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LE PRÉSIDENT DE LA RASD AVERTIT LE MAROC ET ALERTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
« Nous reprendrons la lutte armée
légale pour atteindre l’indépendance»
PRODUITS PHARMACEUTIQUES
P2
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Dimanche 28 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3654 - 12e année
IL ACCUSE SAÏD SADI D’AVOIR ACQUIS DES BIENS
GRÂCE À SES RELATIONS AVEC LE GÉNÉRAL TOUFIK
Nordine
Aït Hamouda
sort la grosse
artillerie
Lire en page 3
Le président du
CNOP : le trafic
de médicaments
plus rentable
que le trafic
de drogue P 5
l CRÉDIT À LA CONSOMMATION
La FAC appelle
à la reconsidération
des modalités
P4
l RESSOURCES HYDRIQUES
Nouri n’exclut
pas le spectre
de la sécheresse
P4
LIK YA CH'RIK !
Tics d’éthique ?
Par Hafidh A. Settar
Phs : DR
U
ne photo de Une sur un journal, a priori respectable, montrant des photos frappantes de
quidams ressemblant à des despérados
mutilant leurs torses nus et une corde
autour du cou, ça écorche certainement bien des sensibilités.
Et de façon subliminale sert à promouvoir des modes d’emplois répréhensibles et condamnables.
Se lacérer le corps à coups de lame à
raser ou coudre sa bouche relèvent de
procédés de forçats et renvoient quasiment à la même finalité voulue par
les horreurs que diffusait hier, le terrorisme sanguinaire : frapper les esprits
dont ceux des larges couches juvéniles.
Au point où nous en sommes avec
cette
criminalité multiforme qui
ébranle sérieusement la société, on se
serait volontiers passé de telles images.
Et par-dessus tout, si de telles pratiques dénotent quelque fois d’un désespoir avéré, il reste qu’elles sont fort
prisées par les marginaux de tout bord
pour non seulement des droits légitimes
mais tous les droits par la force et la
menace !
Une enquête dans la moindre mairie
peut en être éloquente !
H. A. S.
2
ACTUALITÉ
Dimanche 28 février 2016
LE PRÉSIDENT DE LA RASD AVERTIT LE MAROC ET ALERTE LA COMMUNAUTÉ
INTERNATIONALE
« Nous reprendrons la lutte armée
légale pour atteindre l’indépendance»
Si pour le président
sahraoui, Mohamed
Abdelaziz, les derniers
développements de la
question du Sahara
occidental, «confirment
avec regret l’absence de
volonté réelle chez
l’occupant marocain» dans
la recherche d’une solution
juste et globale pour le
règlement de cette question,
le peuple sahraoui, a-t-il
averti, hier « reprendra la
lutte armée légale» pour
atteindre l’objectif de
l’indépendance de son
pays, le Sahara occidental.
el a été le message fort
du président de la
République arabe sahraouie démocratique (RASD), à
l’occasion des festivités de la
célébration, hier, du 40eme
anniversaire de la proclamation,
le 27 février 1976, de la RASD,
qu’a abrité le camp des réfugiés
sahraouis, Dakhla, par un défilé
des unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (AlPS).
Ce n’est pas par un pur hasard
que le camp de Dakhla a été
choisi pour abriter une des
dates importantes du combat
du peuple sahraoui pour son
indépendance, il y a moins de
trois mois, le Front Polisario,
tenait ici même, son 14eme
congrès. Deux faits et évènements, le 14eme conclave du
Front Polisario et le 40eme
anniversaire de la RASD, en
l’occurrence, qui se sont tenus, à
Dakhla, et dans une conjonctu-
T
Ph : DR
De notre envoyée spéciale
au camp des réfugiés
sahraouis, Dakhla,
Karima Bennour
Mohamed Abdelaziz, Président sahraoui
re particulière marquant la question sahraouie. Déclarant que
sur le règlement pacifique sur la
base de la légalité internationale
«l’occupant marocain ferme
toutes les portes de la voie pacifique», vendredi, en marge de la
manifestation du salut des unités
militaires, hier, le président de la
RASD, secrétaire général du
Front Polisario, Mohamed
Abdelaziz a averti les autorités
coloniales marocaines, des
conséquences de son entêtement à se conformer à la
Légalité internationale, dans
son discours, à l’occasion de la
célébration du 40eme anniversaire de la RASD, marquée
notamment par un imposant
défilé des unités de l’Armée de
libération populaire sahraouie. Il
dira en effet, que «les combattants de l’armée de libération
populaire sont prêts à faire face
à toutes les éventualités et les
défis (…) » avant de souligner
«aussi longtemps que nous n’aurons pas atteint notre objectif,
l’indépendance» en rappelant
«comme il l’a (ALPS) fait en
1975, nous reprendrons la lutte
armée légale» a-t-il averti. Et
c’est en présence de nombreuses délégations et représentants de gouvernements de plus
de 30 pays venus de différents
continents, Afrique du Sud,
Algérie, Cuba, Kenya et
Venezuela et des représentants
de la Société civile de différents
pays, aussi. Sur les derniers
développements de la question
sahraouie, le président de la
RASD dira, qu’ils «confirment
avec regret» note-t-il «l’absence
de volonté réelle chez l’occupant
marocain» pour
mettre un
terme à ce conflit, selon le droit
international, s’agissant d’une
question de décolonisation inscrite aux Nations unies. Il avance pour appuyer ses propos, «les
escalades provocatrices typiques
aux forces colonialiste» dont fait
preuve le Maroc, citant la visite
de Mohamed VI dans les territoires occupés de la Rasd et ses
menaces tous azimut. Affirmant
dans son discours que «le Maroc
cherche à imposer la logique de
l’expression, l’agressivité, l’arrogance, le mépris» et d’ajouter
notamment «le fait accompli à
l’ensemble de la Communauté
internationale» a-t-il indiqué.
Pour le secrétaire général du
Front Poisario, les entraves et
manœuvres marocaines pour
faire échec à la visite de Ban
Ki-Moon, secrétaire général de
l’ONU, au Sahara occidental et
celle de son envoyé personnel,
Christopher Ross, n’ont qu’une
seule explication. Il s’agit selon
lui de «l’obstruction flagrante» à
l’exercice des fonctions du SG
de l’ONU et de l’accès au
Sahara occidental, dont les territoires occupés sont soumis «à
un siège militaire et sécuritaire
marocain» a-t-il indiqué. Il n’est
pas étonnant de voir Rabat faire
des pieds et des mains pour
reporter aux calendes greques la
visite du SG de l’ONU au
Sahara occidental, en s’engageant sur des dates pour y
renoncer aussitôt, comme ce fut
le cas, notamment, pour la
tenue du référendum d’autodétermination, au terme du cessezle-feu, en 1991, entre le Front
Polisario et le Maroc sous les
auspices de l’Onu. Ce qui fut
pour rappel, aussi le cas, dans
ses
engagements
avec
l’Américain James Baker, l’exenvoyé personnel du Sg de
l’ONU, pour le Sahara occidental. Tout déplacement d’un responsable Onusien et de surcroît
le SG de l’Institution onusienne,
rappelle à lui seul, outre la tâche
centrale de la mission de l’Onu
pour un referendum au Sahara
occidental, mais aussi la nature
fondamentale de la question
sahraouie, à savoir, une question
de décolonisation inscrite sur le
registre onusien.
Et c’est outre ce droit international que les autorités coloniales de Rabat œuvrent avec
ses alliées, notamment l’expuissance coloniale en Afrique,
la France, à violer en confortant la colonisation marocaine
au Sahara occidental.
Et c’est là que la communauté internationale est appelée, aujourd’hui, plus qu’hier, à
faire valoir le droit des
Sahraouis à l’autodétermination, par l’organisation d’un
référendum, assumant ainsi ses
responsabilités engagées en
direction du peuple sahraoui et
en conformité avec le droit
international.
K. B.
TOURNÉE MAGHRÉBINE DU SG DE L’ONU
Ban Ki-moon intégrera le compte rendu dans son
prochain rapport sur le Sahara occidental
e porte-parole du secrétaire général de
l'ONU, Stéphane Dujarric a déclaré
vendredi à New York que Ban Kimoon allait intégrer le compte rendu de sa
tournée maghrébine dans son prochain rapport d'avril sur le Sahara occidental.
S'exprimant au cours d'un point de presse, Dujarric a indiqué qu'outre l'accent qui
sera mis sur la situation humanitaire des
réfugiés sahraouis, la visite de Ban Ki-moon
dans la région s'inscrira également dans le
cadre de la préparation du prochain rapport
sur la situation au Sahara occidental que
doit présenter le SG de l'ONU en avril prochain au Conseil de sécurité. "Evidemment
qu'il inclura le compte rendu de ce voyage
dans son prochain rapport d'avril", a -t-il
répondu à une question d'un journaliste sur
les objectifs de cette visite. En confirmant
cet objectif, l'ONU s'inscrit à l'opposé de la
volonté de Rabat qui voulait retarder la visite
de Ban Ki-moon jusqu'à juillet prochain
pour que ce compte rendu ne soit pas intégré dans ce rapport. Le porte-parole a
confirmé par la même occasion l'annulation
du déplacement de Ban Ki-moon au Maroc
mais n'a pas précisé pour autant s'il s’agissait
de la propre décision du SG de l'ONU d'an-
L
nuler cette étape de son voyage ou d'un refus
formulé par les autorités marocaines de ne
pas l'accueillir à Rabat. Dujarric s'est
contenté d'indiquer que le secrétaire général
de l'ONU ne va pas aller à Rabat puisque
cette étape de sa visite va coïncider avec le
déplacement du Roi Mohammed VI à
l'étranger. " De toute évidence le secrétaire
général se fera un plaisir d'aller à Rabat à
tout moment ", a-t-il ajouté pour éluder la
question. à la question de savoir si le SG de
l'ONU avait besoin d'une autorisation du
Maroc pour visiter le siège de la Minurso à
Laâyoun, le porte-parole a précisé que Ban
Ki-moon avait le droit de visiter toute mission de maintien de la paix de l'ONU. Mais
a expliqué que son déplacement à Laâyoun
avait besoin d'une autorisation des autorités
marocaines pour l'atterrissage de son avion,
en confirmant implicitement que Rabat
aurait refusé d'accorder cette autorisation à
l'ONU. Le SG de l'ONU " a le droit de
visiter toute mission de maintien de la paix,
mais il y a les autorités de facto dans ce
domaine qui devraient fournir l'autorisation
d'atterrir à l'avion (du SG) ", a -t-il dit.
Dujarric a confirmé au cours de ce point de
presse la tournée maghrébine du SG de
l'ONU qui devrait le conduire à Alger, à
Nouakchott, aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et aussi au site du groupe
de la Minurso, déployé à Bir Lahlou. Ban
Ki-moon mènera cette tournée sans les deux
escales de Rabat et de Laayoune qui abrite le
siège de la Minusro, le Maroc ayant refusé
de donner une réponse positive aux propositions de l'ONU concernant les entrevues
prévues entre Ban Ki-moon et les responsables marocains. Après avoir échoué à
annuler cette visite, pourtant approuvée par
le Conseil de sécurité, le Maroc a tenté de la
reporter à juillet de sorte quelle n'influera
pas sur le prochain rapport de Ban Ki-moon
et sur le renouvellement du mandat de la
Minurso, prévus en avril. Les autorités
marocaines veulent en effet bloquer tout
progrès dans le dossier sahraoui pendant le
mandat de Ban Ki-moon qui arrive à
échéance en fin 2016, avait déclaré à l'APS le
représentant du Front Polisario auprès de l
ONU, Ahmed Boukhari. En voulant gagner
du temps jusqu'à expiration du mandat de
l'actuel secrétaire général de l'ONU, le
Maroc espère également que le changement
prochain à la tête de la Maison Blanche
jouerait en sa faveur, avait-il expliqué.
ABDELAZIZ
BOUTEFLIKA :
« Le règlement
de la question
sahraouie est
de la
responsabilité
de l'ONU »
e
président
de
la
République,
Abdelaziz
Bouteflika, a affirmé que
l'Algérie "ne ménagera aucun
effort" pour apporter son "soutien" à la proposition du secrétaire général de l'ONU visant à
relancer
les
négociations
directes entre le Maroc et le
Front Polisario pour parvenir à
une solution "juste et durable"
garantissant au peuple sahraoui
son droit à l'autodétermination.
"À l'occasion du 40ème
anniversaire de la proclamation
de la République arabe sahraouie démocratique, il me plaît
de vous adresser, au nom du
peuple algérien et en mon nom
personnel, nos chaleureuses
félicitations ainsi que mes
meilleurs voeux de réussite
dans la concrétisation de l'aspiration légitime du peuple frère
du Sahara occidental à l'exercice de son droit à l'autodétermination", a écrit le chef de l'état
dans un message qu'il a adressé
au
président
sahraoui,
Mohamed Abdelaziz. "Je saisis
cette opportunité qui intervient
au lendemain de la tenue réussie des assises du 14e congrès
du Front Polisario, et qui
marque une nouvelle étape
dans l'histoire riche et glorieuse
de la lutte du peuple du Sahara
occidental, pour vous réaffirmer l'attachement de l'Algérie
au respect du principe du droit
des peuples à disposer d'euxmêmes, à la stricte mise en
œuvre de la doctrine des
Nations unies dont sont justiciables les pays et les peuples
coloniaux et à la promotion des
vertus du dialogue", a-t-il souligné. "En sa qualité de pays voisin des deux parties au conflit,
l'Algérie se reconnaît dans la
démarche de la communauté
internationale et des Nations
unies en particulier qui, avec
constance, préconise une solution basée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans la lignée de la position de l'Afrique qui a placé,
pour sa part, le parachèvement
de la décolonisation en tête des
priorités de son organisation
continentale depuis sa création", a relevé le président de la
République. "Le règlement de
la question du Sahara occidental est de la responsabilité de
l'Organisation des Nations
unies", a affirmé le chef de
l'état, assurant que, pour sa
part, "l'Algérie ne ménagera
aucun effort pour apporter son
soutien et son appui à la proposition du secrétaire général de
l'ONU visant à relancer les
négociations directes entre le
royaume du Maroc et le Front
Polisario et à ses efforts en vue
d'une solution juste et durable
qui garantirait au peuple frère
du Sahara occidental l'exercice
de son droit inaliénable à l'autodétermination". "Une telle
voie ne fera qu'ouvrir de nouveaux horizons plus prometteur
paix et au développement dans
la région du Maghreb et en
Afrique", a ajouté le président
Bouteflika.
L
ACTUALITÉ
Dimanche 28 février 2016
IL ACCUSE SAID SAADI D’AVOIR ACQUIS DES BIENS GRÂCE À SES RELATIONS
AVEC LE GÉNÉRAL TOUFIK
Nordine Aït Hamouda
sort la grosse artillerie
La fracture entre l’ancien président du
RCD et celui qui a été, durant de
longues années, un de ses plus
proches – pour ne pas dire, le plus
proche - collaborateurs, s’est, depuis
avant-hier, vendredi,
considérablement élargie.
out indique, tant paraissent graves
les déclarations faites avant-hier,
vendredi, sur les plateaux d’une
chaîne de télévision installée sur le territoire français, par Noureddine Aït Hamouda,
que celle-ci ne pourra plus jamais être
comblée. Et pour cause, le fils du colonel
Amirouche ne s’étant pas contenté, cette
fois-ci, de rester sur le terrain politique
pour s’attaquer à son «compagnon de lutte
» d’un quart de siècle. Et ce, pour nous en
tenir à la seule phase partisane « RCdiste»
de leur compagnonnage. Il s’est, en effet,
carrément placé, pour ce faire et à plusieurs reprises, sur deux terrains auxquels
l’opinion publique nationale est particulièrement sensible : celui des relations, réelles
ou supposées, de la classe politique avec
l’ex-DRS, et celui, des relations de cette
même classe avec le monde des affaires.
Faisant sien l’adage qui dit que « la
meilleure défense, c’est l’attaque », Noureddine Aït Hamouda a commencé,
concernant le premier point, par reconnaître que lui-même en avait eues avec les
« services ».
Mais pour les situer dans un contexte,
disons, « patriotique » : celui de la seule
lutte contre le terrorisme. Et, partant, en
souligner le caractère désintéressé ; qu’il a
pris le soin de renforcer par la précision
qu’il a donnée sur le nombre – « une dizaine», a-t-il affirmé – de fois où il a rencontré
« le général Toufik», l’ancien patron de l’ex-
T
DRS. Une façon de procéder, à l’évidence,
nullement innocente puisqu’il l’a utilisée
dans le but par trop évident de mettre en
exergue le caractère intéressé des nombreuses – il en a parlé de «plus de cinq
cents» -rencontres que Saïd Sadi auraient
eues avec ce dernier. Surtout que, en l’occasion, il n’a pas manqué de préciser que
cela ne s’est pas fait uniquement pour des
raisons liées à la lutte contre le terrorisme.
Ce qui transparaît clairement dans son
affirmation : «contrairement à Saïd Sadi, je
ne voyais pas le général Toufik pour solliciter son intervention pour mes amis et
moi». Comme pour mieux enfoncer celui
que l’on ne peut, aujourd’hui, qualifier que
de son ancien compagnon, Noureddine
Aït Hamouda poursuit sur le même
registre mais tout en établissant, pour ses
critiques, une passerelle avec le monde des
affaires : « Moi, je n’ai pas demandé à obtenir un terrain à El Biar pour construire une
villa et la louer à 12 000 euros et je ne possède pas un bien immobilier en France, à
Alger ou même ailleurs », a-t-il, en effet,
ajouté.
Et d’enchaîner, à l’évidence, pour
mieux s’étaler sur les problèmes qu’il a
avec son (ancien ?) parti mais, surtout,
pour dévoiler les objectifs cachés de tels
agissements : « Tout ce qui m’arrive n’est
qu’une cabale montée par Saïd Sadi pour
se débarrasser de moi et ainsi avoir les coudées franches pour assouvir des ambitions
personnelles et imposer (aux militants) de
nouvelles orientations en contradiction
avec la ligne du parti », a poursuivi le fils du
colonel Amirouche. Toutes choses qui,
selon lui, ne sont pas nouvelles au RCD :
Saïd Sadi, a-t-il déclaré,« ayant, par le
passé, déjà procédé à l’exclusion de cadres
et de militants au seul prétexte qu’il les
considérait comme usés et, de ce fait, d’aucun intérêt pour le parti ». Mais ce qui
semble nouveau dans les présents agissements du, pour reprendre les propos de
Noureddine Aït Hamouda, « président réel
du RCD », ce sont ses accointances supposées avec le secrétaire général du FLN ; des
accointances dont l’objectif, a-t-il déclaré
sans, toutefois, apporter le moindre soupçon de preuve tangible, « est de placer le
RCD en situation d’allégeance vis-à-vis du
FLN ». Si la gravité des propos et des accusations de l’ancien n°2 du RCD ne laissent
pas indifférents, il n’en demeure pas
moins, en revanche, que leur tenue en ce
moment précis de la vie nationale, sérieusement compliquée par une conjonction
de facteurs politico-économiques, aussi
bien internes qu’externes, quelque peu difficiles, prête à interrogations. Surtout que
leur auteur s’est bien gardé d’en tenir de
semblables durant tout le quart de siècle
qu’a duré son compagnonnage partisan
avec l’ancien président du RCD.
Et ce n’est pas l’argument « de la légitimité de ce dernier » qu’il a avancé pour
tenter de justifier son étrange et long silence sur les dérives qu’il dénonce aujourd’hui, qui pourra convaincre les nombreux
sceptiques, quant aux louables intentions
qu’il se prête en agissant ainsi, du caractère
désintéressé de ses dernières sorties médiatiques ; dont celle d’avant-hier, vendredi.
Toute la question est de savoir quelles sont
les raisons profondes à l’origine, non pas
de ces sorties médiatiques, mais du clash,
entre les deux « anciens compagnons », qui
les a provoquées.
Surtout que les révélations, sur les pratiques au sein d’un parti qui s’est toujours
présenté comme un modèle de fonctionnement démocratique, ne vont pas manquer
de renforcer la méfiance, déjà trop grande,
de l’opinion publique nationale à l’égard
de la classe politique (nationale)…
Mourad Bendris
L’ISCO, EN RÉUNION, AUJOURD’HUI
Cap sur «Mazafran II»
Instance de suivi et de
concertation de l’opposition
(ISCO)
entend renouer avec ses rencontres après sa halte observée
et qui aurait duré quelques
semaines. Ainsi, cette structure
autour de laquelle s’est regroupée l’opposition se réunira,
aujourd’hui, au siège national
du parti Ennahda, à Alger, en
prévision de son deuxième
congrès «Mazafran II», prévu le
27 mars prochain.
Il s’agit de la deuxième rencontre tenue par l’ISCO depuis
le début de l’année en cours,
après celle organisée le 21 janvier dernier, et au cours de
laquelle il a été décidé de fixer
l’échéance de la tenue de
«Mazafran II».
Selon un
membre délégué auprès de
cette instance qui a vu le jour le
10 juin 2014, soit lors du premier congrès de la CLTD
(Coordination pour les libertés
et la transition démocratique),
quinze responsables des partis
politiques ainsi qu’une pléthore d’autres personnalités nationales et représentants de la
société civile, parmi ceux et
celles qui composent l’ISCO,
devront notamment prendre
part à ce conclave. Ainsi, Mohcine Belabbas (RCD), Abderrezak Makri (MSP), Abdallah
Djaballah (Ennahda), Ali Benflis (TAH), pour n’en citer que
ceux parmi les leaders figurant
L’
à la tête du peloton, sont
annoncés à ce rendez-vous,
apprend-on, hier, auprès de
Ouamar Saoudi, cadre du
RCD et émissaire de ce parti
auprès de l’ISCO. Selon le
même responsable politique, il
sera question lors de cette rencontre d’écouter le rapport et
les conclusions de la commission politique devant être exposés devant les présents. En
effet, installée au mois dernier,
cette commission a été chargée
de se pencher sur les préparatifs et les modalités d’organisation inhérents au prochain acte
II de l’opposition. Celle-ci
devra rendre compte de sa
tâche consistant à la recherche
d’une salle devant abriter ces
assises, de prévoir le nombre de
participants et les invités, de
réfléchir autour des aspects liés
au déroulement des travaux
etc… C’est du moins ce que
nous a expliqué, hier, notre
interlocuteur qui fait savoir
également que les préparatifs
vont bon train concernant le
congrès de mars prochain.
Bien qu’il soit annoncé pour
plus tôt, ce congrès a été reporté pour permettre vraisemblablement d’élargir ce front à
d’autres partis politiques et
autres personnalités nationales
issues de divers horizons. Une
période de pause durant
laquelle, d’autres partis ont pu
rejoindre la voix de l’opposition
et ont fini par épouser sa cause.
Il s’agit rappelons-le des formations politiques que sont
L’UCP (Union pour le changement et le progrès) présidée
par Zoubida Assoul, le MNL
(Mouvement national libre)
d’Abdelaziz Ghermoul et de
deux autres partis non agrées,
notamment celui de l’exministre Ali Benouari, et
l’UDS (Union démocratique et
sociale) de Karim Tabou.
Cependant, d’autres partis ont
signifié leur refus de rallier les
rangs de l’ISCO, tel que le FFS
(Front des forces socialistes).
Ce dernier campe toujours sur
sa position de rejet de l’initiative politique de la CNLTD,
préférant faire cavalier seul en
s’accrochant tant bien que mal
à son projet d’organiser une
Conférence nationale de
consensus (CNS). Parmi les
autres membres qui ont adhéré
à l’aile de l’opposition, il y a
aussi le mouvement citoyens
anti-gaz de schiste, né au Sud
du pays, ainsi que quelques
membres issus du mouvement
Balrakat qui s’est rendu célèbre
par sa campagne menée contre
le 4e mandat de Abdelaziz
Bouteflika, actuel président de
la République. Sur le plan politique, la CLTD a rendu
publique, à l’issue du congrès
de Mazafran I, une plate-forme
politique dans laquelle elle
prône la mise en place d’une
transition démocratique devant
être rendue possible par le lancement d’un processus électorale et l’organisation d’élections anticipées. Des revendications, somme toute, présentées comme palliatif à la crise
prévalant dans le pays et une
alternative mise comme «processus salutaire visant l’instauration d’un système démocratique et social, seul en mesure
d’assurer Justice, Liberté et
Égalité», comme annoncé par
ce même camp. A cet effet, un
plan d’action consistant à l’organisation de manifestations
publiques (marches et sit-in),
des conférences thématiques
etc. Se positionnant aux antipodes avec la politique du pouvoir, l’ISCO a rejeté le dernier
projet de la révision constitutionnelle, adopté le 7 février
dernier, estimant qu’il est «non
consensuel».
