c - Kiosque Lorrain

Mardi 21 Octobre 1902
IMQ
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•
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RÉDACTION et ADMINISTRATION, 51, RUE SAINT DIZ1ER
DERNIÈRE s-i
HEURE
C
MT1ME
»-
kBm
^
Rédacteur en chef:
X-ÉlOIST
GOULETTE
SALLE D'EXPOSITION, DE PUBLICITÉ ET DE DÉPÊCHES
au Point Central de la Ville.
c
NANCY, lundi 20 octobre 1902.
dii
diriger
les patrouilles, notamment dans le
l'urgence, que le général André repousse au mouvement.)
nu
S'il ne l'a pas fait, il aurait
bassin deDenain et Anzin, les meneurs de
nom du gouvernement, la question, dit-il, ab
absolument
manqué à son devofr.
la Boui'se du Travail de Paris, tous étrande
demandant un examen approfondi,
M. Pelletan. — Je viens d'avoir avec l'ïh»
gers aux mines et qui prétendent, par l'inSéance du lundi 20 octobre
1
TÉLÊFHONiaUE
j Le
lieutenant-colonel Rousset retire alors mirai
m
Marquer un entretien qui établirait
timidation, la menace et la violence, empê!Séance ouverte à 2 heures 20.
sa
demande
d'urgence.
co
contraire.
y
;—
^
cher les mineurs de se rendre paisiblement
M. Léon Bourgeois préside. L'affluence i
M. Lockroy. — Et moi, je viens égaleM. Pelletait et M. Pictet
Paris, 21 octobre, 4 h. 50 matin.
à leur travail.
es
est considérable daus les tribunes réservées
]
ment
de l'entretenir; je lui ai posé la quesM. Ferrette, député de Bar-le-Duc, a la m
'
«
Quand
j'ai
dit
à
M.
Edgard
Combes,
au
au
public.
On
s'attend,
en
effet,
à
une
séanVOTES DE NOS REPRÉSENTANTS
tu~
il m'a demandé à se retrancher derpa
parole
pour poser une question au ministre tion,
chef
de
cabinet
de
M.
le
président
du
conce
mouvementée.
§
n
Au scrutin sur 1"urgence de la proposition
rière
le secret professionnel (Mouvement
e la marine, qui l'accepte.
de
<
se
seil, que j'allais armer nos sections syndiEn tous cas, l'ordre du jour est très chari
é
de M.Rôveillaud demandant que toutes les
général
et exclamations.)
(A
ce
propos,
plaçons
ici
l'information
ê
Celle personnalité puissante de Zola cales
pour leur permettre de répondre aux gé,
gé car, avant le grand débat sur la grève
ca
motions relatives à la séparation des Eglises
Je demande à la Chambre de décider que
suivante.
Elle
est
la
suite
de
celles
que
nous
attaques dont elles étaient l'objet, j'ai voulu gé
générale des mineurs, M. Ernest Roche, av
encore la scène. Hier, à Turin, at
1 a
et de l'Etat soient renvoyées à une commis- occupe
0<
Marquer soit relevé de ce secret et
déjà publiées, et expose à nouveau l'amiral
d'abord exercer une pression efficace sur député
3o
de la Seine, doit demander l'urgence javons
sion de trente-trois membres que la Gham- ui
appelé
à témoigner du fait que j'ai indiqué.
a nature des attaques dirigées contre M. a
une foule enthousiaste a acclamé Zola, M.
^ le ministre, en lui montrant la perspec- pour
la
P
pa
sa
proposition
de
loi
portant
sépara
p
bre nommera, lous les députés de Meurthe(Applaudissements
sur de nombreux bancs.)
e
Pelleian
:
(A
tn de batailles rangées dans lesquelles eût tic
tion des Eglises et de l'Etat, et M. Ferrette,
et-Moselle ont voté contre, excepté M. manifestation compréhensible, puisque tive
M. Pelletan. — Je suis stupéfait de voir
«En réponse au démenti que lui infligent
coulé,
des
deux
camps,
un
sang
généreux
dé
député
de
la
Meuse,
doit
poser
une
question
j
Emile
Zola était de race italienne.
Chapuis, qui a voté poitr.
E
un
e ministre de la marine et l'ingénieur Lau- u
le
.r ancien ministre poser pareille question,
qu'il fallait réserver pour d'autres combats, à M. Camille Pelleian sur la présence de be
et si M. Lockroy était à ma place, je suis
— Dans le scrutin sur l'ordre du jour pur
et
beuf,
notre
confrère
le
Français
publie
.
C'est en termes moins admiratifs que, non
,K moins inhumains, mais plus, en rapport M
M. Raoul Pictet dans les bureaux du minis- un
et simple qui a clôturé l'interpellation do .
sûr qu'il se refuserait à répondre.
une
de ce dernier, adressée il y a six su
les intérêts et la dignité ctiSa patrie ! le
n
1ère de la marine et sur les bruits de li- jours
;01 lettre
également, à Nancy, M. Sorel, ad- avec
a\
M. Bertboulat sur la présence de M. Pictel hier
Depuis que je suis au ministère, ajoute-tà un tiers.
vraison qui lui aurait élé faite de plans de
,
dans les bureaux du ministère delà marine, joint
je
11,> jamais ta moindre apparence de fuite n'a
au maire, a évoqué la mémoire de ps « Voilà quel a été l'unique but poursuivi ,I vr
Or, M. Laubeuf parle uniquement, dans ti
par
cette
démonstration
au
président
du
su
submersibles.
tous les députés de Meurthe et-Moselle ont y,
eu lieu, nos armoires sont mieux gardées
ce
missive, de ses types de submersibles eï
Zola à ce vibrant banquet des vétérans ce
conseil des ministres, de nos Jaunes prêts et J Après l'adoption du procès-verbal de la celle
l
voté contre, excepté M.Chapuis, quia voté
qu'on
ne le croit. (Applaudissements à l'exet
et de l'arrêt de construction ordonné par le <l
ov
outillés
pour
reconquérir,
au
besoin
à
main
I
j
01
où se rencontrent coude à coude, en une
précédente séance et de plusieurs projets mi
pour. — Havas.
trême gauche.)
p
minisire, M. Pelletan. Cette lettre, privée, W
armée, leur liberté au travail, c'est-à-dire «'intérêt
|>j
local, M. Ernest Roche dépose la est
es en contradiction avec le télégramme enToutes les accusations actuelles contre le
fraternité passagère, les champions des ileur
e
droit à la vie, entravé, violé, par les :, proposition
m
pï
de loi relative à la
I'TÛ
i voyé postérieurement sur la demande du ministre et ses collaborateurs sont la suite
violents partisans de la grève obligatoire, [fl
opinions contraires.
vi
m
de la campagne de presse, déjà ancienne,
i! ministre.
de
(Suite)
ii Séparation des Eglises
« Ai-je réussi ?
d
La virulence de nos discordes empoidirigée
contre lui pour avoir dénoncé les
I
Dans
cette
lettre,
il
n'y
a
pas
un
seul
mot
|
et
de
l'Etat
lie comité fédéral du travail
« Evidemment oui puisque, fidèle à la pro-1
en
abus de l'administration de la marine.
concernant l'affaire Pictet et à la faveur al
3<
do plus en plus la vie nationale, rn
messe qui m'avait été faite, M. le président | M. Ernest Roche, qui est un socialiste na- de
Une note communiquée à la presse à fis- sonne
Il est regrettable seulement que le contredont jouit cet ingénieur suisse, installé dans
du conseil des ministres, ordonnait télégra- tfa
tionaliste, demande l'urgence et la discus- un
sue d'une réunion privée tenue hier soir à Aussi,
A
-des trêves comme celles d'hier dt
cc
coup
en soit retombésur un inventeur qu'on,
U1 local du ministère de la marine.
phiquement aux douze préfets intéressés sfl
sion immédiate, aux applaudissements d'uii
Paris, à la Bourse du travail, par le comité g(
a attaqué jusque dans sa vie privée.
Cette lettre n'apporte donc aucune clarté a
sont-elles les bienvenues, encore que les jîjd'appliquer,
le
soir
même,
le
grand
proce
certain
nombre
de
membres.
da
fédéral du travail, qui représente 600 orgaCes attaques intéressées me soHt profondans le débat. Ce qui apparaît clairement,
de mobilisation élaboré par M. i I La lecture de l'exposé des motifs de la c',
actuelles y aient trouvé gramme
gi
nisations ouvrières, déclare le comité prêt préoccupations
P
d(
indifférentes, mais je peux dire aux
c'est que le passé de M. Raoul Pictet le re- dément
Waldeck-Rousseau,
et
dont
l'application
pt
proposition est soulignée par des marques co
à accepter une entente avec le comité nalio- \(.
instigateurs de cette campagne que les pirèS
leur écho.
^
commanderait peu à la faveur du ministre lr
loyale — qui est une garantie pour l'ordre d*:
d'approbation sur les mêmes bancs.
de
nal des mineurs pour une lutte générale
c'c
ne m'arrêteront pas dans morl
de la marine et de son chef de cabinet. On calomnies
M. . Edmond Gérard y a porlé avec pi
public et le respect des droits de tous — |: 'I M. Combes, président du conseil, minis- ie
basée sur les revendications communes à
œ
œuvre. (Applaudissements à l'extrême gaule
trouve
mêlé
à
divers
scandalesflnanciers,
mettait enfin un terme aux entraves appor- ,ti»
j§ de l'intérieur et des cultes, est seul en- nc
tout Je prolétariat.
c<
conviction
la santé du général André. Il m
cl
che.)
notamment dans une affaire d'acétylène.
ce
au banc du gouvernement.
j Voici les renseignements que nous puiy aurait des réserves à faire sur ce toast ; tées par les révolutionnaires au libre exer-1icore
M. Berthoulat, nationaliste. — Je demant
Dans le» Imagina iionillerw
cice du droit au travail des mineurs
M. Ernest Roche rappelle que sa propo- SQ
de à transformer la question en interpella»
sons dans les débats judiciaires de cette d<
« Jamais, depuis la fameuse grève de De- ' si
Douai. — 250 grévistes environ de l'Es- la
'3 personnalité du général est trop mêlée
sition est inscrite depuis vingt-cinq ans affaire
f
a
reproduits par les journaux locaux tion.
»
l'on n'était arrivé à obtenir, dans d*
carpelle ont tenté d'empêcher le travail à la aux
a'
luttes politiques pour échapper à la cazeville,
Çf
dans le programme des républicains radi- e
M. Jaurès demande que cette interpellaetj notamment par le Progrès du Nord:
les plus sombres jours de troubles et d'effroi, eaux.
es
fosse de Sainte-Reine. La troupe a dù iuler- C(
Il est donc grand temps, dit-il, de
11
soit renvoyée après celle sur les grècontroverse.
y.
« La société en question d'éclairage par lion
l'application
de
ces
mesures
depréservation.
le
venir. Une arrestation a été, opérée.
leur donner satisfaction. (Rires au centre-et y
Vl
ves.
s
l'acétylène
avait
été
constituée,
en
1897.
au
M. Combes, lui-même, a dû mettre sur
« Or, le soir même de ma démarche au- à
Montluçon (Allier). — Le comité des
à droite.).
ica
MM. Berthoulat et Riper t insistent pour
pi
de M. le président du conseil des mi-1I L'adoption de ma proposition, continue ! capital de un million et demi. Sur cette la
jaunes vient d'informer le préfet de l'Allier le
le compte de « la chaleur communicalive près
so
somme, l'apport des procédés de M. Pictet la discussion immédiate, que M. Pelletan
1
1
de l'intention d'un certain nombre d'où- J
nistres (9 octobre à 11 heures du soir) les M
M. Ernest Roche, aura en outre cet autre était évalué à 500,000 fr. ; 700,000 fr. étaient accepte,
a<
et qui est adoptée par 343 voix conbanquet » certaines paroles « sensa- préfets
p:
1
vriers de reprendre le travail. Le préfet a d'un
.
prenaient, de toute urgence, les me- a
avantage : celui de vous faciliter l'équili- co
tr
tre 234.
(!
pi'omis de les protéger.
tionnelles
» du général. Nous n'en dirons sures
si
nécessaires pour amener sur les lieux bre
bj du budget et de vous aider à constituer couvertspardes souscriptions; les300,000 fr.
M. Berthoulat déclare qu'il ne s'attendait
re
restant furent souscrits par MM. Pictet et
Clermont-Ferrand. — Les grévistes de pas
»
|la caisse des relailes ouvrières.
B<
autant de celles prononcées par M. des
^ conflits les troupes protectrices délava
Boulaine,
ce dernier alors banquier à Bru- pas
P! à prendre la parole aujourd'hui. Il sera
Sainte-Florine et de Brassac-les-Mines se ,7
liberté des uns et des autres.
M. Combes monte à la tribune. Il ne veut xelles.
bref.
X(
»
b;
sont engagés à permettre l'entretien des Edmond Gérard, car nous savons que
«C'était la fin des sanglantes bagarres, 'pas,
'pf
dit-il, répondre sur le fond de la propoLa porte du ministère de la marine, dit-il,
On
sait
que
M.
Boulaine
est
actuellement
puits, que l'eau commence à envahir.
1'.
l'honorable président des Sauveteurs et sans
s<
la lâcheté de ceux qui, a ces troupes, si
sition. Il laisse à la Chambre toute liberté à sous
qui
s'ouvre si difficilement aux Français-,
so
les
verrous.
1'
Saint-Etienne.— Les grévistes sont plus j
présentes, refusèrent de donner I ce
ce sujet.
devait-on
l'ouvrir aussi facilement à un
des Vétérans a la sagesse de ne rien lais- enfin
fles ordres
— Enfin on signale de Cherbourg, Roche- d
'
que jamais décidés à continuer à empêcher
d'agir.
01
I Quant à l'urgence que demande M. Ernest ' fo
81
fort, Toulon, Saint-Nazaire, que des bateaux étranger qui n'a aucune valeur scientifià l'improvisation.
tout transport, si les compagnies ne dôli- ser
« Tous les esprits instruits et impartiaux 't>
Roche, le gouvernement ne croit pas qu'une commandés
co
par l'Etat sont arrêtés dans leur que?
Q'
vrent pas aux ouvriers, en échange de leurs
le constatent : les pouvoirs publics ont .
11 y aurait donc, répétons-le, des ré-. le
M. Pictet n'a pas de domicile réel. Il en a
question d'une importance telle que la sépa- co
construction, sans qu'on puisse obtenir du
bons de chauffage, du charbon de bonne g
laissé faire, par crainte des violents dont i
01
en Allemagne, en Amérique, en Angleterre.
serves à faire sur sa harangue, puisque1 ils
}{ recherchent l'appui électoral en flattant ration des Eglises et de l'Etat doive suivre m
ministère des instructions définitives.»
qualité.
S'il a aujourd'hui un domicile réel, c'est
*
S
la filière ordinaire de la méthode parlemen- 1
hardiesses oratoires du général le
Decazeville (Aveyron). — Deux coups dei les...
»
leurs passions et eu attisant leurs haines.
ua
i
* *
d.
depuis que vous l'avez installé au ministaire.
fusil ont été tirés sur un train-conduisant- André
^
t,
ne permettent pas de voir unique- d « Bien mieux, nous ferons citer du haut {j M. Combes se demande si la demande j1 M. Ferrette : — La Chambre connaît ca^ tère.
des ouvriers au travail. Un ouvrier a été
de la tribune parlementaire les noms d'of-' ^,
que plusieurs journaux ont raconté. On re-i Si vous aviez pris les renseignements éléd'urgence
n'est
pas
faite
uniquement
dans
~
ment
en
lui
«
le
ministre
de
la
guerre
».
fi
blessé. — Havas.
ficiers de notre armée, de fonctionnaires ,„
prochait à M.Pelletan deux ordres de faits : mentaires,
vous auriez su que M. Pictet
n
le but d'embarrasser le ' gouvernement?, g; d'abord d'avoir interrompu la construction eétait dans une situation financière pleine
Nous n'y avions pas songé cependant, ddu ministère et de membres du Parlement 'M
LA PEViTION DE L'ÉPISCOPAT FRANÇAIS (suite)
(Applaudissements
à
gauche).
j(
1
(
,
qui,
au
lieu
de
leur
favoriser
l'entrée
dans
'
de
sous
marins
dont
la
mise
en
chantier
d
,
i rôle de critique acerbe, d'échenilleur
d'embarras (Bruits à l'extrême gauche).
• Le
M. Lasies. — C'est un enterrement de aA
c mines, ont fait rebrousser chemin à
les
, avait été décidée par MM. Lockroy et de
.Le Figaro publie le texte d'une lettre ^
M. Pictet était une espèce de Pic de la Min
première
classe.
j
i
do
toast
est
encore
plus
ridicule
qu'anlin
Lanessan.
l
nos camarades a qui le travail seul peut I
adressée par Mgr Le Nordez, évoque de
.tandole.ll
a touché à tout et n'a réussi danss
"M. Dejeante, député socialiste, appuie la
a!
M. Camille Pelletan. — C'est là une ques- rien.
3j
Dijon, au chanoine Yon, directeur de la Se- pathique.
F
Mais, l'Etoile de l'Est n'a pas assurer avec le droit, la possibilité de vivre, ; jdemande d'urgence.
Il n'était qualifié en aucune manière
ij,
Voilà en vérité, la situation qui depuis le
de politique générale. Je n'ai accepté p
maine religieuse du diocèse de Dijon, aut observé
o
pour l'honneur exceptionnel que lui a faille
I -M. Gcrault-Richard et divers autres dé- tion
la mémo réserve que ses con-' début
(j,
d( vous répondre qu'au sujet de M. Pictet. n
de la grève est faite à nos Jaunes de _
de
sujet de la pétition de l'épiscopat français f
ministre de la marine
pjilés
socialistes,
connus
pour
leur
dévoueFrance.
»
'
frères.
Toute
affaire
cessante,
elle
a
criF
M.
Ferrette.
—
Eh
bien
!
j'y
arrive.
On
a
ÏU Parlement.
