Copyright © 2007 Micro Application 20-22, rue des Petits-Hôtels 75010 Paris 1ère Édition - Novembre 2007 Auteurs Jean-Georges SAURY et Sylvain CAICOYA Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de MICRO APPLICATION est illicite (article L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction illicite, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle. Le code de la propriété intellectuelle n’autorise aux termes de l’article L122-5 que les reproductions strictement destinées à l’usage privé et non destinées à l’utilisation collective d’une part, et d’autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration. Avertissement aux utilisateurs Les informations contenues dans cet ouvrage sont données à titre indicatif et n’ont aucun caractère exhaustif voire certain. A titre d’exemple non limitatif, cet ouvrage peut vous proposer une ou plusieurs adresses de sites Web qui ne seront plus d’actualité ou dont le contenu aura changé au moment où vous en prendrez connaissance. Aussi, ces informations ne sauraient engager la responsabilité de l’Editeur. La société MICRO APPLICATION ne pourra être tenue responsable de toute omission, erreur ou lacune qui aurait pu se glisser dans ce produit ainsi que des conséquences, quelles qu’elles soient, qui résulteraient des informations et indications fournies ainsi que de leur utilisation. ISBN : 978-2-7429-8448-0 Tous les produits cités dans cet ouvrage sont protégés, et les marques déposées par leurs titulaires de droits respectifs. Cet ouvrage n’est ni édité, ni produit par le(s) propriétaire(s) de(s) programme(s) sur le(s)quel(s) il porte. Couverture réalisée par Com’Back MICRO APPLICATION 20-22, rue des Petits-Hôtels 75010 PARIS Tél. : 01 53 34 20 20 - Fax : 01 53 34 20 00 http://www.microapp.com Support technique disponible sur www.microapp.com Mister O’net, l’homme à la référence, vous montre le chemin ! Rendez-vous sur le site Internet de Micro Application www.microapp.com. Dans le module de recherche, sur la page d’accueil du site, retrouvez Mister O’net. Dans la zone de saisie, entrez la référence à 4 chiffres qu’il vous indique sur le présent livre. Vous accédez directement à la fiche produit de ce livre. 9448 Avant-propos La collection Bible Micro Application a été conçue pour permettre aux utilisateurs avancés à experts d’approfondir leurs connaissances d’un thème précis. Exhaustifs, ces ouvrages permettent d’acquérir une connaissance intégrale du sujet étudié, à la fois en théorie et en pratique. Conventions typographiques Afin de faciliter la compréhension des techniques décrites, nous avons adopté les conventions typographiques suivantes : j gras : menu, commande, boîte de dialogue, bouton, onglet. j italique : zone de texte, liste déroulante, case à cocher, bouton radio. j Police bâton : instruction, listing, texte à saisir. ✂ : indique un retour à la ligne dû aux contraintes de la mise en page. Au cours de votre lecture, vous rencontrerez les encadrés suivants : Propose des trucs pratiques. Met l’accent sur un point important qu’il ne faut négliger à aucun prix. Vous recommande une technique ou une marche à suivre. Vous indique le nom et l’emplacement des fichiers à télécharger. Renvoi à un site où vous trouverez des infos complémentaires ou des outils à télécharger. Il s’agit d’informations supplémentaires relatives au sujet traité. Fait référence à un chapitre où vous trouverez des informations complémentaires. Contenu en un clin d’œil Partie A Installation, déploiement et généralités 27 Chapitre 1 Étude de cas 29 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 55 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 87 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 105 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 135 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 185 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 247 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows 301 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 351 Chapitre 10 Windows PowerShell 399 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 429 Chapitre 12 Windows Server 2008 477 Partie B Active Directory 509 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory 511 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory 535 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory 545 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites 563 Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des unités d’organisation 593 Chapitre 7 Chapitre 18 L’implémentation des serveurs d’infrastructure Active Directory 613 Chapitre 19 Les fonctions et les rôles dans Active Directory 661 Chapitre 20 La maintenance d’Active Directory 695 Chapitre 21 La sécurisation d’Active Directory 715 Chapitre 22 Active Directory Application Mode et Active Directory Federation Services 733 Partie C Sécurité Chapitre 23 Introduction à la sécurité 767 Chapitre 24 La conception de la sécurité des serveurs 789 Chapitre 25 Évaluation de la sécurité 805 Chapitre 26 La sécurisation des postes de travail 823 Partie D Annexes Chapitre 27 Annexe I - Liste alphabétique des commandes 861 Chapitre 28 Annexe II - Les services et les ports réseau sous Windows Server 2003 927 Annexe III - Glossaire 967 Chapitre 29 765 859 Sommaire Partie A Installation, déploiement et généralités 27 Chapitre 1 Étude de cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Le contexte : présentation de la société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 L’activité de la société . . . . . . . . . . . . . . . . . La situation géographique . . . . . . . . . . . . . . L’infrastructure informatique . . . . . . . . . . . . Le détail des sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les dysfonctionnements de la situation actuelle Les enjeux de la direction . . . . . . . . . . . . . . Les sociétés partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . La communication entre les sociétés . . . . . . . . Résumé du contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 31 32 34 37 39 39 41 42 Les objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Réduire les coûts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Intégrer les trois sociétés dans une nouvelle organisation . . . . . . . . . . 43 Sécuriser l’infrastructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 La mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Comment réduire les coûts à plusieurs niveaux ? . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Comment créer une organisation unique et intégrer les deux sociétés partenaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Comment sécuriser l’infrastructure ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Les différentes versions de Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Windows Server 2003 Standard Edition . Windows Server 2003 Enterprise Edition Windows Server 2003 Datacenter Edition Windows Server 2003 Web Edition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 58 58 58 Sommaire Comparaison des caractéristiques des différentes versions de Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Configuration requise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 De Windows NT 4.0 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? . . 62 Les nouveaux outils et les anciennes tâches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Les dossiers et les utilitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le Panneau de configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? . . . 65 Les améliorations apportées à Active Directory . . . . . Les améliorations du côté de TCP/IP . . . . . . . . . . . . Les changements mineurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les petits plus de la version 2003 et les Feature Packs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 68 68 69 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Les nouveautés du Service Pack 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Les nouveautés du Service Pack 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 Les nouveautés du Service Pack 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Les nouveautés du Service Pack 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Les mises à jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scalable Networking Pack (SNP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La bibliothèque XmlLite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les services de déploiement Windows WDS (Windows Deployment Services) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Microsoft Management Console 3.0 (MMC 3.0) . . . . . . . . . . . . Wireless Protected Access 2 (WPA2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La version améliorée de l’outil CACLS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les fonctions existantes améliorées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 . . . . . 91 . . . . . 93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 96 96 97 98 Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Une gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les succursales . . 99 La gestion améliorée des identités et des accès . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Les coûts de gestion du stockage réduits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Une plateforme web enrichie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Une virtualisation de serveur à moindre coût . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Un nouveau cycle de produits Windows Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 La version majeure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Sommaire La version mise à jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Les Service Packs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Considérations sur l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Les prérequis . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vérifier la compatibilité du système . . . Nouvelle installation ou mise à niveau ? Le double amorçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 108 109 110 Installer Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 L’installation manuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 L’installation automatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Résoudre les problèmes d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Découvrir les différentes versions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Que faire ? Avec quelle version . . . . . . . Windows Vista Starter Edition . . . . . . . . Windows Vista Édition Familiale Basique . Windows Vista Édition Familiale Premium Windows Vista Professionnel . . . . . . . . Windows Vista Entreprise . . . . . . . . . . . Windows Vista Édition Intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 138 139 139 140 141 141 Valider la configuration matérielle minimale recommandée . . . . . . . . . . . 142 Vista Édition Familiale Basique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Vista Édition Familiale Premium, Professionnel, Entreprise et Intégrale . 142 Effectuer une installation interactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 L’activation et la licence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Migrer vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Transférer les fichiers et les paramètres via le réseau . . . . . . . . . . . . . 152 Transférer les fichiers et les paramètres à l’aide d’un support amovible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 Transférer les fichiers et les paramètres: à l’aide d’un CD ou d’un DVD . 165 Sommaire Préparer la mise à jour vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Choisir une version de mise à jour . . . . . . . . . . . . . Vérifier la compatibilité matérielle . . . . . . . . . . . . . Installer le Framework .NET . . . . . . . . . . . . . . . . . Installer MSXML . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Installer le Conseiller de mise à niveau Windows Vista Utiliser le Conseiller de mise à niveau Windows Vista . Sauvegarder les données importantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 169 169 170 170 173 179 Mettre à jour le système d’exploitation vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . 181 Dépanner la mise à niveau vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 . . . . . . . . . . . . 185 Le processus d’installation de Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 Introduction à l’installation de Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . Les méthodes d’exécution du programme d’installation Windows . . . Les passes de configuration du programme d’installation de Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les méthodes conseillées pour l’installation de Windows Vista . . . . L’Assistant Gestion d’installation . . . . . . . . . . . L’architecture de l’Assistant Gestion d’installation L’interface graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . Créer un fichier de réponses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 . . 193 . . 201 . . 206 . . . . . . . . 208 208 211 212 Le fichier autounattend_sample . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le fichier Corp_autounattend_sample . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Attribuer des fichiers Unattend à des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelques points importants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Présentation des partages de distribution et des jeux de configuration . . . . . 214 215 218 219 221 Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 Introduction à Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Implémenter Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les options d’extinction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le processus de Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Réinitialiser l’activation de Windows Vista . . . . . . . . . . . . . Utiliser des fichiers de réponses en conjonction avec Sysprep Les fichiers journaux de Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 224 226 227 227 229 232 Sommaire Les limitations de Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232 Windows PE 2.0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 Introduction à WIN PE . . . . . . . . . . . Les versions de Windows PE . . . . . . . Win PE 2.0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’utilisation de Win PE . . . . . . . . . . . Les limitations de Win PE . . . . . . . . . Les outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Personnaliser un Win PE non préparé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 234 235 240 240 241 241 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 . . . . . . . . . . . . 247 Capturer une image avec ImageX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Présentation d’ImageX . L’architecture d’ImageX La commande ImageX . Capturer une image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 252 254 263 Appliquer une image avec ImageX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 La commande Imagex /apply . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 Personnaliser l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Le fichier Oobe.xml . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Le fonctionnement d’Oobe.xml . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270 Implémenter Oobe.xml . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 La maintenance de l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Ajouter une image dans une image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Gestionnaire de packages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La commande Pkgmgr.exe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ajouter des pilotes à une image de Windows hors connexion . . . . . . Activer ou désactiver les fonctionnalités Windows lorsque le système d’exploitation est hors connexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Installer ou supprimer des packages hors connexion à l’aide du Gestionnaire de package . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Installer un pack de langues dans une image hors connexion . . . . . . Les limitations du Gestionnaire de packages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284 285 287 289 . . 293 . . 295 . . 296 . . 298 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299 Sommaire Chapitre 8 Les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le fonctionnement des services de déploiement Windows . . . . . . . Installer les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . . Les modes de fonctionnement des services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301 303 305 309 Le mode hérité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 Le mode mixte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 Le mode natif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 Configurer les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310 Configurer DHCP pour les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . 312 L’option DHCP 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Le port 67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314 Les images de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Ajouter une image de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 Exporter une image de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318 Supprimer une image de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Les images d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Les groupes d’images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Créer des groupes d’images . . . . . Ajouter une image d’installation . . Supprimer une image d’installation Exporter une image d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 322 323 325 La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte . . . . . . . . . . . 326 L’administrateur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation . Spécifier la stratégie de noms de clients et l’unité d’organisation lors de l’approbation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le serveur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation . . . . Définir la stratégie de noms d’ordinateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effectuer toutes les actions d’ajout à un domaine lors du premier démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326 326 328 329 331 Le programme de démarrage par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332 WDSUTIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333 Configurer l’option 60 en ligne de commandes . . . . . . . . . Configurer le port 67 en ligne de commandes . . . . . . . . . . Ajouter une image de démarrage en ligne de commandes . . Supprimer une image de démarrage en ligne de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335 336 336 337 Sommaire Obtenir des informations sur le serveur de déploiement en ligne de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337 Démarrer le serveur en ligne de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Arrêter le serveur en ligne de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351 L’intégration dans le domaine Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353 Changer rapidement d’utilisateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Les stratégies de groupe avec Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362 Les fichiers ADMX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Les stratégies de groupe locales multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382 Gérer les réseaux filaires IEEE 802.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 383 Gérer les réseaux sans fil IEEE 802.11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387 Gérer Bitlocker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397 Chapitre 10 Windows PowerShell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Présentation de Windows PowerShell . . . . . . Installer Windows PowerShell . . . . . . . . . . . Exécuter Windows PowerShell . . . . . . . . . . . Les applets de commande Windows PowerShell Le traitement d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399 401 402 403 404 410 Les pipelines d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412 L’interaction et les scripts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413 La stratégie d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Utiliser Windows PowerShell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 L’importance de l’aide . . . . . . . . . . . . . Utiliser des applets de commande . . . . . Mettre en forme la sortie des commandes Utiliser des alias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 418 419 420 Naviguer dans Windows PowerShell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424 Naviguer dans le système de fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424 Sommaire Naviguer dans le Registre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425 Naviguer dans le magasin de certificats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 426 PowerShell et Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 427 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428 Chapitre 11 La maintenance des serveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429 Préparer l’administration d’un serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 Utiliser les appartenances de groupe pour administrer un serveur La commande Exécuter en tant que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’outil Gestion de l’ordinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Bureau à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 433 439 443 Analyser les performances du serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451 Pourquoi analyser les performances ? . . . . . . . . . . . . . . Établir une ligne de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Choisir entre analyse programmée et analyse en temps réel Les journaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les alertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les compteurs de performance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451 452 453 462 468 471 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 476 Chapitre 12 Windows Server 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477 Les prérequis à l’installation de Windows Server 2008 . . . . . . . . . . . . . . . 479 Qu’est-ce que la version Server Core ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480 Installer Windows Server 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 Les groupes et utilisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 486 Les services par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487 Gérer le serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489 Les tâches de configuration initiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489 La console Gestionnaire de serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490 Les assistants Server Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 Les rôles et les fonctionnalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493 Les améliorations liées à la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Les fonctionnalités de sécurité avancée du pare-feu Windows . . . . . . . 501 La protection : NAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Le chiffrement de lecteur BitLocker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 504 Sommaire Enterprise PKI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La cryptographie nouvelle génération (CNG) . . . RODC (contrôleurs de domaine en lecture seule) L’isolement de serveur et de domaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 504 505 505 506 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507 Partie B Active Directory 509 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511 Généralités sur l’annuaire et LDAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513 Qu’est-ce qu’un annuaire ? . . . . . . . . . . . . Un peu d’histoire sur le protocole . . . . . . . LDAP version 2 et version 3 . . . . . . . . . . . Le standard LDAP v3 . . . . . . . . . . . . . . . . La conformité LDAP de Windows Server 2003 La compatibilité LDAP et InetOrgPerson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513 514 515 516 519 521 Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 Les avantages d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . La structure logique d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . Le partitionnement de la base de données Active Directory La structure physique d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523 524 528 529 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 534 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . Vue d’ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le processus de conception d’Active Directory . . . . . . . . Le processus de planification d’un projet Active Directory . Les définitions communes dans un projet Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535 537 538 539 541 Définition du service d’annuaire . . . . . . . . . . . . . . Définition du schéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Définition du catalogue global . . . . . . . . . . . . . . . . Définition d’un nom unique et d’un nom unique relatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541 542 543 544 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 Sommaire Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 545 Du projet d’entreprise à la conception d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . 547 Les modèles de forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 548 Le modèle de forêt basé sur l’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 548 Le modèle de forêt basé sur les ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 549 Le modèle de forêt à accès restreint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 550 Principe de conception des forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 550 Les modèles de domaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552 Le modèle de domaine unique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552 Le modèle de domaine régional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554 Le modèle de domaine basé sur les entités de l’entreprise . . . . . . . . . . 554 Choisir le domaine racine de la forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 555 Le domaine racine d’une forêt dans un modèle de domaine unique . Le domaine racine d’une forêt dans un modèle de domaine régional ou basé sur les entités de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les avantages du domaine racine vide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les avantages d’un domaine régional ou d’entité en tant que racine de la forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 556 . . . 557 . . . 559 . . . 559 Conception de domaine et sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 559 Principe de conception des domaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 560 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 561 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563 Les mécanismes de conception : définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 565 Les fonctionnalités liées aux sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 566 Les concepts de réplication d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . 569 Collecter les informations sur le réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 580 Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine . . . . . . . . . . . . . . . . 581 Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine racine de la forêt Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine régionaux . . . . . Prévoir l’emplacement des serveurs de catalogue global . . . . . . . . . Déterminer l’emplacement des rôles maîtres d’opération . . . . . . . . Concevoir des sites . . . . . . . . . . . . Concevoir les liens de sites . . . . . . . Concevoir les ponts de liaison de sites En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582 582 584 585 . . . . . . . . 587 588 590 591 Sommaire Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des unités d’organisation . . . . . . . . . 593 Planifier la structure administrative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 595 La collecte des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 595 Les modèles administratifs informatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 597 Concevoir une structure d’unités d’organisation – les modèles de structure d’unités d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 598 Le modèle basé sur l’emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le modèle basé sur l’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le modèle basé sur la fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le modèle hybride basé sur l’emplacement, puis sur l’organisation Le modèle hybride basé sur l’organisation, puis sur l’emplacement . . . . . . . . . . . . . . . 598 599 599 600 601 Implémenter la structure d’unités d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 601 Les outils de création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le composant logiciel enfichable Utilisateurs et ordinateurs Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les outils de service d’annuaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’outil Ldifde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’outil de scripts Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 601 . . . . . . . . . . . . . . . . 602 603 609 610 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 611 Chapitre 18 L’implémentation des serveurs d’infrastructure Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . 613 Vue d’ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 615 Déterminer les contraintes matérielles pour les contrôleurs de domaine . 616 Les conditions requises pour l’installation d’Active Directory . . . . . . . 618 Déployer le domaine racine de la forêt puzzmania.com . . . . . . . . . . . . . . 619 Le processus d’installation d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . Installer le premier contrôleur de domaine . . . . . . . . . . . . . . . L’installation détaillée d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . Vérifier le premier contrôleur de domaine . . . . . . . . . . . . . . . . Configurer le serveur de temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vérifier la résolution de noms récursive sur le premier contrôleur de la forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 620 622 623 630 637 . . . . 640 Après l’installation du premier contrôleur de domaine . . . . . . . . . . . . . . . 641 Résoudre les problèmes d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 642 Modifier le nom d’un contrôleur de domaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 645 Supprimer un contrôleur de domaine dans Active Directory . . . . . . . . 646 Sommaire Déployer le deuxième contrôleur de domaine sur le même site . . . . . . . . . 649 Installer un contrôleur de domaine via le réseau . . . . . . . . . . . . . . Installer un contrôleur de domaine à partir d’un fichier de réponses . Vérifier le deuxième contrôleur de domaine . . . . . . . . . . . . . . . . . Reconfigurer le service DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activer le vieillissement et le nettoyage pour le DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 649 651 651 652 653 Déployer les domaines enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 655 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658 Chapitre 19 Les fonctions et les rôles dans Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 661 Configurer les rôles maîtres d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663 Les rôles maîtres au niveau de la forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663 Les rôles maîtres au niveau du domaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 664 Le transfert des rôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 667 Configurer le catalogue global . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 674 Élever les niveaux fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 681 Les relations d’approbation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 684 Les différentes approbations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 684 Le fonctionnement des approbations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 688 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 693 Chapitre 20 La maintenance d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 695 Sauvegarder Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 697 Restaurer Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 700 Choisir une restauration non autoritaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 701 Choisir une restauration autoritaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 703 Défragmenter et déplacer Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 704 Défragmenter Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 704 Déplacer Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 705 Prendre les rôles maîtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 707 Prendre le rôle maître de schéma . . . . . . . . . . . . . . . . Prendre le rôle maître d’attribution de noms de domaine Prendre le rôle maître des ID relatifs . . . . . . . . . . . . . Prendre le rôle maître d’émulateur PDC . . . . . . . . . . . Prendre le rôle maître d’infrastructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 707 708 709 710 711 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712 Sommaire Chapitre 21 La sécurisation d’Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’importance de la sécurité Active Directory . . . . . . . . . . . . Identifier les types de menaces pour la sécurité Active Directory Établir des frontières sûres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sélectionner une structure Active Directory sécurisée . . . . . . Sécuriser les comptes d’administration des services . . . . . . . Limiter l’exposition des comptes d’administration des services . Sécuriser les méthodes d’administration des données . . . . . . Protéger les serveurs DNS et les données DNS . . . . . . . . . . . Sécuriser les relations interforêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 715 717 717 719 720 720 721 723 728 731 732 Chapitre 22 Active Directory Application Mode et Active Directory Federation Services . . . . . . . . . . 733 Active Directory Application Mode dit ADAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 735 Les principes d’ADAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Implémenter ADAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La maintenance d’ADAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Synchroniser les données entre Active Directory et une instance ADAM . . . . 735 740 750 752 Active Directory Federation Services (ADFS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 754 Les principales fonctionnalités d’ADFS . L’extension d’Active Directory à Internet Les rôles des serveurs ADFS . . . . . . . . Configuration requise pour ADFS . . . . . Implémenter des composants ADFS . . . La terminologie ADFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 754 755 755 757 760 762 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 764 Partie C Sécurité 765 Chapitre 23 Introduction à la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 767 Qu’est ce que la défense en profondeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 769 La couche physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 770 Corruption possible de la couche physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 771 Sommaire Défense de la couche physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 771 La couche Périmètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 773 Corruption possible de la couche Périmètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774 Défense de la couche Périmètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774 La couche réseau interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 775 Corruption possible de la couche réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 776 Défense de la couche réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 777 La couche hôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 778 Corruption possible de la couche hôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 779 Défense de la couche hôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 779 La couche application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 780 Corruption possible de la couche application . . . . . . . . . . . . . . . . . . 781 Défense de la couche application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 781 La couche Données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 782 Corruption possible de la couche Données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 783 Défense de la couche Données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 783 Les notions fondamentales liées à la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 784 Les dix commandements de la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 786 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 787 Chapitre 24 La conception de la sécurité des serveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 789 Les problématiques de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 791 Les serveurs assurant plusieurs rôles. . . . . . . . . . . . . . . Des ressources limitées pour la mise en œuvre de solutions de sécurisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La menace interne ou accidentelle . . . . . . . . . . . . . . . . . Le manque de compétences en matière de sécurité . . . . . . Les possibilités d’accès physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les conséquences juridiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’utilisation de systèmes anciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 791 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 791 791 791 792 792 792 Les concessions en matière de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 792 Sécurité et facilité d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 792 Un faible coût . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 793 La sécurité de base des serveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 793 Sécuriser les serveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 793 Quelques recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 794 Sommaire La sécurité Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 795 Planifier la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . Établir des frontières de sécurité . . . . . . Renforcer la stratégie de domaine . . . . . Établir une hiérarchie basée sur les rôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 796 797 798 798 Protéger les serveurs membres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 799 Le modèle de sécurité Member Server Baseline . . . . . . . . . . . . . . . . . 799 Protéger les serveurs pour des rôles spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 800 Renforcer la protection des serveurs d’infrastructure . . . . . . . . . Renforcer la protection des serveurs de fichiers . . . . . . . . . . . . . Renforcer la protection des serveurs d’impression . . . . . . . . . . . Renforcer la protection des serveurs IIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les méthodes conseillées pour renforcer la protection des serveurs pour des rôles spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 800 801 801 801 . . . 803 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803 Chapitre 25 Évaluation de la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pourquoi réaliser des évaluations de la sécurité ? Planification de l’évaluation de sécurité . . . . . . Le concept de défense en profondeur . . . . . . . Définition du cadre de l’évaluation de sécurité . . Les objectifs de l’évaluation de sécurité . . . . . . Les types d’évaluations de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 805 807 808 810 811 812 813 L’analyse des vulnérabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 814 Le test de pénétration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 815 L’audit de sécurité informatique . . . . . . . . . . Publier les résultats de l’évaluation de sécurité . Utiliser l’outil MSAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 816 818 818 821 Chapitre 26 La sécurisation des postes de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 823 Gérer les mises à jour des logiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 825 La sécurité sous Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 826 Windows Defender . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 826 Sommaire Le Centre de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 832 Le pare-feu personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 835 Le contrôle des comptes utilisateurs (UAC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 846 L’antivirus en entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 847 Déploiement des logiciels antivirus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 848 Mise à jour des logiciels antivirus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849 Implémenter la sécurité des postes de travail à l’aide d’Active Directory . . . . 849 Utiliser des modèles de sécurité pour sécuriser les postes de travail . Utiliser des modèles d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vue d’ensemble des paramètres de sécurité des stratégies de groupe Configuration recommandée des options de sécurité pour les postes de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Appliquer les modèles de sécurité et les modèles d’administration . . Les méthodes conseillées pour sécuriser les postes de travail à l’aide d’une stratégie de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 850 . . 851 . . 852 . . 853 . . 855 . . 856 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 857 Partie D Annexes Chapitre 27 Annexe I - Liste alphabétique des commandes . A ..................... B ..................... C ..................... D ..................... E ..................... F ..................... G ..................... L ..................... M..................... N ..................... P ..................... R ..................... S ..................... T ..................... 859 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 861 863 866 867 877 885 886 890 893 895 896 906 913 916 922 Sommaire Chapitre 28 Annexe II - Les services et les ports réseau sous Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . 927 Les ports des services système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 929 Active Directory (autorité de sécurité locale) . . . . . . . . . . . . . Le service de la passerelle de la couche Application . . . . . . . . . Le service d’état ASP.NET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les services de certificats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de cluster . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Explorateur d’ordinateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur DHCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Système de fichiers distribués (DFS) . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur de suivi de lien distribué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Coordinateur de transactions distribuées . . . . . . . . . . . . . Le Serveur DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Journal des événements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les clients Microsoft Exchange Server et Outlook . . . . . . . . . . Le service de télécopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La réplication de fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur de fichiers pour Macintosh . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de publication FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . HTTP SSL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service d’authentification Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service Pare-feu de connexion Internet/Partage de connexion Internet (ICF/ICS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Centre de distribution de clés Kerberos . . . . . . . . . . . . . . . L’enregistrement de licences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service Message Queuing (MSMQ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Affichage des messages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les piles MTA Microsoft Exchange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Gestionnaire des opérations Microsoft 2000 . . . . . . . . . . . Le service POP3 Microsoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service MSSQLSERVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service MSSQL$UDDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Ouverture de session réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Partage de Bureau à distance NetMeeting . . . . . . . . . . . . . . Network News Transfer Protocol (NNTP) . . . . . . . . . . . . . . . . Le service Journaux et alertes de performance . . . . . . . . . . . . Le Spouleur d’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 929 930 931 931 931 932 932 933 933 934 934 934 935 936 937 937 937 938 938 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939 939 940 940 941 941 941 942 942 943 943 943 944 944 944 Sommaire L’Installation à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Appel de procédure distante (RPC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Localisateur d’appels de procédure distante (RPC) . . . . . . . . La Notification de stockage étendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur de stockage étendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Routage et accès distant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service SharePoint Portal Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service Simple Mail Transfer Protocol (SMTP) . . . . . . . . . . . Les services TCP/IP simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Agent de contrôle à distance SMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service SNMP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service d’interruption SNMP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service SQL Analysis Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service SQL Server : prise en charge des clients OLAP de niveau inférieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de découvertes SSDP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Microsoft Systems Management Server 2.0 . . . . . . . . . . . . . . . . Le Serveur d’impression TCP/IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service Telnet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les services Terminal Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Gestion de licences Terminal Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Annuaire de session des services Terminal Server . . . . . . . . . . Le service Trivial FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Hôte périphérique Plug-and-Play universel . . . . . . . . . . . . . . Windows Internet Name Service (WINS) . . . . . . . . . . . . . . . . . Les services Windows Media . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de temps Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de publication World Wide Web . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945 945 946 946 946 946 947 948 948 948 949 949 950 950 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 951 951 951 952 952 952 953 953 954 954 955 955 956 956 Les ports et les protocoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 957 Les exigences relatives aux ports et aux protocoles Active Directory . . . . . . . 965 Chapitre 29 Annexe III - Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 967 Chapitre 30 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 999 Préface Nous vous remercions d’avoir choisi la Bible Windows Server 2003 Windows Server 2008 afin de développer vos compétences dans le domaine des infrastructures Microsoft. Nous avons souhaité que cet ouvrage vous serve de guide aussi bien dans la conception de votre infrastructure que dans l’implémentation étape par étape des fonctionnalités techniques. Il vous aidera à faire face aux problématiques de tous les jours. Pour cela, l’ouvrage s’articule autour d’une étude de cas, une société fictive, qui sert de point de départ à l’exposition des problématiques et permet d’élaborer la conception de la solution, puis l’implémentation technique. Même si nous avons souhaité nous concentrer uniquement sur les infrastructures Microsoft, nous avons aussi voulu donner une dimension bien réelle aux problématiques d’entreprise en montrant que, de nos jours, la satisfaction de l’utilisateur final passe par un savant équilibre entre les fonctionnalités des systèmes d’exploitation pour serveurs et les fonctionnalités des systèmes d’exploitation pour clients et qu’une nouvelle version de Windows ne chasse pas l’autre immédiatement. En effet, Windows Vista arrive dans un contexte où le parc informatique est déjà composé de Windows XP et/ou Windows 2000, et Windows Server 2008 arrive également dans un contexte où le parc informatique est déjà composé de Windows Server 2003, Windows 2000 Server, voire Windows NT 4.0 Server. Au travers de la conception et de l’implémentation des serveurs Windows Server 2003, nous avons souhaité vous sensibiliser à cet état de fait et voulu que vous ayez en mains tous les arguments qui vous permettront de faire les choix structurants dans votre contexte. C’est pourquoi vous trouverez, par exemple, des chapitres traitant tout autant du déploiement de Windows Server 2003 que du déploiement de Windows Vista, de la sécurisation des serveurs comme de la sécurisation des stations de travail ou que des problématiques comme la gestion des identités et des services réseaux. En raison de la masse d’informations que cela représente, la Bible Windows Server 2003 Windows Server 2008 est composée de deux tomes. Le tome I développe les thèmes suivants : j l’installation, le déploiement et les généralités des systèmes d’exploitation ; j la conception, l’implémentation, la maintenance et la sécurité d’Active Directory ; j la sécurité des serveurs, des stations de travail, du réseau et des données. Le tome II développe les thèmes suivants : 25 j les problématiques d’entreprise comme l’authentification forte, la haute disponibilité ou l’intégration de Windows Server 2008 ; j la conception, l’implémentation, l’administration des services réseau ; j l’administration l’administration. centralisée de l’infrastructure, les outils améliorant Tous les chapitres sont en rapport avec l’étude de cas, mais cela ne vous empêchera pas d’utiliser ces livres pour un sujet précis selon vos besoins. Bonne lecture à tous ! 26 Partie A Installation, déploiement et généralités Partie A Installation, déploiement et généralités Chapitre 1 Étude de cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise . . . . . 55 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 . . . . . . 87 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 . 105 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista . . . . . . . . . . . 135 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 . . . . . . . . . . . . . . 185 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 . . . . . . . . . . . . . . 247 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows . . . . . . . . 301 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure . . . 351 Chapitre 10 Windows PowerShell . . . . . . . . . . . . . . . 399 Chapitre 11 La maintenance des serveurs . . . . . . . . . . . . 429 Chapitre 12 Windows Server 2008 . . . . . . . . . . . . . . 477 Chapitre 1 Étude de cas 1.1 1.2 1.3 1.4 Le contexte : présentation de la société Les objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . La mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 42 44 54 Le contexte : présentation de la société Q 1. Étude de cas uoi de mieux qu’une mise en situation afin d’expliquer les fonctionnalités de Windows Server 2003 R2 et de montrer toute l’étendue des possibilités du système d’exploitation serveur de Microsoft ! C’est par cette affirmation que nous est venue l’idée de présenter tous les concepts techniques au travers de la réalité des besoins quotidiens d’une entreprise (bien que celle-ci soit inventée de toutes pièces pour les besoins de l’ouvrage). Nous espérons que ce mode de fonctionnement vous permettra d’établir la relation entre le besoin d’entreprise et l’implémentation d’une fonctionnalité technique et que vous aborderez l’ouvrage soit par rapport à une situation que vous vivez dans votre travail quotidien, soit par rapport à un concept technique que vous souhaitez approfondir. Ce premier chapitre vous présente Puzzmania, une société à taille humaine, qui ressemble à tant d’autres dans le domaine de l’informatique et qui a les problématiques d’un grand nombre de sociétés en France de nos jours. Ce chapitre de référence détaille également les noms des serveurs, le plan de nommage, le plan d’adressage utilisé tout au long de l’ouvrage. Pour avoir l’opportunité d’introduire la conception d’Active Directory dans cet ouvrage, nous allons partir du postulat de base que Puzzmania est architecturée autour de domaines Windows NT 4.0, sachant que la plupart des entreprises en France ont toutes (ou presque) migré tout leur parc vers Active Directory. Cela va vous permettre de voir tous les aspects de la conception et, par anticipation, vous donner les bonnes pratiques de réflexion en cas de migration, puisque la migration vers Windows Server 2008 sera bientôt d’actualité. 1.1. Le contexte : présentation de la société L’activité de la société Puzzmania est une société de conception et de fabrication de puzzles, composée de 300 personnes réparties autour de trois sites géographiques : Paris, Toulouse et Nice. Elle enregistre de bons résultats grâce à une gamme de produits complète (pour tous les âges et tous les niveaux) et connaît depuis peu un essor considérable en étant la seule à proposer des puzzles 3D grâce à une technique d’impression holographique des pièces unique au monde. La situation géographique La société est articulée autour de trois sites géographiques : j le site de Paris, qui regroupe la direction, le marketing, les finances, les ressources humaines ; 31 1. Étude de cas Chapitre 1 Étude de cas j le site de Toulouse, qui regroupe l’usine de production et d’acheminement des puzzles dits classiques ; j le site de Nice, qui regroupe le laboratoire à l’origine du développement de la technique d’impression 3D unique au monde, ainsi que la production et l’acheminement de ces puzzles. L’infrastructure informatique Le système d’information de Puzzmania est à l’image de la société : il a été bâti il y a quelques années et il connaît maintenant une forte croissance. Puzzmania est composée de trois domaines NT 4.0 indépendants, un sur chaque site géographique, avec des relations d’approbation bidirectionnelles entre les sites. Au fil des différents projets informatiques, dus à l’essor des puzzles 3D, des serveurs Windows 2000 Server et Windows Server 2003 ont été ajoutés afin d’apporter de la robustesse et des fonctionnalités, mais sans impact sur l’infrastructure. Le but principal était de relier les sites, de communiquer, de répondre au besoin coûte que coûte. Chaque site dispose de son propre service informatique (de l’administration au support des utilisateurs). Les utilisateurs sont administrateurs de leurs propres stations de travail : ils utilisent des applications bureautiques (style Office), graphiques ou maison, selon leurs activités. Plan d’adressage IP La société utilise exclusivement le protocole TCP/IP comme protocole de communication sur son réseau. Voici comment a été pensé le plan d’adressage IP (serveurs, équipements actifs, stations de travail…) en tenant compte des trois sites géographiques, basé sur une étendue d’adresses IP de classe B. Une règle appliquée au troisième et quatrième octet de l’adresse IP offre un moyen mnémotechnique sympathique qui permet d’avoir en tête rapidement la relation entre l’adresse IP et le type de matériel. Dans certains cas, on peut également faire une correspondance entre l’adresse IP et le nom du serveur, par exemple, bien qu’aucun plan de nommage officiel n’ait été écrit. Tableau 1.1 : Règle d’attribution des adresses IP 1er octet 2e octet 3e octet 172 X = localisation 50 4e octet Y = catégorie Adresse IP ZZZ = de 1 172.50.XY.ZZZ à 254 Le masque de sous-réseau, quant à lui, sera le même sur tous les sites : 255.255.240.0. Il est calculé selon le besoin en adresses. 32 Le contexte : présentation de la société 1. Étude de cas En fonction du masque de sous-réseau et de l’étendue des adresses IP disponibles, il est décidé de découper l’étendue en plusieurs sous-réseaux ; en outre, il est convenu que chaque site géographique dispose de son propre sous-réseau, le tout correctement routé à travers les sites. Tableau 1.2 : Liste des sous-réseaux affectés aux sites géographiques de Paris, Toulouse et Nice Site géographique Numéro de sousréseau Adresse du sousréseau Adresses IP des machines Adresse de broadcast Paris 1 172.50.0.0 De 172.50.0.1 à 172.50.15.254 172.50.15.255 Toulouse 2 172.50.16.0 De 172.50.16.1 à 172.50.31.254 172.50.31.255 Nice 3 172.50.32.0 De 172.50.32.1 à 172.50.47.254 172.50.47.255 Un tel découpage représente un total de 16 sous-réseaux disponibles de 4094 machines chacun. Définition du troisième octet Selon la règle d’attribution des adresses IP, la variable X désigne le site géographique sur lequel se trouve le serveur ou la station de travail. Tableau 1.3 : Définition de la variable X du troisième octet du plan d’adressage IP Valeur X Localisation 1 Paris 2 Toulouse 4 Nice La variable Y désigne le type d’équipement. Tableau 1.4 : Définition de la variable Y du troisième octet du plan d’adressage IP Valeur Y Catégorie d’équipements 0 Équipements actifs du réseau (routeurs…) 1 Serveurs 2 Serveurs 3 Imprimantes 33 1. Étude de cas Chapitre 1 Étude de cas Valeur Y Catégorie d’équipements 4 Stations de travail 5 Stations de travail Il faut noter que le fait d’intégrer une variable Y dans la règle d’attribution des adresses IP limite encore plus le champ des possibles au sein d’un même sous-réseau. En effet, il va falloir segmenter une plage d’adresses IP qui est déjà segmentée elle-même. Définition du quatrième octet La variable ZZZ définit l’étendue des valeurs disponibles pouvant être affectées à une adresse IP, soit une étendue de 1 à 254. Il est quand même défini que les valeurs de 1 à 9 sont réservées aux contrôleurs de domaine répartis sur les sites géographiques. Exemple : l’adresse IP 172.50.10.254 fait référence à un routeur situé à Paris. L’adresse IP 172.50.41.6 fait référence à un contrôleur principal de domaine (CPD) situé à Nice. Le détail des sites Paris j Nombre d’utilisateurs : 120. j Nombre de stations de travail : 140. j Nombre de serveurs : 10. Liste des serveurs d’infrastructure Tableau 1.5 : Liste des serveurs d’infrastructure de Puzzmania présents sur le site de Paris 34 Nom du serveur Adresse IP Système d’exploitation Fonction PADC01 172.50.11.1 Windows NT 4.0 Server Contrôleur principal de domaine, serveur primaire DNS, serveur primaire WINS, serveur DHCP PADC02 172.50.11.2 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine (CSD), serveur secondaire DNS, serveur secondaire WINS partenaire de réplication TLDC06 172.50.11.6 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine TLSPUZZ Le contexte : présentation de la société Adresse IP Système d’exploitation Fonction NCEDC08 172.50.11.8 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine NCEPUZZ PABUR01 172.50.11.10 Windows 2000 Server Serveur de fichiers PAPRINT01 172.50.11.11 Windows 2000 Server Serveur d’impression PAMAIL01 172.50.11.12 Windows 2000 Server Serveur de messagerie PAAV01 172.50.11.13 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur antivirus PAWEB01 172.50.11.15 Windows Server 2003 Web Edition Serveur web PAWEB02 172.50.11.16 Windows Server 2003 Web Edition Serveur web 1. Étude de cas Nom du serveur Cas d’entreprise La liste des serveurs montre la mixité des versions des systèmes d’exploitation utilisées. En guise de serveurs web, par exemple, on a installé Windows Server 2003 afin d’utiliser les fonctionnalités d’IIS 6. On remarque également que le site de Paris contient un CSD de chacun des autres domaines. En outre, dans la mesure du possible, les noms de serveur sont représentatifs, bien qu’il n’y ait pas de plan de nommage officiel, mais cela n’est pas le cas à tous les coups. Le serveur DHCP du site, PADC01, distribue des adresses IP comprises dans une étendue allant de 172.50.14.1 à 172.50.14.254 et de 172.50.15.1 à 172.50.15 .254. Elles sont distribuées aux stations de travail localisées au même endroit. Toulouse j Nombre d’utilisateurs : 100. j Nombre de stations : 90. j Nombre de serveurs : 11. 35 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas Liste des serveurs d’infrastructure Tableau 1.6 : Liste des serveurs d’infrastructure de Puzzmania présents sur le site de Toulouse Nom du serveur Adresse IP Système d’exploitation Fonction TLDC03 172.50.21.3 Windows NT 4.0 Server Contrôleur principal de domaine, serveur primaire DNS, serveur primaire WINS, serveur DHCP TLDC04 172.50.21.4 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine, serveur secondaire DNS, serveur secondaire WINS partenaire de réplication PADC03 172.50.21.3 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine PARPUZZ NCEDC09 172.50.21.9 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine NCEPUZZ TLSBUR01 172.50.21.10 Windows 2000 Server Serveur de fichiers TLSPRINT01 172.50.21.11 Windows 2000 Server Serveur d’impression TLSMAIL01 172.50.21.12 Windows 2000 Server Serveur de messagerie TLSAV01 172.50.21.13 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur antivirus TLSBDD01 172.50.21.14 Windows 2000 Server Serveur de base de données TLSAPP01 172.50.21.15 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur applicatif TLSAPP02 172.50.21.16 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur applicatif Cas d’entreprise Si on compare les listes des serveurs d’infrastructure de Paris et de Toulouse, on retrouve des doublons dans les rôles de serveur induits par le fait que le domaine TLSPUZZ est indépendant du domaine de Paris. Cette remarque vaut pour tous les sites. On constate également des différences dans la règle de nommage des serveurs par rapport au site de Paris, sûrement dues à la précipitation (par exemple, le site de Toulouse est mentionné sur deux ou trois caractères). Le serveur DHCP du site, TLDC03, distribue des adresses IP comprises dans une étendue allant de 172.50.24.1 à 172.50.24.254 et de 172.50.25.1 à 172.50.25 .254. Elles sont distribuées aux stations de travail localisées au même endroit. 36 Le contexte : présentation de la société Nice Nombre d’utilisateurs : 80. j Nombre de stations : 90. j Nombre de serveurs : 9. 1. Étude de cas j Liste des serveurs d’infrastructure Tableau 1.7 : Liste des serveurs d’infrastructure de Puzzmania présents sur le site de Nice Nom du serveur Adresse IP Système d’exploitation Fonction NCDC06 172.50.41.6 Windows NT 4.0 Server Contrôleur principal de domaine, serveur primaire DNS, serveur primaire WINS, serveur DHCP NCEDC07 172.50.41.7 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine, serveur secondaire DNS, serveur secondaire WINS partenaire de réplication PADC04 172.50.41.4 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine PARPUZZ TLDC05 172.50.41.5 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine pour le domaine TLSPUZZ NCEBUR01 172.50.41.10 Windows 2000 Server Serveur de fichiers NCEPRINT01 172.50.41.11 Windows 2000 Server Serveur d’impression NCEMAIL01 172.50.41.12 Windows 2000 Server Serveur de messagerie NCEAV01 172.50.41.13 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur antivirus NCEBDD01 172.50.41.14 Windows 2000 Server Serveur de base de données NCAPPA 172.50.41.15 Windows Server 2003 Enterprise Edition Serveur applicatif en cluster NCEAPPB 172.50.41.16 Windows Server 2003 Enterprise Edition Serveur applicatif en cluster Le serveur DHCP du site, NCDC06, distribue des adresses IP comprises dans une étendue allant de 172.50.44.1 à 172.50.44.254 et de 172.50.45.1 à 172.50.45 .254. Elles sont distribuées aux stations de travail localisées au même endroit. Les dysfonctionnements de la situation actuelle Puzzmania est composée de trois domaines Windows NT 4.0 Server indépendants, avec des relations d’approbation bidirectionnelles entre les sites. Cette architecture se 37 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas focalise sur la communication entre les sites géographiques. Elle n’est pas la plus sécurisée qui soit, ni la plus simple à administrer d’ailleurs. Notons les points de dysfonctionnements suivants… La non-uniformité des processus Aujourd’hui, chaque site possède sa propre méthode de travail, ses choix de systèmes d’exploitation et de logiciels. Pour ne citer qu’un seul exemple de cette complexité, chaque site possède aujourd’hui un antivirus différent. Il reste très difficile, voire souvent impossible, de mettre en place des solutions globales au niveau de l’organisation de Puzzmania. Les problèmes de coûts importants L’organisation de Puzzmania regroupe, sur l’ensemble de ses trois sites, une diversité de serveurs et de stations de travail importante. La gamme de serveurs s’étend de Windows NT 4.0 Server pour les serveurs d’infrastructure, à Windows 2000 Server pour les serveurs de base de données et de fichiers, en passant par différentes éditions de Windows Server 2003 pour des serveurs applicatifs et web. La gamme des stations de travail est à l’égale de la gamme des serveurs puisque l’on y retrouve des clients installés au fil des livraisons matérielles. Des coûts importants sont recensés au niveau du centre d’appels de la société. Les techniciens sont obligés de connaître plusieurs systèmes d’exploitation clients tels que Windows NT 4.0 Workstation, Windows 2000 Professionnel, Windows XP Professionnel et maintenant Windows Vista Professionnel, ainsi que diverses applications, souvent dupliquées quand elles ne sont pas triplées. Les problèmes de réactivité L’entreprise souffre de problèmes de réactivité à plusieurs niveaux. Vu la diversité des versions des systèmes d’exploitation des stations de travail et des serveurs, la qualification des logiciels se voit multipliée par trois. Prenons l’exemple de la suite bureautique Office. Selon la version d’Office utilisée sur chaque site, il faut tester son bon fonctionnement, aussi bien sous Windows NT 4.0 Workstation que Windows 2000 Professionnel, Windows XP Professionnel et Windows Vista Professionnel (car la migration du parc vers Windows Vista est ou sera d’actualité). En outre, lorsqu’un problème Office est détecté sur une plateforme ou qu’un Service Pack sort afin d’améliorer la sécurité ou apporter des fonctionnalités, il faut le temps de le tester et de le déployer sans impact sur les autres plateformes. 38 Le contexte : présentation de la société Le problème de gestion du parc informatique trop complexe 1. Étude de cas L’entreprise ne possède pas une méthode d’installation industrialisée pour les systèmes d’exploitation clients et serveurs. La mise en service de stations de travail ou de serveurs se fait manuellement, ce qui touche considérablement la mise en production et le coût des machines. La sécurité du système d’information Le maintien d’anciennes versions de systèmes d’exploitation apporte son lot de problèmes de sécurité. Exemple : l’obligation de maintenir des protocoles de communication non sécurisés. Le fait que tous les utilisateurs soient administrateurs de leur station de travail augmente les risques : installation d’applications non conformes, utilisation de périphériques externes (sans compter l’impact sur la gestion du parc et le centre d’appels). De plus, Puzzmania ne possède pas de système centralisé de mise à jour de correctifs. Les enjeux de la direction Afin d’optimiser ses performances, la direction décide de n’avoir plus qu’un seul site de production et d’acheminement (Toulouse), tout en tirant parti et en communiquant au mieux (c’est-à-dire de façon sécurisée) avec le laboratoire de Nice. Elle décide également de la nécessité de consolider et d’homogénéiser l’infrastructure informatique pour alléger les coûts. Afin d’élargir ses compétences, la direction décide de racheter deux sociétés. Les sociétés partenaires Smart Com Smart Com est une très petite société située à Londres, spécialisée dans le développement des activités commerciales vers l’international. Le but de ce rachat est d’en faire une antenne commerciale pour gagner de nouveaux marchés. Son infrastructure informatique est constituée d’un seul domaine Windows NT 4.0 Server englobant tous les services de la société : 4 serveurs pour 15 stations de travail. Les mêmes règles d’attribution d’adresses IP, énoncées dans le plan d’adressage IP de Puzzmania, sont appliquées ici. Les seules exceptions concernent le sous-réseau dans lequel se trouvent les machines ainsi que la variable X du troisième octet, qui prend ici la valeur 5. 39 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas Tableau 1.8 : Sous-réseau affecté au site géographique de Londres pour Smart Com Site géographique Numéro de sousréseau Adresse du sousréseau Adresses IP des machines Adresse de broadcast Londres 4 172.50.48.0 De 172.50.63.255 172.50.48.1 à 172.50.63.254 Le nommage des serveurs est, quant à lui, propre à Smart Com. Liste des serveurs d’infrastructure Tableau 1.9 : Liste des serveurs d’infrastructure de Smart Com présents sur le site de Londres Nom du serveur Adresse IP Système d’exploitation Fonction SMART−DC01 172.50.51.1 Windows NT 4.0 Server Contrôleur principal de domaine, serveur primaire DNS, serveur primaire WINS, serveur DHCP SMART−DC02 172.50.51.2 Windows NT 4.0 Server Contrôleur secondaire de domaine, serveur secondaire DNS, serveur secondaire WINS partenaire de réplication SMART−BUR01 172.50.51.10 Windows 2000 Server Serveur de fichiers et serveur antivirus SMART−BDD01 172.50.51.11 Windows 2000 Server Serveur de base de données et serveur applicatif Le serveur DHCP du site, SMART−DC01, distribue des adresses IP comprises dans une étendue allant de 172.50.54.1 à 172.50.54.254 et de 172.50.55.1 à 172.50.55 .254. Elles sont distribuées aux stations de travail localisées au même endroit. Créadesign Créadesign est une petite société high-tech située à Nice, spécialisée dans l’infographie. Le but de ce rachat est de renforcer le développement autour de la technique qui fait le succès de l’entreprise. La société est constituée d’un domaine unique Active Directory Windows Server 2003 comprenant sept serveurs et cinquante postes. Les mêmes règles d’attribution d’adresses IP, énoncées dans le plan d’adressage IP de Puzzmania, sont appliquées ici. Les seules exceptions concernent le sous-réseau dans lequel se trouvent les machines ainsi que la variable X du troisième octet, qui prend ici la valeur 7. 40 Le contexte : présentation de la société Tableau 1.10 : Sous-réseau affecté au site géographique de Londres pour Smart Com Numéro de sousréseau Adresse du sousréseau Adresses IP des machines Adresse de broadcast Nice 5 172.50.64.0 De 172.50.79.255 172.50.64.1 à 172.50.79.254 1. Étude de cas Site géographique Le nommage des serveurs est, quant à lui, propre à Créadesign. Liste des serveurs d’infrastructure Tableau 1.11 : Liste des serveurs d’infrastructure de Créadesign présents sur le site de Nice Nom du serveur Adresse IP Système d’exploitation Fonction crea−dc1 172.50.71.1 Windows Server 2003 Standard Edition Contrôleur de domaine, serveur primaire DNS, serveur primaire WINS, serveur DHCP crea−dc2 172.50.71.2 Windows Server 2003 Standard Edition Contrôleur de domaine, serveur secondaire DNS, serveur secondaire WINS partenaire de réplication crea−bur1 172.50.71.10 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur de fichiers crea−av1 172.50.71.11 Windows Server 2003 Standard Edition Serveur antivirus crea−bda 172.50.71.12 Windows Server 2003 Enterprise Edition Serveur applicatif et de base de données en cluster crea−bdb 172.50.71.13 Windows Server 2003 Enterprise Edition Serveur applicatif et de base de données en cluster crea−web1 172.50.71.14 Windows Server 2003 Web Edition Serveur web Le serveur DHCP du site, crea−dc1, distribue des adresses IP comprises dans une étendue allant de 172.50.74.1 à 172.50.74.254 et de 172.50.75.1 à 172.50.75 .254. Elles sont distribuées aux stations de travail localisées au même endroit. La communication entre les sociétés Une fois l’annonce faite par la direction du rachat de Smart Com et de Créadesign, la première étape, d’un point de vue informatique, est d’établir le contact entre les trois sociétés. Pour ce faire, il faut créer de nouvelles relations d’approbation entre les 41 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas domaines, mais également configurer les serveurs WINS comme partenaires de réplication afin de convertir les noms NetBIOS en adresses IP. Résumé du contexte Puzzmania est une entreprise de taille moyenne, fonctionnant sous une architecture Windows NT 4.0 Server, et repartie sur trois sites. Chaque site est autonome dans le choix de ses machines et de ses logiciels, et dispose approximativement d’une dizaine de serveurs, allant de Windows NT 4.0 Server à Windows Server 2003 Enterprise Edition, et d’une centaine de postes utilisateurs, allant de Windows NT 4.0 Workstation à Windows XP professionnel. Chaque site possède son propre domaine et communique avec les autres domaines de l’entreprise à l’aide de relations d’approbation bidirectionnelles, et parfois de comptes dupliqués pour l’administration. Puzzmania travaille aujourd’hui essentiellement avec deux partenaires : j Créadesign, pour la partie recherche et développement de nouveaux produits. Cette société évolue dans une forêt Active Directory Windows Server 2003 regroupant quelques serveurs et une cinquantaine d’utilisateurs. Créadesign possède une forte expérience informatique dans les nouvelles technologies. j Smart Com, pour la partie communication. Cette société de petite taille dispose d’une petite structure informatique d’une quinzaine de personnes et de quatre serveurs. Pour que tous les sites puissent partager l’information, on est obligé de créer des relations d’approbation dans tous les sens, ce qui a comme conséquence d’augmenter les risques d’intrusion et de complexifier l’administration (placer les droits sur les serveurs de fichiers est un vrai casse-tête !). On s’aperçoit également que la mixité des systèmes d’exploitation au niveau des fondements de l’infrastructure complique également le problème. 1.2. Les objectifs Vu les stratégies de développement mises en œuvre par la direction et compte tenu des contraintes techniques dues à l’arrêt programmé du support de Windows NT 4.0 Server, la décision est prise de restructurer le système d’information autour de Windows Server 2003. Windows Server 2003 est le système d’exploitation serveur Microsoft de référence (en attendant Windows Server 2008, son successeur). Puzzmania compte profiter des nouveautés apportées par Windows Server 2003 R2 (sorti en 2005), des améliorations de sécurité, de stabilité et de performances apportées par le Service Pack 2 ainsi que des fonctionnalités d’anticipation à l’arrivée de Windows Vista dans l’infrastructure réseau et système, apportées également par le Service Pack 2. 42 Les objectifs Trois grands axes de travail sont retenus… 1. Étude de cas Réduire les coûts Vaste travail ! La première étape consiste à concevoir une nouvelle infrastructure qui sera la base d’un travail de fond sur la réduction des coûts. Une plus grande disponibilité de l’infrastructure, des serveurs et des stations de travail va participer également à la réduction des coûts. Tout doit être mis en œuvre pour simplifier l’accès aux données, mettre en place toutes les options et les services qui vont accroître la productivité de l’utilisateur. Une autre étape importante porte sur l’industrialisation des installations des stations de travail et des serveurs, l’uniformité des choix logiciels et l’allégement de la charge de travail du centre d’appels. En effet, en utilisant tout le potentiel de l’infrastructure Windows Server 2003, il sera possible d’automatiser l’installation des serveurs et des stations de travail, et également d’appliquer des stratégies de groupe qui définiront les droits des utilisateurs (par exemple, les logiciels qu’ils ont le droit d’utiliser). Dans le contexte de Puzzmania, le but est d’avoir une plateforme matérielle et logicielle commune à tous les sites. Cela permettra d’être plus réactif lors de la sortie d’une nouvelle version d’Office par exemple. En outre, la charge de travail du centre d’appels sera allégée, non seulement parce que les compétences demandées aux techniciens de support seront plus clairement exprimées, mais aussi parce que l’environnement de travail de l’utilisateur sera contrôlé. Intégrer les trois sociétés dans une nouvelle organisation Concevoir le nouveau système d’information, c’est un peu comme bâtir une maison : il faut toujours commencer par les fondations. Plus les fondations seront solides, plus il sera facile de répondre aux besoins présents et futurs. Il ne faut pas perdre de vue que l’infrastructure informatique doit répondre à une problématique d’entreprise. En ce qui concerne Smart Com et Créadesign, informatiquement parlant, il est possible de travailler de plusieurs façons : soit on les considère comme des partenaires communiquant avec Puzzmania, soit on les absorbe dans l’infrastructure de Puzzmania. En faisant le parallèle avec les enjeux de la direction, on s’aperçoit que l’objectif est bien de les absorber dans la nouvelle infrastructure tout en conservant leurs spécificités : Smart Com doit devenir une antenne commerciale et Créadesign doit se rapprocher du site de Nice et doit être sécurisée. 43 Chapitre 1 Étude de cas Sécuriser l’infrastructure 1. Étude de cas À l’heure actuelle, il est clair que les infrastructures informatiques doivent être les plus sécurisées possibles. La sécurité doit être implémentée sur plusieurs niveaux fonctionnels. j Sécurité du matériel d’infrastructure : les serveurs qui vont jouer un rôle important dans l’infrastructure devront être sécurisés dans une salle prévue à cet effet. j Sécurité des processus : prenons l’exemple des sauvegardes et des restaurations d’Active Directory. Il faut savoir comment les réaliser. Tout prend un sens quand on sait quel processus il faut suivre pour mettre la sauvegarde en lieu sûr afin d’éviter un désastre. j Sécurité des flux : certaines communications de l’entreprise doivent être protégées. Il s’agit d’isoler l’activité de recherche et de développement du site de Nice de Puzzmania et de Créadesign et de crypter les données sensibles. j Sécurité des systèmes d’exploitation : tout doit être mis en œuvre pour avoir une politique antivirale et de mise à jour des correctifs de sécurité la plus homogène et la plus efficace possible. 1.3. La mise en œuvre Pour atteindre les différents objectifs, on porte le choix sur des logiciels tournant sous Windows Server 2003 pour la partie serveur : selon les besoins, soit Windows Server 2003 sera installé, soit Windows Server 2003 R2 ; le Service Pack 2 sera installé sur tous les serveurs. En ce qui concerne le poste de travail, les ordinateurs déjà présents et aux capacités limitées seront sous Windows XP Professionnel. Les nouveaux ordinateurs seront sous Windows Vista Professionnel. Windows Server 2003, Windows XP Professionnel et Windows Vista Professionnel ont été choisis car ce sont les systèmes d’exploitation qui répondent le mieux à l’ensemble des demandes de la direction. Ils présentent toutes les qualités d’un système d’exploitation mature, robuste et sécurisé. L’équipe informatique a recensé l’ensemble des demandes de la direction et dégagé les trois objectifs exposés précédemment : 44 j une réduction de coûts à plusieurs niveaux ; j la mise en place d’une organisation unique avec l’intégration des deux sociétés partenaires ; j la sécurité. La mise en œuvre Comment réduire les coûts à plusieurs niveaux ? j la maîtrise du nombre des serveurs d’infrastructure ; j la gestion des coûts liés aux stations de travail et aux serveurs ; j la réorganisation des sites ; j la stabilité des stations de travail des utilisateurs ; j la gestion des coûts liés aux utilisateurs ; j la réduction du nombre coups de téléphone au centre d’appels ; j la réduction des interventions des techniciens sur les sites. 1. Étude de cas Une réduction de coûts importante a été demandée par la direction. Cette réduction, pour être conséquente, devra s’appliquer sur les points suivants : Maîtriser le nombre des serveurs d’infrastructure Une étude va être réalisée sur la conception de la structure d’annuaire. Elle comportera une réflexion autour des points suivants : j la structure logique ; j la topologie de site ; j la planification de la capacité des contrôleurs de domaine. À partir de cette étude, il sera possible de déterminer le nombre de sites ayant besoin de serveurs d’infrastructure et les sites qui deviendront des succursales sans serveur d’infrastructure. La charge des contrôleurs de domaine sera calculée. Le nombre de serveurs et les configurations de chaque machine au niveau de la puissance et du stockage en seront déduits. Gérer les coûts liés aux stations de travail et aux serveurs Pour pouvoir réduire le coût des serveurs et stations de travail, il sera important de limiter le nombre d’interventions et le temps passé sur chaque machine. Pour cela, deux actions de base vont être mises en place : j Les serveurs seront installés à partir de techniques dites silencieuses, avec des fichiers de réponses. j Les stations de travail seront industrialisées avec l’installation des Service Packs et autres, selon la technique de slipstream. Les postes utilisateurs seront préconfigurés avec les logiciels nécessaires au fonctionnement de la station de travail de base. 45 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas Réorganiser les sites Figure 1.1 : Le futur plan des sites L’entreprise sera réorganisée de la façon suivante : trois sites et une succursale. Chacun des trois sites possédera des serveurs d’infrastructure du domaine auquel il appartient. Les serveurs d’infrastructure auront les rôles de service réseau, tels que DNS, WINS, DHCP, Active Directory et serveur de catalogue global. Stabiliser les stations de travail utilisateurs Pour ne plus avoir de problèmes de stabilité sur les stations de travail, les utilisateurs ne seront plus administrateurs de leur station. Il faudra donc utiliser la politique du moindre privilège. Pour garantir la bonne utilisation des postes, on publiera les logiciels de base, ce qui aura comme intérêt de se remettre en place automatiquement en cas de suppression volontaire ou involontaire de la part de l’utilisateur. On utilisera des modèles de sécurité pour appliquer des paramètres de sécurité cohérents sur l’ensemble des stations de travail de l’organisation. On créera des stratégies de groupe en fonction des besoins des services (ressources humaines, finances…) et des contraintes de domaine et de site, pour assurer la meilleure utilisation des postes selon les besoins spécifiques, et uniquement les besoins. 46 La mise en œuvre Gérer les coûts liés aux utilisateurs 1. Étude de cas Pour limiter l’utilisation des serveurs de fichiers, on appliquera des quotas pour maîtriser les dépenses dues à l’achat d’espace disque. L’action d’un utilisateur sur un poste se limitera uniquement aux besoins de son périmètre. Il sera important de limiter, voire d’empêcher l’installation de logiciels exotiques (non nécessaires à l’entreprise), qui sont facteurs de réinstallation des postes et de surplus de coups de téléphone au centre d’appels (help desk). Réduire le nombre de coups de téléphone au centre d’appels La mise en place de clichés instantanés permettra aux utilisateurs de gérer eux-mêmes les sauvegardes des différentes versions de leurs fichiers. Par une interface très simple, ils pourront restaurer des versions antérieures et ainsi diminuer le nombre de coups de téléphone au centre d’appels. L’étude des stratégies de compte en fonction des besoins de chaque domaine contribuera également à l’effort de réduction de la charge d’appels. Réduire les interventions des techniciens sur les sites On déploiera les logiciels par l’intermédiaire de la technologie IntelliMirror. Pour réduire les coûts liés aux interventions des techniciens sur les sites, on mettra en place un modèle de poste standard. Comment créer une organisation unique et intégrer les deux sociétés partenaires ? Mettre en place une architecture autour d’une organisation unique Le choix retenu a été la mise en œuvre d’un annuaire Active Directory basé sur un modèle de forêt unique. Cette solution permet d’exploiter les avantages de l’annuaire Active Directory autour du nom puzzmania.com. Le fait de rassembler l’organisation de l’entreprise sous une forme de forêt unique ne ferme pas les portes sur les possibilités d’isoler une partie de l’entreprise ayant des besoins spécifiques, en matière de sécurité par exemple. L’annuaire Active Directory permet d’exploiter de nouvelles fonctionnalités telles que la prise en compte des notions de site, d’unité organisationnelle, de groupe universel. On pourra appliquer des stratégies de groupe aux utilisateurs et aux ordinateurs en fonction de critères multiples. 47 Étude de cas 1. Étude de cas Chapitre 1 Figure 1.2 : Nouvelle organisation de domaines Redéfinir l’organisation logique de l’entreprise tenant compte des demandes de sécurité et de l’intégration des deux partenaires L’entreprise Puzzmania et les sociétés Smart Com et Créadesign ont été réorganisées en trois domaines. Les domaines de SmartCom et Créadesign ont disparu. Le premier domaine, puzzmania.com, est la racine de la forêt. Il est vide. Il ne possède que des contrôleurs de domaine configurés comme serveurs de catalogue global, ainsi que les cinq rôles maîtres. Le deuxième domaine, corp.puzzmania.com, regroupe la majeure partie des utilisateurs et des ressources. L’ancien domaine Smart Com est intégré dans ce domaine. Le troisième domaine, rd.puzzmania.com, répond à des besoins de sécurité spécifiques, qui ne peuvent être assurés dans le cadre d’un domaine unique : flux cryptés, mise en place de certificats, modèles de sécurité, etc. Par cette réorganisation, l’entreprise va réduire considérablement le trafic réseau et les relations d’approbation au travers du réseau. Elle conservera une certaine indépendance au niveau de l’administration, tout en intégrant les deux sociétés partenaires au sein d’une organisation unique. La succursale de Londres passe à dix utilisateurs : elle ne possédera ni contrôleur de domaine ni serveur d’infrastructure. Mettre en place un plan d’adressage IP et un plan de nommage commun Cette réorganisation est l’occasion rêvée de remettre à plat le plan d’adressage IP et le plan de nommage afin d’harmoniser et de simplifier l’utilisation du réseau au travers des 48 La mise en œuvre différents sites, de clarifier les rôles des serveurs et d’anticiper le futur : pourquoi pas le rachat de nouvelles sociétés ! 1. Étude de cas Plan d’adressage IP Une règle assez similaire à la règle existante chez Puzzmania est mise en place. Elle permettra de conserver les habitudes prises par les administrateurs. Elle joue sur les distinctions simplifiées du troisième et du quatrième octet. Le deuxième octet, quant à lui, change et prend la valeur 100. Tableau 1.12 : Nouvelle règle d’attribution des adresses IP 1er octet 2e octet 3e octet 4e octet Adresse IP 172 100 X = localisation ZZZ = de 1 à 254 172.100.Xxx.ZZZ Le masque de sous-réseau, quant à lui, sera le même sur tous les sites, c’est-à-dire 255.255.240.0. En fonction du nombre d’adresses IP souhaitées et du nombre de sites géographiques, il est convenu de découper l’étendue d’adresses IP en 16 sous-réseaux afin de prévoir l’éventualité d’une future croissance et d’affecter un sous-réseau par site géographique, à l’exception du site de Nice, qui disposera d’un sous-réseau supplémentaire afin de sécuriser au mieux le domaine rd.puzzmania.com. Seuls 5 sous-réseaux seront utilisés pour l’instant. Tableau 1.13 : Liste des sous-réseaux affectés aux sites géographiques de Nice, Paris, Toulouse, Londres et Nice R&D Site géographique Numéro de sous-réseau Adresse du sousréseau Adresses IP des machines Adresse de broadcast Nice 1 172.100.0.0 De 172.100.0.1 à 172.100.15.254 172.100.15.255 Toulouse 2 172.100.16.0 De 172.100.16.1 à 172.100.31.254 172.100.31.255 Paris 3 172.100.32.0 De 172.100.32.1 à 172.100.47.254 172.100.47.255 Londres 4 172.100.48.0 De 172.100.48.1 à 172.100.63.254 172.100.63.255 Nice R&D 5 172.100.64.0 De 172.100.64.1 à 172.100.79.254 172.100.79.255 Un tel découpage représente un total de seize sous-réseaux disponibles de 4094 machines chacun. 49 Chapitre 1 Étude de cas Définition du troisième octet 1. Étude de cas Selon la nouvelle règle d’attribution des adresses IP, la variable X désigne le site géographique sur lequel se trouve le serveur ou la station de travail. Dans le nouveau plan d’adressage IP, la localisation des sites est déterminée tout simplement par l’étendue disponible du troisième octet au sein du sous-réseau. Tableau 1.14 : Définition de la variable X du troisième octet du nouveau plan d’adressage IP Valeur X comprise entre Localisation 0 et 15 Nice 16 et 31 Toulouse 32 et 47 Paris 48 et 63 Londres 64 et 79 Nice R&D Définition du quatrième octet La variable ZZZ définit l’étendue des valeurs disponibles pouvant être affectées à une adresse IP, soit une étendue de 1 à 254. Les valeurs de 1 à 9 sont réservées aux contrôleurs de domaine répartis sur les sites géographiques. Exemple : l’adresse IP 172.100.1.1 fait référence à un serveur ayant le rôle de contrôleur de domaine pour puzzmania.com situé à Nice. Plan de nommage En complément du plan d’adressage IP, comme il est possible de déterminer le site d’une machine en fonction de son adresse IP, pourquoi ne pas trouver une règle de nommage qui permettrait d’en déterminer également le rôle et une partie de l’adresse IP ? Reprenons l’exemple du contrôleur de domaine pour puzzmania.com situé à Nice. Son adresse IP est 172.100.1.1, son nom sera SNCERCDC01. Pour expliquer comment le déterminer, il faut découper le nom en quatre sous-parties, S−NCE−RC−DC01, et établir la correspondance selon des variables W−XXX−YY−ZZZZ : 50 La mise en œuvre Tableau 1.15 : Nouvelle règle d’attribution des noms de serveur Variable XXX Variable YY Variable ZZZZ Catégorie d’équipements Site géographique Domaine Rôle de l’ordinateur sur 2 caractères S = serveur NCE = Nice RC = puzzmania .com Numéro sur 2 caractères I = imprimante TLS = Toulouse CP = corp .puzzmania.com DC01 = contrôleur de domaine numéro 1 W = station de travail PAR = Paris RD = rd.puzzmania .com T = téléphonie LON = Londres 1. Étude de cas Variable W R = équipement actif réseau Comme la distinction entre le domaine de recherche et le reste de l’activité se fait par la variable YY = RD, il n’est pas besoin d’avoir de valeur particulière pour la variable XXX autre que NCE pour représenter le site géographique de Nice. Les valeurs de la variable ZZZZ sont laissées à la libre appréciation de l’administrateur selon le rôle du serveur ou de la station de travail. On peut imaginer les caractères suivants pour des serveurs : AV pour antivirus, BD pour base de données, FS pour serveur de fichiers (en anglais, File Server), etc., sachant que de nouvelles applications peuvent sortir, engendrant de nouveaux caractères. On peut également imaginer la première lettre du prénom et la première lettre du nom pour la station de travail d’un utilisateur donné. L’énumération de toutes les possibilités est impossible. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est possible de rapprocher, de cette façon, le nom d’un ordinateur et son adresse IP. Par exemple, STLSCPBD01, qui est un serveur de base de données du domaine corp.puzzmania.com situé sur le site de Toulouse, a l’adresse IP 172.100.22.14. On ne peut évidemment pas retrouver l’adresse IP complète par le nom à cause des deux derniers octets, mais on peut s’en rapprocher. Voici les noms, les adresses IP et la localisation des contrôleurs de domaine qui constitueront la forêt puzzmania.com. Tableau 1.16 : Liste des contrôleurs de domaine de la forêt puzzmania.com Nom d’ordinateur Adresse IP Adresse de sousréseau Domaine Site géographique SNCERCDC01 172.100.1.1 172.100.0.0 puzzmania.com Nice SNCERCDC02 172.100.1.2 172.100.0.0 puzzmania.com Nice SNCECPDC01 172.100.11.1 172.100.0.0 corp.puzzmania Nice .com 51 1. Étude de cas Chapitre 1 Étude de cas Nom d’ordinateur Adresse IP Adresse de sousréseau Domaine Site géographique STLSCPDC01 172.100.22.1 172.100.16.0 corp.puzzmania Toulouse .com SPARCPDC01 172.100.33.1 172.100.32.0 corp.puzzmania Paris .com SNCERDDC01 172.100.66.1 172.100.64.0 rd.puzzmania .com Nice SNCERDDC02 172.100.66.2 172.100.64.0 rd.puzzmania .com Nice Comment sécuriser l’infrastructure ? Puisque les réseaux sont constamment menacés par des attaques provenant de sources différentes, la direction souhaite se prémunir. En ce sens, elle a demandé la mise en place d’un plan de sécurité à tous les niveaux de l’entreprise avec les exigences suivantes : j tenir compte du coût initial et continu de la sécurité ; j considérer les exigences légales qui affectent la mise en œuvre de la sécurité ; j mesurer l’impact des décisions de sécurité sur les utilisateurs finaux ; j mesurer les risques en se fondant sur la probabilité et la criticité de la menace ; j maintenir l’interopérabilité ; j répondre aux besoins d’évolutivité ; j sécuriser le service de R&D. Pour ce faire, il est nécessaire d’étudier les solutions les moins onéreuses et de regarder les technologies de sécurité apportées par Windows Server 2003, Windows XP Professionnel et Windows Vista Professionnel (et les Service Pack 2 de Windows Server 2003 et Windows XP) pouvant répondre au mieux au plan de sécurité. Tenir compte du coût initial et continu de la sécurité Pour répondre au mieux à cette demande, on définira une phase de conception en introduction du plan de sécurité. Cette phase de conception s’orientera autour des points suivants : 52 j la conception de la sécurité pour la gestion du réseau ; j la conception d’une infrastructure de mise à jour des dispositifs de sécurité ; j la conception d’un système de clients sécurisé. La mise en œuvre 1. Étude de cas Ces phases de conception vont permettre d’analyser tous les facteurs qui, s’ils ne sont pas identifiés, risquent d’augmenter le coût de la sécurité, et de rechercher les technologies de sécurité qui, si elles ne sont pas employées, feront échouer le projet. Considérer les exigences légales qui affectent la mise en œuvre de la sécurité Pour intégrer les dispositions légales au sein de l’entreprise, il est important de demander au service juridique de l’entreprise de vérifier le plan de sécurité. Il s’agit entre autres de réaliser un certain nombre de démarches auprès des organismes gouvernementaux et des associations qui peuvent être des sources de conseils en matière de sécurité. Mesurer l’impact des décisions de sécurité sur les utilisateurs finaux Il faudra mesurer l’impact des décisions de sécurité sur l’utilisateur final. Prenons comme exemple la stratégie de compte : une stratégie de mot de passe trop lourde, par exemple 15 caractères + l’utilisation de la complexité stratégie de complexité de mot de passe, forcerait l’utilisateur à conserver son mot de passe sur un papier, près de son ordinateur. Une stratégie de verrouillage de comptes mal adaptée apportera un surplus important de coups de téléphone au centre d’appels. Mesurer les risques en se fondant sur la probabilité et la criticité de la menace Il est important de pouvoir mesurer les probabilités d’attaques, les moyens mis en œuvre face à une menace ainsi que les réponses à ces menaces, afin d’en estimer les coûts. Prenons le cas de la probabilité d’une menace. Si on définit une échelle des probabilités allant de 1 à 9 – 9 étant la probabilité la plus importante qu’une menace se produise – et si on définit une échelle du niveau de criticité allant de 1 à 9 – 9 étant la criticité la plus élevée –, une menace avec une probabilité de 2 et une criticité de 8 sur cette échelle devra être prise en compte selon certaines considérations. Maintenir l’interopérabilité Appliquer une sécurité importante dans l’entreprise ne signifie pas que l’activité doit s’arrêter. Que l’on ne puisse plus communiquer, échanger des données ou encore piloter des applications n’est pas forcément le signe d’un réseau sécurisé. Au contraire, il faut pouvoir garantir les échanges de données en cryptant les informations, en s’assurant de la compatibilité de certains protocoles avec les autres systèmes, en veillant à l’aspect fonctionnel de l’infrastructure. 53 Chapitre 1 Étude de cas 1. Étude de cas Les performances des machines doivent être prises en compte également : en effet, l’utilisation excessive d’un protocole de cryptage peut empêcher un ordinateur de communiquer dans un temps imparti. Répondre aux besoins d’évolutivité L’implémentation de la sécurité à tous les niveaux ne doit pas être une contrainte dans le cadre de futures migrations, le jour où Puzzmania achètera une autre société. Il ne faut pas que l’infrastructure devienne une voie de garage dans laquelle il n’est plus possible d’évoluer. Sécuriser le service de R&D Ce service étant celui qui génère la valeur ajoutée de la société, il faudra particulièrement le sécuriser, tant au niveau des matériels, qu’au niveau de l’infrastructure (définition d’un domaine dédié) et de la transmission des données. 1.4. En résumé Nous avons voulu que cette étude de cas soit suffisamment générique et ouverte pour que chaque administrateur y retrouve les informations dont il a besoin : soit par rapport à une situation à laquelle il est confronté, soit par rapport à une fonctionnalité technique. Nous souhaitons que tous les concepts techniques abordés par la suite trouvent un sens dans une réalité quotidienne et vous permettent d’anticiper les phases de migration : avec Windows Server 2003 et Windows Server 2008, avec Windows XP et Windows Vista. 54 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 Les différentes versions de Windows Server 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De Windows NT 4.0 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? . . . De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? . . . . Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 62 65 71 85 Les différentes versions de Windows Server 2003 Q Aussi, quand Microsoft a introduit Windows 2000 et changé la façon de gérer les comptes et les ressources en sortant Active Directory, l’impact a été très grand pour les entreprises. De longs projets, parfois complexes, ont vu le jour et certaines entreprises ont préféré attendre avant de migrer, convaincues de l’inéluctabilité de la migration. C’est pourquoi, même de nos jours, plusieurs années après la mise à disposition d’Active Directory, les migrations sont encore courantes dans l’industrie. Windows Server 2003 est arrivé à point, avec son lot de nouveautés, afin de compléter le processus. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise ue de chemin parcouru par Windows en entreprise depuis dix ans ! Depuis Windows NT 3.51, puis Windows NT 4.0 qui a fait décoller ce que l’on appelle la "technologie NT" au sein de l’entreprise, force est de constater que la part de marché de la branche serveur des produits Microsoft est en hausse constante. Les entreprises se sont vite aperçues que Windows Server était adapté à la gestion des infrastructures de comptes et de ressources. Petit à petit, grâce à l’étendue des possibilités des produits, Windows Server est devenu une référence dans l’entreprise, non seulement pour gérer l’infrastructure, mais aussi pour fournir une multitude de services (impression, base de données, messagerie, travail en collaboration, supervision, et bien d’autres). Dans les grandes sociétés, il permet de gérer des milliers de comptes ; dans les petites, il permet d’avoir un serveur à tout faire pas trop dur à installer et à administrer. Comme Windows Server 2003 s’appuie sur les dix ans d’histoire de Windows NT et des serveurs Windows qui lui ont succédé, il offre une interopérabilité complète avec les serveurs Windows 2000 Server et Windows NT Server, à condition que l’on respecte certaines procédures. C’est pourquoi les entreprises peuvent immédiatement installer de nouveaux serveurs exécutant Windows Server 2003, même si elles n’ont pas encore déployé Active Directory. Elles bénéficieront immédiatement des améliorations en matière d’administration, de fiabilité, de sécurité, de performances et d’intégration des services web XML par exemple. 2.1. Les différentes versions de Windows Server 2003 Windows Server 2003 offre une gamme de solutions destinées à répondre aux divers besoins des organisations de toutes tailles. Aussi, les scénarios d’utilisation et les besoins en termes de puissance, de disponibilité et d’évolutivité, constitueront les critères de choix entre les différentes éditions de Windows Server 2003. Adresse Windows Server 2003 www.microsoft.com/technet/prodtechnol/windowsserver2003/fr/library/ServerHelp Windows Server 2003 Standard Edition Windows Server 2003 Standard Edition est un système d’exploitation serveur réseau polyvalent. Il répond aux besoins des petites et moyennes organisations et des services 57 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise départementaux ou groupes de travail. Windows Server 2003 Standard Edition permet le partage de fichiers et d’imprimantes, une connectivité Internet sécurisée, le déploiement centralisé d’applications de bureautique, une collaboration performante entre les employés, les partenaires et les clients. Il permet la mise en œuvre d’une infrastructure d’entreprise (services réseau et de communications, sécurité, annuaire, gestion de parc). Il prend en charge le support de systèmes multiprocesseurs symétriques jusqu’à quatre processeurs et un maximum de 4 Go de mémoire vive. Windows Server 2003 Enterprise Edition Windows Server 2003 Enterprise Edition constitue un serveur de choix pour les moyennes et grandes entreprises. Il permet la mise en œuvre d’une infrastructure d’entreprise (services réseau et de communications, sécurité, annuaire, gestion de parc), l’exploitation d’applications métier ou tournées vers Internet, comme les services web et le commerce électronique. Windows Server 2003 Enterprise Edition permet la montée en charge sur des serveurs (jusqu’à huit processeurs), et existe en deux versions destinées au support des plateformes Intel 32 bits et 64 bits. Il prend en charge jusqu’à 32 Go de mémoire RAM sur plateforme 32 bits et 64 Go de mémoire RAM sur plateforme 64 bits. Point d’entrée pour la consolidation des services d’infrastructure et des serveurs d’applications, Windows Server 2003 Enterprise Edition bénéficie d’outils de contrôle des ressources (processeurs et mémoires) associées aux applications. La mise en œuvre de solutions de haute disponibilité s’appuiera sur le service de clusters (jusqu’à huit nœuds) et le service de répartition de charge réseau. Windows Server 2003 Datacenter Edition Destiné à la mise en œuvre d’applications critiques et volumineuses, Windows Server 2003 Datacenter Edition répond aux besoins des plus grosses bases de données, systèmes transactionnels et applications métier spécifiques. Windows Server 2003 Datacenter Edition représente le système d’exploitation serveur le plus puissant et le plus fonctionnel jamais conçu par Microsoft. Son architecture robuste permet la mise en œuvre de solutions de base de données critiques et de logiciels de planification de ressources d’entreprise (ERP). Il permet le traitement de volumes importants de transactions en temps réel et constitue une excellente plateforme pour la consolidation de serveurs, y compris pour la consolidation d’applications hétérogènes. Il prend en charge jusqu’à 32 processeurs et 64 Go de mémoire sur les serveurs 32 bits et jusqu’à 64 processeurs et 512 Go de mémoire RAM sur les serveurs à base de processeurs 64 bits Intel Itanium. De quoi satisfaire les plus gros besoins en ressources ! Windows Server 2003 Web Edition Spécifiquement conçu et optimisé pour la mise en œuvre de solutions web, Windows Server 2003 Web Edition est un nouveau produit dans l’ensemble des serveurs web. Il peut être utilisé aussi bien par les fournisseurs de services Internet que par les organisations qui ont choisi d’héberger elles-mêmes leurs serveurs web. Il est optimisé 58 Les différentes versions de Windows Server 2003 pour offrir aux entreprises une plateforme complète et robuste de services et d’hébergement web, facile à déployer et à gérer. Grâce à la technologie ASP .NET de Microsoft, qui fait partie du Framework .NET, Windows Server 2003 Web Edition apporte aux développeurs une plateforme de création et de déploiement rapide de services et d’applications web XML. Le tableau suivant compare les caractéristiques des différentes versions de Windows Server 2003. Il vous aidera dans le choix des versions à installer en fonction de vos besoins. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Comparaison des caractéristiques des différentes versions de Windows Server 2003 Légende utilisée… j T : caractéristique totalement prise en charge ; j P = caractéristique partiellement prise en charge ; j - = caractéristique non prise en charge. Tableau 2.1 : Comparaison des caractéristiques de Windows Server 2003 Caractéristique Standard Edition Enterprise Edition Datacenter Edition Web Edition Services d’application .NET Framework .NET T T T T IIS6.0 T T T T ASP. NET T T T T Service UDDI T T T - Technologie de clusters Équilibrage de la charge réseau T T T T Service cluster - T T - Communications et services réseau Réseau privé virtuel (VPN) T T T P Service d’authentification Internet (IAS) T T T - Pont réseau T T - - Partage de connexion Internet (ICS) T T - - IPv6 T T T T 59 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Caractéristique Standard Edition Enterprise Edition Datacenter Edition Web Edition Active Directory T T T P Prise en charge de MMS (Metadirectory Services) - T T - 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Service d’annuaire Services de fichiers et d’impression Système de fichiers distribué (DFS) T T T P Système de fichiers cryptés (EFS) T T T T Restauration de clichés instantanés T T T T Transport de clichés instantanés - T T - Stockage amovible T T T T Stockage à distance - T T - Service de télécopie T T T - Service pour Macintosh T T T - Services pour Unix T T T T Virtual Disk Service (VDS) T T T T Virtual Shadow Copy Service (VSS) T T T T IntelliMirror T T T P Jeu de stratégie résultant (RSoP) T T T P Ligne de commande Windows Management Instruction (WMI) T T T T Installation du système d’exploitation à distance T T T T Service d’installation à distance (RIS) T T T - Windows System Resource Manager (WSRM) - T T - Service de gestion 60 Les différentes versions de Windows Server 2003 Caractéristique Standard Edition Enterprise Edition Datacenter Edition Web Edition P T T - Prise en charge 64 bits pour les processeurs T T T - Ajout de la mémoire à chaud - T T - Accès non uniforme à la mémoire (NUMA) - T T - Programme Datacenter - - T - Pare-feu Internet T T - T Services de certificats, infrastructure de clés publiques et cartes à puces P T T P Services multimédias Services Windows Media Évolutivité 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Services de sécurité Services Terminal Server Bureau à distance pour l’administration T T T T Terminal Server T T T - Annuaire de session Terminal Server - T T - Configuration requise Même si les configurations minimales ne sont pas vraiment réalistes pour faire tourner en production un environnement Windows Server 2003, il reste toujours intéressant de les connaître. Elles sont présentées dans le tableau suivant. Elles peuvent vous être utiles par exemple en environnement de test ou de lab., sur des machines virtuelles. Tableau 2.2 : Configurations requises Critère Standard Edition Fréquence d’horloge 133 MHz minimale du processeur Enterprise Edition Datacenter Edition Web Edition 133 MHz (x86) 733 MHz (Itanium) 133 MHz (x86) 733 MHz (Itanium) 133 MHz 61 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Critère 2.2. Standard Edition Enterprise Edition Datacenter Edition Web Edition Fréquence d’horloge 550 MHz recommandée 733 MHz 733 MHz 550 MHz RAM minimale 128 Mo 128 Mo 512 Mo 128 Mo RAM recommandée 256 Mo 256 Mo 1 Go 256 Mo RAM maximale 4 Go 32 Go (x86) 64 Go (Itanium) 64 Go (x86) 512 Go (Itanium) 2 Go Nombre de processeurs Jusqu’à 4 Jusqu’à 8 8 au minimum 64 au maximum Jusqu’à 2 Espace disque requis pour l’installation 1,5 Go 1,5 Go (x86) 2 Go (Itanium) 1,5 Go (x86) 2 Go (Itanium) 1,5 Go De Windows NT 4.0 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? Lors du processus de migration de Windows NT 4.0 vers Windows Server 2003, vous allez, pendant un laps de temps plus ou moins long, devoir faire cohabiter des serveurs sous Windows NT 4.0 et des serveurs sous Windows Server 2003. Vous serez obligé d’utiliser les mêmes fonctionnalités, dossiers et utilitaires proposés par les deux systèmes d’exploitation, mais accessibles différemment. En ce sens, mieux vaut disposer de fiches mnémotechniques. Les nouveaux outils et les anciennes tâches Tableau 2.3 : Outils d’administration de Windows NT 4.0 et Windows Server 2003 62 Outils version Windows NT 4.0 Server Équivalence sous Windows Server 2003 Administration du service d’accès distant Routage et accès distant Administration du client réseau Utilisez \I386\Adminpak.msi pour installer les outils d’administration de Windows Server 2003 sur les stations de travail Administrateur de disques Gestion de l’ordinateur/Stockage/Gestion des disques Analyseur de performances Performances Assistant d’administration Gérer un serveur Diagnostics Windows NT Tous les programmes/Accessoires/Outils système/Informations système De Windows NT 4.0 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? Équivalence sous Windows Server 2003 Éditeur de stratégie système Accessible depuis Utilisateurs et ordinateurs Active Directory et d’autres consoles Gestion des services Internet Gestionnaire des services Internet Gestion de licences Gestionnaire des licences Gestion des sauvegardes Accessoires/Outils système/Utilitaire de sauvegarde Gestion de serveur Gestion de l’ordinateur/Outils système/Dossiers partagés Utilisateurs et ordinateurs Active Directory (pour ajouter un ordinateur à un domaine) Sites et services Active Directory (pour forcer manuellement la réplication de l’annuaire entre des contrôleurs de domaine) Gestion des utilisateurs Gestion de l’ordinateur/Outils système/Utilisateurs et groupes locaux (pour gérer les comptes locaux sur les serveurs autonomes dans les groupes de travail) Stratégie de sécurité locale (pour configurer les restrictions sur les mots de passe, le verrouillage des comptes, la stratégie d’audit et les droits des utilisateurs sur les serveurs autonomes dans les groupes de travail) Gestion des utilisateurs pour le domaine Utilisateurs et ordinateurs Active Directory (pour gérer les comptes de domaine et pour configurer les restrictions sur les mots de passe, le verrouillage des comptes, la stratégie d’audit et les droits des utilisateurs au travers de la stratégie de groupe) Domaines et approbations (pour gérer les approbations) Gestionnaire DHCP DHCP Gestionnaire WINS WINS Gestionnaire DNS DNS Moniteur réseau Observateur réseau Observateur d’événements Observateur d’événements Outils de migration pour Netware Pas d’équivalence 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Outils version Windows NT 4.0 Server Les dossiers et les utilitaires Tableau 2.4 : Dossiers spéciaux de Windows NT 4.0 Server et Windows Server 2003 Dossier et utilitaire version Windows NT 4.0 Server Équivalence sous Windows Server 2003 Poste de travail Poste de travail Voisinage réseau Favoris réseau C:\winnt (dossier système) C:\windows 63 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Dossier et utilitaire version Windows NT 4.0 Server Équivalence sous Windows Server 2003 C:\winnt\profiles (emplacement où les profils d’utilisateurs locaux sont stockés) C:\documents and settings (sauf en cas de mise à niveau depuis NT, auquel cas l’emplacement originel est conservé) L’emplacement par défaut où les applications enregistrent leurs fichiers varie sous Windows NT Dossier Mes documents pour les applications conformes (sauf en cas de mise à niveau depuis NT, auquel cas l’emplacement originel est conservé) Démarrer/Rechercher Démarrer/Rechercher Démarrer/Aide Démarrer/Aide et support Démarrer/Programmes/Invite de commande Démarrer/Invite de commandes Démarrer/Programmes/Explorateur Windows NT Démarrer/Explorateur Windows Démarrer/Paramètres/Active Desktop Clic droit sur le Bureau, Active Desktop Démarrer/Paramètres/Options des dossiers Panneau de configuration/Options des dossiers Accessoires/Accès réseau à distance Panneau de configuration/Connexions réseau Accessoires/Telnet Commande Telnet Le Panneau de configuration Tableau 2.5 : Panneau de configuration de Windows NT 4.0 et Windows Server 2003 64 Panneau de configuration sous Windows NT 4.0 Équivalence sous Windows Server 2003 Alim. de secours Options d’alimentation/Onduleur Cartes SCSI Gestion de l’ordinateur/Outils système/Gestionnaire de périphériques Console Invite de commandes, clic droit sur le menu de contrôle, Par défaut Internet Options Internet Modems Options de modems et téléphonie ODBC Outils d’administration/Sources de données (ODBC) Paramètres régionaux Options régionales et linguistiques Périphériques Gestion de l’ordinateur/Outils système/Gestionnaire de périphériques Périphériques de bandes Gestion de l’ordinateur/Outils système/Gestionnaire de périphériques De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? Panneau de configuration sous Windows NT 4.0 Équivalence sous Windows Server 2003 Ports Gestion de l’ordinateur/Outils système/Gestionnaire de périphériques Réseau/Identification Système/Nom de l’ordinateur Réseau/Liaisons Tous les programmes/Accessoires/Communications/Connexions réseau/Avancé/Paramètres avancés Serveur Gestion de l’ordinateur/Outils système/Dossiers partagés Services Outils d’administration/Services Système/Général Système/Général Système/Profils utilisateurs Système/Avancé/Profil des utilisateurs/Paramètres Système/Performances Système/Avancé/Performances/Paramètres Système/Environnement Système/Avancé/Variable d’environnement Système/Arrêt/Démarrage Système/Avancé/Démarrage et récupération Système/Profils matériels Système/Matériel/Profils matériels Téléphonie Options de modems et téléphonie/Règles de numérotation 2.3. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Réseau/Services/Protocoles Connexions réseau/Connexion au réseau local/Propriétés /Cartes De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? D’aucuns pourraient penser que rien n’a changé de Windows 2000 Server à Windows Server 2003. Pour comprendre que cela est faux, il suffirait juste de parler de GPMC (stratégies de groupe) ou tout simplement d’expliquer que, aujourd’hui, plus de 90 % du système peut être administré en ligne de commande. Cette section a pour objectif de présenter les principales améliorations et nouveautés apportées à Windows Server 2003. Elle a aussi pour but d’aider les administrateurs de Windows 2000 Server à anticiper le passage à Windows Server 2003 en mettant en avant les différences importantes entre les deux systèmes d’exploitation. Le nombre d’améliorations étant trop important pour être abordé dans ce seul chapitre, nous n’en traiterons qu’une partie, en nous focalisant sur trois pôles : j les améliorations apportées à Active Directory ; j les améliorations du côté de TCP/IP ; j les changements mineurs. 65 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Même si Windows Server 2003 ne représente pas un changement aussi important comparativement au passage entre Windows NT 4.0 Server et Windows 2000, il répond bien souvent par ses améliorations aux interrogations et aux besoins des administrateurs travaillant sous Windows 2000 Server. 66 Les améliorations apportées à Active Directory Si l’on voulait dresser un récapitulatif par thèmes des nouvelles fonctionnalités et des améliorations apportées à Active Directory, on constaterait que, au niveau intégration et productivité, performances et évolutivité, ou encore administration, configuration et amélioration de la sécurité, plus de 60 améliorations significatives mériteraient d’être développées dans ce chapitre. Autant dire qu’on pourrait y consacrer la moitié de ce livre ! Pour cette raison, vous ne trouverez qu’un récapitulatif des fonctions en adéquation avec le contexte de l’étude de cas Puzzmania. Pour le reste des améliorations, vous pouvez consulter les divers sites Microsoft traitant de Windows Server 2003. j Les domaines peuvent être maintenant renommés à l’aide d’outils gratuits téléchargeables sur le site de Microsoft à l’adresse www.microsoft.com/ windowsserver2003/downloads/domainrename.mspx. Cet outil reste tout de même à utiliser avec précaution, notamment sur le domaine racine. j Les serveurs de catalogue global ne sont plus obligatoires sur chaque site pour prendre en charge l’ouverture de session. Dans le cas d’une entreprise possédant une ou plusieurs succursales ou sur des sites géographiques distants reliés à faible bande passante, tel Puzzmania, Windows Server 2003 améliore le processus d’ouverture de session de telle sorte que les sites géographiques distants n’ont plus besoin d’accéder au serveur central du catalogue global chaque fois qu’un utilisateur souhaite se connecter. Il n’est donc plus nécessaire de déployer un serveur de catalogue global sur chaque site. Attention toutefois aux applications utilisant le catalogue global, tel Exchange, car cela peut générer un trafic sur le lien réseau distant, qui peut s’avérer important et donc avoir un impact sur la production. Depuis Windows Server 2003, les contrôleurs de domaine placent régulièrement dans un cache les informations d’appartenance à un groupe universel. j Toujours du côté du trafic réseau, on note une amélioration dans la réplication de l’appartenance au groupe. Une fois la forêt promue en mode natif Windows Server 2003, l’appartenance au groupe est modifiée au niveau des membres individuels plutôt qu’au niveau global. Cela diminue la charge de bande passante sur le réseau lors de la réplication. j La compression du trafic de réplication peut être désactivée entre les sites sélectionnés. j Même si cela ne nous concerne pas dans notre étude de cas, le générateur de topologie intersite (ISTG, Inter-Site Topologie Generator) dispose d’un algorithme amélioré qui accepte des forêts contenant un nombre de sites beaucoup plus élevé que celui accepté sous Windows 2000 Server. De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? Les objets utilisateurs dans les annuaires LDAP, qui emploient la classe inetOrgPerson définie dans la RFC 2798 (comme ceux développés par Netscape et Novell), sont désormais utilisables dans Active Directory. j L’authentification PassPort est maintenant accessible à Internet Information Services 6.0 et permet aux objets utilisateurs Active Directory d’être mis en correspondance avec leur identification PassPort (si elle existe). j Un nouvel Assistant Configurer votre serveur simplifie la mise en œuvre d’Active Directory et propose des paramètres prédéfinis, tels les rôles qui définissent la fonction des serveurs. j Comme vous le verrez lors de l’implémentation des serveurs d’infrastructure, les zones DNS et les serveurs peuvent être créés et automatiquement configurés lors de l’installation d’un serveur de la famille Windows Server 2003. j Au lieu de répliquer une copie complète de la base de données Active Directory via le réseau, il est possible de créer un réplica à partir des fichiers existants d’un contrôleur de domaine ou d’un serveur de catalogue global. Les fichiers de sauvegarde, créés par l’utilitaire de sauvegarde d’Active Directory, sont gravés sur support CD ou DVD et le réplica peut alors s’effectuer à partir du support (cette pratique reste intéressante si l’on a un nombre élevé d’utilisateurs et qu’il existe quelques agences avec des bandes passantes à faible débit). j Le modèle actuel des niveaux fonctionnels de domaine et de forêt remplace le modèle Windows 2000 Server précèdent (modes mixte/natif) et fournit une interopérabilité entre les contrôleurs de domaine Windows NT 4.0, 2000 et 2003. j Les classes et attributs de schéma qui ne sont plus nécessaires peuvent être maintenant redéfinis. j Tout administrateur aura pour souvenir la rétrogradation d’un contrôleur de domaine qui se passe mal, avec tout ce que cela comporte. Désormais, la commande dcpromo facilite l’opération. j La partition applicative autorise un contrôle plus avancé sur la manière dont les informations de l’annuaire sont répliquées (les informations du DNS y sont maintenant stockées). j L’authentification entre forêts permet aux utilisateurs d’une forêt d’accéder aux ressources présentes dans une autre forêt. La notion d’approbation de royaume fait aussi son apparition pour les approbations Kerberos. j Un important travail a été réalisé sur les stratégies de groupe, tant sur les outils que sur les nouveaux paramètres. Windows Server 2003 inclut plus de 150 nouveaux paramètres de stratégie, qui permettent de personnaliser et de contrôler le comportement du système d’exploitation vis-à-vis des groupes d’utilisateurs. Les nouvelles fonctions couvrent les points présentés dans ce qui suit. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j 67 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Les améliorations du côté de TCP/IP Voici les nouveautés et améliorations sur la partie TCP/IP… 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j Les services IIS ont totalement été revus, mais ils ne sont plus installés par défaut pour plus de sécurité. Le traitement du trafic web se fait maintenant en mode noyau. Nous pourrions aussi citer l’amélioration de l’isolation des processus, le verrouillage du serveur par défaut ou bien des nouvelles fonctionnalités de gestion. Mais pour rendre justice à cette nouvelle version du serveur web, il faudrait y consacrer un ouvrage complet. Toutefois, il existe sur le site web de Microsoft, la publication d’un kit de ressources techniques complet, en libre téléchargement à l’adresse www.microsoft.com/technet/prodtechnol/windowsserver2003/technologies/featured/iis/default.mspx. j Le protocole TCP/IP ne peut plus être supprimé. Mais une nouvelle commande, netsh, permet, en ligne de commande, de reconfigurer la pile TCP/IP avec ses valeurs par défaut sans devoir redémarrer le système (cette commande, très puissante, sera décrite dans la partie réseau de l’ouvrage). Il est désormais inutile de supprimer la pile du protocole puis de la réinstaller. j Autodétermination des métriques de routage en fonction de la vitesse de l’interface réseau de l’ordinateur : le protocole est capable de calculer lui-même la métrique de chaque route en fonction de la configuration TCP/IP et de la vitesse de l’interface. j La taille de la fenêtre de réception TCP/IP est déterminée en fonction de l’adaptateur réseau de la machine. Cette taille de fenêtre conditionne le nombre maximal d’octets qui peuvent être reçus avant l’envoi d’accusés de réception. j La pile de protocole IPv6 est prise en charge. j La procédure pour rejoindre un domaine a été améliorée de sorte qu’il est possible de détecter un DNS mal configuré. j Nouveauté de Windows Server 2003 sur le DNS toujours : les zones de stub et la redirection conditionnelle. Qu’est-ce qu’une zone de stub ? C’est la copie d’une zone contenant uniquement les enregistrements de ressources nécessaires à l’authentification des serveurs DNS faisant autorité pour ladite zone. La fonction de redirection conditionnelle inclut un mécanisme de redirection en fonction du nom d’hôte. j Le service DNS permet l’enregistrement d’un journal de débogage. Il enregistre automatiquement les ressources NS et prend en charge la technique de Round Robin pour tous les enregistrements RR (Record Ressources). Les changements mineurs Les améliorations suivantes sont peut-être moins importantes en termes d’administration quotidienne, mais elles restent vraiment utiles dans certaines situations. 