Les tumeurs gliales en clinique courante: benignes ou malignes? Frederic Collignon: MD, PhD Ensemble dans le monde de la neurooncologie: 11 octobre 2014, Bruxelles Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Les tumeurs gliales en clinique courante: benignes ou malignes? Frederic Collignon: MD, PhD Ensemble dans le monde de la neurooncologie: 11 octobre 2014, Bruxelles Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Plan de l’exposé Introduction Diagnostic Bénignes ou malignes? Traitement Perspectives Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Introduction Les cellules gliales sont les cellules qui forment l’environnement des neurones. Elles assurent le maintien de l’homéostasie, produisent la myéline et jouent un rôle de soutien et de protection du tissu nerveux en apportant les nutriments et l’oxygène, en éliminant les cellules mortes. Représentent 50% du volume cérébral. On distingue: les astrocytes, les oligodendrocytes,les épendymocytes les cellules de schwann et la microglie Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Introduction generale Les gliomes représentent plus de 70% des tumeurs primitives du SNC. Proviennent des cellules gliales: astrocytes, oligodendrocytes, épendyme. Incidence de 5 cas pour 100000 habitants (en Belgique environ 500 nouveaux cas par an). Pic de fréquence entre 50 et 60 ans Rôle des rayonnement ionisant est établi et surtout pour les enfants de moins de 5 ans (Neglia JP et coll, 2006) Facteurs génétique:la NF de type 1 ou 2 (gènes NF1 et NF2, 17Q1, 22q12), sclérose tubéreuse de bourneville ((9q34, 16p13), de Li fraumeni (gène TP53, 17p13) et syndrome de Turcot (gène APC 5q21) Chez l’enfant, deuxième cancer le plus fréquent après la leucémie. Glioblatome est le plus fréquent (65%). Pronostic sombre en dehors de l’astrocytome pilocytique. Moins de 3% des avec un GBM2014 sont encore vie àneuro5 ans Lespatients RENCONTRES – 11 octobre – Ensemble dans leen monde de la Classification des tumeurs du SNC selon l’OMS (2007) Nomenclature générale des tumeurs nerveuses Blastème Tumeurs embryonnaires Neuroectoderme Neurones Glie Interstitielle astrocyte oligodendrocyte Epithéliale Ependyme Plexus choroïdes Mésenchyme Méninges Vaisseaux T. neuronales et glioneuronales Astrocytomes Glioblastomes Oligodendrogliomes Tumeurs mixtes Ependymomes Subépendymomes Papillomes et carcinomes des PC Méningiomes T. Mésenchymateuses, hémangioblastome Tumeurs mélanocytaires Nerfs périphériques Schwannome, neurofibrome, périneuriome Hypophyse, épiphyse Tumeurs sellaires, pinéales, germinomes Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Diagnostic Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Diagnostic Histologie Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome de grade 2: Fibrillaire Gémistocytique Protoplasmique Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- glioblastome Les RENCONTRES A B C D Figure 1 : A : Illustration histologique d’un astroc faible densité cellulaire et la présence de fibres de – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Oligodendrogliome grade 2 et 3 E F Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Classification des tumeurs du SNC selon l’OMS (2007) Nomenclature générale des tumeurs nerveuses Blastème Tumeurs embryonnaires Neuroectoderme Neurones Glie Interstitielle astrocyte oligodendrocyte Epithéliale Ependyme Plexus choroïdes Mésenchyme Méninges Vaisseaux T. neuronales et glioneuronales Astrocytomes Glioblastomes Oligodendrogliomes Tumeurs mixtes Ependymomes Subépendymomes Papillomes et carcinomes des PC Méningiomes T. Mésenchymateuses, hémangioblastome Tumeurs mélanocytaires Nerfs périphériques Schwannome, neurofibrome, périneuriome Hypophyse, épiphyse Tumeurs sellaires, pinéales, germinomes Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Table 1 : Classification des gliomes selon l’organisation mondiale de la santé (OMS ) (d’après Louis et coll., 2007). Classification des gliomes selon OMS (2007) Tumeurs d’origine astrocytaire A s t r o c y t o me p i l o c yt i q ue A s t r o c y t o me s u b e p e n d y ma i r e X a n t h o a s t r o c y t o me p l e o m o r p h i q u e A s t r o c y t o me p i l o my x o i d e A s t r o c y t o me d i f f u s A s t r o c y t o me a n a p l a s i q u e G l i o b l a st o m e Tumeurs d’orgine oligodendrogliale O l i g o d e n d r o g l i o me O l i g o d e n d r o g l i o me a n a p l a s i q u e T u m e u r s g l i a l e s m i xt e s o l i g o - a s t r o c y t a i r e O l i g o a s t r o cy t o me O l i g o a s t r o cy t o me an a p l a s i q u e Tumeurs d’origine épendymaire S u b é p e n d y m o me E p e n d y mo m e m y x o p a p i l l a i r e E p e n d y mo m e E p e n d y mo m e a n a p l a s i q u e Autres types de tumeurs gliales G a n g l i o g l i o me G l i o s a r c o me Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- G r a d eI G r a d eI Grade II G r a d eI I G r a d eI I Grade III G r a d eI V G r a d eI I Grade III ra d e I I G r a d e I II G r a d eI G r a d eI G r a d eI I Grade III ra d e I G r a d eI V G Imagerie de diffusion • Evaluation du grading tumoral. • Appréciation de la cellularité tumorale qui est corrélée à la malignité pour les gliomes haut grade et lymphome. • Diagnostic différentiel entre tumeur et ischémie d'une part et tumeur et abcés en cas de prise de contraste annulaire d'autre part. • Guidage de la biopsie stéréotaxique. Cellularité dense Faible cellularité ADC augmenté ADC diminué Grade de malignité: faible Grade de malignité: augmenté Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- 1. Bas grade: tumeurs gliales 1. Bas grade: tumeurs gliales Astrocytome pilocytique ocessus tumoral hémisphérique cérébelleux droit, à ites nettes régulières, à double composante charnue Processus tumoral hémisphérique cérébelleux droit, à kystique. La composante charnue est iso-hypointense limites nettes régulières, à double composante charnue T1 (a), hyperintense en T2 (d) et Flair (c), prend le et kystique. La composante charnue est iso-hypointense ntraste de hyperintense façon intense en T1 (a), en T2et(d)homogène et Flair (c), (b). prendLale mposante est intense hypointense en T1 et (b). FLAIR, contraste kystique de façon et homogène La perintense en T2. Diagnostic évoqué: astrocytome composante kystique est hypointense en T1 et FLAIR, ocytique hyperintense en T2. Diagnostic évoqué: astrocytome pilocytique a a c c Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- b b d d Astrocytome pilocytique: fibre de rosenthal, corps granulaire éosinophile et nombreuses atypie cellulaire. Astrocytes bipolaires. Parfois nécrose….. A Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- B Astrocytome diffus: grade 2 Gliomes de grade 2 représentent 20 à 25% des tumeurs SNC (100 à 150 nuveaux cas en Belgique) . Astrocytome diffus de l’adulte jeune correspond à 15% et car 60% sont diagnostiqués entre 20 à 45 ans .Le plus souvent supratentoriels. Infiltrantes et ne prennent pas le contraste .Anomalie des gènes P53, MDM2 et p14. Taux de survie à 5 et 10 ans de 38% et 31%. Evolution vers malignité difficile à évaluer. Pronostic favorable: <40 ans, volume tumoral réduit et résection large (peraud A et coll, 1998). Variant gémistocytique plus agressif et la surexpression de EGFR et PDGFR (Varela M et coll, 2004) Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome diffus de grade 2 • • Coupes IRM mettant en évidence une tumeur cérébrale hémisphérique pariétale droite solidokystique, bien limitée, hypointense en pondération T1 (a) et FLAIR (c), hyperintense en pondération T2 (b), non modifiée par l’injection de produit de contraste (d). En diffusion (e), elle est hypointense, avec un ADC élevé (f). En spectroscopie (g-h), on note une hausse discrète du pic de choline, une baisse discrète du pic de NAA, un pic d’inositol, sans pic de lipides et de lactates. Le taux de Choline/ Cr est de 0.88 ; le taux de Cho/ NAA est de 1.48. L’imagerie est évocatrice d’un gliome de bas grade. L’examen anatomopathologique a conclu à un astrocytome diffus Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Oligodendrogliome Grade 2: oligodendrogliome et oligoastrocytome 10% des gliomes de bas grade: oligodendrogliome ou oligoastrocytome. Se localisent principalement au niveau des hémisphères cérébraux (65% lobe frontal). Infiltrant. Grade 3: Oligodendrogliomes anaplasiques et oligoastrocytomes anaplasqiues. Présence d’atypie cellulaire et de mitoses et hyperplasie endothéliale des vaisseaux. Délétion de 1p et 19 q se retrouve dans 60 à 80 % des oligo (grade 2 et 3) et plus rares dans les astro diffus de grade 2 (8-14%) et 2 à 3% dans les GBM (Fontaine D et coll, 2008). Mutation de TP53 (10 à 30%) et de IDH1 (79%) (Watanabe et coll, 2009) Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Oligodendrogliome grade 2 • Processus hémisphérique intraparenchymateux solido-kystique gauche à limites floues. En TDM, il est spontanément hypodense avec des zones hyperdenses: calcifications (a). Il ne se rehausse pas après injection du PCI (b). En IRM, la composante tissulaire est isointense en T1 (c), hyperintense en T2 (d) et FLAIR (e). La composante kystique est hypointense en T1, hyperintense en T2 et FLAIR. Après injection de gadolinium, la portion charnue se réhausse de façon modérèe et hétérogène (f). En T2* , présence d’hyposignaux correspondant aux calcifications (g). En spectroscopie, une hausse modérée du pic de choline et une baisse modérée du pic de NAA sont observées, sans résonance d’inositol. Les taux de Cho/ NAA et Cho/ Cr sont de 0.89 et 0.9 respectivement. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Oligodendrogliome de haut grade (grade 3) Coupes IRM mettant en évidence une masse solido- kystique, à limites nettes irrégulières, hétérogène, hypointense en T1 (a), hyperintense en T2 (b) et FLAIR (c), se rehaussant de façon modérée hétérogène annulaire (d). En diffusion, la lésion est hypointense (e). En spectroscopie (f-g), on note une hausse du pic de choline, une baisse du pic de NAA, un pic de lipides/ lactates, sans pic d’inositol. Les taux de Cho/ NAA et Cho/ Cr sont respectivement de 1.62 et 1.63. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Ependymome • Tumeur bien limitée se developpant au sein du V4, apparaissant en isosignal T1 (a), hypersignal T2 (b) et FLAIR (c). Elle se rehausse de façon faible et hétérogène (e). En diffusion (d), elle est isointense sans restriction du signal. En spectroscopie, on note une augmentation du pic de choline, une baisse du pic de NAA, une résonance d’inositol, sans résonance de lactates/ lipides. L’imagerie est évocatrice d’épendymome. • Le diagnostic est confirmé par l’examen anatomopathologique Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Ependymome F H ome se caractérise par un cytoplasme formant des Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome anaplasique 10% des astrocytomes et 7% des gliomes. Se différencient des astrocytome de grade 2 par une cellularité augmentée, des atypies cellulaires et une activité mitotique élévée avec indice de proliferation atteignant 5 à 10%. Hyperplasie endothéliale mais pas de nécrose. Taux de survie à 5 ans de 29% (BondyML et coll, 2008. Durée moyenne de progression vers GBM est de 2 ans. Amplification du gène EGFR est rare (<10% des cas) Si présente durée de survie plus courte. Pronostic de survie de 2 à 4 ans Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome anaplasique Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Glioblastome Processus tumoral occipital prenant le contraste de façon intense (a), ne présentant pas de restriction de diffusion (b). La tumeur est hyperperfusée en périphérie (c). Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome pilocytique Grade 1: : 5 à 6% de l’ensemble des gliomes. Curable après chirurgie. Le plus souvent au niveau du cervelet, du nerf optique et diencéphale. la plus fréquente tumeur du SNC chez l’enfant (Bondy ML et coll, 2008). Age moyen 12 ans. 1. Bas grade: tumeurs gliales Le plus souvent sporadique mais 15% des NF1 vont développer un astrocytome pilocytique au niveau du nerf optique. Processus tumoral hémisphérique cérébelleux droit, à limites nettes régulières, à double composante charnue et kystique. La composante charnue est iso-hypointense en T1 (a), hyperintense en T2 (d) et Flair (c), prend le contraste de façon intense et homogène (b). La composante kystique est hypointense en T1 et FLAIR, hyperintense en T2. Diagnostic évoqué: astrocytome pilocytique A a b B c Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- d Ependymome Ependymome de grade 2 et grade 3: 6 % des tumeurs gliales . se localisent surtout au niveau de la fosse postérieure et la moelle épinière chez l’enfant. En supratentoriel che l’adulte .Ces tumeurs peuvent se disséminer le long de l’axe cérébrospinal qu’elle soient de bas grade ou de haut grade. Les tumeurs de bas grade sont traitées par chirurgie seule. Si il reste F un résidu nécesité d’une radiothérapie postopéraoire ou dans le cas d’une tumeur de haut grade.Chimiothérapie? H Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- • Tumeur bien limitée se developpant au sein du Astrocytome de grade 2 Pronostic favorable si äge de moins de 40 ans, taille de moins de 5 cm et résection maximale (Piepmeier JM et coll, 2009). Taux de survie à 5 et 10 ans de 38% et 31%. Evolution vers malignité difficile à évaluer.Récurrence est la règle avec transformaton maligne. Suivi au long cours est Fibrillaire donc de mise. Les RENCONTRES • Coupes IRM mettant en évidence une tumeur cérébrale hémisphérique pariétale droite solidokystique, bien limitée, hypointense en pondération T1 (a) et FLAIR (c), hyperintense en pondération modifiée par l’injection de produit de contraste (d). En diffusion (e), elle est hypointense, – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde T2 de(b),lanon neuro- Oligodendroliomes Taux de survie à 10 ans de 54% pour grade 2 et 34% pour grade 3; la moitié sont caractérisés par la délétion du gène 1p et 19 q. meilleur pronostic surtout si délétion 1P, 19q, si PET scanner à la méthionine ou à la tyrosine est négatif (Kaschten, Stevenaert et al. 1998 ; Padma, Said et al. 2003 ; Weckesser, Matheja et al. 2002). Mauvais pronostic sont caractère astrocytaire, plus de 40 ans, diamètre de plus de 6cm tumeur passant la ligne médiane et déficit neurologique (Pignatti, van den Bent et al. 2002). Dans le cas d’une tumeur récidivante, la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie sont utiles. E Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- F • Processus hémisphérique intraparenchymateux solido-kystique gauche à limites floues. En TDM, il est spontanément hypodense avec des zones hyperdenses: calcifications (a). Il ne se rehausse pas après injection du PCI (b). En IRM, la composante tissulaire est isointense en T1 (c), hyperintense en T2 (d) Astrocytome anaplasique et glioblastome Grade 3: 10 à 15% des tumeurs gliales. Taux de survie à 5 ans de 29% (BondyML et coll, 2008. Durée moyenne de progression vers glioblastome est de 2 ans. Glioblastome: 69% des astrocytomes et 52% des gliomes. Apparaît entre 45 et 75 ans.10% proviennent d’un astrocytome diffus de grade 2 qui sont appelés secondaires. Les GBM de novo apparaissent chez les patients plus âgés (Kleihues P, 2007). Anomalies génétiques différentes. Survie à 5 ans à 3,4% (Bondy et al et CBTRUS 2008. Survie plus longue chez les moins de 50 ans. Facteurs pronostics sont âge et score de karnosky et présence ou non de la méthylation de l’enzyme de réparation du DNA (O6 methylguanine-méthyltransférase) Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Pronostic Survie à deux ans En fonction du type histologique: GBM: 9% AA: 31% Autres: 52% En fonction de l’âge: <40 ans: 50% Processus tumoral occipital prenant le contraste de façon inten présentant pas de restriction de diffusion (b). La tumeur est hyperp périphérie (c). 