“VIA HUMANITATIS” LE CHEMINEMENT VOCATIONNEL DE L

ITINÉRAIRE DE PRIÈRE VOCATIONNELLE
août 2013 – novembre 2014
“VIA HUMANITATIS” LE CHEMINEMENT VOCATIONNEL DE L’HUMANITÉ DIXIÈME SCHÉMA mai 2014 APPELÉS À ÊTRE TÉMOINS DE LA RÉSURRECTION Guide : Nous sommes fils de la résurrection, de la lumière et la puissance de l’Esprit est avec nous. Nous ne sommes donc pas prisonniers du péché et de la mort mais porteurs de vie. Dans cette prière, nous demandons le don de pouvoir lire la réalité d’une manière positive, pas défaitiste; de pouvoir mettre en évidence le bien qui est en nous et autour de nous; de pouvoir annoncer avec conviction le Dieu des vivants, pas des résignés et des déçus. Chant d’ouverture De la Via Humanitatis Jésus Christ ressuscite du tombeau. Il apparaît à Pierre, aux Douze, aux disciples. Il leur montre les marques de sa résurrection. Les quarante jours qu’il demeure encore sur la terre, il révèle de grands mystères, complète son œuvre de sauveur, accomplit des prodiges admirables et confère des pouvoirs divins. Invitation à la prière Psaume 117 Rendez grâce au Seigneur : il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! Dans mon angoisse j’ai crié vers le Seigneur, et lui m’a exaucé, mis au large. Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas; que pourrait un homme contre moi? Le Seigneur est avec moi pour me défendre, et moi, je braverai mes ennemis. Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ! Toutes les nations m’ont encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis. Elles m’ont cerné, encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis. Elles m’ont cerné comme des guêpes : au nom du Seigneur, je les détruis. On m’a poussé, bousculé pour m’abattre; mais le Seigneur m’a défendu. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes : le bras du Seigneur est fort, le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur : il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé, mais sans me livrer à la mort. Ouvrez‐moi les portes de justice : j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur. C’est ici la porte du Seigneur : qu’ils entrent les justes. Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Dieu, le Seigneur, nous illumine. Rameaux en main, formez vos cortèges jusqu’auprès de l’autel. Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Rendez grâce au Seigneur : il est bon ! Éternel est son amour ! À l’écoute de la Parole De l’Évangile selon Luc 24,36‐49 Comme ils parlaient ainsi, Jésus fut présent au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. » Effrayés et remplis de crainte, ils pensaient voir un esprit. Et il leur dit : « Quel est ce trouble et pourquoi ces objections s’élèvent‐elles dans vos cœurs? Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi. Touchez‐moi, regardez : un esprit n’a ni chair, ni os, comme vous voyez que j’en ai. » À ces mots, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, sous l’effet de la joie, ils restaient encore incrédules et comme ils s’étonnaient, il leur dit : « Avez‐vous ici de quoi manger? » Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé; il le prit et mangea sous leurs yeux. Puis il leur dit : « Voici les paroles que je vous ai adressées quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.» Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures, et il leur dit : « C’est comme il a été écrit : le Christ souffrira et ressuscitera des morts le troisième jour, et on prêchera en son nom la conversion et le pardon des péchés à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance.» Canon À l’écoute du Fondateur La première pensée concerne notre foi en la résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ; la deuxième concerne notre résurrection finale; et la troisième, notre résurrection spirituelle quotidienne, résurrection de ce qui est défectueux en nous, imparfait : parce que nous faisons comme une Pâques quotidienne en recevant Jésus dans la Communion et en essayant de vivre de mieux en mieux en Jésus Christ, en considérant la perfection de Jésus et en cherchant à nous approcher de la perfection que Jésus a montrée dans sa vie et qu’il nous a invités à imiter. La résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ : se réjouir ! Au cours de la Semaine Sainte, nous avons accompagné le Sauveur dans ses peines, particulièrement le Jeudi Saint et le Vendredi Saint, et nous avons accompagné le Sauveur dans ses peines avec l’esprit de Marie qui a participé à la passion de son Fils de la manière la plus parfaite car nous pouvons dire qu’il y a eu deux autels, l’autel de la croix pour son Fils et l’autel de l’amour pour Marie qui aimait beaucoup