レールダル マルチマネキンルーター SimPad専用 laeldal 202

PRIX YVES BIZAIS
Communications orales
Jeudi 19 MAI 2016
18h15-19h00
Auditorium
Y_1
Y_5
Y_1
Simard C*1; Leghzali Moise H1; Verd A1; Dima M1; Darie I2; Meimoun M1
1
Médecine Nucléaire, Centre Hospitalier de Valence
2
Néphrologie, Centre Hospitalier de Valence
[email protected] (Simard)
La scintigraphie péritonéale : examen de choix dans le diagnostic de complications
mécaniques de la dialyse péritonéale.
Objectifs : La dialyse péritonéale ambulatoire continue (DPAC) est une technique de
suppléance rénale, permettant au patient un maintien à domicile de manière autonome ou
assistée. Cette technique est en pleine expansion. Cependant, l’instillation de liquide dans la
cavité péritonéale peut entrainer des complications mécaniques, telles qu’une hernie ou une
fuite de liquide dans la cavité pleurale dont le diagnostic doit être établi, car impliquant l’arrêt
définitif ou transitoire de la technique. Nous rapportons le cas de 3 patients dont le diagnostic
de complication mécanique de la DPAC a pu être établi avec certitude grâce à la scintigraphie
péritonéale. Matériels et Méthodes : Les patients 1 et 2 ont présenté un volumineux
épanchement pleural droit, respectivement, 15 jours et 10 mois après la mise en place de la
DPAC. Le patient 3 a présenté un œdème scrotal gauche à J15. Ils ont bénéficié d’une
scintigraphie péritonéale réalisée par une infirmière, en condition d’asepsie, à l’aide de
l’injection de 74 MBq de nanocolloïdes marqués au 99 mTc dans la poche de dialyse, suivie
d’une infusion péritonéale puis d’acquisitions statiques thoraco-abdomino-pelviennes ou
abdomino-pelviennes, en incidences de face et profil 5 minutes et 1h après infusion et après
vidange, complétées d’une tomoscintigraphie tardive couplée à un scanner de la région
d’intérêt pour 2 des 3 patients. Résultats : Ces images ont permis la visualisation d’une
solution de continuité pleurale droite chez les patients 1 et 2, contre-indiquant définitivement
la DPAC. Chez le patient 3, une hernie inguinale gauche a été mise en évidence, entrainant la
suspension transitoire de la DPAC, relayée par une hémodialyse. La prise en charge
chirurgicale par cure de hernie a permis la reprise de la DPAC. Conclusions : La
scintigraphie péritonéale est un examen non invasif, simple et utile dans le diagnostic des
complications mécaniques de la dialyse péritonéale.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Mots Clefs : Scintigraphie, 99mTc-nanocolloïdes
Y_2
Pinto Leite T*1; Legot F1; Hadzic M1; Khalifa B1; Perdrisot R1; Cheze Le Rest C1
1Médecine Nucléaire, CHU, Poitiers
[email protected] (Pinto-leite)
Une prostate particulièrement volumineuse...
Objectifs : Un patient de 79 ans est adressé pour une TEP à la fluorocholine dans le cadre du
bilan initial d'une suspicion d'adénocarcinome prostatique. Il présente depuis 2 mois une
nycturie insomniante, avec aggravation brutale et rétention aigüe d'urine ayant motivé la
réalisation d'une TDM abdomino-pelvienne en urgence : on retrouve alors une augmentation
hétérogène du volume prostatique associée à des adénopathies iliaques volumineuses.
