le dg du crgp jette un pavé dans la mare

LE MAROC VEUT TORPILLER LA VISITE DE BAN KI-MOON
Mohammed VI attendu à Paris
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DES MILLIERS DE CLIENTS
REVENDIQUENT LA
RESTITUTION DE LEUR ARGENT
Les concessionnaires
autos au pied
du mur
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L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Lundi 15 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3643 - 12e année
LE DG DU CRGP JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE
Doutes sur les normes
parasismiques
Ph : Bouabdallah B.
Mohamed Belazougui,
DG du centre de recherche
en génie parasismique,
intervenant hier, sur les
ondes de la radio chaîne
III, a jeté un véritable pavé
dans la mare. Il doute
fortement du respect strict
des normes parasismiques
dans toutes les constructions
érigées au cours de
ces dernières années.
Belazougui a déclaré
que la réglementation
parasismique algérienne
date depuis 1981 et qui
a donc été renforcée en
2003.
Lire en page 4
LIK YA CH'RIK !
Mairies, ces paniers de crabes
Par Hafidh A. Settar
D
ans cette importante et riche commune du
Grand Alger, un maire croupit en prison
depuis plus d’un an maintenant. Pour malversation, corruption, voire plus si affinités, pour reprendre le « plus in » des modes.
Mais autant dire que c’est par là des griefs quasi
banalisés, largement étendus aux mille et quelques
municipalités que compte le pays.
Ce qui reste dramatiquement cocasse dans les cas
de notre P/APc- ne pas confondre avec Jean Paul- est
que depuis l’orée 2000, il a fait la passe- sans arrièrepensée- avec son rejeton de cette sacrée mairie. Les
mauvaises langues et elles sont nombreuses font état
d’un luxe ostentatoire rarement étalé, des entreprises
écrans pour Madame, le frangin qui roule désormais
4x4 ainsi que le fiston et les « fistonnes » – On anticipe
là sur la réforme du Français.
Ceci sans compter une armée de baltaguia, grassement récompensés en retour par des logements
sociaux, des locaux- une quinzaine- toutes options
n’ayant jamais existé en Algérie ou à tout le moins
des centaines d’emplois fictifs. Près d’un millier en
somme au profit de quidams dont on a trafiqué résidences et extraits de naissance pour la bonne cause ;
c'est-à-dire les municipales de 2012 qui ont consacré
le futur ex-maire, venu à la rescousse du prince héritier salement embarqué dans des faux et des marchés
douteux.
Le fin mot de l’histoire : à force de mettre tout son
corps plutôt qu’un seul petit doigt dans le pot de miel,
l’indélicat P/Apc n’en finit pas avec les déboires.
« L’inspecteur Bedoui » maintenant la cadence des
enquêtes, tous les élus encore en place et ayant échappé jusque- là aux mâchoires de la justice souffrent
étrangement de diarrhées aiguës.
Qui, cumulant avec ses fonctions d’élu a fait son
beurre en entreprise
Qui, s’est sucré avec les passations de marchés
Qui a facturé un camion fictif d’enlèvement d’ordures pour le demi milliard et l’assurance qu’une telle
ingéniosité ne pourra jamais être découverte.
Et les entourloupettes sont encore longues.
Ce n’est déjà plus un panier de crabes mais de …
crasse !
H. A. S.
2
ACTUALITÉ
Lundi 15 février 2016
LE MAROC VEUT TORPILLER LA VISITE DE BAN KI -MOON
Mohammed VI attendu à Paris
Alors que le Conseil de sécurité
de L’ONU vient de réaffirmer tout
son appui à la prochaine visite
du secrétaire général des
Nations unies au Sahara
occidental et notamment à EL
Ayoun , la panique s’est emparée
de nouveau du Palais royal et du
monarque marocain.
l faut rappeler que Ban Ki-Moon
devait initialement se rendre dans la
région fin 2015 et un communiqué
officiel a même été publié à ce propos.
Mais aussitôt le Maroc et son intenable
ambassadeur aux Nations unies qui se
comporte beaucoup plus en makhzni
qu’en diplomate a fait pression sur les
«amis» du Maroc au Conseil de sécurité
et sur le secrétaire général de l'ONU
pour l'amener à reporter sa visite dans la
région. Cette visite doit avoir lieu en
déplacement est prévue pour le mois de
mars prochain, avant l’expiration du
mandat de la Minurso et avant une
réunion décisive du Conseil de sécurité.
Dans le même temps âpres une visite
illégale à El Ayoun occupée dans des
conditions de sécurité digne d’un Etat de
siège Mohammed VI qui se réveille épisodiquement pour rappeler la colonisation
du Sahara occidental , envoie son
ministre marocain des Affaires étrangères
à Londres, dans le cadre de la conférence
des donateurs sur la Syrie, où il a remis à
Ban Ki-moon une lettre du roi du
Maroc, laquelle il appelle le secrétaire
général de l’ONU à reporter son déplacement au «Maroc», en faisant sciemment
l'impasse sur le projet de Ban Ki-moon
de visiter également les territoires sahraouis occupés.
Ainsi le Maroc qui a fermé le territoire qu’il colonise à la presse internationale
et aux observateurs étrangers qu’il malmène et expulse sans ménagement veut
absolument éviter que la visite du SG de
l’ONU,
puisse intervenir avant la
réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
prévue en avril prochain pour la reconduction de la Minurso et, éventuellement, que le secrétaire général de l’ONU
puisse se rendre à EL Ayoun, occupée.
On peut aisément comprendre pourquoi
le Maroc ne veut pas de cette visite qui
pourrait se révéler explosive pour les
tenants de la thèse de l'autonomie et le
secrétaire général de l’ONU pourrait être
Ould Salek
recadre le MAE
saoudien
e ministre sahraoui des
Affaires
étrangères,
Mohamed Salem Ould Salek a
estimé que les propos de son
homologue saoudien, Adel alJubeir exprimant le soutien de
son pays à l'occupation illégale
du Sahara occidental par le
Maroc, sont en «contradiction
claire et complète avec le droit
international, notamment l'avis
consultatif de la Cour internationale de Justice en 1975 rejetant
les liens de souveraineté entre le
Sahara occidental et le royaume
du Maroc.» Le ministre des
affaires étrangères sahraoui a
exprimé sa «surprise» à la suite
de cette déclaration, rappelant
que le ministre saoudien a personnellement participé au côté
de la République sahraouie dans
le récent sommet de l'UA tenu
du 30 au 31 janvier dernier à
Addis-Abéba.
Le chef de la diplomatie sahraouie a également souligné que
son homologue saoudien a vu de
prés que le royaume du Maroc
est le seul pays africain en dehors
de l'Union africaine et se trouve
dans un isolement complet en
raison de son occupation illégale
des territoires de la RASD,
membre à part entière de l’UA.
Ould Salek a en outre, rappelé
que les chefs des pays et des gouvernements africains ont adopté
une résolution condamnant les
obstacles marocaines posés
devant les efforts internationaux
visant à la décolonisation de la
dernière colonie en Afrique du
Sahara occidental ". "La charia
islamique, les principes du droit
international, la Charte des
Nations unies et les résolutions
de toutes les organisations internationales sont suffisantes pour
démentir et condamner les propos du ministre saoudien qui
soutiennent l'injustice et entachent la réputation de son pays
et ne contribuent pas à la paix
fondée sur la justice et le droit ",
a par ailleurs affirmé le ministre
des Affaires étrangères sahraoui.
M.B.
L
Ph : DR
I
Mohammed VI
tenté d'imputer clairement la responsabilité au Maroc dans l'impasse actuelle et le
fait que ce pays sape systématiquement
les efforts de l'envoyé personnel
Christopher Ross. D’autant que Ban KiMoon n’est pas un SG de L’ONU que
l’on peut impressionner , menacer ou
corrompre.
Il faut rappeler la fermeté du secrétaire général de l'ONU qui a sèchement
répliqué au ministre marocain des
Affaires
étrangères,
Salah-Eddine
Mezouar, qu'il était décidé à maintenir
son déplacement dans la région en mars
prochain comme convenu. Un sentiment
de panique s'est, depuis, emparé du
Makhzen qui a décidé de dépêcher en
catastrophe des émissaires pour bloquer
le projet de Ban Ki-moon qui a décidé de
se rendre uniquement à Tindouf si le
Maroc refusait son déplacement à EL
Ayoun . C 'est dans ce cadre que la
ministre déléguée auprès du ministre des
Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, a
été dépêchée «en toute urgence» à
Washington et que le roi Mohammed VI
se déplacera, mercredi prochain, à Paris,
où il compte des « sujets » au sein du
gouvernement Valls, pour tenter de faire
obstruction à la visite du secrétaire général de l’ONU. Pour «noyer» cette visite et
la dévier de son véritable objectif lié au
conflit du Sahara occidental, Rabat suggère qu'elle ait lieu en marge du prochain
sommet arabe prévu au Maroc. Ce qui
explique l’étonnante déclaration favo-
rable aux thèses marocaines arrachées au
chef de la diplomatie saoudienne . Une
déclaration recadrée judicieusement par
le MAE sahraoui , Mohammed Ould
Salek. En effet une autre grande source
de préoccupation pour le Maroc est le
départ de Laurent Fabius du Quai
d’Orsay , qui instruisait ouvertement ses
diplomates pour défendre la thèse morte
et enterrée de la marocanité du Sahara.
Depuis des mois, le Maroc, ses lobbies et
relais à Paris se sont démenés comme de
beaux diables pour faire nommer à la tète
de la diplomatie française une native du
pays , Elisabeth Guigou qui a été jusqu’à
organiser une réception royale dans les
salons d’apparat du Quai d’Orsay , sous
couvert d’une manifestation d’une association pour la méditerranée que préside
son époux, Jean- louis Guigou.
La déception du Maroc est d’autant
plus grande qu’il avait deux fers au feu et
espérait voir Ségolène Royal , a qui, il
venait de dérouler le tapis rouge à
Ouarzazate, , emportait la partie. Mais le
funambule Hollande en a décidé autrement. Pour ne pas trop mécontenter
Mohammed VI. Il a fait entrer au gouvernement éjectant son ménagement Fleur
Pellerin qui n’a pas démérité Audrey
Azoulay , sa conseillère culturelle, mais
aussi et surtout la fille de André Azoulay
, conseiller du monarque qui fait la pluie
et le beau temps dans les medias français
et ceux qui se prévalent de culture .
Mokhtar Bendib
FRANCE
Fabius quitte le Quai d’Orsay sur une série d’ échecs
e chef de la diplomatie
française,
Laurent
Fabius, a annoncé, luimême mercredi dérnier, son
départ du Quai d'Orsay en
expliquant qu'il venait de participer à son dernier Conseil
des ministres. Ce n’était plus
qu’un secret de polichinelle
car depuis longtemps on savait
que Laurent Fabius serait casé
au Conseil constitutionnel, en
remplacement de Jean- Louis
Débré, qui en assumait la présidence depuis neuf ans. Le
changement à la tète de la
diplomatie française marque
l’échec de celui qui contrairement à la tradition gaulliste a
donné un frein à la politique
de la Franc , s’alignant sur les
Etats-Unis et Israël et s’opposant violemment à l’Iran. Sans
parler de l’échec français en
Syrie et le déroulé du tapis
rouge aux dirigeants saoudiens
L
et qataris en contrepartie de
juteux marchés.
Avec le
départ de Fabius, qui a mis
sens dessus- dessous le prestigieux Quai d’Orsay, c’est
toute la politique étrangère,
notamment arabe, de la France
qui est appelée à changer et à
adopter une nouvelle orientation. Connu pour son alignement atlantiste zélé et son prosionisme à tous crins, Laurent
Fabius s’est distingué, depuis
sa désignation à la tête de la
diplomatie en 2012, par un
soutien effréné aux soulèvements dans le monde arabe. Il
s’est particulièrement investi
dans la crise syrienne, en mettant en place, avec ses alliés
turc et qatari, une «Coalition
nationale syrienne», calquée
sur le modèle libyen postKadhafi. Pendant son règne, la
diplomatie française a organisé, à plusieurs reprises, des
réunions des «amis du peuple
syrien» avec des pays alliés et
donateurs pour soutenir financièrement la rébellion armée
en Syrie. Il faisait du départ de
Bachar Al-Assad la condition
sine qua non pour amorcer
tout dialogue entre le gouvernement et l’opposition. Il milita pendant des années pour
accentuer les sanctions internationales contre Damas. Mais
depuis l’intervention militaire
russe en Syrie, et la relance du
processus de dialogue sous
l’égide de Washington et
Moscou, Paris se retrouvait
désormais seul, avec Londres,
après le grand virage que
connaît la crise syrienne
depuis deux jours, suite à la
déclaration du secrétaire d’état
américain John Kerry, lequel a
finalement décidé d’adhérer à
l’option russe qui préconise un
dialogue ouvert et sans préa-
lable entre les belligérants, en
écartant, pour la première fois,
la condition du départ du président Al-Assad. Paris a
d’abord tenté de faire pression
sur l’Union européenne pour
obtenir la levée de l’embargo
sur les armes destinées à l’opposition, en vain. Laurent
Fabius, le plus zélé de tous les
chefs de diplomatie occidentaux, décide donc avec son
homologue britannique d’outrepasser l’Union européenne
pour annoncer l’intention de
son pays de «passer à l’acte», en
violation flagrante du droit
international. Avant d’annoncer la décision de son gouvernement, Laurent Fabius publie
une tribune dans un journal
français où il tente de justifier
sa décision, en essayant de
remettre au goût du jour la
campagne qui a suivi la croisade contre la Libye en 2011,
mettent en relief la situation
alarmante des populations,
«massacrées» selon lui, par les
«milices du régime» qui «frappent indistinctement hommes,
femmes, enfants». Et de jouer,
comme d’habitude, sur les sentiments . Ce qui va porter le
coup de grâce à la "diplomatie
" politique fabusienne, c’est la
série d’attentats qui ont frappé
Paris en janvier et novembre
derniers. Recentrant ses priorités sur la lutte contre le terrorisme et Daech, la France, tout
en adhérant au processus de
dialogique (Genève I et II),
abandonne son activisme
diplomatique en faveur de la
rébellion syrienne, et se met à
l’avant-garde de la guerre
contre le terrorisme, en initiant
des frappes contre des positions de Daech dans les provinces syriennes.
M.B.
ACTUALITÉ
Lundi 15 février 2016
3
RÉORGANISATION DU SECTEUR PUBLIC MARCHAND DES TRANSPORTS
Mise en place de quatre groupes
Le ministre des Transports,
Boudjema Talaï a insisté sur
l’impératif de rentabilité des
entreprises publiques de son
secteur. Il a estimé qu’il n’est
pas normal de continuer à
injecter de l’argent pour
supporter le déficit des
entreprises sensées
contribuer au renflouement
des caisses de l’État.
our plus d’autonomie dans
la gestion des entreprises
publiques du secteur des
Transports afin d’être rentables économiquement parlant». C’est en ces
termes que le ministre des Transports,
Boudjema Talaï a expliqué la stratégie
de son secteur à travers la nouvelle
réorganisation du secteur public marchand des Transports. Tous les responsables et directeurs généraux des entreprises du secteur des Transports étaient
présents, hier, au Cercle militaire de
Béni messous pour écouter les explications concernant cette nouvelle réorganisation des entreprises du secteur.
Accompagné par cinq ministres dont
celui de l’Industrie ainsi que le secrétaire général de la Centrale syndicale
(UGTA), le ministre des Transports a
expliqué que le passage à ce nouveau
mode d’organisation est dicté avant
tout par un souci de rentabilité.
Deuxième objectif est d’accompagner
ces entreprises dans le processus de
modernisation pour atteindre des
niveaux de standards internationaux en
terme de gestion. Pour Boudjema Talaï,
fini l’époque où l’État injecte de l’argent pour supporter le déficit des entreprises publiques sensées contribuer au
renflouement des caisses de l’État.
Selon l’ancien système, ces entreprises
organisées sous forme d’EPIC et
autres, étaient budgétivores. Situation
de crise économique oblige, ces entreprises sont appelées à jouer leur rôle
économique en générant des dividendes a-t-il dit. Lors d’une conférence
de presse animée en marge de la mise
en place des quatre groupes publics du
secteur marchand des Transports,
Boudjema Talaï s’est interrogé sur le
pourquoi de la non rentabilité de la
compagnie aérienne publique de transport de voyageurs, Air Algérie, alors
qu’elle transporte la moitié du flux des
voyageurs à destination d’Algérie. Idem
pour le transport maritime de voyageurs et de marchandises a-t-il ajouté.
Justement, un des objectifs assignés à
cette réorganisation du secteur public
marchand des Transports est de garantir aux entreprises du secteur une autonomie de gestion et de la prise de décision. Selon le ministre, la configuration
actuelle du secteur public marchand
s’articulant autour des SGP, a atteint
ses limites. En effet, les SGP, dont la
mission à la création en 2001, était
principalement axée sur la gestion de
titres dans un contexte de privatisation
et de désengagement de l’État, se trouvent,
aujourd’hui, complètement
dépassées, n’arrivant plus à jouer le rôle
d’animation, de développement et de
pilotage stratégique des EPE qui leur
sont rattachées.
Les SGP n’arrivent plus à fédérer les
entreprises autour d’une stratégie de
développement commune permettant
de générer des synergies. Afin de remédier à cette situation, le CPE dans sa
résolution n°01/142 du 28/08/2014 a
instruit les ministères en charge de la
gestion des différents capitaux publics
Ph : DR
«P
marchands de proposer une nouvelle
organisation permettant de booster des
entreprises relevant de leur portefeuille,
lit-on dans le document remis à la presse. Dans ce cadre, le ministère des
Transports a présenté au Conseil des
participations de l’État «C.P.E» le 17
Septembre 2015 la nouvelle configuration du secteur public marchand des
Transports dont la mise en place est
effective à partir d’hier. Ainsi, quatre
groupes publics du secteur des transports ont été mis en place, hier, dans le
cadre de la réorganisation du secteur
public marchand décidée par les pouvoirs publics en 2014.
Il s'agit du Groupe des services portuaires (Serport), du Groupe de transport maritime (Gatma), du Groupe
transport de marchandises et de logistique (Logitrans) et du Groupe transports terrestres de voyageurs (Transtev). Ces groupes viennent en remplacement de trois Sociétés de gestion des
participations de l'État du secteur
(Sogeport, Gestramar et Fibder), qui
englobent 48 entreprises publiques
économiques (EPE) ainsi que d'autres
entreprises à caractère économique et
industriel (Epic) sous tutelle du ministère des Transports. Suite à cette
restructuration, le nouveau groupe Serport (capital de 54 milliards DA) sera
chargé de la gestion portuaire à travers
dix (10) entreprises portuaires et une
(1) entreprise de gestion des ports de
pêche, ainsi que de la gestion des services portuaires à travers trois sociétés
mixtes dédiées aux conteneurs et deux
sociétés mixtes de logistique. D'un
capital de 22 milliards DA, le deuxième
groupe Gatma regroupera les deux
filiales de la Compagnie nationale de
navigation (Cnan), l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), l'Entreprise nationale
de réparation navale (Erenav) et cinq
autres filiales chargées de la consignation de navires et activités connexes.
Quant au groupe Transtev, doté d'un
capital de 3 milliards DA, il regroupera
l'Entreprise du métro d'Alger (Ema), la
Société d'exploitation des tramways
(Setram), l'Entreprise de transport
algérien par câbles (Etac), la Société de
gestion de la gare routière d'Alger
(Sogral) et cinq filiales de transport de
voyageurs par cars. Pour le groupe
Logitrans (capital de 2 milliards DA),
dont la mission est de gérer le transport
des marchandises et la logistique, il sera
constitué de sept filiales relevant de la
Société nationale du transport routier
(Sntr). Par ailleurs, Boudjema Talaï a
expliqué que Air Algérie et la Société
nationale des transports ferroviaires
(SNTF) ne sont pas concernées par
cette nouvelle réorganisation du fait
que ces deux entreprises ont leurs
propres plans de développement.
Hacène Nait Amara
Le permis à points
délivré avant juin
Annoncé à maintes fois par ses
prédécesseurs avant d’être renvoyé
aux calendes grecques, le permis à
points va être effectif au plus tard le
mois de juin de l’année en cours.
Interrogé, hier, sur ce sujet, Boudjema Talaï a indiqué que ce nouveau
sésame de conduire va être délivré
avant le mois de juin de l’année en
cours.
H.N.A
DES MILLIERS DE CLIENTS REVENDIQUENT LA RESTITUTION DE LEUR ARGENT
Les concessionnaires autos au pied du mur
e n’est évidemment pas la joie du côté des concessionnaires automobiles dont le métier a été recadré
après qu’il ait connu des vides juridiques qui étaient
à l’origine de plusieurs dépassements. Les choses ne s’arrêtent pas là après notamment la limitation des importations
qui a poussé des milliers de clients, lassés d’attendre leurs
véhicules, à demander la restitution de leur argent.
Les délais non respectés sont les motifs qu’avancent la
plupart des clients qui ont, en effet, décidé de résilier ou
d’annuler le contrat d’achat de voiture auprès du concessionnaire qu’ils ont choisi.
C’est, en tout cas, la raison apparente ou bien derrière
cette démarche, existe-t-il, d’autres motivations ou des formules qui ont réussi à attirer l’attention de la clientèle devenue de plus en plus exigeante question qualité, prix mais
aussi de respect des délais, comme par exemple celle du crédit à la consommation lancée la fin du mois de janvier dernier. Ce crédit qui, faut-il le rappeler, est accordé à des particuliers par des établissements bancaires pour financer
l’achat de biens et de services de fabrication algérienne, comprend également l’achat de la voiture Renault symbol qui est
d’ailleurs l’unique produit automobile éligible au crédit à la
consommation.
Comprenant, ainsi, des facilitations d’acquisition de ce
véhicule, le crédit à la consommation a peut être réussi à
arracher la clientèle aux concessionnaires.
Ceci n’est pourtant pas de l’avis du président de l’Association nationale de protection du consommateur (APOCE),
Mustapha Zebdi, que nous avons joint hier par téléphone.
Pour notre interlocuteur, les clients ont juste marre d’at-
C
tendre durant des mois sans que leur vehicule ne soit livré.
«Il y a des concessionnaires qui sont en train de saisir leur
clients par courrier soit pour reprendre leur argent ou signer
pour une prolongation de délais», a-t-il en effet confirmé
éloignant que le lancement du crédit à la consommation en
soit la raison. « Ce sont des milliers d’acquéreurs qui veulent
résilier leur contrat à cause des blocages des procédures »,
ajoute-t-il dans le même cadre d’idée. Il pointera du doigt, à
ce titre, certains concessionnaires qui ont pris la totalité du
prix du véhicule alors que les clients payent seulement 10%
du prix de véhicule lors du premier versement. « Ces concessionnaires ont enfreint la loi alors qu’ils savaient que les
livraisons ne pouvaient pas se faire en l’espace d’une semaine
», soutient-il.
Pour Zebdi, les clients ont le droit, dans ce cas, d’exiger
une indemnisation de 10%, alors que ceux qui ont payé seulement 10% peuvent récupérer leur argent normalement ou
bien de rallonger les délais.
La limitation des importations et la conjoncture actuelle
liée à la chute des prix du pétrole sont à l’origine du blocage
au niveau des ports, rappelle-t-il encore, soulignant que cela
ne facilite certainement pas les choses pour les consommateurs. Pour ce qui est du crédit à la consommation, le président de l’APOCE estime qu’il n’a pas connu beaucoup de
réussite et les consommateurs ne se sont pas empressés pour
autant. Pour ce qui est de l’acquisition de la Renault symbol,
Zebdi évoque l’obstacle du taux d’intérêt qui ne correspond
pas, dira-t-il, aux convictions religieuses de certains consommateurs.