68 De Windows 2000 Server à Windows Server 2003, qu’est-ce qui a changé ? Par défaut, les écrans de veille sont maintenant protégés par mot de passe. Cette amélioration est simple mais importante en matière de sécurité dans le contexte d’une salle informatique avec, parfois, des accès plus ou moins restreints. j Toujours côté sécurité, lors de l’installation de Windows Server 2003, il est demandé un mot de passe fort pour le compte administrateur par défaut. Cette option est facultative. j La sécurité est renforcée aussi sur le service Telnet. Il est maintenant désactivé au lieu d’être configuré pour un démarrage manuel, comme sous Windows 2000 Server. j La base de données DHCP peut être sauvegardée alors que le service est en cours d’exécution. j Un pare-feu minimal est disponible. Il a été grandement amélioré depuis le Service Pack 1. j L’adresse IP et le numéro de port d’une source sont présents automatiquement dans tous les événements d’audit d’ouverture de sessions. j Les paramètres du client DNS peuvent être configurés à l’aide des stratégies de groupe. j Un serveur de messagerie POP3 fait son apparition. Il peut venir en complément du composant SMTP du serveur IIS. Cette nouveauté reste mineure dans le sens où la plupart des entreprises utilisent un serveur de messagerie dédié type Exchange. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j Les petits plus de la version 2003 et les Feature Packs Microsoft a ajouté, via des Feature Packs, de nouvelles fonctionnalités à Windows Server 2003 depuis sa sortie en avril 2003 et prévoit de poursuivre ses efforts d’innovation. En fait, lorsque cela s’avère nécessaire, Microsoft fournit des extensions appelées Feature Packs. Ces services additionnels sont généralement des composants importants de Windows Server 2003 et sont donc officiellement pris en charge. L’ensemble des fonctionnalités commentées ici peut être téléchargé à l’adresse www.microsoft.com /windowsserver2003/downloads/featurepacks/default.mspx. Voici la liste des fonctionnalités additionnelles qui sont d’ores et déjà téléchargeables sur le site de Microsoft… Active Directory Application Mode (ADAM) Pour les organisations qui nécessitent une grande flexibilité, pour les applications intégrées dans un système d’annuaire, ADAM est serveur d’annuaire au standard LDAP v2 et v3. Pour plus d’informations concernant ADAM, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/adam/default.mspx. 69 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Automated Deployment Services (ADS) 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Disponible en téléchargement pour Windows Server 2003 Enterprise, ce module inclut un ensemble d’outils de clonage qui permet d’automatiser le déploiement de systèmes d’exploitation Microsoft. Pour plus d’informations sur ADS 1.0, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/techinfo/overview/adsbenefits.mspx. File Replication Services (FRS) Monitoring Tools Il s’agit d’un ensemble d’outils assurant les grandes opérations de gestion du système de réplication de fichiers FRS. FRS est utilisé dans le cadre de l’accès au volume système SYSVOL et aussi pour la synchronisation des partages du système de fichiers DFS. Ce pack contient des outils, comme Ultrasound et Sonar, capables de surveiller le service DFS, ou encore FRSDiag. Pour plus d’informations sur FRS, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/technologies/storage/dfs/tshootfrs.mspx. Pour une présentation multimédia sur FRS, consultez le lien www.microsoft.com /windowsserver2003/evaluation/frs/viewer.htm. Group Policy Management Console (GPMC) La nouvelle GPMC simplifie l’administration des stratégies de groupe en permettant de mieux comprendre, de déployer et d’administrer l’implémentation des GPO. Pour plus d’informations sur la GPMC, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/technet /prodtechnol/windowsserver2003/technologies/featured/gp/default.mspx. Identity Integration Identity Integration Feature Pack for Microsoft Windows Server Active Directory permet la gestion des identités et coordonne les propriétés des objets utilisateurs entre l’annuaire Active Directory et les différentes implémentations d’ADAM, de Microsoft Exchange 2000 Server et d’Exchange Server 2003. Il permet ainsi de voir un utilisateur donné ou une ressource donnée en une seule vue logique. ISCSI Support Ce module permet la prise en charge de l’interface iSCSI en fournissant une solution économique pour la mise en œuvre de réseaux de stockage IP (sur SAN et NAS). Windows SharePoint Services Les services WSS permettent d’envisager une nouvelle vision du système de stockage. Outre le stockage, WSS permet la mise en place d’une solution de collaboration pour les groupes d’utilisateurs et les équipes devant travailler ensemble sur des documents, des tâches, des contacts, des événements et d’autres informations pertinentes. 70 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Services for Unix Les services pour Unix 3.5 permettent d’atteindre un haut niveau d’interopérabilité avec les environnements Unix. Ce pack comprend un serveur NFS et NIS ainsi que de nombreux outils pour aider les clients à faire migrer leurs applications d’Unix vers Windows. RMS est un élément clé de la stratégie de sécurité. En effet, il permet de mettre en œuvre un très haut niveau de protection pour les applications RMS-aware. L’objectif est de protéger les documents et les données critiques de l’entreprise contre tout accès non autorisé. 2.4. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Windows Rights Management Services (RMS) Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Tout le monde est maintenant habitué à la notion de Service Pack. Personne n’est plus surpris par la sortie et la mise à disposition d’un Service Pack pour Windows (quelle que soit la version). L’information est rapidement connue de tous. C’est donc avec une certaine logique que Microsoft a mis à disposition le Service Pack 1 de Windows Server 2003 en 2005, puis le Service Pack 2 en 2007. Vous trouverez la liste des principales améliorations ci-après. Par contre, qu’est-ce que R2 ? Ou plutôt Windows Server 2003 R2 ? Windows Server 2003 R2 est une version améliorée de Windows Server 2003. C’est en quelque sorte un ajout de fonctionnalités à Windows Server 2003. D’ailleurs, le produit est constitué de deux CD-Rom, le premier comprenant Windows Server 2003 avec SP1, et le second un pack de nouvelles fonctionnalités. Pour autant, ce n’est pas un Service Pack car Windows Server 2003 R2 est soumis à licence. Il est à noter cependant que le Service Pack 2 de Windows Server 2003 fonctionne tout autant pour la version de base que pour la version Windows Server 2003 R2. Le produit étant construit sur la base de Windows Server 2003 SP1, les mêmes applications sont compatibles pour les deux systèmes. Windows Server 2003 R2 apporte de nombreuses fonctionnalités, sous la forme de composants additionnels que l’on peut installer (CD-Rom 2). Ces fonctionnalités ne sont pas présentes dans la version Windows Server 2003 de base et la plupart ne sont pas disponibles séparément. Les autres, le sont sous forme de Feature Packs. Les nouveautés du Service Pack 1 Si vous souhaitez obtenir une bonne vue d’ensemble ou des informations détaillées sur le Service Pack 1 de Windows Server 2003, consultez www.microsoft.com/france/windows/ windowsserver2003/downloads/servicepacks/sp1/overview.mspx. Ce site présente plusieurs articles avec des questions-réponses ainsi que de la documentation en français. 71 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Rendez-vous également à l’adresse : www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyId= C3C26254-8CE3-46E2-B1B6-3659B92B2CDE&displaylang=en. Vous pourrez télécharger un do- 2. État des lieux de Windows Server en entreprise cument très complet sur le SP1 puisqu’il représente à lui seul 300 pages. Par contre, ce site et la documentation qu’il propose sont en anglais. Windows Server 2003 SP1 améliore les fonctionnalités faisant partie de Windows Server 2003. De telles améliorations visent à optimiser le produit et à en augmenter la sécurité, la fiabilité et l’efficacité. Parmi les principales améliorations, citons les éléments suivants : j Prise en charge de la fonction "Ne pas exécuter" incluse dans le matériel. Windows Server 2003 SP1 permet à Windows Server 2003 d’utiliser les fonctionnalités intégrées dans les processeurs d’Intel et d’AMD afin d’empêcher l’exécution de code malveillant à partir de zones de la mémoire qui ne sont pas attribuées à du code. Cette disposition élimine une large part des attaques actuelles. j Audit de la métabase Internet Information Services (IIS) 6.0. La métabase est un magasin de stockage XML hiérarchique qui contient les informations de configuration d’IIS 6.0. L’audit de ce magasin permet aux administrateurs réseau de voir qui a accédé à la métabase lorsqu’elle a été corrompue. j Paramètres par défaut plus puissants et réduction des privilèges sur les services. Les services tels que RPC et DCOM font partie intégrante de Windows Server 2003. De ce fait, ils constituent une cible attrayante pour les personnes malintentionnées. En exigeant une authentification plus forte lors de l’appel de ces services, Windows Server 2003 SP1 relève le niveau de sécurité pour toutes les applications qui utilisent ces services, même si elles sont elles-mêmes peu ou pas sécurisées. j Ajout de composants Network Access Quarantine Control. Windows Server 2003 SP1 contient à présent les composants RQS.exe et RQC.exe, qui simplifient le déploiement de Network Access Quarantine Control (contrôle de la mise en quarantaine pour l’accès au réseau). Pour plus d’informations sur ce sujet, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/techinfo/overview/quarantine.mspx. Contrairement à d’autres Service Packs, SP1 ajoute de nouvelles fonctionnalités puissantes à Windows Server 2003. Voici les principales : 72 j Pare-feu Windows. Également intégré dans Windows XP Service Pack 2, le pare-feu Windows est le successeur du pare-feu de connexion Internet. Il s’agit d’un pare-feu logiciel destiné à protéger chaque poste client et chaque serveur. Windows Server 2003 Service Pack 1 installe le pare-feu Windows sur le serveur et permet un contrôle à l’échelle du réseau via la stratégie de groupe. j Mises à jour de sécurité post-installation (PSSU). Les serveurs sont vulnérables entre le moment de l’installation et l’application des dernières mises à jour de sécurité. Pour parer les attaques, Windows Server 2003 avec SP1 bloque toutes les connexions entrantes après l’installation, jusqu’à ce que Windows Update soit exécuté pour installer les dernières mises à jour de sécurité sur le nouvel ordinateur. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Cette fonctionnalité oriente également les administrateurs vers la mise à jour automatique au moment de la première connexion. Assistant Configuration de la sécurité (SCW). Il pose des questions à l’administrateur sur les rôles que doit tenir le serveur, puis il bloque les ports inutiles à ces fonctions. Ainsi, de nombreuses voies d’attaques possibles sont fermées. j Support de TLS dans Terminal Services. C’est la grande nouveauté sur TSE, qui permet d’identifier le serveur TSE (comme on identifie un serveur web en SSL) et d’utiliser TLS comme une méthode de chiffrement pour les communications entre le client et le serveur. Les nouveautés du Service Pack 2 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j Le Service Pack 2 (SP2) donne accès en un seul package aux dernières mises à jour, améliorations et fonctionnalités disponibles pour Windows Server 2003. Ses composants renforcent la sécurité, la fiabilité et les performances de Windows Server 2003 et Windows Server 2003 R2. Et Microsoft profite de l’opportunité offerte par la sortie du SP2 pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à Windows Server 2003. Les mises à jour L’administration des mises à jour constitue un véritable défi pour la sécurité des ordinateurs. Malgré cela, les mises à jour doivent être appliquées car elles jouent un rôle vital dans la sécurisation du parc informatique de l’entreprise en anticipant sur les attaques et en bloquant les vulnérabilités. La fréquence des mises à jour est cruciale pour résoudre les problèmes de sécurité dès qu’ils sont découverts. En regroupant toutes les mises à jour dans SP2, Microsoft apporte en un seul package l’ensemble des protections les plus récentes pour Windows Server 2003. En plus de reprendre toutes les mises à jour correspondant aux bulletins de sécurité, SP2 installe tous les correctifs diffusés depuis la sortie de Windows Server 2003, ainsi que certaines fonctions ou améliorations importantes réclamées par les clients. Il n’est donc pas nécessaire que le SP1 soit installé, pour installer le SP2. Scalable Networking Pack (SNP) Les entreprises connaissent un développement rapide du trafic sur leurs réseaux interne et externe. Cette croissance du trafic est due, au moins en partie, aux applications métier en réseau et aux solutions de sauvegarde et de stockage sur le réseau. À cela s’ajoutent les applications multimédias comme la visioconférence et les présentations audio et vidéo. 73 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Le déploiement d’Ethernet, puis du Gigabit Ethernet étend la bande passante disponible afin de faire face à cette demande, mais plus le réseau présente un débit important, plus la charge sur les serveurs s’accroît. La prise en charge des réseaux rapides implique par conséquent la mise en place de serveurs puissants. Microsoft Windows Server 2003 SP2 inclut SNP (Scalable Networking Pack), un pack de réseau capable de monter en charge et qui aide à faire face à la montée du trafic sans surcharger les ressources processeurs. SNP prend en charge des technologies réseau qui visent à éliminer les goulets d’étranglement du système d’exploitation associés au traitement des paquets. Voici les améliorations apportées par ce package : j TCP Chimney Offload (allégement de la pile TCP). TCP Chimney Offload transfère de façon automatique le traitement du trafic TCP (Transmission Control Protocol) avec état à un adaptateur réseau spécialisé qui met en œuvre un moteur de déchargement TCP (TOE, TCP Offload Engine). Pour les connexions à longue durée de vie mettant en œuvre des paquets de grande taille, comme les connexions avec un serveur de fichiers, de stockage ou de sauvegarde, ou pour d’autres applications sollicitant fortement le réseau, TCP Chimney Offload réduit largement la charge du processeur en délégant à l’adaptateur réseau le traitement des paquets du réseau, y compris la fragmentation et le réassemblage des paquets. En utilisant TCP Chimney Offload, vous allégez le processeur qui peut se concentrer sur d’autres tâches comme permettre davantage de sessions utilisateurs ou traiter les requêtes des applications en réduisant la latence. Cette fonction était auparavant proposée par certains constructeurs de serveurs, maintenant elle est disponible directement par Windows. j Montée en charge en fonction du trafic reçu. Cette technique permet de répartir le trafic entrant (paquets reçus) entre plusieurs processeurs en exploitant de nouvelles améliorations matérielles des interfaces réseau. Elle peut répartir dynamiquement la charge du trafic entrant en fonction de la charge du système ou des conditions de fonctionnement du réseau. Toute application recevant de nombreux paquets et fonctionnant sur un système multiprocesseur, comme un serveur web ou un serveur de fichiers, devrait bénéficier de la mise en place de ce dispositif. j NetDMA. NetDMA autorise une gestion plus efficace de la mémoire en permettant un accès direct à la mémoire (DMA) sur les serveurs équipés de la technologie idoine comme l’I/OAT (I/O Acceleration Technology) d’Intel. Le Scalable Networking Pack (SNP) de Microsoft Windows Server 2003 SP2 permet de mieux répondre aux besoins des utilisateurs tout en conservant les investissements déjà réalisés dans l’infrastructure existante. SNP évite d’envisager une remise à plat de la topologie réseau, de changer les configurations des serveurs ou de passer du temps à modifier des applications existantes et des services. SNP donne de la souplesse pour choisir les technologies les mieux appropriées en fonction des besoins, sans devoir changer de fournisseur de matériel. 74 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Informations supplémentaires sur SNP www.microsoft.com/snp La bibliothèque XmlLite permet aux développeurs de bâtir des applications à hautes performances, fondées sur XML, capables d’une large interopérabilité avec d’autres applications qui respectent le standard XML 1.0. Les principaux objectifs de XmlLite sont la facilité d’utilisation, les performances et le respect des standards. XmlLite fonctionne avec n’importe quel langage Windows qui utilise les bibliothèques dynamiques. Il est quand même plutôt recommandé d’utiliser C++. La bibliothèque XmlLite contient tous les fichiers nécessaires pour être utilisée avec C++. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise XmlLite Microsoft fournit plusieurs analyseurs XML (parsers) : j XmlLite (natif) ; j MSXML (SAX2, natif) ; j System.XML.XmlReader (géré). Les implémentations DOM (Document Object Model) suivantes intègrent des analyseurs : j MSXML (DOM) ; j System.XML (XmlDocument). XML peut servir comme format d’enregistrement de documents, comme dans la dernière version de Word, et aussi pour encoder les données pour des appels de méthodes de conversion de paramètres (marshaling) d’une machine à une autre (SOAP). Les entreprises peuvent utiliser XML pour envoyer et recevoir des commandes et des factures. Le Web emploie XML pour envoyer des données du serveur web vers le navigateur. Les serveurs de bases de données répondent aux requêtes en XML, ces réponses étant ensuite traitées par d’autres applications. XML étant un format très souple, vous pouvez l’utiliser dans de nombreux scénarios qui se répartissent en deux catégories principales : j Certains scénarios traitent des documents XML en provenance de sources externes, sans pouvoir savoir s’il s’agit de documents XML valides ou non. Dans ces scénarios, la vérification de la validité est importante. Généralement, les développeurs utilisent des schémas XSD ou des DTD (Document Type Definition) pour vérifier la validité. La performance s’en trouve réduite, mais l’application peut ainsi être sûre qu’elle reçoit un document XML valide. Ce scénario s’applique à toutes les applications qui enregistrent ou chargent des documents. 75 Chapitre 2 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j État des lieux de Windows Server en entreprise Certains logiciels emploient XML comme un magasin de données ou un moyen de communiquer. Dans ce cas, le développeur sait que le document est valide car une autre partie de l’application (sous le contrôle du même programmeur ou du même éditeur) a produit le code XML. La validité du document n’est donc plus un problème. Par exemple, nous sommes dans cette situation lorsque le logiciel s’exécute sur une ferme de serveurs, et XML sert à communiquer entre serveurs et processus. Un autre exemple pourrait être fourni par une application complexe qui enregistre et relit de gros volumes d’informations. Le développeur contrôle totalement le format du document XML. Puisque XmlLite a pour objectif d’améliorer les performances, cette bibliothèque est particulièrement bien adaptée aux scénarios du second type. XmlLite permet aux développeurs d’écrire un code efficace et rapide pour lire et écrire des documents XML. Dans la plupart des cas, XmlLite analyse un document plus rapidement que DOM dans MSXML ou que SAX2 dans MSXML. Les services de déploiement Windows WDS (Windows Deployment Services) Windows Server 2003 SP2 inclut une version profondément remaniée de RIS (Remote Installation Services, "services d’installation à distance"), désormais nommée Services de déploiement Windows ou WDS, qui aide les entreprises à préparer l’arrivée de Windows Vista et de Windows Server 2008. WDS assure le stockage, l’administration et le déploiement des images qui utilisent le nouveau format WIM (Windows Imaging). Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur RIS, consultez le chapitre Installer et Déployer Windows Server 2003. Quant à WDS, nous y reviendrons en détail dans le chapitre Service de déploiement spécialement dédié à cet outil. Windows Deployment Services améliore RIS sur plusieurs points : j prise en charge native de Windows PE comme système d’exploitation d’amorçage ; j prise en charge native du format de fichier WIM (Windows Imaging) ; j composant serveur PXE extensible et plus performant ; j nouveau menu d’amorçage client pour choisir le système d’exploitation. WDS réduit le coût total de possession et la complexité des déploiements en apportant une solution de bout en bout pour déployer des systèmes d’exploitation Windows sur des ordinateurs sans systèmes d’exploitation. WDS prend en charge des environnements mixtes incluant Windows XP et Windows Server 2003. 76 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Pour décrire le niveau de fonctionnalité associé à chaque configuration possible de WDS, l’administration et l’exploitation des serveurs sont classées en trois catégories, connues sous le nom de "modes serveurs". j Tableau 2.6 : Le mode compatible WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage OSChooser Types d’images RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS j 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Le mode compatible WDS est fonctionnellement équivalent à RIS. Les binaires de WDS se comportent comme RIS. Dans ce mode, seul OSChooser sera présent comme système d’exploitation d’amorçage. Cependant, seules les images RISETUP et RIPREP sont prises en charge. Les nouveaux outils d’administration de WDS ne sont pas utilisés. Les anciens utilitaires RIS sont les seuls moyens pour administrer le serveur. Le mode compatible WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. Le mode mixte de WDS décrit un état serveur ou les deux images d’amorçage OSChooser et Windows PE sont disponibles. Dans ce mode, l’accès aux anciens types d’images RISETUP et RIPREP est possible via OSChooser. En outre, il est possible d’exploiter le nouveau format WIM via une image d’amorçage Windows PE. Du côté poste client, un menu d’amorçage permettra de choisir entre RIS et Windows PE. L’administrateur pourra exploiter les anciens outils pour gérer les images RISETUP et RIPREP, et utiliser les nouveaux outils WDS pour gérer toutes les facettes du serveur aussi bien que les images WIM. Le mode mixte WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. Tableau 2.7 : Le mode mixte WDS Fonctionnalité Valeur Environnements d’amorçage OSChooser et Windows PE Types d’images WIM, RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS et administration WDS j Le mode natif WDS correspond à un serveur WDS et à des images d’amorçage uniquement de type Windows PE. Dans ce mode, OSChooser disparaît et les images WIM sont les seules à être prises en charge pour un déploiement sur les clients. L’administration du serveur s’effectue via les outils WDS. Le mode natif WDS s’applique à Windows Server 2003 et à Windows Server 2008. Pour Windows Server 2008, il s’agit du seul mode serveur WDS pris en charge. 77 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Tableau 2.8 : Le mode natif WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage Windows PE Type d’image WIM Outil d’administration Administration WDS Ces différents modes permettent une transition en douceur entre les fonctionnalités RIS existantes et les nouvelles de WDS qui seront les seules à exister dans Windows Server 2008. Le passage d’une exploitation RIS à WDS en mode compatible (binaires WDS mais fonctionnalités RIS) s’effectue lorsqu’un serveur RIS existant est mis à jour vers WDS. À partir de cet instant, l’utilisation des outils d’administration WDS (tels que MMC et l’interface à la ligne de commande) pour initialiser le serveur fait passer WDS en mode mixte. Le passage en mode natif s’effectue lorsque les images anciennes sont converties au format WIM et que la fonctionnalité OSChooser est inhibée (via la commande /forceNative). Microsoft Management Console 3.0 (MMC 3.0) Microsoft Management Console 3.0 (MMC 3.0) simplifie l’administration quotidienne de Windows par des menus, des barres d’outils, une navigation et des flux de tâches qui unifient les différents outils. Les outils MMC servent à administrer les réseaux, les ordinateurs, les services, les applications et d’autres composants système. La console MMC n’effectue pas par elle-même des tâches d’administration, mais héberge des composants Microsoft et tiers qui le font. MMC 3.0 abaisse le coût de l’administration des applications Windows en fournissant une console de centralisation, simple à utiliser et cohérente. Pour les administrateurs, cette console, dans sa version 3.0, améliore les performances, la fiabilité et la découverte dans le contexte d’actions sensibles. Pour les développeurs, elle réduit le coût du développement de composants logiciels enfichables en nécessitant moins de code et moins de temps passé à la conception. MMC 3.0 représente un cadre de travail pour écrire des composants logiciels enfichables fondés sur .NET et destinés à administrer des applications. Le modèle de programmation .NET simplifie le développement de ces composants. La réalisation d’un composant pour MMC 3.0 nécessite beaucoup moins de lignes de code que dans les versions précédentes. Cela simplifie la maintenance et réduit le risque de bogues. Wireless Protected Access 2 (WPA2) Microsoft a diffusé la mise à jour Wireless Protected Access 2 pour Windows XP Service Pack 2 en avril 2005. Le SP2 de Windows Server 2003 ajoute cette fonctionnalité 78 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 principalement pour les éditions Windows XP 64 bits (car le SP2 de Windows Server 2003 couvre aussi la version 64 bits de Windows XP, attention à la confusion !). WPA2 permet la prise en charge de la nouvelle certification Wi-Fi Alliance pour améliorer la sécurité des liaisons sans fil. WPA2 simplifie la connexion aux espaces publics sécurisés équipés d’un accès Internet sans fil. La mise en œuvre de WPA2 dans Windows Server 2003 Service Pack 2 prend en charge les caractéristiques suivantes du standard WPA2 de l’IEEE : j WPA2 Enterprise qui utilise l’authentification IEEE 802.1X et WPA2 Personal via une clé prépartagée (PSK). j Chiffrement avancé qui utilise le protocole CCMP (CM-CBC-MAC, Counter Mode-Cipher Block Chaining-Message Authentication Code) afin de renforcer la confidentialité des données, l’authentification de l’origine des données et l’intégrité des données pour les transmissions sans fil. j Utilisation optionnelle du cache de la clé principale (PMK) et mise en cache opportuniste de la PMK. Dans ce type de cache, les clients et les points d’accès sans fil mettent en cache les résultats des authentifications 802.1X. Par conséquent, l’accès s’effectue plus rapidement lorsqu’un client sans fil se reconnecte via un point d’accès sans fil auprès duquel il s’est authentifié précédemment. j Utilisation optionnelle de la préauthentification. Lors d’une préauthentification, un client sans fil WPA2 peut effectuer une authentification 802.1X avec d’autres points d’accès sans fil à proximité, alors qu’il est toujours connecté à son premier point d’accès. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise WPA2 est une certification disponible de la Wi-Fi Alliance qui assure que l’équipement sans fil est compatible avec le standard IEEE 802.11i. Cette certification remplace WEP (Wired Equivalent Privacy) et les autres fonctions de sécurité du standard 802.11 d’origine. La certification WPA2 prend en charge les fonctions de sécurité obligatoires du standard IEEE 802.11i, supplémentaires par rapport à WPA. La version améliorée de l’outil CACLS ICACLS est une mise à jour de l’outil CACLS dans Windows Server 2003 SP2 que vous pouvez utiliser pour réinitialiser les listes de contrôle d’accès (ACL) sur les fichiers à partir de la Console de récupération. Cet outil sert aussi à sauvegarder des ACL. Contrairement à CACLS, ICACLS propage correctement les créations et les modifications vers des ACL héritées. En tapant icacls /? en ligne de commande, vous obtiendrez des informations supplémentaires sur l’utilisation de ICACLS. Les fonctions existantes améliorées Enfin, le SP2 améliore certaines fonctionnalités existantes de Windows Server 2003 avec le SP1. Voici une liste des améliorations apportées… 79 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Tableau 2.9 : Fonctionnalités déjà existantes mais améliorées par le SP2 de Windows 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Server 2003 80 Modification Description Authentification par port de pare-feu Une authentification par port sécurise le trafic entre l’environnement extranet et des ressources internes qui sont protégées par une isolation de domaine IPSec. L’installation du SP2 active cette fonctionnalité par défaut. Amélioration des performances pour SQL Server Le SP2 améliore les performances de SQL Server 2005 lorsque le serveur est soumis à de fortes charges. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Options de découverte améliorées dans MSConfig propose désormais un onglet supplémentaire qui constitue MSConfig un point de lancement unique pour des outils de support qui faciliteront la découverte de diagnostics. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Meilleure administration du filtre lPSec Le SP2 réduit l’ensemble des filtres qu’il faut gérer dans un scénario d’isolation de domaine et de serveur, en faisant passer leur nombre de plusieurs centaines à 2. Il supprime aussi le besoin d’une maintenance permanente des filtres due à des modifications de l’infrastructure. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Améliorations des performances dans le cadre de la virtualisation de Windows Le SP2 améliore les performances lorsque le taux d’accès APIC (Advanced Processor lnterrupt Control) est élevé. Windows Server 2003 fonctionnant comme système d’exploitation multiprocesseur hébergé dans le cadre d’une virtualisation de Windows. Stockage par défaut plus vaste pour la file d’attente des messages Pour la file d’attente des messages, la limite de stockage par défaut est passée à 1 Go. Il est possible de relever cette limite dans la console MMC, via l’onglet Général des Propriétés de la file d’attente des messages. Améliorations des tests DNS DCDIAG De nouvelles options ont été ajoutées aux tests DNS (Domain Name Service) Dcdiag.exe. Les nouvelles options sont /x et /xsl:xslfile.xsl ou /xsl:xsltfile.xslt. Elles génèrent des balises XML lorsque les tests sont exécutés avec l’option /test:dns. Ce nouveau mécanisme de sortie permet d’analyser plus facilement les fichiers journaux verbeux produits par les tests DNS. De nouveaux événements pour les comptes du service Cluster Un nouvel événement a été créé pour couvrir certaines situations dans lesquelles le compte du service Cluster devient trop limité par la stratégie appliquée au domaine. Ce nouvel événement porte le numéro 1239. Son texte descriptif inclut des informations de dépannage. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? Windows Server 2003 R2, qui est une version de Windows Server à part entière, basée sur Windows Server 2003 SP1, apporte de nouvelles fonctionnalités. En voici quelques-unes, parmi les plus intéressantes… Gestion et déploiement des serveurs d’agences : − sauvegarde et administration centralisée des services de partage de fichiers et d’impression ; − haute disponibilité ; − gestion du hardware à distance. j Active Directory Federation Services : 2. État des lieux de Windows Server en entreprise j − authentification unique web ; − interopérabilité avec les offres SSO (Single Sign On) web. j Gestion du stockage : − gestion plus simple des SAN ; − File Server Migration Toolkit ; − gestion des ressources de stockage. j Intégration de packs de fonctionnalités Windows Server 2003 : − Windows Share Point Services ; − Active Directory Application Mode (ADAM) ; − Services pour Unix ; − iSCSI Initiator. Windows Server 2003 R2 étend les fonctionnalités du système d’exploitation Windows Server 2003 en proposant un moyen plus efficace de gérer et de contrôler l’accès aux ressources locales et distantes, tout en s’intégrant facilement dans l’environnement existant. La version R2 est dotée d’une plateforme hautement sécurisée et capable de monter en charge, permettant la mise en œuvre de nouveaux scénarios : gestion simplifiée des serveurs d’agences et de succursales, administration améliorée des identités et des accès et gestion plus efficace du stockage… Une gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les succursales Windows Server 2003 R2 permet de garantir les performances, la disponibilité et l’efficacité des serveurs de succursales tout en évitant les difficultés généralement inhérentes aux solutions serveurs pour les agences et les succursales, telles que les problèmes de connectivité et les coûts de gestion. 81 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Tableau 2.10 : Avantage de la gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les 2. État des lieux de Windows Server en entreprise succursales Avantage Description Gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les succursales Extension de la connectivité et la fiabilité aux agences et aux succursales tout en contrôlant le coût total de possession des infrastructures informatiques. Administration mieux centralisée. Fournit des outils d’administration centralisée pour les fonctions liées aux fichiers et à l’impression. Réduction de l’administration à distance. Minimise l’administration locale et la sauvegarde sur site. Réseau étendu plus efficace. Accélère la réplication des données sur les réseaux étendus. Une gestion améliorée des identités et des accès Windows Server 2003 R2 inclut Active Directory Federation Services (ADFS), qui permet aux administrateurs de faire face aux problèmes posés par la gestion des identités. Les organisations peuvent en effet partager les informations relatives à l’identité d’un utilisateur de manière plus sécurisée, et par-delà les limites de sécurité. Windows Server 2003 R2 fournit en outre une fonction de synchronisation des mots de passe Unix. Il est ainsi plus facile d’intégrer les serveurs exécutant Windows et Unix du fait de la simplification du processus de gestion des mots de passe sécurisés. Pour en savoir un peu plus sur ADFS, reportez-vous au chapitre ADAM et ADFS. Tableau 2.11 : Avantage de la gestion améliorée des identités et des accès 82 Avantage Description Gestion améliorée des identités et des accès Ajoutez de la valeur aux déploiements Active Directory en vue de faciliter les accès sécurisés au-delà des limites de l’organisation et des plateformes. Les entreprises sont ainsi en mesure de gérer une même identité dans des applications partenaires, Web et Unix. Efficacité accrue pour l’utilisateur. Moins de mots de passe pour l’accès aux applications internes ou hébergées chez des partenaires, grâce à l’authentification unique sur extranet et à la fédération des identités. Plus grande efficacité pour les administrateurs système. Administration centralisée de l’accès aux applications sur les extranets, réduction des changements de mots de passe et délégation possible de la gestion des utilisateurs à des partenaires de confiance. Meilleure sécurité. Blocage automatique de l’accès à l’extranet par le biais de la désactivation du compte Active Directory d’un utilisateur. Meilleure mise en conformité. Consignation des accès utilisateurs aux applications partenaires dans les domaines de sécurité externes. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Avantage Description Des coûts de gestion du stockage réduits Windows Server 2003 R2 est doté de nouveaux outils qui fournissent une vue centralisée du stockage. Cette version comprend également des fonctions simplifiées de planification, de mise en place et de gestion du stockage ainsi que des outils améliorés de contrôle et de génération de rapports. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Meilleure interopérabilité des systèmes hétérogènes. Authentification web unique entre les plateformes et fédération des identités. Les outils et les spécifications de l’interopérabilité des services web permettent de gérer et de mettre à jour dynamiquement les comptes et les mots de passe utilisateurs sur les systèmes Windows et Unix à l’aide du service NIS (Network Information Service). À cela s’ajoute la synchronisation automatique des mots de passe entre les systèmes d’exploitation Windows et Unix. Tableau 2.12 : Avantage de la gestion du stockage Avantage Description Coûts de gestion du stockage réduits Meilleur contrôle de la configuration du stockage et réduction des coûts de gestion grâce à des fonctions de gestion avancées. Meilleure utilisation du stockage. Des rapports détaillés vous informent sur l’utilisation du stockage. Meilleure administration des quotas. Contrôle l’utilisation de l’espace disque à l’aide de quotas sur les répertoires. Meilleur filtrage des fichiers. Restriction des types de fichiers autorisés sur les serveurs grâce au filtrage des fichiers. Configuration SAN simplifiée. Configuration et dimensionnement aisés de réseaux SAN. Une plateforme web riche Windows Server 2003 R2 permet aux entreprises d’étendre leur infrastructure sur le Web tout en réduisant les coûts de développement et de gestion grâce à Windows SharePoint Services, .NET Framework 2.0 et Internet Information Services 6.0. 83 Chapitre 2 État des lieux de Windows Server en entreprise Tableau 2.13 : Avantage de la plateforme web Description Plateforme web riche Plateforme web plus performante. Les toutes dernières technologies 64 bits et .NET permettent de doubler les performances du Web. Windows SharePoint Services constitue une solution de collaboration rentable pouvant être déployée, configurée et gérée très rapidement. Avec ASP.NET, développez rapidement des services et des applications web riches à l’aide de .NET Framework. IIS 6.0 offre un serveur web haute performance plus sécurisé. La prise en charge de la technologie 64 bits améliore les performances pour un coût réduit. 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Avantage La virtualisation de serveur à moindre coût Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition permet d’exécuter jusqu’à quatre instances virtuelles de Windows Server 2003 R2 sur une même partition matérielle ou un même serveur physique sous licence, ce qui entraîne une réduction notable du coût de la virtualisation de serveur. Tableau 2.14 : Avantage de la virtualisation de serveur Avantage Description Virtualisation de serveur à moindre coût Virtualisation à valeur ajoutée. Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition ajoute de la valeur à la virtualisation de serveur. La nouvelle stratégie de licence permet désormais aux utilisateurs d’exécuter jusqu’à quatre instances virtuelles de Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition sur une seule partition matérielle ou un seul serveur physique sous licence. Nouveau cycle de produits Windows Server Microsoft essaie maintenant de définir un cycle d’évolution des prochaines versions de Windows Server de telle sorte que les clients puissent planifier et budgétiser ces évolutions. La règle est de fournir une version majeure de Windows Server tous les quatre ans environ, puis une mise à niveau tous les deux ans après chaque version majeure. Version majeure Les versions majeures de Windows Server incluent un nouveau noyau et sont ainsi capables de prendre en charge de nouveaux matériels, de nouveaux modèles de 84 En résumé programmation et des évolutions fondamentales dans les domaines de la sécurité et de la stabilité. Ces changements majeurs peuvent bien entendu générer des incompatibilités entre le nouveau système et les matériels et logiciels existants. Version mise à jour 2. État des lieux de Windows Server en entreprise Les versions mises à jour incluent la précédente version majeure ainsi que le dernier Service Pack, certains Feature Packs, et de nouvelles fonctionnalités additionnelles. Comme une version mise à jour est basée sur la précédente version majeure, les clients peuvent l’incorporer dans leur environnement de production sans autres tests supplémentaires que ceux que pourrait nécessiter un simple Service Pack. Toutes les fonctionnalités additionnelles fournies par une mise à jour sont optionnelles et, de fait, elles n’affectent pas la compatibilité des applications existantes. Par conséquent, les clients n’ont pas à certifier ou à tester à nouveau leurs applications. Service Packs Les Service Packs incorporent toutes les corrections de type critique et non critique ainsi que les dernières demandes de correction qui les concernent, émises par les clients. Les Service Packs sont testés de manière intensive par Microsoft et par les clients et partenaires participant à un programme de bêta test. Ils peuvent ainsi inclure des améliorations importantes de la sécurité, comme le Security Configuration Wizard, inclus dans le Service Pack 1 de Windows Server 2003. Il sera parfois nécessaire de modifier certains programmes pour prendre en charge les nouveaux standards de l’industrie ou des fonctionnalités demandées par les clients. Ces changements sont soigneusement évalués et testés avant d’être finalement inclus dans un Service Pack. Afin de permettre les extensions et les évolutions d’architecture, Microsoft maintient un niveau de compatibilité entre les Service Packs en réalisant des tests intensifs sur les applications et ces différents Service Packs. En règle générale, les problèmes de compatibilité concernent les applications qui utilisent de manière inappropriée des appels système, des interfaces internes ou des fonctions spécifiques. 2.5. En résumé Ce chapitre vous a présenté la fiche signalétique de Windows Server 2003, du Service Pack 1, du Service Pack 2 et de Windows Server 2003 R2. Maintenant que vous avez déchiré l’emballage et sorti le CD-Rom du boîtier, il est temps de passer à l’installation du produit, dans le cadre d’une entreprise, en l’occurrence Puzzmania. 85 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 Les nouveautés du Service Pack 1 . . . . . . . . Les nouveautés du Service Pack 2 . . . . . . . . Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? . . . . . Un nouveau cycle de produits Windows Server En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 . 91 . 99 . 102 . 103 Les nouveautés du Service Pack 1 T out le monde est maintenant habitué à la notion de Service Pack. Personne n’est plus surpris par la sortie et la mise à disposition d’un Service Pack pour Windows (quelle que soit la version). L’information est rapidement connue de tous. C’est donc avec une certaine logique que Microsoft a mis à disposition le Service Pack 1 de Windows Server 2003 en 2005 puis le Service Pack 2 en 2007. Vous trouverez la liste des principales améliorations ci-après. Le produit étant construit sur la base de Windows Server 2003 SP1, les mêmes applications sont compatibles pour les deux systèmes. Windows Server 2003 R2 apporte de nombreuses fonctionnalités, sous la forme de composants additionnels que l’on peut installer (CD-Rom 2). Ces fonctionnalités ne sont pas présentes dans la version Windows Server 2003 de base et la plupart ne sont pas disponibles séparément. Les autres, le sont sous forme de Feature Packs. 3.1. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Par contre, qu’est-ce que R2 ? Ou plutôt Windows Server 2003 R2 ? Windows Server 2003 R2 est une version améliorée de Windows Server 2003. C’est en quelque sorte un ajout de fonctionnalités à Windows Server 2003. D’ailleurs, le produit est constitué de deux CD-Rom, le premier comprenant Windows Server 2003 avec SP1, et le second un pack de nouvelles fonctionnalités. Pour autant, ce n’est pas un Service Pack car Windows Server 2003 R2 est soumis à licence. Il est à noter cependant que le Service Pack 2 de Windows Server 2003 fonctionne tout autant pour la version de base que pour la version Windows Server 2003 R2. Les nouveautés du Service Pack 1 SP1 sur le site de Microsoft Si vous souhaitez obtenir une bonne vue d’ensemble ou alors des informations détaillées sur le Service Pack 1 de Windows Server 2003, consultez : j www.microsoft.com/france/windows/windowsserver2003/downloads /servicepacks/sp1/overview.mspx. Ce site présente plusieurs articles avec des questions-réponses ainsi que de la documentation en français. Rendez-vous également à l’adresse : j www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyId=C3C26254-8CE3-46E2 -B1B6-3659B92B2CDE&displaylang=en. Vous pourrez télécharger un document très complet sur le SP1 puisqu’il représente à lui seul 300 pages. Par contre, ce site et la documentation qu’il propose sont en anglais. Windows Server 2003 SP1 améliore les fonctionnalités faisant partie de Windows Server 2003. De telles améliorations visent à optimiser le produit et à en augmenter la 89 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 sécurité, la fiabilité et l’efficacité. Parmi les principales améliorations, citons les éléments suivants… j Prise en charge de la fonction "Ne pas exécuter" incluse dans le matériel : Windows Server 2003 SP1 permet à Windows Server 2003 d’utiliser les fonctionnalités intégrées dans les processeurs d’Intel et d’AMD afin d’empêcher l’exécution de code malveillant à partir de zones de la mémoire qui ne sont pas attribuées à du code. Cette disposition élimine une large part des attaques actuelles. j Audit de la métabase IIS 6.0 (Internet Information Services) : la métabase est un magasin de stockage XML hiérarchique qui contient les informations de configuration d’IIS 6.0. L’audit de ce magasin permet aux administrateurs réseau de voir qui a accédé à la métabase lorsqu’elle a été corrompue. j Paramètres par défaut plus puissants et réduction des privilèges sur les services : les services tels que RPC et DCOM font partie intégrante de Windows Server 2003. De ce fait, ils constituent une cible attrayante pour les personnes malintentionnées. En exigeant une authentification plus forte lors de l’appel de ces services, Windows Server 2003 SP1 relève le niveau de sécurité pour toutes les applications qui utilisent ces services, même si elles sont elles-mêmes peu ou pas sécurisées. j Ajout de composants Network Access Quarantine Control : Windows Server 2003 SP1 contient à présent les composants RQS.exe et RQC.exe, qui simplifient le déploiement de Network Access Quarantine Control (contrôle de la mise en quarantaine pour l’accès au réseau). Pour plus d’informations sur ce sujet, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/techinfo/overview /quarantine.mspx. Contrairement à d’autres Services Packs, SP1 ajoute de nouvelles fonctionnalités puissantes à Windows Server 2003. Voici les principales… 90 j Pare-feu Windows : également intégré dans Windows XP Service Pack 2, le pare-feu Windows est le successeur du pare-feu de connexion Internet. Il s’agit d’un pare-feu logiciel destiné à protéger chaque poste client et chaque serveur. Windows Server 2003 Service Pack 1 installe le pare-feu Windows sur le serveur et permet un contrôle à l’échelle du réseau via la stratégie de groupe. j Mises à jour de sécurité post-installation (PSSU) : les serveurs sont vulnérables entre le moment de l’installation et l’application des dernières mises à jour de sécurité. Pour parer les attaques, Windows Server 2003 avec SP1 bloque toutes les connexions entrantes après l’installation, jusqu’à ce que Windows Update soit exécuté pour installer les dernières mises à jour de sécurité sur le nouvel ordinateur. Cette fonctionnalité oriente également les administrateurs vers la mise à jour automatique au moment de la première connexion. j Assistant Configuration de la sécurité (SCW) : il pose des questions à l’administrateur sur les rôles que doit tenir le serveur, puis il bloque les ports inutiles à ces fonctions. Ainsi, de nombreuses voies d’attaques possibles sont fermées. Les nouveautés du Service Pack 2 j 3.2. Support de TLS dans Terminal Services : c’est la grande nouveauté sur TSE, qui permet d’identifier le serveur TSE (comme on identifie un serveur web en SSL) et d’utiliser TLS comme une méthode de chiffrement pour les communications entre le client et le serveur. Les nouveautés du Service Pack 2 Et Microsoft profite de l’opportunité offerte par la sortie du SP2 pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à Windows Server 2003. Les mises à jour 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Le Service Pack 2 (SP2) donne accès en un seul package aux dernières mises à jour, améliorations et fonctionnalités disponibles pour Windows Server 2003. Ses composants renforcent la sécurité, la fiabilité et les performances de Windows Server 2003 et Windows Server 2003 R2. L’administration des mises à jour constitue un véritable défi pour la sécurité des ordinateurs. Mais malgré cela, les mises à jour doivent être appliquées car elles jouent un rôle vital dans la sécurisation du parc informatique de l’entreprise en anticipant sur les attaques et en bloquant les vulnérabilités. La fréquence des mises à jour est cruciale pour résoudre les problèmes de sécurité dès qu’ils sont découverts. En regroupant toutes les mises à jour dans SP2, Microsoft apporte en un seul package l’ensemble des protections les plus récentes pour Windows Server 2003. En plus de reprendre toutes les mises à jour correspondant aux bulletins de sécurité, SP2 installe tous les correctifs diffusés depuis la sortie de Windows Server 2003, ainsi que certaines fonctions ou améliorations importantes réclamées par les clients. Il n’est donc pas nécessaire que le SP1 soit installé, pour installer le SP2. Scalable Networking Pack (SNP) Les entreprises connaissent un développement rapide du trafic sur leurs réseaux interne et externe. Cette croissance du trafic est due, au moins en partie, aux applications métier en réseau et aux solutions de sauvegarde et de stockage sur le réseau. À cela s’ajoutent les applications multimédias comme la visioconférence et les présentations audio et vidéo. Le déploiement d’Ethernet, puis du Gigabit Ethernet étend la bande passante disponible afin de faire face à cette demande mais plus le réseau présente un débit important, plus la charge sur les serveurs s’accroît. La prise en charge des réseaux rapides implique par conséquent la mise en place de serveurs puissants. 91 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Microsoft Windows Server 2003 SP2 inclut SNP (Scalable Networking Pack, un pack de réseau capable de monter en charge) qui aide à faire face à la montée du trafic sans surcharger les ressources processeurs. SNP prend en charge des technologies réseau qui visent à éliminer les goulets d’étranglement du système d’exploitation associés au traitement des paquets. Voici les améliorations apportées par ce package… TCP Chimney Offload (allégement de la pile TCP) : TCP Chimney Offload transfère de façon automatique le traitement du trafic TCP (Transmission Control Protocol) avec état à un adaptateur réseau spécialisé qui met en œuvre un moteur de déchargement TCP (TOE, TCP Offload Engine). Pour les connexions à longue durée de vie mettant en œuvre des paquets de grande taille, comme les connexions avec un serveur de fichiers, de stockage ou de sauvegarde, ou pour d’autres applications sollicitant fortement le réseau, TCP Chimney Offload réduit largement la charge du processeur en délégant à l’adaptateur réseau le traitement des paquets du réseau, y compris la fragmentation et le réassemblage des paquets. En utilisant TCP Chimney Offload, vous allégez le processeur qui peut se concentrer à d’autres tâches comme permettre davantage de sessions utilisateurs ou traiter les requêtes des applications en réduisant la latence. Cette fonction était auparavant proposée par certains constructeurs de serveurs, maintenant elle est disponible directement par Windows. j Montée en charge en fonction du trafic reçu : cette technique permet de répartir le trafic entrant (paquets reçus) entre plusieurs processeurs en exploitant de nouvelles améliorations matérielles des interfaces réseau. Elle peut répartir dynamiquement la charge du trafic entrant en fonction de la charge du système ou des conditions de fonctionnement du réseau. Toute application recevant de nombreux paquets et fonctionnant sur un système multiprocesseur, comme un serveur web ou un serveur de fichiers, devrait bénéficier de la mise en place de ce dispositif. j NetDMA : ce composant autorise une gestion plus efficace de la mémoire en permettant un accès direct à la mémoire (DMA) sur les serveurs équipés de la technologie idoine comme l’I/OAT (I/O Acceleration Technology) d’Intel. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 j Le SNP (Scalable Networking Pack) de Microsoft Windows Server 2003 SP2 permet de mieux répondre aux besoins des utilisateurs tout en conservant les investissements déjà réalisés dans l’infrastructure existante. SNP évite d’envisager une remise à plat de la topologie réseau, de changer les configurations des serveurs, ou de passer du temps à modifier des applications existantes et des services. SNP donne de la souplesse pour choisir les technologies les mieux appropriées en fonction des besoins, sans devoir changer de fournisseur de matériel. Informations supplémentaires sur SNP www.microsoft.com/snp 92 Les nouveautés du Service Pack 2 La bibliothèque XmlLite La bibliothèque XmlLite permet aux développeurs de bâtir des applications à hautes performances, fondées sur XML, capables d’une large interopérabilité avec d’autres applications qui respectent le standard XML 1.0. Les principaux objectifs de XmlLite sont la facilité d’utilisation, les performances et le respect des standards. XmlLite fonctionne avec n’importe quel langage Windows qui utilise les bibliothèques dynamiques. Il est quand même plutôt recommandé d’utiliser C++. La bibliothèque XmlLite contient tous les fichiers nécessaires pour être utilisée avec C++. j XmlLite (natif) ; j MSXML (SAX2) (natif) ; j System.XML.XmlReader (géré). Les implémentations DOM (Document Object Model) suivantes intègrent des analyseurs : j MSXML (DOM) ; j System.XML (XmlDocument). 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Microsoft fournit plusieurs analyseurs XML (parsers) : XML peut servir comme format d’enregistrement de documents, comme dans la dernière version de Word, et aussi pour encoder les données pour des appels de méthodes de marshaling (conversion de paramètres) d’une machine à une autre (SOAP). Les entreprises peuvent utiliser XML pour envoyer et recevoir des commandes et des factures. Le Web emploie XML pour envoyer des données du serveur Web vers le navigateur. Les serveurs de bases de données répondent aux requêtes en XML, ces réponses étant ensuite traitées par d’autres applications. XML étant un format très souple, vous pouvez l’utiliser dans de nombreux scénarios qui se répartissent en deux catégories principales : j Certains scénarios traitent des documents XML en provenance de sources externes, sans pouvoir savoir s’il s’agit de documents XML valides ou non. Dans ces scénarios, la vérification de la validité est importante. Généralement, les développeurs utilisent des schémas XSD ou des DTD (Document Type Definition) pour vérifier la validité. La performance s’en trouve réduite mais l’application peut ainsi être sûre qu’elle reçoit un document XML valide. Ce scénario s’applique à toutes les applications qui enregistrent ou chargent des documents. j Certains logiciels emploient XML comme un magasin de données ou un moyen de communiquer. Dans ce cas, le développeur sait que le document est valide car une autre partie de l’application (sous le contrôle du même programmeur ou du même éditeur) a produit le code XML. La validité du document n’est donc plus un problème. Par exemple, nous sommes dans cette situation lorsque le logiciel s’exécute sur une ferme de serveurs, et XML sert à communiquer entre serveurs et 93 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 processus. Un autre exemple pourrait être fourni par une application complexe qui enregistre et relit de gros volumes d’informations. Le développeur contrôle totalement le format du document XML. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Puisque XmlLite a pour objectif d’améliorer les performances, cette bibliothèque est particulièrement bien adaptée aux scénarios du second type. XmlLite permet aux développeurs d’écrire un code efficace et rapide pour lire et écrire des documents XML. Dans la plupart des cas, XmlLite analyse un document plus rapidement que DOM dans MSXML ou que SAX2 dans MSXML. Les services de déploiement Windows WDS (Windows Deployment Services) Windows Server 2003 SP2 inclut une version profondément remaniée de RIS (Remote Installation Services, "services d’installation à distance"), désormais nommée Services de déploiement Windows ou WDS, qui aide les entreprises à préparer l’arrivée de Windows Vista et de Windows Server 2008. WDS assure le stockage, l’administration et le déploiement des images qui utilisent le nouveau format WIM (Windows Imaging). Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur RIS, consultez le chapitre L’installation et le déploiement de Windows Server 2003. Quant à WDS, nous y reviendrons en détail dans le chapitre Le service de déploiement spécialement dédié à cet outil. Windows Deployment Services améliore RIS sur plusieurs points : j une prise en charge native de Windows PE comme système d’exploitation d’amorçage ; j une prise en charge native du format de fichier WIM (Windows Imaging) ; j un composant serveur PXE extensible et plus performant ; j un nouveau menu d’amorçage client pour choisir le système d’exploitation. WDS réduit le coût total de possession et la complexité des déploiements en apportant une solution de bout en bout pour déployer des systèmes d’exploitation Windows sur des ordinateurs sans systèmes d’exploitation. WDS prend en charge des environnements mixtes incluant Windows XP et Windows Server 2003. Pour décrire le niveau de fonctionnalité associé à chaque configuration possible de WDS, l’administration et l’exploitation des serveurs sont classées en trois catégories, connues sous le nom de "modes serveurs". 94 Les nouveautés du Service Pack 2 j Le mode compatible WDS est fonctionnellement équivalent à RIS. Les binaires de WDS se comportent comme RIS. Dans ce mode, seul OSChooser sera présent comme système d’exploitation d’amorçage. Cependant, seules les images RISETUP et RIPREP sont prises en charge. Les nouveaux outils d’administration de WDS ne sont pas utilisés. Les anciens utilitaires RIS sont les seuls moyens pour administrer le serveur. Le mode compatible WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. Tableau 3.1 : Le mode compatible WDS Valeur Environnement d’amorçage OSChooser Types d’images RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS j Le mode mixte de WDS décrit un état serveur ou les deux images d’amorçage, OSChooser et Windows PE, sont disponibles. Dans ce mode, l’accès aux anciens types d’images RISETUP et RIPREP est possible via OSChooser. En outre, il est possible d’exploiter le nouveau format WIM via une image d’amorçage Windows PE. Du côté poste client, un menu d’amorçage permettra de choisir entre RIS et Windows PE. L’administrateur pourra exploiter les anciens outils pour gérer les images RISETUP et RIPREP, et utiliser les nouveaux outils WDS pour gérer toutes les facettes du serveur aussi bien que les images WIM. Le mode mixte WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Fonctionnalité Tableau 3.2 : Le mode mixte WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage OSChooser et Windows PE Types d’images WIM, RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS et administration WDS j Le mode natif WDS correspond à un serveur WDS et à des images d’amorçage uniquement de type Windows PE. Dans ce mode, OSChooser disparaît et les images WIM sont les seules à être prises en charge pour un déploiement sur les clients. L’administration du serveur s’effectue via les outils WDS. Le mode natif WDS s’applique à Windows Server 2003 et à Windows Server 2008. Pour Windows Server 2008, il s’agit du seul mode serveur WDS pris en charge. 95 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Tableau 3.3 : Le mode natif WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage Windows PE Types d’images WIM Outils d’administration Administration WDS Ces différents modes permettent une transition en douceur entre les fonctionnalités RIS existantes et les nouvelles de WDS qui seront les seules à exister dans Windows Server 2008. Le passage d’une exploitation RIS à WDS en mode compatible (binaires WDS, mais fonctionnalités RIS) s’effectue lorsqu’un serveur RIS existant est mis à jour vers WDS. À partir de cet instant, l’utilisation des outils d’administration WDS (tels que MMC et l’interface à la ligne de commande) pour initialiser le serveur fait passer WDS en mode mixte. Le passage en mode natif s’effectue lorsque les images anciennes sont converties au format WIM et que la fonctionnalité OSChooser est inhibée (via la commande /forceNative). Microsoft Management Console 3.0 (MMC 3.0) Microsoft Management Console 3.0 (MMC 3.0) simplifie l’administration quotidienne de Windows par des menus, des barres d’outils, une navigation et des flux de tâches qui unifient les différents outils. Les outils MMC servent à administrer les réseaux, les ordinateurs, les services, les applications et d’autres composants système. La console MMC n’effectue pas par elle-même des tâches d’administration mais héberge des composants Microsoft et tiers qui le font. MMC 3.0 abaisse le coût de l’administration des applications Windows en fournissant une console de centralisation, simple à utiliser et cohérente. Pour les administrateurs, cette console, dans sa version 3.0, améliore les performances, la fiabilité et la découverte dans le contexte d’actions sensibles. Pour les développeurs, elle réduit le coût du développement de composants logiciels enfichables en nécessitant moins de code et moins de temps passé à la conception. MMC 3.0 représente un cadre de travail pour écrire des composants logiciels enfichables fondés sur .NET et destinés à administrer des applications. Le modèle de programmation .NET simplifie le développement de ces composants. La réalisation d’un composant pour MMC 3.0 nécessite beaucoup moins de lignes de code que dans les versions précédentes. Cela simplifie la maintenance et réduit le risque de bogues. Wireless Protected Access 2 (WPA2) Microsoft a diffusé la mise à jour Wireless Protected Access 2 pour Windows XP Service Pack 2 en avril 2005. Le SP2 de Windows Server 2003 ajoute cette fonctionnalité 96 Les nouveautés du Service Pack 2 principalement pour les éditions Windows XP 64 bits (car le SP2 de Windows Server 2003 couvre aussi la version 64 bits de Windows XP. Attention à la confusion !). WPA2 permet la prise en charge de la nouvelle certification Wi-Fi Alliance pour améliorer la sécurité des liaisons sans fil. WPA2 simplifie la connexion aux espaces publics sécurisés équipés d’un accès Internet sans fil. La mise en œuvre de WPA2 dans Windows Server 2003 Service Pack 2 prend en charge les caractéristiques suivantes du standard WPA2 de l’IEEE : j WPA2 Enterprise utilise l’authentification IEEE 802.1X et WPA2 Personal via une clé prépartagée (PSK). j Le chiffrement avancé utilise le protocole CCMP (CM-CBC-MAC, Counter Mode – Cipher Block Chaining – Message Authentication Code) afin de renforcer la confidentialité des données, l’authentification de l’origine des données et l’intégrité des données pour les transmissions sans fil. j Utilisation optionnelle du cache de la clé principale (PMK) et mise en cache opportuniste de la PMK. Dans ce type de cache, les clients et les points d’accès sans fil mettent en cache les résultats des authentifications 802.1X. Par conséquent, l’accès s’effectue plus rapidement lorsqu’un client sans fil se reconnecte via un point d’accès sans fil auprès duquel il s’est déjà authentifié précédemment. j Utilisation optionnelle de la pré-authentification. Lors d’une pré-authentification, un client sans fil WPA2 peut effectuer une authentification 802.1X avec d’autres points d’accès sans fil à proximité, alors qu’il est toujours connecté à son premier point d’accès. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 WPA2 est une certification disponible de la Wi-Fi Alliance qui assure que l’équipement sans fil est compatible avec le standard IEEE 802.11i. Cette certification remplace WEP (Wired Equivalent Privacy) et les autres fonctions de sécurité du standard 802.11 d’origine. La certification WPA2 prend en charge les fonctions de sécurité obligatoires du standard IEEE 802.11i, supplémentaires par rapport à WPA. La version améliorée de l’outil CACLS ICACLS est une mise à jour de l’outil CACLS dans Windows Server 2003 SP2 que vous pouvez utiliser pour réinitialiser les listes de contrôle d’accès (ACL) sur les fichiers à partir de la Console de récupération. Cet outil sert aussi à sauvegarder des ACL. Contrairement à CACLS, ICACLS propage correctement les créations et les modifications vers des ACL héritées. En tapant icacls /? en ligne de commande, vous obtiendrez des informations supplémentaires sur l’utilisation de ICACLS. 97 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Les fonctions existantes améliorées Enfin, le SP2 améliore certaines fonctionnalités existantes de Windows Server 2003 avec le SP1. Voici une liste des améliorations apportées : Tableau 3.4 : Fonctionnalités déjà existantes mais améliorées par le SP2 de Windows 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Server 2003 Modification Description Authentification par port de pare-feu Une authentification par port sécurise le trafic entre l’environnement extranet et des ressources internes qui sont protégées par une isolation de domaine IPSec. L’installation du SP2 active cette fonctionnalité par défaut. Amélioration des performances Le SP2 améliore les performances de SQL Server 2005 lorsque le pour SQL Server serveur est soumis à de fortes charges. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Options de découverte améliorées dans MSConfig MSConfig propose désormais un onglet supplémentaire qui constitue un point de lancement unique pour des outils de support qui faciliteront la découverte de diagnostics. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Meilleure administration du filtre lPSec Le SP2 réduit l’ensemble des filtres qu’il faut gérer dans un scénario d’isolation de domaine et de serveur, en faisant passer leur nombre de plusieurs centaines à deux. Il supprime aussi le besoin d’une maintenance permanente des filtres due à des modifications de l’infrastructure. L’installation du SP2 active cette amélioration par défaut. Le SP2 améliore les performances lorsque le taux d’accès APIC Améliorations des performances dans le cadre de (Advanced Processor lnterrupt Control) est élevé. Windows Server 2003 fonctionnant comme système d’exploitation la virtualisation de Windows multiprocesseur hébergé dans le cadre d’une virtualisation de Windows. Stockage par défaut plus vaste pour la file d’attente des messages Pour la file d’attente des messages, la limite de stockage par défaut est passée à 1 Go. Il est possible de relever cette limite dans la console MMC, via l’onglet Général des propriétés de la file d’attente des messages. Améliorations des tests DNS DCDIAG De nouvelles options ont été ajoutées aux tests DNS (Domain Name Service) Dcdiag.exe. Les nouvelles options sont /x et /xsl:xslfile.xsl ou /xsl:xsltfile.xslt. Elles génèrent des balises XML lorsque les tests sont exécutés avec l’option /test:dns. Ce nouveau mécanisme de sortie permet d’analyser plus facilement les fichiers journaux verbeux produits par les tests DNS. De nouveaux événements pour Un nouvel événement a été créé pour couvrir certaines situations les comptes du service Cluster dans lesquelles le compte du service Cluster devient trop limité par la stratégie appliquée au domaine. Ce nouvel événement porte le numéro 1239. Son texte descriptif inclut des informations de dépannage. 98 Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? 3.3. Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? Windows Server 2003 R2, qui est une version de Windows Server à part entière, basée sur Windows Server 2003 SP1, apporte de nouvelles fonctionnalités. En voici quelques-unes, parmi les plus intéressantes… j La gestion et le déploiement des serveurs d’agences : − sauvegarde et administration centralisée des services de partage de fichiers et d’impression ; − gestion du hardware à distance. j Active Directory Federation Services : − authentification unique web ; − interopérabilité avec les offres SSO (Single Sign On) web. j 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 − haute disponibilité ; La gestion du stockage : − gestion plus simple des SAN ; − File Server Migration Toolkit ; − gestion des ressources de stockage. j L’intégration de packs de fonctionnalités Windows Server 2003 : − Windows Share Point Services ; − Active Directory Aplication Mode (ADAM) ; − services pour Unix ; − iSCSI Initiator. Windows Server 2003 R2 étend les fonctionnalités du système d’exploitation Windows Server 2003 en proposant un moyen plus efficace de gérer et de contrôler l’accès aux ressources locales et distantes, tout en s’intégrant facilement dans l’environnement existant. La version R2 est dotée d’une plateforme hautement sécurisée et capable de monter en charge, permettant la mise en œuvre de nouveaux scénarios : gestion simplifiée des serveurs d’agences et de succursales, administration améliorée des identités et des accès et gestion plus efficace du stockage… Une gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les succursales Windows Server 2003 R2 permet de garantir les performances, la disponibilité et l’efficacité des serveurs de succursales tout en évitant les difficultés généralement 99 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 inhérentes aux solutions serveur pour les agences et les succursales, telles que les problèmes de connectivité et les coûts de gestion. Tableau 3.5 : Avantage de la gestion simplifiée des serveurs dans les agences et les succursales 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Avantage Description Gestion simplifiée des serveurs Extension de la connectivité et la fiabilité aux agences et aux succursales tout en contrôlant le coût total de possession des dans les agences et les infrastructures informatiques. Administration mieux centralisée. succursales Fournit des outils d’administration centralisée pour les fonctions liées aux fichiers et à l’impression. Réduction de l’administration à distance. Minimise l’administration locale et la sauvegarde sur site. Réseau étendu plus efficace. Accélère la réplication des données sur les réseaux étendus. La gestion améliorée des identités et des accès Windows Server 2003 R2 inclut ADFS (Active Directory Federation Services), qui permet aux administrateurs de faire face aux problèmes posés par la gestion des identités. Les organisations peuvent en effet partager les informations relatives à l’identité d’un utilisateur de manière plus sécurisée, et par-delà les limites de sécurité. Windows Server 2003 R2 fournit en outre une fonction de synchronisation des mots de passe UNIX. Il est ainsi plus facile d’intégrer les serveurs exécutant Windows et UNIX du fait de la simplification du processus de gestion des mots de passe sécurisés. Pour en savoir un peu plus sur ADFS, reportez-vous au chapitre Active Directory Application Mode et Active Directory Federation Services. Tableau 3.6 : Avantage de la Gestion améliorée des identités et des accès Avantage Description Gestion améliorée des identités Ajoutez de la valeur aux déploiements Active Directory en vue de et des accès faciliter les accès sécurisés au-delà des limites de l’organisation et des plateformes. Les entreprises sont ainsi en mesure de gérer une même identité dans des applications partenaires, web et Unix. Efficacité accrue pour l’utilisateur. Moins de mots de passe pour l’accès aux applications internes ou hébergées chez des partenaires, grâce à l’authentification unique sur extranet et à la fédération des identités. 100 Qu’apporte Windows Server 2003 R2 ? Avantage Description 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Plus grande efficacité pour les administrateurs système. Administration centralisée de l’accès aux applications sur les extranets, réduction des changements de mots de passe et délégation possible de la gestion des utilisateurs à des partenaires de confiance. Meilleure sécurité. Blocage automatique de l’accès à l’extranet par le biais de la désactivation du compte Active Directory d’un utilisateur. Meilleure mise en conformité. Consignation des accès utilisateurs aux applications partenaires dans les domaines de sécurité externes. Meilleure interopérabilité des systèmes hétérogènes. Authentification web unique entre les plateformes et fédération des identités. Les outils et les spécifications de l’interopérabilité des services web permettent de gérer et de mettre à jour dynamiquement les comptes et les mots de passe utilisateurs sur les systèmes Windows et Unix à l’aide du service NIS (Network Information Service). À cela s’ajoute la synchronisation automatique des mots de passe entre les systèmes d’exploitation Windows et Unix. Les coûts de gestion du stockage réduits Windows Server 2003 R2 est doté de nouveaux outils qui fournissent une vue centralisée du stockage. Cette version comprend également des fonctions simplifiées de planification, de mise en place et de gestion du stockage ainsi que des outils améliorés de contrôle et de génération de rapports. Tableau 3.7 : Avantage de la gestion du stockage Avantage Description Coûts de gestion du stockage réduits Meilleur contrôle de la configuration du stockage et réduction des coûts de gestion grâce à des fonctions de gestion avancées. Meilleure utilisation du stockage. Des rapports détaillés vous informent sur l’utilisation du stockage. Meilleure administration des quotas. Contrôle l’utilisation de l’espace disque à l’aide de quotas sur les répertoires. Meilleur filtrage des fichiers. Restriction des types de fichiers autorisés sur les serveurs grâce au filtrage des fichiers. Configuration SAN simplifiée. Configuration et dimensionnement aisés de réseaux SAN. 101 Chapitre 3 Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Une plateforme web enrichie Windows Server 2003 R2 permet aux entreprises d’étendre leur infrastructure sur le Web tout en réduisant les coûts de développement et de gestion grâce à Windows SharePoint Services, .NET Framework 2.0 et Internet Information Services 6.0. Tableau 3.8 : Avantage de la plateforme web Description Plateforme Web riche Plateforme web plus performante. Les toutes dernières technologies 64 bits et .NET permettent de doubler les performances du Web. Windows SharePoint Services constitue une solution de collaboration rentable pouvant être déployée, configurée et gérée très rapidement. Avec ASP.NET, développez rapidement des services et des applications web riches à l’aide de .NET Framework. IIS 6.0 offre un serveur web haute performance plus sécurisé. La prise en charge de la technologie 64 bits améliore les performances pour un coût réduit. 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Avantage Une virtualisation de serveur à moindre coût Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition permet d’exécuter jusqu’à quatre instances virtuelles de Windows Server 2003 R2 sur une même partition matérielle ou un même serveur physique sous licence, ce qui entraîne une réduction notable du coût de la virtualisation de serveur. Tableau 3.9 : Avantage de la virtualisation de serveur 3.4. Avantage Description Virtualisation de serveur à moindre coût Virtualisation à valeur ajoutée. Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition ajoute de la valeur à la virtualisation de serveur. La nouvelle stratégie de licence permet désormais aux utilisateurs d’exécuter jusqu’à quatre instances virtuelles de Windows Server 2003 R2 Enterprise Edition sur une seule partition matérielle ou un seul serveur physique sous licence. Un nouveau cycle de produits Windows Server Microsoft essaie maintenant de définir un cycle d’évolution des prochaines versions de Windows Server de telle sorte que les clients puissent planifier et budgétiser ces évolutions. La règle est de fournir une version majeure de Windows Server tous les 4 ans environ, puis une mise à niveau tous les 2 ans après chaque version majeure. 102 En résumé La version majeure Les versions majeures de Windows Server incluent un nouveau noyau et sont ainsi capables de prendre en charge de nouveaux matériels, de nouveaux modèles de programmation et des évolutions fondamentales dans les domaines de la sécurité et de la stabilité. Ces changements majeurs peuvent bien entendu générer des incompatibilités entre le nouveau système et les matériels et logiciels existants. La version mise à jour 3. Windows Server 2003 Service Pack 2 et R2 Les versions mises à jour incluent la précédente version majeure ainsi que le dernier Service Pack, certains Feature Packs, et de nouvelles fonctionnalités additionnelles. Comme une version mise à jour est basée sur la précédente version majeure, les clients peuvent l’incorporer dans leur environnement de production sans tests supplémentaires autres que ceux qu’un simple Service Pack pourrait nécessiter. Toutes les fonctionnalités additionnelles fournies par une mise à jour sont optionnelles et, de fait, elles n’affectent pas la compatibilité des applications existantes. Par conséquent, les clients n’ont pas à certifier ou à tester de nouveau leurs applications. Les Service Packs Les Service Packs incorporent toutes corrections de type critique et non critique ainsi que les dernières demandes de corrections qui les concernent, émises par les clients. Les Service Packs sont testés de manière intensive par Microsoft et par les clients et partenaires participant à un programme de bêta test. Ils peuvent ainsi inclure des améliorations importantes de la sécurité, comme le Security Configuration Wizard, inclus dans le Service Pack 1 de Windows Server 2003. Il sera parfois nécessaire de modifier certains programmes pour prendre en charge les nouveaux standards de l’industrie ou des fonctionnalités demandées par les clients. Ces changements sont soigneusement évalués et testés avant d’être finalement inclus dans un Service Pack. Afin de permettre les extensions et évolutions d’architecture, Microsoft maintient un niveau de compatibilité entre les Service Packs en réalisant des tests intensifs sur les applications et ces différents Service Packs. En règle générale, les problèmes de compatibilité concernent les applications qui utilisent de manière inappropriée des appels système, des interfaces internes ou des fonctions spécifiques. 3.5. En résumé Ce chapitre vous a présenté la fiche signalétique de Windows Server 2003 Service Pack 1 et 2, et de Windows Server 2003 R2. Maintenant que vous avez déchiré l’emballage et sorti le CD-Rom du boîtier, il est temps de passer à l’installation du produit, dans le cadre d’une entreprise, en l’occurrence de Puzzmania. 103 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 4.1 4.2 4.3 4.4 Considérations sur l’installation . . . . Installer Windows Server 2003 . . . . Résoudre les problèmes d’installation En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 . 111 . 133 . 134 Considérations sur l’installation C e chapitre décrit les méthodes d’installation de Windows Server 2003 appliquées à l’entreprise, qui simplifient la tâche d’installation du système d’exploitation et font gagner du temps. Ce sera ensuite à vous de trouver laquelle est la plus pertinente dans votre contexte de travail. De tous les systèmes d’exploitation de Microsoft, Windows Server 2003 a la procédure d’installation la plus simple et la plus intuitive. C’est à vous qu’il revient de veiller que l’installation réponde à vos exigences d’entreprise et à vos contraintes d’environnement. 4.1. Considérations sur l’installation Avant de réaliser l’installation proprement dite, vérifiez que vous disposez de la configuration minimale et découvrez les caractéristiques et les contraintes qu’il vous faut connaître. Les prérequis Windows Server 2003 arrive évidemment avec une liste de préconisations, de caractéristiques à respecter afin de faire tourner le système d’exploitation dans les meilleures conditions, notamment en ce qui concerne la puissance de processeur, la puissance de la mémoire vive (RAM) et l’espace disque minimal. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 La qualité et la stabilité du système d’exploitation installé sur votre équipement matériel serveur en dépendent. Le tableau suivant reprend les paramètres minimaux et recommandés en fonction des différentes versions de Windows Server 2003 : Tableau 4.1 : Configuration nécessaire au fonctionnement de Windows Server 2003 Configuration requise Windows Server 2003 Web Edition Windows Server 2003 Standard Edition Windows Server 2003 Enterprise Edition Vitesse minimale du processeur 133 MHz 133 MHz 133 MHz pour les serveurs x86 733 MHz pour les serveurs Itanium Vitesse recommandée du processeur 550 MHz 550 MHz 733 MHz Quantité minimale de RAM 128 Mo 128 Mo 128 Mo Quantité minimale de RAM recommandée 256 Mo 256 Mo 256 Mo 107 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Configuration requise Windows Server 2003 Web Edition Windows Server 2003 Standard Edition Windows Server 2003 Enterprise Edition Quantité maximale de RAM prise en charge 2 Go 4 Go 32 Go pour les serveurs x86 64 Go pour les serveurs Itanium Prise en charge des systèmes multiprocesseurs Jusqu’à 2 processeurs Jusqu’à 4 processeurs Jusqu’à 8 processeurs Espace disque pour l’installation 1,5 Go 1,5 Go 1,5 Go pour les serveurs x86 2 Go pour les serveurs Itanium Vérifier la compatibilité du système L’une des considérations majeure à prendre en compte avant l’installation est de bien vérifier la compatibilité de tous les composants matériels avec le système d’exploitation. Microsoft tient à jour une liste des composants matériels qui sont certifiés compatibles avec les différentes versions de Windows (que ce soit pour les versions clientes ou serveurs). Il est très important de s’assurer que le serveur sur lequel vous allez installer Windows Server 2003 ne contient que des composants matériels compatibles. Malheureusement, on a souvent tendance, surtout dans les petites et moyennes entreprises, à négliger cet aspect. Pourquoi ? Tout simplement parce que la recherche de réduction du coût total de possession passe aussi par la recherche d’un fournisseur de matériel compétitif et bon marché. Cependant, dans certains cas, cette réduction de coût se fait au détriment de la stabilité du système d’exploitation, et le matériel est peu fiable. Faites attention que votre fournisseur de matériel affiche clairement la compatibilité du matériel avec le système d’exploitation (souvent par un logo). En outre, depuis l’apparition de la fonctionnalité Plug and Play, tout le monde a pris la mauvaise habitude de ne plus se soucier de ces préoccupations bassement matérielles. Les problèmes que vous rencontrerez si vous installez le système d’exploitation sur un équipement non compatible sont souvent aléatoires : par exemple, le système d’exploitation se fige ou des erreurs de type écran bleu apparaissent. L’origine de ces événements n’est pas évidente à identifier du premier coup et cette expérience risque de mettre vos nerfs à rude épreuve. Dans certains cas, l’équipe de support de Microsoft risque de refuser de vous aider si elle s’aperçoit que le système d’exploitation est installé sur du matériel non compatible. Pour toutes ces raisons, même si cela paraît une évidence, ne faites pas l’impasse sur la vérification de la compatibilité de votre équipement avec le système d’exploitation. 108 Considérations sur l’installation Windows Hardware Compatibility List Vous trouverez la liste des composants matériels certifiés compatibles à l’adresse www.microsoft.com/whdc/hcl/default.mspx. Nouvelle installation ou mise à niveau ? Comme à l’accoutumée, il est possible de procéder soit à une nouvelle installation, soit à une mise à niveau du système d’exploitation existant. Une nouvelle installation 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Dans ce cas, vous démarrez l’installation de votre serveur sur une base saine, un disque dur formaté et propre sur lequel vous pouvez tailler et sélectionner la partition sur laquelle vous voulez installer le système d’exploitation. Vous évitez d’importer d’éventuels problèmes, de mauvais paramètres de configuration ou d’application, dus à une instance de système d’exploitation existante et que l’on migre. Au contraire, vous serez obligé, une fois le serveur installé, de procéder à l’installation et à la configuration complète de la ou les applications associées. C’est la méthode la plus recommandée pour les serveurs, notamment les serveurs d’infrastructure. Lorsque vous achetez un nouveau serveur chez votre fournisseur, il est souvent livré sans système d’exploitation installé, et vous devez passer par une nouvelle installation de Windows Server 2003. Le service informatique de Puzzmania n’utilise que cette méthode afin d’éliminer le doute en cas de problèmes durant cette phase. Cette méthode est détaillée dans la section Installer Windows Server 2003 de ce chapitre. La mise à niveau Dans ce cas, vous utilisez un serveur déjà en production, donc configuré, sur lequel tourne une version antérieure à Windows Server 2003. Il s’agit de la faire migrer vers le nouveau système d’exploitation lors d’une opération de maintenance au cours de laquelle le service sera indisponible. En utilisant cette méthode, vous n’avez pas à réinstaller les applications de production. Vous gagnez donc du temps. Par contre, vous devez impérativement vous assurer que les applications sont compatibles avec le nouveau système d’exploitation avant de commencer la mise à niveau. Toutes les versions antérieures de Windows ne sont pas forcément compatibles pour être mises à niveau vers Windows Server 2003. Le tableau suivant vous en présente un récapitulatif : 109 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Tableau 4.2 : Mise à niveau vers Windows Server 2003 Système d’exploitation existant Mise à niveau possible Windows NT 3.51 Non, il faut au préalable mettre à niveau vers Windows NT 4.0 Server SP5 au minimum, mais gageons que vous n’en avez pas dans votre entreprise ! Windows NT 4.0 Server Oui, avec SP5 au minimum Windows 2000 Server Oui Windows 2000 Advanced Server Oui Windows 2000 Professionnel Non, il faut un système d’exploitation de la gamme serveur Windows XP Professionnel Non, il faut un système d’exploitation de la gamme serveur Test de compatibilité logicielle et matérielle Vous pouvez tester la compatibilité du serveur à mettre à niveau en insérant le CD-Rom de Windows Server 2003 et en exécutant la commande R:\i386\winnt32 /checkupgradeonly, où R est la lettre utilisée pour désigner le CD-Rom. Il est fortement conseillé, en entreprise, de n’utiliser la mise à niveau que lorsque vous connaissez parfaitement les impacts de l’application de production et que celle-ci n’a pas un rôle essentiel dans l’infrastructure ou dans la gestion des données vitales. Vous courez le risque, en cas de problèmes survenant après la mise à niveau, de ne pas pouvoir déterminer si la source des ennuis vient de la mise à niveau elle-même ou d’ailleurs, et donc de perdre le temps que vous auriez pu gagner en choisissant d’effectuer cette mise à niveau. Évidemment, pour ce type d’intervention, veillez à réaliser une sauvegarde complète avant la mise à niveau et assurez-vous du bon fonctionnement de la restauration. Le double amorçage Le double amorçage (également appelé multiboot ou dualboot) est la fonctionnalité qui permet d’installer, sur un même ordinateur, plusieurs instances (deux dans ce cas-là) de système d’exploitation (indépendamment des versions) et de choisir de démarrer sur l’un ou l’autre des systèmes d’exploitation disponibles. Lorsque vous installez Windows Server 2003 sur un serveur à des fins de production, pour fournir un service (contrôle du domaine, impression…), votre vœu est évidemment que ce service soit fourni au mieux et sans temps d’arrêt. Vous n’allez certainement pas installer un double amorçage Linux ou une version antérieure de Windows. Par contre, il peut être judicieux de penser au double amorçage à des fins de dépannage, voire de restauration de fichiers. En effet, en installant deux instances de Windows 110 Installer Windows Server 2003 Server 2003 sur le même serveur, il peut être intéressant d’utiliser une instance pour la production et une autre en cas de problèmes. Cette dernière permettra d’accéder aux fichiers si l’instance de production est complètement inutilisable et qu’aucun autre outil de récupération ne donne de résultats. On peut alors très vite faire basculer les données sur un autre serveur ou bien installer l’application nécessaire, et recommencer à travailler au plus vite. La seconde instance peut aussi être très utile s’il faut restaurer des données en cas de corruption de l’instance de production. En effet, certains logiciels de sauvegarde et de restauration demandent à ce qu’une autre instance de système d’exploitation soit installée pour pouvoir restaurer correctement. De plus, des problèmes référencés par Microsoft dans la base de connaissances ne trouvent de solution que par l’installation en parallèle d’une autre instance de Windows. Nous supposons donc que vous allez installer deux instances de Windows Server 2003 sur le même serveur. Vous avez le choix entre deux méthodes d’installation. Installation sur la même partition : une fois que la première instance de Windows Server 2003 est installée (par défaut dans le répertoire C:\Windows), le programme détecte la seconde instance et vous propose de l’installer dans un répertoire portant un nom distinct. Il est fortement conseillé de lui donner un nom approprié, par exemple C:\Winbackup. j Installation sur une partition différente : une fois que la première instance de Windows Server 2003 est installée (par défaut dans le répertoire C:\Windows), le programme détecte la seconde instance et vous propose de l’installer dans un répertoire portant un nom distinct. Sélectionnez une autre partition (ou créez-la) et donnez un nom approprié au répertoire d’installation, par exemple D:\Winbackup. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 j Bien que ce double amorçage avec deux instances de Windows Server 2003 ne soit pas une nécessité, vous pouvez toujours réfléchir à la possibilité de l’implémenter selon le niveau critique de l’application et l’espace disque dont vous disposez. 4.2. Installer Windows Server 2003 Nous allons tout d’abord décrire une installation de Windows Server 2003 dite classique, en d’autres termes manuelle ou assistée. Ensuite, nous étudierons une installation dite automatique, en d’autres termes sans assistance. L’installation manuelle C’est la méthode d’installation la plus courante. Elle démarre lors du boot sur le CD-Rom d’origine. Si vous avez déjà installé des versions antérieures de Windows, vous ne serez pas surpris. Cette méthode est divisée en trois phases : j la préinstallation ; 111 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 j l’installation en mode texte ; j l’installation en mode graphique. L’installation du serveur SNCECPDC01, localisé à Nice, sera prise comme exemple. Il aura le rôle de contrôleur de domaine pour corp.puzzmania.com. Phase 1 : la préinstallation Cette phase consiste en fait à collecter les renseignements suivants afin de simplifier et d’accélérer l’installation du serveur… 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 j Le nom de l’ordinateur : notez le nom de l’ordinateur, respectez la convention de nommage appliquée dans votre entreprise. Chaque nom doit être unique sur le réseau. Attribution d’un nom d’ordinateur Vous pouvez bien sûr attribuer un nom pouvant aller jusqu’à 63 caractères, mais pensez que les versions antérieures à Windows 2000 ne reconnaissent que les 15 premiers caractères. Bien que l’implémentation du service DNS de Microsoft permette d’employer certains caractères non standards sur Internet (tel le tiret de soulignement ou underscore), cela pourrait générer des problèmes si des serveurs DNS non Microsoft sont présents sur votre réseau. C’est pourquoi les recommandations sont d’utiliser les lettres minuscules (de a à z) et majuscules (de A à Z), les chiffres de 0 à 9 et le trait d’union. j Le nom du groupe de travail ou du domaine : notez dans quel domaine vous voulez installer votre ordinateur ou, si vous êtes en train de bâtir votre nouvelle infrastructure, vous pouvez l’installer dans un groupe de travail et, une fois l’installation terminée, lancer la procédure de création de domaine. Dans tous les cas, vous pouvez installer l’ordinateur dans un groupe de travail et rejoindre le domaine une fois l’installation terminée. Pour plus d’informations sur la procédure de création de domaine, consultez le chapitre L’implémentation des serveurs d’infrastructure Active Directory. Différence entre domaine et groupe de travail Un domaine est un ensemble d’ordinateurs partageant la même base de données de sécurité afin de centraliser la sécurité et l’administration. Un groupe de travail est un ensemble d’ordinateurs dont les paramètres liés à la sécurité et à l’administration sont configurés indépendamment et localement. 112 Installer Windows Server 2003 j L’adresse IP de l’ordinateur : notez l’adresse IP que vous attribuerez au serveur (elle sera déduite de la méthode et du plan d’adressage IP). Notez également le masque de sous-réseau. Vous remarquerez que le choix du protocole réseau n’est pas pris en compte bien qu’il soit possible de l’indiquer lors de l’installation. De nos jours, à l’évidence, TCP/IP est le protocole le plus utilisé. Les trois méthodes d’adressage IP durant l’installation Trois méthodes d’adressage IP sont disponibles durant l’installation. L’adressage APIPA (Automatic Private IP Addressing) : choisissez cette méthode si votre réseau est de petite taille et si vous n’avez pas de serveur DHCP. Une adresse IP provenant de l’espace d’adressage IP LINKLOCAL est automatiquement affectée au serveur. Cette adresse est toujours de la forme 169.254.xxx.xxx. Si le serveur détecte un serveur DHCP nouvellement installé sur le réseau, il fera automatiquement une demande d’attribution d’adresse. j Adressage IP dynamique : choisissez cette méthode si un ou plusieurs serveurs DHCP sont présents sur le réseau et que vous souhaitiez qu’ils distribuent des adresses IP aux serveurs. Selon votre besoin, déterminez que le service fourni par le serveur ne sera pas touché par le renouvellement d’adresse. j Adressage IP statique : c’est la méthode la plus utilisée sur des serveurs, souvent à cause de compatibilités applicatives et surtout pour ne pas que l’adresse IP puisse expirer et changer. Cela consiste à configurer manuellement les paramètres IP. j 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 La phase de préinstallation de SNCECPDC01 se résume donc à ceci : Tableau 4.3 : La phase de préinstallation de SNCECPDC01 Nom d’ordinateur Groupe de travail ou domaine Méthode d’adressage IP Adresse IP SNCECPDC01 WORKGROUP (ce serveur est installé dans un groupe de travail afin de le convertir en contrôleur de domaine par la suite) Adresse IP statique 172.100.11.1 Phase 2 : l’installation en mode texte L’installation commence par une partie dite installation en mode texte, lorsque vous bootez sur le CD-Rom de Windows Server 2003 (cela sous-entend que votre serveur est bien configuré pour accepter le boot sur CD-Rom au démarrage). 113 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Lors du démarrage de la séquence d’installation, vous avez tout de suite la possibilité d’appuyer sur la touche [F6] afin d’insérer le pilote du contrôleur de disque dur si celui-ci est particulier (du style contrôleur SCSI récent, contrôleur Fibre Channel, contrôleur RAID SATA…). La plupart des nouveaux serveurs requièrent cette manipulation. Interrogez votre fournisseur de matériels afin d’obtenir la bonne version de pilote. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 L’étape suivante consiste à sélectionner le disque dur sur lequel vous souhaitez installer Windows Server 2003 et à créer la partition adéquate, puis à la formater. Figure 4.1 : Formatage de la partition d’installation L’option de formatage rapide L’option de formatage rapide peut vous faire gagner du temps. Elle ne fait qu’écrire la table des entrées de fichier. Ne l’utilisez que sur des disques durs neufs ou contenant des données non confidentielles. Les différences entre FAT et NTFS ne seront pas exposées ici. De nos jours, en entreprise, seul le système de fichiers NTFS (New Technology File System) est un choix viable si vous voulez mettre en place un plan de sécurité pour votre infrastructure. Voici quelques fonctionnalités de NTFS qui le rendent indispensable : 114 j gestion de la sécurité locale ; j gestion des volumes de grande taille (jusqu’à 16 To) ; j prise en charge des technologies de tolérance de pannes (niveaux de RAID) ; j prise en charge de l’audit du système de fichiers ; j prise en charge de la compression des fichiers ; j prise en charge des quotas disque ; Installer Windows Server 2003 j prise en charge du cryptage des fichiers (EFS) ; j prise en charge du montage de volumes dans des répertoires ; j prise en charge du stockage à distance ; j prise en charge d’Active Directory. Pour le serveur SNCECPDC01, le choix sera donc NTFS. Une fois le choix effectué, la procédure d’installation se poursuit, formate la partition système, copie les fichiers nécessaires, puis redémarre le serveur. Débute alors la phase 3 : l’installation en mode graphique. Phase 3 : l’installation en mode graphique j Options régionales et linguistiques : ces options vous permettent de modifier l’affichage des nombres, des dates, des monnaies, des heures, et de configurer votre langue d’entrée et votre méthode de saisie de texte. j Clé du produit : entrez la clé qui vous a été livrée avec le CD-Rom de Windows Server 2003. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Dernière phase : vous devez fournir quelques informations afin que l’installation se termine. Programme de licence Si vous avez acheté le CD-Rom de Windows Server 2003 chez un détaillant ou dans un magasin spécialisé, vous serez obligé d’activer le produit soit par téléphone, soit par Internet une fois l’installation terminée. Si vous avez acheté le produit par l’intermédiaire du programme de licence en volume Open ou Select, aucune activation ne sera nécessaire. De plus, une même clé pourra servir à toutes les installations de l’entreprise, ce qui présente un intérêt certain dans le cas d’une installation automatisée par script. j Modes de licence : vous avez le choix entre deux modes, à savoir par serveur ou par périphérique (voir fig. 4.2). − Le mode de licence par serveur : dans ce mode, chaque serveur accepte un nombre défini de clients autorisés à se connecter simultanément en fonction du nombre de licences d’accès client (CAL) configuré. Si le nombre de clients tentant de se connecter au serveur dépasse le nombre de licences, la connexion est refusée. Il est possible de faire évoluer le nombre de licences une fois l’installation terminée, sélectionnez dans le Panneau de configuration le lien Licences. Ce mode de licence par serveur est conseillé dans les très petites entreprises maîtrisant leur nombre de connexions simultanées et ayant très peu de serveurs (un ou deux). C’est également le mode de licence le moins onéreux. 115 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Figure 4.2 : Les modes de licence − Le mode de licence par périphérique (ou siège) : dans ce mode, chaque utilisateur spécifique de l’entreprise est sujet à licence. Les serveurs ne disposent d’aucune restriction quant au nombre maximal de connexions simultanées. C’est le mode de licence le plus utilisé car, une fois que vous avez payé pour l’utilisateur, il peut se connecter à un nombre illimité de serveurs Windows. Notre société Puzzmania n’utilisera que ce mode pour tout son parc, et c’est donc le mode qui est choisi lors de l’installation de SNCECPDC01. Choix du mode de licence Si vous avez un doute dans le choix du mode de licence, sélectionnez le mode de licence par serveur. Vous pourrez passer en mode de licence par périphérique en choisissant dans le Panneau de configuration l’option Licences. Attention, cette opération est irréversible, et il n’est pas possible de passer du mode de licence par périphérique au mode de licence par serveur. j 116 Nom d’ordinateur et mot de passe du compte local Administrateur : conformez-vous à votre plan de nommage et à la phase de préinstallation pour déduire le nom du serveur. Dans notre exemple, c’est SNCECPDC01. Entrez ensuite le mot de passe qui correspondra au compte local Administrateur. Pour des raisons de sécurité évidentes, surtout sur un serveur, choisissez-le le plus complexe possible. D’ailleurs, s’il n’est pas assez complexe, vous verrez apparaître la fenêtre suivante : Installer Windows Server 2003 Figure 4.3 : Avertissement sur la faiblesse du mot de passe du compte local Administrateur Lisez bien les recommandations de cette fenêtre et appliquez-les. Il est possible de continuer avec le mot de passe faible que vous avez saisi, mais c’est vivement déconseillé. Paramètres de gestion du réseau : entrez les paramètres réseau que vous avez relevés dans la phase de préinstallation (méthode d’adressage IP et incorporation ou non à un domaine). Dans le cadre de l’installation de SNCECDPDC01, les renseignements indiqués dans le tableau de la phase de préinstallation seront utilisés. Une fois toutes les informations du mode graphique de l’installation correctement indiquées, les fichiers nécessaires sont copiés sur le disque dur, l’installation est finalisée, les fichiers temporaires sont détruits, le serveur redémarre. Votre serveur est installé et prêt pour la suite : installation du SP1 (à moins que le CD-Rom en votre possession soit celui qui contient Windows Server 2003 et SP1), des derniers correctifs de sécurité, de l’antivirus, etc. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 j L’installation automatique L’installation manuelle de Windows Server 2003 n’est pas compliquée. Quelques interactions avec le processus sont nécessaires durant les phases en mode texte et en mode graphique. Ce n’est pas des plus compliqué, certes, mais le processus est long et, en raison de ces interactions, monopolise l’attention d’un administrateur. En automatisant tout ou partie de cette installation, vous gagnez du temps et vous libérez un administrateur pour une autre tâche. Dans une petite entreprise, qui dit "gagner du temps", dit… Vous aurez deviné la suite. Trois méthodes d’automatisation sont disponibles sous Windows Server 2003 : j l’installation par script (ou fichier de réponses) ; j le déploiement à l’aide de RIS (Remote Installation Service) ; j l’utilisation d’un gestionnaire d’images et de l’utilitaire Sysprep.exe (System Preparation). 117 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Chaque méthode possède son propre champ d’application. Tableau 4.4 : Champ d’application des méthodes d’automatisation de l’installation de 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Windows Server 2003 Champ d’application Installation par script (fichier de réponses) RIS Sysprep Nouvelle installation × × × Mise à niveau × Équipements physiques différents × × Installation par image × × Système d’exploitation et applications installés en même temps × × Active Directory requis × L’installation par script (fichier de réponses) Vous pouvez éliminer les interactions nécessaires lors des phases d’installation en mode texte et en mode graphique en saisissant les différents paramètres (nom d’ordinateur, adresse IP…) dans un fichier de réponses (appelé unattend.txt). Cette méthode peut s’appliquer aussi bien à une nouvelle installation qu’à une mise à niveau, sur des serveurs ou des stations de travail, équipés de matériels physiques différents. Pour créer le fichier unattend.txt, vous devez utiliser l’Assistant Gestion d’installation qui se trouve sur le CD-Rom du SP1 de Windows Server 2003. 1. Insérez le CD-Rom du SP1 de Windows Server 2003 et explorez les fichiers. 2. Ouvrez le répertoire support\tools et le fichier deploy.cab. Assistant Gestion d’installation et CD-Rom du SP1 de Windows Server 2003 Si vous ne possédez pas le CD-Rom du SP1 de Windows Server 2003 et que vous ayez récupéré l’exécutable du SP1 sur le site web de Microsoft, vous constaterez qu’en décompressant les fichiers, vous ne trouverez pas le répertoire support\tools. Vous devrez alors télécharger le package correspondant au fichier deploy.cab à l’adresse : www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyID=a34edcf2-ebfd-4f99-bbc4 -e93154c332d6&DisplayLang=en. 118 Installer Windows Server 2003 3. Sélectionnez tous les fichiers qu’il contient, cliquez du bouton droit de la souris et choisissez Extraire. 4. Sélectionnez ou créez un répertoire de destination et cliquez sur Extraire. 5. Ouvrez le répertoire de destination et exécutez setupmgr.exe. Figure 4.4 : Choix du type d’installation dans l’Assistant Gestion d’installation 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 6. Sélectionnez le type Installation sans assistance. Vous pouvez également créer un fichier de réponses pour les installations de type RIS et Sysprep qui seront détaillées ultérieurement. 7. Sélectionnez la version du système d’exploitation Windows qui sera installée à l’aide de ce fichier de réponses, puis le type d’interaction que vous souhaitez, ou plutôt le niveau d’automatisation du fichier de réponses, parmi les différentes propositions décrites dans la fenêtre suivante : Figure 4.5 : Choix du type d’interaction dans l’Assistant Gestion d’installation 119 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 8. Sélectionnez ensuite l’emplacement des fichiers sources de Windows Server 2003 et validez le contrat de licence. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 S’ouvre alors une interface vous permettant de remplir les différents champs qui répondent aux interactions de l’installation et personnalisent la vôtre. En voici un exemple : Figure 4.6 : Définition des paramètres d’interaction dans l’Assistant Gestion d’installation Crypter le mot de passe du compte local Administrateur dans le fichier de réponses Avec Windows Server 2003, il est désormais possible de crypter le mot de passe du compte local Administrateur à l’intérieur du fichier de réponses grâce à une simple option à cocher. N’oubliez pas de le faire. Une fois que tous les champs sont remplis, votre fichier unattend.txt est généré dans le dossier partagé de distribution. Voici ce que nous obtenons pour le serveur SNCECPDC01 : ;SetupMgrTag [Data] AutoPartition=1 MsDosInitiated="0" UnattendedInstall="Yes" [Unattended] UnattendMode=FullUnattended OemSkipEula=Yes OemPreinstall=Yes TargetPath=\WINDOWS 120 Installer Windows Server 2003 [GuiUnattended] AdminPassword=464993d6cb5eb807f0d412bd764ffe8173ecbccd10d1011b5b10daf955db377d EncryptedAdminPassword=Yes OEMSkipRegional=1 TimeZone=105 OemSkipWelcome=1 [UserData] ProductKey=XXXXX-XXXXX-XXXXX-XXXXX-XXXXX FullName="PUZZMANIA Service Informatique" OrgName="PUZZMANIA" ComputerName=SNCECPDC01 [LicenseFilePrintData] AutoMode=PerSeat [SetupMgr] DistFolder=C:\windist DistShare=windist 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 [Display] BitsPerPel=32 Xresolution=1024 YResolution=768 [Identification] JoinDomain=PUZZMANIA DomainAdmin=Administrateur [Networking] InstallDefaultComponents=No [NetAdapters] Adapter1=params.Adapter1 [params.Adapter1] INFID=* [NetClients] MS_MSClient=params.MS_MSClient [NetServices] MS_SERVER=params.MS_SERVER [NetProtocols] MS_TCPIP=params.MS_TCPIP [params.MS_TCPIP] DNS=Yes UseDomainNameDevolution=No EnableLMHosts=Yes 121 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 AdapterSections=params.MS_TCPIP.Adapter1 [params.MS_TCPIP.Adapter1] SpecificTo=Adapter1 DHCP=No IPAddress=172.100.112.1 SubnetMask=255.255.240.0 DefaultGateway=172.100.111.1 DNSServerSearchOrder=172.100.111.1,172.100.111.2 WINS=Yes WinsServerList=172.100.111.1,172.100.111.2 NetBIOSOptions=0 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Vous pouvez également pousser l’automatisation encore plus loin en créant un fichier de réponses afin d’automatiser le processus de création de contrôleur de domaine. 9. Créez un fichier de réponses que vous appellerez unattenddcpromo.txt par exemple. Pour Puzzmania, et plus particulièrement pour le domaine corp.puzzmania.com, le contenu de ce fichier est le suivant : [DCInstall] AllowAnonymousAccess = No AutoConfigDNS = Yes ChildName = corp.puzzmania.com ConfirmGc = Yes CreateOrJoin = Join CriticalReplicationOnly = Yes DatabasePath = D:\Data DisableCancelForDnsInstall = Yes DNSOnNetwork = Yes DomainNetBiosName = CORP IsLastDCInDomain = No LogPath = D:\Logs NewDomain = Child NewDomainDNSName = corp.puzzmania.com ParentDomainDNSName = puzzmania.com Password = XXXXXXXX RebootOnSuccess = NoAndNoPromptEither ReplicaDomainDNSName = puzzmania.com ReplicaOrNewDomain = Domain ReplicationSourcePath = %SYSTEMDRIVE%\Source SafeModeAdminPassword = XXXXXXXX SiteName = Nice Syskey = 12345 SysVolPath = %SYSTEMDRIVE%\Sysvol TreeOrChild = Child UserDomain = puzzmania.com UserName = Administrateur 10. Ensuite, exécutez la commande dcpromo /answer:unattenddcpromo.txt une fois que votre serveur est installé en tant que serveur autonome ou serveur membre. 122 Installer Windows Server 2003 Comme vous le savez, certains paramètres sont uniques sur le réseau comme le nom d’ordinateur. Cela veut dire que le fichier unattend.txt n’est pas réutilisable tel quel sur tous vos ordinateurs. Vous devez donc créer un fichier .udf en complément du fichier unattend.txt afin de lister toutes les différences apparaissant d’une installation à l’autre. Le fichier d’aide deploy.chm inclus dans deploy.cab vous sera précieux quant à la syntaxe à respecter. Enfin, pour l’exécution de votre installation automatisée, un fichier unattend.bat est généré en même temps que le fichier unattend.txt. À partir du serveur que vous voulez installer, vous devez atteindre le dossier de partage sur lequel se situe le fichier unattend .bat et exécuter ce dernier. La plupart des serveurs que vous installerez seront souvent sans système d’exploitation lorsque vous les démarrerez la première fois. Il vous faudra donc booter sur une disquette contenant un client réseau DOS afin de charger une gestion minimale de réseau, atteindre le fichier et le lancer. Voici un exemple où SNCECPFS01, un serveur de fichiers, distribue les fichiers sources pour l’installation : rem rem rem rem rem rem Ceci est un EXEMPLE de script de commandes généré par l’Assistant Gestion d’installation. Si ce script est déplacé de l’emplacement dans lequel il a été créé, il peut être nécessaire de le modifier. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 @rem SetupMgrTag @echo off set AnswerFile=.\unattend.txt set SetupFiles=\\SNCECPFS01\windist\I386 \\SNCECPFS01\windist\I386\winnt32 /s:%SetupFiles% /unattend:%AnswerFile% Cette méthode d’installation automatisée peut aussi bien déployer Windows Server 2003 sur les serveurs que Windows XP Professionnel sur les stations de travail. Or, comme elle ne sait pas installer les applications en même temps que le système d’exploitation, il est d’usage de ne l’utiliser que pour l’installation des serveurs. Le déploiement à l’aide de RIS Le service d’installation à distance RIS (Remote Installation Service) permet de déployer le système d’exploitation (client ou serveur) sur les ordinateurs de l’entreprise sans intervention de la part de l’administrateur. Cette méthode ne s’applique que dans le cadre d’une nouvelle installation et se fonde sur la technologie des images disques et/ou celle des fichiers de réponses. Une image d’un ordinateur de référence (cette image pouvant également contenir des applications) et/ou une image du CD-Rom de Windows sont prises, puis stockées sur le serveur RIS qui distribuera l’installation aux clients autorisés. Le processus sera détaillé par la suite. Cette méthode d’installation peut s’appliquer sur des serveurs ou des stations de travail 123 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 équipés de matériels physiques différents, à condition que vous utilisiez convenablement l’image disque et/ou les fichiers de réponses. Des vérifications préalables 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Vous devez faire un certain nombre de vérifications avant d’installer le serveur RIS et de bénéficier du déploiement automatisé des images : j Le futur serveur RIS doit être membre du domaine (ou contrôleur de domaine). Cela sous-entend que votre domaine et, donc, Active Directory et DNS doivent être présents sur le réseau. j Un serveur DHCP doit être présent sur le réseau, et doit être autorisé, ainsi que le serveur RIS, dans Active Directory (même si le serveur RIS n’est pas serveur DHCP). j Les ordinateurs clients doivent être compatibles PXE 1.0 ou 2.3 (Preboot eXecution Environment). Ils doivent posséder une carte réseau équipée d’une Rom PXE ou prise en charge par la disquette de démarrage. Nouveautés de RIS avec Windows Server 2003 SP1 Grâce au SP1 de Windows Server 2003, il est maintenant possible d’exécuter RIS sur une plateforme Windows Server 2003 SP1 x64. De plus, RIS assure aussi le déploiement des images x64 à l’aide de l’Assistant Installation des services d’installation à distance (Risetup.exe) et de l’Assistant Préparation d’une installation à distance (Riprep.exe), à partir d’un serveur Windows Server 2003 SP1, quelle que soit son architecture (x64, IA-64 et x86). Installer le serveur RIS Une fois que vous avez sélectionné le serveur membre qui fera office de serveur RIS (chez Puzzmania, ce sera SNCECPFS01 pour le domaine corp.puzzmania.com) et que les prérequis sont tous respectés, vous pouvez procéder à l’installation de RIS. 1. Ouvrez le Panneau de configuration, sélectionnez Ajout/Suppression de programmes, puis Ajouter ou supprimer des composants Windows. 2. Cochez la case Services d’Installation à distance, puis cliquez sur Suivant et enfin sur Terminer une fois que les fichiers sont copiés. Redémarrez le serveur. 3. Dans le menu Démarrer, sélectionnez Exécuter et lancez le programme Risetup.exe. La boîte de dialogue suivante apparaît alors en vous rappelant les prérequis. 124 Installer Windows Server 2003 Figure 4.7 : Assistant Installation des services d’installation à distance 5. Dans la boîte de dialogue suivante, vous avez la possibilité de prendre en charge les ordinateurs clients. Il est conseillé de décocher toutes les options, en d’autres termes de ne pas prendre en charge les ordinateurs clients dans l’immédiat. Vous pourrez valider la prise en charge des ordinateurs clients une fois que votre serveur RIS sera totalement opérationnel. Cliquez sur Suivant. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 4. Sélectionnez ensuite l’emplacement où sera créé le dossier d’installation et qui contiendra les images. Par défaut, le nom de ce dossier est RemoteInstall et il est partagé sous le nom de REMINST. Il doit impérativement se situer sur une partition NTFS, qui ne doit être ni la partition système ni la partition d’amorçage. Ce dossier doit également avoir un espace minimal disponible de 2 Go. 6. Spécifiez l’emplacement des fichiers d’installation de Windows à partir du CD-Rom. Le serveur RIS a besoin d’au moins une image de CD-Rom qu’il sera possible de déployer. La version du système d’exploitation peut aussi bien être Windows Server 2003 que Windows XP Professionnel ou Windows 2000 Professionnel. 7. Entrez ensuite un nom de sous-dossier pour stocker les fichiers provenant de ce CD-Rom. Cliquez sur Suivant et faites une description plus détaillée de l’image du CD-Rom. Ces informations seront visibles sur l’écran de l’ordinateur qui installera cette image. 8. Cliquez sur Suivant, vérifiez vos paramètres, puis cliquez sur Terminer. La copie démarre et l’installation s’achève. De nouveaux services sont ajoutés à la suite de l’installation de RIS sur le serveur : j Boot Information Negociation Layer (BINL) : "couche de négociation des informations de démarrage", ou service d’installation à distance, c’est le service chargé de répondre aux requêtes des clients et d’interroger Active Directory pour savoir si l’ordinateur dispose des droits nécessaires. Il permet d’attribuer les paramètres adaptés aux clients. 125 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 j Trivial File Transfer Protocol (TFTPD daemon) : "service trivial FTP", c’est le service qui permet aux clients de télécharger les fichiers et de rapatrier le Client Installation Wizard (CIW) ou "assistant d’installation du client" et toutes les boîtes de dialogue contenues dans ce dernier. j Single Instant Store (SIS) : "stockage d’instance simple", c’est le service chargé de réduire l’espace disque des volumes utilisés par les images d’installation RIS. Ce service surveille l’apparition de plusieurs versions d’un même fichier sur le volume et, dans ce cas, crée un lien vers ledit fichier, économisant ainsi de l’espace disque. Mettre en œuvre le serveur RIS 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Une fois l’installation terminée, vous devez suivre quatre étapes afin de passer le serveur RIS en production : j Autoriser le serveur ; j Activer la prise en charge des ordinateurs clients ; j Créer les comptes d’ordinateur client ; j Définir les autorisations des utilisateurs. Autoriser le serveur Bien que le serveur RIS ne soit pas un serveur DHCP, vous devez l’autoriser dans la console DHCP. 1. Ouvrez les Outils d’administration et lancez la console DHCP. 2. Sélectionnez la racine de la console DHCP, cliquez du bouton droit de la souris et choisissez Gérer les serveurs autorisés. 3. Cliquez sur Autoriser et saisissez le nom ou l’adresse IP du serveur RIS, puis validez. Figure 4.8 : Autorisation du serveur RIS dans la console DHCP 126 Installer Windows Server 2003 Activer la prise en charge des ordinateurs clients L’action qui n’a pas été réalisée à l’étape 5 de l’installation du serveur RIS peut être réalisée de la façon suivante : 1. Ouvrez la console Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory, explorez votre arborescence d’unités d’organisation (OU) jusqu’à trouver le compte d’ordinateur du serveur RIS. 2. Cliquez du bouton droit de la souris sur le compte d’ordinateur et sélectionnez Propriétés, puis allez sous l’onglet Installation à distance. 3. Cochez la case Répondre aux ordinateurs clients à la demande d’un service. Figure 4.9 : Prise en charge des clients RIS 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Vous pouvez également cocher la case Ne pas répondre aux ordinateurs clients inconnus, mais si vous le faites, vous devez avoir créé au préalable tous les comptes d’ordinateur client dans Active Directory. Cette technique, dite de prestaging, est plus contraignante, mais permet, d’une part, de ne pas déléguer à un utilisateur le droit de joindre un ordinateur au domaine et, d’autre part, d’équilibrer la charge lorsque plusieurs serveurs RIS sont présents sur le réseau. Vérifier le serveur RIS Vous avez la possibilité de lancer des tests de bon fonctionnement du serveur RIS en cliquant sur le bouton Vérifier le serveur (uniquement à partir du serveur RIS lui-même). 127 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Créer les comptes d’ordinateur client 1. Ouvrez la console Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory, explorez votre arborescence d’unités d’organisation (OU) jusqu’à trouver le compte d’ordinateur du serveur RIS. 2. Cliquez du bouton droit sur le compte d’ordinateur et sélectionnez Propriétés, puis allez sur l’onglet Installation à distance et cliquez sur le bouton Paramètres avancés. Vous avez alors la possibilité de personnaliser les futurs noms des ordinateurs clients en fonction de votre convention de nommage. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Figure 4.10 : Attribution des noms d’ordinateur client Définir les autorisations des utilisateurs Selon les options que vous avez choisies, vous serez peut-être amené à déléguer le droit de joindre un ordinateur au domaine aux personnes qui réalisent les installations. 1. Ouvrez la console Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory, cliquez du bouton droit de la souris sur le nom de votre domaine, puis sur Déléguer le contrôle. 2. Dans l’Assistant Délégation de contrôle, cliquez sur Suivant, puis sur Ajouter. Saisissez le nom du groupe (ou utilisateur) auquel accorder le droit nécessaire et validez. 3. Activez la case à cocher Joindre un ordinateur au domaine, puis valisez. 4. Vérifiez en dernier lieu que le groupe ou l’utilisateur a le droit de lecture sur le répertoire de distribution d’images. 128 Installer Windows Server 2003 Pour plus d’informations sur tous les termes relatifs à Active Directory, reportez-vous au chapitre Introduction à LDAP et Active Directory. Créer des images avec les outils RIS Le serveur RIS prend en charge aussi bien les images basées sur le CD-Rom d’installation de Windows et un fichier de réponses (dont l’une est obligatoirement créée à l’installation du serveur RIS) que les images disque prises à partir d’un ordinateur de référence (comme celles créées avec des outils spécialisés, tel Symantec Ghost). Voyons comment créer ou ajouter des images des deux types au serveur RIS. Les images de type CD-Rom (Risetup.exe) 1. Ouvrez la console Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory, explorez votre arborescence d’unités d’organisation (OU) jusqu’à trouver le compte d’ordinateur du serveur RIS. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Les images basées sur le CD-Rom d’installation de Windows et un fichier de réponses sont gérées par l’Assistant Installation des services d’installation à distance (Risetup.exe) et les images basées sur la technologie des images disques sont gérées par l’Assistant Préparation d’une installation à distance (Riprep.exe). 2. Cliquez du bouton droit de la souris sur le compte d’ordinateur et sélectionnez Propriétés, puis allez sous l’onglet Installation à distance et cliquez sur le bouton Paramètres avancés. 3. Cliquez ensuite sur l’onglet Images, puis sur Ajouter. Suivez alors les instructions pour créer et stocker une nouvelle image. Figure 4.11 : Assistant de création d’une nouvelle image 129 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Les images de type Riprep (Riprep.exe) RIS propose en standard l’outil Riprep.exe, semblable aux outils de duplication de disque du marché. À partir d’un ordinateur maître sur lequel vous avez préalablement installé tous les correctifs de sécurité et toutes les applications nécessaires, lancez l’utilitaire Riprep.exe (se trouvant sur le serveur RIS) qui se chargera de créer une image propre, c’est-à-dire en retirant les identificateurs de sécurité uniques (SID), et de la copier sur le serveur RIS. Prenons un ordinateur maître correctement configuré dans le contexte de Puzzmania. 1. Ouvrez une invite de commandes, ou cliquez sur Démarrer/Exécuter et saisissez \\SNCECPFS01\Reminst\Admin\i386\Riprep.exe. L’Assistant Préparation d’une installation à distance s’ouvre. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 2. Suivez les instructions à l’écran. Figure 4.12 : Assistant Préparation d’une installation à distance Le déploiement à partir des ordinateurs clients Une fois les opérations de mise en production du serveur RIS et de création d’images terminées, vos ordinateurs clients sont prêts à recevoir les images d’installation. Il suffit de procéder au redémarrage de l’ordinateur à partir de la carte réseau PXE (vous devez pour cela modifier la séquence de boot ou les options du BIOS de l’ordinateur), puis de sélectionner l’image d’installation de votre choix et l’exécuter. Quelle stratégie choisir pour utiliser RIS convenablement en entreprise ? Tout dépend du contexte. Il peut être intéressant de s’en servir pour installer les stations de travail plutôt que les serveurs, parce que, avec Riprep.exe, vous possédez un outil semblable aux outils spécialisés du marché qui permet de créer des images à partir d’un ordinateur de 130 Installer Windows Server 2003 référence configuré avec toutes vos applications standards. De l’affectation de l’adresse IP via DHCP à l’intégration au domaine, vous pouvez tout paramétrer afin de gagner du temps et de procéder à des installations parallèles en nombre. Quant aux serveurs, vous pouvez toujours les déployer avec RIS. Vous êtes libre de procéder à une installation via une image CD-Rom et les fichiers de réponses afin de maîtriser toute la chaîne de mise en production du serveur, notamment l’installation des applications. Comme les serveurs n’ont pas tous la même spécificité et les mêmes paramétrages, il vous faudra créer une image par type de serveur. La méthode perd alors de son intérêt, compte tenu du temps passé à créer les images. Utiliser un gestionnaire d’images et Sysprep.exe (System Preparation) Cette méthode est valable uniquement pour de nouvelles installations sur des équipements matériels identiques. Vous n’avez pas besoin qu’une infrastructure de domaine soit déployée. La difficulté rencontrée avec les outils de création d’image disque est qu’il ne faut pas régénérer les mêmes identificateurs de sécurité (SID) à chaque installation. Pour cela, vous devez utiliser un programme qui permet de nettoyer les identificateurs de sécurité (SID) avant le clonage afin de garantir l’unicité de chaque installation sur le réseau. Vous pouvez vous servir de l’utilitaire fourni avec votre programme de création d’image disque ou bien utiliser Sysprep.exe (System Preparation) fourni sur le CD-Rom de Windows Server 2003 SP1. Procédez ainsi : 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Une autre méthode d’installation consiste à dupliquer (cloner) le disque dur d’un ordinateur préconfiguré et de reproduire l’installation. Pour cela, vous devez utiliser un outil de création d’image disque (par exemple Symantec Ghost). 1. Installez un ordinateur de référence contenant toutes les applications et les paramètres que vous désirez. 2. Insérez le CD-Rom du SP1 de Windows Server 2003 et explorez les fichiers. 3. Ouvrez le répertoire support\tools et le fichier deploy.cab. 4. Sélectionnez tous les fichiers qu’il contient, cliquez du bouton droit de la souris et choisissez Extraire. 5. Sélectionnez ou créez un répertoire de destination et cliquez sur Extraire. 6. Ouvrez le répertoire de destination et exécutez Sysprep.exe. Suivez alors les instructions. La boîte de dialogue suivante s’affiche : 131 Chapitre 4 L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Figure 4.13 : Outil de préparation du système 2.0 (Sysprep.exe) 7. Après avoir sélectionné les options que vous désirez, cliquez sur le bouton Resceller. Le processus se termine et arrête ou redémarre votre ordinateur. 8. Utilisez alors votre outil de création d’image disque pour générer une image avant le redémarrage complet de l’ordinateur. Copiez cette image à l’emplacement distant de votre choix. L’installation de l’image disque sur l’ordinateur client s’effectue à partir de l’outil de création d’image. Sysprep.exe et Riprep.exe Sysprep.exe et Riprep.exe ont des utilisations bien distinctes. Alors que vous utiliserez Sysprep.exe en association avec un outil spécialisé de duplication d’image disque, vous ne pourrez pas vous servir de Riprep.exe, qui nécessite impérativement la mise en production d’un serveur RIS. Cette méthode d’installation permet de tirer parti de votre outil tiers de création d’image disque. Elle est plutôt orientée vers l’installation des stations de travail pour deux raisons : elle n’est applicable que sur des équipements physiques identiques, et une image peut contenir des applications. Cette méthode d’installation a l’avantage d’être très simple à mettre en œuvre, sans nécessiter d’infrastructure de domaine. 132 Résoudre les problèmes d’installation 4.3. Résoudre les problèmes d’installation Si vous rencontrez des problèmes durant l’installation ou à la fin, voici quelques éléments simples à vérifier ainsi qu’une sélection d’outils et de fichiers très pratiques : Tableau 4.5 : Problèmes d’installation et conseils de résolution Conseil Matériel non reconnu Vérifiez que le matériel est présent sur la liste de compatibilité matérielle Windows HCL à l’adresse www.microsoft.com/whdc/hcl/ default.mspx. Lecteur de CD-Rom non pris en charge Testez un autre lecteur ou utilisez une méthode d’installation via le réseau. Disque dur non trouvé durant la phase d’installation Vérifiez le type de contrôleur disque inclus dans votre serveur, récupérez le dernier pilote valide et ajoutez-le au démarrage de l’installation en appuyant sur la touche [F6]. Espace disque insuffisant Utilisez le programme d’installation en mode texte afin de recréer la partition système. Carte réseau non trouvée durant la phase d’installation Mettez à jour le pilote de la carte ou installez momentanément une carte réseau virtuelle (carte de bouclage Microsoft) afin de terminer l’installation, puis lancez des tests physiques afin de déceler une panne matérielle. Impossibilité de joindre le domaine Vérifiez les paramètres de la carte ainsi que les paramètres TCP/IP. Vérifiez que vous pouvez contacter vos contrôleurs de domaine et que vos serveurs DNS et vos comptes d’ordinateur sont correctement configurés. 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Symptôme Pour les installations automatisées, consultez le fichier deploy.chm contenu dans l’archive deploy.cab du CD-Rom de Windows Server 2003 SP1, il vous sera d’une aide précieuse afin de trouver une solution à vos problèmes ou plus simplement pour vous donner de plus amples informations. Des outils gratuits Vous pouvez aussi utiliser les outils gratuits que vous trouverez sur le site web www .sysinternals.com, dans la catégorie File and Disks, en particulier l’outil Filemon, qui permet de surveiller l’activité des fichiers système en temps réel, et l’outil NewSID, qui permet de changer l’identificateur de sécurité (SID). 133 Chapitre 4 4.4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 En résumé 4. L’installation et le déploiement de Windows Server 2003 Avec Windows Server 2003, vous pouvez choisir entre différentes méthodes d’installation et vous avez même la possibilité de mettre en place une structure de déploiement afin d’opérer des installations en nombre, qu’il s’agisse d’ailleurs de Windows Server 2003 ou des versions clientes de Windows. Vous devez choisir la solution qui correspond le mieux à vos attentes en fonction de votre contexte de travail. 134 Saisissez l’opportunité de gagner du temps sur les tâches d’installation. Prenons l’exemple de la mise en place d’un serveur RIS afin d’automatiser l’installation de Windows XP Professionnel sur les stations de travail… Dans le cadre de la réduction du coût total de possession, si vous achetez en nombre des stations de travail ayant le même équipement physique, vous serez à même de négocier un prix auprès de votre fournisseur. En outre, Windows Server 2003 vous livrera sans surcoût la fonctionnalité d’installation automatisée. De plus, comme vous n’aurez qu’une seule image à gérer, si vous devez modifier un pilote pour résoudre un problème donné, vous n’aurez qu’à modifier une seule fois l’image pour que toutes les nouvelles installations prennent en compte la modification. Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 5.7 5.8 Découvrir les différentes versions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Valider la configuration matérielle minimale recommandée . . . . . . . . . . . . . . 142 Effectuer une installation interactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Migrer vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Préparer la mise à jour vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Mettre à jour le système d’exploitation vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . 181 Dépanner la mise à niveau vers Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Découvrir les différentes versions D epuis la première installation de Windows 95 et ses 15 disquettes, les systèmes d’exploitation ont demandé toujours plus de capacité pour passer du CD au DVD avec l’installation de Windows Vista. Au travers de ce chapitre, vous allez découvrir les différentes versions et les fonctions de Windows Vista ainsi que son installation standard. Jusque-là rien de bien exceptionnel, mais maîtriser cette base est nécessaire pour l’utilisation de cet ouvrage. Vous découvrirez également les mécanismes de l’installation, un peu plus complexe mais théorique cette fois-ci, de ce nouveau Windows ainsi que les changements apportés par le format WIM. Pour terminer, vous apprendrez comment personnaliser votre média d’installation et votre installation pour la rendre totalement automatique, Voici en quelques lignes ce que vous réserve ce chapitre pour que l’installation de Windows Vista n’ait plus de secret pour vous ! 5.1. Découvrir les différentes versions À la description des différentes versions de Vista, on retrouve un triptyque, une cible d’utilisateurs en triangle, visé par Microsoft : les utilisateurs à la maison avec Home Basic, Home Premium et Intégrale ; j les utilisateurs/administrateurs en petites entreprises avec Business et Intégrale ; j les utilisateurs/administrateurs en grandes entreprises avec Enterprise et Intégrale. 5. L’installation de Windows Vista j Voici un bilan des fonctionnalités techniques incluses dans chaque version : Fonctionnalités techniques différenciées Vista Professionnel Vista Entreprise Vista Édition Intégrale Améliorations de base sur les performances et la sécurité Oui Oui Oui Fonctionnalités de recherche et d’organisation Oui Oui Oui Fonctionnalité de connexion poste à poste (P2P) Oui Oui Oui Centre de sauvegarde (via réseau et programmée) Oui Oui Oui Interface graphique Aero glass et animations, transparence Oui Oui Oui Media Center Non Non Oui HD MovieMaker et DVD Authoring Non Non Oui Network Projection Oui Oui Oui Synchronisation de PC à PC Oui Oui Oui 137 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5. L’installation de Windows Vista Fonctionnalités techniques différenciées Vista Professionnel Vista Entreprise Vista Édition Intégrale Mobilité (fonctionnalité de Tablet PC) Oui Oui Oui Cryptage EFS (Encrypted File System) Oui Oui Oui Bureau à distance Oui Oui Oui Serveur Web personnel Oui Oui Oui Utilitaire de fax et scanneur Oui Oui Oui Jonction à un domaine Oui Oui Oui Fichiers hors connexion Oui Oui Oui Stratégies de groupe Oui Oui Oui SUA (Unix Subsystem) Non Oui Oui Cryptage complet de volume Non Oui Oui Virtual PC Express Non Oui Oui MUI-All Languages (multilingue) Non Oui Oui Windows Intégrale Extras Non Non Oui Que faire ? Avec quelle version Voici un bref descriptif de ce que vous êtes en mesure d’attendre de chaque version. Windows Vista se décline en six versions. Ne faites pas ces grands yeux ronds, pas de panique, vous allez rapidement vous y retrouver en posant votre besoin d’utilisateur devant les descriptions de toutes ces versions de Windows Vista. De ces six versions, sachez tout de même qu’il n’y aura pas de distinction bien précise avec une version spéciale 64 bits. En effet, comme le 64-bits a des chances de devenir rapidement un standard, toutes les versions de Vista, hormis la Starter Edition, auront leur pendant à 32 bits et à 64 bits. Sachez également que même si certaines versions apportent des fonctionnalités en plus pour répondre à des besoins différents, aucun compromis n’a été fait sur la sécurité. Toutes les versions, sans exception, bénéficieront des avancées communes en matière de sécurité. Là-dessus, pas d’équivoque, choisissez la version qui vous convient en fonction de vos besoins et pas sur des versions plus ou moins sécurisées. Allons-y pour la présentation. Windows Vista Starter Edition À l’instar de Windows XP Starter Edition, une version de Vista pour les pays en voie de développement sortira. Comme pour XP, cette version ne sera pas disponible chez nous. Windows Vista Starter Edition ne connaîtra pas de déclinaison 64 bits, n’autorisera pas plus de trois applications ou fenêtres ouvertes simultanément. La configuration de 138 Découvrir les différentes versions réseau ne sera pas possible. Pas de changement rapide d’utilisateurs non plus, ni de démarrage par validation de mot de passe, mais la connexion Internet restera accessible. Windows Vista Édition Familiale Basique Windows Vista Édition Familiale Basique est la version de base du système d’exploitation pour les utilisateurs à la maison. Cette version a été conçue pour satisfaire les besoins informatiques simples de tous les jours, plus particulièrement aux utilisateurs qui ont recours à leur PC pour surfer sur Internet, échanger des messages électroniques avec leurs parents et amis, créer et modifier des documents de base style Office, etc. Bref, sans avoir besoin de fonctionnalités de haut vol. Windows Vista Home Basic Edition offre tout de même un environnement d’une grande sécurité, fiabilité et efficacité. Les utilisateurs pourront tirer parti de nouveaux outils et de technologies modernes. Ils disposeront notamment d’un explorateur de recherche très performant, de la Sidebar, des fonctions intégrées de contrôle parental mais pas d’interface graphique évoluée, pas de Media Center, pas de MovieMaker HD, pas de mise en réseau (hormis Internet évidemment), pas de cryptage, etc. On reste sur des besoins simples et quotidiens. 5. L’installation de Windows Vista Cette version s’intègre parfaitement sur les PC ou portables à bas prix, à base de processeurs Intel Celeron par exemple. Windows Vista Édition Familiale Basique fait office de version de fondation pour les deux autres versions destinées aux utilisateurs à la maison que sont Vista Édition Familiale Premium et Vista Intégrale. Windows Vista Édition Familiale Premium Windows Vista Édition Familiale Premium s’adresse aux particuliers exigeants. Cette version réunit toutes les fonctions de Windows Vista Édition Familiale Basique et offre des fonctions supplémentaires. C’est le meilleur choix pour tirer pleinement parti de toute l’ergonomie, la puissance et la versatilité des usages du PC à la maison : photos, vidéos, télévision, films, musique et jeux. Avec cette version, on grimpe d’un cran dans les fonctionnalités. Par exemple, la nouvelle interface graphique Aero est disponible. Également, Windows Vista Édition Familiale Premium intègre la recherche à l’ensemble du système d’exploitation : les utilisateurs sont ainsi en mesure d’organiser aisément d’importantes collections de documents, d’images, de films, de séquences vidéo et de morceaux de musique, et de retrouver en un clin d’œil les fichiers recherchés. Vista Édition Familiale Premium ajoute les fonctions de Media Center. Votre PC se transforme alors en un centre multimédia pour animer les loisirs numériques de la famille. Les fonctions de Media Center intégrées permettent d’enregistrer et de 139 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista regarder des émissions de télévision (y compris en haute définition) et découvrir de nouveaux contenus multimédias en ligne. Cette édition intègre également la possibilité de connecter Windows à une XBox 360 de façon à profiter de ses loisirs numériques dans toutes les pièces de son domicile. La technologie d’encre numérique du Tablet PC, qui permet d’interagir avec le PC à l’aide du stylet numérique ou d’une pression tactile, sans passer par un clavier, est également disponible dans cette édition de Windows Vista. La fonction intégrée de gravure et de création de DVD permet aux utilisateurs de graver, en toute transparence, leurs photos, vidéos et fichiers personnels sur un DVD vidéo ou données. Ils peuvent également créer des DVD professionnels à partir de films familiaux, et les partager avec leurs proches. Cependant, Vista Édition Familiale Premium reste destiné aux utilisateurs à la maison. Cela veut dire : pas de jonction à un domaine, pas de cryptage de fichiers par exemple. 5. L’installation de Windows Vista Vous pouvez constater que cette version intègre les fonctions de Media Center et de Tablet PC. Pas de versions dissociées. Bien sûr, il vaut mieux que votre portable ait un écran tactile et un stylet pour tirer parti des fonctions d’encre numérique. Windows Vista Professionnel Abordons maintenant des versions de Vista destinées aux entreprises. Windows Vista Professionnel est la version du système d’exploitation destiné aux entreprises de toutes tailles, mais plus particulièrement les entreprises de petite taille. Windows Vista Édition Professionnelle aide les utilisateurs professionnels au sein d’une PME à assurer le bon fonctionnement et la sécurité de leurs PC tout en réduisant leur dépendance vis-à-vis du service informatique interne. Aux entreprises de taille supérieure, Windows Vista Professionnel apporte des améliorations significatives en termes de flexibilité et d’amélioration de gestion opérationnelle des postes de travail, réduisant ainsi les coûts de maintenance et de support. Avec cette version, les équipes informatiques pourront, dans la mesure du possible, s’affranchir des tâches de maintenance quotidiennes et se consacrer davantage aux développements stratégiques indispensables à la croissance des entreprises. Parmi les caractéristiques incluses dans Windows Vista Professionnel, on retrouve la nouvelle interface graphique Aero. On retrouve également la gestion de grands volumes d’information. En intégrant des fonctions de recherche à l’ensemble du système d’exploitation et en facilitant le classement des fichiers, Windows Vista Professionnel aide les entreprises à trouver rapidement les informations qu’elles recherchent. Les technologies Tablet PC qui permettent d’analyser et de reconnaître l’écriture sont également présentes. 140 Découvrir les différentes versions Cette édition, spéciale entreprise, intègre en sus des fonctions plus spécifiques dont la jonction aux domaines, l’administration distante du poste de travail et de cryptage de données sur disque dur. Windows Vista Entreprise Autre version pour les utilisateurs professionnels, Windows Vista Entreprise est là pour mieux répondre aux besoins des grands groupes internationaux et des entreprises aux infrastructures informatiques complexes. Windows Vista Entreprise a pour objectif d’aider à réduire les risques et les coûts des infrastructures informatiques. Outre toutes les fonctionnalités dont dispose Windows Vista Professionnel, Windows Vista Entreprise apporte un niveau de protection accru des données en mettant en œuvre une technologie de chiffrement matériel. Cette version propose également des outils pour améliorer la compatibilité des applications et faciliter la standardisation. Autre amélioration très importante pour les grands groupes : les entreprises pourront désormais déployer, à l’échelle internationale, une seule image incluant toutes les langues de l’interface utilisateur Windows. 5. L’installation de Windows Vista Licence Windows Vista Entreprise Petite particularité : la version Windows Vista Entreprise est proposée aux clients disposant d’ordinateurs couverts par un contrat Microsoft Software Assurance ou Microsoft Enterprise Agreement. Du côté des caractéristiques, BitLocker Drive Encryption (utilisation des technologies TPM 1.2 pour les clés de chiffrement) fait parti de Vista et empêche les données confidentielles et la propriété intellectuelle des entreprises de tomber en de mauvaises mains en cas de vol ou de perte d’un ordinateur portable. Virtual PC Express est l’un des nombreux outils intégrés qui améliorent la compatibilité des applications avec les versions antérieures des systèmes d’exploitation de Microsoft. Virtual PC Express permet d’exécuter une ancienne application sur un ancien système d’exploitation Windows dans un environnement virtuel créé sous Windows Vista Entreprise. Le sous-système pour applications Unix est également présent sous Vista Entreprise et permet aux utilisateurs d’exécuter des applications Unix directement sur un PC Windows Vista Entreprise. La nouvelle interface graphique Aero est également disponible. Windows Vista Édition Intégrale Enfin, terminons par le nec plus ultra, la Rolls-Royce des versions de Windows Vista ! La version Windows Vista Intégrale est un condensé des fonctionnalités et des avantages de toutes les autres versions de Windows Vista. Elle contient tout, et vous 141 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista conviendra, que vous soyez utilisateur à la maison, utilisateur en entreprise ou administrateur, à moins que vous ne soyez les trois à différents moments de la journée. C’est le premier système d’exploitation à réunir toutes les fonctions de divertissement, de mobilité et de productivité offertes par Windows Vista. Les versions N de Windows Vista Pour être plus précis, signalons l’existence, comme sous XP, des versions Vista Édition Familiale Basique N et Vista Professionnel N, qui sont les versions sans Windows Media Player intégré résultant des procès intentés par l’Union européenne. 5.2. Valider la configuration matérielle minimale recommandée 5. L’installation de Windows Vista La liste suivante décrit la configuration matérielle minimale recommandée pour les fonctionnalités de base des différentes éditions. De fait, la configuration matérielle varie en fonction de la version, des programmes et des fonctionnalités que vous installez. Vista Édition Familiale Basique j Processeur 32 bits x86 ou 64 bits x64 cadencé à 800 MHz ; j 512 Mo de mémoire système ; j carte graphique de classe DirectX 9 ; j 32 Mo de mémoire graphique ; j disque dur de 20 Go, disposant de 15 Go d’espace libre ; j lecteur de DVD interne ou externe ; j accès Internet ; j dispositif de sortie audio. Vista Édition Familiale Premium, Professionnel, Entreprise et Intégrale 142 j Processeur 32 bits x86 ou 64 bits x64 cadencé à 1 GHz ; j 1 Go de mémoire système ; j carte graphique compatible Windows Aero ; j 128 Mo de mémoire graphique ; Effectuer une installation interactive j disque dur de 40 Go, disposant de 15 Go d’espace libre (pour le stockage des fichiers temporaires lors de l’installation ou de la mise à niveau) ; j lecteur de DVD interne ou externe ; j accès Internet ; j dispositif de sortie audio. Configuration requise Pour plus d’informations sur la configuration requise de Windows Vista, vous pouvez consulter le site technique de la base de connaissance Microsoft à l’adresse http:// support.microsoft.com/search/?adv=1 et sélectionner la fiche KB 919183 Configuration requise de Windows Vista. 5.3. Effectuer une installation interactive 5. L’installation de Windows Vista Vous pouvez installer Windows de manière interactive à partir du média Windows. L’installation interactive nécessite une intervention de l’utilisateur, qui doit spécifier notamment le lecteur de destination, son nom d’utilisateur et son fuseau horaire. L’installation standard de Windows Vista ne déroge pas aux règles de simplicité. Windows Vista reste très élémentaire à installer puisqu’il vous suffit de démarrer l’ordinateur avec le DVD d’installation pour que celle-ci se réalise presque seule. Il vous sera demandé d’entrer le numéro de série et de répondre à trois ou quatre questions : votre pays, votre nom, un mot de passe, etc. Installation de Windows Vista sur un ordinateur disposant de 3 Go de RAM Les ordinateurs disposent d’une mémoire vive de plus en plus élevée, et pour cause : celle-ci arrive à des prix très accessibles et, de fait, il n’est pas rare de trouver des ordinateurs disposant de 4 Go de RAM. Dans ce cas, durant l’installation de Windows Vista, le message suivant peut apparaître : "STOP 0x0000000A (paramètre1, paramètre2, paramètre3, paramètre4) IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL". Le problème peut être lié à la quantité de mémoire. Pour résoudre ce problème, Microsoft propose deux correctifs : la mise à jour KB929777 pour Windows Vista (www.microsoft.com:80/downloads/details.aspx?displaylang=fr&FamilyID =240ac3f3-2b60-4b70-b709-06b2bc5b1336) ; j la mise à jour KB929777pour Windows Vista, version 64 bits (www.microsoft.com:80/downloads/details.aspx?displaylang=fr&FamilyID =91672c7c-614b-404c-850c-377541e93c18). j 143 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Lancez l’installation de la manière suivante : 5. L’installation de Windows Vista 1. Démarrez le programme d’installation de Windows Vista en insérant le DVD, puis redémarrez votre ordinateur. Figure 5.1 : Initialisation de l’installation de Windows Vista 2. Sélectionnez la langue et les paramètres régionaux et cliquez sur Suivant. Figure 5.2 : Sélection des paramètres régionaux : la langue, les paramètres liaient au pays ainsi que le clavier 144 Effectuer une installation interactive 3. À l’invite d’installation, cliquez sur Installer. 4. Dans la partie Entrez votre clé de produit pour activation, tapez le numéro de série du produit dans le champ Clé de produits (les tirets de séparation sont ajoutés automatiquement). Ce numéro est composé de 25 caractères alphanumériques. Cliquez sur Suivant pour continuer. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.3 : Écran de saisie pour le déblocage de la version de Windows Vista 5. Windows Vista ne déroge pas à la règle : dans la fenêtre Veuillez lire le contrat de licence, lisez et acceptez les termes du contrat de licence. Activez l’option J’accepte les termes du contrat de licence (indispensable pour continuer). Cliquez sur Suivant. Si vous ne validez pas cette option, vous serez obligé de mettre fin au programme d’installation de Windows Vista. 6. Dans la fenêtre Quel type d’installation voulez-vous effectuer ?, deux choix s’offrent à vous : une Mise à niveau ou une installation Personnalisée (options avancées). Sélectionnez Personnalisée (option avancée). Impossible de sélectionner ou de formater le disque dur Lors de l’installation, il peut arriver que l’on ne puisse pas sélectionner ou formater une partition destinée à l’installation de Windows Vista. Dans ce cas le message suivant apparaît : "Windows ne trouve pas de volume système conforme à ses critères d’installation". 145 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Ce problème peut se produire dans les cas suivants : j j j j j Le contrôleur de disque n’est pas compatible avec Windows Vista, voire il est obsolète. Les pilotes ne sont pas à jour. Le disque dur est un disque converti en dynamique. Le disque dur a un problème matériel. La partition que vous sélectionnez est en FAT32 ou dans un format incompatible pour Windows Vista. Pour répondre à ces problèmes la fiche KB927520 : "Vous ne pouvez pas sélectionner ou formater une partition de disque dur lorsque vous essayez d’installer Windows Vista" vous propose huit solutions possibles. j j j 5. L’installation de Windows Vista j j j j j Méthode 1 : Vérification de la compatibilité de la partition avec Windows Vista. Méthode 2 : Mise à jour des pilotes pour le contrôleur de disque dur. Méthode 3 : Installation des pilotes corrects pour le contrôleur de disque dur. Méthode 4 : Examen du fichier Setupact.log afin de vérifier que la partition est active. Méthode 5 : Recherche de mises à jour du microprogramme et de mises à jour du BIOS système. Méthode 6 : Vérification que le BIOS système détecte correctement le disque dur. Méthode 7 : Utilisation de l’utilitaire Chkdsk.exe pour identifier les problèmes. Méthode 8 : Utilisation de l’utilitaire Diskpart.exe pour nettoyer le disque, puis nouvelle exécution du programme d’installation de Windows Vista. 7. Dans la fenêtre Où souhaitez-vous installer Windows ?, cliquez sur Options de lecteurs (avancées) pour personnaliser la taille de la partition d’installation (voir fig. 5.4). 8. Cliquez sur Suivant pour démarrer la copie des fichiers. Les étapes suivantes se succèdent : 146 j copie des fichiers de Windows ; j décompression des fichiers ; j installation des fonctionnalités ; j installation des mises à jour ; j fin de l’installation. Effectuer une installation interactive 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.4 : Personnalisation de la taille de la partition d’installation Durée de l’installation L’installation peut prendre plusieurs dizaines de minutes selon la puissance de votre machine. 9. Dans la fenêtre de Windows Vista, cliquez sur Suivant. 10. Sélectionnez une image et entrez un mot de passe. Confirmez ce mot de passe, puis cliquez sur Suivant. 11. Changez le nom de l’ordinateur et sélectionnez votre fond d’écran. Cliquez sur Suivant. 12. Choisissez ou non d’activer et de configurer le pare-feu. 13. Configurez la Date et le Fuseau horaire. 14. Démarrez Windows Vista en cliquant sur l’icône Windows Vista. Dans la première fenêtre, vous devez entrer votre mot de passe. La configuration de votre Bureau commence. 147 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Figure 5.5 : Configuration de votre Bureau 5. L’installation de Windows Vista L’activation et la licence C’est bien connu, l’utilisation de Windows nécessite une licence et, sur ce point, Windows Vista ne déroge pas à la règle. Cela veut dire qu’une fois votre système d’exploitation installé avec un numéro de série, vous disposez d’une période de grâce de 30 jours. Après ce délai, l’utilisation de votre ordinateur deviendra compliquée. Cependant, il peut arriver que l’on veuille faire des tests et que cette période ne suffise pas. Pour répondre à cette contrainte, il existe une commande assez peu documentée qui se nomme SLMGR. Figure 5.6 : Recherche d’informations sur SLMGR dans l’aide de Windows Vista 148 Effectuer une installation interactive Cette commande vous permet de repousser ce délai trois fois. Pour connaître les extensions liées à cette commande, saisissez SLMGR /? dans une fenêtre en ligne de commandes. Figure 5.7 : Extensions de la commande SLMGR 5. L’installation de Windows Vista Pour savoir combien de temps il vous reste avant la fin de votre période de grâce, procédez ainsi : 1. Cliquez sur le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, saisissez slmgr –dli. Figure 5.8 : Informations sur le délai d’enregistrement 149 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Dans notre exemple, nous pouvons constater que le délai de grâce est de 20 jours. Pour prolonger ce délai à 30 jours, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 5. L’installation de Windows Vista 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, saisissez slmgr –rearm. Figure 5.9 : Renouvellement du délai de 30 jours 3. Redémarrez votre système d’exploitation pour que la commande soit validée. Pour contrôler, lancer le mode en ligne de commandes en tant qu’administrateur, puis saisissez la commande slmgr –dli. Figure 5.10 : Informations sur le nouveau délai d’enregistrement Il reste 29 jours. SLMGR La commande slmgr −rearm ne peut pas être utilisée plus de trois fois. Cela veut dire que vous pouvez utiliser Windows Vista durant une période totale de 120 jours. 150 Migrer vers Windows Vista Si vous souhaitez connaître jusqu’où cette grâce vous conduit, tapez la commande slmgr −xpr. Figure 5.11 : Informations sur la période de grâce 5.4. Migrer vers Windows Vista j la connexion réseau (dans le premier cas, les deux ordinateurs doivent être en mesure de communiquer directement de l’un à l’autre ; dans le second cas, si l’on utilise un partage réseau, les deux ordinateurs doivent être capables de mapper ce partage) ; j un support amovible (par exemple une clé USB ou un disque dur externe) ; j un CD ou un DVD. 5. L’installation de Windows Vista Pour procéder à la migration vers Windows Vista à partir d’une version antérieure de Windows, vous devez disposer d’un ordinateur avec une version prise en charge de Windows contenant les applications, les paramètres et les données à déplacer vers un nouvel ordinateur avec Windows Vista. Les outils de migration de Windows Vista vous offrent trois possibilités pour la migration des paramètres et des fichiers : Outre la méthode de transfert, vous avez le choix des outils de migration. L’Assistant Migration de PC est inclus dans Windows Vista, mais également dans le DVD d’installation. Il vous permet de faire migrer les paramètres et les fichiers de tous vos utilisateurs d’un ordinateur vers un nouvel ordinateur. Migration des utilisateurs L’utilitaire ne fera migrer que les utilisateurs ayant déjà ouvert une session dans le précédent système d’exploitation si, par exemple, vous avez trois utilisateurs qui ouvrent des sessions sur le poste et un utilisateur que vous n’avez jamais utilisé et qui vous sert d’utilisateur de secours. Seuls les trois utilisateurs auront migré. C’est normal : aucun profil n’a été créé pour ce quatrième utilisateur. 151 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista L’Assistant Migration de PC de Windows Vista peut déplacer les paramètres suivants : j les comptes des utilisateurs ; j les fichiers et dossiers de tous les lecteurs ; j les paramètres des programmes ; j les paramètres et favoris Internet ; j les paramètres de courrier électronique. Transférer les fichiers et les paramètres via le réseau Le transfert s’effectue en deux étapes. La première étape se déroule du côté poste cible, c’est-à-dire le nouvel ordinateur qui exécute Windows Vista. Il va s’agir de préparer le transfert. Dans notre cas, cela se passera par le réseau. Une fois le mode de transfert sélectionné, l’ordinateur cible fournira une clé qui sera utilisée par l’ordinateur source pour initier le transfert. Dans un deuxième temps, l’ordinateur source utilisera la clé pour établir la communication entre les deux ordinateurs. Ensuite, il faudra sectionner les utilisateurs, les paramètres et les fichiers à transférer. 5. L’installation de Windows Vista Avant de démarrer les étapes entre les deux postes, il est important de vérifier que ces derniers communiquent entre eux. Deux vérifications peuvent être réalisées. La première consiste à contrôler que les ordinateurs sont présents dans le voisinage réseau. Figure 5.12 : Vérification de la présence des ordinateurs dans le voisinage réseau 152 Migrer vers Windows Vista L’autre vérification consiste à lancer un ping sur le second ordinateur. En cas de problème avec le ping, vérifier que ce n’est pas lié au pare-feu : C:\Documents and Settings\Sylvain>ipconfig Configuration IP de Windows Carte Ethernet Connexion au réseau local: Suffixe DNS propre à la Adresse IP. . . . . . . Masque de sous-réseau . Passerelle par défaut . connexion : . . . . . : 172.100.16.100 . . . . . : 255.255.240.0 . . . . . : 172.100.16.1 C:\Documents and Settings\Sylvain>ping 172.100.16.75 Envoi d’une requête ’ping’ sur 172.100.16.75 avec 32 octets de données : Réponse Réponse Réponse Réponse de de de de 172.100.16.75 172.100.16.75 172.100.16.75 172.100.16.75 : : : : octets=32 octets=32 octets=32 octets=32 temps=179 ms TTL=128 temps=156 ms TTL=128 temps=1074 ms TTL=128 temps=184 ms TTL=128 5. L’installation de Windows Vista Statistiques Ping pour 172.100.16.75: Paquets : envoyés = 4, reçus = 4, perdus = 0 (perte 0%), Durée approximative des boucles en millisecondes : Minimum = 156ms, Maximum = 1074ms, Moyenne = 398ms C:\Documents and Settings\Sylvain> Côté poste cible 1. Ouvrez l’Assistant Migration de PC sur votre ordinateur Windows Vista. Cliquez sur Démarrer/Tous les programmes/Accessoires/Outils système/Transfert de paramètres et fichiers Windows (voir fig. 5.13). 2. Au lancement de l’interface graphique de l’outil de transfert, la fenêtre Contrôle du compte utilisateur s’affiche, cliquez sur Continuer. Dans la fenêtre Transfert de fichiers et paramètres de Windows, cliquez sur Suivant pour continuer (voir fig. 5.14). 153 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.13 : Lancement de l’utilitaire de transfert depuis Windows Vista Figure 5.14 : Assistant de transfert de fichiers et paramètres 154 Migrer vers Windows Vista 3. Si des programmes sont ouverts, vous êtes invité à les fermer. Vous pouvez choisir d’enregistrer votre travail dans chaque programme, puis de les fermer individuellement, ou vous pouvez cliquer sur Tout fermer dans l’Assistant Migration de PC afin de fermer simultanément tous les programmes en cours d’exécution. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.15 : Fermeture de tous les programmes en cours d’exécution 4. Dans la fenêtre Voulez-vous commencer un nouveau transfert ou en continuer un ?, cliquez sur Démarrer un nouveau transfert afin de lancer le processus de préparation de l’Assistant Migration de PC pour la collecte des informations sur les ordinateurs existants. Figure 5.16 : Lancement d’un nouveau transfert depuis l’ordinateur cible 155 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5. Dans la fenêtre Quel ordinateur utilisez-vous maintenant ?, Cliquez sur Mon nouvel ordinateur. Figure 5.17 : Choix de l’ordinateur cible ou de l’ordinateur source pour le paramétrage de transfert 5. L’installation de Windows Vista 6. Dans la fenêtre Disposez-vous d’un câble de transfert ?, choisissez Non, afficher d’autres options. Figure 5.18 : Sélection du mode de transfert, avec ou sans câble USB 7. Pour continuer, vous allez devoir anticiper le fait d’avoir déjà installé l’utilitaire de transfert sur votre ancien ordinateur. Pour cela, dans la fenêtre Avez-vous installé Transfert de fichiers et paramètres Windows sur votre ancien ordinateur ?, sélectionnez Oui, je l’ai installé. 8. C’est à ce stade du paramétrage que vous pouvez sélectionner le mode de transfert, soit en réseau par un support de type CD ou DVD. Sélectionnez Oui, je vais transférer des fichiers et paramètres via le réseau. 9. Il va s’agir de sécuriser l’échange entre les deux ordinateurs. Pour cela, vous disposerez d’une clé commune aux deux ordinateurs. Deux choix s’offrent à vous. 156 Migrer vers Windows Vista Vous avez la possibilité de cliquer sur Non, j’ai besoin d’une clé. Dans ce cas, l’utilitaire va générer une clé que vous pourrez fournir à l’ordinateur source. Seconde possibilité : vous démarrez simultanément le paramétrage de l’ordinateur cible et demandez par le biais de l’ordinateur source une clé. Dans ce cas, sélectionnez Oui, je dispose d’une clé. Figure 5.19 : Demande d’une clé à l’utilitaire de transfert 5. L’installation de Windows Vista 10. Pour notre exemple, la clé sera demandée par l’ordinateur cible à l’utilitaire. Sélectionnez Non, j’ai besoin d’une clé. Notez la clé. Figure 5.20 : L’ordinateur vous donne une clé aléatoire composée de chiffres et de lettres en majuscules et minuscules La deuxième partie va se dérouler à partir du poste source. Côté poste source 1. Démarrez l’Assistant Migration de PC sur l’ordinateur à partir duquel vous souhaitez faire migrer les paramètres et les fichiers en accédant au support amovible ou au lecteur réseau contenant les fichiers de l’Assistant. Double-cliquez sur migwiz.exe. 157 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Figure 5.21 : L’exécutable Migwiz.exe provenant du DVD d’installation de Windows 5. L’installation de Windows Vista Vista dans le répertoire support\migwiz 2. Au lancement de l’interface graphique de l’outil de transfert, cliquez sur Suivant pour continuer. Si des programmes sont ouverts, vous êtes invité à les fermer. Vous pouvez choisir d’enregistrer votre travail dans chaque programme, puis de les fermer individuellement, ou vous pouvez cliquer sur Tout fermer dans l’Assistant Migration de PC afin de fermer simultanément tous les programmes en cours d’exécution. Figure 5.22 : Fermeture des programmes en cours d’exécution 158 Migrer vers Windows Vista 3. Dans la fenêtre Choisissez la méthode de transfert des fichiers et des paramètres vers le nouvel ordinateur, sélectionnez Transférer directement, en utilisant une connexion réseau. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.23 : Sélection de la méthode de transfert Méthode de transfert Les deux ordinateurs doivent prendre en charge la méthode de transfert choisie. Par exemple, les deux ordinateurs doivent être connectés au même réseau. 4. Cliquez sur Utiliser une connexion réseau afin de commencer le transfert. Vous pouvez également cliquer sur Copier dans et à partir d’un emplacement réseau si vous souhaitez stocker les fichiers et paramètres dans un fichier afin de le charger ultérieurement. Si vous choisissez de stocker les données dans un emplacement réseau, vous serez invité à indiquer le chemin. Figure 5.24 : Sélection du mode de transfert, directement de PC à PC ou de l’ordinateur source vers un partage réseau commun 159 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5. L’installation de Windows Vista 5. Dans la partie précédente, l’utilitaire avait posé la question : "Avez-vous ou souhaitez-vous une clé ?" Vous en avez demandé une. Dans la fenêtre Disposez-vous d’une clé Transfert de fichiers et paramètres Windows ?, cliquez sur Oui, je dispose d’une clé, puis saisissez la clé afin de pouvoir créer la communication entre les deux ordinateurs et continuer. Figure 5.25 : Clé aléatoire composée de chiffres et de lettres en majuscules et minuscules provenant de l’ordinateur cible 6. Saisissez la clé demandée et cliquez sur Suivant. 7. Puisque la communication entre les deux ordinateurs est réalisée, c’est le moment de choisir ce qui doit être transféré. Trois possibilités : cliquez sur Tous les comptes d’utilisateurs, fichiers et paramètres (recommandé) afin de transférer tous les fichiers et paramètres ; vous pouvez également choisir de déterminer exactement les fichiers à faire migrer, en cliquant sur Uniquement mon compte d’utilisateur, mes fichiers et mes paramètres ou sur Options avancées (voir fig. 5.26). 8. Dans notre cas, nous allons choisir de tout transférer. Vous devez donc cliquer sur Tous les comptes d’utilisateurs, fichiers et paramètres (recommandé). 160 Migrer vers Windows Vista Figure 5.26 : Fenêtre Que voulez-vous transférer sur votre nouvel ordinateur 5. L’installation de Windows Vista 9. Examinez la liste des fichiers et des paramètres à transférer, puis cliquez sur Transférer pour lancer le transfert. Malgré le fait d’avoir sélectionné Tous les comptes d’utilisateurs, fichiers et paramètres (recommandé), vous avez la possibilité de personnaliser votre sélection. Cela peut vous permettre d’ajouter des données qui ne se trouvent pas forcément dans les paramètres utilisateurs. Pour cela, cliquez sur Options avancées, puis sur Ajouter des répertoires. Figure 5.27 : Sélection des utilisateurs, des paramètres et des fichiers à transférer 10. Entrez un nouveau nom d’utilisateur ou sélectionnez-le sur la liste. Dans cette fenêtre, vous avez la possibilité de renommer les comptes que vous avez sélectionnés précédemment et de donner le nouveau nom qu’ils porteront sur l’ordinateur cible. Cliquez sur Suivant. 161 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.28 : Sélection des noms utilisateur pour l’ordinateur cible 11. Dans le cas où vous posséderiez plusieurs lecteurs logiques ou simplement plusieurs disques durs, vous avez la possibilité de transférer les données, les paramètres et les fichiers sur le lecteur de votre choix. Vous avez même la possibilité de ne posséder qu’un lecteur, par exemple. Cliquez sur Suivant pour lancer le transfert. Figure 5.29 : Correspondance des disques de l’ordinateur source vers l’ordinateur cible 162 Migrer vers Windows Vista Une estimation du temps de copie est réalisée, puis la copie est lancée. Figure 5.30 : Estimation du temps de copie et lancement de la copie 12. Une fois le transfert terminé, un bref résumé s’affiche. Vous avez la possibilité d’obtenir plus de détails sur l’ensemble des fichiers transférés en cliquant sur Afficher tous les éléments transférés. Cliquez sur Fermer pour fermer l’utilitaire de transfert sur le poste source. 5. L’installation de Windows Vista Regardons à présent ce qu’il s’est passé sur l’ordinateur cible. Les utilisateurs et les paramètres ont été transférés. Paul a été renommé en Polo, Julie en Juju et Sylvain reste Sylvain. Seule remarque pour le moment, les profils avec des droits d’administrateurs au départ du transfert se retrouvent avec des droits de simples utilisateurs à l’arrivée ; idem pour les données, elles sont à présent toutes sur le disque C. Figure 5.31 : Contrôle du transfert des profils sur l’ordinateur cible 163 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Transférer les fichiers et les paramètres à l’aide d’un support amovible Nous venons de voir en détail comment transférer les utilisateurs, les paramètres et les données de poste à poste, mais il existe d’autres méthodes. Le transfert à l’aide d’un support amovible en est une. Et selon les différentes méthodes, seuls deux ou trois paramètres changent, mais le principe entre le poste source et le poste cible ne change pas (c’est d’ailleurs pour cela que nous avons passé du temps sur ce sujet). Pour ne pas répéter tout ce qui a été écrit précédemment, nous allons parcourir un peu plus rapidement les deux méthodes restantes. 1. Démarrez l’Assistant Migration de PC sur l’ordinateur à partir duquel vous souhaitez faire migrer les paramètres et les fichiers en accédant au support amovible ou au lecteur réseau contenant les fichiers de l’Assistant. Double-cliquez sur migwiz.exe. 5. L’installation de Windows Vista 2. Si des programmes sont ouverts, vous êtes invité à les fermer. Vous pouvez choisir d’enregistrer votre travail dans chaque programme, puis de les fermer individuellement, ou vous pouvez cliquer sur Tout fermer dans l’Assistant Migration de PC afin de fermer simultanément tous les programmes en cours d’exécution. Cliquez sur Suivant. 3. Déterminez la méthode de transfert à utiliser. Sélectionnez Sur un CD ou un autre support amovible, tel qu’un lecteur flash. Support Les deux ordinateurs doivent prendre en charge la méthode de transfert choisie. Par exemple, ils doivent prendre en charge le même type de support amovible. 4. Cliquez sur Vers un lecteur réseau afin d’enregistrer les fichiers dans un dossier réseau ou un dossier sur un lecteur amovible. 5. Dans Où souhaitez-vous enregistrer vos fichiers ?, tapez le chemin d’un dossier sur le lecteur amovible. Cliquez sur Suivant. 6. Cliquez sur Tous les comptes d’utilisateurs, fichiers et paramètres (recommandé) afin de transférer tous les fichiers et paramètres. Vous pouvez également choisir de déterminer exactement les fichiers à migrer, en cliquant sur Seulement mon compte utilisateur, mes fichiers et mes paramètres de programme ou sur Personnalisé. 7. Examinez la liste des fichiers et paramètres à transférer, puis cliquez sur Démarrer pour lancer le transfert. Cliquez sur Personnaliser si vous souhaitez ajouter ou supprimer des fichiers ou des paramètres. 8. Cliquez sur Fermer une fois que l’Assistant Migration de PC a terminé la copie des fichiers. 164 Migrer vers Windows Vista 9. Déplacez le support amovible vers le nouvel ordinateur et lancez l’Assistant Migration de PC. Cliquez sur Suivant. 10. Cliquez sur Continuer un transfert en cours. 11. Dans Où avez-vous copié vos fichiers ?, cliquez sur Support amovible. Si l’option Support amovible n’est pas disponible, cliquez sur Lecteur réseau. Cliquez sur Suivant. 12. Dans Localisez vos fichiers enregistrés, tapez le chemin vers vos fichiers enregistrés ou cliquez sur Parcourir. Cliquez sur Suivant une fois que vous avez localisé les fichiers. 13. Choisissez sur le nouvel ordinateur des noms d’utilisateurs qui correspondent à ceux de l’ancien ordinateur. Vous pouvez être amené à créer de nouveaux comptes lors de cette étape. Tapez un nom d’utilisateur afin de créer un compte sur l’ordinateur local. Saisissez un nom d’utilisateur afin de créer un profil. 14. Dans Choisissez les lecteurs pour les fichiers sur votre nouvel ordinateur, sélectionnez le lecteur de destination pour chaque emplacement du lecteur source. Par exemple, pour les fichiers provenant du lecteur D: de votre ancien ordinateur, vous devez indiquer vers quel lecteur ils doivent être déplacés sur le nouvel ordinateur. 5. L’installation de Windows Vista 15. Examinez la liste des fichiers et paramètres à transférer puis cliquez sur Démarrer pour lancer le transfert. Cliquez sur Personnaliser si vous souhaitez ajouter ou supprimer des fichiers ou des paramètres. 16. Cliquez sur Fermer une fois que l’Assistant Migration de PC a terminé la copie des fichiers. Transférer les fichiers et les paramètres: à l’aide d’un CD ou d’un DVD Pour clore la partie sur les transferts de ce chapitre, voici de manière très rapide la dernière méthode, celle par CD ou DVD : 1. Démarrez l’Assistant Migration de PC sur l’ordinateur à partir duquel vous souhaitez faire migrer les paramètres et les fichiers en accédant au support amovible ou au lecteur réseau contenant les fichiers de l’Assistant. Double-cliquez sur migwiz.exe. 2. Si des programmes sont ouverts, vous êtes invité à les fermer. Vous pouvez choisir d’enregistrer votre travail dans chaque programme, puis de les fermer individuellement, ou vous pouvez cliquer sur Fermer tout dans l’Assistant Migration de PC afin de fermer simultanément tous les programmes en cours d’exécution. Cliquez sur Suivant. 3. Déterminez la méthode de transfert à utiliser. Cliquez sur Graver un CD ou un DVD. 165 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Support Les deux ordinateurs doivent prendre en charge la méthode de transfert choisie. Par exemple, ils doivent être équipés d’un lecteur de CD ou de DVD. 4. Dans Choisissez votre support, tapez le chemin vers le support CD ou DVD réinscriptible. Cliquez sur Suivant. 5. Cliquez sur Tous les comptes d’utilisateurs, fichiers et paramètres (recommandé) afin de transférer tous les fichiers et paramètres. Vous pouvez également choisir de déterminer exactement les fichiers à migrer, en cliquant sur Seulement mon compte utilisateur, mes fichiers et mes paramètres de programme ou sur Personnalisé. 6. Examinez la liste des fichiers et paramètres à transférer, puis cliquez sur Démarrer pour lancer le transfert. Cliquez sur Personnaliser si vous souhaitez ajouter ou supprimer des fichiers ou des paramètres. S’il n’y a pas suffisamment d’espace disponible sur le support réinscriptible, l’Assistant Migration de PC indique le nombre de disques vierges nécessaires. 7. Cliquez sur Suivant une fois le processus de gravure du CD ou du DVD terminé. 5. L’installation de Windows Vista 8. Cliquez sur Fermer une fois que l’Assistant Migration de PC a terminé la copie des fichiers. 9. Déplacez le CD ou le DVD vers le nouvel ordinateur et lancez l’Assistant Migration de PC. Cliquez sur Suivant. 10. Cliquez sur Continuer un transfert en cours. 11. Dans Où avez-vous copié vos fichiers ?, cliquez sur Lire le CD ou le DVD. 12. Dans Choisissez votre support, sélectionnez la lettre d’unité du lecteur de CD ou de DVD ou se trouve le disque. Cliquez sur Suivant une fois que vous avez localisé les fichiers. 13. Choisissez, sur le nouvel ordinateur, des noms d’utilisateurs qui correspondent à ceux de l’ancien ordinateur. Vous pouvez être amené à créer de nouveaux comptes lors de cette étape. Tapez un nom d’utilisateur afin de créer un compte sur l’ordinateur local. 14. Dans Choisissez les lecteurs pour les fichiers sur votre nouvel ordinateur, sélectionnez le lecteur de destination pour chaque emplacement du lecteur source. Par exemple, pour les fichiers provenant du lecteur D: de votre ancien ordinateur, vous devez indiquer vers quel lecteur ils doivent être déplacés sur le nouvel ordinateur. 15. Examinez la liste des fichiers et paramètres à transférer, puis cliquez sur Démarrer pour lancer le transfert. Cliquez sur Personnaliser si vous souhaitez ajouter ou supprimer des fichiers ou des paramètres. 16. Cliquez sur Fermer une fois que l’Assistant Migration de PC a terminé la copie des fichiers. 166 Préparer la mise à jour vers Windows Vista 5.5. Préparer la mise à jour vers Windows Vista Tout au long de ce chapitre, nous avons vu comment faire cohabiter Windows XP et Windows Vista. Nous avons vu également comment transférer nos données d’un poste utilisateur Windows XP vers un nouvel ordinateur équipé de Windows Vista. Nous allons voir à présent comment mettre son ancien ordinateur à niveau vers Windows Vista. Bien que cette opération semble simple, il est quand même nécessaire d’effectuer quelques vérifications d’usage telles que la version vers laquelle l’on souhaite migrer ou encore la compatibilité du matériel. Il ne faut pas oublier également de vérifier les prérequis d’installation et réaliser une sauvegarde. Et pour terminer ce tour d’horizon, vous devez bien comprendre ce qu’il se passe durant la migration. Pour atteindre notre objectif, nous allons devoir réaliser les étapes suivantes : la vérification de la compatibilité de l’ordinateur avec Windows Vista ; j l’installation du Conseiller de mise à niveau Windows Vista ; j l’installation du Framework .NET 2.0 ; j l’installation de MSXML ; j la sauvegarde des données existantes ; j l’installation de Windows Vista. 5. L’installation de Windows Vista j Cette opération demande de répondre aux prérequis suivants : j la mise à jour de Windows Vista avec le numéro de série ; j un disque dur ou un DVD pour la sauvegarde des données ; j un espace disque libre d’au moins 12 Go pour la mise à niveau. Choisir une version de mise à jour Voici un tableau récapitulatif : Tableau 5.1 : Installation et mise à niveau vers Windows Vista Windows XP Professional Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Windows XP Familial Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Windows XP Media Center Nécessite une nouvelle installation Mise à niveau possible sur la version existante Nécessite une nouvelle installation Mise à niveau possible sur la version existante 167 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Windows XP Professional Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Windows XP Tablet PC Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Mise à niveau possible sur la version existante Mise à niveau possible sur la version existante Windows XP Nécessite une Professionnel x64 nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Windows 2000 Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation Nécessite une nouvelle installation 5. L’installation de Windows Vista Une fois l’analyse du tableau réalisée, il est nécessaire d’effectuer quelques tâches préliminaires comme évaluer la configuration requise ou encore valider la version vers laquelle vous souhaitez mettre l’ordinateur à jour. Pour cela, Microsoft propose un outil. Deuxième étape importante : la sauvegarde des données. C’est seulement après avoir réalisé les deux étapes préliminaires que vous pourrez passer à l’étape 3 qui consiste à mettre à niveau un ordinateur possédant déjà un système d’exploitation vers Windows Vista. À partir de Windows Vista Familiale Basic Windows Vista Familiale Basic est la première version à fonctionner sur des ordinateurs classiques. Elle fonctionne avec les prérequis suivants : j un CPU d’au moins 800 MHz ; j 512 Mo de mémoire ; j une carte graphique DirectX 9 ; j un disque de 20 Go, avec 15 Go d’espace libre. Elle offre uniquement les fonctions de base de Windows Vista. À partir de Windows Vista Familiale Premium La version Windows Vista Home Premium est, quant à elle, la première version multimédia de Windows Vista. Elle permet d’activer les fonctions graphiques. Le pilote WDDM permet d’étendre le Bureau, ce qui apporte plusieurs fonctionnalités comme la transparence, mais aussi et surtout la composition du Bureau au sein de la carte graphique. Il va permettre aux processeurs graphiques de délester les processeurs centraux. Cette version fonctionne avec les prérequis supplémentaires suivants : j 168 un CPU d’au moins 1 GHz ; Préparer la mise à jour vers Windows Vista j 1 Go de mémoire ; j une carte graphique avec pilote WDDM. Vérifier la compatibilité matérielle Lorsque l’on choisit de mettre à niveau son ancien ordinateur, il est important de vérifier la compatibilité, cela peut épargner bien des problèmes en milieu d’installation. Par exemple, la fiche KB927688, intitulée "Lorsque vous tentez d’installer Windows Vista, l’option de mise à niveau n’est pas disponible", explique les problèmes liés à la compatibilité matérielle. Pour ne pas rencontrer ce type de désagrément, Microsoft met à votre disposition un Conseiller de mise à niveau Windows Vista. Cependant, il nécessite l’installation de deux prérequis : le Framework .NET et MSXML. Installer le Framework .NET L’un des deux prérequis pour l’utilisation de l’utilitaire Upgrade Advisor est l’installation du Framework .NET. 5. L’installation de Windows Vista Téléchargement de Framework .NET www.microsoft.com/downloads/details.aspx?displaylang=fr&FamilyID=0856eacb-4362 -4b0d-8edd-aab15c5e04f5 Une fois le Framework téléchargé, il vous faut procéder à l’installation en respectant les étapes suivantes : 1. Cliquez une première fois sur le fichier téléchargé et, à son ouverture, cliquez sur Exécuter. 2. Une fois le Framework décompressé, l’assistant d’installation se lance. Dans la fenêtre Bienvenue dans le programme d’installation de Microsoft .NET Framework2.0, cliquez sur Suivant. 3. Dans la fenêtre Contrat de Licence Utilisateur Final, acceptez les termes du contrat de licence en cochant la case J’accepte les termes du contrat de licence et cliquez sur Installer. 4. L’installation peut prendre quelques minutes. Dans la fenêtre Installation terminée, cliquez sur Terminer. 169 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Installer MSXML Le deuxième prérequis pour l’utilisation de l’outil Upgrade Advisor est MSXML. Téléchargement de MSXML www.microsoft.com/downloads/details.aspx?displaylang=fr&FamilyID=993c0bcf-3bcf -4009-be21-27e85e1857b1 Une fois MSXML téléchargé, procédez à l’installation en respectant les étapes suivantes : 1. Cliquez une première fois sur le fichier téléchargé. À l’ouverture, cliquez sur Suivant. 2. Dans la fenêtre Contrat de licence, cochez la case J’accepte les termes du contrat de licence et cliquez sur Suivant. 3. Dans la fenêtre Information, remplissez ou modifier les champs Nom et Société, puis cliquez sur Suivant. 5. L’installation de Windows Vista 4. Cliquez sur Installer dans la fenêtre Prêt à installer le programme pour lancer l’installation. 5. Pour finir l’installation, cliquez sur Terminer. Installer le Conseiller de mise à niveau Windows Vista Téléchargement du Conseiller de mise à niveau Windows Vista www.microsoft.com/france/windows/products/windowsvista/buyorupgrade /upgradeadvisor.mspx Sur le site, cliquez sur le lien Téléchargez le Conseiller de mise à niveau Windows Vista pour que le téléchargement se lance. Windows Vista Upgrade Advisor ne fonctionne qu’avec Windows XP. Il n’est pas possible de le faire fonctionner avec Windows 98 ou Windows 2000. Pour l’installer, procédez ainsi : 1. Lancez l’exécutable WindowsVistaUpgradeAdvisor. Une fenêtre d’avertissement de sécurité s’ouvre, cliquez sur Exécuter. 170 Préparer la mise à jour vers Windows Vista Figure 5.32 : La fenêtre d’avertissement de sécurité de l’installation du Conseiller de mise à niveau Windows Vista 2. Dans la fenêtre Assistant Installation du Conseiller de mise à niveau Windows Vista, cliquez sur Suivant pour continuer. Figure 5.33 : La fenêtre de l’assistant d’installation 5. L’installation de Windows Vista 3. Dans la fenêtre Contrat de licence, cliquez sur J’accepte pour valider les termes de licence et cliquez sur Suivant (voir fig. 5.34). 4. Dans la fenêtre Sélection du dossier d’installation, gardez le répertoire par défaut et cliquez sur Suivant. Si vous souhaitez modifier le chemin d’installation, cliquez sur Parcourir, sélectionnez le nouveau chemin et cliquez sur Suivant (voir fig. 5.35). 171 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Figure 5.34 : Validation du contrat de licence 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.35 : Sélection du dossier d’installation 5. L’assistant d’installation vous propose de créer un raccourci sur votre Bureau en sélectionnant par défaut l’option Créer un raccourci sur le bureau. Si vous ne souhaitez pas voir de raccourci, cliquez sur Ne pas créer de raccourci sur le bureau, puis cliquez sur Suivant pour continuer. 172 Préparer la mise à jour vers Windows Vista Figure 5.36 : Confirmation de l’installation 6. Pour terminer l’installation, cliquez sur Fermer. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.37 : Fin de l’installation Utiliser le Conseiller de mise à niveau Windows Vista Le Conseiller de mise à niveau Windows Vista permet également de vous aider à choisir la version qu’il vous faut en fonction de vos besoins, en termes de multimédia, de connectivité ou encore d’accès à l’information : "Qu’est-ce que je veux faire à l’intérieur de l’entreprise ? Est-ce que je veux faire du partage collaboratif ?" Il va déterminer en fonction des activités la version en adéquation avec ces besoins. Il est capable également de mettre un certain nombre de points bloquants en avant. 173 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista À présent, vous allez utiliser le Conseiller de mise à niveau Windows Vista au travers de plusieurs étapes. 1. Pour lancer le programme, cliquez sur le menu Démarrer/Tous les programmes/ Conseiller de mise à niveau Windows Vista ou cliquez tout simplement sur le raccourci si vous avez sélectionné l’option durant l’installation. Figure 5.38 : Le raccourci du Conseiller de mise à niveau Windows Vista sur le Bureau 5. L’installation de Windows Vista 2. Démarrez l’analyse de votre ordinateur en cliquant sur Démarrer l’analyse. Cette analyse peut être réalisée à partir de Windows XP bien évidemment, mais également depuis un ordinateur qui possède une version de Windows Vista que vous souhaitez faire évoluer vers une version plus élaborée. Figure 5.39 : Lancement de l’analyse de votre ordinateur 174 Préparer la mise à jour vers Windows Vista Le Conseiller de mise à niveau Windows Vista se connecte à Internet pour actualiser sa base. Ensuite, il commence à analyser votre ordinateur en fonction de quatre déclinaisons de Windows Vista : Intégrale, Familial Premium, Professionnel et Familial Basic. Une fois l’analyse terminée, le programme affiche la version de Windows Vista la mieux adaptée à votre ordinateur ainsi que trois rapports détaillés. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.40 : Le résultat de l’analyse Chaque rapport détaillé présent des recommandations propres à sa partie. Le premier rapport représente le système. Dans chaque rapport, un certain nombre d’actions sont données avec les explications qui les accompagnent. 175 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Le deuxième rapport représente les périphériques. Ce rapport se décompose en trois parties à son tour. La partie Configuration requise correspond en quelque sorte aux problèmes à passer en revue. 5. L’installation de Windows Vista j Figure 5.41 : Le rapport de configuration 176 Préparer la mise à jour vers Windows Vista j La partie Périphériques correspond à la liste de périphériques pour lesquels le programme n’a pas trouvé d’informations. Cependant, l’utilitaire se met régulièrement à jour sur la base de données qui elle-même est régulièrement actualisée. 5. L’installation de Windows Vista Figure 5.42 : Le rapport sur les périphériques 177 Chapitre 5 La partie Programmes correspond aux programmes qui sont conformes à Windows Vista, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’action. 5. L’installation de Windows Vista j L’installation de Windows Vista Figure 5.43 : Le rapport sur les programmes Configuration requise Les PC qui ne satisfont pas à la configuration matérielle pour le processeur, la mémoire et la carte vidéo peuvent tout de même exécuter Windows Vista, mais ils n’en offriront peut-être pas toutes les fonctionnalités et tous les avantages. Par 178 Préparer la mise à jour vers Windows Vista exemple, les PC avec des cartes graphiques qui ne prennent pas en charge WDDM offriront simplement un graphisme comparable à celui de Windows XP avec les bénéfices des fonctionnalités, de la stabilité et des performances ainsi que l’amélioration de la sécurité. Sauvegarder les données importantes Avant de mettre son ordinateur à niveau, il est important de réaliser une sauvegarde de ses données importantes. Bien que cette étape soit facultative, il est important, et même recommandé, de disposer d’une sauvegarde récente des données importantes avant d’apporter des modifications significatives à l’ordinateur, afin d’éviter la perte de données. Pour enregistrer vos données essentielles dans un emplacement sûr, les options dépendent du système d’exploitation d’origine et des options de sauvegarde dont vous disposez. La liste suivante présente quelques possibilités de sauvegarde : l’utilisation de Windows Backup ou tout autre logiciel de sauvegarde ; j la copie des données importantes dans un point de partage sur le réseau ; j la gravure des données sur un CD ou un DVD ; j la sauvegarde sur un disque dur externe. 5. L’installation de Windows Vista j Vous allez ici utiliser Windows Backup : 1. Pour lancer l’utilitaire de sauvegarde, cliquez sur Démarrer/Tous les programmes/ Accessoires/Outils système/Utilitaire de sauvegarde. 2. Dans la fenêtre Assistant de sauvegarde et restauration, cliquez sur Suivant. 3. La fenêtre suivante vous propose de sauvegarder ou de restaurer des données au travers des options. Sélectionnez Sauvegarder les fichiers et les paramètres. Cliquez sur Suivant. Vous avez le choix d’effectuer quatre types de sauvegarde : j L’option Mes documents et paramètres inclut le dossier Mes documents, les favoris, votre Bureau et vos cookies. j L’option Les paramètres et les documents de tout le monde consiste à sauvegarder les paramètres et les documents de tous les utilisateurs. j L’option Toutes les informations sur cet ordinateur permet de sauvegarder toutes les informations sur l’ordinateur. Elle inclut toutes les données de l’ordinateur et crée un disque de récupération du système qui permettra de restaurer Windows en cas de problème majeur. 179 Chapitre 5 j L’installation de Windows Vista L’option Me laisser choisir les fichiers à sauvegarder vous laisse le choix des informations que vous souhaitez sauvegarder. 4. Sélectionnez la quatrième option et cliquez sur Suivant. 5. Sélectionnez dans la fenêtre Éléments à sauvegarder l’ensemble des éléments que vous souhaitez sauvegarder. Une fois votre sélection réalisée, cliquez sur Suivant. 6. Donnez un nom et une destination pour les stocker. Dans la fenêtre Type, nom et destination de la sauvegarde, il est possible de sauvegarder vos données sur une clé USB, voire sur un disque dur amovible. Nommez la sauvegarde, par exemple Sauvegarde avant Vista. Cliquez sur Suivant. 7. Pour mettre fin à l’assistant de sauvegarde, cliquez sur Fin. Une fois la sauvegarde terminée, il vous est possible de consulter le rapport de sauvegarde pour vérifier qu’il n’y a pas eu d’erreur : 5. L’installation de Windows Vista État de la sauvegarde Opération : sauvegarde Destination de sauvegarde active : Fichier Nom du média : "sauvegarde avant installation de Vista.bkf créé le 29/08/2007 à 00:02" Sauvegarde (par clichés instantanés) de "C: " Jeu de sauvegardes n° 1 sur le média n° 1 Description de la sauvegarde : "Jeu créé le 29/08/2007 à 00:02" Nom du média : "sauvegarde avant installation de Vista.bkf créé le 29/08/2007 à 00:02" Type de sauvegarde : Normale Sauvegarde commencée le 29/08/2007 à 00:03. Sauvegarde terminée le 29/08/2007 à 00:05. Répertoires : 280 Fichiers : 440 Octets : 222 557 106 Durée : 1 minute et 23 secondes Sauvegarde (par clichés instantanés) de "E: DATA" Jeu de sauvegardes n° 2 sur le média n° 1 Description de la sauvegarde : "Jeu créé le 29/08/2007 à 00:02" Nom du média : "sauvegarde avant installation de Vista.bkf créé le 29/08/2007 à 00:02" Type de sauvegarde : Normale Sauvegarde commencée le 29/08/2007 à 00:05. Sauvegarde terminée le 29/08/2007 à 00:07. Répertoires : 93 Fichiers : 1474 Octets : 554 711 280 Durée : 2 minutes et 11 secondes 180 Mettre à jour le système d’exploitation vers Windows Vista 5.6. Mettre à jour le système d’exploitation vers Windows Vista La procédure de mise à jour vers Windows Vista suppose que vous exécutiez déjà une version antérieure de Windows sur votre ordinateur. Les mises à niveau sont prises en charge pour les versions suivantes de Windows : j Windows 2000 ; j Windows XP ; j Windows Vista. Dans notre cas, la mise à jour va s’effectuer depuis Windows XP. 5. L’installation de Windows Vista Impératif Pour pouvoir mettre votre ordinateur à niveau vers Windows Vista, il vous faut plus de 11 Go d’espace disponible. Autrement, l’option de mise à niveau restera grisée. En cas de problème d’installation, il se peut que l’ordinateur se fige et que vous deviez redémarrer l’ordinateur. Dans ce cas, une boîte de dialogue s’ouvre en vous indiquant que l’installation a été arrêtée de façon inattendue. Or, celle-ci aura consommé de l’espace disque, et il se peut qu’il ne vous soit plus possible de mettre à niveau la machine vers Vista à cause d’un manque d’espace disponible et que vous ne puissiez plus utiliser votre ancienne version de Windows. La parade est de redémarrer depuis le DVD d’installation en mode de réparation, d’utiliser l’utilitaire en ligne de commandes et de supprimer les fichiers temporaires de l’installation, puis de répéter l’étape d’installation. Pour mettre votre ordinateur à jour vers Windows Vista, suivez ces étapes : 1. Démarrez le programme d’installation de Windows Vista en insérant le DVD, puis en cliquant sur Installer. Si le programme d’exécution automatique n’ouvre pas la fenêtre d’installation de Windows, accédez au dossier racine du DVD et double-cliquez sur setup.exe. 2. Cliquez sur Suivant afin de lancer le processus d’installation. 3. Cliquez sur Rechercher les dernières mises à jour en ligne (recommandé) afin de rechercher les dernières mises à jour importantes pour Windows Vista. Cette étape est facultative. Si vous choisissez de ne pas rechercher les mises à jour au cours de l’installation, cliquez sur Ne pas rechercher les dernières mises à jour. 4. Dans la partie Clé du produit, tapez le numéro de série du produit. Il est composé de 25 caractères alphanumériques. Cliquez sur Suivant pour continuer. 5. Windows Vista ne déroge pas à la règle : lisez et acceptez les termes du contrat de licence. Sélectionnez J’accepte les termes du contrat de licence (indispensable pour 181 Chapitre 5 L’installation de Windows Vista Windows), puis cliquez sur Suivant. Si vous ne validez pas cette option, vous serez obligé de mettre fin au programme d’installation de Windows Vista. 6. Dans la fenêtre Quel type d’installation voulez effectuer ?, cliquez sur Mettre à niveau pour procéder à la mise à jour de votre installation existante de Windows. Le programme d’installation de Windows Vista se poursuit jusqu’à la fin sans autre interaction de la part de l’utilisateur. À la fin de la mise à niveau, les partitions, les partages et les paramètres de l’ancienne version n’ont pas bougé. À présent, il ne vous reste plus qu’à restaurer vos anciennes données. Pour cela, vous devez lancer l’utilitaire de sauvegarde et choisir l’option Restauration de données. Suivez les instructions de restauration comme à l’étape Sauvegarder des données de ce chapitre. Journaux d’installation Les fichiers journaux suivants sont créés lorsqu’une mise à niveau réussit : j C:\Windows\Panther\Setupact.log ; C:\Windows\panther\setuperr.log ; C:\Windows\inf\setupapi.app.log ; C:\Windows\inf\setupapi.dev.log ; C:\Windows\panther\PreGatherPnPList.log ; C:\Windows\panther\PostApplyPnPList.log ; j C:\Windows\panther\miglog.xml. j j 5. L’installation de Windows Vista j j j 5.7. Dépanner la mise à niveau vers Windows Vista Bien que ce soit vraiment très rare, il arrive parfois que la mise à niveau vers Windows Vista ne se déroule pas pour le mieux. Quelques informations sont mises à votre disposition durant la migration pour vous permettre de mieux comprendre ce qu’il se passe. Les fichiers journaux suivants sont créés en cas d’échec d’une mise à niveau pendant l’installation et avant que l’ordinateur redémarre pour la seconde fois : 182 j C:\$Windows.~BT\Sources\panther\setupact.log ; j C:\$Windows.~BT\Sources\panther\miglog.xml ; j C:\Windows\setupapi.log. Dépanner la mise à niveau vers Windows Vista Les fichiers journaux suivants sont créés en cas d’échec d’une mise à niveau pendant l’installation et après que l’ordinateur redémarre pour la seconde fois : j C:\Windows\panther\setupact.log ; j C:\Windows\panther\miglog.xml ; j C:\Windows\inf\setupapi.app.log ; j C:\Windows\inf\setupapi.dev.log ; j C:\Windows\panther\PreGatherPnPList.log ; j C:\Windows\panther\PostApplyPnPList.log ; j C:\Windows\memory.dmp. Les fichiers journaux suivants sont créés en cas d’échec d’une mise à niveau, lors de la restauration du bureau : C:\$Windows.~BT\Sources\panther\setupact.log ; j C:\$Windows.~BT\Sources\panther\miglog.xml ; j C:\$Windows.~BT\sources\panther\setupapi\setupapi.dev.log ; j C:\$Windows.~BT\sources\panther\setupapi\setupapi.app.log ; j C:\Windows\memory.dmp. 5. L’installation de Windows Vista j Lorsque vous tentez d’effectuer une mise à niveau vers Windows Vista, il se peut que l’option Mettre à niveau située dans la boîte de dialogue Installer Windows ne soit pas disponible. Pour tenter de résoudre ce problème, Microsoft met à votre disposition un ensemble de fiches techniques disponibles sur le site de support… j 927295 : vous ne pouvez pas sélectionner l’option de mise à niveau lorsque vous essayez d’installer Windows Vista, et vous obtenez le message suivant : "Windows ne peut pas déterminer si un autre système d’exploitation existe sur l’ordinateur." j 927296 : vous ne pouvez pas sélectionner l’option de mise à niveau lorsque vous essayez d’installer Windows Vista, et vous obtenez le message suivant : "Il existe plusieurs systèmes d’exploitation sur votre partition de mise à niveau." j 927297 : vous ne pouvez pas sélectionner l’option de mise à niveau lorsque vous essayez d’installer Windows Vista, et vous obtenez le message suivant : "Vous devez renommer ou supprimer <NomDossier> pour que la mise à niveau puisse continuer." j 926069 : vous ne pouvez pas sélectionner l’option de mise à niveau lorsque vous essayez d’installer Windows Vista, et vous obtenez le message suivant : "La mise à niveau a été désactivée." j 927688 : lorsque vous tentez d’installer Windows Vista, l’option de mise à niveau n’est pas disponible, et un message d’erreur spécifique au matériel installé sur votre ordinateur s’affiche. 183 5. L’installation de Windows Vista Chapitre 5 L’installation de Windows Vista j 928432 : l’option de mise à niveau n’est pas disponible lors du démarrage de l’ordinateur à l’aide du DVD Windows Vista. j 932004 : message d’erreur lorsque vous essayez de mettre à niveau un ordinateur Windows XP vers Windows Vista : "Le système d’exploitation existant ne remplit pas les conditions logicielles requises : ’Service Pack 2 pour Windows XP’." j 932005 : l’option de mise à niveau n’est pas disponible pour Windows Vista, et le message d’erreur suivant peut s’afficher : "Vous ne pouvez pas mettre à niveau Windows en mode sans échec." j 932006 : message d’erreur lorsque vous essayez de mettre à niveau un ordinateur vers Windows Vista :"Impossible de démarrer la mise à niveau car la langue de Windows installée est différente de celle de ce disque." j 932007 : message d’erreur lorsque vous essayez de mettre à niveau un ordinateur vers Windows Vista : "Le système d’exploitation installé ne prend pas en charge la mise à jour vers Windows Vista." j 932009 : message d’erreur lorsque vous essayez d’installer Windows Vista à partir du support d’installation Windows Vista. Vous recevez le message : "La mise à niveau a été désactivée — Pour la mise à niveau, démarrez l’installation à partir de Windows." 5.8. En résumé Vous avez découvert l’installation détaillée de Windows Vista à partir d’un média ou d’une mise à jour. Vous avez appris à transférer votre profil et vos données à partir de votre ancien poste Windows XP. 184 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 6.1 6.2 6.3 6.4 6.5 6.6 6.7 6.8 Le processus d’installation de Windows Vista . . L’Assistant Gestion d’installation . . . . . . . . . . L’architecture de l’Assistant Gestion d’installation L’interface graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . Créer un fichier de réponses . . . . . . . . . . . . . Sysprep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Windows PE 2.0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... ... .. ... ... ... ... ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 . 208 . 208 . 211 . 212 . 223 . 233 . 246 Le processus d’installation de Windows Vista D ès à présent, les déploiements à venir à partir des infrastructures Active Directory Windows Server 2003 vont concerner le déploiement de Windows Vista. En deux chapitres, vous allez entrer dans le détail du déploiement de Windows Vista, d’abord dans la préparation à la création d’une image, puis dans la création et l’application proprement dites. Puisque Windows Vista est le dernier-né des systèmes d’exploitation clients de Microsoft, regardons de plus près son processus d’installation et les outils de préparation à un déploiement d’entreprise. 6.1. Le processus d’installation de Windows Vista Terminé les modes textes et les modes graphiques de l’installation de Windows, comme avec Windows XP, terminé le répertoire I386, terminé la commande winnt32.exe : un tout nouveau processus d’installation de Windows fait son apparition avec Windows Vista, fondé sur une image système. Il est important de bien comprendre le mécanisme de ce nouveau processus pour bien comprendre les outils de déploiement qui en découle. Introduction à l’installation de Windows Vista Vous ne verrez plus de parties d’installation en mode texte et en mode graphique. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.1 : Mode texte de l’installation de Windows XP 187 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.2 : Mode graphique de l’installation de Windows XP Mettez un DVD de Windows Vista dans votre lecteur et redémarrez. L’installation de Windows Vista se lance. Sous les aspects simples de cette installation se cachent une technologie avancée et un nouveau processus d’installation. L’installation de Windows correspond au programme qui installe Windows ou procède aux mises à niveau d’une installation de Windows existante. L’installation de Windows constitue aussi la base des méthodes d’installation et de mise à niveau. Il existe trois méthodes d’installation de Windows… j L’installation interactive : elle consiste à être devant l’ordinateur et à répondre aux quelques questions posées. j L’installation en mode sans assistance : comme son nom l’indique, elle consiste en une installation totalement automatisée et maîtrisée. j WDS : c’est le service de déploiement Windows. Il consiste en l’automatisation de l’installation et du déploiement en masse de Windows Vista. Vous comprenez tout de suite que vous allez tendre le plus possible vers une installation et un déploiement le plus automatisé possible car votre temps d’administrateur est précieux et qu’il est plus utile à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Il existe deux types d’installation : j 188 L’installation de Windows peut effectuer une installation propre, c’est l’installation classique qui se fait sur un disque dur vierge ou qui sauvegarde votre installation de Le processus d’installation de Windows Vista Windows précédente mais n’effectue pas de migration de vos paramètres. L’installation de Windows précédente ne démarre alors pas après une installation propre. j L’installation de Windows peut effectuer une installation qui conserve vos paramètres et préférences tout en mettant à niveau votre système d’exploitation. C’est la mise à jour de Windows. Lors du programme d’installation, vous le savez, Windows démarre et redémarre l’ordinateur, regroupe des informations, copie des fichiers et crée ou règle des paramètres de configuration. L’installation de Windows Vista est identique en ce qui concerne la copie et la configuration de fichiers mais est différente au sens où elle se déroule par phases (ou passes). Tableau 6.1 : Phases d’installation globales de Windows Vista Actions d’installation Windows PE Spécification des configurations de l’installation de Windows à l’aide des boîtes de dialogue d’installation de Windows (interactive) ou d’un fichier de réponses (mode sans assistance). Les configurations d’installation de Windows incluent l’ajout d’une clé de produit et la configuration d’un disque. Application des paramètres de fichier de réponses dans l’étape de configuration WindowsPE. Configuration du disque. Copie de l’image système Windows vers le disque. Préparation des informations d’initialisation. Traitement des paramètres de fichier de réponses dans l’étape de configuration OfflineServicing. Configuration Création des configurations spécifiques, en rendant l’installation de Windows unique. Accueil Windows Application des paramètres de fichier de réponses dans l’étape de configuration OobeSystem. Application des paramètres de fichier de contenu à partir du fichier Oobe.xml. Démarrage de l’Accueil Windows. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Phase d’installation de Windows Le mode Audit et le mode personnalisé Une fois Windows Vista installé, au premier démarrage, l’utilisateur peut démarrer en mode Audit ou en mode personnalisé. j Le mode personnalisé, également appelé OOBE (Out-Of-Box Experience), représente la première expérience de l’utilisateur et permet aux utilisateurs finaux 189 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 de personnaliser leur installation Windows. Les utilisateurs finaux peuvent créer des comptes d’utilisateur, lire et accepter les termes du contrat de licence logiciel Microsoft et choisir leur langue et leur fuseau horaire. Par défaut, toutes les installations Windows démarrent d’abord en mode personnalisé, avec l’accueil Windows. C’est le mode classique que vous connaissez. j Le mode Audit, lui, est utilisé par les fabricants d’ordinateurs et les entreprises afin d’ajouter des personnalisations à leurs images Windows. Le mode Audit ne nécessite pas l’application de paramètres dans l’Accueil Windows. En ignorant l’accueil Windows, vous pouvez accéder plus rapidement au Bureau et apporter vos personnalisations. Vous pouvez ajouter des pilotes de périphérique supplémentaires, installer des applications et tester la validité de l’installation. La personnalisation Oobe.xml 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 En plus du fichier de réponses de l’installation en mode sans assistance, vous pouvez utiliser le fichier de contenu Oobe.xml pour configurer ce qu’aperçoit un utilisateur lors du premier démarrage de Windows. Les paramètres d’un fichier de contenu Oobe.xml sont appliqués après l’étape de configuration OobeSystem, avant le démarrage de l’Accueil de Windows. Oobe.xml est un fichier qui sert à collecter du texte et des images supplémentaires pour la personnalisation de l’Accueil Windows. Si vous créez une image système Windows unique comprenant plusieurs langues et pouvant être livrée dans plusieurs pays, vous pouvez ajouter différents fichiers Oobe.xml afin de personnaliser le contenu en fonction des sélections de langue et de pays de l’utilisateur final. L’exécution automatique de scripts une fois l’installation de Windows achevée Vous pouvez procéder à des personnalisations complémentaires à votre installation de Windows par l’intermédiaire d’un ajout de commandes au fichier %WINDIR%\Setup\Scripts\SetupComplete.cmd. Ce fichier vous permet d’installer des applications supplémentaires, d’apporter d’autres modifications au système avant une ouverture de session d’utilisateur. Vous pouvez utiliser le fichier SetupComplete.cmd pour exécuter des scripts Windows. En outre, si l’installation de Windows rencontre une erreur, vous pouvez configurer le système pour exécuter automatiquement un script. L’état d’installation de Windows Vista Il existe plusieurs états affectés à une image système Windows au cours de l’installation. Ces informations d’état peuvent servir à détecter automatiquement les différents états et étapes de l’installation de Windows. 190 Le processus d’installation de Windows Vista L’état de l’image système Windows est stocké à deux emplacements, dans le Registre et dans un fichier. Dans le Registre, la clé associée est : HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Setup\State TYPE : REG_SZ VALEUR : NomÉtat Figure 6.3 : Clé de Registre associée à l’état de l’installation Dans un fichier, le champ associé est : %WINDIR%\Setup\State\State.ini Figure 6.4 : Fichier associé à l’état de l’installation Tableau 6.2 : Valeurs de l’état d’installation de l’image système Windows Nom d’état Description IMAGE_STATE_COMPLETE L’image a été correctement installée. Les passes Specialize et OobeSystem sont terminées. Cette image ne peut être déployée vers un autre matériel car elle dépend maintenant du matériel. IMAGE_STATE _UNDEPLOYABLE Il s’agit de l’état par défaut d’une image dans une phase spécifique de l’installation de Windows qui n’est pas encore achevée. Si un processus interroge la valeur d’IMAGE_STATE et qu’IMG_UNDEPLOYABLE est renvoyé, l’image se trouve dans l’un des états suivants : – Le programme d’installation est en cours d’exécution et n’a pas encore entièrement achevé la phase. Une fois qu’une phase spécifique est terminée, IMAGE_STATE est défini par une valeur d’achèvement appropriée. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le tableau suivant décrit les différentes valeurs existantes que peuvent prendre la clé de Registre ou le champ de fichier associé à l’état de l’installation : 191 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Nom d’état Description – Si une demande est effectuée en ligne alors que le programme d’installation n’est pas en cours d’exécution, une erreur s’est produite lors de l’achèvement de la phase d’installation. Cette image doit être réinstallée. – Si une demande est effectuée hors connexion, l’image n’a pas terminé une phase et ne pourra jamais être déployée. IMAGE_STATE_GENERALIZE _RESEAL_TO_OOBE L’image a correctement achevé la passe Generalize et continue avec OobeSystem une fois le programme d’installation démarré. IMAGE_STATE_GENERALIZE _RESEAL_TO_AUDIT L’image a correctement achevé la passe Generalize et continue avec le mode Audit une fois le programme d’installation démarré. IMAGE_STATE_SPECIALIZE _RESEAL_TO_OOBE L’image a correctement achevé la passe Specialize et continue avec OobeSystem une fois le programme d’installation démarré. IMAGE_STATE_SPECIALIZE _RESEAL_TO_AUDIT L’image a correctement achevé la passe Specialize et continue avec le mode Audit une fois le programme d’installation démarré. Si vous souhaitez contrôler par la suite une installation de Windows Vista, vous pouvez utiliser ces deux procédés… Cliquez sur le logo Windows de démarrage, tapez cmd et validez pour ouvrir l’Invite de commandes, puis tapez la ligne reg query HKLM\SOFTWARE\Microsoft \Windows\CurrentVersion\Setup\State /v ImageState. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Figure 6.5 : Commande à saisir pour accéder à l’état de l’installation j Cliquez sur le logo Windows de démarrage, tapez cmd et validez pour ouvrir l’Invite de commandes, puis tapez type %windir%\Setup\State\State.ini. Figure 6.6 : Commande à saisir pour accéder à l’état de l’installation 192 Le processus d’installation de Windows Vista L’installation de Windows journalise également toutes les actions d’installation fondées sur l’image. Servez-vous de cette multitude de fichiers en cas de problèmes. Tableau 6.3 : Les différents journaux d’état d’installation de Windows Vista Emplacement du fichier journal Description $windows.~bt\sources \panther Consigne l’emplacement dans un journal avant que le programme d’installation puisse accéder au lecteur $windows.~bt\sources \rollback Consigne l’emplacement lorsque l’installation revient à un événement à l’origine d’une erreur fatale %WINDIR%\panther Consigne l’emplacement d’actions d’installation après une configuration de disque %WINDIR%\inf\setupapi* .log Sert à consigner des installations de périphérique Plug and Play dans un journal %WINDIR%\memory.dmp Emplacement du vidage de la mémoire à partir de vérifications de bugs %WINDIR%\minidump\* .dmp Emplacement des "mini-vidages" de journal à partir de vérifications de bogues %WINDIR%\system32 \sysprep\panther Emplacement de journaux Sysprep Le programme d’installation Windows propose des méthodes d’installation interactive ou sans assistance. Le programme d’installation propose également la commande setup .exe qui permet de lancer l’installation. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Les méthodes d’exécution du programme d’installation Windows L’installation avec Setup.exe Sur le DVD d’installation de Windows Vista se trouve la commande setup.exe, qui remplace winnt32.exe. Elle permet de lancer manuellement l’installation de Windows Vista, que ce soit en mode interactif ou sans assistance, que ce soit une installation propre ou une mise à jour. La commande propose de nombreux commutateurs… 193 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 SETUP Configure et exécute une installation de Windows Vista. Syntaxe : setup.exe [/1394debug:canal [baudrate:DébitEnBauds]] [/debug:canal [baudrate:DébitEnBauds]] [/dudisable] [/emsport: {com1 | com2 | usebiossettings | off} [/emsbaudrate:DébitEnBauds]] [/m:nom_dossier] [/noreboot] [/tempdrive:lettre_lecteur] [/unattend:fichier_réponses] [/usbdebug:nomhôte] 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 [/1394debug: canal [baudrate: DébitEnBauds]] Permet le débogage du noyau via un port IEEE 1394 (firewire) pendant l’exécution de Windows et au cours de l’étape de configuration WindowsPE de l’installation de Windows. Canal de débogage. La valeur par défaut du canal est 1. [baudrate:DébitEnBauds] spécifie le débit en bauds à utiliser lors du transfert de données au cours du débogage. La valeur par défaut est 19200. baudrate peut aussi posséder la valeur 115200 ou 57600. Par exemple : setup.exe /1394debug:1 /baudrate:115200. [/debug:canal [baudrate:Débit EnBauds]] [/dudisable] 194 Permet le débogage du noyau via un port de communications (COM) pendant l’exécution de Windows et au cours de l’étape de configuration WindowsPE de l’installation de Windows. Canal de débogage. La valeur par défaut du canal est 1. [baudrate:DébitEnBauds] spécifie le débit en bauds à utiliser lors du transfert de données au cours du débogage. La valeur par défaut est 19200. baudrate peut aussi posséder la valeur 115200 ou 57600. Par exemple : setup.exe /debug:1 /baudrate:115200. Désactive la mise à jour dynamique de Windows au cours de son installation. Seuls des fichiers d’installation de Windows d’origine sont utilisés pour installer Windows. Cette option désactive des mises à jour dynamiques même si l’option DynamicUpdate est spécifiée dans un fichier de réponses d’installation de Windows en mode sans assistance. Par exemple : setup.exe /dudisable. Le processus d’installation de Windows Vista [/emsport: {com1 | com2 | usebiossettings | off} [/emsbaudrate: DébitEnBauds]] Spécifie au programme d’installation de copier des fichiers de remplacement à partir d’un autre emplacement. Cette option demande au programme d’installation de rechercher d’abord des fichiers dans l’autre emplacement et, si des fichiers sont présents, de les utiliser à la place des fichiers qui se trouvent à l’emplacement par défaut. nom_dossier nom et emplacement du dossier contenant les fichiers de remplacement. nom_dossier peut correspondre à n’importe quel emplacement de lecteur local. Les chemins UNC ne sont pas pris en charge. Vous devez savoir où les fichiers seront installés dans l’installation de Windows. Tous les fichiers supplémentaires doivent être copiés vers un dossier $OEM$ dans votre source d’installation ou dans nom_dossier. La structure $OEM$ fournit une représentation du disque d’installation de destination. Par exemple : $OEM$\$1 effectue un mappage vers 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 [/m:nom _dossier] Active ou désactive les services de gestion d’urgence (EMS, Emergency Management Services) pendant l’installation de Windows et une fois le système d’exploitation serveur installé. Les arguments suivants servent à spécifier le comportement des services de gestion d’urgence au cours de l’installation de Windows : com1 autorise les services de gestion d’urgence via COM1. Pris en charge pour les systèmes x86 uniquement. com2 autorise les services de gestion d’urgence via COM2. Pris en charge pour les systèmes x86 uniquement. usebiossettings utilise les paramètres spécifiés dans le BIOS. Pour les systèmes x86, la valeur du tableau SPCR (Serial Port Console Redirection) est utilisée. Pour les systèmes fondés sur Itanium, l’interface EFI (Extensible Firmware Interface) est utilisée. Si aucun tableau SPCR ou chemin de périphérique de console d’interface EFI n’est spécifié dans le BIOS, usebiossettings est désactivé. off (désactivé) désactive les services EMS. Si vous désactivez les services EMS dans l’installation de Windows, vous pouvez les activer ultérieurement en modifiant les paramètres de démarrage. [/emsbaudrate:DébitEnBauds] spécifie le débit en bauds à utiliser lors du transfert de données au cours du débogage. La valeur par défaut est 19200. Le débit en bauds peut aussi posséder la valeur 115200 ou 57600. Par exemple : setup.exe /emsport:COM1 /emsbaudrate: 115200. 195 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 %SYSTEMDRIVE% comme le lecteur C. $OEM$\$$ effectue un mappage vers %WINDIR% comme C:\Windows\. $OEM$\$progs effectue un mappage vers le répertoire Program files. $OEM$\$docs effectue un mappage vers le dossier Utilisateurs. [/noreboot] 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 [/tempdrive: lettre_lecteur] 196 [/unattend: fichier _réponses] Demande à l’installation de Windows de ne pas redémarrer l’ordinateur après l’achèvement de la phase de niveau inférieur de l’installation de Windows. L’option /noreboot vous permet d’exécuter des commandes supplémentaires avant le redémarrage de Windows Vista. Cela supprime uniquement le premier redémarrage. Les redémarrages suivants, le cas échéant, ne sont pas supprimés. Par exemple : setup.exe /noreboot. Indique à l’installation de Windows de placer les fichiers d’installation temporaires sur la partition spécifiée. S’il s’agit d’une mise à niveau, l’option /tempdrive affecte l’emplacement des fichiers temporaires uniquement ; le système d’exploitation est mis à niveau dans la partition à partir de laquelle vous avez exécuté le ficher Setup.exe. lettre_lecteur est la partition où copier les fichiers d’installation pendant l’installation de Windows. Par exemple : setup.exe /tempdrive:H. Active le mode d’installation de Windows sans assistance. Vous pouvez également spécifier une valeur pour fichier_réponses. Si vous spécifiez une valeur pour fichier_réponses, l’installation de Windows applique les valeurs dans le fichier de réponses au cours de l’installation. Si vous ne spécifiez pas de valeur pour fichier_réponses, l’installation de Windows met à niveau votre version existante de Windows. Tous les paramètres proviennent de l’installation précédente, l’intervention de l’utilisateur est donc minimale. fichier_réponses est le chemin d’accès et nom du fichier de réponses de l’installation de Windows en mode sans assistance. Les chemins d’accès à un fichier de réponses peuvent être un chemin local ou un chemin UNC. Par exemple : setup.exe /unattend:\\SRV−DC−01 \partage\unattend.xml. Le processus d’installation de Windows Vista [/usbdebug: nomhôte] Définit le débogage sur un port USB. Les données de débogage entrent en vigueur lors du redémarrage suivant. nomhôte est le nom de l’ordinateur à déboguer. Par exemple : setup.exe /usbdebug:CVI−DK−01. Utilisez Setup.exe pour configurer votre propre méthode d’installation ou pour créer un script d’installation. L’installation interactive de Windows Vista Si l’utilisateur choisit cette méthode, il doit sélectionner l’emplacement d’installation de Windows, lire et accepter les termes du contrat de licence logiciel et appliquer sa clé de produit. Cette méthode est utile pour un déploiement à petite échelle ou une installation sur un seul ordinateur. Parce qu’elle utilise l’image par défaut fournie sur le média DVD de Windows Vista, l’installation de Windows ne nécessite aucune tâche de préparation, telle que la création de fichiers de réponses ou la capture d’images Windows. La méthode interactive d’installation de Windows peut être utilisée en conjonction avec la création et la capture d’images Windows personnalisées. L’installation standard de Windows Vista ne déroge pas aux règles de simplicité. Windows Vista reste très élémentaire à installer puisqu’il vous suffit de démarrer l’ordinateur avec le DVD d’installation pour que celle-ci se réalise presque seule. Il vous sera demandé d’entrer le numéro de série et de répondre à trois ou quatre questions, en indiquant notamment votre pays, votre nom, votre mot de passe, etc. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Vous pouvez installer Windows de manière interactive ou mettre à niveau l’installation à partir du média Windows Vista ou depuis un emplacement réseau après avoir stocké et partagé les fichiers d’installation à partir du support de Windows. L’installation interactive nécessite une intervention de l’utilisateur, qui doit spécifier notamment le lecteur de destination, son nom d’utilisateur et son fuseau horaire. L’installation sans assistance de Windows Vista Le programme d’installation de Windows fait appel à un fichier de réponses d’installation sans assistance pour automatiser les installations et les personnalisations en ligne de Windows. Cette méthode est adaptée aux déploiements à grande échelle et permet d’assurer une configuration cohérente et précise de chaque ordinateur. Le nom le plus commun de ce fichier de réponses est Unattend.xml. Dans le jargon, on parle de "fichier Unattend". L’installation sans assistance nécessite la création d’un ou de plusieurs fichiers de réponses contenant les personnalisations d’une installation. Vous pouvez par exemple modifier la partition ou la configuration d’Internet Explorer. 197 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le programme d’installation de Windows applique les fichiers réponses, au choix, en spécifiant explicitement un fichier de réponses ou en le recherchant implicitement : j Vous pouvez spécifier explicitement un fichier de réponses à l’aide de la commande setup.exe /unattend:\\SRV−DC−01\partage\unattend.xml. Ce fichier de réponses permet de configurer l’installation Windows. Des redémarrages étant nécessaires dans le cadre de l’installation, une copie de ce fichier de réponses est placée en mémoire cache sur le système. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Si vous ne spécifiez pas de fichier de réponses, le programme d’installation de Windows recherche ce dernier dans divers emplacements. Il recherche un fichier de réponses précédemment placé en mémoire cache, un fichier de réponses stocké sur la racine d’un lecteur, ainsi que d’autres emplacements. Le programme d’installation de Windows recherche un fichier de réponses au démarrage de chaque étape de configuration. Lorsqu’il recherche un fichier de réponses, le programme d’installation de Windows applique un ordre déterminé. Si un fichier de réponses est détecté dans l’un des emplacements valides, il doit inclure des paramètres valides associés à l’étape de configuration en cours. Si le fichier de réponses détecté ne comprend pas de paramètre associé à l’étape de configuration spécifiée en cours d’exécution, il n’est pas pris en compte. Nom des fichiers de réponses Seuls les fichiers de réponses nommés Unattend.xml sont utilisés. Cependant, parce que certains fichiers de réponses comprennent des actions destructives telles que le partitionnement de disque, vous devez attribuer à votre fichier Unattend.xml le nom Autounattend.xml lors des étapes de configuration WindowsPE et OfflineServicing. Ces actions s’exécutent lorsque vous exécutez pour la première fois WindowsPE ou Setup.exe. Vous devez utiliser le fichier avec le nom Autounattend.xml lorsque vous êtes dans le scénario où vous souhaitez automatiser l’installation de Windows Vista à partir du DVD Vista tout en rajoutant le fichier de réponses stocké sur une clé USB. Le programme d’installation de Windows identifie tous les fichiers de réponses disponibles en fonction de l’ordre de recherche. Il utilise le fichier de réponses dont la priorité est la plus élevée. Ce fichier est validé, puis placé en mémoire cache sur l’ordinateur. Les fichiers de réponses valides sont placés en mémoire cache dans le répertoire $Windows.~BT\Sources\Panther lors des étapes de configuration WindowsPE et OfflineServicing. Une fois l’installation de Windows extraite sur le disque dur, le fichier de réponses est placé en mémoire cache dans %WINDIR%\panther. Tableau 6.4 : Ordre de recherche et emplacements du fichier de réponses 198 Ordre de recherche Emplacement Description 1 Dans le Registre : HKLM\System\Setup\UnattendFile Spécifie dans le Registre un pointeur vers un fichier de réponses. Le fichier de réponses peut ne pas s’appeler Unattend.xml. Le processus d’installation de Windows Vista Emplacement Description 2 %WINDIR%\panther\unattend Le fichier de réponses doit être nommé Unattend.xml ou Autounattend.xml. 3 %WINDIR%\panther Le programme d’installation de Windows place en mémoire cache les fichiers de réponses dans cet emplacement. 4 Média amovible (clé USB, etc.), en fonction de Le nom du fichier de réponses doit l’ordre de la lettre qui identifie le lecteur correspondre à Unattend.xml ou Autounattend.xml, et le fichier de réponses doit résider sur la racine du lecteur. 5 Média amovible en lecture seule, en fonction de l’ordre de la lettre qui identifie le lecteur Le nom du fichier de réponses doit correspondre à Unattend.xml ou Autounattend.xml, et il doit résider sur la racine du lecteur. 6 Répertoire \sources lors des passes de configuration WindowsPE et OfflineServicing Répertoire %WINDIR%\system32\sysprep lors des autres passes de configuration Lors des passes de configuration WindowsPE et OfflineServicing, le nom du fichier de réponses doit correspondre à Autounattend.xml. Pour toutes les autres passes de configuration, le nom du fichier de réponses doit correspondre à Unattend.xml. 7 %SYSTEMDRIVE% Le nom du fichier de réponses doit correspondre à Unattend.xml ou Autounattend.xml. Si vous avez intégré des données sensibles dans les fichiers de réponses, le programme d’installation les supprime à la fin de l’étape de configuration en cours. Cependant, si un fichier de réponses est incorporé à un emplacement dont la priorité est plus élevée que celle du fichier de réponses mis en cache, alors la réponse en cache peut être remplacée au début de chaque étape de configuration suivante si le fichier de réponses incorporé répond aux critères de recherche. Si, par exemple, le fichier de réponses est incorporé à %WINDIR%\panther\unattend\unattend.xml, le fichier de réponses incorporé remplace alors le fichier de réponses mis en cache au début de chaque étape de configuration. Si, par exemple, le fichier de réponses incorporé spécifie les deux passes Specialize et OobeSystem, alors le fichier de réponses incorporé est découvert pour la passe Specialize, mis en cache, traité et les données sensibles sont effacées. Le fichier de réponses incorporé est à nouveau découvert au cours de la passe OobeSystem et mis à nouveau en cache. Par conséquent, les données sensibles de la passe Specialize ne sont plus effacées. Les données sensibles pour les étapes précédemment traitées ne seront pas à nouveau effacées. Il vous faut donc incorporer les fichiers à un emplacement avec une priorité inférieure. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Ordre de recherche 199 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Après le traitement d’une passe de configuration, l’installation de Windows Vista marque le fichier de réponses mis en cache pour indiquer que l’étape a été traitée. Si la passe de configuration est à nouveau entrée et que le fichier de réponses mis en cache n’a pas été remplacé ni mis à jour entre-temps, les paramètres du fichier de réponses ne sont pas traités une seconde fois. Vous pouvez, par exemple, installer Windows avec un fichier de réponses qui contient les commandes RunSynchronous dans l’étape Specialize. Au cours de l’installation, la passe Specialize s’exécute et les commandes RunSynchronous s’exécutent. Après l’installation, exécutez la commande sysprep /generalize. S’il n’existe aucun fichier de réponses avec une priorité plus élevée que celle du fichier de réponses mis en cache, le programme d’installation exécute la passe Specialize lors du prochain démarrage de l’ordinateur. Puisque le fichier de réponses mis en cache contient une marque selon laquelle les paramètres de cette passe ont déjà été appliqués, les commandes RunSynchronous ne s’exécutent pas. Les scénarios d’installation sans assistance de Windows Vista Pour mieux comprendre l’application des fichiers de réponses, prenons deux cas concrets… 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Premier scénario : vous décidez d’utiliser le média DVD de Windows Vista pour faire l’installation et d’utiliser un seul fichier de réponses pour automatiser les derniers renseignements afin que vous n’ayez pas du tout à intervenir sur cette installation. 1. Créez un fichier de réponses nommé Autounattend.xml qui comprend des paramètres associés à l’étape de configuration WindowsPE. 2. Copiez Autounattend.xml sur une clé USB. 3. Configurez le BIOS de votre ordinateur de sorte qu’il démarre à partir d’un lecteur DVD. 4. Démarrez le DVD de Windows Vista. 5. Insérez la clé USB lors du démarrage de Windows. Le programme d’installation de Windows démarre et identifie automatiquement Autounattend.xml comme un fichier de réponses valide. Comme le fichier de réponses utilise un nom de fichier valide, qu’il réside dans l’un des chemins de recherche valides (la lettre de lecteur de la clé USB) et qu’il comprend des paramètres valides pour la passe de configuration en cours (WindowsPE), il est utilisé. Le fichier de réponses est placé en mémoire cache sur l’ordinateur. Si aucun autre fichier de réponses n’est identifié par les passes de configuration ultérieures, le fichier de réponses placé en mémoire cache est utilisé tout au long de l’installation de Windows. Second scénario : sur la base du premier scénario, vous allez utiliser plusieurs fichiers de réponses. 200 Le processus d’installation de Windows Vista 1. Installez Windows à l’aide d’un fichier de réponses en effectuant les procédures décrites dans le cas de figure précédent. Le fichier de réponses utilisé pour installer Windows est placé en mémoire cache sur le système dans le répertoire %WINDIR%\panther. 2. Copiez un fichier Unattend.xml dans le répertoire %WINDIR%\system32\sysprep. Ce fichier de réponses contient des paramètres associés à la passe de configuration Generalize. 3. Exécutez la commande sysprep /generalize pour créer une image de référence. Comme le répertoire %WINDIR%\system32\sysprep figure dans les chemins de recherche, le fichier de réponses copié dans ce répertoire est détecté. Cependant, le fichier de réponses utilisé pour installer Windows demeure en mémoire cache sur l’ordinateur et contient des paramètres associés à la passe de configuration Generalize. La priorité de ce fichier de réponses est plus élevée que celle du fichier copié dans le répertoire Sysprep. Le fichier de réponses placé en mémoire cache est donc utilisé. Pour utiliser le nouveau fichier de réponses, copiez-le dans un répertoire dont la priorité est supérieure à celle du fichier de réponses placé en mémoire cache ou spécifiez le fichier de réponses requis par le biais de l’option /unattend. 1. Copiez un fichier Unattend.xml sur une clé USB. Le fichier Unattend.xml ne contient de paramètres que pour les passes de configuration AuditSystem et AuditUser. 2. Sur un système d’exploitation Windows installé, exécutez la commande sysprep /generalize /oobe. Les passes de configuration du programme d’installation de Windows Vista 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Bien que le fichier de réponses réside dans l’un des chemins de recherche, le fichier Unattend.xml n’est pas pris en compte, car il ne contient pas de paramètre valide pour l’étape de configuration Generalize. Pour mieux expliquer et comprendre comment s’installe Windows Vista, il est plus simple de découper le processus d’installation en différentes phases appelées passes de configuration. La démarche est plus structurante, mais il est également important de s’imprégner de cette notion de passes de configuration car les outils qui améliorent l’automatisation de l’installation sont fondés sur le même principe de compréhension. Les passes de configuration servent à spécifier différentes phases de l’installation de Windows. Des paramètres d’installation sans assistance peuvent être appliqués dans une ou plusieurs passes de configuration. Les passes de configuration sont des phases d’installation de Windows qui servent à appliquer des paramètres dans un fichier de réponses d’installation en mode sans assistance. 201 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le tableau suivant décrit les différentes passes de configuration dans l’ordre dans lesquelles elles se déroulent du lancement de l’installation jusqu’à ce que le système d’exploitation soit opérationnel : Tableau 6.5 : Les passes de configuration constituant une installation complète de 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Windows Vista 202 Étape de configuration Description WindowsPE Configure des options WindowsPE ainsi que des options de l’installation de Windows de base. Ces options peuvent inclure le paramétrage de la clé de produit et la configuration d’un disque. OfflineServicing Applique des mises à jour à une image système Windows. Applique également des packages, y compris des correctifs logiciels, des packs de langue et autres mises à jour de sécurité. Specialize Crée et applique des informations spécifiques au système. Vous pouvez, par exemple, configurer des paramètres réseau, des paramètres internationaux et des informations de domaine. Generalize Vous permet de configurer sysprep /generalize de façon minime, ainsi que de configurer d’autres paramètres Windows qui doivent persister sur votre image de référence. La commande sysprep /generalize supprime des informations spécifiques au système. L’ID de sécurité unique (SID), par exemple, tout comme d’autres paramètres spécifiques au matériel sont supprimés de l’image. L’étape Generalize s’exécute uniquement si vous exécutez sysprep /generalize. AuditSystem Traite des paramètres d’installation en mode sans assistance pendant que Windows s’exécute dans un contexte de système, avant qu’un utilisateur se connecte à l’ordinateur en mode Audit. L’étape AuditSystem s’exécute uniquement si vous démarrez en mode Audit. AuditUser Traite des paramètres d’installation en mode sans assistance après la connexion d’un utilisateur à l’ordinateur en mode Audit. L’étape AuditUser s’exécute uniquement si vous démarrez en mode Audit. OobeSystem Applique des paramètres à Windows avant le démarrage de l’Accueil de Windows. Le processus d’installation de Windows Vista Le schéma suivant illustre la relation entre les passes de configuration : Figure 6.7 : L’installation de Windows Vista découpée en phases Il faut maintenant détailler une par une les différentes passes afin de comprendre toutes les actions qui se déroulent lors d’une installation. La passe de configuration WindowsPE sert à configurer des paramètres spécifiques à Windows PE, ainsi que des paramètres qui s’appliquent à l’installation. Vous pouvez, par exemple, spécifier la résolution d’affichage de Windows PE, l’emplacement d’enregistrement d’un fichier journal et d’autres paramètres associés à Windows PE. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 La passe WindowsPE La passe de configuration WindowsPE vous permet aussi de spécifier des paramètres relatifs à l’installation de Windows, dont le partitionnement et le formatage du disque dur, la sélection d’une image système Windows spécifique à installer, le chemin d’accès à cette image système et toute autre information d’identification requise pour accéder à cette image système, la sélection d’une partition sur l’ordinateur de destination où vous installez Windows, l’application de la clé de produit et du mot de passe d’administrateur, l’exécution des commandes spécifiques au cours de l’installation de Windows. La passe OfflineServicing La passe de configuration OfflineServicing sert à appliquer des paramètres d’installation sans assistance à une image système Windows qui n’est pas utilisée dans un processus d’installation. Au cours de cette passe de configuration, vous pouvez ajouter des packs 203 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 de langues, des mises à jour Windows, des Service Packs ou même des applications (packages) à l’image système hors connexion. La passe OfflineServicing est utile pour optimiser la durée de vie de l’image : admettons que vous ayez créé une image puis, quelques mois plus tard un nouvel équipement, nouveau type d’ordinateur fait son apparition dans votre entreprise avec un nouveau pilote Vista associé, vous avez la possibilité d’ajouter à froid le pilote à l’image créée précédemment sans avoir à refaire l’image. Les paramètres du fichier Unattend.xml dans la passe de configuration OfflineServicing sont appliqués à l’image système Windows hors connexion. Vous utiliserez le Gestionnaire de package (pkgmgr.exe) en complément d’un fichier de réponses pour installer des packages. La passe Generalize 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 L’étape Generalize de l’installation de Windows sert à créer une image système de référence Windows qui peut être utilisée à travers l’organisation. Un paramètre de l’étape Generalize vous permet d’automatiser le comportement pour tous les déploiements de cette image de référence. En comparaison, un paramètre associé à l’étape de configuration Specialize vous permet de remplacer le comportement d’un déploiement unique et spécifique. Lorsqu’un système est généralisé, des données de configuration spécifiques concernant une installation donnée de Windows sont supprimées. Lors de l’étape Generalize, par exemple, l’identificateur de sécurité unique (SID) tout comme d’autres paramètres spécifiques au matériel sont supprimés de l’image. La passe de configuration Generalize s’exécute uniquement lorsque vous utilisez la commande sysprep /generalize. Les paramètres du fichier de réponses dans Generalize sont appliqués au système avant que la généralisation de sysprep ne se produise. Le système est ensuite arrêté. Lors du démarrage suivant du système, La passe de configuration Specialize s’exécute immédiatement. La passe Specialize Des informations spécifiques aux machines associées à l’image sont appliquées lors de l’étape de configuration Specialize du programme d’installation Windows. Vous pouvez par exemple configurer les paramètres réseau, les paramètres internationaux et les informations relatives aux domaines. La passe de configuration Specialize est utilisée en conjonction avec l’étape Generalize. Celle-ci a pour objet de créer une image de référence Windows qui peut être utilisée dans l’ensemble du parc informatique de l’entreprise. À partir de cette image de référence Windows de base, vous pouvez ajouter d’autres personnalisations associées 204 Le processus d’installation de Windows Vista aux diverses divisions d’une organisation ou à diverses installations de Windows. La passe de configuration Specialize permet d’appliquer ces personnalisations spécifiques. Lors de la passe de configuration Specialize, vous pouvez par exemple spécifier diverses pages d’accueil associées dans Internet Explorer aux différents services ou départements de l’entreprise. Ce paramètre remplace alors la page d’accueil par défaut appliquée lors de la passe de configuration Generalize. La passe AuditSystem La passe AuditSystem, qui est facultative, traite des paramètres d’installation en mode sans assistance dans le contexte d’un système en mode Audit. La passe AuditSystem s’exécute immédiatement avant la passe AuditUser. En général, AuditSystem sert à ajouter des pilotes de périphérique supplémentaires et à affecter un nom au système spécifique pour le mode Audit. Le mode Audit vous permet d’installer des pilotes de périphérique supplémentaires, des applications et d’autres mises à jour. Lors du démarrage de Windows en mode Audit, les paramètres d’installation de Windows en mode sans assistance AuditSystem et AuditUser sont traités. AuditSystem s’exécute uniquement lorsque vous configurez l’installation de Windows pour un démarrage en mode Audit. La passe AuditUser 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 En utilisant le mode Audit, vous pouvez gérer moins d’images système Windows car vous pouvez créer une image de référence avec un ensemble minimal de pilotes. L’image peut être mise à jour à l’aide de pilotes supplémentaires au cours du mode Audit. Vous pouvez ensuite tester et résoudre tout problème associé à un dysfonctionnement ou à une installation incorrecte de pilotes sur l’image système Windows. La passe de configuration AuditUser, qui est facultative, traite les paramètres d’installation sans assistance dans le contexte utilisateur en mode d’audit. Elle est exécutée après l’étape de configuration AuditSystem. En règle générale, AuditUser est utilisé pour exécuter des commandes RunSynchronous ou RunAsynchronous. Ces commandes permettent d’exécuter des scripts, des applications ou autres exécutables en mode d’audit. Le mode d’audit vous permet d’installer d’autres pilotes de périphérique, applications et mises à jour. Lorsque Windows démarre en mode d’audit, les paramètres AuditSystem et AuditUser d’installation sans assistance sont traités. L’utilisation du mode d’audit permet de gérer un nombre inférieur d’images Windows, car vous pouvez créer une image de référence associée à un jeu minimal de pilotes. Vous 205 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 pouvez intégrer d’autres pilotes à l’image en mode d’audit. Vous pouvez alors identifier et résoudre tout problème relatif à des périphériques qui ne fonctionnent pas correctement ou dont l’installation est incorrecte dans l’image Windows. AuditUser ne s’exécute que si vous configurez l’installation de Windows de sorte à démarrer en mode d’audit. La passe OobeSystem Enfin, la passe de configuration OobeSystem configure des paramètres appliqués au cours de l’expérience du premier démarrage pour l’utilisateur final, également appelé Accueil Windows. Les paramètres OobeSystem sont traités avant la première ouverture de session d’un utilisateur sous Windows Vista. OOBE (Out-Of-Box-Experience) s’exécute lors du premier démarrage d’un nouvel ordinateur. OOBE s’exécute avant que l’environnement Windows ou tout logiciel supplémentaire ne soit exécuté, puis effectue un ensemble restreint de tâches nécessaires à la configuration et à l’exécution de Windows. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Les administrateurs peuvent modifier la passe OobeSystem afin d’obtenir un Accueil Windows personnalisé, qui peut s’avérer utile pour y renseigner les liens vers le site intranet du centre d’appel de la société par exemple, ou le lien vers le site intranet des Ressources Humaines ou le lien vers les sites internet des partenaires. OOBE peut rajouter une certaine proximité entre l’utilisateur final et le service informatique par des liens utiles toujours disponible dans l’Accueil Windows. Vous pouvez configurer Windows pour qu’il démarre à partir de l’Accueil Windows en exécutant la commande sysprep /oobe. Par défaut, après l’exécution de l’installation de Windows, l’Accueil Windows démarre. Les méthodes conseillées pour l’installation de Windows Vista Voici quelques méthodes conseillées à utiliser avec l’installation de Windows Vista. 206 j Installer, capturer et déployer vers la première partition active. Lorsque vous installez une image système Windows, vous devez utiliser un seul disque, notamment la première partition active sur le disque. Cela garantit que le système d’exploitation Windows est installé sur la même lettre de lecteur. j Vérifiez que vous disposez d’un espace suffisant pour les fichiers temporaires de l’installation de Windows Vista. Si vous installez Windows Vista à partir de Windows XP, vérifiez que la quantité d’espace disque disponible est suffisante pour les fichiers temporaires de l’installation de Windows. L’espace requis peut varier, mais il peut atteindre jusqu’à 500 Mo. j Les installations de Windows précédentes sont déplacées vers un dossier Windows .old. Si vous installez Windows sur une installation précédente de Windows, tous les fichiers et répertoires précédents de Windows sont déplacés vers un dossier Le processus d’installation de Windows Vista Windows.old. Vous pouvez accéder à vos données dans le dossier Windows.old une fois l’installation de Windows terminée. j Vérifiez toujours les logs. Si vous avez rencontré des problèmes au cours de l’installation de Windows, analysez les fichiers journaux dans %WINDIR%\panther et les emplacements adéquats. Évoquons tout de même les limitations de tout ce processus d’installation : Déployez des images système Windows Vista vers la même lettre de lecteur. Si vous appliquez une image Windows Vista, la lettre du lecteur sur lequel est installée l’image de référence doit correspondre exactement à celle reconnue par l’image système Windows déployée. Si, par exemple, vous capturez une image système Windows personnalisée sur le lecteur C, vous devez déployer cette image système sur la partition que Windows Vista reconnaît en tant que lecteur C sur l’ordinateur de destination. j Des applications peuvent nécessiter une lettre de lecteur cohérente. Si vous installez des applications personnalisées sur votre image Windows Vista, installez Windows sur la même lettre de lecteur sur l’ordinateur de destination, car certaines applications nécessitent une lettre de lecteur cohérente. Les scénarios de désinstallation, de maintenance et de réparation risquent de ne pas fonctionner de manière appropriée si la lettre de lecteur du système ne correspond pas à celle spécifiée dans l’application. j Déploiement de plusieurs images vers différentes partitions. Si vous capturez et déployez plusieurs images vers différentes partitions, les conditions requises suivantes doivent être respectées : − Le nombre de disques, la structure de partition et l’emplacement du bus doivent être identiques sur les ordinateurs de référence et de destination. − La partition et la lettre de lecteur sur lesquels l’image système de référence Windows est installée doivent correspondre exactement à la partition et à la lettre de lecteur reconnues par l’image système Windows déployée. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j − Les types de partition (principale, étendue ou logique) doivent correspondre. La partition active sur l’ordinateur de référence doit correspondre à l’ordinateur de destination. Il est primordial de bien comprendre les différentes installations, les modes et, surtout, la manière dont se déroule une installation de Windows Vista. La notion de passes est fondamentale afin de mieux comprendre les outils qui sont décrits dans les chapitres suivants. L’illustration suivante vous montre une vue d’ensemble des passes de configuration d’une installation : 207 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.8 : Vue d’ensemble des passes de configuration de l’installation de Windows Vista 6.2. L’Assistant Gestion d’installation Il existe deux grandes méthodes de déploiement, la première par image, la seconde par script. Windows Vista combine les deux méthodes, c’est-à-dire des images pour booter et installer le système d’exploitation et des fichiers réponses pour personnaliser l’installation. Puisque nous avons parcouru le déploiement par images avec Windows Deployment Service, abordons maintenant l’outil de gestion de fichier Unattend.xml. Pour créer les fichiers Unattend.xml, le resource kit de déploiement livre un outil en interface graphique. Il s’agit de l’Assistant Gestion d’installation. L’ajout d’un fichier de réponses à une image permet de descendre cette image dans un certain contexte avec comme exemple la taille des partitions, les pilotes qui doivent être utilisés, etc. Ce fichier sera lu par le Win PE pour être appliqué ensuite à votre image WIM. 6.3. L’architecture de l’Assistant Gestion d’installation L’Assistant Gestion d’installation crée un fichier de réponses XML indispensable à l’élaboration d’une installation sans assistance. Cet assistant crée également un fichier catalogue (.clg) pour assurer un suivi des packages et des paramètres, ce qui implique des mises à jour périodiques. Un fichier appelé "jeu de configuration" peut être créé et 208 L’architecture de l’Assistant Gestion d’installation copié sur un support amovible pour constituer une version mobile des dossiers partagés et facultatifs de la distribution. L’Assistant Gestion d’installation utilise l’API CPI (Component Platform Interface) pour créer un fichier de réponses sans assistance. Cet assistant se sert au départ de l’API CPI pour monter une image système Windows. Les composants et les paramètres contenus dans une image système Windows particulière sont utilisés pour créer un fichier catalogue. Le fichier catalogue est ensuite exploité dans l’Assistant Gestion d’installation pour créer des fichiers de réponses. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.9 : Architecture de l’Assistant Gestion d’installation Un ensemble facultatif de dossiers, nommé "partage de distribution", peut être ajouté pour assurer le stockage des fichiers que vous utiliserez lors d’une personnalisation ultérieure de votre installation Windows. L’Assistant Gestion d’installation peut créer un jeu de configuration, c’est-à-dire une version d’un partage de distribution plus légère et plus mobile. Les jeux de configuration permettent aux utilisateurs d’exploiter les versions de taille plus réduite d’un partage de distribution. Ces fichiers moins volumineux peuvent se révéler plus faciles à gérer. Il vous est également possible d’utiliser l’API CPI pour créer vos propres applications personnalisées qui peuvent automatiser la création et la gestion de fichiers de réponses d’installation de Windows sans assistance. 209 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Tableau 6.6 : Terminologie spécifique à l’Assistant Gestion d’installation 210 Terme Définition Fichier de réponses Fichier qui indique par script les réponses à apporter à une série de boîtes de dialogue de l’interface graphique utilisateur. Le fichier de réponses de l’installation de Windows se nomme généralement Unattend.xml. Vous pouvez créer et modifier ce fichier de réponses en utilisant l’Assistant Gestion d’installation ou les API CPI. Fichier catalogue Fichier binaire qui contient l’état de tous les paramètres et de tous les packages dans une image système Windows. Lorsqu’un catalogue est créé, il interroge l’image système Windows afin d’obtenir la liste de tous les paramètres contenus dans cette image. Dans la mesure où le contenu d’une image système Win PE peut varier avec le temps, il est important de recréer le fichier catalogue lors de la mise à jour d’une image système. Composant Partie du système d’exploitation Windows qui spécifie les fichiers, les ressources et les paramètres d’une fonctionnalité spécifique de Windows, ou seulement une partie de cette fonctionnalité. Certains composants incluent les paramètres d’une installation sans assistance de Windows ; ils sont utilisables pour les entreprises pour personnaliser l’installation. Étape de configuration Phase de l’installation de Windows. Diverses parties du système d’exploitation Windows sont installées au cours des différentes étapes de configuration. Vous pouvez spécifier l’application des paramètres d’installation sans assistance de Windows dans une ou plusieurs étapes de configuration. Jeu de configuration Structure de fichiers et de dossiers contenant les fichiers nécessaires au contrôle du processus de préinstallation et définissant les informations personnalisées des fabricants. Partage de distribution Un dossier qui contient les fichiers sources des produits Windows que vous installez. Il peut également contenir des pilotes de périphériques et des fichiers d’applications supplémentaires. Ce dossier peut être créé manuellement ou à l’aide de l’Assistant Gestion d’installation. Chemin d’accès du pilote Chemin d’accès indiquant l’emplacement où récupérer le logiciel qui permet au périphérique ou au composant matériel du pilote de fonctionner. Valeur d’image Valeur d’un paramètre de configuration dans une image système Windows. Élément de liste Paramètre de configuration présentant plusieurs entrées. Par exemple, une liste de favoris, dans Internet Explorer, peut contenir aucun, un ou plusieurs favoris. Package Un groupe de fichiers fournis par Microsoft aux clients OEM en vue de modifier les fonctionnalités de Windows. Les types de packages incluent les Services Packs, les mises à jour de sécurité, les modules linguistiques et les correctifs logiciels. Exemples de packages : Product, Windows Foundation et Feature Pack. L’interface graphique 6.4. Terme Définition Paramètre Réglage de configuration d’un programme ou d’un système d’exploitation. Commande synchrone Permet d’exécuter une application ou tout autre fichier exécutable durant l’installation de Windows. Vous pouvez indiquer l’étape de configuration dans laquelle vous voulez que la commande s’exécute. Valider le fichier de réponses Les paramètres doivent en premier lieu être validés pour que l’Assistant Gestion d’installation puisse enregistrer un fichier de réponses. Lorsqu’un fichier de réponses est correctement validé, toutes les valeurs des paramètres de ce fichier sont applicables à l’image système Windows. Fonctionnalité Windows Fonctionnalité facultative de Windows pouvant être activée ou désactivée. Fichier image système Windows (.wim) Un seul fichier compressé contenant une collection de fichiers et de dossiers qui duplique une installation de Windows sur un volume de disque. L’interface graphique 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 L’interface utilisateur de l’Assistant Gestion d’installation contient plusieurs volets. Ces volets permettent d’ouvrir des fichiers image système Windows, de créer des fichiers de réponses sans assistance et d’ajouter des composants et des packages aux cinq étapes de configuration correspondantes dans un fichier de réponses. Figure 6.10 : Interface graphique de l’Assistant Gestion d’installation 211 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Le volet Partage de distribution : il affiche le dossier de partage de distribution actuellement ouvert dans l’arborescence. Vous sélectionnez, créez, explorez et fermez les dossiers de partage de distribution en sélectionnant le nœud supérieur et en cliquant avec le bouton droit de la souris sur le volet. Vous pouvez ajouter des éléments à un fichier de réponses contenu dans un dossier de partage de distribution en cliquant avec le bouton droit de la souris sur l’élément voulu. j Le volet Fichier de réponses : il affiche les étapes de configuration de l’installation de Windows, ainsi que les paramètres à appliquer à chaque étape et les packages à installer. Vous pouvez ouvrir et modifier un fichier de réponses existant, valider les paramètres contenus dans un fichier de réponses par rapport à une image système Windows ou créer un nouveau fichier de réponses. j Le volet Image système Windows : il affiche l’image système Windows actuellement ouverte dans l’arborescence. Lorsque l’arborescence est développée, tous les composants et les packages prévus pour l’image sont visibles et disponibles afin d’être ajoutés à un fichier de réponses dans le volet Fichier de réponses. j Le volet Propriétés : il affiche les propriétés et les paramètres d’un composant ou d’un package sélectionné. Le volet Propriétés permet de modifier les paramètres et, lorsqu’il s’agit de packages, de modifier les sélections des fonctionnalités de Windows. Dans le bas du volet Propriétés, l’Assistant Gestion d’installation affiche le nom du paramètre et le type .NET associé. j Le volet Messages : il est composé de trois onglets nommés XML, Validation et Jeu de configuration. En cliquant sur un des onglets du volet Messages, vous affichez le type du message, un descriptif et l’endroit où le problème est survenu. 6.5. Créer un fichier de réponses 1. Chargez le fichier image. Dans la section Image Windows, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Sélectionner une image Windows ou un fichier catalogue, puis sur Sélectionnez l’image Windows. 2. Sélectionnez l’image du DVD d’installation, par exemple Install.wim. Un catalogue des images instanciées se lance. Un certain nombre de versions sont disponibles. Choisissez la version de Windows Vista que vous souhaitez personnaliser, la version Intégrale par exemple. Cliquez sur OK (voir fig. 6.11). La partie Image Windows est la partie la plus importante de l’outil puisqu’elle comprend un certain nombre de packages qui vous permettront de personnaliser votre installation en ajoutant ou en supprimant des composants comme les jeux ou la personnalisation du DNS. Tous les composants seront listés et modifiés à partir de cette fenêtre. 212 Créer un fichier de réponses Figure 6.11 : Sélection de la version de Windows Vista à personnaliser 3. Dans la fenêtre Fichier de réponses, cliquez avec le bouton droit de la souris, puis sélectionnez Créer ou ouvrir un fichier de réponses. Un fichier de réponses contenant sept parties est créé : WindowsPE ; j OfflineServicing ; j Generalize ; j Specialize ; j AuditSystem ; j AuditUser ; j OobeSystem. Ces sections correspondent à une partie de l’installation de Windows Vista. Cette partie permet de vous aiguiller au cours de la réalisation de votre fichier image. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur vos packages pour voir à quelle partie ils peuvent appartenir. Par exemple, vous n’allez pas pouvoir créer une partition en fin d’installation. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j 4. Pour personnaliser l’installation, cliquez avec le bouton droit de la souris sur les packages afin de voir à quelle section ils peuvent appartenir. 5. Une fois les packages sélectionnés, personnalisez-les en donnant des paramètres comme le nom de domaine, le compte utilisateur, un mot de passe ou encore la taille d’une partition, bref, tout ce qui caractérise un système d’exploitation de bout en bout. 6. Une fois le fichier réalisé, sauvegardez-le afin de pouvoir l’utiliser avec des images WIM. Pour sauvegarder le fichier de réponses, cliquez sur Fichier/Enregistrer sous. Indiquez le chemin souhaité. 213 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Dans la plupart des cas, et en raison du nombre d’options à configurer, il est recommandé de partir des deux fichiers que Microsoft propose en exemple : les fichiers autounattend_sample et Corp_autounattend_sample. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le fichier autounattend_sample 214 <?xml version="1.0" encoding="utf-8" ?> - <unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend"> - <settings pass="windowsPE"> - <component name="Microsoft-Windows-Setup" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> + <DiskConfiguration> - <Disk> - <CreatePartitions> - <CreatePartition wcm:action="add"> <Order>1</Order> <Size>20000</Size> <Type>Primary</Type> </CreatePartition> </CreatePartitions> - <ModifyPartitions> - <ModifyPartition wcm:action="add"> <Active>true</Active> <Extend>false</Extend> <Format>NTFS</Format> <Label>OS_Install</Label> <Letter>C</Letter> <Order>1</Order> <PartitionID>1</PartitionID> </ModifyPartition> </ModifyPartitions> <DiskID>0</DiskID> <WillWipeDisk>true</WillWipeDisk> </Disk> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </DiskConfiguration> - <UserData> - <ProductKey> <Key><productkey></Key> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </ProductKey> <AcceptEula>true</AcceptEula> </UserData> - <ImageInstall> - <OSImage> - <InstallTo> <DiskID>0</DiskID> <PartitionID>1</PartitionID> Créer un fichier de réponses 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 </InstallTo> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </OSImage> </ImageInstall> </component> - <component name="Microsoft-Windows-International-Core-WinPE" ✂ processorArchitecture="x86" publicKeyToken="31bf3856ad364e35" ✂ language="neutral" versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas.microsoft ✂ .com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <SetupUILanguage> <UILanguage>en-us</UILanguage> </SetupUILanguage> <InputLocale>0409:00000409</InputLocale> <SystemLocale>en-us</SystemLocale> <UILanguage>en-us</UILanguage> <UserLocale>en-US</UserLocale> </component> </settings> - <settings pass="oobeSystem"> - <component name="Microsoft-Windows-Shell-Setup" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <OEMInformation> <Manufacturer><company name></Manufacturer> <Model><computer model></Model> <SupportHours><support hours></SupportHours> <SupportPhone><phone number></SupportPhone> </OEMInformation> </component> - <component name="Microsoft-Windows-Deployment" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <Reseal> <Mode>Audit</Mode> </Reseal> </component> </settings> </unattend> Le fichier Corp_autounattend_sample <?xml version="1.0" encoding="utf-8" ?> - <unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend"> - <settings pass="windowsPE"> - <component name="Microsoft-Windows-Setup" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> 215 Chapitre 6 - - 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 - - - - 216 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 <DiskConfiguration> <Disk> <CreatePartitions> <CreatePartition wcm:action="add"> <Order>1</Order> <Size>20000</Size> <Type>Primary</Type> </CreatePartition> </CreatePartitions> <ModifyPartitions> <ModifyPartition wcm:action="add"> <Active>true</Active> <Extend>false</Extend> <Format>NTFS</Format> <Label>OS_Install</Label> <Letter>C</Letter> <Order>1</Order> <PartitionID>1</PartitionID> </ModifyPartition> </ModifyPartitions> <DiskID>0</DiskID> <WillWipeDisk>true</WillWipeDisk> </Disk> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </DiskConfiguration> <UserData> <ProductKey> <Key><productkey></Key> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </ProductKey> <AcceptEula>true</AcceptEula> <FullName><user name></FullName> <Organization><company organization></Organization> </UserData> <ImageInstall> <OSImage> <InstallTo> <DiskID>0</DiskID> <PartitionID>1</PartitionID> </InstallTo> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </OSImage> </ImageInstall> <UpgradeData> <WillShowUI>OnError</WillShowUI> </UpgradeData> <Display> <ColorDepth>16</ColorDepth> <HorizontalResolution>1024</HorizontalResolution> <RefreshRate>60</RefreshRate> <VerticalResolution>768</VerticalResolution> </Display> Créer un fichier de réponses 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 </component> - <component name="Microsoft-Windows-International-Core-WinPE" ✂ processorArchitecture="x86" publicKeyToken="31bf3856ad364e35" ✂ language="neutral" versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas.microsoft ✂ .com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <SetupUILanguage> <UILanguage>en-us</UILanguage> </SetupUILanguage> <InputLocale>0409:00000409</InputLocale> <SystemLocale>en-us</SystemLocale> <UILanguage>en-us</UILanguage> <UserLocale>en-US</UserLocale> </component> </settings> - <settings pass="oobeSystem"> - <component name="Microsoft-Windows-Shell-Setup" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <OOBE> <HideEULAPage>true</HideEULAPage> <ProtectYourPC>3</ProtectYourPC> <SkipMachineOOBE>true</SkipMachineOOBE> <SkipUserOOBE>true</SkipUserOOBE> </OOBE> - <UserAccounts> - <LocalAccounts> - <LocalAccount wcm:action="add"> - <Password> <Value><strongpassword></Value> <PlainText>false</PlainText> </Password> <DisplayName><username></DisplayName> <Name><username></Name> <Group>administrators</Group> </LocalAccount> </LocalAccounts> </UserAccounts> - <OEMInformation> <Manufacturer><company name></Manufacturer> <Model><computer model></Model> <SupportHours><support hours></SupportHours> <SupportPhone><phone number></SupportPhone> </OEMInformation> <RegisteredOrganization><Your Organization></RegisteredOrganization> <RegisteredOwner><Your Organization></RegisteredOwner> </component> </settings> - <settings pass="specialize"> - <component name="Microsoft-Windows-IE-InternetExplorer" ✂ processorArchitecture="x86" publicKeyToken="31bf3856ad364e35" 217 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 ✂ language="neutral" versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas.microsoft ✂ .com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> <BlockPopups>yes</BlockPopups> <Home_Page><Company Home Page></Home_Page> <IEWelcomeMsg>false</IEWelcomeMsg> <PlaySound>true</PlaySound> <ShowInformationBar>true</ShowInformationBar> </component> - <component name="Microsoft-Windows-UnattendedJoin" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" ✂ xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> - <Identification> - <Credentials> <Domain><domain></Domain> <Password><strongpassword></Password> <Username><username></Username> </Credentials> </Identification> </component> </settings> </unattend> 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Attribuer des fichiers Unattend à des images Les étapes suivantes se déroulent au niveau du serveur WDS (Windows Deployment Services). Vous entrerez dans le détail du fonctionnement du serveur WDS au chapitre Le service de déploiement qui lui est dédié. Une fois votre fichier de réponses créé, vous devez effectuer encore quelques manipulations sur votre serveur pour accrocher vos images à vos fichiers de réponses. Procédez ainsi : 1. Cliquez sur le menu Démarrer/Tous les programmes/Outils d’administration. Sélectionnez Windows Deployment Services. 2. Il faut définir la première option qui consiste à spécifier un fichier de réponses par défaut en fonction des architectures. Sélectionnez votre serveur WDS, cliquez avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Propriété et Windows DS Client. 3. Cochez la case Enable Unattend mode. 4. Pour x86 Architecture, cliquez sur Parcourir, sélectionnez le fichier Unattend puis cliquez sur Ouvrir. Pour ia64 Architecture, cliquez sur Parcourir, sélectionnez le fichier Unattend puis cliquez sur Ouvrir. Pour x64 Architecture, cliquez sur 218 Créer un fichier de réponses Parcourir, sélectionnez le fichier Unattend puis cliquez sur Ouvrir. Une fois les fichiers déclarés, cliquez sur OK. 5. Attribuez des fichiers spécifiques à des images spécifiques. Placez-vous dans le serveur WDS. Sélectionnez Images d’installation, puis le groupe d’images précédemment créé et choisissez l’image à laquelle vous souhaitez attribuer le fichier de réponses. 6. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur votre image, puis sur Propriété. Dans la fenêtre Propriété de l’image, sélectionnez l’onglet General. 7. Sous l’onglet General, cochez la case Autoriser l’image à s’installer en mode sans assistance, puis cliquez sur Sélectionner un fichier. Choisissez votre fichier à l’aide du bouton Parcourir et cliquez sur OK. Pour terminer, cliquez sur OK. Figure 6.12 : Attribution d’un fichier Unattend.xml à une image spécifique Installation de packages Une fois les différentes étapes de paramétrages réalisées, vous avez la possibilité d’utiliser également des packages et des points de distribution qui pourront servir à l’installation de logiciels supplémentaires après l’installation de Windows Vista. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le fichier ImageUnattend.xml est ajouté pour l’image WIM dans le répertoire E:\RemoteInstall\Images\Vista\Windows_Vista_Ultimate-CQXQK\Unattend de l’image Ultimate de Windows Vista. Quelques points importants Voici quelques points et étapes importants de la réalisation du fichier de réponses Unattend.xml. D’abord, vous devez ouvrir le fichier de réponses précédemment créé. Dans un premier temps, nous avions vu comment fonctionne le principe de fichier de réponses Unattend.xml avec Windows Deployment Services et les images WIM. À 219 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 présent, nous allons voir comment fonctionne le paramétrage du fichier avec une étape importante qui est la partie 1 WindowsPE. 1. Dans la partie gauche de l’interface graphique, sélectionnez Windows Image, puis la version d’images déjà présente. Ouvrez la section Components. 2. Sélectionnez le package x86_Microsoft-Windows-Setyp_(version de build)_neutral. C’est dans ce package que vous allez créer une partition pour l’installation de Windows Vista. Vous allez pouvoir indiquer si vous souhaitez créer une partition ou bien garder la partition existante, préciser également le type de partition (FAT ou NTFS) ainsi que la taille, mais aussi des actions liées à l’éventuelle présence d’un autre système sur la machine, et beaucoup d’autres options encore. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Bien que toutes les parties soient importantes, la partie du package à considérer est WindowsDeploymentServices. Elle est divisée en deux sections… j ImageSelection : dans cette section, vous allez trouver le nom du fichier d’installation, le groupe auquel il appartient (ce groupe a été précédemment créé dans Windows Deployment Services pour descendre les images) ainsi que le nom que vous avez donné à l’image sur le serveur WDS. j Login : dans cette section, vous allez pouvoir spécifier les credantials, le nom de domaine, le compte utilisateur et le mot de passe pour pouvoir entrer dans le domaine lors de l’installation. Validation du fichier de réponses N’oubliez pas de valider régulièrement votre fichier de réponses pour voir si vous n’avez pas fait d’erreur dans les informations que vous avez données au fichier. Exemple d’une partie du fichier Unattend.xml qui a été généré à la suite du paramétrage proposé : <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend"> <servicing></servicing> <settings pass="windowsPE"> <component name="Microsoft-Windows-Setup" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" ✂ versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/ ✂ WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> <DiskConfiguration> <Disk> <CreatePartitions> <CreatePartition wcm:action="add"> <Size>30000</Size> 220 Créer un fichier de réponses <Type>Primary</Type> <Order>1</Order> </CreatePartition> </CreatePartitions> <DiskID>0</DiskID> </Disk> </DiskConfiguration> <WindowsDeploymentServices> <ImageSelection> <InstallImage> <Filename>install.wim</Filename> <ImageGroup>Vista</ImageGroup> <ImageName>Ultimate</ImageName> </InstallImage> </ImageSelection> <Login> <Credentials> <Domain>puzzmania.com</Domain> <Username>admin</Username> <Password>P@ssW0r2</Password> </Credentials> </Login> </WindowsDeploymentServices> </component> </settings> <cpi:offlineImage cpi:source="" xmlns:cpi="urn:schemas-microsoft-com:cpi" /> Un "partage de distribution" est un ensemble facultatif de dossiers contenant des fichiers utilisés pour personnaliser Windows via des fichiers de réponses sans assistance. Lorsque vous ajoutez des éléments à un fichier de réponses contenu dans un partage de distribution, les chemins d’accès de ces éléments sont inclus dans le fichier de réponses. Au cours de l’installation, le programme d’installation de Windows utilise ces chemins pour installer les applications et les pilotes de périphériques supplémentaires. Par exemple, lorsque vous vous connectez à un partage de distribution sur un réseau, le chemin d’accès au réseau est référencé dans le fichier de réponses. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Présentation des partages de distribution et des jeux de configuration Lorsque vous créez un partage de distribution à l’aide de l’Assistant Gestion d’installation, trois dossiers sont automatiquement créés. Ils sont nommés Dossiers $OEM$, Pilotes non fournis avec Windows et Packages. Si vous créez votre propre partage de distribution, celui-ci doit contenir au moins un de ces trois dossiers pour être reconnu comme dossier de partage de distribution valide par l’Assistant Gestion d’installation. Le dossier et les sous-dossiers $OEM$ sont uniquement utilisables au cours de la création de jeux de configuration. Vous utilisez des dossiers $OEM$ pour intégrer des logos dans le cadre d’une stratégie de marque et pour ajouter des applications et des 221 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 fichiers supplémentaires permettant de personnaliser l’installation sans assistance. Les dossiers $OEM$ ont été utilisés dans des précédentes versions de Windows et, dans certains cas, ils ne sont pas pris en charge dans Windows Vista. En règle générale, vous ajoutez des ressources et des nouveaux fichiers à Windows par l’intermédiaire d’une image de données. Voici les sections d’un partage de distribution : 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Tableau 6.7 : Prise en charge des anciens dossiers $OEM$ 222 Ancienne dénomination Ancienne définition Prise en charge $OEM$ Contient tous les fichiers et les dossiers supplémentaires qui permettent une installation automatisée ou personnalisée. Oui \$OEM$\Textmode Contient les pilotes de stockage de masse et les fichiers HAL mis à jour qui sont indispensables lors de la phase en mode texte du programme d’installation. Non \$OEM$\$$ Contient les fichiers copiés dans le dossier %WINDIR% (par exemple, C:\Windows) au cours de l’installation Windows. Oui \$OEM$\$$\Help Contient les fichiers d’aide personnalisés copiés dans le dossier %WINDIR%\Help au cours de l’installation Windows. Non \$OEM$\$$\System32 Contient les fichiers que copiés dans le dossier %WINDIR%\System32 au cours de l’installation Windows. Oui \$OEM$\$1 Représente la racine du lecteur où est installé Windows Oui (également appelée "partition de démarrage") et contient des fichiers copiés dans la partition de démarrage au cours de l’installation Windows. \$OEM$\$1\pilotesPlugand-Play Contient des pilotes Plug and Play (PnP) nouveaux ou mis à jour. L’utilisateur indique le nom du dossier dans le fichier Unattend.xml pour les installations sans assistance. Ce dossier peut par exemple être nommé \$OEM$\$1\pilotesPnP. Oui \$OEM$\$1\SysPrep Contient les fichiers utilisés pour une installation préparée avec Sysprep. Non \$OEM$\$Docs Contient les fichiers copiés dans le dossier %DOCUMENTS_AND_SETTINGS% au cours de l’installation Windows. Non \$OEM$\$Progs Contient les programmes copiés dans le dossier %PROGRAM_FILES% au cours de l’installation Windows. Non Sysprep 6.6. Ancienne dénomination Ancienne définition Prise en charge \$OEM$\$Progs\Internet Explorer Contient le fichier de paramètres pour personnaliser Internet Explorer. Non \$OEM$\lettre_lecteur \sous_dossier Sous-dossier du lecteur qui contient les fichiers copiés dans le sous-dossier au cours de l’installation Windows. Plusieurs instances de ce type de dossier peuvent exister dans le dossier \$OEM$\lettre_lecteur, par exemple \$OEM$\D\MonDossier. Oui Sysprep Dans la plupart des cas, en entreprise, pour déployer des ordinateurs Windows Vista, vous souhaitez créer une image de Windows Vista personnalisée, qui contient les applications métiers communes à la société afin de ne pas avoir à les installer une par une sur chaque poste de travail. Communément, vous allez utiliser un outil de création d’image pour créer une image personnalisée. Ici, vous procéderez de la même façon qu’avec des outils tiers de création et d’application d’images système (comme Symantec Ghost). Voici un scénario de départ : 2. Vous y installez les diverses applications et vous vous assurez qu’elles fonctionnent correctement. 3. Vous utilisez Sysprep pour préparer l’ordinateur à la duplication. 4. Vous éteignez l’ordinateur. 5. Vous récupérez l’image système associée. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 1. Vous installez Windows Vista sur un ordinateur de test. À la différence près qu’avec Windows Vista vous n’avez pas besoin d’outil tiers et que l’image créée fonctionnera sur n’importe quelle plateforme matérielle. Voyez maintenant comment fonctionne l’outil Sysprep sous Windows Vista. Introduction à Sysprep L’outil Sysprep prépare une installation de Windows à la duplication, à l’audit et à la livraison à l’utilisateur final. La duplication, également appelée "acquisition d’images", permet de capturer une image système Windows Vista personnalisée que vous êtes à même de réutiliser dans toute votre entreprise. Pour cela, Sysprep exécute un certain nombre de tâches pour nettoyer le système (informations relatives au Registre, à l’utilisateur logué, à la licence, au SID d’ordinateur) afin de le rendre neutre et 223 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 réutilisable pour n’importe quel autre utilisateur. Grâce au mode Audit, vous pouvez ajouter des applications ou des pilotes de périphériques supplémentaires à une installation de Windows. Une fois les applications et les pilotes installés, vous avez la possibilité de tester l’intégrité de l’installation de Windows. Sysprep permet également de préparer une image qui sera ensuite livrée à un utilisateur final. Ainsi, lorsque le client démarre Windows, les écrans d’accueil de Windows s’affichent. Sysprep n’est utilisable que pour configurer de nouvelles installations de Windows Vista. Cet outil peut être exécuté autant de fois qu’il est nécessaire pour élaborer et configurer votre installation de Windows. Toutefois, vous ne pouvez pas réinitialiser l’activation de la plateforme de Windows Vista pour la protection contre le piratage plus de trois fois. Vous ne devez pas utiliser Sysprep pour reconfigurer une installation existante de Windows déjà déployée. Cet outil est uniquement utilisable pour la configuration de nouvelles installations de Windows. L’outil Sysprep est maintenant inclus à la base dans Windows Vista, plus besoin de télécharger le Deployment Pack Microsoft. Suivez le chemin %WINDIR%\ system32\sysprep. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Sysprep présente un certain nombre d’avantages : j Il supprime des données spécifiques au système à partir de Windows. Il peut supprimer toutes les informations spécifiques au système à partir d’une image système Windows installée, y compris l’ID de sécurité. L’installation de Windows peut ensuite être capturée et installée à travers toute l’entreprise. j Il configure Windows pour démarrer en mode Audit. Le mode Audit vous permet d’installer des applications et des pilotes de périphérique tiers et de tester la fonctionnalité de l’ordinateur. j Il configure Windows pour démarrer avec l’accueil du premier démarrage de Windows. Il configure une installation de Windows pour initialiser l’accueil du premier démarrage de Windows au prochain démarrage de l’ordinateur. En général, vous configurez un système pour qu’il s’initialise à partir de cet accueil de premier démarrage immédiatement avant la livraison de l’ordinateur à l’utilisateur final. Celui-ci n’a plus qu’à entrer les quelques informations personnelles qu’il lui manque. j Il réinitialise l’activation du produit Windows. Sysprep peut réinitialiser l’activation du produit Windows jusqu’à trois fois. Implémenter Sysprep Reprenons notre scénario de départ : vous installez Windows Vista sur un ordinateur de test, vous y installez toutes les applications que vous voulez inclure dans votre image personnalisée et vous vérifiez leur fonctionnement. Maintenant, vous allez utiliser Sysprep pour préparer l’ordinateur à la duplication. 1. Cliquez sur le logo Windows de démarrage. 224 Sysprep 2. Tapez Sysprep dans la fenêtre Exécuter que vous avez ouvert. Figure 6.13 : Répertoire %WINDIR%\system32\sysprep 3. Ouvrez le répertoire Sysprep et cliquez deux fois sur l’application. Figure 6.14 : Application Sysprep Le nettoyage du système 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Vous remarquez une interface graphique très épurée en comparaison de la précédente version de Sysprep contenue dans le Deployment Pack Microsoft Windows XP. Deux menus déroulants uniquement, donc deux choix à faire : un choix sur le mode de nettoyage du système et un sur le mode d’extinction de l’ordinateur. Dans le premier menu déroulant de l’application Sysprep, vous devez choisir l’action de nettoyage du système à mener. Figure 6.15 : Choix d’action de nettoyage du système 225 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Entrer en mode OOBE (Out-Of-Box Experience) : OOBE, autrement appelé "accueil de premier démarrage de Windows", représente la première expérience de l’utilisateur et permet aux utilisateurs finaux de personnaliser leur installation Windows. Les utilisateurs finaux peuvent créer des comptes utilisateurs, lire et accepter les termes du contrat de licence logiciel Microsoft et choisir leur langue et leur fuseau horaire. Par défaut, toutes les installations Windows démarrent d’abord avec l’accueil de premier démarrage de Windows. La passe de configuration OobeSystem s’exécute immédiatement avant le démarrage de l’accueil de premier démarrage de Windows. C’est le choix le plus commun dans le sens où vous nettoyez complètement le système pour une duplication en masse. j Entrer en mode d’audit système : le mode Audit permet aux fabricants d’ordinateurs et aux entreprises d’ajouter des personnalisations à leurs images Windows. Le mode Audit ne nécessite pas l’application de paramètres dans l’accueil de premier démarrage de Windows. En ignorant l’accueil de Windows, vous pouvez accéder plus rapidement au Bureau et apporter vos personnalisations. Vous pouvez ajouter des pilotes de périphérique supplémentaires, installer des applications et tester la validité de l’installation. En mode Audit, les paramètres d’un fichier de réponses, en mode sans assistance, sont traités lors des étapes de configuration AuditSystem et AuditUser. Dans une installation Windows Vista par défaut, une fois l’installation terminée, l’accueil de Windows démarre. Cependant, vous pouvez ignorer l’accueil de Windows et démarrer directement en mode Audit en appuyant sur les touches [Ctrl]+[Maj]+[F3] à partir du premier écran d’accueil de Windows. L’option Généraliser Juste en dessous de la liste Action de nettoyage du système se trouve une case à cocher très importante appelée Généraliser. Cette option est l’équivalent de l’option Resceller sous Windows XP : c’est en la cochant que vous allez générer un SID ordinateur différent à chaque application de l’image. Si vous utilisez Sysprep pour générer une image de référence devant s’appliquer sur tous les postes de travail de l’entreprise, alors il est primordial de cocher cette case. Les options d’extinction Dans le second menu déroulant de l’application Sysprep, vous devez faire un choix d’options d’extinction : arrêter, quitter ou redémarrer l’ordinateur (voir fig. 6.16). La fin de l’exécution de Sysprep se marque par l’option d’extinction. Dans la plupart des cas, vous choisirez d’éteindre l’ordinateur. Là, votre ordinateur est prêt pour redémarrer, mais en bootant sur un outil de récupération de l’image système. 226 Sysprep Figure 6.16 : Options d’extinction de Sysprep Le processus de Sysprep Pour que Sysprep s’exécute sans problème, vous devez vous assurer du processus suivant : 1. Vérifiez que Sysprep est capable de s’exécuter. Seul un administrateur peut exécuter Sysprep, dont il est impossible de faire tourner plusieurs instances. Sysprep doit également s’exécuter sur la version de Windows sur laquelle il a été installé. 2. Analysez les arguments de ligne de commande. 3. Si vous n’avez pas spécifié d’argument de ligne de commande, la fenêtre de Sysprep qui s’affiche permet aux utilisateurs de définir des actions Sysprep. 5. Vérifiez que tous les fichiers .dll ont traité toutes leurs tâches, puis arrêtez le système, relancez-le ou quittez Sysprep. Réinitialiser l’activation de Windows Vista 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 4. Traitez les actions Sysprep, appelez les fichiers .dll et les exécutables appropriés, puis ajoutez des actions au fichier journal. Lorsque vous installez Windows Vista avec une clé de produit de licence unique, vous disposez de 30 jours au cours desquels vous devez activer cette installation de Windows. Si vous n’activez pas Windows Vista dans cette période de 30 jours et que vous ne réinitialisez pas l’horloge d’activation, Windows entre en mode de fonctionnalité réduite. Ce mode empêche les utilisateurs d’ouvrir une session sur l’ordinateur avant l’activation de Windows. Il n’existe aucune limite au nombre d’exécutions de Sysprep sur un ordinateur. Cependant, l’horloge de l’activation de Windows Vista commence son décompte la première fois que Windows est lancé. Vous pouvez utiliser la commande sysprep /generalize pour réinitialiser l’activation du produit Windows à trois reprises au maximum. Après trois exécutions de la commande sysprep /generalize, l’horloge ne peut plus être réinitialisée. 227 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Lorsque vous exécutez la commande sysprep /generalize, l’horloge d’activation est automatiquement réinitialisée. Vous pouvez ignorer la réinitialisation de l’horloge d’activation à l’aide du paramètre SkipRearm dans le composant Microsoft-Windows-Security-Licensing-SLC. Cela vous permet d’exécuter Sysprep à plusieurs reprises sans réinitialiser l’horloge d’activation. Figure 6.17 : Paramètre SkipRearm 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Selon le mode de licence, le comportement de réinitialisation de l’horloge d’activation est différent. j L’activation peut être réinitialisée un nombre de fois illimité pour des clients du service KMS. KMS est un mode de licence faisant parti des licences en volume qui permet à l’entreprise de surveiller et de comptabiliser l’utilisation des licences au sein de l’entreprise. C’est un service s’installant sur un serveur dédié aux ordinateurs de l’entreprise toujours connectés au réseau. Les entreprises clientes du service KMS doivent utiliser la commande sysprep /generalize avec la valeur du paramètre SkipRearm égale à 0. j Pour les clients de clés d’activation multiples (MAK), la recommandation consiste à installer ces clés d’activation multiples immédiatement avant d’exécuter Sysprep pour la dernière fois avant la livraison de l’ordinateur à un utilisateur. MAK est aussi un mode de licence faisant parti des licences en volume qui permet à l’entreprise de surveiller et de comptabiliser l’utilisation des licences, mais il est plus particulièrement dédié aux ordinateurs nomades de l’entreprise peu ou pas connectés au réseau. Ce n’est pas un service que l’on installe, c’est un type de clé. j Pour les licences d’activation OEM, aucune activation n’est requise. L’activation OEM n’est disponible que pour les fabricants d’ordinateurs OEM. Image et activation Vous ne pouvez pas créer d’image d’une installation Windows activée et dupliquer cette image sur un autre ordinateur. Si vous le faites, Windows ne parvient pas à reconnaître l’activation et force l’utilisateur final à réactiver manuellement l’installation. 228 Sysprep Utiliser des fichiers de réponses en conjonction avec Sysprep Si vous installez Windows Vista par le biais d’un fichier de réponses, celui-ci est placé en mémoire cache sur le système de sorte que lors des passes de configuration suivantes, les paramètres définis dans le fichier de réponses soient appliqués au système. Le fichier de réponses étant placé en mémoire cache, les paramètres qu’il contient sont appliqués lorsque vous exécutez Sysprep. Si vous utilisez les paramètres extraits d’un autre fichier de réponses, vous pouvez spécifier un autre fichier Unattend.xml par le biais de l’option sysprep /unattend:fichierréponses. Pour assurer la persistance des pilotes de périphérique lorsque vous exécutez la commande sysprep /generalize, spécifiez le paramètre PersistentAll DeviceInstalls dans le composant Microsoft-Windows-PnPSysprep. Lors de la passe de configuration Specialize, la fonction plug and play analyse le système pour y rechercher des périphériques et installe les pilotes correspondants. Par défaut, ces pilotes de périphérique sont supprimés du système lors de la passe de configuration Generalize. Si vous réglez PersistAllDeviceInstalls sur true dans un fichier de réponses, Sysprep ne supprime pas les pilotes de périphérique détectés. Vous pouvez configurer automatiquement une installation de Windows Vista de sorte à activer le mode d’audit ou l’accueil de premier démarrage Windows (mode OOBE) une fois l’installation de Windows terminée. L’utilisation du paramètre reseal dans le composant Microsoft-Windows-Deployment vous permet de spécifier le mode de démarrage de Windows. Si cette valeur n’est pas spécifiée, Windows démarre en mode d’accueil de premier démarrage Windows par défaut (voir fig. 6.19). 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.18 : Paramètre PersistAllDeviceInstalls En mode d’audit, vous pouvez afficher l’état des commandes RunSynchronous exécutées lors de la passe de configuration AuditUser. La fenêtre AuditUI affiche l’état des commandes et fournit les informations suivantes : j Indicateur visuel montrant qu’une installation est en cours d’exécution. 229 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.19 : Paramètre Reseal 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Indication visuelle de la date, de l’heure et de l’emplacement des échecs. Cette fonction permet d’établir un diagnostic rapide si la commande ne génère pas de fichiers journaux. Si le fichier de réponses contient des commandes RunSynchronous lors de la passe de configuration AuditUser, la liste des commandes s’affiche dans la fenêtre AuditUI, dans l’ordre spécifié par le paramètre Order qui se trouve dans le sous-élément RunSynchronousCommand de l’élément RunSynchronous. Figure 6.20 : Sous-élément RunSynchronousCommand Chaque élément de la liste affichée dans l’interface utilisateur correspond à la chaîne extraite du paramètre Description ou du paramètre Path. Toutes les commandes RunSynchronous sont traitées dans l’ordre. Si la commande aboutit, l’élément de liste correspondant est associé à une coche verte. Si la commande 230 Sysprep échoue, l’élément de liste correspondant est associé à un X rouge. Si un redémarrage est requis, la fenêtre AuditUI réapparaît après le redémarrage, mais seuls les éléments non traités de la liste sont recensés. Les éléments précédemment traités ne sont plus indiqués. Si la liste d’éléments affichés dépasse la hauteur de la fenêtre AuditUI, sa taille est adaptée à l’écran et il est impossible de la faire défiler. De ce fait, certains éléments risquent de ne pas être visibles. Le programme d’installation de Windows Vista interprète les codes de retour 0 et différents de 0 comme des valeurs d’état dans la fenêtre AuditUI. La valeur 0 indique un succès, tandis qu’une autre valeur représente un échec. Selon la valeur du paramètre WillReboot qui se trouve dans le sous-élément RunSynchronousCommand de l’élément RunSynchronous, la valeur renvoyée par la commande risque d’affecter le comportement de l’installation. Figure 6.21 : Paramètre WillReboot Si le paramètre WillReboot est réglé sur Always, si la commande renvoie 0, l’élément de liste correspondant est coché en vert. Un redémarrage est immédiatement exécuté. Si la commande renvoie une autre valeur, l’élément de liste correspondant est signalé par un X rouge. Un redémarrage est immédiatement exécuté. j Si le paramètre WillReboot est réglé sur Never, si la commande renvoie 0, l’élément de liste correspondant est coché en vert. Si la commande renvoie une autre valeur, l’élément de liste correspondant est signalé par un X rouge. Une autre valeur n’est pas considérée comme une erreur irrécupérable si WillReboot est réglé sur Always ou Never. j Si le paramètre WillReboot est réglé sur OnRequest, si la commande renvoie 0, l’élément de liste correspondant coché en vert. Si la commande renvoie 1, l’élément de liste correspondant est coché en vert. Un redémarrage est immédiatement exécuté. Si la commande renvoie 2, l’élément de liste correspondant est temporairement coché en vert. Un redémarrage est immédiatement exécuté. À la suite du redémarrage, l’élément de liste correspondant s’affiche à nouveau dans la fenêtre AuditUI sans annotation car la commande est encore en cours d’exécution. Si la commande renvoie d’autres valeurs, il se produit une erreur irrécupérable et une boîte de dialogue de blocage s’affiche. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j 231 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Les fichiers journaux de Sysprep Sysprep consigne les actions d’installation de Windows dans divers répertoires, selon la passe de configuration concernée. La passe de configuration Generalize supprimant certains fichiers journaux du programme d’installation Windows, Sysprep consigne les actions Generalize hors des fichiers journaux d’installation Windows standard. Tableau 6.8 : Journaux de log de Sysprep Élément Chemin des fichiers journaux Generalize %WINDIR%\system32\sysprep\panther Specialize %WINDIR%\panther\ Actions d’installation sans assistance de Windows %WINDIR%\panther\unattendgc Les limitations de Sysprep 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Sysprep comporte les limitations suivantes : j Vous devez uniquement utiliser la version de Sysprep installée avec l’image système Windows que vous voulez configurer. Sysprep est installé avec chaque version de Windows et doit toujours être exécuté à partir du répertoire %WINDIR%\ system32\sysprep. j Sysprep ne doit pas être utilisé sur des types d’installation de mise à niveau. Exécutez Sysprep uniquement sur des installations propres. j Si vous prévoyez d’utiliser la commande imagex d’application d’une image système Windows Vista à un ordinateur, le format de partition sur les ordinateurs de test et de destination doit être identique. Par exemple, si vous capturez une image système Windows personnalisée sur le lecteur C, vous devez toujours déployer cette image système sur le lecteur C de l’ordinateur de destination. La liste suivante décrit les paramètres de partition qui doivent être identiques sur les ordinateurs de test et de destination… − Le numéro de partition où est installé Windows Vista doit correspondre. − Le type de partition (principale, étendue ou logique) doit correspondre. − Si la partition est définie comme active sur l’ordinateur de référence, l’ordinateur de destination doit également être défini comme actif. j 232 Lors de la copie d’images système Windows entre différents systèmes, les ordinateurs de test et de destination n’ont pas besoin de disposer de fichiers HAL (Hardware Abstraction Layer) compatibles. Windows PE 2.0 Les périphériques plug and play présents sur les ordinateurs de test et de destination, tels que les modems, les cartes son, les cartes réseau et les cartes vidéo, n’ont pas besoin d’être du même fabricant. Cependant, les lecteurs de ces périphériques doivent être inclus dans l’installation. j L’horloge d’activation commence son compte à rebours la première fois que Windows est démarré. Vous pouvez utiliser Sysprep au maximum trois fois pour réinitialiser l’horloge en vue de l’activation de produit Windows. Après trois exécutions de Sysprep, l’horloge ne peut plus être réinitialisée. j Que ce soit ImageX (outil de création d’image système de Windows Vista) ou que ce soit des logiciels de création d’image système de disque tiers ou des périphériques matériels de duplication de disque, ils sont nécessaires pour l’installation fondée sur une image. Ces produits créent des images du disque dur d’un ordinateur, puis la dupliquent sur un autre disque dur ou la stockent dans un fichier sur un disque séparé. j Sysprep s’exécute seulement si l’ordinateur est membre d’un groupe de travail, et non d’un domaine. Si l’ordinateur appartient à un domaine, Sysprep le retire de ce domaine. j Si vous exécutez Sysprep sur une partition de système de fichiers NTFS qui contient des fichiers ou des dossiers cryptés, les données contenues dans ces dossiers deviennent complètement illisibles ou irrécupérables. j Sysprep convertit la variable d’environnement %COMPUTERNAME% en caractères majuscules. Cependant, le nom réel de l’ordinateur ne change pas. j L’exécution de Sysprep fait que les écrans d’accueil de Windows vous demandent une clé de produit. Vous pouvez utiliser un fichier de réponses avec Sysprep pour éviter que les écrans d’accueil de Windows ne vous demandent une clé de produit. Une fois le Sysprep effectué, la prochaine étape consiste à démarrer sur Windows PE 2 .0 pour avoir un environnement adéquat afin de capturer l’image qui servira de référence au déploiement. 6.7. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Windows PE 2.0 Une fois votre ordinateur de test configuré et la commande Sysprep effectuée, l’environnement de préinstallation Windows PE 2.0 va vous permettre de démarrer sur un environnement autonome et relativement complet afin de récupérer votre image système. Mais Windows PE 2.0 va quand même plus loin : cet environnement vous servira également à appliquer les images, voire à diagnostiquer un poste de travail. Windows PE 2.0 est incontournable quand on parle de déploiement car même le processus d’installation de Windows Vista provenant du DVD Vista effectue en premier lieu un démarrage sur Windows PE 2.0. 233 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Introduction à WIN PE Windows PE 2.0 (Windows Preinstallation Environnement) constitue l’une des bases du déploiement de Windows Vista. Il est conçu pour faciliter les déploiements de ce nouveau système d’exploitation. C’est un environnement bootable limité conçu sur la base de Windows Vista. Windows PE 2.0 Jusqu’à présent Windows PE était réservé aux clients disposant d’un contrat Microsoft Software Assurance (SA). La bonne nouvelle, c’est que Windows PE 2.0 devient disponible pour toutes les personnes ou sociétés désireuses d’installer ou de déployer Windows Vista au travers du WAIK. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Windows PE (ou Win PE) offre de puissants outils de préparation et d’installation pour Windows Vista. Même s’il ne dispose pas de toutes les classes WMI, il en possède un certain nombre, ce qui vous permettra d’optimiser vos déploiements. Dans sa version 2.0, Win PE est personnalisable au travers d’outils livrés dans le WAIK (Windows Automated Installation Kit). Ainsi, il est possible d’ajouter simplement des pilotes ou des packages. 234 Windows PE Win PE est un outil de démarrage système de Microsoft qui offre des fonctionnalités avancées pour l’installation, le dépannage et la récupération. Il a été conçu pour remplacer MS-DOS comme environnement de préinstallation. Win PE 2.0 est la version liée à Windows Vista. Les versions de Windows PE Même si c’est la première fois que vous entendez parler ou utilisez Win PE 2.0, sachez que Win PE offre plusieurs versions. Il sort une nouvelle version de Win PE à chaque révision d’un système d’exploitation ou à l’arrivée d’un service pack. La dernière version officielle avant la sortie de Windows Vista correspond à Windows Server 2003 SP1. Au début de Win PE, un grand nombre d’applications ne pouvaient s’exécuter car elles nécessitaient de l’espace de stockage temporaire, et Win PE était souvent lancé à partir d’un support non inscriptible, tel qu’un CD. Les versions se sont enrichies et améliorées pour prendre en charge le WMI, les périphériques plug and play, mais également en apportant le support du Ramdisk et en permettant le démarrage à partir d’une clé USB : j Win PE 1.0, basé sur la version Windows XP ; j Win PE 1.1, basé sur la version Windows XP SP1 ; j Win PE 1.2, basé sur la version Windows 2003 Server ; j Win PE 1.5, basé sur la version Windows XP SP2 ; j Win PE 1.6, basé sur la version Service Pack 1 de Windows 2003. Windows PE 2.0 Win PE 2.0 Que de chemin parcouru entre la version 1.0 et la version 2.0 de Win PE. La version 2.0 de Win PE s’appuie en effet sur les composants de Windows Vista. Par conséquent, Win PE 2.0 prend en charge les pilotes Windows Vista et tire parti d’un grand nombre d’améliorations apportées par Windows Vista, par exemple la protection améliorée contre les attaques réseaux offertes par le pare-feu Windows. Désormais, cette nouvelle version de Win PE prend en charge l’ajout de pilotes, ce qui vous permet de charger des pilotes avant ou après le lancement de Win PE. Si vous démarrez Win PE et que vous constatiez qu’il manque un pilote nécessaire, vous avez la possibilité de charger le pilote non standard à partir d’un support amovible et d’utiliser aussitôt le matériel sans redémarrage. Pour plus de flexibilité, en particulier lors de la création de scripts de préinstallation, Win PE 2.0 inclut désormais une prise en charge améliorée de WMI. Cela vous permet d’effectuer la plupart des tâches de configuration et de gestion à partir d’un script ou de la ligne de commandes. Voici la liste des nouveautés apportées par la version 2.0 de Win PE… j Mises à jour de sécurité : Windows PE prend désormais en charge le protocole SSL (Secure Socket Layer). j Outils de gestion des fichiers .wim : les fichiers .wim peuvent être personnalisés et démarrés au moyen de l’outil de ligne de commandes ImageX et du pilote WIM FS Filter (Windows Imaging File System Filter). j Prise en charge de nouvelles méthodes de démarrage : vous pouvez démarrer Windows PE depuis le fichier .wim hébergé sur le DVD Windows AIK ou l’option /boot de l’outil de ligne de commandes ImageX. j Prise en charge du redémarrage sur 72 heures : l’horloge de redémarrage de Windows PE a été étendue de 24 à 72 heures. j Prise en charge du plug and play (PnP) : les périphériques matériels peuvent être détectés et installés alors que Windows PE est en cours d’exécution. Tous les périphériques PnP fournis sont pris en charge, y compris les médias amovibles et les périphériques de stockage de masse. Cette prise en charge est activée par défaut. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Utilisation de Win PE Win PE n’est pas une version Embedded du système d’exploitation. Il ne remplace pas un système d’exploitation client ou serveur. Il reboote toutes les soixante-douze heures. Windows PE est un outil amorçable fondé sur les composants de Windows Vista. Contrairement à Windows Vista, qui est un système d’exploitation général, Windows PE est conçu pour être utilisé dans le cadre de l’installation ou du dépannage. 235 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Outil Drvload : utilisez ce nouvel outil de ligne de commandes pour ajouter des pilotes non fournis au démarrage de Windows PE. Drvload installe les pilotes en utilisant les fichiers .inf des pilotes en tant qu’entrées. j Outil PEImg : utilisez ce nouvel outil de ligne de commandes pour personnaliser une image de Windows PE hors ligne. PEImg vous permet d’ajouter et de supprimer des pilotes, des composants de Windows PE et des modules linguistiques. j Données de configuration de démarrage (BCD) : utilisez ce nouveau fichier de configuration de démarrage pour personnaliser les options de démarrage. Ce fichier remplace le fichier Boot.ini. j Outil bootsect (secteur de démarrage) : utilisez cet outil pour permettre le déploiement de versions antérieures de Windows en changeant le code de démarrage de la précédente version de Windows en vue d’assurer la prise en charge du gestionnaire de démarrage (Bootmgr) pour Windows Vista. j Disque virtuel inscriptible automatique : en cas de démarrage depuis un média en lecture seule, Windows PE crée automatiquement un disque virtuel inscriptible (disque X) et alloue 32 Mo de ce dernier au stockage général. En utilisant un système de fichiers NTFS compressé, les 32 Mo sont adressables jusqu’à 60 Mo. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Avec l’arrivée de Windows Vista, Win PE sera donc disponible pour tout le monde. Win PE 2.0 sera disponible dans le WAIK et utilisable pour déployer Windows Vista dans toutes les entreprises sans problème de licence. La première étape pour utiliser Win PE consiste à installer le WAIK. Dans l’un des répertoires du kit d’installation automatique Windows se trouvent deux images WIM de Win PE ainsi que des outils : C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>dir Le volume dans le lecteur C n’a pas de nom. Le numéro de série du volume est FC61-F515 Répertoire de C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86 14/05/2006 23/02/2006 09/11/2005 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 14/05/2006 14/05/2006 18/02/2006 18/02/2006 10/02/2006 18/02/2006 236 20:13 15:01 16:01 01:03 01:03 01:50 01:06 01:50 01:50 20:13 20:13 01:50 01:48 16:09 01:05 <REP> 125 123 1 409 59 337 2 041 231 189 <REP> <REP> 1 318 2 75 231 301 024 980 392 920 344 424 440 912 560 776 424 boot boot.wim bootfix.bin bootmgr BootSect.exe cbscore.dll cmiv2.dll dpx.dll drvstore.dll efi en-us msxml6.dll msxml6r.dll oscdimg.exe peimg.exe Windows PE 2.0 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 18/02/2006 01:50 01:50 01:05 01:50 1 01:50 01:02 01:05 01:05 14:07 132 01:05 01:33 23 fichier(s) 5 Rép(s) 9 781 43 19 282 287 3 110 176 400 233 116 824 smiengine.dll 520 smipi.dll 968 sys.exe 560 wcp.dll 744 wdscore.dll 113 wimfltr.inf 848 wimfltr.sys 640 wimgapi.dll 517 winpe.wim 984 ImageX.exe 224 xmllite.dll 265 479 439 octets 044 193 280 octets libres La première image se nomme winpe.wim, c’est le Win PE 2.0 fourni pour déployer Windows Vista. La seconde image s’appelle boot.wim. Les deux images font sensiblement la même taille, 125 Mo et 130 Mo. Cependant, elles présentent quelques différences non négligeables. Dans les versions précédentes de Win PE, il était souvent reproché à Win PE de mettre trop longtemps à démarrer car il n’était pas optimisé. Ce problème est résolu grâce à ces deux images. Vous trouverez deux modes dans cette nouvelle version de Win PE, un mode Préparé et un mode Non préparé. Vous créerez votre propre arborescence, ajouterez des éléments, puis, au travers d’une commande, vous pourrez l’optimiser en fonction de son démarrage via le réseau, un support USB ou un CD. La version winpe.wim 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Le fichier boot.wim est la version de Win PE "préparée". La problématique du boot.win et des versions préparées, c’est que vous ne pouvez plus ajouter de composants. Seul l’ajout de pilotes sera possible dans ce mode. Il est donc très important de conserver une version dite non préparée de Win PE, ce qui est le cas avec winpe.wim. Pour voir la différence entre les versions, utilisez la commande suivante : ImageX /info nom_image.wim. Pour visualiser le contenu de la version de winpe.wim, utilisez l’instruction ImageX /info winpe.wim. C:\Program Files\Windows AIK\Tools\PETools\x86>imagex /info winpe.wim ImageX Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. WIM Information: ---------------GUID: {d86b36d5-4860-4a9d-baa7-5b251ba821aa} Image Count: 1 237 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Compression: LZX Part Number: 1/1 Boot Index: 1 Attributes: 0x8 Relative path junction Available Image Choices: -----------------------<WIM> <TOTALBYTES>164491669</TOTALBYTES> <IMAGE INDEX="1"> <NAME>Microsoft Windows Vista PE (X86)</NAME> <DESCRIPTION>Microsoft Windows Vista PE (X86)</DESCRIPTION> <WINDOWS> <ARCH>0</ARCH> <PRODUCTNAME>Microsoft "Windows" Operating System</PRODUCTNAME> <PRODUCTTYPE>WinNT</PRODUCTTYPE> <PRODUCTSUITE></PRODUCTSUITE> <LANGUAGES> <LANGUAGE>fr-FR</LANGUAGE> <DEFAULT>fr-FR</DEFAULT> </LANGUAGES> <VERSION> <MAJOR>6</MAJOR> <MINOR>0</MINOR> <BUILD>6000</BUILD> <SPBUILD>16386</SPBUILD> </VERSION> <SYSTEMROOT>WINDOWS</SYSTEMROOT> </WINDOWS> <DIRCOUNT>2070</DIRCOUNT> <FILECOUNT>8293</FILECOUNT> <TOTALBYTES>708015723</TOTALBYTES> <CREATIONTIME> <HIGHPART>0x01C6FEC8</HIGHPART> <LOWPART>0xBFD8DDC6</LOWPART> </CREATIONTIME> <LASTMODIFICATIONTIME> <HIGHPART>0x01C6FEC8</HIGHPART> <LOWPART>0xC375E20E</LOWPART> </LASTMODIFICATIONTIME> </IMAGE> </WIM> Dans la partie <NAME> se trouve le nom de l’image winpe.wim : Microsoft Windows Vista PE (X86). Cette version est la version de Windows Vista. Vous découvrirez un peu plus loin comment voir le contenu de chaque image. Cette version d’image est non préparée, il est donc possible d’y ajouter des packages et des pilotes. 238 Windows PE 2.0 La version boot.wim Pour visualiser le contenu de la seconde image de Win PE boot.wim, utilisez l’instruction ImageX /info boot.wim. C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>ImageX /info boot.wim ImageX Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. WIM Information: ---------------GUID: {6c00797e-6e60-4b43-9be6-cf327f16f3f6} Image Count: 1 Compression: LZX Part Number: 1/1 Boot Index: 1 Attributes: 0x0 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Available Image Choices: -----------------------<?xml version="1.0" encoding="UTF-16"?> <WIM> <TOTALBYTES>125121945</TOTALBYTES> <IMAGE INDEX="1"> <DIRCOUNT>362</DIRCOUNT> <FILECOUNT>2289</FILECOUNT> <TOTALBYTES>319894252</TOTALBYTES> <CREATIONTIME> <HIGHPART>0x1C638CD</HIGHPART> <LOWPART>0x196493A</LOWPART> </CREATIONTIME> <NAME>Windows Preinstallation Environment (x86)</NAME><WINDOWS ><ARCH>0</ARCH><PRODUCTNAME>Microsoft "Windows" Operating Syst em</PRODUCTNAME><PRODUCTTYPE>WinNT</PRODUCTTYPE><PRODUCTSUITE /><LANGUAGE>00000409</LANGUAGE><VERSION><MAJOR>6</MAJOR><MINOR >0</MINOR><BUILD>5308</BUILD><SPBUILD>17</SPBUILD></VERSION><S YSTEMROOT>WINDOWS</SYSTEMROOT></WINDOWS></IMAGE></WIM> la partie <NAME> se trouve le nom de l’image boot.wim : Windows Preinstallation Environment (x86). Cette version est la version de Dans démarrage de Windows Vista. À la différence de la version winpe.win, cette version d’image est préparée, il est donc impossible d’y ajouter des packages, seuls les pilotes peuvent y être ajoutés. 239 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 L’utilisation de Win PE Win PE 2.0 est capable de traiter trois aspects spécifiques. j Installation de Windows Vista : Win PE s’exécute chaque fois que vous installez Windows Vista. Les outils graphiques qui collectent les informations de configuration au cours de la phase d’installation s’exécutent dans Windows PE. j Résolution des problèmes : Win PE sert également pour la résolution de problèmes. Par exemple, Win PE démarre automatiquement et lance l’environnement de récupération de Windows. j Récupération : il peut être utilisé pour créer des solutions personnalisées et automatisées pour la récupération et la reconstruction d’ordinateurs basés sur Windows Vista. Win PE consomme moins de 100 Mo d’espace disque et peut s’exécuter intégralement à partir de la mémoire vive, ce qui vous permet d’insérer un deuxième CD contenant les pilotes ou les logiciels. Ces fonctionnalités permettent à Windows PE de s’exécuter sur des ordinateurs qui ne sont pas encore équipés d’un disque dur formaté ou d’un système d’exploitation installé. Cependant, Windows PE n’est pas un système d’exploitation complet tel que Windows Vista. De plus, vous pouvez faire le test, Win PE redémarre toutes les 72 heures. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Les limitations de Win PE 240 Win PE possède les limitations suivantes : j L’ordinateur doit être équipé d’un minimum de 256 Mo de RAM. j Windows PE nécessite un périphérique d’affichage compatible VESA et utilise la résolution d’écran la plus élevée possible. Si Windows PE ne peut détecter les paramètres vidéo, il utilise une résolution de 640 x 480 pixels. j Il prend en charge la résolution de noms DFS (Distributed File System) uniquement pour les racines DFS autonomes. j Vous ne pouvez accéder aux fichiers ou dossiers d’un ordinateur exécutant Win PE à partir d’un autre ordinateur ; le service Serveur n’est pas disponible dans Windows PE. j Win PE prend en charge à la fois IPv4 et IPv6 mais ne prend pas en charge d’autres protocoles, tels que IPX/SPX. j Les affectations de lettres d’unité ne sont pas persistantes d’une session à l’autre. Après le redémarrage de Win PE, les affectations de lettres d’unité sont dans l’ordre par défaut. j Windows PE ne prend pas en charge le .NET Framework. Windows PE 2.0 j Dans la mesure où WOW (Windows on Windows) n’est pas pris en charge, les applications 16 bits ne s’exécutent pas dans les versions 32 bits de Windows PE, et les applications 32 bits ne s’exécutent pas dans les versions 64 bits de Win PE. j Win PE redémarre 72 heures après le démarrage initial. Les outils Un certain nombre d’outils permettent d’utiliser Win PE, certains sont inclus dans Win PE, d’autres non. Voici la liste et les fonctions de ces outils… ImageX : il n’est pas présent dans Win PE, mais vous pouvez le trouver dans le resource kit de déploiement. Il est utilisé pour l’ajout d’une image, la capture d’images, l’application d’images, etc. j DiskPart : c’est un outil qui permet de créer ou supprimer des partitions. Il n’est pas nouveau mais c’est uniquement après la création d’une partition que vous pourrez descendre l’image WIM. j Drvload : c’est un nouvel outil. Vous pouvez utiliser la commande drvload pour ajouter des pilotes de périphérique, comme des chipsets audio, vidéo et des chipsets de carte mère à une image Windows PE. Vous pouvez également utiliser la commande drvload pour charger dynamiquement un pilote après le démarrage de Windows PE. j OSCDImg : cet outil permet de créer une image ISO de son Win PE. j PEImg : il permet de lister ou d’ajouter des composants en ligne de commandes dans Win PE, mais également de préparer une image. j BCDEdit : cet outil permet d’éditer les données de configuration de démarrage (Boot Configuration Data). Il est aussi utilisé pour ajouter WINPE dans un menu de boot. C’est le remplaçant du boot.ini. Personnaliser un Win PE non préparé 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 j Pour être utile au déploiement et aussi aux tâches d’administration des postes de travail, vous allez créer votre propre média bootable Win PE (clé USB, CD, etc.) qui réunira les éléments les plus utiles pour mener à bien votre travail. Tout le travail va s’effectuer à partir d’un ordinateur Windows Vista sur lequel le WAIK est installé. Pour préparer et personnaliser Win PE, soit l’image winpe.wim, c’est-à-dire le Win PE non préparé, il faut appliquer son contenu dans un répertoire afin d’utiliser ses fichiers et son arborescence. Vous avez plusieurs possibilités : la première serait d’utiliser la commande ImageX /mountrw, la seconde d’employer la commande ImageX /apply. C’est la commande que nous utiliserons. Voici la syntaxe ImageX avec le commutateur /apply (ce commutateur permet d’appliquer des images) avec le nom de l’image WIM suivi du numéro d’indexation de l’image dans le fichier WIM, pour terminer le chemin complet du répertoire de destination. 241 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 On obtient la syntaxe suivante : ImageX /apply winpe.wim 1 c:\extractPE. Ajouter des packages Une fois l’image ouverte et tous les fichiers Win PE accessibles, vous avez la possibilité d’ajouter des packages qui offrent de la valeur ajoutée à l’utilisation de Win PE. L’ajout de packages est une fonction très pratique de Win PE puisque ce dernier peut également exécuter des fichiers batch, des scripts VBScript, des scripts WSH si le composant optionnel WSH est installé, des applications HTA (HTML Applications) et des objets ADO. Dans la mesure où Win PE offre un espace temporaire s’appuyant sur la mémoire vive, Win PE peut exécuter des applications qui nécessitent la possibilité d’écrire des fichiers temporaires sur le disque dur, même si aucun disque dur n’est disponible. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Pour réaliser l’installation de packages, il faut disposer d’une version de Win PE non préparée, par exemple winpe.wim. Vous devez lister les packages contenus dans cette image. Pour cela, vous disposez de la commande peimg /list et avez la possibilité de détailler le contenu des packages avec le commutateur /verbose. Une fois cette tâche effectuée, vous pouvez ajouter des packages à l’aide de la commande peimg /install. Vous pouvez également installer des pilotes avec la commande peimg /inf, à condition de posséder le fichier INF de celui-ci. Une fois les ajouts terminés, il vous restera encore deux étapes à suivre pour utiliser votre image. La première consiste à préparer l’image avec la commande peimg /prep /f et la seconde, un peu plus complexe, ImageX / boot /compress maximum /capture, permettra de capturer l’image. Voici la procédure dans le détail. Lister les packages contenus dans Win PE Les images contiennent un ensemble de packages activés ou non. L’outil peimg permet de voir les packages de l’image. La commande offre la possibilité de détailler ou non le contenu des packages en utilisant le commutateur /verbose derrière le commutateur /list. Pour lister les packages, saisissez la commande suivante : peimg c:\extractPE\Windows /list /verbose. Du résultat de cette commande, il est important de retenir deux informations parmi les informations listées : le nom exact du package, par exemple WinPE-Scripting-Package, vous servira pour la syntaxe d’installation ; les signes + et − vous permettront de déterminer les packages installés. Le signe + indique un package installé, le signe − un package non installé. Ajouter un package Une fois les packages listés, il vous faut installer les packages non installés. Si vous souhaitez utiliser des applications HTML, il vous faudra ajouter le package HTA (HTML Applications). Pour cela, utilisez la commande peimg avec le commutateur 242 Windows PE 2.0 /install suivi du signe = et du nom exact du package listé précédemment. Pour installer le package HTA, saisissez la commande suivante : C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>peimg c:\extractPE\Windows ✂ /install=WinPE-HTA-Package Pre-Installation Environment Image Setup Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. Lang | Version | Ins | Name ------+-------------+-----+----------------------------------en-US |6.0.5308.17 | + | WinPE-HTA-Package ------+-------------+-----+----------------------------------|6.0.5308.17 | + | WinPE-HTA-Package ------+-------------+-----+----------------------------------Installed 2 packages. PEIMG completed the operation successfully. Faites de même pour les autres packages. Ajouter des pilotes C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>peimg /inf:c:\drivers\lan\yukon.inf ✂ c:\extractpe\windows Pre-Installation Environment Image Setup Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. Installing INF package: c:\drivers\lan\yukon.inf 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Win PE offre également une certaine flexibilité. En effet, si Windows Vista inclut les pilotes pour votre matériel informatique, le matériel fonctionnera probablement aussi avec Win PE car ce dernier inclut la plupart des pilotes Windows Vista. Vous pouvez également ajouter de nouveaux pilotes. Pour réaliser cette tâche, vous devez disposer du pilote et de son fichier .inf. Pour installer vos pilotes, utilisez la commande peimg /inf : PEIMG completed the operation successfully. C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86> Win PE dans les environnements d’entreprise Vous pouvez ajouter chaque pilote requis par n’importe quel ordinateur de votre organisation à une image Windows PE unique, de sorte que l’image fonctionne avec n’importe lequel de vos ordinateurs. 243 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Préparer l’image Il existe deux modes d’images Win PE : un mode non préparé, qui permet l’ajout de packages et pilotes et un mode préparé permettant d’optimiser votre version de Win PE une fois celle-ci personnalisée. Le passage d’un mode à l’autre ne se fait pas automatiquement, il faut utiliser la commande peimg /prep : C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>peimg c:\extractPE\windows /PREP Pre-Installation Environment Image Setup Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. [==========================100.0%==========================] PEIMG completed the operation successfully. C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86> Créer un CD Win PE personnalisé Vous allez maintenant créer votre CD Win PE 2.0 qui vous suivra dans vos déplacements d’administrateur : 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 1. Remplacez le fichier Boot.wim par défaut dans le répertoire C:\extractPE\ISO\Sources de création de l’image Win PE par votre nouvelle image préparée. L’image doit être ensuite renommée en Boot.wim. 2. Vous disposez maintenant d’une image de disque virtuel de Windows PE personnalisée que vous pouvez placer sur un support de démarrage comme un CD. Sur votre ordinateur de préinstallation, à l’Invite de commandes, créez un fichier .iso au moyen de la commande Oscdimg. Tapez : oscdimg −n −bc:\extractPE \boot\etfsboot.com c:\extractPE\ c:\winpeISO\winpeISO.iso. 3. Gravez l’image WinpeISO.iso sur un CD. Créer une clé USB Win PE personnalisée Plus moderne : au lieu de graver l’image sur CD, vous pouvez la copier sur une clé USB et en faire une clé USB de dépannage fort utile et bootable (à condition que le BIOS de l’ordinateur sur lequel vous utilisez la clé permette le démarrage sur clé USB). Pour cela : 1. Remplacez le fichier Boot.wim par défaut dans le répertoire de création de l’image Win PE par votre nouvelle image préparée. L’image doit être ensuite renommée en Boot.wim. 2. Insérez votre clé USB. Si ce n’est déjà fait, formatez-la en FAT32 et déclarez la partition comme active. 3. Copiez le contenu du répertoire C:\extractPE\ISO sur la clé USB. 244 Windows PE 2.0 Configuration de la clé USB La clé USB doit être formatée en FAT32 et surtout la partition de cette clé doit être marquée comme active. Sans quoi, le démarrage ne s’effectuera pas. Repackager l’image Une fois votre Win PE préparé, il ne reste plus qu’à remettre l’image au format WIM et à la rendre bootable. Pour réaliser cette tâche, utilisez la commande ImageX avec les connecteurs / boot si vous souhaitez rendre l’image bootable, /compress maximum pour optimiser l’image, suivi du connecteur /capture pour capturer l’image. C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>ImageX /boot /compress maximum /capture "c:\extractPE" "c:\lab-winPE\WINPE LAB.wim" W inpeLab" ImageX Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. Progress: 100% Successfully imaged c:\extractPE Pour réduire l’utilisation de la mémoire, Win PE peut s’exécuter à partir d’une image compressée. Vous pouvez compresser Win PE dans un fichier WIM et l’exécuter à partir de la mémoire sans le décompresser. Vous tirez parti de la compression à la fois lors du stockage de l’image sur un disque et après son chargement dans la mémoire de l’ordinateur. 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Win PE doit être le plus petit possible, afin de pouvoir être stocké sur un support amovible tel qu’un CD ou une clé USB, être démarré rapidement et être stocké intégralement dans la mémoire de l’ordinateur. La taille de Windows PE varie en fonction de la façon dont vous personnalisez l’image, mais il consomme généralement moins de 100 Mo lorsqu’il est compressé au format WIM. Les versions 64 bits de Win PE sont plus volumineuses, et la personnalisation de l’image Win PE avec des packs de langues ou des applications fait augmenter la taille. Pour réduire le stockage sur disque, le format WIM stocke une seule instance des fichiers dupliqués. Par conséquent, si vous disposez d’un fichier WIM avec deux images Win PE, les fichiers partagés par les deux images sont stockés une seule fois. Voici l’interface Windows PE que vous avez à l’écran lorsque vous démarrez sur votre média personnalisé : 245 6. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Chapitre 6 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 1 Figure 6.22 : Interface Windows PE Windows PE contribue à rendre votre infrastructure informatique efficace et fiable. Microsoft vous offre cet outil léger, puissant et flexible pour l’installation, la configuration et le dépannage. Vous allez pouvoir créer vos propres médias personnalisés et même utiliser Windows PE pour d’autres outils d’administration de Windows Vista. En ce qui concerne le déploiement, Windows PE est la brique de base de l’installation car c’est la plateforme qui va vous permettre de manipuler l’image wim : la capturer ou l’appliquer. 6.8. En résumé Vous venez d’étudier les outils très importants de préparation au déploiement. Le chapitre suivant est la deuxième partie du déploiement de Windows Vista ; vous allez y aborder la manière d’effectuer ce déploiement. 246 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 7.1 7.2 7.3 7.4 7.5 Capturer une image avec ImageX . Appliquer une image avec ImageX Personnaliser l’image . . . . . . . . La maintenance de l’image . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 . 265 . 267 . 283 . 299 Capturer une image avec ImageX A u chapitre précédent, vous avez appris la technologie autour du déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise et vous avez préparé le déploiement (utilisation de Sysprep et de Win PE). Maintenant, créez, appliquez, personnalisez et maintenez les images Windows Vista pour un déploiement efficace. 7.1. Capturer une image avec ImageX C’est une des nouveautés majeures de Windows Vista : l’apparition d’un format d’image disque pour l’installation et le déploiement. Le format WIM va changer nos habitudes en ce qui concerne l’installation et le déploiement. C’est la commande ImageX qui permet de manipuler les fichiers WIM (les capturer, les appliquer, les maintenir, etc.). Une fois que vous avez créé votre installation de référence sur un ordinateur de test, exécuté la commande Sysprep, redémarré votre ordinateur sous Windows PE 2.0, vous êtes fin prêt pour capturer l’image qui vous servira de référence dans votre processus de déploiement. Présentation d’ImageX ImageX est un outil de ligne de commande (à l’ancienne !) qui permet aux entreprises de capturer, de modifier et d’appliquer des images disques de fichiers pour réaliser des déploiements rapides. L’outil ImageX fonctionne avec des fichiers image système Windows WIM pour la copie vers un réseau, mais il peut utiliser d’autres technologies qui exploitent les images .wim, comme l’installation de Windows, les services de déploiement Windows et le Feature Pack de déploiement de système d’exploitation pour SMS. Les limites de l’acquisition d’images basées sur les secteurs (tel Ghost) ont conduit Microsoft à développer la technologie ImageX et le format de fichier associé : image système Windows (.wim). Vous pouvez utiliser ImageX pour créer une image, la modifier sans l’extraire ni la recréer, et la déployer dans votre environnement sans changer d’outil. La technologie ImageX intervient au niveau du fichier et offre, par conséquent, de multiples possibilités… j La possibilité de travailler sur n’importe quelle plateforme matérielle prise en charge par Windows : rien que cet argument devrait suffire à convaincre. Cela veut dire que, peu importe la plateforme matérielle utilisée par l’ordinateur de test, l’image capturée servira pour tous les ordinateurs de l’entreprise. j L’application d’images non destructive : ImageX ne procède à aucun remplacement global du contenu de votre lecteur. Vous pouvez sélectionner les informations à ajouter ou à supprimer. L’image s’appliquera même sur une partition sur laquelle des données sont présentes (on pense aux cas de la réinstallation) ; lorsque vous 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Les avantages de l’outil ImageX 249 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 capturerez une image, vous pourrez à la fois capturer l’image d’une partition et générer le fichier WIM associé sur cette même partition. j La possibilité d’inclure des images dans une seule et même image. j Une taille d’image réduite en raison de l’instanciation unique : cela signifie un stockage distinct pour les données du fichier et les informations du chemin d’accès. Cette particularité permet aux fichiers présents dans plusieurs chemins d’accès ou plusieurs images d’être stockés une seule fois tout en étant partagés entre les images. j La possibilité de traiter un fichier image comme un répertoire : vous pouvez ainsi ajouter, copier, coller et supprimer des fichiers en utilisant un outil de gestion de fichiers tel que l’Explorateur Windows. Vous pouvez travailler et maintenir l’image à froid (hors connexion). j Plus de flexibilité et un contrôle accru sur le support déployé. j L’extraction rapide d’images pour raccourcir le temps d’installation. j Deux algorithmes de compression différents, Rapide et Maximum, pour diminuer davantage la taille de vos images. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Nombreux sont les assembleurs et les entreprises qui ont besoin de déployer et d’installer Windows en un temps record tout en intégrant les applications, paramètres et mises à jour voulues. Le raccourcissement du temps d’installation et de déploiement abaisse les coûts de production et peut diminuer le coût et les risques de planification des déploiements réalisés par les entreprises. Des études ont montré que plus la technique de déploiement d’un système d’exploitation était souple et performante et plus le taux d’adoption du système d’exploitation par les entreprises était élevé. 250 Auparavant, les entreprises qui devaient réduire au minimum la durée de leur installation de Windows utilisaient les outils tiers d’acquisition d’images fondée sur les secteurs (les plus connus étant Symantec Ghost et Acronis True Image) pour dupliquer une installation de Windows sur un nouveau matériel informatique. Les outils d’acquisition d’images de secteurs présentent certaines limites : j L’acquisition d’images fondée sur les secteurs implique que l’ordinateur de destination utilise la même couche d’abstraction matérielle, ou couche HAL (Hardware Abstraction Layer), que l’ordinateur de test sur lequel l’image a été capturée. Dans la plupart des cas, cela signifie que les modèles d’ordinateurs doivent être les mêmes ! Ce qui vous oblige à avoir et à maintenir, par exemple, une image pour les ordinateurs HP, une pour les Dell, une pour les IBM, etc., et même une image différente pour les ordinateurs HP et une autre pour les portables HP… j Elle suppose que l’ordinateur de destination démarre à partir du même contrôleur de stockage de masse que l’ordinateur de test sur lequel l’image a été capturée. j Elle détruit le contenu existant sur le disque dur de l’ordinateur de destination, ce qui complique les scénarios de déploiement de Windows. L’opération est destructive. Capturer une image avec ImageX j Elle duplique scrupuleusement le disque dur, ce qui implique un déploiement de l’image uniquement sur des partitions du même type, et de taille minimale identique, que celles de l’ordinateur maître. j Elle ne permet pas la modification directe des fichiers mis en image. j Elle peut nécessiter l’achat d’applications et de services tiers. La puissance et la souplesse du tandem ImageX et WIM permettent de passer outre ces limitations. Les scénarios ImageX ImageX est un outil de ligne de commande qui permet la création, la modification et le déploiement d’images en utilisant un format d’acquisition d’images partagé entre différentes images de systèmes d’exploitation qui incluent des applications. Les scénarios suivants sont ceux qui sont naturellement mis en avant pour l’utilisation d’ImageX… La création d’une image pour un déploiement rapide : le scénario le plus courant qui est exécuté par ImageX est la capture et l’application d’une image à partir d’un emplacement réseau pour réaliser un déploiement rapide. Ce scénario implique le démarrage de l’ordinateur de test dans Windows PE, la capture de l’image avec ImageX, la mise en place de cette image sur un partage réseau et l’application de cette image sur les ordinateurs de destination. C’est ce que nous développons dans les chapitres. j La modification d’un fichier image : un autre scénario d’ImageX classique consiste à personnaliser une image existante en englobant les fichiers et les dossiers de mises à jour. Ce scénario passe par l’ajout, la suppression, la modification et la copie de fichiers à partir de votre image grâce au pilote WIM FS Filter (Windows Imaging File System Filter) et à un outil de gestion de fichiers comme l’Explorateur Windows. Les limites d’ImageX ImageX présente tout de même des limites que vous devez connaître : j Vous pouvez utiliser ImageX uniquement pour capturer et appliquer une version complète du système d’exploitation et des applications logicielles. Vous ne pouvez pas utiliser cet outil pour capturer et appliquer des mises à niveau vers un système d’exploitation ou pour des applications. j Vous pouvez utiliser uniquement des fichiers .wim pour interagir avec ImageX. Les images précédentes, créées avec des outils d’acquisition d’images tiers, sont inutilisables avec la technologie ImageX. j Seul un type de compression unique peut être utilisé pour un fichier .wim. Les fichiers image ajoutés doivent utiliser le même type de compression que la capture initiale. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 j 251 Chapitre 7 j Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Vous pouvez monter une image uniquement à partir de Microsoft Windows XP SP2, Microsoft Windows Server 2003 SP1 ou Windows Vista. Les systèmes d’exploitation concernés par ImageX Même si l’outil ImageX ne peut pas monter d’images à partir d’ordinateurs exécutant d’autres systèmes d’exploitation, il peut néanmoins capturer et appliquer des images pour toute version de Windows Vista, Windows Server 2003, Windows XP et Windows 2000 Professionnel. j Il est possible de monter un fichier .wim doté d’autorisations de lecture/écriture uniquement sur un système de fichiers NTFS. La limite des 2 Go imposée par les systèmes de fichiers FAT est ainsi contournée, et la perte éventuelle de données due aux systèmes de fichiers FAT ou non NTFS est évitée. Utilisation d’ImageX selon le format de fichier Même si l’outil ImageX ne peut monter un fichier .wim avec des autorisations de lecture/écriture qu’à partir d’un système de fichiers NTFS, vous pouvez malgré tout monter vos images en lecture seule à partir des systèmes de fichiers NTFS, FAT, ISO et UDF. Il est impossible d’enregistrer les modifications apportées au fichier image lorsqu’il est monté en lecture seule. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 j ImageX et le format d’image .wim ne doivent pas être utilisés en conjonction pour se substituer aux outils de sauvegarde/restauration de Windows Vista. D’autres outils de Windows sont indispensables, par exemple Diskpart ou l’outil de formatage, pour préparer les disques afin de constituer des images de volumes. Outils qu’il vaut mieux intégrer directement dans une version personnalisée de Windows PE. L’architecture d’ImageX ImageX est un outil d’acquisition d’images construit à partir d’un ensemble d’API, appelé API d’acquisition d’images système pour Windows. La principale utilité d’ImageX est de capturer, de modifier et d’appliquer des images en vue de leur déploiement dans un environnement informatique d’entreprise ou de fabrication. ImageX prend en charge le nouveau format d’acquisition d’images de Windows Vista : le format .wim. ImageX repose sur différents composants, notamment sur l’exécutable ImageX (ImageX.exe), sur le filtre du système de fichiers WIM (Wimfltr.sys et Wimfltr.inf), sur l’ensemble d’API WIM et sur le format de fichier .wim. 252 Capturer une image avec ImageX Voici un schéma représentant les interactions : Figure 7.1 : Schématisation de l’architecture ImageX Le tableau suivant décrit plus précisément l’architecture d’ImageX : Tableau 7.1 : Description de l’architecture d’ImageX Description ImageX.exe Programme exécutable qui utilise une couche API pour prendre en charge l’interaction avec le fichier .wim. Cette interaction comprend la capture de l’image, la compression de l’image, le montage et le démontage de l’image, l’application de l’image, etc. Filtre du système de fichiers WIM Après installation du pilote du filtre WIM FS, le filtre du système de fichiers WIM gère les fonctions de navigation et de modification pour le fichier .wim. Une fois que vous avez monté un fichier .wim dans un répertoire, le filtre surveille toutes les demandes de fichiers ou de données provenant du système de fichiers et mappe les demandes aux données appropriées dans le fichier .wim. Cela vous permet de visualiser le contenu de votre fichier image dans n’importe quel outil de gestion de fichiers standard, tel que l’Explorateur Windows. La maintenance hors connexion de votre image vous permet de visualiser et de modifier vos fichiers .wim sans avoir à réappliquer et à recapturer l’image. Pour monter et modifier le contenu de votre fichier .wim, un outil en mode utilisateur et un filtre de système de fichiers en mode noyau interagissent à l’aide d’un protocole de communication et de l’ensemble d’API WIM. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Composant 253 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Composant Description Ensemble d’API WIM Couche API qui interagit à la fois avec le programme exécutable ImageX et avec le pilote du filtre WIM FS. C’est aussi l’interface principale pour les outils tiers et la technologie d’installation. Les API peuvent être classées selon les fonctions suivantes : - ajouter, mettre à jour et supprimer des données de fichier ; - ajouter, mettre à jour et supprimer des données d’image ; - extraire des données d’image ; - monter une image à l’aide du filtre du système de fichiers WIM ; - gérer le fractionnement d’images ; - surveiller le statut et la progression de la messagerie. Fichier d’acquisition d’images de Windows (.wim) Une collection de fichiers image qui contient un système d’exploitation et ses composants. ImageX utilise le format de fichier .wim pour la capture, la maintenance hors connexion et le processus de déploiement. ImageX offre ainsi une solution d’acquisition d’images complète pour vos scénarios de déploiement. La commande ImageX 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 ImageX est un outil de ligne de commande de Windows Vista que vous pouvez utiliser pour créer et gérer des fichiers d’image Windows. Un fichier .wim contient une ou plusieurs images de volumes, des volumes de disques contenant des images d’un système d’exploitation Windows installé. Pour modifier vos images de volumes, vous devez installer le pilote de filtre système de fichier d’image Windows (filtre WIM FS) sur un ordinateur exécutant Windows XP SP2, Windows Server 2003 SP1 ou Windows Vista. L’installation du pilote de filtre WIM FS vous permet de monter un fichier .wim comme s’il s’agissait d’un répertoire et de rechercher, copier, coller et éditer les images de volumes depuis un outil de gestion de fichiers comme l’Explorateur Windows, sans extraire ou sans recréer l’image. La commande ImageX comprend un certain nombre de commutateurs qui ont leur propre rôle dans les différentes phases de manipulation d’une image WIM. IMAGEX Permet de manipuler les images WIM à l’aide de nombreux commutateurs. 254 Syntaxe : imagex [indicateurs] {/append | /apply | /capture | /delete | /dir | /export | /info | /split | /mount | /mountrw | /unmount} [paramètres] /append Ajoute une image de volume à un fichier image Windows .wim existant. Capturer une image avec ImageX /apply Applique une image de volume à un disque spécifié. /capture Capture une image de volume issue d’un disque dans un nouveau fichier .wim. /delete Supprime l’image de volume spécifiée d’un fichier .wim comportant plusieurs images de volumes. /dir Affiche une liste des fichiers et des dossiers contenus dans l’image de volume spécifiée. /export Exporte une copie du fichier .wim spécifié vers un autre fichier .wim. /info Renvoie les descriptions XML enregistrées pour le fichier .wim spécifié. /mount Monte un fichier .wim avec droit de lecture seule vers un répertoire spécifié. /mountrw Monte un fichier .wim avec droit de lecture/écriture vers un répertoire spécifié. /split Divise un fichier .wim existant en plusieurs fichiers .wim divisés .swm en lecture seule. /unmount Démonte l’image montée d’un répertoire spécifié. Détaillons maintenant chaque commutateur un par un. La commande Imagex /apply Applique une image de volume à un disque spécifié. Syntaxe : imagex /apply [fichier_image numéro_image | nom_image chemin_image] {/check | /ref | /scroll | /verify} Fichier_image Le nom et la situation de l’image de volume appliquée au répertoire. numéro_image Le numéro qui référence le volume spécifique dans le fichier .wim. nom_image Le nom qui identifie l’image dans le fichier .wim. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 IMAGEX /APPLY 255 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 chemin_image Le chemin du fichier où l’image sera appliquée. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. /ref splitwim.swm Active la référence des fichiers .wim divisés (SWM). splitwim.swm est le nom et la situation des fichiers divisés supplémentaires. Les caractères génériques sont acceptés. /scroll Déroule la liste des répertoires pour rediriger le fichier résultant de l’opération. /verify Active la vérification des ressources du fichier en recherchant les erreurs et la duplication des fichiers. Vous devez créer toutes les partitions du disque dur avant de commencer ce processus, sauf si vous exécutez cette option à l’aide d’un script. Si vous utilisez l’option /apply pour une structure de répertoire, cette option inclura le répertoire spécifié, y compris tous les sous-répertoires et tous les fichiers. Vous devez inclure le répertoire parent pour l’option /apply. Sinon, lorsque l’image sera appliquée, elle remplacera tout ce qui se trouve à cet endroit. Par exemple, si vous appliquez l’image au disque C, l’option /apply remplacera tout ce qui se trouve sur le disque C par vos fichiers image. Pour automatiser la création d’un répertoire, vous devez ajouter la commande mkdir nom_répertoire à votre script avant d’exécuter imagex /apply. Par exemple : imagex /apply e:\images\puzzmaniainstall.wim 1 c: /verify. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 La numérotation de l’image est importante dans l’application d’une image. Figure 7.2 : imagex /apply 256 Capturer une image avec ImageX La commande Imagex /capture IMAGEX /CAPTURE Capture une image de volume issue d’un disque dans un nouveau fichier .wim. Les répertoires capturés comprennent tous les sous-dossiers et toutes les données. Vous ne pouvez capturer un répertoire vide. Un répertoire doit contenir au moins un fichier. Syntaxe : imagex /capture chemin_image fichier_image "nom" {"description"} {/boot | /check | /compress [type] | /config | /flags "IDÉdition" | /scroll | /verify} chemin_image Le nom et la situation de l’image du volume pour la capture. fichier_image Le nom et la situation du nouveau fichier .wim. "nom" Le nom du nouveau fichier .wim. Cette valeur est obligatoire. Les guillemets dactylographiques sont obligatoires. "description" Texte constituant des informations de référence supplémentaires. Cette valeur est facultative. Les guillemets dactylographiques sont obligatoires. /boot Marque une image de volume comme démarrable. Disponible seulement pour les images Windows PE. Une seule image de volume peut être marquée comme démarrable dans un fichier .wim. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 /compress [maximum | rapide | aucune] Spécifie le type de compression utilisée pour l’opération de capture initiale. L’option maximum propose la meilleure compression mais le temps de capture de l’image est le plus long. L’option rapide propose une compression d’image plus rapide mais les fichiers résultants ont une taille plus importante que ceux compressés avec l’option maximum. C’est également le type de compression par défaut, utilisé si vous laissez ce paramètre vide. L’option aucune ne compresse pas du tout l’image capturée. /config fichier _configuration.ini Le nom et la situation du fichier de configuration. Vous pouvez renommer ce fichier comme vous le souhaitez. 257 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 /flags "IDÉdition" Spécifie la version de Windows à capturer. La valeur de /flags est obligatoire si vous redéployez un fichier Install.wim personnalisé avec le programme d’installation de Windows. Les guillemets dactylographiques sont obligatoires. Cet indicateur n’est pas nécessaire si vous déployez l’image à l’aide d’ImageX. Les valeurs valides de l’attribut IDÉdition sont les suivantes : HomeBasic, HomePremium, Starter, Ultimate, Business, Enterprise, ServerDatacenter, ServerEnterprise, ServerStandard. /scroll Déroule la liste des répertoires pour rediriger le fichier résultant de l’opération. /verify Active la vérification des ressources du fichier en recherchant les erreurs et la duplication des fichiers. ImageX ne prend pas en charge les attributs étendus. ImageX ignore les attributs étendus au cours d’une opération de capture. Pendant l’opération de capture, la compression rapide est automatiquement appliquée. Si vous désirez un type de compression différent, utilisez l’option /compress. Alors que le type de compression que vous choisissez affecte le temps de capture, il n’affecte que légèrement le temps d’application. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Si vous renommez votre fichier Liste_configuration.ini en Wimscript.ini et si vous l’enregistrez dans votre répertoire ImageX (où est situé le fichier ImageX.exe), il sera exécuté automatiquement lorsque vous exécutez l’option /capture, sans vous demander d’utiliser l’option /config. 258 L’option /verify affectera le temps de capture global. Pendant l’opération de capture, la barre de progression indique seulement l’état de l’opération de capture et non celui de la vérification. Lorsque la capture est terminée, le processus de vérification commence. Ce processus prend du temps même si la barre de progression affiche 100 %. L’option de compression à maximum compresse à environ 40 % la taille de l’image, ce qui est dans le standard élevé des outils tiers actuels du marché. Par exemple : imagex /capture c: c:\images\puzzmaniainstall.wim /verify. Capturer une image avec ImageX Figure 7.3 : imagex /capture La commande ImageX /info Renvoie les descriptions XML enregistrées pour le fichier .wim spécifié, incluant mais sans limitation à la taille totale du fichier, le numéro d’indice d’image, le nombre de répertoires, le nombre de fichiers et une description. Syntaxe : imagex /info fichier_img [numéro_img | nom_img] [nouveau_nom] [nouvelle_desc] {/boot | /check} fichier_image Le nom et la situation du fichier .wim pour révision des données XML. numéro_image Le numéro qui identifie une image dans le fichier .wim. nom_image Le nom qui identifie une image dans le fichier .wim. nouveau_nom Le nouveau nom unique de l’image spécifiée. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 IMAGEX /INFO 259 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 nouvelle_desc La nouvelle description de l’image spécifiée. /boot Marque une image de volume comme démarrable. Disponible seulement pour les images Windows PE. Une seule image de volume peut être marquée comme démarrable dans un fichier .wim. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. Par exemple : imagex /info c:\images\puzzmaniainstall.wim. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Cette commande est très utile pour connaître le contenu d’une image et savoir par exemple si l’image contient d’autres images WIM. Figure 7.4 : imagex /info La commande ImageX /mountrw IMAGEX /MOUNTRW Monte un fichier .wim de Windows XP SP2, de Windows Server 2003 SP1 ou de Windows Vista avec droit de lecture/écriture vers un répertoire spécifié. Une fois que le fichier est monté, vous pouvez voir et modifier toutes les informations contenues dans le répertoire. 260 Capturer une image avec ImageX Syntaxe : imagex /mountrw [fichier_image numéro_image | nom_image chemin_image] {/check} fichier_image Le chemin du fichier .wim contenant l’image spécifiée. numéro_image Le numéro qui référence le volume spécifique dans le fichier .wim. nom_image Le nom qui référence l’image dans le fichier .wim. chemin_image Le chemin du fichier où l’image spécifiée sera montée. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. Vous devez installer le filtre WIM FS avant de pouvoir monter une image. L’option /mountrw exige un accès exclusif au fichier .wim. Par conséquent, vous ne pouvez pas utiliser l’option /mountrw si une image est déjà montée à l’aide de l’option /mount ou de l’option /mountrw. Vous ne devez pas monter une image vers le répertoire parent ou les sous-répertoires d’un répertoire déjà monté. Lors du montage d’une image vers un répertoire contenant des fichiers, les fichiers existants seront cachés jusqu’à ce vous exécutiez l’option /unmount. De plus, vous ne devez pas monter votre image dans les dossiers réservés à Windows. Par exemple : imagex /mountrw c:\images\puzzmaniainstall.wim 1 c:\mount. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.5 : imagex /mountrw 261 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 La commande ImageX /split IMAGEX /SPLIT Divise un fichier .wim existant en plusieurs fichiers .wim, divisés en .swm en lecture seule. Syntaxe : imagex /split fichier_image dest_fichiers taille {/check} fichier_image Le nom et la situation du fichier .wim à diviser. dest_fichier Le chemin des fichiers divisés. Taille La taille maximale en mégaoctets (Mo) de chaque fichier créé. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. Cette commande crée des fichiers .swm dans le répertoire spécifié, nommant chaque fichier par le nom spécifié dans fichier_image, mais en ajoutant un numéro et avec l’extension .swm. Par exemple, si vous choisissez de diviser un fichier nommé Data.wim, cette option créera les fichiers Data.swm, Data2.swm, Data3.swm, etc., définissant chaque portion du fichier .wim divisé. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Par exemple : imagex /split c:\images\newvista.wim 600. Figure 7.6 : imagex /split 262 Capturer une image avec ImageX La commande Imagex /unmount IMAGEX /UNMOUNT Démonte l’image montée d’un répertoire spécifié. Syntaxe : imagex /unmount chemin_image {/commit} chemin_image Le chemin complet du répertoire pour démonter les fichiers. Si vous ne spécifiez pas de répertoire, cette option dressera la liste de toutes les images montées. Vérifiez que vous disposez d’un espace disque suffisant pour ajouter les fichiers de votre image. Vous devez compter la taille des fichiers que vous ajoutez au fichier .wim, plus toute augmentation de taille due à la modification des fichiers existants, moins les fichiers que vous avez supprimés, avant d’exécuter l’option /commit. Si l’espace disque est insuffisant, une erreur se produira. Si vous utilisez l’option /unmount sans l’option /commit, vos modifications seront rejetées. Afin de pouvoir enregistrer vos modifications, vous devez monter l’image en utilisant l’option /mountrw et utiliser l’option /commit lors du démontage de l’image ; par exemple : imagex /unmount /commit c:\mount. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.7 : imagex /unmount Capturer une image Reprenons le scénario de création d’image du chapitre précédent : 1. À partir d’un ordinateur de test, vous avez créé une image de référence contenant Windows Vista, des configurations particulières et des applications installées. 263 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 2. Vous vous êtes assuré que le comportement du poste de travail était tout à fait stable. 3. Vous avez exécuté la commande Sysprep afin de préparer le système à la duplication. 4. Vous redémarrez l’ordinateur sur votre média personnalisé Windows PE 2.0 sur lequel vous avez rajouté la commande ImageX. 5. Vous allez maintenant utiliser la commande ImageX /capture afin de créer l’image de référence. 6. Dans la fenêtre d’Invite de commande Windows PE, tapez : imagex /compress maximum /capture c: c:\images\puzzmaniainstall.wim /verify. L’image de référence se crée. L’option de compression à maximum compresse à environ 40 % la taille de l’image, ce qui est dans le standard haut des outils tiers actuels du marché. Remarquez que vous capturez la partition C: mais que vous êtes en train de créer cette image sur cette même partition. C’est possible car ImageX est non destructif. C’est un des nombreux avantages de l’outil. Tout de même, ImageX /capture est destiné à capturer une image à des fins de déploiement et non de sauvegarde de l’ordinateur. Une fois l’image créée, vous pouvez redémarrer l’ordinateur en mode normal. Dans l’utilisation des images WIM, la capture est d’autant plus cruciale qu’il faut bien que vous gardiez à l’esprit que le but du jeu est de créer une et une seule image : un seul fichier qui puisse servir au déploiement de Windows Vista sur tous les ordinateurs de l’entreprise. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Voici quelques conseils de création d’image : 264 j j Ayez toujours à l’esprit que vous créer une image pour qu’elle soit unique pour toute l’entreprise. Maîtrisez et jouez avec tous les avantages du format WIM et de la commande ImageX pour arriver à une image unique. j Configurez soigneusement et scrupuleusement l’ordinateur de test, c’est-à-dire la version de Windows Vista installée, les paramètres, les applications, le style, la sécurité, les comptes utilisateurs, les accès, etc. j Récupérez et conservez sur le réseau ou sur un support amovible l’image ainsi créée. Sauvegardez cette image. Appliquer une image avec ImageX 7.2. Appliquer une image avec ImageX Après avoir capturé votre image de référence, il sera temps pour vous de l’intégrer dans votre processus de déploiement de postes de travail Windows Vista. Par la suite, Vous pourrez utiliser WDS comme outil de déploiement, par exemple. Mais vous serez peut-être amené à déployer uniquement avec les outils livrés avec Windows Vista. Pour cela vous allez utiliser le tandem Windows PE 2.0 et ImageX pour appliquer une image WIM à un ordinateur. Vous le ferez peut-être en conjonction d’un fichier Autounattend.xml par exemple. Dans ce chapitre, vous allez découvrir le déroulement de l’application manuelle d’une image WIM sur un ordinateur à l’aide de Windows PE et ImageX et vous comprendrez mieux le mécanisme d’installation par image. Ce chapitre vous détaille un scénario d’utilisation de bout en bout de la commande ImageX. La commande Imagex /apply Reprenons notre scénario de création d’image : 1. À partir d’un ordinateur de test, vous avez créé une image de référence contenant Windows Vista, des configurations particulières et des applications installées. 2. Vous vous êtes assuré que le comportement du poste de travail était tout à fait stable. 3. Vous avez exécuté la commande Sysprep afin de préparer le système à la duplication. 5. Vous avez maintenant utilisé la commande ImageX /capture afin de créer l’image de référence que vous avez sauvegardée. Maintenant partons du scénario suivant : vous devez déployer une image sur un poste de travail. 1. Vous démarrez cet ordinateur à partir de votre média personnalisé Windows PE 2.0 sur lequel vous avez rajouté la commande ImageX. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 4. Vous redémarrez l’ordinateur sur votre média personnalisé Windows PE 2.0 sur lequel vous avez rajouté la commande ImageX. 2. Assurez-vous que la configuration du disque dur de l’ordinateur est correcte. Utilisez Diskpart.exe le cas échéant pour créer la partition d’installation, la formater en NTFS, lui affecter une lettre de lecteur (la même que celle qui a été capturée avec l’image, soit par défaut C:) et l’activer. Voici un exemple des commandes à passer à partir de Diskpart.exe : 265 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 diskpart select disk 0 create partition primary size=<taille souhaitée> select partition 0 active format fs=ntfs label="Système" quick assign letter=c exit 3. Assurez-vous que vous accédez correctement à votre image (qui se trouve soit sur un média amovible, soit sur le réseau). 4. Vous allez maintenant utiliser la commande ImageX /apply pour appliquer l’image sur la station de travail. Vous devez créer toutes les partitions du disque dur avant de commencer ce processus, sauf si vous exécutez cette option à l’aide d’un script. Si vous utilisez l’option /apply pour une structure de répertoire, cette option inclura le répertoire spécifié, y compris tous les sous-répertoires et tous les fichiers. 5. Dans la fenêtre d’Invite de commandes Windows PE, tapez la ligne suivante : imagex /apply e:\puzzmaniainstall.wim 1 c: /verify. Le processus est lancé. Votre image s’installe. Comptez une durée d’application de 11 ou 12 minutes avec une image standard de Windows Vista. Ce qui est intéressant, c’est de constater qu’une image personnalisée, incluant par exemple le pack Office 2007, ne prend qu’une minute de plus pour être appliquée. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 6. Une fois le processus terminé, redémarrez l’ordinateur. Vous entrez alors en mode d’accueil de premier démarrage de Windows Vista (finalisation de l’installation), qui peut être contrôlé et automatisé par l’ajout des fichiers Unattend.xml et/ou Oobe.xml. 266 Voici quelques conseils pour l’application d’image : j j Essayez, dans la mesure du possible, d’appliquer la même image Windows sur tous les postes pour garder une cohérence et une efficacité de déploiement Maîtrisez et jouez avec tous les avantages du format WIM et de la commande ImageX pour arriver au but recherché. j Configurez correctement le disque dur de l’ordinateur de destination à l’aide de Diskpart.exe si vous utilisez Windows PE ou à l’aide d’un fichier Autounattend.xml. j Avant de vous lancer, testez soigneusement et scrupuleusement l’application de l’image sur un ordinateur de test et validez l’usage de l’image (la version de Windows Vista installée, les paramètres, les applications, le look, la sécurité, les comptes utilisateurs, les accès, etc.). Personnaliser l’image 7.3. Personnaliser l’image Vous avez la possibilité de personnaliser l’image que vous avez capturée afin de lui donner une identité d’entreprise plus marquée. Vous avez la possibilité de personnaliser les écrans d’accueil de premier démarrage de Windows Vista, l’Accueil Windows et l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet en les configurant aux couleurs de votre entreprise. De ce fait, Windows Vista vous permet, en tant que membre d’un service informatique, d’apporter une proximité supplémentaire entre l’utilisateur et son service informatique. Le fichier Oobe.xml Oobe.xml (prononcez "oubi") est un fichier qui sert à collecter du texte et des images pour personnaliser les écrans d’accueil de premier démarrage de Windows Vista, l’Accueil Windows et l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet. Pour créer une image système de Windows unique comprenant plusieurs langues et destinée à être livrée dans plusieurs pays, vous pouvez ajouter différents fichiers Oobe.xml afin de personnaliser le contenu en fonction des sélections de langue et de pays ou de région du client. Oobe.xml est un fichier de contenu qui peut être utilisé en liaison avec Unattend.xml pour recevoir et déployer des personnalisations d’entreprises pour les écrans d’accueil de premier démarrage de Windows (utile pour les constructeurs et assembleurs), pour l’Accueil Windows et pour l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet. Le fichier Oobe.xml offre les avantages suivants : un seul fichier pour recevoir les documentations et les ressources d’accompagnement de personnalisation pour les écrans d’accueil de personnalisation de Windows Vista ; j un espace de stockage pour les fichiers et les informations concernant les valeurs par défaut des paramètres internationaux ; j un espace de stockage pour des offres spécifiques à une langue à l’intention des utilisateurs ; j un espace de stockage pour les choix d’arrière-plan de Bureau des utilisateurs ; j un espace de stockage pour les termes du contrat de licence logiciel Microsoft et vos termes du contrat de licence avec les utilisateurs. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 j Le fichier Oobe.xml est généralement utilisé dans les scénarios suivants : j En liaison avec Unattend.xml, il permet de définir des valeurs par défaut d’entreprise pour les écrans d’accueil de premier démarrage de Windows, pour l’Accueil Windows et pour l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet. 267 Chapitre 7 j Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Sans Unattend.xml, il permet de définir des valeurs par défaut d’entreprise pour les écrans d’accueil de Windows, pour l’Accueil Windows et pour l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet. Bien que le fichier Oobe.xml puisse contenir toutes les informations dont vous avez besoin pour personnaliser les écrans d’accueil de Windows, vous pouvez utiliser les paramètres Unattend.xml pour définir si et comment l’utilisateur final pourra choisir les options régionales. De plus, vous pouvez utiliser les paramètres Unattend.xml pour montrer ou masquer différentes pages à des fins de test. Voici les composants avec les paramètres Unattend.xml qui peuvent servir à manipuler des pages d’écrans d’accueil de premier démarrage de Windows : j Microsoft-Windows-Setup ; j Microsoft-Windows-Shell-Setup ; j Microsoft-Windows-International-Core. Faisons une correspondance entre les pages d’écrans d’accueil de premier démarrage Windows Vista, les paramètres Unattend.xml et les résultats affichés. Tableau 7.2 : Correspondance entre les pages d’écrans d’accueil de premier démarrage 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Windows Vista, les paramètres Unattend.xml et les résultats affichés 268 Pages des écrans d’accueil de premier démarrage de Windows Paramètres Unattend.xml Résultats Paramètres régionaux Microsoft−Windows−International −Core | UILanguage Microsoft−Windows−International −Core | InputLocale Microsoft−Windows−International −Core | SystemLocale Microsoft−Windows−International −Core | UILanguageFallback Microsoft−Windows−International −Core | UserLocale Si ces quatre paramètres sont définis, cette page est ignorée. Si des paramètres individuels sont définis, les champs n’apparaissent pas sur cette page. Termes du contrat de licence Microsoft−Windows−Shell−Setup Si ce paramètre est défini, la page sera | OOBE | HideEULAPage ignorée. Il est supposé que l’administrateur d’entreprise accepte les termes du contrat de licence logiciel Microsoft pour les utilisateurs. Clé de produit Microsoft−Windows−Setup | UserData | ProductKey | Key Microsoft−Windows−Setup | UserData | ProductKey | WillShowUI Si Windows détecte une installation de version commerciale dans laquelle l’utilisateur a déjà entré une clé, une installation de licence multiple ou une clé de produit valide dans Unattend.xml, cette page ne sera pas affichée. Personnaliser l’image Paramètres Unattend.xml Résultats Nom d’utilisateur Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | Description Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | DisplayName Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | Group Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | Name Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | Password | PlainText Microsoft−Windows−Shell−Setup | UserAccounts | LocalAccounts | LocalAccount | Password | Value Si un compte d’utilisateur a été créé avec ce paramètre, cette page ne sera pas affichée. Si cette page n’est pas affichée, une fenêtre de l’utilisateur sera automatiquement sélectionnée pour l’utilisateur. Il n’y a pas de paramètre Unattend.xml pour définir une fenêtre de l’utilisateur. Nom d’ordinateur Microsoft−Windows−Shell−Setup Si le paramètre ComputerName a été | ComputerName défini, cette page ne sera pas affichée. Cette page contrôle aussi le choix du papier peint initial. Si cette page n’est pas affichée, le premier papier peint du bureau Windows sera sélectionné par défaut. Ce paramètre peut être défini en spécifiant un thème dans Unattend.xml, mais ce paramètre ne détermine pas si cette page est affichée ou non. Protégez votre PC Microsoft−Windows−Shell−Setup Si ce paramètre a été défini, la page ne sera | OOBE | ProtectYourPC pas affichée et la valeur appropriée sera définie. Les valeurs possibles sont : - 1 (recommandées) ; - 2 (seulement les mises à jour d’installation) ; - 3 (n’active aucune protection). Page finale Non applicable Si toutes les pages des autres écrans d’accueil de Windows sont ignorées, cette page ne sera pas affichée. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Pages des écrans d’accueil de premier démarrage de Windows Lorsqu’il est utilisé exclusivement pour la personnalisation, les paramètres internationaux et les offres, Oobe.xml affiche toutes les pages d’écrans d’accueil de Windows, la page unique de l’Accueil Windows et l’Assistant pour l’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet. 269 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Le fonctionnement d’Oobe.xml L’accueil de premier démarrage de Windows, l’Accueil Windows et les opportunités d’abonnement au fournisseur d’accès Internet qui occupent le contenu du fichier Oobe .xml vérifieront et chargeront ce fichier aux endroits suivants et dans cet ordre : 1. %WINDIR%\system32\oobe\info\oobe.xml. 2. %WINDIR%\system32\oobe\info\default\<langue>\oobe.xml. 3. %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays>\<langue>\oobe.xml. Lorsque l’accueil de premier démarrage Windows trouve un nouveau fichier à l’un de ces endroits, il remplace toutes les informations trouvées dans les fichiers Oobe.xml précédents nœud par nœud. L’Accueil Windows et les opportunités d’abonnement au fournisseur d’accès Internet n’effectueront pas de remplacement nœud par nœud. Au lieu de cela, les informations trouvées dans le nouveau fichier Oobe.xml remplaceront toutes les informations contenues dans les fichiers Oobe.xml précédents. Lors d’un déploiement dans une seule langue, lorsqu’il s’exécute pour la première fois, l’accueil de premier démarrage de Windows recherchera un fichier Oobe.xml à l’endroit suivant : %WINDIR%\system32\oobe\info\. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Après la sélection par l’utilisateur d’un pays ou d’une région, l’accueil de premier démarrage de Windows recherchera une autre version du fichier Oobe.xml à l’endroit suivant : %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays>. 270 Si un dossier de pays correspondant au pays sélectionné par le client est trouvé, l’accueil de premier démarrage de Windows le charge et remplace les nœuds du fichier Oobe.xml d’origine par ceux trouvés dans le fichier spécifique au pays. Si un tel dossier est trouvé, l’accueil de premier démarrage de Windows chargera le fichier Oobe.xml de ce dossier et remplacera toutes les informations trouvées dans les fichiers Oobe.xml antérieurs nœud par nœud. L’accueil de premier démarrage de Windows cherchera aussi un fichier oobe.xml dans %WINDIR%\system32\oobe\info\default\<langue>\. En revanche, comme il n’y a qu’une seule langue disponible sur le système, il n’est pas nécessaire de créer ce dossier. Si vous expédiez avec plusieurs langues, créez plusieurs dossiers de pays pour vos pays de destination et des dossiers de langue pour les langues cibles dans les dossiers de pays, en y incluant un fichier Oobe.xml avec le contenu propre au pays et à la langue dans chaque dossier de langue, aux endroits suivants : j %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays1>\<langue1> ; j %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays1>\<langue2> ; j %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays2>\<langue1> ; j %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays2>\<langue3>. Personnaliser l’image Par exemple, <pays1> peut être le Canada, <langue1> le français, <langue2> l’anglais, etc. Créez également des dossiers de langue avec le dossier default et placez un fichier Oobe.xml localisé en conséquence dans chacun d’eux, pour s’adapter aux scénarios dans lesquels l’utilisateur final ne sélectionne pas l’un de vos pays de destination : %WINDIR%\system32\oobe\info\default\<langue>\oobe.xml. Si vous configurez l’accueil de premier démarrage de Windows afin qu’il présente un exemplaire des termes de votre contrat de licence, placez chaque fichier des termes du contrat de licence localisés de manière adéquate dans son dossier de langue correspondant : %WINDIR%\system32\oobe\info\<pays>\<langue>. Implémenter Oobe.xml Le fichier Oobe.xml n’est pas un fichier que vous allez créer à l’aide de Windows System Image Manager. Il va falloir le construire de toutes pièces. Pour cela, partez de l’exemple suivant qui pourra vous servir de modèle de fichier Oobe.xml : 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 <?xml version="1.0" encoding="utf-8" ?> <FirstExperience> <oobe> <oem> <name>Educsoft</name> <logopath>c:\educsoft\educsoft.png</logopath> <eulafilename>educsoft_eula.rtf</eulafilename> <wallpaper> <path>c:\educsoft\wallpapers\wallpaper1.jpg</path> </wallpaper> <wallpaper> <path>c:\educsoft\wallpapers\wallpaper2.jpg</path> </wallpaper> <wallpaper> <path>c:\educsoft\wallpapers\wallpaper3.jpg</path> </wallpaper> <offerheader>Accédez aux offres spéciales Educsoft</offerheader> <offer type="list"> <title>Offer 1</title> <imagepath>c:\educsoft\offers\offer1.bmp</imagepath> <details>Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Ut ✂ a est non mauris fringilla bibendum. Nulla aliquam facilisis est. ✂ Nullam venenatis velit. Nam congue sem nec ipsum.</details> <detailsfilename>offer1.rtf</detailsfilename> <shellexecute>%systemroot%\system32\notepad.exe</shellexecute> </offer> <offer type="list"> <title>Offer 2</title> <imagepath>c:\educsoft\offers\offer2.bmp</imagepath> 271 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Chapitre 7 272 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 <details>Quisque congue faucibus lacus. Lorem ipsum dolor sit amet, ✂ consectetuer adipiscing elit. Nullam vel neque eu lacus viverra ✂ tincidunt.</details> <shellexecute>%systemroot%\system32\calc.exe</shellexecute> </offer> <offer type="list"> <title>Offer 3</title> <imagepath>c:\educsoft\offers\offer3.bmp</imagepath> <details>Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Ut ✂ a est non mauris fringilla bibendum. Nulla aliquam facilisis est. ✂ Nullam venenatis velit. Nam congue sem nec ipsum.</details> <detailsfilename>offer3.rtf</detailsfilename> <shellexecute>%systemroot%\system32\mspaint.exe</shellexecute> </offer> </oem> <defaults> <language>1036</language> <location>54</location> <locale>1036</locale> <keyboard>0000040c</keyboard> <timezone>Paris, Madrid</timezone> </defaults> </oobe> <useroobe> <oemStrip xmlns="http://schemas.microsoft.com/windows/oobetasks/v1"> <offerSource>Offres de Educsoft</offerSource> <tasks> <task id="{1D8650FD-8935-4657-A3E3-C6AD82DCFEB8}" ✂ xmlns="http://schemas.microsoft.com/windows/tasks/v1"> <name>nom tache exemple</name> <icon>%systemroot%\system32\notepad.exe</icon> <description>description exemple</description> <command>http://tempurl/fwlink.asp=?id=test</command> <sortPriority>1</sortPriority> <infotip>Souscrivez maintenant!</infotip> <previewPaneView ✂ xmlns="http://schemas.microsoft.com/windows/oobetasks/v1"> <previewBackground>%systemroot%\system32\oobe\info\background_wc.png ✂ </previewBackground> <startText>bouton action tache exemple</startText> <title>titre tache exemple</title> <columnOne> <para><text>texte exemple</text></para> <para><bullet /><text>liste a puce texte exemple</text></para> <para><bullet /><text>liste a puce texte exemple</text></para> <para><bullet /><text>liste a puce texte exemple</text></para> </columnOne> </previewPaneView> <!-- conditions (optional) <conditions> <condition name="shell://v1#IsUserAdmin" /> <condition name="shcond://v1#DateInRange"> Personnaliser l’image <parameter name="Before" value="1/1/2006 5:00am" /> </condition> </conditions> --> </task> </tasks> </oemStrip> </useroobe> </FirstExperience> Vous n’avez qu’à le recopier dans un fichier Oobe.xml, l’adapter à votre entreprise et il fonctionnera. Pour mieux comprendre son fonctionnement et sa structure, décortiquons les grandes lignes de ce fichier. Description de la partie accueil de premier démarrage Windows La section <oem> Le tableau suivant indique les paramètres disponibles pour Oobe.xml et leurs valeurs autorisées pour la section <oem> d’Oobe.xml. Tableau 7.3 : Description de la section <oem> du fichier oobe.xml Description Valeur name Nom du fabricant ou de l’entreprise. Caractères. logopath Chemin absolu vers le logo de l’entreprise. Chemin d’accès absolu au fichier de logo, un fichier 32 bits au format .png. 240 x 100 pixels. nomfichiercluf Langue et situation/version spécifique du contrat de licence d’utilisateur final de l’entreprise s’il y a lieu. Chemin d’accès absolu d’un fichier .rtf nominatif. wallpaper Chemin absolu du fichier de papier peint. Peut en contenir jusqu’à trois pour l’affichage. Chemin d’accès absolu vers au plus trois fichiers 32 bits au format .png nommés. 128 x 128 pixels. offerheader Description initiale de l’offre. Plus pour les assembleurs que pour les entreprises. Chaîne de caractères avec au maximum 40 caractères. title Titre de l’offre. Caractères. imagepath Chemin absolu d’un fichier .bmp. Chemin d’accès absolu d’un fichier 32 bits .bmp ou .gif. 32 x 32 pixels. Les fichiers de type .png ne sont pas pris en charge. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Paramètre 273 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Paramètre Description Valeur details Description plus approfondie de l’offre. Chaîne de caractères avec au maximum 128 caractères detailsfilename Fichier contenant des informations concernant l’offre. Chemin d’accès absolu d’un fichier .rtf. Les graphiques intégrés ne peuvent pas être affichés. shellexecute Chemin du fichier exécutable pour l’offre. Chemin d’accès absolu du programme d’installation pour l’offre. Références aux chemins d’accès dans Oobe.xml Les dossiers et fichiers auxquels les chemins d’accès absolus dans Oobe.xml font référence doivent être inclus dans l’image, soit hors connexion, soit lors de la création de l’image avant d’effectuer le Sysprep. La section <defaults> Le tableau suivant indique les paramètres disponibles pour Oobe.xml et leurs valeurs autorisées pour la section <defaults>. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Tableau 7.4 : Description de la section <defaults> du fichier oobe.xml 274 Paramètre Description Valeur langue Séparateur décimal de la langue par défaut. Identificateur décimal. Pour la France, l’identificateur est 1036. emplacement L’emplacement est spécifié à l’aide d’une Identificateur décimal. Pour la France, valeur décimale. l’identificateur est 54. Paramètres régionaux Les paramètres régionaux sont spécifiés à l’aide d’une valeur. Identificateur décimal. Pour la France, l’identificateur est 1036. clavier La disposition du clavier est déterminée par le format d’identifiant des paramètres régionaux d’entrée, constitué par une combinaison de la valeur hexadécimale de l’identificateur linguistique et d’un identificateur de périphérique. Utilisez la valeur du paramètre keyboard figurant dans le Registre sous HKEY_LOCAL_MACHINE \SYSTEM\ControlSet001\Control \Keyboard Layouts et précédez-la de la valeur du paramètre régional convertie en hexadécimal. Pour la France, cette valeur est 0x40c. Personnaliser l’image Paramètre Description Valeur fuseauhoraire Le fuseau horaire de l’endroit où se situe l’ordinateur est spécifié par une chaîne. Sa longueur maximale est de 256 caractères. De nouveaux fuseaux horaires peuvent apparaître dans les versions futures. Si vous souhaitez ajouter la prise en charge d’un nouveau fuseau horaire, vous devez taper la chaîne exacte correspondante. Voir le tableau suivant. transparence Valeur booléenne déterminant l’utilisation de la transparence. 0 ou 1. La valeur 0 indique qu’aucune transparence n’est utilisée. Liens utiles pour le remplissage de la section <defaults> Si vous souhaitez consulter la liste complète des valeurs langue, emplacement, paramètres régionaux et clavier qu’il est possible de renseigner, ces liens vous intéresseront : j http://msdn.microsoft.com/library/default.asp?url=/library/en-us/intl/nls_238z.asp ; http://msdn.microsoft.com/library/default.asp?url=/library/en-us/intl/nls_locations.asp ; j http://www.microsoft.com/globaldev/reference/lcid-all.mspx. j Implémenter la partie accueil au premier démarrage Windows 1. Après avoir démarré pour la première fois son ordinateur, l’utilisateur arrive sur l’écran d’accueil de premier démarrage de Windows Vista en mode personnalisé (voir fig. 7.8). 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Voici un exemple d’un accueil de premier démarrage Windows remodelé à l’aide d’un fichier Oobe.xml de personnalisation. Voici le rendu visuel qu’a l’utilisateur final devant les yeux au moment où il démarre pour la première fois son nouvel ordinateur Windows Vista. Nous sommes dans le cas où l’image a déjà été appliquée. 2. Cet écran d’accueil doit retranscrire les options d’emplacement géographique et d’utilisation du clavier ainsi que le logo de constructeur (ou d’entreprise) paramétrés dans Oobe.xml. Cliquez sur Suivant. 3. La fenêtre qui suit vous montre deux contrats d’utilisation : celui de Microsoft et le vôtre (paramétré dans Oobe.xml). Vous ne pouvez passer qu’à l’étape suivante qu’en cochant l’acceptation des deux contrats et en cliquant sur Suivant (voir fig. 7.9). 275 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.8 : Première fenêtre d’accueil de premier démarrage de Windows Figure 7.9 : Les Contrats d’utilisation 276 Personnaliser l’image 4. Configurez votre compte d’utilisateur et cliquez sur Suivant. Figure 7.10 : Renseignement du compte utilisateur 5. Entrez un nom à l’ordinateur et choisissez un fond d’écran. Vous remarquez que certains fonds d’écran sont personnalisés. Cliquez sur Suivant. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.11 : Choix du nom de l’ordinateur et du fond d’écran. 277 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 6. Vérifiez les paramètres d’heure et de date (provenant de Oobe.xml) et cliquez sur Suivant. Figure 7.12 : Vérification des paramètres de date et d’heure 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 7. Enfin, juste avant de terminer la personnalisation de l’installation, vous pouvez consulter les offres. Lorsque vous sélectionnez une offre, vous serez redirigé vers le lien de cette offre, une fois l’installation terminée et votre compte d’utilisateur logué. Figure 7.13 : Consultation des offres personnalisées 278 Personnaliser l’image 8. Cliquez sur Démarrer pour finaliser l’installation. Description de la partie Accueil Windows La section <useroobe> Le tableau suivant indique les paramètres disponibles d’Oobe.xml pour la section <useroobe> et leurs valeurs autorisées. Tableau 7.5 : Description de la section <useroobe> du fichier Oobe.xml Description Valeur oemStrip Chemin du logo à apparaître dans le volet de prévisualisation Détails de l’ordinateur de l’Accueil Windows. Ce paramètre doit contenir l’espace de noms xmlns="http://schemas.microsoft .com/windows/oobetasks/v1". Chemin d’un fichier .png. La taille maximale est de 250 x 30 pixels. name Nom de l’offre. Apparaît dans la section de titre du volet précédent. Chaîne d’une longueur maximale de 255 caractères. icône Chemin absolu vers l’icône d’offre. Chemin d’accès absolu à un fichier .ico ou autre. Obligatoire. description Courte description de l’offre. Chaîne d’une longueur maximale de 255 caractères commande Chemin du fichier exécutable. Chemin absolu du fichier exécutable. sortPriority Valeur numérique déterminant l’ordre de Valeur numérique comprise entre 1 l’offre. Les nombres les plus importants et 99 inclus. La valeur par défaut est 1. ont la priorité la plus haute. Par conséquent, un élément ayant un numéro de priorité de tri élevé (comme 94) apparaîtra avant un élément un numéro plus faible (comme 7). infotip Courte description de l’offre affichée sur Chaîne d’une longueur maximale de pointage de la souris. 255 caractères. mots clés Mots-clés utilisés à des fins de recherche. Chaîne délimitée par un point-virgule (;). Prévisualisation Image Chemin d’un fichier .png pour l’offre. Chemin absolu d’un fichier .png. 128 x 128 pixels. Si cette valeur est omise, le fichier spécifié pour la valeur de <icon> correspondant à l’offre sera affiché à sa place (si le contenu du fichier .ico peut être mis à l’échelle 126 x 126). 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Paramètre 279 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Paramètre Description Valeur Prévisualisation d’arrière−plan Chemin d’un fichier .png pour l’arrièreplan de l’offre OEM. Chemin absolu d’un fichier .png. La taille maximale est de 800 x 178 pixels. Textdémarrage Courte description de la tâche de démarrage. Chaîne d’une longueur maximale de 64 caractères. titre Texte de titre de l’offre. Chaîne d’une longueur maximale de 255 caractères. puce Crée une puce en face du paragraphe de texte. Chemin absolu d’un fichier .png. texte Texte décrivant l’offre. Chaîne d’une longueur maximale de 255 caractères Implémenter la partie Accueil Windows 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Une fois l’installation terminée, l’utilisateur ouvre sa session et l’Accueil Windows s’ouvre automatiquement. Cette fois-ci l’Accueil Windows est personnalisé grâce au fichier Oobe.xml. Figure 7.14 : Accueil Windows personnalisé 280 Personnaliser l’image Les entreprises peuvent se servir de l’Accueil Windows personnalisé pour proposer aux utilisateurs des liens vers l’outil helpdesk interne, vers l’intranet, vers des applications communes, la vie de l’entreprise etc. C’est un moyen mis à disposition des services informatiques pour garder un contact avec l’utilisateur afin qu’il ait sous la main les moyens de contacter facilement son service informatique. Cela augmentera la satisfaction de l’utilisateur. Description de la partie offres d’abonnement auprès d’un fournisseur de services Internet La section <oem> Le tableau suivant indique les paramètres disponibles pour Oobe.xml et leurs valeurs autorisées pour la section <oem> de Oobe.xml lorsqu’elles sont utilisées pour des offres d’abonnement auprès de fournisseurs de services Internet. Tableau 7.6 : Description de la section <oem> en vue de l’inscription d’un fournisseur d’accès Internet Description Valeur nom Nom du fournisseur. Utilisé comme titre chaîne de l’offre type d’offre Doit être un type de liste d’offres de fournisseurs de services Internet (ISP). list showin Paramètre déterminant l’endroit où est affichée l’offre. tous informations Description plus approfondie de l’offre. Chaîne avec au maximum 60 caractères imagepath Chemin absolu d’un fichier .bmp. Chemin absolu d’un fichier 32 bits .bmp ou .gif. 32 x 32 pixels. Les fichiers PNG et ICO ne sont pas pris en charge. detailsfilename Fichier contenant des informations concernant l’offre. Si cette étiquette est omise, le contenu de l’étiquette <informations> est de nouveau affiché sur la page d’informations. Chemin absolu d’un fichier .rtf. Les graphiques intégrés ne peuvent pas être affichés. shellexecute Chemin du fichier exécutable pour l’offre. Chemin absolu du programme d’installation pour l’offre. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Paramètre 281 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Les conditions dans Oobe.xml Chaque tâche peut être affichée ou cachée aux utilisateurs en configurant certains paramètres conditionnels. Les conditions sont interprétées à chaque fois que l’Accueil Windows est démarré. Si aucune condition n’est exprimée, l’Accueil Windows affiche alors la tâche par défaut. Les conditions sont cumulatives, ce qui signifie que la somme de toutes les conditions exprimées est utilisée comme logique d’affichage. Les conditions sont exprimées par un nom et peuvent contenir un jeu de paramètres. Chaque condition appartient à l’espace de nom shcond://v1. Elles sont par conséquent exprimées sous la forme <nom de condition= "shcond://v1# %conditionName%">. Chaque condition peut également s’inverser à l’aide de l’attribut invert="true". Par exemple, pour afficher une tâche dans toutes les versions de Windows Vista à l’exception de Windows Vista Ultimate, utilisez la condition suivante : <nom de condition="shcond://v1#SkuEquals" invert="true"> <param name="Sku" value="Ultimate" /> </condition> Le tableau suivant indique les noms de condition, leurs paramètres, leurs valeurs et leurs descriptions : 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Tableau 7.7 : Description des conditions utilisables dans Oobe.xml 282 Nom de condition Paramètres Valeurs Description RegvalEquals Regkey Regval RegvalExpected Chemin de la clé de registre Nom de la valeur de Registre Valeur de Registre attendue La valeur de Registre est la valeur attendue. RegvalExists Regkey Regval Chemin de la clé de Registre Nom de la valeur de Registre La valeur de Registre existe. RegkeyExists Regkey Chemin de la clé de Registre La clé de Registre existe. IsMachineOnDomain Aucun Aucun L’ordinateur est sur un domaine. IsUserAdmin Aucun Aucun L’utilisateur est un administrateur. IsAuxDisplay Connected Aucun Aucun Un moniteur auxiliaire (Windows SideShow) est connecté. IsMobilePC Aucun Aucun L’ordinateur est un ordinateur portable. IsOfflineFiles Enabled Aucun Aucun Des fichiers hors connexion ont été activés. La maintenance de l’image Paramètres Valeurs Description SkuEquals Sku Nom de SKU. Nom faisant référence à la version du système d’exploitation. Lors de la définition de cette condition, n’utilisez pas le nom de référence (SKU) complet. Utilisez au lieu de cela les valeurs qui correspondent à la référence souhaitée. Windows Vista Édition Familiale Basique : homebasic. Windows Vista Édition Familiale Premium : homepremium. Windows Vista Professionnel : business. Windows Vista Entreprise : enterprise. Windows Vista Édition Intégrale : ultimate. IsTabletPC Aucun Aucun L’ordinateur est un Tablet PC. IsTouchAvailable Aucun Aucun L’ordinateur a un périphérique de numérisation tactile activé. DateInRange 1. Date et heure 2. Date En combinant ces deux conditions, on peut obtenir une offre valide pendant un certain laps de temps. Définissez une plage de dates. Utilisez un format régional de date invariant. 1. Avant 2. Après La maintenance de l’image Le processus de déploiement ne s’arrête pas à l’unique projet de déploiement de Windows Vista sur les ordinateurs de l’entreprise à la place de Windows XP, par exemple. Il peut aussi être quotidien : dès qu’un nouvel employé arrive et qu’il a donc besoin d’un ordinateur fraîchement installé. Et c’est aussi un processus qui évolue dans le temps : de nouveaux équipements feront tôt ou tard leur apparition avec leurs nouveaux pilotes, des mises à jours et des Service Packs de Windows Vista. Pour être complet, le processus de déploiement doit fournir des outils qui permettent de mettre à jour les images capturées sans avoir forcément à les recréer, c’est-à-dire des outils qui permettent d’ajouter des packages, des packs de langue, des pilotes, des mises à jour à une image hors connexion (à froid), et bien d’autres. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 7.4. Nom de condition 283 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Ajouter une image dans une image L’un des grands avantages du format d’images WIM est l’instanciation unique. Si vous avez créé plusieurs images, vous avez la possibilité de les regrouper en une seule et même image. Et le poids de cette nouvelle image ne sera pas la somme des tailles des différentes images, mais uniquement la taille des fichiers communs de toutes les images additionnée à la taille des fichiers différents entre les images. C’est là l’une des autres qualités du format WIM : il est orienté fichier et non secteur. Cela offre un ensemble de possibilités, notamment le travail en mode Delta dans l’instanciation des images. Lorsque l’on ajoute l’image 2 à l’image 1, les seuls fichiers copiés sont les fichiers différents de l’image 2. Cela permet d’économiser sur trois images les deux tiers de l’espace disque. Si on le rapporte à des tailles de masters réelles – on parle alors de gigaoctets et non de mégaoctets –, multiplié par le nombre de masters matériel et service, ce n’est plus négligeable. À présent, prenons comme exemple l’ajout d’une image image1.wim à l’image image2 .wim. Pour cela, il faut utiliser la commande ImageX avec le commutateur /export. IMAGEX /EXPORT 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Exporte une copie du fichier .wim spécifié vers un autre fichier .wim. Les fichiers source et destination doivent utiliser le même type de compression. 284 Syntaxe : imagex /export [fichier_src numéro_src | nom_src dest_fichier nom_dest] {/boot | /check | /compress [type] | /ref [splitwim.swm]} fichier_src Le chemin du fichier .wim contenant l’image à copier. numéro_src Le numéro qui référence le volume spécifique dans le fichier .wim. nom_src Le nom qui identifie l’image dans le fichier source .wim. dest_fichier Le chemin du fichier .wim qui recevra l’image à copier. nom_dest Le nom unique qui identifie l’image dans le fichier .wim de destination. /boot Marque une image de volume comme démarrable. Disponible seulement pour les images Windows PE. Une seule image de volume peut être marquée comme démarrable dans un fichier .wim. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. La maintenance de l’image /compress [maximum | rapide | aucune] Spécifie le type de compression utilisée pour l’opération de capture initiale. L’option maximum propose la meilleure compression, mais le temps de capture de l’image est le plus long. L’option rapide propose une compression d’image plus rapide, mais les fichiers résultants ont une taille plus importante que ceux compressés avec l’option maximum. C’est également le type de compression par défaut, utilisé si vous laissez ce paramètre vide. L’option aucune ne compresse pas du tout l’image capturée. /ref splitwim.swm Active la référence des fichiers .wim divisés (SWM). splitwim.swm est le nom et la situation des fichiers divisés supplémentaires. Les caractères génériques sont acceptés. À cela, il faudra ajouter le chemin de l’image ainsi que son numéro d’index, puis terminer par le chemin de l’image de destination : C:\Program Files\Windows AIK\Tools\x86>ImageX /export c:\images\image1.wim 1 c:\images\image2.wim "image1" ImageX Tool for Windows Copyright (C) Microsoft Corp. 1981-2005. All rights reserved. Exporting: [c:\images\image1.wim, 1] -> [c:\images\image2.wim] Progress: 100% Successfully exported image #1. ImageX /export Lorsque vous utilisez la commande ImageX /export, il est important d’indiquer le numéro d’indexation de l’image source, même si le fichier ne possède qu’une image. Autrement, la commande ne fonctionnera pas. Il n’y aura pas de message d’erreur, uniquement un retour à l’aide sur la commande image. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Une fois cette opération terminée, image1 se trouve dans le fichier image2.wim. Le Gestionnaire de packages Le Gestionnaire de packages est un outil de ligne de commandes (Pkgmgr.exe) que vous pouvez utiliser hors connexion pour installer, pour supprimer ou pour mettre à jour des packages Windows, des pilotes, des applications, des mises à jour de sécurité, des Service Packs. Vous pouvez ajouter les packages fournis sous forme de fichiers .cab à 285 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 une image système Windows hors connexion. Le Gestionnaire de packages peut également activer ou désactiver des fonctionnalités de Windows, hors connexion ou bien sur une installation de Windows en cours d’exécution. Le Gestionnaire de packages peut considérer un fichier de réponses d’installation sans assistance comme une entrée et configurer les paramètres répertoriés dans la passe de configuration OfflineServicing. Le Gestionnaire de packages peut effectuer les tâches suivantes : j installer ou désinstaller des correctifs logiciels ; j installer des packs de langues ; j ajouter des pilotes de matériel ; j activer ou désactiver des fonctionnalités de Windows ; j accepter un fichier de réponses comme entrée (paramètres OfflineServicing uniquement) ; j ajouter des packages à une image de Windows hors connexion ; j installer ou désinstaller plusieurs packages avec une seule chaîne de commandes. Le Gestionnaire de packages peut fonctionner sur une image Windows montée ou appliquée. Il peut être utilisé avec d’anciens fichiers image Windows (.wim), mais non avec des images Windows plus récentes que la version installée du WAIK dans lequel le Gestionnaire de packages est distribué. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Le Gestionnaire de packages peut s’exécuter sur les systèmes d’exploitation suivants : 286 j Windows XP SP2 ; j Windows Server 2003 SP1 ; j Windows Vista. Certains packages exigent que d’autres packages soient d’abord installés. En raison de cette condition de dépendance, si vous installez plusieurs packages, procédez de l’une des manières suivantes : j Utilisez un fichier de réponses. En transmettant un fichier de réponses au Gestionnaire de packages, plusieurs packages peuvent être installés dans l’ordre correct. C’est la méthode recommandée pour installer plusieurs packages. j Installez ou supprimez plusieurs packages dans une seule commande en les séparant par un point-virgule dans une liste. Les packages peuvent apparaître dans n’importe quel ordre. Le Gestionnaire de packages installe ou supprime les packages dans l’ordre correct. La maintenance de l’image La commande Pkgmgr.exe Avant de détailler l’utilisation du Gestionnaire de packages et la manière de mettre à jour une image, voici les descriptions des commutateurs de l’outil en ligne de commande Pkgmgr.exe. PKGMGR Installe, désinstalle, configure et met à jour des fonctionnalités et des packages pour Windows Vista. pkgmgr.exe [/?] [/h] [/help] [/l:nom_fichier] [/ip] [/iu:nom_fonctionnalité_Windows] [/m:répertoire_package] [/n:fichier_réponses] [/norestart] [/o:chemin_disque_système; chemin_répertoire_Windows_hors_connexion] [/p:nom_package] [/quiet] [/s:répertoire_sandbox] [/up:nom_package] [/uu:nom_fonctionnalité_Windows] /?, /h, /help Affiche l’aide lorsque cette commande est exécutée sans option. Utilisable en ligne ou hors connexion. /ip Installe les packages. Le nom de package respecte la casse. Exige que les packages soient désignés par l’option /m ou par l’option /p. Plusieurs packages peuvent être installés avec une seule commande et doivent être séparés par des points-virgules. Utilisable en ligne ou hors connexion. Vous devez pointer vers le répertoire du package développé ; une option /ip doit aussi être accompagnée d’une option /m. /l: nom_fichier Désigne le fichier journal pour la sortie de diagnostic. Utilisable en ligne ou hors connexion. Les journaux par défaut sont situés dans le répertoire %WINDIR%\logs\cbs\cbs.log. Setupact.log est un journal complet et Setuperr.log ne répertorie que les erreurs. L’enregistrement dans un journal ne fonctionne pas lors de l’installation depuis un support en lecture seule, comme un CD Windows PE. /iu: nom_ fonction-nalité _Windows 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Syntaxe : Spécifie la fonctionnalité Windows à activer. Plusieurs fonctionnalités Windows peuvent être installées avec une seule commande et doivent être séparées par des points-virgules. Utilisable en ligne ou hors connexion. Si vous installez une mise à jour, vous avez alors besoin du nom de la mise à jour si son package 287 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 est dans le package Windows Foundation. Si ce n’est pas le cas, l’option /iu exige aussi l’identité du package spécifiée par l’option /p, qui est supposée être par défaut l’option de Windows Foundation pour l’option /iu. Si ce n’est pas le cas, annulez cette option. /m: répertoire _package /n: fichier _réponses 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 /norestart Spécifie le nom du fichier de réponses d’installation sans assistance. Utilisable en ligne ou hors connexion. Toutes les installations sans assistance exigent l’option /n. Supprime le redémarrage. Si le redémarrage n’est pas nécessaire, cette commande ne fait rien. Utilisable en ligne seulement. Utilisable avec l’option /quiet. /o: chemin_disque _système ; chemin _répertoire _Windows _hors _connexion Spécifie une installation hors connexion. Le chemin_disque_système définit la situation du Gestionnaire de démarrage, d’après le mappage donné par le système d’exploitation hôte. Chemin _répertoire_Windows_hors_connexion spécifie le chemin complet du répertoire Windows hors connexion tel qu’il est vu par le système d’exploitation actif. Toutes les opérations hors connexion exigent l’option /o pour spécifier l’image dont vous avez l’intention d’effectuer la maintenance hors connexion. /p: nom_package Installe la totalité du package. Utilisable hors connexion. Exigé pour l’option /up. /quiet S’exécute en mode silencieux. Aucune interface utilisateur, ni de sortie console n’est fournie. Si un redémarrage est nécessaire, celui-ci est forcé automatiquement, sans afficher de boîte de dialogue de demande de confirmation. Utilisable en ligne ou hors connexion. /s: répertoire _sandbox 288 Spécifie le répertoire avec le manifeste et la charge utile du package. Des répertoires source supplémentaires peuvent être spécifiés après un point-virgule. Utilisable hors connexion. Exigé pour l’option /up. Si vous installez un package, vous devez pointer vers le répertoire du package développé, auquel cas une option /ip doit aussi être accompagnée d’une option /m. Spécifie le répertoire sandbox dans lequel les fichiers sont extraits. Cette option est nécessaire pour un traitement correct des fichiers La maintenance de l’image lors de l’installation des packages depuis un réseau. Utilisable en ligne ou hors connexion. /up: nom _package Désinstalle les packages. Exige que les packages soient désignés par l’option /m ou par l’option /p. Plusieurs packages peuvent être désinstallés avec une seule commande et doivent être séparés par des points-virgules. Utilisable hors connexion. /uu: nom_fonctionnalité_Windows Spécifie la fonctionnalité de Windows à désactiver. Une fonctionnalité au moins de Windows doit être spécifiée. Plusieurs fonctionnalités Windows peuvent être désactivées avec une seule commande et doivent être séparées par des points-virgules. Utilisable en ligne ou hors connexion. L’option /uu fonctionne de la même manière que l’option /iu. Ajouter des pilotes à une image de Windows hors connexion Un scénario très intéressant consiste à modifier l’image .wim de référence à froid pour y rajouter des pilotes pour de nouveaux équipements. Pas besoin de recréer une installation de référence sur un ordinateur de test pour faire vivre l’image. Et le ou les pilotes rajoutés ne seront utilisés que dans la phase de détection Plug and Play du matériel. Vous pouvez utiliser le Gestionnaire de packages pour installer un ou plusieurs pilotes de périphériques dans une image de Windows hors connexion. Vous pouvez ainsi ajouter à Windows, avant l’installation, des pilotes de périphériques indispensables au démarrage. Les pilotes indispensables au démarrage sont insérés sur le système. L’insertion d’un pilote est le processus consistant à installer un pilote sur un ordinateur qui est ou non doté d’un périphérique pour ce pilote. Généralement, cela comprend la copie des fichiers de pilote vers un emplacement de destination et la création du service. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Lorsque vous utilisez le Gestionnaire de packages pour installer un pilote de périphérique dans une image hors connexion, le pilote de périphérique est ajouté au magasin de pilotes. Le magasin de pilotes est un emplacement sur l’ordinateur qui contient tous les pilotes pour cet ordinateur. Lorsque le Plug and Play est exécuté, les périphériques détectés sont associés aux pilotes de périphériques dans le magasin de pilotes. Le magasin de pilotes remplace Drivers.cab. Pour ajouter des pilotes à une image de Windows hors connexion : 1. Recherchez les fichiers .inf des pilotes de périphériques que vous souhaitez installer sur votre image de Windows. Vous pouvez les chercher sur le site Internet de l’éditeur. Par exemple, créez un répertoire C:\pilotes qui contiendra les fichiers de ce pilote. 289 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 2. Utilisez Windows SIM : ouvrez un catalogue existant en cliquant avec le bouton droit de la souris sur Sélectionner une image Windows ou un fichier catalogue et en spécifiant le type de fichier catalogue dans le menu contextuel (.clg), ou créez un nouveau catalogue en cliquant sur Créer un catalogue dans le menu Outils. Vous allez créer un fichier de réponses contenant les chemins d’accès aux pilotes de périphériques à installer : 3. Ajoutez le composant Microsoft-Windows-PnpCustomizationsNonWinPE à votre fichier de réponses dans la passe de configuration OfflineServicing. 4. Développez le nœud Microsoft-Windows-PnpCustomizationsNonWinPE dans le fichier de réponses. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur DevicePaths, puis sélectionnez Insérer un nouvel élément PathAndCredentials. Un nouvel élément est intégré à la liste PathAndCredentials. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.15 : Élément PathAndCredentials 290 5. Si vous devez rajouter plusieurs pilotes qui se trouvent à plusieurs emplacements différents, alors ajoutez autant d’élément sur la liste PathAndCredentials qu’il y a d’emplacements différents à ajouter. 6. Dans les propriétés du composant Microsoft-Windows-Pnp CustomizationsNon WinPE, spécifiez le chemin d’accès au pilote de périphérique et les informations d’identification utilisées pour accéder au fichier si celui-ci réside sur un partage réseau. Figure 7.16 : Configuration du chemin d’accès au pilote La maintenance de l’image Gestion de l’élément Key En ajoutant plusieurs éléments de la liste PathAndCredentials, vous pouvez inclure plusieurs chemins d’accès aux pilotes de périphériques. Si vous ajoutez plusieurs éléments de la liste, vous devez incrémenter la valeur de Key pour chaque chemin. Par exemple, vous pouvez ajouter deux chemins d’accès distincts dans lesquels la valeur de Key égale 1 pour le premier chemin d’accès et la valeur de Key égale 2 pour le second chemin d’accès. 7. Enregistrez le fichier de réponses sous le nom pilotes.xml par exemple et quittez Windows SIM. Le fichier de réponses doit être similaire à l’extrait suivant : 8. Montez l’image de Windows dans laquelle vous voulez installer les pilotes à l’aide d’ImageX. Tapez imagex /mountrw C:\images\moninstall.wim 1 C:\mount, où l’image de référence à modifier se trouve dans le répertoire C:\images et s’appelle moninstall.wim et le répertoire de montage s’appelle C:\mount. La première image de Windows dans le fichier moninstall.wim est montée sur C:\mount. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend"> <settings pass="offlineServicing"> <component name="Microsoft-Windows-PnpCustomizationsNonWinPE" ✂ processorArchitecture="x86" publicKeyToken="31bf3856ad364e35" ✂ language="neutral" versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas ✂ .microsoft.com/WMIConfig/2002/State" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> <DriverPaths> <PathAndCredentials wcm:action="add" wcm:keyValue="1"> <Credentials> <Domain>PUZZMANIA</Domain> <Password>*</Password> <Username>Administrateur</Username> </Credentials> <Path>C:\Pilotes</Path> </PathAndCredentials> </DriverPaths> </component> </settings> <cpi:offlineImage cpi:source="catalog:c:/images/puzzmaniainstall.clg" ✂ xmlns:cpi="urn:schemas-microsoft-com:cpi" /> </unattend> Voici la définition de la commande imagex /mountrw : 291 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 IMAGEX /MOUNTRW Monte un fichier .wim de Windows XP SP2, de Windows Server 2003 SP1 ou de Windows Vista, avec droit de lecture/écriture vers un répertoire spécifié. Une fois que le fichier est monté, vous pouvez voir et modifier toutes les informations contenues dans le répertoire. Syntaxe : imagex /mountrw [fichier_image numéro_image | nom_image chemin_image] {/check} fichier_image Le nom et le chemin du fichier .wim à monter avec les droits de lecture/écriture. numéro_image Le numéro qui référence le volume spécifique dans le fichier .wim. nom_image Le nom qui référence l’image dans le fichier .wim. chemin_image Le chemin du fichier où l’image spécifiée sera montée. /check Vérifie l’intégrité du fichier .wim. Si cette option n’est pas mentionnée, les vérifications existantes sont supprimées. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Utilisation de la commande Imagex /mountrw lors de l’utilisation du Gestionnaire de packages Veillez à utiliser la commande Imagex avec le commutateur /mountrw lorsque vous montez une image en vue d’une utilisation avec le Gestionnaire de packages et non le commutateur /mount car celui-ci ne permettrait pas au Gestionnaire de packages de modifier l’image. 292 9. Activez la journalisation dans un fichier journal distinct de certaines actions d’injection de pilote de périphérique. Sur l’ordinateur sur lequel vous exécutez le Gestionnaire de packages, modifiez la clé de Registre DebugPkgMgr située dans HKLM\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Device Installer et donnez-lui la valeur 0x01. Cela crée un fichier Drivers.log pendant l’injection du package de pilote. Ce fichier journal enregistre toutes les actions du processus d’injection du pilote. La maintenance de l’image Figure 7.17 : Création de la nouvelle valeur DWORD DebugPkgMgr 10. Utilisez le Gestionnaire de packages pour appliquer le fichier de réponses de l’installation sans assistance à l’image de Windows Vista montée. Spécifiez un emplacement pour le fichier journal à créer. Tapez : pkgmgr /o:"C:\mount\;C:\mount\Windows" logfile.txt". /n:"C:\pilotes.xml" /l:"C:\pkgmgrlogs\ Les fichiers .inf référencés dans le chemin d’accès du fichier de réponses sont ajoutés à l’image de référence Windows Vista. Vous pouvez ouvrir le fichier Drivers.log et examiner les actions d’injection du pilote de Gestionnaire de packages. Un fichier journal est créé dans le répertoire C:\pkgmgrlogs\. Examinez le contenu du répertoire \Windows\inf dans l’image de Windows Vista montée pour vérifier que les fichiers .inf ont été installés. Les pilotes ajoutés à l’image de Windows sont nommés oem*.inf. Cette opération assure que les nouveaux pilotes intégrés sur l’ordinateur portent un nom unique. Ainsi, les fichiers Pilote1.inf et Pilote2 .inf sont renommés oem0.inf et oem1.inf. 11. Enfin, démontez le fichier .wim et validez les modifications. Tapez : imagex /unmount /commit C:\mount. L’image de Windows est fermée et prête à repartir dans votre processus de déploiement. Vous avez mis à jour le contenu de l’image à partir de votre poste, sans pour autant avoir à rejouer un Sysprep et une recréation d’image. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Figure 7.18 : Contenu du répertoire \Windows\inf de l’image montée Activer ou désactiver les fonctionnalités Windows lorsque le système d’exploitation est hors connexion Pour activer ou désactiver des fonctionnalités Windows d’une image Windows hors connexion, créez un fichier de réponses d’installation sans assistance avec Windows SIM 293 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 et utilisez-le comme entrée pour le Gestionnaire de packages. Un peu comme ce que vous venez de le faire avec l’ajout de pilotes mais les composants à utiliser ne sont pas les mêmes. 1. Utilisez Windows SIM : ouvrez un catalogue existant en cliquant avec le bouton droit de la souris sur Sélectionner une image Windows ou un fichier catalogue et en spécifiant le type de fichier catalogue dans le menu contextuel (.clg), ou créez un nouveau catalogue en cliquant sur Créer un catalogue dans le menu Outils. 2. Développez le catalogue dans le volet Image Windows et développez les lignes Packages, puis Foundation. Figure 7.19 : Le package Windows Foundation 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Microsoft-Windows -Foundation-Package et cliquez sur Ajouter au fichier de réponses. Figure 7.20 : Configuration du package Windows Foundation 294 La maintenance de l’image 4. Cliquez sur Activé ou sur Désactivé (Enabled ou Disabled) près des fonctionnalités que vous souhaitez activer ou désactiver. Cliquez sur la flèche pour sélectionner le contraire. 5. Vous devrez peut-être développer un élément pour voir tous ses enfants. Le parent doit être activé si l’un de ses enfants est activé. 6. Cliquez sur Outils dans le menu principal et cliquez sur Valider le fichier de réponses. 7. Corrigez toutes les erreurs qui apparaissent dans le volet Messages et sauvegardez le fichier de réponses, par exemple sous le chemin C:\addwinfeatures.xml. 8. Montez l’image Windows hors connexion. Tapez imagex /mountrw C:\images\moninstall.wim 1 C:\mount, où l’image de référence à modifier se trouve dans le répertoire C:\images et s’appelle moninstall.wim et le répertoire de montage s’appelle C:\mount. La première image de Windows dans le fichier moninstall.wim est montée sur C:\mount. 9. Dans l’Invite de commandes, exécutez la commande suivante : pkgmgr /o:"C:\mount\;C:\mount\Windows" /n:"C:\addwinfeatures.xml". 10. Enfin, démontez le fichier .wim et validez les modifications. Tapez : imagex /unmount /commit C:\mount. L’image de Windows est fermée et prête à repartir dans votre processus de déploiement. Vous avez ajouté, dans cet exemple, l’installation de la fonctionnalité Windows de serveur web personnel comme effective pour chaque nouvelle installation faite à partir de cette image. Pour installer ou supprimer des packages à une image hors connexion, procédez de la sorte : 1. Utilisez Windows SIM : ouvrez un catalogue existant en cliquant avec le bouton droit de la souris sur Sélectionner une image Windows ou un fichier catalogue et en spécifiant le type de fichier catalogue dans le menu contextuel (.clg), ou créez un nouveau catalogue en cliquant sur Créer un catalogue dans le menu Outils. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Installer ou supprimer des packages hors connexion à l’aide du Gestionnaire de package 2. Cliquez sur Insérer dans le menu principal et sélectionnez Packages. 3. Cherchez le package désiré et cliquez sur Ouvrir. Les packages sont des fichiers .cab. 4. Validez et sauvegardez le fichier de réponses, par exemple sous le chemin C:\newpackage.xml. 5. Montez l’image Windows hors connexion. Dans une Invite de commandes, tapez imagex /mountrw C:\images\moninstall.wim 1 C:\mount, où l’image de 295 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 référence à modifier se trouve dans le répertoire C:\images et s’appelle moninstall .wim et le répertoire de montage s’appelle C:\mount. La première image de Windows dans le fichier moninstall.wim est montée sur C:\mount. 6. Dans la même fenêtre d’Invite de commandes, tapez la commande suivante : pkgmgr /o:"C:\mount\;C:\mount\Windows" /l:"C:\pkgmgrlogs\logfile.txt". /n:"C:\newpackage.xml" 7. Ouvrez le fichier journal afin de vérifier si le package a été ajouté avec succès. 8. Procédez aux modifications et au démontage de l’image. Tapez : imagex /unmount /commit C:\mount. Vous avez rajouté un package de type fichier .cab à une image à froid. Installer un pack de langues dans une image hors connexion Vous pouvez utiliser le Gestionnaire de packages pour installer un ou plusieurs modules linguistiques (packs de langues) dans une image de Windows hors connexion. L’ajout de plusieurs modules linguistiques à une image de Windows peut en augmenter la taille de façon importante. Un fichier d’image .wim de Windows Vista avec différents modules linguistiques peut comporter plusieurs gigaoctets de plus qu’un fichier image de Windows Vista en une seule langue. L’installation de grandes images de Windows sur le réseau risque de ralentir les installations. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Pour utiliser le Gestionnaire de packages afin d’installer un nouveau module linguistique : 1. Naviguez avec l’Explorateur Windows jusqu’à un ou plusieurs modules linguistiques à installer dans le fichier image de Windows. Les modules linguistiques sont enregistrés dans des fichiers .cab et sont appelés Lp.cab. 2. Utilisez Windows SIM pour créer un fichier de réponses contenant uniquement les modules linguistiques que vous souhaitez installer. Pour ajouter un module linguistique directement à un fichier de réponses : 3. Ouvrez un catalogue existant en cliquant avec le bouton droit de la souris sur Sélectionner une image Windows ou un fichier catalogue et en spécifiant le type de fichier catalogue dans le menu contextuel (.clg), ou créez un nouveau catalogue en cliquant sur Créer un catalogue dans le menu Outils. Cliquez sur Insérer dans le menu principal et sélectionnez Packages. Cherchez le package désiré et cliquez sur Ouvrir. Les packages sont des fichiers .cab. 4. Enregistrez le fichier de réponses en lui donnant le chemin C:\langpack.xml par exemple et fermez Windows SIM. 296 La maintenance de l’image Le fichier de réponses doit être similaire à l’extrait suivant : <?xml version="1.0" encoding="utf-8" ?> <unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend"> <servicing> <package action="install"> <assemblyIdentity name="Microsoft-Windows-LanguagePack-Package" ✂ version="6.0.5350.0" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="fr-FR" /> <source location="C:\LPs\fr-fr\lp.cab" /> </package> <package action="install"> <assemblyIdentity name="Microsoft-Windows-LanguagePack-Package" ✂ version="6.0.5350.0" processorArchitecture="x86" ✂ publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="fr-FR" /> <source location="C:\LPs\fr-FR\lp.cab" /> </package> </servicing> <cpi:offlineImage cpi:source="wim:C:\images\puzzmaniainstall.wim#Windows ✂ Vista ULTIMATE" xmlns:cpi="urn:schemas-microsoft-com:cpi" /> </unattend> 5. Utilisez ImageX pour monter l’image de Windows que vous souhaitez appliquer au module linguistique. Dans une Invite de commandes, tapez imagex /mountrw C:\images\moninstall.wim 1 C:\mount, où l’image de référence à modifier se trouve dans le répertoire C:\images et s’appelle moninstall.wim et le répertoire de montage s’appelle C:\mount. La première image de Windows dans le fichier moninstall.wim est montée sur C:\mount. 6. Utilisez le Gestionnaire de packages pour appliquer le fichier de réponses de l’installation sans assistance à l’image de Windows montée. Tapez : pkgmgr /o:"C:\mount\;C:\mount\Windows" /n:"C:\langpack.xml". 7. Utilisez Intlcfg.exe pour recréer le fichier Lang.ini et sélectionner les valeurs internationales par défaut. Lorsque vous ajoutez ou supprimez des modules linguistiques dans une image de Windows, vous devez recréer le fichier Lang.ini. Le fichier Lang.ini est utilisé pendant l’installation de Windows et contient une liste de tous les modules linguistiques disponibles, les emplacements des modules linguistiques et la langue par défaut à utiliser pendant l’installation de Windows. Recréez le fichier Lang.ini avec la commande suivante : intlcfg −genlangini −dist:C:\images −image:C:\mount –defaultlang:fr−FR –all:fr−FR. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Le module linguistique est installé dans l’image de Windows. Le fichier Lang.ini est recréé et comprend une liste des modules linguistiques installés. En outre, la langue par défaut à utiliser pendant le processus d’installation de Windows et la langue par défaut de l’installation de Windows sont définies à fr−FR. 8. Vous pouvez afficher les langues qui sont disponibles ou qui sont installées dans l’image de Windows avec l’option −report de la commande Intlcfg. Tapez : intlcfg −report −dist:C:\images −image:C:\mount. 297 Chapitre 7 Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Vérifiez que la langue installée apparaît. Voici un retour de cette commande : Reporting offline settings... The installed languages are: fr-FR: Type: Fully localized language Reporting distribution languages... The other available languages in the distribution are: No languages found The default system UI language is 040C System locale is 040c The default timezone is Romance Standard Time User locale for default user is fr-FR The location is 84 The active keyboards are: 0409:00000409, 040c:0000040c The default keyboard is 040c:0000040c 9. Procédez aux modifications et au démontage de l’image. Tapez : imagex /unmount /commit C:\mount. L’image de Windows est prête à être réinjectée dans votre processus de déploiement. Si vous voulez modifier la langue utilisée pendant l’installation de Windows, vous devez ajouter les ressources localisées de l’installation de Windows à la distribution de Windows. Les limitations du Gestionnaire de packages 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 Le Gestionnaire de packages possède tout de même un certain nombre de limitations qu’il vous faut connaître afin de mesurer au mieux son champ d’action : 298 j L’installation des packages sur un ordinateur distant à travers un réseau n’est pas prise en charge. L’image de Windows doit être présente sur le système local. Le Gestionnaire de packages peut prélever des packages sur un partage réseau, mais il doit les copier sur un répertoire temporaire local, accessible en écriture, appelé répertoire bac à sable (sandbox). j Le Gestionnaire de packages s’exécute à partir d’une Invite de commandes et comporte une interface utilisateur très limitée. j Si vous spécifiez un fichier de réponses avec le Gestionnaire de packages, seuls les paramètres spécifiés dans la passe de configuration OfflineServicing sont appliqués. Tous les autres paramètres dans le fichier de réponses sont ignorés. j Le Gestionnaire de packages peut être utilisé avec des fichiers image de Windows plus anciens (.wim), mais pas avec des images de Windows qui sont plus récentes que la version installée du WAIK de Windows Vista avec lequel le Gestionnaire de packages est distribué. En résumé j Le Gestionnaire de packages peut installer uniquement des fichiers .cab. Les composants de MSI doivent être installés en ligne à l’aide d’OCSetup. j N’utilisez pas le Gestionnaire de packages pour installer Windows PE. Le Gestionnaire de packages peut servir à la maintenance dans Windows PE des images appliquées hors connexion, mais les opérations de montage d’ImageX ne sont pas prises en charge. j Les Service Packs doivent être installés en ligne avec l’utilitaire d’installation Windows Update StandAlone. 7.5. En résumé Dans ces grandes lignes, le déploiement de Windows Vista n’a plus de secret pour vous. Vous savez capturer et appliquer une image. Vous savez également que Windows Vista met en œuvre un certain nombre d’outils qui permettent d’ajouter de la valeur, comme Oobe.xml et la mise à jour à froid d’une image. Ces outils offrent une grande souplesse dans la durée de vie de l’image dans le processus de déploiement. Utilisez-les. 7. Le déploiement des ordinateurs Windows Vista en entreprise – phase 2 299 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows 8.1 8.2 8.3 8.4 8.5 8.6 8.7 8.8 8.9 8.10 8.11 8.12 Le fonctionnement des services de déploiement Windows . . . . . . . Installer les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . . Les modes de fonctionnement des services de déploiement Windows Configurer les services de déploiement Windows . . . . . . . . . . . . . Configurer DHCP pour les services de déploiement Windows . . . . . Les images de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les images d’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les groupes d’images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte . . . . . Le programme de démarrage par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . WDSUTIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303 . 305 . 309 . 310 . 312 . 315 . 319 . 320 . 326 . 332 . 333 . 347 Le fonctionnement des services de déploiement Windows J usqu’à présent Windows Server 2003 ne disposait que d’un seul moyen de déploiement nommé RIS (Remote Installation Services, "services d’installation à distance"). Cet ensemble de services répondait aux besoins des entreprises, jusqu’à l’arrivée de Windows Vista qui bouleverse les méthodes de déploiement chez Microsoft. Pour répondre à ces changements, Windows Server 2003 SP2 inclut une version profondément remaniée de RIS désormais nommée "services de déploiement Windows" ou WDS, qui aide les entreprises à préparer l’arrivée de Windows Vista et de Windows Server 2008. WDS assure le stockage, l’administration et le déploiement des images qui utilisent le nouveau format WIM (Windows Imaging). Les services de déploiement Windows améliorent RIS sur plusieurs points : j la prise en charge native de Windows PE comme système d’exploitation d’amorçage ; j la prise en charge native du format de fichier WIM (Windows Imaging) ; j le composant serveur PXE extensible et plus performant ; j le nouveau menu d’amorçage client pour choisir le système d’exploitation. Les services de déploiement Windows réduisent le coût total de possession et la complexité des déploiements en apportant une solution de bout en bout pour déployer des systèmes d’exploitation Windows sur des ordinateurs sans systèmes d’exploitation. WDS prend en charge des environnements mixtes incluant Windows XP et Windows Server 2003. Services de déploiement Windows Les services de déploiement Windows sont livrés dans les services Pack 2 de Windows Server 2003. Cependant, les entreprises qui souhaitent utiliser ces services avant de déployer les services Pack les trouveront en téléchargement et peuvent les installer si les prérequis sont respectés. Le fonctionnement des services de déploiement Windows 8. Les services de déploiement Windows 8.1. Même si, dans l’ensemble, les démos ou les documents Microsoft montre l’exécution des services de déploiement Windows sur des serveurs Longhorn, il n’en reste pas moins que le composant peut être installé à partir des versions de serveurs Windows Server 2003 Service Pack 1. Il doit également fonctionner dans un environnement Active Directory, ou un serveur DHCP doit être présent avec des adresses disponibles ainsi que DNS. WDS (Windows Deployment Services) prend en charge nativement le format WIM et Win PE en version optimisée et en version personnalisée. Le composant PXE devient plus performant et plus facile à administrer grâce à un ensemble de commandes. 303 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows 8. Les services de déploiement Windows Globalement, WDS ressemble à RIS, puisque le premier prérequis pour installer WDS consiste à installer le service RIS. Sachez qu’avec les services de déploiement Windows, vous avez différents modes d’utilisation. On peut imaginer en effet que certaines entreprises possèdent déjà un environnement RIS avec des images. Si vous installez les services de déploiement Windows sur votre serveur RIS, les services de déploiement Windows vont pouvoir fonctionner en mode mixte et vous pourrez réutiliser vos images après les avoir converties. Cela signifie qu’il existe un chemin de migration entre les serveurs RIS actuels et les services de déploiement Windows. Libre à vous de repartir de zéro sur un serveur de services de déploiement Windows "propre" ou de réaliser une mise à niveau de votre serveur RIS. Figure 8.1 : Fonctionnement de Windows Deployment Services en six étapes Le fonctionnement des services de déploiement Windows se déroule en six étapes : 304 j Le poste démarre et demande une adresse DHCP. j Le serveur DHCP alloue une adresse. j Le client contacte le serveur de services de déploiement Windows. j Les services de déploiement Windows vérifient si le poste existe dans l’Active Directory. Installer les services de déploiement Windows j Les services de déploiement Windows répondent ou transfèrent la demande au service de déploiement Windows le plus proche. j L’image est installée sur le poste. 8.2. Installer les services de déploiement Windows L’installation des services de déploiement Windows est cependant très simple puisqu’il ne s’agit en fait que d’installer un service. Pour cela, vous devez aller dans le sous-répertoire WDS du répertoire WAIK. Installation des services de déploiement Windows Deux cas de figure sont possibles : l’installation des services de déploiement à partir d’un fichier téléchargé et l’installation à partir de l’ajout d’un composant du Services Pack 2 de Windows Server 2003. Nous avons souhaité montrer l’installation à partir d’un fichier téléchargé. Cela permet de présenter les prérequis, mais aussi d’accompagner les entreprises encore en Services Pack 1 de Windows 2003 Server. Figure 8.2 : Chemin de l’exécutable du service WDS 8. Les services de déploiement Windows Prérequis Avant de commencer l’installation des services de déploiement Windows, vous devez ajouter le service RIS. Pour cela, rendez-vous dans le menu Démarrer. Dans le Panneau de configuration, sélectionnez Ajout et suppression de programme, puis Ajout et suppression de composants Windows. Cochez la case Service d’installation à distance. 305 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Figure 8.3 : Ajout du service RIS comme prérequis d’installation des services de déploiement Windows Pour réaliser l’installation, procédez ainsi : 1. Placez-vous dans le répertoire WAIK\WDS pour lancer l’installation du service. Cliquez sur windows-deployment-services-update-x86.exe si votre serveur est une machine X86 ou sur windows-deployment-services-update-amd64.exe si votre serveur est une machine à base de processeurs 64 bits d’AMD. 2. Dans la fenêtre d’accueil Mises à jour des services de déploiement Windows pour Windows Server 2003, cliquez sur Suivant pour démarrer l’installation. 3. Acceptez les termes de licence en cliquant sur J’accepte. Cliquez sur Suivant pour passer à l’étape suivante. 8. Les services de déploiement Windows 4. À la fin de l’installation, si vous ne souhaitez pas redémarrer votre serveur, cochez la case Ne pas redémarrer, puis cliquez sur Terminer. Sinon, cliquez uniquement sur Terminer. Votre serveur rebootera en fin d’installation. Pour installer les services de déploiement Windows à partir d’une Invite de commandes, procédez ainsi : 1. Ouvrez une fenêtre d’Invite de commandes en tant qu’administrateur et placez-vous sur le dossier contenant l’installation du service. 2. Dans la fenêtre d’Invite tapez WINDOWS−DEPLOYMENT pour l’architecture de l’ordinateur et l’architecture du système d’exploitation. −SERVICES−UPDATE−X86 306 de /quiet commandes, /forcerestart Installer les services de déploiement Windows Figure 8.4 : Installation des services de déploiement Windows en ligne de commandes en mode silencieux avec un redémarrage forcé Une fois l’installation terminée, le serveur redémarre. Cependant, il faut vérifier que les services sont bien installés. Pour cela, vous pouvez aller dans les outils d’administration et vérifier la présence du service Héritage de service de déploiement Windows et des services de déploiement Windows. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.5 : Vérification des services de déploiement dans le menu Outils d’administration 307 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Vous pouvez également utiliser des options pour modifier le comportement de l’installation. Voici la liste d’option d’installation des services de déploiement Windows. Tableau 8.1 : Options d’installation des services de déploiement Windows Option Explication /help Vous pouvez l’utiliser dans la ligne de commandes pour répertorier ces options. /quiet Vous pouvez l’utiliser lorsque vous ne voulez aucune interaction utilisateur, ni affichage d’informations durant l’installation. /passive Vous pouvez l’utiliser lorsque vous ne voulez aucune interaction utilisateur, mais que vous voulez voir une barre d’état pour contrôler la progression de l’installation. /norestart Vous pouvez l’utiliser pour supprimer le redémarrage après l’installation. /forcerestart Vous pouvez l’utiliser pour vous assurer du redémarrage après l’installation. /warnrestart[:<secondes>] Vous pouvez l’utiliser lorsque vous voulez être averti avant le redémarrage de l’ordinateur, après l’installation. La valeur par défaut, si aucun argument n’est fourni, consiste à vous prévenir 20 secondes avant le redémarrage. /promptrestart Vous pouvez l’utiliser lorsque vous voulez qu’un message vous demande si un redémarrage est requis. /overwriteoem Vous pouvez l’utiliser si vous voulez remplacer des répertoires OEM existants et supprimer les fichiers existants dans les répertoires. /nobackup Vous pouvez l’utiliser si vous ne voulez pas sauvegarder les fichiers nécessaires à la désinstallation des services de déploiement Windows. /forceappsclose Vous pouvez l’utiliser lorsque vous voulez fermer les autres applications susceptibles d’empêcher l’ordinateur de redémarrer. 8. Les services de déploiement Windows /integrate:<chemin_complet> Vous pouvez l’utiliser pour installer les mises à jour logicielles avec les services de déploiement Windows. /log:<chemin_complet> 308 Vous pouvez l’utiliser pour créer un fichier journal dans le chemin indiqué. Les modes de fonctionnement des services de déploiement Windows 8.3. Les modes de fonctionnement des services de déploiement Windows Puisque les services de déploiement Windows se doivent d’assurer la transition et la convergence des différents formats d’image, ils prennent en charge trois modes de fonctionnement : hérité, mixte et natif. Le mode hérité Le mode hérité des services de déploiement Windows fonctionne de manière similaire aux services d’installation à distance (RIS). Dans ce mode, seul OSChooser est présent comme système d’exploitation de démarrage et seules les images RISETUP et RIPREP sont prises en charge. Les nouveaux outils de gestion des services de déploiement Windows ne sont pas utilisés ; les utilitaires RIS hérités sont les seuls à autoriser la gestion du serveur. Vous pouvez utiliser le mode hérité des services de déploiement Windows en installant la mise à jour des services de déploiement Windows, mais sans la configurer, par le biais de l’assistant d’installation ou à l’aide de WDSUTIL à partir d’une Invite de commandes. Le mode hérité n’est pas pris en charge par Windows Server 2003. Le mode mixte 8. Les services de déploiement Windows Le mode mixte des services de déploiement Windows décrit un état du serveur prenant en charge les services RIS hérités et la nouvelle fonctionnalité des services de déploiement Windows. En mode mixte, le menu OSChooser est disponible en même temps que les images de démarrage Win PE. Dans ce mode, il sera possible d’accéder aux anciens types d’images RISETUP et RIPREP par le biais d’OSChooser et les nouvelles images de format WIM seront disponibles en utilisant une image de démarrage Win PE (image de démarrage Windows Vista PE avec le client Services de déploiement Windows). Du point de vue du client, un menu de démarrage permettra d’effectuer des sélections dans RIS ou dans Windows Server Longhorn Win PE. D’un point de vue gestion, un administrateur utilisera les outils de gestion hérités pour administrer les images RISETUP et RIPREP et il utilisera les outils WDS pour administrer le serveur et les images WIM. Le mode mixte des services de déploiement Windows n’est disponible que dans Windows Server 2003. Vous l’obtenez en installant la mise à jour des services de déploiement Windows sur un serveur RIS configuré précédemment et en configurant WDS à l’aide de l’assistant d’installation ou de l’utilitaire WDSUTIL à partir d’une Invite de commandes. Le mode natif Le mode natif des services de déploiement Windows s’applique à un serveur WDS avec des images de démarrage Win PE uniquement. Dans ce mode, OSChooser n’est pas disponible et les images WIM sont le seul type d’images pris en charge pour le 309 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows déploiement vers les clients. La gestion du serveur s’effectue entièrement à partir des nouveaux utilitaires de gestion des services de déploiement Windows. Le mode natif des services de déploiement Windows est disponible sous Windows Server 2003, et Windows Server Longhorn Il est le seul mode des services de déploiement Windows pris en charge sous Windows Server Longhorn. Pour utiliser le mode natif sur un serveur Windows Server 2003, installez, mais ne configurez pas RIS, puis installez et configurez les services de déploiement Windows. Vous pouvez également forcer votre serveur à passer en mode natif en exécutant WDSUtil /set−server /ForceNative. 8.4. Configurer les services de déploiement Windows Une fois installés, les services de déploiement Windows ne sont pas pour autant fonctionnels. Il est nécessaire de les configurer. Pour configurer les services de déploiement Windows à partir de l’assistant, procédez ainsi : 8. Les services de déploiement Windows 1. Pour ouvrir le composant logiciel enfichable Services de déploiement Windows, activez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. Figure 8.6 : Lancement des services de déploiement Windows 310 Configurer les services de déploiement Windows 2. Dans le volet gauche du composant logiciel enfichable Services de déploiement Windows, cliquez avec le bouton droit de la souris sur le serveur, puis cliquez sur Configurer le serveur. 3. Dans la page d’accueil de l’Assistant Installation de Services de déploiement Windows, assurez-vous que votre environnement répond aux conditions énoncées, puis cliquez sur Suivant. 4. Entrez un chemin pour le dossier d’installation distante et cliquez sur Suivant. 5. Si vous choisissez d’installer les services de déploiement Windows sur le lecteur système, un message d’avertissement s’affiche. Cliquez sur Oui pour continuer l’installation, ou sur Non pour sélectionner un nouvel emplacement d’installation. Figure 8.7 : Avertissement d’installation sur le volume système Figure 8.8 : Installation d’un autre chemin d’accès que la partition système 8. Les services de déploiement Windows 6. Dans la fenêtre Emplacement du dossier d’installation à distance, saisissez le chemin d’accès, par exemple D:\RemoteInstall (voir fig. 8.9). 7. Dans la page de fin de l’Assistant Configuration des services de déploiement Windows, vous pouvez ajouter des images au serveur ou désélectionner la case à cocher Ajouter les images au serveur de déploiement Windows maintenant si vous souhaitez ajouter des images ultérieurement. Cliquez sur Terminer. 311 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Figure 8.9 : Paramètres initiaux du serveur Configuration des services de déploiement Windows Même si vous avez déjà configuré les services de déploiement Windows à partir de l’assistant d’installation, il est toujours possible de les configurer et de modifier la configuration à partir de la console d’administration. Pour cela, cliquez du bouton droit de la souris sur le nom de votre serveur, puis sélectionnez PXE Server Setting. 8. Les services de déploiement Windows Une fois la console lancée, vous pouvez voir vos services de déploiement Windows dans votre domaine Active Directory. En dessous du serveur se trouvent quatre icônes. j Images d’installation : vous y trouvez toutes les images parsées. j Images de démarrage : ici se trouve tout ce qui peut être bootable, Boot.wim (le Win PE optimisé pour l’installation de Windows Vista) ainsi que vos Win PE personnalisés. j Images héritées : c’est la partie où sont stockées toutes les anciennes images RIS réalisées à partir de Risetup. j Périphériques en attente : liste l’ensemble des machines autorisées ou non à se connecter au serveur WDS. 8.5. Configurer DHCP pour les services de déploiement Windows Nous avons vu en introduction que les services de déploiement Windows ont comme prérequis Active Directory et un serveur DHCP actif sur le réseau. Ils se basent sur l’environnement PXE, qui à son tour utilise DHCP. Dans le cas où l’entreprise 312 Configurer DHCP pour les services de déploiement Windows n’utiliserait qu’un seul serveur de déploiement, Il est nécessaire de modifier la configuration DHCP si les services de déploiement Windows et DHCP sont installés sur un seul serveur. L’option DHCP 60 Si votre serveur DHCP est installé sur le même serveur que les services de déploiement Windows, l’assistant Installation des services de déploiement Windows ajoute la balise 60 de l’option DHCP, avec le paramètre de client PXE sélectionné, à toutes les étendues DHCP en tant qu’option DHCP globale. C’est nécessaire pour qu’un client PXE de démarrage reçoive une notification de la présence d’un serveur PXE en écoute sur le réseau. Si vous ajoutez le service DHCP à un serveur ou les services de déploiement Windows sont existants, vous devez reconfigurer manuellement l’option DHCP 60. Vous disposez pour cela de deux possibilités : j la configuration à l’aide de la console d’administration Services de déploiement Windows ; j la configuration à l’aide de l’utilitaire WDSUTIL. Pour configurer l’option DHCP 60 à partir de la console Services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur le lien Serveurs pour développer la liste correspondante. 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le serveur, puis cliquez sur Propriétés. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.10 : Propriété du serveur de déploiement 313 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows 4. Dans la page Propriétés du serveur, cliquez sur l’onglet DHCP. 5. Dans la page Options DHCP, cliquez sur Configurer l’option DHCP 60 avec la valeur « PXEClient ». Figure 8.11 : Configuration de l’option DHCP 60 dans le serveur de déploiement Droits utilisateur Pour exécuter cette procédure, vous devez être membre du groupe Opérateurs de compte ou du groupe Administrateurs du domaine, ou avoir reçu par délégation les autorisations nécessaires. 8. Les services de déploiement Windows Le port 67 Si le service DHCP est installé sur le même serveur que les services de déploiement Windows, l’assistant de configuration des services de déploiement Windows configurera WDS en sélectionnant l’option Ne pas écouter sur le port 67. C’est nécessaire pour que les clients de démarrage puissent détecter le serveur DHCP sur le réseau. Si vous ajoutez le service DHCP à un serveur de services de déploiement Windows existant, vous devez reconfigurer le port 67, ce qui est possible à l’aide de l’une des deux procédures suivantes : 314 j la configuration de l’option Port 67 à l’aide de la console d’administration Services de déploiement Windows ; j la configuration de l’option Port 67 à l’aide de l’utilitaire WDSUTIL. Les images de démarrage Pour configurer le port 67 à l’aide de la console d’administration Services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur le lien Serveurs pour développer la liste correspondante. 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le serveur, puis cliquez sur Propriétés. 4. Dans la page Propriétés du serveur, cliquez sur l’onglet DHCP. 5. Dans la page Options DHCP, cliquez sur Ne pas écouter sur le port 67. Figure 8.12 : Configuration du port 67 8.6. 8. Les services de déploiement Windows Droits utilisateur Pour exécuter cette procédure, vous devez être membre du groupe Opérateurs de compte ou du groupe Administrateurs du domaine, ou avoir reçu par délégation les autorisations nécessaires. Les images de démarrage Les images de démarrage sont des images Win PE contenant le client Services de déploiement Windows. Elles sont utilisées pour présenter un menu de démarrage initial lorsqu’un client contacte le serveur de services de déploiement Windows. 315 Chapitre 8 j j Les services de déploiement Windows Les images d’installation représentent le type d’image par défaut lorsque vous exportez une image de démarrage à partir du magasin d’images des services de déploiement Windows. Lorsqu’un client démarre une image d’installation, le programme d’installation de Windows est immédiatement appelé. Les images de capture offrent une alternative à l’utilitaire de ligne de commande ImageX lors de la capture d’une image préparée avec l’utilitaire Sysprep. Lorsqu’un client démarre sur une image de capture, l’utilitaire de capture des services de déploiement Windows est appelé et vous guide pour la capture et l’ajout d’une nouvelle image. j Les images de découverte sont des images de démarrage qui prennent en compte les services de déploiement Windows, pouvant être copiées sur un CD pour être utilisé lorsque les services de démarrage de l’environnement d’exécution de prédémarrage (PXE) sont indisponibles. Après le démarrage sur une image de découverte, l’utilisateur voit s’afficher le menu client des services de déploiement Windows et continue le programme d’installation comme lorsqu’un démarrage PXE se produit. Ajouter une image de démarrage Pour ajouter une image de démarrage à l’aide de la console d’administration Services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur le lien Serveurs pour développer la liste correspondante. 8. Les services de déploiement Windows 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier Images de démarrage et cliquez sur Ajouter une image de démarrage. Figure 8.13 : Ajout d’une image de démarrage 316 Les images de démarrage 4. Dans la fenêtre Fichier Image, cliquez sur Parcourir pour sélectionner l’image à ajouter, puis cliquez sur Suivant. Figure 8.14 : Emplacement du fichier d’image bootable 5. Dans la fenêtre Métadonnées d’image, entrez le nom de l’image et sa description, puis cliquez sur Suivant. 6. Cliquez sur Suivant dans la fenêtre Résumé. 7. Une fois la progression de la copie achevée, cliquez sur Terminer. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.15 : Fin de la copie d’installation 317 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Exporter une image de démarrage Pour exporter une image de démarrage à l’aide de la console d’administration des services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur le lien Serveurs pour développer la liste correspondante. 3. Sélectionnez le dossier Images de démarrage. 4. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur une image, puis cliquez sur Exporter l’image. Figure 8.16 : Export d’une image 8. Les services de déploiement Windows 5. Dans la fenêtre Exporter en tant que, sélectionnez le chemin et tapez un nom de fichier pour l’image. Cliquez sur Enregistrer. Figure 8.17 : Nom et destination de l’image exportée 318 Les images d’installation Supprimer une image de démarrage Pour supprimer une image de démarrage à l’aide de la console d’administration Services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur le lien Serveurs pour développer la liste correspondante. 3. Sélectionnez l’entrée Images de démarrage. 4. Dans le volet droit de la console d’administration, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’image et cliquez sur Supprimer l’image. Figure 8.18 : Suppression d’une image de démarrage 5. Dans la boîte de dialogue de confirmation, cliquez sur Oui pour supprimer l’image. 8.7. Les images d’installation 8. Les services de déploiement Windows Les images d’installation sont des images du système d’exploitation qui sera installé sur les ordinateurs clients, qui démarrent sur un serveur des services de déploiement Windows. j Format WIM : les fichiers WIM représentent un nouveau format de fichier contenant une ou plusieurs images Windows compressées. Les fichiers WIM reposent sur des fichiers, plutôt que sur des secteurs, ce qui facilite la mise à jour des images existantes. Les fichiers WIM intègrent également la technologie SIS (Single Instance Storage), pour éviter les doublons de fichiers au sein d’un WIM. j Images RIPREP : les images RIPREP sont des images des services d’installation à distance héritées. Les services de déploiement Windows, en mode hérité ou mixte, 319 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows peuvent déployer des images RIPREP. Les images RIPREP dépendent de la couche HAL et de la langue, ce qui rend leur prise en charge très coûteuse. j 8.8. Images RISETUP : les images RISETUP représentent le premier type d’image des services d’installation à distance. Pour l’essentiel, il s’agit d’une copie de la structure de répertoires du CD (répertoire i386) sur un partage de fichiers sur le serveur des services d’installation à distance. Les images RISETUP présentent un avantage considérable par rapport aux images RIPREP des services d’installation à distance : elles ne dépendent pas de la couche HAL. Les groupes d’images 8. Les services de déploiement Windows Un groupe d’images est un ensemble de fichiers image WIM qui partage une sécurité et des ressources de fichiers communes. Les groupes d’images limitent les services car l’action de maintenir une image au sein d’un groupe d’images, par exemple l’application d’un correctif logiciel, d’un Service Pack ou la mise à jour de fichiers, nécessite un accès exclusif au groupe. Les ressources de fichiers sont partagées sur le groupe d’images à instance unique bien que les métadonnées de chaque image résident dans un fichier WIM physique à part. Les groupes d’images contiennent deux types de fichiers : j Res.rwm contient les flux de fichiers des images, comme il est défini dans Install.wim, Install2.wim et WinXP.wim. Notez que chaque groupe d’images possède son propre fichier Res.rwm. j Install.wim contient les métadonnées d’image décrivant le contenu d’une image de système d’exploitation. Les ressources de fichiers réelles de l’image se trouvent dans Res.rwm. Figure 8.19 : Fichiers Res.rwm et Install.wim du groupe d’images Windows Vista x64 Chaque groupe d’images possède un fichier Res.rwm créé lors de l’ajout de la première image au groupe. Res.rwm est connu comme étant un fichier WIM réservé aux ressources uniquement ; toutes les ressources de tous les fichiers résident dans Res.rwm. Le fichier .rwm est un fichier .wim renommé de manière à établir une distinction entre le fichier .wim réservé aux ressources et le fichier .wims de métadonnées et à accélérer 320 Les groupes d’images l’énumération des images. Dans la mesure où l’énumération d’images ne fonctionne que sur les fichiers .wim, le fichier Res.rwm sera ignoré. Les données d’un fichier WIM sont à instance unique, les fichiers dupliqués ne sont donc stockés qu’une seule fois, ce qui réduit fortement le volume de stockage des images d’un groupe d’images sur le disque. Créer des groupes d’images Pour créer un groupe d’images à l’aide de la console d’administration des services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur Serveurs pour développer la liste correspondante. 3. Sélectionnez le dossier Images d’installation, cliquez avec le bouton droit de la souris, puis sélectionnez Ajouter un groupe d’images. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.20 : Création d’un nouveau groupe d’images 4. dans le champ Entrez un nom pour le groupe d’images de la fenêtre Ajouter un groupe d’images, saisissez Windows Vista x64, puis cliquez sur OK. 321 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Figure 8.21 : Saisie du nom du nouveau groupe d’images Ajouter une image d’installation Pour ajouter une image d’installation à l’aide de la console d’administration des services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur Serveurs pour développer la liste. 8. Les services de déploiement Windows 3. Sélectionnez le dossier Images d’installation, cliquez avec le bouton droit de la souris sur le groupe d’images dans lequel vous souhaitez ajouter l’image, par exemple Windows Vista x64 dans notre étude de cas, et cliquez sur Ajouter une image d’installation. Figure 8.22 : Sélection du groupe dans lequel vous allez ajouter votre image 322 Les groupes d’images 4. Dans la fenêtre Fichier image, cliquez sur Parcourir pour sélectionner l’image à ajouter, puis cliquez sur Suivant. Figure 8.23 : Nom et chemin de l’image à ajouter dans le magasin du groupe d’images Windows x64 5. Dans la fenêtre Liste des images disponibles, sélectionnez les images, activez l’option Utilisez le nom par défaut et la description pour chaque image sélectionnée et cliquez sur Suivant. 6. Dans la fenêtre Résumé, cliquez sur Suivant, puis sur Terminer. Supprimer une image d’installation Pour supprimer une image d’installation à l’aide de la console d’administration des services de déploiement Windows, procédez ainsi : 8. Les services de déploiement Windows 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur Serveurs pour développer la liste. 3. Sélectionnez Images d’installation. 4. Sélectionnez le groupe d’images contenant l’image, par exemple Windows Vista x64. 323 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Figure 8.24 : Sélection du groupe qui possède l’image à supprimer 5. Dans le volet droit, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’image et cliquez sur Supprimer l’image. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.25 : Suppression de l’image 6. Dans la boîte de dialogue, confirmez la suppression de l’image, cliquez sur Oui pour supprimer l’image. Figure 8.26 : Confirmation de la suppression de l’image 324 Les groupes d’images Exporter une image d’installation Pour exporter une image d’installation à l’aide de la console d’administration des services de déploiement Windows, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur Serveurs pour développer la liste. 3. Cliquez sur le serveur, puis sur le dossier Images d’installation. 4. Sélectionnez le groupe d’images, puis cliquez avec le bouton droit de la souris sur une image et sélectionnez Exporter l’image. Figure 8.27 : Export d’une image d’installation 5. Dans la fenêtre Exporter en tant que, choisissez le chemin et le nom donné au fichier, puis cliquez sur Enregistrer. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.28 : Export de l’image 325 Chapitre 8 8.9. Les services de déploiement Windows La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte Vous pouvez utiliser la page Propriétés des services d’annuaire du serveur de déploiement pour définir la stratégie de noms de clients par défaut et l’emplacement du compte client. Les services de déploiement Windows offrent quatre méthodes pour nommer un ordinateur et le placer dans une unité d’organisation : j L’administrateur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation. j Le serveur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation. j Le client effectue toutes les actions d’ajout à un domaine lors du premier démarrage. j Un administrateur crée une interface utilisateur personnalisée. L’administrateur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation 8. Les services de déploiement Windows Vous pouvez spécifier le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation à rejoindre ordinateur par ordinateur. Ce scénario vous demande d’activer la stratégie d’ajout automatique des périphériques en attente, puis d’utiliser la console d’administration des services de déploiement Windows pour spécifier le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation une fois l’ordinateur approuvé. Les paramètres sont utilisés de deux manières… j Dans le cadre du processus d’approbation des périphériques en attente : il s’agit de paramètres par serveur ou par architecture qui s’applique à tous les périphériques approuvés. L’administrateur peut les ignorer sur ordinateur par ordinateur lors de l’approbation. j Pour les scénarios d’ajout à un domaine impliquant le client WDS : par défaut, toutes les installations effectuées à l’aide du client Services de déploiement Windows entraînent l’ajout de l’ordinateur au domaine à la fin du processus. Si l’installation a lieu sur un client prédéfini (créé manuellement ou via Périphériques en attente), le client est ajouté en tant que périphérique existant. Si l’installation est effectuée sur un nouvel ordinateur, le client Services de déploiement Windows crée un compte d’ordinateur dans Active Directory en fonction de ces paramètres de stratégie. Le client sera alors joint en tant que nouveau compte. Spécifier la stratégie de noms de clients et l’unité d’organisation lors de l’approbation Pour spécifier la stratégie de noms de clients et l’unité organisationnelle lors de l’approbation, procédez de la façon suivante : 326 La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Dans le volet gauche de la console Services de déploiement Windows, cliquez sur Serveurs pour développer la liste. 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le serveur, puis cliquez sur Propriétés. 4. Sélectionnez l’onglet Paramètres de réponse PXE. Figure 8.29 : Onglet Paramètres de réponse PXE du serveur de déploiement 5. Cliquez sur Répondre à tous les ordinateurs clients (connus et inconnus). 6. Cliquez sur Pour les clients inconnus, informer l’administrateur et répondre après accord. 7. Effectuez un démarrage PXE de l’ordinateur client. 8. Les services de déploiement Windows Sur l’ordinateur client, un message s’affiche et indique l’ID de demande et l’adresse IP du serveur qui a été contacté lors du démarrage de l’ordinateur client. 8. Dans le composant logiciel enfichable Services de déploiement Windows, sélectionnez le serveur que le client a contacté pour afficher le nouveau client sous la rubrique Périphériques en attente. 327 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Figure 8.30 : Client en attente dans le serveur dans la file d’attente du serveur de déploiement 9. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le périphérique, puis cliquez sur Approuver. Figure 8.31 : Approbation du client en attente 10. Tapez un nom d’ordinateur et une unité d’organisation. 11. Cliquez sur OK. 12. Sur l’ordinateur client, choisissez une image dans le menu et appuyez sur [Ä]. Le serveur spécifie le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation 8. Les services de déploiement Windows Vous pouvez définir le nom de l’ordinateur et l’unité d’organisation serveur par serveur, puis tous les clients créés à partir d’un serveur déterminé seront constitués avec une stratégie de noms d’ordinateur cohérente et dans le même domaine. Ces paramètres sont définis sous les onglets Propriétés du serveur et les valeurs sont utilisées lorsque le client Services de déploiement Windows démarre la première phase de l’installation. Pour spécifier la stratégie de noms de clients et l’unité d’organisation par serveur, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Outils d’administration/Services de déploiement Windows. 2. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le serveur, puis cliquez sur Propriétés. 3. Cliquez sur l’onglet Paramètres de réponse PXE. 328 La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte 4. Dans la partie Stratégie de réponse PXE, cliquez sur Répondre à tous les ordinateurs clients (connus et inconnus). Figure 8.32 : Paramètres de réponse PXE 5. Cliquez sur l’onglet Services d’annuaire. 6. Définissez la stratégie de nom de clients. Stratégie de nom client La stratégie de nom de clients par défaut est définie par le nom d’utilisateur suivi de deux chiffres aléatoires. Vous pouvez utiliser les chiffres 1 à 9 pour modifier le nombre de chiffres après le nom d’utilisateur. 8. Les services de déploiement Windows 7. Sous l’onglet Emplacement du compte client, choisissez l’unité d’organisation par défaut (même domaine que le serveur des services de déploiement Windows) ou définissez une unité d’organisation pour le serveur. 8. Effectuez un démarrage PXE d’un ordinateur client pour le créer à l’aide de la stratégie de nom de clients et de l’unité d’organisation spécifiées. Définir la stratégie de noms d’ordinateurs 1. Pour vérifier que chaque ordinateur client est doté d’un nom d’ordinateur unique, sélectionnez une option automatique d’attribution de noms sur la liste appropriée. 329 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Toutes les options automatiques d’attribution de nom basées sur le nom de l’utilisateur ajoutent un numéro incrémentiel au nom de l’utilisateur pour qu’il soit unique. 2. Sélectionnez une option dans le tableau suivant pour créer automatiquement le nom d’ordinateur personnalisé. Tableau 8.2 : Définir une stratégie de noms d’ordinateurs Variable Résultat %First Le prénom de l’utilisateur est utilisé en tant que nom de l’ordinateur. %Last Le nom de l’utilisateur est utilisé en tant que nom de l’ordinateur. %Username Le nom d’utilisateur est utilisé en tant que nom de l’ordinateur. %MAC L’adresse de contrôle d’accès au média de la carte réseau est utilisée en tant que nom de l’ordinateur. %[0][n]# Le nom d’ordinateur contient un numéro incrémentiel comprenant n chiffres. Pour entrer un caractère de remplissage (0) dans le numéro incrémentiel, tapez un zéro, comme indiqué. Par exemple, si vous choisissez %03#, entrez un nombre à trois chiffres compris entre 001 et 999. Bonne pratique Évitez de créer une convention de nom qui pourrait générer des noms d’ordinateurs dupliqués. Pour l’éviter, utilisez l’option de numéro incrémentiel décrite dans le tableau précédent. 8. Les services de déploiement Windows Lorsque vous définissez la règle d’attribution de noms de votre ordinateur, vous pouvez limiter la longueur du nom de l’ordinateur en ajoutant une valeur numérique à la chaîne de texte. Par exemple, pour réduire à trois caractères le nom d’ordinateur, avec un numéro incrémentiel à deux chiffres ajoutés au nom de famille du dernier utilisateur, utilisez la chaîne %3Last%02#. Le nom d’ordinateur attribué au cinquième utilisateur de l’ordinateur dont le nom de famille est Paul, sera donc Paul05. Vous pouvez utiliser séparément ou combiner les options d’attribution de noms personnalisées. Par exemple, si vous voulez que le nom d’ordinateur contienne les trois premières lettres du prénom de l’utilisateur, puis les trois premières lettres du nom de famille de l’utilisateur, suivi d’un nombre incrémentiel à trois chiffres, vous pouvez utiliser la chaîne %3First%3Last%03#. 330 La stratégie de noms de clients et l’emplacement de compte Effectuer toutes les actions d’ajout à un domaine lors du premier démarrage Les informations d’ajout à un domaine, y compris le nom d’ordinateur, le domaine et les informations d’identification des utilisateurs, sont ajoutées par le client Services de déploiement Windows dans le fichier d’installation sans assistance d’image utilisé lors de l’installation du client. Si un fichier d’installation sans assistance existant est associé à l’image que le client installe, ce fichier est mis à jour. Si l’image que le client installe n’est pas associée à un fichier d’installation sans assistance, un fichier d’installation sans assistance "modèle" est utilisé. Le modèle d’installation sans assistance des images de bas niveau se trouve dans le répertoire \Templates du partage REMINST. Le modèle d’installation sans assistance pour les images Windows Vista et Windows Server Longhorn se trouve dans l’image elle-même, sous le nom \Windows\system32 \WdsUnattendFile.xml. 8. Les services de déploiement Windows Figure 8.33 : Fichier WdsUnattendFile.xml Si vous utilisez un fichier d’installation sans assistance d’image, assurez-vous que le fichier contient les balises adéquates : j La balise <UnsecureJoin> est utilisée pour Unattend.xml. 331 Chapitre 8 j Les services de déploiement Windows La balise <DoOldStyleDomainJoin> est utilisée pour Sysprep.inf. La présence de ces balises indique que les services de déploiement Windows doivent insérer les informations d’ajout au domaine. La section Microsoft-Windows-Shell-Setup dans la passe <specialize> doit être présente dans votre fichier d’installation sans assistance. Le nom d’ordinateur n’est pas ajouté si la passe <specialize> ne contient pas au moins une section Microsoft-Windows-Shell-Setup vide. L’objectif ici consiste à éviter le codage irréversible des attributs de ce composant, notamment de publicKeyToken et de la langue. 8.10. Le programme de démarrage par défaut 8. Les services de déploiement Windows Vous pouvez définir les paramètres du programme de démarrage par défaut pour définir la façon dont le client PXE interagit avec le serveur de services de déploiement Windows par architecture. Le tableau suivant décrit les programmes de démarrage disponibles : 332 Programme de démarrage Fonctionnalité Abortpxe.com Ce programme est envoyé à un ordinateur client lorsqu’un administrateur rejette un périphérique en attente. Bootmgfw.efi La version EFI de pxeboot.com inclut toutes les fonctionnalités de pxeboot.com, pxeboot.n12, abortpxe.com et bootmgr.exe. Uniquement disponible pour ia64 actuellement. Hdlscom1.com Vous pouvez utiliser ce programme pour rediriger la sortie du microprogramme vers le port COM1 des systèmes qui ne prennent pas en charge la redirection du microprogramme vers la console. Vous pouvez ensuite appuyer sur [F12] pour passer au processus de démarrage ou quitter ce processus en n’appuyant pas sur [F12]. Hdlscom1.n12 Vous pouvez utiliser ce programme pour rediriger la sortie du microprogramme vers le port COM1 des systèmes qui ne prennent pas en charge la redirection du microprogramme vers la console. Ce programme ignorera la touche [F12] et démarrera directement le serveur PXE. Hdlscom2.com Vous pouvez utiliser ce programme pour rediriger la sortie du microprogramme vers le port COM2 des systèmes qui ne prennent pas en charge la redirection du microprogramme vers la console. Vous pouvez ensuite appuyer sur [F12] pour passer au processus de démarrage ou quitter ce processus en n’appuyant pas sur [F12]. WDSUTIL Programme de démarrage Fonctionnalité Hdlscom2.n12 Vous pouvez utiliser ce programme pour rediriger la sortie du microprogramme vers le port COM2 des systèmes qui ne prennent pas en charge la redirection du microprogramme vers la console. Ce programme ignorera la touche [F12] et démarrera directement le serveur PXE. Pxeboot.com Vous pouvez utiliser ce programme de démarrage (par défaut) pour inviter l’utilisateur à appuyer sur la touche [F12] pour accéder aux services de démarrage. Pxeboot.n12 Vous pouvez utiliser ce programme de démarrage pour ignorer la touche [F12] et démarrer directement sur le serveur PXE. Wdsnbp.com Wdsnbp.com est un programme de démarrage réseau utilisé par les services de déploiement Windows et ne doit jamais être utilisé en tant que programme de démarrage par défaut. Wdsnbp.com sert les opérations générales suivantes : - Il bloque le démarrage PXE. Cela permet aux services de déploiement Windows d’exécuter la logique de réponse avancée en évitant que le client n’expire tandis qu’il attend le serveur. - Il rapporte l’architecture du client de démarrage lorsque celle-ci ne peut pas être déterminée à partir du paquet réseau de démarrage PXE. C’est particulièrement important sur les systèmes x64 qui ne rapportent pas leur architecture 64 bits. - Il résout les cas de références PXE lorsque les services de déploiement Windows et services d’installation à distance sont présents sur le même réseau ou segment réseau. - Il agit en tant que protocole de démarrage réseau pour les cas d’ajouts automatiques où il bloquera le processus de démarrage PXE et interrogera le serveur sur l’état d’approbation. 8.11. WDSUTIL 8. Les services de déploiement Windows wdsutil wdsutil est l’outil en ligne de commandes qui permet de configurer et d’administrer les services de déploiement de Windows. Syntaxe : wdsutil <cmd> [option] /Get−AllDevices Affiche des informations préintermédiaires. sur tous les périphériques 333 8. Les services de déploiement Windows Chapitre 8 Les services de déploiement Windows /Get−AllImageGroups Affiche les informations sur tous les groupes d’images. /Get−AllImages Affiche les informations sur toutes les images. /Get−AllServers Affiche les informations sur tous les serveurs de services de déploiement Windows. /New−CaptureImage Crée une image Win PE utilisée dans la capture des images du système d’exploitation. /New−DiscoverImage Crée une image Win PE utilisée dans la découverte du serveur des services de déploiement Windows. /Add−Device Ajoute un périphérique préintermédiaire. /Get−Device Affiche les attributs d’un périphérique existant. /Set−Device Change les attributs d’un périphérique existant. /Add−Image Ajoute les images de démarrage ou d’installation. /Copy−Image Copie une image dans le magasin d’images. /Export−Image Exporte une image du magasin d’images vers un fichier WIM. /Get−Image Affiche les attributs d’une image existante. /Remove−Image Supprime une image de démarrage ou d’installation. /Replace−image Remplace une image de démarrage ou d’installation par une nouvelle version. /Set−Image Change les attributs d’une image existante. /Get−ImageFile Affiche les informations sur les images d’un fichier WIM. /Add−ImageGroup Ajoute un groupe d’images. /Get−ImageGroup Affiche les informations d’un groupe d’images. /Remove−ImageGroup Supprime un groupe d’images. /Set−ImageGroup Change les attributs d’un groupe d’images existant. /Approve−AutoAddDevices Approuve les périphériques d’ajout automatique en attente sur le serveur. /Reject−AutoAddDevices Refuse les périphériques d’ajout automatique en attente sur le serveur. /Get−AutoAddDevices 334 Affiche les périphériques d’ajout automatique du serveur. WDSUTIL /Delete−AutoAddDevices Supprime les périphériques dans la base de données de périphériques d’ajout automatique. /Convert−RiPrepImage Convertit une image RIPREP existante en un fichier WMI. /Disable−Server Désactive l’ensemble des services de déploiement Windows sur un serveur. /Enable−Server Active l’ensemble des services de déploiement Windows sur un serveur. /Get−Server Affiche les informations sur un serveur de services de déploiement Windows. /Initialize−Server Configure un serveur de services de déploiement Windows pour une utilisation initiale. /Set−Server Configure les paramètres d’un serveur de services de déploiement Windows. /Start−Server Démarre tous les services du serveur de services de déploiement Windows. /Stop−Server Arrête tous les services du serveur de services de déploiement Windows. /Uninitialize−Server Restaure les modifications effectuées lors de l’initialisation du serveur. /Update−ServerFiles Met à jour les fichiers du serveur sur le partage REMINST. Pour illustrer la commande WDSUtil, voyez maintenant quelques exemples d’administration du serveur en ligne de commandes… Configurer l’option 60 en ligne de commandes 8. Les services de déploiement Windows Pour configurer l’option DHCP 60 à l’aide de l’utilitaire WDSUtil, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez WDSUTIL /set−server /DHCPOption60:yes. C:\Documents and Settings\Administrateur>WDSUTIL /set-server ✂ /DHCPOption60:yes 335 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> Configurer le port 67 en ligne de commandes Pour configurer le port 67 à l’aide de l’utilitaire WDSUtil, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez WDSUTIL /set−server /usedhcpports:no. C:\Documents and Settings\Administrateur>WDSUTIL /set-server /usedhcpports:no Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> Ajouter une image de démarrage en ligne de commandes Pour ajouter une image de démarrage à l’aide de l’utilitaire WDSUtil à partir d’une Invite de commandes : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez WDSUTIL /add−image /imagefile:\\server\share\sources\boot.wim /imagetype:boot. 8. Les services de déploiement Windows C:\Documents and Settings\Administrateur>WDSUTIL /add-image ✂ /imagefile:\\stlscpap01\share\sources\boot.wim /imagetype:boot Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> Ajouter une image d’installation La même manipulation en ligne de commandes existe pour ajouter une image d’installation, la seule grande différence étant que cette image appartient à un groupe. 336 WDSUTIL Pour plus d’informations sur les commandes de WDSUTIL, ouvrez une Invite de commandes et saisissez wdsutil /allhelp pour avoir la totalité des commandes du serveur. Supprimer une image de démarrage en ligne de commandes Pour supprimer une image de démarrage à l’aide de l’utilitaire WDSUTIL à partir d’une Invite de commandes, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez WDSUTIL /Remove−Image /Image:Nom_image /ImageType:boot. C:\Documents and Settings\Administrateur>WDSUTIL /Remove-Image ✂ /Image:"Microsoft Windows Longhorn Setup (x86)" /ImageType:boot ✂ /Architecture:x86 Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> 8. Les services de déploiement Windows Supprimer une image d’installation La même manipulation en ligne de commandes existe pour supprimer une image d’installation, la seule grande différence étant que cette image appartient à un groupe. Pour plus d’informations sur les commandes de WDSUTIL, ouvrez une Invite de commandes et saisissez wdsutil /allhelp pour avoir la totalité des commandes du serveur. Obtenir des informations sur le serveur de déploiement en ligne de commandes Pour lister la configuration de votre serveur à un instant donné, vous pouvez utiliser la commande suivante : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 337 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez wdsutil /verbose /get−server /Server:serveurWDS /Show:All /detailed. C:\Documents and Settings\Administrateur>wdsutil /verbose /get-server ✂ /Server: stlscpap01 /Show:All /detailed Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. INFORMATIONS D’INSTALLATION POUR LE SERVEUR stlscpap01 [----------------------------------------------------------------------------] État du serveur : Version du système : 5.2 Mode de fonctionnement WDS : Natif État de l’installation : Emplacement REMINST : e:\RemoteInstall Partage REMINST à jour : Oui Fichiers de démarrage installés : x86 - Oui x64 - Oui ia64 - Non [----------------------------------------------------------------------------] INFORMATIONS DE CONFIGURATION POUR LE SERVEUR stlscpap01 [----------------------------------------------------------------------------] Autorisation de serveur : État de l’autorisation : Non autorisé Stratégie de réponse : Répondre aux clients : Oui Répondre uniquement aux clients connus : Non Délai de réponse : 0 secondes 8. Les services de déploiement Windows Stratégie d’utilisation des services d’annuaire : Contrôleur de domaine préféré : Catalogue global préféré : Prédéfinir les périphériques à l’aide de MAC : Non Stratégie de nommage des nouveaux ordinateurs : %61Username%# Ordre de recherche de domaine : Catalogue global uniquement Domaine de jointure des nouveaux ordinateurs : Oui Unité d’organisation Nouvel ordinateur : Type d’unité d’organisation : ServerDomain Unité d’organisation : CN=Computers,DC=Copr,DC=puzzmania,DC=com Configuration DHCP : État du service DHCP : En cours d’exécution 338 WDSUTIL Option DHCP 60 configurée : Oui Stratégie de liaison PXE : Utiliser les ports DHCP : Oui Détection de serveurs non autorisés : Désactivé Port RPC : 5040 Stratégie de liaison d’interface : Stratégie : Exclure les inscrits Interfaces inscrites : Stratégie de programme de démarrage : Autoriser N12 pour les nouveaux clients : Non Découverte d’architecture : Désactivé Réinitialiser le programme de démarrage : Non Programmes de démarrage par défaut : x86 - boot\x86\pxeboot.com x64 - boot\x64\pxeboot.com ia64 - boot\ia64\bootmgfw.efi Programmes de démarrage N12 par défaut : x86 - boot\x86\pxeboot.n12 x64 - boot\x64\pxeboot.n12 ia64 - boot\ia64\bootmgfw.efi Liste des GUID bannis : Stratégie d’image de démarrage : Type d’image par défaut pour les clients x64 : Les deux Images de démarrage par défaut : x86 x64 ia64 Stratégie de client WDS : Stratégie d’enregistrement : Activée : Non Niveau d’enregistrement : Informations 8. Les services de déploiement Windows Stratégie autonome : Activée : Non Précédence de ligne de commande : Non Fichiers d’installation sans assistance WDS : x86 x64 ia64 Stratégie OSChooser : Nom de menu : Stratégie d’actualisation automatique de serveur : Délai d’actualisation : 900 secondes 339 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Stratégie d’actualisation de BCD : Activée : Non Délai d’actualisation : 60 minutes 8. Les services de déploiement Windows Stratégie d’ajout automatique : Stratégie : Désactivé Intervalle d’interrogation : 10 secondes Nombre max. de tentatives : 2160 fois Message : Période de rétention : Périphériques approuvés : 30 jours Autres périphériques : 1 jours Valeurs par défaut pour x86 : Serveur de référence : Chemin d’accès au programme de démarrage Chemin d’accès au fichier d’installation ✂ : Chemin d’accès à l’image de démarrage : Utilisateur : Domain Admins Droits de jointure : Complet Domaine de jointure : Oui Valeurs par défaut pour x64 : Serveur de référence : Chemin d’accès au programme de démarrage Chemin d’accès au fichier d’installation ✂ : Chemin d’accès à l’image de démarrage : Utilisateur : Domain Admins Droits de jointure : Complet Domaine de jointure : Oui Valeurs par défaut pour ia64 : Serveur de référence : Chemin d’accès au programme de démarrage Chemin d’accès au fichier d’installation ✂ : Chemin d’accès à l’image de démarrage : Utilisateur : Domain Admins Droits de jointure : Complet Domaine de jointure : Oui : sans assistance client WDS : sans assistance client WDS : sans assistance client WDS Fournisseurs PXE WDS : Nom : BINLSVC Chemin d’accès : C:\WINDOWS\system32\binlsvc.dll Ordre : 1 Critique : Oui 340 WDSUTIL [----------------------------------------------------------------------------] INFORMATIONS SUR LES IMAGES POUR LE SERVEUR stlscpap01 [----------------------------------------------------------------------------] IMAGES DE DÉMARRAGE ============================================================================== -----------------------------Images de démarrage pour x86 -----------------------------Nombre d’images : 2 -----------------------------Informations sur les images : -----------------------------Microsoft Windows Longhorn Setup (x86) Nom du fichier : boot.wim Nom de l’image : Microsoft Windows Longhorn Setup (x86) Description : Microsoft Windows Longhorn Setup (x86) Architecture : x86 Type d’image : Démarrage Groupe d’images : <Non applicable> Taille : 338034861 octets Type HAL : Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 14:22:57 Dernière modification : samedi 3 février 2007 21:20:46 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : <Non applicable> Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** 8. Les services de déploiement Windows Maintenance x86 v.1.3 Nom du fichier : Maintenance.wim Nom de l’image : Maintenance x86 v.1.3 Description : Maintenance x86 v.1.3 Architecture : x86 Type d’image : Démarrage Groupe d’images : <Non applicable> Taille : 338034861 octets Type HAL : Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 14:22:57 Dernière modification : samedi 3 février 2007 21:32:22 Langue par défaut : Français (France) 341 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : <Non applicable> Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** -----------------------------Images de démarrage pour ia64 -----------------------------Nombre d’images : 0 -----------------------------Informations sur les images : -----------------------------Aucune image ne correspond aux critères spécifiés. -----------------------------Images de démarrage pour x64 -----------------------------Nombre d’images : 2 -----------------------------Informations sur les images : -----------------------------Microsoft Windows Longhorn Setup (x64) 8. Les services de déploiement Windows Nom du fichier : boot.wim Nom de l’image : Microsoft Windows Longhorn Setup (x64) Description : Microsoft Windows Longhorn Setup (x64) Architecture : x64 Type d’image : Démarrage Groupe d’images : <Non applicable> Taille : 383339906 octets Type HAL : Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 16:07:42 Dernière modification : samedi 3 février 2007 21:29:20 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : <Non applicable> Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** Maintenance x64 v.1.1 342 WDSUTIL Nom du fichier : Maintenance x64 v.1.1.wim Nom de l’image : Maintenance x64 v.1.1 Description : Maintenance x64 v.1.1 Architecture : x64 Type d’image : Démarrage Groupe d’images : <Non applicable> Taille : 383339906 octets Type HAL : Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 16:07:42 Dernière modification : samedi 3 février 2007 21:34:27 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : <Non applicable> Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** ============================================================================== -------Résumé : -------Nombre total de magasins d’images de démarrage : 3 Nombre total d’images de démarrage : 4 -------- IMAGES D’INSTALLATION ============================================================================== 8. Les services de déploiement Windows -------------------Groupe d’images Windows Vista x64 -------------------Nom : Windows Vista x64 Sécurité : ✂ O:BAG:DUD:(A;OICI;FA;;;SY)(A;OICI;FA;;;BA)(A;OICI;0x1200a9;;;AU)(A;OICI; ✂ FA;;;S-1-5-80-1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) Nombre d’images : 2 ----------------------------Informations sur les images : ----------------------------- Windows Vista ULTIMATE Nom du fichier : install-(2).wim 343 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Nom de l’image : Windows Vista ULTIMATE Description : Windows Vista Ultimate Architecture : x64 Type d’image : Installation Groupe d’images : Windows Vista x64 Taille : 11666352356 octets Type HAL : acpiapic Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 16:44:01 Dernière modification : dimanche 4 février 2007 14:13:43 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : ✂ O:BAG:DUD:(A;;FA;;;SY)(A;;FA;;;BA)(A;;0x1200a9;;;AU)(A;;FA;;;S-1-5-80 ✂ -1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** Windows Vista BUSINESS 8. Les services de déploiement Windows Nom du fichier : install.wim Nom de l’image : Windows Vista BUSINESS Description : Windows Vista Business Architecture : x64 Type d’image : Installation Groupe d’images : Windows Vista x64 Taille : 10604416502 octets Type HAL : acpiapic Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 16:37:21 Dernière modification : dimanche 4 février 2007 14:11:50 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : ✂ O:BAG:DUD:(A;;FA;;;SY)(A;;FA;;;BA)(A;;0x1200a9;;;AU)(A;;FA;;;S-1-5-80 ✂ -1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ***************************************************************************** -------------------Groupe d’images Windows Vista x86 -------------------Nom : Windows Vista x86 Sécurité : ✂ O:BAG:DUD:(A;OICI;FA;;;SY)(A;OICI;FA;;;BA)(A;OICI;0x1200a9;;;AU)(A;OICI; ✂ FA;;;S-1-5-80-1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) 344 WDSUTIL Nombre d’images : 2 ----------------------------Informations sur les images : ----------------------------Windows Vista ULTIMATE Nom du fichier : install-(2).wim Nom de l’image : Windows Vista ULTIMATE Description : Windows Vista Ultimate Architecture : x86 Type d’image : Installation Groupe d’images : Windows Vista x86 Taille : 8018307216 octets Type HAL : acpiapic Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 13:41:31 Dernière modification : dimanche 4 février 2007 14:20:48 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : ✂ O:BAG:DUD:(A;;FA;;;SY)(A;;FA;;;BA)(A;;0x1200a9;;;AU)(A;;FA;;;S-1-5-80✂ 1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé ****************************************************************************** Windows Vista BUSINESS 8. Les services de déploiement Windows Nom du fichier : install.wim Nom de l’image : Windows Vista BUSINESS Description : Windows Vista Business Architecture : x86 Type d’image : Installation Groupe d’images : Windows Vista x86 Taille : 7066175656 octets Type HAL : acpiapic Heure de création : jeudi 2 novembre 2006 13:37:02 Dernière modification : dimanche 4 février 2007 14:20:03 Langue par défaut : Français (France) Autres langues : Version du système d’exploitation : MicrosoftT WindowsT Operating System, ✂ 6.0.6000 Niveau de Service pack : 16386 Filtre utilisateur : ✂ O:BAG:DUD:(A;;FA;;;SY)(A;;FA;;;BA)(A;;0x1200a9;;;AU)(A;;FA;;;S-1-5-80✂ 1688844526-3235337491-1375791646-891369040-3692469510) Fichier d’installation sans assistance présent : Non État : Activé 345 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows ****************************************************************************** ============================================================================== -------Résumé : -------Nombre total de groupes d’images d’installation : 2 Nombre total d’images d’installation : 4 -------IMAGES NON NATIVES ============================================================================== -------Résumé : -------Nombre total de groupes d’images non natives : 0 Nombre total d’images non natives : 0 -------[----------------------------------------------------------------------------] -----------------------------RÉSUMÉ GLOBAL SUR LES IMAGES : -----------------------------Nombre total de magasins d’images de démarrage : 3 Nombre total d’images de démarrage : 4 Nombre total de groupes d’images d’installation : 2 Nombre total d’images d’installation : 4 Nombre total de groupes d’images non natives : 0 Nombre total d’images non natives : 0 -----------------------------La commande s’est terminée correctement. 8. Les services de déploiement Windows Démarrer le serveur en ligne de commandes Si vous souhaitez démarrer ou redémarrer votre serveur en ligne de commandes, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez wdsutil /start−server. C:\Documents and Settings\Administrateur>wdsutil /start-server Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] 346 En résumé Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> Arrêter le serveur en ligne de commandes Si vous souhaitez arrêter votre serveur en ligne de commandes, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Tous les programmes/Accessoires, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Invite de commandes, puis cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur. 2. Dans la fenêtre d’Invite de commandes, tapez wdsutil /stop−server. C:\Documents and Settings\Administrateur>wdsutil /stop-server Utilitaire de gestion des services de déploiement Windows [Version ✂ 6.0.6000.16386] Copyright (C) Microsoft Corporation. Tous droits réservés. La commande s’est terminée correctement. C:\Documents and Settings\Administrateur> 8.12. En résumé Dans ce chapitre, nous avons vu que Windows Server 2003 possède à présent deux services de déploiement : le serveur RIS en natif depuis l’arrivée de Windows Server 2003 et les services de déploiement Windows. Ces nouveaux services de déploiement permettent de continuer à déployer les anciennes images présentes dans votre système d’informations, mais également les images de Windows Vista. Pour assurer la compatibilité, ce serveur peut fonctionner selon trois modes. j 8. Les services de déploiement Windows Pour décrire le niveau de fonctionnalité associé à chaque mode configuration possible de WDS, l’administration et l’exploitation des serveurs sont classées en trois catégories, connues sous le nom de "modes serveurs". Le mode compatible WDS est fonctionnellement équivalent à RIS. Les binaires de WDS se comportent comme RIS. Dans ce mode, seul OSChooser sera présent comme système d’exploitation d’amorçage. Cependant, seules les images RISETUP et RIPREP sont prises en charge. Les nouveaux outils d’administration de WDS ne sont pas utilisés. Les anciens utilitaires RIS sont les seuls moyens pour administrer le serveur. Le mode compatible WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. 347 Chapitre 8 Les services de déploiement Windows Tableau 8.3 : Le mode compatible WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage OSChooser Types d’images RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS j Le mode mixte de WDS décrit un état serveur ou les deux images d’amorçage, OSChooser et Windows PE, sont disponibles. Dans ce mode, l’accès aux anciens types d’images RISETUP et RIPREP est possible via OSChooser. En outre, il est possible d’exploiter le nouveau format WIM via une image d’amorçage Windows PE. Du côté poste client, un menu d’amorçage permettra de choisir entre RIS et Windows PE. L’administrateur pourra exploiter les anciens outils pour gérer les images RISETUP et RIPREP, et utiliser les nouveaux outils WDS pour gérer toutes les facettes du serveur aussi bien que les images WIM. Le mode mixte WDS ne peut fonctionner que sur Windows Server 2003. Tableau 8.4 : Le mode mixte WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage OSChooser et Windows PE Types d’images WIM, RISETUP et RIPREP Outils d’administration Utilitaires RIS et administration WDS 8. Les services de déploiement Windows j Le mode natif WDS correspond à un serveur WDS et à des images d’amorçage uniquement de type Windows PE. Dans ce mode, OSChooser disparaît et les images WIM sont les seules à être prises en charge pour un déploiement sur les clients. L’administration du serveur s’effectue via les outils WDS. Le mode natif WDS s’applique à Windows Server 2003 et à Windows Server 2008. Pour Windows Server 2008, il s’agit du seul mode serveur WDS pris en charge. Tableau 8.5 : Le mode natif WDS Fonctionnalité Valeur Environnement d’amorçage Windows PE Types d’images WIM Outils d’administration Administration WDS Ces différents modes permettent une transition en douceur entre les fonctionnalités RIS existantes et les nouvelles de WDS qui seront les seules à exister dans Windows Server 2008. 348 En résumé Le passage d’une exploitation RIS à WDS en mode compatible (binaires WDS mais fonctionnalités RIS) s’effectue lorsqu’un serveur RIS existant est mis à jour vers WDS. À partir de cet instant, l’utilisation des outils d’administration WDS (tels que MMC et l’interface à la ligne de commandes) pour initialiser le serveur fait passer WDS en mode mixte. Le passage en mode natif s’effectue lorsque les images anciennes sont converties au format WIM et que la fonctionnalité OSChooser est inhibée (via la commande /forceNative). Le serveur de déploiement peut être installé avec le Services Pack 2 de Windows Server 2003 ou depuis un fichier téléchargé sur les sites de Microsoft. Dans ce cas, le serveur doit répondre à l’ensemble des prérequis d’installation. Les services de déploiement fonctionnent depuis l’interface graphique, mais également en ligne de commandes à partir de l’outil WDSutil. Pour conclure ce chapitre, ce qu’il faut retenir est que ce nouveau service de déploiement a pour objectif d’unifier les anciens modes de déploiement tel que RIS et les nouveaux modes de déploiement de type WIM. Le service fonctionne avec trois niveaux de compatibilité. Ce service demande quelques prérequis tel que le Service Pack 1 de Windows Server 2003 ou encore le Framework .Net. Le grand avantage proposé par le service de déploiement est qu’il est quasiment administrable en ligne de commandes. 8. Les services de déploiement Windows 349 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9.1 9.2 9.3 9.4 L’intégration dans le domaine Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les stratégies de groupe avec Windows Vista . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353 . . . . 362 . . . . 382 . . . . 397 L’intégration dans le domaine Active Directory ans le monde des entreprises, les services informatiques mettent en œuvre, font évoluer et modifient les infrastructures systèmes leur permettant de mieux contrôler et administrer tous les services déployés pour les utilisateurs. Chez Microsoft, l’infrastructure qui permet une administration centralisée des ressources s’appelle Active Directory. Windows Vista remplace Windows XP dans le contexte d’entreprise. Windows Vista est taillé pour répondre aux exigences, de plus en plus grandes, d’amélioration de la productivité des utilisateurs en entreprise. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure D Windows Vista arrive dans les entreprises et ces dernières disposent toutes d’un système d’information existant. Que ce soit la petite PME avec cinq ou six postes ou la grande entreprise avec plus de 2000 utilisateurs. Windows Vista va devoir cohabiter avec les différentes versions de systèmes d’exploitation existants dans l’entreprise et surtout, Windows Vista va devoir cohabiter au sein de l’infrastructure système et réseau de l’entreprise. Dans le cadre des systèmes d’exploitation Microsoft, Windows Vista devra cohabiter au sein des forêts et domaines Active Directory. 9.1. L’intégration dans le domaine Active Directory Pour mieux comprendre la problématique actuelle, faisons un petit rappel historique. À l’époque, Windows 2000 Server et Windows 2000 Professionnel (la version cliente) sont sortis simultanément, la première version d’Active Directory couvrant parfaitement toutes les options de configuration de Windows 2000 Professionnel. En 2001, Windows XP Professionnel fait son apparition. Il s’intègre dans les forêts Active Directory Windows 2000 Server, mais il possède des capacités de configuration plus grandes que Windows 2000 Professionnel. Il faut donc attendre 2003 et la sortie de Windows Server 2003 pour mettre à niveau les fonctionnalités d’Active Directory et tirer parti de tout le potentiel de configuration et d’amélioration de la productivité du tandem Windows XP Professionnel et Windows Server 2003. Il en va de même pour Windows Vista. Il s’intègre bien dans les forêts et les domaines Active Directory existants, mais nous en tirerons tout le potentiel uniquement lorsque le successeur de Windows Server 2003 (connu sous le nom actuel de Windows Server Longhorn) sera sorti et que l’infrastructure Active Directory sera mise à niveau, c’est-à-dire pas avant fin 2007. Prenons l’exemple d’une société fictive pour étayer nos démonstrations. Cette société se compose d’un domaine, lui-même composé de stations de travail Windows XP Professionnel. Aujourd’hui, cette entreprise installe des ordinateurs Windows Vista pour répondre aux besoins d’une certaine population de l’entreprise et souhaite les intégrer au domaine existant. Ces ordinateurs Windows Vista ont déjà été installés selon la procédure adéquate. Voici comment procéder pour les intégrer au domaine… 353 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure L’interface graphique 1. Loguez-vous sous Windows Vista avec un compte administrateur local. 2. Cliquez sur le logo Windows pour ouvrir le menu de démarrage, puis cliquez avec le bouton droit de la souris de la souris sur Ordinateur. Figure 9.1 : Sélection du menu Ordinateur 3. Cliquez sur Propriétés. La fenêtre d’information système de votre ordinateur s’ouvre. Figure 9.2 : La fenêtre d’information système 354 L’intégration dans le domaine Active Directory 4. Cliquez sur Modifier les paramètres en bas à droite de la fenêtre. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.3 : Validation du changement de configuration 5. Au message du contrôle de compte utilisateur, cliquez sur Continuer. La fenêtre des propriétés système s’ouvre. Figure 9.4 : La fenêtre des propriétés système 355 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 6. Cliquez sur Modifier. Cochez l’option Domaine et entrez le nom du domaine corp.puzzmania.com. Figure 9.5 : Configuration du domaine à rejoindre 7. Validez, puis tapez l’identifiant d’un compte du domaine possédant les droits pour ajouter un ordinateur au domaine. Cliquez sur OK. Figure 9.6 : Fenêtre d’identification d’un compte du domaine possédant les droits d’ajouter un ordinateur au domaine 356 L’intégration dans le domaine Active Directory 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Si tout se passe bien, vous verrez apparaître un message de bienvenue dans votre domaine. Vous devrez, comme dans toutes les versions précédentes de Windows, redémarrer l’ordinateur pour que les changements prennent effet. Figure 9.7 : Vous devez redémarrer pour que vos changements prennent effet Une fois l’ordinateur redémarré, la nouvelle fenêtre de login, propre aux ordinateurs Windows en réseau, fait son apparition, accessible par la fameuse combinaison de touches [Ctrl]+[Alt]+[Suppr]. Figure 9.8 : la fenêtre de login 357 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 8. Tapez sur la combinaison de touches et entrez votre identifiant de domaine. Figure 9.9 : Entrez votre identifiant de domaine Après la validation, votre session de travail s’ouvre. S’identifier dans un autre domaine Si vous souhaitez vous loguer dans un autre domaine que le domaine d’appartenance de l’ordinateur, domaine approuvé dans lequel vous avez le droit de vous loguer, à la différence des versions antérieures de Windows, il n’y a pas de section vous permettant de sélectionner un autre domaine. Vous devez taper le nom du domaine dans la partie réservée au nom de l’utilisateur selon le format nomdomaine \nomutilisateur. Regardons maintenant de plus près comment ce nouvel ordinateur apparaît sous Active Directory Windows Server 2003. Pour cela, connectez-vous à un contrôleur de domaine ou un serveur Windows Server 2003 ou encore à une station de travail comprenant les outils d’administration permettant de lancer l’outil Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory (cette dernière méthode est la plus sécurisée). Nous considérons que vous êtes administrateur de l’infrastructure Active Directory de l’entreprise. 358 L’intégration dans le domaine Active Directory L’interface graphique 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 1. À partir de STLSCPDC01, lancez l’utilitaire d’administration Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory en cliquant sur Démarrer/Programmes/Outils d’administration et Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory. Figure 9.10 : Vue Utilisateurs et Ordinateurs Active Directory de votre domaine 2. Cliquez sur le conteneur Computers ; vous voyez apparaître le compte d’ordinateur de la machine WTLSCPVI01 fraîchement ajoutée au domaine. Figure 9.11 : Vue du conteneur Computers 3. Cliquez deux fois sur le compte d’ordinateur WTLSCPVI01. La fenêtre des propriétés du compte s’ouvre. Cliquez sur l’onglet Système d’Exploitation. 359 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.12 : Onglet Système d’Exploitation de la fenêtre Propriétés du compte d’ordinateur WTLSCPVI01 Vous retrouvez la version de Windows Vista, signifiant que l’inscription du compte d’ordinateur s’est bien effectuée. Version de Windows Vista Pour les nostalgiques et les curieux, sous l’onglet Système d’Exploitation de la fenêtre Propriétés d’un compte d’ordinateur Windows Vista, le champ Version est défini à 6. Cela signifie qu’étant conçu à partir des versions de Windows NT Windows Vista serait en fait Windows NT 6 si Microsoft n’avait pas revu sa convention de dénomination, Windows 2000 étant NT 5 et Windows XP étant NT 5.1. Toutefois, nous vous recommandons de bien isoler tous les comptes d’ordinateurs de machines Windows Vista en les sortant du conteneur Computers et en les mettant à part, soit dans une unité d’organisation spécifique commune à l’infrastructure, soit dans une sous-unité d’organisation spécifique à chaque unité d’organisation représentant un service de l’entreprise. Vous simplifierez ainsi votre vision du parc informatique et l’administration centralisée des machines. Prenons l’exemple d’une unité d’organisation spécifique à toutes les stations de travail Windows Vista de l’entreprise. 1. Créez une unité d’organisation appelée Ordinateurs Vista. 2. Par glisser-déposer, placez le compte d’ordinateur WTLSCPVI01 dans la nouvelle unité d’organisation. Le compte d’ordinateur est plus facilement identifiable et administrable. 360 L’intégration dans le domaine Active Directory 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.13 : Une unité d’organisation particulière pour tous les ordinateurs Windows Vista Votre ordinateur Windows Vista est prêt à être administré de façon centralisée via les stratégies de groupe. Changer rapidement d’utilisateur Dorénavant, il est possible de basculer d’un utilisateur à un autre, sans fermer de session, au sein d’un même domaine. Qu’est-ce que le changement rapide d’utilisateur ? Cette fonctionnalité de Windows vous permet de basculer vers un autre compte d’utilisateur sans fermer de programmes, ni de fichiers au préalable. Cette opération simplifie le partage d’un ordinateur avec d’autres utilisateurs. Cette fonctionnalité est activée par défaut. Attention tout de même : si vous éteignez l’ordinateur alors qu’un autre utilisateur a des programmes en cours d’exécution, ses fichiers non enregistrés seront perdus. Pour changer d’utilisateurs sans fermer la session : 1. Cliquez sur le logo Windows de démarrage, puis cliquez sur la flèche en regard du bouton de verrouillage (voir fig. 9.14). 2. Cliquez sur Changer d’utilisateur, puis sur l’utilisateur vers lequel vous souhaitez basculer. Assurez-vous d’enregistrer les fichiers ouverts avant de changer d’utilisateurs car Windows n’enregistre pas automatiquement les fichiers ouverts. Si vous basculez vers un autre utilisateur et que celui-ci arrête l’ordinateur, toutes les modifications non enregistrées que vous avez apportées aux fichiers ouverts sur votre compte seront perdues. 361 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 Figure 9.14 : Accès au changement rapide d’utilisateur 9.2. Les stratégies de groupe avec Windows Vista Un ordinateur, équipé de Windows Vista et membre d’un domaine, est parfaitement administrable à partir de l’infrastructure Active Directory. L’un des enjeux majeurs de Windows Vista est également de réduire les coûts opérationnels du système d’information de l’entreprise. La direction du système d’information étant perpétuellement en quête de réduction des coûts, les administrateurs de l’entreprise doivent avoir en main des outils et des technologies à la fois simples et efficaces afin d’administrer de façon centralisée tout le parc informatique. Selon la taille de l’entreprise, arriver à centraliser l’administration peut devenir un vrai casse-tête. Par contre, quand le défi est réussi, qui dit administration centralisée, dit gain de temps et qui dit gain de temps, dit gain d’argent. Windows Vista renforce la notion des stratégies de groupe, bien connues depuis Windows 2000, afin de toujours améliorer et simplifier les opérations d’administration. Ces nouveautés des stratégies de groupe vont tendre vers une administration du parc informatique toujours plus centralisée. 