En 1882, il a écrit une lettre où il accepte
ment au ministère, déclarent au contraire ^
dit
que
le
ministre
de
la
marine
était
en
red
Mgr Le Nordez, tout en désapprouvantt tiqué
l
de l'amirauté anglaise de faire les frais pour
avec aigreur (et avec, injustice) le La réunion «lu comité national qqu'ils ne voleront pas l'urgence, qui, disent- ja
lations
avec
un
étranger
pour
la
construci;
la persécution religieuse actuelle, pense que3 i
lalfonslruction de son bateau (Applaudissen'a qu'un but, celui de mettre le gou- tj
toast porlé par M. Sorel, au nom de la
Le comité national des mineurs s'estréuni its,
«
tion de sous-marins, M. Raoul Pictet, un ments
la manifestation de l'épiscopat français, inironiques à l'extrême gauche.
n
v|
vernement
dans l'embarras.
AI
d
dans
la
matinée
à
Paris,
à
la
Bourse
du
trarmunicipalité.
étranger, qui a une maison en Angleterre et
terdite par le Concordat, peut avoir des; >
C'est un inventeur qui promène ses in?
M. Lasies déclare qu'il votera l'urgence,
vail.
Les
délégués
se
refusent
à
toute
inlerij
en Allemagne.
conséquences très dangereuses pour le clerv
ventions à travers l'Europe. Il ne vous a
On lira ce toast plus loin. Nous nei view
v
et le secret le plus absolu est gardé rien que la séparation des églises el de l'EOn a même dit qu'il avait mis des dessi- a
gé et pour la religion. C'est pourquoi il a1 c
apporté aucun plan. Il ne vous a apporté
t!
s
tât
ne
soit
pas
près
d'être
un
fait
accompli.
■
,
sur
leur
délibération.
croyons pas qu'il contienne quoi que ce
n
refusé de s'y associer.
idée. Est-ce une raison pour mettre
M. Boulard, radical socialiste, vient dire naleurs et des locaux de l'Etat à sa dispo- qu'une
Les membres du comité assisteront, cet
'
sition.
On
dit
même
d'autres
choses
plus
d
L'évêque raconte ensuite dans quelless soit
s
qui puisse blesser les convenances' aaprès-midi, au Palais-Bourbon, à la discus- .-qu'il
des ingénieurs et des locaux à sa disposiy a d'autres projets plus importants à *
fq
i
graves
:
Pourquoi
le
ministre
a-t-il
intro-iti
conditions on lui demanda d'apposer sa si-■ et
e les habitudes courantes :
; tion ?
étudier : notamment l'impôt sur le revenu, jg
ssion des interpellations sur la grève géné- é
gnature au bas de ce document :
L'orateur s'égaie au passage de la diver-' )I duit un étranger au ministère ? Est-il vrai i1 C'est un agent de l'amirauté anglaise.
r
raie des mineurs.
.
Ce
toast
est
patriotique,
naturellel
[
qu'il
lui
ait
confié
des
secrets
importants
de
•! n
Un vieaire général, dit-il, d'un des prélats
g
gence
de vues qui a éclaté, lors du récent j j*
1 (Bruit à l'extrême gauche.) C'est un homme
à
Signataires vint. le. trouver le 4 octobre aui rment, puisque dédié à une société dontl IDans le iYorri et le l*fis-«le-Calais. g
est animé des sentiments les plus antidébat, entre M. Jonnart et M. Aynard, en-"jla
' défense nationale ? (Applaudissements qui
sur
divers
bancs).
"
ffrançais. On en troupe la preuve dans un
ljt\ ilyitHmitt'.
t)
soir, et lui remit le document, avec prière3 la
i devise est : « Oublier, jamais ! »
tre te gendre et le beau-père... (Rires.)
M. Camille Pelleian, ministre de la mari- n
de le lire et de le signer le soir même ou lea
mémoire rédigé par lui en allemand ei où
Lille. — La situation de la grève n'a pas; ' M. Henri Brisson. — Je ne voterai pas[ ne, à la parole.
Ce toast blâme les appréciations de:
lendemain matin.
ilj dit avec ironie : « Les Français, on le sait,
car j'eslime que la proposition de
■ changé. On signale cependant de divers en-. l'urgence,
j"
a
L'évêque lui demanda si le Saint-Père; iZola sur l'armée de 1870, de laquelle le5 droits
assez promettre d'aller à Berlin. »
M Ernest Roche a surtout pour objet d'em-1 ^ Loin de savoir mauvais gré à M. Ferrette ,1' aiment
d
une reprise partielle du travail.
#
" i de sa question, je 1 en remercie, dit-il.
-\
avait été consulté, quel était l'auteur duj. souvenir
' Voilà
l'homme qui bafoue nos sentiments
.
,
barrasser le cabinet.
Arras.
—
La
nuit
a
été
agitée
dans
le
b
s
planait non moins naturelleCertains
scandales
ont
élé
soulevés
par
i,
les plus sacrés.
document et aussi quels évêques y avaient
M. Brisson annonce ensuite qu'il va débassin du Pas-de-Calais.
ment sur 1'assislance.
poser deux propositions : l'une sur l'ensei- la
' presse avec les moeurs qu'une partie de
C'est une personnalité des plus discutables
adhéré.
A Auchel, une cartouche de dynamite ai, P
cette
presse
pratique
aujourd'hui.
(Exclae
Le vicaire général répondit par une fini
et des plus discutées. Il est étrange qu'on
gnement libre, l'autre sur les congrégations.
Enfin, ce toast était un appel à l'unioni fait
f
explosion sur la fenêtre d'un chef de. g
:
mations
ironiques
a
droite.)
\
l'ait installé au ministère de la marine pour
MM. Dejeante et Sembat disent qu'ils ont
de non recevoir.
cchantier. La fenêtre a été mise en mor-'.
(
Mgr Le Nordez déclara alorsqu'il lui était,t 'et à la concorde. Ce sont bien là les ex- cceaux et. quelques meubtes ont élé délério-. déposé
des hommes de valeur.
une proposition sur la séparation de\ j J Le général Jacquey, député nationaliste supplanter
s
d
" i des Landes. — De votre part le mot est pique doivent faire entendre les3 rés
impossible d'accepter les conditions qui luii horlalions
1
M. Pelletan a commis là une grosse im; mais il n'y a pas eu d'accident de per-. rl'Eglise et de l'Etat antérieure à celle de M.; |"quant
r
v
étaient faites et qu'il ne pouvait adhérer au1 magistrats
,
Roche, et réclament la priorité et l'urgence p
prudence.
(Applaudissomenls à droite et sur
sonne.
municipaux.
s
' . M.Camille Pelletan. — Je tiens à hon- \divers bancs de la gauche. Exclamations à
document d'un inconnu,
A Carvin, une cartouche de dynamite at en
e faveur de leur proposition.
neur
d'être
un
vieux
journaliste,
fils
de
\
Alors,
cette
mauvaise
humeur
de
i; l'extrême gauche.)
L'évêque de Dijon termine sa lettre en(1
M. Ernest Roche. — J'ai tellement le dé-1,
f
fait
aussi explosion la nuit dernière sur une;
" J journaliste, j'ai vu s'écouter dans cette pro- j
! M. Ripert parle dans le même sens que
s'affirmant partisan de l'action de l'épisco1
)• l'Etoile?
Elle ne peut se motiver que3 fenêtre
f
de la maison d'un mineur qui a re-. ssir de voir aboutir la séparation des Eglisesf ji
i
fession
toute
ma
carrière
et
j'ai
le
droit
de
! jM. Berthoulat, puis M. Pelletan a de noupat, mais il voudrait que cette action fût .
[ 1fusé de se mettre en grève. Les dégâts sontt et
e de l'Etat que je demande la jonction des5 I rm'étonner de voir s'introduire dans uneU
\
par
le
mot
sur
Zola,
car,
malgré
l'appui
: veau la parole.
tout autre. Il la souhaite active et vaillante. '
deux
propositions.
|
purement matériels
R
t
de la presse des mœurs qui ne res-jI On n'a rien répondu, dit-11, aux arguments
è parfois
prêté par l'Etoile aux détracteurs5 ^ Divers attentats à la dynamite sont égaleM. Lepelletier, député nationaliste de la ! partie
J;
mais faite plutôt d'actes que d'écrits et de
1
— Les deux propositions diffèrentt i semblent guère à celles de la profession que: (que j'avais apportés à la tribune. On s'est
discours. — Havas.
;systématiques de l'armée, le patriotisme3 rment signalés de plusieurs autres points dux Seine,
^
exercée.I borné
)
J
à apporter sur l'honorable M. Pictet
»
sur
des
points essentiels en particulier en j'ai
bassin,
mais
ils
n'ont
nulle
part
entraîné
s
NOUVELLES DIVERSES
,
Entrant ensuite dans le vif de la question,i !| des
§ de
notre confrère ne lait pas l'ombreB '
(
détails complètement étrangers à la poce
qui
concerne
les
biens
de
main-morte.
,
^ d'accident.
jj
•
M.
Pelletan
dit
qu'il
n'a
eu
à
supprimer
au<}
■ litique de la France.
Marseille. — Le conseil général, aprèss <d'un doute.
demandons donc un vote distinct sur t
M Courrières, trois coups de feu ont élé3 Nous
I
cun des sous-marins mis en chantier par
Je n'ai donc rien à répondre. Je m'en
avoir affirmé ses sympathies à l'égard de
■
Il en résulte que Zola serait sacré de-i- itirés dans la direction de la fosse n° 5, oùt 1les deux propositions.
M.
Lockroy.
Ils
sont
achevés,
dit-il,
ou
|
l'armée de la République, a rétabli les sub' tiens
aux explications que j'ai données et je
M. Réveillaud demande la nomination
travaillent
quelques mineurs.
1
*
près
de
l'être.
1
« l'Affaire », que ce serait un crimee
ventions accordées aux divers cercles dess puis
]
à la Chambre de régler cet inci(
A Maries, la maison d'un non gréviste a\ <d'une commission de trente-trois membres^ . Je n'ai interrompu ni ne veux interrom- ,demande
officiers des garnisons du déparlement.
,de discuter sa littérature ? Singulièree iélé assiégée par les grévistes. Les fenêtress à laquelle seraient renvoyées toutes les
dent par l'ordre du jour pur et simple. (ApLe Caire. — Trois nouveaux cas de chopropositions relatives à la séparation des »pre, continue le ministre, la construction iplaudissements à l'extrême gauche.)
(
été brisées à coups de pierre.
j* inconséquence, on en conviendra, chezz ont
d'aucun sous-marin prévu au budget de,
léra ont été constatés au Caire, 12 à Alexan' i M. Boutard. — Nous venons d'entendre
Eglises et de l'Etat.
,
,
drie et 91 pour toute l'Egypte. — Havas.
les apôtres de la pensée libre.
Dans le Centre et le Midi
orateurs très éloquents parler de choses
M. Lasies. — Ce sera l'enterrement de ces £1902. J'ai recommandé, au contraire, aux: des
arsenaux d'en hâter la construction. J'ai re-■ ,qu'ils ne connaissaient nullement. (Rires)..
.
propositions.
\
gj
Ce serait un comble.
Saint-Etienne. — Une détente semblee * M.Jaurès. — La Chambre a décidé d'a- fusé seulement de faire exécuter quelques-■ i| Moi qui me suis occupé un peu de chimie,
l" uns des sous-marins de M. Laubeuf.
se produire parmi les mineurs. Sur diverss journer après les interpellations sur les niiI je puis dire que Raoul Pictet est un grand
Décidément il y a beaucoup d'« hommes d'affaiQue s'esl-il passé entre M. Pictet et moi?? |savant. La science n'a pas de patrie,
points, on signale que des grévistes mani- îieurs la discussion sur les grandes commisres » dans le clergé, à celte h«ure :
M. Pictet est un savant universellement!
festent le désir de reprendre le travail.
i | En cette affaire, il s'agit de savoir si le
L'agence Paris-Nouvelles raconte l'arrestation
sions. On devrait donc ajourner le vote sur
connu. Si j'avais refusé l'invention qu'il me5 ! ministre a le droit d'acheter une invention
Alain (Gard). — A Rochehelle, il y a jla proposition de M. Réveillaud.
d'uu ancien missionnaire, l'abbé Bertrand. Il avait
j proposait, tous ceux qui ont entamé contre5 jdestinée à assurer la sécurité de la France.
moins de grévistes.
ouvert à Paris, notamment dans le 18e arrondissePar 237 voix contre 219, la Chambre ref moi une lutte acharnée me l'eussent, repro-- , Ce droit il l'a. Aussi voterai-je l'ordre du
D'après quelques ouvriers, une détente se
j
ment, plusieurs dépôts de vins. Il y plaçait des
f fusela
priorité à la proposition de M. De- j
ché avec plus de raison, sinon avec plus dej
5 i jour pur et simple.
produirait si les travailleurs étaient proté- >
gérants qui devaient, tout d'abord, verser un cauJ
1Ô
violence.
gés contre les grévistes.
La clôture est prononcée.
M À. Reille (Droite), dit qu'il votera contionnement entre 1,000 et 2,000 fr.
On a raconté dans les journaux une fable3
l~ tre l'urgence de la proposition de M. Ernest
Hier, après-midi, les grévistes distriPlusieurs ordres du jour sont déposés.
Seulement, le vin qu'il vendait, l'abbé ne l'avait
(
î
ridicule:
mon
chef
de
cabinet
aurait
mis
M. Paul Lanoir, secrétaire de la Bourse
se huaient aux soldats des papiers sous formee -Roche, car, ajoute-t-il, un projet aussi im5
M. Bertrand. — Je ne conteste pas du
pas payé à ses fournisseurs. En outre, il acceptait
demeure M. Laubeuf de livrer ses plans3 tout le patriotisme du ministre de la marile de bulletins portant : « Soldats, ne lirez pass jportant devrait émaner de l'initiative gou- en
parfois, pour un seul dépôt, trois ou quatre gé- indépendante du travail (Jaunes), publie une
.
1
à M. Pictet; M. Laubeuf a démenti parf ne; mais je constate que demain il y aura
e
a- sur vos frères de misère, rappelez-vous le
rants. Ceux-ci ayant versé leur cautionnement déclaration dont nous extrayons ces passavernemcnlale.
\
télégrammes ce récit qui se dément• dans le pays une certaine inquiétude. (Récolonel de Saint-Remy »
ne pouvaient entrer en possession de leur emplai. ges :
M. Cunéo d'Ornano votera 1 urgence parce deux
lui-même.
« J'affirme que dans la proportion de
le
II y a, disséminés dans le bassin houiller
,
clamalions à l'extrême gauche.)
Aussi les plaintes affluaient-elles au parquet
'r qu'à
son avis le Concordat est devenu un
™ , Les plans de M. Lau'ieuf sont au minisit du Gard, 1,800 hommes de troupe,
M. Gérault-Richard. — La France est
contre l'ecclésiastique. A l'archevêché, où se ren- 170,000 sur 221,000, les mineurs sont
instrument de discorde. Il votera aussi plus
tère
de
la
marine,
je
n'avais
qu'à
les
comopposés
à
l'application
du
principe
de
la
Cransac (Aveyron). — Ce matin, on a tard pour la dénonciation du Concordat.
■ moins bête que ça.
seignaient les dupes de l'abbe Bertrand, on leur
,
muniquer
à
M.
Pictet.
J'eusse,
il
est
vrai,
grève générale ; la preuve mathématique de
le constaté i\»e reprise assez sensible du tral"
>
M. Bertrand. — Et c'est pour cela que
répondait qu'il n'appartenait plus au diocèse.
M. Maujan demande à la Chambre de ;
j simplement fait œuvre de trahison. Je prie3 nous demandons à la Chambre d'inviter le
/& vail.
L'abbé Bertrand a été arrêté dimanche II n'a la véracité de cette affirmation, on la trouve
voter la priorité pour la proposition de M.
' la Chambre de ne m'en pas croire capable.• ministre à ne plus mettre de locaux à la
dans le dernier référendum qui a donné
té
Campagnac (Tarn). — Il y a eu, ce maopposé aucune résistance.
*~ Réveillaud La proposition de M. Roche,
' (Applaudissements à l'extrême gauche.)
42.O0O voix pour, sur 8S,000 syndix dit-il, n'est qu'une manœuvre politique.
li- lin. 310 entrées de grévistes, dont 133 aux
disposition d'étrangers. (Applaudissements
.
On a dit alors: « Vous avez installé M.• au centre et à droite. — Bruit à l'extrême
o- aciéries de France.
A l'occasion du récent voyage de M. Loubet à qués Rouges, et, 221.000 mineurs. La majoM. ErnesllRoche. — Tous mes actes ont
.p
Pictet
dans
un
cabinet
spécial
au
centre
du
I
rité
des
syndiqués
Rouges,
soit
54
0[0,
refuuBesscges
(Gard).
—
La
rentrée
des
ouValence, notre confrère, M. Charles Legiand, digauche.)
Y toujours éfFconformes à mes principes de
ie vriers mineurs qui couchent depuis quel- libre-penseur. En déposant ma proposition, ministère de la marine. »
recteur du Journal de Valence, a été nommé sent donc, eux-mêmes, d'entrer dans la voie
L'ordre du jour pur et simple est adopté
','
M.
Jaurès
:
La
nuit
!
(Rires.)
sur laquelle les meneurs veulent les cona
:i- ques jours dans les locaux de la compachevalier de la Légion d'honneur.
, par 336 voix contre 211. (Applaudissements
" j'ai agi avec sincérité et indépendance. Perduire !
M
Pelleian.
—
Voici
la
vérité
:
J'ai
mis
à
a
gnie, afin de ne pas être inquiétés par les
a l'extrême-gauche.)
f sonne n'a le droit d'en douter.
la disposition de M. Pictet un cabinet danss
Une soixantaine de jeunes gens Marliniquais,
« Nous, les adversaires d'une action vio;1"
la* grévistes, a donne lieu hier à divers inciUne interpellation de M. Selle est jointe à
Par 285 voix contre 179. la Chambre ree
" un immeuble de la marine, rue de l'TJni-l
réfugiés en France à la suite des récents désas- lente que nous considérons comme ne pouu- dents.