Ania Nait Chalal
4
ACTUALITÉ
Lundi 15 février 2016
HUIT ENTREPRISES
S’APPRÊTENT
À S’Y INTRODUIRE
VIRUS ZIKA
Se voulant rassurants, les
Professeurs Yahia
Abdelmoumène Mekki et
Mostéfa Khiati ont affirmé,
hier au Forum d’El
Moudjahid "qu’il n’y a
aucun cas de malade
atteint par le virus Zika en
Algérie". Ils ont par contre
tiré la sonnette d’alarme
quant à "l’énorme risque
potentiel, dont est
confronté notre pays à
cause de cette pandémie
et sa propagation rapide".
ika est synonyme de
forêt dense où pullulent
des milliers d’espèces
de moustiques dont quelques
unes sont à l’origine de cette
maladie suite à des piqûres sur
des singes, qui ont à leur tour
transmis la maladie à l’homme,
selon l’explication rapportée
par ce scientifique. Baptisé
Aedes et proche de la famille de
l’Hépatite C, le virus Zika a des
symptômes qui apparaissent
sous formes d’inflammations
des cellules de la peau, des cellules neurologiques, au niveau
du col de l’utérus chez la
femme, ainsi que sous forme de
malformation chez fœtales,
causant parfois la mort du
fœtus.
Quant à la transmission de
cette maladie, elle ne se fait pas
par des contacts physiques
entre humains mais en plus des
moustiques elle est transmise
par les rapports sexuels, les
transfusions sanguines et des
mères vers les fœtus. Pour ce
dernier cas, la transmission
n’est systématique et il faut
attendre deux mois de grossesse pour pouvoir détecter la
maladie. Pour les cas positifs,
Z
Ph : DR
Un risque potentiel pour
l’Algérie, selon des experts
l’interruption volontaire de
grossesse (avortement) n’est
pas systématique non plus, les
femmes enceintes doivent être
suivies continuellement par les
méthodes d’échographie et
cette interruption n’intervient
que dans les cas présentant un
réel danger pour le bébé.
Même si elle est peu ou pas
du tout connue, Zika est une
maladie anicienne qui existe
depuis plus de 60 ans. Le virus
est apparu pour la première fois
en 1947 en Ouganda, alors que
les premiers cas humains
atteints par ce virus sont apparus en 1952, dans ce même
pays. En 1954, plusieurs autres
cas ont été déclarés au Nigéria,
puis en Egypte mais avec un
nombre de cas beaucoup plus
élevé, et plus tard au Sénégal.
La maladie a été signalée également dans d’autres régions de
la planète, à savoir, l’Inde,
l’Australie et la Polynésie, un
département français, d’où elle
a été ensuite introduite en
France et plus loin encore aux
Etats-Unis et au Canada.
C’est au Brésil que la propagation de cette maladie a été
spectaculaire, en raison des
conditions de multiplication
propices,
notamment
le
manque d’hygiène et les étendues de la grande forêt d’Amazonie. Pas moins de 5000
malades atteints par le virus
Zika ont été enregistrés en
2014. Le chiffre a ensuite triplé
pour atteindre 1,5 million de
cas en 2015. Cette situation a
amené l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) à déclarer
une alerte internationale contre
cette pandémie, la quatrième
du genre depuis l’apparition du
virus.
PAS DE TRAITEMENT
NI DE VACCIN
Dr Mekki a fait savoir que
jusque-là "il n’existe aucun
traitement ni aucun vaccin
pour contrer cette pandémie,
en précisant qu’il faut au moins
quatre années pour produire un
vaccin, en passant par les
phases de culture, d’élimination et de tests pour arriver à la
commercialisation". Il a tenu à
préciser, cependant, que les
traitements d’autres maladies
causées par des virus de la
même famille atténuent les
effets de Zika sur les malades,
annonçant dans la foulée que
les Etats Unis ont dégagé une
importante enveloppe budgétaire destinée à la recherche de
vaccins et à l’appui des laboratoires spécialisés. D’autres pays
comme la France font beaucoup d’efforts dans ce sens, a-til ajouté. Mieux encore, ce
médecin a souligné que plus de
70% des malades atteints par
Zika sont complètement guéris.
Les 30% qui restent ne décèdent pas tous, une bonne partie
vis en portant le virus mais tout
étant suivie de près. La lutte
contre cette pathologie est l’affaire de plusieurs ministères et
pas seulement celui de la Santé,
selon les conférenciers qui
appellent à la mise en place de
comité interministériel de veille
sanitaire. En attendant de trouver un vaccin et un traitement
direct, cette lutte doit se faire
d’abord par l’hygiène au niveau
des marchés de fruits et
légumes, de bestiaux et des
abatoires. Elle exige aussi le
contrôle des voyageurs et surtout des marchandises au
niveau des ports et aéroports,
ainsi que par le personnel opérant dans ces établissements.
Le rôle des médias et la diffusion des informations fiables en
s’appuyant sur des spécialistes
sont eux aussi très efficaces
dans cette lutte, concluent-ils.
Il y a lieu de rappeler que le
Pr Mekki est spécialiste en virologie au Centre hospitalo-universitaire de Lyon, France où il
est connu par le qualificatif Dr.
Zika, grâce à ses travaux et ses
recherches relatifs à cette
pathologie. Le ministère français de la Santé a fait appel à
ses services pour intégrer une
importante commission centrale en charge de cette pandémie.
Il est également expert en santé
auprès de l’OMS. Le Pr Khiati
est chef de service en pédiatrie
et président de la Fondation
nationale pour la promotion de
la santé et le développement de
la recherche (FOREM).
Lyes Azizi
LE DG DU CRGP JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE
Doutes sur les normes parasismiques
ohamed Belazougui, DG du
centre de recherche en génie
parasismique, intervenant hier,
sur les ondes de la chaine III, a jeté un véritable pavé dans la mare. Il doute fortement
du respect strict des normes parasismiques
dans toutes les constructions érigées au
cours de ces dernières années. Belazoughi
a déclaré que la réglementation parasismique algérienne date depuis 1981 et qui a
donc été renforcée en 2003. Il a ajouté
qu’il serait hasardeux d’affirmer que les
normes tendant à ériger des habitations
résistant à des secousses telluriques soient
totalement respectées en Algérie. Toutefois, l’intervenant ne remet pas en cause le
sérieux des institutions de l’État qui
veillent au respect des normes parasismiques conformément aux lois en vigueur.
Il a affirmé que la seule prévention efficace
est celle de la construction parasismique.
Cet état de fait se traduit par le dimensionnement et l’étude de conception des
structures qui doit évidemment obéir à un
certain nombre de règles en fonction des
différents degrés d’intensité. Selon lui, ce
sont les auto-constructions qui posent problème en la matière, car elles échappent au
contrôle des organismes spécialisés. Il a
souligné que le séisme en Algérie est un
phénomène connu par l’ampleur des
dégâts qu’il cause à chaque fois qu’il se
manifeste. Par ailleurs, il a rappelé que le
Nord de l'Algérie est une zone fortement
sujette aux séismes. D’autre part, il est à
noter que l’Algérie s’est dotée de règles
parasismiques dans la réalisation des
constructions, destinées à l’habitation col-
M
lective, individuelle ou concernant des
bâtiments publiques ou d’ouvrages d’art.
De même, il est à rappeler que tous les dix
ans, ces règles sont pourtant revues et corrigées, prenant en compte l’avancée de la
recherche dans le domaine du parasismique et la découverte de nouveaux procédés de construction. Ainsi il a été procédé,
à cinq reprises, à la révision de règles algériennes de construction parasismique
(1981, 1983, 1988, 1999 et 2003). Mais le
non-respect des normes parasismiques
dans les constructions reste à l’origine des
catastrophes occasionnées par les
secousses telluriques. Si les normes parasismiques sont plutôt observées et respectées par les organismes publics dans la
construction, ces règles sont toujours
bafouées par certains particuliers. La première expérience relative à la construction
parasismique a été mise en application
suite au séisme de magnitude 7° d’El
Asnam (Chlef) de 1954 qui a provoqué
1500 morts, 5000 blessés et a détruit à
90% la ville. Durant cette époque, les autorités coloniales ont édicté un petit règlement se traduisant par un guide de
construction parasismique qui s’intitulait
RAS 55.
Ce document avait permis à l’époque à
servir de guide pour la reconstruction de la
ville d’Orléansville de l’époque. Après l’Indépendance, le ministère des Travaux
publics qui était à l’époque en charge de la
sécurité des constructions avait édicté en
1973 une directive inspirée du règlement
français intitulée PS 62 et qui est devenue
par la suite PS 69. En outre, il a été évoqué
le second séisme destructeur du 10 octobre
1980, d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle
de Richter. Le bilan de cette catastrophe
fut terrible et lourd avec plus de 3 000
morts, des habitations, des locaux administratifs et commerciaux en ruine, des
immeubles effondrés, des cadavres sous les
décombres, des milliers de disparus ainsi
qu’un nombre important de sans-abri. Ce
séisme de grande ampleur avait réveillé les
consciences et amené les autorités à
prendre le problème à bras le corps. Aussi,
il a été évoqué le 3ème règlement parasismique de 2012 édicté en Algérie et qui
englobe l’expérience des trois décennies du
parasismique.
Selon Belazoughi, ce document est pratiquement finalisé. Selon lui, ce document
doit suivre tous les chemins techniques.
Ensuite, il sera soumis à la fameuse commission technique permanente pour le
contrôle technique. A cet effet, il sera
approuvé par un arrêté ministériel publié
au journal officiel.
D’ici au 2ème semestre de l’année en
cours, l’arrêté paraîtra pour être appliqué
avec une période de transition qui sera
déterminée. Par ailleurs, il a déclaré qu’à
chaque séisme fort qui se manifeste en
Algérie, il y a beaucoup d’experts étrangers
qui viennent tirer les leçons de l’événement. Belazoughi a affirmé que 90% des
constructions érigées depuis 1981 répondent aux normes parasismiques. Il y a donc
urgence de revoir le règlement parasismique algérien. Il faut impérativement tirer
les leçons des derniers séismes.
Lazreg Aounallah
Redynamisation de
la Bourse d’Alger ?
a chute des prix du pétrole et la dégradation des revenus de l’état, recadre le
débat quant à la nécessité de réformer la
Bourse d'Alger pour lui permettre d'attirer
plus d'opérateurs. En effet, la Bourse d’Alger, qui ne compte que quatre sociétés
cotées, n’arrive toujours pas à sortir de sa
longue léthargie au moment où des places
boursières africaines font montre de dynamisme et ne cessent de monter en cadence.
Alors que la Commission d’organisation et
de surveillance des opérations de bourse
(Cosob) avait, il y a quelques jours, donné
son aval pour l'introduction en bourse de la
société des ciments d'Aïn El-Kebira (Scaek)
par augmentation de capital, l’opération ne
semble pas proche de se concrétiser. En
effet, plusieurs entreprises avaient exprimé
auparavant, leur souhait d’intégrer la Bourse d’Alger, mais le projet n’a pas dépassé le
stade des déclarations. Rappelons que
l’opération s’inscrit dans le cadre de la mise
en œuvre de la résolution du Conseil des
participations de l’état (CPE), adoptée le
21 janvier 2014, relative à l’introduction en
bourse de huit (8) entreprises publiques
économiques. Prévue du 1er au 30 avril
2016, la souscription pour cette augmentation du capital se fera à travers l'émission de
11,846 millions d'actions nouvelles d'un
prix de 1.600 DA/action avec un montant
global de l'émission de 18.953.600.000
DA, précise la Cosob. La notice d'information de la Cosob et le prospectus pour cette
opération seront mis à la disposition des
investisseurs au siège social de l'émetteur et
auprès des intermédiaires financiers chargés du placement. La Cosob rappelle
qu'une augmentation de capital est décidée
par une assemblée générale extraordinaire
des actionnaires. Une telle opération,
consistant à créer et à émettre de nouvelles
actions souscrites par de nouveaux actionnaires, est une modalité de croissance externe qui sert essentiellement à lever des fonds
nécessaires au financement du développement d'une société tout en diversifiant ses
sources de financement. Cependant, la
question qui mérite d’être posée est si l’entrée prochaine de ces huit (8) entreprises
dans le marché boursier servira-t-elle de
stimulus tactile qui réveillera enfin la Bourse d’Alger de sa longue léthargie ? C’est ce
que souhaitent en tout cas dirigeants et
économistes à cette institution financière,
en décalage par rapport à ses consœurs de
par le monde. Reste à savoir si leur arrivée
aura l’effet tant attendu, à savoir une dynamisation de ce marché financier. Car,
même après la récente entrée de deux
entreprises à capitaux privés, en l’occurrence la compagnie d’assurances, Alliance
Assurances, et l’entreprise spécialisée dans
l’agroalimentaire NCA-Rouiba, la Bourse
n’a toujours pas atteint sa vitesse de croisière. Il convient de rappeler, dans ce sillage,
que vers la fin décembre 2015, la Cosob
avait donné son feu vert pour une entrée en
Bourse cette année du laboratoire pharmaceutique Biopharm. Les résultats des souscriptions aux nouvelles actions, prévues du
18 au 28 janvier 2016, n’ont toujours pas
été communiqués. Notons que la place
boursière d’Alger ne compte que quatre
entreprises cotées. Il s’agit de deux sociétés
détenues majoritairement par l’état, à
savoir, la chaîne hôtelière El Aurassi et le
groupe pharmaceutique Saidal. Côté privé,
il s’agit de Alliance Assurances et le producteur de jus de fruits NCA Rouiba.
Ainsi, la Bourse d’Alger peine à se développer parce que les sociétés boudent ce
marché financier. D’épineux problèmes
entourent cette place boursière et freinent
son envol. Afin d’y remédier à la situation,
le ministre des Finances Abderrahmane
Benkhelfa a appelé la Société de gestion de
la bourse des valeurs (SGBV) à s'allier avec
les organisations patronales notamment le
Forum des chefs d'entreprises (FCE) pour
redynamiser le marché financier et augmenter son volume. Cependant, les problèmes auxquels est affrontée la Bourse
d’Alger sont de taille. Manque flagrant de
liquidités, insuffisance des financements et
l’accès difficile aux crédits dissuadent,
manque de culture boursière… etc sont
parmi tant d’autres de problèmes qui entravent le développement du marché boursier.
Lamia Boufassa
L
--
ACTUALITÉ
Lundi 15 février 2016
5
NORDINE AÏT-LAOUSSINE, ANCIEN MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET EXPERT INTERNATIONAL :
«La politique des hydrocarbures n’a pas
pu réaliser le progrès social escompté»
L’objectif de
développement social
inscrit dans la politique
des hydrocarbures
entamée à l’aube de
l’indépendance, n’a pas,
malheureusement pour le
pays, été mené à bout.
échec a été amèrement ressenti
depuis la chute drastique du
prix du pétrole, surtout lorsque
la diversification de l’économie, salutaire alternative qui ne vient pas, n’a pas eu
raison de la précarité dont laquelle s’est
retrouvé empêtré le peuple algérien,
exacerbée par un chômage galopant touchant les jeunes entre 15 et 24 ans, qui a
atteint les 25%, soit le double de la
moyenne mondiale. Le constat est de
Nordine Aït-Laoussine, ancien ministre
de l’Énergie et expert international,
émis, hier, lors du programme «L’illustre
invité», organisé par l’École supérieure
de commerce de Koléa, dans la wilaya
de Tipaza. Dans sa communication intitulée «bilan de l’industrie pétrolière algérienne depuis l’indépendance», l’ancien
cadre de Sonatrach, «licencié après 17
ans de labeur au sein de la boîte, sans
préavis ni indemnité», comme il a tenu à
le rappeler lors du préambule de son
intervention, a rappelé que, en dépit des
progrès incommensurables réalisés en
matière d’alimentation en énergie au
profit du marché national, et même
international, l’épanouissement social
devant être induit de ces recettes a été
compromis, n’a pas eu bon dos. Voici
quelques chiffres : 18 milliards de barils
de pétrole brut (2.3 milliards de tonnes
environ), 9 milliards de barils de
condensats et GPL (800 millions de
tonnes environ), 3 000 milliards (1) de
m3 de gaz naturel. Les revenus pétroliers cumulés se sont élevés, quant à eux,
à 1 000 milliards de dollars environ. Le
fait reproché à notre politique à ce jour
réside, selon l’intervenant, dans sa
dépendance aux hydrocarbures. Les
exportations en hydrocarbures constituent plus de 90% des recettes, et la
contribution dans le Produit intérieur
brut atteint, elle, les 50%. Ces deux facteurs attestent à eux seuls du bien fondé
du reproche précité. Jugeant également
que, selon un rapport du Think Tank
Nabni, le PIB a doublé depuis l’indépendance, contrairement à la Croissance qui, elle, est restée insuffisante par
rapport à celle des pays ayant eu les
mêmes conditions de départ, Corée du
Sud, Malaisie et Turquie, qui, elles, ont
vu respectivement leur PIB se multiplier
par 16, 5 et 3 fois. Toutefois, le taux de
croissance des années 62-78, selon
Nabni, était l’un des plus élevés à
l’échelle mondiale.
Avant d’énumérer les remèdes, Nordine Aït-Laoussine tient un discours rassurant, teinté de nostalgie et revigoré de
Boumédiénisme, comme quoi que,
durant les années 80, jalon, semble-t-il,
avec celles des années 70, des crises
pétrolières ayant donné à beaucoup de
pays dans le monde, pas encore l’Algérie, de revoir leur mode de gouvernance,
que tout est possible pour renaître de ses
cendres. Comme le sphinx. Il suffit simplement de tenir un discours plus souple
au sein de l’Opep, dont il recommande
aux responsables de participer vigoureusement dans les réunions et de peser,
comme ce fut le cas lors des périodes
précédemment citées, dans les questions
décisives engageant l’avenir des Nations.
Ph : DR
L’
Nordine Aït-Laoussine
«Moins dogmatique, plus pragmatique»,
recommande-t-il. Il s’en souvient ému
que durant la crise de 1986, empreinte
des mêmes conditions actuelles, avec un
prix du baril plus bas que l’actuel couplé
à une dette d’une trentaine de milliards
de dollars, la solution a été toute trouvée
: vendre du pétrole sur 3 ou 4 ans, selon
un système du prépayé.
Parmi les remèdes prescrits, l’expert
plaide pour une diversification imminente de l’Economie, dont l’impact peut
ne pas être ressenti immédiatement, de
toute façon l’Algérie est un pays demeurant dépendant des revenus du pétrole
et du gaz, mais il le sera un jour ou un
autre. Pour ce faire, des choix perti-
nents, un climat des affaires plus attractif, une mise en œuvre opportune des
réformes, sont parmi les mesures d’accompagnement sur lesquels devront se
baser les pouvoirs publics. Car, il est
étonnant de relever que le taux d’investissement en Algérie, était plus quantifié
en 1970 qu’en 2013, 30% contre 10%.
La diversification de l’Economie ne
devait pas, aux yeux de Aït Laoussine,
suggérer la fin des hydrocarbures, la
paix énergétique devait, au contraire, y
être incluse dans cette alternative.
Parmi les créneaux en vogue, l’ancien
ministre, inclut les énergies renouvelables, en prenant en considération les
aspects de leur intégration et celui du
rapport coût/rentabilité, et ce, bien que
ce dernier ne semblait plus préoccupant
ou ne figurant plus en tête des priorités.
Il y a aussi l’urgence, selon lui toujours, de redynamiser le Conseil national de l’énergie, créé en 1995 mais qui
n’a jamais siégé depuis 98. Ceci n’est
que la énième preuve de l’échec du
mode de gouvernance de Sonatrach. Il
semble que, également, et selon le débat
qui s’ensuivit dans la salle, les appréhensions liées à l’après-pétrole étaient déjà
monnaie courante durant les années
1980. Le spectre planait sur nos têtes,
mais que les responsables de l’époque,
et ce, en dépit des alertes de leurs subordonnés, en niaienxst les conséquences et
doutaient même de sa portée pratique.
D’aucuns ont regretté qu’il y aurait
deux Sonatrach au lieu qu’une. Allusion
est faite ici à une société dirigée par AïtLaoussine, et dissoute du temps où
Bélaid Abdeslam était ministre de l’Industrie et de l’Énergie. Une politique
pétrolière connectée à la réalité mondiale, une politique énergétique susceptible
d’envolée industrielle, une gouvernance
en concertation qui ne s’appuie pas uniquement sur les décisions politiciennes
et les orientations budgétaires, un régime de subventions plus favorables aux
couches défavorisées et pas seulement
aisées, comme c’est le cas actuellement.
Ce sont là parmi les recommandations
de cette journée de haute facture, et qui
a donné lieu, aussi, à une divergence
d’opinions de ceux vivant en Algérie,
donc censés cohabiter amèrement avec
les retombées de la crise pétrolière, et les
autres d’outre-mer.
Zaid Zoheir
LA SCÈNE POLITIQUE NATIONALE SE DÉCARCASSE
Évolution des uns, stagnation
des autres
a scène politique nationale n’a pas
mis longtemps à se réanimer après
l’adoption, le 7 du mois en cours,
de la nouvelle Loi fondamentale du
pays. Plusieurs formations, aussi bien
parmi celles connues pour leur proximité du pouvoir que parmi celles se réclamant de son opposition, ont, en effet,
réinvesti le terrain. Et ce, de différentes
manières : meetings populaires, rencontres organiques ou conférences thématiques, entre autres.
Le dernier week-end a été une parfaite illustration de ce regain d’activité partisane. Où pas moins de six partis, relevant de tout le spectre politique national, ont occupé les espaces médiatiques
et publics. Une « occupation », somme
toute, normale qui a, néanmoins, valu
par le dévoilement de l’argumentaire
politique sur lequel celles-ci vont fonder
leur action politique à venir. Un constat
s’impose immédiatement à tout observateur impartial de la scène politique
nationale : si les partis dits du pouvoir
ont adopté un nouvel argumentaire,
ceux de l’opposition, en revanche, s’en
tiennent à celui qu’ils utilisent depuis,
au moins, l’année 2011. Agissant
comme si l’adoption de la nouvelle
Constitution était un non-évènement,
ils continuent à demander le changement de système par le départ du pouvoir en place. Une position qui était
manifeste, ce week-end, chez le RCD et
El Islah, deux partis que tout oppose
idéologiquement, mais qui sont partenaires dans la CNLTD (Coordination
nationale pour les libertés et la transition
démocratique). Dans le discours qu’il a
prononcé, avant-hier, à la salle Atlas où
L
se tenait le meeting organisé pour la
célébration du 27ème anniversaire de la
création de son parti, Mohcine Belabbès, président en exercice du RCD, a
repris quasiment le même argumentaire
qu’il utilisait avant le 7 février dernier.
Le seul rajout, au demeurant, imposé
par l’actualité, est son affirmation, dans
une allusion à peine voilée à l’adoption
de la nouvelle constitution, que la
réponse aux problèmes du pays, ne pouvait aucunement venir d’un système
finissant ».
De ce fait, l’essentiel de son intervention a été un long plaidoyer en faveur et
de la démarche – «une période de transition pacifique, démocratique et négociée» - préconisée par la CNLTD
comme voie devant mener à «une refondation républicaine », et de la vision de
son parti quant à l’organisation administrative – «un état unifié régionalisé» - à
donner au pays pour qu’il puisse se
développer réellement et, surtout, d’une
manière équilibrée. El Islah n’est pas
demeurait en reste dans ses critiques
contre le pouvoir. Dans le communiqué
qui a sanctionné la réunion qu’il a tenue
avant-hier, son Bureau politique n’a pas
hésité, en effet, à qualifier «l’adoption de
la nouvelle constitution de coup de force
du pouvoir (en place) contre la volonté
populaire ». Une manière, on ne peut
plus claire, de souligner que celui-ci et le
système qu’il représente doivent partir.
En face, l’évolution dans l’argumentaire
utilisé est manifeste. Dépassant le cadre
de la défense de la légitimité des institutions en place qui leur servait de substrat
à l’argumentaire qu’ils opposaient à
celui de l’opposition, pour plaider « un
changement en douceur du système », le
RND, par la voix de Seddik Chihab, son
porte-parole officiel, et TAJ, par celle de
son président, Amar Ghoul, se sont carrément situés, dans leurs sorties respectives de ce week-end, dans celui de la
défense de la pérennité de l’Algérie en
tant qu’état.
