sur la tombe de Hocine Aït
Ahmed, fleurie par des gerbes de fleurs
des citoyens. Une waada (repas collectif) a été offerte à midi, aux visiteurs et
une veillée prévue dans la soirée. Le
programme de commémoration du 40e
jour du décès de Hocine Aït Ahmed,
élaboré par le FFS, se poursuivra
demain samedi, à Alger par une rencontre sur le parcours historique et
démocratique de cette figure historique.
U
AÏN TÉMOUCHENT
ABATTOIR AVICOLE DE AÏN KIHEL
Phs : DR
Le complexe ouvert
aux investisseurs
Construit dans les années 1990, à la sortie sud ouest d’Ain El Kihel (20 km
d’Aïn Témouchent), le complexe abattoir avicole, d’une capacité théorique
de 8 000 poulets/heure n’a jamais tourné à cette fréquence en raison de
plusieurs facteurs venus compliquer d’avantage, par la suite, son
fonctionnement et sa gestion.
Suite en page 9
CHLEF
Plus de 122 kg de cannabis et 7170 comprimés
psychotropes saisis en 2015
ans un communiqué remis à la
presse, jeudi dernier, la sûreté
de wilaya de Chlef a indiqué
que ses services ont traité 354 affaires
liées au trafic de drogue durant l’année
écoulée. 495 personnes ont été impliquées dans ce trafic dont 490 de sexe
masculin, 5 de sexe féminin et enfin 12
mineurs. La quantité de drogue saisie
s’élève à plus de 122 kg de cannabis,
6,53 grammes de cocaïne et 7170 com-
D
primés de psychotropes de différentes
marques. Sur le nombre de personnes
interpellées, 374 ont été mises en examen, 82 ont comparu en citation directe
le jour du jugement et enfin 39 ont été
relaxées. Cependant si la quantité de
drogue saisie dans la wilaya de Chlef est
en nette progression, mais reste toujours
moins importante que celle opérée dans
les grandes villes à l’image d’Alger, Oran
ou Constantine, il n’en demeure pas
mois que cette menace criminelle omniprésente, notamment en milieu juvénile
doit être combattue avec force et
rigueur. Il est impératif que toute la
société avec ses diverses composantes se
mobilise pour contrer ce fléau dévastateur. Il faut dire que la situation est critique et qu’elle nécessite la mobilisation
de tous les secteurs concernés, à savoir
l’éducation, la jeunesse et les sports, les
affaires religieuses, l’action sociale et les
associations, pour sensibiliser aussi bien
les jeunes que leurs parents sur les
risques encourus au point de vue santé
et bien entendu pénal. Sur ce dernier
point il semble être utile de rappeler aux
contrevenants quels sont les risques
d’un point de vue juridique, car un petit
rappel à la loi permet de mieux apprécier la gravité du sujet. Sachant que
l’usage de stupéfiants est puni d’emprisonnement en sus d’une amende. B. O.
8
RÉGIONS
Dimanche 7 février 2016
BLIDA
LIGNE ARBAÂ-ALGER
UNIVERSITÉ SAÂD DAHLEB
Les étudiants de
l'université des
sciences et des
technologies « Saâd
Dahleb » de Blida
se sont plaints d'un
phénomène, devenu
très répandu à
l'intérieur même de
l'enceinte
universitaire, celui
de la prolifération
incroyable des
chiens errants, dans
la cour, sur les
bancs et même dans
les salles de cours.
es étudiants ont montré donc leur inquiétude, quant aux dangers que peuvent représenter
ces chiens qui ne sont pas
vaccinés et risquent de les
mordre, sans compter le fait
que ces derniers dénaturent
l'aspect de l'université.
L
Ph : DR
Les chiens errants menacent
les étudiants
Meriem, étudiante en 2e
année au département de
pharmacie dira à ce propos:
«On ne peut plus se déplacer
à l'intérieur de l'université, vu
le nombre de chiens errants
qui rôdent dans la cour, c'est
comme si on était dans la rue.
Lorsqu'on est assis sur les
bancs, les chiens viennent
rôder autour de nous et le
comble, c'est qu'ils ne sont
même pas immunisés et s'ils
s'en prennent à l'un d'entre
nous, cela sera, sans doute
grave. Et on appelle donc les
autorités habilitées à lancer
une campagne pour le ramassage de ces bêtes.» Rédah, un
étudiant de 5ème année en
architecture, ajoutera de son
côté: «Cela fait trois ans que
j'étudie dans cette université,
et en plus de l'absence des
moindres
infrastructures
essentielles, nous avons
maintenant affaire aux chiens
et chats errants, amochant
ainsi l'image de l'université. Il
est donc impératif que ces
animaux soient ramassés et
éloignés de ce lieu pédagogique.».
Les chiens errants, qui se
multiplient à une cadence
impressionnante, menacent
sérieusement la vie des étudiants, en plus de la peur
qu'ils suscitent chez eux,
maintenus malgré eux l’université dans un état de siège !
Zarouat M.
EL AFFROUN
Bouroumi, une cité oubliée
es habitants de la cité Bouroumi
, dans la commune d’ElAffroun, crient leur désarroi et
leur impuissance face au manque d'hygiène qui les incommode au quotidien.
Ces oubliés des services de la commune
croulent sous le poids des ordures qui
s'amoncellent, des jours durant, à leurs
portes, les odeurs et les bestioles, de
toutes espèces, envahissent l'espace.
Des terrains nus, abandonnés, sont
utilisés par certains inconscients comme
dépotoir, sachant que le ramassage des
ordures se fait occasionnellement tous
les deux ou trois jours, et les habitants,
qui n'ont pas le choix, doivent subir
cette situation. Aussi, lancent-ils un
L
appel aux services concernés pour les
rappeler de leur « existence ». Ils tiennent, en outre, à signaler le gaspillage
flagrant de l'eau, ce précieux liquide qui
coule à longueur de journée, des
conduites et canalisations, sans que personne ne semble en avoir cure, et surtout pas les responsables.
Il serait peut-être temps, pour les
élus et employés communaux, de
prendre le taureau par les cornes et faire
preuve de bonne volonté dans la gestion
des affaires de la commune.
Les choses se compliquent davantage
dans la cité pendant la saison des pluies
avec des stagnations des eaux boueuses
et salissantes qui empoisonnent la vie
des locataires et des ménagères particulièrement.
Pis encore, le réseau d'assainissement
de cette cité, vieux de plus d'une trentaine d'années, ajoute son lot de désagréments avec des bouches d'égouts
béantes prêtes à engloutir un enfant en
entier.
«Après une fin de non-recevoir de la
part de nos élus communaux à nos
doléances, dira un résidant de cette cité.
Les habitants de cette cité qui se disent
oubliés et abandonnés interpellent les
responsables de la wilaya pour intervenir et mettre fin à cette situation harassante.
Z. M.
SIDI AYED
Manque criant de transport
e manque de transport vers la ville de
Boufarik est des plus
flagrants. En effet, des centaines de voyageurs souffrent
au quotidien de ne pouvoir
rejoindre la ville de Boufarik
même aux premières heures
de la matinée. Les voyageurs
attendent très longtemps l’arrivée d’un fourgon. Quand
l’un d’entre eux pointe enfin
du nez, c’est la pagaille. Il est
quasi impossible d’avoir une
place. Les jeunes se disputent
les places à coups de bousculades. La place dite Sidi Ayed
déborde de monde, les voyageurs font le pied de grue
pendant des heures et personne ne parvient à partir
avant 10 ou 11 heures « J’arrive toujours en retard à mon
L
travail, à partir de 7 heures, il
est impossible de trouver une
place pour Boufarik. J’habite
un village reculé et pour arri-
ver au chef-lieu, je sors de la
maison à 6h30m et je fais une
bonne distance à pied. Une
fois au chef-lieu, les fourgons
sont déjà partis et à partir de
7 heures, le calvaire commence. Au retour, vers 17 heures,
ce même calvaire se reproduit, les fourgons manquent,
ne redescendant plus. Nous
vivons un véritable cauchemar deux fois par jour. Les
responsables
concernés
devraient prévoir un autre
moyen de transport afin de
nous permettre d’arriver au
travail et de rentrer à l’heure
», dira une fonctionnaire travaillant à Boufarik. Les services du transport au niveau
de la wilaya sont priés de se
pencher sur cette question en
incitant les transporteurs privés à respecter leur cahier de
charge et en relançant le
transport public.
Z.M.
Les usagers se
plaignent de la
surcharge des bus
ette situation se traduit par des
embouteillages immenses, autre
facteur de stress pour les usagers.
Toutefois, le problème des habitants
de l’Arbaâ, c’est le soir au retour
d’une journée de travail, sachant que
les bus se mettent à l’arrêt dès 18
heures. Une lutte au quotidien,
puisque ces usagers sont exposés très
tôt le matin à un «combat» opiniâtre
du transport en commun. Étudiants et
employés sont soumis au même supplice. Ils ont appris à résister, voire à
se battre, pour avoir un «bout» de
place. En effet, il n’est pas évident
d’arriver à destination à temps même,
si on se réveille aux premières lueurs
du jour. Les usagers du transport
commun n’ont trouvé meilleur moyen
que de s’armer de patience. D’autres,
moins patients pour multiples raisons,
laissent éclater leur colère et souvent
la situation s’aggrave, allant souvent à
des injures et des rixes. D’autres préfèrent garder leur calme, comme c’est
le cas de Souhila , une journaliste , qui
témoigne. «Ce n’est pas un choix, si
aujourd’hui nous ne nous révoltons
pas, c’est uniquement pour se rendre
au travail ou pour régler quelques
affaires». Pour La surcharge est prohibée dans le cahier des charges. Mais,
les sociétés privées ne respectent pas le
règlement et même l’état tragique des
bus assurant cette ligne . Ces problèmes de transport doivent être résolus rapidement, revendiquent les usagers de cette ligne.
Z.M.
C
BOUMERDÈS
Grogne
des étudiants
des hydrocarbures
’université M’hamed Bagarra
de Boumerdés a connu ce
jeudi une effervescence. En
effet, des centaines d’étudiants de la
faculté des hydrocarbures et de chimie ont déclenché un mouvement de
protestation en organisant une
marche pour revendiquer la «valorisation» de leurs diplômes et la priorité
dans le recrutement au niveau de la
Sonatrach et ses filiales. ‘’En dépit de
nos études spécialisées en hydrocarbures et en chimie, nous sommes
considérés comme les autres ingénieurs pour participer aux concours
de recrutement à Sonatrach sans
aucune priorité ‘’ dénoncent les étudiants en déplorant le gel en 1998 de
la convention entre le ministère de
l’Energie et l’ex-INH (Institut national des hydrocarbures) sur le recrutement prioritaire des diplômés dans le
domaine du pétrole. ‘’ A quoi servent
facultés d’hydrocarbures et de chimie
de Boumerdés et de Ouargla ?», s’interrogent-ils en trouvant illogique de
les mettre sur un même pied d’égalité
des ingénieurs d’autres spécialités en
matière de recrutement après les
concours de la Sonatrach. Les manifestants réclament la priorité dans le
recrutement car ayant suivi des
études spécialisées dans le domaine.
Pas moins de 300 diplômés dans cette
spécialité sortent annuellement de la
faculté des hydrocarbures de Boumerdés et l’espoir d’être recruté à la
Sonatrach s’estompe de plus en plus,
s’inquiètent-ils.
B.Khider
L
RÉGIONS
Dimanche 7 février 2016
CHLEF
AÏN-TÉMOUCHENT
REMPLACEMENT DES CHALETS PAR
DES CONSTRUCTIONS EN DUR
Sute de la page 7
Pour la levée de
tous les obstacles
mam Bou-Hadjar et de plaine de la M’léta. L’extension
du complexe à d’autres
filières devenait une condition sin qua non, selon les
dernières informations qui
ont rapporté une réelle possibilité d’impliquer de nouveaux promoteurs voulant
investir dans l’unité de production de cachère. Pour
l’heure le gérant arrive un
tant soit peu à faire fonctionner le complexe avec une
production de l’ordre de
3000 poulets/heure pendant
08 heures seulement. Les
pourparlers entamés en vue
de faire de nouvelles propositions dans le but d’implanter
d’autres unités de production
de poulets de chair, dans la
wilaya d’Aïn-Témouchent et
dans les zones situées à
quelques kilomètres du complexe avicole. Il est à noter
que ces deux dernières
années l’abattoir d’Ain ElKihel participait à l’alimentation du marché local en poulets de chair durant le mois
du Ramadhan avec aussi
l’ouverture de points de vente
au niveau de plusieurs communes. Malgré cette volonté
de faire, le complexe n’est pas
arrivé à persuader les autres
producteurs de lier des
contrats avec lui. Présentement on assiste à une pro-
duction excellente qui a fait
baisser les prix du poulet,
vendu ce week-end à 200da
contre 290 da, la semaine
passée. Cependant, des
observateurs se posent de
nombreuses questions, a
priori légitimes, quant à la
traçabilité du produit mis en
vente. Sur ce point précis, les
avertissements devaient parvenir de l’inspection vétérinaire et de la direction de
l’agriculture. On ne veut pas
véhiculer les rumeurs, mais
des contrôles de la qualité
s’imposent, notamment dans
les abattoirs clandestins qui
pullulent de nos jours.
Boualem Boualem
TÉLEX DE MÉDÉA… TÉLEX…
BERROUAGHIA
Des villages
souffrent
de l’isolement
n l absence d infrastructures de base,
plusieurs bourgades et hameaux se sont
retrouvés en marge du développement et de
la modernité. C est le cas des villages d’AïnOmrane, de la commune de Berroughia,
située à 27 Km au sud-est de Médéa. Cette
situation est née du fait que le seul et unique
chemin «carrossable» menant au chef-lieu
communal a été submergé. Et depuis, les
habitants de ces villages n ont d autre choix
que de parcourir à pied quelques kilomètres
pour se rendre au chef-lieu de la commune.
Pour ce faire, la population est contrainte de
longer les abords du barrage, malgré les dangers fort nombreux.
Des centaines d écoliers scolarisés à AïnOmarane sont quotidiennement exposés à
beaucoup de risques. Le plus souvent, ils
arrivent en retard en classe quand ils ne
ratent pas complètement les cours. Idem
pour les fonctionnaires.
Ni route, ni transport en commun. A défaut
d infrastructures de base, ces villages seront
contraints de se contenter de suivre le train
du développement.
En outre, le manque d infrastructures ne fait
qu aggraver l’exode rural et ne permet point
le retour des familles ayant fui la région
durant les années de la tragédie nationale,
qui constituait en cette triste époque une
zone de haute tension. Avec le retour à la
normale, les villageois ne désespèrent pas de
faire leur come-back et attendent que les
services compétents prennent en considération leurs doléances et d’renforcent l’aide à
l’habitat rural.
Z. M.
E
e wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, s’est rendu au cours
de la matinée du jeudi dernier au siège
de la commission chargée du suivi du
dossier des chalets, au cours de laquelle il lui a été présenté un exposé sur le
déroulement de l’opération, notamment sur le volet des dépôts des dossiers et des aides financières octroyées
aux propriétaires de ces 18 000 logements préfabriqués réalisés au lendemain du terrible tremblement de terre
le 10 octobre 1980 qui a frappé la
région de l’ex-Al-Asnam (aujourd’hui
Chlef) et ses environs.
Il faut dire que l’éradication de ces
chalets a été de tout temps un vrai
casse-tête pour les pouvoirs publics au
point que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est saisi du problème
en promulguant une circulaire interministérielle pour régler définitivement la question des maisons préfabriquées qui constituent depuis près de
trois décennies une grande partie de
l'habitat de la ville de Chlef. Les solutions proposées aux occupants de ces
chalets pour les remplacer en dur sont
jugées « intéressantes», contrairement
à celles proposées auparavant. Il y a
l'aide directe de l'Etat de 120 millions
de centimes, dont 8 seront retenus par
la direction du logement de la wilaya
(DLC) pour financer les services du
CTC (Contrôle technique) qui est
chargée d'imposer les normes
conformes aux opérations de réhabilitation de l'ensemble des sites de préfabriqués qui ceinturent la ville, et la
possibilité pour chaque famille de
contracter un prêt bancaire de 200
millions de centimes (au lieu d'un million comme proposé il y a quelques
années), bonifié à un taux d'intérêt de
1%.
Aucun délai au remboursement de ce
prêt n’a été fixé précise-t-on. «Aucun
échéancier ne sera mis en place», affirment nos sources. L'on souligne également que ces aides vont aussi aux
actuels occupants, ceux qui ont « acheté» les baraques auprès des premiers
bénéficiaires. Aujourd’hui, selon les
explications fournies par le responsable de la commission de suivi de
l’opération «éradication des chalets», il
en ressort que 2500 dossiers ont été
traités et finalisés avec une cadence de
traitement de 230 dossiers par mois. Il
faut dire que l’engouement de la part
des occupants de ces chalets pour
bénéficier des aides de l’Etat est perceptible au niveau de Hay Es Salem,
siège de la commission chargée de
recueillir et traiter tous les dossiers. Le
wali a indiqué à l’issue de sa visite à la
commission que le problème qui se
pose à de nombreux postulants des
aides de l’Etat est l’absence de «décision d’attribution du chalet» ou d’acte
notarié.
