Salle Pasteur - Université Claude Bernard Lyon 1

50ÈME CONGRÈS
DE LA
SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE STOMATOLOGIE
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
ET CHIRURGIE ORALE
CENTRE DES CONGRÈS, LYON - 18, 19, 20 SEPTEMBRE 2014
Président : P. BRETON (Lyon)
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
CHIRURGIE RÉPARATRICE
CHIRURGIE ORALE
SYNDROME D’APNÉE DU SOMMEIL
241)4#//'
.+84'&'54J57/J5
www.sfscmfco.fr
50e congrès de la SFCMFCO
2
Lyon 18 au 20 septembre 2014
SOMMAIRE GÉNÉRAL
Cours de pré-congrès
ELABORATION DU PLAN DE TRAITEMENT
D’UNE DYSMORPHOSE DENTO-MAXILLAIRE
> SALLE RHÔNE 3
MERCREDI 17 septembre .................................................................................17
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
> AMPHITHÉÂTRE LUMIÈRE
JEUDI 18 SEPTEMBRE.......................................................................................20
VENDREDI 19 SEPTEMBRE ..............................................................................39
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
> AMPHITHÉÂTRE PASTEUR
JEUDI 18 SEPTEMBRE.......................................................................................62
CHIRURGIE ORALE
> AMPHITHÉÂTRE PASTEUR
VENDREDI 19 SEPTEMBRE ..............................................................................92
DPC MAXILLORISQ : « HOSPITALISATION AMBULATOIRE »
> SALLE PASTEUR
VENDREDI 19 SEPTEMBRE ............................................................................126
JOURNÉE INFIRMIÈRES
> SALLE RHÔNE 3
VENDREDI 19 SEPTEMBRE ............................................................................130
DPC : LE SYNDROME D’APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL
> AMPHITHÉÂTRE PASTEUR
SAMEDI 20 SEPTEMBRE ..............................................................................140
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
> SALLE RHÔNE 3
SAMEDI 20 SEPTEMBRE .................................................................................146
SESSION DE l'OA MAXILLORISQ
> SALLES RHÔNE 2 - RHÔNE 4
SAMEDI 20 SEPTEMBRE .................................................................................156
POSTERS
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE.................................................................158
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE ..................................................................160
CHIRURGIE ORALE........................................................................................185
ATM................................................................................................................226
RECHERCHE...................................................................................................233
TRAUMATOLOGIE .........................................................................................242
3
50e congrès de la SFCMFCO
4
Lyon 18 au 20 septembre 2014
LA LETTRE DU PRÉSIDENT
Bienvenue au 50ème Congrès de la Société Française de
Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale et Chirurgie Orale.
Ce Congrès vous permettra de mettre à jour vos connaissances et vos pratiques
dans des domaines aussi variés que la chirurgie orthognathique, la chirurgie
reconstructrice et esthétique, la chirurgie orale et l’apnée du sommeil.
Le rapport du congrès consacré à la chirurgie orthognathique sera présenté dans
l’amphithéâtre Lumière jeudi 18 et vendredi 19 septembre. Des communications
libres sur ce thème viendront compléter le rapport et permettront des échanges
passionnants et instructifs.
Le thème « chirurgie reconstructrice » fera le point sur trois sujets : les techniques
de chirurgie combinée par association de lambeaux, les lambeaux perforants et les
crânioplasties. A côté de ces trois tables rondes vous pourrez assister à une
conférence du Professeur DEVAUCHELLE intitulée “L’impossible anatomie du
visage”, à une conférence du Professeur MOJALLAL consacrée à la recherche dans
le domaine de la thérapie cellulaire et à de nombreuses communications libres.
Cette session se déroulera jeudi 18 septembre dans l’amphithéâtre Pasteur.
La journée du jeudi se terminera par le cocktail du Président où tous les
participants sont cordialement invités.
La journée du vendredi accueillera nos collègues de l’Association Française de
Chirurgie Orale pour une journée partagée consacrée à la chirurgie orale. Deux
conférences seront présentées par le Professeur LIMBOUR sur les stratégies
implantaires chez l’édenté et par le Docteur BEN SLAMA sur la pathologie orale
induite par les médicaments.
A côté de ces conférences, de très nombreuses communications libres seront
présentées tout au long de la journée, laissant une large place aux internes du
DESCO.
L’Assemblée Générale , ouverte à tous les membres de la société à jour de
cotisation, aura lieu le vendredi 19 dans l’amphithéâtre Lumière à 17 heures. Seront
discutées les modifications des statuts de la Société Française, le renouvellement des
membres du Conseil d’Administration ainsi que de nombreux sujets ayant trait au
présent et à l’avenir de notre société. La présence de tous les membres est
indispensable pour pérenniser la vie de la Société.
L’hospitalisation ambulatoire fera l’objet d’une séance spécifique le vendredi
matin sous la direction de Xavier POUYAT dans le cadre du développement professionnel continu (maxillorisq).
5
50e congrès de la SFCMFCO
La journée infirmière, coordonnée par Marie-Pierre GUILLAUME, directrice de
l’école d’IBOD du C.H.U de Lyon, aura lieu le vendredi 19 dans la salle Rhône 3.
Plusieurs thèmes variés seront abordés, traités conjointement par des chirurgiens et
des infirmières de la spécialité.
La matinée du samedi sera consacrée dans l’amphithéâtre Pasteur au syndrome
d’apnée obstructif du sommeil coordonné par Georges BETTEGA et Françoise
SAINT-PIERRE, qui permettra de faire le point de cette pathologie et de présenter les
recommandations de notre Société savante sur les orthèses d’avancée mandibulaire,
recommandations réalisées conjointement avec les sociétés de pneumologie et
d’O.R.L.
Enfin le dernier thème abordé sera la chirurgie esthétique le samedi matin
associant des communications libres et des conférences consacrées aux techniques
de comblement, aux rhinoplasties, aux liftings et aux greffes de cheveux.
Des ateliers seront proposés au moment des pauses repas durant les trois jours de
la manifestation. Le nombre de places étant limité, nous vous invitons à vous y
inscrire dès le début du Congrès.
6
En raison du très grand nombre de demandes de communications, beaucoup de
communications orales n’ont pas pu être acceptées et ont été transformées en
présentations sous forme de posters. Ces posters ont été regroupés par thèmes et
seront installés au sein du hall d’exposition ainsi qu’au niveau des différentes salles
de conférence. Nous vous en recommandons vivement la lecture car les sujets
abordés sont tous passionnants et variés.
Nous accueillerons dans les meilleures conditions nos partenaires industriels et
commerciaux qui disposeront d’une vaste surface d’exposition, surface au sein de
laquelle seront organisées les pauses ainsi que le déjeuner du jeudi qui se tiendra
au sein du hall d’exposition.
Le repas de gala du vendredi soir sera organisé dans un prestigieux restaurant de
la banlieue lyonnaise situé dans le casino de Charbonnières. Le nombre de places
étant limité, nous vous recommandons de retenir rapidement votre soirée.
Le comité d’organisation, le comité scientifique de ce Congrès ainsi que la cellule
congrès qui en a assuré la logistique espéreront que vous passerez un excellent
moment dans ce palais des congrès et dans notre belle ville de Lyon qui aura le
plaisir et l’honneur d’accueillir ce congrès pendant trois ans.
Professeur Pierre Breton
Président
Lyon 18 au 20 septembre 2014
LA SFSCMFCO
La SFSCMFCO, première société savante scientifique de France à avoir été créée en
1906 et qui donc fêtera son 110e anniversaire en 2016, a rapidement gagné ses
galons d’efficience en particulier dans la reconstruction de l’extrémité céphalique
au décours de la première guerre mondiale. Toujours à la pointe de l’innovation
sur ce sujet, elle a su aussi développer ses marques tant dans les domaines de la
chirurgie orthognathique, de la cancérologie, qu’en pathologie médicale de la
cavité orale. L’implantologie et la réhabilitation sur implants sont aussi parmi ses
prérogatives.
Membres du Conseil d’Administration de la SFSCMFCO, Année 2014
Pierre BRETON, Président
Christian PAULUS, 1er Vice-Président
François CHEYNET, 2nd Vice-Président
Franck BOUTAULT, Président Sortant
Xavier POUYAT, Secrétaire Général
Blandine RUHIN, Secrétaire Général Adjointe
Patrick-Yves BLANCHARD, Trésorier
Pierre SABIN, Trésorier Adjoint
Cyrille CHOSSEGROS, Rédacteur de la Revue
Lotfi BENSLAMA
Hervé BENATEAU
Pascal DELCAMPE
Joël FERRI
Jean-Pierre FUSARI
Christophe MEYER
Benoit PHILIPPE
Gérard POUIT
Narcisse ZWETYENGA
Site internet : www.sfscmfco.fr
Siège social : SFSCMFCO, Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo Faciale
Hôpital de la Pitié Salpétrière, 47 boulevard de l’Hôpital, 75013 PARIS
7
50e congrès de la SFCMFCO
8
Lyon 18 au 20 septembre 2014
LES COMITÉS
L’organisation principale est assurée par le Professeur Pierre BRETON, Président
de la S.F.C.M.F.C.O, et ses collaborateurs. Cette organisation s’appuie sur la
commission d’organisation scientifique du Congrès désigné par les statuts de la
société savante.
La commission scientifique du congrès est composée du président de la
SFSCMFCO qui la dirige, des deux vice-présidents, du rédacteur en chef de la
revue, du responsable de chaque chapitre scientifique, d’un représentant de chaque
composante, hors la présente association, du Conseil National Professionnel de
Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale.
La “Cellule congrès” de l’université Claude Bernard a été choisie pour assurer la
gestion logistique de cet évènement scientifique.
COMITÉ D’ORGANISATION :
CELLULE CONGRES :
Pierre BRETON
Maryse CUROT
Solange PERREL
(Président)
(Secrétaire)
(Directrice)
Lotfi BENSLAMA
Jean-Pierre FUSARI
Katarzyna SZYMANSKI
Pierre BOULETREAU
Christian PAULUS
Marion TRAHAY
Franck BOUTAULT
Xavier POUYAT
François CHEYNET
Cyrille CHOSSEGROS
COMITÉ SCIENTIFIQUE :
Hervé BENATEAU
Francis DUJARRIC
Benoit PHILIPPE
Lotfi BENSLAMA
Joël FERRI
Gérard POUIT
Pierre BOULETREAU
Jean-Pierre FUSARI
Blandine RUHIN
Pierre BRETON
Dominique GOGA
Pierre SABIN
François CHEYNET
Jean-Baptiste KERBRAT
Pierre SEGUIN
Luc CHIKHANI
Jean-Paul MENINGAUD
Michel SIMOUNET
Cyrille CHOSSEGROS
Christophe MEYER
Narcisse ZWETYENGA
Jacques DICHAMP
Christian PAULUS
9
50e congrès de la SFCMFCO
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Bureau d’Accueil et d’Enregistrement
Le bureau d’accueil sera situé dans le Foyer Forum. Vous y recevrez votre mallette
contenant tous les documents nécessaires pour la manifestation ainsi que votre
enveloppe personnelle contenant votre badge et tous les documents et tickets
d’accès au congrès.
Merci de toujours porter votre badge, il sera votre laissez-passer pour toute la durée
du congrès.
Le bureau d’accueil et d’enregistrement sera ouvert tous les jours de la manifestation
dès 07h30 et jusque 18h00. Pendant la conference, les participants doivent se
referrer au bureau d’accueil pour tout changement dans le programme ou besoin
d’information.
Langue du congrès
La langue officielle de la conférence sera le français. Aucune traduction n’est prévue.
Assurance
10
Le comité d’Organisation du 50e Congrès de la SFSCMFCO 2014 ne sera pas tenu
responsable en cas de problème médical, de transport ou d’assurance individuelle.
Il est fortement conseillé d’avoir une assurance individuelle en cas de problème
durant la période du congrès.
Vestiaire
Un vestiaire gratuit, attenant au bureau d’accueil, sera à votre disposition durant
toute la durée du congrès.
Internet
Un accès Wi-fi gratuit sera disponible uniquement dans le Foyer Forum et dans la
salle d’Exposition. Le mot de passe sera sfscmfco14.
Préparation des exposés
Les conférenciers seront accompagnés à la salle de Preview. Ils auront à fournir
leur support (clé USB, CD) au responsable technique. Si des modifications sont à
apporter à leur communication, un ordinateur est mis à disposition.
Expositions Stands et Posters
Les Expositions se tiendront dans les Forums 1 et 2 situés au niveau du Bureau
d’accueil.
Déjeuners et Pauses
Les déjeuners et Pauses se tiendront dans les Forums 1 et 2. Veuillez noter que le
déjeuner assis du 19 septembre se tiendra dans le Forum 3.
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Tenue vestimentaire
Une tenue de soirée est exigée pour le dîner de gala du 19 septembre 2014.
Passeport
Une carte d’identité valide est recommandée pour les voyageurs issus de l’Union
Européenne. Un Visa et/ou Passeport est recommandé pour les voyageurs hors
Union Européenne.
Monnaie
La monnaie officielle est l’euro.
Shopping
Les boutiques sont généralement ouvertes de 9h à 19h.
Lyon à travers ses bars et restaurants
La cuisine est indissociable de l’art de vivre lyonnais. Plus de 1 600 restaurants du
bouchon (restaurant traditionnel lyonnais) à la grande table, en passant par les
restaurants de spécialités, les brasseries de chefs (Paul Bocuse), les restaurants
biologiques ou végétariens.
Numéros d’urgence
Soins médicaux : 15
Police : 17
Office de Tourisme
Pavillon du Tourisme - Place Bellecour - B.P. 2254,69214 LYON Cedex 2
Tel : 04.72.77.69.69
http://www.lyon-france.com
Transport en Commun Lyonnais (voir plan page suivante)
Lyon possède un solide réseau de bus, tramway et métro appelé TCL
Ce réseau possède 4 lignes de métro, 5 lignes de Tramway et de nombreuses lignes
de bus, circulant tous les jours de 05h00 du matin à 00h00.
Les tickets de transport sont disponibles à l’entrée de chaque station pour 1€70,
valable sur toutes les lignes pendant une heure. Vous devez composter votre ticket
à chaque passage. Sans le compostage, vous encourez une amende de 5€00 en cas
de contrôle.
Attention, si vous prenez vos tickets à bord des bus, le tarif sera alors de 2€00.
Veuillez noter que les transports ne circulent pas entre 00h00 et 05h00 du matin.
Certaines lignes de nuit sont mises en place toutes les heures.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à vous connecter sur le site internet de
TCL : www.tcl.fr.
11
50e congrès de la SFCMFCO
plan
lignes fortes
de Lyon
MÉTRO - TRAMWAY - CRISTALIS
CUIRE
e
ôn
Rh
C
Croix-Luizet
INSA - Einstein
Centre de Congrès
La Doua - Gaston Berger
Musée d’Art Contemporain
GARE
DE VAISE
La Grappinière
Condorcet
Parc Tête d’OrChurchill
VALMY
Louis Pradel
GARE
ST PAUL
GORGE
DE LOUP
Terreaux
Gare
BROTTEAUX
Vivier Merle
Gare
Cordeliers Bourse
Part-Dieu - Servient
Palais de Justice Mairie du 3 ème
VIEUX LYON
ST JUST
12
Liberté
BELLECOUR
Saône
MINIMES
Théâtres Romains
AMPÈRE
GUILLOTIÈRE
GRANGE BLANCHE
JEAN MACÉ
Ambroise Paré
Vinatier
Essarts - Iris
Boutasse - Camille Rousset
Hôtel de Ville - Bron
Les Alizés
Rebufer
MONTROCHET
PLACE
JEAN JAURÈS
Rhône
Jean XXIII
Maryse Bastié
LAËNNEC
Garibaldi - Berthelot
Route de Vienne
Jet d'eau
Mendès France
Villon
Sainte-Blandine
Trolleybus Cristalis
MEYZIEU
Z.I.
GARIBALDI
SANS-SOUCI
MONPLAISIR-LUMIÈRE
Suchet
Tramway
Meyzieu Gare
Bourse du Travail
Quai
Claude
Bernard
Centre
Berthelot
Décines
Grand Large
SAXE-GAMBETTA
Rue de l'Université
A
Métro
Reconnaissance
Balzac
Villette
Saint-André
Gare
Pont des Planches
PLACE
GUICHARD
Victor Hugo
PERRACHE
Lefèvre
L. BONNEVAY
GARE
PART-DIEU
Saxe - Préfecture
Cathédrale St-Jean
Cuzin Stalingrad
A
PART-DIEU
CORDELIERS
Vaulx Hôtel de Ville
Astroballe
Léon Blum
Cyprian Léon Blum
Bon Coin
Poizat
Blanqui
Bernaix
Centre Mémoires et Société
Grandclément
Verlaine
EN
VAULX- VELIN
L. Braille-Montaland
Alsace
La Soie
Institut d’Art Contemporain
Ste-Geneviève
Thiers -Lafayette
Bel Air Les Brosses
Décines Centre
Gare de
Dauphiné
Villeurbanne
Lacassagne
Collège
Bellecombe
Part DieuJules Favre
Garibaldi-Lafayette
Les Halles Paul Bocuse
Saxe-Lafayette
GARE
Molière
Bât d’Argent
FOURVIÈRE
B
FOCH
La
Feuillée
Gare
Grand Vire
RÉPUBLIQUE - Villeurbanne
GRATTE-CIEL
FLACHET
CUSSET
Vitton-Belges
C
Lesire
Charles Hernu
MASSÉNA
HÔTEL
DE VILLE
Mas du Taureau
CHARPENNES
Parc Tête d’Or-Duquesne
CROIX-PAQUET
Vaulx les Grolières
Le Tonkin
Museum
D
EN
VAULX- VELIN
Université Lyon 1
Interpol
CROIX-ROUSSE
Gare
IUT-FEYSSINE
CITÉ
INTERNATIONALE
Parilly - Université
Europe - Université
Porte des Alpes
Bachut
Mairie du 8 ème
MERMOZ
PINEL
Parc Technologique
Hauts de Feuilly
Salvador Allende
Alfred de Vigny
DEBOURG
PARILLY
St-Priest-Hôtel de Ville
Esplanade des Arts
Jules Ferry
Agence commerciale TCL
Parc relais TCL
Navette aéroport
Office de tourisme
Accessibilité
Cordière
STADE
DE GERLAND
B
GARE DE
VÉNISSIEUX
Gare
D
Toutes les stations de métro, tramway et trolleybus Cristalis sont accessibles à l’exception de la station Croix-Paquet.
Pour connaître la disponibilité des ascenseurs, appeler le 04 26 10 12 12 ou consulter le site internet www.acces.tcl.fr
Contacts
Cellule Congrès – bât Géode
Université Claude Bernard Lyon 1
2 rue Raphaël DUBOIS
69622 Villeurbanne Cedex
Tel : 04 72 43 10 11 / 04 72 43 35 90
Email : [email protected] / [email protected]
ST-PRIEST
Bel-Air
© latitude - cartagène n°45-10/07
HENON
Lyon 18 au 20 septembre 2014
LIEU DU CONGRÈS :
LE CENTRE DES CONGRÈS DE LYON
Adresse : Centre des Congrès, Cité Internationale,
50 quai Charles de Gaulle, 69463 Lyon Cedex 06
Comment venir au Centre des Congrès :
• AVEC LES TRANSPORTS EN COMMUN :
• De l’Aéroport Lyon St Exupéry à la Gare Part-Dieu
Pour accéder au centre-ville de Lyon de l’Aéroport, il vous faut prendre le
Tramway « RhônExpress » soit sur le site internet (http://www.rhonexpress.fr) ou
directement en station.
Le ticket coûte 15€70 pour un aller simple et 27€20 pour un aller/retour.
Ce tramway circule de 05h00 du matin à 00h00, tous les jours, avec un départ
toutes les 15 à 30 minutes.
Le Rhônexpress relie l’Aéroport à la Gare Part-Dieu en 30 minutes.
• De la Gare de la Part-Dieu au Centre des Congrès
Le bus C1 (direction CUIRE) relie directement la gare au Centre des Congrès,
veuillez descendre à l’arrêt « Cité Internationale – Centre des Congrès ».
Si vous arrivez de la Gare, vous devez sortir de la gare par la sortie « Vivier-Merle »,
l’arrêt de bus se situe au bout de la place sur votre droite (cf plan ci-dessous).
Si vous arrivez du Rhônexpress, vous devez traverser la gare pour regagner la sortie
« Vivier Merle » et suivre le plan ci-dessous.
• EN TAXI :
N°
Utiles : 04 72 10 86 86 / 04 78 28 23 23
Tarifs :
- De l’Aéroport St Exupéry : environ 50€
- De la Gare Part Dieu : environ 15 ou 20€
13
50e congrès de la SFCMFCO
PROGRAMME SOCIAL
Cocktail du Président
Le cocktail du Président se déroulera le Jeudi 18 septembre 2014 en Salle Pasteur
au 1er étage du Centre des Congrès. Le cocktail sera servi par l’équipe du Clos
St Marc, vigneron des Côteaux du Lyonnais.
Au Sud-Ouest de Lyon, au coeur des Coteaux du Lyonnais, le Domaine du Clos
St Marc produit des vins rouges, blancs et rosés en AOC Côteaux du Lyonnais depuis
1983. Au fil du temps le domaine n’a cessé de s’agrandir pour aujourd’hui cultiver
24 hectares de vignes dont 4 de blanc.
Les 4 associés réalisent les travaux de la vigne au vin : production, vinification et
vente.
Dîner de Gala
Le Dîner du Gala se déroulera au Restaurant du Casino “Le Lyon Vert” à la Tour de
Salvagny, le vendredi 19 septembre 2014.
14
Une tenue de soirée est exigée pour cet évènement.
Le Casino Le Lyon Vert a été fondé en 1882 et se trouve dans le parc thermal de
Charbonnières-les-Bains. Son architecture rappelle celles des années 1930 et il abrite
des salons de réception digne des Casinos les plus luxueux de la Belle Epoque.
Un service de 3 autocars au départ du Centre des Congrès, avec deux arrêts, Place
des Terreaux, puis Place Bellecour sera mis en place pour vous conduire sur le lieu
du Dîner de Gala. Ils vous rameneront en fin de soirée et vous déposeront aux
mêmes arrêts.
Les horaires de passage et lieux de ramassage vous seront communiqués durant le
Congrès.
Lyon 18 au 20 septembre 2014
SPONSORS
Partenaires Institutionnels
UNI VERSITE DE LYON
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON 1 - CELLULE CONGRES
HOSPICES CIVILS DE LYON
MINISTERE DE LA SANTE
CONSEIL GENERAL
CONSEIL REGIONAL
Partenaires Industriels :
ADDMEDICA
MEDICAL LIGHT SYSTEM
ALLEGRE
MEDIN FRANCE
ATOLL IMPLANTS
NORAKER
BIOTECH DENTAL
OBL
COCHLEAR
OSTEOMED
COLLIN
PIERRE FABRE ORAL CARE
COOK MEDICAL
RESMED
DELTEX – DX IMPLANTS
SATELEC-ACTEON
DENTSPLY IMPLANTS
SITECH
DEPUY SYNTHES
STRYKER
EUSA PHARMA
TBR IMPLANTS
GLOBAL D
URGO MEDICAL
KLS MARTIN GROUP
VITALITEC
KOHLER
VIVACY LABORATOIRES
LABORATOIRES BROTHIER
ZIMMER
MEDARTIS
15
50e congrès de la SFCMFCO
16
Lyon 18 au 20 septembre 2014
MERCREDI 17 SEPTEMBRE
COURS DE PRÉ-CONGRÈS
ELABORATION DU PLAN DE TRAITEMENT
D’UNE DYSMORPHOSE DENTO-MAXILLAIRE
10h-12h30 :
12h30-14h :
•
Diagnostic d’une dysmorphose
Pierre Bouletreau
•
Dysfonctions oro-faciales
Caroline Alvarado
•
Collaboration orthodontiste / chirurgien
Pierre Bouletreau, Sylvie Mauhourat
•
La consultation initiale
Pierre Bouletreau
Déjeuner
14h-17h :
•
Retentissement esthétique et fonctionnel des ostéotomies
Pierre Bouletreau
•
Tracés céphalométriques simplifiés
Thomas Alix
•
Élaboration du plan de traitement
Pierre Bouletreau
•
Le set-up chirurgical
Jean-Yves Cliet
•
La consultation pré-opératoire
Pierre Bouletreau
17
50e congrès de la SFCMFCO
18
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Amphithéâtre Lumière
JEUDI 18 SEPTEMBRE
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
19
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orthognathique
20
JEUDI 18 SEPTEMBRE
8h45 :
Ouverture du congrès
9h-12h15 :
Modérateurs : Pierre Bouletreau, Monique Raberin
9h-9h45 :
Historique de la Chirurgie Orthognathique
Michel Richter (Genève)
9h45-10h30 :
The Future of Orthognathic Surgery
Steve M. Warren (New York)
10h30-11h :
Pause-Visite des Stands
11h-11h25 :
Préparation parodontale en Chirurgie Orthognathique
Béatrice Straub
11h25-11h50 :
Particularités des préparations Ortho-Chirurgicales
Monique Raberin
11h50-12h15 :
Discussion
12h15-14h :
Déjeuner sur les stands
12h30-14h :
ATELIERS : Laboratoire ALLEGRE
Ancrages orthodontiques : vis – plaques et autres systèmes
innovants
14h-16h
Modérateurs : Jacques Mercier, Christian Paulus
14h-14h25 :
Chirurgie orthognathique première, avec ou sans orthodontie
François Cheynet
14h25-14h50 :
Le positionnement condylien en chirurgie orthognathique
Hervé Bénateau
14h50-15h15 :
La chirurgie orthognathique dans le cadre des Fentes Labio
Palatines
Christian Paulus
15h15-15h40 :
Les asymétries faciales
Jacques-Marie Mercier
15h40-16h :
Discussion
16h-16h30 :
Pause-Visite des Stands
16h30-18h30 :
Communications libres
Modérateurs : Arnaud Gleizal, Jacques Yachouh
16h30-16h40 :
La brachymaxillie néonatale d’une fente labio-palatine
unilatérale est-elle prédictive d’un traitement chirurgical
d’avancé maxillaire en fin de croissance ?
P. Frobert, C. Baumler, M. Bigorre, Ch. Herlin, G. Captier
Ostéotomie de lefort I dans le traitement des fentes labiopalatines unilatérales. Etude rétrospective de 62 cas.
F. Marion, A. Joly, J-M. Mercier, T. Durand, J-M. Salagnac,
L. Arzul, J-P. Perrin, P. Corre
16h50-17h00 :
Ostéotomie de Lefort I dans le traitement des fentes
labiomaxillopalatines bilatérales. Etude rétrospective de
38 cas.
A. Joly, J-M. Salagnac, J-M. Mercier, P. Corre
17h00-17h10 :
L’abord muqueux mini-invasif dans les ostéotomies de Lefort 1
chez les patients aux antécédents de fentes bilatérale totales.
M-J. Saint Amand, J. Bourlet, J-T. Bachelet, Z. Catherine,
P-Y. Jeanniot, A. Gleizal
17h10-17h20 :
Avancement fronto-facial monobloc avec cranioplastie
simultanée chez les patients adolescents présentant des
séquelles de syndrome d’Apert
A. Joly, N. Travers, D. Goga, B. Laure
17h20-17h30 :
La dysostose cleido-cranienne : collaboration entre
l’orthodontiste et le chirurgien oral
Y. Israel, R. Toledo, C. Mauprivez, E. Izraelewicz,
B. Castaneda, P. Goudot
17h30-17h40 :
La micromandibulie
Z. Aziz, M. Lakouichmi, S. Lahmiti, A. Garango, S. Fawzi,
N. Mansouri Hattab
17h40-17h50 :
Les asymétries faciales dans notre contexte
A. Hiroual, M. Lakouichmi, S. Lahmiti, S. Aimadeddine,
N. Mansouri Hattab
17h50-18h00 :
Discussion
18h00-18h10 :
Chirurgie orthognathique et SADAM : lien ou coincidence ?
C. Chossegros, F. Cheynet, A. Gallucci, R. Stroumsa,
L. Guyot, J-L. Blanc
18h10-18h20 :
Intérêt de la rééducation précoce après chirurgie
orthognathique
I. Breton-Torres, M. Nicolau de Mena, C. Lefebvre, P. Jammet,
J. Yachouh
18h20-18h30 :
Mise en place d’un protocole de prise en charge fonctionnelle
des patients présentant un SAOS
I. Breton-Torres, J. Yachouh, P. Jammet
19h-21h :
Cocktail du Président (Salle Pasteur)
21
Chirurgie orthognathique
16h40-16h50 :
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orthognathique
22
O-001 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
HISTORIQUE DE LA CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
Michel Richter (Genève)
O-002 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
THE FUTURE OF ORTHOGNATHIC SURGERY
Steve M. Warren (New York)
O-003 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA PRISE EN CHARGE PARODONTALE EN CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE : LE DÉPISTAGE PRÉCOCE DU RISQUE
PARODONTAL ET SA PRISE EN CHARGE ACTUELLE POUR UNE
OPTIMISATION DES TRAITEMENTS ORTHODONTICO-CHIRURGICAUX
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Béatrice Straub, Pierre Bouletreau*, Pierre Breton
Service de Stomatologie de Chirurgie Maxillo-Faciale et Chirurgie Plastique de la Face
Centre Hospitalier Lyon-Sud - 165, Chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre-Bénite.
*Auteur correspondant.
Email : [email protected]
Mots clés : arodonte, orthodontie, chirurgie orthognathique
23
Chirurgie orthognathique
La préparation orthodontique en vue d’une chirurgie orthognathique nécessite la
correction des malpositions dentaires et la coordination des arcades. En plus de
l’amélioration de l’esthétique, ces traitements permettent d’assurer la réalisation et la
pérennité de travaux prothétiques et/ou implantaires. Néanmoins, les structures du
parodonte sont facilement dommageables. Les mouvements d’orthodontie qui le
sollicitent doivent être appliqués en l’absence d’inflammation ou de faiblesse d’attache.
Le dépistage précoce du risque parodontal doit être réalisable par tous les intervenants
dans un traitement chirurgico-orthodontique. L’examen parodontal simplifié, grâce à
des « clignotants » faciles à reconnaître, permettra de cibler les « parodontes à risque ».
Bien que les traitements parodontaux suivent la mouvance actuelle « non invasive »,
certains gestes restent indispensables pour prévenir et / ou remédier aux pathologies
parodontales comme le renfort parodontal minéralisé basé sur les principes de la
corticotomie.
Avant de débuter un traitement d’orthodontie associé à une chirurgie orthognathique,
il est primordial que le patient rencontre tous les « acteurs » intervenants, afin de
planifier et d’apprécier l’ampleur des contraintes nécessaires pour optimiser les résultats.
Toute complication parodontale (même minime) sera vécue comme un échec,
indépendamment d’une occlusion fonctionnelle et d’une harmonie faciale.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-004 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE : PARTICULARITÉS DES
PRÉPARATIONS ORTHODONTICO-CHIRURGICALES
Monique Raberin(1,*), Sylvie Mauhourat(2)
(1) 142, Ave des Fr. Lumière, 69008, Lyon
(2) 2, rue Solferino, 26100, Romans sur Isère
*Auteur correspondant.
Email : [email protected]
Mots clés : chirurgie orthognathique, piézo-chirurgie, chirurgie primaire, préparation orthodontique
Chirurgie orthognathique
24
La préparation orthodontique, indispensable avant la phase de chirurgie, a bénéficié
des grandes innovations en parodontologie et en implantologie. Une courte durée et le
respect du capital dentaire sont les objectifs de l’orthodontie actuelle. L’utilisation de
l’ancrage osseux modifie les modalités du traitement des compensations dentaires. La
piézo-chirurgie s’est imposée dans les ostéotomies pour améliorer la précision
chirurgicale et minorer les complications nerveuses. La réduction du temps préparatoire
peut être obtenue par l’utilisation de corticotomies alvéolaires à l’origine d’une
accélération des mouvements dentaires. Les chirurgies primaires transversales et
sagittales permettent d’améliorer ou de protéger l’environnement parodontal et
musculaire pendant la préparation orthodontique. La normalisation des fonctions orofaciales est un facteur prioritaire de stabilité chirurgicale. La prise en compte des
dysfonctions justifie un accompagnement approprié et immédiat.
François Cheynet
25
Chirurgie orthognathique
O-005 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE PREMIÈRE, AVEC OU SANS
ORTHODONTIE
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-006 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
POSITIONNEMENT CONDYLIEN LORS DE LA CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE MANDIBULAIRE
Hervé Bénateau, A. Chatellier, N. Leprovost, S. Ghezal, JF. Compère,
Alexis Veyssière*
Service de Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Caen, 14 000 Caen, France
*Auteur correspondant
[email protected]
Mots clés : mandibulaire, condyle, position, ostéotomie
Chirurgie orthognathique
26
L’ostéotomie sagittale mandibulaire des branches montantes est l’intervention la plus
fréquente en chirurgie orthognathique.
Dans les années 70, l’ostéosynthèse était réalisée aux fils d’acier. Le condyle prenait
alors spontanément sa place et il n’y avait pas de problème de positionnement
condylien. La contrepartie de cette technique était un blocage strict pendant six
semaines.
L’évolution s’est faite à partir des années 80 vers une ostéosynthèse rigide puis semirigide qui permet actuellement une absence de blocage prolongé en post-opératoire. La
question du positionnement condylien prend alors tout son sens, car aucune adaptation
secondaire du condyle n’est possible. De plus, on sait qu’une position incorrecte du
condyle est à l’origine de plus de reprises chirurgicales immédiates, de corrections
imparfaites de l’articulé, et d’une augmentation de l’incidence des dysfonctions des
articulations temporo-mandibulaires.
Pour tenter de résoudre le problème du positionnement condylien, de nombreuses
solutions sont proposées: le positionnement manuel au moment de la synthèse, ainsi
que le système de repérage du positionnement du condyle en per-opératoire, fait de
manière mécanique (plaques en T ou L) ou guidé par ordinateur. Les miniplaques
d’ostéosynthèses à réglage ou modelables sur site sont également conçues pour
améliorer la position du condyle, avec une possibilité d’ajustement en per-opératoire.
O-007 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE DANS LE CADRE DES FENTES
Christian Paulus
Auteur correspondant : Dr. C. Paulus, 5 rue Chambovet – 69003 Lyon
[email protected]
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : fente palatine, chirurgie orthognathique, fente labiale
27
Chirurgie orthognathique
Les patients présentant une fente labio-palatine développent fréquemment une
dysmorphose dento-faciale nécessitant une chirurgie orthognathique. L’origine de cette
dysmorphose est thérapeutique et les chirurgiens tentent actuellement de réduire cette
iatrogénicité.
La dysmorphose dento-maxillo-faciale est dans ces cas une rétromaxillie avec
inframaxillie, associées à une endomaxillie, une obliquité du plan occlusal avec
déviation du milieu inter-incisif supérieur du côté de la fente dans le cadre des fentes
unilatérales.
Les difficultés dans le traitement de ces dysmorphoses sont dues aux cicatrices palatines,
labiales et ptérygo-maxillaires. La chirurgie orthognathique est souvent bimaxillaire
comportant un temps maxillaire de propulsion, recentrage et horizontalisation associé
à une ostéotomie mandibulaire à mouvement tridimensionnel avec le triple but :
l’amélioration occlusale, esthétique et fonctionnelle. Le traitement débute idéalement
par une gingivopériostéoplastie dans l’enfance, une étape orthodontique assortie le cas
échéant d’une distraction maxillaire pour prévoir le remplacement des dents
agénésiques. On évitera si possible l’extraction des prémolaires.
Les difficultés de conception et de réalisation sont réelles et pour l’orthodontiste et pour
le chirurgien. La distraction maxillaire sagittale peut être une alternative intéressante
susceptible de prévenir les récidives partielles.
Pour parvenir à un résultat stable il est nécessaire de veiller à l’obtention de fonctions
oro-faciales normales. Ainsi depuis la réparation primaire ces éléments seront surveillés
par l’ensemble de l’équipe : chirurgien, orthophoniste et orthodontiste.
L’ostéotomie de Le Fort 1 est plus difficile à effectuer chez ces patients à cause des
brides cicatricielles qui doivent être sectionnées.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-008 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES ASYMÉTRIES FACIALES À COMPOSANTE SQUELETTIQUE
Jacques-Marie Mercier*, J.P. Perrin, J. Longis, L. Arzul, P.Corre
Centre Hospitalier et Universitaire, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Hôtel-Dieu, 1, place Alexis
Ricordeau, 44093 Nantes Cedex 1
*Auteur correspondant (Mercier Jacques).
email : [email protected]
Centre Hospitalier et Universitaire, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Hôtel-Dieu, 1, place Alexis
Ricordeau, 44093 Nantes Cedex 1 - Tél : 0628827129 / 0240083671
Mots clés : asymétrie faciale ; condyle mandibulaire; distraction osseuse ; microsomie hémifaciale ;
Chirurgie orthognathique
28
Le diagnostic et le traitement des asymétries faciales est un des challenges les plus
difficiles en chirurgie orthognathique. La participation, dans certains cas d’anomalies
des tissus mous ou l’association dans d’autres cas d’une asymétrie basi-crânienne
complique la prise en charge. L’influence des différents composants de l’extrémité
céphalique dans le développement de la face implique un examen clinique et
radiographique rigoureux y compris de la posture globale du patient. Les étiologies sont
multiples : congénitales, constitutionnelles, acquises avec un important retentissement
esthétique, fonctionnel et psycho-social. La classification de ces asymétries ne peut être
qu’incomplète et à visée purement didactique, tant les formes cliniques sont variées.
La croix faciale antérieure établie à partir de la ligne ou du plan médio-facio-cervical
et l’orientation du plan d’occlusion maxillaire et mandibulaire dans les sens transversal
et sagittal, clinique et radiologique, sont les éléments fondamentaux du diagnostic et de
l’indication thérapeutique. Les techniques chirurgicales sont les mêmes qu’en chirurgie
orthognathique classique à l’exception de celles utilisées pour la correction de la
dimension verticale postérieure de la face : condylectomie, ostéotomie d’allongement
du ramus mandibulaire, greffe chondro-costale et lambeau micro-anastomosé. L’apport
de la vision en 3 D du squelette facial et de ses mensurations a été un progrès dans
l’appréciation des déplacements à réaliser pendant la chirurgie. Néanmoins, la radio
panoramique et les téléradiographies sont encore utiles pour la comparaison pré et post
opératoire et l’évaluation des résultats. L’avènement de la simulation informatique et
de la chirurgie assistée par ordinateur devrait permettre par sa fiabilité et son
accessibilité l’obtention de résultats à la fois meilleurs et constants.
O-009 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA BRACHYMAXILLIE NÉONATALE D’UNE FENTE LABIO-PALATINE
UNILATÉRALE EST-ELLE PRÉDICTIVE D’UN TRAITEMENT CHIRURGICAL
D’AVANCÉ MAXILLAIRE EN FIN DE CROISSANCE ?
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Paul Frobert*, Caroline Baumler, Michèle Bigorre, Christian Herlin, Guillaume
Captier§
Chirurgie plastique Pédiatrique, CHRU Montpellier, 34295 Montpellier cedex 5, France
* orateur, § correspondant, [email protected]
Mots clés : fente labio-palatine, distraction maxillaire, ostéotomie de Lefort I, croissance maxillaire
1. Montoya P, et al. Annales de chirurgie plastique et esthetique. 2002-Apr;47(2):143-9.
29
Chirurgie orthognathique
Sujet : L’objectif de notre travail était de caractériser des facteurs anatomocliniques
prédictifs précoces d’une mauvaise croissance indépendamment du traitement
chirurgical primaire.
Matériel et méthodes : Parmi une file active de 960 FLP, 261 FLP ayant terminé leur
croissance (≤17 ans) ont été retenus. Les patients ayant nécessité un traitement
chirurgical pour brachymaxillie ont été identifiés. La variable contrôlée est la chirurgie
primaire qui a été réalisée par le même chirurgien avec le protocole du palais précoce
(1). Les variables étudiées sont : la forme de l’arcade et la largeur de la fente à la
naissance, la présence ou non de l’incisive latérale définitive, la gestion orthodontique
de la fente.
Résultats : Le traitement primaire a été réalisé par le même opérateur chez 161 enfants
entre 1979 et 1996. Un traitement chirurgical de la brachymaxillie a été nécessaire
chez 31 (19%) : 15 ostéotomies de Lefort I et 16 distractions maxillaires. La fente était
isolée chez 24 patients (15%). Dans les FLP unilatérales, les moulages néonataux (n=20)
montraient une fente alvéolaire large >10mm dans 17 cas et le maxillaire était plus
court que large avec une courbure de la cloison nasale dans 14 cas. Dans les FLP
bilatérales, 3/6 avaient une protrusion importante du prémaxillaire. Il existait une
agénésie de l’incisive latérale dans 15 cas, l’incisive latérale était hypoplasique dans
10 cas, dont 3 extraites. L’espace de la latérale a été fermé orthodontiquement dans
38% des cas (12/31).
Discussion : Indépendamment de la chirurgie primaire qui laisse des séquelles
cicatricielles et de la largeur de la fente qui est un facteur de mauvais pronostic bien
connu, la brachymaxillie néonatale est un facteur méconnu dans les FLP unilatérales.
Elle se caractérise par une arcade large et courte avec une déviation significative de la
cloison nasale dans les FLPU et une protusion majeure dans le FLPB. Le déficit dentaire
est un facteur délétère supplémentaire qui complique le traitement orthodontique et
nécessite une surveillance accrue de la part de l’orthodontiste.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-010 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTÉOTOMIE DE LEFORT I DANS LE TRAITEMENT DES FENTES LABIOPALATINES UNILATÉRALES. ETUDE RETROSPECTIVE DE 62 CAS
F Marion1, Aline Joly2, Jacques-Marie Mercier1, T Durand1, Jean-Michel Salagnac1,
L. Arzul1, JP Perrin1, Pierre Corre1*,
1
Clinique de chirurgie maxillofaciale et de stomatologie, centre hospitalier universitaire de Nantes, 1 place Alexis
Ricordeau, 44093 Nantes, France.
2 Service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, centre hospitalier universitaire
Trousseau, route de Loches, 37044 Tours cedex, France
* Correspondance :
Dr. Pierre Corre
Clinique de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie,
Centre Hospitalier Universitaire de Nantes,
1 place Alexis Ricordeau 44093 Nantes
Téléphone : 06-25-60-39-23 - Télécopie : 02-40-08-36-68
[email protected] - Télécopie : 02-40-08-36-68
Chirurgie orthognathique
30
Introduction : dans le cadre de la prise en charge globale des séquelles
dentosquelettiques de fentes labio-maxillo-palatines (FLMP) unilatérales, l’ostéotomie
de Lefort I est l’intervention la plus pratiquée. Cette étude avait pour objectif de présenter
les techniques de Lefort I appliquées aux fentes labio-maxillo-palatines unilatérales et
leurs résultats en terme de stabilité.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique portant
sur une cohorte de 70 cas opérés de 1992 à 2012. Pour chaque cas, la technique
chirurgicale a été décrite et la stabilité de l’ostéotomie étudiée par l’analyse des
téléradiographies pré-opératoires, post-opératoires immédiates et à 1an.
Résultats : l’âge moyen à la date de l’intervention était de 19 ans. La série comportait
36 FLMP gauches, 17 FLMP droites et 11 fentes vélo-palatines. Sur le plan des
anomalies dentosquelettiques, 52,8% des patients présentaient une rétromaxillie, 44.3%
un excès vertical antérieur, 7.1% une latéromaxillie, 4,3% une latéromandibulie, 7,1%
une obliquité du plan d’occlusion. Trente-neuf patients ont bénéficié d’une ostéotomie
de Lefort I en 1 fragment, et 26 en 2 fragments. Une greffe osseuse au niveau de la fente
avec gingivopériostoplastie et une intervention sur les branches montantes ont été
réalisées respectivement chez 23 et 16 patients. L’ostéosynthèse était réalisée par
plaques dans 41.4% des cas, par plaques et fils d’acier dans 38.6% et par fils d’acier
seulement dans 11.4% des cas (évaluation de la stabilité en cours).
Discussion : considérée parfois comme une chirurgie d’ « échec » palliant un trouble
de la croissance faciale, l’ostéotomie de Lefort I est avant tout une intervention de choix
qui permet d’apporter une meilleure stabilité occlusale et une amélioration esthétique
naso-labiale.
O-011 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTÉOTOMIE DE LEFORT I DANS LE TRAITEMENT DES FENTES
LABIOMAXILLOPALATINES BILATÉRALES. ÉTUDE RÉTROSPECTIVE DE
38 CAS
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Aline Joly², Jean Michel Salagnac1, Jacques Marie Mercier¹ , Pierre Corre¹
1 Clinique de chirurgie maxillofaciale et de stomatologie, CHU Hôtel Dieu, Loire-Atlantique, Nantes; 2 Service de
chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, CHU Trousseau, Indre et Loire, Tours
([email protected])
Mots clés : fente labiomaxillopalatine bilatérale / ostéotomie lefort I
O-012 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’ABORD MUQUEUX MINI-INVASIF DANS LES OSTÉOTOMIES DE
LEFORT 1 CHEZ LES PATIENTS AUX ANTÉCÉDENTS DE FENTES
BILATÉRALE TOTALES
Marc Julien Saint Amand, Jérôme Bourlet, Jean Thomas Bachelet, Zulma Catherine,
Pierre Yves Jeanniot, Arnaud Gleizal
Service de chirurgie maxillo-faciale, groupement hospitalier nord, 103, Grande rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon,
France
[email protected]
Mots clés : osteotomie Lefort 1, fente palatine, mini invasif
Introduction : L’ostéotomie de Le Fort I chez les patients aux antécédents de fente
bilatérale totale pose un problème spécifique. En effet, la section de la poutre
31
Chirurgie orthognathique
Introduction : L’ostéotomie de Lefort I est parfois requise au cours de la prise en charge
globale des fentes labiomaxillopalatines bilatérales. L’objectif de l’étude est d’évaluer
la stabilité à long terme de cette chirurgie chez des patients présentant une fente
labiomaxillopalatine bilatérale et de définir les facteurs susceptibles de l’influencer.
Patients et méthodes : Nous avons inclus tous les patients présentant une fente
labiomaxillopalatine bilatérale, opérés d’une ostéotomie de Lefort I entre 1992 et 2012
dans notre service. Nous avons considéré comme instables les mouvements maxillaires
postopératoires tardifs supérieurs à 2 mm. L’avancée maxillaire a été mesurée au moyen
de superposition de calque sur des téléradiographies de profil en préopératoire et
postopératoire immédiat. La stabilité a été mesurée par superposition de calque entre
les téléradiographies postopératoires immédiates et tardives. Des facteurs pouvant
influencer la stabilité ont été recherchés : type d’ostéotomie, type d’ostéosynthèse, âge,
sexe, gestes associés, amplitude d’avancée.
Résultats : 38 patients avec un âge moyen de 19 ans ont été opérés dans notre service
de 1992 à 2012, avec un suivi moyen de 14 mois. L’avancée maxillaire moyenne en
post-opératoire immédiat était de 6,4 mm. 4 patients sur 38 étaient instables. L’âge, le
type d’ostéotomie et d’ostéosynthèse n’ont pas été retrouvés comme des facteurs
influançant la stabilité. Parmi les 9 patients présentant un avancement maxillaire
supérieur à 8 mm, 3 étaient instables.
Conclusion : Nous avons observé une stabilité élevée à long terme chez les patients
porteurs d’une fente labiomaxillopalatine bilatérales opérés d’une ostéotomie de lefort
I dans notre service. L’amplitude d’avancée maxillaire supérieure à 8 mm semble être
un facteur d’instabilité.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orthognathique
32
voméroprémaxillaire, assurant la vascularisation du bourgeon médian, compromet la
survie de ce dernier. Une modification de la technique chirurgicale classique avec des
voies d’abord muqueuses réduites permet de limiter le risque de dévascularisation du
pré-maxillaire.
Méthode : 4 patients aux antécédents de fente bilatérale du palais primaire ont été
opérés .d’une ostéotomie de Le Fort I par voie d’abord muqueuse mini-invasive.
L’incision vestibulaire maxillaire modifiée préservait un pont muqueux en regard des
dents 11 à 21. Le trait d’ostéotomie a été réalisée par découpe ultrasonique
piezzoelectrique. Pour les 4 patients, la durée opératoire, la survenue de complications
vasculaires et cicatricielles ont été consignées.Le recul post opératoire était de 2 mois
au minimum Une étude anatomique sur cadavre a également été réalisée afin d’étudier
la vascularisation prémaxillaire.
Résultats : Les suites opératoires ont été simples pour l’ensemble des patients. Aucune
complication cicatricielle ou ischémique n’a été retrouvée. La durée opératoire
moyenne est de 60 minutes. L’étude anatomique a permis de mettre en évidence que
le réseau anastomotique muqueux était préservé
Conclusion : La préservation du réseau vasculaire à destinée du prémaxillaire devrait
diminuer le risque de complications ischémiques chez les patients porteurs de fente
bilatérale. Maintenir une continuité osseuse et muqueuse, ne serait-ce qu’unilatérale
est primordiale. L’absence d’incision muqueuse médiale augmente peu la difficulté et
la durée de l’intervention.
O-013 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AVANCEMENT FRONTOFACIAL MONOBLOC AVEC CRANIOPLASTIE
SIMULTANEE CHEZ LES ADOLESCENTS PRESENTANT DES SEQUELLES DE
SYNDROME D’APERT
Aline Joly¹, Nadine Travers², Dominique Goga¹, Boris Laure¹
1 Service de chirurgie maxillofaciale et plastique de la face, CHU Trousseau, Indre et Loire, Tours ; 2 Service de
neurochirurgie pédiatrique, CHU Clocheville, Indre et Loire, Tours
([email protected])
Mots clés : faciocraniosténose / avancement frontofacial monobloc / distraction interne
Introduction : Le traitement des faciocraniosténoses est un sujet en pleine évolution
ses dernières années, avec des enjeux fonctionnels et esthétiques importants. La prise
en charge des adolescents opérés dans l’enfance et présentant toujours des séquelles
crâniofaciales est un sujet complexe. Le but de notre étude est d’évaluer l’intérêt de
l’avancement monobloc chez les adolescents séquellaires de syndrome d’Apert.
Patients et méthodes : Trois patients âgés de 13 à 17 ans présentant un syndrome d’Apert
ont été opérés dans notre service de septembre 2010 à mars 2011. L’intervention a
consisté en un avancement frontofacial monobloc avec crânioplastie simultanée et
distraction interne. La distraction a été débutée à J7 de l’intervention. Les tiges de
distraction étaient sectionnées sous anesthésie générale 1 mois après la fin de la
distraction. Les distracteurs étaient déposés à 12 mois. Nous avons analysé les résultats
avec un recul de 2 ans.
Résultats : Sur les trois cas, l’avancement moyen était de 13,8 mm au niveau frontal et
16,3 mm au niveau du maxillaire. Sur 2 des 3 cas, nous avons obtenu un recouvrement
orbitaire satisfaisant avec une normophtalmie. Le troisième cas présentait une
exophtalmie grade I en postopératoire. La rétrusion du maxillaire a été corrigée dans les
trois cas avec un articulé dentaire initial en classe III et en postopératoire en classe I. A
deux ans, il existait une stabilité clinique et radiologique.
Discussion : L’avancement frontofacial monobloc avec crânioplastie et distraction
interne permet d’obtenir des résultats fonctionnels et esthétiques satisfaisants et stables
à 2 ans chez ces trois patients. Cette technique nous semble être utile dans la prise en
charge des adolescents présentant des déformations séquellaires de syndrome d’Apert.
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-014 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA DYSOSTOSE CLEIDO-CRANIENNE: COLLABORATION ENTRE
L’ORTHODONTISTE ET LE CHIRURGIEN ORAL, CAS CLINIQUE
Y. Israel*, R. Toledo*, C. Mauprivez*, E. Izraelewicz**, B. Castaneda**, P. Goudot***
* Service de Chirurgie Orale, Hôpital Pitié Salpétrière, Paris
** Service d’Orthodontie, Hôpital Pitié Salpétrière, Paris
*** Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Pitié Salpétrière, Paris
[email protected]
Mots clés : dysostose cleido-crânienne, désinclusion, RUNX2
33
Chirurgie orthognathique
La dysostose cléido crânienne est un syndrome qui touche 1 patient sur 1 000 000, à
transmission autosomique dominante.
Le gène muté est RUNX2, essentiel pour la différentiation ostéoblastique et la
morphogenèse squelettique.
Cliniquement, il est caractérisé par une triade: retard ou absence de soudure des os du
crâne, aplasie ou hypoplasie des clavicules et malformations dentaires.
Au niveau facial, on retrouvera :
- Une brachycéphalie avec proéminence des bosses frontales et atrésie maxillaire
- hypertolérosime
- Hypoplasie de la face moyenne
L’hypodéveloppement du massif facial moyen se traduit par une micro rétrognathie
maxillaire et un pseudo prognathisme mandibulaire
Au niveau dentaire, on retrouvera :
- Inclusion des dents permanentes, présence de dents surnuméraires en denture
temporaire et permanente.
- Non résorption des dents temporaires
Le cas clinique est celui d’une jeune femme de 23 ans atteinte de dysostose cleidocrânienne, suivie en orthodontie.
Elle présente cliniquement et radiographiquement la non exfoliation de nombreuses
dents temporaires, des dents permanentes incluses, la présence de dents permanentes
surnuméraires (polyodontie), et d’une image radioclaire entourant la 11 incluse.
La technique de Jérusalem sera adoptée par l’orthodontiste (résolution du préjudice
esthétique dû à l’édentement antérieur en priorité), et un dispositif prothétique sera mis
en place dès la fin de la première étape chirurgicale.
La particularité ici, réside dans une prise en charge tardive au niveau chirurgical et
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
orthodontique, du fait d’une mauvaise orientation de la patiente pendant des années.
Nous présentons ici sa prise en charge par le chirurgien oral, en collaboration étroite
avec l’orthodontiste.
O-015 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA MICROMANDIBULIE
Zakaria Aziz, M. Lakouichmi, S. Lahmiti, Garango.A, S. Fawzi, N. Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
[email protected]
Mots clés : micromandibulie, ankylose ; ostéotomie ; génioplastie
Chirurgie orthognathique
34
La micromandibulie peut résulter de malformations acquises ou congénitales. D’où
l’intérêt d’un examen clinique approfondi, complété par un examen radiologique et
céphalométrique, permettant de répertorier les différentes anomalies tant squelettiques
qu’alvéolaires.
Nous illustrons à travers cette série la place des différents protocoles y compris les miniinvasifs dans la chirurgie des dysharmonies maxillo-mandibulaire.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 7 cas étalée sur 5 ans. Nous
avons inclus tout micro-mandibulie ayant bénéficiée de chirurgie. Nous avons exclus
de l’étude les patient ayant bénéficiée d’ostétomie de type lefort I .Nous avons évalué
la technique utilisée ainsi que le résultat esthétique à long terme.
Résultats : Nous avons colligé 6 cas de séquelles d’ankylose temporo-mandibulaire. Ils
ont bénéficié d’une ostéotomie mandibulaire et d’une génioplastie d’avancement, un
complément de lipofilling a été proposé chez 3 cas et une patiente a bénéficié en plus
d’une liposuccion sous mentonnière. Un patient présentant une latéro rétrogénie, a
bénificié d’une génioplastie étendue et d’un complément de lipofilling.
Discussion : la prise en charge des micromandibulies doit être multidisciplinaire et la
chirurgie doit faire appel en plus des ostéotomies classique à d’autres protocoles
alternatifs chez des patients refusant des ostéotomies classiques ou comme complément
dans le cas de déformations complexes.
O-016 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES ASYMETRIES FACIALES DANS NOTRE CONTEXTE
A. Hiroual, M. Lakouichmi, S. Lahmiti, S. Aimadeddine, N. Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
[email protected]
Mots clés : assymetrie faciale ; ankylose ; ostétomie bimaxillaire
Introduction : Les asymétries faciales, acquises ou congénitales, constituent un vrai
handicap esthétique et fonctionnel, la prise en charge est souvent chronophage
particulièrement soumise à des exigences techniques et fonctionnelles
Objectif : partager l’expérience du service dans la prise en charge des asymétries faciales.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 23 patients opérés au
service de chirurgie maxillo-faciale sur une durée de 5 ans à partir de l’année 2009 ,les
séquelles d’ankylose de l’articulation temporo mandibulaire ont constitué la majorité
des cas 62%. Nous excluons de cette étude les cranio faciosténoses , les séquelles de
paralysies faciale.
Résultats : Les techniques se répartissent en ostéotomie bimaxillaire totales ou
segmentaires chez 43% des patients, greffe d’apposition dans 14% des cas,
genioplastie type wingchin chez tous les cas de dysharmonie maxillomandibulaire, la
reconstruction du pavillon de l’oreille a été réalisé sur maquette cartilagineuse d’origine
costale; le recours à la lipostructure a été adoptée pour la correction des petites
déformations sinon pour corriger nos insuffisances post opératoires.
Discussion : L’asymétrie faciale constitue une vraie difficulté de prise en charge, en
termes d’indication, et de choix technique. Une prise en charge chronologique adapté
est le garant d’un résultat le plus optimal possible.
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-017 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE ET SADAM : LIEN OU
COINCIDENCE ?
Cyrille Chossegros, François Cheynet, Audrey Gallucci, Rémy Stroumsa,
Laurent Guyot, Jean-Louis Blanc
Sce de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU Timone, 13385 Marseille cedex 5
[email protected]
Mots clés : chirurgie, orthognathique, SADAM
35
Chirurgie orthognathique
De nombreux patients souffrant de SADAM et présentant une dysmorphose sont opérés
de leur dysmorphose pour traiter leur SADAM. Cette question méritait une mise au point
afin de savoir si cette attitude est bonne et quelle information éclairée donner à nos
patients.
Matériel et Méthodes : Les mots clés suivants : « tmj, disorders, orthognathic » ont été
mis dans le moteur de recherche PubMed. Nous avons trouvé 207 articles parmi
lesquels ont été éliminés ceux remontant à avant l’an 2000 et ceux qui ne permettaient
pas de répondre à la question. Les articles ont été classés en fonction des réponses qu’ils
apportaient sur la clinique et sur l’anatomie pré- et post-opératoire.
Résultats : 48 articles ont été retenus. Leurs niveaux de preuve reste modéré (IIa voire
III).
- La fréquence pré-opératoire des signes de SADAM (douleurs musculaires surtout) est
statistiquement plus élevée que celle d’une population témoin.
- la fréquence post-opératoire des signes de SADAM diminue dans la majorité des
études. Après chirurgie, la fréquence des signes de SADAM deviendrait similaire à celle
d’un groupe témoin. Si 80% des patients ont une amélioration de leur SADAM, 4% ont
une aggravation et 11% des patients qui n’avaient pas de SADAM en pré-opératoire
peuvent en avoir en post-opératoire. Il n’y avait pas de différence du SADAM entre
classe II et classe III.
- concernant l’anatomie, la position du condyle se modifiait durant les premiers temps
et reprenait sa position centrée à partir du 3è mois. sans lien avec les signes de SADAM.
Concernant la position du disque, celle-ci était retrouvée inchangée.
Discussion : Les signes de SADAM sont plus élevés chez les candidats à la chirurgie
orthognathique que chez les autres. Ces signes s’améliorent après chirurgie. Le SADAM
ne peut à lui seul justifier la chirurgie puisque 4% des patients peuvent être aggravés
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
après chirurgie. Enfin, la question des lésions condyliennes post-opératoires, longtemps
débattue et justifiant des dispositifs complexes pour retrouver une position condylienne
satisfaisante n’a finalement pas tant d’importance puisque dans la majorité des patients,
le condyle reprend tout seul sa position initiale.
O-018 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTERET DE LA REEDUCATION PRECOCE APRES CHIRURGIE
ORTHOGNATIQUE
I. Breton-Torres1, M. Nicolau de Mena2, C.Lefebvre3, P. Jammet4, J. Yachouh5
[email protected]
Mots clés : chirurgie orthognatique, rééducation
Chirurgie orthognathique
36
Cette étude a pour but de montrer l’intérêt tu travail de récupération des amplitudes
articulaires dans la rééducation post opératoire des patients opérés de chirurgie
orthognathique.
Il s’agit d’une étude prospective randomisée, menée sur deux ans, qui a comparé deux
groupes. Le premier (groupe A) a bénéficié en post opératoire immédiat d’une prise en
charge rééducative par drainage lymphatique manuel et travail actif de récupération
des amplitudes articulaires et de la motricité faciale. Le deuxième (groupe B) a
seulement bénéficié de drainage lymphatique manuel.
Le protocole de prise en charge s’étalait de J1 à J 21.Les consignes post opératoires
étaient les mêmes pour les deux groupes. Les deux groupes bénéficiaient de 9 séances
de rééducation : 1 séance quotidienne les 3 premier jours puis 3 séances
hebdomadaires les 2 semaines suivantes. Les deux groupes bénéficiaient de 20 mn de
drainage lymphatique. Le groupe A bénéficiait en plus d’un travail musculaire précoce
sur les muscles cervicaux, les muscles peauciers de la face, les muscles du plancher
buccal et de la langue.
Le bilan post opératoire était le même pour les deux groupes. Il comprenait une
évaluation des praxies linguale, labiale et ventilatoire, une recherche des tensions
musculaires cervico faciale, un bilan articulaire temporo-mandibulaires et un bilan de
la posture cervico céphalique. Les critères de confort, étaient évalués par un autoquestionnaire constitué d’échelles de type EVA, la mesure du bien-être psychique était
évaluée par le General Health Questionnaire.
Les résultats ne montraient pas de différence significative entre les deux groupes sur la
résorption du lymphoedème ni dans le recueil de la mesure du bien-être psychique.
Les critères de confort, montraient une amélioration significative du groupe B par
rapport au A. Il existait aussi une différence significative entre les deux groupes sur la
récupération des amplitudes articulaires, la diminution des tensions musculaires et la
normalisation de la posture cervico-céphalique.
Conclusion : la rééducation précoce en favorisant l’occlusion labiale, la ventilation
nasale et la diminution des troubles posturaux et tensions musculaires cervico faciales
présente un intérêt certain. Elle participe à la stabilité du résultat occlusal obtenu,
améliore le confort du patient et permet une récupération plus rapide de la fonction
manducatrice.
O-019 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MISE EN PLACE D’UN PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE
FONCTIONNELLE DES PATIENTS PRESENTANT UN SYNDROME D’APNEE
OBSTRUCTIVE DU SOMMEIL
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
I. Breton-Torres1, J. Yachouh, P2. Jammet 3 1
1 Breton –Torres : MKDE Département d’ORL, Chirurgie cervico – faciale et chirurgie maxillo – Faciale et stomatologie,
Structure Fédérative de Recherche - AMES, Hôpital Guy de Chauliac Montpellier, Enseignante IFMK, responsable DU
techniques rééducation maxillo faciale
2 J.Yachouh : Maitre Conférence Universitaire Praticien hospitalier -chirurgien des hopitaux Département ORL Chirurgies
cervicofaciale, maxillo-faciale, et stomatologie Hôpital G. de Chauliac Montpellier
3 P. Jammet : Praticien hospitalier -chirurgien des hopitaux/responsable d’equipe medicale enseignant IFMK Département
ORL Chirurgies cervicofaciale, maxillo-faciale, et stomatologie Hôpital G. de Chauliac Montpellier
[email protected]
Mots clés : rééducation, dyspraxie linguale, syndrome d’apnée obstructive du sommeil
37
Chirurgie orthognathique
Les auteurs présentent la mise en place d’un protocole de prise en charge fonctionnelle
des patients après une l’étude de 75 patients présentant un syndrome d’apnée
obstructive du sommeil (SAOS) et consultant pour une orthèse d’avancée mandibulaire.
Chez l’ensemble de ces patients, les dyspraxies oro faciales : linguales, labiales et
ventilatoires et la posture cervico céphalique ont été étudiés.
L’analyse des résultats rejoint les nombreuses études publiées qui ont permis de dresser
un profil type des patients SAOS ainsi que leurs caractéristiques anatomo-physiopathologiques.
Nous avons essayé de mieux comprendre les mécanismes pathologiques présents dans
le SAOS, afin d’établir un protocole de rééducation adapté.
Le programme de rééducation proposé va donc privilégier le renforcement du muscle
génioglosse et la modification de la position linguale de repos. Cette correction des
dyspraxies linguales et labiales, est rendue possible par une tonification des muscles du
plancher buccal, une détente des muscles sous et sous hyoïdiens. La correction de la
glossoptose précède le réentrainement à une ventilation nasale stricte.
Une correction posturale globale est aussi recherchée avec renforcement des muscles
abdominaux, plus particulièrement du transverse qui permet indirectement le contrôle,
la diminution des courbures rachidiennes et un auto-agrandissement global, ainsi
qu’une tonification des muscles érecteurs du rachis.
De plus le rééducateur va être un acteur privilégié de la prise en charge globale du
patient face à son surpoids et son sevrage tabagique.
Chez les patients chez qui la mise en place du traitement par gouttière d’avancée
mandibulaire déclenche des douleurs, des techniques de relâchement des muscles
élévateurs et de décompressions douce rythmique des articulations temporo
mandibulaires sont associées afin d’améliorer la tolérance de l’orthèse et de prévenir
l’apparition d’une dysfonction de l’appareil mandateur.
En luttant contre l’hyper lordose cervicale et la glossoptose, en améliorant la tolérance
de l’orthèse, la rééducation est un partenaire indispensable dans la prise en charge des
patients SAOS.
Chirurgie orthognathique
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
38
NOTES :
8h30-10h :
Modérateurs : Joël Ferri, Thomas Schouman
8h30-8h45 :
Guides de forage et plaques sur mesure en chirurgie
orthognathique
Thomas Schouman, Patrick Goudot
8h45-9h00 :
Navigation et Simulation en chirurgie orthognathique
Franck Boutault, Florian Jalbert, Florian Nadon,
Frédéric Lauwers
9h00-9h20 :
Récidives et dégradations des résultats
Joël Ferri
9h20-9h30 :
Discussion
9h30-10h :
Communications libres
9h30-9h40 :
Complications précoces des ostéotomies sagittales des
branches mandibulaires
S. Lahmiti, F. Borgnat, Th. Alix, P. Seguin
9h40-9h50 :
Ostéotomies maxillo mandibulaires , insatisfactions et
procédures judiciaires
P. Seguin, Th. Alix
9h50-10h00 :
Les gouttières chirurgico-orthodontiques : intérêt pour le
chirurgien et l’orthodontiste
Th. Loncle
10 h-10h30 :
Pause – Visite des Stands
10h30-12 h15 :
Communications libres
Modérateurs : Astrid Wilk, Franck Boutault
10h30-10h40 :
La technique de tracé céphalométrique à la main pour la
planification de la chirurgie orthognatique a-t’elle dit son
dernier mot ? Evaluation objective et subjective
L-A.Prisse, D. Courvoisier, P. Scolozzi
10h40-10h50 :
Approche interdisciplinaire de l’impact de la chirurgie
orthognathique
R-M. Frey, E. Gladilin, D. Patikas, P. Bouletreau
10h50-11h00 :
Effet de l’OSBM de propulsion sur la largeur mandibulaire
N. Sigaux, M. Lahon, P. Bouletreau
39
Chirurgie orthognathique
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
11h00-11h10 :
Plaques d’ostéosynthèses réglables sur site au cours des
ostéotomies sagittales mandibulaires : expérience sur 15 ans
V. Duguet
11h10-11h20 :
Discussion
11h20-11h30 :
Développement d’un système de maintien du maxillaire
innovant pour la chirurgie orthognathique
J-C. Lutz, F. Bodin, S. Nicolau, Y. Rémond, L. Soler, A. Wilk,
C. Bruant-Rodier
11h30-11h40 :
Développement d’un système de navigation innovant pour la
chirurgie orthognathique
J-C. Lutz, F. Bodin, S. Nicolau, V. Agnus, A. Wilk,
C. Bruant-Rodier, Y. Rémond, L. Soler
11h40-11h50 :
Evaluation d’une procédure de chirurgie orthognathique
assistée par ordinateur (COAO) : étude pilote sur 30 patients
F. Nadon, F. Jalbert, F. Boutault, F. Lauwers
11h50-12h00 :
Le renfort parodontal minéralisé : optimisation du parodonte
lors des corticotomies dans les traitements d’orthodontie
R. Taberlet, B. Straub, P. Bouletreau, P. Breton
12h00-12h10 :
Discussion
12h10-14h :
Déjeuner
12h30-14h :
ATELIERS : Laboratoire SIMPLANT
Optimisation de la pose implantaire pour une pérennité
prothétique
14h-16h30 :
Modérateurs : Hervé Reychler, François Cheynet
14h-14h20 :
Le sourire: aspects psychologiques, sociaux et identitaires
Fanny Magnard
14h25-14h45 :
Les ostéotomies segmentaires
Benoît Philippe
14h45-14h55 :
Discussion
14h55-16h30 :
Communications libres
14h55-15h05 :
Apport des corticotomies alvéolaires antérieures à la
préparation orthodontique : à propos de 160 cas
A. Gleizal, J. Bourlet, J-T. Bachelet, J-J. Aknin
Chirurgie orthognathique
40
Les distractions hybrides en basse résistance postérieure ;
intérêt et implications stratégiques
P. Leyder, J. Chardain, J. Quilichini, G. Wicisk, G. Altounian
15h15-15h25 :
La distraction osseuse simultanée maxillaire et mandibulaire
comme traitement des déficits osseux transversaux globaux
J-P. Foy, S. Séverin, R. Garcia, G. Cordier, P. Canal, P. Goudot,
T. Schouman
15h25-15h35 :
Chirurgie orthognathique préprothétique : étude rétrospective
de 15 cas
D. Deneubourg, H. Reychler, P. Mahy
15h35-15h40 :
Discussion
15h40-15h50 :
Traitement chirurgical des progénies vraies
J. Yachouh, S. Galmiche, A. Huart, M. Ziade, P. Jammet,
S. Domergue
15h50-16h00 :
Nouvelles génioplasties dans le traitement des “classe 2”
hyperdivergentes
P. Cresseaux, Ch. Delaval
16h00-16h10 :
Résorption osseuse après “jumping genioplasty” : étude
rétrospective de 50 cas
C. Koudougou, J. Guiol, J-Ph. Perrin, J-M. Mercier, P. Corre
16h10-16h20 :
Les génioplasties en « cavalier divisé »
J. Chardain, J. Quilichini, P. Leyder
16h20-16h30 :
Génioplastie d’augmentation verticale
Z. Catherine, J. Bourlet, M. Julien de Saint Amand,
J-T. Bachelet, A. Gleizal
16h30-16h40 :
Discussion
16h40-17h :
Pause-Visite des Stands
17h :
Assemblée Générale de la SFSCMFCO
(Amphithéâtre Lumière)
réservée aux Membres de la Société
20h :
DÎNER DE GALA
41
Chirurgie orthognathique
15h05-15h15 :
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-020 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
GUIDES-PLAQUES SUR MESURE SYNPLICITI EN CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Patrick Goudot, Thomas Schouman
Service de chirurgie Maxillofaciale
Hopital Pitié-Salpétrière
PARIS
Chirurgie orthognathique
42
Les procédés habituels de planification et de confection de gouttières en chirurgie
orthognathique impliquent de nombreuses sources d’erreur à chaque étape de la
préparation et de la chirurgie. Les outils de modélisation tridimensionnelle modernes
ont permis la mise au point de techniques de planification ultra-précises en chirurgie
orthognathique. Outre les solution de chirurgie guidée par l’image (navigation), deux
grandes familles de dispositifs de transfert obtenus par impression directe à partir de
ces planifications se développent : les guides à appui dentaire (gouttières) et les guides
à appui osseux (guides polymères, plaques d’ostéosynthèse sur-mesure). L’essentiel de
ces dispositifs a été conçu pour guider le repositionnement maxillaire.