L'ECBU est stérile, les PSA à 3,5 ng/mL. Matériels et Méthodes : La TEP choline a montré
une hyperfixation diffuse, modérée et hétérogène d'une prostate très volumineuse (13 x 12 x
10 cm). On a retrouvé aussi de multiples adénopathies modérément hyperfixantes, iliaques
bilatérales et inguinales droites, ainsi que de la petite courbure gastrique. La paroi gastrique
était épaissie et intensément hyperfixante. On notait également une hyperfixation rectale
intense et étendue. En reprenant les antécédents du patient, on a découvert qu'en 2004 il avait
présenté un lymphome folliculaire de bas grade, avec localisation unique inguinale gauche
traitée par exerèse et radiothérapie, considéré en rémission depuis 2013. L'hypothèse d'une
récidive lymphomateuse avec extension prostatique et gastrique était alors évoquée. Résultats
: La biopsie prostatique confirmait alors le diagnostic de lymphome malin à grandes cellules
de type B, compatible avec une récidive lymphomateuse. Une TEP/TDM au FDG a été
réalisée pour faire le bilan d'extension de ce lymphome et a retrouvé des hyperfixations
intenses de la prostate, de l'estomac, du rectum et des adénopathies connues. Elle a montré de
plus une hyperfixation intense intramédullaire à hauteur de S2, non visualisée en TEP à la
fluorocholine, pouvant correspondre à des clones cellulaires très indifférenciés. Une
chimiothérapie par R-CHOP a alors été débutée. La TEP FDG de contrôle après 4 cures a
montré une disparition de la totalité des foyers hypermétaboliques à l'exception du foyer
rectal. Conclusions : Au total, ce patient présentait une rare localisation prostatique de
lymphome avec également atteinte gastrique, rectale, médullaire et ganglionnaire, découverte
fortuitement sur une TEP à la fluorocholine .... Une hyperfixation prostatique de la choline
n'est donc pas toujours synonyme d'adénocarcinome prostatique, a fortiori en présence
d'autres localisations.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Mots Clefs : Lymphome, 18F-FDG, 18F-FCH, Réponse à la thérapie, Cancer de la prostate
Y_3
De Vaugelade C*1; De Clermont H1; My Duyen Tiphaine A2; Benjamin A3; Perel Y2; Chateil
JF3; Fernandez P1
1
Médecine Nucléaire, CHU Pellegrin, Bordeaux
2
Oncologie Pédiatrique, CHU Pellegrin, Bordeaux
3
Radiologie Pédiatrique, CHU Pellegrin, Bordeaux
[email protected] (De-vaugelade)
Intérêt de la TEP-FDG dans une pathologie rare : la neurolymphomatose de l’enfant. A
propos d'un cas
Objectifs : La neurolymphomatose est une manifestation rare du lymphome non hodgkinien,
en particulier chez les enfants. Elle est souvent diagnostiquée tardivement, et le succès de la
prise en charge repose sur la reconnaissance précoce de cette complication neurologique. Cas
clinique : Un garçon de huit ans est adressé aux urgences pour l'apparition progressive de
douleurs dorsales et des membres inférieurs, puis apparaît une parésie des membres supérieur
et inférieur gauches. Une première ponction lombaire est d'abord en faveur d'une méningite
lymphocytaire devant la présence de lymphoblastes sans germe identifié. A ce stade, un
processus infectieux, un syndrome de Guillain Barré ou une hémopathie maligne étaient
envisagés. Une seconde ponction lombaire réalisée une semaine plus tard met en évide
Matériels et Méthodes : Examens complémentaires : Le bilan d'extension est complété par un TDM thoraco-abdomino-pelvien négatif, une IRM cérébrale et médullaire montrant une
infiltration des racines cervicales, sacrées et de la queue de cheval. Une TEP au 18F-FDG est
demandée pour finaliser le bilan. Résultats : La TEP-FDG confirme l'infiltration