Un positionnement qui leur a permis
de tomber à bras raccourcis sur l’opposition à laquelle ils ont, ouvertement,
reproché «sa courte vue». Ce qui ne les a
pas empêchés de l’inviter, pour le premier, «à agir intelligemment face aux
défis (qui menacent le pays)», et pour le
second, «à se hisser, dans ses actions, à
la hauteur» de ces mêmes défis. Si cet
élargissement apparent du fossé entre
les partis du pouvoir et ceux de l’opposition regroupés dans la CNLTD peut
laisser croire à une exacerbation plus
grande à venir de leurs divergences, les
positions affichées, ce même week-end,
par d’autres formations disant se tenir à
équidistance des uns et des autres, laissent penser que des passerelles peuvent
être aménagées entre les premiers et les
seconds.
En appelant à « la constitution d’un
gouvernement de crise » et en plaidant «
pour l’organisation d’un référendum
pour définir la nature constitutionnelle
du régime », le secrétaire général du
Front El-Moustakbel, Abdelaziz Bélaïd,
et le président du FNA, Moussa Touati,
ont laissé grandes ouvertes les portes sur
un possible consensus national à même
de permettre à l’Algérie de faire face
efficacement aux menaces qui planent
sur son devenir…
Mourad Bendris
6
ACTUALITÉ
Lundi 15 février 2016
CERTIFICATS MÉDICAUX
AVC
De nombreux
certificats
médicaux destinés
à la justice sont
mal rédigés, ne
remplissant pas
les critères de
fond et de forme
de rédaction, a
déploré,
dimanche, le Pr
Brahim Boulassel,
président de la
Société
Algérienne de
médecine légale.
Ph : DR
De nombreux documents
présentent des "anomalies"
en matière de rédaction
ur un échantillon
de 500 certificats
médicaux étudiés à Tizi-Ouzou, 96 % ne
remplissent pas les critères
de rédaction de fond et de
forme", a précisé Pr Boulassel. "La topographie des
lésions, la date non mentionnée, l’imprécision (ex :
des traces sur le dos)
constituent autant d'éléments attestant du manque
de rigueur dans la rédaction
des certificats médicaux",
a-t-il ajouté, au lendemain
d’une journée d’étude sur
"le médecin et la loi", organisée par l’association des
médecins spécialistes de la
wilaya de Aïn Defla
(AMSAD).
Cette situation peut
s’avérer préjudiciable au
malade, a relevé le Pr Boulassel, signalant que "c’est
"S
de son droit (le malade) le
plus absolu que de lui délivrer un document rédigé
selon les règles de l’art".
Selon lui, les "anomalies"
en matière de rédaction des
certificats médicaux sont à
imputer surtout à la formation du médecin, faisant
remarquer que, lors de la
sixième année d’étude, l’accent est mis, notamment
sur la qualité de la rédaction des certificats médicaux ainsi que sur les éléments qu’il y a lieu de
mettre en exergue. Il a soutenu que "nombre de médecins ne semblent pas accorder une grande importance
à cet acte médical, oubliant
qu’à travers cet acte écrit,
leur responsabilité est engagée, qu’elle soit pénale,
civile ou déontologique".
Le Pr Boulassel a estimé
que cette journée d’étude
constitue une opportunité
pour attirer l’attention de la
communauté médicale sur
la nécessité d’accorder
d’avantage d’attention au
certificat médical qui est
utilisé à posteriori pour
l’expertise, notamment en
matière pénale. Il a mis
l’accent sur le fait que des
experts sont parfois sollicités par un tribunal pour statuer sur l’authenticité d’un
certificat médical, "d’où
l’importance de cet acte
qu’il ne faut, en aucun cas,
banaliser", a-t-il insisté. Le
président de l’AMSAD, le
Dr Larbi Bouamrane a,
pour sa part, estimé que le
manque de l’aspect législatif dans la formation des
médecins peut avoir des
répercussions négatives sur
les décisions prises.
Il a observé que des
thèmes, tels que la réquisition et l’expertise figurent
dans le cursus de formation
des médecins, mais "la rapidité avec laquelle ils sont
dispensés ne permet pas
aux étudiants de les assimiler parfaitement et d’en
mesurer l’importance". De
son côté, le président du
Conseil de l’ordre des
médecins de Blida, Yacine
Terkmane, a soutenu que
des aspects liés à l’éthique
et à la bioéthique totalement nouveaux en Algérie,
nécessitent une réflexion au
regard de certaines spécificités d’ordre social et culturel."Même s’ils ne sont pas
développés en Algérie, des
aspects tels que la biologie
médicale, le génie génétique, voire le clonage
nécessitent une anticipation
à la faveur d’une réflexion
permettant de cadrer la
pratique de ces biotechnologies médicales", a-t-il
précisé.
Une quarantaine
de personnes
thrombolysées
en un an à l'EHU
d'Oran
ne quarantaine de personnes
sujettes à des accidents vasculaires cérébraux (AVC) se sont
vues en un an administrer le traitement "thrombolyse" à l'unité de
prise en charge des AVC aux
Urgences de l'établissement hospitalo-universitaire
(EHU)
d'Oran, a-t-on appris dimanche,
de la chef de service de neurologie
de cet établissement sanitaire et
responsable de cette unité.
Depuis l’ouverture en février
2015 de l'unité, une quarantaine
de personnes victimes d'AVC sont
arrivées à temps aux urgences de
l’EHU et se sont fait trombolyser
à l'unité de prise en charge des
AVC, a indiqué à l’APS Dr BadsiGaouar Douniazed. Se présenter
à temps veut dire, selon Dr BadsiGaouar, dans les 4 heures qui suivent l'accident, "sinon le traitement n'aura aucun effet, d'où
l'importance d'une vrai campagne
de sensibilisation en la matière",
a-t-elle préconisé. à ce titre, la
spécialiste a expliqué que "les
gens ne sont pas encore
conscients de l’importance des
heures, des minutes et même des
secondes dans le traitement des
AVC". "Nous avons fait de la sensibilisation là-dessus, à travers des
affiches et des rencontres, mais il
reste beaucoup à faire", a-t-elle
souligné. "Je suis en train de préparer un film documentaire sur
les principaux symptômes d'un
AVC et leur traitement par
thrombolyse, pour être diffusé au
large public", a annoncé la spécialiste, déclarant qu'"il faut aussi
impliquer davantage les médias
dans (la) démarche afin de débuter la prise en charge le plus précocement
possible".
L’AVC
représente un sérieux problème de
santé publique et touche des
populations de plus en plus
jeunes. Toute personne frappée
subitement d'une paralysie ou qui
perd la parole, doit être évacuée le
plus tôt possible vers les services
compétents, car il risque de
perdre une partie des fonctions du
cerveau, a-t-on expliqué.
U
IRRIGATION AGRICOLE
Près de 200 pompes solaires installées dans le Sud
en 2015
rès de 200 pompes
solaires ont été installées en 2015 pour l'irrigation de périmètres agricoles
dans le sud du pays, a indiqué
le directeur du Centre de
développement des énergies
renouvelables (Cder), Noureddine Yassa. Ce projet, piloté par le Cder, s'inscrit dans le
cadre de l'irrigation des terres
agricoles et la promotion de
l'agriculture dans les régions
du sud, dont la dernière installation du genre a été mise en
service en décembre dernier
dans la commune de Reggane
(wilaya d'Adrar). Fonctionnant totalement en énergie
solaire, ces pompes assurent
l'alimentation en eau pour l'ir-
P
rigation de périmètres agricoles à partir des forages avec
une profondeur pouvant aller
jusqu'à 70 mètres et un débit
de 180 m3/jour pour chaque
pompe, précise M. Yassa.
Elles sont alimentées en électricité par le biais de mini centrales dotées d'une puissance
moyenne de 13 kilowatt (KW)
et composées d'une trentaine
de panneaux photovoltaïques.
Ces unités de pompage d'eau
ont été réalisées par les unités
de recherche du Cder et affectées par les services du ministère de l'Agriculture, du développement Rural et de la
pêche. Les opérations d'installation d'équipements de pompage d'eau s'inscrivent dans le
cadre de la contribution de ce
centre dans les efforts engagés
par les services du ministère
de l'Agriculture à l'effet d'augmenter la superficie de périmètres agricoles irrigués, et ce,
à travers la multiplication de
l'utilisation d'énergie solaire
dans le développement de la
petite et moyenne hydraulique
pour les régions du Sud. Pour
la période 2015-2019, l'état
s'est fixé pour objectif de porter à 2,5 millions d’ha, la
superficie nationale des périmètres irrigués qui est estimée
actuellement à 1,2 million
d’ha. De surcroît, le fait que
les régions du sud du pays
soient vastes, enclavées et difficiles, sur le plan technique et
économique, à raccorder au
réseau électrique cela rend
nécessaire le recours à l'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque pour assurer leur alimentation en électricité et en
eau, relève le même responsable. Ainsi, l'introduction des
énergies
renouvelables,
notamment le solaire photovoltaïque, dans l'irrigation et
l'alimentation en énergie électrique des régions agricoles et
rurales dans les Hauts Plateaux et le sud du pays
"devrait permettre d'économiser d'importantes quantités de
gaz naturel et de mazout utilisés pour le fonctionnement
des centrales électriques dans
ces régions", fait-il valoir.
Dans cette optique, le Cder a
aussi poursuivi son programme d'installation de kits
solaires pour l’électrification
et le pompage d’eau dans les
Hauts Plateaux et le Sud.
Cette opération a été pilotée
par les services du ministère
de l'Agriculture en collaboration avec ce centre à travers
l’installation d'un millier de
kits solaires pour l’électrification et le pompage. Par
ailleurs, l'année 2015 s'est soldée par la mise en service de
14 centrales électriques photovoltaïques d'une capacité de
268 mégawatts (MW) dans les
Hauts Plateaux et le sud du
pays pour un coût total de
quelque 70 millions de dinars.
Lundi 15 février 2016
7
RÉGIONAL
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Quatre morts et 4 blessés graves dans
un accident de la route
uatre personnes ont trouvé la mort et 4 autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu samedi
après-midi sur l’autoroute Est-Ouest, à hauteur de Hammam El Bibane (Bordj Bou Arréridj), selon la Protection civile.
Il s’agit d’une collision entre un camion tractant une remorque et une voiture légère dont les quatre occupants ont trouvé la mort sur place, au moment où un bébé à bord du même véhicule est dans un état critique et se trouve à l’heure actuelle en
soins intensifs dans un établissement hospitalier de la commune d’El Achir, selon la même source . Les trois occupants du véhicule lourd, également gravement blessés, ont été transportés vers l’Etablissement hospitalier de la commune d’El Mehir, a-t-on
fait savoir. Une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident.
Q
CHLEF
TOMATE INDUSTRIELLE
Les producteurs de la
tomate Industrielle de la
wilaya de Chlef, à travers
leur association,
interpellent la direction
des services agricoles et
celle de l’hydraulique sur
la nécessité de mettre à
leur disposition les engrais
en sus de quantités d’eau
suffisantes pour l’irrigation
de leurs champs de
tomate.
Suite en page 8
Ph : DR
Un défi à relever !
SÛRETÉ
Arrestation de plus de 2 700 individus
en janvier dernier
P
de citer celles liées aux atteintes
aux personnes avec 708 affaires
dont deux de meurtre avec préméditation et aux biens (270)
outre des affaires de port
d'armes blanches prohibées au
nombre de 195 impliquant 212
personnes dont 87 ont été placées sous mandat de dépôt.
Quant aux délits contre la
famille et aux bonnes moeurs,
les services de la police judiciaire ont traité 27 affaires, 471
délits relatifs à la chose
publique et 91 autres affaires
liées aux délits économique et
financier. Dans un bilan des
services de la sûreté de wilaya
d'Alger pour la même période,
43 arrêtés de fermeture ordonnés par les autorités compétentes ont été exécutés ainsi que
189 opérations de contrôle de
professions règlementées. Par
ailleurs, les services de la sécurité publique ont enregistré
durant le même mois, 14 207
infractions routières avec le
retrait de 4 043 permis de
conduire et l'enregistrement de
82 accidents ayant fait 8 morts
et 88 blessés. La cause principale reste le non-respect du
code de la route, ajoute le communiqué qui souligne que pour
la même période, il a été recensé 57 207 appels au numéro
vert 15-48 et 17, celui des
secours.
TINDOUF
Saisie de près de 8 kg de kif
e bilan du service de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tindouf fait état
du traitement de 46 affaires impliquant 55 individus durant le mois de janvier 2016. Dans
les détails, on dénombre 15 affaires relatives à l’atteinte aux biens, 15 relatives à l’atteinte
aux personnes et 15 à la détention, la vente et la consommation des drogues. Le même service a
saisi au cours de ces dernières affaires quelque 7, 880 kg de kif. Sur les 55 personnes impliquées
dans ces 46 affaires, 40 ont été présentées devant le parquet de Tindouf dont 30 ont été écrouées
et 10 ont reçu des citations directes.
M. A.
L
L’ANEM va
placer 5.500
personnes sans
emploi,
en 2016
antenne de Souk Ahras de
l’Agence nationale de l’emploi
(ANEM) envisage de placer 5.500
demandeurs d’emploi en 2016, a
indiqué samedi son directeur,
Abderrezzak Mazouz. Le même responsable a précisé, en marge d’une
rencontre organisée pour la mise en
place du plan d’action de cette
agence pour l’année 2016, que
4.000 emplois seront générés dans
le cadre du système classique, tandis
que le dispositif d’aide à l’insertion
professionnelle (DAIP) contribuera
à la création de 1.000 postes de travail. Cinq cents autres placements
seront effectués au titre des contrats
de travail aidé (CTA), a-t-il déclaré,
soulignant que le programme de
2016 de l’ANEM porte sur l’intensification des visites dans des entreprises économiques afin de sensibiliser les employeurs aux dispositifs
d’emploi mis en œuvre par l’Etat et
les mesures de facilitation accordées
dans ce domaine. Les participants à
cette rencontre, en l’occurrence les
responsables d’agences secondaires
de cette antenne, ont insisté sur la
nécessité "d’accompagner patiemment les jeunes à la recherche d’un
emploi en les aidant à acquérir les
techniques de conduite d’un entretien d’embauche et à rédiger un
CV".
L’
BISKRA
ALGER
lus de 2 700 individus
impliqués dans diverses
affaires criminelles ont
été arrêtés durant le mois de
janvier 2016 au niveau de la
wilaya d'Alger, a indiqué ,
avant-hier, un communiqué de
la cellule de communication de
la sûreté de la wilaya d'Alger.
2 314 affaires criminelles ayant
donné lieu à l'arrestation de
2780 individus qui ont tous été
déférés devant les instances
judiciaires compétentes et dont
895 pour détention et usage de
stupéfiants et psychotropes,
précise le communiqué. Dans
le cadre de la lutte contre les
stupéfiants, 747 affaires ont été
traitées et soldées par la saisie
de 1,2 kg de cocaïne et d'héroïne, et 11,7 kg de résine de canabis, 13 167 comprimés psychotropes et plus de 14 flacons
contenant des substances et
liquides psychotropes. Entre
autres affaires traitées, il y a lieu
SOUK-AHRAS
400 véhicules
bientôt équipés
de kits Sirghaz
uelque 400 véhicules seront
équipés, courant 2016 à Biskra, de kits Sirghaz (gaz de pétrole
liquéfié), a indiqué, avant-hier, le
directeur du département marketing
de Naftal, Lazreg Lazreg, au cours
d’une rencontre d’information sur
les services de cette entreprise filiale
de Sonatrach. La conversion des
véhicules au GPL est assurée dans
deux points ouverts au chef-lieu de
wilaya et dans la ville de Tolga, a
précisé ce responsable lors de cette
rencontre organisée à la maison de
la culture de Biskra. Le GPL est un
carburant "à la fois économique et
ami de l’environnement", a affirmé
M. Lazreg, soulignant que le propriétaire d’une voiture roulant au
Sirghaz "peut économiser plus de
27.500 dinars sur 30.000 km". Le
même responsable a rappelé que des
"milliers" de voitures roulant au
GPL circulent en Algérie, mais aussi
dans plusieurs pays du monde dont
l’Italie, la Pologne, la Turquie et
l’Australie. La rencontre a mis en
relief les différentes activités liées à
la commercialisation des produits
pétroliers sur tout le territoire national par Naftal.
Q
8
RÉGIONS
Lundi 15 février 2016
CHLEF
ORAN
Suite de la page 7
DÉCHETS MÉNAGERS
…Selon le président de l’association « la
situation est critique et exige des pouvoirs
publics une réelle prise en charge de ce
secteur qui s’est développé au fil des ans
au point que la production s’est développée et l’engouement des fellahs pour la
tomate industrielle ne cesse d’augmenter
dans toutes les régions de Chlef et plus
particulièrement au niveau de la commune
d’Ouled Ben Abdelkader, où se concentre
le plus grand nombre». Selon M. Mohamed Benyamina, président de l’association
« la production de la tomate industrielle a
triplé cette année dans la région pilote
d'Ouled Ben Abdelkader, atteignant près
de 600 000 quintaux. Cette croissance
significative est le résultat de l'augmentation des surfaces cultivées qui sont passées
de 200 ha en 2013 puis 726 ha en 2014 à
1033 ha en 2014 et enfin 1500 ha en 2015
». A noter que le nombre de fellahs qui ont
investi ce créneau a lui aussi connu une
progression significative puisque celui-ci
est passé de 203 en 2015 à 263 fellahs en
2016. A la direction des Services Agricoles
on estime que ce bond quantitatif et qualitatif s’explique, par l'introduction de l'irrigation du « goutte-à-goutte » tout en
rassurant les producteurs de tomate de
veiller à ce que l’eau destinée à l’irrigation
leur sera fournie en quantités suffisantes,
notamment à partir des deux barrages de
la wilaya en l’occurrence celui de Ouled
Ben Abdelkader et de Oued-Fodda en sus
des retenues collinaires qui devront servir
d’appoint pour l’opération. Sur ce dernier
point il faut souligner que deux retenues
collinaires de 1500 m3 chacune seront
réalisées dans les zones agricoles par excellence de Hamouna et Sidi Amar.Le projet
a été attribué à une entreprise spécialisée
pour un montant de 910 millions de centimes. Un délai d’un mois a été fixé pour
l’exécution des travaux qui seront finan-
Sensibilisation
au tri sélectif
dans des
établissements
scolaires
Ph : DR
cés sur le budget de wilaya. Une fois opérationnels, ces bassins d’eau permettront
de répondre à la demande des fellahs de la
région en matière d’irrigation de leurs
exploitations agricoles précise-t-on à la
direction des services agricoles. Par
ailleurs il faut savoir que l'Etat maintient la
subvention de cette filière malgré la chute
des recettes pétrolières c’est du moins ce
qu’a déclaré récemment M. Cherif Omari
, un responsable du ministère de l'Agriculture et du Développement rural , lors
d'une journée thématique dédiée à la filière tomate, organisée à Guelma, il dira « la
subvention de 5,5 DA par kilogramme
dont 4 DA pour les agriculteurs et 1,5 DA
pour les transformateurs sera maintenue,
malgré le contexte de crise financière et
que les aides de l'Etat à cette filière ne se
limitent pas à l'aspect financier mais s'élargissent aux aides destinées à l'installation
du système d'irrigation goutte à goutte, à
la mécanisation, à la recherche et à l'assistance technique ». Les walis en cette occasion sont invités à intervenir afin d’assurer
un approvisionnement régulier en eau des
superficies agricoles spécialisées dans cette
filière pour atteindre des rendements de
70 à 80 tonnes/hectare dans les prochaines
années ; à l'instar des autres pays du pourtour méditerranéen, contre 50 tonnes / ha
aujourd’hui.
Bencherki Otsmane
TIZI OUZOU
RANDONNÉES PÉDESTRES
Relance de l’activité à partir
du mois de mars
es randonnées pédestres
interrompues durant la
décennie noire reprendront à partir du mois de mars
prochain, a indiqué la direction de la jeunesse et des sports
(DJS) de la wilaya de Tizi
Ouzou.
Un programme a été élaboré à cet effet par la DJS avec la
contribution de professionnels
du secteur, de cadres de la DJS
et d’anciens membres d’associations et club de montagne.
La relance de cette activité
coïncidera avec la période des
vacances scolaires et permettra
aux amoureux de la nature et
de la montagne de découvrir
ou de redécouvrir le Djurdjura
et ses paysages féeriques d’est
en ouest, a indiqué à l’APS, le
chargé du programme au service jeunesse de la DJS, Meziani
Lounes. Le planning propose
aux passionnés de la montagne
et de la randonnée huit circuits
allant de Tala Guilef, à l’ouest,
jusqu’au Col de Chréa, à l’est,
en passant par le massif central
du Djurdjura. Il s’agit de Tala
Guilef/Tabourth El Ainser,
Ath Ergane/Ath Oulhadj,
Tiguemounine/Ath Abdelali,
Timeghras/Ath
Abdellali,
Tirourda/Azrou N’ethor, Tizi
Ledjamaa/Ledjba vers Tisslit
Bouanzar, col de Chréa/Mansourah et col de Chréa vers
l’antenne de la Télédiffusion
ne campagne de sensibilisation à l'importance du
tri sélectif à la source des
déchets ménagers est en voie
de lancement à travers les établissements scolaires de trois
quartiers populaires de la ville
d'Oran.
Les trois quartiers bénéficiaires de cette opération sont
Ibn Sina, Haï Essabah et Sidi
El-Houari, a précisé Mme
Zhor Bereksi, responsable du
pôle formation au "R20
Med", organisme assurant la
représentation méditerranéenne de l'Organisation non gouvernementale (ONG) R20
(Regions of climate actions).
La campagne de sensibilisation, prévue dans ce cadre,
intervient dans le sillage du
programme d'éducation
citoyenne au tri sélectif à la
source des déchets ménagers,
élaboré en partenariat avec la
Direction de l'environnement
de la wilaya d'Oran, a expliqué
Mme Bereksi, lors de cette
journée d'information tenue au
siège de l'Assemblée populaire
communale (APC) d'Oran.
Près de 130 jeunes et 40
enseignants ont été formés
depuis le lancement de ce programme en août dernier, a-telle fait savoir, tout en soulignant le rôle des animateurs et
éducateurs dans les domaines
socioculturels dans la campagne prévue prochainement
au niveau des établissements
scolaires des trois quartiers
ciblés. Trois associations
comptant parmi les plus
actives dans ces sites urbains
(Chougrani à Ibn Sina, ElWouroud Wel Hayet à Haï
Essabah et Santé Sidi ElHouari à Sidi El-Houari) sont
partenaires de cette opération
visant, à terme, la mise en
oeuvre effective du tri sélectif
au niveau de ces mêmes zones
d'habitation. Ce mode de gestion qui encourage les
ménages à utiliser de nouveaux bacs de recyclage pour y
déposer les déchets recyclables
(plastique, verre, métal,
papier, carton) est déjà appliqué avec succès dans deux
quartiers d’Oran (AADL Pépinière et Akid-Lotfi).
Depuis le 25 avril 2015, date
du lancement de l'opérationpilote au niveau de ces deux
sites, plus de 280 tonnes de
déchets potentiellement recyclables ont été collectées et
acheminées vers l'aire de tri du
Centre d'enfouissement technique (CET) de Hassi Bounif
(Oran). Le pôle méditerranéen
"R20 Med" a été installé à
Oran, suite à la signature, le
25 juin 2013, d'un accordcadre de partenariat entre le
gouvernement algérien (représenté par le ministère de l'Environnement) et l'ONG R20.
En plus de la gestion et valorisation des déchets, le "R20
Med" intervient également
dans les domaines de l'efficacité énergétique et des énergies
renouvelables.
