Elections aux Commissions Administratives Paritaires Nationales ET AU COMITE CONSULTATIF NATIONAL des Directeurs d’Hôpital du 4 décembre 2014 Avec le CH-FO, choisissez la garantie d’être toujours défendus ! Choisissez la défense de votre métier et du Service Public Hospitalier ! Avec le CH-FO, choisissez la garantie d’être toujours défendus ! En venant solliciter votre suffrage aux élections professionnelles des Directeurs d’Hôpital, nous prenons l’engagement de faire entendre votre voix et de défendre vos intérêts, d’être disponible et à votre écoute, de dire ce que l’on fera et de faire ce que l’on dira. En même temps, vous pouvez être sûr(e) que nous ne transigerons pas sur les valeurs du Service Public, de solidarité, de respect, de dignité et d’humanisme. Nous défendrons vos intérêts d’une manière fraternelle, dynamique, en restant toujours mobilisés et combatifs. Edito de Christian Gatard, SG Avec le CH-FO, choisissez la défense de votre métier et du Service Public Hospitalier ! Cher (ère) Collègue Il n’y a pas si longtemps, notre système hospitalier était une référence où se conjuguaient l’excellence et l’égalité des chances. Ces principaux atouts n’ont pas disparu mais sont progressivement relégués au niveau de l’« accessoire ». Pourquoi ? La première réponse est générale : le Service public Hospitalier a cédé la place à une logique financière et comptable à court terme qui domine tout. Cette logique est une fabrique d’inégalités, d’injustice et de colère. Qu’explique-t-on aux salariés de l’hôpital ? Qu’ils constituent une charge et non une richesse. Que la nouvelle règle s’écrit : « tous concurrents et que le moins cher gagne ». Cette logique est l’aboutissement d’un long travail dont certains effets se manifestent dès les années 1980 avec le discours sur « l’hôpital entreprise » auquel ont pris part certaines organisations syndicales. Une de leurs premières idées fut de transformer l’hôpital en établissement public industriel et commercial. Leur discours s’est développé autour de l’idée de modernité expliquant que les problèmes de l’hôpital étaient de moins en moins politiques, de plus en plus techniques. Une vision d’ensemble de la politique hospitalière, soi-disant moderniste mais plutôt hyper techniciste, s’est ainsi développée. L’un des ses résultats est d’avoir réussi à faire passer les progressistes pour des conservateurs, la critique pour de l’immobilisme, et surtout la logique financière comme l’horizon indépassable du système hospitalier. Avec le plan hôpital 2007, l’inspiration libérale de cette idéologie est apparue plus ouvertement. Le secteur privé lucratif a été le grand bénéficiaire du volet investissement du plan hôpital 2007. Pour la première fois, l’argent public a été distribué aux cliniques sous forme de subventions considérables. Aucune contrepartie n’a été exigée. Aucun cahier des charges d’obligations de service public. Aucune obligation en matière de permanence des soins. Cette évolution s’est s’accélérée avec la loi HPST qui dans son article 1 a supprimé le SPH, avec l’assentiment de certaines organisations syndicales. Aujourd’hui, le résultat est que vous êtes, comme chef ou directeur(trice) adjoint(e), le témoin, en première ligne, des difficultés graves que traverse notre système hospitalier, dans ses valeurs, ses métiers, son financement et sa gouvernance. Vous avez le sentiment de ne pas toujours être soutenu(e), d’être entravé(e) plutôt qu’aidé(e), et de n’avoir ni le sens ni les moyens de l’action qu’on vous demande de conduire. Le CH-FO qui s’est toujours opposé à la logique de l’hôpital entreprise, qui a toujours défendu le SPH, vous adresse ainsi ses propositions alternatives pour votre métier, l’hôpital, le Service Public. En votant pour notre liste, vous vous exprimerez sur des valeurs, des orientations concrètes, de réelles perspectives à construire ensemble. Ce projet novateur sera un signal fort à l’intention des pouvoirs publics. Avec le CH-FO, choisissez un syndicalisme revendicatif et combatif ... Voter est un droit, un devoir aussi, ne vous abstenez pas ! Choisissez un syndicalisme responsable, libre et indépendant ! Votez CH-FO ! page 2 LES CANDIDATS DU CH-FO Elections aux Commissions Administratives Nationales Paritaires des Directeurs d’Hôpital du 4 décembre 2014 Hors classe Florence BILLAULT, Nathalie ROBIN SANCHEZ, Christian CATALDO, Brigitte COURTOIS, Philippe PERIDONT, Dominique de WILDE, Didier HOELTGEN, Directrice Adjointe CH Rambouillet Directrice Détachée EHESP Directeur CH Mont-de-Marsan Directrice Adjointe CHU Caen Directeur CH Bagnols-sur-Cèze Directrice GHU AP-HP Directeur Directrice Adjointe CH Villeneuve Saint-Georges CHU Tours Caroline LEFRANC, Thierry LUGBULL, Anabelle DELPUECH, Jean-Pierre BERNARD, Patrick PENVEN, Directeur CH Saint-Lô et Coutances Directrice Adjointe CH Salon de Provence Directeur CH Valence Directeur délégué CH Ravenel (Mirecourt) Classe normale Hadrien SCHEIBERT, Mylène FERNANDEZ, Florence BAGUET, Guillaume LE FOULON, Cécilia BOISSERIE, Jean-François DESJOURS, Sylvie LARIVEN, Clotilde COUSIN, Directeur Adjoint AP-HP Directrice Adjointe CH Draguignan Directrice Adjointe AP-HP Directeur Adjoint CH du Sud de l’Oise (Creil) Directrice Adjointe CH Paul Guiraud Directeur Adjoint CH Saint-Cyr-au-Mondor Directrice Adjointe CH Mantes-la-Jolie Directrice Adjointe CH Laval Elections au Comité Consultatif National des Directeurs d’Hôpital du 4 décembre 2014 Christian GATARD, Hélène THALMANN, Richard DALMASSO, Elsa LIVONNET, Yves BUZENS, Dominique OSU, Jean-Pierre CAZENAVE, Valérie GAILLARD, Secrétaire Général CH-FO Déléguée Nationale CH-FO Directeur CH Gap Directrice Adjointe CHU Poitiers Directeur CHS Auxerre Directrice Adjointe CHU Tours Directeur CH Dax Edmond MACKOWIAK, Karine HAMELA, Pascal MARIOTTI, Lionel CARRE, Dominique COLAS, Véronique DESJARDINS, Jean-Dominique MARQUIER, Christine GIRIER DIEBOLT, Directeur CH Lens Directrice Adjointe CH Narbonne Directeur CHS Saint-Egrève Directeur Adjoint EPSM Saint-Venant Directeur CH Lamballe et Groupe gériatrique Penthièvre Directrice CH Versailles Frédéric BONNET, Valérie BRUNIER, François CUESTA, Amina MOUSSA, Directeur CH Rodez Directrice Adjointe CH Bagnols-sur-Cèze Directeur Adjoint EPSM de La Réunion Directrice Adjointe CHU Angers Directeur CH Montceau-les-Mines Directrice Adjointe Mantes-la-Jolie Directrice CH Saint-Gaudens page 3 Dossier formation/démographie Les engagements du CH-FO Contribuer à une réforme de la formation des Elèves Directeurs • Garantir une formation plus adaptée aux exigences professionnelles sur une durée de 24 mois, • Revenir à l’esprit de « l’assistanat de direction » et du « compagnonnage », intégrant l’accompagnement et le soutien par la profession, • Renforcer le statut de grande école d’application professionnelle et la recherche en matière de management public ; remettre ces priorités au cœur du projet pédagogique de l’EHESP. Obtenir enfin une réelle gestion prévisionnelle des emplois et des compétences • Prévoir un nombre de postes aux concours correspondant aux besoins des organigrammes de direction, • Compenser les départs en retraite par un nombre suffisant de postes aux concours, • Anticiper la détermination des postes mis aux concours au moins 3 ans à l’avance, dans le cadre d’une prévision pluriannuelle. Formation initiale et continue des directeurs : Propositions du CH-FO Les travaux sur le Contrat d’Objectifs Pluriannuels 2014/2017 de l’EHESP auxquels le CH-FO a été associé ont permis à nos représentants –tant au Conseil des Formations qu’en Conseil d’Administration- de faire valoir des constats mais aussi des propositions, réfléchies avec les élèves. Le CH-FO est favorable à une refonte des maquettes de formation pour les élèves fonctionnaires. Le CH-FO a d’ailleurs voté positivement la proposition de refonte de la