PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

Il y a 50 ans, le PAGS
Le Bonjour du «Soir»
Les Patriotes,
reconnaissants...
Le PAGS, s'il existait encore, fêterait
avec faste et grande émotion son
cinquantenaire qui intervient ces joursci. Mais le PAGS n'existe plus. Quelques
«camarades», rescapés de tant de
guerres contre la misère, l'exploitation,
le terrorisme islamiste, tentent, tant
bien que mal, de raviver la flamme...
Mais les temps ont changé : une
mondialisation assassine est passée
par là, semant désolation et désespoir.
Pourtant, ils y croient encore, tentent de
rectifier le tir, d'épouser les combats de
l'époque, de reprendre ce terrain que la
société cède tous les jours aux
obscurantistes, au bazar, à l'oligarchie...
[email protected]
Suite en page 3
Par Hocine Benmedakhene, ancien membre du comité central du PAGS (P.9)
Alerte maximum
aux frontières
l INSTABILITÉ CROISSANTE DANS LES PAYS LIMITROPHES
l SON SECOND SOMMET EST
PRÉVU LE 27 MARS
l L’instabilité qui prévaut dans la région a
poussé l’Algérie à accroître davantage son
système de surveillance et à se déployer sur le
plan diplomatique et politique afin d’éviter le
risque de contagion. Objectif numéro un : assurer
une sécurité maximale aux frontières en dépit de
pressions incessantes pour la réouverture des
postes frontaliers avec le Maroc.
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L’opposition
face à
elle-même
l D’aucuns accusent l’opposition, celle issue de la
fameuse réunion de Mazafran, tenue le 10 juin 2014,
de se suffire du minimum, en se contentant de
simples conclaves et autres réunions, loin du peuple.
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Photos : NewPress
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Contribution
Anep n° 210 220 - Le Soir d’Algérie du 26/01/2016
MARDI 26 JANVIER 2016 - 15 RABIE EL THANI 1437 - N° 7700 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Une Algérienne à Hollywood
[email protected]
Mardi 26 janvier 2016 - Page 2
Sofia, la fille du célèbre compositeur Safy Boutella, a réussi à séduire les
producteurs américains pour le casting du nouveau film, La Momie.
Sofia Boutella, qui a déjà fait ses preuves avec Madonna, devrait jouer un rôle
important aux côtés de Tom Cruise (dans le rôle d'un ancien soldat de la Marine).
Née il y a 25 ans à Bab-El-Oued, cette fille commence à se frotter aux géants
d'Universal pour s'imposer à Hollywood.
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Que la joie
demeure
Enfin… Les jeunes se sont réapproprié
la rue, leur ville, Alger… Ils lui ont rendu
la joie de vivre, et un peu de soleil pas
seulement dans le ciel mais aussi dans
les yeux des passants…
Depuis le temps que la rue est la
propriété de la peur, des parkingueurs qui
vous défigurent si vous ne vous
soumettez pas à leur diktat, des voleurs à
la tire, des flics à la mine patibulaire et de
tant d’adeptes de la force brute, les
Algérois étaient comme des étrangers
apeurés dans leur propre ville.
Et voilà que des jeunes lui redonnent
cette joie pour laquelle Alger est faite…
Pourvu que ça dure !
A. T.
[email protected]
Et ça repart !
En dépit du fait que
plusieurs
cadres
de
la
Sonatrach
soient
déférés
devant la justice à cause de
Saipem, le premier responsable
de cette compagnie italienne
continue de fréquenter de hauts
cadres du secteur de l'énergie.
De nombreux observateurs
s'étonnent de voir ses relations
se développer et qu'aucun
responsable du ministère de
l'Energie ne soit intervenu pour
mettre en garde
contre
ces
pratiques
q
u
i
s'inscrivent
dans un pur
cadre
de
c o n f l i t s
d'intérêts.
Restructuration chez BCR
Le groupe public BCR vient de prononcer une
restructuration de son activité commerciale par la
dissolution de sa filiale Vedia. Le capital de celle-ci sera
transféré vers les trois autres filiales du groupe, à
savoir Orsim, Orfee et Saniak.
Le groupe BCR est victime, depuis des
années, de la contrefaçon de ses produits et
son activité commerciale a été fortement
affectée.
Un jour, un sondage
Pensez-vous qu’une
intervention militaire
étrangère en libye
est encore évitable ?
OUI
NON
Sans opinion
Au vu des différents projets annoncés, pensez-vous que l’Algérie réussira
à se doter d’une véritable industrie mécanique ?
Oui : 32,9 - Non : 63,2 % - Sans opinion : 3,9%
Alerte maximum aux frontières
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
INSTABILITÉ CROISSANTE DANS LES PAYS LIMITROPHES
3
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - La dernière
réaction du ministère des Affaires étrangères
au passage des clandestins marocains renseigne largement
sur la question.
Démonstration d’intransigeance absolue,
M. Abdelkader Messahel est allé jusqu’à convoquer l’ambassadeur du Maroc en Algérie pour
lui faire part de la vive préoccupation des autorités face à «l’afflux massif et inhabituel des ressortissants marocains en provenance de
Casablanca à destination de la Libye».
Cette préoccupation est, on le sait, liée au
fait que de plus en plus de Marocains ont tendance à aller grossir les rangs de Daesh, et il
s’en trouvait justement (parmi les 270
Marocains interceptés) qui projetaient de rallier
les groupes terroristes en Libye.
En collaboration avec Rabat, les autorités
algériennes ont rapatrié toutes ces personnes,
dont le nombre n’a pas été dévoilé dans leur
pays. Depuis, et on l’imagine, les mesures de
sécurité ont été davantage renforcées aux frontières de même que cet évènement a conforté
la décision algérienne de maintenir la fermeture
de la bande frontalière avec ce pays en dépit
des pressions. Depuis quelque temps, ces
pressions émanent y compris des pays occidentaux et se manifestent notamment à travers
les organisations internationales qui insistent
pour faire entendre leur point de vue au
moment de négocier des accords par exemple.
Que ce soit au FMI, à l’OMC et même au
sein de l’Union européenne, la question de la
réouverture des frontières avec le Maroc est
soulevée dans le but, affirment ces derniers, de
dénouer les relations tendues avec le Maroc et
stabiliser ainsi les derniers pans de la région à
avoir échappé au drame de ses voisins. L’autre
argument avancé est que cette fermeture ne
favorise pas le libre-échange au Maghreb.
En dépit de cela, Alger résiste et maintient
sa décision prise en 1994 pour quatre raisons
essentielles : endiguer le passage de la drogue,
empêcher l’infiltration des terroristes, fermer la
porte aux passages illégaux, mais aussi et surtout mettre fin au commerce informel qui nuisait
grandement aux régions frontalières.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’au-delà de
cet aspect, l’Algérie a en fait décidé depuis un
bon moment de faire de la sécurité de toutes
ses frontières une préoccupation première.
Les autorités avaient annoncé il y a
quelques années déjà que «l’Algérie anticipera
à toutes les évolutions possibles au niveau de
la région du Sahel et prendra en conséquence
et souverainement les mesures appropriées
pour assurer la défense de ses intérêts et la
protection maximale de ses frontières».
Cette déclaration, celle de M. Bellani, exporte-parole du ministère des Affaires étrangères, a été faite au moment où la crise malienne avait atteint son paroxysme incitant là aussi
notre pays à fermer officiellement sa frontière
avec le Mali mais aussi à déployer davantage
d’efforts afin de contribuer au rétablissement de
la paix et de la sécurité dans ce pays en proie
à une rébellion des Touaregs et une offensive
terroriste d’une grande violence. Il y a une
semaine, une réunion de grande importance
s’est d’ailleurs tenue à Alger pour discuter des
modalités de mise en application des accords
de paix, conditions sine qua non pour la réduc-
Photo : DR
L’instabilité qui prévaut dans la région a poussé l’Algérie a accroître
davantage son système de surveillance et à se déployer sur le plan diplomatique et politique afin d’éviter le risque de contagion. Objectif numéro
un : assurer une sécurité maximale aux frontières en dépit de pressions
incessantes pour la réouverture des postes frontaliers avec le Maroc.
La sécurité de toutes les frontières, une préoccupation première pour l’Algérie.
tion de l’activité terroriste dans la zone, mais
aussi dans tout le Sahel comme ont tenu
d’ailleurs à le préciser les représentants de
l’OUA et de l’ONU.
De la même manière les autorités algériennes ont pris la décision naturelle de fermer
les frontières avec la Libye, un pays quasiment
menacé d’effondrement, et de contrôler très fermement la zone frontalière avec le Niger
secoué par des combats qui font rage au nord
et des activités ravageuses menées par le
groupe terroriste Boko Haram. A ce niveau, les
frontières paraissent fermées de fait puisqu’aucun passage humain n’est permis. Reste enfin
la Tunisie. En raison de l’instabilité qui prévaut
également dans ce pays, il est arrivé aux autorités des deux Etats de prendre la décision de
procéder à la fermeture des frontières d’un
L’opposition face à elle-même
SON SECOND SOMMET EST PRÉVU LE 27 MARS
D’aucuns
accusent
l’opposition, celle issue
de la fameuse réunion de
Mazafran, tenue le 10 juin
2014, de se suffire du
minimum, en se contentant de simples conclaves
et autres réunions, loin
du peuple.
M. Kebci - Alger (Le Soir) Plus que cela, ces voix soupçonnent même ce pan de l’opposition
de «fuite en avant» et de se soumettre à une sorte de «fait accompli» du fait du rouleau compresseur du pouvoir. Elles en veulent
pour preuve la programmation du
second congrès de l’opposition, fin
mars prochain, assez loin après
l’adoption du projet de la nouvelle
Constitution et que les retombées
de la loi de finances commencent
déjà à se faire sentir. Autant d’éléments qui font «rougir» davantage
un tableau de bord déjà peu reluisant et qui auraient pu, selon ces
mêmes voix, servir de carburant
de plus pour l’opposition pour
inverser le fameux rapport de
force, jusqu’ici en faveur du pouvoir. Et au sein de l’Icso, il y a également cette réalité que nul ne
peut nier, cette «peur» et cette
«appréhension» de certains de
ses membres, à se frotter à la rue,
entretenues au sein de l’Icso par
cette flopée de personnalités
nationales, dont de nombreux exchefs de gouvernement qui ont «le
souci permanent» de ne pas trop
«se mouiller» au risque de
«contrarier» un quelconque «destin heureux», sait-on jamais.
Des accusations que cette
opposition récuse totalement.
C’est ainsi que le président de Jil
Jadid estime que cette lecture des
événements est totalement erronée. «Nous avons préféré prendre
tout notre temps pour préparer ce
second
congrès
dans
les
meilleures conditions possibles»,
tenant à préciser que «l’agenda de
l’opposition ne dépend nullement
de celui du pouvoir». Une opposition qui, ajoutera-t-il, «a réussi à
maintenir le cap, à faire preuve
d’un degré de maturité qui lui permet d’entrevoir une nouvelle
phase dans son action». Il s’agira
pour l’opposition, lors de ce
second congrès, expliquera notre
interlocuteur, de «mettre de l’ordre,
en se dotant d’une nouvelle feuille
de route pour ce que doit être la
deuxième République. Soit un programme pour une transition
consensuelle pour accompagner
un éventuel effondrement du pouvoir. Car, il faudra, pour l’opposition, s’entendre sur les fondamentaux pour pouvoir construire le
message à proposer au peuple
dans une ultime phase».
Et quid du «butinage» du pouvoir dans le propre jardin de l’opposition en faisant sien un de ses
préalables phares, à savoir la
constitutionnalisation de la fameuse Commission indépendante de
supervision des élections ? «Mais
il (le pouvoir, ndlr) est dans son
rôle naturel de contrecarrer l’opposition, voire de la casser et l’éparpiller», réplique à ce propos Djillali
Soufiane.
«Il faut comprendre que les
partis de l’opposition, notamment
ceux activant au sein de la CNLTD,
sont des partis responsables et
non des pyromanes. Ce sont des
partis qui ne veulent pas d’un mouvement violent qui va contester le
pouvoir. Nous avons une opposition qui veut aller vers des négociations sur la base d’un projet,
celui de la conférence de
Mazafran, et discuter avec le pouvoir pour aller vers une transition
démocratique pacifique», expliquait, il y a quelque temps, dans
ces mêmes colonnes, le président
du RCD. «C’est pour cela que
nous demandions l’organisation de
marches populaires, car nous
considérons que ces manifestations organisées par des partis qui
ont de l’expérience dans la gestion
des foules, qui ont des capacités à
encadrer, à structurer les revendications les plus importantes sont
mieux qu’une manifestation spontanée de jeunes qui en ont marre
de la situation et qui voient leurs
perspectives d’avenir s’assombrir», affirmait Mohcine Belabbas.
Pour le président du RCD, «les
choses bougent d’une façon profonde.
C’est-à-dire
que
la
conscience citoyenne est de plus
en plus importante, on ressent que
les Algériens commencent à comprendre qu’ils ont été dupés, que
leurs ressources ont été dilapidées
et que leur confiance a été trahie.
Ils commencent à comprendre
avec la mise en exergue de la réalité dans les domaines de la gouvernance, de l’économie, et politique. Les citoyens se rendent de
plus en compte que ce que l’opposition disait est vrai. Donc, les
choses évoluent profondément en
faveur de l’opposition. Peut-être
que ce n’est pas à la cadence souhaitée par beaucoup mais je pense
qu’à partir de 2016, 2017, les
choses prendront une vitesse très
importante et nous nous inquiétons aussi quant à cette vitesse
que vont prendre les événements
économiques, sociaux et politiques. C’est pour cela que l’opposition se prépare à toutes ces
éventualités».
Même son de cloche chez le
président du MSP. «Nous n’avons
jamais vu dans un pays démocratique qui a des traditions démocratiques, que ce soit en Europe ou
aux Etats-Unis, les citoyens sortir
dans la rue et scander des slogans
pour la démocratie. Les gens sortent dans la rue pour des questions sociales qui les concernent
directement. On l’a vu partout de
par le monde. Et quand ces gens
sentent qu’ils sont lésés dans leurs
aspirations, dans leurs conditions
économiques et sociales, les partis
politiques les écoutent et font de
leurs demandes et de leurs aspirations des actions politiques et les
développent dans leurs programmes»,
nous
affirmait
Abderezzak Mokri dans un récent
entretien.
Pour lui, «même quand les partis politiques évoquent la crise en
vue, ce ne sont pas tous les
Algériens qui y croient et le comprennent. Mais lorsqu’ils entreront
de plain pied dans cette crise, ils
se rappelleront des avertissements de l’opposition. Cela se
passe de la même façon partout
dans le monde».
M. K.
commun accord pour des périodes indéterminées. Il y a plus d’une année, le ministre tunisien de la Défense avait fermé les frontières
avec l’Algérie en raison d’un pic d’insécurité.
Les ressortissants des deux pays ont été
empêchés de circuler dans les deux sens. Un
peu partout, l’alerte est au maximum. Mais en
dépit de tous les efforts consentis pour préserver son territoire, l’Algérie continue à subir des
tentatives d’infiltration multiples comme en
témoignent les communiqués quotidiens du
MDN et de la Gendarmerie nationale.
A. C.
LE BONJOUR
DU «SOIR»
Les Patriotes,
reconnaissants...
Suite de la page Une
N'ayant jamais été militant de ce
parti, je suis à l'aise pour parler de ces
femmes et ces hommes qui ont écrit des
légendes dorées dans les plus belles
pages de l'histoire de l'Algérie indépendante. C'étaient mes compagnons de
tous les jours, mes «camarades» ! On
était sur les mêmes combats, pour la
même cause et si je me satisfaisais de
ce FLN de gauche qui, quoi qu'on en
dise, a longtemps gardé le cap de la
révolution socialiste, j'ai toujours eu du
respect et une grande admiration pour
ces militants clandestins qui n'hésitaient
jamais à descendre dans l'arène pour y
affronter la bourgeoisie compradore et la
bureaucratie. Distributeurs anonymes de
la «Voix du peuple» ou simples volontaires éparpillés dans les champs, aux
quatre coins de l'Algérie, ils étaient là,
présents, debout, fiers. Ils avaient le don
de ressusciter l'espoir et d'allumer ses
feux étincelants dans les gourbis et les
favelas.
Aujourd'hui que j'en parle, je ne peux
oublier de citer les grands de ce mouvement : Hadjeras, Hadj Ali, Hachemi
Chérif. Ce dernier nous manque terriblement. Il manque surtout à une opposition
déboussolée et divisée, qui a tant besoin
de ses analyses lucides et ses jugements sans appel.
A tous les militants, aux vieux camarades qui gardent, au fond de leurs yeux,
cette lueur si essentielle à l'éclairage des
jours sombres que nous vivons, à ceux
qui tentent de recoller les morceaux,
bonne fête ! L'Algérie n'oubliera jamais
vos sacrifices : des tas de bouquets de
fleurs vont redire aux martyrs de Haouch
Gros l'infinie reconnaissance de tous les
hommes libres de ce pays !
[email protected]
Le e-payement et le e-commerce attendent
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
EN L’ABSENCE DE LA LÉGALISATION ÉLECTRONIQUE
Rym Nasri - Alger (Le Soir) Houda Imane Feraoun est catégorique. Pas de e-payement ni de ecommerce avant la mise en place
de la légalisation électronique.
«L’Etat ne peut cautionner le paiement électronique et la vente en
ligne tant que nous n’avons pas le
dispositif technique permettant de
garantir la sécurité du consommateur», a-t-elle expliqué hier, au
forum du quotidien Echaâb à
Alger. Une démarche qui selon
elle, vise à «protéger l’argent des
Algériens».
Seuls poursuit-elle, le paiement des factures et celui des
recharges téléphoniques pourraient se faire par voie électronique au cours de l’année 2016.
Rappelant la «priorité» du secteur des télécommunications celle
de l’«égalité à l’accès à internet
sur tout le territoire national», la
ministre précise qu’en 2015, vingtsix milliards de dinars ont été
déboursés pour le renouvellement
du réseau internet. Une enveloppe similaire sera consacrée en
2016 pour poursuivre le renouvellement du réseau internet restant,
ajoute-t-elle. «Aujourd’hui, Algérie
Télécom est en train de renouveler graduellement tout le réseau
internet. Une fois l’opération de
renouvellement terminée, le résultat sera palpable notamment pour
la qualité de la connexion internet», dit-elle. L’invité du forum
assure toutefois qu’il n’y aura pas
Photo : DR
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication affirme que le e-payement
et le e-commerce ne seront pas pour bientôt. Selon elle,
ces deux opérations ne peuvent se concrétiser avant la
mise en place de la légalisation électronique.
Objectif, protéger l’argent des Algériens.
d’augmentation de prix de l’internet. «Certes, les prix d’internet en
Algérie sont plus élevés que ceux
exercés dans d’autres pays.
Seulement les opérateurs de ces
pays ont d’autres produits à
vendre qui couvrent ainsi les
pertes sur le coût d’internet,
4
contrairement à l’Algérie qui n’a
pas encore développé de contenu
national», explique-t-elle.
Houda Imane Feraoun évoque
par ailleurs un projet entre Algérie
Télécom et Algérie Poste pour
relier tous les bureaux de poste à
travers le territoire national. Selon
elle, cette opération va permettre
d’améliorer la connexion dans ces
bureaux sans pour autant «épuiser» financièrement Algérie Poste.
Par là, même, «les opérateurs
d’internet Algérie Télécom et
Mobilis vont ainsi pouvoir commercialiser leurs produits dans les
bureaux de poste», dit-elle encore.
Quant aux longues files d’attente dans les postes, elle pointe
du doigt le manque de liquidités,
comme principale cause. Un problème qui, assure-t-elle, ne sera
résolu qu’avec le paiement électronique.
Ry. N.
Vers la création de centres d’excellence
aux métiers de l’agriculture
FORMATION PROFESSIONNELLE
Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le
ministre souligne que ce taux ne relevait pas
d’un problème de décalage ou d’inadaptation du système de formation professionnelle aux réalités économiques «mais d’un
manque d’engouement des jeunes à aller
chercher un diplôme professionnel et un
métier dans le manuel et dans le technique,
comme dans l’agriculture, le bâtiment et
dans tout métier qui semble pénible».
Selon le ministre, les explications à cette
situation sont nombreuses. «En particulier,
celles qui relèvent de considérations sociétales qui diminuent de la valeur d’un métier
par rapport à un autre, et une spécialité
devant une autre», note Mebarki qui se
réjouit que ces mentalités «sont en train de
changer», car «le besoin d’avoir un revenu
crée l’obligation de travailler et, donc, le
besoin de se former aux métiers».
Pour remédier à cette situation, les ministères de la Formation professionnelle et de
l’Agriculture ont signé, hier, à Alger, un protocole d’accord pour la création de centres
d’excellence aux métiers de l’agriculture et
de l’industrie agroalimentaire.
Cette initiative a pour but d’améliorer la
qualité de la formation et participer à «produire» la main-d’œuvre qualifiée dans ce
secteur d’activité «vital pour le développement de notre économie».
Le ministre de la Formation professionnelle a déclaré à cette occasion que malgré
les efforts déployés par le secteur de l’agriculture, à travers différents programmes, le
secteur agricole «a toujours besoin de plus
de qualifications et de compétences, susceptibles de relancer la production».
Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels dispose de 16 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle qui dispensent des formations
de niveau BTS dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Plus
de 52 spécialités dont 37 en agriculture et
une quinzaine en industries agroalimentaires, sont enseignées dans ces établissements de formation professionnelle.
Les premiers centres d’excellence dans
les métiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire seront réalisés à Bouira, El-Oued,
Khenchela, Mascara, Aïn-Defla, Biskra et
Oran, en attendant que cette expérience soit
étendue au reste des wilayas du pays, a affirmé, pour sa part, le ministre de l’Agriculture
du Développement rural et de la Pêche.
Pour lui, il y a nécessité d’initier les
apprenants dès leur jeune âge aux métiers
de l’agriculture. Selon lui, ces centres d’excellence doivent servir d’exemple et de référence aux autres secteurs, ajoutant que des
expériences réussies ailleurs à travers le
monde peuvent être reproduites par ces
centres d’excellence.
Y. D.
L’assainissement pour tous à l’horizon 2030
LE PROGRAMME PILOTE EAU II FINALISÉ
C’est, hier, qu’a été présenté le bilan final du programme d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement Eau II. Un projet algéro-européen qui a jeté les
bases d’une planification efficace des ressources en
eau et en compétence, sur le long terme.
Naouel Boukir - Alger (Le
Soir) - Ce programme de 40
millions d’euros a permis de
définir les grandes lignes à
suivre dans un créneau aussi
sensible que celui de la gestion
de l’eau et de son assainissement, a indiqué le représentant
du ministre des Ressources en
eau et de l’Environnement.
