La Cité - Lacite DZ

Le billet de Said Mekbel
De la banane
Nouveau phénomène
A La Cité des jeunes
Suicide, cette
marche vers l’auto
- destruction
physique
Regard
sur l'amitié
chez les
adolescents
(Lire en page 7)
elon le contre-amiral à la retraite
Charles R. Kubic, de l’US Navy, immédiatement après la campagne de
bombardements de l’OTAN en mars 2011
pour punir le régime libyen, Mouammar Kadhafi était «prêt à démissionner». « Il était
prêt à partir en exil et était prêt à mettre fin
aux hostilités ».
Selon Kubic, l’administration Obama a
choisi de continuer la guerre sans permettre
aux négociations de paix d’aller de l’avant.
Kubic demande à ce qu’une commission
d’enquête au Congrès soit menée.
Le 19 Mars 2011, Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, a fait une annonce dramatique
à partir de Paris au nom de la «communauté
internationale ». Elle a exigé que Kadhafi –
un allié des États-Unis post-11 septembre
contre le terrorisme d’Al-Qaida – respecte un
cessez-le-feu sous une résolution des Nations
Unies.
Le même jour, les forces aériennes et maritimes de l’OTAN ont fait la guerre à l’encontre de Kadhafi qui luttait contre Al-Quaïda
pour soutenir et apporter par la suite la victoire aux rebelles d’Al-Qaïda qui luttaient
contre le régime de Kadhafi. L’Oncle Sam a
donc rejoint le camp de la djihad en Libye.
Selon Kubic, Kadhafi voulait discuter sa propre abdication de manière acceptable avec les
Etats-Unis.
Le jour suivant, le 20 mars 2011, Kubic a relayé les demandes de pourparlers de Kadhafi
au siège de l’US AFRICOM qui se serait
montré favorable à ces négociations.
L’AFRICOM a rapidement répondu avec intérêt et a mis en place des communications
entre militaires étatsuniens et libyens.
Au 22 mars, Kadhafi avait commencé à retirer ses troupes des villes tenues par les rebelles de Benghazi et Misrata. Le
cessez-le-feu demandé par Hillary Clinton
semblait être à portée de main, avec l’abdi-
S
cation et l’exil potentiel de Kadhafi. Puis,
selon Diana West, dans son dernier livre «
American Betrayal », Kubic a reçu l’ordre de
« se retirer » de l’AFRICOM – un ordre qui
est venu de l’administration Obama. Un
ordre, en attendant d’autres. Lesquels ne visaient pas plus la fin d’un règne que la destruction d’un pays. Avec ses potentialités
humaines et ses réalisations infrastructurelles.
La question que pose Diana West est, qui,
dans l’administration Obama a sabordé ces
pourparlers de trêve qui auraient abouti à un
Les opérations d’importations
de matières premières recadrées
Pour freiner la cadence des importations, deux types de certificats seront délivrés, dans un premier
temps, aux opérateurs activant dans
l'importation de matières premières,
de produits et marchandises destinés à la revente en l'état afin de
pourvoir exercer leurs activités,
selon le ministère du commerce. Le
premier certificat, valide pour une
durée de deux ans, est exigé aux
opérateurs ayant déjà réuni toutes
les conditions d'exercice arrêtées
l'an dernier par un décret fixant les
modalités d'exercice de cette activité. D’une validité de six mois, le
deuxième document est exigé aux
opérateurs n'ayant pas encore satisfait toutes les conditions d'exercice
mais qui font état d'une opération
urgente. «Si l'importateur justifie
l'urgence de sa demande pour des
besoins de domiciliation par exemple, il est tenu de nous faire un engagement à réunir les conditions
exigées. Il aura ensuite un certificat
de six mois pour qu'il puisse exercer son activité », explique encore
le département de Mustapha Benbada de même source. En exécution
des dispositions du décret exécutif
n°13-141 du 10 avril 2013, les opérateurs économiques exerçant des
activités d'importation de matières
premières, produits et marchandises
destinés à la revente en l'état, sont
tenus, à compter du 23 avril 2014,
de se faire délivrer un certificat par
les directions du commerce de wilaya territorialement compétentes
afin d'exercer leurs activités. Selon
le décret 13-141, qui modifie et
complète le décret 05-458 du 30 novembre 2005 fixant les modalités
d'exercice des activités d'importation pour la revente en l'état, le certificat doit attester du respect
plusieurs conditions dont l'existence
d’infrastructures de stockage et de
distribution appropriées, aménagées
en fonction de la nature, du volume
et de la nécessité du respect des
conditions de stockage et de protection des marchandises, objet de
leurs activités et facilement contrôlables par les services habilités.
transfert des pouvoirs sans effusion de sang et
qui auraient sans doute évité la destruction de
la Libye par les forces de l’OTAN ?
Mais la question qui subsiste in fine, au-delà
de l’article de Diane West, est dans quelle
mesure le plan atlantiste ne visait pas à détruire et affaiblir la Libye pour affaiblir toute
la sous-région en vue d’en assurer un
contrôle militaire et politique ? Une question
face à laquelle des régimes tentent d’apporter
une réponse idoine, et d’autres semblent demeurer sans voix.
R. N.
(Lire en page 24)
4e mandat
Bouteflika a prêté
serment hier
Quelqu'un veut faire croire que nos exportateurs
n'ont pas le nez creux : après le café piqué aux
vers, la pomme de terre que d'aucuns ont prétendu qu'elle portait les radiations atomiques
de Tchernobyl, voilà que l'on a tenté un moment
de répandre que la dernière orange importée
était impropre à la dégustation. Je veux ici faire
remarquer au lecteur qu'il y a dans cela une
sorte d'avancée de bien mauvais augure : le café
provenait des très lointaines Amériques, la patate nous venait de la non moins lointaine Pologne ; mais l'orange, elle, venait du tout proch
et ami Maroc. Soyons heureux en passant qu'il
se soit finalement avéré que le fruit marocain
n'était point amer et qu'il pouvait se déguster en
toute confiance, car il eût été gênant de retourner à nos amis ce qui était en fait un marché utile
: l'orange marocaine devait servir à casser les
prix de l'orange algérienne. Ceci dit, demandons-nous pourquoi, jusqu'à aujourd'hui, nos
exportateurs n'ont, par exemple, pas songé à
importer la bonne banane locale : casser pour
casser, autant casser le prix d'une banane locale
produite à grands frais et à grand tapage et offerte à 200 dinars le kilo. A moins que, avec cette
exclusive sur ce fruit exotique, nos exportateurs
veulent nous laisser l'occasion d'avoir une dernière consolation : celle de pouvoir répondre
avec une fierté certaine à Saïd Sadi qui prétend
que nous vivons dans une République bananière, que si notre démocratie se casse un jour la
gueule en glissant sur une peau, celle-ci proviendra à coup sûr d'une banane bien algérienne... enfin, c'est ce qu'on voudra bien croire.
El Ghoul - 26 décembre 1990
Quotidien national d’information
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Benflis-front du boycott
L’impasse
Assassinat, le corps de B.
Hocine disparu jeudi a été
retrouvé sans vie à Azazga
près de 118,6% en valeur, celles de
blé tendre ont dépassé, quant à
elles, les 1,312 million de tonnes
pour une valeur de 395,31 millions
dollars, en légère hausse (1,03%),
selon la même source. L’analyse
des données montre que ce sont les
importations de blé tendre qui
continuent à alourdir la facture
céréalière de l'Algérie
Pour rappel, en 2013, les
importations des céréales ont
totalisé 3,16 milliards de dollars,
contre 3,18 milliards de dollars à la
même période en 2012, reculant de
0,62%. Les besoins nationaux en
céréales sont estimés à environ 8
millions de tonnes/an, ce qui classe
l'Algérie comme l'un des plus
importants pays importateurs de
céréales. Des mesures sont en
cours d’application pour réduire
cette dépendance mais les résultats
ne sont pas perceptibles. Les
rendements céréaliers continuent à
diverger d’une région à une autre.
Et, ce au moment ou l’on parle du
côté du ministère de l’agriculture
d’une stratégie cohérente en
matière de sécurité alimentaire
comme l’a souligné hier le
directeur de l’Institut national de
recherches
agronomiques
d’Algérie ( IRAA) sur les ondes de
la radio nationale. Une stratégie
qui vise l’intensification de la
production agricole, et d'autre part,
le développement des zones rurales
en vue de la fixation des
populations. Cependant, cela reste
théorique. Preuve en est l’Algérie
reste dépendante du marché
international pour les céréales, les
légumes secs et la poudre de lait.
Avec une la surface agricole
estimée actuellement à 8,5 millions
d'hectares, l'Algérie peut selon le
DG de l’INRAA récupérer plus de
terres en valorisant chaque année
500.000 à 600.000 hectares.
M.Chehat a indiqué dans ce sillage
que des efforts restent justement à
faire pour réduire les superficies
laissées en jachère (3 millions
d'hectares).
R. N.
Pour sa première sortie, le
chef de l’Etat a confirmé
que son intention de
revoir la Loi
fondamentale est
toujours de mise. Initiée
depuis plusieurs mois,
Bouteflika compte
concrétiser son projet
durant ce 4e quinquennat.
Ainsi, à l’issue de la
prestation de serment
d’hier, le chef de l’Etat a
plaidé pour des réformes
consensuelles, qui visent,
selon lui, « à approfondir
la pratique démocratique,
à renforcer les libertés, à
promouvoir le
développement
économique et social au
profit de tout le peuple
algérien », en annonçant,
d’emblée la relance
incessamment du
chantier des réformes
politiques pour aboutir à
« une révision
constitutionnelle
consensuelle ». « C'est
avec la volonté résolue de
renforcer notre entente
nationale et faire franchir
de nouvelles étapes
qualitatives à la
démocratie, que je
relancerai sous peu, le
chantier des réformes
politiques qui aboutira à
une révision
constitutionnelle
consensuelle », a-t-il
écrit dans son discours,
qui fait aussi office de
programme pour ce 4e
mandat.
Lire en pages 2 et 3
le compte rendu de Amnay Uqassi
Disparu depuis le jeudi 27 de l’an en cours,
le dénommé B. Hocine a été découvert
inerte au lieu dit Imsiren à la sortie ouest de
la ville d’Azazga dans un état lamentable,
âgé de 54 ans environ, il a été probablement
assassiné par plusieurs individus qui l’ont
déplacé loin de sa demeure familiale. Puis
déposé sous un olivier. Une enquête est
ouverte afin de trouver le (ou sûrement) les
coupables de cet ignoble méfait qui a
endeuillé toute une famille et semer le
désarroi au sein de la population locale.
R. Y.
Bejaïa : «Optimum language
services», une fenêtre
sur le monde à Aokas
Lire en page 6
Bouira : le village Ouled El-Hadj
sans eau ni gaz, ni routes
goudronnées
Lire en page 8
Hausse de 17,6% de la facture des
importations de blé
Indice. Les chiffres objet d’une
dépêche APS concernent le
premier trimestre de l’année en
cours.
D’où
l’interrogation,
récurrente depuis que les mesures
destinées à réduire les dépenses
d’importation
s’avèrent
inopérantes, quelle stratégie de
sécurité alimentaire ? Et pour quels
résultats ?
Selon le Centre national de
l’informatique et des statistiques
(CNIS),
les
importations
algériennes de blé ont atteint
543,96 millions de dollars durant le
premier trimestre 2014 contre
462,31 millions dollars à la même
période de l'année dernière,
enregistrant une hausse de 17,66.
Les quantités de blé (tendre et dur)
importées ont atteint 1,714 million
de tonnes contre 1,251 million de
tonnes durant la même période de
comparaison, en hausse de 37%,
Par ailleurs, les importations de blé
dur ont atteint près de 148,65
millions dollars pour une quantité
de 401.631 tonnes, en hausse de
Un contre-amiral
US révèle
la responsabilité
d’Obama
(Lire en page 15)
Révélations sur le plan US
de destruction de la Libye
Scandale. La résistance de Kadhafi ne s’expliquait finalement pas autrement que par le
refus des Occidentaux de ménager une issue de secours au maître de Tripoli subitement
pris en sandwich entre une rébellion libyenne montée de toutes pièces et une machine de
guerre franco-britannique sous ordre…US. Lequel fut : en finir avec le régime en place.
Destruction de la Libye
Syrie : Assad annonce en pleine
guerre sa candidature
pour un 3e mandat
Lire en page 9
Asalu, ce groupe de la
chanson kabyle moderne…
Le candidat qui rejette les résultats sans preuves
sur des cas de fraude lors du scrutin présidentiel
se pose déjà en alternative au système. Lui qui a
entamé en locomotive la rencontre avec le front
du boycott n’a convaincu aucun de ses
animateurs de servir de wagons à… sa machine
électorale. Récit.
Lire en page 4
N° 312 Mardi 29 avril 2014 Prix 15 DA
Lire en pages 12 et 13
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A la une
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02 u La Cité
La Cité
Mardi 29 avril 2014
La Question Du Jour
Messaoud Ahmed Nacer, enseignant
d’informatique à l’université de
Boumerdes
En quoi la prestation de
serment d’hier est-elle un
événement ?
l La cérémonie revêt un caractère
exceptionnel et, contrairement aux
précédentes, suscite une attention
particulière.
l Elle intervient après une élection
tumultueuse, émaillée de dérapages
physiques et verbaux.
«La prestation de serment des présidentiables a
toujours été vécue comme un fait banal, un nonévénement. Au point que les Algériens, souvent à
leur de leur travail, sont plutôt occupés à faire
autre chose qu’à suivre la prestation de serment.
Mais cette fois la situation est totalement différente. La cérémonie revêt un caractère exceptionnel et, contrairement aux précédentes, suscite une
attention particulière. Bouteflika prêtera serment
pour la quatrième fois consécutive, suite à une
élection où des groupuscules se sont livrés à une
désobéissance civile avec occupation de la rue,
comme le fit, par exemple, le mouvement Barakat. Ce dernier, qui aurait des liens avec quelques
officines étrangères tel « Otpor » (résistance, en
Serbe) et de son centre de formation Canvas
(Centre for Applied NonViolent Action and Stratégies), ainsi que la fondation américaine NED : «
National Endowment for Democraty » (FND Fondation Nationale pour la Démocratie) qui a
été crée en 1983, n’a pas pu trouver écho auprès
des opposants algériens. L’autre particularité de la
cérémonie d’hier est qu’elle intervient après une
élection tumultueuse, émaillée de dérapages physiques et verbaux : des ministres agressés lors de
leurs différents meetings électoraux ; la maison
de la culture de Bgayet incendiée pour empêcher
la rencontre de Sellal avec les électeurs locaux,
occupatiion de la
rue et autres
émeutes. Mais
plus inquiétant
«Elle s’enchaînera à un
que cela fut, en
processus électoral plein
dehors de la
de rebondissement et de
fraude, l’avertisse- promesses, dont la révision
ment brandi par un
profonde de la
candidat, Benflis
Constitution, où tous les
pour ne pas le
Algériens espèrent trouver
nommer, menaréponse à leurs
revendications :
çant de recourir à
officialisation de
la rue s’il n’était
Tamazight, équilibre et
pas déclaré vainséparation des pouvoirs,
queur du scrutin
limitation des mandats
présidentiel.
présidentiels, etc.»
