ouyahia décline la nouvelle constitution

BOUMERDÈS
Le P/APC limogé par le wali
L
e maire de Boumerdès, chef-lieu de wilaya, a été relevé de ses fonctions, avant-hier, par la wali Mme Nouria-Yamina Zerhouni. Ce limogeage intervient suite aux
poursuites judiciaires enclenchées contre le P/APC, en question, élu sur la liste FFS. «Il est poursuivi pour une affaire liée au vol, en août dernier, d’un matériel
mis sous-séquestre par la justice au niveau du parc communal». Onze fonctionnaires de l’administration, dont quatre chefs de service, ont été également impliqués dans cette affaire, où les prévenus sont poursuivis pour «non-dénonciation et dissimulation de crime et destruction de pièces à conviction». La première responsable
de la wilaya a agi en application de l’article 43 du nouveau Code communal. Il est souligné que cette décision de suspension a été contestée par certains cadres locaux du
FFS, qui accusent l’administration «d’avoir fomenté un complot contre leur maire». Hier, deux députés et des élus du parti à l’APW se sont empressés au siège de l’APC
pour «dénoncer la décision», dont certains ont usé de la force pour perturber les travaux de l’Assemblée tenue pour désigner l’intérimaire. Ne pouvant poursuivre, les élus
de l’APC, scandalisés par l’attitude irresponsable des contestataires, ont été contraints de reporter la réunion à une date ultérieure.
B. K.
MAROC
Nouvelles
provocations
à l'égard
de l'Algérie
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Mercredi 6 janvier 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3609 - 12e année
P 24
OUYAHIA DÉCLINE LA NOUVELLE CONSTITUTION
Tamazight officialisée
Officialisation de tamazight, limitation des
mandats présidentiels à deux quinquennats,
renforcement des libertés démocratiques,
notamment la garantie de la liberté de la
presse, et le renforcement des droits reconnus
à l’opposition politique sont, entre autres, les
principaux articles contenus dans l’avant-projet
de la révision constitutionnelle que d’aucuns
considèrent comme historique, car il consacre
l’État de droit, et consolide l’unité nationale.
l Consécration
Phs : DR
de l’État de droit
et consolidation
de l’unité nationale
l Un renforcement
tous azimuts
Ahmed Ouyahia, hier,
lors de la conférence de presse
l AFFAIRE SONATRACH-1
CACI
Le gré à gré au
cœur du procès
P4
l APRÈS LE DÉCÈS
DE TAHAR BENAÏCHA
Un legs
à éditer
P5
Lire en pages 2 & 3
Mohamed Laïd Benamor,
président du CACI
Benamor insiste
sur l’engagement
rapide
des mesures
de la LF-2016
P4
2
ACTUALITÉ
Mercredi 6 janvier 2016
OUYAHIA DÉCLINE LA NOUVELLE CONSTITUTION
Officialisation de
tamazight, limitation des
mandats présidentiels à
deux quinquennats,
renforcement des libertés
démocratiques, notamment
la garantie de la liberté
de la presse, et le
renforcement des droits
reconnus à l’opposition
politique sont, entre
autres, les principaux
articles contenus dans
l’avant-projet de la
révision constitutionnelle
que d’aucuns considèrent
comme historique, car il
consacre l’État de droit, et
consolide l’unité nationale.
nnoncé en 2011,
l’avant-projet de loi
portant révision de la
Constitution a été dévoilé,
hier, par Ahmed Ouyahia,
directeur de cabinet à la présidence de la République.
Devant un parterre de journalistes invités pour la circonstance, Ahmed Ouyahia a résumé cet avant-projet de révision constitutionnelle en cinq
principaux
volets.
Consolidation de l’unité
nationale et de la démocratie,
le renforcement de l’État de
droit, des référents pour une
société ancrée dans ses
valeurs, et tendue vers le progrès et améliorations organisationnelles et fonctionnelles,
au niveau de certaines institutions. Se sont, là, les cinq principaux axes dudit projet
dévoilé par Ahmed Ouyahia.
L’avant-projet de révision
constitutionnelle est marqué
par le retour à deux mandats
présidentiels. Non seulement,
le président de la République
rééligible une seule fois, mais
encore cette disposition
exclue de «toute révision de la
Constitution» La limitation du
mandat présidentiel (deux
quinquennats) consacrée dans
l'article 74 de l'avant-projet de
révision constitutionnelle est
désormais exclue de «toute
révision» dans l'avenir, en
vertu de l'article 178. Cet
article stipule que toute révision constitutionnelle «ne peut
porter atteinte au fait que le
président de la République est
rééligible une seule fois».
Selon l'article 74, «la durée du
mandat présidentiel est de
cinq (5) ans», et «le président
de la République est rééligible
une seule fois», précise le
document. Sur le chapitre du
A
Ph : DR
Consécration de l’État de droit
et consolidation de l’unité nationale
Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet à la présidence de la République
renforcement de l’unité nationale, l’avant-projet de révision
de la Constitution consacre le
statut de langue officielle à
tamazight. Tamazight est promue langue officielle, document validé par le Président
Bouteflika. Pour ce faire, le
texte explique que cette
consolidation sera concrétisée
par «la prise en considération
de notre histoire profonde et
contemporaine, l'affirmation
de notre identité nationale
dans ses trois composantes
(l'islam, l'arabité et l'amazighité). Ainsi, et dans son article
1, la nouvelle Loi fondamentale du pays stipule que
l'Algérie est une République
démocratique et populaire.
Elle est une et indivisible,
alors que l'article 2 précise
que l'islam est la religion de
l'État. L'arabe est la langue
nationale et officielle, et
demeure la langue officielle de
l'État, affirme l'article 3 du
texte, précisant qu'il est créé
auprès du président de la
République un Haut-Conseil
de la langue arabe. Cet organe, explique le même article,
est chargé notamment d'œuvrer à l'épanouissement de la
langue arabe, et à la généralisation de son utilisation dans
les domaines scientifiques et
technologiques, ainsi qu'à
l'encouragement de la traduction vers l'arabe à cette fin. La
nouvelle Constitution stipule
dans son article 3 bis que
tamazight est également
langue nationale et officielle,
et que l'État œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés
linguistiques, en usage sur le
territoire national. Elle stipule
également, dans le même
article, la création de
l'Académie algérienne de la
langue amazighe, placée
auprès du président de la
République. L'Académie, qui
s'appuiera sur les travaux des
experts, est chargée de réunir
les conditions de promotion
de tamazight en vue de
concrétiser, à terme, son statut de langue officielle.
Dans son article 5, la nouvelle Constitution indique que
l'emblème et l'hymne nationaux «sont des conquêtes de
la Révolution du 1er Novembre 1954», et qu'ils
sont «immuables». S’agissant
du renforcement du rôle de
l’opposition politique, l'avantprojet de la révision constitutionnelle prévoit la création
d'une Haute-Instance indépendante de surveillance des
élections, dans le but d'entourer les scrutins de «transparence et d'impartialité». En ce
sens, l'article 170 bis de
l'avant-projet de la révision de
la Constitution stipule que
«les pouvoirs publics en charge de l'organisation des élections sont tenus de les entourer de transparence et d'impartialité», alors que, dans le
même article (170 ter), il est
énoncé qu'«il est créé une
Haute-Instance indépendante
de surveillance des élections».
Cette instance, présidée par
une personnalité nationale, est
nommée par le président de la
République, «après consultation des partis politiques». Elle
«dispose d'un Comité permanent et déploie ses autres
membres dès la convocation
du corps électoral». Pour ce
qui est de la composante de
cette Haute-Instance, le
même article (170 ter) précise
qu'elle est «composée à parité
de magistrats proposés par le
L'avant-projet au Parlement à la mi-février ?
avant-projet de révision de la Constitution pourrait être soumis au Parlement à la mifévrier prochain, a indiqué le directeur de cabinet à la présidence de la République,
Ahmed Ouyahia, précisant que la décision relève exclusivement des prérogatives du Chef de
l'État. «L'avant-projet de révision constitutionnelle passera d'abord, au cours de ce mois de
janvier, par le Conseil des ministres, ensuite, après son adoption par ce dernier, le président
de la République saisira le Conseil constitutionnel pour donner son avis», a expliqué Ahmed
Ouyahia, lors d'une conférence de presse consacrée à l'exposé du contenu de l'avant-projet.
Le ministre d'État a, toutefois, tenu à préciser que «cela relevait des prérogatives du président
de la République». Dans sa réponse à une question sur la date de révision de la Loi fondamentale, il a indiqué qu'«au niveau du Conseil constitutionnel l'opération peut durer entre 10
et 15 jours, à l'issue de laquelle le texte sera soumis au Parlement» qui pourrait intervenir vers
la mi-février 2016.
H. N. A.
L'
Conseil supérieur de la magistrature, nommés par le président de la République, et de
compétences indépendantes
choisies parmi la société civile,
nommées par le président de
la République». La mission de
cette Haute-Instance consiste
à «veiller à la transparence et à
la probité des élections présidentielles, législatives et
locales, depuis la convocation
du corps électoral jusqu'à la
proclamation des résultats
provisoires du scrutin». En
outre, le Comité permanent
de la Haute-Instance «veille
notamment à la supervision
des opérations de révision des
listes électorales par l'administration, à la formulation de
recommandations pour l'amélioration du dispositif législatif
et réglementaire régissant les
opérations électorales, à l'organisation de cycle de formation civique au bénéfice des
formations politiques, sur la
surveillance des scrutins et la
formulation des recours».
Dans le même article, il est
également stipulé que «la liste
électorale est mise à chaque
élection, à la disposition des
candidats».
Idem pour l’opposition
parlementaire qui se voit le
renforcement du rôle par la
confortation de sa place et ses
droits, en lui permettant
notamment la saisine du
Conseil constitutionnel sur les
lois votées par le Parlement.
Dans l'article 99 bis de cet
avant-projet, il est indiqué que
l'opposition parlementaire
jouit de droits lui permettant
«une participation effective»
aux travaux parlementaires et
à la vie politique, notamment
la participation aux travaux
législatifs et au contrôle de
l'action gouvernementale et la
saisine du Conseil constitutionnel, au sujet des lois
votées par le Parlement. Lors
de sa conférence de presse,
tenue juste après la lecture du
résumé de cet avant-projet de
révision de la Constitution,
Ahmed Ouyahia a indiqué
qu’il a prix en compte 70%
des propositions formulées
par les participants aux
consultations autour de ce
projet.
Hacène Nait Amara
L'avant-projet en
quelques points
- L'alternance démocratique par "la
voie d'élections libres et régulières"
et "la séparation des pouvoirs, dont
l'indépendance de la Justice" ;
- La jeunesse est au centre de l'engagement national à relever les défis économiques, sociaux et culturels, un engagement dont elle sera un bénéficiaire
principal, ainsi que les générations
futures ;
-L'arabe langue nationale et officielle
et demeure la langue officielle de
l'État. (art3) ;
Il est créé, auprès du président de la
République, un Haut-Conseil de la
langue arabe ;
-Tamazight est également langue
nationale et officielle (art 3 bis), avec
la création d'une Académie algérienne
de la langue amazighe, placée auprès
du président de la République ;
-Le président de la République est
rééligible (art 47) une seule fois, avec
l'insistance de ne pas réviser cet article
(art 178) ;
- L'opposition parlementaire jouit de
droits lui permettant une participation
effective aux travaux parlementaires.
Chaque Chambre du Parlement
consacre une séance mensuelle pour
débattre d'un ordre du jour présenté
par un ou des groupes parlementaires
de l'opposition (art 99 bis) ;
- Il est créé une Haute-Instance indépendante de surveillance des élections
(art170 ter) ;
- La détention provisoire est une
mesure exceptionnelle, dont les motifs,
la durée et les conditions de prorogation sont définis par la loi (art 47) ;
- Est déchu de plein droit de son mandat électif l'élu de l'APN, ou du
Conseil de la nation, affilié à un parti
politique, qui aura volontairement
changé l'appartenance sous l'égide de
laquelle il a été élu (art 100 ter) ;
- Le Conseil constitutionnel est saisi
par le président de la République, le
président du Conseil de la nation, le
président de l’Assemblée populaire
nationale ou le Premier ministre. Il
peut être saisi également par cinquante
(50) députés ou trente (30) membres
du Conseil de la nation (art 166) ;
- La liberté de conscience et la liberté
d'opinion sont inviolables (art 36)
- La liberté d'investissement et de
commerce est reconnue. elle exerce
dans le cadre de la loi (art 37)
- Les libertés académiques et la liberté
de recherche scientifique sont garanties, et s'exercent dans le cadre de la loi
(art 38) ;
- L'État œuvre à promouvoir la parité
entre les hommes et les femmes sur le
marché de l'emploi (art 31bis)
- La liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d'information
est garantie. Elle n'est restreinte par
aucune forme de censure préalable(art
41 ter) ;
- Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté ;
- Il est institué, auprès du président de
la République, un Haut-Conseil islamique ;
- Il est institué un Haut-Conseil de
sécurité présidé par le président
de la République. Cet organe est chargé de donner à celui-ci des avis sur
toutes les questions relatives à la sécurité nationale;
Il est institué un Conseil national des
droits de l’Homme placé auprès du
président de la République garant de
la Constitution (173-1);
- Il est créé un Conseil supérieur de la
jeunesse, instance consultative placée
auprès du président de la République
(art173-3);
- Il est institué un Organe national de
prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante, placée auprès du président de la
République (art173-5);
- Il est créé un Conseil national de la
recherche
scientifiqueet
des
Technologies (art173-9).
ACTUALITÉ
Mercredi 6 janvier 2016
3
OUYAHIA DÉCLINE LA NOUVELLE CONSTITUTION
C’est officiel.
Tamazight vient
d’être propulsée
au rang de
langue officielle,
et est projetée
au-delà de son
caractère
national, comme
principe
consacré de
manière affermie
dans la
Constitution de
2016.
ette consécration a été
introduite dans la mouture du projet de la révision de la Loi fondamentale du
pays, devant être adoptée en
février. Elle traduit en partie les
engagements pris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à travers la réforme de l’État annoncée en 2011.
Cette consécration intervient 20 ans après l’incorporation de cette langue millénaire
dans les programmes scolaires
et près d’une quinzaine d’autres
depuis sa promotion comme
langue nationale, dans la
Constitution de 2002 précisément. Aujourd’hui, Tamazight
vient de s’adjuger d’un statut
encore plus affirmé, dont la
consécration jouit de la volonté
politique, mais surtout de la
reconnaissance solennelle de
l’état, notamment de la dimension identitaire nationale, dans
toute sa diversité millénaire, qui
dépeint le caractère d’une Algérie plurielle. C’est ce qu’à affirmé, hier, Ahmed Ouyahia,
ministre d’état et directeur de
cabinet auprès de la présidence
de la République, lors d’une
conférence tenue à Djenane El
Mithak (Alger), où il a été question de lever le voile sur les
grandes lignes autour desquelles s’articule le document
synthèse résultant de la trituration de la Constitution. «Tamazight est également langue
nationale et officielle», pouvaiton lire dans l’article 3 bis,
confiné dans la mouture du
texte de loi régissant le pays, et
par lequel la langue berbère est
placée, désormais et à juste
titre, dans le statut qui lui est
innée, celui de constante nationale à part entière et se range,
notamment aux côtés de l’Islam
et de la langue l’Arabe.
Après de longues années
empreintes d’un branle-bas de
combat, porté à bras-le-corps
par des générations de militants
culturels et politiques, parmi
lesquels nombreux ont consenti
leurs vie jusqu’au sacrifice
suprême à même de s’affranchir
du déni identitaire, le président
de la République a concédé
C
Ph : APS
Tamazight officialisée
devant une revendication phare
pour répondre à cette aspiration légitime.
Cependant, cette consécration n’est pas une fin de soit,
car, faut-il encore mettre en
place les outils nécessaires à
même d’accompagner le développement de la langue de
Massinissa. Justement, en bas
de l’article en question, il est y
explicité clairement que l’État
s’engage à promouvoir cette
langue et de faire en sorte de
développer tous les dialectes en
usage à travers le territoire
national. À ce titre, la même
mouture prévoit de doter Tamazight d’une institution (Acadé-
mie de la langue Amazighe).
Mise sous la tutelle de la présidence de la République, cet
organisme se chargera justement des aspects liés à l’aménagement et des conditions de
promotions de cette langue. Il
est appelé à s’appuyer sur les
travaux d’expertise qui concourent à une mise en œuvre effective du statut officiel de Tamazight, indique le document portant Loi suprême de l’Algérie.
Dans son intervention, Ahmed
Ouyahia a indiqué que le président de la République a fait en
sorte de consacrer cette langue
«dans la sérénité», et de préciser
que petit à petit Tamazight a su
retrouvé son statut de langue
nationale et officielle.
Même si, il reste encore
beaucoup de travail à faire,
selon l’ex-chef du gouvernement, qui est appellé à faire des
efforts en matière de promotion
de cette langue. Faut-il souligner que cette annonce retentissante n’a pas échappé aux
réactions des citoyens, des responsables de partis politiques,
des associations et des militants
les plus dévoués à la langue de
Jugurtha. La problématique de
la question identitaire remonte
à la période du Mouvement
national, où la diversité ethnique, sociale et culturelle de
l’Algérie s’était invitée au débat
dans les rencontres des leaders
de l’époque, d’où la naissance à
l’époque d’une crise dite «berbériste», en 1949. Il a fallu
attendre les premières années
de l’Indépendance du pays
pour voir réapparaître, à nouveau, la question. Ainsi, depuis
le Printemps berbère d’avril
1980 en passant par les Evénements sanglants de 2001 (Printemps noir), pour n’en citer que
ces haltes qui constituent une
référence dans l’histoire de la
revendication identitaire, l’officialisation de Tamazight a toujours été le fer de lance de la
lutte de la population berbérophone. Ainsi, le MCB à travers
ses sensibilités politiques issues
essentiellement du FFS et du
RCD, des partis ancrés en
Kabylie, en passant par le Mouvement citoyen des Aârchs, les
acteurs n’ont cessé de mettre en
avant cette revendication et de
réclamer la dotation de Tamazight d’un statut de langue officielle.
Il n’y a pas que les politiques, même les artistes parmi
les plus engagés, des universitaires, des hommes de culture
et de lettres et des écrivains ont
vite fait de cette cause la quintessence de leur œuvres. En
gagnant du terrain, la question
a été prônée plus tard par les
formations politiques même au
pouvoir tels le FLN et le RND,
pour n’en citer que ces deux
formations majoritaires, de surcroît, qui étaient favorables à la
constitutionnalisation de Tamazight.
Farid Guellil
Un renforcement tous azimuts
avant-projet de révision de la
constitution vise à travers les nouvelles garanties, à renforcer le respect pour les droits et libertés des citoyens
ainsi que l'indépendance de la justice. Il
consacre la liberté du commerce et de l'investissement, renforce les pratiques
morales de la gouvernance économique et
encourage la diversification économique.
L’'avant-projet note dans son article 37
que la liberté d'investissement et de commerce est reconnue. Elle s'exerce dans le
cadre de la loi et que l'État œuvre pour
améliorer le climat des affaires. Il encourage, sans discrimination, l'épanouissement
des entreprises au service du développement économique national. Par ailleurs, le
président de la République a déclaré que la
prise de conscience et l'effort de tous permettront d'accélérer les réformes économiques nécessaires ainsi que la construction d'une économie diversifiée et compétitive à l’échelle nationale, avec un engagement constant à la justice sociale et de la
solidarité nationale. Restant confiant et
fidèle sur les capacités du pays à surmonter
sans difficultés majeures, les troubles
graves dans les marchés du pétrole, le président Bouteflika a assuré que la dynamique de croissance ne sera pas arrêtée et
que la politique de l'emploi et de la
construction de grandes installations
sociales vont se poursuivre. Il a annoncé la
semaine dernière, les mesures urgentes en
vue de rationaliser les dépenses publiques
et à améliorer le recouvrement des impôts,
pour compenser la baisse des recettes
pétrolières sont destinés à aider à poursuivre l'effort de développement et les équilibres sociaux. Conformément à l'article 8
du projet de révision, il est dit qu’il est mis
en place des institutions destinées à encou-
L’
rager la diversification de l'économie tout
en soulignant tout le potentiel naturel,
humain et scientifique du pays et protéger
l'économie nationale contre toute forme de
malversation ou de détournement, la corruption, la contrebande, d'abus et d'accaparement ou de confiscation illégitime. Le
texte dit à l'article 170 que la Cour des
comptes est indépendante et contribue au
développement de la bonne gouvernance et
la transparence dans la gestion des finances
publiques Elle est réprimée par la loi, ajoutant que "la loi sanctionne l'évasion fiscale
et la fuite des capitaux. Le texte indique
également que l'État encourage la réalisation des logements et qu'il œuvre à faciliter
l'accès des catégories défavorisées au logement (article 54 bis). Abordant le commerce extérieur, il note que cette activité relève
de la compétence de l'État et que la loi
détermine les conditions d'exercice et de
contrôle du commerce extérieur (article
19). Par ailleurs, l'avant-projet de révision
de la Constitution introduit un article relatif au Conseil national économique et
social (Cnes) dont il fixe les missions et qui
le définit comme un cadre de dialogue, de
concertation et de proposition dans le
domaine économique et social, en notant
que le Cnes est le conseiller du gouvernement (article 173-8). Le chef de l'État a
ajouté que cette révision sera suivie par
l'élaboration et la discussion de plusieurs
projets de loi, qui en résultent, dans le but
de renforcer la primauté du droit et,
notamment, de protéger les droits et libertés, et de réglementer la démocratie et le
pluralisme. En matière pénale, l'avocat
bénéficie de garanties légales qui lui assurent une protection contre toute forme de
pression et lui permettent le libre exercice
de sa profession, dans le cadre de la loi.
Pour Farouk Ksentini, président de la
Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de
l'Homme a déclaré que la Constitution est
la base à partir de laquelle tout va se développer, permettant Algérie pour profiter
d'une véritable démocratie. Cet avocat a
également salué la mise en œuvre, dans le
cadre de la future Constitution, d'un mécanisme indépendant pour surveiller les élections et l'attribution d'un rôle actif à l'opposition. Il a affiché la volonté de protéger les
droits et libertés des citoyens, ce qui est un
progrès majeur soulignant que l'indépendance de la justice signifie la protection des
magistrats concernant l'application de la
loi. Pour sa part, Me Miloud Brahimi se
félicite de la mesure relative à la protection
des droits et libertés des citoyens et le renforcement de l'indépendance de la justice.
De son côté, le chef de l’État, a déclaré que
la révision de la Constitution vise à consolider l'unité nationale, fondée sur l’histoire
de l’Algérie, son identité et ses valeurs spirituelles et civilisationnelles et promouvoir
la place et le rôle des jeunes face à l'enjeu
du millénaire. D’autre part, l’article 17 stipule que la propriété publique appartient à
la communauté locale (sous-sol, les mines,
les sources naturelles d'énergie, ferroviaire,
maritime et aérien, postes et télécommunications ...). S’agissant du domaine de l'innovation et des technologies, l'avant-projet
propose la création d'un Conseil national
de la recherche scientifique et des technologies. Cet organisme sera chargé de la promotion de la recherche nationale pour l'innovation technologique et scientifique,
ainsi que la proposition de mesures permettant le développement des capacités
nationales de recherche-développement.
