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Dimanche 28 décembre 2014
2 L’actualité en question
LIBERTE
MESURES D’AUSTÉRITÉ POUR FAIRE FACE À LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE
Une stratégie conjoncturelle
ou de long terme ?
Le gouvernement termine l’exercice 2014 avec des ambitions revues à la baisse.
près l’euphorie suscitée par un
prix du baril de pétrole caracolant au-delà des 100 dollars,
l’heure est, en cette fin d’année
2014, à la prudence extrême.
Contre toute attente, le gouvernement termine l’exercice avec des ambitions revues à la baisse. Finies les folies dépensières pour
lesquelles l’État s’est habitué depuis au moins une
décennie. Place désormais à l’austérité. Il a fallu que les cours du Brent dégringolent subitement
de quelques dizaines de dollars sur le marché international pour que l’inquiétude envahisse
l’Exécutif. La programmation en urgence d’un
Conseil des ministres restreint sous la présidence du Premier magistrat du pays et les mesures
qui en ont découlé résument clairement tout le
sérieux et l’intérêt accordés par les décideurs à cette nouvelle donne sur la scène socioéconomique
du pays.
Si les premières décisions prises lors de cette réunion, telles que le report de certains projets et
le gel des recrutements dans la Fonction publique… s’avèrent logiques et la réaction du gouvernement somme toute légitime, il n’en demeure pas moins que pareil comportement dénote
d’un manque d’anticipation de la part des gouvernants. Ce sont des dispositions à la fois de
conjoncture et de… conjecture. Ce qui prouve
encore une fois le caractère rentier que continue
de traîner l’économie algérienne.
Ce énième épisode de l’histoire politico-économique de l’Algérie révèle une fois de plus la vulnérabilité de l’économie, trop dépendante des hy-
A
drocarbures, face aux chocs pétroliers ou à une
quelconque perturbation du système mondial.
Même si l’Algérie passera l’hiver au chaud grâce aux amortisseurs dont elle dispose notamment
son désendettement extérieur, ses réserves de
changes et son Fonds de régulation des recettes,
cette dégringolade des prix de l’or noir doit, cependant, servir de leçon, voire d’alerte pour que
l’Exécutif se défasse de cette politique économique, fondée sur les seuls revenus pétroliers. La
problématique posée concerne ainsi le choix par
l’Algérie d’un modèle économique plus efficient mais surtout plus résilient face aux méfaits
des différentes crises qui surgiront à l’avenir. La
solution est toute simple : extirper et libérer l’économie nationale du “joug” des hydrocarbures.
Jusque-là, notre pays s’est contenté de dépenser
les recettes pétrolières pour satisfaire ses besoins.
Abstraction faite de la réponse à la demande locale en termes d’alimentation et d’équipements
pour la réalisation d’infrastructures publiques, via
les importations qui avoisineront les 60 milliards
de dollars à fin 2014, qu’a-t-on fait des entrées en
devises engrangées à partir du pétrole et du gaz
exportés ? Les revenus pétroliers et gaziers n’ont
servi, in fine, qu’à remplir davantage le matelas
en devises et à renflouer le Fonds de régulation
des recettes dont dispose l’Algérie. Pis, l’Exécutif s’enorgueillit de la résilience de l’économie nationale contre les effets de la crise et des capacités financières pour assurer 4 années d’importations.
L’heure de l’après-pétrole a sonné…
En fait, peut-on considérer de telles réserves com-
Publicité
me un exploit ou qualifier cela d’acte de bonne
gouvernance ? Non, diront les observateurs les
plus avertis. En plus, quelle sera la marge de manœuvre dont disposera l’Algérie une fois ces
quatre années passées ? Or, il serait plus judicieux
d’exploiter tout cet argent pour développer une
économie plutôt productive et indépendante du
secteur pétrolier.
La politique économique que doit définir l’Algérie aura pour fondement l’entreprise algérienne,
publique, privée, nationale et étrangère créatrice de valeur ajoutée et non pas l’État comme seul
investisseur et promoteur de projets structurants
d’envergure… L’État devra désormais changer
son fusil d’épaule. Il devra substituer sa conception de gestionnaire par celle de régulateur.
Une telle stratégie passe impérativement par
l’émergence d’une industrie qui servira de levier
pour une croissance véritable et durable. Or, force est de constater que le secteur industriel représente moins de 5% du produit intérieur brut
(PIB). Et sur ces 5%, environ 95% étant des PMIPME peu enclines au management stratégique.
La superficie économique globale est composée
à 83% de petits commerces et services tandis que
la sphère informelle s’adjuge plus de 50% de la
surface économique totale. Les 630 milliards de
dollars de la dépense publique, évaluée entre les
années 2000 et 2013, pour les budgets de fonc-
tionnement et d’équipements, devraient porter
le taux de croissance moyen annuel à 9%, voire
10%. Ça n’a, malheureusement, pas été le cas ! Il
est grand temps, disent les experts, pour que l’Algérie se penche sérieusement sur le cas de sa production. Il est plus qu’impératif que des segments
entiers de produits soient l’œuvre de fabricants
locaux à qui l’on doit offrir tous les moyens et
l’ensemble des conditions requises pour l’exercice de leurs différents métiers.
Cette idée devrait être appliquée dans les divers
secteurs d’activité, notamment l’agriculture et le
tourisme, grâce auxquels notre pays se préparera pour l’après-pétrole. À l’unanimité, les économistes préconisent des réformes institutionnelles et microéconomiques qui accusent un retard flagrant d’autant plus que le cadre macroéconomique, jugé relativement positif en ce moment, reste éphémère. Il est question de la réforme de l’État, de la justice, de l’école et du système financier qui devient un préalable à la relance de l’investissement productif national et
étranger. Il faut passer d’un système rentier à un
autre qui produit de la richesse tout en tenant
compte, dans cette transition, des acquis sociaux
qui, une fois préservés, engendreront l’adhésion
de la population dans toute stratégie à mettre en
œuvre dans le futur.
BADREDDINE KHRIS
HADJ NACER AFFIRME QUE LA DÉPRÉCIATION
DE LA MONNAIE NATIONALE VA SE POURSUIVRE
“Le dinar s’appuie
seulement sur le sous-sol”
a chute du dinar algérien va se poursuivre.
Après la sortie, ces derniers mois, d’économistes pour alerter sur la courbe descendante de la valeur de la monnaie nationale,
c’est au tour de Abderrahmane Hadj Nacer, qui
a occupé le poste de gouverneur de la Banque
d’Algérie de 1989 à 1992, de livrer le verdict suivant : “Le dinar ne s’arrêtera pas de se déprécier”.
Dans une interview au journal électronique
TSA et publiée hier, ce dernier a mis en évidence le lien entre la santé de la monnaie et la question de “la confiance” ou la nécessité d’“une forme de légitimation populaire”.
Selon M. Hadj Nacer, l’Algérie, qui a besoin d’investir dans sa monnaie et qui doit convertir à
l’étranger “les dinars excédentaires en or, en devises ou en pierres”, n’a toujours pas réglé ses
“trois problèmes”. Notre pays, a-t-il déclaré, est
confronté au manque de “confiance entre la population et les dirigeants”, mais aussi entre “le reste du monde et l’Algérie”. Il a, en outre, insisté sur
le fait que la valeur de la monnaie “se base sur des
éléments tangibles”, alors que le dinar algérien,
lui, s’appuie seulement sur “le sous-sol”, dont le
prix des hydrocarbures “n’est pas déterminé
par l’Algérie mais à l’étranger”.
L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie a enfin évoqué la dépendance “totale” de notre pays
vis-à-vis de l’étranger, en affirmant que “tout ce
dont on a besoin vient de l’étranger, donc la monnaie ne représente rien et n’a pas d’ancrage dans
une économie réelle”. L’interviewé conviendra,
néanmoins, que la chute de la valeur du dinar “est
une bonne nouvelle” d’un point de vue technocratique. “Historiquement, il y a une corrélation,
en Algérie, entre le prix du pétrole et les équilibres
du pouvoir. À chaque fois que l’on assiste à une
telle crise, on a vu un rééquilibrage de la balance en faveur de la technostructure, alliée au
peuple”, a-t-il indiqué, laissant entendre que le
pouvoir est aujourd’hui dans l’obligation de “négocier” et d’introduire “les réformes les plus intéressantes pour le pays”, qui rencontreront
l’adhésion de la population.
Ce qui ne l’empêchera pas d’observer qu’avec un
régime qui “tire toute sa légitimité de l’international, alors que celui-ci exerce des pressions” et
un pouvoir qui “est dans une logique de soumis-
L
Yahia/Liberté
Abderrahmane Hadj Nacer.
sion”, l’Algérie, “même avec des réserves”, n’aura “plus le temps” de mener ses réformes. Plus
loin, ce dernier s’est exprimé sur l’“inquiétude”
des dirigeants devant l’état des lieux. “Cette foisci, ce qui est intéressant, c’est que le pouvoir se rend
compte que la machine administrative qui faisait
fonctionner le pays en période de crise est morte.
Les générations appelées à gérer le pays ne sont
pas assez formées, en l’absence de transmission
de savoir, de techniques et d’expérience”, a-t-il relevé.
À la question de savoir si la convertibilité du dinar pose problème, M. Hadj Nacer a rappelé que
dès 1990, la Banque d’Algérie “a prévu l’investissement de la convertibilité du dinar (…), en
même temps que l’investissement à l’étranger”.
Non sans expliquer que la convertibilité du dinar est “un instrument politique” qui oblige à
rendre des comptes, sur les plans politique et
technique, et qui finit par imposer “la transparence”.
Par ailleurs, il a salué les changements qu’a
connus la Banque d’Algérie, plus précisément en
matière d’autorisation, de l’investissement à
l’étranger pour les entreprises algériennes. Il a
qualifié l’initiative de “bonne chose”, mais à
condition que sa mise en œuvre “soit transparente” et profite aux chefs d’entreprise qui le méritent.
H. AMEYAR
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
L’actualité en question
3
ABDELMADJID TEBBOUNE, HIER, AU FORUM D’”EL MOUDJAHID”
“Les coupes budgétaires
ne toucheront pas
le logement”
Au Forum d’El Moudjahid, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a rassuré de nouveau
les souscripteurs AADL sur la date de la convocation pour les ordres de versement comme prévu initialement.
e secteur de l’habitat ne sera pas
touché par les
coupes budgétaires décidées
par le gouvernement”, a déclaré Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, lors de son passage, hier, au Forum d’El Moudjahid.
Se montrant très rassurant vis-à-vis des
inquiétudes exprimées çà et là, le ministre a insisté : “C’est un engagement
du président de la République, de son
Premier ministre et de moi-même en
ma qualité de membre du gouvernement.”
Et pour étayer ses propos, M. Tebboune procédera à un bilan quasi exhaustif de ce qui a été inscrit et réalisé pour le quinquennat en cours qui
donne lieu à 1,26 million de logements
terminés pour arriver à 97% du taux
de réalisation sur les logements inscrits.
Pour ce qui est des perspectives, le ministre s’est montré optimiste : “Tout ce
qui est en marche ne s’arrêtera pas.
Tout ce qui a été entamé doit être terminé, et cela concerne les stades, les
routes, les logements, etc. Les retenues
concernent des grands projets qui
étaient prévus dans le futur comme un
très grand réseau de métro et de tramway qui peuvent attendre.” “La crainte n’a pas lieu d’être, pour la simple raison que le secteur de l’habitat enregistre,
déjà, un retour sur investissement avec
71 000 logements mis en vente par l’OPGI comme c’est le cas pour le LPP dont
le souscripteur paye en intégralité et
l’AADL à hauteur de 52%. Pour ce qui
est de l’interdiction de l’importation des
matériaux de construction, il faut savoir que c’est déjà prévu pour les entreprises étrangères qui réalisent les logements, mais nous serons plus regardants dans le futur à cause de cette crise qui remet les choses dans leur contexte, car c’est un crime économique que
d’importer des matériaux que nous
sommes tout à fait capables de réaliser
ici.”
Pour le ciment, M. Tebboune a rappelé
que l’Algérie produisait 18 millions de
tonnes annuellement et en importe 3
millions et demi que le pays sera en
mesure de rattraper dès la réception
des 5 cimenteries en cours de réalisation (livrées en 2016). “Le bâtiment algérien est intégré à hauteur de 70% et
nous avons l’ambition d’arriver jusqu’à
80%. L’intervention des devises lourdes
est à peine de 11%, donnant lieu à une
partie importante pour ce qui est de l’intégration du logement avec les matériaux de construction locaux.”
“L
Newpress
AADL2 :360 000 ordres
de versement délivrés
et l’opération continue
À la question de savoir si la date butoir du 31 décembre est irréversible
pour les souscripteurs AADL2, le ministre répondra par la négative, et explique : “Il nous faut donner des
échéanciers, car on ne peut s’éterniser
sur une opération aux dépens des
autres. Mais il existe des circonstances
qui nous amènent à être plus ou moins
flexibles avec les citoyens. Raison pour
Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, était hier l’invité du Forum d’“El Moudjahid”.
laquelle la date du 31 décembre peut
être extensible, mais pas éternellement.” En d’autres termes, les souscripteurs qui ont déjà déposé leur
dossier à l’AADL (accepté) sans recevoir la convocation pour l’ordre de versement n’ont pas lieu de s’inquiéter car
l’opération n’est pas encore finie.
360 000 ordres de versement ont déjà
été remis et il en reste jusqu’à 400 000.
Le ministre, qui a encore une fois
rappelé que le couple n’a droit qu’à un
seul logement, a précisé qu’en cas de
décès de l’un d’eux, le logement revient
à la personne qui reste (5 000 cas).
Comme il a abordé le cas des retraités
qui avaient déposé les dossiers bien
avant leur sortie.
Cette catégorie a droit au logement
pour peu qu’elle puisse le payer cash.
M. Tebboune a également annoncé
que “les citoyens qui ont bénéficié de
l’aide de l’État inférieure à 300 000 DA
sont éligibles et peuvent demander des
logements. C’est le cas aussi pour des héritages familiaux qui ne sont pas de
grande envergure”. À propos des logements LPP, le ministre a précisé que
“4 500 dossiers AADL ont été transférés au LPP” et qu’“il existe une proposition émanant de son département
pour qu’à l’avenir, le choix ne puisse
plus changer même s’il y a augmentation de salaire”.
1,6 million de logements tous types
confondus à réaliser durant
le prochain quinquennat
2015-2019
Le gouvernement poursuivra la réalisation de programmes de logements
publics sociaux, de logements urbains
promotionnels, d'habitat rural aidé, de
location-vente et de logements promotionnels publics. “Il sera réalisé de
1,6 million de logements tous types
confondus durant le prochain quin-
quennat 2015-2019”, a indiqué l’orateur en avertissant que “le fichier national interviendra à chaque fois pour
éliminer les indus demandeurs”.
M. Tebboune s’est montré aussi très
ferme promettant des sanctions à l’encontre de ceux qui osent mettre des annonces pour vendre des logements
AADL qu’ils n’ont même pas encore
reçus.
Le ministre abordera, par ailleurs,
l’urbanisme en annonçant la révision
de la loi, comme il parlera des permis
de construire. “Les délais de délivrance des permis sont de l’ordre de 20 jours.
Au-delà, l’intéressé pourra s’adresser au
ministère qui lui délivrera l’autorisation
requise.” Et d’avertir : “Nous sommes
en phase de régularisation du passif, notamment pour ce qui est des terrains re-
L’ÉDITO
mis par les DEC, mais il existe certains
cas irrecevables. Suite à quoi, il arrivera
un moment où l’État devra agir car il
existe une circulaire qui fixe une
échéance”, a-t-il indiqué, précisant
que les services compétents procéderont à la fermeture des magasins de
ceux qui ne terminent pas les constructions de la bâtisse en question comme
il sera interdit aux notaires d’effectuer
des contrats de location. Le ministre,
qui a rappelé, à l’occasion, que “le logement nécessite une stratégie multidimensionnelle”, a longuement insisté sur le logement rural en le qualifiant
de renaissance de l’État”. Et d’expliquer : “Cela répond à un objectif moral car les zones rurales ont de tout
temps souffert et méritent tous les
égards.”
Pas moins de 900 000 logements ont
été inscrits lors du quinquennat passé et la même cadence se poursuivra
pour le prochain. Et d’appeler au “rééquilibrage dans l’aménagement du
territoire”. “En 2014 pas moins de
65% de la population vit dans les
grandes villes et seulement 35% dans les
zones rurales et 85% des 65% sont basés sur 15% de la bande Nord”, a-t-il révélé pour expliquer la pertinence d’absorber l’exode. “Nous avons procédé au
recensement des besoins au niveau des
1 541 communes, qui a donné à un besoin réel de 720 000 unités. Il nous reste 450 000 à satisfaire avec une échéance jusqu’au 2018.”
L’éradication des bidonvilles interviendra en 2015, selon les affirmations
du ministre, ce qui permettra la récupération du foncier au profit, entre
autres, de l’AADL.
NABILA SAÏDOUN
PAR OUTOUDERT ABROUS
[email protected]
Quand le logement va…
L
“
Le parc
immobilier
reste encore
en deçà des besoins
pour la simple raison
que chaque Algérien
veut posséder son
logement dès son
entrée dans le monde
du travail. ”
e programme concernant le logement n’est pas touché par les coupes budgétaires. Le premier responsable du département l’a réaffirmé, tout en rassurant de l’intérêt que le Président porte à ce secteur. Il est vrai que ce dernier n’a bénéficié des efforts de l’État que depuis une quinzaine d’années, ce
qui explique le retard accumulé dans la construction du logement.
Secteur stratégique et névralgique, le logement a constitué une carte primordiale
aux mains du Président qu’il tire à l’approche de chaque échéance présidentielle. Un atout dont il s’en est servi, avec brio.
Avec les différents programmes mis en œuvre dont la vedette reste l’AADL, le
parc immobilier reste encore en deçà des besoins pour la simple raison que
chaque Algérien veut posséder son logement dès son entrée dans le monde
du travail. Signe qu’on a atteint la majorité qui permet de marquer son indépendance vis-à-vis de la cellule familiale ? Pas si sûr.
La raison est que le système locatif est désorganisé et qu’il se trouve aux mains
d’une mafia de l’immobilier et partant du foncier qui décide des prix de location et choisit en toute discrétion ses locataires, à des prix qui défient toute concurrence.
Il serait urgent que l’État s’implique à investir dans ce créneau pour casser la
situation de monopole qui y prévaut et d’encadrer, par la même occasion, cette niche, à même de desserrer l’étau et la pression sur ce produit.
Le système de location permettra à un jeune une meilleure mobilité dans la
recherche de l’emploi au lieu de se sédentariser dans son périmètre d’habitation, souvent situé dans les grandes agglomérations surpeuplées et qui n’offrent pas beaucoup d’opportunités de recrutement.
Le plan d’urgence de recasement est en voie d’achèvement selon les autorités
qui ont axé les efforts dans la fourniture d’un toit où habiter, il reste, et c’est
important, d’ajouter à ces ensembles des infrastructures pour que le citoyen
sente qu’en plus qu’il habite, il vit. n
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4 L’actualité en question
LIBERTE
LE PRÉSIDENT TCHADIEN EN VISITE À ALGER
Le bourbier libyen au menu
S’il s’agit, en théorie, d’essayer de rapprocher les visions des deux pays dans le but de trouver une solution
à la crise libyenne qui se pose avec acuité et urgence, il s’agit pour l’Algérie de convaincre le partenaire tchadien
d’adhérer à son option politique. e président tchadien, Idriss Deby
Itno, effectue, depuis hier, une visite de trois jours en Algérie à l’invitation du président Bouteflika.
“Cette visite marque, rapporte
l’APS, la volonté de l’Algérie et du
Tchad de renforcer leurs relations traditionnelles
de fraternité, d’amitié, de solidarité et de coopération”.
En plus de la coopération bilatérale, probablement dans le domaine de l’énergie, un secteur
dans lequel vient de faire son entrée le Tchad, il
sera surtout question, au menu de cette visite, de
la situation sécuritaire régionale, notamment le
bourbier libyen, et du Nord-Mali.
S’il s’agit, en théorie, d’essayer de rapprocher les
visions des deux pays dans le but de trouver une
solution à la crise libyenne qui se pose avec acuité et urgence, il s’agit pour l’Algérie de convaincre
le partenaire tchadien d’adhérer à son option politique ; une tâche difficile d’autant plus que le
Tchad a pris option pour une solution militaire dans les crises qui secouent la sous-région sahélienne depuis son intégration dans l’opération
Serval puis Barkhane sous la conduite de l’armée
française.
D’ailleurs, la communauté internationale semble
partagée entre les deux options. L’Algérie, qui
plaide pour une solution politique à travers le dia-
L
D. R.
Louiza/Liberté
logue entre les différentes factions libyennes
en conflit, est soutenue par l’ONU, l’UA et
les États-Unis, alors que d’autres pays africains
ont appelé et appuient l’option française
d’une intervention militaire pour faire cesser les
hostilités. On soupçonne d’ailleurs des forces
étrangères d’avoir franchi la frontière sud de la
Libye pour venir en soutien aux forces du général
à la retraite, Haftar, qui combat les forces islamistes de Fejr Libya “Aube libyenne”.
Et ce sont les partisans de cette option qui accusent l’Algérie de soutenir le camp islamiste.
D’où le forcing des partisans de l’opération militaire pour faire adopter leur option sachant que
sur le terrain politique, les choses évoluent, à petits pas certes, mais favorablement pour le dialogue et une solution négociée entre les Libyens.
D’ailleurs, un nouveau round est déjà prévu pour
le mois de janvier, en Libye, de surcroît. L’Algérie,
qui refuse toute intervention étrangère en Libye
et s’interdit par principe de participer militairement à toute opération à l’étranger, a, dès l’éclatement du conflit interlibyen, proposé d’abriter
le dialogue inclusif entre les différents groupes
en conflit. Et elle a entrepris des démarches discrètes auprès des différents acteurs.