" celle sur les grèves, ainsi qu'une autre de
fuse l'urgence à la proposition de M. Ernestt
versitc; il n'y a dans cet immeuble rienII M. Dejeante sur le même objet.
vant servir que les industries étrangères au
tres, viennent d'être admis gratuitement dans
ni
De nombreux grévistes, massés devant
\l Roche.
...:-<
qui aurait pu servir à M. Pictet.
lycées et collèges, en attendant le jour procham détriment de nos industries nationales, dele- les portes, ont essayé de se jeter sur les ouLa séance est levée. Séance mardi.
-1"
M Lasies. — A bas la calotte !
A
^Kl
L
,
Pourquoi ai-je accueilli la demande de
où le ministre de l'instruction publique deman- vons-nous en subir les conséquences terrix
rl- vriers à leur sortie pour se rendre aux
Par 290 voix contre 254,M proposition de
:^
M.
Pictet?
Parce
que
j'ai
le
devoir
impédera au Parlement les crédits néeetsaires pour bles pour nos foyers familiaux, parce qu'il
'il puits. Les gendarmes sont intervenus; quel- M. Réveillaud est adoptée. Elle tend, comme
l'institution de bourses régulières dont bénéficie- plaît à une minorité infime mais turbulente
ç rieux de ne rien négliger pour arriver à
le
le ques-uns d'entre eux ont reçu des coups de
on t'a vu, à renvoyer à une grande commisront ces jeunes gens.
de nous l'imposer ?
.
perfectionner notre armement maritime,
pierre. Deux grévistes ont été arrêtés. —
— sion toutes les propositions de séparation
M Demagny, conseiller d'Elat, est mort
« Qu'eut-on dit de nous, dans le monde du
pour le rendre supérieur à celui des autres dans la matinée. — Havas.
Le» charbonniers de» ports
des Eglises etfle l'Etat,
HUne centenaire, Mme veuve Langelier, est dé- travail, si nous eussions courbé notre front,
nations, pour favoriser les progrès scienticédée chez sa fille, à Granville. Elle était née le lésé nos intérêts et abandonné « notre droit
îù
Marseille. — Le syndicat des charbon(M. Emile Demagny succombe à la fleur
ilL,a réquisition «les troupes
fiques.
• j niers du port de Marseille vient d'écrire à
21 janvier 1800, à Saint-Pierre-Langers.
|»a«- l'autorité civile
Il ne faut pas confier exclusivement la de l'âge. Né en 185G, il avait donc à peine
sacré au travail»,sous la menace des agents
M. Combes pour le prévenir que la Fédéra:î"
de la grévicullure ?
je recherche des sous-marins à des personna- 46 ans. Depuis quelques années, il jouait
Le lieutenant-colonel Roussel, député de
Le roi des Belges, ayant terminé sa cure, a
lion des ports et des fleuves de France, rôu
ges à deux ou trois galons. (Applaudisse- un rôle considérable dans la coulisse politi« Nous ne nions pas à nos camarades
es
' Verdun, a déposé la proposition suivante,
e
quitté définitivement Luchon, pour se rendre à rouges le droit de se croiser les bras auj pondant à l'appel de solidarité des mineurs,
i ments à l'extrême gauche).
^
qu'il
avait
été
chargé
par
le
groupe
natio0
Biarritz.
a décidé d'arrêter le travail dans tous les!
M. Reille. — Vous devriez leur rendre que. Il a été chef de cabinet de plusieurs milieu de travailler, et d'inutiliser, pour un laps
D
^ naliste d'élaborer :
\r, ports, à moins que les revendications des
nistres. Il était commandeur de la Légion
de temps plus ou moins long, leur capital
f
*
Aaticle
1"'.
—
Le
droit
de
réquisition
des
es hommage. (Applaudissements adroite.)
Le fameux brigand italien Musolino est à l'ago- humain. C'est parce que nous respectons
'
mineurs ne reçoivent une solution favora.
M. Pelletan. — Je n'entends pas les ex- d'honneur.
troupes
par
l'autorité
civile
ne
peut
s'exersr
nie. Il est en proie à une fièvre violente.
. ble à bref délai. — Havas.
cs clure, mais les portes du ministère doivent
ce droit que nous entendons faire respecter
x
cer qu'après un décret rendu en conseil des
Il fut le secrétaire général de M. WalDurant ses accès de délire, il crache à la figure le noire.
ministres. Il ne peut être délégué à une au♦
u. être largement ouvertes au progrès. Voilà deck-Rousseau, durant ces trois dernières
de tous ceux qui s'approchent de lui, hurle et se
«Que l'on me cile un seul fait de nos Jauma
politique.
(Applaudissements
à
l'extrêtorité
civile
nommément
désignée
que
par
ar
démène d'une manière terrible. Une prostration nes ayant organisé des patrouilles armées
années, au ministère de l'intérieur et à la
me gauche.) '
un arrêté du président du conseil.
suit en général ces attaques. Le médecin de la pri- pour s'exposer à l'exercice du droit de grève
On me dit que M. Pictet est un étranger. présidence du conseil.
I
Art.
2.
— La présente loi ne change rien
3n
son et deux gardes-malades le surveillent nuit et des Rouges ?
Le budget de 1003
M
aux dispositions de l'article 5 de la loi du 22 Quelle est la nation qui a jamais refusé les
jour,
A l'époque où le conseil de la Légion
Le projet de budget pour l'exercice 1903
M
« Or, qui niera que les Rouges s'opposent,
S|. inventions des inventeurs étrangers ?
juillet 1879 visant les pouvoirs des présid'honneur
fut partiellement renouvelé, l'an
a
élé
distribué
à
la
Chambre,
lundi.
par des patrouilles armées, circulant de jour
iu
Toute cette question est absolument rididents des deux Chambres ni à celles du
L« trust do la viande a été enregistré à Trenton, et de nuit, sous l'œil bienveillant de là pouledernier, M. Demagny y entra.)
Le bureau de la gau»-îse radicale
5),
c
te
Code
d'instruction
criminelle
(art.
9
et.
25),
flans le New-Jersey, sous le nom d' «United Statos lice, au libre exercice, pour les Jaunes, de
La gauche radicale a renouvelé son buu- non plus qu'aux pouvoirs spéciaux conférés
v
és
Incident
Packing Company ». Le capital autorisé est d'un leur droit au travail !
reau, qui est ainsi composé : président, M.
I. par les lois et règlements en vigueur aux
ax
M. Lockroy. — L'amiral Marquer, dont
Le ministre de la guerre a décidé que le nommillion de dollars, il sera probablement porté à
« L'armée du désordre est allée plus loin Sarrien ; vice présidents, MM. Chapuis et huissiers el aux agents des douanes, des
es personne ne suspecte le patriotisme, a dû bre d'engagements volontaires de trois an» attri800 millions de dollars, c'est-à-dire i 2,500,000,000 encore dans sou action révolutionnaire et Ruau: questeur, M. Chandioux; secrétaiti- eaux et forêts, des postes et de la régie. »
vousj>révenir qu'il existait au ministère un bué à chaque corps ou fraction da corps par la
fle françS,
tyrannique. Elle vient d'embaucher, pour res, MM. Lanet, Morlot, Noulens, Couyba.
x.
Le lieutenant-colonel Roussel demande
de dossier très grave coulr© M. Pictet. (Long circulaire du 17 septembre dernier serait doublé
-H
1
1
1
UN
COMBLE! i
1
Saint-Zola?
«
g
i -
f
l
g
i
ip
\k
S
Une déclaration des Jaunes
MORT DE M. DEMAGNY
Nouvelles parlementaires
EST REPUBLICAIN
Hardi U Octobre^1902
chaudronnier, faubourg Stanislas. 45 bis, de
Pagtny-sur-Moselle
char
Ecolo d'agriculture de Saulxn
La confiante enfant accepta et le même
Dépêche météorologique
I
droit à Dompaire (Vosges), et Marie-Antoi- res sur MoMelotte. — M. Joseph Poi
La gendarmerie a expulsé du territoire le droi
soir,
la bague était engagée « chez ma tan.
769 Cherbourg, 767 Perpignan. Dêpres- soi
sieur Nicolas Drouot, âgé de 66 ans, ma- nette
nelt< Weber, cuisinière, faubourg Stanislas, rot, maître surveillant chargé de cours î
su
lc * contre la somme de 6 francs.
sion Iles-Britanniques. Baisse : 9 Shields, 3 île
j
45 bis.
— Auguste-Nicolas Chapizot, journa- l'école pratique d'agricull tire de Saulxurcs
condamné libéré, sujet allemand.
b
Le lendemain du dépôt au mont de piété, nceuvre,
ne
I ICI* rue de Mirecourt, 35, et Françoise-Dê- sur-Moselotle, a éle nommé, en la mêmà
lier,
DE NOTRE PRÉCÉDENTE ÉDITION
Brest.
t, ., < le igrenier du logeur commença à être mis
Probable : vent des réglons Ouest, faible "j «
sirce
Siré'{ Blanpoil, chaussonnière, route de Mi- Aialilé, à l'école pralique dTagriculture àn
Paris, 20 octobre, » h. soir.
_____ ou modéré, nuageux, averses, temps doux. en. coupe réglée Tout le linge que l'on y
25, avant à Ligny (Meuse). — Nico- Ncubourg (Euro), en remplacement de M
Dimanche, vers six heures du soir, un recourt,
reco
déposait so mit à disparaître comme par en.
las Bastian,
camionneur, rue Jeanne d'Arc, Jouans, non acceptant.
forain était installé, place Léopold, à Luné jas
i
UNE COLOSSALE ESCROQUERIE {suite) Ouest violent puy de Dôme, Ouest-Nord- "
chantement,
ce fut une vrjde fugue de bas, fo
Julie-Victorine Cuny, lingère, rue
Ouest faible pic du Midi.
'
M. Marc-Lcon Husson, diplômé des ètMÊm
il vendait des « bijoux surprises» 81, et
'
de
vi
de chemises, de pantalons, de mouchoirs, ville;
dans une petite boîte éclairée par -JJeanne-d'Are, 81. — Jules-Auguste Lange, Ératlques et des écoles nationales d'agiT^ui!
(Voir aax Faiis divers, page 3)
qui attendaient le jour de la lessive. Puis contenus
co
A 1 ïîlysée
qu
à Haraucourt (M.-el-M.), et Julie- lire, a ete nomme mailre surveillant char
Parmi les personnes reçues lundi à l'Ely- vint
des
»
_,. maçon,
, x
le tour des bol Unes, etc.
d£ bougies.
Le parquet de Versailles s'est transporte
,P
vii
Joséphine Lalante, cuisinière, rue de Stras- ge de cours, à l'école pratique d'agricuNura
A un moment donné, trois individus, Fie- José
On
ne soupçonnait pas encore Joséphine
sée par le président de la République, on
<
ce malin à.Biaige (Seiwe-el-Oise), .dans l'es- see
Boeglé, 22 ans, journalier, et deux de bourg,
«oui 29.
remarque le nouveau commandant du 20e Brunner,
j},
de Saulxures, en remplacement de M Poi.
lorsque la jeune servante ayant déric
dt
poir d'y arrêter le chanoine Rosemberg, *•»
' Ui
ses
camarades,
vinrent,
sans
motif,
cherCi
Ch;>rlos-Eug&uc-Eloi Caslan. capitaine, rot.
corps,
le
général
Michal,
et
M.
Gasquet,
,
pressé
celte
dernière
de
lui
rendre
sa
bague,
se
compromis dans l'escroquerie commise par çorj
pr
cher noise auforain, lui bousculant sa boite, domicilié
dom
à
Nancy,
et
Hélène-Blanche
Viancien
recteur
de
l'Académie,
directeur
de
apprit,
qu'elle
lavait
portée
«
chez
ma
à
ap
le-banquier Mallevai et consorts au préju- anc
Xertigny. — On télégraphie de Toulon
lui
ron, sans profession, à Malzéville. — Henriprimaire.
tai
tante
».
lu éteignant ses bougies.
dice de 1» dame Civet, mais, lorsquil est l'enseignement
ton
Le marchand; nommé Jules Séty:i 30 ans, Alljc
Albert Viard, boaiielior à Troyes (Aube), que Régina Mélinc, qui a été mise, il y a
Elle ne comprit, pas:
arrivé, Rosemoefg était parti, emmenant
E
Echo
du baiii:'i<'( deH vétérans
avant à Nancy, et Caroline Noesser, blaii deux jours, en état d'aiTestalion à la suite
d'Angoulême, prit le paru d* se ayat
— chez ma tante? inferrogea-t-elle un originaire
ôi
avec lui ses deux fillettes. — Havas.
«le A"a an;
et de regagner l'auberge dp M. Dit- chisseuse,
clos
impasse Raison, 5. — Louis Mo- du meurtre de son amant, Maurice Arnaud
peu déconcertée Mais je n'ai pas ici de retirer
rc
TIRAGE FINANCIER
^
15, place Saint-Jacques, ou il était riait
rlau, chapelier, rue Granclvillc, 3, domicilié membre du conseil d'administration de li
Voici
le texte complet du toast porlé di- tante.
lai
C'est, sans doute chez la tienne tante rand,
n
IV1'
au nom de la municipalité, par qu
â Molenbeck
Saiul-Jean (Belgique), et Jean- Bourse du travail, a avoué qu'elle avait agi
que tu veux dire ?
d(
descendu
Voici Me résultat du tirage des obligations manche,
ma
M
Sorel,
adjoint,
au
banquet,
des
vétérans
Pour
cela,
Sôty
suivit
les
rues
des
Capune-J
Emue
sans
doute
d'une
telle
candeur,
la
ne-Julie
Huliger.
taillouse, faubourg des avec intention.
de la vil&fc de Pari» (emprunt 1871);
iM.
Arnaud, qui était également conseiller
de
Nancjî,
toast
auquel
il
est
fait
allusion
vo
elfiS
du
I'uifs-Contcnt
et
s'engagea
dans
la
Troi
voleuse
avoua
que
le
bijou
était
au
«
clou
»,
ci
Le numéro 93&£46 gagne 100.000 fr.
Trois-Maisons, 49. — Léon Bigorne, emdans
c'esl-à-dire
c'e
au monl-de-piété. Elle ajouta en ruelle
ri
Saint-Georges, donnant sur le der- ployé
ploy de commerce, rue des Carmes, 1, prud'homme,préparai(. sa candidature en vue
-Le numéro 787,719 gagne 50.000 fr.
dai notre article de tête :
rière
de l'auberge Durand.
venl
JLe numéro 857,922 gagne 50,000 fr.
E
riant:
ri
veuf de Caroline-Louise Jacquot. et Marie des élections législatives dé 1906.
En
demandant à la municipalité de vouloir bien ru
Les trois agresseurs ne le lâchèrent pas, Joséphine
Josc
— Apprends donc « qu'aller au mont-deBerné, journalière à Nancy,
Les dix numéros suivants gagnent cha- prendre
frei
part à votre fête annuelle, vous avez enten&aint-ï>ié. — Il circule en ce moment
du associer
en elle la population nancéienne t
pu
d'injures. Sôty, suf le point de Veuve
veu' de Marie-Léon-Henri'Jcanmichel. — dans les quartiers de la rive gauche un«
piélé ».ça ne se dit plus. On se feraitf...iche l'accablant
n
cm 10,000 fr.:
;
C'est
donc comme représentant de noire char- de
(g soi On dit simplement : « Je vais chez renlrer
dans l'auberge, défia les trois gar- Paul
Pau Vibrolte, cordonnier, rue Sl-Mictiel, 8, pé! i tion, dont voici le texte, et qui sera
38 19»
2-15 886
578.545
668 928
1.058.421
G
r<
(
mante cité'et de sou Conseil municipal, que jo dois m;
97.312
556.741
634.783
771.560
1.272.482 mai
nements
et fit le moulinet avec sa boîte sus- avant
avai soldat, rtu 39e régiment d'artillerie, à sous peu de jours remise à M le maire et
ma lanle. »
n
l'honneur de votre aimable invitation, dont je sens
— Tout cela ne me rend pas ma bague ! pendue
p,
à une lanière de cuir.
Ecrouves
Ècn
(M.-et M.), et Jeanne Demetz, tis- à MM. les conseillers municipaux de SaintWAGON-POSTE CAMBRIOLÉ ton"
tout le prix et l'attention délicate qui vous a ^
répliqua la volée en se fâchant. Et elle se
La boîte vint atteindre à la lête l'un des serande
sera
à Vandœuvre (M.-etM.)
——————gu
[,
Diô :
uUM
-titre que vous avez donne. a• votre Soewto
■ Lwd .. rendit
re
immédiatement au commissariat, où jeunes
jr
gens, aussitôt Boeglê tira son couBendaye (Basses-Pyrenées). — Un vol 8 De
L
« Les soussignés, commerçants et proelle déposa une plainte.
u
important de dépêches a eu lieu, la nuit der- « Les
L Vétérans des armées de terre et de mer 1870- ell
teau et se précipita sur le forain qu'il frappriétaires, ont l'honneur d'appeler votre
Cj
Cie
d'Assurances Générales sur la Vie
71
»
évoque
biei>
des
souvenirs
tristes
et
doulouOn
arrêta
aussitôt
Joséphine
Brunner,
p
niére, dans le train Bordeaux-Irun. Quinze 71 «
pa à l'omoplate gauche. Sôty tomba, les
attention sur la question ci-après :
Rentes vimg-ercs, — mixtes — dotales
r«<> à la fois, qui nous rappellent notre chère pa- qu
qui avoua tous les vols. Une partie du lui- aagresseurs s'enfuirent, au plus vile:
sacs destinés à l'Amérique du Sud ont été reux
Comme conséquence de l'embellissement
trie
déchirée
et
meurtrie,
obligée
d'abandonner
y
U
]e
M
M.