41 à 59 ans: 14% > de 60 ans: 4% En fonction de l’exérèse: Biopsie seule: 36% Chirurgie incomplète: 40% Chirurgie complète: 50% Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Pronostic Classification objective Conclusion Association d’un type morphologique à un grade histopronostique Nécessité absolue de connaître l’aspect IRM Reproductibilité incomplète tumeurs rares critères morphologiques communs marqueurs immunohistochimiques non spécifiques (Olig2, PS100, GFAP, vimentine) pas de marqueur moléculaire spécifique (p53, EGFR, p16, PTEN) Evolution : inclusion de critères pronostiques p53, EGFR, p16, PTEN, Her2 marqueurs pronostiques et de chimiosensibilité LOH 1p / 19q / 10q - CGHa méthylation du promoteur MGMT mutations IDH1 / IDH2 duplication BRAF et fusion KIAA1549/BRAF Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Cellules progénitrices et gliomes Les Figure 12 : A : Les cellules souches neurales sont à l’origine des progéniteurs gliaux et neuronaux. Ces précurseurs vont générer les différents types de cellules différenciées RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde la neurodu système nerveux comme les neurones, les de astrocytes et les oligodendrocytes. B : Les Benin ou malin? Activation des oncogènes et suppression des gènes suppresseurs amenant une cascade vers progression tumorale (EGFR, P53, PTEN, P16, 10Q) Critères de malignité: faculté de migration à distance et destruction des tissus avoisinant. Dans les gliomes ces deux caractéristiques peuvent s’appliquer même dans les bas grade même si métastases à distance sont rares Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Signalisaton contre apoptose G r o wt h F ac t o r s R a s S OS P P G r b 2 S r c P I P 2 P I 3 K P I P 3 P T E N P I 3 K i n h ib it o rs A k t i n h ib it o rs R a f m T O R i n h ib it o rs ( r a p a m yc i n ) m A k t TO R M A P K / E R K N Transcription F-k B factors R e s i s ta n c e t o c y t o t o x i c i n s u l t s Ap optosis I n v a si o n / M i g r a ti o n Les RENCONTRES 11 octobre 2014 – Ensemble dans dans le monde la neuroFigure 17 : Voies– de signalisation impliquées la de résistance à l’apoptose des cellules gliales Angiogenèse Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Angiogenèse 13 : Lien entre nécrose, angiogenèse LesFigure RENCONTRES – 11 octobre 2014hypoxie, – Ensemble dans le mondeet depseudo-palissade la neuro- (d’après Louis 2006). Evolution de l’angiogenèse par grade Figure 15 : L’angiogenèse dans les gliomes (d’après Brat et coll., 2001). Schéma représentant la progression histopathologique des astrocytomes. Dans les astrocytomes de grade II l’architecture et la Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Adhésion cellulaire Figure 5 : Les molécules d’adhésion (d’après Lefranc et coll., 2005a). Les différents types de molécules d’adhésion telles que les galectines, les immunoglobulines, les cadhérines, les sélectines, et les intégrines sont indiquées en vert. Les éléments de la matrice extracellulaire (MEC) son indiqués en jaune. La partie droite de la figure (indiquée ar u flèche) représente complexe d’adhésion avec e l s différents Les RENCONTRES – 11 octobre p2014 –ne Ensemble dans le monde de un la neuro- Matrice extracellulaire Table 3 : Eléments de la matrice extracellulaire impliqués dans la biologie des gliomes. ! E l é m e n td el aM E C p r é se n t s d an s l e s t u m e ur s g l i a le s G l u c o s a m i no g l y c a n s ( G AG ) C h o n d r o i t i ne su l f a t e H é p a r a ne su l f a t e ( H é p a r i ne ) D e r ma t a n e su l f a t e H y a l u r on a ne Protéoglycans B E H A B Neurocane R é c e p t e u r ce l l u l a i r e da n s l e s tu m e u r s gl i a l e s ( B e r t ol o t t o , e t co l l . , 19 8 6 a ) B e r t ol o t t o , e t co l l . , 19 8 6 b ) C D 44 N C AM Phosphocane N C AM V e r s i c an e S é l ec t i n - CD 4 4 I n t ég ri n e 1 I n t ég ri n e 3 1 Galectine-3 N G 2 Glycoprotéines Ténascine-C S P A R C T h r o mb o s p o n d i n e -1 V i t r o n ec t i n e O s t é o p on t i ne Référence I n t ég ri n e s 2 1 , 9 1 , v 3 et v 6 C D 36 - In t é g r i n e s 3 1 , 5 1 et v 3 I n t ég ri n e s 2 3 , v 3 , e t v 5 C D 44 - In t é g r i n e v 3 ( B er t ol o t t o , e t co l l . , 19 8 6 b ) ( A sh e r , e t c o l l. , 19 9 2 ) ( G a r y e t c o l l. , 19 9 8 ) ( P r e o b r a z h e n s k y e t co l l ., 1997) ( P r e o b r a z h e