C’est dans ce contexte de divergence au sein de
la communauté internationale qu’intervient la visite de Idriss Deby qui a rappelé, la semaine dernière, sa position sur la question libyenne et sa
solution.
Avec le soutien “mou” de la France réitéré au Premier ministre lors de sa visite à Paris, l’Algérie
espère réussir à calmer les ardeurs guerrières du
Tchad, faire pencher la balance en faveur de la
solution politique et éviter ainsi l’embrasement
de toute la région.
DJILALI B.
APRÈS LA MORT DU WALI D’ANNABA
Soufiane Djilali accuse la mafia du foncier
ors d’un meeting qu’il a animé
hier, à Besbes, à 60 kilomètres
du chef-lieu de la wilaya
d’El-Tarf, le président du parti
Jil Jadid, Soufiane Djilali, a appelé le
DRS à ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort du wali
d’Annaba, feu Mohamed Mounib
Sendid, décédé mardi dernier dans une
clinique privée spécialisée de Paris et
qui, selon l’orateur, aurait subi des
pressions de la part de “la mafia
locale du foncier, ainsi que de hauts
responsables civils et militaires”.
Soufiane Djilali, qui a rendu un vibrant
hommage au wali d’Annaba, a décla-
L
ré : “Le défunt était un commis de l'État honnête, il a barré la route à la mafia du foncier.” Et d’ajouter : “Nous demandons une commission d’enquête
pour faire toute la lumière sur les circonstances de la mort du wali d’Annaba. Et c’est au vice-ministre de la Défense, Gaïd-Salah, de mener cette enquête.”
Cette enquête devrait, selon lui,
concerner également d’autres wilayas
comme Alger, Oran ou encore Msila
où “des lots de terrain, des espaces publics sont distribués de manière illégale à des promoteurs hors-la-loi”. Et
d’ajouter que “le décès du wali d’An-
naba est un précédent qui ne devrait pas
passer sous silence”. Le président du
parti Jil Jadid n’a pas manqué, par
ailleurs, de pointer un doigt accusateur
en direction du pouvoir, lequel, selon
lui, est “responsable de la situation
chaotique dans laquelle se trouve actuellement l’Algérie”. “J’aurais pu interpeller le Président, mais je n’ai pas
pu le faire sachant la vacance du pouvoir depuis des années”, dira-t-il encore.
Et de préciser que “le président de la
République n’est pas au courant de ce
qui se passe dans le pays”. Fustigeant
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et les dernières mesures prises au
lendemain de la chute du prix du pétrole et qui, selon lui, pousseront la population à l’émeute, Soufiane Djilali affirmera : “Sellal demande aux Algériens
de serrer la ceinture, il a oublié qu’il a
dépensé des sommes colossales qui se
chiffrent à des milliards pendant la
campagne présidentielle.” Et de lancer :
“Abdelmalek Sellal devait commencer
par son propre gouvernement, diminuer
leur train de vie et réduire de 50% leurs
salaires, leurs villas et leurs comptes en
devises à l’étranger.” En fait, le pouvoir
en place a fait fi, selon l’orateur, des recommandations de l’opposition quant
à réduire les dépenses et prendre des
mesures pour se prémunir contre une
éventuelle baisse du prix du pétrole.
“Aujourd’hui, le pays est en pleine crise, que le pouvoir minimise”, soulignera
le président de Jil Jadid, avant de
conclure avec un appel lancé en direction d’Abdelmalek Sellal, l’invitant à démissionner de son poste de
Premier ministre. Enfin, commentant l’affaire du journaliste et écrivain
Kamel Daoud, le président de Jil Jadid
dira : “Le pouvoir menace de revenir au
désordre sécuritaire qui a marqué les
années 1990, si l’opposition continue à
lui mettre la pression.”
TAHAR BOUDJEMMA
COMMÉMORATION DU 57e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT D’ABANE RAMDANE
“C’est un devoir de mémoire”
e comité de village d’Azouza, en collaboration avec l’APC de Larbaâ Nath Irathen
(Tizi Ouzou), a commémoré, hier, le 57e
anniversaire de l’assassinat du révolutionnaire
Abane Ramdane. La cérémonie a été marquée par
le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument des
Martyrs du village Azouza, et ce, en présence du
wali de Tizi Ouzou, du vice-président de l’APW,
de la famille révolutionnaire, ainsi que d’autres
représentants civils et militaires.
Après cette halte à la mémoire du fils d’Azouza
au monument du village, la délégation s’est
L
rendue au musée Abane-Ramdane, érigé au
cœur même du village, pour une visite guidée à
travers les différentes salles d’exposition que renferment cet espace dédié à la vie et au parcours
de celui qu’on surnomme “L’architecte de la Révolution”. “Nous célébrons aujourd’hui le 57e anniversaire de la mort d’Abane Ramdane. C’est un
devoir de mémoire et une obligation pour nous de
célébrer cette journée afin de dire qu’Abane
Ramdane est toujours vivant. Aujourd’hui, la cérémonie a regroupé des gens venus des quatre coins
d’Algérie pour lui rendre hommage”, nous dira le
président du comité de village, Nacer Abib,
tout en saluant l’initiative du wali de Tizi Ouzou
qui a, à l’occasion, débloqué une somme de
10 millions de dinars pour finaliser les travaux
de la stèle d’Abane Ramdane, située au chef-lieu
de Larbaâ Nath Irathen.
Le même responsable accordera, également, indique la même source, une enveloppe de 5 millions de dinars pour la réhabilitation de l’école
primaire du village Azouza, 5 autres millions de
dinars pour l’équipement et l’aménagement du
musée Abane-Ramdane et 3 millions de dinars
pour le bétonnage et l’amélioration de la route
qui mène à ce musée.
Par ailleurs, au chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen,
les organisateurs ont initié une marche, qui a
commencé à l’entrée de la ville, vers la stèle d’Abane où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire de ce héros de la Révolution. Elle a été suivie par la projection du film D’argaz ami ainsi
qu’une conférence animée par le Dr Zeghidi sur
“L’apport d’Abane Ramdane au mouvement national et à la Révolution algérienne”.
K. TIGHILT
EN PRÉSENCE DES AUTORITÉS LOCALES
Vibrant hommage aux quatre pères blancs assassinés en 1994
l y avait une foule importante,
hier, au cimetière chrétien de la
ville de Tizi Ouzou où une cérémonie de recueillement a été organisée pour commémorer le 20e anniversaire de l’assassinat, le 27 décembre
1994, des quatre pères blancs dans la
cour de leur chapelle située près du
centre-ville de Tizi Ouzou.
La cérémonie de recueillement et de
dépôt de gerbe de fleurs à la mémoire de Charlie Deckers, Jean Chevillard, Alain Dieulangard et Christian
Chessel s’est déroulée en présence
I
des ambassadeurs d’Allemagne et de
Belgique, de l’attaché de défense de
l’ambassade de France, du responsable
de la communauté chrétienne en Algérie et en Tunisie, du père José Cantal, des autorités locales, à leur tête le
wali de Tizi Ouzou, Abdelkader
Bouazghi, et le P/APC, Ouahab Aït
Menguellet, ainsi que de nombreux représentants du monde associatif et
d’anonymes.
Seules les familles des victimes étaient
absentes à cette cérémonie. “Il nous est
demandé de ne pas prendre de risque
actuellement. Ça me tente mais, pour
ma famille, je ne peux prendre le risque
même si tout va bien chez vous”, avaiton lu dans une réponse adressée par
une des familles des pères assassinés
aux organisateurs. Un sentiment de
peur que n’a pas partagé le responsable
de la communauté chrétienne d’Algérie et de Tunisie, le père José Cantal, qui compte désormais, dit-il, témoigner là où il ira “de cette capacité
de l’Algérie à intégrer ceux qui l’aiment”. “Je témoignerai partout qu’en
Algérie, il y a de l’amour et une im-
mense capacité à vivre ensemble”,
a-t-il ajouté. La même impression a été
également exprimée par l’ambassadeur
de Belgique qui s’est dit “ému par cette marque de sympathie de la population et des autorités de Tizi Ouzou qui
sont venues participer à cet événement et manifester leur attachement à
la dignité humaine”.
Prenant la parole, le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a rendu un
hommage des plus vibrants aux quatre
pères blancs qu’il n’a pas hésité à
qualifier de “tisserands de lumières” qui
ont toujours cultivé l’amour de l’autre
et fait preuve de simplicité et de modestie, mais aussi de grandeur car
ayant su transcender toutes les différences, faisant ainsi de la diversité un
enrichissement mutuel sur cette terre
de tolérance qu’est l’Algérie. La cérémonie s’est poursuivie ensuite à la chapelle des chrétiens avec des témoignages et l’inauguration d’une stèle à
la mémoire des quatre pères blancs victimes de l’islamisme armé des années 1990.
SAMIR LESLOUS
LIBERTE
5
Dimanche 28 décembre 2014
LE RADAR
DE LIBERTÉ
PAGE ANIMÉE PAR M.-C. LACHICHI
[email protected]
PREUVE DE TRANSPARENCE OU SIGNE DE DÉLIQUESCENCE DE L’ÉTAT ?
La circulaire de Sellal fait le “buzz”
IL VIENT D’ÊTRE
PUBLIÉ PAR
L’OBSERVATOIRE
INTERNATIONAL
DES CRISES (OIC)
Un Algérien
reconnu
comme
spécialiste de
“la communication de
crise”
n La directive adressée par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, aux membres du gouvernement, aux walis et au directeur général de la
Fonction publique et de la réforme administrative vient de faire littéralement le tour du
Web. Et pour cause, on n’avait jamais vu un
document officiel, de surcroît une directive interne portant sur des mesures d’austérité budgétaire, traîner autant sur les réseaux sociaux.
Espérons seulement qu’une telle médiatisation
contribuera à “rationnaliser” davantage les
dépenses publiques…
SYSTÈMES DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ
Enie de Sidi Bel-Abbès certifiée ISO
9001-2008
n L’Entreprise nationale des industries électroniques, Enie, de
Sidi Bel-Abbès vient de se voir
notifier sa certification ISO 90012008, et ce, après avoir satisfait
aux exigences relatives au système de management de la qualité. Une bonne nouvelle pour la
production nationale !
nAmokrane MohamedChérif est le premier
Algérien, spécialiste de la
communication de crise,
à être publié dans le
prestigieux Magazine de
la communication de crise
et sensible, édité par
l’Observatoire
international des crises
(OIC), une référence
mondiale, s’il en est. Il
convient de citer
également Salem Brahimi,
un autre Algérien, qui y a
déjà été publié en 2008 en
traîtant, lui, de “la crise
dans le cinéma”. Quant à
l’article que vient de
publier Amokrane
Mohamed-Chérif, celui-ci
fait une analogie entre la
crise qui touche
n’importe quelle
organisation et celle qui
touche une équipe de
football. Il aborde le sujet
à travers notamment le
concept de la résilience.
D’APRÈS UN SONDAGE DU SITE “LIBERTEALGERIE.COM”
68% des internautes
ne croient pas à la thèse
officielle avancée par
les autorités algériennes
sur la mort d’Ebossé
n “Croyez-vous à la thèse officielle avancée par les autorités
algériennes sur la mort du
joueur camerounais de la JSK,
Albert Ebossé ?”
À cette question posée sur
notre site Web, 68% des in-
ternautes estiment n’avoir pas
été convaincus par cette thèse (soit 1 953) alors que 25%
y souscrivent (soit 727). 5%
restent, pour leur part, “sans
avis”, soit 169.
LE VICE-PRÉSIDENT DE L’APW PLACÉ EN DÉTENTION PROVISOIRE
IL S’INTÉRESSE AU “MADE IN ALGERIA”
Benflis à la Foire de la production nationale
Un élu pédophile à Souk-Ahras
n Un vice-président de l’APW de Souk-Ahras a été placé en détention provisoire, mercredi passé, après avoir été auditionné par le procureur de la République au motif d’une plainte déposée à son encontre par les parents d’une fille de 12 ans qui a révélé avoir fait l’objet d’une tentative d’agression sexuelle de sa part. Le prévenu a été arrêté alors qu’il avait disparu de la circulation, depuis quelques jours, suite à l’ébruitement de l’affaire.
DES BURALISTES
IMPOSENT
DES TAXES
DE 10 À 20 DA
ARRÊT SUR IMAGE
Augmentation
anticipée du
prix du tabac
n L’ancien candidat à la présidentielle d’avril
dernier, Ali Benflis, a consacré une bonne
partie de la journée de jeudi à visiter les différents stands de la Foire de la production nationale qui se tient actuellement au Palais des
expositions de la Safex des Pins-Maritimes.
L’ancien chef de gouvernement s’est longuement enquis des difficultés qu’éprouvaient les
producteurs nationaux auxquels il n’a pas
manqué d’apporter son soutien.
n Anticipant sur
l’augmentation du prix du
tabac, nombre de buralistes
à Alger ont pris de l’avance
sur l’application de la loi de
finances 2015 dont les
dispositions prévoient une
hausse des taxes sur les
cigarettes, mais qui
devaient prendre effet à
compter seulement du
1er janvier. Nos buralistes,
eux, en ont décidé
autrement !
DE L’ARGENT À RAMASSER À LA PELLE
2 millions de dollars
tombent d'un
camion à Hong-Kong
nDes caisses contenant près de 2 millions de
dollars en billets de banque se sont échappées,
mercredi à Hong-Kong, d'un camion blindé
dont la portière était malencontreusement
ouverte. Les passants et automobilistes se sont
jetés dessus, créant une énorme mêlée.
VU À AGHRIBS (TIZI OUZOU)
Une mosquée dans
la tradition algérienne
Dimanche 28 décembre 2014
6 L’actualité en question
LIBERTE
SÉISME À BLIDA
La population encore sous le choc
Les multiples répliques qu’enregistre la wilaya de Blida, en ce mois de décembre, a provoqué la psychose
et un état de choc chez la population blidéenne.
A
recteur du Centre de recherche en
astronomie astrophysique et géophysique (Craag), fait partie de
l'activité sismique “normale” dans
la région nord du pays. “Les dernières secousses matérialisent l’activité sismique dans notre pays.
Cette activité est expliquée par le
rapprochement des deux plaques
tectoniques, africaine et eurasiatique, qui, chaque année, ont un
taux de rapprochement de 5 mm”,
a expliqué le directeur du Craag.
Mais l’aspect scientifique ne rassure guère la population blidéenne qui vit au rythme de tremblements de terre depuis le mois de
juin dernier. “La terre tremble
tout le temps et le phénomène devient de plus en plus menaçant car
il ne s’agit plus de répliques de
faible intensité. À ce rythme, je suis
sûr qu’on fera face à une catastrophe indescriptible”, nous a déclaré un enseignant de lycée. Et
d’ajouter : “Ces scientifiques du
Graag peuvent-ils nous expliquer
pourquoi ça se passe uniquement
dans les montagnes de Hammam
Melouane ?” D’autres Blidéens
se demandent également si le
Craag maîtrise bien l’enregistrement des secousses telluriques.
“Pourquoi le centre français a enregistré une magnitude de 5,5 et
pourquoi le centre américain aussi a enregistré une magnitude de
4,7 ? Quelle est la véritable magnitude ?”, se demande ce jeune étudiant de l’université de SaâdDahleb de Blida. Il faut noter
que le directeur général de la
Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, accompagné par
plusieurs autres responsables de
sa direction, se sont rendus à
Bouinan, à Bougara et à Hammam Melouane pour faire un
constat des lieux. Rien n’est à
déplorer, mais le premier responsable de la Protection civile
met toutes les unités en état d’alerte pour faire face à un éventuel
tremblement de terre de forte
magnitude.
D. R.
vant-hier, la terre a
encore tremblé.
Une réplique de
magnitude 4,4 a
été enregistrée
vendredi à 18h55
à Hammam Melouane, et c’est le
même point de l’épicentre, c’està-dire à une distance de 4 km qui
sépare la ville de Bouinan et Hammam Melouane. Cette secousse
tellurique a provoqué un état de
psychose au sein de la population
blidéenne qui n’arrive pas à comprendre pourquoi la terre tremble
en continu avec une magnitude
qui ne descend pas de la barre de
4 sur l’échelle de Richter.
Plus de 40 personnes sous le choc
ont été évacuées avant-hier par les
éléments de la Protection civile
vers les structures de santé des
communes de Boufarik, Bouinan, Chebli et Bougara. Fort heureusement, aucune perte humaine ou effondrement de maison
n’ont été enregistrés après ce séisme qui, selon Chaouche Yelles, di-
La ville de Blida vit dans la psychose du séisme.
K. FAWZI
FERMETURE DES PHARMACIES À 19H
Les pharmaciens d’Oran menacent de faire grève
a-t-on se diriger vers un bras de
fer entre les pharmaciens de
l’Ouest et le ministère de la
Santé au point où la menace d’une grève a été brandie, hier matin à Oran,
lors d’une conférence de presse donnée par les représentants de l’Association solidarité des pharmaciens de
l’Ouest (Aspo) ? Le malaise, pour ne
pas dire le conflit, est né suite à un arrêté ministériel du 20 août 2014 “fixant
les modalités d’organisation de la garde des officines de pharmacie” et qui,
dans la foulée, impose aux pharmaciens, en dehors des gardes, de fermer
leurs officines à 19h.
Alors que l’application de cet arrêté est
prévue à partir du 1er janvier 2015, et
V
dans le cas où le ministère le maintiendrait en l’état, les pharmaciens, se disant soutenus par les citoyens et leurs
clients, sont prêts à aller vers une
grève générale. Face à ce qu’ils estiment
être une décision “aberrante, inique et
troublante”, les pharmaciens de l’Aspo la contestent farouchement, rejoignant ainsi le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (Snapo), qui aurait appelé, lui aussi, au gel
de cet arrêté, selon Mme Maâziz, la présidente de l’Aspo. Pour elle, cette décision d’obliger les pharmaciens à
fermer à 19h aura pour principale
conséquence de pénaliser gravement
les citoyens, d’accroître l’insécurité
et aussi de mettre au chômage des mil-
liers d’employés travaillant de nuit
dans les officines. “Les citoyens sont habitués de tout temps à trouver des
pharmacies ouvertes jusqu’à 22h et
plus, c’est une garantie pour eux et les
malades de trouver où acheter leurs médicaments en urgence. Si les pharmacies doivent fermer, le citoyen va devoir
sortir la nuit à la recherche d’une
pharmacie de garde, sans être assuré
qu’il y trouvera tous les médicaments
dont il a besoin”, explique l’intervenante confortée par des pharmaciens venus témoigner lors de ce point de presse. L’autre grief retenu contre cette décision, c’est que nombre de pharmaciens ont deux employés, au minimum, travaillant de nuit. “Que va-t-il
advenir de ces employés si la fermeture se fait à 19h ?” s’interrogent des
membres de l’Aspo. Et d’ajouter que
ce sont des centaines de personnes qui
vont se retrouver au chômage alors
qu’Oran compte quelque 630 pharmacies. L’autre argument avancé est relatif à l’activité des pharmaciens qui,
majoritairement, réalisent leur
meilleur chiffre d’affaires au-delà de
19h, d’où le sentiment que cet arrêté
va surtout “provoquer la casse des
officines de petite capacité, et ce n’est
pas la dérogation permise par l’arrêté
qui va régler les choses, au contraire,
cela va favoriser la corruption”, ajoutent des pharmaciens. Durant le point
de presse, la présidente de l’Aspo a en-
core évoqué la récente réunion du “bureau local du Snapo avec la DDS et
quelques pharmaciens triés” appelant,
eux, à l’application dudit texte et devant préparer la liste des gardes. “Nous
sommes à quelques jours de l’application de ce décret et aucune liste de garde ne nous a été parvenue”, laissant entendre que la confusion est générale.
Profitant de cette rencontre avec la
presse, les pharmaciens ont encore
évoqué les problèmes récurrents de pénurie de médicaments et les problèmes d’insécurité et d’agressions
les ciblant pour leurs recettes, mais surtout pour leurs stocks de psychotropes.
D. LOUKIL
PROJET DE DÉDOUBLEMENT DE LA VOIE FERRÉE BÉJAÏA – BÉNI MANSOUR
L'opposition au deuxième tracé gagne du terrain
es industriels et citoyens de la vallée de la
Soummam, s'opposant au tracé du dédoublement de la voie ferroviaire reliant Béni
Mansour à Béjaïa, viennent de renforcer leurs
rangs à travers une coordination intercommunale des citoyens issus des sept communes ayant pris
part à la réunion organisée, hier, à l'auberge Mimosa d'Ouzellaguen, par l'Association de défense des intérêts des citoyens, opérateurs économiques et industriels de la Soummam, créée en
avril dernier. Issus des municipalités de Chorfa
(Bouira), Tazmalt, Akbou, Ouzellaguen, Souk Oufella, El-Flaye et Béjaïa, les membres de cette nouvelle organisation intercommunale, désignés par
L
un vote à main levée, ont constitué un bureau présidé par un jeune citoyen natif d'Ouzellaguen,
Mourad Aït Braham, en l'occurrence. Dans une
déclaration rendue publique, hier, dont nous détenons une copie, ces représentants de la société
civile s'engagent à accompagner l'association organisatrice dans son combat pour que “le deuxième tracé retenu pour le projet de dédoublement de
la voie ferrée soit revu et corrigé”, et mettent en garde contre “les conséquences désastreuses” que
présente un tel projet. Les rédacteurs de la déclaration interpellent les autorités concernées sur
“l’importance des dégâts que pourraient engendrer
la mise en œuvre dudit tracé, affirmant que le
nombre de maisons vouées à la démolition a
connu une augmentation effarante par rapport à
la première variante. Idem pour les entreprises économiques, pourtant considérées comme la colonne vertébrale du développement de notre région,
grâce aux centaines de postes d'emploi créés, mais
par l'importance de la recette fiscale générée. Sans
oublier la disparition d'une énorme superficie de
terres agricoles exploitées par nos concitoyens et qui
constituent pour certains d’entre eux la seule et
unique source de revenu”. À noter que lors de cette réunion qui a vu la présence, également, des
maires des communes de Chemini, Souk Oufella et Ouzellaguen, lesquels ont réitéré leur soutien
à ce mouvement de protestation “citoyenne et pacifique”, les membres de l'Association de défense des intérêts des citoyens, opérateurs économiques et industriels de la Soummam ont tenu à
“démentir les propos du chef de projet en question
qui a voulu minimiser les dégâts qu'engendrerait
ce projet”. Le président de cette association, Khoder Aït Braham, qui qualifie ces propos de “purs
mensonges visant à tromper l'opinion publique”,
rétorquera que “nous réclamons la révision pure
et simple du deuxième tracé retenu ou, à défaut,
la mise en place d'une commission d'enquête susceptible de faire la lumière sur cette affaire”.