Lazreg Aounallah et APS
4
ACTUALITÉ
Mercredi 6 janvier 2016
VIGNETTE AUTOMOBILE
AFFAIRE SONATRACH-I
Le gré à gré au cœur du procès
La défense, la partie civile et le
procureur général ont auditionné
hier, pour le second jour d'affilée, le
premier groupe des accusés
présentés devant le tribunal criminel
d'Alger dans l'affaire dite
"Sonatrach-1", et impliqués dans le
marché relatif au système de
contrôle et de surveillance
électronique du complexe industriel
du Sud, signé entre Sonatrach et le
groupe allemand Contel Funkwerk.
ier, vers les coups de 9h 30 mn, le
premier à passer au jeu des questions-réponses était Belkacem
Boumediène, l'ex-vice-président chargé
des activités amont de Sonatrach. Aussitôt
les questions de la partie civile commencent, et en répondant à la question de
l’avocat de la partie civile, relative aux raisons qui ont poussé le groupe Sonatrach à
choisir l’offre la plus-disante dans les avis
d’appels d’offres, l’accusé a affirmé que
c’est une question de qualité des services
proposés. Il a, de ce fait, fait savoir que le
groupe s’est engagé avec le moins-disant,
quand la qualité des prestations était
identique avec le plus-disant. Par la suite,
quand la partie civile avait interrogé l’accusé, quant au contrat conclu de gré à gré
avec Contel Funkwerk Plettac pour la réalisation du projet-pilote de sécurisation
du Complexe industriel sud (CIS), l’accusé a affiché un sourire narquois, sur ce, le
juge, Mohamed Reggad, le rappelle à
l’ordre, en lui précisant que l’avocat a le
droit de lui poser toutes les questions qu’il
veut. Contraint de répondre, l’accusé
Belkacem Boumediène a indiqué que le
mode de gré à gré dans la passation des
marchés avec Contel Funkwerk Plettac
n’a guère enfreint la loi, et était réglementaire. Continuant dans le jeu des questions-réponses, le juge Reggad a rappelé
aux avocats de la partie civile qu’il s’agissait d’un interrogatoire. S’étalant davantage sur la question du contrat conclu de
gré à gré avec Contel Funkwerk Plettac,
l'ex-vice-président chargé des activités
amont de Sonatrach a rappelé que le
mode de gré à gré a été utilisé vu que les
avis d’appels d’offres lancés par Sonatrach
étaient infructueux. «Sonatrach a lancé
plus de 5 000 appels d’offres, mais ces
H
derniers étaient tous infructueux. On
n’avait pas le choix que de recourir au
mode gré à gré», a insisté le prévenu. Le
juge qui a demandé plus de détails, quant
à ces avis d’appel d’offres infructueux, est
resté sur sa faim. En effet, sur ce, le prévenu a regretté qu’il ne puisse donner des
chiffres exacts vu qu’il n’est pas une
«banque de données». Au sujet de la signature des contrats, Belkacem Boumediène
a indiqué que celui qui signe connaît parfaitement les détails de celui-ci, et c’est
pour cela que le règlement de dérogation
a été mis en place par l’ancien P-DG de la
Sonatrach, Mohamed Meziane.
«Celui qui signe en dehors de ce règlement de dérogation aurait certainement
été mis à la porte, ou jeté en prison», dirat-il. De surcroît, en réponse aux questions
de la partie civile, le prévenu a fait savoir
qu’au début 2002 Mohamed Meziane
avait voulu lancer un avis d’appel d’offres
pour l’approvisionnement de l’essence,
or, Naftal est une filiale de Sonatrach qui
détient le monopole du carburant en
Algérie. D’autre part, et pour ce qui est de
l’urgence
évoquée
par
Belkacem
Boumediene, lors de son audition par le
juge, qui avait noté les menaces qui guettaient les installations pétrolières à
l’époque, et ce, pour justifier l’urgence qui
aurait conduit la direction de Sonatrach à
opter pour le mode de gré à gré dans la
passation des marchés avec Contel
Funkwerk Plettac, hier, le prévenu a nié
toute précipitation dans l’octroi du projet,
estimant, néanmoins, que l’attentat de
Tiguentourine n’a pas eu lieu durant les
années 90, et qu’elle démontre que la
menace terroriste pèse toujours sur les
bases pétrolières algériennes, d’où l’urgence de lancer les marchés de télésurveillance. Il a, en outre, indiqué que le
choix de Contel Funkwerk Plettac n’était
pas fortuit, bien au contraire, il s’est chargé de mettre en place une commission des
offres techniques. Cette commission a été
chargée, selon les dires de Belkacem
Boumediène, d’étudier les sociétés qui
activent dans le domaine de la télésurveillance. Réagissant à la question de
l’avocat Abdelmadjid Sellini, relative au
fait que Belkacem Boumediène a été
nommé par décret présidentiel, et que les
décisions doivent venir du président de la
République, le juge Mohamed Reggad
s’est exclamé, en disant que c’est une
grande question qui mérite une grande
réponse.
Toutefois,
Belkacem
Boumediène dira que le président de la
République l’a chargé de missions précises, mais qu’il n’a pas les prérogatives
comme le P-DG. Le juge Reggad, qui a
estimé que le prévenu esquive la réponse,
lui rappelle qu’il doit répondre clairement
et sans faire le malin. Ainsi, Belkacem
Boumediène dira qu’il devait appliquer
les ordres ! «Je ne peux pas refuser les
ordres, je ne suis qu’une personne vulnérable», tentait-il de se rattraper.
PAS DE PÉNALITÉS SUR LES
RETARDS DE RÉALISATION DES
PROJETS
D’autre part, le prévenu a indiqué que
Contel Funkwerk Plettac a accusé des
retards d’une année dans la réalisation des
projets de télésurvaillance, mais sans que
des procédures de pénalités ne soient
engagées contre le groupe, et pour cause,
c’est Sonatrach qui n’a pas respecté les
conditions du contrat. Par ailleurs, le juge
a interrogé le prévenu si le mode gré à gré
a été applicable aux temps de Chakib
Khelil seulement, le prévenu a répondu
non.
LE PROCUREUR DÉVOILE UN
DOCUMENT INÉDIT
Le procureur de la République a
dévoilé, pour sa part, un document inédit.
Il s’agit d’une lettre de Siemens dans
laquelle la société affirme qu’elle peut
parfaitement assurer l’installation de systèmes de télésurveillance pour plus de
123 sites pétroliers à In-Aménas, Hassi Messaoud, Hassi-R’mel. Néanmoins,
dans la lettre, Siemens a exprimé son
désarroi quant au manque de professionnalisme de Sonatrach qui a préféré
octroyer le marché, selon le mode de gré à
gré, au lieu de procéder à une consultation ouverte. À ce sujet, l’accusé a nié
qu’il était au courant de celle-ci.
Également, l’accusé a rappelé que Chakib
Khelil lui a assuré qu’il assumerait la responsabilité. «Le ministre de l’Énergie et
des Mines savait-il que les enfants de
Mohamed Meziane étaient associés dans
Contel Funkwerk Plettac ?», interroge le
juge. «Non ! Et moi non plus. Je l’ai appris
par le biais des enquêteurs du DRS qui
m’ont d’ailleurs chargé d’en informer le
ministre lequel m’a assuré qu’il assumerait la responsabilité, s’agissant de l’élaboration de la stratégie de sécurisation des
installations et, donc, du projet-pilote»,
souligne Boumediène. Lamia Boufassa
Les nouveaux coûts
e nouveau barème répartit les véhicules sur trois catégories. D’abord, les
véhicules de moins de 5 ans d'âge, la
vignette coûtera 6 000 DA pour ceux ayant
jusqu'à 2,5 tonnes à l'exception des véhicules utilitaires, 12 000 DA pour ceux
ayant entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes et
enfin 18.000 DA pour ceux ayant plus de
5,5 tonnes. Viennent ensuite les véhicules
de plus de 5 ans d'âge. La vignette coûtera
3 000 DA pour ceux ayant jusqu'à 2,5
tonnes à l'exception des véhicules utilitaires, 5.000 DA pour ceux ayant entre 2,5
tonnes et 5,5 tonnes et enfin 8.000 DA
pour ceux ayant plus de 5,5 tonnes. La
deuxième catégorie concerne quant à elle
les véhicules de transport de voyageurs,
suivant les différences d’âge et le nombre
de places. En premier lieu les véhicules de
moins de 5 ans. La vignette coûtera 5.000
DA pour ceux aménagés pour le transport
de personnes (moins de 9 places), 8.000
DA pour les minibus (de 9 à 27 places),
12.000 DA pour les minibus (de 28 à 61
sièges) et enfin 18.000 DA pour les autobus de (plus de 62 places). En deuxième
lieu les véhicules de plus de 5 ans d'âge. La
vignette coûtera 3.000 DA pour ceux aménagés pour le transport des personnes
(moins de 9 places), 4.000 DA pour les
minibus (de 9 à 27 places), 6.000 DA pour
les minibus (de 28 à 61 places) et enfin
9.000 DA pour les autobus de plus de 62
(places). La troisième et dernière catégorie
est réservée, à la fois, aux véhicules de tourisme et utilitaires mais en se basant sur les
différences d’âge et de puissance. Jusqu'à 6
chevaux le prix de la vignette est de 2.000
DA pour les véhicules ayant moins de 3
ans d'âge, 1.500 DA pour ceux ayant de 3
à 6 ans, 1.000 DA pour ceux ayant de 6 à
10 ans et enfin 500 DA pour les plus de 10
ans. De 7 à 9 chevaux, le prix de la vignette
est de 4.000 DA pour les véhicules de
moins de 3 ans d'âge, 3.000 DA pour ceux
ayant de 3 à 6 ans, 2.000 DA pour ceux
ayant de 6 à 10 ans et enfin 1.500 DA
pour les plus de 10 ans. De 10 chevaux et
plus ce prix est de 10.000 DA pour les
véhicules ayant moins de 3 ans d'âge,
6.000 DA pour ceux ayant de 3 à 6 ans,
4.000 DA pour ceux ayant de 6 à 10 ans et
enfin 3.000 DA pour les plus de 10 ans. La
baisse drastique des recettes du pays à la
suite de la chute vertigineuse des prix du
pétrole, oblige les autorités à combler le
manque à gagner par d’avantages d’impôts
et de taxes. Les propriétaires de véhicules
qui se plaignaient déjà de la cherté de cette
vignette pendant l’embellie financière,
vont devoir la payer encore plus chère en
ces moments de crise.
L
CACI
Benamor insiste sur l’engagement rapide
des mesures de la LF-2016
stimant le débat sur la loi
de finances 2016, «souvent
passionné», le président de
la Chambre algérienne de commerce et de d’industrie (CACI),
Mohamed Laïd Benamor a souligné, hier, le contexte «particulier» de la vie économique du
pays, suite au recul conséquent
des recettes de l’état, généré par
la chute du prix du pétrole.
Insistant sur « la nécessité de
l’engagement rapide des mesures
contenues dans la loi de finances
2016 »
a-t-il déclaré, avant
d’ajouter que la LF2016 porte
des « facteurs encourageants (…)
pour le climat des affaires » a-t-il
indiqué. Après l’apposition de la
signature du chef de l’Etat, sur la
LF2016, le 30 décembre dernier,
après son adoption par les deux
chambres,
le texte paru,
dimanche
dernier, dans le
Journal officiel (JO) N°72, la
CACI a organisé hier une rencontre sur «la loi de finances
2016 et son impact sur l’entreprise» pour une meilleure explication
du contenu de ce texte de loi en
vigueur faut-il le noter. Pour le
président de la CACI, il y a des
E
textes dans la LF2016, en faveur
de «l’amélioration du climat des
affaires», une des revendication
principale, faut-il le rappeler, du
patronat. L’intervenant citera, à
titre d’exemple, lors de son interventions d’ouverture de la dite
rencontre, les articles, 58 62 et
51, exprimant «le regret e l’absence de mesures pour lutter
contre le marché informel» a-t-il
souligné. Notons que l’article 58,
porte sur le soutien à l’investissement, notamment sur la possibilité pour le secteur privé de procéder à la création, ménagement et
gestion des zones d’activités ou
de zones industrielles, sur des terrains à vocation non agricole
constituant
leur
propriété.
L’article 62 qui a suscité de vives
réactions d’opposition, notamment à l’Assemblée nationale
populaire, a trait au réaménagement des règles et conditions de
l’ouverture du capital social des
entreprises publiques économiques pour le privé national
résident. S’agissant de l’article
51, celui-ci fixe la quote-part
égale à 30% des bénéfices devant
être réinvestis et correspondant
aux avantages, — exonérations ou
réductions — accordés dans le
cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement. Par ailleurs, en
marge de la dite rencontre, le
président de la CACI n’ a pas
manqué de souligne, qu’au vu
des mesures contenues en faveur
du secteur privé, dans la loi de
finances 2016, de déclarer que
c’est un pas le fait que le texte
ouvre la voie au privé «de gérer»
enfin, semble-t-il dire « une zone
d’activité industrielle», ne manquant pas de relever que l’accès
au foncier industriel demeure
encore «difficile». Question abordée, pour rappel, la veille de la
rencontre de la CACI par le
ministre de l’Industrie et des
Mines,
Abdessalem
Bouchouareb, qui fait savoir que
sur les 49 nouveaux parcs industriels » décidés par son département ministériel, «39 verront
leurs travaux démarrer » durant le
mois courant, et d’indiquer également que les permis de lotir
«ont déjà été signés par les institutions compétentes ». C’est
Ouargla qui verra la plus grande
zone industrielle puis celle pré-
vue à Biskra. Autre déclaration
de ce responsable, laquelle renseigne amplement sur les
carences marquant les relations
entre secteur privé et public, son
propos, reconnaissant le «difficile partenariat entre le public et le
privé» a-t-il lancé, à la presse, en
marge de la conférence sur «la loi
de finances 2016 et son impact
sur l’entreprise», organisée, hier, à
l’Hôtel Aurassi à Alger. Assurant
que le privé peut à travers la nouvelle loi de fiances en vigueur,
accéder au capital de l’entreprise
publique, laquelle, «ses dettes
sont épongées souvent» a-t-il
lancé. Pour le président de la
CACI et membre du Forum des
chefs d’entreprise, le privé «national» est en mesure, s’il n’est pas
déjà prouvé, laissait entendre
notre interlocuteur, d’être un
acteur pour le développement de
l’économie nationale, génératrice
de richesse, en vue de sortir de la
dépendance des ressources de
l’activité des hydrocarbures. Par
ailleurs, il a été notamment question lors de cette rencontre, de
l’intervention du directeur de la
législation fiscale à la direction
générale des impôts, Mustapha
Zikara, celle de Arezki Ranemi, de
la direction générale des Impôts
(DGI), ce dernier a mis en
exergue l’introduction de trois
commissions en charge du
contentieux et contrôle, la première au niveau de wilaya, celle
de la région et enfin nationale.
Indiquant que la nouveauté est
par ailleurs, dans l’opération de
contrôle de l’exercice de l’entreprise qui s’effectuera, selon
LF2016 «une seule fois» et les
commission précitées « ne seront
pas présidées par un magistrat »
comme c’était le cas avant, cette
loi de finances. L’institution
douanière était représentée, à
cette rencontre, par son directeur de la réglementation douanière à la direction générale des
Douanes, Sid El-Arbi. Rappelons
que la LF2016 a été éaborée sur
la base d'un prix de référence du
baril de pétrole de 37 dollars et
d'un taux de change de 98 DA
pour 1 dollar, la loi de finances
2016 prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de
4,6% et une inflation de 4%.
Karima Bennour
--
ACTUALITÉ
Mercredi 6 janvier 2016
APR ÈS LE DÉCÈS DE TAHAR BENAÏCHA
EXPLOSION À L’UNITE NAFTAL
DE SKIKDA
UND de gaz butane 13 kg,
Naftal Skikda, située dans
la petite zone de Skikda, a été
secouée, ce mardi vers les coups
des 8h30, par une explosion de
bonbonne de butane.
Le bilan fait référence à 18 blessés, constituant l’équipe de nuit,
dont un (1) grièvement, Laouar
Ahmed, âgé d’une cinquantaine,
touché par des brûlures de
deuxième et troisième degré, ce
qui a nécessité son évacuation
en urgence vers le CHU IbnRochd de Annaba. Les 17 autres
ont été répartis de la manière
suivante : 15 admis à l’établissement hospitalier AbderezakBouhara (le nouvel hôpital) de
Skikda et 2 à l’établissement
public hospitalier (ancien hôpital), alors qu’un (1) a été relâché
après avoir reçu les premiers
soins. Les blessés présentaient
des signes de brûlures au visage,
aux pieds et aux mains. La
cause à l’origine de cet incident
serait une étincelle induite par
une soudure qu’un des agents
était en train d’exécuter, provoquant la chaine qui active le
tapis sur lequel les bouteilles de
gaz sont acheminées puis livrées,
après avoir atteint les palettes,
aux ravitailleurs.
Selon des
sources concordantes, la famille
de L.A., a vivement contesté le
fait selon lequel ce blessé a été
«malmené» à bord d’une ambulance, lui dont l’état devait le
disposer à être évacué sur un
hélicoptère.
L’incident aura pour répercussions directes, le non-approvisionnement des zones rurales
en bonbonne de gaz, surtout que
la rigueur hivernale approche à
grands pas. À souligner qu’heureusement, l’incident ne s’est
pas propagé dangereusement
aux alentours, où des centaines
d’habitations, dont celles des
689 logements à caractère
public locatif fraichement érigées, occupées par des milliers
de citoyens qui auraient été
potentiellement ciblées par le
risque de fortes déflagrations.
L’implantation de l’unité dans
un tissu urbain a toujours provoqué la crainte des uns et des
autres, notamment l’Assemblée
populaire de la wilaya, mandat
2002-2007, qui a, à l’époque,
demandé à la Sonatrach dirigée
par Chakib Khellil, comme
ministre de l’Énergie et des
Mines, de la délocaliser vers
l’enceinte de la zone industrielle. En vain. À relever qu’en
dépit de la forte mobilisation du
personnel médical, trois médecins au niveau de l’établissement
hospitalier Abderrezak-Bouhara,
qui ont pu aligner en l’espace
d’une heure les 15 blessés sur les
lits dont il avait la charge de les
soigner, l’absence d’une unité
pour brûlés se fait amèrement
sentir. En attendant la réception
du projet d’un hôpital de brûlés
de 120 lits, au niveau du nouveau pole urbain de Bouzaâroura, localité de Oued G’Sob, dans
la commune de Filfila, pour 2.4
milliards de Dinars Algériens,
prévue à la fin 2016, la population de Skikda doit se suffire de
l’intense déploiement du personnel médical et paramédical
de ces deux hôpitaux situés au
chef-lieu de la wilaya.
Zaid Zoheir
L’
Un legs à éditer
Éditer les œuvres de
ce grand homme, un
patrimoine d’une
richesse inépuisable,
patrimoine musulman,
arabe, berbère et
africain à préserver
afin d’en inculquer les
grands axes aux
générations futures
toutes catégories
sociales confondues.
a mission sera dévolue
aux ministères de la
Culture et celui de la
Communication. Telle est la
principale recommandation
du Forum d’El Hiwar, qui
s’est tenu, mardi, au siège du
journal arabophone, dans un
esprit commémoratif cettefois. La proposition a été formulée
par
Mohammed
Bouaazara, journaliste et
ancien compagnon, depuis
42 ans, de feu Tahar Benaïcha, qui a rejoint l’au-delà le
2 janvier 2016, auquel l’hommage a été rendu par ses
siens.
Abondant dans le même
sens, Madani Ameur, ancien
journaliste à l’Entv et actuel
directeur de KBC (télévision
lancée par le journal El Khabar), a dénoncé aussi le fait
de marginalisation qu’a subi
Tahar Benaïcha, tout au long
d’une grande partie de sa vie.
Marginalisation officielle,
tient à préciser l’intervenant,
et non dans les milieux populaire, culturel et social, ou
l’homme qui a tiré sa révérence à 90 ans, y tient une
place privilégiée. Les deux
intervenants ont, donc, relancé l’idée, qui couvait dans le
milieu médiatique notamment, de publier les travaux
touchant divers domaines de
l’homme qui a plusieurs
facettes à son personnage.
Plusieurs arcs à son violon.
Et comment ! L’homme
est un plusieurs en un !
Moudjahid, militant, poète,
écrivain, historien, journaliste, reporter, animateur,
homme de théâtre. Et excusez du peu ! Il fait partie du
cercle très restreint dans le
monde culturel à collectionner un aussi grand nombre
d’activités artistiques. Avec
l’Américain Orson Welles et
le Français Jean Cocteau, et à
un degré moindre le Britannique Charlie Chaplin, le
fameux Charlot, et la comparaison n’est pas abusive, il
figure dans la liste des artistes
complets.
Les louanges,
énoncés par ses pairs, ne sont
pas aussi dithyrambiques que
certains tentent de le faire
croire à tort, mais sont illustrés par des faits, des anecdotes. Ali Draa, consultant
du Groupe Echourouk, qui
l’a
longuement
côtoyé,
témoigne de l’abondance de
haut niveau dans les débats
ou prend part Tahar Benaïcha, le citoyen originaire de
Guemmar, dans la wilaya de
Oued-Souf. L’intervenant
s’en rappelle de la période,
riche en positons incontour-
L
Ph : DR
18 blessés dont
un grièvement
5
Tahar Benaïcha
nables et mémorables, qui a
émaillé la rédaction du journal l’Unité, organe du parti
unique. Ali Draâ commet ici
un scoop, « dans la liste des
superlatifs attribués à Tahar
Benaïcha, on oublie d’en
citer un : Tahar était aussi un
grand militant. Ses articles
sur le sort désavantageux et
défavorisé des musulmans de
Gao, au Nord du Mali, en
sont la preuve édifiante. Ils
étaient d’une actualité brulante et d’une contenance
pertinente, que j’eus pris
peur de les publier, car cela
aurait eu des fâcheuses répercussions sur notre relation
avec notre voisin. Feu
Mohammed Chérif Messaâdia, a qui on soumettait les
articles avant toute éventuelle
publication, n’a pas, miracle,
censuré celui-là. Au contraire, il m’a sommé de le
publier, car, selon ses dires,
les écrits de Tahar sont d’une
honnêteté irréprochable. ». Et
cela remonte à une trentaine
d’années !
UN GAUCHISTE,
FERVENT DÉFENSEUR
DE L’ISLAM ET DES
MUSULMANS
OPPRIMÉS !
Les positions prises en
faveur de l’Islam ou en ceux
qui subissent le fait qu’ils
soient leurs représentants, et
fortement assumées par
Tahar Benaicha, ont déboussolé plus d’un. Lui le communiste, le gauchiste, qui
prend la défense des musulmans, fut un non-sens pour
ceux qui voyaient en lui l’un
des représentants du courant
Pagsiste, l’un des trois, avec
celui du Fln et de la Mosquée
(terme employé avant l’éclosion de celui d’islamiste), qui
constituaient l’assistance qui
animait les débats, selon les
dires de Ali Draâ, au sein du
Café du Théatre, actuellement occupé par une agence
bancaire,
qui
semblait
prendre du plaisir, et surtout
de l’abnégation, de défendre
aussi les musulmans maltraités sur les territoires de
l’Union Soviétique. Pour
ceux qu’il l’interrogeaient du
pourquoi d’avoir opté pour le
gauchisme, Tahar Benaïcha
leur répondait que pour servir les pauvres, on ne peut
être de confession libérale.
Seul le socialisme peut leur
être avantageux.
À la Télévision algérienne,
ou il a exercé, Tahar Benaïcha a produit, selon Moham-
med Bouaazar, une dizaine
d’émissions, issues de son
long pèlerinage vers l’Asie
centrale et l’Espagne, là ou il
a pris attache avec les relents
et les vestiges de civilisations
musulmanes, pour en faire
des précieux documents valorisant la religion musulmane,
notamment dans son volet
d’accomplissement
total
d’une Justice sociale, immortalisé par le règne tout en
équité et en austérité éducative de Omar Ibn El-Khattab,
dit El Farouk, l’un des quatre
grands Califs de l’Islam, et
son arrière petit-fils, Omar
Ibn Abd El-Azziz, en force
durant la dynastie Omeyyade. Il fut aussi l’un des
grands défenseurs de Abdelhamid Benbadis et de l’Emir
Abdelakader.
TAHAR BENAÏCHA :
LE MILITANT OU LE
DÉCLENCHEUR DU 1ER
NOVEMBRE AVANT
L’HEURE !