son fils; et plus elle l’aimait, plus sa douleur était profonde de le voir torturé, de le voir crucifié. Et comme nous l’avons accompagné dans ses peines, de même, maintenant, nous l’accompagnons dans la gloire de la résurrection puisque c’est en mourant sur la croix qu’il a vaincu le péché, qu’il a vaincu l’enfer, qu’il a rouvert le paradis aux hommes. […] Jésus sort glorieux du tombeau et il multiplie ses apparitions, aux apôtres en particulier. Voilà que nous nous réjouissons avec lui de sa résurrection, nous nous réjouissons parce que notre foi est ainsi confirmée : aucun miracle n’égale celui de la résurrection. Il avait ressuscité des morts, mais quand un mort ressuscite de lui‐même, il doit bien être Dieu; et sa résurrection nous confirme dans la foi aux paroles et à toute la prédication, à tous les enseignements que Jésus avait donnés, oui. Ces jours‐ci, nous nous réjouissons avec lui et nous professons notre foi totale : « Et resurrexit tertia die ». Notre foi est confirmée, nous croyons toute la prédication que Jésus a faite au monde. […] Vivre saintement, sanctifier le corps parce que le fruit est là : (qu’il) ressuscite glorieux; sanctifier les yeux, l’ouïe, le goût, la langue, le toucher… sanctifier tout le corps, y compris la fatigue, les petites privations et les sacrifices qu’on doit faire, et même les malaises physiques que nous pouvons avoir et auxquels nous sommes tous soumis. Troisième pensée : notre résurrection spirituelle. Nous avons certainement beaucoup travaillé déjà pour ressusciter des péchés, des défauts, des imperfections, mais la route est encore longue parce que le Seigneur nous a donné le Père céleste comme idéal de perfection : « Soyez parfait comme le Père céleste est parfait » (cf. Mt 5,48). Mais il nous est difficile de nous faire une idée de la perfection de Dieu, et alors, le Père céleste a envoyé son Fils comme son image, il a envoyé son Fils pour que, dans le Fils de Dieu incarné, vivant parfaitement en conformité au Père… nous ayons là le modèle, l’exemple. Si nous voulons être parfaits comme le Père céleste, regarder Jésus, comment il a agi, c’est ainsi que nous connaissons la bonté, la sainteté, la perfection de Dieu. Et nous, en regardant Jésus et en l’imitant, nous tendons vers l’idéal de la sainteté : « Soyez parfaits comme le Père céleste est parfait ». Comme s’il y avait une personne, et sur le mur, un grand miroir; alors, nous pouvons, au lieu de regarder la personne, regarder dans le miroir où il y a l’image. Ne pouvant pas regarder avec nos yeux, aussi longtemps que nous sommes en exil sur la terre, la beauté, la splendeur de Dieu – cela est réservé au ciel où il y aura la vision‐ , nous regardons l’image de Dieu, Jésus qui est l’image du Père céleste. Et alors, nous sommes appelés à nous conformer à cette image (cf. Rm 8,29), en vivant comme Jésus, en imitant sa pauvreté, sa chasteté, son obéissance, son humilité; en imitant Jésus travailleur et apôtre. C’est ainsi que nous pouvons avancer. Regarder Jésus, faire comme lui. C’est ainsi que nous tendons à l’idéal de la perfection et de la sainteté; mais chaque jour, enlever quelque chose de ce qui est imparfait, de ce qui n’est pas encore bon : résurrection spirituelle. Des défauts, il en reste toujours… mais en premier lieu : les condamner; en deuxième lieu, essayer de les corriger; puis, c’est certain que nous ne réussissons pas à tout corriger; alors, avançons toujours dans l’humilité et disons au Seigneur : “Si j’ai fait le bien, accepte‐le et pardonne le mal que j’ai commis”. Et de même, chaque jour, s’efforcer de plus en plus de ressembler à Jésus; comme un peintre qui veut(peindre) une belle toile étudie, examine, travaille, corrige ensuite ce qui manque, ajoute ce qu’il peut encore ajouter, et finalement, nous donne un résultat qui le satisfait et qui pourra satisfaire également les personnes qui la verront. (Aux soeurs de l’Institut Regina Apostolorum, 29 mars 1959) Silence – Réflexion – Partage Pour le partage : Je partage un beau signe de résurrection que j’expérimente dans ma vie, dans la communauté, dans le milieu où je vis. Prions Jésus, béni sois‐tu! Comme homme, tu es mort, mais tu es ressuscité parce que tu es Dieu. Tu as scellé ton enseignement par la vérité de ta résurrection. La foi est le fondement de mon salut. Celui qui ne croit pas est déjà condamné. Affermis en moi une foi vive, agissante, rayonnante. Augmente‐la sans cesse pour que je sois une lampe qui éclaire autour de moi. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix aux hommes de bonne volonté. Jésus Maître, Voie et Vérité et Vie, aie pitié de nous. Marie, Reine des Apôtres, prie pour nous. Chant final