Un autre problème s’est «greffé» ces
derniers jours, celui de la non disponibilité du ciment. Il est vrai que depuis
une quinzaine de jours le prix du sac
de ciment a atteint des records. Il est
cédé à 740 DA le sac de 50 kg chez les
revendeurs privés, Sur ce point, le wali
a décidé de s’entretenir très prochainement avec les responsables de la
cimenterie d’Oued-Sly (ECDE) pour
étudier la question et trouver des solutions afin que les bénéficiaires des chalets puissent s’approvisionner en
ciment à des prix officiels. De toute
évidence il est certain qu’avec ses nouvelles mesures et l’engagement des
services de la wilaya on peut dire que
l’éradication totale de cette grande
plaie est pour bientôt.
Bencherki Otsmane
L
Phs : DR
…Confié par le ministère
de l’Agriculture de l’époque à
l’ORAVIO, direction régionale, le complexe avicole a
rencontré de sérieuses difficultés dans son approvisionnement en poulets de chair.
En sus, il a été construit dans
une région traditionnellement acquise à l’agriculture
et à la céréaliculture, alors
que l’aviculture était beaucoup plus développée dans la
zone de la M’léta et ses environs jusqu’à la limite de la
wilaya d’Aïn-Témouchent
avec celle d’Oran. Ayant à
charge un complexe avicole
qui a coûté une importante
somme en devises fortes,
l’ORAVIO qui avait, auparavant, d’autres complexes
n’était pas en mesure de le
gérer, nonobstant les différentes démarches entreprises
avec l’aide des autorités de la
wilaya en vue de booster l’activité avicole, en présentant
des facilités aux agriculteurs
qui veulent se reconvertir en
aviculteurs. Outre ceci, des
propositions ont été faites en
vue de le céder en partenariat
durant la première décennie
des années 2000, mais en
vain. Ces jours-ci, les responsables dudit complexe tendent la main aux investisseurs
et promoteurs désirant lier
des partenariats et étendre
leurs activités dans ce domaine qui depuis les trois dernières années commence à
prendre de l’ampleur, notamment dans la région de Ham-
9
TABLAT
Les habitants de la cité Berrous
réclament une passerelle
n danger quotidien hante
les habitants de la cité Berrous, à Tablat, constituant
leur principal accès aux autres
agglomérations.
Et pour cause, une bonne partie
de la population de ce quartier traverse régulièrement cet axe routier,
où les voitures roulent à grande
vitesse, pour rejoindre les véhicules
de transport en commun et vaquer à
leurs occupations.
Cependant, les accidents de circulation deviennent de plus en plus
nombreux sur cette route et les usagers réclament une passerelle pour
les aider à la traverser sans danger.
U
Une requête qui reste sans suite,
en dépit des victimes de cet axe routier, notamment les écoliers, car il y
a une semaine encore, une élève au
primaire a été blessée en tentant de
traverser la route. De leur côté, les
autorités
locales
sont
bien
conscientes de la situation, mais le
projet de la passerelle ne semble pas
constituer une priorité. Par ailleurs,
plusieurs artères de cette cité restent
boueuses en hiver et poussiéreuses
en été, au détriment des habitants
qui peinent à circuler dans ce quartier privé de projets de développement depuis plus de 15 ans.
Z. M.
LAISSAOUIA
Une commune sans transport
es habitants de la plupart des douars de la commune Laissaouia à
l’extrême est de Médéa, vivent des moments difficiles dus au
manque flagrant de transport sur les différents itinéraires, notamment ceux menant à et venant de Tablat et l’Arbaâ. Particulièrement avec
ces temps pluvieux, cette situation s’est fait ressentir beaucoup plus pour
les usagers du chef-lieu de daïra où les déplacements se réservent uniquement aux propriétaires des véhicules même le transport urbain censé être
assuré par l’entreprise de transport récemment créée par les pouvoirs
publics n’était pas disponible. En effet, ne disposant pour la circonstance
que de rares bus et autres taxi, ces usagers mettent un temps fou à attendre
un éventuel moyen de transport pour ce déplacer. Cette situation profite
aux transporteurs clandestins qui fixent à leur aise le prix de la course, cette
dernière nous a-t-on appris a frôlé parfois des sommes inabordables, à
l’image de la desserte Laissaouia-Tabtat à (500DA). Une situation qui a
été désagréablement vécue ces derniers jours par les habitants de cette localité.
Z. M.
L
SP RTIF
11
Dimanche 7 février 2016
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2017 -U17 (1ER TOUR)
L'Algérie affrontera la Libye
a sélection algérienne de football des moins de 17 ans (U17) sera opposée à son homologue libyenne dans le cadre du 1er tour des éliminatoires de la Coupe
d'Afrique des nations CAN-2017 prévue au Madagascar, selon le tirage au sort effectué vendredi à Kigali (Rwanda). L'équipe nationale U17, dirigée par Sabeur
Bensmaïl depuis mars 2015, effectue depuis quelque temps des stages périodiques au centre technique national de Sidi Moussa (Est d'Alger). Le dernier regroupement en date s'est déroulé entre le 25 et le 28 janvier dernier en présence de 26 joueurs dont la plupart évoluent à l'ASM Oran et au Paradou AC.Le tirage au sort
s'est déroulé en marge du championnat d'Afrique des nations CHAN-2016, réservé aux joueurs locaux, qui se déroule à Kigali.
L
L 1 MOBILIS (19E JOURNÉE)
RÉSULTATS ET CLASSEMENT
Le CRB et le MOB trébuchent,
le MCA accroché
MC Alger - USM Blida
0-0
CS Constantine - MO Béjaïa 1-0
JS Kabylie - CR Belouizdad 1-0
ES Sétif - RC Relizane
0-0
Suite en page 12
1). USM Alger
2). CR Belouizdad
3). MO Béjaïa
4). MC Alger
5). USM El-Harrach
--). DRB Tadjenanet
7). JS Kabylie
8). JS Saoura
--). ES Sétif
10). CS Constantine
11). MC Oran
--). NA Hussein-Dey
--). USM Blida
14). RC Relizane
15). ASM Oran
16). RC Arbaâ
C’EST LA CRISE AU MCA
Fin de mission pour Ighil ?
e nul concédé par le
MCA face à l’USMB,
vendredi au stade
Omar-Hamadi de Bologhine,
devrait être celui de trop.
L’entraîneur Meziane Ighil
devrait en faire les frais, lui
qui n’a jamais fait l’unanimité depuis qu’il est arrivé au
club en octobre dernier, en
remplacement du Portugais
Artur Jorge. Première conséquence de la nouvelle contreperformance du Doyen : le
président du club, Achour
Betrouni,
convoqe
les
membres de son conseil
d’administration pour une
L
Pts
41
31
30
28
27
27
25
24
24
23
22
22
22
19
17
9
J
18
19
19
19
18
18
19
18
19
19
18
18
19
19
18
18
L2
Ph : DR
Le CR Belouizdad et le MO
Béjaïa, les deux poursuivants
directs du leader de Ligue 1
Mobilis de football, se sont
inclinés en déplacement
devant respectivement la JS
Kabylie et le CS Constantine
sur le même score (1-0)
vendredi en ouverture de la
19e journée, ce qui pourrait
faire les affaires du premier,
l'USM Alger, qui affrontait,
hier, le MC Oran.
L1
réunion d’urgence.Le sujet
de l’avenir de l’entraîneur
Meziane Ighil aux commandes techniques des Algérois sera débattu pour l’occasion, et il n’est pas à écarter
de voir la direction mouloudéenne mettre un terme à sa
collaboration avec l’ancien
sélectionneur national.Arrivé
au Doyen au milieu de la
phase aller, Ighil n’a pas réussi à convaincre les fans du
club de la capitale. Il est
d’ailleurs à chaque fois
contesté par ces mêmes supporters après chaque match,
car son équipe ne parvient
toujours pas à développer un
football plaisant.Et si jusqu’à
la fin de la phase aller les
résultats du Mouloudia plaidaient en faveur d’Ighil, dont
l’équipe était resté invincible
pendant huit matchs, les
choses tournent mal pour lui
depuis la défaite sur le terrain
du CRB lors de la première
journée
de
la
phase
retour.L’homme est désormais de plus en plus acculé
dans ses derniers retranchements depuis cette défaite
là.En quatre matchs, les
coéquipiers de Fawzi Chaouchi n’ont récolté que quatre
unités, ratant ce vendredi
une belle opportunité pour
retrouver le podium après les
défaites du CRB et du MOB.
Depuis quelques temps, ils
ne cessent de rétrograder au
classement au grand dam de
leurs supporters qui misaient
énormément sur cet exercice
afin de renouer avec les
consécrations.Au vu des milliards de centimes dépensés
en guise de salaires sur les
joueurs et le staff technique,
la formation de Bab El-Oued
n’avait pas le droit de décevoir ses fans.
Hakim S.
OM Arzew - CA Bordj Bou Arréridj :
1-0
Olympique Médéa - MC Saïda : 2-1
JSM Skikda - US Chaouia : 2-1
CRB Aïn Fekroun - USM Bel-Abbès
: 1-1
Paradou AC - CA Batna : 0-0
Amel Boussaâda - JSM Béjaïa : 1-1
MC El Eulma - ASO Chlef : 0-1
USMM Hadjout - AS Khroub : 3-0
1). O. Médéa
2). CA Batna
3). USM Bel-Abbès
4). Paradou AC
--). ASO Chlef
6). JSM Béjaïa
7). MC El-Eulma
--). JSM Skikda
9).CABB Arréridj
--). A. Boussaâda
11). MC Saïda
12). AS Khroub
--). US Chaouia
14). OM Arzew
15). CRB Aïn Fekroun
16). USMM Hadjout
Pts
37
34
33
29
29
28
25
25
24
24
23
22
22
20
18
15
J
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
APRÈS DEUX MOIS D’ABSENCE
Doukha revient et rassure
our les observateurs, le retour à
la compétition du gardien de but
de la JSK, Azeddine Doukha,
tombe à point nommé. Il coïncide tout
simplement avec l’inactivité forcée du
portier N.1 des Verts, Rais M’bolhi,
plus que jamais menacé de terminer sa
saison plus tôt que prévu.Ainsi, et après
deux mois d’absence, Doukha a repris
du service vendredi passé, à l’occasion
du match à domicile de son équipe, la
JSK, face au CRB, dans le cadre de la
P
19ème journée du championnat. Ça été
certainement une bonne nouvelle pour
le sélectionneur national, Christian
Gourcuff, qui s’inquiète de plus en plus
à propos du poste de gardien.
La récente décision du club turc,
Antalyaspor, de ne plus compter sur les
services du portier N.1 des Verts, Rais
M’Bolhi, a mis le coach national dans
l’embarras en vue des prochaines
échéances. Le retour à la compétition du
gardien N.2 des Fennecs, Doukha,
devra ainsi soulager le driver national,
car son rétablissement de sa blessure
intervient un mois avant la double
confrontation contre l’Ethiopie, dans le
cadre des éliminatoires de la CAN-2017
au Gabon.
Et pour son come-back intervenu
après son rétablissement d’une blessure
à un genou, l’ex-portier de l’USMH a
réussi une belle prestation. Il a été
d’ailleurs pour beaucoup dans les trois
précieux points remportés par son équi-
pe. Ce qui renseigne, on ne peut plus, de
la nette détermination du natif de Chlef
de profiter de la mauvaise passe de
M’Bolhi pour s’imposer en titulaire à
part entière dans l’échiquier du technicien breton.
Pour la petite histoire, Doukha
affrontait pour l’occasion le troisième
portier de l’équipe nationale, Malik
Asselah, qui a arrêté un penalty au cours
de la première période.
H. S.
12
SPORTS
Dimanche 7 février 2016
L 2 MOBILIS (19E JOURNÉE)
Suite de la page11
L'O Médéa conforte sa première
place
L'Olympique de
Médéa, malgré une
victoire étriquée (2-1)
contre le MC Saïda,
vendredi, pour le
compte de la 19e
journée, a conforté sa
place en tête du classement du championnat de Ligue 2 Mobilis
de football, au
moment où l'ASO
Chlef a réalisé l'exploit
du jour, en revenant
avec une précieuse
victoire (1-0) de son
périlleux déplacement
chez le MC El-Eulma.
OM avait démarré en
fanfare contre le MCS,
ouvrant le score par
Banouh dès la 9e minute, avant
de concéder l'égalisation devant
Saâdi à quelques encablures de
la fin de la première mi-temps.
Mais en bon leader, l'OM s'est
ressaisi dès le retour des vestiaires, reprenant l'avantage au
score par Hamia (47'). Un succès à l'arrachée, mais qui permet
à l'OM de prendre trois points
d'avance sur le CA Batna (2e)
qui de son côté s'est neutralisé
(0-0) avec le Paradou AC dans
l'une des plus belles affiches de
L'
cette 19e journée. Un choc qui
aurait pu connaître une tout
autre issue si Mesfar (CAB) et
Benayad (PAC) n'avaient pas
manqué un penalty chacun, respectivement en première et en
deuxième mi-temps.
L'autre grande affiche de la
journée, entre le MC El-Eulma
et l'ASO Chlef a tourné à l'avantage des Chélifiens, ayant
déjoué tous les pronostics en
allant l'emporter au stade Messaoud-Zeggar (1-0) grâce à Belhocine (16'). Dans le bas du
tableau, c'est l'USMM Hadjout
qui a réussi la meilleure affaire,
en l'emportant (3-0) contre l'AS
Khroub, grâce notamment à
Nedjar (36'), et un doublé de
Zitouni (82' et 88'). Un précieux succès, qui ramène la lanterne rouge, l'USMM Hadjout,
à seulement trois longueurs du
CRB Aïn Fekroun, tenu en
échec (1-1) par l'USM BelAbbès. L'USMMH avait pourtant fait le plus dur, en ouvrant
la marque par Ziad sur penalty à
la demi-heure de jeu, mais
c'était sans compter sur l'abnégation de l'ancien leader, ayant
réussi à arracher l'égalisation
par Bounouah, à une minute du
coup de sifflet final.
À l'instar du CRBAF, la JSM
Béjaïa n'a pas su préserver le
score lors
de son déplacement chez
l'Amel Boussaâda, puisque Ben-
taleb a nivelé la marque pour les
locaux (90'+1), alors que Bessaha avait ouvert le score pour le
club de Yemma Gouraya dès
19e minute.
L'OM Arzew, malgré une
courte victoire (1-0) contre le
CA Bordj Bou Arréridj a réussi
une bonne opération au cours
de cette 19e journée, revenant à
deux points du premier club
non relégable, l'US Chaouia,
battu de son côté par la JSM
Skikda (2-1). Cheniguer, auteur
d'un doublé aux (19' et 70') a
été le Bourreau de l'US
Chaouia, ayant réussi à revenir
au score grâce à Kebbani (53'),
avant de concéder le 2e but.
JSMB
Béjaïa rate le coche
a JSMB était en déplacement, jeudi,
dans la ville de Boussaâda pour
jouer face à l’ABS. Cette quatrième
confrontation entre l’Amal de Boussâda et
la Jeunesse sportive Medinet Béjaïa n’a pas
connu de vainqueur et ce malgré que les
deux équipes étaient à la recherche d’un
succès. Les locaux devaient confirmer la
victoire acquise en dehors de leurs bases
face à l’ASO Chlef, alors que les visiteurs
devaient remporter ce match afin d’effacer
justement les deux revers enregistrés chez
eux lors de la 16e et 18e journée. Les deux
équipes avaient gratifié le public présent de
facettes de jeu assez intéressantes, mais les
actions étaient souvent timides. Toutefois,
c’étaient les Bejaouis qui avaient ouvert la
marque par l’entremise de son buteur, Bilal
L
Bensaha, et ce sur une passe lumineuse de
son coéquipier, le défenseur central Mebarki Sofyane. Ce but intervenait à dix minutes
de la fin de la première mi-temps, qui s’est
achevée donc sur un petit avantage des Vert
et Rouge de la Soummam.
De retour de la pause, ces derniers ont
tout fait pour préserver leur acquis, ils ont
beaucoup tenu, jusqu’à cette fatidique
90’+2 de la partie, où le gardien Kacem
Sofiane a été battu sur un tir anodin (Bolide) du rentrant Bentaleb qui met le cuir au
fond des filets du gardien visiteur. Ce but
permet donc aux locaux de revenir de loin
dans cette rencontre, alors que du côté de la
JSMB, les joueurs qui ont trébuché à la fin
de la rencontre n’arrivent plus à gagner ou
c’est là leur quatrième match sans goûter à
un succès. Bref, les Béjaouis auraient pu
revenir avec le gain de la rencontre, mais le
football est ainsi fait. Ils sont actuellement à
cinq points du troisième au classement,
l’USM Bel-Abbès en l’occurrence. Ils
auront toutefois l’occasion de renouer avec
le succès en recevant le MC Saida pour le
compte de la 20e journée, qui se jouera à
huis clos, suite à la sanction infligée par la
commission de discipline au club béjaoui
après ce qui s’est passé durant le match de
la 18e journée face au PAC. En tout cas,
l’accession n’est pas encore perdue pour les
Béjaouis qui n’ont que cinq points de retard
du troisième et peuvent surmonter, mais
qu’ils doivent se réveiller avant que ça soit
trop tard.
M. R.
PRÉSIDENCE DE LA FIFA
L'Afrique soutient Cheikh Salman
a Confédération africaine de
Football (CAF) a apporté,
vendredi, son "soutien entier" à
la candidature du Bahreïni, Cheikh
Salman, pour succéder à Joseph Blatter à la présidence de la Fifa, a indiqué
l'instance africaine.