Nous avons mis au point un dispositif guide à appui osseux en titane, ubiquitaire en
chirurgie orthognathique, basé sur la combinaison de guides de préforage et de plaques
d’ostéosynthèse sur-mesure conçus à partir d’une planification tridimensionnelle et d’un
procédé de rétro-simulation. Nous présentons notre expérience du développement et
de l’utilisation du SynpliciTi (OBL, Châtillon, France) ainsi que les résultats d’une série
de plus de 80 patients en chirurgie orthognathique comprenant des ostéotomies
maxillaires, mandibulaires, maxillo-mandibulaires, et des génioplasties.
Le SynpliciTi permet une reproduction chirurgicale fidèle de la planification grâce une
fabrication obtenue dans un flux de données intégralement numérique qui réduit à un
minimum les manipulations sans contrôle et les sources d’erreur associées. La durée
opératoire est réduite grâce à l’économie du blocage maxillo-mandibulaire, de la
conformation des plaques et des éventuelles modifications peropératoires de
l’ostéosynthèse, au prix d’un temps de planification indispensable.
O-021 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SIMULATION ET NAVIGATION EN CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE
F. Boutault, F. Jalbert, F. Nadon, F. Lauwers
Service de chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique de la face – Hôpital Purpan PPR – place Baylac – 31059
Toulouse Cedex – France
[email protected]
L’évolution de la chirurgie orthognathique se fait vers la simplification des procédures
chirurgicales, l’amélioration des suites opératoires, la diminution des séquelles, mais
aussi et surtout l’amélioration et l’optimisation du résultat.
Mettre en œuvre un protocole orthodontico-chirurgical suppose donc que l’on soit
capable de définir avec précision l’objectif du traitement, tant sur le plan fonctionnel
que morphologique et esthétique. Il s’y ajoute le souhait légitime des patients d’obtenir
une information la plus complète que possible sur cet objectif. Elle ne peut réellement
être obtenue que grâce aux divers de procédés de simulation informatisée permettant
de travailler sur les données d’imagerie volumique pré-opératoires. On peut ainsi obtenir
une quantification précise des déplacements osseux à réaliser et adapter avec
l’orthodontiste le plan de traitement initial dans une démarche d’optimisation du
résultat.
Mais il ne sert à rien de réaliser une planification précise si le geste chirurgical n’est pas
contrôlable. Actuellement, le contrôle positionnel peropératoire est souvent assez
approximatif, reposant sur diverses méthodes traditionnelles à base de gouttières ou de
repères manuels. Une amélioration de ce positionnement peut sans aucun doute être
obtenue à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale tel qu’il est utilisé dans d’autres
types de chirurgies.
Simulation et navigation sont donc deux étapes majeures dans la démarche
thérapeutique globale en chirurgie orthognatique. L’exposé permet de présenter les
différents procédés de simulation et de navigation actuellement disponibles ou à l’état
de prototypes. La présentation de deux cas cliniques issus d’une série de patients ayant
bénéficié de l’association simulation/navigation illustre la présentation et permet
d’aborder la discussion. Celle-ci porte sur les avantages et inconvénients du système
ainsi que sur les évolutions à venir. Parmi les principaux problèmes à résoudre, on peut
citer :
- la difficulté à simuler la relation occlusale maxillo-mandibulaire sur les modèles
virtuels
- l’imprécision de l’évaluation prévisionnelle de la forme du visage au niveau des lèvres
- la lourdeur de la procédure de navigation peropératoire.
En conclusion, il s’agit d’un sujet encore non stabilisé, évolutif, mais plein de promesses
pour l’avenir. Le plus délicat sera certainement d’optimiser l’intégration de la dimension
fonctionnelle qui ne saurait bien évidemment se limiter à la simple restauration de la
forme du visage et de l’occlusion.
Amphithéâtre Lumière
Amphithéâtre Lumière
43
Chirurgie orthognathique
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
e congrès
e congrèsde
50
de la
la SFCMFCO
SFCMFCO
50
O-022 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RÉCIDIVES ET DÉGRADATIONS DE RÉSULTATS EN CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Joël Ferri 1, 2, 3, 4
1 Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale CHRU Lille
2 Département universitaire de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale du CHRU de Lille
3 Unité INSERM U 1008 Université nord de FRANCE
4 AIMOM
Mots clés : chirurgie orthognathique ; dysfonctions ; récidives ; orthodonthie
Chirurgie orthognathique
44
La chirurgie orthognathique est une technique permettant la normalisation des rapports
occlusaux et squelettiques des maxillaires. Certaines dysmorphoses sont
particulièrement instables telles que les insuffisances transversales maxillaires ou les
hyperdivergences faciales. Plusieurs facteurs interviennent dans la pérennité des
résultats obtenus par chirurgie. En effet l’équilibre facial est largement dépendant de
facteurs fonctionnels qui peuvent malgré une correction anatomique satisfaisante être
à l’origine d’instabilité. Ainsi les troubles de la déglutition, de la respiration, de la
manducation ou plus largement les altérations des matrices fonctionnelles, peuvent ils
être des sources d’instabilité. En fréquence ils sont la première cause rencontrée de
dégradation de résultats. Certains facteurs constitutionnels peuvent également expliquer
certaines récidives.
La connaissance des fonctions oro-faciales, des règles qui établissent l’équilibre craniomaxillo-facial sont indispensables au chirurgien pour assurer la pérennité des chirurgies
qu’il réalise.
O-023 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
COMPLICATIONS PRECOCES DES OSTEOTOMIE SAGITTALES DES
BRANCHES MANDIBULAIRES
Saâd Lahmiti, Florent Borgnat, Thomas Alix, Pierre Seguin
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18
Lyon
18 au 20
20 septembre
septembre 2014
2014
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie. Hôpital Nord, CHU de Saint Etienne.
[email protected]
Mots clés : ostéotomie sagittale des branches mandibulaires, chirurgie orthognathique, complications,
morbidité
O-024 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTÉOTOMIES MAXILLO MANDIBULAIRES , INSATISFACTIONS ET
PROCÉDURES JUDICIAIRES
Pierre Seguin, Thomas Alix
CHU de Saint Etienne 42000 France
[email protected]
Mots clés : ostéotomies Maxillo mandibulaires, médico-légal
Cette étude porte sur les déclarations d’insatisfaction concernant les suites d’ostéotomies
Maxillo mandibulaires reçues par le groupe d’assurances MACSF-sou médical pendant
les années 2011 et 2012.
Ces déclarations d’insatisfaction sont détaillées selon :
- les motifs d’insatisfaction
- les juridictions mises en oeuvre
- les conclusions des expertises
- les jugements rendus
la prévention de ces insatisfaction postopératoire est toujours la même :
45
Chirurgie orthognathique
L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’incidence, le retentissement et le
traitement des complications de l’osétomie sagittale des branches mandibulaire. Nous
nous sommes interessés aux complications précoces de cette chirurgie intervenant dans
les premiers mois post-chirurgical et réparties en 3 périodes : per-opératoire, périopératoire et post-opératoire.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur une série de 82
patients, opérés dans le service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie du CHU
dans Saint-Etienne, par un seul opérateur, de Janvier 2001 à décembre 2011. Les
résultats sont comparés aux données de la littérature.
Résultats : La complication la plus fréquente est l’hypoesthésie labio-mentonnière. La
complication la plus grave est une hémorragie per-opératoire sévère. Toutes les
complications ont été traitées sans aucune séquelle fonctionnelle ou esthétique pour les
patients.
Discussion : Les complications graves potentielles peuvent être prévenues par une
technique opératoire rigoureuse. Les autres complications sont traitées de façon simple
et systématique sans aucun retentissement fonctionnel ou esthétique pour les patients.
Une bonne connaissance des causes chirurgicales de ces complications précoces
permet de réduire leurs incidences et de donner une information claire et loyale au
patient.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
- un bon consentement
- un bon dossier
- une bonne gestion des complications
- une bonne communication.
O-025 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES GOUTTIÈRES CHIRURGICO-ORTHODONTIQUES:
INTÉRÊT POUR LE CHIRURGIEN ET L’ORTHODONTISTE
Thierry Loncle
Clinique Hartmann NEUILLY-SUR SEINE
[email protected]
Chirurgie orthognathique
46
Les gouttières chirurgico-orthodontiques : intérêt pour le chirurgien et l’orthodontiste.
Les gouttières sont une aide précieuse dans le traitement chirurgico-orthodontique des
anomalies maxillo-mandibulaires.
Leur réalisation au laboratoire nécessite un diagnostic précis de la dysmorphose et le
recours à un arc facial de manière à simuler, sur les modèles en plâtre montés sur
articulateur, les déplacements chirurgicaux souhaités.
Au cours de l’intervention chirurgicale, elles facilitent l’ostéosynthèse en permettant un
calage stable et prévisible des arcades dentaires, notamment lorsque le traitement
orthodontique pré-chirurgical n’a pas permis d’obtenir une parfaite coordination des
arcades.
Dans les cas de chirurgie bi-maxillaire, une gouttière intermédiaire est réalisée pour
positionner le maxillaire.
Ces gouttières permettront éventuellement à l’orthodontiste de modifier l’orientation
du plan d’occlusion en égressant les secteurs latéraux maxillaires et/ou mandibulaires
de manière sélective.
Dans les cas d’insuffisance verticale postérieure traités par allongement des branches
montantes mandibulaires, elles permettent de créer une infraclusion postérieure
pouvant aller jusqu’aux canines.
O-026 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA TECHNIQUE DE TRACÉ CÉPHALOMÉTRIQUE À LA MAIN POUR LA
PLANIFICATION DE LA CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE A-T’ELLE DIT
SON DERNIER MOT ? EVALUATION OBJECTIVE ET SUBJECTIVE
Laure-Anne Prisse1, Delphine Courvoisier2, Paolo Scolozzi1
1 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Buccale, Département de Chirurgie, Hôpitaux Universitaires de
Genève ; 2 Service d’épidémiologie clinique , Hôpitaux Universitaires de Genève ([email protected] )
Mots clés : planification céphalométrique, chirurgie orthognatique, prédiction des tissus mous
Introduction : L’objectif de cette étude était d’évaluer la précision et l’exactitude de la
technique de planification céphalométrique à la main pour prédire le profil des tissus
mous sur les radiographies céphalométriques latérales, et leur association avec
l’évaluation subjective des profils planifiés versus post-opératoires.
Matériel et méthode : Sur les profils céphalométriques planifiés et postopératoires
digitalisés de 30 patients, les distances sur les axes X et Y de huit points des tissus mous
ont été mesurées par ordinateur. Pour l’évaluation subjective, des paires de profils
associées ou non-associées ont été comparées par des professionnels ou nonprofessionnels.
Résultats : La précision de toutes les mesures linéaires était très grande. Les différences
moyennes n’étaient significatives pour aucun point, excepté pour Stomion sur l’axe
horizontal (P<0,01). La différence moyenne des scores de similarité entre les profils
associés et non-associés était significative (P<0,01). Plus la distance objective de tous
les points céphalométriques était grande, plus le score de similarité subjectif était bas
(P<0,01).
Conclusion : Cette étude a démontré que la technique de planification à la main
pouvait être exécutée de manière précise et fiable et que ces résultats étaient
positivement associés à l’évaluation subjective.
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-027 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE DE L’IMPACT DE LA CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Robert-Marie Frey1, Evgeny Gladilin2, Dimitris Patikas3, Pierre Bouletreau4
1. Service de chirurgie maxillo-faciale, SeegartenKlinik, Heidelberg, Allemagne
2. Institut de biomécanique, Seegartenklinik, Heidelberg, Allemagne
3. Institut d´éducation physique et des sciences de sport, Laboratoire de Neuromécanique, Université Aristote de
Thessalonique, Grèce
4. Service de Chirurgie maxillo-faciale, CHU Lyon Sud, France
E-mail: [email protected]
47
Introduction : Il est suggéré que la constriction pharyngienne des voies respiratoires
conduit à un flux d’air anormalinduit par turbulences et pression négative qui aggravent
le rétrécissement de l’espace oro-pharyngien. Ces phénomènes ne sont pas encore
suffisamment étudiés par une recherche interdisciplinaire en considération d´une
analyse de données 3D et de simulations 3D. Cette étude prospective a pour objectif
d’évaluer comment la chirurgie orthognathique affecte les voies respiratoires du pharynx
influençant ainsi la posture du corps et la qualité du sommeil.
Matériel et méthodes : Douze patients qui présentaient une dysmorphose dentomaxillaire ont été inclus dans l’étude. Ils on tous bénéficié d’une chirurgie bi-maxillaire
avec rotation anti-horaire du plan occlusal. Notre approche interdisciplinaire pour
étudier la qualité du sommeil chez des patients atteints de malformations maxillomandibulaire comprenait les procédures suivantes :
• Un questionnaire a été utilisé pour évaluer le niveau des troubles de santé subjectifs
• Un enregistrement polysomnographique
• Une étude posturale de la tête et du corps, y compris l’équilibre statique
• L’analyse des données d’un scanner 3D crâniofacial avec simulation biomécanique
du flux d’air.
Le questionnaire, la polysomnographie et l‘étude posturale ont été évalués avant la
chirurgie et 6 à 12 mois après l´intervention. L’analyse des données scanner 3D et la
simulation biomécanique ont été effectuées avant l’intervention chirurgicale et
comparées avec les résultats postopératoires après un délai minimum de 6 mois. Une
analyse de données agrégées a été réalisée en comparant les différentes données pré-
Chirurgie orthognathique
Mots clés : chirurgie Orthognathique, Apnées du Sommeil, Posture
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orthognathique
48
et post-opératoires des indices du sommeil, de la posture du corps et de la tête et la
simulation 3D avec les résultats en 3D à l’aide d’un test de Wilcoxon (p<0,05).
Résultats : Tous les patients (n = 12) ont montrés une augmentation significative de la
qualité du sommeil, une amélioration de qualité de vie significative en raison de
douleurs subjectivement réduites, une amélioration de l’équilibre postural induite par
un changement de la posture du corps et de la tête et la diminution de probabilité de
turbulences dans la simulation 3D des voies respiratoires postopératoires (p <0,05).
Discussion : Dans les limites de la présente étude, les conclusions suivantes peuvent être
tirées: (1) un avancement maxillo-mandibulaire avec rotation antihoraire du plan
occlusal induit une expansion du volume oropharyngé qui conduit à une possible
réduction des turbulences dans les voies respiratoires de l’oropharynx; (2) la rétrusion
céphalique mène á une amélioration globale de l´équilibre postural; (3) la diminution
subjective des douleurs et des troubles fonctionnels mènent á une amélioration de
qualité de vie; (4) l’amélioration de la qualité du sommeil est induite par une réduction
de l´obstruction des voies respiratoires. La simulation biomécanique des flux d’air par
scanner 3D préopératoire est une composante nécessaire de la planification de la
chirurgie orthognathique afin de parvenir à un résultat fonctionnel optimal.
O-028 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EFFET DE L’OSBM DE PROPULSION SUR LA LARGEUR MANDIBULAIRE
Nicolas Sigaux1, Morgan Lahon1, Pierre Bouletreau1
1 Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Chirurgie maxillofaciale, stomatologie et chirurgie plastique de
la face, Lyon
([email protected])
Mots clés : chirurgie orthognatique, ostéotomie sagittale des branches montantes de la mandibule, distance
bigoniaque, largeur mandibulaire
Introduction : L’ostéotomie sagittale des branches montantes de la mandibule (OSBM)
est le plus souvent réalisée afin de propulser la mandibule dans les cas de Classe II
squelettique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’effet de l’avancée mandibulaire sur
les modifications de la distance bigoniaque, traduisant la largeur mandibulaire postérieure.
Méthodes : Cette analyse rétrospective et monocentrique a porté sur les clichés
radiographiques de patients ayant bénéficié d’une OSBM de propulsion isolée, réalisée
par le même opérateur, selon le tracé d’Obwegeser-Dalpont. Deux intervenants ont
chacun réalisé en aveugle les mesures de la distance bigoniaque sur les
téléradiographies de face : en préopératoire, à 1 jour, et à 1 an post-opératoire.
L’amplitude de propulsion mandibulaire était évaluée par comparaison des clichés préet post-opératoires sur les téléradiographies de profil.
Résultats : 50 patients ont été opérés entre Août 2011 et Octobre 2013. La distance
bigoniaque était augmentée significativement à J1 (9,8 mm, p<103) et à 9 mois (4 mm,
p<103). L’élargissement ne semblait pas corrélé à la valeur de l’avancée mandibulaire.
Conclusion : L’OSBM de propulsion a pour conséquence un élargissement mandibulaire
postérieur, qui s’atténue partiellement à distance de l’intervention. L’importance de
l’avancée mandibulaire n’est pas un facteur prédictif de l’élargissement mandibulaire
postérieur.
O-029 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PLAQUES D’OSTÉOSYNTHÈSES RÉGLABLES SUR SITE AU COURS DES
OSTÉOTOMIES SAGITTALES MANDIBULAIRES : EXPÉRIENCE SUR
15 ANS
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Vincent Duguet
Clinique Jules-Verne 2, route de Paris 44300 Nantes
[email protected]
Mots clés : ostéotomie sagittale mandibulaire, plaque à réglage sur site
La survenue d’une instabilité des rapports occlusaux obtenus lors de la fixation maxillomandibulaire au cours des ostéotomies sagittales mandibulaires amène à la dépose et
à la repose du matériel d’ostéosynthèse. L’usage de plaques réglables sur site évite cette
dépose, si le décalage constate reste peu important. L’auteur relate son expérience avec
plusieurs systèmes en pratique courante.
O-030 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DÉVELOPPEMENT D’UN SYSTÈME DE MAINTIEN DU MAXILLAIRE
INNOVANT POUR LA CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE :
DESCRIPTION ET ÉVALUATION CLINIQUE
1 CHU de Strasbourg, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Strasbourg
2 IRCAD, Département de Recherche et Développement Informatique, Strasbourg
3 ICUBE-CNRS UMR 7357, Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur, de l’Informatique et de l’Imagerie, Télécom
Physique, Strasbourg
([email protected])
Mots clés : chirurgie orthognathique, gouttière, bras mécanique
Introduction : Le positionnement adéquat du maxillaire détermine considérablement la
qualité du résultat, notamment esthétique, d’une ostéotomie maxillo-mandibulaire. La
technique de référence repose sur l’utilisation d’une gouttière intermédiaire de
positionnement du maxillaire. Cette méthode nécessite une préparation minutieuse et
chronophage au laboratoire de prothèse. En pratique, 10 à 33% des chirurgiens se
dispensent de gouttière intermédiaire et positionnent le maxillaire de visu. Un plan de
morsure intermédiaire n’est pas non plus utilisé lorsque maxillaire et mandibule sont
ostéotomisés d’emblée puis bloqués selon l’articulé final et ensuite positionnés selon des
critères esthétiques. Dans ces 2 pratiques cliniques, le maxillaire est maintenu
manuellement, souvent par l’aide opératoire. Le risque de « bouger » est non
négligeable et incompatible avec la stabilité indispensable à une ostéosynthèse
rigoureuse.
Notre objectif a été d’y remédier en développant un système innovant de maintien
mécanique du maxillaire.
Matériel et méthodes : Notre système reposait sur l’utilisation d’un bras mécanique
porte-endoscope, commandé manuellement par le chirurgien. Ce bras a été utilisé pour
maintenir le maxillaire ostéotomisé grâce à une interface patient-spécifique. Une
évaluation qualitative et quantitative de notre système a été conduite par 3 chirurgiens
de notre équipe sur 20 patients en utilisant 2 modèles de bras différents.
49
Chirurgie orthognathique
Jean-Christophe Lutz1,2,3, Frédéric Bodin1, Stéphane Nicolau2, Yves Rémond3,
Luc Soler2, Astrid Wilk1, Catherine Bruant-Rodier1
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
Résultats : L’installation a été jugée facile et sa durée était inférieure à 20 minutes pour
chacun des types de bras. Ce système a été jugé ergonomique, stable et maniable, tout
en permettant de maintenir la position chirurgicale souhaitée. Il a permis une réduction
du temps opératoire évaluée à 45 minutes.
Discussion : Ce système du maintien mécanique du maxillaire semble représenter un
réel progrès dès lors qu’un positionnement manuel du maxillaire est réalisé. Simple et
rapide d’installation et d’utilisation, il est non invasif et améliore la stabilité du maxillaire
assurant ainsi des conditions optimales d’ostéosynthèse. Ce dispositif apparait comme
un complément avantageux aux systèmes de navigation et pourrait, à terme être
robotisé.
O-031 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DÉVELOPPEMENT D’UN SYSTÈME DE NAVIGATION INNOVANT POUR
LA CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE : ÉVALUATION PRÉCLINIQUE
Jean-Christophe Lutz1,2,3, Frédéric Bodin1, Stéphane Nicolau2, Vincent Agnus2,
Astrid Wilk1, Catherine Bruant-Rodier1, Yves Rémond3, Luc Soler2
1 CHU de Strasbourg, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Strasbourg
2 IRCAD, Département de Recherche et Développement Informatique, Strasbourg
3 ICUBE-CNRS UMR 7357, Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur, de l’Informatique et de l’Imagerie, Télécom
Physique, Strasbourg
([email protected])
Chirurgie orthognathique
50
Mots clés : chirurgie orthognathique, navigation, électromagnétique
Introduction : Les outils informatiques représentent un progrès indéniable pour la
chirurgie orthognathique. Si la plupart des logiciels de planification reposent sur des
principes consensuels de traitement d’images scanner, c’est l’étape de transfert
peropératoire de la planification qui constitue encore un challenge technologique. La
CAO (conception assistée par ordinateur) apporte au chirurgien des outils de
positionnement (guides de coupe, gouttières et matériel d’ostéosynthèse patientspécifique) mais l’enferme également dans une planification chirurgicale non
adaptative. La navigation, elle, laisse le praticien libre de ses choix peropératoires mais
repose principalement sur des systèmes optiques nécessitant des marqueurs
encombrants, dont le fonctionnement est compromis en cas d’occultation par la main
du chirurgien. La tête du patient doit également être immobilisée ou repérée de façon
invasive.
Notre objectif a été de développer et d’évaluer un logiciel de navigation et son interface
utilisateur spécifique, reposant sur un système électromagnétique mini-invasif, assurant
le suivi des mouvements peropératoires de la tête.
Matériel et méthodes : Une évaluation qualitative et quantitative de notre système a été
conduite par 12 chirurgiens sur un mannequin de tête, comprenant squelette et peau.
La durée et la précision d’exécution de 8 positions chirurgicales test du maxillaire
ostéotomisé ont été mesurées et comparées.
Résultats : Le système de navigation a permis un gain de précision pour tous les
chirurgiens et une diminution de sa variabilité interindividuelle. La réduction du temps
opératoire était d’autant plus importante que l’expérience des opérateurs était faible.
Discussion : L’utilisation d’un système électromagnétique permet un encombrement
limité particulièrement adapté à la chirurgie orthognathique. Notre logiciel de
navigation apporte un gain significatif de précision et de temps opératoire chez les
opérateurs novices. S’il apparaît surtout utile pour les cas complexes, il pourrait
également être bénéfique pour les dysmorphoses classiques. Il serait avantageusement
associé à un système mécanique pour maintenir la position idéale établie par
navigation.
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-032 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVALUATION D’UNE PROCEDURE DE CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
ASSISTEE PAR ORDINATEUR (COAO) - ETUDE PILOTE SUR 30 PATIENTS
Florian Nadon1, Florian Jalbert1, Franck Boutault1, Frédéric Lauwers1
1 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique de la Face, Hôpital Pierre-Paul Riquet, Toulouse
([email protected])
Mots clés : chirurgie orthognathique, chirurgie assistée par ordinateur, précision, navigation
51
Chirurgie orthognathique
Nous présentons ici les résultats d’un travail ayant pour objectif d’évaluer la précision
d’un outil original de navigation par suivi optique permettant de mesurer le déplacement
tridimensionnel du maxillaire en chirurgie orthognathique.
Le concept de base est d’assurer une navigation de points caractéristiques, sans les
données de l’imagerie, pour évaluer des déplacements relatifs (adaptable à la
planification 2D comme 3D). Le repère associé au maxillaire est représenté par trois
points dentaires, facilement identifiables. Le maxillaire est de manière simplifiée
représenté par un dièdre dont le sommet est le point interincisif (Ii). Son déplacement
est analysé selon trois translations et trois rotations.
L’objectif principal de cette étude clinique pilote (COAO), prospective monocentrique
(30 patients sur 24 mois), était de valider la fiabilité de l’outil. Les déplacements du
maxillaire mesurés en peropératoire ont été comparés aux déplacements mesurés sur
l’imagerie (TDM) pré- et postopératoire. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer
l’ergonomie et l’impact sur le temps opératoire. Une étude statistique rigoureuse a
permis de mettre en évidence la précision des mesures.
Pour les translations, les différences de mesures sont satisfaisantes avec un RMSD (Root
Mean Square Deviation) inférieur à 2 mm dans toutes les dimensions (1,1-1,9 mm).
Pour les rotations, l’erreur est de 2,1° en moyenne (1,6-3°). Les coefficients de
corrélation intraclasse (ICC) sont ≥ 70% (70 - 86), l’erreur de mesure est acceptable. En
ce qui concerne la reproductibilité des mesures, les diagrammes de Bland/Altman
permettent de mettre en évidence un écart autour de la différence moyenne des deux
mesures réalisées de ±2,92 mm pour les translations et de ±3,93° pour les rotations.
La reproductibilité est bonne pour les rotations (<4°) et moins bonne pour les
translations (>2 mm). Les résultats en terme d’impact sur le temps opératoire (15 min de
temps additionnel) et d’ergonomie (8,27/9) sont satisfaisants.
Ce dispositif simple, économique, peu chronophage, adaptable aux habitudes de
l’opérateur, pourra apporter le gain de précision recherché. Cependant, l’évaluation de
la reproductibilité devra faire l’objet d’investigations complémentaires.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-033 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE RPM : LE RENFORT PARODONTAL MINERALISE PERMET UNE
OPTIMISATION DU PARODONTE LORS DES CORTICOTOMIES DANS
LES TRAITEMENTS D’ORTHODONTIE. CAS D’UNE CLASSE III
CHIRURGICALE A 3 ANS
Romain Taberlet, Béatrice Straub, Pierre Bouletreau, Pierre Breton
Service de Stomatologie et chirurgie maxillo faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud Rhône 69310 Pierre Bénite
Mots clés : corticotomie, renfort parodontal minéralisé, orthodontie
Chirurgie orthognathique
52
Introduction : Lors de la décompensation du bloc incisivo canin inférieur chez les
patients Classe III squelettique traités par chirurgie orthognathique, le traitement
orthodontique peut provoquer des complications et des traumatismes parodontaux qui
seront d’autant plus importants si le parodonte est fin. Afin d’éviter l’apparition de
récessions, différentes techniques ont été utilisées pour renforcer le parodonte avant le
traitement orthodontico-chirurgical. Ces techniques, la greffe épithélio-conjonctive et la
greffe de conjonctif enfoui, ont fait leurs preuves mais ne permettent qu’un gain gingival
et nécessitent un prélèvement palatin.
Matériel et méthode : Le Renfort Parodontal Minéralisé propose de renforcer l’os
alvéolaire en l’épaississant par des biomatériaux afin de rendre le parodonte encore
plus résistant et d’obtenir, en fin de traitement, un résultat satisfaisant, esthétique et
stable dans le temps.
Reprenant les principes du phénomène d’Activation régionale (PAR) de Frost en 1989,
Wilcko et coll ont décrit un traitement orthodontique après une corticotomie alvéolaire
en association à une greffe d’augmentation. Ceci a été réalisé afin d’augmenter
l’épaisseur d’os alvéolaire pour maintenir le résultat acquis suite au déplacement
dentaire et ainsi d’éviter les récidives. Le principe consiste à altérer cet os alvéolaire (par
peizocision ou avec des fraises) afin d’amener de la vascularisation et des cellules
ostéogéniques et mettre au contact de l’os un greffon de biomatériau.
Toute lésion osseuse engendre une ostéoinduction. Les cellules osseuses ou les cellules
de voisinage relarguent des facteurs de croissance et des facteurs d’induction osseuse
comme les protéines osseuses morphogéniques.
En 2011 Wilcko et coll ont appelé leur technique «l’orthodontie ostéogénique
accélérée».
Résultats : Nous montrerons le cas d’une patiente classe III chirurgicale depuis le début
du traitement d’orthodontie, le temps opératoire du renfort parodontal minéralisé, et le
suivi a 1 an post contention.
Discussion : D’autres cas cliniques sont actuellement en cours et permettront peut être
d’affirmer scientifiquement les avantages et les inconvénients de ce renfort parodontal
minéralisé.
O-034 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE SOURIRE : ASPECTS PSYCHOLOGIQUES, SOCIAUX ET IDENTITAIRES
DES MESURES ET DES SOURIRES
Fanny Magnard
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
psychologue clinicienne
Mots clés : sourire, démesure, chirurgie
O-035 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTÉOTOMIES SEGMENTAIRES EN CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE ET
EN CHIRURGIE PRÉIMPLANTAIRE. PANORAMA DE L’ARSENAL
THÉRAPEUTIQUE
Benoît Philippe
19, rue de Téhéran 75008 Paris
drbp@dr-benoît-philippe.fr
Les ostéotomies segmentaires, fréquemment proposées dans les années 70, en
particulier par l’école germanique ont vu leurs indications diminuer progressivement en
raison l’efficacité croissante des dispositifs orthodontiques fixes. Les dommages
collatéraux occasionnés par les instruments rotatifs ou alternatifs conventionnels ou par
les ciseaux frappés, comparés à la morbidité moindre des dispositifs orthodontiques
modernes ont pu constituer un motif supplémentaire de leur abandon progressif.
De nos jours, l’usage de la piézochirurgie, en favorisant un contrôle accru de l’exécution
des ostéotomies et en diminuant les dommages collatéraux sur les organes dentaires ou
les pédicules vasculo-nerveux permet de proposer plus facilement ce type d’ostéotomies
pour corriger des désordres localisés du positionnement des organes dentaires ou pour
assurer un positionnement tridimensionnel satisfaisant de la crête alvéolaire, condition
nécessaire à un emplacement et une orientation physiologique des implants.
L’objectif de cette communication consiste à partir d’une série de 30 cas à représenter
les principales ostéotomies segmentaires et leurs indications tant en chirurgie
orthognatique qu’en chirurgie pré-implantaire.
53
Chirurgie orthognathique
Retenu, caché, emprisonné par des bagues, coincé par la crispation des lèvres, ou
encore dissimulé derrière une main, le sourire se dessine rarement librement sur le
visage de nos patients en chirurgie orthognathique.
Sourire. Nos patients en rêvent. Sourire sans complexe, sans cette gêne de donner à
voir à l’autre des dents mal alignées, une mâchoire trop étroite, trop étendue, trop… .
Cette démesure est souvent ressentie autour d’un vécu de précarité, de négligence que
les patients souhaitent dépasser ou que nous souhaitons les voir dépasser tellement
cet écart à la norme peut être un sujet sensible voire dérangeant pour tout un chacun
et particulièrement dans notre société actuelle où l’apparence tient une place
importante pour ne pas dire prédominante. La question de la mesure, de la norme est
omniprésente dans ce traitement orthodontico-chirurgical. La norme esthétique
étroitement liée à la norme sociale peut être investie comme le garant d’une intégration
sociale voire professionnelle réussie. Les patients projettent en effet beaucoup de choses
sur ce changement de sourire bien souvent dans une perspective d’évolution
psychologique, sociale et identitaire.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-036 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPORT DES CORTICOTOMIES ALVÉOLAIRES ANTÉRIEURES À LA
PRÉPARATION ORTHODONTIQUE : À PROPOS DE 160 CAS
A. Gleizal, J. Bourlet, J-T. Bachelet, J-J. Aknin
Service de chirurgie maxillo-faciale, groupement hospitalier nord, 103, Grande rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon,
France
[email protected]
Mots clés : corticomies, préparation orthodontique
Chirurgie orthognathique
54
Introduction : Le traitement orthodontique demeure un challenge et la mouvance
actuelle est de développer des techniques permettant l’accélération des mouvements
dentaires permettant ainsi de diminuer le temps de traitement orthodontique et donc de
diminuer le port des bagues.
La réalisation de corticotomies .alvéolaires antérieures est de plus en plus fréquente en
pratique clinique.
Matériel et méthode : 160 patients ont été inclus dans cette étude prospective,
randomisée. 80 cas de corticotomies alvéolaires antérieures préalable au traitement
orthodontique ont été réalisés. Les autres patients ont été inclus dans le groupe contrôle
avec traitement standard. Un seul orthodontiste a réalisé la préparation et 2 chirurgiens
les corticotomies. L’analyse portait les vitesses de préparation orthodontique, les
mouvements réalisés ainsi que les difficultés rencontrées dans les deux groupes.
Résultats : Dans le groupe des corticotomies le délai de préparation moyen était de 9
mois contre 18 pour le groupe contrôle. Aucune dévitalisation dentaire n’a été constatée
et les suites opératoires ont été simples pour l’ensemble des patients. L’amplitude des
mouvements réalisés était comparable dans les deux groupes.
Conclusion : La réalisation de corticomies alvéolaires antérieures divise par deux la
durée de la préparation orthodontique. La morbidité liée au geste est quasi nulle et
s’associe parfaitement à une disjonction intermaxillaire pré chirurgicale. L’utilisation
d’une découpe ultrasonique piezzoelectrique permet une découpe osseuse de précision
avec un risque dentaire minimal. Une augmentation du turn-over osseux au niveau
alvéolaire est à l’origine de l’augmentation de la vitesse de déplacement dentaire
O-037 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES DISTRACTIONS HYBRIDES EN BASSE RÉSISTANCE POSTÉRIEURE;
INTÉRÊT ET IMPLICATIONS STRATÉGIQUES
P. Leyder*, J. Chardain, J.Quilichini, G. Wicisk, G. Altounian
Service de chirurgie maxillo-faciale et plastique
Hôpital Robert Ballanger, 93602 Aulnay-sous-bois
*)Auteur correspondant: [email protected]
Mots clés : chirurgie orthognathique, distraction ostéogénique, distraction à appui osseux
Résumé : Les auteurs proposent une réflexion sur l’intérêt des distractions hybrides,
réalisées sur une ostéotomie de Lefort I totalement abaissée.
La réalisation d’un SARME qui est une ostéotomie de Lefort incomplète laisse intactes des
résistances postérieures avec les défauts qui lui sont imputés : angulation des deux maxillaires
et ouverture postérieure limitée. Nous avons déjà montré que le choix d’une autre technique
plus complète, avec des outils nouveaux, peut produire un résultat très différent.
O-038 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA DISTRACTION SIMULTANEE MAXILLAIRE ET MANDIBULAIRE
COMME TRAITEMENT DES DEFICITS OSSEUX TRANSVERSAUX
GLOBAUX
JP. Foy*1, S. Séverin2, R. Garcia3, G. Cordier1, P. canal4, P. Goudot1, T. Schouman1
1 Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, APHP - Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, Université Paris 6,
Paris, France
2 Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, APHP - Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, Université Paris 6,
Paris, France - 36 bd Haussmann, Paris, France
3 Service d’Odontologie, APHP – Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, Université Paris 7, Paris, France
4 Service d’Odontologie, CHU Montpellier, Université Montpellier 1, France
* [email protected]
Mots clés : distraction osseuse, dimension transversale, orthognathique
Le traitement des insuffisances transversales des deux étages, maxillaire et mandibulaire
représente un challenge pour le chirurgien maxillo-facial et l’orthodontiste. En effet, si
le déficit transversal à l’étage maxillaire est habituellement traité par expansion palatine
assistée chirurgicalement, le traitement du déficit à l’étage mandibulaire oppose le plus
souvent l’avulsion des pré-molaires à la distraction osseuse symphysaire. Notre objectif
est d’évaluer l’intérêt, la faisabilité et la tolérance d’une distraction osseuse simultanée
symphysaire et palatine dans le même temps opératoire. Nous décrivons une série de
5 cas de déficits transversaux maxillaire et mandibulaire avec dysharmonie dentomaxillaire des deux étages et respiration buccale, opérés dans le service de chirurgie
maxillo-faciale de l’hôpital Pitié-Salpêtrière de 2010 à 2013. Des disjoncteurs scellés
sur bagues ou gouttières, et un distracteur à appui osseux ont été utilisés au maxillaire.
55
Chirurgie orthognathique
Il est ainsi possible de s’affranchir des effets pervers générés le SARME, en particulier des
effets dentaires, tout en conservant la notion de distraction dans ce qu’elle a de plus
noble : la croissance tissulaire au niveau de la fibro-muqueuse palatine et l’ostéogénèse.
Mais il s’agit d’un concept différent : la distraction étant réalisée en basse résistance
postérieure.
L’obsession d’une sollicitation dentaire minimale nous a conduit à faire évoluer le
dispositif palatin à appui dentaire, vers un distracteur hybride. Aucun appui n’est pris
au niveau des dents mono-radiculées, en regard des ostéosynthèses coulissantes.
La force est transmise par deux bras solidaires du corps du distracteur, sur deux minivis palatines antérieures.
L’appui postérieur, classique, sur deux bagues molaires permet de mieux contrôler le
torque. Un agrandissement postérieur per opératoire de trois millimètres est réalisé sans
aucune tension sur une ostéotomie de Lefort complète, car il s’inscrit dans le périmètre
d’élasticité de la fibro- muqueuse. Il s’agit donc d’une procédure hybride, le reste de la
distraction étant réalisée en post opératoire.
Cette suppression des résistances postérieures, combinée à l’utilisation d’un distracteur
totalement réglable, permet de choisir le vecteur de distraction. La modulation sélective
de l’expansion de l’arcade, secteur par secteur, permet maintenant d’envisager de traiter
toutes les dysmorphoses comprenant une anomalie importante du sens transversal en
un seul temps chirurgical, tout en garantissant une sollicitation dentaire minimale.
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
La distraction symphysaire s’est faite avec des dispositifs soit à appui osseux soit à appui
dentaire. La dimension transversale avant et après traitement a été comparée sur les
téléradiographies de face. Le résultat fonctionnel a été évalué sur les éléments du dossier
médical et par questionnaire reprenant des items validés par d’autres études : respiration
buccale et ronflement (« Snore Outcome Survey »), évaluation fonctionnelle de
l’articulation temporo-mandibulaire («Jaw Functional Limitation Scale-8 »). Le recul
moyen après l’arrêt de la distraction était de deux ans. La tolérance de la procédure
était globalement bonne. Aucun patient n’a présenté de dysfonction d’articulation
temporo-mandibulaire depuis l’intervention. Nous n’avons noté aucune récidive post
opératoire d’endognathie. La distraction osseuse simultanée maxillaire et mandibulaire
apparaît comme une procédure efficace et bien tolérée pour corriger une insuffisance
osseuse transversale globale.
O-039 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE PREPROTHETIQUE :
ETUDE RETROSPECTIVE DE 15 CAS
D. Deneubourg1, H. Reychler1, P. Mahy1
1 Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Cliniques Universitaires Saint Luc, Bruxelles
Université catholique de Louvain
([email protected])
Chirurgie orthognathique
56
Mots clés : Chirurgie orthognathique, implants, réhabilitation prothétique, atrophie maxillaire sévère
Introduction : L’étude porte sur une série de 15 patients édentés présentant des
dysmorphoses maxillo-mandibulaires majeures rendant impossible toute réhabilitation
prothétique conventionnelle et ayant bénéficié d’une chirurgie orthognathique
préprothétique dont la finalité était la restauration des secteurs dentaires et l’obtention
d’une occlusion dentaire stable et fonctionnelle.
Description des cas cliniques : Dix patients présentaient une classe III squelettique.
Cinq patients présentaient une classe II squelettique avec perte de la dimension verticale
d’occlusion. Ils ont tous bénéficié d’une chirurgie orthognathique.
Les durées moyennes opératoires et d’hospitalisation étaient respectivement de 3 heures
et de 2.8 jours.
Parmi les patients qui ont été réhabilités : 6 patients sont porteurs de prothèse amovible
et 4 de prothèse fixe. Les délais moyens entre les ostéotomies et la fin de la réhabilitation
étaient de 22 mois pour la prothèse fixe et de 7.4 mois pour la prothèse amovible.
Résultats : Tous les patients opérés ont bénéficié d’une restauration prothétique
contribuant à une amélioration leur qualité de vie malgré la durée de ces traitements
multidisciplinaires. La morbidité de ces interventions peut être plus en rapport avec
l’âge des patients qu’avec les caractéristiques pré-prothétiques (un bad split sur 10
BSSO).
Conclusions : Suite à cette série de 15 cas, nous concluons que la chirurgie
orthognathique permet une restauration prothétique chez des patients qui présentent
une dysharmonie maxillo-mandibulaire de type classe III squelettique ou classe II
hypodivergente. Les pseudo-décalages sagittaux par résorption alvéolaire sont
généralement corrigés suffisamment par les greffes osseuses d’apposition.
O-040 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TRAITEMENT CHIRURGICAL DES PROGENIES VRAIES
Jacques Yachouh, Sophie Galmiche, Alexandra Huart, Makram Ziade,
Patrick Jammet, Sophie Domergue
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Département de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, CHRU Montpellier 34000
[email protected]
Mots clés : génioplastie, progénie
O-041 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
NOUVELLES GÉNIOPLASTIES DANS LE TRAITEMENT DES
CLASSE 2 HYPERDIVERGENTES
Paul Cresseaux1, Christophe Delaval
1 Centre Charlemagne Lyon
Mots clés : génioplastie, chin-wing, piezo-chirurgie
Le traitement chirurgical des “classe 2” hypervivergentes par ostéotomie mandibulaire
(ou bimaxillaire) plus géniopastie vise, au delà du rétablissement de l’occlusion, à
normaliser la sangle labio-mentonière et la fonction respiratoire ainsi qu’à obtenir un
résultat morphologique optimal et bien accepté par les patients. Dans le traitement de
ces patients, nous présentons notre expérience du chin-wing ainsi que les évolutions
techniques que nous y avons apportées, pour en faire une procédure de routine.
57
Chirurgie orthognathique
Les progénies sont souvent la résultante d’un manque de soutient de la lèvre inférieure
par des incisives mandibulaires en position trop linguale. La rétromaxillie peut
également donner une fausse impression de progénie liée au manque de projection
antérieur du tiers moyen de la face.
La progénie vraie, plus rare, est un réel excès de croissance de l’extrémité distale de la
symphyse mandibulaire. Lors d’un ostéotomie maxillo-mandibulaire, la rotation horaire
des bases osseuses peut atténuer la projection du menton en projetant davantage le
maxillaire et reculant le menton. La génioplastie de recul est déconseillée car elle
entraine avec elle les musles genio-glosse et génio-hyoidien, provoquant une ptose de
la région sous mentonnière.
La génioplastie type Chin Wing décrite par Albino Triaca est une alternative à la la
génioplastie classique. Par un trait d’ostéotomie vertical et non horizontal elle permet
un recul des structure osseuses du menton sans déplacement des muscles du plancher
buccal. Nous décrivons cette technique et ses avantages dans la prise en charge des
progénies.
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
O-042 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RESORPTION OSSEUSE APRES « JUMPING GENIOPLASTY »
ETUDE RETROSPECTIVE DE 50 CAS
Carine Koudougou, Julien Guiol, Jean-Philippe Perrin, Jacques-Marie Mercier,
Pierre Corre
Clinique de chirurgie maxillofaciale et de stomatologie, centre hospitalier universitaire de Nantes, 1 place Alexis
Ricordeau, 44093 Nantes, France
([email protected])
Mots clés : jumping génioplasty, résorption osseuse
Chirurgie orthognathique
58
Introduction : la « jumping génioplasty » permet de corriger les anomalies sagittales du
menton osseux les plus complexes par transposition totale antérieure et supérieure d’un
lambeau ostéo-périosté symphysaire. Le large décollement périosté per-opératoire, mais
surtout les tractions musculo-cutanées post-opératoires sont responsables d’une
résorption du fragment symphysaire et d’une possible dégradation du résultat clinique.
Le but de cette étude était d’évaluer le remodelage osseux du fragment transposé sur les
plans sagittal et vertical et son impact clinique à 1 an post-opératoire.
Matériel et méthodes : cinquante dossiers de patients ayant eu une « Jumping genioplasty »
entre 2007 et 2013 ont été analysés. Les radiographies pré- et post-opératoires à 6 mois
et 1 an ont été étudiées, ainsi que les photos cliniques de profil. Le remodelage osseux
dans les sens sagittal et vertical a été mesuré sur des téléradiographies de profil.
Résultats/discussion : la «jumping genioplasty» représentait environ 8% des génioplasties
pratiquées durant la période d’étude. La résorption osseuse était surtout visible 6 mois
après l’intervention, mais semblait stable à 1 an post-opératoire. L’impact esthétique de
la résorption osseuse était visible chez la majorité des patients mais l’équilibre labiomentonnier semblait peu perturbé. L’hyper correction per-opératoire de la rétrogénie
pour compenser les phénomènes de résorption était rarement réalisable compte tenu de
l’importance des déformations initiales (analyse quantitative en cours).
O-043 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES GÉNIOPLASTIES EN « CAVALIER DIVISÉ »
Jacques Chardain, Julien Quilichini, Patrick Leyder
Service de chirurgie maxillo-faciale et plastique
Hôpital Robert Ballanger, 93602 Aulnay-sous-Bois
[email protected]
Mots clés : chirurgie orthognathique ; génioplastie
Qu’elles soient isolées ou associées à une chirurgie maxillo-mandibulaire, les génioplasties
permettent de corriger la hauteur, la projection et la symétrie du menton osseux.
De nombreuses techniques ont été décrites en fonction du mouvement recherché.
La technique du « cavalier divisé » est utilisée dans les cas de symphyses hautes et
plates, mais aussi pour les symphyses « massives », quel que soit le schéma sagittal
(classe I, II ou III).
Son principal avantage est de permettre un raccordement progressif entre le transplant
et la mandibule, réglant ainsi harmonieusement la hauteur et la projection
symphysaires.
O-044 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
GENIOPLASTIE D’AUGMENTATION VERTICALE
Zulma Catherine, Jérôme Bourlet, Marc Julien de Saint Amand,
Jean-Thomas Bachelet, Arnaud Gleizal
Amphithéâtre Lumière
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Service de chirurgie maxillo-faciale, groupement hospitalier nord, 103, Grande rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon,
France
[email protected]
Mots clés : génioplastie, ostéotomi, piézochirurgie.
59
Chirurgie orthognathique
Introduction : Le menton est un élément essentiel du tiers inférieur et de l’esthétique
globale du visage. Les faces courtes par insuffisance verticale génienne sont prises en
charge par diverses techniques d’interposition de greffons osseux autologues ou de
matériaux allogéniques. Nous décrivons une nouvelle technique simple et reproductible
de génioplastie d’augmentation verticale par interposition de greffons osseux prélevés
directement sur le site opératoire.
Méthodes : L’ostéotomie est effectuée par découpe ultrasonique piézoélectrique. Un
premier trait horizontal, 5 mm sous le foramen mentonnier, est réalisé. Un greffon
osseux, médian, rectangulaire est alors prélevé au niveau du site de l’ostéotomie. La
division de ce greffon en deux fragments permet d’interposer ceux-ci dans le trait
horizontal de génioplastie. L’ostéosynthèse est réalisée par transvissage. Elle est parfois
associée à une ostectomie des angles mandibulaires afin d’améliorer les contours et
diminuer l’encoche en amont du trait de génioplastie.
Résultats : 7 patients ont bénéficié de cette technique entre avril 2013 et avril 2014. Il
n’y a eu aucune complication. La consolidation était obtenue à 6 semaines post
opératoires chez tous les patients. Le résultat esthétique a été jugé satisfaisant par
l’ensemble des patients. Le tiers inférieur a pu être augmenté de façon harmonieuse
sans encoche mandibulaire disgracieuse.
Conclusion : Cette technique de génioplastie permet de corriger efficacement les
insuffisances verticales du menton sans apport de matériel étranger ni morbidité
additionnelle liée au site donneur.
Chirurgie orthognathique
Amphithéâtre Lumière
50e congrès de la SFCMFCO
60
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE
RECONSTRUCTRICE
Amphithéâtre Pasteur
JEUDI 18 SEPTEMBRE
61
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie reconstructrice
62
JEUDI 18 SEPTEMBRE
8h30 :
Ouverture du congrès
8h35-10h15
Modérateurs : Sylvie Testelin, Hervé Bénateau
8h35-9h30 :
Table ronde : « Chirurgie combinée »
8h35-8h43 :
Double lambeau de fibula et Latissimus dorsi : une chirurgie
palliative lourde ?
Chloé Bertolus, André Chaine, Cécile Bertoia,
Grégory Murcier, Thomas Schouman, Patrick Goudot
8h43-8h51 :
Reconstruction d’une large perte de substance des lèvres et le
la commissure par lambeau antébrachial composite avec
tendon de muscle long palmaire associé à une myoplastie
d’allongement du muscle temporal
Arnaud Pare, Thomas Martin, Florent Sury, Dominique Goga,
Boris Laure
8h51-8h59 :
Reconstruction composite et compositions de lambeaux
Sylvie Testelin, Stéphanie Dapke, Cécilia Neiva,
Olivier Dunaud, Ghassan Bitar, Amandine Algrin,
Sébastien Lavaquerie, Bernard Devauchelle
8h59-9h07 :
Reconstruction composite par lambeau antebrachial et
lambeau de fibula
Gabrielle Vallade, Mathieu Bondaz, , Anne-Sophie Ricard,
Mathieu Laurentjoye, François Siberchicot, Claire MajoufreLefebvre
Communications libres
9h07-9h14 :
Un cas de reconstruction maxillaire par lambeau libre et
ostéotomie de lefort 1 en un temps
Ch. Druelle
9h14-9h22 :
Lambeau de fibula et myoplastie d’allongement du muscle
temporal lors du même temps opératoire
H. Bénateau, D. Labbé, A. Veyssière, A. Chatellier, S. Ghezal,
J-F. Compère
9h22-9h35 :
Discussion
9h35-10h15 :
« L’impossible anatomie du visage »
Conférence de Bernard Devauchelle
10h15-10h45
PAUSE– Visite des Stands
Modérateurs : Ali Mojallal, Claire Majoufre
10h45-11h35 :
Table ronde « Les lambeaux perforants »
10h45-10h53 :
Concept et anatomie des lambeaux perforants. Comment les
repérer ? :
Ali Mojallal, Fabien Boucher
10h53-11h01 :
Lambeaux perforants en reconstruction maxillo-faciale
Antoine Pierrefeu, Pierre Breton
11h01-11h09 :
Magret de canard, Saint Barthélémy et lambeau antérolatéral
de cuisse
Bernard Devauchelle, Stéphanie Dapke, Cécilia Neiva,
Caro Racz, Laure Doucin, Jérémie Bettoni, Alexandre Caula,
Sylvie Testelin
11h09-11h17 :
Intérêt du lambeau perforant de DIEP dans la reconstruction
cervico-faciale
Jacques Yachouh, Alexandra Huart, Patrick Jammet,
Makram Ziade, Sophie Domergue
11h17-11h25 :
Le lambeau perforant thoraco-dorsal : alternative ou premier
choix ?
Thomas Schouman, Chloé Bertolus, André Chaine,
Grégory Murcier, Cécile Bertoia, Roman Khonsari,
Patrick Goudot
11h25-11h35 :
Discussion
11h35-12h15:
Communications libres
11h35-11h45 :
Comparaison de la sensibilité discriminative de la face greffée
à celle d’une population
Th. Davergne, S. Dakpé, Ch. Couturaud, F-R. Sarhan,
S. Testelin, B. Devauchelle
11h45-11h55 :
Etude de faisabilité de l’utilisation d’une plateforme d’analyse
de mouvements (MOCAP) dans l’évaluation de la mimique
faciale
F-R. Sarhan, C. Neiva, K. Ben Mansour, Ch. Couturaud,
Ch. Godard , B. Devauchelle, F. Marin, S. Dakpé
11h55-12h05 :
Analyse du devenir et des complications des lambeaux libres
utilisés en reconstruction cervico-céphalique au Chu de
Bordeaux
A-S. Ricard, M. Bondaz , C. Majoufre-Lefevre ,
E. De Mones-Del Pujol, F. Siberchicot, M. Laurentjoye
12h05-12h15 :
Discussion
12h15-14h :
Déjeuner sur les stands
12h30-14h :
ATELIERS : Laboratoire ALLEGRE
Ancrages orthodontiques : vis – plaques et autres systèmes
innovants
63
Chirurgie reconstructrice
10h45-12h15
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
14h-16h :
Modérateurs : Patrick Goudot, Boris Laure
14h-14h45 :
Les voies de recherche en thérapie cellulaire appliquée à la
reconstruction faciale
Conférence de Ali Mojallal
14h45 – 16h00 : Table ronde : « Cranioplasties »
Chirurgie reconstructrice
64
14h45-14h53 :
Pourquoi reconstruire un défect crânien ?
Alexis Veyssière, A. Chatellier, Hervé Bénateau
14h53-15h01 :
Implants sur-mesure en titane poreux pour la reconstruction
des pertes de substance osseuses crânio-faciales : quelles
avancées ? Quel recul ?
Thomas Schouman, S. Ketoff, Choé Bertolus, André Chaine,
G. Murcier, Cécile Bertoia, Hossein Khonsari, L. Ory,
Patrick Goudot
15h01-15h09 :
Reconstruction fronto-orbitaire après exérèse de méningiome
du ptérion : planification 3D versus reconstruction in situ par
os autologue
Arnaud Gleizal, Jérôme Bourlet, Jean-Thomas Bachelet
15h09-15h17 :
Reconstruction bicorticale de grande taille de l’os calvarial par
ciment Hydroset
Ludovic Bénichou, Alexis Veyssière, S. Khouri, R. Gadan,
J-F. Compère, Hervé Bénateau
15h17-15h25 :
Place de la prothèse FCP BIO CRANIUM dans la
reconstruction des pertes de substances osseuses crâniofaciales
J. Brie, J. Usséglio , J-J. Moreau
15h25-15h33 :
Reconstruction craniofaciale par implants sur mesure en PEEK
Florian Jalbert, Frédéric Lauwers, R. Lopez, S. Boetto,
Franck Boutault
15h33-15h41 :
Cranioplasties autologues par dédoublement de calvaria :
à propos de 10 cas
Fabien Fauvel, Arnaud Pare, Florent Sury, Dominique Goga,
Boris Laure
15h41-15h49 :
Lambeau musculo-aponévrotique du temporal dans la
reconstruction d’une perte de substance de la base du crâne
Arnaud Salami, C. Assouan, E. Anzouan-Kacou,
N. N’Guessan, Emmanuel Konan
15h49-16h00 :
Discussion
16h-16h30 :
Pause- Visite des Stands
16h30-18h30 :
Communications libres
Modérateurs : Chloé Bertolus, Laurent Guyot
Effects of vascular endothelial growth factor 165 on bone
tissue engineering
L. Feng, H. Wu, E. Ling-Ling, D-S. Wang
16h40-16h50 :
Protéine recombinante analogue du collagène : applications
en médecine régénératrice.
D. Vandroux, E. de Maistre, N. Millot, O. Trost
16h50-17h00 :
Perforantes de l’artère transverse de la face : étude anatomoradiologique
A. Pierrefeu, M. Lahon, P. Breton, A. Mojallal
17h00-17h10 :
Reconstruction des pertes de substances para-latéro-nasales,
intérêt du lambeau charnière
J-T. Bachelet, J. Bourlet, A. Gleizal
17h10-17h15 :
Discussion
17h15-17h25 :
Reconstruction mandibulaire par protocole séquentiel au
méthylacrylique et greffe osseuse
M. Lakouichmi, A. Bouaichi, S. Lahmiti, M. El Bouihi,
S. Fawzi, N. Mansouri Hattab
17h25-17h35:
Reconstruction maxillo-faciale sur mesure,
une méthode low-cost
A. Negulescu, S. Medin, I. Loeb
17h35-17h45 :
Exentération orbitaire : notre expérience
M.A. Dikhaye, S. Benazzou, M. Boulaada, L. Essakalli
17h45-17h55 :
Reconstruction orbitaire : a propos de 8 cas
P. Nicol, A. Chaine, H. Khonsari , C. Bertolus
17h55-18h00 :
Discussion
18h00-18h10 :
Etude de la rétraction cutanée appliquée à la prise en charge
des tumeurs cutanées de la face
P. Pouzoulet, J. Garçonnet, J-M. Foletti , L. Guyot
18h10-18h20 :
Particularités de la reconstruction microchirurgicale chez les
personnes âgées :
C. Neiva, L.Doucin, O.Dunaud, A.Caula, S.Testelin,
B. Devauchelle
18h20-18h30 :
Reconstruction des pertes de substances labiales par le
lambeau de Karapandzic
F. Gharsallah, M. Semra, R. Zbiri, H. Saadi, A-k. Saidi
19h-21h :
Cocktail du Président (Salle Pasteur)
65
Chirurgie reconstructrice
16h30-16h40 :
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-045–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DOUBLE LAMBEAU DE FIBULA ET LATISSIMUS DORSI : UNE CHIRURGIE
PALLIATIVE LOURDE ?
Chloé Bertolus, André Chaine, Cécile Bertoia, Grégory Murcier, Thomas Schouman,
Patrick Goudot
Chirurgie reconstructrice
66
O-046–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION COMPOSITE ET COMPOSITIONS DE LAMBEAUX
Sylvie Testelin, Stéphanie Dapke, Cécilia Neiva, Olivier Dunaud, Ghassan Bitar,
Amandine Algrin, Sébastien Lavaquerie, Bernard Devauchelle
O-047–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION D’UNE LARGE PERTE DE SUBSTANCE DES LÈVRES ET LE
LA COMMISSURE PAR LAMBEAU ANTÉBRACHIAL COMPOSITE AVEC
TENDON DE MUSCLE LONG PALMAIRE ASSOCIÉ À UNE MYOPLASTIE
D’ALLONGEMENT DU MUSCLE TEMPORAL
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Arnaud Pare, Thomas Martin, Florent Sury, Dominique Goga, Boris Laure
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, CHU Trousseau, 37044 TOURS cedex
67
Chirurgie reconstructrice
Introduction : Les pertes de substance de lèvre étendues nécessitent souvent plusieurs
interventions. Le but de ce cas clinique était de montrer une méthode de reconstruction
originale en un seul temps opératoire avec une bonne compétence labiale.
Cas clinique : Un patient de 63 ans présentait un carcinome épidermoïde de la lèvre
inférieure (T4N0M0). L’exérèse réalisée engendrait une large perte de substance des lèvres
et et de la commissure labiale.
Nous avons réalisé en un seul temps opératoire une reconstruction par lambeau antébrachial
composite avec tendon de muscle long palmaire. Pour obtenir un sourire dynamique et
volontaire indépendant des mouvements mandibulaires, nous avons associé une myoplastie
d’allongement du muscle temporal.
Le tendon du muscle temporal a été fixé au tendon du muscle long palmaire pour recréer
une nouvelle commissure et un néo-modiolus.
La kinésithérapie à débuter au 21ème jour post-opératoire.
Conclusion : Cette technique originale a permis de retrouver une bonne compétence labiale
avec une bonne élévation commisurale au sourire.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-048–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION COMPOSITE PAR LAMBEAU ANTEBRACHIAL ET
LAMBEAU DE FIBULA
Gabrielle Vallade, Mathieu Bondaz, Anne-Sophie Ricard, Mathieu Laurentjoye,
François Siberchicot, Claire Majoufre-Lefebvre
CHU Pellegrin, Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Bordeaux
[email protected]
La reconstruction après chirurgie carcinologique est parfois restreinte avec un lambeau libre
unique, de part l’étendue de la perte de substance, ou en rapport avec un capital vasculaire
limité pour réaliser l’anastomose.
La reconstruction composite par lambeau libre de fibula et antébrachial en série, peut
répondre à ces situations en assurant d’une part la reconstruction osseuse et en augmentant
le potentiel de tissus mous à disposition, d’autre part en servant de lambeaux porte-vaisseaux
quand le réseau vasculaire à proximité du site de reconstruction est restreint, augmentant
ainsi la longueur du pédicule.
Nous vous proposons donc de vous présenter notre expérience débutante dans ce type de
reconstruction au travers de quelques cas.
Chirurgie reconstructrice
68
O-049–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UN CAS DE RECONSTRUCTION MAXILLAIRE PAR LAMBEAU LIBRE ET
OSTÉOTOMIE DE LEFORT 1 EN UN TEMPS
Joël Ferri1, Gonzague Deffresnes2, Christine Sauvé3, Charles Druelle4
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
[email protected]
1 Professeur chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHR, Lille
2 Assistant - CHR, Lille
3 Docteur en chirurgie buccale et maxillo-faciale, CHU, Québec
4 Interne au CHR de Lille
La maxillectomie au cours de l’enfance est une chirurgie mutilante où se posent à la fois
pour le patient et le chirurgien, les problèmes de gestion de la reconstruction et de la
croissance. En effet, qu’elle soit immédiate ou différée, la réhabilitation maxillaire
conditionne la pose d’implants et la réhabilitation prothétique.
69
Chirurgie reconstructrice
Nous rapportons ici le cas d’une patiente de 19 ans ayant présenté à l’age de 3 ans un
ostéosarcome maxillaire. Une chirurgie de résection large et une radio-chimiothérapie
adjuvantes en furent les premiers traitements. À 18 ans il fut décidé de réaliser une
réhabilitation par une chirurgie en un temps associant une reconstruction par lambeau libre
fibulaire associée à une ostéotomie de lefort 1 pour correction des troubles orthopédiques.
Une réhabilitation implanto-portée fut réalisée ultérieurement.
Les fonctions de mastication, de phonation et d’alimentation furent entièrement récupérées.
Les compétences sociales et émotionnelles ont été grandement améliorées par la
réhabilitation dentaire. Jusqu’ à maintenant, il n’a pas été mis en évidence de perte
d’implant ni de résorption osseuse et cette chirurgie en un temps a permis de traiter
simultanément le problème esthétique et fonctionnel.
Ce cas démontre la possibilité en une seule chirurgie de reconstruire le défect de la
maxillectomie et de traiter le décalage maxillaire. Le résultat satisfaisant obtenu dans ce
cas particulier nous encourage à envisager cette procédure dans d’autres situations de
reconstructions maxillo-faciales.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie reconstructrice
70
O-050 ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LAMBEAU DE FIBULA ET MYOPLASTIE D’ALLONGEMENT DU MUSCLE
TEMPORAL LORS DU MÊME TEMPS OPÉRATOIRE
H. Bénateau, D. Labbé, A. Veyssière, A. Chatellier, S. Ghezal, J-F. Compère
O-051–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’IMPOSSIBLE ANATOMIE DU VISAGE
Bernard Devauchelle
Service de Chirurgie Maxillo-faciale, CHU Amiens
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : anatomie, face
Regard de l’homme sur son corps : telle pourrait être la définition de l’anatomie. Corps
caché, corps cachant, “l’anatomie” n’a jamais pu s’affranchir totalement d’une vision
hiéroscopique.
Confrontée à l’exhibition du visage, l’anatomie est prise à son propre piège de regardantregardée.
C’est que l’anatomie n’est pas une science close et son histoire s’égrène au fil des innovations
technologiques qu’elle s’approprie, sans jamais se départir d’une dimension artistique qu’elle
revendique et cultive, risquant sans cesse de tomber dans le piège de la physiognomonie,
impuissante à aller au-delà de la viande qu’elle dissèque.
S’appliquerait-elle à la transplantation du visage qu’elle se tromperait encore, montrant à voir
davantage et en même temps moins qu’elle ne le prétendait.
Il ne lui reste alors, “privilège d’inconnaissance”, qu’à se replier dans un exercice
d’admiration.
Chirurgie reconstructrice
71
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-052–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CONCEPT ET ANATOMIE DES LAMBEAUX PERFORANTS. COMMENT LES
REPÉRER ?
Ali Mojallal, Fabien Boucher
Chirurgie reconstructrice
72
O-053–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LAMBEAUX PERFORANTS EN RECONSTRUCTION MAXILLO-FACIALE
Antoine Pierrefeu, Pierre Breton
O-054–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MAGRET DE CANARD, SAINT BARTHÉLÉMY ET LAMBEAU
ANTÉROLATÉRAL DE CUISSE
Bernard Devauchelle, Stéphanie Dapke, Cécilia Neiva, Caro Racz, Laure Doucin,
Jérémie Bettoni, Alexandra Caula, Sylvie Testelin
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-055–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTÉRÊT DU LAMBEAU PERFORANT DE DIEP DANS LA
RECONSTRUCTION CERVICO-FACIALE
Jacques Yachouh, Alexandra Huart, Patrick Jammet, Makram Ziade,
Sophie Domergue
Chirurgie reconstructrice
73
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie reconstructrice
74
O-056–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE LAMBEAU PERFORANT THORACO-DORSAL : ALTERNATIVE OU
PREMIER CHOIX ?
Thomas Schouman, Chloé Bertolus, André Chaine, Grégory Murcier, Cécile Bertoia,
Roman Khonsari, Patrick Goudot
O-057 ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ALLOTRANSPLANT FACIAL : COMPARAISON DE LA SENSIBILITE
DISCRIMINATIVE DE LA FACE GREFFEE A CELLE D’UNE POPULATION
TEMOIN
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Thomas Davergne1, Stéphanie Dakpé1,2, Christine Couturaud1, François-Régis Sarhan1,
Sylvie Testelin1,2, Bernard Devauchelle1,2
1 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Amiens; 2 Institut Faire Faces, Amiens
(dakpe.sté[email protected])
Mots clés : allotransplantation faciale, évaluation, sensibilité, récupération Fonctionnelle
75
Chirurgie reconstructrice
Introduction : Au delà de l’aspect morphologique, l’une des conditions à la transplantation
faciale est d’obtenir une intégration fonctionnelle de l’allotransplant, supérieure à celle
obtenue par des méthodes de reconstruction conventionnelle. La récupération sensitivomotrice de l’allotransplant peut être considérée comme l’un des marqueurs de cette
intégration. En outre, la sensibilité discriminative est celle qui est recouvrée en dernier lors
de la récupération sensitive, il apparaît donc légitime de la tester. Il existe dans la littérature
quelques normes établies pour la sensibilité discriminative de la face, mais aucune n’est
spécifique des patients considérés d’un point de vue de l’âge et du sexe notamment.
L’objectif de ce travail est donc d’évaluer la sensibilité discriminative de la face de patientes
greffées par rapport à celle d’une population représentative.
Matériel et méthode : Lors de chacune des allotransplantations faciales (de type IA, IB)
réalisées à Amiens, des sutures épineurales ont été pratiquées sur les nerfs V2 et V3. Des
tests de sensibilités ont régulièrement été pratiqués dans l’évaluation de ces patients.
Concernant la sensibilité discriminative, nous l’avons mesuré à l’aide du Disk-criminator®,
après avoir établi une cartographie des zones à tester dans une population saine de sexe
féminin d’âge moyen 52,3 ans ± 4,0 ans (n=20) et chez 2 patientes appartenant à cette
tranche d’âge ayant bénéficié d’une allotransplantion faciale.