Je pense que malgré le refus du
front du boycott
de réponde à l’invitation, et celui du FFS d’être lui aussi de la cérémonie, en réaction aux «violences subies par les
manifestants du Printemps berbère », l’investiture
du président de la République devrait cette fois
capter l’attention d’un nombre important d’Algériens. L’état de santé pas tellement au beau fixe
du président et l’entame d’un autre mandat assez
particulier, le 4e, dans un contexte marqué par des
appels pour une période de transition, sont autant
de raisons qui font de la cérémonie d’hier un moment autrement plus intense que les précédents.
Le président Bouteflika est le seul président à
avoir la chance de gouverner 20 ans sans discontinuité. Si, bien entendu, des soucis de santé ne
venaient pas l’empêcher de poursuivre la mission.
Donc, la prestation de serment, d’aujourd’hui,
s’enchaînera à un processus électoral plein de rebondissement et de promesses, dont la révision
profonde de la Constitution, où tous les Algériens
espèrent trouver réponse à leurs revendications :
officialisation de Tamazight, équilibre et séparation des pouvoirs, limitation des mandats présidentiels, etc.»
Propos recueillis par Fodil Mezali
Bouteflika a prêté serm ent hier
Acte IV. Pour un événement la cérémonie hier de prestation de serment en fut
les projecteurs un Président visiblement amoindri mais sans doute déterminé,
résultant d’une élection emprunte de dérapages verbaux et physiques sans
réellement un. Avec sous
et un début de mandat
précédent.
est conformément à l'article
75 de la Constitution qui stipule que « le président de la
République prête serment
devant le peuple en présence
de toutes les hautes instances de la nation,
dans la semaine qui suit son élection », que
Abdelaziz Bouteflika réélu chef de l’Etat, le
17 avril écoulé, a prêté serment, hier, à
Alger. Une prestation de serment qui s’est
déroulée « normalement », a-t-on relevé,
mais qui revêt, du moins, un caractère inédit
puisqu’elle est la suite d’une élection tout au
moins singulière.
Le premier fait à relever, et peut-être le seul,
est l’état de santé du président réélu, arrivant sur une chaise roulante au lieu de la
prestation de serment. Force est, cependant,
de reconnaître que les plus résolu de ses adversaires, Benflis en l’occurrence, n’a
jusque-là présenté aucune preuve palpable
sur des cas de fraude avérée.
Il y a ainsi lieu de souligner que sa réélection avec un taux de 81 % de suffrage exprimé reste «réel». La cérémonie a eu lieu
au Palais des Nations à Alger en présence
des membres du gouvernement, des cadres
de la nation, de personnalités historiques et
politiques et du corps diplomatique accrédité en Algérie. Le président de la République, la main droite sur le Coran, a
prononcé les termes du serment prévus par
l'article 76 de la Constitution, inaugurant
ainsi son quatrième quinquennat. A l'issue
de la prestation de serment le président Bouteflika a prononcé une allocution dans laquelle il a remercié tous ceux qui ont
participé au succès du scrutin présidentiel.
C’
Pour une révision
constitutionnelle consensuelle
Pour sa première sortie, le chef de l’Etat a
confirmé que son intention de revoir la Loi
fondamentale est toujours de mise. Initiée
depuis plusieurs mois, Bouteflika compte
concrétiser son projet durant ce 4e quinquennat.
Ainsi, à l’issue de la prestation de serment
d’hier, le chef de l’Etat a plaidé pour des réformes consensuelles, qui visent, selon lui, «
à approfondir la pratique démocratique, à
renforcer les libertés, à promouvoir le développement économique et social au profit de
tout le peuple algérien », en annonçant,
d’emblée la relance incessamment du chantier des réformes politiques pour aboutir à «
une révision constitutionnelle consensuelle
». « C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir
de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à
une révision constitutionnelle consensuelle
», a-t-il écrit dans son discours, qui fait aussi
office de programme pour ce 4e mandat. Il
faut rappeler que les partisans du 4e mandat
ont évoqué, lors de la campagne électorale,
l’intention du candidat Bouteflika d’inviter
« les forces politiques, les principales représentations de la société civile ainsi que les
personnalités nationales à s'associer à cette
entreprise de première importance », qui est
la révision de la Constitution.
A ce sujet, il s'était engagé, s'il était réélu, à
créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société,
dans le but d'édifier un modèle de gouver-
Verbatim Du Jour
Mohcine Belabbas,
président du RCD
«Un sentiment de honte m’a traversé
quand j’ai vu la prestation de serment
(de Abdelaziz Bouteflika). Elle a été
suivie par tout le peuple algérien et par
nos partenaires étrangers. Jamais
dans le monde, un chef de l’État aussi
malade n’a été intronisé de cette manière. Je pense que, plus que jamais,
l’Article 88 de la Constitution doit être
appliqué. Nous avons vu un chef de
l’État, dont le regard était perdu, incapable de reconnaître les personnes
qui étaient devant lui, qui arrivait difficilement à articuler quelques mots et qui
arrivait à peine à faire bouger ses
mains. Donc c’est un chef d’État incapable de gérer le pays ».
Samir Bouakouir, ancien
cadre du FFS et co-fondateur
de l’Alliance nationale
pour le changement (ANC)
«L’ANC s’adresse avant tout aux
femmes, aux jeunes, aux universitaires, aux syndicalistes, qui se battent
chaque jour contre les injustices et
pour leurs droits. L’ANC refuse de
s’inscrire dans l’agenda du régime et
considère que seule la mobilisation
populaire peut contraindre le pouvoir à
engager un processus de transition
démocratique. L’ANC refuse les
fausses échéances, les faux dialogues
et les fausses transitions. Les partis du
« boycott », comme vous le dites, doivent commencer par retirer leurs «
élus » de toutes les assemblées. Ce
sera pour nous un excellent gage de
sincérité politique»
Nacer Djabi, Sociologue
nance répondant aux attentes et espérances
du peuple.
Il avait également, proposé la mise en place
d'un « nouveau pacte visant à ancrer solidement les acquis liés au développement et au
progrès, à conforter la stabilité, enraciner
une démocratie apaisée, valoriser le capital
humain, bâtir une économie émergente dans
le cadre d’une approche de développement
durable et renforcer les liens de solidarité
sociale ». « Les réformes prévues entrent
dans le cadre du renouvellement de la démarche pour poursuivre l’œuvre de modernisation des institutions, de la société et de
l'économie et sont le reflet des nouvelles at-
tentes et aspirations du peuple algérien
d’être le véritable acteur d’un avenir de
prospérité, de justice et d’équité », lit-on encore sur le document.
Parallèlement, le président Bouteflika s'est
engagé à renforcer « la réconciliation nationale, en tant que chantier prioritaire, affirmant que la main de l'Algérie demeure
tendue à ses enfants égarés et tout acte terroriste contre la sécurité des citoyens et des
biens sera combattu ». Il a évoqué aussi « le
renforcement de l'indépendance de la justice
sera poursuivi, tout comme la lutte implacable, contre les fléaux sociaux, notamment la
corruption, le blanchiment d’argent et le fi-
nancement du terrorisme ». il a fait savoir
que l’effort portera sur le parachèvement de
la réforme de la justice et sa dotation de
moyens additionnels pour renforcer son indépendance et sa crédibilité dans l’application de la loi pour la protection des droits de
l’homme et des libertés fondamentales et la
sécurité des personnes, des biens et des activités économiques. Sur le plan socio-économique, il a promis de bâtir une économie
émergente à travers « la valorisation des ressources humaines, de la connaissance et de
la technologie et de renforcer la justice sociale, à tous les niveaux ».
Amnay Uqassi
Louisa Hanoune plaide
pour des législatives anticipées
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier à
Alger, à «une réforme en profondeur de la
Constitution et à des élections législatives
anticipées comme préalable à l’édification
démocratique».
La priorité après la présidentielle du 17 avril
doit être à «une réforme en profondeur de la
Constitution et non à son amendement», at-elle précisé lors d’une conférence de
presse animée au siège du parti. «Cette réforme doit être précédée d’élections législatives anticipées» car le parlement actuel «
n’a pas la capacité politique » pour prendre
en charge la réforme de la Constitution, a-t-
elle estimé. Pour la présidente du PT, «la
fraude massive qui a caractérisé les législatives de 2012, l’introduction de l’argent sale
en politique et l’achat des consciences» ont
participé à «vider de leur substance les réformes auxquelles le président de la République a appelé», d’où la nécessité, a-t-elle
dit, de « dissoudre le parlement et d’organiser des législatives anticipées avant la réforme de la Constitution».
L’égérie du trotskisme algérien a, par ailleurs, estimé que le quatrième mandat «doit
être mis à profit pour traiter les problèmes
socio-économiques dont souffre le citoyen»
et «renforcer le front intérieur».
Revenant sur l’échéance présidentielle du
17 avril, la patronne du PT l’a qualifiée de
«régulière», précisant qu’«elle n’a été entachée d’aucun dépassement ni d’aucune
fraude susceptibles d’influer sur les résultats
du scrutin». «En votant pour le président
Bouteflika, le peuple algérien a choisi les
acquis de la paix et de la sécurité», a-t-elle
estimé, ajoutant que le peuple « qui n’a pas
suivi les tenants de la période de transition,
qui conduit souvent au chaos, a fait montre
de sa maturité et son niveau de conscience
quant aux enjeux et aux dangers qui guettent l’Algérie et sa stabilité».
R.N.
«L’organisation des élections présidentielles n’est faite que pour la forme
et pour répondre à un besoin de légitimité internationale. Elles sont organisées seulement pour respecter les
apparences, car un Président algérien
qui n’est pas élu en 2014 passe très
mal aux yeux de l’opinion internationale. C’est-à-dire que les élections, en
Algérie, ressemblent à un jeu qui
consiste à faire semblant de changer
sans le faire en réalité. C’est cela, le
dilemme de ces scrutins qui ne débouchent sur aucun changement. C’est
pourquoi le système politique vit la
présidentielle comme une vraie crise.
Et à chaque fois, on fait pression sur la
population par deux cartes : l’ennemi
extérieur et l’unité nationale».
Abderrahmane Benkhalfa,
expert financier et ancien
délégué général
de l'Association des banques
et établissements financiers
(ABEF)
«La deuxième génération de la réforme financière prévue par le gouvernement s'articule autour de la
poursuite de l'investissement dans le
secteur financier, la réorganisation du
management des banques publiques
et le développement du paiement par
cartes magnétiques pour freiner l'informel. La nouvelle réglementation bancaire doit refléter la réalité de
l'économie et l'aider à lutter contre ce
fléau, vecteur de recyclage de l’argent
sale.Nous avons aujourd'hui un secteur bancaire solide mais commercialement faible»
Mardi 29 avril 2014
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d
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L
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de Mourad Bendris
Insolite
Contrairement à ce
qui se fait sous
d’autres latitudes où
de tels
regroupements se
font, généralement,
sur la base
d’affinités
idéologiques, ceux
auxquels elle a déjà
donné lieu, se
distinguent, en effet,
par une divergence
idéologique
manifeste entre
leurs composantes.
Tout le monde le dit et les faits le confirment, la Présidentielle du
17 avril 2014 diffère de toutes celles, de l’ère pluraliste, qui l’ont
précédée. Non pas uniquement du fait de la conjoncture,
nationale et internationale, dans laquelle elle s’est tenue mais
également, et peut-être surtout, des chamboulements qu’elle est
en train de provoquer dans le champ politique national. Une
recomposition y est, en effet, en cours qui s’annonce profonde.
Sauf que celle-ci présente par certains de ses aspects un
caractère, le moins qu’on puisse en dire, est qu’il est insolite.
Contrairement à ce qui se fait sous d’autres latitudes où de tels
regroupements se font, généralement, sur la base d’affinités
idéologiques, ceux auxquels elle a déjà donné lieu, se
distinguent, en effet, par une divergence idéologique manifeste
entre leurs composantes. Une particularité que l’on retrouve
aussi bien dans la Coordination nationale pour les libertés et la
transition démocratique, premier né de ces regroupements
puisque lancé, sous l’appellation de Front du Boycott, avant la
tenue de l’élection en question, que dans les deux autres
regroupements mis sur pied après : les Forces pour le changement
d’Ali Benflis et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), à
savoir. Dans les trois, on retrouve, en effet, les trois principaux
courants qui dominent présentement le champ politique national
: le nationaliste, le démocratique et l’islamiste ; avec un dosage
qui, toutefois, diffère d’un regroupement à l’autre. Ce qui ne
diminue en rien le caractère intrigant de cette particularité. A
moins que, en agissant ainsi : se regrouper en faisant fi de leurs
divergences idéologiques, les participants à ces trois
regroupements veulent délivrer un clair message au pouvoir en
place sur leur volonté d’aller au bout de leurs desseins. Toute la
question est maintenant de savoir si cette volonté résistera à
l’épreuve du temps et des intérêts, politiques, s’entend, des uns et
des autres. Une interrogation dont la pertinence découle, en
grande partie, des motivations à l’origine des positions affichées
par les concernés à l’égard de la Présidentielle du 17 avril.
MB
D’Otpor à Barakat
Par Ahmed Fodil
Beaucoup d’Algériens ont
suivi avec surprise, certains
peut-être avec intérêt, un
mouvement politique qui
semble avoir surgi spontanément et donc innocemment
comme une réponse à la situation complexe créée par
l’approche de l’élection présidentielle marquée dès la fin
de l’année 2013 par un éventuel mandat pour un Abdelaaziz Bouteflika diminué par la
maladie.
En fait non, ce mouvement
n’est en réalité ni spontané, ni
innocent. Barakat, c’est de lui
qu’il s’agit, est, dans les faits,
plus ancien que les actions
qui lui ont permis de faire irruption avec bruit médiatique
et fracas au devant de l’université centrale d’Alger pour
clamer son rejet d’un nouveau mandat pour Bouteflika.
Il est bien vrai que la plupart
de ses animateurs, jeunes,
frais et donc plutôt avenants,
offrent une sorte de virginité
politique garante d’un projet
d’avenir novateur capable de
balayer le personnel politique
sentant la naphtaline qui gère
le pays depuis cinq décennies. Les militants de ce mouvement ne sont pas nombreux
tout au plus quelques dizaines. En plus, une bonne
moitié sont de jeunes journalistes venant de deux ou trois
quotidiens algérois auxquels
se sont agrégés une douzaine
d’activistes du net. En d’autres termes, Barakat n’est
qu’un tout petit groupuscule
qui ne peut ambitionner représenter que lui-même.