En effet, plus de 25% du
budget ont été alloués à la planification stratégique, l’un des
axes les plus cruciaux de ce
projet. Les orientations stratégiques managériales en matière
de performance, de formation et
de compétence, déterminées
devront assurer à l’ensemble de
la population algérienne l’accès
à une eau assainie à l’horizon
2030, selon les prévisions exposées. Ceci, si un accompagnement humain et financier assure
le suivi et la généralisation de ce
projet, a précisé Mme Hamouche,
directrice du programme Eau II.
En ajoutant que dans cette
optique participative entre
expertise algérienne et étrangère ou européenne, il en a résulté
«la modernisation de l’administration». Pas dans son informati-
sation uniquement, cela s’entend, mais surtout dans «son
fonctionnement et son attitude»,
a-t-elle nuancé.
Evidemment, garantir une
eau de qualité a été au centre de
ce projet, d’où l’assignation de
près de 2 millions d’euros à
l’aménagement du laboratoire
central de l’Office national de
l’assainissement (ONA) en équipement sophistiqué pour des
analyses plus poussées des
paramètres de l’eau.
Par ailleurs, le programme
en question a permis la digitalisation du réseau d’assainissement national sur 14 000 kilomètres et la considération des
171 stations d’assainissement
disponibles, aujourd’hui, sur
l’ensemble du territoire dans
l’élaboration de la feuille de
route du développement du
département de l’assainissement. D’autres défis ont également fait l’objet d’études, à
savoir la gestion des risques
d’inondation et des corollaires
environnementaux des changements climatiques, entre autres.
Dans ce sens, Mme Hamouche a
signifié que c’est là un chantier
Photo : Samir Sid
Seulement 4% des effectifs stagiaires et apprentis optent pour les
métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. C’est ce
qu’a fait savoir, hier, le ministre de
la Formation professionnelle,
Mohamed Mebarki.
Le ministère de Nouri veut garantir une eau de qualité.
«sensiblement stratégique» qui
a été entamé et que les pouvoirs publics «n’ont pas le droit»
de rebrousser chemin.
Sensibiliser les adultes
par les enfants
En marge de cette journée
de présentation des résultats,
une modeste cérémonie de
remise des prix a été organisée
afin de féliciter et de récompenser les trois meilleurs écoliers
pour leurs travaux artistiques
sélectionnés dans le cadre du
concours de dessins Eau II
lancé par l’ONA. Etonnement,
leurs croquis, d’apparence innocente, ont révélé des messages
très symboliques du milieu
socio-environnemental dégradé
dans lequel évolue cette ressource indispensable aujourd’hui. Cette campagne visant,
d’une part, la sensibilisation des
enfants par rapport à la valeur et
à la préservation de l’eau, tente
par la même occasion d’attirer
l’attention de la catégorie adulte
et de la responsabiliser davantage par l’adoption d’une attitude plus «consciente» et d’un
comportement plus «citoyen»
vis-à-vis de cette ressource.
N. B.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Le juge instructeur pointé du doigt
PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - En guise d’introduction à
sa plaidoirie, l’avocat critique les
peines requises par le procureur
de la République, dénonce les
«pressions exercées par la police
judiciaire» et «le laisser-aller du
juge instructeur».
La plaidoirie de l’avocat est
particulièrement suivie par l’assistance. Le président du tribunal criminel le fixe des yeux. Sans
détours, l’avocat de Maghaoui
Yazid et El Hachemi affirme haut
et fort : «Les règles élémentaires
de la procédure judiciaire n’ont
pas été respectées. Le juge instructeur a failli à sa mission et toléré la pression exercée sur lui par
la police judiciaire du DRS».
Ancien magistrat (il occupait
dans un passé récent le poste de
procureur général près la cour
d’Alger), l’avocat poursuit : «C’est
cela la vérité M. le président. Mes
clients n’ont rien à voir dans cette
affaire et je vous implore de les
acquitter en les réhabilitant aux
yeux de l’opinion publique.»
Dans la salle, la famille
Maghaoui suit avec beaucoup
d’attention la plaidoirie de l’avocat.
L’épouse de Yazid retient difficilement ses larmes. Elle éclate en
sanglots. A côté d’elle, sa sœur
tente de la consoler. En vain.
Pendant ce temps, l’avocat poursuit sa plaidoirie. Il cite le nom de
Dorbani, fils d’un haut responsable du DRS.
Selon lui, la personne citée
était un associé au sein du groupement Contel-Funkwerk, «mais
aucune poursuite judiciaire n’a été
enclenchée à son encontre».
Pourquoi ? Me Zeguir évite de
s’étaler sur le sujet. «Je laisse le
soin au tribunal criminel de tirer
les conclusions », a-t-il souligné. Il
conclut son intervention et demande l’acquittement pour ses clients.
«Six années barakat»
Maghaoui, en l’occurrence El
Hachemi, l’ex-P-dg du CPA, et El
Yazid. Me Khaled Berguel s’interroge sur la particularité algérienne
dans la lutte contre la corruption. Il
se demande «pourquoi des hauts
responsables au sein des institutions de la République cités dans
des affaires de corruption ne sont
pas entendus ni par la police judiciaire ni par le juge instructeur.
C’est pour cela que la presse
ou encore les avocats estiment
que ces affaires sont des affaires
politiques. Six années barakat.
(Six années de prison ça suffit)»,
s’est-il écrié. Et de poursuivre sur
un ton ferme : «Je plaide et je souhaite que le jugement de cette
affaire soit celui de la rupture avec
les pratiques qui ont jusque-là
porté un grave préjudice à notre
pays. 40 avocats ont été constitués dans cette affaire mais aucun
d’entre eux n’a pu faire quelque
chose.
On nous dit, le jour du procès,
le juge du siège va prendre en
charge le dossier et va trancher.
C’est très grave et c’est très dangereux pour notre pays ce qui
s’est passé dans cette affaire. On
a inculpé deux hauts respon-
Photo : Samir Sid
Vingt-cinquième jour du procès de l’affaire Sonatrach 1.
Cour d’Alger. Il est 9h 30mn. Reprise des plaidoiries de la
défense et entrée en lice des avocats des inculpés
Meghaoui père et fils. D’emblée, l’avocat Seguir Mourad
annonce la couleur. Il pointe du doigt le juge instructeur,
en lui reprochant «d’avoir failli à sa mission en tant que
magistrat en admettant la pression de la police judiciaire».
Le procès est à son vingt-cinquième jour.
sables, en l’occurrence le P-dg de
Sonatrach et l’ex-P-dg du CPA,
pour donner à cette affaire une
grande dimension et justifier des
poursuites judiciaires qui n’existent que dans l’esprit des gens qui
ont créé cette affaire», s’est exclamé l’avocat Khaled Berguel.
11h 25 mn. L’avocat Mokrane
Aït Larbi s’apprête à prendre le
relais. Le suspense est entier.
L’assistance attend avec impatience sa plaidoirie. C’est un autre
moment fort de cette quatrième
journée de plaidoirie de la défense.
Enième mobilisation dans la
salle. La concentration est totale.
Tous les regards sont braqués sur
l’avocat. Egal à lui-même, l’avocat
entre dans le vif du sujet. Mais
te», a-t-il lancé sur un ton de
regret. Il évoque le chef d’inculpation «d’association de malfaiteurs», et s’interroge pourquoi on
a qualifié ainsi cette affaire. «Vous
savez pourquoi M. le juge ?» interroge-t-il. Il répond : «Tout simplement pour que cette affaire soit
criminalisée et prenne une dimension qui n’est pas la sienne.»
Me Mokrane Aït Larbi bat en
brèche tous les chefs d’inculpation
retenus contre ses clients et
contenus dans l’arrêt de renvoi de
la chambre d’accusation. Les
membres du jury du tribunal criminel suivent attentivement la plaidoirie de l’avocat. Ce dernier ajoute en guise de conclusion : «Je
demande au tribunal de prononcer
l’acquittement en faveur de
Maghaoui
El
Hachemi
et
Maghaoui Yazid.» Mais avant de
clore sa plaidoirie, l’avocat interpelle la conscience de tous les
membres du jury.
En parfait arabisant, il va droit
au but et demande l’application de
la loi, «la juste loi, celle qui va permettre à mes clients et à tous les
cadres ici poursuivis de rentrer
chez eux». L’assistance retient
son souffle et décompresse.
12 h 33 mn. L’avocat termine
sa plaidoirie. Le président du tribunal criminel le félicite pour son
intervention magistrale et lève la
séance. Les autres plaidoiries
devaient reprendre dans l’aprèsmidi.
A. B.
TENUE DE LA 4e ÉDITION DU FORUM SOCIAL MAGHRÉBIN
DÉDIÉE À LA MIGRATION À ORAN
«Un refus d’autorisation en contradiction
avec le discours officiel»
Ce dimanche, le bureau d’Oran de la Ligue algérienne
pour la défense des droits de l’Homme s’est offusqué de
se voir refuser par le Drag de la Wilaya d’Oran d’accuser
réception ou même d’accepter une demande d’autorisation pour la tenue d’une réunion publique organisée dans
le cadre du forum social maghrébin dédié à la migration.
Dans un communiqué adressé
à notre rédaction, le bureau
d’Oran de la LADDH explique que
«cette réunion se veut être la quatrième édition, le Maroc et la
Tunisie ayant été le lieu de déroulement des précédentes éditions.
Oran a été choisie, vu sa situation
géographique, pour abriter cette
rencontre qui devait servir à
débattre du phénomène de la
migration qui affecte tous les pays
de la région qui sont, en même
temps, des pays par où transitent
les migrants subsahariens mais
aussi des pays qui vivent le départ
Le ministre des Transports, Boudjema Talai, a été, lors
d’une visite de travail effectuée hier à Blida, catégorique
en terme de protection de son secteur, à savoir Air
Algérie, Métro d’Alger, tramway et SNTF, contre la privatisation.
toute éventualité quant à des
accroissements à même de peser
lourdement sur la bourse des
citoyens.
Ainsi, soutiendra Boudjema
Talai, le Métro d’Alger, le tramway,
Air Algérie et la SNTF ne sont
concernés par aucune augmentation des tarifs, même s’il avoue que
des réunions sont organisées dans
son département pour étudier ce
cas précis, à savoir l’éventualité
des révisions des prix dont il espère
qu’elles seront sans conséquences
graves pour les utilisateurs.
A noter que le ministre des
Transports est venu avec son staff,
par train, à Blida
M. B.
Khaled Berguel lui succède à
la barre. Ce dernier fait partie d’un
collectif de trois avocats, dont Me
Mokrane Aït Larbi, devant assurer
la défense du père et du fils
avant d’entamer sa plaidoirie, il
fait des remarques et tire à boulets
rouges sur le juge instructeur. «Je
n’en veux pas à la police judiciaire, mais plutôt au juge instructeur
qui a accepté de ne pas remettre
les choses à leur place. Mais
dans la vie, il y a des principes :
soit on admet l’arbitraire et on
reste dans son coin soit on le refuse et on prend nos responsabilités
et là on démissionne.
Lorsqu’on nous impose des
choses, on doit remettre notre
démission. Chose que le juge instructeur n’a pas fait», explique
d’emblée l’avocat qui cite, par
ailleurs, l’affaire Sider qui a éclaboussé le secteur de la justice en
1996 et fait le parallèle avec l’affaire Sonatrach. «L’histoire se répè-
5
de nombreux concitoyens vers
des cieux qui leur semblent plus
cléments».
Pour le bureau de la LADDH, le
refus d’accorder cette autorisation
est en contradiction avec les
textes et la réglementation ainsi
qu’avec le discours officiel. Ainsi
dans ce communiqué, il est vivement dénoncé «cet arbitraire et
cette continuité dans la dérive
autoritaire d’une personne censée
appliquer la réglementation».
Toutefois, il est précisé que le
dossier de demande d’autorisation
sera déposé au niveau de la
wilaya pour son traitement, conformément à la loi.
Le bureau de la LADDH considère que « cette attitude qui coïncide avec la proclamation de la
disparition de DRS et la création
de la DAS indique qu’il semble
qu’il y a au moins une personne de
la police politique qui a été oubliée
au sein du siège de la Wilaya
d’Oran ou qu’en fait DRS et DAS
ne sont que des sœurs siamoises».
A. B.
Air Algérie et le transport ferroviaire pas concernés
«Ils ne sont concernés par
aucune privatisation. Ce sont des
sociétés étatiques et elles le resteront éternellement», dira le ministre
qui corroborera ses propos par
l’évocation de l’article 17 de la nouvelle Constitution qui consacre le
principe de la propriété publique à
ces sociétés, notamment celle du
transport ferroviaire dont il ajoutera
que c’est une propriété publique qui
ne pourra jamais être privatisée.
Concernant la SNTF, le ministre
insiste à ce qu’elle soit protégée
d’elle-même et par elle-même. Les
13 000 travailleurs de la Société
nationale du transport ferroviaire
doivent accomplir dûment leur travail et améliorer la qualité des prestations afin de satisfaire la clientèle
et devenir donc rentable», rétorquera Boudjema Talai qui fera
savoir que les plus gros investissements de l’Etat algérien sont destinés au secteur du transport ferroviaire.
Sur le plan des augmentations
des prix du ticket, le ministre écarte
Photo : NewPress
LE MINISTRE DES TRANSPORTS ÉVOQUE LES PRIVATISATIONS
Boudjema Talai, ministre des Transports.
Régions
Visite bénéfique pour Karmane
Le Soir
d’Algérie
Mardi 26 janvier 2016 - PAge
TIARET
CHLEF
Chakor Djaltia
dirige le bureau
régional RCD
1 169 maladies
à déclaration
obligatoire
enregistrées
en 2015
DSP NAÂMA
La Direction de la santé publique (DSP)
de la wilaya de Naâma a indiqué que 1 169
maladies, à déclaration obligatoire (MDO),
ont été enregistrées durant l’année 2015
auprès de ses services.
Concernant les maladies transmissibles
des animaux : 348 cas concernent la leishmaniose contre 336 enregistrés en 2014 et
495 cas de brucellose contre 317 enregistrés en 2014 (appelée également fièvre
aphteuse ou fièvre de malte), alors que les
MTH (maladies à transmission hydrique),
15 cas ont été enrégistrés en 2015 contre
67 en 2014. Pour ce qui est de la leishmaniose, 109 cas sont enregistrés à AïnSéfra, 47 à M. B. Amar, 36 à Méchéria, 33
à Naâma, 32 à Kasdir, 22 à A. B. Khélil, 14
à Asla, 13 à Tiout et 18 autres hors wilaya.
Pour la brucellose : 142 cas à Naâma,
114 à A.B/Khélil, 74 à Aïn-Séfra, 50 à
Méchéria, 19 à M.B. Amar, 16 à Asla, 11 à
El-Bayadh et 24 cas hors wilaya. Le virus
de la leishmaniose cutanée provient de
piqûres des phlébotomes, un insecte de
petite taille des pays tropicaux, qui se nourrit de sang qu’il projette par piqûres sur la
peau, provoquant ainsi des démangeaisons. Par ailleurs, le même bilan indique
que 74 cas d’intoxications alimentaires ont
été enrégistrés en 2015 dont 12 sujets ont
concerné des restaurations collectives.
B. Henine
Photo : DR
Rattaché administrativement à la
commune de Tiaret, le populeux
quartier de Karmane vient de bénéficier d’une enveloppe de l’ordre de 30
milliards de centimes, au grand bonheur de sa population ; c’est du
moins ce qu’a décidé le wali de la
wilaya à l’issue d’une tournée qu'il a
effectuée avant-hier dans cette cité.
Salutaire à plus d’un titre, cette décision
permettra certainement à cette localité de
prétendre à de nouveaux projets de développement, d’autant que la visite qui lui a été
consacrée a fait ressortir un déficit dans certains équipements publics, même si en
revanche, les habitants devraient se réjouir
d’avoir entre autres, des établissements scolaires tous paliers confondus, une polyclinique, un centre sportif de proximité et prochainement une nouvelle annexe communale…. Les habitants qui attendaient de
pied ferme cette visite ont eu à s’entretenir
en toute transparence avec le chef de l’exécutif sur les préoccupations «prioritaires» de
la cité, citant à titre illustratif l’état défectueux
des routes. A ce sujet précisément, le wali
s’est réservé le droit de bien étudier le dossier, car il s’agit d’une opération qui se traite
selon les priorités, a-t-il tenu à expliquer.
Pour ce qui du projet du stade dont la
livraison enregistre des retards énormes,
l’on saura que cette structure sportive très
attendue a bénéficié sur place d’une extension au niveau des gradins, en vue d’augmenter sa capacité d’accueil. L’autre décision entreprise lors de cette visite consiste
manifestement en l’octroi d’une enveloppe
conséquente pour transformer l’ex-centre de
transit en une annexe du parc communal,
sur une superficie de 20 253 m2.
Cela dit, la prolifération des bidonvilles à
Karmane ainsi que les clôtures de fortune
érigées illicitement au point de défigurer le
paysage n’ont pas été sans retenir l’attention
du premier responsable de la wilaya qui s’est
montré intransigeant quant à leur éradication, conformément aux textes en vigueur
dira-t-il. A noter enfin, que cette visite à été
6
largement bénéfique pour cette cité périphérique de la ville, dans la mesure où ses habitants qui se disaient autrefois oubliés, ont
pu trouver une oreille attentive….
Mourad Benameur
Ce nouveau président du bureau
régional du RCD est directeur dans
un établissement d'enseignement
primaire. Il vient d'être intronisé il y a
une semaine. Il a déjà formé son
bureau composé de 11 membres.
Son programme s'attache à une
bataille pour la bonne gouvernance
du pays, la concrétisation de la
démocratie et une culture à la hauteur des attentes du peuple.
Il se dit très préoccupé par le défi
de l'heure, lié aux difficultés économiques générées par la dégringolade du prix du baril de pétrole.
Medjdoub Ali
SUITE AU DÉCÈS DU CITOYEN QUI S’EST IMMOLÉ DEVANT
LE SIÈGE DE LA SÛRETÉ DE WILAYA D’ORAN
La police enquête sur les causes du drame
Hier, lors de la présentation du bilan annuel de la Sûreté de Wilaya
d’Oran, le contrôleur de police Salah Nouasri, chef de Sûreté de wilaya
a évoqué l’affaire du citoyen qui s’est immolé devant le siège de la centrale de police en date du 12 janvier.
Un acte qui l’a plongé dans un coma
pendant près de trois jours, suite auquel il
a succombé. Beaucoup de versions
avaient circulé sur les raisons ayant poussé ce père de famille âgé de 49 ans, à
recourir à un tel acte. Toutefois, hier, le
chef de Sûreté de wilaya, tout en évoquant
l’affaire, s’est montré franc et surtout ferme
quant à l’aboutissement de l’enquête et qui
impliquerait un membre de la police qui
aurait humilié ou mis la pression sur le
défunt. Salah Nouasri insiste sur l’intransi-
geance et la fermeté avec laquelle l’affaire
sera traitée, rappelant que la police est au
service du citoyen et que toute entrave
sera sévèrement punie. Pour rappel, le
quartier d’El Hamri où habitait le défunt
était sous tension depuis l’annonce du
décès de ce citoyen.
L’ouverture immédiate d’une enquête a
calmé les esprits, en attendant son aboutissement.
Amel Bentolba
Des familles habitant des F2 interpellent
le président de la République
BOUIRA
Quelque 43 familles habitant des F2, depuis 2009
dans le cadre d’un relogement entrepris à l’époque à
la hâte et durant lequel, les responsables locaux de
l’époque leur ont promis de les reloger dans des F3
dès que possible, vivent le calvaire à ce jour.
C’est la triste réalité vécue
par ces familles au niveau de la
cité El Djebsa dans la commune de Sour-El-Ghozlane, à 30
kilomètres au sud de Bouira.
En 2009, lorsque les responsables de l'époque avaient
attribué les 135 logements
sociaux, 68 familles avaient
bénéficié des F2. Parmi ces 68
familles, quelque 43 d’entre
elles possédaient déjà à
l’époque plus de trois enfants
chacune. Autant dire que déjà
à l’époque, c’était exigu pour
elles. Mais après plusieurs
jours de protestations et de
refus de prendre les clés, le
chef de daïra de l’époque en
compagnie du P/APC, leur a
promis de prendre leur cas en
considération et de les reloger
dès qu’un nouveau quota de
logements sociaux est disponible. Les familles ont cru sur
parole ce représentant de l'Etat
et ont regagné leurs appartements, où soi-disant appartements. Deux années sont passées et voilà qu’en 2011, un
nouveau quota de logements
sociaux est prêt pour être attribué. Confiantes, ces familles
n’avaient rien entrepris et ont
attendu sereinement leurs
logements, soit des F3. Or,
après l'affichage des listes,
leurs noms n’y figuraient plus.
Depuis, ces familles ne cessent d’alerter les responsables
au niveau local et de la wilaya,
mais en vain.
Aujourd’hui, nous sommes
en 2016 et rien de nouveau
pour ces familles. Depuis
2009, le chef de daïra et le
P/APC de l’époque ne sont
plus là et même le wali de
l’époque n’est plus là pour les
aider et ceux qui les ont remplacés ne veulent plus assu-
mer le passif de leurs prédécesseurs.
Aussi, face à cette injustice
criante qui les frappe, ces
familles, qui sont vraiment
dans un triste sort tant l’exiguïté des lieux est devenue insupportable pour elles, et ce, à
mesure que les enfants grandissent ; interpellent le président de la République ; le premier magistrat du pays, celui-là
même qui avait ordonné la
suppression des F2 lors de son
discours historique tenu en
août 2007 à Oran, alors qu’à
Bouira, ces familles en ont
bénéficié de ces F2 deux
années plus tard. Alors…
Y. Y.
Débats sur les droits de l’Homme à Lalla Setti
Organisé par la Commission
nationale consultative de promotion et de la protection des droits
de l’Homme, un atelier de formation a été inauguré par le wali de
Tlemcen en présence de nombreuses personnalités civiles et
militaires.
Encadrés par les experts de l’ONG
Pénal Reform International, ces travaux
sont programmés sur trois jours, dans la
salle de conférence du parc national sur
les hauteurs de Lalla Setti. Le thème principal qui sera discuté lors du deuxième
jour a pour objectif «le renforcement des
droits de l’Homme et la vulgarisation de
TLEMCEN
nouveaux dispositifs juridiques contenus
dans la nouvelle loi 02/2015 du 23 juillet
2015 portant code de procédure pénale
qui a pris fin ce 24 janvier 2015.
Pour le Dr Abdelwahab Merjana, secrétaire général de la CNCPPDH, «cette loi
répond aux normes internationales et
garantit les libertés individuelles et fondamentales des justiciables».
Selon le Dr Abdelwahab, les personnes
chargées de son application (police,
magistrats), doivent se conformer à cette
nouvelle loi et de l’appliquer rigoureusement et rappelle «qu’un justiciable est
d’abord un être humain, qui doit bénéficier
de la préemption d’innocence». De son
côté le président de Penal Reform
International, le Jordanien Mohamed
Chabana déclare «notre ONG est là pour
accompagner tous ceux qui sont en charge de l’application de la loi, les aider pour
une mise à niveau pour se conformer avec
les nouveaux textes juridiques, ratifiés
par l’Algérie».