KAMAL OUHNIA
LA MINISTRE DU TOURISME ÉTAIT VENDREDI À TAMANRASSET
Pourquoi les opérateurs locaux ont-ils été marginalisés ?
exclusion des tour-operators
de l’Ahaggar lors de la visite
de travail et d’inspection effectuée, vendredi dernier, par la ministre
du Tourisme, Nouria Yamina Zerhouni, dans la wilaya de Tamanrasset, a traduit clairement l’absence
d’une volonté à sortir ce secteur de l’ornière et du marasme qui le frappe depuis quatre longues années.
La première sortie de la ministre dans
la capitale du tourisme saharien depuis
sa nomination au sein du gouverne-
L’
ment s’est déroulée en compagnie de
la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Tagabou Aïcha, et des autorités locales qui n’ont vraisemblablement
pas jugé opportun de faire participer
les premiers acteurs de ce secteur
agonisant.
“C’est malheureux d’en arriver à cette
situation. Une ministre qui se rend dans
une wilaya touristique par excellence
doit normalement chercher et se demander où sont les opérateurs et les représentants du ce secteur d’activité
avant d’entamer son programme de visite. C’est un précédent.
On ne veut pas de nous parce que nous
disions la vérité et nous avions toujours
refusé de cautionner la politique de
mensonge. On ne veut plus de fausses
promesses. Le tourisme en Algérie se
meurt, qu’on le veuille ou pas. Ce n’est
pas aujourd’hui qu’on vient nous faire changer d’avis en promettant monts
et merveilles et en avançant des chiffres
qui ne tiennent pas la route”, regrette
un représentant de l’Association des
agences de voyages de Tamanrasset.
Joint par téléphone, notre interlocuteur
nous dit avoir reçu une invitation, la
veille de la visite, pour tenir le rôle de
figurant à l’inauguration du Salon
national de l’artisanat qui devait avoir
lieu à la fin de la journée d’hier. “Sinon
aucune agence de voyages n’a été
conviée à cette visite qui suscite
beaucoup d’interrogations”, a-t-il affirmé.
En réponse à des questions de journalistes, la ministre a préféré se murer
dans le silence, préférant ressasser le
même langage imputant le marasme
touristique à Tamanrasset à l’interdiction par certains pays étrangers des
sites à leurs ressortissants malgré le fait
qu’ils soient sécurisés. La représentante du gouvernement a ainsi évoqué les
projets lancés ou ceux en cours de lancement sans penser à associer les véritables acteurs qui ont crié contre la
marginalisation et l’exclusion dont
ils se sentent toujours victimes.
RABAH KARECHE
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
L’actualité en question
7
LA PREMIÈRE TORCHE ALLUMÉE HIER DANS LE BASSIN DE L’AHNET
Gaz de schiste : c’est parti !
Sonatrach a opéré sa première fracturation hydraulique dans un puits de schiste alors que la chute du prix
du pétrole a causé, en 2014 pour l’Algérie, la perte de deux milliards de dollars d’exportation en hydrocarbures.
A
dans le bassin de
l’Ahnet, qui s’étend
sur 100 km2, les réserves en place sont
estimées à 2 milliards
de m3 au km2”, a indiqué le ministre.
Même si les quantités récupérables ne
sont pas encore
connues de Sonatrach, M. Yousfi a
néanmoins affirmé
que “1% de ces réserves représente déjà
beaucoup”, tout en
précisant que “les
taux de récupération
attendus seront de
l’ordre de 5 à 10%”.
Le second puits,
AHT1H2, est encoLes chantiers des premiers puits d’essai d’exploration du gaz de schiste ont été visités hier par le ministre de l’Énergie.
re en cours de forage. Il sera achevé en
moins de temps que le premier, assu- Mme Boudjemâa, ministre de l’Envi- lui des hydrocarbures conventionrent les ingénieurs. “La partie vertica- ronnement, quant aux problématiques nels, “l’effort doit être fait sur la cile d’une profondeur de 1 500 m a été environnementales. “Les points mentation des puits”, a indiqué
achevée et nous entamons le forage du d’ombre ont été éclaircis : la quantité M. Khanfar. S’agissant du traitement
coude pour engager la partie horizon- d’eau utilisée dans la fracturation hy- de l’eau après fracturation, Mme Boudtale qui sera longue d’environs 1000 m”, draulique n’excède pas les 7 000 m3 et jemâa s’est estimée confiante. “Il y a
a expliqué Khanfar Youcef, directeur elle est réutilisable pour d’autres opé- seulement quatre familles d’additifs
de l’exploitation Asset sud-ouest. Cet- rations de fracturation”, a précisé qui sont utilisées et ce sont des produits
te visite sur site a également eu pour M. Necib. Quant au risque de conta- ordinaires qui ne représentent, en réaeffet de rassurer, aussi bien M. Necib, mination des aquifères, selon les ex- lité, que 1% de la quantité d’eau inministre des Ressources en eau, que perts de Sonatrach, il est identique à ce- jectée”, a-t-elle relevé.
CHUTE DU PRIX DU PÉTROLE
Amara Benyounès rassure
n Lors d’un meeting populaire qu’il a animé hier
dans la commune d’El-Aouinet, à 60 kilomètres
au nord du chef-lieu de wilaya, le secrétaire
général du MPA et ministre du Commerce,
Amara Benyounès, a évoqué plusieurs sujets
d’actualité et, plus précisément, celui relatif à la
chute du prix du baril de pétrole, et ce que cela
implique comme conséquences pour l’avenir de
l’Algérie, si la crise venait à persister. “La chute
du prix du pétrole est un problème grave qu’on
prend très au sérieux, cependant, l’État n’est pas
prêt à abandonner sa politique sociale”, dira
Amara Benyounès devant ses partisans et
sympathisants du parti. Abordant la sécurité aux
frontières, le secrétaire général du MPA mettra
particulièrement l’accent sur la situation en
Libye. “On est loin de trouver une solution à ce
qui se passe en Libye avec qui nous avons plus de
1 000 kilomètres de frontières”, dira-t-il avant de
pointer un doigt accusateur en direction de la
France qui, selon l’orateur, est à l’origine de ce
qui se passe aujourd’hui au Mali : “La France est
en train de combattre au Mali ceux qu’elle a
armés, il y a plus de deux ans, en Libye.” Par
ailleurs, s’exprimant sur le récent appel au
meurtre lancé par le prédicateur salafiste
Hamadache à l’encontre du journaliste et
écrivain Kamel Daoud, Amara Benyounès dira
que “malgré le fait que le peuple ait pardonné à
travers la Charte pour la paix et la réconciliation,
ces gens continuent toujours à avoir des tribunes
et menacent le peuple”.
D. R.
lors que la chute du
prix du brut sème un
climat d’incertitude
quant à l’avenir de l’industrie pétrolière mondiale, Youcef Yousfi,
ministre de l’Énergie, se montre, lui,
très rassurant. Accompagné des ministres des
De notre envoyée Ressources
spéciale à In Salah : en eau et de
AMINA HADJIAT l’Environnem e n t ,
M. Yousfi s’est rendu, hier, dans le bassin de l’Ahnet, dans la région d’In Salah (Tamanrasset) sur les chantiers des
premiers puits d’essai d’exploration des
hydrocarbures de schiste. Il s’agit de
deux puits horizontaux d’exploration
et d’un puits vertical d’écho, opérés par
la Sonatrach en effort propre et qui
sont à différents degrés d’avancement.
Le forage du premier puits, baptisé
AHT1H1, a été achevé en quatre mois
et la première fracturation hydraulique
a été opérée “avec succès”, a estimé le
ministre. Il en veut pour preuve, la
torche enflammée indiquant la présence du gaz de schiste. Tout en
avouant que l’Algérie a perdu en 2014
“deux milliards de dollars d’exportation
de gaz”, le ministre a assuré que les réserves en place des hydrocarbures
sont “très importantes”. “Rien que
pour la première couche de schiste
Développement des schistes :
à quel prix ?
Cette première expérience est, selon le
ministre de l’Énergie, “le début d’une
nouvelle aventure qui va permettre à
l’Algérie de disposer d’une des plus
importantes réserves de gaz au monde”.
Un potentiel qui conforte M. Yousfi
dans sa volonté d’intensifier les efforts
sur l’exploration. “Nous allons optimiser les coûts pour réduire les dépenses
de développement et accélérer les délais
d’exploitation tout en renforçant l’aval”,
a annoncé M. Sahnoun, P-DG de Sonatrach.
Cette nouvelle industrie permettra au
groupe pétrolier d’acquérir des technologies nouvelles. C’est également
l’opportunité de créer des milliers
d’emplois. “Dès 2015, ce sont 8 000 emplois qui vont être créés à la faveur d’un
plan de recrutement qui, à moyen terme, avoisinera les 39 000 emplois”, a
précisé le ministre. Outre les ressources humaines, le développement
des hydrocarbures de schiste nécessitera un important investissement en
infrastructures et moyens d’exploitation.
À ce sujet, le ministre a dévoilé qu’un
accord de partenariat “est en cours de
négociation entre Sonatrach et une
compagnie étrangère pour la création,
en Algérie, d’une unité de fabrication
d’appareils de forage”. Ce qui rallonge
encore la liste des dépenses qui devront
êtres consenties afin de développer
l’exploitation des hydrocarbures de
schiste. Mais M. Yousfi reste optimiste. “Le plus grand défi sera celui de la
réduction des coûts d’exploitation”, at-il déclaré, avant d’ajouter que “cela
sera possible car l’Algérie a l’avantage
de disposer de son propre réseau de
transport et de commercialisation des
hydrocarbures”. Cette stratégie reste
néanmoins suspendue à l’évolution des
prix du baril de pétrole car, en dessous
d’un certain seuil, la rentabilité sera difficile à atteindre.
HAFID MAALEM
A. H.
SUITE À LA DÉCISION DE RETRAIT DU LIVRE DE MERIEM BOUZID-SABABOU
La communauté scientifique se mobilise
a communauté scientifique se mobilise pour Meriem Bouzid-Sababou, chercheuse au Centre national de recherches
préhistoires, anthropologies et histoires (CNRPAH), suite
à la décision de retrait de son livre Ce que les gens de Sebeiba disent. Sens du rituel de l'Achoura dans l'oasis de Djanet.
Dans une pétition signée par plus de 70 chercheurs et scientifiques
algériens, ils dénoncent : “L’intrusion, par définition intolérable,
des autorités politiques et administratives qui s’arrogent le droit de
la censure et de la sanction de travaux de recherche.” Dans un communiqué rendu public, les signataires s’indignent du traitement
et des menaces que subit la chercheuse depuis la parution de son
opus. “Cette campagne d’intimidation et de censure a procédé en
deux temps”, souligne le communiqué. Dans le document, les enseignants expliquent que “des personnes, agissant sous le couvert
de l’anonymat, menacent, d’abord, via les réseaux sociaux, de s’en
L
prendre à l’intégrité physique et morale de la chercheuse, ainsi qu’à
celle de sa famille. Ensuite, les services du ministère de la Culture
ont fait parvenir à la direction du CNRPAH une note verbale exigeant le retrait du livre des circuits de diffusion. Le directeur du centre
a été jusqu’à exiger la suppression des passages incriminés et la présentation d’excuses aux personnes se disant les notables de Djanet
El-Mihan”. Parmi les signataires, on retrouve Madjid Benchikh, professeur
de l’université de Cergy-Pontoise, Abdelhamid Bourayou, professeur à l’Institut de la langue arabe, Nacer Djabi, sociologue, Malika El-Korso, professeur d’histoire à l’université d’Alger, Mohammed Harbi, historien, Fatma Oussedik, sociologue, Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeur de linguistique à l’université d’Alger 2, Rachid Zouaïmia, professeur à la faculté de droit et des
sciences politiques, et Daho Djerbal, historien.
Suite à cette vague de solidarité, le ministère de la Culture est sorti de sa réserve et a tenu à s’expliquer.
Dans une déclaration faite, jeudi à l’APS, le ministère a estimé que
“seul” le conseil scientifique du centre de recherche qui a publié
le livre était en mesure “d’évaluer les passages à l'origine de la protestation” des associations et des notables de Djanet (Illizi) qui
avaient appelé, fin novembre, les autorités publiques à retirer le
livre du marché.
Dans ce livre, publié en 2013 par le Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH, dépendant
du ministère de la Culture), l'universitaire évoque la probable apparition à Djanet sous la colonisation française de fléaux sociaux,
notamment la prostitution, du fait de la misère chez les autochtones.
D. S.
LE NOUVEAU PROGRAMME “ENTRÉE EXPRESS” MIS EN PLACE
Le Canada accueillera plus d’immigrants en 2015
e Canada accueillera entre 260 000 et
285 000 immigrants en 2015. Cette hausse
est rendue possible grâce au nouveau programme “Entrée express” qui sera en vigueur à
compter du 1er janvier 2015. Selon le ministre fédéral de l’Immigration et de
De Montréal : la Citoyenneté, Chris
YAHIA ARKAT Alexander, qui s’est exprimé sur le sujet, le Canada
recevra près de 20 000 admissions supplémentaires par rapport à l’année en cours.
Ce nouveau mécanisme permettra un traitement rapide des dossiers des candidats ayant des
qualifications spécialisées. Le dossier de candi-
L
dature peut être étudié dans un délai de six mois.
Cela permettra un meilleur ciblage des compétences recherchées par les employeurs. Les candidats francophones seront choyés puisque les
provinces non francophones sont désormais intéressées par leurs compétences. Donc, pas seulement le Québec, seule province francophone.
C’est pour cette raison, d’ailleurs, que le Canada
a supprimé récemment le programme “Avantage significatif francophone” qui visait l’appui au
développement des communautés francophones
partout au Canada. Dans le programme classique,
les candidats algériens mettent plus de temps pour
voir leur demande étudiée. Théoriquement, il fau-
drait quelque 50 mois pour voir le dossier aboutir, même si le Québec veut attirer plus d’immigrants francophones. Il reste que certains métiers
sont plus recherchés que d’autres dans un pays
où la flexibilité de l’emploi est une réalité de tous
les jours. Ainsi, à cause d’une pénurie de personnel dans le secteur de la santé et les services
sociaux, notamment au Québec, les paramédicaux
étrangers sont très recherchés. Plus de 60 000 infirmiers manqueraient d’ici 2022 dans tout le Canada, selon des prévisions. Pour ce faire, le Québec a pris des mesures pour favoriser l’arrivée d’infirmiers étrangers. En revanche, les paramédicaux
algériens rencontrent certaines contraintes d’ordre
administratif. Après une formation de mise à niveau, les paramédicaux algériens doivent réussir
le concours d’admission à l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ). Cet
ordre professionnel exige, bien entendu, des
documents pour valider les candidatures d’adhésion. Or, certains infirmiers ont du mal à se faire délivrer les documents appropriés des établissements de santé algériens où ils travaillaient
auparavant. Même les étudiants en soins paramédicaux sont obligés de signer un engagement
pour travailler six ans en Algérie, étant donné le
manque de personnel dans la filière.
Y. A.
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
L’Algérie profonde
GUELMA
9
BRÈVES de l’Est
L'hôpital Docteur-Okbi
en cours de réhabilitation
CONSTANTINE
Cinq personnes sauvées d’une
asphyxie au monoxyde de carbone
n Cinq personnes dont trois enfants ont
été secourues et sauvées d’une mort
certaine, durant les dernières 48 heures, à
Constantine et Aïn Smara (El-Khroub),
après avoir inhalé du monoxyde de
carbone provenant d’appareils
fonctionnant au gaz naturel, selon les
services de la Protection civile. En effet,
quatre personnes d’une même famille
résidant à la cité des 1650-Logements à Aïn
Smara, en l’occurrence la mère 40 ans, la
fille 14 ans et deux garçons de 11 ans ont
été intoxiquées vendredi vers 13h, par le
gaz naturel dégagé par une “tabouna”
(lessiveuse utilisée pour la cuisson). Les
victimes de cet accident qui souffraient
d’une détresse respiratoire, ont été
évacuées par les éléments de la Protection
civile vers la policlinique de la commune,
où ils ont pu être sauvés de justesse. Une
autre personne, résidant à la cité Kadour
Boumedous à Constantine a également été
sauvé, vendredi dernier, après avoir inhalé
du monoxyde de carbone dégagé d’un
chauffe-bain défectueux. La victime âgée
de 27 ans a été secourus sur place par les
médecins e la protection civile avant d’être
acheminé vers le CHU Ibn Badis de
Constantine où il a été pris en charge.
La valse des directeurs, des DSP, les visites inopinées des ministres et du wali n'ont
apporté aucune amélioration tangible à cet établissement hospitalier, censé prendre
en charge la population de la wilaya de Guelma.
HOUDA CHIED
KHENCHELA
La direction décide de combattre les maux qui gangrènent l’hôpital.
britant 300 lits répartis dans neuf services, l'hôpital Docteur-Okbi à Guelma
a longtemps souffert
d'un laisser-aller et
de négligences inadmissibles, au
grand dam de la population qui n'a
cessé de décrier les dysfonctionnements, la mauvaise prise en charge,
le manque d'hygiène et surtout les
évacuations récurrentes de malades,
de parturientes et de blessés vers le
CHU de Annaba.
La valse des directeurs, des DSP, les
visites inopinées des ministres et
du wali n'ont apporté aucune amélioration tangible à cet établissement hospitalier, censé prendre en
charge la population de la wilaya de
Guelma. Pourtant, il dispose de 120
médecins, dont 60 spécialistes, et de
plus de 280 paramédicaux, et il a bénéficié d'importants équipements
médicaux de dernière génération.
Cet EPH est dirigé depuis début
septembre 2014 par un énarque qui
cumule un capital appréciable d'expérience dans le secteur de la santé
et qui a pour mission de redresser la
situation avec le soutien des autorités locales. Abdelaziz Ghedjati a
bien voulu nous exposer son pro-
A
gramme qu'il a d'ailleurs lancé dès
son installation : “Je prône le dialogue,
la transparence et la communication
avec tous les partenaires qui exercent
dans cet EPH, et nous avons convenu d'unir nos efforts pour arriver aux
résultats escomptés. Le pavillon des
urgences est devenu obsolète et ne répond plus à l'afflux des patients avec
seulement ses 16 lits. En attendant la
réception prochaine du service des urgences, nous avons opté pour l'extension de la structure actuelle.”
Notre hôte nous annonce les travaux
en cours, à savoir la reprise de l'étanchéité de quatre services (700 millions de centimes), la remise à niveau
du bloc opératoire (500 millions de
centimes ), la réhabilitation de deux
salles d'accouchement au service
maternité, la réalisation d'espaces
verts avec jet d'eau pour agrémenter
l'EPH, revoir la méthode de travail
des femmes de ménage qui disposeront de matériel performant, la réfection des sanitaires, l’installation de
deux niches pour isoler les déchetteries, l’amélioration de l'alimentation en eau potable, la réparation des
équipements médicaux, dont le scanner, etc. Il nous précise qu'il est déterminé à combattre les maux qui
gangrènent cet hôpital en créant un
climat ambiant de travail et en responsabilisant tous les acteurs en
place. Notre interlocuteur, convaincu de l'abus des transferts vers le
CHU de Annaba, poursuit : “Notre
DSP a appliqué la garde commune
pour prendre en charge les parturientes, les blessés et cas urgents, et cette formule nous permet de faire appel aux médecins spécialistes des hô-
pitaux de Bouchegouf et Oued Zenati
pour que nos malades soient pris en
charge à Guelma.” M. Ghedjati estime que tous les ingrédients sont réunis pour que cet EPH retrouve sa
crédibilité et la confiance de tous, et
dans ce contexte il est optimiste, bien
qu'il cumule temporairement les
charges d'économe et de directeur.
HAMID BAALI
MILA
Deux bandes de malfaiteurs neutralisées
n Deux bandes de malfaiteurs spécialisées dans le vol par effraction
ont été mises hors d’état de nuire, ce week-end, à Mila. Originaires de la
wilaya de Constantine, les malfrats, au nombre de cinq, ont commis de
nombreux cambriolages de magasins dans la ville. Selon un
communiqué de la police, les services de la BMPJ ont réussi, ce weekend, à immobiliser le premier groupe de malfrats au niveau de la rue
El-Houria, au centre de la ville. Les voleurs, au nombre de trois,
utilisaient un camion, où les policiers ont retrouvé une trentaine de
cageots vides, deux casiers chargés de fruits, une balance électronique
et une cargaison de boissons alcoolisées. Après identification de ces
objets, il s’est avéré qu’ils avaient fait l’objet d’une plainte déposée par
un commerçant de la ville, qui a reconnu ses biens une fois appelé au
commissariat. La deuxième bande a été appréhendée à la cité Bouttout,
où elle a cambriolé un magasin. Selon notre source, les malfaiteurs, qui
utilisaient une Renault Symbol pour accomplir leurs forfaits, ont
défoncé le rideau du local en utilisant un arrache-clou et une scie
métallique que les enquêteurs ont retrouvés sur les lieux du crime.