C’est vrai que ces activistes
semblent bien naïfs pour oser
se lever contre les appareils
étatiques d’un pouvoir bardé
de ses institutions et de
moyens de répression ! Seraient-ils stupides au point
d’espérer renverser la situation politique en allant battre
la rue avec régularité, ou
comme l’a fait l’un d’eux, en
empruntant la démarche de la
nudité aux Femen. Tel n’est
pas l’objectif de Barakat. Les
plus lucides d’entre ces militants auraient, après une
heure de réflexion, réalisé
qu’une révolution demande
davantage de temps.
Que peut bien alors représenter Barakat ? Il suffit d’aller
sur les sites internet ou de
compulser la documentation
politique de la dernière décennie pour se rendre compte
que ce mouvement est la résultante d’une action politique profonde pensée et mise
en œuvre par un acteur politique très puissant : les EtatsUnis d’Amérique.
A partir des années 80 du siècle dernier, les Etats-Unis ont
décidé, pour maintenir et renforcer leur domination sur le
monde, de confier un certain
nombre d’actions jusque là
du domaine de la CIA à un
ensemble d’organismes et
d’ONG.
Suite en page 4
Canard +
Magazine
20 u La Cité
La Cité
Mardi 29 avril 2014
Scène de… méninges
Mardi 29 avril 2014
L’ACTU MOTS À MAUX
Elle a été élue
L’homme
La femme est l’incarnation du
mal. Désirant être l’égale de
l’homme, mais ne pouvant pas
faire le mâle, elle fait le mal.
Ça rime peut-être, mais ça rime à
rien !
Benhabylès
à la tête
du croissant-rouge
La femme
Te rends-tu compte que tu es en
train de dire du mal de la femme
qui pourrait être la sœur, la
mère... ?
L’homme
Ah çà ! Tu as raison, la femme
c’est bien la mère, mais avec un «
l » apostrophe.
La femme
Allons ne soit pas odieux. Sans
nous, les femmes, vous seriez
bien malheureux, vous, les
hommes !
L’homme
Encore une fois, tu as raison.
Sans vous, les femmes, nous serions vraiment des mâles heureux.
La femme
Tu ne vas pas me dire que tu n’es
pas satisfait quand je prépare tes
repas et fais tes repassages ?
L’homme
Tu sais, pour les repas, il te faut
toujours une grande dépense pour
faire une petite recette. Quant au
repassage, sans vouloir te froisser, tu repasseras comme on dit,
car tout le monde peut le faire
même sans fer.
dire que pendant
longtemps, cette
énergie était… sous
l’air.
Coupe du monde
de foot/Le club
réclame 4 millions
de dollars
pour terminer
les chantiers
La femme
C’est ce que tu viens de dire qui
est mal. Et à propos de rime,
saches que tu es vraiment un maladroit pour quelqu’un qui prétend être un mâle adroit !
L’homme
Qu’est-ce que je disais ! Quand
j’étais célibataire, tu me trouvais
pas mal. Maintenant que je t’ai
épousée, voilà que tu ne me
trouves plus mâle du tout !
u 05
Les verts
pourraient
ne pas camper
à Sorocaba
La femme
Et les enfants, c’est peut-être toi
qui les laves et les habilles ? La
vaisselle et la lessive, c’est encore toi qui t’en occupes ! Quand
tu reçois tes amis, c’est toujours
toi qui leur prépares le café !
L’homme
Arrête ! Arrête ! Sinon tu vas me
dire que tu mâches aussi ma
nourriture ! Chacun a un rôle à
jouer dans un foyer.
Et en ce qui nous concerne, toi tu
parles et moi je dégoûte.
La femme
Là, tu exagères !
Si moi je suis une femme, toi tu
es plutôt infâme !
L’homme
Mais c’est toi qui as dit oui pour
le nom !
La femme
Écoute, si je n’ai pas dit non,
c’était pour ménager ton ouïe.
L’homme
J’ai demandé seulement ta main,
pourquoi es-tu venue avec le
reste ?
La femme
Hé bien, le reste est venu pour
plaquer cette main sur ta figure si
tu continues à me chercher !
L’homme
Te chercher ? C’est justement
ma première erreur !
Aujourd’hui, je donnerais tout
pour te rechercher sans jamais te
retrouver, bien sûr !
La femme
Là, tu vas trop loin !
L’homme
Tu n’as donc pas encore compris
?
C’est toi qui devrais aller très
loin !
La femme
Ah, bon ! C’est comme ça ?
Alors, adieu, je vais chez mes parents !
Sur ces entrefaites, les enfants rentrent de l’école tout
joyeux
Les enfants
Bonjour papa, bonjour maman !
Joyeux anniversaire à tous les
deux !
Voici notre cadeau pour votre
20ème année de mariage.
Bravo !
Lem
C’est sans surprise que Saïda
Benhabylès a été plébiscitée
à la tête du Croissant-Rouge
algérien. La présidente de
l’Association nationale de
promotion de la femme rurale est désormais présidente
du CRA. Elle aura pour
lourde tâche de remettre sur
les rails une institution en
crise depuis de longues années.
- Espérons seulement
que le rouge n’ira pas
croissant…
Cellules
photovoltaïques
de troisième
génération
La technologie
finlandaise
présentée
aux industriels
[email protected]
Gros souci dans les plans de
la Fédération algérienne de
football. Le camp de base de
l’EN au Brésil pourrait être
délocalisé de Sorocaba, ville
située à une centaine de
kilomètres de Sao Paulo, vers
un autre site à choisir parmi
la short-list retenue par la
Fifa en collaboration avec le
COL.
- Premier couac !
Quoique… Les verts
seront obligés de
déplacer leurs cabas
devant ce cas bas…
Tiens ! Au moment où
nous mettons sous
presse, on vient
d’apprendre que l’EN
restera finalement à
Soro… caba.
La dernière génération en
matière de cellules photovoltaïques a été présentée, hier,
à des entreprises algériennes
en vue de la concrétisation de
partenariat dans le domaine.
Les scientifiques et chercheurs présents préciseront,
pour leur part, que le défi du
photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix.
Les travaux de construction
de la cimenterie de Djemora
à Biskra, en partenariat avec
la société Lafarge Algérie et
l’opérateur privé Souakri, seront lancés incessamment.
- Avec ses 300 jours de
soleil l’an, l’Algérie se
lance enfin dans
l’énergie solaire. Il faut
- Projet assurément en
béton. Bientôt donc
l’achat de ciment ne
sera plus… embêtant.
Production de ciment
La construction
de l’unité de Biskra
bientôt lancée
Lem
Les choses de la vie
06 u La Cité
Détente
La Cité
Mardi 29 avril 2014
Mardi 29 avril 2014
u 19
Mots Fléchés Géants N°304
Un adolescent de 17 ans
met fin à ses jours à Tichy !
Suicide. Le phénomène à l’œuvre presque partout à travers le pays
semble prendre des allures plutôt inquiétantes à Bejaïa. Où la
nature a bien fait les choses avec une mer et une montagne qui ne
laissent pourtant pas de place au stress.
e village El Mizeb, dans la
région d’Ait Melloul, commune de Tichy, a été secoué
dans la nuit de dimanche à lundi
par un drame. Ce fut lorsqu’un
adolescent de 17 ans de cette localité a mis fin à ses jours par pendaison.
La victime, répondant aux initiales
de R. Z, était âgée de 17 ans. Un
enfant dont l’acte, survenu à la
suite de bien d’autres commis ici et
là à travers la wilaya, est révélateur
du phénomène qui prend une ampleur inquiétante à Bejaïa. Il n'est
pas nécessaire d'être Saint-Cyrien
ou sociologue de renommée pour
comprendre que le suicide est l'ultime recours de celui qui a tout
perdu, y compris l'espoir. " La vie
est une opprobre et la mort devient
un devoir pour celui qui n'a plus
d'espoir ", écrivait à ce propos Voltaire. L'assemblée de wilaya pourrait à son humble niveau ce
L
pencher sérieusement sur la question.
Le suicide des mineurs:
une alternative
à la harga ?
En discutant avec un psychologue
de la région de Bejaia, il nous a
étonnés par sa réponse concernant
les causes qui poussent les mineurs
à mettre fin à leur vie. «Le suicide
des mineurs est une alternative à la
Harga. Dans une Algérie vidée de
son élite et livrée en pâtures aux salafistes par ce pouvoir, les jeunes
sont désespérés. La harga étant de
plus en plus difficile, les enfants de
plus en plus s'inspirent de Bouazizi. Seulement, voilà : ils s'immolent dans l'indifférence la plus
abjecte. Ils oublient une chose importante: à la différence des tunisiens qui avaient une vingtaine
d'années au moins d'avance en matière d'émancipation de la femme,
et en matière de solidarité nationale, le peuple Algérien s'est résigné depuis la terreur islamiste et
l'exode massif de son élite (7 millions d'Algériens exilés, soit quasiment la population de Tunisie). Le
pouvoir central, véritable artisan et
responsable de la ''salafisation'' de
l'Algérie (via notamment l'importation des frères musulmans égyptiens par Ben Bella/Boumédienne
du temps de Nasser, et par la suite
''l'arabisation sauvage'' de l'École
Algérienne, et l'islamisme d'état), a
définitivement tourné le dos à la
population. Il a fait un choix sordide de s'allier au salafisme internationale
pour
mieux
''domestiquer'' les authentiques algériens, et de partager la rente pétrolière avec l'occident (voir le
nombre de gazoducs transméditerranéens) » dit-t-il avec une très
grande amertume
Hafit Zaouche
«Optimum language services »,
une fenêtre sur le monde à Aokas
Quelle est l’importance des langues étrangères aujourd’hui ? Comment mon enfant
peut-il apprendre une autre langue ? Un séjour linguistique peut-il l’aider ? « Demain,
nos enfants jongleront avec les langues». Cet
idéal poursuivi par tous les parents est pourtant loin d’être le cas en Algérie.
Or nous savons aujourd’hui que les langues
étrangères sont très importantes, quelle
qu’en soit l’utilisation que nous en faisons.
C’est dans cette optique de contribuer à l’apprentissage de plusieurs langues aux habitants de la région d’Aokas que «Optimum
language services » a vu le jour début de
l’année 2012 sous la houlette de son responsable Farid Brahami qui enseigne la langue
anglaise à l’université de Bejaia. . Pourquoi
est-il important d’apprendre une langue
étrangère ? Farid Brahami répond «Aujourd’hui, il est important d’apprendre une
ou plusieurs langues étrangères. D’ailleurs,
l’anglais ne permet plus aujourd’hui de faire
à lui seul la différence, et de plus en plus
d’écoles supérieures et/ou de recruteurs demandent aux candidats de connaitre une ou
plusieurs autres langues.
L’importance des langues étrangères n’est
plus à démontrer. Les langues étrangères
permettent de découvrir de nouvelles cultures et ouvrent les portes vers des pays différents du nôtre. Elles permettent également
de mieux appréhender les richesses de notre
propre identité culturelle et d’avoir
conscience des différences entre chaque nation. Elles favorisent les échanges et la mobilité internationale »
Un véritable engouement !
L’ouverture de ce centre d’apprentissage des
langues à Aokas constitue une véritable aubaine pour les habitants de région tout âge
confondu puisque l’apprentissage n’a pas
d’âge. Le responsable de ce centre nous fait
savoir que son établissement assure l’enseignement des langues à des dizaines de
groupes et assure même des cours particuliers à ceux ou celles qui veulent étudier tout
ou toute seule. Farid reconnait que son établissement connait un engouement grandissant surtout des jeunes qui ne manquent pas
d’ambitions.
Ce centre ouvre ses portes 7/7 de 9 heures
du matin à 17 heures. « Optimum Language
services » d’Aokas enseigne les langues suivantes : Français, Anglais, Allemand et Espagnol et les langues les plus demandées
selon notre interlocuteur sont le Français et
l’anglais.
Farid Brahami ajoute que les enseignants et
la documentation de la langue Italienne sont
disponibles mais cette langue n’est langue
n’est pas demandée.
Un séjour linguistique peut-il
aider mon enfant à progresser ?
La distillation d’eau de rose et d’extrait de
fleurs d’oranger est une activité intemporelle à laquelle les artisans spécialisés
constantinois, fiers de leur savoir-faire, tiennent par-dessus tout. Les produits exposés depuis samedi au palais Ahmed-Bey
de Constantine, mettant en valeur tout l’attirail servant à la distillation, suscitent un
vif engouement auprès des visiteurs que les
délicats effluves de rose semblent attirer irrésistiblement. "Il ne s’agit d’une activité
assimilable à une science, mais il faut connaître tous les +petits secrets+ du métier
pour réussir une bonne distillation, proche
de ce que savaient faire nos aïeux", estime
Fatima, une pharmacienne venue avec ses
deux enfants visiter cette exposition et
acheter, au passage, quelques flacons d’eau
de rose qu’elle utilise, dit-elle dit, pour
"divers usages thérapeutiques". Beaucoup
parmi les visiteurs venant effectuer une
virée dans cette exposition la font aussi par
"nostalgie", soutient Tahar, un artisan
habitué à cette manifestation annuelle destinée à faire découvrir cette activité intimement liée au patrimoine constantinois.
Malgré le passage des années, ce métier,
pratiqué pourtant dans des "cercles réduits"
n’a rien perdu de son aura. Il semble au
contraire susciter de plus en plus d’intérêt
auprès des jeunes, comme l’affirme Mahdi
(22 ans), qui pratique cette activité depuis
trois ans avec, soutient-il, "conscience et
amour".
Manel, une jeune femme de 32 ans, spécialisée dans la distillation d’eau de rose,
affirme avoir découvert ce métier "sur le
tas" car "ni (sa) mère ni (sa) grand-mère ne
l’ont pratiqué". Elle avoue avoir appris à
distiller de l’extrait de rose en se "documentant" et en "fréquentant des femmes
adeptes depuis des lustres de ce métier".
Cette jeune femme, propriétaire d’une
pâtisserie, considère que ce métier "ne
risque pas de disparaître tant qu’il y aura
des jeunes qui s’y intéressent".
solution MFG N 303
Farid Brahami nous fait savoir qu’un groupe
de jeunes s’envolera vers Londres prochainement pour un séjour linguistique.
Un séjour linguistique peut-il aider mon enfant à progresser ? «Oui, un séjour linguistique peut aider un enfant à progresser en
langue, voire l’aider à se décomplexer par
rapport aux difficultés éprouvées à l’école
dans cette matière et se réconcilier avec une
langue.