Les services de police judiciaire sont
appelés à faire preuve de professionnalisme dans le traitement des dossiers, et ce,
dans le respect des droits individuels lors
de la garde à vue et des auditions».
Les travaux de ce forum prennent fin
aujourd’hui et il serait intéressant de
connaître la nature des recommandations
qui seront annoncées.
M. Zenasni
Des dizaines de projets traînent
en longueur
Régions
Le Soir
d’Algérie
Mardi 26 janvier 2016 - PAge
ZONE INDUSTRIELLE DE SIDI KHALED À BOUIRA
En visite d’inspection et de travail ce mercredi à la zone
industrielle de Sidi Khaled, dans la commune de Oued
El Berdi, à 10 kilomètres au sud de Bouira et à moins de
3 kilomètres de l'autoroute Est-Ouest, le wali de Bouira
Nacer Maskri n'a pas caché sa déception face aux lenteurs constatées dans la réalisation des projets dont certains datent de 2012, voire avant.
Partis pour inspecter les travaux et s’enquérir de l’état
d’avancement des projets
ayant eu l'aval du Calpiref, le
wali s’est retrouvé avec pratiquement les mêmes taux
d’avancement d’il y a quelques
mois déjà.
Sur place et dès la présentation de l’état général de cette
zone industrielle, l’on pouvait
largement comprendre la suite
de la visite.
43 projets traînent
en longueur
La zone industrielle de Sidi
Khaled a été créée dans les
années 1980. Mais à cause
d’une politique de l'Etat qui ne
s’est jamais soucié de l’économie productive, se contentant
le plus souvent du pétrole et
des hydrocarbures en général,
ajouté le fait que la wilaya fut, à
son corps défendant, longtemps confinée dans un statut
de wilaya agricole par «excellence», la ZI s’est retrouvée
presque à l’abandon. Pendant
des dizaines d’années, les
rares – pas tous heureusement
– investisseurs qui s’y sont
intéressés, l’étaient plus par
esprit de prédation que par
autre chose. La loi sur l’investissement de l’époque octroyait
à l’investisseur le droit de cession du terrain ou du lot
demandé pour le projet d’investissement. Une fois les
documents entre leurs mains,
ces mêmes «investisseurs»,
au lieu d’implanter leurs projets, essayent de vendre ce terrain qui leur appartient. Cette
mentalité a longtemps prévalu
avant qu’une loi ne vienne
arrêter cette gabegie et changer la cession en concession,
permettant ainsi à l’Etat de
récupérer son terrain facilement, sans recourir à la justice.
Aussi, pour le cas de la ZI
de Sidi Khaled, et bien que
celle-ci s’étende sur quelque
225 hectares avec quelque
105 lots, et est donc censée
être le fleuron de la wilaya de
Bouira, il n’en est rien. Jugezen : sur 82 projets agréés et
censés être abrités au niveau
de cette zone, seuls 32 projets
sont opérationnels. Le reste
est soit en cours de réalisation
avec 31 projets, soit en cours
de lancement avec 11 projets,
ou carrément à l’arrêt avec 9
projets, ou en cours d’annulation avec 6 projets.
A première lecture et vu le
nombre de projets en cours de
réalisation ou en cours de lancement, soit 43 projets, l'on
pourra dire que les choses
avancent plutôt bien. Que non
puisque justement, ce sont ces
projets en cours de réalisation
qui ont irrité le wali puisque la
majorité d’entre eux avance à
pas de tortue. Aussi, et pour ne
pas se montrer complaisant, le
wali a menacé nombre de porteurs de projets de résiliation et
d’annulation des arrêtés d’attribution du terrain s'ils persistent
dans cette cadence.
Une zone d’extension
de 190 hectares
disponible sous peu
Cela étant, et sans omettre
de rappeler que dans ce
tableau, il existe quand même
certains investisseurs qui ont
donné satisfaction à l’exemple
de Mechri Adel ou encore de
Banouh Mouloud, deux investisseurs qui ont achevé les travaux et qui vont démarrer
incessamment, le wali lors de
la séance de travail tenue sur
place, a insisté sur l’étude d’impact sur l’environnement pour
chaque
investisseur
tant
chaque projet possède ses
propres rejets et autres produits polluants, donc sa propre
station d’épuration des eaux et
de ses rejets.
Outre cela, le wali a évoqué
la zone d’extension qui s'étend
sur 190 hectares et dont le
bureau d’études de Cosider
devra notamment achever ses
travaux de lotissements de
cette zone dans un délai n’excédant pas la fin du mois de
février. Le wali a insisté sur la
réception de cette zone qui
devra abriter des projets structurants et autrement plus
importants, avec des complexes d’automobile comme
celui d’Iveco de Mohamed Bairi
dont le projet du groupe Ival
Algérie devra voir le jour au
niveau de cette zone et sera
opérationnel, selon le P-dg
Bairi, avant la fin de l’année en
cours.
D’autres investisseurs que
le wali a préféré taire pour le
moment attendent avec impatience cette nouvelle zone qui,
faut-il le rappeler, est traversée
par la pénétrante de Sour-ElGhozlane en 2 x 2, et reliée à
l’autoroute Est-Ouest à moins
de 3 kilomètres.
Le wali qui était accompagné de plusieurs directeurs
d'exécutif a insisté en outre sur
l’eau industrielle qui sera disponible sous peu avec la réalisation de deux grands réservoirs en amont pour permettre
aux investisseurs de profiter de
cette eau en système gravitaire, de l’énergie en terme
d’électricité avec la réalisation
des transformateurs pour
chaque investisseur ou pour un
groupe d’investisseurs lorsque
cela est faisable ou encore en
gaz naturel disponible sur les
lieux, et enfin, l’internet et la
fibre optique pour le téléphone
fixe.
Les travailleurs de GME attendent leurs salaires
EL-TARF
Ce sont exactement 53 travailleurs de la grande menuiserie de l’Est (GME) qui se trouvent actuellement sans
ressources financières et pour cause, ils accusent trois
mois de salaires impayés.
Pire, l’usine qui faisait, jadis,
la fierté de la ville d’El-Tarf et
employait 450 personnes est
actuellement sans électricité et
sans eau à cause de factures
impayées.
Interrogés, certains employés
de ladite usine, aux bords de la
crise de nerfs et devant la léthargie et l’indifférence de leurs responsables, menacent d’user de
leurs droits à la grève illimitée.
«Notre unité de production ne
dispose pas actuellement d’un
plan de charge et nous n’avons
même pas de bois pour produire
quoi que ce soit. C’est le néant.
Notre avenir est hypothéqué»,
ont indiqué nos interlocuteurs.
Reste
au
ministre
de
l’Industrie d’user de son pouvoir
pour trouver une solution radicale pour cette usine qui est
embourbée dans d’inextricables
problèmes depuis belle lurette.
Daoud Allam
Colère des agents communaux de Lamtar
Dans la journée d’hier, plus de 50
agents communaux de Lamtar ont
refusé de travailler et ont observé
un regroupement devant l’APC pour
réclamer les salaires de décembre
et janvier qui n’ont pas été versés à
ce jour.
Selon des sources proches de la municipalité, c’est un problème de prérogatives qui
a compromis le versement des salaires de
ces contestataires.
Selon ces sources, l’APC a fait les états
de salaire de décembre et janvier pour cer-
SIDI-BEL-ABBÈS
tains agents et de janvier seulement pour
les autres qui ont été visés comme d’habitude par le chef de daïra. Au niveau du contrôle financier, ces états de salaire ont été rejetés par le nouveau contrôleur financier, qui a
exigé, non pas la signature du chef de daïra,
mais celle du P/APC. Les états de salaire
ont été repris, refaits et signés par le P/APC
comme exigé.
Une fois devant le contrôleur financier, ce
dernier a refusé de les signer, justifiant cela
par le fait qu’il a déjà saisi la direction régionale du budget et qu’il était dans l’attente de
sa réponse pour viser les états établis.
Le trésorier de son côté a, lui aussi, refusé de viser les états de salaire exigeant
qu’ils soient signés et par le P/APC et par le
contrôle financier.
Entretemps, les agents communaux sont
pénalisés et leurs salaires n’ont pas été versés.
Si pour la journée d’hier, l’APC, qui a
tenté de convaincre les manifestants au
sujet de ce problème de visa est parvenue à
les disperser, les lendemains ne sont pas
sûrs et d’autres arrêts de travail et sit-in ne
seraient pas à écarter.
A. M
7
Dialogue de sourds
entre les autorités
et les investisseurs
Seul point noir dans toute
cette volonté affichée par le wali
qui avait même un jour appelé
carrément les investisseurs à
dénoncer les responsables
véreux ; la réaction des investisseurs ou plutôt, leur inaction
constatée ce jeudi.
Les ayant invité à cette sortie
par l’intermédiaire du directeur
de l’industrie afin de débattre
sur place des problèmes auxquels ils font face, le wali a
remarqué l’absence de plusieurs d’entre eux, alors que
ceux qui étaient présents et
bien que sur le terrain, leurs
projets n’ont guère avancé et
cela, pour une raison ou pour
une autre, mais le plus souvent
pour des raisons bureaucratiques liées aux documents et
au manque de guichet unique
pouvant leur faciliter la tâche
dans leur quête de régularisation de leurs situations vis-à-vis
de l’administration, bien que le
wali ait invité tout le monde au
débat, aucun investisseur présent n’a osé ou voulu poser ou
étaler les vrais problèmes ni
essayé de crever l’abcès sur ce
qui n’allait pas.
La présence des journalistes
aurait pu être une aubaine pour
ces investisseurs pour dénoncer
cette bureaucratie et même,
pourquoi pas, les tentatives de
corruption de certains responsables si tant est que cela existe. Malgré cette opportunité, la
séance de travail a été presque
inutile dirons-nous, tant elle n’a
rien apporté de nouveau. Le dialogue de sourds entre les autorités et les investisseurs persistera encore et pendant longtemps,
avec au final et à chaque fois,
des investisseurs, le plus souvent d'honnêtes gens, qui finissent par quitter le train sans crier
gare en abandonnant même les
milliards de centimes dépensés
dans les plateformes et autres
terrassements, avant de fuir à
cause justement de cette
bureaucratie qui s'apparente au
chantage et aux tentatives de
soudoiement. Enfin…
Durant cette sortie, le wali a
insisté sur la cadence mais,
nous le savons, dans deux,
trois, voire six mois, le même
rythme sera là, les mêmes
engins sur les lieux, les mêmes
pistes d’une zone semblable à
un éternel chantier et qui n’arrive plus à voir le jour comme
vraiment une zone industrielle
digne de ce nom, seront toujours là. Et…
Y. Y.
Les contre-performances
de l’université
Le Soir
d’Algérie
l ne se passe pas un jour sans qu’on lise,
dans la presse nationale, un article rapportant des informations qui laissent penser
que le secteur de l’enseignement supérieur
vit une grave crise et qu’il se dirige vers une
situation des plus catastrophiques.
On apprend, par exemple, que le plagiat
se propage pour toucher aussi bien les hauts
responsables de la recherche scientifique
que certains enseignants dans les différentes
universités algériennes. On lit aussi que des
«professeurs faussaires» ne reculent devant
rien pour dénicher des revues médiocres et
publier leurs articles sans consistance pour
allonger ainsi leur «CV» et atteindre le «sommet» hiérarchique du noble métier d’enseignant chercheur.
Si nous tournons notre regard du côté de
la gestion administrative des universités, la
situation n’est pas plus rassurante. Nous
I
Contribution
citoyens. Bien qu’ils constatent que l’université prodigue un savoir «inutile» sans perspective de travail et de promotion sociale, ils
continuent à pousser leurs enfants à poursuivre leurs études universitaires et décrocher des diplômes. Quel sens donner à tout
cela ? Nous proposons dans ce qui suit
quelques éléments susceptibles d’enrichir le
débat et apporter des éléments de réponse.
Désindustrialisation versus
performance des formations
Les pays puissants de ce monde sont
ceux qui possèdent aujourd’hui une industrie
développée. Leur économie productive est
adossée à un système éducatif performant
qui pousse les entreprises à rester compétitives et innover. Ces pays ne peuvent pas
donc négliger d’investir massivement dans le
Longtemps, cette situation de l’université algérienne ne suscitait
aucun débat de fond malgré le fait que plusieurs voix aient essayé
de le lancer en vain. Aujourd’hui, la situation économique du pays,
après la chute des prix du pétrole, pousse inéluctablement au débat
sur le rôle que peut jouer l’université dans l’économie nationale.
constaterons que souvent les enseignants
contestent les conditions non réglementaires
du déroulement des délibérations pour le
passage des étudiants. Ces conflits récurrents ne cessent de compromettre le déroulement normale de l’activité pédagogique au
sein de l’université. Nous ne manquerons
pas d’être interpellés par de nouveaux comportements chez les étudiants. On observe,
chez eux, l’attitude de refus de leur évaluation en cas d’échec. La confiance entre
enseignant et étudiant est perdue et les raisons profondes prennent racines dans la
médiocrité de la qualité de l’enseignement.
Dans certaines universités, ceux qui sont
recalés recourent à la grève en empêchant
l’accès aux facultés. Ils font ainsi pression
sur les responsables pour être admis. L’autre
phénomène que l’on peut constater est
qu’une bonne partie est contaminée par les
fléaux de la fraude et du plagiat. Les combattre devient de plus en plus difficile.
Ni la volonté réelle ni les moyens n’existent pour les éradiquer. Ces dysfonctionnements et leurs conséquences sur l’activité
pédagogique, malheureusement, n’émeuvent
plus les responsables au niveau des universités ou du ministère de tutelle. Aux yeux des
gestionnaires, cette situation nous laisse
déduire que les diplômes délivrés ne reflètent
pas réellement les connaissances acquises
par les étudiants, ce fait ne dérange pas. On
peut aussi s’étonner que les étudiants ne
réagissent que dans le cas d’échec et ils sont
consentants pour avoir des diplômes vides de
contenu. Ce qu’il ne pouvait s’expliquer que
par le fait que ces «faux» diplômes permettaient à leurs titulaires de prendre part à la
distribution de la rente par l’intermédiaire des
aides Ansej et autres facilités offertes aux
chômeurs diplômés.
Longtemps, cette situation de l’université
algérienne ne suscitait aucun débat de fond
malgré le fait que plusieurs voix aient
essayé de le lancer en vain. Aujourd’hui, la
situation économique du pays, après la
chute des prix du pétrole, pousse inéluctablement au débat sur le rôle que peut jouer
l’université dans l’économie nationale. Ceci
nous amène, avant de proposer une quelconque solution, à commencer par déterminer les causes au cœur de ces contre-performances de l’université algérienne.
Une chose est certaine, la grave crise qui
secoue, depuis quelques années, l’enseignement supérieur n’aurait pas manqué de poser
deux sérieux problèmes dans un pays qui
pratique une économie productive. Le premier, le monde du travail dans les entreprises
aurait vite réagi si les diplômés de l’université
ne répondaient plus à ses exigences en
termes de qualification. Le second problème
concerne l’attitude de la majorité des
secteur de la recherche scientifique. L’université, de son côté, apporte une part déterminante dans le développement et l’efficacité des entreprises en développant un enseignement de qualité.
A travers les stages pratiqués dans l’entreprise tout au long de leur cursus, les étudiants acquièrent un savoir-faire difficile à
acquérir autrement. Le secteur productif participe ainsi à améliorer le niveau de l’enseignement.
L’ Allemagne est un bon exemple qui
illustre la symbiose qui existe entre les entreprises industrielles et les institutions de
recherche scientifique et d’enseignement.
Plus de 60% des établissements de l’enseignement supérieur (Fachhochschulen : universités des sciences appliquées) axent leur
formation en grande partie sur la pratique.
On note aussi que le palier du secondaire
réserve une place importante à l’enseignement professionnel. L’entreprise industrielle
est aussi présente dans ce palier de façon
non négligeable par l’offre de stages d’apprentissage et de perfectionnement.
Cette collaboration entre le système éducatif et l’entreprise industrielle est à l’origine
de l’efficacité industrielle allemande à
l’échelle européenne et mondiale.
Le problème que vit aujourd’hui notre université vient sûrement du fait qu’il n’existe
plus de secteur industriel assez développé
capable de tisser des liens avec l’université
pour ses besoins de transfert technologique
et d’innovation.
Des conditions matérielles objectives
induites par la stratégie du développement
adoptée depuis plusieurs années ont
concouru à isoler les deux secteurs l’un de
l’autre. L’absence d’un secteur industriel
demandeur de compétences a poussé l’université à se recroqueviller sur elle-même.
Comment a évolué notre système éducatif
depuis l’indépendance ? Une série de
réformes qui illustrent chacune les véritables
visions et stratégies du développement tracées par les hauts responsables du pays ont
jalonné l’histoire de notre système de formation. La première étape de 1962 à 1970 a été
marquée par la volonté de réalisation d’une
scolarisation universelle au niveau élémentaire et d’une arabisation des contenus.
Cette étape est marquée par deux
phases. Dans la première une commission
supérieure de réforme technique est installée le 15 décembre 1962 pour les programmes et les horaires. Son objectif était
avant tout d’assurer la mise en place de
l’école de l’Algérie indépendante. Dans la
seconde, l’objectif était de donner à l’école
algérienne une identité. Une commission
nationale de la réforme du système éducatif
est mise en place en 1969. La réforme pro-
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
8
posée concernait surtout l’introduction de
nouveaux programmes des matières-clés,
comme l’histoire, la géographie et l’arabe.
Par Mohamed Mezghiche,
universitaire
L’inadéquation entre le système éducatif
et de la formation et les besoins du développement économique n’a pas tardé à apparaître. Le recours aux instituts de technologie est apparu donc nécessaire. La réforme
de l’enseignement supérieur de 1971 devait,
selon ses concepteurs, permettre de donner
à la formation une certaine adéquation avec
les projets importants d’industrialisation.
En avril 1976, l’ordonnance qui définit le
projet global de l’éducation et de la formation
(école fondamentale) est publiée. Cette
ordonnance prévoit pour le premier palier (le
primaire) un enseignement préparatoire non
obligatoire et un autre polytechnique obligatoire de 9 ans. Pour le second palier (le
secondaire), elle définit trois types d’enseignement :
1- un enseignement général menant vers
l’enseignement supérieur ;
2- un enseignement secondaire spécialisé pour les élèves ayant obtenu des résultats probants dans des disciplines ou un
groupe de disciplines ;
3- un enseignement secondaire technologique et professionnel préparant à l’emploi
mais permettant également l’accès à des formations supérieures.
Cette ordonnance n’est mise en application qu’en 1980 suite aux résolutions du 4e
congrès du FLN. Sur le terrain l’école fondamentale, vidée de son contenu polytechnique, fut un échec. Observons ici que le
début des années 1980 fut aussi celui des
remises en cause de la stratégie de développement et particulièrement de l’industrialisation. Ceci devrait naturellement se répercuter sur les objectifs fixés à l’école et à l’enseignement supérieur.
L’abandon du projet d’industrialisation n’a
pas tardé, même si cela ne s’est pas fait de
façon directe, à dévier l’université de son
orientation scientifique et technique. Le
savoir et le savoir-faire ne peuvent se régénérer que dans un milieu favorable. Tout ce
qui est inutile est voué à disparaître.
La réforme de l’université de 1984
riens commençaient à accumuler un savoir
et une expérience non négligeables.
Dans son livre(3), l’économiste Rebah
donne une idée de l’ampleur du recul, tout
au long de la période 1990-2008, du développement engendré par ces réformes.
1- Tous les secteurs ont été touchés par
une baisse de production (rond à béton,
verre, cuir, textile, wagons, tracteurs, cyclomoteurs, pompes, Eniem SNVI, etc.). Cette
baisse variait selon les produits entre 40% et
80%.
2. Recul de la production industrielle qui
participait à hauteur de 22,5% dans le PIB
en 1984 à moins de 5,3% du PIB en 2005 et
n’a pas augmenté depuis.
3. L’exemple de l’entreprise Sorecal de 3
500 travailleurs est édifiant. Cette entreprise,
qui investit dans la construction des logements, dotée d’une main-d’œuvre qualifiée
et en partie formée à l’étranger a fermé ses
portes en 1998 par faute de crédits pour
cause de «rentabilité».
Coincée entre son endettement auprès
des banques pour réaliser des logements à
très bas prix, condition imposée par l’Etat, et
le critère de rentabilité avancé par les pouvoirs publics, elle ne pouvait que mettre la
clé sous la porte. L’Etat, aujourd’hui, fait
appel aux Chinois et aux Turcs pour faire ce
que Sorecal faisait déjà il y a vingt temps.
M. Rebah met en exergue des erreurs qui
avaient accompagné la période d’industrialisation : la dévalorisation du statut de la
science et la technique, l’insuffisance d’une
perspective technologique nationale et la
non-prise en compte du savoir-faire antérieur des travailleurs. M. Rebah rappelle que
l’expérience du GNL en Algérie n’a pas été
exploitée par Sonatrach pour créer un pôle
d’expertise scientifique et technique capable
de reproduire et de développer le savoir et
savoir-faire acquis. L’exemple de l’Institut du
pétrole méxicain créé dans la même période
que l’IAP et l’INH se distingue par la production de ses chercheurs et ses centaines de
brevets, alors que les deux instituts algériens n’ont pas su se transformer en de véritables centres de recherche fondamentale et
appliquée. Ces erreurs auraient pu être rattrapées si l’effort de développement conti-
La seconde étape de 1970 à 1979
coïncide avec la mise en œuvre des
grands plans de développement
Le problème que vit aujourd’hui notre université vient sûrement du
fait qu’il n’existe plus de secteur industriel assez développé capable
de tisser des liens avec l’université pour ses besoins de transfert
technologique et d’innovation. Des conditions matérielles objectives
induites par la stratégie du développement adoptée depuis plusieurs
années ont concouru à isoler les deux secteurs l’un de l’autre.
L’absence d’un secteur industriel demandeur de compétences a
poussé l’université à se recroqueviller sur elle-même.
(connue aussi sous le nom la réforme Bererhi) consacrait le slogan «A chaque bachelier
une place pédagogique» comme principe
fondamental. En somme la gestion des flux
devient la préoccupation principale des gestionnaires de l’université. Une loi sur la planification des effectifs fut adoptée par l’Assemblée populaire nationale (octobre 1984).
Ces réformes du système éducatif obéissaient en réalité à l’objectif de recherche
d’une cohérence globale du système qui se
mettait en place en conformité avec la stratégie de développement adoptée. L’orientation sur le plan économique, c’est-à-dire le
passage à l’économie de marché, menée
sous le slogan de la décentralisation et de la
rentabilité des investissements, visait à morceler les différentes entreprises en plusieurs
sous-unités qui devaient par la suite faciliter
leur privatisation. Ces réformes impulsées
sous la pression du FMI avec son programme de réformes structurelles se sont soldées
par la déstructuration du tissu industriel et
l’abandon d’une série de métiers où les Algé-
nuait d’être soutenu.