"Le comité exécutif de la CAF a
décidé d'apporter son soutien entier à
la candidature de Cheikh Salman
pour la présidence de la Fifa", a déclaré à la presse, à Kigali, le premier viceprésident de la CAF, Suketu Patel, à
l'issue d'une réunion du comité exécu-
L
Célèbration des
10 ans à Alger
Algérie abritera, du 30 mars
au 2 avril prochain, l'édition-2016 de la Convention internationale du sport en Afrique
(CISA), qui coïncidera avec la
célébration des 10 ans d'existence
de cette organisation continentale,
a appris vendredi l'APS auprès du
Comité olympique et sportif algérien (COA). "Initialement prévus
du 1er au 3 avril, les travaux du
CISA ont été avancés au 30 mars
en raison de la réunion du Comité
exécutif de l'ACNO qui aura lieu
le 4 avril", a indiqué le président
du COA, Mustapha Berraf. Le
CISA rassemble des professionnels du sport au niveau africain et
international. L'événement offre, à
chaque fois, une occasion unique
pour les responsables d'organisations sportives internationales de
se rencontrer et de se mettre en
réseau avec les dirigeants et décideurs du sport en Afrique. Le
CISA tirera une nouvelle fois profit de son partenariat soutenu avec
l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique
(ACNOA) et le Comité Olympique et Sportif Algérien (COA)
qui co-organisera cette année
l'événement. Le président du
COA, Mustapha Berraf, par
ailleurs, 1er vice-président de
l'ACNOA se réjouit d'accueillir la
10ème édition de CISA.
" La CISA devient de jour en
jour, d'année en année, un outil
incontournable de développement
du sport en Afrique. C'est un événement de dimension internationale que nous sommes fiers d'accueillir pour célébrer les 10 ans de
la Convention", a déclaré Berraf
au site de la CISA.
Comme à l'accoutumée, l'édition 2016 du CISA proposera un
forum de discussion avec des
thèmes reflétant les réalités du
sport africain et qui ont pour
objectif, "d'adopter des recommandations pertinentes afin de
contribuer au développement du
sport en Afrique. Chaque thème
sera abordé par des conférenciers
africains et européens de renommée", a indiqué la même source.
Outre le forum de discussion, la
CISA comporte aussi une exposition sportive offrant l'opportunité
aux sociétés et organisations travaillant dans le domaine du sport
de valoriser et mieux faire
connaître leurs produits et services, CISA Kids (une campagne
d'éducation des enfants à travers
le sport) et une soirée gala avec les
intronisations annuelles au Panthéon de la Gloire du Sport Africain. En marge de la manifestation se tiendront également un
séminaire de formation des athlètes et un séminaire pour les journalistes sportifs africains. La
Convention Internationale du
Sport en Afrique (CISA) a été initiée en 2007 à Dakar (Sénégal) et
depuis, elle a fait le tour de
grandes villes du continent, à
savoir, Dakar (2007 et 2013),
Abuja (2008), Alexandrie (2009),
Ekurhuleni (2010), Marrakech
(2011), Bam
L'
Phs : DR
… En déplacement à Tizi
Ouzou, le CRB a essuyé
sa quatrième défaite de
la saison.
Un but de l'attaquant
Diawara à la 18e minute
a permis aux hommes de
Bijotat de mettre fin à la
belle série des Belouizdadis, qui restaient sur huit
matchs sans défaite. En
dépit de cet échec, le
CRB conserve sa deuxième place à dix longueurs
de l'USM Alger qui
compte un match en
moins. Quant à la JSK
qui renoue avec le succès, elle se hisse à la septième position avec 25
points. Le MO Béjaïa
(3e) est revenu bredouille
de son déplacement à
Constantine en s'inclinant
face
au
CS
Constantine (1-0) sur un
penalty du capitaine
Yacine Bezzaz à la 47e
minute. Les protégés du
coach béjaoui Abdelkader Amrani gardent provisoirement leur troisième place au classement
avant le match de l'USM
El-Harrach (5e) contre
le NA Hussein-dey
samedi au stade 5 Juillet.
De son côté, le MC Alger
(4e) a été incapable de
s'imposer à domicile
contre l'USM Blida (00), confirmant ainsi sa
mauvaise passe depuis
l'entame de la phase
retour. Les protégés de
Meziane Ighili qui ont
joué à huis clos ont rarement inquiété le gardien
adverse. Un nouveau
résultat négatif qui pourrait coûter la quatrième
place aux Vert et Rouge
en cas de succès du
DRBTadjenanet (5e) qui
accueille l'ASM Oran
samedi. En revanche, ce
nul donne un peu d'air à
l'USM Blida dans sa
lutte pour le maintien.
La quatrième et dernière
rencontre au programme
ce vendredi entre l'ES
Sétif et le RC Relizane
s'est soldée par un score
vierge qui arrange un
peu les visiteurs dans
leur lutte pour quitter la
zone rouge. Certes, les
hommes de Henkouche
sont toujours relégables
mais sont à trois unités
seulement du premier
non relégable. L'ES Sétif
en difficulté cette saison,
reste scotchée à la huitième place avec deux
points d'avance sur le
premier non relégable.
LA CONVENTION
INTERNATIONALE DU SPORT
EN AFRIQUE
tif de la CAF. Pour sa part, le deuxième vice-président de la CAF Almamy
Kabele Camara a précisé à la presse
que la décision avait été prise à "l'unanimité".Le soutien entier de la CAF
pourrait s'avérer décisif sur l'issue de
l'élection du successeur de Joseph
Blatter, le 26 février à Zurich. Avec 54
pays affiliés, la CAF dispose en effet
du plus gros réservoir de voix au
Congrès de la Fédération internationale devant l'UEFA (Europe, 53 voix),
l'Asie (46), la Concacaf (Amérique du
nord, centrale et Caraïbes, soit 35
voix), l'Océanie (11) et l'Amérique du
sud (10). Quatre des cinq candidats à
la présidence de la Fifa avaient fait le
déplacement dans la capitale rwandaise, qui accueille actuellement le
Championnat d'Afrique des nations
(CHAN): Cheikh Salman, président
de la Confédération asiatique (AFC),
le Suisse Gianni Infantino, N.2 de
l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale et le Français Jérôme Champagne,
ex-secrétaire général adjoint de la
Fifa. Seul le Prince jordanien Ali ne
s'est pas déplacé.
13
ESCRIME/MONDIAL 2016 (FLEURET/DAMES)
FA SPORT UNIVERSITAIRE
Les Algériennes passent
à la trappe d'entrée
Adoption des
nouveaux statuts
Les sept escrimeuses
algériennes engagées
à la 29e étape de la
Coupe du monde de
fleuret (seniors/dames),
qui se déroule à l'Hôtel
Hilton d'Alger, ont été
éliminées au stade des
éliminatoires disputées
vendredi pour le compte de la 1re journée de
compétition.
a séance matinale qui a vu
la participation de 112
escrimeuses réparties en
16 poules de 7 athlètes, a été
marquée par l'élimination de cinq
algériennes à savoir : Louiza
Khelfaoui, Feriel Adjabi, Amira
Aouibet, Narimane El Houari et
Ghazi Lila. Qualifiées à l'issue de
la phase de poules, les Algériennes Anissa Khelfaoui, et Khadidja Zerabib ont été éliminées
lors des matchs à élimination
directe, disputés vendredi aprèsmidi, en s'inclinant respectivement face à la Chinoise Huo
Xingxin sur le score de 15
touches à 9, et l'Italienne Beatrice
Monaco (15-6). "Le match a été
difficile face à l'Italienne. J'ai mal
débuté le combat en la laissant
prendre rapidement l'avantage.
Par la suite j'ai essayé de revenir
L
au score mais c'était trop tard", a
déclaré Zerabib à l'APS à l'issue
de sa défaite face à Monaco.
"Maintenant il faut rester
concentrer sur les épreuves par
équipes afin d'intégrer les top 16
de la compétition et conserver
notre 17e place mondiale", a-telle ajouté.
De son côté, l'entraîneur de la
sélection algérienne le Roumain
Mugur Codreanu a estimé que
ses athlètes n'ont pas à rougir de
leur
prestation
face
aux
meilleures escrimeuses du monde
qui cherchent à grappiller des
points pour la qualification aux
Jeux Olympiques 2016.
"La Coupe du monde c'est la
crème de l'escrime mondial en
plus les athlètes sont plus motivés
vu que c'est une année olympique. Je pense que nous
connaissons notre niveau. Il faut
travailler plus avec les jeunes
talents pour améliorer notre rendement et aspirer à jouer les premiers rôles lors des prochaines
éditions", a déclaré Codeanu.
A l'issue de la phase éliminatoire, 64 tireuses (16 têtes de
série plus 48 qualifiées) ont
décroché leur ticket pour disputer le tableau final qui se déroulera samedi. La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue
dimanche, sera consacrée aux
épreuves par équipes.
La 29e étape de la Coupe du
monde de fleuret (seniors/dames)
qui se déroule jusqu'au 7 février à
l'Hôtel Hilton d'Alger, enregistre
la participation de 128 athlètes
représentant 32 pays, qui sont en
course pour récolter des points
en vue d'une qualification aux
Jeux olympiques JO-2016 de Rio
de Janeiro.
assemblée générale de la Fédération
algérienne du sport universitaire
(FASU), réunie en session extraordinaire, à
la cité universitaire d'El Affroun "Lounici
Ali'' (Blida), a adopté à l'unanimité, les nouveaux statuts et règlement intérieur de l'instance fédérale, ainsi que le projet du statut
type des ligues. Les 35 membres présents sur
les 53 que compte l'assemblée générale, ont
approuvé les points à l'ordre du jour, en présence du représentant du ministère de la jeunesse et des sports, El Hadj Cherak et du
directeur central du ministère de l'enseignement supérieur, Boulif Boumediène.
L’AGEx s'est tenue conformément au décret
exécutif N°14-330 du 4 safar 1436, correspondant au 27 novembre 2014, fixant les
modalités d'organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales.
Avant l'opération d'approbation, les
membres présents ont soulevé quelques
points dans les articles des statuts, à l'image
de celui se référant à la perte de l'étudient de
son statut de membre de l'assemblée générale ou du bureau exécutif, dès qu'il termine sa
scolarité. Le second point abordé par les
membres présents, concernait la position des
cadres du ministère de l'enseignement supérieur à la retraite. L'assemblée était divisée
entre ceux qui souhaitaient que ces cadres
gardent leur qualité de membres de l'AG,
estimant que ces retraités "peuvent donner
un plus au sport universitaire, car ils seront
libre de tout autre engagement", alors que
d'autres ont jugé que " leur retrait laissera de
la place à des jeunes susceptibles d'être plus
rentables". Par la suite l'assemblée générale à
étudié puis approuvé le règlement intérieur
de la fédération dont les articles sont tirés de
ceux du statut. Le statut type de ligues de la
fédération algérienne du sport universitaire a
été également adopté par les membres de
l'AGEx, en présence des présidents de ligues
présents et ceux des quatre nouvelles ligues,
à titre d'observateur. Il s'agit des ligues de
Bouira, Temouchent, Relizane et Ghardaïa.
L'
VOLLEY-BALL JO 2016 – QUALIFICATIONS
Le tournoi intercontinental aura lieu au Mexique
a ville de Mexico City a été
désignée, vendredi, pour
abriter le tournoi intercontintental messieurs de volleyball, comptant pour la qualification
aux Jeux Olympiques de Rio 2016,
auquel participera l'Algérie, rapporte le site officiel de la Fédération
internationale de volley-ball (FIVB).
Le tournoi aura lieu du 4 au 6 juin
prochain, précise la même source.
Outre le Mexique, la Tunisie était
également candidate à l'organisation
de ce tournoi. Le bureau exécutif de
la FIVB avait élaboré un cahier des
charges qui comportait, outre la
prise en charge des quatre pays participants et les officiels de l'instance
internationale, un plafonnement à
250.000 dollars pour remporter l'organisation. Chose qui aurait dissuadé les intentions des uns et des
autres. Le rendez-vous de Mexico
regroupera outre l'Algérie (3è au
tournoi continental à Brazzaville) et
L
la Tunisie (second au même tournoi), le Chili (3 au tournoi de qualification du sud-Américain) et le
Mexique (3è tournoi de qualification de Norceca). Ces quatre sélections se disputeront, au Gimnasio
Olimpico Juan de la Barrera, le seul
billet mis en jeu pour les Jeux Olympiques de Rio. Le Mexique avait terminé troisième dans le tournoi de
qualification olympique de la NORCECA, remporté par Cuba, le
même résultat que le Chili a réalisé
dans celui de l'Amérique du Sud,
organisé et gagné par l'Argentine. La
Tunisie et l'Algérie se sont classées,
LUTTE
Deux juges arbitres
internationaux algériens
promus au grade supérieur
TENNIS/ TOURNOI ITF DE HAMMAMET
Ibbou éliminée en quarts de finale
a joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a été éliminée en quarts
de finale du tournoi international de Hammamet (Tunisie), suite à
sa défaite vendredi, par deux sets à un, contre la Française Audrey
Albie. Les choses avaient pourtant bien démarré pour la championne
d'Afrique U18, ayant remporté le premier set (6-3) avant de concéder les
deux suivants (6-1, 6-1), permettant ainsi à la Française de passer en
demi-finale. Au premier tour, l'Algérienne (25e mondiale) s'était imposée
en deux sets face à l'Espagnole Alicia Herrero (6-1, 7-6), avant d'enchaîner
contre la Tchèque Gabriela Pantuckuva (6-0, 6-3). Le tournoi de Hammamet, organisé du 1er au 7 février sur terre battue, est doté d'un "prize
money" de 10.000 dollars.
L
respectivement, 2è et 3è au tournoi
africain, remporté par l'Egypte. Pour
les dames, le tournoi inter-continental concernera les équipes africaines
classées 2è et 3è au tournoi qualificatif à Yaoundé (février), la Colombie (3è au tournoi de qualification
sud-Américain) et Porto Rico (3è au
tournoi de qualification de la Nocerca). Le pays qui accueillera ce tournoi n'est pas encore désigné. Le
tournoi africain de qualification
(dames) aura lieu à Yaoundé du 12
au 19 février prochains avec la participation annoncée de dix sept (17)
pays : Algérie, Tunisie, Cameroun
(pays hôte), Gambie, Cap-Vert, Burkina Faso, Nigeria, Ghana, RD
Congo, Gabon, Kenya, Egypte,
Ouganda, Mozambique, Zimbabwe,
Botswana et Madagascar.
es juges arbitres internationaux algériens de lutte, Doghdogh Hamza
et Trai Belkacem, ont été promus au grade supérieur (S1) par
l'Union internationale de lutte (UWW), a appris l'APS auprès de la
Fédération algérienne des luttes associées (FALA) ce jeudi. Les deux
arbitres algériens passent ainsi au grade supérieur qui leur permettra d'évoluer davantage et d'être présents assez souvent dans les grandes manifestations internationales. Pour la Fédération algérienne des luttes associées
(FALA), "avoir des juges arbitres (S1) constitue une fierté pour le pays et
pour la lutte algérienne qui continue à réaliser de bons résultats sur le plan
continental et mondial". "La formation continue des juges arbitres constitue
l'une des priorités du bureau fédéral pour la saison 2015-2016.", selon la
FALA.
L
14
SPORTS
Dimanche 7 février 2016
PREMIER LEAGUE
Leicester, le rêve éveillé
lotter, les bras en
croix, sur une mer
tout juste agitée par la
plus douce des brises. Naviguer entre songe et éveil dans
un lit douillet, chaud d’une
autre présence. Être supporter de Leicester City…
comme nous le sommes tous
un peu, beaucoup, passionnément, jusqu’à la folie de
croire que l’impossible ne
l’est pas, qu’une équipe vingtième du classement il y a un
an de cela pourrait être
championne douze mois plus
tard, et que si cela se produisait, quelles que soient nos
allégeances, nous aurions
retrouvé la foi. Serait-ce ça,
le bonheur ? L’un de mes
amis les plus proches est un
fan de toujours des Foxes.
Autant dire qu’il en a bavé.
Ses chers renards se sont fait
prendre au piège plus souvent qu’à leur tour. Même
dans leur propre ville, on ne
les prenait pas trop au
sérieux.
Normal, quand votre
équipe de rugby a produit un
champion d’Europe à répétition, ou qu’un génie de la
batte nommé David Gower
s’est révélé dans votre XI de
cricket. Même lorsque Martin O’Neill collectionnait les
Coupes de la Ligue, Leicester n’a jamais connu ça – ce
F
La Chine est prête
à offrir un pont
d'or à Lavezzi
ésireux d'aller au bout de son
contrat avec le PSG, en juin
prochain, Ezequiel Lavezzi pourrait
finalement quitter Paris plus tôt que
prévu. Le Shanghai Shenhua est disposé à doubler le salaire de l'Argentin
pour le recruter dès cet hiver.
Ezequiel Lavezzi va-t-il, à son tour,
céder aux sirènes chinoises ? Selon
L'Equipe, le Shanghai Shenhua fait
des pieds et des mains pour aider le
joueur de 30 ans à faire le grand saut
avant le 26 février, date de la clôture
du mercato en Chine. Sous contrat
avec le PSG jusqu'en juin, l'Argentin
n'a jamais été aussi proche d'un
départ de Paris.
D'abord réticent à rejoindre l’Empire du Milieu, "Pocho", qui avait
repoussé une première approche du
Beijing Guoan il y a quelques
semaines, a changé d'avis sur le nouvel eldorado du football mondial. Il
faut dire que le board de l'ancien club
de Didier Drogba et Nicolas Anelka
avance quelques arguments. Financiers surtout. Pour le convaincre, les
dirigeants de Shanghai lui proposent
une rémunération de 10 millions
d'euros nets par an, sur deux ans,
selon L'Equipe. Un salaire deux fois
supérieur à celui touché par Lavezzi
au PSG aujourd’hui.