En partant en séjour linguistique à l’étranger, les enfants ont souvent un «électrochoc»
et revienne plus sûrs d’eux et plus à l’aise.
Un séjour linguistique de 2 ou 3 semaines
par exemple pendant les vacances scolaires
peut faire la différence, à condition d’avoir
choisi la formule linguistique la plus adaptée à ses besoins.
Le plurilinguisme est devenu t une cause
mondiale pour laquelle les 146 pays membres de l’UNESCO se sont engagées à travers la Convention sur la protection et la
promotion de la diversité des expressions
culturelles. Et qui sait, peut-être que les petits Algériens deviendront de véritables polyglottes», dit-t-il
H. Z.
Extrait de rose : les
irrésistibles senteurs
d'un patrimoine
constantinois
Détente
18 u La Cité
Les choses de la vie
La Cité
Mardi 29 avril 2014
Mots Fléchés N° 304
Horizontalement :
Verticalement :
1 - Trouillard.
2 – Contracté. – Capucin. –
Cube de jeu.
3 – Agglomération.
4 – Principe odorant de
l’iris. – Liquida.
5 – Formulée. – Dieu de la
guerre.
6 – Libère les ouailles. –
Entassements.
7 – Passons du bon temps.
8 – Coutumes. – A payer. –
Instrument de dessin.
9 – Inhumais
1 – Inéluctable.
2 – Ruisselet. – Rigole. –
Etain.
3 – Plébisciter.
4 – Fabrique. – Poisson
rouge.
5 – Malpropre. – En
faveur de.
6 – Terre ocreuse. –
Saper.
7 – Tables de boucherie.
8 – Symbole du rad. –
Aurochs. - Titane
9 - Archaïques.
Mots Croisés N° 303
Mots fléchés N° 303
La marche vers l’autodestruction physique
Phénomène. "Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur
dépasse les ressources qui permettent d'y faire face."
La Cité
Edité par la SARL Temoignage au capital social de 100 000,00 DA
Adresse : Cité LSP le plateau bloc B Bt 01
N° 5 Ouled Fayet
Compte CPA :
115 400 0001150 92
Agence Ali Boumendjel
R.C : 13 B 100 6842-16/00
N.I.S : 0013165100654 50
N.I.F : 001316100684251
Directeur de la publication
Nadjib Touaibia
Téléphone :
- 0555913265
- 0659208202
- 0550678400
e-mail : [email protected]
u 07
née …
Et après, où est le mal ! Me diriez – vous ?
Eh bah ! Une année plus tard, un petit corps
commence à bouger dans le ventre de Taklit,
puis arrive le jour de la honte et du déshonneur : « Oh! Merde! Il m’a promis de
m’épouser … pourquoi n’aurai – je pas cru
en ses promesses ? Une fois son forfait terminé, il a pris ses distances… »
Une fois son état révélé, sa famille ; Partagée
entre le déshonneur, la honte et la peur – la
chasse après que son frère a failli la tuer. La
naïve Taklit, qui a encore de ressources, fuit
chez une amies, un peu moins marginale
qu’elle, puis vint l’accouchement, dans la
maison de l’une de ses amies … L’enfant
inattendu est né … Fruit d’une relation secrète, baignée de rêveries qui se veut plus caressante et douce que la réalité cruelle. Fruit
d’un acte animal et odieux …
Ne pouvant plus supporter ce déshonneur,
Taklit met fin à ses jours, un vendredi matin
du mois d’août de l’année 2001.
Par : Rachid Adrar et Sadi Djouder
Mots croisés N° 304
Mardi 29 avril 2014
Qui sont ces personnes qui se sont auto – détruites physiquement ?
Kamel, l’amoureux ;
Rachid, l’alcoolique ;
Taklit, la mère célibataire ;
Taous, la violée ;
Katrine, l’harcélée au travail ;
Aldjia, la battue ;
Bachir, le toxicomane.
Suivez-nous, à travers ces mises en scènes
fictives inspirées du réel :
A entendre les histoires de Kamel, Rachid et
Taklit…
faire un petit tour des alentours du « love
street » pour y rafraîchir un peu sa tête – Une
manière de tuer le temps –
De passage du « coin » en question, Kamel
– l’amoureux naïf – entend à deux pas de lui
des petits chuchotements – sûrement de ceux
d’un couple entrain de profiter de la douceur
et du calme de la nuit!!!
Curieux !!! Kamel s’approche de la scène.
Oh ! ! ! Incroyable mais c’est – vrai !!! Il découvre sa fiancée avec un inconnu qui lui caresse son corps, un type d’une quarantaine
d’années …
L’amoureux :
Kamel, la trentaine d’années, instruit, cadre
d’une boite à Bejaia, réside à 02 Kms d’Aokas (un montagnard ! ! !) et fou amoureux de
sa fiancée Souad depuis 07 ans.
Cette charmante et ravissante fille - étudiante
en droit à l’université de Bejaia - habite à 10
Kms d’Aokas … Ce qui lui permet d’y procurer une chambre universitaire.
Son fiancé s’est ruiné pour elle : Or, vêtements à la mode, fréquentations de salons de
luxe …
Un jour, le naïf amoureux a décidé d’y lui
rendre visite à son lieu de résidence universitaire – Targua Ouzemour –
Il était 21 heures, en ce dimanche 15 novembre 2002. A son arrivée, il (Kamel) demande à une passante (Extra ? Résidente ?
Peu importe !!!) : « Pourriez – vous me rendre un service, Mademoiselle ? »
« Oui, bien sur, jeune homme ! » Répond la
passante !
Kamel : « Demandez à la chambre N° …, la
prénommée Souad ».
« Ok ! » Répond la passante.
Quelques minutes plus tard, la « serviable »
passante revient et lui dit : « Désolée, elle
n’est pas dans sa chambre … »
«Merci, Mademoiselle » répond Kamel.
D’un coup, une idée lui vient dans la tête,
Et alors, où est le problème !
En effet, le virtuel devient réalité, la réalité
devient virtuelle, l’incroyable devient vrai,
le réel devient fiction …Non !!! Non !!! Tout
est vrai, Souad est entrain de trahir Kamel…
Subitement, ce dernier prend une dépression
et y tombe par terre.
Dix jours passés à l’hopital d’Amriw – avec
perte de connaissance – Une fois rétablie
«physiquement», ce pauvre, trompé par sa
fiancée, se dirige vers son lieu de résidence,
il procure une corde et s’y donne la mort à
quelques pas du jardin de son voisin Belkacem.
L’alcoolique :
Rachid a la quarantaine, maçon de son état,
père de 07 enfants ; dont l’aîné a 18 ans ; et
habite dans une maison de 02 pièces et un
gourbi servant de cuisine. 01 pièce est utilisée par les 04 enfants et l’autre abrite Rachid, sa misérable femme et ses trois filles :
Farida, Souad, Malika, respectivement âgées
de 18 – 13 et 10 ans.
Lorsque la nuit tombe, Rachid – le père –
trouve des difficultés pour y satisfaire sa besogne sexuelle (le devoir conjugal !) ; à
chaque rapports, ses trois filles entendent les
gémissements de leur mère…
Vu sa situation sociale, misérable salaire, il a
fait un dossier pour le logement social à
l’A.P.C. d’Aokas … Mais … Sans espoir !!!
N’arrivant pas à subvenir aux besoins de sa
famille, Rachid y fréquente les bars pour se
« soulager ». Son aînée des filles, Farida, lycéenne de sont état, se prostitue. Sa femme
se donne, dès fois, au voisin Si – Moh – Le
« sage » du village situé sur les hauteurs des
montagnes d’Aokas.
Le jour « J » est arrivé, par la bouche de certains « informateurs » de la région, Rachid
apprend que sa femme et sa fille, se prostituent. Certes, afin d’y garantir leur survie –
misère sociale oblige ! ! !
Ne pouvant plus croiser ses voisins, par
honte, il embrasse l’alcoolisme – du matin
au soir. Malheureusement, son dernier jour
est venu.
En effet, le 12 août 1998; aux environs de
minuit, Rachid s’est donné la mort par pendaison aux alentours de son village.
Qui est responsable de ce drame ?
Les élus locaux, les « informateurs », les voisins … ?
Vu les moyens financiers, les élus locaux
n’ont pas octroyé un toit décent au défunt
Rachid.
Les «informateurs» n’ont pas calmé le jeu.
Au lieu de conseiller la mère «adultère» et la
fille «prostituée», ils ont préféré détruire la
cellule familiale.
Les voisins !!! Certains d’eux savent que la
femme du défunt Rachid prêche l’adultère
avec le « sage » du village, en l’occurrence
Si – Moh. Mais, ils ont préféré y garder le silence – complicité montagnarde oblige –
La mère – célibataire :
Au premier contact fait sous la conduite
d’une voiture rutilante, Taklit, jeune célibataire d’un village distant de 20 Kms d’Aokas – naïve à toute épreuve – s’engage corps
et âme avec son « sois - disant » bien – aimé.
Une certaine relation « physique » s’est
Qui en est le responsable : les parents, les
voisins, les amis (es) … ?
Misère, démission de certains parents et
même démission du mouvement associatif,
des partis politiques et des élus locaux !!!
Tout cela a crée des conditions terribles qui
ont poussé la défunte Taklit à se livrer à elle
– même.
Bien sur, l’enfant conçu finira un jour où
l’autre d’apprendre son, « illégitimité »
qu’après. C’est – à – dire après avoir
consulté son extrait de naissance.
Là, commence une autre histoire, une histoire de pardon ou de haine.
Sachant bien que l’article 40 du code algérien de la famille, loi N° 84 – 11 instauré le
09 juin 1984 stipule que : « La filiation est
établi par le mariage valide, la reconnaissance de paternité, la preuve, le mariage apparent ou vicié et tout mariage annulé après
consommation » L’enfant né hors union matrimoniale est donc illégitime et la filiation
naturelle est obligatoirement maternelle.
Se basant sur une étude épidémiologique du
phénomène : Entre 1995 et 2003, l’Algérie
a comptabilisé 4 571 suicides. Un chiffre qui
n’est pas très réel en ce sens : Certains suicides n’ont jamais été déclarés du fait que ce
phénomène était un sujet tabou. Idem pour
les tentatives de suicide (cinq fois plus importantes que l’acte lui-même) qui, hormis
les cas d’absorption de barbituriques et donc
d’admission à l’hôpital, le reste n’est jamais
déclaré. Toujours, selon l’étude, les wilayas
les plus touchées par « l’autodestruction
physique » sont Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa,
Bouira, Aïn Defla, Tlemcen et Batna. Elles
comptabilisent à elles seules près de 54% des
cas.
Du point de vue religieux, le suicide est un
pêché. Pour l’islam, les suicidés (es) sont des
personnes qui ont perdu tout repère et qui
n’ont reçu aucune véritable formation religieuse.
En conclusion, nous dirons que pour prévenir le suicide, une sensibilisation doit se faire
à tous les niveaux. Des conférences doivent
être animées dans les établissements scolaires et partout où il est possible de le faire,
l’installation d’une cellule d’écoute au niveau du siège des Dairas , en collaboration
avec le mouvement associatif, où, la création
d’une association de prévention contre le
suicide, une partie qui sera financée par les
pouvoirs publics, sous forme de subvention
et l’autre, par les donateurs de la région.
Le suicide ne doit pas être une fatalité. Les
cause peuvent être atténuer pour peu que les
pouvoirs publics s’y impliquent dès lors
qu’il s’agit d’un problème de santé publique.
Porter le débat sur la place publique, qui,
sera animé par des spécialistes en la matière
(psychanalystes, psychologues, psychiatres)
et des animateurs du mouvement associatif,
n’est ni un tabou et ni une fatalité, mais une
mesure de prévention qui sera, sûrement, applaudi par l’ensemble de la population de
Bejaia
Hafit Zaouche
High tech
Régions
08 u La Cité
La Cité
Mardi 29 avril 2014
Le village Ouled El-Hadj
sans eau ni gaz, ni…
Hors la ville. Il est des agglomérations qui évoquent davantage l’abandon que la
prise en charge dans le cadre d’un développement harmonieux. Celle d’Ouled ElHadj est de celles-là.
e village d’Ouled El-Hadj, dans la
commune d’El-Mokrani qui est située
à 35 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffre de multiples insuffisances dans les domaines social,
économique et culturel qui influent négativement sur le quotidien de ses habitants.
Considéré comme l’une des plus grandes localités de cette municipalité, Ouled El-Hadj
est, néanmoins, dépourvu de nombreuses infrastructures nécessaires à la vie de tous les
jours et au bien-être de ses citoyens.
A commencer par l’absence d’aménagement
et du développement urbain ainsi que
l’inexistence du réseau d’assainissement.
D’autre part, le village en question manque
également d’un établissement sanitaire pour
le soin des malades qui sont contraints des
se déplacer, avec moult difficultés, vers
d’autres localités plus nanties, si la clémence
du temps le permet.
Dans le cas contraire, ils sont obligés d’attendre des jours car en hiver, la situation est
beaucoup plus compliquée puisqu’il arrive
fréquemment que le village soit coupé du
reste du monde à cause de la neige qui
bloque toutes les issues durant une bonne période.
Si ce n’est pas la neige, ce sont les pluies diluviennes qui rendent la circulation quasiment impossible du fait que la voie
automobile qui relie ce village à d’autres agglomérations est régulièrement coupée.
Cela, sans parler de l’état lamentable de certaines routes qui sont devenues impraticables durant les quatre saisons.
A ce problème d’ordre sanitaire, viennent se
greffer d’autres soucis comme celui de l’absence de raccordement au réseau de l’alimentation en eau potable et au réseau du gaz
L
naturel, qui est, d’ailleurs, le problème des
autres bourgades de la commune d’El-Mokrani.
Selon les citoyens de cette localité, « c’est
notre commune en général et le village en
particulier qui sont marginalisés depuis des
années pensant que d’autres municipalités
sont en plein essor ».
A ce sujet et en ce qui concerne l’amélioration de leur village, les citoyens ne demandent pas plus des autorités concernées que
Les villages de Boukram
à Bouira entourés de monticules
de détritus
En l’absence de vraies décharges publiques, les villages de la commune
de Boukram qui surplombent l’ouest
et le sud de la daïra de Lakhdaria,
entre Bouzegza et Zbarbar vivent
dans un environnement où sont entassés de manière anarchique des ordures ménagères et autres détritus qui
y sont jetés chaque jour que Dieu
fait. C’est le cas des localités du
Chef-lieu communal, d’Ouled Khelil, M’kharta, Ouled Tatar, M’chara,
Ouled Allal et Ferkioua. Cet amoncellement de déchets n’est pas sans
risque de provoquer, à la longue, la
pollution qui, elle, entraînera de
graves conséquences sur l’environnement. Les habitants de ces localités
appréhendent d’ores et déjà l’approche de la période estivale et ses
journées caniculaires propices à la
propagation des odeurs nauséabondes qui se dégageront de ces décharges sauvages et à la prolifération
de toutes sortes d’insectes et d’animaux nuisibles pour ne pas dire dangereux.