Simon,
38,
rue
Gambetta,
Henseig.
gratuits
r
lin, enfermée dans une valise, a disparu. lie
ôvenlrés. Tous les chargements ont. disparu.
On transporta le malheureux blessé à
de la place Saint-Martin, de la rue d'Alsace,
aux mains du vainqueur ce beau pays d'Alsace- ve
La constatation du vol a eu lieu en gare Lorraine,
£0J
a èlé retrouvé. Quant à la voleuse, l'hôpital.
r
La lame du couteau était restée
rue d'Hellieule et rue Gambetla les immeuqui nous touche de si près qu'il fait, resle
„
elle a été écrouée.
d
d'Iran, au. moment de la livraison des sacs po<l
dans la plaie, M. le docteur Paulin l'en re«
pour ainsi dire, partie de nous-mêmes.
bles ayant augmenté de valeur dans ds
par la poste française à la poste espagnole. ' Et
E cela... wel-ïré les plus héroïques efforts de
lira. L'étalée Séty est très grave. S'il en
v
grandes proportions, les loyers des comCar et voiture
nos vaillants soidats qui ne succombèrent qu'écra— Havas
réchappe, iPreslera paralysé du bras gaug
merçants ont été doublés ainsi que les paLundi, à qualre heures de l'après-midi, '
sés par le nombre.
che
^
tentes. Par suite d'une habitude trop rouLES GÉNÉRAUX BOEBS ET GUILLAUME II +%
Je n'ai pas la prétention de faire l'histoire de un
ui car électrique de la ligne de PrôvilleLa police de Lunéville IrThimédiatement tmg
tinière, le marché et les fêles (même celle
cette époque douloureuse, qui blessa si cruelle- JSaint-Max
Sa
HÉÂTRE MUNICIPAL DIS NANflv. — Spectacle
a pris en écharpe faubourg StOn sait que les généraux boers viennent
^ mardi 21 octobie.
ment notre amour-propre national ; mais je dois 'Georges,
Gi
près le pont du canal, une voilure ouvert une enquête pour retrouver les cou- | du
Tournée Ch. Ba- de ia Saint-Martin) se passent en dehors de
de quitter Berlin, sans avoir vu GuillaumeII. dire-,
,.
furent découverts,
lundi ret : Loute. comôdie-vaudeville en 4 actes, ce nouveau centre, nous plaçant ainsi dans
da
di ( cependant, que les- ju-gementS les plus sévères: dans
laquelle se trouvaient deux cultiva- pables qui
De l'article publié par le Journal des De- de l'étranger
i
nous furent moins humiliants et sur- (g
matin, à six heures, au domicile de l'un de
,]e Pierre Véber. — Bureaux, 7 h. 1[2. Ri- des conditions de déshérités et nous metleurs.
r
tout moins funestes que celui qu'osa porter sur
bats sur le séjour des illustres soldats à tou
d'eux,
rue Traversière. On ne tarda pas à deau,
^a 8 h.
tant dans une position par trop inférieure à
Le
car
a
ét£
peu
endommagé,
mais
la
,
nous l'auteur de « la Débâcle ».
Berlin, nous extrayons ces passages :
noi
nettement que le coup de couteau
nos collègues, nos voisins, qui sont réputés
v
1
a été mise hors d'usage. Les deux établir
.
^
« Les polémiques et les publications de
<Ce sont toutes ces causes, bien certainement, ■voiture
avait
élé
porlé
par
Boeglé.
habiter la ville. (Nous avons pourtant les
qui se trouvaient assis sur le
qui ont amené vos sentiments patriotiques à vou- voyageurs
»«
communiqués officieux se poursuivaient 3™
I j Cet individu a de fort mauvais antécémômes charges qu'eux.)
loir pour devise ces deux mots bien significatifs siège
Slt
n'ont eu aucun mal.
encore au sujet du projet avorté d'une au- qui
f
dents,
il a déjà subi plusieurs condamnaNotre pétition a donc pour but de desont inscrits sur vos armes et que Vous avez
Sursis
mal
placé
dience entre Guillaume II et les généraux sûrement
^ûr
tions. Ses camarades ne seront probable„
aussi profondément gravés dans vos
mander la répartilion plus équitable des
Les
foires
de
la
Alettse.
—
Tableau
!
boers, lorsque ceux-ci sont arrivés à Ber- cm
ment poursuivis que pour tapage scanda- . '
cœurs: « Oublier... Jamais ! *
« ,Lundi dans la soirée, la police a procédé n
des foires qui se tiendront dans la Meuse £places du marché en niellant sur la place '
à l'arrestation, pour tentative de vol et port leux.
i<
Cependant,
bien que ces sentiments patriotiquesF ai
fin.
<Saint
Martin, jusqu'à la rue d'Alsace et la
pendant le mois tic-novembre 1902 :
"i
innés en nous, nous devons reconnaître que: d
d'arme
;
prohibé, de Arthur Daudés, 17 ans,
«
i reste bien établi que la première soient
soit
partie
de la place faisant face à la rue
b<»nijevin
g
Bar le-Duc. le 3. — Billy-les-Mangiennes, 1
c'est au régiment qu'ils se sont développés et for- demeurant
de
en garni chez M. Tavard, logeur,
idée d'une audience entre l'empereur et. les *f
Sous le poids des récoltes, un grenier s'est le
ic 4.
| — Vuucouleiirs, le 4. — Stenay, le 4 d'Hellieule, les marchands de denrées aliuu< : par l'instruction militaire que nous y avons1 Gl
Grande-Rue, 96.
généraux boers est venue du côté allemand, tifiés
r
effondré dans la nuit de ;,amedi à diman- |j<«
par l'esprit de discipline et d'abnégation
(1"' mardi). — Ligny, le 6 (veille du l«r ven- mentaires.
Daudés, qui a été condamné tout récem- ,
en sorte qu'on peut dire qu'il y a eu invita- reçue,
"g
qui y régne, et par le culte de la patrie et l'amour m
J che, au domicile dos époux .lacquol-Ghaton. dredi). — Revigny, le 6. — Bar-le-Duc, le , Cette répartition aurait le double résultat
'
nient
par
le
tribunal
correctionnel
à
deux
tion adressée aux généraux, sinon directe- j
du
„,
u drapeau qu'où y enseigne.
Une vache a eu les reins cassés par la fn
7 (1er vendredi). — Demange-aux-Eaux, le 8. de dégager la circulation de la rue Thiers ment, par l'empereur, du moins indirecteo
Oui,
Messieurs, c'est bien à ce contact que ces, mois de prison, avec sursis, n"a réellement c
chute
d'une
pouli
e
et
a
dû
êive
abattue.
_ Sâuviguy,
;
—
le, 8. — bamvtllers, ie 10. — 61 de donner à l'entrée de la ville, les jours
\
pas
de
chance,
car
il
va
lui
falloir
tout
ment, par son gouvernement.
«m
sentiments se sont imprégnés en nous, comme le P;
Ci
s
d'abord
purger
cette
condamnation.
Verdun,
fefë
- Sorcy, le 15. — Stainville, \de marché, un aspect plus seyant et plus
baume qui guérit les blessures et sont demeurés U !
Hcrtrambol*
^
«... Nous continuons d'estimer qu'on a ban
qu'actuellement.
vivaces pour nous faire éprouver le besoin
— SLitiay, le 15. — Vavincourt, le 17 animé
'
Nous apprenons i[ue M. Ferry, instituteur le 15.
1
commis une maladresse à Berlin. Ce n'est assez
^ss
Nous réclamons aussi énergiquement
de nous grouper autour de ce Drapeau des » VétéA côté de son grand choix de confections là
à Saint-Sauveur, vient d'êlre nommé insti- (3e lundi). — Gondrecourt, le 20. — Dun, le que les attractions de la fête de la SainEpas, comme nous le disions l'autre jour, que «e
rans des armoes de. terre et de mer », que nous1 e|
à BcrtramUois.
22. — Cleriiiont-en-Argonne, le 25.
1
et tissus haule nouveauté pour vêtements,3■ tuteur
t
nous blâmions le gouvernement allemand saurions
^"
encore défendre énergiquement, si l'honMarlin, soient uniquement placées dansle
M. Ferry était très apprécié à Saint San
<
la
maison Gillet-Lal'ond possède un assorlide n'avoir voulu recevoir les généraux boers nCT
Const-ii
de Prud'homal'* de Mar- ffaubourg, puisque c'est la fêle du fauneur nous en faisait un devoir.
'
v
Nul doute qu'il n'en soit de même à le-9>u«.
leque sur la demande et la présentation de
çQuand on a le bonheur d'appartenir à un pays( ment, complet de chapeaux, chemises, cols, veut*.
—
Renouvellement partiel. — bourg.
1
. .* Eic
cravates, parapluies, etc.
IBertrambois.
l'ambassadeur d'Angleterre. Ce scrupule comme
con
le nôtre : aussi riche par sa situation topo-. Cl
Election du 19 octobre 1902:
Espérant que notre pétition sera prise eu
re
■
que par la nature même de son sol ;
était naturel el légitime. Mais, puisque ces graphique
gra
Patrons.
— l série, 1" catégorie. — MM. ssérieuse considération, nous avons l'hon! DCisipoîsoaaicment d'enfants
I
,
tffenus
faits
Aussi
fertile,
entre
les
mains
d'hommes
laborieux
61
généraux ne manifestaient pas le âésir
A
Philogène-Albert et Morisot Emile- neur,
|
ps»r la !>,-l!a<loiic 1Pernet
etc. »
6t 'économes, comme le sont tous nos braves cam
Mardi, vers une heure du malin, la
d'être reçus, c'était faire preuve à la fois et
François,
élùs:
Dimanche
après-midi,
des
enfant.sdeJœuf,
^
i
pagnards
;
p(
re série, 2" calôgorie. — MM.
Meurtre — Voici des détails sur le
de légèreté et de peu de générosité que de Pâ-Aussi fécond par son industrie et son commerce, police a-dressé procès-verbal contre une dePatrons.
—
l
m,*
n|
douzaine de jeunes drôles qui ont occa- .appartenant à des familles italiennes, étaient Thirion
leur proposer une audience, en y mettant do
'r fessor et la prospérité sont l'apanage, des; mi
Edouard - Joseph - Marie et HotT meurtre de Taintrux, dont nous avons pardont
j
, allés
se promener dans les bois a voisinant À
g
lé hier :
•
?
sionné.
dans
la
partie
supérieure
de
la
rue
,
d'avance une condition humiliante pour merveilleuses
:
Georges-Jacques
Charles, élus.
qualités de génie et de l'amour du \
me
la
localité,
et
où
ils
m'angèrent
de
la
bellaJ
de la Hache, un vacarme infernal qui trou- J
Théodore Jacquel revenait de la scierie
eux. C'était les placer dans une situation tra
travail, inhérents à notre race,
r
Ouvriers.
— 1" série, lre catégorie.—MM.
done,
en
pleine
maturité
en
cette
saison,
j-,
^
On
01 longuemenlle sommeil des gens habttrès fausse, et les obliger' dams te cas où ils;
( peut dire qu'une natton ainsi privilégiéei bla
Duchatel Victor Joseph et Gérard Charles, 1Bacchus, des Rouges-Eaux, conduisant un
[poison
très violent, comme chacun sait.
|vr
jouirait, nos seulement, d'un bien-être incalcula-. tant
ta
1chariot chargé d'écaillés de bois.
ce quartier.
*
refuseraient celte condition, de blesser en j°n
élus.
J
ble mais serait invincible, si l'union et la concordes
e série, 2* catégorie. — MM.
— Dans ia soirée de lundi, la police a1 , Lundi malin, à 7 heui'es, les petites Anna
Dans un débit, il rencontra deux jeunes
même temps Guillaume II et. Edouard VII. ble,
Ouvriers.
—
l'
rr.
d
filles qui, dirent-elles, se dirigeaient sur
dressé procès-verbal pour coups et blessu- Galon, 8 ans, et Joséphine Moutarini, 4ans, Kieffer
« Quoiqu'il ne soit pas douteux que l'ac- y *régnaient toujours.
Eugène et Noël Victor, élus.
'
\
expiraient
dans
d'atroces
souffrances.
. ' C'est à l'affermissement de ces principes, que je' r(
Saint-Diô. Jacquel leur proposa de faire
cueil très chaleureux fait aux généraux■ vous
, prie d'unir tous vos efforts. En apportant res sur M. Edouard François, employé de
vo
Théâtre
asuuic>s>al de
ïïar. — j
Le jeune Galon, frère de la première vie'
C(
roule avec lui, ce à quoi elles con sentirent.
boers à Berlin ne s'adressât surtout à eux-' toute
votre énergie pour atteindre ce but, vousJ commerce, conlre Charles Bertrand,21 ans,'j ■lime,qui ;ivait,lui aussi,mangé de la beila- Tournée
tolj
falbot.
—
Mardi
prochain
21
To
Au plus ôp»is de la forêt du Haut-Jacques,
cordonnier, demeurant, ainsi que le plaimêmes, il n'est pas téméraire de supposer" aui
aurez bien mérité de la Patrie !
octobre, M. Talbol, sociétaire de la Corné- les
j
' I doue, a vomi à temps et a pu être sauvé ; oct
trois voyageurs rencontrèrent deux jeuà Malzéville.
qu'il y avait; dans cet enthousiasme, quel(
C'est
à l'union de tous les Français que jè lèvee gnant,
g
die-Française,
accompagné
par
des
artisles
j
un
autre
enfant,
Dominique
Caboli,
2
ans,
die
nes gens qui leur .cherchèrent querelle. Les
que chose comme une protestation indirectei mort
me verre et à tous les membres des c Vétéranss
— Mardi, à deux heures du matin, la po- ;
d'élite,
donnera,
au
théâtre
municipal,
une
dei srmées de terre et de mer ».
li
(deux jeunes filles ayant pris la fuite, Jaclice
a déposé au violon Mathilde Mougenot, à
' qui on avait rapporté des fruits perni- d é
contre l'altitude du gouvernement, nonseu-. des
représentation de l'Avare et du Malade quel.
;
f ciettx, est dans un état grave, mais non dé- rer.
resté seul en face des nouveaux ve35
lement en ce qui concerne l'incident de!
Fa-eulté de médecine
* ans, fille soumise, qui faisait un scandale ,
}n
imaginaire.
|
[ sespéré.
i
nus,
fut terrassé, et, l'un de ses agresseurs,
.
épouvantable
sur
la
place
du
Marché.
l'audience manquée, mais aussi au point de!
e|
Le registre des inscriptions sera ouvert
l^â^'îiy-en-Harrois.
— Le nommé lui
j
Tous ces enfants habitent avec leurs pa'
mettant un genou sur la poitrine, lui
vue des mesures un peu mesquines, prises' <}
1
u 24 octobre au 10 novembre inclusive-du
Didelol Camille, âgé de 18 ans, domicilié à demanda:
I renis,
cité Dirlrich, boulevard des Italiens, Dit
Jlarebé de iVaney du
octolii'e
(
«La bourse ou la vie! »
à l'occasion de l'arrivée des chefs sud-afri- ment.
,
m
•
fà Jœuf.
Li£
Ligny-en-Barrois, ouvrier en Instruments
— Làchez-moi une main, répondit le voicains. » ™
«
de précision au compte de la société des
Les jurys d'examens fonctionneront à da- j 151 bœufs, de 70 .. à 82 .. ; 32 vaches, de 60 ..• I
turier, j'ai 200 fr. en or que je vais vous
" à 80 .. : 18 taureaux, de 65 .. à 68 .. ;, 142 veaux,
—
. tei
ter du 3 novembre.
$
1
lunetiers,
était occupé à tourner une pièce'■ donner.
,
de 60 .. à 70 .. ; 335 moutons, de 90 fi 105 .. ; 2833|
Berlin. — Le général de Wet est partiI
ETAT CI%'II>, I>K SVArVCY
Le concours pour l'internat aura lieu lee pporcs, de 76 à 80.
de
cuivre
dans
les
ateliers
dits
«
des
Instru■ , Jacquel élait, en effet, porteur de celte
hier soir à 10 heures pour La Haye ; les gé-; lundi
_u
27 octobre, à 8 heures du malin, et
|
Du i 9 octobre 1902
nu
ments », lorsqu'à la suite d'un faux mouve-1 somme, mais, au lieu de sortir de sa poche
néraaxKfilba et Delarey à 11 heures lOpourl* celui
g
Avis aux cultivateurs
mc
ce
de l'externat, le jeudi 30 octobre, à 8
. ment, il eut la main gauche effleurée parle: son porte-monnaie, il y prit son couteau
Bruxelles^
^
MM. Vilgrain, Simon et Cie payem, iess j Naissances. — Elise Perseval, rue Vieheures du matin.
* ^
tour. Il est résulté de' cet accident une plaie!
(j
La foule les a salués d'acclamations frébons
blés vieux ou nouveaux 20 francs less tor, 25. — Jeanne-Eugénie Jeu, rue Deville,. toi pouce gauche. M. le docteui" Maucolel, dont il frappa à la gorge son agresseur qui
1 10. — Marie-Anna Ridacker, rue Saint Ni- du
s'affaissa: il avait la veine jugulaire ouLes
récoiU|>eD«cs des apprentis
nétiques.
l<
s 1100 kilos rendus aux Grands-Moulins.
qui
colas, 98 in*.
qu soigne le blessé, estime que 1 incapacité1 verte.
La Haye. — Les généraux boers quittentt
du bureau d« bienfaisance
a 6 «n » xièrcs-aux-Da m es
I Décès. — Marie Chautraine, 47 ans, cais-. de travail sera d'environ 8 jours.
Quand, avertis par Jacquel, les voisins
mardi Rotterdam pour se rendre a Lon-iLa séance générale annuelle ainsi que la
a
M Louis Masson, charretier, a portéô sière, épouse Schergès, rue des Tierce— Le maire informe les habitants des rues1 .accoururent, le blessé avait rendu le dernier
dres.
' di
distribution des récompenses aux apprentiss plainte
p
à la gendarmerie contré Françoiss lins, 18.
la gare, de la Terrasse, Saint-Georges, soupir.