Désireux de remporter la Ligue
des champions cette saison, l'Argentin
a néanmoins conscience qu'une telle
offre ne se présentera pas deux fois.
"Il sait que s'il va en Chine, cela signifie la fin du très haut niveau pour lui",
estime un proche dans les colonnes
du quotidien. "Pocho" aura 31 ans en
mai et il se dit qu'il peut vivre encore
deux saisons dans un grand club
européen. Mais d'un autre côté, ce
que le club chinois lui propose, c'est
beaucoup d'argent. Vraiment beaucoup d'argent." Lavezzi sait aussi
qu'un exil en Chine réduirait ses
chances de disputer la prochaine
Copa America en juin prochain.
Cette situation inquiète le joueur
constamment appelé par son sélectionneur Tata Martino. Du côté du
PSG, on ne fera rien pour retenir un
joueur très peu utilisé cette saison
(438 minutes et seulement 3 titularisations) et qui passe aujourd'hui derrière Jean-Kévin Augustin et Hervin
Ongenda dans l'esprit de Laurent
Blanc.
D
Phs : DR
Comme à l'époque du
couronnement du
Nottingham Forest de
Brian Clough, en 1978,
l'Angleterre se
passionne pour le conte
de fées de Leicester,
une bouffée d'air frais
dans un championnat
où les "gros" ont
d'ordinaire toujours le
dernier mot. En espérant
que l'aventure se termine
sur un happy end pour
les hommes de Claudio
Ranieri.
MERCATO
miracle, ce bras d’honneur
adressé aux nababs, aux
peine-à-jouirs, à l’argent.
DU JAMAIS VU DEPUIS
LE FOREST DE
CLOUGH
Et chaque semaine, un
texto (ou plus) de cet ami sur
mon portable. Le dernier en
date : "Dommage qu’Arsenal
n’ait pas gagné contre Southampton. On aurait pu avoir
un match au sommet le 14
février". Ho ho ho. Profitesen, mon vieux. Profites-en
longtemps. Et toute l’Angleterre pense comme moi.
Tous ceux qui suivent son
championnat
également,
semble-t-il. Jamais depuis
que Brian Clough fit de Nottingham Forest un roi couronné en Angleterre comme
en Europe (deux fois) n’a-ton vu un tel enthousiasme
pour le dernier de la couvée,
le vilain petit canard sorti du
wagon de deuxième classe
pour piquer la place du gros
dans les pullmans. Clough
avait peint un nez de clown
sur le visage de Liverpool,
Ranieri fait encore mieux.
Les caïds composent une
belle galerie d’augustes
aujourd’hui.
Quand on a acheté Jamie
Vardy et Riyad Mahrez pour
un Benteke divisé par vingt,
on a le droit de s’amuser,
non? Quelque part dans les
Midlands, un parieur s’accroche à un bout de papier
tamponné par son boomaker
en août 2015, sur lequel est
écrit: "Leicester City, champion d’Angleterre, 5000/1". Il
avait misé 5 livres. Aujourd’hui, il hésite. Vendre ou ne
pas vendre, telle est la question. Il trouverait sans doute
des preneurs à la moitié de la
cote. Mais perdre 12 500
livres… C’est qu’il faudrait
être sourd et aveugle pour ne
pas croire en Leicester
aujourd’hui. Ou "raisonnable". Si Manchester City
gagne ce samedi…mais qui a
envie d’être "raisonnable" ?
Nobody.
DU FOOTBALL PLAISIR POUR TENIR TÊTE
AUX CADORS
Là est peut-être le plus
beau titre – de gloire – dont
Leicester puisse se targuer,
quoi qu’il arrive. Ils auront
balancé la raison en touche,
le plus loin possible, encore
qu’il n’y ait rien d’insensé à la
reprise de Vardy par dessus le
pantin de Mignolet ou à l’incroyable enchaînement de
passes en première intention
qui aurait dû valoir un penalty à Shinji Okazaki contre
Liverpool. Vous l’avez vu ? Si
vous l’avez vu, vous l’avez
revu, car comment résister à
l’envie de le passer en boucle
? Si ce n’est pas le cas, courez-y, et vous serez mordu.
Claudio Ranieri l’a si bien dit
avant le match contre City.
"Le nom de notre adversaire
n’est pas important. Ils doivent gagner. Nous devons
gagner, et prendre du plaisir.
C’est ça la différence."
Prendre, et donner, du plaisir. Ranieri, l’anti-van Gaal.
Claudio ne fait pas ça pour
rien, nous sommes d’accord.
Il sera largement, très largement récompensé de son travail. Mais quand Claudio
sourit, et rigole, nous sourions et rigolons tous. Ce
serait tellement beau si… Ce
serait l’antidote. Une Materazzi dans la boule des
cyniques. Un tacle parfait sur
les Marchands du Temple,
ces acheteurs d’arbitres et
d’élections.
L’expression d’un espoir.
La négation du foot-fric,
encore que Leicester ne crève
pas suffisamment de faim
pour réchauffer des boîtes de
conserve sous sa tente : on
peut rêver sans être dupe de
ce que ce rêve a d’illusoire.
Mais voilà plus d’un quart de
siècle que je vis dans ce pays,
et je n’ai jamais connu ça. Je
pourrais vivre vingt-cinq ans
de plus ici que je ne le
connaîtrais pas à nouveau.
Ici, ou ailleurs.
Entre Manchester United et Mourinho,
les négociations ont commencé
a BBC annonce que Manchester United a entamé des
discussions avec les représentants de José Mourinho. Le Portugais est plus que jamais pressenti
pour prendre la succession de Louis
van Gaal sur le banc des Red Devils
l'été prochain. Un duel MourinhoGuardiola dans le derby mancunien
l'an prochain ? On en prend le chemin, doucement mais sûrement. La
BBC a annoncé vendredi soir que
les dirigeants des Red Devils ont
ouvert des négociations avec les
agents de José Mourinho, libre
depuis qu'il a été limogé de son
poste de manager de Chelsea le 17
décembre dernier. "Aucun accord
n'a été trouvé, le club n'a fait aucun
commentaire, mais les négociations
ont commencé", affirme l'un des
médias britanniques les plus fiables
en matière d'information sportive.
Avant d'ajouter que Ryan Giggs est
l'alternative envisagée si les discussions avec Mourinho devaient ne
L
pas aboutir. Louis van Gaal pourrait donc partir un an plus tôt que
prévu, alors que son contrat avec
Manchester United expire en juin
2017. Le technicien néerlandais,
arrivé sur le banc mancunien en
2014 dans la foulée d'une troisième
place en Coupe du monde avec les
Pays-Bas, n'est pas parvenu à obtenir les résultats attendus à MU.
Après avoir conduit les Red Devils à
la quatrième place la saison passée,
van Gaal connait une deuxième
année particulièrement délicate,
marquée par une série de huit
matches sans victoire, dont quatre
défaites consécutives, entre le 25
novembre et le 28 décembre.
UNE SAVEUR DE CLASICO
POUR LE DERBY ?
Paradoxalement,
c'est
au
moment où Manchester United
commençait à reprendre des couleurs que survient cette annonce du
début des négociations avec José
Mourinho. MU reste sur l'une de
ses victoires les plus convaincantes
de la saison face à Stoke City (3-0),
qui lui a permis de se maintenir à la
cinquième place du classement,
mais toujours à cinq longueurs de la
quatrième place qualificative pour
la Ligue des champions, occupée
par Arsenal. Ce n'est pas forcément
la perspective d'un éventuel échec
pour la qualification en C1 qui a
poussé les dirigeants de Manchester
United à entrer en contacts avec
Mourinho à ce moment de la saison. Plutôt celui subi lundi dernier,
quand le voisin, Manchester City, a
annoncé l'arrivée sur son banc l'été
prochain de Josep Guardiola, également convoité par les Red Devils.
José Mourinho, qui n'a jamais masqué son désir d'entraîner MU,
pourrait ainsi voir son souhait se
réaliser. Et nous offrir à nouveau
cette rivalité avec Pep qui avait déjà
animé les Clasicos entre le Barça et
le Real de 2010 à 2012.
MONDE
Dimanche 7 février 2016
LIBYE
WIKILEAKS
Les pièges d'une intervention
Assange crie
"victoire" au balcon
de l'ambassade
d'Équateur à
Londres
Malgré la menace
de Daech, les
multiples clans
libyens refusent une
action militaire. Et
menacent. Les pays
voisins s'inquiètent.
i les Américains font fuiter allégrement des
chiffres de plus en plus
alarmistes
concernant
le
nombre de combattants de
l'État islamique en Libye, 5
000, selon ses sources officieuses, si le ministre de la
Défense français répète inlassablement que la situation est
dangereuse pour l'Europe, si
l'Italie s'affole du flot de
migrants venus des côtes
libyennes sur les siennes, si
David Cameron promet que les
jets britanniques (et quelques
forces spéciales) seront d'une
intervention, celle-ci s'avère
d'ores et déjà un casse-tête
militaire. À l'Union européenne, un haut responsable lève les
yeux au ciel à cette simple évocation. « Sous quel mandat
vont-ils légitimer l'intervention
? » Au Conseil de sécurité, on
sait déjà que la Russie y est
hostile et que la Chine n'aime
pas l'interventionnisme. Des
Occidentaux
divisés,
les
Nations unies éparpillées,
l'Union africaine et la Ligue
arabe aux abonnés absents : le
tableau géopolitique ressemble
au Cri de Munch. La ministre
de la Défense italienne, Roberta Pinotti, a déclaré auCorriere
della Sera : « Nous ne pouvons
pas imaginer que la situation
demeure dans l'impasse en
Libye. » Et d'indiquer que cela
ne serait possible qu'avec une «
action coordonnée ». Selon les
États-Unis, l'Italie prendrait le
leadership de l'opération. Du
côté français, entre l'opération
Barkhane au Mali et au Niger,
la Centrafrique et la Syrie, les
capacités militaires ne sont pas
infinies. Mais elle dispose de
bases au Tchad, à Niamey…
Une agitation qui traduit l'absence totale de solutions politiques et diplomatiques.
LE PRÉSIDENT TUNISIEN
INQUIET
À Carthage, devant les
corps diplomatiques réunis
pour les vœux usuels, Béji Caïd
Essebsi a enjoint à ses parte-
la suite de la décision rendue par
l'ONU qui appelle à mettre fin à sa
détention, le fondateur de WikiLeaks
est apparu ému devant ses partisans.
Julian Assange a crié « victoire » vendredi et appelé le Royaume-Uni et la Suède
à le laisser libre, après plus de trois ans
de confinement dans l'ambassade
d'Équateur à Londres, conforté par la
décision d'un comité de l'ONU. « Victoire ! » a lancé dans l'après-midi le fondateur de WikiLeaks en apparaissant,
teint pâle, en cravate, barbichette et
cheveux blancs, au balcon de l'ambassade, malgré le rejet par Londres et Stockholm des conclusions de ce comité. «
Comme c'est bon ! » a-t-il ajouté, très
ému, s'adressant à un petit groupe de
sympathisants. Évoquant ses enfants, il
a ajouté : « Il est temps qu'ils retrouvent
leur père. Cela arrivera, d'une manière
ou d'une autre. » Plus tôt dans la journée, Assange avait appelé, lors d'une
conférence de presse, la Suède et le
Royaume-Uni à « appliquer le verdict »
du comité de l'ONU, affirmant que
cette décision était « légalement contraignante ». Ce comité a appelé à mettre
fin à sa « détention arbitraire », mais les
gouvernements britannique et suédois
ont immédiatement rejeté cet avis,
Londres laissant entendre qu'Assange
serait arrêté s'il mettait un pied hors de
l'ambassade. Julian Assange, 44 ans, a
été « arbitrairement détenu par la Suède
et le Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010 », a
estimé le groupe de travail de l'ONU sur
la détention arbitraire, dans des conclusions publiées vendredi à Genève.
À
Ph : DR
S
naires de prendre en compte la
Tunisie. Et de réitérer sa préférence pour une solution négociée. En cas d'action armée par
air, voire par terre, les postes
frontaliers risquent d'être pris
d'assaut par des réfugiés
libyens. En 2011, lorsque la
coalition avait bombardé les
troupes de Kadhafi, un million
de réfugiés se sont installés de
Djerba à Tunis. Largement
approuvée à l'époque, dans la
foulée des chutes de Ben Ali et
de Moubarak, l'intervention est
désormais vilipendée par la
population et les élites. La
cause de tous les malheurs
actuels.
Le risque terroriste demeure
à un niveau très élevé. Une
intervention risquerait d'éparpiller les groupes terroristes,
qu'il s'agisse de Daech ou d'Aqmi. De très nombreux Tunisiens, près de 6 000, sont partis
pour la Syrie. Opèrent-ils, pour
une partie, en Libye ? Certainement. Les auteurs des attentats
du Bardo et d'El-Kantaoui
avaient subi un entraînement
en Libye.
BOMBARDER SYRTE
POUR AFFAIBLIR DAECH
L'objectif affiché : empêcher
l'expansion de l'État islamique.
Les frappes menées en Syrie
entraîneraient un déplacement
des soldats du califat vers la
Libye, jugée plus sûre en raison
du chaos ambiant. Le gouvernement d'union nationale
imposé au forceps par l'ONU
n'aura été qu'un songe éveillé.
Durée de vie : une poignée de
jours.
Ce gouvernement aurait eu
pour seul mérite d'avoir la légitimité de demander à l'ONU
une intervention sur son propre
sol. Faute de ce fusible politique, il va falloir procéder
autrement. Plusieurs experts
militaires expliquent que le «
dronage » et les forces spéciales
américaines travaillent dans
l'immensité du Sud libyen
depuis quelques mois. Le problème se situe sur les côtes
méditerranéennes. Du côté de
Tripoli, c'est un refus catégorique. Du côté de Tobrouk
(reconnu par la communauté
internationale), on demande
des raids aériens sur Syrte et
ses environs ainsi que la levée
de l'embargo sur les armes. Ce
qui est inenvisageable. Le stock
d'armements, le venimeux héritage de Kadhafi a transformé le
pays (et la région) en un Far
West nord-africain où milices
et autres autoproclamés « gardiens de la révolution » agissent
selon leurs seuls intérêts. À
Tripoli, fief « Fajr Libya » de
l'islamiste Abdelhakim Belhadj,
c'est le règne des brigades.
Celles d'Al Nawsi, du renforcement sécuritaire, d'Al Bourkan,
les brigades révolutionnaires de
Tripoli. Ces dernières ont prévenu qu'une intervention étrangère serait synonyme d'une tentative de « colonisation ». Une
déclaration de guerre, donc.
LE TCHAD PRIS EN ÉTAU
Le Tchad, pays confronté
aux attaques sanglantes de
Boko Haram, tergiverse. Son
président Idriss Déby se voit
reprocher son attentisme alors
que les attentats frappent son
pays. Pourtant, en décembre
2014, l'homme s'était lâché en
clôture du Forum international
sur la paix et la sécurité à
Dakar. Face à Jean-Yves Le
Drian, il avait clairement mis
les Occidentaux face à leurs
responsabilités. « Nous ont-ils
consultés avant d'attaquer la
Libye ou de diviser le Soudan ?
» Et d'enfoncer le clou : « La
solution en Libye n'est pas
entre les mains des Africains,
mais entre celles de l'Otan. »
Mi-octobre 2015, Idriss Déby
a reçu à Ndjamena le général
Khalifa Haftar qui mène sa
propre guerre contre « les islamistes » et estime être le seul
capable de « sauver la Libye ».
Le premier s'inquiète pour sa
frontière nord. Les Toubous,
puissante tribu, pourraient s'allier à des groupes rebelles tchadiens pour menacer un Déby
affaibli. Le second cherche des
alliés, des armes. De Amman
au Tchad, il prospecte. Sans
réel succès.
LE DÉSERT DES
TARTARES VERSION
LIBYE
Les rumeurs de bruits de
bottes répercutées par les
médias ont provoqué un afflux
de Libyens au poste de Ras
Jedir, en Tunisie. Le 1er
février, 2 000 Libyens ont franchi la frontière. Le général
Jean-Pierre Palasset, alors qu'il
s'apprêtait à quitter la tête de
l'opération Barkhane, déclarait
en juillet 2015 que « le Sud
libyen est un refuge pour les
groupes terroristes » qui agissent au Mali, au Niger… Pour
celui qui est devenu le numéro
deux de la DGSE, la lutte
contre les djihadistes ne peut
être efficace que si on les combat partout.
Et ce haut gardé de renvoyer les politiques à leurs responsabilités. Sept mois plus
tard, pas de réponse précise. Et
pas de réponse simple pour une
Libye compliquée. Somme
toute, la définition d'un piège.
SYRIE
La Turquie sommée d'accueillir les réfugiés d'Alep
'UE rappelle que la Convention de
Genève oblige la Turquie à
accueillir les réfugiés. Ils seraient 20
000 bloqués à la frontière du pays. Samedi
matin, les Européens ont rappelé à la Turquie son devoir, au regard du droit international, d'accueillir les milliers de réfugiés
syriens bloqués à sa frontière après avoir
fui une offensive de l'armée du régime
appuyée par l'aviation russe.