Il semble que l’aspect
dénonciateur
dans
ses
démarches est l’essence du
personnage. Sa raison de
vivre et d’être. Dire la vérité
toute crue figure dans l’acte
emblématique de celui qui le
porte. Agir vigoureusement
quand cela devient nécessaire, l’est aussi. L’action aurait
précédé la parole chez l’un
des grands hommes qu’a
engendré l’Algérie. Mohammed Bouazzar en rapporte un
fait d’une richesse historique
indéniable : l’action armée
qui a précédé la Guerre de
libération. Ce fut le 8 octobre
1954. Accompagné de son
ami de toujours, membre du
Parti du peuple algérien,
PPA, Abdelkrim Halli, Tahar
Benaïcha a incendié le commerce d’un juif, l’un des
défenseurs acharnés de la
colonisation et détracteurs de
classe de l’Algérie. quelques
temps après, lors d’une rencontre qui les a regroupés à
Alger, Abbes Laghrour, ayant
hautement apprécié cette
«pyromanie», l’a instruit de se
déplacer en France et d’y
ramener des armes et des
munitions, en vue d’enclencher l’action armée qui se
profile à l’horizon.
TAHAR BENAÏCHA,
LE PREMIER
JOURNALISTE À AVOIR
BÉNÉFICIÉ DE LA
RETRAITE ANTICIPÉE
Toute une vie dévouée à
dire la vérité ne pourrait
qu’aboutir à des désagréments. Tahar l’a bien apprise
à ses dépens. La postérité
s’en rappellera de lui comme
l’un des journalistes sortis
prématurément de la profession, bénéficiant ainsi d’une
retraite anticipée hautement
méritoire quant aux engagements pris en faveur de la
promotion de la vérité. Déjà,
dans les années 1960, du
temps ou il a été recruté par
Abdelkader Nour, rédacteur
en chef de la RTA, période
ou la chape de plomb, selon
la formule consacrée, régissait la respiration des uns et
des autres, Tahar Benaïcha
faisait preuve d’une liberté de
ton pour le moins anachronique. Cela mettait son
rédacteur en chef, selon les
termes que celui-ci a utilisés
lors de son intervention au
Forum, dans une position
inconfortable : entre le marteau et l’enclume. «Tahar critiquait le président de la
République, j’ai cité Houari
Boumédiène, et ce en dépit
de mes préalables incessantes
mises en garde, car je serais
au bout confronté à un
dilemme cornélien : attirer
les foudres présidentielles
suite à la diffusion de l’émission tendancieuse ou bien
licencier Tahar Benaïcha
dont je ne pouvais, paradoxalement, m’en passer», rapportait Abdelkader Nour. Et
d’indiquer, d’une manière
rétrospective, le renforcement des effectifs de la RTA
par Tahar Benaïcha, « C’est
suite à une lettre anonyme
dans laquelle l’auteur dénonçait les contradictions de la
Guerre de libération, que
Tahar Benaïcha, dévoilé par
Abdelaziz Chekiri, qui a pu
reconnaître le style de son
écriture, a rejoint l’équipe de
la RTA. Ce fut quelques
jours avant le 28 octobre
1967, date de recouvrement
de la Souveraineté par la
Radio et Télévision algériennes». à l’actif également
de Tahar, le lancement de la
Revue, Révolution et Travail,
organe de l’Union générale
des travailleurs algériens, et
du journal « Djamahir », avec
son ami Tahar Ouettar.
Les autres intervenants
dans ce Forum, Slimane
Djouadi, poète et collaborateur au journal Echourouk El
Yaoumi, Ahmed Hamdi,
ancien recteur de la faculté
des sciences de l’information,
et Zine eddine Bouacha, ont
également loué le talent, la
spécificité et la grandeur de
ce personnage. Le Forum a
été inauguré, faut-il le rappeler, par la lecture talentueuse
et émouvant de Mahmoudi
Habiba, journaliste à ElHiwar, de la lettre élégiaque
adressée par le ministre de la
Culture, Azzedine Mihoubi,
en hommage au défunt. Pour
sa part, le directeur de la
publication du journal arabophone, Mohammed Yakoubi, a tenu, quant à lui, des
propos plein de sens : « Tahar
Benaïcha,
comme
AitAhmed, ont été tués avant de
mourir, on les a tués avec nos
préjugés ».
Zaid Zoheir
Mercredi 6 janvier 2016
7
RÉGIONAL
MILA
50 morts et 1 776 blessés sur les routes en 2015
e carnage occasionné par le terrorisme routier ne cesse de prendre des proportions alarmantes à travers les réseaux routiers de la wilaya de Mila, à l'instar des
autres villes du pays. Au titre de l'année écoulée, pas moins de 50 personnes ont péri dans 1416 accidents de la circulation survenus, selon le bilan dressé par la
Protection civile de Mila. Le même bilan montre que les sapeurs-pompiers relevant des diverses unités de la Protection civile de Mila ont eu à évacuer des personnes en difficultés vers les centres sanitaires 8 139 fois, dont 6 666 pour l'assistance médicale et 1 428 blessés. Les mêmes éléments ont effectué 7 420 interventions
dans divers incidents, dont 566 pour secourir des personnes et 59 autres consistant en l'évacuation des dépouilles mortelles vers les morgues des hôpitaux de la wilaya.
Pour circonscrire les langues de feu et protéger les biens et les personnes, les pompiers ont eu à intervenir dans 1121 incendies qui se sont déclarés dans plusieurs régions
de la wilaya et qui ont causé des brûlures de différents degrés à pas moins de 39 personnes. Ces incendies sont souvent urbains, rurales ( poulaillers et vergers) et autres
ont été maitrisés par les unités de la Protection civile intervenus pour porter secours aux personnes en danger et sauver un patrimoine essentiellement forestier.
A. F.
L
ANNABA
MARCHÉ
C’est de nouveau une
vertigineuse hausse des prix des
légumes qui s’abat, depuis
quelques jours, sur les marchés
pour des raisons diverses. Les
fêtes de fin d'année et avant le
Mawlid ennabaoui. Cet état
de fait a obligé les ménages à
trouver un palliatif, en se
rabattant sur les herbes
sauvages comestibles, d’où
cette spectaculaire ruée sur les
champs et espaces garnis de
verdure et herbes précoces,
dont la carde sauvage qui
dépasse de loin le reste des
herbe en matière de croissance.
Suite en page 9
Phs : DR
Les légumes flambent
BÉCHAR
ADRAR
La police d’Abadla arrête trois suspects
pour tentative de vol
La sûreté de
wilaya distribue
des repas chauds
et des jouets
aux Subsahariens
es forces de police relevant de la
sûreté de daïra d’Abadla ont procédé à l'arrestation de trois suspects âgés de 19 à 23 ans pour avoir
tenté d’opérer, de nuit, un casse au
niveau d’un local commercial. Cela est
arrivé au cours d’une patrouille de police qui a surpris deux individus qui tentaient de faire une brèche dans le mur
du local commercial à l’aide hache et de
barres de fer. Une enquête plus poussée
a révélé l'implication d'une autre personne qui a été arrêtée immédiatement.
Après l'achèvement de la procédure
judiciaire et de l'épuisement de toutes
les pistes de l'enquête, les trois mis en
cause dans cette affaire ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Abadla qui les
a placés en détention préventive.
M.A.
L
ans le cadre de la concrétisation
du principe de police de proximité et du renforcement des canaux
de communication entre la police et
les citoyens, en insistant sur le côté
humanitaire, la sûreté de wilaya
d’Adrar a pris l’initiative d’organiser
une sortie sur les lieux généralement
fréquentés par les sans-abris et les
familles subsahariennes. Au cours de
cette sortie effectuée durant la nuit
du 3 janvier 2016, les agents de police accompagnés par des psychologues relevant de la sûreté de wilaya
d’Adrar ont distribué des repas
chauds aux familles sans abris et des
jouets aux enfants. Geste qui a été
très apprécié par ces familles en cette
période hivernale.
M. Ahmed
D
8
RÉGIONS
Mercredi 6 janvier 2016
BOUMERDÈS
BOUIRA
ILS SÉVISSENT DEPUIS QUELQUES
SEMAINES
DIRECTION DE L’EMPLOI
Plus de 7 677 emplois créés
en 2015
Plus de 7 677 postes
de travail, ont été
créés durant l’année
2015, selon un bilan
d’activité de la
direction de l’emploi
de la wilaya, qui
relève une hausse de
6% en la matière,
comparativement à
l’année 2014.
ne grande majorité de
ces emplois est à
mettre à l’actif du secteur économique privé de la
wilaya, qui a contribué à la
création de 5364 postes d’emploi, le secteur économique
public avec 1817 postes et
enfin le secteur économique
étranger avec 483 nouveaux
emplois, est-il rapporté dans ce
bilan présenté par la direction
de l’emploi. La part du secteur
économique est plus importante, puisque pas moins de 3 119
postes d’emploi ont été créés.
U
Le secteur du bâtiment a connu
également une hausse avec
2711 emplois. Il a été créé
1798 emplois dans les services
et prestations, alors que le secteur de l’agriculture est toujours à la traine avec seulement
49 postes de travail créés, a
ajouté la même source, qui
signale quelque 1120 autres
emplois crés, grâce aux différents dispositifs étatiques de
soutien à l’emploi. Ce chiffre
connait une hausse de 82% par
rapport à l’année précédente.
Les emplois sont répartis
comme suit : le CID avec 723
postes, le CIP 281 et le CIF
avec 116 emplois. Près de
1281 autres emplois ont été
créés au titre des Contrats de
travail aidé (CTA) dans le secteur économique enregistrant
une hausse de 8% par rapport à
l’année 2014, a précisé la
même source. Les résultats
sont jugés positifs par la direction de l’emploi grâce aux
Des voleurs
sèment la panique
à l’est de la wilaya
efforts fournis durant l’année
2015 où il a été organisé des
actions d’information et de sensibilisation au profit des
demandeurs d’emploi, ainsi
que les différents promoteurs
de la wilaya sur les nouvelles
dispositions contenues dans les
dispositifs d’emploi afin de
connaitre les entreprises locales
et aussi les avantages relatifs à
l’insertion des chômeurs diplômés. Comme il a été expliqué
aux demandeurs d’emploi, la
confection du CV, la lettre de
motivation et enfin la préparation professionnelle avec l’employeur. Un programme de
travail est établi pour l’année
2016, où la direction de l’emploi va s’atteler à identifier et à
rassembler l’ensemble des
offres d’emploi au niveau local
et cela dans tous les domaines
d’activité. Il sera donné une
attention particulière au secteur de l’agriculture afin de
combler le déficit enregistré en
matière de main-d’œuvre. Ce
qui va contribuer à un meilleur
développement de cet important secteur susceptible d’offrir
une réelle opportunité pour
absorber le fléau du chômage
galopant.
B.Khider
BÉCHAR
TRANSPORT
Les transporteurs demandent une
augmentation des tarifs
es transporteurs par minibus et
Kartsans desservant les lignes de
Kénadsa, Béchar Djédid, Débdaba,
Hay El-Badr et Djénien Diffallah, à partir
de la gare routière de Souk-Bouhlal en
plein centre-ville de Béchar, ont observé un
arrêt de travail au cours de la matinée du
dimanche dernier, pour demander une
augmentation des tarifs de transport conséquemment à l’augmentation des prix de
l’essence et du gasoil. La population de
Béchar et surtout les gens aux revenus limi-
L
tés se trouvent ainsi pénalisés par cette
grève qui ne dit pas son nom. Certains
transporteurs grévistes ont même obstrué
le chemin devant ceux qui voulaient continuer à travailler en garant leurs bus face
aux autres. Pour faire le recoupement nous
nous sommes dirigés vers la direction du
transport. Belbachir Boudaoud, le directeur du transport de la wilaya de Béchar a
tenu à faire la déclaration à la presse devant
une délégation des transporteurs grévistes.
Il dira avoir envoyé un fax sur ce sujet au
ministère des Transports et attend la
réponse. Aux transporteurs, il expliquera
que l’augmentation des tarifs n’est pas de
son ressort. C’est un problème qui se pose
à l’échelle nationale et c’est au ministre des
Transports qu’il appartient de prendre une
décision en ce sens. « Il faudrait faire preuve de patience et continuer à travailler
comme avant, sans augmenter les tarifs en
attendant la réponse qui ne tardera pas
dans les jours à venir ».
Messaoud Ahmed
epuis quelques semaines, les vols par
effraction ont repris de plus belle
dans la région Est de la wilaya, des actions
qui ont suscité une forte inquiétude auprès
des citoyens qui ne savent toujours pas à
quel saint se vouer pour mettre fin aux agitations d’un ou des groupes de voleurs
auteurs des ces vols. En effet, après la
commune d’Ath Mansour, où ont été enregistrés, durant le mois de décembre dernier
une série de vols par effraction, à travers
lesquels des citoyens habitants des localités
reculées à limage d’Ath Bouali, voilà que
des habitants de la commune voisine ElAdjiba affrontent un groupe de voleurs qui
sème la panique depuis le début du mois
en cours. Selon des sources locales, un
cambriolage a eu lieu vers la fin de la
semaine écoulée, au chef-lieu communal.
Une maison a été visitée par des voleurs
qui avaient remarqué l’absence prolongée
de son propriétaire. Les visiteurs indésirables ont subtilisé des bijoux et des produits électroménagers. Une journée plus
tard un autre vol nocturne a été enregistré
à quelques encablures seulement du premier lieu. Ici aussi les voleurs ont ciblé une
maison dont le propriétaire était absent,
pour s’introduire par effraction et emporter
avec eux bijoux et autres objets de valeur.
À leur retour chez eux les victimes de ces
vols nocturnes ont alerté les éléments de la
gendarmerie de la brigade locale qui ce
sont rendu immédiatement sur les lieux et
ont procédé à la constatation des faits. Les
éléments de se sécurité, ont ouvert une
enquête dans le but de démasquer les
membres de ce groupe de malfaiteurs qui
sèment la panique depuis quelques semaine dans la région est de la wilaya de Bouira. Rappelons par ailleurs que le chef-lieu
de commune d’El Adjiba, relevant de la
daïra de Bechloul, connue pour être une
paisible localité, a enregistré au début de
l’année dernière un braquage spectaculaire
de l’agence postale locale. L’action a eu
lieu durant la journée, les braqueurs ont
utilisé une arme à feux, un fusil de chasse,
pour s’emparer d’une importante somme
d’argent. Les voleurs ont été arrêtés
quelques jours seulement après leur acte.
Durant la même période, plusieurs autres
actes de vols ont été enregistrés dans différentes parties de la région. Ceux, censés
veiller sur la sécurité des citoyens et de
leurs bien doivent redoubler d’effort afin
de mettre la main sur ‘’ces voyous’’ qui
plongent la région dans l’insécurité. Les
habitants de la région, de leur coté doivent
rester vigilant.
Omar Soualah
D
TÉLEX DE BLIDA... TÉLEX
GUEROUAOU
COUPS ET BLESSURES AVEC ARME
BLANCHE
Un mandat
de dépôt
cause d’un différend commercial, un
jeune homme s’est approché d’un
autre et a commencé à l’insulter avant de
l’attaquer à l’aide d’un couteau, lui causant diverses blessures au niveau du
corps. Lorsque la victime tomba au sol, le
forcené continua à la rouer de coups de
pieds et de poings jusqu’à ce que des passants s’interposent et l’empêchent de
continuer son massacre. La victime fut
aussitôt évacuée vers l’hôpital où elle dut
subir une intervention chirurgicale et un
certificat médical de 21 jours d’incapacité
de travail lui a été délivré. Après le dépôt
d’une plainte auprès de la 1ère sûreté
urbaine de Blida, le mis en cause a été
arrêté et présenté au parquet où il a été
placé en détention préventive sous le chef
d’inculpation de coups et blessures avec
arme blanche ayant entrainé une incapacité de travail de 21 jours.
Z. M.
À
Bientôt le gaz de ville pour certains
quartiers
es habitants de
trois quartiers de
la commune de
Guerouaou réclament,
depuis plusieurs années,
leur raccordement au
réseau de gaz de ville, à
l’instar des autres quartiers de la ville, affirmant que la conduite ne
passe qu’à près de 15
mètres de leurs quartiers.
Ils déclarent en outre
que l’utilisation de la
bouteille de gaz butane,
dont le prix arrive parfois jusqu’à 300 DA
(quand elle est disponible), augmente les
charges sur leur budget.
Ils en appellent donc
L
aux
responsables
concernés pour la prise
en charge de ce problème. De leur côté, les
services de l’APC préci-
sent que ces quartiers
n’ont pas été raccordés
jusque-là au gaz de ville
à cause de contraintes
exogènes qui ont été
levées dernièrement et le
dossier est au niveau de
la SDE qui promet que
les travaux de raccordement seront lancés pro-
chainement. Une bonne
nouvelle, donc, pour les
habitants de ces quartiers.
Z. M.
RETARDS DANS LES PROJETS
Le wali fixe un ultimatum
ors de la dernière réunion de
l’année 2015 tenue avec les
directeurs de l’exécutif et les
élus, le wali de Blida, M. Abdelkader Bouazghi, a déclaré que
l’année qui s’achève n’a pas
donné tous les résultats escomptés du point de vue réalisation de
projets vitaux pour les citoyens.
Il déplore que plus 53 milliards
de dinars n’aient pas été consommés, alors que divers projets se
L
trouvent à l’arrêt ou n’ont pas
encore été lancés pour des problèmes pouvant être facilement
solutionnés. Il s’étonne aussi que
des projets, vingt ans après leur
lancement (maison de la culture
et siège APC de Blida) ne soient
pas encore terminés. Afin de
remédier à cet état de fait, il
donne aux responsables concernés le délai du 1er trimestre pour
lancer tous les projets en suspens
ou de régler les problèmes qui
entravent la réalisation de certains. En outre, il les exhorte à
faciliter le lancement des investissements de citoyens qui en
font la demande, en rappelant
que ces investissements sont
nécessaires à la wilaya et au pays
car ils sont synonymes de création d’emplois et de valeur ajoutée, surtout en cette période de
crise économique aigue. Z. M.
RÉGIONS
Mercredi 6 janvier 2016
ANNABA
9
AÏN-TÉMOUCHENT
Suite en page 9
Ph : DR
…Ce sont des scènes désolantes qui nous renvoient à
une certaine période durant
laquelle a sévi la grande famine, et dont se rappelle avec
une profonde tristesse et effroi
la génération du 3ème âge. En
effet, ces nuées de femmes et
enfants, qui prennent d’assaut
les champs autour des agglomérations depuis le début de
ce mois, n’y vont pas pour
cueillir des fleurs ou respirer
un bol d’air frais ; ils partent
chaque matin à la recherche de
la carde sauvage pour garnir le
fond de leurs marmites et remplacer ainsi les légumes hors
de portée des petites et
moyennes bourses. Il faut dire
que les prix des légumes affichés au niveau des marchés
défient toute logique, et que
personne n’arrive à s’expliquer. En effet, la pomme de
terre est cédée à 6 0 DA, les
fèves vertes à 120 DA, l’oignon à 60 DA, le piment vert à
180 DA, la courgette à 150
DA et enfin la tomate à 100
DA, pour ne citer que les
légumes de large consommation dont ne peut se passer
aucun ménage sauf cas de
force majeure. Ces prix « exagérés » sont à l’origine de ce
recours de la plupart des
ménages des zones rurales
aux…herbes sauvages comestibles, notamment la carde «
Khorchef ou Djemmar » sans
compter les épinards, les
blettes bien fournies en
feuilles. » Cette dernière plante, étant fortement aromatisée
avec un arrière goût semblable
à celui de l’ail, est aussi très
recherchée pour donner du
goût à la pauvre marmite (dans
tous les sens) et remonter la
sauce. En zone rurale , on rencontre ces groupes de femmes,
en majorité âgées et accompagnées quelquefois d’enfants,
dans les champs tout autour
des agglomérations. Équipées
de couffins, sacs de jute, de
binettes ou couteaux de cuisine, ces femmes s’attellent à
déterrer la carde sauvage riche
en azote et en fer qui a vu une
croissance rapide grâce aux
dernières pluies. Très nutritive, cette plante sauvage,
mélangée à une poignée de
fèves vertes, donne une sauce
d’une saveur exceptionnelle,
notamment pour le plat du
couscous que l’on arrose d’habitude d’huile d’olive. Une fois
la quantité voulue cueillie, ces
braves mères de famille se
regroupent dans un coin discret et s’assoient en cercle
pour la débarrasser de ses
pétales et ne garder que les
tiges tendres, cela pour réduire
le volume à emporter. De plus,
il suffirait d’une dernière opération qui consiste en l’essorage et elle est fin prête pour
aller droit dans la marmite.
Ces honorables et courageuses
mères de familles s’attellent à
l’opération tout en échangeant
des nouvelles et gagnent ainsi
du temps en traitant la carde
sur place ; ce qui leur permet,
une fois rentrées, de préparer
rapidement le repas à leur progéniture. Avec les moyens de
conservation actuels ( refrigérateur ), la majorité de ces
femmes consacrent une demijournée pour cueillir la provision d’une semaine.
Les nostalgiques des plats
d’antan, achètent un paquet
de couscous d’orge pour s’offrir un repas des plus originaux, arrosé d’une sauce à la
carde, de l’huile d’olive fraîchement triturée qu’on fait
accompagner d’une cruche de
petit lait ou de lait caillé. Il ne
manquait au menu que la
viande sèche qui a disparu de
nos menus il y a bien longtemps.
K. B.
STATIONNEMENT
Un problème crucial
es travaux de mise à niveau routière ont été prévus à Annaba pour la
création de nouveaux points giratoires, au niveau des carrefours, afin de
limiter la vitesse et mieux organiser la circulation pour la rendre plus fluide c’est du
moins l’espoir exprimé par tant d’usagers.
Ces travaux entrent dans le cadre
d’une opération spécifique à la ville d’Annaba où un nouveau programme de mise
à niveau de la voirie a été lancé. Une enveloppe financière a été réservée à l’aménagement de la voirie et des infrastructures
routières de la ville. Elle servira aussi à la
matérialisation de projets de voirie dans
les différents quartiers et cités et à
répondre aux besoins d’un aménagement
efficient des routes inter-wilaya pour parachever le programme. C’est dans ce
même cadre d’amélioration du trafic
qu’interviendrait l’entretien et la maintenance des trémies Bouali-Saïd et Plaine
Ouest, qui sont inondés à la moindre
‘’goutte’’ d’eau. Il est également prévu la
D
réalisation de plusieurs parkings à étage
en divers points de la ville, afin de
résoudre ou du moins diminuer les
contraintes liées au stationnement. Il reste
néanmoins que la texture du bitume est à
revoir pour éviter sa détérioration aux premières gouttes de pluie. C’est dire que le
chef-lieu de commune est appelé à se
métamorphoser pour répondre aux
attentes de la population. Quelques projets sont déjà lancés. D’autres devraient
suivre au courant de l'année. Les habitants espèrent l’accélération de la cadence des réalisations pour que la ville fasse
peau neuve. Plusieurs artères sont en
cours d’aménagement. Dans ce cadre,
l’APC prévoit d’aménager un parking à
étages au niveau du terminal des bus ElHattab, anciennement RMACA, qui sera
doté d’une forte capacité d’accueil. Le
projet dont l’étude est prévue au cours de
cette année s’inscrit, en effet, dans le
cadre du plan de circulation. Ce programme vise à soulager le centre-ville confronté
à une saturation chronique de l’actuel
plan de circulation. Des objectifs qui
nécessitent que Annaba se dote de
moyens adoptés à son développement
socioéconomique. «La volonté du projet
est de redéfinir une zone de stationnement importante par la création de plusieurs parkings à étages et mettre en place
une véritable stratégie piétonne aux
usages multiples. De tels parkings donneront une bouffée d'oxygène au centre-ville
et décongestionneraient une armature
urbaine étouffée. Pour de nombreux
sociologues de l’université d’Annaba, qui
seront dorénavant sollicités dans les
débats sur les projets de développement
de la ville, l’aménagement de ce parking
permettra de dégager le centre-ville de
tout trafic automobile. « Il est temps de
transformer les grandes artères qui
convergent vers le rond-point El-Hatab
en des zones piétonnes où il sera interdit
de stationner.
Khadidja B.