Agés entre 21 et 23 ans, les cinq mis en cause ont été placés sous mandat
de dépôt et leur0 véhicule saisi, précise la police.
B. K.
COLLO
Relance des travaux de la route
touristique Collo-Tamanart
a relance des travaux de la route touristique
Collo-Tamanart, à l’arrêt depuis une dizaine d’années, va certainement offrir à cette ville balnéaire d’énormes possibilités d’investissement dans le tourisme balnéaire et de montagne. Cette route côtière va aussi désenclaver une
dizaine de bourgades qui étaient acculées d’une
part, par les montagnes, et d’autre part, par la mer.
Cette route, qui traversera le site touristique majestueux de Tamanart pour arriver au cap Bougaroun, le cap africain le plus avancé dans la Méditerranée, rendra ce dernier plus accessible et fera
L
ainsi gagner 7 kilomètres en évitant celle qui est
étroite et sinueuse via le centre de Chéraïa. Actuellement, les travaux de la première tranche pour
laquelle un budget total de 600 millions de dinars
a été accordé sont à un taux d’avancement de 30%.
La réception de cette route, salutaire pour toutes
les villes et bourgades du massif de Collo, est prévue pour juin 2015, selon les déclarations du DTP.
Par ailleurs, des bungalows seront réalisés au niveau de la corniche de la plage pilote de Aïn Om
Lakssob, à l’entrée Est de la ville de Collo, car cette dernière est devenue l’un des sites les plus fré-
quentés durant les quatre saisons. “La réalisation
de bungalows permettra à l’APC d’engranger des
bénéfices pour renflouer ses caisses”, dira le wali de
Skikda lors une récente sortie sur le site.
Et d’ajouter : “C’est une option qu’il faut concrétiser dès maintenant”. Il instruira, à cet effet, le maire de Collo et le directeur de l’Agence de régulation foncière de se concerter pour la réalisation
de ce projet touristique qui va certainement atténuer un tant soit peu, le manque de structures
d’accueil pendant la saison estivale.
A. B.
n Les éléments de la septième sûreté
urbaine de la ville de Khenchela, sise dans
le nouveau pôle urbain, sont parvenus à
démanteler un important réseau
spécialisé dans le cambriolage des
appartements, selon une source officielle.
Il s’agit de huit personnes, dont deux se
trouvent déjà à l’établissement
pénitentiaire de Khenchela, spécialisées
dans le cambriolage d'appartements, a-ton indiqué. En effet, ces malfaiteurs ont
cambriolé récemment trois appartements,
où ils ont dérobé plusieurs objets de valeur
ainsi que des appareils d’électroménagers.
Une plainte a été déposée par leur
dernière victime, ce qui a permis
l'arrestation de deux membres de ce
réseau. Le troisième, quant à lui, s’est
rendu volontairement à la police et n’a pas
tardé à révéler les noms de ses acolytes qui
ont été arrêtés l’un après l’autre par les
services de sécurité, précise notre source.
Les mis en cause, âgés entre 18 et 21 ans,
ont été présentés devant le procureur de la
République près le tribunal de Khenchela
qui a ordonné la mise en détention de six
d’entre eux pour vol qualifié et association
de malfaiteurs. Les deux autres ont
bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-on
indiqué de même source.
D. R.
D. R.
Un réseau de huit cambrioleurs
démantelé
M. Z.
OUM EL-BOUAGHI
Mise en place d'un plan
de déneigement
n La rigueur hivernale s'est installée déjà
sur la région, avec l'éventualité de chutes
de neige augmentant ainsi le risque de
blocage de certains axes routiers comme la
RN10 reliant Oum El-Bouaghi, Tébessa,
Khenchela et Souk Ahras à la capitale de
l'est, Constantine. En effet, il existe deux
points noirs, à savoir Aïn Chadjra sur l'axe
Aïn Beïda-Meskiana et Chouf Daba à
quelques encablures à la sortie est de Aïn
Fakroun. Ces derniers présentent des
risques d'enneigement à même de
bloquer la circulation. Aussi, afin de parer
à toute éventualité, la direction des
travaux publics de la wilaya a mobilisé des
moyens adéquats et nécessaires.
Pas moins de 4 chasse-neige, 4 niveleuses
et 4 chargeurs prêts pour l'intervention à
tout moment, ajouter à cela le matériel de
première intervention mobilisés au niveau
des maisons cantonnières, à savoir le sel et
les pelles. Par ailleurs, la direction des
travaux publics fait part de l'existence de
permanences pour coordonner toute
intervention et entretenir les grands axes
routiers, après les intempéries. D'autre
part les municipalités contribuent aussi à
l’opération, avec un apport de matériel
adéquat, à l'exemple des niveleuses,
chargeurs et des équipes pour dégager les
axes routiers.
K. MESSAD
Dimanche 28 décembre 2014
10 L’Algérie profonde
BRÈVES du Centre
TIDJELABINE (BOUMERDÈS)
600 logements pour
éradiquer les chalets
n Dans le cadre de l’éradication
définitive des chalets dans la
wilaya de Boumerdès, la
commune de Tidjelabine a
bénéficié tout récemment d’un
important projet d’envergure,
qui consiste en la réalisation de
600 logements dans les mois à
venir au profit des occupants des
chalets. Par ailleurs et dans le
cadre de l’éradication des
bidonvilles, l’APC de Tidjelabine
a décidé de prendre en charge
les familles du bidonville connu
sous le nom “Hay el commune”
lequel a donné à Tidjelabine une
image hideuse. Selon une source
locale, ce bidonville qui a fait
l’objet d’une opération de
recensement officiel en 2007 par
les services de l’APC, sera
éradiqué après le recensement
de toutes les familles y résidant.
Notre source a affirmé que la
liste des familles recensées a été
déjà adressée à la daïra et toutes
les familles seront bientôt
recasées dans le cadre du
programme des 200 logements.
LIBERTE
NON-RESPECT DES PLANS APPROUVÉS PAR LA DUC
Le calvaire
d’une famille à Tigzirt
Des “dépassements” sont soulignés par les services d’urbanisme de la wilaya et de l’APC.
La famille attend que justice soit faite.
NASSER ZERROUKI
IL A CAUSÉ UNE PERTE DE PRÈS
DE 500 MILLIONS DE CENTIMES
Court-circuit au marché
couvert de Bouira
Tighilt /Liberté
n Le marché couvert des fruits et
légumes du centre ville est sans
électricité depuis quelques jours
suite à un court-circuit. Selon les
commerçants, ce dernier a été
provoqué par la mauvaise
installation du réseau
électrique. Présent sur les lieux,
les services de la commune et de
la société de distribution
d’électricité n’ont pas réglé le
problème. Notons qu’un seul
compteur est réservé à tout le
marché. “Fort heureusement le
marché était fermé, sinon il y
aurait eu une catastrophe”, dira
un commerçant. Les
commerçants demandent
l’installation des compteurs
individuels, car actuellement un
seul compteur est installé au
niveau du marché, en plus de la
réfection de l’installation
électrique. Cette coupure
d’électricité a affecté les 17
commerces de viandes rouges et
blanches. D’ailleurs les services
de la direction du commerce
étaient sur place pour contrôler
la qualité des viandes étalées.
Ces bouchers n’ont pas caché
leur désarroi face à cette
situation.
Une propriété cernée par des constructions anarchiques.
’est une mère de famille
dépitée qui s’est rendue
à notre bureau régional
de Tizi Ouzou pour dénoncer des constructions anarchiques qui
portent atteinte à son terrain constructible, situé au lotissement Yacine de
Tigzirt, au nord de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, selon ses propres déclarations, elle possède un lot de terrain
évalué à 506 m2 et sur lequel elle souhaitait de tout son cœur construire une
maison familiale mais, hélas, “il se
trouve malheureusement assiégé par des
coopératives dont la vente s’est opérée
sur plan, réalisées sans le respect des
plans approuvés par les services techniques concernés”, a-t-elle affirmé.
La concernée, Mme Hadreb Dahbia, a
engagé depuis 2010 une bataille sans relâche contre les promoteurs de ces
C
deux coopératives immobilières mitoyennes, situées à Tigzirt, à deux pas
du tribunal, pour faire entendre sa
voix, en vain. “J’ai frappé à toutes les
portes et saisi toutes les autorités locales
et judiciaires pour dénoncer le non-respect des recommandations portées sur
les plans par ces deux promoteurs immobiliers qui ont réalisé deux coopératives à la limite de mon terrain et qui ont
pratiquement condamné ma parcelle de
terrain, en vain. A ce jour, la situation
demeure inchangée”, se lamente la plaignante qui ne sait plus à quel saint se
vouer.
Notre interlocutrice appuiera ses accusations en dévoilant un procès-verbal
établi par la direction de l’urbanisme de
la wilaya de Tizi Ouzou indiquant
que, aux termes des résultats d’un
contrôle technique, il a été relevé le
non-respect des recommandations
portées sur les plans, à savoir la suppression des ouvertures donnant sur
fond voisin, tout en “exhortant les
concernés à respecter le contenu de
leur permis de construire”. Sur un autre
procès-verbal de l’inspection d’urbanisme de la commune de Tigzirt, il est relevé, sur l’une des coopératives, le “rajout de deux sous-sols par rapport aux
plans approuvés”, alors que, sur une seconde coopérative, l’inspecteur de l’urbanisme a constaté le “non-respect des
plans approuvés avec le rajout d’un soussol avec ouverture sur fond voisin à une
distance non réglementaire, ainsi que le
non-respect des recommandations portées sur les plans, à savoir la suppression
des ouvertures donnant sur fond voisin”.
Ce sont tous ces “dépassements” soulignés par les différents services d’urbanisme qui soulèvent la colère de
cette mère de famille qui souhaite la pri-
n Une mère de famille âgée de
59 ans s’est retrouvée piégée au
fonds d’un puit d’une
profondeur estimée à plus de
12m au douar Akid Bounaâma
relevant de la commune de Aïn
Defla, hier, aux environs de 9h
30, a indiqué le représentant de
la cellule de communication de
la Protection civile de la wilaya.
La victime n’a finalement pas pu
être sauvée. Son époux, inquiet
de l’absence subite de sa femme,
s’est dirigé vers le puits non
sécurisé, et ce, après avoir
entendu des cris de détresse, a
indiqué la même source.
Après quoi, les sapeurs-pompiers
bien équipés se sont rendus sur
les lieux pour repêcher le corps
sans vie de la victime qui a
été évacué vers la morgue de
l’hôpital du chef-lieu de la
wilaya. Une enquête a été
ouverte par la gendarmerie
locale pour déterminer les
causes du drame.
B. BOUZAR
A
gations de jeunes avaient superbement
animé des spectacles à travers la rue
principale de la ville de Laghouat, sous
les applaudissements des citoyens
jeunes et moins jeunes, venus vivre cet
événement sportif qui s’achèvera lundi prochain. Pour rappel, cette 11e édition de la semaine olympique Sport-Sud
a été initiée par le COA, en coordination avec les services de la wilaya de Laghouat et l’académie locale des jeunes
sportifs. Elle concerne la catégorie des
jeunes de moins de 15 ans d’âge pour
les deux sexes, selon Hassane Katcha,
chargé de la communication de l’olympiade.
Les phases éliminatoires et finales des
compétitions sportives qui sont réparties sur différentes disciplines, à savoir
le football, le volley-ball, le handball, le
tennis de table et la natation, seront dis-
Les villageois enfin reçu
par le wali de Bouira
BOUHAMAM AREZKI
HAFIDH BESSAOUDI
Une semaine olympique
dans la ville des Jardins
près de nombreuses éditions, la
11e édition de la semaine olympique Sport-Sud prend ses quartiers à la wilaya de Laghouat, une occasion en or pour offrir à des centaines de
jeunes athlètes du Sud algérien un espace d'expression et de découverte de
nouveaux talents. Le coup d’envoi a été
donné, mercredi passé, à la salle omnisports Dada-Benyounès.
C’est en présence de Mustapha Berraf,
président du Comité olympique algérien (COA), et Saâd Damma, présidentdirecteur général de Mobilis, que s’est
déroulée la cérémonie d’ouverture de
cette manifestation sportive, qui a regroupé 1300 jeunes athlètes issus de différentes wilayas du sud du pays. Cette
cérémonie a été marquée par un défilé des délégations participantes à la salle Dada-Benyounès. Ces mêmes délé-
VILLAGES OULED TADJINE
ET OULED KACEM (BOUIRA)
putées au complexe sportif du 18-Février, la salle omnisports Dada-Benyounès et la piscine semi-olympique
(chef-lieu de wilaya), selon les organisateurs. Des conférences sur la violence dans les stades, la médecine du
sport et autres, animées par des experts
(sportifs, sociologues et psychologues)
sur les ondes de la radio locale et à
l’Odej (Office des établissements de
jeunes) figurent également au menu de
ce rendez-vous, selon la cellule de
communication de la wilaya de Laghouat. Il faut dire que cette grande manifestation sportive, qui se poursuivra
jusqu’à lundi prochain, constitue une
occasion de rencontre pour les athlètes
du sud du pays et contribuera sans doute dans la découverte de jeunes talents
appelés à porter les couleurs nationales.
LAGHOUAT
Une femme se noie
dans un puits
K. TIGHILT
n Les villageois des deux localités
d’Ouled Tadjine et Ouled Kacem
n’ont cessé durant ce mois de
manifester leur mécontentement
aussi bien devant les sièges de la
wilaya de Bouira et de l’APC que de la
daïra de Sour El Ghozlane pour
réclamer le raccordement au gaz
naturel de leurs foyers. Mercredi
dernier pour la énième tentative de
fermer le siège de la daïra de Sour El
Ghozlane des affrontements ont
éclaté entre les protestataires et les
forces de l’ordre. Des escarmouches
qui auraient fait 6 blessés légers du
côté des protestataires. Le
lendemain, jeudi, le wali a reçu une
délégation de 12 personnes
représentant les deux villages pour
leur expliquer qu’un dossier avait été
envoyé au ministère de l’Energie et
des Mines pour l’avaliser car le projet
en raccordement en gaz des deux
localités n’était pas inscrit. Lors de la
première étude réalisée, le coût de ce
raccordement avait été estimé à près
de 30 milliards de centimes. Les
villageois des deux villages perchés à
1 200 mètres sur les hauteurs de la
commune de Sour El Ghozlane, au
sud de Bouira déplorent le fait qu’en
2014 leurs foyers ne soient toujours
pas raccordés à cette énergie alors
que le réseau du gaz naturel se
trouve à proximité de leurs
hameaux.
A. DEBBACHE
AÏN DEFLA
se en charge de son problème dans les
meilleurs délais. “Mon lot de terrain se
retrouve actuellement cerné par deux
grandes bâtisses, au point où il est impossible pour moi d’entamer normalement les travaux de ma propre demeure.
Même la police d’urbanisme est venue
dresser un constat, mais à ce jour aucune suite n’a été donnée à cette injustice. J’ai porté l’affaire en justice, mais toujours rien”, a souligne la plaignante.
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
L’Algérie profonde 11
LES DG DES DOUANES ALGÉRIENNES ET ÉGYPTIENNES À ORAN
Vers la création
d’une union douanière
BRÈVES de l’Ouest
HAMMAM BOU HADJAR (AÏN
TÉMOUCHENT)
Un droguiste assassiné devant
son local
n Ce samedi, et après avoir
accompli sa prière du matin, B.
K., 43 ans, s’est dirigé comme à
son habitude, à bord de son
véhicule de type Hyundai Accent
qu’il venait tout juste d’acquérir,
vers son local commercial de
droguerie situé en plein cœur de
la ville de Hammam Bou Hadjar.
Selon la version de l’un de ses
proches, il était environs 7h, un
moment où il faisait encore nuit
dans cette rue déserte, lorsqu’il
s’est fait attaquer alors qu’il
s’apprêtait à ouvrir le portail qui
donne sur la cour de son local
pour faire rentrer son véhicule,
par un ou des individus. Son ou
ses agresseurs lui asséneront de
violents coups de bâton sur la
tête dont l’un lui sera fatal
puisque la victime succombera à
ses blessures avant même son
admission à l’hôpital. Après leur
forfait le ou les meurtriers se
sont volatilisés à bord du
véhicule de leur victime qui
laisse derrière lui une veuve et
trois enfants en bas âge. Une
enquête a été ouverte.
Le responsable des services douaniers égyptiens a relevé la qualité d’enseignement et de
formation dispensée à l’Ecole nationale des douanes d’Oran (Endo).
a coopération bilatérale
dans les domaines des
échanges commerciaux, la
lutte contre la contrebande
et la contrefaçon, le renforcement du dispositif de lutte contre la fraude fiscale et les échanges
d’informations entre les Douanes algériennes et égyptiennes ont été abordés,
jeudi à Oran, lors d’un point de presse animé par Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes
algériennes, et son homologue égyptien,
Majdi Abdelaziz Seif Nasr.
Ce dernier mettra l’accent sur l’existence de canaux de coordination douanière avec l’Algérie à l’effet d’aboutir à un
marché bilatéral qui sera couronné
par un projet portant sur la création
d’une union douanière. Il soulignera
l’importance “de cette union douanière qui verra le jour grâce à la vision politique affichée par la nouvelle classe dirigeante en Egypte”. Le responsable
des services douaniers égyptiens a également relevé la qualité d’enseignement et de formation dispensée à l’Ecole nationale des douanes d’Oran
(Endo), où il a assisté à des parades militaires et à des exhibitions exécutées par
la nouvelle promotion des douaniers et
douanières.
Ce déplacement a permis à l'hôte
d'Oran de s'enquérir des conditions de
formation et des mécanismes mis en
place par le ministère de tutelle dans le
cadre de la modernisation des infrastructures douanières.
Mohamed Abdou Bouderbala soutiendra, lui, l’idée d’une coopération douanière bilatérale et le renforcement des
relations économiques avec l’Egypte
pour lutter contre les fléaux de la fraude fiscale, du piratage et de la contrefaçon. Il soulignera dans ce contexte la
mise à niveau des infrastructures douanières sur le plan de la formation, de
L
M. LARADJ
BÉCHAR
Arrestation de deux
cambrioleurs récidivistes
D. R.
Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériennes, et son homologue égyptien .
l’efficience au même titre que les autres
pays, la modernisation des infrastructures douanières qui a atteint un taux
de 80%, l’équipement des douanes de
moyens de plus en plus sophistiqués
avec l’installation des appareils de détection radioactive pour protéger les
frontières du pays. Par ailleurs, il annoncera la mise œuvre du nouveau
code des douanes dont la finalisation va
de pair avec l’économie nationale, le développement de partenariat avec l’Egypte et les autres pays, la mise en place des
unités de renseignements pour soutenir l’économie nationale contre le marché informel.
Il évoquera aussi la coordination entre
ses services et les institutions de la
Gendarmerie nationale et l’Armée nationale populaire. Enfin, cette visite a
été l’occasion pour les deux responsables de prendre part à la cérémonie
de sortie de la 2e promotion d'officiers
de brigade, organisée à l'Endo, composée de 175 officiers, dont 43 femmes, qui
ont suivi une formation d'une année au
sein de cette institution spécialisée.
MAGHNIA
Saisie de plus de 18 q de kif...
Deux personnes arrêtées à Tiaret
L
ans, et T.M., 31 ans, est intervenue, selon notre source, après de longues investigations opérées conjointement par les services spécialisés de l’ANP et ceux
de la Sûreté nationale qui contrôlaient leurs mouvements à travers les mosquées où ils s’affairaient à sensibiliser les jeunes pour rallier Daech, et leurs
contacts sur les réseaux sociaux via Facebook. Notre
SIDI KADA (MASCARA)
A. B.
es éléments de la sûreté de daïra de Oued R’hiou ont saisi, à la
fin de la semaine écoulée, 870 kilogrammes de viande de poulet, issue
de l’abattage clandestin, apprend-on
de bonnes sources.
L
La marchandise délictueuse a été découverte dans un véhicule conduit par
un individu âgé de 32 ans, lors d’un
contrôle routier.
Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Oued
n Les éléments de la brigade
régionale de lutte contre les
stupéfiants ont saisi 12 quintaux
de kif dans la nuit de jeudi à
vendredi derniers après qu’ils
aient intercepté une Mercedes
au niveau du village frontalier
de Bettaim. Par ailleurs, les
éléments de la police judiciaire
de Nedroma ont saisi de leur
côté 6,7 quintaux de kif.
AMMAMI MOHAMMED
R. SALEM
…Et près de 3 q à Sidi Bel-Abbès
870 kg de viande de poulet
saisis à Oued R’hiou
n Les éléments de la police judiciaire
relevant de la sûreté urbaine de Sidi
Kada ont récupéré un véhicule volé
puis arrêté le présumé auteur de ce
vol. Les faits remontent au 22
décembre dernier, lorsqu’un véhicule
de marque DFM ainsi que 8 millions
de centimes se trouvant à bord a été
volé. Le voleur a simplement pris place
au volant avant de démarrer, son
propriétaire ayant laissé le véhicule,
moteur en marche au bord de la route.
La victime a identifié N.H., 30 ans,
comme étant son voleur. Le véhicule
volé a été retrouvé abandonné près du
village de Zellaga à Ghriss avec à son
bord des boissons alcoolisées. Le
suspect sera arrêté quelques heures
plus tard et placé en détention
provisoire.
source indique aussi que ces derniers ont déjà pu recruter un jeune de 23 ans qui a rejoint l’EI. Par ailleurs,
les deux incriminés sont des récidivistes puisqu’ils ont
déjà été impliqués, dans le passé, dans des actions similaires avant qu’ils ne soient acquittés par la justice faute de preuves tangibles.