n s k y e t co l l. , 1997) ( P au l u s e t co l l . , 19 9 6 ; W u e t co l l . , 2 0 0 5 ) ( F u k u s h i e t c ol l. , 2 0 0 4 ; C h e k e n y a e t c o l l. , 20 0 2 ) ( H i g u s h i e t co l l . , 1 9 9 3 ; P r i et o e t co l l. , 19 9 3 ) ( R e mp e l et co l l . , 19 9 8 ) ( H su e t co l l . , 1 9 9 6 ; P i j ua n T h o mp s o n e t co l l , 19 9 9 ) ( G l a d s o n e t c ol l. , 19 9 1 ) ( B e l l a hc è n e e t co l l . , 20 0 8 ) Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- ( contraction cellulaire Figure 8 : Modèle représentant les différentes étapes de la migration (d’après Lodish et coll., 2003). (1) L’étirement ou protrusion : l’avant de la cellule projette des lamellipodes (et/ou filopodes) qui contiennent des faisceaux d’actine polymérisée. (2) L’accolement ou attachement : certains de ces lamellipodes vont adhérer à la matrice extracellulaire pour former de nouveaux points d’adhérence (ou contacts focaux). (3) La rétraction : Les fibres contractiles d’actomyosine (ou fibres de stress) se contractent entraînant –le 11 octobre mouvement 2014 – Ensemble de la cellule dans le monde vers de l’avant la neuro-et l’arrière de la cellule se détache du Les RENCONTRES Migration cellulaire E D C A B Figure 4 : La migration cellulaire (d’après Friedl et Wolf, 2003). A : Protrusion d’un bord de la cellule. Les filaments d’actine s’allongent par polymérisation, se lient à des protéines adaptatrices et poussent la membrane vers l’avant. B : Formation de nouveaux points focaux d’adhérence. Les protéines d’adhésion s’accumulent à l’avant de la cellule formant ainsi le complexe d’adhésion puis se lient aux protéines de la matrice extracellulaire. C : Protéolyse localisée. La cellule s ecrète des enzymes protéolytiques qui dégrader la matrice extracellulaire. D : Contraction de la cellule. Les fibres – 11 vont octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Les RENCONTRES Protéases Table 4 : Protéases impliquées dans le phénotype invasif des tumeurs gliales. P r o té a s e s M M P s M MP - 1 M MP - 2 M MP - 3 M M P - 7 M MP - 9 M M P-11 M M P-19 M T1 -M M P M T2 -M M P M T3 -M M P S ys t è m e de l’ a c t i v at eu r d u P l as m i n o gè n e u P A u P AR C a t h e p s i n es C a t h ep s i n e B C a th ep si n e D C a t h ep s i n e L R e f ér e nc e s a k ag aw a k ag aw a k ag aw om e e t a k ag aw t o ji c e t t o ji c e t a k ad a e a k ad a e a k ad a e a e t c o l l. , 1 a e t c o l l. , 1 a e t c o l l. , 1 co l l . , 2 0 0 7 a e t c o l l. , 1 c ol l. , 2 0 0 8 c ol l. , 2 0 0 8 t c o l l. , 1 9 9 t c o l l ., 1 9 9 t c o l l. , 1 9 9 9 9 4 9 9 4 9 9 4 9 9 4 S S 9 9 9 L an d au e t co l l. , 1 9 9 4 a m a m o t o e t co l l . , 1 9 9 4 R e mp e l e t co l l . , 1 9 9 4 S i v ap a r v a t h i e t c o ll . , 1 9 9 6 L e v i c a r e t c o l l ., 2 0 0 3 Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- N N N R N N N N Y Migration cellulaire Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Figure 9 : Le cytosquelette d’actine (d’après Alberts et coll., 2007). A: Représentation de la cinétique de la polymérisation de l’actine. Les monomères d’actine-G s’assemblent d’abord en trimère, c’est l’étape limitante de la réaction. L’élongation du filament se fait ensuite aux deux extrémités. L’état stationnaire correspond à l’état d’équilibre qui est atteint quand la concentration d’actine-G diminue et que les monomères s’échangent entre les extrémités des filaments sans qu’il y ait de variation dans la masse du filament. B: Les trois types d’arrangements des filaments d’actine. Au niveau des filopodes les filaments d’actine sont organisés parallèlement et sont étroitement espacés. Au niveau du cortex cellulaire les filaments d’actine sont organisés en réseau semblable à un gel avec des interconnections orthogonales. Au niveau des fibres de stress les filaments d’actine sont orientés avec des polarités opposées et un espacement lâche permettant à la protéine motrice myosine II d’entrer dans le faisceau, permettant ainsi la contractilité du faisceau. Les têtes des flèches pointent vers les extrémités (+) des filaments. Figure 10 : Rôle des protéines Rho GTPases dans l’organisation du cytosquelette d’actine (d’après Lefranc et coll., 2005a). Rho active la kinase ROCK ou « Rho Kinase » afin d’activer la myosine via l’inhibition de la protéine « myosine phosphatase » et via la phosphorylation de la myosine elle-même. Rho interagit aussi avec la protéine mDia ; celle-ci coopère avec ROCK pour réguler l’assemblage des filaments d’actine et de myosine qui composent les fibres de stress. Rac et Cdc42 agissent sur la polymérisation de l’actine au niveau des filopodes ou des lamellipodes en formation via différentes cibles. Rac active la protéine WAVE qui va à son tour activer le complexe Arp2/3 qui joue un rôle essentiel dans le branchement de nouveaux filaments d’actine sur un filament préexistant. Rac agit aussi sur la protéine PAK qui va activer la kinase LIMK induisant ainsi l’inhibition de la dépolymérisation des filaments d’actine induite par la cofiline. Cdc42 agit également sur PAK et sur l’activation du complexe Arp2/3 via la protéine WASP. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Galectine et immunosuppression Figure 23: Rôle de la galectine-1 dans l’échappement immunitaire des tumeurs (d’après Liu et Rabinovich, 2005). La réponse immunitaire peut être divisée en deux types: la réponse cellulaire qui implique les lymphocytes T (CD8+ et CD4+ Th1) et la réponse humorale qui implique les lymphocytes B et es l lymphocytes CD4+ Th2. Les lymphocytes CD8+ sont activés par l’interleukine-12 (IL-12) qui est sécrétée par les cellules dendritiques présentatrices d’antigènes. Les lymphocytes T CD4+ Th1 activent également les lymphocytes CD8+ grâce à la sécrétion de l’interféron gamma (IFN ). Les lymphocytes CD8+ peuvent tuer les cellules tumorales directement en activant les récepteurs de mort cellulaire ou en secrétant des protéines telles que les perforines et les granzymes. Les lymphocytes CD4+ Th2 stimulent quand à eux la réponse immunitaire humorale en activant les lymphocytes B via la sécrétion de l’interleukine-4 (IL-4). Les lymphocytes CD4+ Th2 stimulent également les éosinophiles en secrétant l’interleukine-5 (IL-5). Les cellules tumorales peuvent échapper à cette réponse immunitaire en sécrétant des cytokines immunosuppressives et des facteurs inhibiteurs tels que la galectine-1. En effet la galectine-1 contribue à l’échappement immunitaire en induisant l’apoptose des lymphocytes T activés, mais également en inhibant al prolifération des lymphocytes T, en stimulant la sécrétion d’interleukines antiinflammatoires et en inhibant la sécrétion d’interleukines pro-inflammatoires. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Galectine Figure 19 : Rôles extracellulaires et intracellulaires des galectines (d’après Ingrassia et coll., 2006). Les galectines peuvent être localisées à l’intérieur ou à l’extérieur de la cellule. A l’extérieur de la cellule elles font le lien entre les protéines glycosilées à la surface des cellules et les protéines glycosilées de la matrice extracellulaire. Elles peuvent aussi déclencher des voies de signalisation qui modulent la mitose, l’apoptose ou le cycle cellulaire. A l’intérieur de la cellule les galectines font la navette entre le noyau et le cytoplasme et sont impliquées dans l’épissage de l’ARN messager, le cycle cellulaire et l’apoptose. Il semble que les galectines exercent leurs fonctions à l’extérieur de la cellule grâce à des interactions avec des carbohydrates alors que les fonctions qu’elles exercent à l’intérieur de la cellule se font grâce à des interactions de type protéine-protéine. Les galectines ont une grande spécificité pour les différents oligosaccharides et chaque galectines peut se lier à un panel différent de résidus glycosilés. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- galectine Hypoxie Le et coll., 2005 Le et coll., 2005 Galectine-1 Galectine-1 Stress du Réticulum endoplasmique Thijssen et coll., 2006 Angiogenèse Chimiorésistance MDG1 ORP150 (VEGF) Les ATF3 ORP150 DUSP5 HERP Figure 53 : Rôles de la galectine-1 dans la chimiorésistance et dans l’angiogenèse. Le taux d’expression de la galectine-1 est augmenté dans les conditions hypoxiques. La galectine-1 joue un rôle essentiel dans l’angiogenèse tumorale et nous avons montré qu’elle est impliquée dans la chimiorésistance des gliomes. RENCONTRES – 11 octobre 2014 Ensemble danspourrait le monde deen la neuroLe rôle de la galectine-1 dans ces–deux processus être partie lié au fait que la galectine-1 module la scr si wt scr si wt scr si A wt Galectine Gal-1 Tubulin Day 5 Day 6 Day 9 Cumulative Proportion of Surviving Mice B wt scr si wt + TMZ scr + TMZ si + TMZ 1 .0 0 .9 0 .8 0 .7 0 .6 0 .5 0 .4 0 .3 0 .2 0 .1 0 .0 15 2 0 2 5 3 0 3 5 40 Days Post-Tumor Cell Implantation into the Brain of Nude Mice Figure 37 : Analyse de l’effet de la diminution de l’expression de la galectine-1 sur la survie des souris greffées avec le modèle Hs683 et sur leur sensibilité au témozolomide. A : Analyse de l’expression de la galectine-1 par « western blotting » dans le cellules sauvages (wt), transfectées avec le siRNA scramble (scr) ou transfectées avec le siRNA anti-galectine-1 (si) aux jours 5, 6 et 9 posttransfection. B : Illustration des courbes de survie des souris greffées avec les cellules Hs683 « wt », « scr » et « si » et traitées ou non au témozolomide. Chaque groupe expérimental est constitué de 11 animaux. Les courbes bleues représentent les courbes de survie des animaux greffés avec les cellules « wt », les courbes roses représentent les courbes de survie des animaux greffés avec les cellules « scr », les courbes vertes représentent les courbes de survie des animaux greffés avec les cellules « si» deplétées en galectine-1. Pour chaque couleur les courbes pleines représentent la survie des animaux non traités et les courbes pointillées représentent celle des animaux traités au témozolomide à raison de 40mg/kg en injectons intraveineuves 3 fois par semaine pendant 3 semaines consécutives. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Traitement: la chirurgie et puis……. OPMI PENTERO® 900 La nouvelle génération Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Traitement: gold standard Table 2 : Quelques uns des essais cliniques de chimiothérapie dans les gliomes de haut grade qui ont montré une amélioration significative de la survie globale des patients. A g en t T y p e d e t u me u r N o m br e d e p at i e nt s C ( L ( P L e ( d ( A s t r oc y t o me A na pl a s i q u e G l i ob l a s t om e 2 2 2 S u r vi e g l ob a le m éd i a n e da n s l e g r o up e c o nt r o l 1 4 se m a i ne s 1 0 2 1 0 , 5 m o i s A s t r oc y t o me A na pl a s i q u e 2 0 0 7 , 4 s e ma 5i ne s 1 5 7, 1 s e ma i ne s A s t r oc y t o me A na pl a s i q u e , G l io b la st o m e G l i ob l a s t om e 2 5 5 0 , 4 m o i s1 1 3 m o i s ( H i l de b ra nd e t c o l l. , 1 9 9 4) 1 1 , 6 m o i s 1 3 , 9 m o i s ( W e s tp h a l e t c o l l. , 2 0 0 3) G l i ob l a s t om e 5 7 3 1 2 , 1m o i s 1 4 , 6 m o i s ( S t up p e t co l l . , 2 00 5 ) ar mu s t i ne B C N U ) o mu s ti n e C C N U ) r o c a r b a z i ne , o mu s ti n e (C C N U) t Vi n cr i st i n e P C V ) ib r o mo du l c i t o l D BD ) et BC N U G li ad e l® ( i m p l a n t bi o de g r a d ab l e d e BC N U i m p l a té a u s it e de tu m e u r ) T e mo z ol om i d e 4 0 2 S u r vi e g l o b al e m éd ia ne d a ns l e g r o u p e t r ai t é R é f ér e nc e 1 8 , 5 s e ma i ne s ( W a l ke r e t c o l l. , 1 9 7 8) ( S ol e r o e t c o l l. , 1 9 7 9) ( L e vi n e t co l l . , 1 99 0 ) 1 6 m o i s Figure 3 : Le témozolomide dans le traitement des glioblastomes (d’après Stupp et coll., 2007). A: Le témozolomide (TMZ) est administré pendant la radiothérapie (RT) à une dose de – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro75 mg/m /j pendant 40 à 49 jours. Puis le TMZ est administré selon 6 cycles de 5 jours toutes Les RENCONTRES Perspective et conclusion Traitement doit se diriger vers une thérapie ciblée en fonction du phénotype de la tumeur (angiogenèse, régulation des oncogènes et des gènes suppresseurs, de la contractilité et de la migration Le concept du caractère bénin et malin est basé sur une analyse histologique figée et non pas sur le caractère invasif de la tumeur gliale qui dans la majorité est présent. La chirurgie reste le traitement de première ligne de choix si la tumeur est accesible et si le risque chirurgical est acceptable Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Merci pour votre attention Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Persepctives et conclusion Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Astrocytome de bas grade et traitement: Quelques considération Radiothérapie indiquée si persistance de signe neurologique postopératoire ou si présence d’une détérioration neurologique avec signe de progression radiologique du gliome Une étude dirigée par the European Organization for the Research and Treatment of Cancer (EORTC 22845/MRC BR4) a comparé l’utilisation d’une radiothérapie immédiate ou retardée ave cune dose de 54 gy. Les résultats ont montré que la radiothérapie immédiate permettait de prolonger le moment ou la tumeur récidive mais n’a pas d’impact sur la survie (Karim, Afra et al, 2002) Pas de bénéfice avec une plus haute dose 59.4 Gy to 45 Gy et 64.8 Gy to 50.4 Gy (Karim, Maat et al. 1996 ; Shaw, Arusell et al. 2002) Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Low grade glioma Long-term remissions can be observed follow- ing radiation therapy. However the majority of LGG patients will experience a recurrence of their glioma that inevitably will progress to a high-grade glioma (WHO grade III or IV). A substantial pro- portion of patients will be candidates for a second resection of their tumor and if no resection can be performed, a biopsy should be considered in order to accurately document the dedifferentiation grade of the recurrent lesion since this information is important for the determination of the patient’s prognosis. Also, in case of a localized recurrence, re-irradiation can be considered an option, espe- cially if the patient has had a considerable recur- rence free interval following the first irradiation. Unfortunately, the benefit and toxicity of sec- ondary surgery and/or radiation therapy have not been adequately established in large prospective studies. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Only a limited number of small phase II reports illustrate the efficacy of chemotherapy in LGG (Table 2). Encouraged by the high objective response rates (60-80%) observed in patients with anaplastic oligodendroglioma treated with PCV combination chemotherapy (procarbazine, CCNU and vincristine) this regimen has also been evaluat- ed in patients with LGG (Cairncross, Macdonald etal. 1994 ; van den Bent, Kros et al. 1998) At present only a limited amount of data is avail- able regarding the possible role of chemotherapy in the management of LGG. The available evidence suggests that the PCV combination chemotherapy regimen is too toxic. Besides an unacceptable inci- dence of acute toxicity, a prolonged administration of nitrosurea-based chemotherapy would hypothet- ically also raise the risk of late toxicity such as secondary leukemia in patients with a considerably better prognosis than patients with high-grade glioma. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- A recent large randomized phase III study demonstrated radiotherapy with concomitant TMZ followed by 6-months of adjuvant TMZ to be superior to radio- therapy-alone in newly diagnosed glioblastoma multiforme (GBM) (Stupp, Dietrich et al. 2002 ; Stupp, Mason et al. 2005). Methylation of the MGMT-gene promoter predicted for survival bene- fit derived from radiotherapy with concomitant/adjuvant TMZ (Hegi 2004 ; Hegi, Diserens et al. 2005). In all the studies on LGG, TMZ was adminis- tered at a dose of 200 mg/m2/day � 5 days every 28 days. Toxicity has been mild throughout these studies and largely comparable with what has been observed in studies on high-grade glioma (predom- inant hematological toxicity was seen with grade 3/4 intensity in about 8-13% of patients). Throughout these four studies a particular relevant clinical benefit was reported for patients presenting with treatment refractory epilepsy. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- A substantial heterogeneity exists among LGG patients with regard to response to and survival following chemotherapy. This heterogene- ity is correlated with the histology and molecular genetic characteristics of the tumor cells. An oligo- dendroglial histology in combination with a loss of chromosome arms 1p and 19q correlates with chemosensitivity and prolonged time to progres- sion (Cairncross, Macdonald et al. 1994 ; Smith, Perry et al. 2000 ; Cairncross, Seiferheld et al. 2004 ; Van Den Bent , Afra et al. 2004). Although this correlation has mainly been established on anaplastic oligodendroglioma, recent publications have shown this is also true for LGG (Ino, Betensky et al. 2001 ; Felsberg, Erkwoh et al. 2004 ; Hoang-Xuan, Capelle et al. 2004). Patients with a LGG that has a 1p/19q deletion are likely to derive a substantial benefit from chemotherapy and could be spared the potential long-term toxicity of radiotherapy. A six- to twelve month treatment course with TMZ might be appropriate in this set- ting and is unlikely to impose an excessive risk for early or late toxicity. Oligodendroglial or mixed AO LGG that have only a loss of chromosome 1p might still derive a benefit frontline –chemotherapy. Les from RENCONTRES 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- Finally there will also be patients with LGG who will not derive any benefit from chemotherapy. These are patients with a high risk for chemothera- py related complications (such as patients with a high risk for infections or a bleeding diathesis) or tumors that can be predicted to be chemoresistant (as characterized by a pure astrocytic histology, absence of 1p/19 loss of heterozygosity and a nonmethylated MGMT-promoter). Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro- this review we have discussed the different vaccination strategies for the treatment of GBM and reviewed the numerous trials that are completed and ongoing. While there have been some moderate increases in survival in clinical trials with the various tumor vaccine strategies and appropriate immunologic responses, all of the results to date have been compared to historical controls. It is unclear which of these strategies will lead to the most durable and potent increase in overall survival. Choosing the correct antigen and vaccination strategy is extremely important. None of the trials described in this review have come close to curing GBM, indicating that further refinements in target selection and vaccination strategy are necessary. In addition, the GBM microenvironment has multiple mechanisms for immune suppression that may limit the success of current vaccines. Concurrent research is being conducted to investigate adjuvant agents that may enhance response to immunotherapy. If one could choose an appropriate target and vaccination strategy and combine an immune modulator that could either suppress the anti-immune defense of the tumor or increase the body’s ability to mount an immune response against the tumor, immunotherapy perhaps coulddans lead to de even more durable responses in Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble le monde la neuro- Figure 2 : Imagerie par résonance magnétique (IRM) d’un patient porteur d’un glioblastome (d’après Lefranc et coll., 2005a). A : Image préopératoire montrant la tumeur située au niveau du lobe temporal. B : Image prise après résection macroscopiquement totale de la tumeur. C : Image prise 4 mois après la chirurgie et la radiothérapie, montrant une zone de récurrence. D : Image prise après résection de la tumeur récurrente. E et F : Image prise 3 mois après la seconde opération et après traitement par chimiothérapie montrant des zones de récidives distantes. Les RENCONTRES – 11 octobre 2014 – Ensemble dans le monde de la neuro-
© Copyright 2024 Paperzz