"La Convention de Genève, qui stipule
qu'il faut accueillir les réfugiés, est toujours
valide", a indiqué le commissaire à l'Élargissement, Johannes Hahn, en arrivant à
une réunion de l'Union européenne à
Amsterdam. Johannes Hahn était interrogé
par les journalistes sur le fait que la Turquie a fermé le poste-frontière d'Oncupinar (appelé Bab al-Salama côté syrien), au
sud de la ville turque de Kilis, où aucune
entrée ou sortie du territoire turc n'était
autorisée vendredi.
Selon les derniers chiffres fournis par
L
15
l'ONU, 20 000 personnes se bousculent
déjà côté syrien de ce poste-frontière, alors
que selon les estimations, l'offensive du
régime dans la province d'Alep (nord de la
Syrie) appuyée par plus de mille raids
aériens russes, a poussé près de 40 000
civils à fuir leurs foyers depuis lundi.
Les ministres européens des Affaires
étrangères, réunis depuis vendredi à
Amsterdam pour une réunion informelle,
devaient profiter de la présence de leur
homologue turc Mevlut Cavusoglu pour
lui signifier leur inquiétude sur le sort de
ces réfugiés, selon une source diplomatique. "Tout le monde a vu les images
d'Alep, les dizaines de milliers de personnes qui fuient, qui fuient pour sauver
leur vie", a témoigné le ministre luxembourgeois Jean Asselborn. "Nous n'avons
pas de compétences pour dire à la Turquie
ce qu'elle doit faire", a-t-il souligné à propos des réfugiés bloqués à la frontière.
Mais lors de la conférence des donateurs
pour la Syrie, jeudi à Londres, le Premier
ministre turc Ahmet Davutoglu a "dit que
ces gens seraient autorisés à entrer en Turquie", a-t-il insisté.
"Nous avons une grande probabilité
d'avoir un (nouveau) gros afflux de réfugiés" en Europe, a continué Jean Asselborn. "C'est la conséquence des attaques à
la bombe indiscriminées dans et autour
d'Alep", a-t-il accusé.
Les Européens ont scellé un accord fin
novembre avec Ankara pour l'amener à
mieux endiguer les flux de migrants qui
gagnent les îles grecques depuis les côtes
turques, en combattant notamment l'activité florissante des passeurs. Ankara a
obtenu en échange la mise sur pied d'un
fonds de trois milliards d'euros pour améliorer les conditions de vie des deux millions de réfugiés syriens vivant en Turquie,
et que ses négociations d'adhésion à l'UE,
bloquées depuis 2005, soient "redynamisées".
DÉCISION « RIDICULE » POUR
LONDRES
Le comité appelle « les autorités suédoises et britanniques » à « mettre fin à
sa détention » et à respecter son droit à
être « indemnisé ». Ces dernières ont
répliqué que cette décision ne changeait
rien, ouvrant le débat sur son caractère
contraignant ou pas. « Nous rejetons
catégoriquement l'affirmation selon
laquelle Julian Assange est victime
d'une détention arbitraire », a dit un
porte-parole du gouvernement britannique. « Le Royaume-Uni a déjà dit
clairement aux Nations unies qu'il
contesterait formellement l'opinion de
ce groupe de travail. » Considérant que
l'Australien, accusé de viol par une Suédoise, est un « fugitif », le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip
Hammond, a jugé « ridicule » l'avis de
l'ONU. Même réaction à Stockholm : «
le gouvernement n'est pas d'accord »
avec ce comité, a indiqué le ministère
des Affaires étrangères.
PENSÉE
Triste et douloureux fut le jour du 7
février 1998, quand
nous a quittés notre
chère regrettée mère
Oughanem Fathma,
née Graradji, laissant
derrière elle un vide
difficile à combler.
Elle était un monument avec sa
bonté et son cœur qui débordait
d’amour pour toute sa famille.
En cette douloureuse occasion, son
époux, ses enfants et petits-enfants
demandent à tous ceux qui l’ont
connue d’avoir une pieuse pensée en
sa mémoire.
Repose en paix chère maman que
Dieu Tout-Puissant t’accueille en Son
Vaste Paradis.
16
MONDE
Dimanche 7 février 2016
PRIMAIRES AMÉRICAINES
La révolution Bernie
séduit la jeunesse démocrate
Les jeunes démocrates fraîchement
inscrits pour voter succombent en
masse à Bernie Sanders, sénateur
de 74 ans aux sept petits-enfants,
posant à sa concurrente Hillary
Clinton un problème de taille au
moment où la course à la Maison
Blanche se resserre.
ancienne First Lady et secrétaire d'Etat, qui tente pour la
seconde fois de conquérir la
présidence américaine, a dû admettre
qu'elle avait besoin de mieux communiquer avec les jeunes électeurs. En effet,
dans les sondages, le sénateur du Vermont écrase Hillary Clinton chez les
démocrates de moins de 30 ans. Selon
une enquête d'opinion de l'université du
Massachusetts/Lowell publiée vendredi,
il est soutenu par 89% des jeunes votant
dans le New Hampshire, où les primaires se tiennent mardi. Lors de la primaire lundi dans l'Iowa remportée sur le
fil par Mme Clinton, il a engrangé 84%
des suffrages des électeurs âgés de 17 à
29 ans. Les raisons fréquemment citées
pour ce succès: son projet de "révolution
politique" visant à limiter l'avidité de
Wall Street et les dons des milliardaires
dans les campagnes électorales, à fournir une assurance santé universelle et
une scolarité universitaire publique gratuite, ou encore à légaliser le cannabis.
De nombreux étudiants de l'université
culièrement critique à l'égard de Mme
Clinton et de Donald Trump, en tête
des sondages pour le camp républicain.
"J'ai beaucoup de mépris pour eux",
relève-t-il. "Il y a toute une part d'elle
(Hillary) que nous ne connaissons tout
simplement pas. Je ne lui fais tout simplement pas confiance."
HAÏTI
Un mort dans des
affrontements
entre opposants et
anciens militaires
n ancien militaire a été tué dans
des affrontements vendredi à Portau-Prince entre des centaines d'opposants au pouvoir haïtien et d'anciens
militaires ou de jeunes se réclamant de
l'armée, démantelée dans les années
1990. Haïti est plongée dans l'incertitude car deux reports du second tour du
scrutin présidentiel, initialement prévu
le 27 décembre, ont empêché l'élection
d'un successeur à Michel Martelly, dont
le mandat s'achève samedi soir. Une
centaine d'hommes en uniformes et
vêtements kakis, se réclamant des
anciennes Forces armées d'Haïti
(FADH), ont circulé sur les principales
artères de la capitale vendredi aprèsmidi, certains munis de fusils et de pistolets. Les échanges ont été violents
quand ils ont croisé des manifestants
opposés à Michel Martelly, aux abords
de la place du Champ de Mars, où se
situe le palais présidentiel: ceux se
réclamant des FADH ont tiré en l'air à
balles réelles et les opposants au pouvoir en place ont répondu avec de nombreux jets de pierres. Un ancien militaire, isolé après le départ précipité des exsoldats, a été frappé par les manifestants
de l'opposition et tué à coups de pierres.
La police nationale est rapidement arrivée sur les lieux, ainsi que des
patrouilles de chars de la mission des
Nations unies pour la stabilité en Haïti,
présente dans le pays depuis 2004,
selon un journaliste de l'AFP sur place.
En 1995, le président Jean-Bertrand
Aristide a décidé, à son retour d'exil
forcé suite à un coup d'état en 1991, de
démobiliser les troupes des FADH pour
leur implication dans les troubles politiques qui ont secoué le pays après la fin
de la dictature des Duvalier en 1986.
Ph : DR
L'
du New Hampshire, où les frais de scolarité avoisinent 17.000 dollars par an,
s'identifient à ce message mais certains
s'interrogent sur sa capacité à tenir ses
promesses.
"C'est à coup sûr très intéressant
d'entendre Bernie Sanders et sa campagne tournée vers la base qui s'est
presque métamorphosée en énorme
phénomène", souligne Kelly Pedersen,
18 ans. Née pendant le second mandat
de Bill Clinton à la Maison Blanche, elle
confie pencher pour les démocrates
avant ce qui sera son tout premier vote.
"La dette étudiante est une partie
importante de nos vies", relève-t-elle
auprès de l'AFP. "C'est peut-être un
homme beaucoup plus vieux mais ce qui
fait écho chez la plupart (des jeunes)
c'est qu'il pense à notre génération parce
qu'il sait que nous sommes l'avenir."
«TRÈS BELLE HISTOIRE»
Pour Kendre Rodriguez, 21 ans, il est
très facile de comprendre l'appel de Sanders, en particulier dans son fief de la
Nouvelle Angleterre (nord-est). "Il
raconte une histoire vraiment très belle
et mener une bonne campagne politique
dépend en partie de votre réussite à
entrer en symbiose avec l'opinion", estime cette étudiante en commerce. L'une
des critiques les plus fréquentes adressées à Hillary Clinton porte sur le fait
que son message concernant l'expérience met trop l'accent sur elle-même, tandis que Bernie Sanders consacre davantage de temps à dire aux électeurs ce
qu'il va faire pour eux. Un sondage de
l'université Quinnipiac place vendredi
les deux rivaux au coude à coude au
niveau national, avec 44% pour elle et
42% pour lui et 11% d'indécis. En
décembre, elle avait 30 points d'avance.
D'Mahl McFadden, étudiant de 22
ans dans le domaine sportif et indépendant au niveau politique, hésite entre
Bernie Sanders et Marco Rubio, le
jeune sénateur de Floride en plein essor
chez les républicains.
Qu'apprécie-t-il chez Sanders ? C'est
un "mec cool". "Il semble vraiment s'intéresser aux gens", explique cet admirateur du président Barack Obama, parti-
«UN GROS MOT»
Même son de cloche chez Kyle
McCrory, étudiant en russe et en relations internationales de 22 ans, concernant la candidate démocrate. Mais il a
aussi beaucoup de réserves concernant
M. Sanders. "Hillary semble un peu
fuyante et peu digne de confiance",
explique-t-il. "Elle semble très hors de
propos auprès des jeunes électeurs et
toutes ses tentatives pour s'en approcher
semblent très artificielles."
Certes Sanders parvient à parler aux
étudiants mais le jeune homme s'inquiète de ses chances de pouvoir gagner
dans un pays où son "socialisme démocrate" autoproclamé inspire la défiance.
"C'est un peu un gros mot aux EtatsUnis", relève M. McCrory. De son côté,
Jack Sullivan dit avoir une préférence
pour Marco Rubio tout en reconnaissant être impressionné par l'ancienne
Première dame. "Certains étudiants ne
comprennent pas que si (Sanders)
devient président nous allons devoir
payer pour la gratuité des universités et
payer aussi pour nos propres études",
avance cet étudiant en marketing de 20
ans. "C'est un peu naïf tout ça." "Beaucoup de jeunes électeurs ne saisissent
pas l'aspect fiscal", abonde Nicholas
Tougias, étudiant en finances et partisan de Clinton, âgé de 20 ans. "Ils ne
comprennent pas que nous allons devoir
payer des impôts pour payer toutes ces
choses."
INDONÉSIE
U
Une rivalité entre jihadistes de l'EI risque
d'entraîner de nouveaux attentats en Asie
ne lutte de pouvoir
entre trois meneurs
indonésiens
du
groupe Etat islamique (EI)
en Syrie, en quête de reconnaissance de l'organisation
jihadiste, pourrait entraîner
de nouveaux attentats en
Asie du Sud-Est, indiquent
des analystes, trois semaines
après les attaques de Jakarta.
Les investigations après ces
attentats suicide et attaques à
main armée, qui ont fait
quatre victimes le 14 janvier,
ont permis de découvrir un
complexe réseau de militants
oeuvrant sur ordre de
meneurs combattant en
Syrie, mettant en exergue
l'infiltration de l'EI loin de ses
bastions au Moyen-Orient.
Les trois meneurs indonésiens en Syrie -Bahrumsyah,
Abu Jandal et Bahrun Naimsont soupçonnés d'avoir préparé des attaques en 2015.
La police avait initialement
désigné Naim, un extrémiste
islamiste du centre de Java
connu pour son radicalisme,
comme le cerveau des attentats de Jakarta. Ces trois
influents militants encouragent leurs cellules indonésiennes à perpétrer des
attaques jihadistes sur leur
U
sol, en leur fournissant argent
liquide et conseils, dans l'espoir d'impressionner l'EI,
explique à l'AFP le directeur
de la police de Jakarta, Tito
Karnavian.
"Les
trois
hommes rivalisent pour s'attirer les éloges du commandement central de l'EI en entreprenant des attaques", ajoute
cet expert qui a participé au
démantèlement de réseaux
islamistes indonésiens dans
les années 2000. "Une fois
qu'ils obtiennent les éloges,
ils sont approuvés en tant que
chef pour l'Indonésie, ce qui
permet d'obtenir de l'argent
et du pouvoir", dit-il.
Après Naim, la police s'est
tournée vers Aman Abdurrahman, l'un des premiers
Indonésiens à avoir prêté
allégeance à l'EI. Cet idéologue en prison est lié à l'un
des rivaux de Naim en Syrie.
Le succès rencontré par
Abdurrahman auprès de
militants en Indonésie a
accru la pression sur ses
rivaux pour commettre des
attaques "le plus vite possible", a relevé l'Institut
d'analyse des conflits (IPAC)
dans un rapport en février.
L'un des membres du trio a
même appelé l'un de ses asso-
ciés en Indonésie peu après
les attentats de Jakarta pour
lui demander de commettre
une attaque semblable immédiatement, selon le rapport.
LE PROBLÈME DES
PRISONS
"D'autres attentats en
Indonésie sont probables
dans la mesure où des leaders
locaux de l'EI rivalisent sur
leur sol et à l'étranger pour
établir leur suprématie", souligne le rapport.
Cherchant à créer une
branche en Asie du Sud-Est,
l'EI va "se tourner vers l'Indonésie" après les attentats de
Jakarta revendiqués par l'organisation jihadiste, estime
M. Karnavian.
La police a depuis arrêté
une vingtaine de suspects.
Auparavant, elle avait déjoué
plusieurs projets d'attaques
en 2015. Des groupes de
militants aux ramifications
complexes préparaient des
attentats depuis des années,
selon la police.
Certains entretenaient des
liens étroits avec des militants
en prison, terrain fertile pour
l'endoctrinement et le recrutement. Les prisons où extrémistes islamistes profitent de
leur séjour derrière les barreaux pour recruter des criminels endurcis et préparer
de nouvelles attaques, constituent un sérieux problème
pour l'Indonésie, explique M.
Karnavian.
C'est en prison que Afif,
l'un des quatre assaillants
tués dans les attaques de
Jakarta, avait prêté allégeance
à l'EI. Des militants d'une
cellule jihadiste démantelée
dans le sud de Jakarta avaient
recruté un détenu bénéficiant
de la confiance de surveillants de prison, lequel
avait volé des armes et munitions dans l'armurerie. La
compagne de cet homme
avait dissimulé ces armes
dans une boîte isolante pour
les remettre à des militants à
l'extérieur de la prison, selon
une source policière. Ce
groupuscule était sur le point
de lancer des attaques,
notamment à Jakarta et Bali,
île populaire la plus touristique d'Indonésie, a indiqué à
l'AFP une source du contreterrorisme.
Des attaques contre des
ambassades de l'EI combattant le groupe jihadiste en
Syrie et en Irak figuraient
parmi les cibles.
MONDE
Dimanche 7 février 2016
CONFLIT
COLOMBIE
Obama et Xi pour une réponse forte face
aux "provocations" de Pyongyang
Le président américain Barack
Obama et son homologue
chinois Xi Jinping ont souligné
vendredi la nécessité d'une
réponse "forte" face aux
"provocations" de la Corée du
Nord, selon la Maison Blanche.
ors d'un entretien téléphonique
visant à "coordonner les efforts"
pour répondre à l'essai nucléaire
du 6 janvier, les deux dirigeants ont
réaffirmé qu'ils étaient favorables à une
"dénucléarisation de la péninsule
coréenne". Ils ont insisté sur "l'importance d'une réponse internationale forte
et unie aux provocations de la Corée du
Nord, en particulier à travers une résolution significative du Conseil de sécurité de l'ONU". L'exécutif américain n'a
cependant donné aucune précision sur
les contours possibles de cette résolution. Pékin a fait pression par le passé
pour limiter la portée des sanctions. De
son côté, la présidente sud-coréenne
Park Geun-Hye, qui s'est également
entretenue par téléphone avec Xi Jinping, a appelé Pékin à coopérer "activement" pour adopter une résolution
"forte et efficace qui force la Corée du
Nord à changer d'attitude". Le régime le
Le virus détecté
dans l'urine et la
salive
ela ne signifie pas qu'il existe
une capacité de transmission
par la salive et l'urine", rassure un institut de recherche scientifique brésilien.
Le virus Zika, qui se propage en
Amérique latine via le moustique
Aedes aegypti, a été détecté dans l'urine et la salive, par un institut de
recherche scientifique brésilien qui
précise qu'il est trop tôt pour savoir s'il
s'agit là d'un nouveau mode de contagion. "La présence du virus Zika, sous
forme active, a été détectée dans la salive et l'urine", a déclaré à la presse
Paulo Gadelha, directeur de l'institut
Fiocruz de Rio de Janeiro, "mais cela
ne signifie pas qu'il existe une capacité
de transmission par la salive et l'urine".