Il est bon de rappeler aussi
que cette aile a refusé de
prendre part aux consultations
menées en été 2014 autour de
l’amendement de la Loi fondamentale du pays. D’ailleurs,
faisant valoir sa propre alternative, l’ISCO compte au congrès
de mars prochain, se pencher
sur cette problématique. En
effet, il y sera question de réfléchir sur l’élaboration d’une
Constitution, apanage de l’opposition.
Farid Guellil
3
FFS
"Redynamiser
l'activité politique en
vue d'une "alternative
démocratique"
e Front des forces socialistes (FFS)
œuvrera pour "redynamiser" l'activité
politique en vue de parvenir à une "alternative démocratique", a indiqué, hier à
Alger, le premier secrétaire de ce parti,
Mohamed Nebbou. "La priorité dans
notre travail c'est d'aller vers le citoyen
pour redynamiser les activités politiques,
à travers des rencontres, car notre projet
c'est de parvenir à une alternative démocratique", a indiqué M. Nebbou, en
marge de la réouverture du siège de la
fédération du FFS d'Alger. Il a ajouté que
tous les acteurs politiques qui s'inscrivent
dans cette optique de changement et dans
le projet patriotique et démocratique
"sont les bienvenus". "Le changement est
possible et c'est notre conviction. Nous
travaillerons sur le terrain avec notamment la société civile et les acteurs politiques, qui partagent avec nous le projet
patriotique et démocratique", a-t-il souligné. Il a soutenu que dans les jours à
venir, il y aurait un travail "riche", à travers le territoire national, pour "vulgariser
davantage" le projet de société du FFS. Il
a estimé que le projet du FFS consiste à
"aller vers une 2eme République et la
démocratie" alors que "le projet du pouvoir prône le changement dans la continuité". Il a rappelé que le FFS militait
toujours pour la reconstruction d'un
consensus national dans le but de l'édification d'un l'Etat de droit, ajoutant que la
feuille de route tracée par le parti sera
poursuivie, à travers notamment des
actions politiques et organiques dans les
prochains jours.M. Nebbou a indiqué que
la scène politique "s'est détériorée", estimant que "nous sommes toujours dans les
polémiques stériles".
L
PT
Hanoune plaide pour
une priorité au
développement des
régions frontalières
du Sud
a priorité doit être accordée au développement des régions frontalières,
notamment au Sud, "dans l’intérêt de la
sécurité du pays et pour faire face aux
périls qui planent sur l’Algérie", a estimé
samedi à Mila la secrétaire générale du
Parti des travailleurs (PT), Louisa
Hanoune. "Toute négligence de cette
donnée aura des répercussions négatives
sur la sécurité du pays", a soutenu Mme
Hanoune au cours d’un meeting populaire animé à la Maison de la culture Moubarek El Mili. Elle a estimé qu’en plus des
éléments de l’Armée nationale populaire,
les populations de ces zones "sont les gardiens de la sécurité du pays et ont droit,
en conséquence, à l’amélioration de leurs
conditions de vie". La SG du PT, se disant
solidaire avec les habitants des régions du
Sud revendiquant des emplois, a considéré que pour surmonter la crise actuelle,
l’Etat doit "combattre la précarité sociale,
conduire un développement équitable,
renforcer l’exercice démocratique et les
libertés notamment les droits d’expression, de réunion et de grève". Elle a également insisté sur "la lutte contre les multiples formes de corruption et le trafic de
devises", avant de réitérer son appel à
l’instauration d’un impôt sur la fortune et
à une enquête sur les exonérations fiscales
accordées à "certains". Mme Hanoune a
aussi plaidé pour une "Loi de finances
complémentaire" à même de "corriger les
désastreuses répercussions sociales et économiques de la Loi de finances 2016".
Elle a appelé, par ailleurs, à la suspension
"en urgence" de l’accord de partenariat
avec l’UE et de la zone arabe de libre
échange (ZALE) "en raison de leurs
conséquences dangereuses pour l’économie nationale".
L
4
ACTUALITÉ
Dimanche 28 février 2016
CRÉDIT À LA CONSOMMATION
APPAREILS À GAZ
La FAC appelle à la
reconsidération des modalités
Enfin un texte fixant
les exigences de
sécurité
es recommandations
constituent également
un outil d’aide à la
prise des décisions des pouvoirs publics, soutient le président de la Fac. Parmi les
recommandations
jugées
importantes résultant d’un
atelier sur les questions économiques organisé le 6
Février, Zaki Hariz, président
de la fédération a cité, hier au
forum du quotidien El Moudjahid, celle liée au crédit à la
consommation lancé à la fin
du mois de janvier dernier. La
Fac préconise, dans ce sens,
aux pouvoirs publics de
reconsidérer les modalités de
ce crédit à travers, dit-on, le
respect du principe de droit
du consommateur au choix
d’une part et aussi, à l’assise
des règles de concurrence
réelle sans différenciation et
préférence entre différents
opérateurs tant que, soulignet-on, la totalité de ces produits
ne répond au taux d’intégration reconnu mondialement
estimé à 40% pour qu’on
puisse lui affecter l’origine du
produit national d’autre part
C
Ph : DR
La Fédération algérienne
des consommateurs (Fac)
a soumis une série de
recommandations qu’elle
estime nécessaires pour
aider les consommateurs à
pouvoir maîtriser la
traversée de la
conjoncture économique
exceptionnelle avec de
moindres pertes.
en plus de cela arriver à alléger les intérêts bancaires pour
encourager l’investissement et
la consommation dans le
même sens. La fédération
soulève que le taux d’intégration du crédit à la consommation restait encore flou, soulignant, qu’il était sensé être
destiné seulement aux produits électroménagers sans
l’introduction de véhicules. «
L’état devrait consacrer un
crédit spécial pour les véhicules », observe dans ce sens le
vice président de la fédération, Mohammed Abidi.
S’agissant également des intérêts, les dirigeants de la Fac
souhaitent à ce qu’il y ait des
mesures prises pour répondre
à toutes les catégories de
consommateurs notamment
pour ceux qui ont des convictions religieuses. « La banque
a un rôle très important à
jouer pour pallier à ce problè-
me », relève de son coté
Menouar hadène responsable
de la communication de la
fédération. Pour ce qui est des
autres recommandations, les
hôtes du Moudjahid, évoquent la révision de la politique des subventions « anarchiques » des produits de large
consommation qui profitent
aux pauvres et aux riches en
même temps voire même aux
étrangers hors frontières. La
Fac propose, ainsi, la création
de cartes nationales spécifiques des familles nécessiteuses et d’orienter les subventions directement vers ces
catégories. En outre, les intervenants appellent au soutien
des revenus des ménages en
rattachant le niveau de production à la performance des
personnes et de la productivité en arrivant à la réalité des
salaires, et aussi à trouver des
mécanismes intelligents pour
encourager le placement à
l’épargne en activant la performance du marché boursier,
de l’investissement par des
moyens et procédures légitimes, telle que la participation, la mourabaha et autres.
Parmi également la liste des
recommandations de la Fédération algérienne du consommateur il y a lieu de citer le
renforcement de la confiance
entre l’administration et les
citoyens en luttant contre
toutes les formes de dégradation et d’améliorer le niveau
des services publics qui profitent aux citoyens dans les
domaines du transports, de
l’eau, de l’électricité et du gaz,
pour que, estime-ton, le
citoyen puisse valoir sa contribution fiscale, à laquelle il
s’acquitte en ressentant l’effet
positif sur sa personne et son
environnement.
Ania Nait Chalal
RESSOURCES HYDRIQUES
Nouri n’exclut pas le spectre
de la sécheresse
ors de la Journée technique sur«
La réhabilitation des barrages »,
organisée, hier, par le ministre des
Ressources en eau, à l’Agence nationale
des barrages et transferts (ANBT) sise à
Kouba, Abdelwahab Nouri est revenu
sur la baisse de la pluviométrie qu’a
connue l’Algérie ces derniers mois qui
fait craindre
une diminution des
réserves hydriques, synonyme de rationalisation de l’alimentation en eau courante. Reconnaissant que l’Algérie fait
face à une situation de véritable «stress
hydrique», le ministre a indiqué que le
risque de décréter l’état de sécheresse
n’est pas «écarté». «Pour le moment,
nous n’avons pas à décréter l’état de
sécheresse mais dans la mesure où la
situation persiste, je pense qu’il n’est pas
à écarter qu’on s’acheminera vers ça», at-il déclaré dans un point de presse
animé en marge de la Journée technique. Ainsi, tout en rappelant que le
taux de remplissage des barrages en
exploitation à l'échelle nationale a
dépassé 67%, le ministre a, cependant,
estimé qu’il est prématuré de recourir à
la décision. «Nous avons encore espoir à
ce qu’il y aura encore des pluies dans les
jours à suivre. Toutefois, il faut dire que
nous suivons le problème de très près»,
a-t-il tenu à rassurer. En gros, même si
le ministre se veut rassurant, il dira que
le «spectre de la sécheresse n’es pas
L
exclu». Le barrage de Taksebt alimentera
Tizi Ouzou seulement. D’autre part,
s’agissant de l’information concernant
le rationnement dans la distribution de
l’eau potable qui a fait le tour des chaumières durant le week-end à Tizi Ouzou,
Abdelwahab Nouri a reconnu que le
taux de remplissage de barrage de Taksebt est en baisse.
Ainsi, afin de faire face à la situation,
il a précisé qu’une « mesure exceptionnelle a été prise. Elle consiste à ne plus
alimenter la capitale à partir de ce barrage. «Taksebt alimentera Tizi Ouzou
seulement. Mais c’est une décision
conjoncturelle, vu que celui-ci constitue
la seule ressource hydrique pour la
wilaya», a-t-il assuré. Néanmoins, il dira
que son département n’a en aucun cas
entamé une réflexion pour réduire les
horaires d’alimentation en eau potable.
Sur ce point, il a regretté qu’il ne soit
pas en mesure de « donner des pronostics quant à la pluviométrie ». Ainsi,
revoir la décision est aussi envisageable.
De ce fait, afin de ne pas se retrouver
devant une telle situation, il a émis le
souhait que la «pluviométrie soit au rendez-vous». Pour revenir à la vocation
première de la journée technique, le
ministre a souligné l’importance de la
sécurisation, réhabilitation et entretien
de ces ouvrages hydriques. «Il est à noter
que l’Algérie dispose de 17 barrages
datant de plus de 50 ans alors et 2
dépassent le siècle, d’où l’importance
d’assurer une bonne gestion de ces
infrastructures», a souligné lAbdelwahab
Nouri. «Ces 17 barrages connaissent
certains désordres. Et la plus grande
majorité ont le problème d’envasement
et ce en raison du manque des opérations de reboisement», a déploré le
ministre, qui estime que seule la réhabilitation peut assurer la pérennité de ces
ouvrages.
De surcroît, selon lui ces infrastructures ont «une durée de vie». «Nous
sommes devant des infrastructures de
base d’une sensibilité extrême.
Il ne suffit pas de les réaliser, ces
grand projets mais aussi d’assurer leur
sécurité», a-t-il rajouté. «C’est la mission de l’Agence nationale des barrages
et transferts qui doit œuvrer à la missions de préserver ces infrastructures», a,
en outre soutenu le ministre, tout en
rappelant que cet organisme est chargé
de mener des opérations de contrôle et
de suivi quotidiens. Pour ce qui est de
l’expertise, le ministre a assuré que «l’Algérie dispose de grandes compétences
dans le domaine de l’expertise hydraulique ». Toutefois, il n’exclut pas le
recours au savoir-faire étranger lorsqu’il
s’agira «d’une technicité autre qu’on ne
maîtrise pas».
Lamia Boufassa
n arrêté interministériel, adopté
récemment, vient imposer de nouvelles mesures en matière de sécurité des
appareils à gaz combustible. Il vise notamment à renforcer le contrôle de la conformité de ces appareils, ayant été l’une des
principales causes de décès domestiques,
indique le ministère du Commerce sur
son site web. Ce nouveau dispositif réglementaire a pour objet de "fixer les exigences de sécurité des appareils à gaz
combustible, de combler le vide juridique
en matière de sécurité de ces appareils, de
maîtriser et de renforcer le contrôle de la
conformité en vue de préserver la santé et
la sécurité des personnes et des animaux
domestiques" précise ce communiqué. à
ce titre, le nouveau texte prévoit principalement la définition des concepts utilisés,
ainsi que la détermination des conditions
nécessaires à la conception, l'installation et
l'utilisation des appareils à gaz combustible. Il s'agit des appareils tels que ceux de
cuisson, de chauffage et de production
d'eau chaude. Cela concerne également
des équipements destinés à être utilisés
dans un appareil, les matériaux et composants utilisés pour la fabrication des appareils et les équipements concernés, ainsi
que les instructions et des informations de
sécurité liées à l'installation et au fonctionnement de l'appareil. En outre, ce texte
oblige le fabricant ou l'importateur de
fournir, au moins, un certificat de conformité délivré par un organisme accrédité
reconnu compétent et qui donne un engagement écrit, que le produit est conforme
aux exigences spécifiées. C’est dire que les
autorités tentent de remettre de l’ordre
dans un segment commercial où les
conséquences de l’absence de dispositif de
contrôle ont été jusque là fatales. Cependant, il est à relever que les dispositions de
ce règlement technique ne s'appliquent
pas aux appareils spécifiquement destinés
à un usage industriel, en dépit du fait
qu’ils soient tout aussi dangereux. L’autre
remarque, est que l’entrée en vigueur de
ce texte n’intervient qu’après une année
de la date de sa publication dans le Journal officiel, précise la même source. Pour
rappel, le nombre de décès par inhalation
de gaz a atteint des proportions alarmantes ces dernières années en Algérie.
Le monoxyde de carbone, qualifié de
"tueur silencieux", est la principale cause
d'intoxication accidentelle en milieu
domestique, selon le ministère du Commerce. Dans ce cadre, une enquête menée
par les services de contrôle du ministère
du Commerce sur les appareils de chauffage à gaz a conclu que la quasi-totalité
des appareils contrôlés étaient non
conformes aux normes exigées. Conduite
entre fin 2014 et début 2015, cette enquête, effectuée à la suite d'une progression
alarmante des cas d'accidents mortels liés
à l'inhalation de monoxyde de carbone,
indique que sur un total de 158 échantillons d'appareils importés ou fabriqués
localement, 155 étaient non conformes,
soit près de 98% des appareils de chauffage contrôlés. Ce constat interpelle, faut-il
le préciser, plus que jamais les services de
l’administration douanière aux frontières,
par où passent ces produits d’importation
tueurs en toute légalité. La mise en application de ces nouvelles exigences de sécurité devrait servir d’outil supplémentaire
de contrôle en vue de préserver la vie du
citoyen. Il y a lieu de signaler, d’autre part,
qu’une nouvelle loi sur la normalisation,
pratiquement finalisée, sera présentée prochainement au niveau de l’Assemblée
populaire nationale, selon le ministre de
l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb.
Cette loi prévoit, entre autres, l’élargissement de l’activité de contrôle de conformité à de nouveaux organismes dûment
compétents, ce qui devrait permettre de
contrôler le maximum possible de produits, notamment ceux présentant des
dangers.
Lyes Azizi / APS
U
--
ACTUALITÉ
Dimanche 28 février 2016
5
PRODUITS PHARMACEUTIQUES
LE PRÉSIDENT DU CNOP TIRE LA SONNETTE D’ALARME
«Le trafic de médicaments plus rentable que
le trafic de drogue»
ans la foulée de sa plaidodoirie en faveur de la corporation,
notamment
dans le volet lié à la commercialisation des substances psychotropes à la lumière du vide juridique qui la conforte, le président
du Conseil national a jeté un pavé
dans la mare, probablement dans
l’intention de généraliser cette
pratique, au motif qu’elle ne soit
pas l’apanage du secteur privé
pharmaceutique. En voulant
nuancer ses propos, il déclara que
ce phénomène est récent dans
notre pays, il suffirait d’une
démarche
pluridisciplinaire,
confortée, comme déjà rapporté,
par une assise réglementaire et
législative, pour espérer atténuer
de son ampleur. Car, et cela fait
l’unanimité, le pharmacien, dans
sa mission d’assurer une prestation pharmaceutique « axée sur la
sécurité, la qualité et la disponibilité des produits pharmaceutiques
aux patients, et devant être
empreinte de rigueur et de vigilance », est livré à lui-même. Benbahmed relève que le pharmacien
dispense les médicaments dans
un cadre qui ne lui est opposable,
alors que, d’autre part, il risque
l’emprisonnement de 10 à 15 ans,
dans le cadre des dispositions de
l’arrêté 04-18 du 25-12- 2014,
relatif à la prévention et répression de l’usage illicite des stups et
psychotropes. Ouvrons une
parenthèse ici pour souligner,
toujours dans ce contexte, que le
président du bureau du Snapo de
Skikda, Ayache Salah, joint par
téléphone, recommande de faire
le distinguo entre psychotropes et
stupéfiants, régis par des arrêtés
distincts, respectivement l’arrêté
94 du 1 octobre 1996, et l’arrêté
98 du 1 octobre 96. Il en appelle,
d’ailleurs, à la révision de cette
disposition réglementaire, préalable à la proposition d’enrichissement de l’arrêté 097 du 1
octobre 96, dans un but d’augmenter de 12 à 120 produits,
comme a été proposé par le
bureau national du Snapo. « Car,
il ne sert à rien d’augmenter le
nombre des produits pharmaceutiques, lorsqu’on est pas bien protégé. Cela ne fera, en somme, de
démultiplier le risque d’emprisonnement du pharmacien »,
argumente notre serviteur. Fermons la parenthèse. Le déchainement du syndicaliste, dans l’euphorie d’une levée de boucliers
dans la salle, a été motivé par le
terme de voyou imputé, par
euphémisme, aux pharmaciens.
Le hic c’est que celui-ci a été proféré par son…vice-président,
Sanadiki M.S., qui, dans sa communication, « le trafic des médicaments en Algérie », a relevé que
les gens qui s’adonnent à cet
exercice sont des voyous qui ne
font que salir la corporation. « Il
n’y a pas de supra-pharmacie, il y
a des pharmaciens honnêtes et
D
des pharmaciens voyous », précise-t-il. La sélection est on ne peut
plus claire et ne s’encombre nullement de généralisation humiliante, comme ont tenté d’y déceler quelques pharmaciens, touchés, semble-t-il, dans leur
amour propre. Car tout le monde
sait que chaque profession a ses
brebis-galeuses, ses ripoux, ses
intrus, ses anomalies ambulantes.
La cupidité dont font preuve
quelques pharmaciens, serait
motivée, de l’avis du vice-président, par l’indicateur mirobolant
de rentabilité de ce trafic, 20 à 45
fois plus rentable que le trafic de
drogue. Pour 1000 dollars investis, le conférencier souligne que le
trafiquant peut engranger un
bénéfice de l’ordre de 400 000
dollars, contre 20 000 dollars
pour l’héroïne, soit 20 fois plus.
Globalement, les bénéfices du
marché sont de l’ordre de 200
milliards de dollars. Il y est également rapporté que 800 000 personnes en meurent par an. C’est
dire que sa plus-value s’accompagne d’un taux de mortalité qui
n’est pas à négliger. D’où le cri
d’alerte de danger public que
revêt la vente des psychotropes,
que ne devra résoudre que l’approche écartant de son point de
mire le fait, et uniquement lui, de
faire endosser au pharmacien
tous les malheurs découlant de la
toxicomanie et autres dépendances. Par ailleurs, selon
quelques-uns, c’est le mésusage
qui en fait d’un médicament une
drogue. La substance chimique
devant apporter le confort, le
bien-être aux malades, deviendra
nocive imprégnant ces derniers
d’une certaine dépendance.
L’abus (doses ou durée de traite-
comprimés, dont 237 665 de
rivotril, 10 650 de kitil, et 4218
de tranxène. La plus grosse saisie,
soit 145 401 comprimés, a été
enregistrée à l’Ouest du pays.
Ph : DR
Les propos ont été tenus lors du
Forum Santé et Pharma, portant
sur le thème « Pharmacie,
psychotropes et les dangers du
marché parallèle », qu’a
organisé, ce samedi, au Foyer
familial de la Cnas à BenAknoun, la boite de
communication DZLink.
ment trop élevées), cumul (association de médicaments aux principes actifs identiques) ; la dépendance, si la vie de la personne se
centre sur la recherche et la
consommation du produit; et
l’usage du médicament pour un
autre effet que thérapeutique (se
«défoncer», se doper, altérer la
conscience d’une personne, etc.).
ce sont là les trois mises en cause
du mésusage signalé par le Professeur N. Benyakhlef, de l’EHS
Drid Hocine de Kouba, dans sa
communication « L’usage, la
dépendance et le mésusage du
médicament psychotrope ». Pour
sa part, W.Hamrour Gacem,
pharmacienne responsable à l’hôpital Drid-Hocine, recommande
dans son intervention intitulée, «
Psychotropes et Réglementation:
Classification et produits à surveiller », le respect des conditions
de délivrance, de dispensation, de
vente, etc. Soit la chaine englo-
bant l’industrie (les établissements pharmaceutiques fabriquant des psychotropes doivent
obligatoirement tenir un registre
spécial des entrées et sorties des
principes actifs et produits finis.
Cette obligation s’inscrit dans un
souci de traçabilité), la distribution (les grossistes répartiteurs
doivent également être soumis à
tenir un registre spécial des quantités reçues et livrées ainsi que les
stocks restants), la classification
(qui repose sur les propriétés
pharmaceutiques et thérapeutiques des différentes familles des
psychotropes : Neuroleptiques
classiques, neuroleptiques antipsychotiques, antiépileptique,
hypnotique, anxiolytique, correcteur, antidépresseur).
Les chiffres des services de
sécurité sont là également pour
nous rappeler que le danger existe. Durant l’année 2015, la police
a procédé à la saisie de 393 429
UN FICHIER NATIONAL
DES MALADES MENTAUX :
UNE URGENCE !
Parmi les recommandations
émises lors des différentes communications, on peut citer, l’impératif d’établir un fichier national des malades mentaux, classer
les substances psychoactifs, favoriser le bon usage des psychotropes par l’analyse des ordonnances, encadrer les conditions
d’utilisation des médicaments
psychoactifs (de prescription et
de délivrance), réduire les conditionnements de certains psychotropes. Dans le cadre préventif, il
est exigé de maintenir l’accès des
psychotropes uniquement sur
prescription médicale et, à fortiori, l’obligation de dispensation
par un pharmacien, ainsi que de
renforcer et pérenniser le dispositif de veille et de surveillance.
En sus de cela, une prise de
conscience globale(les pouvoirs
publiques, les professionnels, les
medias, les citoyens) doit être de
mise, aux fins de donner aux dangers du commerce illicite les proportions à la mesure de ses conséquences néfastes. Aussi, comme
souligné par Sanadiki, qu’Il n’y a
pas des médicaments miracles, «
il y a une nomenclature de 5000
produits pharmaceutiques, choisis par une élite de professeurs en
médecine et en pharmacie qui
jugent et actualisent cette liste
annuellement par rapport à leur
service médical rendu. ».
Zaid Zoheir
PRODUCTION ÉXCÉDENTAIRE
La SAP inquiète
e Dr Farid Benhamdine, président de
la SAP (Société algérienne de pharmacie) a signalé que 45% des besoins
en médicaments du pays sont assurés par
des laboratoires algériens avec des prévisions
de 75%, d’ici deux années. Par ailleurs, l’industrie pharmaceutique reste un secteur-clé
et un important moteur de croissance de
l’économie nationale.
Le président de la Sap estime que la
question ne réside pas dans ces pourcentages, mais dans la qualité des produits proposés aux malades et un approvisionnement
correct des officines. Quatre vingt (80)
entreprises de fabrication de médicaments
sont actuellement en activité à travers le territoire national et devraient être rejointes par
151 autres entreprises ayant obtenu leur
agrément. Benhamdine précise que l’Algérie
est en surcapacité pour certains produits
pharmaceutiques. Il a ajouté que certaines
unités de production tournent actuellement
à 45%. à cet effet, il a précisé que le marché
algérien n’est pas extensible à l’infini. Il a
annoncé
le
chiffre
de
3 milliards 600 millions de dollars de budget
dûment consommés. En outre, il a rappelé
que les importations de soins se chiffrent à
environ 1,9 milliard de dollars/an et la production est estimée à 1,7 milliard de dollars.
Concernant la quantité des produits pharmaceutiques, Benhamdine a affirmé que sur
les 730 millions de boîtes vendues, 400 millions de boîtes sont fabriquées en Algérie.
Au point de vue volume, selon lui, la production nationale pourrait atteindre les
L
70%, qui, actuellement, oscille entre 50 et
55%. Benhamdine a souligné qu’il est
urgent que le secteur crée une structure
chargée d’orienter ces nouveaux investisseurs pour leur éviter la banqueroute.