maquette de la scolarité des EDH intégrant notamment le raccourcissement de la scolarité à 2 ans, sous réserve d’être étroitement associé à son évolution. Le CH-FO soutient également l’idée de développement du coaching pendant et après la formation, préventif plutôt que post-traumatique. Répétons-le : le compagnonnage et le tutorat ne sont pas des concepts ringards, notamment lors de la « césure » entre période de formation et prise du 1er poste ! ’investissement de l’EHESP doit être renforcé dans les choix L des terrains de stage (attention à la désertification dans certains établissements pouvant conduire à un encadrement moins attentif de l’EDH) et dans le suivi desdits stages. Le CH-FO plaide enfin pour que la formation tant initiale que continue soit, au-delà d’un droit, reconnue comme une impérieuse nécessité. t ce afin de permettre le pilotage des transformations attenE dues dans le champ sanitaire, médico-social et social, a détérioration actuelle des conditions d’exercice des L équipes de direction pourraient à très court terme avoir des impacts délétères tant sur la formation initiale que continue, ur la formation initiale, les intérims et Directions Communes S ne favorisent pas la stabilité et la disponibilité des équipes pour assurer un encadrement des plus jeunes collègues, Mais le CH-FO déplore vivement l’absence de lisibilité sur le nombre d’élèves à former sur la durée du COP malgré ses demandes réitérées en ce sens. Le nombre n’aurait-il donc aucun impact sur les modalités pédagogiques envisagées ? Sur la recherche et le suivi des stages ? es burn-out récurrents et la dégradation forte de la notion L d’équipe ne militent pas en faveur d’une présentation attractive et positive du métier exercé, Le CH-FO défend les priorités suivantes : e CH-FO propose donc un suivi de la formation continue L des directeurs au niveau national géré par le CNG dans le cadre d’une certaine mutualisation des fonds ; cela permettrait de favoriser l’exercice d’un véritable droit à la FTLV des directeurs. a nécessité d’adaptation des enseignements à l’évoluL tion des politiques publiques et du contexte, e besoin de mettre en œuvre à l’Ecole tout ce qui peut L contribuer à développer les compétences en matière de management, ’attachement fort au compagnonnage qui, loin d’être un L concept ringard, suppose le transfert de savoirs, savoir-faire et savoir-être par ceux qui les ont éprouvés en situation d’enseignement mais aussi en situation professionnelle, e rééquilibrage entre enseignants universitaires et inL tervenants professionnels, ce qui n’exclut pas de renforcer la mission de recherche en management peu ou pas développée, alors même que le service public hospitalier constitue un terrain de recherche extraordinaire et peu exploité. page 4 ur la formation continue, le CH-FO souligne les difficultés S croissantes des collègues à suivre régulièrement des sessions de formation Le CH-FO demande un nombre de postes aux concours correspondant aux besoins des établissements et des organigrammes de direction La réponse donnée en septembre 2014 par le ministère est malheureusement de l’ordre du cosmétique. En effet, une augmentation de 10 places pour les DH et 5 places pour les D3S et les DS est annoncée et ce uniquement pour l’année 2015 ! La « prudence » semble être à l’origine de la proposition ministérielle, dans l’attente d’une appréciation plus fine de l’impact des recompositions territoriales. Il n’empêche que pour la huitième année consécutive les recrutements ne compenseront pas les départs naturels. A force d’érosion et sur les dernières années, ce ne sont pas moins de 500 postes de DH en établissements, et 100 postes de D3S et DS qui de fait ont disparu. Le CH-FO a dénoncé les impacts délétères sur les équipes de direction, les conséquences sur la gestion des établissements et la baisse d’attractivité des métiers plus particulièrement chez les D3S et les DS ! A l’heure où les pouvoirs publics nous donnent des leçons sur l’absolue nécessité de mieux prendre en compte et développer un dialogue social rénové et de proximité, tout porte à croire que les directeurs devront se faire à l’évidence d’un dialogue…de sourds ! dernières années (166 DC recensées pour celles assurées par les DH), es conditions de travail de plus en plus dégradées des D équipes de direction, avec le constat objectif et quotidien de multiplication des situations de risques psycho sociaux et de burn-out, es solutions palliatives générant des effets pervers : faible D attractivité du corps des AAH entrainant le recours à des contractuels insuffisamment formés, étachements de D3S dans le cadre de la loi/mobilité sur des D postes de DH mais aggravant la pénurie de D3S dans certaines régions, et la vacance prolongée de plus en plus fréquente de directions de nombreux établissements médico-sociaux faute de candidatures, auvaise anticipation des mutations des corps à moyen et M long terme dans un contexte de redéfinition de l’offre de soins dans les territoires. Le CH-FO propose une méthodologie pragmatique permettant de définir les évolutions pluriannuelles d’élèves fonctionnaires à former dans les différentes filières. Plusieurs décisions sont ainsi à prendre au plus vite : a publication dès aujourd’hui d’un nombre de postes aux L concours à mieux corréler aux sorties du corps (départs en retraite mais aussi évolution très importante en tendanciel des détachements entrants et sortants) de sorte de ne pas poursuivre l’érosion des 7 dernières années, a consultation préalable des 3 Comités Consultatifs NatioL naux des DH, DS3 et DS sur les places ouvertes aux concours de l’EHESP pour les 3 prochaines années, e recentrage de l’EHESP sur ses missions premières que sont L la formation des élèves et plus largement des dirigeants et cadres supérieurs de la santé publique ; et l’inscription du management comme un axe prioritaire d’enseignement et de recherche à l’EHESP. Les revendications du CH-FO : uverture significativement accrue des postes mis au O concours d’entrée à l’EHESP, valuation des postes à mettre aux concours sur la base E des organigrammes des équipes de direction et des référentiels métiers, révision pluriannuelle par le CNG pour chaque filière, P des postes à mettre au concours, onsultation préalable des 3 Comités Consultatifs NaC tionaux des DH, DS3 et DS sur les places aux concours de l’EHESP pour les 3 prochaines années. Le CH-FO déplore l’absence de gestion prévisionnelle des métiers et des compétences opérationnelles Cette absence a plusieurs conséquences négatives : De nombreux postes de directeurs vacants dans les 3 filières, e nombreux départs à la retraite non remplacés, n’assurant D pas le renouvellement générationnel, La baisse des effectifs de DH résulte d’un protocole d’accord signé par les OS en 2004 à l’exception du CH-FO ! Contrairement aux autres Organisations Syndicales, le CH-FO n’a pas signé le protocole d’accord de 2004 qui conditionnait des évolutions statutaires qui se sont vite avérées insuffisantes contre une diminution très sensible des effectifs de cadres de direction. Et comme par hasard, les travaux du groupe de travail « démographie » qui auraient pu objectiver cette tendance n’ont toujours pas eu lieu. Le CH-FO n’a jamais cautionné et ne cautionnera pas une baisse des effectifs à l’aune des recompositions sans aucune visibilité sur leurs impacts. es données du CNG attestant d’une fonte très significative D des effectifs de DS et de DH sur la période 2007/2013 ainsi que d’une diminution importante du nombre de chefferies d’établissement (tant pour les DH que pour les D3S) dues notamment à la mise en œuvre de nombreuses directions communes sur ces page 5 Dossier qualité de vie au travail/conditions de travail/risques psycho-sociaux Le programme du CH-FO : mobilisation totale pour les Directeurs d’Hôpital ! Dans un contexte de relations de plus en plus dures, les Directeurs peuvent se trouver maltraités dans l’exercice de leurs fonctions et subir des attaques ad hominem. La défense des Directeurs d’Hôpital sera donc notre priorité absolue : elle sera le socle, la pierre angulaire de toute notre action. C’est pourquoi, nous voulons : Etre à votre écoute pour vous défendre durant votre carrière • Vous consulter avant les CAPN (pour vos dossiers de mobilité, détachement, avancement...), et les comités de sélection (vos demandes d’agrément aux emplois fonctionnels et d’inscription sur les «short list» des postes de chefs), • Vous informer en toute transparence des résultats des CAPN, • Vous diffuser tous les ans un compte rendu de notre activité d’élus CH-FO en CAPN. Etre à vos côtés pour vous défendre dans vos recours • Obtenir un véritable «droit au recours» (révision d’appréciations, de PFR...) avec un calendrier précis et un délai maximum de réponse obligatoire de la CAPN, • Obtenir un barème national d’évolution équitable et attractif de la part R de la PFR, et faire évoluer le dispositif d’indemnisation des intérims, • Vous faire bénéficier de l’assistance juridique du syndicat et de notre avocat spécialisé, • Intervenir de manière préventive, en cas de conflit, auprès des acteurs concernés, nationaux, régionaux et locaux ; proposer des médiations et des alternatives, suggérer des solutions aux problèmes. Assurer une veille constante pour vous défendre dans les situations difficiles • Intervenir le plus en amont possible pour prévenir tensions extrêmes et situations de blocage, • Mettre fin au déni des situations d’abus de pouvoir et de harcèlements de toute forme, • Objectiver et dénoncer les dégradations des conditions de travail des Directeurs, • Utiliser, en cas de besoin, la mobilisation intersyndicale et les médias, les pétitions électroniques, pour obtenir le respect des Directeurs et des règles, • Obtenir la création, au CNG, d’un Comité National des Conditions de Travail, espace d’observations et de propositions pour mieux prévenir et prendre en charge les risques croissants liés à l’exercice professionnel, avec la création d’un droit d’alerte et la mise en œuvre d’une réelle protection fonctionnelle pour les DH, • Limiter le plus possible les recherches d’affectation pour que les transitions -lorsqu’elles sont nécessaires- soient réellement anticipées et accompagnées. • Rendre effectif le droit à la FTLV des Directeurs -pour tous et partout- et mettre cet objectif au cœur du plan stratégique du CNG, • Mieux prévenir et prendre en charge par le CNG la question des risques psycho sociaux chez les directeurs, les problématiques de fin de carrière... Les risques psycho sociaux des directeurs Interview de Christian Gatard, Secrétaire Général du CH-FO Comment sont perçus les risques psycho-sociaux par vos adhérents ? CG : Nous recevons de plus en plus d’appels de directeurs à la limite de l’épuisement professionnel ; cette fragilité de nombreux collègues est extrêmement préoccupante ; beaucoup se sentent seuls, livrés à eux-mêmes, non reconnus et non soutenus. Nous avons alerté à plusieurs reprises le ministère de cette situation sur laquelle il devrait être très vigilant. Plusieurs dimensions de risques sont régulièrement évoquées : le manque de marge de manœuvre financière et budgétaire, la mauvaise qualité des rapports sociaux et des relations de travail à l’intérieur de l’établissement et avec l’ARS, les conflits de valeur souvent liés aux injonctions paradoxales, l’insécurité du poste particulièrement pour les chefs d’établissement, les exigences et l’intensité du travail ainsi que les exigences émotionnelles notamment chez les jeunes directeurs. page 6 En tant que permanent syndical, vous êtes à l’écoute des collègues, du terrain et de ses souffrances : êtesvous beaucoup sollicités ? La gravité et l’ampleur de ce phénomène évoluent-elles selon vous ? CG : Nous sommes de plus en plus sollicités par les directeurs, chefs et adjoints, DH, D3S et DS mais également par les cadres administratifs, soignants et techniques. Ce qui est préoccupant, c’est ce constat d’une plus grande fragilité de beaucoup de directeurs «aguerris», en particulier des chefs d’établissement, solides, aux compétences fortes, reconnues et incontestées, qui nous appellent aujourd’hui. Il s’agit d’un phénomène nouveau. Ce sont des collègues souvent très investis dans la gestion de la détresse des équipes et des tensions liés au travail dans leur établissement, qui éprouvent eux-mêmes ainsi que leurs propres équipes des formes d’épuisement très inquiétantes. Cela concerne toutes les catégories d’établissements des plus importants aux plus petits, y compris les gros hôpitaux de type CHU, certains établissements de psychiatrie ainsi que des hôpitaux confrontés à des plans de retour à l’équilibre dans diverses régions. De quelles difficultés les DH se font-ils l’écho ? CG : Les difficultés budgétaires sont toujours mises en avant ; pour nos collègues, la logique financière domine tout, lamine tout. Les régulations comptables faites par l’Etat et les ARS sont à courte vue, les collègues se plaignent du manque total de visibilité financière. Ils ont aussi l’impression de subir des réformes ou des projets de réforme qui se succèdent toujours à un rythme effréné et dont rien ne sort véritablement qui soit de nature à améliorer leurs conditions d’exercice. Beaucoup de collègues se sentent seuls, livrés à eux-mêmes, sans boussole et sans cap donné par l’Etat concernant la politique hospitalière, et surtout sans soutien de la part des ARS et des administrations centrales. Du coup, ils ont le sentiment d’être des boucs émissaires. Quel soutien apportez-vous et quels dispositifs ou types d’accompagnement devraient être développés pour le consolider ? que faire à votre avis pour éviter autant que possible à l’avenir de telles situations ? CG : Nous sommes vigilants par rapport à ces situations de fragilité qui se développent et nous soutenons nos adhérents. Nous signalons les problèmes et nous alertons régulièrement les pouvoirs publics, CNG, DGOS, ARS, Cabinet de la ministre de la santé. Nous avons un service juridique avec un conseil pour les difficultés -et elles sont fréquentes- qui nécessitent des recours particuliers. [...] Le sujet d’un CHSCT pour les directeurs est crucial au niveau du CNG pour prendre en compte les RPS. [...] Par ailleurs, une compétence devrait être dévolue au CNG en matière de formation continue des directeurs [...] Le CNG devrait aussi développer sa compétence en matière de bourse de d’emploi et aller beaucoup plus loin pour faciliter la mobilité des directeurs vers les 2 autres fonctions publiques, l’Etat et la Territoriale [...] Egalité professionnelle femmes/hommes : Le CH-FO s’engage Encourager l’accès des femmes aux postes à responsabilité : L’égalité des femmes et des hommes est un droit fondamental pour toutes et tous, et constitue une valeur capitale pour la démocratie. Afin d’être pleinement accompli, ce droit ne doit pas être seulement reconnu légalement mais il doit être effectivement exercé et concerner tous les aspects de la vie. Le CH-FO propose les orientations suivantes : L’article 56 de la loi du 12 mars 2012 prévoit que chaque année, les nominations dans les emplois supérieurs et emplois de direction devront concerner au moins 40% de personnes de chaque sexe à partir de 2018 avec une montée en charge progressive dès 2013 (20%). Le CH-FO constate la faible présence des femmes sur les plus hauts postes de responsabilité hospitalière : début 2012, 29 femmes nommées sur un emploi fonctionnel sur un total de 172 ; 17% de femmes chefs d’établissement hospitaliers alors qu’elles sont 39% au sein du corps de DH. Afin de développer une meilleure connaissance des mécanismes de reproduction des