U
L
algérienne (TDA) dans l’Akfadou à 1600 m d’altitude, puis
vers Loudha Boudrar.Une randonnée inaugurale vers la forêt
de l’Akfadou, a été organisée
par la DJS, en partenariat avec
la conservation locale des
forêts, le mouvement associatif
et les maisons de jeunes. Pas
moins de trois mille (3000)
personnes ont pris part à cette
activité de loisirs pour la
découverte de l’une des plus
belles forêts du Djurdjura. "La
réussite de cette première sortie et l’engouement des gens à
ce genre de loisirs, ainsi que les
nombreuses sollicitations par-
venues à la DJS pour réorganiser d’autres randonnées nous a
encouragés à mettre en place
un planning qui débutera à
partir du mois de mars prochain", a indiqué le chargé du
programme, Meziani Lounes.
Cette activité de loisirs de
montagne permet à ceux qui la
pratiquent de maintenir une
bonne santé physique et morale grâce à la marche en altitude
et en plein air, la découverte de
la richesse du territoire de la
wilaya de Tizi Ouzou aux
plans touristique, culturel et
social, puisque les circuits
incluent, entre autres, des vil-
lages, des zaouïas et des sites
naturels. Elle permet également de promouvoir le contact
et les échanges entre les participants qui seront également
sensibilisés, par la même occasion, à la protection de l’environnement. Les personnes
intéressées, âgées de 12 ans et
plus, par ces randonnées sont
invitées à se rapprocher des
maisons de jeunes de leurs
localités et des plus proches
afin de s’inscrire, a indiqué M.
Maziani, qui a précisé que par
soucis d’une meilleure prise en
charge et d'un bon encadrement des participants. Le
nombre de ces derniers sera
limité pour chaque maison de
jeunes. Ces structures sont
également chargées de donner
aux randonneurs certaines
consignes, notamment en
matière d’équipement dont la
plus importante demeure la
chaussure de marche, indispensable pour ce type d’activité", a insisté le chargé du programme. Des lieux de stationnement des bus de randonneurs, seront prévus aux
niveau des points d’arrivée et
de retour, soit au début et à la
fin du circuit. Des médecins,
des spécialistes en randonnée
et un véhicule de secours
seront mobilisés pour chaque
sortie, a-t-on souligné de
même source.
RÉGIONS
Lundi 15 février 2016
TÉLEX… TÉLEX…
AÏN TÉMOUCHENT
TINDOUF
INVESTISSEMENT
Des poches foncières de plus 620
ha à récupérer pour les besoins
du quinquennal 2015-2019
Les extensions des villes se
font avec une cadence
accélérée à tel point qu’en
l’espace d’une décennie,
les observateurs constatent,
après coup, que les choses
étaient prises à la hâte
dans le domaine de la
conception de ces
extensions qui, souvent au
lieu de venir agrémenter les
villes, forment des
contrastes perceptibles à
première vue sans que
personne ne vienne les
prouver.
L
Un dealer écroué
ans le cadre de la lutte
contre la criminalité de
toutes sortes et particulièrement
en ce qui concerne la lutte contre
la drogue, les forces de police
relevant de la 2e sureté urbaine
de Tindouf viennent de mettre
fin aux activités néfastes d'un
dealer âgé de 27 ans. Au
moment de son arrestation, il
avait sur lui 10,4 g de résine de
cannabis. La perquisition a permis de saisir 37,3 g de kif débités
en morceaux destinés à la vente.
À la fin de l’enquête, le mis en
cause a été présenté devant le
parquet de Tindouf et placé sous
mandat de dépôt.
M. A.
D
ADRAR
Assurancechômage : près
de 260 emplois
créés en 2015
Ph : DR
es exemples les plus
frappants à citer dans
ce cadre précis sont les
programmes de logements
ruraux, de résorption de l’habitat précaire et évolutif. Ces
programmes, initiés par des
responsables dont certains
sont encore en poste de responsabilité, non seulement
sont mal foutus, mais constituent véritablement des logements précaires qu’il faut à
tout pris raser. Ils ont pris
beaucoup de terrain à l’intérieur des grandes villes et des
chefs lieux de commune de
quoi construire de beaux et
magnifiques bâtiments, selon
des aménagistes et urbanistes.
Ces remarques et observations que l’on vient de citer
dans ce contexte précis
constituent un peu parmi tant
d’autres connus par les responsables concernés et les
élus locaux et qu’il n’est pas
utile de les énumérer tous.
C’est sans doute l’une des raisons majeures qui a poussé le
wali Hamou Ahmed Touhami
à dire, lors de la dernière
réunion de l’exécutif de wilaya
«l’éradication des taudis, des
baraques, des gourbis…
nécessite en premier des prospections d’assiettes foncières
appropriées non seulement
pour projeter des programmes
de logements, toutes formules
confondues, mais aussi pour
la promotion de l’investissement.» Voulant certainement
apporter sa touche propre à
lui et marquer son passage
dans la région, le wali a insisté
à ce que « soit améliorée l’architecture, un domaine qui a
été délaissé, si l’on ose dire
ainsi dans les années 80 et 90
du siècle dernier et durant la
décennie 2000. Sans doute le
séisme du 22 décembre 1999,
qui a ébranlé la wilaya d’Aïn
Témouchent, était pour
quelque chose et que tout le
monde faisait dans la précipitation en vu de terminer les
programmes de logements
sociaux en cours de réalisation
ou lancés aussitôt après la
catastrophe naturelle. Mais
cela ne donnait aucunement
9
u moins 259 nouveaux
emplois ont été générés
dans la wilaya de Adrar par le
dispositif de la Caisse nationale
d’assurance-chômage (CNAC),
durant l’année écoulée, a-t-on
appris dimanche, auprès de l’antenne locale de cet organisme.
Ces emplois ont été créés par
plus de 90 micro-entreprises qui
ont contribué à l’amélioration
des conditions sociales de leurs
jeunes promoteurs, en plus d’apporter une valeur ajoutée à l’action de développement local, a-ton précisé. Une "nette" hausse a
été enregistrée par la CNAC en
matière de projets financés dans
cette wilaya, grâce à la batterie
de mesures de facilitation aux
jeunes promoteurs et leur
accompagnement, à travers les
différentes étapes de concrétisation de leurs projets, a-t-on fait
savoir. Ces micro-entreprises
sont versées dans diverses activités économiques, à l’instar de
l’agriculture (42 projets et 118
emplois), le bâtiment et les travaux publics (22 projets et 61
emplois), l’industrie (9 projets et
29 emplois) et l’artisanat traditionnel (7 projets et 21 emplois).
L’antenne locale de la CNAC a
fait état de plus de 630 projets
financés, durant les cinq dernières années, et ayant généré
plus de 1 750 emplois.
A
droit à ne pas exécuter les
programmes dans les normes
usuelles tant architecturale
qu’urbanistique. La situation
du secteur de la construction
et de l’urbanisme ainsi que
celui des travaux publics a été
au cœur de la rencontre du
wali avec les membres de
l’exécutif,
les
premiers
concernés par les observations
et remarques faites tout le
long de la réunion. Touhami
a évoqué des expressions portant sur «la réforme ou le
redressement de la situation
en matière d’architecture et
d’urbanisme», selon l’interprétation du vocable prononcé en langue arabe. Le rapporteur du secteur de l’urbanisme
et la construction a
axé son intervention qui s’est
focalisée autour des points
liés aux instruments d’urbanisme (PDAU et POS), aux
arrêtés d’urbanisme, aux
atteintes et erreurs constatées
dans les différents programmes de viabilisation, au
logement rural et à l’amélioration urbaine. Aussi ceux qui
suivaient avec attention le
registre du directeur du secteur constate que le quinquennal
2015-2019 va
confronter
de
sérieux
pro,blèmes relatifs au manque
flagrants d’assiettes foncières
à lotir. En moins d’une décennie il était forcé de provoquer
l’éclatement des plans directeurs d’aménagement urbains
(PDAU) de plusieurs villes.
Aujourd’hui Aïn Témouchent, Hammam Bou Hadjar,
Benisaf, pour ne citer que
celles-ci, n’ont plus de terres
pour recevoir des projets et
sont obligées d’empiéter sur
les terres agricoles les plus
riches de l’Algérie. Ainsi, ditil, il est temps de songer à
récupérer des assiettes se
trouvant à l’intérieur des tissus urbains. Les caves coopératives dont certaines demeurent en situation litigeuses
depuis des lustres constituent
des poches appréciables qui
peuvent servir à recevoir des
équipements publics et des
programmes de logements
promotionnels et autres, selon
les besoins exprimés de
chaque localité. Le wali, évoquant cet aspect, aurait-il
reçu des assurances au point
d’espérer
recevoir
des
réponses positives quant au
dégel de pas mal de propositions de projets formulés par
ses soins dont les études de
PDAU de plus d’une dizaine
de communes dans le besoin
pressant ?
Poursuivant son
registre le directeur de l’urbanisme et la construction avait
laissé entendre qu’il existe des
poches foncières totalisant
626,6 hectares à récupérer ou
sur le point de l’être, selon
toute vraisemblance. Ainsi si
tout était mis en œuvre, selon
les dires du rapporteur, 25
projets
d’investissement
auraient reçu les actes de
construction en 2015 contre
06 en 2016. S’agissant des
POS (plans d’occupation du
sol), seront lancées 17 unités
dont certaines en phases de
préparation de cahiers des
charges. Tout ce porte feuille
devait dégager 7 706 logements pour une superficie de
272,02 hectares. En sus l’orateur précisa à l’audience
qu’une enveloppe de 300 millions de dinars a été consacrée
à la viabilisation de 13 sites de
logements ruraux sur les 175
répartis à travers les 28 communes de la wilaya. Dire
aussi qu’on n’est pas sortie de
l’auberge et que la situation
qui y prévaut nécessite beaucoup d’effort pour éradiquer
les disparités sociales.
Boualem Belhadri
BLIDA
ÉDUCATION
Réception en septembre prochain de plusieurs
structures
lusieurs structures éducatives des
trois cycles, actuellement en réalisation à Blida, sont attendues à la
réception, à la prochaine rentrée scolaire, a
révélé la directrice de l’Éducation de la
wilaya. Mme Ghenima Aït Brahim a fait
part, à cet effet, de la réception attendue de
cinq écoles primaires, concentrées dans la
zone-est de la wilaya, dont, notamment les
villes ayant enregistrées une croissance
humaine, due aux actions de relogement de
familles à partir de la wilaya d’Alger, l’instar
P
de Meftah, et Larbaa. Parallèlement, deux
lycées seront réceptionnés à Mouzaia (à
l’ouest de Blida) et à Larbaà (à l’est) , précisément au niveau de la cité du 5-Juillet.
La même période verra, également, l’ouverture, selon la même responsable, de 20
classes extensibles, dont 12 au niveau du
seul chef lieu de wilaya, et une autre au
lycée Diar El Bahri de Beni Mered.
Elle a, en outre, signalé la possibilité de
restitution, par son secteur, de 10 cantines
scolaires actuellement squattées, par des
citoyens, en vue de leur réouverture à la
prochaine rentrée.
Une salle de sport sera réceptionnée au
lycée Diar El Bahri de Beni Mered, pour
s’ajouter aux 97 salles similaires, que compte le secteur dans le cycle secondaire, en
plus de 37 dans le moyen.
Par ailleurs, une Unité de dépistage et de
suivi (UDS) sera ouverte au lycée Ibn Badis
de Larbaà, portant ainsi à 42 le nombre de
ces structures en charge de la santé des
élèves dans la wilaya.
SP RTIF
Lundi 15 février 2016
L 1 MOBILIS (20E J)
RC Relizane l’espoir,
à DRB Tadjenanet le podium
Le RC Relizane a réussi une
bonne opération dans la course
au maintien en s'imposant (1-0)
contre la JS Kabylie, samedi, en
clôture de la 20e journée de
Ligue 1 Mobilis de football, au
moment où le DRB Tadjenanet est
remonté sur la 3e marche du
podium, à la faveur de son nul
(1-1) chez l'USM El-Harrach.
e RCR s'est imposé grâce à un
penalty de Tiaïba à la 27e minute,
et le score aurait pu s'alourdir
pour les locaux, si le gardien international, Azeddine Doukha, n'avait arrêté un
penalty devant ce même Tiaïba à la 48e
minute. Les Relizanais ont tout de
même le mérite d'avoir préservé le score
même après avoir été réduits à dix, suite
à l'expulsion de Meddahi dans le dernier
quart d'heure de la rencontre. Le RCR
est toujours relégable, certes, mais cette
importante victoire le ramène à seulement un point du premier club non relégable, l'USM Blida, tenue en échec de
son côté par la lanterne rouge, le RC
Arbaâ (1-1) dans le derby de la Mitidja.
Bien que bon dernier, avec huit points
de retard sur son prédécesseur au classement, le RC Arbaâ refuse d'abdiquer, et
continue à lutter pour son maintien
parmi l'élite, comme en témoigne son
ouverture du score précoce contre
l'USMB. Les Bleu et Blanc ont, en effet,
mené dès la 10e minute, grâce à Tayeb,
mais l'USMB, en manque de points
aussi pour s'éloigner de la zone de turbulences a réussi à niveler la marque par
l'intermédiaire de Abed, à la 24e minute. Le DRB Tadjenanet, considéré
comme la révélation de la saison, a
confirmé tout le bien qu'on pensait de
Résultats et classement
0-0
2-2
0-0
1-1
4-0
1-1
Pts
42
32
31
31
30
29
28
26
25
25
25
24
23
22
18
10
J
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20.
1). USM Alger
2). CR Belouizdad
3). MO Béjaïa
--). DRB Tadjenanet
5). JS Saoura
6). MC Alger
7). USM El-Harrach
8). MC Oran
9). JS Kabylie
--). NA Hussein-Dey
--). ES Sétif
12). CS Constantine
13). USM Blida
14). RC Relizane
15). ASM Oran
16). RC Arbaâ
1-1
1-0
IL DEVRAIT QUITTER SON CLUB
EN FIN DE SAISON
Mandi vit
ses dernières
semaines
à Reims
e défenseur algérien, Aïssa
Mandi, terminera la saison
avec le stade de Reims. Mais il se
pourrait bien qu’il vive actuellement ses derniers mois avec le
club de ses premiers amours, soit
le seul club qu’il a connu depuis
qu’il a commencé à taper dans un
ballon.
En tout cas, du côté de Reims
l’on se montre d’ores et déjà prêt
à céder leur jeune capitaine à l’issue de l’exercice en cours, mais à
une seule condition : que son
transfert vers un autre club serve
les intérêts des deux parties.
Sous contrat jusqu’en juin 2017,
l’international algérien pourrait
bénéficier d’un bon de sortie pour
tenter une autre aventure l’été
prochain. À condition que toutes
les parties y trouvent leurs
comptes, précise le club
rémois.Revenant au bruit qui a
couru au cours du mercato d’hiver, annonçant un intérêt particulier de la Fiorentina pour le
joueur algérien, le club champenois a nié avoir reçu une quelconque offre pour Mandi.Et
même dans le cas où le joueur de
24 ans avait été réellement
convoité par Fiorentina ou un
autre club, Reims n’était pas prêt
à le céder en raison de la situation
difficile que traverse cette formation dans le championnat français. En effet, les camarades de
Mandi luttent pour leur maintien
parmi l’élite, estimant que l’apport du défenseur dans ce registre
est des plus vitaux.Outre son rôle
défensif, Mandi s’est souvent
illustré par ses montées à répétitions, ce qui explique le fait qu’il
soit parmi les rares défenseurs de
la Ligue 1 à avoir inscrit dix buts.
Hakim S.
L
Ph : DR
L
MO Béjaïa - ES Sétif
CR Belouizdad - MC Oran
ASM Oran - MC Alger
USM Alger - CS Constantine
JS Saoura - NA Hussein Dey
USM Blida - RC Arbaâ
USM El Harrach DRB Tadjenanet
RC Relizane - JS Kabylie
11
lui, en ramenant un précieux point de
son périlleux déplacement chez l'USM
El-Harrach, qui du coup reste scotché à
la 7e place avec 28 points.
Les protégés du coach Liamine Bougherara avaient ouvert le score dès la 7e
minute par Chibane, mais leur joie a été
de courte durée, puisque Bouguidah a
égalisé pour les locaux à la 21e minute.
Un résultat qui permet au DRBT de
remonter sur la 3e marche du podium,
ex-aequo avec le MO Béjaïa, ayant fait
match nul contre l'ES Sétif (0-0), mardi
dernier, en ouverture de cette 20e journée.
Les matchs disputés vendredi ont été
marqués par les faux pas à domicile du
leader, l'USM Alger, et de son dauphin,
le CR Belouizdad, respectivement (1-1)
contre le CS Constantine et (2-2) contre
le MC Oran. Ce qui a maintenu le statu
quo dans le haut tableau, toujours avec
cette avance de dix points pour les
Rouge et Noir devant le Chabab.Le carton de cette 20e journée a été réussi par
la JS Saoura, n'ayant pas fait dans le
détail en accueillant le NA HusseinDey, qu'il a battu (4-0), grâce notamment à un triplé de Djallit (20', 31' et
89') et une dernière banderille, signée
Zaïdi (38').
Bien que sans entraîneur depuis le
limogeage du duo Meziane Ighil - Mustapha Biskri, le MC Alger a réussi à
ramener un nul (0-0) de son déplacement chez l'ASM Oran, grâce notamment à son gardien Fawzi Chaouchi,
auteur de plusieurs arrêts décisifs. Un
petit résultat, mais qui devrait faire
beaucoup de bien au "Doyen" et à son
jeune entraîneur intérimaire, Lotfi
Amrouche, notamment sur le plan psychologique, en vue de la dernière ligne
droite du parcours.
Les deux Algériens ont croisé le fer samedi
Fortunes diverses pour Slimani et Belkaroui
esté muet depuis deux journées,
Islam Slimani a renoué avec les
filets en inscrivant un doublé,
son quatrième cette saison, samedi lors
de la rencontre en déplacement face au
Nacional Madeira.
Le buteur des Verts, auteur de huit
buts lors des six premiers matchs de
l’année 2016, porte désormais son capital à 18 réalisations, et reste deuxième
au classement des buteurs du championnat portugais.
Il aurait pu inscrire un triplé s’il avait
exécuté le premier penalty offert à son
équipe à la 52’. Mais du côté de Sporting, l’on a préféré convier cette mission
à Silva, contrairement au second penalty
intervenu à la 86’ que l’Algérien s’est
chargé de tirer avec réussite au moment
où les dès étaient déjà jetées.Néan-
R
moins, et malgré ce doublé, Slimani
reste toujours loin du meilleur buteur
actuel du championnat portugais, l’Argentin de Benfica, Jonas, auteur de 23
buts jusque-là.En revanche, Sporting
Lisbonne, qui partageait avant cette
journée la première place avec Benfica,
a repris seul les commandes du classement de surcroît avec trois points
d’avance sur l’ex co-leader, profitant de
la défaite à domicile de ce dernier contre
le FC Porto vendredi passé.En
revanche, L’international algérien,
Hichem Belkaroui, a effectué pour l’occasion sa première sortie avec son nouveau club portugais, National Madeira,
à l’occasion de la réception de Sporting
Lisbonne dans le cadre de la 22ème
journée du championnat de première
division portugaise.Fraîchement arrivé
chez l’ancien club de son compatriote,
Rafik Halliche, le désormais ex-défenseur central du Club africain de Tunis a
été aligné d’entrée. Mais pour sa première apparition sous les couleurs de sa
nouvelle équipe, il n’a pas eu la mission
facile face à son coéquipier chez les
Verts, Islam Slimani. Trois minutes à
peine passées du coup d’envoi que le
buteur de Sporting, que Belkaroui avait
la charge de museler, réussi à ouvrir la
marque. Le natif d’Oran va aussi écoper
d’un carton jaune à la 21’.
En somme, c’est une soirée cauchemardesque qu’a vécu l’ancien joueur de
l’USMH, puisqu’à l’arrivée son équipe
s’est inclinée sur le score de quatre buts
à zéro, voyant ainsi sa situation se compliquer davantage en bas du classement.
Hakim S.
12
SPORTS
Lundi 15 février 2016
APRÈS LE TOMBER DE RIDEAU SUR LE CHAN 2016 AU RWANDA ET LE DERNIER STAGE DES “A’”
Quid du produit local algérien ?
Par Azouaou Aghiles
E.N ne peut qu’en bénéficier serait le discours en
vogue, mais beaucoup
demandent à voir. Espèrent une
prise de conscience. En commençant par améliorer des compétitions locales en perte de vitesse et
n’intéressent plus que peu de
monde.Une semaine de réflexion
ou le temps de passer aux choses
sérieuses. De dire stop à la parlotte qui fait tant de ravages et de
recentrer un débat éculé, sans fin
et sans issue. Qui mène à une véritable impasse. Passer aux choses
sérieuses. C’est, et tellement
curieux, un sujet toujours de brulante actualité. Des promesses
sans lendemain. Le temps est
venu, se rend-on compte avant
d’oublier l’essentiel, de dire vrai.
D’aller à une grande remise en
cause. Dimanche, à Kigali (Rwanda), la RD Congo corrigeait (une
victoire sans appel de 3 contre
rien) le Mali dans une finale
ouverte et réglée en moins d’une
heure, la 3e réalisation venant à la
56e mn sonnante. Déséquilibrée.
Large succès à valeur d’avertissement lancé par un football en pleine mutation. Qui arrive à grands
pas aux devants de la scène africaine. Fait partie de ces écoles
dont apparemment trop de bien
ne nuit pas et peut survivre à la
défection de ses expatriés et ce, on
l’imagine au grand bonheur de ses
dirigeants et du public, sous le
charme depuis la dernière messe
africaine en Guinée Equatoriale
où il s’est mêlé aux quatre plus
grands en s’invitant, contre toute
attente mais fort logiquement,
dans le dernier carré. Le Congo
RD qui séduit et promet. S’impose comme le chef de file des «
locaux » sur le continent en s’adjugeant haut la main le trophée de
meilleure nation continentale
dans la catégorie. Coïncidence, il
s’asseyait sur le trône alors que ses
homologues algériens du même
statut, punis pour avoir «refusé» de
rencontrer la Libye il y a maintenant deux éditions, soit la durée
de leur suspension, consommaient
enfin la sanction infligée par la
CAF. Au moment même où nos
«A’» (c’est l’appellation intramuros désignant désormais l’antichambre de la sélection fanion
dont la route leur est barrée) bouclaient, au CTN de Sidi Moussa,
leur 1er stage préparatoire plus
d’une année (treize mois au juste)
après avoir disparu totalement des
radars. Une longue hibernation
L’
est une constante depuis
l'arrivée de Zidane à la tête
du Real : les Madrilènes marquent beaucoup à domicile. Ce
fut une nouvelle fois le cas face à
l'Athletic Bilbao (4-2) même si les
Basques leur ont donné du fil à
retordre. Varane a été expulsé et
CR7 a signé un doublé. Le Real
(2e) revient provisoirement à une
longueur du Barça (1e).
Une semaine après avoir souffert
pour battre Grenade (1-2) à l'extérieur, le Real Madrid, même s'il
s'est fait bouger, a cette fois
moins joué avec les nerfs de ses
supporters au stade Santiago-Bernabeu. Avant leur huitième de
finale aller de C1 à Rome mercredi, les joueurs de Zinédine Zidane
ont fait preuve de réalisme pour
venir à bout d'une combative
équipe de Bilbao (4-2) pour le
compte de la 24e journée de Liga.
Après l'ouverture du score express
de Cristiano Ronaldo (3e), James
Rodriguez (37e) et Kroos (45e)
ont répondu à l'égalisation d'Eraso (10e). CR7 a signé un doublé
(86e) avant la réduction du score
d'Elustondo (90e) En attendant
les matches du Barça et de l'Atlético dimanche, les Merengue
s'emparent provisoirement de la
deuxième place du classement
avec un point de retard sur le leader catalan. Les Basques restent
sixièmes.