La
négligence
et
l’indifférence face à cette situation
pour la moins néfaste engendreront
un grave danger et pour les habitants
et pour le milieu dans lequel ils évoluent. Le problème risque de se compliquer en été car la plupart des
villages de Boukram souffre, en plus
de l’inexistence des exigences minimales d'une vie décente, du manque
d’eau potable via des canalisations
du réseau d’AEP ainsi que le réseau
d’assainissement. Les familles de ces
bourgs dont la plupart sont situés
dans une zone rurale montagneuse
s’alimentent à partir des sources et
des puits. Ce qui accentue leur appréhension quant au risque de pollution qui menace ces moyens
d’alimentation en eau potable. Pour
« couronner » le tout, il y a lieu de
préciser que la grande majorité de ces
familles villageoises élèvent ovins et
bovins au sein même de leur tissu urbain. Ce qui n’est pas une mince entreprise puisqu’à l’approche de l’été,
la demande en eau ira crescendo.
Pour rappel, cette région du nord de
la wilaya de Bouira avait vécu les
pires moments de sa jeune histoire
(Boukram est devenue une commune
en 1985) lors de la décennie noire et
dont les hordes terroristes intégristes
ont en fait leur bastion et leur lieu de
repli, même après que le terrorisme
islamiste eut été qualifié de résiduel,
notamment en 2010 et 2011, du fait
qu’elle est située au versant boisé et
difficile d´accès du mont Zbarbar.
B. Mechoub
de leur faciliter les procédures d’obtention
de l’aide financière destinée à la construction de l’habitat rural.
«Des promesses nous ont été données depuis
des années mais comme vous voyez, rien n’a
été fait», nous diront-il en attendant que
l’oreille des responsables concernés et de autorités locales soit tendue et qu’ils se préoccupent, enfin, du sort de ce village et de ceux
qui l’entourent.
Belkacem Mechoub
Mascara : concours
du meilleur plat
traditionnel
Les épreuves du concours de wilaya du
meilleur plat traditionnel ont débuté, dimanche à la maison de culture Abi Ras
Ennaciri de Mascara, à l’occasion du
mois du patrimoine.
Initié par la direction de la culture, ce
concours de quatre jours, ouvert également aux hommes, verra la participation
d'une trentaine de femmes, a indiqué son
responsable, Hakil Djemaa, tout en signalant que cette compétition vise à faire
connaître, en particulier, les mets traditionnels de la wilaya de Mascara et de
faire revivre notamment ceux qui sont
menacés de disparition.
La célébration du mois du patrimoine à
Mascara a débuté, la semaine dernière,
avec l’organisation d’une grande exposition au niveau du hall de la maison de
culture.
Elle comporte des costumes traditionnels pour hommes et femmes, des produits de sellerie, ainsi que les manuscrits
rares des oulémas de la région.
Au programme, figurent également des
soirées musicales quotidiennes aussi
riches que variées, qui auront lieu au
niveau de la même structure, allant du
bédouin, à l’algérois, en passant l’andalou et autres "anachid", outre la
présentation de pièces théâtrales pour
enfants et adultes, avec la participation
de troupes de Mascara, Saïda et de Sidi
Bel-Abbes.
Par ailleurs, la maison de la Culture Abi
Ras Ennaciri a programmé une série de
manifestations scientifiques pour la
prochaine période, dont notamment une
exposition historique sur les massacres
du 8 mai 1945 et des journées sur le film
révolutionnaire, en sus de l’accueil des
wilayas de Chlef, Bordj Bou Arreridj
dans le cadre des semaines culturelles
locales ayant coïncidé avec le mois du
patrimoine.
Ghardaïa efface les stigmates des derniers
incidents
Des dizaines d’agents de la Protection civile soutenus bénévolement par des jeunes habitants du
quartier de Hadj Messaoud, théâtre des échauffourées qu’a
connues Ghardaïa dernièrement,
s’empressent, depuis samedi soir
par des actions nocturnes, d’effacer les stigmates de ces incidents.
Armés de balais, de pelles et autres outils de nettoyage, les jeunes
de ce quartier se sont associés à
l’initiative de la direction de la
Protection civile visant à éliminer
au plus vite les séquelles des actes
de vandalisme et de destruction
causés aux habitations, au mobilier urbain, aux devantures de magasins et aux voitures en
stationnement, a-t-on constaté.
Profitant du retour au calme progressif sur l’ensemble de la vallée
du M’zab, à la faveur de la mise
en place d’un imposant dispositif
sécuritaire sur le terrain, appuyé
par des rondes d’hélicoptères de
reconnaissance, des jeunes du
quartier de Hadj-Messaoud ont
décidé de retrousser les manches
et d’accompagner les agents de la
Protection civile pour éliminer les
stigmates des échauffourées
qu’ont connues de nombreux
quartiers de la ville de Ghardaïa.
Plusieurs quartiers de Ghardaïa,
notamment la célèbre place du
marché, portent encore des stigmates des récentes échauffourées,
notamment des habitations noircies par les flammes, des
échoppes et autres magasins incendiés et abandonnés par leurs
propriétaires qui ont pris la fuite,
des blocs de pierres, galets et autres objets hétéroclites jonchant
les rues et ruelles, ainsi que des
amas d’ordures ménagères.
Ce triste décor a incité les services
de la Protection civile à initier une
opération nocturne de nettoiement
des différents quartiers de Ghardaïa, en collaboration avec l’ensemble des comités de quartiers,
a indiqué le directeur de la Protection civile de la wilaya.
"Notre objectif est d’inciter les
jeunes des quartiers affectés par
les événements de Ghardaïa à
tourner la page et retrousser les
manches pour éliminer les images
peu luisantes ayant terni cette région réputée mondialement
comme région touristique", a affirmé le commandant Abdelmalek
Boubartakh.
"Nous allons poursuivre cette
opération, chaque soir à travers
Ghardaïa, sans distinction de
quartiers, pour nettoyer et tourner
définitivement la page des actes
de violences à Ghardaïa", a-t-il
souligné.
De nombreux citoyens se sont félicités de cette initiative qu’ils ont
qualifié de "noble".
Le wali de Ghardaïa a, dans ce
cadre, lancé un appel à l’ensemble de la population, associations
de quartiers, sages, imams et autres membres de la société civile
de Ghardaïa, pour contribuer à
l’instauration de la quiétude et la
concorde entre les habitants de la
région et de contribuer positivement au développement de la wilaya.
La région de Ghardaïa a été le
théâtre depuis le mois de janvier
d'affrontements violents et récurrents et sporadiques qui ont fait 7
morts et de nombreux blessés.
Plus de 750 locaux commerciaux
et des habitations ont été vandalisés, pillés avant d’être incendiés.
Le calme a été rétabli après le déploiement d’un imposant dispositif de sécurité et les appels lancés
par des notables, des imams et autres personnalités pour apaiser les
esprits et ancrer la concorde et la
fraternité dans les esprits de la population du M’zab.
Facebook entre sur le marché
du fitness et lance un produit
pour journalistes
Nouveau. Le réseau social américain Facebook a fait son entrée jeudi sur le marché
des applications "fitness" et a annoncé un nouveau produit pour les médias en
partenariat avec le groupe de presse News Corp.
acebook a acheté l'application mobile
Moves, qui permet de surveiller son
activité physique sur un iPhone ou un
smartphone opérant sous Android, le système d'exploitation de Google.
L'application permet de comptabiliser le
nombre de pas faits dans une journée, les distances parcourues ou la durée d'une activité.
Elle fait partie du secteur en plein boom des
accessoires et applications liées au domaine
du sport et de la santé.
"L'équipe de Moves a construit un outil incroyable pour les millions de personnes qui
veulent mieux comprendre leur activité sportive quotidienne, et nous attendons avec impatience que l'application continue à gagner
de l'élan", a commenté un porte-parole du réseau social aux plus d'un milliard de membres. Il a précisé que "des membres clés" de
Moves allaient rejoindre les équipes de Facebook, mais que l'application continuerait
de fonctionner de manière indépendante.
C'est déjà l'approche retenue pour l'application de partage de photos Instagram rachetée en 2012, et celle annoncée pour la
messagerie populaire WhatsApp pour laquelle Facebook a mis 19 milliards de dollars sur la table en février.
Les modalités financières de l'achat de
Moves ne sont pas divulguées.
Moves, qui annonce aussi l'opération sur son
site internet, précise n'avoir "aucun projet"
de modifier son modèle d'activité ou "regrouper des données avec Facebook".
Le réseau a fait du mobile un point fort de sa
croissance, comme l'ont encore montré ses
résultats trimestriels publiés mercredi soir.
Son PDG-fondateur Mark Zuckerberg avait
détaillé à cette occasion son ambition de
créer un "écosystème" d'applications mobiles.
Pour entretenir l'intérêt de son réseau pour
ses utilisateurs, Facebook s'efforce aussi
d'améliorer ses offres de contenus.
Après l'application "Paper" permettant de
créer un journal en ligne, il a, selon un com-
F
muniqué également publié jeudi, noué un
partenariat avec Storyful. Cette société spécialisée dans la recherche, la vérification et
la redistribution de vidéos publiées sur les
réseaux sociaux et jugées intéressantes pour
les médias, a été rachetée récemment par le
groupe de presse News Corp, de Rupert
Murdoch.
Facebook et Storyful ont conçu ensemble un
nouveau produit baptisé "FB Newswire", qui
ambitionne d'être "une ressource pour les
journalistes réunissant des contenus partagés
publiquement sur Facebook par des individus et des organisations autour du monde",
en particulier lors "d'événements majeurs
comme des manifestations, des élections, ou
du sport", selon le communiqué.
FB Newswire (https://www.facebook.com
/FBNewswire) doit "faciliter l'usage par les
journalistes, dans leur recherche d'informations et leurs articles, de contenus sociaux
provenant de Facebook", a souligné Andy
Mitchell, responsable des partenariats de Facebook avec les médias.
Il s'est félicité "d'avoir trouvé en Storyful un
partenaire qui comprend à la fois le potentiel
de l'internet social comme une ressource clé
pour les médias, et les outils dont les rédactions ont besoin pour l'utiliser".
Le nouveau produit "prouvera que Facebook
est à la fois une origine et une destination
pour les informations, et démontrera la capacité de Storyful à faire émerger en temps
réel des histoires venant du monde entier", a
commenté pour sa part la directrice de la publication de Storyful, Aine Kerr.
Mardi 29 avril 2014
u 17
Une faille de sécurité
critique touche Internet
Explorer
Microsoft l’a dévoilée ce week-end et
s’emploie à la corriger…
Elle n’est peut-être pas aussi préoccupante
que Heartbleed, mais une faille de sécurité
critique touchant Internet Explorer a été révélée par Microsoft ce week-end. Elle permet à une personne malveillante de prendre
le contrôle de l’ordinateur d’un internaute
lorsqu’il visite une page Web vérolée.
«Un hacker pourrait héberger un site Web
conçu spécialement pour exploiter cette
vulnérabilité sous Internet Explorer et
convaincre alors l'utilisateur de visiter ce
site Web», explique Microsoft.
Cette personne malintentionnée pourrait
ainsi installer des virus, créer des comptes
ou effacer des données. Selon le fabricant
de logiciels de cybersécurité FireEye, un
groupe de hackers a exploité le bug dans
une campagne d'attaques ciblées baptisée
«Operation Clandestine Fox».
58% de part de marché pour
Internet Explorer
Cette faille a été détectée pour toutes les
versions d’Internet Explorer (6 à 11). Des
millions d’utilisateurs sont concernés, Internet Explorer restant le navigateur favori
d'une grande partie de la population. Selon
NetMarketshare, IE représente approximativement 58% des navigateurs utilisés dans
le monde, suivi par Firefox (18,35%),
Chrome (16,22%), Safari (5,82%) et Opera
(1,33%).
Pour l’heure, Microsoft n’a pas encore publié de correctif. Il est conseillé de changer
provisoirement de navigateur Internet en attendant un patch. Voire définitivement pour
les utilisateurs de PC fonctionnant sous
Windows XP. La firme de Redmond ayant
supprimé l’assistance technique de ce système d’exploitation le 8 avril, il ne recevra
plus aucune mise à jour ni aucun correctif.
Nokia : une page se tourne
C’est officiel depuis quelques
jours, Microsoft a racheté le
géant Finlandais ! Une page de
la téléphonie mobile se tourne.
Microsoft s'est offert Nokia pour
5,44 milliards d'euros !
Ce rachat marque la fin d'une
époque : le groupe finlandais a,
durant des années, dominé le
marché de la téléphonie mobile.
L'aventure avait commencé dans
les années 90 et dix ans après, la
marque devenait leader du marché. Un modèle phare, le 3310,
sera même vendu à plus de 126
millions d'exemplaires. Nokia
était aussi à la pointe de la recherche, et dès 2000 il présentait
des prototypes véritables Smartphones (l'iPhone ne sera lancé
quand 2007).
On vient même d'apprendre, que
les ingénieurs de Nokia avaient
développé en 2001 une tablette
tactile (soit neuf ans avant
l'iPad).
Mais, une gestion frileuse, un
marketing hasardeux, ont eu raison de ces succès et depuis des
années Nokia ne caracole plus
en tête et sa rentabilité s'est envolée.
Microsoft, le salut
Un choix stratégique a été fatal
à Nokia : un OS vieillissant et en
bout de course pour animer ses
premiers Smartphones : Symbian qui n'a été abandonné qu'en
2011 ! Son remplaçant s'appelle
Windows phone (de Microsoft)
et à conduit à la création des excellents Nokia Lumia …
Mais, l'engouement pour les
iPhone et l'arrivée d'Android ont
fait que cette série n'a pas trouvé
sa place. Avec ce rachat, Microsoft va apporter « de l'air » à
Nokia et lui permettre d'essayer
de reprendre sa place.
La division mobile regroupe 30
000 salariés répartis sur plus de
130 sites situés dans 50 pays.
Cette force industrielle va permettre à Microsoft de prendre un
nouvel élan dans le monde de la
mobilité, où il peine à imposer
son OS Windows phone.
L'avenir
Le rachat de de Nokia, est une
opportunité pour la firme de Bill
Gates. Elle peut lui permettre
d'adopter une stratégie proche de
celle d'Apple. En effet, le géant
de Redmond va pouvoir développer tout un écosystème similaire à celui créé autour de
l'iPhone : la fabrication du terminal, la fourniture des applications, des musiques et des films,
etc.