inégalités, le CH-FO vous informera des données annuelles relatives au processus de sélection des chefs d’établissement/emplois fonctionnels : % femmes candidates/ retenues sur les shorts lists et % femmes nommées chefs et emplois fonctionnels. Développer les actions de sensibilisation et de formation : La lutte contre les stéréotypes et les discriminations passe par des actions de sensibilisation et de formation. Dans le cadre de sa participation aux instances de l’EHESP, le CH-FO incitera l’école à prendre toute sa place dans ce dispositif : formation initiale des élèves fonctionnaires ; formation continue des personnels de direction, mais aussi des chefs de pôle et des cadres hospitaliers ; développement d’actions envers de nouveaux publics et notamment les élus. Faciliter une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle : Cet axe de travail est lié aux conditions de vie au travail qui se sont progressivement détériorées du fait de la diminution des effectifs, la montée en charge des emplois fonctionnels avec durée d’exercice limitée à 4 ans renouvelable une fois, des organisations de travail peu formalisées et encadrées. A cet égard, des mesures de « bon sens » permettraient sûrement de faciliter l’accès des mères et …des pères à l’EHESP : pourquoi- alors même que la scolarité va être ramenée à 2 ans - ne pas faire coïncider l’entrée et la sortie de formation avec les années scolaires. page 7 Dossier évaluation / PFR Evaluation et PFR : Le CH-FO réclame une gestion maîtrisée et coordonnée du dispositif d’évaluation des directeurs N’hésitez pas à nous faire part des « pratiques » en vigueur au sein de vos régions et/ou établissements et à nous adresser vos demandes de révisions d’attribution de la part Résultat. L’équipe du CH-FO se tient à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches. N’hésitez pas à prendre contact soit par mail (ch-fo@wanadoo. fr), soit par téléphone au 01 47 07 22 34. Défendez vous avec le CH-FO ! Le CH-FO revendique une plus grande visibilité du système. Le CH-FO demande un bilan exhaustif de chaque campagne d’évaluation avant que ne soit amorcée la suivante, notamment les résultats par corps de la campagne 2013. Le CH-FO rappelle la nécessité de formation des évaluateurs, d’autant plus lorsque les « errements » sont repérables et se reproduisent. Alors que s’achève la campagne d’évaluation 2014, de nombreux collègues directeurs d’hôpital s’inquiètent de voir reconduire les mêmes dérives depuis 3 ans. Le CHFO constate que les mêmes dysfonctionnements se répètent : onfusion de l’évaluation du directeur avec celle de la C situation financière de l’établissement, oursuite, voire accentuation des inégalités entre réP gions et entre établissements faute de règles d’harmonisation nationale, bsence de bilan de la campagne d’évaluation 2013, A pourtant demandé de façon réitérée par le CH-FO au sein des instances nationales. Le CH-FO encourage les collègues à se référer au bilan de la PFR au titre de l’année 2012. n l’absence de tout indicateur pour 2013 et malgré E le signalement de nombreuses injustices, les recours ont jusque-là été très peu nombreux et n’ont pas permis une régulation du dispositif. Le CH-FO refuse qu’en l’absence de barème, tout soit possible à l’aune de la subjectivité régionale ou locale. I l est urgent que les inégalités les plus criantes puissent être corrigées, grâce à une amélioration rapide du dispositif et aux recours des collègues concernés. Le CHFO vous invite à vous reporter à la newsletter « Bilan 2012 de la PFR des directeurs d’hôpital. Analyse et Propositions du CHFO » (en accès sur notre site internet) afin de vous permettre d’apprécier votre situation personnelle. page 8 La PFR : le CH-FO revendique un barème national d’évolution équitable et attractif de la part R de la PFR Le CH-FO a réitéré en de nombreuses occasions, et encore lors des dernières CAPN, sa demande d’un bilan annuel précis du dispositif. L’absence de cadrage national alimente des interprétations plus que douteuses quant aux modalités d’évolution d’une année sur l’autre des parts R. Certains DG d’ARS prétendent encore que leur évolution doit être corrélée à la situation budgétaire de l’établissement... D’autres évoquent le devoir d’exemplarité en matière de rigueur financière des directeurs vis-à vis de leur établissement... Le CH-FO refuse qu’en l’absence de barème, considéré jusqu’alors comme entrave possible à la juste et libre reconnaissance de la performance individuelle, tout soit permis à l’aune de la subjectivité régionale ou locale… Ainsi certaines ARS considèrent que l’évolution normale de la part R, lorsque les objectifs négociés sont atteints, doit être maintenue à son niveau antérieur pendant que d’autres « attribuent » des évolutions de l’ordre de +0,2 à +0,6 dans la même situation, Le CH-FO dénonce ces situations d’individualisation de l’évaluation poussée à l’extrême, sources d’iniquité flagrante dans l’espace et dans le temps. Le bilan de la PFR 2012 objective les problèmes soulevés par le CH-FO Notamment une grande disparité entre évaluateurs, entre ARS, entre ceux qui ont compris et porté la mise en œuvre de la PFR et ceux qui n’y ont vu qu’une difficulté financière et réglementaire supplémentaire. Résumé du bilan : > Un taux de retour des évaluations faible joints connaît une évolution de PR inférieure à 0,5. Sur les 2685 évaluations attendues en 2012, 2365 retours ont été enregistrées, soit un taux de retour d’évaluation des DH de 88%. Seules 3 régions ont retourné à plus de 90% leurs évaluations intégralement complétées. Il s’agit de la Basse-Normandie, de la Haute-Normandie et de la région Poitou-Charentes. Le taux de retour des évaluations des chefs d’établissements par les DG d’ARS est inférieur à celui des directeurs adjoints par les chefs d’établissement (75,9%, contre 80%). Rappelons que fin mars 2013, le CNG n’avait reçu que 2147 évaluations de DH, soit 68%. > Un nombre de recours faible > Des écarts d’évolution de la part Résultat entre chefs d’établissement et directeurs adjoints L’analyse porte sur un ensemble de 2127 directeurs, dont 396 directeurs chefs d’établissement et 1731 directeurs adjoints. La progression 2011-2012 est plus forte en moyenne pour les DA que pour les chefs. Elle est en moyenne de 0,5 pour les chefs, tandis qu’elle est de 0,6 pour les DA. Un cinquième des DA a une évolution de PR de 1, contre 7,1% pour les chefs d’établissement. La part des DA ayant une évolution de PR comprise entre 0,5 et 1 (76%) est supérieure à celle des chefs d’établissement (53,8%). Pour les DA, 91,7% ont une augmentation de PR d’au moins 0,5, contre 84,7% pour les chefs. > De forts écarts d’évolution de la part R entre les régions 82,5% des chefs d’établissement bénéficient d’une PR 2012 comprise entre 3 et 4,99 ; 14,1% ont une PR 2012 inférieure à 3. Mais cette part varie fortement selon les régions. Alors que 50% des chefs d’établissement de la région Lorraine, 30% de la région Franche-Comté et 29,3% de la région Ile-de-France ont une PR inférieure à 3, ils sont 4,9% en région Rhône-Alpes. La moyenne de la PR 2012 s’établit à 3,7. 