L’orientation doit s’axer sur la diversité des
produits. Il a été donc relevé que des fabricants produisent presque tous la même
gamme de médicaments. Concernant la
recherche dans l’industrie pharmaceutique,
l’intervenant a déclaré que la formation du
personnel qualifié dans les usines de production est nécessaire. Selon lui, il faut spécialiser le personnel pour aspirer à une meilleure
qualité des produits. D’autre part, il a ajouté
que la recherche doit être financée en grande
partie par les fabricants eux-mêmes s’ils veulent devenir de véritables laboratoires pharmaceutiques. Selon lui, l’État ne peut pas
tout financer. Concernant le volet exportation, Benhamdine a déclaré qu’il existe 15
producteurs qui exportent actuellement vers
l’Étranger particulièrement vers l’Afrique.
Aussi, il a cité le laboratoire Biopharm qui
exporte vers la France. D’autre part, l’intervenant a souligné que le médicament est le
seul produit qui n’ait pas augmenté en Algérie. Le Dr Benhamdine a affirmé que sur le
plan curatif, 20% de la consommation des
médicaments dans le monde sont des produits issus de la biotechnologie et c’est la raison pour laquelle, ils coûtent très chers. Il a
ajouté que le médicament du cancer revient
plus cher partout dans le monde à cause des
nouveaux produits mis sur le marché.
Aucun pays au monde ne pourra satisfaire
les besoins de sa population en médicaments
anti-cancéreux. Il a été rappelé que le coût
du cancer s’élève à 87 milliards de dinars
suivant le Plan cancer élaboré par le professeur Zitouni. Benhamdine dira que cette
somme est extraordinaire prouvant ainsi
l’engagement de l’État à alléger les souffrances des cancéreux. Par ailleurs, il a affirmé que 90% des cas de cancer sont liés à
l’environnement. La pollution, le tabac et les
mauvais régimes alimentaires en sont les
principales causes. Selon lui, il y a entre 45
000 et 50 000 personnes affectées chaque
année par le cancer. La lutte contre cette
maladie incurable constitue un défi pour les
pouvoirs publics qu’il faut relever à travers le
Plan cancer 2015-2019, dont plusieurs
actions sont en cours de réalisation. L’intervenant considère que le plus important est
de développer des actions tendant à diminuer le nombre des malades par la prévention et le dépistage qui jouent un rôle primordial dans la lutte contre le cancer. La
prise en charge du cancer dès les premiers
stades réduit les coûts de traitement et
contribue à l’amélioration de la santé du
malade. Par conséquent, il a été évoqué le
nombre important de personnes atteintes de
diabètes en Algérie et qui s’élève à 3 millions
actuellement. Par conséquent, l’instauration
des campagnes d’information de sensibilisation pour lutter contre le cancer et les maladies chroniques joue un rôle prépondérant
dans la société et comme le dit l’adage «
mieux
vaut
prévenir
que
guérir ».
Lazreg Aounallah
Dimanche 28 février 2016
7
RÉGIONAL
ANNABA
À PRÈS DE QUATRE MOIS DU BACCALAURÉAT
Révisions avant l’heure
et des tarifs exorbitants
SUITE À UNE FUITE DE GAZ À SON
DOMICILE À LA CITÉ 5 JUILLET
Un homme brûlé
au 2ème degré
n homme a été brûlé au 2ème
degré suite à une fuite de gaz
survenu à son domicile sis à la cité 5Juillet, à Annaba. La victime avait
été alertée par ses enfants qui ont
remarqué le début d’un feu à la salle
de bain. Pris de panique, le malheureux papa, en portant son doigt à
l’interrupteur au lieu d’aérer
d’abord, a failli perdre la vie. Il ne
dû son salut qu’à un voisin qui
l’avait conduit en toute urgence au
service des urgences qui l’ont immédiatement pris en charge. Ses jours
ne sont pas en danger, selon des
témoins oculaires. La vigilance reste
de mise pour éviter le pire, la perte
de vies humaines. En matière de
dégâts matériels, l’on signalera outre
des fissures, la démolition de td’un
mur.
K. B.
U
ARTISTES
Une centaine de
cartes d’artistes
remises
oixante six cartes d’artistes ont
été remises à leurs bénéficiaires,
dans une ambiance de grande joie, à
Annaba. La cérémonie s’est déroulée à la salle des fêtes Benani, en présence de nombreux artistes de
renommée dont Brahim Bey, Pipo et
Kahia. Dans son intervention, la
secrétaire générale du syndicat du
bureau local des artistes n’a pas
manqué de souligner l’importance
de cet acquis et des efforts fournis
pour améliorer les conditions de vie
des artistes, qui donnent le meilleur
d’eux-mêmes pour contribuer à
l’épanouissement de la culture. La
cérémonie a été marquée par des
chants malouf et autres morceaux de
musique qui ont égayé et permis à
l’assistance de vivre des moments de
détente et de bonheur.
K. B.
Ph : DR
S
Les parents ne savent plus à quel saint se vouer pour, d’un côté, contenter leurs enfants qui veulent réussir
ou faire plaisir à leurs parents, vaille que vaille, et de l’autre, porter la main à la poche et pouvoir trouver
de quoi contenter l’avidité des enseignants de cours particuliers.
Exigeant toujours davantage de ‘’sacrifice’’ à des chefs de famille, dont les budgets ont été rongés par
de nombreuses dépenses, toutes aussi importantes les unes que les autres, ces enseignants semblent avoir
trouvé l’astuce pour s’enrichir: passer par les enfants pour obliger les parents à payer, à chaque fois, un
peu plus.
Suite en page 9
ORAN
EHU D'ORAN
Quatre transplantations hépatiques prévues
pour 2016
uatre
transplantations hépatiques sont
programmées cette
année (2016) à l'Établissement hospitalo-universitaire
(EHU) d'Oran, a indiqué,
avant-hier, le directeur général de cette structure sanitaire. M. Mohamed Mansouri a
indiqué que la première des
quatre transplantations hépa-
Q
tiques, aura lieu entre "la fin
mars et le début d’avril" prochain, précisant que ce type
d'intervention chirurgicale
demeurait "très lourd" et
nécessitait des "moyens matériels de pointe"."Nous nous
sommes engagés à faire
quatre transplantationshépatiques cette année (2016).
C'est l'un de nos objectifs
phares", a-t-il mis en exergue.
M. Mansouri a rappelé que le
service d'hématologie de
l'EHU d'Oran avait déjà réalisé 358 autogreffes, entre
2009 et fin 2015, ainsi que 60
allogreffes en 2013. Douze
greffes de reins ont été également effectuées à l'EHU
d'Oran qui ambitionne, selon
son DG, de réaliser 50 greffes
rénales cette année. M. Mansouri a, par ailleurs, indiqué
que la préparation de la tenue
d'un séminaire international
sur la transplantation d'organes en mars prochain, était
"en cours". La rencontre,
regroupant des experts nationaux et internationaux, permettra, notamment l'échange
d'expériences dans le domai-
ne de la transplantation d'organes, a-t-il précisé.M. Mansouri qui n'a pas manqué,
cependant, de souligner l'importance du rôle et de l'appui
"très fort" des médias dans la
vulgarisation et la sensibilisation sur la transplantation
auprès d'une société qui, a-til déploré, continue de la rejeter.
8
RÉGIONS
Dimanche 28 février 2016
BOUMERDÈS
CONSTANTINE
FORMATION PROFESSIONNELLE OUVERTURE
8105 nouveaux stagiaires inscrits
et 12 nouvelles spécialités offertes
Pas moins de 8 105 nouveaux
stagiaires sont attendus dans les
différents établissements de
formation implantés à travers la
wilaya à l’occasion de la rentrée
professionnelle de la 2ème session
qui aura lieu ce dimanche.
es derniers qui se sont inscrits
vont poursuivre une formation
professionnelle dans plusieurs
spécialités. Cet effectif s’ajoute à celui
initial qui est de 6 460 pour atteindre
un effectif global de 15 565 apprenants
inscrits dans les différents établissements de la formation professionnelle.
Cette rentrée est marquée par l’ouverture de pas moins de 12 nouvelles spécialités dont 07 spécialités y sont réservées
à l’agriculture en citant les cultures
maraîchères, l’arboriculture, les grandes
cultures, la plasticulture, l’élevage
bovin, l’élevage ovin –caprin et l’élevage
équin. Vient ensuite les spécialités
entrant dans la formation dans la géométrie –topographie, dessinateur projecteur en béton armé, dessinateur d’étude
–option architecture et enfin la formation des techniciens supérieurs en télécommunication ainsi que dans la réparation téléphonie mobile et fixe. Les
inscriptions qui ont été lancées depuis
longtemps déjà ont fait l’objet d’une
large campagne de sensibilisation en
direction des jeunes sur l’importance
d’acquérir un métier à travers une formation. Ainsi en plus des supports , des
journées d’information, des caravanes
de sensibilisation ont touché l’ensemble
des localités de la wilaya afin de mettre
en exergue la nécessité d’acquérir un
métier pour entrer dans la vie professionnelle ou créer sa micro-entreprise à
travers les différents dispositifs d’emploi
mis à la disposition de la jeunesse. En
application de la nouvelle carte professionnelle , cette rentrée est caractérisée
par priorité notamment la formation
dans les métiers de l’agriculture et
l’agroalimentaire, l’aquaculture et la
pêche, le B TH pêche, l’industrie, l’hôtellerie et le tourisme et les métiers
basés sur les nouveaux savoirs. La stra-
CHABET-EL-AMEUR
88 milliards de
centimes pour
améliorer le cadre
de vie
as moins d’une vingtaine de villages de la commune rurale de
Chabet-El-Ameur située à un quarantaine de kilomètres au sud-est du
chef-lieu de Boumerdès vient de
bénéficier d’une enveloppe financière
de plus de 88 milliards de centimes ,
destinée à alimenter ces hameaux
enclavés en gaz de ville.
En dépit de son inscription dans le
quinquennat 2010-2014, le projet en
question qui était destiné à réaliser
pas moins de 280 kilomètres de
conduite de gaz de ville , le revêtement des routes ainsi que la dotation
de ces villages d’un réseau d’assainissement, n’a pas vu le jour. Cet état
de fait a soulevé la grogne des habitants. Ainsi, les populations de ces
hameaux enclavés des montagnes
ont-il eu recours à des mouvements
de protestation pour faire entendre
leurs voix. Organisés en comité, les
villageois, ont paralysé le siège de leur
APC pendant une semaine, le siège
de la daïra des Issers pendant une
journée, la fermeture du principal axe
routier de la commune et enfin un
sit-in devant le siège de la wilaya. Au
grand bonheur des villageois les pouvoirs publics ont fini par répondre
favorablement à leurs doléances légitimes relatives à l’amélioration de
leur cadre de vie. Dans ce cadre, pas
moins de 16 entreprises ont été choisies pour effectuer les travaux qui
débuteront avant le mois de juin prochain, a déclaré le premier responsable de l’APC en justifiant le retard
par des lenteurs administratives liées
aux procédures en vigueur dans de
tels projets. Il ajoutera que les entreprises retenues sont tenues d’achever
les travaux dans les délais impartis.
En attendant de voir ces projets lancés, l’éternel problème d’eau potable
reste posé pour un grand nombre de
villageois de la commune. Les travaux du projet qui devrait alimenter
les villageois à partir de la station de
dessalement de Cap djinet avancent à
pas de tortue et risquent de durer
plus longtemps.
B. K.
P
Ph : DR
C
tégie adaptée est orientée vers l’apprentissage planifié en identifiant l’offre par
le biais des entreprises ainsi que la formation des jeunes sans niveau d’instruction à travers les dispositifs créés à cet
effet à savoir la formation initiale qualifiante, dispositif(16-20 ans),formation
E-Citoyen et la formation en milieu carcéral. Quatre types de formation y sont
dispensés à savoir la formation résidentielle avec 1 680 stagiaires, la formation
par apprentissage avec un effectif de 3
324, la formation en milieu rural avec
un nombre de 25 et enfin la formation
passerelle avec 375 stagiaires. Pas moins
de 1 285 femmes au foyer y sont inscrites pour suivre une formation qualifiante notamment dans les métiers traditionnels. Le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Boumerdès compte 30 établissements dont 01
pour handicapés, 2 INSFP dont 01 pour
l’hôtellerie et le tourisme, 09 annexes du
CFPA. La capacité d’accueil est estimée
à 7 000 places pédagogiques dont 850
pour l’internat et 3 500 pour la demipension. La stratégie du secteur de la
formation professionnelle vise l’élargissement du réseau des structures de formation à toutes les communes de la
wilaya afin de permettre à un grand
nombre de jeunes d’acquérir un métier
à travers la formation notamment dans
le mode de formation par apprentissage.
L’objectif est l’adaptation et la diversification de l’offre de formation afin de
répondre aux spécificités économiques
locales. Dans ce cadre pas moins de 183
spécialités relevant de pas moins de 21
branches professionnelles sont intégrées
dans la nouvelle carte professionnelle.
Le volet partenariat en matière de formation est également pris en charge
pour sa concrétisation au niveau local.
Ainsi, les conventions signées entre les
différents partenaires pour répondre aux
besoins en formation initiale et continue des travailleurs y sont prises en
charge ou pas moins de 2 036 employés
ont pris part à de telles formations dans
divers métiers dont plus de 83% représentent le secteur agricole. D’autres
conventions de partenariat de formation
y sont également prévues à l’exemple
de celle du ministère de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de la Ville, de l’OPGI,
de l’hydraulique et Algérie télécom
pour une formation initiale de 20 stagiaires dans la spécialité TS en télécommunications laquelle ; aura lieu au
niveau de l’Institut ‘’ INSPF’’ A.Benhamouda de Boumerdès.
B.Khider
CHLEF
BOUKADIR
Visite de travail et d’inspection du wali
oursuivant ses visites périodiques aux 13 daïras que compte la wilaya de Chlef , le wali
Aboubakr Essedik Boucetta , accompagné du P/APW, de la secrétaire générale
de la wilaya, et de plusieurs directeurs
de l'exécutif, s’est rendu, jeudi dernier
dans celle de Boukadir.
Cette visite de travail et d'inspection
qui a concerné les trois communes relevant de cette daïra en l’occurrence de
Oued Sly, Sobha et Boukadir a permis à
la délégation de s'enquérir sur place de
l'état d’avancement des travaux de
divers projets relevant de plusieurs secteurs tels l'habitat et l'urbanisme, l'énergie et les mines, l'éducation nationale, la
jeunesse et les sports, etc. Dans la commune d‘Oued-Sly , ce sont : un ouvrage
d’art (Pont) reliant les deux rives celle
de « Boulefred »et celle de Sonelgaz en
voie de construction ; une polyclinique ;
une exploitation agricole ; les travaux de
raccordement de plus de 600 foyers au
gaz naturel, qui ont fait l’objet de la visite du wali . Mais le plus grand projet au
P
niveau de cette commune est sans
conteste la réalisation des 1 000 logements AADL. Le DUC a souligné à
l’intention du wali et de la délégation
qui l’accompagnait que « pour 1000
logements les travaux sont achevés, et se
poursuivent pour les 4000 autres logements ». Les élus locaux et de nombreux
citoyens ont souhaité vivement que la
cadence dans la réalisation des logements AADL soit accélérée pour que
les souscripteurs puissent prendre possession de leurs logements dans des
délais raisonnables.
À la commune de Sobha il était question de la préparation de la prochaine
rentrée scolaire, de l'alimentation en eau
potable et du désenclavement de la
population. La délégation a visité également le chantier des 152 logements
publics locatifs réalisés par l'OPGI.
L'ensemble des travaux est sur le point
d'être achevé. En cette occasion ; Mr
Aboubakr Essedik Boucetta a demandé
à ce que l'affichage de la liste nominative
des bénéficiaires soit placardée au
niveau de la commune dans un délai
n'excédant pas un mois. Quant à la
commune de Boukadir et chef-lieu de
daïra, le wali a visité tout d’abord le
périptère d'irrigation du Bas Chélif ou
d’importantes directives ont été données pour permettre un meilleur rendement tout en minimisant les coûts de
production.
La visite s’est poursuivie au quartier
Douaïdia Ouest où 51 foyers sur les 100
programmés ont été raccordés au réseau
électrique national. Connue par son climat chaud et sec ; et surtout par la chaleur accablante qui sévit au cours des
mois de juillet et août la commune, de
Boukadir dispose d’une piscine municipale qui ne répond plus aux attentes de
la population locale du fait de l’état de
dégradation. Ainsi lors de la visite à
cette infrastructure, le wali a donné des
instructions fermes pour accélérer le
rythme des travaux de réhabilitation et
que celle-ci soit ouverte dès la saison
estivale prochaine. Il faut souligner que
ce genre de visites du chef de l’exécutif
de la wilaya sont âprement appréciées
par les populations locales car non seulement elles permettent de se rendre
compte de l’état d’avancement des travaux et d’apporter des corrections aux
projets mais surtout de débloquer sur
place des situations .d’ordre technique
ou administratif.
À titre d’exemple au cours de la visite qui l’a mené dans la commue
d’Oued-Sly, le wali a appris que deux
citoyens ont refusé l’implantation de
supports électriques sur leurs terres
pénalisant ainsi plusieurs localités de
cette source précieuse. À ce sujet, Mr
Aboubakr Essedik Boucetta a ordonné
aux responsables concernés de prendre
les décisions qui s’imposent dans de
pareils cas et de lui rendre compte dans
les plus brefs délais. Enfin, à l’issue de
cette visite une réunion de travail s’est
tenue au siège de la daïra où les élus
locaux ont fait part au wali de leurs préoccupations quant au développement de
leurs communes respectives.
Bencherki Otsmane
RÉGIONS
ANNABA
Dimanche 28 février 2016
AÏN TÉMOUCHENT
Suite de la page 7
TAXIS
La direction du transport met en
garde contre la hausse des tarifs
La direction du transport de
la wilaya d’Aïn-Témouchent
oppose un niet à toute
augmentation de tarification
du transport pour les
taxieurs exerçant en milieu
urbain.
ette décision a été mise
à la connaissance des
taxieurs du chef-lieu de
wilaya, Béni-Saf et Hammam
Bou-Hadjar, les trois principales agglomérations où le
transport urbain par taxi est
exercé depuis des décennies.
Au niveau des autres villes il
n’existe pas ce type de transport, mais l’on vient d’apprendre que le service peut être
étendu aux villes d’El-Malah et
El-Amria pour un premier
temps. Cette opportunité est à
saisir si toutefois des taxieurs
désirent se conformer à la décision prise par la direction du
transport. Djadid Mokhtar, le
chef de service de transport à la
wilaya, était catégorique et on
C
Ph : DR
…À près de quatre mois des
examens de fin d’année, ces
derniers ont informé les élèves
de l’entame, d’ores et déjà, de
la période de révision, sachant
que le prix fixé oscille entre
7000 et 10 000 da par matière.
Insensés, selon les parents
approchés par notre journal.
L’on remet en cause la qualité
de l’enseignement dispensé à
leurs petits au sein des écoles.
Si l’on considère que les enseignants prennent correctement
et à cœur leur travail, l’on n’a
pas à recourir aux cours particuliers, comme si l’on devait
faire émerger du lot des érudits.
Si l’enseignant avait, dans sa
classe, permis à ses élèves une
bonne compréhension des
cours, leurs parents n’auraient
pas recours à ces cours particuliers devenus à la mode. On
veut à tout prix faire sortir des
diplômés « cocotte-minute ».
Dans ce sillage, des enseignants des classes terminales
ont haussé le prix des cours
particuliers, concernant particulièrement les matières essentielles. La nouveauté cette
année consiste dans le fait que
les parents ont dénoncé ces
augmentations prévues à l’approche des examens. C’est une
escroquerie et une provocation.
Les professeurs de matières
essentielles
obligent leurs
élèves à photocopier les cours
pour aller plus vite et sans donner aucune explication et
lorsque ces derniers réclament,
leurs enseignants n’ont qu’une
seule réponse, de les envoyer
suivre des cours particuliers…
Les prix ont triplé pour
atteindre au début de l’année
les 5.000 DA par mois, concernant les cours en groupe, cela
revient à 300 DA la séance,
mais si un élève désire recevoir
des cours particuliers tout seul,
il doit payer plus de 10.000
DA. On s’interroge sur le rôle
de la Fédération nationale des
parents d’élèves qui devrait
normalement veiller à protéger
les intérêts des élèves, mais
comme les enseignants ne semblent pas, selon des parents
d’élèves, contents des droits
qu’ils revendiquent par le truchement de leurs syndicats respectifs, ils donnent des cours
particuliers à leurs élèves qu’ils
devaient instruire en temps
normal dans leurs classes respectives, malheureusement,
comme ces cours particuliers
sont devenus à la mode…C’est
dire que depuis des lustres, l’on
a toujours mis l’accent sur le
fait que ces cours devraient être
contrôlés sinon supprimés,
mais rien de tout cela ne semble
inquiéter les enseignants. Alors
durant la période des vacances,
les potaches se voient redoubler
de cours particuliers pour soidisant mieux assimiler leurs
leçons et, faute d’enseignement
adéquat, les parents d’élèves se
verront toujours contraints de
payer chèrement leurs enseignants. La période de révision,
bien qu’encore loin, attise déjà
l’appétit de ceux dont l’unique
souci est de se remplir les
poches. Qu’importe si ces
élèves disposent de la somme
exigée. Les parents sont les
éternels dindons de la farce. A
moins, d’une justice de dernière minute. Cela relève du
miracle, soutient-on…
Khadidja.B
9
ne peut plus clair : tous les
taxieurs qui enfreignent à la
réglementation en vigueur, des
sanctions sévères seront prononcées à leur encontre. Il est à
noter que les taxieurs ont réagi,
la semaine dernière, quand la
direction du transport n’a pas
accepté d’augmenter le prix à
70da contre 50 da fixé actuellement. Présentement les choses
ont l’air de se corser car les
taxieurs ont observé une demijournée de débrayage, au
milieu de la semaine écoulée.
L’opinion publique, à travers
plusieurs régions du pays se
demande comment peut-on
contrôler des taxieurs qui abusent lorsqu’ils font le ramassage
le long du trajet. Ils font payer
chaque voyageur le même tarif
chaque fois que l’un d’eux fait
arrêter le taxieur pour descendre.
Cette question a fait l’objet
de débats radiodiffusés ces derniers temps. Des discussions
viennent les propositions qui
sont gérables et acceptables
mais le point commun est de
renforcer les moyens de contrôle de la direction du transport.
L’action première qu’il faut
aborder est l’élargissement des
lois aux questions soulevées par
les citoyens et les usagers, à travers la presse et les radios
locales. En période de débrayage c’est les clandos qui jubilent.
Malgré la disponibilité des taxis
et des bus, les clandos ne chaument pas. Ils offrent un service
précieux tôt le matin, après les
heures de travail et pendant les
week-ends. Que comptent faire
les taxieurs ? En l’absence d’un
syndicat représentatif digne de
ce nom la politique chacun
pour soi et Dieu pour tous est
le seul remède qui reste.
Boualem Belhadri
SIDI BEN-ADDA
21 familles dans des F1 bénéficient de logements
ruraux spacieux
es premiers programmes de logements qui étaient en voie d’achèvement ou en cours de lancement, après le
séisme du 22 décembre 1999 qui avait
secoué Aïn-Temouchent et ses environs,
comportaient des logements sociaux locatifs, appelés aujourd’hui, logements
publics locatifs (LPL), de type F1. Le gros
de ce type de logements a été concentré au
niveau du chef-lieu de wilaya, Sidi Ben
Adda, Ain-Tolba, Hammam Bou-Hadjar
et autres localités. Depuis cette date, des
démarches ont été faites auprès des responsables qui se sont succédé à la tête de
postes de responsabilité clés mais sans
résultats et beaucoup de promesses ont été
données aux familles forcées d’occuper
des F1 faute de mieux, à l’issue du tremblement de terre ou ayant reçu des assurances leur promettant d’être relogées
dans des logements spacieux en fonction
L
de la taille de chaque famille. Devant cet
état de fait accablant, la première mesure
prise par le président de la République est
de proscrire tous les logements de types
F1 et F2 de la nomenclature des futurs
programmes.