Les mois qui viennent seront décisifs, et l'affaire est à suivre de
près. Mais attention : on a vu en
2011 le rachat de Motorola Mobility par Google pour 12,5 milliards de dollars et sa revente
calamiteuse à Lenovo en 2014
pour 2,91 milliards de dollars !
Publicité
14 u La Cité
Mardi 29 avril 2014
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU WILAYA DE OUARGLA
DIRECTION DES RESSOURCES EN EAU
Avis d’attribution provisoire de marché
> Origine du financement : Programme de Consolidation de la croissance Economique 2010-2014 (tranche 2011)
> Intitulé de l'opération : Evacuation des eaux usées de l'agglomération de la ville d'El-Hadjira
Conformément aux dispositions de l'article 49 du décret présidentiel N°10/236 du 07/ 10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et complété, il est porté à la
connaissance de l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offres national restreint N°: 11/ 2014 paru dans :
− El Chourouk du 20/03/2014
− La Cité du 20/03/2014
et concerne :
la Réalisation de la station N° 02 de refoulement des eaux usées Hay Ben Zine à ELHadjira
que le marché est attribué provisoirement à l'entreprise
Entreprise
EURL ERTHYC
Note total Montant de l'offre en TTC
65 pts
17 799 888,60
Délai
Observation
03 MOIS
moins disante
Cahier culturel
Asalu, ce groupe
de la chanson
kabyle moderne…
> Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contractant, peut introduire un recours dans les 10 jours qui suivent la date de publication de l'avis d'attribution
auprès de la commission compétente ( cf à l'article 101 du code des marchés publics).
ANEP 119 773
La Cité 29/04/2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'HABITAT,
DE L'URBANISME ET DE LA VILLE
DIRECTION DE L'URBANISME,
DE L'ARCHITECTURE ET DE LA
CONSTRUCTION DE LA WILAYA DE BOUIRA
N° : Immatriculation fiscal : 098110019102735
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE
Conformément aux dispositions de l'article 49 du décret présidentiel N° 10-236 du 07/10/2010, portant réglementation des marchés publics, la Direction de l'Urbanisme, de l'architecture
et de la Construction de la wilaya de Bouira informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offre national ouvert N° 10/DUAC/2013, relatif à la viabilisation des
projets : lotissement 49 lots HRG ZBARA 01 et 02 a travers la commune de Taguedite, paru dans le quotidien «La CITE» le 13/01/2014 et «
» le 12/01/2014 que suite
à l'évaluation des offres techniques et
financières, les résultats sont arrêtés comme suit :
Commune
Projets
Lots
Entreprise
Montant DA/TTC
Délai
Fif
Observations
TAGUEDITE
49 Lots HRG ZBARA 01
(cas d'urgence)
Terrassement, AEP
et Assainissement
ETBH MEKHALET
MOUSSA
11 752 398,50
105 jours
196328450017921
Offre conforme au cahier des charges
49 Lots HRG ZBARA 02
(école primaire)
Terrassement, AEP
et Assainissement
TEGTPH BOUDJEMAA
A/RAHMANE
7 171 033,00
105 jours
197310370127926
Offre conforme au cahier des charges
Tout soumissionnaire qui conteste ce choix, peut introduire un recours auprès de la commission des marches publics de la wilaya de Bouira dans un délai de 10 (dix) jours à compter de
la 1 ère date de parution du présent avis dans les quotidiens nationaux.
La Cité 29/04/2014
Identité. Aokas est l’une des régions de
Kabylie qui ont donné naissance au plus
grand nombre de groupes de musique de
la chanson kabyle moderne. La musique
kabyle est une part de l'identité et de la
culture kabyles.
ANEP 119 923
Retrouvez trois fois
par semaine, votre édition
en tamazight
Lire en pages 12 et 13
«La balade littéraire»
de Bejaïa s’arrête
sur l’insurrection de 1871
Comme le disait feu Mustapha Lacheref,
l’histoire Algérienne n’est pas faite
uniquement d’épopées, elle était
douloureuse et faite aussi de cruautés.
Lire en pages 12 et 13
La pièce «Ghoul bou sbaa rissane»
de Sidi Bel-Abbes entre en compétition
Des articles d’information et d’analyse sur
deux pages (14 et 15) chaque dimanche,
mercredi et jeudi dans langue et la graphie
chères à feu Mouloud Mammeri.
Ne manquez surtout pas de nous faire
parvenir vos remarques et suggestions.
Bonne lecture.
Le festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbes s'est
poursuivi par l'entrée en compétition de la pièce «Ghoul bou
sbaa rissane» (L'ogre aux sept
têtes), réalisée par Rabie Oudjaout.
Produite par la coopérative culturelle «Asdiqae el fen» (Amis
de l'art) de la wilaya de Chlef
et écrite par Mourad Senouci,
cette pièce est la deuxième à
entrer en lice, samedi soir,
dans ce festival inauguré jeudi
dernier.
Cette œuvre théâtrale, adaptée
de la pièce russe «Le dinosaure», met en scène la situation actuelle du monde arabe, a
indiqué le réalisateur soulignant que cette représentation
se veut un hommage appuyé au
grand homme de théâtre, feu
Abdelkader Alloula.
Sur les tréteaux, le public a
suivi, dans la soirée de samedi,
la pièce» Sawaiid» du réalisateur Abdelkader Djeriou du
théâtre régional de Mascara,
présentée en hors compétition.
Prennent part à la compétition
de cette manifestation théâtrale
sept (7) troupes issues des wilayas de Chlef, de Mostaganem, d'Aïn Defla, d'Alger
Centre et de Sidi Bel Abbes.
Le jury sélectionnera, à l'issue
de cette manifestation, le 1er
mai prochain, trois (3) troupes
qui participeront au festival national du théâtre professionnel
d'Alger.
La troupe qui occupera la première place prendra part à la
compétition officielle. Les
deux autres troupes lauréates
participeront en hors compétition.
Culture
12 u La Cité
La Cité
Mardi 29 avril 2014
Patrimoine : Le burnous
algérien à l'honneur
à Tissemsilt
Le burnous algérien est à l'honneur à Tissemsilt, à l'occasion d'une exposition placée
sous le slogan «Authenticité et modernité»,
ouverte dimanche à la maison de la culture
«Mouloud Kacim Naït Belkacem».
Organisée à l'initiative de cet établissement
dans le cadre de la célébration du mois du
patrimoine, cette manifestation de cinq
jours enregistre la participation de neuf artisans spécialisés dans la confection et la broderie de cet habit traditionnel, des wilayas
de Biskra, Tebessa, Ouargla, Ain Defla,
Bouira, Djelfa, Mila et Tissemsilt. Des modèles variés de burnous qui diffèrent d'une
région à l'autre du pays dont «Zeghdani»
que portent les cavaliers, réputé dans la région de «Kenanda» dans la wilaya de Relizane, y sont exposés, a indiqué le président
de l'association de l'habit traditionnel et de
la chanson bédouine de Relizane, Adda
Lakhdar. Le burnous de la région de Messaad (Djelfa) a suscité l'admiration du public, fasciné par sa couture et sa broderie
faites par l'artisan Abdelhamid Khairi. Cet
habit est confectionné à base de poils d'animaux dont le chameau. Le burnous saharien, «El boubina», dont est réputée la
région de Touggourt (Ouargla) est également présent avec sa couleur marron foncé
et sa broderie en fils noirs et blancs.
Cette exposition constitue également une
occasion pour la femme artisane et présidente de l'association culturelle «El Amel»
de la wilaya d'Ain Defla, Djellouli Maghnia, de mettre en exergue le burnous «Gharzet el hsab», encore porté par la mariée à
Khemis Meliana.
La célébration du mois du patrimoine se
poursuit à la maison de la culture «Mouloud Kacim Naït Belkacem» par un programme d'expositions de l'habit traditionnel
et moderne, de manuscrits d'Oued Mzab et
de semaines culturelles de Khenchela et
d'Ain Temouchent dans le cadre des
échanges culturels inter-wilayas.
Le programme comporte également des
concours sur le patrimoine de Tissemsilt,
des visites pédagogiques au musée algérien
d'archéologie et des arts islamiques d'Alger,
au musée «Ahmed Zabana» d'Oran et un
nombre de zaouias dans la wilaya de Tissemsilt, en plus de conférences et de journées d'étude sur le legs culturel de la région
du Ouarsenis et des galas artistiques animés
par des troupes locales.
Asalu, ce groupe
de la chanson kabyle moderne…
Identité. Aokas est l’une des régions de Kabylie qui ont donné
naissance au plus grand nombre de groupes de musique de la
chanson kabyle moderne. La musique kabyle est une part de
l'identité et de la culture kabyles.
es années 1970 ont vu naître
plusieurs groupes artistiques
qui se revendiquaient de la
musique moderne. Associés à
la chanson contestataire, ces
groupes et chanteurs ont su introduire
des instruments modernes comme la guitare folk, classique, électrique, piano…
Parmi ces groupes, on peut citer : Inaslyen, Idheflawen, Inemlayen, Debza,
Imnayen, les Abranis… D'autres chanteurs ont également marqués cette période par les revendications politiques
qu'ils apportaient mais aussi par une ouverture artistique nouvelle qui a révolutionné la mentalité kabyle.
Parmi ces chanteurs on peut citer l'un
des plus connu en Algérie mais aussi
dans le monde : Idir qui est devenu le
symbole de la chanson moderne kabyle
notamment grâce à sa chanson phare A
Vava Inouva qui a été traduite dans plusieurs langues mais aussi Ferhat M'henni
alias Ferhat Imazighen Imoula, Syphax,
Djamel Allam. Actuellement, la scène
artistique kabyle est très diversifiée.
On y trouve comme toujours la chanson
contestataire, mais aussi de la musique
purement commerciale qui trouve son
public parmi les jeunes qui sont de plus
en plus désœuvrés, et de la variété qui
mêle romantisme, société et vie de tous
les jours.
Les nostalgiques des années 90 se souviennent toujours de cette période où
Aokas fut une véritable capitale culturelle de toute la Kabylie. L’un des
groupes musicaux qui ont enflammé
Aokas
durant cette
période fut
«ASALU».
L
La nouvelle génération ne connait rien
de cette troupe musicale qui a bouleversé Aokas et ses environs durant une
certaine époque surtout elle a réussi à
briser plusieurs tabous et a contribué à
l’émancipation des jeunes filles et garçons de la région. Un devoir d’histoire,
nous a poussés à faire des recherches qui
nous ont coûté plusieurs mois pour pouvoir mettre ce modeste travail à la disposition de nos lecteurs. Y a pas mieux
que le fondateur du groupe « Asalu »
Abdelkarim Zaidi. Akrim comme aiment l’appeler les Aokassiens qui l’affectionnent beaucoup pour son
dynamisme et son grand sens de communication.
Akrim nous fait savoir que le groupe «
Asalu » a vu le jour le 27 Septembre
1991. Qu’en est-il des circonstances qui
ont entouré son lancement ? « je fréquentais la maison de jeunes d’Aokas à
l’époque qui fut vraiment un véritable
espace culturel où j’ai rencontré Bachir
Adrar (Batteur), Zahir Zizi (Bassiste),
Tahar Sidi (Batteur), Mokrani Djamel
(joueur de synthé) , Abdelkader Amichi
(joueur de Derbouka), Djamel Allili
(guitariste).
Toute cette armada de jeunes talents que
recelait la maison de jeunes de notre région m’a fait apprendre beaucoup de
choses. Je me suis donné à fond pour apprendre la batterie et ses jeunes m’ont
beaucoup encouragé pour lancer un
groupe musical puisque pour eux je suis
devenu un excellent batteur.» Répond
Karim avant d’ajouter « cette idée de
lancer un groupe musical taraudait mon
esprit et voilà que j’ai eu le courage de
contacter quelques amis et leur faire part
de mon projet, ils m’ont surpris par leurs
prompts réponses. Ils rêvaient comme
moi d’un groupe musical moderne. Et
c’est ainsi que « Asalu » a vu le jour et il
est constitué de moi, Abdelkarim Zaidi
(Batteur), Mourad Allili (vocaliste), Toufik Allili (guitariste), Kaci Cherifi (Bassiste), Toufik Zaidi ( joueur synthé),
Djamel Chekal (guitariste), Djahid Allal
(vocaliste)» dit-t-il
le groupe Asalu a organisé des galas un
peu partout en Kabylie et Akrim dira «
on a accompagné des grands chanteurs
et groupes kabyles à l’instar de Boudjemaa Agraw, Abdelkader Bouhi, Inasliyen, Ideflawen.
Ces grandes stars de la chanson kabyle
moderne ne cessaient de nous encourager et surtout de nous pousser à produire
des albums. On a à notre actifs plusieurs
chansons mais le manque de moyens financiers nous a empêché d’aller dans ce
sens-là »avant d’ajouter « le dernier gala
du groupe Asalu fut en 2001 à Taremant,
un village relevant de la commune d’Aokas ». Y a-t-il l’espoir de voir le groupe
«Asalu» une autre fois sur scène «oui, je
fais de mon mieux pour rassembler une
autre fois de plus les éléments d’Asalu»,
nous répond notre interlocuteur. Interrogé sur la chanson kabyle contemporaine, il répond qu’elle a beaucoup
reculé. Les amoureux de la musique kabyle moderne espèrent voir au moins
Asalu mettre sur le marché ses chansons
phares qui ont fait vibrer une génération
complète… en kabyle, on dit «Ma yendjer Usalu, kra n wass ad yerrez uzaglu »
Hafit Zaouche
«La balade littéraire» de Bejaïa s’arrête
sur l’insurrection de 1871
Comme le disait feu Mustapha Lacheref,
l’histoire Algérienne n’est pas faite uniquement d’épopées, elle était douloureuse
et faite aussi de cruautés. C’est dans cette
optique que se place le prochain colloque
initié par l’association «La balade littéraire» prévu pour les 6 et 7 mai prochain
au théâtre régional de la ville de Bejaia.
Où sont attendus une quinzaine de communicants, tous de renommée nationale et
internationale dans les domaines de l’histoire et des sciences anthropologiques.
L’insurrection de 1871, les mois qui ont
ébranlé cette région du pays qu’est la
basse Kabylie, et qui se sont soldés par
une cruelle répression coloniale allant
jusqu’à l’expropriation des terres appartenant aux autochtones, ne peuvent en aucun
cas être jetés dans la poubelle de l’histoire.
Et pour cause, nous dira, fatah Bouhmila,
enseignant universitaire et néanmoins
membre de ladite association, «le chemi-
nement historique d’une nation demeure
un tout, c’est un long processus à travers
lequel chaque événement reste lié aux autres événements qui suivront.»
La ville de Bejaia est placardée d’une sublime affiche annonciatrice de ce rendez
vous scientifique, œuvre de Nouredine
Saidi, artiste issu de l’école des beaux arts
de Belgique.