hypermétabolique intense des racines cervicales et lombo-sacrées, mais identifie également
une fixation de l’émergence des nerfs craniens IX, X et XI à la sortie du foramen jugulaire
passée inaperçue sur l’IRM ainsi que de multiples foyers osseux hypermétaboliques
disséminés du squelette axial et périphérique. La réalisation d'un premier cycle de
chimiothérapie par COP permet une réponse clinique complète avec disparition des douleurs
et des symptômes neurologiques. La réponse radiologique est alors nette mais partielle. Enfin,
la TEP de suivi à 5 cures montre une réponse métabolique complète. Conclusions : Les
neurolymphomatoses sont des présentations rares de LMNH surtout chez l’enfant. La TEP
FDG est utile dans leur staging en montrant des lésions nerveuses passées inaperçues à l’IRM
ou des localisations secondaires non identifiées. Son utilité a aussi été montrée dans
l'évaluation de la réponse thérapeutique du lymphome primaire épidural spinal en détectant
une réponse plus précoce que l’IRM.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Mots Clefs : Neurolymphomatose, 18F-FDG, Métastases osseuses, Pédiatrie
Y_4
Bund C*1; Kremer S2; Roquet D3; Noblet V3; Schenck Dhif M4; Schneider F4; Namer IJ1
1
Biophysique et Médecine Nucléaire, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
2
Radiologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
3
ICUBE, Université de Strasbourg, CNRS, Strasbourg
4
Réanimation Médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
[email protected] (Bund)
Apport de la TEP/TDM au 18F-FDG dans la distinction des différents états de
conscience des patients dans le coma : un cas de coma hypoglycémique
Objectifs : La distinction entre coma, état végétatif, état de conscience minimale et locked-in
syndrome est souvent difficile à établir avec la clinique seule. L’imagerie fonctionnelle et
notamment la TEP/TDM au 18F-FDG et l’IRM fonctionnelle peuvent être utiles et
importantes au vue de l’impact thérapeutique. Ces dernières années, plusieurs publications ont
montré l’intérêt des techniques d’imagerie fonctionnelle pour la compréhension des stades de
coma. L'objectif est de montrer l'apport de la TEP/TDM au 18F-FDG dans la détermination
de l’état de conscience à la phase initiale du coma et dans son évolution à court terme, chez
une patiente en coma hypoglycémique. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas
d’une patiente de 34 ans, diabétique de type 1 traitée par pompe à insuline. Elle a été
retrouvée chez elle en coma hypoglycémique, Glasgow 6 en état d’agitation. La glycémie était
alors mesurée à 0,32 g/L. Elle a alors été transférée en réanimation médicale pour prise en
charge. A l’examen clinique, elle ne présentait pas de contact franc et présentait une
obnubilation persistante, des mouvements de reptation et une hypertonie axiale. Après
traitement par glucose et insuline, elle reste dans un état d’obnubilation. Dans ce contexte, elle
bénéficiera d’une IRM fonctionnelle en état de repos (sans stimulation) et d’une TEP/TDM au
18F-FDG dans le cadre d’un protocole et après consentement des proches. Résultats : La
première IRM fonctionnelle réalisée à J3, alors que la patiente est obnubilée et non
consciente, montre que le système attentionnel dorsal est non fonctionnel, avec une extinction
des zones dirigeant la conscience (DMN ou "réseau par défaut" non fonctionnel). La
TEP/TDM montre un hypométabolisme des precuneus et du lobule paracentral gauche qui
appartiennent à ce réseau. Elle montre aussi un hypométabolisme temporo insulaire gauche.