RELIZANE
Le voleur d’un véhicule
arrêté
R. R.
K. REGUIEG-ISSAAD
RECRUTEMENT POUR DAECH
e procureur de la République près la cour de Tiaret a ordonné, jeudi dernier, la mise sous mandat de dépôt de deux individus, un enseignant
universitaire et un chômeur, accusés d’être des
membres d’un réseau chargé de recruter de jeunes activistes pour Daech en Irak et en Syrie, a-t-on appris
d’une source concordante. L’arrestation de K.H., 34
n Suite à une plainte dénonçant
un vol de portable de l'intérieur
d’un véhicule, les éléments de la
7e sûreté urbaine de Béchar, ont
identifié deux suspects A. F., 22
ans, et son complice, B. Y., 21 ans,
connus de leurs services et
recherchés pour plusieurs
affaires de vol par escalade. Les
mis en cause seront arrêtés et un
portable de 3e génération sera
retrouvé sur l’un d’eux. Ils ont
été placés en détention
préventive.
R’hiou sous le chef d’inculpation de
défaut de registre de commerce et
abattage clandestin, le transporteur a
écopé d’une comparution en citation
directe.
M. SEGHIER
Arrestation d’une voleuse de bijoux
nLe magistrat instructeur près le tribunal de Oued R’hiou a ordonné le placement sous mandat de dépôt d’une
jeune fille âgée de 25 ans, mise en examen, à la fin de la semaine écoulée, pour vol, apprend-on de sources fiables.
C’est suite à une plainte pour vol, déposée par une dame âgée de 58 ans, que la police judiciaire a ouvert une
enquête. Selon la plaignante, la jeune inconnue s’était présentée chez elle pour faire l’apologie d’un raqi de la
région. Profitant d’un moment d’inattention de la victime, la jeune fille a subtilisé un coffret à bijoux ainsi qu’une
importante somme d’argent. Les investigations entreprises par la PJ ont abouti à l’identification de la présumée
voleuse et à son arrestation.
M. S.
n Près de trois quintaux de kif
traité sous forme de plaquettes
ont été saisis, jeudi, aux environs
de 19h, dans un endroit isolé sis à
quelques encablures de la
commune de Redjem-Demouche
relevant de la daïra de Ras El-Ma
(130 km au sud du chef-lieu de
wilaya), par les éléments de la
brigade de lutte contre les
stupéfiants, a indiqué la cellule
de communication de la Sûreté
de wilaya de Sidi Bel-Abbès.
Agissant sur la base
d’informations, les policiers ont
identifié un narcotrafiquant et
localisé les 280 kilos de kif traité
soigneusement enfouis sous
terre. L’enquête et les recherches
sont en cours pour l’arrestation
du narcotrafiquant.
A. BOUSMAHA
Dimanche 28 décembre 2014
12 Actu-Alger
LIBERTE
L’INFORMEL RONGE LA BASSE-CASBAH
INSTALLATION DE LIGNE
TÉLÉPHONIQUE FIXE
Des squatteurs
sous-louent
Djamaâ Lihoud
“Birkhadem et Ouled Belhadj
doivent attendre le 023”
n Ouled Belhadj, qui est ignoré par le plan
de développement de la commune de
Saoula, semble être également oublié par
Algérie Télécom. Pour obtenir une ligne
téléphonique fixe à Ouled Belhadj, le
demandeur devra attendre la mise en
place du “023”. Des habitants de ce
quartier situé à 12 km d’Alger-Centre ne
savent plus à quel saint se vouer pour se
voir attribuer une ligne téléphonique fixe.
Et pourtant, Algérie Télécom ne cesse de
lancer des campagnes pour élargir les
rangs des abonnés, notamment après
l’explosion de la téléphonie mobile en
Algérie. Les habitants de ce quartier
paisible de Saoula ne sont pas convaincus,
disent-ils, des réponses “évasives et
techniques” formulées par les
responsables de l’Actel de “La Côte”, Bir
Mourad Raïs. “J’ai déposé une demande
depuis maintenant plus de deux ans, mais
toujours rien. Quand on se présente au
Centre téléphonique de Bir Mourad Raïs, on
vous expliquera qu’il faudra attendre
l’arrivée et l’installation de la ligne 023.
Quand ? On ne sait plus, nous dit-on”,
dénoncera un citoyen dépité de Saoula qui
attend un geste de Algérie Télécom depuis
2012. Un autre cas similaire est vécu à
Birkhadem. Ce dernier a été enregistré,
dit-il, sa demande en 2011 au niveau du
Centre téléphonique de Bir Mourad Raïs,
comme est indiqué, selon une
correspondance de l’Actel de Birmourad
Raïs parvenue au demandeur. “Combien
d’années doit-on encore attendre, pour se
voir attribuer une ligne téléphonique alors
qu’on est à la veille de 2015”, conclura-t-il.
H. H.
PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION
CASBAH ET LA FONDATION
SLIMANE-AMIRAT
Organisation de conférences
thématiques à partir de janvier
H. H.
L’HABITAT PRÉCAIRE À BORDJ EL-KIFFAN
Plus de 3400 familles recensées
n Dans le cadre du programme de
l’éradication de l’habitat précaire dans la
wilaya d’Alger, les chiffres concernant les
familles occupant les bidonvilles vont
crescendo à Bordj El Kiffan. D’année en
année, le nombre ne cesse d’accroitre.
D’où viennent ces chiffres ? La commune
de Bordj El-Kiffan vient de faire ressortir
une liste de plus de 3400 cas. Selon une
source locale, une enquête a été menée
par les services de l’APC. Et cette liste
évidemment transmise aux services du
wali délégué de la circonscription. Nos
sources indiquent plusieurs sites
d’habitats précaires au niveau de la
commune de Bordj El-Kiffan. L’on citera
pêlemêle le site Ali Sadek, jouxtant l’Oued
ou le risque d’inondation pèse à l’arrivée
de chaque hiver. Aussi, il a été recensé les
occupants des immeubles menaçant
ruine(IMR). Nos sources indiquent que les
40 familles qui occupent la salle des fêtes
sont aussi concernées par le recasement.
Les familles recensées attendent
impatiemment leur tour.
NASSER ZERROUKI
e qui se trame actuellement à Djamaâ Lihoud dépasse tout entendement ! Des marchands ambulants
squattent l’espace public qu’ils
louent à d’autres camelots. Ces
squatteurs venus on ne sait d’où
agissent en terrain conquis qu’ils connaissent
d’ailleurs si bien, dans ses moindres recoins, où
ils opèrent des transactions… immobilières lucratives, sinon “juteuses” au nez et à la barbe d’un
beylik qui laisse faire. C’est dire qu’à la rue Ali-Ammar (ex-Randon), l’acte de squatter s’est banalisé à telle enseigne que le commerce informel a aujourd’hui le vent en poupe.
Et depuis, le populaire et populeux marché d’Alger est devenu la chasse gardée d’un cartel de
“s’masria” (courtiers) en étals locatifs, qui a opéré une main basse sur la “Sahat El mouahadine”
(ex-Randon). Et c’est peu dire, eu égard à “l’intimidante” file de marchands ambulants de bric et
de broc, de pétards et d’autres articles vestimentaires qui s’est “boulonnée” à même le pavé jusqu’à
l’orée de l’avoisinante “z’niqa” Arbadji-Abderrahmane.
Autre indice révélateur, l’enfilade d’étals bâchés
jusqu’à l’esplanade de Djamaâ Farès (mosquée)
plaide si besoin était d’un quartier de non-droit,
depuis que ce quartier, réputé douillet et convivial par le passé, a basculé dans le cauchemar. Bien
entendu, les premiers à en pâtir sont les riverains
qui n’en peuvent plus de cette source intarissable
de désagréments qu’alimentent ces nouveaux
maîtres des lieux : c’est aussi l’avis de Khaled le “leben” (crémier) qui pleure l’état de déliquescence
d’un quartier où les marchands de fruits et de légumes chantaient autrefois à qui mieux mieux,
pour charmer une clientèle tout autant amusée :
“Les choses ne sont plus ce qu’elles étaient depuis
que notre quartier est tombé dans les rets d’adeptes
du marché informel et son contrecoup d’insécurité qui nuit aux résidents. Sachez que nous vivons
depuis en vase clos pour mettre nos familles à l’abri
d’un chapelet d’insanités. Il est vrai que l’endroit
est divin et représente une manne de revenus inespérés qui échappe ainsi au fisc.” Décodé, il n’y a
que les marchands légaux qui s’acquittent de l’impôt, pendant que d’autres, plus nantis, s’enrichissent de l’appât du gain facile. A ce propos, son
voisin Djilali dira : “Usés pour s’être opposés à ces
marchands belliqueux et pas du tout ambulants,
beaucoup de commerçants dits légaux ont opté pour
la cession en baux locatifs de leurs boutiques, plutôt que de mettre la clef sous le paillasson et
souffrir de l’arrogance de ces camelots.”
C
Qui va sauver Djamaâ Farès ?
Pour l’histoire, le marché de la Basse-Casbah, sis
à la rue Abderrahmane-Arbadji, traîne encore, tel
un boulet au pied, le nom de Djamaâ Lihoud pour
y avoir abrité la synagogue du Rabbin Bloc. S’il en
est besoin, l’espace de lumière et de beauté requiert
donc l’apport d’historiens pour que l’art et la
connaissance soient le confort de ces riverains.
Alors, au lieu d’une contribution de mémorialistes
et d’archéologues, Djamaâ Farès a eu droit à l’ou-
Louhal/Liberté
n La Fondation Casbah compte relancer le
programme des cycles de conférences
thématiques à partir du mois de janvier
prochain.
Ces rencontres traiteront de l’histoire du
pays et d’Alger. Dans le même registre, le
président de la Fondation Casbah et la
présidente de la Fondation AmiratSlimane ont organisé une séance de
travail mardi dernier à l'effet de jeter les
bases d'une collaboration dans les
domaines de l'histoire et d'échanges
mutuels d'informations et d'expériences.
C'est ainsi qu'un cycle de conférences sera
donné aussi bien par Belkacem Babaci sur
l'histoire ancienne et contemporaine que
Rédha Amrani vice-président de la
Fondation Casbah chargé du fonds
documentaire et de la recherche
historique. Les deux fondations ont
convenu d'inaugurer une première
conférence la 10 janvier 2015 qui sera
animée par M. Belkacem Babaci sur
l'origine d'Alger (données
iconographiques). Belle initiative quand
on sait l'estime porté par le conférencier
au défunt Amirat Slimane.
Des camelots squattent l’espace public qu’ils sous-louent, moyennant des mensualités
faramineuses tout le long de la “z’niqa” dite Ali-La-Pointe (ex-Randon).
Les squatteurs agissent en terrain conquis.
trancier sacrilège du beylik d’avoir bâti un local
à poubelles à proximité de l’accès de ce lieu cultuel. Et depuis, les ordures s’amoncellent et débordent sur la voie publique. “Les étals de ces camelots gênent le passage et la progression de la benne-tasseuse de l’établissement NetCom, d’où l’accumulation d’immondices qui génèrent des odeurs
nauséabondes et d’une kyrielle d’essaims de moustiques”, a déclaré notre guide du jour Djilali.
Pis encore, les étals, laissés assemblés et vissés là
de jour comme de nuit, entravent également la
mission d’ambulanciers pour l’évacuation de
malades vers les hôpitaux, notamment les personnes âgées, grabataires et les femmes enceintes.
“Donc au charivari diurne s’ajoute le tapage nocturne du ballet de camionnettes de livraison diverses
qui bloquent de douloureuse manière l’évacuation
de malades par nos propres moyens”, a ajouté notre
interlocuteur. “L’an 1990 a sonné le glas pour notre
quartier qui n’a pas cessé de s’envaser dans la misère urbaine et culturelle à cause d’une déferlante
d’illuminés qui avaient pris possession de l’espace
où il faisait bon vivre dans la joie et la gaîté dont
s’enorgueillissait autrefois la rue Ali-Ammar. Une
joie de vivre qu’a vite fait de dissiper la décennie
noire. Certes, il y a eu l’idée généreuse du wali délégué à la circonscription administrative de Bab ElOued d’assainir et de réorganiser le marché des
fruits et légumes à l’intérieur même d’un marché
couvert qui avait été inauguré en 2006. Seulement,
la joie des riverains et des commerçants légaux fut
de courte durée, car la rue fut aussitôt réinvestie par
des camelots vite suivis par la plupart de ces tenanciers d’étals qui abandonnèrent l’intérieur
douillet d’une halle au motif qu’ils souffraient d’une
concurrence déloyale”, a déclaré Bouzid, cet enfant
natif de la z’niqa Khair-Eddine Zenouda (ex-La
Grenade). Nos interlocuteurs nourrissent enfin
l’ardent espoir d’une prompte intervention des
pouvoirs publics pour que le quartier de Djamaâ
Farès retrouve enfin sa quiétude, qu’il n’aurait jamais dû perdre. L’appel sera-t-il entendu ?
LOUHAL NOURREDDINE
HERRAOUA
Plus de 1000 logements en cours de réalisation
vocation essentiellement agricole, la commune de Herraoua vient de bénéficier d’un
programme de construction de
1430 logements sur deux sites différents, l’un est de 668 logements,
l'autre site comprend 762 unités.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du
A
programme de résorption de l’habitat précaire du président de la république.
Rappelons que la commune de Herraoua a acquis un quota de 500 logements pour deux bidonvilles (cité
carrière et Haouch Rouwa). Tous les
ex occupants de ces bidonvilles ont
été reloges. Il reste juste quinze familles du bidonville appelé cité
Touati sont en instance de relogement. Leurs dossiers y ont été valides. Sur un autre plan, il ya lieu de
signaler l’absence d’équipements
publics dans le cadre du programme
en question. En fait aucune infra-
structure d’accompagnement n’y a
été retenue.
À l'exception de la réalisation de
deux écoles primaires, il n’y a ni de
polyclinique, ni marché, ni de maison de jeunes, ni autres structures
sportives.
NAIT ZAYED
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
Culture 13
ILS ONT LAISSÉ UN LEGS CULTUREL INESTIMABLE
…SORTIR…
Disparition de grandes figures de la
scène culturelle algérienne en 2014
Festivalgérie
L'année 2014 a vu la disparition de grands noms de la chanson, de la culture et de la littérature
algériennes, laissant derrière eux un legs culturel inestimable qui restera à tout jamais témoin de
leur contribution à la promotion de la culture algérienne.
ébut 2014, l'acteur, réalisateur et dramaturge
Mohamed Benguettaf
(75 ans) tire sa révérence après 40 ans de
carrière. Figure marquante du 4e art, Benguettaf a su donner un nouveau souffle au théâtre algérien. Le regretté a côtoyé de nombreux hommes et femmes de théâtre à
l'instar de Allal El Mouhib, Mustapha
Kateb, Rouiched, Keltoum, Sid Ali
Kouirat ou encore des acteurs de sa génération tels que le défunt Azzeddine
Medjoubi, Sonia et Ziani Cherif Ayad.
Tous ont partagé la première expérience
du théâtre indépendant en Algérie
avec la création, en 1990, de Masrah El
Kalâa (Théâtre de la Citadelle). La
chanson amazighE a perdu, le 3 mars
dernier, l'une des chanteuses les plus influentes de sa catégorie, Ouardia Bouchemlal, plus connue sous le nom de
“Na Cherifa”.
Le 7e art a également perdu à la fin du
mois de mars l'artiste Osmane Bencheikh et le chanteur Hakim Tarsinas.
Le 17 avril a vu le décès de Ahmed Houcine, premier directeur du Musée du cinéma algérien (cinémathèque) et l'un
de ses fondateurs. Le 27 avril, le poète
engagé Mohand Akli Amrouche, connu
sous le nom de Mohand Akli At Amara quitte ce monde après avoir marqué
son existence d'œuvres éternelles sur la
culture amazighe à l'instar de Acho guerane Akchich Dhadarwich, Anefthagh
Anechnou et Thauri Ntmazight. En
mai dernier, le célèbre sculpteur et artiste Belkacem Harkat quitte ce monde à l'âge de 64 ans, lui qui avait embelli
la fameuse place de Staouéli de ses dauphins. Il était également connu pour
avoir réalisé le dessin de la première pièce de 5 DA de l'Algérie indépendante.
Le même mois (13 mai), il sera suivi de
l'archéologue Abdelkader Bourahla.
La mort est également au rendez-vous,
fin mai, pour ravir des siens le comé-
n Jusqu’au 29 décembre à 20h à
la salle Ibn Zeydoun (Riadh El
Feth), 9G Festival international de
la musique andalouse et des
musiques anciennes. Entrée
libre.
Ce soir : Tarab d’Iran (Iran),
Ensemble Mezdj (France),
Ensemble Bezmara (Turquie).
Demain : Ensemble national
algérien de musique andalouse
(Enama).
Cinéma
D
n Durant tout le mois de
décembre (sauf le 28) à la salle El
Mouggar, projection du longmétrage Parfums d’Alger de
Rachid Benhadj.
Expositions
dien et dramaturge Abdellah Ouriachi
et la doyenne de la chanson algérienne,
Nora, décédée début juin, laissant derrière elle 500 chansons puisées du patrimoine algérien. Le 18 juin, décède le
comédien Omar Zelloum qui sera suivi le 22 juin par le chanteur Abdelkader Bouhi, auteur de plusieurs albums.
Le cinéma algérien était en deuil le 23
juin après la disparition du réalisateur
et écrivain Abderrazak Hellal qui a animé plusieurs communications autour
de l'histoire du cinéma et réalisé des
œuvres cinématographiques dont La
Lampe magique sur les crimes coloniaux en Algérie de 1830 à l'indépendance.
Le 24 juin, l'artiste Mohamed Bouzid,
l'un des fondateurs de l'Union nationale
des arts plastiques, décède à l'âge de 84
ans. Le monde de la littérature sera à
nouveau en deuil avec le décès, fin juin,
du journaliste et écrivain Belkacem
Benabdellah, ancien membre de l'Union
des écrivains algériens. Le plasticien Ab-
delhamid Arroussi ne sera plus de ce
monde le 4 juillet 2014. L'artiste a signé
de ses doigts de nombreuses fresques de
l'Algérie indépendante, exposées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du
pays. Le regretté avait occupé le poste
de président de l'Union nationale des
arts culturelles en 1993. Le 14 juillet, la
chanson amazighe perd un autre artiste
de renom, Larbi Djeddi, ambassadeur
de la musique “t'guerguent”. Le défunt
avait réalisé 22 albums en amazighe et
en arabe. Le même mois, s'éteint à jamais la jeune photographe et journaliste
Nesrine Sellal, celle qui a obtenu en
2011 le prix de la meilleure nouvelle au
Festival international de la littérature et
du livre pour jeunes. Le 20 août 2014,
le caricaturiste Mohamed Bousalah
quitte ce bas monde laissant derrière lui
de nombreuses bandes dessinées dont
Pour que l'Algérie vive. Le 23 septembre, décède le sculpteur et plasticien
Daoud Sebâa dont les toiles se caractérisent par des déclinaisons en noir et
blanc. Le 5 octobre s'éteignent à jamais
le chef de la chorale polyphonique, rattachée à l'Orchestre symphonique national, Aziz Hamouli, et l'interprète de
la chanson sétifienne Samir Staïfi. Le 13
novembre, le comédien, acteur et animateur algérien Chérif Hadjam, plus
connu sous le nom de “Hmimich”
quitte notre monde. Il sera suivi le 19
du même mois par le comédien Hamid
Lourari, surnommé “Kaci Tizi Ouzou”.
Le 25 novembre, l'artiste Mustapha
Benguergoura quite la vie terrestre
après 50 ans de carrière à la tête de l'orchestre andalou de l'association El Widadia, créée en 1932. L'année 2014 a
également vu la disparition du musicien
Raho Boutlilis, 75 ans, qui était membre
de la troupe du défunt Ahmed Ouahbi. L'artiste avait accompagné plusieurs artistes de renom tels que Blaoui
El Houari, Benkheda Baroudi, Sabah
Essaghira et Sorya Kinane.
APS
FESTIVAL NATIONAL DE HIP-HOP À ORAN
er
La troupe de Jijel remporte le 1 prix
a troupe de Jijel a remporté le 1er prix du festival national de hip-hop, clôturé mercredi soir
à la salle omnisports Hachemi-Hantaz de Trouville à Aïn Turk (Oran).
Les 2e et 3e places sont revenues respectivement à des
troupes de Tizi Ouzou et d'Oran, dans cette rencontre
où des jeunes ambassadeurs de cet art occidental ont,
trois soirées durant, emballé les amoureux de l’expression gestuelle, sous différents rythmes et tempos.
Des jeunes 16 à 30 ans, venus d’Illizi, Tindouf, Tamanrasset, Ouargla, Béchar, Alger, Tizi Ouzou,
Skikda, Constantine, Jijel, Aïn Defla, Chlef, Mascara, Mostaganem et Oran ont réussi à émerveiller et
L
à interpeller le public par leur propre singularité. Comme en témoigne actuellement le succès de la troupe
de Jijel, ce festival a permis de mettre en scène des acteurs au talent prometteur. Cette manifestation, qui
vise à faire connaître davantage ce genre artistique de
danse qui a seulement 14 ans d'existence en Algérie,
organisée par la direction de la jeunesse et des sports
et la ligue des activités culturelles de la wilaya d'Oran,
a connu un très grand succès. Des moments de partage entre danseurs et public ont ponctué ce festival.