Des idées ont été aussi soufflées par la
suite en vue de procéder à des aménagements permettant, de transformer les F1
et F2 en F3, une manière de régler le problème de centaines de familles qui étaient
dans l’étroit et une façon aussi de minimiser les coûts. Plusieurs réunions ont été
faites entre, d’une part les représentants
des familles concernées et les chefs de
daïra et l’OPGI, d’autre part, en vue de
discuter des mesures à prendre en commun accord. Mais avec l’instabilité des
responsables et des problèmes qui surgissaient par la suite, les choses ont trainé
jusqu’à ce que personne ne fût en mesure
de tenir promesse et personne des familles
à reloger dans des logements décent ne
put croire éternellement aux propos des
responsables. A titre de rappel, une circulaire ministérielle a banni ce type de logements en 2001. Et jusqu’à présent des
familles habitant des F1 et F2 n’ont toujours pas été relogées. Cependant l’on
apprend qu’à Sidi Ben-Adda, 21 familles
qui subissaient depuis 1999 les affres de
l’exigüité se sont entendues sur une
démarche qui est de leur affecter des logements ruraux à la place des F1. Bien sûr,
cette action a été précédée par la signature
des engagements de la part des familles
relogées. Certains auraient acheté des clés
auprès des propriétaires qui n’avaient pas
de titres de propriété. Ceux- là n’auront
pas la chose facile et devraient tout
d’abord régulariser leur situation.
B. B.
MILA
TRANSPORT
Un secteur des plus défaillants
outes les parties prenantes responsables de
l’organisation, de la
réglementation, du contrôle
technique et de la fluidité du
trafic routier dans la wilaya de
Mila, ont été sommées, ce mercredi, par le wali de revoir leurs
copies dans l’immédiat aux fins
de normaliser ce secteur accusant des défaillances criardes.
Jugé désuet par le chef de l’exécutif local, ce secteur vital est
empêtré dans une situation cauchemardesque générant le dysfonctionnement de sa chaîne
dans toutes ces étapes prépondérantes. Pour le wali, la situation est alarmante pour un secteur crucial comme le transport
qui , dans cette wilaya , n’a pu
T
évoluer d’un iota. Des infrastructures quasiment démunies
de toute commodité : ni gares
routières, ni projets d’investissement, ni parc roulant normalisé, ni services de contrôle,
rien. C’est l’anarchie totale! Les
aires de stationnements, de
simples terrains vagues.
La wilaya de Mila ne dispose
encore d’aucune gare routière
au sens propre du terme. Les
2400 bus et les 1040 taxis que
compte la wilaya continuent
d’exploiter des aires de stationnement qui ne répondent pratiquement à aucune norme architecturale, de sécurité, de
confort et de gestion. Démunies
de quais et de commodités, ces
espaces découverts s’apparen-
tent beaucoup plus à des terrains vagues qu’à de véritables
structures spécialisées. Envahis
par les ordures, certains aires de
stationnement, comme celle de
la ville de Mila, sont utilisées
par des entreprises de travaux
publics comme dépotoir. Alors
que dans certains autres, à
l’image de celle de Ferdjioua,
les transporteurs n’ont pas où
se garer et sont, de ce fait, obligés d’empiéter sur les rues adjacentes, audétriment de la fluidité de la circulation. Avec un
parc roulant vétuste et des
lignes non exploitées sur les
2400 bus exploités, 756 sont
âgés de plus de dix ans. Pis, des
Karsan J9 sont encore utilisés,
tant sur des lignes urbaines
qu’intercommunales. Ces minibus de 18 places, qui présentent
de multiples défaillances, de
freinage, de braquage et de
sécurité, comme l’a reconnu le
directeur du secteur mercredi,
lors du deuxième conseil de
wilaya pour l’année 2016, sont
au nombre de 300 sur le territoire de la wilaya, dont 172
(61%) exercent au chef-lieu de
wilaya.
Qualifiés de “khorda” et de
“tombeaux roulants” par le wali
, ces véhicules représentent un
danger public pour les usagers
de la route. Il a instruit les services concernés de les retirer
carrément de la circulation au
courant de cette année.
A. Ferkhi
SP RTIF
Dimanche 28 février 2016
11
CAN-2017 (QUALIFICATIONS) 3E JOURNÉE/GR.J
Algérie-Ethiopie le 25 mars au stade de Blida à 20h30
e match entre la sélection algérienne de football et son homologue éthiopienne, dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations
CAN-2017 (Gr.J) se jouera le vendredi 25 mars au stade Mustapha-Tchaker de Blida à partir de 20h30, a annoncé samedi la Confédération africaine de football
(CAF). Les Verts se déplaceront ensuite à Addis-Abeba pour donner la réplique à l'Ethiopie le mardi 29 mars, dans le cadre de la 4e journée. Le coup d'envoi
de la rencontre sera donné à 17h00 locale (15h00 algérienne), selon le calendrier dévoilé par l'instance africaine.
Les deux autres pensionnaires du groupe J, les Seychelles et le Lesotho vont se donner la réplique le samedi 26 mars à Victoria (16h30 locale) avant de se rencontrer
à Maseru (15h00 locale) trois jours plus tard. Lors des deux premières journées, l'équipe nationale s'est imposée à Blida face aux Seychelles (4-0) avant de récidiver à
Maseru face au Lesotho (3-1). L'Algérie caracole en tête avec 6 points devant l'Ethiopie (4 pts). Les Seychelles arrivent à la troisième place avec un seul point, alors
que le Lesotho ferme la marche avec 0 point.
L
LE SCÉNARIO DE 1998
SE REPRODUIT
L 2 MOBILIS (21E JOURNEE)
L'O Médéa et l'USMBA
confirment, Paradou trébuche
Résultats et classement
Classement
1). O. Médéa
2). USM Bel-Abbès
3). CA Batna
4). Paradou AC
5). ASO Chlef
6). JSM Béjaïa
--). CABB Arréridj
8). JSM Skikda
--). MC Saïda
10). MC El Eulma
--). US Chaouia
12). A. Boussaâda
13). AS Khroub
--). OM Arzew
15). CRB Aïn Fekroun
16). USMM Hadjout
Pts
41
39
37
31
30
28
28
27
27
25
25
24
23
23
22
18
J
21
21
20
21
21
21
21
21
21
20
21
21
21
21
21
21.
3-2
0-0
1-0
1-1
0-1
1-0
Ph : DR
A
OM Arzew - ASO Chlef 1-0
Olympique de Médéa - AS Khroub
MC Saïda - CA Bordj Bou Arréridj
CRB Aïn Fekroun - US Chaouia
Paradou AC - JSM Skikda
Amel Boussaâda - USM Bel-Abbès
USMM Hadjout - JSM Béjaïa
omme on pouvait s’y
attendre, c’est l’Italo-Suisse,
Gianni Infantino, qui a remporté
la bataille de la présidence de la
Fifa. Ils étaient d’ailleurs nombreux à prédire cette issue des
élections tenues vendredi. Une
victoire, certes serrée, mais somme
toute logique, au vu du soutien
qu’a eu l’homme de la part de la
plupart des Fédérations nationales
du monde. Mais dans cette affaire,
c’est le président de la CAF, Aïssa
Hayatou, qui sort vaincu. Le
Camerounais n’a certes pas pris
part à la course, mais tout le
monde sait qu’il avait donné
consigne pour voter en faveur du
Bahreïni, Cheikh Selman. Mieux,
il a fait une grosse pression sur les
fédérations intégrées au sein de la
première instance footballistique
continentale pour qu’elles accordent leurs voix au président de la
Confédération asiatique de football. A l’arrivée, Hayatou a misé
sur le mauvais cheval. Pis, sa
consigne n’a pas été respectée de
la manière qu’il souhaitait. On est
même convaincu qu’un bon
nombre de voix africaine,s y compris peut-être celle de l’Algérie,
sont allées renforcer la moisson de
l’Italo-Suisse.En fait, ce n’est pas
la première fois que Hayatou se
trompe de choix. Le scénario de
1998 s’est reproduit. Hayatou et
ses sbires avaient soutenu alors le
Suédois Lennart Johansson aux
dépens de Sepp Blatter, mais c’est
ce dernier qui avait succédé au
Brésilien João Havelange aux commandes de la FIFA.C’est à croire
alors que les responsables de la
CAF misent toujours sur le mauvais cheval et n’arrivent surtout
pas à convaincre toutes les fédérations africaines à respecter leur
consigne de vote. Hayatou qui
assurait l’intérim après la suspension de Blatter pour corruption, a
tenté de peser de tout son poids
pour amener tous les Africains à
voter pour Cheikh Salman, en
vain. Nombre de fédérations africaines ont choisi Infantino qui a
réussi sa campagne électorale dans
le continent noir. Ce nouvel échec
va-t-il affaiblir Hayatou et le priver
d’un énième mandat à la tête de la
CAF en 2017 ? En tout cas, il y a
comme un vent de révolte qui
souffle sur la CAF.
Hakim S.
C
L'Olympique de Médéa a
conservé sa première place en
tête du championnat de Ligue 2
Mobilis, malgré une victoire sur
le fil contre l'AS Khroub (3-2)
vendredi pour le compte de la
21e journée, au moment où le
Paradou AC a laissé filer une
bonne occasion de coller au
Peloton de tête, en concédant
un nul inattendu à domicile (1-1)
face à la JSM Skikda.
près avoir confortablement mené
au score (2-0) grâce à Lemhane
(31') et Hamia (36'), l'OM s'est
donné une belle frayeur, en concédant un
premier but de Djehel (68'), puis l'égalisation signée Brinis (73'). Il a fallu attendre
l'ultime minute du temps réglementaire
pour voir le leader reprendre l'avantage
par Hamia et l'emporter au final (3-2).
Un précieux succès, qui permet à l'OM de
rester seul aux commandes, avec deux
points d'avance sur l'USM Bel-Abbès,
ayant réussi une des meilleures opérations
de cette 21e journée, en chipant provisoirement la 2e place du classement au CA
Hayatou mise
encore sur le
mauvais cheval
Batna, suite à sa victoire (1-0) chez l'Amel
Boussaâda, grâce à Balegh (58'). L'ABS a
eu la possibilité de sauver les meubles sur
penalty à la 67e minute, mais le fait d'avoir
raté ce coup de pied de réparation a permis à l'USMBA de repartir avec les trois
points et de talonner le leader d'un peu
plus près, en attendant le choc MC El
Eulma - CA Batna, programmé samedi et
qui permettra peut-être au club des Aurès
de reprendre la 2e place, en cas de victoire. Les autres bonnes opérations de cette
21e journée ont été réussies dans le bas du
tableau, où les relégables OM Arzew,
USMM Hadjout et CRB Aïn Fekroun ont
remporté d'importantes victoires, respectivement contre l'ASO Chlef, la JSM Béjaïa
et l'US Chaouia, avec le même score d'un
but à zéro. Le succès de l'OMA a été assuré par Baouche à la 55e minute, au
moment où le sort des Béjaouis a été scellé
par Guerrab à la 73e minute, et celui des
Chaouis à la 87e minute par Aouina, permettant à ces trois clubs de continuer à
croire au maintient.
Les plus mauvaises affaires du jour sont
à mettre à l'actif du MC Saïda, tenu en
échec à domicile par le CA Bordj Bou
Arréridj (0-0), tout comme le Paradou
AC, accroché (1-1) par la JSM Skikda. Le
Paciste Bouabta a été le héros malheureux
de ce match puisque, après avoir ouvert le
score pour son équipe à la 16e minute, il a
concédé l'égalisation à la 80e minute, en
ratant son dégagement.
Samedi, le
MCEE (10e) reçoit le CAB (3e) en clôture de cette 21e journée, avec la possibilité
d'engendrer un important changement sur
le podium, puisque les Batnéens pourraient reconquérir le 2e place du classement, en cas de victoire au stade Messaoud Zougar.
AMEL BOUSSAÂDA
Ghimouz jette l'éponge
'entraîneur d’Amel Boussaâda
(Ligue 2 algérienne de football)
Amine Ghimouz a annoncé vendredi sa démission de son poste suite à la
défaite concédée à domicile face à l'USM
Bel-Abbès (0-1), dans le cadre de la 21e
journée du championnat, a appris l'APS
samedi auprès de la direction du club. Ce
revers fait scotcher la formation de Boussaâda à la 12e place au classement avec 24
L
points, à une longueur seulement du premier relégable l'Olympique Arzew.
Arrivé en octobre dernier à la barre
technique, Ghimouz avait succédé à
Abdelhak Bouguerra qui avait jeté l'éponge au bout de la 7e journée de la compétition.
Lors de la 22e journée, l'équipe du
Amel Boussaâda se déplacera vendredi
prochain sur le terrain de la JSM Skikda.
12
SPORTS
Dimanche 28 février 2016
MOB-ASHANTI GOLD (GHANA) CET APRÈS-MIDI À 18 H
Les Crabes veulent
la qualification
ne compétition que
le club avait bien
débuté le 13 du mois
en cours, avec une première
défaite lors de la manche aller
du tour préliminaire et c’était
sur un score étriqué d’un but
à zéro. Les Vert et Noir de la
Soummam qui ne marchent
pas bien en championnat ont
enregistré des résultats décevants avec un seul point enregistré face à l’ESS à Béjaïa
lors de la rencontre avancée
de la 20è journée et deux
défaites, dont la première
face au CSC au stade Hamlaoui de Constantine et une
autre face à l’USMA à Béjaïa
et à huis-clos mardi passé. Ils
sont aussi éliminés de
l’épreuve populaire, la Coupe
d’Algérie alors que ce sont
eux qui étaient détenteurs du
trophée de la 52è édition et
c’était face au NAHD. Cet
objectif parti en fumée, et à
défaut d’une place sur le
podium à la fin de la saison
actuelle, le club n’a que la
champion’s league pour se
refaire une santé. Pour une
équipe qui était sur une série
de cinq matches sans succès,
seule une qualification au
prochain tour de la ligue des
champions pourra lui faire du
bien et remonter le moral des
joueurs, qui n’arrivent toujours pas à digérer les deux
dernières défaites à domicile
face aux deux clubs de l’Algé-
U
Phs : DR
Le MOB jouera sa
deuxième rencontre
dans la plus prestigieuse compétition
africaine, la ligue des
champions en l’occurrence.
rois (NAHD en coupe et
USMA en championnat),
surtout la première car elle
les écarte de la coupe de cette
saison et ne leur permet pas
de défendre leur titre et trophée arraché le 02 mai de
l’année 2015. Bref, si on parle
aussi de la rencontre de cet
après-midi, on a déjà dit que
la seule solution pour les
Crabes, c’est de ne pas
encaisser de buts dans ce
match et chercher à marquer
deux buts pour passer au pro-
chain tour. Sans cela, le club
pourrait se compliquer l’existence durant les 90’ de la rencontre. Les joueurs doivent
sortir le grand jeu et ne pas
laisser l’adversaire faire le jeu
à sa guise, au risque que les
visiteurs Ghanéens trouveraient des brèches et iraient à
l’abordage pour marquer des
buts. Bien sûr, les joueurs de
l’Ashanti Gold ne vont pas se
laisser faire aussi facilement,
et les Béjaouis doivent se
méfier et rester concentrés,
sinon, ils peuvent sortir de
cette prestigieuse compétition de haut niveau. Les
Crabes n’auront de ce fait
qu’un seul objectif qui est de
se qualifier au prochain tour
de la ligue des champions. Et
pour y arriver, ils vont compter d’à prime abord sur leur
public, qui encore une fois
jouera un grand rôle dans la
rencontre, où ils seront des
milliers à investir le stade de
l’UMA pour encourager leur
équipe à aller de l’avant. Les
tribunes du stade de l’unité
maghrébine arabe de Béjaïa
seront à n’en pas douter trop
exiguës pour contenir les
masses humaines qui viendront des quatre coins de la
vallée de la Soummam, eux
qui ne voudraient en aucun
cas rater ce match, plutôt
cette première rencontre du
MOB en ligue des champions
à Béjaïa. L’autre clé et atout,
si l’on peut dire sera aussi la
volonté des joueurs à ne pas
laisser filer cette occasion et
chance inouïes d’entrer dans
l’histoire.
M. R.
IL EST LE BUTEUR DU MOB AVEC HUIT BUTS (COUPE ET CHAMPIONNAT)
Ndoye : « La rencontre
ne sera pas facile»
ous avons bien réussi un bon résultat
au match aller au Ghana et j’avoue
que nous avons toutes les chances de passer.
Il nous faut juste savoir gérer ce match retour
qui ne sera pas facile aussi. On jouera le tout
pour le tout.
Un seul but est surmontable et nous avons
aussi une équipe qui a des atouts pour cette
manche retour, même s’il s’agissait de marquer deux buts pour se qualifier et ne pas
prendre de buts de notre coté. On mettra tous
les moyens et autres atouts de notre coté pour
essayer de se qualifier au prochain tour. Cette
«N
équipe de l’Ashanti est bonne techniquement
et joue bien au football aussi.
Leur championnat vient de commencer et
ma foi cela montre que cette équipe qui était
championne en 2015 mérite de jouer la LDC
aussi. Ce ne sera pas une tâche facile, et le fait
de jouer chez nous et devant notre public, on
n’a pas le choix. On espère que le public sera
derrière nous. C’est vrai qu’il y’aura de la
pression, mais il faudra la gérer comme il
faut. C’est juste un match et on fera tout pour
gagner. ».
M. R.
JSM BÉJAÏA
Adieu l’accession !
n déplacement dans la capitale du pays pour en découdre
avec la lanterne rouge du
championnat de la ligue 2, l’USMM
Hadjout en l’occurrence. Une rencontre dont les trois points étaient
importants pour la bande à Ali Fergani, dans la mesure où le club vise au
moins d’atteindre son objectif primordial, qui est le maintien en ligue 2 le
plus rapidement possible. Mais encore une fois, ils ont trébuché et c’est sur
le score étriqué d’un but à zéro, signé
par le joueur Guerrab de la tête à la
73’. Ce but a permis à la lanterne rouge
de prendre les trois points et de souffler
un peu, bien que cette équipe garde toujours la dernière place, mais le fait qu’elle se trouve à cinq points de retard du
13ème, soit le premier non reléguable,
l’ASK, cela veut dire que cette équipe de
Hadjout ne lâchera pas prise. Quant à la
JSMB, cette équipe va de mal en pis,
avec seulement deux points de pris sur
les 18 de la phase retour. Ceci au
moment où beaucoup croyaient qu’avec
le retour de l’équipe à la fin de la phase
retour, elle pourra faire mal, mais ce
n’est pas le cas, et les Vert et Rouge de la
Soummam trébuchent encore une fois,
en cédant pour la quatrième fois en six
E
rencontres de la phase retour mais en
cédant aussi la totalité des points pour la
première fois en déplacement, puisque
les rencontres de la 17è journée face au
CRBAF et de la 19è journée face à
l’ABS ont été achevées sur des nuls. Le
club en a donc cédé la bagatelle de 16
points depuis le début de la phase
retour, alors qu’il pourrait éviter toutes
ces contre-performances, puisque les
joueurs ont été payés au dernier centime
au 31 décembre 2015. Que demander
de plus pour les joueurs, sinon de
mouiller le maillot, mais apparemment,
ce n’est pas le cas, ou du moins pour le
moment. JSMB se retrouve à neuf
points de retard du troisième, le CAB,
qui a joué hier son match face au MCEE
en déplacement et qu’en cas où les
Chaouias auraient gagné, l’écart serait
de onze points complets, puisque ce
sera l’USMBA qui sera troisième avec
39 points, après sa victoire en déplacement et à huis-clos face à l’Amal de
Boussaâda. Si le CAB reprendrait sa
deuxième place, ce sera très délicat de
rattraper les gars de la Mekerra
(USMBA). Il va falloir que le club
Béjaoui gagne les prochaines rencontres, soit les quatre contre l’OMA
à Bejaia, l’OM au stade Imam Lyès de
la Médéa, le MCEE à domicile et le
CABBA au stade du 20 Août de Bordj et
que l’USMBA perde chez elle devant le
CABBA, l’USMMH en déplacement,
l’OMA à Bel Abbes et l’OM à Médéa.
Ce qui reste une utopie pour l’accession. Sur un autre registre, et le PAC qui
est 4è est loin du 3 è avec huit points de
retard. L'OMA qui est 14è avec 20
points a gagné contre l'ASO et la JSMB
se trouve à cinq points de l'AS Khroub
et l'OM Arzew qui sont 13è et 14è. Ce
qui fait que l’objectif immédiat est de
jouer le maintien à fond, et le mieux
c’est de l’assurer avant les dernières
journées, pour ne pas se mettre une
pression.
M. R.
CYCLISME/CHAMPIONNAT D'AFRIQUE
Reguigui décroche
la médaille d'argent
à la course en ligne
e cycliste algérien Youcef Reguigui a
décroché vendredi la médaille d'argent
de la course en ligne élite, disputée sur 180
km à Benslimane, comptant pour la 11è
édition du championnat d'Afrique de
cyclisme sur route et piste qui s'est déroulée au Maroc du 16 au 26 février. La
médaille d'or est revenue à l'Erythréen Tesfom Okubamariam, alors que son compatriote et coéquipier Mekseb Debesay s'est
contenté de la médaille de bronze. Déjà
titré sur le chrono par équipes jeudi, Okubamariam confirme son bon début de saison qui l'avait vu prendre la quatrième
place de la Tropicale Amissa Bongo en janvier dernier comptant pour l'UCI AfricaTour. Chez les juniors, l'Algérien Hamza
Mansouri a remporté la course en ligne
juniors disputée jeudi sur 120 km à Benslimane. Hamza Mansouri s'est imposé
devant le représentant de Maurice, Christopher Rougier Lagane, alors que l'autre
Algérien Abdelraouf Bengayou a complété
le podium.
L
PARALYMPIQUES 2016 (GOAL-BALL)
Les sélections
algériennes parées
au sacre
es sélections nationales algérienne de
goal-ball (hommes et dames) s'apprêtent à prendre part, du 29 février au 4 mars
à Alger, au championnat d'Afrique des
nations, avec le seul objectif de "s'adjuger
les titres et se qualifier aux Paralympiques
de Rio-2016". Pour ce faire, les représentants algériens avaient bénéficié d'une série
de regroupements à Alger et à l'étranger,
ponctués par des tests d'évaluation de
niveau de progression et de maîtrise de
schémas-tactiques à adopter en compétition officielle, selon la valeur de l'adversaire. "Nous travaillons depuis plusieurs mois
avec le même groupe et on essaye à chaque
séance d'entraînement d'apporter les correctifs qui s'imposent, surtout que cette
équipe féminine va disputer son premier
tournoi majeur où elle est tenue à réaliser
son objectif, pas facile du tout", a déclaré
l'entraîneur des filles, Mohamed Bettahrat.
Pour le coach national, le groupe s'est
beaucoup amélioré depuis le dernier mondial, son premier vrai test d'ailleurs, dans le
volet physique et notamment sur le plan
tactique et réaction dans les phases de jeu.
"Par apport, au dernier mondial, je suis
soulagé de voir notre équipe nationale s'appliquer d'avantage dans le jeu. Malgré le
manque d'expérience, les filles ne veulent
pas rater ce rendez-vous africain, non seulement, car il y un titre continental qui est
en jeu, mais aussi, une qualification historique aux paralympiques, si elles arrivent à
remporter le tournoi", a expliqué, l'entraîneur national. De son côté, la sélection
algérienne garçons qui caresse le même
rêve, d'être présente aux Paralympiques
pour la seconde fois consécutive, est parée
également au sacre. Sous la houlette de
l'entraîneur national, Ahmed Ferdjouni et
son adjoint Aissa Soualmi, l'équipe poursuit sa préparation à la salle OMS de
Staouéli, lieu de la compétition. Composée
des meilleurs éléments nationaux dont les
plus expérimentés, Mohamed Mokrane
(capitaine), Samir Belhouchet (attaquant)
et Abdelhalim Larbi (défenseur), l'équipe
est "fin prête" pour le tournoi et ne croit
qu'au ''titre suprême''. "Ce championnat
d'Afrique sera très difficile, car il y a derrière une qualification aux Paralympiques de
Rio-2016. Toutes les équipes ici présentes
sont venues pour le même objectif, surtout
que seul le vainqueur se qualifiera au rendez-vous de Rio. J'ai confiance en mon
équipe, qui aura l'avantage de jouer chez
elle et devant son public", a indiqué l'entraîneur national, M. Ferdjouni.
L
LA FIFA A CHOISI SON NOUVEAU PRÉSIDENT
Un lourd héritage pour L’Italo- Suisse
Gianni Infantino
Droit au but.
Comme pour lancer le sacré match
qui l’attend, les
chantiers énormes
à (r)ouvrir, les épineux dossiers à
mener à bon port.
En lançant, à
chaud, la partie.