.
de
Berlin. — Les fonds recueillis jusqu'àà e
ett apprenties patronnés par le bureau auG
i- Guilleret,
mineur, qui à la suite d'une dis-;
l
présent en Allemagne se montent à 610.000° RFI
Son cadavre fut reconnu pour celui d'un
"
Du lundi 20 octobre
^du- Sud et des Buttes, qu'ils logeront des»
ront lieu dans la salle Poirel, le dimanche
c
e cussion,
lui a porté un coup de canne à la
mililaires,
jeudi et vendredi prochain 23 et nommé Gaston Léonard, ancien ouvrier
n
a
mark, La recel te faite vendredi, à la sallee 26
2Î octobre courant, à 2 heures de l'aprèsNaissances.
—
Jules-Marie-Jeùn
Manfi
0i octobre.
i- figure,
qui a occasionné une ecchymose au24
delà Philharmonie, a dépassé 12,000 mark.• m
midi, sous la présidence de M. Floquet,
d
t, dessous
de l'œil gauche. Guilleret prétend1' dray, rue de Boudonville, 7 bis. — Alice- ~\— Procès-verbal a été dressé par la gîn- mouleur à Saint-Dié, en dernier lieu sans
" travail.
On dit que Je gouvernement a été très sa-- professeur
pi
^a
à la Faculté des sciences, vice6- qqu'il a frappé le plaignant pour repondree Blanche Poitier, rue de l'Equilalion, 61. — darmerie
de Ligny-en-Barrois contre le!
tisfait de l'attitude absolument correcte dess président
Cette version est celle de Jacquel. Le parPaul-Alhert-Hubert Mangeot, rue de Mon- £Q
de l'Académie de Stanislas.
à ses provocations.
pi
à
mommé Mairel Berard-Charles, débitant en1
généraux boers, et ne mettra aucun obstaDésert, 18.— Marguerite-Anne-Marie Stor^^g
;' cette ville, rue de Saint-Dizier, pour mau- quet, qui s'est, rendu sur les lieux, s'occupe
Ie
Ordre du jour : Discours de M. Léopold
cle au mouvement boerophile.
T_
[ker, rue de la Coïnmand^rie. 71. — Ray- „„
" de contrôler ses allégations.
Lallement, vice-président, sur l'organisation
n Les
■
vétéran» de Frouard
vaise tenue de son registre d'inscription des5
a de
Londres. — Le steamer Saxon de la
eti l'assistance à domicile à Nancy et l'asmond-Louis Bargeaud, rue dés Ponts, 34
La gendarmerie recherche le compagnon
iet de l'ompey
r
v0
voyageurs.
« Union Caslle line », est arrivé à Southamp- s
.
de Léonard et les deux jeunes filles qui
Décès.
Marie-Catherine Diéboid.59 ans,
sistauce
obligatoire aux vieillards, aux inl"
C'est
dimanche
que
la
655*
section
des
s
Gondrecoart.
— Compte rendu de la1 pourraient bien être des complices de l'aIon, venant du Cap.
n,
repasseuse, épouse Frédériek, rue du Fau-'.
'
firmes, aux incurables et aux familles charL
%
'" vétérans
de Frouard-Ponipey a célébré,!> bourg-Saint Georges, 62. — Marie Marchai, foire
A bord se trouvaient les Tcommandanlss g,
tenue dans celte ville le 16 octobte; grosseur.
f°:
gôes d'enfants.
,
. pour la troisième fois, sa fête annuelle,;- 15 jours, rue de l'Équitation, 37. — Léopoldî 1902
Joubert, Kruilzlnger et Fouchô.
ï* :
«
—
Compte moral à l'appui du compte admi£
J' dont l'éclat était rehaussé par le concours
s Ferry, 66 ans, journalier, rue Victor, 27. —
Animaux amenés: 12 vaches et 73 pet Us
Les commandants boers se sont refusés à
a nislratif
de l'exercice 1901, présenté par M.
^
n
» toujours si apprécié de la Société musicale,
5> Rosalie Jcandel, 65 ans, sans profession, porcs,
toute interview, concernant, les affaires dee Camille Mat bis, ordonnateur.
qui
étaient
dans
un
état
sanitaire
saP.°
r
mise
gracieusement par M. Munier, son
tisfaisant.
l'Afrique du Sud.
n veuve Badel, rue Sellier, 60. — Adolphe» lis
Discours de M. Floquet.
président,
à
sa
disposition,
ainsi
que
par
l
Les petits porcs se sont vendus de 45 à 60i
'| Gille, 60 ans, coiffeur à Frouard. —JeanNOUVELLES DIVERSES
S
Distribution des récompenses aux appreul
" Lcelui des sapeurs-pompiers, en grande teH Pierre Schwartz, 66 ans, journalier à Maxé-. fr. la paire, en moyenne.
~ ties filles et aux apprentis garçons.
,nue et superbes sous les armes, que comParis. — Le roi de Portugal a fait céléVente faible sur le gros bétail. Les vab ville.
Pays d'Avricourt [suite]
'1
Musique militaire, chants.
brer ce matin en l'église Saint-Roch, une
mandait le lieutenant Bussière. Près d'eux,
ches
maigres se sont vendues de 0 fr. 55 à%
On nous écrit à propos d'un article que
^
Mort-nés, 2.
en
messe à la mémoire de son père, le roi don
II
marchaient les gendarmes de la brigade de6
0 fr. 58 le 1[2 kilo.
Avis très important
nous avons emprunté à un journal de Metz
Publications de mariages. — Paul-JoLuis.
Frouard el leur chef.
Collège de Saint-Mihicl. — Celle3 et relatif.à la vente des raisins du pays d'A...
Un
ou
des
commerçants
peu
scrupuleux
13
seph-Henry
Cuny,
industriel
à
Thaon
(VosBrest. — Ce matin, a eu lieu à Landerf
La municipalité, invitée à la cérémonie, y
v
vricourt :
se
2t (
4 ges), el Marie-Augustine Giron, sans proies-. année, la rentrée des classes a été superbe.
neau, l'ouverture de l'école laïque.
il servent de la firme Vaxelaire, Pignot et
était représentée par MM. Rollin, maire, et
V(
« Je ferai remarquer à l'auteur de l'article
.
De
longtemps
on
n'avait
vu
pareille
al'fluen,
Cie,
pour
écouler
en
son
nom
des
marchan]
n
j. sion, rue de Metz, 38. — Charles-FrançoisA huit heures, au pensionnat Saint-Ju- V
" Bertrand, adjoint, Cordier, Gabriel, Hu. qu'il ne connaît peut-être pas la partie. La
ce dans cette vieille maison. C'est aux nom1
û dises
de qualité secondaire qui ne sortent
<
i" René Chardot, ingénieur civil à Asnières5 ce
lien, était célébrée une messe, à laquelle
't gnin,
Paulin et Schmitt, conseillers munisuccès des années précédentes, ett presque totalité des raisins arrivés à AvriLa P
pas de cette maison .
(cipaux .
(Seine) avant à Nancy, et Naucy-Marie-Ma-, breux
P1'
toutes les sœurs assistaient. A l'issue de la
s
à l'habile direction à la fois fermeg court français a été vendue 23 fr. les 100
_
MM. Vaxelaire, Pignot et Cie informent
i I deleine Jattiot, sans profession, rue Israël- surtout
"
cérémonie, une manifestation en faveur des
"
La section de Bouxièrcs-aux-Dames, inviet
et paternelle de noire dévoué principal, di-i. kilos, plus 5 fr. pour les frais de douane
[e qu'ils
n'Ont aucun représentant et qu'ils ne
e (
[
Sylvestre,
17.
—
Félicien-Séraphin
Lorenlz,
sœurs s'est produite. La ftfule a poussé de
9
' tée, était représentée à celte fête, par MM.
secondé, du reste, par tous sess allemande, ce qui donne 22 mark 40 pfenfont pas voyager. Seul, un coupeur se rend,
]
['. cultivateur à Brômoncourt (M.-et-M.), el{ guement
&'1
nombreux cris de: «Vivent les sœurs!i l<
u,i Burlé,
son président, Singer, vice-présiqu'il faut attribuer cet ac-. nig. mais ces raisins, dits « alicante Bouspendant
les mois de mars et septembre, a
à ,dent, et Chrétien, porte-drapeau.
Marie-Aline Munier, cuisinière à Nancy, collaborateurs,
ÇÇ
Vive la liberté ! » — Havas.
P
R
'.
croissement
progressif
de la population sco-|_ chet ». sont une marchandise médiocre ne
Longwy, Briey, Saint-Diô, Epinal et leurs
l s
domiciliée
à
Gerbécourt
(M.-et-M.).
JoÇ
'
Après la réception habituelle à la mairie,
p
produisant qu'un vin de faible degré et donla
laire
de
ce
bel
établissement.
Télégramme commercial
eenvirons, afin "de visiter, avec la collection
m .
"tseph-Edouard Thouvenin, tailleur d'habits,
a eu lieu le service solennel à l'église.
nant 50 p. 100 de jus. »
de Draperies pour vêtements sur mesure,
e!
(Bourse du commerce)
La messe a été dite par M. l'abbé Robi- rue Ciodion, 7, veuf de Philomène Lescard,
Saint-Mihiel. — M. Didelol, répêti-iNotre correspondant ajoute qu'il a vendu
les clients habitués qui n'aiment ou ne peull" net, curé de Frouard, et T* quête a été faile
le et Marie-Appoline Firquet, concierge, ruee teur,
te
Chiffres fournis par la maison E. Bollack aîné
chargé
de
cours
d'allemand
au
collè- du raisin français provenant du Roussillon,
v
'■
vent
se déplacer.
j
A
Ciodion
6,
veuve
de
Michel
Zehren.
—Léonpar
Mlle
Cordier,
conduite
par
M.
Langlard,
ge
0(
de
Saint-Mihiel,
fera
sous
le
patronage
Paris, 20 octobre, 1 h. 32 soir.
e raisin produisant un vin de onze degrés et
MM. Vaxelaire, Pignot et Cie seraient, re- de
]
' Désiré Marchand, orthopédiste, rue de laa §
Pompey, jeune matelot en congé.
de( M. le général Lelorrain, commandant ia1 65 à 70 p. 100 de jus.
COURANT 4 PttKII.
i; c
connaissants aux personnes à qui il serait!
Primatiale,
20,
et
Jeanne-Joséphine
Potier,
4c
llt
e
nt
') 40 division d'infanterie, des conférencess
j
Après le service, les Vétérans se sont;
« Si je m'étends un peu longuement, conAvoine (100 ftll.)
15 80
15 95 f
fait des offres de celle nature, de bien vouu
" rendus au cimetière pour déposer la palme
1P employée de commerce à Maxéville (M. etBTes (100 lui.)
21 80
21 05 i.
~ d'allemand aux officiers de la garnison quii tinue-t-il, c'est que l'auteur cie l'article de»
*j
loir
les
en
aviser.
;
a
M.).
—
Louis-Odile
Henrion.
employé
au
Pnrrhes (100 kll.)
31 55
28 80
du souvenir, au monument communal.
se
se destinent à l'école de guerre.
mande comment il se fait qu'on vende une
,c chemin de fer, rue de Strasbourg, 154, et
Huiles (100 kll.) .......
57 75
58 .
M. Brunei, vice-président de la 655° sec^
Ces conférences auront lieu au cercle mi-- espèce de raisin 22 mark et une autre 28
Annuaire de Nancy
Alcools ll'ueetol.l
36 87
37 25
|
I
Marie-Amélie
Bloise,
sans
profession
à
Bru
u
jj
tion, a prononcé un discours vibrant de palitaire, trois fois par semaine.
a
mark. Cela ne peut-être la même marchanSucres
24 06
25 18
L'éditeur de l'Annuaire de Lorraine
-s- (Vos-ges).
ije triotisme, puis la compagnie des sapeurs! dise, car entre le « carignan choix » et
Eeurey. — Vers sept heures du matin,
(département de Meurthe et-Moselle) prie
. 1—A
. ■ —
V
le
)■).
Louis-Joseph-Paul Haurye, caissier à la
a
"
pompiers, et la musique a joué la Marseilw Guiot était parti battre de l'avoine dansg 1' « alicante Bouschet » il y a une forle difM.
toutes les personnes venant sse
" recelte particulière des finances de Toul, y
L'empereur de Chine a présidé à une réception instamment
<
y
f laise.
.
férence
Si
.. fixer à Nancy, de bien vouloir venir donner,
sa grange.
r
5.
domicilié,
et
Jeanne-Pauline-Léon
ie
Prévôt,
3.u Palais d'Eté. Ton» les membres du
corps di? >
Cette pieuse cérémonie terminée, Vélé£
j,
B est, prétendu qu'un grand nombre d'aleur arrivée, au bureau de l'adminisè
Vers onze heures, inquiète de ne le point
1S
sans
profession,
place
Saint-Epvre,
t,
veuve
plomatique, à l'exception du ministre d'Angle-" dés
.
~ rans et. invilés se sont rendus au banquet,
tration, leurs nom, adresse et profession,
. Vl
voii rentrer, sa nièce l'envoya chercher par cheleurs iront faire leur provision à Avriu
■
'
de
Victor
Marchai.
—
Joseph
Buchmuller,
terre, et tous les commandants des gardes des
,
e
Ie
u
* pour
l'inscription dans ' r Annuaire >de> confortablement servi à l'hôtel Bussière.
voisin, qui revint bientôt lui annoncer court, mais d'après la nouvelle loi alleà un
légations y assistaient.
'
aux sons d'un magnifique pas redoublé, joué
ue marinier de passage à Nancy, domicilié a
Nancy pour 19U3.
l_
que
son oncle élait étendu sur le sol de la
a mande il est possible que les raisins paient
(Toul, et Françoise-Augustine Fischer, ma- 1
L'abstention du minisire anglais vieut de ce
par l'Harmonie.
dix mark de droits au lieu de quatre. On
" , L'insertion du nom etdela profession est
et ne donnait plus signe de vie.
ÏS
rinière, de passage à Nancy, domiciliée a
à grange
S
qu'il se refuse à toute relation avec la cour de
e
t
De
chaleureux
discours
ont
été
prononcés
os
a. préférera la bonne marchandise qui paiera
" gratuite pour tout le monde.
j. , Pendant qu'on courait chercher un médee section, Custines. —Auguste-Emile Vouaux, compChine par suite de ce qu'il considère comme un
un
par
M.
Hentz,
président
delà
655
m
C!
ù comme la mauvaise. »
Administration : (passage dn Casino) 21,
on transporta l'infortuné cultivateur
(ie| table à Saintes (Charente Inférieure), avant cin,
déni de justice dans l'affaire de l'assaBsinat d'un
41» et M. Burté, président de la section de
un ,
rue
Saint-Dizier : 40, rue des Dominicains,
ir Les suiehle* d'officiers allemands
chez
lui,
où
bientôt
arriva
M.
le
docteur
ls
missionnaire anglais dans le Son-Nan nù quelque»
.
'
à
Nancy,
et
Zelpha
Moineau,
lingère
à
®
a
;
Frouard,
puis
M.
Wante,
un
des
convives,
ie* à l'imprimerie Crépin-Leblond.
3S
qui constata une fracture de la
ia
Le médecin-major OttoDurr, du régiment
pauvres ignorants ont été décapités, tandis que les
rfl I Saintes. — Léon-Louis Leclercq, terrassier
*
)r Maillard,
les
a débité d'une façon remarquable divers
0
base
du crâne, : la mort avait été inslanta- d'artillerie à pied n° 14. s'est brûlé la cerfonctionnaires responsables du erime étaient aflà Amiens (Somme), et Marie-Léonie Perrez,
z
monologues patriotiques.
afActes de probité
n
franchis de tout blâme.
velle dans soi: logement, pmee Brûlée, 2, a
e'_ née.
<re journalière à Amiens, avant à Nancy, cheMlle Marie Balling, de Dombasle sur- ' Un bal a clos la fêle, ainsi que le tirage
M. Guiot était âgé de 71 ans.
Strasbourg. On ignore les motifs de ce sui»
^s min des Sables. — Joseph-Emile Duchêne,
e
fWh d'une tombola, dont les lots, splendidês,
Meurthe, a fait la remise au chef de gare
x
fgi
II est à présumer que c'est en lançant des
is cide. Le major était, âgé de 60 ans et devait
2g
ouvrier d'usine à Epinal, et Louise Rérol}
y
avaient
été
offerts
par
les
commerçants
de
Facéties : De l'odorat : sentir sa fin approcher.
<
er. de. Nancy d'une bague en or qu'elle avait
ait
}e gerbes
d'avoine du grenier sur l'aire que le prendre sa retraite l'année prochaine.
les. domestique à Epinal, domiciliée de
8
Frouard et rie Pompey.