Depuis sa prise de fonctions
début janvier, Zidane n'avait pas
encore croisé la route d'un costaud de la Liga. Le technicien
madrilène et ses joueurs ont réussi ce premier test d'envergure
même s'ils ont été souvent malmenés par les coéquipiers de
Laporte. Servi par Benzema,
Cristiano Ronado a mis rapidement son équipe sur orbite (3e, 10) mais ça n'a pas découragé Bilbao, qui a profité d'une passe en
retrait ratée de Varane à Navas
pour égaliser grâce à Eraso (10e,
1-1).
diversement interprétée dans la
foulée ou le prolongement de ce
débat interminable sur le label
local dont on aura, au fil de saisons mornes et particulièrement
faibles (des championnats sans
grosses émotions, techniquement
largement en dessous de la
moyenne de l’avis avisé des spécialistes-maison), apprécié les
dégâts. Des veillées d’armes et
crêpages de chignon qui nous ont
démontré combien (le terrain
n’étant pas la priorité pour des
dirigeants au professionnalisme
débridé) on privilégie la parlotte
au grand dam des défenseurs du
travail à long terme. Christian
Gourcuff, très peu convaincu par
ce «label» si décrié, qui tarde ou ne
fait rien pour s’imposer ici et
ailleurs (ailleurs, le défi relève de
la gageur et du domaine de l’impossible mis à part quelques
exceptions qui font malheureusement la règle que le pire est toujours devant nous) mais pour le
moins mal servi par la méforme
persistante et le manque cruel de
temps de jeu de nombre de titulaires évoluant hors frontières,
semble faire contre mauvaise fortune bon cœur, en lâchant du lest
(c’est le terme qui s’impose ?) et
convoque une liste de joueurs animant nos tristes week-ends footballistiques. Un championnat
national loin du compte et marqué plus par des considérations
extra-sportives que l’envie de
briller. Pourquoi maintenant ? A
chacun ses réponses même si, et
on le devine, le coach français de
l’E.N ne pipe mot sur ses intentions. Comme par exemple relancer la concurrence dans la maison
verte où, quoi qu’on dise, il n’y a
pas photo quant à ses préférences
quand il faudra passer aux
échéances internationales qui arrivent déjà (une fin du mois de mars
à valeur de virage important sur la
route du Gabon et la CAN 2016
où il faudra assurer pour se consacrer, la tête reposée, aux éliminatoires du Mondial russe qui ne
vont pas tarder à entrer dans leur
phase décisive avec l’imminence
du tirage au sort des phases de
groupe) et aux chances des Fennecs de répondre à nouveau présent au double plan continental et
mondial où les choses ne paraissent pas aussi simples. La fin de
l’hégémonie des joueurs issus de
l’immigration ou bien simplement
une manière comme une autre
pour le staff technique national de
contenir momentanément les critiques qui lui reprochent, entre
autres, d’enterrer ou ne pas donner suffisamment la chance aux
locaux de s’illustrer. Du moins
constituer cette dose de «concurrence» qui fait tant défaut en E.N
? Ne la sert pas beaucoup ? La
première impression qui se dégage
depuis la fin de ce 1er conclave
(un autre est prévu pour le 3 mars
prochain où tout le monde devrait
voir plus «clair», on appréciera les
guillemets) est, qu’en ressortant
des placards le joueur local, l’entraîneur en chef des Fennecs (la
leçon rwandaise et le sacre congolais ont dû lui mettre la puce à
l’oreille en plus de la fin de la
peine de deux CHAN infligée à
l’Algérie pour cause d’un forfait
auquel personne n’a compris)
plus que jamais sous pression avec
la marche en demi-teinte des Brahimi et consorts, dont les dernières sorties officielles ont laissé
une nette impression de recul
(techniquement les choses ne
bougent pas et irritent leurs fans)
est-il passé à la vitesse supérieur
pour entamer maintenant, ou
enfin, le deuxième volet des chantiers figurant au contrat signé avec
la FAF, en se montrant plus communicatif, sinon plus attentionné
avec des joueurs locaux désespérant de se frayer un chemin ou
une place au soleil mais, estime-ton (sans conviction apparemment) d’apporter le plus attendu.
Sauf que, et de l’appréciation
même du Breton, le problème est
simple : ils ne travaillent pas assez
dans leurs formations et sont dans
l’impossibilité d’élever le niveau
ou de se mettre au diapason de
leurs compatriotes (encore cette
épineuse histoire de formation à la
base) venus d’ailleurs au bagage
physico-tactique de loin tranchant. Sans équivoque, d’où les
rencontres initiées, on s’en rappelle, avec des coachs de Ligue 1
«Mobilis», mis indirectement
devant leurs responsabilités de
revoir leur copie et d’inverser une
tendance ne servant pas l’image
de marque d’un label en mal de
reconnaissance. Perdu de vue, le
peu d’engouement montré, on
s’en souvient par la majorité des
techniciens «invités» (ils feront
d’ailleurs l’objet de sanctions
financières et d’avertissement)
peu enclins à voir la réalité en
face, pour ne pas dire collaborer,
enfonçant le clou. Des stages pour
locaux, pourquoi faire d’autant
plus que Gourcuff, sûr de sa
réflexion a tranché (avec la bénédiction ou le soutien du président
de la Faf) quant à ses choix (sui-
vez notre regard) pour monter une
sélection en mesure de rester dans
la dynamique enclenchée depuis
2010 et le Mondial sud-africain,
l’objectif déclaré étant de rester
dans la cour des grands en allant,
dès l’année prochaine, chercher ce
titre africain attendu par toute
l’opinion depuis 1990 et le sacre
d’Alger qui demeure le seul trophée majeur venu égayer la vitrine
à distinctions du côté de Dely
Brahim. Les choses sérieuses
commençant avec la double
confrontation devant l’Ethiopie,
leurs dauphins du groupe sur la
route de Libreville, les Verts doivent faire vite pour retrouver
toutes leur sensation et ce niveau
qui a fait d’eux, notamment au
Brésil en 2014, une sélection respectée à laquelle il ne manque
plus que cette affirmation au
niveau africain. En ont-ils les
moyens et le feront-ils avec l’apport des locaux ? Une question à
laquelle il sera difficile de
répondre par l’affirmative même
si, à l’avance, on peut parier que,
dans l’immédiat surtout, l’affaire
est réglée, Gourcuff n’ayant ni le
temps ni l’envie de chambouler
ses plans et de jouer, à la roulette
russe, l’avenir d’une équipe qui
espère d’ores et déjà se mettre à
l’heure russe et s’assurer (c’est la
priorité des priorités en plus d’un
rôle de favori qu’il faut devoir
assumer encore une fois au Gabon
pour le compte de la CAN 2017
où l’Algérie est évidemment attendue au tournant et sera une des
équipes à battre) d’une présence
au pays des Tsars et faire aussi
bien que dans les terres du roi
Pelé.
Des stages pour les locaux ?
Sûrement les bienvenus. Indispensables mêmes. A charge pour eux
de démentir un peu tout le monde
quant à leurs réelles qualités en se
préparant à aller le confirmer dans
deux ans au Kenya (CHAN 2018)
à l’occasion de leurs grands
retours à cette compétition à
laquelle la CAF (à la FAF, c’est le
même son de cloche nous rassuret-on) accorde toute l’attention
voulue. Mais il leur sera demandé
plus d’efforts s’ils veulent bien
relever le défi. Une réhabilitation
qui passe néanmoins par une qualification. Attendons le tirage au
sort et la suite des évènements
pour savoir s’ils sont en mesure de
faire le voyage de Nairobi et cette
importante étape sur la route de la
réhabilitation. C’est tout le mal
qu’on leur souhaite.
A.A.
UN APRÈS-MIDI À OUBLIER
POUR VARANE
Associé à Ramos, le défenseur tricolore a souffert face à l'infatigable Aduriz. La pointe de l'Athletic a buté sur un excellent
Navas (18e) avant de toucher la
barre transversale (29e). Les
hommes de Valverde ont laissé
passer leur chance et se sont
heurtés ensuite au réalisme
madrilène avec une frappe soudaine du gauche de James Rodriguez à l'entrée de la surface (37e,
2-1) avant le premier but inscrit
cette saison par Kroos (45e, 3-1).
Après une première période très
animée, les Merengue n'ont pas
forcé en seconde avant de voir
Cristiano Ronaldo s'offrir un doublé d'un tir à bout portant (86e).
Le Portugais s'est emparé de la
première place du classement des
buteurs. Seul bémol de l'aprèsmidi : l'expulsion un poil sévère
de Varane (82e) après deux avertissements pour des fautes sur
Aduriz dans les airs.
A quatre jours de son déplacement sur la pelouse de l'AS Rome
en huitièmes de finale de la Ligue
des champions, le Real de Zidane
enchaîne un sixième match sans
défaite en Liga (5 succès et 1 nul)
et se révèle toujours aussi intraitable à domicile sous les ordres de
l'ancienne star des Bleus.
BUNDESLIGA
La Juve s’offre Naples
et prend les commandes
Le Real s'est fait
bouger mais il a
eu le dernier mot
C'
Phs : DR
Page tournée sur le
Rwanda, les regards
qui se tournent sur le
Kenya et le grand
rendez-vous des locaux
de 2018. Le 1er stage
initié par Gourcuff
augure-t-il d’une réelle
volonté de la FAF
d’oublier la traversée du
désert née du forfait
contre la Libye et
relancer une catégorie
sur laquelle tous les
espoirs sont fondés ?
SERIE
LIGA
Dortmund
creuse un gros
écart pour la C1
L
toujours pas réussi à ouvrir son compteur
au Juventus Stadium.
KOULIBALY, EXCELLENT,
N'A PAS SUFFI
Ses homologues turinois, Morata et
Dybala, ont pu eux aussi se sentir parfois
frustrés dans le 4-4-2 mis en place par
Allegri, surtout l'ancien Madrilène. Quant
à l'Argentin, il a manqué de précision sur
un superbe service de Pogba (63e), sa
seule occasion de la rencontre. L'international tricolore s'est beaucoup démené
pour créer des brèches mais il a souvent
buté sur une excellente arrière-garde napolitaine à l'image de son compatriote Koulibaly. L'ancien Messin n'a rien pu faire sur
le coup de canon signé Zaza et dévié par
Raul Albiol (88e, 1-0).
Le quatrième but en championnat de la
doublure turinoise est peut-être un tournant de la saison en Italie. Après un début
de saison complètement raté, les coéquipiers d'Evra se rapprochent du record de
l'Inter Milan et de ses 17 matches de rang
remportés lors de la saison 2006/2017.
Ils auront l'opportunité d'égaler les
Lombards dans deux journées en les recevant au Juventus Stadium. Entre-temps, il
y aura la venue du Bayern Munich en huitième de finale aller de la Ligue des champions le 23 février. Déjà privé de Chiellini
sur blessure, Massimiliano Allegri espère
ne pas voir son binôme Bonucci, touché au
genou et sorti avant la fin du match (53e),
le rejoindre sur la liste des joueurs indisponibles. Ce serait le gros point noir d'une
soirée très réussie.
PREMIER LEAGUE
Chelsea corrige Newcastle
vant d'aller défier le
PSG mardi, Chelsea n'a
fait qu'une bouchée de
Newcastle (5-1), lors de la 26e
journée de Premier League.
Les Blues menaient 3-0 après
dix-sept minutes de jeu. Seule
mauvaise nouvelle pour Chelsea : la sortie de John Terry en
première période. Touché au
genou, l'Anglais est incertain
pour le déplacement au Parc
des Princes.
A une blessure près, celle de
John Terry, les Blues ne pouvaient pas rêver meilleure préparation avant d'aller défier le
PSG. Les Londoniens se sont
joliment imposés à domicile
devant Newcastle lors de la 26e
journée de Premier League (51). Face à des Magpies vite
dépassés, les Blues ont eu
besoin d'un gros quart d'heure
pour tuer le match après les
buts de Diego Costa (5e),
Pedro (9e) et Willian (17e).
L'ancien Barcelonais a finalement signé un doublé (59e),
Traoré a également marqué
(83e) et Townsend a sauvé
l'honneur de faibles visiteurs
(90e+1). Chelsea est douzième
du classement mais a vu son
capitaine John Terry sortir sur
blessure (38e).
Le défenseur central londonien s'est visiblement fait mal à
un genou à la réception d'un
A
duel aérien et devrait vraisemblablement manquer le déplacement au Parc des Princes.
C'est évidemment un nouveau
coup dur pour Guus Hiddink
qui avait déjà perdu Kurt
Zouma la semaine dernière. Le
coach néerlandais a dû faire
appel au Ghanéen Baba Rahman, 21 ans, et remanier son
arrière-garde en replaçant Branislav Ivanovic dans l'axe et
Cesar Azpilicueta sur la droite.
HAZARD ET FABREGAS
CONVAINCANTS
Cette défense expérimentale
de Chelsea ne s'est pas totale-
ment montrée sereine et intraitable. Elle a notamment laissé
Andros Townsend partir seul
dans l'axe et allumer Thibaut
Courtois du gauche dans le
temps additionnel (5-1). En
revanche, les joueurs offensifs
des Blues ont tous brillé.
Déchaîné, Diego Costa s'est
jeté pour marquer son dixième
but de la saison en championnat. Une septième réalisation
sur ses huit derniers matches
de Premier League pour
l'avant-centre qui portait un
masque pour protéger son nez
cassé. Il a également signé une
passe décisive et rendu la poli-
ainqueur de Hanovre (10) malgré l'absence d'Aubameyang samedi lors de la
21e journée, le Borussia Dortmund ne compte plus que
cinq points de retard sur le
Bayern, qui se déplace à Augsbourg dimanche. Le Bayer
Leverkusen, victorieux à
Darmstadt (1-2), s'est emparé
de la 3e place du classement
en profitant du revers du Hertha Berlin à Stuttgart (2-0).
Vainqueur minimaliste de la
lanterne rouge Hanovre (1-0)
samedi, le Borussia Dortmund
a profité de cette 21e journée
pour accentuer son avance sur
ses poursuivants pour une
qualification en Ligue des
champions la saison prochaine. Les coéquipiers de Marco
Reus comptent désormais treize points d'avance sur le troisième, le Bayer Leverkusen, et
prennent déjà une option sur
la deuxième place, directement qualificative pour la C1.
Ils reviennent surtout à cinq
points du leader, le Bayern,
qui se déplace dimanche à
Augsbourg (14e). Hanovre a
beau ne pas avoir glané le
moindre point en sept
matches et marqué seulement
deux buts, le Borussia a bien
souvent semblé gérer, plutôt
que dominer, un adversaire a
priori largement à sa portée.
La faute, peut-être, à l'absence
de son "serial buteur" gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (20 réalisations en
championnat), blessé à un
mollet et forfait. Il aura en
tout cas fallu attendre la 57e
minute et une frappe puissante d'Henrikh Mkhitaryan juste
devant de la surface de réparation pour voir les hommes de
Thomas Tuchel concrétiser
une bonne série d'occasions.
Un autre buteur manquait à
l'appel en cette 21e journée, le
Mexicain de Leverkusen "Chicharito" Hernandez (13 réalisations), blessé aux fessiers,
mais son absence n'a pas été
trop préjudiciable pour les
siens. Surpris par un but de
Wagner (28e) par Darmstadt
en première période, le Bayer
est revenu au score pour finalement s'imposer (2-1) grâce à
Sulu (62 c.s.c.) et Brandt
(77e). Une victoire qui, combinée à la surprenante défaite
du Hertha Berlin à Stuttgart
(2-0), lui permet de monter
sur la troisième marche du
podium.
V
La Juventus Turin a signé un
quinzième succès de rang en
Serie A, samedi face à Naples
(1-0) lors de la 25e journée. Le
choc entre les deux premiers
du championnat a basculé en
toute fin de match sur une
frappe lourde et déviée de
Simone Zaza (88e). Les
Bianconeri sont leaders pour la
première fois de la saison.
es supporters turinois s'attendaient à
voir un véritable festival entre les
deux meilleures équipes italiennes
du moment. Ils ont dû attendre la toute fin
de la rencontre pour enfin s'enflammer et
fêter le but de Zaza (88e) à l'issue du choc
de la 25e journée de Serie A entre la Juventus Turin et Naples (1-0) samedi.
L'attaquant italien a permis à son club
de s'emparer de la tête du classement pour
la première fois de la saison en faisant tomber de son trône son adversaire du soir. La
Vieille Dame prend un point d'avance sur
Naples et poursuit son ébouriffante série
avec 15 victoires de rang en championnat
désormais.
Ce Juve-Naples s'est longtemps résumé
à un gros combat tactique entre deux
défenses de fer à l'image de l'incroyable
interception de Bonucci pour empêcher
Higuain de placer sa tête seul devant Buffon (35e). Buffon a pris le relais une minute plus tard en s'interposant devant Raul
Albiol (36e) Higuain a vécu une soirée
compliquée en étant sevré de ballons
exploitables. Le meilleur buteur de Serie
A, serial scoreur depuis six journées, n'a
13
tesse à l'excellent Willian. Pedro
a retrouvé vivacité et adresse et
signé autant de buts dans ce
match que lors de ses 19 précédents dans le championnat
anglais.
Auteur de somptueuses
ouvertures, Cesc Fabregas s'est
également montré à son avantage dans cette rencontre à sens
unique. L'Espagnol a notamment joliment lancé Eden
Hazard mais le Belge, percutant et volontaire, n'a pas réussi
à débloquer son compteur en
championnat (87e). Paris est
prévenu, Chelsa retrouve ses
forces vives et de la confiance.
Sunderland douche Manchester United
n ouverture de la 26e journée de Premier League, samedi, Manchester
United s'est incliné sur le terrain de
Sunderland (2-1), qui signe sa première victoire en cinq matches. Khazri a marqué son
premier but pour les Black Cats, tandis que
Martial avait réduit le score.
C’était la journée ou jamais pour que
Manchester United recolle au peloton de
tête. Les quatre premiers au classement
opposés en duel, plus une balade sur le terrain du 19e de Premier League, Louis van
Gaal ne pouvait pas imaginer mieux. Au
final, les Red Devils reviennent du Stadium
E
of Light tête basse (1-2), la faute, notamment, à un Wahbi Khazri très inspiré. Déjà
passeur décisif lors de sa première apparition en Premier League à Liverpool, l’ancien
Bordelais a remis ça ce week-end : une
ouverture du score rapide sur coup franc
(3e), puis un corner à l’origine du but contre
son camp de De Gea, sur une tête de l’ancien Lorientais Lamine Koné (82e), laissé
seul au marquage. Une véritable bouffée
d'air pour Sunderland, qui restait sur quatre
matches sans la moindre victoire, et n'avait
jamais battu de son histoire les Mancuniens
au Stadium of Light.
Seule éclaircie dans le ciel de Louis van
Gaal, qui a assisté à une triste seconde
période de ses troupes : le joli but d'Anthony
Martial. Certains supporters commençaient
à se poser des questions cette semaine, vu sa
productivité (1 but sur ses sept derniers
matches). Son coéquipier Michael Carrick
avait dû monter au créneau pour le défendre
sur le site officiel du club. Le Français a
remis son camp en selle avant la pause sur
un joli ballon piqué (39e). Au classement,
les Red Devils restent cinquièmes. S'il bat
Tottenham dimanche, Manchester City peut
les reléguer à neuf longueurs.
14
SPORTS
Lundi 15 février 2016
LES FANS DES REDS ONT DIT NON À LA HAUSSE DES PRIX À ANFIELD
En refusant les
augmentations des
places souhaitées
par les propriétaires
de Liverpool, les fans
des Reds ont rendu
service à tout le
football anglais.
Parce que la
direction du club a
cédé et que ce geste
a ouvert le débat
outre-Manche. Le
plafonnement du prix
des billets sera peutêtre une réalité dans
un avenir plus ou
moins proche.
iverpool n’a pas remporté de plus grande victoire depuis Istanbul,
2005. Mais l’effet de celle-ci
sera peut-être encore plus
durable que le souvenir de la
parade décisive de Jerzy Dudek
dans l’épreuve des tirs au but
face à Milan. Vous direz que
j’exagère. Si c’est le cas, c’est
un peu à dessein, je l’avoue.
Comme j’avoue ma partialité
en la matière, si "être partial",
c’est tenir à une certaine idée
du football, et de la justice. Une
idée qui s’est incarnée lorsque
plus de dix mille spectateurs
choisirent de quitter leur place
à Anfield à la 77e minute du
match des Reds contre Sunderland, le week-end dernier.
L’équipe de Klopp - absent
pour cause d’appendicite menait 2-0 lorsque le signal de
quitter les sièges fut donné. Le
football est un sport collectif.
Supporter "son" club l’est aussi,
comme les fans de Liverpool
nous l’ont rappelé. Chapeau à
eux, une fois de plus. Liverpool, déboussolé, dut concéder
le match nul. Peut-être bien
que les supporters étaient un
peu responsables des deux
points perdus… et alors ?
Etaient-ils responsables de ce
que FSG, le propriétaire américain du club, avait jugé bon de
fixer le prix de certaines places
dans la nouvelle tribune d’Anfield à 77£, soit 99€, 24€ de
plus ce que le billet le plus cher
- hormis dans les loges VIP coûtait jusque-là ? Bien sûr que
non.
L
UNE QUESTION
DE PRINCIPES
Notez que l’immense majorité des fans qui ont quitté
Anfield ce jour-là paient et
paieront beaucoup moins que
cela; il s’agissait d’abord
d’abonnés, de fidèles, de gardiens du temple, de ceux "sans
lesquels le football n’est rien",
comme l’a dit le grand Jock
Stein. S’ils ont agi, c’était pour
une question de principe; ou de
principes, au pluriel, car ceuxci ne se limitent pas à un coup
d’oeil dans leur porte-monnaie.
Quels sont-ils ? D’abord, celui
Ph : DR
L'Angleterre peut les en remercier
«
S’ils ont agi,
c’était pour une
question de
principe; ou de
principes, au
pluriel, car ceuxci ne se limitent
pas à un coup
d’oeil dans leur
porte-monnaie.
Quels sont-ils ?
D’abord, celui de
la solidarité.
de la solidarité. Ce n’est pas
parce que eux continueront de
payer le même prix, voire
moins, puisque le club a décidé
de libérer plusieurs milliers de
places à des tarifs des plus
généreux à partir de la saison
prochaine (*), que les "rebelles"
se sont dégonflés. Ils ont pensé
aux autres, à la prochaine génération de fans, et même aux
visiteurs occasionnels qui viendront humer l’air de leur
mythique arène. Ce refus n’en
est pas un. C’est même l’inverse. C’était une affirmation, une
proclamation de ce que signifie
Liverpool pour ses fans, sa ville,
l’Angleterre, et au-delà. On
pourrait même arguer que ces
"rebelles" ont renforcé la
"marque" Liverpool en se comportant de la sorte.
Ensuite, celui de la propriété, quand il s’agit de football en
Angleterre. Un club n’appartient pas à son "propriétaire"
ici. Celui-ci est un gardien, rien
d’autre, et peu importe ce qu’il
en pense lui-même, comme
Stan Kroenke s’en rendra
compte un jour. Certains "propriétaires" l’oublieront, et
feront couler le trésor qu’on
leur a confié. Les Gaydamak à
Portsmouth. Hicks et Gillett à
Liverpool, justement, avaient
eu chaud… Mais, quand bien
même l’entreprise s’effondrerait,
le
club
renaîtrait.
Aujourd’hui, près de soixante
clubs anglais, pros ou semi-pro,
sont contrôlés par leurs fans,
lesquels ont le plus souvent
récupéré leur bien après qu’il
avait été mis à sac par un
"investisseur"; les agonisants
sont revenus à la vie et se portent mieux que jamais. De la
même façon que tout fan
anglais a aujourd’hui deux
clubs, le sien et Leicester City,
tout fan, même s’il est fidèle à
Manchester United, s’est
reconnu en son alter ego d’Anfield, lorsque celui-ci a pris le
chemin de la sortie. Et le plus
beau est qu’il a gagné. Les dirigeants de Liverpool ont
rebroussé chemin. Oubliés, les
billets à 77£.