En mettant le ballon au centre. Laisser, à nouveau,
place au jeu. Au
seul jeu.
est les mots,
pleins de sens, à
l’arrivée d’une
consécration
peut-être
inattendue en raison
d’une forte concurrence
pour une personnalité sortie presque du néant et qui
arrive à la lumière grâce à
une série de concours de
circonstance. En tête,
celui d’avoir su tirer profit
de la descente aux enfers
de son mentor, la chute de
Michel Platini, entraîné
dans un scandale sans fin
par le N°1 sortant, Blatter
pour, contre toute attente,
réunir les suffrages et
mettre d’accord la majorité de ses pairs qui lui
témoignent
de
leur
confiance et assurer la
succession du patriarche
qui, pour sa part, ne
semble pas avoir fini avec
les déboires. Des mots
simples. En commençant
par son envie de montrer
ce qu’il veut et ce qui l’attend en redonnant la
parole aux footballeurs.
En donnant le coup d’envoi à une partie intéressante et où il ne s’agira
que de football. Ce qu’il
mettra en valeur lors
d’une conférence de presse où il a dû séduire beaucoup de ses opposants,
parmi ceux (ce n’est pas le
cas du président de la FAF
qui a su très tôt choisir le
meilleur camp en mon-
C’
trant son choix bien avant
de passer à l’épreuve de
l’urne, ce qui peut se
répercuter positivement
sur le football national)
qui ne lui ont pas donné
leurs voix. «Nous devons
construire des ponts et
non pas des murs et le
football peut servir à cela.
Et je veux me concentrer
uniquement sur le football. En discutant, en
échangeant, en développant ce sport partout dans
le monde. C’est mon
objectif.» Droit au but.
Dans l’esprit du sport le
plus populaire au monde
et des raisons de croire
que le personnage séduit
déjà même s’il est attendu
au tournant. Pour diverses
raisons. Un nouveau président qui sait où il met les
pieds et les lourdes
charges (il va présider- pas
moins que ça- la fédération sportive la plus puissante de la planète) qui lui
échoient dès lors que le
verdict est tombé, la tension du vote (il aura fallu
quand même deux tours
en raison de la résistance
farouche du Bahreïni,
Cheikh Selman, longtemps présenté comme le
favori) tombée. Un match
pas facile, surtout qu’aucune faute ne sera tolérée.
En étant bien inspiré de
tenir promesse de mener
dans la transparence
(rendre
public,
par
exemple, le sulfureux Rapport Garcia que tout le
monde
attend
d’en
connaître les tenants et
aboutissants) espérée sa
plus grande priorité (elle
figure, dit-on, en tête de
ses promesses électorales)
et qui est, faut-il le souligner, l’ «opération mainpropres.»
Une dure
bataille qu’il se dit en
mesure de réussir durant
un mandat de quatre ans
qui peut s’avérer insuffisante pour recoller les
morceaux et restaurer
l’image et la crédibilité
d’une Fifa dans la tourmente depuis plusieurs
mois déjà. Droit au but et
l’impression (le monde
attend néanmoins pour
voir et juger sur pièce) que
le nouveau patron du
sport mondial maîtrise
son sujet. Aussi bien qu’il
sait utiliser les mots qu’il
faut pour rassurer en ne
parlant que football. En
assurant que «le moment
est venu maintenant de
revenir au football.» En
tournant la page, «oublier
les moments durs, tristes,
de crise par lesquels la
Fifa est passée (…) le
moment de se concentrer
à nouveau sur ce magnifique jeu qu’est le football.» Un 9e président qui,
c’est important, connaît
bien la maison, ses travers
et les scandales qui l’ont
traversé. C’est donc ce
qu’il faut faire et où il va et
par où commencer. Les
risques encourus, lui
(quelle sera sa marge de
manœuvre ?) qui est chargé de nettoyer les écuries
d’Augias. Aura-t-il les
coudées franches pour
tenir ses engagements et
«se concentrer», notamment, comme il dit, «sur ce
formidable jeu» qui fait
rêver de millions de jeunes
sur tous les continents ?
Coudées franches, surtout, pour réussir ses
réformes. Celles (au-delà
de passer- il ne dit pas s’il
lui sera possible de
convaincre- à 40 équipes
par Coupe du monde et
dans plusieurs pays à la
fois) de défendre le fairplay financier et les petites
nations, lui qui se propose
de «redistribuer 25% des
revenus de la Fifa aux
fédérations nationales»,
non sans inviter (il
invoque ses expériences
passées pour prévenir que,
et même si cela reste possible, ce n’est pas partie
gagnée à l’avance) un peu
tout le monde à «mettre la
main à la pâte pour
essayer de réduire nos
coûts partout.» Quatre
petites
années
pour
convaincre et reconstruire.
Sacré défi pour un apparatchik qui a su, patiemment, à l’ombre de grands
noms de la discipline,
attendre son heure de
gloire et s’imposer comme
le sauveur annoncé. Chargé de faire oublier de
grands monstres qui ont
trôné en vrai monarques
sur la structure en charge
du jeu à onze universel,
comme le Brésilien Joao
Havelange et le Suisse
Sepp Blatter (au contact
duquel il a beaucoup
appris) qui, à eux deux,
comptabilisent près d’un
demi-siècle de règne sans
partage. Avec tous les
dérapages qui ont en
découlé.
Azouaou Aghiles
Sepp Blatter passe le flambeau et félicite "sincèrement" Infantino
epp Blatter a salué vendredi la victoire de son successeur, Gianni Infantino,
lors de l'élection présidentielle en le félicitant "sincèrement et du fond du
cœur." Sepp Blatter connaît désormais son successeur. Vendredi, Gianni
Infantino est devenu le neuvième président de la FIFA après son succès lors de
l'éléction présidentielle en devançant notamment le Cheikh Salman. Dans un communiqué transmis à l'AFP, Sepp Blatter a tenu à saluer la victoire de son compatriote suisse. "Je félicite sincèrement et du fond du coeur Gianni Infantino pour son
élection", a écrit Blatter, réélu en mai dernier pour un cinquième mandat mais qui
avait été contraint à la démission en raison du scandale de corruption qui secoue la
FIFA. "Avec l'adoption de programme de réformes, les attentes en lui sont encore
plus hautes. Mais je suis convaincu que mon successeur les mettra en place", a souligné le Valaisan qui a passé 17 ans à la présidence de l'instance internationale. "Avec
son expérience, ses capacités, son sens de la stratégie et de la diplomatie, il apporte
toutes les qualités avec lui, pour poursuivre mon travail et ramener la FIFA vers la
stabilité", a ajouté Blatter qui a souhaité à Gianni Infantino, Valaisan comme lui,
"beaucoup de chance et de succès."
S
FRANCE
Le PSG envoie Aurier en CFA
e PSG a annoncé qu'il
avait pris sa décision
concernant le futur de
Serge Aurier. L'Ivoirien est exclu
du groupe professionnel jusqu'au
20 mars prochain et est mis à disposition de la CFA. Serge Aurier
sait ce qui l'attend. Il devra se
contenter des entraînements de la
CFA jusqu'au 20 mars. "La direction du club a décidé de mettre
Serge Aurier à la disposition du
groupe d’entraînement de l’équipe du Club évoluant en CFA à
compter du lundi 29 février et jusqu’au dimanche 20 mars inclus",
L
annonce le PSG. Dans son communiqué, le champion de France
ne précise pas la date de sa réintégration au groupe professionnel.
Mais selon L'Equipe, le latéral
droit ivoirien devrait retrouver le
groupe après la trêve internationale.
Pendant sa période de relégation en réserve, "le joueur a proposé
d'effectuer
différentes
démarches en faveur de la Fondation PSG et du centre de formation du club", précise aussi le club
triple champion de France en
titre. En attendant, Serge Aurier,
mis à pied au lendemain de sa
vidéo sur Periscope, va donc
devoir prendre son mal en patience. Il est déjà assuré de manquer
le huitième de finale retour contre
Chelsea en Ligue des champions.
Mais s'il retrouve ses coéquipiers parisiens fin mars, il va revenir sous le maillot du PSG plus
rapidement que beaucoup le pensaient après sa sortie polémique.
Depuis quelques jours, la tendance allait dans le sens de l'apaisement.
Le week-end dernier, Blaise
Matuidi a lancé le mouvement en
apportant son soutien à son
coéquipier. "Serge, c'est mon ami,
c'est l'ami de tout le monde dans
le vestiaire, il est bien aimé par
tout le monde. On sait qu'il a fait
une erreur, mais comme on dit,
l'erreur est humaine. Il s'est fait
pardonner, enfin, il a demandé
pardon", avait lancé le milieu de
terrain. Et le vestiaire parisien
aurait aussi plaidé pour son retour
d'après RMC. La radio a aussi
révélé que l'Ivoirien s'est expliqué
au téléphone avec Salvatore Sirigu
et a eu un entretien avec Zlatan
Ibrahimovic.
13
LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED
ET DORTMUND - TOTTENHAM
La Ligue Europa
s'offre de belles
affiches
e tirage au sort des 8es de finale de
la Ligue Europa a notamment
offert deux belles affiches : Liverpool Manchester United et Dortmund Tottenham.. Tenant du titre, le FC
Séville va défier le FC Bâle, tombeur
de Saint-Etienne.
Il n'y a plus de clubs français en
Ligue Europa. Mais les amateurs français de ballon rond ne vont pas bouder
la compétition au prochain tour. En
tout cas, ils auraient tort de le faire. Le
tirage au sort des 8es a accouché de
beaux chocs. Il y a ainsi un joli Liverpool - Manchester United ou encore
un alléchant Dortmund - Tottenham.
Ce sera une opposition historique
entre Liverpool et Manchester United.
Les deux clubs les plus titrés en championnat d'Angleterre vont se retrouver
pour la première fois sur la scène européenne. Décevants en Premier League
cette saison, Reds et Red Devils
devraient livrer une belle bataille lors
de cette double opposition. Mais le
duel entre Dortmund, deuxième de
Bundesliga, et Tottenham, deuxième
du championnat anglais, s'annonce
aussi palpitant.
Le FC Séville, double tenant du
titre en Ligue Europa, a hérité de son
côté du club suisse de Bâle, qui a éliminé l'AS Saint-Etienne au tour précédent et a des ambitions dans cette
épreuve. Et comme pour Liverpool Manchester, il y a un autre duel avec
deux équipes du même championnat :
Athletic Bilbao - Valence. L'opposition
entre Villarreal et Bayer Leverkusen
s'annonce aussi intéressante.
L
LES 8ES DE FINALE DE LA LIGUE
EUROPA
Shakhtar Donetsk (Ukr) – Anderlecht
(Bel)
FC Bâle (Sui) – FC Séville (Esp)
Villarreal (Esp) - Bayer Leverkusen
(All)
Athletic Bilbao (Esp) - Valence (Esp)
Liverpool (Ang) - Manchester United
(Ang)
Sparta Prague (Rtc) – Lazio Rome
(Ita)
Borussia Dortmund (All) – Tottenham
(Ang)
Fenerbahçe (Tur) – Braga (Por)
JÜRGEN KLOPP (LIVERPOOL)
«Je voulais
affronter Manchester United»
ürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool, est ravi d’affronter Manchester United en huitièmes de finale de la
Ligue Europa. Sa réaction en conférence de presse le prouve : un large
sourire, les deux pouces levés, Klopp a
très envie de se frotter à MU.
«Nous méritons ce match, a-t-il
commenté, vendredi après-midi, peu
après le tirage au sort. Cela ne sera pas
facile, mais vous pouvez interroger
mon staff. Ils m’ont demandé hier qui
je voulais, je leur ai dit Manchester
United.»
Klopp a ensuite expliqué pourquoi
il souhaitait tomber sur l'équipe mancunienne. «Nous avions réalisé un bon
match contre eux, mais nous avons
perdu 1-0. Ce n’était pas mérité, mais
nous avons perdu. La vie nous donne
une chance de faire mieux, et c’est ce
que nous devons faire, nous allons
essayer. A ce stade de la compétition, il
n’y a pas de match facile. Nous avons
Manchester United, c’est cool ! »
J
14
SPORTS
Dimanche 28 février 2016
LIGA
L’Atlético, la cour des grands à quel prix ?
Alors que leur implantation
dans le gratin espagnol et
européen ne fait plus aucun
doute, les Colchoneros
s’attellent wdésormais à tenir
la dragée haute au Barça et
autres Real sur le terrain
financier. Une émancipation
entre Asie, Amérique et
Nord de la France qui n’est
pas sans risque.
apa,
pourquoi
sommes-nous
de
l’Atlético ?» Cette
question, en suspens depuis le
lancement de la plus fameuse
campagne d’abonnement des
Colchoneros, entrevoit le début
d’une réponse en la personne
de Diego Simeone. Débarqué
sous la guérite du Vicente-Calderón au cœur de l’hiver 2011,
le Cholo rend au peuple rojiblanco une fierté oubliée et
ramène des titres à la pelle.
Autant dire qu’en l’espace de
ces saisons, l’Argentin s’est
imposé comme l’étendard d’un
fanion en pleine résurrection.
Pour ne pas retomber dans une
instabilité chronique et presque
historique, la direction des
Matelassiers s’attelle donc à
tenir la dragée haute aux deux
mastodontes espagnols, aka le
FC Barcelone et le Real
Madrid. Une volonté quasipieuse, tant la dette, même en
baisse, reste abyssale et gangrène les finances des locataires du
bord du Manzanares. Pour ce,
la direction, emmenée par
Enrique Cerezo, tente de diversifier ses rentrées d’argent grâce
à une politique d’expansion
internationale, quitte à s’immiscer dans des combines
financières pas des plus saines.
La dernière en date : ouvrir une
voie de financement à Wall
Street.
P
L'EMPIRE DU MILIEU
S'INVITE À L'ATLÉTICO
ENTRE PEKIN, CALCUTTA ET LENS
Bien avant cette entrée à la
bourse new-yorkaise, l’Atlético
de Madrid préfère regarder vers
l’autre géant économique et
financier du globe. Autrement
dit, vers la Chine et son soudain intérêt pour le ballon
rond. Ainsi, en avril de l’an dernier, le Dalian Wanda Group
s’offre 20 % de l’Atlético de
Madrid. Une rentrée d’argent à
45 millions d’euros qui augmente le capital d’un club
aujourd’hui estimé à quelque
225 millions d’euros. Par la
même, l’arrivée du multi-milliardaire Wang Jianlin permet à
l’Atlético de s’ouvrir au juteux
marché chinois. Une aubaine,
tant les millions y coulent à flot
- cf. le dernier mercato hivernal
et la vente de Jackson Martínez
- et les retombées économiques
y sont intéressantes - tournée
estivale, vente de maillots…
Dans le même temps, les Colchoneros promettent de former
quelques joueurs et autres éducateurs chinois. « Mon espérance est que les jeunes Chinois
puissent jouer des matchs des
championnats européens dans
les années qui viennent » , rêve
ainsi la seconde plus grosse fortune de l’Empire du Milieu. Un
vœu chimérique mais dont se
Phs : DR
«
carre bien la direction d’Enrique Cerezo.
Cette ouverture aux capitaux chinois s’accompagne plus
globalement d’une ouverture
sur tous les marchés à fort
potentiel économique. En
d’autres termes, l’Inde et son
plus d’un milliard d’habitants
regorgent
de
promesses.
Lorsque la création de l’Indian
Super League est annoncée en
grande pompe, l’Atlético ne se
trouve donc pas très loin. De
fait, en mai 2014, Miguel Angel
Gil, membre de la Junta Direc-
tiva des Rojiblancos, présente
l’Atlético de Kolkata. Franchise
financée par des richissimes
hommes d’affaires indiens, elle
porte le nom et le maillot des
Matelassiers grâce à un accord
de développement qui octroie
25 % des parts du club au locataire du Vicente-Calderón. «
L’Inde est l’un des plus grands
marchés au monde, c’est pour
cela que nous voulons nous
implanter maintenant à Calcutta » , abonde ainsi le señor Gil.
Une tactique que l’Atlético
souhaite même pousser à son
paroxysme, en atteste son
récent intérêt pour le Racing
Club de Lens. Selon L’Équipe,
le club madrilène, loin de se
muer en bon Samaritain, souhaiterait s’offrir le fanion nordiste. Un investissement en
grande partie motivé par la
qualité de la formation lensoise
plus que par son potentiel économique.
WALL STREET POUR
S’OFFRIR UNE BELLE
DENTURE ?
La dernière folie en date de
la direction de Cerezo renvoie
pourtant de l’autre côté de l’Atlantique. Loin de l’effervescence chinoise, de l’attraction
indienne ou de la chaleur nordiste, New York offre un autre
panorama. Moins dans les
strass et paillettes, c’est du côté
des arcanes de Wall Street que
l’Atlético espère faire recette.
Pour ce, il a ouvert, avec
d’autres clubs européens, un
fond de titrisation de créances
achetées. Un nom horrible
autant que diabolique qui renvoie à l’avant-crise économique
de 2007. Autrement dit, une
voie de financement des plus
risquées où l’Atlético mise ses
droits télés ainsi que ses plusvalues du mercato. « C’est une
nouvelle voie de financement à
long terme, déclare anonymement un dirigeant des Rojiblancos à l’Expansion. Plusieurs
fonds et banques d’investissements nous ont approché » .
Un pari risqué puisque cette
méthode était au cœur de la
crise des subprimes… Reste
que les Colchoneros pourront
toujours s’acoquiner d’une
belle dentition, eux qui ont également ouverts la Clinica Dental ATM à deux pas du Calderón. Pas sûr que cela soit suffisant pour venir à bout de l’hégémonie des protagonistes du
Clásico.
Le jour où Ariel Oertega a fait fantasmer
Valence
e 26 février 1997, le FC Valence
réussit un gros coup en engageant
Ariel Ortega, le numéro 10 de l'Argentine, pour 12 millions de dollars. Jamais
un joueur évoluant en Argentine n'avait
coûté aussi cher. Une valeur que le génial
Ortega portera comme un fardeau.
Un transfert charrie toujours son lot de
fantasmes, d'espoirs, et d'attentes parfois
démesurées, mais cette dimension spéculative était d'une tout autre ampleur quand le
renfort ne venait pas précédé d'une foule
d'images et de statistiques. Ariel Ortega a
appartenu à cette époque où le football
commençait à se globaliser, mais n'était pas
encore uniformisé. Il l'avouait d'ailleurs,
sans complexe, le jour où son transfert à
Valence était bouclé : il ne connaissait pas
vraiment le football européen, ne le regardait pas, mais voulait y triompher comme
tant de ses compatriotes avant lui. De lui,
l'Europe savait simplement qu'il portait
déjà le numéro 10 de l'Argentine, qu'il était
le premier successeur de Maradona, pour
qui il avait même fait office de doublure
lors du Mondial 1994, et qu'il brillait à
River Plate. Ortega avait le profil de ces
merveilles façonnées en Argentine, sélectionnés naturellement pour leur habileté
sur les terrains vagues, avant d'être lancées
sur les pelouses couvertes de papelitos, et
d'y être adorées par des tribunes à la ferveur religieuse.
L
DE FRANCESCOLI À VALDANO
Ariel Ortega a grandi dans la province
de Jujuy, tout proche de la Bolivie, très loin
de Buenos Aires, au pied d'un Altiplano
qui tanne des peaux résistantes comme le
cuir. Etre le plus gros transfert de l'histoire
du foot argentin ne l'intéresse pas vraiment.
Mais c'est un poids avec lequel il devra
vivre. Car on lui rappellera toujours ce qu'il
vaut, ou plutôt, ce que l'on a investi sur lui,
et sur les devoirs qui accompagnent le soudain gonflement de son compte en banque.
Pour Ortega, son transfert à Valence signe
un peu la fin de l'innocence. Certes, River
Plate n'est pas un club de quartier, mais
depuis ses 18 ans, âge de ses débuts chez
les Millonarios, El Burrito (le petit âne) a
franchi chaque étape de sa carrière avec
une facilité insolente. Titulaire et champion d'Argentine dès 1994, il remporte
deux ans plus tard la Copa Libertadores,
avec Enzo Francéscoli, Marcelo Gallardo,
Hernán Crespo, Matías Almeyda et
consorts. Pour l'Argentine, il est un titulaire déjà indiscutable en sélection, un trésor
national. Ses crochets courts rapportent
beaucoup, ne coûtent pas encore.
ARIEL ORTEGA, LES MOTS
NE SUFFISENT PAS
A Valence, Ariel Ortega débarque dans
un contexte, en théorie, propice à l'expression de son talent. C'est Jorge Valdano qui
l'a voulu. Valdano est entraîneur, mais
aussi esthète et écrivain. Il est, comme à
peu près toute l'Argentine, amoureux d'El
Burrito. Il n'est pas du genre à vouloir
domestiquer l'artiste, à vouloir formater ce
joueur un brin anarchique. Il préfère miser
sur son irrévérence pour que le souffle de
sa chevelure hirsute fasse vaciller les édifices trop bien ordonnés de la Liga. C'est
son pari. Qui pourrait rapporter gros à un
club et un entraîneur qui se trouve à la traîne dans ses ambitions de qualification
européenne. Les débuts d'Ortega, l'homme
qui vaut 12 millions de dollars, sont
d'ailleurs idylliques. Dix jours après avoir
signé son contrat, il inscrit un doublé, à
Mestalla, face au FC Séville, lors de la victoire des siens (4-2). Les tribunes sont
conquises, l'Espagne se réjouit de compter
sur une nouvelle merveille argentine, et le
club du Levant croit à un redressement.
Mais El Burrito va rapidement déchanter. Valence ne peut mieux faire que de terminer l'exercice à un médiocre dixième
rang, et Valdano, son protecteur, est viré.
Claudio Ranieri débarque, qui fera vivre à
Valence des années fastes, mais sans Ortega, dont il goûte assez peu les fantaisies,
comme son peu d'égards pour le respect
des consignes. C'est le premier coup d'arrêt
pour le génie argentin. Ortega va alors
commencer à trimballer son spleen en Italie (Sampdoria et Parme), avant de revenir
en Argentine, où sa cote n'a absolument
pas baissé. El Burrito va à nouveau briller
avec River Plate (2000-2002), et avec l'Albiceleste. Pour Marcelo Bielsa, il est un
indiscutable de sa sélection qui va marcher
sur l'Amérique du sud lors de la campagne
éliminatoire pour le Mondial asiatique.
Plus vraiment maître de son destin tant son
talent peut rapporter, Ortega retournera
toutefois en Europe, à Fenerbahçe. Un
nouvel échec. Pour être revenu à l'improviste dans sa chère Argentine, sans autre
motif que celui de ne plus supporter l'exil,
il écopera, en 2003, d'une suspension de
six mois assortie d'une amende de près de
dix millions d'euros. Jamais El Burrito ne
remettra les pieds en Europe. Quand son
transfert à Valence venait d'être officialisé,
Ortega avait déclaré ceci : « Je ressens
beaucoup d'émotions, de la joie, mais aussi
de la tristesse. En fait, je me sens bizarre...»
MONDE
Dimanche 28 février 2016
15
SYRIE
Les principales villes se réveillent
sans le bruit du canon
Les principales villes de Syrie
se sont réveillées, samedi,
sans le bruit du canon pour
la première fois depuis le
début de la guerre, après
l'entrée en vigueur du
cessez-le-feu entre régime et
rebelles initié par
Washington et Moscou.
e Conseil de sécurité de
l'ONU a mis tout son
poids
derrière
cet
accord, en adoptant vendredi
soir à l'unanimité une résolution "l'approuvant pleinement",
et appelant les parties concernées à respecter la trêve entrée
en vigueur à 00H00 locale
(vendredi 22H00 GMT). C'est
"un jour et une nuit exceptionnels pour les Syriens", a affirmé
le médiateur, l'envoyé spécial
de l'ONU sur la Syrie Staffan
de Mistura, qui a néanmoins
affirmé que la journée de samedi sera "critique". Une nouvelle
réunion de la task force se
déroulera à 14H00 GMT à
Genève pour évaluer comment
a été respecté le cessez-le-feu,
dont sont exclus les groupes
jihadistes Etat islamique et le
Front al-Nosra, la branche
syrienne
d'Al-Qaïda,
qui
contrôlent plus de 50% du territoire. Si le cessez-le-feu tient
et l'aide humanitaire continue
d'être acheminée dans les zones
assiégées, M. de Mistura compte convoquer une nouvelle session de pourparlers de paix
intersyriens le 7 mars à Genève
après l'échec des précédentes
discussions. C'est la première
fois que la Syrie connaît un cessez-le-feu de cette ampleur,
alors que la guerre a dévasté le
pays depuis près de cinq ans,
fait plus de 270.000 morts,
déplacé plus de la moitié de la
population et déstabilisé le
Moyen-Orient et l'Europe avec
son lot de réfugiés.
Les initiateurs de l'accord
étaient sceptiques quant au respect de la trêve, alors que
d'autres tentatives avaient
échoué. Selon l'Observatoire
syrien des droits de l'homme
(OSDH) et des militants, le
calme régnait samedi dans les
provinces centrales de Homs et
Hama, dans celle de Damas et
dans la région d'Alep (nord), où
se trouvent forces du régime et
rebelles.