Résultats /Discussion : Chez la population saine, les valeurs du seuil de discrimination
s’étendent de 2,9 à 19,25 mm et sont corrélées aux résultats obtenus chez les patientes
greffées. Ainsi, pour l’une des patientes, la sensibilité discriminative est plus élevée au niveau
de la lèvre supérieure (seuil à 4,75 mm) comme pour la population témoin.Cependant la
valeur du seuil discriminatif reste 1,5 fois plus élevée que celle mesurée dans cette
population.
Conclusion : Ce travail a permis d’évaluer l’état d’intégration d’allotransplants faciaux du
point de vue de la sensibilité discriminative et de la comparer avec un référentiel que nous
avons établi et qui pourra être diffusé.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-058–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE DE FAISABILITE DE L’UTILISATION D’UNE PLATEFORME D’ANALYSE
DE MOUVEMENTS (MOCAP) DANS L’ÉVALUATION DE LA MIMIQUE FACIALE
Francois-Régis Sarhan1,2, Cécilia Neiva1,3, Khalil Ben Mansour2, Christine Couturaud1,
Charles Godard1 , Bernard Devauchelle1,3, Frédéric Marin2, Stéphanie Dakpé1,2,3
1 Service de Chirurgie Maxillo-faciale, CHU Amiens ; 2 UMR CNRS 7338 Biomécanique et bioingénierie, Université
technologique de Compiègne ; 3 Institut Faire Faces, Amiens
(dakpe.sté[email protected])
Mots clés : analyse du mouvement, mimique faciale, réhabilitation faciale, cinématique
Chirurgie reconstructrice
76
Introduction : Aujourd’hui nous utilisons en routine, pour évaluer les déficits musculaires
faciaux, des systèmes basés sur l’observation clinique (échelles ou testings musculaires).
Cependant les cotations attribuées aux muscles dans les testings possèdent une part de
subjectivité dépendante de l’examinateur. L’objectif du projet SIMOVI est de développer des
indicateurs objectifs dans l’analyse de la mimique faciale en s’appuyant sur des mesures
quantitatives, pour permettre une meilleure évaluation de celle-ci. L’une des méthodologies
de mesure développée s’appuie sur la plateforme d’analyse de mouvements (« MoCap »). Il
s’agit d’une technologie optique permettant l’analyse de mouvement par le suivi de
marqueurs passifs, qui fait référence dans le domaine. Elle permet une étude
tridimensionnelle dynamique, et constitue pour la face une application à destinée médicale
innovante.
Matériel et méthode : La plateforme d’analyse du mouvement se compose de 17 caméras
T160 et de 2 caméras BONITA (Vicon ldt, Oxford, UK). Les données sont collectées et
traitées à l’aide des logiciels Nexus et Matlab TM permettant une reconstruction et une
analyse du mouvement en 3 dimensions. Une étude du positionnement des marqueurs
(nombre, temps de pose, instabilité à la capture) a été réalisée afin de vérifier la faisabilité
d’appliquer cette technique à la face. 12 sujets jeunes volontaires sains caucasiens ont été
inclus. Pour chacun, la capture d’une séquence de 5 mouvements de la mimique faciale a
été réalisée.
Résultats : Un protocole avec 105 marqueurs de 1,5 mm de diamètre a été établi. Les 5
mouvements ont pu être enregistrés par la « Mocap » chez les 12 sujets. Une optimisation
du protocole grâce à un masque personnalisé, réalisé à partir d’une empreinte, a permis de
diminuer le temps de pose.
Discussion/Conclusion : L’analyse de la mimique faciale en « MoCap » est réalisable. Elle
permettra d’extraire les caractéristiques cinématiques du mouvement analysé, et d’en obtenir
des critères quantitatifs. En lien avec les autres techniques explorées à travers ce projet, elle
doit participer à une meilleure compréhension de ce mouvement particulier qu’est la
mimique. (Fonds : Projet SIMOVI Conseil régional de Picardie, Equipex FIGURES).
O-059–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ANALYSE DU DEVENIR ET DES COMPLICATIONS DES LAMBEAUX LIBRES
UTILISÉS EN RECONSTRUCTION CERVICO-CÉPHALIQUE AU CHU DE
BORDEAUX
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Anne-Sophie Ricard1, Mathieu Bondaz1, Claire Majoufre-Lefevre1, Erwan De Mones-Del
Pujol2, François Siberchicot1, Mathieu Laurentjoye1,3
1 : service de chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Chu de Bordeaux
2 : Service d’Orl et chirurgie Cervico-faciale, Chu de Bordeaux
3 : Laboratoire d’anatomie, Université de Bordeaux
Mots clés : lambeaux libres
L’utilisation des lambeaux libres a révolutionné la reconstruction cervicocéphalique, que
ce soit au cours de la prise en charge des carcinomes des voies aériennes supérieures, des
carcinomes cutanés avancés ou des traumatismes balistiques. Nous analysons ici de façon
rétrospective une série de lambeaux libres effectués au sein du Chu de Bordeaux depuis 5
ans afin d’essayer de définir les causes d’échec de ces reconstructions.
Chirurgie reconstructrice
77
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-060–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES VOIES DE RECHERCHE EN THÉRAPIE CELLULAIRE APPLIQUÉE À LA
RECONSTRUCTION FACIALE
Ali Mojallal
Chirurgie reconstructrice
78
O-061–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
POURQUOI RECONSTRUIRE UN DÉFECT CRÂNIEN ?
Alexis Veyssière, A. Chatellier, Hervé Bénateau
O-062–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
IMPLANTS SUR-MESURE EN TITANE POREUX POUR LA
RECONSTRUCTION DES PERTES DE SUBSTANCE OSSEUSES
CRÂNIO-FACIALES : QUELLES AVANCÉES ? QUEL RECUL ?
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Thomas Schouman, S. Ketoff, Chloé Bertolus, André Chaine, Grégory Murcier,
Cécile Bertoia, Roman Khonsari, L. Ory, Patrick Goudot
O-063–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION FRONTO-ORBITAIRE APRÈS EXÉRÈSE DE
MÉNINGIOME DU PTÉRION : PLANIFICATION 3D VERSUS
RECONSTRUCTION IN SITU PAR OS AUTOLOGUE
Arnaud Gleizal, Jérôme Bourlet, Jean-Thomas Bachelet
Chirurgie reconstructrice
79
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-064–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION BICORTICALE DE GRANDE TAILLE DE L’OS
CALVARIAL PAR CIMENT HYDROSET
Ludovic Bénichou, Alexis Veyssière, S. Khouri, R. Gadan, J-F. Compère,
Hervé Bénateau
Chirurgie reconstructrice
80
O-065–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PLACE DE LA PROTHÈSE FCP BIO CRANIUM DANS LA
RECONSTRUCTION DES PERTES DE SUBSTANCES OSSEUSES
CRÂNIO-FACIALES
J. Brie , J. Usséglio , J-J. Moreau
O-066–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION CRANIOFACIALE PAR IMPLANTS SUR MESURE EN
PEEK
Florian Jalbert , Frédéric Lauwers, R. Lopez, S. Boetto , Franck Boutault
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-067–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CRANIOPLASTIES AUTOLOGUES PAR DÉDOUBLEMENT DE CALVARIA :
À PROPOS DE 10 CAS
F. Fauvel, A. Pare, F. Sury, D. Goga, B. Laure
Chirurgie reconstructrice
81
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-068–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LAMBEAU MUSCULO-APONEVROTIQUE DU TEMPORAL DANS LA
RECONSTRUCTION D’UNE PERTE DE SUBSTANCE DE LA BASE DU CRANE
Arnaud Salami, Camille Assouan, Evelyne Anzouan-Kacou, N’Dia N’Guessan,
Emmanuel Konan
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de Treichville; Abidjan
[email protected]
Mots clés : lambeau temporal, base du crâne, améloblastome.
Chirurgie reconstructrice
82
Introduction : L’exérèse de tumeurs odontogènes à localisation secondaire à la base du
crâne se solde souvent par des pertes de substance osseuses mettant à nu le cerveau.
Plusieurs procédés de reconstruction existent. Le lambeau musculo-aponévrotique du
temporal peut être utilisé dans certains cas de reconstruction. L’objectif de notre travail est
de montrer qu’une cranioplastie par lambeau musculo-aponévrotique temporal est une
option technique intéressante dans la reconstruction des pertes de substance osseuses
mettant à nu le cerveau. Nous en rapportons un cas après exérèse d’un améloblastome à
localisation secondaire à la base du crâne.
Observation : Patiente de 43 ans avec antécédent d’améloblastome mandibulaire opéré en
2005, venue consulter en Mars 2013 pour une tumeur de la région zygomatique droite
évoluant depuis un an et chez qui les examens clinique et radiologique ont fait suspecter une
récidive d’améloblastome à localisation secondaire en région zygomatique droite et à la
base du crâne. L’exérèse de la tumeur a entraîné une perte de substance osseuse temporale
à la base du crâne reconstruite parlambeau musculo-aponévrotique du temporal. Les suites
opératoires ont été simples Les résultats cosmétique et fonctionnel étaient jugés satisfaisants.
Discussion : L’utilisation du lambeau musculo-aponévrotique du temporal est simple, les
sites donneur et receveur sont proches, la surface disponible est grande. Les résultats
fonctionnels et cosmétiques sont excellents. C’est une alternative intéressante aux implants
sur mesure et aux lambeaux libres micro anastomosés de réalisation difficile dans notre
pratique quotidienne.
O-069 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EFFECTS OF VASCULAR ENDOTHELIAL GROWTH FACTOR 165 ON BONE
TISSUE ENGINEERING
Lin Feng1*, Hao Wu1, Ling-Ling E1, Dong-Sheng Wang1
1 Maxillofacial surgery department; PLA General hospital; Hai Dian region ; 2 8, Fu Xing road ; 100853 Beijing ; China
([email protected])
Mots clés : Growth factor 165; Bone tissue engineering
To study the relationship between vascular endothelial growth factor (VEGF) and
formation and repair of engineering bone, second-generation bone marrow stromal cells
(BMSCs) of New Zealand white rabbits that were separated in vitro were transfected
with VEGF 165 gene vectors by adenovirus to detect gene expressions.
Transfected BMSCs and b-tricalcium phosphate material were complexed and
implanted at the femoral injury sites of the study group (n = 12), and the control group
(n = 12) were implanted with engineering bones that were not transfected with VEGF.
Femoral recoveries of the two groups were observed on the 15th, 30th, 45th and 60th
days, and their vascularization and ossification statuses were observed by
immunohistochemical methods. The BMSCs transfected with VEGF highly expressed
VEGF genes and excreted.
VEGF. The two groups both experienced increased vascularization and bone volume
after implantation (t = 7.92, P,0.05), and the increases of the study group were
significantly higher than those of the control group (t = 6.92, P,0.05). VEGF is clinically
applicable because it can accelerate the formation and repair of engineering bone by
promoting vascularization and ossification.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-070 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PROTÉINE RECOMBINANTE ANALOGUE DU COLLAGÈNE :
APPLICATIONS EN MÉDECINE RÉGÉNÉRATRICE
David Vandroux1, Emmanuel de Maistre2, Nadine Millot3, Olivier Trost4
1 NVH Medicinal, Dijon ; 2 CHU Dijon, Service d’hémostase, Dijon ; 3 Université de Bourgogne, LICB, Dijon ; 4 CHU
Rouen, Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Rouen
([email protected])
Mots clés : collagène, médecine régénératrice, comblement, ingénierie tissulaire
83
Chirurgie reconstructrice
Les protéines de la matrice extracellulaire, et notamment les collagènes, sont en
première ligne des produits commercialisés ou en développement dans le domaine de
la médecine régénératrice. Cependant, ces produits sont tous d’origine animale et, audelà des problèmes de sécurité liés à l’utilisation de ce type de produit, ils ne permettent
pas de répondre totalement aux nouveaux enjeux de la médecine régénératrice de
demain.
En ligne avec les développements prometteurs de la biologie de synthèse et s’appuyant
sur l’ingénierie des protéines et la nanomédecine, de nouveaux produits dérivés des
protéines de la matrice extracellulaire (collagène, élastine, protéine de la soie, …)
annoncent l’arrivée sur le marché de nouveaux produits à fort potentiel. Ces derniers,
dénommés recombinamères, préfigurent l’utilisation de produits plus actifs, mieux
ciblés et présentant de nombreuses propriétés et activités nouvelles.
Issue de la technologie ENGIMATRIX®, NVH020 est la première protéine recombinante
d’ingénierie analogue du collagène capable d’interagir avec les différents récepteurs
aux collagènes et de se lier à différentes protéines de façon équivalente aux collagènes
natifs. Ces propriétés spécifiques (petite taille, activité ciblée, structuration non
fibrillaire) permettent d’envisager son utilisation, à la fois en substitution des collagènes
d’origine animale déjà sur le marché, et comme nouveau produit dérivé de la matrice
extracellulaire. Ainsi, son développement actuel porte sur son utilisation comme produit
de comblement et comme cosméceutique. De plus, d’autres applications telles
qu’agents inducteurs pour la cicatrisation des plaies externes, pour la régénération de
tissus lésés, pour les grands brûlés ou pour les suites de fractures (régénération osseuse),
sont prometteuses.
Le but de cette communication est de présenter les premiers résultats démontrant le
potentiel de ce nouveau produit issu des dernières avancées des biotechnologies dans
le domaine de la chirurgie maxillo-faciale et de la stomatologie.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-071–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PERFORANTES DE L’ARTÈRE TRANSVERSE DE LA FACE : ÉTUDE ANATOMORADIOLOGIQUE
Antoine Pierrefeu1, Morgan Lahon1, Pierre Breton1, Ali Mojallal2
1 : Service de Chirurgie Maxillo-faciale et plastique de la face, Centre Hospitalier Lyon Sud
2 : Service de Chirurgie Plastique, Esthétique et Reconstructrice, Centre Hospitalier Lyon Nord
([email protected])
Mots clés : vascularisation de la face, artère transverse de la face, artères perforantes, étude anatomique,
territoires vasculaires, lambeaux perforants, lifting
Chirurgie reconstructrice
84
Introduction : Avec l’avènement des lambeaux perforants, l’étude de la vascularisation
cutanée ne cesse de progresser, passant des concepts d’angiosome à celui de perforasome.
Si de nombreuses études portent sur l’artère faciale, peu décrivent la vascularisation de la
face latérale, principalement assurée par l’artère transverse de la face (TFA). Le but de ce
travail était de réaliser une étude anatomo-radiologique sur pièces fraîches pour analyser le
nombre, la taille, et la localisation des perforantes de la TFA ainsi que leur territoire cutané
de perfusion.
Matériels et méthodes : L’étude a été réalisée sur 14 hémifaces fraîches au sein du
Département Universitaire d’Anatomie de Rockefeller (Faculté de Médecine Lyon Est). Sept
masques faciaux ont été levés dans le plan sous-cutané de latéral en médial par une incision
préauriculaire. Les perforantes de la TFA ont été repérées, disséquées puis canulées. Après
levée complète du masque, les perforantes ont été injectées avec 1mL de colorant, puis avec
1mL de solution radio-opaque de sulfate de baryum. Une perforante de la TFA a été injectée
avec du produit de contraste iodé pour réalisation d’un TDM 4D. Des photographies,
microangiographies 2D, TDM 3D et 4D des masques ont été réalisées afin d’analyser le
territoire perfusé. Les mesures de distance et surface ont été réalisées sur Logiciel ImageJ®,
les reconstructions TDM sur logiciel Osirix® pour Mac.
Résultats : Vingt-trois perforantes de la TFA ont pu être identifiées. Leur diamètre moyen
était de 1,00 mm avec une localisation moyenne 31 mm latéralement et 38,7 mm en dessous
du canthus latéral. Neuf hémifaces ont pu être injectées. Le territoire moyen perfusé de la
TFA représentait 88,7 cm2 avec injection de 1mL de colorant et 40,5 cm2 sur la
microangiographie (angiosome cutané). La surface moyenne des perforasomes était de 25,6
cm2.
Conclusion : L’analyse comparative des territoires perfusés et des anastomoses nous a permis
de décrire pour la première fois de manière quantitative 2 types de TFA. L’angiosome de la
TFA moyen retrouvé a une surface et des limites comparables à celles précédemment
publiées, mais il s’agit de la première étude analysant de manière détaillée les perforasomes
la composant. Nous avons repris le protocole de Dallas pour l’étude des perforasomes du
tronc et des membres en 3D et 4D et l’avons appliqué à la face pour la première fois.
O-072–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION DES PERTES DE SUBSTANCES PARA-LATÉRO-NASALES,
INTÉRÊT DU LAMBEAU CHARNIÈRE
JT. Bachelet, J. Bourlet, A. Gleizal
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Service de Chirurgie Maxillo Faciale, Hôpital de la Croix Rousse
103 Grande Rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon – GHN - CHU de LYON
Mots clés : perte de substance para-latéro-nasale, lambeau charnière, lambeau frontal, chirurgie reconstructrice
La reconstruction des pertes de substances la region para-latéro-nasales constitue, en raison
de sa situation, de son anatomie et de sa proximité avec les fosses nasales, un challenge
chirurgical. C’est une région de convergence des limites anatomiques où les lignes de
tension de la peau sont disposées dans de multiples directions. La proximité de l’aile du nez
souvent touchée dans ces pertes de substances intègre une composante fonctionelle à cette
chirurgie.
Le lambeau charnière permet à partir de la peau saine avoisinant la perte de substance de
créer une continuité du plan profond et ce afin d’obtenir un plan de référence pour guider
la reconstruction externe. Il peut si nécessaire être armé d’un greffon cartilagineux.
Mohammed Lakouichmi, Amine Bouaichi, Saad Lahmiti, Mohamed El Bouihi,
Saad Fawzi, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie de
Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
[email protected]
Mots clés : mandibule, cancer, traumatisme, reconstruction
Introduction : La membrane induite, longtemps utilisé en orthopédie, reste très peu utilisée
en chirurgie maxillo-faciale. Il s’agirait d’une technique qui peut être intégré dans l’arsenal
thérapeutique de la chirurgie reconstructrice maxillo-faciale. Nous rapportons une série de
4 cas de perte de substance mandibulaire réparées par greffe osseuse autologue sur
membrane induite.
Matériels et méthodes : Il s’agit de 2 hommes et 2 femmes. L’étiologie de la perte de
substance était tumorale dans 3 cas et traumatique dans un cas. La topographie était
symphysaire dans deux cas et corporielle dans 2 cas. Nous avons eu un cas d’echec. Un cas
est en cours d’implatation.
Discussion : La membrane induite avec greffe osseuse autologue semble être une bonne
alternative pour la reconstruction mandibulaire même si le lit receveur est mal vascularisé.
La biointégration des implants sur greffe de type membrane induite est en cours d’évaluation
chez l’un de nos patients.
85
Chirurgie reconstructrice
O-073–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION MANDIBULAIRE PAR PROTOCOLE SEQUENTIEL AU
METHYLACRYLIQUE ET GREFFE OSSEUSE
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-074–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION MAXILLO-FACIALE SUR MESURE. UNE METHODE
«LOW COST»
A. Negulescu1, S. Medin1, I. Loeb1
1 CHU Saint-Pierre, Bruxelles, Belgique
Mots clés : reconstruction, implant sur mesure, PMMA
Chirurgie reconstructrice
86
Pour réparer un défect osseux, différents de matériaux alloplastiques sont utilisés en
alternative au gold standard des greffes osseuses. Le polyméthylméthacrylate (PMMA) en
fait partie ; il est utilisé depuis longtemps dans les cranioplasties et en orthopédie.
Actuellement, la technologie CAD-CAM offre la possibilité de reconstruire des défects osseux
par des implants sur mesure en divers matériaux alloplastiques. Mais cette technique reste
chère et le délai de conception assez long.
Nous présentons notre technique d’implants réalisés sur mesure en PMMA et utilisés pour
diverses reconstructions, notamment celle de la région orbito-zygomatique. La conception
débute par la réalisation d’un « patron » en cire sur un modèle stéréolytographique à partir
du scanner 3D. Après validation clinique, des moules en silicone sont fabriqués et le PMMA
y est injecté de manière stérile durant l’intervention chirurgicale. L’implant obtenu peut-être
adapté par meulage et ostéosynthésé si nécessaire.
Les résultats esthétiques et fonctionnels sont bons. Nous relevons un seul cas de surinfection
d’un implant intra-oral qui a dû être déposé.
Les implants sur mesure en PMMA réalisés à partir de moules en silicone s’avèrent
appropriés pour la reconstruction du squelette cranio-facial. C’est une méthode économique,
simple et rapide permettant des adaptations peropératoires et qui ne s’accompagne d’aucune
résorption à long terme.
O-075–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EXENTERATION ORBITAIRE : NOTRE EXPERIENCE
M.A. Dikhaye, S. Benazzou, M. Boulaadas, L. Essakalli
CHU Ibn Sina, Service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale, HSR, Rabat, MAROC
Email : [email protected]
Mots clés : exentération, orbite, tumeur maligne, reconstruction
Introduction : L’exentération orbitaire est une chirurgie défigurante dont l’indication
principale est le traitement des tumeurs malignes palpébrales extensives, qui se définit par
l’exérèse de tout le contenu orbitaire avec le périoste, laissant ainsi à nu les parois osseuses
de l’orbite. Il s’agit dans la plupart des cas d’une chirurgie carcinologique d’une tumeur
maligne ayant secondairement envahi l’orbite. La reconstruction de la cavité résiduelle est
un véritable challenge surtout chez les patients âgés, aux pathologies multiples ou précaires.
Nous présentons notre expérience.
Matériel et méthodes : Nous avons opéré 17 patients d’une tumeur maligne palpébroorbitaire de janvier 2000 a décembre 2013. Nous avons colligé les caractéristiques des
patients, de la tumeur, le traitement et les récidives.
Résultats : Douze hommes et cinq femmes, d’un âge moyen de 56 ans, présentaient une
tumeur maligne palpébrale. Dans 80 % des cas, il s’agissait d’un carcinome basocellulaire.
Tous ont été exentérés. La cavité a été comblée par un lambeau de muscle temporal dans
dix cas, par un lambeau temporojugal de Mustardé dans quatre cas, par un lambeau
d’avancement jugal en V-Y dans deux cas et par un lambeau libre musculocutané du grand
dorsal dans un cas. Avec un recul moyen de 23 mois, la reconstruction était de bonne qualité
et non altérée par la radiothérapie. La tumeur a récidivé chez quatre patients, l’un d’entre
eux est mort de ses métastases.
Discussion : La reconstruction de la cavité d’exentération a un double objectif : fonctionnel
et esthétique, elle fait appel soit à l’épithélialisation spontanée, soit à la greffe de peau mince
ou à un lambeau musculaire ou musculocutané. Nous privilégions la reconstruction
fonctionnelle via un lambeau régional ou microchirurgical. Ce lambeau assure une bonne
couverture cutanée, une cicatrisation rapide et il résiste bien a la radiothérapie. Des progrès
significatifs en matière d’implantologie ont permis d’améliorer l’aspect esthétique après cette
chirurgie. Cependant les survies après exentération restent modestes et dépendent du type
histologique, de la qualité d’exérèse, de la taille et de l’extension tumorale.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-076–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION ORBITAIRE A PROPOS DE 8 CAS
Pauline Nicol1, André Chaine1, Hossein Khonsari1, Chloé Bertolus1
1 CHU Pitié Salpétrière, 75013, PARIS
([email protected])
Mots clés : orbite, reconstruction, exentération
87
Chirurgie reconstructrice
Introduction : Le traitement chirurgical des tumeurs orbitaires est souvent mutilant et la
reconstruction un véritable challenge pour l’équipe chirurgicale du fait du pronostic
fonctionnel, esthétique et psychologique. Nous proposons une évaluation rétrospective de
8 cas de reconstruction orbitaire après exentération afin d’optimiser la prise en charge de ces
tumeurs.
Matériel et méthode : Nous avons évalué de façon rétrospective 8 cas de reconstruction
orbitaire au sein du service de chirurgie maxillo faciale du CHU Pitié Salpétrière sur une
durée de 7 ans. Nous avons relevé le type de tumeurs, la technique chirurgicale de
reconstruction employée et ses éventuelles complications, la réalisation d’une épithèse.
Résultats : Nous avons répertorié 8 cas de reconstruction orbitaire dont 5 cas de carcinomes
épidermoïdes, 1 cas d’angiome, 1 cas de carcinome basocellulaire, 1 cas d’ostéosarcome.
Concernant le traitement chirurgical, 5 patients ont été reconstruits par lambeau libre de
grand dorsal, 1 par lambeau libre scapulo dorsal, 1 par lambeau pédiculé de muscle
temporal et 1 cas non reconstruit. Sur les 7 patients opérés 4 ont été repris dont une dépose
de lambeau. A la fin du traitement 3 patients bénéficient d’une épithèse implanto portée.
Conclusion : La chirurgie de reconstruction orbitaire est complexe et souvent peu codifiée.
Nous proposons en première intention chez des patients ayant peu de comorbidités de
reconstruire par lambeau libre afin d’apporter le tissu nécessaire au comblement de la cavité.
Puis nous préconisons la réalisation et mise en place d’une épithèse implanto portée.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-077–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE DE LA RETRACTION CUTANEE APPLIQUEE A LA PRISE EN CHARGE
DES TUMEURS CUTANEES DE LA FACE
Pauline Pouzoulet, Julie Garçonnet1, Jean-Marc Foletti1, Laurent Guyot1
1 Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, Hôpital Nord, Marseille
([email protected])
Mots clés : rétraction cutanée, tumeurs cutanées, propriétés biomécaniques, marges de sécurité
Chirurgie reconstructrice
88
Introduction – Les impératifs carcinologiques en dermatochirurgie de la face imposent des
marges de sécurité consensuelles, parfois difficiles à respecter car invalidantes et/ou
inesthétiques. Notre hypothèse est que la rétraction des téguments de la face après chirurgie
d’exérèse fausse les marges mesurées en anatomopathologie, induisant une surévaluation
des marges pratiquées. Nous avons étudié les caractéristiques biomécaniques de la peau de
la face afin de vérifier notre hypothèse et permette ainsi une économie tissulaire. L’objectif
de cette étude est d’analyser la rétraction cutanée chez des patients bénéficiant d’une
exérèse d’une lésion cutanée de la face, et de quantifier cette rétraction en fonction de l’âge,
du sexe, de la topographie et de l’histologie des lésions.
Matériel et méthodes – Nous avons mené une étude prospective (en cours) dans le service
de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face de l’hôpital Nord à Marseille pour
exérèse d’une tumeur cutanée de la face, bénigne ou maligne. Tous bénéficiaient d’une
exérèse en fuseau d’une lésion cutanée tumorale de la face. Les dimensions (plus grande
longueur et plus grande largeur) de la pièce opératoire et de la lésion étaient relevées afin
de les comparer à celles mesurées en anatomopathologie. On notifiait également la
topographie de la lésion, son histologie, ainsi que l’âge et le sexe du patient, permettant de
calculer un taux de rétraction cutanée global et corrélé aux différents critères.
Résultats – Le taux de rétraction cutanée global est de 12%. Le comportement de la peau
varie selon la topographie au niveau de la face. La peau péri-orbitaire (canthus externe)
semble plus rétracter que la peau de la tempe (27% vs. 5%). D’autre part, l’histologie des
lésions semble contribuer à cette rétraction. Les métastases cutanées rétractent plus
contrairement aux mélanomes (28% vs. 9%). L’âge semble participer, avec une rétraction
plus importante chez les patients de moins de 40 ans (40%). Le sexe n’aurait pas d’influence.
O-078–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PARTICULARITÉS DE LA RECONSTRCUTION MICROCHIRURGICALE CHEZ
LES PERSONNES ÂGÉES
C. Neiva1,2,*, L.Doucin1,2, O.Dunaud1,2, A.Caula1,2, S.Testelin1,2,3, B. Devauchelle1,2,3,
(1) Université Picardie Jules Verne, Amiens
(2) Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Nord, Place Victor Pauchet, 80000 Amiens
(3) Institut Faire Face, Amiens
* [email protected]
Mots clés : microchirurgie, reconstruction, personnes âgées
Introduction : Chez les patients âgés, la diminution des capacités fonctionnelles des organes
vitaux et la présence de comorbidités associées remet en cause les techniques habituelles de
chirurgie reconstructrice. Cette posture venant aussi bien des anesthésiologistes que des
chirurgiens remet elle en cause l’apport incontestable depuis 40 ans des techniques
microchirurgicales. Cette question doit être posée. L’objectif de notre étude est d’évaluer la
faisabilité et la fiabilité des reconstructions par lambeaux (libres et pédiculés) réalisés chez les
sujets âgés de plus de 70 ans.
O-079–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION DES PERTES DE SUBSTANCE LABIALES PAR LE
LAMBEAU DE KARAPANDZIC
Fadila Gharsallah1, Moufida Semra, Roubila Zbiri, Halim Saadi, Abd krim Saidi
Service de chirurgie maxillo faciale CHU Constantine, Algérie
([email protected])
Mots clés : Karapandzic, la région labiale, lambeau loco régional
Introduction : La chirurgie reconstructrice des lèvres représente un défi des plus complexes.
Du fait de l’exposition de cette région, et les multiplicités des techniques décrites. Notre but
est de vous exposé notre expérience personnelle avec un type de réparation, le lambeau
neurovasculaire de Karapandzic.
Moyen et méthode : Durant une période de 7 ans du 2006 au 2012, la reconstruction labiale
par le lambeau de Karapandzic a été réalisée chez 30 patients (28 lèvres inférieures et 2
lèvres supérieures). Les résultats fonctionnels et esthétiques définitifs sont appréciés une
année après la première intervention. Les critères d’appréciation sont basés sur la continence
et la sensibilité labiale, L’amplitude d’ouverture buccale, L’appréciation de l’élasticité et la
souplesse labiale. Les critères esthétiques sont basés sur la hauteur labiale, la longueur de
la fente buccale et la rançon cicatricielle.
Résultats : Sur 30 patients opérés et suivis, nous avons noté 26 cas de continence labiale
suffisante, une sensibilité labiale conservée chez 28 patients et chez 2 patients on a noté
une hypo anesthésie labiale. Concernant l’amplitude d’ouverture buccale, tous les patients
ont une ouverture supérieure ou égale à 25 mm. L’index d’élasticité est supérieur ou égale
à 70%, 8 patients ont présenté une microstomie modérée, 5patients ont eu une microstomie
serrée. Pour ce qui est la caractéristique de la plaie, elle est acceptable chez 28 patients et
médiocre chez 2 patients.
Conclusion : Le lambeau de Karapandzic est une technique fiable pour la reconstruction labiale.
89
Chirurgie reconstructrice
Matériel et méthodes : Sur la période de 2010 à 2014, ont été inclus les patients âgés de plus
de 70 ans ayant bénéficié d’une reconstruction primaire ou secondaire, carcinologique ou
non. Sur 423 lambeaux réalisés, 81 concernaient des personnes âgées de plus de 70 ans (76
lambeaux libres et 5 pédiculés). Une étude comparative des deux séries a permis de préciser
les indications chirurgicales, les comorbidités, les complications et le taux de succès. L’état
clinique avant tout traitement a été défini sur la base de la classification ASA (score de la
société américaine d’anesthésie). Les difficultés rencontrées pour déterminer le type de
reconstruction à proposer chez ces patients âgés ainsi que les spécificités de la chirurgie
ont été identifiées.
Résultats : Aucune différence significative entre les deux groupes de patients en termes de
complications médicales ou chirurgicales liées au type de reconstruction n’a été retrouvée.
Le risque de décès lié aux comorbidités est plus important chez les patients les plus âgés.
Selon nos constatations, l’âge n’a pas été un facteur prédictif du taux de succès chirurgical.
Conclusion : Quelles spécificités s’imposent aux thérapeutes (chirurgien, anesthésistes,
oncogériatres, équipe paramédicale…) dans la prise en charge des pertes de substances de
la tête et du cou des personnes âgées quelque soit l’étiologie. L’âge physiologique lié aux
comorbidités est le paramètre le plus important à prendre en compte. La question à poser
n’est donc pas « quelle reconstruction à quel âge ? » mais plutôt « quelle reconstruction
pour quelles comorbidités ? ».
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Chirurgie reconstructrice
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
90
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE
ORALE
Amphithéâtre Pasteur
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
91
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
8h45-10h
Modérateurs : Lotfi Ben Slama, Louis Maman
8h45-9h15 :
Communications libres
8h45-8h55 :
Douleurs multiples orofaciales et cervico-encéphaliques
E. Malthièry, S. Kimakhe
8h55-9h05 :
Une Ostéolyse mystérieuse
M. Schlund, R. Gryseleyn, J. Ferri
9h05-9h15 :
Chirurgie pré-implantaire: raison garder
P. Haen, S. Laversanne , M. Romeu , G. Thiéry
9h15-10h00 :
Stratégies implantaires chez l’édenté complet maxillaire
Conférence de Patrick Limbour
10h-10h30
PAUSE – Visite des Stands
10h30-12h10 :
Communications libres
Modérateurs : Michèle Magremanne, Thomas Fortin
10h30-10h40 :
Freins et brides : quels gestes simples pour optimiser les
résultats afin de prévenir voire recouvrir les récessions
parodontales ?
R. Straub, B. Straub, P. Breton
10h40-10h50
Complication d’avulsion de dents de sagesse : migration dans
la fosse ptérygomaxillaire
C. Delbet-Dupas, R. Makhoul, J-M. Mondié, N. Pham Dang,
I. Barthélémy
10h50-11h00 :
Dent de sagesse ectopique intra sinusienne : voie d’abord par
ostéotomie de LeFort I
E. Massereau, P. Revol, C. Chossegros, M. Romeu, L. Caquant
11h00-11h10 :
Greffes osseuses mandibulaires antérieures par voie sous
mentale
J. Guiol, J-F. Tulasne
Chirurgie orale
92
Intérêt du volet osseux en chirurgie orale : Applications
cliniques
J-M. Offerle, Th. Bridoneau, P-O. Sage, F. Bornert, P. Keller
11h20-11h30 :
Sécurité en implantologie : éviter l’accident nerveux
J. Perisse, J. Valette-Mifsud, F. Ramoul
11h30-11h40 :
La tunnelisation osseuse : une chirurgie mini-invasive
Ph. Jaby, L. Venet , M. Perriat , Th. Fortin
11h40-11h50 :
Intérêt de la matrice plasmatique minéralisée en CMF
M. Simounet
11h50-12h00 :
Les MPM en technique d’impression 3D du PRF vers les
Matrices plasmatiques minéralisées 3D (MPM)
J. Perisse, J. Valette-Mifsud, F. Ramoul, M. Marchou
12h-12h10 :
Discussion
12h-14h :
Déjeuner
12h30-14h :
ATELIERS : Laboratoire SIMPLANT
Optimisation de la pose implantaire pour une pérennité
prothétique
14h-16h40 :
Modérateurs : Isabelle Loeb, Jean Christophe Fricain
14h00-14h50 :
Pathologie de la muqueuse buccale : et si c’était un
médicament ?
Conférence de Lotfi Ben Slama
14h50-16h30 :
Communications libres
14h50-15h00 :
REFCOR : pour qui et pourquoi ?
S. Testelin, B. Baujat, J. Thariat, A-C Baglin, V. Costes, E. Reyt,
F. Janot
15h00-15h10 :
Faisabilité d’une campagne d’incitation à la détection des
lésions précancéreuses et cancéreuses
S. Dakpé, C. Neiva, B. Lapotre-Ledoux , A. Algrin, A. Caula ,
S. Testelin, B. Devauchelle
15h10-15h20 :
Traitement du lichen érosif buccal par rapamycine topique vs
betaméthasone topique
A. Joly, B. Hüttenberger, J-C. Fricain, F. Pascal,
S. Agbo-Godeau, Th. Passeron, Ph. Bernard, A. Le Gouge,
L. Vaillant, F. Boralevi, M. Samimi, B. Giraudeau, C. Francès
93
Chirurgie orale
11h10-11h20 :
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orale
94
15h20-15h30 :
Toxidermie bulleuse médicamenteuse et atteinte pluri
orificielle
I. Taihi-Nassif, M. Alissa, D. Guemkam, N. Benlagha
15h30-15h40 :
Sclérodermie systémique et chirurgie orale : particularité de la
prise en charge
D. Guemkam Talla, I. Taihi , N. Ben Lagha
15h40-15h50 :
Imagerie par sialographie 3D CBCT en pathologie salivaire
non tumorale
H. Bertin, R. Bonnet , A-S. Delemazure, E. Mourrain-Langlois,
J-M. Mercier, P. Corre
15h50-16h00 :
Utilisation du laser diode en sialendoscopie pour la
fragmentation des lithiases
R. Bonnet , P. Corre, H. Bertin, J. Mercier
16h00-16h10 :
Rôle de la prévention primaire dans les ostéoradionécroses :
étude rétrospective sur 7 ans
S. Dumoulin, V. Grégoire, H. Reychler, M. Magremanne
16h10-16h20 :
Améliorations fonctionnelles chez les patients traités par
lambeau de fibula micro-anastomosé et prothèse implantoportée
A-G. Bodard, S. Salino , A. Desoutter, S. Deneuve
16h20-16h30 :
Un environnement pérenne à la prothèse sur implant dans les
reconstructions par lambeau libre de péroné : un défi
C. Landric, H. Palmade , M. Bondaz, F. Vigouroux ,
C. Majoufre-Lefebvre
16h30-16h40 :
Discussion
16h40-17h :
Pause- Visite des Stands
17h-18h40 :
Communications libres
Modérateurs : Anne Gaelle Bodard, Jacques-Henry Torres
17h00-17h10 :
Empyème sous dural d’origine dentaire
S. Vo Quang, A. Kaddour Brahim, E. Bouclon, M-P. Vasquez
17h10-17h20 :
Prise en charge de la dysplasie fibreuse des maxillaires
M-A. Dikhaye, S. Benazzou, M. Boulaadas, L. Essakalli
17h20-17h30 :
Adénocarcinome polymorphe du palais mou
Y. Naji, O. Medaghri Alaoui, I. Ben Yahya
Biomodulation tissulaire par le laser Nd-YAP : traitement
d’une ostéo-chimio-nécrose (bi-phosphonate et corticoïdes)
bi-maxillaire sévère
M-J. Javelot, C. Mauprivez, S. Agbo-Godeau, P. Goudot,
J. Azérad, G. Lescaille, B. Ruhin
17h40-17h50 :
Le rôle du PRP/PRF en traitement de l’ostéo-nécrose due aux
bisphosphonates
V-V. Costan, M. Liviu Ciofu , E. Popescu
17h50-18h00 :
Nécrose alvéolo-dentaire à la mandibule en rapport avec une
pathologie hématologique
G. Royer, L. Michel, D. Belloni, J-H. Catherine
18h00-18h10 :
Traitement des stomatodynies : étude rétrospective comparant
l’efficacité du clonazépam et de l’amitriptyline per os
M. Fénelon, E. Quinque , S. Catros , J-Ch. Fricain
18h10-18h20 :
Chirurgie buccale étendue sous AVK : série de 111 cas
H. Boukais, W. Zerrouki
18h20-18h30 :
Nerf mylo-hyoidien : rôle dans l’innervation de la lèvre
inférieure et intérêt dans les lésions du nerf alvéolaire
inférieur
G. Toure
18h30-18h40 :
Discussion
17h :
Assemblée Générale de la SFSCMFCO
(Amphithéâtre Lumière)
réservée aux Membres de la Société
20h :
DÎNER DE GALA
95
Chirurgie orale
17h30-17h40 :
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-080 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DOULEURS MULTIPLES ORO-FACIALES ET CERVICO-ENCEPHALIQUES :
DIFFERENCIER LES DIVERSES ETIOPATHOGENIES
Eve Malthièry1, Said Kimakhe1
1 CHU, Département de Chirurgie Buccale, Nantes
([email protected])
Mots clés : douleurs oro-faciales, névralgie d’Arnold, névralgie du trijumeau
Chirurgie orale
96
Les douleurs oro-faciales sont multiples, elles déroutent par leurs expressions variées.
Le rôle du praticien consiste à évaluer tous les paramètres de la douleur pour mieux en
appréhender les mécanismes sous-jacents. Si aucune étiologie bucco-dentaire n’est
relevée, la douleur doit être envisagée de manière plus globale, au niveau de la sphère
oro-faciale et cervico-encéphalique. Cette démarche permet éventuellement de poser
le diagnostic de plusieurs douleurs concomitantes, d’origines différentes et dont la
symptomatologie est intriquée.
Dans le cas présent, il s’agit d’une patiente de 79 ans ayant de nombreux antécédents
(AVC, angor, chondrocalcinose, ostéoporose, lombosciatique, gastrectomie partielle
dans le cadre d’une tumeur du cardia) et associant plusieurs catégories de douleurs orofaciales et cervico-encéphaliques. En effet, elle présentait plusieurs tableaux cliniques
algiques : douleur génienne lors de la déglutition ; douleurs refractaires déclenchées lors
de la palpation infra-orbitaire et du foramen mentonnier ; une zone gachette au niveau
de l’hémi-lèvre inférieure gauche réfractaire, accompagnée de signes neuro-végétatives ;
des cephalées en casque… Un interrogatoire plus approfondi a permis de conclure à :
une névralgie d’Arnold probablement en lien avec une calcification cervicale des signes
d’une névralgie du trijumeau naissante, s’accompagnant de signes végétatifs localisés
et d’une relative impotence labiale une névralgie du IX, très probablement d’origine
iatrogénique consécutive à une endartériectomie carotidienne gauche pratiquée suite
à un AVC ischémique sylvien gauche sur sténose carotidienne interne un désordre
temporo-mandibulaire algique et irradiant un DAM (SADAM).
L’intrication sémiologique et les étiologies diverses de ces douleurs compliquent les
orientations diagnostiques et imposent des investigations complémentaires. Le
chirurgien oral a un rôle majeur à jouer dans la prise en charge de ces patients, car il
est souvent l’un des premiers consultés. Il est de fait, partie prenante dans la prise en
charge multidisciplinaire face à ces pathologies.
O-081 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UNE OSTÉOLYSE MYSTÉRIEUSE
Matthias Schlund, Rémi Gryseleyn, Joël Ferri
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHRU de Lille, Hôpital Roger Salengro, 2 Avenue Oscar Lambret
59037 Lille Cedex
([email protected])
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : ostéolyse, mobilité dentaire, histiocytose langerhansienne
97
Chirurgie orale
Introduction : L’ostéolyse spontanée maxillo-mandibulaire chez des sujets jeunes en
bonne santé est un diagnostic rare dont la prise en charge reste un défi pour le médecin.
Observation : Le patient, âgé de 14 ans, consulte initialement pour absence de
cicatrisation après avulsion de la dent 36 et constatation de la présence de lésions radio
claires mandibulaires bilatérales des portions horizontales. Trois mois plus tard, malgré
le traitement endodontique bien conduit des dents dont les racines sont au contact de
la lésion, sur la radiographie de contrôle, il est constaté une majoration importante de
la taille des lésions ainsi que des mobilités des dents concernées. Une intervention par
ostéosynthèse prophylactique par fixateur externe associé à des prélèvements multiples
est alors réalisée devant le risque fracturaire. Devant ce tableau clinique, plusieurs
étiologies dont le syndrome de Gorham Stout sont évoquées. L’examen histologique
permet d’affirmer le diagnostic d’histiocytose langerhansienne Une chirurgie curative
après confirmation de l’absence de localisation viscérale est à envisager.
Discussion : La présence de lésions radio-claires mandibulaires est un motif de
consultation courant qui ne doit pas occulter des étiologies plus rares. Ce cas confirme
l’importance du suivi radio clinique et de l’analyse anatomo-pathologique.
L’histiocytose langerhansienne est une pathologie dont l’étiologie est inconnue et le
pronostic lié à l’existence d’une atteinte viscérale systémique. Le traitement des
granulomes éosinophiles isolés est chirurgical tandis que les atteintes multiples sont
traitées par chimiothérapie.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-082 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE PRÉ-IMPLANTAIRE: RAISON GARDER
Pierre Haen1, Sophie Laversanne1, Maxime Romeu1, Gaétan Thiéry1
1 Hôpital d’Instruction des Armées LAVERAN ,Bouches du Rhône , Marseille
[email protected]
Mots clés : implants dentaire, procédures de chirurgie maxillofaciale et buccodentaire, morbidité, évaluation
éthique
Chirurgie orale
98
introduction : L’avènement de l’implantologie a donné une nouvelle dimension à la
réhabilitation prothétique, sa mise en œuvre nécessite cependant un capital osseux
conséquent. La chirurgie pré-implantaire a été développée dans le but de restaurer ou
d’optimiser un capital osseux insuffisant. Pour la plupart des patients les techniques
utilisées reposent sur des gestes aux suites relativement courtes et simples, avec une
morbidité faible (comblement ou interposition de biomatériaux, greffes osseuses). A
coté de cela certains patients nécessitent la mise en œuvre de techniques beaucoup
plus lourdes avec des suites opératoires et une morbidité plus conséquentes
(déroutement de nerf, ostéotomies complexes, distraction, lambeau...). Les auteurs
proposent une réflexion sur les limites techniques et éthiques en chirurgie préimplantaire.
Matériels et méthodes : Appuyés sur une revue de la littérature et la présentation de
cas cliniques, les auteurs exposerons les principales techniques chirurgicales utilisées
en chirurgie pré-implantaire. Les suites opératoires et les complications seront détaillées
dans le but de discuter la légitimité de chacune des indications.
Résultats : Certaines techniques dérivées de la chirurgie reconstructrice lourde sont
utilisées à visée pré-implantaire, les suites et la morbidité opératoire sont fonction de la
complexité de ces interventions.
Discussion : Parmi l’ensemble des techniques utilisées certaines nous paraissent
disproportionnées dans le cadre de cette chirurgie fonctionnelle, il nous semble
cependant difficile d’établir une limite précise quant aux indications en chirurgie préimplantaire. L’âge du patient, l’importance de son handicap social (notamment les
difficultés de réhabilitation prothétique non implantaire), la technicité et l’expérience
du chirurgien sont les éléments qui permettront de proposer au patient le plan de
traitement le plus adapté.
Patrick Limbour
Service d’Odontologie et Chirurgie buccale, CHU de Rennes
99
Chirurgie orale
O-083 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
STRATÉGIES IMPLANTAIRES CHEZ L’ÉDENTÉ COMPLET MAXILLAIRE
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-084 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
FREINS ET BRIDES : QUEL GESTE SIMPLE POUR OPTIMISER LES
RESULTATS AFIN DE PREVENIR, VOIRE, RECOUVRIR DES RECESSIONS
PARODONTALES ?
Raphaël Straub, Béatrice Straub, Pierre Breton
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud 69310 Pierre Bénite
[email protected]
Mots clés : freins, brides, récession parodontale, vestibuloplastie
Chirurgie orale
100
Introduction : Les freins et les brides pathogènes peuvent entrainer des complications
dentaires, parodontales, voir même péri-implantaires.
Une section à lame froide ou laser permet de supprimer les tensions iatrogènes dépistées
lors de l’examen. C’est souvent suffisant pour éviter l’apparition d’une récession.
Néanmoins en présence d’un vestibule peu profond une vestibuloplastie s’avère
nécessaire. Par la technique d’Edlan Mejchard (qui date de 1963…) on obtient une
attache muco-périostée mais la morbidité de la cicatrisation en seconde intention ainsi
que la formation de brides cicatricielles font qu’elle est plus ou moins abandonnée.
Matériel et méthodes : Nous proposerons une vestibuloplastie sectorisée sur les freins
et les brides s’étendant sur 3-4 dents et permettant une fermeture en première intention.
Une suture périostée apportera aussi un gain d’attache conjonctive pouvant suffire à
prévenir, voir recouvrir des dénudations radiculaires peu étendues.
Une vidéo de la technique d’Edlan simplifiée montrera les temps opératoires et sera
complétée par des cas cliniques avec cicatrisation à long terme des différentes
indications possibles : freins et brides en pré-orthodontie, post géniolastie, dans les cas
de fentes palatines, en post-implantaire.
Cette technique peut être complétée par une tunnélisation de part et d’autre avec une
éventuelle apposition de tissu conjonctif en présence de récessions parodontales déjà
présentes.
Discussion : Le parodonte est d’une importance majeure en orthodontie, en
implantologie, en prothèse car il doit être sain et résistant pour permettre, les
déplacements dentaires multiples, le résultat esthétique et la pérennité des travaux. Des
freins et des brides pathogènes (en plus de la traction) rendent l’hygiène buccale difficile
pouvant entrainer une inflammation et détruire ses composantes.
Dans la littérature récente on trouve peu (voire pas) d’articles sur le sujet alors que ce
simple geste permet de prévenir l’apparition d’une récession parodontale, voire même
de recouvrir des dénudations débutantes.
Une étude clinique est en cours pour quantifier le gain d’attache conjonctive.
O-085 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
COMPLICATION D’AVULSION DE DENTS DE SAGESSE : MIGRATION
DANS LA FOSSE PTERYGO-MAXILLAIRE, A PROPOS D’UN CAS
Candice Delbet-Dupas1,2, Romy Makhoul1, Jean-Michel Mondié1,2,
Nathalie Pham Dang1,2, Isabelle Barthélémy1,2
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
1 Service de Chirurgie Maxillo Faciale, CHU, Clermont Ferrand, France
2 Faculté de Médecine, Université d’Auvergne, Clermont Ferrand, France
([email protected])
Mots clés : ostéotomie / Le Fort I / dent de sagesse / fosse ptérygo-maxillaire
101
Chirurgie orale
Introduction : L’avulsion de dents de sagesse maxillaires expose à des risques potentiels
spécifiques. La relation étroite entre ces racines et les cavités aériques de la face accroit
le risque de luxation, dans le sinus maxillaire ou exceptionnellement dans la fosse
ptérygo-maxillaire. L’innervation et la vascularisation riches de cette région justifient la
surveillance et l’abstention thérapeutique en cas de migration au cours de l’avulsion.
Observation: Le cas d’un échec d’avulsion d’une 28 luxée dans la fosse ptérygomaxillaire gauche est rapporté chez une patiente de 19 ans. Cette dernière a
secondairement migré en arrière du processus ptérygoïdien gauche, et a causé de
multiples épisodes infectieux et inflammatoires à distance : cinq ans se sont écoulés
avant l’indication opératoire. La tomodensitométrie préopératoire a montré une réaction
de croissance osseuse de la lame latérale du processus ptérygoide gauche contre
laquelle la dent est accolée (fig.1). La seule voie d’abord possible a été une ostéotomie
de type Le Fort I. La symptomatologie douloureuse et infectieuse récente de la patiente
a motivé cette intervention. La dent a été difficile à repérer, incarcérée dans la fibrose
des tissus mous. La section du pédicule vasculaire palatin gauche et la résection à la
fraise boule de la ptérygoide ont été nécessaires pour faciliter l’abord et améliorer la
visibilité per-opératoire. A 4 mois post-opératoire, une hypoesthésie avec paresthésie des
nerfs lingual et alvéolaire inférieur sont les seules séquelles notables.
Discussion: Compte tenu de la difficulté d’accès
chirurgical et surtout des risques vasculaires et
nerveux liés, une abstention thérapeutique est
souvent préférable avec un simple suivi en
l’absence de signes cliniques. La survenue de
complications infectieuses locales, mécaniques
(blocage, craquement) ou de signes de
compression nerveuse implique une recherche
chirurgicale de la dent. Des voies d’abord plus
classiques (Caldwell Luc notamment) ont été
décrites, mais la topographie de cette dent a
nécessité une approche autre car non accessible
par voie transmaxillaire. L’hypothèse d’une voie
coronale et l’essor de l’endoscopie restent à
explorer.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-086 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DENT DE SAGESSE ECTOPIQUE INTRASINUSIENNE : VOIE D’ABORD
PAR OSTEOTOMIE DE LE FORT I
E. Massereau a,b, P. Revol a, C. Chossegros b, M. Romeu a,b, L. Caquant
a Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie, Centre Hospitalier du pays d’Aix-en-Provence, Avenue des
Tamaris, 13616 Aix-en-Provence, France.
b Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie, Centre Hospitalier Universitaire de la Timone, 264, rue SaintPierre, 13005 Marseille, France
Chirurgie orale
102
Introduction : La dentition est un phénomène complexe amenant les dents en position
fonctionnelle sur l’arcade. L’éruption dentaire est émaillée d’aléas. Une dent ectopique
est une dent dont l’éruption se fait dans un site plus ou moins éloigné de la normale.
Le principal problème posé par les dents ectopiques est leur avulsion. L’objectif
principal de l’article était de présenter les arguments nous ayant conduit à choisir une
voie d’abord atypique par ostéotomie de Le Fort I (OLFI) pour réaliser l’exérèse d’une
troisième molaire maxillaire ectopique intra-sinusienne et son kyste.
Observation : Il s’agissait d’un patient de 26 ans consultant pour une sinusite unilatérale
et un écoulement endobuccal postérieur récurrents. Dans ses antécédents on notait
l’avulsion de trois dents de sagesse avec notion d’agénésie de la 18. Le panoramique
dentaire montrait une image radio-opaque dans le sinus maxillaire droit. Le scanner a
confirmé le diagnostic de troisième molaire intra-sinusienne avec une image hyperdense à sa partie postéro-supérieure, autour, une volumineuse image d’allure kystique
entourée d’une cloison osseuse. Nous avons réalisé une voie d’abord type OLFI. Les
suites opératoires ont été simples. A six mois, le patient est asymptomatique.
Discussion : Le principal problème posé par ce cas était le choix de la voie d’abord. La
voie de Caldwell-Luc aurait conduit à un délabrement important de la paroi antérieure
du sinus. L’OLFI permettait la résection de la cloison osseuse, l’exérèse de la lésion en
monobloc et le curetage du sinus sous contrôle visuel. L’OLFI était donc la voie d’abord
la plus adaptée.
O-087 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
GREFFES OSSEUSES MANDIBULAIRES ANTERIEURES PAR VOIE SOUS
MENTALE : TECHNIQUE CHIRURGICALE
Julien Guiol1, J-F. Tulasne2
1 CHU Hôtel Dieu, Clinique de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Nantes ; 2 26, avenue Kléber 75116 Paris
Mots clés : symphyse mandibulaire, greffe osseuse, greffe pré-implantaire, atrophie osseuse
Introduction : Certains cas d’édentement mandibulaire complet entraînent des
résorptions mandibulaires extrêmes qui ne permettent pas la mise en place d’implants
symphysaires. Dans ces cas, les techniques de reconstruction osseuse sont limitées par
la fragilité de la gencive et les risques d’exposition des greffons. La technique de greffe
osseuse par voie sous mentale permet d’éviter toute effraction endobuccale ainsi que
les risques d’infection ou d’exposition des greffons.
Matériels et méthodes : Nous présentons les cas de 4 patients ayant eu des greffes
osseuses mandibulaires par voie sous mentale de 1995 à nos jours. Le site de
prélèvement osseux était pariétal crânien. La reconstruction était réalisée avec des
O-088 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTÉRÊT DU VOLET OSSEUX EN CHIRURGIE ORALE : APPLICATIONS
CLINIQUES
Jean-Martin Offerle1,2,3, Thomas Bridoneau1, Pierre-Olivier Sage2,3, Fabien Bornert1,
Pierre Keller1,2,3
1 Unité de Chirurgie Buccale-Implantologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg
2 Cabinet de Chirurgie Buccale, 26a Avenue de la Forêt noire, Strasbourg
3 Clinique de Chirurgie Orale, Ortenau Klinikum , Kanzmattstraße 2a 77694 Kehl, Allemagne
([email protected])
Mots clés : dent incluse, implant dentaire, volet osseux
But : En chirurgie orale, le respect du tissu osseux permet une meilleure cicatrisation.
L’avulsion de dents incluses, l’exérèse de lésion kystique, la dépose d’implant ou de
corps étranger doivent se faire dans un souci de préservation maximale du capital
osseux. L’objectif de cette présentation est de démontrer l’intérêt du volet osseux en
pratique quotidienne de chirurgie orale.
Méthode : 20 patients (11 femmes et 9 hommes) ont été opérés avec une technique de
volet osseux sur une période de 1 an et demi (décembre 2012-mai 2014). Onze
concernait l’avulsion de dents incluses, 3 l’explantation, 3 l’exérèse de lésion kystique
et 3 de corps étranger. Dix-huit interventions ont été réalisées à l’aide de
l’instrumentation MicroSaw® et 2 interventions avec la piézochirurgie (Mectron®)
La méthode du volet osseux consiste à faire 4 ostéotomies fines afin de luxer un bloc
osseux en vestibulaire de l’élément à extraire. Le volet osseux est repositionné après
l’exérèse dans sa position initiale. Dans un seul cas, le volet osseux a été fixé avec une
vis d’ostéosynthèse en raison de son manque de stabilité.
Le bilan pré-opératoire ainsi que le suivi post-opératoire à 6 mois, comprennent tous
deux un orthopantomogramme et un CBCT.
Résultats : Lors du contrôle post opératoire à 10 jours après les interventions, nous
103
Chirurgie orale
greffes d’apposition placées entre les foramens mentonniers sur la face supérieure de la
symphyse. Parfois, la face inférieure était greffée aussi. L’âge des patients était de 64 à
81 ans le jour de l’intervention. Les suites opératoires ont été simples dans chaque cas.
Il n’y a pas eu de complication liée au site de prélèvement. Un cas a présenté des
ecchymoses sous mentales importantes sans hématome constitué. Aucune infection ou
résorption complète des greffons n’a été observée. Le suivi moyen est de 5,6 ans (de 7
à 170 mois).
Résultats : Les greffes ont permis de mettre en moyenne 4,75 implants par patient. Le
suivi radiologique ne montre pas de résorption péri-implantaire liée à une fonte osseuse.
Aucun implant n’a été perdu. La rançon cicatricielle liée à la voie d’abord est minime
car la cicatrice est camouflée dans le pli sous mental.
Discussion : Il s’agit d’une technique chirurgicale réservée aux cas de résorptions
extrêmes. Elle permet de reconstruire la symphyse mandibulaire en évitant tout abord
endobuccal. Les suites opératoires sont particulièrement simples, notamment grâce au
prélèvement osseux crânien. Cette technique peut donc être indiquée chez des patient
âgés pour lesquels les prothèses adjointes complètes sont mal supportées.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
n’avons pas observé d’infection et/ou d’ouverture des plaies. Pour les CBCT de contrôle
réalisés à 6 mois, ils montrent une ossification quasi complète des sites d’exérèses.
Discussion: La technique avec volet osseux permet d’être conservateur. Elle présente
tout son intérêt pour des lésions de grand volume ou dans le cas de chirurgie préimplantaire. Les avantages et inconvénients des deux techniques de volet osseux (la
piézochirurgie et la MicroSaw®) ont été étudiés. La MicroSaw® va permettre d’obtenir
moins de perte osseuse lors des coupes avec un temps opératoire moindre, par rapport
à la piézochirurgie.
Conclusion : La réalisation d’un volet osseux apporte une préservation maximale du
capital osseux et constitue une technique chirurgicale accessible à tout chirurgien pour
la prise en charge des dents profondemment incluses et l’exérèse de lésions
osseuses/kystiques ou de corps étrangers. La technique avec MicroSaw® s’impose à
nous comme une technique de choix pour la réalisation de volet osseux. L’évaluation
sur la cicatrisation à plus long terme est en cours.
1
CHU Hôtel Dieu, Clinique de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Nantes; 2 26,
avenue Kléber 75116 Paris.
O-089 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SÉCURITÉ EN IMPLANTOLOGIE: ÉVITER L’ACCIDENT NERVEUX
Chirurgie orale
104
Jean Perisse1, Joëlle Valette-Mifsud2, Fodil Ramoul3
1 Exercice Libéral, 31 Toulouse; 2 Exercice Libéral, 32 Auch ; 3 Exercice Libéral, 31, Calmont
([email protected])
Mots clés : Implant, guide chirurgical, butée, mise en charge immédiate
Nous disposons en implantologie de la planification aboutissant à la réalisation de
guides. Ces guides sont des « canons de perçage » qui permettent à des fraises en butée
de terminer leur course à un endroit prévu, c’est ainsi que le nerf dentaire peut être
préservé du forage.
En revanche il n’existe pas de butée pour l’implant, pour le passage d’implant à travers
le guide. L’arrêt de l’implant au-dessus du nerf demande de ce fait une expertise au
chirurgien qui doit déterminer manuellement le moment de l’arrêt de la progression de
l’implant.
Le but de cette communication est de montrer que l’arrêt en butée de sécurité existe,
et comment il peut être utilisé en situation de risque et de danger nerveux.
Nous montrerons comment fonctionne la mise en place d’un implant au contre-angle
avec un débrayage automatique à l’approche du nerf et comment ce dispositif simple
évite l’accident. Cette technique de sécurisation du geste nécessite un montage
particulier qui permet, lors de l’insertion de l’implant, de ne pas se soucier du moment
de l’arrêt. Nous montrerons comment cette technique est adaptée au risque nerveux.
O-090 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA TUNNELISATION OSSEUSE : UNE CHIRURGIE MINI INVASIVE.
TECHNIQUE ET CAS CLINIQUES
Philippe Jaby1, Laurent Venet1, Michel Perriat1, Thomas Fortin1
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
1 Centre de soins dentaires – Service d’implantologie, Lyon
[email protected]
Mots clés : greffe osseuse, tunnellisation, chirurgie mini invasive, impression 3D
O-091 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTERET DE LA MATRICE PLASMATIQUE MINERALISEE EN CMF
Michel Simounet
2 rue Jean Monnet 17110 St Georges de Didonne
Mots clés : matrice plasmatique minéralisée
L’auteur, sans rentrer dans les détails fait une brève description de la matrice plasmatique
minéralisée ou « MPM » du docteur PERISSE.
L’auteur décrit sa vision de l’intérêt de cette technique en chirurgie maxillo –faciale et
particulièrement en cas d’indication de greffe osseuse.
Puis différentes astuces de manipulations sont évoquées avec des photos et des vidéos
à l’appui, dans les comblements et les sinus lift. En effet après avoir obtenu très
facilement une structure «gélatineuse minéralisée cohérente et modelable» on s’aperçoit
rapidement que l’on perd pratiquement aucun matériaux de comblement osseux quel
qu’il soit alors qu’en raison des simples lois de la pesanteur par exemple ou de la
manipulation à la spatule on en perd beaucoup.
105
Chirurgie orale
Les chirurgies osseuses pré-implantaires ont pour objectif de permettre la mise en place
d’un implant dans un environnement favorable en accord avec le projet prothétique. La
greffe d’apposition est une des techniques permettant d’améliorer le site osseux.
Aujourd’hui, seuls les greffons autogènes et allogèniques presentent les propriétés
mécaniques suffisantes pour être employés dans cette thérapeutique. L’usage de l’allogreffe
permet d’éviter le prélèvement sur le patient et d’être disponible en quantité illimitée.
Après cicatrisation, il n’existe pas de différence histologique entre autogreffe et allogreffe.
L’utilisation des nouveaux outils numériques en association avec l’allogreffe permettent
la réalisation d’une chirurgie d’augmentation osseuse a minima. Avant l’intervention,
une impression tridimensionnelle de la zone à greffer est réalisée. On obtient alors un
modéle stéréolithographique qui est la réplique exacte de l’os et des dents du patient.
Le jour de l’intervention, c’est sur ce modèle stéréolithographique que le greffon corticospongieux sera mis en forme. Une fois le greffon préparé, le patient est installé et
anesthésié. Une unique incision de décharge à distance raisonnable du site receveur
permet la tunnelisation du greffon puis sa fixation. La fermeture du site se fait sans
tension et sans épaisseur partielle.
La diminution de la durée d’intervention et du nombre d’incisions améliorent les suites
opératoires du patient. De plus, il est possible que l’absence d’incision crestale diminue
le risque d’exposition de la greffe. La technique implique toutefois une accessibilité
restreinte au site et un surcoût. Nous en détaillerons les étapes de réalisation ainsi que
les résultats au travers de cas cliniques.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Vision de l’auteur et description de l’intérêt de cette méthodologies dans l’acte
opératoire lui même et les suites évolutives.
Grace à l’utilisation de conformateurs on arrive à préformer cette «MPM» en fonction
du site receveur améliorant ainsi la congruence.
L’auteur constate, en établissant une comparaison avec le temps où il faisant le même
type de chirurgie sans «MPM» qu’il y a moins de syndrome inflammatoire post
opératoire, et qu’en cas de fenestration au niveau de la cicatrice ou de rupture de
«membrane sinusienne» il y a peu de complications. Ces données devraient être
comparées et confrontées avec les différents utilisateurs de «MPM».
O-092 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES MPM EN TECHNIQUE D’IMPRESSION 3D DU PRF VERS LES
MATRICES PLASMATIQUES MINÉRALISÉES 3D (MPM)
Jean Perisse1, Joëlle Valette-Mifsud2, Fodil Ramoul3, Maxime Marchou4
1Exercice Libéral, 31 Toulouse ; 2 Exercice Libéral, 32 Auch ; 3 Exercice Libéral, 31, Calmont ; 4 ExerciceLibéral, 31
Grenade
([email protected])
Mots clés : greffe, biomatériaux, plasma riche en fibrine, matrice plasmatique minéralisée, 3D
Chirurgie orale
106
En greffe d’apposition, la nécessité de réaliser des greffons adaptés au site demande
l’ajustage du greffon au lit de greffe. Pour optimiser ce volume, la planification du
greffon et son impression 3D est possible en technique MPM.
La réalisation de MPM peut ainsi s’effectuer soit classiquement par mélange poudre et
plasma cellulaire modelable soit sous forme de blocs rigide préformés en 3D selon la
planification du manque osseux.
Le sur contour réalisé en impression 3D pour obtenir un accroissement de volume,
présente alors une insertion cellulaire et plaquettaire au sein de sa matrice. Cette
impression de MPM 3D présente une rigidité naturelle plus favorable à la technique de
ROG. Des vis peuvent s’inclure dans la structure pour maintenir ce greffon artificiel. En
associant l’impression 3D à la technique de Matrice Plasmatique Minéralisée (MPM)
nous pouvons ainsi améliorer les qualités des MPM pour créer un composé homogène
PRF/minéralisé en bloc qui réalise de façon stable un greffon artificiel composé à la fois
d’éléments minéraux et d’éléments figurés du sang.
Nous montrerons les principes de la réalisation des MPM 3D et les résultats de leurs
applications.
O-093 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PATHOLOGIE MUQUEUSE : ET SI C’ETAIT UN MEDICAMENT ?
L. Ben Slama
Praticien des services de stomatologie et chirurgie maxillofaciale de l’Hôpital de la PitiSalpêtrière et de l’Hôpital
Américain de Paris, praticien libéral : 69 rue de la Tour, 75016 Paris.
Les praticiens de la cavité orale sont souvent confrontés à des lésions endobuccales
directement consécutives à la prise de certains médicaments. Certaines de ces lésions
sont spécifiques et méritent d’être individualisées : hypertrophie gingivale à la
ciclosporine, ulcérations buccales sous nicorandil, sous méthotrexate ou sous
bisphosphonates, dysgueusies avec la terbinafine par exemple, xérostomies sous
tricycliques… Dans d’autres cas, le lien de causalité avec un médicament est plus
discutable (éruptions lichénoïdes et amalgammes dentaires...).
Nous décrirons à partir de cas cliniques les spécificités des lésions endobuccales que
l’on peut observer au cours de la prise de certains médicaments, leur évolution, les
principaux éléments de leur diagnostic et les modalités de prise en charge.
Le vieillissement de la population, exposée à des pathologies lourdes nécessitant des
médications de plus en plus nombreuses et innovantes doit nous amener à toujours
poser la question : et si c’était un médicament ?
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-094 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
REFCOR : POUR QUI ET POURQUOI ?
S. Testelin1, B. Baujat2, J. Thariat3, AC Baglin4, V. Costes5, E. Reyt6, F. Janot7
et les membres du REFCOR
1 CMF CHU Amiens
2 ORL APHP Tenon PARIS
3 RADIOTHERAPIE Centre Lacassagne Nice
4 ANATOMOPATHOLOGISTE REFCOR 5 ANATOMOPATHOLOGISTE CHU Toulouse
6 ORL CHU Grenoble
7 ORL IGR Villejuif
107
Chirurgie orale
Le REFCOR est un réseau d’expertise mis en place en France sous l’égide de la Société
française d’ORL qui avait répondu à un appel à projet dans le cadre de l’INCA (20082010). Il concerne toutes les équipes faisant état de la prise en charge de tumeurs rares,
essentiellement tumeurs des glandes salivaires, fosses nasales, sinus et oreille ainsi que
les tumeurs malignes des VADS autre que les épidermoïdes. Le maillage en réseau avec
des experts référents régionaux permet d’augmenter l’exhaustivité du registre et de
répondre aux interrogations de la prise en charge la plus adaptée possible. Le REFCOR
est une association loi 1901 régie par un conseil scientifique et un bureau
d’administration pluridisciplinaire laissant une place aux coordinateurs régionaux et
aux représentants de chacune des sociétés savantes des différentes disciplines.
Les objectifs sont au nombre de 4 :
- L’édition de référentiels de recommandations nationales sur les 4 principaux groupes
de cancers rares
- la création d’une base de données nationale référençant les cas et intégrant des
données épidémiologiques, cliniques et anatomopathologiques
- la mise en place de centres de références avec réunions de concertation
pluridisciplinaires de recours «cancers ORL rares » à l’échelon régional / national
permettant un maillage national efficace
- la mise en place d’un groupe d’experts anatomopathologistes pour relire les lames
des histologies difficiles. Le recueil des cas stockés en tumorothèques et l’organisation
de circuits de relecture pour les patients inclus dans les protocoles de recherche.