BRAVO À HENRY ET SES
COLLABORATEURS
Ce faisant, ces dirigeants ont
dit "goodbye" à 4,2m£ de revenus potentiels, soit 5,4m€. Par
saison. Ce faisant, ils ont aussi
regagné l’estime et le respect de
leurs supporters, ainsi que des
fans de bien d’autres clubs
anglais. La lettre ouverte
publiée sur le site du club, mercredi soir, signée du big boss de
FSG John W. Henry, contresignée de ses alliés les plus
proches, Tom Werner et Mike
Gordon, n’était pas seulement
remarquable par le fond - vous,
les fans, qui détenez zéro
action, avez pourtant eu gain de
cause - que par la forme. "Ça a
été une semaine tumultueuse,
lisait-on. De la part de tous au
Fenway Sports Group et à
Liverpool, nous aimerions présenter nos excuses pour la
détresse causée par notre projet
de tarification pour la saison
2016-17. Tous les trois, nous
avons été particulièrement
troublés par la perception que
nous nous fichions des supporters […] et que nous essayions
de profiter personnellement au
détriment du club. […] Le
message a été reçu". Qualifiezmoi de naïf, de bisounours, de
tout ce que vous voudrez; mais
quand j’ai lu ce communiqué,
j’ai adressé un salut muet à
Henry et à ses collaborateurs.
Peut-être n’agissent-ils que par
intérêt - mieux vaut ne pas se
mettre les supporters des Reds
à dos ! Mais peut-être, et c’est
que je veux croire, qu’ils ont agi
ainsi parce qu’ils les comprennent. Qu’ils comprennent que
cet attachement viscéral, inconditionnel, à Liverpool, souvent
noué dans la douleur, est ce qui
fait de ce club un club à part,
aimé dans le monde entier.
Comme tout club anglais est un
club à part, avec son histoire,
ses tragédies, ses flirts avec la
gloire, ancré dans une communauté qui, souvent, ne survit
que grâce au ballon, à un écusson, des couleurs.
La réaction de l’Angleterre
du football a été extraordinaire.
Partout, des voix se sont élevées
pour saluer et soutenir ces
"rebelles" qui n’avaient que le
bien de leur club pour motivation. La campagne de la FSF, la
plus grande organisation de
supporters de football de la planète (650 000 membres ! - dont
je suis), pour que les fans en
déplacement ne paient pas plus
de 20£ (25,7€) pour leur place
attire de nouveaux partisans
chaque jour. La question a été
posée à la Chambre des Communes, lors du traditionnel
Prime Minister’s Question
Time, et la réponse de Cameron fut des plus encourageantes. "Il y a un problème",
dit
Cameron.
"Certaines
équipes augmentent leurs prix
très rapidement chaque année,
bien que la plus grosse partie de
l’argent vienne des sponsors,
des équipementiers et d’autres
sources". La télévision, au premier lieu, qui fera affluer 10,3
milliards d’euros dans les
caisses des vingt clubs de la
Premier League entre 2016 et
2019." Mon propriétaire me
tuera pour ça, mais on devrait
faire payer 10£ pour les
matches à l’extérieur"
Et là est tracée la ligne de
démarcation. La Premier
League elle-même - par quoi
j’entends son administration encourage ses membres à
répercuter cette explosion des
revenus de telle façon que les
supporters en profitent, eux
aussi. Et, croyez-le ou pas, la
plupart des clubs de l’élite sont
en faveur d’une redistribution modeste - de l’incroyable
manne financière dont ils vont
bénéficier. Un vote secret s’est
tenu il y a un peu plus d’une
semaine, qui vit, dit-on, treize
des vingt pensionnaires de l’élite se prononcer en faveur de
l’établissement d’un prix maximum (fixé à 30£, soit un peu
moins de 39€) pour les billets
des supporters en déplacement.
Un pas en avant, peut-être trop
timide, mais un pas en avant
malgré tout. Tony Pulis, le
manager de West Brom, a
déclaré: "mon propriétaire me
tuera pour ça, mais on devrait
faire payer 10£ pour les
matches à l’extérieur". Quique
Flores (Watford): "j’aimerais
que les familles viennent pour
rien, ou pour pas cher". Steve
McClaren (Newcastle): "les tickets doivent rester abordables,
pour que les stades soient
pleins". West Ham a fait savoir
que le prix de l’abonnement
serait diminué l’an prochain,
lorsque les Hammers éliront
domicile au Stade Olympique
de Stratford. Amen. Seulement, les statuts de la Premier
League font que toute décision
doit avoir le soutien d’au moins
deux tiers de ses actionnaires
pour être adoptée. Soit quatorze voix sur vingt.
Il en a donc manqué une
seule. Et parmi les sept réfractaires figurait, selon les informations que j’ai reçues, Arsenal, qui ne se couvre décidément pas de gloire depuis le
début de 2016, sur le terrain ou
dans les salons où l’on cause et
décide de la meilleure façon de
traire les supporters. Ce même
Arsenal qui avait décidé d’appliquer une surcharge de 20€
pour la venue de Barcelone à
l’Emirates, comme ça, parce
que c’était le Barça, quand bien
même les abonnés avaient déjà
payé pour assister à ce match.
La réaction de ces abonnés
ne se fit pas attendre, et fut si
vive que le directoire décida de
mettre son projet dans la poubelle dont il n’aurait jamais dû
sortir. Good. Le club annonça
ensuite que le prix des abonnements serait "gelé" pour la saison 2016/2017. Good. On
aurait pu se passer de quelques
réflexions de son entraîneur,
cela dit.
Comme celle-ci: "la pression
pour dépenser l’argent [en
indemnités de transfert et
salaires] sera plus forte et on ne
peut pas nécessairement distribuer l’argent à d’autres gens”.
"D’autres gens"… Est-ce ainsi
qu’on parle des supporters sans
lesquels l’Emirates serait une
coquille vide ? Mais les "autres
gens", cette fois-ci, ont gagné.
La Premier League se réunira le
mois prochain pour discuter à
nouveau du plafonnement du
prix des billets, et les premiers
signes sont encourageants. Le
player power, merci bien. Le
fan power? Lui seul peut sauvegarder, sauver notre football.
(*) Mille tickets gratuits par
match pour les enfants, tickets
à partir de 9£ (11,50€) pour
les adultes.
MONDE
Lundi 15 février 2016
SYRIE
NIGERIA
L'armée turque confirme
des frappes
Ce samedi, des cibles du
Parti kurde de l'union
démocratique et du régime
syrien ont été frappées dans
deux incidents séparés.
armée turque a frappé ce samedi des cibles du Parti kurde de
l'union démocratique (PYD) et
du régime syrien dans deux incidents
séparés, en réponse à des tirs, a rapporté
l'agence officielle Anatolie. Conformément aux règles d'engagement, les forces
armées turques ont frappé des cibles du
PYD près de la ville d'Azaz, dans la province d'Alep, selon une source militaire
citée par Anatolie.
L'armée turque a également riposté à
des tirs de forces du régime syrien sur un
poste militaire dans la région de Hatay au
sud de la Turquie, selon la même source.
À Munich, où il participe à la conférence sur la sécurité, le secrétaire d'État
américain John Kerry a averti que le dossier syrien se trouvait à un « moment
charnière » entre guerre et paix, quelques
jours après que Washington et Moscou
sont tombés d'accord sur une prochaine «
cessation des hostilités ». L'artillerie
turque a bombardé des secteurs du nord
de la province d'Alep que les Unités de
protection du peuple kurde (YPG) ont
récemment repris à des rebelles islamistes, a précisé l'Observatoire syrien des
droits de l'homme (OSDH).
Une source au sein des YPG a indiqué
que les bombardements avaient notamment visé l'aéroport militaire de Minnigh,
repris le 10 février par les forces kurdes.
Situé à une dizaine de kilomètres de la
frontière turque, l'aérodrome de Minnigh
se trouve entre deux routes importantes
qui mènent de la ville d'Alep, deuxième
ville du pays, à Azaz, plus au nord.
Et le fait de le contrôler donne aux
forces kurdes une base de départ pour de
nouvelles offensives contre le groupe djihadiste État islamique (EI) plus loin en
direction de l'est. C'est à quelques kilomètres plus au sud de cette zone que le
régime syrien, fort du soutien de l'aviation russe, mène une offensive d'envergure contre les rebelles.
Cette offensive, lancée le 1er février, a
provoqué l'exode de dizaines de milliers
de personnes qui restent notamment bloquées au nord d'Azaz, tout près de la
15
Trente morts
dans des
attaques
contre deux
villages
rente personnes ont été
tuées dans des attaques
de membres du groupe islamiste Boko Haram contre
deux villages du nord-est du
Nigeria qu'ils ont pillés, ont
affirmé samedi à l'AFP des
gardes armés. Des attaquants
armés sont arrivés à bord de
minibus et à vélo dans les villages isolés de Yakhari et de
Kahifa, vendredi soir et
samedi. "Les attaquants ont
tué 30 personnes", a affirmé
un de ces gardes qui aident
les militaires luttant contre
Boko Haram, Mustapha
Karimbe. Selon lui, ils ont
attaqués Yakshari aux environs de 9H30 samedi matin
(8H30 GMT), massacrant 22
habitants "en les égorgeant
avant de vider les magasins
d'aliments et d'emporter les
vaches", a ajouté Mustapha
Karimbe, qui se trouve dans
la ville de Biu, à environ 120
kilomètres de ce village. Vendredi soir, les membres de
Boko Harma avaient attaqué
le village proche de Kachifa,
tuant huit autres personnes.
"Nous pensons que ce sont
les mêmes hommes armés qui
ont mené les deux attaques",
a déclaré ce garde. Boko
Haram, qui a fait allégeance
au groupe Etat islamique
(EI), mène de nombreuses
attaques et a de plus en plus
souvent recours à des attentats suicide et des attaques à
la bombe à mesure que les
militaires le repoussent des
zones qu'il contrôlait auparavant, et a déjà frappé des
camps de déplacés. Cinquante-huit personnes ont été
tuées mardi dans un double
attentat suicide perpétré par
deux femmes kamikazes dans
un camp de personnes déplacées par les attaques du groupe Boko Haram dans le nordest du Nigeria.
T
Ph : DR
L'
frontière turque, espérant que les autorités turques les laissent entrer.
OPÉRATION TERRESTRE ?
Le Premier ministre turc Ahmet
Davutoglu avait menacé plus tôt samedi
de lancer une opération militaire contre
le Parti de l'union démocratique (PYD),
la branche politique des YPG. La Turquie considère le PYD et les YPG
comme des branches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré
comme une organisation terroriste. Le
président turc Recep Tayyip Erdogan a
dénoncé mercredi le soutien militaire des
États-Unis à ses ennemis kurdes de Syrie.
Les Turcs redoutent qu'un soutien étranger permette aux Kurdes syriens, qui
occupent déjà une grande partie du nord
de la Syrie, d'étendre encore leur influence et de contrôler ainsi la quasi-totalité de
la zone frontalière avec la Turquie. Le
ministre turc des Affaires étrangères,
Mevlut Cavusoglu, a par ailleurs indiqué
samedi que la Turquie et l'Arabie saoudite pourraient mener une opération terrestre contre l'EI en Syrie.
Selon lui, l'Arabie saoudite, devenue
ces derniers mois l'un des plus proches
alliés de la Turquie, va déployer des
avions de chasse sur la base militaire stratégique d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, où se trouvent déjà des avions de la
coalition anti-djihadistes conduite par les
Américains.
Le ministre saoudien des Affaires
étrangères, Adel al-Jubeir, avait annoncé
cette semaine que le royaume était prêt à
dépêcher des troupes au sol en Syrie dans
le cadre de la coalition anti-djihadistes.
Une intervention de la Turquie et de
l'Arabie saoudite en Syrie, deux pays qui
soutiennent les rebelles, est évidemment
vu d'un mauvais oeil par le président
syrien Bachar el-Assad, qui a accusé cette
semaine ces deux pays de soutenir le «
terrorisme ». Le régime qualifie de « terroriste » tout groupe armé qui le combat.
«GUERRE FROIDE»
L'Arabie saoudite et la Turquie estiment que le départ de Bachar el-Assad
est indispensable pour une solution en
Syrie, où la guerre a fait plus de 260 000
morts en près de cinq ans et jeté sur les
routes plus de la moitié de la population.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a mis en garde samedi contre toute
intervention au sol des pays de la coalition lors d'un discours à la conférence de
Munich, au cours duquel il a affirmé que
le monde était entré dans une « nouvelle
guerre froide ».
La Russie a annoncé pour sa part l'envoi en Méditerranée d'une corvette lancemissiles qui se dirigerait vers la Syrie,
selon des informations de presse. Les
États-Unis accusent, eux, la Russie
d'avoir « exacerbé» le conflit par son
appui militaire aux forces gouvernementales, notamment dans l'offensive contre
les rebelles dans la région d'Alep.
John Kerry a appelé samedi Moscou à
« changer de cibles» militaires sur le terrain, alors que les Occidentaux reprochent aux Russes de frapper surtout l'opposition modérée, et non les djihadistes
les plus durs.
LIBYE
Les Occidentaux réclament un gouvernement d'union
au plus vite
es Occidentaux ont mis
la pression samedi sur
les factions libyennes
pour qu'elles mettent enfin en
place un gouvernement d'union
nationale, sur fond de chaos et
de montée de l'Etat islamique.
"Il n'y a plus de temps à perdre
pour que ce gouvernement
d?union
nationale
puisse
prendre ses fonctions et s?installer à Tripoli en toute sécurité", a souligné le nouveau
ministre français des Affaires
étrangères, Jean-Marc Ayrault,
à l'issue d'une réunion à Munich (sud de l'Allemagne) sur
l'avenir de la Libye avec notamment ses homologues américain, allemand et italien. "Ce
qui se passe à quelques centaines de kilomètres de l?Italie
ne peut nous être égal en Alle-
L
magne et en Europe (?) et ça ne
nous est certainement pas égal
quand, à côté de l?Europe, les
milices terroristes du groupe
Etat islamique prennent pied",
a de son côté martelé le
ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier, dans un communiqué. Lors de cette
réunion, les chefs de la diplomatie américaine, française,
allemande, italienne, égyptienne, de l'UE et l'émissaire de
l'ONU pour la Libye, Martin
Kobler, ont exhorté le président
du Parlement de Tobrouk (est)
reconnu par la communauté
internationale, Aguila Saleh, à
approuver le gouvernement
d'union nationale.
"Nous avons (...) indiqué
que nous attendions beaucoup
de lui pour qu'il apporte son
soutien et l'investiture de la
Chambre des représentants au
projet de gouvernement qui est
en cours de préparation", a souligné M. Ayrault. "Notre message est : le temps des
man?uvres tactiques est passé,
maintenant il est temps de faire
preuve de responsabilité pour la
Libye", a souligné M. Steinmeier.
"Il faut aller vite, aussi vite
que possible (...) Il en va de l'intérêt des Libyens, de l'intérêt et
de la sécurité des pays de la
région et il en va aussi de la
sécurité en Europe", a renchéri
M. Ayrault. Ceux qui "s'opposeront" à ce processus politique
se verront infliger des "sanctions" de la part de la communauté internationale, a mis en
garde le ministre français.
Ces appels interviennent
alors que le Conseil, composé
de neuf membres de factions
rivales libyennes et dirigé par
Fayez al-Sarraj, un homme
d'affaires appelé à devenir le
futur Premier ministre, a jusqu'à dimanche pour former le
gouvernement dans le cadre de
discussions à Skhirat, au
Maroc. Un premier gouvernement de 32 ministres avait été
rejeté le 25 janvier par le Parlement reconnu par la communauté internationale.
Le choix du ministre de la
Défense entrave la formation
d'une nouvelle équipe, le général controversé Khalifa Haftar,
commandant des forces basées
dans l'est du pays, craignant
que la personne retenue ne lui
fasse de l'ombre.
La Libye, déchirée par le
chaos politique - avec deux
gouvernements
rivaux,
à
Tobrouk et Tripoli - et les violences entre factions, est en
outre confrontée à une montée
en puissance du groupe Etat
islamique (EI) le long de ses
côtes.
Les Occidentaux, inquiets
de l'installation d'un bastion de
l'EI à 300 kilomètres seulement
de l'Europe, se disent prêts à
contribuer au rétablissement de
la sécurité en Libye à condition
qu'un gouvernement d'union
nationale en fasse la demande.
Depuis la chute du dictateur
Mouammar Kadhafi en 2011,
la Libye est aussi devenue une
base arrière pour les passeurs
organisant les traversées de
migrants vers l'Europe.
MONDE
Lundi 15 février 2016
PRIMAIRES AUX ÉTATS-UNIS
Donald Trump offensif
s'en prend aux Bush
Le candidat à l'élection
présidentielle américaine a
attaqué tous azimuts dans un
débat télévisé. Trump s'en est
pris à Jeb Bush sur la guerre en
Irak.
près deux primaires, les esprits
s'échauffent. Donald Trump,
toujours favori des sondages, a
été très offensif lors d'un débat télévisé.
Jeb Bush, ex-gouverneur de Floride, et
Ted Cruz, sénateur du Texas, ont en
particulier subi les attaques du milliardaire qui mène toujours les sondages, à une
semaine de la primaire de Caroline du
Sud, où se déroulait ce débat organisé
par la chaîne CBS. La présidentielle a
lieu en novembre. Donald Trump a
interrompu ses adversaires à de nombreuses reprises, visiblement échauffé,
levant la voix, gesticulant, et hué par les
partisans de ses victimes dans la salle.
«Vous êtes le pire des menteurs», a-t-il dit
à Ted Cruz, qu'il avait traité plus tôt de
«type méchant». «Vous êtes probablement
pire que Jeb Bush», a déclaré Donald
Trump, que le sénateur du Texas avait
accusé d'être un faux conservateur.
«Donald, les adultes apprennent à ne pas
s'interrompre», a lâché Ted Cruz.
ARABIE SAOUDITE
Nouveau missile Scud tiré
depuis
le Yémen
Arabie saoudite a intercepté et détruit un nouveau missile Scud tiré samedi
soir contre son territoire depuis
le Yémen, a annoncé la coalition
militaire arabe sous commandement saoudien qui combat les
rebelles chiites Houthis yéménites. Le missile, détruit par la
défense antiaérienne saoudienne
samedi à 21H45 (18H45
GMT), était dirigé contre la ville
de Khamis Moushaït, située
dans le sud de l'Arabie saoudite
et à une centaine de km de la
frontière avec le Yémen, a précisé la coalition dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA. Dans la capitale
yéménite Sanaa, les rebelles
Houthis ont affirmé sur l'agence
de presse locale Saba que leur
missile avait visé l'aéroport d'Abha, ville située près de Khamis
Moushaït, et avait touché sa
cible avec précision.
Il s'agit du troisième Scud tiré
depuis le Yémen vers l'Arabie
saoudite et dont Ryad a annoncé
la destruction depuis lundi. L'armée saoudienne a déployé dans
le sud du royaume des missiles
antimissiles Patriot qui lui ont
permis d'intercepter des Scud,
tirés jusqu'ici occasionnellement
par les Houthis et leurs alliés,
des unités militaires restées
fidèles à l'ex-président Ali
Abdallah Saleh. Depuis l'intervention au Yémen de la coalition sous commandement saoudien en mars 2015, les tirs de
missiles et autres projectiles ont
fait plus de 90 morts, civils et
militaires, dans le sud de l'Arabie saoudite. Selon les Nations
unies, la guerre au Yémen a fait
plus de 6.100 morts au Yémen,
dont environ la moitié des civils,
depuis mars 2015.
L'
Ph : DR
A
MATCH BUSH-TRUMP
SUR L'INTERNATIONAL
Le match Jeb Bush-Donald Trump a
également marqué toute la soirée,
notamment sur la politique étrangère.
L'homme d'affaires a commencé par dire
que les États-Unis ne pouvaient mener
deux guerres en même temps en Syrie, à
la fois contre Bachar el-Assad et l'organisation État islamique, des «animaux» qui
doivent être, selon lui, la priorité militaire
américaine. «Jeb a tort», a ajouté Donald
Trump, alors que l'ex-gouverneur de Floride insistait pour le départ du président
syrien. «C'est en l'écoutant, lui et
d'autres, qu'on s'est retrouvés au MoyenOrient depuis 15 ans sans avoir rien
17
gagné.» «Cela vient d'un homme dont la
politique étrangère est inspirée d'émissions de télévision», a répondu Jeb Bush,
frère cadet de George W. Bush. L'ex-président Bush doit pour la première fois
participer à un meeting lundi, en Caroline du Sud, avec son frère, son premier de
la campagne.
«LE WORLD TRADE CENTER
S'EST EFFONDRÉ SOUS LE
RÈGNE DE VOTRE FRÈRE »
Donald Trump a ressorti le dossier
brûlant de la guerre d'Irak, affirmant : «Ils
ont menti, il n'y avait pas d'armes de destruction massive.» «J'en ai ras-le-bol qu'il
attaque ma famille», a répliqué Jeb Bush.
« Pendant que Donald Trump faisait des
émissions de télé-réalité, mon frère
construisait un appareil sécuritaire pour
nous protéger.» «Le World Trade Center
s'est effondré sous le règne de votre frère.
Souvenez-vous-en», a lâché l'homme d'affaires. «Ce n'est pas ce que j'appellerais
nous protéger.» Tentant de trancher le
différend, le sénateur de Floride Marco
Rubio est intervenu en mêlant les démocrates au débat. « Je remercie Dieu que
George W. Bush ait été à la MaisonBlanche le 11 septembre, et pas Al Gore»,
a-t-il dit, en parlant du candidat démocrate malheureux à la présidentielle de
2000. «Le World Trade Center a été
détruit parce que Bill Clinton n'a pas tué
Oussama Ben Laden quand il en a eu
l'occasion.»
JOHN KASICH, LA VOIX
DE LA RAISON
Ce ne fut pas le seul accroc de la soirée. Les sénateurs Ted Cruz et Marco
Rubio se sont accusés mutuellement
d'avoir retourné leur veste sur l'immigration clandestine. Jamais les mots
n'avaient été aussi durs entre les deux
collègues du Sénat que ce soir. Et
Donald Trump a aussi attaqué Jeb Bush
sur ses liens avec des lobbyistes et sur
l'immigration, un dossier où il estime
qu'il est «le plus faible» du lot.
Le gouverneur de l'Ohio, John Kasich,
a tenté d'être la voix de la raison et a
déploré le ton du débat. « Je pense que
nous donnerons l'élection à Hillary Clinton si on n'arrête pas tout ça», a-t-il dit.
Les candidats sillonnent actuellement la
Caroline du Sud, un État conservateur
de l'est des États-Unis qui compte une
forte population militaire et beaucoup
d'électeurs chrétiens évangéliques.
À ce jour, Donald Trump, qui a remporté la primaire du New Hampshire le 9
février, y recueille 35 % des intentions de
voix, selon la moyenne calculée par le site
RealClearPolitics, suivi de Ted Cruz (17
%), Marco Rubio (14 %) et Jeb Bush
(11 %).
SOMALIE
Les islamistes shebabs revendiquent l'attentat
contre un avion de ligne
attentat du 2 février
dernier avait fait un
mort et deux blessés.
L'engin explosif n'avait cependant pas explosé après le décollage.
Ce samedi, les insurgés islamistes shebabs ont revendiqué
l'attentat du 2 février contre un
avion de ligne de la compagnie
Daallo Airlines, dont le bilan
avait été d'un mort et de deux
blessés. Il aurait pu être bien
plus lourd si l'engin explosif
n'avait pas explosé juste après le
décollage. C'est la première fois
que les shebabs somaliens, affiliés à Al-Qaïda, revendiquent
un attentat contre un avion de
ligne. Cette opération, même si
elle a partiellement échoué,
montre leur capacité à déjouer
les mesures de sécurité pourtant importantes mises en place
à l'aéroport international de
Mogadiscio. « Agissant sur des
renseignements précis et après
une longue surveillance [...], le
mouvement des moudjahidine
shebabs a conduit cette opéra-
L'
tion aéroportée comme un prix
à payer pour les crimes commis
par la coalition des croisés et
leurs agences de renseignement
contre les musulmans de
Somalie », ont précisé les shebabs dans un communiqué
transmis à la presse.