362 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Les stratégies de groupe permettent de configurer et de personnaliser de façon centralisée le comportement des ordinateurs et des utilisateurs et d’appliquer ces paramètres en masse sur tous les ordinateurs et les utilisateurs. Il existe des stratégies de groupe locales, c’est-à-dire configurables et applicables localement à l’ordinateur, et des stratégies de groupe d’infrastructure, c’est-à-dire configurables via Active Directory soit au niveau de l’unité d’organisation, soit au niveau du site ou du domaine et applicables en même temps sur tout le spectre d’ordinateurs et d’utilisateurs concernés (par exemple tous les ordinateurs et les utilisateurs d’une même unité d’organisation). Ces dernières, au contraire des stratégies de groupe locales, permettent de configurer de façon centralisée une seule stratégie de groupe applicable potentiellement sur tous les utilisateurs et les ordinateurs d’un domaine ou d’une unité d’organisation ou d’un site. Au sein d’une stratégie de groupe, de très nombreux paramètres peuvent être modifiés : que ce soit au niveau de l’ordinateur (icônes du Bureau, longueur des mots de passe, etc.) ou au niveau de l’utilisateur (personnalisation d’Internet Explorer, redirection de dossiers, etc.). Sous Windows XP près de 1500 paramètres sont configurables. Sachez que sous Windows Vista, près de 3000 paramètres sont configurables, c’est-à-dire le double. Vous trouverez dans les chapitres suivants de ce volume tout ce qu’il faut savoir sur Active Directory. Le tome II, quant à lui, détaillera les stratégies de groupe, entre autres. Voici les principales nouveautés apportées par les stratégies de groupes sous Windows Vista… Les fichiers ADMX Jusqu’à présent, il était possible de configurer, d’ajouter et de créer des modèles d’administration au sein d’une stratégie de groupe à partir de fichiers de type ADM. Ouvrez une stratégie de groupe créée auparavant par l’infrastructure Active Directory Windows Server 2003 R2 de corp.puzzmania.com à l’aide de la GPMC (console de gestion de stratégie de groupe), téléchargeable à partir du site de Microsoft. Téléchargement et installation de la GPMC Connectez-vous sur le site www.microsoft.com/france/technet/produits/win2003/default .mspx et suivez la procédure d’installation. 1. À partir d’un ordinateur membre de corp.puzzmania.com, cliquez sur Démarrer, pointez sur Outils d’administration, cliquez avec le bouton droit sur Gestion de stratégie de groupe, puis cliquez sur Exécuter en tant que. 363 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 2. Dans la boîte de dialogue Exécuter en tant que, cliquez sur L’utilisateur suivant, tapez CORP\Administrateur comme nom d’utilisateur, puis le mot de passe associé et cliquez sur OK. 3. Développez successivement les rubriques Forêt, Domaines, corp.puzzmania.com, Objets de stratégie de groupe, cliquez avec le bouton droit sur Objets de stratégie de groupe, puis cliquez sur Modifier. Figure 9.15 : Édition d’une stratégie de groupe avec la console de gestion des stratégies de groupe 4. Développez les rubriques Configuration de l’ordinateur et Modèles d’administration. Figure 9.16 : Édition d’une stratégie de groupe placée sur une unité d’organisation 364 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 5. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Modèles d’administration et sélectionnez Ajout/suppression de modèles. La fenêtre de sélection ou d’ajout de fichiers ADM s’ouvre. Figure 9.17 : Fenêtre de sélection des fichiers ADM 6. Sélectionnez un fichier ADM (les fichiers sont souvent classés selon leur rôle, Windows Media Player par exemple). Une fois sélectionné, vous pouvez configurer les paramètres que vous souhaitez en fonction du modèle ADM. Les fichiers ADM modifient des paramètres de la base de Registre. En employant les fichiers ADM sous Windows 2000, Windows Server 2003 et Windows XP, les utilisateurs et Microsoft se sont aperçus de deux inconvénients : j Le format ADM n’est pas standard. j Tous les fichiers ADM sont dupliqués pour chaque stratégie de groupe d’infrastructure, alourdissant ainsi son application. Windows Vista introduit les fichiers ADMX, une collection de fichiers ayant la même fonction que les fichiers ADM, mais qui ont la particularité d’être des fichiers standards XML : il est possible de créer un répertoire de stockage central où toutes les stratégies de groupe du domaine viendront lire les informations dont elles ont besoin. Ce nouveau format permet de résoudre les inconvénients détectés au préalable avec le format ADM. Les fichiers ADMX permettent également la gestion unifiée des langues prises en charge avec l’introduction des fichiers ADML qui donnent la possibilité d’ajuster les paramètres des stratégies de groupe avec des langues différentes, selon les applications par exemple. 365 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Considérations sur la compatibilité du format ADMX Le format ADMX étant une nouveauté Windows Vista, seul Windows Vista aujourd’hui est capable d’en tirer les bénéfices. Les nouvelles options de paramétrages de Windows Vista sont uniquement accessibles dans un fichier ADMX, donc invisibles des outils d’administration Windows XP ou Server 2003. Le format n’est pas rétrocompatible avec les versions antérieures de Windows. Par contre, qui peut le plus, peut le moins : un ordinateur Windows Vista sait parfaitement gérer les fichiers ADM des versions antérieures de Windows. Pour mettre en œuvre les fichiers ADMX, considérons deux cas : le cas simple de la stratégie locale, puis le cas de l’implémentation des fichiers ADMX dans un environnement Active Directory existant. Le cas de la stratégie locale Sous Windows Vista, pour éditer la stratégie locale, donc charger les fichiers ADMX et modifier un paramètre, procédez comme suit : 1. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches. 2. Tapez gpedit.msc et validez. La stratégie locale s’ouvre. Figure 9.18 : La stratégie locale sous Windows Vista L’éditeur de stratégies de groupe que vous venez de lancer va lire automatiquement les fichiers de configuration au format ADMX. 3. Vous pouvez développer l’arborescence, éditer et modifier un paramètre (voir fig. 9.19). Sous Windows Vista, les fichiers ADMX sont localisés sous %systemroot% \PolicyDefinitions\. Par défaut %systemroot% correspond à C:\WINDOWS. En comparaison, les fichiers ADM se trouvaient sous %systemroot% \inf\. Et les fichiers ADML sont localisés sous %systemroot%\PolicyDefinitions\fr-FR pour la France. 366 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.19 : Exemple d’un paramètre de stratégie de groupe 4. Fermez les fenêtres. Regardez le contenu du répertoire PolicyDefinitions. Pour cela, procédez comme suit : 1. Ouvrez l’Explorateur Windows en cliquant sur le logo Windows de la barre des tâches, puis sur Tous les programmes, Accessoires et Explorateur Windows. 2. Parcourez l’Explorateur jusqu’à C:\Windows\PolicyDefinitions. Figure 9.20 : Le répertoire C:\Windows\PolicyDefinitions 367 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 368 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Il existe, à la base, 132 fichiers ADMX. Autrement dit, contrairement aux versions antérieures de Windows et aux fichiers ADM, à peu près tous les paramètres sont configurables au format ADMX. Éditons un fichier ADMX pour constater qu’il est bien au format XML standard. Cliquez deux fois sur un fichier ADMX. Prenons l’exemple du fichier AddRemovePrograms.admx ; il contient les éléments suivants : <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <!-- (c) 2006 Microsoft Corporation --> <policyDefinitions xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" revision="1.0" ✂ schemaVersion="1.0" ✂ xmlns="http://schemas.microsoft.com/GroupPolicy/2006/07/PolicyDefinitions"> <policyNamespaces> <target prefix="addremoveprograms" namespace="Microsoft.Policies ✂ .AddRemovePrograms" /> <using prefix="windows" namespace="Microsoft.Policies.Windows" /> </policyNamespaces> <resources minRequiredRevision="1.0" /> <categories> <category name="Arp" displayName="$(string.Arp)"> <parentCategory ref="windows:ControlPanel" /> </category> </categories> <policies> <policy name="DefaultCategory" class="User" displayName="$(string ✂ .DefaultCategory)" explainText="$(string.DefaultCategory_Help)" ✂ presentation="$(presentation.DefaultCategory)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> <elements> <text id="DefaultCategoryBox" valueName="DefaultCategory" required="true" ✂ /> </elements> </policy> <policy name="NoAddFromCDorFloppy" class="User" displayName="$(string ✂ .NoAddFromCDorFloppy)" explainText="$(string.NoAddFromCDorFloppy_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoAddFromCDorFloppy"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoAddFromInternet" class="User" displayName="$(string ✂ .NoAddFromInternet)" explainText="$(string.NoAddFromInternet_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoAddFromInternet"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> Les stratégies de groupe avec Windows Vista 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure <policy name="NoAddFromNetwork" class="User" displayName="$(string ✂ .NoAddFromNetwork)" explainText="$(string.NoAddFromNetwork_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoAddFromNetwork"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoAddPage" class="User" displayName="$(string.NoAddPage)" ✂ explainText="$(string.NoAddPage_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoAddPage"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoAddRemovePrograms" class="User" displayName="$(string ✂ .NoAddRemovePrograms)" explainText="$(string.NoAddRemovePrograms_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoAddRemovePrograms"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoChooseProgramsPage" class="User" displayName="$(string ✂ .NoChooseProgramsPage)" explainText="$(string.NoChooseProgramsPage_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoChooseProgramsPage"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoRemovePage" class="User" displayName="$(string.NoRemovePage)" ✂ explainText="$(string.NoRemovePage_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoRemovePage"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoServices" class="User" displayName="$(string.NoServices)" ✂ explainText="$(string.NoServices_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoServices"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoSupportInfo" class="User" displayName="$(string ✂ .NoSupportInfo)" explainText="$(string.NoSupportInfo_Help)" ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoSupportInfo"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> <policy name="NoWindowsSetupPage" class="User" displayName="$(string ✂ .NoWindowsSetupPage)" explainText="$(string.NoWindowsSetupPage_Help)" 369 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure ✂ key="Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Uninstall" ✂ valueName="NoWindowsSetupPage"> <parentCategory ref="Arp" /> <supportedOn ref="windows:SUPPORTED_WindowsPreVista" /> </policy> </policies> </policyDefinitions> Vous retrouvez tous les éléments paramétrables de l’Ajout Suppression de Programmes, ainsi que les clés de Registre à modifier et les versions de Windows prises en charge. Sous l’éditeur de la stratégie de groupe locale, vous obtiendriez la vue suivante : Figure 9.21 : Les paramètres de stratégie de groupe concernant l’ajout et la suppression de programmes au travers de l’éditeur de stratégie de groupe Vous remarquez que les paramètres sont traduits en français. C’est possible grâce au fichier AddRemovePrograms.adml correspondant qui fait le lien entre les paramètres définis en anglais et une traduction française. Voici un tout petit extrait du contenu du fichier ADML sur un seul paramètre : <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <!-- (c) 2006 Microsoft Corporation --> <policyDefinitionResources xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema" ✂ xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" revision="1.0" ✂ schemaVersion="1.0" ✂ xmlns="http://schemas.microsoft.com/GroupPolicy/2006/07/PolicyDefinitions"> <displayName>tapez le nom complet ici</displayName> <description>tapez la description ici</description> 370 Les stratégies de groupe avec Windows Vista Si ✂ ✂ ✂ ✂ vous activez ce paramètre, seuls sont affichés les programmes appartenant à la catégorie que vous spécifiez lorsque la page "Ajouter de nouveaux programmes" s’ouvre. Les utilisateurs peuvent utiliser la zone Catégorie sur la page "Ajouter de nouveaux programmes" pour afficher les programmes dans d’autres catégories. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure <resources> <stringTable> <string id="Arp">Ajouter ou supprimer des programmes</string> <string id="DefaultCategory">Spécifie la catégorie par défaut pour Ajouter ✂ de nouveaux programmes</string> <string id="DefaultCategory_Help">Spécifie la catégorie des programmes qui ✂ apparaît quand les utilisateurs ouvrent la page "Ajouter de nouveaux ✂ programmes". Pour utiliser ce paramètre, tapez le nom d’une catégorie dans la zone Catégorie ✂ pour ce paramètre. Vous devez entrer une catégorie qui est déjà définie dans ✂ Ajouter ou supprimer des programmes. Pour définir une catégorie, utilisez ✂ Installation de logiciel. Si vous désactivez ce paramètre ou ne le configurez pas, tous les programmes ✂ (Catégorie : toutes) sont affichés lorsque la page "Ajouter de nouveaux ✂ programmes" s’ouvre. Vous pouvez utiliser ce paramètre pour diriger les utilisateurs vers les ✂ programmes dont ils auront certainement besoin. Remarque : ce paramètre est ignoré si le paramètre "Supprimer l’application ✂ Ajouter ou supprimer des programmes" ou le paramètre "Masquer la page Ajouter ✂ de nouveaux programmes" est activé.</string>… Le cas de la stratégie de groupe dans Active Directory Les ordinateurs Windows Vista vont, dans un premier temps, se retrouver membres de domaines Active Directory Windows Server 2003 ou Windows Server 2003 R2. La fonctionnalité des fichiers ADMX offre la possibilité de créer un répertoire de stockage central au domaine, dans lequel vous pouvez stocker tous les fichiers ADMX. Ainsi, toutes les stratégies de groupe créées au sein du domaine afin de contrôler les paramètres des utilisateurs et des ordinateurs Windows Vista s’appuieront sur la même référence de fichiers, allégeant la taille des stratégies de groupe. Pour créer le répertoire central, procédez ainsi : 1. À partir d’un ordinateur Windows Vista, loguez-vous avec un compte possédant des droits d’administration dans le domaine ou, au moins, les droits d’écriture dans le répertoire d’infrastructure Sysvol. 2. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches, puis tapez \\STLSCPDC01\SYSVOL\corp.puzzmania.com\Policies et validez. 371 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 3. Une fenêtre s’ouvre pointant sur le sous-répertoire Policies dans Sysvol. Vous remarquez les répertoires représentant les identifiants uniques des stratégies de groupe déjà existantes. Créez un nouveau répertoire que vous appelez PolicyDefinitions. Figure 9.22 : Créez un répertoire PolicyDefinitions dans Sysvol 4. Recopiez le contenu du répertoire local C:\WINDOWS\PolicyDefinitions\ dans le répertoire PolicyDefinitions que vous venez de créer dans le dossier Sysvol. Vous recopiez alors tous les fichiers ADMX et tous les fichiers ADML. Votre répertoire central est créé et peuplé. Figure 9.23 : Les fichiers ADMX et ADML sont copiés dans le répertoire PolicyDefinitions du Sysvol Pour tirer parti de ce répertoire central, vous allez créer une stratégie de groupe afin de contrôler les paramètres de tous les ordinateurs Windows Vista contenus dans l’unité d’organisation Ordinateurs Vista. Attention, cette stratégie de groupe sera créée dans un domaine Active Directory Windows Server 2003 pour contrôler des ordinateurs Windows Vista. La condition sine 372 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 1. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches, puis tapez gpmc.msc et validez. La console de gestion des stratégies de groupe s’ouvre. 2. Développez l’arborescence jusqu’au conteneur Objets de stratégie de groupe. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure qua non pour que cela fonctionne est qu’il faut que cette stratégie de groupe soit créée à partir d’un ordinateur Windows Vista. Pour cela, Windows Vista intègre par défaut la console de gestion des stratégies de groupe GPMC (Group Policy Management Console). Figure 9.24 : La console de gestion des stratégies de groupe de Windows Vista 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Objets de stratégie de groupe. Un menu déroulant apparaît. Cliquez sur Nouveau. Figure 9.25 : Création d’une nouvelle GPO 4. Donnez un nom à votre stratégie de groupe, par exemple param ordi vista. 373 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 Figure 9.26 : La GPO param ordi vista 5. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’objet Stratégie de groupe. Dans le menu déroulant, cliquez sur Modifier. La stratégie de groupe param ordi vista s’ouvre. Vous n’avez qu’à modifier les paramètres que vous souhaitez. Automatiquement, la stratégie de groupe lira les fichiers ADMX localisés dans le répertoire de stockage central. 6. Liez la stratégie de groupe à l’unité d’organisation Ordinateurs Vista. Pour cela, dans l’interface de la GPMC, glissez la stratégie de groupe param ordi vista du conteneur Objets de stratégie de groupe vers l’unité d’organisation Ordinateurs Vista. Figure 9.27 : La GPO est liée à une unité d’organisation 374 Les stratégies de groupe avec Windows Vista Maintenance des stratégies de groupe de Windows Vista Pour sauvegarder un objet de stratégie de groupe, procédez ainsi : 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Même sous Windows Vista vous devez porter une attention toute particulière à la sauvegarde des stratégies de groupe afin d’anticiper toute éventualité de sinistre. Grâce à la GPMC intégrée à Windows Vista, vous avez l’occasion de réaliser la sauvegarde de toutes les stratégies de groupe et être sûr que ses sauvegardes prendront en compte les nouveautés apportées par Windows Vista. 1. Ouvrez la console GPMC. 2. Dans l’arborescence de la console, déployez la forêt et le domaine contenant l’objet de stratégie de groupe à sauvegarder, puis double-cliquez sur Objets de stratégie de groupe. 3. Pour sauvegarder un unique objet de stratégie de groupe, cliquez dessus avec le bouton droit de la souris, puis cliquez sur Sauvegarder. Pour sauvegarder tous les objets de stratégie de groupe du domaine, cliquez avec le bouton droit de la souris sur Objets de stratégie de groupe, puis cliquez sur Sauvegarder tout. Figure 9.28 : Sauvegarde de GPO 4. Dans la zone Emplacement de la boîte de dialogue Sauvegarde de l’objet GPO, entrez le chemin d’accès à l’emplacement choisi pour stocker la ou les sauvegardes de GPO ou cliquez sur Parcourir pour rechercher le dossier où les stocker, puis cliquez sur OK. 5. Dans la zone Description, entrez la description des GPO à sauvegarder, puis cliquez sur Sauvegarder. En cas de sauvegarde de plusieurs GPO, la description s’applique à tous les GPO concernés. 375 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.29 : Description de sauvegarde de GPO 6. Une fois l’opération terminée, cliquez sur OK. Figure 9.30 : Fin de l’opération de sauvegarde Pour restaurer un objet de stratégie de groupe sauvegardé, procédez comme suit : 1. Ouvrez la console GPMC. 2. Recherchez l’entrée Objets de stratégie de groupe dans l’arborescence de la console, dans la forêt et dans le domaine contenant l’objet de stratégie de groupe à restaurer. 376 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 1. Double-cliquez sur Objets de stratégie de groupe, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’objet de stratégie de groupe à restaurer, puis cliquez sur Restaurer à partir d’une sauvegarde. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Deux options s’offrent à vous. Pour restaurer une version précédente d’un objet de stratégie de groupe existant, procédez comme suit : Figure 9.31 : Restaurer à partir d’une sauvegarde 2. Lorsque l’Assistant Restauration d’objets de stratégie de groupe s’affiche, suivez les instructions et fournissez les informations appropriées sur l’objet de stratégie de groupe à restaurer, puis cliquez sur Terminer. 3. Une fois l’opération de restauration effectuée par l’Assistant Restauration d’objets de stratégie de groupe, cliquez sur OK. Pour restaurer un objet de stratégie de groupe supprimé, procédez ainsi : 1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Objets de stratégie de groupe, puis sélectionnez Gérer les sauvegardes (voir fig. 9.32). 2. Dans la boîte de dialogue Gérer les tâches de sauvegarde, sous la rubrique Emplacement de sauvegarde, tapez le chemin du dossier de sauvegarde. Vous pouvez également utiliser Parcourir pour rechercher le dossier de sauvegarde. 3. Dans la boîte de dialogue Objets de stratégie de groupe sauvegardés, choisissez sur la liste des GPO la version à restaurer en vous appuyant sur les différentes versions de sauvegarde, puis cliquez sur Restaurer (voir fig. 9.33). 377 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 Figure 9.32 : Gérer les sauvegardes Figure 9.33 : Choix de la version à restaurer 4. Lorsque le système vous invite à confirmer l’opération de restauration, cliquez sur OK 378 Les stratégies de groupe avec Windows Vista Les stratégies de groupe locales multiples 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure La stratégie de groupe locale vous permet d’appliquer localement des paramètres liés à la configuration de l’utilisateur (le fond d’écran, Internet Explorer, etc.) et/ou liés à la configuration de l’ordinateur (les droits d’accès à l’ordinateur, par exemple). Dans les versions antérieures de Windows, une seule stratégie de groupe locale existait. Cela peut paraître normal : une seule stratégie locale pour contrôler soit les paramètres d’ordinateur, soit les paramètres d’utilisateur. Dans certains cas cependant, le fait qu’il n’y ait qu’une stratégie de groupe locale peut entraîner certaines limitations. En effet, si vous utilisez votre ordinateur Windows, hors domaine, comme kiosque ou borne d’accès en libre-service, vous allez configurer la stratégie de groupe locale afin de répondre à vos besoins, c’est-à-dire pour sécuriser et simplifier son accès. Mais, lorsque vous agissez ainsi, vous appliquez la stratégie locale à tous les utilisateurs qui se loguent sur cet ordinateur, y compris l’administrateur, entraînant alors des difficultés d’administration. Windows Vista lève cette limitation en permettant de créer et de configurer de multiples stratégies de groupe locales. Ces stratégies de groupe locales s’appliquent en fonction des utilisateurs locaux (quels qu’ils soient) ou des profils (les administrateurs ou les non-administrateurs). Ainsi, sur vos ordinateurs bornes d’accès, vous pouvez configurer pour les utilisateurs qui ne sont pas administrateurs une utilisation très sécurisée et directive et, pour les administrateurs, vous pouvez définir des paramètres moins restrictifs. Pour créer et configurer plusieurs stratégies locales sous Windows Vista, suivez cette procédure : 1. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches, puis tapez mmc et validez. La console MMC s’ouvre. Windows Vista en propose la version 3. Figure 9.34 : La console mmc v3.0 379 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 2. Cliquez sur Fichier, puis sur Ajouter/Supprimer un composant logiciel enfichable. Figure 9.35 : La fenêtre Ajouter/Supprimer un composant logiciel enfichable… 3. Dans la colonne de gauche, contenant les composants logiciels enfichables disponibles, sélectionnez le composant Editeur d’objets de stratégie de groupe et cliquez sur Ajouter >. Figure 9.36 : La fenêtre de sélection de la stratégie de groupe 380 Les stratégies de groupe avec Windows Vista 4. Cliquez sur le bouton Parcourir. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Figure 9.37 : Choix de la stratégie de groupe 5. Une fenêtre s’ouvre afin que vous choisissiez une stratégie de groupe. Cliquez sur l’onglet Utilisateurs. Figure 9.38 : Onglet Utilisateurs 6. Choisissez l’utilisateur local ou le groupe local que vous souhaitez configurer. Vous ne voyez pas tous vos groupes locaux sur la liste, mais uniquement deux catégories : les administrateurs et les non-administrateurs. Validez, puis cliquez sur OK. 381 Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Répétez cette opération pour tous les utilisateurs que vous souhaitez configurer. Vous obtenez la console de configuration suivante : Figure 9.39 : Stratégies de groupe locales multiples Vous avez là plusieurs stratégies de groupe locales basées sur des utilisateurs locaux ou sur des catégories d’utilisateurs locaux : les administrateurs ou les non-administrateurs. Vous pouvez alors procéder à des paramétrages différents. 9.3. La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory Toutes les nouveautés, toutes les améliorations apportées par les paramètres des stratégies de groupe de Windows Vista seront entièrement exploitables uniquement avec une version d’Active Directory provenant de serveurs Windows Server Longhorn. Les administrateurs ont déjà connu cette phase de transition avec Windows XP Professionnel, en attendant la sortie de Windows Server 2003. Toutefois, il sera possible de prendre en compte certains nouveaux paramétrages des stratégies de groupe de Windows Vista en modifiant la version existante du schéma Active Directory Windows Server 2003 ou Windows Server 2003 R2. La totalité de ces améliorations seront applicables aux ordinateurs Windows Vista, qui sont les seuls à savoir en tirer pleinement parti, ce qui vous permettra de profiter d’une très bonne 382 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory Les nouveaux paramètres de stratégie de groupe apportent un support avancé pour les ordinateurs Windows Vista en ce qui concerne la gestion des réseaux filaires Ethernet IEEE 802.3, la gestion des réseaux sans fil Ethernet IEEE 802.11 et la prise en charge de la fonctionnalité de cryptage fort de la partition du disque dur : Bitlocker. C’est sur la prise en compte de ces nouveaux paramètres que vous allez pouvoir modifier le schéma de votre infrastructure Active Directory existante afin de tirer parti de ces améliorations au plus tôt, sans attendre Windows Server Longhorn. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure intégration des machines Windows Vista dans votre infrastructure. Une partie de ces améliorations reste tout de même applicable aux ordinateurs Windows XP, ce qui est un atout indéniable. Gérer les réseaux filaires IEEE 802.3 Contrairement à Windows XP, Windows Vista permet de contrôler, grâce aux stratégies de groupe, les paramètres relatifs à l’authentification IEEE 802.1X des réseaux filaires Ethernet IEEE 802.3. Dans une infrastructure Active Directory existante de niveau Windows Server 2003 ou Windows Server 2003 R2, vous pouvez étendre le schéma Active Directory pour que vos ordinateurs Windows Vista profitent de ces paramètres. L’exercice consiste à ajouter les attributs suivants dans Active Directory : j ms−net−ieee−8023−GP−PolicyGUID : identificateur unique pour la gestion des réseaux filaires dans les objets de stratégie de groupe. j ms−net−ieee−8023−GP−PolicyData : inclut les valeurs des paramètres pour la gestion des réseaux filaires dans les objets de stratégie de groupe. j ms−net−ieee−8023−GP−PolicyReserved : réservé à un usage futur. Notions relatives à l’extension de schéma Avant d’étendre le schéma d’Active Directory, vous devez prendre en compte les points suivants : La modification du schéma est globale à tous les domaines de la forêt. j L’extension de schéma est irréversible. Les attributs ou les classes ne peuvent être supprimés après leur création. Au mieux, ils peuvent être désactivés. j Une sauvegarde de tous vos contrôleurs de domaine est nécessaire avant la modification. j Veillez à bien documenter vos changements. Une des meilleures solutions consisterait à procéder d’abord à la modification de schéma sur un domaine de test, proche de la configuration du domaine de production. j 383 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Pour plus d’informations sur le schéma d’Active Directory, consultez l’adresse www.microsoft.com/technet/prodtechnol/windowsserver2003/fr/default.mspx. Pour étendre le schéma Active Directory de votre infrastructure existante, afin de prendre en compte les paramètres de gestion des réseaux filaires IEEE 802.3, procédez comme suit : 1. Sur le contrôleur de domaine approprié (par expérience, celui qui détient le rôle de maître de schéma), ouvrez le Bloc-notes et copiez le script suivant : # ----------------------------------------------------------✂ # Copyright (c) 2006 Microsoft Corporation # # MODULE: 802.3Schema.ldf # ----------------------------------------------------------# ----------------------------------------------------------# define schemas for these attributes: #ms-net-ieee-8023-GP-PolicyGUID #ms-net-ieee-8023-GP-PolicyData #ms-net-ieee-8023-GP-PolicyReserved # ----------------------------------------------------------dn: CN=ms-net-ieee-8023-GP-PolicyGUID,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyGUID adminDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyGUID adminDescription: This attribute contains a GUID which identifies a specific ✂ 802.3 group policy object on the domain. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1954 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 64 schemaIdGuid:: WrCnlLK4WU+cJTnmm6oWhA== showInAdvancedViewOnly: TRUE systemFlags: 16 dn: CN=ms-net-ieee-8023-GP-PolicyData,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyData adminDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyData adminDescription: This attribute contains all of the settings and data which ✂ comprise a group policy configuration for 802.3 wired networks. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1955 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE 384 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory dn: CN=ms-net-ieee-8023-GP-PolicyReserved,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyReserved adminDisplayName: ms-net-ieee-8023-GP-PolicyReserved adminDescription: Reserved for future use attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1956 attributeSyntax: 2.5.5.10 omSyntax: 4 isSingleValued: TRUE systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 1048576 schemaIdGuid:: xyfF0wYm602M/RhCb+7Izg== showInAdvancedViewOnly: TRUE systemFlags: 16 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 1048576 schemaIdGuid:: i5SYg1d0kU29TY1+1mnJ9w== showInAdvancedViewOnly: TRUE systemFlags: 16 # ----------------------------------------------------------✂ # Reload the schema cache to pick up altered classes and attributes # ----------------------------------------------------------dn: changetype: ntdsSchemaModify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 # ----------------------------------------------------------# define schemas for the parent class: #ms-net-ieee-8023-GroupPolicy # ----------------------------------------------------------dn: CN=ms-net-ieee-8023-GroupPolicy,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: classSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-8023-GroupPolicy adminDisplayName: ms-net-ieee-8023-GroupPolicy adminDescription: This class represents an 802.3 wired network group policy ✂ object. This class contains identifiers and configuration data relevant ✂ to an 802.3 wired network. governsId: 1.2.840.113556.1.5.252 objectClassCategory: 1 rdnAttId: 2.5.4.3 subClassOf: 2.5.6.0 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1956 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1955 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1954 385 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure systemPossSuperiors: 1.2.840.113556.1.3.30 systemPossSuperiors: 1.2.840.113556.1.3.23 systemPossSuperiors: 2.5.6.6 schemaIdGuid:: ajqgmRmrRkSTUAy4eO0tmw== defaultSecurityDescriptor: ✂ D:(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;DA)(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;SY) ✂ (A;;RPLCLORC;;;AU) showInAdvancedViewOnly: TRUE defaultHidingValue: TRUE systemOnly: FALSE defaultObjectCategory: ✂ CN=ms-net-ieee-8023-GroupPolicy,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X systemFlags: 16 # ----------------------------------------------------------# Reload the schema cache to pick up altered classes and attributes # ----------------------------------------------------------dn: changetype: ntdsSchemaModify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 2. Sauvegardez le fichier sous le nom 802.3Schema.ldf et au format ANSI. Stockez-le à un endroit simple pour le récupérer, C:\TEMP par exemple. 3. Cliquez sur Démarrer, puis sur Exécuter. Tapez cmd. 4. Dans l’Invite de commandes, tapez la ligne ldifde −i −v −k −f 802.3Schema .ldf −c DC=X Nom_LDAP_complet_du_domaine, où Nom_LDAP_complet _du_domaine correspond au nom unique LDAP du domaine. Figure 9.40 : Ligne de commandes de modification du schéma pour la gestion des paramètres de GPO des réseaux filaires IEE802.3 Le schéma est modifié. 5. Redémarrez le contrôleur de domaine sur lequel vous avez lancé la commande pour que les changements soient pris en compte. Le schéma est modifié. Il ne vous reste plus qu’à créer ou ouvrir une stratégie de groupe existante, à partir d’un ordinateur Windows Vista : 1. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches, puis tapez gpmc.msc et validez. La console de gestion des stratégies de groupe s’ouvre. 2. Développez l’arborescence jusqu’au conteneur Objets de stratégie de groupe. 386 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory 4. Développez les rubriques Configuration ordinateur, Paramètres Windows et Paramètres de sécurité. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Stratégie de réseau filaire (IEEE 802.3). 5. Cliquez sur Créer une nouvelle stratégie Windows Vista. La fenêtre des propriétés s’ouvre. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la stratégie de groupe que vous souhaitez éditer. Dans le menu déroulant, cliquez sur Modifier. 6. Vous pouvez entrer un nom et une description. Cliquez sur l’onglet Sécurité. Vous pouvez ajuster vos paramètres d’authentification que tous les adaptateurs réseau affectés par cette stratégie de groupe appliqueront. Gérer les réseaux sans fil IEEE 802.11 Concernant la gestion des réseaux sans fil IEEE 802.11, les nouveaux paramètres de stratégie de groupe inclus dans Windows Vista (et nativement dans Windows Server Longhorn) apportent davantage de flexibilité et améliore la qualité d’administration, notamment sur les fonctions suivantes… j Un mode de sécurité mixte : vous pouvez maintenant configurer plusieurs profils avec le même SSID, mais avec des méthodes de sécurité différentes. Le SSID (Service Set IDentifier) désigne le réseau auquel est attaché le poste. Ainsi, les ordinateurs clients possédant des capacités de niveau de sécurité différentes pourront malgré tout se connecter au même réseau sans fil. j Permettre et refuser les listes pour les réseaux sans fil : vous pouvez configurer une liste de réseaux sans fil auxquels le client sans fil de Windows Vista peut se relier et une liste de réseaux sans fil auxquels le client sans fil de Windows Vista ne peut pas se relier. j L’extensibilité : vous pouvez importer les profils qui ont des paramètres spécifiques de connectivité et de sécurité des fournisseurs sans fil, tels que différents types d’EAP. Vous pouvez étendre le schéma Active Directory pour que vos ordinateurs Windows Vista puissent profiter de ces paramètres. L’exercice consiste à ajouter les attributs suivants dans Active Directory… j ms−net−ieee−80211−GP−PolicyGUID : identificateur unique pour la gestion des réseaux sans fil dans les objets de stratégie de groupe. j ms−net−ieee−80211−GP−PolicyData : inclut les valeurs des paramètres pour la gestion des réseaux sans fil dans les objets de stratégie de groupe. j ms−net−ieee−80211−GP−PolicyReserved : réservé pour un usage futur. 387 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Pour étendre le schéma Active Directory de votre infrastructure existante afin de prendre en compte les paramètres de gestion des réseaux sans fil IEEE 802.11, procédez ainsi : 1. Sur le contrôleur de domaine approprié (par expérience, celui qui détient le rôle de maître de schéma), ouvrez le Bloc-notes et copiez le script suivant : # ----------------------------------------------------------# Copyright (c) 2006 Microsoft Corporation # # MODULE: 802.11Schema.ldf # ----------------------------------------------------------# ----------------------------------------------------------# define schemas for these attributes: #ms-net-ieee-80211-GP-PolicyGUID #ms-net-ieee-80211-GP-PolicyData #ms-net-ieee-80211-GP-PolicyReserved # ----------------------------------------------------------dn: CN=ms-net-ieee-80211-GP-PolicyGUID,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyGUID adminDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyGUID adminDescription: This attribute contains a GUID which identifies a specific ✂ 802.11 group policy object on the domain. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1951 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 64 schemaIdGuid:: YnBpNa8ei0SsHjiOC+T97g== showInAdvancedViewOnly: TRUE systemFlags: 16 dn: CN=ms-net-ieee-80211-GP-PolicyData,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyData adminDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyData adminDescription: This attribute contains all of the settings and data which ✂ comprise a group policy configuration for 802.11 wireless networks. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1952 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 4194304 schemaIdGuid:: pZUUnHZNjkaZHhQzsKZ4VQ== showInAdvancedViewOnly: TRUE 388 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory systemFlags: 16 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure dn: CN=ms-net-ieee-80211-GP-PolicyReserved,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyReserved adminDisplayName: ms-net-ieee-80211-GP-PolicyReserved adminDescription: Reserved for future use attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1953 attributeSyntax: 2.5.5.10 omSyntax: 4 isSingleValued: TRUE systemOnly: FALSE searchFlags: 0 rangeUpper: 4194304 schemaIdGuid:: LsZpD44I9U+lOukjzsB8Cg== showInAdvancedViewOnly: TRUE systemFlags: 16 # ----------------------------------------------------------# Reload the schema cache to pick up altered classes and attributes # ----------------------------------------------------------dn: changetype: ntdsSchemaModify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 # ----------------------------------------------------------# define schemas for the parent class: #ms-net-ieee-80211-GroupPolicy # ----------------------------------------------------------dn: CN=ms-net-ieee-80211-GroupPolicy,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: ntdsSchemaAdd objectClass: classSchema ldapDisplayName: ms-net-ieee-80211-GroupPolicy adminDisplayName: ms-net-ieee-80211-GroupPolicy adminDescription: This class represents an 802.11 wireless network group ✂ policy object. This class contains identifiers and configuration data ✂ relevant to an 802.11 wireless network. governsId: 1.2.840.113556.1.5.251 objectClassCategory: 1 rdnAttId: 2.5.4.3 subClassOf: 2.5.6.0 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1953 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1952 systemMayContain: 1.2.840.113556.1.4.1951 systemPossSuperiors: 1.2.840.113556.1.3.30 systemPossSuperiors: 1.2.840.113556.1.3.23 systemPossSuperiors: 2.5.6.6 schemaIdGuid:: Yxi4HCK4eUOeol/3vcY4bQ== 389 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure defaultSecurityDescriptor: ✂ D:(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;DA)(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;SY) ✂ (A;;RPLCLORC;;;AU) showInAdvancedViewOnly: TRUE defaultHidingValue: TRUE systemOnly: FALSE defaultObjectCategory: ✂ CN=ms-net-ieee-80211-GroupPolicy,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X systemFlags: 16 # ----------------------------------------------------------# Reload the schema cache to pick up altered classes and attributes # ----------------------------------------------------------dn: changetype: ntdsSchemaModify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 2. Sauvegardez le fichier sous le nom 802.11Schema.ldf et au format ANSI. Stockez-le à un endroit simple pour le récupérer, C:\TEMP par exemple. 3. Cliquez sur Démarrer puis Exécuter. Tapez cmd. 4. Dans l’Invite de commandes, tapez ldifde −i −v −k −f 802.11Schema.ldf −c DC=X Nom_LDAP_complet_du_domaine. Figure 9.41 : Ligne de commandes de modification du schéma pour la gestion des paramètres de GPO des réseaux sans fil IEE802.11 La modification du schéma s’exécute. 5. Redémarrez le contrôleur de domaine sur lequel vous avez lancé la commande pour que les changements soient pris en compte. Le schéma est maintenant modifié. Il ne vous reste plus qu’à créer ou à ouvrir une stratégie de groupe existante, à partir d’un ordinateur Windows Vista : 1. Cliquez sur le logo Windows de la barre des tâches, puis tapez gpmc.msc et validez. La console de gestion des stratégies de groupe s’ouvre. 2. Développez l’arborescence jusqu’au conteneur Objets de stratégie de groupe. 3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la stratégie de groupe que vous souhaitez éditer. Dans le menu déroulant, cliquez sur Modifier. 390 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory 5. Cliquez sur Créer une nouvelle stratégie Windows Vista. La fenêtre des propriétés s’ouvre. 6. Vous pouvez entrer un nom et une description. Vous pouvez entrer la liste des SSID autorisés. Cliquez sur l’onglet Permissions réseau. Vous pouvez ajuster vos paramètres d’authentification que tous les adaptateurs réseau sans fil affectés par cette stratégie de groupe appliqueront. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 4. Développez les rubriques Configuration ordinateur, Paramètres Windows, puis Paramètres de sécurité. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Stratégie de réseau sans fil (IEEE 802.11). Vous pouvez également créer une stratégie sans fil pour Windows XP, comme cela existait déjà avec une infrastructure Active Directory Windows Server 2003 et Windows XP. 1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la stratégie de groupe que vous souhaitez éditer. Dans le menu déroulant, cliquez sur Modifier. 2. Développez les rubriques Configuration ordinateur, Paramètres Windows, puis Paramètres de sécurité. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Stratégie de réseau sans fil (IEEE 802.11). 3. Cliquez sur Créer une nouvelle stratégie Windows XP. La fenêtre des propriétés s’ouvre. 4. Vous pouvez entrer un nom, une description et configurer vos préférences. Les possibilités sont moins étendues que sous Windows Vista. Gérer Bitlocker Lorsque vous activez Bitlocker sur un ordinateur Windows Vista vous chiffrez de façon forte la partition de votre disque dur. La fonctionnalité Bitlocker s’appuie sur une puce matérielle appelée TPM, ce qui rend encore plus fort son chiffrement. Pour pouvoir crypter et décrypter les données, vous avez besoin de gérer les clés Bitlocker ainsi que les mots de passe TPM. Active Directory vous donne l’occasion de les sauvegarder de façon centralisée, à condition que vous mettiez à niveau le schéma. Les informations de récupération incluent le mot de passe de récupération pour chaque volume Bitlocker activé, le mot de passe TPM, et l’information permettant d’identifier à quel ordinateur s’applique le cryptage. Sauvegarder le mot de passe de récupération pour chaque volume Bitlocker activé ainsi que le mot de passe TPM permet aux administrateurs d’accéder et de récupérer des données de volumes verrouillés. Ce qui assure aux administrateurs de l’entreprise de garantir l’accès aux données cryptées à l’utilisateur, même si celui-ci a perdu la clé Bitlocker et le mot de passe. 391 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Prise en charge de l’extension de schéma pour Bitlocker Toutes les versions d’Active Directory ne prennent pas en charge l’extension de schéma pour Bitlocker : tous les contrôleurs de domaine de l’infrastructure doivent être au préalable sous Windows Server 2003, avec le Service Pack 1 au minimum. Pour étendre le schéma Active Directory de votre infrastructure existante et prendre en compte la sauvegarde des paramètres de récupération Bitlocker, procédez ainsi : 1. Sur le contrôleur de domaine approprié (par expérience, celui qui détient le rôle de maître de schéma), ouvrez le Bloc-notes et copiez ce script… #============================================================================= # TPM Recovery Information - Attributes #============================================================================= # # ms-TPM-OwnerInformation # dn: CN=ms-TPM-OwnerInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: msTPM-OwnerInformation adminDisplayName: TPM-OwnerInformation adminDescription: This attribute contains the owner information of a ✂ particular TPM. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1966 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE searchFlags: 136 schemaIdGuid:: bRpOqg1VBU6MNUr8uRep/g== showInAdvancedViewOnly: TRUE #============================================================================= # Bitlocker Recovery Information - Attributes # NOTE: FVE is the acronym for Full Volume Encryption, a pre-release name #============================================================================= # # ms-FVE-RecoveryGuid # dn: CN=ms-FVE-RecoveryGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: msFVE-RecoveryGuid adminDisplayName: FVE-RecoveryGuid adminDescription: This attribute contains the GUID associated with a Full ✂ Volume Encryption (FVE) recovery password. attributeID: 1.2.840.113556.1.4.1965 attributeSyntax: 2.5.5.10 omSyntax: 4 isSingleValued: TRUE searchFlags: 137 392 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure schemaIdGuid:: vAlp93jmoEews/hqAETAbQ== showInAdvancedViewOnly: TRUE # # ms-FVE-RecoveryPassword # dn: CN=ms-FVE-RecoveryPassword,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: msFVE-RecoveryPassword adminDisplayName: FVE-RecoveryPassword adminDescription: This attribute contains the password required to recover a ✂ Full Volume Encryption (FVE) volume. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1964 attributeSyntax: 2.5.5.12 omSyntax: 64 isSingleValued: TRUE searchFlags: 136 schemaIdGuid:: wRoGQ63IzEy3hSv6wg/GCg== showInAdvancedViewOnly: TRUE #============================================================================= # Attributes - Schema Update #============================================================================= dn: changetype: modify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 #============================================================================= # BitLocker Recovery Information - Class #============================================================================= # # ms-FVE-RecoveryInformation # dn: CN=ms-FVE-RecoveryInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: classSchema ldapDisplayName: msFVE-RecoveryInformation adminDisplayName: FVE-RecoveryInformation adminDescription: This class contains a Full Volume Encryption recovery ✂ password with its associated GUID. governsID: 1.2.840.113556.1.5.253 objectClassCategory: 1 subClassOf: top systemMustContain: msFVE-RecoveryGuid systemMustContain: msFVE-RecoveryPassword systemPossSuperiors: computer schemaIdGUID:: MF1x6lOP0EC9HmEJGG14LA== defaultSecurityDescriptor: ✂ D:(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;DA)(A;;RPWPCRCCDCLCLORCWOWDSDDTSW;;;SY) defaultHidingValue: TRUE defaultObjectCategory: ✂ CN=ms-FVE-RecoveryInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X 393 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure #============================================================================= # Classes - Schema Update #============================================================================= dn: CN=computer,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X #changetype: ntdsSchemaModify changetype: modify add: mayContain mayContain: msTPM-OwnerInformation dn: changetype: modify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 #============================================================================= # Bitlocker Recovery Information - Additional Attributes #============================================================================= # # ms-FVE-VolumeGuid # dn: CN=ms-FVE-VolumeGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: msFVE-VolumeGuid adminDisplayName: FVE-VolumeGuid adminDescription: This attribute contains the GUID associated with a ✂ BitLocker-supported disk volume. Full Volume Encryption (FVE) was the ✂ pre-release name for BitLocker Drive Encryption. attributeID: 1.2.840.113556.1.4.1998 attributeSyntax: 2.5.5.10 omSyntax: 4 isSingleValued: TRUE searchFlags: 27 schemaIdGuid:: z6Xlhe7cdUCc/aydtqLyRQ== showInAdvancedViewOnly: TRUE isMemberOfPartialAttributeSet: TRUE rangeUpper: 128 # # ms-FVE-KeyPackage # dn: CN=ms-FVE-KeyPackage,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: add objectClass: attributeSchema ldapDisplayName: msFVE-KeyPackage adminDisplayName: FVE-KeyPackage adminDescription: This attribute contains a volume’s BitLocker encryption key ✂ secured by the corresponding recovery password. Full Volume Encryption ✂ (FVE) was the pre-release name for BitLocker Drive Encryption. attributeId: 1.2.840.113556.1.4.1999 attributeSyntax: 2.5.5.10 394 La compatibilité des nouvelles fonctionnalités de Windows Vista dans Active Directory 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure omSyntax: 4 isSingleValued: TRUE searchFlags: 152 schemaIdGuid:: qF7VH6eI3EeBKQ2qlxhqVA== showInAdvancedViewOnly: TRUE isMemberOfPartialAttributeSet: FALSE rangeUpper: 102400 #============================================================================= # Additional Attributes - Schema Update #============================================================================= dn: changetype: modify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 #============================================================================= # Updates to BitLocker Recovery Information Class #============================================================================= dn: CN=ms-FVE-RecoveryInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: adminDescription adminDescription: This class contains BitLocker recovery information ✂ including GUIDs, recovery passwords, and keys. Full Volume Encryption ✂ (FVE) was the pre-release name for BitLocker Drive Encryption. dn: CN=ms-FVE-RecoveryInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify add: mayContain mayContain: msFVE-VolumeGuid mayContain: msFVE-KeyPackage #============================================================================= # Updates to pre-RC1 Attributes #============================================================================= # # Updates to ms-TPM-OwnerInformation # dn: CN=ms-TPM-OwnerInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: searchFlags searchFlags: 152 dn: CN=ms-TPM-OwnerInformation,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: rangeUpper rangeUpper: 128 # 395 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure Chapitre 9 396 L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure # Updates to ms-FVE-RecoveryGuid # dn: CN=ms-FVE-RecoveryGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: adminDescription adminDescription: This attribute contains the GUID associated with a ✂ BitLocker recovery password. Full Volume Encryption (FVE) was the ✂ pre-release name for BitLocker Drive Encryption. dn: CN=ms-FVE-RecoveryGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: searchFlags searchFlags: 27 dn: CN=ms-FVE-RecoveryGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: rangeUpper rangeUpper: 128 dn: CN=ms-FVE-RecoveryGuid,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: isMemberOfPartialAttributeSet isMemberOfPartialAttributeSet: TRUE # # Updates to ms-FVE-RecoveryPassword # dn: CN=ms-FVE-RecoveryPassword,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: adminDescription adminDescription: This attribute contains a password that can recover a ✂ BitLocker-encrypted volume. Full Volume Encryption (FVE) was the ✂ pre-release name for BitLocker Drive Encryption. dn: CN=ms-FVE-RecoveryPassword,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: searchFlags searchFlags: 152 dn: CN=ms-FVE-RecoveryPassword,CN=Schema,CN=Configuration,DC=X changetype: modify replace: rangeUpper rangeUpper: 256 # # Reload the schema cache to pick up updated attributes # dn: changetype: modify add: schemaUpdateNow schemaUpdateNow: 1 En résumé 3. Cliquez sur Démarrer, puis Exécuter. Tapez cmd. 4. Dans l’Invite de commandes, tapez ldifde −i −v −k −f BitLockerTPMSchemaExtension.ldf −c DC=X Nom_LDAP_complet_du_domaine. 9. L’intégration de Windows Vista dans l’infrastructure 2. Sauvegardez le fichier sous le nom BitLockerTPMSchemaExtension.ldf et au format ANSI. Stockez-le dans un endroit simple pour le récupérer, C:\TEMP par exemple. Figure 9.42 : Ligne de commandes de modification du schéma pour la gestion des paramètres Bitlocker La modification du schéma s’exécute. 5. Redémarrez le contrôleur de domaine sur lequel vous avez lancé la commande pour que les changements soient pris en compte. N’étendez pas le schéma d’Active Directory à l’aide du DVD d’installation de Windows Vista ! Le DVD d’installation de Windows Vista contient l’utilitaire adprep.exe qui est censé étendre le schéma d’Active Directory pour la prise en compte des réseaux filaires IEEE 802.3, des réseaux sans fil IEEE 802.11 et de Bitlocker de façon unifiée. Or, la version adprep.exe contenue sur le DVD d’installation de Windows Vista est une version bêta qui ne fonctionne pas en production et qui n’est pas prise en charge. Vous devez impérativement suivre les procédures et les scripts qui viennent de vous être décrits. 9.4. En résumé Microsoft fait tout pour que Windows Vista s’intègre le mieux possible à un domaine existant, et c’est normal : il y va de l’adoption du produit par les entreprises. Outre les nombreuses nouveautés des paramètres de stratégie de groupe ou les optimisations de leur traitement, notez la présence de la console de gestion des stratégies de groupe (GPMC) de base sous Windows Vista, qui vous permet d’exploiter immédiatement des stratégies de groupe pour les ordinateurs Windows Vista. 397 Chapitre 10 Windows PowerShell 10.1 10.2 10.3 10.4 10.5 10.6 10.7 10.8 10.9 10.10 Présentation de Windows PowerShell . . . . . . Installer Windows PowerShell . . . . . . . . . . . Exécuter Windows PowerShell . . . . . . . . . . . Les applets de commande Windows PowerShell Le traitement d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . L’interaction et les scripts . . . . . . . . . . . . . Utiliser Windows PowerShell . . . . . . . . . . . . Naviguer dans Windows PowerShell . . . . . . . PowerShell et Active Directory . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... .... .... ... .... .... .... .... .... .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401 . 402 . 403 . 404 . 410 . 413 . 415 . 424 . 427 . 428 Présentation de Windows PowerShell W indows PowerShell est un environnement de ligne de commande Windows spécialement conçu pour les administrateurs système. Il comprend une ligne de commandes interactive et un environnement de script qui peuvent être utilisés indépendamment l’un de l’autre ou ensemble. Le parallèle est tout de suite évident avec les puissants outils de ligne de commande et d’environnement de scripts présents sous Unix/Linux. 10. Windows PowerShell Même si Windows PowerShell n’est pas natif dans Windows Server 2003 ou dans Windows Vista, il y a fort à parier qu’il va occuper une place importante dans l’administration de postes utilisateurs et des serveurs dans les années à venir. Windows PowerShell peut être utilisé également sur Windows XP ainsi que Windows Server 2003. Le seul prérequis pour qu’il puisse fonctionner est la présence de l’environnement .NET Framework 2.0. 10.1. Présentation de Windows PowerShell Windows PowerShell est basé sur le Common Language Runtime (CLR) .NET, le .NET Framework 2.0 et accepte et retourne des objets .NET. Cette modification fondamentale de l’environnement apporte des méthodes et des outils entièrement nouveaux pour la gestion et la configuration de Windows. Windows PowerShell introduit le concept d’applet de commande, un outil de ligne de commande simple, à fonction unique, intégré dans l’environnement. Vous pouvez utiliser chaque applet de commande séparément, mais leur puissance se révèle lorsque vous combinez ces outils simples pour effectuer des tâches complexes. Windows PowerShell inclut plus de cent applets de commande principales. Vous pouvez également écrire vos propres applets de commande et les partager avec d’autres utilisateurs. Comme de nombreux environnements, Windows PowerShell vous donne accès au système de fichiers de l’ordinateur. En outre, les fournisseurs de Windows PowerShell vous permettent d’accéder à d’autres magasins de données, tels que le Registre et les magasins de certificats de signatures numériques, aussi facilement que vous accédez au système de fichiers. La plupart des environnements, y compris la ligne de commande Windows et les environnements Unix/Linux fonctionnent en exécutant une commande ou un utilitaire dans un nouveau processus, et en présentant les résultats à l’utilisateur sous forme de texte. Ces environnements présentent aussi des commandes intégrées à l’environnement et qui s’exécutent dans le processus de l’environnement. La présence dans la plupart des environnements d’un nombre limité de commandes intégrées a donné lieu à la création de beaucoup d’utilitaires complémentaires. Windows PowerShell est en cela très différent des utilitaires disponibles aujourd’hui. j Windows PowerShell ne traite pas de texte, mais des objets basés sur la plateforme .NET. 401 Chapitre 10 Windows PowerShell j Windows PowerShell est livré avec un important jeu de commandes intégrées, dotées d’une interface homogène. j Toutes les commandes de l’environnement utilisent le même analyseur de commande, au lieu d’analyseurs différents pour chaque outil. L’utilisation de chaque commande est ainsi beaucoup plus simple à acquérir. 10. Windows PowerShell Mieux, vous n’avez pas à abandonner les outils auxquels vous êtes habitué. Vous pouvez toujours utiliser les outils Windows traditionnels, tels que net, sc et reg.exe dans Windows PowerShell. Concernant la conception de PowerShell, les développeurs sont partis de zéro pour redéfinir le Shell avec comme inspiration ce qui se faisait déjà dans les autres systèmes : j Unix pour le modèle de composition très puissant ; j AS400 et VMS pour les nommages et la syntaxe consistante facilitant l’apprentissage ; j TCL et WSH pour le support multilangage ; j Bash, Perl, C# pour le style et la richesse des expressions. Windows PowerShell utilise son propre langage au lieu de réutiliser un langage existant, parce que Windows PowerShell avait besoin d’un langage pour la gestion des objets .NET qui permette de fournir un environnement cohérent d’utilisation des applets de commande qui permette la prise en charge de tâches complexes, sans compliquer les tâches simples et qui permette enfin une cohérence avec les langages de niveau supérieur utilisés en programmation .NET, comme C#. 10.2. Installer Windows PowerShell Windows PowerShell nécessite certains prérequis pour pouvoir fonctionner correctement. Windows PowerShell requiert les programmes suivants : j Windows Vista, Windows XP Service Pack 2 ou Windows Server 2003 Service Pack 1 ; j Microsoft .NET Framework 2.0. Windows PowerShell Windows PowerShell n’est pas fourni à la base. Vous pouvez le télécharger à l’adresse www.microsoft.com/windowsserver2003/technologies/management/powershell/download .mspx. Choisissez alors la version que vous souhaitez en adéquation avec le système d’exploitation. 402 Exécuter Windows PowerShell Pour installer Windows PowerShell : 1. Exécutez le fichier que vous venez de télécharger. 2. Suivez les instructions des pages de l’assistant d’installation. 10. Windows PowerShell Figure 10.1 : Installation de Windows PowerShell Vous avez la possibilité de procéder à l’installation de façon silencieuse depuis un partage réseau. 3. Une fois que vous avez recopié le fichier d’installation sur le partage réseau souhaité, ouvrez une Invite en ligne de commande, accédez au partage réseau, puis tapez <Nom_fichier_exe_PowerShell> /quiet. 10.3. Exécuter Windows PowerShell Pour lancer Windows PowerShell : j À partir du menu de démarrage de Windows, cliquez sur le logo Windows, sur Tous les programmes, sur Windows PowerShell 1.0, puis sur l’icône de Windows PowerShell. j À partir de la zone d’exécution, cliquez sur le logo Windows, tapez powershell et validez. j À partir d’une fenêtre d’Invite de commandes, tapez powershell. Parce que Windows PowerShell s’exécute dans une session de console, vous pouvez utiliser cette technique pour l’exécuter au cours d’une session Telnet ou SSH à distance. Pour revenir à votre session d’invite de commandes, tapez exit. 403 10. Windows PowerShell Chapitre 10 Windows PowerShell Figure 10.2 : Exécution de Windows PowerShell par la ligne de commande Vous remarquez que l’invite PowerShell commence par les deux lettres PS. 10.4. Les applets de commande Windows PowerShell Applet Une applet de commande est une commande à fonctionnalité unique qui manipule des objets dans Windows PowerShell. Les applets sont identifiables au format de leur nom : un verbe et un substantif anglais, séparés par un tiret, comme Get−Help, Get−Process et Start−Service. L’abréviation donnée à ces applets de commande est Cmdlet. Voici la liste des applets de commande ainsi que leur description (ce tableau pourra vous servir de référence lorsque vous devrez administrer sous Windows PowerShell) : Tableau 10.1 : Toutes les applets de commande utilisables dans Windows PowerShell Applet de commande Description Add−Content Ajoute le contenu aux éléments spécifiés. Add−History Ajoute des entrées à l’historique de la session. Add−Member Ajoute un membre personnalisé défini par l’utilisateur à une instance d’un objet Windows PowerShell. Add−PSSnapin Ajoute un ou plusieurs composants logiciels enfichables Windows PowerShell à la console actuelle. Clear−Content Supprime le contenu d’un élément, par exemple le texte d’un fichier, mais ne supprime pas l’élément. Clear−Item Supprime le contenu d’un élément, mais ne supprime pas l’élément. Clear−ItemProperty Supprime la valeur d’une propriété, mais ne supprime pas la propriété. Clear−Variable Supprime la valeur d’une variable. Compare−Object Compare deux jeux d’objets. ConvertFrom−SecureString Convertit une chaîne sécurisée en chaîne standard chiffrée. 404 Les applets de commande Windows PowerShell Description Convert−Path Convertit un chemin d’accès Windows PowerShell en chemin d’accès à un fournisseur de Windows PowerShell. ConvertTo−Html Crée une page HTML qui représente un objet ou un jeu d’objets. ConvertTo−SecureString Convertit des chaînes standards chiffrées en chaînes sécurisées. Cette commande peut aussi convertir du texte brut en chaînes sécurisées. Elle est utilisée avec ConvertFrom−SecureString et Read−Host. Copy−Item Copie un élément d’un emplacement vers un autre dans un espace de noms. Copy−ItemProperty Copie une propriété et une valeur d’un emplacement spécifié vers un autre emplacement. Export−Alias Exporte vers un fichier les informations sur les alias actuellement définis. Export−Clixml Crée une représentation XML d’un ou de plusieurs objets et la stocke dans un fichier. Export−Console Exporte la configuration de la console actuelle vers un fichier afin que vous puissiez la réutiliser ou la partager. Export−Csv Crée un fichier de valeurs séparées par des virgules (CSV) qui représente les objets d’entrée. ForEach−Object Exécute une opération en fonction de chacun des jeux d’objets d’entrée. Format−Custom Utilise un affichage personnalisé pour mettre en forme la sortie. Format−List Met en forme la sortie en tant que liste de propriétés sur laquelle chaque propriété apparaît sur une nouvelle ligne. Format−Table Met en forme la sortie en tant que tableau. Format−Wide Met en forme les objets en tant que large table qui affiche une seule propriété de chaque objet. Get−Acl Obtient le descripteur de sécurité d’une ressource, comme un fichier ou une clé de Registre. Get−Alias Obtient les alias pour la session active. 10. Windows PowerShell Applet de commande Get−AuthenticodeSignature Obtient les informations relatives à la signature Authenticode d’un fichier. Get−ChildItem Obtient les éléments et les éléments enfants à un ou à plusieurs emplacements spécifiés. Get−Command Obtient des informations de base sur les applets de commande et sur d’autres éléments des commandes Windows PowerShell. Get−Content Obtient le contenu de l’élément à l’emplacement spécifié. Get−Credential Obtient un objet credential (informations d’identification) basé sur le nom et le mot de passe d’un utilisateur. Get−Culture Obtient des informations à propos des paramètres régionaux sur un ordinateur. Get−Date Obtient l’heure et la date actuelles. 405 10. Windows PowerShell Chapitre 10 406 Windows PowerShell Applet de commande Description Get−EventLog Obtient des informations à propos des journaux des événements locaux ou des entrées stockées dans ces journaux des événements. Get−ExecutionPolicy Obtient la stratégie d’exécution actuelle de l’environnement. Get−Help Affiche des informations sur les applets de commande et les concepts Windows PowerShell. Get−History Obtient la liste des commandes entrées pendant la session active. Get−Host Obtient une référence à l’objet hôte de la console actuelle. Affiche la version Windows PowerShell et les informations régionales par défaut. Get−Item Obtient l’élément à l’emplacement spécifié. Get−ItemProperty Récupère les propriétés de l’élément spécifié. Get−Location Obtient des informations à propos de l’emplacement de travail actif. Get−Member Obtient des informations sur les objets ou les collections d’objets. Get−PfxCertificate Obtient des informations sur les fichiers de certificat .pfx de l’ordinateur. Get−Process Obtient les processus qui s’exécutent sur l’ordinateur local. Get−PSDrive Obtient des informations à propos des lecteurs Windows PowerShell. Get−PSProvider Obtient des informations se rapportant au fournisseur de Windows PowerShell spécifié. Get−PSSnapin Obtient les composants logiciels enfichables Windows PowerShell situés sur l’ordinateur. Get−Service Obtient les services sur l’ordinateur local. Get−TraceSource Obtient les composants Windows PowerShell qui sont instrumentés pour le traçage. Get−UICulture Obtient des informations sur la culture de l’interface utilisateur actuelle pour Windows PowerShell. Get−Unique Retourne les éléments uniques sur une liste triée. Get−Variable Obtient les variables dans la console actuelle. Get−WmiObject Obtient des instances de classes WMI ou des informations à propos des classes disponibles. Group−Object Regroupe les objets qui contiennent la même valeur pour les propriétés spécifiées. Import−Alias Importe une liste d’alias à partir d’un fichier. Import−Clixml Importe un fichier CLIXML et crée des objets correspondants dans Windows PowerShell. Import−Csv Importe des fichiers de valeurs séparées par des virgules (CSV) dans le format produit par l’applet de commande Export−Csv et retourne des objets qui correspondent aux objets représentés dans ce fichier CSV. Invoke−Expression Exécute une expression Windows PowerShell qui est fournie sous la forme d’une chaîne. Les applets de commande Windows PowerShell Description Invoke−History Exécute les commandes depuis l’historique de la session. Invoke−Item Appelle l’action par défaut spécifique au fournisseur sur l’élément spécifié. Join−Path Combine un chemin d’accès et un chemin d’accès d’enfant en un seul chemin d’accès. Le fournisseur fournit les séparateurs de chemin d’accès. Measure−Command Mesure le temps qu’il faut pour exécuter des blocs de script et des applets de commande. Measure−Object Mesure les caractéristiques des objets et leurs propriétés. Move−Item Déplace un élément d’un emplacement à un autre. Move−ItemProperty Déplace une propriété d’un emplacement à un autre. New−Alias Crée un alias. New−Item Crée un nouvel élément dans un espace de noms. New−ItemProperty Définit une nouvelle propriété d’élément à un emplacement. New−Object Crée une instance d’un objet .NET ou COM. New−PSDrive Installe un nouveau lecteur Windows PowerShell. New−Service Crée une entrée pour un service Windows dans le Registre et dans la base de données de services. New−TimeSpan Crée un objet TimeSpan. New−Variable Crée une variable. Out−Default Envoyez la sortie au formateur par défaut et à l’applet de commande de sortie par défaut. Cette applet de commande n’a aucun effet sur la mise en forme ou la sortie. C’est un espace réservé qui vous permet d’écrire votre propre fonction Out−Default ou une applet de commande. Out−File Envoie la sortie à un fichier. Out−Host Envoie la sortie à la ligne de commande. Out−Null Supprime la sortie au lieu de l’envoyer à la console. Out−Printer Envoie la sortie à une imprimante. Out−String Envoie des objets à l’hôte en tant que série de chaînes. Pop−Location Définit l’emplacement actuel sur le dernier emplacement placé sur la pile à l’aide d’une opération push. Vous pouvez extraire l’emplacement à partir de la pile par défaut ou d’une pile créée à l’aide de Push−Location. Push−Location Exécute une opération push qui place l’emplacement actuel sur la pile. Read−Host Lit une ligne d’entrée à partir de la console. Remove−Item Supprime les éléments spécifiés. Remove−ItemProperty Supprime la propriété et sa valeur d’un élément. Remove−PSDrive Supprime un lecteur Windows PowerShell de son emplacement. Remove−PSSnapin Supprime les composants logiciels enfichables Windows PowerShell de la console actuelle. 10. Windows PowerShell Applet de commande 407 10. Windows PowerShell Chapitre 10 Windows PowerShell Applet de commande Description Remove−Variable Supprime une variable et sa valeur. Rename−Item Renomme un élément dans un espace de noms du fournisseur de Windows PowerShell. Rename−ItemProperty Renomme la propriété d’un élément. Resolve−Path Résout les caractères génériques inclus dans un chemin d’accès et affiche le contenu de ce dernier. Restart−Service Arrête, puis démarre un ou plusieurs services. Resume−Service Reprend un ou plusieurs services interrompus (suspendus). Select−Object Sélectionne des propriétés spécifiées d’un objet ou d’un jeu d’objets. Il peut également sélectionner des objets uniques d’un tableau d’objets ou sélectionner un nombre spécifié d’objets du début ou de la fin d’un tableau d’objets. Select−String Identifie des modèles dans les chaînes. Set−Acl Modifie le descripteur de sécurité de la ressource spécifiée, telle qu’un fichier ou une clé de Registre. Set−Alias Crée ou modifie un alias (autre nom) pour une applet de commande ou un autre élément de commande dans la session Windows PowerShell actuelle. Set−AuthenticodeSignature Utilise une signature Authenticode pour signer un script Windows PowerShell ou autre fichier. 408 Set−Content Écrit ou remplace le contenu d’un élément par un nouveau contenu. Set−Date Modifie l’heure système sur l’ordinateur en la remplaçant par l’heure que vous spécifiez. Set−ExecutionPolicy Modifie la préférence utilisateur pour la stratégie d’exécution de l’environnement. Set−Item Remplace la valeur d’un élément par la valeur spécifiée dans la commande. Set−ItemProperty Définit la valeur d’une propriété à l’emplacement spécifié. Set−Location Définit l’emplacement de travail actif sur un emplacement spécifié. Set−PSDebug Active/désactive les fonctions de débogage, définit le niveau de suivi et active/désactive le mode strict. Set−Service Modifie le nom d’affichage, la description ou le mode de démarrage d’un service. Set−TraceSource Configure, démarre et arrête une trace des composants Windows PowerShell. Set−Variable Définit la valeur d’une variable. Crée la variable si aucune variable avec le nom demandé n’existe pas. Sort−Object Trie les objets par les valeurs de propriété. Split−Path Retourne la partie spécifiée d’un chemin d’accès. Start−Service Démarre un ou plusieurs services arrêtés. Les applets de commande Windows PowerShell Description Start−Sleep Interrompez l’environnement, le script ou l’activité de l’instance d’exécution pour l’intervalle de temps spécifié. Start−Transcript Crée un enregistrement de tout ou partie d’une session Windows PowerShell dans un fichier texte. Stop−Process Arrête un ou plusieurs processus en cours d’exécution. Stop−Service Arrête un ou plusieurs services en cours d’exécution. Stop−Transcript Arrête une transcription. Suspend−Service Interrompt (suspend) un ou plusieurs services en cours d’exécution. Tee−Object Dirige l’entrée d’objet vers un fichier ou une variable, puis passe l’entrée le long du pipeline. Test−Path Détermine si tous les éléments d’un chemin d’accès existent. Trace−Command L’applet de commande Trace−Command configure et démarre une trace de l’expression ou de la commande spécifiée. Update−FormatData Met à jour et ajoute les fichiers de données de mise en forme. Update−TypeData Met à jour la configuration de type étendu actuelle en rechargeant en mémoire les fichiers *.types.ps1xml. Where−Object Crée un filtre qui contrôle les objets qui seront passés le long d’un pipeline de commandes. Write−Debug Écrit un message de débogage pour l’affichage hôte. Write−Error Écrit un objet au pipeline d’erreur. Write−Host Affiche des objets à l’aide de l’interface utilisateur hôte Write−Output Écrit des objets au pipeline de succès. Write−Progress Affiche une barre de progression dans une fenêtre de commande Windows PowerShell. Write−Verbose Écrit une chaîne pour l’affichage commenté de l’hôte. Write−Warning Écrit un message d’avertissement. 10. Windows PowerShell Applet de commande Dans les environnements traditionnels, les commandes sont des programmes exécutables allant de la commande simple comme dir au très complexe comme netsh. Dans Windows PowerShell, la plupart des applets de commande sont très simples et conçues pour une utilisation en association avec d’autres applets de commande. Par exemple, les applets de commande get ne font que récupérer des données, les applets de commande set permettent uniquement de définir ou de modifier des données, les applets de commande format servent exclusivement à la mise en forme de données et les applets de commande out seulement à diriger la sortie vers une destination spécifiée. Chaque applet de commande est assortie d’un fichier d’aide auquel vous pouvez accéder en tapant get−help <nom_applet_commande> −detailed. 409 Chapitre 10 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell L’affichage détaillé du fichier d’aide de l’applet de commande comprend une description de l’applet de commande, la syntaxe de commande, la description des paramètres et un exemple qui illustre l’utilisation de l’applet de commande. Figure 10.3 : Un exemple de fichier d’aide d’une applet de commande 10.5. Le traitement d’objets Bien que vous puissiez ne pas vous en rendre compte, lorsque vous travaillez dans Windows PowerShell, vous travaillez avec des objets .NET. D’un point de vue technique, un objet .NET est une instance d’une classe .NET constitué de données et des opérations associées à ces données. Vous pouvez cependant considérer un objet comme une entité de données assortie de propriétés, qui sont en quelque sorte des caractéristiques, et des méthodes, qui sont des actions que vous pouvez effectuer sur l’objet. Par exemple, lorsque vous obtenez un service dans Windows PowerShell, vous obtenez en réalité un objet qui représente le service. Lorsque vous consultez des informations sur un service, vous consultez les propriétés de son objet service. Et lorsque vous démarrez un service, c’est-à-dire lorsque vous affectez à la propriété Status du service la valeur started, vous utilisez une méthode de l’objet service. Tous les objets du même type ont les mêmes propriétés et méthodes, mais chaque instance d’un objet peut avoir des valeurs différentes pour les propriétés. Pour déterminer le type d’objet obtenu par une applet de commande, utilisez un opérateur de pipeline | afin d’envoyer les résultats d’une commande get à la commande Get−Member. Par exemple, la commande get−service | get−member envoie les objets récupérés par une commande Get−Service à Get−Member. PS C:\Documents and Settings\Administrateur> get-service | get-member TypeName: System.ServiceProcess.ServiceController 410 Le traitement d’objets 10. Windows PowerShell Name MemberType Definition ---------------------Name AliasProperty Name = ServiceName add_Disposed Method System.Void add_Disposed(EventHandler ✂ value) Close Method System.Void Close() Continue Method System.Void Continue() CreateObjRef Method System.Runtime.Remoting.ObjRef ✂ CreateObjRef(Type requestedType) Dispose Method System.Void Dispose() Equals Method System.Boolean Equals(Object obj) ExecuteCommand Method System.Void ExecuteCommand(Int32 command) GetHashCode Method System.Int32 GetHashCode() GetLifetimeService Method System.Object GetLifetimeService() GetType Method System.Type GetType() get_CanPauseAndContinue Method System.Boolean get_CanPauseAndContinue() get_CanShutdown Method System.Boolean get_CanShutdown() get_CanStop Method System.Boolean get_CanStop() get_Container Method System.ComponentModel.IContainer ✂ get_Container() get_DependentServices Method System.ServiceProcess.ServiceController[] ✂ get_DependentServices() get_DisplayName Method System.String get_DisplayName() get_MachineName Method System.String get_MachineName() get_ServiceHandle Method System.Runtime.InteropServices.SafeHandle ✂ get_ServiceHandle() get_ServiceName Method System.String get_ServiceName() get_ServicesDependedOn Method System.ServiceProcess.ServiceController[] ✂ get_ServicesDependedOn() get_ServiceType Method System.ServiceProcess.ServiceType ✂ get_ServiceType() get_Site Method System.ComponentModel.ISite get_Site() get_Status Method System.ServiceProcess ✂ .ServiceControllerStatus get_Status() InitializeLifetimeService Method System.Object InitializeLifetimeService() Pause Method System.Void Pause() Refresh Method System.Void Refresh() remove_Disposed Method System.Void remove_Disposed(EventHandler ✂ value) set_DisplayName Method System.Void set_DisplayName(String value) set_MachineName Method System.Void set_MachineName(String value) set_ServiceName Method System.Void set_ServiceName(String value) set_Site Method System.Void set_Site(ISite value) Start Method System.Void Start(), System.Void ✂ Start(String[] args) Stop Method System.Void Stop() ToString Method System.String ToString() WaitForStatus Method System.Void ✂ WaitForStatus(ServiceControllerStatus desiredStatus), System.Void ✂ WaitForStatus(ServiceControllerStatus desiredStatus, TimeSpan timeout) CanPauseAndContinue Property System.Boolean CanPauseAndContinue {get;} CanShutdown Property System.Boolean CanShutdown {get;} 411 Chapitre 10 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell CanStop Property System.Boolean CanStop {get;} Container Property System.ComponentModel.IContainer ✂ Container {get;} DependentServices Property System.ServiceProcess.ServiceController[] ✂ DependentServices {get;} DisplayName Property System.String DisplayName {get;set;} MachineName Property System.String MachineName {get;set;} ServiceHandle Property System.Runtime.InteropServices.SafeHandle ✂ ServiceHandle {get;} ServiceName Property System.String ServiceName {get;set;} ServicesDependedOn Property System.ServiceProcess.ServiceController[] ✂ ServicesDependedOn {get;} ServiceType Property System.ServiceProcess.ServiceType ✂ ServiceType {get;} Site Property System.ComponentModel.ISite Site ✂ {get;set;} Status Property System.ServiceProcess ✂ .ServiceControllerStatus Status {get;} Get−Member affiche des informations sur l’objet service, y compris le nom de type (TypeName) de l’objet et une liste de ses propriétés et méthodes. Pour rechercher les valeurs de toutes les propriétés d’un objet particulier, utilisez un opérateur de pipeline afin d’envoyer les résultats d’une commande get à une commande Format−List ou Format−Table. Utilisez le paramètre Property des applets de commande Format avec une valeur visant à tout inclure. Par exemple, pour rechercher toutes les propriétés du service Planification du système, tapez get−service schedule | format−list −property *. Figure 10.4 : résultat de la commande get-service schedule | format-list –property * Les pipelines d’objets L’un des avantages liés à l’utilisation d’objets est qu’elle permet de canaliser la commande en pipeline, c’est-à-dire de passer la sortie d’une commande à une autre commande, en tant qu’entrée. La communication requiert souvent la manipulation de 412 L’interaction et les scripts chaînes afin de convertir la sortie d’un format en un autre et de supprimer des titres et des en-têtes de colonnes. 10. Windows PowerShell Windows PowerShell fournit un nouveau modèle interactif basé sur les objets, plutôt que sur du texte. L’applet de commande qui reçoit un objet peut agir directement sur ses propriétés et méthodes sans la moindre conversion ou manipulation. Les utilisateurs peuvent faire référence aux propriétés et méthodes de l’objet par nom, plutôt que d’avoir à calculer la position des données dans la sortie. Prenons un exemple : le résultat d’une commande IpConfig est passé à une commande Findstr. L’opérateur de pipeline envoie le résultat de la commande située à sa gauche à la commande située à sa droite. Figure 10.5 : Utilisation de l’opérateur de pipeline Le résultat est l’affichage de la ligne contenant la chaîne de caractères Adresse comme seul résultat de la commande IpConfig. 10.6. L’interaction et les scripts Comme d’autres environnements, Windows PowerShell prend en charge un environnement interactif complet. Lorsque vous tapez une commande à l’invite, la commande est traitée et la sortie s’affiche dans la fenêtre d’environnement. Vous pouvez envoyer la sortie d’une commande à un fichier ou une imprimante, ou bien utiliser l’opérateur de pipeline pour envoyer la sortie à une autre commande. Si vous exécutez de façon répétitive des commandes ou des séquences de commandes particulières, ou si vous développez une série de commandes pour effectuer une tâche complexe, vous pouvez enregistrer vos commandes dans un fichier et exécuter le fichier de commandes au lieu de taper des commandes à l’invite. C’est le principe du script. En plus de son interface interactive, Windows PowerShell prend pleinement en charge les scripts. Dans Windows PowerShell, les fichiers de script ont l’extension de nom de fichier .ps1. Pour exécuter un script, tapez le nom du script à l’Invite de commandes, par exemple c:\script.ps1. Vous devez spécifier le chemin d’accès complet au fichier de script, même si le script se trouve dans le répertoire actif. Pour indiquer le répertoire actif, tapez son nom ou utilisez un point (.) pour le représenter, par exemple .\testscript.ps1. Windows PowerShell inclut également un langage de script très élaboré qui vous permet de créer des scripts des plus simples aux plus complexes. Il prend en charge des 413 Chapitre 10 Windows PowerShell constructions de langage pour les boucles, les conditions, le contrôle de flux et l’affectation de valeurs aux variables. La stratégie d’exécution 10. Windows PowerShell Bien que les scripts soient extrêmement utiles, voire essentiels, dans certaines entreprises, ils peuvent être utilisés pour diffuser du code malveillant. En conséquence, la stratégie de sécurité dans Windows PowerShell, appelée "stratégie d’exécution", vous permet de déterminer si des scripts peuvent s’exécuter et s’ils doivent inclure une signature numérique. Pour éliminer un risque évident, aucune des stratégies d’exécution de Windows PowerShell ne vous permet d’exécuter un script par un double-clic sur son icône. Pour obtenir plus d’informations, sous Windows PowerShell, tapez get−help about_signing. Les stratégies d’exécution PowerShell assurent la sécurité de l’environnement de script en déterminant les conditions dans lesquelles PowerShell charge des fichiers de configuration et exécute des scripts. Les stratégies d’exécution PowerShell sont énumérées dans le tableau suivant : Tableau 10.2 : Les différentes stratégies d’exécution de Windows PowerShell 414 Stratégie d’exécution Description Restricted Stratégie d’exécution par défaut. Autorise l’exécution de commandes individuelles, mais de scripts. AllSigned Les scripts peuvent être exécutés. Requiert la signature numérique d’un éditeur approuvé sur tous les scripts et les fichiers de configuration, y compris les scripts que vous écrivez sur l’ordinateur local, vous demande confirmation avant d’exécuter des scripts provenant d’éditeurs approuvés et risque d’exécuter des scripts signés mais malveillants. RemoteSigned Les scripts peuvent être exécutés. Requiert la signature numérique d’un éditeur approuvé sur les scripts et fichiers de configuration téléchargés à partir d’Internet (y compris les programmes de messagerie électronique et de messagerie instantanée), ne requiert pas de signatures numériques sur les scripts exécutés depuis l’ordinateur local, ne vous demande pas de confirmation avant d’exécuter des scripts provenant d’éditeurs approuvés et risque d’exécuter des scripts signés mais malveillants. Unrestricted Les scripts non signés peuvent être exécutés. Les scripts et fichiers de configuration téléchargés à partir d’Internet (y compris Microsoft Outlook, Windows Mail et Windows Messenger) sont exécutés après que vous avez été informé de leur provenance. Risque d’exécuter des scripts malveillants. Utiliser Windows PowerShell Restricted est la stratégie la plus sûre. C’est la valeur par défaut. Elle autorise l’exécution de commandes individuelles, mais pas celle de scripts. Lorsqu’une stratégie d’exécution empêche PowerShell de charger un fichier ou d’exécuter un script, un avertissement qui explique la restriction s’affiche. 10. Windows PowerShell Pour charger le fichier ou autoriser l’exécution de scripts, changez de stratégie d’exécution. Le changement prend immédiatement effet et est conservé jusqu’à ce que vous en changiez de nouveau. Seuls les administrateurs sont autorisés à changer de stratégie. Pour changer de stratégie d’exécution : 1. Sous Windows PowerShell, tapez Set−ExecutionPolicy <nom_stratégie>, par exemple Set−ExecutionPolicy RemoteSigned. 2. Si la commande aboutit, PowerShell affiche l’Invite de commandes. Aucun message de réussite ne s’affiche. Si la commande échoue, PowerShell affiche un message d’erreur et rétablit la stratégie d’exécution antérieure. Pour consulter la stratégie d’exécution PowerShell : 3. Sous Windows PowerShell, tapez Get−ExecutionPolicy. Figure 10.6 : Résultat de la commande Get-ExecutionPolicy 10.7. Utiliser Windows PowerShell Plongez-vous maintenant dans les principes fondamentaux de l’utilisation de Windows PowerShell. Vous allez apprendre les bonnes pratiques d’utilisation L’importance de l’aide L’applet de commande Get−Help est un outil pratique pour en apprendre davantage sur Windows PowerShell. En lisant les descriptions des applets de commande, en étudiant les concepts et en explorant les rubriques liées au langage, vous pouvez commencer à comprendre comment utiliser Windows PowerShell. La première rubrique d’intérêt est donc le système d’aide. j Pour afficher des informations sur le système d’aide de Windows PowerShell, tapez get−help. 415 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell Chapitre 10 Figure 10.7 : Résultat de la commande get-help Pour commencer à utiliser Windows PowerShell, vous souhaiterez donc en savoir plus sur quelques applets de commande de base, telles que Get−Command, Get−Process, Get−Service, Get−Eventlog, etc. j Pour afficher la forme la plus simple de l’aide d’une applet de commande, tapez get−help, suivi du nom de l’applet de commande en question. Par exemple, pour obtenir de l’aide sur Get−Command, tapez get−help get−command. 416 j Pour afficher l’aide détaillée d’une applet de commande, qui inclut la description des paramètres et des exemples, utilisez le paramètre Detailed de Get−Help. Par exemple, pour obtenir l’aide détaillée relative à l’applet de commande Get−Command, tapez get−help get−command −detailed. j Pour afficher l’intégralité de l’aide disponible pour une applet de commande, y compris des informations techniques sur cette applet de commande et ses paramètres, utilisez le paramètre Full. Par exemple, pour obtenir l’intégralité de l’aide relative à l’applet de commande Get−Command, tapez get−help get−command −full. Utiliser Windows PowerShell Vous pouvez aussi afficher des parties sélectionnées du fichier d’aide. Pour consulter uniquement les exemples, utilisez le paramètre Examples. Par exemple, pour afficher les exemples de l’applet de commande Get−Command, tapez get−help get−command −examples. j Pour consulter uniquement des descriptions détaillées de paramètres, utilisez le paramètre Parameter de Get−Help. Vous pouvez spécifier le nom d’un paramètre ou utiliser le caractère générique * pour spécifier tous les paramètres. Par exemple, pour consulter une description du paramètre TotalCount de Get−Command, tapez get−help get−command −parameter totalcount. Pour consulter tous les paramètres de l’applet de commande Get−Command, tapez get−help get−command −parameter *. 10. Windows PowerShell j Vous pouvez également utiliser l’une des fonctions de Windows PowerShell qui appellent Get−Help. La fonction Help affiche un écran d’aide complet à la fois. La fonction Man affiche une aide qui ressemble aux pages Man sous Unix (tiens ?…). j Pour utiliser les fonctions Help et Man afin d’afficher l’aide de l’applet de commande Get−Command, tapez man get−command ou help get−command. Figure 10.8 : Résultat de la commande man get-command Lorsque vous demandez une rubrique d’aide particulière, Get−Help affiche le contenu de la rubrique. Mais lorsque vous utilisez des caractères génériques pour demander plusieurs rubriques, Get−Help affiche une liste de rubriques. Par exemple, pour consulter la liste des rubriques d’aide relatives aux applets de commande Get, tapez get−help get−*. L’aide sur les concepts de Windows PowerShell commence par about_. Pour afficher de l’aide sur un concept Windows PowerShell, tapez get−help, suivi du nom du concept qui vous intéresse. Par exemple, pour obtenir de l’aide sur les caractères génériques, tapez get−help about_wildcard. Pour afficher une liste de toutes les rubriques conceptuelles de Windows PowerShell, tapez get−help about_*. 417 Chapitre 10 Windows PowerShell La lecture des rubriques d’aide et l’essai des exemples vous permettront de vous familiariser avec le fonctionnement de Windows PowerShell et la manière dont vous pouvez l’utiliser dans votre rôle d’administrateur. Utiliser des applets de commande 10. Windows PowerShell Commencez en tapant le nom de l’applet de commande à l’Invite de commandes de Windows PowerShell. Les commandes Windows PowerShell ne respectent pas la casse : vous pouvez les taper à votre convenance en majuscules ou en minuscules. Figure 10.9 : Exemple de commande get-date Pour répertorier les applets de commande de votre session, utilisez l’applet de commande Get−Command sans paramètres de commande. L’affichage par défaut de Get−Command comprend trois colonnes : CommandType, Name et Definition. Lorsqu’il s’agit d’afficher la liste des applets de commande, la colonne Definition affiche la syntaxe de l’applet de commande. L’applet de commande Get−Command obtient également des commandes et éléments de commande autres que des applets de commande, notamment les alias (surnoms de commandes), fonctions et fichiers exécutables disponibles dans Windows PowerShell. Voici un exemple qui répertorie les fichiers exécutables disponibles dans Windows PowerShell en utilisant Get−Command, l’image correspondante ne montre qu’une petite partie du résultat : Figure 10.10 : Une partie des résultats de get-command *.exe Dans cet exemple, lorsqu’il s’agit d’afficher la liste des fichiers exécutables, la colonne Definition contient le chemin d’accès complet au fichier exécutable. Maintenant, essayez d’autres applets de commande, comme Get−Process, Get−Service, Get−EventLog et Get−Alias. Lorsque vous serez à l’aise avec les 418 Utiliser Windows PowerShell applets de commande de type Get− simples, essayez-en une plus intéressante, comme Get−WmiObject. Cette applet de commande vous permet d’afficher et de modifier les composants d’ordinateurs distants. Par exemple, la commande get−wmiobject win32_bios −computername srv−dc−01 obtient des informations sur le BIOS du serveur SRV−DC−01. 10. Windows PowerShell Et n’oubliez pas d’utiliser la commande get−help avec ses multiples commutateurs pour entrer dans les détails techniques de la commande. Mettre en forme la sortie des commandes Dans Windows PowerShell, vous avez la possibilité de faire appel à des applets de commande qui mettent en forme la sortie de la commande que vous voulez exécuter. Ce sont les applets de commande format : j Format−List ; j Format−Custom ; j Format−Table ; j Format−Wide. Aucune autre applet de commande ne met en forme la sortie. Lorsque vous exécutez une commande, Windows PowerShell appelle le formateur par défaut, déterminé par le type des données affichées. Le formateur détermine les propriétés de la sortie à afficher et si elles doivent être affichées sous forme de liste ou de tableau. Par exemple, lorsque vous utilisez l’applet de commande Get−Service, l’affichage par défaut est un tableau à trois colonnes comme dans l’image suivante (qui ne contient qu’une petite partie du résultat) : Figure 10.11 : Une partie des résultats de get-service Pour modifier le format de la sortie de toute applet de commande, utilisez l’opérateur de pipeline afin d’envoyer la sortie de la commande à une applet de commande Format. Par exemple, la commande suivante envoie la sortie d’une commande Get−Service à l’applet de commande Format−List. En conséquence, les données de service sont présentées sous forme de liste pour chaque service. 419 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell Chapitre 10 Figure 10.12 : Une partie des résultats de get-service | format-list Dans ce format, non seulement les données apparaissent dans une liste au lieu d’un tableau, mais les informations sur chaque service sont plus nombreuses. Au lieu de trois colonnes de données pour chaque service, il y a neuf lignes de données. Format−List n’a pas récupéré les informations de service supplémentaires. Les données étaient présentes avec les objets récupérés par Get−Service, mais Format−Table, le formateur par défaut, les a omises car il ne pouvait pas afficher plus de trois colonnes sur la largeur de l’écran. Utiliser des alias La saisie des noms d’applets de commande peut être fastidieuse. Pour réduire la saisie et faciliter l’utilisation de Windows PowerShell par des utilisateurs habitués à d’autres environnements, Windows PowerShell prend en charge le concept d’alias, c’est-à-dire un autre nom pour une commande. Vous pouvez créer un alias pour un nom d’applet de commande, de fonction ou de fichier exécutable, puis taper l’alias au lieu du nom dans toute commande. Windows PowerShell inclut de nombreux alias intégrés et vous pouvez créer les vôtres. Les alias que vous créez sont valides uniquement dans la session active. Voici la liste des alias intégrés à la base dans PowerShell : 420 Utiliser Windows PowerShell Tableau 10.3 : Liste des alias préconfigurés sous PowerShell Commande PowerShell correspondante % ForEach−Object ? Where−Object ac Add−Content asnp Add−PSSnapin cat Get−Content cd Set−Location chdir Set−Location clc Clear−Content clear Clear−Host cli Clear−Item clp Clear−ItemProperty cls Clear−Host clv Clear−Variable copy Copy−Item cp Copy−Item cpi Copy−Item cpp Copy−ItemProperty cvpa Convert−Path del Remove−Item diff Compare−Object dir Get−ChildItem echo Write−Output epal Export−Alias epcsv Export−Csv erase Remove−Item fc Format−Custom fl Format−List foreach ForEach−Object ft Format−Table fw Format−Wide gal Get−Alias gc Get−Content gci Get−ChildItem 10. Windows PowerShell Alias 421 10. Windows PowerShell Chapitre 10 422 Windows PowerShell Alias Commande PowerShell correspondante gcm Get−Command gdr Get−PSDrive ghy Get−History gi Get−Item gl Get−Location gm Get−Member gp Get−ItemProperty gps Get−Process group Group−Object gsnp Get−PSSnapin gsv Get−Service gu Get−Unique gv Get−Variable gwmi Get−WmiObject h Get−History history Get−History iex Invoke−Expression ihy Invoke−History ii Invoke−Item ipal Import−Alias ipcsv Import−Csv kill Stop−Process lp Out−Printer ls Get−ChildItem mi Move−Item mount New−PSDrive move Move−Item mp Move−ItemProperty mv Move−Item nal New−Alias ndr New−PSDrive ni New−Item nv New−Variable oh Out−Host Utiliser Windows PowerShell Alias Commande PowerShell correspondante popd Pop−Location Get−Process pushd Push−Location pwd Get−Location r Invoke−History rd Remove−Item rdr Remove−PSDrive ren Rename−Item ri Remove−Item rm Remove−Item rmdir Remove−Item rni Rename−Item rnp Rename−ItemProperty rp Remove−ItemProperty rsnp Remove−PSSnapin rv Remove−Variable rvpa Resolve−Path sal Set−Alias sasv Start−Service sc Set−Content select Select−Object set Set−Variable si Set−Item sl Set−Location sleep Start−Sleep sort Sort−Object sp Set−ItemProperty spps Stop−Process spsv Stop−Service sv Set−Variable tee Tee−Object type Get−Content where Where−Object write Write−Output 10. Windows PowerShell ps 423 Chapitre 10 Windows PowerShell Dans ces alias, vous en remarquerez des biens connus d’Unix/Linux comme ls, rm, etc. Créer un alias 10. Windows PowerShell Pour créer des alias pour les applets de commande et les commandes dans Windows PowerShell, utilisez l’applet de commande Set−Alias. Par exemple, pour créer l’alias gh pour l’applet de commande Get−Help, tapez set−alias gh get−help. Supprimer un alias Pour supprimer un alias, utilisez l’applet de commande Remove−Item. Par exemple, pour supprimer l’alias ls, tapez remove−item alias:ls. 10.8. Naviguer dans Windows PowerShell Une fonctionnalité particulièrement intéressante de Windows PowerShell est qu’il vous permet de naviguer à travers de nombreux magasins de données différents en utilisant les techniques auxquelles vous êtes habitué dans le système de fichiers. En plus des lecteurs classiques du système de fichiers, comme C: et D:, Windows PowerShell inclut des lecteurs qui représentent les ruches HKEY_LOCAL_MACHINE (HKLM:) et HKEY_CURRENT_USER (HKCU:) du Registre, le magasin de certificats de signatures numériques de votre ordinateur et les fonctions de la section active, entre autres. Il s’agit des lecteurs Windows PowerShell. Windows PowerShell est livré avec plusieurs lecteurs pratiques, pris en charge par les fournisseurs de Windows PowerShell. Pour obtenir la liste des lecteurs Windows PowerShell, tapez get−psdrive. Figure 10.13 : Les lecteurs Windows PowerShell Naviguer dans le système de fichiers Pour naviguer dans le lecteur de système de fichiers, utilisez les applets de commande Set−Location (qui a comme alias cd) et Get−Childitem (qui a comme alias dir ou ls). Dans Windows PowerShell, les lecteurs sont indiqués par leur nom, suivi d’un 424 Naviguer dans Windows PowerShell deux-points et les éléments parents sont séparés des éléments enfants par des barres obliques inversées (\), comme lorsque vous tapez C:\windows, ou des barres obliques (/). La navigation dans Windows PowerShell est facilitée grâce à quelques fonctionnalités : Des symboles représentent le répertoire actif (le point) et le contenu d’un répertoire *. j Des variables intégrées représentent votre répertoire de base $home et le répertoire d’installation de Windows PowerShell $pshome. 10. Windows PowerShell j Comme dans d’autres environnements, vous pouvez passer d’un emplacement à un autre, créer, supprimer, déplacer et copier des répertoires et des fichiers ou modifier leurs propriétés. Vous pouvez même utiliser la saisie automatique par tabulation pour les noms de chemins d’accès. Les commandes Item vous seront très utiles pour cela. Naviguer dans le Registre Vous pouvez naviguer dans la base de Registre Windows en utilisant les mêmes techniques de navigation que dans le lecteur de système de fichiers. Dans Windows PowerShell, la ruche HKEY_LOCAL_MACHINE est mappée au lecteur Windows PowerShell HKLM: et HKEY_CURRENT_USER au lecteur Windows PowerShell HKCU:. Vous pouvez manipuler le lecteur de Registre comme dans l’image suivante : Figure 10.14 : Exemple de navigation dans le registre 425 Chapitre 10 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell Vous remarquerez que le résultat de la commande dir (Get−ChildItem) dans les lecteurs de Registre est différent de celui du système de fichiers. Parce que le Registre propose des informations différentes sur différents lecteurs, l’environnement fournit une vue différente des données. Dans ce cas, il est important de savoir combien de sous-clés et d’entrées sont présentes, de sorte que la sortie inclut un nombre de sous-clés et un nombre d’entrées de valeurs, en plus des noms des sous-clés et des entrées. Figure 10.15 : Informations sur les sous-clés et les valeurs Vous ne rencontrerez que peu de différences de navigation jusqu’à l’accès aux entrées du Registre. Les entrées d’une clé de Registre sont considérées comme étant les propriétés de la clé sous laquelle elles se trouvent. Comme telles, vous pouvez les récupérer au moyen de l’applet de commande Get−ItemProperty. Figure 10.16 : Propriétés d’une clé dans Windows PowerShell Naviguer dans le magasin de certificats Vous pouvez aussi naviguer dans le magasin de certificats de signatures numériques de votre ordinateur. Le magasin de certificats est mappé au lecteur Windows PowerShell Cert: comme dans l’exemple suivant : 426 PowerShell et Active Directory 10. Windows PowerShell Figure 10.17 : Exemple de navigation dans le magasin de certificat 10.9. PowerShell et Active Directory Pour mettre en exergue la puissance de PowerShell dans Active Directory, voyez un exemple de script lié à l’administration d’Active Directory. Ce script issu du script center vous permet de lister les informations liées au domaine : $strComputer = "." $colItems = get-wmiobject -class "Win32_NTDomain" -namespace "root\CIMV2" ′ -computername $strComputer foreach ($objItem in $colItems) { write-host "Caption: " $objItem.Caption write-host "Client Site Name: " $objItem.ClientSiteName write-host "Creation Class Name: " $objItem.CreationClassName write-host "DC Site Name: " $objItem.DcSiteName write-host "Description: " $objItem.Description write-host "DNS Forest Name: " $objItem.DnsForestName write-host "Domain Controller Address: " $objItem.DomainControllerAddress write-host "Domain Controller Address Type: " ✂ $objItem.DomainControllerAddressType write-host "Domain Controller Name: " $objItem.DomainControllerName write-host "Domain GUID: " $objItem.DomainGuid 427 Chapitre 10 Windows PowerShell 10. Windows PowerShell write-host "Domain Name: " $objItem.DomainName write-host "DS Directory Service Flag: " $objItem.DSDirectoryServiceFlag write-host "DS DNS Controller Flag: " $objItem.DSDnsControllerFlag write-host "DS DNS Domain Flag: " $objItem.DSDnsDomainFlag write-host "DS DNS Forest Flag: " $objItem.DSDnsForestFlag write-host "DS Global Catalog Flag: " $objItem.DSGlobalCatalogFlag write-host "DS Kerberos Distribution Center Flag: " ✂ $objItem.DSKerberosDistributionCenterFlag write-host "DS Primary Domain Controller Flag: " ✂ $objItem.DSPrimaryDomainControllerFlag write-host "DS Time Service Flag: " $objItem.DSTimeServiceFlag write-host "DS Writable Flag: " $objItem.DSWritableFlag write-host "Installation Date: " $objItem.InstallDate write-host "Name: " $objItem.Name write-host "Name Format: " $objItem.NameFormat write-host "Primary Owner Contact: " $objItem.PrimaryOwnerContact write-host "Primary Owner Name: " $objItem.PrimaryOwnerName write-host "Roles: " $objItem.Roles write-host "Status: " $objItem.Status write-host 10.10. En résumé Windows PowerShell est un noyau et, au moins pour ce qui nous concerne, vous pouvez comparer un noyau à un interpréteur de ligne de commande. Bien que VBScript puisse s’exécuter à partir de la ligne de commande, un fichier VBScript ne peut pas être exécuté ligne par la ligne. Un script Windows PowerShell, par contre, peut être immédiatement créé comme une série de commandes individuelles. De plus, Windows PowerShell dispose de fonctions dont le comportement s’apparente beaucoup à des sous-routines VBScript, ce qui peut être créé en temps réel au niveau de l’invite de commande de Windows PowerShell. Encore mieux, Windows PowerShell est construit sur Microsoft .NET Framework, tandis que VBScript se base sur la technologie COM plus ancienne. Cela signifie que la vaste quantité de code .NET produite aujourd’hui peut être directement utilisée à partir de Windows PowerShell. Pour conclure, avec Windows PowerShell, vous avez une prise en charge complète du script et un mode interactif, tout en un. Cependant, même si PowerShell doit s’imposer comme standard dans les années à venir, il n’en reste pas moins qu’il sera nécessaire de convertir les milliers de lignes de VBScript existantes. 428 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11.1 11.2 11.3 Préparer l’administration d’un serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 Analyser les performances du serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 476 Préparer l’administration d’un serveur L a surveillance et la gestion des serveurs ne sont pas des activités qui supportent les approximations. Elles doivent être planifiées correctement. Cette leçon présente les tâches, les outils et les droits requis pour administrer un serveur. Ces informations sont essentielles à la bonne marche de votre travail d’administrateur système. Ce chapitre décrit les conditions d’emploi et les fonctions des outils que vous utilisez pour administrer un serveur. Il explique également les concepts d’administration d’un serveur local ou distant. 11. La maintenance des serveurs 11.1. Préparer l’administration d’un serveur Cette section met en avant tous les outils et techniques que doit maîtriser un administrateur afin de se connecter de façon sécurisée au serveur qu’il doit administrer. Cela comprend l’utilisation de l’appartenance aux groupes, la fonction Exécuter en tant que, l’outil Gestion de l’ordinateur et le Bureau à distance. Utiliser les appartenances de groupe pour administrer un serveur Pour administrer un serveur, vous devez disposer des autorisations requises. Il est essentiel de bien se familiariser avec les autorisations affectées aux groupes locaux de domaine et permettant à leurs membres d’effectuer des tâches spécifiques. En effet, vous pouvez utiliser ces groupes pour effectuer des tâches administratives courantes. Les groupes locaux de domaine intégrés Lorsqu’un ordinateur devient contrôleur de domaine, les groupes intégrés (appelés "groupes locaux au serveur") sont créés dans le service d’annuaire Active Directory. Par défaut, ces groupes disposent d’autorisations prédéfinies qui déterminent les tâches que les membres d’un groupe intégré peuvent accomplir. Il est impossible de supprimer ces groupes. La liste ci-après présente les groupes locaux de domaine intégrés et le niveau prédéfini de leurs autorisations respectives. j Administrateurs : les membres du groupe Administrateurs peuvent effectuer toutes les tâches prises en charge par le système d’exploitation. Les administrateurs peuvent s’attribuer n’importe quel droit d’utilisateur dont ils ne disposent pas par défaut. L’appartenance au groupe local Administrateurs doit être limitée aux seuls utilisateurs qui ont besoin d’un accès total au système. Connectez-vous en tant qu’administrateur uniquement lorsque c’est nécessaire. Soyez très prudent lorsque vous ajoutez d’autres utilisateurs au groupe Administrateurs. Par exemple, si le personnel d’assistance technique est responsable des imprimantes de votre 431 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs organisation, ajoutez-le dans le groupe Opérateurs d’impression plutôt que dans le groupe Administrateurs. j Opérateurs de sauvegarde : les membres de ce groupe peuvent sauvegarder et restaurer les fichiers en utilisant l’outil de sauvegarde. j Opérateurs de compte : les membres de ce groupe peuvent gérer les comptes d’utilisateurs et les groupes, à l’exception du groupe Administrateurs ou de tout groupe d’opérateurs qui ne peuvent être modifiés que par un membre du groupe Administrateurs. j Opérateurs de serveur : les membres de ce groupe peuvent partager les ressources disque, se connecter à un serveur de manière interactive, créer et supprimer les partages réseau, démarrer et arrêter des services, formater le disque dur du serveur et arrêter l’ordinateur. Ils peuvent également sauvegarder et restaurer les fichiers à l’aide de l’outil de sauvegarde. j Opérateurs d’impression : les membres de ce groupe peuvent configurer les imprimantes locales et réseau de sorte que les utilisateurs puissent facilement s’y connecter et utiliser leurs ressources. Figure 11.1 : Groupes prédéfinis Les groupes locaux de domaine et protection des ressources Le recours à plusieurs groupes locaux de domaine et à leurs autorisations respectives peut protéger les ressources contre les violations de la sécurité. Un administrateur système doit toujours être membre du groupe le plus restreint, qui fournit cependant les droits appropriés ainsi que les autorisations requises pour accomplir la tâche. Par exemple, un administrateur système chargé de gérer uniquement les imprimantes et la sauvegarde des données de serveur doit être membre du groupe d’opérateurs d’impression et disposer des droits nécessaires à la sauvegarde des données serveur. 432 Préparer l’administration d’un serveur Les autorisations des groupes locaux de domaine Les membres des groupes locaux de domaine se voient accorder des autorisations leur permettant d’accomplir des tâches système telles que la sauvegarde et la restauration de fichiers et la modification de l’horloge système. Vous pouvez utiliser ces groupes pour administrer les ressources telles que des systèmes de fichiers ou des imprimantes de tous les ordinateurs du domaine pour lesquels des autorisations d’accès courantes sont requises. 11. La maintenance des serveurs Lorsque vous effectuez des tâches sur un ordinateur en tant que membre du groupe Administrateurs, le système devient vulnérable aux attaques de type chevaux de Troie ou à tout autre risque en termes de sécurité. Le simple fait de consulter un site Internet ou d’ouvrir la pièce jointe d’un courrier électronique risque d’endommager le système car une pièce jointe ou un site Internet inconnu peuvent contenir un programme malveillant qui peut être téléchargé vers le système puis exécuté. La commande Exécuter en tant que À l’aide de la commande Exécuter en tant que, qui correspond à l’ouverture d’une session secondaire, les administrateurs peuvent ouvrir une session avec un compte non administratif et, sans fermer la session, effectuer des tâches en exécutant des programmes approuvés pour la réalisation de tâches administratives. Deux comptes d’utilisateurs sont requis. En effet, pour employer la commande Exécuter en tant que dans le cadre de l’exécution de tâches administratives, les administrateurs système doivent posséder deux comptes d’utilisateurs : un compte normal disposant des privilèges de base et un compte administratif. Les administrateurs peuvent posséder chacun un compte administratif différent ou partager le même compte administratif. Quand utiliser la commande Exécuter en tant que ? Utilisez la commande Exécuter en tant que pour la plupart des activités. L’ouverture d’une session en tant que membre du groupe Administrateurs peut poser un problème de sécurité. Certains éléments, tels que l’Explorateur Windows, le dossier Imprimantes et les éléments du Bureau, sont lancés indirectement par Windows. Ils ne peuvent être activés à l’aide de la commande Exécuter en tant que. Pour les tâches qui ne peuvent être réalisées avec la commande Exécuter en tant que, telles que la mise à niveau du système d’exploitation ou la configuration des paramètres système, fermez la session ouverte avec le compte d’utilisateur, puis ouvrez une nouvelle session avec le compte d’administrateur. Utilisez la commande Exécuter en tant que pour ouvrir les composants logiciels enfichables personnalisés. En effet, pour administrer des ordinateurs locaux ou distants, vous pouvez utiliser la commande Exécuter en tant que afin d’ouvrir les consoles personnalisées que vous avez créées. L’utilisation de cette commande vous donne accès 433 Chapitre 11 La maintenance des serveurs aux services et aux outils d’administration inclus dans la console et vous fait bénéficier des autorisations appropriées pour intervenir sur les composants administrés par la console. Tout utilisateur peut employer la commande Exécuter en tant que. Bien que la commande Exécuter en tant que soit avant tout destinée aux administrateurs système, n’importe quel utilisateur disposant de plusieurs comptes peut employer cette commande pour lancer des programmes avec différents comptes sans pour autant fermer de session. 11. La maintenance des serveurs Accéder à la commande Exécuter en tant que Il existe trois solutions pour accéder à la commande Exécuter en tant que : j Dans le menu Démarrer, cliquez du bouton droit de la souris sur le programme de votre choix, puis cliquez sur la commande Exécuter en tant que. j Dans l’Explorateur Windows, cliquez du bouton droit de la souris sur le programme de votre choix, puis cliquez sur la commande Exécuter en tant que. j Activez la commande Exécuter en tant que à partir d’une Invite de commandes. Cette méthode est généralement utilisée pour le script de tâches administratives ou le lancement d’une Invite de commandes dans le cadre d’une administration locale. Pour exécuter la commande, tapez runas /user:nom_domaine\nom _utilisateur nom_programme. Figure 11.2 : Exécuter en tant que depuis l’Explorateur 434 Préparer l’administration d’un serveur Par exemple, pour activer l’outil Gestion de l’ordinateur en tant qu’administrateur à partir de la ligne de commandes, ouvrez une Invite de commandes et tapez runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\compmgmt.msc. Figure 11.3 : Lancement de l’outil de gestion de l’ordinateur de la commande runas 11. La maintenance des serveurs Figure 11.4 : Invite de commandes pour l’authentification de la commande Exécuter en tant que Configurer des raccourcis associés à la commande Exécuter en tant que Vous pouvez également configurer des raccourcis associés à la commande Exécuter en tant que vers les services et les outils d’administration que vous utilisez le plus souvent : par exemple la console Performances, l’outil Gestion de l’ordinateur, le Gestionnaire de périphériques et l’outil Gestion des disques. Comment configurer les raccourcis associés à la commande Exécuter en tant que ? Pour gagner du temps, vous pouvez configurer des raccourcis sur le Bureau, associés à la commande Exécuter en tant que, vers les outils d’administration que vous utilisez le plus souvent. Pour configurer un raccourci associé à la commande Exécuter en tant que vers l’outil Performances : 1. Cliquez du bouton droit de la souris sur le Bureau, pointez sur Nouveau, puis cliquez sur Raccourci. 2. Sur la page Création d’un raccourci, tapez runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\perfmon.msc" dans le champ Entrez l’emplacement de l’élément, puis cliquez sur Suivant. 435 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.5 : Création du raccourci avec la commande runas 3. Dans la page Sélection d’un titre pour le programme, tapez Performances dans le champ Entrez un nom pour ce raccourci, puis cliquez sur Terminer. 4. Sur le Bureau, double-cliquez sur l’icône Performances, puis choisissez Gestion de l’ordinateur, Gestionnaire de périphériques ou Gestion des disques. 5. Saisissez votre mot de passe. Figure 11.6 : Propriété du raccourci permon 436 Préparer l’administration d’un serveur Tableau 11.1 : Raccourcis associés à la commande Exécuter en tant que Ligne de commandes Gestion de l’ordinateur runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\compmgmt.msc" Gestion de périphériques runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\devmgmt.msc" Gestion des disques runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\diskmgmt.msc" Utilisateurs et ordinateurs Active Directory runas /user:corp\administrateur "mmc %windir%\system32\dsa.msc" MMC runas /user:corp\administrateur mmc Invite de commandes runas /user:corp\administrateur cmd 11. La maintenance des serveurs Outil Comment utiliser la commande Exécuter en tant que ? Utilisez la commande Exécuter en tant que pour lancer une console MMC à partir d’un compte disposant des droits appropriés pour l’exécution de cette tâche. Par exemple, si vous ouvrez une session sur un serveur en tant qu’utilisateur et que vous souhaitiez installer un nouveau logiciel, vous pouvez fermer la session, en ouvrir une autre en tant qu’administrateur, ouvrir le Panneau de configuration, utiliser la fonction Ajout/ Suppression de programmes pour installer le nouveau logiciel, fermer la session en tant qu’administrateur, puis rouvrir une nouvelle session avec votre compte d’utilisateur. Avec la commande Exécuter en tant que, vous pouvez ouvrir le Panneau de configuration, appuyer sur la touche [Maj], cliquer du bouton droit de la souris sur Ajout/Suppression de programmes, puis utiliser la commande Exécuter en tant que pour ajouter ou supprimer des programmes en tant qu’administrateur. Pour utiliser la commande Exécuter en tant que à partir du menu Démarrer, procédez comme suit : 1. Dans le menu Démarrer, cliquez du bouton droit de la souris sur le fichier exécutable du programme de votre choix. 2. Cliquez sur Exécuter en tant que (voir fig. 11.17). 3. Cliquez sur L’utilisateur suivant. 4. Dans les champs Nom d’utilisateur et Mot de passe, saisissez le nom et le mot de passe du compte. 437 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Chapitre 11 Figure 11.7 : Lancement d’un programme avec un compte différent de celui de la session en cours 5. Cliquez sur OK. Figure 11.8 : contexte d’exécution de l’outil Utilisateurs et Ordinateurs avec la commande en tant que 438 Préparer l’administration d’un serveur Pour utiliser la commande Exécuter en tant que à partir de l’Invite de commandes, procédez ainsi : 1. Dans le menu Démarrer, cliquez sur Exécuter, tapez runas /user:corp\administrateur cmd, sachant que corp doit correspondre au nom de votre domaine, puis cliquez sur OK. 2. Une fenêtre d’Invite de commandes apparaît vous proposant d’entrer un mot de passe pour le compte corp\administrateur. Saisissez le mot de passe correspondant au compte d’administrateur, puis appuyez sur [Ä]. 11. La maintenance des serveurs 3. Une nouvelle console apparaît, exécutée en mode Administrateur. Le titre de la console affiche "en tant qu’utilisateur corp\administrateur". Figure 11.9 : La commande Exécuter en tant que à partir de l’Invite de commandes L’outil Gestion de l’ordinateur La Gestion de l’ordinateur offre un ensemble d’outils qui vous permettront d’administrer un ordinateur local ou distant. Utilisez l’outil Gestion de l’ordinateur pour : j analyser les événements système tels que les heures d’ouverture de session et les erreurs applicatives ; j créer et gérer des ressources partagées ; j afficher la liste des utilisateurs connectés à un ordinateur local ou distant ; 439 Chapitre 11 La maintenance des serveurs j démarrer et arrêter les services système tels que le Planificateur de tâches et le service d’indexation ; j définir les propriétés des périphériques de stockage ; j afficher les configurations de périphérique et ajouter de nouveaux pilotes de périphériques ; j gérer les applications et les services. 11. La maintenance des serveurs La console Gestion de l’ordinateur répartit les outils d’administration en trois catégories : j Les outils système : ils sont destinés à la gestion des événements système et des performances de l’ordinateur. − L’Observateur d’événements : utilisez cet outil pour gérer et afficher les événements enregistrés dans le journal des applications, le journal de sécurité et le journal système. Vous pouvez analyser les journaux pour suivre les événements de sécurité et identifier d’éventuels problèmes liés aux logiciels, au matériel ou au système. − Les Dossiers partagés : utilisez cet outil pour visualiser les connexions et les ressources en cours d’utilisation sur l’ordinateur. Vous pouvez créer, afficher et gérer les ressources partagées, afficher les sessions et les fichiers ouverts, fermer les fichiers et déconnecter les sessions. − Les Utilisateurs et groupes locaux : utilisez cet outil pour créer et gérer les groupes et comptes d’utilisateurs locaux. − Les Journaux et alertes de performance : utilisez cet outil pour analyser et collecter les données relatives aux performances de l’ordinateur. − Le Gestionnaire de périphériques : utilisez cet outil pour afficher les périphériques matériels installés sur l’ordinateur, mettre à jour les pilotes de périphériques, modifier les paramètres matériels et résoudre les conflits de périphériques. j Le stockage : les outils de stockage sont destinés à la gestion des propriétés des périphériques de stockage. − Le Stockage amovible : utilisez cet outil pour assurer le suivi des supports de stockage amovibles et gérer les bibliothèques ou les systèmes de stockage de données les contenant. − Le Défragmenteur de disque : utilisez cet outil pour analyser et défragmenter des volumes sur les disques durs. − La Gestion des disques : utilisez cet outil pour effectuer les tâches liées au disque, telles que la conversion de disques ou la création et le formatage de volumes. L’outil Gestion des disques vous aide à gérer les disques durs ainsi que les partitions ou les volumes qu’ils contiennent. 440 Préparer l’administration d’un serveur j Les services et applications : les outils de la catégorie des services et des applications vous aident à gérer les services et les applications de l’ordinateur. − Les Services : utilisez cet outil pour gérer les services sur des ordinateurs locaux ou distants. Vous pouvez démarrer, arrêter, interrompre, reprendre ou désactiver un service. Ainsi, vous pouvez employer l’outil Services pour arrêter un service sur un ordinateur distant. − Le Contrôle WMI : utilisez cet outil pour configurer et gérer le service de gestion Windows. 11. La maintenance des serveurs − Le Service d’indexation : utilisez cet outil pour gérer l’indexation, créer et configurer des catalogues supplémentaires pour stocker les informations d’index. Figure 11.10 : La console Gestion de l’ordinateur Pour utiliser l’outil Gestion de l’ordinateur afin d’administrer un ordinateur à distance, procédez ainsi : 1. Dans le menu Démarrer, cliquez du bouton droit de la souris sur Poste de travail, puis cliquez sur Gérer. 2. Cliquez du bouton droit de la souris sur Gestion de l’ordinateur (local), puis cliquez sur Se connecter à un autre ordinateur. 3. Cliquez sur Un autre ordinateur, tapez le nom de l’ordinateur que vous souhaitez gérer à distance ou cliquez sur Parcourir pour le rechercher. Cliquez sur OK. 441 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.11 : Gestion de d’un ordinateur à distance 4. Dans l’arborescence de la console Gestion de l’ordinateur, développez les entrées Outils système, Stockage ou Services et applications. 5. Cliquez sur l’élément, puis sélectionnez les outils que vous souhaitez utiliser. Figure 11.12 : Gestion de d’un ordinateur à distance Les administrateurs système doivent souvent travailler en dehors du site. Ainsi, en tant qu’administrateur, vous pouvez vous trouver sur un site et devoir effectuer la maintenance d’un serveur sur un autre site. Dans ce cas, vous pouvez utiliser la console MMC pour gérer le serveur à distance. Par exemple, vous pouvez démarrer ou arrêter des services sur un serveur distant, consulter le journal des événements et gérer les partages ou les disques. 442 Préparer l’administration d’un serveur Pour configurer la console MMC afin de gérer un serveur à distance, procédez comme suit : 1. Ouvrez la console MMC en cliquant sur Démarrer, puis sur Exécuter. Tapez mmc et validez. 2. Dans le menu Fichier, cliquez sur Ajouter/Supprimer un composant logiciel enfichable, puis cliquez sur Ajouter. 3. Sur la liste des composants logiciels enfichables, cliquez sur Gestion de l’ordinateur, puis sur Ajouter. 11. La maintenance des serveurs 4. À l’invite, sélectionnez l’ordinateur local ou distant que vous souhaitez gérer à l’aide de ce composant logiciel enfichable, puis cliquez sur Terminer. 