Depuis 2010 l’enregistrement est effectif et autorise des études translationnelles
épidémiologiques, cliniques ou histologiques. En mars 2014, près de 2000 patients sont
renseignés sur la base, permettant une estimation des types histologiques les plus
fréquents (adénocarcinome, cancer épidermoïde des sinus ) . Le maillage est basé sur
les centres de référence des CHU (coordonnateur régionaux et ARC financés par l’INCA)
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
qui aident à la saisie des cas pour les RCP téléphoniques nationales (2/mois). Un site
internet est accessible à chacun et permet de diffuser les informations et les avancées
en termes de recherche. Un des axes fort du REFCOR est la mise en place de la relecture
anatomopathologique par un groupe d’expert travaillant à deux niveaux (2ème relecture)
avec une possibilité d’une 3ème lecture si nécessaire, grâce à la numérisation des lames.
Cette étape est indispensable à la validation des protocoles de recherche. Etudes de
séries, protocoles prospectifs, analyse rétrospectives, études génomiques, protocole de
traitement sont facilités, proposés et suscités avec un effet multicentrique évident qui
permet d’étendre largement les cohortes.
Ainsi la rareté n’est plus un obstacle à la connaissance. Au prix d’un travail de
collaboration et sollicitation, le bénéfice attendu est avant tout celui du patient
présentant une tumeur rare pour éviter un diagnostic errant et long et surtout pour une
prise en charge qui devient grâce au REFCOR affaire d’experts pour une décision
partagée plus rapide.
O-095 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE DE FAISABILITE D’UNE CAMPAGNE D’INCITATION À LA
DETECTION PRECOCE DES LESIONS PRECANCEREUSES ET
CANCEREUSES DE LA CAVITE BUCCALE DANS LA SOMME
Chirurgie orale
108
Stéphanie Dakpé1,2, Cécilia Neiva1,2, Bénédicte Lapotre-Ledoux3,4, Amandine Algrin1,
Alexandre Caula1, Sylvie Testelin1,2, Bernard Devauchelle1,2
1 Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalier Universitaire, Amiens ;2. Institut Faire Faces, Amiens ; 3 Registre
du Cancer de la Somme, Amiens ; 4 Service d’épidémiologie, Centre hospitalier Universitaire Amiens
([email protected])
Mots clés : cancer de la cavité buccale, dépistage, médecin généraliste, tabac, lésions précancéreuses
Introduction : Le cancer de la cavité buccale reste fréquent en France, et son pronostic
est étroitement lié au stade de développement de la maladie. La détection précoce des
lésions précancéreuses et cancéreuses, facilement accessible par l’examen de la cavité
buccale, en est donc primordiale.
Sous l’impulsion d’équipes locales impliquées dans le dépistage, l’épidémiologie, le
diagnostic et la prise en charge des cancers, et en cohérence avec la Campagne
européenne Make Sense, une étude de faisabilité d’une campagne d’incitation à ce
dépistage a été menée dans la Somme.
Matériel et Méthode : Le projet IDECAB (Incitation au DEpistage des CAncers de la
Cavité Buccale) vise à inciter les fumeurs âgés de 30 à 75 ans au dépistage des lésions
cancéreuses et précancéreuses de la cavité buccale. « IDECAB » s’articule autour des
médecins généralistes, qui ont été invités à examiner et adresser au spécialiste leurs
patients présentant des lésions suspectes de Septembre à Décembre 2013. Ce projet
s’appuie également sur les buralistes choisis comme vecteurs originaux, pour informer
la population cible pendant une période de 15 jours.
Résultats : 67,3% des buralistes ont accepté de participer. 93 examens de dépistage
ont été réalisés grâce aux actions incitatives en 3 mois. 27% des patients ayant bénéficié
d’un examen visuel de la cavité buccale réalisé par un médecin généraliste ont été
adressés au spécialiste. Parmi eux seuls 63,6% se sont présentés à la consultation de 2ème
recours, permettant de confirmer la présence d’une lésion précancéreuse dans 15,3 %
des cas, d’organiser un suivi dans 28,6%, de rendre un diagnostic de lésion bénigne
dans 57, 1% des cas.
Discussion/Conclusion : L’organisation d’actions originales d’incitation au dépistage
impliquant un réseau multidisciplinaire a été réalisée à travers ce programme. Il faut
cependant souligner les difficultés à atteindre la population cible et à la maintenir dans
le parcours de soins.
Financement : Conseil Régional Picardie, Agence régionale de Santé
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-096 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TRAITEMENT DU LICHEN ÉROSIF BUCCAL PAR RAPAMYCINE TOPIQUE
VS BETAMETHASONE TOPIQUE. ÉTUDE RANDOMISÉE EN DOUBLE
AVEUGLE DE 75 PATIENTS
Aline Joly1, Brigitte Hüttenberger1, Jean Christophe Fricain2, Francis Pascal5,
Scarlette Agbo-Godeau6, Thierry Passeron3, Philippe Bernard4, Amélie Le Gouge1,
Loïc Vaillant1, Franck Boralevi2, Mahtab Samimi1, Bruno Giraudeau1,
Camille Francès7
1Université François Rabelais et CHU de Tours, Tours, 2CHU et Université de Bordeaux, Bordeaux, 3CHU et Université
de Nice, Nice, 4CHU et Université de Reims, Reims, 5Hôpital Saint Louis - APHP, 6Groupe Hospitalier La Pitié
Salpêtrière-APHP, 7Université Pierre et Marie Curie et Hôpital Tenon - APHP, Paris, France
[email protected]
Introduction : Le lichen érosif buccal est une maladie inflammatoire chronique, dont
le traitement de référence est la corticothérapie locale. Une série de cas a suggéré que
la rapamycine topique pouvait constituer une alternative thérapeutique. L’objectif de
cet essai randomisé était de comparer deux stratégies thérapeutiques, rapamycine
topique versus corticoïdes topiques (bétaméthasone, Diprolène®), sur la mise en
rémission complète du lichen érosif buccal après 3 mois de traitement.
Matériel et Méthodes : Essai randomisé multicentrique, en groupes parallèles, en double
aveugle. Les principaux critères d’inclusion étaient : patient âgé de 18 à 85 ans, ayant
un lichen érosif buccal évoluant depuis au moins 6 semaines, dont la surface érosive
était de plus de 1 cm², avec confirmation histologique de lichen. Les patients étaient
traités (deux applications par jour) pendant 3 mois, puis surveillés juqu’à 6 mois. Le
critère de jugement principal était la rémission complète à M3.
Résultats : 39 patients ont été inclus dans le groupe rapamycine (R) et 36 patients dans
le groupe betamethasone (B). La rémission complète à M3 était de 27.3% (groupe R) vs
39.4% (groupe B), Odds ratio =0.68 [0.24-1.89] (p=0,46). A M6, la rémission complète
était similaire dans les 2 groupes (autour de 25%) mais la diminution des surfaces
érosives était plus importante dans le groupe rapamycine (p=0,04). La douleur était plus
importante à M1, M2 et M3 dans le groupe rapamycine (p=0,009). Les effets secondaires
ont été locaux la douleur à l’application était plus importante dans le groupe R (p=0.02).
Discussion : La rapamycine topique n’est pas plus efficace que la bétaméthasone
topique dans le traitement du lichen plan buccal érosif, mais son efficacité se poursuit
après l’arrêt du traitement (M6).
109
Chirurgie orale
Mots clés : essai thérapeutique , lichen érosif buccal , rapamycine
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-097 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TOXIDERMIE BULLEUSE MEDICAMENTEUSE ET ATTEINTE
PLURIORIFICIELLE. A PROPOS D’UN CAS
Ihsène Taihi-Nassif1,2, Maen Alissa1, Danièle Guemkam1, Nadia Benlagha1
Service de stomatologie, Hôpital André Grégoire, Montreuil 93300
Faculté de chirurgie dentaire de Paris Descartes, Montrouge 92120
([email protected])
Mots clés : toxidermie bulleuse, antibiotiques, allergie
Chirurgie orale
110
La cavité buccale peut être le siège de réactions due à la prise de certains médicaments.
Ces réactions se manifestent par des toxidermies, qui peuvent non seulement toucher
la muqueuse buccale, mais également les autres muqueuses (conjonctivale, pharyngée,
génitale …) et la peau. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer ces réactions : soit
immuno-allergiques, auto-immuns, ou par toxicité directe. Cliniquement, on trouve
plusieurs formes : lichénoïdes, aphtoïdes, pigmentaires, hypertrophiques, bulleuses ou
ulcératives. Le diagnostic de ces lésions est souvent difficile. Le cas présenté est celui
d’une jeune femme, âgée de 19 ans, hospitalisée en urgence au service de médecine
interne de l’hôpital, suite à l’apparition de signes généraux, notamment une fièvre,
diarrhée, pertes vaginales, perte de poids par difficulté de s’alimenter. Au niveau buccal,
elle présente une limitation de l’ouverture buccale, une dysphagie, avec des douleurs
intenses de type brûlure. L’examen clinique révèle des décollements type croûte sur les
lèvres au niveau des vermillions, les muqueuses labiales présentent des placards
blanchâtres, détachables laissant place à des plages érythémateuses diffuses, associées
à des érosions post bulleuses à fond fibrineux. L’interrogatoire révèle une
automédication avec de l’Amoxicilline, ainsi que de l’Augmentin, 3 jours auparavant,
à cause d’une angine. Dans un premier temps, les traitements médicamenteux sont
arrêtés, Les examens complémentaires ont permis d’éliminer les causes infectieuses ou
anomalies sanguines, et de confirmer le diagnostic de toxidermie médicamenteuse. La
patiente est hydratée par voie I.V, traitée par des anti-histaminiques, ainsi que des bains
de bouches de corticoïdes et des antiseptiques locaux. Après 7 jours, on note une nette
amélioration des symptômes généraux, un gain de poids, et disparition des croûtes
commissurales. A 15 jours, la cicatrisation muqueuse et quasiment terminée.
L’interrogatoire reste l’outil principal de diagnostic de ce type de pathologie de la
muqueuse buccale, en évaluant le moment de la prise, la durée qui précède l’apparition
des symptômes, sans oublier le risque potentiel connu du médicament.
O-098 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SCLÉRODERMIE SYSTÉMIQUE ET CHIRURGIE ORALE: PARTICULARITÉ
DE LA PRISE EN CHARGE.
À PROPOS D’UN CAS
Daniele Guemkam Talla1,2, Ihsene Taihi1,2, Nadia Ben Lagha2
1 Faculté de Chirurgie dentaire de Paris V,Montrouge ;
2 Hôpital André Grégoire, service d’odontologie, Montreuil sous bois
([email protected])
Mots clés : sclérodermie systémique, chirurgie orale
La sclérodermie est une maladie auto-immune induisant une fibrose des tissus du à
l’accumulation excessive du collagène. Il existe des sclérodermies localisées et des
O-099 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
IMAGERIE PAR SIALOGRAPHIE 3D CBCT EN PATHOLOGIE SALIVAIRE
NON TUMORALE
Hélios Bertin1, Raphael Bonnet1, Anne Sophie Delemazure2,
Emmanuelle Mourrain-Langlois2, Jacques-Marie Mercier1, Pierre Corre1
1 Service de Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU de Nantes, 1 place Alexis-Ricordeau, 44093 NANTES Cedex 1
2 Service de Radiologie, CHU de Nantes, 1 place Alexis-Ricordeau, 44093 NANTES Cedex 1
([email protected])
Mots clés : sialographie 3D, cone-beam, glandes salivaires, lithiases
Introduction : Les pathologies salivaires non tumorales sont fréquentes et correspondent
aux lithiases, dilatations et sténoses canalaires, sialodochites chroniques et anomalies
anatomiques. Le bilan d’imagerie est primordial pour leur diagnostic et leur traitement
endoscopique. La sialographie conventionnelle est actuellement l’examen de référence
en association à l’échographie. La tomographie par faisceau conique (CBCT), de part les
possibilités qu’elle offre en terme de traitement d’image, constitue une alternative
potentielle. Le but de cette étude était d’évaluer la sialographie 3D CBCT comme
examen de première intention dans le diagnostic des pathologies salivaires non
tumorales.
Matériel et méthodes : Entre septembre 2013 et mai 2014, 27 patients présentant une
symptomatologie salivaire parotidienne ou sub-mandibulaire ont eu une sialographie
3D CBCT au CHU de Nantes. Une échographie était réalisée systématiquement pour
éliminer une pathologie tumorale. L’examen était réalisé en consultation après injection
intra-canalaire de 0,5 à 1mL de produit de contraste hydrosoluble. Les images étaient
traitées sur console PACS avec reconstruction multiplanaire et tridimensionnelle puis
interprétées par le chirurgien aidé pour les cas complexes d’un radiologue.
Résultats : L’atteinte sous-mandibulaire prédominait avec 67% des cas. 70% des patients
111
Chirurgie orale
formes systémiques. Cette maladie présente un sexe ratio plus important chez les
femmes (4/1) avec un pic d’apparition entre 30 et 50 ans (Zigdon H, et coll., 2011).
La sclérodermie systémique (SS) induit de grandes répercussions sur les tissus durs et
mous de la région oro-faciale. La SS affecte également les tissus buccaux. Les
manifestations cliniques les plus fréquentes étant la rigidité de la peau du visage
induisant un trismus et la microstomie. On peut noter aussi chez certains patients des
neuropathies du trijumeau du à la résorption idiopathique des maxillaires, et des
résorptions osseuses et dentaires. De plus les patients présentent aussi des
sclérodactylies qui peuvent gêner l’hygiène bucco-dentaire au même titre que
l’ouverture buccale réduite. Le but de cette communication est de décrire, à travers la
présentation d’un rapport de cas, les manifestations buccales de sclérodermie et leurs
conséquences sur l’ouverture de la bouche et de la fonction salivaire, et, par
conséquent, sur la chirurgie orale. Une patiente, atteinte de sclérodermie systémique
traitée par méthotrexate et corticoïde, âgée de 39 ans est venue à la consultation de
chirurgie orale de l’hôpital de Montreuil pour avulsion dentaire des molaires maxillaires
et mandibulaires. La maladie a nécessité une prise en charge particulière sous
anesthésie locale.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
présentaient une symptomatologie obstructive avec coliques et hernies salivaires, les
autres symptômes étaient des douleurs chroniques et des infections à répétition. Une
exploration jusqu’aux quatrièmes divisions canalaires a pu être effectuée chez tous les
patients. Les principales lésions retrouvées étaient des lithiases (30%), des sténoses
(30%) et des lésions de sialodochite chronique (22%). Aucun effet indésirable n’a été
noté. Quatre cas d’échec de cathétérisme (15%) ont été rapportés.
Discussion : La sialographie 3D CBCT permet le diagnostic des lésions salivaires et une
cartographie canalaire tridimensionnelle précise précieuse pour guider un geste
endoscopique. Ces résultats encourageants permettent d’envisager une étude
comparative de la sialographie 3D CBCT à la sialographie conventionnelle.
O-100 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UTILISATION DU LASER DIODE EN SIALENDOSCOPIE POUR
LA FRAGMENTATION DES LITHIASES : ETUDE PRELIMINAIRE
Raphaël Bonnet1,2, Pierre Corre1, Hélios Bertin1, Jacques Mercier1
1 Centre Hospitalier Universitaire, Loire Atlantique, Nantes;
2 clinique Bretéché, Loire Atlantique, Nantes
([email protected])
Mots clés : sialendoscopie, lithiase, laser.
Chirurgie orale
112
Le traitement par sialendoscopie se répand de plus en plus afin de proposer une prise en
charge mini invasive conservatrice pour les pathologies canalaires salivaires. La plus
fréquente d’entre elles est la pathologie lithiasique. Lorsque que les calculs sont de taille
moyenne et qu’une simple extraction avec une sonde de Dormia n’est pas possible, la
fragmentation laser peut alors être utilisée. Différents modèles existent et nous relatons ici
l’utilisation d’un laser diode avec une longueur d’onde de 980 nm infrarouge. Il s’agit
d’un appareil compact, portatif qui est souvent proposé en chirurgie dermatologique, en
endodontie, en chirurgie buccale pour des soins de parodontologie mais qui n’a jamais
été utilisé en pathologie lithiasique. Une série de 10 patients porteurs de lithiases uniques
ou multiples est relaté ici. Après bilan d’imagerie confirmant le diagnostic, les patients ont
tous eu une sialendoscopie. La taille moyenne des lithiases était de 7 mm. Après repérage
de la lithiase, le temps nécessaire à la fragmentation était de 30 minutes. Toutes les
lithiases ont pu être fragmentées au moins partiellement. L’énergie moyenne était de 6 W
en mode pulsé, à la fréquence de 14 Hz. La fibre laser utilisée avait un diamètre de 270
nm. Pour tous les patients, il a été nécessaire de débuter à 8 W car les lithiases, plutôt
blanches, absorbent moins bien cette longueur d’onde là. Il y a eu un patient chez qui la
procédure a été arrêtée, à cause d’un début d’échauffement et de sténose autour de la
lithiase. Il n’y a eu aucun cas de perforation. Chez 4 patients, la lithiase n’a été que
partiellement fragmentée. Dans tous les autres cas, la lithiase a pu être fragmentée
entièrement en des fragments résiduels inférieurs à 1 mm. Chez trois patients, quelques
fragments non accessibles ont été laissés en place. Le suivi moyen était de six mois. Tous
les patients ont eu une amélioration de leur symptomatologie salivaire. 50 % des patients
n’avaient plus aucun symptôme.
Le laser diode permet donc la fragmentation de lithiase salivaire in vivo. Sa polyvalence
et son moindre coût sont intéressants dans la démocratisation de la pratique de la
sialendoscopie par les chirurgiens maxillo-faciaux et stomatologistes.
O-101 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RÔLE DE LA PREVENTION PRIMAIRE DANS LES
OSTEORADIONECROSES
MAXILLO-MANDIBULAIRES : ETUDE RETROSPECTIVE SUR 7 ANS
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Sarah Dumoulin¹, Vincent Grégoire²,³, Hervé Reychler¹,³, Michèle Magremanne¹,³
¹ Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
² Service de Radiothérapie oncologique
³ Centre du Cancer
Cliniques Universitaires Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles
Mots clés : prévention primaire – dent - ostéoradionécrose - mandibule
113
Chirurgie orale
Introduction : Malgré les améliorations techniques en radiothérapie, l‘ostéoradionécrose reste une complication fréquente chez les patients atteints de pathologie
cancéreuse cervico-faciale. Sa prise en charge demeure difficile, nécessitant des
traitements impliquant parfois de nombreuses reprises chirurgicales et pouvant aboutir
à un handicap fonctionnel et à une détérioration de la qualité de vie majeurs chez des
patients déjà fragilisés.
Matériel et méthode : Cette étude rétrospective s’étend sur 7 ans à partir du 01/01/2004
et inclut tous les patients irradiés au niveau de la sphère cervico-faciale dans notre
institution, dans le cadre de pathologies cancéreuses diverses. Tous ont été soumis à
des modalités semblables de radiothérapie (mode IMRT, dose totale comprise entre 50
et 70 Gy). Pour chaque patient, les facteurs de susceptibilité individuelle
d’ostéoradionécrose (tels que l’âge, le sexe, la classification TNM, le type histologique,
l’immunosuppression, les assuétudes) ont été analysés et l’ensemble des démarches
préventives est précisé, notamment lors d’acte invasif ultérieur aux séances de
radiothérapie. Enfin, nous avons recensé les cas d’ostéoradionécrose et les avons
caractérisés par leur délai de survenue, leur mode de découverte, leur origine, leur
localisation, leur prise en charge ainsi que leur évolution.
Résultats : Nous avons retrouvé 17 cas d’ostéoradionécrose, de localisation
mandibulaire principalement sur 600 dossiers analysés.
Discussion : En comparant le taux d’incidence d’ostéoradionécrose obtenu dans notre
institution par rapport à la littérature et en réduisant autant que possible le biais
interpersonnel, il s’avère que les facteurs dentaires sont une source majeure
d’ostéoradionécrose et que la prévention dentaire modifie leur incidence. Il est donc
essentiel d’encourager une prévention primaire optimale préalable à la radiothérapie
incluant un bilan rigoureux, des soins optimaux et/ou l’extraction des dents jugées non
conservables dans le secteur irradié et ce, dans un délai convenable. Par ailleurs il est
capital d’assurer une prophylaxie lors de tout acte invasif ultérieur à la radiothérapie.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-102 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AMELIORATIONS FONCTIONNELLES CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR
LAMBEAU DE FIBULA MICROANASTOMOSE ET PROTHESE IMPLANTOPORTEE
Anne-Gaëlle Bodard1,2, Samuel Salino1, Aline Desoutter1, Sophie Deneuve1
1 CRLCC Léon Bérard, Rhône, Lyon ; 2 Université Claude Bernard Lyon I, Rhône, Lyon
[email protected]
Mots clés : reconstruction mandibulaire ; lambeau de fibula microanastomosé ; implants ; prothèse
Chirurgie orale
114
Les lambeaux de fibula microanastomosé sont largement utilisés dans la reconstruction
des pertes de substance interruptrices mandibulaires. Ils permettent une restauration de
l’arc anatomique osseux et leurs dimensions autorisent la mise en place d’implants
endo-osseux, supports de prothèses dentaires. Néanmoins, peu d’études considèrent
les résultats apportés par ce type de réhabilitation. Le but de cette série est d’évaluer les
améliorations fonctionnelles et esthétiques des prothèses implanto-portées sur lambeau
de fibula.
Les patients traités par lambeau de fibula microanastomosé et réhabilités par prothèse
implanto-portée ont été inclus rétrospectivement. Le nombre d’ostéotomies, le nombre
d’implants, la localisation et longueur du lambeau, le type de prothèse réalisé (fixée ou
amovible) et les complications péri-implantaires ont été relevées. Un questionnaire a été
soumis au patient afin d’évaluer la satisfaction globale du patient (échelle EVA, scores
de 1 à 10) et les améliorations apportées en terme d’alimentation, de phonation, et
d’esthétique.
Vingt six patients ont été inclus. Onze patients ont été réhabilités par prothèse amovibles
et 15 par prothèse fixée. Le suivi après réhabilitation prothétique était de plus de 5 ans
pour 15 patients et moins d’un an pour 1 patient. Pour 7 patients, des hyperplasies périimplantaires ont été notées. La satisfaction globale était bonne pour 24 patients (score
supérieur à 5/10 ; moyenne : 7.3/10). L’esthétique a été améliorée pour 20 patients, la
phonation pour 6 patients et l’alimentation pour 9 patients.
La réalisation de prothèses amovibles semble préférable dans le cas d’altérations
esthétiques majeures, même si des prothèses fixées transvissées résine de type
Branemark semblent une alternative intéressante. L’amélioration fonctionnelle obtenue
est supérieure chez les patients édentés totaux avec une perte de substance initiale
supérieure aux 2/3 de la mandibule. Pour les patients présentant une petite perte de
substance latérale, le bénéfice d’une réhabilitation implanto-portée complexe reste à
prouver.
O-103 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UN ENVIRONNEMENT PÉRENNE À LA PROTHÈSE SUR IMPLANT DANS
LES RECONSTRUCTIONS PAR LAMBEAU LIBRE DE PÉRONÉ : UN DÉFI
Camille Landric1, 2, Hélène Palmade1, Mathieu Bondaz1, François Vigouroux2,
Claire Majoufre-Lefebvre1
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
1 Service de chirurgie Maxillo Faciale, Centre François -Xavier Michelet, CHU Pellegrin, 33076 Bordeaux Cedex ; 2 Unité
de médecine bucco dentaire, CHU Pellegrin, Bordeaux
([email protected])
Mots clés : carcinologie, reconstruction, péroné, implant dentaire
115
Chirurgie orale
Introduction : Le lambeau libre de fibula constitue la reconstruction de choix dans les
pertes de substance mandibulaires interruptrices. L’objectif de l’étude est d’améliorer la
prise en charge des patients en vue d’une réhabilitation implanto-prothétique suite à une
reconstruction mandibulaire par lambeau libre de péroné.
La prise en charge financière par la sécurité sociale des implants dentaires chez les
patients de cancérologie des voies aéro-digestives supérieures va nous permettre de
proposer ce type de réhabilitation systématiquement.
Matériel et Méthodes : Nous avons proposé une réhabilitation par deux implants canins
avec système Locator et prothèse complète amovible ou prothèse fixe partielle chez 15
patients opérés entre janvier 2013 et septembre 2014 dans le service chirurgie maxillofaciale du CHU de Bordeaux avec exérèse et reconstruction mandibulaire par lambeau
libre de péroné.
Cette étude cherche à évaluer les éléments rendant complexe la réhabilitation
prothétique et tenter d’y apporter des solutions.
Résultats Les éléments évaluables observés sont le décalage des bases osseuses, une
déviation du point menton, l’augmentation de l’espace inter arcade et de l’espace
prothétique, le défaut de gencive kératinisée, l’excès de tissus mous, le mauvais choix
de l’axe implantaire, l’inflammation tissulaire lié à la difficulté d’hygiène enfin dans
certains cas, l’absence sur le marché le pilier de transfert assez long pour réalisé une
empreinte.
Discussion : Différentes solutions semblent améliorer la qualité de la réhabilitation. La
stéréo lithographie permet de maitriser la forme de l’arche mandibulaire. La technique
double barre et la distraction osseuse restaure l’espace qui était dévolue à l’os alvéolaire,
diminue l’espace inter arcade et diminue l’effet de levier sur les piliers prothétiques. Le
montage directeur pré implantaire permet d’anticiper le concept occlusal prothétique.
La greffe de gencive libre apporte la gencive kératinisée manquante si besoin avec les
réserves habituelles en cas de radiothérapie dans le plan de traitement. Les piliers
angulés corrigent l’axe implantaire jusqu’à 20°. La gestion des tissus mous peut
nécessiter la confection de disques de compressions tissulaires permettant d’adapter la
hauteur des tissus au moment de la mise en place des piliers de cicatrisation.
Conclusion : La réhabilitation prothétique implantoportée sur lambeau de péroné reste
un défi devant la complexité anatomique et la perte des repères traditionnels. Mais
différentes techniques permettent de s’adapter à la clinique et de réaliser une prise en
charge sur mesure.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-104 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EMPYEME SOUS DURAL D'ORIGINE DENTAIRE : A PROPOS D'UN CAS
Solène Vo Quang1, Abdelkhaled Kaddour Brahim1, Edith Bouclon1,
Marie Paule Vazquez1,2
1 Service de chirurgie Maxillofaciale, Hôpital Necker Enfants Malades, APHP, 75015 Paris
2, Université Paris Descartes, 75006 Paris
[email protected]
Mots Clés : empyème, carie, communication bucco-sinusienne, Streptococcus constellatus
Chirurgie orale
116
Introduction : L'empyème sous dural est une infection peu fréquente mais
potentiellement mortelle. Il peut survenir après un traumatisme crânien ou une
procédure neurochirurgicale, ou être secondaire à un embole septique transmis par
voie hèmatogène ou par contiguïté. L'origine dentaire de l'empyème cérébral a été
rarement rapporté et encore moins chez l'adolescent.
Case report : Un jeune homme de 17 ans, immunocompétent, présente des céphalées
intenses résistantes aux antalgiques et des vomissements répétés. L'empyème sous-dural
diagnostiqué est rapidement drainé. La bactériologie moléculaire du prélèvement
occipital droit réalisé lors de l'acte neurochirurgical révèle la présence de Streptococcus
Constellatus, germe anaerobie du groupe Milleri. Une carie délabrante de la première
molaire maxillaire droite avec communication bucco-sinusienne est retrouvée après
investigation clinique et radiologique.
Conclusion : L’origine dentaire d'un empyème doit être systématiquement évoquée
devant la concordance des arguments cliniques et paracliniques. L'identification du
même germe sur les prélèvements du granulome apico-dentaire est un argument
supplémentaire au diagnostic étiopathogénique.
O-105 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE DE LA DYSPLASIE FIBREUSE DES MAXILLAIRES.
A PROPOS DE SEPT CAS
M.A. Dikhaye, S. Benazzou, M. Boulaadas, L. Essakalli
CHU Ibn Sina, Service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale, HSR, Rabat, MAROC
Email : [email protected]
Introduction : La dysplasie fibreuse est une pathologie osseuse bénigne rare et
polymorphe dans ses aspects osseux. Elle affecte le massif cranio-facial dans 20% des
cas. A ce niveau, cette tumeur se comporte comme un “processus à agressivité locale”.
Elle revêt un polymorphisme clinique et radiologique et le diagnostic de certitude est
anatomo-pathologique. L’évolution demeure imprévisible et la dégénérescence
sarcomateuse est possible.
Matériel et méthodes : Nous rapportons notre expérience dans la prise en charge de la
dysplasie fibreuse des maxillaires chez huit patients (2 femmes et 6 hommes), d’un âge
moyen de 28 ans, entre septembre 2010 et mai 2014 dont un syndrome de McCuneAlbright.
Discussion : La dysplasie fibreuse est une affection bénigne de pathogénie inconnue
décrite en premier par Jaffe et Lichtenstein. Elle exprime une anomalie de
développement osseux caractérisée par le remplacement de l’os normal par un tissu
fibro-osseux vascularisé comportant des degrés variables de métaplasie osseuse.
Le tableau clinique est le plus souvent celui d’une déformation faciale progressive,
indolore et asymétrique qui peut aller d’une minime déformation asymptomatique à
des déformations très importantes de la face.
Les images radiologiques sont variées mais certains aspects sont caractéristiques de la
dysplasie fibreuse : La texture de la lésion est souvent hétérogène, principalement radiotransparente, mais avec à certains endroits une condensation osseuse dite « en verre
dépoli ». Il n’y a pas de réaction périostée ni d’atteinte des parties molles.
L’examen histologique donne le diagnostic de certitude.
La prise en charge des patients est difficile, dictée par leur âge, la localisation de la
lésion, son retentissement fonctionnel et esthétique et surtout son agressivité et consiste
en une résection modelante.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-106 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ADENOCARCINOME POLYMORPHE DU PALAIS MOU.
A PROPOS D’UN CAS
Youssef Naji, Olaya Medaghri Alaoui, Ihsane Ben Yahya
Service d’Odontologie Chirurgicale, CCTD CUH Ibn Rochd Casablanca
([email protected])
Mots clés : adénocarcinome polymorphe, glandes salivaires accessoires, tumeur maligne
117
Chirurgie orale
L’adénocarcinome polymorphe de bas grade est une tumeur maligne rare qui se trouve
presque exclusivement dans les glandes salivaires accessoires. Il survient fréquemment
chez les patients entre 30 et 70 ans, avec un ratio femme-homme de 2:1. Il est
généralement situé dans le palais dur ou mou.
Le diagnostic est basé sur les éléments cliniques et radiologiques, l’anatomopathologie
suite à une biopsie permet la confirmation et la classification de la lésion. Le traitement
reste essentiellement chirurgical.
Le pronostic dépend de plusieurs facteurs dont le délai de consultation, d’où
l’importance du dépistage précoce. Cependant, il reste souvent bon avec un taux de
récurrence de l’ordre de 17% - 24%. Bien que rares, les métastases dans les ganglions
lymphatiques régionaux peuvent se produire dans 9% des cas ce qui met l’accent sur
la nécessité d’un suivi régulier.
Ce travail rapporte le cas rare d’une femme de 38 ans non alcolo-tabagique, consultant
suite à l’apparition d’une tuméfaction bleutée au niveau du palais mou droit, évoluant
depuis un an, indolore et recouverte d’une muqueuse d’aspect normal
Le diagnostic évoqué était un adénome pléomorphe mais la biopsie a révélé un
adénocarcinome polymorphe de bas grade et la prise en charge à été faite en
collaboration avec le service d’ORL.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-107 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
BIOMODULATION TISSULAIRE PAR LE LASER ND-YAP :
TRAITEMENT D’UNE OSTÉO-CHIMIO-NÉCROSE (BI-PHOSPHONATE ET
CORTICOÏDES) BI-MAXILLAIRE SÉVÈRE.
Marie-José Javelot, Cédric Mauprivez, Scarlette Agbo-Godeau, Patrick Goudot,
Jean Azérad, Géraldine Lescaille, Blandine Ruhin.
Services Odontologie et de chirurgie maxillo-faciale-Groupe Hospitalier pitié Salpétrière- Paris
Chirurgie orale
118
Les ostéonécroses des maxillaires (ONM) sont des complications connues des
traitements par bisphosphonate notamment lorsqu’ils sont administrés par voie IV dans
des indications malignes. Il existe toutefois des cas d’ONM chez des patients traités
dans des indications bénignes avec des prises per os. Il a été rapporté que la polyarthite
rhumatoïde (PR), notamment du fait des traitements immunosupresseurs, pourrait en
représenter un facteur de risque (Lescaille et al. 2013). Le rituximab ainsi que les antiTNF sont connus pour perturber la cicatrisation et le rituximab été récemment impliqué
dans la survenue d’ONM. La prise en charge de ces ONM est complexe, et la chirurgie
orale ne permet pas toujours d’aboutir à une cicatrisation complète. Le laser de faible
puissance (LLLT) a montré des résultats dans ces indications, et est connu pour ses
capacités anti-inflammatoires notamment dans les mucites
Nous rapportons ici le cas d’une patiente de 69 ans, atteinte de PR sévère, destructrice
et déformante, diagnostiquée en 1990. En 2010, la patiente a été adressée au service
d’Odontologie et de chirurgie maxillo-faciale de la Pité-Salpétrière après un épisode
de stomatite ulcéro-nécrotique, pour laquelle elle a reçu un traitement d’antibiothérapie
(amoxicilline 2g/j en association au metronidazole 500mg 3x/j) et antalgique ainsi qu’un
débridement local. Après quelques semaines, la patiente a alors présenté une ONM
sévère en présentant une rétraction gingivale avec exposition osseuse d’environ 5mm
sur l’ensemble des collets dentaires des secteurs 1 et 2, ansi qu’une exposition osseuse
en lingual de 46. L’ONM était alors gênante, mais sans signe de surinfection. La patiente
était alors traitée par Arava (léflunomide), anti-CD20 (Mabthera® rituximab), et
corticothérapie au long cours, ainsi qu’actonel (risédronate) depuis 5 ans
Au diagnostic, les traitements par actonel et rituximab ont alors été stoppés. L’examen
radiologique (CBCT) ne montrant pas d’image de séquestre, et compte tenu de
l’extension de l’exposition osseuse à tout le maxillaire, nous avons décidé
d’entreprendre un traitement local au laser Nd :YAP. La patiente a bénéficié de séances
laser en mode « biomodulation » LLLT dès le début de la prise en charge avec une fibre
de 320nm, défocalisée à 0.4cm, avec une fluence de 11293mJ/cm2. Les séances ont eu
lieu deux fois/semaine pendant 1 mois, puis d’une séance tous les 15j pendant 6 mois,
puis une fois par mois pendant un an. Par ailleurs, un traitement par teriparatide
(forsteo®) a été prescrit par le rhumatologue pendant 11 mois 3 mois après le diagnostic
d’ostéonécrose. Devant l’absence d’amélioration et compte tenu du contexte, les
séances de laser ont été maintenues. En décembre 2012, soit plus d’un an après l’arrêt
du forsteo et 2 ans après l’apparition de l’ONM, une cicatrisation complète a été
observée.
Références :
Lescaille G et al. J Rheumatol. 2013 Jun;40(6):781-6
Allegra A et al. J Craniomaxillofac Surg. 2013
O-108 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE ROLE DU PRP/ PRF EN TRAITEMENT DE L’OSTEONECROSE DUE AUX
BISPHOSPHONATES
Victor-Vlad Costan, Mihai Liviu Ciofu , Eugenia Popescu
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Université de Médecine et Pharmacie « Gr. T. Popa », Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Iasi, Roumanie
([email protected])
Mots clés : PRP/PRF, l’osteonecrose due aux bisphosphonates
O-109 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
NÉCROSE ALVÉOLO-DENTAIRE À LA MANDIBULE EN RAPPORT
AVEC UNE PATHOLOGIE HÉMATOLOGIQUE
Guillaume Royer1, Laurent Michel1, Didier Belloni1, Jean-Hugues Catherine1
1 Faculté d’odontologie, Bouches-du-Rhône, Marseille
([email protected])
Mots clés : ostéonécrose, ostéomyélite, drépanocytose, crise vaso-occlusive, nécrose dentaire
La drépanocytose homozygote est une pathologie hématologique d’origine génétique
qui entraîne une anomalie de la structure de la chaîne -globine, elle-même responsable
de la falciformation des hématies. Elle a pour conséquence une anémie chronique et des
119
Chirurgie orale
Objectifs : Le traitement par bisphosphonates est de plus en plus populaire. Avec cette
popularité, a augmenté aussi, de manière significative, l’incidence des ostéonécroses
des mâchoires induites par ce groupe médicamenteuse. Le traitement est difficile,
d’autant plus que la plupart des patients ont des métastases osseuses consécutives de
diverses maladies cancéreuses. Une nouvelle perspective dans le traitement de ces
complications, mais aussi pour les éviter, est représentée par le PRP (Plasma Riche en
Plaquettes) avec ou sans PRF (Plasma Riche en Fibrine).
Matériel et méthodes : Entre Janvier 2012 et Janvier 2014, dans un nombre de 32
patients, le PRP a été utilisé seul (16 cas) ou en combinaison avec PRF (16 cas). 16 des
patients ont présenté des ostéonécroses induites par les bisphosphonates utilisés
pendant des métastases osseuses de différentes étiologies. En 16 patients traités par
bisphosphonates par voie intraveineuse pour la présence de métastases osseuses ou
l’ostéoporose, après l’achèvement des extractions dentaires, prophylactique, on a utilisé
le PRF intra-alvéolaire, et le PRP a été injecté dans les tissus mous qui entourent
l’alvéole.
Résultats : Bien que la durée de suivi fût relative courte (maximum 24 mois) et le
nombre de patients inscrits dans cette étude fût petit, toutefois, les bons résultats
recommandent cette technique. La guérison de la nécrose de l’os a été obtenue en 3 6 semaines. La guérison des plaies atones a été réalisée en maximum 4 semaines,
considérant l’augmentant du confort du patient et la qualité des tissus environnants.
Aucun des patients chez lesquels la technique a été appliquée à titre prophylactique,
n’a pas développé, pendant le suivi, la nécrose de la mâchoire.
Conclusion : L’utilisation du PRP seul ou en combinaison avec le PRF, est une technique
moins traumatique, avec des effets rapides et de qualité, ce qui offre la possibilité de
prophylaxie chez un groupe de patients pour lesquels l’état général du corps rend le
traitement plus difficile.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orale
120
symptômes aigus regroupés sous le terme de crises aiguës drépanocytaires, très
douloureuses. Ces crises drépanocytaires sont responsables, par les phénomènes vasoocclusifs qu’elles engagent, d’atteintes de différents organes dont le squelette qui peut
s’en retrouver fortement remanié.
Ce travaille est né d’une réflexion que nous avons menée après avoir reçu en
consultation un patient drépanocytaire, homozygote qui avait connu deux épisodes
successifs de nécrose alvéolo-dentaire de la mandibule. Confrontés alors au peu de
données de la littérature sur les atteintes osseuses maxillo-faciales lors de crises
drépanocytaires, nous avons décidé d’établir un lien formel entre la pathologie et les
épisodes de nécrose ainsi que de décrire les mécanismes physiopathologiques
impliqués.
Nous en déduisons que le patient a souffert de deux épisodes de nécrose alvéolodentaire mandibulaire aseptique consécutifs à des phénomènes vaso-occlusifs
directement liés à la drépanocytose avec une atteinte du nerf alvéolaire inférieur
responsable de dysesthésies labio-mentonnières.
O-110 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TRAITEMENT DES STOMATODYNIES : ETUDE RETROSPECTIVE
COMPARANT L’EFFICACITE DU CLONAZEPAM ET DE L’AMITRIPTYLINE
PER OS
Mathilde Fénelon, Emilie Quinque, Sylvain Catros, Jean-Christophe Fricain
1 Pole d’odontologie et de santé buccale, CHU de Bordeaux
([email protected])
Mots clés : stomatodynie, glossodynie, douleurs neuropathiques,
La stomatodynie est une douleur chronique caractérisée par une sensation de brûlure
de la cavité buccale avec un examen clinique normal. Il n’existe pas de consensus
concernant le traitement (Shivpuri A 2007). L’efficacité du Clonazepam topique
(Rivotril® a été démontrée dans un essai thérapeutique (Grémeau-Richard 2004).
Depuis janvier 2012, la restriction de prescription du Clonazepam a rendu son
utilisation difficile. L’amitriptyline (Laroxyl®) est progressivement devenu le traitement
de choix au CHU de Bordeaux. L’objectif principal de cette étude était de comparer les
efficacités des traitements par Clonazepam et Amitriptyline. Les objectifs secondaires
étaient de décrire la population étudiée, la fréquence des sous types retrouvés, les
modalités de suivi et les effets secondaires des traitements.
Une étude rétrospective a été réalisée chez les patients atteints de stomatodynie s’étant
présentés à la consultation de pathologie de la muqueuse buccale du Pôle
D’Odontologie du CHU de Bordeaux entre 2006 à 2013. Seuls les patients traités par
Clonazepam ou amitriptyline ont été inclus. Les dossiers retenus devaient contenir une
évaluation numérique verbale (ENV) de la douleur initiale et après traitement, côtée de
0 à 10. Le critère d’évaluation était l’évolution de la douleur suite à la mise en place du
traitement. Un test de Student (t-test) a été utilisé pour comparer les moyennes de
douleurs quantifiées avec l’ENV avec un seuil de significativité fixé à 5% (Logiciel
GraphPad Prism®).
259 cas de stomatodynies ont été retrouvés. 77 patients ont été inclus et 66 étaient des
femmes. La moyenne d’âge était de 63,6 ans et la plupart des patients présentaient une
stomatodynie de type 1. 43 patients étaient traités par Clonazepam (groupe 1) et 34 par
amitriptyline (groupe 2). L’ENV initiale globale était de 7,5 (+/-1,7), sans différence
significative entre les deux groupes. A 6 semaines, l’ENV était de 4,6 (+/-2,3) dans le
groupe 1 et de 6 (+/- 2,5) dans le groupe 2 (p=0,01). Chez les 39 patients revenus à 3
mois, l’ENV était de 4,1 (+/-2,7) dans le groupe 1 et de 4,3 (+-/2,3) dans le groupe 2
(p=0,72). Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.
Les résultats de cette étude ont montré une amélioration clinique significative avec les
deux types de traitement.
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-111 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIES BUCCALES ETENDUES SOUS ANTIVITAMINES K :
A PROPOS D’UNE SERIE DE 111 CAS
Hamid Boukais1, Wacila Zerrouki1
1 service de pathologie et chirurgie buccale, CHU Béni Méssous, Faculté de Médecine d’Alger, Algérie
([email protected] )
Mots clés : antivitamines K, chirurgie buccale, hémostase locale, accidents thromboemboliques
121
Chirurgie orale
Introduction : Jusqu’à l’heure actuelle, certaines publications continuent à plaider la
modification du traitement par antivitamines k (arrêt, réduction, relais par l’héparine),
lorsqu’il s’agit de faire des chirurgies buccales étendues. Cette façon de faire majore le
risque thrombotique et ses complications fatales. Afin d’évaluer l’efficacité des
procédures locales d’hémostase, nous avons réalisé une étude sur 111 cas.
Matériel et méthodes : Les malades stables sur le plan cardiovasculaire et nécessitant
un acte de chirurgie buccale, ont eu une évaluation de leur INR la veille de l’acte
opératoire. Lorsque sa valeur était située entre 2 et 4,5, les actes ont été réalisés sans
modification du traitement anticoagulant. L’hémostase a été obtenue par les procédures
locales (Surgicel®, sutures). Les patients ont été contrôlés durant les 10 premiers jours
suivant l’acte.
Résultats : Au total 111 actes ont été réalisés, réparties en : 56 cas d’extraction multiples
(3 dents et plus), 17 dents enclavées ou incluses, 8 kystes maxillaires, 14 régularisations
de crête, 16 alvéolectomies. En période post-opératoire seulement 4 saignements sont
survenus (3,6%), mais facilement contrôlables par les techniques locales d’hémostase
(compression). Les saignements n’étaient pas liés à l’intensité de l’hypocoagulabilité
sanguine. De même que l’étendue de l’acte n’était pas un facteur de risque de survenue
des hémorragies.
Conclusion : Les résultats de cette étude plaident en faveur du maintien des
antivitamines k, lors des actes de chirurgie buccale étendus, lorsque l’INR est située
entre [2 et 4,5]. Afin de prévenir la survenue des complications hémorragiques, les
techniques locales d’hémostase doivent être soigneusement appliquées.
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
O-112 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
NERF MYLOHYOIDIEN : ROLE DANS L’INNERVATION DE LA LEVRE
INFERIEURE ET INTERET DANS LES LESIONS DU NERF ALVEOLAIRE
INFERIEUR
Gaoussou Toure
1) Service de chirurgie maxillo-faciale, 40 allée de la source CHI Villeneuve Saint Georges 94195 cedex –
Travail réalisé dans le Laboratoire d’anatomie 45 rue des Saints Pères 75006 Paris
[email protected]
Mots clés : ostéotomie mandibule, nerf mylohyoïdien, rameaux nerveux cutanés, nerf alvéolaire inférieur –
anatomie
Chirurgie orale
122
Introduction : La lèvre inférieure est une structure cutanéo-muculo-musqueux dont la
sensibilté est assurée essentiellement par le nerf mentonnier (n.mentalis), branche
terminale du nerf alvéolaire inférieur. Le nerf transverse du cou (n. transversus colli)
participe à l’innervation sensitive de la région submentonnière. Dans les suites
opératoires de certaines ostéotomies mentonnières ou d’exérèse de la glande
submandibulaire des troubles inhabituels de la sensibilité ont été notées en l’absence
de toute lésion du nerf alvéolaire inférieur. La lésion du nerf mylohyoïdien est une
hypothèse étiologique. Le nerf mylohyoïdien est un nerf fin de dissection difficile et
souvent négligé. L’objectif de cette étude anatomique était de rechercher de distribution
des branches terminales du nerf mylohyïdien et de rechercher des rameaux cutanés au
menton (« nerf de Valentin ».
Matériel et méthodes : Nous avons disséqué 60 nerfs mylohyoïdiens. Le nerf a été suivi
de son origine au nerf alvéolaire inférieur aux muscles et à la peau du menton et à la
région submentonnière.
Résultats : Il existait des branches cutanées du nerf mylohyoidien – nous avons
systématisé leur territoire de distribution et les connexions nerveuses.
Discussion : Le nerf mylohyoïdien présentait des branches cutanées et des connexions
qui expliquaient son rôle dans certaines hypoesthésies post opératoires et dans la
récupération de la sensibilité labiomentonnière malgré la lésion du nerf alvéolaire
inférieur.
123
Chirurgie orale
NOTES :
Amphithéâtre Pasteur
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
Chirurgie orale
124
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
DPC MAXILLORISQ :
« HOSPITALISATION
AMBULATOIRE »
Salle Pasteur
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
125
Salle Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
organisme gestionnaire
du développement
professionnel continu
organisée par MAXILLOFORM-DPC
Modérateurs :
Xavier Pouyat, Francis Dujarric
8h30-10h :
QCM d’entrée (15mn)
1. - Chirurgie ambulatoire et satisfaction du patient :
retour de praticien
Jean-Michel Bellaiche
2. Avant & après la chirurgie ambulatoire :
-
Le chemin clinique du patient
Paul Perrin
-
Retour base REX sur les EPR en ambulatoire
Michèle Durand
Débat 2 premiers thèmes
DPC Maxillorisque : « hospitalisation ambulatoire »
126
10h-10h30 :
PAUSE
10h30-12h :
3.
Le point de vue des institutionnels : DGOS
4.
Responsabilité juridique en rapport avec la chirurgie
ambulatoire :
LA SHAM
Débat 2 derniers thèmes
QCM de sortie (15mn)
12h-14h :
Déjeuner
12h30-14h :
ATELIERS : Laboratoire SIMPLANT
Optimisation de la pose implantaire pour une pérennité
prothétique
17h :
Assemblée Générale de la SFSCMFCO (Amphi Lumière)
réservée aux Membres de la Société
Salle Pasteur
NOTES :
DPC Maxillorisque : « hospitalisation ambulatoire »
Lyon 18 au 20 septembre 2014
127
DPC Maxillorisque : « hospitalisation ambulatoire »
Salle Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
128
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
JOURNÉE
INFIRMIÈRES
Salle Rhône 3
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
129
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
8h30-8h45 :
Accueil des participants et introduction de la journée
Marie Pierre Guillaume
8h45-12h00 :
Modérateur : Isabelle Loeb
8h45-10h30 :
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE :
équipe du Pr Pierre Breton – Hospices Civils de
Lyon - Groupement Hospitalier Sud
Journée Infirmières
130
•
Anatomie chirurgicale et principes chirurgicaux des
ostéotomies en chirurgie orthognathique
Pierre Breton
•
Rôle de l’IBODE en per opératoire
Françoise Dirand, IBODE
•
Elaboration du plan de traitement
Jean-Yves Cliet, prothésiste
•
Rééducation post chirurgicale
Caroline Alvarado, kinésithérapeute
10h30-11h :
PAUSE – Visite des Stands
11h – 11h 40 :
LES FENTES LABIOPALATINES
Dr Christian Paulus, Pr Arnaud Gleizal
Hospices Civils de Lyon - Groupement Hospitalier Est
Hôpital Femme Mère Enfant
Parcours de l’enfant de l’anté natal à la sortie de la première
chirurgie
Marine Barbenton, Corinne Durel, Laetitia Muller,
Malika Ferkous, Sandrine Rivière
11h40-12h00 :
•
Diagnostic anténatal
•
Mise en route de l’alimentation
•
Chirurgies et rôle de l’IBODE
LES CRANIOSTENOSES : prise en charge chirurgicale
Magali Maujean, IBODE– Service du Pr Etienne Simon
CHU Nancy
12h – 14h :
Déjeuner
Modérateur : Jean-Louis Blanc
14h-14h30 :
LES GUEULES CASSEES et la naissance de la chirurgie maxillo
faciale
Jean Louis Blanc – Assistance Publique des Hôpitaux de
Marseille
14h30-15h00 :
LES EPITHESES FACIALES
Anne Gaëlle Chaux Bodard – Service d’odontologie du Centre
Léon Bérard Lyon
15h-16h00 :
LA MEDECINE REGENERATIVE en maxillo facial
Céline Canal, Sandrine Sale, Isabelle Gameiro, IDE, Service
du Jean Paul Meningaud, Hôpital Henri Mondor - Assistance
Publique des Hôpitaux de Paris
16h-16h30 :
LE TRAITEMENT PAR PRESSION NEGATIVE en chirurgie
maxillo faciale
Mélanie Perrin, Gladys Leffroy, Jessica Bendfrej, IDE service
du Goudot – Hôpital de la Pitié Salpétrière – Assistance
Publique des Hôpitaux de Paris
16h30-17h :
CHIRURGIE ESTHETIQUE : Lifting et comblement des rides
(fillers)
Ali Mojallal - Hospices Civils de Lyon - Groupement
Hospitalier Nord
17h
Evaluation de la journée
(questionnaire d’évaluation à remplir)
17h30 :
Fin de la session
131
Journée Infirmières
14h-17h30 :
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
O-113 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ELABORATION DU PLAN DE TRAITEMENT EN CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Jean Yves Cliet
Prothésiste, Hôpital Lyon-Sud, 69310 Pierre-Bénite
Une étroite collaboration entre le chirurgien, l’orthodontiste et éventuellement le
prothésiste va être primordiale. Celle-ci contribuera à un résultat stable, aussi bien
fonctionnel qu’esthétique, pour une chirurgie orthognathique.
L’examen clinique tiendra compte de nombreux critères : l’analyse morphologique
craniofaciale, mais aussi l’âge, le sexe, l’ethnie. La préparation orthodontique, quant à
elle, tiendra compte des différentes anomalies d’articulé dentaire. Ces deux approches
permettront d’évaluer les mouvements chirurgicaux envisageables.
Le protocole chirurgical retenu sera transcrit avec l’aide de guides chirurgicaux, qui
seront utilisés, en per-opératoire, directement sur les arcades dentaires du patient.
Ces gouttières chirurgicales seront conçues en laboratoire.
A ce jour, la fiabilité d’une telle organisation permet d’obtenir un excellent résultat pour
de très nombreuses années.
Journée Infirmières
132
O-114 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
REEDUCATION MAXILLO DANS LES SUITES DE CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Caroline Alvarado-Faÿsse
Kinésithérapeute, 69005, Lyon
[email protected]
Mots clés : rééducation maxillo-faciale, ventilation, langue, mobilités ATM
133
Journée Infirmières
L’objectif de la rééducation maxillo-faciale consiste à favoriser une stabilité
orthodontique et à pérenniser le travail de correction orthodontico-chirurgical.
Un bilan kinésithérapique pré-chirurgical aura permis une évaluation des fonctions oro
faciales : ventilation, compétence labiale, praxie linguale, praxie de déglutition, mais
aussi des habitudes nocives, des anomalies posturales cervico céphaliques, et des signes
de dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire antérieurs au traitement.
Immédiatement après, il s’agira de drainer la face, pour faciliter l’occlusion labiale de
repos, qui garantit la ventilation nasale, de libérer les tensions musculaires qui
pourraient modifier secondairement l’articulé dentaire.
La ventilation nasale est un pré-requis obligatoire à la rééducation des dyspraxies de
langue et de déglutition, qui permettra d’obtenir une bonne stabilité du traitement orthochirurgical.
Enfin, il faudra récupérer des mobilités ATM physiologiques, sans dysfonction, dans un
cadre postural équilibré.
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
O-115 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES CRANIOSTENOSES
Magali Maujean Ibode
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique - CHU Nancy
([email protected])
Mots clés : craniosténose, plastique, chirurgie, techniques chirurgicales
Les craniosténoses résultent de la fermeture prématurée d’une ou plusieurs sutures et
sont responsables de déformations du crâne s’étendant parfois à la face. Celles ci
peuvent être isolées ou s’associer à d’autres malformations.
Le traitement chirurgical qui vise non seulement à corriger les dysmorphies crâniennes,
mais également à éviter la survenue de conséquences fonctionnelles doit être réalisé par
des équipes entrainées associant habituellement des chirurgiens maxillo-faciaux et des
neurochirurgiens.
Les auteurs après un rappel des différentes crâniosténoses et de leurs retentissements,
décriront les modalités chirurgicales de prise en charge de chacune d’entre elles.
Le principe commun du traitement chirurgical de ces malformations peut se résumer
en : LIBERER, REMODELER, HARMONISER
Journée Infirmières
134
O-116 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES GUEULES CASSÉES ET LA NAISSANCE DE LA CHIRURGIE MAXILLOFACIALE
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Jean-Louis Blanc
Professeur, Université Aix Marseille, Assistance Publique Hôpitaux Marseille
[email protected]
135
Journée Infirmières
Les guerres furent de tout temps facteur de progrès, notamment dans le domaine
médical. Après la révolution industrielle du XIX° siècle, les armées étaient dotées d’un
pouvoir vulnérant considérable et la Première guerre mondiale a constitué une rupture
dans les blessures infligées aux soldats, en raison de l’utilisation massive de l’artillerie
et de l’emploi à grande échelle des mitrailleuses.
Tout de suite le nombre de blessés fut considérable et le service de santé dû créer un
grand nombre d’hôpitaux militaires. 15 % des blessés furent atteints au visage, soit par
balle, soit par éclat d’obus, posant alors aux chirurgiens de difficiles problèmes
thérapeutiques.
Si la plupart des stomatologistes étaient formés à la prise en charge des fractures des
mâchoires, les chirurgiens généralistes, ORL, ophtalmologistes, ne l’étaient pas et ils
furent grandement aidés par la présence, dans certains services, de dentistes et
mécaniciens dentistes, en raison de leur connaissance de l’articulé dentaire et des
techniques prothétiques.
En revanche, pour les pertes de substance provoquées par les éclats d’obus, quelque soit
leur spécialité, les chirurgiens n’étaient pas préparés et ils durent créer de toute pièce
les techniques de chirurgie réparatrice. De très nombreux praticiens participèrent à cette
aventure et parmi eux certains devinrent après la guerre les pionniers de la chirurgie
réparatrice (Dufourmentel, Gillies, Kazandjian et bien d’autres …).
Quant aux blessés, après la guerre, ils rentrèrent chez eux et pour certains des plus
gravement atteints, ils furent rejetés par leur famille. Ils se regroupèrent et créèrent
L’Union des blessés de la face et de la tête qui devint l’Association des gueules cassées
qui parvint à faire reconnaitre par l’armée le préjudice constitué par la défiguration.
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
O-117 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES EPITHESES FACIALES
Anne-Gaëlle Bodard1
1 CRLCC Léon Bérard et Université Claude Bernard Lyon I, Lyon, France
[email protected]
Mots clés : perte de substance faciale ; épithèse ; implant extra-oral ; soins
Journée Infirmières
136
Les pertes de substance faciales, qu’elles soient d’origine traumatique (balistiques ou
accidentelles) ou cancéreuse, ont un impact majeur dans la vie quotidienne du patient.
Le visage est le premier contact visuel avec l’autre, et toute mutilation attire
inévitablement le regard.
Les épithèses faciales sont des artifices prothétiques qui visent à rendre l’esthétique
faciale, en restaurant le nez, l’oreille, la région oculo-palpébrale ou toute autre perte de
substance plus étendue. Elles viennent en complément de la chirurgie reconstructrice
et permettent au patient de retrouver une vie sociale subnormale.
Réalisées actuellement en silicone, qui offre une souplesse et une qualité esthétique
bien supérieure aux résines, elles peuvent être maintenues soit par les lunettes, soit par
des colles spécifiques, soit par des implants extra-oraux, dès que cela est possible. Les
implants sont des ancrages osseux, qui nécessitent une quantité d’os suffisante, et une
qualité osseuse permettant leur ostéointégration. Leurs indications sont à discuter avec
le chirurgien, l’épithésiste et les autres professionnels de santé intervenant dans la prise
en charge du patient (comme les radiothérapeutes), ainsi qu’avec le patient lui-même.
L’entretien des épithèses, ainsi que le nettoyage des piliers implantaires et de la peau
bordant la perte de substance doit être effectué quotidiennement par le patient ou par
les professionnels de santé qui l’entourent.
O-118 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA MEDECINE REGENERATIVE EN MAXILLO FACIAL
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Céline Canal, Sandrine Sale, Isabelle Gameiro
IDE, Service du Pr Jean Paul MENINGAUD
Hôpital Henri Mondor -Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
O-119 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE TRAITEMENT PAR PRESSION NEGATIVE EN CHIRURGIE MAXILLO
FACIALE
Mélanie Perrin, Gladys Leffroy, Jessica Bendfrej
IDE service du Pr GOUDOT – Hôpital de la Pitié Salpétrière – Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
Journée Infirmières
137
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
O-120 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE ESTHETIQUE : LIFTING ET COMBLEMENT DES RIDES
(FILLERS)
Ali Mojallal
Docteur, Hospices Civils de Lyon -Groupement Hospitalier Nord
Journée Infirmières
138
139
Journée Infirmières
NOTES :
Salle Rhône
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Salle Rhône
50e congrès de la SFCMFCO
Journée Infirmières
140
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
SESSION DPC :
LE SYNDRÔME D’APNÉES
OBSTRUCTIVES
DU SOMMEIL
Amphithéâtre Pasteur
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
141
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
organisée par MAXILLOFORM-DPC
8h30-10h30 :
Modérateurs : Georges Bettega, Françoise Saint Pierre
8h30-8h45 :
Accueil – Introduction
Pierre Breton, Jean-Pierre Fusari, Georges Bettega
8h45-9h20 :
Eléments du diagnostic de SAOS nécessaires au chirurgien
Sandrine Launois
9h20-9h55 :
Traitement médical du SAOS
Frédéric Gormand
9h55-10h30 :
Traitement chirurgical du SAOS
Aurélie Vigneron
10h30-11h00 :
PAUSE
11h-12h:
Recommandations OAM
Françoise Saint-Pierre, Georges Bettega
12h-12h30 :
Orthodontie et SAOS de l’enfant
Alain Huet
12h30-13h :
Perspectives thérapeutiques
Renaud Tamisier
142
Session DPC : le syndrôme d’apnées obstructives du sommeil
organisme gestionnaire
du développement
professionnel continu
Discussion
13h30 :
FIN DU CONGRES
Amphithéâtre Pasteur
NOTES :
Session DPC : le syndrôme d’apnées obstructivs du sommeil
Lyon 18 au 20 septembre 2014
143
Session DPC : le syndrôme d’apnées obstructivs du sommeil
Amphithéâtre Pasteur
50e congrès de la SFCMFCO
144
NOTES :
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE
ESTHÉTIQUE
Salle Rhône 3
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
145
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
8h30-12h00 :
Modérateurs : Jean-Paul Méningaud, Lotfi Ben Slama
8h30-9h35 :
Communications libres :
8h30-8h38 :
Apport de chirurgie plastique dans la reconstruction nasale
A. Rafik, K. Johri, M. Diouri, N. Bahechar, A. Chlihi
8h38-8h45 :
Intérêt du lipomodelage en chirurgie orthognathique
J. Yachouh, S. Galmiche, A. Huart, P. Jammet, M. Ziade,
S. Domergue
8h45-8h53 :
Les applications du lipofilling en chirurgie maxillofaciale
F. Slimani, A. Chekkoury
8h53-9h01:
Rhinoplasties post ostéotomies de Lefort I
S. Vo Quang, A-S. Calvo, A. Dionyssopoulos, P. Delcampe,
H. Abbar
9h01-9h09 :
Prise en charge des déformations du nez après ostéotomie de
Le Fort I
J. Yachouh, S. Galmiche, A. Huart, M. Ziade, P. Jammet,
S. Domergue
9h09-9h17 :
Apnée du sommeil et floppy eyelid syndrome
M. Tazartes, A. Clément
9h17-9h25 :
Les fentes médianes de la lèvre supérieure : à propos de 9 cas
M. de Boutray, J. Yachouh, M. Bigorre, J-L. Beziat
9h25-9h33:
Apport de la Thérapie par rayonnement lumineux
monochromatiques dans la réparation cutanée
J-P. Fusari
9h35-10h05 :
Données récentes en techniques de comblement
Conférence de Laurent Bénadiba
10h05-10h35 :
Avancées en rhinoplasties
Conférence de Jean-Paul Méningaud
10h35-11h00 :
PAUSE (Brunch)– Visite des Stands
11h00-11h30 :
Les nouveaux liftings
Conférence de Serge-Jocelyn Boolauck
11h30-12h00 :
Controverses en greffes de cheveux
Conférence de Lotfi Ben Slama
12h00-14h00 :
ATELIERS
« filler » : VIVACY
14h :
FIN DU CONGRÈS
Session Chirurgie Esthétique
146
O-121 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPORT DE CHIRURGIE PLASTIQUE DANS LA RECONSTRUCTION
NASALE
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Aminé Rafik, Kawtare Johri, Mounia Diouri, Naima Bahechar, Abdessamed Chlihi
O-122 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTERET DU LIPOMODELAGE EN CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
Jacques Yachouh*, Sophie Galmiche*, Alexandra Huart*, Patrick Jammet,
Makram Ziade, Sophie Domergue*
* Département de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, hôpital Gui de Chauliac,
CHRU Montpellier
[email protected]
Mots clés : lipomodelage – orthognathique
Le lipomodelage, initialement décrit par Sidney Coleman puis modifié par Guy
Magalon, est une injection de graisse autologue pour combler les défauts de volume des
tissus sous cutanés. La graisse est prélevée dans la région abdominale, trochantérienne
ou la face interne des genoux. Après centrifugation et élimination de la phase sanguine
et de la phase graisseuse liquide, les lobules graisseux sont injectés grâce à des canules
de 0,8 mm de diamètre.
147
Session Chirurgie Esthétique
Introduction : La complexité de l'anatomie aussi bien descriptive que artistique de la
pyramide nasale ainsi que sa portée identitaire en fait un organe difficile à reconstruire
et à en restituer l'intégrité. L'étude vise à présenter les particularités cliniques et
thérapeutiques notamment les différentes techniques de couverture et de reconstruction
adaptées à chaque cas.
Matériels et méthodes : Nous présentons une série de 76 cas de PDS et d'amputation
nasale totale ou subtotale colligés au Centre National de chirurgie plastique et Brûlés
au CHU de Casablanca sur une période de 4 ans, de janvier 2010 à janvier 2014.
Résultats : Les étiologies sont essentiellement post exérèses tumorales surtout des
carcinomes cutanés en premier et post traumatique. La reconstruction chirurgicale
intéressait aussi bien les plans de couverture que l'armature et la doublure muqueuse.
Les moyens de couverture ont fait appel à la cicatrisation dirigée, une suture directe, des
plasties et lambeaux locaux, des lambeaux régionaux notamment le lambeau médiofrontal. Les indications chirurgicales et la sélection de techniques se dégage en fonction
de la topographie de la perte de substance, de son caractère superficiel ou transfixiant.
Discussion : Les pertes de substance du nez posent des problèmes de réparation
fonctionnelle et esthétique. Elles sont le plus souvent consécutives à une chirurgie
tumorale ou traumatiques. Ces pertes de substance sont, soit superficielles, plus ou
moins étendues, accessibles à des réparations de surface, soit interruptrices posant des
problèmes de réparation plus complexes. Les pertes de substance totales ou subtotales
du nez peuvent bénéficier de techniques de réparation plastique souvent difficiles et
impliquant plusieurs temps opératoires mais également des techniques prothétiques.
Conclusion : La présente série illustre la problématique posée par la gestion des PDS
nasales et la nécessité d'avoir une stratégie préétablie.
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
En chirurgie orthognathique, le déplacement des mâchoires peut engendrer des
encoches des bases osseuses, provoquer des asymétries de projection ou donner des
résultats esthétiques insuffisants. Il n’est pas non plus toujours possible de corriger
parfaitement les asymétries faciales uniquement par des gestes osseux. Enfin, certains
patients sont parfois demandeurs de modifications esthétiques de leur visage après avoir
été satisfaits du résultat de la chirurgie. Toutes ces indications peuvent bénéficier
d’injections de graisse autologue avec des résultats stables dans le temps après une ou
deux séances successives.
Nous décrirons dans cette communication la technique du lipomodelage et montrerons
son intérêt par des résultats dans plusieurs types d’indications.
O-123 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES APPLICATIONS DU LIPOFILLING EN CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
Faiçal Slimani1, Abdelali Chekkoury1
1 Faculté de Médecine et de Pharmaci, service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd,
Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc
([email protected])
Mots clés : Lipofilling, tissu adipeux, asymétrie faciale
Session Chirurgie Esthétique
148
Introduction : L’utilisation du tissu adipeux comme produit de comblement en
chirurgie plastique et esthétique est ancienne et a fait l’objet de nombreuses études.
C’est à la fin du XIXe siècle que l’utilisation du transplant adipeux autologue est
rapportée pour la première fois. Les idées et les techniques ont fortement évolué au
cours du siècle dernier.
Matériel et méthodes : Une étude rétrospective étalée sur quatre ans, menée sur 18
patients souffrant d’une asymétrie faciale qui ont bénéficié d’un lipofilling selon la
méthode décrite par S.R. Coleman « Lipostructure ».
Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 32 ans avec une nette prédominance
féminine. 10 cas de dépression post traumatique et 8 cas de maladie de Parry Romberg.
Les résultats ont été bons dans 83 % des cas. Des complications à type de pseudokystes
et hypo correction ont été observées dans deux cas.
Discussion : La greffe d’adipocytes a bénéficié d’un regain d’intérêt ces dernières
années en particulier du fait de la description de la Lipostructure de Coleman, qui est
un procédé récent de greffe d’adipocytes, basé sur un matériel spécifique et une
méthodologie stricte. Différents travaux ont montré le caractère atraumatique de cette
technique et la survie du tissu adipeux transplanté. Il paraissait séduisant d’utiliser cette
technique dans le but de restaurer tous les défauts de volumes naturels ou post
traumatiques.
Le lipofilling est une technique simple, efficace et reproductible. Elle semble
actuellement être le meilleur moyen de restaurer les défauts de volume.
O-124 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RHINOPLASTIES POST OSTÉOTOMIES DE LEFORT I EN CHIRURGIE
ORTHOGNATHIQUE
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Solène Vo Quang1, Anne-Sophie Calvo2, Alexis Dionyssopoulos3, Pascal Delcampe4,
Hacène Abbar5
1 Hôpital privé Paris Essonne, 91, Arpajon; 2 Hôpital privé Paris Essonne, 91, Arpajon; 3 Hôpital privé Paris Essonne, 91,
Arpajon; 4 Hôpital privé Paris Essonne, 91, Arpajon ; 5 Hôpital privé Paris Essonne, 91, Arpajon
[email protected]
Mots clés : rhinoplastie, Lefort I, chirurgie orthognathique
O-125 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE DES DEFORMATIONS DU NEZ APRES OSTEOTOMIE
DE LEFORT I
Jacques Yachouh, Sophie Galmiche, Alexandra Huart, Makram Ziade,
Patrick Jammet, Sophie Domergue,
Département de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, CHRU Montpellier 34000
[email protected]
Mots clés : nez, Lefort I, déformation
L’ostéotomie de Lefort peut modifier la forme du nez. L’avancée maxillaire entraine une
projection de la pointe qui peut être favorable ou excessive en fonction de la forme
initiale du nez et de la rigidité des cartilages. L’impaction maxillaire entraine un
étalement des ailes narinaires qui peut être plus ou moins bien toléré par le patient en
fonction de la forme initiale de la narine et de la morphologie de son visage. Enfin,
après le décollement sous périosté, la rétraction des muscles peauciers qui s’insèrent sur
149
Session Chirurgie Esthétique
L’ostéotomie de Lefort I est l’une des deux ostéotomies les plus utilisées lors du
traitement des dysmorphoses dento-squelettiques. Cependant, elle est à l’origine
d’importantes modifications du complexe naso labial bien souvent bénéfiques à
l’esthétique du visage mais malheureusement pas toujours.