« A la place des Printemps arabes notre association préfère le printemps des mots »,
suggère à travers cette réplique Fatah
Bouhmila, pour ainsi dire que le changement des mentalités d’un peuple s’opère
aussi par le réveil des consciences grâce à
la connaissance de son histoire d’une manière sereine et objective.
Cette association n’est pas à sa première
grande sortie du fait qu’elle a eu déjà à
tenir deux colloques, le premier sur l’écrivain et poète Jean El Mouhoub Amrouche
et le second sur le conte berbère en hom-
mage à Rabah Belamri, auteur et enfant,
lui aussi, de la région ; un autre homme de
lettre disparu il ya de cela quelques années.
Quant à l’activité régulière de « La balade
littéraire », elle s’est engagée dans l’accompagnement des parutions de livres en
invitant à chaque occasion un auteur qui
publie dans le pays mais aussi au-delà de
nos frontières.
La commune de Bejaia, grâce aux efforts
de ses élus, n’affiche pas une attitude indifférente à l’égard de cet événement.
Bien au contraire, le maire de la ville de
Bejaia s’est montré entièrement disponible à apporter l’aide nécessaire à cet événement en le plaçant sous l’égide du
comité des fêtes de sa ville comme principal sponsor qui visiblement commence à
faire des émules.
Un rendez vous à ne pas rater !
Boubekeur Amrani
Mardi 29 avril 2014
u 13
Les RDV
des arts et de la culture
Galerie Isma de Riadh
El-Feth (El-Madania,
Alger)
Jusqu’au 30 avril :
Exposition de
photographies d’art
«Regards
reconstruits», par les
photographes
Mohamed Cherif
Abda, Nabil Chattouh,
Abou Firas Zaghez,
Biliana Racocevic,
Hind Oufriha,
Abdelhamid Aouragh..
Salle El-Mouggar
(Alger-Centre)
Jusqu’au 26 avril sauf
les dimanches :
Projection du film
L’andalou de
Mohamed Chouikh, à
raison de trois
séances : 14h-17h20h.
Complexe culturel
Abdelouaheb-Salim
(Chenoua, Tipasa)
Programme
socioéducatif «Min
wahy el kalam», 3e
édition
Du 20 au 24 avril :
Projection du film La
Môme d’Olivier Dahan
à 14h et 17h.
Jusqu’au 30 avril : A
l’occasion du Mois du
patrimoine :
exposition d’arts
plastiques, artisanat,
mariage traditionnel.
Galerie Baya du
Palais de la culture
Moufdi-Zakaria
(Kouba, Alger)
Jusqu’au 3 mai :
Exposition de peinture
«Les portes éternelles
de La Casbah» de
l’artiste
Abderrahmane
Kahlane.
Musée public national
Cirta (Constantine)
Jusqu’au 30 avril :
Exposition «Le
cinquantenaire de la
peinture algérienne»
de l’artiste allemande
Bettina Heinen-Ayech.
Musée national d’Art
moderne et
contemporain d’Alger
(Rue Larbi-BenM’hidi, Alger)
Jusqu’au 5 juillet :
Exposition de
photographies «El
moudjahidate, nos
héroïnes», par les
jeunes photographes
Nadja Makhlouf et
Benyoucef Chérif,
accompagnée de
textes de l'historienne
Malika El-Korso.
Galerie Ezzou’Art du
Centre commercial &
de loisirs de BabEzzouar (Alger)
Jusqu’au 30 avril :
Exposition variées de
Saïda Mekaideche.
Maison de la culture
Abdelkader-Alloula
de Tlemcen :
Du 4 au 6 mai
prochain : 1ère édition
du salon national de
la photographie,
Palais d’El Mechouar
de Tlemcen
Jusqu’au 23 mai
prochain : Exposition
culturelle sur les
traditions nuptiales
Tlemcéniennes
Des hommes de lettres maghrébins
à la 24e Foire internationale du livre d'Abu Dhabi
Des poètes, des romanciers, des écrivains
et des académiciens maghrébins participeront à la 24e édition de la Foire internationale du livre d'Abu Dhabi (Emirats
arabes unis) qui ouvrira ses portes mercredi, a-t-on appris auprès des organisateurs de cette manifestation littéraire.
Participeront ainsi à cette manifestation
l'académicien Mustapha Chérif et le jeune
poète Louai Khaled d'Algérie. La Tunisie
est représentée par Monsef El Mazaghni,
Mohamed El Ghazi et Mohamed Ben Hamouda.
Djamila Hassoun et Abdallah Essaid Ould
Abah représenteront respectivement le
Maroc et la Mauritanie. Mustapha Chérif,
responsable du département «Civilisation,
culture et dialogue des religions à l'université d'Alger» est l'auteur de plusieurs
ouvrages traitant du dialogue entre les religions et les cultures. Lauréat en 2013 du
prix Ducci pour la culture de la paix de la
fondation italienne Ducci, Mustapha chérif, a remporté la même année le prix
Unesco-Sharjah pour la culture arabe
2013 en ex-aequo avec l'arabe british centre du Royaume uni.
Le jeune poète, Louai Khaled (16 ans) a
réussi, malgré son jeune âge, à se faire une
place parmi les plumes littéraires montantes dans les pays arabes. Il est l'auteur
de plusieurs contes pour enfants en langue
arabe tels «Fi baitina katton» (Il y a un
chat dans notre maison) (2008) et «Sadiki
El Iraki» (Mon ami l'irakien) (2010) et
d'autres en langue anglaise.
La 24e Foire internationale d'Abu Dhabi
verra la participation de 70 figures de
renom parmi les romanciers, poètes, écrivains, académiciens, plasticiens et caricaturistes dont 26 de Suède, invitée
d'honneur de cette édition. Parmi les participants à cette foire qui célèbre le grand
poète El Moutanabi (10ème siècle) le
poète égyptien, Mohamed Aïd Ibrahim, le
caricaturiste syrien, Saad Hadjou, le plasticien irakien, Modhir Ahmed, l'écrivain
et critique littéraire libanais Djabour
Douihi et la romancière émiratie, Aicha
Kaabi. Plusieurs écrivains d'Europe et
d'Asie notamment participent également à
cette Foire.
Des éditeurs publics
et privés algériens présents
Trente (30) maisons d'éditions algériennes
prennent part à cette manifestation littéraire dont l'entreprise nationale des arts
graphiques (ENAG) qui supervise la participation algérienne, l'Agence nationale
d'édition et de publicité (ANEP), Dar Chihab, Dar El-Houda, El Ouma, Dar Houma
et autres, a indiqué le responsable des expositions à l'ANEP, Mohamed Ikareb.
Les visiteurs de cette édition seront au rendez-vous avec les dernières publications
algériennes dans différents domaines et
différentes langues au niveau d'un stand
de 50 m2, selon M. Ikareb qui estime que
l'objectif de cette participation est de
«faire connaître l'éditeur algérien à l'étranger».
Organisé par la fondation culturelle d'Abu
Dabhi et le projet de livre (projet commun
entre la fondation culturelle d'Abu Dhabi
et la Foire du livre de Francfort), la 24e
Foire internationale du livre d'Abou Dhabi
verra la participation de plus de 125 exposants de 50 pays qui présenteront plus
de 500.000 œuvres littéraires, selon les organisateurs.
Cette manifestation, qui prendra fin le 5
mai, se veut un «espace de rencontre entre
éditeurs arabes et internationaux, les milieux littéraires, les librairies, les distributeurs et les organisations culturelles pour
débattre des initiatives et des nouveaux
droits commerciaux d'édition».
A La Cité des jeunes
Publicité
10 u La Cité
Mardi 29 avril 2014
La Cité
Pour toutes vos suggestions vous pouvez
écrire à : [email protected]
u 15
Page animée par Fawzia Abdelhak
High-Tech : une brosse à dents
intelligente !
L'amitié chez
les adolescents
NOS TARIFS PUB
Mardi 29 avril 2014
Psychologie. Sur Internet, de nombreux jeunes affichent plusieurs
centaines d' "amis" sur leur réseau social préféré, appliquant
parfois aveuglément la formule "Les amis de mes amis sont mes
amis". Mais les jeunes d’aujourd’hui connaissent-ils bien la valeur
de l'amitié, la vraie ?
Bientôt sur le marché une brosse à
dents électrique reliée à Internet
pour vérifier l’efficacité du brossage !
Cette brosse à dent conçue par
des inventeurs français, permet de
savoir si le brossage est assez long
ou si certaines dents sont négligées grâce à des capteurs intégrés, qui enregistreront le brossage.
Les informations recueillies seront ensuite analysées grâce à une application pour téléphone portable. Elle fournira un résultat à l’utilisateur, qui saura alors s’il a bien nettoyé ses dents ou s'il doit ressortir sa
brosse !
Ce système de « surveillance » motivera sûrement les jeunes et les
moins jeunes à se brosser les dents, et impossible de tricher !
Le prix de la brosse à dents Plover coûtera entre 100 et 200 dollars.
Comment les jeunes considèrent
Internet et le mobile
Le mobile, plus important qu'Internet et que la télévision.
Pour les jeunes de 13 à 16 ans, le téléphone portable a une grande importance, indique cette étude de Lighstpeed Research ; Les filles préfèrent le téléphone portable à Internet ; à l'inverse, les garçons sont
accros à Internet.
La télévision n'a qu'un intérêt secondaire pour ces adolescents. En
effet seuls 8 % d'entre eux y accordent une importance supérieure au
téléphone portable, à Internet, à la musique et aux réseaux sociaux.
Mot expliqué : accro = attaché à
Bordj El Kiffan
amitié est un sentiment
très fort, surtout à l'adolescence. Pour les enfants, l'amitié c’est surtout pour
jouer.
A l'adolescence, l'amitié c'est surtout la confiance et le partage. Il
n'est pas rare de conserver toute
sa vie une amitié contractée à
cette période.
Il faut savoir que le choix de ses
amis est important car une amitié douteuse ou néfaste peut être
le point de départ d'une vie gâchée sous l'influence de personnes que l'on fréquente.
Avoir la chance de connaitre une
bonne et belle amitié apporte de
nombreuses occasions d'enrichissement pour ceux qui mettent en en commun leurs talents,
leur savoir-faire, leurs connaissances, leur idéal et surtout les
meilleurs traits de leur caractère,
car ils ont à cœur de se montrer
tels qu'ils sont, sans doute, mais
sous un jour aussi favorable que
possible.
L’
Mais qu’est-ce qu’un ami ?
Un ami, un véritable ami, qui mérite ce nom de l’amitié, est
quelqu’un de confiance, de sincère,
de compréhensif, de loyal, de juste.
Un ami est une personne sur qui
l’on peut constamment compter,
qui ne vous lâchera jamais. C’est
un proche qui vous écoute, vous
donne des conseils, vous aide,
vous défend. Un vrai ami est un
être avec qui vous vous sentez à
l’aise en ayant en tout temps l’intuition que cette amitié durera éternellement. Mais il arrive que
parfois des amis se séparent et
s’oublient. Ils en arrivent à se demander comment ils ont pu être
aussi unis autrefois. Mais il y a une
chose qu'il ne faut jamais oublier ;
c'est qu'à un moment donné, vous
vous êtes compris, vous vous êtes
confié l'un à l'autre, vous vous êtes
enrichi mutuellement. Cela ne peut
pas s'oublier et se perdre. Aussi,
même si quelque malentendu survient, le simple fait d'avoir été amis
devrait exclure toute possibilité,
Loisirs : L’aquafortland, le premier fort pris
d’assaut par les enfants
Le parc aquatique Aquafortland de Bordj El Kiffan a ouvert ses portes
en 2002 et depuis il ne cesse d‘enchanter petits et grands. L’appellation
de ce parc féérique fait tout simplement référence à l‘ex- Fort de L‘Eau.
Cet espace est conçu de façon à donner l‘impression de se retrouver au
cœur d‘un petit fort, "C‘est nous-mêmes qui avons conçu l‘architecture
de ce parc, et on a tenu à cette appellation", nous expliquera Hassen Benouniche propriétaire et gérant du parc, lui-même architecte de formation. Ce parc a été construit comme une forteresse entourée d’une rivière
artificielle en boucle qui accueille en son centre un jet d’eau et un jacuzzi. Le parc aquatique s‘étend sur une superficie de deux hectares avec
une capacité d‘accueil de plus d‘un millier de personnes qui peuvent
s‘installer à l‘aise sur les chaises-longues disposées tout autour de la
grande piscine. Pour pimenter les
journées déjà féeriques des enfants,
un parcours d’obstacles à franchir
leur donne l’impression de faire
l’assaut du fort. Tous les éléments
sont là pour séduire petits et grands
: quatre bassins pour les amateurs
de natation, une pataugeoire pour
les tout-petits et deux toboggans, le
tout dans un décor de rêve.
toute idée de devenir des ennemis.
Donc, jamais de rupture brutale, de
disputes, de reproches, et surtout
pas de trahison.
La technologie s'est mise au service de ce besoin d'amitié de l'adolescent en lui offrant la possibilité
d'être en contact permanent avec
d'autres grâce au téléphone portable et au sites sociaux via internet .
On peut presque dire qu'il règne
une espèce de « téléphonomania »
chez certains jeunes qui, à peine arrivés à la maison, n'ont de cesse de
rappeler les copains et copines avec
qui ils étaient, moins de dix minutes plus tôt, pour poursuivre la
discussion.
Pour finir, il faut souhaiter que
chaque jeune connaisse un jour
l'amitié ; elle est nécessaire ,elle
vous rend le sourire lorsque vous
êtes triste .
« Les amis sont les anges qui vous
soulèvent quand vos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment
voler. ''
Fawzia Abdelhak
Bordj El Kiffan, appelé pendant la période française Fort-de-l'Eau, est
une commune située à environ 15 km à l'est d'Alger. Cette ville est un
ancien fort turc construit sur un rocher dominant la mer, d'où son nom.
Fort-de-l'eau fut créé en 1835 par des Mahonnais qui se spécialisèrent
dans la culture maraîchère.
Bordj El Kiffan a depuis un siècle été une ville touristique. L'avenue
Ali Khodja est bordée de restaurants de grillades, de vendeurs de
glace dont le plus célèbre est l'Iceberg.
Patrimoine : Le fort turc de Bordj el Kiffan
Le fort de Bordj el Kiffan fait partie d’une série d’autres construits
tout au long de nos côtes pendant la période Ottoman. A seulement
deux kilomètres de la ville de Bordj el Kiffan, le fort turc est situé au
lieu dit « Bateau Cassé ». Bâti au 17ème siècle pendant la période OTTOMAN (1515-1830) pour servir de lieu de surveillance de l'entrée de
la baie d'Alger et mettre la ville à l'abri des ennemis.