1,5 million de malades du virus Zika
"Il va falloir faire beaucoup
d'études" pour le savoir, toutefois "la
salive et l'urine ne devraient pas être
une voie de transmission importante",
a ajouté Paulo Gadelha. Il a recommandé cependant, surtout aux femmes
enceintes, de se protéger. "Sachant que
la possibilité de cette forme de transmission existe, les femmes enceintes
doivent prendre des mesures de précaution", comme "éviter d'embrasser,
de partager les couverts" d'une personne qui présente des signes laissant penser qu'elle a contracté le Zika, a souligné le chercheur. Transmis par la piqûre des moustiques de type Aedes, Zika
est fortement soupçonné d'être la cause
de nombreux cas de microcéphalie,
une malformation congénitale, chez les
nourrissons dont les mères ont été
contaminées pendant leur grossesse.
Environ 1,5 million de malades du
virus Zika ont été recensés au Brésil où
404 cas de microcéphalie ont été
confirmés et 3 670 cas suspects sont en
cours d'examen, selon l'Organisation
mondiale de la Santé (OMS) qui a
décrété cette semaine une "urgence de
santé publique de portée internationale".
"C
Trop tôt pour rayer
les Farc d'une liste
"terroriste"
américaine
l est bien trop tôt pour que les
Etats-Unis rayent de leur liste
noire d'organisations "terroristes" la
guérilla colombienne des Farc qui est
impliquée dans un processus de paix
avec Bogota, a indiqué vendredi le
secrétaire d'Etat John Kerry.
"Au sujet du classement terroriste des
Farc, c'est simplement prématuré et
impossible même de commencer à
répondre à cette question (...) parce
qu'il n'y a pas de paix", a déclaré M.
Kerry lors d'une conférence de presse
à Washington avec le président
colombien Juan Manuel Santos.
"Pour le moment, il n'y a pas de processus" pour retirer les Farc d'une
liste du département d'Etat ciblant les
"organisations terroristes étrangères",
a ajouté M. Kerry.
"Nous n'y pensons pas", a-t-il insisté.
Maintenant, "si, et quand la paix se
réalisera et qu'il y aura une raison de
faire un bilan, on le fera le cas
échéant, comme on le fait toujours",
a conclu le chef de la diplomatie américaine. Le président Santos était
jeudi et vendredi en visite à Washington où il a été reçu par son homologue américain Barack Obama qui a
octroyé une aide de 450 millions de
dollars pour financer un plan de paix
en Colombie longtemps ravagée par
le conflit armé avec les Farc.
Le gouvernement colombien et la
guérilla des Farc mènent depuis trois
ans des négociations destinées à
mettre fin à plus de 50 ans d'un
conflit armé qui a fait plus de
220.000 morts, des dizaines de milliers de disparus et au moins six millions de déplacés. Les discussions
pourraient aboutir à la signature d'un
accord d'ici le 23 mars. M. Santos a
exprimé sa "gratitude" à M. Kerry
pour "l'énorme soutien, non seulement des Etats-Unis mais aussi du
monde entier" pour ce que Washington et Bogota appellent le plan "Paix
en Colombie". La guerre entre la
Colombie et les Farc "est le dernier
conflit armé sur tout le continent.
C'est le plus ancien et l'un des plus
cruels. Mettre fin à ce conflit serait
une victoire pour le monde entier", a
plaidé le président colombien.
I
Ph : DR
L
ZIKA
17
plus fermé au monde a averti mardi de
son intention de lancer prochainement
une fusée transportant un satellite. La
Corée du Nord assure que son programme spatial a des visées purement scientifiques, mais les Etats-Unis et leurs alliés
y voient une couverture pour son programme de développement de missiles
balistiques intercontinentaux (ICBM).
Cette annonce constitue une surenchère de Pyongyang face à la communauté internationale, qui tente de durcir
les sanctions contre le régime le plus
isolé au monde. Un test de missile balistique représenterait "un nouvel acte
déstabilisateur et provocateur", ont souligné MM. Obama et Xi. Le 6 janvier,
Pyongyang avait claironné avoir testé
avec succès une bombe à hydrogène. Si
cette annonce a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les experts
internationaux, cette explosion n'en a
pas moins constitué le quatrième essai
nucléaire du régime.
Le Conseil de sécurité avait réagi en
promettant dans une déclaration adoptée à l'unanimité de ses 15 membres -dont la Chine, principal allié diplomatique de Pyongyang -- d'alourdir l'arsenal de mesures de rétorsion contre
Pyongyang. L'entêtement nucléaire
nord-coréen semble contrarier la Chine.
Mais Pékin ne goûte guère l'idée que le
renversement de Kim Jong-Un permette
l'avènement, à sa frontière, d'une Corée
réunifiée alignée sur les Etats-Unis.
TAÏWAN
Au moins 7 morts et 30 personnes dans
un séisme
Un séisme de magnitude 6,4 a fait au moins sept morts dans le sud de Taïwan,
ont annoncé les secours qui continuaient de fouiller les décombres d'un immeuble
de 16 étages où environ 30 résidents seraient encore pris au piège, selon les médias.
La puissante secousse a frappé le sud de l'île samedi vers 4 heures du matin heure
locale (20 heures GMT vendredi), provoquant l'effondrement de quatre immeubles
d'un même ensemble dans la ville de Tainan, selon des responsables. Le bilan continue de s'alourdir ce samedi après-midi et passe de trois à cinq puis sept morts. Les
recherches se concentraient essentiellement autour d'une tour de 16 étages, où au
moins 30 personnes seraient toujours prisonnières de l'amas de béton, selon les
médias. Les autorités n'avançaient aucun chiffre à ce sujet. Parmi les personnes
retrouvées sans vie dans les décombres, se trouvent un nourrisson de 10 jours et un
homme âgé de 40 ans. Une femme est morte après avoir été percutée par une citerne d'eau, ont indiqué les pompiers.
SOMALIE
Le gouvernement et l'Amisom reprennent aux
shebab le contrôle du port de Merka
es troupes gouvernementales somaliennes
appuyés par la force
de l'Union africaine en
Somalie (Amisom) ont repris
samedi le contrôle du port
stratégique de Merka, à environ 100 km au sud de Mogadiscio, qu'elles avaient abandonné la veille aux islamistes
radicaux shebab, selon l'armée et des témoins.
"Les forces somaliennes et
les soldats de maintien de la
paix de l'Amisom ont repris
le contrôle de Merka et maintenant la situation est revenue à la normale. Il y a eu de
brefs échanges de coups de
feu, mais les militants (shebab) se sont enfuis", a déclaré à l'AFP Abdirisak Mohamed, un responsable de l'armée somalienne joint par
téléphone depuis Mogadiscio.
Les shebab, affiliés à Al-
L
Qaïda, s'étaient emparés vendredi de ce port d'une haute
importance stratégique, et
qui avait été un de leurs principaux fiefs entre 2008 et
2012, après le départ inexpliqué des troupes de l'Amisom.
"Les forces de sécurité
mènent des opérations de
nettoyage dans la ville", a
ajouté Abdirisak Mohamed,
ajoutant que "plusieurs militants (shebab) avaient été
tués pendant les combats" et
que l'armée somalienne avait
perdu un soldat. Selon un
habitant, l'Amisom a utilisé
des chars pour reprendre le
contrôle de la ville, et des
civils auraient été tués en se
retrouvant piégés au milieu
des combats.
"Quatre personnes ont été
tuées dans notre quartier et
deux blessées. Je vois que
l'Amisom et les troupes
somaliennes sont revenues
dans notre ville et maintenant elles mènent des opérations de sécurité", a déclaré à
l'AFP un habitant, Muhidin
Osman. "Les combattants
shebab se sont retirés de la
ville après avoir opposé une
légère résistance. Les forces
somaliennes et celles de
l'Amisom sont de retour", a
confirmé un autre habitant,
Shamso Moalim. "Il y a des
victimes civiles, mais je ne
connais pas le nombre", a-t-il
dit sans donner davantage de
précisions.
La reconquête de Merka
avait constitué vendredi une
prise d'envergure pour les
shebab.
Elle leur donnait de nouveau un accès à la mer, ce qui
leur permettait lorsqu'ils
contrôlaient le sud somalien
de se livrer à de lucratifs trafics, notamment de charbon.
Capitale de la région de
Basse-Shabelle, Merka était
sous contrôle des forces gouvernementales et de l'Amisom depuis août 2012,
quand ils en avaient délogé
les shebab au terme de combats accrochés.
Confrontés à la puissance
de feu supérieure de l'Amisom, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août
2011 et ont ensuite perdu
l'essentiel de leurs bastions,
refusant le plus souvent le
combat conventionnel au
profit d'opérations de guérilla
et d'attentats suicides.
Mais ils contrôlent toujours de nombreuses zones
rurales et restent une menace
pour la sécurité en Somalie et
dans les pays voisins, notamment au Kenya où ils ont
mené
de
nombreuses
attaques - certaines spectaculaires - faisant au total plus de
400 morts depuis 2013.
18
CULTURE
Dimanche 7 février 2016
CONSTANTINE 2015
Appel à la création de commissions
nationales de toponymie
Les universitaires au
Colloque international sur
l’onomastique dans le
monde arabe et le Sahel
ont recommandé, mercredi
à Constantine, au terme
de leurs travaux, la
création de commissions
nationales de toponymie.
a commission, appelée à superviser la transcription des noms
géographiques en caractères
latins, veillerait à l’unification de l’écriture des lieux géographiques sur les
cartes, les panneaux de signalisation des
villes et les sites archéologiques, ont souligné les participants à cette rencontre,
ouverte lundi dernier dans un hôtel de la
ville de Constantine. Il a également été
suggéré le recours à une "démarche participative" impliquant les instances
concernées pour "refléter le patrimoine
culturel d’une région dans la nomination des lieux", et le "respect du caractère plurilinguistique en tant que facteur
identitaire dans l’usage onomastique».
Les universitaires, experts et représentants d’organismes internationaux
concernés par l’onomastique ont aussi
proposé de "veiller à l’application des
recommandations du groupe d’experts
des Nations-unies (GENUNG) relatives
aux noms géographiques".Au dernier
jour de ce Colloque international, les
communications ont porté sur "l’interconnexion linguistique" des noms géographiques dans le monde. Djamel
Nahali, de l’université de Batna, soulignant l’existence de "contacts de langues
Ph : DR
amazighe, arabe et française dans les
noms de lieux de la capitale des Aurès",
a précisé que cette "cohabitation" a
donné lieu à des "formes onomastiques
imbriquées".
Il a attiré l’attention, dans le même
contexte, sur "l’importance d’adopter
une toponymie qui reflète des pans de
l’histoire d’une région", expliquant
qu’en Espagne, 50 % des noms de lieux
sont "d’origine arabe".
De son côté, le jordanien Ibrahim
Abdallah Al Djaber membre de la division arabe du GENUNG a annoncé le
lancement officiel, depuis Constantine,
du site électronique de ce groupe.
(www.adegn.net). Cet expert a précisé
que le site, élaboré en langues arabe et
anglaise, englobe l’essentiel des informations sur le GENUNG, ses actions, ses
missions et les rencontres périodiques
de ses membres. Affirmant que son lan-
cement du site depuis la ville des ponts
est "une manière d’appuyer les efforts
arabes déployés dans le cadre de la mise
en œuvre des recommandations de
l’ONU relatives à la romanisation des
lieux géographiques", Al Djaber a invité
les présents à contribuer, par leurs
études et analyses, à enrichir le contenu
du site électronique.
Organisé par le département Colloques de la manifestation "Constantine,
capitale 2015 de la culture arabe", cette
rencontre internationale a vu la participation de plusieurs universitaires et
experts algériens et étrangers, venus des
pays du Sahel, d’Europe, d’Asie et
d’Amérique. Les communicants ont
rapporté les expériences de leurs pays
dans la toponymie et les problèmes rencontrés sur le terrain.
NOUVELLE ÉDITION DU DICTIONNAIRE FRANÇAIS-ARABE
Un ouvrage vieux de 120 ans réédité
U
El Djahidia
suscite un débat
autour du penseur
et philosophe
algérien
Hamouda Bensaï
n Colloque international
consacré à un penseur et philosophe algérien méconnu, en l’occurrence Hamouda Bensaï, se tient à la
maison de la culture de Batna, à
l'initiative de l’association culturelle
El Djahidia. "Il s’agit d’évoquer et
de mettre en lumière des figures de
la carrure de Hamouda Bensaï dans
le cadre d’un travail sur le patrimoine et l’identité, apte à consolider la
confiance de la nation en ses potentialités et à sa capacités à s’affirmer
devant l’autre", a indiqué Mohamed
Tine, président de l’association El
Djahidhia. Le rencontre de Batna
présente au public cette figure de la
culture algérienne qui a vécu dans la
marginalisation et n’a bénéficié de
l’intérêt qui lui est dû qu’après sa
disparition, a souligné, de son côté,
le président de la section locale d’El
Djahidia, Bouzid Saber. La rencontre a été ouverte mardi par la
lecture de l’hommage rendu par
Malek Bennabi, dans ses ouvrages
"Mémoires d’un témoin du siècle"
et "Le phénomène coranique", à ce
penseur qu’il qualifie "d’ami, de
maître à penser, de spécialiste du
monde musulman et de victime des
forces coloniales impitoyables".
Selon les intervenants, Bensaï est né
à Batna en 1902 au sein d’une
famille conservatrice. Il a fait ses
études primaires dans sa ville avant
de rejoindre l’institut du cheikh
Benbadis à Constantine. Durant les
années 1920, il se rend à Paris
(France) où il poursuit des études
de philosophie. Sa pensée encyclopédique alliant la culture islamique
aux sciences humaines occidentales,
et son activisme au sein des groupes
d’étudiants algériens, lui valurent
d’être poursuivi par les services spéciaux français. Cette cabale, associée au courroux de l’orientaliste
Louis Massignon, finirent par l’empêcher de soutenir sa thèse. Les
conférenciers ont également relevé
que cet intellectuel était considéré
par les réformistes comme un des
leurs tandis que les modernistes y
voyaient un pionnier de la "pensée
illuminée" au moment où pour le
commun des habitants de Batna, il
fut "un simple écrivain public installé dans un café populaire jusqu’à sa
mort en 1998 des suites d’une
longue maladie". Le directeur de la
culture de Batna, Omar Kebbour, a
indiqué que des efforts seront
déployés avec le concours de l’université de Batna et des intellectuels
locaux pour "tenter de découvrir
auprès de ses proches des écrits et
des manuscrits de Hamouda Bensaï
en vue de les valoriser et de les faire
connaître.
U
L
ne nouvelle édition
du
dictionnaire
Français-Arabe algérien, de Belkacem Ben Sedira, un ouvrage publié pour la
première fois en 1886, vient
de paraître aux éditions "Dar
Khettab". La cinquième et
dernière édition qui remonte
à 1959 de ce dictionnaire
"exceptionnel" de 1300
pages, était censé contribuer,
à l'époque où l'Algérie était
encore sous occupation française, au "rapprochement" de
la langue parlée par beaucoup d'Algériens de l'administration coloniale et des
Pieds-noirs.
Renfermant
15 000 mots, le dictionnaire
bilingue de Ben Sedira réhabilite une langue répandue
parmi les Algériens jusqu'à la
première moitié du XIXe
HOMMAGE
siècle, tout en constituant
une précieuse source d'informations sur la vie au quotidien des Algériens à cette
époque. La linguiste Khaoula
Taleb El Ibrahimi présente
l'ouvrage de Ben Sedira
comme une "œuvre importante", accessible aussi bien
au lecteur qu'au chercheur et
leur permet de connaître l'Algérien anciennement pratiqué. Dans sa préface, le
sociologue et urbaniste Djaâfar Lasbet souligne, pour sa
part, que "Ben Sedira était un
homme de savoir" à l'instar
d’Ali Benkeroucha, Mohamed Bencheneb, Ibrahim
Fateh, dont les ouvrages
constituent, selon lui, des
"repères" et des "trésors" culturels. Le sociologue note
plus précisément que cet
ouvrage initie le lecteur à
l'Arabe algérien, restitué à
travers ses anciennes expressions utilisées dans diverses
circonstances que le dictionnaire a remises au goût du
jour. L'Algérien tel que parlé
de nos jours utilise en
moyenne 1000 mots, alors
que le dictionnaire de Ben
Sedira propose un corpus de
15000. Les mots recueillis
dans cet ouvrage, observe
pour sa part Nourredine
Abdelkader qui a préfacé une
précédente édition, sont
usuels et accessibles au commun des locuteurs arabophones dans le monde. Malgré l'absence d'un soutien
financier et les faiblesses du
réseau de chaîne de distribution à même de rendre le dictionnaire de Ben Sedira dis-
ponible dans les librairies en
Algérie, l'éditeur Rachid
Khettab s'est résolu à rééditer
cet ouvrage qui constitue une
référence linguistique. Né en
1845 à Biskra où il décéda en
1901, Belkacem Ben Sedira a
fait ses études à l'École normale de Versailles (Nord de
la France) où il obtint son
diplôme d'enseignant. A 20
ans à peine, il est le plus
jeune professeur à l'École
normale d'Alger. Il intègre
par la suite la "Medersa"
d'Alger où il enseigne le droit
islamique. Reconnu comme
étant un parfait trilingue
(arabe, tamazight et français), Ben Sedira, également
traducteur, a édité plusieurs
ouvrages destinés à vulgariser
l'arabe algérien.