11 régions se distinguent avec un niveau plus élevé allant jusqu’à 4,3, tandis que 7 régions se situent en dessous. Un tiers des chefs d’établissement de la région Centre a un coefficient d’évolution de PR de 1 ; près d’un cinquième des chefs de la région Nord-Pas-deCalais enregistre une absence d’évolution (cette région connaît l’évolution la plus faible avec une moyenne de +0,2). Au total 31 recours de DH sur les évaluations et la PFR étaient enregistrés au CNG fin mars 2013. Le nombre reste peu élevé du fait de l’absence de repères... > La mise « en voie d’extinction » de la PFR... La DGOS nous a confirmé ce projet pour les 3 fonctions publiques. La PFR devrait à terme être remplacée par une « indemnité de fonction, d’expertise et d’engagement professionnel » (IFEEP), qui sera d’abord appliquée à la catégorie C, puis à la B et à la A. Aucune précision sur le contenant et le contenu de ce nouveau régime. > Une revendication du CH-FO : évaluer des évaluateurs, en particulier les DG d’ARS... Les DG d’ARS sont encore trop nombreux à n’accorder au management des directeurs qu’une place assez modeste quand ils ne font pas l’impasse complète sur ce sujet. Les entretiens annuels portent généralement sur les résultats financiers et beaucoup plus rarement sur la manière dont le directeur fait vivre le collectif dont il a la responsabilité. Le CH-FO revendique de prendre véritablement en compte le management des directeurs dans l’évaluation. Pour cela nous proposons une démarche consistant, à partir de référentiels de valeurs et de compétences, à identifier les dimensions du management sur lesquelles le directeur et son équipe ont besoin de progresser. L’évaluation des évaluateurs doit s’effectuer par le CNG en lien avec les représentants des corps de direction, au travers des instances prévues pour cela, notamment les comités consultatifs nationaux des DH et D3S. Hormis dans les régions Auvergne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine, la majorité des directeurs adjoints ont une PR 2012 comprise entre 3,0 et 3,99 (64,8%). A l’exception des DA de 6 régions, dont la Franche-Comté (PR moyenne de 2,6), l’ensemble des DA des autres régions ont une PR proche de la moyenne nationale de 3,1 et 7 régions se situent au-dessus allant jusqu’à 3,4 (DOM et TOM). 10 régions enregistrent une progression de la PR 2012 supérieure à la moyenne (0,6). A l’inverse, 2 régions se distinguent plus particulièrement. Il s’agit de la région Franche-Comté (72,7%) et de la région Poitou-Charentes (55,6%), régions dans lesquelles une large majorité des directeurs adpage 9 Dossier statut Les engagements du CH-FO pour le respect et la reconnaissance du métier de directeur d’hôpital Les négociations statutaires pour les trois corps de direction (DH, D3S, DS) ont abouti au protocole d’accord du 29/07/2011 signé par le CH-FO. Mais beaucoup reste à faire pour que les engagements pris soient tous traduits dans les textes et mis en œuvre. Fort de son expérience et de sa crédibilité en matière de négociations, le CH-FO veut faire aboutir et respecter les engagements pris en matière de revalorisation statutaire : > Un grade à accès fonctionnel et un échelon spécial : • Ce 3ème grade (GRAF) devant être accessible aux Directeurs ayant exercé sur un emploi fonctionnel ainsi qu’aux Directeurs ayant exercé des hautes responsabilités de première ligne non reconnues comme emplois fonctionnels, L’avancement à ce nouveau grade de classe exceptionnelle sera subordonné notamment à l’occupation préalable, pendant 8 ans au cours des 15 dernières années, en position de détachement, d’un ou plusieurs emplois supérieurs ou de direction à forte responsabilité ou à l’exercice préalable, pendant 10 ans au cours des 15 dernières années, de fonctions supérieures d’un niveau particulièrement élevé de responsabilité et définies par arrêté interministériel. Le grade de classe exceptionnelle comprendra 5 échelons : 1015, HEA, HEB, HEB bis, HEC, et un échelon spécial HED contingenté dans la limite d’un pourcentage appliqué à l’effectif du corps des DH considéré au 31/12 de l’année précédent celle au titre de laquelle sont prononcées les promotions. Ce pourcentage devrait être fixé à 20% et atteint de manière progressive. • Supprimer les quotas pour les 3 groupes d’emplois fonctionnels et ne conserver que les seuils budgétaires, Une différence de traitement inadmissible par rapport aux 2 autres fonctions publiques : • Définir un barème national équitable et attractif pour l’évolution de la part R de la PFR, afin de corriger les inégalités interrégionales, Les administrateurs civils en ont bénéficié en 2012, les administrateurs territoriaux en 2013. Textes d’application du GRAF aux administrateurs civils : • décret 2012-205 du 10 février 2012, • d écret 2012-206 du 10 février 2012, arrêté du 10 juillet 2012, • c irculaire du 29 avril 2013. Textes d’application du GRAF aux administrateurs territoriaux : décret 2013-738 du 12 août 2013, • d écret 2013-739 du 12 août 2013, décret 2013-766 du 23 août 2013 examen professionnel d’accès au cadre d’emploi des AT. • Créer un échelon spécial en Hors Echelle B bis au sommet du grade de Hors Classe, • Mettre en œuvre le 3ème grade (Grade d’Accès Fonctionnel/GRAF) doté d’une grille indiciaire finissant en Hors Echelle C et d’un échelon spécial en Hors Echelle D, • Revoir les modalités et revaloriser l’indemnisation des intérims et des directions communes, • Faciliter des passerelles avec les autres corps des fonctions publiques d’Etat et territoriale, • Permettre un accès plus large aux grands corps, notamment l’IGAS avec des quotas réservés pour des postes d’inspecteurs et d’inspecteurs généraux. Après la NBI des DH emplois fonctionnels... la publication des textes sur le GRAF ! Le décret sur la NBI des emplois fonctionnels DH est paru au JO du 27 août 2014. Le CH-FO qui s’est beaucoup mobilisé pour la sortie de ces textes se félicite de ces dispositions. Aujourd’hui, le CH-FO demande la publication des textes attendus sur le grade à accès fonctionnels (GRAF). Le GRAF doit s’appliquer aux 3 corps de direction, DH D3S et DS. Pour les DH, les textes qui viennent d’être soumis au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 11/11/2014, apportent plusieurs innovations : > Un échelon spécial en HEB BIS contingenté au sommet de la hors classe : Cet échelon spécial classé en Hors Echelle B BIS sera accessible dans la limite d’un pourcentage des effectifs du grade de hors classe fixé par arrêté, aux DH hors classe inscrits sur un tableau d’avancement ayant au moins 4 ans d’ancienneté au 7ème échelon de leur grade. Le pourcentage de l’effectif du grade de hors classe pouvant accéder à la HEB bis devrait être fixé à 10% avec une montée en charge progressive. page 10 1- la vacance d’emploi subsiste et la décision a été prise de ne pas pourvoir l’emploi dans les conditions réglementaires en vigueur ; une direction commune est organisée par le DG de l’ARS ou par le représentant de l’Etat dans le département, qui donnera alors lieu au versement de l’indemnité forfaitaire mensuelle (indemnité de direction commune) au directeur concerné 2- la procédure de nomination sur l’emploi vacant est engagée : l’indemnité forfaitaire mensuelle d’intérim, versée à partir du 4ème mois, continue à être servie jusqu’à la nomination du titulaire du poste de chef d’établissement. Le CH-FO fait des propositions : Il faut revaloriser et harmoniser la rémunération des intérims et des directions communes Le CH-FO propose d’améliorer le système d’intérim des fonctions de directeur d’un établissement mentionné à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986. Le constat : la complexité défiant tous les discours sur la simplification des dispositifs d’indemnisation des intérims. Jugez par vous-mêmes : En cas de vacance d’emploi ou d’absence supérieure à trente jours du directeur, pas moins de trois solutions existent pour l’indemnisation du directeur intérimaire ; il perçoit : • d urant les trois premiers mois : un versement exceptionnel mensualisé de la part R de la PFR, fixé par l’ARS, Une harmonisation du dispositif d’indemnisation des d’intérims est indispensable, notamment pour le « versement exceptionnel mensualisé ». Il faut que les montants versés, quelle que soit le contexte et la durée d’intérim, soient les mêmes sur tout le territoire pour les collègues concernés. Il faut que ne soit laissée aucune latitude aux ARS quant au montant de ce « versement exceptionnel mensualisé », sauf à connaitre les disparités constatées