SANTÉ
L'EH DocteurBenzerdjeb
doté d'un
analyseur non
invasif
elon le directeur de l’EH
Docteur-Benzerdjeb d’AïnTémouchent, en l’occurrence
le docteur Kouider Assi, le
service de cardiologie a été
doté, depuis peu d’un analyseur non invasif. Cet équipement qui sert à effectuer des
analyses hématologiques ultrasophistiqué (médicales et biochimiques) est doté de plusieurs fonctions pouvant réaliser 137paramètres à caractère
cardiovasculaire, oncologique
tout en permettant de diversifier les analyses sanguines,
sans usage de seringues, en
hématologie, hépatite, pneumologie, tension intracrânienne et autres. Assi a porté à la
connaissance de la presse que
c’est une première acquisition
du genre que vient d’obtenir
l’EH Docteur-Benzerdjeb au
niveau nationale voire africain.
C'est un appareil d’analyse
hématologique non invasif qui
permet de préciser, outre la
détermination des paramètres
d’un hémogramme complet en
terme de numération sanguine, plus de 100 paramètres
additionnels induits d’origine
biochimique, hémodynamique
et immunologique. Tout est
numérisé et il y a gain énorme
de temps avec moins d’erreur
car il s’agit d’un même dispositif et les écarts d’appréciation
sont très minimes. En sus, il
est doté de cinq capteurs destinés à être placés au niveau
du cou (artères), des aisselles
et du nombril du patient, pour
obtenir dans un délai très
court 137 paramètres sur le
moniteur. Il suffit donc d’un
laps de temps évalué à 180750 secondes pour dérouler
l’ensemble des opérations.
Pour un premier temps, a-t-il
expliqué, l’équipement est
réservé aux seuls malades hospitalisés à l’EH, qui a reçu
20000 malades en 2015, dont
3500 ont nécessité des interventions chirurgicales spécialisées.
Boualem Belhadri
S
ORAN
GDYEL
Un nouveau pôle urbain baptisé au nom du moudjahid
Hocine Aït-Ahmed
e nom du leader politique
et révolutionnaire, le
défunt moudjahid Hocine Aït-Ahmed, a été attribué au
nouveau pôle urbain de la commune de Gdyel, située à une
trentaine de kilomètres à l'ouest
de la ville d'Oran.
Le nom de cette grande figure algérienne a été apposé sur
une imposante
enseigne,
visible de loin avec la mention
"haï El-Moudjahid Hocine AïtAhmed".
L
Décidée par la wilaya
d'Oran, la baptisation du nouveau pôle urbain de la commune de Gdyel se veut un hommage, à titre posthume, au défunt
moudjahid Hocine Aït-Ahmed,
inhumé vendredi dernier dans
son village natal Aït Yahia
(Tizi-Ouzou). Cette initiative a
été saluée par l'ensemble des
cadres de l'exécutif, des élus
locaux et autres citoyens présents à cette occasion. Le nouveau site totalise 1.050 apparte-
ments de type socio-locatif réalisés au titre de la résorption de
l'habitat précaire, a indiqué le
wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, signalant que l'opération de
relogement des familles bénéficiaires débutera mercredi prochain. La sortie de la délégation
de l'exécutif a été également
marquée par l'inauguration officielle de deux nouveaux lycées
à la daïra de Gdyel et à SidiBen Yebka (daïra d'Arzew),
baptisés respectivement "Cha-
hid Amrane Benaouda" et "ElMoussalaha
El-Watania"
(Réconcilitation nationale). Le
directeur de l'éducation, Mourad Guediri, a fait savoir que
deux autres établissements de
même palier seront inaugurés
cette semaine, portant à 76 le
nombre total de lycées dans la
wilaya d'Oran, outre 168 CEM
et 532 écoles. Le wali a ensuite
pris part, aux côtés des élèves
de l'école primaire "Aïcha Oum
El-Moumnine", attenante au
siège de la direction de l'éducation, à la cérémonie de lancement d'une action pilote de tri
sélectif de papier usagé en vue
de sa collecte et recyclage par
l'Entreprise publique de gestion
du centre d'enfouissement technique (EPIC-CET). "Cette
opération sera généralisée aux
autres établissements scolaires à
l'effet de contribuer à la diffusion de la culture environnementale dans les structures
éducatives", a souligné le wali.
SP RTIF
Mercredi 6 janvier 2016
11
PREMIER LEAGUE
Mahrez nominé pour le trophée du joueur du mois de décembre
R
iyad Mahrez a été nominé pour le trophée du meilleur joueur de décembre que dédie mensuellement la Ligue de football professionnel en Angleterre. Mahrez,
deuxième meilleur buteur de Leicester City avec 13 réalisations, est en concurrence avec Messaoud Ozil (Arsenal) et Edwin Eghalo (Watford). Le milieu offensif
algérien s'était notamment illustré au cours du mois dernier par un triplé face à Everton, un doublé contre Swansea ainsi qu'un but et une passe décisive contre Chelsea.
Il est resté toutefois muet au cours des trois précédents matchs du championnat, tout comme son équipe qui n'a inscrit aucun but dans ces rencontres (une défaite et
deux nuls) lui coûtant de perdre son fauteuil de leader au profit d'Arsenal. Le trophée du meilleur joueur de la Premier League était revenu à Andre Ayew (Swansea)
en août, Antoni Martial (Manchester Utd) en septembre et Jimy Vardy (Leicester City) en octobre et novembre.
DIDIER GOMEZ
IL EST L’UN DES JOUEURS LES PLUS EN FORME DU CHAMPIONNAT BELGE
Sofiane Hanni confirme
ses contacts avec Mansouri
our 2016, mon souhait le
plus cher est de rejoindre la
sélection algérienne dans
les prochains mois. Je veux aussi jouer
en championnat d’Espagne. C’est un
championnat très technique qui me sied
parfaitement», déclare le joueur qui
vient de fêter ses 25 ans, et dont le parcours footballistique est quelque peu
étrange. En effet, lorsqu’il a été promu
en équipe première du FC Nantes en
2011, le joueur n’a pas été retenu par
l’entraîneur des Canaris, il a été ainsi
contraint de quitter la France pour
s’exiler en Turquie. Une expérience de
trois ans en deuxième division de ce
pays, lui a permis de gagner en expérience et en maturité, avant de franchir
un autre palier en atterrissant au cous de
l’été 2014 en Belgique, plus exactement
à Malines, un club de l’élite pour lequel
il avait signé pour trois ans. Après une
«P
'entraîneur franco-portugais du
CS Constantine Didier Gomez
Da Rocha a estimé que Mourad
Meghni, devrait être "le joueur providentiel" lors de la seconde partie de la
saison, alors que l'ancien international algérien est à l'arrêt pour cause de
blessure. "Je tiens toujours aux services de ce joueur talentueux. J'estime qu'il devrait être notre joueur providentiel lors de la phase retour, pour
peu qu'il récupère bien de sa blessure. Je ne peux pas avancer la date de
son retour à la compétition, mais ça
reste un joueur important pour
nous", a affirmé le coach du CSC
lundi soir à la chaîne El-Heddaf TV.
Le milieu offensif âgé de 31 ans, victime de blessures à répétition depuis
2010, n'a plus joué avec le CSC
depuis le match à domicile contre
l'USM Blida (1-1), le 22 octobre dernier, dans la cadre de la 9e journée
du championnat. Il s'agit de la première expérience de Meghni en Algérie, après avoir évolué jusque-là
notamment à Bologne, la Lazio de
Rome (Italie) et au Qatar (UmmSalal, Al-Khor, et Lekhouiya). Engagé par le club constantinois l'été dernier alors que le joueur était resté
inactif pendant deux saisons, Meghni
a fait, jusque-là, de rares apparitions
avec l'effectif constantinois. Au terme
de la phase aller, le CSC occupe la
peu reluisante 13e place au classement avec 16 points, devançant d'une
seule unité le premier relégable, le
RC Relizane. Le club de Cirta s'est
fait éliminer en 32es de finale de la
Coupe d'Algérie par son voisin du
MCE El-Eulma (1-0 a.p).
L
Ph : DR
S’étant illustré tout au long de
l’année 2015 avec à la clé le
titre honorifique du joueur le
plus influent du championnat
de Belgique, avec 16 buts et
6 passes décisives, Sofiane
Hanni, le milieu offensif du FC
Malines, veut poursuivre sur sa
lancée. Il revoit désormais à la
hausse en traçant comme
objectif de rejoindre la
sélection algérienne et s’offrir
un contrat dans un club de la
Liga espagnole.
"Meghni sera notre
joueur
providentiel
durant la phase
retour"
première saison d’apprentissage, mais
pendant laquelle il a néanmoins réussi à
tirer son épingle de jeu, Hanni est passé
à la vitesse supérieure cette saison,
comme l’attestent du reste ses 9 buts
marqués jusque-là en championnat, faisant de lui le deuxième meilleur buteur
actuel de cette compétition.Un parcours
devant lequel l’entraineur de la sélection
algérienne, Christian Gourcuff, n’est
pas resté insensible. La preuve, il a chargé son bras droit, Yazid Mansouri, de
suivre de plus près l’ancien Nantais.
Chose faite, puisque le capitaine des
Verts lors des années 2000, s’est déjà
rendu à Malines à trois reprises cette
saison. Il est également en contact permanent avec le joueur, comme le révèle
ce dernier.«Je crois que c’est logique de
commencer maintenant à avoir cette
ambition de porter le maillot de son
pays. C’est une fierté pour tout joueur
d’avoir un tel privilège. J’estime que j’ai
beaucoup progressé et cela me permet
de postuler à une place parmi les Verts.
Certes, je n’au jusque-là aucun contact
avec la Fédération algérienne de football, mais je sais que l’entraîneur national, Christian Gourcuff, qui me connait
déjà pour avoir fait des tests à Lorient
lorsqu’il y était l’entraîneur, me suit de
très près. La preuve, je suis en contact
permanent avec son adjoint Yazid Mansouri, qui m’appelle au téléphone et qui
m’a aussi supervisé à deux ou trois
reprises cette saison. J’espère qu’il a
transmis un bon rapport sur moi», dit-il.
Hakim S.
IL EST SUR LES TRACES DE BENSEBAÏNI
Benghit évoque des contacts avec l’AS Saint-Etienne
bderraouf Benghit, le
brillant latéral droit de
la sélection olympique
algérienne fut l’un des meilleurs
joueurs des Verts lors de la précédente Coupe d’Afrique des
moins de 23 ans au Sénégal,
qui avait vu les Fennecs terminer à la deuxième place avec à
la clé une qualification historique aux Jeux Olympiques de
2016 à Rio De Janeiro.
Ses performances de premier ordre dans ce tournoi ont
fait de lui l’une des révélations
A
du rendez-vous sénégalais et
cela lui a valu de taper dans
l’œil des recruteurs.
C’est surtout le club français
de l’AS Saint Etienne qui se
montre le plus intéressé par les
services du jeune de 19 ans,
comme l’affirme lui-même.«Un
émissaire de l’AS Saint Etienne, présent au Sénégal, s’était
rapproché de moi pour me
demander le numéro de téléphone de mon président au
Paradou AC. Il m’a fait savoir
qu’il souhaitait m’engager et
qu’il allait entamer les discussions à ce sujet avec mon président, vu que je suis lié par un
contrat au PAC», confie Benghit.
L’émissaire en question a bel
et bien pris attache avec le premier responsable du PAC,
actuel sixième au classement de
Ligue 2 algérienne, comme l’indique encore Benghit, sauf que
ce dernier n’est au courant de
rien de l’évolution des contacts
entre les deux parties.Une
chose est sûre en revanche, le
joueur piaffe d’impatience pour
embrasser une carrière professionnelle. «Evidemment, je rêve
de partir en Europe pour y tenter une expérience professionnelle. J’ai beaucoup d’ambitions, et je sais que pour
atteindre mes objectifs il me
faudra intégrer un club du
vieux continent. J’espère que
mon souhait soit exaucé le plus
tôt possible», déclare encore le
joueur. Il faut dire que le départ
vers l’étranger de deux autres
produits de l’Académie du
Paradou, en l’occurrence Ramy
Bensebaïni (Montpellier) et
Djamel Ibouzidane (FC Paris),
motive davantage le natif de
Souk-Ahras à aller tenter lui
aussi sa chance de l’autre côté
de la Méditerranée. «Bensebaini et Ibouzidane, qui sont plus
âgés que moi, m’encouragent
tout le temps pour m’illustrer
davantage afin de gagner un
contrat professionnel. Ils sont
tout simplement mes exemples
à suivre», explique le joueur.
H. S.
12
SPORTS
Mercredi 6 janvier 2016
ZINÉDINE ZIDANE ENTRAÎNEUR DU REAL MADRID
LA VIE DES CLUBS
MOB
Une équipe avec un nouveau
look pour trois challenges
Le MOB version deuxième
moitié de la saison sportive
2015-2016 a vu un
remaniement dans son effectif
avec des départs et des
arrivées. En tous, il y’a six qui
ne sont plus là, dont la
majorité sont des joueurs qui
évoluent dans l’entrejeu.
l y avait d’abord Mohamed
Karim Meliani, milieu récupérateur, qui a quitté le club de son
propre, gré après le match de la troisième journée face au MCO à Oran,
pour des raisons que la majorité des
fans à Béjaïa ne connaissentt pas.
Puis, il y’a les deux autres milieux
défensifs, qui sont Saad Tedjar et
Hadji Abou El Kacem, suivis de
Mebarki Bilal et Maamar Youcef qui
ont demandé leurs papiers, sans
oublier Chetal Djamel Eddine et le
Sénégalais Wade Gallas. L’effectif
réduit, le coach Amrani a donné son
feu vert pour mettre les trois joueurs
espoirs Bendjeloul Benaouda qui est
attaquant, Sidi Salah Yacine qui est
gardien e enfin Mouheli Yanis qui est
défenseur central. La direction a
recruté trois nouveaux joueurs qui
sont Athmani Mohand Yassine qui
était à l’USM Khenchela, division
nationale amateur, groupe Est, Morgan Betorangal qui a deux nationalités (Algérienne et Tchadienne) et
qui avait déjà porté les couleurs du
RC Arba et enfin Benattayeb Smail
Phs : DR
I
qui a joué durant la phase aller au
MCEE. Sept joueurs sont partis,
trois sont nouveaux et l’effectif des
seniors est composé de 20 éléments
et l’ossature complète de 23 joueurs
avec les trois joueurs U21. Ça reste
insuffisant par rapport aux challenges qui attendent les Vert et Noir
de la Soummam, dont la coupe, le
championnat et la ligue des champions, dans la mesure où en foot on
voit souvent des joueurs blessés et
d’autres qui sont suspendus. Le
coach pourra se retrouver dans une
situation délicate en cas de défection
de tels ou autres joueurs. L’avantage
dans tout cela, surtout au milieu du
terrain, c’est que l’entraîneur Amrani ne sera pas confronté à un problè-
me de doublures dans les postes clés.
En défense, et avec le retour de
Mebarakou, ils seront neuf joueurs
dont quatre défenseurs centraux
(Mebarakou, Messaoudi, Mouheli et
Lakhdari) pour deux postes, deux
arrières gauches (Boukria et Benali)
pour une seul poste et trois arrières
droits (Baouali, Khadir et Aguid)
pour un seul poste aussi. Au milieu,
on retrouve quatre milieux récupérateurs (Ferhat, Zerdab, Benettayeb et
Sidibé) pour deux ou trois postes
(Selon le schéma qui sera adopté),
deux ailiers gauches (Yaya et Morgan), deux ailiers droits (Hamzaoui
et Athmani) et enfin trois attaquants
(Bendjeloul, Belgacemi et Ndoye).
M.R.
RCR
François Bracci : "Je suis venu
pour tirer le club vers le haut"
e nouvel entraîneur
du RC Relizane,
François
Bracci,
s'est dit emballé par ce
"challenge intéressant",
soulignant que son objectif dans l'immédiat était
d'améliorer les résultats
techniques de l'équipe.
"Je suis devant un challenge intéressant, qui va
me permettre de relancer
ma carrière d'entraîneur.
Il existe un gros potentiel
à Relizane et mon objectif
est de tirer le club vers le
haut", a indiqué le technicien français dans un
entretien accordé lundi
soir au site officiel du club
de l'Ouest.
Bracci (64 ans) a succédé
à
Abdelkrim
Benyelles, démissionnaire
vendredi, en contestation
à la situation qui a prévalu
au sein du club, marquée
par la grève enclenchée
par les joueurs la semaine
dernière, avant de prendre
fin lundi.
"Avec mon staff, nous
allons essayer de remettre
un peu d'ordre et surtout
sensibiliser les joueurs sur
la situation actuelle de
l'équipe. Le club est tou-
L
jours en lice en Coupe
d'Algérie, ce qui constitue
un second challenge inté-
ressant", a-t-il souligné.
Bracci, ancien coach du
MC Alger et du CS
Constantine, est le troisième entraîneur du RC
Relizane depuis le début
de la saison après Omar
Belatoui et Benyelles,
parti à l'USM Bel-Abbès
(Ligue 2). Au terme de la
phase aller de la Ligue 1,
le RCR pointe à la 14e
place au classement avec
15 points.
La formation de Relizane s'est qualifiée en 16es
de finale de la Coupe d'Algérie après sa victoire face
à la JS Kabylie (1-0). Lors
du prochain tour, prévu
les 8 et 9 janvier, le RCR
sera opposé en déplacement à la formation de
l'ESB Dahmouni.
Libéré , Yalaoui en route
pour l'USM Bel-Abbès
attaquant Nabil Yalaoui, libéré par le RC Relizane est en route pour l'USM
Bel-Abbès où il devrait s'engager dans les prochains jours, a appris l'APS
mardi auprès de la direction du leader de la Ligue 2 algérienne de football.
C'est le nouvel entraîneur de l'USMBA, Abdelkrim Benyelles, qui a conseillé
d'engager ce joueur pour devenir la deuxième recrue des gars de la ''Mekerra'' après
avoir tout conclu avec le meneur de jeu Abou Kacem Hadji (ex-MO Béjaia), ajoute
la même source. Yalaoui avait rejoint le RCR, nouveau promu, l'été dernier en provenance du CRB Aïn-Fekroun. Il avait également porté les couleurs du MC Alger
(Ligue 1) et du WA Tlemcen (Div. amateur), le club de sa ville natale.
L'
L'improbable évidence
RCA
Six joueurs obtiennent
gain de cause auprès
de la CRL
ix joueurs du RC Arbaâ ont obtenu, lundi, gain
de cause auprès de la Commission de règlement
des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de
football (FAF). Il s'agit de Daoud, Harrouche, Zaâlani, Ferhani, Yettou et Moumen qui ont saisi la
CRL pour n'avoir pas perçu leurs salaires. Du coup,
ces joueurs sont libres de signer là où ils veulent sans
la fameuse lettre de libération lors de l'actuel mercato d'hiver, qui prendra fin le 15 janvier. Le latéral
gauche de la sélection olympique Houari Ferhani est
le premier joueur à bénéficier de cette décision, puisqu'il s'est engagé dans la foulée avec la JS Kabylie
pour un contrat de deux saisons. Le RCA, actuelle
lanterne rouge du championnat va enregistrer ainsi
une véritable saignée avec le départ de ces joueurs
cadres. En mauvaise posture, la formation de Larbaâ
a bouclé la première partie de la saison à la dernière
place au classement avec 8 points seulement, compromettant sérieusement ses chances pour la survie
parmi l'élite. Le RCA a consommé déjà trois entraîneurs depuis le début de la saison: Dziri Billel, le
Franco-Serbe Daniel Darko Janackovic et Abdenour
Bousbia, alors que Khaled Lounici s'est dit "prêt" à
reprendre du service après avoir jeté l'éponge. Le
club reste, tout de même, toujours en lice en Coupe
d'Algérie, où il accueillera le samedi 9 janvier la formation de l'USB Tissemsilt dans le cadre des 16es
de finale.
S
CSC
Mokdad donne son
accord pour un prêt
de six mois
e milieu du terrain offensif du MC Alger Abdelmalek Mokdad a donné son accord pour s'engager à titre de prêt pour six mois avec le CS Constantine (Ligue 1). Le manager du CSC Mohamed
Amroune a trouvé un accord avec le joueur qui va
signer son contrat de prêt dans les prochains jours,
précise la même source. Mokdad qui avait rejoint le
Doyen l'été dernier en provenance du RC Arbaâ n'a
pas bénéficié d'un temps de jeu assez conséquent qui
lui permet de continuer l'aventure avec le club de la
capitale. Le joueur âgé de 29 ans devrait être ainsi la
première recrue hivernale du CSC qui compte se
renforcer par deux autres éléments en prévision de la
seconde partie de la saison, à quelques jours de la fin
de la période des transferts d'hiver fixée au 15 janvier.
Au terme de la phase aller, le CSC occupe la peu
reluisante 13e place au classement avec 16 points
devançant d'une seule unité le premier relégable, le
RC Relizane. Le club de Cirta s'est fait éliminer en
32es de finale de la Coupe d'Algérie face à son voisin du MCE Eulma (1-0).
L
JSMB
Zerrouki boucle
l'opération de
recrutement d'hiver
e milieu offensif du CAB Bou-Arréridj, Mourad
Zerrouki est devenu lundi la troisième et dernière recrue hivernale de la JSM Béjaia (Ligue 2), a
annoncé le club de la Soummam sur son site officiel.
Le club a assuré auparavant les services de l'attaquant Hicham Benmeghit (ex-RC Relizane) et le
défenseur Messaoud Doumi (ex-NC Magra). Les
trois nouveaux sociétaires de la JSMB ont paraphé
chacun un contrat de 18 mois. La JSMB a été autorisée à engager de nouveaux joueurs lors du mercato
d'hiver après avoir réglé ses litiges financiers avec
d'anciens joueurs.La formation de Yemma Gouraya
devient ainsi le troisième club, après le MO Béjaïa
(Ligue 1) et le MCE Eulma (Ligue 2), à consommer
les trois licences autorisées lors de la période des
transferts d'hiver. La formation béjaouie, dirigée par
l'entraîneur Saïd Hammouche, a terminé la phase
aller à la deuxième place avec 26 points, en compagnie du CA Batna, à deux longueurs du leader
l'USM Bel Abbes. Le club, en stage actuellement à
Alger, s'est fait éliminer en 32es de finale de la
Coupe d'Algérie face à l'EC Oued Smar (0-2).
L
Que Zinédine
Zidane, immense
joueur s'il en est,
devienne un jour
entraîneur, ce n'était
pas forcément acquis.
Qu'il débute cette
nouvelle carrière par
un défi aussi colossal
que le Real Madrid
donne un caractère
plus inédit encore à
sa trajectoire. Mais
pouvait-il vraiment en
être autrement ?
inédine Zidane est
donc entraîneur.
Zinédine Zidane est
donc l'entraîneur du Real
Madrid. Depuis lundi
soir, c'est une double réalité. Parce qu'il est Zidane,
parce que c'est le Real, il
s'agit incontestablement
d'un évènement majeur.
L'attraction
mutuelle
entre les deux parties était
trop forte pour qu'une
autre issue soit envisageable. Le pipeau politicomédiatique des dernières
semaines ("Benitez n'est
pas le problème, Benitez
est la solution", dixit Florentino Perez, "Benitez est
la personne qui doit s'occuper du Real", dixit Zidane, tout ça pas plus tard
qu'en décembre) a fait
long feu. Benitez était bien
le problème, une partie au
moins. Zidane est la solution. Celle choisie par le
club castillan, en tout cas.
Au vu de la trajectoire du
génial numéro 10 tricolore, c'est à la fois une colossale surprise et une totale
évidence de le voir débouler là. Zidane n'est pas de
ces joueurs dont on a pu
se dire, du temps de leur
splendeur, "lui, ce sera un
grand entraîneur". Ni
Z
entraîneur tout court. Il
n'y a jamais eu d'automaticité entre l'accomplissement de l'artiste Zizou et
un éventuel avenir d'entraîneur. A ce titre, pour le
comparer à un de ses
illustres partenaires de
1998, il est l'anti Didier
Deschamps. On a toujours
su que DD transposerait
un jour son cerveau du pré
au banc.