Les deux mêmes examens sont réalisés à J7, alors que la patiente est consciente mais présente
une désorientation temporo-spatiale et un MMSE à 19/30. L’IRM fonctionnelle ne montre
plus d’anomalie. La TEP/TDM montre une amélioration des anomalies précédemment
décrites avec persistance d’un hypométabolisme uniquement temporal gauche. Conclusions :
Ce cas clinique illustre l’intérêt de l’imagerie fonctionnelle (TEP et IRMf) dans la mise en
évidence des réseaux non fonctionnels dans les différents stades de coma. Lors du suivi, alors
que l’IRM fonctionnelle est normale, la TEP/TDM au 18F-FDG montre un hypométabolisme
temporal gauche pouvant expliquer les troubles mnésiques persistants.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Mots Clefs : 18F-FDG, IRM, Neurologie
Y_5
Moreau A*1; Parisse S2; Tschirret O3; Mognetti T3; Houzard C4
1
Médecine Nucléaire Lumen, GCS - Hospices Civils de Lyon
2
Médecine Nucléaire Lumen, GCS Hospices Civils Lyon-Crlcc Léon Bérard, Lyon
3
Médecine Nucléaire Lumen, GCS - CRLCC Léon Bérard, Lyon
4
Médecine Nucléaire Lumen, GCS - Hospices Civils de Lyon
[email protected] (Moreau)
Exploration en scintigraphie osseuse d'une suspicion clinique et histologique de
calciphylaxie
Objectifs : La calciphylaxie, pathologie rare, de pronostic sévère en raison des complications
infectieuses, observée chez les patients insuffisants rénaux en dialyse chronique, est induite
par les anomalies du métabolisme phosphocalcique liées à l’insuffisance rénale notamment,
provoquant une cristallisation de l’hydroxyapatite dans les vaisseaux et les tissus mous. Il
s’agit de lésions douloureuses, nécrosantes extensives, pouvant être digitales, en placard des
membres, de la graisse abdominale ou des cuisses, de nodules de calcinoses demohypodermiques périarticulaires. Le diagnostic est histologique. La scintigraphie osseuse, qui
explore l’activité ostéoblastique par le biais de la fixation du radiopharmaceutique sur ce type
de cristaux, permet de visualiser ces formations extra-osseuses. Matériels et Méthodes :
Découverte chez un patient de 67 ans diabétique de type 1, greffé rein et pancréas, en
insuffisance rénale aigüe, de lésions nécrotiques bilatérales douloureuses des avants-bras,
dans un contexte de diffusion d’une perfusion de gluconate de calcium (dialyse citrate). La
biopsie réalisée évoquait histologiquement une calciphylaxie, (plus rare au niveau des
membres supérieurs qu'au niveau des membres inférieurs). L’exploration scintigraphique
osseuse a été réalisée après injection IV de HDP-99mTc (9 MBq/Kg) et a comporté la
réalisation d’une étude vasculaire dynamique centrée sur les avants bras, suivie d’un balayage
corps entier aux temps précoces et tardifs, puis d’un complément TEMP/TDM centrée sur les
avants-bras (position le long du corps). Résultats : L’angioscintigraphie retrouvait une
hyperhémie modérée en regard des lésions des avants-bras, suivie d’une hypercaptation
tissulaire au temps précoce et d’une hyperfixation au temps tardif. L’hyperfixation de la face
postérieure des parties molles de l’avant-bras droit était hétérogène, avec liseré intensément
hyperfixant délimitant la vaste lésion nécrotique. Il n’a pas été retrouvé d’anomalie
morphologique hyperdense évidente sur l’examen TEMP/TDM, (toutefois : acquisition non
optimale, artefactée, patient hyperalgique). Sur le corps entier précoce, il a été retrouvé de
multiples foyers nodulaires d’hypercaptation tissulaire, confirmés au temps tardif, des tissus
mous du bassin et des cuisses, correspondant sur le plan morphologique à des remaniements
tissulaires sous-cutanés. Conclusions : La SO est peu spécifique. Les lésions visualisées
peuvent correspondre à des lésions calciphylaxiques ou de calcinose sous-cutanée. Les lésions
des cuisses étaient des lipodystrophies banales post injections. Dans le cadre de diffusion
d’une perfusion calcique, l’évolution clinique spontanément favorable des lésions récuse a
posteriori le diagnostic histologique évoqué de calciphylaxie.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Mots Clefs : 99mTc-HDP, Scintigraphie, Insuffisance rénale chronique, Tissus mous