Une forte participation d'amateurs de hip-hop a su
chauffer la scène, au grand bonheur de nombreux
jeunes Oranais, venus se détendre et s'éclater. En mar-
ge de ce festival, des sorties ont été programmées vers
des sites archéologiques et touristiques de la wilaya
d'Oran, dont la chapelle de Santa Cruz, nichée sur le
mont Murdjadjo, et les Bains turcs, situés au vieux
quartier de Sidi El-Houari d'Oran. Le hip-hop en tant
que danse moderne très riche réunit plusieurs sousarts qui exigent une parfaite maitrise du chant et de
la dance tels que le rap (ou MCing), le DJing, le break
dancing (ou b-boying), le graffiti et le beat boxing. Audelà d’une simple danse, le hip-hop est une expression gestuelle du vécu des jeunes danseurs qui l’exercent.
APS
n Jusqu’au 15 janvier 2015 à la
galerie d’art Asselah-Hocine (sise
à Rue Asselah Hocine, Alger),
exposition de l’artiste peintre
Mourad Abdelaoui.
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la
galerie Isma (niveau 108. Centre
des Arts. Office Riadh El Feth,
Alger), exposition de
photographies “Dzair, des Villes
et des Images”.
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la
galerie Aïcha-Haddad (84, rue
Didouche Mourad, Alger),
exposition “Vies silencieuses” de
Ghazi Youcef.
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la
galerie d’art El Yasmine
(coopérative Ennadjah. Villa 107,
Dely Ibrahim, Alger), exposition
collective de 15 artistes peintres
intitulée “Emotions plurielles”.
n Jusqu’au 31 janvier 2015 au
Musée d’art moderne et
contemporain MaMa, 6e édition
du Festival international de l’art
contemporain (FIAC).
n Jusqu’au 31 janvier 2015 à la
galerie Baya du palais de la
culture Moufdi-Zakaria, 7e Salon
d’Automne.
n Jusqu’au 13 janvier 2015 à
l’Institut français d’Alger,
exposition intitulée “L’Algérie et
la Grande guerre-Eclats de vie”.
n Jusqu’au mois de mars 2015 au
musée public national du Bardo
(3, rue Franklin D. Roosevelt,
Alger), exposition intitulée
“Pouvoirs des Perles d’Afrique”
qui présente la collection de
l’artiste Tonia Marek et les
collections du musée du Bardo.
Horaires : de 10h à 17h.
n Jusqu’au au 31 décembre à
l’Institut culturel italien (4 bis
rue Yahia Mazouni, El Biar,
Alger), exposition intitulée
“Architecture italienne du
troisième millénaire entre
histoire, recherche et
innovation”.
n Jusqu’au 20 janvier 2015 à
l’Institut Cervantes (9, rue
Khelifa-Boukhalfa, Alger),
exposition sur les principaux
gisements de l’évolution
humaine dans la région littorale
occidentale de l’Algérie. Les
horaires de visite à confirmer à la
réception de l’Institut Cervantes.
Tél : 021 633 802.
7e SOIRÉE DE FESTIVALGÉRIE
Des airs d’ici et d’ailleurs
a septième soirée de la neuvième édition du
Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes (Festivalgérie), a été marquée par trois prestations : celle du trio polonais Janusz Prusinowski, de l’Ensemble du Sahara de Djelfa et de l’artiste Brahim
Hadj Kacem, qui a été accompagné lors de ce
concert par l’Ensemble régional de Tlemcen.
Le trio Janusz Prusinowski a interprété, lors de
son concert d’avant-hier à la salle Ibn Zeydoun
(Riadh El Feth), des morceaux de musique traditionnelle de la Pologne centrale, principalement
L
la musique villageoise et des montagnes. La formation revisite des pièces musicales anciennes
et leur donne un cachet actuel. Les airs de Janusz
Prusinowski Trio invitent à la fête. Un véritable
voyage musical.
L’Ensemble du Sahara de Djelfa, formé autour
du joueur de oud Mustapha Malak a proposé des
reprises et des compositions d’Ahmed Wahid Saber Bourenane, également joueur de oud. Le répertoire présenté sur scène, appartenant aux
genres naïli et sahraoui s’est articulé autour de
reprises, notamment ‘Ourban rahala et Bent Sah-
ra de Khelifi Ahmed, le célèbre titre Hizia, ainsi qu’une reprise de Alla, le maître du Foundou.
Deux compositions d’Ahmed Wahid Saber Bourenane ont été jouées sur scène. Pour rappel,
Mustapha Malak, très influencé par Khelifi Ahmed, joue au oud depuis dix ans. Compositeur
pour des artistes arabes, Ahmed Wahid Saber
Bourenane a, quant à lui représenté l’Algérie dans
plusieurs manifestations internationales. La dernière partie de la soirée a été animée par Brahim
Hadj Kacem qui a été accompagné par l’Ensemble
régional de Tlemcen. L’artiste a repris quelques
extraits et mouvements de la nouba dans le mode
zidane, et a consacré la deuxième partie de son
spectacle à des madaeh diniya. Cette septième soirée a été riche en sons et en rythmes d’ici et
d’ailleurs, et marquée par une première prestation (celle du trio polonais) qui a été une véritable
découverte. Organisé à la salle Ibn Zeydoun depuis le 20 décembre dernier, la 9e édition du Festivalgérie prendra fin demain soir (à partir de
20h), avec un concert de l’Ensemble national algérien de musique andalouse (Enama).
R. C.
Dimanche 28 décembre 2014
14 L’internationale
LIBERTE
APRÈS UNE CACOPHONIE SUR UN SUPPOSÉ VIDE CONSTITUTIONNEL
ÉGYPTE
Deux policiers visés par un attentat
au Caire
LIBYE
Calme précaire dans le Croissant
pétrolier
n Un calme précaire régnait en Libye, plus
précisément dans le “Croissant pétrolier”,
où les forces gouvernementales ont réussi,
vendredi, à repousser une large offensive
menée par les milices islamistes de Fajr
Libya, au prix de lourdes pertes matérielles
et humaines. Les dégâts matériels ont
touché les terminaux pétroliers. Trois
réservoirs de pétrole ont ainsi pris feu
vendredi dans le terminal d'al-Sedra, un
des plus importants de Libye, après des
combats ayant opposé la veille les forces
gouvernementales aux miliciens islamistes
qui tentaient de s'emparer du site en
utilisant des vedettes. Un premier
réservoir avait pris feu jeudi après avoir été
touché par une roquette tirée par des
miliciens depuis une vedette utilisée lors
de leur attaque sur des terminaux
pétroliers de l'Est libyen, avait affirmé
jeudi un responsable, Ali Al-Hassi, porteparole des gardes protégeant ces sites
pétroliers. Depuis, “le feu s'est propagé à
deux autres réservoirs”, a-t-il indiqué
vendredi. Selon un témoin, les flammes et
d'épaisses colonnes de fumée
enveloppaient vendredi entièrement les
secteurs d'al-Sedra et Ras Lanouf, le feu
menaçant les autres réservoirs et faisant en
outre craindre une catastrophe écologique.
Des témoins avaient dit jeudi avoir vu des
flammes et de la fumée s'élever du
réservoir, visé selon eux dans la nuit de
mercredi à jeudi par des miliciens de la
coalition Fajr Libya (Aube de la Libye). M.
Al-Hassi avait affirmé jeudi que les forces
gouvernementales étaient parvenues ainsi
à repousser l'offensive des miliciens, qui a
coûté la vie à quatre soldats. Un calme
précaire régnait vendredi sur cette région
du Croissant pétrolier – qui comprend les
terminaux d'al-Sedra, de Ras Lanouf et de
Brega, les plus importants du pays – et qui
est le théâtre depuis plusieurs jours
d'affrontements entre des forces
gouvernementales et des miliciens de Fajr
Libya. Le porte-parole de la Compagnie
nationale de pétrole de Libye, Mohamed alHarari, a appelé les combattants à épargner
les sites pétroliers du pays.
Selon des experts, la production de brut
dans le pays a baissé à près
de 350 000 barils par jour alors qu'elle
atteignait 800 000 b/j avant le début des
combats, le 13 décembre.
R. I.
Béji Caïd Essebsi
prêtera serment mercredi
Finalement, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a changé la date de prestation
de serment du président élu Béji Caïd Essebsi, évitant du coup une vacance de pouvoir
préjudiciable au pays.
e président Caïd Essebsi prêtera serment mercredi et non vendredi comme il avait été décidé auparavant.
Cette cérémonie aura lieu 24 heures
seulement après celle prévue pour la
passation des pouvoirs décidée pour
mardi par le président sortant Mohamed Moncef
Marzouki. Avant
De notre correspondant d’accéder au paà Tunis : MOHAMED lais de Carthage,
KATTOU
Béji Caïd Essebsi
devrait démissionner du parti Nidaa Tounes dont il est le fondateur et le président depuis mai 2012 pour devenir, selon ses dires, le président de tous les Tunisiens. En relation avec l’entrée du nouveau président au palais, Sihem Ben Sédrine, présidente de
l’instance Vérité et Dignité, a voulu précéder l’événement pour récupérer les archives de Carthage.
Son intention était d’empêcher Béji Caïd Essebsi de mettre la main sur des archives considérées,
à juste titre, comme archives de l’Etat. Finalement,
elle en a été empêchée par les services de sécurité du palais. L’affaire fait encore couler beaucoup
d’encre et de salive chez les politiciens, selon qu’ils
soient pour ou contre le nouveau président. Autre
question préoccupante : celle de la désignation du
futur chef du gouvernement.
Cette affaire qui est débattue au sein du parti vainqueur des législatives (Nidaa Tounes) a mis à nu
les dissensions qui ont toujours divisé ses composantes. A ceux qui entendent confier la tâche à
une personnalité étrangère à ce parti s’opposent
les opportunistes qui n’admettent pas que Nidaa
Tounes fasse des concessions au profit de ses adversaires. Au bout des réunions du comité exécutif,
qui ont duré deux jours, aucun résultat n’a été ob-
L
D. R.
n La situation sécuritaire en Egypte s’est
nettement dégradée ces derniers mois,
suite à la multiplication des attentats
meurtriers contre la police ou l’armée, et
qui sont généralement revendiqués par le
groupe terroriste Beït al-Maqdess.
Samedi, un policier a été tué par balle et un
autre blessé au Caire par des hommes
armés qui ont ouvert le feu avant de
s'enfuir, a indiqué à l'AFP le porte-parole du
ministère de l'Intérieur. Les deux policiers
étaient chargés d'assurer la sécurité des
branches de deux banques, la britannique
HSBC et l'émiratie Union National Bank,
sur une place importante dans le centre du
Caire, selon l'agence de presse officielle
Mena. “Des hommes armés à bord d'une
moto ont ouvert le feu sur les policiers avant
de s'enfuir”, a précisé le porte-parole du
ministère, Hani Abdel Latif. Si la capitale et
le delta du Nil ne sont pas épargnés, la
plupart des attaques contre les forces de
l'ordre ont lieu dans la péninsule du Sinaï,
où est basé le principal groupe terroriste du
pays, Ansar Beït al-Maqdess. Ce groupe,
dont le nom signifie “Les partisans de
Jérusalem” en arabe, qui a récemment
prêté allégeance à l'organisation Etat
islamique (EI), a, pour sa part, perdu deux
éléments ayant été tués vendredi au Caire
lors d'accrochages avec la police. Ces deux
personnes ont participé à plusieurs
attentats contre l'armée et la police,
notamment une attaque au Caire ayant
coûté la vie à un général de brigade et à un
soldat le 28 novembre, affirme le texte. La
police a en outre découvert dans l'est de la
capitale l'appartement du responsable des
opérations du groupe au Caire, qui servait
de refuge et de cache d'armes et de
munitions.
Béji Caïd Essebsi, président tunisien.
tenu et le consensus se fait encore attendre. Encore moins en ce qui concerne le nouveau président du parti, poste qui pourrait être confié au
vice-président Mohamed Ennaceur (président de
l’APR) ou à Lazhar Chebbi, ancien ministre de la
justice en 2011. Une autre affaire défraie aussi la
chronique. Elle oppose un député issu de Nidaa
Tounes, Khémaies Ksila, à la presse. En effet, le
syndicat des journalistes tunisiens a élevé la voix,
vendredi, pour rappeler à l’ordre le député qui
s’était permis d’agresser physiquement le directeur général de la Télévision nationale et verbalement des journalistes de la même chaîne.
Le député Khémaies Ksila, non content de la tournure prise par un débat télévisé auquel il était invité, a pris de court tant le présentateur que les
autres participants. En quittant le plateau, il a
agressé tous ceux qui étaient sur son chemin de
sortie. Ce à quoi le syndicat des journalistes a répondu, dans un communiqué, appelant les cadres
de Nidaa Tounes à plus de retenue dans leurs
contacts avec les journalistes. Le même communiqué souligne les appréhensions des gens de la
presse quant au possible retour de la dictature d’un
parti politique qui compte un grand nombre de
militants du RCD dissous de Ben Ali. Le syndicat des journalistes réaffirme sa détermination à
s’opposer à toute manœuvre destinée à domestiquer la presse et à violer le principe de la libre expression consacré par la Constitution. Autant de
questions qui enveniment le climat politique
avant l’entrée en fonction de Béji Caïd Essebsi qui
a donc du pain sur la planche.
M. K.
ALORS QUE SON ARMÉE INFLIGE DE LOURDES PERTES À DAECH
Damas se dit prêt à rencontrer l’opposition
amas s’est dit prêt à rencontrer l’opposition à Moscou,
en réponse à une initiative de
la Russie, pour tenter de trouver une
issue à la guerre qui dure depuis plus
de 3 ans en Syrie.
“La Syrie est prête à participer à une
rencontre préliminaire et consultative à Moscou pour répondre aux aspirations des Syriens qui sont celles de
trouver une issue à la crise”, a indiqué hier une source au sein du ministère syrien des Affaires étrangères dans ce communiqué, cité par
l'agence officielle syrienne Sana.
Il y a près d'un an, les discussions de
Genève entre le régime de Bachar alAssad et l'opposition syrienne en exil
s'étaient soldées par un échec. Mais
cette fois ci, la Russie travaille avec
l'Egypte d'Abdel Fattah al-Sissi, qui
pourrait accueillir une première réunion courant janvier, sur une nouvelle initiative internationale de
D
Moscou visant à de réunir dans un
premier temps des opposants syriens
venus d'horizons très différents, notamment l'opposition tolérée par le
régime de Damas et des représentants de l'opposition en exil. La Russie semble travailler sur ce projet. Le
processus pourrait ensuite se poursuivre à Moscou avec l'idée de réunir
dans la même pièce des représentants du pouvoir de Damas et des opposants.
Cela survient alors que l’armée syrienne est entrain d’infliger de
lourdes pertes au groupe de terroristes autoproclamé “Etat islamique”
dans plusieurs villes en Syrie.
Dans la Ghouta orientale, le Qalamoune, la province d’Alep, à Deir
Ezzor, Quneitra, Homs et Idleb,
ainsi qu’à Raqqa, les forces gouvernementales gagnent du terrain face
aux miliciens sur plusieurs fronts
subséquemment à l’offensive et aux
raids menés depuis plusieurs mois.
Le groupe Daech, qui contrôle de
vastes pans de territoire en Irak et en
Syrie, est ainsi visé par des raids aériens de l'armée syrienne d'une part
et de la coalition dirigée par les
Etats-Unis d'autre part notamment
dans le nord de la Syrie.
Jeudi, une soixantaine de rebelles ont
été tués également dans des combats
contre les forces kurdes dans le nord
de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Ces affrontements entre Daech et les
combattants des Unités de protection
du peuple (YPG, principale milice
kurde syrienne) ont fait 44 morts
parmi les éléments de Daech à Qassiab, dans la province de Hassaka
(nord-est), selon cette ONG.
Les combattants peshmergas ont
réussi jeudi à reprendre la localité,
conquise deux jours auparavant par
Daech, a ajouté la même source. De-
puis mardi, les forces syriennes ont
mené plus de 400 raids sur toute la
Syrie, tuant 89 personnes, dont 19
enfants, selon l'OSDH. Cela qui
s’ajoute aux frappes de la coalition
internationale qui ont tué plus d'un
millier de terroristes, selon l'OSDH,
et permis notamment de faire reculer l'EI dans la ville kurde de Kobané (nord).
Cela va sans dire que cette guerre
aveugle a causé la mort de nombre
de morts parmi les populations, notamment lors des frappes menées
jeudi sur les villes d'Al-Bab et de
Qbassine, dans la province d'Alep.
Une ONG a fait état, dans ce sens, de
près de 52 civils ayant péri dans des
raids aériens de l'armée syrienne
sur les deux villes contrôlées par Daech dans le nord de la Syrie, selon un
nouveau bilan établi vendredi.
AMAR R.
UKRAINE
Échange de prisonniers entre Kiev et séparatistes
iev et les séparatistes prorusses ont poursuivi hier l’échange de centaines de prisonniers, entamé la veille, dans le cadre
d'un accord trouvé lors de pourparlers à Minsk,
mercredi, qui n'ont toutefois pas permis de régler
les différends de fond. L'échange de prisonniers,
qui a débuté par groupes de dix près de la ville de
Kostiantynivka (45 km au nord du bastion rebelle
de Donetsk), doit au total concerner 222 rebelles
et 145 Ukrainiens, a constaté un journaliste de
l'AFP. Les prisonniers, en civil et portant des sacs,
étaient alignés en rang, se faisant face à 100 mètres
de distance. Plusieurs représentants de l'OSCE
(Organisation pour la sécurité et la coopération
K
en Europe) ont observé la scène, qui s'est déroulée sur une route seulement éclairée par quelques
phares de voitures. Les prisonniers présentés
par les rebelles étaient détenus dans la région de
Donetsk, a précisé la représentante séparatiste, Daria Morozova. L'échange massif de prisonniers est
le seul accord tangible trouvé mercredi lors de
pourparlers entre le Groupe de contact composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes prorusses. La poursuite des
négociations était prévue vendredi à Minsk, mais
n'a pas eu lieu. Les insurgés réclament surtout la
reprise du financement des zones sous leur
contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un
“statut spécial” donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk.
L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement
bien renseignée sur la position du négociateur
ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur
part à revoir les accords de paix précédemment
conclus à Minsk.
Cela survient alors que la Russie a pris acte des tensions internationales des derniers mois en publiant
vendredi une version actualisée de sa doctrine militaire qui dénonce clairement l'Otan comme une
menace fondamentale pour la sécurité du pays.
Des
16
Gens
& des
Dimanche 28 décembre 2014
Faits
LIBERTE
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
Récit de Adila Katia
“Les secrets…”
125e partie
Dernier chapitre : L’autre vérité
Résumé : Ihssane rentre en fin de journée. Elle trouve
son grand-père très inquiet. Elle se confie à eux et ils lui
conseillent d’aller de l’avant. Ils lui recommandent de
ne rien dire à Ryan. C’est un secret qu’elle doit garder
pour elle. En ouvrant son portable, elle tombe sur ses
messages. Il l’a vue avec Brahim…
elle. Je dois emmener mon grandpère pour son contrôle médical.
L’après-midi, je serai tout à toi !
Il lui fixe rendez-vous au salon où ils
ont l’habitude de se voir. Cela lui donne le temps d’appeler Lynda. Celle-ci
va mieux. Elle semble étonnée de son
appel.
- J’ai reçu ta lettre, lui dit-elle. Sache que
tu peux dormir tranquille ! J’abandonne les recherches ! Ce qui compte, c’est que je t’ai toi ! Je ne voulais pas
te harceler. Pardonne-moi !
- Je t’aime comme tu ne peux pas imaginer ! Quand reviendras-tu ?
- Dès que tu iras mieux ! Je voulais te
dire que Ryan m’a vue avec Brahim et
il se pose des questions ! Il croit que
Brahim est mon ami ! Il était en colère ! Je dois le voir et je ne sais pas quoi
lui dire !
- Ah… Ecoute, c’est quelqu’un de bon
et d’ouvert, je pense que tu peux lui dire
la vérité !
Ihssane soupire de soulagement. Maintenant qu’elle a le feu vert de sa mère
biologique, elle s’en va apprendre la
Dessin/Mokrane Rahim
Oh non ! soupire-t-elle. Qu’est-ce
que je vais lui dire ?
Dans le dernier message, il lui fixait
rendez-vous le lendemain matin. Elle
retourne auprès de ses grands-parents
et leur en parle.
- Il est évident qu’il ne comprend pas.
Il doit douter de moi ! Peut-être même
qu’il croit que je le trompe ?
- Non, je ne pense pas qu’il ait ce genre de pensées ! Trouve un mensonge
qui tient la route, dit Guemra. Quelle
malchance ! Dire qu’on venait de parler de lui !
- Oui, c’est à croire que je ne pourrais
rien lui cacher !
- Avant de faire quoi que ce soit, appelle
Lynda ! Elle connaît bien son neveu et
si elle le juge digne de confiance, c’est
à elle de lui dire la vérité ! Appelle-la
et raconte-lui ! Sinon cela finira mal !
Ihssane le pense aussi. Le lendemain
matin, elle n’est pas surprise d’entendre son portable sonner dès la première heure. Ryan est sec. Elle découvre qu’il est jaloux et en rit un peu.
- Ecoute, on se voie cet après-midi, dit-
nouvelle à ses grands-parents.
-Vous n’avez plus le choix ! Sinon cela
remettrait en question ton mariage, dit
Guemra. Maintenant tu ne seras plus
tiraillée par l’envie de tout lui avouer !
Il sait que tu as été adoptée ! J’espère
seulement qu’il sera indulgent envers
sa tante ! Dis-lui de venir ici ! Tu lui apprendras la nouvelle en notre présence !
Ihssane obéit. Elle le contacte sur-lechamp et lui demande de passer quand
il veut. S’il est libre, maintenant. Il accepte, mais elle ne sent aucune chaleur
dans sa voix.