Dès les premiers pas de
la Dèche, du haut de ses
20 ans, c'était couru
d'avance. Et sa trajectoire
(grand club français,
grand club européen,
équipe de France) suit une
courbe prévisible. JeanClaude Suaudeau, qui l'a
eu sous la main à Nantes
du temps de sa jeunesse,
l'a toujours dit : il savait
que Deschamps épouserait ce destin-là. "Dans
son comportement de
joueur, avait expliqué le
grand Coco dans Le Parisien
voilà
quelques
années, il avait déjà des
aptitudes pour ce métier.
Chez lui, on voyait déjà
poindre l'entraîneur. On
voyait vraiment que ça
l'intéressait. Il imprimait la
mentalité
d'entraîneur
dans son engagement et
ses réflexions de joueur."
UNE PREMIÈRE
POUR UN CLUB
AUSSI EXPOSÉ
Chez Zidane, il n'y a
jamais eu cette forme de
prédestination. Reste que
le choc, ce n'est évidemment pas tant de le voir
embrasser cette nouvelle
carrière, que de subir son
dépucelage
au
Real
Madrid.
C'est même totalement
inédit. Qu'un ancien
joueur, avec une telle
place dans l'histoire du
football, effectue ses premiers pas de coach à la
tête d'une équipe aussi
imposante et d'un club si
puissant, c'est probablement du jamais vu. Rien
d'approchant, en tout cas.
Certes, on pourra aller
chercher un Guardiola au
Barça. Mais Pep était l'enfant de la maison, et, dans
son rapport à la fonction,
le Catalan était davantage
en mode Deschamps, à
savoir un entraîneur
"naturel". Cruyff a débuté
à l'Ajax en 1985 mais lui
aussi était chez lui, et
l'Ajax de 1985, ce n'était
pas le Real de 2016.
Les rares qui ont commencé par des fonctions
majeures l'ont le plus souvent fait, comme nous
l'expliquons par ailleurs, à
la tête d'une sélection
(Platini et les Bleus, Beckenbauer et la Mannschaft, voire Maradona et
l'Argentine même si le
Pibe de Oro avait connu
une toute petite expérience une décennie plus
tôt...), jamais d'un club
aussi exposé que le Real.
Très franchement, si, à la
fin du siècle dernier, vous
m'aviez dit que Deschamps, ou Laurent
Blanc, deviendraient les
entraîneurs qu'ils sont
aujourd'hui, je n'aurais pas
tiqué une seconde. En
revanche, si quelqu'un
avait avancé "Zidane
débutera sa carrière d'entraîneur à la tête du
Real"...
PEREZ AVAIT
BESOIN DE LUI
Derrière ce double
étonnement pointe pourtant une forme de logique
implacable. Pas au vu de
ce qu'il fut, mais de ce
qu'il est devenu : une
icône madrilène. L'Icône,
avec un grand I. La seule,
peut-être, capable de "sauver" Florentino Perez.
C'était Zidane ou rien.
C'est évidemment davantage son aura de joueur
que sa formation de technicien qui incite aujourd'hui le patron du Real à
franchir le pas. Son crédit
est tel, sa cote d'amour
aussi, que Zidane était
devenue une tentation. Et
c'est bien connu, "le seul
moyen de se délivrer d'une
tentation, c'est d'y céder."
Chez Zidane, le crédit du
joueur supplante encore
aujourd'hui les doutes
quant à ses qualités réelles
en tant qu'entraîneur.
Adjoint de Carlo Ancelotti puis entraîneur de la
castilla, Zidane a été programmé pour devenir
entraîneur de la Casa
Blanca. Il est donc difficile
de tomber de l'armoire
aujourd'hui. Il s'avance
"fort" de ses quelques
armes de coaching au sien
de la maison castillane,
même si elles paraissent
fragiles à l'aune du défi
proposé. Zizou avait envie
de ce défi (comment le
refuser, d’ailleurs?), et
Perez avait besoin de lui. A
tort ou raison, l'avenir le
dira. Les deux hommes
jouent gros. Notamment
Zidane car, commencer
une ascension en étant
installé au sommet, c'est, a
minima, original. Avoir été
un immense joueur ne
prédestine pas forcément
à devenir un immense
entraîneur. Mais après
tout,
pourquoi
cela
devrait-il
être
rédhibitoire ?
ZZ est un ovni
inédine Zidane a été
nommé entraîneur du Real
Madrid, lundi soir par Florentino Perez. Icone du club lorsqu’il portait le numéro 5, le voilà
propulsé en première ligne sur le
banc. C’est exceptionnel car les
très grands joueurs, ceux du
calibre de ZZ, ne démarrent
jamais aussi haut. Avant même
d'avoir dirigé une seule séance
d'entraînement avec l'équipe première du Real Madrid, Zinédine
Zidane est un cas unique.
Nommé lundi à la tête de la
mythique écurie madrilène en
lieu et place de Rafael Benitez, le
Ballon d'Or 1998 saute dans le
grand bain. Dans l'océan, même.
Et sans bouée, tant qu'à faire...
Sans aucune expérience du haut
niveau, ZZ se retrouve à la tête
du club le plus prestigieux de la
planète. A l'échelle de l'histoire
du football, ce qui arrive à Zidane
est exceptionnel. Parce que les
très grands joueurs ne font pas
forcément de grands entraîneurs.
Rarement, même. Et ceux qui
Z
s'en approchent n'arrivent - pour
la plupart d'entre eux - jamais là
où Zidane s'est assis lundi. Il suffit de se retourner sur le palmarès
du Ballon d'Or, d'y extirper
quelques pointures et d'ajouter
les autres grands joueurs de l'histoire, tels que Pelé et Diego
Maradona (qui n'étaient pas éligibles à la plus prestigieuse des
récompenses individuelles) pour
s'en rendre compte. C'est un fait :
on ne commence pas sa carrière
d'entraîneur sur un tel piédestal,
en tenant les rênes d'une telle
armada. Alfredo Di Stefano,
légende absolue de la Maison
Blanche, s'est bien assis sur le
banc de Santiago-Bernabeu.
Mais pas avant 1982. Il entraînait
déjà depuis quinze ans. Quand
Johan Cruyff a pris les commandes de l'Ajax Amsterdam en
1985, la puissance de la formation néerlandaise était à des
années-lumière de ce qu'elle fut
avec le même Johan en short. De
même, lorsqu'il est ensuite arrivé
à Barcelone, auréolé d'une Coupe
des Coupes,
(re)construire.
tout
était
à
LA SÉLECTION, SEULE
VOIE DIRECTE VERS LA
LUMIÈRE
Sacré Ballon d'Or en 1990,
champion du monde la même
année avec l'Allemagne, Lothar
Matthaus est probablement, dans
l'histoire récente, le joueur
majeur le plus désireux de percer
et de devenir un grand entraîneur. Mais, en Allemagne, personne ne l'a sollicité. Encore
moins en Bavière où le Bayern a
préféré mettre son destin entre
d'autres mains alors que l’ancien
milieu de terrain ne demandait
que ça. Jusqu'à aujourd'hui et la
nomination de Zinédine Zidane à
la tête du Real Madrid, il n'existait qu'une voie pour voir les
choses en grand d'entrée de carrière : celle empruntée par un
double Ballon d'Or, Franz Beckenbauer, et deux triples vainqueurs de la prestigieuse récompense, Marco van Basten et
Michel Platini. A savoir : venir au
chevet de la patrie. Beckenbauer
l'a fait en 1984 avec la RFA, Van
Basten en 2004 avec les Pays-Bas
et Platini en 1988 avec les Bleus.
Seul le premier a réussi à décrocher le Graal mondial avec sa
sélection. Michel Platini et Franz
Beckenbauer en conférence de
presse en 1990 Michel Platini et
Franz Beckenbauer en conférence de presse en 1990 - Imago Le
nom de Zidane a déjà circulé
autour de l'équipe de France,
durant l'été 2012 au moment où
Didier Deschamps allait être
nommé en lieu et place de Laurent Blanc. Noël Le Graët avait
loué la candidature et le profil de
Zidane. Il avait même rencontré
celui qui allait devenir adjoint de
Carlo Ancelotti un an plus tard.
Mais le président de la FFF
n'avait pas tenté le pari ZZ, lui
préférant DD. Et une forme de
sécurité. Ce n'est pas celle qu'a
choisi Florentino Perez. Le risque
est grand. Pour le Real.
Pour Zidane.
13
La presse entre
excitation et
interrogations
ésormais en première ligne, l'ancien meilleur joueur du monde,
encore très inexpérimenté sur un banc
de touche, va rapidement devoir trouver ses marques dans la "fosse aux
lions" du Real Madrid.
La nomination au poste d'entraîneur
du Real Madrid de Zinédine Zidane,
virtuose sur le terrain mais relativement inexpérimenté en dehors, en
remplacement de Rafael Benitez a été
accueillie mardi avec beaucoup d'enthousiasme et un peu de circonspection par la presse française comme
espagnol. "Royal", titre en une le quotidien sportif français L'Equipe audessus d'une photo de Zidane, "le plus
grand joueur français de l'histoire (...)
intronisé hier à la tête du plus prestigieux des clubs".
"La nomination de Zinédine Zidane à
la tête du Real, hier, est une histoire
fascinante sous de nombreux
aspects", relève dans L'Equipe Vincent Duluc. "L'un des plus grands
joueurs de l'histoire de ce jeu va
entraîner le plus grand club du
monde, et ce n'est même pas toute
l'histoire : c'est son club, sa ville, sa
famille", poursuit-il. Zidane est "La
solution" (la soluZZion en version originale) pour redresser le Real Madrid,
troisième du championnat et empêtré
dans une crise de résultats, estime de
son côté le quotidien sportif espagnol
Marca en Une.
D
UN "DÉFI FOU" DANS UNE
"FOSSE AUX LIONS"
La tâche ne sera pas aisée, prévient
toutefois Le Parisien/Aujourd'hui en
France, qui rappelle que Zidane arrive
à la tête d'"un effectif de stars aux
allures de fosse aux lions dans un club
qui use les techniciens plus que n'importe quel autre (c'est le vingtième
changement d'entraîneur en vingt
ans)". C'est un "défi fou", poursuit le
quotidien, rappelant que l'ancien
Merengue n'"a jamais entraîné un
club professionnel de sa vie" et dispose d'une expérience d'entraîneur relativement limitée : seulement 18 mois à
la tête de la Castilla, la réserve du
club. "Trop vite, trop tôt, trop grand
?", demande logiquement le quotidien. Sur son site internet, le quotidien Marca demandait depuis lundi à
ses lecteurs si "Zidane a les capacités
pour être l'entraîneur du Real
Madrid". Sur plus de 75.000 votes
enregistrés mardi matin, 57% étaient
négatifs. Un sondage similaire sur le
site du concurrent El Mundo Deportivo - quotidien catalan - recueillait
80% d'avis négatifs.
"SEUL EN PREMIÈRE LIGNE"
Cependant,
constate
Le
Parisien/Aujourd'hui en France, "malgré l'ampleur de la tâche et l'immense
pression (...), le soutien est général et
enthousiaste". Principale raison, selon
la presse, le glorieux passé du joueur,
dont la folle reprise de volée en finale
de la Ligue des champions en 2002
face au Bayer Leverkusen avait permis
aux Galactiques de soulever leur neuvième coupe aux grandes oreilles.
"Dans l'esprit des supporters madridistas, Zinédine Zidane renvoie à des
heures glorieuses", souligne So Foot
sur son site, qualifiant le joueur de
"figure quasi divine que personne, ou
presque, n'ose critiquer". "Il est encore Zidane, il est encore l'ancien
joueur. Cela ne durera pas : dans
quelques heures, il aura changé de
peau, sera jugé sur ses résultats, ses
choix", souligne Vincent Duluc de
l'Equipe. "Zidane est désormais en
première
ligne",
estime
le
Parisien/Aujourd'hui en France.
"Seul."
SPORTS
Mercredi 6 janvier 2016
15
WALTER SAMUEL :
«L’Argentine est parée pour un moment
en défense centrale»
À l’opposé du visage qu’il montre
sur le terrain, où il se bat et défend
avec férocité depuis maintenant 20
ans, Wálter Samuel est du genre
taiseux. Même s’il a porté le maillot
de l’Argentine, de Boca Juniors, de
l’AS Roma, du Real Madrid et de
l’Inter de Milan, il n’a jamais
cherché à se mettre en avant et s’est
rarement prêté au jeu de l’interview.
"J’ai toujours préféré m’exprimer sur
le terrain", confie le défenseur de 37
ans, qui, même face aux médias,
justifie pleinement le surnom dont il a
hérité en Italie : Il Muro, le mur.
Wálter, beaucoup ont été surpris
de vous voir signer un contrat
dans le championnat suisse après
20 ans passés dans les plus
grands clubs de la planète. Avezvous été surpris vous aussi ?
C’est une occasion qui s’est présentée. J’avais des contacts en Italie, mais je
voulais changer d’air. Un ami m’a parlé
de la possibilité de venir à Bâle et j’ai été
séduit par cette idée car ce club a fait de
belles campagnes européennes. Mais je
ne savais pas si j’allais intéresser ce club.
Au final, tout s’est bien goupillé. Je suis
très satisfait de ma décision, je ne regrette rien. Je dirais même que je suis venu
ici un peu trop tard. J’aurais aimé arriver
en meilleure condition et en profiter
encore plus.
Pour un Argentin qui vient de
passer 15 ans en Espagne et en
Italie, cela doit faire bizarre de
vivre en Suisse…
C’est beaucoup plus tranquille !
(sourire) Mais j’apprécie vraiment ça,
avec ma famille, qui se sent aussi très
bien ici. Ils peuvent se rendre partout
sans moi, c’est une évolution en mieux
et une très bonne expérience. Mes
enfants sont en train d’apprendre une
autre langue, qui va leur être utile. Moi,
je ne comprends rien (rires), mais l’allemand va leur faire beaucoup de bien.
En octobre dernier, vous avez
annoncé que vous prendriez
votre retraite à la fin de cette
saison. Quand avez-vous pris
votre décision?
J’ai pris cette décision en raison de
mon âge. Il fallait que j’arrête. Je n’en
avais jamais parlé mais j’y avais déjà
réfléchi. Depuis le début, je savais que je
sont extrêmement difficiles. Toutes les
victoires sont dures à aller chercher.
L’Équateur est venu à Buenos Aires et il
s’est imposé en proposant un très beau
football. Les choses ont beaucoup changé.
disputais ma dernière saison, il ne me
restait plus qu’à l’annoncer. C’était le
moment. J’ai adoré jouer, j’adore m’entraîner et plaisanter avec mes coéquipiers. Je n’échangerais cela contre rien
au monde. Mais j’ai accumulé les petits
pépins physiques qui ont fini par m’user
mentalement. En juin, ce sera fini, mais
je vois le bon côté des choses. Je suis un
privilégié. J’espère savourer jusqu’à la
fin.
Craignez-vous l’après-football ?
Non ! Tout le monde parle de ça
mais ça ne me préoccupe pas. Je pense à
me préparer pour faire quelque chose de
ma vie. J’aimerais devenir entraîneur, en
commençant par les plus jeunes. Ensuite, je verrai. En tout cas, je n’ai pas peur.
Ma famille est à mes côtés donc dans ce
sens, je suis tranquille.
Vous nous avez confié votre
envie d’entraîner dans les catégories de jeunes. Quels sont les
besoins des joueurs à ce stade de
leur formation ?
Il faut faire preuve de sincérité avec
eux. Les garçons ont besoin qu’on les
aide, qu’on les guide. C’est à ce stade
qu’ils apprennent le plus de choses.
Dans l’optique de leur arrivée en première division, ils ont besoin d’une préparation exhaustive. Quand on était en
U-20, on nous a parlé de choses primordiales, comme la discipline. Ce n’est pas
l’armée, il ne faut pas les fliquer, mais ce
sont des choses qui vont leur être utiles
par la suite. Bien s’alimenter, bien s’entraîner. Ils doivent être conscients que le
fait de jouer en sélection doit représenter un privilège, un rêve, et pas seulement un tremplin pour décoller et s’en
aller. L’idéal, c’est de s’inscrire dans la
APPEL
La famille AGGOUN lance
un appel aux compagnons
d’armes ou aux témoins détenant des informations sur les
circonstances de la mort, lieu
d’enterrement du Chahid
Aggoun Saïd fils d’Ahmed
né le 25/05/1915 à Fréha,
daïra de Azzazga, wilaya de
Tizi Ouzou. Le Chahid est
tombé au champ d’honneur
en 1957 dans la région 4, secteur 3, suivant une attestation
délivrée par la 7ème Région
militaire datée du 17 janvier 1963.
Pour toutes informations, veuillez contacter le
05.60.00.17.23 ou nous envoyer un fax au: 021.83.72.22
durée : jouer avec les U-17, voir si l’on
peut aller en U-20, etc. Un transfert en
Europe ou dans un grand club doit passer par là.
Que pouvez-vous nous dire des A
? Avez-vous suivi le début des
qualifications mondialistes ?
Ce n’est pas facile en raison des
horaires, mais j’ai suivi ça sur internet.
J’ai trouvé l’équipe très performante sur
les derniers matches. L’Argentine aurait
mérité de gagner contre le Brésil, même
si elle a quelque peu souffert en seconde
période. Mais c’est vrai que les Brésiliens ont très bien joué. Tata Martino
est dans le vrai, on a pu le voir contre la
Colombie. Il faut y aller progressivement. J’ai eu la chance de disputer des
qualifications et je peux dire qu’elles
À la Coupe du Monde de la FIFA
2014, la défense a été le point fort
de l’Argentine, mais nous assistons aujourd’hui à un renouvellement dans ce secteur. Comment l’analysez-vous ?
Contre la Colombie, j’ai beaucoup
aimé la prestation de Nicolás Otamendi
et de Ramiro Funes Mori. Ezequiel
Garay a fait une grande Coupe du
Monde, lui aussi. Je crois qu’Otamendi
évolue à un niveau très élevé, légèrement au-dessus des autres. Mais la
montée en puissance de Funes Mori va
faire du bien. Ce que j’aime chez lui,
c’est qu’il demande toujours le ballon, il
relance proprement et il défend bien. Il
n’a pas peur et c’est important, surtout
en équipe nationale. De ce que j’ai vu
sur ces derniers matches, l’Argentine est
parée pour un bon moment en défense
centrale.
L’Argentine va-t-elle se qualifier
pour Russie 2018 ?
Oui ! En tout cas je l’espère. J’aimerais suivre la Coupe du Monde et en
profiter. Je crois qu’elle n’aura pas de
mal à y arriver, même si les qualifications sont très difficiles. Je l’ai vue jouer
ces deux derniers matches et je suis très
confiant.
In Fifa.com
PUB
16
MONDE
Mercredi 6 janvier 2016
ÉTATS-UNIS
ALLEMAGNE
Barack Obama présente ses
mesures contre les armes à feu
Le président américain
souhaite court-circuiter le
Congrès, arguant avoir
une majorité de la
population de son côté,
choquée par les dernières
fusillades.
C
Ph : DR
'est l'une des dernières priorités de
Barack Obama. Un
ultime combat avant de quitter le bureau ovale. Obama
s'attaque aux armes à feu.
Sujet ultra-sensible aux
États-Unis, le président présente mardi une série de
mesures pour mieux encadrer
leur utilisation, assurant avoir
le droit et l'écrasante majorité
des Américains de son côté.
Il souhaite ainsi court-cuircuiter le Congrès.
Le président américain
déclinera depuis la MaisonBlanche des décrets et propositions qui tout en respectant,
promet-il, le sacro-saint
deuxième amendement de la
Constitution, permettront de
lutter contre le "fléau" de la
violence par les armes.
Quelque 30 000 personnes
trouvent la mort par arme à
feu aux États-Unis chaque
année. La généralisation de
l'obligation du contrôle des
antécédents judiciaires et
psychiatriques avant une
vente d'arme est au cœur de
la batterie de mesures dont
l'exécutif a dévoilé les
grandes lignes lundi soir.
Selon Obama, "cela ne va pas
empêcher tous les crimes violents, toutes les fusillades (...)
Mais cela permettra, potentiellement, de sauver des vies
dans ce pays".
COLMATER LES
FAILLES
Après sept années durant
lesquelles, fusillade après
fusillade, il n'a pu qu'exprimer sa frustration, le président démocrate a décidé
d'agir seul face à un Congrès
dominé par les républicains.
Ce faisant, il place le débat
au coeur de la campagne présidentielle en cours. Mais
s'expose aussi aux critiques
sur sa façon d'exercer le pouvoir, ses opposants dénonçant ce qu'ils estiment être le
fait du prince.
L'exécutif entend en particulier colmater les failles du
système en vigueur en clarifiant la définition d'un vendeur d'armes. Dans les foires
itinérantes, mais aussi sur
Internet, il est en effet
aujourd'hui aisé aux ÉtatsUnis d'acquérir une arme
sans aucuns contrôle exigé
des armuriers homologués
par les autorités fédérales.
"Toute personne impliquée
dans la vente d'armes qui utilise Internet ou d'autres technologies doit obtenir une
licence, exactement de la
même manière qu'un magasin traditionnel", souligne en
particulier
la
MaisonBlanche. Cette dernière ne
fixe cependant pas le nombre
d'armes à partir duquel un
particulier bascule dans cette
catégorie.
La
MaisonBlanche souligne qu'en dépit
des failles existantes, le système actuel de vérification des
antécédents a permis, au
cours des 15 dernières
années, de bloquer la vente
de quelque deux millions
d'armes à feu qui auraient pu
tomber dans de "mauvaises
mains". Et juge donc cohé-
rent de le renforcer. Afin
d'assurer une meilleure application des lois existantes,
Barack Obama propose par
ailleurs la création de 200
nouveaux postes au sein de
l'Agence fédérale sur l'alcool,
le tabac et les armes (ATF).
Il suggère par ailleurs au
Congrès un investissement
de 500 millions de dollars
pour améliorer la prise en
charge des soins psychiatriques.
LES RÉPUBLICAINS
VENT DEBOUT
CONTRE TOUTE
MESURE LIMITANT LA
VENTE D'ARMES
"Les décisions du président sur les armes représentent une victoire importante
pour la sécurité publique", a
réagi sur Twitter l'ex-maire
de New York Michael
Bloomberg, impliqué de
longue date dans ce combat.
Avant même de connaître la
teneur exacte des propositions présidentielles, les républicains avaient dénoncé l'initiative avec virulence. "Nous
ne serons bientôt plus en
mesure
d'acquérir
des
armes", a lancé dans son style
lapidaire le milliardaire
Donald Trump, qui fait la
course en tête dans le "Grand
Old Party". À l'unisson, les
candidats républicains à la
Maison-Blanche ont promis
d'effacer d'un trait de plume
toute mesure sur ce thème.
Le chômage
toujours au plus
bas
vec 6,3 % de chômeurs au mois
de décembre 2015, l'Allemagne
affiche une belle forme. Mais la crise
des réfugiés pourrait changer la
donne. Sur le front de l'emploi, les
indicateurs sont au vert... en Allemagne. Outre-Rhin, le chômage est
resté en décembre à un taux de 6,3 %
en données corrigées des variations
saisonnières, selon des chiffres
publiés mardi, par l'Agence pour
l'emploi. Le taux de 6,3 % avait été
atteint pour la première fois en
novembre, établissant un nouveau
record depuis la réunification du
pays en 1990. Sa stabilité en
décembre est conforme aux prévisions des analystes interrogés par le
fournisseur de services financiers
Factset. Sur l'ensemble de l'année
2015, l'Allemagne a connu un taux
de chômage de 6,4 %, l'un des plus
bas d'Europe.
A
"Dès mon premier jour au
pouvoir, tous ces décrets disparaîtront", a ainsi assuré le
sénateur de Floride Marco
Rubio.