— Pour une négresse : passer une nuit blanche. —
— ! trouvée-dans les salles d'attente,
. 11malheureux vieillard a fait celte terriblee
I
droit
à
Dijon
et
à
Nancy
—
Ernest-Louiss
De l'honnêteté : se refuser à prendre un escalier
^
Un village privilégié
ier
— M. Théophile Armand. 46, rue de la
c
Frouard
.
jQuiriau Philippe, garçon charcutier, rue
le chute.
dérobé. — De la tyrannie : arrêter un ruisseau
Le petit village de Winket dont tous les
Vau Hache, à Nancy, a fait la remise au chef (de
1
des
Jardiniers,
9,
et
Salomé-Marie
Gslalter,
le
Le
jeune
Henri
Kierren,
âgé
de
16
ans,
a
r,
Peuvillers. — Vers huit heures du
parce qu'il murmure. — Pour une chanteuse : faire
a
lu écoliers d'Alsace ont appris le nom —- l'IUJ
tire gare de Nancy d'un parte-monnaie couleôn lingère, rue des Jardiniers, 9. — Charlesîle; déclaré à la gendarmerie que M. Besançon
s- ssoir, le feu s'est déclaré dans un groupe de
un gâteau de sa voix. — De l'audace pour un tamle Uijeiid sa source — jouit dans tout le Hautrai- liant 73 fr. 20 et de jetons qu'il avait, trouvé
l
Adnôs
Lecompte,
manœuvre
à
Laxou,
veuf
r
tve
l'avait
frappé
de
deux
coups
de
poing
à
la
itf maisons appartenant à MM. Simonin Taxile,
bour : battre la générale. — De la propreté : esa
e, aundgau d'une réputation méritée pour ia
es- sur le bureau de la consigne,
l
de
Marie-Marthe
Styr,
et
Blanche-Jeanner
lête. Besançon a voulu, dit-il, corriger lee
suyer des revers. — De rétonuemeat pour un proe- manœuvre, Leriche Gustave, garde ehamn- saluinilé de son climat. Le fait est que les
iro■ Ce porle-monnaie a pu être restitué à son
son jeune Kiernen qui insulte journellement sa
Léontine Leibold, fleuriste, rue du Faur
fesseur de géographie : voir un fleuve suivre son
u- pêtre,
et à Mme veuve Leriche Emile.
sa
gens de Wiukel se portent bien, si bien que
son propriétaire.
if"*\
nièce.
bourg-Stanislas, 72.
cours. — Oi! la stupéfaction pour une nourrice
ce
Les pertes, évaluées à 13,000 fr. environ,
m la moyenne de l'existence dépasse cn<il^
Charlemagne Blancquart, marinier, de
s
trouver son sein dans le calendrier. — De la cruaulîixc grave à Preiuud
au_ Les candélabres
de sont
couvertes par des assurances. '
beaueout) la moyenne des villages avoiM
té: tuer le temps.
«le la fontaine du marché
hé , Une rixe grave, à coups de couteau, a passage à Nancy, domicilié à Jeumont
nt
Les causes de ce sinistre sont inconnues,
s. nants. C'est ainsi que l'on trouve pain"
*
(Nord),
et
Elisabeth
Lauer,
caissière,
rue
ue
II n'y a heureusement aucun accident de
de eux 8 ou 4 nonagénaires, plusieurs oc*,°t%
^
Nous avons signalé, il y a deux jours,
à éclalé dimanche, vers dix heures du soir, aà
s à
'•
Saint-Lambert, U, — François-Lêopold
»ld 1personne à déplorer, et cela grâce au déùrs P'^'nilé de l'hôtel de ville,
— la voirie, le mauvais état des deux brûleurs
lénairfts et que les vieilles gens de pur> "Ç
Schwach, manœuvre, rue Jeanne-d'Arc. 113,
<
e uncluele a été ouverte lundi malin,
13, vouement
des habitanlsde Peuvillers et, dès
, du candélabre placé au-dessus de la fontailes an?, forment à Wiukel une minorité uu»
taiUl
•
>
et.
Mallitlde
Jenot,
repasseuse,
rue
Kléber,
<
îi\ communes voisines, ainsi qu'aux inle'.ligent;
■m- ')ar la gendarmerie,
>( s ne monumentale du marché. Ceux-ci, ren>
ils respectable.
,
, .
20. — Eugène Walter, manœuvre, rueGamm- iétroits des gendarmes de la brigade tle
<i(
Nous reviendrons sur cette affaire.
^| plis de naphtaline qui empêchait le gazr ^p
de
Le type le plus curieux est le père r]'œ1 •
betta, 11, el Anna Tronville, lingère, rue
ue Damvj'lers.
J«< brûler, étaient transformés en veilleuse.
ly. un vieux brave qui s'achemine. aMegr*'
Xi'U ves-Maisons
Gambella, IL — Charles-Victor Thyrion,
m.
._ i.
Lundi après midi, des ouvriers gaziers
ment vers ses cent ans. Né en 180-,
des cordonnier, rue de la Hache, 40, et Joséphiiers
Tout le gros-œuvre des constructiô*ns dei
sont venus réparer les brûleurs.
bonhomme est encore vaillant et, P011]*-' .,
,.es ne Berrard, ouvrière en chaussures, rue
aciéries de Neuves-Maisons est à peu pré:
pas
mentir à son nom, d'une humeur nie
« Chez nia tante »
i
Notre-Dame,
7.
—
Louis-Hubert
Fèvre,
terminé. Les massifs destinés à recevoir le:
es
égale, voire joyeuse. Volontiers, il raconw
nés journalier à Amance, et Marie-Adelphinc
Sftntquelques boutades, qui se sont, résusuJoséphine Brunner, 31 ans, servante, ac- machines sont achevés. Quelques machine
aux jeunes — il appelle jeunes des viei Verpillier,domestique à Amance, domiciliée
mées en de minuscules averses et un venl
enl tuellemcnt sans place, avait loué une ebam- elles mêmes sont en place.
I^a situation agricole. — Le mois i
ois lards de 80 ans ! — des souvenirs "e ~
,m. à Nancy, rue Saint-Dizier. 163. — Antoine de septembre, beau et sec, a permis de ter. .
Les installations électriques seront com
ai inique, la journée de lundi n'aurait pas bre chez M. Michelahd, logeur, rue Saintllil l
Ler Ilongue existence.
. „ piétés d'ici un mois. Un moteur à gaz pau
iau- Valcnting, aide rural à Malzéville, veuf de miner la fenaison des regains dans d'excelêlé du tout désagréable, L'air n'était point
)int Thiébaut, 2. Au bout de quelques jours, la
Parfois il confond Iss dates et les persorç:
-,,,1 j Anna Dubach, et Marie-Rosalie Brcffi, do- lentes conditions. Les seigles sont bien :cl* î* vre est posé, l'autre le sera incessamment
fr i-!. et. autour de 9heures notaniin-nl..on
ou domestique du logeur était devenue l'amie
lé- •
mie
le- nages:
il en a tant vu et entendu ! H lul..e;,2
:
chacun sera de la force de 500 à 600 chc
he- mesllque, rue des Dominicains, 37. — Théo- vés: on sème le blé et le uétcfl et on arraR Mé favorisé des bons regards d'un soleil
deii Ide Mlle Brunner.
,
.,
vaux,
Taresté
du
passé une ôonce philosophie. B *
phile
Edouard
Hage,cordonnier,
rue
de
l'Eautomnal. 15°àmidi. Voici le dicton du 20
20 1, La jeune servante de M.Micheland portait
clioles pommes de (erre et les betteraves.
'tait
„
quilalion. 30, avant à Schlestadt (Alsace), La situation du vignoHo :.-sl mauvaise; •es.
.octobre :
la un doigt une bague en or, veuve de> la
la
Frassnes-cii-SaiHtois
la vu un premi.or consul. 5 empereurs, 3 ro»
et Caroline Ludwig, ménagère rue dcl'E-l maturité est en >était) et on sera obligé doa et deux rimibliques et n'en est pas plus
S'il pleut le jour de saint Caprais
J i>c-i'!e dont elle était ornû^jadis. Joséphine
On vient de célébrer à Fraisnes lesobsi
bsè-l quitatkm, 30, avant à Schlestadt.
Il pleuvra trente jours après.
|I Brrfnner proposa à la jeune fille de lui iiine
de pour cela, encore que semblable chose
er
vendanger le raisin a peine noir. La recolle
en ques de M. l'abbé Lap, curé de la paroiss
EUen e
Noël, garçon brmlangcr à Saint-' du sarrasin est terminée; on rentre lo l -oit pas réservée à tout le monde : « T
her,! faire sertir une autre par un bijoutier«de; ses
ses i depuis 27 ans. Au cimetière, M. le mail
J s
i h. 57. Dernier quartier le 23.
»
aiie | Max, et Joséphine U.umberl, journalière, choux de grande culture.. Il
-s« « mort m'a oublié, dit-il parfois, mais s
i ■- Q£i
|de b> «'onmiune ^ retracé la vie du dèfunl
ya peu( e v om-j«
!iil. place carrière, 15, —- Jules-Lotiisoa Plumet, me$ et de poires.
| n'ai nulle crainte ; elle me retrouvera,
« je la suivrai sans regrets.»
NflWaUl Di¥^3S3
Tentative de meurtre à Lunéviiie
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iraiiiiiiiii
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Meuse
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LORRAINE ET ALSACE
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Vosges
Il TEMPS OU'It FUIT
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»
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£ST REPUBLICAIN
BULLETIN AGRICOLE
Etat des récoltes
Après quelques tentatives infructueuses,
la température s'est cependant abaissée. La
pluie esl tombée sur quelques points ; pas
en si grande quantité que la culture 1 aurait
désire : assez cependant pour aider a la levée des semailles. Las d'attendre une pluie
«ui ne venait pas, les cultivateurs se sont
décidés à semer. Ils n'ont pas jusqu alors
raison de s'en plaindre, car la levée se fait
bien dans les terres meubles, ou les hersages
ont été complets. Dans les molles, par contre, la levée est très irrégulière. U ne reste
plus à semer, à l'heure actuelle, que les trèfles, les terres de pommesdeterreetdebetteraves. Pour ces dernières une bonne fumure est nécessaire, aussi bien peut-on atlendre encore quelques jours avant de labourer. Peut-être aura-t-il plu à celle époque.
L'arrachage donne de nombreux mécomptes aussi bien en pommes de terre
qu'en betteraves et les variétés tardives de
pommes de terre pour lesquelles on escomptait un bon rendement, laissent sujet
à de nombreuses plaintes. Fort heureusement encore, le tubercule esl sain et on ne
remarque celle année aucune trace de pourriture. La récolte est, paraît-il, excellente
dans la Meuse et dans les Vosges; ce qui
n'empêche pas que les fôculeries n'achèlent
point ou très peu ; le prix de la pomme de
terre étant trop élevé comparativement au
prix des fécules.
Les farines de froment restent cependant
à un prix très élevé, prix qui ne modifierait pas le cours du blé, ce qui tendrait à
faire croire que les besoins de la meunerie
n'ont pas diminué et qu'elle attend que la
culture fasse des offres nouvelles vers la
Saint-Martin, époque où il lui faudra battre
monnaie.
Nos cultivateurs seraient bien inspirés si
à cette époque ils déjouaient les calculs de
la meunerie en restreignant leurs ventes
ou en ne vendant que l'absolu nécessaire.
Chaque année, la meunerie spécule sur les
besoins du cultivateur, qui s'y laisse prendre sans avoir rien fait pour s'empêcher de
retomber dans ce cercle vicieux. Qu'une
bonne fois donc il s'affranchisse de celte
,routine et se mette en mesure de tenir en
échec ceux qui ne cherchent qu'à tirer profit de sa détresse momentanée.
Les blés sont au cours normal de 20 fr.,
il appartient à la culture de faire que ces
cours ne descendent pas.
Beaucoup trop de vignerons, pressés de
rentrer une vendange qui ne demandait
qu'à rester au soleil, ont coupé le raisin. Ils
ont eu quelque raison de s'en repentir, car
jusqu'alors, la vendange n'a fait que gagner
à rester au cep. L'heure est venue cependant où l'on peut couper ; caria feuille commence à se détacher, et dans ces conditions,
le raisin cesse de profiler.
Les vignerons pressés qui ont déjà vinifié,
accusent un vin de 5° ; tandis que ceux qui
vendangent aujourd'hui, obtiennent un vin
qui atteint 61-fJî, c'est-à dire un bon pelit vin
ordinaire. Il s'est fait quelques achats en
vin gris au prix de 7 à 8 fr. la charge ou
mesure. Dans les vignobles plus rapprochés
de la frontière allemande, les vignerons ont
trouvé facilement acheteurs de la vendange
au prix de 17 et 19 fr les 100 kilogr. chez
les fabricants de Champagne allemands qui
ont plus d'intérêt à acheter le raisin sur
pied, en France qu'eu territoire annexé.
Le résultat de quelques vendanges a donné des surprises, car le rendement a dépassé celui qu'on espérait dans les vignes qui
n'avaient pas été atteintes par la gelée.
Aussi dans ces vignobles la ' vendange se
fart-elle joyeuse, et rappelle les beaux jours
d'antan, où chaque soir, malgré les fatigues
du jour, vendangeurs et vendangeuses dansaient au son du crin-crin.à la clarté des
lampes fumeuses. Dans quelques jours l'on
n'entendra plus que les gémissements du
treuil et les graines .s'écrasant sous l'étai
du pressoir.
La qualité du vin variera considérablement, selon que les vignes ont été ou pas
gelées, et qu'elles ont été plus ou moins
bien cultivées. Les marchands de vins ne
semblent pas devoir se presser pour faire
leurs achats, sauf cependant en ce qui concerne les vins gris. Beaucoup de vignerons
dont les vins de l'an dernier se sont mal
conservés tendent à les raffermir cette année en les passant sur les marcs nouveaux
qui ont servi à faire le vin gris et dont l'acide larlrique n'a pas élé extrait. En ce qui
concerne les vins du Midi que l'on fait bons
cette année, on constate une augmentation
dans les prix. C'est peut-être d'un heureux
augure pour nos vins de pays.
Le bétail continue à aller au pâturage,
bien maigre, mais qui lui permet néanmoins
de trouver une grande partie jîe sa nourriture.
L'état sanitaire est excellent.
(Bélier.)
A. JACQUES.
Mardi 21 Octobre 1902
varié de 90 fr. à 85(80fr. par 50 kilos, et à!< >t conservant la garde de son enfant, [i Tiandat d'arrestation au caslol de Mme
ce premier prix il s'est traité plusieurs lots Mme Civet souhaite que la cour de Ro-H Daragon, l'oiseau n'élait plus au nid.
de 50 à 100 balles.
,
ne annule, par son tribunal régulier, les | A Paris, Rosenberg n'avait pas un doA Poperinghe, il s'est également produit i
iens religieux qui, d'après eux, demeu-' i micile : il en avait quatre, huit, dix. AI
lpendant les premiers jours de la semaine, 1 ■eut
toujours.
vrai dire, il s'agissait plutôt do pied-à-'
une hausse d'une certaine importance,puisv
^
Sur les conseils de l'abbé Guillaumin, terre. Dans chacun d'eux, et dans des
qu'il
a été payé pour le houblon ville avec
pour le s Vlmo Civet entre en relations avec M. i tenues différentes, il recevait une catéccertificat de fr. 80 à fr. 85 et
j.houblon village, fr. 80 par 50 kilos, mais de < jadobert, qui lui dit être chancelier de i
gorie spéciale de « clients ». Ici, sous le j
même
que dans la contrée d'Alost, les prix ] .'archevêque de Chypre et dont elle n'a i costume ecclésiastique, il écoulait les
r
{
.y sont beaucoup plus faiblement tenus, de- ■
xucune raison de suspecter l'honorabilité y ;onfidonces et les confessions do cerlai- !
.
puis
deux ou trois jours, avec acheteurs ( 3t l'influence.
i :ies pénilenlos. Là, en vêlements civils, ;
{
très
réservés.
Aussitôt, M. Gadobert propose à Mme i 1 traitait avec ses correspondants les
L'approvisionnement du marché de ce (
^
jour
se composait de 44 sacs de houblon 2ivel de lui présenter M. Rosemberg, vi- i questions financières. Ailleurs, il dos- ;
Jd'Alost 1902, dont la qualité donnait génô- ' jaire général à Tours,
missionnaire i rendait seulement avec la jeune miss,
1 tu'il présentait comme sa
jralement satisfaction, quoique la siccité > apostolique en Chypre.
pupille et
L'entrevue a lieu le 4 mars 1901, et il i ;ommo la nièce d'une chanoinesse d'An-:
cd'un certain nombre de sacs laissait encore
;à désirer.
i 3st entendu que MM. Gadoberl ol Rosem- gloterre.
|,
On a coté, selon le mérite de la marchan- berg feront le nécessaire. En doux fois,
dise
(
exposée en vente, de fr. 75 à fr. 90 par ils se font«donner 70,000 fr. pour faciliter
e50 kilos. (Bélier)
jj
î
NE JUGEZ PAS SUR L'APPARENCE
U y a dans un vieux quartier de Mar,
ieille une modeste boutique que nous ne
"
:omparerons certainement pas aux somp.
ueux magasins de la Cannebière, mais, elle
t'en est pas moins des plus fréquentées,
,
'lus d'une fois nous y avons rencontré des
,
ettrés et des savants à l'affût de quelque
mricuse trouvaille, car Monsieur Charles
,
\oux, le bouquiniste de la rue Sainte Barbe
;st bien connu dans le monde des amateurs
le livres anciens. Ils sont parfois bien intéj
•essants ces vieux ouvrages, tout usés qu'ils
,
loient par le temps et il en est qui sont réelj
ement plus utiles que lel livre richement
,
labillô en maroquin et doré sur tranche. Ce
l'est pas d'ailleurs dans les publications les
)lus luxueuses que nous trouvons l'explicaion des problèmes les plus difficiles à ré, soudre. Tel nous parait avoir le cas de
j Monsieur Roux lui-même.
« Nous avons été bien éprouvés », écri, /ait-il le 18 février 1902, « notre petite fille
,
igée actuellement de 8 ans, avait été il y a
' ;inq ans, cruellement brûlée à la main. Demis elle n'avait pas cessé d'être toujours
| souffrante. Son corps était couvert de dar; .res. Elle ne mangeait pas, son sommeil
Hait mauvais et nous étions navrés de sa
,
pâleur et de son abattement. Ou lui avait
: prescrit des fortifiants et des remèdes qui
\ n'avaient pas modifié sa triste situation. Ses
( iigestions étaient des plus laborieuses et
îlle était aussi fort constipée. Un jour, un
homme me remit un petit, livre ; ce n'élatt
ju'une simple brochure et je ne me doutais
certes pas de la valeur que je devais lui resonnaître plus tard. Le soir en le parcourant, j'appris qu'un pharmacien de Lille, M.
Oscar Fanyau, propageait en France, sous
le nom de Tisane américaine des Shakers,
un remède préparé par une communauté
d'Amérique.