La crise qui a résulté de cette gestion de
l’économie a touché tous les secteurs de la
société, particulièrement l’école et la formation en général. Coupé de son environnement économique et social, le système éducatif a cessé de se développer et commencé à entrer dans une crise profonde.
Depuis, le niveau de formation n’a pas
arrêté de se dégrader. Aujourd’hui on
constate son état de déliquescence au grand
jour. Faut-il désespérer ? Le redressement
de cette situation reste toujours possible.
Mais il ne peut se concevoir en dehors d’une
stratégie globale visant à sortir le pays de
l’état de sous-développement dans lequel se
débat aujourd’hui notre société. Une chose
est sûre, il n’y a pas de développement sans
un projet de mise en place d’une industrie
basée sur la maîtrise technologique.
M. M.
(3)
Abdelatif Rebah : Le développement
national contrarié, éditions Inas 2011.
Le Soir
d’Algérie
Q
Il y a 50 ans, le PAGS
Contribution
ue dire du PAGS, Parti de l’avant-garde
socialiste, en si peu de lignes alors que
tout reste à écrire et à mémoriser pour
ce qui est en train de devenir un mythe ?
Aujourd’hui, cela fait 50 ans qu’un groupe de
patriotes, nationalistes, démocrates et communistes avait décidé de fonder ce qui devint, des
années durant, une école de patriotisme, d’humanisme, de générosité, de clairvoyance politique, de militantisme et du devoir de connaissance. Ils avaient l’expérience du mouvement
communiste international, ils étaient aguerris
par la lutte de Libération nationale, qu’ils
avaient rejointe, pour la plupart, en 1956 alors
qu’ils étaient étudiants ou lycéens, ils avaient
subi la répression du colonialisme et aussi
celle des pouvoirs issus d’une hallucinante
rencontre de Tripoli. Ils voulaient être fidèles à
leurs idéaux de justice sociale, à leur lecture de
la Déclaration du 1er Novembre et à l’essence
de cette historique épopée qui vit un peuple se
cristalliser autour d’un besoin incompressible
de se constituer en nation, d’avoir son Etat,
d’avoir une patrie, un pays indépendant. Ils
étaient jeunes, et refusaient jusqu’à l’idée d’un
coup d’Etat. Aussi réagissent-ils spontanément, dans la précipitation probablement, au
renversement de Ben Bella qui pourtant posait
déjà les jalons d’un Etat totalitaire et soumis à
une nébuleuse populiste «nationale-arabe»
sous l’égide de Nasser. En créant l’ORP (Organisation de la résistance populaire) en 1965,
leur volonté était de résister, de se battre, de
convaincre, de rassembler et d’empêcher toute
ignominie. L’ORP avait regroupé aussi bien
des anciens du PCA (Parti communiste algérien) que des patriotes de gauche du FLN
comme opposition au coup d’Etat dirigé par le
colonel Boumediène. Les seuls bons sentiments ne faisant pas le fait politique et encore
moins l’Histoire, l’ORP, trop hétéroclite, donna
l’animation des mouvements sociaux, l’écriture, la littérature, les sciences et Dieu, je ne sais
plus quoi encore ! Qu’il soit étudiant, enseignant, ouvrier, paysan, jeune chômeur, avocat,
médecin, directeur de quelque chose… il se
devait de donner le meilleur de lui-même pour
le pays et pour le parti.
Le PAGS s’était organisé en réseau avec
des contacts individuels mettant, la plupart du
temps, le «RP» (responsable politique) avec
un responsable de réseau ou un militant dont il
avait la charge de liaison et de formation. Ce
dernier, souvent, n’avait aucune idée de l’identité de son RP ; les «rencards», ou réunion à
deux, se déroulaient dans la rue pendant des
heures où s’échangeaient le «courrier» et la
«littérature», où on abordait la situation internationale, la situation politique, économique,
sociale et culturelle du pays, où on échangeait
des informations sur les localités, les cités universitaires, les usines, les syndicats, les cités
populaires, les groupes culturels, les faits d’inégalité, les initiatives, les difficultés des gens
simples, les actions à mener, bien d’autres
choses aussi et enfin l’organique.
«La littérature», dans le jargon du PAGS,
signifiait tous les produits de la direction, Saout
Echaâb, tendrement dénommé «SEC», organe
central du parti (PAGS), les éventuelles «notes
internes», les brochures d’études, «Révolution
socialiste», une sélection de contributions de
militants, «Notre temps», une reproduction
d’articles de la «NRI», revue pertinente d’analyse des questions internationales… Le courrier était, lui, le produit de tous les militants et
sympathisants. En effet, on ne pouvait être
analphabète au PAGS ! Tout le monde devait
apprendre à lire et à écrire et à faire des
«points écrits» sur du papier pelure en trois
exemplaires en laissant une marge de cinq
centimètres pour des remarques éventuelles.
En créant l’ORP (Organisation de la résistance
populaire) en 1965, leur volonté était de résister, de se
battre, de convaincre, de rassembler et d’empêcher
toute ignominie. L’ORP avait regroupé aussi bien des
anciens du PCA (Parti communiste algérien) que des
patriotes de gauche du FLN comme opposition au coup
d’Etat dirigé par le colonel Boumediène.
naissance à une organisation plus structurée,
idéologiquement homogène et surtout plus
opérationnelle, le PAGS. Sadek Hadjerès,
Bachir Hadj-Ali, Abdelhamid Benzine et Boualem Khalfa furent rejoints par d’autres militants
de la cause nationale et sociale dont les principaux cadres de l’UNEA (Union nationale des
étudiants algériens). Quelques années après,
durant la décennie 1970, le mouvement des
étudiants volontaires pour la Révolution agraire allait fournir une armée de cadres, de militants et une énergie sans commune mesure
avec tout ce qu’a connu l’Algérie à ce jour,
dans le sens patriotique et progressiste s’entend.
Le militant se devait de tout apprendre,
l’histoire, l’économie, la philosophie, la sociologie, les sciences politiques, la communication,
Nombreux sont ceux, aujourd’hui, qui vivent et
s’expriment par leur plume brillante et qui doivent leur dextérité à cette école, au PAGS.
Nombreux, maintenant, sont ceux qui se réclament de ce prestigieux patrimoine sans jamais
avoir goûté la saveur de sa discipline et la souplesse délicieuse de sa rigueur.
Quant à sa ligne politique, simplifiée à
outrance et ramenée, aujourd’hui, à un simple
slogan de «soutien critique» à Boumediène,
elle était un tant soit peu nuancée. Il serait difficile de dire, en quelques lignes, quels étaient
les enjeux géopolitiques et géostratégiques de
l’époque, la volonté réelle de Boumediène de
promouvoir l’émancipation d’un peuple dont il
était issu, le besoin des Algériens, après des
siècles de dominations multiples, de savourer
leur droit, enfin, à l’existence et de se pré-
tendre une nation moderne parmi d’autres
alors que le monde était au summum de la
guerre froide. Nous ne pouvons éluder les
contextes et les conditions dans lesquels se
déroule l’Histoire comme nous ne pouvons
juger, avec légèreté, les hommes qui ont pris la
responsabilité de faire de nous des Algériens,
des femmes et des hommes de ce siècle, des
gens en mesure de comprendre leur nouveau
temps et de lui porter critique, parce que enseignés gratuitement à la bonne école, soignés
gratuitement par des médecins compétents,
protégés par une législation de travail «démesurément sociale», etc.
OUI, le PAGS a eu raison de souscrire à
cette politique, de participer à travers ses
meilleurs cadres dans les ministères, les entre-
Mardi 26 janvier 2016 - PAGe
9
Par Hocine Benmedakhene,
ancien membre du comité
central du PAGS
relents populistes du pouvoir politique et ses
balbutiements réactionnaires. Il n’en demeurait
pas qu’il était partie prenante de toutes les réalisations qu’il considérait de progrès ; c’étaient
les tâches d’édification nationales (TEN). Partie prenante et agissante de la stratégie de
l’Etat algérien, il n’en était pas moins astreint à
une clandestinité qui, paradoxalement, lui centuplait ses forces. Dans la mémoire populaire,
aujourd’hui, avoir appartenu au PAGS signifie
compétence, courage, loyauté et intégrité.
Même les irréductibles adversaires d’hier lui
Après Octobre 1988, le PAGS a reconnu avoir eu tort
de participer aux premières élections communales et
de cautionner l’existence du FIS (un parti
anticonstitutionnel se réclamant de Dieu).
L’engouement démocratique a aveuglé tout le monde
et la naïveté politique s’en été suivie.
prises publiques, les syndicats, les associations, les organisations de jeunesse et les
unions d’étudiants pour promouvoir une Algérie moderne, une Algérie qui ne laisse aucun
individu perdu dans le compte comptable de
«pertes et profits». OUI, Boumediène et le
PAGS ont eu raison de combattre le féodalisme avec son système de khamassa dans nos
campagnes, de casser ou de tenter d’éradiquer le monopole des gros propriétaires fonciers (féodaux pour l’essentiel), des mandataires, des intermédiaires parasites, des corrompus bureaucrates incrustés en vermines
dans une administration de plus en plus tentaculaire et clientéliste.
L’utopie était noble, la réalité fut crue et
amère. Dans les faits, la «RA» a duré 9 ans
(1971, 1980) avec ses déboires mais aussi
avec un lot d’émancipation dont on est encore
loin de mesurer les retombées. C’est une
option stratégique qu’avait défendue le PAGS,
celle de la voie non capitaliste de développement, celle qui aurait permis de transcender
les douleurs d’un capitalisme dominé par les
superpuissances et les compradores locaux.
Option utopique mais combien généreuse
mais qui ne pouvait ne pas laisser de traces.
Aujourd’hui, regrettons-nous que des millions
d’Algériens aient eu accès à l’électricité, au
planning familial, à l’école publique gratuite, à
la médecine gratuite... ? Devrions-nous oublier
à quel prix furent formés ces centaines de milliers de médecins, d’ingénieurs et de techniciens, aux frais de l’Etat, alors que le prix du
baril de pétrole avoisinait les 11 dollars, ces
«bourses à l’étranger» qui ont généré une diaspora à l’étranger qui aurait fait la fierté de
n’importe quel pays ?
Par ailleurs, 40 ans depuis, qu’avons-nous
fait de notre agriculture, de notre industrie, de
nos moyens de production, de notre système
éducatif, de cette merveilleuse diaspora ?
Bien sûr que le PAGS critiquait à la fois les
vouent un immense respect.
Après Octobre 1988, le PAGS a reconnu
avoir eu tort de participer aux premières élections communales et de cautionner l’existence
du FIS (un parti anticonstitutionnel se réclamant de Dieu). L’engouement démocratique a
aveuglé tout le monde et la naïveté politique
s’en été suivie. Trop habitué à la clandestinité,
il avait bien du mal à s’adapter aux nouvelles
conditions d’un pluralisme débridé et folklorisé
à outrance.
C’est par des luttes internes, d’une intensité
inégalée, qu’il refonda fondamentalement sa
ligne, elle est inscrite dans sa fameuse «RPI»
(Résolution politique et idéologique) issue de
son seul congrès.
Le FIS occupait déjà la place publique, pratiquait la violence à outrance, utilisait sans vergogne les moyens des APC qu’il venait de
conquérir de manière contrebandière, déversait sur la société son venin salafiste et l’idéologie wahhabite sous l’œil consterné de tous et
de ceux qui l’avaient sponsorisé.
C’est dans ce contexte que le PAGS a été
le seul à exiger l’interdiction du FIS et la nontenue des élections législatives avant de créer
le socle d’une véritable démocratie (les documents existent). Sid Ahmed Ghozali (Premier
ministre), Saïd Sadi (président du RCD) et
même des proches du PAGS que la pudeur
m’empêche de nommer s’étaient embourbés
dans une euphorie électoraliste suicidaire donnant ainsi aux criminels de la République une
légitimité anticonstitutionnelle. 200 000 morts
en une décennie de barbarie, en fut le résultat
!
Pour l’Histoire, nul ne peut nier ce fait qu’on
essaye de taire. Le PAGS a tiré sa révérence
avec honneur en nous laissant son testament,
la fameuse «RPI». Bien à toi maître et repose
en paix !
H. B.
Le PAGS n’est plus, son idéal demeure
Il y a 50 ans, naissait le PAGS.
Le Parti de l’avant-garde socialiste,
une organisation prestigieuse que
des femmes et des hommes, souvent hors du commun, ont fait émerger sur la scène politique nationale,
dans l’adversité, pour en faire un
instrument formidable de mobilisation et de lutte pour le progrès et la
justice sociale.
Pendant plus de 25ans, des militantes et des militants fidèles à leur
pays et à leur peuple, sans rien
attendre en retour, ont brûlé des
bougies pour apporter un peu de
lumière. Il ne s’agit pas d’une métaphore mais de la réalité.
Aziz Belgacem ? Responsable
de l’organisation pendant 25 ans,
dans la clandestinité totale, est mort
assassiné par les terroristes intégristes, Hachemi chérif, mort d’un
cancer en 2005, en tant que SG du
MDS, il est parti sans ses droits
minimums ni sa pension d’ex-officier de l’ALN, ni sa retraite de SG
de la RTA et réalisation de la télé
algérienne.
Alloula, lui qui illuminait la scène
théâtrale algérienne, n’a pas été
épargné par une balle dans la tête.
Salah Chouaki, Rabah Genzet,
Abderrahmane Chegour, Belazher,
Mohamed Sellami, Mohamed Salah
Badir, tous assassinés lâchement
par l’intégrisme pour ne citer que
ceux-là. Combien de femmes et
d’hommes valeureux sont aussi
morts dans l’exil ? Athmani, Ould
Mitidja, Aïssat Abderahim dit Sadek,
Tahar Benyoucef, et tant d’autres
camarades.
C’est à Sadek Hadjeres, qui a
longtemps dirigé le parti dans la
clandestinité, qui vit, aujourd’hui, en
exil, et à bien d’autres camarades
éparpillés à travers le monde, que
nous devons aussi une partie de la
beauté de l’Algérie.
Au-delà des militants engagés
loyaux et attachés à leur peuple qui
ont souvent payé de leur santé et
de leur vie, le PAGS a contribué à
former des citoyens patriotes, des
humanistes et des femmes et
hommes de valeur. Que ce soit à
travers les luttes syndicales et l’or-
ganisation du mouvement ouvrier
ou à l’université, par le développement du mouvement de volontariat
étudiant et sa jonction avec la paysannerie pauvre, ou dans le cadre
des activités culturelles telles que
les ciné-clubs, le théâtre amateur
ou professionnel, les écoles et universités populaires, son objectif
était toujours d’entraîner la société
dans une dynamique de progrès
général.
L’effondrement du bloc socialiste
et la chute du mur de Berlin ont eu
l’effet d’un séisme dont les ondes
de choc qui n’ont épargné aucune
organisation de gauche, l’émergence de la puissance criminelle salafiste et de ses capacités de nuisan-
Par Hocine Ali
ce ont été un tsunami. Mais, dans
ces moments pénibles, tragiques,
où tous perdaient la tête, où la
confusion et la lâcheté se généralisaient, le PAGS se distinguait,
certes dans la douleur et dans ses
combats internes, par sa clairvoyance, la pertinence de ses analyses et ses prises de position courageuses. C’était le résultat d’un
effort collectif, d’un esprit unitaire et
d’une volonté farouche de faire de
l’Algérie un pays de rêve. Le PAGS
n’est plus mais son idéal, son rêve,
son Algérie sont présents plus que
jamais !
H. A.
Faits divers
Le Soir
d’Algérie
Nette recrudescence des actes criminels ou délictueux
contre les personnes et les biens en 2015
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
AÏN DEFLA
La Direction de la Sûreté de la wilaya de Aïn Defla vient,
lors d’une conférence de presse, de rendre public le bilan
de ses activités durant l’année 2015, bilan qui fait ressortir que les crimes et délits commis contre des personnes
et leurs biens sont en nette progression par rapport à l’année 2014, une progression de l’ordre de 50% selon les
chiffres avancés puisque le nombre de ces délits est
passé de 2 687 en 2014 à 3 697 en 2015.
On explique cette augmentation par le fait que de nouvelles
zones rurales ont été intégrées
aux zones urbaines avec l’ouverture de nouvelles structures policières et le recours facilité à la
protection de la police par le biais
des appels via le N° Vert 15.48
mis à la disposition des citoyens.
Les actes criminels et les
délits contre les personnes se
divisent en, 50% des cas pour
des atteintes aux bonnes
mœurs, 33% pour coups et blessures à l’arme blanche, dont
2 cas ayant entraîné la mort et
3 cas de meurtre. Les cas d’insultes proférées constituent 24%
des affaires traitées.
S’agissant des actes criminels
et délits contre les biens et les
vols, ils sont pour 44% des cas.
Par ailleurs, il reste 2 affaires
de morts suspectes à Miliana,
non encore élucidées, celle où
3 personnes et leur chat ont été
retrouvées sans vie et celle, toujours à Miliana, où une jeune fille
a trouvé sa sœur étendue dans
la cuisine, morte.
Il y a eu aussi très récemment, l’affaire de l’assassinat de
l’imam de Aïn Defla. Dans ce
cas, si le présumé meurtrier a été
arrêté, rien n’est venu faire la
lumière sur les motivations qui
ont prévalu dans ce crime.
Sur le front de la lutte contre le
trafic de drogue, sa consommation et sa détention, les brigades
d’investigations ont opéré une
saisie durant l’année 2015 de 14,
245 kg de kif traité, soit 2 kg
de moins qu’en 2014 et de
2 240 comprimés psychotropes,
soit 1 000 de plus que durant
l’année précédente.
La lutte contre l’immigration
clandestine s’est soldée à l’issue
de l’année 2015 par l’extradition
de 17 ressortissants étrangers
(Marocains et Chinois), soit 7 de
Pour la réalisation de leurs
méfaits, les prévenus transgressent les comptes, les
adresses... au moyen de codes
malicieux, mais aussi en exploitant certaines vulnérabilités. Le
même rapport fait état de plusieurs délits tels que les vols de
données ou d’identités, les vols
de communications, le chantage, le partage de photos et
vidéos et l'escroquerie.
L'accusé principal a été
écroué par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma,
son complice a été placé sous
contrôle judiciaire, tandis que
les autres ont bénéficié d'une
mise en liberté provisoire. Ils
seront poursuivis pour obtention illégale et utilisation des
techniques informatiques pour
commettre des méfaits, de possession de mots de passe en
vue de commettre des infractions.
«Ce coup de filet démontre
que la police a les moyens de
démanteler de tels réseaux,
constitués de criminels qui
commettent des délits informatiques», révèle une source
proche de l'enquête.
Noureddine Guergour
Coup de filet contre un important réseau
de crimes et délits informatiques
GUELMA
Les enquêteurs de la police judiciaire de Guelma ont
anéanti cette semaine un réseau de malfaiteurs qui
auraient piraté plusieurs personnes et des entreprises,
afin de perpétrer divers délits.
Deux suspects principaux,
âgés de 20 et 22 ans, ont été
arrêtés. Il s’agit du premier
coup de filet ayant ciblé un
réseau du genre, établi à
Guelma.
L'enquête a permis également à la police d'identifier et
d'arrêter les autres suspects,
qui sont âgés entre 30 et 50
ans et originaires de Guelma et
de Sétif. Les perquisitions réali-
sées dans divers lieux ont permis de saisir pas moins de 7
kits informatiques, des clés
USB et des disques durs.
La cellule de communication
de la Sûreté de Wilaya a indiqué dans un communiqué
rendu public hier que les suspects utilisaient des techniques
sophistiquées pour pirater des
comptes et de sites, afin de les
contrôler à distance.
Vols dans les locaux commerciaux et les habitations
BOUMEDFAÂ
C’est lors d’une patrouille dans les quartiers de la ville
de Boumedfaâ, dans la nuit de vendredi dernier que l’attention des agents a été attirée par les agissements d’un
individu qui, à l’aide d’un pied de biche, s’activait à fracasser les cadenas du rideau d’un magasin de réparation
de téléphones, à l’abri d’un angle non éclairé.
Après avoir été encerclé, l’individu, agé de 28 ans, repris de
justice récidiviste a été interpel-
lé. Surpris, il a tenté de fuir
mais, il s’est heurté à d’autres
policiers.
Durant la même période,
après un dépôt de plainte pour
vol de bijoux par effraction dans
le domicile d’un citoyen, les éléments de la police judiciaire ont
mené des investigations qui ont
permis d’interpeller deux présumés auteurs du vol, âgés respectivement de 46 et 22 ans.
L’enquête a révélé que les
bijoux volés ont été vendus sur
l’une des places publiques de la
capitale.
Les trois individus, après
avoir été déférés au parquet de
Miliana territorialement compétent et entendu par le procureur
de la République, ont été placés
en détention provisoire.
K.O.
Un enfant de 12 ans se suicide par pendaison
Un enfant de 12 ans a été retrouvé
pendu à un arbre à quelques encablures de son domicile ce dimanche
aux environs de 19 heures.
Une enquête est ouverte pour déterminer
les raisons qui ont poussé ce jeune garçon à
cet acte désespéré. Voilà un drame tout à fait
imprévisible, un enfant s’est, donc, pendu
MOSTAGANEM
dans la localité de Sayada où il habite. Un tel
acte chez un garçon aussi jeune est rarissime. A ce stade de l’enquête, il faut rester prudent, l’enfant ne semblait pas avoir de soucis
familiaux ou scolaires nous dit-on, il fréquente la première A.M. dans un collège et ses
notes sont brillantes, ses professeurs ni
d’ailleurs les adjoints d’éducation ne se sont
jamais plaints de lui et n’ont jamais entendu
des moqueries de la part de ses camarades.
Les motivations de ce suicide seront
déterminées par la police qui a ouvert une
enquête. Le corps du collégien a été conduit
vers l’hôpital de Mostaganem à l’unité médico-légale à des fins d’autopsie.
A. B.
vers les structures sanitaires de la ville.
Cette découverte macabre qui a fait le tour
de la ville concerne une victime de sexe
masculin, répondant aux initiales M. L., âgé
de 49 ans, qui a été découvert mort dans le
quartier nord de la ville de Aïn Fekroun. Les
services de sécurité qui étaient sur les lieux
ont ouvert une enquête afin d’élucider les
causes de cette mort tragique.
Moussa Chtatha
Découverte macabre à Aïn Fekroun
Selon la cellule de communication de la
Protection civile d'Oum-El-Bouaghi, nous
avons appris que les éléments de l'unité
secondaire sont intervenus avant-hier pour
constater et transférer le corps d'un homme
OUM-EL-BOUAGHI
10
moins que durant l’année 2014.
Dans ce registre, les services de
police ont adressé des injonctions de quitter le pays à
50 étrangers contre 63 en 2014.
S’agissant de la sécurité routière, on constate que les actes
délictueux sur le réseau routier
urbain ont considérablement
diminué puisque le nombre de
délits enregistrés en 2014 qui
était de 3 846 a accusé une forte
régression, soit 1 601 cas en
2015. En revanche, le nombre de
retraits de permis de conduire et
de dossiers transmis à la commission de Wilaya a augmenté,
passant de 1 735 à 2 086 en
2015.