PLAISIR OUBLIÉ
Aucun raid aérien n'était
signalé contre les régions
rebelles qui étaient depuis fin
septembre la cible des frappes
de l'aviation russe alliée du régime de Bachar al-Assad. Une
journaliste de l'AFP, qui s'est
rendue aux abords de la capitale Damas, a constaté une quiétude inhabituelle et n'a vu
aucune colonne de fumée s’élever de fiefs rebelles comme
Jobar et la Ghouta orientale,
contrairement aux jours précédents.
Dans la ville d'Alep, qui
depuis juillet 2012 est un
champ de bataille entre régime
et insurgés, des habitants de
quartiers rebelles ont affirmé à
l'AFP que si la trêve se poursui-
Phs : DR
L
vait ils iraient au parc avec leurs
enfants, un "plaisir" depuis
longtemps oublié.
"Je me sens plus en sécurité,
c'est très calme. Je souhaite ne
pas être réveillé demain par le
son des avions", a déclaré à
l'AFP, juste après l'entrée en
vigueur
du
cessez-le-feu,
Mohamad Nohad, un jeune
marié habitant le quartier rebelle al-Kalassé à Alep. A Jobar,
quartier
périphérique
de
Damas, Abdel Rahmane Issa,
un soldat de 24 ans mobilisé
depuis plus de trois ans, était
ravi. "Je ne peux pas cacher que
je suis heureux que la guerre
s'arrête même pour quelques
minutes. Et si cela continue on
pourra rentrer chez nous". La
localité de Daraya, proche de
Damas, était elle aussi calme
depuis minuit, selon l'OSDH.
Les militants ont posté des
hashtags #Nous sommes tous
Daraya" et "Pas de Daraya, pas
de trêve", en solidarité avec
cette localité que le régime a
exclue du cessez-le feu, en affirmant qu'elle abrite le Front AlNosra, ce que l'opposition réfute.
Dans les régions où se trouvent l'EI et le Front Al-Nosra,
quelques accrochages intermit-
tents ont eu lieu samedi, selon
l'OSDH.
COMBATS EN
TERRITOIRE JIHADISTE
Dans le nord de la province
de Lattaquié (ouest), des
échanges de tirs ont opposé soldats et jihadistes ainsi que dans
l'est de la province d'Alep avec
l'EI. A Tall Abyad (nord), des
combats opposaient forces
kurdes à l'EI. En outre, une voiture piégée a explosé à l'entrée
est de Salamiyé dans la province de Hama tuant deux soldats
selon l'OSDH. Cette localité se
trouve près de la ligne de front
entre régime et EI. La trêve est
censée favoriser un règlement
politique de la guerre dans
laquelle sont impliquées plusieurs puissances internationales et régionales. Outre l'aviation russe, celle de la coalition
internationale dirigée par les
Etats-Unis bombarde les positions de l'EI et d'Al-Nosra en
Syrie. La Turquie elle bombarde par intermittence les forces
kurdes syriennes. Dans les
heures précédant le cessez-lefeu, le régime et l'aviation russe
ont bombardé intensément les
zones rebelles, faisant plusieurs
morts, selon l'OSDH. "S'il n'y
avait pas eu l'opération militaire
russe, il n'y aurait ni trêve, ni
négociations en Syrie et l'EI et
le Front al-Nosra se prépareraient à diviser Damas", a estimé Alexei Pushkov, chef de la
commission des affaires étrangères de la Douma.
L'ONU convoque de nouvelles négociations
pour le 7 mars
e médiateur de l'ONU en Syrie a fixé comme conditions que le cessez-le-feu tienne et que
l'aide humanitaire continue de parvenir aux millions de Syriens. Staffan de Mistura, le
médiateur de l'ONU en Syrie, a annoncé ce vendredi son intention de convoquer pour le 7
mars une nouvelle session de négociations de paix entre gouvernement et opposition. Il a toutefois
fixé comme conditions que le cessez-le-feu, censé entrer en vigueur à minuit heure de Damas (22
heures GMT vendredi), tienne et que l'aide humanitaire continue de parvenir aux millions de
Syriens pris au piège des combats ou difficiles à atteindre. « À condition que la cessation des hostilités tienne globalement, si Dieu le veut, et que l'accès humanitaire soit maintenu, j'ai l'intention de
re-convoquer (...) des discussions inter-syriennes le lundi 7 mars », a déclaré Staffan de Mistura,
s'adressant au Conseil de sécurité par vidéoconférence. Les précédents pourparlers menés à Genève
avaient été suspendus début février. Immédiatement après l'exposé de Staffan de Mistura, le Conseil
de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution qui entérine l'accord américano-russe de cessation
des hostilités en Syrie et exige son application par toutes les parties prenantes. Le vote sur ce texte
proposé par Washington et Moscou a eu lieu moins d'une heure avant l'entrée en vigueur prévue de
la trêve, dont beaucoup redoutent qu'elle soit de courte durée. Le Conseil, indique la résolution, «
approuve pleinement » l'accord de cessez-le-feu américano-russe et « exige que la cessation des hostilités ait lieu le 27 février à partir de minuit, heure de Damas » (vendredi 22 heures GMT). Il réclame que « toutes les parties à qui s'applique la cessation des hostilités la respectent ». Il exhorte les
membres du Groupe de soutien international à la Syrie à « user de leur influence sur les parties prenantes afin de garantir le respect de ces engagements » et de favoriser la mise en place d'un « cessezle-feu durable ». La résolution réclame une nouvelle fois un accès humanitaire « libre, sûr et rapide
» en Syrie, en particulier pour les quelque 4,6 millions de Syriens bloqués dans des zones assiégées
ou difficiles à atteindre.
L
LIBAN
Une rivière de déchets à Beyrouth
ans la banlieue de Beyrouth, un torrent de déchets
étouffe les habitants de la
ville, victimes d'une crise politique
et sanitaire sans précédent. L'image
est saisissante. Deux millions de
tonnes de sacs-poubelle étendus
sur ce qui s'apparente aujourd'hui à
une décharge à ciel ouvert. Située à
Jdeidé, dans la banlieue de Beyrouth, cette véritable rivière d'ordures
résulte de la crise des déchets dans
laquelle le pays du Cèdre est englué
depuis le 17 juillet dernier. Pendant
des mois, les ordures se sont accumulées dans les rues de la capitale libanaise
à la suite de la fermeture d'une décharge de
stockage de détritus de Beyrouth et du
mont Liban. Mais la solution trouvée de
transférer les déchets vers le site de la Quarantaine (près du port de la capitale)
semble aujourd'hui atteindre ses limites.
En effet, depuis plusieurs semaines, les
autorités de la société Sukomi (responsable
de la gestion de la décharge) avaient tiré le
signal d'alarme. « Nous n'avons toujours
pas reçu de réponse sur un nouveau terrain
D
de stockage de la part du CDR (Conseil du
développement et de la reconstruction,
NDLR). C'est de cet organisme que nous
attendons les directives sur la conduite
future », s'impatientait Pascale Nassar
dans les colonnes du quotidien L'OrientLe Jour . Agacée, la chargée de communication de l'organisme de tri pointe du doigt
l'immobilisme patent des responsables
politiques, figés sur leurs positions, à l'image de la situation que traverse le pays, incapable d'élire à sa tête un chef d'État depuis
mai 2014.
SALE ÉTAT
De leur côté, les riverains, étranglés par l'odeur pestilentielle qui
émane de l'amas d'ordures, redoutent que les pluies ne viennent à
infecter les nappes phréatiques d'eau
polluée, avant que les températures
élevées de l'été ne fassent émerger
des gaz toxiques aux répercussions
sanitaires indésirables. Face à cette
pollution sans précédent, une première solution avait été avancée l'été
dernier consistant à exporter les
déchets en Russie, via une entreprise
britannique. Mais l'idée tomba à
l'eau, après une mésentente administrative
entre les parties. Depuis, le site ne cesse
d'empiler sac sur sac et aucune alternative
ne semble émerger. Si Ziad Chbib, le gouverneur de Beyrouth, compte quant à lui
imposer le tri à domicile pour les Beyrouthins – en attendant un nouveau lieu de
stockage des déchets –, il espère impatiemment que « l'État trouve une solution ».
Seul problème, et pas des moindres :
l'État libanais semble plus que jamais aux
abonnés absents.
16
MONDE
Dimanche 28 février 2016
IRAN
NUCLÉAIRE
Participation autour de 60 %
aux élections
Téhéran respecte
ses engagements
Les résultats définitifs ne seront
connus que lundi soir. Un second
tour pourrait être organisé dans un
certain nombre de grandes villes.
elon une estimation provisoire
donnée samedi de source officielle, environ 60 % des électeurs
iraniens ont participé aux élections
législatives et à celle de l'Assemblée des
experts qui nomme le guide suprême
vendredi. «Au moins 33 millions» des 55
millions d'électeurs ont voté, a dit le
porte-parole du ministère de l'Intérieur,
Hossein-Ali Amiri, à la télévision nationale. Le chiffre définitif sera annoncé
plus tard dans la journée et « devrait
augmenter », selon lui. La participation
aux législatives de 2012 avait été de 64,2
%, seulement de 48 % à Téhéran. Ali
Amiri a estimé qu'un second tour
devrait être organisé dans un certain
nombre de grandes villes, mais n'a
donné aucune indication sur les élus au
Parlement et à l'Assemblée des experts.
DEUX INSTANCES DOMINÉES
PAR LES CONSERVATEURS
Les résultats définitifs, qui devront
être confirmés par le puissant Conseil
des gardiens de la Constitution (conservateur), ne sont pas attendus avant plusieurs jours. Ceux des provinces
devraient être connus samedi, ceux de
Téhéran, lundi. Le président modéré
Hassan Rohani et ses alliés réformateurs
espèrent l'emporter face aux conservateurs pour pouvoir poursuivre leur politique d'ouverture. Les bureaux de vote
ont fermé tard après plusieurs heures de
prolongation. Tout au long de la journée, de nombreuses files d'attente se
sont formées dans le calme devant les
bureaux de vote des grandes villes, dont
Téhéran, signe de l'intérêt apparent suscité par ces élections. Les Iraniens
étaient appelés à élire les 290 membres
du Parlement et les 88 membres de l'Assemblée des experts, deux instances
dominées par les conservateurs.
Ph : DR
S
DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS ATTENDUS
Ces élections étaient les premières
depuis la conclusion en juillet d'un
accord entre les grandes puissances et
Téhéran sur le programme nucléaire
iranien, qui doit permettre à l'Iran de
sortir de son isolement et de relancer
une économie affaiblie par près de dix
ans de sanctions internationales. La plupart d'entre elles ont été levées mi-janvier au moment de l'entrée en vigueur
de l'accord nucléaire.
Hassan Rohani, élu en 2013, mise
sur cette avancée majeure pour obtenir
une majorité favorable au Parlement.
Cela l'aiderait à mettre en place, grâce
notamment aux investissements étrangers attendus, une politique de réformes
économiques et sociales avant la fin de
son mandat en 2017.
GRANDE COALITION DES
CONSERVATEURS
Les réformateurs avaient en partie
boycotté le scrutin de 2012 pour protester contre la réélection de Mahmoud
Ahmadinejad en 2009, qu'ils jugeaient
frauduleuse. Ils étaient cette année au
rendez-vous, même si nombre de leurs
responsables ont été écartés de la course
par le Conseil des gardiens de la Constitution, qui a la haute main sur les élec-
tions. Pour augmenter leurs chances, ils
ont fait alliance avec les modérés - dont
certains peuvent être conservateurs - en
présentant une liste commune baptisée
«Espoir». Face aux réformateurs, une
grande coalition des conservateurs qui,
en adéquation avec la ligne du guide
suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, s'inquiètent d'un risque d'«infiltration»
étrangère en cas de victoires des réformateurs et des modérés.
DÉSIGNER LE SUCCESSEUR
DE L'AYATOLLAH KHAMENEI
«Tout le monde doit voter, tous ceux
qui aiment l'Iran, la République islamique, la grandeur et la gloire de l'Iran»,
a dit vendredi le guide en étant l'un des
premiers à voter. «Nous avons des ennemis» qu'il faut «décevoir» par ce vote, at-il ajouté sans les nommer. Bien
qu'ayant approuvé l'accord nucléaire, il
exprime régulièrement sa méfiance à
l'égard des puissances occidentales, en
premier lieu les États-Unis, accusés de
chercher « à s'infiltrer » en Iran.
À l'Assemblée des experts, les réformateurs espèrent que ses figures les plus
conservatrices seront battues, ce qui
serait une victoire majeure pour eux.
Cette instance élue pour huit ans pourrait être amenée à désigner le successeur
de l'ayatollah Khamenei, âgé de 76 ans.
ZIMBABWE
Festin prévu pour les 92 ans de Mugabe,
malgré la crise alimentaire
algré la crise alimentaire qui
frappe le Zimbabwe et l'économie en ruine du pays, le
président Robert Mugabe, doyen mondial des chefs d'Etat en exercice, organise samedi un grand festin pour célébrer
son 92e anniversaire. Selon les organisateurs, 50.000 partisans de la Zanu-PF,
le parti au pouvoir, et les cadres du régime sont attendus pour la fête qui se tient
à Masvingo (sud), six jours après l'anniversaire du président. Du bétail et du
gibier sera abattu pour tous ces invités
pour un évènement dont le coût total est
estimé à 800 000 dollars par la presse
locale. Selon les médias, des militants
auraient ordonné à des villageois des
districts autour de Masvingo de donner
entre un et cinq dollars pour financer
une partie des festivités. De quoi alimenter les critiques sur l'organisation
d'un tel évènement alors qu'un quart de
la population est en état d'insécurité alimentaire et que le gouvernement a
déclaré l'état de catastrophe naturelle
dans plusieurs régions en raison de la
sécheresse. "Quand vous avez un chef
qui dépense 800 000 dollars pour son
anniversaire et que des milliers de gens
n'ont rien à manger, vous vous demandez quel genre de père (de la nation)
M
vous dirige", estime Okay Machisa, président de l'Association des Droits de
l'Homme au Zimbabwe. "Il n'y a pas
grand-chose à célébrer pour quelqu'un
de 92 ans, au pouvoir depuis 36 ans qui
a conduit à la faillite de notre économie,
réduisant notre pays à une nation de
vendeurs à la sauvette et de mendiants",
lance Takavafira Zhou, professeur de
science politique à l'université de Masvingo. Mardi, la ligue des jeunes du
principal parti d'opposition, le Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC), a manifesté à Masvingo
pour protester contre cette fête en brandissant des pancartes "pas d'anniversaire
quand les enfants meurent de faim" ou
"nous voulons des emplois, pas une fiesta".
"FORMIDABLES
CÉLÉBRATIONS"
Les festivités doivent débuter par un
grand concert et un défilé dans les rues
de la ligue des jeunes de la Zanu-PF.
"La ligue des jeunes du parti a travaillé d'arrache-pied pour que ce soit un
succès", indique à l'AFP Simon KhayaMoyo, le porte-parole de la Zanu-PF.
"Tout est en place et nous nous attendons à de formidables célébrations", a-t-
il ajouté. La suite des évènements se
déroulera sous un grand chapiteau érigé
devant le monument national du Grand
Zimbabwe, un ensemble de ruines du
XIIIe siècle. Né le 21 février 1924,
Robert Mugabe dirige d'une main de fer
le Zimbabwe depuis l'indépendance du
pays en 1980. Malgré son âge canonique, il n'a encore jamais nommé de
successeur potentiel et assure pouvoir
gouverner jusqu'à 100 ans.
Il continue de délivrer de longs discours toujours émaillés de piques contre
l'Occident, bien que de récentes maladresses aient alimenté des rumeurs sur
son état de santé.
En septembre 2015, il a lu pendant
25 minutes un discours mot pour mot
identique à celui qu'il avait prononcé un
mois plus tôt, manifestement sans s'en
apercevoir. Il a également trébuché par
deux fois, lors de récentes sorties
publiques. Ancien grenier à blé de
l'Afrique Australe, le pays importe
désormais de la nourriture. Le président
Mugabe estime que les sanctions, imposées par les pays occidentaux en raison
des violations des droits de l'Homme au
Zimbabwe, ont aussi contribué à la baisse de la production agricole.
Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA) atteste notamment que Téhéran n'a "pas enrichi
d'uranium" à des degrés prohibés par
l'accord.
L'Iran respecte bien ses engagements
liés à son programme nucléaire, selon le
premier rapport établi par l'AIEA depuis
l'entrée en vigueur le 16 janvier d'un
accord avec les grandes puissances prévoyant une levée des sanctions internationales contre ce pays, divulgué vendredi. L'Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA) atteste notamment
que Téhéran n'a "pas enrichi d'uranium"
à des degrés prohibés par l'accord, et
qu'il n'a pas non plus enfreint cet accord
concernant son réacteur à eau lourde
d'Arak. Ce satisfecit, attendu, permet la
poursuite de la mise en oeuvre de l'accord, et notamment de continuer la normalisation des relations économiques
internationales avec cette puissance
pétrolière et gazière.
L'AIEA, une institution dépendant
de l'ONU, est chargée de veiller au respect par Téhéran de ses engagements
destinés à garantir la nature exclusivement pacifique de son programme
nucléaire, via notamment une réduction
drastique de ses capacités. Selon l'accord conclu le 14 juillet à Vienne entre
Téhéran et les puissances dite du P5 + 1
(Chine, États-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne), les sanctions
internationales peuvent être remises en
place en cas de manquement.
L'
CORÉE DU NORD
Kim vante une
arme antichar
révolutionnaire
près avoir assisté à des essais de ce
lance-missile portable à guidage
laser, le leader a déclaré que sa portée
était "la plus grande du monde". L'agence de presse nord-coréenne a annoncé
que le pays a développé une arme antichar si puissante que, selon son leader
Kim Jong-un, les chars les plus lourdement blindés n'y résistaient pas plus qu'«
une citrouille bouillie». Après avoir assisté à des essais de ce lance-missile portable à guidage laser, Kim Jong-un a
déclaré que sa portée était «la plus grande du monde», et qu'il était «aussi précis
qu'un fusil de sniper», a rapporté l'agence officielle KCNA. « Il a noté avec une
grande satisfaction que même les chars
et les véhicules à blindages spéciaux des
ennemis, qui s'enorgueillissent de leur
grande manœuvrabilité et de leur puissance de feu, ne sont qu'une citrouille
bouillie devant notre arme antichar »,
selon l'agence.
A
Consultation restreinte
F.A.N / 02/2016
La Fédération Algérienne de Natation
lance une consultation, ayant pour objet :
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électronique avec système de notation
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nationale, en double exemplaire.
Le délai de clôture est fixé à 08 jours à
compter de la date de la première parution.
L’ouverture des offres se fera le jour de la
clôture au siège de la Fédération Algérienne de Natation.
N/B : Veuillez joindre dans l’offre, les
fiches techniques y afférentes.
Avec délai de livraison, garantie et la formation technique.
MONDE
Dimanche 28 février 2016
PRIMAIRES RÉPUBLICAINES
AFGHANISTAN
Trump décroche un soutien
de poids
10 civils tués
dans un
attentat près
d'un marché
Dans une primaire
républicaine de plus
en plus folle, Donald
Trump vient de frapper
un grand coup: il a
reçu vendredi le
soutien de Chris
Christie, gouverneur
modéré au charisme
indéniable et féroce
détracteur de son
principal rival, Marco
Rubio.
V
u moins 10 civils ont été
tués et 40 blessés lors
d'un attentat suicide commis
samedi matin près d'un marché
d'Asadabad, chef-lieu de la
province de Kunar, à l'est de
l'Afghanistan, a-t-on appris
auprès des autorités. "Le kamikaze était à moto lorsqu'il s'est
fait exploser près d'un marché
d'Asadabad. Les dix personnes
tuées étaient des civils", a précisé Ghani Mosamem, porteparole du gouverneur. De son
côté, Sayed Maqsoud Pacha, le
chef adjoint de la police provinciale, a parlé de 11 morts et
40 blessés. Cet attentat, qui n'a
pas été revendiqué dans l'immédiat, survient au moment
où le gouvernement afghan et
ses partenaires chinois, américains et pakistanais tentent de
relancer les négociations de
paix avec les rebelles talibans.
Les quatre pays s'attendent à
un dialogue direct d'ici à la
semaine prochaine, mais les
insurgés affirment ne pas avoir
été contactés par Kaboul. L'attentat de samedi a eu lieu dans
la province reculée de Kunar, à
la frontière du Pakistan, que le
gouvernement afghan a accusé
par le passé d'abriter des "sanctuaires" talibans. Un témoin a
affirmé que l'objectif de l'attaque était Haji Khan Jan, un
responsable tribal farouchement opposé aux talibans qui a
péri dans l'explosion. Les talibans assurent épargner les
civils afghans, mais ces derniers payent un très lourd tribut aux violences. L'année
2015 a été la plus sanglante
pour les civils depuis que
l'ONU a commencé en 2009 à
compter le nombre d'Afghans
tués ou blessés dans le conflit.
La guerre a fait au total 11 002
victimes civiles, dont 3 545
morts, l'an dernier, selon son
rapport annuel.
A
Ph : DR
éritable coup de tonnerre, ce ralliement
devrait encore exacerber les tensions entre le milliardaire et le sénateur de Floride, en compétition pour porter les couleurs républicaines
lors de l'élection présidentielle
du 8 novembre qui désignera
le successeur de Barack
Obama. Les deux candidats
aux styles radicalement différents se traitent désormais
d'escroc et d'imposteur dans
une campagne qui brise les
grilles de lecture traditionnelles et où les coups volent
de plus en plus bas.
Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui fut un
temps considéré comme l'étoile montante du "Grand Old
Party", a jeté l'éponge il y a
deux semaines non sans avoir,
quelques jours plus tôt, mis en
pièce Marco Rubio, ironisant
sur ses "discours mémorisés
de 25 secondes" répétés jusqu'à l'épuisement. En devenant le premier poids lourd du
parti à soutenir le magnat de
l'immobilier, il rebat les
cartes, d'autant que ce ralliement intervient à cinq jours
du "Super Mardi", journée
cruciale des primaires au
17
cours de laquelle une dizaine
d'Etats sont appelés à voter.
"La seule chose importante
pour le parti est de nommer
quelqu'un qui nous donne la
meilleure chance de battre
Hillary Clinton", a avancé
Chris Christie, lors d'un meeting au Texas avec son "ami"
Trump. "Personne n'est
mieux préparé que Donald
Trump pour donner à l'Amérique la direction forte dont
elle a besoin", a estimé l'ancien procureur âgé de 53 ans.
En dépit de ses farouches
dénégations -- "On ne m'a
offert aucun poste" -- l'annonce a provoqué d'intenses spéculations sur une éventuel
"ticket" dans lequel il se verrait offrir la deuxième position, c'est-à-dire, en cas de
victoire, la vice-présidence de
la première puissance mondiale.
"AMUSEUR-EN-CHEF"
Les deux hommes n'ont
pas toujours, loin s'en faut,
marché main dans la main. "Il
ne s'agit pas d'élire un amu-
seur-en-chef", lançait Christie
il y a quelques mois à l'encontre de l'ancienne vedette
du reality-show "The Apprentice". "Nous devons élire quelqu'un qui a une véritable
expérience". Au lendemain
d'un débat au ton acrimonieux à Houston, Trump et
Rubio ont repris leurs
échanges par meetings interposés.
"Je n'ai jamais vu un être
humain transpirer autant", a
lancé M. Trump, tandis que
M. Rubio racontait devant ses
partisans ravis comment son
adversaire était obsédé par
son maquillage lors des coupures publicitaires.
"On est sur le point de laisser le mouvement conservateur à une personne qui n'a
aucune idée sur quelque sujet
important que ce soit, on est
sur le point de laisser les codes
nucléaires des États-Unis à
une personne complètement
imprévisible", a affirmé le
jeune sénateur désireux de
démontrer qu'il a les épaules
pour catalyser les énergies et
les votes "anti-Trump". "Je
reconnais que certains peuvent être intrigués par lui, c'est
un beau parleur et il dit qu'il
se bat pour les petites gens.
Mais chaque fois qu'une de
ses entreprises a capoté, vous
savez qui n'a pas été payé ?
Les petites gens qui travaillaient pour lui", a-t-il
poursuivi.
Concédant son rôle d'outsider dans la course à la primaire républicaine, il s'est
cependant dit certain de remporter le vote dans son État de
Floride, prévu le 15 mars, où
les sondages donnent pourtant une large avance à
Donald Trump.
Cette agitation a, pour
l'heure, relégué la primaire
démocrate au second plan.