5. Cliquez sur Fermer, puis sur OK. Le Bureau à distance À l’aide de l’outil Bureau à distance pour administration, vous pouvez gérer un ou plusieurs ordinateurs distants à partir d’un seul emplacement. Dans une grande entreprise, vous pouvez avoir recours à l’administration à distance pour centraliser la gestion de plusieurs ordinateurs situés dans d’autres bâtiments, voire dans d’autres villes. Dans une petite entreprise, vous pouvez avoir recours à l’administration à distance pour gérer un seul serveur situé dans un bureau voisin ou dans un autre site. L’outil Bureau à distance pour administration fournit un accès au serveur à partir d’un ordinateur situé sur un autre site, à l’aide du protocole RDP (Remote Desktop Protocol). Ce protocole transmet l’interface utilisateur à la session cliente. De même, il transmet les manipulations sur le clavier et les clics de souris du client vers le serveur. Vous pouvez créer jusqu’à deux connexions distantes simultanées. Chaque session que vous ouvrez est indépendante des autres sessions clientes et de celle de la console du serveur. Lorsque vous utilisez l’outil Bureau à distance pour administration afin d’ouvrir une session sur un serveur distant, la connexion est établie comme s’il s’agissait de l’ouverture d’une session sur le serveur local. Le Bureau à distance pour administration fournit deux outils permettant d’administrer un serveur distant : la Connexion Bureau à distance et le composant logiciel enfichable des Bureaux à distance. Chaque instance de l’outil Connexion Bureau à distance crée sa propre fenêtre. Vous pouvez administrer un serveur distant par fenêtre. Chaque instance démarre toujours une nouvelle session sur le serveur. Configurer le Bureau à distance Un administrateur système peut utiliser la fonction Bureau à distance pour effectuer des tâches, telles que l’ajout d’un logiciel et l’installation de Services Packs sur un serveur distant. 443 Chapitre 11 La maintenance des serveurs Pour configurer les connexions serveur afin d’administrer un serveur à distance, procédez ainsi : 1. Connectez-vous en tant qu’administrateur. 2. Dans le menu Démarrer, cliquez du bouton droit de la souris sur Poste de travail. 3. Cliquez sur Propriétés. 4. Cliquez sur Utilisation à distance. 5. Cochez la case Autoriser les utilisateurs à se connecter à distance à cet ordinateur. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.13 : Configuration de l’assistance à distance pour l’administration du serveur Configurer les préférences du client Pour configurer la connexion Bureau à distance, vous devez paramétrer les préférences du client. Pour cela, utilisez l’interface Connexion Bureau à distance pour configurer les données relatives à la connexion et à l’ordinateur client. Pour procéder à la configuration, définissez les préférences du client sous les onglets suivants : j 444 Utilisez l’onglet Général pour fournir les informations requises pour la connexion automatique au serveur distant. Ces informations sont le nom du serveur, le nom et le mot de passe de l’utilisateur et le nom de domaine. Vous pouvez également enregistrer votre mot de passe et les paramètres de connexion, et ouvrir une connexion enregistrée. Préparer l’administration d’un serveur j Utilisez l’onglet Affichage pour modifier la taille de l’affichage et les paramètres de couleur du Bureau distant, et pour afficher ou masquer la barre de connexion en mode Plein écran. j Utilisez l’onglet Ressources locales pour choisir d’autoriser ou non un Bureau distant à avoir accès aux lecteurs de disque, aux ports série, aux imprimantes ou à la carte à puce de l’ordinateur local. On appelle "redirection des ressources" le fait d’autoriser l’accès depuis le Bureau distant. Lorsque vous autorisez le Bureau distant à avoir accès à ces ressources, il peut les utiliser pendant toute la durée de la session. j Utilisez l’onglet Programmes pour spécifier un programme à démarrer lors de la connexion au serveur distant. j Utilisez l’onglet Avancé pour améliorer la performance de la connexion au serveur distant en autorisant l’affichage de certaines caractéristiques de la session Windows distante, telles que l’arrière-plan du Bureau, comme si elles étaient activées sur l’ordinateur distant. Pour optimiser les performances de la connexion, sélectionnez une vitesse de connexion plus rapide. La vitesse de connexion par défaut, de 56 kbits/s, offre de bonnes performances pour la plupart des réseaux. Mais vous pouvez utiliser des paramètres de vitesse supérieurs pour activer des fonctions graphiques plus performantes, telles que le papier peint du Bureau et l’affichage ou le masquage des menus. 11. La maintenance des serveurs Admettons que vous choisissiez d’autoriser l’accès au disque dur local depuis le Bureau distant. Cette autorisation vous permet de facilement copier des fichiers depuis ou vers le Bureau distant, mais elle signifie également que le Bureau distant dispose d’un accès au contenu du disque dur local. Si cet accès n’est pas approprié, vous pouvez décocher la case correspondante afin d’empêcher que le disque dur local ou toute autre ressource ne soient redirigés vers le Bureau distant. Se connecter à un serveur distant En tant qu’administrateur système, vous vous êtes sûrement retrouvé à perdre du temps en vous déplaçant sur les sites des serveurs distants pour effectuer des tâches administratives. En utilisant l’outil Connexion Bureau à distance pour administrer à distance les serveurs de votre entreprise, vous pouvez économiser du temps sur vos déplacements et consacrer ainsi plus de temps à votre travail. Pour vous connecter à un serveur distant à l’aide de l’outil Connexion Bureau à distance, procédez ainsi : 1. Sur l’ordinateur client, cliquez sur Démarrer, puis choisissez Tous les programmes/ Accessoires/Communications. Cliquez sur Connexion Bureau à distance. 2. Dans la zone Ordinateur, tapez le nom d’un ordinateur ou l’adresse IP du serveur exécutant Windows Server 2003 et sur lequel le service de Bureau à distance est installé. 445 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.14 : Connexion de Bureau à distance Figure 11.15 : Ouverture de sessions sur le serveur distant 3. Lorsque vous avez terminé de travailler sur la session distante, dans le menu Démarrer, cliquez sur Fermer la session. En tant qu’administrateur système, vous êtes amené à vous connecter à la session de la console afin de voir les messages système envoyés à la console. Vous devez peut-être également gérer simultanément plusieurs serveurs. Pour cela, utilisez le composant logiciel enfichable Bureaux à distance. 446 Préparer l’administration d’un serveur Pour vous connecter à un ou à plusieurs serveurs à l’aide du composant logiciel enfichable Bureaux à distance : 1. Dans le menu Démarrer, cliquez sur Outils d’administration, puis sur Bureaux à distance. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.16 : Bureau à distance 2. Dans l’arborescence de la console, cliquez du bouton droit de la souris sur Bureaux à distance, puis sur Ajouter une nouvelle connexion. 3. Dans la boîte de dialogue Ajouter une nouvelle connexion, entrez le nom du serveur, un nom de connexion, un nom d’utilisateur, le mot de passe correspondant et le nom du domaine. Figure 11.17 : Ajout d’une nouvelle connexion 4. Si vous souhaitez vous connecter à la session de la console, activez l’option Se connecter à la console. 447 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.18 : Activer le mode Se connecter en mode Console 5. Pour gérer plusieurs serveurs, répétez les étapes 2 et 3. Figure 11.19 : Bureau à distance en mode Console 6. Lorsque vous avez terminé de travailler sur la session distante, dans le menu Démarrer, cliquez sur Fermer la session. Pour vous connecter à la session de la console sur un serveur distant à l’aide de l’outil de ligne de commandes mstsc : 1. Dans le menu Démarrer, cliquez sur Exécuter, tapez cmd, puis cliquez sur OK. 448 Préparer l’administration d’un serveur 2. À l’invite, tapez la commande mstsc /v:stlscpdc01 /console, puis validez (Stlscpdc01 correspond au nom du serveur distant). 11. La maintenance des serveurs Figure 11.20 : Se connecter à un serveur distant à l’aide de l’outil de ligne de commandes mstsc 3. Connectez-vous au serveur distant. L’utilisation des paramètres de délai peut vous aider à gérer les ressources du serveur. Après avoir défini les limites des connexions de session, vous pouvez administrer le serveur plus efficacement. Pour configurer un paramètre de délai pour une connexion distante, procédez comme suit : 1. Cliquez sur Démarrer, puis sur Outils d’administration. Cliquez sur Configuration des services Terminal Server. Figure 11.21 : Configuration des services Terminal Server 2. Dans le volet d’informations, cliquez du bouton droit de la souris sur RDP-Tcp, puis cliquez sur Propriétés (voir fig. 11.22). 3. Sous l’onglet Sessions, activez la première option Remplacer les paramètres de l’utilisateur. 449 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.22 : Propriété de RDP-Tcp 4. Modifiez les paramètres appropriés : Fin d’une session déconnectée, Limite de session active ou Limite de session inactive. Nombre de connexions En mode Administration à distance, le nombre de connexions est limité à deux. Figure 11.23 : Nombre de connexions en mode Administration à distance Déconnexion des sessions Une session déconnectée doit impérativement être fermée pour être terminée. Aussi, n’oubliez pas de bien fermer les sessions quand vous avez fini vos opérations. Sinon, vous vous trouverez dans l’impossibilité d’ouvrir d’autres sessions, du moins jusqu’à ce que vous fassiez le ménage dans les sessions. 450 Analyser les performances du serveur 11.2. Analyser les performances du serveur L’analyse des performances du serveur constitue une part importante de l’administration et de la maintenance du système d’exploitation. Elle permet non seulement d’analyser le comportement du serveur en cas de problème, mais également d’obtenir des informations qui peuvent être utilisées pour prévoir une évolution future et anticiper sur la façon dont les modifications des configurations du système peuvent affecter l’exploitation ultérieure. 11. La maintenance des serveurs Pourquoi analyser les performances ? L’analyse des performances est indispensable à la maintenance du serveur. Effectuée de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, elle permet de définir les performances de base du serveur. Grâce à cette analyse, vous obtenez des données sur les performances qui facilitent le diagnostic des problèmes du serveur. Les données sur les performances permettent : j de comprendre pourquoi la charge de travail d’un serveur augmente soudainement ; j d’observer les modifications et les tendances de l’utilisation des ressources afin de planifier les mises à niveau matérielles ultérieures ; j de tester les changements de configuration ou tout autre effort de réglage des performances en analysant les résultats ; j de diagnostiquer les problèmes et d’identifier les composants ou les processus pour optimiser les performances. Analyser les données de performances et les goulets d’étranglement L’analyse des données de performances peut révéler des problèmes, tels qu’une demande excessive de certaines ressources entraînant des goulets d’étranglement. Un engorgement se produit lorsqu’une seule ressource a un impact négatif sur les performances de l’ensemble du système. La demande d’une ressource peut devenir excessive au point de provoquer l’engorgement des quatre sous-systèmes principaux que sont la mémoire, le processeur, le disque et le réseau. Les causes d’un engorgement sont diverses et peuvent être les suivantes : j Les sous-systèmes sont insuffisants, et des composants supplémentaires ou mis à niveau sont alors requis (par exemple, les goulets d’étranglement sont souvent dus à une mémoire insuffisante). j Les sous-systèmes ne partagent pas les charges de travail de façon équitable et un équilibrage est nécessaire (par exemple, une ancienne carte réseau est installée sur un nouveau serveur). 451 11. La maintenance des serveurs Chapitre 11 La maintenance des serveurs j Un sous-système ne fonctionne pas correctement et doit être remplacé (par exemple, un disque dur qui présente souvent des problèmes mineurs avant de tomber définitivement en panne). j Un programme monopolise une ressource particulière (par exemple, la mémoire n’est pas correctement partagée par une application développée maison). Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de demander à un développeur de réécrire le programme, d’ajouter ou de mettre à niveau des ressources ou d’exécuter le programme durant des périodes de faible utilisation. j Un sous-système n’est pas correctement configuré, et les paramètres de configuration doivent donc être modifiés (par exemple, il se peut qu’une ancienne carte réseau à plusieurs vitesses soit configurée pour 10 Mbits/s au lieu de 100 Mbit/s). Établir une ligne de base On détermine une base de référence à partir d’un ensemble de données relevées sur une période étendue au cours de charges de travail et de connexions utilisateur de types divers mais représentatifs. La ligne de base est un indicateur qui permet de connaître l’utilisation des ressources système individuelles ou d’un groupe de ressources en période d’activité normale. Postulat de base : relever des échantillons de valeurs des compteurs toutes les 30 à 45 minutes pendant une semaine, lors de niveaux d’exploitation élevés, normaux et faibles. Les principales étapes de création d’une ligne de base sont : j l’identification des ressources ; j la capture des données ; j l’enregistrement des données. Les quatre principales ressources système pour les lignes de base des performances sont : j la mémoire ; j le processeur ; j le disque physique ; j le réseau. Ce sont des objets de performance. Il s’agit de données générées par un composant ou une ressource du système. Chaque objet de performance inclut des compteurs, qui comprennent des données concernant des aspects spécifiques des performances du système. Les objets de performances peuvent avoir plusieurs instances. 452 Analyser les performances du serveur Choisir entre analyse programmée et analyse en temps réel 11. La maintenance des serveurs Les administrateurs peuvent utiliser l’analyse programmée pour contrôler régulièrement les serveurs. Il est possible, avec cette méthode, de définir les performances de base et d’utiliser l’analyse des tendances pour identifier les problèmes du serveur. Par exemple, si vous suspectez des ralentissements sur un serveur, vous pouvez vérifier les fichiers journaux correspondants pour rechercher l’origine du problème. Les administrateurs doivent également identifier les problèmes dus à des événements spécifiques. Pour ce type de problème, il est nécessaire d’effectuer une analyse en temps réel. Par exemple, si on vous informe que les imprimantes connectées au serveur d’impression fonctionnent par intermittence, utilisez un outil d’analyse en temps réel, tel que le Gestionnaire des tâches ou le Moniteur système, pour rechercher l’origine du problème. La console Performances Windows Server 2003 fournit les outils suivants qui font partie de la console Performances et permettent d’analyser l’utilisation des ressources sur votre ordinateur : j le Moniteur système ; j les Journaux et alertes de performance. Vous pouvez afficher les données de compteur enregistrées à l’aide du Moniteur système ou les exporter vers des tableurs ou des bases de données pour les analyser et générer un rapport. Le Moniteur système permet de créer des graphiques, des histogrammes et des rapports concernant les données des compteurs de performance. L’affichage graphique, qui représente l’affichage par défaut, propose le plus grand choix de paramètres facultatifs. L’affichage graphique Il permet d’analyser en temps réel tous les processus d’un système. Les données des compteurs d’une période définie sont présentées sous forme de graphique linéaire. L’histogramme Il permet de détecter les goulets d’étranglement au niveau du processeur. Les données de compteurs sont présentées sous forme de diagramme en bâtons (une valeur par instance de compteur). Le rapport Il permet d’analyser les valeurs numériques de chaque compteur. Les données de compteurs sont présentées dans un tableau (une valeur par instance de compteur). 453 Chapitre 11 La maintenance des serveurs L’analyse en temps réel Avec cette méthode, le Moniteur système traite les compteurs de données et les met à jour dès réception des données provenant du système d’exploitation. Utilisez l’analyse en temps réel pour déterminer l’état actuel des quatre sous-systèmes (mémoire, processeur, disque et réseau). Ainsi, si les utilisateurs signalent un long délai de réponse pour une application client/serveur dans une situation qui n’avait jusqu’à présent généré aucun problème, vous pouvez employer le Moniteur système pour réaliser un diagnostic et résoudre le problème. 11. La maintenance des serveurs Pour effectuer une analyse en temps réel avec la console Performances, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils Figure 11.24 : Moniteur système 2. Cliquez sur Moniteur système. 3. Cliquez du bouton droit de la souris dans le volet des informations, puis sur Ajouter des compteurs. Pour chaque compteur ou groupe de compteurs à ajouter au journal : 4. Dans la zone Objet de performance, sélectionnez le type d’objet de performance à analyser. Pour ajouter des compteurs, sélectionnez l’option Tous les compteurs si vous souhaitez inclure tous les compteurs pour l’objet de performance sélectionné 454 Analyser les performances du serveur ou l’option Choisir les compteurs dans la liste si vous souhaitez choisir les compteurs pour l’objet de performance sélectionné. Pour analyser les instances du compteur sélectionné, sélectionnez l’option Toutes les instances si vous souhaitez analyser toutes les instances des compteurs sélectionnés ou l’option Choisir les instances si vous souhaitez analyser les instances choisies dans la liste des compteurs sélectionnés. Figure 11.25 : Ajouter des compteurs 11. La maintenance des serveurs 5. Cliquez sur Ajouter. Figure 11.26 : Moniteur système avec les compteurs de performance 455 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 6. Cliquez sur Fermer. Information sur les compteurs Pour obtenir la description d’un compteur, sélectionnez celui-ci, puis cliquez sur Expliquer. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.27 : Expliquer les compteurs de performance Cas particuliers Certains types d’objets possèdent plusieurs instances. Par exemple, si un serveur possède plusieurs processeurs, le type d’objet Processeur dispose de plusieurs instances. Si un système contient deux disques, le type d’objet Disque physique possède deux instances. Certains objets, tels que ceux de la mémoire ou du serveur, ne disposent que d’une seule instance. Si un type d’objet a plusieurs instances, vous pouvez ajouter des compteurs pour réaliser le suivi statistique de chaque instance ou, dans de nombreux cas, de toutes les instances à la fois. L’analyse programmée L’analyse programmée consiste à récupérer et conserver des données sur une période définie pour les analyser ultérieurement. Cela permet d’établir une ligne de base, de détecter les goulets d’étranglement et de déterminer si des modifications du système se 456 Analyser les performances du serveur sont produites au cours de cette période. Utilisez l’outil Journaux et alertes de performance pour effectuer une analyse programmée. Pour effectuer une analyse programmée à l’aide de la console Performances, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.28 : Journaux et alertes 3. Cliquez du bouton droit de la souris sur Journaux de compteur, puis sur Nouveaux paramètres de journal. 4. Dans la boîte de dialogue qui apparaît, indiquez le nom du journal, puis cliquez sur OK. Figure 11.29 : Nom du nouveau fichier journal 5. Sous l’onglet Général, cliquez sur Ajouter des compteurs. Pour chaque compteur ou groupe de compteurs à ajouter au journal : 6. Dans la zone Objet de performance, sélectionnez le type d’objet de performance à analyser. Pour ajouter des compteurs, sélectionnez l’option Tous les compteurs si vous souhaitez inclure tous les compteurs pour l’objet de performance sélectionné ou l’option Choisir les compteurs dans la liste si vous souhaitez choisir les compteurs pour l’objet de performance sélectionné. Pour analyser les instances du compteur sélectionné, sélectionnez l’option Toutes les instances si vous souhaitez analyser toutes les instances des compteurs sélectionnés ou l’option Choisir les instances si vous souhaitez analyser les instances choisies dans la liste des compteurs sélectionnés. 457 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.30 : Sélection des objets et compteurs 7. Cliquez sur Ajouter, puis sur Fermer. 8. Sous l’onglet Général, modifiez l’intervalle dans le champ correspondant. Figure 11.31 : Modification de la période d’échantillonnage des données 9. Sous l’onglet Planification, modifiez le jour et l’heure du démarrage et de l’arrêt du journal, puis cliquez sur OK. 458 Analyser les performances du serveur Figure 11.32 : Planification du démarrage et de l’arrêt du journal 11. La maintenance des serveurs 10. Si un message vous invite à créer un dossier de journal, cliquez sur Oui. Figure 11.33 : Journaux de compteur avec la tâche planifiée Le Gestionnaire des tâches Le Gestionnaire des tâches offre une vue d’ensemble de l’activité et des performances du système et fournit des informations concernant les programmes et les processus en cours d’exécution sur votre ordinateur. Il indique également le type de mesure des performances du processus le plus utilisé. De plus, vous pouvez l’employer pour une analyse en temps réel. 459 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Le Gestionnaire des tâches peut permettre d’analyser les indicateurs clés des performances de votre ordinateur : j Vous pouvez afficher l’état des programmes en cours d’exécution et terminer ceux qui ne répondent plus. j L’activité des processus en cours peut être évaluée en utilisant jusqu’à 15 paramètres, et des graphiques ainsi que des données concernant l’utilisation du processeur et de la mémoire peuvent être affichés. j Si vous êtes connecté à un réseau, vous avez la possibilité d’afficher l’état de ce réseau. j Si plusieurs utilisateurs sont connectés à votre ordinateur, vous pouvez savoir qui ils sont, quels fichiers sont utilisés et leur envoyer un message. Le Gestionnaire des tâches propose cinq onglets qui permettent d’effectuer l’ensemble de ces actions. Figure 11.34 : Le gestionnaire des tâches Analyser un serveur distant La charge de travail supplémentaire apportée au serveur par le Gestionnaire des tâches et la console Performances peut entraîner une représentation incorrecte des données récupérées. L’analyse du serveur à distance permet de limiter ce type de problème. Analyser des ordinateurs distants Si vous envisagez d’analyser des ordinateurs distants, vous devez disposer des droits d’accès requis. 460 Analyser les performances du serveur Pour analyser un serveur distant, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Cliquez du bouton droit de la souris dans le volet droit du Moniteur système, puis cliquez sur Ajouter des compteurs. 3. Cliquez sur Choisir les compteurs sur, puis tapez le nom de l’ordinateur distant. Figure 11.35 : 11. La maintenance des serveurs Ajout d’un compteur depuis un ordinateur distant 4. Dans Objet de performance, sélectionnez les objets à analyser. Pour chaque objet de performance, sélectionnez les compteurs correspondants sur la liste. Cliquez sur Ajouter après chaque sélection de compteur, puis cliquez sur Fermer. Figure 11.36 : Moniteur système avec les compteurs d’ordinateurs distants 461 Chapitre 11 La maintenance des serveurs Les journaux Windows Server 2003 peut récupérer des données concernant les ressources disque, la mémoire, les processeurs et les composants réseau. De plus, certaines applications, par exemple Exchange Server, peuvent également récupérer des données. Celles-ci constituent des objets de performances et leur nom est généralement celui du composant qui les génère. L’objet Processeur représente un ensemble de données de performances relatives aux processeurs du serveur. 11. La maintenance des serveurs Les journaux sont des compteurs qui indiquent les données enregistrées dans le fichier journal. Les journaux de compteur permettent de sélectionner les compteurs pour récupérer les données sur les performances. Pour créer un journal de compteur, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance, puis cliquez sur Journaux de compteur. Tous les journaux de compteur existants apparaissent dans le volet des informations. L’icône verte indique qu’un journal est en cours et l’icône rouge signale l’arrêt du journal. 3. Cliquez du bouton droit de la souris sur une zone vierge du volet des informations, puis cliquez sur Nouveaux paramètres de journal. 4. Dans la zone de texte Nom, tapez le nom du journal, puis cliquez sur OK. 5. Sous l’onglet Général, cliquez sur Ajouter des compteurs pour sélectionner les compteurs à enregistrer. 6. Si vous souhaitez modifier le fichier par défaut et planifier des informations, utilisez les onglets Fichiers journaux et Planification. 7. Pour enregistrer les paramètres d’un journal de compteur, cliquez du bouton droit de la souris sur celui-ci dans le volet situé à droite dans la console Performances, puis cliquez sur Enregistrer les paramètres sous. Vous pouvez indiquer le fichier .htm dans lequel enregistrer les paramètres. 8. Pour réutiliser les paramètres enregistrés avec un autre journal de compteur, cliquez du bouton droit de la souris dans le volet situé à droite, puis cliquez sur Nouveaux paramètres de journalisation issus de. Cela permet de générer facilement de nouveaux paramètres à partir de la configuration d’un journal de compteur. Vous pouvez également ouvrir le fichier HTML dans Internet Explorer pour afficher un graphique du Moniteur système. Les journaux de compteur pouvant rapidement remplir l’espace disque, prenez l’habitude de les supprimer lorsque vous n’en avez plus besoin ; généralement, après avoir établi une ligne de base et enregistré les informations correspondantes. Il est 462 Analyser les performances du serveur conseillé d’établir une ligne de base une fois par semaine et de supprimer les journaux ayant plus de 30 jours. Pour supprimer un journal de compteur, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance, puis cliquez sur Journaux de compteur. 11. La maintenance des serveurs 3. Dans le volet des informations, cliquez du bouton droit de la souris sur le journal de compteur à supprimer. Figure 11.37 : Suppression d’un journal 4. Cliquez sur Supprimer. Voici les différents formats de fichiers journaux : Tableau 11.2 : Journaux et alertes de performance Format du fichier journal Description Utilisation Fichier texte (délimité par des virgules) Définit un fichier journal délimité par des virgules (extension .csv). Utilisez ce format pour exporter les données du journal vers un tableur, par exemple. Fichier texte (délimité par des tabulations) Définit un fichier journal délimité par des tabulations (extension .csv). Utilisez ce format pour exporter les données du journal vers un tableur, par exemple. 463 11. La maintenance des serveurs Chapitre 11 La maintenance des serveurs Format du fichier journal Description Utilisation Fichier binaire Définit un fichier journal séquentiel binaire (extension .blg). Seuls les formats binaires peuvent intégrer des instances discontinues. Utilisez ce format de fichier pour enregistrer les instances de données intermittentes, à savoir celles qui s’arrêtent et reprennent une fois le journal commencé. Utilisez la commande tracerpt pour convertir les fichiers binaires en fichiers journaux délimités par des virgules. Fichier circulaire binaire Définit un fichier journal circulaire binaire (extension .blg). Utilisez ce format pour enregistrer des données en continu dans le même fichier journal, les nouvelles données remplaçant les enregistrements précédents lorsque la taille maximale du fichier est atteinte. Utilisez la commande tracerpt pour convertir les fichiers binaires en fichiers journaux délimités par des virgules. Base de données SQL Définit le nom d’une base de données SQL et d’un ensemble de journaux au sein de la base de données dans laquelle les données sur les performances seront lues ou écrites. Utilisez ce format de fichier pour récupérer les données sur les performances au niveau de l’entreprise et non pour chaque ordinateur. Pour définir les paramètres de fichier d’un journal de compteur, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance. 3. Pour définir les propriétés de fichier d’un journal de compteur, double-cliquez sur Journaux de compteur. 4. Dans le volet des informations, double-cliquez sur le journal. 5. Passez sous l’onglet Fichiers journaux. 6. Sur la liste Type de fichier journal, sélectionnez le format souhaité pour ce fichier journal, paramétrez les options, puis cliquez sur le bouton Configurer. 7. Dans la zone Configurer, déterminez les paramètres de configuration à l’aide des options Configurer les fichiers journaux ou Configurer les journaux SQL, selon le type de fichier journal choisi sur la liste correspondante. 8. Activez l’option Terminer les noms de fichiers avec, puis, sur la liste, cliquez sur le style de suffixe souhaité. Utilisez cette option pour distinguer les fichiers journaux 464 Analyser les performances du serveur ayant le même nom de fichier dans un groupe de journaux générés automatiquement. 9. Dans la zone Démarrer la numérotation à partir de, indiquez le premier chiffre de la numérotation automatique des fichiers, lorsque vous sélectionnez nnnnnn pour l’option Terminer les noms de fichiers avec. 10. Dans la zone Commentaire, tapez si nécessaire un commentaire ou une description concernant le fichier journal. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.38 : Les différents types de fichiers journal 11. Dans la boîte de dialogue Configurer les fichiers journaux, sous la rubrique Taille du fichier journal, activez l’option Limite maximale pour que les données soient récupérées de façon continue dans un fichier journal jusqu’à ce que sa taille limite définie par les quotas de disque ou le système d’exploitation soit atteinte. Pour les journaux SQL, les données sont récupérées dans une base de données jusqu’à ce que sa taille limite définie par le nombre d’enregistrements effectués soit atteinte. Choisissez Limite de et indiquez la taille limite du fichier journal. Pour les journaux de compteur et de traçage, indiquez la taille maximale en mégaoctets. Pour les journaux SQL, indiquez la taille maximale dans les enregistrements (voir fig. 11.39). Pour définir les paramètres de début et de fin d’un journal de compteur, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance, puis cliquez sur Journaux de compteur. 465 Chapitre 11 La maintenance des serveurs 11. La maintenance des serveurs Figure 11.39 : Limiter la taille du fichier journal 3. Dans le volet des informations, double-cliquez sur le nom du journal de compteur. 4. Sous l’onglet Planification, sous la rubrique Démarrer l’enregistrement dans le journal, cliquez sur Heure, puis indiquez l’heure et la date. Figure 11.40 : Planification des heures de démarrage et d’arrêt du journal 5. Sous l’onglet Arrêter l’enregistrement dans le journal, sélectionnez l’une des options suivantes : 466 j Pour que le journal s’arrête après une durée précise, cliquez sur Après, puis indiquez le nombre d’intervalles et leur type (jours, heures, etc.). j Pour que le journal s’arrête à une heure et à une date précises, cliquez sur Heure, puis indiquez l’heure et la date. Vous pouvez saisir quatre caractères dans la zone de l’année, deux dans les autres. Analyser les performances du serveur j Pour que le journal de compteur s’arrête lorsque le fichier journal atteint sa taille maximale, activez l’option Quand le fichier journal de 10 Mo est plein. Le fichier continue à accumuler des données selon la taille limite indiquée sous l’onglet Fichiers journaux (en kilo-octets, jusqu’à 2 Go). 6. Dans la zone Quand un fichier journal est fermé, sélectionnez l’option appropriée : Si vous souhaitez configurer un journal de compteur circulaire (continu, automatique), sélectionnez l’option Commencer un nouveau fichier journal. j Pour exécuter un programme après l’arrêt du fichier journal (par exemple, si vous souhaitez utiliser la commande copy pour transférer les journaux terminés vers un site d’archive), sélectionnez Exécuter cette commande. Tapez le chemin d’accès et le nom du fichier du programme à exécuter ou cliquez sur Parcourir pour rechercher l’emplacement du programme. 11. La maintenance des serveurs j Pour commencer et arrêter manuellement les journaux de compteur, procédez ainsi : 1. Ouvrez la console Performances, puis double-cliquez sur Journaux et alertes de performance. 2. Cliquez sur Journaux de compteur. 3. Dans le volet des informations, cliquez du bouton droit de la souris sur le journal de compteur à arrêter ou à démarrer. 4. Cliquez sur Démarrer ou Arrêter. Figure 11.41 : Démarrage et arrêt manuel du fichier journal 467 Chapitre 11 La maintenance des serveurs Les alertes Grâce à la fonction d’alerte, vous pouvez définir une valeur de compteur qui déclenche des actions, telles que l’envoi d’un message réseau, l’exécution d’un programme ou le démarrage d’un journal. Les alertes sont utiles si vous n’analysez pas de façon active une valeur seuil d’un compteur particulier mais que vous souhaitiez être informé lorsqu’elle est supérieure ou inférieure à un paramètre spécifié, afin de pouvoir rechercher l’origine de ce changement. 11. La maintenance des serveurs Alertes Une alerte est une fonction qui détecte à quel moment une valeur de compteur prédéfinie est supérieure ou inférieure à un paramètre spécifié. Ce dernier est un seuil d’alerte. Vous pouvez définir une alerte pour un compteur afin d’effectuer les actions suivantes : j créer une entrée dans le journal des événements de l’application pour, notamment, enregistrer tous les événements ayant provoqué une alerte ; j commencer un journal lorsque la valeur de compteur sélectionnée est supérieure ou inférieure au seuil d’alerte ; j envoyer un message pour être prévenu lorsqu’un événement spécifique se produit ; j exécuter un programme pour lancer un programme lorsqu’un événement se produit (par exemple, le serveur peut s’arrêter si le disque dur est plein). Pour créer une alerte, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance, puis cliquez sur Alertes. Toutes les alertes existantes apparaissent dans le volet des informations. L’icône verte indique que l’alerte est en cours et l’icône rouge signale l’arrêt de l’alerte. 3. Cliquez du bouton droit de la souris sur une zone vierge du volet des informations, puis sur Nouveaux paramètres d’alerte. 4. Dans la zone de texte Nom, tapez le nom de l’alerte, puis cliquez sur OK. Figure 11.42 : Nouveaux paramètres d’alerte 468 Analyser les performances du serveur 5. Dans la fenêtre d’alerte portant le nom du fichier que vous venez de donner, paramétrez les différents onglets : j Sous l’onglet Général, vous pouvez ajouter un commentaire pour votre alerte, ainsi que des compteurs, des seuils d’alerte et des intervalles d’échantillonnage. Figure 11.43 : L’onglet Général 11. La maintenance des serveurs j Sous l’onglet Action, définissez les actions à réaliser lorsque des données de compteur génèrent une alerte. Figure 11.44 : L’onglet Action d’une alerte 469 Chapitre 11 La maintenance des serveurs j Sous l’onglet Planification, vous avez la possibilité de définir à quel moment le service commence à rechercher les alertes. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.45 : L’onglet Planification d’une alerte Si vous avez choisi d’envoyer un message réseau, vous recevrez ce type de message : Figure 11.46 : Pop-up d’alerte Si vous avez choisi d’enregistrer un événement dans le journal des événements, voici ce que vous obtiendrez : Figure 11.47 : Message d’alerte enregistré dans le journal d’événements 470 Analyser les performances du serveur Pour supprimer une alerte, procédez ainsi : 1. Pour lancer la console Performances, d’administration/Performances. cliquez sur Démarrer/Outils 2. Double-cliquez sur Journaux et alertes de performance. 3. Dans le volet des informations, cliquez du bouton droit de la souris sur l’alerte à supprimer. 11. La maintenance des serveurs Figure 11.48 : Suppression d’une alerte 4. Cliquez sur Supprimer. Les compteurs de performance Nous venons de voir comment tirer parti des compteurs de performance. Maintenant, étudions un peu plus dans le détail ces compteurs. La mémoire La mémoire du serveur est le sous-système ayant la plus grande incidence sur les performances générales du serveur. Si le serveur ne dispose pas de mémoire suffisante pour contenir les données qui lui sont nécessaires, il doit temporairement stocker ces données sur le disque (on dit qu’il swappe). L’accès au disque est beaucoup plus lent que l’accès à la mémoire RAM. Par conséquent, tout stockage de données sur le disque altère les performances du serveur de façon importante. Par rebond, si les performances du serveur sont altérées, les applications qu’il fait tourner le sont aussi, logiquement. 471 Chapitre 11 La maintenance des serveurs La surveillance et l’analyse de l’utilisation de la mémoire sont, par conséquent, les premières étapes à suivre dans le cadre de l’évaluation des performances du serveur. Tableau 11.3 : Identifier et résoudre les problèmes de goulet d’étranglement au niveau de 11. La maintenance des serveurs la mémoire Compteur de mémoire Plage moyenne acceptable Valeur désirée Action Pages/s De 0 à 20 Basse Rechercher le processus à l’origine des échanges. Ajouter de la RAM Octets disponibles Au moins 5 % de la mémoire totale Haute Rechercher le processus à l’origine des échanges. Ajouter de la RAM Octets validés Moins que la mémoire RAM physique Basse Rechercher le processus à l’origine des échanges. Ajouter de la RAM Octets de réserve non paginée Reste constante, n’augmente pas Sans objet Rechercher une fuite de mémoire dans une application Défauts de pages/s Inférieure à 5 Basse Rechercher le processus à l’origine des échanges. Ajouter de la RAM Pour analyser la mémoire à l’aide de la console Performances, procédez comme suit : 1. Cliquez sur Démarrer/Panneau de configuration, puis double-cliquez sur Outils d’administration et Performances. 2. Cliquez du bouton droit de la souris dans le volet de droite du Moniteur système, puis cliquez sur Ajouter des compteurs. 3. Dans Objet de performance, cliquez sur Mémoire. Sélectionnez un à un les compteurs suivants, puis cliquez sur Ajouter : j Pages/s ; j Octets disponibles ; j Octets validés ; j Octets de réserve non paginée ; j Défauts de page/s. 4. Bien que les compteurs suivants ne soient pas explicitement des compteurs d’objets mémoire, ils sont également utiles à l’analyse de la mémoire : 472 j Fichier d’échange\Pourcentage d’utilisation ; j Cache\% Présence des données mappées ; j Serveur\Octets de réserve paginée et Serveur\Octets de réserve non paginée. Analyser les performances du serveur Figure 11.49 : Sélection des compteurs et objets pour l’analyse de la mémoire 11. La maintenance des serveurs 5. Dans le volet de droite du Moniteur système, examinez les compteurs, puis effectuez les opérations nécessaires à la résolution du problème de mémoire. Figure 11.50 : Analyseur de performance utilisé depuis Internet Explorer 473 Chapitre 11 La maintenance des serveurs Le processeur L’aspect le plus important concernant les performances du processeur est le niveau d’utilisation de ce dernier. Lorsqu’une application ou un autre logiciel utilise plus que sa part du cycle du processeur, tous les autres programmes en cours d’exécution sont ralentis. Après la quantité de mémoire utilisée, l’activité du processeur est l’information la plus importante permettant d’analyser un serveur. 11. La maintenance des serveurs Tableau 11.4 : Identifier et résoudre les problèmes de goulet d’étranglement au niveau du processeur Compteur processeur Plage moyenne acceptable Valeur désirée Action % Temps processeur Inférieur à 85 % Basse Rechercher le processus utilisant trop de processeur. Mettre à niveau ou ajouter un autre processeur Système : longueur de la file du processeur Inférieur à 10 Basse Mettre à niveau ou ajouter un autre processeur Files de travail du serveur : longueur de la file Inférieur à 4 Basse Rechercher le processus utilisant trop de processeur. Mettre à niveau ou ajouter un autre processeur Interruptions/S Dépend du processeur Basse Rechercher le contrôleur générant les interruptions Les disques La vitesse d’accès du disque dur physique peut fortement ralentir les applications et le chargement des données. De plus, l’espace de stockage sur le disque doit être suffisant pour permettre l’installation des applications, ainsi que le stockage des données et du fichier d’échange. Il est important d’analyser les disques pour maintenir le bon fonctionnement de vos systèmes. 474 Analyser les performances du serveur Tableau 11.5 : Identifier et résoudre les problèmes de goulet d’étranglement au niveau du disque Valeur désirée Action % Temps du disque Inférieure à 50 % Basse Analyser les disques pour déterminer si des opérations d’échange s’effectuent, mettre à niveau le sous-système disque Taille de la file d’attente du disque actuel De 0 à 2 Basse Mettre à niveau le sous-système disque Disque, octets transfert moyen Ligne de base ou supérieure Haute Mettre à niveau le sous-système disque Octets disque/s Ligne de base ou supérieure Haute Mettre à niveau le sous-système disque 11. La maintenance des serveurs Compteur de disque Plage acceptable physique Pour analyser les disques, procédez ainsi : 1. Cliquez sur Démarrer/Panneau de configuration, puis double-cliquez sur Outils d’administration et Performances. 2. Cliquez du bouton droit de la souris dans le volet de droite du Moniteur système, puis cliquez sur Ajouter des compteurs. 3. Dans la boîte de dialogue Ajouter des compteurs, sous Objet de performance, choisissez Disque physique. Sélectionnez les compteurs suivants et cliquez sur Ajouter. j % Temps du disque ; j Moy. disque, octets/transfert ; j Taille de file d’attente du disque actuelle ; j Octets disque/s. 4. Dans le volet de droite du Moniteur système, examinez les compteurs, puis effectuez les opérations nécessaires à la résolution des éventuels problèmes de disque. Le réseau Les performances du réseau dépendent de la vitesse du matériel de l’infrastructure de votre réseau et de celle des logiciels en cours d’exécution sur les serveurs et clients. Dans tout environnement de travail, les communications réseau sont extrêmement importantes. À l’instar du processeur ou des disques de votre système, le comportement du réseau influe sur le fonctionnement du système. 475 Chapitre 11 La maintenance des serveurs Tableau 11.6 : Identifier et résoudre les problèmes de goulet d’étranglement au niveau du 11. La maintenance des serveurs réseau Compteur de l’interface réseau Plage moyenne acceptable Valeur Désirée Action Utilisation du réseau (dans le Gestionnaire de tâches) Inférieur à 30 %, en général Basse Mettre à niveau la carte ou le réseau physique Interface réseau : Octets envoyés/s Ligne de base ou supérieure Haute Mettre à niveau la carte ou le réseau physique Interface réseau : Total des octets/s Ligne de base ou supérieure Haute Poursuivre l’analyse pour déterminer la cause du problème, mettre à niveau la carte ou le réseau physique Serveur : Octets reçus Moins de 50 % de la capacité de la bande passante de la carte réseau Sans objet Mettre à niveau la carte ou le réseau physique Pour analyser le réseau, procédez ainsi : 1. Cliquez sur Démarrer/Panneau de configuration, puis double-cliquez sur Outils d’administration et Performances. 2. Cliquez du bouton droit de la souris dans le volet de droite du Moniteur système, puis cliquez sur Ajouter des compteurs. 3. Sous Objet de performance, choisissez Interface réseau. Sélectionnez les compteurs suivants et cliquez sur Ajouter : j Interface réseau\Octets envoyés/s ; j Interface réseau\Total des octets/s. 4. Sous Objet de performance, choisissez Serveur. Sélectionnez les compteurs Serveur\Octets et reçus/s, cliquez sur Ajouter, puis sur Fermer. 5. Dans le volet de droite du Moniteur système, examinez les compteurs, puis effectuez les opérations nécessaires à la résolution des éventuels problèmes de réseau. 11.3. En résumé La maintenance de vos serveurs Windows Server 2003 est, évidemment, une partie très importante du travail d’un administrateur. C’est même une des parties qui vous suivra une fois le projet d’implémentation d’Active Directory terminé. Comme nous pouvons le constater, Windows Server 2003 est suffisamment bien équipé en standard pour vous proposer de maintenir et d’analyser les performances afin de résoudre des problèmes ou réaliser des prévisions sur les évolutions matérielles du serveur. Sachez tirer parti de tous les outils mis à votre disposition. 476 Chapitre 12 Windows Server 2008 12.1 12.2 12.3 12.4 12.5 12.6 12.7 12.8 Les prérequis à l’installation de Windows Server 2008 Qu’est-ce que la version Server Core ? . . . . . . . . . . Les groupes et utilisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . Les services par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Gérer le serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les rôles et les fonctionnalités . . . . . . . . . . . . . . . Les améliorations liées à la sécurité . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479 . 480 . 486 . 487 . 489 . 493 . 500 . 507 Les prérequis à l’installation de Windows Server 2008 C inq ans après l’arrivée de Windows Server 2003, Windows Server 2008 est le successeur d’un système d’exploitation fiable et robuste qui a fait toutes ces preuves. Mais alors qu’apporte Windows Server 2008 ? Tout d’abord, il a été conçu pour fournir aux entreprises la plateforme la plus productive pour virtualiser des charges de travail, alimenter des applications et protéger des réseaux. Il propose une plateforme sécurisée et facile à gérer servant à développer et à héberger de façon fiable des applications et des services web. Polyvalent, du groupe de travail au centre de données, Windows Server 2008 propose des fonctionnalités nouvelles et extrêmement utiles, ainsi que des améliorations importantes au système d’exploitation de base. 12.1. Les prérequis à l’installation de Windows Server 2008 j définir l’utilisation de son serveur pour choisir la version Standard, Entreprise, Datacenter ou Web ; j vérifier que l’on répond bien aux prérequis matériels de l’installation CPU, RAM, disques, etc. ; j choisir la version que l’on souhaite installer, complète ou Core. 12. Windows Server 2008 L’installation de Windows Server dans une entreprise ne diffère pas des versions précédentes de Windows 2000 Server ou Windows Server 2003. Il est toujours nécessaire de définir son besoin au préalable en vérifiant les points suivants : Voici les prérequis d’installation de demande Windows Server 2008, que cela soit dans les versions Core ou complètes… Le processeur j Minimum : 1 GHz. j Recommandé : 2 GHz. j Optimal : 3 GHz ou plus. L’espace disque j Espace disque requis au minimum : 8 Go. j Recommandé : 40 Go (installation complète) ou 10 Go (installation Server Core). j Optimal : 80 Go (installation complète) ou 40 Go (installation Server Core) ou plus. La mémoire j Mémoire minimale : 512 Mo de RAM. j Recommandé : 1 Go de RAM. 479 Chapitre 12 Windows Server 2008 j Optimal : 2 Go de RAM (installation complète) ou 1 Go de RAM (installation Server Core) ou plus. j Maximum (systèmes 32 bits) : 4 Go (Standard) ou 64 Go (Entreprise). j Maximum (systèmes 64 bits) : 32 Go (Standard) ou 2 To (Entreprise). Taille du fichier d’échange Les ordinateurs avec plus de 16 Go de RAM nécessiteront davantage d’espace disque pour les fichiers de pagination, de mise en veille prolongée et de vidage. 12. Windows Server 2008 Les périphériques j Un lecteur de DVD-Rom ; j un moniteur Super VGA (800 x 600) ou d’une résolution supérieure ; j un clavier et une souris. 12.2. Qu’est-ce que la version Server Core ? Le serveur dans sa version Core et l’une des nouveautés de Windows 2008 Server. Les administrateurs peuvent choisir une installation minimale de Windows Server avec des fonctionnalités spécifiques et sans les fonctionnalités inutiles. Server Core fournit un environnement pour l’exécution d’un ou de plusieurs rôles de serveur suivants : j virtualisation Windows Server ; j serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) ; j serveur DNS (Domain Name System) ; j serveur de fichiers ; j services d’annuaire Active Directory (AD DS) ; j Active Directory Lightweight Directory Services (AD LDS) ; j services Windows Media ; j gestion de l’impression (voir fig. 12.1). Server Core offre les avantages principaux suivants aux organisations : j 480 La maintenance de logiciels réduite : étant donné que Server Core installe uniquement ce qui est nécessaire pour qu’un serveur facile à gérer exécute les rôles de serveur pris en charge, le serveur requiert moins de maintenance logicielle. Avec une installation Server Core plus réduite, le nombre des mises à jour et correctifs est réduit, ce qui permet d’économiser sur l’utilisation de la bande passante du réseau étendu par les serveurs et le temps d’administration pour le personnel informatique. Qu’est-ce que la version Server Core ? 12. Windows Server 2008 Figure 12.1 : Sélection de l’installation d’un serveur Core ou d’un serveur en version complète j Une surface d’attaque réduite : étant donné qu’il y a moins de fichiers installés et exécutés sur le serveur, il y a moins de vecteurs d’attaque exposés au réseau. Par conséquent, la surface d’attaque est réduite. Les administrateurs peuvent installer uniquement les services spécifiques nécessaires à un serveur donné, en maintenant le risque d’exposition à un minimum absolu. j Moins de redémarrages et un espace disque réduit : avec une installation minimale de Server Core, moins de composants installés auront besoin d’être mis à jour ou corrigés et le nombre de redémarrages requis sera réduit. Une installation Server Core installe les fichiers minimaux nécessaires pour les fonctionnalités requises, et l’espace disque utilisé sur le serveur sera donc réduit. En choisissant d’utiliser l’option d’installation Server Core sur un serveur, les administrateurs peuvent réduire les exigences en matière de gestion et mise à jour logicielle pour un serveur, tout en réduisant les risques liés à la sécurité. Installer Windows Server 2008 L’installation de Windows Server 2008 ressemble énormément à celle de Windows Vista et pour cause, ils partagent les mêmes mécanismes d’installation et de fonctionnement. 481 Chapitre 12 Windows Server 2008 Ils utilisent tous les deux le principe des images WIM. Pour installer Windows Server 2008, procédez de la manière suivante : 1. Insérez le DVD de Windows Server 2008 et redémarrez votre serveur à partir de votre lecteur de DVD. Une première fenêtre s’ouvre et vous propose de choisir les options suivantes : j langues à installer ; j format de l’heure et de la monnaie ; j clavier ou méthode d’entrée. 12. Windows Server 2008 2. Une fois vos choix réalisés, cliquez sur Suivant. Figure 12.2 : Première fenêtre de l’installation de Windows Server 2008 La fenêtre suivante vous propose : j de lire les instructions et les recommandations ; j d’accéder aux fonctionnalités de réparation ; j de poursuivre l’installation standard. 3. Cliquez sur Installer pour continuer. 482 Qu’est-ce que la version Server Core ? 12. Windows Server 2008 Figure 12.3 : À partir de cettee fenêtre, vous avez la possibilité d’installer ou réparer Windows Server 2008 4. Dans la fenêtre Entrez votre clé de produit pour activation, dans le champ Clé de produit, saisissez votre clé de produit et cliquez sur Suivant. Figure 12.4 : Saisie de la clé produit qui débloque la version de Windows Server 2008 (Standard, Entreprise…) 483 Chapitre 12 Windows Server 2008 La partie Sélectionnez le système d’exploitation que vous voulez installer est une étape importante et structurante. C’est ici, que vous allez choisir l’installation d’un serveur complet ou l’installation d’un serveur Core. 5. Dans notre exemple, sélectionnez Windows Server 2008 Enterprise (Installation complète), puis cliquez sur Suivant. Server Core Pour rappel, Server Core est une version de serveur sans interface graphique pour l’administration. Sa configuration se fait en ligne de commandes. Le Serveur Core ne possède pas la totalité des rôles que propose la version complète de Windows Server 2008. Les rôles proposés par le serveur Core sont les suivants : j virtualisation Windows Server ; serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) ; serveur DNS (Domain Name System) ; serveur de fichiers ; services d’annuaire Active Directory (AD DS) ; Active Directory Lightweight Directory Services (AD LDS) ; services Windows Media ; j gestion de l’impression. j 12. Windows Server 2008 j j j j j 6. Dans la fenêtre Veuillez lire le contrat de licence, cliquez sur la case à cocher J’accepte les termes du contrat de licence et cliquez sur Suivant. Figure 12.5 : La fenêtre des termes de licence 484 Qu’est-ce que la version Server Core ? 7. Nous devons choisir la destination de l’installation, à savoir le lecteur logique et la taille de la partition sur laquelle nous souhaitons réaliser l’installation. Dans la fenêtre Quel type d’installation voulez-vous effectuer, sélectionnez Personnalisée (option avancée). 12. Windows Server 2008 Figure 12.6 : C’est à cette étape que vous avez le choix de mettre votre système à niveau ou de personnaliser une installation 8. À l’étape Où souhaitez-vous installer Windows ?, sélectionnez le disque de votre choix et cliquez sur Suivant. Pour définir une partition et une taille de partition spécifique, cliquez sur Options de lecteurs (avancées). Figure 12.7 : Étape de personnalisation de la partition d’installation 485 Chapitre 12 Windows Server 2008 12. Windows Server 2008 9. Une fois l’installation terminée, Windows Server 2008 redémarre et vous demande de changer de mot de passe. Figure 12.8 : La fenêtre de login du premier démarrage 12.3. Les groupes et utilisateurs Une fois installé, Windows Server propose par défaut les groupes suivants : 486 j Accès DCOM au service de certificats ; j Administrateurs ; j Duplicateurs ; j IIS_IUSRS ; j Invités ; j Lecteurs des journaux d’événements ; j Opérateurs de chiffrement ; Les services par défaut j Opérateurs de configuration réseau ; j Opérateurs de sauvegarde ; j Opérateurs d’impression ; j Utilisateurs ; j Utilisateurs avec pouvoirs ; j Utilisateurs de l’analyseur de performances ; j Utilisateurs du bureau à distance ; j Utilisateurs du journal de performances ; j Utilisateurs du modèle COM distribué. Les utilisateurs suivants sont également créés lors de l’installation : Administrateur ; j Invité (désactivé par défaut). 12. Windows Server 2008 j 12.4. Les services par défaut Lors du premier démarrage Windows Server 2008 exécute un certain nombre de services avec des profils différents. Le tableau suivant vous les présente : Tableau 12.1 : Services démarrés par défaut dans Windows Server 2008 Entreprise Nom Statut Type de démarrage Système pour l’ouverture de session Application Experience Started Automatic Local System Background Intelligent Transfer Service Started Automatic (Delayed Start) Local System Base Filtering Engine Started Automatic Local Service COM+ Event System Started Automatic Local Service Cryptographic Services Started Automatic Network Service DCOM Server Process Launcher Started Automatic Local System Desktop Window Manager Session Manager Started Automatic Local System DHCP Client Started Automatic Local Service Diagnostic Policy Service Started Automatic Local Service Diagnostic System Host Started Manual Local System Distributed Link Tracking Client Started Automatic Local System 487 12. Windows Server 2008 Chapitre 12 488 Windows Server 2008 Nom Statut Type de démarrage Système pour l’ouverture de session Distributed Transaction Coordinator Started Automatic (Delayed Start) Network Service DNS Client Started Automatic Network Service Group Policy Client Started Automatic Local System IKE and AuthIP IPsec Keying Modules Started Automatic Local System IP Helper Started Automatic Local System IPsec Policy Agent Started Automatic Network Service KtmRm for Distributed Transaction Coordinator Started Automatic (Delayed Start) Network Service Network Connections Started Manual Local System Network List Service Started Automatic Local Service Network Location Awareness Started Automatic Network Service Network Store Interface Service Started Automatic Local Service Plug and Play Started Automatic Local System Print Spooler Started Automatic Local System Remote Access Connection Manager Started Manual Local System Remote Procedure Call (RPC) Started Automatic Network Service Remote Registry Started Automatic Local Service Secondary Logon Started Automatic Local System Secure Socket Tunneling Protocol Service Started Manual Local Service Security Accounts Manager Started Automatic Local System Server Started Automatic Local System Shell Hardware Detection Started Automatic Local System SL UI Notification Service Started Manual Local Service Software Licensing Started Automatic Network Service System Event Notification Service Started Automatic Local System Task Scheduler Started Automatic Local System TCP/IP NetBIOS Helper Started Automatic Local Service Telephony Started Manual Network Service Terminal Services Started Automatic Network Service User Profile Service Started Automatic Local System Gérer le serveur Nom Statut Type de démarrage Système pour l’ouverture de session Windows Error Reporting Service Started Automatic Local System Windows Event Log Started Automatic Local Service Windows Firewall Started Automatic Local Service Windows Management Instrumentation Started Automatic Local System Windows Remote Management (WS-Management) Started Automatic (Delayed Start) Network Service Windows Time Started Automatic Local Service Windows Update Started Automatic (Delayed Start) Local System Workstation Started Automatic Local Service 12. Windows Server 2008 12.5. Gérer le serveur De la rationalisation de la configuration de nouveaux serveurs à l’automatisation des tâches de gestion répétitives, la simplification des complexités quotidiennes de l’administration des serveurs est un thème clé dans un grand nombre des améliorations incluses dans Windows Server 2008. Des outils de gestion centralisés, des interfaces intuitives et des fonctionnalités d’automatisation permettent aux professionnels de l’informatique de gérer plus facilement les serveurs, les services et les imprimantes réseau, aussi bien dans le réseau central que dans les sites distants comme les succursales. Les tâches de configuration initiales Avec Windows Server 2008, le processus d’installation rationalisé n’est pas interrompu par des tâches de configuration qui requièrent l’intervention de l’utilisateur. Ces tâches et ces boîtes de dialogue surviennent maintenant une fois l’installation principale terminée, ce qui signifie que l’administrateur n’a plus besoin d’être disponible pour interagir avec la séquence d’installation (voir fig. 12.9). La fenêtre Tâches de configuration initiales représente une nouvelle fonctionnalité de Windows Server 2008 qui aide les administrateurs à fournir un nouveau serveur et à le configurer. Elle permet notamment de définir le mot de passe administrateur, de modifier le nom du compte administrateur pour améliorer la sécurité du serveur, de joindre le serveur à un domaine existant et d’activer Windows Update et le pare-feu Windows. 489 Windows Server 2008 12. Windows Server 2008 Chapitre 12 Figure 12.9 : La fenêtre Tâches de configuration initiales La console Gestionnaire de serveur Windows Server 2008 facilite la gestion et la sécurisation de plusieurs rôles de serveurs dans une organisation grâce à la nouvelle console Gestionnaire de serveur. Elle propose une seule console unifiée pour gérer la configuration et les informations système d’un serveur. Elle affiche l’état du serveur, identifie les problèmes de configuration des rôles du serveur et gère tous les rôles installés sur le serveur (voir fig. 12.10). Le volet hiérarchie de la console Gestionnaire de serveur contient des nœuds extensibles que les administrateurs peuvent utiliser pour atteindre directement des consoles afin de gérer des rôles spécifiques, de dépanner des outils ou de trouver des options de sauvegarde et de récupération après un incident (voir fig. 2.11). 490 Gérer le serveur 12. Windows Server 2008 Figure 12.10 : La console Gestionnaire de serveur Figure 12.11 : Le volet Hiérarchie de la console Gestionnaire de serveur 491 Chapitre 12 Windows Server 2008 Le Gestionnaire de serveur consolide une variété d’interfaces et d’outils de gestion dans une console de gestion unifiée, permettant aux administrateurs de compléter des tâches de gestion courantes sans avoir à naviguer entre plusieurs interfaces, outils et boîtes de dialogue. Les assistants Server Manager 12. Windows Server 2008 Les assistants Server Manager rationalisent les tâches de déploiement de serveurs dans une entreprise en réduisant le temps de déploiement, par rapport aux versions antérieures de Windows Server. La plupart des tâches de configuration courantes telles que la configuration ou la suppression de rôles, la définition de plusieurs rôles et les services de rôles peuvent maintenant être réalisées en une seule session grâce aux assistants Server Manager. Figure 12.12 : Assistant d’ajout de rôles de serveurs 492 Les rôles et les fonctionnalités 12.6. Les rôles et les fonctionnalités Les rôles sont au nombre de 17. Serveur d’applications : il permet la gestion centralisée et l’hébergement d’applications métier distribuées à hautes performances, telles que celles des entreprises et le Framework 3.0 j Serveur de télécopie : il envoie des télécopies. Il permet de gérer les ressources de télécopie, comme les tâches, les paramètres, les rapports et les périphériques de télécopie sur le serveur ou sur le réseau. j Serveur DHCP : il permet la configuration, la gestion et la fourniture de manière centralisée d’adresses IP et d’informations connexes pour les ordinateurs clients. j Serveur DNS : il permet la résolution de noms pour les réseaux TCP/IP. Pour simplifier la gestion de ce serveur, il est préférable qu’il soit installé sur le même serveur que le service Active Directory. En sélectionnant le rôle Active Directory, il est possible d’installer et configurer le service DNS et le Service Active Directory pour qu’ils fonctionnent ensemble. j Serveur Web IIS : il fournit une infrastructure web par le biais d’un ensemble de composants. j Services AD LDS (Active Directory Lightweight Directory Services) : ils fournissent un magasin pour les données spécifiques de l’application, pour les applications Active Directory qui ne nécessitent pas l’infrastructure des services de domaine Active Directory. Il peut avoir plusieurs instances AD LDS sur un seul serveur, chacune d’entre elles disposant de son propre schéma. j Services AD RMS (Active Directory Rights Management Services) : ils permettent de protéger les informations contre une utilisation non autorisée. Les services AD RMS établissent l’identité des utilisateurs et fournissent aux utilisateurs autorisés des licences pour les informations protégées. j Services ADFS (Active Directory Federation Services) : ils intègrent des fonctionnalités de fédération des identités sécurisée et simplifiées d’authentification unique via le Web. AD FS inclut un service de fédération via le Web basé sur un navigateur, un proxy du service de fédération pour personnaliser l’environnement au client et protéger les ressources internes et des agents web utilisés pour fournir aux utilisateurs fédérés l’accès aux applications hébergés en interne. j Services d’impression : ils permettent de partager des imprimantes sur un réseau, ainsi que de centraliser des tâches de gestion de serveur d’impression et d’imprimantes réseau. Ils permettent également de migrer des serveurs d’impression et de déployer des connexions d’imprimante à l’aide de la stratégie de groupe. j Services de certificats Active Directory : ils permettent de créer des autorités de certification et des services de rôle associés pour émettre et gérer les certificats utilisés dans diverses applications. 12. Windows Server 2008 j 493 12. Windows Server 2008 Chapitre 12 Windows Server 2008 j Services de déploiement Windows : ils fournissent un moyen simple et sécurisé pour déployer rapidement à distance des systèmes d’exploitation Windows sur des ordinateurs par le réseau. j Services de domaine Active Directory : ils stockent des informations sur les objets sur le réseau et les rendent disponibles aux utilisateurs et aux administrateurs du réseau. Ces services utilisent des contrôleurs de domaines pour donner accès aux ressources autorisées aux utilisateurs réseau n’importe où sur le réseau via un processus d’ouverture de session unique. j Services de fichiers : ils fournissent des technologies simplifiant la gestion du stockage, la réplication des fichiers, la gestion des dossiers partagés, la recherche rapide de fichiers et l’accès aux ordinateurs clients Unix. j Services de stratégie et accès réseau : ils fournissent le serveur NPS (Network Policy Server), le routage et l’accès distant, l’autorité HRA (Health Registration Authority) et le protocole HCAP (Host Credential Authorization Protocol), qui favorisent le maintient de l’intégrité et de la sécurité de votre réseau. j Services Terminal Server : il intègre des technologies qui permettent aux utilisateurs d’accéder aux programmes Windows installés sur un serveur Terminal Server ou d’accéder au Bureau Windows. Grâce aux services Terminal Server, les utilisateurs peuvent accéder à un serveur Terminal Server à partir du réseau d’entreprise ou d’Internet. j Services UDDI : ils offrent des fonctionnalités UDDI (description, découvertes et intégration universelles) pour le partage d’informations relatives aux services web sur l’intranet d’une organisation entre partenaires commerciaux sur un extranet. j Services Windows Sharepoint : ils permettent la création de sites web sur lesquels les utilisateurs peuvent collaborer sur des documents, tâches et événements et partager facilement des contacts et d’autres informations. Cet environnement est conçu pour le déploiement, l’administration et le développement souples des applications. Il y a 36 fonctionnalités : 494 j assistance à distance ; j base de données interne Windows ; j chiffrement de lecteur Bitlocker ; j client d’impression Internet ; j client Telnet ; j client TFTP ; j clustering avec basculement ; j compression différentielle à distance ; j disque de récupération de données ; Les rôles et les fonctionnalités équilibrage de charge réseau ; j expérience audio-vidéo haute qualité Windows ; j expérience utilisateur ; j extensions du serveur BITS ; j fonctionnalités .NET Framework 3.0 ; j fonctionnalités de la sauvegarde de Windows Server ; j gestion des stratégies de groupe ; j gestionnaire de ressources système Windows ; j gestionnaire de stockage amovible ; j gestionnaire de stockage pour réseau SAN ; j kit d’administration de Connection Manager ; j message Queuing ; j moniteur de port LPR ; j MPIO (Multhipath I/O) ; j outils d’administration de serveur à distance ; j protocole de résolution de noms d’homologues ; j proxy RPC sur HTTP ; j serveur ISSN (Internet Storage Name Server) ; j serveur SMTP ; j serveur Telnet ; j serveur WINS ; j service d’activation de processus Windows ; j service de réseau local sans fil ; j services SMNP ; j services TCP/IP simplifiés ; j sous-systèmes pour les applications Unix ; j Windows PowerShell. 12. Windows Server 2008 j Pour ajouter une fonctionnalité, procédez ainsi : 1. Sélectionnez le menu Démarrer/Gestionnaire de serveur. 495 12. Windows Server 2008 Chapitre 12 Windows Server 2008 Figure 12.13 : Sélection du Gestionnaire de serveur 2. Dans la partie gauche du Gestionnaire de serveur, cliquez sur Rôles. Figure 12.14 : Sélection de l’outil de gestion des rôles 496 Les rôles et les fonctionnalités 3. Dans le volet de droite, sélectionnez Ajouter des rôles. Dans la fenêtre Sélectionnez des rôles de serveurs, cochez la case du rôle que vous souhaitez installer et cliquez sur Suivant. 12. Windows Server 2008 Figure 12.15 : Sélection d’un rôle 4. En cas d’ajout de composants optionnels nécessaires, l’assistant vous propose de les ajouter et de les installer également. Pour cela, cliquez sur Ajouter les fonctionnalités requises. Figure 12.16 : Ajout des fonctionnalités requises pour le rôle 497 Chapitre 12 Windows Server 2008 12. Windows Server 2008 5. Dans la fenêtre suivante, l’assistant vous expliquez les fonctionnalités du rôle et vous propose des informations complémentaires liées au rôle. Cliquez sur Suivant pour poursuivre l’installation. Figure 12.17 : Description du rôle 6. Un rôle représente bien souvent plusieurs services. Dans la fenêtre Sélectionner les services de Rôle, sélectionnez uniquement les services utiles à votre besoin et cliquez sur Suivant. Figure 12.18 : Sélection des services pour le rôle 498 Les rôles et les fonctionnalités 7. Dans la fenêtre Confirmation, cliquez sur Installer pour continuer l’installation. 12. Windows Server 2008 Figure 12.19 : La fenêtre de confirmation d’installation du rôle 8. À la fin de l’installation, la fenêtre Résultat de l’installation présente un récapitulatif de l’installation. Cliquez sur Fermer pour terminer l’installation du rôle Figure 12.20 : Fenêtre de résultat de l’installation 499 Chapitre 12 Windows Server 2008 12. Windows Server 2008 La fenêtre de rôle présente le nouveau rôle installé, il s’agit ici du serveur web Internet Information Server 7. Figure 12.21 : Présentation du nouveau rôle installé 12.7. Les améliorations liées à la sécurité La sécurité est l’un des sujets que l’on ne peut plus ignorer de nos jours. Derrière ce mot se cache un ensemble d’enjeux pour l’entreprise, qu’il s’agisse de protéger les accès, les authentifications ou les autorisations. À ce titre, Windows Server 2008 compte de nombreuses fonctionnalités qui améliorent la sécurité et la conformité. Voici les principales améliorations… 500 j Obliger les postes clients à rester en bonne santé : la protection NAP (Network Access Protection) permet aux administrateurs de configurer et de mettre en place des exigences en matière de santé et de sécurité avant d’autoriser les postes clients à accéder au réseau. j Contrôler les autorités de certification : l’infrastructure de clé publique (PKI, Public Key Infrastructure) d’entreprise améliore la possibilité de contrôler et de dépanner plusieurs autorités de certification. Les améliorations liées à la sécurité j Disposer d’un véritable pare-feu : le nouveau pare-feu Windows avec sécurité avancée fournit un certain nombre d’améliorations en matière de sécurité. j Le chiffrement et la protection des données : BitLocker protège les données sensibles en chiffrant le lecteur de disque. j Les outils cryptographiques : une cryptologie nouvelle génération fournit une plateforme de développement cryptographique flexible. j L’isolement de serveur et de domaine : les ressources de serveur et de domaine peuvent être isolées pour limiter l’accès aux ordinateurs authentifiés et autorisés. j Le contrôleur de domaine en lecture seule (RODC) : le RODC est une nouvelle option d’installation de contrôleur de domaine qui peut être installée sur des sites distants susceptibles d’avoir des niveaux inférieurs de sécurité physique. Ces améliorations aident les administrateurs à augmenter le niveau de sécurité de leur organisation et simplifient la gestion et le déploiement des configurations et des paramètres liés à la sécurité. 12. Windows Server 2008 Les fonctionnalités de sécurité avancée du pare-feu Windows Le pare-feu de Windows Server 2008 est avant tout la plateforme Windows Filtering platform. Elle se compose des éléments suivants : j Un ensemble d’API, destiné avant tout aux éditeurs tiers, leur permet de venir inclure leur moteur de filtrage et de disposer ainsi d’un filtrage beaucoup plus évolué. j Des fonctionnalités de filtrage avancées : − communications authentifiées ; − configuration dynamique et robuste du pare-feu avec les appels WinSock ; − fondation de pare-feu Windows et IPSec ; − fonctionnement avec du trafic chiffré (par exemple, RPC dans Windows Server 2008). j Le système de Hooking – passage dans la pile (stack) – est mieux documenté, ce qui réduit considérablement les risques d’incompatibilité. L’architecture Windows Filtering Platform Pour mieux comprendre, voici une présentation de l’architecture de Windows Filtering Platform. Windows Filtering Platform utilise le Filtering Engine qui est placé dans le kernel de Windows. Lorsqu’on utilise une application pare-feu et une application antivirus, elles font toutes deux appel aux API de Windows Filtering Platform. Elles vont pouvoir être 501 Chapitre 12 Windows Server 2008 contrôlées depuis le BFE (Base Filtering Engine). Il y a plusieurs niveaux comme IPSec, ALE (Application Layer Enforcement), etc. Toutes les applications d’éditeurs tiers vont donc venir s’inclure dans le système sous forme de Callout. Par l’intermédiaire des API, Windows Filtering Platform va faire appel de manière standard aux différents composants quel que soit leur éditeur. Voici un petit comparatif entre le pare-feu de Windows Server 2003 et celui de Windows Server 2008 : Tableau 12.2 : Comparatif des pare-feu Windows XP SP2 et Windows Vista 12. Windows Server 2008 Fonction Windows Server 2003 Windows Server 2008 Sens Entrant Entrant et sortant Réglage par défaut Bloquer Cela dépend du sens Filtres de paquets TCP, UDP, ICMP Tout type Critères de règles Application, port, types ICMP Multiples combinaisons Action Bloquer Bloquer, autoriser, ignorer Configuration Panneau de configuration et Netsh Panneau de configuration et Netsh enrichis et MMC Administration à distance Aucune Via RPC GPO Fichier ADM MMC et Netsh Terminologie Exceptions, profils Règles, catégorie profils Le nouveau pare-feu, dans ses fonctions avancées, vous permet de créer des règles selon les critères de filtrage suivants : 502 j groupe utilisateurs/machine Active Directory ; j IP source et destination (individuelle ou plage) ; j ports TCP/UDP source et destination ; j liste des ports délimités par des points-virgules ; j numéro de protocole IP ; j type d’interface (filaire, sans-fil, VPN/RAS) ; j type/code ICMP ; j service. Les améliorations liées à la sécurité Le stockage des règles de votre pare-feu se fait à différents endroits : Tableau 12.3 : Stockage des règles de sécurité Stockage Description GPO Lorsqu’il s’agit du stockage des GPO, ces règles sont stockées dans le SYSVOL des contrôleurs de domaine, stockage de la stratégie de groupe. GP_RSOP Il s’agit du résultat de l’application des stratégies de groupe, il se trouve dans la base de Registre de la machine. Local Le store local est en fait la ruche de Registre où sont stockées les informations des applications et des utilisateurs pour les stratégies locales. Voici le chemin de registre : HKEY-LOCAL_MACHINE\SYSTEM\ CurrentControlSet\Services\SharedAccess\Parameters\FirewallPolicy\. Dynamique Cela consiste en la stratégie actuellement appliquée par le pare-feu. 12. Windows Server 2008 Dans les versions antérieures de Windows Server, le pare-feu Windows et IPSec étaient configurés séparément. Étant donné qu’un pare-feu basé sur l’hôte et IPSec dans Windows peuvent bloquer ou autoriser le trafic entrant, il est possible de créer des exceptions de pare-feu et des règles IPSec contradictoires ou qui se chevauchent. Le nouveau pare-feu Windows de Windows Server 2008 a associé la configuration des services réseau avec les mêmes commandes d’interface graphique et de ligne de commande. Cette intégration de paramètres de pare-feu et IPSec simplifie la configuration du pare-feu et IPSec, et contribue à empêcher les chevauchements de stratégies et les paramètres contradictoires. La protection : NAP NAP (Network Access Protection) empêche les ordinateurs non intègres d’accéder au réseau d’une organisation et de le compromettre. NAP est utilisée pour configurer et mettre en place des exigences en matière de santé client et mettre à jour, ou corriger, des ordinateurs clients non conformes afin qu’ils puissent être connectés au réseau de l’entreprise. Avec NAP, les administrateurs peuvent configurer des stratégies de santé qui définissent des éléments tels que la configuration logicielle requise, les mises à jour de sécurité requises et les paramètres de configuration requis pour les ordinateurs se connectant au réseau de l’organisation. NAP permet d’appliquer les exigences en matière de santé en évaluant la santé des ordinateurs clients et en limitant l’accès réseau lorsque les ordinateurs clients ne sont pas conformes. Les composants clients et serveurs participent à la correction des ordinateurs clients non conformes, pour qu’ils puissent obtenir un accès réseau illimité. Si un ordinateur client est déterminé non conforme, il peut se voir refuser l’accès au réseau ou être réparé immédiatement pour devenir conforme. 503 Chapitre 12 Windows Server 2008 Les méthodes de mise en place de la NAP prennent en charge quatre technologies d’accès réseau qui travaillent conjointement avec celle-ci pour mettre en place des stratégies de santé : mise en place d’IPSec (Internet Protocol Security), de 802.1X, d’un réseau privé virtuel (VPN) pour le routage et l’accès distant et du protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocole). Le chiffrement de lecteur BitLocker 12. Windows Server 2008 Le chiffrement de lecteur BitLocker est une nouvelle fonctionnalité de sécurité clé dans Windows Server 2008 qui aide à protéger les serveurs, les postes de travail et les ordinateurs mobiles. Cette fonctionnalité est également disponible dans Windows Vista Entreprise et Windows Vista Édition Intégrale pour la protection des ordinateurs clients et des ordinateurs mobiles. BitLocker chiffre le contenu d’un lecteur de disque. Cela empêche un voleur qui exécute un système d’exploitation parallèle ou qui exécute d’autres outils logiciels de contourner les protections de fichiers et système ou d’exécuter un affichage hors ligne des fichiers enregistrés sur le lecteur protégé. BitLocker améliore la protection des données en réunissant deux sous-fonctions majeures : le chiffrement de volume système et la vérification de l’intégrité des composants d’amorçage. L’ensemble du volume système est chiffré, y compris les fichiers de remplacement et de veille prolongée, ce qui augmente la sécurité des serveurs distants dans la succursale. BitLocker répond aux menaces de vol de données ou d’exposition à partir d’un PC perdu, volé ou mis hors service de façon inappropriée. Enterprise PKI Il existe un certain nombre d’améliorations de l’infrastructure de clé publique (PKI) dans les systèmes d’exploitation Windows Server 2008 et Windows Vista. La gestion a été facilitée dans tous les aspects de PKI Windows, les services de révocation ont été retravaillés et la surface d’attaque pour l’inscription a diminué. Voici quelques-unes des améliorations de la PKI… 504 j Enterprise PKI (PKIView) : PKIView, qui faisait partie à l’origine du kit de ressources Microsoft Windows Server 2003 et s’appelait "l’outil PKI Health", est maintenant un composant logiciel enfichable MMC (Microsoft Management Console) pour Windows Server 2008. Il est utilisé pour analyser l’état de santé des autorités de certification et pour afficher des détails sur les certificats générés par l’autorité de certification et publiés dans AD CS. j Protocole OCSP (Online Certificate Status Protocol) : un répondeur en ligne basé sur le protocole OCSP (Online Certificate Status Protocol) peut être utilisé pour gérer et distribuer des informations sur l’état de révocation dans les cas où l’utilisation de CRL conventionnelles ne serait pas une solution optimale. Des répondeurs en ligne peuvent être configurés sur un seul ordinateur ou dans un tableau de répondeurs en ligne. Les améliorations liées à la sécurité j Service NDES (Network Device Enrollment Service) : dans Windows Server 2008, le service NDES est l’implémentation Microsoft du protocole SCEP (Simple Certificate Enrollment Protocol), un protocole de communication qui permet aux logiciels exécutés sur des périphériques réseau, tels que les routeurs et les commutateurs qui ne peuvent pas être authentifiés autrement sur le réseau, d’obtenir des certificats x509 auprès d’une autorité de certification. j Web Enrollment : le nouveau contrôle Web Enrollment (inscription par le Web) est plus sûr, plus facile à rédiger en script et plus facile à mettre à jour que sa version antérieure. j Stratégie de groupe et PKI : des paramètres de certificat dans la stratégie de groupe permettent aux administrateurs de gérer les paramètres de certificat à partir d’un emplacement central pour tous les ordinateurs du domaine. La cryptographie nouvelle génération (CNG) 12. Windows Server 2008 La CNG fournit une plateforme de développement cryptographique flexible permettant aux professionnels de l’informatique de créer, de mettre à jour et d’utiliser des algorithmes cryptographiques personnalisés dans des applications à caractère cryptographique, telles qu’AD CS (Active Directory Certificate Services), SSL (Secure Sockets Layer) et IPSec (Internet Protocol Security). CNG implémente les algorithmes cryptographiques de la Suite B du gouvernement américain, qui incluent des algorithmes pour le chiffrement, les signatures numériques, l’échange de clés et le hachage. CNG propose une série d’API qui sont utilisées pour exécuter des opérations cryptographiques fondamentales, telles que la création, le stockage et la récupération de clés cryptographiques. Elle prend également en charge l’installation et l’utilisation de fournisseurs cryptographiques supplémentaires. CNG permet aux organisations et aux développeurs d’utiliser leurs propres algorithmes cryptographiques ou des implémentations d’algorithmes cryptographiques standards. CNG prend en charge l’ensemble actuel d’algorithmes CryptoAPI 1.0 et fournit également une prise en charge pour les algorithmes de cryptographie à courbe elliptique. La Suite B du gouvernement américain exige un certain nombre d’algorithmes de cryptographie à courbe elliptique. RODC (contrôleurs de domaine en lecture seule) Le contrôleur de domaine en lecture seul (RODC, Read-Only Domain Controller) est un nouveau type de contrôleur de domaine disponible dans le système d’exploitation Windows Server 2008, conçu principalement pour être déployé dans des environnements de succursales. Un RODC peut réduire les risques de déploiement d’un contrôleur de domaine dans des emplacements distants tels que des succursales où la sécurité physique ne peut pas être garantie. 505 Chapitre 12 Windows Server 2008 En dehors des mots de passe des comptes, le RODC renferme tous les objets et attributs des services de domaine Active Directory (AD DS) de Microsoft qu’un contrôleur de domaine réinscriptible renferme. Cependant, les clients ne peuvent pas inscrire de modifications directement dans un RODC. Comme les modifications ne peuvent pas être inscrites directement dans le RODC et que, par conséquent, leur source n’est pas locale, les contrôleurs de domaine réinscriptibles qui sont des partenaires de réplication n’ont pas besoin d’extraire des modifications du RODC. La séparation des rôles d’administrateur spécifie que n’importe quel utilisateur de domaine peut être délégué pour être l’administrateur local d’un RODC sans que cet utilisateur ne bénéficie de droits d’utilisateur pour le domaine lui-même ou d’autres contrôleurs de domaine. L’isolement de serveur et de domaine 12. Windows Server 2008 Dans un réseau Microsoft Windows, les administrateurs peuvent logiquement isoler des ressources de serveur et de domaine pour limiter l’accès aux ordinateurs authentifiés et autorisés. Par exemple, un réseau logique peut être créé dans le réseau physique existant, où les ordinateurs partagent une série commune d’exigences pour les communications sécurisées. Chaque ordinateur dans ce réseau isolé logiquement doit fournir des informations d’authentification aux autres ordinateurs du réseau isolé pour établir la connectivité. Cet isolement empêche les ordinateurs et programmes non autorisés d’obtenir un accès abusif aux ressources. Les demandes provenant d’ordinateurs qui ne font pas partie du réseau isolé sont ignorées. L’isolation du serveur et du domaine permet de protéger les serveurs et les données spécifiques de grande valeur, ainsi que les ordinateurs gérés des ordinateurs et des utilisateurs non gérés ou non autorisés. Deux types d’isolation peuvent être utilisés pour protéger un réseau. 506 j Isolation du serveur : dans un scénario d’isolation du serveur, les serveurs spécifiques sont configurés en utilisant la stratégie d’IPSec afin de n’accepter que les communications authentifiées issues d’autres ordinateurs. Par exemple, le serveur de base de données peut être configuré pour n’accepter que les connexions du serveur d’application web. j Isolation du domaine : pour isoler un domaine, les administrateurs peuvent utiliser l’appartenance de domaine Active Directory afin de s’assurer que les ordinateurs qui sont membres d’un domaine n’acceptent que les communications authentifiées et sécurisées émanant d’autres ordinateurs membres du domaine. Le réseau isolé est composé uniquement d’ordinateurs faisant partie du domaine. L’isolation du domaine utilise la stratégie d’IPSec pour assurer la protection du trafic circulant entre les membres de domaine, y compris tous les ordinateurs clients et serveurs. En résumé 12.8. En résumé Windows Server 2008 représente la nouvelle génération de Windows Server. Il offre un contrôle accru de l’infrastructure serveur et réseau. Il augmente la sécurité en renforçant le système d’exploitation et en protégeant l’environnement réseau. Il permet également d’être flexible en accélérant le déploiement et la maintenance des systèmes informatiques, facilitant la consolidation et la virtualisation des serveurs et applications et en fournissant des outils d’administration intuitifs. 12. Windows Server 2008 507 Partie B Active Directory Partie B Active Directory Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory . . . . . . . 511 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory . . . . . . 535 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory . 545 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites . . . . . . . . 563 Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des unités d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . 593 Chapitre 18 L’implémentation des serveurs d’infrastructure Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 613 Chapitre 19 Les fonctions et les rôles dans Active Directory . . . . . 661 Chapitre 20 La maintenance d’Active Directory . . . . . . . . . . 695 Chapitre 21 La sécurisation d’Active Directory . . . . . . . . . . 715 Chapitre 22 Active Directory Application Mode et Active Directory Federation Services . . . . . . . . . . . . . . . 733 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory 13.1 13.2 13.3 Généralités sur l’annuaire et LDAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513 Active Directory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 534 Généralités sur l’annuaire et LDAP C e chapitre a pour premier objectif d’introduire les principes de base des annuaires, mais également de présenter le protocole LDAP, jusqu’à sa version 3, qui constitue une norme ouverte pour les annuaires. Dans un second temps, ce chapitre abordera la présentation d’Active Directory avec la structure logique et physique pour se terminer par un bref résumé. 13.1. Généralités sur l’annuaire et LDAP Il est très important de bien comprendre ce qu’est un annuaire et ce à quoi il sert avant de décrire le standard LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) lui-même. En effet, le standard LDAP et l’annuaire qu’il soit LDAP ou non sont deux choses différentes. Le premier définit l’interface d’accès à un annuaire et le second est une sorte de base de données permettant de retrouver facilement des personnes ou des ressources comme des imprimantes, des ordinateurs et des applications. Qu’est-ce qu’un annuaire ? 13. Introduction à LDAP et Active Directory C’est parce que les annuaires présentent certains besoins caractéristiques que leur accès nécessite de définir un standard. Les annuaires ne sont pas que des bases de données. Ils doivent également offrir des services particuliers comme la recherche, le classement ou l’organisation des informations. C’est ce que la suite de ce chapitre va s’efforcer de vous démontrer. Nous sommes tous familiers d’annuaires que nous utilisons dans notre quotidien. Prenons, par exemple, notre carnet d’adresses, les annuaires web ou les pages blanches et les jaunes que nous recevons dans nos boîtes aux lettres. Ils sont tous destinés à faciliter la localisation d’une personne ou d’une entreprise à partir de différents critères de recherche comme le nom, le code postal, voire la fonction pour les personnes ou le type de service rendu pour les entreprises. Le résultat des recherches est un numéro de téléphone, une adresse postale complète, une adresse de site web, une adresse de messagerie électronique, etc. Ils doivent donc offrir des critères de recherche puissants, pragmatiques et simples à utiliser. Un annuaire est d’autant plus utile qu’il est simple à employer, notamment lorsque vous devez effectuer une recherche avec très peu d’informations. À l’extrême, cette recherche peut n’être qu’une vague formulation ; par exemple : « Je veux trouver un restaurant. » D’ailleurs, si vous tapez cette phrase dans la zone de recherche du site 513 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory Internet des pages jaunes (www.pagesjaunes.fr), vous retrouverez les services relatifs à la restauration et aux établissements de la restauration. Les annuaires électroniques et en ligne ont la même vocation que les annuaires papier, mais ils apportent en plus les avantages suivants : ils sont dynamiques, flexibles, sécurisés et personnalisables. Un peu d’histoire sur le protocole En 1988 l’ISO (International Organization Standardization) et l’ITU (International Telecommunications Union) fusionnent leurs travaux et approuvent la première version du standard X.500, laquelle sera officiellement publiée par l’ITU en 1990. 13. Introduction à LDAP et Active Directory En fait, X.500 est constitué d’un ensemble de protocoles standards, tous issus des travaux de l’ISO. Pour vous donner un bref aperçu de l’étendue des services offerts par le standard X.500, voici un rappel de ses différentes recommandations et protocoles… j Spécification X.501 : description des concepts X.500. j Spécification X.509 : descriptions des mécanismes d’authentification X.500. j Spécification X.511 : description des fonctions de recherche et de manipulation d’objets. j Spécification X.518 : description des services distribués. j Spécification X.519 : description des protocoles X.500 tels que DAP, DSP, DOP et DISP. j Spécification X.520 : description des attributs et des classes X.500. j Spécification X.525 : description des mécanismes de réplication X.500. j Spécification X530 : description des services d’administration des annuaires X.500. Comme vous pouvez le constater, le protocole X.500 a été conçu dès le départ pour offrir aux services d’annuaires des services complets et sophistiqués. Annuaire du monde OSI, il repose sur les services de la couche 7 (application) du modèle ISO de l’OSI. Cependant, ce cahier des charges énorme et sa complexité de mise en œuvre seront les causes des nombreux problèmes de fonctionnement et de performance des premières versions d’annuaire X.500. En raison de son coût, il sera réservé aux grands comptes exigeants, comme les opérateurs de télécommunication, pour lesquels il a été initialement conçu. Malgré une couverture fonctionnelle complète, il n’aura pas connu le succès escompté. De plus, le principal inconvénient viendra du fait que seuls les protocoles ISO étaient reconnus. Au commencement de l’Internet, certains disaient même que le rêve secret des architectes de l’OSI aurait été que X.500 supplante TCP/IP ! En fait, cela n’arrivera jamais et, bien au contraire, les implémentations X.500 les plus modernes seront petit à petit adaptées pour prendre en charge TCP/IP. 514 Généralités sur l’annuaire et LDAP LDAP version 2 et version 3 Les méthodes d’accès aux annuaires basés sur X.500 étaient bien trop complexes. C’est ainsi qu’après plusieurs méthodes "plus simples" permettant l’accès aux annuaires X .500, l’OSI et l’IETF (Internet Engineering Task Force) décidèrent de se regrouper pour formaliser un protocole allégé capable d’accéder aux annuaires X.500. Ces différentes évolutions sont rappelées ici : j La première spécification a été publiée en 1993 sous la RFC 1487. j La spécification LDAPv2 publiée sous la RFC 1777 sera la première version approuvée par l’industrie. j La RFC 1778 (String Representation of Standard Attribute Syntaxes) et la RFC 1779 (String Representation of Distinguished Mane) participent aussi à la clarification des syntaxes reconnues. j La spécification LDAPv3 est publiée en 1997 sous la RFC 2251. Cette version améliorera de manière significative LDAPv2 dans les domaines suivants… − La découverte des fonctionnalités et du schéma disponible : les serveurs LDAPv3 disposent d’une nouvelle entrée dans l’annuaire appelée "RootDSE" (Root Directory Server Specific Entry). Ce nouvel élément permet la publication de nombreuses informations spécifiques, par exemple les informations de schéma ou les contrôles disponibles. Cette fonctionnalité permet aux clients LDAP de mieux négocier les fonctionnalités et les services disponibles par tel ou tel serveur d’annuaires LDAP. 13. Introduction à LDAP et Active Directory − L’extensibilité plus importante : le protocole LDAPv3 peut être étendu pour prendre en charge de nouvelles opérations à l’aide de nouveaux contrôles. De cette manière, les services LDAP pourront être étendus au fur et à mesure que ce sera nécessaire. − Une meilleure gestion des authentifications : LDAPv3 implémente le support de SASL (Simple Authentification and Security Layer) et de TLS (Transport Layer Security). − La gestion des références : LDAPv3 implémente un mécanisme de gestion des références qui permet aux serveurs LDAP de renvoyer des références vers d’autres serveurs LDAP. − Le support des jeux de caractères Unicode : le support du jeu de caractères UTF-8 permet au protocole LDAP de manipuler des données quel que soit le langage utilisé. Comme LDAPv2, le protocole LDAPv3 nécessite un certain nombre de clarifications, lesquelles sont publiées dans les RFC suivantes… j RFC 2252 : Attribut Syntax Definitions. j RFC 2253 : UTF-8 String Representation of Distinguished Names. j RFC 2254 : String Representation of LDAP Search Filters. 515 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory j RFC 2255 : The LDAP URL Format. j RFC 2256 : A Summary of X.500 (96) User Schema for Use with LDAPv3. j RFC2829 : Authentication Methods for LDAP. j RFC2830 : Extensions for Transport Layer Security. Adresse de référence des RFC Voici une adresse incontournable pour les RFC, mais surtout pour les RFC traduites en français : http ://abcdrfc.free.fr. Le standard LDAP v3 13. Introduction à LDAP et Active Directory Le standard LDAP v3 est constitué de plusieurs spécifications dont certaines sont à l’état de standard proposé (première étape avant de devenir un standard Internet à part entière), d’autres sont à l’état expérimental ou ont un simple statut d’information. Vous trouverez dans le tableau suivant les principales spécifications existant à ce jour ainsi que leurs états respectifs : 516 Tableau 13.1 : Spécifications du standard LDAP v3 Numéro Titre Description Date Statut RFC 1823 The LDAP Application Program Interface Description de l’interface de programmation pour l’accès aux services d’un annuaire LDAP. Août 1995 Information RFC 2247 Using Domains in LDAP /X.500 Distinguished Name Janvier 1998 Ce document décrit comment établir la correspondance entre un nom de domaine Internet (par exemple, NomSociete.com) et un DN (Distinguished Name), racine de l’arbre LDAP de ce domaine. Standard proposé RFC 2251 Lightweight Directory Access Protocol (v3) Ce document décrit les éléments du protocole LDAP, ainsi que l’ensemble des fonctions, leurs paramètres et leurs codes retour. Décembre 1997 Standard proposé RFC 2252 Lightweight Directory Access Protocol (v3) Ce document décrit la syntaxe des attributs et l’ensemble des attributs normalisés qui doivent être pris en charge pour les serveurs LDAP. Décembre 1997 Standard proposé Généralités sur l’annuaire et LDAP Titre Description Date Statut RFC 2253 Lightweight Directory Access Protocol (v3) Ce document décrit la syntaxe UTF-8 pour la prise en charge du multilinguisme dans les requêtes LDAP. Décembre 1997 Standard proposé RFC 2254 The String Ce document décrit la syntaxe Representation des filtres de recherche dans une of LDAP requête LDAP. Search Filters Décembre 1997 Standard proposé RFC 2255 The LDAP URL Format Ce document décrit le format des URL permettant d’interroger un annuaire LDAP à partir d’un navigateur Web ou de toute application HTTP. Décembre 1997 Standard proposé RFC 2256 A Summary of the X.500 (96) User Schema for Use With LDAP v3 Ce document décrit les attributs Décembre 1997 normalisés dans le standard X500 et communément utilisés dans les annuaires LDAP. Standard proposé RFC 2307 An Approach for Using LDAP as a Network Information Service Ce document établit une correspondance entre des attributs et des classes d’objets LDAP et NIS. Rappelons que NIS est une sorte d’annuaire de ressources, implémenté dans la majorité des systèmes Unix. Mars 1998 Expérimental RFC 2587 Internet .X509 Public Key Infrastructure LDAP v2 Schema Ce document décrit les attributs et les objets requis pour gérer dans un annuaire LDAP des certificats X509. Juin 1999 Standard proposé RFC 2589 Lightweight Directory Access Protocol (v3) Ce document décrit une extension Mai 1999 du protocole LDAP permettant de gérer des données volatiles (ou dynamiques) dans l’annuaire. Par exemple une adresse IP attribuée dynamiquement par un réseau à un utilisateur peut être sauvegardée dans l’annuaire et être rattaché à l’entrée qui décrit cet utilisateur. Mais elle a une durée de vie limitée, et change chaque fois que l’utilisateur se reconnecte au réseau. Standard proposé 13. Introduction à LDAP et Active Directory Numéro 517 13. Introduction à LDAP et Active Directory Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory Numéro Titre Description Date Statut RFC 2596 Use of Language Codes in LDAP Ce document décrit la façon de désigner à l’aide d’une codification la langue utilisée dans les requêtes LDAP. Mai 1999 Standard proposé RFC 2649 An LDAP Control and Schema for Holding Operation Signatures Ce document décrit une extension Août 1999 du protocole LDAP permettant de signer les informations sauvegardées dans l’annuaire. Cette signature permet de s’assurer de l’intégrité des données et de leur appartenance à leur auteur, en se basant sur des certificats. Expérimental RFC 2696 LDAP Control Extension for Simple Paged Results Manipulation Ce document décrit une extension Septembre 1999 du protocole LDAP permettant de contrôler la taille des réponses renvoyées suite à une recherche. Information RFC 2713 Schema for Representing Java Y Objects in LDAP Directory Ce document définit des classes d’objets permettant de décrire des objets Java dans un annuaire LDAP. Octobre 1999 Information RFC 2714 Schema for Representing CORBA Object References in an LDAP Directory Ce document définit des classes d’objets permettant de décrire des objets CORBA dans un annuaire LDAP. Octobre 1999 Information L’ensemble de ces spécifications a favorisé l’émergence de produits qui prennent en charge le standard LDAP en mode natif. Plutôt que de développer des interfaces LDAP à des annuaires existants ou à des bases de données, les éditeurs de solutions ont préféré de nouveaux produits optimisés pour ce standard. C’est le cas de Microsoft avec Active Directory (AD), d’IBM avec Secure Way, d’iPlanet avec iPlanet Directory Server, et de bien d’autres encore. Notons enfin que ce standard est actuellement adopté par la majorité des acteurs du marché, et qu’il est d’ores et déjà intégré dans leurs produits. Citons à titre d’exemple Novell, IBM, Oracle, Microsoft, iPlanet, Lotus, HP, etc. Comme vous pouvez le constater dans la liste des spécifications du standard LDAP v3, ce standard évolue constamment. Aucune version 4 n’est prévue pour le moment, car la 518 Généralités sur l’annuaire et LDAP plupart des évolutions sont soit des modifications du schéma, soit de nouveaux services qu’il est possible de solliciter à travers les extensions LDAP. On entend par extensions, de nouvelles fonctions offertes à travers une opération particulière prévue dans le standard LDAP v3, permettant d’exécuter des traitements dans un serveur d’annuaire, qui ne font pas partis du standard lui-même. Un groupe de travail de l’IETF, nommé LDAPEXT, œuvre à normaliser ces extensions. Ainsi, il n’est pas nécessaire, pour le moment, de modifier la structure du standard LDAP. Il est tout à fait possible avec la version actuelle de faire évoluer le schéma si celui-ci dérive du schéma proposé dans le standard, et de faire appel à de nouvelles fonctions à travers les interfaces déjà prévues à cet effet. La conformité LDAP de Windows Server 2003 Windows Server 2003 reprend les bases apportées par Windows 2000 Server et apporte de nouvelles fonctionnalités qui peuvent aussi bien intéresser les développeurs que les ingénieurs ou bien les architectes système. Il est important de noter que toutes ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de RFC. En voici un bref récapitulatif des fonctionnalités les plus importantes… j Support des entrées dynamiques : l’annuaire Active Directory peut stocker les valeurs d’entrées dynamiques en leur assignant une durée de vie (TTL). De cette manière, ces valeurs peuvent être automatiquement détruites lors de l’expiration du TTL. j Support du protocole TLS (Transport Layer Security) : les connexions vers l’Active Directory via le protocole LDAP peuvent être désormais cryptées et authentifiées à l’aide du support TLS. j Support des authentifications DIGEST-MD5 : les connexions vers l’Active Directory via le protocole LDAP peuvent désormais être authentifiées à l’aide du mécanisme d’authentification SASL-DIGEST-MD5 (SASL, Simple Authentication and Security Layer). L’interface Windows Digest SSPI (Security Support Provider Interface) permet d’utiliser des authentifications de type DIGEST-MD5 en tant que méthode de type SASL. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Windows Server 2003 Active Directory est en fait une implémentation de LDAP, qui comprend une multitude de classes d’objets permettant de stocker les droits des utilisateurs, leurs préférences, l’état de leur bureau etc. Il est possible d’y accéder au moyen de l’API appropriée spécifiée par Microsoft. Attention toutefois car, même si Microsoft s’est clairement engagé dans le support des technologies d’annuaires, notamment le support inconditionnel de LDAP avec sa participation active au sein des différents groupes de l’IETF, il n’en reste pas moins qu’à proprement parler le LDAP implémenté par Microsoft respecte le standard ! Par contre, le schéma utilisé est, quant à lui, propriétaire, ce qui pose certains problèmes d’intégration avec d’autres environnements. Il existe cependant des produits permettant de résoudre ce problème. 519 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory j Support des vues virtuelles : il s’agit d’une optimisation du traitement des réponses aux requêtes LDAP. Par exemple, lorsqu’une requête doit retourner vers le client un résultat trop volumineux, l’idée consiste à lui retourner seulement le contenu d’une fenêtre de valeurs plutôt que l’intégralité de la réponse. De cette manière, le client voit le résultat instantanément et la surcharge sur le réseau est contenue. j Bind LDAP multiples : cette fonctionnalité permet à un client de réaliser plusieurs Bind LDAP au travers de la même connexion pour pouvoir authentifier les utilisateurs. Le tableau suivant liste les différentes RFC LDAP reconnues par l’implémentation de l’annuaire Active Directory de Windows 2000 Server. Tableau 13.2 : Principales RFC LDAP prises en charge par l’annuaire Active Directory 13. Introduction à LDAP et Active Directory Windows 2000 Server RFC RFC LDAP principaux État des RFC 2251 Lightweight Directory Access Protocol (v3) Proposé 2252 Lightweight Directory Access Protocol (v3) : Attribute Syntax Definitions Attention, certaines syntaxes Unix ne sont pas reconnues à ce jour ! Proposé 2253 Lightweight Directory Access Protocol (v3) : UTF-8 String Representation of Distinguished Names Proposé 2254 String Representation of LDAP Search Filters Proposé 2255 The LDAP URL Format Proposé 2256 A Summary of the X.500 User Schema for Use with LDAPv3 Proposé 2829 Authentication Methods for LDAP Proposé 2830 Lightweight Directory Access Protocol (v3) : Extension for Transport Layer Security Proposé Le tableau suivant liste les différentes RFC LDAP additionnelles reconnues par l’implémentation de l’annuaire Active Directory de Windows 2000 Server. Tableau 13.3 : RFC LDAP additionnelles prises en charge par l’annuaire Active Directory Windows 2000 Server 520 RFC RFC LDAP additionnels État des RFC 2696 LDAP Control Extension for Simple Paged Results Manipulation Proposé 2247 Using Domains in LDAP/X.500 Distinguished Names Proposé Généralités sur l’annuaire et LDAP Support des RFC L’ensemble des RFC prises en charge par l’implémentation de LDAP sous Windows 2000 Server est accepté par Windows Server 2003. Le tableau suivant liste les différentes RFC LDAP reconnues par l’implémentation de l’annuaire Active Directory de Windows Server 2003. Tableau 13.4 : RFC LDAP additionnelles prises en charge par l’annuaire Active Directory Windows Server 2003 RFC RFC LDAP additionnels État des RFC 2589 LDAP Protocol (v3) : Extension for Dynamic Directory Services Proposé 2798 Definition of the InetOrgPerson LDAP Object Class Proposé Using Digest Authentication as an SASL Mechanism Proposé LDAP Control extension for Server Side Sorting of Search Results Proposé 2589 LDAP Protocol (v3) : Extensions for Dynamic Directory Services Proposé Cependant, tout le monde le sait, les technologies passent par des étapes intermédiaires nécessaires, lesquelles génèrent souvent des problèmes de compatibilité. C’est le cas avec les problèmes générés par la classe InetOrgPerson définie dans la RFC 2798. 13. Introduction à LDAP et Active Directory 2831 2891 La compatibilité LDAP et InetOrgPerson Une nouvelle classe d’objet est disponible dans les versions Windows Server 2003 d’Active Directory : la classe d’objet InetOrgPerson. La définition d’une classe d’objet est donnée plus loin dans ce chapitre. La classe d’objet InetOrgPerson est définie dans la RFC 2798, et a été acceptée en tant que standard. Active Directory, dans sa version Windows Server 2003, a donc été modifié afin de prendre en charge la classe InetOrgPerson et, avec l’ajout de la définition de classe Utilisateur, vous pouvez désormais créer la classe InetOrgPerson comme entité de sécurité dans Active Directory. Cela optimise les possibilités de migration des comptes d’utilisateur de répertoires tiers (provenant de programmes tiers qui utilisent Active Directory comme méthode d’authentification) vers Active Directory. Des critiques ont été émises concernant la pseudo-compatibilité de l’annuaire Active Directory comme annuaire respectant les recommandations de l’IETF, et tout particulièrement la conformité LDAPv3. Le grand reproche était que la classe InetOrgPerson n’était pas prise en charge. 521 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory 13. Introduction à LDAP et Active Directory En fait, plusieurs éléments sont à prendre en compte : j L’annuaire Active Directory respecte toutes les RFC fondamentales traitant du protocole LDAP et tout particulièrement la RFC 3377 qui définit les spécifications du protocole LDAPv3. j La classe InetOrgPerson est définie dans la RFC 2798, laquelle est considérée comme une extension de LDAPv3 et, de ce fait, elle n’est donc pas incluse dans la RFC 3377 qui décrit les spécifications LDAPv3. j La classe InetOrgPerson définie dans la RFC 2798 n’a été publiée par l’IETF qu’en avril 2000 alors que Windows 2000 Server était livré en février de la même année, ce qui évidemment rend impossible la prise en charge de cette classe sous Windows 2000 Server. j En cas de nécessité, il est toujours possible d’étendre le schéma de l’Active Directory pour y ajouter une nouvelle classe. j Microsoft a livré quelque temps après la sortie de Windows 2000 Server un complément logiciel capable d’intégrer cette nouvelle classe dans le schéma Active Directory. Ce complément logiciel s’appelle "Windows 2000 InetOrgPerson Kit", il est disponible gratuitement sur le site de Microsoft. j Le schéma Active Directory de Windows Server 2003 intègre la définition complète de la classe InetOrgPerson ainsi que l’intégralité des fonctions d’administrations relatives à cette classe. Finalement, nous pourrions en conclure que cette classe a toujours été reconnue sous Windows 2000 Server, mais qu’elle n’a réellement été intégrée à la base que sous Windows Server 2003. 13.2. Active Directory Active Directory est le service d’annuaire de Microsoft. Ce service d’annuaire est disponible depuis la version Windows 2000 Server, ce qui a marqué un vrai tournant pour la plateforme Windows et une véritable rupture avec Windows NT4 en ce qui concerne la façon d’administrer son organisation. Même si avec Windows Server 2003, Active Directory a subi des modifications et des améliorations, il n’en reste pas moins que les systèmes d’exploitation Windows 2000 Server et Windows Server 2003 fonctionnent parfaitement ensemble et cela même au niveau des contrôleurs de domaine. Toutefois, pour bénéficier pleinement des modifications apportées par la version 2003, il est nécessaire de passer par quelques exigences au niveau de la forêt et des domaines. 522 Active Directory Les avantages d’Active Directory Active Directory est bien plus que le simple modèle de domaine Windows NT. Il va aussi au-delà des annuaires propriétaires éparpillés en fournissant des sources d’informations centralisées. Voici, à ce titre, quelques caractéristiques et avantages offerts par Active Directory… La centralisation des données L’idée directrice de la centralisation de données est de diminuer le nombre d’annuaires sur le réseau. Le stockage des informations concernant toutes les ressources réseau dans un annuaire centralisé a pour effet de fournir un point unique d’administration. Cela simplifie la gestion des ressources et permet de déléguer plus efficacement les tâches administratives. Cela offre aussi un point d’entrée unique aux utilisateurs, ordinateurs et applications qui cherchent des ressources. L’évolutivité 13. Introduction à LDAP et Active Directory Le service d’annuaire doit être également en mesure de faire face à la croissance du réseau sans qu’il soit trop surchargé. Cela implique que l’on puisse partitionner la base de données d’annuaire de façon à ce qu’elle n’augmente pas au point de devenir instable. Rassurez-vous, cela ne sera jamais le cas pour un très grand nombre de petites et moyennes entreprises, particulièrement en France. Pour information, Microsoft supporte des bases de données pouvant aller jusqu’à 1 million d’objets et des tests avec plusieurs dizaines de millions d’objets ont déjà été réalisés avec succès. La standardisation Le service d’annuaire doit aussi permettre l’accès à ses données via des normes ouvertes. Cela garantit que d’autres applications pourront utiliser les ressources de l’annuaire au lieu de gérer des annuaires spécifiques. Active Directory repose sur des protocoles d’accès standardisés comme LDAP version 3 et NSPI (Name Service Provider Interface). À noter que le protocole NSPI, qui est exploité par les clients Microsoft Exchange Server 5.x, est pris en charge par Active Directory, ce qui permet la compatibilité avec l’annuaire Exchange. L’extensibilité Le service d’annuaire doit permettre aux administrateurs et aux applications d’ajouter toutes sortes de données en fonction des besoins de l’entreprise. 523 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory La séparation par rapport au réseau physique Le service d’annuaire doit également rendre la topologie physique du réseau transparente pour les utilisateurs et les administrateurs. Il doit être possible de localiser une ressource et d’y accéder, sans être obligé de savoir où et comment elle est reliée sur le réseau. La sécurité Le service d’annuaire pourrait permettre à un intrus de tout savoir sur l’entreprise. Il est donc impératif que le service d’annuaire dispose de moyens pour sécuriser le stockage. Pour y répondre, Active Directory est intégré à la sécurité de Windows Server 2003, et il est possible de définir un contrôle d’accès pour tout objet de l’annuaire et pour chaque propriété des objets. Il est possible d’appliquer des stratégies de sécurité localement ou à l’échelle d’un site, d’un domaine ou d’une unité organisationnelle. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Le trafic LDAP est signé et crypté. Par défaut, les outils Active Directory de Windows Server 2003 signent et cryptent tout le trafic LDAP. Cela garantit que les données proviennent d’une source connue et qu’elles n’ont pas subi d’altérations. Active Directory prend en charge plusieurs protocoles d’authentification, comme Kerberos, version 5, SSL, version 3, avec les certificats X.509, version 3. Active Directory permet également de mettre en place des groupes de sécurité qui s’étendent sur plusieurs domaines. La structure logique d’Active Directory Voici une présentation des différents composants de la structure d’Active Directory… Les objets Dans Active Directory, les ressources sont stockées sous forme d’objets. L’objet étant le composant d’Active Directory le plus facile à décrire puisqu’il représente en général une ressource concrète. Dans Active Directory, les objets sont stockés dans une structure hiérarchique de conteneurs et de sous-conteneurs qui facilite l’administration. Il serait simple de comparer cela au système de dossiers dans Windows. Il est possible de tailler cette structure sur mesure pour pouvoir répondre aux besoins de l’entreprise, mais aussi pour qu’elle s’adapte aux différentes évolutions sans trop de contraintes. j 524 Les classes d’objets : un objet n’est en fait qu’une collection d’attributs. Ainsi un objet utilisateur est fait d’attributs du genre nom, mot de passe, appartenance de groupe, etc. Les attributs d’un objet sont définis via une classe d’objets. La classe utilisateur, par exemple, spécifie les attributs constituant l’objet utilisateur. Les classes d’objets permettent de regrouper les objets en fonction de leurs Active Directory similitudes. Ainsi, tous les objets utilisateur sont définis par la classe d’objet utilisateur. Quand vous créez un nouvel objet, il hérite automatiquement des attributs de sa classe. Microsoft définit un ensemble basique de classes d’objets avec leurs attributs utilisés par Active Directory sous Windows Server 2003. Active Directory étant extensible, les administrateurs et les applications peuvent naturellement modifier les classes d’objet ainsi que les attributs définis par ces classes. j Le schéma Active Directory : les classes et les attributs qu’elles définissent sont désignés collectivement par l’appellation de "schéma Active Directory" (dans la terminologie des bases de données, le schéma est la structure des tables et des champs avec leurs interrelations). Vous pouvez vous représenter Active Directory comme un ensemble de données (classes d’objets) qui définissent la façon selon laquelle les données réelles de l’annuaire (attributs des objets) sont structurées et stockées. Presque tout dans Active Directory est un objet, y compris le schéma lui-même. À l’instar de tous les autres objets, le schéma est protégé par des listes de contrôles d’accès (ACL) administrées par le sous-système de sécurité de Windows Server 2003. Les utilisateurs et les applications munis de permissions appropriées peuvent lire le schéma, voire le modifier. Un domaine est une partition dans une forêt Active Directory. Le partitionnement des données permet aux organisations de répliquer des données uniquement là où elles sont requises. De cette manière, l’annuaire peut s’étendre globalement sur un réseau qui possède une bande passante limitée. En outre le domaine prend en charge un certain nombre d’autres fonctions centrales liées à l’administration, dont… j L’identité d’utilisateur de niveau réseau : les domaines permettent de créer des identités d’utilisateurs une fois, puis de le référencer sur n’importe quel ordinateur joint à la forêt dans laquelle le domaine se trouve. Les contrôleurs de domaine qui constituent un domaine sont utilisés pour stocker de manière sécurisée les comptes d’utilisateurs et les informations d’authentification comme les mots de passe ou les certificats. j L’authentification : les contrôleurs de domaine offrent des services d’authentification pour les utilisateurs et fournissent des données d’autorisation supplémentaires, comme des appartenances de groupes d’utilisateurs, qui peuvent être utilisées pour contrôler l’accès aux ressources sur le réseau. j La relation d’approbation : les domaines peuvent étendre les services d’authentification aux utilisateurs dans des domaines en dehors de leur propre forêt grâce à des relations d’approbation. j La réplication : le domaine définit une partition de l’annuaire contenant suffisamment de données pour fournir des services de domaine et les répliquer 13. Introduction à LDAP et Active Directory Les domaines 525 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory entre contrôleurs de domaines. De cette manière, tous les contrôleurs de domaine sont des pairs dans un domaine et sont gérés comme une unité. L’arbre 13. Introduction à LDAP et Active Directory Les domaines sont organisés en une structure hiérarchique appelée "arbre". Même avec un seul domaine, il y a un arbre. Le premier domaine créé dans un arbre est le domaine racine. Le domaine suivant sera un domaine enfant de la forêt. Cette extensibilité, permet d’avoir une multitude de domaines dans un arbre. Figure 13.1 : Schéma d’un arbre Ce schéma d’exemple vous montre la représentation d’un arbre. Dans cet exemple, puzmmania.com a été le premier domaine créé dans Active Directory, ce qui en fait le domaine racine. 526 Active Directory Tous les domaines d’un arbre se partagent le même schéma et un espace de noms connexe. Dans l’exemple du schéma d’arbre, tous les domaines situés sous le domaine racine puzzmania.com se partagent l’espace de noms puzzmania.com. Posséder un seul arbre peut être bien si l’entreprise emploie le même espace de noms DNS. Par contre, pour une entreprise utilisant plusieurs espaces de noms DNS, le modèle doit pouvoir s’étaler sur plusieurs arbres… Ce qui nous donne l’occasion de passer au concept de forêt. Les forêts Une forêt représente un groupe d’arbres qui ne forment pas un espace de noms connexe, mais qui peuvent se partager un même schéma et un même catalogue global. Il y a toujours au moins une forêt dans une infrastructure Active Directory et elle est créée lors de l’installation du premier contrôleur de domaine Active Directory sur le réseau. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Figure 13.2 : Schéma d’une forêt Les unités organisationnelles Les unités d’organisation (OU) sont utilisées pour grouper des objets à des fins administratives, par exemple pour l’application de stratégies de groupe ou pour la délégation d’autorité. Les OU peuvent être utilisées pour former une hiérarchie de conteneurs au sein d’un même domaine. Le contrôle sur une unité organisationnelle et 527 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory les objets qu’elle contient est déterminé par des listes de contrôle d’accès (ACL, Access Control Lists) associées à l’unité organisationnelle et aux objets qu’elle contient. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Figure 13.3 : Schéma d’OU Le partitionnement de la base de données Active Directory Comme vous le savez déjà certainement, Active Directory représente l’ensemble des objets de la forêt. Quand la forêt grossit, il en est de même pour l’annuaire. L’une des difficultés en matière de conception est de garantir que la base de données de l’annuaire pourra augmenter en même temps que l’entreprise sans pour autant pénaliser les performances d’un serveur ou d’un emplacement particulier du réseau. La réponse à cette problématique consiste à partitionner l’annuaire en plusieurs morceaux. Bien évidemment, cela concerne davantage les grandes entreprises, mais il reste toutefois intéressant de connaître ou de comprendre l’existence de cette fonctionnalité. De manière plus simple, en partant du principe que les domaines sont les briques fondamentales de l’infrastructure, il est judicieux de partitionner l’annuaire selon les frontières du domaine. Chaque domaine contient une partition de l’annuaire qui renferme les informations relatives aux objets de ce domaine. Chaque domaine ne 528 Active Directory contient qu’une et une seule partition d’annuaire. La combinaison des partitions des différents domaines de la forêt représente l’intégralité d’Active Directory. Quel pourrait être le ou les avantages à partitionner l’annuaire ? L’un des avantages est que vous pouvez ajouter de nouveaux domaines à une forêt sans surcharger de manière injustifiée les domaines existants. La raison en est que lorsque l’on crée une partition pour un nouveau domaine, ce sont les nouveaux contrôleurs de domaine qui font la plupart des tâches impliquées par l’administration de la nouvelle partition. La structure physique d’Active Directory La structure physique de l’infrastructure, au sens Active Directory du terme, est très simple comparée avec la structure logique. Les composants physiques sont au nombre de deux : les sites et les contrôleurs de domaine. Les sites Avec Active Directory, les sites ne font pas partie de l’espace de noms. Lorsque vous parcourez l’espace de noms logique, vous ne voyez pas de sites. Vous ne voyez que les utilisateurs et les ordinateurs regroupés en domaine et en OU. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Par définition, un site est une combinaison d’un ou plusieurs sous-réseaux IP reliés par une liaison fiable et rapide permettant de localiser autant de trafic réseau que possible. En règle générale, un site présente les mêmes limites qu’un réseau local (LAN). Lorsque vous regroupez des sous réseaux de votre réseau, vous ne devez combiner entre eux que des sous-réseaux équipés de connexions rapides. On peut considérer comme rapides les connexions qui s’effectuent au moins à 512 kbits/s. Figure 13.4 : Site dans Active Directory Les sites ne contiennent que les objets ordinateurs et connexions utilisés pour configurer la réplication entre les sites. 529 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory Figure 13.5 : Objets ordinateur et connexion Considérations sur les sites Un seul domaine peut s’étendre sur plusieurs sites géographiques et un seul site géographique peut inclure des comptes d’utilisateurs et d’ordinateurs appartenant à plusieurs domaines. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Les sites servent surtout à contrôler le trafic de réplication. Les contrôleurs de domaine d’un site disposent d’une grande latitude pour répliquer les modifications apportées à la base de données Active Directory chaque fois qu’il y a des modifications. Les contrôleurs de domaine situés sur des sites différents compressent le trafic de réplication et opèrent selon une planification prédéfinie, tout cela afin de réduire le trafic réseau. Cette réplication peut être planifiée par défaut (c’est-à-dire toutes les 3 heures) ou bien être planifiée par l’administrateur selon ses besoins. Figure 13.6 : Intervalle de réplication Création de site et site par défaut Si vous ne créez pas vous-même votre propre site dans Active Directory, tous les contrôleurs de domaine appartiendront automatiquement à un même site, par défaut appelé "Premier-Site-par-défaut", qui est créé en même temps que le premier domaine. Pour plus d’informations sur les sites et la topologie de site, reportez-vous au chapitre La conception de la topologie des sites. Les contrôleurs de domaine Les contrôleurs de domaine permettent aux utilisateurs d’ouvrir une session sur le réseau et d’accéder aux ressources pour lesquelles ils ont les autorisations adéquates. Ils permettent également de rechercher dans Active Directory des dossiers partagés, des 530 Active Directory imprimantes partagées et d’autres informations publiées. Un domaine doit avoir au moins un contrôleur de domaine, c’est une obligation. En fait, c’est en promouvant un serveur Windows Server 2003 autonome au rôle de contrôleur de domaine que le domaine est créé. Cependant, pour des questions de redondance, il est fortement recommandé d’avoir au moins deux contrôleurs de domaine par domaine pour chaque domaine. Si votre entreprise est constituée de plusieurs sites reliés par des liaisons WAN lentes, il sera judicieux alors de placer également un contrôleur de domaine sur chaque site afin de réduire le trafic d’ouverture de session sur le WAN. Les rôles maîtres d’opérations Les contrôleurs de domaine de la forêt, peu importe leur nombre, doivent se partager les rôles maîtres d’opérations. Ces rôles maîtres sont divisés en deux familles : j Les rôles maîtres au niveau de la forêt sont au nombre de deux dans la forêt entière. j Les rôles maîtres au niveau du domaine sont au nombre de trois par domaine. Un contrôleur de domaine peut-être propriétaire d’un ou de plusieurs rôles tout en respectant des règles bien précises. Ces rôles maîtres jouent un rôle (comme leur nom l’indique) au niveau de l’infrastructure Active Directory. Les rôles maîtres au niveau de la forêt j Le maître de schéma : le premier contrôleur de domaine de la forêt tient le rôle de maître de schéma. Il est chargé de gérer et de distribuer le schéma au reste de la forêt. Il gère la liste de toutes les classes d’objets et de tous les attributs définissant les objets rencontrés dans Active Directory. Le maître de schéma doit être opérationnel pour que l’on puisse actualiser ou modifier le schéma. j Le maître d’attribution de noms de domaine : ce contrôleur enregistre les ajouts et les suppressions de domaines dans la forêt, il est vraiment vital pour la préservation de l’intégrité de domaine. Le maître d’attribution de noms de domaine est consulté à chaque fois que l’on ajoute de nouveaux domaines à la forêt. En cas d’indisponibilité de ce rôle maître, il sera impossible d’ajouter de nouveaux domaines. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Pour plus d’informations sur la répartition des rôles maîtres, reportez-vous au chapitre La conception de la topologie des sites. Les rôles maîtres au niveau du domaine j Le maître d’ID relatifs : il alloue des séquences d’ID relatifs à chacun des différents contrôleurs de son domaine. À tout moment, il ne peut exister qu’un seul contrôleur de domaine jouant se rôle de maître RID dans chaque domaine de la forêt. Quand un contrôleur de domaine crée un utilisateur, un groupe ou un ordinateur, il assigne 531 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory 13. Introduction à LDAP et Active Directory à cet objet un ID de sécurité unique. L’ID de sécurité se compose d’un ID de sécurité de domaine qui est identique à tous les ID de sécurité dans le domaine, et un ID relatif qui est unique pour chaque ID créé dans le domaine. j L’émulateur de contrôleur principal de domaine (CDP) : ce contrôleur de domaine a la charge d’émuler un CDP (contrôleur de domaine principal) Windows NT 4.0 pour les clients n’ayant pas encore migré vers une des versions de Windows 2000, Windows Server 2003 ou Windows XP et qui n’exécutent pas de logiciel client pour les services d’annuaire. L’une des grandes fonctions de l’émulateur PDC est de contrôler l’ouverture de session pour les clients antérieurs à Windows 2000. L’émulateur de PDC est consulté également si un client n’arrive pas à se faire authentifier. Cela donne l’opportunité de voir s’il y a eu des modifications de mots de passe de dernière minute pour les anciens clients du domaine (avant Windows 2000) avant de rejeter l’ouverture de session. j Le maître d’infrastructure : ce contrôleur de domaine enregistre les modifications apportées aux objets du domaine. Toutes les modifications sont d’abord signalées au maître d’infrastructure, avant d’être répliquées vers les autres contrôleurs de domaine. Le maître d’infrastructure gère les groupes et les appartenances de groupe concernant les objets du domaine. Le maître d’infrastructure a aussi pour rôle d’informer les autres domaines des modifications apportées aux objets. Le catalogue global Le catalogue global est une réplique partielle des attributs le plus souvent recherchés de tous les objets de tous les domaines de la forêt. L’objectif du catalogue global est d’augmenter la rapidité des recherches émises sur Active Directory, en particulier les requêtes concernant la forêt entière et les tentatives d’ouvertures de sessions interdomaines. Le catalogue global réside sur un ou plusieurs contrôleurs de domaine d’un site ou d’un domaine. Un serveur qui contient le catalogue global est appelé serveur de catalogue global. Les serveurs de catalogue global contiennent les objets Active Directory suivants : j La réplique complète de tous les objets de leur propre domaine ; j la réplique partielle de tous les objets de la forêt de tous les contextes de nommage. Par défaut, le premier contrôleur de domaine du premier domaine (domaine racine de la forêt) est configuré automatiquement comme serveur de catalogue global. Tout autre contrôleur de domaine peut être serveur de catalogue global à condition d’être configuré pour cela. Pour configurer un serveur en tant que serveur de catalogue global, reportez-vous au chapitre L’administration et la gestion des sites du volume II de cet ouvrage. 532 Active Directory La réplication dans Active Directory Dans le principe, tous les objets et attributs doivent être répliqués vers tous les contrôleurs d’un domaine, afin que chaque contrôleur de domaine possède un exemplaire maître à jour de la partition du domaine. Voilà qui peut représenter parfois une quantité gigantesque de données en circulation sur le réseau. Suivre toutes ces données ne reste pas une simple affaire. Alors comment cela se passe-t-il ? Pour cela, Windows Server 2003 emploie un modèle de réplication, appelé "réplication multimaître", dans lequel toutes les répliques de la base de données sont considérées comme égales. Vous pouvez modifier la base de données sur n’importe quel contrôleur de domaine, et les modifications seront propagées juste après vers l’ensemble des contrôleurs du domaine. Lorsqu’il se produit une modification sur l’un des contrôleurs de domaine du même site, celui-ci informe ces partenaires de réplication. Les partenaires réclament alors les modifications. Il y a donc réplication. Deux types de réplications sont possibles… La réplication intrasite : elle envoie le trafic de réplication sous forme non compressée dans la mesure où tous les contrôleurs de domaine du même site sont reliés par des liaisons à haut débit. La réplication fonctionne alors avec un mécanisme de notifications. Cela veut dire plus simplement qu’en cas de modifications faites sur le domaine, celles-ci sont rapidement répliquées vers les autres contrôleurs de domaine du même site. j La réplication intersite : elle compresse tout le trafic de réplication car celui-ci transite à travers les liens WAN. Il est possible de planifier la réplication intersite pour que celle-ci réplique aux heures les plus justes ou simplement laisser les paramètres par défaut, c’est-à-dire toutes les 3 heures. 13. Introduction à LDAP et Active Directory j Figure 13.7 : plages horaires de réplication Pour plus d’informations sur les concepts de réplication, reportez-vous au chapitre La conception de la topologie des sites. 533 Chapitre 13 Introduction à LDAP et Active Directory 13.3. En résumé Ce chapitre vous a présenté les bases et les définitions du protocole LDAP et surtout d’Active Directory. Tout cela vous sera très utile pour la suite et plus particulièrement dans votre activité professionnelle. Prenez le temps d’aller sur Internet et de lire les RFC si vous souhaitez approfondir le sujet. Cela vous permettra d’aborder les problématiques d’annuaire avec un certain recul et un regard avisé. 13. Introduction à LDAP et Active Directory Maintenant que vous avez les bases, mettez tout cela en pratique en attaquant la conception de l’infrastructure d’annuaire de la société Puzzmania. 534 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory 14.1 14.2 14.3 14.4 14.5 Vue d’ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le processus de conception d’Active Directory . . . . . . . Le processus de planification d’un projet Active Directory Les définitions communes dans un projet Active Directory En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 537 . 538 . 539 . 541 . 544 Vue d’ensemble A vant d’aborder en détail (dans les chapitres suivants) la conception technique d’Active Directory, ce chapitre va vous permettre d’aborder globalement la planification d’un projet Active Directory. Implémenter Active Directory, c’est maîtriser non seulement des aspects techniques, mais aussi la gestion de projet, l’élaboration du planning, l’encadrement des ressources humaines qui travailleront ainsi que la rédaction de toute la documentation qui l’accompagne. Cette vision globale vous permettra d’aborder aussi bien un projet Active Directory Windows Server 2003 que Windows Server 2008. 14.1. Vue d’ensemble L’implémentation d’Active Directory commence par la création de sa conception, autrement dit de son architecture. Cette conception vous permet ensuite de planifier Active Directory avant son implémentation. Un ou plusieurs architectes de systèmes créent la conception d’Active Directory, en se basant sur les besoins de l’entreprise. Ces besoins déterminent les spécifications fonctionnelles pour la conception. Après avoir implémenté Active Directory, vous devez gérer et assurer la maintenance d’Active Directory afin de garantir disponibilité, fiabilité et sécurité du réseau. Durant le déploiement d’Active Directory, les ingénieurs système : j créent la structure du domaine et de la forêt et déploient les serveurs ; j créent la structure de l’unité d’organisation ; j créent les comptes d’utilisateur et d’ordinateur ; j créent les groupes de sécurité et de distribution j créent les objets Stratégie de groupe (GPO) qu’ils appliquent aux domaines, aux sites et aux unités d’organisation ; j créent les stratégies de distribution de logiciels. 14. La planification d’un projet Active Directory Le plan d’implémentation d’Active Directory détermine la mise en œuvre de la conception d’Active Directory en fonction de l’infrastructure matérielle de l’entreprise. Par exemple, la conception d’Active Directory peut spécifier le nombre de contrôleurs de domaine pour chaque domaine sur la base de la configuration d’un serveur spécifique. Cependant, si cette configuration n’est pas disponible, lors de la phase de planification, vous pouvez décider de modifier le nombre de serveurs afin de répondre aux besoins de l’entreprise. 537 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory Figure 14.1 : Vue d’ensemble de la planification projet 14.2. Le processus de conception d’Active Directory 14. La planification d’un projet Active Directory Une conception d’Active Directory inclut plusieurs tâches. Chacune définit les besoins fonctionnels pour un composant de l’implémentation d’Active Directory. 538 Le processus de conception d’Active Directory inclut les tâches suivantes… j Collecte d’informations sur l’entreprise : cette première tâche définit les besoins en service d’annuaire et les besoins de l’entreprise concernant le projet. Les informations sur l’organisation incluent notamment un profil organisationnel de haut niveau, les implantations géographiques de l’entreprise, l’infrastructure technique et du réseau et les plans liés aux modifications à apporter dans l’entreprise. j Analyse des informations sur l’organisation : vous devez analyser les informations collectées pour évaluer leur pertinence et leur valeur par rapport au processus de conception. Vous devez ensuite déterminer quelles sont les informations les plus importantes et quels composants de la conception d’Active Directory ces informations affecteront. Soyez prêt à appliquer ces informations dans l’ensemble du processus de conception. j Analyse des options de conception : lorsque vous analysez des besoins d’entreprise spécifiques, plusieurs options de conception peuvent y répondre. Par exemple, un besoin administratif peut être résolu par le biais d’une conception de domaine ou d’une structure d’unité d’organisation. Comme chacun de vos choix affecte les autres composants de la conception, restez flexible dans votre approche de la conception durant tout le processus. Le processus de planification d’un projet Active Directory j Sélection d’une conception : développez plusieurs conceptions d’Active Directory, puis comparez leurs points forts et leurs points faibles. Lorsque vous sélectionnez une conception, analysez les besoins d’entreprise qui entrent en conflit et tenez compte de leurs effets sur les choix de vos conceptions. Il se peut qu’aucune des conceptions soumises ne fasse l’unanimité. Choisissez la conception qui répond le mieux à vos besoins d’entreprise et qui représente globalement le meilleur choix. j Affinage de la conception : la première version de votre plan de conception est susceptible d’être modifiée avant la phase pilote de l’implémentation. Le processus de conception est itératif parce que vous devez tenir compte de nombreuses variables lorsque vous concevez une infrastructure Active Directory. Révisez et affinez plusieurs fois chacun des concepts de votre conception pour prendre en compte tous les besoins d’entreprise. Le résultat de la phase de conception d’Active Directory inclut les éléments suivants… La conception du domaine et de la forêt : la conception de la forêt inclut des informations comme le nombre de forêts requis, les consignes de création des approbations et le nom de domaine pleinement qualifié pour le domaine racine de chaque forêt. La conception inclut également la stratégie de contrôle des modifications de la forêt, qui identifie les processus de propriété et d’approbation pour les modifications de la configuration présentant un impact sur toute la forêt. Identifiez la personne chargée de déterminer la stratégie de contrôle des modifications de chaque forêt dans l’organisation. Si votre plan de conception comporte plusieurs forêts, vous pouvez évaluer si des approbations de forêts sont requises pour répartir les ressources du réseau parmi les forêts. La conception du domaine indique le nombre de domaines requis dans chaque forêt, le domaine qui sera le domaine racine pour chaque forêt et la hiérarchie des domaines si la conception comporte plusieurs domaines. La conception du domaine inclut également le nom DNS pour chaque domaine et les relations d’approbation entre domaines. j La conception de l’unité d’organisation : elle indique comment vous créerez les unités d’organisation pour chaque domaine dans la forêt. Incluez une description de l’autorité d’administration qui sera appliquée à chaque unité d’organisation, et à qui cette même autorité sera déléguée. Pour finir, incluez la stratégie utilisée pour appliquer la stratégie de groupe à la structure de l’unité d’organisation. j La conception du site : elle spécifie le nombre et l’emplacement des sites dans l’organisation, les liens requis pour relier les sites et le coût de ces liens. 14. La planification d’un projet Active Directory j 14.3. Le processus de planification d’un projet Active Directory Le résultat du processus de planification est le plan d’implémentation d’Active Directory. Ce plan se compose lui-même de plusieurs plans qui définissent les besoins 539 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory fonctionnels pour un composant spécifique de l’implémentation d’Active Directory. Ces plans sont tout autant de documents très importants à conserver et archiver soigneusement. 14. La planification d’un projet Active Directory Un plan Active Directory inclut les composants suivants… j Stratégie de compte : elle inclut des informations comme les consignes d’attribution de nom aux comptes et la stratégie de verrouillage, la stratégie en matière de mots de passe et les consignes portant sur la sécurité des objets. j Stratégie d’audit : elle détermine le suivi des modifications apportées aux objets Active Directory. j Plan d’implémentation d’unité d’organisation : il définit quelles unités d’organisation créer et comment. Par exemple, si la conception d’unité d’organisation spécifie que ces unités seront créées géographiquement et organisées par division à l’intérieur de chaque zone géographique, le plan d’implémentation des unités d’organisation définit les unités à implémenter, telles que celles des ventes, des ressources humaines et de production. Le plan fournit également des consignes portant sur la délégation d’autorité. j Plan de stratégie de groupe : il détermine qui crée, relie et gère les objets de stratégie de groupe, et comment cette stratégie sera implémentée. j Plan d’implémentation du site : il spécifie les sites, les liens qui les relient, et les liaisons de sites planifiées. Il spécifie également la planification et l’intervalle de réplication ainsi que les consignes en matière de sécurisation et de configuration de la réplication entre sites. j Plan de déploiement de logiciels : il spécifie comment vous utiliserez la stratégie de groupe pour déployer de nouveaux logiciels et des mises à niveau de logiciels. Il peut, par exemple, spécifier si les mises à niveau de logiciels sont obligatoires ou facultatives. j Plan de placement des serveurs : il spécifie le placement des contrôleurs de domaine, des serveurs de catalogue global, des serveurs DNS intégrés à Active Directory et des maîtres d’opérations. Il spécifie également si vous activerez la mise en cache des appartenances à un groupe universel pour les sites ne possédant pas de serveur de catalogue global. Lorsque tous les plans de composant sont terminés, vous devez les combiner pour former le plan complet d’implémentation d’Active Directory. Si la taille de votre entreprise ne nécessite pas des documents distincts pour tous ces plans, vous ne pouvez créer qu’un seul et unique document qui combine les différents plans en chapitres du même document maître. Une fois le plan d’implémentation d’Active Directory en place, vous pouvez commencer à implémenter Active Directory conformément à votre plan de conception. Vous devez exécuter les tâches suivantes pour implémenter Active Directory… 540 Les définitions communes dans un projet Active Directory j Implémentation de la forêt, du domaine et de la structure DNS : créez le domaine racine de la forêt, les arborescences de domaines et tout autre domaine enfant constituant la forêt et la hiérarchie des domaines. j Création des unités d’organisation et des groupes de sécurité : créez la structure d’unité d’organisation pour chaque domaine dans chaque forêt, créez des groupes de sécurité et déléguez l’autorité administrative à des groupes administratifs dans chaque unité d’organisation. j Création des comptes d’utilisateur et d’ordinateur : importez les comptes d’utilisateur dans Active Directory. j Création des objets Stratégie de groupe : créez des objets Stratégie de groupe basés sur la stratégie de groupe, puis reliez-les à des sites, à des domaines ou à des unités d’organisation. j Implémentation des sites : créez des sites en fonction du plan des sites, créez des liens reliant ces sites, définissez les liaisons de sites planifiées et déployez sur les sites des contrôleurs de domaine, des serveurs de catalogue global, des serveurs DNS et des maîtres d’opérations. Mais tout cela sera largement détaillé dans la suite de l’ouvrage. 14.4. Les définitions communes dans un projet Active Directory Définition du service d’annuaire 14. La planification d’un projet Active Directory Pour vous aider à rédiger votre documentation de planification projet Active Directory, ou pour vous donner des arguments supplémentaires à faire valoir dans votre projet, voici une série de définitions standards que vous pourrez utiliser. Dans de grands réseaux, les ressources sont partagées par de nombreux utilisateurs et applications. Pour permettre aux utilisateurs et aux applications d’accéder à ces ressources et aux informations les concernant, une méthode cohérente est nécessaire pour nommer, décrire, localiser, accéder, gérer et sécuriser les informations concernant ces ressources. Un service d’annuaire remplit cette fonction. Un service d’annuaire est un référentiel d’informations structuré concernant les personnes et les ressources d’une organisation. Dans un réseau Windows Server 2003, le service d’annuaire est Active Directory. Active Directory dispose des fonctionnalités suivantes… j Accès pour les utilisateurs et les applications aux informations concernant des objets : ces informations sont stockées sous forme de valeurs d’attributs. Vous pouvez rechercher des objets selon leur classe d’objet, leurs attributs, leurs valeurs 541 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory d’attributs et leur emplacement au sein de la structure Active Directory ou selon toute combinaison de ces valeurs. j Transparence des protocoles et de la topologie physique du réseau : un utilisateur sur un réseau peut accéder à toute ressource, une imprimante par exemple, sans savoir où celle-ci se trouve ou comment elle est connectée physiquement au réseau. j Possibilité de stockage d’un très grand nombre d’objets : comme il est organisé en partitions, Active Directory peut répondre aux besoins issus de la croissance d’une organisation. Par exemple, un annuaire peut ainsi passer d’un serveur unique contenant quelques centaines d’objets à des milliers de serveurs contenant des millions d’objets. j Possibilité d’exécution en tant que service indépendant du système d’exploitation : ADAM (Active Directory Application Mode) est une nouvelle fonctionnalité d’Active Directory de Windows Server 2003 permettant de résoudre certains scénarios de déploiement liés à des applications utilisant un annuaire. ADAM s’exécute comme un service indépendant du système d’exploitation qui, en tant que tel, ne nécessite pas de déploiement sur un contrôleur de domaine. L’exécution en tant que service indépendant du système d’exploitation signifie que plusieurs instances ADAM peuvent s’exécuter simultanément sur un serveur unique, chaque instance étant configurable de manière indépendante. 14. La planification d’un projet Active Directory Définition du schéma Le schéma Active Directory définit les genres d’objets, les types d’informations concernant ces objets, et la configuration de sécurité par défaut pour les objets pouvant être stockés dans Active Directory. Le schéma Active Directory contient les définitions de tous les objets, comme les utilisateurs, les ordinateurs et les imprimantes stockés dans Active Directory. Les contrôleurs de domaine exécutant Windows Server 2003 ne comportent qu’un seul schéma pour toute une forêt. Ainsi, tous les objets créés dans Active Directory se conforment aux mêmes règles. Le schéma possède deux types de définitions : les classes d’objets et les attributs. Les classes d’objets, comme utilisateur, ordinateur et imprimante, décrivent les objets d’annuaire possibles que vous pouvez créer. Chaque classe d’objet est un ensemble d’attributs. Les attributs sont définis séparément des classes d’objets. Chaque attribut n’est défini qu’une seule fois et peut être utilisé dans plusieurs classes d’objets. Par exemple, l’attribut Description est utilisé dans de nombreuses classes d’objets, mais il n’est défini qu’une seule fois dans le schéma afin de préserver la cohérence. Vous pouvez créer de nouveaux types d’objets dans Active Directory en développant le schéma. Par exemple, pour une application de serveur de messagerie comme Exchange, vous pouvez développer la classe d’utilisateur dans Active Directory en lui ajoutant de nouveaux attributs stockant des informations supplémentaires, telles que les adresses de messagerie des utilisateurs. On appelle cela "étendre le schéma". 542 Les définitions communes dans un projet Active Directory Sur les contrôleurs de domaine Windows Server 2003, vous pouvez annuler des modifications apportées à un schéma en les désactivant, permettant ainsi aux organisations de mieux exploiter les fonctionnalités d’extensibilité d’Active Directory (ce n’était pas le cas sous Windows 2000). Vous pouvez également redéfinir une classe ou un attribut de schéma. Définition du catalogue global Dans Active Directory, les ressources peuvent être partagées parmi des domaines et des forêts. Le catalogue global d’Active Directory permet de rechercher des ressources parmi des domaines et des forêts de manière transparente pour l’utilisateur. Par exemple, si vous recherchez toutes les imprimantes présentes dans une forêt, un serveur de catalogue global traite la requête dans le catalogue global, puis renvoie les résultats. En l’absence de serveur de catalogue global, cette requête exigerait une recherche dans chaque domaine de la forêt. Le catalogue global est un référentiel d’informations qui contient un sous-ensemble des attributs de tous les objets d’Active Directory. Les membres du groupe Administrateurs du schéma peuvent modifier les attributs stockés dans le catalogue global, en fonction des impératifs d’une organisation. Le catalogue global contient : les attributs les plus fréquemment utilisés dans les requêtes, comme le nom et le prénom d’un utilisateur, et son nom d’ouverture de session ; j les informations requises pour déterminer l’emplacement de tout objet dans l’annuaire ; j un sous-ensemble d’attributs par défaut pour chaque type d’objet ; j les autorisations d’accès pour chaque objet et attribut stocké dans le catalogue global. Si vous recherchez un objet pour lequel vous ne possédez pas les autorisations de visualisation requises, cet objet n’apparaîtra pas dans les résultats de la recherche. Les autorisations d’accès garantissent que les utilisateurs ne pourront trouver que les objets pour lesquels ils possèdent un droit d’accès. 14. La planification d’un projet Active Directory j Un serveur de catalogue global est un contrôleur de domaine qui traite efficacement les requêtes intraforêts dans le catalogue global. Le premier contrôleur de domaine que vous créez dans Active Directory devient automatiquement un serveur de catalogue global. Vous pouvez configurer des serveurs de catalogue global supplémentaires pour équilibrer le trafic lié aux authentifications de connexion et aux requêtes. Le catalogue global permet aux utilisateurs d’exécuter deux fonctions importantes : j trouver les informations Active Directory en tout point de la forêt, indépendamment de l’emplacement des données ; j utiliser les informations d’appartenance au groupe universel pour se connecter au réseau. 543 Chapitre 14 La planification d’un projet Active Directory Définition d’un nom unique et d’un nom unique relatif Les ordinateurs clients utilisent le protocole LDAP pour rechercher et modifier des objets dans une base de données Active Directory. Le protocole LDAP est un sous-ensemble de la norme ISO X.500 relative aux services d’annuaire. Il utilise les informations portant sur la structure d’un annuaire pour trouver des objets individuels possédant chacun un nom unique. Le protocole LDAP utilise un nom représentant un objet Active Directory par une série de composants concernant la structure logique. Cette représentation, appelée nom unique de l’objet, identifie le domaine dans lequel se trouve l’objet ainsi que le chemin complet permettant d’accéder à celui-ci. Un nom de ce type ne peut être qu’unique dans une forêt Active Directory. Le nom unique relatif d’un objet identifie l’objet de manière unique dans son conteneur. Deux objets situés dans un même conteneur ne peuvent porter le même nom. Le nom unique relatif est toujours le premier composant du nom unique, mais il n’est pas toujours un nom usuel. 14. La planification d’un projet Active Directory Chaque élément de la structure logique de l’utilisatrice Coralie Darboux de l’unité d’organisation Ventes du domaine corp.puzzmania.com est représenté dans le nom unique suivant : CN=Coralie Darboux,OU=Ventes,DC=corp,DC=puzzmania, DC=com. j CN (Common Name) est le nom usuel de l’objet dans son conteneur. j OU (Organizational Unit) est l’unité d’organisation qui contient l’objet. Plusieurs valeurs d’OU peuvent exister si l’objet se trouve dans une unité d’organisation imbriquée. j DC (Domain Component) est un composant de domaine, tel que com ou local. Il existe toujours au moins deux composants de domaine, voire davantage si le domaine est un domaine enfant. Les composants de domaine du nom unique sont basés sur le DNS. Dans l’exemple suivant, Ventes est le nom unique relatif d’une unité d’organisation représentée par le chemin LDAP suivant : OU=Ventes,DC=corp,DC=puzzmania,DC=com. 14.5. En résumé L’implémentation d’Active Directory, dans toute entreprise, sera considérée comme un projet à part entière. Il est donc intéressant d’avoir les éléments en main pour savoir comment gérer, mettre en place et démarrer rapidement un projet autour d’Active Directory. 544 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory 15.1 15.2 15.3 15.4 15.5 15.6 15.7 15.8 Du projet d’entreprise à la conception d’Active Directory Les modèles de forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Principe de conception des forêts . . . . . . . . . . . . . . Les modèles de domaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Choisir le domaine racine de la forêt . . . . . . . . . . . . Conception de domaine et sécurité . . . . . . . . . . . . . . Principe de conception des domaines . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 547 . 548 . 550 . 552 . 555 . 559 . 560 . 561 Du projet d’entreprise à la conception d’Active Directory R eprenons le cours de notre étude de cas Puzzmania. Comme vous l’avez suivi, la direction et le service informatique de Puzzmania ont décidé d’implémenter une forêt puzzmania.com selon un modèle de racine vide avec les domaines fils corp .puzzmania.com et rd.puzzmania.com. Ce choix découle d’un historique, d’un besoin et d’une orientation stratégique d’entreprise. Ce chapitre explique le choix des équipes de Puzzmania en décrivant les différents modèles d’infrastructures logiques d’Active Directory. 15.1. Du projet d’entreprise à la conception d’Active Directory L’intérêt de l’étude de cas Puzzmania est de montrer que la conception de l’infrastructure logique d’Active Directory satisfait des besoins et s’inscrit dans un projet d’entreprise. Vous devez en permanence mettre en relation les besoins et l’infrastructure Active Directory. Une infrastructure logique Active Directory bien choisie est celle qui répond le mieux à l’entreprise, en termes de besoins et d’évolution. Suivez toujours les quelques conseils suivants avant de sélectionner votre modèle de forêt ou de domaine : Faites en sorte que les besoins de l’entreprise déterminent la conception. Une conception d’Active Directory appropriée doit satisfaire les exigences initiales. La conception du service d’annuaire doit être élaborée en fonction de ces besoins, et non en fonction de la technologie du service d’annuaire. j Traitez le processus de conception d’Active Directory au fur et à mesure que vous recevez des informations. En effet, vous analyserez de nouveau vos décisions de conception lorsque vous recevrez de nouvelles informations (par exemple, l’ajout de pare-feu entre des sites distants). Étant donné que votre conception est susceptible de changer au cours du processus, il est important de rester flexible jusqu’à ce que tous les besoins de l’entreprise aient été considérés. j Commencez par la conception la plus simple possible, soit une forêt avec un seul domaine et un site unique. Définissez ensuite le critère lié à l’introduction d’éléments plus complexes. Tout nouvel élément que vous souhaitez ajouter, une forêt, un domaine, un site ou une unité d’organisation, doit avoir un objectif défini spécifique car la quantité d’objets augmente les coûts d’infrastructure et d’administration de l’implémentation. j Considérez les compromis comme faisant partie intégrante de la conception de l’infrastructure logique d’Active Directory. L’objectif est de créer une structure Active Directory qui répond à tous les besoins. Toutefois, ces derniers pourront 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory j 547 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory entraîner des conflits de conception qui vous conduiront à prendre des décisions et à trouver des compromis : ils font partie du jeu et vous devez les inclure tout au long de l’évolution de la conception. MSF Si vous souhaitez mettre en place un projet tel que la conception et l’implémentation d’Active Directory au sein de votre entreprise, sachez que Microsoft a mis au point une méthode très performante pour créer des solutions professionnelles dans les limites temporelles et budgétaires fixées. Cette méthode s’appelle MSF (Microsoft Solutions Framework). C’est une approche posée et structurée pour mener à bien des projets technologiques. MSF couplé à MOF (Microsoft Operations Framework) s’apparente à une méthodologie proche de celle décrite dans le référentiel ITIL. Pour en savoir plus, rendez-vous à l’adresse www.microsoft.com/technet/itsolutions/msf/default.mspx. La suite du chapitre présente les différents modèles d’infrastructures afin que vous vous posiez les bonnes questions quant à votre projet d’entreprise et que vous déterminiez le modèle le mieux adapté. 15.2. Les modèles de forêts 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Il existe trois modèles de forêts Active Directory : l’un se fonde sur l’organisation, l’autre sur les ressources et le dernier est le modèle de forêt à accès restreint. En fonction de vos contraintes, vous serez peut-être amené à utiliser une combinaison de ces différents modèles pour répondre aux besoins de votre entreprise. Le modèle de forêt basé sur l’organisation Dans ce modèle, une forêt (ou plusieurs selon le contexte) permet de gérer les comptes d’utilisateurs et les ressources. Chaque solution Active Directory comprend au moins une forêt basée sur l’organisation. Si, pour une raison ou une autre, plusieurs forêts sont utilisées, des relations d’approbation peuvent permettre aux utilisateurs d’une forêt d’accéder aux ressources d’une autre forêt. Vous pouvez utiliser ce modèle pour assurer l’autonomie ou l’isolation de données ou d’un service de l’entreprise. Ainsi, pour garantir l’isolation du service, il suffit d’une seule forêt configurée pour empêcher toute personne extérieure de l’administrer. 548 Les modèles de forêts Figure 15.1 : Modèle de forêt basé sur l’organisation La forêt reste la limite de sécurité de l’infrastructure la plus forte. Le modèle de forêt basé sur les ressources Dans ce modèle, une forêt distincte est créée pour la gestion des ressources. Une forêt de ressources comprend uniquement les comptes d’utilisateur nécessaires pour administrer cette forêt et les ressources qu’elle contient. Si vous isolez des ressources de la sorte, on peut déduire aisément leur importance au sein de l’entreprise. Des relations d’approbation sont utilisées pour permettre aux utilisateurs d’autres forêts d’accéder à ces ressources isolées. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Vous pouvez utiliser une forêt de ressources pour assurer l’isolation d’un service. Par ce moyen, vous pouvez, par exemple, protéger une zone du réseau qui contient des ressources auxquelles accèdent plusieurs forêts qui ne doivent pas communiquer directement ensemble ou qui est obligée de maintenir un état élevé de disponibilité. Figure 15.2 : Modèle de forêt basé sur les ressources 549 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory Le modèle de forêt à accès restreint Dans ce modèle, une forêt distincte est créée pour les comptes d’utilisateurs et les données qui doivent être isolées du reste de l’organisation. Vous pouvez utiliser des forêts à accès restreint pour assurer l’isolation de données classées confidentielles et soumises à des contraintes de sécurité fortes (du style norme C2 par exemple). 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Dans ce modèle, aucune relation d’approbation n’est utilisée car les utilisateurs des autres réseaux ne doivent pas pouvoir accéder aux données. De plus, les utilisateurs qui ont besoin d’accéder aux données de plusieurs forêts doivent posséder un compte d’utilisateur dans chacune de ces forêts. Dans les situations où l’intégrité et la confidentialité des données doivent être préservées à tout prix, la forêt d’accès aux ressources peut être placée sur un réseau complètement isolé du reste. Les utilisateurs qui doivent accéder aux données de la forêt à accès restreint disposent d’une station de travail distincte connectée au réseau dédié isolé. Vu les contraintes que cela impose, ce modèle ultra-sécurisé sera utilisé uniquement dans des cas bien précis. Figure 15.3 : Modèle de forêt à accès restreint 15.3. Principe de conception des forêts L’analyse de l’existant et des besoins reste toujours le point de départ de la conception. Vous pouvez vous inspirer des conseils suivants pour axer votre réflexion de conception : j 550 Déterminez le nombre minimal de forêts requis pour répondre aux besoins. Une seule forêt permet une collaboration maximale au sein de l’environnement et elle représente la configuration la plus facile et la moins coûteuse à gérer. Elle doit être Principe de conception des forêts toujours évoquée en priorité car un nombre minimal de forêts réduit la charge de gestion nécessaire à la maintenance du réseau. j Utilisez des unités d’organisation dans une forêt existante basée sur l’organisation pour répondre aux besoins d’autonomie des données. Il n’est pas nécessaire de créer une nouvelle forêt ou un nouveau domaine pour assurer l’autonomie des données. Utilisez plutôt des unités d’organisation dans un domaine existant de la forêt basée sur l’organisation et déléguez-en le contrôle à des administrateurs. j Créez une nouvelle forêt basée sur l’organisation ou à accès restreint pour répondre aux besoins d’isolation des données. Déterminez le type de forêt en fonction du niveau de confidentialité et d’intégrité requis pour les données isolées. En ce qui concerne les données très confidentielles ou secrètes, envisagez l’utilisation d’une forêt à accès restreint. Pour tous les autres besoins d’isolation des données, utilisez une forêt basée sur l’organisation. Vérifiez avant tout que le besoin d’isolation des données est bien réel et que l’autonomie des données est insuffisante avant d’ajouter une forêt à votre solution. j Créez une nouvelle forêt pour assurer l’isolation d’un service. L’isolation du service est généralement imposée par des contraintes opérationnelles ou légales. La seule façon d’assurer l’isolation du service consiste à créer une nouvelle forêt. Pour atteindre le niveau maximal d’isolation du service, envisagez d’utiliser un modèle de forêt à accès restreint. Quand vous concevrez votre forêt, commencez par prendre en compte les besoins de votre entreprise en matière d’isolation d’un service ou de données particulières. D’ailleurs, ces deux principes d’isolation (service ou données) sont des éléments déterminants lors de la conception d’une forêt. Après l’analyse de l’existant, si votre conception de forêt doit comprendre une stratégie d’isolation d’un service, suivez ces étapes : 2. Établissez un pare-feu entre la forêt basée sur l’organisation et les autres forêts afin de limiter l’accès d’administrateurs extérieurs aux informations contenues dans la forêt. 3. Configurez les forêts qui sont créées pour assurer l’isolation du service de telle sorte qu’elles approuvent des domaines appartenant à d’autres forêts. Assurez-vous que les utilisateurs d’autres forêts ne sont pas membres des groupes d’administrateurs dans les forêts isolées pour éviter de compromettre la sécurité de ces dernières. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory 1. Créez une forêt supplémentaire basée sur l’organisation ou une forêt de ressources pour permettre l’isolation du service. 4. Protégez vos contrôleurs de domaine contre les attaques potentielles. En ce qui concerne la protection physique, placez les contrôleurs de domaine dans une salle informatique avec accès sécurisé. Pour ce qui est de la protection logique, placez les contrôleurs de domaine sur un réseau sécurisé avec limitation d’accès. 551 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory Si, après l’analyse de l’existant, votre conception de forêt doit comprendre une stratégie d’isolation des données, suivez ces étapes : 1. Créez une forêt supplémentaire basée sur l’organisation ou une forêt à accès restreint pour assurer l’isolation des données. 2. Si vous utilisez une forêt basée sur l’organisation, configurez-la de telle sorte qu’elle approuve des domaines appartenant à d’autres forêts. Pour garantir que la sécurité de la forêt isolée n’est pas compromise, vérifiez que les utilisateurs d’autres forêts ne peuvent pas être membres des groupes ayant des droits élevés sur les serveurs sur lesquels sont placées les données. 3. Configurez d’autres forêts pour qu’elles approuvent la forêt basée sur l’organisation afin que les utilisateurs de la forêt isolée puissent accéder aux ressources de ces autres forêts (si nécessaire). 4. Établissez un pare-feu entre la forêt basée sur l’organisation et les autres forêts afin de limiter l’accès des utilisateurs aux informations situées hors de leur forêt. Si vous utilisez un modèle de forêt à accès restreint pour l’isolation des données, faites en sorte qu’elle n’approuve pas d’autres forêts ou domaines. Par ailleurs, limitez l’accès au réseau hébergeant les contrôleurs de domaine et les ordinateurs dans la forêt à accès restreint. Si nécessaire, et si vous en avez les moyens et les besoins, vous pouvez maintenir les données protégées de la forêt à accès restreint sur un réseau indépendant qui n’est pas connecté physiquement à un autre réseau de votre entreprise. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory 15.4. Les modèles de domaines 552 À chaque fois que vous créez une forêt Active Directory, vous devez forcément sélectionner un modèle de domaine. Vous avez le choix entre le modèle de domaine unique (qui est recommandé) et le modèle de domaine dit régional. Le modèle de domaine unique Le modèle de domaine unique est le plus simple à administrer et le moins coûteux à maintenir. Vous devez évaluer en premier lieu s’il convient. Dans ce modèle, la forêt ne compte qu’un seul domaine qui contient tous les comptes (utilisateurs, ordinateurs et groupes) existants. On parle alors de structure "monoforêt monodomaine". Chaque contrôleur de domaine contient tous les comptes d’utilisateur, d’ordinateur et de groupe de la forêt, de sorte que n’importe quel contrôleur de domaine peut authentifier tous les utilisateurs de la forêt. Par ailleurs, dans la mesure où le catalogue global ne contient pas d’informations sur les comptes d’autres domaines, chaque contrôleur de domaine peut être désigné comme serveur de catalogue global sans qu’augmente la charge de réplication. Les modèles de domaines Figure 15.4 : Modèle de domaine unique Tableau 15.1 : Nombre maximal recommandé d’utilisateurs dans un seul domaine Liaison la plus lente Nombre maximal connectant un contrôleur d’utilisateurs si 1 % de de domaine (kbit/s) la bande passante est disponible Nombre maximal d’utilisateurs si 5 % de la bande passante sont disponibles Nombre maximal d’utilisateurs si 10 % de la bande passante sont disponibles 28,8 10 000 25 000 40 000 32 10 000 25 000 50 000 56 10 000 50 000 100 000 64 10 000 50 000 100 000 128 25 000 100 000 100 000 256 50 000 100 000 100 000 512 80 000 100 000 100 000 1 500 100 000 100 000 100 000 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Le modèle de domaine unique répond à peu près à tous les besoins des petites entreprises. La raison qui motiverait la création d’un domaine supplémentaire au sein d’une forêt pourrait être le nombre excessif d’utilisateurs au sein d’un domaine. Mais en fait, il n’en est rien car, comme le montre le tableau qui suit (tiré des informations données par Microsoft), le nombre maximal d’utilisateurs dans un seul domaine est très élevé. Seul le trafic de réplication sur les liaisons distantes (WAN) influe sur le nombre maximal d’utilisateurs dans un domaine. 553 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory Conditions d’évaluation du tableau Les valeurs de ce tableau tiennent compte des hypothèses suivantes : j Le taux de nouveaux utilisateurs rejoignant la forêt est de 20 % par an. Le taux d’utilisateurs quittant la forêt est de 15 % par an. Chaque utilisateur est membre de cinq groupes globaux et de cinq groupes universels. Le rapport utilisateurs/ordinateurs est de 1 pour 1. Le système DNS intégré à Active Directory est utilisé. j La fonction de nettoyage DNS est utilisée. j j j j Le modèle de domaine régional Dans votre contexte d’entreprise, si votre forêt comprend beaucoup d’utilisateurs répartis entre différents sites géographiques connectés via le WAN, il sera peut-être nécessaire de déployer des domaines dits régionaux, c’est-à-dire basés sur l’emplacement géographique, pour réduire le trafic des réplications sur les liaisons WAN. Le modèle de domaine régional permet de maintenir un environnement stable avec le temps. Basez les régions utilisées pour définir les domaines de votre modèle sur des éléments stables, par exemple une ville. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Utilisez des domaines régionaux dans les cas suivants : j Le nombre d’utilisateurs de votre forêt est supérieur au nombre d’utilisateurs qu’un seul domaine peut contenir. j Vous souhaitez permettre aux administrateurs régionaux de bénéficier d’une autonomie de service au niveau domaine. Le modèle de domaine basé sur les entités de l’entreprise Dans votre contexte d’entreprise, si votre forêt comprend beaucoup d’utilisateurs répartis entre différentes entités, par exemple des pôles de compétences bien spécifiques tels la recherche et le développement, il sera peut-être nécessaire de déployer des domaines basés sur les entités de l’entreprise pour mieux segmenter et sécuriser les pôles, tout en ayant une administration centralisée. C’est le modèle de domaine auquel a pensé l’équipe informatique de Puzzmania. Attention, ce modèle de domaine est soumis aux réorganisations internes ! Sélectionnez-le avec précaution en vous assurant que votre contexte lui correspond 554 Choisir le domaine racine de la forêt bien. Ce n’est pas parce qu’il convient à l’étude de cas Puzzmania qu’il représente forcément la meilleure solution pour vous. 15.5. Choisir le domaine racine de la forêt Le domaine racine de la forêt se trouve au sommet de la représentation de la forêt. Il est également appelé "domaine père", les autres domaines étant ses fils. Il contient, entre autres, le contrôleur de domaine qui sera maître du schéma de toute la forêt et les administrateurs qui seront administrateurs de l’entreprise tout entière. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Figure 15.5 : Domaine racine de la forêt Des choix s’offrent à vous quant au design de ce domaine racine. Tout dépend du modèle de domaine sélectionné. 555 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory Le domaine racine d’une forêt dans un modèle de domaine unique Lorsque vous utilisez un modèle de domaine unique, deux options s’offrent à vous : Vous pouvez utiliser le domaine unique en tant que domaine racine de la forêt (cela paraît logique). j Vous pouvez créer un domaine racine contenant uniquement les comptes administratifs à l’échelle de la forêt (on l’appelle un "domaine racine vide", au sens vide d’utilisateurs et de ressources), le domaine de vos comptes étant un enfant du domaine racine de la forêt. Utilisez cette option si vos plans de croissance vous amènent à utiliser un modèle de domaine régional. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory j Figure 15.6 : Domaine racine vide et modèle de domaine unique 556 Choisir le domaine racine de la forêt Si l’on ajoute un domaine racine vide à un modèle de domaine unique, on pourrait croire que ce dernier n’est plus unique ! En fait, il est unique au sens où il est le seul à contenir tous les utilisateurs et toutes les ressources de l’entreprise. Le domaine racine d’une forêt dans un modèle de domaine régional ou basé sur les entités de l’entreprise Lorsque vous utilisez un modèle de domaine régional ou un modèle basé sur les entités de l’entreprise, deux options s’offrent à vous : j Vous pouvez créer un domaine racine vide et faire de chaque domaine (régional ou autres) un enfant du domaine racine de la forêt. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Figure 15.7 : Domaine racine vide et domaines enfants 557 Chapitre 15 Vous pouvez utiliser un des domaines régionaux en tant que domaine racine de la forêt et faire des domaines régionaux restants les enfants de la racine. Si vous choisissez cette option, sélectionnez comme racine de la forêt un domaine régional de situation centrale. Cette méthode s’applique également aux domaines basés sur les entités de l’entreprise. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory j La conception de l’infrastructure logique Active Directory Figure 15.8 : Domaine racine régional et domaines enfants régionaux La méthode qui consiste à créer un domaine racine vide, puis des domaines enfants basés sur l’organisation de l’entreprise, a été adoptée par Puzzmania. Pourquoi une racine vide ? En voici les avantages. 558 Conception de domaine et sécurité Les avantages du domaine racine vide L’utilisation d’un domaine racine vide présente un certain nombre d’avantages… j Séparation opérationnelle entre les administrateurs de la forêt et les administrateurs du domaine (domaines enfants) : dans un environnement à domaine unique, les membres du groupe Administrateurs du domaine ou du groupe Administrateurs intégré peuvent utiliser des outils et des procédures standards pour adhérer aux groupes Administrateurs de l’entreprise et Administrateurs du schéma. En revanche, dans une forêt qui utilise un domaine racine dédié, les membres du groupe Administrateurs du domaine ou du groupe Administrateurs intégré dans les domaines enfants ne peuvent pas adhérer aux groupes d’administrateurs de niveau forêt à l’aide d’outils et de procédures standards. Cela permet de sécuriser l’infrastructure. j Protection contre les changements opérationnels dans l’organisation ou dans d’autres domaines : un domaine racine dédié ne représente pas une région ou une activité particulière dans la structure de domaines. C’est pourquoi il n’est pas affecté par les réorganisations et les autres modifications qui obligent à renommer ou à restructurer les domaines. Par exemple, si votre entreprise rachète une autre entreprise (comme l’a fait Puzzmania), l’intégration au sein de l’infrastructure informatique se fera de façon plus aisée. j Maintien d’une racine neutre pour qu’aucune région ou activité n’apparaisse comme subordonnée à une autre : certaines entreprises préfèrent éviter de donner l’impression qu’une région est subordonnée à une autre dans l’espace de noms. Lorsque vous utilisez un domaine racine vide dans la forêt, tous les domaines enfants peuvent être égaux dans la hiérarchie des domaines. L’utilisation d’un domaine régional ou basé sur une entité de l’entreprise en tant que domaine racine de la forêt peut également présenter un avantage. Cela vous permet d’éviter la surcharge administrative liée à la gestion d’un domaine racine vide supplémentaire. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Les avantages d’un domaine régional ou d’entité en tant que racine de la forêt 15.6. Conception de domaine et sécurité La sécurité peut être un élément important dans le choix de conception. Voyons en quoi elle peut influencer vos décisions. Active Directory comprend des fonctionnalités de sécurité qui sont définies par deux composants. 559 Chapitre 15 La conception de l’infrastructure logique Active Directory j Le logiciel système qui compose un contrôleur de domaine Active Directory : il gère entre autres les processus d’authentification et la définition de l’identité d’un utilisateur. j La base de données de l’annuaire stockée sur les contrôleurs de domaine : elle stocke des informations telles que les mots de passe des utilisateurs, la composition des groupes et les listes de contrôle d’accès (ACL) qui régissent l’accès aux objets. Si un intrus modifie le logiciel système ou la base de données de l’annuaire sur un contrôleur de domaine, les fonctionnalités de sécurité incluses dans Active Directory peuvent être désactivées ou modifiées. Les personnes suivantes ont la possibilité de lancer de telles attaques… j Les administrateurs : ils doivent avoir la possibilité de modifier le logiciel système sur les contrôleurs de domaine pour appliquer des correctifs logiciels, pour installer des Service Packs ou des mises à niveau du système d’exploitation. Pendant ces interventions classiques, un administrateur peut très bien installer un logiciel tiers qui effectue des modifications malveillantes. j Les personnes pouvant accéder physiquement aux contrôleurs de domaine : tout individu ayant physiquement accès à un contrôleur de domaine peut attaquer le système de deux manières. Soit il modifie ou remplace des fichiers de Windows Server 2003 sur le disque dur hébergeant le logiciel système du contrôleur de domaine, soit il utilise un accès hors ligne à la base de données de l’annuaire pour lire des données sans que les listes de contrôle d’accès ne fonctionnent, pour utiliser les mots de passe stockés dans la base ou faire des modifications dans cette dernière qui affectent le comportement des contrôleurs de domaine si la base de données hors ligne est connectée au système. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Les méthodes d’attaque sont les suivantes : j accès aux disques physiques en redémarrant un contrôleur de domaine sur un autre système d’exploitation ; j suppression ou remplacement des disques physiques sur un contrôleur de domaine ; j obtention et manipulation d’une copie d’une sauvegarde de l’état du système d’un contrôleur de domaine. Toutes ces éventualités d’attaque doivent être prises en compte, notamment dans le choix du nombre de domaines (ou forêts) et de l’emplacement des contrôleurs de domaine par exemple. La réflexion autour de la conception d’Active Directory doit tenir compte de la sécurité. 15.7. Principe de conception des domaines Voici quelques principes que vous pouvez appliquer dans votre conception de domaines : 560 En résumé j Déterminez le nombre minimal de domaines requis pour répondre aux besoins de l’entreprise. j Si possible, utilisez un modèle de domaine unique, sinon ayez recours à un modèle de domaine régional ou basé sur les entités de l’entreprise. Si vous utilisez un modèle de domaine régional ou basé sur les entités de l’entreprise, créez un nouveau domaine comme racine vide de la forêt ou désignez un des domaines régionaux ou basés sur les entités de l’entreprise comme racine de la forêt. j Enfin et surtout, pensez à décrire votre projet de conception dans un document, en précisant le modèle de domaine, le nombre de domaines, le niveau fonctionnel de chacun d’eux et celui qui sera utilisé comme racine de la forêt. 15.8. En résumé En exposant les différents modèles de forêts et de domaines, nous avons posé les briques fondamentales de la conception d’Active Directory. Les besoins de l’entreprise, ses contraintes et son activité sont très importants car ils vont orienter la conception de l’infrastructure logique d’Active Directory. Il n’y a pas de recette toute faite indiquant d’appliquer tel modèle en fonction de l’activité de l’entreprise. Chaque cas est différent. Ayez toujours le réflexe de considérer la structure monoforêt monodomaine en premier lieu. Seules de bonnes raisons doivent vous pousser à ajouter des domaines dans la forêt (comme Puzzmania) ou à ajouter d’autres forêts. Cette structure est la plus simple, mais elle couvre quand même un très grand nombre de cas d’entreprise. Il serait dommage de s’en priver. 15. La conception de l’infrastructure logique Active Directory Les grandes lignes de la conception sont maintenant posées : c’est à vous de jouer ! 561 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites 16.1 16.2 16.3 16.4 16.5 16.6 16.7 Les mécanismes de conception : définitions . . . . . Collecter les informations sur le réseau . . . . . . . . Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine Concevoir des sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Concevoir les liens de sites . . . . . . . . . . . . . . . . Concevoir les ponts de liaison de sites . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 565 . 580 . 581 . 587 . 588 . 590 . 591 Les mécanismes de conception : définitions L’ expression "topologie des sites" désigne la représentation logique du réseau physique. La conception d’une topologie de sites permet de router efficacement les requêtes clients et le trafic de réplication d’Active Directory. Lorsqu’elle est réussie, elle offre les avantages suivants : j une diminution du coût de la réplication des données Active Directory ; j une diminution des efforts administratifs requis pour la maintenance de la topologie des sites ; j une planification de la réplication pendant les heures creuses pour les emplacements équipés de liens réseau lents ou de connexions à distance ; j une optimisation de la localisation des ressources les plus proches (contrôleurs de domaine, serveurs DFS…), une amélioration des processus d’ouverture et de fermeture de session et une amélioration des opérations de téléchargement de fichiers. En outre, elle permet une meilleure visibilité sur le projet de déploiement d’Active Directory. Une conception de topologie de sites réussie permet aussi d’avoir les idées claires avant d’aborder des aspects plus techniques. Une réflexion sur les aspects concrets que sont la structure physique du réseau et l’objectif d’entreprise dans ce projet est cruciale : c’est le moyen d’éviter les ennuis techniques par la suite. Bien que ce chapitre soit plus théorique que pratique, notamment en ce qui concerne la mise en place d’Active Directory chez Puzzmania, il est indispensable d’aborder ce sujet au préalable afin d’éviter de prendre une mauvaise direction. La conception d’une topologie de sites Active Directory inclut la compréhension de la structure physique du réseau, la planification du placement des contrôleurs de domaine, la conception des sites, des sous-réseaux, des liens de sites et des ponts de liaison de sites pour assurer l’efficacité du routage des requêtes et du trafic de réplication. Voici la description du processus de conception d’une topologie de sites : 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.1 : Processus de conception de la topologie de sites Avant d’examiner chaque point, familiarisez-vous avec les concepts relatifs aux sites. 16.1. Les mécanismes de conception : définitions La topologie de sites affecte les performances du réseau et la capacité des utilisateurs à accéder aux ressources réseau. Autrement dit, les utilisateurs risquent d’avoir une 565 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites mauvaise opinion de la nouvelle infrastructure si vous ne maîtrisez pas les concepts qui vont suivre et si vous ne concevez pas une topologie de sites adéquate. Pour ce faire, vous devez connaître un minimum de définitions techniques. Les fonctionnalités liées aux sites Windows Server 2003 utilise des fonctionnalités liées aux sites qu’il est important de comprendre. Il s’agit du routage de la réplication, de l’affinité des clients, de la réplication des volumes systèmes (Sysvol), de DFS et de la localisation des services. Routage de la réplication Active Directory utilise un modèle de réplication multimaître afin de répliquer d’un contrôleur de domaine à un autre. Cela signifie qu’un contrôleur de domaine communique les modifications de l’annuaire à un deuxième contrôleur, qui les communique à un troisième, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les contrôleurs de domaine soient informés des modifications. Afin d’obtenir le meilleur équilibre possible entre la réduction de la latence de réplication et la réduction du trafic, la topologie des sites contrôle la réplication Active Directory en distinguant la réplication qui intervient au sein d’un site et celle qui intervient entre les sites distants. À l’intérieur d’un même site, la réplication, dite réplication intrasite, est optimisée en termes de vitesse. En pratique, vous trouverez et pourrez configurer l’objet de connexion de réplication dans le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory en déployant l’objet contrôleur de domaine et le sous-objet NTDS Settings. Figure 16.2 : 16. La conception de la topologie de sites Boîte de dialogue d’un objet de connexion de réplication intrasite du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 566 Les mécanismes de conception : définitions Une mise à jour de données d’annuaire, la création d’un compte par exemple, déclenche la réplication et les données sont transmises non compressées aux autres contrôleurs de domaine. À l’inverse, on compresse les données dans le cadre d’une réplication entre des sites distants afin de minimiser le coût de transmission sur les liens distants. Lorsque la réplication intervient entre des sites, un unique contrôleur par domaine sur chaque site collecte et stocke les modifications de l’annuaire et les communique à intervalles planifiés à un contrôleur de domaine d’un autre site. Affinité des clients Les contrôleurs de domaine utilisent les informations de site pour signaler aux clients Active Directory la présence d’un ou de plusieurs contrôleurs de domaine à l’intérieur du site le plus proche des clients en question. Prenons l’exemple de Puzzmania. Considérez un client du domaine corp.puzzmania.com situé sur le site géographique de Toulouse. Il ne connaît pas son affiliation de site. Il contacte un contrôleur de domaine du site de Nice. En consultant l’adresse IP du client, le contrôleur de Nice détermine le site auquel le client appartient et lui transmet les informations de site afférentes. Il indique au client si le contrôleur de domaine choisi est le plus proche ou non. Le client met en cache les informations de site fournies par Nice, demande l’enregistrement de ressources de service (SRV) spécifiques au site et trouve donc un contrôleur de domaine sur le site qui est le sien. 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.3 : Structure des sites vue par le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 567 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Enregistrement de ressources de service (SRV) Un enregistrement de ressources de service (SRV) est un enregistrement de ressources DNS utilisé pour localiser les contrôleurs de domaine Active Directory. En trouvant un contrôleur de domaine sur son site, le client s’épargne les communications par les liens distants. Mais il est possible qu’il n’en trouve pas. Dans ce cas, un contrôleur de domaine qui possède les connexions de plus faible coût par rapport aux autres sites connectés publiés sur le site du client (enregistre via un enregistrement de ressources SRN spécifique au site dans le DNS). Les contrôleurs de domaine publiés dans le DNS sont ceux du site le plus proche selon ce qui est configuré dans la topologie. Ce processus garantit que chaque site possède un contrôleur de domaine préféré pour l’authentification. Réplication Sysvol Le volume système Sysvol est une arborescence de dossiers qui se trouve sur chaque contrôleur de domaine. Les dossiers Sysvol fournissent un emplacement Active Directory par défaut pour les fichiers qui doivent être répliqués dans un domaine, c’est-à-dire les objets de stratégie de groupe, les scripts de démarrage et de fermeture ainsi que les scripts d’ouverture et de fermeture de session. Connectez-vous au partage Sysvol de votre contrôleur de domaine. Figure 16.4 : Vue du partage Sysvol du domaine puzzmania.com 16. La conception de la topologie de sites Windows Server 2003 utilise le service de réplication de fichiers (FRS, File Replication Service) pour répliquer les modifications apportées au contenu de Sysvol d’un contrôleur de domaine vers un autre. Le service FRS réplique ces modifications en fonction de la planification que vous créez durant la conception de la topologie des sites. DFS (Distributed File System) Le système de fichiers distribués DFS utilise les informations de site pour diriger un client vers le serveur qui héberge les données requises. Si le service DFS ne trouve pas une copie des données dans le même site que celui du client, il utilise les informations de site de l’annuaire pour déterminer le serveur de fichiers qui possède les données partagées DFS les plus proches du client. 568 Les mécanismes de conception : définitions Localisation de services En publiant des services comme les services de fichiers et d’impression dans Active Directory, vous permettrez aux clients de localiser les services qu’ils requièrent dans leur propre site ou dans le site le plus proche. Les services d’impression, par exemple, utilisent l’attribut d’emplacement stocké dans Active Directory pour permettre aux utilisateurs de parcourir le réseau à la recherche d’imprimantes en fonction de leur emplacement, même s’ils ne le connaissent pas exactement. Il suffit de lancer une recherche en remplissant le champ Emplacement et les imprimantes configurées pour ce site apparaissent en résultat. Figure 16.5 : Recherche d’imprimantes par emplacement Les concepts de réplication d’Active Directory Nous définissons dans ce qui suit les concepts de réplication d’Active Directory. Les différentes partitions La base de données Active Directory est divisée de manière logique en plusieurs partitions. la partition de schéma ; j la partition d’annuaire ; j la partition de la configuration ; j la partition du domaine ; j la partition d’application. 16. La conception de la topologie de sites j La partition d’annuaire Chaque partition est une unité de réplication et possède sa propre topologie de réplication. La réplication est exécutée entre les réplicas des partitions d’annuaire. Tous les contrôleurs de domaine de la même forêt ont au moins deux partitions d’annuaire en commun : celles du schéma et de la configuration. De plus, ils partagent une partition de domaine commune. 569 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Figure 16.6 : Définition des partitions d’annuaire La partition de schéma Chaque forêt possède une seule partition de schéma. Cette partition de schéma est stockée dans tous les contrôleurs de domaine de la même forêt. Elle contient les définitions de tous les objets et attributs créés dans l’annuaire, ainsi que les règles qui permettent de les créer et de les manipuler. Les données du schéma sont répliquées dans tous les contrôleurs de domaine de la forêt. C’est pourquoi les objets doivent être conformes aux définitions d’objet et d’attribut du schéma. La partition de la configuration Chaque forêt possède une seule partition de configuration. Stockée dans tous les contrôleurs de domaine de la même forêt, la partition de configuration contient les données sur la structure Active Directory de l’ensemble de la forêt, telles que les domaines et les sites existants, les contrôleurs de domaine existants dans chaque forêt et les services disponibles. Les données de la configuration sont répliquées dans tous les contrôleurs de domaine de la forêt. La partition de domaine 16. La conception de la topologie de sites Chaque forêt peut avoir plusieurs partitions de domaine. Elles sont stockées dans chaque contrôleur de domaine d’un domaine donné. Une partition de domaine contient les données sur tous les objets propres au domaine et créés dans ce domaine, tels que les utilisateurs, les groupes, les ordinateurs et les unités d’organisation. Une partition de domaine est répliquée dans tous les contrôleurs de domaine du domaine considéré. Tous les objets de chaque partition de domaine d’une forêt sont stockés dans le catalogue global avec un seul sous-ensemble de leurs valeurs d’attribut. La partition d’application Les partitions d’application stockent les données sur les applications dans Active Directory. Chaque application détermine comment elle stocke, classe et utilise ses propres données. Pour éviter toute réplication inutile des partitions d’application, vous pouvez désigner les contrôleurs de domaine qui en hébergent dans une forêt. À la 570 Les mécanismes de conception : définitions différence d’une partition de domaine, une partition d’application ne peut pas stocker les principaux objets de sécurité, tels que les comptes d’utilisateur. De plus, les données contenues dans une partition d’application ne sont pas stockées dans le catalogue global. Par exemple, si vous utilisez le système DNS intégré à Active Directory, vous avez deux partitions d’application pour les zones DNS : ForestDNSZones et DomainDNSZones. j ForestDNSZones fait partie d’une forêt : tous les contrôleurs de domaine et les serveurs DNS d’une forêt reçoivent un réplica de cette partition. Une partition d’application d’une forêt entière stocke les données de la zone de la forêt. j DomainDNSZones est unique pour chaque domaine : tous les contrôleurs de domaine qui sont des serveurs DNS dans ce domaine reçoivent un réplica de cette partition. Les partitions d’application stockent la zone DNS du domaine dans DomainDNSZones <nom_domaine>. Chaque domaine possède une partition DomainDNSZones, mais il n’existe qu’une partition ForestDNSZones. Aucune donnée DNS n’est répliquée sur le serveur de catalogue global. Le numéro de séquence de mise à jour (USN) L’implémentation d’un annuaire implique la mise en place d’un mécanisme afin de gérer le stockage incrémentiel des modifications apportées aux objets de l’annuaire. En effet, le moindre changement de mot de passe doit pouvoir être transmis à tous les contrôleurs de domaine. Ce système doit pouvoir être sélectif en cas de changements portant sur une même propriété d’objet pour n’appliquer que le plus récent. Certains services d’annuaire s’appuient sur une synchronisation en temps réel de tous les contrôleurs de domaine. Toutefois, ce type de synchronisation temporelle de plusieurs contrôleurs de domaine entre eux, s’avère difficile à gérer. La plus faible variation peut influencer les résultats de la réplication. 16. La conception de la topologie de sites La réponse à ce problème est le concept de numéro de séquence de mise à jour (USN, Update Sequence Number). Active Directory l’utilise pour assurer une application exacte des changements de l’annuaire. Un USN est une valeur de 64 bits et tous les contrôleurs de domaine en possèdent un. Chaque modification d’une propriété d’objet dans un annuaire (un changement de mot de passe par exemple) entraîne une incrémentation de l’USN du contrôleur de domaine en question. Chaque contrôleur de domaine possède également une copie du dernier USN reçu par les autres contrôleurs. Grâce à cette technique, les mises à jour sont plus directes. Prenons l’exemple de Puzzmania : lorsque le contrôleur de domaine racine de la forêt SNCERCDC01 sollicite du contrôleur de domaine SNCERCDC02 la réplication des modifications de ce dernier (création d’utilisateurs), il extrait de sa table de référence interne l’USN de SNCERCDC02 le plus récent reçu et ne réclame que les changements intervenus depuis ce numéro. La simplicité de cette opération garantit la justesse du processus. L’intégrité de la réplication est garantie car l’incrémentation d’un USN est dépendante de la réussite d’une mise à jour. Si un problème vient entraver un cycle de réplication, le récepteur concerné recherche toujours une mise à jour à partir de l’USN approprié. 571 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Il est inutile de vous inquiéter des risques éventuels d’épuisement de la réserve d’USN. Les 64 bits de ce nombre lui permettent de prendre en compte jusqu’à 18 446 744 073 709 551 616 changements par contrôleur de domaine. La collision de réplication Même avec le mécanisme de numéro de séquence de mise à jour, la collision est possible. Par exemple, si un administrateur du domaine racine de la forêt puzzmania .com réinitialise un mot de passe sur SNCERCDC01 et qu’un autre administrateur réinitialise le même mot de passe sur SNCERCDC02 avant que SNCERCDC01 n’ait eu l’occasion de distribuer sa modification, il y a inévitablement collision. Ce problème est résolu grâce à un numéro de version de propriété (PVN, Property Version Number). Il est appliqué en tant qu’attribut à chaque objet dans Active Directory et est mis à jour et horodaté en séquence chaque fois qu’une modification est apportée à l’objet. Si une collision de réplication se produit, le PVN le plus récent a priorité et le mot de passe associé est affecté à l’utilisateur. L’objet connexion 16. La conception de la topologie de sites Un objet connexion est un objet Active Directory qui représente une connexion de réplication d’un contrôleur de domaine à un autre. Un contrôleur de domaine est un membre d’un unique site et est représenté dans le site par un objet serveur dans Active Directory. Chaque objet serveur possède un objet NTDS Settings enfant qui représente le contrôleur de domaine répliquant dans le site. Figure 16.7 : Objet serveur de type contrôleur de domaine et objet NTDS Settings vus par le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 572 Les mécanismes de conception : définitions L’objet connexion est un enfant de l’objet NTDS Settings du serveur de destination. Pour que la réplication intervienne entre deux contrôleurs de domaine, l’objet serveur de l’un doit avoir un objet connexion qui identifie le serveur source de réplication. Toutes les connexions de réplication d’un contrôleur de domaine sont stockées sous la forme d’objets de connexion sous l’objet NTDS Settings. L’objet connexion identifie le serveur source de réplication, contient une planification de réplication et spécifie un transport de réplication. Le vérificateur de cohésion de connaissances (KCC, Knowledge Consistency Checker) crée automatiquement des objets de connexion, qui peuvent aussi être créés manuellement. À chaque fois que vous modifiez un objet de connexion créé par le KCC, vous le convertissez automatiquement en un objet de connexion de type "manuel" et le KCC cessera alors de lui apporter des modifications. Les protocoles de transport de réplication Active Directory utilise la technologie d’appel de procédure distante RPC (Remote Procedure Call) sur le protocole IP pour transférer les données de réplication entre les contrôleurs de domaine. Les réplications intersite et intrasite se servent de RPC sur IP. Pour assurer la sécurité des données en transit, la réplication RPC sur IP fait appel à la fois à l’authentification (protocole Kerberos v5) et au cryptage des données. Si aucune connexion directe ou IP fiable n’est disponible, la réplication intersite peut être configurée pour utiliser le protocole SMTP (Simple Mail Transfer Protocol). Toutefois, la fonctionnalité de réplication SMTP est limitée et nécessite une autorité de certification d’entreprise. SMTP ne peut être utilisé que pour répliquer les partitions de configuration, de schéma et d’application de l’annuaire ; il ne prend pas en charge la réplication des partitions de domaine. Le KCC 16. La conception de la topologie de sites Le KCC (Knowledge Consistency Checker) est un processus intégré qui s’exécute sur tous les contrôleurs de domaine et génère la topologie de réplication pour la forêt. Il crée des topologies de réplications intrasite et intersite séparées. Le KCC ajuste dynamiquement la topologie afin de tenir compte des contrôleurs de domaine qui sont nouveaux, ou temporairement indisponibles ou encore qui se sont déplacés d’un site à un autre, des modifications de coûts, des planifications. KCC et ISTG Le KCC crée des objets de connexion afin de relier les contrôleurs de domaine au sein d’une topologie commune. Il comprend deux composants : un contrôleur intrasite KCC, qui se charge de la réplication à l’intérieur d’un site, et le générateur de topologie intersite, ou ISTG (Intersite Topology Generator), qui crée les objets de connexion entre sites. 573 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Dans Windows Server 2003, ISTG a été amélioré et peut maintenant gérer jusqu’à 5000 sites. Toutefois, vous ne pourrez bénéficier des améliorations apportées à ISTG que lorsque le niveau fonctionnel de la forêt sera passé en mode Windows Server 2003. Sur chaque contrôleur de domaine, le KCC crée des itinéraires de réplication en créant des objets de connexion entrante unidirectionnelle qui définissent des connexions depuis d’autres contrôleurs de domaine. Pour les contrôleurs de domaine dans le même site, le KCC crée des objets de connexion de manière automatique. Lorsque vous possédez plusieurs sites, vous configurez les liens qui les unissent et un unique KCC dans chaque site se charge de créer automatiquement les connexions intersites. Fonctionnalité de basculement Les sites garantissent que les données de réplication sont routées même en cas de pannes réseau et de pannes des contrôleurs de domaine. Le KCC s’exécute à des intervalles spécifiés afin d’ajuster la topologie de réplication pour l’adapter aux modifications qui interviennent dans Active Directory (par exemple, en cas d’extension de la société, lorsque de nouveaux contrôleurs de domaine sont ajoutés ou lorsque de nouveaux sites sont créés). Le KCC vérifie le statut de réplication des connexions existantes afin de déterminer si des connexions ont cessé de fonctionner. Si une connexion ne fonctionne pas à cause d’un contrôleur de domaine en panne, le KCC construit automatiquement des connexions temporaires vers les autres partenaires de réplication (s’il en existe) afin de s’assurer que la réplication peut s’opérer. Si tous les contrôleurs de domaine dans un site sont indisponibles, le KCC crée automatiquement des connexions de réplication avec les contrôleurs de domaine d’un autre site. Le sous-réseau 16. La conception de la topologie de sites Un sous-réseau est un segment d’un réseau TCP/IP auquel un ensemble d’adresses IP logiques est attribué. Les sous-réseaux regroupent des ordinateurs en fonction de leur proximité physique sur le réseau. D’un point de vue Active Directory, les objets de sous-réseau identifient les adresses réseau qui sont utilisées pour mettre en correspondance les ordinateurs avec les sites. 574 Les mécanismes de conception : définitions Figure 16.8 : Les sous-réseaux vus par le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory Les sites Les sites correspondent à un ou plusieurs sous-réseaux TCP/IP dotés de connexions réseau fiables et rapides. Les informations de site permettent aux administrateurs de configurer l’accès et la réplication Active Directory afin d’optimiser l’utilisation du réseau physique. Les sites sont représentés dans Active Directory sous la forme d’objets de site. Les objets de site sont des ensembles de sous-réseaux et chaque contrôleur de domaine dans la forêt est associé à un site Active Directory en fonction de son adresse IP. Les sites peuvent héberger des contrôleurs de domaine de plusieurs domaines et un domaine peut être représenté dans plusieurs sites. 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.9 : Les sites vus par le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 575 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Lien de sites Les liens de sites sont les chemins logiques que le KCC utilise pour établir une connexion pour la réplication Active Directory. Ils sont stockés dans Active Directory sous la forme d’objets de lien de sites. Un tel objet représente un ensemble de sites qui peuvent communiquer à coût uniforme via un transport intersite spécifié. Figure 16.10 : Les liens de sites vus par le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 16. La conception de la topologie de sites Tous les sites contenus dans un lien sont considérés comme connectés au sein d’un même type de réseau. On relie manuellement les sites en utilisant des liens de sorte que les contrôleurs de domaine dans un site puissent répliquer les modifications de l’annuaire vers les contrôleurs de domaine d’un autre site. Étant donné que les liens de sites ne correspondent pas au chemin effectif pris par les paquets réseau sur le réseau physique durant la réplication, vous n’avez pas besoin de créer des liens redondants pour améliorer l’efficacité de la réplication Active Directory. Lorsque deux sites sont connectés par un lien, le système de réplication crée automatiquement des connexions entre des contrôleurs de domaine spécifiques dans chaque site, appelés "serveurs tête de pont". Dans Windows Server 2003, le KCC peut désigner plusieurs contrôleurs de domaine par site hébergeant la même partition d’annuaire comme candidat au rôle de serveur tête de pont. Les connexions de réplication créées par le KCC sont aléatoirement réparties entre tous les serveurs tête 576 Les mécanismes de conception : définitions de pont candidats dans un site afin que la charge de réplication soit partagée. Par défaut, le processus de sélection aléatoire a lieu uniquement lorsque de nouveaux objets de connexion sont ajoutés au site. Toutefois, vous pouvez exécuter Adlb.exe, un nouvel outil du kit de ressources Windows Server 2003 appelé "ADLB" (Active Directory Load Balancing) pour rééquilibrer la charge à chaque fois qu’une modification intervient dans la topologie des sites ou que le nombre de contrôleurs de domaine du site varie. En outre, ADLB peut échelonner les planifications de manière que la charge de réplication sortante pour chaque contrôleur de domaine soit répartie de façon égale au fil du temps. Interrogez l’aide de l’utilitaire ADLB afin d’obtenir ses différentes options. Pont de liaison de sites Un pont de liaison de sites est un objet Active Directory qui représente un ensemble de liens de sites susceptibles de communiquer en utilisant un transport commun. Les ponts de liaison permettent aux contrôleurs de domaine qui ne sont pas directement connectés au moyen d’un lien de communication d’opérer des réplications intersites. En général, un pont de liaison correspond à un routeur (ou à un ensemble de routeurs) d’un réseau IP. En pratique, vous pourrez créer un pont de liaison de sites dans le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory en déployant le conteneur Inter-Site Transports, en sélectionnant le protocole de transport souhaité, puis en cliquant sur Action et Nouveau pont entre liens de sites. Figure 16.11 : Création d’un pont de liaison de sites à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 16. La conception de la topologie de sites Par défaut, le KCC peut former un itinéraire transitif via les liens de sites qui possèdent certains sites en commun. Si ce comportement est désactivé, chaque lien de sites 577 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites représente son propre réseau distinct isolé. Les ensembles de liens de sites qui peuvent être traités comme un unique itinéraire sont représentés sous la forme de ponts de liaison de sites. Chaque pont représente un environnement de communication isolé pour le trafic réseau. Les ponts de liaison permettent de représenter logiquement la connectivité physique transitive entre les sites. Chaque pont permet au KCC d’utiliser n’importe quelle combinaison de liens de sites inclus pour déterminer l’itinéraire le moins coûteux lorsqu’il s’agit d’interconnecter des partitions d’annuaires conservées dans ces sites. Le pont ne fournit lui-même aucune connectivité aux contrôleurs de domaine. S’il est supprimé, la réplication sur les liens de sites combinés se poursuit jusqu’à ce que le KCC supprime les liens. Les ponts ne sont nécessaires que si un site contient un contrôleur de domaine hébergeant une partition d’annuaire qui n’est pas également hébergée par un contrôleur de domaine dans un site adjacent. Les sites adjacents sont définis comme étant inclus dans un unique lien de sites. Le pont crée une connexion logique entre deux liens de sites déconnectés, qui fournit un chemin transitif via un site intérimaire. Pour les besoins du générateur de topologie intersite (ISTG, Intersite Topology Generator), le pont n’implique pas qu’un contrôleur de domaine dans le site intérimaire fournisse le chemin de réplication. Toutefois, ce serait le cas si le site intérimaire contenait un contrôleur de domaine qui hébergeait la partition d’annuaire à répliquer ; un pont ne serait alors pas requis. Le coût de chaque lien de sites est additionné jusqu’à former une somme totale pour le chemin résultant. Le pont serait utilisé si le site intérimaire ne contenait pas un contrôleur hébergeant la partition d’annuaire et s’il n’existait aucun lien de coût plus faible. Si le site intérimaire contenait un contrôleur qui héberge la partition d’annuaire, deux sites déconnectés configureraient des connexions de réplication pour le contrôleur de domaine intermédiaire et n’utiliseraient pas le pont. Transitivité des liens de sites 16. La conception de la topologie de sites Par défaut, tous les liens de sites sont transitifs. Lorsqu’ils sont reliés par un pont et que les planifications se chevauchent, le KCC crée des connexions de réplication qui déterminent les partenaires de réplication intersite des contrôleurs de domaine. Dans ce contexte, les sites sont connectés, non pas directement par des liens, mais de manière transitive via un ensemble de sites communs. Cela signifie que vous pouvez connecter n’importe quel site à n’importe quel autre via une combinaison de liens. En général, pour un réseau complètement routé, vous n’avez pas besoin de créer de ponts, à moins de vouloir contrôler le flot des changements de réplication. Tous les liens de sites pour un transport spécifique appartiennent implicitement à un unique pont. La mise en pont par défaut des liens de sites survient automatiquement et aucun autre objet Active Directory ne représente ce pont. Le paramètre Relier tous les liens du site 578 Les mécanismes de conception : définitions disponible dans les propriétés des conteneurs de transport intersite IP et SMTP implémente les ponts de liaison de sites. Serveur de catalogue global Un serveur de catalogue global est un contrôleur de domaine qui stocke des informations concernant tous les objets de la forêt, mais pas les attributs, afin que les applications puissent effectuer des recherches dans l’annuaire Active Directory sans avoir à se référer à des contrôleurs de domaine spécifiques qui stockent les données requises. Comme tous les contrôleurs de domaine, le serveur de catalogue global stocke des réplicas complets et enregistrables du schéma et de la configuration des partitions d’annuaire ainsi qu’un réplica complet et enregistrable de la partition d’annuaire du domaine qui l’héberge. Il est possible de configurer le contrôleur qui sera serveur de catalogue global à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services et des propriétés de l’objet NTDS Settings de l’objet contrôleur de domaine. Figure 16.12 : Configuration du serveur de catalogue global à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 16. La conception de la topologie de sites Mise en cache de l’appartenance aux groupes universels Un contrôleur de domaine peut mettre en cache les informations d’appartenance aux groupes universels. Sur les contrôleurs de domaine exécutant Windows Server 2003, vous pouvez activer cette fonctionnalité à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory, via les propriétés de l’objet NTDS Settings du site. 579 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Figure 16.13 : Configuration de la mise en cache de l’appartenance aux groupes universels à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory La mise en cache de l’appartenance aux groupes universels évite qu’un serveur de catalogue global soit requis dans chaque site d’un domaine. L’utilisation de la bande passante réseau est ainsi minimisée car il n’est pas nécessaire qu’un contrôleur de domaine réplique tous les objets situés dans la forêt. Les temps d’authentification sont également réduits, car les contrôleurs de domaine qui authentifient n’ont pas toujours besoin d’accéder à un catalogue global pour obtenir des informations d’appartenance aux groupes universels. 16.2. Collecter les informations sur le réseau 16. La conception de la topologie de sites Cette étape, très importante, permet de se faire une meilleure idée de ce qui va être mis en place par la suite et de repérer des points de contention ou difficultés dues au réseau physique. Pour synthétiser ces informations, vous devez… 580 j Créer une carte des emplacements : il s’agit de lister les sites géographiques et les groupes d’ordinateurs sur un réseau local dans le but de schématiser son infrastructure. j Lister les liens de communication et la bande passante : cela vous permettra d’attirer l’attention sur les sites reliés par des lignes bas débit, par exemple. j Lister les sous-réseaux IP à chaque emplacement : il s’agit de relever les sous-réseaux IP et les masques associés afin de déterminer la configuration des sites dans Active Directory. Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine Tableau 16.1 : Liste des sous-réseaux affectés aux sites géographiques de Nice, Paris, Toulouse, Londres et Nice R&D pour Puzzmania Site géographique Numéro de sous-réseau Adresse du sousréseau Adresses IP des machines Adresse de broadcast Nice 1 172.100.0.0 172.100.0.1 à 172.100.15.254 172.100.15.255 Toulouse 2 172.100.16.0 172.100.16.1 à 172.100.31.254 172.100.31.255 Paris 3 172.100.32.0 172.100.32.1 à 172.100.47.254 172.100.47.255 Londres 4 172.100.48.0 172.100.48.1 à 172.100.63.254 172.100.63.255 Nice R&D 5 172.100.64.0 172.100.64.1 à 172.100.79.254 172.100.79.255 Active Directory associe chaque machine à un site spécifique en comparant l’adresse IP de la machine avec les sous-réseaux associés à chaque site. Lorsque vous ajoutez des contrôleurs à un domaine, Active Directory examine également leur adresse IP et les place dans le site approprié. Ce processus est automatique. j Lister les domaines et le nombre d’utilisateurs pour chaque emplacement : cette information est un des facteurs qui détermine le placement des contrôleurs de domaine et des serveurs de catalogue global. L’association des informations sur les sous-réseaux IP, la bande passante et les emplacements va déterminer la configuration de réplication. 16.3. Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine Grâce aux informations recueillies par la collecte des informations sur le réseau, vous pourrez déterminer à quel endroit il sera judicieux d’installer un contrôleur de domaine. 16. La conception de la topologie de sites Pour planifier correctement les emplacements, vous devez vous focaliser sur les quatre grands rôles dévolus aux contrôleurs de domaine : j les contrôleurs de domaine racine de la forêt ; j les contrôleurs de domaine régionaux (les contrôleurs de domaine des domaines enfants) ; j les contrôleurs de domaine qui sont aussi serveurs de catalogue global ; j les contrôleurs de domaine ayant des rôles maîtres d’opération particuliers. D’une manière générale, ne choisissez pas un emplacement sur lequel vous ne pouvez pas garantir sa sécurité physique. 581 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine racine de la forêt Les contrôleurs de domaine racine de la forêt sont cruciaux dans l’infrastructure. Sans eux, il est difficile d’aller plus loin. Ils doivent donc être situés plutôt à des emplacements qui hébergent des centres de données ou des emplacements principaux de la société, là où se trouvent les personnes les plus compétentes. Ces personnes doivent avoir mis en place et décrit des procédures de sauvegarde et de restauration d’Active Directory éprouvées. Pour plus d’informations sur les techniques de sauvegarde et de restauration d’Active Directory, consultez le chapitre La maintenance d’Active Directory. Les contrôleurs de domaine racine de la forêt doivent être placés sur un site géographique qui possède des liens distants suffisamment rapides pour répliquer correctement les données d’annuaire vers les autres sites. Les lignes d’accès distants vers les contrôleurs de domaine racine de la forêt doivent être les plus stables possibles. Les administrateurs de l’infrastructure de Puzzmania décident donc, d’après ces caractéristiques, de placer les contrôleurs de domaine racine de la forêt puzzmania.com sur le site géographique de Nice. C’est à cet endroit que se trouvent les personnes les plus compétentes et aussi les locaux les plus sécurisés, notamment en raison de l’activité de recherche et de développement. Le site de Nice est en outre un point névralgique du réseau. Les contrôleurs de domaine en question s’appellent SNCERCDC01 et SNCERCDC02. Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine régionaux Les contrôleurs de domaine régionaux s’occupent des domaines fils du domaine racine de la forêt. 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.14 : Schéma de représentation de la forêt puzzmania.com 582 Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine Ici, corp.puzzmania.com et rd.puzzmania.com sont considérés comme des domaines régionaux contenant des contrôleurs de domaine régionaux. Il faut prévoir de les positionner, pour chaque domaine représenté, aux emplacements principaux. Limitez leur nombre autant que possible pour réduire les coûts. Le fait d’éliminer des contrôleurs de domaine des emplacements dits secondaires (les sites sur lesquels ne se trouvent qu’une poignée de personnes) réduit les coûts de maintenance des contrôleurs de domaine à distance. Combien existe-t-il de contrôleurs de domaine de secours ? Outre le placement de ces contrôleurs de domaine, posez-vous la question du nombre de contrôleurs de domaine de secours dont vous avez besoin pour un domaine donné. Êtes-vous prêt à n’avoir qu’un seul contrôleur de domaine pour votre domaine au risque que le domaine soit indisponible en cas de problème ? Préférez-vous placer un, voire deux contrôleurs de domaine de secours, quitte à ce qu’ils soient sur des sites distants, pour modérer l’impact d’un arrêt d’un contrôleur de domaine, même si les authentifications sont plus lentes, et éviter une éventuelle indisponibilité totale du domaine ? À vous de faire la part des choses en vous aidant des informations collectées sur le réseau et en tenant compte également du nombre d’utilisateurs sur votre domaine, du nombre et des horaires de leurs authentifications, ainsi que des services rendus par le domaine, comme le déploiement d’applications. Quel sera l’impact sur les postes clients en cas d’indisponibilité du domaine ? Vous pouvez suivre le raisonnement logique suivant afin de vous aider dans votre démarche. 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.15 : Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine régionaux 583 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites En recoupant les informations, les administrateurs de l’infrastructure des domaines corp.puzzmania.com et rd.puzzmania.com décident de placer les contrôleurs de domaine de la façon suivante… j Pour corp.puzzmania.com : trois contrôleurs seront installés et configurés, un dans chaque site géographique principal. SNCECPDC01 se trouvera sur le site de Nice, STLSCPDC01 sur le site de Toulouse et SPARCPDC01 sur le site de Paris. Aucun contrôleur de domaine ne sera sur le site de Londres. Ce choix allie le compromis car on réduit les coûts en prenant le risque de ne mettre qu’un contrôleur par site géographique et de subir des ralentissements, et la faisabilité car on tient compte du nombre d’utilisateurs et de ressources. j Pour rd.puzzmania.com : deux contrôleurs seront installés et configurés sur le site de Nice. SNCERDDC01 et SNCERDDC02 seront sécurisés (il y en aura deux pour éviter les arrêts de service et ils seront installés dans une salle informatique sécurisée, et donc située à Nice). En outre, les utilisateurs qui s’y connecteront sont situés à Nice. Prévoir l’emplacement des serveurs de catalogue global Les serveurs de catalogue global facilitent les requêtes d’authentification des utilisateurs et les recherches portant sur la forêt entière. Certaines applications, comme Exchange et les applications utilisant DCOM (Distributed COM), nécessitent un accès rapide aux serveurs de catalogue global afin de répondre aux transactions utilisateurs sans effet de latence. Cela signifie qu’il faut au moins un serveur de catalogue global sur le même site que le serveur applicatif. 16. La conception de la topologie de sites Pour des emplacements qui incluent moins de cent utilisateurs et peu d’utilisateurs itinérants ou d’applications qui requièrent un serveur de catalogue global, vous pouvez activer la mise en cache de l’appartenance aux groupes universels. Assurez-vous que les serveurs de catalogue global ne se trouvent pas à plus d’un saut de réplication du contrôleur de domaine sur lequel la mise en cache de l’appartenance aux groupes universels est activée, de manière que les informations de groupe universel dans le cache puissent être actualisées. Afin de déterminer à quel emplacement vous devez mettre vos serveurs de catalogue global ou si vous devez activer la mise en cache de l’appartenance aux groupes universels, vous pouvez suivre le raisonnement logique suivant (voir fig. 16.16). Revenons à Puzzmania. C’est le nombre d’applications nécessitant un accès rapide aux serveurs de catalogue global qui détermine combien et quels contrôleurs de domaine doivent être configurés comme serveurs de catalogue global : 584 j SNCERCDC01 (racine puzzmania.com) ; j SNCECPDC01 (corp.puzzmania.com) ; j SPARCPDC01 (corp.puzzmania.com) ; j SNCERDDC01 (rd.puzzmania.com). Prévoir l’emplacement des contrôleurs de domaine 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.16 : Prévoir l’emplacement des serveurs de catalogue global Déterminer l’emplacement des rôles maîtres d’opération Trois rôles maîtres d’opération existent dans chaque domaine : j L’émulateur de contrôleur de domaine principal (CPD) traite toutes les requêtes de réplication provenant de contrôleurs de domaine secondaires Windows NT 4.0 585 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites Server et toutes les mises à jour de mots de passe pour les clients qui n’exécutent pas le logiciel client Active Directory (Windows 95 par exemple). j Le maître d’ID relatifs alloue des ID relatifs à tous les contrôleurs de domaine pour garantir que tous les principaux de sécurité (les identifiants de sécurité) possèdent un identifiant unique. j Le maître d’infrastructure d’un domaine conserve une liste des principaux de sécurité d’autres domaines qui sont membres de groupes dans son propre domaine. Deux rôles maîtres d’opération existent dans chaque forêt : j Le maître de schéma régit les modifications du schéma. j Le maître d’attribution de noms de domaine ajoute et supprime des domaines à la forêt. Maître de schéma Avant d’ouvrir le composant logiciel enfichable Schéma Active Directory, qui permet d’attribuer le rôle maître de schéma, n’oubliez pas d’enregistrer la DLL schmmgmt .dll de la façon suivante : cliquez sur Démarrer/Exécuter, saisissez regsvr32 schmmgmt.dll, puis validez. Ensuite, vous pourrez ouvrir le composant logiciel enfichable Schéma Active Directory à condition d’avoir les droits nécessaires. Les détenteurs des rôles maîtres d’opération sont désignés automatiquement lorsque le premier contrôleur de domaine dans un domaine est créé. Les deux rôles de niveau forêt sont attribués au premier contrôleur de domaine créé dans la forêt et les trois rôles de niveau domaine sont attribués au premier contrôleur de domaine créé dans le domaine. Désignez ces contrôleurs de domaine, puis ceux qui seront maîtres d’opération remplaçants. Assurez-vous que le maître d’opérations remplaçant est un partenaire de réplication direct du maître d’opération titulaire. 16. La conception de la topologie de sites Dans un modèle de forêt comprenant des domaines père et fils, veillez à ce que le contrôleur maître d’infrastructure ne soit pas également serveur de catalogue global. Une pratique courante est de placer, dans un domaine donné, tous les rôles maîtres d’opération sur le premier contrôleur installé et de désigner le contrôleur de domaine de secours comme serveur de catalogue global. C’est un choix possible. Dans un modèle à domaine unique, laissez le rôle maître d’infrastructure au premier contrôleur de domaine et configurez tous les autres, même le premier, comme serveurs de catalogue global. En effet, le rôle de maître d’infrastructure est sans importance dans un modèle à domaine unique parce que les principaux de sécurité des autres domaines n’existent pas. La répartition des maîtres d’opération est intéressante chez Puzzmania. Elle tient compte des serveurs de catalogue global, de l’équilibre de charge et des bonnes coutumes de placement des maîtres d’opération. Voici un tableau synthétisant les rôles tenus par les contrôleurs de domaine de la forêt puzzmania.com. 586 Concevoir des sites Tableau 16.2 : Emplacement des maîtres d’opération dans la forêt puzzmania.com Localisation Domaine Rôles maîtres d’opération de la forêt Contrôleur de domaine Maître de schéma Rôles maîtres d’opération du domaine Maître Émulateur d’attribution CPD de noms de domaine Maître d’ID relatifs (RID) Maître d’infrastructure Paramètre de site Serveur de catalogue global puzzmania.com SNCERCDC01 Non Non Oui Oui Non Oui SNCERCDC02 Oui Oui Non Non Oui Non corp.puzzmania SNCECPDC01 .com STLSCPDC01 Non Non Oui Non Non Oui Non Non Non Non Oui Non SPARCPDC01 Non Non Non Oui Non Oui SNCERDDC01 Non Non Oui Oui Non Oui SNCERDDC02 Non Non Non Non Oui Non rd.puzzmania .com 16.4. Concevoir des sites Une fois les contrôleurs de domaine définis et placés sur le réseau, vous devez maintenant en créer les sites dans Active Directory. Pour cela, respectez les conseils suivants : j Créez des sites pour tous les emplacements dans lesquels vous prévoyez de placer des contrôleurs de domaine (utilisez les informations récoltées lors de la phase de prévision des emplacements des contrôleurs de domaine). j Créez des sites pour les emplacements qui incluent des serveurs exécutant des applications qui requièrent qu’un site soit créé (par exemple DFS). j Si un site n’est pas requis, ajoutez le sous-réseau associé à un site pour lequel l’emplacement possède la vitesse et la bande passante disponible intersite maximales. 16. La conception de la topologie de sites C’est à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory que vous créerez les sites. Pour plus d’informations sur les opérations pratiques à réaliser à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory, consultez le chapitre L’administration et la gestion des sites dans le volume II de la bible Windows Server 2003. La configuration appliquée à Puzzmania est très simple : les sites Nice, Toulouse, Paris, Londres, Nice R&D sont créés. Même s’il n’y a aucun contrôleur de domaine à Londres, cela ne coûte pas grand-chose d’anticiper l’avenir. 587 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites 16.5. Concevoir les liens de sites Maintenant que les contrôleurs de domaine sont positionnés et que les sites sont créés dans Active Directory, vous allez devoir relier ces derniers avec des liens de sites de manière que lesdits contrôleurs dans chaque site puissent répliquer les modifications d’Active Directory. En vous aidant des informations collectées sur le réseau, notamment de la liste des liens de communication et de la bande passante, "superposez" les sites géographiques, les liens de communication, les sites Active Directory et déduisez-en les sites à relier et les liens à mettre en place. Une fois les liens de sites positionnés, vous devez les pondérer. En effet, d’un point de vue Active Directory, lorsque vous affectez un lien entre deux sites, il est identique à première vue à n’importe quel autre lien. Or, lorsque vous superposez les liens de sites et les liens de communication entre les sites géographiques, vous vous apercevez immédiatement de leurs différences (certains sont à 56 ko et d’autres à 4 Mo par exemple). Il faut en fait tenir compte de la notion de coût dans Active Directory afin de pondérer les liens de sites. Comment déterminer le coût d’un lien de sites ? Il faut savoir que le coût permet de valoriser les connexions peu coûteuses (rapides) par rapport aux connexions plus coûteuses (lentes) dans le but d’encombrer le moins possible les liens réseau lents pendant les requêtes clients ou la réplication d’Active Directory. Par exemple : un contrôleur de domaine d’un site qui est relié à plusieurs autres sites par des liens à débits différents répliquera en priorité les informations vers les contrôleurs de domaine situés sur les sites où le lien de sites est le moins coûteux. Pour savoir comment affecter un coût à un lien de sites par rapport aux caractéristiques du lien de communication, aidez-vous du tableau des valeurs de coût suivant : Tableau 16.3 : Tableau des valeurs de coût en fonction de la bande passante disponible 16. La conception de la topologie de sites Bande passante disponible (Ko/s) 588 Coût 9,6 1042 19,2 798 38,4 644 56 586 64 567 128 486 256 425 512 378 1024 340 2048 309 4096 283 Concevoir les liens de sites Figure 16.17 : Affectation du coût d’un lien de sites à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory Des liens de sites sont donc créés entre les différents sites de l’infrastructure Puzzmania. En correspondance avec le schéma réseau, un coût de 283 est paramétré sur les liens Nice-Paris et Nice-Toulouse. Un coût de 309 est paramétré sur le lien Toulouse-Paris. L’étape logique qui vient après la détermination du coût du lien de sites est la planification des horaires de réplication entre les deux sites reliés. Vous avez la possibilité de déterminer les heures auxquelles la réplication va se dérouler en fonction de la qualité du lien de sites (et par extension, de la qualité du lien de communication). Pour régler ces horaires, utilisez le composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory. 16. La conception de la topologie de sites Figure 16.18 : Réglage des horaires de réplication à l’aide du composant logiciel enfichable Sites et services Active Directory 589 Chapitre 16 La conception de la topologie de sites En fonction des heures travaillées, il est plus judicieux, dans le contexte de Puzzmania, de suspendre la réplication de 7 heures à 12 heures et de 14 heures à 20 heures. Cela permettra de réserver le WAN à d’autres usages. 16.6. Concevoir les ponts de liaison de sites Pour les architectures plus complexes, un pont de liaison de sites connecte deux liens de sites ou plus. Il active la transitivité entre les liens. Chaque lien dans un pont doit avoir un site commun avec un autre lien participant au pont, sans quoi ledit pont ne peut calculer le coût entre les sites dans le lien et les sites dans les autres liens du pont. Par défaut, tous les liens de sites sont transitifs. Le paramètre Relier tous les liens du site est en effet activé par défaut. Créer un pont correspond à désactiver cette option pour certains liens de sites et à activer la transitivité pour les liens de sites que l’on sélectionne. Dans quels cas devez-vous créer un pont ? Pour pallier le fait que le réseau IP n’est pas complètement routé. j Pour contrôler le flux de réplication d’Active Directory, soit parce que la réplication s’effectue au travers d’un pare-feu, soit parce que vous voulez contrôler le basculement de la réplication lors d’une panne d’un contrôleur de domaine. 16. La conception de la topologie de sites j Figure 16.19 : Schéma de pont de liaison de sites 590 En résumé Dans cet exemple, ce pont empêchera la réplication des contrôleurs de domaine des sites A, C et D vers le reste du réseau en cas de panne du contrôleur du site B. L’infrastructure de Puzzmania n’est pas assez complexe pour nécessiter la création de ponts de liaison de sites. 16.7. En résumé Ce chapitre aborde les aspects théoriques de la conception de la topologie de sites. Il présente des définitions, une méthodologie mais également des règles incontournables de bon fonctionnement. Si vous respectez cette méthodologie et ces règles, les utilisateurs seront satisfaits des performances de votre infrastructure, notamment en ce qui concerne la réplication des informations d’annuaire entre les sites distants. Selon votre infrastructure, vous trouverez forcément plusieurs solutions, plusieurs configurations qui répondront correctement à vos besoins en respectant la méthodologie et les règles. D’autres facteurs rentreront alors en ligne de compte, comme la consolidation des serveurs ou la réduction des coûts. En ce sens, il est intéressant de mettre en parallèle les règles de conception et l’étude de cas car, durant la lecture de ce chapitre, vous vous êtes sûrement dit que vous auriez procédé autrement, ou bien que cette solution ne serait pas applicable au projet sur lequel vous travaillez. Mais les administrateurs de Puzzmania ont tranché, ils ont fait des compromis et vous serez amené à en faire de votre côté. 16. La conception de la topologie de sites 591 Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des unités d’organisation 17.1 17.2 17.3 17.4 Planifier la structure administrative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Concevoir une structure d’unités d’organisation – les modèles de structure d’unités d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Implémenter la structure d’unités d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 595 . . . . 598 . . . . 601 . . . . 611 Planifier la structure administrative es unités d’organisation sont les conteneurs (des sortes d’espaces de classement) du service d’annuaire Active Directory que vous utilisez pour placer des utilisateurs, des groupes, des ordinateurs et d’autres unités d’organisation. Du fait de la grande flexibilité dans la création des unités d’organisation et de leur imbrication, ces conteneurs peuvent refléter une structure organisée et, par extension, les structures hiérarchique et logique de votre entreprise. Vous pouvez gérer la configuration et l’utilisation de comptes et de ressources en fonction de votre modèle d’organisation. Vous êtes libre, par exemple, d’utiliser les unités d’organisation pour appliquer automatiquement des stratégies de groupe définissant des paramètres pour les comptes d’ordinateur et d’utilisateur dans Active Directory en accord avec la politique d’entreprise (sécurité, applications, droits). 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO L Le cycle de vie des unités d’organisation inclut quatre phases : j La planification : durant cette phase, vous déterminez quelles unités d’organisation vous allez créer et comment vous en déléguerez le contrôle administratif. j Le déploiement : vous créez la structure d’unités d’organisation en fonction de leur plan. j La maintenance : après avoir créé la structure, vous pouvez renommer, déplacer ou modifier les unités d’organisation créées en fonction des besoins de l’organisation. j La suppression : dans Active Directory, tous les objets, y compris les unités d’organisation, occupent de l’espace sur le contrôleur de domaine qui les héberge. Lorsque des unités d’organisation ne sont plus requises, vous devez les supprimer. 17.1. Planifier la structure administrative Cette section explique comment concevoir la structure administrative de l’infrastructure. Elle montre comment collecter les données nécessaires et fournit des instructions à suivre. En règle générale, la conception de la structure administrative de l’infrastructure est basée sur la structure d’administration du service informatique de l’entreprise. La technologie (les unités d’organisation) se met au service des besoins (le service informatique de l’entreprise qui comprend les hommes et les processus). L’un des points-clés concerne la conception d’une structure d’unités d’organisation. Par exemple, une structure d’unités d’organisation bien conçue permet aux administrateurs de déléguer leur autorité, ce qui allège leur charge de travail par rapport à une administration centralisée. Mais cette délégation n’est possible que si le découpage de l’administration des objets est en adéquation avec les rôles et les responsabilités de la personne à qui l’on délègue cette administration. La collecte des données Vous devez examiner les éléments essentiels de votre structure d’annuaire et de votre service informatique, puis collecter les informations utiles pour concevoir une nouvelle structure administrative. Voici les bonnes questions à vous poser pour y arriver. 595 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des UO Examen de la structure d’annuaire existante Comprendre comment et pourquoi la structure d’annuaire existante a été créée vous aidera à concevoir une structure administrative en adéquation avec vos besoins. Utilisez les données fournies en réponse aux questions suivantes pour votre réflexion. j Quelles sont les raisons qui justifient la structure d’annuaire actuelle ? Par exemple, quels sont les liens avec le découpage en sites physiques ? Avec l’enjeu d’entreprise ? j La structure d’annuaire est-elle évolutive ? j Quelles personnes administrent actuellement la forêt et les domaines ? Leurs rôles doivent-ils être maintenus ? j Qui sont les administrateurs de service actuels ? Le nombre de personnes remplissant ce rôle est-il suffisant ? Les responsabilités de ces personnes doivent-elles rester les mêmes ? Examen des ressources de l’organisation L’identification et la catégorisation des ressources sont un aspect essentiel dans la conception d’une structure administrative. La collecte d’informations sur les ressources vous permet de concevoir une structure englobant tous les types de ressources. Par exemple, vous pouvez créer une unité d’organisation qui contient tous les ordinateurs portables des commerciaux. Prenez en compte les informations suivantes sur les ressources de votre organisation : j Le matériel : identifiez les serveurs, les ordinateurs, les portables, les imprimantes, etc. Veillez à inclure la fonction de chaque équipement, son emplacement physique et la quantité de chaque équipement. Consignez certains détails importants sur les équipements. Pour des imprimantes par exemple, indiquez si elles sont locales ou reliées au réseau. j Les rôles professionnels : consignez tous les rôles professionnels (par exemple, commercial) et décrivez les tâches associées à chacun d’entre eux. Déterminez quels rôles présentent des exigences particulières en matière d’administration. j Les groupes : identifiez tous les groupes et décrivez-les. Examen des ressources administratives Pour créer une structure administrative efficace, vous devez identifier et catégoriser les ressources de votre entreprise selon leur fonction administrative. À partir des informations collectées, déterminez si la structure d’unités organisation est basée sur le rôle professionnel, sur la fonction administrative ou sur les deux. Collectez les informations relatives aux thèmes suivants : 596 Planifier la structure administrative Parmi les rôles suivants, déterminez ceux qui existent actuellement dans votre organisation : j Les administrateurs de rôles : administrateurs du administrateurs des services, administrateurs des données. support technique, j Les administrateurs de groupes fonctionnels : administrateurs de serveurs, d’imprimantes, de bureaux. j Les administrateurs d’emplacements : administrateurs de sites distants. 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Les rôles administratifs Les contraintes pour l’administration Posez-vous les questions suivantes : j Quelles personnes ont besoin de créer, de modifier, de gérer et de supprimer des comptes d’utilisateurs ? j Quelles personnes ont besoin de gérer les ressources de fichiers et de dossiers, y compris les autorisations associées ? j Quelles personnes ont besoin de gérer la stratégie de groupe ? Les modèles administratifs informatiques Un modèle administratif informatique définit les personnes chargées de gérer des ressources informatiques spécifiques dans le réseau d’une entreprise, ainsi que le niveau de contrôle exercé par chaque administrateur. Si vous arrivez à établir un parallèle entre un modèle administratif prédéfini et votre structure administrative lorsque vous concevez une structure d’unités d’organisation, vous êtes sur la bonne voie. Nous allons décrire dans ce qui suit les différents types de modèles administratifs. Le modèle Informatique centralisée Le service informatique de l’entreprise ne fait appel qu’à une seule personne. Elle est responsable de tous les services réseau et informatiques, mais quelques tâches quotidiennes peuvent être déléguées à certains groupes. Le modèle Informatique centralisée avec administration décentralisée Le service informatique utilise une gestion distribuée où le contrôle est réparti entre plusieurs emplacements. Une équipe informatique principale centralisée est responsable de l’administration de l’infrastructure, mais elle délègue des tâches aux administrateurs informatiques situés sur les sites distants, lesquels assurent le support technique à leurs utilisateurs. 597 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des UO Le modèle Informatique décentralisée Ce modèle permet à plusieurs services de l’entreprise de choisir le modèle informatique qui répond le mieux aux besoins de chacun d’entre eux. Il peut se composer de plusieurs groupes d’administrateurs informatiques avec des objectifs et des besoins divers. Pour chaque mise à jour ou installation majeure affectant toute l’entreprise, par exemple la mise en place de la messagerie à l’échelle de l’entreprise, les groupes d’administrateurs informatiques doivent travailler ensemble pour implémenter les modifications. Le modèle Informatique externalisée Les entreprises externalisent tout ou partie de leur service informatique. Ce modèle accroît les risques d’intrusion du fait de droits d’accès incomplètement maîtrisés. Il faut redoubler d’efforts sur la sécurité lors de la mise en place de ce modèle. 17.2. Concevoir une structure d’unités d’organisation – les modèles de structure d’unités d’organisation Après avoir déterminé le meilleur modèle administratif pour votre entreprise, vous devez structurer ce modèle pour qu’il reflète la manière dont l’entreprise gère ses ressources informatiques. Ces ressources comprennent des utilisateurs, des ordinateurs, des groupes, des imprimantes et des fichiers partagés. Cette structure montre comment sont organisés les personnes ou les groupes chargés de gérer des ressources spécifiques. j L’examen de la structure du modèle administratif vous permettra de déterminer comment faire en sorte que la conception des unités d’organisation reflète la structure du service informatique et la structure de gestion des ressources. j Lorsque vous concevez une structure d’unités d’organisation, veillez à ce qu’elle puisse prendre en charge les évolutions et la croissance de l’organisation. Les modifications de l’organisation ne doivent pas affecter la structure d’unités d’organisation. Voici des modèles de structure d’unités d’organisation auxquels peut correspondre votre modèle administratif. Ils vous aideront à concevoir la meilleure structure d’unités d’organisation pour votre entreprise. Détaillons les cinq modèles de structure d’unités d’organisation les plus fréquemment rencontrés. Le modèle basé sur l’emplacement Description Vous pouvez organiser vos unités d’organisation en fonction de leur emplacement aux niveaux supérieurs de l’arborescence si le service informatique de l’entreprise est centralisé et si l’administration du réseau est distribuée géographiquement. 598 Concevoir une structure d’unités d’organisation – les modèles de structure d’unités d’organisation j Résiste aux réorganisations de l’entreprise. j Accepte les fusions et les expansions. Inconvénient j Risque éventuel pour la sécurité : si un emplacement inclut plusieurs divisions ou services, une personne ou un groupe possédant l’autorité administrative sur un domaine ou une unité d’organisation peut également posséder cette autorité sur les domaines ou les unités d’organisation enfants. j Nécessite des administrateurs réseau à chaque emplacement. 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Avantage Le modèle basé sur l’organisation Description Vous pouvez organiser les unités d’organisation des niveaux supérieurs de l’arborescence par département ou par service de l’entreprise (par exemple, le service des ressources humaines) pour que chaque service ait son propre groupe informatique. Avantage j Conserve l’autonomie des services de l’entreprise. j Accepte les fusions, les acquisitions et les expansions de l’entreprise. Inconvénient j Impact possible sur la réplication d’Active Directory. j Ne résiste pas aux réorganisations de l’entreprise. Le modèle basé sur la fonction Description Vous pouvez organiser les unités d’organisation des niveaux supérieurs de l’arborescence par fonction, si le service informatique est décentralisé mais s’il base ses modèles administratifs sur les fonctions professionnelles au sein de l’entreprise. Ce modèle est idéal pour les petites entreprises où les responsabilités professionnelles couvrent plusieurs domaines de compétence de l’entreprise. 599 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Chapitre 17 La conception et l’implémentation de la structure des UO Du fait de la spécificité du domaine rd.puzzmania.com, ce modèle basé sur la fonction, dans ce cas la recherche et le développement, est le mieux adapté aux contraintes. Avantage j Insensible aux réorganisations de l’entreprise. Inconvénient j Impact possible sur la réplication d’Active Directory. j Il peut être nécessaire de créer des couches supplémentaires dans la hiérarchie des unités d’organisation pour prendre en charge l’administration des utilisateurs, des imprimantes, des serveurs et des partages réseau. Le modèle hybride basé sur l’emplacement, puis sur l’organisation Description Vous pouvez organiser les unités d’organisation situées aux niveaux supérieurs de la hiérarchie selon leur emplacement, puis organiser les unités d’organisation situées plus bas dans la hiérarchie selon l’organisation. En ce qui concerne Puzzmania, ce modèle est appliqué pour le domaine corp .puzzmania.com, qui contient le plus grand nombre d’objets utilisateurs et ordinateurs. En effet, comme le domaine est éclaté sur trois sites géographiques qui ont des rôles particuliers, ce modèle hybride est le plus adapté. Avantage j Permet d’envisager la croissance des services de l’entreprise. j Permet de définir des limites de sécurité distinctes en fonction des sites. Inconvénient 600 j Nécessite une nouvelle conception si le service informatique se retrouve décentralisé. j Nécessite une coopération entre les administrateurs informatiques si ces derniers sont situés au même emplacement, mais appartiennent à des départements différents. Implémenter la structure d’unités d’organisation Description Vous pouvez organiser les unités d’organisation situées aux niveaux supérieurs de la hiérarchie selon l’organisation, puis organiser les unités d’organisation situées plus bas dans la hiérarchie selon leur emplacement. 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO Le modèle hybride basé sur l’organisation, puis sur l’emplacement Avantage j Permet une sécurité robuste entre les services de l’entreprise, tout en autorisant la délégation d’administration basée sur l’emplacement physique. Inconvénient j Ne résiste pas aux réorganisations de l’entreprise. 17.3. Implémenter la structure d’unités d’organisation Une fois la conception réalisée, vous êtes prêt à implémenter votre hiérarchie d’unités d’organisation. Les outils de création Windows Server 2003 fournit plusieurs composants logiciels enfichables et outils en ligne de commandes qui permettent, entre autres, de créer des unités d’organisation. Vous pouvez également utiliser des outils en ligne de commandes afin d’exécuter des scripts pour gérer des unités d’organisation. Voici quelques outils (composants logiciels enfichables et outils en ligne de commandes) qui vous permettront de créer et de gérer des unités d’organisation : j Utilisateurs et ordinateurs Active Directory : ce composant logiciel enfichable permet de créer, de modifier et de supprimer des unités d’organisation. Utilisez-le lorsque vous n’avez que quelques unités d’organisation à gérer, ou pour des opérations de base. j Outils de service d’annuaire : cet ensemble d’outils en ligne de commandes, parmi lesquels Dsadd, Dsmod et Dsrm, permet de gérer des objets et d’effectuer des requêtes d’informations dans Active Directory. j Ldifde (Lightweight Directory Access Protocol Data Interchange Format Directory Exchange) : cet outil en ligne de commandes permet de créer des unités d’organisation et d’autres objets Active Directory. Ldifde utilise un fichier d’entrée contenant des informations sur les objets à ajouter, à modifier ou à supprimer. 601 Chapitre 17 17. La conception et l’implémentation de la structure des UO j La conception et l’implémentation de la structure des UO Environnement d’exécution de scripts Windows : vous pouvez créer des unités d’organisation à l’aide d’applications Windows ou à l’aide de scripts Windows avec les composants fournis par les interfaces ADSI (Active Directory Service Interfaces). Le composant logiciel enfichable Utilisateurs et ordinateurs Active Directory Cet outil permet de gérer les unités d’organisation de façon la plus intuitive et natu
© Copyright 2024 Paperzz