Ces modifications post opératoires sont fonction bien sûr du déplacement osseux réalisé
mais varient également d’un individu à l’autre selon la qualité des tissus mous. De
nombreuses déformations ont été décrites :
du nez : l’élargissement des bases alaires, la projection et le renversement de la pointe
du nez;
des lèvres : l’aplatissement et l’amincissement de la lèvre supérieure, le ‘downturning’
des commissures.
Si des techniques opératoires concomitantes à l’ostéotomie ont été décrites pour
atténuer ces effets secondaires (plastie en ‘V-Y’, points de suspension), celles-ci n’ont
cependant qu’un effet partiel.
Cependant, lorsque les modifications du complexe naso labial sont importantes et
préjudiciables à l’esthétique du visage, il est justifié de proposer une rhinoplastie voire
une chéilo-rhinoplastie correctrice qui sera effectuée à distance.
Après une revue de la littérature concernant les modifications du complexe naso labial
après ostéotomie de Lefort I et les différentes techniques chirurgicales correctrices déjà
proposées, notre article s’attachera à la description raisonnée des différentes techniques
de rhinoplastie appropriées avec quelques exemples de patients opérés.
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
le maxillaire engendre une valgisation des ailes du nez.
La plupart des chirurgiens effectuent une résection de l’excès de cloison cartilagineuse
et un point de rapprochement des ailes nasales lors de l’ostéotomie mais malgré tout,
il persiste des déformations nasales post opératoires défavorables.
Nous évoquerons dans cette présentation les possibilités de correction secondaire de ces
déformations par des gestes simples avec plusieurs cas cliniques à l’appui.
O-126 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APNEE DU SOMMEIL ET FLOPPY EYELID SYNDROME
Michel Tazartes1,2*, Alex Clément2
1 Centre hospitalier national ophtalmologique des XV-XX ; 28, rue de Charenton ; 75012 Paris ; France
2 Centre médico-chirurgical ; 142, boulevard de Montparnasse ; 75014 Paris ; France
([email protected])
Mots Clés : floppy eyelid syndrome.
Session Chirurgie Esthétique
150
Introduction : Nous présentons un syndrome ophtalmologique touchant les paupières,
qui s’associe à des apnées du sommeil. Les signes ophtalmologiques associent, chez
un homme d’âge mur et obèse, une hyperlaxité des paupières s’éversant spontanément
la nuit, une conjonctivite chronique et une kératite – source de douleur oculaire, et
larmoiement chronique. Les apnées du sommeil sont, presque toujours, associées à ce
syndrome, nécessitant une prise en charge spécifique.
Patients et méthodes : Une série de 30 patients, 28 hommes et 2 femmes présentaient
un syndrome de Floppy Eyelid. Âge moyen est de 52 ans (48 – 55ans). On dénombrait
24 formes bilatérales et 6 formes unilatérales. Une canthopexie externe de la paupière
supérieure hyperlaxe, au périoste orbitaire latéral, a été réalisée dans tous les cas. Une
exploration des apnées du sommeil était, systématiquement, demandée et la prise en
charge était assurée par des équipes spécialisées.
Résultats : Le repositionnement de la paupière, au contact du globe, a permis de
supprimer les signes fonctionnels très rapidement, même si la conjonctivite et la kératite
tardaient à disparaître en 6 mois, voire un an. Plus de 80 % des patients présentaient
des apnées du sommeil, dont plus de la moitié étaient sévères.
Discussion : Le diagnostic de syndrome de Floppy Eyelid ou syndrome d’hyperlaxité
palpébrale est souvent retardé, car une kératoconjonctivite peut égarer le diagnostic, en
particulier, allergiques. L’hyperlaxité est pathognomonique. La remise en tension de la
sangle palpébrale, pour éviter une éversion nocturne, est le seul traitement possible.
On insiste pour assurer conjointement la prise en charge des apnées.
Conclusion. Le syndrome de Floppy Eyelid est une pathologie du sujet d’âge mûr et
obèse. Malgré les retards diagnostiques, la chirurgie donne d’excellents résultats. On
insiste sur la prise en charge des apnées du sommeil par des équipes spécialisées et à
l’inverse chez des patients, présentant des apnées du sommeil il est important pouvoir
reconnaître une atteinte ophtalmologique.
O-127 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES FENTES MEDIANES DE LA LEVRE SUPERIEURE : REVUE DE LA
LITTERATURE, A PROPOS DE 9 CAS
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Marie de Boutray1, Jacques Yachouh2, Micèle Bigorre3, Jean-Luc Beziat4
1, 2 et 3 : CHU Gui de Chauliac, département de chirurgie maxillo-faciale, Montpellier 4 : Groupement hospitalier Nord,
département de chirurgie maxillo-faciale, Lyon
([email protected])
Mots Clés : fente labiale médiane supérieure, fente n° 0-14, holoprosencéphalie, dysplasie nasofrontale,
anomalie craniofaciale médiane
0-128 ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPORT DE LA THÉRAPIE PAR RAYONNEMENT LUMINEUX
MONOCHROMATIQUES DANS LA RÉPARATION CUTANÉE :
Jean-Pierre Fusari
Docteur, Maître de Conférences des Universités Lyon 1
La thérapie par rayonnement lumineux au niveau cutané est connu depuis déjà plusieurs
années.
L’utilisation d’un rayonnement lumineux monochromatique par leds apporte un
complément
Indiscutable dans la stimulation de la synthèse du collagène et de l’élastine, autant in
vitro qu’in vivo, avec même un effet sur la repousse capillaire.
Le rayonnement, a la longueur d’onde de 600-620 nm dans l’orange-rouge pour les
cicatrices cutanées ( vergetures, cicatrices d’acné,…..) par séquences en mode continu
ou pulsé, donnent des résultats prouvés histologiquement ;
151
Session Chirurgie Esthétique
Introduction : Les fentes labiales médianes de la lèvre supérieure (FMLS) correspondent
à une entité bien particulière mais exceptionnelle des fentes oro-faciales (0,1 à 3 pour
100 000 naissances).
Objectif : L’objectif était de colliger les observations de FMLS des CHU de Lyon et
Montpellier et de les comparer aux données de la littérature.
Résultats : Dans 8 des 9 observations de notre série, la FMLS était limitée. Une seule
comportait une atteinte totale de la lèvre et était associée à un hypotélorisme. Une autre
était associée à un discret hypertélorisme.
De 1951 à j2014, 195 cas de fentes labiales médianes supérieures ont été rapportés
dans la littérature. La fente atteignait la totalité de la lèvre dans 45% des cas, la lèvre
blanche partiellement dans 30% des cas et uniquement le vermillon dans 25% des cas.
Il existait une atteinte du frein labial supérieur dans 96% des cas, du prémaxillaire dans
86% des cas et du palais secondaire dans 37% des cas.
Discussion : Les 9 observations rapportées sont concordantes avec les données de la
littérature.
Il est possible de classer l’ensemble de ces fentes en 3 groupes :
I. FMLS isolées
II. FMLS au sein d’une anomalie cranio-faciale médiane
III. FMLS dans un syndrome polymalformatif général
Sur le plan général, ces 3 groupes posent des problèmes cérébraux et vitaux différents,
mais la prise en charge chirurgicale de la fente elle-même est une intervention simple
qui donne de bons résultats fonctionnels et esthétiques.
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
Pour la repousse capillaire, la longueur d’onde jaune de 590 nm et rouge de 625 nm ,
donnent de bons résultats, meilleurs en les associant à de la mésothérapie .
Les dernières expériences le démontrent et un rappel de la littérature sera fait.
O-129 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DONNÉES RÉCENTES EN TECHNIQUES DE COMBLEMENT
Laurent Bénadiba
Session Chirurgie Esthétique
152
O-130 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AVANCÉES EN RHINOPLASTIE : OSTÉOTOMIES PIEZZO-ASSITÉES
Jean-Paul Méningaud, O. Gerbault.
Objectif : Des ostéotomies sont très souvent réalisées au cours d’une rhinoplastie pour
corriger une bosse, une asymétrie du dorsum ou un nez trop large. Même avec des
ostéotomes fins et parfaitement aiguisés, le contrôle des traits d’ostéotomie peut s’avérer
difficile. Les techniques assistées traditionnelles font appel à des moteurs rotatifs ou à
des scies. Depuis février 2013, une nouvelle technique d’ostéotomies assistées faisant
appelle à la piezzo chirurgie a été utilisée pour réaliser des ostéotomies et des
régularisations osseuses. Notre objectif est de partager notre expérience avec ces
nouveaux outils.
Méthode/Technique : Le matériel a changé au fur et à mesure de l’étude ; les inserts ont
été améliorés en termes de dimensions, d’ergonomie, d’irrigation, etc. Nous ne
rapportons pas ici les résultats d’une étude scientifique mais plutôt notre expérience
avec cette technique en évolution sur une cinquantaine de patients. Un set complet
d’inserts a été développé permettant de réaliser tous les gestes osseux d’une rhinoplastie.
Des photos et des mesures ont été prises à toutes les consultations de suivi.
Résultats/Complications : Le chirurgien peut réaliser son geste sans influence de
l’assistant. L’ostéotomie devient un geste continu, sans à-coups. Les tissus mous ne sont
pas susceptible d’être lésés, permettant des ostéotomies sûres que ce soit en voie ouverte
ou fermée. La muqueuse sous l’os n’est pas décollée ou endommagée, ce qui permet
une stabilisation osseuse après ostéotomie. Les ostéotomies sont précises avec un trait
de fracture fin et contrôlé sans fracture irradiée. Les ostéotomies paramédianes sont
réalisées sans difficulté. Les ostéotomies latérales peuvent être réalisées en L-L ou L-H
en fonction des préférences de chaque chirurgien, guidées par des protubérances situées
sur la partie antéro-dorsale des inserts. Des ostéotomies intermédiaires peuvent être
réalisées avant ou après ostéotomies latérales. Les régularisations osseuses à la râpe ou
à la fraise diamantée peuvent réalisées de façon précise, même après réalisation des
ostéotomies, sans risque de déplacements osseux. Les gestes sur le septum osseux sont
simplifiés avec moins de traumatismes muqueux. L’apprentissage est rapide.
Conclusion : Cette nouvelle instrumentation a révolutionné notre façon de réaliser des
ostéotomies contrôlées. Comparé aux autres techniques assistées, ces outils piezzoassistés respectent les parties molles et les cartilages. Comparés aux ostéotomies à
l’ostéotome, cette technique permet un meilleur contrôle et évite les traits de fractures
irradiés.
Salle Rhône 3
Lyon 18 au 20 septembre 2014
O-131 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES NOUVEAUX LIFTINGS
Serge-Jocelyn Boolauck
O-132 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CONTROVERSES EN GREFFES DE CHEVEUX
Lotfi Ben Slama1,2
1. Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, hôpital Pitié-Salpêtrière. AP–HP, 75013 Paris, France
2. 69, rue de la Tour, 75016 Paris, France
Mots Clés : alopécie, follicule pileux, chirurgie
Le prélèvement de cheveux à transplanter s’effectue le plus souvent selon deux
techniques : la première, la plus commune et la plus utilisée est la Follicular Unit
Transplantation (FUT) ou technique de la bandelette, la seconde, plus récente est la
Follicular Unit Extraction (FUE) ou technique par “punch” ou “carottage” d’unités
folliculaires.
Session Chirurgie Esthétique
153
Salle Rhône 3
50e congrès de la SFCMFCO
Session Chirurgie Esthétique
154
Beaucoup a été dit sur l’une et l’autre, et même des choses extravagantes comme
“technique sans cicatrice” ou “technique 3 D” etc. Les formules “marketing” foisonnent
au gré de sites, toutes plus accrocheuses les unes que les autres.
Les meilleurs résultats de greffe de cheveux sont obtenus lorsque le greffon comporte
un seul, voire deux cheveux au plus. Au delà, l’aspect observé est dit en “cheveux de
poupée” et n’est pas acceptable esthétiquement. La taille d’un tel greffon ne dépasse pas
0,5 sur 4 à 5 mm, ce qui nécessite de la dextérité et beaucoup d’expérience pour une
manipulation sans détérioration.
La fut ou prélèvement par bandelette permet de préparer les greffons avec un contrôle
total de la vu de manière à ne pas sectionner de bulbes ou de tiges. Il en résulte une fine
cicatrice horizontale cachée dans les cheveux de la zone donneuse (suture par un fil
résorbable). De nombreuses améliorations permettent actuellement d’optimiser le
résultat final de cette cicatrice. Dans de rares cas, il peut y avoir des cicatrices élargies
ou hypertrophiques. Leur amélioration par des reprises appropriées est une routine de
la chirurgie réparatrice.
La FUE ne permet pas un contrôle de la vue, c’est une technique “aveugle”. Introduite
au début des années 2000, cette technique s’est voulue “mini-invasive”. En réalité, les
prélèvements sont faits sur des zones nettement plus larges (8 fois plus) avec nécessité
de rasage des cheveux et le traumatisme du cuir chevelu est avéré puisque des cas de
nécroses larges ont été rapportées. La FUE ne donne pas de cicatrice linéaire mais des
centaines de petites cicatrices punctiformes sans cheveux et le plus souvent moins
pigmentées que le reste du cuir chevelu. Lorsqu’elles sont de très petit diamètre, ces
cicatrices peuvent passer inaperçues, mais les greffons obtenus dans ce cas sont de très
mauvaise qualité, assez souvent “trans-sectionnés”. Que le “punch” ou “carottage “
soit manuel, motorisé, automatisé ou réalisé par un robot, l’axe du cheveu est “deviné”
et non “contrôlé par la vue”. Un pourcentage très élevé de cheveux, de 30 à 60% selon
les études sont ainsi trans-sectionnés. Ce pourcentage est d’autant plus élevé que le
diamètre du “punch” est petit. Selon les études, au moins 30% sont perdus, ce qui
explique la pauvreté des résultats lors de la repousse et la nécessité de refaire d’autres
séances pour obtenir une densité correcte.
Par ailleurs, la grande constante de la perte des cheveux androgénogénique, est sa
progression presque tout le long de la vie, avec des périodes ou cette chute s’accélère,
souvent au gré de facteurs extérieurs tels que le stress, la pollution etc. et d’autres où
une stabilisation est observée. La technique FUT autorise plusieurs greffes, jusqu’à sept
ou huit voire plus en fonction de la zone donneuse. Dans la technique, une grande
surface de cuir chevelu se trouve parsemée de mini-cicatrices circulaires régulièrement
espacées. Un ou deux autres prélèvements sont possible mais la zone est rapidement
épuisée pour cette technique. De plus, le temps d’intervention est plus long et le coût
plus élevé.
D’autres techniques plus ou moins récentes de prélèvement, de suture etc permettent
des améliorations plus ou moins substantielles des résultats. Des techniques
d’implantation plus ou moins sophistiquées (CHOI) ne peuvent être généralisées sans
répercussion sur la qualité des résultats ou le coût des interventions.
Le “gold standard” du prélèvement de greffons demeure la FUT bien maîtrisée, réalisée
par une équipe chevronnée.
50e congrès de la SFCMFCO
SESSION DE
l'OA MAXILLORISQ
Salles Rhône 2 - Rhône 4
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
155
Salles Rhône 2 - Rhône 4
50e congrès de la SFCMFCO
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
SALLE RHÔNE 2
8h30-12h :
Session de l’OA MAXILLORISQ
Xavier Pouyat
8h30-9h00 :
Assemblée générale de MAXILLORISQ
Xavier Pouyat
9h00-10h30 :
Conférence : les Nouveaux Anti Coagulants Oraux
10h30-11h00 :
PAUSE
11h-12h :
Conférence (suite) : les Nouveaux Anti-Coagulants Oraux
SALLE RHÔNE 4
Session de l’OA Maxillorisq
156
9h00-12h :
Session de l’OA MAXILLORISQ
François Schaudel
Nouveaux engagés : apprentissage du processus d’accréditation
50e congrès de la SFCMFCO
POSTERS
157
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
P1-001 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’ART AU CŒUR DE LA GÉOMÉTRIE
EXPÉRIENCE PRATIQUE
L. Bouhouche, H. Benbelkacem, Y. Azouani,S. Hafiz Rostane, Y. Sekkour, S. Ouanes,
M. Cheballah, R. Foury, A. Ferdjaoui, R. Bensadallah
CHU Mustapha Alger Centre ALGERIE
[email protected]
Mots clés : dysmorphies, chirurgie orthognathique, excès maxillaire vertical, sourire gingival
Posters
158
Notre confrontation à des patients de plus en plus nombreux et exigeants, consultant
pour dysmorphies dento faciales ainsi que leur prise en charge, nous a amenés à
réfléchir à la mise au point d’une démarche diagnostique et thérapeutique applicable
à nos patients candidats à la chirurgie orthognathique, en tenant compte de leurs
particularités cliniques et socio- psychologiques ainsi que des conditions de travail dans
notre service.
L’intérêt de la mise au point de cette démarche est de répondre à une demande réelle,
de permettre un échange d’expériences entre praticiens, et de transmettre notre savoirfaire.
A travers quelques cas de dysmorphies dentofaciales avec excès maxillaire vertical
posant le problème du sourire gingival disgracieux, nous allons dérouler les différentes
étapes de notre démarche.
La confrontation des expériences nous permettra, nous l’espérons, de mieux affiner
notre démarche, de faciliter sa mise en œuvre et d’étendre son exécution au plus grand
nombre de patients. Elle devrait déboucher sur des collaborations multiples que nous
appelons de nos vœux.
N. Nimeskern(*)(**), A. Gleizal(*), F. Lombard(***), F. Lamielle(****)
(*) Clinique Diaconat Fonderie, 21 rue St Sauveur 68100 MULHOUSE FRANCE (**) Hôpitaux Nord, Service de
chirurgie maxillo faciale, 93 bd de la Croix Rousse, 69004 LYON FRANCE
(***) informaticien .53 rue principale 67310 RANGEN FRANCE
(****) Laboratoire ADS, rue du tissage ISSENHEIM FRANCE.
Introduction : La concrétisation du projet thérapeutique en chirurgie orthognathique
se heurte a différentes difficultés. La mise en relation des données de l’examen clinique,
des données radiologiques, occlusales et céphalométriques est sujette à de nombreuses
imprécisions et difficultés de transferts des informations entre les différents
environnements concernés ( clinique, radiologie, empreintes dentaires et articulateurs
mécaniques, analyses céphalométriques)
In fine, toutes les informations spatiales sont contenues dans le plan de morsure
chirurgical utilisé pour positionner dans l’espace le premier maxillaire ostéotomisé. Le
deuxième maxillaire se positionnant selon les rapports occlusaux.
Matériel et méthode : Les auteurs utilisent l’outil informatique pour unifier
l’environnement diagnostique. Les données cliniques (photographies planes),
radiologiques ( téléradiographies), occlusales ( numérisation 3D des arcades), analyses
céphalométriques 2D sont importées dans un environnement logiciel, orientées, mises
à l‘échelle, et synchronisées en taille et position relatives.
Les données planes pertinentes sont extrudées en 3D. Cette technique utilisant le
principe géométrique de projection orthogonale dessine dans l’espace l’architecture
faciale idéale de réflexion pondérée par l’examen clinique où sont repositionnées les
arcades dentaires.
Résultat : Le résultat est un logiciel mélangeant des données planes et tri
dimensionnelles sans recours à des images scanographiques permettant de reproduire
l’approche diagnostique et thérapeutique telle qu’enseignée au CHU de Lyon Nord. Ce
logiciel permet de générer un plan de morsure par impression 3D qui concrétise le
projet thérapeutique
159
Posters
P1-005 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRÉSENTATION D’UN NOUVEAU LOGICIEL DE PLANIFICATION EN
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE.
CHIRURGIE ORTHOGNATHIQUE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
P2-006 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE LAMBEAU NASOGÉNIEN À PÉDICULE SUPÉRIEUR SERAIT-IL UNE
BONNE INDICATION POUR LA RÉPARATION DES PERTES DE
SUBSTANCE JUGALES SUPÉRO-INTERNES ?
Ahmed Belghith, Hajer Touil, Montacer Bouzaiene
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale ; CHU de Mahdia ; TUNISIE
([email protected])
Mots clés : joue, reconstruction, lambeau, nasogénien
Posters
160
Introduction : Les pertes de substances (PDS) jugales, particulièrement après chirurgie
d’exérèse tumorale, sont relativement fréquentes. A ce niveau, la reconstruction des
pertes de substance non autofermantes représente un challenge en termes d’épaisseur
tissulaire et de couleur cutanée.
L’objectif de notre travail est de discuter l’indication du lambeau nasogénien à pédicule
supérieur dans la réparation des PDS jugales supéro-internes homolatérales.
Matériel et Méthodes : Nous avons analysé 6 observations de patients, opérés entre
2011 et 2012 et qui se sont retrouvés avec des PDS supéro-interne de la joue après
avoir eu une chirurgie d’exérèse tumorale pour des carcinomes basocellulaires.
L’intervention a été réalisée sous anesthésie locale dans les suites de l’exérèse tumorale.
Aucune intervention supplémentaire n’a été réalisée.
Résultats : Aucune complication à type d’infection, nécrose ou d’ectropion n’a été
notée. Les résultats esthétiques et fonctionnels ont été jugés satisfaisants après un recul
moyen de 13 mois. Tous les cas ont gardé un résultat morphologique stable.
Discussion : Le lambeau nasogénien de transposition à pédicule supérieur permet une
couverture satisfaisante des PDS supéro-internes de la joue, en matière d’épaisseur et
de couleur. Cependant, ce moyen simple de reconstruction doit être réservé pour les
patients ayant une bonne cicatrisation du fait du siège médio-facial des cicatrices.
P2-007 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CORPS ETRANGER DE LA FOSSE INFRA TEMPORALE :
A PROPOS D’UN CAS
M. Belhallaj, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd, Hôpital 20 Aout, Casablanca
(Communication affichée)
SFSCMFCO Lyon 2014
* Auteur correspondant [email protected] (212)668484692
Mots clés : Corps étranger, végétal, Fosse infra temporale
Introduction : Les corps étrangers de la fosse infra-temporale constituent une pathologie
exceptionnellement rencontrée en pathologie maxillo-faciale. La limitation de
l’ouverture buccale constitue la circonstance de découverte la plus fréquente.
Le but de notre travail est de rapporter un cas de corps étranger végétal de la fosse infratemporale pris en charge dans notre service.
Observation : Notre observation porte sur la découverte d’un corps étranger de la fosse
infra-temporale chez un enfant de 04 ans victime d’une chute sur une branche d’arbre
survenu 4 mois avant son admission. L’examen clinique a noté un trismus et une plaie
endobuccale jugale gauche cicatrisée.
Une TDM a objectivé une fracture du condyle mandibulaire droit et un corps étranger
de la fosse infra-temporale gauche. Le patient a bénéficié d’un traitement orthopédique
maxillo-mandibulaire et d’une exploration chirurgicale de la fosse infra temporale ayant
permis la découverte puis l’extraction d’un fragment de bois.
Discussion : La découverte de corps étranger au niveau de la fosse infra temporale est
rare. La performance de la TDM reste conditionnée par la taille et la densité du corps
étranger. L’IRM est l’examen de référence. L’extraction du corps étranger dans les plus
brefs délais devra toujours être le souci du chirurgien maxillo-facial, d’autant plus en
présence d’une expressivité clinique. Néanmoins, l’abstention peut se justifier pour les
corps étrangers asymptomatiques, vu que l’abord de la fosse infra temporale n’est pas
sans risques vu la richesse de cette région en élément vasculo-nerveux.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P2-008 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
KYSTE CONGENITAL LATERO NASAL SIMULANT UNE DACRYOCYSTITE
AIGUE
M. Belhallaj*, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Mots clés : kyste dermoïde, kyste congénital, face, dacryocystite
Introduction : Les kystes et fistules d’origine congénitale de la face sont des
malformations d’origine embryologique peu fréquentes et mal connues. La localisation
de ces anomalies est variable et peut parfois poser un problème de diagnostic
différentiel selon leur topographie.
Observation : Nous rapportons l’observation d’un enfant de 3 ans, adressé aux urgences
ophtalmologiques pour suspicion de dacryocystite aigue droite, puis opéré au service
de chirurgie Maxillo-faciale pour kyste dermoïde. L’interrogatoire des parents révèle
l’existence depuis la naissance d’une petite tuméfaction latéro-nasale, en regard du
canthus interne droit, qui a augmenté progressivement de volume depuis une semaine,
sans larmoiement associé. L’examen clinique retrouve une tuméfaction inflammatoire
localisée en regard du canthus interne droit, douloureuse et rénitente. Le reste de
l’examen ophtalmologique a été sans particularités. Une TDM crânio-orbitaire a
objectivé la présence d’une petite masse kystique du canthus interne droit de 15 mm
environ associée à une déhiscence de la glabelle et du foramen caecum. Le patient a
été mis sous biantibiothérapie, et a bénéficié d’une exérèse chirurgicale du kyste
secondairement. Les suites opératoires ont été simples et l’examen
anatomopathologique a confirmé le diagnostic de kyste dermoïde. Sur un recul de 1 an,
nous n’avons pas noté de récidives.
Discussion : Les kystes et fistules du nez sont rares. Ce sont des malformations qui
restent limitées strictement à la ligne médiane, s’étendant de la columelle à la glabelle.
161
Posters
Service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd, Hôpital 20 Août, Casablanca
(Communication affichée)
* Auteur correspondant
[email protected]
(212)668484692
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
Le diagnostic doit être évoqué dès lors qu’il s’agit d’une structure médiane, et ne pas
faire parler à tort de furoncle, d’abcès sous-cutané, ou de dacryocystite. Une extension
en profondeur est possible, avec présence d’un contact avec les espaces méningés. Une
imagerie par TDM est donc utile en préopératoire pour préciser l’extension profonde et
les rapports de la malformation avec les méninges.
P2-009 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UN CAS HISTORIQUE DE NEUROFIBROME SOLITAIRE GEANT
CENTROFACIAL
M. Belhallaj*, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale de l’hôpital du 20 Août du CHU de Casablanca, Maroc
Communication affichée
* Auteur correspondant
[email protected]
(212) 668484692
Mots clés : neurofibrome, face, traitement
Posters
162
Introduction : Le neurofibrome de la face est une tumeur bénigne. Il peut être localisé
ou diffus dans le cadre de la neurofibromatose. La localisation isolé centro-faciale est
rare. Elle engage le pronostic visuel par compression et infiltration du globe oculaire.
Nous rapportons un cas de neurofibrome solitaire géant centro-facial. Nous discutons
de sa rareté et de la difficulté de sa prise en charge thérapeutique.
Observation : Nous rapportons le cas d’un patient de 52 ans, ayant consulté pour une
tumeur géante isolée centro-faciale envahissant l’orbite droite et évoluant depuis plus
de 10 ans. Le globe oculaire droit est non fonctionnel. La TDM cranio-faciale a montré
un processus tissulaire naso-éthmoido-maxillaire droit. La biopsie tumorale a été en
faveur d’un neurofibrome diffus sans signes de malignité. La chirurgie a consisté en une
exérèse large de la tumeur avec exentération et comblement de l’orbite par le muscle
temporal. L’étude histologique de la pièce opératoire a confirmé le diagnostic de
neurofibrome diffus.
Discussion : Le neurofibrome est une tumeur bénigne issue des éléments conjonctifs de
la gaine de Schwann par prolifération de la matrice endoneurale. Il existe une forme
solitaire et une forme multiple ou névrome plexiforme qui fait partie de la
neurofibromatose. Cette tumeur se rencontre très rarement de manière isolée et survient
plutôt chez l’adulte jeune, entre 20 et 30 ans.
Les neurofibromes centro-faciaux mettent en jeu le pronostic visuel. La masse
volumineuse (tumeur royale) défigure la face. La chirurgie vise à préserver au
maximum la fonction et à réparer les pertes de substance de la face.
Si le résultat n’est jamais parfait, la chirurgie cranio-faciale et oculo-plastique permet
une meilleure insertion sociale et professionnelle à ces patients.
Houcini Tarec, Dr Benazouz Soumaya, Dr Remichi Mira
[email protected]
Mots clés : rhinopoièse, lambeau frontal
Le nez est l’une des composantes essentielle du visage et sa reconstruction constitue un
challenge chirurgical depuis des lustres. La peau du front, par sa coloration, sa texture,
son épaisseur et sa souplesse est une zone donneuse privilégiée pour la reconstruction
nasale, c’est ce qu’on a choisi pour notre patient ainsi que la crête iliaque pour la
charpente osseuse vu que la perte de substance nasale est quasi complète causée par
une mine de guerre.
Patient opéré a l’EPH ain mlila wilaya de oum el bouaghi.
On vous soumet notre modeste travail pour vous montrer que malgré le manque de
moyen on est parvenu a reconstruire une entité fondamentale du visage : le nez
Les résultats cosmétiques et fonctionnels ont été jugés satisfaisants.
Cette analyse est suivie d’une discussion portant sur l’intérêt du lambeau frontale tout
en évoquant les alternatives à cette technique.
P2-011 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ZONA OPHTALMIQUE COMPLIQUÉ D’UNE CELLULITE DE LA FACE
REVELANT UNE IMMUNODÉPRESSION
M. Benchad*, F. Slimani, A. Chekkoury Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août
CHU de Casablanca – Maroc
*Auteur correspondant : [email protected]
Mots clés : cellulite, face, zona ophtalmique, VIH
Introduction : Le zona ophtalmique correspond à l’atteinte de la branche ophtalmique
du trijumeau lors de la réactivation du virus varicelle-zona (VZV) resté latent dans le
ganglion de Gasser. Nous rapportons un cas particulier compliqué d’une cellulite de la
face, et révélant un terrain d’immunodépression.
Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 48 ans, admise aux urgences dans un
tableau de sepsis avec des lésions vésiculeuses, crouteuses, groupées en bouquet au
niveau du front, des paupières et de la lèvre du coté droit. L’hémiface droite et le cou
du coté homolatéral étaient œdématiés avec une nécrose cutanée. Le diagnostic de
cellulite de la face compliquant un zona ophtalmique a été retenu. La TDM faciale a
montré une cellulite orbitaire pré-septale non collectée. La patiente a été hospitalisée
aux urgences et a bénéficié d’une triple antibiothérapie par voie parentérale avec un
traitement antiviral et des soins locaux. Les sérologies du VIH et de l’hépatite C
demandées se sont révélées positives.
Discussion : Le zona peut survenir chez 10 à 20% des personnes ayant déjà eu la
varicelle. Cette affection est plus fréquente chez les sujets âgés de plus de 50 ans ou
immunodéprimés. Le zona ophtalmique représente 10 à 25 % des cas de zona. Le
diagnostic est avant tout clinique. Les complications les plus fréquentes sont les douleurs
post-zostériennes, les atteintes oculaires, neurologiques et les surinfections cutanées.
163
Posters
P2-010 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RHINOPOIESE CHEZ UN RESCAPE DE GUERRE
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
L’initiation d’un traitement antiviral permet de limiter la réplication virale et de réduire
la fréquence des complications ophtalmologiques de 50 à 20%. Une sérologie VIH est
recommandée chez tous les patients présentant une cellulite de la face au décours d’un
zona de la face.
P2-012 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TUMEURS BENIGNES MAIS AGRESSIVES DE L’ENFANT A PROPOS DE
DEUX CAS
Said Boutemeur, Ali Kabîr, Yazid Azouani, Nacer Azizi, Abdelkader Ferdjaoui,
Rabah Bensadallah
Service de chirurgie maxillo-faciale CHU Mustapha Pacha Alger Algerie
[email protected]
Mots clés : bénigne, agressive, immunohistochimie, maxillaires, chirurgie
Posters
164
Introduction : Le melanotic progonoma et la fibromatose desmoide infantile sont des
tumeurs histologiquement bénignes mais au comportement agressif, elles sont rares
survenant pendant la petite enfance, d’évolution rapide par ostéolyse progressive et
récidives. Le traitement est principalement chirurgical.
Cas n1 :
Un garçon de 3 mois a présenté une tuméfaction du rebord alvéolaire du maxillaire
gauche, augmentant rapidement de volume et gênant la succion. Le scanner a montré
une ostéolyse maxillaire bien limitée .La biopsie a confirmé la nature neuroectodermique. L’intervention a consisté en une résection tumorale, curetage et mise en
place d’un pansement gras avec suites opératoires simples.
Une surveillance radio-clinique régulière n’a décelé aucune récidive en cinq ans.
Cas n2 :
Une fillette de 3 ans a présenté une tumeur très étendue de l’arc mandibulaire
d’évolution rapide, refoulant le plancher buccal, gênant l’alimentation et l’élocution. Le
scanner a objectivé une ostéolyse importante mal limitée faisant craindre un
ostéosarcome. La biopsie a posé le diagnostic de fibromatose.
L’enfant a bénéficié d’une exérèse chirurgicale large emportant toute la symphyse
mandibulaire avec mise en place d’un mainteneur d’espace. Une reconstitution est
programmée.
Discussion : Le mèlanotique progonoma et la fibromatose desmoide sont des tumeurs
bénignes rares, d’évolution rapide, agressives débutantes dans l’enfance, touchant les
maxillaires se développant respectivement à partir des cellules ectodermiques de la
crête neurale et du tissu musculo-aponévrotique.
La biochimie et la cytogénétique contribuent au diagnostic mais c’est l’immuno
histochimie qui permet d’éliminer des diagnostics redoutables pour le premier cas le
neuroblastome et pour le second l’ostéosarcome de bas grade.
La chirurgie est le principal traitement.
Chez l’enfant, d’autres thérapeutiques doivent être discutés afin d’éviter des résections
mutilantes (chimio ou radiothérapie) principalement pour la firomatose desmoide.
S. Carrier, L. LaurentJoye, M. Bondaz, F. SIberchicot, C. Majoufre-Lefebvre,
AS. Ricard
[email protected]
Objectif : Nous avons évalué les conséquences de la reconstruction par lambeau infrahyoïdien (LIH) sur la survie et récidive des patients présentant un carcinome
épidermoïde de la cavité buccale (CECB).
Matériel et méthode : Sur une cohorte rétrospective incluant 114 patients nous avons
relevé les données démographiques, cliniques et anatomopathologiques. Nous avons
noté la durée entre la date opératoire et la date de dernière consultation (diagnostic de
rémission, récidive locale, locorégionale, à distance, seconde localisation), ou le décès
du patient.
Résultats : Sur les 114 patients inclus, 70% ont été suivis pendant plus de 24 mois.
Vingt-cinq patients (22%) étaient vivants cinq ans après la chirurgie. Sur l’ensemble de
la cohorte, 52 patients étaient décédés des suites de leur CECB. L’analyse de KaplanMeier a mis en évidence un lien significatif entre le type des marges d’exérèses (R0 ou
R1), la récidive tumorale et la survie.
Conclusion : Les patients reconstruits par LIH présentent une survie à 5 ans équivalente
aux autres types de reconstruction de la cavité buccale.
P2-015 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CLAUDE BERNARD (1813 - 1878) – PHYSIOLOGUE INCONNU DE LA
SPHERE CEPHALIQUE
Alex Clément1 ,2*, Eric Maladière2, Mikhail Solovyov1
1 Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov ; 6/8, ulitsa Lva Tolosovo ; 197022 SaintPétersbourg ; Russie
2 Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalier Saint-Jean ; 20, avenue du Languedoc ; B.P. 49954 ; 66046
Perpignan cedex 9 ; France
([email protected])
Mots clés : Claude Bernard
A part ces travaux sur le glucose hépatique, Claude Bernard a fait de nombreux travaux,
portant sur la physiologie de la sphère céphalique. La plupart de ceux-ci ont pris la
forme de communications orales, devant la Société de biologie et de ses filiales entre
1850 et 1874.
Dans le domaine de la pathologie maxillofaciale, le nom de physiologue lyonnais est
lié à la triade « ptosis-myosis-énophtalmie », ou syndrome de Bernard-Horner.
Parmi les travaux de Claude Bernard, dans la sphère céphalique, figurent, notamment,
ses recherches sur la salive et les glandes salivaires : Claude Bernard a été le premier à
démontrer que la salive sous-mandibulaire et sub-linguale diffèrent de la salive
parotidienne par des propriétés physiques et chimiques.
Dans sa communication « sur les phénomènes d’absorption qui s’effectuent à la surface
des conduits des glandes salivaires », il a montré que la surface muqueuse des conduits
165
Posters
P2-013 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SURVIE ET RÉCIDIVE DES PATIENTS ATTEINTS D’UN CARCINOME
ÉPIDERMOÏDE DE LA CAVITÉ BUCCALE RECONSTRUITS PAR LAMBEAU
INFRA-HYOÏDIEN
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
166
des glandes salivaires jouit de propriétés absorbantes bien plus énergiques que la
membrane muqueuse buccale.
Par ses travaux expérimentaux, il a découvert que « tant que dure la sécrétion,
l’absorption ne s’opère pas ; aussitôt, que la sécrétion cesse de se faire, l’absorption
s’opère comme d’habitude ».
Il a démontré, que la glande sous-mandibulaire reçoit des filets nerveux de deux
sources : la corde de tympan et le nerf sympathique.
8 jours, après avoir injecté de la graisse dans les glandes salivaires d’un chien, ce dernier
a été sacrifié. L’autopsie de l’animal a permis de découvrir que ses glandes salivaires ont
été détruites et réduites à l’état d’espèces de poches.
Le père de la médecine expérimentale a démontré que le nerf de Wrisberg ne fournit
pas au facial la sensibilité.
Claude Bernard a décrit un nouveau procédé pour couper la cinquième paire des nerfs
dans le crâne, sur un jeune lapin. L’expérience faite sous les yeux de la Société de
biologie, paraît avoir réussi.
Une des célèbres citations de Claude Bernard : pour se faire une grande réputation, il faut
faire croire qu’on ne sait qu’une chose (Cahier des notes). Le fondateur de l’endocrinologie
a travaillé dans plusieurs domaines de la physiologie, toujours, en excellant.
P2-016 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE ROLE DE LA MICROCHIRURGIE DANS LA PAROTIDECTOMIE
ETENDUE
Victor-Vlad Costan1, Mihai Balan1, Otlia Boisteanu2, Eugenia Popescu1
Université de Médecine et Pharmacie « Gr. T. Popa », Iasi, Roumanie
1Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, 2Anesthésie
([email protected])
Mots clés : parotidectomie étendue, lambeau libre radial, lambeau libre latissimus dorsi
Introduction : La parotidectomie étendue est une intervention chirurgicale qui, souvent,
a des conséquences fonctionnelles, esthétiques et sociales particulières. D’autant plus
que, dans de nombreux cas, les patients se trouvent dans des stades avancés de la
maladie et ils ont des comorbidités importants, associées souvent à l’âge. La
microchirurgie permet d’obtenir des bons résultats postopératoires avec un traumatisme
operateur minime, si l’expérience de l’équipe opératoire est élevée.
Matériel et méthodes : L’étude a été menée sur un groupe de 27 patients chez lesquels
une parotidectomie étendue a été réalisée dans la clinique de Chirurgie OMF de Iasi.
Pour réaliser la plastie des défauts post-opératoires ont été utilisés 14 lambeaux libres
musculocutanés de grand dorsal et 13 lambeaux fasciocutanés antébrachial radial. La
plastie des défauts a été suivie par des corrections par dégraissage (4 patients) dans les
cas des lambeaux de grand dorsal ou par lipostructure (7 patients) dans les cas des
lambeaux radiaux. Indépendamment du type de reconstruction et dépendant seulement
sur la sacrifié du nerf facial ont été associés des techniques de traitement de la
lagophthalmie associé (12 patients) à la paralysie du nerf facial ou des techniques
passives de réanimation du visage (11 patients).
Résultats : Un lambeau de grand dorsal a été complètement perdu par la thrombose de
l’anastomose artérielle et la plastie secondaire a été effectuée par un lambeau
musculocutané pédiculé de grand pectoral. Les résultats esthétiques et fonctionnels
étaient bons, étant parfois nécessaires des corrections pour ajuster le volume du
lambeau ou les séquelles de la paralysie du nerf facial.
Conclusion : En utilisant des lambeaux appropriés, de bons résultats postopératoires
peuvent être obtenus avec une morbidité postopératoire faible. Il y a encore besoin de
quelques corrections, qui sont conçus pour obtenir une meilleure symétrie faciale.
Lorsque le nerf facial a été sacrifié, l’utilisation de techniques de correction passive a
été préférée, compte tenu du fait que, commun, l’âge des patients a été avancé, et leur
coopération limitée.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P2-018 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVOLUTION INHABITUELLE D’UN CARCINOME BASOCELLULAIRE
PALPÉBRAL
I. Essammadi, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 août - CHU de Casablanca
[email protected]
167
Posters
Introduction : Le carcinome basocellulaire est une tumeur cutanée de malignité
essentiellement locale. La localisation est palpébrale dans 9 % des cas. L’évolution se
fait habiuellement vers l’extension loco-régionale en profondeur.
Nous présentons le cas d’un patient de 74 ans qui présente une tumeur orbitaire droite
évoluant depuis 6 ans, dont l’évolution a été marquée par la surinfection larvaire.
Le but de notre travail est de décrire un mode d’évolution inhabituel et aberrant d’un
carcinome basocellulaire palpébral.
Observation médicale : Patient de 74 ans, consulte pour une tumeur de l’orbite évoluant
depuis 6 ans. L’examen retrouve au niveau de l’œil droit une acuité visuelle réduite à
une perception lumineuse négative, une perte de substance des paupières supérieure et
inférieure, un globe oculaire remanié avec impossibilité d’identifier les différentes
structures, et présence de myases. Une TDM a été réalisée mettant en évidence un
aspect de phtyses oculaire droite avec présence d’une collection hétérodense pré et
retro septale, responsable d’un enfoncement du globe, avec lyse osseuse du plancher
et de la paroi interne de l’orbite droit. Un parage chirurgical et une biopsie ont alors
réalisés. L’histopathologie confirme le diagnostic de carcinome basocellulaire. L’étude
parasithologique révèle la présence de Cochliomyia hominivorax larvae. Un traitement
antiparasitaire est prescrit et une exentération est programmée à froid.
Discussion : La surinfection du carcinome basocellulaire est rare dans la littérature.
Elle est surtout liée à une immunodepression sous jacente. La particularité de notre
observation est que chez notre patient aucun état d’immunodépression documenté n’est
retrouvé. Les larves de la lucilie bouchère (Cochliomyia hominivorax) se nourrissent
exclusivement de matière vivante après que les œufs de celle-ci ont été pondus dans les
plaies ouvertes ou atteintes cutanées suffisantes pour laisser la larve pénétrer dans les
tissus. Ceci étant probablement favorisé par les conditions socio-professionnelles
précaires de notre patient.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
P2-019 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPORT DE LA BLEPHAROPLASTIE DANS LE SYNDROME DU
MORBIHAN
Z. Fahmy*, F.Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août
CHU de Casablanca – Maroc
*Auteur correspondant : [email protected]
Mots clés : syndrome de Morbihan, œdème palpébral, blépharoplastie
Posters
168
Introduction : Le syndrome du Morbihan est un syndrome qui évolue dans le contexte
de Rosacée et associe ; des œdèmes palpébraux, cortico-résistants, évoluant par
poussées, occasionnant une gène fonctionnelle et esthétique. La blépharoplastie reste
le traitement de choix au moment de raréfaction des poussées malgré le risque de
récidive.
Observation : Il s’agit de la patiente A.A âgée de 32 ans suivie pour Rosacée depuis l’âge
de 22 ans, hypertendue, dont le frère et la mère sont suivie pour eczéma. La patiente a
été mise sous plusieurs protocoles thérapeutiques avec comme résultat une régression
des poussées. Cliniquement la patiente a présenté une boursouflure du visage avec
œdème indurée des paupières associée à un érythème facial et des lésions
eczématiformes au niveau des poignets et des coudes.
La patiente s’est présentée au service pour une gène fonctionnelle et esthétique et a
bénéficié d’une blépharoplastie bilatérale supérieure et inférieure en un seul temps
opératoire. Le résultat était satisfaisant sur une période de suivie de 6 mois.
Discussion : Le syndrome du Morbihan est une pathologie très rare décrite pour la
première fois en 1956 par Schimpf. Les critères cliniques de diagnostic sont : des
œdèmes faciaux cortico-résistants, à répétition, évoluant par poussées, depuis plus d’un
an, associés à une rosacée, de localisation palpébrale, inter-sourcilière et frontale.
L’examen anatomopathologique montre un tissu inflammatoire aspécifique sans signe
de malignité.
Plusieurs molécules sont utilisées pour le traitement de ce syndrome dont la
thalidomide, les corticostéroïdes, les tétracyclines, la clofazimine et l’Isotrétinoine. La
blépharoplastie a été rapportée pour réduire l’œdème palpébral.
P2-020 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE DES PDS LABIALES APRES EXERESE TUMORALE
Z. Gallaoui, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août - CHU de Casablanca – Maroc
* Auteur correspondant : Zineb Gallaoui
[email protected]
Mots clés : PDS labiale, tumorale, reconstruction, fonction
Introduction : L’origine carcinologique est la principale cause des pertes de substance
labiales et concerne dans 90 % des cas la lèvre inférieure. La reconstruction de ces
pertes de substance vise à préserver la fonctionnalité labiale et à obtenir un résultat
esthétique satisfaisant.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 45 cas de
P2-021 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EST-IL ENCORE NECESSAIRE D’APPRENDRE LA TECHNIQUE DU
LAMBEAU DELTOPECTORAL ?
Angélique Girod, Juliette Housset , Thomas Jouffroy, José Rodriguez
Institut Curie, service de Chirurgie cervico faciale, Paris
[email protected]
Mots clés : lambeau deltopectoral ; chirurgie de rattrapage ; cancer tête et cou
Le traitement des cancers de la tête et du cou a beaucoup évolué sur le plan des
techniques : chirurgicale (lambeaux libres), de la radiothérapie (tomothérapie) et de la
chimiothérapie (thérapies ciblées), mais également sur le plan des indications avec une
augmentation des traitements conservateurs. Par là même, il existe une augmentation
des chirurgies de rattrapage après poursuite évolutive ou seconde localisation en
territoire irradié.
Le lambeau deltopectoral (LDP) a été utilisé dans les années 60 en chirurgie de la tête
et du cou et est tombé en désuétude depuis l’arrivée des lambeaux libres.
Nous avons voulu savoir si le LDP avait toujours sa place en 2014 dans l’arsenal d’un
chirurgien cancérologue de la tête et du cou et s’il devait être encore enseigné en tant
que lambeau de recours ultime.
Matériel et méthode : Nous avons analysé de façon rétrospective tous les lambeaux
deltopectoraux réalisés dans le service de chirurgie cervicofaciale de l’Institut Curie
depuis 1998.
Résultats : 46 LDP ont été réalisés. Les différentes indications étaient : lors du traitement
chirurgical initial ; couverture d’un défect cutané ; lors d’une laryngectomie
fonctionnelle ; après échec d’un lambeau libre ; fermeture d’un pharyngostome ; après
169
Posters
reconstruction de pertes de substance labiales d’origine tumorale colligés au service
de Stomatologie et de Chirurgie Orale et Maxillo Faciale du CHU Ibn Rochd de
Casablanca entre janvier 2011 et décembre 2013.
Résultats : Il s’agissait de 40 hommes et 5 femmes d’une moyenne d’âge de 56 ans. Les
pertes de substance étaient d’origine tumorale maligne dans 35 cas dont 80% de
carcinomes épidermoïdes. La lèvre inférieure a été atteinte dans 72% des cas. La perte
de substance était superficielle dans 20% des cas et a concerné la lèvre rouge dans
60% des cas. Dans 80% des cas, elle était transfixiante. La reconstruction des PDS a été
primaire dans tous les cas et a été réalisée essentiellement par une résection sutures en
W (20% des cas), un lambeau jugal (20% des cas), et un lambeau converse (15% des
cas). Les résultats esthétiques et fonctionnels étaient satisfaisants dans 80% des cas.
Discussion : La prise en charge des pertes de substances labiales est avant tout
chirurgicale. Le choix du procédé chirurgical adapté à chaque situation repose
essentiellement sur l’analyse de la perte de substance qui se base sur la profondeur de
cette dernière, sa localisation sur les parties rouges et/ou blanches, sa proportion par
rapport au volume labial total et sa situation par rapport aux commissures. Il est
important de se référer à ces indications afin de pouvoir proposer au patient une
réparation en mesure de lui apporter un résultat satisfaisant tant sur le plan fonctionnel
qu’esthétique.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
fistule postopératoire. 28.2 % de complications mineures ont été observées. Le taux
d’échec était de 8.7 % (4 cas).
Conclusion : Le LDP est encore utile en situation de sauvetage et de rattrapage en
chirurgie carcinologique de la tête et du cou et les chirurgiens doivent le garder en
mémoire pour ces situations extrêmes.
P2-022 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DU DERMATOFIBROSARCOME DE
DARIER FERRAND DE L’EXTREMITE CEPHALIQUE. REVUE
SYSTEMATIQUE DES CAS CLINIQUES RARES PUBLIES. A PROPOS DE
39 CAS
Amany landoulsi1, Najoua Ben slimen 2, Sara Meddeb 1, Ali Adouani 1
1 Hôpital Charles Nicolle, service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Esthétique, Tunis, Tunisie.
2 Hôpital régional de Zeghouan, Service de Chirurgie General, Zaghouan, Tunisie.
(Adresse email de l’auteur référent) (Arial 7 italique)
Mots clés : dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand – tête et cou - perte de substance – chirurgie de Mohs –
chirurgie réparatrice
Posters
170
Problématique : Le dermatofibrosarcome de Darier Ferrand est une tumeur rare. La
localisation au niveau de l’extrémité céphalique ne représente que 10 à 15% de
l’ensemble des localisations. C’est une tumeur fibreuse de la peau avec haute malignité
locale, d’évolution progressive et à fort potentiel de récidive. Elle est de diagnostic
difficile souvent retardé par la présentation variable de la tumeur. Le traitement est
essentiellement chirurgical avec une exérèse aussi large que profonde qui pose un
problème de réparation sans pour autant améliorer le pronostic.
But du travail : Décrire les nouvelles techniques chirurgicales qui permettent de réduire
nettement les marges d’exérèse, notamment au niveau de l’extrémité céphalique, tout
en améliorant le pronostic fonctionnel et vital.
Méthodes : Etude rétrospective de 39 patients opérés pour dermatofibrosarcome de
Darier Ferrand de l’extrémité céphalique, durant une période de 22 ans, de janvier 1989
à janvier 2011, parmi ces patients, 7 étaient colligés au service de chirurgie maxillofaciale de l’hôpital Charles Nicolle à Tunis et 32 cas publiés dans la littérature.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 38,3 ans avec un sex-ratio de 1,16. 14
patients présentaient des lésions récidivantes et 4 se sont présentés pour exérèse
incomplète. La localisation la plus fréquente était la face (16 cas), suivit du scalp (11 cas)
et le cou (4 cas). L’exérèse chirurgicale n’était incomplète que pour deux patients. Une
exérèse simple avec une marge ne dépassant pas les 0,5 cm a été pratiquée chez 3
patients. 30 patients ont été opérés par la technique classique (76,9%) : la marge latérale
d’exérèse n’était connue que chez 23 patients, et était de 1 cm chez 3 patients, entre 1
et 3 cm chez 6 patients, de 3 cm chez 9 patients, entre 3 et 5 cm chez 2 patients, et de
5 cm chez 3 patients. Six patients ont été traités par la chirurgie micrographique de
Mohs. Le recul moyen était de 41,86 mois avec une bonne évolution chez 22 patients,
un patient est décédé en per-opératoire, 7 patients ont présenté des récidives et 9
patients ont été perdus de vue. Parmi les patients qui ont récidivé, un patient a
développé des métastases pulmonaires et hépatiques au bout de 10 ans d’évolution, 3
patients dont la localisation du dermatofibrosarcome initial était au niveau du scalp ont
présenté un envahissement cérébral, et 2 patients ont présenté un envahissement
cérébral avec des métastases pulmonaires. Aucun patient traité par la chirurgie
micrographique de Mohs n’a présenté de récidive. On a déploré 5 décès (après une
évolution moyenne de 16 ans), dont 4 suite à un envahissement cérébral et/ou des
métastases, et un en per-opératoire pour défaillance circulatoire.
Conclusion : Actuellement, la chirurgie micrographique constitue le meilleur traitement
du dermatofibrosarcome de Darier Ferrand de l’extrémité céphalique. Apres avoir fait
une étude comparative des différentes techniques à travers nos cas et la revue de la
littérature, celle de Tübingen nous parait la mieux adaptée à nos conditions. Sa
réalisation simple et précise permet d’éviter le sacrifice de tissu sain tout en ayant la
garantie d’une exérèse tumorale complète.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P2-023 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES LAMBEAUX LOCORÉGIONAUX DE LA FACE : TECHNIQUES ET
INDICATIONS
Amany landoulsi1, Wafa Motaamri 1, Najoua Ben Slimen 2, Ali Adouani 1
1 Hôpital Charles Nicolle, service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Esthétique, Tunis, Tunisie
2 Hôpital régional de Zeghouan, Service de Chirurgie General, Zaghouan, Tunisie
[email protected])
Problématique : Les lambeaux locorégionaux de la face occupent une place importante
dans la réparation des pertes de substance cutanée de la face et la reconstitution adintegrum de chaque unité esthétique atteinte. La réparation de ces pertes de substance
constitue un défit pour le chirurgien en raison des particularités spécifiques de chaque
unité esthétique et de la multitude des lambeaux locorégionaux de la face et de leurs
techniques de réalisation.
Devant cette diversité, un chirurgien se trouve, souvent, confronté à une situation où il
doit faire le juste choix qui sera déterminant pour le résultat esthétique et fonctionnel
de la réparation.
But du travail : Le but de notre travail est de déterminer les indications des lambeaux
locorégionaux dans la réparation des pertes de substance de la face, de citer les
techniques des lambeaux locorégionaux et de préciser le lambeau le plus utile et le
plus fiable de point de vue, sécurité vasculaire, résultat fonctionnel et esthétique, pour
chaque type de perte de substance de la face.
Méthodes : Nous avons colligé 250 dossiers de patients opérés pour réparation des
pertes de substance de la face, dont nous avons éliminé 100 dossiers, en se basant sur
certains critères d’exclusion. Au final, notre travail a été axé sur une étude rétrospective
de 163 pertes de substance de la face chez 150 patients colligés au service de chirurgie
maxillo-faciale et esthétique de l’hôpital Charles Nicolle, sur une période de 10 ans
allant de 2000 à 2009.
Résultats : Dans notre série, l’âge moyen a été de 51,1 ans avec des extrêmes allant de
9 mois à 85 ans. Le sexe ratio a été de 1,34. Les étiologies des pertes de substance de
la face ont été dominées par l’étiologie tumorale avec 64,9% des cas, dont 80,90%
171
Posters
Mots clés : perte de substance - face - lambeau - chirurgie réparatrice
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
172
sont des carcinomes basocellulaires. Nous avons dénombré 163 pertes de substance qui
ont touché les différentes unités esthétiques de la face avec en tête de liste le nez
(28,83%) et les joues (13,5%). Pour 12,86%, la perte de substance a touché plus qu’une
seule unité esthétique.
La réparation des pertes de substance a été immédiate dans 95,1% des cas, faite sous
anesthésie générale chez 62,66% des patients. La reconstruction a été locale pour
52,14% des pertes de substance, régionale pour 35,6% et locorégionale pour 12,26%.
Elle a été réalisée en un seul temps pour 85,27% des pertes de substance. 45 types de
lambeaux locorégionaux ont été utilisés avec prédominance du lambeau nasogénien à
pédicule sous-cutané (17,8%). La fermeture de la zone donneuse a été faite par simple
suture dans 96,93% des cas. Le résultat esthétique a été jugé bon dans 83,45% des cas
et moyen dans 9,8% des cas. Le résultat fonctionnel a été jugé bon dans 96,32% des
cas. Le recul moyen a été de 13,2 mois.
Conclusion : Les lambeaux locorégionaux de la face représentent un moyen permettant
de raccourcir le délai de réparation avec un bon résultat esthétique par rapport aux
autres procédés notamment la greffe.
La diversité de ces lambeaux nécessite un choix minutieux pour obtenir le meilleur
résultat esthétique et fonctionnel. Nous pouvons dire que le choix de tel ou tel lambeau
est une affaire d’école et de préférence des chirurgiens. Donc, il est difficile de
déterminer un consensus quant au choix d’un lambeau parmi d’autre pour la réparation
d’une perte de substance donnée de la face. Ainsi, le meilleur choix est celui du
lambeau le plus simple, le plus fiable, le plus esthétique et surtout celui que le
chirurgien maîtrise le mieux
P2-024 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DISSECTION DE LA RÉGION TEMPORALE ; APPLICATIONS EN
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET RÉPARATRICE
Amani landoulsi1, hédi Labidi1, Najoua ben slimen1, Ali adouani 1
1hôpital Charles Nicolle, service de chirurgie Maxillo-Facial ; Tunis
([email protected])
Mots clés : fascia temporal superficiel, région temporale, reconstruction, paralysie faciale, étude anatomique
Introduction : La région temporale, située sur la partie latérale du crâne, elle représente
un important site donneur en chirurgie maxillo-faciale et en chirurgie réparatrice
notamment dans la réparation des pertes de substances de la face et des membres et
dans le traitement de la paralysie faciale.
L’objectif de notre travail était d’étudier l’anatomie de cette région à la recherche
d’éventuelles variantes anatomiques et de vérifier la faisabilité des différentes
applications chirurgicales de chaque élément anatomique en se basant sur les données
de la littérature scientifique.
Méthodes : Trente cadavres frais (60 régions temporales) ont été disséqués. Nous avons
mesuré les paramètres relatives aux différents éléments de la région temporale : la peau,
le fascia temporal superficiel, les vaisseaux temporaux superficiels, le nerf auriculotemporal, la branche temporo-frontale du nerf facial, le fascia innomé, le fascia temporal
profond, la graisse temporale, le muscle temporal et le périoste.
P2-025 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE TORTICOLIS MUSCULAIRE CONGENITAL : PRISE EN CHARGE D’UN
CAS A L’AGE ADULTE
L. Mahroug, A. Moussaoui, M-A. Ennouhi, A. Guerrouani, A. Abouchadi, K. El Khatib
SERVICE DE CHIRURGIE PLASTIQUE, MAXILLO-FACIALE & STOMATOLOGIE,
MOHAMMED V RABAT
[email protected]
HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION
Mots clés : torticolis congénital, âge adulte, chirurgie
Introduction : Le torticolis musculaire congénital (TMC) est une anomalie commune du
nouveau-né et du nourrisson dont l’incidence rapportée varie entre 0,3 et 2%. Toutefois
le TMC à l’âge adulte reste une pathologie rare, puisque la plupart des déformations
sont prise en charge pendant l’enfance. Nous rapportons un cas de torticolis chez un
adulte qui a été traité avec succès par une résection unipolaire du muscle
sternocléidomastoïdien avec excision d’une baguette de la tête de la clavicule.
Cas clinique : Une femme de 25 ans s’est présentée avec un TMC droit : L’examen
clinique a retrouvé un raccourcissement du sternocléidomastoïdien droit associée à
une inclinaison de la tête vers la droite, une rotation de la face et du menton vers la
gauche, et une élévation de l’épaule droite. Une cicatrice sus claviculaire a été
retrouvée en rapport avec une opération chirurgicale réalisée pendant l’enfance. Le
traitement a consisté en une résection unipolaire basse du muscle sternocléidomastoïdien droit, suivi de 3 mois de physiothérapie. Le résultat était excellent après un
173
Posters
Résultats : La peau temporale, relativement mince et recouverte par les cheveux a
permis une dissimulation parfaite des cicatrices des voies d’abord pour accéder au 2/3
supérieurs du massif facial. Le fascia temporal superficiel a été utilisé sous la forme d’un
lambeau pédiculé ou libre pour la couverture de tissus nobles. Il a été en continuité en
haut avec la galea et nous avons trouvé de nombreuses anastomoses entre le pédicule
temporal superficiel et les autres pédicules du cuir chevelu, ce qui a permis de
confectionner des lambeaux avec des dimensions largement supérieures à la surface
du fascia. L’artère temporale superficielle (ATS) a été constante et la veine temporale
superficielle a été absente chez un cadavre. L’artère temporale moyenne a été toujours
présente, elle est né de l’ATS dans 94% et par un tronc commun avec l’artère zygomatoorbitaire dans 6% des cas. Cette conclusion a renforcé l’idée d’une nouvelle technique,
le lambeau de muscle temporal dédoublé, vascularisé par le pédicule temporal moyen.
La branche temporo-frontale du nerf facial a émergé du bord antérieur de la parotide
à une hauteur moyenne de 1.16 cm au dessous du bord inférieur de l’arcade
zygomatique et à une distance moyenne de 1.4 cm en avant du tragus. Elle a croisé
l’arcade zygomatique à une distance moyenne de 1,96 cm en avant de tragus. Le nombre
de ces branches qui croisent l’arcade zygomatique a été variable. Nous avons constaté
que les rameaux postérieurs de cette branche sont destinés pour les muscles auriculaire
antérieur et supérieur donc ne représentent pas un vrai danger, seul la lésion des rameaux
antérieurs, destinés pour les muscles orbiculaire palpébral et frontal est a redoutée.
Conclusion : L’étude anatomique de la région temporale permet de définir les différentes
caractéristiques des lambeaux de cette région à savoir leur axe, leur base et leurs dimensions.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
recul de 6 mois.
Discussion : Le TMC est une attitude asymétrique et permanente de la tête et du cou par
rapport au plan des épaules du fait de la rétraction unilatérale du muscle
sternocléidomastoïdien. Le diagnostique positif est avant tout clinique. La physiothérapie
précoce donne les meilleurs résultats. En cas d’évolution défavorable, ou en cas de
traitement après l’âge de un an, des résultats satisfaisants ne peuvent être obtenus
qu’après libération chirurgicale du muscle sternocléidomastoïdien. Le choix de la
technique chirurgicale demeure encore controversé.
Conclusion : La prise en charge à l’âge adulte du TMC nécessite le recours à la chirurgie
dont l’objectif est la restauration d’un champ de mobilité complet ainsi qu’un aspect
morphologique harmonieux.
P2-026 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES ANOMALIES VASCULAIRES SUPERFICIELLES «OU ANGIOMES». QUELLE
STRATEGIE THERAPEUTIQUE ?
Amine Bouaichi, Mohammed Lakouichmi, Abdelatif Hiroual, Bader Eddine Abir,
Saad Fawzi, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique hôpital ibn toufail. Service de chirurgie maxillo-faciale hôpital militaire
avicenne de CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech. Université Cadi
Ayyad. Maroc.
[email protected]
Posters
174
Mots clés : anomalie vasculaire, angiome, embolisation
Introduction : Les malformations vasculaires (anciennement appelées angiomes
matures) désigne un ensemble d’anomalies de cause inconnue, déterminées in utero
et très hétérogènes. Le diagnostic est clinique et pose un réel problème thérapeutique
d’où l’intérêt de cette étude qui a comme objectif de clarifier la prise en charge des
anomalies vasculaire.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective incluant 93 cas d’anomalies vasculaires
(entre tumeurs et malformations) colligés au service de chirurgie maxillo-faciale et
esthétique de CHU Mohamed VI de Marrakech, sur une période de 7 ans jsq 2013.
Résultats : La moyenne d’âge est de 15 ans, le sexe ratio H/F =0,88. La forme la plus
fréquente est l’hémangiome immature dans 46,6%, la localisation faciale est la plus
fréquente dans 60% dont certaines sont dangereuses.
Discussion : L’hémangiome infantile est la forme la plus fréquente des angiomes,
l’hémangiome mixte prédomine dans la majorité des cas et les malformations à haut
débit impliquent une prise en charge protocolaire. La localisation cervico-faciale est la
plus fréquente dont certaines localisations sont imprévisibles dangereuses. Le diagnostic
est clinique. Elles nécessitent une rigueur dans la démarche diagnostique et un choix
prudent de la prise en charge thérapeutique. Leur traitement est un véritable challenge
nécessitant une collaboration pluridisciplinaire.
Allaye Garango, Mohammed Lakouichmi, Saad Lahmiti, S Fawzi,
Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc [email protected]
Mots clés : cicatrice, face, exérèse
Introduction : La réparation des plages cicatricielles de la face est incontestables vue
le préjudice esthétique et psychologique engendré par la lésion.
Matériels et méthodes : Elle s’agit d’une étude rétrospective portant sur 25 dossiers,
opérer entre 2009et 2013 avec un recul de 1an à 4ans, l’intervalle entre les excisions
varie entre 3 et 6mois.
Résultats : La topographie : jugale dans 45%, 25% temporale, l’excision complète dans
tous les cas en moyenne en 2 temps, deux patients ont présentés une dystrophie
cicatricielle, la satisfaction des patients dans 95%
Discussion : L’excision successive ou itérative est une technique classique qui s’appuie
sur le principe de recrutement de peau normale adjacente afin de couvrir une PDS
cutanée sur des étapes avec quelques impératifs : le placement des incision devrait être
placé en intra cicatricielle, il faut orienter les incisions selon les lignes de tension ,alors
que l’expansion cutané garde sa place dans la réparation des lésions étendues
concernant les plages moyennes ; elles représente plus de risque que l’exérèse itérative
par la fréquence des injections , l’expansion , la compression l’inconfort du patient
ainsi que l’anesthésie générale.
P2-028 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE MICRO ORBITISME A PROPOS DE 2 CAS
Badreddine Abir, Mohammed Lakouichmi, Ahmed Zaroual, Mohamed Elbouihi,
Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
[email protected]
Mots clés : orbite, malformation, ostéotomie
Introduction : Le micro-orbitisme, dysmorphie cranio-orbito faciale, due à une
hypoplasie congénitale ou acquise du squelette orbitaire et responsable d’un défaut de
croissance des diamètres. Sa réparation implique une stratégie thérapeutique
chronologique multidisciplinaire.
Objectif : discuter cette stratégie de réparation à travers deux cas de micro-orbitisme
suite à une radiothérapie sur rétinoblastome.
Matériels et méthodes :
- Observation 1 : Il s’agit d’une fille de 14 ans atteinte d’un micro-orbitisme postradique suite à une énucléation oculaire gauche sur rétinoblastome. Nous avons réalisé
une chirurgie crâniofaciale d’avancement fronto-orbitaire suivi d’une greffe osseuse
costale en apposition sur l’os zygomatique et on a terminé par un complément de
lipostructure.
175
Posters
P2-027 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’EXERESE ITERATIVE DANS LES CICATRICES FACIALES.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
- Observation 2 : Il s’agit d’un jeune homme de 24 ans atteint de micro-orbitisme postradique sur rétinoblastome de l’œil droit. Nous avons réalisée une ostéotomie malaire
en C suivi de greffe d’apposition d’origine calvarial puis un complément de lipostructure
et enfin un agrandissement de l’enveloppe palpébrale par expansion oculaire.
Discussion : Le micro orbitisme constitue une véritable dysmorphie faciale
handicapante. Sa réparation relève d’une prise en charge multidisciplinaire, à plusieurs
temps opératoires et ou seul une stratégie thérapeutique chronologique assure le
résultat.
P2-029 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE NAEVUS GEANT DE LA FACE : NOTRE APPROCHE.
Ahmed Zeroual, Mohammed Lakouichmi, Souad Aimadeddine, Saad Fawzi,
Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc. [email protected]
Mots clés : naevus, malformation, exérèse
Posters
176
Introduction : Le naevus géant est défini selon Pinley comme un naevus dont l’exérèse
suture est impossible en un seul temps opératoire. Il pose la problématique de la
possibilité de dégénérescence maligne, de l’association à la mélanose neuro-cutanée et
du préjudice esthétique. L’objectif de ce travail est d’évaluer notre prise en charge du
naevus géant afin d’établir un schéma décisionnel.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective; menée sur 3 ans (mai 2007 à juin
2010) colligeant 20 cas de naevus géant. On été étudié les données démographiques du
patient la topographie, l’étendue du naevus et le choix thérapeutique.
Résultats : Le sexe ratio était de 0.45/1 avec prédominance masculine; La moyenne
d’âge était de 19ans. La localisation la plus fréquente est jugale. Plusieurs méthodes
ont été adoptées : l’abstention ; l’exérèse itérative, la greffe de peau totale, l’expansion
cutanée et les autoplasties, la chirurgie avec procédés combinés. La durée de prise en
charge dépendait du nombre d’actes chirurgicaux réalisés et de la disponibilité du
patient. Pour les procédés combinés, elle atteignait 18 mois.
Discussion : Les buts du traitement sont : de réduire le risque de dégénérescence
maligne et d’éviter au maximum à l’enfant le vécu pénible de la défiguration avec un
minimum de rançon cicatricielle. Plusieurs modalités thérapeutiques existent mais
l’exérèse chirurgicale doit être la règle. Le choix du procédé thérapeutique dépend de
l’aspect clinique (taille, localisation), de la difficulté technique du risque opératoire, du
préjudice esthétique et de l’état général de chaque patient.
