1/1 2/1 Illite kaolinite illite vermiculite 2/2 smectite Capacité d’échange cationique = nombre de charges négatives à la surface des argiles compensées par des cations pouvant être échangés avec des cations très abondants dans la solution du sol On l’exprime en nombre de charges, l’unité est la mole de charges /100g = 6,022 1023 charges /100g « 1 Ca++ pèse 40 g » = 1 mole d’atomes de Ca ++ pèse 40 g nombre d'Avogadro = 6,0221415 × 1023 1 mole charge = 1 molc = 1 mol(+) « 1 Ca ++ pèse 40 g » = 1 mole d’atomes de Ca ++ pèse 40 g 40 g Ca ++ pèse 40 g et portent deux moles de charge 40 g Ca ++ = 2 molc 20 g Ca ++ = 1 molc 20 mg Ca ++ = 1 mmolc = 1 meq 1 équivalent = 1 mole charge = 1 molc = 1 mol(+) 1 meq = mole charge = 1 molc 1 meq/100g = 1 mmolec/100g = 1 cmolc/kg 1 meq/100g = 1 cmolc/kg Nombre de cations adsorbés (mmolec/100g) nombre d'Avogadro = 6,0221415 × 1023 Ces cations échangeables constituent le «garde manger» des végétaux en terme de nutrition en Ca++, Mg++, K+, NH4+, Fe , Zn , Cu ++ ++ ++ PG3 Les grands sols du monde Sols zonaux = prédominance du climat Action de l’eau et la température météorique Altération météorique L’hydrolyse correspond à une réaction chimique entre un sel et de l’eau pour former un acide et une base. L’hydrolyse est synonyme d’une destruction par de l’eau au sens éthymologique, elle consiste en une soustraction progressive d’ions à partir du matériel parental. L’eau pure est très peu agressive : ce n’est pas de l’eau pure qui arrive sur les matériaux Hydrolyse = en l’absence de MO abondance = altération géochimique dominante 3) Acides Organiques : Produits par le métabolisme des plantes et micro-organismes. Les + solubles : acides fulviques et humiques. Complexolyse = les produits de l’altération sont des complexes organiques réduisant la formation de minéraux secondaires. Altération dite biochimique par opposition à l’altération géochimique sans MO. Les produits de l’altération vont être plus ou moins mobiles dans le profil Solubilité des ions Elle dépend de leur potentiel ionique : Z : charge de l’ion Z /r Joue sur le nombre d’atomes d’O qui peuvent s’organiser autour de l’ion R : rayon ionique Classification de Goldschmidt : Cations solubles : gros et peu chargés, pas d’interaction avec H2O. MOBILES. Hydroxydes insolubles : dissociation partielle de H2O en H+ et OH-. Précipitent sous forme d’hydroxydes (FeOOH, Al(OH)3 …). Très PEU MOBILES. Oxyanions : petits et fortement chargés. Dissocient l’eau et se lient avec O2- (CO32-, PO43-, SO42- …). MOBILES Solubilité des principaux minéraux des roches (Sparks, 1995) Altération très faible Le degré d’altération va dépendre de la combinaison de plusieurs facteurs qui vont déterminer la nature des minéraux secondaires formés - le climat (température, humidité, alternance saisonnière) qui contrôle le degré d’hydrolyse; - le relief qui détermine le degré de drainage ou de confinement; - la nature de la roche-mère qui conditionne la séquence des minéraux formés. hydrolyse 1/1 allitisation monosiallitisation 2/1 bisiallitisation smectite GM2 Climats : glaciaire, boréal, tempéré, ou méditerranéen désertique équatorial Diapositive 14 GM2 J'écris au tableau allitisation monosiallitisation et bissialitisatio GUIRESSE Maritxu; 31/05/2011 I- Les Sols à altération géochimique dominante Jusqu’en 2008 : Pas classés RP (sauf fersiallitique). Milieu tropical. WRB Altération croissante Bisiallitisation Monosiallitisation Allitisation A FS (Ca, Ci) C structure conservée / et non conservée R Ex : Terra Rosa / sol calcaire Forte libération Fe, association aux argiles Smectites / hématite, Q, illite héritées Chaud et saison sèche (MédiT, tropical peu drainage prof) Fersiallitique Gibbsite, Goethite, Kaolinite Equatorial humide, pas de saison sèche, bon drainage Ferrugineux Altération incomplète Ferralsols (meubles) Altération complète