L'avantage de ce fort, contrairement aux autres forts turcs de la région,
est qu'il est toujours debout et a échappé à l'envahissement du béton. Il
se trouve pour ainsi dire totalement dégagé des habitations qui l'entourent. A l'intérieur même du
bâtiment est creusé un puits
qui donne une excellente eau
potable. Bien qu'ayant perdu
la majeure partie de ses éléments décoratifs, ce monument historique a besoin
d’être préservé et restauré
afin d’en faire profiter tous
les visiteurs.
Baya, l’artiste peintre !
Biographie. Baya, de son vrai nom Fatma Haddad, épouse Mahieddine, née le 12 décembre 1931, à Bordj el Kiffan et morte le
9 novembre 1998 à Blida, est une peintre algérienne, qui signa ses
œuvres par son prénom « Baya ». Orpheline de ses deux parents,
elle est recueillie par sa grand-mère qu'elle aide dans son travail
dans une ferme de colons. En 1943, Marguerite Caminat, sœur de
la propriétaire, la prend chez elle à Alger pour rendre des services
ménagers dans une maison très fleurie.
Baya commence alors à réaliser des peintures, inspirée par toutes
les fleurs et les oiseaux qui l’entouraient.
En 1963, Baya participe à l'exposition « Peintres algériens » organisée pour les Fêtes du 1er novembre le Musée d'Alger qui expose
ses œuvres anciennes. Elle réalisera ainsi de nombreuses œuvres
régulièrement exposées en Algérie (Alger, Tizi Ouzou, Annaba), en
France (Paris et Marseille), en Belgique (Bruxelles) et dans le
monde arabe. Plusieurs d'entre elles sont conservées dans la Collection de l'art brut de Lausanne. Dans la série Œuvres d’arts des
musées nationaux, Algérie Poste, en guise d’hommage à l’illustre
peintre, a émis deux timbres représentant un portrait et un tableau de Baya. Les gouaches de l’artiste algérienne Baya sont emplies de femmes-oiseaux, dames- papillons ou filles- fleurs .
Le billet de Said Mekbel
De la banane
Nouveau phénomène
A La Cité des jeunes
Suicide, cette
marche vers l’auto
- destruction
physique
Regard
sur l'amitié
chez les
adolescents
(Lire en page 7)
elon le contre-amiral à la retraite
Charles R. Kubic, de l’US Navy, immédiatement après la campagne de
bombardements de l’OTAN en mars 2011
pour punir le régime libyen, Mouammar Kadhafi était «prêt à démissionner». « Il était
prêt à partir en exil et était prêt à mettre fin
aux hostilités ».
Selon Kubic, l’administration Obama a
choisi de continuer la guerre sans permettre
aux négociations de paix d’aller de l’avant.
Kubic demande à ce qu’une commission
d’enquête au Congrès soit menée.
Le 19 Mars 2011, Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, a fait une annonce dramatique
à partir de Paris au nom de la «communauté
internationale ». Elle a exigé que Kadhafi –
un allié des États-Unis post-11 septembre
contre le terrorisme d’Al-Qaida – respecte un
cessez-le-feu sous une résolution des Nations
Unies.
Le même jour, les forces aériennes et maritimes de l’OTAN ont fait la guerre à l’encontre de Kadhafi qui luttait contre Al-Quaïda
pour soutenir et apporter par la suite la victoire aux rebelles d’Al-Qaïda qui luttaient
contre le régime de Kadhafi. L’Oncle Sam a
donc rejoint le camp de la djihad en Libye.
Selon Kubic, Kadhafi voulait discuter sa propre abdication de manière acceptable avec les
Etats-Unis.
Le jour suivant, le 20 mars 2011, Kubic a relayé les demandes de pourparlers de Kadhafi
au siège de l’US AFRICOM qui se serait
montré favorable à ces négociations.
L’AFRICOM a rapidement répondu avec intérêt et a mis en place des communications
entre militaires étatsuniens et libyens.
Au 22 mars, Kadhafi avait commencé à retirer ses troupes des villes tenues par les rebelles de Benghazi et Misrata. Le
cessez-le-feu demandé par Hillary Clinton
semblait être à portée de main, avec l’abdi-
S
cation et l’exil potentiel de Kadhafi. Puis,
selon Diana West, dans son dernier livre «
American Betrayal », Kubic a reçu l’ordre de
« se retirer » de l’AFRICOM – un ordre qui
est venu de l’administration Obama. Un
ordre, en attendant d’autres. Lesquels ne visaient pas plus la fin d’un règne que la destruction d’un pays. Avec ses potentialités
humaines et ses réalisations infrastructurelles.
La question que pose Diana West est, qui,
dans l’administration Obama a sabordé ces
pourparlers de trêve qui auraient abouti à un
Les opérations d’importations
de matières premières recadrées
Pour freiner la cadence des importations, deux types de certificats seront délivrés, dans un premier
temps, aux opérateurs activant dans
l'importation de matières premières,
de produits et marchandises destinés à la revente en l'état afin de
pourvoir exercer leurs activités,
selon le ministère du commerce. Le
premier certificat, valide pour une
durée de deux ans, est exigé aux
opérateurs ayant déjà réuni toutes
les conditions d'exercice arrêtées
l'an dernier par un décret fixant les
modalités d'exercice de cette activité. D’une validité de six mois, le
deuxième document est exigé aux
opérateurs n'ayant pas encore satisfait toutes les conditions d'exercice
mais qui font état d'une opération
urgente. «Si l'importateur justifie
l'urgence de sa demande pour des
besoins de domiciliation par exemple, il est tenu de nous faire un engagement à réunir les conditions
exigées. Il aura ensuite un certificat
de six mois pour qu'il puisse exercer son activité », explique encore
le département de Mustapha Benbada de même source. En exécution
des dispositions du décret exécutif
n°13-141 du 10 avril 2013, les opérateurs économiques exerçant des
activités d'importation de matières
premières, produits et marchandises
destinés à la revente en l'état, sont
tenus, à compter du 23 avril 2014,
de se faire délivrer un certificat par
les directions du commerce de wilaya territorialement compétentes
afin d'exercer leurs activités. Selon
le décret 13-141, qui modifie et
complète le décret 05-458 du 30 novembre 2005 fixant les modalités
d'exercice des activités d'importation pour la revente en l'état, le certificat doit attester du respect
plusieurs conditions dont l'existence
d’infrastructures de stockage et de
distribution appropriées, aménagées
en fonction de la nature, du volume
et de la nécessité du respect des
conditions de stockage et de protection des marchandises, objet de
leurs activités et facilement contrôlables par les services habilités.
transfert des pouvoirs sans effusion de sang et
qui auraient sans doute évité la destruction de
la Libye par les forces de l’OTAN ?
Mais la question qui subsiste in fine, au-delà
de l’article de Diane West, est dans quelle
mesure le plan atlantiste ne visait pas à détruire et affaiblir la Libye pour affaiblir toute
la sous-région en vue d’en assurer un
contrôle militaire et politique ? Une question
face à laquelle des régimes tentent d’apporter
une réponse idoine, et d’autres semblent demeurer sans voix.
R. N.
(Lire en page 24)
4e mandat
Bouteflika a prêté
serment hier
Quelqu'un veut faire croire que nos exportateurs
n'ont pas le nez creux : après le café piqué aux
vers, la pomme de terre que d'aucuns ont prétendu qu'elle portait les radiations atomiques
de Tchernobyl, voilà que l'on a tenté un moment
de répandre que la dernière orange importée
était impropre à la dégustation. Je veux ici faire
remarquer au lecteur qu'il y a dans cela une
sorte d'avancée de bien mauvais augure : le café
provenait des très lointaines Amériques, la patate nous venait de la non moins lointaine Pologne ; mais l'orange, elle, venait du tout proch
et ami Maroc. Soyons heureux en passant qu'il
se soit finalement avéré que le fruit marocain
n'était point amer et qu'il pouvait se déguster en
toute confiance, car il eût été gênant de retourner à nos amis ce qui était en fait un marché utile
: l'orange marocaine devait servir à casser les
prix de l'orange algérienne. Ceci dit, demandons-nous pourquoi, jusqu'à aujourd'hui, nos
exportateurs n'ont, par exemple, pas songé à
importer la bonne banane locale : casser pour
casser, autant casser le prix d'une banane locale
produite à grands frais et à grand tapage et offerte à 200 dinars le kilo. A moins que, avec cette
exclusive sur ce fruit exotique, nos exportateurs
veulent nous laisser l'occasion d'avoir une dernière consolation : celle de pouvoir répondre
avec une fierté certaine à Saïd Sadi qui prétend
que nous vivons dans une République bananière, que si notre démocratie se casse un jour la
gueule en glissant sur une peau, celle-ci proviendra à coup sûr d'une banane bien algérienne... enfin, c'est ce qu'on voudra bien croire.
El Ghoul - 26 décembre 1990
Quotidien national d’information
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Benflis-front du boycott
L’impasse
Assassinat, le corps de B.
Hocine disparu jeudi a été
retrouvé sans vie à Azazga
près de 118,6% en valeur, celles de
blé tendre ont dépassé, quant à
elles, les 1,312 million de tonnes
pour une valeur de 395,31 millions
dollars, en légère hausse (1,03%),
selon la même source. L’analyse
des données montre que ce sont les
importations de blé tendre qui
continuent à alourdir la facture
céréalière de l'Algérie
Pour rappel, en 2013, les
importations des céréales ont
totalisé 3,16 milliards de dollars,
contre 3,18 milliards de dollars à la
même période en 2012, reculant de
0,62%. Les besoins nationaux en
céréales sont estimés à environ 8
millions de tonnes/an, ce qui classe
l'Algérie comme l'un des plus
importants pays importateurs de
céréales. Des mesures sont en
cours d’application pour réduire
cette dépendance mais les résultats
ne sont pas perceptibles. Les
rendements céréaliers continuent à
diverger d’une région à une autre.
Et, ce au moment ou l’on parle du
côté du ministère de l’agriculture
d’une stratégie cohérente en
matière de sécurité alimentaire
comme l’a souligné hier le
directeur de l’Institut national de
recherches
agronomiques
d’Algérie ( IRAA) sur les ondes de
la radio nationale. Une stratégie
qui vise l’intensification de la
production agricole, et d'autre part,
le développement des zones rurales
en vue de la fixation des
populations. Cependant, cela reste
théorique. Preuve en est l’Algérie
reste dépendante du marché
international pour les céréales, les
légumes secs et la poudre de lait.
Avec une la surface agricole
estimée actuellement à 8,5 millions
d'hectares, l'Algérie peut selon le
DG de l’INRAA récupérer plus de
terres en valorisant chaque année
500.000 à 600.000 hectares.
M.Chehat a indiqué dans ce sillage
que des efforts restent justement à
faire pour réduire les superficies
laissées en jachère (3 millions
d'hectares).
R. N.
Pour sa première sortie, le
chef de l’Etat a confirmé
que son intention de
revoir la Loi
fondamentale est
toujours de mise. Initiée
depuis plusieurs mois,
Bouteflika compte
concrétiser son projet
durant ce 4e quinquennat.
Ainsi, à l’issue de la
prestation de serment
d’hier, le chef de l’Etat a
plaidé pour des réformes
consensuelles, qui visent,
selon lui, « à approfondir
la pratique démocratique,
à renforcer les libertés, à
promouvoir le
développement
économique et social au
profit de tout le peuple
algérien », en annonçant,
d’emblée la relance
incessamment du
chantier des réformes
politiques pour aboutir à
« une révision
constitutionnelle
consensuelle ». « C'est
avec la volonté résolue de
renforcer notre entente
nationale et faire franchir
de nouvelles étapes
qualitatives à la
démocratie, que je
relancerai sous peu, le
chantier des réformes
politiques qui aboutira à
une révision
constitutionnelle
consensuelle », a-t-il
écrit dans son discours,
qui fait aussi office de
programme pour ce 4e
mandat.
Lire en pages 2 et 3
le compte rendu de Amnay Uqassi
Disparu depuis le jeudi 27 de l’an en cours,
le dénommé B. Hocine a été découvert
inerte au lieu dit Imsiren à la sortie ouest de
la ville d’Azazga dans un état lamentable,
âgé de 54 ans environ, il a été probablement
assassiné par plusieurs individus qui l’ont
déplacé loin de sa demeure familiale. Puis
déposé sous un olivier. Une enquête est
ouverte afin de trouver le (ou sûrement) les
coupables de cet ignoble méfait qui a
endeuillé toute une famille et semer le
désarroi au sein de la population locale.
R. Y.
Bejaïa : «Optimum language
services», une fenêtre
sur le monde à Aokas
Lire en page 6
Bouira : le village Ouled El-Hadj
sans eau ni gaz, ni routes
goudronnées
Lire en page 8
Hausse de 17,6% de la facture des
importations de blé
Indice. Les chiffres objet d’une
dépêche APS concernent le
premier trimestre de l’année en
cours.
D’où
l’interrogation,
récurrente depuis que les mesures
destinées à réduire les dépenses
d’importation
s’avèrent
inopérantes, quelle stratégie de
sécurité alimentaire ? Et pour quels
résultats ?
Selon le Centre national de
l’informatique et des statistiques
(CNIS),
les
importations
algériennes de blé ont atteint
543,96 millions de dollars durant le
premier trimestre 2014 contre
462,31 millions dollars à la même
période de l'année dernière,
enregistrant une hausse de 17,66.
Les quantités de blé (tendre et dur)
importées ont atteint 1,714 million
de tonnes contre 1,251 million de
tonnes durant la même période de
comparaison, en hausse de 37%,
Par ailleurs, les importations de blé
dur ont atteint près de 148,65
millions dollars pour une quantité
de 401.631 tonnes, en hausse de
Un contre-amiral
US révèle
la responsabilité
d’Obama
(Lire en page 15)
Révélations sur le plan US
de destruction de la Libye
Scandale. La résistance de Kadhafi ne s’expliquait finalement pas autrement que par le
refus des Occidentaux de ménager une issue de secours au maître de Tripoli subitement
pris en sandwich entre une rébellion libyenne montée de toutes pièces et une machine de
guerre franco-britannique sous ordre…US. Lequel fut : en finir avec le régime en place.
Destruction de la Libye
Syrie : Assad annonce en pleine
guerre sa candidature
pour un 3e mandat
Lire en page 9
Asalu, ce groupe de la
chanson kabyle moderne…
Le candidat qui rejette les résultats sans preuves
sur des cas de fraude lors du scrutin présidentiel
se pose déjà en alternative au système. Lui qui a
entamé en locomotive la rencontre avec le front
du boycott n’a convaincu aucun de ses
animateurs de servir de wagons à… sa machine
électorale. Récit.
Lire en page 4
N° 312 Mardi 29 avril 2014 Prix 15 DA
Lire en pages 12 et 13
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