P2-030 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES OSTEOMES DES CONFINS CRANIO FACIAUX.
Souad Aimadeddine, M. Lakouichmi, A. Bouaichi, Garango.A, N. Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc. [email protected]
Mots clés : ostéome, orbite, complications
Introduction : L’ostéome est une néoformation osseuse bénigne propre du massif facial.
Sa localisation au niveau des confins craniofaciaux rend leur découverte souvent
P2-031 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
A COLUMELLAR DEFORMITY CAUSED BY A CONGENITAL
SCHWANNOMA
Mohammed Lakouichmi, Taoufiq Nassim Sabah, Ahmed Zeroual, Saad Lahmiti,
S. Fawzi, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc [email protected]
Mots clés : shwanoma, malformation, columella
Introduction : Schwannoma is a benign neoplasm arising from Schwann cells of the
peripheral nerve. It very rarely located in the nasal tip. We report two cases of congenital
schwannoma of the nasal columella and discuss the surgical approach of such tumor.
Case report :
Case 1: An 18 year-old female was referred to us for a very slow growing tumor of the
columella. The deformity had been present since the birth. The patient underwent an
excision of its tumor using an open rhinoplasty approach. The histological examination
revealed a schwannoma. No recurrence was found within 2 years of follow up.
Case 2: A 4 month male baby presenting a congenital tumor of his columella. He
underwent an excision using open rhinoplasty approach. The histological examination
showed a plexiform schwannoma.
Discussion : Schwannoma of the nasal tip is a benign tumor that gradually causes
177
Posters
tardive ; soit fortuitement soit à l’occasion de complications. Ces derniers sont d’ordre
ophtalmologique, sinusien, endocrânien, et morphologique.
But : rapporter une série de 6 cas pour étudier les aspects cliniques, évolutifs et l’apport
de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des complications.
Matériels et Méthodes : Série de 6 patients tous présentant un ostéome fronto-ethmoidoorbitaire. Découverte fortuite chez un seul patient, à l’occasion de complications chez
5 patients. La TDM craniofaciale a été réalisée chez tous les patients. Tous les patients
ont bénéficié d’un traitement chirurgical.
Discussion : Le siège front-naso éthmoido orbitaire (FNEO) des ostéomes est
particulièrement rare. Les symptômes sont généralement d’apparition tardive secondaire
à la croissance tumorale et la compression des organes de voisinage. Les signes
cliniques sont essentiellement ophtalmologiques dominés par une exophtalmie et la
tuméfaction osseuse éthmoidale d’allure tumorale, pseudo ptôsis, baisse de la vision,
télécanthus et épiphora.
L’imagerie médicale, en particulier la tomodensitométrie, reste d’un grand apport, non
seulement pour l’élaboration du diagnostic mais aussi pour la stratégie thérapeutique.
Sur le plan chirurgical ces tumeurs posent essentiellement le problème de la voie
d’abord chirurgicale qui est souvent combinée.
Conclusion : Les ostéomes FNEO sont des tumeurs rares. Le potentiel agressif est lié
essentiellement aux complications orbitaires et parfois endocrâniennes.
La
tomodensitométrie permet le diagnostic positif et l’évaluation de leur extension
tumorale. Les indications thérapeutiques dépendent essentiellement du volume et de
l’évolutivité des lésions.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
aesthetic and functional disorders. Congenital schwannoma of columella is an
extremely rare clinical situation. Its diagnosis and treatment can pose certain challenges.
The treatment is surgical excision and histological analysis of the specimen. Open
rhinoplasty approach provided a good surgical exploration and a good cosmetic result
on this nasal tip tumor.
P2-032 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LIPOFILLING DANS LE SYNDROME DE BARRAQUER SIMONS
Mohammed Lakouichmi, Aziz Zakaria, Ahmed Zeroual, Mohamed El Bouihi,
Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de Pharmacie
de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc. [email protected]
Mots clés : lipodystrophie ; face ; greffe ; graisse
Posters
178
Introduction : Le syndrome de Barraquer-Simons est caractérisé par une réduction du
tissu graisseux sous cutané de la moitié supérieur du corps contrastant avec une
adiposité excessive des hanches et du ventre. Il s’agit d’une pathologie d’exception.
Nous rapportons une série de 5 cas et nous en discutons les particularités.
Patients et méthodes : Nous avions colligé de façon rétrospective 7 cas de ce syndrome
durant une période de 10ans (1998 à 2013). Le traitement a été essentiellement à visé
esthétique. Se basant sur les techniques de lipofilling selon Coleman.
Résultats : Notre série comporte 6 femmes et un homme. Tous nos patients ont consulté
à la recherche d’une éventuelle chirurgie esthétique. L’une de nos patientes présentait
également un diabète type I. Tous nos patients ont été traités par lipofilling facial selon
Coleman avec une moyenne de 2 séances par patient. Les résultats esthétiques ont été
jugé satisfaisants.
Discussion : Le syndrome de Barraquer-Simons reste une pathologie exceptionnelle.
L’utilisation du lipofilling semble donner des résultats satisfaisants et stables dans le
temps.
P2-033 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TORTICOLIS MUSCULAIRE CONGENITAL NEGLIGE :
QUELLES CONSEQUENCES SUR LA CROISSANCE CRANIO-FACIALE
Mohammed Lakouichmi, Badreddine Abir, Khalid Tourabi, Saad Lahmiti,
Ahmed Zaroual, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale hôpital avicenne. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
Mail : [email protected]
Mots clés : torticolis, négligé, dysmorphies, croissance, cranio-faciale
Introduction : Le torticolis musculaire congénital négligé (TMCN) de l’adulte est rare.
Il est du à une rétraction fibreuse du muscle sterno-cléido-mastoïdien.
Observation : Patient, âgé de 17 ans, a consulté pour un torticolis musculaire congénital
négligé. Les explorations cliniques et radiologiques ont montré une dysmorphose
cranio-faciales graves.
Discussion : Le TMCN est une anomalie commune de l’enfant qui doit être traité avant
l’âge de dix ans. Lorsqu’il est négligé, les conséquences sur la croissance cranio-faciale
sont d’ordre morphologiques, fonctionnelles et psychologiques. Nous rapportons le cas
d’un TMCN ayant entrainé des anomalies de croissance graves et dramatiques de
l’extrémité céphalique.
P2-034 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA CHIRURGIE SOLIDAIRE
C. Neiva1,2,*, A. Algrin1,2, C. Gbaguidi2, G. Bitar2, S. Testelin1,2,3, B. Devauchelle1,2,3,
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
(1) Université Picardie Jules Verne, Amiens
(2) Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Nord, Place Victor Pauchet, 80000 Amiens
(3) Institut Faire Face, Amiens
* [email protected]
Mots clés : microchirurgie, reconstruction, chirurgie humanitaire
P2-035 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES RESECTIONS MANDIBULAIRES : EXPERIENCE DE L’HOPITAL
CENTRAL DES ARMEES PIERRE MOBEMGO DE BRAZZAVILLE
(REP DU CONGO)
L. C. Opango Chidas*, R. Angonga*, M. Anga*, B.Lekibi*, A. Nsimba*
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital Central des Armées Pierre Mobengo, Brazzaville
[email protected]
Mots clés : résections – mandibulaires – hôpital – Pierre - Mobengo
Les résections mandibulaires sont des interventions assez fréquentes. Les modalités de
résections sont diverses pour les affections malignes et bénignes. D’une part elles
réalisent une perte de substance interruptrice mandibulaire (PSIM) et d’autre part elles
peuvent être non interruptrices. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la place des
résections dans notre activité chirurgicale, d’identifier les caractéristiques socio
démographiques des patients, les délais de consultation, et les types de résections réalisées.
Matériels et méthodes : Nous avons recensés tous les dossiers des patients opérés dans
notre service sous anesthésie générale entre janvier 2011 et janvier 2014 et avons
inclus ceux des patients à qui nous avons réalisé des résections mandibulaires pour
tumeur mandibulaire et dont le dossier était complet.
Résultats : Parmi les 118 malades opérés sous anesthésie générale, 33 soit 27,9% ont
bénéficié d’une résection mandibulaire.Il s’agissait de 15 hommes et de 18 femmes,
âgés en moyenne de 36,3 ans. Le délai moyen de consultation était de 9,2 ans. Dans
179
Posters
Bénéficier des meilleurs soins n’est-il pas le droit fondamental de chaque individu
quelque soit son pays d’origine ? Est-il possible de forcer le barrage des frontières et de
s’imposer comme malade d’un pays d’accueil faute de pouvoir bénéficier des soins
nécessaires dans le pays d’origine ? L’humanitaire moderne naît et forme avec la
démocratie un couple indissociable. C’est dans cette philosophie que s’inscrit la
chirurgie solidaire. Nous tenterons d’illustrer cet esprit chirurgical à travers deux
observations cliniques à caractère exceptionnel. La chirurgie solidaire opère dans la
forme et par la forme dans un état de subjectivité que seul le résultat viendra justifier.
L’espoir est que ce résultat chirurgical sera, tout simplement, esthétiquement et
humainement correct afin de permettre à chaque patient de retrouver sa nouvelle
identité.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
15 cas, soit 45,6% les patients étaient dans la tranche d’âge de 21ans et 40 ans.
Les résections mandibulaires ont été interruptrices dans 20 cas soit (60,6%), alors que
les résultats histopathologiques étaient en faveur de tumeurs bénignes, témoin de leur
volume et de leur ancienneté. Nous avons pratiqué 13 résections non interruptrices
soit 39,4 % de cas.
Conclusion : Une prise en charge chirurgicale précoce des affections mandibulaires
permettrait de limiter les mutilations
P2-036 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
HYPERPLASIE CONGENITALE HEMIFACIALE, HYPERTROPHIE
CONGENITALE HEMIFACIALE
Nathalie Pham Dang1,2,3, Wang Xudong3, Jean-Michel Mondié1,2,4,
Isabelle Barthélémy1,2,4
1 NHE- CHU de Clermont-Ferrand, Service de Chirurgie Maxillo Faciale Stomtologie et Chirurgie Plastique de la fac, 63,
Clermont-Ferrand; 2 UMR Inserm/UdA, U1107, Neuro-Dol, Trigéminal pain and migrain, 63,Clermont-Ferrand
Institution; 3 Department of Oral and Cranio-Maxillofacial Science, Shanghai 9th People’s Hospital, College of
Stomatology, School of Medicine, Shanghai JiaoTong University, Shanghai ; 4 Université d’Auvergne, faculté de
Médecine, 63, Clermont-Ferrand
[email protected]
Mots clés : hyperplasie hémifaciale, hypertrophie hémifaciale, assymétrie faciale, navigation
Posters
180
L’hémihyperplasie ou hémihypertrophie fût décrite pour la première fois par Meckel en
1822. Cette malformation congénitale rare se caractérise par un développement excessif
unilatéral des tissus impliquant tout ou partie de l’hémicorps. Du fait de la grande
variabilité des organes et tissus impliqués, elle a fait l’objet de plusieurs classifications
(Ward et Lerner en 1947, Rowe en 1962, Pollock en 1985). L’hyperplasie congénitale
hémifaciale en est un sous-groupe. Dans la forme vraie, elle est limitée caudalement par
le bord basilaire de la mandibule, médialement par la ligne médiane, crânialement par
l’os frontal et latéralement par le bord postérieur du pavillon de l’oreille. L’ensemble des
tissus de cette zone, en dehors de la cavité orbitaire sont hyperplasiques et de façon
proportionnelle. Dans la forme partielle, tous les tissus de l’hémiface ne sont pas
hyperplasiques ou le sont dans une proportion variable. L’hyperplasie hémifaciale peut
être isolée ou associée à une atteinte d’autres parties du corps. La physiopathologie est
peu claire. L’hypothèse la plus plausible serait une hyperplasie unilatérale plus ou moins
étendue des précurseurs du tube neural. Dans la littérature, le terme d’hypertrophie est
également employé. D’un point de vue histopathologique, il est inadapté car cette
pathologie se caractérise par une augmentation du nombre de cellules dans les tissus
atteints (hyperplasie) et non pas par une augmentation de leur taille (hypertrophie). Le
traitement est envisagé à la fin du de la croissance physiologique. Préalablement, un
SPECT-scan ou une scintigraphie sont réalisés pour identifier les zones encore actives.
En fonction de l’importance des atteintes fonctionnelles et esthétiques, les traitements
vont de l’abstention thérapeutique à la chirurgie des bases osseuses (chirurgie
orthognatique, de réduction du zygoma…) ou à la résection des tissus mous. La
planification 3D, la chirurgie assistée par ordinateur et la navigation ont permis
d’améliorer la prise en charge des patients. Néanmoins, le résultat final est souvent
entaché par l’excès résiduel, la ptose et le risque de récidive au niveau des tissus mous.
P2-037 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTERET DE LA NAVIGATION EN CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE POUR
SYMETRISER LE MASSIF FACIAL
Nathalie Pham Dang1,2,3, Wang Xudong 3, Zhan Shi Lei3, Steve Shen Guofang3,
Jean-Michel Mondié 1,2,4, Isabelle Barthélémy 1,2,4
1. NHE- CHU de Clermont-Ferrand, Service de Chirurgie Maxillo Faciale Stomtologie et Chirurgie Plastique de la fac, 63,
Clermont-Ferrand
2. UMR Inserm/UdA, U1107, Neuro-Dol, Trigéminal pain and migrain, 63,Clermont-Ferrand Institution;
3. Department of Oral and Cranio-Maxillofacial Science, Shanghai 9th People’s Hospital, College of Stomatology, School
of Medicine, Shanghai JiaoTong University, Shanghai ;
4. Université d’Auvergne, faculté de Médecine, 63, Clermont-Ferrand
[email protected]
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : navigation, Planification 3D, Traumatologie, Dysplasie
181
Posters
La navigation par ordinateur utilise l’outil informatique pour aider le chirurgien dans la
planification et la réalisation d’un geste chirurgical. L’objectif principal est d’améliorer
la précision et la qualité de l’intervention sans en allonger la durée. Elle nécessite
l’acquisition d’images du patient (scanner et/ou IRM) qui seront utilisées pour planifier
virtuellement le geste. Au bloc opératoire, une caméra infra-rouge reliée à un ordinateur
localise le patient dans l’espace grâce à la présence de détecteurs placés sur le patient.
L’ordinateur met en concordance le patient et l’image virtuelle. Des détecteurs sont
ensuite placés sur un pointeur ou sur les instruments (scies, fraises, pinces à disséquer…)
pour repérer les différentes pièces osseuses mobilisées, coupées ou fraisées lors de
l’intervention. Le chirurgien contrôle en direct la localisation des traits d’ostéotomie,
l’importance de l’os à fraiser et la position des pièces osseuses à ostéosynthéser. Il peut
comparer la réalité per-opératoire à ce qui a été virtuellement planifié. La navigation par
ordinateur permet entre autre de restaurer la symétrie des bases osseuses. Nous
présentons 7 cas ayant nécessité la navigation par ordinateur pour corriger l’asymétrie.
Cas 1 : fracture non consolidée orbito-maxillo-zygomatique gauche. Cas 2 : fracture
orbito-maxillo-zygomatique gauche consolidées en position vicieuse. Cas 3 : dysplasie
fibreuse des os zygomatique et maxillaire gauches traités par remodelage. Cas 4 :
dysplasie fibreuse des os zygomatique et maxillaire droits traités par remodelage du
cadre orbitaire et ostéotomies de réduction de l’os zygomatique. Cas 5 : mise en place
d’un implant de type Medpor® au niveau du plancher de l’orbite gauche pour traiter
une enophtalmie après fracture de l’os zygomatique et du plancher de l’orbite. Cas 6 :
ostéotomie du bord basilaire de la mandibule avec préservation du nerf alvéolaire
inférieure. Cas 7 : dysplasie fibreuse maxillo-zygomatique avec préservation du nerf
infra-orbitaire. En conclusion la chirurgie assistée par ordinateur est un outil d’assistance
qui permet d’obtenir une symétrie la plus objective possible mais elle ne remplace pas
l’expérience du chirurgien.
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
P2-038 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ZONA DE LA BRANCHE MAXILLAIRE DU TRIJUMEAU :
A PROPOS D’UN CAS
Béatrice Souron, Annie Deparis, Astrid Wilk, Amina Ganeval, A. Deparis,
C. Cervellera, D. Del Pin, S. Zink, J-Ch. Lutz, A. Wilk, C. Bruant, A. Ganeval
Service de chirurgie maxillo-faciale et réparatrice du CHU de Strasbourg
[email protected]
Mots clés : zona, nerf maxillaire, complications, vaccination
Posters
182
Introduction. Le zona est une récurrence du VZV, faisant suite à un épisode de varicelle.
Il se caractérise par des douleurs intenses suivies d’une éruption vésiculeuse siégeant
au niveau d’un métamère. Les localisations les plus fréquentes sont, par ordre
décroissant, la région thoracique, puis le territoire du nerf trijumeau. Les complications
font toute la gravité de cette affection.
Observation. Nous rapportons ici le cas d’un patient de 65 ans qui présentait un zona
de la branche maxillaire du nerf trijumeau droit. Le diagnostic a été posé devant le
tableau clinique typique, l’âge, et l’état d’immunodépression, induit par la prise au long
cours d’une corticothérapie par voie orale pour une sarcoïdose. Des complications
telles que la dissémination du VZV, une atteinte oculaire associée ou encore une nécrose
du maxillaire ont été éliminées. L’évolution à court terme a été favorable. Mais
l’existence de douleurs pré-éruptives, l’intensité des douleurs à la phase initiale et la
gravité des lésions cutanées sont des facteurs prédictifs de la survenue de douleurs postzoostériennes, complication la plus fréquente du zona.
Discussion. L’incidence de cette complication est diminuée par l’instauration précoce
du traitement par antirétroviral, dans les 48 à 72 heures suivant l’apparition des premiers
symptômes. Mais le retard diagnostique est fréquent, comme ce fut le cas ici. La
vaccination contre le zona n’apparait-elle pas alors comme un outil thérapeutique utile
pour prévenir une telle complication ?
P2-039 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AMELOBLASTOME CEREBRAL : MÉTASTASE OU RECIDIVE?
Jéremy Bettoni1, Stéphanie Dakpe1, Cécilia Neiva1, Henri Sevestre2, Sylvie Testelin1,
Patrick Toussaint3, Bernard Devauchelle1
1 CMF CHU Amiens - 2 anatomopathologie - 3 neurochirurgie
[email protected]
L’améloblastome malin est défini par l’OMS comme étant une tumeur qui présente
toutes les caractéristiques architecturales de l’améloblastome et des signes cytologiques
de malignité dans la tumeur primitive et/ou les métastases.
L’améloblastome mandibulaire est une tumeur agressive ; les récidives sont très
fréquentes localement avec envahissement des parties molles et muscles voisins.
Comment donc interpréter une localisation cérébrale en 2014 chez un jeune patient
ayant été pris en charge en 2009 pour une lésion mandibulaire extensive à la fosse
infra-temporale ( résection interruptrice élargie ) avec seconde récidive massive en
2012 conduisant à une désarticulation et reconstruction hémi-mandibulaire alors que
la lecture histologique conclut un améloblastome cérébral sans aucun critère de
malignité sur le plan de l’architecture cellulaire ?
METASTASE ou RECIDIVE ?
A. Viau, C. Dissaux, F. Bodin, A. Ganeval-Stoll, S. Zink, JC Lutz,
C. Bruant-Rodier, A. Wilk
Service de chirurgie maxillo-faciale et plastique reconstructrice du CHU de Strasbourg
Introduction : Les tumeurs neuro-ectodermiques mélanotiques de l’enfant (ou
prognomes mélanotiques) sont des tumeurs rares du nourrisson se développant
essentiellement sur le massif cranio-facial, dans les régions ORL et sur la voûte
crânienne. Du fait de leur très faible incidence, les données de la littérature sont
pauvres. Les auteurs décrivent 2 cas, leur traitement et leur évolution.
Matériel et méthode : 2 patients, âgés respectivement de 11 mois et 3 mois ont été pris
en charge pour une tumeur mélano-ectodermique de siège cranio-facial. Le diagnostic
a été posé après biopsie sous AG et examen anatomopathologique.
Résultats : Ils ont bénéficié d’une chirurgie carcinologique première. Le patient de 3
mois à l’âge du diagnostic n’a présenté aucune récidive (recul de 28 mois). Le patient
de 11 mois a présenté une récidive maxillo-zygomatique avec envahissement de la
fosse ptérygo-palatine, nécessitant une reprise d’exérèse, suivie d’une chimiothérapie
par Endoxan et Navelbine. Aucune nouvelle récidive n’a été notée par la suite (recul de
6 ans).
Discussion : Les tumeurs neuro-ectodermiques sont des tumeurs rares à fort potentiel
récidivant. Le traitement chirurgical premier complété au besoin d’une chimiothérapie
par Endoxan et Navelbine semble apporter de bons résultats.
P2-041 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHIRURGIE D’UNE MENINGOENCEPHALOCELE NASO-FRONTALE :
PLASTIE MENINGEE ET RECONSTRUCTION FACIALE CHEZ UNE FILLETTE
DE 12 JOURS
Nathan Wohlhuter1, Caroline Dissaux1, Andres Coca2, Elisabeth Rieger1,
Catherine Bruant-Rodier1, Astrid Wilk1
1 Pole de chirurgie maxillo-faciale, plastique, morphologie et dermatologie Hôpital Civil, Bas-Rhin, Strasbourg ;
2 Pole de Neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre, Bas-Rhin, Strasbourg
([email protected])
Mots clés : méningoencephalocèle, chirurgie reconstructrice de la face
Introduction : La méningoencephalocèle est une dysraphie crânienne rare de la ligne
médiane associant une hernie des méninges à une hernie du parenchyme cérébral.
Objectif : L’objectif de ce poster est de présenter la prise en charge d’une très
volumineuse méningoencéphalocèle en post-natal précoce.
Observation : Nous présentons le cas de l’enfant A, dont le suivi anténatal avait permis
la découverte à 22 semaines d’aménorrhée d’une volumineuse masse naso-frontale à
l’échographie. Après naissance provoquée par césarienne, une chirurgie précoce, à 12
jours post-natals, à visée réparatrice neurochirurgicale et reconstructrice du visage a
été décidée.
Technique opératoire : Le premier temps opératoire réalisé par le neurochirurgien, a
183
Posters
P2-040 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES TUMEURS NEURO-ECTODERMIQUES MÉLANOTIQUES DE
L’ENFANT : À PROPOS DE 2 CAS
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
184
consisté en une exérèse de l’encephalocèle naso-frontale Le second temps réalisé par
le chirurgien plasticien, a consisté en une couverture du défect osseux frontal par un
lambeau périosté et par le muscle frontal. Malgré son caractère très fin, l’excédent
cutané du méningoencephalocèle a été conservé, préparé et adapté à la couverture
cutanée de l’ensemble de la pyramide nasale et des structures voisines médio-frontales.
A 6 mois post-opératoires, l’enfant présente un développement neurologique normal et
un résultat esthétique satisfaisant.
CHIRURGIE ORALE
P3-A ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MEMBRANES DE PRF : UN TRAITEMENT EFFICACE DE
L’OSTEONECROSE MAXILLAIRE AUX BIPHOSPHONATES.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
D. Labrousse1, P. Barrière2, JP. Meningaud3, R. Bosc4, B. Hersant5, T. Awada6,
R. Abbou7
1 , 3, 4, 5, 7 : Service de chirurgie plastique et reconstructrice, Hôpital Henry Mondor, Ile de France, Créteil
2, 6 : Service de chirurgie plastique et reconstructrice CHU Strasbourg, Bas-Rhin
[email protected]
Mots clés : ostéonécrose maxillaire, biphosphonates , PRF
P3-042 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TOPICAL APPLICATION OF MELATONIN AROUND IMMEDIATE
IMPLANTS
Hassan Abdel-Dayem1, Hala Abdel-Alim2, Fahd Banasr3
[email protected]
Immediate implant became a treatment of choice in several conditions. However,
stability of the implant requires filling the voids with a bone graft or a substitute. The role
of Melatonin in bone stimulation was recently considered. Aim of the study: Evaluation
of the effect of melatonin granules around immediate implant both clinically and
radiographically. Materials and methods: 14 implants were placed in fresh extraction
sockets. The patients were divided into 2 equal groups, control and study groups. In the
control group gap was filled with Cerasorb bone graft, while in the study group
melatonin was added to Cerasorb. Grafts were surrounded by a biocollagen membrane
in both groups. Clinical and radiographic assessment was carried out at 1st, 3rd, and 6th
185
Posters
Il n’existe pas de traitement curatif de l’ostéonécrose aux biphosphonates. Le traitement
chirurgical intervient en dernier recours dans les cas réfractaires et s’avère souvent
décevant. Une alternative thérapeutique a été essayée dans notre service : l’utilisation
de membranes de Plasma Riched Factor (PRF) associées à une séquestrectomie du foyer
de nécrose.
Trois patients ayant été traités de cette façon ont été revus dans le cadre d’une étude
rétrospective. Il s’agissait de trois hommes, âgés de 70 ans en moyenne ayant reçu des
biphosphonates par voie intraveineuse pendant une durée de 47 mois en moyenne dans
le cadre d’une chimiothérapie anticancéreuse. Deux patients présentaient une
ostéonécrose du maxillaire supérieur et un patient au niveau maxillaire et mandibulaire.
Nous avons obtenu chez nos 3 patients une cicatrisation complète du foyer
d’ostéonécrose dans un délai de 15 jours pour 2 patients, et de 2 mois pour le dernier.
Cette cicatrisation a persisté respectivement 2 ans pour le premier patient sans récidive ;
28 mois pour le second patient avec récidive partielle asymptomatique stable et 14
mois pour le troisième patient avec récidive complète dans un contexte d’altération
majeur de l’état général.
L’adjonction de membranes de PRF semble améliorer la symptomatologie et permettre
une fermeture prolongée de la muqueuse sous couvert de la stabilité de l’état général
du patient.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
post-operative period. Results: No significant difference was recorded between the two
groups, while bone density showed significantly higher levels in the melatonin groups.
Conclusion: Topical application of Melatonin is recommended in osteotomy sites and
around dental implant as a bone stimulator.
P3-045 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CORRELATION RADIO-HISTOLOGIQUE DES KYSTES MAXILLAIRES
O. Aissaoui, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
CHU Ibn Rochd, Hôpital 20 Août, Service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, Casablanca
[email protected]
Mots clés : kystes, maxillaires, radiologie, histologie
Posters
186
Introduction : Les kystes des maxillaires constituent une pathologie bénigne et
fréquente. Bien qu’ils soient dissemblables sur le plan étiopathogénique, ces kystes
présentent des points communs posant un problème de diagnostic différentiel.
Matériel et méthodes : Les auteurs rapportent 35 cas de kystes des maxillaires colligés
au service de stomatologie et de chirurgie orale et maxillo-faciale du CHU Ibn Rochd
de Casablanca sur une durée de 3 ans (Janvier 2010-2013).
Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 30 ans (8-67 ans). Le sexe ratio est de 0,5.
La localisation était mandibulaire dans 54% des cas, maxillaire dans 40% des cas et
maxillo-mandibulaire dans 6% des cas. La radiographie panoramique a été demandée
chez 78% des cas, montrant une image ostéolytique monoloculaire dans 68% des cas
et une image multiloculaire dans 30% des cas. La TDM faciale a été demandée chez
80% des patients et le denta scanner chez 12% des patients.
La biopsie a été réalisée chez 20% des patients. L’imagerie était évocatrice du diagnostic
du kyste dans 85 % des cas: les kystes radiculaires dans 12% des cas, les kératokystes
odontogènes dans 20% des cas et les améloblastomes dans 68% des cas.
Discussion : Les lésions kystiques et pseudokystiques des maxillaires se manifestent
radiologiquement par une lacune traduisant une lyse osseuse. Les problèmes de
diagnostic différentiel n’en sont pas moins importants et leur diagnostic final requiert
souvent une confrontation anatomo-radiologique qui doit compléter les éléments
cliniques et permettre une excellente approche étiologique.
P3-046 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CORRELATION RADIO-CLINIQUE ET ANATOMOPATHOLOGIQUE DES
METASTASES GANGLIONNAIRES DANS LES CARCINOMES
EPIDERMOIDES DE LA CAVITE BUCCALE
H. Ardhaoui, M. Belhallaj, Z. Fahmy, D. Jouida, F. Slimani, A. Idrissi-Chekkoury
Service de Stomatologie, Chirurgie orale et Chirurgie Maxillo-faciale – Hôpital 20 AOUT
CHU Ibn Rochd
Auteur référent : [email protected]
Mots clés : carcinome épidermoide, cavité orale, curage ganglionnaire, histologie
Introduction : Les carcinomes épidermoïdes représentent 95 % des cancers de la cavité
orale. Leur fréquence a connu une nette croissance au cours des dernières années.
L’atteinte ganglionnaire est considérée actuellement comme un facteur pronostique de
mortalité et conditionne la prise en charge thérapeutique.
P3-047 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ARCTHERAPIE VOLUMETRIQUE MODULEE (VMAT) : DERNIERE
EVOLUTION DE LA RADIOTHERAPIE. NOUVEAU GOLD STANDARD
POUR LES CANCERS DE LA TETE ET DU COU ?
Avi Assouline1
(1) Radiothérapie-Oncologie, Centre Clinique de la Porte de Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, Boulogne-Billancourt
(e-mail : [email protected])
Mots clés : radiothérapie, VMAT, cancers tête et cou
L’arcthérapie volumétrique avec modulation d’intensité (volumetric modulated arc
therapy ou VMAT) est la technique de radiothérapie externe la plus moderne. Il s’agit
de la dernière évolution de la radiothérapie conformationnelle. Elle est délivrée par un
accélérateur linéaire classique, à ceci près que le bras de l’accélérateur tourne en
permanence durant l’irradiation (contrairement aux faisceaux fixes de la radiothérapie
conformationnelle simple) et qu’il y a un mouvement continu des lames du collimateur
multilame. On peut aussi faire varier la vitesse de rotation du bras et des lames, et le
débit de dose. Cette technique permet ainsi d’améliorer sensiblement la couverture
dosimétrique des volumes tumoraux complexes tout en préservant mieux les tissus sains
avoisinants. Au niveau dosimétrique, le VMAT est même supérieur à la radiothérapie
conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT). Ce n’est qu’à partir de 2007,
187
Posters
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et analytique d’une série de
78 patients hospitalisés pour carcinome épidermoïde de la cavité buccale sur une
période de 4 ans de Janvier 2010 à Décembre 2013.
Pour effectuer ce travail, nous avons eu recours au registre d’hospitalisation ainsi qu’aux
dossiers médicaux des patients. Pour chaque patient, nous avons relevé le statut
ganglionnaire révélé par les données de la clinique et de l’imagerie, puis nous l’avons
comparé aux résultats de l’étude anatomopathologique après curage ganglionnaire.
Résultats : Nous avons hospitalisé 78 cas présentant un carcinome épidermoïde de la
cavité buccale .Une nette prédominance masculine a été notée (83,3%). L’âge moyen
des patients était de 55 ,77 ans. La durée d’évolution moyenne était de un an. Les
adénopathies cervicales ont été cliniquement et radiologiquement décelées chez 74%
de nos patients, chez 94% d’entre eux l’étude histologique révélait la présence de
métastases ganglionnaires. Il n’existait pas d’adénopathies cervicales selon les données
radio-cliniques chez 26% de nos patients, chez 45% d’entre eux il existait des
métastases ganglionnaires à l’étude histologique.
Discussion : De nos jours il n’existe pas de consensus concernant le curage ganglionnaire dans les carcinomes épidermoides de la cavité buccale. Notre étude a révélé qu’il
existait une corrélation entre les données radio-cliniques et celles de l’étude
anatomopathologique d’autant plus que la durée d’évolution était importante et que le
stade tumoral (T) était avancé.Il existe en effet, une parfaite corrélation des données
dans les stades T3 et T4, contrairement aux stades T1 et T2 ou il n’existe pas toujours
une corrélation radio-clinique et anatomopathologique.Nous concluons donc qu’il est
nécessaire de réaliser un curage ganglionnaire de principe quel que soit le stade
tumoral.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
que les 2 plus grands constructeurs d’accélérateurs de radiothérapie, Varian Medical
Systems et Elekta, ont proposé une solution commerciale de cette technique. Parmi ses
principales applications cliniques, on retrouve la radiothérapie des cancers de la tête et
du cou. L’irradiation de ces cancers est un défi pour les oncologues radiothérapeutes tant
par la complexité des volumes à irradier et la difficulté à protéger au mieux les tissus
sains avoisinants, que par la gestion de la toxicité immédiate et à long terme de cette
radiothérapie. Les premières données publiées suggèrent un bénéfice clinique. Le VMAT
permet de préserver la fonctionnalité des glandes parotides et donc d’éviter l’asialie,
séquelle quasi-systématique des anciennes techniques d’irradiation des cancers de la
tête et du cou. Elle permet également durant l’irradiation de diminuer l’intensité de la
radiomucite en épargnant mieux la muqueuse de la cavité buccale et de celle de la
radiodermite en préservant mieux les tissus cutanés. Cette technique devrait donc être
proposée à chaque fois qu’une radiothérapie des cancers de la tête et du cou est
indiquée. Mais sa diffusion en France est encore loin d’être satisfaisante. Seuls quelques
Centres de pointe la proposent pour le moment.
P3-048 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RADIOTHERAPIE DES GLANDES SALIVAIRES POUR TRAITER L’HYPER
SIALORRHEE DES PATIENTS ATTEINTS DE SCLEROSE LATERALE
AMYOTROPHIQUE
Posters
188
Avi Assouline1, Pierre-François Pradat2
(1) Radiothérapie-Oncologie, Centre Clinique de la Porte de Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, Boulogne-Billancourt
(2) Département des maladies du Système Nerveux, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris
(e-mail : [email protected])
Mots clés : radiothérapie, glandes salivaires, SLA, hyper sialorrhée
Introduction : L’hyper sialorrhée est un symptôme invalidant chez les patients atteints
de sclérose latérale amyotrophique (SLA). La radiothérapie des glandes salivaires peut
être utilisée pour diminuer la sécrétion salivaire chez ces patients. L’objectif de notre
étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie des glandes salivaires
chez ces patients.
Matériels et méthodes : Cinquante patients atteints de SLA présentant une hyper
sialorrhée sévère ont bénéficié d’une radiothérapie conformationnelle (3D) prenant
pour cible les 2/3 inférieurs des glandes parotides et les glandes sous-maxillaires. 2
protocoles ont été testés : 10 Gray (Gy) en 2 séances (n=30) et 20 Gy en 4 séances
(n=20). La quantification de la gêne salivaire a été effectuée à l’aide du score SSS
(Sialorrhea Scoring Scale) qui est validé chez les patients SLA. Cette évaluation a été
réalisée avant la radiothérapie, à la fin de celle-ci, à 1, 3 et 6 mois. La tolérance a été
évaluée dans le même temps.
Résultats : Dès la fin de la radiothérapie, 46 réponses complètes (SSS = 1 à 3) et 4
réponses partielles (SSS = 4 à 5) ont été obtenues. L’effet bénéfique de l’irradiation s’est
maintenu à 6 mois avec 27 réponses complètes et 10 réponses partielles. La tolérance
immédiate a été marquée de troubles mineurs et transitoires chez 17 patients. Aucune
toxicité de grade 3-4 n’a été signalée. Neuf patients ont bénéficié d’une 2e série
d’irradiation dans les 6 mois, du fait de la réapparition de leur gène salivaire. Il n’y avait
pas de différence significative entre les 2 protocoles, concernant l’efficacité et la toxicité.
Cependant, 89% des patients qui ont été ré-irradié avaient bénéficié du protocole 10 Gy.
Conclusion : La radiothérapie des glandes salivaires à la dose de 20 Gy en 4 séances
est une option thérapeutique efficace, bien tolérée, et peu contraignante, chez les
patients SLA. Le protocole 10 Gy en 2 séances doit être réservé aux patients à mobilité
réduite. Ce traitement pourrait également être proposé aux patients atteints d’autres
maladies neurologiques (maladie de Parkinson) se plaignant d’hyper sialorrhée.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-049 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE PROTHÉTIQUE IMMÉDIATE APRÈS MAXILLECTOMIE
Ahmed Belghith¹, Karim Masmoudi², Karim Chebbi², Mongi Majdoub²
¹Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia ; ²Faculté de médecine dentaire de Monastir ;
TUNISIE
([email protected])
Mots clés : obturateur, chirurgical, exérèse, cancer, maxillaire
P3-050 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE PROTHÉTIQUE APRÈS TRAUMATISME BALISTIQUE
Ahmed Belghith¹, Karim Chebbi², Karim Masmoudi², Mongi Majdoub²
¹Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia ; ²Faculté de médecine dentaire de Monastir ;
TUNISIE
([email protected])
Mots clés : traumatisme, balistique, prothèse, occlusion
Le nombre et la gravité des traumatismes maxillo faciaux notamment les traumatismes
balistiques augmentent de façon constante. Les méthodes chirurgicales de leur
traitement doivent presque toujours faire appel à des interventions plastiques
multiples. La prothèse maxillo faciale intervient ensuite pour réduire les déplacements,
contenir les fragments et aussi restaurer l’occlusion.
A travers une observation clinique, nous décrirons l’apport et les particularités
techniques de la réhabilitation prothétique après traumatisme balistique.
189
Posters
L’exérèse chirurgicale des tumeurs maxillaires induit inévitablement des défauts ayant
des répercussions graves tant sur le plan fonctionnel, qu’esthétique et psychologique.
L’obturateur chirurgical immédiat est une solution pour atténuer ces effets. A travers une
observation clinique, nous détaillerons les différentes étapes et les particularités de la
construction des obturateurs.
Nous rapportons le cas d’un patient de 65 ans, opéré pour un carcinome épidermoide
gingivo-maxillaire. Une maxillectomie antérieure partielle a été réalisée avec une mise
en place immédiate d’un obturateur qui a été confectionné en per opérateur. Les suites
opératoires étaient simples. Les limites d’exérèses carcinologiques étaient saines à
l’examen histologique de la pièce opératoire. Les résultats esthétiques et fonctionnels
étaient satisfaisants. Avec un recul de 18 mois, le patient ne présente aucune récidive.
L’obturateur chirurgical immédiat facilite la gestion de la phase post-opératoire des
maxillectomies. Il raccourcit la durée de séjour à l’hôpital et restaure immédiatement
les fonctions altérées. Compte tenu de ces avantages indéniables, cette prothèse doit être
intégrée comme un maillon essentiel dans la chaîne de prise en charge
multidisciplinaire des tumeurs maxillaires.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Nous rapportons le cas d’une patiente de 38 ans, multi-opérée suite à un traumatisme
balistique datant de 18 mois. Une réhabilitation dentaire maxillaire a été réalisée. Les
différentes étapes ainsi que les difficultés rencontrées seront détaillées.
La réhabilitation prothétique est un temps incontournable de la prise en charge des
traumatismes balistiques. Cette étape est généralement compliquée du fait des
mutilations faciales et des séquelles du traumatisme telles que la limitation de
l’ouverture buccale, les brides cicatricielles …
P3-052 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
COMPLICATION RARE EN IMPLANTOLOGIE :
PROJECTION PELVILINGUALE
Eléonore Blein1, Pierre Gangloff1, Eric Gerard1
Service d’odontologie de l’hôpital de Mercy, Moselle, Metz
[email protected]
Mots clés : Implantologie, complication, plancher buccal
Posters
190
Les réhabilitations prothétiques implantaires sont en constante augmentation ces
dernières années du fait de la démocratisation des implants. Ainsi, les complications
et échecs implantaires augmentent significativement. Les complications implantaires
peuvent être immédiates, à moyen terme ou à long terme.
Cette étude de cas présente un implant projeté dans le plancher buccal chez un patient
nécessitant la pose de 2 implants pour remplacer une molaire et une prémolaire
mandibulaires gauches (36 et 35).
Lors de la phase chirurgicale, les 2 forages pour implants ont été réalisés. A la mise en
place du 1er implant en position de 36, son insertion étant incomplète, le dentiste décida
de le retirer pour réaliser un forage plus profond. Le moteur d’implantologie était alors
réglé en position vissage à 40 000 tours/min ce qui entraina la projection de cet implant
dans le plancher de bouche.
Un essai pour retrouver l’implant est réalisé à l’aide d’un lambeau lingual lors de cette
même séance. Il s’est avèré être un échec et le patient est alors adressé au service
d’odontologie de l’hôpital de Mercy à Metz.
Le patient fut vu au 10ème jour post-opératoire avec un CBCT pour objectiver la
localisation de l’implant. Le patient présentait un œdème du plancher buccal ainsi
qu’une limitation de la protrusion linguale. Il ne se plaignait d’aucune douleur. La
palpation n’a pas permis d’objectiver la position de l’implant.
A un mois post-opératoire, l’œdème ainsi que la limitation de protrusion linguale ont
alors disparu. La décision de conserver l’implant dans sa position est alors prise par
concertation multidisciplinaire incluant chirurgiens maxillofacial et chirurgiens oraux
puisque le patient ne se plaignait d’aucune gène. Un acte chirurgical pour déposer
l’implant aurait pu être iatrogène pour le patient. Le suivi dans ce cas est alors
important ; le patient sera vu tous les trois mois.
P3-053 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EFFETS DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE DE L’ENDOCARDITE INFECTIEUSE
EN CHIRURGIE BUCCO-MAXILLAIRE: RESULTATS D’UNE ETUDE SUR
1767 ACTES.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Hamid Boukais1, Wacila Zerrouki1
1 service de pathologie et chirurgie buccale, CHU Béni Méssous, Faculté de Médecine d’Alger, Algérie
([email protected] )
Mots clés : endocardite infectieuse, bactériémie, chirurgie buccale, extractions dentaires, antibioprophylaxie
P3-055 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE LAMBEAU CONJONCTIF PALATIN : UNE TECHNIQUE ELEGANTE
POUR LA FERMETURE D’UNE COMMUNICATION BUCCO-SINUSIENNE
Thomas Bridonneau1, Thomas Schmidt1,2, Pierre Keller1,2, Ahmed Féki1, Fabien Bornert1
1 Unité de Chirurgie Buccale - Pôle de Médecine et de Chirurgie Bucco-Dentaires, Hôpitaux Universitaires, Bas-Rhin,
Strasbourg ; 2 Exercice Privé, Bas-Rhin, Strasbourg
([email protected])
Mots clés : communication bucco-sinusienne, lambeau conjonctif palatin, lambeau de glissement
vestibulaire, corps adipeux de la joue
La création d’une communication bucco-sinusienne (CBS) est une complication
commune en chirurgie orale. La CBS survient le plus souvent au décours de l’extraction
191
Posters
Introduction : L’endocardite infectieuse est une pathologie rare mais grave, par sa
mortalité élevée. La responsabilité des germes de la cavité buccale (mauvaise hygiène
buccale, foyers infectieux bucco-dentaires et bactériémies per-opératoire), a et fait
encore l’objet de plusieurs publications. Pour évaluer l’efficacité de l’antibioprophylaxie
préopératoire, nous avons réalisé une étude prospective sur 1767 actes (762 patients).
Matériel et méthodes : Tous les patients ont eu un examen cardiovasculaire avant le
geste opératoire. Le jour de l’acte, une antibioprophylaxie est administrée 30 à 60 mm
avant, en prise unique. Les gestes sanglants sont effectués dans les conditions d’asepsie
stricte, sous anesthésie locale ou loco-régionale. Durant la période de contrôle, ont été
recherchés les signes prodromiques de l’endocardite ( fièvre, arthralgies, asthénie). De
même que les complications loco-régionales ont été recensées.
Résultats : Au total, 1767 actes de chirurgie buccale ont été réalisés chez 762 patients
à risque d’endocardite infectieuse. 1113 actes (62, 98%), ont été réalisés chez des
patients à haut risque d’endocardite infectieuse, plus de la moitié des actes 983
(55,63%), étaient des actes étendus réalisés en une seule séance (extractions de deux
dents, extractions multiples et chirurgies buccale). En période per-opératoire, 04
réactions allergiques cutanées sans gravité sont survenues (0,52%). 29 actes (1,97%) se
sont compliqué d’une fièvre, mais les hémocultures et les investigations cardiologiques
ont éliminé l’endocardite infectieuse. Seulement 377 actes (21,33%), ont nécessité le
maintien de l’antibioprophylaxie, la durée moyenne de l’antibioprophylaxie était de
2,67j.
Conclusion : Le respect d’un protocole opératoire rigoureux lors des actes de chirurgie de
la cavité buccale, ajouté à l’effet de l’antibioprophylaxie, permet de réduire
significativement la survenue de l’endocardite infectieuse , en s’opposant aux bactériémies
post-opératoires, transitoire et facilement contrôlables par l’antibioprophylaxie.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
192
d’une dent antrale entretenant un rapport étroit avec le bas fond sinusien. D’autres
causes, moins fréquentes, telles qu’une ostéite ou une ostéonécrose du maxillaire, une
chirurgie tumorale extensive sont à l’origine de CBS pouvant être très étendues et
n’entrent pas dans le cadre de ce travail.
La meilleure stratégie à suivre dans le cas de CBS est l’anticipation à travers la réalisation
d’extractions le moins invasives et les recommandations faites au patient. Le mieux reste
encore de pouvoir gérer la CBS en per-opératoire à travers une bonne technique de
suture. Toutefois, la CBS si la persiste, une chirurgie de seconde intention est indiquée :
le lambeau de glissement vestibulaire, le lambeau de rotation palatin et l’utilisation du
corps adipeux de la joue sont largement décrits pour traiter une CBS (Anavi et al., 2003 ;
Hernando et al., 2010 ; Borgonovo et al., 2012).
Le lambeau conjonctif palatin modifié est le plus souvent décrit dans la littérature
implantaire (Khoury et al., 2000) et ne semble avoir fait l’objet que de très peu de
publications concernant son utilisation pour la fermeture de CBS (Dergin et al., 2007).
Ce travail présente cette technique élégante et prédictible couramment mise en oeuvre
au service de Chirurgie buccale de Strasbourg pour traiter les patients présentant une
CBS de taille modérée.
Cette technique est indiquée pour des CBS allant jusqu’à 10 mm de diamètre et sur les
secteurs édentés allant de la première prémolaire à la deuxième molaire supérieure.
Les avantages sont : l’aspect pédiculé qui assure une survie du tissu déplacé et un succès
hautement prédictible, l’absence de déformation du vestibule et, des suites opératoires
modérées en évitant notamment de mettre l’os palatin à nu. Ces aspects sont
particulièrement intéressants sur des patients fumeurs et ayant des problèmes de
cicatrisation ainsi que pour les porteurs de prothèse amovible.
P3-057 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TRANSFORMATION D’UN LICHEN PLAN ÉROSIF EN CARCINOME
ÉPIDERMOÏDE : À PROPOS D’UN CAS CLINIQUE
Saliha Chbicheb1, Soukaina Bahbah2, Wafaa El Wady3
1. professeur de l’enseignement supérieur, Faculté de Médecine Dentaire de Rabat, Département d’Odontologie
Chirurgicale Rabat -Maroc
2. Résidente au service d’odontologie Chirurgicale, Faculté de Médecine Dentaire de Rabat, Département d’Odontologie
Chirurgicale Rabat -Maroc
3. professeur de l’enseignement supérieur , Faculté de Médecine Dentaire de Rabat, Département d’Odontologie
Chirurgicale Rabat -Maroc
[email protected] (Adresse email de l’auteur référent)
Mots clés : lichen plan érosif- transformation maligne- carcinome épidermoïde
Introduction : Le lichen plan buccal (LPB) est une dermatose inflammatoire chronique,
généralement bénigne qui touche toutes les régions de la muqueuse buccale et dont le
diagnostic repose sur un examen clinique rigoureux et l’analyse anatomopathologique.
Il se caractérise par des formes cliniques variées dont le lichen plan buccal érosif qui
correspond à 40 % des lésions. Cette forme particulière se distingue par une
symptomatologie et des signes cliniques et histologiques particuliers, avec un risque de
transformation maligne dans 0,3% et 3% des cas, justifiant la surveillance stricte de
cette maladie et le traitement efficace des poussées
Observation : La transformation maligne d’un lichen plan érosif est rapportée. Il s’agit
193
Posters
d’une femme d’une soixantaine d’années, sans antécédents particuliers et non
tabagique, qui est adressée pour des lésions buccales évoluant depuis quatre ans.
L’examen clinique endobuccal montre la présence de lésions blanchâtres sous forme de
plaques siégeant sur tout le bord latérale droit de la langue, avec présence d’ulcérations
gingivales en regard du secteur prémolaire-molaire droit. Une biopsie a été faite et a
conclu à un lichen plan buccal.
Un traitement de première intention associant une corticothérapie locale (toprec®) sous
forme de bain de bouche et l’application de rétinoïdes à 0.1 % a été institué, il a permis
d’obtenir une régression des lésions. Cependant une récidive est apparue après 7 mois
du traitement. Devant cette récidive, un traitement immunosuppresseur (prograf® 5%)
a été instauré sur une durée de 6 mois, a permis une régression des lésions.
Une autre récidive a été observée après arrêt du traitement. Les lésions ont changé
d’aspect avec apparition de surélévations blanchâtres, les lésions se détachent et
présentent un aspect érosif. Devant cette situation la patiente a consulté un
dermatologue qui a proposé une biopsie, mais devant le refus de la patiente, une
corticothérapie générale et locale de 6 mois a été instaurée; qui n’a pas montré grande
efficacité sur les lésions.
La patiente a reconsulté notre service, une biopsie a été réalisée, et a conclu à un
carcinome épidermoïde invasif. La patiente est adressée dans le service de chirurgie
maxillo-faciale pour bilan d’extension et prise en charge.
Discussion : La transformation maligne du LPB est rare et reste un sujet de controverses
malgré les nombreuses études qui lui ont été consacrées. Elle survient le plus souvent
sur les formes atrophiques, verruqueuses et/ou érosives. Plusieurs hypothèses ont été
proposées pour expliquer cette transformation maligne mais c’est l’inflammation
chronique qui semble être le facteur essentiel pour le développement du cancer. Le
tabac et l’alcool, facteurs carcinogènes bien connus, pourraient contribuer à la
transformation maligne du LPB, mais il s’avère que cette dermatose touche surtout des
femmes qui ne présentent aucune intoxication éthylo-tabagique. Il existe donc d’autres
facteurs.
L’infection candidosique et la diminution ou l’augmentation de l’expression de certains
gènes suppresseurs de tumeur pourraient participer au processus de transformation
maligne des lésions lichéniennes.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
P3-058 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
MALADIE DE KAPOSI BUCCALE ET HHV8
Saliha Chbicheb1, Nargiss Akerzoul2, Wafaa El Wady3
professeur de l’enseignement supérieur, Faculté de Médecine Dentaire de Rabat
Département d’Odontologie Chirurgicale Rabat -Maroc
2: Résidente au service d’odontologie Chirurgicale, Faculté de Médecine Dentaire de Rabat
Département d’Odontologie Chirurgicale Rabat -Maroc
3: professeur de l’enseignement supérieur , Faculté de Médecine Dentaire de Rabat
Département d’Odontologie Chirurgicale Rabat -Maroc
[email protected] (Adresse email de l’auteur référent)
Mots clés : maladie de Kaposi- virus d’herpès
Posters
194
Introduction : La Maladie de Kaposi peut se définir comme un processus prolifératif
mésenchymateux concernant les cellules des systèmes sanguin et lymphatique, induit
par des facteurs de croissance viraux, notamment l’herpès virus humain type 8 (HHV8).
Observation clinique : Un patient âgé de 52 ans, provenant de la ville de Rabat a
consulté pour un nodule rougeâtre siégeant au niveau de l’aile du nez et une lésion de
type papuleuse, de couleur bleu-violacée de localisation palatine gauche, en regard de
la 25-26 et aussi une gêne au niveau lingual dûe à une lésion nodulaire de taille
moyenne, siégeant au niveau de la face dorsale de la langue.
Discussion : La maladie de Kaposi est une néoplasie endothéliale multicentrique qui
constitue la tumeur la plus fréquente retrouvée chez les individus VIH positifs. Aucune
preuve n’a été établie jusqu’à présent, pourtant il est admis que cette maladie résulte
d’une immunosuppression et est due à un agent infectieux sexuellement transmissible.
D’autres agents possibles sont le New Human Herpes Virus type8 (HHV type8) ou le
Human PapillomaVirus (HPV). La maladie de Kaposi siège souvent au niveau du palais,
la gencive, mais aussi la langue. Les lésions initiales apparaissent sous forme de lésions
rougeâtres, bleuâtres, ou encore sous forme de macules purpuriques qui se transforment
en nodules ulcérés ou nécrotiques pouvant prendre une taille importante. Le diagnostic
clinique de la maladie de Kaposi sera complété par la biopsie, alors que son traitement
varie selon la taille de la lésion.
P3-060 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
FASCIITE A EOSINOPHILES ET TRISMUS : A PROPOS D’UN CAS
Alexandra Cloitre1,2, Sylvain Catros1, Philippe Lesclous 2, Jean-Christophe Fricain1
1 CHU de Pellegrin, Service d’Odontologie, Bordeaux; 2 CHU Hôtel-Dieu, Service d’Odontologie restauratrice et
chirurgicale, Nantes
([email protected])
Mots clés : eosinophilic fasciitis / Shulman disease / Trismus
La fasciite à éosinophiles, ou syndrome de Shulman, est une connectivite sclérosante
localisée, rare et d’étiologie inconnue. Elle se caractérise cliniquement par des douleurs,
des tuméfactions puis des indurations sous-cutanées atteignant principalement les
membres. Sur les 300 cas rapportés dans la littérature (Lebeaux et al. 2012), les atteintes
faciales s’avèrent exceptionnelles (Naoui et al. 2010).
Un patient de 51 ans a été adressé par le service de rhumatologie pour investiguer un
trismus présent depuis 3 mois. Ce dernier est apparu après un effort physique intense,
au décours de myalgies diffuses associées à un œdème et à une induration de la jambe
gauche, et un flexum irréversible du coude gauche. La gêne fonctionnelle était majeure,
P3-061 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INCIDENCE DE SURVENUE DE SURINFECTION DES GREFFES OSSEUSES
DANS LA RECONSTRUCTION MANDIBULAIRE
K. Coulibaly, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-faciale - Hôpital 20 août - CHU de Casablanca
Mots clés : greffes osseuse ; infection ; comlication ; reconstruction mandibulaire
Introduction : L’infection de la greffe osseuse des reconstructions de perte de substance
mandibulaire constitue une complication redoutable. Le taux de ces infections varie de
1 à 15 %.
Patient et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective allant de janvier 2006 à janvier
2014 ; réalisée dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, concernant
9 cas de surinfections de greffe osseuse chez 27 patients ayant bénéficié d’une
reconstruction mandibulaire.
Résultats : 26 greffes de crête iliaque et une greffe de cote ont été réalisés pour réparer
des pertes de substance mandibulaires. L’infection concernait 8 cas de greffe de crête
iliaque et 1cas de cote. Toutes les greffes étaient fixées par plaques ou attelles. La sonde
naso-gastrique était placée chez tous les patients pendant 2 semaines après la chirurgie.
Le délai de survenue de la surinfection après la greffe était de 3semaines. L’hygiène
bucco-dentaire était défectueuse dans 62%. Dans 90% il s’agissait d’une infection
suppurée avec fistulisation à la peau. L’écouvillonnage réalisé chez tous les patients a
permis de mettre en évidence le Staphylococcus pyogène gram négatif dans 2cas. Le
traitement a consisté en un parage avec dépose du matériel chez tous les patients. Le
plasma riche en plaquette a été utilisé au contact du greffon chez 2 patients. Une triple
antibiothérapie associant aux soins locaux chez tous les patients a permis de maîtriser
l’infection dans 95%.
Discussion : Les complications infectieuses des greffes osseuses de la mandibule
peuvent concerner les parties molles ou l’os proprement dit. Les facteurs de risque sont
de deux ordres : endogènes ou iatrogènes. Les facteurs endogènes incluent en particulier
195
Posters
le patient a perdu 6kg. L’ouverture buccale était limitée à 10 mm. La biopsie fasciomusculaire du mollet a mis en évidence un épaississement fibreux et une inflammation
du fascia. L’IRM a objectivé une fasciite des membres inférieurs et des muscles
masticateurs. Le TEP scan a révélé une autre localisation aux avant-bras. Le bilan
sanguin a montré une hyperéosinophilie franche (1000 /mm3). Le diagnostic de
syndrome de Shulman a alors été posé. Un traitement médicamenteux (prednisone
1mg/kg/j, méthotrexate 15mg/j) associé à de la rééducation maxillo-faciale a été initié.
A 3 mois, l’hyperéosinophilie avait disparu, une amélioration était perceptible au niveau
des membres, mais le trismus était persistant.
Ce diagnostic rare repose sur un faisceau d’arguments cliniques, histologiques,
radiologiques et biologiques. Il doit être posé précocement de manière à instaurer au
plus vite un traitement et améliorer le pronostic (Bischoff et al. 2008). Bien que le taux
de guérison complète soit élevé (69%), des séquelles sont observées chez 19% des
patients et 12% sont en échec thérapeutique (Lebeaux et al. 2012). Face à l’atteinte
atypique des muscles masticateurs, la kinésithérapie a été préconisée pour limiter les
déficiences et l’incapacité fonctionnelle (Joassin et al. 2006).
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
l’âge, le tabagisme, l’état parodontal, l’hygiène dentaire. Le principal facteur iatrogène
est la durée opératoire. Le traitement reste essentiellement préventif comprenant : l’arrêt
du tabac ; une hygiène bucco-dentaire ; le respect d’une procédure opératoire
rigoureuse ; l’antibioprophylaxie.
P3-063 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
POURQUOI UN DU SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ ORALE DE
LA PERSONNE EN SITUATION DE HANDICAP?
Frédéric Denis, Edouard Euvrard, Marie Pecheur, Christophe Meyer
UFR SMP, UFC, CHU de Besançon, Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Odontologie Hospitalière
[email protected]
Mots clés : handicap, santé orale, santé publique
Posters
196
En médecine, les actions synchronisées d’acteurs spécialisés sont formalisées depuis
longtemps pour la prise en charge de cas complexes. Or pour être efficiente, la prise en
charge de la santé orale chez les patients handicapés, nécessite d’être intégrée dans
une action de santé globale et impose la coordination des acteurs qui y concourent, en
termes de prévention, d’orientation et de suivi.
La prise en charge de la santé orale des patients handicapés dépasse donc largement la
compétence individuelle des acteurs pour s’articuler autour des dimensions médicales,
psychologiques et sociales. Or l’approche biomédicale centrée sur la maladie est encore
en médecine bucco-dentaire trop souvent préférée à l’approche biopsychosocial centré
sur le patient.
A l’issue de cette formation les participants seront capables d’identifier les besoins
spécifiques de santé orale en rapport avec les différentes dimensions du handicap:
psychique, esthétique, retard mental, troubles du spectre autistique, grand âge,
manifestations orales des grands syndromes génétiques à manifestations oro-faciales.
Mais aussi au travers des fonctions physiques, des activités et des participations sociales.
Ils seront également en mesure de promouvoir des parcours de santé et de soins,
comprenant pour le patient le juste enchainement de l’intervention des différentes
compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins préventifs
et curatifs.
Cet enseignement vise donc à compléter la formation initiale des professionnels de
santé puisque pour ces populations fragiles des besoins de santé sont largement
identifié par les acteurs de terrains.
P3-064 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DEUX CAS DE DYSPLASIE CEMENTO-OSSEUSE RENCONTRES APRES
DIFFICULTES ORTHODONTIQUES
Manon Devisse1, Ludovic Lauwers1, Hervey Rakotomalala1, Joël Ferri 1,2
1 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Chirurgie Orale, Département Universitaire de Stomatologie Maxillo-Faciale,
CHRU Lille
2 Unité INSERM U 1008, AIMOM, Lille
([email protected])
Mots clés : dysplasie cémento-osseuse, orthodontie, chirurgie orthognatique
Nous rapportons ici deux cas de dysplasie cémento-osseuse diagnostiqués à la suite de
difficultés orthodontiques :
Le premier cas rapporté concerne une femme de 37 ans adressée par son orthodontiste
dento-facial pour des difficultés de réalisation du traitement.
Le second cas exposé concerne une patiente de 45 ans adressée pour difficultés
orthodontiques.
Dans les deux cas, la dysplasie osseuse floride a été diagnostiquée suite aux difficultés
orthodontiques rencontrées. Des chirugies orthognatiques, des traitements orthodontiques
puis prothétiques sont menés pour permettre d’établir une occlusion correcte afin d’éviter
un dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire à terme.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-065 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA MALADIE DE KIMURA. A PROPOS D’UN CAS
M.A. Dikhaye, S. Benazzou, M. Boulaadas, L. Essakalli
CHU Ibn Sina, Service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale, HSR, Rabat, MAROC
Email : [email protected]
P3-067 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ZONA OPHTALMIQUE COMPLIQUÉ D’UNE CELLULITE DE LA FACE
REVELANT UNE IMMUNODÉPRESSION
M. Benchad*, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août
CHU de Casablanca – Maroc
*Auteur correspondant : [email protected]
Mots clés : cellulite, face, zona ophtalmique, VIH
Introduction : Le zona ophtalmique correspond à l’atteinte de la branche ophtalmique
du trijumeau lors de la réactivation du virus varicelle-zona (VZV) resté latent dans le
ganglion de Gasser. Nous rapportons un cas particulier compliqué d’une cellulite de la
face, et révélant un terrain d’immunodépression.
197
Posters
Introduction : La maladie de Kimura ou lymphogranulome éosinophile est une pathologie
inflammatoire chronique très rare, d’étiologie inconnue, qui se présente sous forme de
nodule sous-cutané unique ou multiple siégeant principalement dans la région cervicale.
Observation : Nous rapportons un cas de maladie de Kimura chez un patient de 30
ans, sans pathologie connue qui s’est présenté en consultation pour une tuméfaction
paracommissurale droite évoluant depuis 3 ans qui avait doublé de volume en 20
jours, associée à une polyadénopathie cervicale. Notre patient présentait tous les signes
cliniques et biologiques de cette maladie et a été traité chirurgicalement puis
médicalement.
Discussion : Le diagnostic de la maladie de Kimura est clinique, biologique et
anatomopathologique. Elle se caractérise par la tétrade clinique :
Atteintes cutanées asymptomatiques le plus souvent, douloureuses ou prurigineuses
dans 20 % des cas.
Nodules sous-cutanés multiples dans 40% des cas.
Adénopathies et atteintes des glandes salivaires.
Biologiquement, il existe une hyperéosinophilie sanguine avec une élévation du taux
d’IgE totales.
Le traitement est chirurgical le plus souvent avec un taux de récidive qui peut atteindre
25%, où le traitement médical prend le relais à base de corticoïdes. Ce diagnostic doit
cependant rester à l’esprit devant toute masse cervico-faciale.
Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 48 ans, admise aux urgences dans un
tableau de sepsis avec des lésions vésiculeuses, crouteuses, groupées en bouquet au
niveau du front, des paupières et de la lèvre du coté droit. L’hémiface droite et le cou
du coté homolatéral étaient œdématiés avec une nécrose cutanée. Le diagnostic de
cellulite de la face compliquant un zona ophtalmique a été retenu. La TDM faciale a
montré une cellulite orbitaire pré-septale non collectée. La patiente a été hospitalisée
aux urgences et a bénéficié d’une triple antibiothérapie par voie parentérale avec un
traitement antiviral et des soins locaux. Les sérologies du VIH et de l’hépatite C
demandées se sont révélées positives.
Discussion : Le zona peut survenir chez 10 à 20% des personnes ayant déjà eu la
varicelle. Cette affection est plus fréquente chez les sujets âgés de plus de 50 ans ou
immunodéprimés. Le zona ophtalmique représente 10 à 25 % des cas de zona. Le
diagnostic est avant tout clinique. Les complications les plus fréquentes sont les douleurs
post-zostériennes, les atteintes oculaires, neurologiques et les surinfections cutanées.
L’initiation d’un traitement antiviral permet de limiter la réplication virale et de réduire
la fréquence des complications ophtalmologiques de 50 à 20%. Une sérologie VIH est
recommandée chez tous les patients présentant une cellulite de la face au décours d’un
zona de la face.
198
P3-068 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UNE FORME RARE D’ASPERGILLOSE DU SINUS MAXILLAIRE
Posters
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Z. Fahmy*, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août
CHU de Casablanca – Maroc
*Auteur correspondant : [email protected]
Mots clés : aspergillose, sinus maxillaire, cellulite, face
Introduction : L’aspergillose du sinus maxillaire est une infection grave et rare observée
généralement chez les patients immunodéprimés. Nous rapportons l’observation d’une
aspergillose du sinus maxillaire révélée par une cellulite orbitaire chez un sujet sans
antécédent pathologique particulier.
Observation : Une femme âgée de 38ans évacué dans notre service (en provenance de
la Mauritanie) pour une tumeur du sinus maxillaire droit ayant bénéficié des traitements
médicaux sans succès. Un scanner demandé au service a objectivé une cellulite
orbitaire droite et un aspect érodé du plancher de l’orbite droite. L’examen histologique
sur pièce d’exérèse a confirmé le diagnostic d’une aspergillose. La patiente a bénéficié
un drainage du sinus par voie d’abord de Caldwell-Luc et une tri-antibiothérapie. Les
suites opératoires ont été simples et l’évolution a été favorable.
Discussion : L’aspergillose sinusienne associée à une cellulite orbitaire est une
pathologie rare qui survient généralement chez les sujets immunodéprimés. Sa
description chez le sujet immunocompétent sans antécédent pathologique particulier
est exceptionnelle est souvent en rapport avec le dépassement de la patte dentaire après
traitement endocanalaire.
P3-069 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ACTINOMYCOSE DU MAXILLAIRE SIMULANT. UN TABLEAU D’OSTEITE
Z.Fahmy*, F.Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 Août
CHU de Casablanca
*Auteur correspondant : [email protected]
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : actinomycose, maxillaires, ostéite
P3-070 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTÉOMYÉLITE MANDIBULAIRE CHEZ UN PATIENT ATTEINT DE
PYCNODYSOSTOSE
Mathilde Fénelon, Sylvain Catros, Jean-Christophe Fricain
Pole d’odontologie et de santé buccale, CHU de Bordeaux
([email protected])
Mots clés : ostéomyélite, pycnodysostose
La pycnodysostose est une maladie osseuse autosomique récessive, de prévalence rare,
décrite pour la première fois en 1962 par Maroteaux and Lamy (Maroteaux & Lamy
1962). Elle se caractérise cliniquement par un nanisme, une ostéosclérose diffuse, une
acro ostéolyse des phalanges distales, une dysplasie des clavicules et une fragilité
osseuse avec des fracture. La pychnodysostose présente des spécifités sur le plan maxillo
faciale : une hypoplasie maxillaire avec un palais étroit, profond et plicaturé, une hypoplasie
199
Posters
Introduction : L’actinomycose est une infection suppurative rare, due à la prolifération
de bactéries anaérobie gram positif proche des champignons par son caractère
filamenteux et ramifié. Elle pose des problèmes diagnostiques du fait d’une présentation
clinique trompeuse. Le but de notre travail est de rapporter un cas clinique trompeur
d’actinomycose du maxillaire évoluant sous forme d’ostéite, colligée au service de
stomatologie et chirurgie maxillo- faciale.
Observation : B. A. âgé de 27ans admis au service pour une tuméfaction siégeant au
niveau du sillon nasogénien gauche évoluant depuis 18 mois, fistulisée au niveau du
palais dur, accompagnée d’une obstruction nasale gauche et d’une odeur nauséabonde.
La tomodensitométrie a montré : ostéolyse géographique à limite nettes avec foyer
d’ostéocondensation osseuse et un aspect de séquestre osseux. Le diagnostic d’ostéite
a été retenu sur la clinique et l’imagerie. Le patient a répondu de façons transitoires
aux différents antibiotiques, mais sans aucune rémission complète. Il a été indiqué une
exploration chirurgicale de la lésion dans un but diagnostic et thérapeutique. L’examen
anatomopathologique a révélé une actinomycose du maxillaire.
Discussion : L’actinomycose est une infection rare, elle est due a un bacille filamenteux,
la localisation la plus fréquente est avant tout cervico-faciale, saprophyte des cavités
naturelle, il devient pathogène quand il ya un changement de l’immunité locale surtout
au cours des infections stomatologiques avec une hygiène buccodentaire précaire. Elle
est caractérisé par sa chronicité et ses abcédations, essentiellement locorégionale, le
diagnostic définitif est alors établi histologiquement, le diagnostic différentiel se pose
avec une ostéite, mais l’examen bactériologique et / ou histologique redresse le
diagnostic. Le traitement est difficile, se fonde sur la prescription des antibiotiques,
essentiellement les cyclines.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
mandibulaire, un angle goniaque obtus ainsi que des retards d’éruption dentaire (Bathi
2000, Alves & Cantín, 2014). Des ostéomyélites mandibulaires ont rarement été rapportées
(Van Merkesteyn & al 1987, Kirita & al 2001, Dimitrakopoulo 2007).
Un patient de 50 ans a consulté pour des lésions osseuses multiples présentes depuis 1
an. L’examen exo buccal révélait un nanisme et l’anamnèse était confuse. L’examen
clinique mettait en évidence une mauvaise hygiène buccodentaire avec des mobilités
dentaires importantes. Le palais était étroit, ogival. Une exposition osseuse maxillaire
et mandibulaire des secteurs 2 et 4 au niveau molaires était objectivée. L’examen
radiologique révélait la présence de séquestres osseux multiples. Après contact avec le
service de génétique du CHU de Bordeaux il s’est avéré qu’un diagnostic de
pycnodysostose avait été posé durant l’enfance sans qu’une prise en charge spécifique
ait pu être mise en place. Une approche conservatrice par sequestrectomie et curetage
appuyé a été proposée au patient.