Sur le plan social, à savoir la
prise en charge médicale et psychologique des agents de la police, la Direction de la Sûreté
compte dans ses rangs 8 psychologues qui assurent le suivi
psychologique des policiers. De
plus, les services de police sont
dotés d’un centre médicosocial
pour le suivi de la santé des policiers et de leurs ayants droit,
ascendants et descendants.
Karim O.
EL-TARF
Arrestation de
trois personnes
spécialisées
dans le pillage
de sable
Au cours de la semaine
écoulée, dans le cadre de la
lutte implacable de l’Etat
contre le pillage de sable qui
est en train de prendre des
proportions alarmantes, les
éléments de la police judiciaire, relevant de la première
Sûreté urbaine, ont réussi au
cours de trois opérations, bien
préparées, à saisir trois tracteurs avec bennes et leurs
matériels y afférents et l’arrestation, également de leurs trois
chauffeurs.
Ces opérations réussies faisaient suite à la mise en place,
aux premières lueurs du matin,
de souricières sur le chemin
vicinal reliant le chef-lieu de la
commune d’El Tarf à la localité
de Aïn Khiar distante de 4 km.
Signalant que ladite localité fait
partie du grand cordon dunaire
de la wilaya et est connue pour
la qualité exceptionnelle de
son sable entrant dans la
construction et les travaux
publics.
Les mis en cause ont été
présentés devant le procureur
de République près le tribunal
d’El Tarf aux griefs d’extraction
illégale de sable du domaine
public relevant des forêts et le
délit de tentative de fuite suite
aux sommations des policiers.
Daoud Allam
Culture
Le Soir
d’Algérie
Et le combat
cessa faute
de moutons !
Par Kader Bakou
La chevauchée sauvage est un
beau film américain réalisé par
Richard Brooks, avec Gene Hackman et James Coburn dans les
rôles principaux. Dans le Colorado
du début du XXe siècle, le journal The
Denver Post organise une course de
chevaux à travers mille kilomètres
de plaines, de déserts et de montagnes. Le vainqueur reçoit un pactole de 2 000 dollars. L'aventure
séduit plusieurs concurrents (dont
une femme) aux ambitions diverses.
Sam Clayton (Gene Hackman), cavalier émérite, réchigne à se lancer
dans la course. «Et le cheval, qu’estce qu’il y gagne, lui ?» répondait-il à
ceux qui lui avait parlé de la forte
récompense en jeu.
Dans certains pays, des «organisateurs de spectacles» organisent
des combats d’animaux comme les
combats de coqs, de chiens ou de
béliers. Tout comme dans les corridas, l’animal participe à un combat
dans lequel les règles et les objectifs sont établis par d’autres et l’ennemi désigné par eux. D’autres parties comme les «parieurs», les «éleveurs», les médias ou les spectateurs qui applausissent et payent
leur ticket sont complices à des
degrés différents. Tout changera si
un jour, les coqs, les chiens, les
moutons ou le taureau dans l’arène
disent aux organisateurs et à tous
ceux qui aiment les voir se battre :
«Nous refusons le rôle et le combat
que vous avez décidés pour nous !
Nous n’avons rien à gagner dans ce
combat.»
Ce jour-là, le combat et les
guerres cesseront faute de combattants !
K. B.
[email protected]
Quand un historien raconte Constantine
LES CLÉS DE LA VILLE DE BENJAMIN STORA
Seconde Guerre mondiale, puis de
l'exode de 1962. Le fameux décret
Crémieux a été évoqué comme point
de départ volontaire de ces trois exils,
lorsque la communauté juive d'Algérie
a eu droit d'accès, par la naturalisation
dans la société française. Simplement,
cette assimilation culturelle qui a théoriquement commencé en 1870, avec
le décret Crémieux, a mis beaucoup
de temps à se réaliser. La preuve en
est donnée par l'enfance de Benjamin
Stora, lui-même, dont la mère s'adressait à lui en arabe, alors que le père
s'exprimait en français. Ce bilinguisme
de fait, par l'arabe de la maman, d'ascendance berbère, et le français du
papa, qui se voulait issu de l'exil d'Andalousie, traduisait la convivialité entre
l'islam et le judaïsme.
Convivialité est peut-être un peu
juste pour qualifier les relations entre
les deux religions monothéistes entre
lesquelles il y avait une telle osmose
qu'on ne savait plus où se situer. Bien
sûr, Stora l'enfant de Constantine
parle de ce judaïsme, et de cet islam,
tous deux populaires qui n'avaient pas
besoin d'exégètes, et d'intermédiaires,
pour exister, voire pour fraterniser.
En écoutant l'historien évoquer ses
souvenirs d'enfant constantinois, et de
sa fréquentation de l'école hébraïque,
on mesure mieux la parenté et la
proximité spirituelles. Tout ce bel et
fragile équilibre communautaire ne va
pas résister à l'orthodoxie, et au décret
Crémieux, ramenés dans les bagages
de la colonisation française.
Les rabbins venus de France,
après la conquête sont offusqués par
les rituels du judaïsme local, et entreprennent d'y mettre fin, comme
d'autres le feront pour l'islam beaucoup plus tard. Puis le décret Crémieux viendra enclencher durablement
le processus d'assimilation, tout en
créant une brèche béante entre les
communautés juive et musulmane. Au
moment où commence la guerre de
Libération nationale, la rupture est
quasiment consommée entre musulmans et juifs de Constantine, et rien ne
viendra le combler. Même si des juifs
de gauche, ou communistes, se sont
engagés du côté du FLN, l'ensemble
de la communauté déjà «francisée» a
choisi son camp, celui de «l'Algérie
française», et de l'OAS pour certains.
Pourtant, le processus d'assimilation, en réaction à l'antisémitisme
européen très violent en Algérie, ne
s'est pas vraiment déroulé au pas de
charge. Il a été long, laborieux, et plus
souvent en réaction à des phases
d'antisémitisme, et par un besoin vital
de se préserver, de se perpétuer, sans
renoncer à son identité propre. Ce
n'est qu'après 1920, par exemple, que
les juifs d'Algérie ont abandonné le
costume, et les métiers traditionnels,
pour mieux s'installer dans le giron dit
européen. Ce qui a été le cas de certaines élites musulmanes, assimilées
culturellement, mais sans le droit d'accéder à la nationalité. Ce qui les a
poussées vers le nationalisme, et la
lutte armée puis l'indépendance, avec
ses vainqueurs et ses vaincus, parmi
lesquels les juifs d'Algérie, assimilés
hâtivement, une fois de plus, aux
«pieds-noirs». Sans chercher à faire
vibrer la corde sensible, Benjamin
Stora nous offre avec ce livre beaucoup plus qu'une autobiographie, des
pages que l'on parcourt avec émotion,
et surtout le regret nostalgique de ce
qui aurait pu être.
A. H.
de signes religieux apaisés (une comédienne qui fait la prière, un tableau
coranique dans les loges, un gros plan
sur l’index de la chahada de Azeddine
et de sa femme avant de succomber
aux balles dans une scène finale littéralement lamentable), histoire de radoter
un leitmotiv consensuel montrant que
ces artistes sont de vrais musulmans et
justifiant presque l’acte de créer !
Abderrahim Laloui, également
auteur du scénario, et Ahmed Benkamla qui campe par ailleurs le rôle de
Tahar Djaout, ne s’embarrassent pas de
subtilités narratives, encore moins de
propositions formelles, mais se contentent de la «légitimité» supposée de leur
discours et du sacerdoce mémoriel
véhiculé dans leur démarche, en laissant échapper quelque chose d’essentiel : le cinéma ! En effet, entre un langage télévisuel envahissant et une
direction d’acteurs totalement dévitalisée, en passant surtout par cette
absence pure et simple de rythme du
récit, Mémoires de scènes compte sur
son simple pouvoir d’évocation d’un
trauma national dont les réminiscences
juxtaposées maladroitement ne manqueront pas d’arracher des larmes au
spectateur lambda et de le baigner
dans un cocon émotionnel au rabais à
défaut de lui offrir un cinéma qui respecte autant son intelligence que ses souvenirs douloureux. Malheureusement,
les violons pleurnicheurs, la théâtralisation envahissante et la paresse tant
dramaturgique que visuelle du film en
font une énième coquille vide qui rejoindra la longue liste des produits du
ministère de la Culture dont l’affection
pour les scénarios amorphes et l’image
livide n’est plus à présenter !
Sarah Haidar
Jusqu’au 28 janvier : Exposition de
l’artiste Jaoudet Gassouma.
GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD
KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)
Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de
peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina
Ghanem Pavlovskaya.
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE
ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE
LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 11 février 2016 :
7e Festival international de l'art
contemporain (Fiac). Avec la perticipation
de Clémentine Carsberg (France), Patrick
Altes (France), Patrick Maïssa (France),
Francisco Javier Ruiz Carrasco
(Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce),
Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo),
Gastineau Massamba Mbongo (Congo),
les artistes algériens Fatiha Bouziane,
Slimane Ould Mohand, Mohamed
Skander, etc.
GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE
(ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 18 février : Exposition de
peinture par l’artiste Abderrahmane
Bekhti.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE
L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE
ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS
MUSTAPHA-PACHA, BASSECASBAH)
Du 26 janvier au 26 mars : Exposition
«Le maître et ses disciples» en
hommage à Mostefa Ben Debbagh.
Benjamin Stora, né en 1950 à
Constantine, a eu comme
grands-parents maternels les
plus grands fabricants de bijoux
berbères de la ville, originaires
des Aurès. Du côté de son père,
sans doute issu du même moule,
il n'était question que des
ancêtres venus de l'Andalousie,
après la débâcle.
De Paris, Ahmed Halli
Q u'y a-t-il de commun entre le chanteur Enrico Macias et l'historien Benjamin Stora, et qu'en est-il resté ? Le
judaïsme sans doute, Constantine certainement, mais on peut être de la
même ville sans partager les mêmes
souvenirs. Si le chanteur nous a
émus, parfois excédés, avec ses
mélopées, l'écrivain lui ne s'embarrasse pas de tels procédés sentimentaux.
Le premier ne donne à voir que ce qu'il
a vu de nous, c’est-à-dire rien ou
presque, et chante une cité, qu'il est le
seul à connaître. Le second fait de
l'histoire tout en rassemblant des souvenirs épars de son enfance, et sa
posture l'autorise à prendre cette distance, et cette objectivité, que l'autre
n'a pas. S'il est question ici d'Enrico
Macias, c'est parce qu'il a été présent
à certains moments, pour ne pas dire
tout le temps, mercredi dernier à la traditionnelle conférence littéraire de
l'ACB. Comment pouvait-il en être
autrement, puisqu'il était question de
Constantine, plus connue en France
comme la ville de Macias, et de sa
communauté juive, dont se réclame,
non sans excès, le chanteur.
Benjamin Stora, interrogé par
Arezki Metref, a su, lui, garder l'objectivité de l'historien tout en en déroulant
le fil de son enfance dans son récent
livre Les clés de la ville.
Benjamin Stora, né en 1950 à
Constantine, a eu comme grandsparents maternels les plus grands
fabricants de bijoux berbères de la
ville, originaires des Aurès. Du côté de
son père, sans doute issu du même
moule, il n'était question que des
ancêtres venus de l'Andalousie, après
la débâcle.
A l'âge de quatre ans, Benjamin
est inscrit à «l'Alliance» pour y
apprendre l'hébreu, et les bases du
judaïsme comme d'autres allaient à la
mosquée pour apprendre l'arabe, et
les versets du Coran. On y pratiquait
évidemment les châtiments corporels,
la «triha», ou raclée comme il le dit en
arabe, l'équivalent de la «falaqa»
administrée en mosquée. On ne
s'étonnera pas qu'il ait donné sa préférence à l'école publique, qu'il fréquentera quelques années plus tard, au
détriment de l'école hébraïque. Pourtant, c'est à l'école hébraïque qu'il
apprendra à lire et à écrire, mais il
semble bien que l'enseignement religieux n'attire pas spécialement les
enfants. Sans doute parce que la
pédagogie n'était pas aussi attrayante,
ni les sanctions aussi légères et
acceptables qu'à l'école publique,
mais on n'était jamais trop prudent.
Aussi, quand les adultes lui demandaient laquelle des deux écoles il préférait, l'école publique ou «l'Alliance»
hébraïque, il donnait toujours sa préférence à la seconde, même s'il pensait
le contraire.
En 2006, Benjamin Stora avait
déjà publié un livre d'historien sur «les
trois exils» de la communauté juive,
ceux du décret Crémieux, de la
MÉMOIRES DE SCÈNES EN AVANT-PREMIÈRE À ALGER
On respire mal sous les symboles
éalisé par Abderrahim Laloui et
Ahmed Benkamla, le long-métrage Mémoires de scènes a été
projeté hier en avant-première à la salle
El Mougar. Avec Abdallah Aggoune et
Amel Wahbi dans les rôles principaux,
ce film ne convainc ni par sa forme ni
par son propos. Azeddine, père de trois
enfants, journaliste et metteur en
scène, vient d’adapter le «Tartuffe» de
Molière et travaille avec sa femme et un
groupe d’amis au théâtre municipal de
Sétif lorsque le maire d’obédience FIS
fraîchement élu vient leur signifier qu’ils
ne pourront pas monter le spectacle.
Décidés à résister, ils continuent néanmoins à occuper l’espace tandis que
leur parviennent les nouvelles d’assassinats des artistes et intellectuels algériens. Nous sommes en pleine tourmente des années 1990, l’art est dans le
viseur et la terreur est d’autant plus
féroce qu’elle vient d’être plébiscitée
lors des élections locales. Or, il s’agit là
d’une épée à double tranchant : tandis
que les élus municipaux jouent la carte
de la légalité pour déloger et intimider
les artistes, des groupes prétendument
«isolés» ont recours à la menace puis à
la liquidation physique…
Entre les images des répétitions de
Tartuffe transposé dans un contexte
algérois à l’époque ottomane et celle de
la vie quotidienne des personnages, le
film se construit comme un long plaidoyer à peine scénarisé contre l’obscurantisme où les acteurs croulent sous
leur charge symbolique sans jamais
parvenir à donner chair à leurs personnages. Il y a là tous les ingrédients d’un
discours schématique qui, dans sa
volonté de surligner la tragédie, finit par
la rendre légère, voire pâteuse tant le
canevas dramaturgique est réduit à une
confrontation infantilisée entre l’angélisme des uns (ici les artistes algériens) et
la malfaisance diabolique des autres
(les terroristes). Laquelle confrontation
est d’autant plus risible que les réalisateurs ne cessent de lester leurs scènes
Salle Chanderli de la Cinémathèque
de Tlemcen :
Mardi 26 janvier à 14h: Film Il était
une fois en Anatolie de Nuri Bukgé
(Turquie, 2011). A partir de 17h : Film
Eve Donus Sarimakis de Alphan Eseli
(Turquie, 2013), film Mucize de Alper
Caglar (Turquie, 2014).
THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN
MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)
Mercredi 27 janvier à 19h : Concert de
l’Orchestre symphonique national
algérien, sous la direction du maestro
Volodymyr Sheiko et avec la
participation exceptionnelle de Louiza
Hamadi (piano), de la soprano Olha
Fomichova et du ténor Dmytro Kuzmin.
Jeudi 28 janvier à 19h : Concert du
groupe méxicain CoraSon de Mexico,
dirigé par Alejandro Pinto. Prix du billet :
500 DA.
THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE
Jeudi 28 janvier à 19h : Concert de
l’Orchestre symphonique national
algérien, sous la direction du maestro
Volodymyr Sheiko et avec la
participation exceptionnelle de Louiza
Hamadi (piano), de la soprano Olha
Fomichova et du ténor Dmytro Kuzmin.
CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI
(21, BD DES MARTYRS, ALGER)
Jeudi 28 janvier à 19h : Concert
«Mélodies arabes et brise flamenco»,
par Cani Mirzo et Neila Benbey
(quartet). Entrée sur invitations
disponibles au niveau de l’Institut
Cervantès d’Alger et, ce, à partir du
jeudi 21 janvier.
GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD (84,
RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
Jusqu’au 4 février : Exposition
de peinture par l’artiste Abdellah
Belhaimer.
CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD,
ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’arts
plastiques «La note bleue» de l’artiste
Samia Boumerdassi.
EZZOUART GALERIE DU CENTRE
COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE
BAB-EZZOUAR (ALGER)
R
11
[email protected]
Photo : DR
LE COUP DE
BILL’ART DU SOIR
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
12
Sports
FOOTBALL
Khoualed, Boudebouda,
Koudri et Benayada
convoqués par Gourcuff
USM ALGER
l Quatre éléments de
l’USM Alger à savoir Khoualed
Nacereddine, Boudebouda
Brahim, Koudri Hamza et
Hocine Benayada sont convoqués par le sélectionneur
national Christian Gourcuff
pour le prochain stage des
Verts (local) qui aura lieu du
1er au 3 février prochain au
CTN de Sidi Moussa.
Derfalou opérationnel
dans 3 à 4 semaines
L’attaquant international
espoir de l’USMA, Derfalou
Oussama, est rentré au pays
après avoir subi une intervention chirurgicale à la clinique
Aspetar au Qatar. L’ancien
attaquant du RCA devrait être
opérationnel dans trois à
quatre semaines, a indiqué
l’USMA. Il devrait reprendre
les entraînements collectifs
dans 10 jours.
Zemmamouche opéré
avec succès
Le gardien de but de
l’USMA,
Mohamed-Lamine
Zemmamouche, a été opéré
avec succès au Qatar suite à
sa blessure au coude. Le portier des Rouge et Noir a entamé sa rééducation hier, toujours sur place, avec un programme spécifique avant son
JS KABYLIE
Harrouche
pas encore
opérationnel
La nouvelle recrue de la
JS
Kabylie,
Hocine
Harrouche, n’est pas encore
apte à prendre part à la compétition avec sa nouvelle
équipe. Le néo-milieu canari
devrait patienter encore
quelques
jours
pour
reprendre toutes ses aptitudes physiques. Toutefois, le
staff technique de la JSK
espère le récupérer rapidement.
Diawara, le buteur providentiel
des Canaris
Banou Diawara, l‘attaquant de la JSK, a encore fait
parler de lui lors de la 17e
journée face au MOB en inscrivant son 8e but de la saison
qui le place à un but du
meilleur buteur du championnat, à savoir le Libyen Zaâbia
du MC Oran, qui en compte
9. L’attaquant burkinabé, qui
détient le même nombre de
buts avec Guessan du RCA,
espère terminer meilleur
buteur cette saison et promet
de récidiver ce samedi face à
l’USMA, lors de la 18e journée.
Ah. A.
LES ÉLIMINATOIRES
DU MONDIAL-2018 ET DE
LA CAN-2017 MEUBLERONT
LES DATES FIFA
Aucun match amical
au programme des
Verts en 2016
au stade Omar-Hamadi pour
préparer la prochaine sortie
des Rouge et Noir face à la
JSK.
Ahmed Ammour
Après le nul ramené de son
déplacement à l’Arbaâ lors de
la 17e journée du championnat
de la Ligue 1 Mobilis, la bande
à Alain Michel a entamé la préparation du prochain derby de
la 18e journée face au voisin
husseindéen prévu samedi à
16h au stade du 5-Juillet. Ainsi,
après avoir bénéficié d’une
journée de repos, les camarades du gardien Asselah ont
repris les entraînements hier à
la forêt de Bouchaoui pour une
séance d’oxygénation avant de
s’attaquer au travail techno-tactique pendant la semaine.
Grâce au point ramené samedi
de son déplacement, le
Chabab maintient toujours le
même écart de 8 points qui le
sépare du leader usmiste en
espérant toutefois un faux-pas
des Rouge et Noir samedi face
à la JSK. «On est revenu de
l’Arbaâ avec un point qui va
nous permettre de rester toujours en haut du tableau», a
affirmé le technicien français du
Chabab qui regrette le manque
d’efficacité de ses attaquants.
«On a eu quelques occasions
de buts, malheureusement l’efficacité nous a fait défaut», a-til expliqué. Après 17 journées
de championnat, le CR
Belouizdad occupe la 2e place
au classement avec 30 points,
soit à 8 points du leader, et
avec 3 longueurs d’avance sur
le MOB, l’USMH et le MCA,
trois équipes qui partagent la 3e
place au classement. Dans le
rapport attaque-défense, le
Chabab renferme la 2e meilleure défense du championnat
avec 12 buts encaissés, derrière l’ESS (11 buts), et la 3e
meilleure attaque avec 25 buts
inscrits. Le CRB est d’ailleurs
l’une des rares équipes à avoir
gardé son staff technique
depuis la saison dernière !
Ah. A.
Cap sur le derby face au NAHD
CR BELOUIZDAD
Merzougui suspendu quatre ans
Jeudi dernier, la Ligue du
football professionnel avait
annoncé à travers un communiqué paru sur son site officiel,
que le joueur Kheïreddine
Merzougui, est suspendu à
titre conservatoire, suite à un
contrôle antidopage qui s’est
avéré positif à une substance
stimulante. Auditionné par la
commission médicale de la
FAF, Merzougui avait reconnu
les faits qui lui ont été reprochés tout en renonçant à
l’échantillon B.
Convoqué hier matin à
comparaître devant la commission de discipline de la
LFP, Merzougui s’est présenté
avec l’espoir de voir les
membres de la structure présidée par Abdelhamid Haddadj
lui accorder leur clémence
pour sa bonne conduite et sa
«naïveté». L’attaquant mouloudéen, reçu par la commission de discipline, a pris la
parole pour se défendre. Selon
des sources concordantes, il a
surtout mis l’accent sur son
honorabilité. «Je suis un fils de
bonne famille qui n’a rien à voir
avec la consommation de produits prohibés. Je confirme ma
MC ALGER
prise de vitamines, sans plus.
J’ai la conscience tranquille»,
assura-t-il pour clamer son
innocence et plaider sa bonne
volonté. Une «repentance» qui
n’a pas du tout convaincu les
membres de ladite commission qui attendaient des arguments plus valables. La commission avait tenu à signaler à
l’attaquant Mouloudéen qu’il
était le seul responsable de sa
conduite et qu’il avait failli pro-
fessionnellement à ses engagements, bafouant l'éthique
sportive. A cet effet, il doit
assumer les conséquences de
son acte. La commission s’est
retirée pour délibérer. Son verdit,
d’ailleurs,
attendu,
condamne le joueur mouloudéen et ex-meilleur buteur du
RC Relizane en Ligue 2
Mobilis, à quatre années de
suspension.