Hillary Clinton, aidée de son
mari Bill et de sa fille Chelsea,
était vendredi sur les routes de
Caroline du Sud où elle espère une large victoire samedi
face à Bernie Sanders, grâce
en particulier au vote afroaméricain.
SOMALIE
Au moins 12 morts dans l'attaque d'un hôtel
à Mogadiscio
attaque contre la capitale
somalienne a été revendiquée
par les insurgés islamistes
somaliens shebabs. Le bilan risque de
s'alourdir. « L'une des explosions a eu
lieu près du Peace Garden (un jardin
public,NDLR) et l'autre près de l'hôtel
(voisin) SYL. J'ai vu 12 civils tués, mais
le nombre (de morts) pourrait être bien
plus élevé», a indiqué Ibrahim Mohamed, un responsable de la police somalienne. Selon un journaliste de l'Agence
France-Presse, les tirs entendus sur
place avaient complètement cessé peu
après 21 heures (18 heures GMT).
Alors qu'elle était toujours en cours, les
islamistes radicaux shebabs ont revendiqué l'opération, dans un bref communiqué posté sur leur compte Instagram. «
Des membres des moudjahidine ont
lancé une attaque contre l'hôtel SYL
près du palais présidentiel. L'attaque a
débuté par un attentat-suicide et une
fusillade s'en est suivie », a déclaré le
groupe.
L'hôtel SYL, un établissement de
bon standing, est situé près de l'enceinte
L'
ultra-sécurisée de la Villa Somalia, complexe fortifié abritant la présidence
somalienne et les bureaux du Premier
ministre. Le Peace Garden est un jardin
public situé à proximité de l'hôtel, très
prisé des habitants de Mogadiscio,
notamment le vendredi. Le jardin propose des jeux pour enfants et abrite des
terrasses de café. Selon le correspondant
de l'Agence France-Presse à Mogadiscio, la première explosion, de forte
intensité, a retenti à 19 h 45 (16 h 45
GMT), et la seconde, quelques minutes
plus tard. Des zones d'ombre entouraient encore l'opération des shebabs :
on ignorait notamment si un éventuel
commando avait pu s'introduire dans
l'hôtel SYL.
MODUS OPERANDI ÉPROUVÉ
Les shebabs ont mené ces derniers
mois des opérations avec un mode opératoire récurrent : un véhicule piégé est
lancé à vive allure contre l'enceinte souvent fortifiée d'un hôtel, par un chauffeur kamikaze. Puis un commando armé
pénètre à l'intérieur de l'établissement
pour abattre la clientèle et le personnel.
Le 1er novembre, une douzaine de personnes avaient été tuées dans l'attaque
menée à l'aube par les shebabs de l'hôtel
Sahafi, situé près du carrefour K4 au
centre de Mogadiscio et fréquenté par
des parlementaires, des fonctionnaires
et des hommes d'affaires. En février
2015, une attaque similaire avait visé un
hôtel de standing de Mogadiscio, le
Central Hotel, faisant plus de 20 morts.
Un mois auparavant, en janvier 2015,
c'était l'hôtel SYL qui était déjà visé par
un attentat-suicide ayant fait cinq victimes. Confrontés à la puissance de feu
supérieure de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en
2007 en Somalie, les shebabs ont été
chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils
ont ensuite perdu l'essentiel de leurs
bastions, refusant le plus souvent le
combat conventionnel au profit d'opérations de guérilla et d'attentats-suicides.
Mais ils contrôlent toujours de vastes
zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides
- souvent jusque dans la capitale soma-
lienne - contre les symboles du fragile
gouvernement somalien ou contre
l'Amisom. Ces derniers mois, ils ont
revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des
bases de l'Amisom. Le 2 février, ils ont
ainsi affirmé être les auteurs d'un attentat à l'explosif en partie raté contre un
avion de ligne d'une compagnie régionale au départ de Mogadiscio, qui a fait un
mort, le poseur de bombe présumé. Fin
janvier, ils s'en étaient pris à un restaurant très populaire, le Lido Sea Food,
sur le front de mer de Mogadiscio, faisant une vingtaine de morts. Une semaine plus tôt, ils avaient mené une attaque
de grande envergure contre un camp du
contingent kényan de l'Amisom à ElAdde, dans le sud de la Somalie. Ils ont
depuis affirmé avoir tué plus de 100 soldats kényans, des informations invérifiables mais jugées crédibles par deux
sources sécuritaires à Nairobi et soutenues par la publication de photos montrant des dizaines de soldats kényans
tués dans la base détruite.
18
CULTURE
Dimanche 28 février 2016
7E ART
Hamid Benamra,
l'ovni du cinéma algérien
Il est connu pour ses
documentaires de
fictions et ses portraits
poétiques et
philosophiques
d'artistes qui
débordent souvent
dans des œuvres en
perpétuelle oscillation
entre l'archive et la
fiction.
L
Classement
prochain de sites
archéologiques
en prévision
de leur
réhabilitation
n projet de classement de sites
archéologiques disséminés à travers la wilaya d’El-Bayadh sera lancé
dans les prochains jours, en prévision
de l’inscription d’opérations visant
leur réhabilitation, a-t-on appris
auprès de la direction locale du secteur de la Culture. L’opération ciblera, dans une première phase, les vieux
ksour des communes de Boussemghoune et Chellala, ksar Bent ElKhess dans la commune de Brezina,
le mausolée du saint patron Sidi
Abdelkader ben M’hamed connu
sous l’appellation de mausolée de
Labiodh Sidi Cheikh, et la récupération de la propriété foncière de l’ex:
église catholique se trouvant sur le
territoire de la commune de Labiodh
Sidi Cheikh et ayant fait l’objet dernièrement d’un désistement au profit
du secteur de la Culture, a indiqué le
directeur de wilaya du secteur,
Abdelmadjid Allouchi. La démarche,
devant intervenir dans le courant du
mois de mars prochain au plus tard,
permettra un classement de ces sites,
dont certains datent du 17ème siècle
à l’exemple du ksar de Boussemghoune, et ce, en prévision de l’inscription
d’opérations pour leurs restauration
et réhabilitation, a-t-il expliqué. Le
secteur de la Culture compte actuellement deux sites seulement classés
sur la liste du patrimoine matériel, en
l’occurrence la gravure rupestre de
Kebch Bouâlem, dans la commune
de Bouâlem, et les dessins rupestres
de ‘‘Hadjeret El-Merdoufa’’, dans la
commune d’El-Ghassoul, a ajouté
Allouchi en rappelant, dans le même
contexte, l’inscription en 2013 du
rituel du Rakb (Maoussem ou waâda)
de Labiodh Sidi Cheikh sur la liste du
patrimoine immatériel de l’Unesco.
Le patrimoine archéologique de la
wilaya d’El-Bayadh renferme quelque
24 dessins rupestres de ‘‘grande
importance’’ historique et archéologique, en plus de plusieurs sites
contenant des empreintes de dinosaures, a signalé le directeur de wilaya
de la Culture en insistant sur le rôle
important attendu des collectivités
locales dans la préservation de ces
sites.
U
Ph : DR
ui,
c'est
Hamid
Benamra, un cinéaste
atypique qui, sans
financement aucun, s'impose
dans le paysage du 7ème art
international. Derrière son
calme olympien de maître
des arts martiaux et sa bonne
humeur à toute épreuve, se
cache un cinéaste qui ne se
sépare jamais de son outil de
travail: flanqué de sa caméra,
Benamra filme depuis des
décennies, tout ce que son
regard croise: plans urbains,
représentations de théâtre,
conférences, rassemblements
culturelles et même les personnalités étrangères de passage en Algérie. Avec sa
dégaine de sportif de haut
niveau, où qu'il soit convié,
Hamid Benamra filme méticuleusement les débats, le
public, avant de revêtir son
costume d'agent artistique
pour placer son film dans un
maximum de manifestations
cinématographiques. Et c'est
grâce à cette "obsession" de
tout filmer qu'il est parvenu à
se constituer une importante
banque d'images d'archives,
libre de droit, qu'il exploite
dans ses documentaires, dont
le dernier en date, "Rêveries
de l'acteur solitaire", qui a lui
a valu la mention spéciale du
jury aux dernières Jca (Journées
cinématographiques
d'Alger). Ce quinquagénaire, natif d'Alger en 1964, est
tombé dans le chaudron du
cinéma à l'adolescence. A
l'âge de 14 ans, sa mère lui
avait offert, en piochant dans
PATRIMOINE À EL-BAYADH
"le budget de la marmite
familiale" et à l'insu du père,
sa première caméra 8mm.
Cette même caméra, illustre
l'affiche de son dernier film.
Sa première oeuvre, "Pour
une vie meilleure", Hamid
Benamra la réalise en 1981.
Elle sera suivie d'une production prolifique de courts
métrages: "Un film raté"
(1983), "Gros plan" (1984),
"Une manière de vivre"
(1985) ou encore "Histoire
off", en 1989. A 23 ans, il
quitte l'Algérie pour la France où il entamera des études
de philosophie, d'histoire et
de cinéma, un bagage universitaire qui transparaît dans
ces deux dernières œuvres,
truffées d'images d'archives,
cachant derrière chaque
séquence une invitation à la
réflexion. Dans "Bouts de
vies, bouts de rêves" (2012),
un portrait du plasticien
Mustapha Boutadjine reprenant en filigrane la vie culturelle de l'Algérie des années
1970 et 1980, le réalisateur
opère un véritable collage
cinématographique faits d'archives et parcouru de poésie,
de musique et de petites
séquences de tournage.
ZÉRO FINANCEMENT
Avec "Bouts de vies, bouts
de rêves", un documentaire
de fiction de 100 mn, le réalisateur signe son entrée dans
les plus grands festivals internationaux du cinéma dont les
Journées cinématographiques
de Carthage (Tunisie), le
Festival du film arabe de San
Francisco (USA) ou encore
les Festival du film panafricain de Cannes (France) et
de Los Angeles (USA).
Pourtant, cette oeuvre qui a
voyagé sur trois continents
pendant près de trois ans n'a
pratiquement rien coûté à
son réalisateur et producteur
Hamid Benamra. Et pour
cause, avec sa compagne,
Stéphanie, poète et comédienne, il a fondé sa propre
entreprise de production
"Nunfilm", pour échapper
aux contraintes du financement. "Réaliser un film sans
financement, c'est maîtriser
tous les outils de production
et être propriétaire de son
matériel", explique le cinéaste pour qui le plus difficile est
de concevoir un propos cinématographique "original avec
une portée politique et historique, toujours", selon sa
conception du cinéma. Pour
le couple, monter des images
et mixer le son, en trouvant
un rythme narratif accessible
pour "transmettre un message" philosophique et poétique, "n'a pas de prix". Et le
prix se calcule en investissement personnel. Pour les
Benamra, la recette, s'avère
payante: en consacrant "tout
leur temps à travailler pour le
public", malgré l'absence de
financements, leur cinéma,
"dans toute sa liberté", parvient à se faire une place dans
les salles obscures. Leur boîte
de production s'occupe également de la promotion et de
la diffusion des films de
Benamra à travers le monde,
en misant sur la seule détermination du réalisateur qui se
transforme en un redoutable
agent artistique à chaque
manifestation cinématographique. Résultat, "Bouts de
vies, bouts de rêves" a participé, à ce jour, à 19 festivals
internationaux.
Toujours avec la même
démarche filmique déroutante et incisive, Hamid et Stéphanie Benamra, qui entament à peine la promotion de
leur dernier né, travaillent
déjà sur un nouveau projet.
Provisoirement
intitulé
"Yolla", leur prochain film est
dédié à l'épouse du grand
chanteur engagé libanais,
Marcel Khalifa, qui a porté
les rêves de son compagnon
et de leurs enfants, tous
musiciens, avant de se lancer,
sur le tard, dans une carrière
musicale.
THÉÂTRE RÉGIONAL D'ORAN
Spectacle de solidarité avec le comédien malade
Bilel Benzouika
n spectacle en hommage au
jeune comédien Bilel Benzouika, gravement malade, a été
donné jeudi sur les planches du Théâtre
régional d'Oran Abdelkader Alloua
(TRO) dans le cadre d'une action de
solidarité initiée en partenariat avec l'association culturelle locale "El-Amel". De
nombreux artistes et amoureux du
théâtre ont répondu à l'invitation des
organisateurs pour assister à ce spectacle
intitulé simplement "Chifa ya Bilel"
(bon rétablissement Bilel) et dont la
recette sera reversée au souffrant. La
pièce présentée a vu la montée sur scène
d'une dizaine de jeunes talents pour des
prestations alternées accompagnées par
les déclamations du "goual" dont le personnage a été campé par l'humoriste et
U
metteur en scène Mohamed Mihoubi.
Le directeur du TRO, Azri Ghaouti,
s'est félicité de cette "action emblématique de la dimension humaine de la
famille artistique en général, et de
Mihoubi en particulier qui a suscité un
véritable élan de solidarité chez le
public." Âgé de 22 ans, Bilel Benzouika
est comédien de théâtre depuis 2009
après avoir reçu une formation aux techniques scéniques au sein de l'association
culturelle "El-Amel" qui abrite des ateliers d'initiation et de perfectionnement
dirigés par Mihoubi. Le jeune artiste fait
valoir ses capacités au fil des représentations, gagnant à chaque fois davantage
de visibilité à la faveur de sa participation dans nombre de pièces telles
"Kachfa et bla debza", "Café théâtre",
"Casting", et "Abtal el Djazaïr". Sa soif
d'apprendre et son intérêt pour le
monde du 4ème Art l'amènent encore à
travailler comme technicien de son dans
divers spectacles de Mihoubi, dont "Les
coulisses", "Algérien et fier" et "Top
Femmes".
La dernière apparition sur scène de
ce jeune comédien remonte à l'été dernier, saison durant laquelle il fut distribué dans une nouvelle version de "Ettefah" (les pommes) produite par le TRO
en hommage à l'illustre figure du 4ème
Art algérien Abdelkader Alloula (19391994). Le public a encore en mémoire
sa brillante prestation livrée dans "Abtal
el Djazaïr" (les héros de l'Algérie), épopée produite en 2012 par le TRO dans
le cadre de la célébration du 58ème
anniversaire du déclenchement de la
glorieuse révolution du 1er Novembre
1954. Cette oeuvre, écrite et mise en
scène par Mohamed Belfadel, relatait les
étapes les plus marquantes de la lutte de
libération nationale, dont les batailles
menées contre les forces coloniales par
d'illustres figures de la résistance, à l'instar de l'émir Abdelkader, Lalla Fatma
N'soumer, et Cheikh Bouamama dont le
rôle fut confié à Bilel Benzouika.
Le spectacle "Chifa ya Bilel" a été
donné en présence de grandes figures du
théâtre, à l'instar de Fadela Hachemoui
et du dramaturge Mohamed Belfadel
qui est également secrétaire général du
syndicat des comédiens de théâtre et du
cinéma d'Oran.
CULTURE
Dimanche 28 février 2016
AVEC MULDER ET SCULLY
MARVEL
X-Files : retour sur un come-back
ouvenons-nous
:
quand
X-Files
débarque sur les
écrans US en 1993, Internet
était l’apanage de quelques
initiés vêtus de tee-shirts
ornés de blagues subtiles sur
le langage binaire. En ce
temps-là, il faut prévoir un
week-end entier pour télécharger une photo olé olé,
tandis que le modem analogique crachouille sa bandeson de film de SF des années
50. Et, surtout, les passionnés d’OVNIs qui soupçonnent le gouvernement américain de cacher des cadavres
d’extraterrestres récupérés à
Roswell ou des aliens reptiliens métamorphes de gouverner le monde en sousmain sont contraints de lire
des revues spécialisées, voire,
des livres !
Mais, peu à peu, Internet
et X-Files vont conjointement changer tout ça. Pendant dix ans, la série télé et le
Web, dans une synergie
inédite, vont populariser des
thèmes complotistes et bâtir
une imagerie qui font désormais partie intégrante de la
culture populaire. La fiction
S
Un acteur
de «Game
of Thrones»
sera Iron Fist
etflix a trouvé son prochain
super-héros. L'acteur Finn
Jones de «Game of Thrones» incarnera Iron Fist dans la quatrième série
fruit de la collaboration entre le
géant de la vidéo à la demande et
Marvel.
Le partenariat entre Netflix et
Marvel ne fait que commencer.
Après les très maîtrisées «Daredevil»,
dont la seconde saison débute dans
quelques semaines, et «Jessica Jones»,
deux autres séries suivront bientôt.
On sait déjà que «Luke Cage» sera
incarné par Mike Colter, mais le
doute planait sur l'acteur qui endosserait le costume d'Iron Fist. Il est
désormais levé. Finn Jones, qui
campe Loras Tyrell -frère homosexuel de la reine Margaery- dans
«Game of Thrones» a été choisi pour
être le héros de la quatrième série, a
dévoilé «Entertainment Weekly»
jeudi.
Dans les comics, Daniel Rand
(alias Iron Fist) alors enfant se rend
avec ses parents à K'un L'un, une
mystérieuse cité de l'Himalaya. A la
suite d'un événement tragique, il est
adopté par le chef du village qui lui
apprend tous les secrets des arts martiaux. Une fois adulte, il retourne
dans sa ville natale de New York
pour y faire régner la justice.
N
Phs : DR
X-Files a fait son
grand retour.
L'occasion de
découvrir la réponse
à la question que
l’on se pose depuis
des mois: comment
les scénaristes se
sont-ils adaptés à la
nouvelle donne des
théories complotistes
désormais
omniprésentes ?
19
et la réalité, l’imagination des
scénaristes et celle des internautes s’imbriquent si étroitement que l’on ne sait plus
qui produit quoi : des photos,
des vidéos et des idées populaires sur le Web sont reprises
par X-Files avant de faire
retour en ligne sous une
forme légèrement modifiée.
Et réciproquement… La
complosphère a-t-elle créé XFiles ou X-Files a-t-il créé la
complosphère ? C’est l’éternelle question de l’œuf et de
la poule… Mais, une chose
est sûre, il est impossible de
faire rentrer une poule dans
un œuf.
MULDER: «TOUTE MA
VIE EST DEVENUE
UN SUJET
DE PLAISANTERIE»
C’est pourtant l'exploit
qu'essaye d'accomplir ce premier épisode de la 10e saison
en casant dans quarante
minutes et des poussières un
recensement exhaustif des
thématiques conspirationnistes depuis l’arrêt de la
série en 2003. Fox MulderDavid Duchovny semble
émerger d’une cuite de dix
ans (ce qui n’est peut-être
pas totalement une métaphore). Accablé et mal-rasé, il
lève ses yeux rougis d’Internet pour lâcher ce constat
désenchanté : « Toute ma vie
est devenue un sujet de plaisanterie ». Puis, au fil d’une
histoire incompréhensible où
erre une Scully hébétée (Gillian Anderson), l'agent Mulder se contente d’énumérer à
peu près toutes les théories
complotistes à la mode avant
de conclure, sans qu’on sache
trop pourquoi : « J’avais tort,
tout est faux ». Mulder croise
aussi une adolescente abductée mise enceinte par des
aliens (ou par un officine
secrète gouvernement) et un
présentateur halluciné, avatar
d’Alex Jones, l’icône des
conspirationnistes
américains. En définitive, ce premier épisode ressemble à une
mise à jour truffée de bugs et
parfaitement inutile où transparaît l’aveu d’impuissance
qu’X-Files ne pourra jamais
rattraper le temps perdu.
Heureusement, le second
épisode est d’une toute autre
tenue. Il y a une enquête, des
enfants difformes, de l’ADN
alien, un savant fou et, enfin,
quelque chose qui ressemble
à un scénario. On retrouve
Mulder et Scully comme on
les avait laissés, mis à part
quelques rides supplémentaires, chacun reprenant son
rôle de sceptique et de crédule comme on se glisse dans
un vieux pull…
C’est finalement M6 ellemême qui s’est tirée une balle
dans le pied en censurant
plusieurs scènes jugées trop
violentes pour être diffusées
avant 22 heures.
Ces premiers épisodes
ouvrent donc deux voies possibles: soit, la série se lance
dans une course à l'échalote
avec ses propres fans et finit
par ressembler à une
recherche "OVNI" sur YouTube. Soit, elle suggère à ses
scénaristes de faire leur
métier: écrire des scénarios.
UN ACTEUR QUASI-INCONNU
Si ce n'est son rôle dans «Game of
Thrones» depuis 2011, la carrière de
Finn Jones en est à ses débuts. Il est
surtout apparu dans des séries britanniques comme «Hollyoaks». L'acteur anglais de 27 ans devrait non
seulement revêtir le costume vert et
jaune du super-héros dans «Iron
Fist», mais également dans «The
Defenders». Une cinquième série où
il combattra aux côtés de Daredevil,
Jessica Jones et Luke Cage. Avant ça,
«Iron Fist», écrit et produit par Scott
Buck («Dexter», «Six Feet Under»)
est attendue d'ici 2017 sur Netflix.
LEO LE MAUDIT
YOKO ONO (VEUVE DE JOHN LENNON) :
Et si Leonardo DiCaprio ne recevait
pas l’oscar ?
«Je n'ai rien à voir avec
la séparation des Beatles»
eonardo DiCaprio est le grandissime favori pour recevoir
l’Oscar du meilleur acteur
pour son rôle dans «The Revenant»,
dimanche soir. Mais une étrange
malédiction plane sur le roi Leo…
Hollywood aime les scénarios prévisibles. Dimanche, lors de la 88e
cérémonie des Oscars qui se déroulera au Dolby Theatre de Los Angeles,
Leonardo DiCaprio recevra l’Oscar
du meilleur acteur pour «The Revenant». Le roi Leo mérite tant sa statuette depuis une vingtaine d’années
que personne n’imagine ce qui serait
la surprise du siècle. Paris Match
vous propose trois fins alternatives.
L
Scénario 1 : Matt Damon ou Michael Fassbender sont couronnés
Ce sont les deux seuls adversaires crédibles face
à Leonardo DiCaprio. Matt Damon a remporté le
Golden Globe du meilleur acteur dans une «comédie» pour «Seul sur Mars» et Michael Fassbender
crève l’écran dans «Steve Jobs». Les deux autres
nommés partent de plus loin : Bryan Cranston est
adoré à Hollywood mais personne ou presque ne l’a
vu dans «Trumbo». Eddie Redmayne se travestit
dans «The Danish Girl» mais le film a divisé la critique et surtout il a remporté l’Oscar l’an passé pour
«Une merveilleuse histoire de temps».
Probabilité : 10%
Scénario 2 : Michael B. Jordan (ou
un autre acteur noir) remporte l’Oscar OK, Michael B. Jordan ne figure pas
dans les cinq acteurs retenus, il n’a donc
aucune chance. Mais faisons un rêve.
Après la polémique sur la place des
Noirs dans l’industrie hollywoodienne,
de nombreuses personnalités ont promis
un changement… Et pourquoi ne pas
ajouter le nom de Michael B. Jordan sur
les bulletins de vote, histoire de créer un
précédent ? Le jeune acteur est parfait
dans «Creed» et cela collerait bien au
scénario du film.
Probabilité : 0,1%
Scénario 3 : Leonardo DiCaprio refuse l’Oscar et envoie un tigre à sa place
Grand défenseur de la Nature, Leonardo DiCaprio préfère les tigres de Sibérie aux pingouins de
Los Angeles. Le Geste aurait une classe folle : plutôt
que de monter sur scène pour recevoir la récompense, celui qui se fait massacrer par un ours dans «The
Revenant» pourrait envoyer un tigre qui dévorera
immédiatement Julianne Moore et Chris Rock.
Probabilité : 0,0000000000001%
a veuve de John Lennon, souvent soupçonnée d'avoir provoqué la fin d'un des plus
célèbres groupes britanniques, a, une nouvelle fois,
démenti les accusations
dont elle fait l'objet depuis
plus de 45 ans.
Yoko Ono ne cessera
jamais de le répéter : non,
elle n'a pas provoqué la
séparation des Beatles. La
veuve de John Lennon, et
chanteuse de 83 ans, née au
Japon, est revenue sur sa
carrière dans le magazine
américain spécialisé US
Weekly.
Dans un article intitulé
«25 choses que vous ne
savez pas sur moi», sa réponse numéro 24 dit: «Je n'ai
rien eu à voir avec la séparation des Beatles. Et je pense
que Paul [McCartney,
NDLR] est un gars plutôt
sympa». Les raisons qui ont
poussé le groupe de Liverpool à se séparer en 1970
L
ont longtemps été sujet de
polémique entre fans et historiens, certains affirmant
que la présence constante de
Yoko Ono au studio d'enregistrement avait accru les
tensions entre les quatre
membres du groupe. John
Lennon et Yoko Ono
s'étaient
rencontrés
quelques années avant, en
1966, et sont par la suite
devenus amants et compagnons artistiques.