La discussion porte sur la difficulté de prise en charge de ce type de lésion lorsque le
diagnostic est tardif, nécessitant parfois une approche invasive (Kirita & al 2001].
P3-071 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TUMEUR ODONTOGENE KYSTIQUE CALCIFIANTE OU TUMEUR
ODONTOGENIQUE A CELLULE FANTOME : UN CAS
Pole d’odontologie et de santé buccale, CHU de Bordeaux
([email protected])
Posters
Mathilde Fénelon, Sylvain Catros, Jean-Christophe Fricain
200
Introduction : Le kyste odontogène calcifié a été décrit pour la première fois par Gorlin
en 1962 (Gorlin 1962). Depuis, plusieurs classifications ont été proposées et son
potentiel néoplasique discuté. En 2005 la WHO classification a divisé les tumeurs
odontogéniques à cellules fantôme en trois entités : la tumeur odontogénique kystique
calcifiée, la tumeur dentinogénique à cellule fantôme et le carcinome odontogène à
cellule fantôme. Il s’agit d’une tumeur rare dont le diagnostic est complexe et le taux
de récidive difficilement identifiable. Le traitement de ces tumeurs est encore mal
codifiée (Ledesma-Montes & al 2008).
Observation : Un patient de 62 ans en bon état de santé général a consulté pour une
lésion mandibulaire post extractionnelle évoluant depuis 1 an. L’examen clinique
mettait en évidence un défaut de cicatrisation en regard de l’alvéole de la dent extraite.
L’examen radiologique révélait une lésion ostéolytique d’allure mixte. L’exérèse de la
lésion a été réalisée sous anesthésie locale. Il s’agissait d’une lésion présentant un aspect
kystique avec une invasion partielle du tissu osseux et extension vers le nerf alvéolaire
inférieur qui a été préservé. L’analyse histologique mettait en évidence une tumeur
odontogénique kystique calcifiante ou tumeur à cellule fantôme avec des réserves sur
le caractère malin de la lésion. Après une confrontation anatomoclinique, une simple
surveillance clinique et radiologique tous les 3 mois a été réalisée. Un an après
l’éxérèse, aucune récidive n’a été observée.
Conclusion : La tumeur odontogénique à cellule fantôme reste une tumeur complexe
de par les différents aspects qu’elle peut prendre. Les risques de récidive ou de
dégénérescence sont peu décrits justifiant une thérapeutique conservatrice.
P3-072 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVALUATION DES GREFFES ALVEOLAIRES CHEZ LES ENFANTS
PORTEURS DE FENTES AVEC OS ILIAQUE ET AVEC GLASSBONE® :
RESULTATS PRELIMINAIRES
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Audrey Gallucci1, Nicolas Graillon 2, Nathalie Degardin 3, Cyrille Chossegros 4
1 CHU Timone, Marseille ; 2 CHU Timone ; 3 CHU Timone Enfant ; 4 CHU Timone
(Adresse email de l’auteur référent) (Arial 7 italique)
Mots clés : greffe alvéolaire, fente maxillaire, os iliaque, substitut osseux
P3-073 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVALUATION DE LA COMPREHENSION DE L’INFORMATION DONNEE
ET DE LA SATISFACTION DE L’INTERVENTION SUR L’AVULSION DES
DENTS DE SAGESSE
Julie Garçonnet, Pauline Pouzoulet, Jean-Marc Foletti, Laurent Guyot
Chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Nord, Marseille
[email protected]
Mots clés : information, compréhension, dents de sagesse
Introduction : L’information des suites et des risques avant toute intervention
chirurgicale est obligatoire notamment par l’article 35 du code de la santé publique et
la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades. L’objectif de cette étude était d’évaluer
l’information retenue par les patients après chirurgie d’avulsion des dents de sagesse.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective multicentrique, à
partir de janvier 2014, dans les services de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital Nord
et de la Timone à Marseille. Tous les patients hospitalisés pour l’avulsion d’une ou de
plusieurs dents de sagesse sous anesthésie générale ont été inclus. Nous avons établi un
questionnaire évaluant l’information donnée, le niveau de satisfaction et les risques de
l’intervention.
201
Posters
Objectifs : évaluer les résultats des gingivopériostoplasties avec greffe osseuse d’os
iliaque et comparer ces résultats à ceux obtenus avec utilisation de Glass Bone ®.
Méthode : étude rétrospective des patients opérés entre 2003 et 2009 avec greffon
iliaque, et entre 2010 et 2013 avec Glass Bone®.
Evaluation des résultats cliniques (survenue d’infection post opératoire, perte du greffon,
fermeture de la fistule bucconasale et de la fente gingivale), orthodontiques (évolution
de la canine, évolution du sens transversal) et radiologiques (sur orthopantomogramme
et Cone beam).
Résultats : La gingivopériostoplastie avec greffon d’os iliaque montre de bons résultats
en terme de tolérance du greffon et d’évolution clinique et radiologique. L’existence
d’une fonte partielle du greffon avant la fin de la croissance et l’éventuelle pose
d’implant nous a poussé à utiliser un substitut osseux afin d’éviter la morbidité de la
prise de greffon autologue. Nos résultats préliminaires avec Glass Bone® sont
encourageants en terme de tolérance et d’amélioration clinique. Nous manquons
encore de recul pour apprécier l’évolution de la canine dans ce matériau et la stabilité
du résultat en fin de croissance.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Résultats : 31 patients ont été inclus à la date de la soumission du résumé. L’âge moyen
est de 22,4 ans. 84% des patients affirment avoir reçu une information orale sur le
déroulement et les risques. 74% ont reçu la fiche écrite d’information de la Société
Française de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-Faciale et Chirurgie Orale. La majorité
des patients ont retenu qu’une alimentation molle et froide est requise en postopératoire. Concernant la compréhension des risques, celui de l’hypoesthésie de la
lèvre inférieure est le plus assimilé (65%). Cependant, le risque relatif de la fracture de
la mandibule est très peu acquis (7%). A titre de critère témoin, nous avons inclus un
risque inexistant: la paralysie faciale. 29% des patients affirment que ce risque existe.
74% des patients estiment que les suites de l’intervention correspondent à celles décrites
par la fiche. Enfin, 90% des patients considèrent que les suites sont celles expliquées
par leur chirurgien.
Conclusion : Les patients hospitalisés pour l’avulsion des dents de sagesse sont informés
des suites normales et des risques lors de la consultation pré-opératoire. Cette étude a
montré que la grande majorité des patients a reçu une information appropriée et que
les éléments retenus ne sont pas tous ceux qui ont été donnés.
P3-074 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AMELOBLASTOME GEANT DE LA MANDIBULE. A PROPOS D’UN CAS
Posters
202
Sofiane Ghersallah1, Yazid Azouani2
1 EPH Bouzid Amar,El Kala, Algérie; 2 CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie
([email protected] )
Mots clés : Tumeur bénigne, mandibule, améloblastome
(L’amélobalastome est une tumeur bénigne odontogène atteignant le plus souvent la
mandibule. Le diagnostic est généralement fait à l’occasion de manifestations dentaires
ou devant l’apparition d’une tuméfaction mandibulaire.
Son traitement est chirurgical « exérèse complète » avec une surveillance régulière car
risque de récidive.
Les auteurs rapportent un cas historique d’améloblastome mandibulaire géant récidivant
chez une patiente de 29 ans diagnostiqué à un stade avancé, ayant subi une exérèse
complète emportant plus de l’hémi mandibule et posant actuellement un problème de
reconstruction secondaire.
P3-076 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CANCER DE LA LANGUE ET MALFORMATION VASCULAIRE
Mouan Béatrice Harding*¹, Konan Marc Koffi¹, Laurent Boka¹, Gblanh Kassy
Philippe François Aka¹
¹ Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
CHU Cocody BpV13 Abidjan (CÔTE D’IVOIRE)
* auteur correspondant : M.B.Harding
[email protected]
Mots clés : Carcinome épidermoïde, Langue, Malformation vasculaire
Introduction : Nous rapportons ce cas clinique en raison de son caractère assez
particulier et afin de relever les difficultés rencontrées dans sa prise en charge.
Observation : Il s’agit d’une patiente de 23 ans, admise pour une ulcération douloureuse
linguale évoluant depuis 7 mois sur une macroglossie congénitale. Le bilan clinique et
paraclinique a permis de conclure à un carcinome épidermoïde de la langue mobile sur
une malformation vasculaire.
Discussion : Association rare, ce cas clinique pose le problème de sa prise en charge
en raison de la pathologie vasculaire qui ne permet pas une simple glossectomie.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-077 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTEOSARCOME MANDIBULAIRE : A PROPOS D’UN CAS
Emilie Hascoet1, Yves Gobel2, Gerald Valette2, Isabelle Quintin Roue3,
Sylvie Boisramé1, Cédric Lansonneur1
1 Département de chirurgie orale, UFR odontologie-CHRU Brest ; 2 Service d’ORL, CHRU Brest ; 3 Service d’Anatomie
pathologique, CHRU Brest
[email protected]
Mots clés : ostéosarcome mandibulaire, diagnostique
203
Posters
L’ostéosarcome (OS) est une tumeur maligne osseuse primaire agressive touchant
préférentiellement les métaphyses des os longs (Sinha et al. 2010). Huit à 9 % des OS
atteignent le massif facial et représentent 1% des tumeurs malignes. Ils affectent
préférentiellement le maxillaire ou la mandibule lors de la troisième à la quatrième
décade (Kumaravelu et al. 2009). Eu égard à la difficulté d’interprétation anatomopathologique, le diagnostic des OS est souvent tardif. Une prise en charge
multidisciplinaire est essentielle pour assurer la rapidité du diagnostic et la
thérapeutique qui en découle.
Le cas rapporté est celui d’un garçon de 12 ans sans antécédents médicaux consultant
pour une gêne à la mastication au niveau mandibulaire droit. Une lésion bourgeonnante
charnue d’environ 20 mm de diamètre est constatée en regard de la 47 non évoluée.
Une première incision du capuchon muqueux est effectuée. Un mois plus tard, la lésion
ayant récidivé, une seconde exérèse d’un bourgeon inflammatoire et friable est réalisée.
Les conclusions anatomo-pathologiques sont en faveur d’un granulome inflammatoire
non spécifique. Le contrôle post opératoire à J14 révèle une récidive avec extension. Un
scanner cervico-facial est prescrit et une nouvelle biopsie muqueuse est effectuée. Le
résultat anatomopathologique réévoque une lésion granulomateuse sans caractère
spécifique. L’examen tomodensitométrique met en évidence une lésion ostéolytique de
42 mm de diamètre axial, 47 mm de hauteur et 75 mm de longueur centrée sur 47
associée à une lyse de la corticale linguale. Le patient est adressé en ORL où deux
nouvelles biopsies sont réalisées avec des résultats évoquant un fibrome ossifiant.
Devant l’incohérence entre l’évolution agressive de la lésion cliniquement et les divers
résultats anatomo-pathologiques, les lames sont envoyées au centre
anatomopathologique de référence des tumeurs osseuses de l’enfant. Le diagnostic
d’ostéosarcome est posé. Entre la première consultation et la première cure de
chimiothérapie, le délai a été de 3,5 mois. Cette chimiothérapie néo-adjuvante associe
sept cures de méthotrexate haute dose et 2 cures d’étoposide associées à l’ifosfamide.
Selon la réponse au traitement, une exérèse chirurgicale et une reconstruction pourront
être envisagées.
L’OS est une tumeur polymorphe pouvant engendrer une difficulté diagnostique. La
prise en charge des OS se situe entre 3 à 6 mois après la première consultation
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
(Modarressi Ghavami et al. 2006). Ce cas montre bien la complexité de la prise en
charge d’une suspicion carcinologique évoluant rapidement sans diagnostic
anatomopathologique de certitude chez un enfant. Il met en avant la nécessité de
pouvoir réaliser des biopsies de taille suffisante dans des zones représentatives de la
lésion afin de limiter le nombre de prélèvements et les temps de décalcification qui en
découlent. Eu égard à l’évolution rapide de la tumeur, une approche pluridisciplinaire
clinico-histo-radiologique est indispensable pour une prise en charge optimale. (Dhima
et al. 2013).
P3-078 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CHONDROSARCOME MANDIBULAIRE : À PROPOS D’UN CAS
L. Ait Maamar, K. Hirache
204
Le chondrosarcome est une tumeur cartilagineuse maligne primitive de l’os. C’est la
deuxième tumeur osseuse après l’ostéosarcome. Elle touche le pelvis et les os longs
proximaux. La localisation mandibulaire est très rare. Elle est caractérisée par une
évolution lente et une tendance aux récidives locorégionales. Son traitement est
essentiellement chirurgical. Son pronostic dépend de la qualité de la résection
chirurgicale et du type histologique de la tumeur.
Nous rapportons un cas clinique de chondrosarcome symphysaire. Nous précisons les
particularités épidémiologiques , diagnostiques et thérapeutiques de cette tumeur.
Posters
Service de chirurgie maxillo-faciale EHS Douéra Alger (Algerie)
P3-079 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CARCINOME SÉCRÉTOIRE PSEUDOMAMMAIRE, UNE NOUVELLE
ENTITÉ TUMORALE DES GLANDES SALIVAIRES
Robin Jouan1, Petre Lupu Bratiloveanu 1, Yves Le Bescond1
1 Centre Hospitalier de Roanne, Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, 42300 Roanne
[email protected]
Mots clés : Glandes salivaires accessoires, Carcinome sécrétoire pseudomammaire, ETV6-NTRK3
Introduction : Le carcinome sécrétoire pseudomammaire (ou MASC pour mammary
analogue secretory carcinoma) est une entité de description récente, longtemps
assimilée au carcinome à cellules acineuses. Sa dénomination est issue de
ressemblances histologiques et génétiques avec le carcinome mammaire sécrétoire en
particulier la translocation t(12;15)(p13;q25) impliquant les gènes ETV6-NTRK3.
Observation : Nous rapportons le cas d’un patient de 42 ans consultant pour une
tuméfaction jugale d’évolution lente qui s’avère après exérèse chirurgicale, investigation
anatomopathologique et génétique être un carcinome sécrétoire pseudomammaire au
dépend d’une glande salivaire accessoire.
Discussion : Individualisé en 2010 et avec moins de 100 cas publiés, le carcinome
sécrétoire pseudomammaire est une tumeur maligne mal connue ce qui implique
l’absence de protocole standardisé pour sa prise en charge.
P3-081 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UN CAS DE PURPURA THROMBOPENIQUE IMMUNOLOGIQUE SEVERE
SURVENU APRES UNE AVULSION DENTAIRE
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Charlotte Koren1 et Jacques-Henri Torres1
1 Service d’Odontologie du CHRU, Montpellier
[email protected]
Mots clés : avulsion dentaire, purpura, thrombopénie
P3-082 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
UN KYSTE OSSEUX SOLITAIRE DE 12 CM ASSOCIE A UNE DYSPLASIE
OSSEUSE FLORIDE
Marie-Alix Fauroux1, Charlotte Koren1, Jacques-Henri Torres1
1 Service d’Odontologie du CHRU de Montpellier
[email protected]
Mots clés : kyste osseux solitaire, dysplasie osseuse floride
L’apparition d’un kyste osseux solitaire (KOS) est connue pour être plus fréquente chez
les patients ayant une dysplasie osseuse floride (DOF). Un cas de KOS associé à une
DOF est rapporté ici chez une patiente camerounaise âgée de 36 ans.
La patiente, en bonne santé, a été adressée suite à la découverte fortuite sur
l’orthopantomogramme de zones radioclaires des maxillaires et de l’ensemble de la
205
Posters
Le purpura thrombopénique immunologique (PTI) est une maladie auto-immune de
cause inconnue qui se caractérise par une thrombopénie isolée et d’intensité variable.
Il correspond à une destruction immunologique des plaquettes, susceptible d’exposer
les patients à des complications hémorragiques potentiellement graves. Le PTI se déclare
chez l’enfant, ou chez l’adulte jeune, touchant préférentiellement les femmes (deux
femmes pour un homme atteint). Son incidence annuelle est estimée entre 5,8 et 6,6 cas
pour 100 000 habitants (McMillan et al. 1997, Neylon et al. 2003), et la mortalité
globale serait comprise entre 1 et 3% (Godeau 2009).
Une patiente de 29 ans, sans pathologies connues, a consulté son dentiste traitant pour
des douleurs dentaires. Une première prescription antibiotique (association
spiramycine/métronidazole), a été remplacée au bout de 2 jours par de l’amoxicilline,
en raison d’une intolérance digestive. Trois jours plus tard, le praticien a effectué
l’avulsion de la dent N°26 au cabinet dentaire, sans constater de saignement. Le
lendemain matin, la patiente a découvert la présence d’un caillot sanguin exubérant
dans sa bouche, ainsi qu’une multitude de taches purpuriques sur ses pieds et jambes,
qui ont atteint également le visage par la suite. Lors de l’hospitalisation qui a suivi, les
analyses biologiques ont objectivé une numération plaquettaire indécelable (inférieure
à 1/mm3 de sang). Un diagnostic de PTI a été retenu. Une transfusion plaquettaire
d’urgence et une corticothérapie ont été instaurées par l’hématologue.
Malgré la concomitance des deux événements, aucune relation n’a pu être établie entre
la séance d’avulsion de la dent N°26 ou le traitement antibiotique d’une part, et
l’apparition brutale du purpura qui s’en est suivie d’autre part. Il semble que la survenue
de cette maladie soit donc fortuite, et totalement indépendante des soins dentaires
pratiqués la veille.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
206
mandibule. Elle se plaignait d’une sensation de tension mandibulaire. L’examen
physique a objectivé une voussure des corticales vestibulaires maxillaires et
mandibulaires des secteurs molaires. Toutes les dents étaient vitales. La
tomodensitométrie (TDM) a révélé la présence d’images de calcifications aux apex des
dents concernées, et surtout de cavités lacunaires. La cavité mandibulaire mesurait 12
cm de longueur et pourrait être le plus grand KOS décrit en association avec une DOF.
Ces aspects radiographiques ont fait porter le diagnostic de DOF associée à un KOS. La
trépanation osseuse entreprise dans un but de décomprimer les lésions a aussi permis
de mettre en évidence les zones apicales hypercalcifiées.
La TDM de contrôle de la patiente, réalisée 1 an après, a montré que la cavité du KOS
continuait à évoluer (nouvelles images lytiques en périphérie des lésions initiales). En
revanche, on observait une nette ré-ossification de la trame osseuse aux sites de
trépanation.
En général, le traitement des KOS repose essentiellement sur la simple perforation
chirurgicale de la cavité osseuse, qui amène le plus souvent une évolution favorable.
Cependant, malgré les perforations chirurgicales pratiquées ici, les KOS n’ont pas cessé
leur expansion. Le résultat du traitement chirurgical des KOS apparaît donc peu
concluant, et il semble plus judicieux, en l’absence de signes cliniques, de ne proposer
aux patients qu’une simple surveillance à long terme.
P3-083 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TREATING ODONTOGENIC CHILDREN’S CYSTS WITH THE USE OF THE
MATERIAL «LITAR»
Sergei Litvinov1, Rustem Rakhimov1
1Samara Medical Institute “REAVIZ”, Department of pharmacy, dentistry, Chapaevskaya street, 227
Samara, RUSSIA, 443031
[email protected]
Mots clés : material «LitAr», oral surgery, paediatric dentistry
Introduction: The investigation in question has been conducted for the purpose of
evaluating the possibilities to conserve the children’s steady dental follicle with
odontogenic cysts with the use of the synthetic the cytoactive nanosized composite
material “LitAr”.
Materials and methods: “LitAr” is a collagen-apatite (or alginate-apatite) compound
with a high degree of the structural integration of components. The crystals of the
hydroxyapatite are 43 -45 nm. After filling the defective past with the material its
behaviour was checked roentgenologically as well as by computed tomography (CT)
and magnetic resonance imaging (MRI).
Results: According to the CT and the MRI in the surgical intervention region the change
of the material took place for 20-25 days. In 60-65 days the quantity of the liquid in the
region of the “LitAr”-disposition corresponded to the hydration of the native bone. The
roentgenological density in the defect region corresponded to the native bone.
Conclusion: The steady dental follicle was cutting in a correct position and in time. It is
advantageous to use the compound “LitAr” for conserving the rudimentary steady
children’s tooth with the jaw cysts. Its use makes it possible to restore the bone tissue
and to prevent the development of anomalies in the tooth and jaw system.
P3-084 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DYSPLASIE OSSEUSE FLORIDE : A PROPOS D’UN CAS
SYMPTOMATIQUE
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Méryl Maccotta1,, Loredana Radoï1,2
1HUPNVS-Hôpital Louis Mourier (AP-HP), service d’odontologie (92700, Colombes)
2Faculté de chirurgie dentaire Paris Descartes, médecine buccale et de chirurgie buccale (92120, Montrouge)
[email protected]
Mots clés : dysplasie osseuse floride, complications infectieuses, traitement chirurgical
207
Posters
La dysplasie osseuse floride est une pathologie fibro-osseuse rare et bénigne au cours
de laquelle l’os est remplacé par du tissu fibreux et de l’os métaplasique. Pouvant rester
asymptomatique des années durant, elle est le plus souvent découverte fortuitement
lors d’un examen radiologique de routine ou, parfois, à la suite d’une complication
infectieuse.
Une patiente de 62 ans, totalement édentée, suivie dans le service d’odontologie depuis
une dizaine d’années, s’est présentée en consultation pour une tuméfaction
mandibulaire douloureuse empêchant l’insertion de sa prothèse amovible complète.
L’examen exobuccal montrait une tuméfaction mentonnière. En endobuccal, une
déformation antérieure des tables osseuses mandibulaires d’environ 3 centimètres de
diamètre était présente, avec fistulisation et suppuration.
De multiples images mixtes (radio-opaques entourées de zones radio-claires) au niveau
des quatre quadrants des maxillaires étaient connues depuis une dizaine d’années sans
avoir bénéficié de plus amples investigations.
Les examens radiologiques standards et l’examen anatomopathologique de la biopsie
osseuse ont permis de poser le diagnostic de dysplasie osseuse floride. La
tomodensitométrie a montré une lésion osseuse mixte ayant soufflé les corticales
vestibulaire et linguale de la région symphysaire, ainsi que la présence d’un séquestre
osseux. L’examen biologique était normal et il n’y avait pas d’autres anomalies du
squelette. Une ostéoplastie de remodelage mandibulaire associée au curetage du tissu
fibreux et à l’exérèse du séquestre osseux a été réalisée sous anesthésie générale.
L’ancienne prothèse mandibulaire a été rebasée afin de guider la cicatrisation, en
attendant la réfection de celle-ci.
La prise en charge chirurgicale d’une dysplasie osseuse floride n’est légitime qu’en
présence de complications ne répondant pas à un traitement médical. Dans tous les
autres cas, l’abstention thérapeutique et la surveillance sur le long terme sont
primordiales afin de prévenir la survenue de caries et de parodontites qui peuvent être
responsables du passage de la maladie du stade asymptomatique à celui
symptomatique.
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
P3-085 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TUMEUR MALIGNE DE LA GAINE NERVEUSE (MPNST) DU NERF
TRIJUMEAU
Caroline Mage, Mathieu Bondaz, Anne-Sophie Ricard, Mathieu Laurentjoye,
François Siberchicot, Claire Majoufre-Lefebvre
Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre François-Xavier Michelet, CHU de Bordeaux
[email protected]
Mots clés : Tumeur maligne, type MPNST, nerf trijumeau, rare, case report
Posters
208
Les tumeurs malignes des gaines nerveuses périphériques (MPNST) sont des tumeurs
rares représentant seulement 5 à 10% des sarcomes des tissus mous.
Les tumeurs type MPNST touchant le nerf trijumeau sont rarissimes, moins d’une
quarantaine de cas ont été rapportés dans la littérature. Ces tumeurs très agressives sont
responsables d’une morbi-mortalité élevée pour le patient. Le traitement de référence
pour ces tumeurs hautement agressives est une chirurgie d’exérèse de la tumeur suivie
d’une radiothérapie complémentaire incluant la base du crâne.
Dans notre service, nous avons pris en charge un patient de 79 ans présentant une
tumeur MPNST de la branche mandibulaire droite du trijumeau avec extension à la
base du crâne. Les premiers symptômes sont apparus 6 mois plus tôt sous forme de
névralgie faciale puis de tuméfaction vestibulaire inférieure droite. Des cytoponctions
puis des biopsies ont été réalisées. Après RCP, une chirurgie d’exérèse et de
reconstruction par lambeau de péroné a été décidée, suivie d’une radiothérapie centrée
sur la base du crâne.
L’objectif de la communication consiste à retenir l’attention des plus jeunes sur cette
pathologie rare.
P3-086 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TUMEURS ET KYSTES DES MAXILLAIRES CHEZ L’ADULTE AU CHU
CASABLANCA. A PROPOS DE 90 CAS
T. Mahloute, F. Slimani, A. Chekkoury Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 aout - CHU de Casablanca
*Auteur correspondant : Tarik MAHLOUTE
[email protected]
Mots clés : Tumeurs, kystes, maxillaires
Introduction : Les tumeurs et les kystes des maxillaires regroupent des entités
histologiques très variées. Malgré leur grande diversité, la description clinique de ces
tumeurs est univoque. C’est souvent le bilan radiologique qui permettra d’évoquer le
diagnostic mais seul l’examen anatomopathologique confirme la nature histologique.
But du travail : Exposer les particularités épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques
des tumeurs maxillaires chez l’adulte.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective étalée sur 4 ans (Janvier 2010Décembre 2013) concernant 90 cas de tumeurs ou de kystes des maxillaires et de la
mandibule dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du CHU de
Casablanca.
Résultats : L’âge moyen des patients a été de 41,02 ans. Avec des extrêmes de 18 à
81 ans. Le sexe ratio a été de 1,36/1. Le délai de consultation moyen a été de 22 mois.
Les tumeurs sont dans 60,4% maxillaires et 39,6% mandibulaires. Les signes cliniques
ont été : La tuméfaction osseuse dans 46,7% des cas, des signes dentaires dans 20%
des cas, des troubles sensitifs dans 22,2% des cas. L’imagerie a consisté en une radio
panoramique dans 86,7% des cas, une tomodensitométrie faciale dans 62,2% des cas
et un dentascan dans 20% des cas. Une biopsie a été faite dans 31,1% des cas. Le
traitement était radical dans 42,2% des cas. La confirmation du diagnostic reposait
toujours sur l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse opératoire.
L’évolution était favorable avec une fréquence de récidive de 8,9% avec un recul moyen
de 20,2 mois.
Discussion : Les tumeurs et les kystes des maxillaires regroupent des entités
histologiques diverses et variées. Dans la plus grande majorité des cas, ces tumeurs sont
odontogènes. L’imagerie oriente souvent vers le diagnostic dont la confirmation est
anatomopathologique. Le traitement, qui se voudra le plus conservateur possible, sera
adapté à l’agressivité de la lésion et à sa capacité à récidiver.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-087 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LE CHONDROSARCOME MESENCHYMATEUX DE LA MANDIBULE :
A PROPOS D’UN CAS
L. Mahroug, S. Elkhayati, F. Choumi, A. Abouchadi, K. Elkhatib
Mots clés : chondrosarcome mésenchymateux, mandibule, chirurgie
Introduction : Le chondrosarcome mesenchymateux est une tumeur très rare, décrite en
1959 par Lichtenstein et Bernstein. Le but de ce travail est de rappeler les aspects
diagnostics et thérapeutiques de cette maladie à travers une observation clinique.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 17 ans, qui a présenté une tuméfaction
mandibulaire d’évolution très rapide. La TDM maxillofaciale a montré la présence d’un
processus tumoral ostéolytique centré sur la branche horizontale droite de la mandibule
siège de quelques calcifications grossière en motte. S’étendant au niveau des parties
molles superficielles en regard et en dedans, Une biopsie réalisée est revenu en faveur
d’un processus malin agressif sans pour autant une précision sur la nature exacte de la
tumeur. Une exérèse tumorale avec des marges de sécurités et mise en place d’un
mainteneur d’espace a été réalisée. L’examen anatomopathologique de la pièce
opératoire a objectivée le diagnostic de chondrosarcome mésenchymateux. L’évolution
a été marquée par une récidive locorégionale avec une extension vers la cavité buccale,
la région sous mandibulaire droite et vers l’oropharynx qu’il écrase en le refoulant en
arrière et vers la gauche, une extension de la tumeur vers la région cervicale antérieure
et latérale droite. Le patient a été mis sous chimiothérapie palliatif. Le décès est survenu
âpres quatre semaine.
Discussion : Le chondrosarcome mésenchymateux est une tumeur osseuse rare, qui
atteint généralement le fémur, le bassin, les cotes et les os de la face. Cette tumeur se
définit histologiquement par la présence de deux contingents cellulaires, l’un
chondrosarcomateux bien différencié´ et l’autre fait de petites cellules rondes
indifférencié, avec une vascularisation riche. Le traitement de ces tumeurs est
209
Posters
Service de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et stomatologie
hôpital militaire d’instruction mohammed v –Rabat
[email protected]
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
chirurgical, et leur pronostic est très mauvais avec un risque élevé de récidives locales
et de métastases.
Conclusion : Le chondrosarcome mesenchymateux est une tumeur rare de très mauvais
pronostic avec un risque élevé de récidives locales et de métastases.
P3-088 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVOLUTION D’UNE PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE AU DECOURS
DE SOINS DENTAIRES : A PROPOS D’UN CAS
Romy Makhoul1, Jennifer Even1,2, Anne-Claire Melka1, Yannick Sudrat1,2,
Cédric Huard1,2, Laurent Devoize1,2,3
1 Service d’Odontologie, CHU, Clermont-Ferrand, France
2 Faculté de Chirurgie dentaire, Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France
3 UMR Inserm/UdA, U1107, Neuro-Dol, Trigeminal Pain and Migraine, Faculté de Chirurgie dentaire, Clermont-Ferrand, France
([email protected])
Mots clés : paralysie faciale périphérique / soins dentaires / virus varicelle-zona / traitement
Posters
210
Introduction : L’atteinte du nerf facial est angoissante pour le patient du fait de la
déformation faciale qu’elle entraîne, et pour le praticien qui se sent impuissant face à
cette complication. La survenue d’une paralysie faciale périphérique, suite à des soins
dentaires, est rare. Lorsqu’elle survient, aucune notion de traumatisme ou d’étiologie
iatrogène ne peut être mise en cause de manière formelle.
Observation : Le cas d’une paralysie faciale périphérique, de grade IV selon la
classification de House-Brackmann, est rapporté chez une patiente de 46 ans suite à une
anesthésie loco-régionale au foramen mandibulaire. L’examen au repos révélait une
ptose génienne basse, un effacement des rides frontales et du sillon naso-génien, une
éversion de la paupière inférieure et un érythème de la zone de Ramsay Hunt. Aux
mouvements volontaires, on notait une incompétence palpébrale, une impossibilité de
siffler, souffler, gonfler la joue et des difficultés à l’élocution et la mastication. La patiente
rapportait également des otalgies.
Discussion : La notion de réactivation du virus varicelle-zona suite à un stress quel qu’il
soit serait l’origine la plus probable. L’American Association of Neurology recommande
la mise en place d’un traitement combiné de prednisolone (1 mg/kg/j) et d’aciclovir
(400 mg 5 fois/j) pendant 10 jours ; il est également admis que toute paralysie faciale
doit être prise en charge le plus précocement possible, idéalement dans les 72 heures,
le succès du traitement dépendant en grande partie de sa rapidité d’instauration. Il s’agit
d’une complication rare avec guérison ad integrum dans 75 % des cas dans un délai de
1 à 2 mois.
P3-089 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LES CELLULITES CERVICO-FACIALES GRAVES, FACTEURS ET CRITERES
DE GRAVITE
Ahmed Zeroual, Badreddine Abir, Saad Lahmiti, Souad Aimad eddine,
Amine Bouaichi, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale hôpital avicenne. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
Mail : [email protected]
Mots clés : cellulites, graves, critères de gravités, facteurs favorisants
Introduction : La cellulite cervico-faciale grave est une infection polymicrobienne
extensive et redoutable du tissu cellulo-adipeux de la face et du cou. L’objectif de cette
étude est d’analyser certains facteurs favorisants et d’évaluer les critères de gravité en
fonction des formes anatomo-cliniques.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée, entre janvier 2007 et
décembre 2012, au service de chirurgie maxillo faciale de l’hôpital militaire Avicenne
de Marrakech.
Résultats : Sur 147 cas de cellulites cervico-faciales pris en charge au niveau du service,
13 dossiers de cellulites graves ont été retenus. Neuf hommes (69%) et quatre femmes
(31%) ont fait l’objet de cette étude, avec un âge moyen de 35 ans. Tous les patients ont
été adressés pour prise en charge secondaire après avoir pris des anti-inflammatoires
(AI). Sept cas (54%) étaient immunocompétents. La cause dentaire était soulevée chez
neufs cas (69%). Cinq cas (38%) ont présenté une forme pseudo phlegmoneuse avec des
signes compressifs des voies aéro-digestives. L’extension médiastinale a été observée
chez quatre patients (31%). La forme nécrosante extensive a été retrouvée dans trois cas
(23%). L’étude bactériologique, réalisée chez tous les patients, avait mis en évidence une
flore microbienne mixte et polymorphe.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-090 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EXPRESSION MAXILLOFACIALE D’UNE THALASSEMIE HOMOZYGOTE
Sarra Meddeb, Karima Zitouni, Issam Zairi, Ali Adouani
Mots clés : thalassémie, os maxillaire, mandibule, chirurgie
La thalassémie fait partie du groupe des hémoglobinopathies héréditaires. Celle-ci a
entre autres traductions cliniques , des déformations squelettiques atteignant notamment
les os de la face. Ces atteintes sont particulières sur le plan clinique et thérapeutique.
Nous en présentons un cas.
Il s’agit d’un patient âgé de 10ans, issu de parents consanguins et qui consulte pour
une hypertrophie maxillaire et troubles dentaires d’installation progressive occasionnant
une déformation faciale ainsi que des difficultés masticatoires.
L’interrogatoire des parents révèle la notion d’une anémie sévère suivie par le médecin
de famille mais non étiquetée
et ayant nécessité une transfusion à deux reprises. L’aspect scannographique ainsi que
l’interrogatoire font suspecter une hémopathie de type thalassémie. Le diagnostique de
thalassémie est alors confirmé après exploration. Le patient est actuellement sous
traitement chélateur de fer avec des transfusions périodiques. La prise en charge
chirurgicale a été différée en attendant un taux suffisant d’hémoglobine.
A travers ce cas clinique et en parcourant les données de la littérature, nous discutons
la présentation clinico-radiologique ainsi que les difficultés thérapeutiques de cette
pathologie.
211
Posters
Hôpital Charles Nicolle , Service de chirurgie maxillofaciale et esthétique, TUNIS
[email protected]
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
P3-091 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LÉSIONS BUCCALES INDUITES PAR LES THÉRAPIES CIBLÉES
INHIBITRICES DE MTOR
Anne Claire Melka1, Romy Makhoul1, Laurent Devoize1,2,3, Denise Collangettes4,
Arnaud Bessard1, Christophe Deschaumes1,2,3
1 Service d’Odontologie, Département de Chirurgie Orale, Clermont-Ferrand ; 2 UFR d’Odontologie, Département de
Chirurgie Orale, Clermont-Ferrand ; 3 INSERM/UdA NeuroDol U1107, Clermont-Ferrand ; 4 Centre Jean Perrin,
Clermont-Ferrand
([email protected])
Mots clés : mucite, thérapies ciblées, évérolimus, ulcérations buccales
Posters
212
Introduction : Les traitements chimiothérapiques classiquement utilisés en cancérologie
s’accompagnent fréquemment de mucites et de difficultés d’alimentation, altérant ainsi
l’état général des patients. Depuis quelques années, les limites des chimiothérapies
cytotoxiques ont réorienté les recherches vers des biothérapies dites « ciblées »
entrainant, elles aussi, des lésions buccales de type mucite. Parmi ces thérapies ciblées,
on trouve les inhibiteurs de la protéine mammalian Target Of Rapamycine (mTOR) et
notamment l’évérolimus. Ces thérapies provoquent le blocage de la glycolyse, une
activation de l’apoptose ainsi qu’une anti-angiogenèse indirecte sur la tumeur visée.
Observations : Les mucites observées chez des patients traités par inhibiteurs de mTOR
se manifestent après 5 à 25 jours de traitement. Elles apparaissent sous formes
d’ulcérations aphtoïdes généralement au niveau de la muqueuse kératinisée, sans
atteinte du reste du tractus digestif. Contrairement aux ulcérations diffuses des
chimiothérapies conventionnelles, elles sont généralement de petite taille, bien
délimitées, possédant un fond fibrineux, des bords non surélevés et un halo
érythémateux inconstant. L’atteinte est le plus souvent légère à modérée avec 95% de
grade 1 ou 2 (selon l’OMS).
Cependant, dans les cancers métastatiques, l’éverolimus peut être utilisé en association
avec les chimiothérapies conventionnelles et engendrer des mucites au potentiel algique
plus important et atteindre des grades élevés.
Conclusion : L’attitude thérapeutique face à ce nouveau type de mucite se résume à
une prise en charge locale et symptomatique calquée sur la prise en charge des lésions
chimio-induites. Néanmoins, cette attitude thérapeutique empirique reflète notre
méconnaissance des mécanismes physiopathologiques précis de ces effets secondaires
et nous incite à poursuivre les recherches en vue de pouvoir proposer des traitements
préventifs et curatifs plus aboutis.
P3-092 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CONTRIBUTION DE L’IRRIGATION PASSIVE ULTRASONIQUE PUI ET
DU LASER ND:YAP DANS LA RÉDUCTION DE LA FLORE BACTÉRIENNE
ENDODONTIQUE
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Nawel Farah Najah1, Nadia Ghodbane2
1.Faculté de chirurgie dentaire, Maitre de conférences en Odontologie Conservatrice/ Endodontie, Constantine ; 2.
Faculté de chirurgie dentaire, Professeur en Odontologie Conservatrice/Endodontie, Constantine
([email protected])
Mots clés : PUI, Laser, endodontie, irrigation, bactériologie
213
Posters
Objectif : L’objectif de l’étude est de démontrer la capacité de la PUI et du Laser utilisés
en irrigation finale, à éradiquer la flore canalaire des dents infectées par apport à
l’irrigation manuelle conventionnelle.
Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée in vitro, sur une période de 4 mois.
Au total 128 dents monoradiculées, infectées fraichement extraites, ont été réparties
aléatoirement en 3 groupes de 42 dents chacun.
Chaque dent une fois extraite, est immédiatement débarrassée de toute trace de sang
avec une compresse stérile imbibée de sérum physiologique, le tartre s’il existe, est
éliminé avec des inserts ultrasoniques.
La couronne est par la suite sectionnée avec un disque diamanté.
A proximité d’un bec benzène, un prélèvement bactériologique a été effectué comme
suit :
Avec une seringue stérile on dépose à l’intérieur du canal quelques gouttes de sérum
physiologique stérile.
Avec une lime K n° 15, on cathétérise le canal, tout en effectuant des mouvements de
raclage au niveau des parois.
On introduit successivement 2 à 3 pointes en papier de calibre 15/100 pour aspirer le
contenu canalaire.
Les pointes sont immédiatement déposées dans une boîte de pétri contenant de la
gélose au sang.
Une fois le traitement canalaire réalisé, le canal est abondamment irrigué avec du sérum
physiologique pour éliminer toute trace d’antiseptique.
Un second prélèvement bactériologique est alors réalisé selon le même protocole.
Les boîtes de pétri sont alors incubés pendant 48h à 37° dans une jarre anaérobie.
Une étude bactériologique à visée quantitative et qualitative a été réalisée selon les
standards de la microbiologie moléculaire.
Toutes les dents ont été préparées manuellement avec des instruments en acier au moins
jusqu’au n°40 et ont été irriguées avec le NaOCl à 2,5% tout au long de la mise en
forme.
A la fin de la préparation les dents ont reçu une irrigation finale comme suit :
Le premier groupe « témoin » a été irrigué de manière conventionnelle avec du NaOCl
à 2,5% au moyen d’une seringue.
Le 2éme groupe a reçu une irrigation passive ultrasonique (PUI) pendant une minute.
Le troisième groupe a été traité au Laser LOKKI Nd ; (2 séries de 3 tirs) au niveau du tiers
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
apical, médian et cervical avec une pause de 10 secondes entre chaque série de tirs.
L’analyse des résultats a été réalisée au moyen du logiciel Epi-info 3.3.2.
Résultats : L’analyse des résultats révèle un taux d’éradication des germes à moins de
50% pour le groupe témoin « irrigation conventionnelle », alors qu’il est à 93% en PUI
et à 100% après traitement au Laser LOKKI.
P3-093 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CONTRIBUTION DE L’EDTA DANS LA POTENTIALISATION DE LA
QUALITÉ DE NETTOYAGE DES DENTS INFECTÉES : ÉTUDE IN VITRO
Nawel Farah Najah1, Nadia Ghodbane2
1.Faculté de chirurgie dentaire, Maitre de conférences en Odontologie Conservatrice/ Endodontie, Constantine; 2. Faculté
de chirurgie dentaire, Professeur en Odontologie Conservatrice/Endodontie, Constantine
([email protected])
Mots clés : infection endodontique, rotation continue, EDTA
Posters
214
Objectif de l’étude : l’objectif de notre étude est de comparer l’efficacité de désinfection
de deux techniques de préparation canalaire, utilisés en association avec l’EDTA en
comparaison avec l’usage de l’hypochlorite seul.
Matériels et méthodes : l’étude a été réalisée in vitro, sur des dents gangrénées,
monoradiculées fraichement extraites.
Toutes les dents ont été soigneusement nettoyées et sectionnées au niveau de la
couronne.
Sur chaque dent, un prélèvement bactériologique a été effectué avant et après traitement
canalaire à l’aide de pointes en papier stérile et analysé selon les standards
microbiologiques.
L’étude a été réalisée sur un total de 84 dents réparties aléatoirement en 4 groupes de
21 dents chacun comme suit :
Le 1er groupe a été préparé manuellement avec les instruments en acier et a reçu
l’hypochlorite de sodium à 2,5% comme irrigant.
Le 2ème groupe a été préparé manuellement avec les instruments en acier et a reçu
l’hypochlorite de sodium à 2,5% associé à l’EDTA à 17% comme irrigant.
Le 3ème groupe a été préparé avec les instruments rotatifs Hero Shaper et a reçu
l’hypochlorite de sodium à 2,5% comme irrigant.
Le 4ème groupe a été préparé avec les instruments rotatifs Hero Shaper et a reçu
l’hypochlorite de sodium à 2,5% associé à l’EDTA à 17% comme irrigant.
Résultats : 23% d’éradication de germes pour les dents du 1er groupe, 56% pour le
2èmee groupe, 47% pour le 3ème groupe et 68% pour le 4ème groupe.
P3-094 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EVALUATION DU RAPPORT BENEFICE-RISQUE DE LA SUSPENSION DES
ANTI-TNF ALPHA EN VUE D’UNE INTERVENTION DE CHIRURGIE ORALE
Virginie Pannérec1, Jean-Christophe Fricain2
(1) (2) CHU Pellegrin, Chirurgie Orale, Bordeaux
[email protected]
Les anti-TNF alpha sont des médicaments immunomodulateurs dont la Polyarthrite
rhumatoïde (PAR) est la principale indication. Les sociétés savantes recommandent
actuellement de suspendre les anti-TNF alpha en cas de chirurgie mais cet arrêt pourrait
présenter un risque de poussée de la PAR. L’objectif de cette étude était d’établir le
rapport bénéfice-risque lié à la suspension des anti-TNF alpha en chirurgie orale. Pour
répondre à cette problématique nous avons effectué une revue systématique de la
littérature de Janvier 2003 à Avril 2013. 42 articles ont été analysés.
La majorité des études n’ont pas conclu à une augmentation des complications
infectieuses post-opératoires pour les patients sous anti-TNF mais face aux résultats
contradictoires de certaines études nous ne sommes pas en mesure d’émettre de
conclusions définitives. Concernant l’évaluation du risque de complications
cicatricielles, la grande majorité des études ont retrouvé des taux de complications
similaires. Enfin, trois études ont répertorié des cas de poussée de la PAR en cas de
suspension de l’Etanercept®. Le rapport bénéfice-risque de l’arrêt des anti-TNF chez
les patients traités pour une polyarthrite rhumatoïde doit être évalué au cas par cas et
des études avec un niveau de preuve plus élevé sont nécessaires avant d’envisager de
nouvelles recommandations.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P3-095 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PROTHÈSE VISSÉE, EN MCI, SUR ALL ON 12 : SECRET D’UNE RÉUSSITE
Jean Perisse1, Joëlle Valette-Mifsud2, Fodil Ramoul3
Mots clés : Implant, guide chirurgical, butée, mise en charge immédiate, parallélisme
Nous savons actuellement que le all on 4 a fait son temps, il casse, se désostéointègre,
dure au mieux 5 ans. Aujourd’hui, la « mode » change, devient du all on six. Cependant
les raisons biomécaniques qui régissent la fonction masticatoire restent : l’occlusion est
têtue, elle représente toujours 800 déglutitions par jour, 80kg au cm carré, pendant 365
jours, pendant des années. Il est pour cela facile de parier que le all on six fera lui aussi
long feu. Quand ferons-nous du all on 8, all on 10, ou all on 12 ?
Dans une bouche naturelle, nous constatons que pour que les dents puissent durer, les
dents naturelles font du « all on 14 ». Gérer du all on 10, 12, 14 en MCI, en technique
vissée, représente un exploit presque impossible. En technique scellée cela reste
difficile.
Cette communication propose une approche simple analogique, non numérisée
d’aboutir à triompher aisément de ce défi.
Optimiser le placement de l’implant dans l’os, la position de son émergence, paralléliser
les puits de vissage des piliers, sans sacrifier l’esthétique ni le confort ni la stabilité
biomécanique, sans faire appel à une gestion informatique du cas, est l’objet de cette
communication.
Multiplier le nombre d’implants sans complexifier la structure prothétique qui les réunit,
est tout l’enjeu de cette communication.
215
Posters
1Exercice Libéral, 31 Toulouse ; 2 Exercice Libéral, 32 Auch ; 3 Exercice Libéral, 31, Calmont
([email protected])
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
P3-096 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE RÉTROSPECTIVE ET ACTUALITÉ DE L’AUTOTRANSPLANTATION
DENTAIRE
Emilie Quinque1, Thomas Bridonneau1, Fabien Bornert1, Claire Joulia2, Ahmed Feki1,
Abdessamad Boukari1.
1. Service de Chirurgie Buccale, Hôpitaux Universitaires, STRASBOURG 2. Pratique privée, spécialiste en orthopédie
dento-faciale, BESANÇON
([email protected])
Mots clés : autotransplantation, implant, oblitération pulpaire
Posters
216
Objectifs : Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer le taux de succès d’autotransplantations dentaires réalisées dans le service de chirurgie buccale de Strasbourg
entre 1986 à 2003 et de comparer ces données à celles retrouvées dans la littérature.
Méthode : L’étude a porté sur 26 patients ayant bénéficié d’une ou plusieurs autotransplantations entre 1986 et 2003. L’âge moyen était de 14 ans au moment de la
chirurgie. Vingt-cinq prémolaires et huit molaires ont été transplantées.
Les critères cliniques étudiés étaient : l’indice de plaque, indice gingival, la mobilité
dentaire, le sondage parodontal, épreuve de percussion et la vitalité pulpaire. Un
contrôle radiologique a eu lieu sur les 28 greffes, on a observé le degré d’oblitération
pulpaire, la présence ou non du ligament parodontal, la présence de lamina dura, la
longueur radiculaire et la présence de la réduction de la radiculaire ont été estimées.
Résultats : Sur 33 transplantations, le taux de survie a été estimé de 97 % et le taux de
réussite de 89,7 % au cours de la période du suivi. Une cicatrisation parodontale et
pulpaire complète a été observée chez respectivement 89,7 % et 79 % des cas.
L’oblitération pulpaire a été totale dans 52 %, partielle dans 35 %. La croissance
radiculaire était complète dans 29 %, partielle dans 46 %.
Conclusion : Cette étude montre que l’autotransplantation dentaire représente une
technique fiable pour le remplacement de dents absentes ou perdues. La revue de la
littérature montre que le taux de réussite est comparable entre autogreffe et l’implant
dentaire.
P3-097 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
TUMEURS BÉNIGNES DES MAXILLAIRES ET RÉTENTION DES CANINES
MANDIBULAIRES : À PROPOS DE 3 CAS
Emilie Quinque1, Catherine-Isabelle Gros1, Luc Marcelin2, Thomas Bridonneau1,
Ahmed Feki1, William Bacon3, Fabien Bornert1
1. Chirurgie Buccale, 2. Anatomopathologie, 3.Orthopédie Dento-Faciale, Hôpitaux Universitaires, Bas-Rhin,
STRASBOURG
([email protected])
Mots clés : kyste dentigère, fibrome ossifiant, odontome, tumeurs bénignes, canine mandibulaire incluse ou
retenue
La prévalence de l'inclusion des canines permanentes est de 1 à 2% dans la population
générale (Dachi et Howell 1961, Mc Kay 1978, Ericson et Kurol 1988, Bishara
1992). Elle passe à 0,35 % pour les canines mandibulaires (Johnsen 1977). Il s agit d un
phénomène rare de causes multiples, le plus souvent du à un obstacle anatomique.
D autres causes de rétention-inclusion de canines mandibulaires ont été retrouvées
P3-098 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EPIDEMILOGIE DES TRAUMATISMES DENTO-MAXILLO-FACIAUX AU
CEHNOSOA ANTANANARIVO
Emmanuel Andrianony Rakotoarivony1, Richard Aurélien Rakotoarison2,
Fenosoa Vonimbola d’Assise Rakotoarimanana3, Anna Nathalie Arijaona1,
Simone Rakoto Alson1, Fanomezantsoa Andriamparany Rakoto2
1 Institut d’Odonto-Stomatologie Tropicale de Madagascar, Mahajanga ; 2 Centre Hospitalier de Soavinandriana,
Antananarivo ; 3 Centre de Stomatologie et de Chirurgie maxillo-faciale, Befelatanana,Antananarivo.
([email protected])
Mots clés : épidémiologie, traumatisme, fracture dento-maxillo-faciale
Introduction : L’objectif de cette étude était d’analyser les caractères épidémiologiques
des fractures dento-maxillo-faciales.
Méthodologie : C’est une étude rétrospective allant de janvier 2003 à août 2012. Les
dossiers retenus relataient des traumatismes dento-maxillo-faciaux chez des patients
admis au Centre Hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) Antananarivo
Madagascar.
Résultats : Sur les 166 dossiers colligés, le sexe masculin prédominait (83,1%) et l’âge
le plus touché se situait entre 26 et 35 ans. Les causes les plus fréquentes ont été les
accidents de la voie publique (34,9%) et les agressions (32,5%). L’ensemble des fractures
mandibulaires et les fractures zygomato-malaires ont été les plus observées, avec une
fréquence identique de 25,3%, et la fréquence des fractures alvéolo-dentaires a été de
10,8%.
217
Posters
dans la littérature : cause primaire (génétique), et causes secondaires : traumatisme,
ankylose, perte prématurée de la dent déciduale, dent surnuméraire. L'association entre
canine mandibulaire retenue et tumeurs bénignes des maxillaires est moins décrite.
Dans ce contexte la présentation de 3 cas permettra d'illustrer les anomalies d'éruption
des canines mandibulaires en rapport avec un odontome, un kyste dentigère, et de
manière plus rare avec un fibrome ossifiant. Les trois cas présentés ont montré des
troubles unilatéraux de l'éruption dont l'évolution a été favorable après un traitement
chirurgical.
L étape la plus importante dans la gestion de ces canines retenues est dans un premier
temps le diagnostic à travers l'analyse conjointe des examens clinique et
radiologiques. Le bilan d imagerie 3D doit être soigneusement interprété afin d'évaluer
le type de lésion en présence, connaître la position de la dent et ses rapports
topographiques avec les éléments environnants : racines des dents adjacentes, pédicules
vasculo-nerveux... Différentes options thérapeutiques sont alors disponibles : exérèse de
l obstacle anatomique, traction, autotransplantation, voire son extraction en cas de
dystopie sévère et ce, en fonction du projet orthodontique. Enfin, seul l'examen
histopathologique de la pièce opératoire confronté à la clinique et les données
radiologiques permettra d'aboutir au diagnostic de certitude afin d'établir un pronostic.
En réalité, l'expérience montre que la prise en charge précoce d'une canine retenue
associée à une lésion bénigne des maxillaires permet une approche conservatrice avec
une évolution favorable de la dent.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Discussion : Nos résultats étaient similaires à ceux de la littérature. Le patient type est
celui d’un adulte jeune de sexe masculin. Cette caractéristique est surtout associée aux
accidents de la voie publique et aux agressions. Les structures osseuses en relief de la
face sont les plus fréquemment atteintes car ce sont les plus exposées. Les traumatismes
surviennent notamment pendant les week-ends ou les vacances. La notion d’alcool est
souvent évoquée, mais dans notre étude, elle n’a été avouée que dans très peu de cas
(12,7%).
P3-099 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
KYSTE MUCOIDE DES GLANDES DE BLANDIN-NUHN :
A PROPOS D’UN CAS
Sabri Ramoul1, Saïd Boutemeur1, Meriem Boulanane1, Ali Kabir1,
Abdelkader Ferdjaoui1, Rabah Bensadallah1
1 Service de chirurgie maxillo-faciale esthétique et réparatrice, CHU Mustapha Pacha, Alger
([email protected])
Mots clés : kyste mucoïde, pseudo-kyste salivaire, langue, Blandin-Nuhn
Posters
218
Introduction : Le kyste mucoïde est une lésion kystique bénigne fréquente des glandes
salivaires accessoires. Cependant, les pseudo-kystes des glandes de Blandin-Nuhn
localisés au niveau de la partie antérieure ventrale de la langue restent rares. Ils
s’observent chez l’enfant et l’adulte jeune, et se situent en profondeur dans les muscles
de la langue.
Observation : Nous présentons le cas d’un nourrisson âgé de 3 mois et demi adressé
par son pédiatre, pour tuméfaction de la langue évoluant depuis la naissance,
l’anamnèse ne retrouve pas d’antécédents particuliers ni de notion de traumatisme.
L’examen initial retrouve une lésion d’allure pseudo-kystique, prenant la totalité de la
portion mobile de la langue, mesurant 8 cm de grand axe, translucide, rénitente et
indolore, entravant la fermeture buccale, gênant l’alimentation avec retard staturopondéral, nécessitant une alimentation par sonde naso-gastrique.
L’exploration scannographique retrouve une formation hétérogène infiltrant en
profondeur les muscles de la langue et conclue à un lymphangiome kystique. La
ponction ramène un liquide visqueux clair ressemblant à de la salive, et évoquant le
diagnostic de kyste mucoïde. L’indication chirurgicale est posée. L’exérèse sous
anesthésie générale avec dissection du pseudo-kyste en profondeur est réalisée, la pièce
d’exérèse mesure 5x3x1cm. Une électrocoagulation complète notre geste. Les suites
opératoires sont simples. L’examen histopathologique montre une formation tissulaire
fibro-kystique à contenu clair confirmant le diagnostic de kyste mucoïde.
Discussion : Le kyste mucoïde des glandes de Blandin-Nuhn se présente comme une
tumeur bénigne de la face ventrale de la pointe de la langue. Souvent ne dépassant pas
20mm de taille, elle peut dans de rares cas atteindre un volume compromettant le
pronostic fonctionnel, et nécessitant une ponction dans un but d’orientation diagnostic
et de réduction tumorale. L’exérèse doit comporter une dissection soigneuse de la
totalité des glandes salivaires si l’on veut éviter toute récidive, et l’examen
histopathologique confirme la nature pseudo-kystique.
P3-100 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AUGMENTATIONS SINUSIENNES AVEC DES VERRES BIOACTIFS SEULS :
EVALUATION DE LA QUALITÉ OSSEUSE.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Julie Hemar1,2, Brigitte Burt-Pichat3,4, Sébastien Rizzo3,4, Laurent Venet1,
Pierre Bouletreau1, Pierre Breton1, Thierry Sauvigne1, Estelle Franca5, Georges
Boivin3,4
1Centre Hospitalier Lyon Sud, F-69 Pierre-Bénite; 2Cabinet dentaire, F-69008 Lyon ; 3Université de Lyon, F-69008 Lyon ;
4INSERM, UMR 1033, Equipe Qualité Osseuse et Marqueurs Biologiques, F-69008 Lyon ; 5Noraker, F-69100
Villeurbanne.
219
Posters
Objectif : Le but de cette étude est de démontrer l’efficacité d’un biomatériau
synthétique pour la réalisation d’augmentations sinusiennes. Cette étude évalue les
paramètres cliniques, histologiques et de qualité osseuse après la réalisation d’une
augmentation sinusienne avec un verre bioactif (Noraker, GlassBONE®), biocéramique
constituée de silice, sodium, calcium, phosphore, utilisé seul.
Matériels and méthodes : Neuf patients (4 femmes et 5 hommes agés de 57 ± 10 ans)
présentant un édentement maxillaire postérieur avec une hauteur d’os résiduelle
inférieure ou égale à 4 mm ont été inclus dans cette étude. Dix augmentations
sinusiennes ont été effectuées avec un protocole en 2 temps. Après une période de
cicatrisation de 6 mois suite à l’augmentation sinusienne avec le verre bioactif (Noraker,
GlassBONE®), 17 prélèvements osseux ont été récupérés lors de la mise en place des
implants.
Les prélèvements non décalcifiés ont été inclus en méthacrylate de méthyle. La qualité
osseuse des échantillons a été évaluée par histomorphométrie (mesures du volume
osseux et des paramètres de remodelage osseux) sur des coupes histologiques (8 µm
d’épaisseur) colorées au Trichrome de Goldner, par microindentation avec mesure de
la microdureté Vickers (Hv, kg/mm2) et par microradiographie quantitative avec mesure
du degré de minéralisation osseux (DMB, g/cm3) et de l’index d’hétérogénéité de la
minéralisation (HI/cm3)1.
Résultats : Les observations histologiques des échantillons révèlent une structure osseuse
composée d’os cortical et d’os trabéculaire. La moelle très bien vascularisée est riche
en cellules osseuses. L’os résiduel ancien a été identifié par sa texture lamellaire et sa
moelle osseuse adipocytaire. L’os nouvellement formé est lui caractérisé par sa texture
fibreuse et des restes de biomatériau, partiellement résorbés, situés dans la cavité
médullaire.
Le volume osseux moyen de l’os nouvellement formé est de 17,67% (4,40-54,4) et celui
de l’os résiduel est de 13,01% (4,30-27,61). Le verre bioactif augmente la formation
osseuse et stimule la prolifération des ostéoblastes.
La microdureté moyenne de l’os nouveau (38,96 ± 4,47 kg/mm2) est identique à celle
de l’os résiduel (42,54 ± 5,60 kg/mm2). Le DMB de l’os nouveau (1,02 ± 0,13 g/cm3)
est identique à celui de l’os résiduel (0,91 ± 0,20 g/cm3) et la distribution de la
minéralisation (HI) est plus hétérogène dans l’os nouveau (0,32 ± 0,16 g/cm3) que dans
l’os résiduel (0,27 ± 0,20 g/cm3).
Le verre bioactif est ostéointégré en 6 mois et se résorbe proportionnellement à la
formation de l’os minéralisé. Il assure une bonne ostéoconduction pour l’augmentation
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
des volumes sinusiens. Il guide le remodelage osseux à partir de l’os résiduel en
favorisant la formation et la minéralisation osseuses. La minéralisation et la dureté de
l’os nouveau sont normales. Ceci suggère une bonne qualité osseuse pour sécuriser la
mise en place de l’implant.
Conclusion : Les résultats de cette étude suggèrent que le verre bioactif est bien toléré
et ne provoque aucune réaction de rejet ou d’inflammation et qu’il peut être utilisé seul
pour la réalisation d’augmentation sinusienne et la mise en place d’implant.
1
Boivin et al. 2008, Bone, 43:532
Ce travail a été en partie financé par la Société Noraker.
P3-101 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
AVULSION DES TROISIÈMES MOLAIRES, ANESTHÉSIE LOCALE OU
GÉNÉRALE : UN POINT DE VUE ÉTHIQUE
Guillaume Royer1, Jean-Hugues Catherine2
1 Faculté d’odontologie Timone, Bouche du Rhône, Marseille ; 2 Faculté d’odontologie Timone, Bouche du Rhône,
Marseille
([email protected])
Mots clés : dent de sagesse, troisième molaire, extraction dentaire, anesthésie locale, anesthésie générale
Posters
220
L’objectif de cette étude était, d’un point de vue éthique, d’évaluer l’utilisation de
l’anesthésie générale à la place de l’anesthésie locale, lors de l’avulsion des troisièmes
molaires. L’étude était basée sur un formulaire de 34 questions abordant 5 thèmes. Les
réponses ont été obtenues par mails provenant de 5 facultés françaises d’odontologie.
Les résultats ont obtenu 68 questionnaires exploitables. Ils ont montré une préférence
des spécialistes pour l’anesthésie générale ; une anxiété plus élevé lors de l’anesthésie
locale ; un risque plus élevé lors de l’anesthésie générale ; un avis considérant
l’anesthésie générale et locale également éthique (47%) avec une préférence pour
l’anesthésie locale (35%) contre 12% pour l’anesthésie générale. Cette étude, par
l’absence de résultats significatifs, ne nous permet pas de montrer que l’anesthésie
générale est autant éthique que l’anesthésie locale. Néanmoins la présence des résultats
et leur discussion semble souligner la possibilité éthique de l’emploi de l’anesthésie
générale. Les résultats indiquent qu’il faut privilégier l’anesthésie locale la plupart du
temps. Les cas de forte anxiété particulièrement chez les jeunes pourraient justifier
l’utilisation de l’anesthésie générale. Différents moyens pourraient permettre une
réduction de l’utilisation de l’anesthésie générale et donc une diminution du coût global
annuel attribué par la sécurité sociale à l’opération des 4 troisièmes molaires.
P3-102 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ASPERGILLOSE DU SINUS MAXILLAIRE ET COMBLEMENT SINUSIEN :
INTÉRÊT DU VOLET OSSEUX, A PROPOS D’UN CAS
Pierre Olivier Sage2,3, Thomas Bridoneau1, Jean-Martin Offerle1,2,3, Pierre Keller 1,2,3
1 Unité de Chirurgie Buccale-Implantologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg; 2 Cabinet de Chirurgie
Buccale, 26a Avenue de la Forêt noire, Strasbourg ; 3 Clinique de Chirurgie Orale, Ortenau Klinikum , Kanzmattstraße
2a 77694 Kehl, Allemange
([email protected])
Mots clés : aspergillose, sinus lift, implant dentaire, volet osseux
But : La mise en place d’implants nécessite un volume osseux suffisant. En cas de défaut
P3-103 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SONDAGE DE L’AFJCMF SUR LES REFORMES DU CURSUS DE
FORMATION ET DE L’ACTUALITE DES JEUNES CHIRURGIENS MAXILLOFACIAUX
Cédrik Sainte-Marie1, Alexis Kahn 2, Charles Savoldelli 3
1 Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Toulouse; 2 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Angers; 3 Institut
Universitaire de la Face et du Cou – Départment de Chirurgie Maxillo-faciale, Nice
[email protected]
Mots clés : réformes, maxillo-faciale, TCEM, DESCO, AFJCMF
Introduction : La Chirurgie Maxillo-Faciale (CMF) est marquée par le création du DES
de Chirurgie Orale depuis 3 ans et par la volonté du Ministère de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur de réformer le Troisième Cycle des Études Médicales (TCEM).
L’Association Française des Jeunes Chirurgiens Maxillo-Faciaux (l’AFJCMF) représentant
les futurs et jeunes praticiens de la discipline a décidé de sonder leur avis sur ces sujets
et leur vision de la spécialité. Le but de cette étude est d’évaluer le sentiment des jeunes
chirurgiens maxillo-faciaux sur : la création de la Chirurgie Orale, la réforme du TCEM
221
Posters
osseux dans la région maxillaire postérieure, un comblement sous sinusien peut être
nécessaire. Cependant, une pathologie sinusienne représente une contre-indication à ce
traitement et doit être traitée en priorité. L’objectif de cette présentation est de faire le
point sur la chirurgie pré-implantaire, à l’aide d’un volet osseux, d’une aspergillose du
sinus maxillaire d’origine dentaire.
Clinical case : Nous rapportons le cas d’une patiente de 58 ans, sans antécédents
médico-chirurgicaux adressée pour prise en charge implantaire complète maxillaire.
L’examen radiographique révèle une opacité complète du sinus maxillaire droit avec
présence de matériau dentaire. Le traitement a été réalisé par voie endo buccale, à
l’aide d’un volet osseux au niveau de la paroi antérieure du sinus. La bonne visualisation
intra-sinusienne a permis une exérèse d’un tissu d’aspect macroscopique de «truffe»
aspergillaire et du matériau endodontique. Après le nettoyage sinusien le volet osseux
est repositionné et stabilisé avec des sutures résorbables. L’analyse anatomopathologique a confirmé le diagnostique d’une aspergillose. Trois mois après
l’intervention, un contrôle radiologique (cone beam) a révélé l’absence de récidive et
la préservation du mur osseux vestibulaire. La patiente a pu bénéficier d’une prise en
charge implantaire avec soulevé de sinus.
Discusion : Legen et al.(1980) a suggéré une origine iatrogène de l’aspergillose
provenant de matériau dentaire. Dlbet et al.(2011) indique que tout résidu d’aspergillose
laissé en place est à fort taux de récidive. Les abords possibles du sinus sont la paroi
médiale, par une chirurgie endoscopique via le méat moyen, ou par sa paroi antérieure
via une ostéotomie vestibulaire. La technique de Cadwell-Luc classique ne préserve
pas le mur osseux vestibulaire, compliquant la réalisation dans un second temps d’un
soulevé de sinus pré-implantaire.
Conclusion : Une prise en charge chirurgicale par volet osseux permet une
reconstruction de la paroi osseuse vestibulaire, en offrant une bonne visibilité afin de
réaliser une exérèse complète de l’aspergillose.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
222
et le référentiel « acte » de la spécialité.
Matériels et méthodes : Notre étude est une enquête menée à l’aide d’un outil
numérique du 23 Mars au 23 Mai 2014. Un questionnaire informatique en ligne a été
proposé aux Internes, Chefs de Clinique ou Assistants (CCA/A) et jeunes praticiens
Maxillo-Faciaux (hospitaliers et libéraux) sur le site internet de l’AFJCMF. Les questions
étaient à choix multiples, ouvertes, ou à échelle allant de 1 (bon) à 5 (mauvais).
Résultats : 58 réponses ont été enregistrées dont 47 provenant des plus jeunes (internes
et CCA/A). 71,7% sont avisés de la future réforme du TCEM, mais 54,3% y sont opposés
et 32,3% manquent d’information pour prendre position. 64,7% s’inquiètent de leur
post-internat. La proposition de nom du futur DES de CMF la plus plébiscitée (28%) est
«Chirurgie Maxillo-Faciale, Stomatologie et Plastique de la face». 66% souhaitent
bénéficier de la double qualification CMF et CO et 76,1% seraient prêt à effectuer un
semestre d’odontologue pour obtenir une équivalence européenne « Oral Surgeon ».
L’enseignement théorique en CMF est jugé passable (2,94). L’enseignement pratique est
jugé moyen (2,48). L’ensemble de notre population sondée souhaite que l’AFJCMF la
représente, centralise les informations concernant la spécialité et améliore sa notoriété.
Discussion : La création du DESCO et la réforme proposée du TCEM accentue
l’inquiétude des internes et CCA/A face à la place de leur spécialité dans
l’environnement complexe de la chirurgie française. La réforme du TCEM en cours
pourrait, si l’avis des jeunes chirurgiens maxillo-faciaux était entendu, donner à notre
spécialité la possibilité de redéfinir notre DES et de s’affirmer.
P3-104 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PLASMA RICHE EN PLAQUETTES
Céline Canal, Marie-Isabelle Gameiro, Sandrine Sale, Gwendal Lebars
Mots clés :
Le plasma riche en plaquettes (PRP) est une technique d’injection de plasma autologue
contenant des facteurs de croissance et des cellules souches. Cette préparation du PRP
issue du sang total du patient permet une accélération de la régénération cellulaire.
Cette technique innovante apparue au début des années 2000 connait un
développement important avec des indications de plus en plus large en chirurgie
maxillo- faciale, reparatrice et esthétique. Utilisée depuis quelques années au sein du
service de chirurgie plastique de l’hôpital Henri Mondor la pratique et l’utilisation du
PRP nécessite des compétences médicales et paramédicales spécifiques ainsi que du
matériel adapté. Ces soins adaptés sont assurés tant au bloc opératoire qu’en
hospitalisation et en consultation puisque le PRP est utilisé en per opératoire pour des
plaies profondes ou en consultation dans le traitement des cicatrices chéloïdes.
P3-105 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRISE EN CHARGE ACTUELLE DES PERSONNES HANDICAPEES
Simounet Michel
2 rue Jean Monnet
17110 St Georges de Didonne
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Mots clés : stomatologie, handicap
Revue de la prise en charge actuelle, et traitement des pathologies de la sphère
stomatologique et maxillo-faciale, chez les personnes avec handicap en France.