Ce médicament, disait la brochure, guérissait toutes les impuretés du sang, ainsi
que les autres malaises qu'engendre la dyspepsie ou indigestion chronique. La description des symptômes de cette affreuse
maladie me fit aisément comprendre que
notre pauvre enfant en éprouvait les tristes
effets. Après un premier flacon de Tisane
américaine des Shakers ses joues avaient
repris leurs fraîches couleurs. Deux autres
flacons lui ont rendu la santé et elle est actuellement aussi alerte et aussi gaie que
tous les enfants de son âge ». Signé: Charles Roux, bouquiniste, 46, rue Sainte Barbe,
à Marseille (Bouches-dii-Rhône). Vu pour
certification matérielle de la signature apposée ci-dessus: Milhau, commissaire de
police du Ve arrondissement.
Vous voyez par cet. exemple qu'il ne faut
jamais juger sur l'apparence. Un homme
moins avisé que notre correspondant aurait
peut être jeté sans le lire le modeste opuscule que Monsieur Roux n'aurait pas donné
par la suite pour tous les ouvrages les plus
précieux. Le diamant avant de brille:' au
front des reines, n'a-t-il pas élé souvent
foulé aux pieds, ignoré qu'il était dans sa
gangue rocheuse ?
la défense de sa cause devant la Cour de
Rome.
Quelques mois après, Mme Civet recevait, par l'entremise de M. Rosemberg,
le document suivant, dans lequel il n'est
aucunement question do la Cour deRonîe :
« Nous, primat d'Orient, évëquo par la
grâce du Saint-Siège et par bref spécial
de Sa Béatitude l'évêque d'Orient, disons
que l'instance introduite par Mme Civet,
à l'occasion de sa demande en nullité de
mariage,est venue devant notre tribunal.
Signons le présent pour servir ce que
de droit.
Pour le primat d'Orient,
Le Secrétaire.
Dès la réception de ce document, Mme
Civet conçut des doutes. Elle se renseigna. Le chanoine Rosemberg existait
réellement avec cette qualité el avait h
Tours une prébende incessible et insaisissable de 60,000 fr. Elle écrivit à l'archevêque de Tours pour le mettre au
courant de ce qui se passait et reçut uno
réponse dans laquelle l'archevêque lui
disait avec tous ses regrets que tout ce
qu'il pouvait faire il l'avait fait, c'est-àdire qu'il avait interdit au chanoine Rosemberg de porter dorénavant la soutane et de pénétrer dans le chœur.
Mme Civet s'adressa alors à la cour de
Rome, qui lui proposa de lui donner toute
satisfaction, à condition que l'affaire
n'irait pas plus loin, mais l'intéressée refusa formellement d'accepter celle proposition.
Mme Civet, voulant toutefois éviter le
scandale, chercha à rentrer dans son argent. N'y pouvant parvenir, elle s'est décidée à porter plainte.
SAVOM
DU SÛIGOïrS"'
LAITERIE SAINT-HUBERT
BULLETIN FINANCIER'
NANCY, 6, rue Raugraff, NANCY
Téléphone
49Î
—
;
ie
DT la Banque Renauld & C , à Nancy
VINS
Capital 4 millions
Marché ferme.
Rente 3 1\2 0]0 convertie. — Le livre
ies rentes 3 1(2 0(0 sera fermé pour toujours
le-3 novembre prochain au soir, dale à partir de laquelle ce fonds cessera de figurer à
la cote. Il sera remplacé par une rubrique
spéciale p^ur la rente 3 0(0 jouissance
1er janvier 1903 et cela jusqu'au 16 décembre; à ce moment, il n'y aura plus de différence entre l'ancienne el la nouvelle rente.
Le transfert des titres nominatifs de rente 31(2 0(0 au grand livre des renies 3 0[0
se fera d'office, mais l'échange des titres
n'aura lieu qu'à partir du 1er avril 1903.
Pour les litres au-porteur ou mixtes, les
dépôts en vue de la conversion seront reçus à partir du 16 novembre.
Le 16 novembre, seront payés en même
temps que le coupon trimestriel, la bonification de 1 fr. attribuée à chaque 3 fr. 50 do
rente, ainsi que le demi-trimestre d'intérêts
à courir sur le pied de 3 0(0 du 16 novembre
au 31 décembre. Ce paiement se fera dans
les conditions suivantes:
Pour les rentes nominatives sur présentation des titres qui seront estampillés en
conséquence.
Pour les rentes mixtes ou au porteur sur
présentation des coupons aux 16 novembre
1902 el 16 février 1903.
Pour les litres dont le dernier coupon serait celui du 16 novembre 1902 ou d'une
échéance antérieure, les titres eux-mêmes
devront être présentés.
Obligations Lombardes. — Le minisire
italien du Trésor serait disposé à entrer en
pourparlers au sujet du remplacement par
une capitalisation en Rente italienne3 1(20[0
de l'annuité servie par Je gouvernement à la
compagnie.
Saragosse. — Il serait hasardeux, semble-t-il, de tabler sur un dividende supérieur
à 10 pesetas. La compagnie a en vue d'imporlants travaux.
Mobilier espognol. — Grâce à la hausse
des fonds espagnols, cet établissement réalise son portefeuille titres dans des conditions bien meilleures que celles qu'on pouvait espérer au moment de la mise en liqui-
îts^SïhoUAZ
ROUSSILLON
J. SAUVAT, propriétaire de vignobles, à Corneula-ïa-RTviere (Pyrénée-Orientaies).
Renrésentmtti* wérieux «lenmmlés.
Surdité ggriz A Gorge
yâgôtztlons AtiénoYdes. —*RTéquentes chez les enfants, ils ne pécivenX
respirer par le nez, dorment la touche
ouverte, ronflent la nuit, leur voix est
couverte et nasonnée ; ils sont chétifs,
sujets aux maux de gorge, à la surdité
et aux bronch'tes chroniques.
Maladies du Nez. — Nez encliiffrèné, bouché, polypes, mucosités, croûtes, pus, ozène, punaisie, haleine fétide,
perte de l'odorat, nez roug-e, lupus.
Malsdle» do la (xovfto et du
1.3r\ynx. — &êne da l'arr ère - gorge
j pri ncipalement le matin, renifloments,crachotements, toussotements, rîclements,
efforts, pituites, err err, heiu heni, gorge
sèche, voix couverte, fatigue de la voix,
toux, crachats vitreux et collants, difficulté d'avaler, bronchite chronique.
maladies des Opel/les. — Ecoulements, suintements r démangeaisons,
affaiblissement de l'ouie, surdité, lourdeurs, étourdissements, vertiges, bruits,
tintouins, bourdonnements.
Le Traltemont de ce; diverses maladies varie avec leurs causes. C'est pourquoi il faut examinai' le malade
mvant de le saigner.
Notre méthode spéciale, dittê| renle de celles de nos confrères, perj permet
au malade de se soigner lui-même,
sans se déranger de son travail et guérit assez
rite ces affections, ainsi qu'on s'en rendra
compte à notre consultation. (Guide franco).
Le Bosteuf RAHON, licencié ès-sciénces, spécialiste, 121, Avenue Parmentier,
Paris, revient tous les mois et consultera à
Nancy, le 23 octobre, hôtel du Commerce;
St-i>ié, le 24, hôtel du Commerce ;
Eninnl, le 25, hôtel du Louvre.
Ch. L'HUILLIER, hanflagîsîe-tîGriîiaire-spéciansîe
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française VOxigène. La Maison n'a pas de suceur
sale.
AVIS
M. SAIIVAL- dentiste, rue Guerrierde-Dumast, 9, à Nancy, prévient que, contrairement aux bruits divers, répandus
par certaines personnes malveillantes,
notamment qu'il serait dans l'intention de
! quitter Nancy, il se tient tous les jours,
da 9 à 5 heures, à la disposition de sa
clientèle, et qu'il ne s'absentera plus.
j
MARCHÉ
AUX VINS
On annonce de Moulins que le bruit
court dans cette ville que le magistrat à
mm DOCKg SAINT-GEORGES
quai du Canal, Nanci/
propos duquel une enquête a été ordonM. CIIAMISAY procède à ia dégustanée par la cour de cassation relativement
tion et à la remise d'échantillons gratuits,
à l'affaire Malleval, et dont nous avons
tous les jours, de 2 à 5 heures.
parlé il y a trois jours, appartient au resVente an comptent
sort judiciaire de l'arrondissement.
ON PfirJE DES FUTS AUX ACHETEURS
On croit que Malleval s'est réfugié en
Belgique, emportant sur lui une somme
CABINET DENTAIRE
de 100,000 francs en billets de banque ;
il y a quinze jours environ il a expédié dation.
P
BIRTIIPT PMV Dentiste du lycée
LEÇONS Â DOMICILE
r.
D A II 1 h L L L iil i 34. rue Gambetta
Obligations 3 i\2 0\0 de la Société des
sur une banque anglaise 150*000 francs.
Prix modérés
Le second employé de Malleval, René Grands Travaux de Marseille. — Ces liT
Frôler, âgé de 19 ans, originaire de Pa- tres, dont le service, intérêts et amortisse- Mme L. GEî\ TET, Institutrice
'te
ment,
esl
garanti
par
une
annuité
de
la
ris, accompagne son patron.
15revêt supérieur et certificat
De la Faculté de Médecine de Paris
ville de Saint-Raphaël, présentent tous les
On raconle que M. Boulaine, le finan- caractères des obligations municipales.
d'aptitude pédagogique
Diplômé de l'Ecole dentaire de Paris
cier de la place Vendôme, arrêté récem- Ils sont en outre la dette directe d'une so- S'adresser : 12, rue du Bastion, au 1 «r. CONSULTATIONS DE 9 H. A MIDI ET DE 2 A 5 H.
ment, et dont les démêlés judiciaires ciété prospère.
23, rue Saint-Dizier, NANCY
avaient, il y a quelques mois, occupé
Le prix de 475 fr. avec coupon semestriel
plusieurs audiences correctionnelles, au- au 1"' décembre représente un rendement
Léon LE PA YEN
rait trouvé le moyen de se faire remettre net de 3,30 0(0.
Maison fondée à Metz en 1S56
La
Banque
Renauld
et
Cie
se
charge
de
Chirurgien-dentiste
par Rosemberg une somme de deux cent
transmettre les demandes.
S, rue St-Jenn,8, au 1er étage, NANCY (l)ipïôme d'honneur, deux médailles d'or)
mille
francs
qu'il
devait
faire
fructifier
et
^lmcîVîar.
Messageries maritimes. — Jusqu'au 20
NANCY — 47, rus Gambetta
NANCY
que le chanoine n'aurait jamais revue.
octobre inclus, la Banque Renauld et Cie
Consultations de 9 à 5 heures.
— Voici quelques détails sur la vie reçoit les dépôts de titres en vue de l'asque Rosenberg menait à Chèvreville semblée.
Homme sérieux, disposant de 1.500
(Oise) :
Paris a Francfort, 81,30-35.
"fr., cherche situation, commerce ou
Harcelé par ses innombrables créanindustrie. Gonn. dessin et photograp.
Grand choix de Jaquettes, Grands vêteciers, le chanoine résolut nn jour d'aller
Une colossale escroquerie
V. M. 44, bureau du journal.
ments, Boléros, etc., en astrakan, loutre,
chercher la tranquillité dans une retraite
[suite)
et
autres
fourrures.
—
Collels
et
pelisses
ignorée. Après dos tentatives infruc'fourrés, Etoles, Cravates, Manchons- et
de suite dc BONS
Mme Civet, assistée par son conseil, tueuses à Brou, à Chelles, à Boauvais, il
fin ftamnnrta
autres Nouveautés de la Saison.
'a8 MAÇONS, à O f. ÇO
M> Laureau, a été entendue hier par ML jela son dévolu sur un domaine séculaire
de l'heure. S'adresser "au journal, 259.
Prix, très» .it oilérés
Flory, juge d'instruction. Mme Civet a que Mme Daragon possède au beau miprécisé les faits énoncés dans les plaintes lieu du village de Chèvreville. Sur la foi
UÊT à touSi argent de suite sur
RÉPARATIONS ET TRANSFORMATIONS
qu'elle a portées- contre le banquier Mal- d'une promesse d'achat, on lui permit de
flC I signature, long terme 4 0(0.
Conservation des Fourrures pendant l. 'été
leval et les autres personnes mêlées à s'installer dans ce château, où ses paCOUDER, 53, rue Vacon, Marseille (22).
l'affaire. Elle s'est ensuite longuement rents et ses amis ne tardèrent pas à le
étendue sur ses rapports avec Gadoberl rejoindre : bientôt il n'y eut pas là moins
OUVRIERS VERRIERS, principalement
et le pseudo-évêque Rosemberg. Mariée do vingt personnes.
CARREURS. sont demandés aux Verà M. Mourichon, l'un des compagnons du
A Chèvreville, le chanoino continua
reries de Glageon (Nord). Très bons
.prince d'Orléans dans ses explorations, ses exploits : il fit restaurer la propriété,
salaires garantis.
(39).
elle avait demandé et obtenu le divorce mais ne paya pas l'entrepreneur, s'apà son profil. Mais comme nous l'avons provisionna copieusement chez les fourOn iIcmaïKle Dames ou DemoiHo II liions
raconte, elle eût voulu être déliée de nisseurs, mais ne solda que fort irréguselles bonne tenue, connaissant la
Alost. — Les prix élevés qui ont été payés l'union religieuse.
représentation et pouvant voyager.
lièrement ses factures. On menait joyeuse
pendant quelques jours pour le houblon
I
S'adresser chez M. Monin, 1, rue du
Voulant l'aire négocier en Bourse pour vie là-dedans, ont dit certains habitants
d'Alost de la récoltede cette année ne se sont 650,000 fr. de lilres,Mme Civet avait penPont-Mouja, 3e étage, de 10 heures à .
de Chèvreville.
pas maintenus.
midi et de 2 heures à4 heures du soir.
sé
au
banquier
Malleval.
Elle
s'était
renRosemberg eut, avec le curé delà paLa demande pour l'exportation ainsi que
pour la consommation de la brasserie belge seignée : M. Mallevai élait connu dans le roisse, d'assez curieux démêlés : évincé
A I DIICD petite chanilire
était devenue très active, et avait imprimé monde où elle fréquentait el on lui eu par ce prêtre de l'église, où il prétendait
A LUUCn meublée, 10 fr. par
à notre marché un cachet de grande fer- avait dit du bien. La banque avait la célébrer les offices à sa place, le chamois, rue Charles-IIl, 121.
meté, que les prétentions élevées de nos meilleure réputation el, au surplus, les noine ouvrit dans le domaine de Mme
planteurs avaient contribué à accentuer.
'opérations financières de Mme Civet Daragon une chapelle aux dames de
13, rue Gautfoetta, NANCY
La semaine a débuté par un brusque mou- étaient des plus simples : il s'agissait de
vement de hausse, à 85 fr. et 90 et excep- vendre immédiatement des litres et d'en Chèvreville. Celles-ci fréquentèrent d'aTous
les
jours CONSULTATIONS
A CKDEït
bord ce sanctuaire improvisé,puis,émues
tionnellement jusque 100 fr. par 50 kilos
de 8 h. a midi et de 1 h. 1(2 à 6 h.
Seule dans quartier populeux. Belle
faire
le
remploi
en
achetant
immédiatedes allures du monsignore, s'éclipsèrent
prix de culture et premier coût, il s'est fait
occasion. Prix l.800fr. Pressé. Ecrire
des achats très importants qu'on peut éva- ment d'autres valeurs qui étaient dési- définitivement.
offres au journal, 260.
gnées.
Il
n'élait
nullement
question
d'oAlors Rosenberg, jouant son va-tout,
luer à plusieurs centaines de balles. -.-ami
SÏILLA
OELAIMI
Depuis jeudi dernier, les acheteurs sont pérations à terme, ni de report, mais commis ses frasques au grand jour. Il
PERSONNE sachant très bien racLeçons particulières de chant et cours
devenus plus réservés et les prix offerts aux d'une vente ferme et d'un achat terme. fil unir clandestinement par un prêtre à
commoder, connaissant la couture et
d'ensemble. S'adresser chez M. Hnpontnlanleurs n'ont guère dépassé 85 fr. ; mais, C'est parce que M. Mallevai ne voulut ou ses gages des jeunes gens à qui leurs
la lingerie, demande des journées. 56
Metzner, 7, rue Gambelta.
à '.es conditions, il ne s'est traité en culture ne put remettre les valeurs règnes ou ac- parents refusaient de donner leur conque des quantités de nulle importance, le
ROBES - MANTEAUX
quises qu'une plainte fut déposée au par- sentement. Bref, il fil tant el si bien que
p.us grand nombre des détenteurs n'ayant
Vous tous qui souffrez d'Opt r. "!ons
25, rua Sigishert-Adam. on demanloul Chèvreville le mil à l'index.
pas encore pu se résoudre à vendre leurs quet.
de plusieurs petites ouvrières.
La seconde escroquerie dont a élé vicEn novembre dernier, il quitta le villaproduit à des prix en baisse.
time
la
rentière
est
beaucoup
plus
com1
Les cotations pour le houblon en huit
ge avec ses commensaux. El, l'autre
Alfred GAIE, gérant.
Kîrfvcj i M. L. BRUNEAU, l'u.u ni»-i à h lie.
marques, livraisons octobre, novembre, pliquée. Divorcée depuis plusieurs an- j jour, quand les gendarmes de Nanlueil•l»ousi .-,-ti-tiigrRtuitement't franco une BOITE tî'ESSAI df
'
Nancy.—
Imprimerie
coopérative de l'Est
ont été très irrégulières, puisqu'elles ont nées par jugement prononcé en sa faveur jie-Hauduoin se sont présentés avec un
POUDSE
CIGARETTES ESCOUFLAIRE
ITec u?ml;reux i.ettiflcai» ue guâriioa».— vtpût toutes Phkrmuciu,
51, rue Sainl-Dizier.
E»»«iîMM
u™ mM
E. SRQSOWSKI, chirurgien-dentis
Mon
KEGEL
assis™;
—
FAIT8JPERS
P
A
^
L, ée„tfstfî
Boucherie-Charcuterie
,M.