A. Amine
RC RELIZANE
François Bracci limogé, Bira
pour le remplacer
La direction du RC Relizane, Ligue 1 Mobilis vient de mettre
fin aux fonctions du désormais ex-entraîneur des séniors,
François Bracci, après que ce dernier eut qualifié son équipe
aux quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Cette décision a surpris plus d'un dans la mesure où, selon de nombreux observateurs, ce technicien n’a rien fait depuis qu’il a pris la barre technique. Deux défaites de suite en championnat, chose qui a
poussé les membres de la SSPA/RCR, à leur tête le président
Bouhenni, de limoger François Bracci. Cette situation, qui a
débouché sur un marasme au sein de l'association, a contraint
les dirigeants, à leur tête le président du club relizanais, à opérer un changement à la barre technique avec la venue du nouveau technicien, Bira, un coach connu pour son sérieux et qui a
drivé plusieurs clubs de la région.
A. Rahmane
Raouraoua refuse
la polémique
ARRIVÉE DE BENZIA ET OUNAS CHEZ LES VERTS
FOOTBALL
La sélection algérienne de football ne
disputera aucun match amical durant
l'année 2016 qui sera consacrée «uniquement» aux rencontres des qualifications à la Coupe d'Afrique des nations
CAN-2017 et au Mondial 2018, a annoncé le président de la Fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua.
«Compte tenu du calendrier de la
Fédération internationale (Fifa), l'équipe
nationale ne jouera aucun match amical
en 2016. Le programme des Verts sera
chargé avec cinq matchs officiels au
menu», a indiqué le premier responsable
de l'instance fédérale. «Nous allons jouer
d'abord face à l'Ethiopie, les Seychelles,
et le Lesotho pour les qualifications de la
CAN-2017, avant d'entamer le 3e tour
des éliminatoires du Mondial 2018 avec
deux rendez-vous programmés pour
octobre et novembre prochains», a expliqué Raouraoua. Les deux derniers tests
amicaux de la sélection algérienne
remontent à novembre 2015 à Alger, face
à la Guinée (défaite 2-1) et devant le
Sénégal (victoire, 1-0).
LIGUES 1 ET 2 MOBILIS
(18e JOURNÉE)
Deux matchs
avancés
à vendredi
La commission d’organisation de la
Ligue de football professionnel a publié
dimanche en fin d’après-midi le programme détaillé de la 18e journée des championnats professionnels des Ligues 1 et
2. Un menu qui prévoit, en Ligue 1
Mobilis, le déroulement de deux rencontres ce vendredi 29 janvier. En l’occurrence ASMO-USMH au stade HabibBouakeul d’Oran (15h) et CSC-ESS au
stade Chahid-Hamlaoui de Constantine
(16h). Les autres rencontres de cette
étape seront jouées samedi. Au programme du 30 janvier, MOB-MCO (15h),
USMB-DRBT (15h), RCR-RCA (15h),
USMA-JSK (16h), CRB- NAHD au stade
du 5-Juillet (16h) ainsi que JSS-MCA
(18h, à huis clos).
CABBA-OM aura lieu jeudi
Par ailleurs, la LFP a décidé d’avancer
la rencontre CABBA-OM comptant pour
la 18e journée de la Ligue 2 Mobilis pour
le jeudi 28 janvier (15h). La décision est
forcément liée à la retransmission du
match en question par la chaîne qui dispose des droits TV, à savoir Dzair TV. Les
sept autres matchs de ce round (USMBAJSMS, USC-USMMH, MCS-OMA, ASKMCEE, ASO-ABS, JSMB-PAC et CABCRBAF) se joueront le vendredi 29 janvier à partir de 15h.
M. B.
«Je laisse la presse française
dire ce qu'elle veut à propos de ces
deux joueurs. Je refuse de trop
m'étaler sur ce sujet. Une chose
est sûre, nous sommes toujours en
contact avec les joueurs évoluant
en Europe susceptibles de renforcer l'équipe première ou celle des
U23. Celui qui veut venir tant
mieux, celui qui refuse je lui souhaite bon vent», a affirmé Raouraoua.
Le premier responsable de l'instance fédérale s'exprimait à l'issue
de la 15e édition du Ballon d'or
algérien, organisée dimanche soir
par les deux quotidiens Le Buteur
et El-Heddaf, une distinction revenue cette année à Riyad Mahrez
(Leicester City). Lors d'un point de
presse tenu le 9 janvier, le président de la FAF a annoncé la prochaine arrivée chez les Verts de
Yacine
Benzia
(Lille-France)
d'Adam Ounas (Bordeaux-France)
et celle également de Sofiane
Hanni (FC Malines-Belgique). Si la
venue de Hanni ne pose pas de
problème, celle de Benzia et
Ounas a alimenté la presse française qui s'est tournée vers l'avenir
sportive de ces deux joueurs. «Je
me donne le temps de la
réflexion», avait expliqué récemment Benzia au quotidien L'Equipe,
ajoutant
qu'il
se
consacre
d'«abord» à son club.
Pour sa part, l'attaquant bordelais a précisé qu'il préférait donner
la priorité à la sélection française
des moins de 20 ans, d'après le
quotidien sportif dans son édition
du 11 janvier. Lors de sa rencontre
face à la presse le 9 janvier,
Raouraoua avait indiqué que les
deux joueurs seront présents lors
du prochain stage de la sélection
nationale en mars prochain en vue
de la double confrontation face à
l'Ethiopie (ndlr, le 25 à Blida et le 29
à Addis-Abeba) dans le cadre respectivement de la 3e et 4e journée
(Groupe J) des qualifications de la
CAN-2017.
RAMY BENSEBAINI À PROPOS DE SA PARTICIPATION
AU TOURNOI DES JO-2016 :
«J'espère que Montpellier
va m'autoriser à participer
au tournoi»
l Le défenseur international algérien de Montpellier (Ligue 1 française
de football) Ramy Bensebaini, soumis
à une autorisation de son club pour
pouvoir prendre part avec la sélection
des U23 aux JO-2016, ne perd pas
espoir de participer à cette manifestation.
«J'espère que Montpellier va
me libérer pour prendre part aux
JO. Je piaffe d'impatience à l'idée
d'y être, d'autant que mon absence
à la dernière Coupe d'Afrique des
nations au Sénégal m'est restée en
travers de la gorge, je ne veux pas
rater un autre rendez-vous majeur
avec les Verts», a affirmé à l'APS
Bensebaini. Le joueur âgé de 20
ans, prêté pour une saison par son
club du Paradou AC (Ligue
2/Algérie) à Montpellier, s'exprimait
à l'issue de la 15e édition du Ballon
d'or algérien, organisée dimanche
soir par les deux quotidiens «Le
Buteur et El-Heddaf». Le natif de
Constantine a reçu le trophée de la
révélation de l'année. «Je vais discuter personnellement avec mes
responsables pour m'autoriser à
rejoindre la sélection pour les JO.
Je compte également sur l'aide de
la Fédération algérienne de football
(FAF) pour convaincre les dirigeants de Montpellier d'autant que
la période des JO coïncide avec la
préparation d'intersaison», a-t-il
ajouté. Le Comité exécutif de la
13
Ryad Mahrez is the best
BALLON D'OR ALGÉRIEN 2015
l L'international algérien de Leicester City
(Premier League anglaise de football), Ryad Mahrez,
a reçu dimanche soir à Alger le trophée de la 15e
édition du Ballon d'Or du meilleur footballeur algérien de la saison 2015, du sondage organisé par les
quotidiens sportifs Le Buteur et El-Haddaf.
l Le président de la
Fédération algérienne de football
(FAF), Mohamed Raouraoua, a
refusé de polémiquer sur l'éventuelle arrivée des deux joueurs
franco-algériens, Yacine Benzia et
Adam Ounas en équipe nationale,
au moment où les deux éléments
auraient décliné de répondre
favorablement à la demande de la
FAF, selon la presse française.
retour à Alger. L’ancien gardien
international devrait être opérationnel dans un mois.
Sanction financière
pour Seguer et Koudri
Mohamed
Seguer
et
Hamza Koudri, non-convoqués pour le dernier match de
championnat de leur équipe
face à l’ESS, ont écopé de
sanctions financières après
leur accrochage la veille du
déplacement de l’équipe à
Sétif. Ecartés du groupe, les
deux joueurs, traduits devant
le conseil de discipline du club,
devaient reprendre avec leurs
camardes les entraînements
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
Le Soir
d’Algérie
Photo : NewPress
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé décembre
dernier que les clubs professionnels ne sont désormais plus dans
l'obligation de libérer leurs joueurs
pour le tournoi final des Jeux
Olympiques (JO), à commencer
par celui de 2016 auquel est qualifiée la sélection algérienne après
avoir atteint la finale de la CAN2015 des U23 disputée au
Sénégal. Les Fédérations des
sélections qualifiées doivent saisir
les clubs concernés pour obtenir
l'autorisation de participation de
leurs joueurs à cette compétition,
précise la même source. Cette
décision risque de fausser les calculs de la Fédération algérienne de
football qui comptait renforcer
l'équipe nationale olympique par
des éléments de la sélection pre-
mière évoluant à l'étranger. Lors de
la CAN-2015 des U23, la sélection
olympique n'avait pas pu bénéficier
des joueurs évoluant à l'étranger en
raison du refus de leurs clubs respectifs de les libérer.
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
Mahrez qui succède au palmarès, à son coéquipier en équipe
nationale, Yacine Brahimi, a reçu
sa récompense des mains de l'ancien joueur-vedette de la sélection
égyptienne de football Mohamed
Aboutrika et de l'ancien international algérien Rabah Madjer. Ravi
de décrocher cette distinction,
Mahrez s'est dit «honoré» de recevoir le trophée. «Je remercie Le
CHAMPIONNAT DE
FRANCE
Aïssa Mandi
dans l'équipe
type de la 22e
journée
Le défenseur international
algérien Aïssa Mandi, auteur de
l'égalisation du Stade Reims
contre Saint-Etienne (1-1) samedi soir, figure dans l'équipe type
de la 22e journée du championnat
de France de Ligue1 de football.
Le capitaine algérien, qui a inscrit
le but de son équipe à l'ultime
minute de la partie, a obtenu la
deuxième meilleure note (7/10)
attribuée par le magazine France
Football. Grâce à son but, le
second de la saison en 16
matchs de Ligue 1, Mandi a évité
à son équipe une défaite qui
semblait certaine et enchaîne du
même coup son second nul de
rang. Un précieux point qui permet aux Rémois de se maintenir
à la 17e position au classement
avec trois longueurs d'avance
sur Toulouse FC, premier relégable. Eloigné des terrains
durant une longue période à
cause d'une blessure au genou
lors de la rencontre contre
Angers, le latéral algérien est en
train de retrouver la forme qui
était la sienne.
Raouraoua installe le collège technique national
FAF
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) M. Mohamed Raouraoua a installé,
dimanche au CTN de la FAF de Sidi Moussa, le collège technique national, un organe consultatif, créé
à la faveur de l’amendement des nouveaux statuts
de la FAF lors de la dernière assemblée générale
extraordinaire du 25 novembre 2015 et prévu par le
décret exécutif n° 14-330 du 3 décembre 2014 fixant
les modalités d’organisation et de fonctionnement
des fédérations sportives nationales ainsi que leur
statut-type. Le collège sera chargé de formuler
toutes propositions, recommandations, et avis susceptibles de contribuer à la détermination des objectifs et méthodes ainsi que les actions liés à l’organisation, l’animation, la promotion et le développement du football au sein de la fédération. Le collège
technique, présidé par le Directeur technique national est composé d’une soixantaine de techniciens
exerçant dans les différentes structures du football
national, a indiqué la FAF.
Ah. A.
Buteur et El Heddaf de m'avoir
honoré. Je remercie tout le monde,
en particulier tous ceux qui ont
voté pour moi et tous les Algériens
qui me soutiennent. Je rends hommage à ma famille et particulièrement à ma mère. Je dois encore
progresser et continuer à travailler
car je n'ai pas encore touché le
sommet», a-t-il déclaré juste après
avoir reçu son trophée.
Le suffrage du sondage des
quotidiens sportifs Le Buteur et El
Haddaf, a été effectué auprès des
capitaines d'équipes, entraîneurs
et présidents des clubs de la
Division 1, du sélectionneur national, du capitaine de l'équipe nationale et des médias algériens.
Plusieurs personnalités politiques
et sportives ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée à l'Ecole
d'hôtellerie de Aïn Benian, au
cours de laquelle plusieurs autres
trophées ont été décernés. Deux
prix spéciaux ont été attribués à la
sélection
nationale
militaire,
médaillée d'or aux Jeux mondiaux
en Corée du Sud, et à la sélection
olympique, qualifiée avec brio aux
prochains Jeux olympiques JO2016 de Rio de Janeiro.
Le champion d'Algérie en titre,
l'ES Sétif, a été distinguée comme
la meilleure équipe de la saison
2014-2015, alors que l'USM Alger
a reçu un prix honorifique suite à
son parcours en Ligue des champions d'Afrique où elle avait atteint
la finale, perdue face au TP
Mazembe de la RD Congo (aller 12, retour 2-0). Dans le registre des
trophées personnels, celui du
meilleur gardien a été remis à l'international
Mohamed-Lamine
Zemmamouche (USM Alger), alors
que le Soulier d'or du meilleur
buteur est revenu à Walid
Derrardja (ex-MC El-Eulma),
auteur de 16 buts lors du dernier
exercice, avant d'atterrir durant l'intersaison au MC Alger. Le défenseur international algérien Ramy
Bensebaïni (Montpellier-France) a
reçu le prix de la révélation de l'année, alors que la distinction du
meilleur espoir est revenue à
Oussama Darfalou (ex-RC Arbaâ)
qui porte actuellement les couleurs
de l'USMA. Le titre du meilleur
entraîneur
est
revenu
à
Abdelkader Amrani qui avait
conduit le MO Béjaïa à remporter
la Coupe d'Algérie 2015 aux
dépens du RC Arbaâ (1-0). Le
meilleur buteur en activité de
l'équipe nationale, Islam Slimani
(Sporting
Lisbonne/Portugal),
auteur de 7 buts en 11 matchs
durant l'année 2015 avec les Verts,
a reçu, en son absence, le trophée
du meilleur buteur de la sélection.
Le prix du meilleur public en
Algérie est revenu aux supporters
de l'USM Harrach (Ligue 1Algérie).
L'ancien international algérien
du MC Alger, Ali Bencheikh a reçu
un Ballon d'Or honorifique des
années 1980 et 1990, des mains
de
son
ancien
président
Abdelkader Drif. A la fin de la cérémonie, Mohamed Aboutrika a été
honoré par Rabah Madjer pour
l'ensemble de sa carrière, lui qui
avait grandement contribué à la
consécration des Pharaons sur le
plan africain pendant trois éditions
de rang à la Coupe d'Afrique des
nations : 2006, 2008, et 2010.
Parlons-en
Première panne pour Zidane
Pour son premier déplacement à Séville où il affrontait le Betis local
(15e de la Liga), le Real Madrid de Zidane n’a pu faire qu’un match nul,
alors que la plupart des observateurs attendaient une large victoire.
C’est assurément une contre-performance pour Zizou, même si ce dernier a déclaré en conférence de presse, qu’il n’avait rien à reprocher à
ses joueurs. Pourtant, ils n’ont pas été à l’abri des critiques. Danilo, le
latéral droit brésilien, acheté 35 millions d’euros à Porto, a raté tous ses
centres et il a fallu que Zidane le remplace par Carvajal pour arracher
le point du nul, sur une action très litigieuse avec trois Madrilènes horsjeu. Ronaldo n’a été que l’ombre de lui-même et le Colombien James a
justifié sa... méforme totale. En fait, l’absence de Bale (blessé et indisponible encore deux semaines) a pesé lourd et, passé l’enthousiasme,
on se demande comment Zidane, l’entraîneur, va réparer sa première
panne surtout lorsqu’il aura à faire des déplacements plus périlleux, à
commencer par celui de la Champions League à la mi-février à Rome
face à une AS Rome encore plus agressive que les Sévillans.
H. B.
Sports
Le Soir
d’Algérie
HICHEM BOUDRALI
(ENTRAÎNEUR-ADJOINT
DE L’ALGÉRIE) :
«Gagner sans enregistrer
de blessures était plus
important»
«Nous nous attendions à un match
avec beaucoup d’intensité physique face
à une équipe camerounaise athlétique,
ce qui était le cas. L’essentiel est d’avoir
assuré les points de la victoire sans enregistrer de blessures dans l’effectif, même
si Boultif, déjà diminué physiquement, n'a
pas pu terminer le match. Nous avons
pris l’avantage rapidement au score, ce
qui nous a permis de faire souffler nos
joueurs cadres. Maintenant, le plus
important est de rester concentrés pour
gagner le match de demain (aujourd’hui,
ndlr) face au Nigeria et attaquer le
deuxième tour sans perdre un autre
joueur sur blessure.»
KONGUEM POKAM HONORÉ
(ENTRAÎNEUR DU CAMEROUN) :
«L’Algérie ? Une grande
équipe qui n’avait pas
besoin de l’aide
des arbitres»
«Nous avons mal débuté le match,
laissant les Algériens prendre un écart
considérable au tableau d’affichage qui
leur a permis de bien gérer la suite de la
rencontre. Par la suite, nous avons réussi
à revenir à trois buts d’écart mais une
fois de plus, nous avons été victimes de
la sévérité des arbitres. Je pense que
l’Algérie est une grande équipe qui mérite la victoire aujourd’hui sans avoir
recours à l’aide des arbitres. C’est la troisième fois dans le tournoi que nous
sommes victimes des mauvaises décisions des arbitres. C’est désolant pour le
handball africain, il faudra penser lors
des prochaines éditions à élever le
niveau de l’arbitrage.»
ANIS ZAMOUM (ARRIÈRE
ALGÉRIE) :
«Rester concentrés
jusqu’au bout»
«Le plus important est d’avoir réussi à
s’imposer sans avoir de nouveaux blessés. Nous avons réussi à prendre rapidement l’avantage au score pour ensuite
bien gérer notre avance jusqu’à la fin du
match. Maintenant, nous devons rester
concentrés pour le dernier match de
poule et enchaîner avec le quart de finale
où nous allons être opposés à un adversaire plus coriace.»
REDOUANE SAKER (AILIER
ALGÉRIE) :
«Notre objectif est de
défendre notre titre»
«Notre objectif était de remporter
cette rencontre pour se qualifier mathématiquement et bétonner la deuxième
place du groupe, je pense que mes
coéquipiers ont fait un très bon match en
menant rapidement puis en gérant le
score par la suite. Nous nous approchons des quarts de finale lors desquels
il faudra être à fond pour atteindre notre
objectif final et défendre notre titre.»
Programme d’aujourd’hui
(5e et dernière journée)
Groupe A
Salle Principale : Algérie-Nigeria (12h)
Salle Principale : Cameroun-Gabon (14h)
Salle Principale : Égypte-Maroc (18h)
Groupe B
Salle Annexe : Congo-Libye (15h)
Salle Principale : Tunisie-Angola (16h)
Salle Annexe: RD Congo-Kenya (17h)
Les Verts gagnent sans
vraiment convaincre
HANDBALL
14
22e ÉDITION DE LA CAN SENIORS-GARÇONS (ÉGYPTE DU 21 AU 30 JANVIER)
l L’EN a signé, hier au Caire, son
troisième succès de cordée dans
cette 22e CAN de handball seniorsmessieurs. Le Cameroun, qui n’est
pourtant pas un foudre de guerre, a
perdu avec un écart de 7 buts (3427), sa prestation d’ensemble
n’avait rien de désolante. Et pour
cause ! Les joueurs de Pokam
Konguem ont réussi à planter 27
buts dans les bois de Bousmal qui
faisait ses grands débuts dans la
compétition africaine. Bouchekriou
a encore du pain sur la planche.
Mohamed Bouchama - Alger
(Le Soir) - Pas de quoi s’extasier
à l’issue d’un match craint par le
staff algérien mais qui, globalement, était à la portée de nos
handballeurs. Face à un ensemble
camerounais redouté surtout pour
son excessif engagement physique, Salah Bouchekriou a mis
en place un Sept inédit dans
lequel Daoud Hichem et
Abdelkader Rahim faisaient partie
des indiscutables titulaires en ce
début de championnat. Djellabi,
Kieffer, Zamoum et le gardien
Bousmal, repêché suite au forfait
de Benmenni, mais également l’inconstant Hamoud assuraient leur
première participation dans l’équipe-type. Cette précaution d’éviter
les blessures et un trop-plein de
fatigue ne semblait, pour autant,
point troubler la quiétude d’un
team algérien plus serein que
jamais. Sur le tableau d’affichage,
le score défilait favorablement à
l’avantage des Verts. Au bout de
la 10e minute de la première mitemps, un cinglant 7-1 confirmait
la domination algérienne en dépit
de quelques approximations arbitrales de la paire sénégalaise
Fadel Diop-Faye Abdoulaye.
Celle-ci se montrait «spectatrice»
devant la virilité des hommes de
Pokam Konguem et tolérante
quand
les
éléments
de
Bouchekriou usaient de quelques
interventions musclées. Qu’à cela
ne tienne, les camarades de
Rahim menaient allègrement au
score (13-6 à la 23’) au prix d’un
jeu moins élaboré certes, mais
avec une efficacité bien meilleure
que lors des premières sorties
LE GABON EN A FAIT
LA DEMANDE HIER
Un second
changement
pour «raison
médicale»
constaté
La CAN connaît le nom du
second changement de joueur
pour raison médicale. En effet,
après le gardien algérien,
Abdallah Benmenni qui a quitté
le tournoi après sa blessure au
genou contractée face au Maroc,
c’est l’équipe du Gabon qui a
perdu son Boubala Damien. Le
sociétaire du Stade Mandji HB a
été remplacé par son équipier
Nze Mba Stéphane (Libreville
HB), lequel a disputé son premier match de la CAN, hier face
à l’Egypte.
M. B.
Photo : DR
Déclarations-express
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
dans ce tournoi. La bonne relance
mais surtout une réussite presque
parfaite sur les contres, avec un
Kieffer extraordinairement libéré,
offraient une marge sécurisante
aux Algériens. Le léger flottement
constaté à l’entame de la 26’ (13-9
en faveur de l’Algérie) ne sera par
endigué par le time-out demandé
par le staff des Verts encore
moins par les suspensions (2
minutes) de deux éléments du
Sept camerounais. Même l’incorporation de Berkous n’y apportera
pas suffisamment de puissance à
l’attaque algérienne qui, lors des
cinq dernières minutes du premier
half n’a inscrit que trois buts (1611 à la mi-temps).