Les opposants au durcissement des lois sur les armes
mettent en avant le deuxième
amendement de la Constitution qui stipule qu'"il ne
pourra être porté atteinte au
droit du peuple de détenir et
de porter des armes". Mais ce
paragraphe, ratifié en 1791,
donne lieu à de multiples
interprétations et est au cœur
d'innombrables procédures
judiciaires. Le président de la
Chambre des représentants,
le républicain Paul Ryan, a
dénoncé le "mépris" du président pour les Américains qui
tiennent à cet amendement :
"Il agit comme si le droit de
porter des armes était
quelque chose qui devait être
toléré alors que, comme l'a
réaffirmé la Cour suprême en
2008, c'est fondamental."
Conscient qu'il existe une
"forte tradition de possession
d'armes" aux États-Unis,
Barack Obama assure que les
mesures qu'il présentera,
scrutées à la loupe par les
juristes de la MaisonBlanche, sont en tout point
conformes à la Constitution
et entrent pleinement dans le
cadre de ses pouvoirs présidentiels. À moyen terme, le
président américain reste
cependant persuadé de la
nécessité d'une évolution
législative pour véritablement
"prendre le problème à brasle-corps".
Jeudi soir, il tentera d'en
convaincre les Américains
lors d'une séance de questions-réponses, retransmise
en direct sur CNN, à l'université George Mason, à
Fairfax (Virginie, Est).
HAUSSE MÉCANIQUE À
PARTIR DU PRINTEMPS 2016
En données ajustées toujours, le
nombre de chômeurs en Allemagne a
reculé de 14 000 sur un mois en
décembre, plus que la baisse de 7
000, anticipée par les analystes. En
chiffres bruts, plus utilisés dans le
débat public, l'Allemagne compte
près de 2,7 millions de chômeurs,
soit une augmentation de 48 000
chômeurs en décembre. Le taux brut
a ainsi grimpé à 6,1 % en décembre
contre 6 % en novembre, une augmentation classique en hiver et qui
s'explique entièrement par le facteur
saisonnier, a noté l'Agence pour l'emploi. "Le développement favorable
du marché du travail se maintient sur
la fin de l'année", a commenté le président de l'institution Frank Weise,
cité dans un communiqué.
L'insolente santé du marché du travail en Allemagne s'accompagne toutefois d'un vaste débat sur sa capacité
d'intégration des réfugiés. Le pays a
accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, et de nombreux analystes s'attendent à une
montée mécanique du chômage à
partir du printemps 2016. Selon une
récente analyse de la Bundesbank,
environ 70 % des réfugiés qui resteront en Allemagne devraient se
retrouver au chômage durant la première année après l'obtention de leur
statut.
TURQUIE
Au moins 20 migrants morts noyés dans deux naufrages en mer Egée
u moins 20 migrants, dont plusieurs enfants, qui tentaient de
rejoindre par mauvais temps les
îles grecques sont morts noyés mardi
lors de deux naufrages survenus au large
des côtes occidentales de la Turquie, a
rapporté l'agence de presse Dogan.
Une première embarcation partie au
petit matin de la région de Dikili (ouest)
à destination de l'île grecque de Lesbos
a chaviré avec 22 personnes à bord, en
raison des forts vents qui soufflaient sur
la mer Egée, selon Dogan.
Les garde-côtes turcs ont réussi à
sauver 8 d'entre eux mais les corps de
treize autres ont été découverts sur une
plage où au large du district d'Ayvalin
plus au nord, selon le dernier bilan des
autorités cité par l'agence. Des photos et
des vidéos publiées par Dogan montrent
les corps de plusieurs enfants revêtus de
gilets de sauvetage reposant sur une
plage de galets, ainsi que des sauveteurs
les bottes au pied repêchant d'autres victimes dans l'eau.
Une autre embarcation, un bateau
pneumatique dans lequel s'étaient entas-
A
sés 58 migrants, a lui aussi pris l'eau au
large de la station balnéaire de Dikili, a
ensuite rapporté Dogan. Les corps sans
vie de sept d'entre eux, dont des femmes
et des enfants, ont été récupérés sur une
plage proche, selon l'agence. De nombreux autres candidats à l'exil ont pu
être sauvés mais ont dû être hospitalisés
en état d'hypothermie.
Selon l'Organisation internationale
des migrations (OIM), environ 700 personnes, pour la plupart des réfugiés
fuyant les conflits en Syrie et en Irak,
sont morts ou ont été portés disparus
l'an dernier en tentant de traverser la
mer Egée pour rejoindre la Grèce, porte
d'entrée vers l'Union européenne (UE).
Malgré les températures hivernales et les
mauvaises conditions météo qui rendent
la traversée encore plus dangereuse, de
nombreux migrants continuent d'emprunter cette voie, selon les autorités
turques. En 2015, un million de
migrants sont entrés dans l'UE, dont
700 000 depuis la Turquie via les îles
grecques, selon l'OIM. Ankara et
Bruxelles ont conclu fin novembre un
accord prévoyant une aide européenne
de 3 milliards d'euros à la Turquie en
échange de son engagement à mieux
contrôler ses frontières et à coopérer
dans la lutte contre les passeurs qui opèrent depuis son rivage. La Turquie
accueille sur son sol 2,2 millions de réfugiés syriens.
CHINE
L'incendie d'un bus fait 17 morts,
un suspect arrêté
ix-sept personnes ont été tuées et une trentaine blessées dans l'incendie d'un
bus tôt, mardi matin, dans le nord de la Chine et la police chinoise a arrêté
un suspect, ont annoncé les autorités locales. Un bus a "pris feu soudainement"
avant l'aube près d'une place publique à Yinchuan, la capitale régionale du
Ningxia, entraînant la mort de 17 personnes, ont indiqué les autorités municipales
sur leur compte officiel de microblog Sina Weibo. Le suspect a été arrêté sur un
chantier de la ville en fin d'après-midi, selon la même source. Il a voulu sauter du
haut d'un immeuble en construction et la police a dû négocier avec lui durant
quatre heures avant de pouvoir l'appréhender, selon un message posté sur le microblog de la télévision publique CCTV. Le Bureau de la sécurité publique de la
région du Ningxia avait publié plus tôt un avis de recherche avec la photo de Ma
Yongping, un homme de 33 ans, précisant qu'il faisait l'objet d'une "très forte suspicion", d'après CCTV. Une chasse à l'homme avait été lancée et les routes surveillées afin de retrouver la trace d'une des trois voitures associées au suspect, accusé par la police d'avoir commis un acte "prémédité". Le dernier bilan officiel actualisé faisait par ailleurs état de 32 blessés, âgés de 20 à 65 ans.
D
MONDE
Mercredi 6 janvier 2016
RIYAD ET SES ALLIÉS ROMPENT AVEC L'IRAN
Les tensions s'exacerbent
Les pays occidentaux,
Russie et États-Unis en
tête, s'inquiètent de la
crise entre l'Iran et
l'Arabie saoudite et
invitent au dialogue. La
crise entre l'Iran et ses
voisins sunnites
s'aggrave. L'Arabie
saoudite et ses alliés ont
rompu ou réduit leurs
relations diplomatiques
avec Téhéran après une
crise déclenchée par
l'exécution d'un
dignitaire chiite.
raignant une escalade aux conséquences
imprévisibles,
la
Russie, "profondément préoccupée", a indiqué être
"prête à soutenir" un dialogue Riyad-Téhéran, deux
pôles d'influence dans la
région
tourmentée
du
Proche-Orient. Les ÉtatsUnis, alliés des Saoudiens
mais qui se sont aussi rapprochés des Iraniens depuis l'accord sur le nucléaire conclu
en juillet, ont demandé "des
mesures positives pour calmer les tensions". Le secrétaire d'État américain John
Kerry s'est entretenu avec ses
homologues iranien et saoudien. La France et l'Allemagne ont plaidé pour une
désescalade après que Bahreïn et le Soudan ont, comme
Riyad, annoncé la rupture de
leurs relations avec l'Iran. Les
Émirats arabes unis ont, eux,
rappelé leur ambassadeur à
C
Téhéran et réduit les liens
diplomatiques. La Turquie a
appelé à l'apaisement car "la
région est déjà une poudrière" et "trop, c'est trop".
L'IRAN ACCUSE RIYAD
D'AVOIR FAIT BAISSER
LES PRIX DU PÉTROLE
La nouvelle crise a éclaté
samedi avec l'exécution par
Riyad du dignitaire chiite
Nimr el-Nimr, critique du
pouvoir saoudien, avec 46
autres personnes condamnées pour "terrorisme", dont
la majorité pour des attentats
attribués au réseau extrémiste sunnite Al-Qaïda. L'exécution a provoqué une guerre
de mots entre Téhéran et
Riyad et des manifestations
de colère des chiites dans
plusieurs pays, dont l'Iran où
les représentations saoudiennes ont été attaquées,
l'Irak, le Liban, Bahreïn, le
Pakistan et le Cachemire
indien. Dimanche soir, l'Arabie saoudite a annoncé "la
rupture de ses relations
diplomatiques avec l'Iran et
Le Koweït rappelle son
ambassadeur à Téhéran
e Koweït a rappelé mardi son ambassadeur à Téhéran
pour protester contre l'attaque ayant visé des missions
diplomatiques saoudiennes en Iran, devenant le quatrième
pays arabe du Golfe à rompre ou à réduire ses relations
avec la République islamique d'Iran. L'attaque est "une
entorse flagrante aux accords et aux normes internationaux
et une grave violation des engagements de l'Iran pour la
sécurité des missions diplomatiques et la protection des
diplomates", indique un communiqué du ministère koweïtien des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle
Kuna. L'Arabie saoudite avait été le premier pays arabe du
Golfe dimanche à rompre ses relations diplomatiques avec
Téhéran, après l'attaque de son ambassade et d'un consulat
en Iran.
L
exigé le départ sous 48
heures" des diplomates iraniens. Elle a également décidé lundi d'interrompre toutes
ses liaisons aériennes avec la
République islamique.
Téhéran a rétorqué en
accusant Riyad de chercher à
aggraver les "tensions" au
Moyen-Orient et en affirmant que la rupture des relations n'effacerait pas l'"erreur
stratégique" qu'a été l'exécution de cheikh Nimr. Le
guide suprême d'Iran, Ali
Khamenei, avait déclaré
dimanche "que la main divine vengerait" le cheikh.
Condamné à mort en 2014
pour "terrorisme", "sédition",
"désobéissance au souverain"
et "port d'armes", cheikh
Nimr avait été la figure de
proue de la contestation qui
avait éclaté en 2011, dans la
foulée du Printemps arabe,
dans l'Est saoudien où vit la
minorité chiite. Le viceministre iranien des Affaires
étrangères, Hossein Amir
Abdollahian, a fustigé l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, pour
"avoir comploté en vue de
faire baisser les prix". L'Iran
accuse Riyad d'avoir joué un
rôle primordial dans la baisse
des prix du brut, en maintenant un niveau de production
très élevé.
LA CRISE
DIPLOMATIQUE SE
DÉPLACE SUR LE
TERRAIN DU SPORT
Les cours du brut justement ont fini en baisse lundi
à New York, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions
ne suffisant pas à compenser
la déprime provoquée par les
excédents mondiaux de production. À Téhéran, environ
3 000 personnes ont manifesté lundi, huant la famille sunnite régnante d'Arabie saoudite. En Irak, pays voisin à
majorité chiite, des milliers
de partisans du chef chiite
Moqtada Sadr ont manifesté
à Bagdad, appelant leur gouvernement à rompre les relations avec l'Arabie saoudite.
Deux mosquées sunnites en
Irak ont en outre été visées
par des attentats (un mort),
et le muezzin d'une troisième
abattu.
La Ligue arabe, à la
demande de Riyad, va se
réunir d'urgence dimanche
sur cette crise.
La crise diplomatique a
même touché le sport, les
clubs saoudiens participant à
la Ligue des champions
d'Asie ayant demandé à jouer
contre les clubs iraniens en
terrain neutre, et non en Iran.
Les relations entre Riyad et
Téhéran évoluent en dents de
scie depuis la révolution islamique iranienne de 1979.
Les deux puissances sont le
plus souvent en désaccord
sur les crises dans la région et
s'accusent mutuellement de
chercher à élargir leur
influence. Elles avaient
rompu leurs relations de
1987 à 1991, après de sanglants affrontements entre
pèlerins iraniens et forces
saoudiennes lors du hajj à La
Mecque en 1987
Pour les experts, la nouvelle crise risque d'alimenter
les guerres par procuration
que se livrent Téhéran et
Riyad notamment en Syrie et
au Yémen. C'est dans ce
contexte que le médiateur de
l'ONU en Syrie Staffan de
Mistura est attendu dans les
prochaines heures à Riyad
puis à Téhéran, deux protagonistes majeurs du conflit
syrien, a annoncé lundi
l'ONU. Pour Staffan de Mistura, "la crise dans les relations entre l'Arabie saoudite
et l'Iran est très préoccupante" et pourrait entraîner "une
série
de
conséquences
néfastes dans la région",
selon un porte-parole. L'ambassadeur saoudien à l'ONU
Abdallah al-Mouallim a affirmé que son pays continuerait
à "travailler dur pour soutenir
les efforts de paix en Syrie et
au Yémen" et que la crise
avec l'Iran "ne devrait avoir
aucun effet" sur ces conflits.
YÉMEN
Trois hauts responsables du Sud
échappent à un attentat
e gouverneur et le chef de la police d'Aden, ainsi que le gouverneur de Lahj, deux provinces du
sud du Yémen, ont échappé mardi à un
attentat qui a fait un mort et huit blessés
parmi leurs gardes, selon des sources de
sécurité.
Un véhicule piégé a explosé au passage du convoi des trois hauts responsables dans le quartier d'Inmaa à Aden,
deuxième ville du Yémen où les autorités ont lancé des opérations contre des
groupes jihadistes pour rétablir l'ordre,
selon les mêmes sources. L'hôpital Brihi
d'Aden a confirmé le bilan d'un mort et
de huit blessés. Selon un responsable
L
provincial, l'attentat s'est produit alors
que les trois responsables regagnaient
leurs bureaux d'Aden après avoir effectué une visite à un camp des forces
armées des Emirats arabes unis qui participent à la coalition arabe anti-rebelles
chiites au Yémen, conduite par l'Arabie
saoudite. Le gouverneur d'Aden Aidarous Zoubeïdi, le chef de la police de
cette province, le général Challal Ali
Chaëa, et le gouverneur de Lahj, Nasser
al-Khobbaji, étaient à bord de la même
voiture lors de l'attaque.
Aden et quatre provinces du Sud ont
été reconquises l'été dernier par les
forces progouvernementales qui peinent
cependant depuis à y rétablir la sécurité
et l'autorité de l'Etat.
Plusieurs secteurs de la ville d'Aden
sont occupés par des groupes jihadistes
qui ont mené ces dernières semaines une
série d'attaques meurtrières contre des
responsables gouvernementaux et ont
fermé plusieurs facultés pour empêcher
la mixité entre hommes et femmes
parmi les étudiants. Les forces de sécurité ont procédé dans la nuit à des arrestations dans les rangs de jihadistes à
Aden où un couvre-feu nocturne, décrété lundi, a été largement respecté, ont
indiqué mardi des responsables locaux
et des témoins.
17
TUNISIE
Ces héros discrets
de la société
civile
ans elles, sans eux, les lendemains
de la révolution auraient petite
mine. Focus sur ces visages qui font
vivre la démocratie. Et luttent contre
les archaïsmes mentaux.
Sans eux, sans elles, la Tunisie serait
ignorante de ce qui se trame à l'Assemblée des représentants du peuple.
Sans eux, sans elles, les débats en
commission, en séance plénière,
seraient l'affaire de quelques initiés.
Sans eux, sans elles, la jeune démocratie tunisienne n'aurait pas la même
valeur. À coups de live tweet, de rapport, ils et elles mettent à nu le débat
parlementaire. Ces jeunes femmes, ces
jeunes hommes forment l'équipe de
La Boussole (Al Bawsala), fondée par
Amira Yahyaoui et désormais pilotée
par Ons Abdelkrim, une jeune juriste.
Moyenne d'âge : moins de trente ans.
Philosophie : l'optimisme est requis.
Sans aucun doute, l'action la plus utile
menée depuis les élections de l'Assemblée constituante en 2011. Désormais,
Al Bawsala a pris en main le dossier
crucial de la décentralisation dans un
pays où tout remonte à Tunis. Pour
les suivre sur Twitter : @AlBawsalaTN.
S
INKYFADA - LE MÉDIA SANS
IDÉOLOGIE
Une bouffée d'oxygène journalistique
dans un paysage médiatique qui se
cherche depuis la révolution. Un webmagazine qui refuse la course au buzz,
la facilité, les banalités officielles. En
français et en arabe, Inkyfada propose
des sujets fouillés, des enquêtes, du
long format chiadé sur le plan tant
visuel qu'iconographique et journalistique. Sous la houlette de l'association
Al Khatt (« liberté » en arabe), présidée par Malek Khadraoui, Inkyfada
consacre des articles à la lutte des
minorités sexuelles, aux régions marginalisées, à l'attitude du ministère de
l'Intérieur dans la lutte antiterroriste.
Un article paru après l'attentat de
Tunis, le 24 novembre, a valu des
ennuis au rédacteur en chef arabophone Walid Mejri. La brigade anticriminelle de la garde nationale le convoque
comme « témoin » à la suite d'un de ses
articles consacré à la sécurité chancelante à l'aéroport de Tunis-Carthage.
Inkyfada s'affirme, sans modèle fondé
sur la publicité, comme un organe de
presse indépendant. Sana Sbouai en
est la rédactrice en chef de la partie
francophone du site. Et cofondatrice
d'Inkyfada.
Dans un pays qui rejette massivement
l'homosexualité, 94 % des Tunisiens,
selon une étude américaine, la naissance d'une association dédiée aux
minorités sexuelles n'a pas fait l'unanimité. Une solide dose de conservatisme et une part de tartufferie ont suffi
à menacer les fondateurs de cette
organisation. L'un d'entre eux a trouvé
refuge en France à la suite de menaces
de mort. Depuis le mois de septembre, on assiste à une recrudescence des condamnations d'homosexuels
en Tunisie. À Kairouan, six jeunes
seront condamnés pour « sodomie » ce qu'autorise l'article 230 du Code
pénal - avec trois ans de prison ferme
assortis de cinq années de « bannissement » du gouvernorat de Kairouan.
Une décision fondée sur un texte qui
date de 1913. Avec courage, ces
jeunes militants et militantes veulent
changer les mentalités par la pédagogie. Et ne veulent pas être un ghetto.
Sans l'appui des hétérosexuels, Shams
ne pourra pas réussir son objectif : que
la vie privée soit respectée.
18
CULTURE
Mercredi 6 janvier 2016
LITTÉRATURE
Quelque 7.000 titres ont été
édités en Algérie, entre 2003
et 2015, dont de nombreuses
copies sont stockées à la
Bibliothèque nationale, sans
être disponibles pour le lecteur
dans les bibliothèques
publiques, les universités, les
écoles, voire les établissements
pénitentiaires et les mosquées,
a indiqué, lundi à Alger, le
ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi.
l y a des milliers de titres édités
à l’occasion des différentes
manifestations organisées par
le ministère de la Culture grâce à des
subventions accordées à l’initiative du
président de la République, mais ils sont
stockés à la Bibliothèque nationale sans
être disponibles pour le lecteur", a souligné le ministre à l’ouverture d’un colloque sur la lecture et le livre d’enfant.
Lors de la rencontre organisée par l’Assemblée populaire de wilaya (APW)
d’Alger et la bibliothèque nationale, le
ministre a indiqué qu’il espère rapprocher le livre des lecteurs notamment les
enfants. "On a instruit les directeurs des
bibliothèques publiques dans toutes les
wilayas afin que des cartes d’adhérents
gratuites soient accordées à tous les
enfants scolarisés pour les inciter à la
lecture notamment les après-midi
lorsque les classes sont fermées afin
qu’ils découvrent un nouvel environnement culturel autre que l’écran de télé-
"I
Ph : DR
« Des milliers de livres stockés sans
être disponibles pour le lecteur »
vision à la maison", insiste le ministre.
D’autres activités peuvent être prévues
comme les conférences et les débats
avec les écrivains, a-t-il ajouté avant de
proposer l’organisation d’un sondage
dans de nombreuses wilayas pour
connaître les habitudes de lecture des
Algériens et de savoir quels ouvrages ils
lisent et dans quelles langues. "Il faut
aussi savoir si ce sont les recueils de poésie, les livres sur la religion ou les
ouvrages sur l’histoire qui attirent le lecteur afin de déterminer les moyens
d’améliorer les habitudes de lecture",
recommande le ministre. Mihoubi a
estimé que malgré de nombreux handicaps, l’Algérien est un lecteur assidu et il
avance pour preuve l’affluence enregistrée chaque année au Salon international du livre d’Alger qui attire, selon lui,
"beaucoup de visiteurs". Pour ancrer
davantage la culture de la lecture chez
les jeunes, le ministre a souligné que
chacun des 8,5 millions d’enfants scolarisés doivent disposer d’un livre en plus
du livre scolaire. Mihoubi a invité les
institutions et les entreprises à contribuer à la disponibilité du livre pour
enfants. "Les éditeurs, les APC ainsi
que les ministères en charge des secteurs
de la culture et de l’éducation et
d’autres organismes comme les institutions et les entreprises doivent contribuer à la disponibilité du livre pour
enfants", a souligné le ministre. Il a souligné qu’il accorde un grand intérêt à
cette opération car "la lecture est un
moyen d’éduquer les générations
futures qui doivent disposer du livre
aussi bien à l’école qu’à la maison".
Selon le ministre, l’enfant doit être initié
à la lecture par le biais des enseignants
qui doivent leur suggérer des livres à lire
"car c’est la première source de la
PATRIMOINE
Le ministre de la Culture veut une
"sauvegarde optimale" des sites protégés
e ministre de la Culture
Azzedine Mihoubi a
plaidé lundi, dans un
entretien, pour une "sauvegarde optimale" des sites
archéologiques protégés par
une
intensification
des
fouilles et des opérations d'archéologie préventive ainsi que
par l'exploitation économique
des biens patrimoniaux. Le
ministre a insisté, pour ce
faire, sur "la mise à niveau
technologique" des intervenants sur les sites protégés et
pour que les périmètres sauvegardés ne soient plus une
"entrave" à la réalisation des
projets de développement
économique et social dans les
zones concernées. Mihoubi a
annoncé, à cet effet, une prochaine rencontre avec les responsables des offices et parcs
culturels algériens afin de
"définir les missions" de chacun, d'instaurer un suivi et un
cahier des charges des opérations de fouilles et faire de ces
offices des acteurs du développement local. Le ministre
a également insisté sur "la
mise en valeur de la recherche
scientifique" dans le domaine
du patrimoine, en utilisant les
dernières technologies, afin
d'apporter une "valeur scien-
L
tifique ajoutée" à la valeur
patrimoniale des sites, a-t-il
dit. Les opérations d'"archéologie préventive" visant à
sécuriser les vestiges avant
une exploitation du site
constitue, aux yeux du
ministre, un autre domaine à
promouvoir rapidement pour
que la sauvegarde des vestiges
ne soit plus à l'origine d'un
ralentissement des chantiers
de développement local. A
une question sur le retard
accusé dans les opérations de
mise en valeur du monument
funéraire du roi numide Massinissa (datant du IIe siècle
Av. JC) et des vestiges de la
ville antique de Tiddis, le
ministre a expliqué que cette
situation résultait d'une rupture de contrats à la suite d'un
"désaccord" entre les bureaux
d'études algériens et étrangers
intervenant sur ces sites. Suspendues, ces opérations de
réhabilitation avaient été inscrites en 2013 au programme
de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels
(Ogebc) en prévision de la
manifestation "Constantine
capitale de la culture arabe
2015" qui prendra fin en avril
prochain. A une question sur
les retards accusés dans l'ap-
plication effective du plan de
sauvegarde de la Casbah d'Alger, Azzedine Mihoubi a
expliqué que la situation
nécessitait une "réadaptation"
des cahiers des charges des
entreprises au nouveau code
d'attribution des marchés
publics. Quant à la réhabilitation de la vieille médina de
Constantine, entamée en
2013 puis suspendue, Azzedine Mihoubi a assuré que la
situation avait été débloquée
récemment, après près de 8
mois d'arrêt des travaux".