- Il est glacial ! Je pense qu’il croit que
je l’ai trompé ! Peut-être même qu’il
pense à rompre ?
- S’il en a l’intention, on le saura !
Ihssane prépare le déjeuner et range la
maison. Quand Ryan arrive, ils ont fini
de déjeuner mais ils sont encore à table.
Il a le visage fermé et refuse de déjeuner.
- Mange, le prie Guemra. Ihssane a préparé un délicieux gratin aux aubergines. Tu aimes ?
- Je n’ai pas envie. En fait, je n’ai rien
goûté depuis hier, lâche-t-il en regardant Ihssane dans les yeux. C’est plus
fort que moi ! Il y a des choses que je
ne supporte pas !
- C’est compréhensif, rétorque hadj Ahmed. Ihssane nous a parlé de tes messages. Je voudrais savoir si ta tante a essayé de te joindre ?
-Oui, mais je n’avais pas envie de parler ! Grand-mère m’a dit qu’elle allait
mieux… Je la rappellerais plus tard.
Pourquoi me parler d’elle ? Comment
savez-vous qu’elle a tenté de me
joindre ?
- Parce qu’elle a confié à un ami une
lettre. Celui-ci a suivi Ihssane hier et
la lui a remise, lui apprend le vieil homme. Tu les as vus et tu t’es fait tout un
cinéma, n’est-ce pas ?
Ryan secoue la tête, les lèvres pincées.
Il n’en croit pas ses oreilles.
- Pourquoi ? Hier, on était tous ensemble ! Pourquoi une lettre, alors
qu’elles se voient et se parlent quand
elles le veulent ?
Ihssane est allée dans sa chambre
…pour rapporter la lettre.
- Ryan, ce que tu vas apprendre aujourd’hui, tu devras le garder pour toi !
C’est un secret de famille bien gardé depuis des années, dit hadj Ahmed. Tu
sais qu’Ihssane a été adoptée.
On pense tous qu’il est temps que tu
saches qui est sa vraie mère…
Il saisit la lettre et la lit plusieurs fois,
n’en revenant pas. La découverte le laisse sans voix…
(À SUIVRE)
A. K.
[email protected]
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES
SONT LES BIENVENUS.
Récit de Yasmina Hanane
Dessin/Amouri
43e partie
Résumé : Quelques jours passent, et Wassila contacte
Lyes. Ce dernier lui demande si elle avait réfléchi à sa
proposition. Elle lui avoue qu’elle n’avait cessé de penser
à lui… Seulement était-il sûr de ses intentions… ? Sa
famille ne va-t-elle pas s’opposer à leur union ? Lyes
rétorque qu’il avait déjà fait son choix. C’était elle qu’il
voulait pour épouse… Le reste lui importait peu.
Ma vie, mon destin
Comme elle gardait le silence, il poursuit :
-Je te veux comme épouse Wassila…
Consens-tu enfin à me donner ta réponse… ?
Il l’entend soupirer avant de répondre :
-D’accord Lyes… Je veux t’épouser et
vivre avec toi.
Khadidja avait entendu des youyous
fuser de chez sa voisine et était accourue aux nouvelles. Taos semblait
heureuse comme pas un être humain
sur terre, et ne cessait de lancer son cri
de joie à tout bout de champ.
-Que se passe-t-il, demande Khadidja d’une voix hâtive… Tu fêtes un
heureux événement, Taos ?
-Oui... Sinon pourquoi pousserais-je
tous ces youyous…
-Fais-moi donc partager ta joie…
Taos prend un mouchoir et s’essuie le
visage avant de répondre :
-Wassila se marie.
-Ah !.. Heu… Wassila se marie… ?
-Oui… Figure-toi que la voyante avait
vu juste… Quelqu’un est venu en parler à son père, et la famille du prétendant se présentera demain… Tu ne
peux pas imaginer mon soulagement
Khadidja.
Adoucie par ses révélations, Khadidja s’écrie :
-Oh ! Comme je suis heureuse pour
elle… !
Elle relève la tête et se met de son côté
à pousser des youyous… Maintenant,
elle sera plus rassurée sur son avenir
avec Athmane, se dit-elle… Wassila ne
sera plus là pour la narguer avec son
élégance et son savoir-vivre.
Mais une fois ce moment d’euphorie
passé, elle se surprend à repenser à leur
dernière querelle. Athmane ne l’aimait pas et ne l’aimera jamais… Elle
avait tenté l’aventure avec lui et savait
qu’elle avait perdu… Rien en elle ne
pouvait plus l’attirer. Ni son physique
ni son caractère… Elle était cette indésirable qu’il repoussait… Si ce n’est
pas pour Wassila, il finira bien par la
quitter pour une autre… Elle n’en
doutait plus.
Taos continuait à pousser des youyous,
et des voisines vinrent aux nouvelles.
Khadjidja s’empresse de satisfaire leur
curiosité.
Les femmes se mettent toutes à papoter en même temps. Les unes présentèrent leurs vœux de bonheur à Taos,
les autres tentèrent d’en savoir plus sur
le futur prétendant. Bien sûr, toutes ces
mégères se tournèrent vers leur voisine Khadidja pour en connaître davantage sur les circonstances de cette
union. Elle seule pourra satisfaire leur
curiosité. Cette dernière, aussi fière
qu’un pacha de faire l’objet de tant d’intérêt, leur rétorque que le futur mari de
Wassila est un fonctionnaire haut placé, qui a des biens et vit confortablement. Il n’est ni divorcé ni veuf, comme elles pouvaient le penser, mais un
célibataire qui veut prendre femme et
fonder un foyer… C’est Wassila qui lui
a tapé dans l’œil… Alors il n’a pas hésité une seconde à demander sa
main…
Mais où est donc Wassila… ?
Au boulot bien entendu… Elle n’est pas
encore au courant de cette demande…
Peut-être que Taos ne lui annoncera la
nouvelle qu’à son retour. D’ailleurs
pourquoi la brusquer, puisque la famille du prétendant ne se présentera
que demain… ?
Les voisines hochèrent la tête. Elles
voulaient toutes en savoir plus sur
cette famille qui allait se présenter… Si
tel que le disait Khadidja, le prétendant
était friqué, sa famille ne devrait pas
être en reste… Elles étaient curieuses
et impatientes d’en connaître davantage
sur ces gens qui vont sûrement s’amener dans des véhicules de luxe, les bras
chargés de cadeaux coûteux pour Wassila… Ah ! on disait bien que la fille qui
prolongeait son célibat tombait toujours sur le meilleur parti.
Les spéculations allaient bon train.
Taos sert de la limonade et Khadidja
lui murmure à l’oreille :
-Tu n’aurais pas dû ameuter ainsi tout
l’immeuble avec tes youyous… Le
mauvais œil existe bel et bien, et ces
femmes ne sont pas toutes aussi saines
que tu le penses. Elles sont pour la plupart hypocrites et envieuses…
Taos lève les yeux au ciel :
-Dieu nous préserve des mauvaises intentions… Le mektoub de Wassila
vient de frapper à ma porte, et tu
veux que je refoule ma joie au risque
de m’étouffer… ?
Elle secoue sa tête :
-Non Khadidja… Laisse-moi donc
savourer mon bonheur et l’exprimer,
tant que j’en ai encore la force et la santé pour le faire.
(À SUIVRE)
Y. H.
[email protected]
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES
SONT LES BIENVENUS.
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
Sudoku
Jeux 17
Comment jouer ?
N°1849 : PAR FOUAD K.
4 5
9 2
6
8
9
8
5 2
8
3
7
3
7 2 1
4 6
9
6
4
3 7
1
5
1
9 3 8 4 7 6 2 1 5
4 7 2 3 1 5 6 8 9
1 6 5 2 8 9 3 7 4
7 4 6 1 9 2 8 5 3
3 2 9 5 6 8 1 4 7
6
7
8
9 10
de Mehdi
(21décembre-20janvier)
AUJOURD’HUI
Renouveau dans les amitiés et les
contacts. Des intermédiaires
pourront vous faciliter les choses.
Soyez cependant prudent, scrupuleux et sélectif dans votre
choix car “ce n’est pas un ami que
l’ami de tout le monde”.
VI
VII
VERSEAU
VIII
(21janvier-19février)
Patience, patience ! Le printemps de
votre cœur est proche, et une nouvelle
aventure sentimentale se profile déjà à
l'horizon. N'adoptez surtout pas une attitude désabusée et cynique.
IX
X
HORIZONTALEMENT - I - Courtier en valeurs mobilières. II Chaîne de Russie. Bouleversé. III - Pouffé. Pâté de maisons.
Privatif. IV - Aréomètre. V - Nœud. Rideau. VI - Support de
balle. Bramer. VII - Règles juridiques. Poids à jeter. VIII Saison. Pas grand-chose. Berné. IX - Se lièrent à nouveau. X Ouïes de violon. Philosophe du boudoir.
VERTICALEMENT - 1- Chaîne de montagnes. 2- Entendues.
Enlevés. 3- Patrie d’Abraham. Possessif. 4- Lignes sur une
plage. Voyelles. 5- Minéral argileux. Liquide organique
jaunâtre. 6- Rivière d’Éthiopie. Général américain. 7Frayeurs. 8- C’est-à-dire. Aires de lancement. Voyelles. 9Prince. Allonge. 10- Nouvelle non confirmée. Vieil Indien.
Solution mots croisés n°5260
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
1
2
3
5
6
T
A
R
I
C
H
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7
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R
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R
E
S
O
U
R
S
POISSONS
(20février-20mars)
Un conseil : tenez compte du fait que
les résultats immédiats ne sont pas
toujours les plus importants. Sachez
patienter pour gagner davantage.
BÉLIER
(21mars-20avril)
Votre situation financière se présentera sous un meilleur jour que vous ne le
pensiez. Cette journée mettra en pleine
lumière votre position sociale, votre autorité, votre prestige, votre carrière…
TAUREAU
(21avril-21mai)
On vous conseillera aujourd'hui de
voir plus loin que le bout de votre nez
dans le domaine professionnel. Il
pourrait être de votre intérêt de
renouer des relations que vous aviez
laissées depuis longtemps de côté.
GÉMEAUX
A
N
T
E
E
(22mai-21juin)
Pour combattre la nervosité, prenez des
aliments riches en magnésium : lentilles,
céréales complètes, fruits secs. Vous
pourrez aussi vous régaler d'amandes ou
d'abricots secs si vous décidez d'arrêter
de fumer et que le manque se fait trop
sentir.
Déçu
--------------------Somme
déposée
en garantie
s
CANCER
(22 juin- 22 juillet)
Excellents rapports avec votre patron,
qui désire vous confier une mission
délicate. Il ne regrettera pas d'avoir
placé sa confiance en vous car vous
saurez faire preuve de diligence.
s
s
Portier brutal
--------------------Direction
s
s
LION
Peau épaisse
s
s
(23 juillet - 22 août)
s
Praséodyme
--------------------Iridium
s
s
De même
mère
s
Personnel
--------------------Concept (ph)
--------------------Qui séduit
s
VIERGE
Boisson
gazeuse
mondiale
Dans note
Pensez à manger de l'ail, qui est un
excellent hypotenseur et qui a un
pouvoir bactéricide certain. Mettez-en
dans vos salades, tomates ; vous en
trouverez dans le fromage aux fines
herbes.
Avant l’ENTV
s
s
s
(23août-22septembre)
s
s
s
s
s
s
Id est
--------------------- Agent
Juge des
de police
enfers
Lisières
Tue
BALANCE
s
s
Légers
--------------------Uvules
--------------------Un à Oslo
s
Support
de tête
s
Couvre-pieds
Mèche
Organisation
de pieds noirs
--------------------Terre sur mer
s
s
s
s
Siège étroit
--------------------Un à Bonn
--------------------Colère
s
s
s
s
Personnel
Parole
magique
s
Conjonction
--------------------Voyelle
double
s
Fin
de participe
s
Union
africaine
--------------------Lancement
s
s
s
SCORPION
s
Choisit
------------------------Liquide incolore
-----------------------Colères
s
s
Arsenic
--------------------Rhénium
--------------------Cérémonie
s
Il est possible qu'en ce moment vous
vous désintéressiez complètement de
l'amour et soyez occupé à chercher
d'autres plaisirs. Tout cela pour
essayer de faire taire vos sentiments.
(23novembre-20 décembre)
Vous serez confronté à quelques
situations angoissantes au cours de la
journée. Pratiquez à ces moments-là la
respiration abdominale : elle vous
aidera à mieux contrôler vos réactions
anxieuses.
Titane
s
s
s
Perceptible
--------------------Natte
(23 octobre- 22 novembre)
SAGITTAIRE
s
s
Réfutée
SOLUTION
DES MOTS FLÉCHÉS N° 355
s
Globe
--------------------Colère
s
(23septembre-22 octobre)
Un de vos amis a essayé et essaiera
encore d'abuser de votre gentillesse. Il
faut y mettre le holà immédiatement.
“Laissez le coq passer le seuil, vous le
verrez bientôt sur le buffet”.
s
s
s
Ratelier
--------------------Aluminium
s
Sélection
--------------------Arsenic
s
s
Titane
--------------------Père
d’Andromaque
Vous manquerez de recul. Et puis,
vous supporterez très mal que vos
enfants ou même votre conjoint
contestent votre autorité. Fort
heureusement, vous accepterez de
mettre un peu d'eau dans votre vin.
s
s
Erbium
--------------------Berge
MOTS FLÉCHÉS N° 356
L’HOROSCOPE
CAPRICORNE
V
Il est difficile à un
homme rassasié de
croire qu'un autre a
faim.
Proverbe africain
5 8 1 7 3 4 9 6 2
5
IV
“Pour être capable
de faire le don de
soi, il faut avoir pris
possession de soi
dans cette solitude
douloureuse hors de
laquelle rien n’est à
nous et nous
n’avons rien à
donner”.
(Louis Lavelle)
2 1 4 6 5 3 7 9 8
4
III
Proverbes
et citations
8 5 7 9 2 1 4 3 6
3
II
Cette grille est de niveau
moyen : elle contient déjà
30 chiffres.
6 9 3 8 4 7 5 2 1
2
N°5261 : PAR FOUAD K.
I
- chaque bloc de 3X3
contienne tous les
chiffres de 1 à 9.
Solution Sudoku n° 1848
Par :
Naït Zayed
1
- chaque ligne contienne
tous les chiffres
de 1 à 9 ;
- chaque colonne
contienne tous les
chiffres de 1 à 9 ;
5 1
5
Mots croisés
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec des
chiffres allant de 1 à 9
de manière que :
Bravade
Capricieuse - Poires - Titus - R - Rot - Idées - Onagre - Nés - E - L - Iran - Er - As - I - Nais - R - Us - Fa - Mt - Sasser - Écume - Ais - E - Rire - Erreras - ADE C - Ie - At - Tee - Erg - Rite - I - Adouberas -O - Étêter - Ede- Nus - Ré - Ur -E.
Dimanche 28 décembre 2014 LIBERTE
18 Sport
TAHMI RASSURE
APRÈS AVOIR INCORPORÉ 3 ÉTRANGERS LORS DE LA RENCONTRE FACE À L’USMBA
“Le stade
du 5-Juillet
peut accueillir
des matches
même en pleine
rénovation”
es Sanafir se sont embourbés dans un
imbroglio suite à la participation dans les
ultimes moments de la rencontre de la
Coupe d’Algérie de leur troisième joueur
étranger, à savoir le Malien Osmane Barthé, alors que la réglementation interne
de la Ligue nationale n’autorise que deux joueurs
étrangers. En effet, on jouait presque la dernière minute de la prolongation au moment où le CSC tenait sa qualification après le but de Viovy à la 114’,
on décide alors d’incorporer le défenseur central Barthé pour gagner du temps au moment où il y avait
sur le terrain deux autres “étrangers”, en l’occurrence
le Malgache Viovy et le Malien Bouba.
Les dirigeants de Bel-Abbès qui se sont rendu
compte de la bourde se sont empressés, lors du retour aux vestiaires, pour formuler des réserves en se
basant sur l’article 97 du code disciplinaire concernant la participation des joueurs étrangers, qui stipule : “En l’absence de toute réserve, la participation
irrégulière d'un joueur venant de l'étranger à une rencontre est sanctionnée par : match perdu pour
l’équipe fautive sans attribution des points au club
adverse. Défalcation d’un point pour l’équipe du club
fautif. Un an de suspension ferme pour le joueur. Un
an de suspension ferme de toute fonction officielle pour
le responsable concerné du club. Deux cent mille dinars d'amende pour le club.”
Les dirigeants de Bel-Abbès, qui se sont empressés
de défendre leur cause devant l’arbitre, ont reçu une
fin de non-recevoir de la part du referee, M. Benbraham, qui reste le seul habilité dans ce cas et qui
a refusé de signaler ce fait de jeu sur la feuille de match car, selon lui, les réserves devaient être formulées avant la fin de la partie et, pour lui, le match est
homologué dans son résultat final, à savoir 1-0 avec
la qualification du CS Constantine L
Bentoubal : “Le CSC ne risque rien” Pour la direction du CSC, on est formel : le club
s’est qualifié sur le terrain pour le prochain tour
de la Coupe d’Algérie et ne risque pas de perdre son
match suite aux réserves émises par le club belabé-
D. R.
n Le stade du 5-Juillet d’Alger, qui
sera opérationnel pour la finale de
la Coupe d’Algérie de football 2015,
ne sera pas fermé lors des
deuxième et troisième phases de
rénovation et modernisation du
temple olympique, a indiqué, à
Alger, le ministre des Sports,
Mohamed Tahmi.
“Le stade restera ouvert et
continuera à abriter des matches.
Pour les travaux de la 3e phase,
nous allons procéder module par
module pour éviter la fermeture
des portes de cette enceinte
sportive”, a déclaré Tahmi à
l’occasion de la réception de la
première phase de réhabilitation
qui a coûté 2 milliards de dinars.
La troisième phase consistera en la
couverture des gradins et la
réalisation d’une tribune
supplémentaire de 16 000 places
qui sera érigée au-dessus du
“flambeau”.
Le ministre des Sports et celui de
l’Habitat, de l'Urbanisme et de la
Ville, Abdelmadjid Tebboune, ont
effectué hier une visite de travail
sur le site.
Un total de 2 268 dallettes ont été
remplacées avec consolidation de
la structure de base sérieusement
endommagée par les infiltrations
des eaux pluviales : “Les dallettes
ont subi plusieurs tests de
mouvement de foule avec
chargement de 600 kg par m
durant 67 heures continues, les
résultats ont été rassurants. Les
dallettes ont été testées par des
chocs sismiques simulés”, a indiqué
le représentant du Centre national
spécialisé dans les normes
antisismiques des ouvrages (CGS),
préconisant “la pose des chaises
pour une plus grande connexion
entre les différents compartiments
des gradins supérieurs”.
“Le stade sera prêt 15 à 20 jours
avant la date de déroulement de la
finale et il n’est pas question de
zapper la finale de coupe de notre
plan de rénovation”, a insisté le
ministre de l’Habitat, Tebboune.
Après la pose de dallettes, les
travaux concerneront le
remodelage des vestiaires, de
l'espace médias, des buvettes
publiques, des sanitaires, de
l’éclairage, des tableaux
électroniques, du système de
vidéo-surveillance et de la
billetterie électronique.
La pose d'un nouveau gazon
naturel avant la finale de coupe
est aussi envisageable. “Nous
sommes en train d'étudier la
possibilité de pose d’une nouvelle
pelouse en gazon naturel avant la
finale de la Coupe d'Algérie. C'est
un défi qu'on tentera de relever,
sans oublier l'aménagement de
terrains répliques”, a fait savoir
Tahmi.
Répondant à une question relative
aux éventuelles répercussions sur
les chantiers lancés après les
dernières mesures prises par le
gouvernement suite à
l’effondrement du prix du pétrole,
Tahmi s’est montré rassurant.
“Les chantiers du secteur lancés,
notamment pour la réalisation des
grands stades, ont leur enveloppe
financière. De ce côté-là, il n’y a pas
de craintes à formuler. Mais les
projets du prochain plan
quinquennal (2015-2019), nous
allons les réaliser selon les
exigences strictes de la carte
sportive nationale”, a conclu le
premier responsable du sport en
Algérie.
Le CSC risque l’élimination
de la Coupe d’Algérie
sien car, selon lui, elles ont été “émises en retard”.
“Certes, l’article 97 est en faveur de l’USMBA mais
les arbitres de la rencontre ainsi que le délégué m’ont
assuré que leurs réserves ne vont pas aboutir car elles
n’ont pas été formulées durant la rencontre et, de ce
fait, on est bel et bien qualifié”, se protège le président du CSC en attendant la décision finale de la
commission de discipline.
Une bourde administrative qui a fait jaser les supporters des Sanafir qui n’arrivent toujours pas à ad-
mettre comment l’on est arrivé à commettre une si
grande bévue qui peut disqualifier leur club et ne décolèrent d’ailleurs toujours pas à l’encontre de
leurs dirigeants, ce qui en dit long, selon eux, sur la
manière avec laquelle est géré leur club “professionnel” du moment où ils sont, selon eux, incapables
de se rendre compte d’une chose aussi élémentaire, à savoir compter s’il y a deux ou trois joueurs
étrangers sur le terrain. ADLÈNE R.
16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : AHM HASSI-MESSAOUD 1 - RCA 3
La hiérarchie respectée
e RC Arba n’a pas fait
dans le détail, hier, pour
arracher son billet qualificatif aux 8es de finale de
Dame Coupe en s’imposant à Ouargla face au
club de l’Interrégions Centre-Ouest,
l’Athlétic Hassi-Messaoud, sur le
score de 3 à 1, dans un match qui a été
plaisant à suivre, caractérisé par un jeu
ouvert de la part des deux teams.