La défense inquiète toujours
Cette avance de cinq buts, les
Verts vont la consolider durant les
cinq premières minutes de la
seconde mi-temps où le score affichait un net positif de huit réalisations d’écart (20-12). Cette montée en puissance des poulains de
Bouchekriou ne sera qu’éphémère
dans la mesure où un nouvel épisode de ratages en cascade
gagnera le jeu des Algériens. A la
42’ du jeu, Bousmal et compagnie
voyaient leur avance réduite à six
buts (23-17) puis à cinq (25-20 à
la 45’). L’exclusion définitive de
l’arrière camerounais, Enoh
Lancelot qui a mis KO l’ailier algérien Boudjenah (43’) semblait
confirmer une certaine baisse
d’énergie des Camerounais. Un
leurre auquel Bouchekriou n’y
croyait pas trop surtout que les
coéquipiers de Ngabou Tchunda
reprenaient du poil de la bête au fil
des minutes. A dix minutes du
terme de cette empoignade, l’EN
FICHE TECHNIQUE
algérienne voyait sa marge fondre
comme neige (26-23 à la 49’). La
faute à une inexplicable précipitation dans les menées offensives
mais surtout une défense étrangement passive face, il est vrai, aux
athlétiques Camerounais. L’écart
de 3 à 4 buts sera maintenu pendant sept minutes (30-26 à la 57’).
S’apercevant qu’ils n’avaient
aucune chance de rattraper leur
retard, les élèves de Konguem
Pokam vont alors confondre les
règles du jeu à sept avec la course, multipliant les erreurs techniques et les fautes défensives au
grand bonheur des Verts qui porteront l’estocade au finish (34-27).
Un succès qui laisse, cependant,
planer des doutes sur la manière
de gérer de la formation algérienne. D’abord, défensivement parlant, le match d’hier a vu l’équipe,
certes remaniée, encaisser la
bagatelle de 27 buts. Une première durant ce tournoi (l’EN a
encaissé 22 buts contre l’Égypte,
24 face au Gabon et 22 devant le
Maroc). Cela peut s’expliquer par
les changements opérés par
Bouchekriou sur son Sept initial,
hier sur, notamment sur le plan
défensif. Ceci dit, il y’a bien lieu de
noter que Bousmal, qui honorait
sa première rencontre officielle
durant cette CAN, a, paradoxalement, réussi plus d’arrêts que
Benmenni et Ghedbane réunis
lors des précédentes sorties de
l’EN. Ce qui n’a pas empêché les
Camerounais de réaliser leur
meilleure performance offensive
depuis le lancement de la compétition. Pour la précision, les
Camerounais avaient inscrit 15
buts contre le Nigeria, 26 devant
le Maroc et 20 face à l’Égypte.
Le Caire, salle principale du complexe sportif du stade international,
affluence très faible, arbitrage de la paire sénégalaise Fadel Diop-Faye
Abdoulaye.
Avertissements : Daoud, Hamoud, Rahim (Algérie), Tongmen,
Teyim, Fankoua, Sobtacdoug (Cameroun).
Exclusions pour 2 minutes : Djellabi (x2), Daoud, Rahim et Hamoud
(x2) Algérie.
Tongmen (x2), Ebanga, Enoh (x2) et Bindzi Cameroun.
Exclusion définitive : Cameroun : Enoh.
Algérie : Bousmal (GB), Ghedbane (GB), Chahbour O., Berkous (2),
Berriah, Zamoum (8), Boudjenah (8), Saker, Daoud (2), Abdi, Hamoud
(3), Djellabi, Mokrani, Rahim (4), Kieffer (6), Boultif (1). Entraîneur :
Salah Bouchekriou.
Cameroun : Teyim (GB), Sobtacdoug (GB), Akuro, Atangana,
Bekono, Tchunda, Bindzi (1), Chuala (5), Ngabou, Fankoua, Muyembo
(7), Tongmen (3), Ntsama, Enoh (1), Bufung, Ebanga (10).
Entraîneur : Konguem Pokam Honoré.
Peut-être qu’ils ont plus d’aptitudes à jouer les Maghrébins,
force est de constater la fragilité
défensive des camarades de
Berkous. La dernière sortie, ce
jour, face au Nigeria. Un adversaire qui visera une seconde victoire
(la première a été acquise petitement devant le Gabon, 31-30)
alors que l’Algérie tentera la passe
de quatre afin de terminer à la
seconde marche du podium du
groupe A et s’offrir le troisième de
la poule A. Ce dernier pourrait
être, sauf surprise de taille, la RD
Congo qui, hier, a subi sa seconde
défaite du tournoi face à l’Angola
par 24-28 (mi-temps 7-15). La première a eu lieu, dimanche, contre
la Tunisie (37-22). Face à la Libye
puis le Congo, le Sept de la RD
Congo s’était imposé par la plus
petite des marges (20-19 et 30-29
respectivement). En 2014, lors du
sacre des Verts à Alger, cette
équipe avait mené la vie dure aux
Algériens. Lors de la seconde
journée du tour préliminaire (groupe B), l’équipe drivée par Réda
Zeguilli s’était imposée 26-23 à
l’issue d’un match à rebondissements. Nous y reviendrons.
M. B.
BASKET-BALL
L’AGO de la FABB
fixée au 20 février
L'assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération
algérienne de basket-ball
(FABB) se tiendra samedi 20
février 2016, a appris l'APS hier
auprès de l'instance fédérale. Le
président de la FABB a appelé
les ligues de wilayas et régionales à organiser leurs assemblées générales avant la date du
20 février, précise la même
source. Samedi, les membres
de l'AG de la FABB ont approuvé à la majorité la mise en
conformité des statuts et du
règlement intérieur de l'instance
fédérale et ceux des Ligues de
wilaya, lors d'une session extraordinaire (AGEx) organisée à
Alger. Cette AGEx s'est tenue
conformément au décret exécutif N°14-330 du 4 Safar 1436,
correspondant au 27 novembre
2014, fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement
des Fédérations sportives nationales.
Soir Retraite
Le Soir
d’Algérie
15
Plus de 2,4 millions d’agriculteurs
en sont exclus
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected]
DROIT À LA RETRAITE
Le ministre de l’Agriculture a jeté
un pavé dans la mare de la protection
sociale, en déclarant que 3%
seulement des agriculteurs — il y en
aurait 2,5 millions — sont affiliés à la
Sécurité sociale ! Un véritable
désastre. Autrement, plus de 2,4
millions d’entre eux ne pourront pas
bénéficier d’une pension de retraite,
d’autant plus que c’est une
population vieillissante.
Trois pour cent (3%) seulement des
agriculteurs sont affiliés à la Sécurité
sociale, a indiqué jeudi dernier à Oran le
ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed
Ferroukhi, déplorant le fait que 97% ne
bénéficient d’aucune couverture.
Cette rencontre sur la couverture
sociale des agriculteurs, organisée à la
faveur du 1er Salon de l’agriculture «Agripro Expo» qui a eu lieu du 21 au 23 janvier au Centre des conventions d'Oran
(CCO), vise à sensibiliser et inciter le
plus grand nombre possible d’agriculteurs et d'éleveurs à se faire assurer, a-til souligné.
Le nombre d’agriculteurs s’élève à 2
500 000 sur le plan national, alors que le
nombre d'affiliés aux caisses d'assurance ne dépasse pas les 36 000, a-t-il relevé lors de cette rencontre, la quatrième
après celles du centre, de l’est et du sud
du pays, regroupant les responsables de
la Caisse nationale de mutualité agricole
(CNMA) et de la Caisse nationale de
sécurité sociale des non-salariés (Casnos) des wilayas de l’Ouest.
Comptabilisation des deux années
du service national
Qui financera les années
non déclarées ?
Pour parer à cette situation, le ministre
a insisté sur la mobilisation de tous les
moyens dont l'organisation de journées
d’information, de caravanes, de ren-
COURRIER DES LECTEURS
Vu la situation désastreuse au niveau de la FNTR qui vit
à nos dépens, et l'UGTA d'ailleurs, sa patronne, devenue
par la force des choses un parti politique à part entière, soutenant un programme politique au détriment des milliers de
retraités et de travailleurs du reste qui est sa raison d'être, il
y a de ça un mois votre journal a publié que les deux années
de service national seront comptabilisées dans le calcul de
la retraite. Juste une question : est-ce vrai car moi je ne crois
plus à la FNTR ni à l'UGTA ? Elles ne sont bonnes qu'à se
remplir les poches et la panse, à leur tête le patron du syndicat (il sait parfaitement qui suivre) que je ne nomme pas
car je ne l'aime pas : c'est un hypocrite et menteur de surcroît, et basta les retraités et les travailleurs.
Comment voulez-vous qu'on envoie nos enfants faire
leur service national alors que nous-mêmes avons été trahis
par ces deux organismes, par leur mutisme, leur comportement et le mensonge de ces deux formations politiques
(excusez-moi de la défense des travailleurs et retraités) et
qui sont là à regarder sans rien faire, occuper leur siège
bien collé de peur d'une éjection ? J’en appelle au président
de la République et aux plus hautes autorités de l'Etat de
bien vouloir se pencher sur notre cas. Nous ne sommes pas
nombreux à réclamer notre droit pour que cela se fasse.
Vive Bouteflika et vive l'Algérie !
Abdelkrim Benguettat
Absence de commission de recours
locale pour corriger les erreurs de calcul
des pensions de retraite
Sorti en retraite depuis le début de l'année 2015, j'ai
constaté que le calcul effectué par le service concerné de
la CNR de Bougara-Est (Alger), en dépit de la fourniture de
toutes les pièces demandées et des ATS (attestations tri-
mestrielles des salaires) dûment établies par l'employeur,
est complètement erroné et ne correspond nullement à la
réalité. Comme demandé dans la notification de la retraite,
j'ai saisi la commission de recours locale pour procéder
aux corrections nécessaires avec les justificatifs en pièces
jointes. A ce jour aucune réponse ne m'est parvenue.
M'étant déplacé au siège de la CNR à plusieurs reprises,
je n'ai droit à chaque fois qu'à cette unique réponse : «La
commission de recours locale est dissoute depuis juin
2015, il faudra attendre une nouvelle élection dont la date
reste encore indéterminée.» Alors si la commission est
dissoute pour une durée indéterminée, pourquoi le service
de calculs de la CNR, qui est responsable de ces erreurs,
ne reprend-il pas pas les recours qui sont parvenus à la
CNR pour permettre aux retraités lésés d’entrer dans leur
droit ? Ce que je ne comprends pas, comment Monsieur le
directeur général de la CNR tolère-t-il que ses services
fonctionnent sans mettre en place les structures nécessaires ? Est-ce un problème de trouver un effectif d'une
dizaine de personnes pour constituer une commission de
recours ? En attendant, les retraités lésés en souffrent,
peut-être même qu'ils partiront dans l’au-delà avant que
cette fameuse commission ne soit constituée. Heureusement qu'il y a la mort qui, un jour, nous soulagera des
maux que nous font subir nos semblables algériens.
Ali Bouz
Recours retraite en panne !
Monsieur, par votre rubrique j'attire l'attention des autorités compétentes pour régler mon problème de pension
de retraite. En effet, avant la retraite j’étais en invalidité,
mais lors du traitement de mon dossier retraite, la CNR n'a
pas pris en considération mon cas à cause d'un problème
informatique au niveau de la Cnas.
Pourtant, la loi est claire : la pension de retraite se substitue automatiquement à la pension d'invalidité avec un
montant qui ne peut être inferieur. J’avais fait un recours au
contres, pour sensibiliser les agriculteurs
et éleveurs sur l’importance de s’affilier à
la Sécurité sociale, expliquant que cette
démarche permettra de stabiliser la maind’œuvre agricole et de moderniser ce secteur qui revêt une importance cruciale
dans la conjoncture économique actuelle.
Il a accordé un délai, jusqu'à mars prochain, pour recueillir les dossiers des agriculteurs qui seront étudiés avant le mois
d’octobre de l'année courante, comme
dernière échéance pour le dépôt des cotisations sociales des agriculteurs et éleveurs. Il a souligné, à ce propos, que l’Etat
a mis en place un cadre juridique des plus
souples, adapté à la spécificité du secteur
de l’agriculture et a fourni toutes les facilitations aux professionnels pour les encourager à intégrer la couverture sociale. Les
délais indiqués sont trop courts et le cadre
réglementaire en vigueur n’est pas approprié pour inciter les agriculteurs à se rapprocher des agences de la Casnos pour
se faire immatriculer au titre des non-salariés. La Sécurité sociale n’a jamais fait
l’effort d’aller vers les travailleurs de la
terre. A supposer qu’une dynamique d’affiliation se déclenche, cela assurerait à
ces nouveaux assurés sociaux une couverture en assurance maladie dont ils ont
énormément besoin. Mais qu’en sera-t-il
concrètement de leur droit à la retraite,
quand on sait que c’est une population
vieillissante ? Pourront-ils racheter des
années non déclarées et à quel coût ?
Djilali Hadjadj
niveau de la CNR de Ouargla et aucune réponse officielle
ne m'a été envoyée : on se contentait de me répondre verbalement qu'il y avait un problème informatique dans le
logiciel Cnas et qu'une correspondance à un plus haut
niveau a été envoyée.
Après le transfert de mon dossier vers l'agence de TiziOuzou, un recours a été fait en déposant une copie du premier recours, mais toujours rien. On se contente de me
dire verbalement que j’ai raison mais ils ne peuvent rien
faire pour le moment, le problème étant du ressort de la
Cnas. Je me suis adressé aux différentes cellules d'écoute
Cnas où on m’a confirmé que le problème est d'ordre informatique et qu'un jour il sera corrigé et que je ne perdrais
pas mes droits même si cela devait durer dix ans. J'ai écrit
donc une correspondance au DG de la sécurité sociale et
à ce jour aucune réponse. A qui donc dois-je m'adresser
pour solutionner mon problème ? Salutations distinguées.
Mohand Bennadji
RÉPONSE : Incroyable cette histoire de panne informatique. Puisque la Cnas est aux abonnés absents,
saisissez le ministre en charge de la Sécurité sociale.
Cumul pension de retraite et pension
de reconversion
Ayant travaillé pendant vingt ans je perçois actuellement une pension de retraite proportionnelle et je viens de
perdre mon mari qui a une bonne retraite. Puis-je avoir le
reversement de sa retraite en ma faveur tout en me privant
de ma retraite qui est maigre ? Merci de me répondre.
Madame Chabani Fatiha
RÉPONSE : La loi relative à la retraite vous donne
droit au cumul de votre pension de retraite et d’une
pension de reconversion suite au décès de votre mari.
Par contre, ce que vous proposez n’est pas autorisé
par la loi.
Monde
L'armée russe dément la création
d'une seconde base aérienne
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
SYRIE
La Russie n'a pas pour projet d'ouvrir une seconde
base aérienne dans le nord-est de la Syrie, a déclaré lundi
l'armée russe en réaction à des informations parues dans
la presse occidentale sur l'ouverture d'une base à
Qamichli, dans le Kurdistan syrien.
«Aucune
nouvelle
base
aérienne (...) devant accueillir des
avions russes sur le territoire de la
République arabe syrienne n'a
été créée ni n'est prévue», a
déclaré à l'agence de presse
russe Interfax le porte-parole du
ministère de la Défense, Igor
Konachenkov.
Citant des sources militaires
américaines, des médias américains et britanniques avaient affirmé la semaine dernière que 200
militaires russes à Qamichli aménageaient un aéroport dans cette
ville contrôlée conjointement par
les autorités kurdes locales et le
régime syrien.
«Nous avons déjà souligné à
plusieurs reprises que le vol de
nos avions, même vers le lieu le
plus éloigné en Syrie, prend environ 30 minutes (...) C'est pourquoi
ceux qui évoquent l'ouverture
d'une base située à la frontière
turco-syrienne sont d'une ignorance crasse», a ajouté Igor
Konachenkov.
Selon le porte-parole russe,
ces informations visent à «cacher
la montée en puissance des mouvements de troupes turques» à la
16
frontière syrienne. L'Observatoire
syrien des droits de l'Homme
(OSDH) avait lui aussi rapporté
que «quelques dizaines» de soldats et d'ingénieurs russes
avaient été signalés à l'aéroport
de Qamichli, situé juste en face
de la ville turque de Nusaybin
(sud-est). Cette information avait
fait réagir le président turc Recep
Tayyip Erdogan, qui avait mis en
garde contre tout mouvement de
troupes à sa frontière avec la
Syrie.
Des sources sécuritaires
syriennes ont confirmé à l'AFP la
présence de ces soldats, affirmant qu'ils avaient commencé à
préparer l'aéroport en vue d'y
accueillir des équipements militaires.
26 morts dans un triple attentat-suicide sur un marché
Au moins 26 personnes ont été tuées hier dans un triple
attentat-suicide sur le marché d'un village de l'ExtrêmeNord du Cameroun, l'une des pires attaques visant cette
région régulièrement attaquée par les islamistes nigérians
de Boko Haram.
Ces attentats, parmi les plus
meurtriers ayant frappé le
Cameroun depuis le début des
attaques des islamistes en 2013,
ont visé le marché de la localité de
Bodo, proche de la frontière avec
les bastions nigérians de Boko
Haram, qui a rallié terroriste
Daesh. «Nous avons un premier
bilan qui affiche 29 morts et envi-
ron 30 blessés», a déclaré à l'AFP
sous couvert d'anonymat un policier. Selon un responsable des
forces de l'ordre camerounaises,
les trois kamikazes sont inclus
dans ce bilan. Depuis que les islamistes nigérians ont commencé à
attaquer le territoire camerounais
en 2013, quelque 1 200 personnes —dont 67 militaires et
PAKISTAN
Le chef de l'armée
s'engage à partir à la
retraite dans les temps
Le puissant et populaire chef d'état-major de l'armée pakistanaise, le général Raheel Sharif, va prendre comme prévu sa retraite
plus tard cette année, a-t-il annoncé lundi. «L'armée pakistanaise est
une grande institution», a-t-il déclaré, selon des propos rapportés sur
Twitter par le porte-parole de l'armée, le général Asim Bajwa. «Je ne
crois pas aux extensions (de mandat) et je prendrai ma retraite à la
date prévue», a-t-il indiqué, selon ses propos tenus lors d'une
réunion lundi avec ses principaux aides.
«Nos efforts (pour éradiquer) le terrorisme vont continuer avec
une force et une détermination totales. L'intérêt national du Pakistan
est suprême et sera préservé à tout prix», a poursuivi le chef de l'armée, qui doit sa popularité à la relative stabilisation de la situation
sécuritaire du pays ces derniers mois.
Le général Sharif a succédé en 2013 au général Ashfaq Kayani,
qui avait lui-même obtenu une prolongation de trois ans de son mandat, et doit achever sa mission fin 2016. Avant lui, les ex-militaires
Pervez Musharraf et Zia ul-Haq, tous deux arrivés au pouvoir par des
coups d'Etat, avaient eux aussi prolongé leur séjour au pouvoir.
Selon l'analyste spécialisé dans les questions sécuritaires Talat
Masood, l'engagement du général Sharif peut renforcer la démocratie pakistanaise.
Elle envoie aussi un signal aux politiques du pays, en particulier
le Premier ministre Nawaz Sharif, qu'il est temps de «se montrer responsable et de renforcer les institutions du Pakistan afin de ne pas
avoir à se reposer sur l'armée». Nawaz Sharif «a cédé beaucoup
d'espace à l'armée ces deux ou trois dernières années. Cela va lui
donner l'opportunité de récupérer cet espace», a-t-il indiqué à l'AFP.
Le Pakistan a été dirigé par des militaires pendant plus de la moitié de ses 69 ans d'existence et les experts estiment qu'ils tirent toujours les ficelles en matière de défense et de politique étrangère.
CAMEROUN
trois policiers — ont été tuées
dans des attaques et des attentats
dans la région de l'Extrême-Nord,
selon un bilan publié début janvier
par le porte-parole du gouvernement camerounais et ministre de
la Communication, Issa Tchiroma
Bakary. Les autorités camerounaises ont notamment comptabilisé plus d'une trentaine d'attaques-suicides. Elles sont de
plus en plus souvent perpétrées
par des adolescentes ou des
femmes.
Les marchés, particulièrement
animés en Afrique et lieux de vie
par excellence sur le continent,
sont régulièrement pris pour cible.
Pour contrer les kamikazes, les
autorités ont banni le port du voile
intégral dans plusieurs régions du
Cameroun, ce vêtement servant
régulièrement à dissimuler des
ceintures d'explosifs.
Le Tchad voisin, lui aussi la
cible de Boko Haram, a lui interdit
le voile intégral sur l'ensemble de
son territoire. Depuis le début de
l'année, la région de l'ExtrêmeNord a déjà été la cible de deux
attentats-suicides contre des mosquées, faisant respectivement 12
et 4 morts les 13 et 18 janvier.
Les imams et les chefs traditionnels sont souvent ciblés par
les islamistes du fait de leur hostilité au jihadisme et à la violence.
Le Cameroun a renforcé sa
présence militaire en 2013 à la
frontière nigériane pour endiguer
la montée en puissance des islamistes après avoir laissé passer,
pendant des années, les combattants de Boko Haram.
Actifs dans le nord-est du
Nigeria, ceux-ci se servaient du
nord du Cameroun voisin comme
base arrière et lieu d'approvisionnement en armes, véhicules et
marchandises.
Le Cameroun est ensuite
passé à l'offensive dans le cadre
de la coalition régionale militaire
formée avec le Nigeria, le Niger, le
Tchad et le Bénin pour combattre
les
islamistes.
Depuis
fin
novembre, l'armée camerounaise
mène dans plusieurs localités
frontalières des opérations «de
ratissage» pour affaiblir les jihadistes nigérians qui restent très
actifs entre le nord-est du Nigeria
et l'extrême-nord du Cameroun.
De sources concordantes, ces
actions ont beaucoup affaibli les
capacités du groupe islamiste qui
n'est plus engagé dans des
confrontations frontales avec les
troupes camerounaises, mais
multiplie les attaques-suicides.
Depuis juillet, plusieurs attentats attribués à Boko Haram ont
visé des villes de l'extrême-nord
camerounais. Plusieurs autres ont
été déjoués ces dernières
semaines dans la région.
Au Nigeria, l'insurrection de
Boko Haram et sa répression ont
fait au moins 17 000 morts et plus
de 2,5 millions de déplacés depuis
2009.
annoncé le ministère de l'Intérieur
dans un communiqué publié sur
sa page officielle Facebook.
Le 22 janvier, les autorités
tunisiennes avaient décrété un
couvre-feu nocturne dans toute la
Tunisie après plusieurs jours de
troubles sociaux partis de
Kasserine, dans le centre défavorisé du pays, avant de se propager à de nombreuses autres
régions.
Les premières manifestations
ont débuté après la mort d'un
jeune chômeur, le 16 janvier à
Kasserine, qui s'est électrocuté
alors qu'il protestait, parmi
d'autres, contre le retrait de son
nom d'une liste d'embauche dans
la fonction publique. Le gouvernement tunisien a affirmé en fin
de semaine dernière que la situation s'apaisait, tout en réclamant
de la «patience» face à une situation économique et sociale difficile.
Des mouvements sociaux se
poursuivaient toutefois hier dans
quelques villes, mais sans heurts
comparables à ceux observés
quelques jours plus tôt.
La Tunisie a réussi sa transition politique post-révolution mais
ne parvient pas à s'extirper du
marasme économique.
Le pays se trouve par ailleurs
sous état d'urgence depuis l'attaque suicide du 24 novembre
perpétrée en plein Tunis contre la
garde présidentielle (12 agents
tués), revendiquée par le groupe
terroriste Daesh.