Gibbsite, Goethite, >> Kaolinite Ferrallite : indurée A Microstructuré, meuble rouge Cuirasse Zone tachetée C R I- Les Sols à altération géochimique dominante A- Milieu bien drainés Jusqu’en 2008 : Pas classés RP (sauf fersiallitique). Milieu tropical. WRB Altération croissante Bisiallitisation Monosiallitisation Allitisation A Forte libération Fe, association aux argiles FS (Ca, Ci) C structure conservée / et non conservée R Ex : Terra Rosa / sol calcaire Smectites / hématite, Q, illite héritées Gibbsite, Goethite, Kaolinite Equatorial humide, pas de saison sèche, bon drainage Chaud et saison sèche (MédiT, tropical peu drainage prof) Fersiallitique / Ferrugineux Kaol >> Sm Ferralsols (meubles) Gibbsite, Goethite, >> Kaolinite Ferrallite : indurée A Microstructuré, meuble rouge Cuirasse Zone tachetée C R I- Les Sols à altération géochimique dominante 5 YR Felibre/Fetotal>0,5 © Alain Ruellan, INRA Sol rouge fersiallitique sur calcaire massif Sols ferrallitiques ou latéritiques Dégradation de tous les minéraux, élimination des bases et de la silice, concentration sur place de Al et Fe Milieu chaud et sec : cuirasse ferrugineuse (Fe) Rouge généralement : hématite Fe2O3 Ou très rare jaune : goethite FeOOH (à la base des toposéquence) Milieu chaud et très humide : Bauxite (= 35 à 65 % Al2O3 sous la forme par ex. Al(OH)3) I- Les Sols à altération géochimique dominante RP 2008 : nvx horizons de ref. Solums de Ref intertropical Sera certainement remanié Ferruginosol : FE F : ferrallitique rouge ou jaune / OX : oxydique / RT : réticulé (sesquioxydes de Fe) / Oxm : cuirasse / Oxc : carapaces / ND : nodulaire Ferralitisol : F et ND Oxydisol : OX Fersiallitique FS : argiles 2/1 : bonne rétention en eau, CEC élevée. P bien disponible aussi. Ferrugineux Ferrallite : indurée Faible CEC, peu de cations et éléments majeurs, peu de micronutriments, toxicité Al. Si Forêts luxuriantes : recyclage de la litière, sinon, sols très fragiles I- Les Sols à altération géochimique dominante Photo Alain Ruellan Climat : Tropical subhumide, Brésil II- Les Sols à altération biochimique dominante Zones bien drainées, climat tempéré ou froid MULL : complexes organo-minéraux MOR : complexation Fe/Al 1)Solums carbonatés (sols bruns carbonatés) RM calcaire – Ca, Mg solubles échangeables O (mull) Aca / Aci O (mull) Aca / Aci Sca / Sci C ou R C ou R O (mull) Aca / Aci (Sca / Sci) K (gmt à -20 cm Rendosol / Rendisol Rendzines Calcosol / Calcisol ca : calcaire + effervescence ci : pas effervescence mais saturé (S/T > 95%) do : dolomiteux / dolomitique (Ca/Mg < 8 < 1.5) mg : magnésique : pas effervescence (Ca/Mg : 0.2 à 2) prof) C ou R Calcarisol K : calcarique : carbo secondaire (15% vol.) Photo I. Baillie Photo E. Micheli Rendzine = Rendodol = Leptosol II- Les Sols à altération biochimique dominante 1)Solums carbonatés Dans la région : sur molasse (côteaux) : Terrefort Plantes calcicoles / calcifuges (cellules envahies par Ca) nutrition azotée, chlorose ferrique, déficit en phosphate (précipite). ! Arboriculteurs et viticulteurs (adapter le porte-greffe). Profondeur des racines si C calcaire Sinon : riches en argiles + saturés + bien structurés = excellent Limites : profondeur et pierrosité. K. Dureté de la roche mère. Broyage des pierres : recarbonatation Horizon K Calcarisol II- Les Sols à altération biochimique dominante 2) Brunisol (WRB : cambisol) ou sol brun 3) Luvisol (WRB : luvisol) ou sol lessivés 4) Podzosol (WRB : podzol) ou Podzol II- Les Sols à altération biochimique dominante 5) Andosols (WRB : andosol) japonais an (noir) do (sol) Riche en MO Faible da (O,3-O,9) Très forte CRE Structure « soufflée » très légère II- Les Sols à altération biochimique dominante 5) Andosols (WRB : andosol) japonais an (noir) do (sol) Roche volcanique (verre et minx très altérables) / MO complexante Humide pas de saison sèche Andosolisation : hydrolyse (bcp Al allophane et Fe ferrihydrite) + complexation (insolubilisation MO). Néoformation bloquée. Perte cations et Si. O (moder, MOR) A lu : chélate nd : acide humique + S amorphe, foncé C R Alandosol (lu) : acide + Al, S/T < 20%, toxicité Al, climat froid et trop humide pbm fertilité Silandosol (nd) : CEC élevée, cations, rétention en eau correcte, drainage rapide. Racines facile Très fertiles Riche en MO Faible da (O,3-O,9) Très forte CRE C., Mathieu, 2009 III- Les Sols à pédoclimat contrasté 1) Chernosol (WRB : Chernozem) : rôle dégradation MO Continental froid, steppe. Bcp MO Ach : chernique > 40 cm S – Bt – K - C R Turn over lent + stabilisation (mélanisation) en prof. Très riches MO (totale et stable, activité bio, porosité : aération, rétention en eau, gd CEC, saturée Meilleurs sols au monde (céréales, légumes, fruits, vignes) Dégradation due aux pratiques agricoles Sols isohumiques III- Les Sols à pédoclimat contrasté 1) Chernosol : rôle dégradation MO www.ucalgary.ca/ IV- Les Sols peu développés 1) Cryosol (WRB : cryosol) : 2) Sols désertiques V- Les Sols liés à l’engorgement en eau 1) Sols hydromorphes : eau + oxydoréduction 2) Histosols : tourbes (eau + MO) Hydromorphie permanente : anoxie Décomposition lente et acide de la MO VI Les sols salés Sols salés contiennent des sels susceptibles de passer en solution et donc d’augmenter la conductivité électrique de la solution du sol à plus de 4 dS.m-1 ̴ 2500 ppm = 0,25 % = seuil de salinité au-delà les plantes cultivées ↓ Cette forte teneur en sels a plusieurs origines : - Géochimique ou hydrologique : source locale de Na (nappe salée, Legros,dépôt sédimentaire salin) + dans le profil or - Climat permettant la conservation de Na 2007 cet ion est très mobile : dés que le drainage est suffisant, il est exporté du profil. Dans les zones arides = pas de drainage = accumulation de Na+ - Une exception : bordure de mer = nappe salée renouvelée - Géochimique ou hydrologique : source locale de - Climat permettant la conservation de Na les zones arides = pas de drainage = accumulation de Na - Une exception : bordure de mer = nappe salée renouvelée - Origine anthropique : forêt défrichée = cycle hydrologique perturbée - Irrigation excessive dans des régions arides ou semi aride - La salinisation depuis la fin du dernier paléoclimat pluvieux 4000-8000 ans BP, dans les points bas des bassins endoréiques arides ou semi-arides au Mexique, Chili, Afrique du Nord et du sud, plaque arabique et en Asie Un écosystème endoréique qualifie une masse d'eau (un bassin) qui n'a pas de relation directe avec un océan et qui est donc uniquement un lieu d'évaporation. Une région est endoréique lorsque l'écoulement des eaux vers l’océan est faible. Il peut s'agir d'une dépression fermée de taille variable submergée d'eau en saison des pluies, desséchée et couverte d'efflorescences salines en saison sèche. - Elle prend alors le nom de sebkha ou de chott (mots arabes) en Afrique du Nord takyr (mot vernaculaire) en Asie centrale playa (mot espagnol) en Amérique du Nord salar (mot espagnol) en Amérique du Sud. - sebkha ou de chott (mots arabes) en Afrique du Nord takyr (mot vernaculaire) en Asie centrale playa (mot espagnol) en Amérique du Nord salar (mot espagnol) en Amérique du Sud. Utilisées en général en terre de parcours, productivité faible mais un enjeux fort pour les populations pastorales et enjeux économique transfrontalier Mexique USA Utilisées en général en terre de parcours, productivité faible mais un enjeux fort pour les populations pastorales et enjeux économique transfrontalier Mexique USA La salinisation peut être accentuée par l’anthropisation : - Déforestation = ↑ des nappes d’eau salée (USA, Canada, Australie = 2 M ha salinisés x2 d’ici 25 ans, Thaïlande = 2,8 M ha des bas-fonds cultivés en riz ↓. - Les deltas, lagunes, marais côtiers