«RENDEZ-VOUS AVEC LE ROMAN»
Une série de nouvelles rencontres organisées à partir d’hier
ne série de nouvelles rencontres
littéraires "rendez-vous avec le
roman" étaient organisées à
partir d’hier par le ministère de la culture avec la participation d'hommes de
lettres, des critiques algériens et des
romanciers étrangers, a indiqué mercredi l'organisateur de ce rendez-vous culturel, Samir Kacimi. Ces rendez-vous
littéraires regrouperont, chaque samedi
au palais de la culture, des romanciers,
des critiques et des traducteurs autour
U
de thèmes intéressant le roman et le
récit, a souligné Kacimi lors d'une rencontre au palais de la culture précisant
que la dernière rencontre de chaque
mois accueillera un grand romancier
étranger qui évoquera son parcours littéraire. Outre leur notoriété, les invités de
ces rendez-vous littéraires doivent
connaître l'œuvre romanesque algérienne. Des invitations ont été adressées à
156 écrivains. Chaque conférence traitera d'un thème nouveau à savoir le roman
algérien qui figure parmi les romans les
"moins publiés dans le monde arabe", a
ajouté Samir Kacimi. Animées par des
romanciers et des critiques littéraires à
l'instar de Amine Zaoui et Rabia Djalti
et autres, ces rencontres accueilleront
parmi les invités l'égyptien Sanaa Allah
Ibrahim et le conteur koweitien Taleb
Rifaii. Kacimi a souligné par ailleurs
concernant la participation éventuelle de
Yasmina Khadra, Ahlem Mostaghanemi
et Boualem Sansal que "ces rencontres
n'excluent aucun écrivain à condition
que les oeuvres de ce dernier offrent les
caractères et les particularités du roman
et qu'il formule le vœu d'y participer".
La première conférence sera consacrée
au thème "roman et terrorisme", un courant apparu sur la scène littéraire à la fin
des années 90. Le ministre de la Culture
Azzedine Mihoubi qui a assisté à une
partie de la rencontre a annoncé mercredi deux autres rendez-vous culturels sur
la poésie et le cinéma.
CULTURE
Dimanche 7 février 2016
CINÉMA
Après le Batman Begins
de Nolan, le réalisateur
de Mad Max devait réunir
Batman et Superman mais
ça n'a pas marché. Dans
la catégorie "films non
réalisés", le Justice League
: Mortal de 2007 fait
figure de super-fantasme.
Pensez, un pré-Avengers
shooté par George "Mad
Max" Miller himself, avec
Batman, Superman,
Wonder Woman, Green
Lantern et les autres. Mais
le projet a capoté.
Pourquoi ? Dans une
interview à The
Hollywood Reporter,
Miller est revenu sur le
sujet.
'était il y a bien
sept ans, je
crois. Et il y
avait un super scénario. Chez
Warner, ils se sont dit "Faisons-le. Faisons Justice
League". Ca me plaisait énormément. Mais la grève des
scénaristes menaçait. On a dû
faire le casting très rapidement, avec le département
casting de Warner. Donc on
a fait le casting très très rapidement et on a monté le projet très très rapidement. Tout
était fait en fonction d'une
certaine date de départ du
tournage et d'une certaine
réduction d'impôts qui venait
d'être instaurée en Australie.
Mais il fallait se décider très
vite et c'était une décision
trop importante pour eux.
Donc tout s'est effondré, le
film s'est effondré. On a failli
le faire. Mais ça arrive plein
"C
Phs : DR
George Miller explique l'échec
de Justice League : Mortal
STAR WARS 7
Les séquences de
Yoda ont été
coupées
tar Wars : Le Réveil de la Force
étant un festival de nostalgie, il
n’est pas très étonnant d’apprendre
que Yoda a failli être dans le film. Plus
précisément dans la séquence où Rey
touche le sabre de Luke Skywalker, et
où l’on peut notamment entendre les
voix d’ Ewan McGregor et feu Alec
Guinness, qui ont tous les deux incarné Obi-Wan Kenobi.
Dans une interview accordée à
ETOnline, les monteurs de Star Wars
7, Maryann Brandon et Mary Jo Markey, expliquent qu’à "un moment, on
pensait avoir Yoda, et on a finalement
décidé que non (…) Frank Oz est venu
toute une journée" pour enregistrer ses
dialogues "et il était plus que ravi de le
faire". Déjà bien chargée, la séquence
de flashback de Rey a certainement
gagné à éviter ce caméo, même si
revoir Yoda une dernière fois aurait
été une jolie surprise.
S
ADELE
de fois, quand un film semble
prêt à se faire, quand les
astres semblent propices mais
ils ne le sont pas."
Complétons ce que dit
Miller : en juin 2007, dans la
lignée du succès de Batman
Begins
de
Christopher
Nolan, Warner voulait en
effet faire un film Justice
League mais qui ne soit pas
une suite de Superman
Returns de Bryan Singer
(déception au box-office).
Jason Reitman devait le réaliser mais il préféra décliner
l'offre pour être remplacé en
septembre 2007 par George
Miller tout juste sorti du carton de Happy Feet (2006).
Ecrit par Michele et Kieran
Mulroney (futurs scénaristes
de Sherlock Holmes : Jeu
d'ombres). Effectivement, le
temps pressait : la fameuse
grève des scénaristes hollywoodiens allait démarrer en
novembre 2007. Miller a
réussi à engager DJ Cotrona
en Superman, Armie Hammer en Batman, Megan Gale
en Wonder Woman, Adam
Brody en Flash et Jay Baruchel en grand méchant. La
grève de novembre mit le film
en attente jusqu'à la fin du
mouvement en février 2008.
Weta Workshop devait s'occuper di design du film, et
des concept arts ont été
dévoilés l'an dernier. Le film
devait donc se tourner en
Asutralie, mais le gouvernement australien refusa à Warner une ristourne de taxes de
40% (la "réduction d'impôts"
à laquelle Miller fait référence dans l'interview) au motif
que la production n'avait pas
engagé sufffisamment d'acteurs australiens pour Justice
League : Mortal. Résultat, le
film se retrouva dans le development hell alors que The
Dark Knight cartonnait pendant l'été 2008. Miller partit
faire Happy Feet 2, qui fut un
gros échec en 2011, avant
enfin de se remettre à Mad
Max 4 qui devint Fury Road.
On a dû attendre la fin de la
trilogie Batman de Nolan
avec The Dark Knight Rises
en 2012 pour que Warner se
décide à rebooter le superunivers DC Comics. La suite,
c'est Man of Steel en 2013,
puis Batman V. Superman :
L'Aube de la justice qui va
réunir le dark knight, l'homme d'acier plus Wonder
Woman afin de préparer le
film Justice League en deux
parties (2017 et 2019), tous
réalisés par Zack Snyder. On
n'a pas trop à se plaindre : à la
place de Justice League :
Mortal de Miller, on a eu
droit au fabuleux Mad Max :
Fury Road. Et voilà Miller
tout juste nommé président
du Festival de Cannes 2016.
I live, I die, I live again,
comme dirait l'autre.
MUSIQUE
Nouvelle polémique pour Madonna
a star de la pop a relancé le débat
sur la Toile concernant l'identité
de Taïwan et provoqué la colère
de sympathisants de Pékin en se drapant, lors d'un concert à Taipei, d'un
drapeau aux couleurs taïwanaises.
L'Apple Daily et le Liberty Times,
deux journaux taïwanais, ont publié vendredi des photos de Madonna portant
sur les épaules le drapeau taïwanais pendant le rappel de son concert de la veille,
pour le plus grand plaisir des spectateurs: «Madonna soutient Taïwan par
ses actes. Taïwan adore Madonna»,
peut-on lire dans les commentaires sur
le site de l'Apple Daily. «Les gens en
Chine doivent être décomposés en
voyant ça.»
La star de la pop a ainsi relancé le
débat sur Internet sur l'identité de Taïwan et provoqué la colère de sympathisants de Pékin. La riposte a été vive sur
Weibo, l'équivalent chinois de Twitter:
«Taïwan est un pays? Je meurs de rire»,
disait un internaute.
«Madonna s'est enveloppée dans le
drapeau et vous croyez que vous allez
être reconnus à l'ONU? Trop marrant»,
écrivait un autre en référence au fait que
seule une vingtaine de pays entretiennent des relations diplomatiques avec
Taïwan.
Pour mémoire, en 1949, les nationa-
L
19
listes du Kuomintang (KMT) s'étaient
réfugiés sur l'île après la victoire des
communistes restés sur le continent.
Depuis, Taïwan vit sa propre destinée
mais n'a jamais déclaré officiellement
son indépendance. La Chine la considère toujours comme une partie intégrante
de son territoire qu'elle peut reprendre
par la force le cas échéant. La polémique
a également pris sur le compte Instagram de la chanteuse, où avait été posté
un montage intitulé «Taipei» montrant le
visage de Madonna sur un soleil bleu
rappelant le soleil blanc qui orne le drapeau taïwanais. La tournée asiatique de
Madonna compte aussi des dates à
Hong Kong et Macao, mais pas en
Chine continentale.
Son nouveau single
gratuit sur le Net
a chanteuse britannique a mis
aujourd'hui à disposition sur les
plate-formes légales de téléchargement
When We Were Young, le deuxième
morceau de son album 25, illustré
d'une photo d'elle enfant. Quatre mois
après la sortie de son dernier album,
dont le tube Hello a dépassé le cap du
milliard de vues sur YouTube, Adele
poursuit sa promotion avec la mise en
ligne de son titre When We Were
Young, téléchargeable gratuitement.
Petite particularité du morceau, celuici est accompagné d'un cliché de l'artiste petite fille. Le clip met en scène
un cession d'enregistrement et saisit la
performance de l'artiste en direct.
Apparaissant entre deux bafles
géantes, et un parterre de tapis persan,
entourée de ses musiciens, Adele livre
une
interprétation
dépouillée,
recueillie et touchante. When We
Were Young revient avec mélancolie
sur les jeunes années de l'interprète
britannique. «Être avec toi, c'est être à
la maison, laisse-moi te photographier
dans cette vie d'autrefois, au cas où ce
serait la dernière fois», se remémore-telle en chanson. Difficile de dire s'il
fera mieux que Hello, celui-ci ayant
battu des records de précocité. Il est le
premier à avoir atteint le millard de
vues sur YouTube, en moins de
quatre mois (Gangnam Style du sudcoréen Psy y est parvenu en 160
jours). Le deuxième morceau de l'album 25 de Adele est disponible au
téléchargement sur iTunes, Google
Play et Amazon, et à l'écoute sur Spotify et Apple Music.
L
CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI
Dakota Johnson invite ses célèbres
parents à la première
elanie Griffith et Don Johnson ont pu découvrir Célibataire, mode d'emploi avant
tout le monde. Fille de Don Johnson et
de Melanie Griffith, petite-fille de Tippi
Hedren, Dakota Johnson fait partie
d'une grande famille du cinéma américain. Et c'est justement en famille que
l'actrice de 26 ans dont la popularité a
explosé après Cinquante Nuances de
Grey a assisté à la première de son nouveau film, Célibataire, mode d'emploi.
Sur le tapis rouge du NYU Skirball Center qui accueillait la projection de cette
romcom girly avec Alison Brie, Rebel
Wilson et Leslie Mann, Dakota Johnson
a pris la pose avec ses parents. Même
M
s'ils ont divorcé (pour la deuxième fois)
en 1996, Melanie Griffith et Don Johnson semblent toujours aussi complices et
fiers de leur progéniture.
Si l'adaptation du best-seller érotique
de E.L. James aurait pu griller Dakota
Johnson, la séduisante jeune femme
assume totalement ce choix de carrière
risqué. La naïve Anastasia Steele, initiée
aux plaisirs SM par Christian
Grey/Jamie Dornan, entamera d'ailleurs
le tournage de la suite intitulée Cinquante Nuances plus sombres. En attendant de tomber la nuisette, elle profite
de ses parents et rayonne sur tapis
rouge, élégante et romantique dans une
longue robe drapée qui s'accorde parfai-
tement à son physique de poupée de
porcelaine. L'histoire de Célibataire,
mode d'emploi : Il y a une bonne façon
d'être célibataire, une mauvaise façon
d'être célibataire, et puis… il y a Alice !
Et Robin. Lucy. Meg. Tom. David.
New York est plein de gens seuls qui
recherchent l'âme sœur – que ce soit
pour une histoire d'amour, une aventure
d'un soir ou une relation à mi-chemin
entre les deux… Et entre les flirts par
SMS et les histoires sans lendemain, ces
irréductibles au mariage ont tous besoin
d'apprendre comment se comporter en
célibataire dans un monde où les définitions de l'amour ne cessent d'évoluer.
!Adaptation du roman de Liz Tuccillo
JEUX
Dimanche 7 février 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°899
21
Mots fléchés n°899
HORIZONTALEMENT
1 - Écervelé - 2 - Bat le pavé - Bouleversées - 3 Pascal - Ver parasite - 4 - Armée - Possessif - Tour
- 5 - Ville d’Algérie - Pièce de charrue - 6 - Millepattes - Bosse - 7 - Samarium - Comité central Joint - 8 - Trou d’une aiguille - Personnel - 9 Découvrir - Drame - 10 - Romain - Titane Paresseux - 11 - Serpents de verre - Mot enfantin 12 - Écœurant.
VERTICALEMENT
1 - Altération inflammatoire d’un tissu organique
- 2 - Métal radioactif - Se dilatera la rate - 3 - Consonne double - Pieu aiguisé - Cobalt - Eu égard à 4 - Terme de tennis - Récidives - 5 - D’un auxiliaire
- Fosse - 6 - Dadais - Réfléchi - Possessif - 7 - Formulé - Double voyelle - Divinité - 8 - Regimba Direction - Déesse marine - 9 - Laize - Pronom Atome - Révolution - 10 - Empiètement.
Mots masqués n°899
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Qui fait beaucoup rire (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ALIENE - AMATEUR ARMURE - BLAIREAU BONNET - BORDURE CARNE - CARNAGE CONCRETE - DIFFERENT - DOUVE - DROITE EDITION - EPRISE EVENT - FIER - FINESSE
- FRILEUX - GALIBOT GRAISSE - GRAND GRIMAUD - HEURT HAUTEUR - INDIRECTE
- LIBERTE - LIBERTIN MORIBONDE MOROSITE - NEVROSE
- NIAISE - OISIVETE ORANTE - OSIER - PORTIQUE - PRESENTE PRETENTION - RAME RASSURER - RENEGAT RETORSE - ROSE - SOLO
- SONDE - STERILE SURDITE - UNILATERALE - UNITAIRE.
MOTS CROISÉS N° 898
1. Plantureux - 2. Iéna - Nette - 3.
Ton - Ère - 4. Air - Uélé - 5. Clés Ls - Or - 6. Œstre - Ase - 7. Ts Auvent - 8. Pr - Épi - 9. Ems - Orient - 10. Quiet - Érié - 11. Ue - Têt
- Set - 12. Essarté - Rê.
VERTICALEMENT :
1. Pinacothèque - 2. Le - Îles Mues - 3. Antres - Psi - 4. Nao Star - Êta - 5. Nu - Ru - Ôter - 6.
Un - Élever - TT - 7. Réels - Épie 8. Être - Âniers - 9. Ute - Ost Nier - 10. Xe - Pré - Étêté.
MOTS FLÉCHES N° 898
HORIZONTALEMENT :
Entériné - Véracité - Retrait - Na
! - Néo - Trots - Pi - Ruée - Et Main - St - Sensée - Ire - Ne - Nô
- Ni - Orées - S.S - Lésés - Est Ifs - Carpes.
VERTICALEMENT :
Envenimé - Rlf - Tête - Années Terrorisées - Raa - Une - Sec Licite - En - Sa - Nitres - Os - Net
- Ti - Sep - Ente - Rn - Se - Dé Astreints.
MOTS MASQUÉS N° 898
PRANDIAL
22
Dimanche 7 février 2016
20H40 Les Tuche
Sélection du jour
21H00 Championnat de France
Ligue 1
Réalisé par : Olivier Baroux
Acteurs : Jean-Paul Rouve (Jeff Tuche
/ Jacquou Tuche) Isabelle Nanty
(Cathy Tuche) Claire Nadeau (Mamie
Suze) Kad Merad (le poissonnier)
Karina Testa (Salma)
Marseille / Paris-SG
Les Marseillais peuvent
encore croire à une
qualification en Ligue des
Champions à la condition
de redevenir souverains au
Stade Vélodrome. Très à
l'aise loin de leur base, les
coéquipiers de Rémy
Cabella apparaissent en
revanche crispés devant leur public. Les joueurs de Michel
veulent profiter de ce classico face au PSG pour décrocher une
victoire qui leur permettrait de reprendre confiance sur leur terrain
où ils ont abandonné de nombreux points depuis le début de
saison. De leur côté, les Parisiens viennent à Marseille avec
l'ambition de marquer une nouvelle fois les esprits en remportant
un succès de prestige lors de cette opposition si particulière
contre leur meilleur "ennemi".
A Bouzolles, la famille Tuche vit des
allocations. Heureux d'être au chômage,
Jeff, le père, entraîne l'équipe de football
du village. Cathy, la mère, vénère la
princesse de Monaco. Un soir, ils
apprennent qu'ils ont gagné à la loterie.
Désormais millionnaires, ils partent
s'installer à Monte-Carlo. Là, ils prennent
des chambres dans un hôtel de luxe.
Décalés, ils dépensent l'argent sans
compter pour essayer de s'intégrer.
20H50 Capital Dépenses de l'Etat
20H50 Amen
Réalisé par :
Costa-Gavras
Acteurs : Ulrich
Tukur (Kurt
Gerstein) Mathieu
Kassovitz
(Riccardo
Fontana) Ulrich
Mühe (le docteur)
Michel
Duchaussoy (le
cardinal) Ion
Caramitru (le
comte Fontana)
À quand la fin du gaspillage ?