Les autorités allègent
le couvre-feu nocturne
Les
autorités
tunisiennes ont annoncé hier
un allègement du couvrefeu nocturne instauré vendredi dernier dans l'ensemble du pays, après une
vague de contestation
sociale inédite depuis la
révolution, qui sera désormais en vigueur de 22H00 à
05H00 du matin. Le précédent couvre-feu débutait à
20H00.
«Vu l'amélioration relative de
la situation sécuritaire, il a été
décidé d'alléger le couvre-feu à
partir du 25 janvier dans tout le
territoire de la République de
22H00 à 05H00 du matin a
TUNISIE
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
[email protected]
Bons plans nutrition
Le Soir
d’Algérie
Le
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE 17
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Tarte à la tomate
et au thon relevée
à la moutarde
1 pâte feuilletée, 4 tomates, 1 boîte de
thon moutarde mi-forte, crème fraîche, 2
œufs, 100 g de gruyère, sel, poivre
LE MAGNÉSIUM
Contre les maux de tête
L’état migraineux favorise la dilatation
des vaisseaux cérébraux. A faire tout de
suite : limitez-vous à deux tasses de café
par jour à cause de ses effets secondaires
(irritabilité, sommeil agité). Buvez plus de
2 litres d'eau par jour pendant une
semaine pour faciliter l'élimination des
toxines. Privilégiez le thé (théine et
antioxydants ont un effet bénéfique sur les
artères et préparez-vous des potages.
VRAI/FAUX
Augmentez vos doses de magnésium
(légumes verts, céréales complètes,
soja). En relâchant les tensions, il agit
favorablement sur les systèmes nerveux
et vasculaire.
LES FÉCULENTS
Contre les effets de ballonnements
L'alimentation trop grasse des fêtes
provoque des fermentations et détériore
votre flore intestinale. A faire tout de suite :
oubliez pendant 4 ou 5 jours les crudités
Il ne faut pas conserver les fromages
au réfrigérateur
Faux. Ce sont des produits vivants qui doivent être conservés
dans le bac à légumes, là où le taux d'humidité est le plus élevé.
Pensez à les sortir du réfrigérateur une heure avant de les
déguster.
Il faut éviter de manger la croûte du
fromage
Faux et... vrai. Les amateurs de saveurs puissantes s'en
délectent. Les sujets à risques (femmes enceintes, malades...)
l’éviteront : c'est surtout dans la croûte que se développent des
bactéries telle la listeria.
Carrés
bananespommes
4 carrés de pâte feuilletée, 1 banane, 2
pommes, cannelle, sucre en poudre
Beauté
et les aliments fibreux (poireau, artichaut,
pain et céréales complètes) : ils
accélèrent trop le transit. Arrêtez les
sucres rapides qui aggravent les
flatulences. Prévoyez pendant quatre ou
cinq jours des repas peu gras : viandes et
poissons maigres, légumes cuits et
consommez à chaque fois des féculents
(riz, pâtes) qui réduisent la vitesse du
transit et un yaourt pour rétablir la flore
intestinale.
LES EAUX BICARBONATÉES
Contre les brûlures d'estomac
Le stress agresse les muqueuses
digestives. A faire tout de suite : ne
consommez pas de mets épicés aux
effets inflammatoires. Surveillez votre
consommation de sel (le chlorure de
sodium détériore la flore intestinale) et de
café (il augmente la sécrétion acide).
Buvez pendant une semaine 0,5l/jour
d'eaux riches en bicarbonate et
consommez des aliments riches en
oméga-3 (1 poisson gras + 3 cuil. à s.
d'huiles végétales/jour) et en magnésium
(légumes verts), aux vertus antiinflammatoires.
Erreur à ne pas faire
Tester son fond de teint sur la main
Pourquoi ?
Le dessus de la main est toujours plus foncé
que le visage et l’intérieur du poignet, autre
zone test, carrément plus claire.
Le bon réflexe
N’hésitez pas à appliquer une touche
directement sur le visage, au niveau du
maxillaire : vous êtes sûre d’éviter la fameuse
démarcation au niveau du cou.
Sport
Coupez les pommes en lamelles et les
bananes en rondelles. Disposez les fruits
au centre des carrés de pâte feuilletée.
Saupoudrez de cannelle et de sucre selon
le goût. Repliez les pointes de la pâte
feuilletée vers le centre de sorte à obtenir
un carré assez régulier. Faites cuire à
210°C pendant 20 minutes. Servez tiède ou
froid.
Avant un effort,
pensez aux
sucres lents
Avant et après le sport, les sucres lents (pâtes,
riz, légumineuses...) sont les meilleurs alliés des
muscles. Ils remplissent les stocks d'énergie dans
les cellules et le foie, et assurent une récupération
accélérée. Les courbatures seront moins longues.
Préchauffez le four à th.7 (210°C).
Dans un récipient adapté, râpez le
gruyère. Nettoyez et coupez les tomates
en fines rondelles. Épépinez-les. Étalez la
pâte feuilletée dans un moule allant au
four. Badigeonnez de 2 c. à soupe de
moutarde mi-forte. Émiettez le thon
dessus. Ajoutez les rondelles de tomates.
Dans un bol creux, battez les œufs.
Ajoutez 3 c. à soupe de crème semiépaisse. Salez et poivrez. Versez la sauce
sur la pâte. Parsemez de gruyère râpé.
Enfournez pendant 30 min.
BON À SAVOIR
Le savon
Le savon de Marseille est-il meilleur
pour la peau ?
Il est tout à fait comparable aux autres
savons, à condition de le choisir au rayon
cosmétique, non au rayon «lessive». Il est
en général plus pur et enrichi de substances
adoucissantes.
Les pains «sans savon» lavent-ils moins bien ?
Ils nettoient la peau tout aussi bien que
les autres savons, même s’ils ne moussent
pas.
Doit-on utiliser une formule différente pour
le visage et pour le corps ?
Oui, si l’épiderme du visage est
particulièrement sensible, réactif ou en cas
d’acné.
Les savons liquides sont-ils plus hygiéniques
que les savonnettes ?
Non. La prolifération de microbes serait
plutôt à craindre au niveau du robinet ou du
distributeur, si on ne prend pas la précaution
de le laver régulièrement lui aussi.
Faut-il un produit spécial pour
la toilette intime ?
Non, si l’on n’a pas de problème
particulier. En revanche, lorsqu’on est sujet
aux démangeaisons, si l’on va fréquemment
à la piscine, un savon au pH proche de celui
des muqueuses (pH 6), plutôt acide donc,
est conseillé.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Erbium
---------------Surfaces
Y est né
Flaque
---------------Dans
l’arène
Néant
---------------Adorée
Ile
---------------Enlève
---------------Mer
Son
club
Néon
---------------Montagnes
---------------Calcium
Mesure
---------------Hélium
---------------Elément
Métal
---------------Argent
Issus
---------------Lancer
Osmium
---------------Parfois
---------------Voyelle
double
Presse
---------------Ex-OUA
18
Ecole
---------------Sous-sol
Pots
---------------Consonne
double
---------------Rôtis
Triste
---------------Poissons
A payer
---------------Technicien
---------------Deviendra
Courtes
---------------Forme
d’être
---------------Géniteur
Danse
---------------Dard
Exprimée
---------------Tricot
Y fut élu
meilleur
joueur
Luxe
---------------Mourir
Cérium
---------------Feuilles
Agira
---------------Assécha
Cube
---------------Traîneaux
Sanctionné
---------------Bord
Traîna
---------------Aliment
Ingrédient
---------------Culture
---------------Plante
Blague
---------------Mesure
(inv)
Chlore
---------------Isolé
Préposition
---------------Livide
---------------Bois
Pronom
---------------Récipient
Crétin
---------------Défaut
---------------Lanthane
Froid
---------------Note (inv)
Manganèse
---------------Singe
Ordinaire
---------------Ville d’Italie
Suit
---------------Vanter
ENUMÉRATION
Attachai
---------------Terre
Sa
passion
L ET T R E S D E : Por to Alegre
Ces colonnes abritent les noms
de dix clubs de la division Excellence de handball.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Ex-buteur de l’EN»
C
A
N
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A
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1
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3
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1- GS PÉTROLIERS
2- JSE SKIKDA
3- MC SAÏDA
I M C O R A N
L E B A L G R
A D K I K S E
S
J
S
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E T R O L I E
U T A C R B M
E T N A N E J
4- CRB BARAKI
5- MC ORAN
6- O. EL OUED
7- MB TADJENANT
O
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C
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L
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D
E
L
O
U
E
D
M
B
T
A
8- ES AÏN TOUTA
9- CRB MILA
10- IC OUARGLA
MOT RESTANT = BELHOCINE
R
A
B
B
R
C
A
G
N
I
6
1- PEUPLE
2- QUARTIER
3- FLEUVE
7
4- RAFFINERIE
8
9
5- COURS D’EAU
10
11
6- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
ANALOGIE-AMADOUE
NOIE-R-NA-ARABES
TEL-NERVIS-RUE-Q
IL-BO-UIS-NI-SOU
L-E-IDEE-LUE-EPI
OCCIRES-CI-RAS-M
POULES-PASSES-HA
ELLES-OA-SES-FOU
S-ES-GRISES-FAUX
-CS-DOTEES-DANSFI-DOMINE-LOI-SA
A-FE-MES-VAUTREE
NOMMEES-FORCEE-R
TRIADE-CRIMES-DE
AB-IF-CHALES-PISION-PLAIES-VASE
Q-N-BU-USE-TOI-C
UN-PA-AME-GOUROU
E-CIRAGE-S-TL-RM
SIDEREE-NUE-UR-E
-MUTES-FERMEE-OS
VA-RE-VAS-IL-USOGRE-TER-AR-TRAM
IES-CORDES-CR-SA
TS-SOMMES-ERIE-J
U-AIR-ES-BRAS-NE
REND-II-MIEN-COU
EMPAILLEES-EPIER
MOTS FLÉCHÉS
-BOULANOUAR-SOSMULE-VARIA-RASER
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RES-CASES-LIA-ND
-S-MEMES-VIENT-E
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LU-ER-COTES-BIRR
LAMEILLEUREFORCE
LETTRES DE
PORTO
------PORTUGAL
---MATOSINHOS----PORTO----------TEXTILE--DOURO-------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Mardi 26 janvier 2016 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Si beau
---------------Habite
Attachée
---------------Appréciée
Nobélium
---------------Préposition
---------------Radium
Soupçons
---------------Baryum
Footballeur
portugais
Hassium
---------------Doué
---------------Loué
Fer
---------------Etincelle
Fin de
soirées
---------------Lentille
---------------Chapitre
Pronom
---------------Capitale
Capitale
---------------En l’état
---------------Voyelle
double
Dévêtues
---------------Tantale
---------------Prénom
Article
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Pays
---------------Erbium
---------------Dépourvu
Malades
---------------Epaulons
Début de
Réfuter
soirée
---------------- ---------------Nickel
Armée
Marque
l’enthousiasme
---------------Prière
Note
---------------Via
Agréables
---------------Pente
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Population
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Pronom
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universitaire
---------------Saint
Imite le chat
---------------Sprint
Concept
(ph)
---------------Calcium
Sélénium
---------------Néon
Baguette
---------------Musique
Possessif
---------------Négation
---------------Pronom
Fête
---------------Membrane
Calcium
---------------Dans la
Seine
Empeste
---------------Plantes
Ecole
---------------Gagné
---------------Evoqua
Agile
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---------------Feuilletons
Cérium
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Préposition
---------------Parade
Double
---------------Descentes
Clowns
---------------Terre
traitée
Eviction
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Souvenirs
---------------Méditer
Indéfinies
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Evincée
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Pavoisa
---------------Rejeter
---------------Traînes
Condition
---------------Choisis
Oses
---------------Béryllium
Auteur
algérien
Briser
---------------Graffiti
Bruits
---------------Viles
---------------Convient
Trolley
---------------Avare
Transpire
---------------Parlent mal
Infinitif
---------------Possèdent
(inv)
Baryum
---------------Divinité
Tellure
---------------Classées
Souverain
---------------Fin de
verbe
Couleurs
---------------Laveur
Ultime
---------------Blasphème
Demi-tour
---------------Radium
Naguère
---------------Club
anglais
Métal
---------------Saison
Crainte
Rebelle
---------------Vedettes
Guide
---------------Fruits
Rappel
---------------Dresse
Voie
---------------Pliera
Branché
---------------Peuple
Voyelle
double
---------------Mesquin
Arme
---------------Erbium
Pronom
---------------Est apte
---------------Rongeur
Démonstratif
---------------Branché
Tentes
---------------Contrat
Outil
---------------Flaque
Océan
---------------Monnaie
Viril
---------------Radium
Pronom
---------------Thulium
Rendue
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Distribua
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de notre cher fils
Ziani Nadir Samir
Triste et amer fut le
26 janvier 2008 où tu
nous as quittés à jamais,
tu es parti pour un
monde meilleur, laissant
derrière toi un vide que nul ne pourra
combler.
Tu es parti sans nous prévenir, notre
douleur est immense, ni les larmes ni les
jours ne viendront à bout de cette douleur.
Aujourd'hui encore, nous pensons très
fort à toi, tu resteras gravé à jamais dans
nos cœurs.
En ce douloureux souvenir, tes
parents, tes frères et tes amis demandent à
tous ceux qui t'ont connu, aimé et apprécié d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire.
Repose en paix, Nadir.
A Dieu nous appartenons et à Lui
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nous retournons.
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PANORAMA
Les prédictions de Klaus Schwab
laus Schwab, un ingénieur et économiste allemand, président du
Forum économique mondial
(World Economic Forum), renommé
pour sa réunion annuelle à Davos, en
Suisse, vient de signer une longue
contribution théorique sur la quatrième
révolution industrielle(*).
«Nous sommes au bord d'une révolution technologique qui va modifier fondamentalement la façon dont nous
vivons, travaillons, et cohabitons les
uns avec les autres. Nous ne savons
pas encore comment elle va se décliner,
mais une chose est claire: la réponse à
lui apporter doit être intégrée et globale,
impliquant tous les acteurs de la politique mondiale, des secteurs publics et
privés au monde universitaire et la
société civile.»
La première révolution industrielle
avait pour vecteur la puissance de l'eau
et de la vapeur à mécaniser la production ; la deuxième a mis à profit la puissance électrique pour générer une production de masse ; par la suite les
appareils électroniques et les technologies de l'information ont automatisé
cette production ; aujourd’hui, une quatrième révolution industrielle, la révolution numérique, est en cours depuis le
milieu du siècle dernier.
Elle est caractérisée par une fusion
des technologies qui brouille les frontières entre les sphères physique,
numérique et biologique.
Les trois raisons pour lesquelles les
transformations d'aujourd'hui ne peuvent pas être réduites à un simple prolongement de la troisième révolution
industrielle, mais plutôt à l'arrivée d'une
quatrième tiennent, selon Klaus
Schwab, à la vitesse, la portée et l'impact avec lesquels elle affecte les systèmes.
Côté vitesse, les percées actuelles
n'ont pas de précédent historique. Elles
obéissent à une évolution exponentielle
plus qu’à un rythme linéaire ; affectent
tous les secteurs et tous les pays ; leur
ampleur et leur profondeur augurent de
l’avènement de systèmes entiers de
production, de gestion et de gouvernance.
Plus de 30% de la population mondiale utilise les plateformes des médias
K
sociaux pour communiquer, apprendre
et partager des informations. Dans un
monde idéal, ces interactions seraient
l'occasion pour la compréhension et la
cohésion interculturelles.
Comme les révolutions qui l'ont précédée, la quatrième révolution industrielle procure un potentiel certain pour
augmenter les niveaux de revenus globaux et améliorer la qualité de vie des
populations à travers le monde. Tout
comme elle peut toutefois être porteuse
d’une plus grande inégalité, en particulier en raison de ce qu’elle recèle
comme potentiel de perturbation des
marchés du travail : «L'automatisation
qui remplace la main-d'œuvre dans l'ensemble de l'économie pourrait aggraver
l'écart entre les rendements du capital
et les revenus du travail. D'autre part, il
est également possible que le remplacement des travailleurs par la technologie
se traduira, dans l'ensemble, par une
augmentation nette des emplois sûrs et
enrichissants.»
L’optimisme demeure globalement
de rigueur car Klaus Schwab, un adepte
de la moralisation du capital, est
convaincu qu’à l'avenir, «le talent, plus
que le capital, représentera le facteur
critique de la production», avec pour
conséquence, sur le marché du travail,
le creusement du fossé entre les peu
qualifiés, bénéficiant de bas salaires, et
les segments hautement qualifiés du
travail, phénomène qui, à son tour,
conduira à une accentuation des tensions sociales.
Les inégalités sont le risque majeur
de la quatrième révolution industrielle.
Ceux qui profitent le plus de l'innovation sont «les fournisseurs de capital
physique et intellectuel – les innovateurs, les actionnaires et les investisseurs».
La technologie est rendue coupable
de la stagnation, voire de la diminution,
des revenus pour une majorité de la
population dans les pays développés où
le marché de l’emploi enregistre déjà
une hausse de la demande de maind’œuvre hautement qualifiée et une
baisse de celle des travailleurs moins
scolarisés et moins qualifiés.
Il en découle un déplacement de la
demande vers les extrémités, avec «un
sentiment généralisé d'insatisfaction et
d'injustice» au sein des classes
moyennes.
Klaus Schwab recense quatre principaux effets de la quatrième révolution
industrielle : sur les attentes des
consommateurs, sur l'amélioration des
produits, sur l'innovation collaborative,
et sur les formes d'organisation.
Les clients, que sont les consommateurs et les entreprises, sont de plus en
plus à l'épicentre de l'économie, et leurs
exigences poussent à l’amélioration des
produits et des services physiques,
avec des capacités numériques qui
accroissent leur valeur.
Cela ne va également pas sans incidence sur la gouvernance et la noosphère.
«Comme les mondes physique,
numérique et biologique continueront à
converger, les nouvelles technologies
et les plates-formes permettront aux
citoyens de communiquer avec les gouvernements, d'exprimer leurs opinions,
de coordonner leurs efforts, et même de
contourner le contrôle des autorités
publiques.»
A l’inverse et «simultanément, les
gouvernements devront acquérir de
nouvelles compétences technologiques
pour augmenter leur contrôle sur les
populations, sur la base de systèmes de
surveillance omniprésents et du contrôle de l'infrastructure numérique».
Aussi, les gouvernements se verrontils contraints de «changer leur
approche actuelle de la participation du
public et le l'élaboration des politiques»,
en raison de ce que les nouvelles techniques rendent possibles comme nouvelles sources de concurrence, de
redistribution et de décentralisation du
pouvoir. Cela lui paraît «particulièrement vrai dans le domaine de la réglementation» avec un impact certain sur
«les systèmes actuels d’élaboration des
politiques publiques et de prise de décision issus de la seconde révolution
industrielle, lorsque les décideurs disposaient de temps pour étudier une
question spécifique et lui apporter la
réponse appropriée (…) L'ensemble du
processus était conçu pour être linéaire
et mécaniste résultant d’une approche
“top down” (descendante, de haut en
Par Ammar Belhimer
[email protected]
bas) stricte.»
Une telle approche n’est plus possible, ce qui met les législateurs et les
régulateurs devant de nouveaux défis.
La nouvelle gouvernance se doit
alors d’être «souple».
«Pour ce faire, les gouvernements et
les organismes de réglementation
devront collaborer étroitement avec les
entreprises et la société civile.»
Enfin, la quatrième révolution industrielle aura également un impact profond sur «la nature de la sécurité nationale et internationale, affectant à la fois
la probabilité et la nature des conflits».
Ceux-ci impliquent à ses yeux «des
Etats sont de plus en plus hybrides» et
associent aux champs de bataille traditionnels des éléments précédemment
associés à des acteurs non étatiques.
Même si cette «nouvelle vulnérabilité
mènera à de nouvelles craintes», les
progrès technologiques vont créer le
potentiel requis pour réduire l'ampleur
ou l’impact de la violence, grâce au
développement de nouveaux modes de
protection, par exemple, ou une plus
grande précision dans le ciblage.
A. B.
(*) Klaus Schwab, The Fourth
Industrial Revolution : What It Means
and How to Respond, Foreign Affairs,
12 décembre 2016.
POUSSE AVEC EUX ! La santé pour tous,
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
ou à peu près chouia !
Notre ministre des Moudjahidine attendu aujourd’hui en
France. Mon Dieu ! Pourvu qu’on ne se…
… repente pas ! Pourvu qu’on ne se
repente pas…
C’est fou ! Le nombre de fois où je lis ce genre de
phrases : «Tel responsable ne peut pas répondre à
telle attaque. En soins à l’étranger, dès son retour, il
apportera tous les éclaircissements.» Ou encore :
«Actuellement en contrôle médical dans un hôpital
parisien, tel haut responsable n’a pu être joint pour
donner sa version des faits.» Ou encore cette autre
variante : «De retour d’un long séjour hospitalier en
Europe, il devrait reprendre ses activités dans les
tout prochains jours.» Y a-t-il quelqu’un dans les
hôpitaux algériens ? Ici ? Oui, puisque les salles d’attente sont bondées, tous les jours de la semaine,
week-end compris. Qui les remplit, ces salles d’attente dans le D.Z-Land ? Logiquement, les patients qui
ne se soignent pas… à l’étranger. Elémentaire.
Pourquoi alors un dignitaire va se soigner à l’étranger, plutôt que chez lui, en Algérie ? Parce que les
hôpitaux algériens sont bondés ? Je ne crois pas.
Dans la salle d’attente, personne ne crierait vraiment
au scandale si un président d’une haute institution,
ou le ministre détenteur d’un gros portefeuille grillait
la chaîne pour s’allonger sur le lit d’auscultation du
médecin. C’est à peine si quelques grognements
sourds sortiraient très timidement des bouches des
patients en attente. Donc, ce haut dignitaire, ou ce
dignitaire tout court, sans même le «haut», pourrait
se faire soigner ici même. S’il ne le fait pas, comment
expliquer la chose ? Je pense qu’il n’a pas confiance
en la capacité des hôpitaux algériens à lui sauver la
peau, même totalement ridée et fripée. Et donc dernière question en queue de toutes les autres questions avec lesquelles je vous bassine depuis le début
de cette chronique : pourquoi nous, le reste des
restes de la salle d’attente, ferions-nous plus confiance en nos hôpitaux que les dignitaires, les ministres,
les présidents d’institutions et les Présidents tout
court ? Et subsidiairement, doit-on en conclure à un
apartheid sanitaire en Algérie ? La plèbe qui se fait
charcuter ici. Et l’élite qui se fait chouchouter le
derme et ce qui a en dessous, ailleurs, «très ailleurs»
? Voilà ! Je pense avoir posé toutes les questions qui
me trottaient dans la tête. Maintenant, pour digérer
tout ça, faut que je me dégote un rendez-vous fissa.
Avec un psy. Ici, bien sûr. En attendant, je fume du
thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.