et bassins endoréiques : salinisation naturelle très sensible à la gestion de l’eau en amont : modification des régimes hydrologiques par prélèvement > invasion marine ↑ salinisation des eaux souterraines puis des terres irriguées : Nil, Mékong, Shatt Al-Arab, plaines côtières méditerranéennes et zones lacustres endoréiques. La déforestation des versants en Thaïlande : La remontée du niveau des nappes = facteur de salinisation Les sels s'accumulent préférentiellement dans les bas fonds Utilisées en général en terre de parcours, productivité faible mais un enjeux fort pour les populations pastorales et enjeux économique transfrontalier Mexique USA La salinisation peut être accentuée par l’anthropisation : - Déforestation = ↑ des nappes d’eau salée (USA, Canada, Australie = 2 M ha salinisés x2 d’ici 25 ans, Thaïlande = 2,8 M ha des bas-fonds cultivés en riz ↓. - Les deltas, lagunes, marais côtiers et bassins endoréiques : salinisation naturelle très sensible à la gestion de l’eau en amont : modification des régimes hydrologiques par prélèvement > invasion marine ↑ salinisation des eaux souterraines puis des terres irriguées : Nil, Mékong, Shatt Al-Arab, plaines côtières méditerranéennes et zones lacustres endoréiques. Les bassins endoréiques sont aussi très sensibles aux prélèvements d’eau douce : cas de la Mer d’Aral 1998 : long 428 km Larg 284 2008 Dans les années 1960, la mer d'Aral, encore alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, était la 4e étendue lacustre du monde avec une superficie de 66 458 km². En 2000, cette superficie était divisée par deux. Cet assèchement, dû au détournement des deux fleuves pour produire du coton en masse, est une des plus importantes catastrophes environnementales du XXe siècle. Cependant, depuis 2006, les observateurs constatent que le niveau de la petite partie nord de la mer d'Aral au Kazakhstan, la Petite mer Septentrionale ; est remonté de six mètres Avant d’être toxique pour les végétaux, Na+ ↓ la fertilité des sols en déstructurant les sols par la défloculation des argiles Argile floculée Argile défloculée Les sels carbonatés augmentent le pH des sols (White, 2003) L’évolution des sols salés est décrite par 2 paramètres essentiels : • la conductivité électrique de la solution du sol extraite par la méthode de la pâte saturée. Plus les sels sont abondants (KCl, NaCl, MgCL2, CaCl2, Na2SO4, MgSO4, NaHCO3, Na2CO3, NaNO3) Salinisation si > 4 dS.m-1 alors sol salin (Solontchaks) • ESP = Exangeable Sodium Percentage : Sodisation, alcalisation. Si Na/CEC si > 15 % alors dégradation de la structure en surface, sol sodique (Solonetz) Pour éviter la salinisation des sols : • Pas de gaspillage d’eau d’irrigation : H2O s’évapore mais Na reste : préférer le goutte à goutte • Lessiver les sels pendant l’interculture • Traitement au gypse (Ca(SO4)2) pour floculer les argiles • Mieux cibler les choix de production ex : Au Cap-Vert, par exemple, les agriculteurs ont abandonné les cultures de canne à sucre nécessitant beaucoup d'eau au profit de l'horticulture de valeur, comme les tomates, irriguées au goutte-à-goutte. La production horticole nationale a triplé, passant à 17 000 tonnes entre 1991 et 1999 Portez une 2ème paire de chaussures + vêtements pour le TD 1 de PG de la semaine prochaine Avec Laure Gandois Participez à la vie de votre établissement !!! L’INP Toulouse = CA + CEVU + CS CEVU = 10 élus étudiants + 10 suppléants Inscrivez vous sur les listes électorales avant le 03 mars MARDI 25 FEV 19H HALL A7 Anne-Charlotte Présidente BDE ENSAT Votez le 17 mars Les principaux types de sols salés et leurs caractéristiques (selon Montoroi, 2005) WRB World Reference Base Solonchaks carbonatic Solonchaks Chloridic or sulfatic Solonetz RP page 299 Salisols carbonatés Salisols chlorurosulfatés Sodisols
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