Après 20 minutes de jeu caractérisé
par le suspense et surtout la prudence entre les 22 acteurs, les hommes de
l’Arba parviennent à trouver la faille
dans la défense locale lorsque le latéral
gauche de l’Arba, Ferhani, réussit à
battre le gardien de Hassi-Messaoud,
L
Benrabah. Après ce but, les locaux réagissent et vont exercer une pression
sur l’arrière-garde de l’Arba. On
jouait la 32’, un attaquant de l’Athlétic, Chenihi, fut crocheté dans la
zone de vérité par le gardien de l’Arba, Mazouzi ; l’arbitre siffle la sentence
et avertit le fauteur. Tahar exécute et
nivelle la marque.
Mi-temps : 1 à 1. Après la pause-citron, on prend les mêmes et on recommence. Deux minutes après le
coup d’envoi de la mi-temps, l’Arba
parvient à ajouter un second but signé Bouaïcha, qui, d’un tir croisé, loge
le cuir dans le petit filet.
En encaissant le second but synonyme d’élimination, les locaux se ruent
à l’attaque pour rattraper le retard,
mais ce sont les visiteurs qui vont corser la note et, par ricochet, tuer le match par l’attaquant maison, Derfelou.
Après ce troisième but, le reste du
temps ne donna aucun changement
au score.
L’arbitre Zouaoui met fin au débat
avec la qualification méritée du
RC Arba, même si on doit dire que
Hassi-Messaoud n’a pas démérité en
donnant du fil à retordre au sociétaire
de la L1.
NASSER ZERROUKI
Échauffourées et incendie dans les tribunes
à la fin du match
n Outre les échauffourées qui ont éclaté à la fin du match entre
supporters locaux et éléments de la gendarmerie, un incendie s’est
produit aux gradins du stade 18-Février de Ouargla à la fin du match. Il a
fallu l’intervention des sapeurs-pompiers qui ont réussi à éteindre les
feux. À signaler que la partie fut arrêtée par l’arbitre en raison de jet de
projectiles sur le rectangle vert par un groupe de pseudo-supporters,
lorsque l’Arba menait au score de 2 à 1.
MC ALGER
Stage de préparation en Espagne
e MC Alger disputera deux matches amicaux
contre des clubs étrangers “à déterminer”,
lors du stage de préparation prévu à Benidorm
(Espagne) du 2 au 12 janvier 2015, a appris l’APS samedi auprès de la direction du club algérois. “Nous
avons prévu deux matches amicaux contre deux clubs
étrangers durant ce stage. Nous sommes en phase de
négociations avec certaines équipes pour conclure ces
deux rencontres qui vont permettre à nos joueurs de
se frotter avec le haut niveau”, a affirmé à l’APS le
président du conseil d'administration du Doyen,
Hadj Taleb.
Ce stage hivernal intervient pendant la trêve que va
observer le championnat de Ligue 1, prévue entre
le 31 décembre et le 17 janvier. Lors du stage effectué au même lieu l’année passée, le MCA avait donné la réplique aux Belges du FC Malines et aux Néerlandais du FC Utrecht, soldés par deux défaites, respectivement (5-1) et (1-0). “Ce regroupement sera
mis à profit par le staff technique pour améliorer la
L
condition physique des joueurs, qui n’est pas au top.
Ce sera également une occasion pour les joueurs de
se remettre en question en vue de la phase retour qui
s’annonce difficile”, a ajouté le responsable mouloudéen. Évoquant le dernier match de la phase aller du championnat, prévu ce mardi à domicile face
au RC Arba, à huis clos, Hadj Taleb a relevé “la nécessité absolue” de l’emporter pour renouer avec la
victoire et mettre fin à la période de disette. “Nous
n’avons d’autre choix que de l'emporter face au RCA,
au risque de voir notre situation se compliquer davantage. Une victoire ce mardi ferait beaucoup de bien
pour l'équipe avant la trêve”, a souligné Hadj Taleb.
À l'issue de la 14e journée, le MCA, qui traverse une
crise de résultats cruciale, est lanterne rouge avec
11 points.
TRANSFERT Mehdi Zeffane pourrait faire l’objet d’un prêt
n L'international algérien de
l'Olympique Lyon, Mehdi
Zeffane, pourrait faire l’objet
d’un prêt durant le mercato
hivernal, rapporte samedi le site
Francefootball.fr. Le latéral droit
algérien, peu utilisé par
l'entraîneur Hubert Fournier, n’a
joué que deux matchs dans cette
première partie du championnat
français, et pourrait être prêté
durant la période du
recrutement d'hiver qui
débutera le 4 janvier et s'étalera
jusqu'au 2 février 2015. Zeffane,
22 ans, fait partie de la liste des
23 joueurs retenus par le
sélectionneur Christian Gourcuff
pour disputer la Coupe d'Afrique
des nations (CAN-2015), prévue
en Guinée équatoriale du
17 janvier au 8 février. Plusieurs
formations de Ligue 2 française
s'intéressent à l'Algérien qui a
signé, en juin 2014, son premier
contrat professionnel avec l’OL
jusqu’en 2017.
LIBERTE
Dimanche 28 décembre 2014
Sport 19
16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : MCEE 2 - JSK 2 (LA JSK SE QUALIFIE AUX TIRS AU BUT 1-4)
Doukha qualifie les Kabyles
a JSK a arraché sa qualification pour les 8es de finale de Dame Coupe en
s’imposant à l’issue de la
série des tirs au but. La
partie s’étant terminée par
le score de parité de deux buts partout.
Sans passer par le round d’observation,
les vingt-deux acteurs entrent directement au vif de leur sujet. Ce sont les
visiteurs qui se mettent les premiers en
évidence en ouvrant la marque par le
biais de Khodja, lequel profite d’une
erreur monumentale du portier Ousserir pour donner l’avantage à son
équipe. On jouait à peine la 7’ de jeu.
Un but qui allait faire réagir les gars de
Babya qui se ruèrent alors vers le
camp kabyle. À la 10’, Hamiti est
tout près d’égaliser, cependant son
heading trouve Doukha et parvient à
dégager le cuir en corner.
Un corner qui sera exécuté par Chennihi, dont le centre trouve Bourzama
qui mettra une reprise du plat du
pied, ne laissant cette fois aucune
chance au portier des Canaris (11’).
Au fil des minutes, le match s’emballe de part et d’autre, notamment des
locaux qui se procurent d’autres
bonnes opportunités de scorer sans
pour autant tromper le portier Doukha. À l’approche de la demi-heure de
jeu, Ousserir commet une nouvelle bévue monumentale en lâchant le cuir
dans les pieds d’Iboud qui ne se fait pas
prier pour mettre le ballon entre les
pieds du portier eulmi et redonner
l’avantage à son team (29’). Après ce
second but, les locaux reviennent à la
charge en allant mettre un pressing sur
l’arrière-garde kabyle.
Un pressing qui a failli donner ses
fruits, lorsque, bien servi par Abbès,
Hamiti, seul devant les six mètres, reprend d’une frappe qui ira dans les décors (35’). Les offensives se suivent.
Derrardja, bien placé dans la surface
de réparation, reprend d’une tête un
bon centre de Hamiti qui trouve
Doukha, lequel réussit à dégager en
corner (42’).
Une minute plus tard, sur une bonne
action collective, le tir de Derrardja
L
par cet avantage des partenaires de Rial
par deux buts à un. Au retour des vestiaires, les poulains du coach Azzedine Aït Djoudi mettent d’emblée la
pression sur la défense kabyle. À la 52’,
Derrardja exécute un coup franc qui
trouve Bourzama à la réception. Néanmoins, la tête du défenseur eulmi est
dans les décors au moment où tout le
monde croyait au but égalisateur. Les
CAB 0 - MOB 1
Les Crabes euphoriques dans les Aurès our le compte des 16es de finale de la Coupe d'Algérie, le CA Batna a reçu le MO Béjaïa dans une joute
palpitante jouée dans un froid glacial. Les Mobistes
ont finalement arraché une qualification grâce à une stratégie bien huilée. Le coach des Crabes a mis en place une
stratégie avec un milieu fourni en incorporant pour ce match la composante suivante : Mansouri, Aguid, Mebarakou,
Messaoudi, Benali, Dehouche, Betraoui, Yaya, Zerdab,
Hamzaoui et Ballo. Pour sa part, le driver du club des Aurès, Aziz Abbès, a mis une stratégie avec un milieu de terrain fourni et le centre-avant Boulainceur en pointe. L’entame a été donnée par les locaux, mais ni le tir de Djilali (11’)
ni encore la tête de Dif n’ont pu déstabiliser les Crabes bien
en place. Le jeu se concentrera au milieu de terrain même
si les Crabes ont su placer des contres rapides, ni Zerdab (29’)
ni encore le tir canon de Ballo n’ont pu changer la donne.
La seconde mi-temps de ce match fut très disputée entre les
P
FARÈS ROUIBAH
deux équipes. Néanmoins, sur un coup franc minutieux joué
par le métronome Dehouche sur la tête de Yaya, ce dernier
a imparablement réussi à battre Boultif le gardien du CAB
(58’). Ce but a refroidi les ardeurs des locaux qui repartent
aveuglément en attaque, mais en vain.
À l’image de la combinaison de Boulainceur sur Fezzani,
mais le tir de ce dernier échoua dans les bras du gardien des
Béjaouis, Mansouri (72’). Malgré quelques rushes des locaux en fin de match, le résultat resta inchangé jusqu’au au
coup de sifflet final d’Abid-Charef. En somme, une victoire méritée pour les Crabes plus réalistes devant les gars des
Aurès, timides et sans imagination. À noter qu’après sa
brillante qualification en Coupe d’Algérie arrachée extramuros, le MO Béjaïa recevra mardi, au stade de l’Unité
Maghrébine, l’USMBA, et ce, pour l’ultime rencontre de la
phase aller de la Ligue 1 Mobilis.
Les champions d’Afrique ont failli se faire avoir
L
l’équipe de l’ESS a failli le payer cher
hier face à l’OM. Pour revenir à la rencontre proprement dite, l’Aigle noir s’est
contenté de l’essentiel en première période sur un but contre son camp du
défenseur de l’OM, Benhamla (21’). Le
reste de la 1re mi-temps n’a rien apporté.
En seconde période, les visiteurs ont
réussi rapidement à remettre les pendules à l’heure par l’intermédiaire de
Boulaouidet quatre minutes seulement
après le début du second half, mais les
hommes de Madoui n’ont pas trop attendu pour prendre de nouveau l’avantage. En effet, une minute après l’égalisation de l’OM, Gasmi donne l’avantage à son équipe en inscrivant le
deuxième but. Les hommes de Khezzar
sont revenus à la marque par l’entremise de ce diable de Boulaouidet (73’)
qui a encore une fois trompé la vigilance
de la défense sétifienne et du gardien
Khedaïria. Alors qu’on se dirigeait vers
la fin de la rencontre et une probable
prolongation, El-Amri surgit et trouve
la faille en inscrivant le but de la qualification pour son équipe à dix minutes
du terme. L’aventure de l’ESS se poursuit en Coupe d’Algérie, tandis que les
joueurs de l’OM, et malgré l’élimination, sont à féliciter pour avoir donné
du fil à retordre à l’équipe chère à Hacen Hamar.
S. M.
MCO 3 - USMO 0
L’essentiel pour les Hamraoua
ans un typique match de Coupe entre voisins
de quartier mais pas de palier, le Mouloudia
d’Oran a disposé hier, au stade Ahmed-Zabana, de l’USMO grâce à une seconde période
mieux maîtrisée. Face à un solide bloc usmiste, les
Rouge et Blanc d’El-Hamri ont, d’ailleurs, éprouvé
bien des difficultés en première période, ne parvenant à mettre en danger Boucli qu’à deux reprises.
Une première fois à la 26e minute lorsque HichemCherif vit son tir détourné en corner par le portier
des Noir et Blanc. Une seconde fois à la 37e minute quand Nessakh enleva trop sa reprise sur un centre
de Zaâbiya. Timide, la réplique usmiste n’inter-
D
viendra qu’à la 41e minute à la faveur d’un slalom du
très en vue Laâroussi, contré in extremis par un vigilant Belarbi.Au retour des vestiaires, le Mouloudia parvient enfin à justifier son rang, ouvrant le score à l’heure de jeu par Bezzaz, sur un penalty assez
douteux, obtenu par Zaâbiya suite à une faute pas
vraiment très claire de Attache (59’).
Les Hamraoua feront ensuite le break à la 73e minute
grâce à un puissant tir du doit de Nessakh après un
bel effort de Bourzama sur son flanc droit relayé par
une belle passe de Nekkache.
Entre les deux buts mouloudéens, Laâroussi aurait
pu égaliser pour l’USMO s’il s’était montré un peu
Brahimi autorisé par
la FAF à jouer contre
Gil Vicente le 4 janvier
A. HAMMOUCHE ESS 3 - OM 2
es protégés de Kheireddine Madoui, champion d’Afrique en
titre, ont trouvé les pires difficultés pour se défaire de l’équipe de l’O
Médéa, qui a tenu tête à l’Aigle noir de
Sétif. Il aura fallu attendre les ultimes
minutes du match pour que Sétif inscrive le but de la qualification par l’entremise d’El-Amri. Ainsi, après avoir arraché trois jours plutôt un ticket pour
les 16es en éliminant la formation du
MOC chez elle à Constantine (1 à 3), et
malgré le marathon de matches que subit l’équipe de l’ESS, les Younès and Co
sont parvenus quand même à assurer
une place parmi les seize équipes qualifiées pour les 8es de finale, même si
ÉQUIPE NATIONALE
plus adroit face à Belarbi. En roue libre, les poulains
de Jean-Michel Cavalli géreront ensuite leur avance grâce à une meilleure maîtrise collective doublée
de leur expérience du haut niveau national, ce qui
leur permettra même de tripler la mise dans le temps
additionnel par le biais de Nekkache, qui battra de
près Boucli après une belle passe en profondeur de
Benchaïb. L’unique bémol côté mouloudéen sera cet
avertissement dont a écopé le longiligne attaquant
Mohamed-Amine Zaâbiya à la 33e minute de jeu. Un
carton, le 4e de la série, qui le privera du prochain
choc à Sétif, face à l’ESS.
RACHID BELARBI
D. R.
Hier :
Athletic Hassi-Messaoud-RC Arba 1-3
CA Kouba- MB Hassasna 0-0 (CAK
qualifié aux tab 5-4)
MC El Eulma - JS Kabylie 2-2 (JSK
qualifiée aux tab 4-1)
MC Oran - USM Oran 3-0
CA Batna - MO Béjaïa 0-1
NA Hussein-Dey - USM Chéraga 1-0
NRB Achir - NT Souf
3-0
ES Sétif - O. Médéa
3-2
D. R.
Résultats complets
Vendredi :
DRB Tadjenant - CR Belouizdad 1-1
(DRBT qualifié aux tab 6-5)
ESM Koléa - US Boukhadra 1-0 (a.p.)
MC Saïda - CRB Aïn Fekroun 0-1 (a.p.)
ES Guelma - US Chaouïa 0-1
USM Alger - USM El-Harrach 2-0
CS Constantine-USM Bel-Abbès 1-0 (a.p.)
ASM Oran - USM Sétif
2-1
JSM Béjaïa - ASO Chlef
1-1
(ASO qualifiée aux tab 8-7)
touche la main d’un défenseur kabyle. L’arbitre désigne le point de penalty
avant de se rétracter suite à la décision
de son juge assistant qui avait signalé un hors-jeu. La mi-temps est sifflée
offensives se poursuivent pour les
Abbès et consorts, mais sans pour autant trouver la faille devant un équipe de la JSK qui a préféré se regrouper
en masse dans son camp pour préserver son avantage.
À l’heure de jeu, Aït Djoudi procède
un changement en alignant Kara pour
donner un plus à son secteur offensif.
Continuant de dominer les débats, les
Eulmis vont se procurer d’autres
bonnes opportunités de scorer, à l’instar de Hamiti qui rate un but tout fait
alors qu’il était bien placé devant les six
mètres du keeper Doukha (66’). Et
comme il fallait s’y attendre, les efforts
des Eulmis seront concrétisés en bénéficiant d’un penalty à la 69’ que Hamiti se charge d’exécuter, qui ne laisse aucune chance au portier Doukha
à la joie du public local.
Dans les dernières minutes, les Eulmis
s’installent carrément dans le camp kabyle où ils vont se procurer quelques
occasions franches de corser la note,
mais en vain. La partie est sifflée par
ce score de parité de deux buts partout.
Durant la demi-heure des prolongations, il n’y a pas eu grand-chose sauf
quelques tentatives sur des balles arrêtées de part et d’autre, mais sans que
le score ne change au tableau d’affichage. Du coup, c’est les fatidiques
coups de pied arrêtés qui allaient départager les deux équipes. Le dernier
mot est revenu finalement aux Kabyles
qui arrachent leur qualification pour
les 8es de finale.
n L'international algérien du FC
Porto, Yacine Brahimi, a été
autorisé par la Fédération
algérienne de football (FAF) à
disputer avec son équipe son
prochain match contre Gil Vicente
prévu le dimanche 4 janvier pour
le compte de la 15e journée du
championnat du Portugal de
première division, rapporte samedi
le journal A Bola. Le coach Julen
Loperegui pourra donc bénéficier
des services du meilleur joueur
africain de l'année 2014 de la BBC
lors de cette rencontre en
déplacement contre Gil Vicente. Le
n°8 rejoindra ensuite le stage de la
sélection algérienne au Centre
technique de la FAF à Sidi-Moussa
pour préparer la phase finale de la
Coupe d'Afrique des nations, CAN2015, prévue en Guinée équatoriale
du 17 janvier au 8 février. Les
hommes du sélectionneur
Christian Gourcuff entameront le
vendredi 2 janvier un stage bloqué
au Centre technique national de
Sidi-Moussa. Ils s’envoleront le
samedi 10 janvier pour Tunis, pour
disputer le lendemain un match
amical face à la Tunisie au stade de
Radès à 18h.
Les coéquipiers de Faouzi Ghoulam
(SSC Naples/Italie), bénéficieront
ensuite de trois jours de repos,
avant leur rassemblement fixé au
15 janvier.
22 Télé
Dimanche 28 décembre 2014
LIBERTE
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Panne gaz 021.68.44.00
- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52
- Panne électricité Bologhine
021.70.93.93
- Panne électricité El-Harrach
021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
- Service des eaux
021.67.50.30 - No vert : 1594
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
49.71.54
- Ministère de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Communauté nationale
à l’étranger. Personnes en difficulté ou
en détresse :
No vert : 15-27
ENQUÊTES
CODÉES
20H45
CANAL+
TAXI 3 STADE FRANÇAIS / TOULON RUGBY 20H55
Un gang de malfrats déguisés en Père Noël sévit à Marseille. Sous le charme de sa stagiaire japonaise Qiu, le
commissaire Gibert mène l'enquête comme il peut. Daniel passe son temps à perfectionner son taxi, ce qui excède sa compagne Lilly. 21H00
Ce choc du haut de tableau s'annonce intense et indécis. Au match aller, les Parisiens emmenés par Julien Dupuy et Sergio Parisse avaient créé la sensation en s'imposant au stade Mayol (28-24). Les Toulonnais, leaders au
terme de la 12e journée, viennent au stade Jean-Bouin pour
prendre leur revanche.
HÔPITAUX
L'AGENCE TOUS
RISQUES
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41
- CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
(standard)
20H45
Au Mexique, quatre anciens militaires collaborent pour tenter
d'échapper à un baron de la drogue.
Il s'agit d'Hannibal, le chef, Futé, le
beau gosse, Barracuda, le costaud, et
Murdock, totalement fou, mais excellent pilote. C'est le début d'une
longue suite de missions réussies.
Huit ans après, ils sont en Irak, et bénéficient d'un statut hors norme.
En 1953, Alice Merren, ancienne employée du Bletchley Circle, service de décryptage britannique durant la Seconde Guerre mondiale, est arrêtée pour assassinat. Accusée du meurtre de
John Richards, un chimiste,
elle ne fait rien pour se défendre. Son amie Jean tente — en vain — de l’inciter
à se confier.
BEAUTY AND
THE BEAST 2012 20H50
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AVEC MES CHIENS :
L'ODYSSÉE SAUVAGE
DE NICOLAS VANIER
20H50
DANS LES GLACES
DE L'ANTARCTIQUE
23H35
En 1914, sir Ernest Shackleton part pour une expédition en
Antarctique à bord de l'Endurance. Il a recruté le capitaine néo-zélandais, Frank Worsley. Mais le bateau est pris par
les glaces. Après quinze mois passés sur la banquise, l'équipage se répartit en trois canots et rallie l'île de l'Eléphant,
à l'écart des routes maritimes.
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
6 rabî el aouel 1436
Dimanche 28 décembre 2014
Dohr............................. 12h50
Asr................................ 15h22
Maghreb.................... 17h43
Icha................................. 19h07
7 rabî el aouel 1436
Lundi 29 décembre 2014
Fadjr............................. 06h28
Chourouk................... 08h00
Catherine est interrogée par
le FBI sur l’arrestation de son
père, l’agent Reynolds. Elle
est toujours perturbée
d’avoir dû tirer sur Vincent
qui s’apprêtait à le tuer.
Blessé, ce dernier est soigné
par Tori qui insiste pour qu’il
se rende à l’hôpital. Mais
craignant d’être exposé à
des questions gênantes, il refuse.
En décembre 2013, le célèbre explorateur Nicolas Vanier
se lançait un nouveau défi : parcourir en moins de trois
mois avec ses 10 chiens les territoires les plus reculés
de la côte Pacifique de la Sibérie, jusqu'au lac Baïkal. Au
terme de son périple de près de 6 000 kilomètres, il a
ainsi traversé la Russie, la Chine et la Mongolie.
LIBERTE
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : [email protected]
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