-K
ET
Feuilleton de YEST REPUBLICA1N\
N' 18
Alexis, parfois, la déroutait.
Elle rentra au salon des dames d'hon
neur. Yvana s'amusait à essayer des cosRené D'ANJOU
tumes de cheval.
Puisque sa bête était blanche, elle
avait choisi une jtïpe courte de fin drap
clair, rehaussée do boulons de vieil argent, et retenue au-dessous d« genou, à
la jonction des bottes molles d
gris, par une agrafe de même métal.
Un corsage ajusté s'ouvrait en haut,
sur une chemise d'homme, où se nouait
PREMIÈRE PARTIE
une cravate noire, épinglée d'une seule
perle, un pelit feutre assorti couronnait
Iluic cedo nemini alteri
ses cheveux mousseux.
— Vois, dit-elle à Spéra en riant, je
redeviens garçon, si lu savais quel char— Tu as eu tort,si je n'avais rien dit à me j'en éprouve.
ma femme.c'eslque jelejngeaisàpropos.
La comtesse l'entraîna dans une pièce
J'admets Ion intention, mais te prie à voisine.
l'avenir de me laisser seul juge de mes
— Ma chérie, tais-toi, ne t'amuse pas
confidences.
tout haut, tu es une enfant terrible.
— Mais, Sire, ce n'est pas Votre Majes— Ah ! toi aussi, tu prêches, où pourté qui les aurait faites, nous avons des rais-je bien me sauver ?
ennemis.
Qu'esl-ce que tu as à sembler si désa— J'ordonnerai une enquête. Tu peux gréable ce soir, ma bonne amie ?
le retirer.
— Tu viens de me faire gronder.
Elle sortit, l'âme attristée. Elle avait
— Moi!
agi cependant comme une mère eut pu
— Pourquoi as-tu été conter à ton mari
le taire près de son enfant bien-aimée, ce que je t'avais confié ?
pour lui éviter l'effleurement des ronces.
— Je voulais savoir plus.
Mais l existence dos cours, et môme la
— El tu as réussi ?
manière de penser des souverains, est
— Oui.
tellement en dehors des règles ordinai— Tu aurais, dû au moins, ne pas me
res que Spéra,rompue très jeune à ton tes nommer.
les subtilités de cette presque anormaic
— Ma foi, j'ai essayé. Seulement tu
existence, gardait encore.au fond de son sais avec sa façon d'interroger, ce n'est
mmo conscience, des surprises.
|pas commode de se dérober, ïu n'as pas
Aigle â Colombe
eu Irop d'ennuis, j'espère ? En lous cas, compagnerles jeunes souverains, ils res- fut une envolée joyeuse, rapide, entre les ; pression depuis tantôt. Je repense à celle
ma petite mère chérie, je t'aime.
taient immobiles de chaque côlé de la arbres aux tons roux.
infortunée Jehanne, dont peut-être je '
Très câline, elle embrassa la comtesse grille.
Yvana, toute rose, les lèvres entr'ou- t lois me reprocher le crime... mes joies
qui la retint sur son cœur, des larmes
— Quelles jolies bêtes, remarqua Yva- vertes, les yeux brillants, arrêta sa bête seraient-elles faites du supplice de deux
perlaient aux cils de Spéra, venant d'une na, bien nommées : le Jour et la Nuit.
au bord d'un sentier étroit, désert, au- femmes...
indéfinissable impression de crainte vadessus duquel se croisaient les branches
—Tais toi, redeviens gamine. Ne parle
Le grand écuyer, chef des écuries im- des grands hêtres.
gue, impossible à analyser.
pas de choses trop graves, jouis un peu
périales,
s'avança,
les
mains
jointes
sur
— Où allez-vous galoper ce scir ? A
Son mari l'imita.
de ta courte récréation.
l'heure où vous parlez, il sera nuit an. sa cuisse, pour mettre en selle l'Impéra— Descendons, voulez-vous ? demanda
Nous laissons le trône une heure, laistrice,
mais
son
mari
l'enleva
d'un
mouretour.
t-elle.
sons-en les soucis. Tous les hommes ont
vement
rapide,
la
posa
d'aplomb
:
— Tant pis, j'aime bien trotter sous la
D'un signe, il appela ses gens, pendant eu plusieurs amours, et, d'ailleurs, sois
— Tiens les rênes à deux mains, n'en- qu'eHe sautait à terre lestement, saus ai- rassurée. Après notre conversation de
la lune.
— Moi, je n'aime pas à vous voir tous fonce pas ainsi les pieds dans les étril- de, eu garçon. Elle reprit :
ce matin, j'ai envoyé Hedjade Walbourg,
deux en celle forêt menaçante, presque liers. Je crois la bete docile, mais sois
— Allons par ce pelit chemin désert, mon premier aide"de camp, chez Jehanne
attentive, on ne sait jamais.
sans escorte...
Voyez comme il s'enfonce mystérieuse- de Kerlof.
Elle s'interrompit. Alexis entrait en
Il se retourna vers le grand écuyer :
ment dans un commencement d'ombre,
Elle était presque guérie de sa blescostume civil de cheval, culotte bouffan— On a fait sortir Midi, aujourd'hui ? avec la clarté rouge des feuilles de ceri- sure, capable de voyager ; son frère va
;
te, leggings, chapeau rond, U avait sou- . — Moi-même, Sire, je l'ai menée au- sier sauvage, où s'accrochent les derniers venir la prendre pour la ramener dans
levé la portière et entendu la dernière dovanl dos tramways, des automobiles, rayons du couchant, Nous allons rencon- sa Bretagne, où elle fera le bonheur de
phrase :
de la musique militaire, elle n*a pas ! trèr des biches par là.
lous les siens en assurant leur avenir.
—Mais, qu'est-ce que tu as donc Spéra, à bronché.
Elle parlait sur la mousse jaunie, hou-1 — Mais son amour?...
vouloir absolument jeter des ombres sur I
Personne n'a monté Minuit, je reuse d'êlre libre en son costume com— Veux-tu lui faire l'aumône d'un parlous nos actes ? Laisse cette enfant profi- pense ?
mode. Elle avait envie de courir, de tage?
ter en paix", des rares moments que ie
— Non, Sire. Seulement j'oserai pré- jouer, ainsi qu'une fillelle ; ses membres
— Oh!
puis lui consacrer.
venir Votre Majesté, l'aràmal est plein souples et adroits avaient besoin de dé— Comme tu es influençable. Ta belle
— Sire, je suis comme les vieilles, un de cœur, de feu, pas voyant, mais il . tente. Depuis tant de jours, elle pontifiait colère de co matin, contre une créature
peu radoteuse. Jo supplie Voire Majesté s'emballe, a la bouche dure.
en de lentes représentations. Elle saisit sans conscience, est tombée.
de'ne voir, en mes paroles, qu'une pensée
Pendant ce temps,, Alexis était sauté i le bras de son mari :
— Devant une souffrance qne je CoiTide prudence dictée par un cœur telle- en selle, le cheval frémissait, les oreilles i
— Gomme c'est bon d'êlre ainsi, si vous prends. Moi, si chose semblable) rn'arriment dévoué...
dressées, soufflait.
saviez comme j'ai envie de grimper là- vait, je mourrais tout à fait,
— Jo le sais, ma pauvre amie, tu es
Il rendit la triain. Midi imita son corn ■ haut?
— Tu te tuerais.
parfaite et... ennuyeuse comme la per- pagnon, parlu d'un trot allongé. Sa fine >
Elle lorgnait les cîmes où roucoulaient
-Ce ne serait ^s la peine, je lo sefection Allons, n'aie pas de soucis, au tête haute. Les gardes suivaient à trente » les tourterelles.
rais du coup. Autrefois, à Kalchoven où
revoir.
pas. La r,elite troupe allait à travers U )
— Tu aimes les sommets, c'est domIl fit passer sa femme, la suivit. Les parc afin d'éviter la ville, de gagner lou 1 mage que je ne puisse t'en offrir qu'au j étais en exil, il a passé un soir des Bonem'/ens, toute une exode de Romanis,
chevaux, tenus devant le perron, atten- ;de sr/ite la campagne.
figuré, n'est-ce pas ? Pourtant, tu es heu- l'qui défilaient à travers nos montagnes,
daient aux maias des écuyers.
Itès la première allée du bois, Alexis s reuse, dis?
pour gagner la Kouranie. Un d'eux m'a
Deux gardes seulement devaient ac~ Jfi! prendre lo polit galop de chasse. Ce >
— Oh i absolument, mais) j'ai une op- dit la honue aventure.
(A suivre)
I
—
EST^Rj^UgLICAlM^
Mardi 21 Octobre iUOâ
FEUILLETON deï EST REPUBLICAIN \ iestiné à être déclaré sinon innocent, du
N° 55.
i noins non coupable.
Cela, il pouvait le faire. Sa conscience
3Ût trouvé toutes sortes de circonstances
atténuantes à ce silence imposé par
l'honneur.
Mais ce qu'il ne pouvait pas faire,
Par Armand LAPOINTE
c'était de laisser un innocent sous les
verrous et sous le coup d'uue accusav,
et Henri ROLAND
tion capitale.
Celui-là, ce n'élait pas l'acquittement
qui l'attendait: c'était la peine de mort,
la peine ultime, l'ignomiuieux supplice
Et mort assassiné !
réservé aux scélérats dont le crime atroEl par qui ?
ce a glacé d'horreur la clémence, el séché
Par Breval, son propre beau-irere, a les larmes de la pitié.
lui, Georges Danglars !
Cette idée lui était un cauchemar, une
chose insupportable.
El pourquoi ?
Parce que Edmée Danglars, sa sœur,
Le devoir lui criait : Cet homme en
Avait apporté le déshonneur au foyer liberté, tout de suite !
conjugal !
Et à celte grande et impérieuse voix,
Et cet innocent Arrêté par son ordre ! seul un long sanglot répondait, secouant
C'était celte arrestation qui compli- douloureusement toutes les fibres du maquait la situation.
gistrat jusqu'au plus profond de son être.
Si Bruno, au moment du meurtre,
C'est qu'alors, la situation lui apparaiss'était trouvé très loin du théâtre du sait terrible, irrémédiable, sans issue.
crime, s'il n'avait pas eu contre lui La
Il n'y avait qu'un seul moyen de faire
déposition accablante du garde, l'affaire élargir Bruno, c 'était de livrer le véritase fût présentée sous un bien meilleur as- ble assassin.
pect.
Mais livrer le véritable assassin, c'était
Malgré l'aveu de Breval, l'assassinat l'écroulement de tous ^es rêves, sa carpouvait rester enveloppé de mystère et rière de magistrat brisée, son mariage i
le dossier pouvait être classé au bout rompu l
d'un certain temps. .
Ah ! c'était là ce qui le frappait le plus i
A la rigueur, Georges pouvait suppo- cruellement.
ser qu'il ne commettait pas un déni de
A cette pensée, l'image de Pauline d« s
justice envers la société, en ne livrant Rochemaure surgissait devant lui, et des i
pas aux tribunaux un homme assurément larmes brûlantes coulaient de ses yeux i L
POUR L'HONNEUR
cette sorte de vision de la jeune fille qu'il
aimait à la fois d'un amour si ardent et si
respectueux.
La perdre ! Il ne voyait rien au dessus
de ce malheur.
Il fallait s'y résoudre pourtant.
11 s'y résolut.
Il accepta les faits accomplis avec toutes lours inéluctables conséquences.
C'était décidé I
Dans quelques instants, aussitôt la triste cérémonie terminée, il irait dénoncer
Breval et délivrer Bruno.
Et le regard morne, fixé à terre, tenant machinalement le cordon du poêle,
il accompagna le char funèbre jusqu'au
cimetière, en pensant que celle foule,
dont les yeux se portaient sur lui et
scrutaient sa douleur, saurait le soir
même que celle-ci n'avait pas seulement
pour cause la mort de son ami, mais
encore la tache faite à l'honneur de son
nom.
Sur le bord de la fosse, le préfet et le
général prononcèrent chacun un dis*
cours dans lequel ils déplorèrent la perte
du brillant officier, exaltèrent ses mérites et chargèrent d'imprécations le mi-*
sérable assassin.
Au moment où le préfet dépliait son
papier et se préparait à le lire d'une voix
claire, Breval, ne so sentant pas retenu
par l'éloquence préfectorale et ayant
hâte de met lre a exécution le projet
qu'il avait conçu, sauta dans sa voiture
et se fit conduire rapidement à l'hôtel
Danglars.
II courut tout droit au cabinet de
Georges, attendant le retour du magistrat,
Lorsque le procureur de la République
revint, brisé par tant d'émotions, il trouva son beau-frère plongé dans une rêverie profonde.
Au bruit que fil Georges en rentrant,
Breval releva la lêlo.
—. Eh bien ? demanda-t-il.
— C'est fini ! dit Georges, s'asseyant,
accablé.
— Je sais que je vous ai cause une
grande douleur, reprit Breval sur le ton
de compassion ; mon excuse est dans
mon honneur outragé.
— Oui.
,
.
— Et ce n'est pas seulement mon honneur que j'ai vengé, mais le vôtre aussi,
— Il se peut... Il n y a m a expliquer
ni à récriminer.Toute parole entre nous,
à ce sujet, esl désormais inutile.L arrestation de cet innocent rend tonte solution impossible et nous conduit tout droit
à un procès scandaleux. Si pénible que
soit mon devoir, je l'accomplirai tout entier.
. ,
— Pourquoi avez-vous commis la maladresse d'arrêter un innocent ! Si cet
homme n'avait pas été inquiété, nous serions sauvés.
— Pouvais-je faire autrement ? Toutes
les apparences étaient contre lui, el
j'avais hâte de punir le meurtrier de
Gaslon d'Auberive. Au surplus à quoi
bon tout cela ?... Une seule chose nous
reste à faire : courir au palais, délivrer
le prisonnier et dénoncer lo coupable.
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A CÉDER
REYNAUDHt
Ç
Breval guetlait sur le visage de son
beau-frère l'effet de ses paroles ; il aperl
çul ce commencement de défaillancef
Cela l'encouragea à continuer.
— Mon avis, dit-il, est qu'il ne faut
rien brusquer et attendre les événements.
Il ne faut pas retomber dans la même
faute et mettre à délivrer Bruno la précipitation que vous avez mise à l'arrêter.
Certes, son emprisonnement est chose»
très regrettable. Mais, avec mon aveu,
vous êtes le maître de la situation et vous
la dénouerez quand vous voudrez.
Réfléchissez bien, je ne vous demande
rien qui puisse révolter votre conscience
d'honnêle homme. Je TOUS demande seu>
lement de temporiser. Sait-on ce qui
peut advenir ? Bruno est innocent. Il nie,
sans doute avec énergie. Il est possible
qu'une ordonnance de non-lieu soit rendue en sa faveur.
Vous êtes bien placé pour voir quelle
tournure va prendre l'instruction. Vous
pouvez en surveiller tous les incidents
avec d'autant plus de sang-froid que vous
êtes toujours sûr de pouvoir intervenir, à
l'heure que vous aurez choisie, pour empêcher que ce braconnier soit renvoyé
devant la cour d'assises.
Attendez au moins jusque-là.
S'il nous resle une chance de sortir da
celte horrible impassa où nous^sommes
acculés, ne la perdons pas de gaieté des
cœur par une démarche imprudente et
irréfléchie.
CHIÉE OE VOLAILLE
Vient encore de créer
M* RÉM0ND
Ouiii«Ironnerieclt:harpcnte«
se s * yr. s m: iït ^
vérité
— Co n'est pas mon avis, dit froidement Breval.
Georges eut un geste de profondo
surprise.
— Que diles-vous ? fit-il.
— Je dis que vous ne réfléchissez pas
assez aux conséquences de cet acte.
— Je n'ai que faire d'y réfléchir à présent, J'y ai assez réfléchi depuis hier.
— Peut-êlrel
— Jo n'ignore rien de ce quo doit nécessairement entraîner celte démarche,
et je no m'explique pas voire opposition.
Seul en cette affaire vous n'êtos pas atteint. Que craignez-vous?... Le jury vous
acquittera et l'opinioj^aussi.
— Je le sais, répondit hypocritement
Breval, et ce n'est pas pour moi que je
redoute le scandale; c'est pour vous,
c'est pour Edmée, que j'aime encore assez pour lui épargner la honle.
La honte ! C'était toujours sur ce mot
que Georges retombait depuis la nuit fatale où le sombre drame s'était accompli.
La honle pour sa sœur qu'il aimait
tant, et qu'il voyait exposée aux propos
méchants des bonnes amies, aux quolibets et aux sarcasmes d'un monde qui
juge souverainement et sans pitié les actions des autres, comme s'il était luimême impeccable.
La honle pour lui, qui s'était pourtant
toujours efforcé de mettre dans sa vie
une austérité devant le placer à l'abri de
toutes les catastrophes.
Vaguement, il se sentait ébranlé sans
bien se rendre compte du sentiment qu'il
éprouvait.
Fondée en 1819. - PARIS, 87, rua da Rlohelîam
Ls plut ancienne des Compagnie» française»
.
Vie entière — Mixte!
Terme fixe et dotale»,
863 MILLIONS
de Capitaus
Minréa en eoure.
Nombre de aontrali ;
63.138
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n : 758 HKIIîoiis,
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RENTES VIAGERES
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«été sans exception.
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Immédiate!
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Compagnie» nimîlaire» du continent,
dépassant d'environ SSO millions celui de toute autre Compagnie,
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Achats de Nues Propriétés et d'Usufruits
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?' s'adressertTM. Simon, n' 38, rue Gambetta
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V\f. Longwy ; G. de Golhéry, à Epinal; MouOS S,N a
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Mirecourt; Gérard, à Verdun ; L. Moaehot,
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reuve
Lux ^8& àCommercy; Roch, à Belfort;
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euil ; Plot, à Ghaumont.
Env. gia^t des prospectus et des tarifs concernanttoutes les combin»isPJ>»
jwssiu auccs i»ur m vie ci ileutc» viagère»*