aujourd’hui dans l’évolution des parts résultats. Nous avons vu des collègues obtenir + 1 part exceptionnelle pour 4 mois d’intérim (soit 0,25 par mois) et d’autres 0,1 par mois, ce qui est pour le moins inéquitable. Les montants des indemnités d’intérim doivent être a minima équivalents à ceux qui sont versés dans le cadre des directions communes lesquels doivent être revalorisés y compris pour les adjoints. Dans le contexte difficile des établissements et de la fonction de direction, le CH-FO défend la sécurisation des parcours et des exercices professionnels des directeurs. Et dans le cas présent, le CH-FO ne peut cautionner la « liberté » et « l’autonomie » des ARS qui se traduisent concrètement par des inégalités de traitement. • à partir du quatrième mois d’intérim : une indemnité forfaitaire mensuelle prévue par les décrets des 2 août 2005 et 26 décembre 2007 et dont les montants sont fixés par des arrêtés de même date, • à l’issue des quatre mois d’intérim, deux situations peuvent encore se présenter : page 11 Dossier politique de santé Le CH-FO qui s’est toujours opposé à la logique de l’hôpital entreprise, qui a toujours défendu le SPH, vous présente ses propositions alternatives pour votre métier, l’hôpital, le Service Public. En votant CHFO, vous vous exprimerez sur des valeurs, des orientations concrètes, de réelles perspectives à construire ensemble. Ce projet novateur sera un signal fort à l’intention des pouvoirs publics. Refonte du système de santé : revenons aux fondamentaux ! En cette fin d’année 2014, après le Pacte de confiance, le rapport Couty, la Stratégie Nationale de Santé, les groupes de travail divers et variés, les forums régionaux, les questions restent posées : que voulons-nous pour l’hôpital public et pour notre système de santé ? Le service territorial de santé sera-t-il public ou sera-t-il un service territorial de santé au public ? Pour le CH-FO, la réponse est claire : revenons-en aux fondamentaux. Le CH-FO demande le rétablissement du service public hospitalier selon une conception organique de ce terme. Il ne peut plus être question de missions de service public mais d’un bloc de service public étendu à l’ensemble des activités de ces établissements. C’est ce que nous avons défendu dès l’ouverture des discussions du pacte de confiance, c’est ce qu’annonce enfin le projet de loi, malgré les résistances administratives et les arguties de ceux qui avaient cautionné la grande braderie de la loi HPST. Le chemin est encore long jusqu’à l’adoption de la loi et de ses décrets d’application. Notre vigilance et votre soutien seront nécessaires. Le SPH devra être prioritairement composé des établissements publics de santé et des établissements publics sociaux et médico-sociaux, ainsi que des établissements de santé privés à but non lucratif. En cas de carence de l’offre page 12 de soins et sous conditions d’égalité d’accès aux soins et de participation à la continuité des soins, il pourrait être étendu aux établissements commerciaux. Cette distinction est nécessaire parce que les établissements publics et les établissements privés d’intérêt collectif sont actuellement les seuls à garantir les conditions énoncées ci-dessus, en plus d’assurer exclusivement les activités de recherche et de formation des professionnels de santé. Les établissements commerciaux ne sont que des délégataires de service public (leur financement est socialisé) dont on sait qu’ils sont tenus, par leur actionnariat, de jouer sur les effets d’opportunité que permet toute délégation de service public. Le rétablissement du service public hospitalier dans la loi de santé publique annoncée pour 2015 s’insèrera dans un service territorial de santé au public dont il doit être la tête de pont. Cela ne signifie pas un regain d’hospitalocentrisme, clairement non souhaité par les usagers de l’hôpital, mais une capacité à organiser les parcours des patients par type de population ou de pathologie, de développer les alternatives à l’hospitalisation, en collaboration avec la médecine de ville et les établissements d’aval. Sa qualification de service public a fait peur, d’où l’appellation alambiquée. Au CHFO, nous avons refusé de galvauder la notion de service public dans un « grand tout » qui n’aurait eu ni les contraintes ni les prérogatives du service public ; dont acte, mais attention au risque justement de ne faire peser les contraintes de continuité et d’égalité de tout le système sur le seul hôpital ! Le rétablissement du service public hospitalier sera inopérant sans une réforme du mode de financement des établissements publics de santé. Cette réforme doit clai- rement soutenir les EPS et les missions exclusives qu’ils assurent et ouvrir des modes de financement spécifiques pour les parcours de soins et les actions de prévention. C’est le rôle de la loi de financement de la Sécurité sociale, celle de 2014 ne contenant que de faibles avancées dans ce sens (dispositions règlementaires à venir sur les hôpitaux situés en zone isolée), voire très ambiguës (dégressivité tarifaire selon la quantité d’actes réalisés). Le CH-FO déplore que la convergence tarifaire n’ait pas été supprimée dans les faits, la refonte de la T2A et du financement des urgences étant renvoyée à plus tard. S’ajoutent la contrainte et les gels sur les dotations de soins de suite et de psychiatrie, qui contredisent les priorités proclamées sur la santé mentale et le parcours. Du coup, l’ONDAM déjà annoncé pour les prochaines années devrait entrainer d’autres restructurations dans les établissements et l’obligation de faire des choix entre les différents acteurs de santé. Le CH-FO rappelle que l’hôpital n’a cessé d’être en réforme depuis 1970. L’hôpital public ne peut plus faire les frais des atermoiements des pouvoirs public, du chantage à l’emploi exercé par l’hospitalisation privée, de la pseudo-menace d’un droit communautaire qui en réalité n’interdit pas aux Etats membres d’organiser les services publics et de définir des modes d’accompagnement financier spécifiques. L’hôpital public et ses directeurs sont prêts à relever le défi du changement, de la constitution de parcours de soins, de systèmes d’information de santé partagés, de l’analyse de la pertinence des actes, pour peu qu’ils se sentent soutenus par une réelle volonté politique. Le projet de loi Santé : Analyse du CH-FO Le CH-FO relève une imprécision globale sur la place de l’hôpital dans le dispositif de «rénovation du service public hospitalier». L’hôpital est à la fois sommé de retrouver sa « juste » place dans un parcours de soins mais également susceptible de pallier toutes les carences des autres acteurs de santé. Aucune mention n’est faite quant à un accompagnement financier spécifique des établissements participant au SPH. La réforme de la T2A reste donc un point de vigilance pour le CHFO qui a toujours écrit que l’un n’allait pas sans l’autre. Gouvernance des EPS : tout ça pour ça ? Le Service territorial de santé au public (STSP) Au CHFO nous n’avons jamais cultivé les illusions entrepreneuriales, un EPS ne se commande pas, il se dirige, et l’affaiblissement de ses instances a plutôt eu pour effet le désinvestissement des acteurs et la fragilisation du directeur face à l’agence toute puissante. Les quelques ajustements prévus dans le projet de loi ont surtout pour objet de passer du baume aux praticiens ; elles ne devraient pas bouleverser les pratiques coopératives que les DH ont su en général instaurer ; elles ne résoudront pas plus les situations minoritaires de blocage ou la cogestion avec un responsable médical élu et en pratique inamovible se révèle impossible au fil des lois et des directeurs… Le CH-FO relève un manque d’ambition du STSP dont la définition parait s’en tenir à la reconduction de l’existant sous des appellations différentes. Le CH-FO rappelle