Le 2 février, un engin explosif placé à bord d'un Airbus
A321 de Daallo Airlines, avec
74 passagers à bord, avait
explosé 15 minutes après le
décollage de l'appareil de
Mogadiscio, provoquant un
trou d'un mètre de diamètre
dans son fuselage. Le pilote
serbe de l'appareil était parvenu
à faire demi-tour et à poser
l'avion sur le tarmac de l'aéroport, le système de navigation
n'ayant pas été endommagé par
l'explosion survenue sur le côté
droit de l'appareil, juste au-dessus de l'aile et d'un des réacteurs. Un passager est mort
dans cet attentat - le poseur de
bombe présumé -, et deux
autres ont été légèrement blessés. Le passager tué s'appelait
Abdulahi Abdisalam, ont
depuis révélé les autorités
somaliennes, et l'enquête doit
encore déterminer s'il s'agit
bien du porteur de bombe. Au
moins 15 personnes ont été
arrêtées dans le cadre de cette
enquête.
EXPLOSION À BASSE
ALTITUDE
D'après le PDG de Daallo
Airlines, une compagnie qui
opère essentiellement dans la
Corne de l'Afrique et dans des
pays du Golfe, le kamikaze présumé
devait
initialement
prendre un vol de la Turkish
Airlines. L'avion turc ne s'étant
pas présenté ce jour-là à Mogadiscio, la compagnie Daallo
avait accepté de transporter une
partie des passagers qui le souhaitaient sur Djibouti. Dans
leur communiqué, les shebabs
affirment que l'opération visait
des « espions occidentaux » et «
des militaires turcs de l'Otan ».
La Turquie est un donateur et
un investisseur important en
Somalie, un pays avec lequel
elle a des relations historiques.
Le président turc Recep Tayyip
Erdogan entretient des liens
étroits avec Mogadiscio et a
lancé une série de projets de
construction et de développement en Somalie depuis la
famine qui a frappé une partie
du pays en 2011. Turkish Airlines est également une des
rares compagnies aériennes
internationales qui dessert
régulièrement la capitale somalienne.
Selon plusieurs experts en
aéronautique, l'explosion n'a
pas provoqué de dégâts importants, car elle est survenue peu
après le décollage, à basse altitude, une phase où la cabine de
l'appareil n'est pas encore pressurisée. «Cela valide la procédure - en cas de suspicion de
bombe à bord - de descente à
une altitude où l'air est respirable et de dépressurisation
volontaire de l'avion, avant de
le poser le plus rapidement possible », avait expliqué à l'AFP
un expert en sécurité aérienne,
Xavier Tytelman. Dès le lendemain de l'attentat, les mesures
de sécurité à l'aéroport de
Mogadiscio, déjà entouré de
murs pour empêcher des attentats à la voiture piégée, avaient
été renforcées : des forces de
police supplémentaires avaient
été déployées aux abords et les
contrôles avaient été renforcés
à l'intérieur. L'aéroport international Aden Adde, du nom du
premier président somalien, est
devenu une forteresse depuis
que s'est installée juste à côté la
principale base de la force de
l'Union africaine en Somalie
(Amisom), forte de 22 000
hommes et qui aide le fragile
gouvernement somalien dans sa
lutte contre les shebabs, affiliés
à Al-Qaïda. Chassés depuis mi2011 de Mogadiscio, puis de
leurs principaux bastions, ils
mènent des opérations de guérilla et des attentats suicide
contre des cibles gouvernementales ou l'Amisom.
18
CULTURE
Lundi 15 février 2016
PEINTURE ARTISTIQUE
L'exposition «Regard's» du peintre
Adlane Samet inaugurée à Alger
L'artiste peintre Adlane Samet
mêle l'expression spontanée et
brute à la construction mythique
dans "Regard's", sa seconde
exposition personnelle inaugurée
samedi à Alger.
isible jusqu'au 13 avril à l'Espace
contemporain d'El Achour (banlieue d'Alger), cette exposition
invite à découvrir l'univers très affirmé
de ce jeune artiste de 26 ans, enfantin
par ses traits et ses couleurs, intriguant et
sombre par ses personnages et ses
scènes. A travers une vingtaine de
tableaux, des acryliques sur toile en
majorité, Adlane Samet déploie sur des
fonds jaunes, pastels, rouges ou encore
gris, des figures étranges et difformes
dans des postures et des situations aussi
inquiétantes les unes que les autres.
Homme vert et cornu tenant un corbeau
par les pieds dans "Attrape cauchemar",
cavalier sans visage poignardant sa monture dans "Trahison" ou encore bête à
queue de poisson aux dents saillantes
capturant un homme dans "L'ogre et le
pêcheur", sont autant de représentations
que l'artiste propose. Ces scènes fantastiques qui semblent sortir tout droit d'un
conte pour enfants ont été imaginées a
posteriori, explique le peintre qui parle d'
"expressionnisme pur" dans sa manière
d'aborder "instinctivement" la peinture.
"C'est un dialogue avec la toile que j'en-
Ph : DR
tame à chaque fois", insiste ce peintre
habitué des performances artistiques
pour évoquer un travail qu'il aborde, ditil, avec autant de "sincérité" et de "pureté" qu'un enfant. Quant à expliquer le
bestiaire (chèvres, dauphins, chats, corbeau, etc) qui peuple son travail, l'artiste
aime à parler de "bestial" à propos des
personnages "mythiques" et hybrides de
ses toiles. Cette dimension est d'ailleurs
soulignée dans les textes accompagnant
le catalogue de l'exposition où les critiques parlent de "voies magiques", de
"périples imaginaires" ou encore d"
"imagier sauvage et psychanalytique"
pour décrire la particularité de cette
démarche esthétique. Né en 1989, Adlane Samet est diplômé des Beaux-arts
d'Alger. Il compte à son actif plusieurs
expositions collectives à Alger, une exposition individuelle en 2013 à Oran et des
participations à des manifestations d'art
contemporain en Europe. Inauguré en
octobre 2015 avec une exposition collective de plasticiens algériens, l'Espace
contemporain El Achour propose également des ateliers artistiques pour
enfants.
THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE
One man show «Fordja», Toufik Mezaâche en
met plein la vue
L’
"imagé" des scènes de jalousie
et d’hypocrisie entre femmes
au cours d’une fête. Le spectacle, hilarant à souhait, a fait
miroiter des liens familiaux
"de plus en plus limités et sans
chaleur". Mezaâche, aux
mimiques très expressives,
raconte des choses simples
que les gens vivent et subissent au quotidien, mettant les
spectateurs devant des scènes
des plus loufoques, reflétant
de vraies scènes de la vie.
Accrochant les spectateurs
tout au long de la représentation, Toufik Mezââche a
émerveillé son auditoire en
racontant l’amour fou et déli-
rant que portent certains
Algériens à leurs "Fennecs".
Une passion qui "paralyse"
toute une société et qui n’a
pas manqué d’arracher des
rires du fond du cœur d’un
public rapide à se projeter
dans ces scènes cocasses ayant
pour vedettes des supporters
"fous des Verts". Fin observateur des "bizarreries" de la
société, le comédien a également tenté de "décoder" les
gens par les sonneries qu’ils
choisissent pour leurs téléphones portables, distinguant,
entre autres, "les officiels" qui
surfent sur la fibre patriotique
et les autres, foncièrement
romantiques, aux sonneries
"pleurnicheuses". Après le
spectacle, l’artiste a indiqué
que "Fordja" est "une fenêtre
sur la société". Il a également
soutenu que les contradictions de la société représentent "notre façon d’être et nos
particularités". Organisé par
le département Théâtre de la
manifestation "Constantine,
capitale 2015 de la culture
arabe", le mois du monologue
se poursuivra jeudi avec
Hakim Dekar et son fameux
monologue
"Khabbat
Kraâou", puis vendredi avec
le show "Mourir de rire" de
Mourad Saouli.
Naissance du club El Mizher El Masrahi,
un nouvel espace d’échanges et de formation
a naissance d’un club dénommé
El Mizher El Masrahi, créé à l’initiative d’acteurs du théâtre régional de Constantine (TRC), a été annoncée samedi en présence d’un grand
nombre d’artistes et d’amateurs du
4ème art. Le club se veut, selon Mohamed Zetili, directeur du TRC qui a abrité une cérémonie à cette occasion, "un
espace de rencontres, d’échanges, d’initiation et de formation, ouvert à toutes
les compétences". Il s’agit, en fait, a
ajouté ce responsable, d’un "prolongement de l’association El Mizhar El Qassantini, créée en 1949 par l’écrivain
martyr Redha Houhou". Affirmant que
le nouveau club vise à renforcer les rapports entre les acteurs du théâtre, Zetili
a soutenu que des "thèmes de réflexion"
seront proposés dans le cadre des activi-
L
"Hafila Tassir 2"
ouvre les 1ères
journées
nationales de la
manifestation
n monologue intitulé "Hafila Tassir 2", en référence à la célèbre
pièce du regretté Azzedine Medjoubi,
monté par l’association des Artistes
Libres d’Azzaba (Skikda), a ouvert,
samedi, dans cette ville située à l’est de
Skikda, les 1ères journées nationales
de théâtre Azzedine-Medjoubi. Écrite
par Merouane Mansouri et interprétée
par la comédien Tarek Nasri, l’œuvre
est une sorte de récapitulatif des
œuvres d’Azzedine Medjoubi et un
hommage rendu à ce grand artiste à
l’occasion du 21ème anniversaire de
son assassinat, le 13 février 1995, dans
sa ville natale. "C’est une belle initiative à la mémoire de cet artiste que personne n’a oublié", a indiqué Mme
Amina Medjoubi, sa veuve, présente à
la cérémonie d’ouverture. Des troupes
d’Oran, de Médéa, de Bordj BouArreridj, de Tlemcen et de Tizi Ouzou
sont en lice pour les prix devant être
décernés à l’issue de cette manifestation culturelle de cinq jours après délibération d’un jury composé de Noureddine Omrane, de l’institut des arts
dramatiques de Bordj El-Kiffan, et des
comédiens Othmane Bendaoud et
Antar Hellal. Un défilé des troupes
participantes a été organisé sous les
sons d’une fanfare au travers de l’avenue principale d’Azzaba, juste avant
l’ouverture officielle de ces journées.
Plus de vingt ans après sa mort, Medjoubi "demeure et demeurera une
grande figure du 4e art algérien, avec
près de trois décades au service du
théâtre en tant que comédien et en
tant que metteur en scène", a relevé
Mansouri, président de l’association
des Artistes Libres.
U
V
humoriste sétifien
Toufik Mezaâche a
régalé, mercredi soir,
le public du théâtre régional
de Constantine avec son one
man show "Fordja", présenté
dans le cadre du mois du
monologue. Compilation de
plusieurs de ses spectacles,
tels que "One two three viva
l'Algérie" et "Lamfartas",
"Fordja" caricature l'amour
débordant que vouent les
Algériens à l’équine nationale
de football. Avec pour seul
décor une guitare et trois
chaises, l'artiste, déployant
une palette d'expressions aux
gammes étendues, a aussi
THÉÂTRE AZZEDINE MEDJOUBI À
AZZABA (SKIKDA)
tés d’El Mizher El Masrahi, en vue, a-til précisé, de " concrétiser des projets
culturels à même d’impulser davantage
la scène théâtrale dans la ville des
ponts".
`Le club El Mizher El Masrahi a
entamé ses activités en rendant hommage à trois figures emblématiques du
théâtre de Constantine, en l’occurrence
Djilani Cherif, El Hacen El Fegoun et
Hadj Smaïl, présents à la cérémonie.
Dans une ambiance chaleureuse et
conviviale, les acteurs Antar Hellal,
Noureddine Bechekri, Tayeb Dehimi,
Zoubir Azem et tant d’autres sont revenus sur des souvenirs impérissables et
sur l’effervescence et le dynamisme qui
ont longtemps caractérisé le théâtre de
Constantine. Ils ont également évoqué
le rôle des acteurs honorés dans les acti-
vités culturelles et artistiques et dans la
"fabrication" du rêve collectif dans l’antique Cirta. Djilani Cherif, 84 ans, est
membre fondateur, en 1964, du centre
régional des activités culturelles
(CRAC), un espace qui avait permis
l’émergence d’acteurs de théâtre de
renommée à l’image d’Aissa Reddaf et
d’Antar Hellal. El Hacen El Fegoun, 86
ans, acteur, scénariste et enseignant
d’art, a fait ses premiers pas dans le
4ème art en 1948, contribuant tout au
long de sa carrière à la formation de plusieurs générations d’acteurs de théâtre.
Hadj Smaïl, 84 ans, est considéré, quant
à lui, comme l’un des parrains de la première expérience de l’écriture collective
de textes, initiée par l’équipe du TRC. Il
a occupé la fonction de directeur du
TRC en 1972, puis de 1978 à 1994.
JOURNÉES NATIONALES DU
THÉÂTRE ET ARTS DRAMATIQUES
13 troupes en lice
du prix "Loualoua
dhahabia"
à Tissemsilt
uelque 13 troupes seront en lice
pour le prix à Tissemsilt "loualoua dhahabia", dans le cadre de la
3ème édition des journées nationales
du théâtre et arts dramatiques, prévue
du 18 au 21 février courant à Tissemsilt, a-t-on appris mercredi, des organisateurs. Cette manifestation, qui
sera abritée par la maison de jeunes de
la commune de Khémisti, verra la présence de cinq artistes de monodrames,
8 troupes de théâtre, a souligné le président de l’association culturelle
"Loualoua" de Tissemsilt. Les organisateurs ont consacré trois prix que
décernera un jury composé de spécialistes en 4ème art, en l’occurrence
Romana Samia, Azzedine Abbar et
Abderrahmane Djaaboubi, ajouté
Métahri Ouahid commissaire de la
manifestation. Des ateliers de formation en écriture dramatique, scénographie, comédie sont programmés outre
des conférences données par des universitaires de Sidi Bel Abbès a souligné le commissaire de ces journées
nationales. L’ouverture de ces journées sera donnée par un monologue El
Houlm (Le rêve) écrit et mis en scène
par Samir Zemouri. L’œuvre traite de
la situation de la femme algérienne, a
souligné son auteur.
Q
CULTURE
Lundi 15 février 2016
GEORGE CLOONEY :
«Je suis prêt à accueillir
des réfugiés»
À l'occasion de la 66e Berlinale,
l'acteur américain, à l'affiche de
la comédie des frères Coen,
Ave, César!, est revenu pour Le
Figaro sur sa rencontre avec
Angela Merkel.
n croyait que l'acteur américain
était à Berlin pour promouvoir
Hail, César!, la comédie des
frères Coen, il est en réalité ici pour alerter sur la tragédie syrienne et le sort des
migrants. Une visite diplomatique
comme le prouve son entretien avec la
Chancelière allemande, Angela Merkel,
ce vendredi matin. George Clooney
revient pour Le Figaro sur son rôle d'acteur engagé.
Avez-vous évoqué la guerre en
Syrie ?
Bien sûr, car cela reste le cœur du
problème. Ces gens essayent simplement de rester en vie. Ils ne viennent pas
à Munich pour la gastronomie, ils viennent parce qu'ils sont en train de mourir. Ils laissent tout derrière eux parce
que leur pays implose. Je suis Irlandais,
nous n'étions pas forcément les bienve-
Ph : DR
nus et nous nous sommes installés, cela
fait partie d'un processus. Ma conversation avec la Chancelière portait donc
l'aide que nous pouvions fournir car le
sujet est devenu de plus en plus sensible
depuis Cologne.
«On ne va pas chasser dix-huit
millions de musulmans de notre
pays! Ni renvoyer les Latinos de
l'autre côté de la mer!»
Je peux tout à fait le comprendre. Les
événements de San Bernardino, qui n'a
pas de lien avec la question des réfugiés,
a provoqué des commentaires xénophobes sur l'éradication des musulmans
aux États-Unis. Surtout en période de
campagne, comme c'est le cas actuellement avec les primaires, les extrêmes
font entendre leurs voix de façon assourdissantes. Mais on ne va pas chasser dixhuit millions de musulmans de notre
pays! Ni renvoyer les Latinos de l'autre
côté de la mer !
Angela Merkel a-t-elle exprimé des
doutes sur sa politique d'ouverture
vis-à-vis des migrants ?
Je l'ai trouvé, très claire dans sa position. Elle maintient les portes ouvertes.
Elle m'a dit qu'elle espérait que les
États-Unis prendront part au leadership. Cela me semble aussi important. À
cause des erreurs que nous avons commises en Irak et en Afghanistan, nous
avons tardé à réagir sur la Syrie et Poutine en profite.
Seriez-vous prêt à accueillir des
réfugiés chez vous ?
Alma (son épouse, ndlr) et moi en
avons déjà discuté. Il se trouve qu'aucun
réfugié ne peut poser un pied aux ÉtatsUnis, mais nous serions prêts à le faire.
Je passe deux ou trois jours par semaine
à essayer de soulever des fonds pour les
réfugiés syriens, cela compte plus que
tout dans ma vie à l'heure actuelle. Je
comprends votre suggestion mais j'ai
l'impression de consacrer beaucoup
d'énergie et de temps à cette cause. Simplement parce que j'ai de la chance. Je
ne suis pas un politicien mais l'une des
choses que je sais faire c'est attirer l'attention.
RENAUD
Son prochain album sortira le 8 avril
près avoir dévoilé”
en janvier” son single
“Toujours debout”,
le chanteur français a enfin
annoncé la date de sortie de
son dix-septième album studio, successeur de Molly
Malone paru en 2009. Son
retour est très attendu. Le
«phénix renaît de ses
cendres», déclare-t-il luimême. Après des années de
silence
discographique,
Renaud reviendra sur le
devant de la scène le 8 avril,
A
LIVRE
Harry Potter
et l'enfant maudit
déjà en tête
des ventes
e huitième tome des aventures
du plus célèbre sorcier de la
pop culture ne sortira que le 31
juillet. Pourtant, le livre est déjà plébiscité en Grande-Bretagne où il
s'est immédiatement placé à la première place sur Amazon.
Le texte de la pièce Harry Potter et
l'enfant maudit, qui sortira le 31
juillet, au lendemain de la première
mondiale à Londres, était déjà en
tête des ventes de livres sur le site
britannique d'Amazon le 11 février.
Un jour après l'annonce de sa publication, le livre était également en
tête des ventes sur le site de la chaîne de librairies britannique Waterstones. Ces deux sites l'offrent déjà
en prévente.
Ce texte sera dans un premier
temps publié dans une édition «spéciale répétition», correspondant à la
version utilisée pour monter la
pièce, avant une version définitive
«collector» incorporant d'éventuels
changements apportés au fil des
représentations.
La romancière J.K. Rowling, la
richissime auteur de la saga, a précisé sur son compte Twitter qu'il ne
s'agissait «pas d'un roman» mais
bien d'un texte de théâtre.
L
O
Vous avez rencontré Angela Merkel. Quelle a été la teneur de vos
échanges ?
J'ai rencontré Angela Merkel avec
David Milliband, le président de IRC
(International Rescue Committee) avec
lequel je travaille depuis plusieurs
années. Ma femme et moi voulions avoir
une entrevue avec la Chancelière parce
que l'Allemagne joue un rôle déterminant dans la crise des réfugiés, avec un
grand sens des responsabilités. Les
autres pays sont à la traîne, y compris le
mien, les États-Unis. Nous n'accueillons
que 10 000 réfugiés par an, c'est une
honte. Notre aide est insuffisante.
date de parution de son prochain album, comme le chanteur l'a annoncé vendredi 12
février sur son compte Facebook. «Salut les Aminches, Je
sors du studio ICP à
Bruxelles, j'ai finalisé les derniers mixes. Mon album part
à la gravure demain. Et il sort
le 8 Avril. Soyez encore un
peu patients!», écrit le chanteur dans un message posté
pour ses fans, accompagné
de la photographie qui illustrera la pochette de son
disque. Intitulé Toujours
debout - du nom du premier
single dévoilé en janvier - cet
album viendra mettre fin à
sept ans de pause. Renaud
n'avait en effet plus rien sorti
depuis Molly Malone en
2009, un disque de reprises
de morceaux traditionnels
irlandais. Il s'agira même du
premier album avec des productions originales de sa part
depuis Rouge sang, paru en
2006. Toujours debout
contiendra 13 nouvelles
chansons, ainsi qu'un bonus
en version slam. En janvier,
Renaud, 63 ans, chantait:
«Toujours vivant, rassurezvous / Toujours la banane,
toujours debout». Malgré la
fatigue apparente lors de ses
dernières
apparitions
publiques, le chanteur assure
qu'il a la forme et clame
encore à qui veut l'entendre:
«Il est pas né ou mal barré.
L'idiot qui voudrait m'remplacer».
175.000 PLACES ONT ÉTÉ
VENDUES EN SEULEMENT
24 HEURES
Première pièce tirée des aventures
du magicien, Harry Potter et l'enfant maudit se déroule 19 ans après
les événements relatés dans Harry
Potter et les Reliques de la Mort, le
septième et dernier tome de la saga,
paru en 2007.
Très attendue, la pièce promet de
remporter un immense succès:
quelque 175.000 places avaient été
vendues en octobre seulement 24
heures après l'ouverture des réservations. Dans cette pièce coécrite par
Jack Thorne, J.K. Rowling et John
Tiffany, Harry Potter travaille
désormais au ministère de la Magie.
Marié, il est père de trois enfants,
dont le dernier, Albus, «lutte contre
le poids d'un héritage familial, dont
il n'a jamais voulu».
Par ailleurs, un film tiré de l'univers
du sorcier et intitulé Les Animaux
fantastiques sortira le 18 novembre.
Le réalisateur David Yates, déjà à
l'origine de nombreux films Harry
Potter, mettra en scène Eddie Redmayne dans le rôle de Norbert Dragonneau.
BORN TO RUN
Bruce Springste en raconte ses secrets de jeunesse
ruce Springsteen se raconte
dans son nouveau livre Born to
Run, dont la sortie est prévue
pour septembre 2016.
Le «boss» a prévu de publier son
autobiographie le 27 septembre. Revenant sur ses premières années et son
parcours de jeune chanteur dans la petite ville du New Jersey, où il est né, son
ouvrage promet de révéler bien des
secrets... Fan immodéré de Elvis Presley, vénérant le grand Bob Dylan... Le
chanteur américain Bruce Springsteen
se dévoile comme jamais. Dans une
autobiographie qui sera publiée fin septembre par la maison d'édition Simon &
Schuster aux États-Unis et dans 14
pays, le «boss» a choisi de «montrer son
B
19
esprit au lecteur». Bruce Springsteen, 66
ans, a mis sept ans pour écrire ce livre,
qui sera intitulé Born to Run, titre de
l'un de ses albums les plus connus, sorti
en 1975, selon le communiqué publié
jeudi par Simon & Schuster. «Écrire sur
soi-même, c'est un drôle de truc,
explique le chanteur dans un passage du
livre. Mais pour un projet comme celuilà, l'auteur a fait une promesse, celle de
montrer son esprit au lecteur. Dans ces
pages, j'ai essayé de le faire.» Dans cette
autobiographie, Bruce Springsteen
décrit sa jeunesse, passée dans une petite ville du New Jersey, teintée de «poésie, de danger et de noirceur qui ont alimenté son imagination», selon le communiqué.
10 MILLIONS DE DOLLARS
Il est également question de ses premières années de musicien et de l'émergence de son groupe avec ses amis d'enfance, le E Street Band. «Avec une franchise désarmante, il raconte aussi, pour
la première fois, l'histoire de ses problèmes personnels qui ont inspiré le
meilleur de son œuvre», poursuit Simon
& Schuster. Simon & Schuster va
publier l'ouvrage dans cinq pays, dont
les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Inde. Les droits ont été acquis dans neuf
autres pays par des éditeurs, notamment
Albin Michel en France. Selon le quotidien The New York Post, l'artiste aurait
reçu de l'éditeur une avance de plus de
dix millions de dollars.