Présenté par : François-Xavier Ménage
Pour diminuer le déficit public, l'Etat a
prévu de réduire ses dépenses à hauteur
de 16 milliards d'euros. Où se trouvent les
économies à réaliser ? Voiture de fonction,
logement et primes... des hauts
fonctionnaires sont régulièrement pointés
du doigt pour leur train de vie extravagant.
Mais depuis quelques années, les
contrôles se multiplient. Qui sont les bons
et les mauvais élèves ? Parmi les
assemblées de la République, le Conseil
économique, social et environnemental
(CESE) coûte environ 38 millions d'euros
par an aux contribuables. A quoi sert cette
institution ? Parmi les employés de l'Etat,
figurent également près de 900 000 agents
non-titulaires. Des profs, des employés de
ministère ou de mairie ne bénéficient pas
des avantages liés à leur fonction.
20H50 C'est pas parce qu'on a
rien à dire qu'il faut fermer sa
gueule
En Allemagne, en
1939, le lieutenant
SS Kurt Gerstein
est chargé de livrer du Zyklon B, un gaz censé purifier l'eau,
dans les camps de Belzec et de Treblinka, situés en
Pologne. Lorsqu'il découvre avec horreur que ce produit est
en fait destiné à exterminer les juifs, Gerstein tente d'alerter
le Vatican, avec l'aide de Ricardo Fontana, un jeune jésuite
idéaliste dont le père est proche du pape Pie XII.
Jasmine, une riche New-Yorkaise, vient de tout perdre suite aux
escroqueries de son mari qui travaillait dans la finance. Elle se
réfugie à San Francisco, chez sa soeur Ginger qui vit
modestement avec ses deux fils. Jasmine a du mal à accepter la
simplicité de Ginger, et notamment son petit ami Chili, qu'elle
trouve vulgaire. Malgré sa grave dépression, qui l'amène parfois à
parler seule dans le vide, et bien qu'elle n'ait jamais travaillé, elle
se résout à accepter un poste d'assistante dentaire.
David, un agent immobilier travaillant
pour l'entreprise de son père, Alan Kenworthy, meurt des suites d'une contusion
à l'arrière du crâne. La victime prospectait dans la région en vue d'acquérir des
locaux à transformer en logements
sociaux. Son frère, Thomas, s'opposait à
ce projet.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Après un énième échec,
Max et Riton, des voleurs
de voitures sans grande
envergure, sont sévèrement repris en main par Phano, leur
receleur. Celui-ci est tout prêt à les renvoyer mais décide de
leur donner une dernière chance en les mettant sur une affaire
de la plus grande importance : dévaliser le coffre du service de
la caisse de retraite de la SNCF.
Réalisé par : Woody Allen
Acteurs : Cate Blanchett (Jasmine) Alec Baldwin (Hal) Sally
Hawkins (Ginger) Andrew Dice Clay (Augie) Tammy
Blanchard (Jane)
20H50 Body of Proof - Corps et âmes
Réalisé par : Daikin Marsh
Acteurs : Brenda Blethyn (Vera Stanhope) Tom Hutch (John Warren) Kingsley Ben-Adir (Marcus Summer) Teresa Banham (Lorna Underwood)
Michael Hodgson (Thomas Kenworthy)
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Réalisé par : Jacques
Besnard
Acteurs : Michel Serrault
(Max) Jean Lefebvre
(Riton) Bernard Blier
(Phano) Tsilla Chelton
(madame Rose) Marion
Game (Lulu)
21H25 Blue Jasmine
20h50 Les enquêtes de Vera - Un secret de
famille
4
TÉLÉVISION
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 023 70 94 27
Rédaction :
Tél. :
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023 70 94 22
023 70 94 30
023 70 94 31
Fax. :
023 70 94 26
Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Réalisé par : Nelson McCormick
Acteurs : Dana Delany (Megan Hunt)
Jeri Ryan (Kate Murphy) Geoffrey
Arend (Elliott Gross) John Carroll
Lynch (Bud Morris) Nicholas Bishop
(Peter Dunlop)
Médecin légiste à Philadelphie, Megan
Hunt est chargée d'autopsier le corps
d'une jeune femme découvert dans un lac.
Avocate, la victime ne semblait souffrir
d'aucune maladie particulière. Après avoir
pris connaissance des conclusions de
Megan, l'inspecteur Bud Morris interroge
Tom Hanson, l'ancien petit ami de la victime. Puis, sur l'insistance de la légiste, il
rencontre le patron de la victime, Bradford
Paige.
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ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
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COURRIER EXPRESS
Dimanche 7 février 2016
DU TIC AU TAC
23
FAUT Y CROIRE !
La sous-secrétaire d'État aux Affaires
étrangères polonaise en visite à Alger
du 7 au 9 février
«La Corée du Nord représente une menace
monde»
pour le
John Kerry, secrétaire d'État américain, à Pékin
- Comme hier l’Irak, la Libye et tutti quanti... on connait le
refrain, merci !
«À ce jour, je n’ai pas compris pourquoi Halilhodzic
m’a mis à la cave, après ce match perdu face à la
Belgique !»
Riyad Mahrez au Buteur
- On espère bien que ce n’est pas par là un reproche que tu fais à
…ton mentor
La photo sensas
La sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères polonaise, Joanna Wronecka, effectuera
une visite à Alger du 7 au 9 février courant à
l'invitation du secrétaire général du ministère
des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci
Bereksi. À cette occasion, Bereksi tiendra des
consultations avec son homologue polonaise
pour faire le point sur l'évolution des relations
bilatérales et les perspectives de leur renforcement. Ces consultations interviennent après
celles tenues au mois de juillet 2015 à Varsovie
entre les deux pays. Il est attendu que les deux
parties évaluent particulièrement la concrétisation des décisions prises lors des dernières consultations afférentes à la mise en place d'un
mécanisme de coopération et à la conclusion d'un certain nombre d'accords nécessaires au
renforcement des relations de coopération et de partenariat entre les institutions et les entreprises des deux pays. Les questions régionales et internationales d'intérêt commun seront
également évoquées par les deux parties.
Nigeria: la fièvre de Lassa tue 101
personnes depuis son apparition
Cent-une personnes sont décédées de la fièvre
de Lassa au Nigeria depuis l'apparition de cette
maladie dans le pays, a annoncé le Centre national
de contrôle des maladies (NCDC) dans un communiqué publié hier. Selon les données du centre nigérian arrêtées au 3 février, 175 cas de fièvre de Lassa
ont été répertoriés dans le pays avec un total de 101
morts. Les personnes décédées de ce virus hémorragique ont été enregistrées dans la capitale Abuja,
à Lagos et dans quatorze autres États du pays, a
ajouté le NCDC. La fièvre de Lassa est une infection virale appartenant à la même famille de virus
que celui de Marburg, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle tire son nom d'une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969. La fièvre de Lassa qui sévit de manière endémique au
Nigeria, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, est asymptomatique dans 80% des cas,
mais pour les autres elle peut provoquer des atteintes graves, hémorragiques ou neurologiques. La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du
sang, des urines, des selles ou d'autres liquides biologiques d'une personne malade. Selon le
Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), il y a de 100.000 à
300.000 cas de fièvre de Lassa par an en Afrique de l'Ouest dont 5.000 mortels.
Virus Zika : 9 cas confirmés en Italie
Les autorités italiennes ont confirmé neuf cas de
virus Zika, dont quatre ont été détectés dans la
région de Vénétie (nord), ont rapporté vendredi les
médias locaux. Tous les patients concernés ont été
soignés dans des établissements de santé et revenaient tous de voyages en Amérique du Sud ou aux
Caraïbes, où le virus est le plus répandu, ont indiqué les autorités de santé locales. Les cas les plus
récents de contagion sont deux personnes revenant
du Brésil et de République dominicaine, qui ont
respectivement été traitées à Rome et à Venise, a
rapporté vendredi l'agence de presse ANSA. Trois autres cas ont été signalés ces derniers
jours à Trévise, Padoue et Vicence, trois villes proches de Venise, chef-lieu de la région de
Vénétie. Le responsable de la Santé de la région, Luca Coletto, a cependant souligné que la
situation était entièrement sous contrôle et qu'il n'y avait aucune raison de s'alarmer, selon
le journal vénitien Il Gazzettino.
Etats-Unis : une personne tuée et trois
autres blessées suite à l'écroulement
d'une grue à Manhattan
Sans commentaire
Une personne a trouvé la mort et trois autres
ont été blessées vendredi suite à l'effondrement
d'une grue dans le bas de Manhattan, a indiqué
dans une conférence de presse le maire de New
York, Bill de Blasio. Les habitants ont été évacués
de plusieurs bâtiments de peur d'une possible fuite
de gaz sur le lieu de l'accident, a ajouté le maire.
La grue est tombée sur plusieurs voitures entre les
rues 40 Worth et Church à Tribeca, dans le bas de
Manhattan, alors qu'elle était abaissée et déplacée
vers une position en sécurité du fait des vents violents, a expliqué le maire, qui s'est précipité sur
place aussitôt après l'accident. Un homme de 38
ans a été tué alors qu'il était assis dans une voiture en stationnement. Deux autres ont été
gravement blessés et un troisième homme a été légèrement blessé, a fait savoir le maire et
d'ajouter : "La vie d'aucun d'entre eux n'est menacée à l'heure qu'il est d'après ce que nous
savons". On peut voir des débris de métal éparpillés sur au moins deux blocs de rues. La
police a établi des barricades autour du site de l'accident.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Dimanche 7 février 2016
18°C / 7°C
Dimanche 28 rabie al thani 1437
Dohr : 13h02
Assar : 15h57
Maghreb : 18h23
Îcha : 19h42
Dans la journée : averses
Vent : 31 km/h
Humidité : 64 %
Dans la nuit : nuageux
Vent : 14 km/h
Humidité : 68 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
SYRIE
L’Arabie saoudite pousse à une
intervention militaire au sol
L
e premier a été la
claire
accusation
portée,
avant-hier,
par le Kremlin à la Turquie
de préparer une intervention directe au sol en Syrie.
Et le second, l’annonce par
les autorités saoudiennes de
leur disponibilité à prendre
part, dans le cadre de ce
qui est appelé la coalition
anti-Daesh pilotée par les
Etats-Unis, à une interven-
tion militaire terrestre dans
ce même pays. Une annonce
qui, si elle n’est pas faite pour
étonner au regard des liens
quasiment de vassalité unissant le royaume des Al Saoud
à leur protecteur historique,
n’en est pas moins pour surprendre au vu des difficultés dans lesquelles celui-ci
est empêtré présentement ;
du fait et de la désastreuse
tournure qu’est en train de
prendre son intervention
militaire au Yémen et de
l’état, de plus en plus difficile à supporter au vu de la
baisse régulière, consécutive
à celle des prix du pétrole,
de ses réserves de change.
De là les nombreuses interrogations qui se sont faites
sur ce comportement irrationnel du pouvoir saoudien ;
irrationnel, dans le sens où le
bellicisme dont il fait montre
sur la scène moyen-orientale,
d’une manière plus ouverte,
depuis une année, avec son
intervention directe chez
son voisin du sud, n’est pas
sans danger sur la pérennité
même de son pays en tant
qu’état unifié.
Ce qui, pour de nombreux
observateurs de la scène précitée, n’est aucunement une
vue de l’esprit : la division
du pays étant programmée
dans le cadre du vaste plan
américano-sioniste de redéfinition de la carte politique
du vaste ensemble arabo-sahélien ; un plan qui n’affecte,
pour certains, et menace,
pour d’autres, présentement
que les seuls pays à régime
républicain. Est-ce à dire
que le tour des monarchies
est arrivé ? Ou, du moins,
approche à grands pas ? Tout
porte à le croire si on prend
en considération l’irrationalité du comportement actuel
du régime saoudien. Surtout
depuis l’arrivée à sa tête du
roi Selmane.
Une arrivée qui s’est traduite par des changements
dangereux dans l’équilibre
entre les différents clans
composant la famille royale,
provoqués par l’écartement
de la succession au trône du
dernier fils du fondateur de
la dynastie des Al Saoud. Et,
partant, par l’arrivée, pour la
première fois depuis la fondation du royaume, en 1932,
à la « ligne de départ » pour
cette succession des petitsfils de ce dernier. Tout le problème est que ceux-ci sont
nombreux ; plus de deuxcents selon les estimations
les plus récentes…
Mourad Bendris
FRANCE
La question de la déchéance de la nationalité
continue de diviser la classe politique
L
es divisions sont toujours aussi fortes autour de la question de
la déchéance de la nationalité
française, malgré les appels
du Premier ministre, Manuel
Valls, pour la «protection de
la nation», en demandant
aux Français une «unité sans
faille» face au terrorisme.
Présenté vendredi devant
les députés, le projet de révision constitutionnelle, annoncé par le président François Hollande au lendemain
des attentats terroristes du 13
novembre, provoque encore
des divisions tant à gauche
qu'à droite de la classe politique française, notamment
sur la déchéance de nationa-
PREMIER LEAGUE (25E JOURNÉE)
Mahrez l’homme
du match contre
Manchester City
R
Ph : DR
La situation en
Syrie risque de
connaître, dans les
jours qui viennent,
une évolution dangereuse qui viendrait compliquer
davantage une
situation déjà trop
complexe. Pas uniquement dans ce
pays, mais dans
toute la région
moyen-orientale.
Deux faits, intervenus à 24 heures
d’intervalle, le
laissent supposer.
Lundi 29 rabie
al thani 1437
Sobh : 06h17
Chourouk : 07h45
lité des terroristes condamnés pour terrorisme. Même le
Front national de Marine Le
Pen, qui la réclamait, semble
faire marche arrière. Marion
Maréchal-Le Pen a annoncé
qu'elle ne voterait pas une
révision qu'elle qualifie de
«perte de temps». Pourtant,
après six semaines de débat
contradictoire politico-juridique, M. Valls ne mentionne
plus les binationaux, dans sa
nouvelle mouture qu'il tente
de défendre devant les députés, et on évoque maintenant de déchoir les Français,
condamnés pour terrorisme,
«quelle que soit l'origine de
leur appartenance à la nation», sans souffler mot sur
l'apatridie. Au moment du
débat dans une Assemblée
française divisée, un rassemblement de militants s'est
tenu près de l'Assemblée,
contre un projet de révision
«inutile» et «dangereux», où
«la gauche, en voulant mettre
un adversaire dans l'embarras, a jeté aux oubliettes nos
valeurs». À titre de rappel, la
recherche d'un compromis
au sein de la gauche a donné
plusieurs réécritures du projet, pour retirer enfin la référence à la binationalité, puis
à l'apatridie, dans le futur
texte d'application. À droite,
qui ne donne pas l'impression
d'être unie, des indiscrétions
font état que seule «la moitié»
des députés Les Républicains
(LR) voterait la réforme. Des
députés de droite, opposés à
la réforme constitutionnelle,
ont d'ailleurs salué, lors du
débat, des «socialistes courageux», des «frondeurs» de
la majorité. Lorsque le socialiste Bernard Roman a estimé
qu'il lui est «impossible» de
voter la déchéance de nationalité, c'est Pierre Lellouche
(LR), pour qui la réforme
«n'a pas lieu d'être», lançant
: «C'est bien qu'il y ait des
socialistes courageux». Pour
sa part, la presse a souligné,
dans son édition de samedi,
un «débat difficile» sur la
question de la déchéance de
la nationalité et «mal engagé».
iyad Mahrez, auteur d'un but
et d'une passe décisive samedi,
en déplacement chez Manchester
City (1-3), a été désigné l'homme du
match, à l'occasion de la 25e journée de Premier League anglaise de
football. L'Algérien a commencé par
servir le défenseur allemand Robert
Huth, pour l'ouverture du score dès
la 3e minute, avant de trouver luimême le chemin des filets, après
s'être joué des défenseurs argentins
de «Man» City, Otamendi et Demichelis (48'). Le 3e et dernier but des
Foxes dans ce match a été inscrit par
Robert Huth (60'), auteur d'un doublé, au moment où Sergio Aguero a
réduit le score pour les locaux à trois
minutes de la fin de la partie. Mahrez totalise désormais 14 buts et 10
passes décisives en Championnat de
Premier League cette saison. Soit,
une implication directe dans la moitié des buts inscrits par les Foxes en
25 matchs (24 sur 47). Grâce à cette
belle victoire (3-1) chez Manchester
City, Leicester prend le large en tête
du classement de la Premier league
anglaise, avec désormais 6 points
d'avance sur son adversaire du jour,
et 8 sur Tottenham, qui reçoit en ce
moment Watford, et Arsenal, qui se
déplace dimanche à Bournemouth.
SKIKDA
U
Un terroriste
neutralisé
n terroriste a été arrêté vendredi
par un détachement de l'Armée
nationale populaire (ANP) relevant
du secteur opérationnel de Skikda,
indique samedi un communiqué du
ministère de la Défense nationale
(MDN). «Dans le cadre de la lutte
antiterroriste et grâce à l'exploitation de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire
relevant du secteur opérationnel
de Skikda a arrêté un terroriste, le
5 février 2016 à 16h00, suite à une
embuscade tendue près de la localité
d'El-Safsafa, commune d'Aïn Kechra,
wilaya de Skikda», précise la même
source. Au niveau de la 4ème RM,
des détachements combinés relevant
des secteurs opérationnels d'Ouargla,
de Ghardaïa et d'El-Oued, en coordination avec les éléments de la Sûreté
nationale, «ont saisi deux fusils de
chasse, une quantité de munitions,
deux véhicules tout-terrain, un véhicule utilitaire, un camion semi-remorque, 1.600 litres de carburant et
36.720 unités de différentes boisons».