l’évolution de la réflexion avant le projet de loi sur la nécessité d’élargir le Service Public au territoire et l’intérêt d’une participation de tous les acteurs à l’offre et la continuité des soins. Or il s’avère que le STSP se trouverait piloté par un conseil territorial de santé (CTS) remplaçant les conférences sanitaires de territoire et dont le rôle et la composition seraient renvoyés à des décrets, comme c’est le cas actuellement. Pour le CH-FO, l’implication plus forte des élus et acteurs locaux et des usagers - sans lesquels toute véritable réforme est vouée à l’échec - est indispensable dans la gouvernance du STSP ainsi que dans la mise en place de schémas de cohérence territoriale de santé. Comme à l’accoutumée, les questions de gouvernance interne des établissements ont déjà et vont encore faire couler beaucoup d’encre. Pas étonnant quand la loi HPST a tellement insisté sur la nécessité du chef, provoquant par retour une vraie stigmatisation du rôle des corps de direction ! En réalité comme nous l’avons dit cette loi a été en fait une loi de concentration des pouvoirs au niveau des agences. En tous cas , nous maintenons que la question du rétablissement du caractère territorial des EPS doit être débattue dans le cadre de ce projet : jamais on n’a autant parlé de territorialisation, comment le faire sans réviser l’implication des élus locaux ? Celle-ci est parfois génératrice de situations complexes pour les directions, mais l’intérêt à page 13 Dossier politique de santé (suite) long terme des établissements réside-t-il dans une étatisation bureaucratique progressive, à défaut d’être progressiste… Les Groupements hospitaliers de territoire (GHT) Le CH-FO qui s’est toujours déclaré favorable à une stratégie de groupe public demande une clarification des objectifs. A-t-on l’ambition première de mieux aménager le territoire (en termes de maillage mais aussi de qualité des prestations et soins proposés) ou réside-t- elle dans la recherche en premier lieu d’un système plus « économique », préservant de surcroît les intérêts financiers et …corporatistes des différents acteurs en faisant peser l’effort le plus important sur la sphère du service public alors même que le financement est « socialisé » pour l’ensemble des intervenants ? S’agit-il du retour de la CHT « intégrative » du rapport LARCHER préparatoire à la loi HPST ? Laquelle se substituerait à la CHT, visant à accélérer le processus de coopération puisque fin 2017, tous les EPS devront avoir adhéré au dispositif au risque de sanctions financières. Est-ce que l’autonomie des établissements membres du GHT sera remise en cause ? Le projet maintient le choix d’un GHT sans personnalité morale tout en listant des compétences mutualisées obligatoires. Ces dispositions laissent les établissements libres de se doter d’autres outils de coopération déjà existant (GCS par ex) Beaucoup d’établissements craindront ainsi « l’aspiration » par l’établissement siège. Ou bien s’agit-il d’un « ballon d’essai » du Gouvernement ? Pour vérifier la résistance des établissements et des élus et revenir en arrière, comme cela s’est produit avec la loi HPST ? Ou plus grave encore, s’agit-il d’un nième plan de restructuration des hôpitaux publics ? Nous savons que des objectifs d’économie ont été évalués en regard des mutualisations via les GHT à haupage 14 teur de 270 millions d’€ d’économies sur 3 ans («soit l’équivalent de 6800 ETP») ! Auquel cas, il y a lieu d’être inquiet face à ce projet de loi qui pourrait bien gâcher la belle idée de coopération public-public à coups de non-dit : des GHT sans personnalité morale donc captés par l’établissement siège, un schéma de concentration portant exclusivement sur des directions communes avec comme seule évolution la fusion ; en tous cas pour les équipes de direction un grand chambardement en perspective, hypocritement ignoré dans les échanges avec le ministère et le CNG. Pour le CH-FO, ce qui manque dans le projet de loi Santé es régulations nouvelles et fortes de la politique de D santé, es schémas de cohérence territoriale hospitalière pour D mettre en œuvre les stratégies de groupe à l’échelle des territoires, es coopérations renforcées entre ces nouvelles strucD tures et la médecine de ville et des centres de santé pluridisciplinaires, lesquelles pourront plus facilement se mettre en place dans le cadre d’un dépassement du mode de rémunération actuel (paiement à l’acte) et l’élaboration de solutions nouvelles (capitation, forfait …), es implications plus fortes des élus et acteurs locaux D et des usagers - sans lesquels toute véritable réforme est vouée à l’échec - dans la gouvernance du STSP, es réformes du rôle de l’Etat et des ARS afin d’alléD ger leur fonctionnement bureaucratique qui a comme conséquence un hôpital sous tutelle, sur administré et donc sous optimal, es réformes pour simplifier le fonctionnement du SPH D et redonner plus de liberté d’organisation aux établissements, es réformes pour réviser la T2A des hôpitaux et le D mode de rémunération de la médecine de ville. Réforme du financement : Le CH-FO demandeur de nouvelles régulations publiques Résumé des positions du CH-FO à travers trois questions : 1- Le CH-FO remet-il en cause le principe même de la T2A et sinon faut-il lui apporter des correctifs et lesquels ? Le CH-FO considère que nous sommes à la fin d’un cycle. La T2A est un progrès au regard du mécanisme antérieur d’allocation des ressources, qui résultait pour beaucoup de rapports de forces dans la négociation de la dotation globale. Mais ce modèle d’allocation au sein d’une enveloppe fermée implique, pour ne pas subir une baisse des recettes, de réaliser chaque année une progression d’activité. C’est un effet pervers du système. De plus, la T2A ne favorise ni la qualité ni la pertinence des soins. Le CH-FO est favorable à une part plus élevée des financements sous forme de dotation mais cela implique de revoir fortement les modalités d’allocation des MIGAC. Les disparités d’attribution sont importantes et peu explicables à taille et missions similaires. Les règles d’attribution des ARS sont souvent opaques, reposent sur une part importante de crédits sous forme non reconductible et un calendrier de versement aléatoire. Il faut des règles d’attribution plus transparentes et un calendrier de paiement plus adapté, afin d’éviter les ajustements en fin d’année. 2- La T2A est-elle un obstacle au développement des coopérations entre établissements et à la mise en œuvre d’un parcours de soins coordonné ? Concernant le financement des hôpitaux, la réflexion doit être élargie aux autres partenaires de la santé, à commencer par les médecins traitants avec qui, aujourd’hui, il est très difficile de travailler - il est vrai qu’ils ne sont guère incités à cela. A titre d’exemple, l’un des principaux freins à l’hospitalisation à domicile tient au fait que les médecins traitants ne s’y retrouvent pas alors qu’ils sont censés suivre leurs patients en HAD. Peu de médecins - et d’infirmiers, d’ailleurs - acceptent de se lancer dans une démarche aussi lourde qui implique des visites à domicile et de la traçabilité dans les dossiers. 