Interrogé sur l'exploitation du
patrimoine immatériel classé
à l'Unesco, le ministre de la
Culture a indiqué que son
département cherchait à trouver "une dimension économique et touristique" à des
manifestations comme la
Sbeiba de Djanet ou le Sbuâ
du Gourara. Pour cela, le
ministère prévoit "des rencontres avec le département
du tourisme et ses opérateurs" afin de fournir une
"carte" des sites archéologiques, événements majeurs
et festivals représentant un
potentiel économique afin
d'aller "au-delà du classement". Sur les priorités de
son département dans le
domaine du patrimoine, le
ministre de la Culture a évoqué plusieurs sites historiques
et archéologiques nécessitant
des fouilles et un inventaire à
Oran, Souk Ahras ou encore
Tebessa, outre la restauration
de la Casbah d'Alger, la médina de Constantine et le tombeau numide de l'Imedghacen (Batna). Interrogé sur la
réorganisation des festivals
pour l'année 2016, le ministre
de la Culture s'est contenté
de dire que cette réorganisation était le résultat d'une évaluation de la gestion de ces
événements
culturels,
appuyée par l'Inspection
générale des finances. L'apport de chaque festival au
plan culturel ainsi que le
degré de ressemblance entre
les
différents
festivals
entraient aussi dans cette évaluation. Mihoubi, évoquant
l'investissement privé dans le
secteur, un sujet qui lui tient
à cœur, a indiqué que ce dossier nécessitait encore "une
série de rencontres spécialisées" avec les acteurs de différents secteurs pour "mieux
cerner les attentes et les
besoins de chacun".
connaissance". Mihoubi a déploré le fait
que les 8,5 millions d’enfants scolarisés
soient attachés quasi exclusivement au
livre scolaire et il ajoute que d’autres
livres doivent être disponibles pour
"accéder à d’autres connaissances". "Il
faut un plan incluant une initiative afin
que le livre devienne une priorité dans la
vie de l’enfant et l’État a déjà financé
l’activité de l’édition pour que le
nombre d’éditeurs atteigne 1.200 professionnels qui "participent à l’édification de la société de la connaissance", a
ajouté. Mihoubi. Les participants à la
rencontre ont souligné que la lecture
chez l’enfant doit être encouragée aussi
bien à l’intérieur de la famille qu’à l’école. Ainsi, Fatma-Zohra Boufedjline,
enseignante à l’université d’Alger a indiqué que toute la société doit participer à
cette action. D’autres experts ont mis
l’accent sur le rôle du livre dans la socialisation de l’enfant ne serait-ce que
"pour éviter qu’il ne prenne les armes
contre sa patrie une fois adulte", comme
l’a souligné le Dr Kamel Boukerza, de
l’université de Constantine. De son
côté, Mohamed Teldji, chef de service
de lecture publique de la Bibliothèque
nationale, a souligné qu’environ 23.000
adhérents sont enregistrés en 2015
contre 16000 en 2014.
PRÉSERVATION DE LA MUSIQUE
ANDALOUSE
Une association
algéroise montre
la voie
association "Anadil El Djazaïr"
(Les Rossignols d'Alger), créée
en janvier 1992 pour initier les jeunes
à la musique andalouse algérienne
"Sanâa", aura formé des centaines de
mélomanes à la pratique de cet art
ancestral, selon un état des lieux qu'elle a elle-même établi à l'approche de
son quart de siècle d'existence. Installée dans les locaux du centre culturel
de Chéraga, dans la partie ouest de la
capitale, l'association s'est transformée
peu à peu en une véritable école de
cette musique classique algérienne,
sous la conduite de son président et
professeur de musique Youcef Oueznadji. A ce jour, l'association a formé
"plus de 700 élèves" et enregistré plusieurs œuvres artistiques dont un CD,
une Nouba M'djenba, édité en 2006,
ainsi qu'un CD comportant l'hymne de
l'École nationale d'Administration et
un CD de chants religieux, enregistré
et édité en 2009, selon la même source. L'école compte actuellement une
centaine d'élèves dont une trentaine
ont atteint un bon niveau d'expérience
et prennent part, à ce titre, à différentes manifestations et représentations artistiques et culturelles nationales et internationales.
Au Festival
national de musique Sanaa, ils ont pu
décrocher le Prix spécial du Jury 2014,
avant d'organiser des tournées dans
plusieurs villes du pays et de participer
à festivals au Maroc notamment.
"Avec notre volonté affirmée de sauvegarder ce patrimoine, notre association
se veut fidèle à l'héritage légué par les
ancêtres et grands maîtres, tels que
Sfindja, Bentefahi, Cheikha Yamna,
Mohammed et Abderrezak Fekhardji
et Feu Sid Ahmed Serri, qui vient de
nous quitter en nous léguant le devoir
de préserver cette richesse culturelle
inestimable", soutient le président des
"Rossignols d'Alger".
L'
CULTURE
Mercredi 6 janvier 2016
19
QUENTIN TARANTINO :
«Les 8 Salopards est en fait mon premier
vrai film orreur»
Les 8 Salopards est votre longmétrage qui contient le plus de
références au reste de votre
œuvre et, pourtant, on en ressort
avec la sensation d’avoir vu votre
film le plus original. Cette
interview est publiée dans le
dernier numéro du magazine du
cinéma Première.
C’est aussi là, que Les 8 Salopards
devient original, et s’impose en quelque
sorte comme votre premier film d’horreur, évoquant de manière totalement
inattendue Evil Dead.
J’ai récemment reconnecté via internet
avec une ex-petite amie, que je fréquentais
avant de tourner Reservoir Dogs. Je l’ai
invitée à venir voir le film et, à l’issue de la
projection, elle a demandé à m’interviewer
pour son blog culturel. Elle a été la première à me faire la remarque pendant l’entretien, avançant l’idée que Les 8 salopards est en apparence mon deuxième
western mais qu’au fond, il s’agit avant
tout de mon premier vrai film d’horreur.
Quand on y pense, la musique d’Ennio
Morricone s’apparente d’ailleurs plus à
celle d’un film d’horreur qu’à un score de
western spaghetti. On est plus proche de
The Thing que de Sergio Leone… Et
puisqu’on parle du classique de John Carpenter, les multiples clins d’œil à The
Thing dans Les 8 Salopards, plus ou
moins conscients, n’ont pas dû vous
échapper : Kurt Russell, les personnages
coincés dans cette cabane par une tempête
de neige, la paranoïa, les faux-semblants,
jusqu’à cette explosion de violence finale… Le plus intéressant, dans tout ça,
c’est que Reservoir Dogs, à l’époque, était
mon hommage à The Thing, sans la
neige, les effets spéciaux, et Kurt Russell.
Vous bouclez la boucle ?
Il y a de ça. Même si je me sers de ces
références pour dire complètement autre
chose aujourd’hui. Les 8 Salopards tente
de livrer un constat sincère sur l’Amérique
au lendemain de la Guerre de Sécession.
On sent que votre filmographie a
pris un tournant délibéré après Boulevard de la mort, comme si vous étiez
dorénavant plus concerné par la grande histoire que par votre obsession du
« cool ».
Indéniablement. Mais j’ai entamé ce
nouveau chapitre presque malgré moi,
puisqu’à chaque fois, c’est le genre qui a
été ma porte d’entrée. Avec Reservoir
Dogs et Pulp Fiction, j’ai livré ma version
du film de gangsters ; Jackie Brown était
mon hommage à la Blaxploitation ; Kill
Bill, ma lettre d’amour au cinéma d’arts
J’en déduis qu’il est temps pour les
fans de Kill Bill de faire le deuil d’un
troisième volume ?
(Il reprend son sérieux.) Ne jamais dire
jamais lorsque l’on parle de Kill Bill...
Vous comptez toujours raccrocher
les gants après dix longs métrages ?
L’avantage, si je fais cette minisérie
d’après Elmore Leonard, c’est qu’elle ne
rentrera pas dans le décompte. Il me restera toujours deux films à tourner.
Ph : DR
Vous
pouvez
Intéressant…
élaborer ?
Le début dans la diligence, juste après
Django Unchained, place le spectateur en
terrain connu. Ensuite, lorsque les personnages arrivent dans l’auberge, on pense à
la première scène d’Inglourious Basterds.
Le speech que Samuel L. Jackson y délivre
à Bruce Dern renvoie directement à la
scène des Siciliens dans True Romance…
Sans oublier l’ambiance à la Reservoir
Dogs que vous êtes le premier à souligner…
La même chose m’était arrivée lorsque
j’écrivais la séquence d’Inglourious Basterds dans la cave. Je me souviens avoir
posé mon stylo en pensant : « En fait, c’est
Reservoir Dogs, mais dans un sous-sol en
Allemagne. » Ce n’était pas intentionnel
de ma part, mais oui, la structure des 8
Salopards fait à nouveau écho à celle de
Reservoir Dogs une fois que nous sommes
dans l’auberge : les personnages débarquent un par un, se présentent sans qu’on
sache vraiment s’ils disent ou non la vérité
et, juste avant le troisième acte, un flashback vient tout remettre en perspective.
me vois déjà tourner des suites, puis des
prequel, jusqu’au moment où je décide de
passer à autre chose. Mais pendant plusieurs mois, c’est : « Oui oui, je vais faire
un troisième Kill Bill, puis un autre, et
ensuite, Kill Bill – Origins ! » (Rire.)
martiaux ; et Boulevard de la mort revisitait les films de poursuite des années 70.
Lorsque vous vous attaquez à un sujet
aussi puissant que la Seconde Guerre
mondiale, un événement qui a profondément changé la face du monde, et même
si c’est à travers un récit d’aventures
comme Les Canons de Navarone, vous
êtes obligé d’examiner vos sentiments visà-vis de ce conflit. Utiliser le western spaghetti pour aborder le problème de l’esclavage a été mon intention dès le départ
avec Django Unchained. Dès lors, votre
cinéma devient instantanément politique.
Une dimension, qui, je pense, ne va cesser
de s’accentuer.
Cette évolution a trouvé un écho
assez spectaculaire auprès du public :
Inglourious Basterds et Django
Unchained sont de loin vos plus gros
succès au box-office.
Je pense qu’il m’aura fallu dix ans pour
devenir autre chose que « le type qui a réalisé Pulp Fiction ». C’est compréhensible.
Et même s’ils ont rapporté plus d’argent,
je sais qu’Inglourious Basterds et Django
Unchained n’ont pas touché le zeitgeist
comme avait pu le faire Pulp Fiction.
Mais on parle d’un phénomène comme il
s’en produit peu, et j’ai une chance inouïe
d’avoir connu ça au moins une fois dans
ma carrière. Je suis d’autant plus fier du
succès de ...Basterds et de Django... qu’ils
s’inscrivent tous deux dans des genres
qu’on disait moribonds au box-office.
L’échec de Valkyrie (Bryan Singer) six
mois auparavant n’était pas de bon augure
pour un film sur la Seconde Guerre mondiale, et peu de gens auraient misé sur un
western – surtout avec un acteur noir dans
le rôle principal – lorsque Django Unchained est sorti.
On a entendu beaucoup d’histoires à
propos de la genèse chaotique des 8
Salopards, que vous aviez failli ne pas
tourner après le piratage d’une première version du scénario sur le Net. Comment l’idée du script vous est-elle
venue à l’origine ?
Je n’ai jamais sérieusement envisagé de
tourner une suite à Django Unchained,
mais l’idée d’une série de romans, qui
prolongeraient ses aventures et pourraient
se dérouler aussi bien lorsqu’il était esclave que dix ans après la guerre de Sécession, me séduisait énormément. J’avais
donc commencé à rédiger une histoire
intitulée Django dans l’enfer blanc, qui
débutait dans une diligence. Le personnage de Daisy (interprété par Jennifer Jason
Leigh dans Les 8 Salopards) était là, John
Ruth (Kurt Russell) aussi, et, avec Django, ils se dirigeaient vers une auberge où le
héros allait devoir résoudre un mystère. Il
y a deux ans, alors que j’étais au festival de
Morelia, au Mexique, où les organisateurs
avaient aménagé un espace sur le toit de
mon hôtel pour que je puisse écrire, j’ai
réalisé que cette histoire m’enthousiasmait
trop pour être un roman – elle allait deve-
nir celle de mon prochain film. Une
conclusion s’est alors imposée : j’allais
devoir retirer Django de l’intrigue. Pour
fonctionner pleinement, elle ne pouvait
pas tourner autour d’un personnage aussi
héroïque. Son passé devait être ambigu, à
l’instar des autres protagonistes. C’est là
que j’ai imaginé le Major Warren, qui est
tout aussi iconique à mes yeux, mais à la
manière d’un Lee Van Cleef revu et corrigé par Sam Jackson. (Rire.)
Avez-vous écrit le reste du scénario
avec ces acteurs en tête – Tim Roth,
Michael Madsen – et l’idée de composer un cast qui s’apparente à un véritable Tarantino All-Star ?
Oui, c’est d’ailleurs comme ça que je
les ai surnommés, figurez-vous, les Tarantino All-Star. J’étais en plein dans l’écriture du scénario lorsque le festival Lumière
de Lyon m’a invité pour y recevoir le Prix
Lumière (en octobre 2013). Tim, Harvey
(Keitel), Uma (Thurman) et d’autres personnes avec qui j’ai travaillé par le passé
avaient fait le déplacement pour assister à
la cérémonie. J’étais conscient de l’honneur qui m’était rendu, mais je ne savais
pas à quel point j’allais être touché par
leur affection. Après Reservoir Dogs et
Pulp Fiction, je pense que beaucoup de
monde, moi le premier, avait identifié
Tim Roth comme mon acteur fétiche,
imaginant que cette collaboration allait se
prolonger jusqu’à la fin de nos carrières.
On avait failli se retrouver sur Inglourious
Basterds, mais à l’époque, il était pris sur
sa série TV (Lie to Me). Quand j’ai commencé à rédiger les scènes des 8 Salopards
se déroulant dans l’auberge, juste après le
festival de Lyon, j’ai su que le moment de
réparer cette erreur était enfin arrivé. J’ai
écrit le personnage d’Oswaldo pour Tim,
de la même manière que j’ai imaginé celui
de Joe Gage pour Michael Madsen.
Une raison de plus de voir Les 8
Salopards comme un point culminant,
un carrefour dans votre carrière…
Absolument.
Du coup, quelle serait la prochaine
étape ?
On verra. Il me faut toujours un peu de
temps avant de penser à la suite. Cela dit,
je détiens les droits d’un livre que j’ai
envie d’adapter depuis longtemps et le
moment est peut-être enfin venu de m’y
atteler. Il s’agit de Forty Lashes Less One,
d’Elmore Leonard (publié en France sous
le titre « Le Zoulou de l’Ouest »), qui
pourrait devenir mon troisième western.
Par contre, je l’envisage plutôt comme un
projet télé, et non pas comme un film de
cinéma, sous la forme d’une minisérie de
quatre ou six heures.
C'est en effet surprenant que quelqu’un comme vous, qui a toujours trop
de matière pour ses scénarios, n’ait pas
encore développé de série TV…
À chaque fois que je prépare un film, je
Vous avez déjà un peu triché en présentant Les 8 Salopards comme votre
huitième long métrage. Doit-on en
déduire que vous considérez les deux
volumes de Kill Bill comme un seul
film ?
Exactement. Je vous ai juste fait acheter deux billets au lieu d’un. (Rire.)
Vous arrivez à revoir vos films ?
Cela ne me pose aucun problème, au
contraire. En général, je dirais qu’il ne
s’écoule pas dix-huit mois sans que j’aie
revu l’intégralité de ma filmo au moins
une fois. Dès que je tombe sur un des
films en zappant sur le câble, vous pouvez
être sûr que je vais en regarder plusieurs
scènes. Dans mon cinéma, le New Beverly
(une salle mythique de Los Angeles qu’il a
rachetée en 2007), on propose tous les
vendredis ce qu’on appelle les « Tarantino
midnight » : pendant un mois, un de mes
films est projeté chaque vendredi à minuit
et j’assiste régulièrement aux séances pour
le regarder en compagnie du public.
Vous n’êtes jamais frustré en redécouvrant certaines scènes de Reservoir
Dogs ou de Pulp Fiction ?
Je ne vais pas vous mentir : j’adore mes
films, et je prends énormément de plaisir
à les revoir. Certains choix de mise en
scène dans mes premiers longs me sautent
évidemment aux yeux, et j’en ferais des
différents aujourd’hui. Pourtant, quel que
soit leur degré d’amateurisme, je ne changerais ces séquences pour rien au monde
car elles me renvoient au cinéaste que
j’étais à l’époque. Je ne le suis plus, mais
j’ai une grande affection pour lui.
Donc dix films et puis s’en va, c’est
votre dernier mot ?
C’est toujours d’actualité. Pour l’instant, en tout cas. Encore plus que Pulp
Fiction, Kill Bill est l’œuvre dans laquelle
mon idée du cinéma s’exprime à 3 000 %.
On peut ne pas aimer le film, mais je ne
pense pas qu’on puisse nier le fait qu’il
témoigne d’une certaine vision. Après
avoir remis les compteurs à zéro avec Boulevard de la mort, mon style a pris un virage de plus en plus littéraire. Une fois arrivé à ces dix films, je pense que je me tournerai vers l’écriture de romans, de livres
consacrés au cinéma et de pièces de
théâtre que je mettrai sans doute en scène.
Je vois ce parcours comme une évolution
plus qu’un « abandon ». Je ne veux pas
devenir un de ces réalisateurs vieillissants
qui continue à tourner parce qu’il ne sait
rien faire d’autre. J’aime l’idée d’être un
artiste qui n’est pas là éternellement, mais
seulement pour une période donnée au
cours de laquelle je resterai en pleine possession de mes facultés, et que mes films,
de Reservoir Dogs au dernier, soient reliés
par un même cordon ombilical. Au-delà
de dix longs métrages, je ne sais pas si je
serai capable de maintenir le même degré
de concentration. Je tiens à partir au sommet, peut-être pas de ma gloire, mais de
mes aptitudes. Et, pour être tout à fait
honnête, la perspective de vous laisser sur
votre faim me réjouit assez.
In Première Magazine
20
JEUX
Mercredi 6 janvier 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°872
Mots fléchés n°872
HORIZONTALEMENT
1 - Se dit d’un mot, d’une phrase que l’on peut lire
dans les deux sens - 2 - Cession d’un bien ou d’un
droit à autrui - 3 - Bagatelle - Idée fixe - 4 - Prince
hindou - Demi glossine - 5 - À travers - Chevilles 6 - Clarté - Père de Jason - 7 - Préfixe - Dieu de
l’Amour - Drame à Hiroshima - 8 - Luge - 9 Ordonnance (de d à g) - Entouré - 10 - Recueillit
l’aumône - Fait sauter - 11 - Fruit - 12 - Courses de
cycles - Stable.
VERTICALEMENT
1 - Paralysé des deux membres inférieurs - 2 Gendre du Prophète - Contracté - Indique le lieu 3 - Plante grimpante - Champ en culture - 4 - Ville
allemande - A cours en Roumanie (de b en haut) Meule - 5 - Consonne double - Récipient - 6 - Ville
de Syrie - A du cran - Fleuve français - 7 - Média
algérien - Séances - 8 - Consacrées - Greffes - 9 Récolte - Outil de traçage - 10 - Prince troyen Regroupa toutes les paires - Chef éthiopien
Mots masqués n°872
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Échec total d’une action (11 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
AMENDE - ARRËT ASTRAL - BARBE BOURG - BOUT - CLAIR
- CHAT - CORAIL DENSE - DIESE - DIETE ECLAIR - EGOUT EVENT - FRAIS FRONDE - FRONT GAULE - GERME - HAIE HERBE - HORDE IMPUR - INERTE - ISSUE
- JOUET - JOVIAL JUMENT - LAID LIERRE - LOIN MORALE - MORNE MORSURE - NERVI NIAIS - NORIA - OISIVE
- ORMAIE - ORVET PERTE - POIRE - PRIME
- RAIDE - RELAIS SCENE - SERMON SERPE - TAIE - TARTE TOISE - UNICITE UNITE - USURE - VAIN VALISE - VOILE.
MOTS CROISÉS N° 871
1. Infraction - 2. Néon - Routa 3. Car - Tuiles - 4. Ânerie - EES 5. Nt - Erse - Se - 6. Tee - Ga - 7.
Amer - Rets - 8. Tas - Air - Où - 9.
Intentions - 10. Oi - Né - Er - 11.
Nettes - Ain - 12. Sénescence.
VERTICALEMENT :
1. Incantations - 2. Néant Maniée - 3. Fore - Test - Tn - 4.
Rn - Réer - Ente - 5. Tire - Ânées
- 6. Crues - Rit - Sc - 7. Toi Égérie - 8. Iule - At - Oran - 9.
Ôtées - Son - IC (hissé) - 10.
Nasses - Usine.
MOTS FLÉCHES N° 871
HORIZONTALEMENT :
Grappiller - Rue - Iéna - Mine Réa - EE - Centre - Tr - Ale - Our
- Être - Vit - Ise - Suer - Rg Arène - Rênes - Tsar - Tintée In - Géra - Usine.
VERTICALEMENT :
Arriérés - Été - Aune - Ternir Épée - A- Gêne - Ps - Clés - St Pi - Rée - Ua - Eu - Lien - Vertes
- Aléatoires - En - Rut - Nain Araser - Cerne.
MOTS MASQUÉS N° 871
SCOLOPENDRE
TURF
Mercerdi 6 janvier 2016
21
Les courses
e ndirect
HIPPODROME : GHELLAB ATTIA *M’SILA*
MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : MADKOUR - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE
QUARTÉ- QUINTE - DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 000 M - DÉPART : 15H30
R’bouh et Gez M’hareche, le jumelé
La réunion de ce mercredi 06
janvier qui se déroule à l’hippodrome Ghellab Attia de M’sila
nous propose une épreuve a
caractère conçue avec un lot de
la race des pur-sang arabe néélevé en Algérie, n’ayant pas
totalisé la somme de 31 000
DA en gains et places depuis
septembre passé. Bien que le
taux de gains de la condition,
de course est trop faible, on
retrouve quand même des candidats assez solides tels que
R’bouh et Guez M’hareche qui
font partie d’un lot plus relevé,
puis il y a Thenka jument très
rapide sur pieds à l’image de
Zemmouria et Soltane Bana malgrè l’absence.
PDS CDS
ENTRAÎNEURS
PROPRIÉTAIRE
N°
CHEVAUX
JOECKEYS
A.BENDJEDOU
01
RBOUH
A AIDA
57
08
PROPRIÉTAIRE
S.ZERGUINE
02
SLIMANI
F CHAABI
57
10
F.CHAABI
R.BOURMEL
03
GEZ M’HARECHE
T.LAZREG
56
07
H.FERHAT
B.BOUHALI
04
RAMALDI
A.SAADI
55
09
PROPRIÉTAIRE
Z. BOUNIF
05 SOUFFLE DE GAZELLE
M.SALMANI
54
12
PROPRIÉTAIRE
L.ZAABOUB
06
VEMAX
W.CHAABI
54
06
H.CHEBLI
M.ALLIA
07
THENKA
M.SENOUCI
53
04
PROPRIÉTAIRE
K.BENDJEKIDEL
08
SAJI
A.FEKROUNE
53
05
PROPRIÉTAIRE
S.AOUINA
09
NORI
AP.A.CHAABI
53
01
H.CHEBLI
F.LAZREG
10
SOLTANE BANA
AH.CHAABI
53
11
PROPRIÉTAIRE
S.ZERGUINE
11
TOURAN
H.BENKOBBI
53
10
PROPRIÉTAIRE
K.BENDJEKIDEL
12
ZEMMOURIA
S.BENDJEKIDEL
52
02
PROPRIÉTAIRE
T.DILMI
13
MALIBAREZ
JJ.A.CHAABI
52
13
PROPRIÉTAIRE
sera cinquième.
négliger car le lot est faible à absence. Mais elle peut faire
5. SOUFFLE DE GAZELLE l’arrière.
parti du quinté.
LES PARTANTS AU
: Rien à voir.