La chanteuse, qui a sorti
le 19 février un album remix
intitulé Yes, I'm a Witch
Too, a également affirmé
que John Lennon, assassiné
par un déséquilibré à New
York en 1980, lui manquait
chaque jour.
Parmi les autres éléments
dévoilé dans l'interview, la
chanteuse dit n'avoir pas bu
une goutte d'alcool depuis
les années 1950, et que si
elle devait se réincarner en
un animal, elle choisirait un
moineau.
JEUX
Dimanche 28 février 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°917
21
Mots fléchés n°917
HORIZONTALEMENT
1 - Soumissions - 2 - Séché - Courbe - 3 - Dans la
gamme - Démon - 4 - La vache y trouve sa nourriture - Pur - À payer - 5 - Irlande - Pièce de charrue
- 6 - Consonne double - Mesure chinoise - Pronom
- 7 - Règles - Acide - Romains - 8 - Ville des ÉtatsUnis - Rebut - 9 - - Beurrés - Maître spirituel - 10
- Aviron - Crible - 11 - Risque(de à g) - Forme d’être
- Divinité de la Terre - 12 - Mimosas.
VERTICALEMENT
1 - Oiseaux rapaces - 2 - Alcaloïde - Récipient - 3 De près - Erbium - Prêche - 4 - Possessif - Article
- Crie comme le cerf - 5 - Pays islamique - Déesse
- Marque le mépris - 6 - Meneurs - Fin de participe
- Cacha - 7 - Astate - Tour symbolique - Terme
musical - 8 - Degré de qualification - Réfléchi Dévorés - 9 - Fin de verbe - Protecteur - Tournant
- 10 - Appliquées.
Mots masqués n°917
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Qui dépense sans mesure, follement (8 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
AMANDE - ANCRE AVIDE - BAIE - BOIS BORD - BOUT - CALINE CHAINE - CROUTE DAIS - DEVANT - DURE EDIT - EMAIL - EPRIS FART - FIERTE - FRIME FRONT - GANG GRAINE - GRIS - HAIE HARGNE - HATE IMPURE - INERTE INTRUS - JARGON JARRE - JARS - LAIDE LARCIN - LIEGE - MALT MARINE - MONT MOROSE - NAIN - NORMAL - NOVICE - OINT OMBRE - ORALE PAIRE - POMPE POULPE - RAID RAMPE - RELENT - SAIN
- SALE - SAUT - TEMPE TOURBE - TRAITE UNITE - URAETE USINE - VALET - VALSE
- VITALE.
MOTS CROISÉS N° 916
1. Anachorète - 2. VI - Laie - On 3. Ivre - Égale - 4. Lee - As - Nie 5. Ilien - Usé - 6. Senties - Râ - 7.
Éreinter - 8. A.M - Ornée - 9.
Nolis - Étai - 10. Trot - As - Me 11. Une - Na ! - Air - 12. Sépia Osée.
VERTICALEMENT :
1. Avilissantes - 2. Nivelé Morne - 3. Reine - Loup - 4. Clé Étroit - 5. Ha ! - Âniers - Na - 6.
Oies - Ein - AA - 7. Reg - Usnées 8. Ans - Têt - As - 9. Tôlière Amie - 10. Énée - Arriéré.
MOTS FLÉCHES N° 916
HORIZONTALEMENT :
Morosité - Nasitorts - Lisse Lest - Teigne - Er - Or - Gel - Ôté
- Urne - Rus - Halo - Ci - Es Larvé - Ute - Réelle - Étêté - Ain
- Osées - Ânée.
VERTICALEMENT :
Tonitruantes - Rase - Rl - Été Rossignol - EE - Siégée - Arts Lit - N.L - Crée - Tôle - Rive Gère - Où - Élan - Tsé-tsé - Lie Lustre - Scène.
MOTS MASQUÉS N°916
DÉPENAILLÉ
22
Dimanche 28 février 2016
Sélection du jour
TÉLÉVISION
20H55 Die Hard 4 : retour en enfer
20H45 Championnat de
France Ligue 1
Réalisé par : Len Wiseman
Acteurs : Bruce Willis (John
McClane) Timothy Olyphant (Thomas
Gabriel) Justin Long (Matt Farrell)
Maggie Q (Mai Lihn) Kevin Smith (le
Sorcier)
Une série d'attaques informatiques de
grande ampleur est lancée contre les
Etats-Unis. Les autorités veulent
interroger tous ceux susceptibles d'avoir
déclenché ces assauts. John McClane
est ainsi chargé de retrouver Matt
Farrell, un petit génie. Mais quand il
arrive au domicile du jeune homme,
McClane s'aperçoit que celui-ci est
pourchassé par des tueurs. Il réussit à
le sauver mais les ennuis ne font que
commencer.
20H50 Zone interdite Thaïlande, le
nouveau paradis des
Français
Présenté par : Wendy Bouchard
Grâce à ses plages paradisiaques et ses
eaux turquoise, la Thaïlande n'en finit plus
d'attirer les vacanciers français. Kamel et
ses trois amis ont quitté leur cité de
Nanterre (Hauts-de-Seine) pour y passer
un séjour de rêve. Au programme :
farniente sur les plages privées et soirées
déjantées à Ko Pha Ngan ou dans les
boîtes de nuit de Phuket. Richard et
Brigitte, quant à eux, ont décidé de tout
plaquer pour s'installer à une centaine de
kilomètres de Bangkok. Le chef étoilé
Jean-Michel Lorain vient, lui, d'inaugurer
un restaurant dans la capitale thaïlandaise.
Enfin, rencontre avec Yann, bouchercharcutier qui a ouvert plusieurs boutiques
sur l'île de Koh Samui. Il souhaite
transformer les vaches locales en belles
charolaises.
20H50 Le dernier
empereur
Réalisé par :
Bernardo
Bertolucci
Acteurs :
John Lone
(Pu Yi adulte)
Peter O'Toole
(Reginald
Johnston)
Joan Chen
(Wang Jung)
Victor Wong
(Chen Pao
Shen) Dennis Dun (Grand Li)
1950, dans une gare de Mandchourie, un certain Puyi tente
de se suicider dans les toilettes quand des souvenirs
l'assaillent. En 1908, à Pékin, il n'est âgé que de 3 ans
quand l'impératrice douairière le sacre empereur. Les
années passent et la République de Chine est proclamée.
Puyi reste confiné dans la Cité Interdite où il noue une amitié
avec son précepteur anglais Reginald Flemming Johnson.
En 1924, il est expulsé.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Réalisé par : Jean
Becker
Acteurs : Jacques
Villeret (Jacques
Pouzay) André
Dussollier (André
Designy) Damien
Jouillerot (Lucien)
Thierry Lhermitte
(Thierry Plaisance)
Benoît Magimel
(Emile Bailleul)
Adolescent, Lucien en
a plus qu'assez de voir son père, Jacques, faire des numéros
de clown. André, vieil ami de Jacques, décide de lui expliquer
d'où lui vient cette vocation. Il remonte à l'Occupation. Pour
impressionner une jeune femme, André et Jacques décidèrent
de faire sauter un poste d'aiguillage tenu par les Allemands.
Rapidement arrêtés, ils furent jetés dans une fosse en
attendant d'être fusillés.
Réalisé par : Pierre Jolivet
Acteurs : Roschdy Zem (Lucas Skali) Leïla Bekhti (Maya
Dervin) Marc Lavoine (Julien Bass) Nicolas Bridet (Simon)
Bruno Debrandt (Stéphane Assor)
A Marseille, Lucas, commandant de police, enquête sur un trafic
international d'armes lourdes en provenance de Serbie. Avec son
équipe, il remonte jusqu'à Paris où, pense-t-il, celles-ci sont
stockées. Le dossier comporte un autre volet, sur le transit de
grosses quantités de drogue. Lucas contacte à ce sujet Maya, une
jeune recrue de la brigade des stups. Ils doivent collaborer, mais
leurs relations sont glaciales.
20H50 Just Married (ou presque)
Réalisé par : Marek Losey
Acteurs : Brenda Blethyn (Vera Stanhope) Kenny Doughty (Aiden Healy)
Amerjit Deu (Bharat Mann) Katie Brayben (Sally) Wayne Foskett (Jim Viner)
Vera enquête sur l'incendie qui a ravagé
trois bungalows dans un camping. Dans
l'un d'eux, les pompiers retrouvent un
corps carbonisé. Parallèlement, Deena, la
sœur du propriétaire du lieu, Jim Viner, est
portée disparue. Au moment des faits, ce
dernier était parti en week-end avec sa
fille Claire, qui doit prochainement épouser son ami Ryan. En menant ses investigations, Vera découvre certains secrets
bien gardés...
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
20H50 Effroyables jardins
21H25 Mains armées
20h50 Les enquêtes de Vera - Le feu de la
rancune
4
Lyon / Paris-SG
Les Lyonnais et les
Parisiens ne se quittent
plus cette saison. Outre
le match aller en L1, les
deux formations se sont
déjà affrontées en quart
de finale de la coupe de
la Ligue et en huitième
de finale de la coupe de
France. Pour cette
quatrième opposition de
la saison, les Gones emmenés par Alexandre Lacazette espèrent
offrir une victoire de prestige à leur public dans leur stade
flambant neuf. Les joueurs de Bruno Genesio ont, en effet, un
besoin urgent de points pour espérer accrocher une qualification
pour la Ligue des Champions. Les Rhodaniens misent
notamment sur la fatigue des champions de France qui doivent
composer avec un calendrier chargé.
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 023 70 94 27
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Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
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Réalisé par : Garry Marshall
Acteurs : Julia Roberts (Maggie Carpenter) Richard Gere (Ike Graham)
Joan Cusack (Peggy Flemming)
Hector Elizondo (Fisher) Rita Wilson
(Ellie Graham)
Ike Graham, un journaliste new-yorkais
séduisant mais quelque peu misogyne,
fait paraître un article très acide sur les
séductrices. Il cite le cas de Maggie
Carpenter, une jeune femme du Maryland qui a déjà annulé trois fois son
mariage au dernier moment, mais qui
vient de se fiancer à nouveau. Folle de
rage, Maggie parvient à faire licencier
Ike. Bien décidé à se venger, ce dernier
part pour le Maryland...
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Dimanche 28 février 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Il neige à nouveau à gros flocons sur Sétif
«Moi, je n’ai pas demandé à obtenir un terrain à El-Biar
pour construire une villa et la louer à 12 000 euros et je ne
possède pas un bien immobilier en France ni même à Alger,
d’ailleurs»
Nordine Aït Hamouda, sur BRTV à propos des accointances de Saïd
Sadi avec l’ancien patron du DRS
- Y a pas à dire : le linge sale ne se lave plus en famille !
Il neige à nouveau, à gros flocons, depuis la
fin de la matinée de ce samedi sur la ville de
Sétif où les arbres, les toits des maisons, les
voitures en stationnement et les alentours de
l'agglomération ont déjà pris une teinte
blanche. Si pour le moment, toutes les artères
de la ville connaissent leur habituel flot d'automobilistes, la circulation devrait être très difficile dans les prochaines heures, si l'on se réfère
au côté particulièrement dru de ces chutes de
neige, qui semblent encore plus abondantes
qu'il y a une dizaine de jours lorsque plusieurs
routes avaient été coupées. Selon un responsable de la station de la météorologie nationale
basée à l'aéroport de Sétif-Ain Arnat, une nouvelle perturbation est attendue pour la nuit
prochaine, jusqu'à mardi, accompagnée
d'autres chutes de neige qui affecteront les reliefs dépassant les 800 m. La situation a eu
pour effet de mettre sur le qui-vive les éléments de la protection civile et les autorités locales
qui affirment que toutes les dispositions ont été prises pour affronter ces intempéries et, le
cas échéant, rouvrir les axes qui viendraient à être bloqués et approvisionner les populations
des zones rurales et montagneuses.
Oran : échouage d'un dauphin
à Bousfer-plage
Un dauphin mort a été découvert, vendredi aprèsmidi, sur la plage de Bousfer, à l'ouest d'Aïn el Turck
(Oran) ont indiqué avant-hier, les services de la
Protection civile de la wilaya. Le mammifère, long de
trois mètres, gisait sans vie sur le rivage avant que n'interviennent les éléments de la Protection civile qui ont procédé au balisage du périmètre d’échouage. Les services
de l’environnement sont ensuite intervenus pour déterminer les causes de la mort de ce cétacé, a indiqué la
même source. Deux autres cétacés, un dauphin et son
petit, qui s'étaient échoués sur la plage de Kristel, à l'Est
d’Oran, ont été sauvés dernièrement par les agents de la
Protection civile, a-t-on rappelé de même source.
«Notre régime politique est bâti sur un culte : le culte de la
personnalité, le culte de l’homme providentiel, le culte de
l’homme fort et le culte du zaimisme»
Ali Benflis, président du TEH
- Pour qu’une telle mayonnaise eût pu prendre, fallait –il encore
que vous dénonciez ça quand vous meniez un gouvernement au
service d’un tel régime bâti sur un culte ,sur le zaïmisme etc etc
etc…
La photo sensas
Le sel comme le sucre joue un rôle dans le
diabète
Le sel, comme le sucre, joue un rôle dans
le diabète, révèle une étude française publiée
vendredi par la revue médicale américaine
Cell Metabolism. "De simples mesures diététiques comme la diminution de l'ingestion
simultanée de sel et de sucre pourraient prévenir ou traiter le diabète de type 2 (le plus
courant)", indiquent les chercheurs, qui estiment que leur découverte pourrait déboucher
sur de nouvelles mesures de prévention. Ils
sont parvenus à cette conclusion en étudiant
des porcs nains qui avaient subi une chirurgie
de l'obésité de type bypass, consistant à modifier le circuit alimentaire en court-circuitant
une partie de l'estomac et de l'intestin. L'étude sur les porcs nains - dont l'alimentation ressemble à celle des humains - a permis de montrer que l'absorption globale de glucose par
l'organisme était réduite lorsque celui-ci n'était plus absorbé que dans la partie basse de l'intestin, comme c'est le cas chez les porcs opérés, et non dans la partie haute, comme chez
les non opérés. Le sel est nécessaire à l'absorption du glucose. En repoussant avec l'opération le moment où la bile, qui a une forte teneur en sel, rejoint le bol alimentaire, "on diminue l'absorption du glucose" explique le Pr François Pattou, principal auteur de l'étude.
Pour confirmer le rôle du sel, les chercheurs en ont donné ensuite de grosses quantités aux
porcs nains et observé une augmentation de la glycémie après les repas. Pour le Pr Pattou,
chirurgien et chercheur à l'Inserm à Lille, ces résultats confirment l'influence du sel dans
l'alimentation sur l'élévation de la glycémie, déjà rapporté par une étude israélienne publiée
il y a quelques mois. Dans cette étude, le contenu en sel venait en quatrième position des
critères influençant l'élévation de la glycémie, derrière le contenu en sucre des repas, le fait
d'être diabétique et l'heure de prise des repas (la glycémie augmentant plus après le repas
du soir).
USA: un homme abat 4 personnes, dont
des enfants, avant de se suicider
Sans commentaire
Un homme a tué quatre personnes, dont des enfants, avant de mettre fin à ses jours près
d'une maison privée vendredi dans l'État de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis,
a indiqué la police. "L'individu a tiré sur quatre personnes, y compris des enfants, puis après
un affrontement avec la police il s'est tué", a déclaré Ryan Spurling, porte-parole de la police
du comté de Mason à une centaine de km de Seattle. Certains médias locaux affirment
qu'une jeune fille de douze ans aurait échappé au bain de sang, et d'autres médias rapportent
que les victimes faisaient partie de la famille du tireur, mais la police n'a pas confirmé. Le
suspect a lui-même appelé la police qui est alors intervenue. "Nous avons été avertis que
quatre personnes avaient été abattues dans une résidence privée", a twitté la police du comté
de Mason. Le face-à-face a alors duré plus de trois heures, démarrant vers 18H30 GMT
dans une zone boisée et reculée près de la bourgade de Belfair. Le suspect a refusé de se
rendre, la police tentant en vain de négocier, avant qu'il ne retourne son arme contre lui. La
police a twitté des photos montrant au moins cinq SUV et des forces de l'ordre en tenue d'assaut sur une route déserte entourée de pins.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Dimanche 28 février 2016
12°C / 7°C
Dimanche 19 djoumad el oual 1437
Dohr : 13h01
Assar : 16h12
Maghreb : 18h44
Îcha : 20h02
Dans la journée : averses
Vent : 29 km/h
Humidité : 62 %
Dans la nuit : averses
Vent : 29 km/h
Humidité : 80 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
G20
Les ministres des Finances s'engagent
à combattre «avec fermeté»
le financement du terrorisme
Les ministres des Finances du
G20 se sont engagés, hier, à l'issue de leur réunion de deux jours
à Shanghai, à combattre «avec
fermeté» le financement du terrorisme et à accroître la coopération
notamment en matière d'échanges
d'informations.
Ph : DR
«N
ous sommes déterminés
à combattre avec fermeté
le financement du terrorisme», ont-ils assuré dans le communiqué publié à l'issue de leur réunion.
«Nous allons redoubler d'efforts (...)
et accroître notre coopération et nos
échanges d'informations».»Nous appelons tous les pays à se joindre à nous
dans ces efforts, notamment via une
mise en œuvre rapide des normes du
Gafi», le Groupe d'action financière sur
le blanchiment des capitaux, ont déclaré les grands argentiers des vingt plus
grandes puissances mondiales.
Ils demandent en outre à cette organisation internationale, basée à Paris,
de «renforcer son travail pour identifier et s'attaquer aux failles et lacunes
qui demeurent dans le système financier», citant «les sources et méthodes de
financement (des terroristes) et l'utilisation de ces fonds». Ces déclarations
des ministres des Finances des pays les
plus riches de la planète, qui ne sont
toutefois pas assorties d'engagements
précis, interviennent alors que le Gafi
a récemment pointé une trop grande
lenteur de l'action internationale, malgré des progrès. Depuis les attentats du
13 novembre dernier à Paris, environ 50
pays ont pris des mesures concrètes sur
le sujet, a indiqué cette semaine à l'AFP
le secrétaire exécutif du Gafi, David
Lewis.
Selon lui, la menace de figurer sur la
liste noire de cette structure, qui comprend notamment la Corée du Nord,
l'Afghanistan et la Syrie, a fait bouger
très rapidement les pays qui n'avaient
pas les lois nécessaires ou qui ne les
appliquaient pas. Mais Lewis a jugé
que l'utilisation des instruments dont
disposent les gouvernements était «bien
inférieure à ce qu'elle devrait être face à
la menace que nous affrontons». «Seu-
lement 36 pays ont condamné une personne pour financement du terrorisme,
et seulement 40 pays ont pris des sanctions ciblées», comme le gel de comptes
bancaires, a-t-il noté.
Ces mesures répondent à l'évolution
de la menace terroriste liée à l'apparition de l'organisation terroriste autoproclamée État islamique (EI/Daech),
qui contrôle de larges pans de territoires en Irak et en Syrie où elle a commis des crimes inimaginables et détruit
des infrastructures.
«Nous avons vu comment la nature
et l'étendue du financement a changé
avec l'émergence de l'EI, qui tire la plupart de ses revenus des territoires qu'il
contrôle», notamment via l'exploitation
du pétrole, a observé Lewis.
SYRIE
L’UE appelle toutes les parties au conflit à «ne pas
manquer la chance» de mettre un terme à la violence
L’
Union européenne (UE) a
appelé hier toutes les parties
au conflit en Syrie à «ne pas
manquer la première chance» de mettre
un terme à la violence et de trouver «une
solution pacifique» après cinq années de
guerre dans ce pays, quelques heures
après l'entrée en vigueur du plan russoaméricain de cessation des hostilités.
«Cette première chance (cessez-lefeu) de mettre un terme à la violence sur
le terrain ne doit pas être manquée», a
déclaré la Haute représentante de l’UE
aux Affaires étrangères et la politique
de sécurité, Federica Mogherini, dans
un communiqué. La Chef de la diplomatie de l’UE a affirmé que la communauté internationale et les parties
au conflit syrien ont «la responsabilité»
de respecter le cessez-le-feu en vue de
permettre «une solution pacifique» et ne
pas rater l’occasion de «sauver des vies».
«Si le cessez-le-feu tient, cela permettra
de créer les conditions pour acheminer
l’aide humanitaire vers toutes les régions
de la Syrie», a-t-elle souligné dans son
communiqué. Le Conseil de sécurité
de l'ONU a soutenu l’accord initié par
Washington et Moscou en adoptant
vendredi soir à l'unanimité la résolution
2268 «l'approuvant pleinement» et appelant les parties concernées à respecter la
trêve entrée en vigueur à 00H00 locale
(vendredi 22H00 GMT).
Selon l’UE, le respect de la trêve permettra à l'envoyé spécial de l'ONU sur la
Syrie, Staffan de Mistura, de «programmer une nouvelle session de pourparlers
de paix inter-syriens (le 7 mars) à Genève» après l'échec des précédentes discussions et de «créer les conditions de la
transition politique» adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité onusien.
La Syrie connaît son premier cessez-lefeu important après cinq ans de guerre
qui a fait, selon l’ONU, plus de 270.000
morts et des millions de déplacés.
Le plan de «cessation des hostilités»
présenté par les Russes et les Américains
exclut les terroristes de l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI/Daech)
et les groupes liés à, Al Qaïda, comme
le Front al Nosra (branche syrienne de
cette organisation terroriste).L'accord
de trêve qui est entré en vigueur à minuit heure de Damas (22h00 GMT
vendredi) a été approuvé par le gouvernement syrien tandis que l'opposition,
qui a exprimé de vives réserves, s'est dit
prête à une trêve de deux semaines pour
«vérifier la bonne volonté» du gouvernement syrien et de ses soutiens.
M
Lundi 20
djoumad el oual
Sobh : 05h54
Chourouk : 07h20
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Arrestation
à Akbou d’un
présumé terroriste
en lien avec les
attentats de Paris
U
n ressortissant algérien, résidant en Belgique, présumé avoir
eu des liens avec les attentats terroristes de Paris (France) perpétrés
en novembre dernier, a été placé en
détention préventive mardi dernier à
Akbou (à 75 km à l’ouest de Béjaïa),
a-t-on indiqué, hier, dans un communiqué émanant du parquet général près la Cour de Béjaïa. Le mis en
cause, poursuivi suite à des informations faisant état de sa «possible implication dans des activités terroristes
et son éventuelle appartenance à un
groupe terroriste activant à l’étranger», s’était livré par lui-même en
répondant à une convocation du juge
d’instruction, relevant du tribunal
d’Akbou, a-t-on précisé. Confronté
aux charges retenues contre lui, il a
été placé en détention préventive, at-on ajouté, soulignant que «l’instruction suit son cours». Le communiqué
s’est gardé toutefois de révéler son
identité ainsi que les charges retenues
à son encontre.
ÉLECTIONS EN IRAN
Rohani
et Rafsandjani en
tête à Téhéran
L
e président iranien Hassan Rohani et l'ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani, arrivent en tête à
Téhéran des résultats à l'élection de
l'Assemblée des experts qui nomme
le guide suprême, selon des résultats
partiels donnés hier par les médias iraniens. «Rafsandjani a obtenu 692.000
voix et Rohani 652.000 sur 1,5 million de bulletins dépouillés», selon le
ministère de l'Intérieur. «Sur les 8,5
millions d'électeurs de la province de
Téhéran, 3,9 millions ont participé au
scrutin qui était couplé à des élections
législatives, soit une participation
d'environ 45% pour la province», toujours selon le ministère, qui souligne
qu'à Téhéran même, «la participation
a été de 42%». «Sur l'ensemble du
pays, environ 60% des électeurs ont
voté à ce double scrutin», a insisté le
ministère de l'Intérieur.
Mobilis Partenaire
des 54es championnats d’Algérie
de cross-country
obilis, partenaire des 54èmes championnats d’Algérie de cross-country organisés par la Ligue d’athlétisme de la wilaya d’Aïn-Defla, sous l’égide de la
Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), une édition rehaussée par la présence
des meilleurs crosswomen et crossmen. Le parcours d’aujourd’hui représente
deux enjeux: remporter les titres de champion d’Algérie (2015/2016) mis en jeu et
arracher une place qualificative aux 4e Championnat d'Afrique de cross-country,
prévu le 12 mars prochain, à Yaoundé (Cameroun). Cette année, quelques 600
athlètes, cadets, juniors, seniors et vétérans, des deux sexes, qualifiés lors des
phases régionales, participeront à ces championnats d’Algérie de cross-country
d’Aïn-Defla. Mobilis, réitère son soutien indéfectible au sport, en restant incontestablement le premier partenaire du sport en Algérie.