3- Ne faudrait-il pas retirer de l’Ondam les investissements de construction, pour privilégier un financement du type contrat de plan Etat-région, comme cela a été fait pour d’autres infrastructures, routes, autoroutes, collèges ou lycées ? Cela éviterait de mettre en difficulté des établissements condamnés à payer pendant des années des charges liées à la construction. Le CH-FO est attaché au principe d’autonomie des établissements et à la contractualisation, il est demandeur d’une politique de santé mieux coordonnée et accordant une plus grande priorité à la prévention. Le CH-FO est opposé à une gestion directe des investissements par des organismes centraux ou régionaux. Cela présenterait un risque de dérive bureaucratique avec pour conséquence un hôpital sous tutelle, sur administré et donc sous régulé et sous optimal. Pour le financement des investissements, le CHFO est favorable à la coopération entre établissements publics et au principe de relations contractuelles avec l’Etat et les collectivités territoriales. En conclusion, les principales propositions du CH-FO visent à : éintroduire une lisibilité pluriannuelle sur les fiR nancements des hôpitaux en diminuant la part des financements à l’activité, en limitant l’instabilité des tarifs, méliorer de manière substantielle le financement A des missions de service public, efonder les bases d’un financement des invesR tissements compatible avec l’autonomie des établissements en favorisant la coopération entre établissements publics et les relations contractuelles avec l’Etat et les collectivités territoriales. ettre fin à la politique de convergence tarifaire M entre secteur public et secteur commercial dont les prises en charge sont différentes, page 15 Les instances du CH-FO LE BUREAU NATIONAL Secrétaire Général Christian GATARD CH-FO 14 rue Vesale, 75005 PARIS Tél. 01 47 07 22 34 [email protected] Secrétaire Général Adjoint Jean-Pierre OULHEN Directeur Maison de Retraite d’Hautefeuille 15 rue des Noblets, 91770 SAINT-VRAIN Tél. 01 69 14 14 14 [email protected] Secrétaires Nationaux Brigitte COURTOIS Directrice adjointe CHU Caen Avenue de la Côte de Nacre, 14000 CAEN Tél. 06 16 85 65 18 [email protected] Richard DALMASSO Directeur CHI des Alpes du Sud 1 place Auguste Muret, 05007 GAP Tél. 03 25 21 96 29 [email protected] Pascal DE WILDE Directeur du groupe Hospitalier des hôpitaux de l’Est Parisien (HUEP), Hôpital Saint-Antoine 184 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75571 PARIS Cedex 12 Tél. 01 49 28 29 71 [email protected] LES DÉLÉGUÉS NATIONAUX PERMANENTS Hélène THALMANN Gilles CALVET CH-FO 14 rue Vésale, 75005 PARIS Tél. 01 47 07 22 34 www.chfo.org [email protected] page 16 Philippe GUINARD Référent thématique Santé Mentale, A.R.S.Ile-de-France 35 rue de la Gare, 75935 PARIS cedex 19 Tél. 01 44 02 05 29 [email protected] Marylène GUINGOUAIN Coordonnatrice Générale des soins, AP-HP avenue Victoria, 75100 PARIS Cedex 4 Tél. 01 40 27 38 45 Port. 06 77 69 77 55 [email protected] Trésorière Nationale Florence BILLAULT Directrice Adjointe CH Rambouillet, 5-7 rue Pierre et Marie Curie, 78514 RAMBOUILLET Tél. 01 34 83 76 24 [email protected] Trésorière Nationale Adjointe Elsa LIVONNET-MONCELON Directrice Adjointe CHU Poitiers 2, rue de la Millètrie - B.P. 577 86021 POITIERS Cedex Tél. 05 49 44 44 37 [email protected] LES SECRÉTAIRES DE RÉGION ALSACE-LORRAINE Patrick PENVEN Directeur délégué Ch Ravenel 1115 Avenue René Porterat BP199 88507 MIRECOURT Cedex Tél. 03 29 37 83 60 [email protected] AP-HP Dominique DE WILDE Directrice du GHU Paris Seine-Saint Denis 125 rue Stalingrad 93009 BOBIGNY Tél. 01 48 95 55 55 [email protected] AQUITAINE Christian CATALDO Directeur Centre hospitalier Mont-de-Marsan 40 avenue Pierre de Coubertin 40024 MONT-DE-MARSAN Tél. 05 58 05 10 20 [email protected] AUVERGNE - LIMOUSIN CHAMPAGNE - ARDENNES Marie-Cécile PONCET Directrice Centre hospitalier Aube Marne Avenue Paul Vaillant Couturier 10100 ROMILLY-SUR-SEINE Tél. 03 25 39 87 08 [email protected] DOM - TOM François CUESTA Directeur Adjoint Etablissement public de Santé Mentale de la Réunion 11 rue de l’Hôpital 97866 SAINT-PAUL Cedex Tél. 02 62 90 50 50 [email protected] ILE-DE-FRANCE Valérie GAILLARD Secrétaire générale Centre Hospitalier François Quesnay Boulevard Sully 78201 MANTES-LA-JOLIE Cedex Tél. 01 34 97 40 59 [email protected] LANGUEDOC-ROUSSILLON Elisabeth LOCQUET Directrice-Adjointe CHU Clermont-Ferrand 58 rue du Montalembert 63003 CLERMONT-FERRAND Cedex Tél. 04 73 35 65 04 [email protected] Philippe PERIDONT Directeur Centre Hospitalier de Bagnols sur Cèze avenue Alphonse Daudet 30205 BAGNOLS-SUR-CEZE Tél. 04 66 79 10 00 [email protected] BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE En cours de renouvellement MIDI-PYRENEES En cours de renouvellement BRETAGNE Dominique COLAS Directeur CH Lamballe et Groupe gériatrique Penthièvre 13, rue du Jeu de Paume - BP 90527 22405 LAMBALLE Cedex Tél. 02 96 50 15 07 [email protected] NORD PAS-DE-CALAIS Edmond MACKOWIAK Directeur Centre hospitalier de Lens Direction générale 99, route de la Bassée - sac postal 08 62307 LENS Tél. 03 21 69 10 20 [email protected] PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR Jean-Claude CHALANCON Directeur EHPAD Saint-François 83510 LORGUES Tél. 06 11 12 15 77 [email protected] PAYS DE LOIRE Aména MOUSSA Directrice Adjointe Centre Hospitalier Universitaire d’Angers 4 rue Larrey, 49933 ANGERS Cedex 9 Tél. 02 41 35 32 85 [email protected] PICARDIE Philippe BERTONI Directeur EHPAD Marle sur Serre et Chevrisis Monceau 14 rue Desains 02250 MARLE-SUR-SERRE Tél. 03 23 20 01 05 [email protected] POITOU-CHARENTES Jean-Claude COQUEMA Directeur Centre Hospitalier Camille Guérin rue du Dr Luc Montagnier - BP 669 86106 CHATELLERAULT Tél. 05 49 02 91 01 [email protected] RHONE –ALPES Jean-Pierre BERNARD Directeur Centre Hospitalier de Valence 179 boulevard Maréchal Juin 26953 VALENCE Cedex Tél. 04 75 75 75 42 [email protected] CENTRE Dominique OSU Directrice-Adjointe Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours 37044 TOURS Cedex 9 Tél. 02 34 38 94 06 [email protected] NORMANDIE Thierry LUGBULL Directeur Centre hospitalier Mémorial France Etats Unis 715 rue Dunant - CSS 65509 50009 SAINT LO Tél. 02 33 06 33 60 [email protected] page 17 Elections aux Commissions Administratives Paritaires Nationales et au Comité Consultatif National des Directeurs d’Hôpital du 4 décembre 2014 LE CALENDRIER DES ÉLECTIONS • Entre le 6 et le 13/11, envoi du matériel électoral à tous les électeurs Les bulletins de vote devront parvenir au CNG pour le 4/12 au plus tard (pas de vérification de la date d’envoi) : ne seront pris en compte que les bulletins réceptionnés à cette date sans référence au cachet de la Poste • Dépouillement : 9/12 (CCN) et 11/12 (CAPN) Sont électeurs au titre du comité consultatif national (CCN) : • Les fonctionnaires en position d’activité, • Les fonctionnaires en congé parental, • Les fonctionnaires en congé de formation professionnelle, • Les fonctionnaires accueillis en détachement. Sont électeurs au titre de la commission administrative paritaire nationale (CAPN) : • Les fonctionnaires en position d’activité, • Les fonctionnaires en congés parental, • Les fonctionnaires en congé de formation professionnelle, • Les fonctionnaires accueillis en détachement. • Les fonctionnaires en position de détachement page 18 VOTER POUR LES CANDIDATS DU CH-FO : ’est choisir parmi vos collègues des représentants attachés C aux valeurs humanistes du Service Public Hospitalier, de laïcité, d’égalité et de solidarité, ’est condamner les politiques exclusives de maîtrise comptable C qui ont plongé l’hôpital dans sa crise profonde et qui conduisent aux mises en cause de votre métier et de vos droits, ’est soutenir une action syndicale force d’initiatives et de C propositions afin que les évolutions touchant l’hôpital respectent le Service Public et votre métier de Directeur. Voter est un droit, un devoir aussi, ne vous abstenez pas ! Choisissez un syndicalisme responsable, libre et indépendant ! Votez CH-FO ! page 19 ELECTIONS PROFESSIONNELLES DES DIRECTEURS D’HOPITAL DU 4 DECEMBRE 2014 COMITE CONSULTATIF NATIONAL Crédits photos : fotolia© COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES NATIONALES VOTEZ POUR LES LISTES DU CH-FO ! Choisissez le respect de votre métier et du Service Public Hospitalier ! Choisissez la combativité et l’indépendance ! Choisissez la clarté !
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