JEUX
Lundi 15 février 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°906
21
Mots fléchés n°906
HORIZONTALEMENT
1 - Trahison - 2 - Stationnaire - Quarts chauds - 3 Désert - Sortes de blaireaux - 4 - Sans chef - Fleuve
français - 5 - Agent de liaison - Utile en laboratoire
- Étoffe - 6 - Regroupa toutes les paires - Bloc de
glace - 7 - Envoyer ad patres - Largeur de calicot État-major - 8 - Argon - Avancer - 9 - Marque la
répétition - Fin de participe - Condiment - 10 Question d’un test - Crible - 11 - Meule - Blessé - 12
- Pièges à poissons - Carottés.
VERTICALEMENT
1 - Agitation - 2 - Fait sauter - Petite machine-outil
- 3 - Fureur - Dans la mêlée - Piège - 4 - En file Consonne double - Se mirait dans le Nil - Maison
de campagne - 5 - Ouvertes à la circulation Mesure chinoise - Sélénium - 6 - Éclisses - 7 - Lieu
de décisions - Crie sous les bois - Aluminium - 8 Élément de file indienne - Dans le nuage - Importunée - 9 - Rappel - Originaire - 10 - Expérience Combats.
Mots masqués n°906
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Qui n’agit que pour un salaire (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ASPIC - ASSIS - AVANCE
- BERET - BORNE BOURG - CHANT CLAIR - CLAN - DAIS DEVANT - DIURNE ECART - EGALE - EVENT
- FARD - FOIE - FORME GALANT - GALET GILET - HAUSSE HORDE - HOUPPE HIATUS - IMPUR INERTE - INTRUS JARRE - JOULE - JUSTE
- LAID - LIEN - LOIN MEUTE - MOITE MOROSE - NERVI NOIRE - NORME - OINT
- ORIENT - ORVET PAREIL - PERTE PRESSE - RAIDE REGIR - RELENT SERPE - SOIN - SORTIE TARTE - TOISE - TONTE
- USAGER - USANTE USURE - VERBAL VIVRE - VOUTE.
MOTS CROISÉS N° 904
1. Réprimander - 2. Émeut - Eure
- 3. Pisé - Usées -4. Rée - Rn - Sit
- 5. Étêtées - Né - 6. St - Râ - Est
- 7. Aéro - Taies - 8. Irones - Set 9. Têtes - Se - 10. Lie - Us - 11. Es
- Étrière -12. Sons - Osées.
VERTICALEMENT :
1. Représailles - 2. Émietter - Iso
- 3. Pesée - Rote - 4. Rue - Trône
- Es - 5. Mt - Réa - État - 6. Une Tsé - Ro - 7. Nés - Sea - Suis - 8.
Dues - Sis - See - 9. Éreintées Ré - 10. Reste - Stères.
MOTS FLÉCHES N° 904
HORIZONTALEMENT :
Forclusion - Déambuler - Do - Ir
- Nô - Maillet - Vocale - Rée Net - Star - At - Râ - Airs - Gère
- Tee - GER - mure - Lie - Suées
- Russe - Esse.
VERTICALEMENT :
Rodomont - Élu - Ré - Ace - Gris
- Acariâtre - Es - LM - LL - Are Nubiles - Eus - Sure - Ta - Rue Vil - Traitées - OEN - Erre - Es Enroué - Sensé.
MOTS MASQUÉS N°904
PANTOUFLARD
22
Lundi 15 février 2016
20H40 Le secret d'Elise - 3
Sélection du jour
21H00 Baron Noir - Solférino
Réalisé par : Alexandre Laurent
Acteurs : Bénabar (Jean-Pierre Letilleul
(en 1969)) Bruno Salomone (Philippe
Marsy) Valérie Kaprisky (Catherine
Enthoven (en 2015)) Julie de Bona (Julie)
Hélène de Fougerolles (Françoise Marsy)
Bruno Bénabar (Jean-Pierre Letilleul) Julia
Piaton (Ariane Letilleul)
En 1969, Lasserre, le chasseur qu'Ariane
soupçonne, est arrêté par la police. Il clame
son innocence et leur fait une révélation. En
2015, Yanis et Catherine, son amour de
jeunesse, se rapprochent. En 1985, les
analyses médicales de la petite Valentine ne
révèlent aucune anomalie. Dans le même
temps, Rémi est fou de jalousie quand Yanis
lui apprend qu'il va passer la soirée chez
Catherine.
20H50 Top chef Episode 4
Présenté par : Stéphane Rotenberg
Hélène Darroze Philippe Etchebest
Michel Sarran
Philippe Etchebest a réservé une épreuve
redoutable - et qu'il connaît bien - à six
candidats : cuisiner dans les conditions du
concours du Meilleur ouvrier de France.
Pour cela, il est rejoint par deux confrères
portant également le col tricolore, Johan
Leclerre et François Adamski, avec qui il
distribue des cartons à chaque erreur
commise : deux suffisent à envoyer le fautif
en dernière chance. Puis, cinq autres
participants doivent préparer un plat pour
leur mentor, qui leur a transmis la passion
du métier. Les moins convaincants
rejoignent leurs camarades pour le dernier
défi. Jean-François Piège leur demande de
créer une recette originale et surprenante
sur le thème du cordon-bleu. L'assiette la
moins réussie voit son auteur éliminé du
concours.
20H50 Z
Réalisé par :
Costa-Gavras
Acteurs :
Yves
Montand (Z)
Irene Papas
(Hélène)
Jean-Louis
Trintignant (le
juge
d'instruction)
Jacques
Perrin (le
reporter)
François
Périer (le procureur)
Dans un pays au régime conservateur, un élu d'opposition
doit tenir une conférence sur la dénucléarisation. En dépit
des pressions et autres menaces, le meeting se tient
finalement dans l'agitation. Mais à la sortie, le député est
violemment frappé à la tête par un individu qui prend la fuite.
Les autorités soutiennent la thèse de l'accident. Un juge est
par la suite chargé de l'enquête par le procureur.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
20H50 Course à la mort
Réalisé par : Paul
WS Anderson
Acteurs : Jason
Statham (Jensen
Ames) Joan Allen
(Hennessey) Ian
McShane (Coach)
Tyrese Gibson (Joe
Mason) Natalie
Martinez (Elizabeth
Case)
En 2012, dans un
monde ravagé par le
chômage, la téléréalité est devenue le divertissement favori des
masses assoiffées de violence. «La Course à la mort», une
émission dans laquelle des prisonniers se livrent une lutte
impitoyable, remporte tous les suffrages. Ancien pilote
automobile condamné à tort pour le meurtre de sa femme,
Jensen Ames se voit proposer d'y participer. S'il gagne, il sera
libéré.
Acteurs : Ilmur Kristjánsdóttir (Hinrika) Björn Hlynur
Haraldsson (Trausti) Pálmi Gestsson (Hrafn) Olafur Darri
Olafsson (Andri) Nina Dögg (Agnes)
L'avalanche provoquée par Gudmundur plonge la ville dans
l'obscurité. Le vieil homme est blessé, Andri part chercher de
l'aide. Plus tard, Sigurdur, le fils de Gudmundur, a une violente
altercation avec Hrafn, le maire. Pendant ce temps, Hinrika
rend visite à Rognvaldur, un solitaire en fauteuil roulant qui
passe son temps à observer les habitants avec son télescope. Il
affirme avoir assisté à une querelle entre Hrafn et Geirmundur,
quelques jours plus tôt.
20H50 Twilight, chapitre 2 : tentation
Réalisé par : Miguel Courtois Paternina
Juan Carlos Ier, roi d'Espagne de 1975 à 2014, a longtemps été pris pour un héritier insignifiant. Pourtant, son règne marqua la renaissance et le retour de la démocratie après 40 ans de dictature franquiste. Beaucoup l'avaient pris pour un pantin, dont le général Franco lui-même.
Mais après la mort du Caudillo, en 1975,
le jeune monarque va parvenir - contre
tout attente - à réconcilier un peuple
déchiré par la guerre civile. Il y a un an,
Juan Carlos Ier a accepté de raconter
son parcours pour la première fois, juste
avant d'abdiquer en faveur de son fils, le
prince Felipe. Une route jalonnée de
renoncements, de trahisons, de déchirures, de drames mais aussi d'actes courageux.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Réalisé par : Ziad
Doueiri
Acteurs : Kad
Merad (Philippe
Rickwaert) Niels
Arestrup (Francis
Laugier) Anna
Mouglalis (Amélie
Dorendeu) Astrid
Whettnall
(Véronique
Bosso) Hugo
Becker (Cyril
Balsan)
Philippe Rickwaert demande à Daniel Calenbergue de se porter
candidat pour le poste de premier secrétaire du parti socialiste.
Tous deux mettent au point un plan pour piéger Laugier au
moment des primaires. De son côté, Amélie Dorendeu annonce
sa candidature à la radio. Pendant ce temps, les policiers de la
brigade financière continuent leur enquête après avoir
perquisitionné dans les bureaux de Rickwaert.
21H25 Trapped - 3
20h50 Moi, Juan Carlos, roi d'Espagne
4
TÉLÉVISION
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Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
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1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
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Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Réalisé par : Chris Weitz
Acteurs : Kristen Stewart (Bella Swan)
Robert Pattinson (Edward Cullen) Taylor
Lautner (Jacob Black) Ashley Greene (Alice
Cullen) Peter Facinelli (Carlisle Cullen)
Bella fête ses 18 ans en compagnie de son petit
ami Edward et sa famille de vampires, les Cullen.
La soirée tourne mal à cause de Jasper, qui perd
toute retenue à la vue d'une goutte de sang.
Craignant que les siens ne nuisent à sa promise,
Edward décide de quitter la ville. Ravagée par le
chagrin, Bella sombre dans une profonde
dépression. Elle se rapproche peu à peu de
Jacob, qui cache un secret. Elle découvre bientôt
que Jacob est un loup garou et que son clan
mène une guerre ancestrale contre les vampires,
dont la famille Cullen.Dans le même temps, des
morts étranges se produisent dans la région.
Nos bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
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Béjaïa :
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Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation
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ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
«Les normes parasismiques ne sont pas respectées»
Mohamed Belazougui, directeur du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique
- Tu aurais pu lancer ton pavé dans la mare une autre fois , mon
vieux, pas en ces temps de tremblote touts azimuts !
Lundi 15 février 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Algérie Télécom sélectionnée
au concours international de l'UIT
Un projet d'Algérie Télécom
visant à relier à internet les localités de moins de 1000 habitants, a
été retenu par l'Union internationale des Télécommunications
(UIT) pour participer au
concours international "Wsis
Project Prizes 2016". Le projet
d'Algérie Télécom qui a été sélectionné consiste à raccorder 1321
localités de plus de 1000 habitants
au réseau national de fibre
optique avant la fin de 2017.
Cette initiative de service public,
entièrement financée sur fonds
propres par Algérie Télécom, "vise
à fournir un accès internet aux citoyens, entreprises, établissements scolaires et collectivités
locales, dans toutes les régions du pays, y compris dans les zones les plus reculées de l'extrême sud du pays. Organisé chaque année par l'UIT, ce concours mondial est une compétition
sur les technologies de l'information et de la communication qui se tient dans le sillage du
Sommet mondial des sociétés de l'information (SMSI). Le "Swis Project Prizes 2016" se
tiendra à Genève (Suisse) du 2 au 6 mai 2016 pour récompenser les 18 meilleurs projets
TIC, répartis sur 18 catégories.
Une enquête sur la drogue en milieu
scolaire lancée au 2éme trimestre
Une enquête nationale sur la prévalence de la drogue en milieu scolaire sera lancée à
partir du deuxième trimestre de l'année en cours avec un échantillon de 400 établissements
scolaires de l'enseignement moyen et secondaire à l'échelle nationale. Initiée par l'office en
collaboration avec le ministère de l'Education nationale, l'enquête sera réalisée par le
Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (Ceneap) sur
une durée de 7 mois. Une pré-enquête sera lancée durant le premier trimestre 2016 au
niveau de certains établissements scolaires à la wilaya d'Alger pour valider le questionnaire
qui sera utilisé à cet effet. Pour concrétiser cette opération, une enveloppe financière de
plus de 11 millions de dinars a été dégagée. Une enquête similaire sera lancée l'année prochaine en milieu universitaire.
France : un mort dans une avalanche
en Savoie
«Tous les arbitres sont contre la JSK, je saisirai Raouraoua»
Moh Cherif Hannachi, président de la JSK (In Le Buteur)
- Notre avis est que tu dois saisir plutôt un…psy !
Un skieur qui évoluait en hors-piste entre
les stations de Courchevel et de Méribel, en
Savoie, est mort emporté par une avalanche
samedi, ont indiqué des sources sécuritaires
citées par les médias français. Selon Le
Parisien, la coulée qui a coûté la vie au skieur
s'est déclenchée samedi peu avant 13h30 à
proximité du col de la Loze, qui culmine à
2.270 m d'altitude sur un secteur hors-piste
de la station de La Tania. Vendredi, le Centre
de prévision avalanches de Grenoble avait mis
en garde contre un "risque fort", de 4 sur une
échelle de 5, de déclenchements accidentels
d'avalanche ce week-end sur l'ensemble des
massifs des Alpes.
Eau : les deux tiers de la population
mondiale souffrent de pénuries
«Le Mouloudia et ses chnaoua ne se refusent pas»
Jean Michel Cavalli ( In Compétition)
- Mazette ! Tu as oublié le plus important : « ses milliards ne se
refusent pas » !
Quatre milliards de personnes dans le
monde, dont près de deux milliards en
Chine et en Inde, connaissent des pénuries
sévères d'eau au moins pendant un mois de
l'année, selon un rapport publié dans une
revue américaine spécialisée. Environ 500
millions de personnes connaissent une rareté de l'eau tout au long de l'année, ont également déterminé ces experts, dont les estimations sont nettement plus sombres que
celles avancées jusqu'alors, qui chiffraient les
populations affectées entre 1,7 milliard et
3,1 milliards. Les résultats de cette
recherche pourraient être utiles pour les gouvernements et les entreprises pour développer
des stratégies plus efficaces de gestion de l'eau, de manière à mieux satisfaire les besoins
urgents en eau des populations. L'accroissement démographique, l'amélioration du niveau
de vie, les changements dans la consommation et le développement de l'irrigation dans
l'agriculture sont les principaux facteurs qui augmentent fortement la demande mondiale
d'eau, expliquent les auteurs de ce rapport, Mesfin Mekonnen et Arjen Hoekstra, de l'université de Twente, aux Pays-Bas. Les besoins individuels en eau pour la consommation
humaine dans les habitations représentent de 1 à 4% du total, a estimé l'étude. La définition
d'une pénurie sévère adoptée par ces chercheurs est une situation où la demande en eau
dans une région est deux fois plus grande que les disponibilités.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Lundi 15 février 2016
10°C / 6°C
Lundi 6 djoumad el oual 1437
Dohr : 13h02
Assar : 16h03
Maghreb : 18h31
Îcha : 19h50
Dans la journée : averses
Vent : 34 km/h
Humidité : 80 %
Dans la nuit : averses
Vent : 11 km/h
Humidité : 84 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Mardi 7 djoumad
el oual
Sobh : 06h09
Chourouk : 07h36
LA SOLUTION POLITIQUE S’ÉGARE SUR LE CHEMIN DE BRUXELLES
La course contre la
montre se poursuit, en
Libye, rythmée par des tractations pour la formation
du gouvernement national,
selon l’accord politique
signé le 17 décembre
dernier, par les acteurs
libyens, qui n’arrivent pas à
s’entendre sur celui qui doit
être à la tête du ministère
de la Défense.
S
ituation qui préoccupe des
acteurs
internationaux,
notamment des membres
de l’Alliance atlantique (Otan),
principalement les Etats-Unis,
le Royaume-Uni, l’Italie et la
France, qui envisagent une réintervention militaire en Libye,
après celle de 2011, et celle en
vue après la formation du gouvernement libyen en question
s’il en exprime la demande, à la
coalition internationale contre
Daech, que dirige Washington.
Fin janvier, le patron de l’Otan
déclarait que ses soldats n’interviendraient pas en Libye, avant
la signature de l’accord politique
et la formation du gouvernement d’union nationale appelé
à formuler sa demande aux acteurs internationaux, membres
de la coalition des pays que dirige Washington, dans sa lutte
contre les terroristes de daech
en Syrie et en Irak. Le secrétaire
général de l’Alliance militaire
atlantique, Jens Stoltenberg a indiqué, à ce propos, «Si un accord
est trouvé, l’Otan se tient prête
à apporter un soutien, mais, le
gouvernement doit le demander,
Phs : DR
L’intervention de l’Otan en Libye se précise
et les conditions sur le terrain
doivent changer.» a-t-il indiqué,
fin janvier dernier. Auparavant,
20 janvier dernier, les ministres
de la défense des sept pays influents de l’Otan, les plus engagés aussi au sein de la Coalition
que dirige les Etats unis contre
Daech se sont réunis à Paris
à la demande de Washington,
avec pour ordre du jour, la lutte
contre les terroristes de Daech,
là où ils sont, y compris en Libye. Animant une conférence
de presse conjointe, au terme
de leurs conclave, si le ministre
français de la Défense, Jean-Yves
Le Drian déclarait, que c’est le «
moment d’accroître nos efforts
collectifs» a-t-il plaidé, c’est son
homologue américain, Ashton
Carter, qui met en avant les objectifs à atteindre par « les efforts
collectifs à accroître» dont a fait
part Le Drian. Pour le ministre
de la Défense américain, il s’agit
en premier de «détruire le cancer
de l’EI en supprimant ses centres
de pouvoir» citant Rakka en
Syrie et Mossoul en Irak, en second, selon lui «lutter contre les
métastases de cette tumeur dans
le monde» précise-t-il, donc,
notamment en Libye et enfin
«protéger les populations chez
nous» a-t-il déclaré. Au conclave
de Paris, lui succède, quelques
jours après, une autre réunion
des responsables des pays précités, mais cette fois-ci au niveau
des ministres des affaires étrangères, s’est tenue en Italie, l’expuissance coloniale en Libye,
et consacrant ses travaux sur
le dossier libyen, à savoir pour
mieux peaufiner les contours de
l’intervention étrangère imminente en Libye. Dernière déclaration en date, celle du nouveau
ministre français des Affaires
étrangères, Jean-Marc Ayrault,
indiquant, à partir de Munich,
Allemagne, qu’«il n'y a plus de
temps à perdre pour que ce gouvernement d'union nationale
puisse prendre ses fonctions et
s'installer à Tripoli en toute sécurité». Propos du successeur,
depuis jeudi dernier, de Laurent
Fabius à la tête de la diplomatie
française, au terme de la réunion sur l’avenir de la Libye, à
Munich, des chefs de la diplomatie américaine, française, allemande, italienne, égyptienne,
de l'Union européenne (UE)
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Tizi- Ouzou, Tlemcen, Adrar, Bordj Bou- Arréridj, Jijel, et Tébessa.
et l'émissaire de l'ONU pour
la Libye, Martin Kobler. De
son côté, dans ce même ordre
d’idée, dicté par la décision des
membres de l’Otan de ré-intervenir en Libye, cinq ans après
2011, son homologue allemand
Frank-Walter Steinmeier a déclaré, à cette même occasion que
«ce qui se passe à quelques centaines de kilomètres de l'Italie
(Libye : Ndlr) ne peut nous être
égal en Allemagne et en Europe
(...)». Avant d’ajouter, poursuit-il
«ça ne nous est certainement pas
égal quand, à côté de l'Europe,
les milices terroristes de l'EI
(daech :ndlr) prennent pied» a
indiqué dans un communiqué,
Frank-Walter Steinmeier. Il est à
noter que des informations font
état que devant l’incapacité des
libyens à s’entendre sur celui qui
devra occuper le poste du ministère de la Défense, il est envisagé
de laisser le poste vacant, durant
deux à trois mois, période durant laquelle c’est le Conseil présidentiel qui assurera la gestion
et le traitement des questions
liées à ce secteur.
L’OTAN FAIT FI DES VOIX
CONTRE TOUTE
INTERVENTION
EN LIBYE
De l’autre côté des voix de
responsables de pays de la région et au niveau international,
des acteurs et personnalités
libyennes et des scènes régionale et internationale ne cessent
d’avertir sur l’aggravation du
chaos libyen si le plan de l’intervention militaire étrangère en
Libye sera mis en exécution. Le
simple citoyen libyen qui depuis
cinq ans s’est vu plongé dans
une vie où les bruits des armes
se font le plus entendre dans
l’ensemble des régions du pays
et dans un chaos facilitant considérablement l’accroissement de
l’activité terroriste dans ce pays,
dont celui de Daech, saisit plus
que quiconque que c’est à travers le dialogue politique et la
réconciliation entre les Libyens,
que le pays sera en mesure de
relever les défis qui se posent,
notamment sa pérennité. Par
ailleurs, les pays voisins à la
Libye ne lésinent pas pour réaffirmer que la voie politique est à
même d’assurer le retour à la vie
politico-constitutionnelle dans
ce pays, seule voie, ne manquent
pas de souligner à même d’aider
ce pays à répondre aux problèmes épineux, dont la menace
et l’activité terroriste en Libye.
Si le ministre des Affaires étrangères égyptien, a déclaré, vendredi dernier, à partir de Washington, que « toute opération
militaire probable en Libye, doit
être sous la direction des libyens
» au terme de sa rencontre avec
son homologue américain John
Kerry, son homologue tunisien,
Khemaies Jhinaoui en visite, à
Alger, samedi dernier, a indiqué, que sa rencontre avec son
homologue algérien Ramtane
Lamamra a permis de mettre en
relief l’«importance de la formation d'un gouvernement d'unité
nationale à Tripoli qui aura» at-il ajouté «notamment à traiter
des questions importantes en
particulier le terrorisme» selon
Khemaies Jhinaoui. Mettant
en avant une « totale convergence des positions et analyses
tunisiennes et algériennes», le
ministre tunisien a assuré que
Tunis et Alger, sont d'accord sur
la « nécessité de privilégier la solution politique tout en amenant
les frères libyens à trouver une
solution.». Hier, c’était au tour
du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine
et de la Ligue des Etats arabes,
Abdelkader Messahel qui a fait
savoir hier à Alger, que «les pays
voisins de la Libye devraient se
réunir prochainement à Tunis
pour coordonner leurs efforts
sur le dossier libyen» a soutenu
Messahel, au terme d'un entretien hier, avec le ministre tunisien Khemaies Jhinaoui. Rappelant à cette occasion, que «les
pays voisins de la Libye restent
attachés à l’unité et la stabilité
de ce pays frère et un consensus
international sur les solutions
politiques proposée» a déclaré,
Messahel.
Karima Bennour
LIGUE DES CHAMPIONS
TOUR PRÉLIMINAIRE
Le MO Béjaia
débute par
une défaite
P
our sa première participation à la plus prestigieuse des compétitions africaines, le MO Béjaia aurait
souhaité une autre issue à
cette rencontre.
Sur une pelouse du Len
Clay Stadium des plus impraticable, les protégés de Abdelkader Amrani ont réussi
à tenir le choc durant les 45
premières minutes (0-0). En
seconde période, l’arrière
garde du MOB a fini par céder
à la 61e minute suite à l’ouverture du score pour les locaux
signée Joshua. La situation
des gars de la Soummam s’est
compliquée d’avantage après
l’expulsion de leur défenseur
central, Adel Lekhadri à la
72e minute. Réduits à dix,
les Mobistes ont réussi à tenir
bon durant le reste de la rencontre, en évitant d’encaisser
un second but qui aurait compliqué d’avantage la situation.
Suite à cette courte défaite, les
chances du MOB de passer ce
premier cap sont intactes. Les
Crabes auront l’occasion de
corriger le tir le dimanche 28
février prochain à l’occasion
de la manche retour prévue
à 18h00 au stade de l'Unité
maghrébine (Béjaia).