CRIBLE:
11. TOURAN : À revoir.
13. MALIBAREZ : Il n’arrive
6. VEMAX : À revoir dans un
toujours pas à sortir la tête de
autre
engagement
plus
favo12.
ZEMMOURIA
:
Celle-la
l’eau. Outsider.
1. R’BOUH : Le lot est à sa
rable.
aussi
accuse
une
assez
longue
portée, je ne vois pas qui peut le
battre.
7. THENKA : Elle est très rapide
sur pieds d’autant qu’elle est
2. SLIMANI : En cas de
MON PRONOSTIC :
défaillance des favoris mais c’est bien montée. Le coup sur place.
plutôt pour un dernier accessit.
1- R’BOUH 3- GEZ M’HARECHE 7- THENKA
8. SAJI : Pas pour cette fois-ci.
10- SOLTANE BANA 12- ZEMMOURIA
3. GEZ MEHARECHE : Sur
9. NORI : Tâche difficile.
sa forme, il peut même gagner
LES CHANCES :
cette course
10.
SOLTANE
BANA
:
4. RAMALDI : Au mieux il
4- RAMALDI 9- NORI
Malgré l’absence on ne peut le
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
22
Mercredi 6 janvier 2016
Sélection du jour
TÉLÉVISION
20H40 Les experts - Collectionneurs de crimes
21H00 Discount
Réalisé par : Claudia Yarmy
Acteurs : Ted Danson (DB Russell)
Elisabeth Shue (Julie «Finn»
Finlay) George Eads (Nick Stokes)
Jorja Fox (Sara Sidle) Eric
Szmanda (Greg Sanders)
Au cours d'une convention réunissant
des
collectionneurs
d'objets
macabres, un homme est assassiné.
Le défunt est le cofondateur de cette
bourse d'échanges de fétichistes de
crimes et son associé ne lui connaît
pas d'ennemis. Il a été tué dans un
véhicule ayant appartenu à Lucas
Reem, un tueur en série récemment
exécuté pour ses crimes. Une
première piste mène les enquêteurs à
l'une de ses victimes.
20H50 Recherche
appartement ou
maison
20h50Peggy Sue s'est mariée
Présenté par : Stéphane Plaza Sandra
Viricel Thibault Chanel
Clémentine, 29 ans, célibataire depuis
peu, vit chez sa sœur dans le 11e
arrondissement de Paris après avoir dû
quitter son appartement. Passionnée de
mode, la jeune femme rêve d'acquérir un
logement avec un grand dressing. Elle fait
alors appel à Stéphane Plaza pour la
guider dans ce premier achat. Quant à
Grégoire, 32 ans, il vit dans un
appartement par trop petit à Lyon avec son
épouse Stéphanie, 29 ans, et leurs deux
enfants. Le couple, qui n'a pas le temps
pour chercher une autre habitation, compte
sur l'aide précieuse de Sandra Viricel.
Enfin, Benoît, père célibataire de 38 ans,
souhaite quitter son trois-pièces à
Bordeaux et devenir propriétaire. Mais
ayant un emploi du temps très chargé, il
espère que Thibault Chanel pourra lui
porter secours.
Réalisé par :
Francis Ford
Coppola
Acteurs :
Kathleen
Turner (Peggy
Sue) Nicolas
Cage (Charlie
Bodell) Barry
Miller (Richard
Norvik)
Catherine
Hicks (Carol
Heath) Jim
Carrey (Walter
Getz)
En 1985, lors d'une fête organisée par les anciens de son
lycée, Peggy Sue s'évanouit en reconnaissant dans la foule
son mari, Charlie, qu'elle s'apprête à quitter. Elle se réveille
en 1960, à l'époque de son adolescence. Elle retrouve avec
stupeur ses parents et ses grands-parents. Il y a Charlie,
adolescent, qui rêve de devenir une star du rock, mais
aussi Michael, un jeune poète qui rêve de s'installer dans
une communauté.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Comment les attentats ont changé la
France
Présenté par : Guy
Lagache
Par-delà le choc et la
tristesse, les attaques
terroristes
ayant
ensanglanté Paris en
janvier et en novembre
2015 ont plongé la
France
dans
une
période d'inquiétude
concernant
les
problématiques
de
sécurité. Tandis que
police et armée surveillent les sites sensibles, les services de
protection rapprochée sont débordés. Parallèlement, les
victimes des attentats, quant à elles, tentent de se reconstruire.
Réalisé par : Robin Davis
Acteurs : Frédéric Diefenthal (Daniel Mercier) Laurent Claret
(François Mitterrand) Frédérique Bel (Fanny Marquant) Roland
Giraud (Pierre Aslan) Michel Leeb (Bernard Lavallière)
Un soir de 1986, Daniel Mercier, comptable désavoué par son chef,
décide de se faire une petite folie en allant déguster un plateau royal de
fruits de mer dans un célèbre restaurant. S'installent à la table d'à côté
le président de la République en personne avec deux amis. En partant,
François Mitterrand oublie son feutre noir posé près de Mercier, qui s'en
empare. Dans un geste irréfléchi, il met ce chapeau et sort dans
l'indifférence générale. Ce couvre-chef va changer sa vie...
Réalisé par : Stéphane Gillot
Cette série documentaire se penche sur
celles et ceux qui se battent pour sauver
des espèces animales menacées. C'est le
cas du Français Chanee qui, de Bornéo à
Sumatra, en Asie, assure la survie de gibbons orphelins. La comédienne Véronique
Jannot est allée à la rencontre de cet
homme d'exception qui a réussi à créer
Kalaweit, le plus grand centre de réhabilitation des gibbons au monde. A Bornéo,
Chanee confie à l'actrice une mission
importante : adopter la petite Alya, bébé
gibbon orphelin, pour une durée de sept
ans. Le but ultime est de relâcher tous ces
singes dans leur habitat naturel.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
20H50 En quête d'actualité - De
Charlie au 13 novembre
21H25 Le chapeau de Mitterrand
20h50 Le messager
4
Réalisé par : LouisJulien Petit
Acteurs : Olivier
Barthélémy (Gilles)
Corinne Masiero
(Christiane
Gendron) Pascal
Demolon (Alfred)
Sarah Suco (Emma)
M'Barek Belkouk
(Momo)
Dans
un
supermarché discount du nord de la France, les employés
apprennent par leur patronne qu'ils vont bientôt perdre leur travail
à cause de la mise en place de caisses automatiques. Il y a
Gilles, qui s'occupe de son père, Christiane, qui a du mal à payer
les traites de sa maison, Emma, qui élève son fils toute seule...
Devant la menace du licenciement, Gilles convainc l'équipe du
magasin de voler les marchandises bientôt périmées. Son but :
organiser des ventes à bas prix dans un supermarché alternatif.
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 023 70 94 27
Rédaction :
Tél. :
023 70 94 35
023 70 94 22
023 70 94 30
023 70 94 31
Fax. :
023 70 94 26
20H50 Enquêtes criminelles : le magazine des
faits divers
Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Présenté par : Nathalie Renoux Paul Lefèvre
L'hôtel des dix suspects : l'affaire Nathalie Villermet. Le 15 octobre 2010, le corps sans vie de
Nathalie Villermet, mariée et mère de deux
enfants, est découvert dans la forêt de SaintNom-la-Bretèche (Yvelines). Ses mains sont
attachées avec une ceinture dans le dos et son
crâne est défoncé. La quadragénaire gérait l'hôtel « Clos des Roses » au Mesnil-le-Roi. Le coupable se trouve-t-il parmi la dizaine de clients de
l'établissement ? Commence une enquête digne
d'un polar d'Agatha Christie • Affaire Combier : la
fiancée n'a pas dit son dernier mot. Le 28 février
2011, à Valence, dans la Drôme, un entrepreneur
signale la disparition de Maël Combier, l'un de
ses chefs de chantier, à la police.
Nos bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
Tél. /Fax. : 026 20 20 66
Béjaïa :
Immeuble Boughrara route de Sétif
Tél : 034 22 04 06
Oran :
6, avenue Khedim Mustapha
Tél. / Fax. : 041 39 45 73
Bouira :
Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira.
Tél. / Fax. : 026 94 20 76
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation
Le Courrier d'Algérie informe
ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
[email protected]
[email protected]
COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Mercredi 6 janvier 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Saïdal: inauguration du 1er Centre
national de bioéquivalence
« L’instance de la Fatwa sera mise en place d’ici mars
prochain »
Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, à
Constantine
- Non, sérieux ? Vous croyez sincèrement que les Algériens , qui soit
dit en passant sont de bons musulmans pour une grande partie d’entre
eux ont un besoin pressant de Muphtis par ces temps terribles de crise
bassement matérielle ?
Le Centre national de bioéquivalence relevant du groupe Saïdal, premier du genre à l'échelle nationale, a été inauguré mardi à Alger par le ministre de l'Industrie et des
Mines, Abdessalem Bouchouareb, en présence de cadres
des secteurs sanitaire et industriel. La mission du centre
consistera à réaliser des études sur la bioéquivalence et l'efficacité des médicaments génériques par rapport aux princeps, a affirmé le P-DG du groupe Saïdal, Mohamed
Hamouche. Le centre assumera cette mission en collaboration avec le ministère de la Santé, notamment le Centre
national de contrôle des produits pharmaceutiques de Dely
Brahim. Une fois opérationnel, le centre réalisera deux
études avant d'élargir son activité, à l'avenir, à 20 études
par an, ajoute le même responsable. M. Hamouche a, d'autre part, indiqué que le centre
effectuera des études de bioéquivalence sur trois types de médicaments génériques produits
par Saidal, notamment ceux destinés à certaines maladies répandues en Algérie, avant d'élargir son activité à d'autres médicaments produits par des opérateurs pharmaceutiques nationaux. Les activités du centre de bioéquivalence du groupe contribueront à promouvoir le
produit national, à encourager la production de médicaments génériques en Algérie, et à
réduire la facture d'importation de médicaments
Oran: portes ouvertes sur l’artillerie de
campagne et la DCA contre aéronefs
Des journées portes ouvertes sur l’artillerie de campagne et l'arme de Défense contre
aéronefs (DCA), ont été inaugurées mardi au Centre d’information territorial de la deuxième région militaire à Oran. Organisées par le Commandement des forces terrestres de
l'Armée nationale populaire (ANP), cette manifestation d’information de trois jours s'inscrit
dans le cadre du plan de communication initié par le ministère de la Défense nationale
(MDN) et le plan sectoriel de communication et d'information des Forces terrestres.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le général Douaissia Abdelkrim,
commandant air de la 2ème Région militaire, en présence d'officiers supérieurs de l'ANP,
d'autorités de la wilaya et de moudjahidine. Ces journées d’information ont pour objectifs
de mettre en exergue les efforts consentis en matière de développement et de modernisation
des Forces terrestres et de maîtrise des systèmes d’armement et des technologies militaires
sophistiquées et de raffermir les liens entre l’ANP et la nation. Le chef de la cellule de communication des Forces terrestres a donné un aperçu sur l’artillerie de campagne et la DCA,
la formation des officiers des deux armes et les écoles d’application de Laghouat et
Boussâada. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation d'information a été marquée
également par une projection vidéo sur les deux armes et une visite aux expositions sur les
différentes armes utilisées par l’artillerie de campagne et la DCA et les deux écoles d’application. Le public aura l'occasion, trois jours durant, de s'informer sur les technologies
modernes et les moyens matériels utilisées par les Forces terrestres et les progrès en matière
de formation et d'encadrement.
CES 2016 : Samsung présentera trois
projets de son CréativeLab
« Nous sommes également en discussions avec un partenaire
iranien, tandis que Nissan a exprimé son souhait de s’installer en
Algérie. Volkswagen a pris la décision d’ouvrir une usine de montage en Algérie après avoir hésité pendant une certaine période »
Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines
- Mazette : aux côtés de Renault, Peugeot etc, bientôt les populos
pourront garnir leur table avec une salade de vilebrequins, un zeste de
plaquettes et une livre de ressort à boudin !
Samsung Electronics Co., Ltd., présentera pour
la première fois trois projets innovants issus du
CreativeLab (C-Lab), lors du CES 2016. C-Lab est
un programme innovant lancé par Samsung au profit de ses employés dans le but de soutenir et d’encourager leur créativité. Les trois projets prennent
les noms de WELT – il s’agit d’une ceinture biométrique connectée qui est censée aider son porteur à
observer et suivre sa taille ainsi que ses habitudes alimentaires, Rink - un contrôleur de mouvement
manuel pour appareils de réalité virtuelle, et TIPtalk
- est une nouvelle expérience utilisateur (UX) qui
permet aux personnes d’écouter du son provenant
de leur appareil connecté. Ces projets de C-Lab seront présentés à l’espace Eureka Park,
la destination phare pour les startups au CES, au pavillon G, Level One de Sands Expo,
et ce, du 6 au 9 Janvier 2016. Puisque les projets sont encore au stade de développement.
L’objectif étant d’expérimenter ces projets et de récolter le plus d’avis et de retours des
participants au CES afin d’apporter des améliorations aux créations.
Migrants : une vingtaine de personnes
meurent noyées dans deux naufrages au
large des côtes turques
«Tu as toute notre confiance et notre appui…Tout Madrid est à
tes côtés»
Florentino Perez, président du Real Madrid
- …jusqu’aux prochaines contre performances ?
Une vingtaine de personnes ont péri dans deux naufrages survenus au large des côtes
occidentales de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Dogan. Au Moins 20 migrants,
dont plusieurs enfants, sont morts noyés alors qu'ils tentaient de rejoindre par mauvais temps
les îles grecques. Une première embarcation partie au petit matin de la région de Dikili
(ouest) à destination de l'île grecque de Lesbos a chaviré avec 22 personnes à bord, en raison
des forts vents qui soufflaient sur la mer Egée, selon Dogan. Les garde-côtes turcs ont réussi
à sauver 8 d'entre eux mais les corps de treize autres ont été découverts sur une plage ou au
large du district d'Ayvalin plus au nord, selon le dernier bilan des autorités cité par l'agence.
Une autre embarcation, un bateau pneumatique dans lequel s'étaient entassés 58 migrants,
a lui aussi pris l'eau au large de la station balnéaire de Dikili, a ensuite rapporté Dogan. Les
corps sans vie de sept d'entre eux, dont des femmes et des enfants, ont été récupérés sur une
plage proche, selon l'agence. De nombreux autres candidats à l'exil ont pu être sauvés mais
ont dû être hospitalisés en état d'hypothermie. En 2015, un million de migrants sont entrés
dans l'UE, dont 700.000 depuis la Turquie via les îles grecques, selon l'OIM. Ankara et
Bruxelles ont conclu fin novembre un accord prévoyant une aide européenne de 3 milliards
d'euros à la Turquie en échange de son engagement à mieux contrôler ses frontières et à
coopérer dans la lutte contre les passeurs qui opèrent depuis son rivage. La Turquie accueille
sur son sol 2,2 millions de réfugiés syriens.
Avis à nos
lecteurs
Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015.
Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 /
Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Mercredi 6 janvier 2016
14°C / 9°C
Mercredi 25 rabie al awal 1437
Dans la journée : pluie
Vent : 34 km/h
Humidité : 69 %
Dans la nuit : pluie
Vent : 21 km/h
Humidité : 63 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
MAROC
Nouvelles provocations
à l'égard de l'Algérie
Le Maroc fait à nouveau
dans la provocation à l’égard
de l’Algérie, nourrit la désinformation ou suscite des actes
hostiles aux frontières de notre
pays.
Jeudi 26 Rabie al
awal 1437
Sobh : 06h29
Chourouk : 08h01
SELON NOUREDINE BEDOUI
Les citoyens
titulaires
de passeports
biométriques
obtiendront
automatiquement
leur carte nationale
d'identité
L
Ph : DR
A
insi, et pour ce qui est de la
désinformation dans laquelle
se spécialisent des médias et
des sites d’info
créés par le Makhzen, pour nuire à l’Algérie ou pour
dénigrer le combat du peuple sahraoui
pour son indépendance, dernier fait en
date celui qui voulait faire croire que
l’ancien Premier ministre marocain et
ancien leader de l’USFP, Abderahmane
Youssoufi, venu à Alger pour présenter
ses condoléances à la famille de feu Aït
Ahmed, aurait été «malmené» à l’aéroport d’Alger. Or, des sources diplomatiques ont remis les pendules à l’heure,
et précisé que, contrairement à ce qui
a été rapporté par la presse marocaine,
l’ex-Premier ministre marocain, Abderrahmane Youssoufi, a été reçu en
Algérie avec les égards dus à son statut
d’homme d’État. Président de l’Union
socialiste des forces populaires (USFP,
parti pro-royal), Youssoufi était arrivé à
Alger, jeudi dernier, pour présenter ses
condoléances à la famille de Hocine Aït
Ahmed, son vieil ami, dont la dépouille
avait été rapatriée ce jour-là. Reçu par
la direction du FFS, le leader marocain ne s’est plaint d’aucune restriction
à son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene. Seule la presse marocaine,
stupidement relayée par quelques titres
algériens, dont un s’est même excusé
auprès du concerné, a parlé d’un «traitement humiliant» qui lui aurait été
réservé à Alger, en inventant une histoire de «fouille de bagages» par les
douaniers algériens qui aurait mis l’intéressé dans tous ses états. Il est clair
que ces médias, qui ont même rapporté
que Youssoufi envisagerait de porter
plainte, cherchent à attiser les rancœurs
dans le prolongement de la campagne
d’hostilité entretenue par le Makhzen
et ses relais médiatiques et politiques.
Cycliquement, les relations entre les
deux pays sont émaillées d’incidents
diplomatiques provoqués par Rabat à
l’effet de recentrer l’intérêt de l’opinion
publique régionale et internationale sur
les questions litigieuses qui opposent
les deux voisins, dont principalement
celle liée à la fermeture des frontières
terrestres, décidée par Alger en 1995,
suite à des accusations gratuites formulées contre les services de sécurité algériens. Les Marocains ont toujours voulu
monnayer leur disponibilité à résoudre
le conflit sahraoui contre la réouverture de la frontière algérienne avec le
Maroc, en accentuant la pression et le
jeu des chantages, au sujet notamment
Dohr : 12h54
Assar : 15h28
Maghreb : 17h49
Îcha : 19h14
Le roi du Maroc Mohammed VI
du Sahara occidental. Les gestes de
provocation ont connu leur apogée le
1er novembre 2013 lorsqu’un agent du
Makhzen, déguisé en manifestant, avait
arraché le drapeau algérien hissé sur le
toit du consulat d’Algérie à Casablanca.
Le Palais n’a jamais présenté d’excuses
pour cette agression hautement symbolique. D’autre part, et autre provocation évidente l'Office marocain des
hydrocarbures vient de signer un accord avec la compagnie franco-américaine Schlumberger, pour entamer des
forages d'hydrocarbures sur la zone de
Tendrara, située juste à la frontière avec
l'Algérie, en face de la wilaya de Nâama,
a révélé un quotidien national.
La licence Tendrara porte sur huit
blocs d’une superficie globale de 14
500 kilomètres carrés dans le nord-est
du Maroc. Elle brasse toute la frontière
algérienne, précise l’auteur de l’article
qui maîtrise les questions pétrolières.
Il révèle que «c'est la minuscule compagnie anglaise, Sound Energy Plc, qui
est l'opérateur sur le permis de Tendrara, avec seulement 25%, alors que
le reste des participations sont détenues
par les institutions étatiques marocaines». Autre précision de taille, s’il y
a découverte d’hydrocarbures sur cette
zone frontalière, les deux pays seront
concernés par leur exploitation.
On rappelle, à ce titre, le même phénomène existant aux frontières avec la
Libye, où les gisements de Wafa communiquent avec ceux d'Alrar (au sud
d'Illizi). Après dix ans de négociations,
les Algériens et les Libyens ne sont toujours pas parvenus à un accord sur l'utilisation des deux champs.
La seconde remarque des experts est
plus pertinente techniquement. Avant
de procéder à des forages d'exploration,
les compagnies pétrolières ont toujours
recours à la technique d'acquisition
sismique 2D et 3D. Cette opération
consiste à sonder le sous-sol du permis
avec des méthodes de géophysique et
situer avec le maximum de certitudes
les accumulations d'hydrocarbures.
Or, dans le cas du permis de Tindra-
ra aucune opération de ce genre n'a été
réalisée. C'est dire que l'Office marocain des hydrocarbures gère plutôt une
opération «politique» que technique. Le
plus inquiétant dans cette campagne de
forage sur nos frontières est sans doute
l'implication des sociétés françaises
qui ont beaucoup d'intérêts en Algérie. L'Onhym et Sound Energy ont en
effet été largement soutenus au départ
par Entrepose Drilling Morocco. Entrepose travaille en Algérie depuis 30
ans et, au cours des dernières années,
elle a bénéficié de contrats juteux avec
la Sonatrach et ses partenaires dans
l'amont pétrolier. Par ailleurs, Entrepose est pré-qualifiée pour la réalisation d'une dizaine de projets pour le
compte de la Sonatrach. L'implication
de la compagnie française dans les provocations marocaines contre l'Algérie
est difficilement compréhensible, et
pourrait lui coûter cher. C’est aussi le
cas de Schlumberger qui a signé avec
l'opérateur du permis de Tindrara pour
la réalisation d'une campagne de forages sur les frontières algériennes. Le
groupe Schlumberger a d'énormes intérêts en Algérie et des contrats comptabilisés en termes de milliards de dollars
annuellement, pour les prestations de
services pétroliers, Schlumberger gère
avec la Sonatrach une joint-venture,
Mi-Algeria, spécialisée dans le forage
des puits de pétrole. Cette même compagnie franco-américaine est associée
avec l'ENTP (filiale de la Sonatrach)
dans l'entreprise de forage Sahara Well
Construction Services, rappelle le journal. «La coopération de Schlumberger
avec les autorités marocaines pourrait
être perçue par les opérateurs algériens
comme un geste témoignant d'une extrême ingratitude», estime le journal.
Nous reviendrons plus en détail sur
cette grave provocation marocaine qui
semble aussi répondre à la décision de
la Cour européenne de Justice de dénoncer l’exploitation par le Maroc des
richesses du Sahara occidental qu’il
colonise.
M. B.
e ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, Nouredine
Bedoui, a indiqué mardi à Tébessa
que les citoyens titulaires de passeports biométriques pourraient obtenir automatiquement leur carte nationale d'identité biométrique à partir de
ce mois. Les cartes nationales d'identité biométriques seront confectionnées à partir des données recueillies
pour les passeports biométriques et
qui sont disponibles au niveau du
Centre national des titres et documents sécurisés d'El-Hamiz (Alger),
a précisé M. Bedoui lors d'une visite
de travail et d'inspection dans la wilaya de Tébessa. Les citoyens seront
prévenus progressivement par SMS
de la récupération de leurs cartes, at-il ajouté. Après avoir rappelé que 7
millions de citoyens détenaient des
passeports biométriques, le ministre a
souligné que son département entendait réaliser trois millions de cartes
d'identité biométriques en 2016. Le
centre des titres et documents sécurisés de Laghouat, qui entrera en service la semaine prochaine, est d'un
apport certain dans cette démarche,
a estimé M. Bedoui. Au cours de sa
visite dans la wilaya de Tébessa, le
ministre de l'Intérieur a inauguré
une unité secondaire de la Protection
civile à Cheria et le siège de la daïra
de Morsott, et donné le coup d'envoi
de l'exploitation du réseau d'alimentation en gaz de ville dans la commune
d'El-Kouif.
LIGA
Valence propose un
nouveau contrat de
5 ans à Feghouli
L
e FC Valence propose un nouveau contrat de cinq ans au
milieu international algérien Sofiane Feghouli, qui sera libre de tout
engagement en juin prochain, rapporte mardi le site spécialisé La Gazette du Fennec. Cette proposition,
qui pourrait être déterminante, intervient au moment où le joueur est
convoité par plusieurs formations
européennes à l'image de Fenerbahce et l'Inter Milan. L'ancien joueur
de Grenoble Foot 38 (France) réclame une revalorisation salariale,
qui avait été rejetée une première
fois par la direction du club des
«chauves-souris».