Abstract : L’auteur expose dans un premier temps la spécificité de la personne avec
handicap
Description de leurs identités sociales et médicales.
Evolution des mentalités et formation des thérapeutes.
Exposition des obstacles généraux et particuliers à la réalisation de soins.
Exposition non exhaustive des différents types de prise en charge en 2014.
Video prise dans une structure « HANDISOINS 86 » à CHATELLERAULT.
P3-106 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DIFFICULTES ET COMPLICATIONS DE L’EXTRACTION CHIRURGICALE
D’UNE CANINE INCLUSE SOUS-ORBITAIRE : A PROPOS D’UN CAS
1 : Service de Pathologie et Chirurgie Buccales CHU Oran. Algérie
2 : Service d’Oto-Rhino-Laryngologie CHU Oran Algérie
[email protected]
Mots clés : canine maxillaire, incluse, douleur, Caldwell-Luc
La canine permanente maxillaire est la deuxième dent la plus fréquemment incluse. La
prévalence varie de 0,92% à 3,29% selon la population étudiée (Alcalde et Sverzut
2007). L’étiologie de l’inclusion des canines maxillaires demeure obscure (Sajnani et
King 2012). Le cas rapporté est celui d’une adolescente âgée de 15 ans orientée par une
consœur libérale pour prise en charge thérapeutique. L’examen clinique exobuccal
révèle une asymétrie faciale par la présence d’une tuméfaction naso-génienne
droite avec sécheresse buccale et absence du stomion. A la palpation, une tuméfaction
sous orbitaire, bien limitée, dure et douloureuse est retrouvée. A l’examen endobuccal,
l’hygiène bucco-dentaire est moyenne, une inflammation gingivale localisée au bloc
incisif inférieur est notée avec persistance de la 53 et absence de la 16 extraite suite à
un processus carieux. Des troubles de l’articulé sont retrouvés avec vestibulo-version
des incisives supérieures et inférieures et un overbite négatif - 2mm. Des douleurs sont
déclenchées à la palpation du fond du vestibule en regard de la 53 et de la 14. A
l’orthopantomogramme, la 13 est ectopique et anastrophique ; sa région apicale est
contigüe à l’apex de la 15. A la tomodensitométrie, la 13 se situe entre la paroi inférieure
du sinus maxillaire droit et de la fosse nasale droite en dessous du trou sous-orbitaire
homolatéral. Une chirurgie sous anesthésie générale est programmée. Le bilan sanguin
demandé est normal. L’extraction chirurgicale par la technique de Caldwell-Luc est
réalisée au service d’ORL. Une fracture de la cloison intersinuso-nasale est survenue en
peropératoire ; le fragment fracturé a été éliminé. Après révision de l’alvéole et lavage,
223
Posters
Cherifa Faiza Tabeti-Bentahar1, Souad Benaouf1, Kawther Belhadj1, Kada Mimouni2,
Fatma Bouzouina1
CHIRURGIE ORALE
50e congrès de la SFCMFCO
des sutures hermétiques ont été réalisées. La malade a été gardée en observation au
service d’ORL pendant 24 heures. Un traitement médical à base d’antibiotiques et
d’antalgiques a été prescrit. A J+1, un œdème postopératoire effaçant le sillon
nasogénien est retrouvé. A J+3, il y a eu régression de l’œdème et apparition d’une
lésion post-traumatique de l’hémi lèvre supérieure droite ; des applications de vaseline
ont été conseillées. A J+15, l’œdème ainsi que les douleurs sous orbitaires ont disparu
avec cicatrisation satisfaisante et dépôt des points de suture. La patiente a rapporté à ce
moment-là une hypoesthésie sous orbitaire laquelle a disparu au bout de quatre mois.
La malade a été ensuite orientée en orthodontie.
Quatre circonstances cliniques amènent à l’extraction chirurgicale de la canine
incluse à savoir les complications infectieuses, les manifestations tumorales ou
pseudotumorales, les manifestations mécaniques et les manifestations algiques
(Boisramé-Gastrin et Denhez 2011). Dans le cas présenté, ce sont les phénomènes
douloureux à type de céphalées intenses et insomniantes qui ont motivé l’intervention
malgré les risques prévisibles.
P3-107 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
VITAMINE D ET MALADIE PARODONTALE : ENQUETE CAS-TEMOINS
VIS-A-VIS DU STATUT VITAMINIQUE D DES PATIENTS ATTEINTS DE
PROBLEMES PARODONTAUX
Posters
224
Zineddine Zennou1, Diane Garcia2, Béatrice Straub1, Pierre Bouletreau1,
Pierre Breton1
1 Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et de la Face Centre Hospitalier Lyon Sud,
Rhône, 69310 Pierre-Bénite
2 Exercice Privé, Rhône,69126 Brindas
(mail auteur référent: [email protected])
Mots clés : vitamine D, maladie parodontale, carence en vitamine D, hypovitaminose D
La vitamine D est une vitamine à laquelle la communauté scientifique s’intéresse de plus
en plus tant dans des pathologies telles que le cancer ou les maladies auto-immunes que
dans les maladies parodontales.
Materiel et méthode : L’enquête cas-témoins tentera de confirmer ce lien potentiel
entre vitamine D et maladie parodontale. Notre échantillon est de 105 patients qui ont
été réparti en deux groupes: «cas-témoins» et «cas-tests». Les patients atteints de
maladie parodontale représentent les «cas-tests» (54) et les «cas-témoins» (51) sont
représentés par les patientsconsultant pour de la chirurgie muco-gingivale. L’enquête
s’est étalée de janvier 2011 à février 2012 afin d’apprécier les résultats en fonction de
la saison. Ainsi nous avons défini une saison dite «chaude» de mars à octobre et une
saison dite «froide» de novembre à février. Les paramètres étudiés dans cette enquête
sont les suivants: le statut vitaminique D du patient, la date du dosage, le type de
maladie parodontale, la sévérité de la maladie parodontale, la supplémentation, le sexe
et l’âge.
Résultats : Les résultats de l’enquête montrent que les patients (hommes et femmes)
sont en hypovitaminose D. Les cas-témoins ont le plus souvent (45%) un statut
vitaminique D entre 50nmol/L et 75nmol/L (statut 3) puis entre 75nmol/L et 100nmol/L
(statut 4). Les cas-tests sont plus représentés dans le statut 2 (25nmol/L<Taux<50nmol/L)
225
Posters
que ce soit chez les femmes ou les hommes. Tous les résultats de comparaison castémoins et cas-tests chez les femmes et les hommes sont cohérents et confirment le lien
suspecté entre vitamine D et maladie parodontale. L’âge constitue quoiqu’il en soit un
facteur de risque pour la maladie parodontale (surtout par effet cumulatif ; on a une
accumulation de phases de destructions parodontales au cours de la vie). Le processus
par lequel l’âge serait un facteur direct responsable de perte d’attache n’est pas établi
avec précision. Il est admis que la PCA s’observe en général chez des individus âgés de
plus de 35 ans. Les parodontites agressives surviennent plus tôt dans la vie, en moyenne
entre 12 et 35 ans.
Discussion : La vitamine D pourrait, par son rôle essentiel dans le métabolisme
phosphocalcique et par un autre plus récemment découvert dans l’immunité, influer sur
l’apparition de la maladie parodontale, son évolution, sa sévérité, en jouant sur la
qualité du parodonte et celle de la réponse de l’hôte. Elle pourrait être une véritable
alliée dans la prévention, le traitement et la maintenance de nos cas parodontaux mais
également implantaires.
CHIRURGIE ORALE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
ATM
50e congrès de la SFCMFCO
ATM
P4A-108 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE SUR LE RESURFACAGE ARTICULAIRE DANS LE CADRE DE
L’ARTICULATION TEMPORO MANDIBULAIRE (ATM)
Alvarez Areiza Diego1, Anne-Sophie Bonnet2, Paul Lipinski2, Guillaume Dubois1,
Alexandre Barbas1
1 Société OBL Paris, Chatillon ; 2 Laboratoire de mécanique Biomécanique Polymère Structures (LaBPS), Ecole Nationale
d’Ingénieurs de Metz, Metz
[email protected]
Mots clés : articulation Temporo Mandibulaire (ATM), prothèse, resurfaçage articulaire, usure, remplacement
articulaire
Posters
226
L’intérêt pour l’Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM) augmente depuis quelques
années, la reconstruction de cette articulation étant proposé une difficulté certaine.
L’ATM est l’une des articulations les plus complexes du corps humain et aussi l’une des
moins analysées en anatomie fonctionnelle.
Dans le but d’apporter de nouvelles solutions de traitement des patients atteints de
pathologies de l’ATM, une étude est mené afin d’évaluer la possibilité d’effectuer une
reconstruction prothétique de cette articulation à travers un resurfaçage articulaire sur
mesure, indiqué pour des patients présentant une resorption osseuse (conséquence de
l’arthrose, l’arthrite et/ou suite à une chirurgie reconstructrice). Cette solution est
avantageuse par rapport aux traitements existants car elle permet la réalisation d’un
traitement chirurgical moins invasif tout en réduisant le temps opératoire.
Additionnement elle aidera à assurer une hospitalisation courte et à une correction de
la position et la symétrisassions mandibulaire.
Une prothèse uni-compartimentale peut conduire à un contact du matériel prothétique
avec le cartilage et/ou l’os natif (dans le pire des cas), c’est pourquoi nous avons effectué
une campagne d’essais d’usure in-vitro permettant d’étudier la tribologie entre l’os
porcin et le matériau prothétique (zircone). Un dispositif d’essais a spécialement été
développé afin de reproduire les conditions physiologiques de l’ATM (température,
lubrification, vitesse, effort et amplitude de mouvement).
Les résultats de ces essais nous ont permis d’estimer l’usure et la durée de vie de la
solution prothétique. Nos résultats nous ont permis de quantifier l’usure du matériel et
encouragent un essai clinique ; Ce travail constitue une base forte pour les essais
tribologiques et apporte des nouveaux outils dans la proposition des prothèses
innovantes tout en respectant la sécurité du patient. Cette étude nous a fourni des
informations indispensables pour la conception d’une prothèse de resurfaçage pour
l’ATM afin de garantir un rétablissement des fonctions de l’articulation grâce à une
solution dont la durée de vie est maîtrisée.
ATM
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4A-109 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PROTOCOLE D’EXPLORATION NON INVASIVE DE L’ARTICULATION
TEMPORO MANDIBULAIRE (ATM)
Alvarez Areiza Diego1, Anne-Sophie Bonnet2, Paul Lipinski2, Guillaume Dubois1,
Alexandre Barbas1
1 Société OBL Paris, Chatillon; 2 Laboratoire de mécanique Biomécanique Polymère Structures (LaBPS), Ecole Nationale
d’Ingénieurs de Metz, Metz
[email protected]
Mots clés : ATM (Articulation Temporo Mandibulaire), mouvement mandibulaire, exploration non invasive,
trajectoires condyliennes, axiographie
227
Posters
Les moyens d’exploration articulaires constituent des outils très précieux pour la
caractérisation et l’analyse articulaire. L’analyse cinématique est de plus en plus utilisée
comme un outil de support aux techniques radiologiques traditionnelles. Un certain
nombre d’outils existent pour acquérir la cinématique de l’Articulation Temporo
Mandibulaire (ATM). Ces examens sont destinés à quantifier les mouvements
mandibulaires dans l’espace, qui pourra être déterminé à partir de la position de trois
points anatomiques. Le mouvement d’un point quelconque de la mandibule peut être
exprimé par l’amplitude de la rotation et de la translation de l’axe charnière (axe formé
par les centres des condyles en relation centrée). L’étude de ces mouvements donne une
vision indirecte du fonctionnement de l’articulation car il est en effet possible d’évaluer
la morphologie de l’éminence temporale à partir des trajectoires condyliennes. Ainsi il
est possible d’évaluer la symétrie des trajectoires des condyles et l‘états des composants
anatomiques de l’articulation (par rapport au temps et à l’amplitude). Dans ce travail,
nous avons mis en place un ensemble d’outils permettant d’acquérir la cinématique et
la géométrie de l’ATM (protocole d’acquisition). Ce protocole d’acquisition a été
appliqué à deux individus morphologiquement semblables, afin de comparer une
articulation asymptomatique à une articulation pathologique. La pathologie étudiée ici
est une résorption condylienne suite à une chirurgie orthognathique (intervention
d’epker).
Nous avons ainsi étudié les différences morphologiques et cinématiques entre les deux
cas. Les données obtenues nous ont permis d’obtenir des indications sur l’état des
composants articulaires et de constater qu’il existe une relation entre la géométrie et la
cinématique articulaire. Les déplacements de l’appareil manducateur sont conditionnés
par la forme des surfaces osseuses et par le comportement du disque articulaire. Nous
avons également pu constater qu’une dégradation de l’état d’un des condyles engendre
des modifications de la cinématique de son homologue.
ATM
50e congrès de la SFCMFCO
P4A-110 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SIMULATION NUMERIQUE DE L’ARTICULATION TEMPORO
MANDIBULAIRE (ATM)
Alvarez Areiza Diego1, Anne-Sophie Bonnet2, Paul Lipinski2, Guillaume Dubois1,
Alexandre Barbas1
1 Société OBL Paris, Chatillon ; 2 Laboratoire de mécanique Biomécanique Polymère Structures (LaBPS), Ecole Nationale
d’Ingénieurs de Metz, Metz
[email protected]
Mots clés : ATM (Articulation Temporo Mandibulaire), modélisation numérique, éléments finis, simulation de
corps rigides
Posters
228
Le rôle prédictif et explicatif de la modélisation numérique est aujourd’hui bien
reconnu. Elle est considérée comme indispensable dans les phases de conception et
validation d’un produit. Ceci est davantage vrai dans le domaine de la biomécanique
où, pour des raisons d’éthique, une mesure directe des actions mécaniques et de leurs
conséquences est aujourd’hui inenvisageable. Nous avons donc réalisé un modèle
mathématique de l’ATM afin de comprendre la biomécanique, l’anatomie et la fonction
complexe de l’appareil manducateur. Du point de vue mécanique, l’ATM peut être
analysée en considérant que deux corps, supposés déformables ou non, interagissent
par l’intermédiaire du disque articulaire. C’est le comportement du disque qui rend la
simulation délicate car son comportement mécanique, sa position et sa forme évoluent
lors du mouvement de la mandibule.
Cette étude concerne la comparaison du comportement de l’ATM sur deux sujets
d’étude morphologiquement semblables : un cas asymptomatique et un cas
pathologique atteint d’une resorption condylienne. Pour chaque sujet d’étude, nous
avons réalisé deux types de simulations : une modélisation multi-corps rigides (CR) et
une modélisation par éléments finis (EF). Les modèles ont été construits en prenant en
compte la géométrie et la cinématique propre à chaque sujet. Le disque, la capsule
articulaire et les tissus mous ont également été modélisés. Les résultats des simulations
nous ont permis d’estimer les activités musculaires ainsi que les efforts, contraintes et
déformations articulaires.
Nous avons remarqué d’importantes différences entre les deux sujets d’étude en ce qui
concerne l’activité musculaire et l’effort articulaire. Le cas pathologique exhibe une
activité musculaire dissymétrique. Les résultats suggèrent que la modification de la
forme des surfaces articulaires engendre un déséquilibre de l’activité musculaire, de la
force et de la cinématique articulaire. La modélisation proposée dans ce travail pourra
être utilisée pour évaluer un remplacement articulaire ou un traitement.
P4A-113 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
VOIE D’ABORD ENDAURALE POUR TRAITEMENT CHIRURGICALE DES
LUXATIONS RÉCIDIVANTES DE L’ATM
K. Hirache
Service de chirurgie maxillo-faciale, EHS Douéra Alger (Algérie)
Introduction : L’abord de l’articulation temporo-mandibulaire ATM, présente un risque
double. Le nerf facial et la cicatrice cutanée.
Nous avons comparé 02voies d’abord chirurgicales pour traité les luxations récidivante
ATM
Lyon 18 au 20 septembre 2014
de l’ATM (endaurale et Ginestet).l’objectif principal était d’atteindre l’articulation
rapidement en évitant une lésion du faciale. L’objectif secondaire était d’évaluer la
cicatrice.
Matériel et méthode : 40patients présentant des luxations récidivantes de l’ATM ont
été opérés sur une durée de 02ans.
Le nerf faciale évalué selon le score de Portman dans le postopératoire et la cicatrice a
était évaluée également.
Résultat : 30 patients abordé selon la voie endaurale et 10 par la voie classique de
Ginestet. Nous avons constaté 02parésies de la branche temporale du faciale.
Les résultats étaient satisfaisant pour ce qui est de l’exposition chirurgicale, avec intégrité
du faciale voir même réduction du temps chirurgical.
Conclusion : Cette voie d’abord en plus d’un résultat esthétique offre un accès rapide
et sécurisé de l’ATM.
P4A-114 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
APPORT DE LA MODÉLISATION 3D DANS LE TRAITEMENT
CHIRURGICAL DE L’ANKYLOSE DES ARTICULATIONS TEMPOROMANDIBULAIRE : À PROPOS DE 05 CAS
K. Hirache – Z. Chachoua
Service de chirurgie maxillo-faciale EHS Douéra Alger(Algérie)
229
Posters
Introduction : Les constrictions permanente des articulations temporo-mandibulaire
(ATM), reste difficile a prendre en charge sur le plan chirurgicale, car en plus de
l’intubation qui est difficile (sous endoscopie), la résection du bloc d’ankylose est
laborieuse voir très délicate devant la présence d’élément vasculo-nerveux (faciale,
maxillaire interne,…).
Les nouvelles technologies telles la TDM 3D, et la modélisation 3D, peuvent elles
aidaient le chirurgien dans ce type de chirurgie ?
Matériel et méthode : 05 patients ayant une ankylose de l’ATM, ont été opérés par notre
équipe durant l’année 2013.
Une TDM a été demandé et une modélisation 3D réalisée. L’équipe chirurgicale a
planifié l’acte opératoire et réalisé une résection du bloc de synostose, avec contrôle
gestuelle des images 3D en per-opératoire.
Résultats : Les 05patients ont été opéré dans de très bonnes conditions, avec une
ouverture de bouche supérieure à 02cm, et une résection du bloc d’ankylose de plus
de 15mm.
On n’a noté aucune lésions nerveuses ni de complications vasculaires.
Le temps opératoire a été réduit de moitié en grande partie grâce a la planification et
le contrôle gestuelle des images per-opératoire par une Kinect Xbox360.
Conclusion : La modélisation 3D et le contrôle géstuelle des images en per-opératoire
nous ont permis de travaillé avec plus de confort et sécurité ce qui rend ce type de
chirurgie jadis difficile aujourd’hui très simple.
ATM
50e congrès de la SFCMFCO
P4A-115 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’APPROCHE CHIRURGICALE DU CONDYLE PAR VOIE TRANS
MASSETERINE
Mohammed Lakouichmi, Badreddine Abir, Saad Lahmiti, Khalid Tourabi,
Amine Bouaichi, Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale hôpital avicenne. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
Mail : [email protected]
Mots clés : fracture, condyle, voie d’abord, trans-masséterine
Posters
230
Introduction : Les fractures de l’unité condylienne représentent environs 30% de
l’ensemble des fractures mandibulaires et sont l’apanage du sujet jeune. L’approche
chirurgicale est controversée. Le problème réside dans le choix de la voie d’abord.
Objectif : Evaluer les complications et les séquelles liées à la voie d’abord utilisée.
Matériel et méthode : Entre Janvier 2009 et décembre 2014: 19 patients ont été traités
chirurgicalement au service de chirurgie maxillofaciale de l’ôpital avicenne CHU Med
VI Marrakech.
Résultats : L’âge moyen était de 25 ans (16 ans à 58 ans), le sexe: 80 % hommes / 20%
femmes. La voie d’abord utilisée était la voie trans-masseterine.
Discussion : Les critères d’évaluations étaient : L’accessibilité au foyer fracture, la taille
et la qualité de la cicatrice, l’incidence des complications, la satisfaction du patient et
le délai de l’ostéosynthèse.
Conclusion : La voie trans-masséterine est une voie d’abord intéressante dans l’approche
chirurgicale des fractures sous condyliennes déplacées en comportant plusieurs
avantages techniques.
P4A-116 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
FRACTURES SOUS CONDYLIENNES CHEZ L’ENFANT, FAUT IL ENLEVER
LES PLAQUES D’OSTEOSYNTHESE ?
Sarra Meddeb, Yassine Jeblaoui, Riadh El Fatmi, Ali Adouani
Hôpital Charles Nicolle, Service de chirurgie maxillofaciale, Tunis
[email protected]
Mots clés : Fracture sous condylienne, Enfant, Ostéosynthèse, Plaque
Le traitement optimal des fractures condyliennes chez l’enfant demeure sujet à
controverse. Certains auteurs défendent le traitement fonctionnel alors que d’autres
recommandent l’abord chirurgical malgré ses risques. Se pose alors le problème
suivant : l’ablation des plaques d’ostéosynthèse ?
Cas clinique : Il s’agit d’un patient âgé de 7ans qui a présenté, suite à un accident
domestique, une fracture mandibulaire condylienne , parasymphysaire droite et sous
condylienne gauche. Un abord chirurgical selon Risdon a été entrepris pour cette
dernière avec une réduction et une ostéosynthèse par miniplaques en titane. A 3 mois
post opératoire nous nous demandons s’il faut réaliser l’ablation des plaques pour ne
pas entraver la croissance mandibulaire.
Discussion : A travers ce cas clinique et à la lumière de la littérature , nous tenterons de
répondre à cette question. Les plaques d’ostéosynthèse laissées en place peuvent générer des
troubles de la croissance mandibulaire. Un second abord du foyer de fracture peut s’avérer
ATM
Lyon 18 au 20 septembre 2014
dangereux pour des structures nobles et en particulier le nerf facial. L’ostéosynthèse
résorbable peut être la solution idéale mais n’est pas toujours disponible.
P4A-117 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ETUDE DE LA VASCULARISATION DU CONDYLE MANDIBULAIRE
Pauline Nicol1,2, Christian Vacher2, Ludovic Bénichou2
1 CHU Pitié Salpétrière, 75013, PARIS ; 2 CHU Beaujon, 92110 ; CLICHY
([email protected])
Mots clés : condyle, mandibule, fracture, artère maxillaire
P4A-118 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
INTERET DE LA NAVIGATION POUR LA CHIRURGIE DE L’ATM
Nathalie Pham Dang1,2,3, Wang Xudong3, Zhan Shi Lei3, Steve Shen Guofang3,
Jean-Michel Mondié1,2,4, Isabelle Barthélémy1,2,4
1 NHE- CHU de Clermont-Ferrand, Service de Chirurgie Maxillo Faciale Stomtologie et Chirurgie Plastique de la fac, 63,
Clermont-Ferrand ; 2 UMR Inserm/UdA, U1107, Neuro-Dol, Trigéminal pain and migrain, 63,Clermont-Ferrand
Institution ; 3 Department of Oral and Cranio-Maxillofacial Science, Shanghai 9th People’s Hospital, College of
Stomatology, School of Medicine, Shanghai JiaoTong University, Shanghai ; 4 Université d’Auvergne, faculté de
Médecine, 63, Clermont-Ferrand
[email protected]
Mots clés : navigation, arthroscopie, guide de coupe, articulation temporo-mandibulaire
La navigation est souvent utilisée en chirurgie maxillo-faciale pour la traumatologie
mais de nombreuses autres applications sont possibles. Cette présentation propose à
231
Posters
Introduction : La prise en charge des fractures du condyle n’est actuellement pas
consensuelle. Selon l’importance du déplacement et selon les écoles on pourra
pratiquer de la rééducation ou des synthèses du processus condylaire. Le principal
risque,quel que soit le traitement, est la nécrose et l’ankylose du condyle qui conduisent
à une constriction permanente et altèrent la qualité de la vie. Pour comprendre dans
quel cas cette principale complication peut survenir nous proposons d’étudier la
vascularisation du condyle mandibulaire.
Matériel et Méthodes : Nous avons disséqué 5 sujets anatomiques de l’Ecole de
Chirurgie du fer à Moulin et du laboratoire d’anatomie de la Faculté Biomédicale des
St Pères. Deux sujets ont été injectés au néoprène latex.
La technique de dissection était standardisée : incision cervicale prolongée en préauriculaire et dans la région temporale. Visualisation des branches de l’artère carotide
externe et dissection de l’artère maxillaire après section du condyle.
Résultats : La vascularisation du condyle mandibulaire est assurée principalement par
les branches de l’artère maxillaire. La branche principale est l’artère alvéolaire inférieure
qui donne des artères périostées. Il existe également un important réseau artériel non
systématisé autour de l’articulation (artères intra articulaire de la capsule ). Les branches
de l’artère ptérygoïdienne latérale et de l’artère massétérique participent également à la
vascularisation de la région condylienne.
Discussion : On comprend aisément qu’une bascule importante entre 2 fragments
fracturaires lèse les vaisseaux alvéolaires inférieurs et compromet la vascularisation du
condyle mandibulaire. Le condyle étant également vascularisé par des vaisseaux de la
capsule on pense également que le traitement chirurgical, si celui-ci est retenu, doit
préserver le plus possible les vaisseaux intra-capsulaires.
ATM
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
232
travers 5 cas l’intérêt de la navigation dans la chirurgie de l’articulation temporomandibulaire (ATM). Le cas 1 concerne un patient avec une tumeur de l’ATM étendue
au contact du parenchyme cérébral, la navigation a permis de faire les différentes
ostéotomies à distance de la tumeur tout en évitant de léser les structures
intracrâniennes. Le cas 2 est un patient avec récidive d’une tumeur osseuse, la
navigation a permis d’aider au clivage de la partie la plus médiane de la tumeur et de
remodeler la cavité glénoïde. Le cas 3 est une ankylose temporo-mandibulaire traitée
par un abord pré-auriculaire, la navigation a aidé à libérer l’ankylose en passant à travers
la fibrose sans faire de faux trajets en direction de la base du crâne. Les cas 4 et 5 se
caractérisent par un excès de croissance du condyle, pour eux, la navigation a été
associée à un autre outil chirurgical afin d’augmenter la qualité du geste. Face à des cas
d’hypertrophie ou d’ostéochondrome du condyle, la résection du condyle s’associe
souvent à une chirurgie orthognatique. Hors, la condylectomie impose souvent une
voie d’abord pré-auriculaire et la chirurgie orthognatique est rendue difficile par
l’absence de stabilité du condyle dans la cavité glénoïde. Pour le cas 4, l’utilisation de
l’arthroscopie a permis d’éviter la voie d’abord pré-auriculaire, le condyle a été retirés
par une voie d’abord endobuccale. Puis le trait d’incision a été prolongé pour réaliser
l’ostéotomie des branches montantes. Pour le cas 5, un guide de coupe a été utilisé
pour réaliser l’ostéotomie de Lefort 1 du maxillaire après l’ostéotomie du condyle. En
conclusion, la navigation est une assistance pour la chirurgie du condyle notamment
pour pouvoir se repérer et localiser précisément le site d’ostéotomie, son association à
l’arthroscopie permet de réaliser la résection par voie endobuccale. L’utilisation d’un
guide de coupe pour réaliser l’ostéotomie de Lefort 1 permet de passer outre l’instabilité
condylienne.
P4A-119 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
OSTEO-CHONDROMATOSE DE L’ARTICULATION TEMPOROMANDIBULAIRE A PROPOS DE 4 NOUVEAUX CAS
Thierry Piral1, Monica Umana1, Boris Petelle2, Guy Princ1
1 Groupe hospitalier Paris Saint Joseph, Service de Chirurgie Maxillo-facial et Stomatologie
2 Groupe Hospitalier Universitaire Paris Est, Groupe Hospitalier Université Pierre et Marie Curie
[email protected]
Mots clés : ostéochondromatose, voie d’abord de Ginestet, articulation temporo-mandibulaire, arthropathie,
métaplasie chondroïde
L’ostéochondromatose est une arthropathie chronique bénigne rare d’étiologie
inconnue. Elle se caractérise par une métaplasie chondroïde de la membrane synoviale
ayant pour résultat la formation intra-articulaire de corps cartilagineux.
Nous rapportons une série de 4 cas cliniques permettant de rappeler la démarche
diagnostique et thérapeutique de cette affection peu fréquente.
RECHERCHE
RECHERCHE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4B-A –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION ASSISTÉE PAR L’IMPRESSION 3D EN CHIRURGIE
MAXILLOFACIALE
C. Ernoult1, JT. Bachelet2, C. Meyer1, S. Aubry3, P. Breton2
1 Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, CHU Jean-Minjoz, 25, Besançon; 2 Service de stomatologie,
chirurgie maxillofaciale et chirurgie
plastique de la face, CHU Lyon-Sud, 69 Pierre-Bénite; 3 Service de radiologie, CHU Jean-Minjoz, 25, Besançon.
([email protected])
Mots clés : impression 3D, prototypage rapide, chirurgie maxillofaciale
233
Posters
Introduction : La réalisation de modèles en 3-dimensions (3D) est apparue dans le
domaine médical il y a une vingtaine d’années. Le développement plus récent
d’imprimantes 3D grand public explique le regain d’intérêt actuel du monde médical
en général et de la chirurgie maxillo-faciale en particulier pour cette technologie. Dans
notre spécialité, les modèles obtenus par impression 3D permettent, par exemple,
d’imprimer des zones anatomiques d’intérêt, de simuler une intervention chirurgicale
et de pré-conformer le matériel d’ostéosynthèse et ceci sans intervention extérieure
chronophage et coûteuse. Nous décrivons ici les modalités techniques de ce nouvel
outil chirurgical, illustrées par trois exemples concrets.
Matériel et méthode : Le logiciel OsiriX® (version 5.8.5, Genève, Suisse) a été utilisé
pour la réalisation de la reconstruction 3D surfacique de la zone d’intérêt chirurgical,
la génération et l’exportation d’un fichier « .stl ». Le logiciel NetFabb® (version Basic
5.1.1, Lupburg, Allemagne) a assuré la préparation du fichier « .stl » avant l’impression.
L’imprimante était un modèle Up plus 2 Easy 120® (PP3DP, Beijing TierTime Technology
Co. Ltd.Chine) utilisant un dépôt de filament thermoplastique (FDM). Le logiciel Up !
® (logiciel propriétaire pour PC ou Mac) nous a permis de calibrer l’impression de la
machine selon les besoins de chaque pièce. Le premier cas illustre l’intérêt de
l’impression 3D associée à la fonction « mirroring » dans la réfection de la paroi
antérieure du sinus frontale et du toit de l’orbite. Le second cas concerne la préconformation du matériel d’ostéosynthèse sur une fracture complexe de l’étage moyen
de la face après réduction virtuelle grâce à la fonction « mirroring ». Le troisième cas
montre la pré-conformation d’une attelle de reconstruction dans le cadre d’une
mandibulectomie interruptrice.
Résultats : Cette technologie est fiable et économique. Elle a permis à chaque opérateur
(indépendamment de son niveau) un gain de temps et un meilleur confort pour le
chirurgien et l’équipe pendant la phase opératoire justifiant le temps passé sur la phase
de pré et post traitement
Discussion : Les imprimantes 3D actuelles, notamment celles utilisant la technologie
FDM, sont très faciles à prendre en main et représentent une solution prometteuse dans
le monde du prototypage médical.
RECHERCHE
50e congrès de la SFCMFCO
P4B-B –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
PRECISION DES MODELES 3D ISSUS DES IMPRIMANTES LOW-COST
C. Ernoult1, Dr. S. Aubry2, Pr. C. Meyer 1, Pr R. Olszewski 3
1 : Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, CHU Jean-Minjoz, 25, Besançon ; 2 : Service de radiologie, CHU
Jean-Minjoz, 25, Besançon ;
3 Service de chirurgie orale et maxillo-faciale, Cliniques Universitaires Saint Luc, Bruxelles - Belgique
([email protected])
Mots clés : précision, impression 3D, prototypage rapide, biomodèle, chirurgie maxillofaciale
Posters
234
Introduction : La principale limite d’utilisation à grande échelle de l’impression 3D en
chirurgie maxillo-faciale est son prix élevé, justifié par les fabricants et les distributeurs
par les investissements en amont que représentent ces technologies et notamment
l’obtention du marquage CE garantissant le grade médical des imprimantes. L’explosion
récente du marché des imprimantes 3D « low-cost » et leur début d’utilisation dans le
domaine médical nous a incité à évaluer la précision de 12 d’entre-elles.
Matériel et méthode : Un cone beam (Accuimoto®, J. Morita Europe GmbH) d’une
mandibule humaine sèche a été réalisé. Le logiciel Maxilim 3.2® (Medicim, Mechelen,
Belgique) a permis de procéder à une segmentation automatique de cet examen, à la
reconstruction 3D de la mandibule et à la génération d’un fichier “.stl”. Ce fichier a été
préparé à l’impression grâce au logiciel Netfabb® (Lupburg, Allemagne). Douze
modèles de cette mandibule ont été réalisés à l’aide de 12 imprimantes 3D différentes.
Les imprimantes retenues devaient utiliser un matériel rigide, un plateau d’impression
permettant l’impression en un temps et avoir un prix d’achat inférieur à 25 000 euros.
Elles utilisaient toutes l’une des technologies suivantes : dépôt de matière fondue (FDM),
stéréolithographie (STL), encollage papier. Toutes les imprimantes étaient paramétrées
sur la plus haute qualité d’impression possible. Les 12 modèles 3D obtenus ont ensuite
été scannés optiquement à l’aide d’un bras de mesure optique (Faro®, Lake Mary, USA)
afin de comparer les modèles 3D au fichier source ainsi qu’à la mandibule sèche grâce
au logiciel Géomagic studio® (Morisville, USA).
Résultats : Les modèles montrent des distorsions de 0,29 à 0,59 mm par rapport au
fichier «.stl » et de 1,13 à 1,23 mm par rapport à la mandibule sèche native (résultats
temporaires).
Discussion : La précision dimensionnelle des modèles obtenus à l’aide des imprimantes
grand public testées est acceptable, la moyenne d’erreur s’écartant peu des imprimantes
3D professionnelles actuellement validées pour un usage médical.
P4B-120––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
QUALITÉ OSSEUSE MANDIBULAIRE APRÈS GREFFE DE DIFFÉRENTS
BIOMATÉRIAUX DE COMBLEMENT CHEZ LE CHIEN
RECHERCHE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
Augusto André Baptista1,2, Capucine Rondot3, Catherine Wittmann3, Antoine Alves4,
Christian Gagnieu5, Patricia Forest3, Georges Boivin6,7, Jean-Pierre Bernard8
1 Ecole de Chirurgie, Faculté d’Odontologie, LEM3, Université de Lorraine, Meurthe et Moselle, Nancy; 2 Pratique
privée, Luxembourg, Remich; 3 BIOM’UP SA, F-69800 Saint-Priest Institution, Département, Ville; 4 NAMSA, F-38670
Chasse-sur-Rhône; 5 MATEIS, UMR 5510, Equipe I2B - Interactions Biologiques et Biomatériaux, INSA de Lyon,
Université Claude Bernard Lyon1, F-69621 Villeurbanne; 6 INSERM UMR 1033, Equipe «Qualité Osseuse et Marqueurs
Biologiques», F-69008 Lyon; 7 Université de Lyon, F-69008 Lyon; 8 Faculté de Médecine Division de Stomatologie
Chirurgie Orale et Radiologie Dentaire et Maxillofaciale, Université de Genève, CH-1211 Genève
([email protected])
Mots clés : substituts osseux – ostéoconduction – biomatériaux – comblement osseux – régénération osseuse
235
Posters
Trois substituts osseux BS1, BS2 et BS3 (MATRI™BONE MAX, Biom’Up, France) se
distinguant par leur ratio d’hydroxyapatite/phosphate tricalcique bêta (60/40 ou 20/80)
et/ou par leur ratio de substitut osseux/collagène (90/10 ou 95/5), ont été comparés en
termes de performance et de sécurité, à un biomatériau de référence composé d’os
bovin déprotéinisé et de collagène (OBD, Bio-Oss Collagen®, Geistlich, Suisse), à un
coagulum et à de l‘os autologue dans une étude de comblement osseux. Six défauts
ont été préparés dans les mandibules de 18 chiens beagle et les biomatériaux ont été
implantés pendant 2, 6 et 12 semaines (n=6 par groupe et par délai). Des analyses
radiologiques, histologiques et histomorphométriques ont permis d’évaluer la quantité
et la qualité de l’os néoformé ainsi que la dégradation des articles testés. Une évaluation
biomécanique par microindentation a été effectuée pour déterminer la microdureté de
l’os régénéré à 12 semaines. Aucun effet délétère tissulaire local et aucune diminution
de la radiodensité péri-implantaire n’a été observé durant toute l’étude. L’inflammation
a diminué au cours du temps pour tous les groupes et BS2 a induit la réaction
inflammatoire la plus faible. Qualitativement, la radiodensité des zones comblées a
augmenté au fil du temps pour tous les groupes, signe d’une densification osseuse. A
12 semaines, BS1, BS2 et BS3 ont montré une régénération osseuse plus élevée que
celle obtenue avec OBD avec une présence plus importante de macrophages,
d’ostéoclastes et d’ostéoblastes. Quantitativement, la densité cumulée de l’os et des
matériaux de comblement a augmenté significativement pour tous les groupes sauf pour
le groupe d’OBD qui n’a montré aucun changement significatif entre 2 et 12 semaines.
A 12 semaines, la microdureté de l’os néoformé en contact avec les biomatériaux testés
n’était pas significativement différente de celle observée avec l’os autologue. En
conclusion, BS1 BS2 et BS3, de part leurs propriétés d’ostéoconduction et
d’ostéointégration, apparaissent comme des biomatériaux de choix dans les chirurgies
orthopédique, orales et maxillo-faciales.
RECHERCHE
50e congrès de la SFCMFCO
P4B-121––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
THE INTERACTIONS BETWEEN RASCS, RHBMP-2 AND -TCP PLAY AN
IMPORTANT ROLE IN BONE TISSUE ENGINEERING
E Lingling1*, Xu Lu-Lu 1, Wu Xia 1, Liu Hong-Chen 1
1 Dental Institute; PLA General hospital; Hai Dian region ; 28, Fu Xing road ; 100853 Beijing ; China
([email protected])
Keywords: Adipose-derived stromal cells; Bone morphogenetic protein-2; Beta-tricalcium phosphates; Bone
engineering tissue
Posters
236
Objective: The purpose of this study is to explore the interactions between rat adiposederived stromal cells (rASCs), bone morphogenetic protein-2 (rhBMP-2) and
beta-tricalcium phosphate (ß-TCP).
Methods: The interactions between rASCs, rhBMP-2 and ß-TCP were investigated by
evaluating the protein adsorption of ß-TCP, the cell attachment, alkaline phosphatase
(ALP) activity/protein, osteocalcin content, mineral formation, calcium/phosphonium
content, cell vitality, gene expression and implantation in the backs of severe combined
immunodeficient (SCID) mice of rhBMP-2 pre-inducing rASCs seeded onto ß-TCP.
Results: The results showed that ß-TCP could adsorb the proteins and support the
attachment, proliferation and osteogenic properties of rASCs; Compared with rASCs
cultured on the culture plate, rASCs cultlured on ß-TCP had significantly higher ALP
activity/protein, osteocalcin content and mineral formation, the values for rASCs
cultured on ß-TCP with rhBMP-2 increased most significantly; The rhBMP-2 significantly
increased calcium/phosphonium content and ALP, I type collagen, osteocalcin mRNAs
levels of rASCs cultured on ß-TCP; The vitality of rASCs cultured on ß-TCP with/without
rhBMP-2 was insignificant difference; After implantation, the percentages of the new
bone formed areas for ß-TCP/rhBMP-2 and ß-TCP were the insignificant difference. The
value for rASCs/ß-TCP construct was significantly higher than that for ß-TCP group. The
maximal and robust bone formation was presented in rASCs/ß-TCP with rhBMP-2.
Conclusions: The results implied that ß-TCP had osteoinductivity when alone implanted
in the back of SCID mice. ß-TCP was also sufficient to trigger the differentiation of rASCs
toward an osteoblastic phenotype without the addition of osteogenic factor. The rhBMP2 could better sufficiently induce osteogenic differentiation of rASCs seeded onto ß-TCP.
The rASCs and rhBMP-2 could promote the dissolution of ß-TCP to provide Ca2+, PO34 needed by bone formation. The interactions between three factors could provide an
optimizing microenvironment for osteogenic differentiation of rASCs, this might be
essential for sufficient and timely bone formation in vivo.
P4B-122––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ANALYSE RADIO-HISTOLOGIQUE DE LA SUTURE INTERMAXILLAIRE
CHEZ L’ADULTE
Alexandre Gueutier, Boris Laure, Florent Sury, Dominique Goga
Service de chirurgie Maxillo-Faciale et plastique de la face, CHU Trousseau,37044, Tours cédex
([email protected])
Mots clés : suture, intermaxillaire, disjonction, scanner, histologie
Introduction : Le choix du traitement orthopédique ou chirurgical d’une insuffisance
transversale maxillaire, peut poser problème chez les personnes de plus de 12 ans. Au
P4B-123––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RECONSTRUCTION DE MANDIBULE PORCINE PAR INGENIERIE
TISSULAIRE AVEC UNE MATRICE 3D DE -TRICALCIUM PHOSPHATE ET
POLYCAPROLACTONE
Sandra Konopnicki1, 2, Basel Sharaf 3, Maria Troulis 1
1 Department of Oral and Maxillofacial surgery, Massachusetts General Hospital, Boston, MA, USA
2 service de chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital Salengro, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille
3 University of Texas MD Anderson Cancer Center, Houston, Tx, USA
([email protected])
Mots clés : ingénierie tissulaire, biomatériaux, régénération osseuse, cellules souches mésenchymateuses,
bioréacteur
Introduction : La pénétration osseuse en profondeur et l’angiogenèse au sein de
matrices (scaffolds) implantées reste un défi en ingénierie tissulaire osseuse. L’objectif
de cette étude était d’évaluer la formation osseuse en profondeur dans des matrices de
-tricalcium phosphate ( TCP)/Polycaprolactone (PCL) imprimées en 3 Dimensions (3D),
ensemencées avec des cellules progénitrices de moelle osseuse porcines, incubées in
vitro pendant 2 semaines, puis implantées au sein de pertes de substance mandibulaires
de taille critique dans un modèle porcin.
Matériel et méthodes : Les matrices ont été imprimées en 3D avec 50 % TCP et 50%
PCL. Les cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse porcine ont été
prélevées, mises en culture et différenciées en ostéoblastes. Les cellules ont été
237
Posters
cours de la croissance, la suture intermaxillaire s’ossifie, devient sinueuse et sa largeur
diminue. Ces trois phénomènes sont des sources de résistance à son expansion. Avant
le début du traitement orthopédique du maxillaire, il est difficile de prédire un échec
lié à ces résistances.
Un examen comme le scanner permet-il de mettre en évidence ces critères de résistance
et ainsi nous aider dans le choix du traitement ? Le but de cette étude était de déterminer
si l’évaluation scanographique de la suture intermaxillaire correspondait à son analyse
histomorphométrique.
Matérel et méthode : A partir de 10 personnes décédées, âgées de 70 à 86 ans, nous
avons réalisé un scanner. Nous avons choisi 3 régions d’intérêt radiologique ( RIO ) par
sujet. Les RIO furent classées en Groupe ouvert (1) et fermé (2). Ces régions ont été
ensuite analysées en histologie sur 3 critères, la largeur moyenne, l’index d’oblitération
et l’index de sinuosité.
Résultats : Nous avons obtenu pour le groupe 1 (n = 9 RIO) une largeur moyenne (LM)
de 396,9 m. Pour le groupe 2 (n = 21 RIO) LM était de 227,1 m. L’index d’oblitération
(IO) était égal à 3,098% dans le groupe 1 et 9,309% dans le groupe 2. Et respectivement
un index de sinuosité (IS) mesuré à 1,25 et 1,34. Une différence statistiquement
significative a été retrouvée uniquement pour la largeur moyenne de la suture.
Conclusion : Le scanner permet d’apporter une information objective sur la largeur de
la suture intermaxillaire, mais reste trop imprécis pour évaluer des critères plus fins
comme les ponts d’ossification et la sinuosité de la suture. Cet examen ne semble donc
pas être suffisant pour nous décider dans notre choix thérapeutique.
RECHERCHE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
RECHERCHE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
238
ensemencées dans les scaffolds puis incubées dans un bioréacteur pendant 14 jours. Six
pertes de substances de taille critique ont été créées dans chaque mandibule de 2 animaux
et comblées par les Scaffolds ensemencés (n=6), et les témoins (n=6, dont scaffolds n=3 +
non comblées n=3). Huit semaines après la chirurgie, les spécimens ont été prélevés et
analysés par Hématoxyline & Eosine, et immunofluorescence. La pénétration cellulaire et
osseuse en profondeur a été évaluée par l’analyse du centre des spécimens.
Résultats : Les résultats préliminaires ont révélé une formation osseuse en périphérie au
sein des 12 spécimens (expérimentaux et témoins). Une formation osseuse en
profondeur était retrouvée à l’examen histomorphométrique dans 4 spécimens
expérimentaux (moyenne de 37.4% de formation osseuse contre 13.9% au sein des
témoins p< 0.05). Les 2 autres spécimens expérimentaux montraient l’absence d’os
néoformé en profondeur similaire à de l’os natif mais une prolifération et pénétration
cellulaire massive en profondeur (2109 cellules/57mm2 comparé à 1114 cellules/57mm2
au sein des témoins p<0.05).
Conclusion : Les matrices imprimées en 3D de -TCP/PCL, ensemencées avec des
cellules ostéoprogénitrices, et implantées dans des pertes de substances mandibulaires
porcines ont démontré leur capacité de régénération osseuse et pourrait être utilisées
en reconstruction osseuse.
P4B-124––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
LA TOXINE BOTULIQUE INJECTEE DANS LES MUSCLES MASTICATEURS
ENTRAINE UNE PERTE OSSEUSE CHEZ LE RAT ADULTE
Jean-Daniel Kün-Darbois1,2, Hélène Libouban1, Daniel Chappard1
1 GEROM (Groupe d’Etude Remodelage Osseux et bioMatériaux), Institut de Biologie en Santé, 49, Angers
2 Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU d’Angers, 49, Angers
([email protected])
Mots clés : toxine botulique, mandibule, perte osseuse, ostéoporose d’immobilisation, muscles masticateurs
Introduction : La toxine botulique (BTX) est une neurotoxine inhibant spécifiquement
la libération vésiculaire de neurotransmetteur ce qui entraîne une paralysie musculaire.
Son injection dans le muscle quadriceps est un modèle animal reconnu de perte osseuse
tibiale et fémorale par immobilisation. La BTX est utilisée en médecine maxillo-faciale
par injections intramusculaires dans les muscles masticateurs pour le trismus et le
bruxisme ; elle est aussi employée localement en médecine esthétique. Les effets osseux
de l’injection de BTX dans les muscles masticateurs ont été peu étudiés. L’objectif de
cette étude est de quantifier la perte osseuse mandibulaire due à l’injection de BTX
chez le rat.
Matériel et méthodes : 15 rats mâles Sprague Dawley adultes, âgés de 18 semaines, ont
été randomisés en deux groupes : témoin (6 rats) et BTX (9 rats). Les rats du groupe BTX
ont reçu une injection de BTX de type A en intramusculaire à la dose d’1 U dans chaque
muscle (muscles masséter et temporal droits). Les animaux témoins ont reçu des
injections de sérum physiologique. Les rats ont été suivis durant 1 mois après les
injections avec surveillance pondérale hebdomadaire puis ont été sacrifiés. Un examen
des masses musculaires a été réalisé. Une analyse osseuse condylienne et alvéolaire a
été réalisée par microtomographie (microCT).
Résultats : Les rats du groupe BTX ont montré une perte pondérale significative par
rapport au groupe témoin (p=0,025) dès la deuxième semaine ainsi qu’une amyotrophie
des masséters et temporaux droits par rapport au côté controlatéral. L’analyse microCT
a montré une perte osseuse significative condylienne et alvéolaire droites. Un
remaniement osseux mandibulaire hypertrophique de l’enthèse d’insertion du tendon
du muscle digastrique droit a été retrouvé chez tous les rats BTX.
Discussion : L’injection intramusculaire de BTX dans les muscles masticateurs entraîne
une perte osseuse alvéolaire et condylienne mandibulaire chez le rat adulte. De tels
effets chez l’homme pourraient constituer un facteur fragilisant l’os et donc un facteur
de risque de fractures.
RECHERCHE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4B-125––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ROLE DU MUSCLE MASSETER DANS L’ETIOPATHOGENIE DES
DYSMORPHOSES DENTO-MAXILLO-FACIALES
R. Nicot1,2, J.J. Sciote3,*, J. Ferri1,2, M.J. Horton3, A. Rowlerson4, G. Raoul1,2
Mots clés : muscle masséter, malocclusion, chirurgie orthognatique, phénotype, génotype
Introduction : L’étiopathogénie des dysmorphoses dento-maxillo-faciales et malocclusions est multifactorielle. Le muscle masséter semble avoir un rôle clef dans la genèse
de certaines dysmorphoses. L’objectif de notre travail est d’étudier les relations entre
fonction du muscle masséter et survenu des malocclusions.
Matériel et méthode : L’analyse a été réalisée à partir d’échantillons bilatéraux de
muscle masséter issus de sujets opérés d’ostéotomies mandibulaires pour la correction
de leur dysmorphose dento-maxillo-faciale.
Résultats : La taille et la proportion des fibres de type II (rapides) diminuent à mesure
que la hauteur faciale augmente. Chez les patients présentant une asymétrie
mandibulaire, la proportion des fibres de type II augmente du côté de la déviation.
L’insulin-like growth factor (IGF-1) et la myostatine (GDF-8) sont exprimés différemment
en fonction du sexe et du diamètre de fibres.
Discussion : Les caractéristiques du muscle masséter sont étroitement liées à certaines
composantes des dysmorphoses dento-maxillo-faciales et malocclusions telles que
l’asymétrie et la dimension verticale. Le caractère dys-morpho-fonctionnel de ces deux
composantes anthropométriques confère au muscle masséter une importance majeure
afin de mieux comprendre la physiopathologie et de mieux aborder la prise en charge
de ces affections. Des travaux complémentaires seront par exemple nécessaires pour
déterminer si ces éléments ont un rôle dans la stabilité postopératoire à long terme.
La force musculaire et la longueur osseuse sont deux facteurs génétiquement déterminés
au niveau facial et la myosine 1H (MYOH1) est associée à la promandibulie chez le
caucasien. Comme futurs objectifs, nous étudierons les variations des gènes du «
239
Posters
1 Oral and maxillofacial department, Roger-Salengro hospital, Centre hospitalier universitaire de Lille, 59000 Lille,
France
2 Inserm U 1008 (controlled drug delivery systems and biomaterials), 59000 Lille, France
3 Department of orthodontics, Temple university, Philadelphia, PA, 19104, USA
4 Centre of human and aerospace physiological sciences, school of biomedical sciences, King’s College, London SE1
1UL, UK
Email de l’auteur référent : [email protected]
RECHERCHE
50e congrès de la SFCMFCO
Genome Wide Association Studies » et leurs relations avec les malocclusions.
Conclusions : Le muscle masséter est un élément clef dans la genèse des dysmorphoses
dento-maxillo-faciales et malocclusion. L’amélioration des connaissances physiopathologiques nous permettra de mieux aborder la prise en charge de ces affections.
P4B-126––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
REGULATION NEGATIVE DES GENES DE LA VOIE NODALE DANS
L’ASYMETRIE FACIALE
Romain Nicot1,2, Molly Hottenstein3, Gwénaël Raoul1,2, Joël Ferri1,2,
Michael Horton3, John W Tobias4, Elisabeth Barton5, Patrick Gelé6, James J Sciote3
1 Oral and maxillofacial department, Roger-Salengro hospital, Centre hospitalier universitaire de Lille, 59000 Lille,
France
2 Inserm U 1008 (controlled drug delivery systems and biomaterials), 59000 Lille, France
3 Department of orthodontics, Temple university, Philadelphia, PA, 19104, USA
4 Molecular Profiling Core, Pennsylvania Center for Musculoskeletal Disorders, Perelman School of Medicine, University
of Pennsylvania
5 Department of Anatomy and Cell Biology, School of Dental Medicine, University of Pennsylvania
6 Centre d’investigation clinique, Centre hospitalier universitaire de Lille, 59000 Lille, France
Email de l’auteur référent : [email protected]
Mots clés : malocclusion, muscle masséter, asymétrie faciale, nodal, Pitx2
Posters
240
Introduction : L’asymétrie faciale est une comorbidité morpho-fonctionnelle fréquente
des patients présentant une dysmorphose dento-maxillo-faciale. Alors que la
connaissance de l’héritabilité ces troubles progresse rapidement, peu d’études se sont
focalisées sur la composante asymétrique. Le but de cette étude est d’identifier les
différences d’expression de gènes clefs dans la production d’une asymétrie chez les
patients présentant une dysmorphose dento-maxillo-faciale avec asymétrie faciale par
rapport à ceux symétriques.
Matériels et méthode : Des échantillons de muscle masséter ont été recueillis au cours
d’une chirurgie orthognatique. Les patients ont été classés selon la classe squelettique,
la dimension verticale, et leur caractère asymétrique ou non. Une analyse de la
différence d’expression des gènes a été réalisée sur les échantillons par Affymetrix
HT2.O microarray global expression chips.
Résultats : L’expression globale des gènes était différente par principal component
analysis (P<0.05) chez les patients asymétriques. Nous avons identifié des différences
dans la voie de signalisation Nodale, qui favorise le développement du mésoderme et
de l’endoderme et la structuration de gauche à droite pendant l’embryogenèse.
L’expression de Nodal et Lefty était 1.39 à 1.84 fois plus importante (P<3.41x10-5) chez
les sujets asymétriques tandis que l’expression des modulateurs de la voie Nodale Nomo
1, 2 et 3 était 5.63 à 5.81 (P<3.05x10-4) fois moins importantes. Les différences parmi
les membres de la voie intracellulaire étaient de l’ordre de -7.02 à -2.47 (P<0.003).
Finalement, Pitx2, connu pour influencer la taille des fibres musculaires squelettiques
de type II était aussi diminué chez les patients asymétriques (P<0.05).
Conclusions : Chez les patients présentant une dysmorphose avec asymétrie faciale, on
constate une diminution de l’expression des gènes de la voie Nodale au sein du muscle
masséter. Ces données suggèrent que la voie Nodale est régulée négativement afin
d’aider à promouvoir le développement d’une asymétrie. La différence d’expression de
Pitx2 contribuerait également au développement musculo-squelettique dans ces
conditions.
RECHERCHE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4B-127––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ASSOCIATION DU GENOTYPE ACTN3 R577X A LA TYPOLOGIE DE
CLASSE II ET DEEP-BITE
Brian Zebrick1, Teesit Teeramongkolgul1, Romain Nicot2,3, Michael J Horton1,
Gwénaël Raoul2,3, Joël Ferri2,3, Alexandre R Vieira4, James J Sciote 3
1 Department of orthodontics, Temple university, Philadelphia, PA, 19104, USA
2 Oral and maxillofacial department, Roger-Salengro hospital, Centre hospitalier universitaire de Lille, 59000 Lille,
France
3 Inserm U 1008 (controlled drug delivery systems and biomaterials), 59000 Lille, France
4 Department of Oral Biology, University of Pittsburgh School of Dental Medicine, 3501 Terrace St, Pittsburgh PA 15261
Email de l’auteur référent : [email protected]
Mots clés : malocclusion, classe II, Deep-bite, ACTN3, muscle masséter
241
Posters
Introduction : Les -Actinines sont des protéines d’ancrage myofibrillaires du muscle
squelettique qui influencent les propriétés contractiles. ACTN2 est exprimée dans les
fibres lentes de type I et rapides de type II tandis qu’ACTN3 n’est exprimée que dans les
fibres rapides. Le polymorphisme ACTN3 R577X est présent chez près de 18 % des
Européens. Il conduit à une absence de protéine ACTN3, une diminution de l’activité
contractile rapide, une amélioration des performances d’endurance et une diminution
de la masse osseuse et de la densité minérale osseuse. Nous avons examiné l’expression
de ACTN3 et la variation génétique au sein du muscle masséter, obtenu au cours d’une
ostéotomie sagittale bilatérale de mandibule, pour déterminer les associations
génétiques avec les malocclusions.
Matériels et méthode : Un examen clinico-radiologique et des échantillons de muscle
masséter et de salive ont été obtenus chez 60 patients. Le génotypage pour deux
polymorphismes de ACTN3, rs1815739 - R577X et rs678397 , le niveau d’expression
d’ARNm musculaire par RT-PCR et l’histomorphométrie des muscles ont été comparés
pour déterminer les différences statistiques entre génotype et phénotype.
Résultats : Le niveau d’expression de l’ARNm musculaire était significativement différent
pour les deux génotypes ACTN3 SNP (p < 0,01). Le génotype ACTN3 était
significativement différent pour les caractéristiques sagittales et verticales des
malocclusions. L’association la plus claire était l’association du génotype R577X à la
classe II squelettique ( p < 0,003 ). Ce génotype était également associé à une taille
significativement plus petite du diamètre des fibres rapides de type II au sein du muscle
masséter (p < 0,002).
Conclusions : ACTN3 R577X est surreprésenté dans la dysmorphose squelettique de
classe II, suggérant une altération de la bio-minéralisation pendant la croissance
osseuse. ACTN3 R577X est sous-représenté dans la dysmorphose de type deep-bite,
suggérant que les différences musculaires contribuent aux variations de dimension
verticale.
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
TRAUMATOLOGIE
P4C-128 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DE LA VOIE D’ABORD CARONCULAIRE DANS LES FRACTURES DE LA
PAROI INTERNE DE L’ORBITE : NOTRE EXPERIENCE
M.Belhallaj*, F.Slimani, A.Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd, Hôpital 20 Aout, Casablanca
(Communication affichée )
* Auteur correspondant
[email protected]
(212)668484692
Mots clés : fracture, paroi interne de l’orbite, voie caronculaire
Posters
242
Introduction : Les fractures de la paroi interne de l’orbite sont rares. Elles se manifestent
par un blocage de l’adduction, une diplopie horizontale et une énophtalmie.
La reconstruction des fractures déplacées de la paroi interne de l’orbite devrait être
obligatoire. Le but du travail est de montrer l’intérêt de la voie d’abord caronculaire
dans les fractures de la paroi interne de l’orbite.
Observations : Nous rapportons trois cas de fractures de la paroi interne de l’orbite
traités au service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale du C. H. U. de
Casablanca. Un de ces trois patients a eu un blow-out concomitant du plancher de
l’orbite. Nous avons réalisé la voie conjonctivale rétro-caronculaire chez les trois
patients, pour reconstruire la paroi interne de l’orbite par du biomatériau non résorbable
en polyéthylène poreux après désincarcération du contenu orbitaire. L’incision a été
faite juste en arrière de la caroncule et prolongée dans les conjonctives supérieure et
inférieure dans les Forni. Des greffes ont pu être insérées pour la reconstruction de la
paroi interne et du plancher de l’orbite. Aucune complication postopératoire n’a été
retrouvée. L’évolution a été bonne avec un recul moyen de 2ans.
Discussion : Les fractures de la paroi interne de l’orbite sont rares. C’est la présence d’une
incarcération du muscle droit interne avec une limitation de l’adduction qui permet
d’évoquer le diagnostic. La tomodensitométrie précise l’incarcération du muscle droit
interne au sein de la lame papyracée de l’éthmoïde fracturée et recherche une autre
fracture associée. Les voies d’abord de cette paroi sont multiples. La voie caronculaire
permet un excellent accès, sans cicatrice visible et des suites opératoires légères.
P4C-131 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
VILGA GUILIARY IVANOVITCH (1864 - 1942) – PIONNIER DE LA
CHIRURGIE MAXILLOFACIALE EN RUSSIE, PENDANT LA PREMIERE
GUERRE MONDIALE
Alex Clement1,2, Svetlana Obzhigalina1, Eric Maladiere2, Andreï Andreishchev1
1 Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov ; 6/8, ulitsa Lva Tolosovo ; 197022 SaintPétersbourg ; Russie
2 Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalier Saint-Jean ; 20, avenue du Languedoc ; B.P. 49954 ; 66046
Perpignan cedex 9 ; France
([email protected])
Mots clés : Vilga Guiliary Ivanovitch
Né en 1864, Guiliary Ivanovitch Vilga a terminé ses études de la faculté de médecine
de l’université impériale de Moscou. Il est parti en Allemagne étudier l’odontologie,
P4C-132 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
FRACTURES ORBITAIRES : FAUT-IL OPERER UNE IMAGE
SCANOGRAPHIQUE ?
Michel Tazartes1,2*, Julien Boumendil1,2, Marie-Paul Davailly1, Alex Clément2
1 Centre hospitalier national ophtalmologique des XV-XX ; 28, rue de Charenton ; 75012 Paris ; France
2 Centre médico-chirurgical ; 142, boulevard de Montparnasse ; 75014 Paris ; France
([email protected])
Mots clés : fracture postérieure du plancher orbitaire ; complication
Introduction : Les fractures de l’orbite sont des complications fréquentes des
traumatismes orbitaires dont le traitement est volontiers chirurgical. Certaines fractures
en apparence non chirurgicales peuvent voir développer une diplopie secondaire
cicatricielle à distance du traumatisme.
Matériel et méthodes : Cinq cas de fractures du plancher orbitaire non opérées, sans
diplopie initiale mais ayant développé une diplopie secondaire sont analysés. L’âge des
patients était de 12, 20, 26, 33 et 65 ans lors du traumatisme. Le bilan orthoptique ne
montrait aucun trouble oculomoteur objectif dans les 10 jours. Une diplopie est apparue
entre 15 et 30 jours après le traumatisme. Nous avons analysé a posteriori les images
de scanner et les avons confronté aux troubles oculomoteurs secondaires.
243
Posters
durant 3 ans, de 1894 à 1897. En 1903, Guiliary Ivanovitch a soutenu sa thèse de
doctorat à Moscou : « des dents, dans la médecine légale ». Ce travail, par la suite, a
été publié en monographie, ce qui fait que Vilga est considéré comme le fondateur de
l’odonto-stomatologie légale en Russie.
Pendant la première guerre mondiale, le service sanitaire russe a été mal organisé, en
particulier pour l’aide aux blessés de la face. Ceux-ci ont été pris en charge, seulement,
entre 2 et 6 mois après le traumatisme, sans un traitement primaire.
Vilga a été un des premiers, en Russie, à créer et organiser des hôpitaux pour ces
blessés-là (création d’un hôpital de 400 lits, à Moscou, pour les blessés de la face, en
1915).
En 1915, G.I. a décrit une nouvelle méthode de fixation orthopédique des fractures des
mâchoires, avec des élastiques.
C’est avec P.A. Hertsen et A.V. Martynov, en 1919, que Vilga, a inventé le 1er kit
d’instruments, pour les opérations des blessés de la face.
En 1919, il a édité son livre « l’aide des blessés des mâchoires, sur le front ». Dans cet
ouvrage, ont été : écrite une analyse détaillée des erreurs, lors de traitement des blessés
de la face ; décrits les caractéristiques cliniques de ces blessures ; discutés les questions
d’organisation du traitement ; et des schémas de traitement de blessés de la face, ont été
proposés.
En 1920, il est devenu chef du service de chirurgie maxillofaciale à la faculté de
médecine de l’université de Moscou.
En août de 1922, Vilga a immigré en Pologne, où il est devenu professeur à l’institut
polonais d’odontologie de Varsovie.
Guiliary Ivanovitch Vilga est mort en 1942, en Pologne occupée.
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
Discussion : Une fracture du plancher en l’absence de diplopie est rarement
chirurgicale. Mais l’apparition secondaire de cette diplopie remet en question cette
attitude car la décision chirurgicale ne repose pas que sur l’unique analyse des clichés.
Les foyers de fracture des patients de notre étude présentaient un contact étroit, entre
le bord postérieur du foyer de fracture et le muscle oculomoteur adjacent du fait de
leur localisation proche de l’apex. Une diplopie secondaire liée à la fibrose musculaire
au contact du foyer de fracture, peut apparaître lors de la phase de cicatrisation. Bien
qu’inconstante l’apparition de cette diplopie secondaire mérite d’être analysée et
anticipée pour reconnaître les cas susceptibles d’évoluer vers une fibrose musculaire
secondaire.
Conclusion : Il est donc important de reconnaître ces fractures postérieures du plancher
ou le muscle droit inférieur peut être en contact étroit avec le foyer de fracture et
éventuellement d’opérer ces patients sans diplopie mais cliniquement à risque à
l’imagerie.
244
Anthony Derrien1, Emmanuel Mornet2, Gérald Valette2, Aurélie Hacquard1,
Cédric Lansonneur1, Guy Le Toux1, Sylvie Boisramé1
Posters
P4C-133 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES D’UNE ÉTUDE RÉTROSPECTIVE SUR LES
DENTS INCLUSES DANS LES TRAITS DE FRACTURES MAXILLOMANDIBULAIRES : AVULSER OU CONSERVER ?
1 : Département de Chirurgie Orale, Service d’Odontologie, UFR d’Odontologie, CHRU Brest, France
2 : Service d’ORL, CHRU Brest, France
([email protected])
Mots clés : fracture mandibulaire, dents, trait fracturaire
Les traumatismes maxillo-faciaux sont de plus en plus fréquents et concernent des
personnes victimes de rixes, d’accidents de sport, d’accidents de travail et domestiques
ou d’AVP. Les hommes sont les plus concernés (sexe ratio 3/1), surtout dans la tranche
d’âge 18-25 ans1. Les structures les plus fréquemment atteintes sont les dents, la
mandibule, les os propres du nez, l’os malaire et le plancher de l’orbite1. Les fractures
maxillaires ou mandibulaires peuvent également intéresser des régions dentées. Les
dommages sur les dents impliquées incluent des subluxations, expulsions, expositions
de surface radiculaire, ou fractures corono-radiculaires. Avec la présence du ligament
alvéolo-dentaire, les fractures de ces zones sont toujours en communication avec la
cavité orale, et donc à risque de s’infecter.
Le but du travail est d’étudier le devenir des dents incluses dans ces traits de fracture.
De 2009 à 2013, 114 personnes ont été prises en charge pour un traumatisme touchant
le maxillaire, la mandibule ou parfois les deux dans des zones dentées.
Une requête auprès du Département d’Information Médicale a été effectuée pour
obtenir la liste des patients. Le recueil des données a concerné les critères suivants : l’âge
au moment du traumatisme, le sexe, les circonstances, les addictions, la situation de la
fracture, les dents concernées et leurs restaurations éventuelles, les prescriptions postopératoires, les complications.
Références :
1
Polycopié Collège hospitalo-universitaire français de Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Université Médicale Virtuelle
Francophone©, 2011
2
Rai S. et Pradhan R. (Tooth in the fracture line : its prognosis and its effects on healing, Indian J Dent Res. 2011 MayJun;22(3):495-6)
3
Jimson S., Reena J., Shalini J. (Teeth in the line of fracture : to retain or remove, Craniomaxillofac Trauma Reconstr. 2010
Dec;3(4):177-84.)
4
Bruno Ramos Chrcanovic (Teeth in the line of mandibular fractures, Oral Maxillofac Surg. 2014 Mar;18(1):7-24.)
245
Posters
Les données ainsi recueillies sont analysées pour étudier les éventuelles corrélations
entre l’état pré-opératoire et les complications post-opératoires.
Les résultats préliminaires montrent que 83,5% des traumatismes concernent la
population masculine. La moyenne d’âge, tout sexe confondu est de 32 ans. Les dents
les plus concernées dans les traits de fractures sont les incisives mandibulaires et les
canines mandibulaires, puis les troisièmes molaires mandibulaires. Les fractures se
répartissent de la manière suivante : 105 fractures mandibulaires, 7 fractures maxillaires
et 2 fractures alvéolaires.
Au niveau de la mandibule, elles sont le plus souvent monofocales chez 44 patients,
dont 17 fractures goniaques. On retrouve également 42 fractures bifocales et 19
fractures trifocales.
Sur les 96 patients présentant une fracture maxillaire ou mandibulaire en région dentée,
89,6% de ces patients ont bénéficié d’une conservation dentaire.
Les dents situées dans les traits de fracture posent la problématique de la conservation
ou de l’avulsion pour le clinicien, et de nombreuses controverses sont retrouvées. Aussi,
une revue de littérature exhaustive a permis d’effectuer un organigramme de prise en
charge entre la conservation et l’avulsion.
D’une part, certains auteurs estiment que la préservation dentaire est indispensable pour
permettre une meilleure réduction des sites fracturaires malgré le risque d’augmentation
des complications. En effet, ils ont étudié chez 54 patients répartis en 2 groupes, les
conséquences de préserver ou d’avulser les troisièmes molaires mandibulaires chez des
patients avec des fractures goniaques. Des problèmes d’occlusion ont été plus nombreux
dans le groupe où les dents ont été extraites. Plus de la moitié des dents dans les traits de
fracture, montrent une récupération totale sur une période de 6 mois à un an2.
D’autre part, dans une autre étude incluant 50 patients, les auteurs affirment qu’une
dent sans réponse pulpaire dans la phase pré-chirurgicale peut entraîner des infections
sur site. C’est pourquoi ils préconisent d’avulser les dents sans réponse pulpaire lors de
la réduction de la fracture3.
Certains critères de la dent contre-indiqueraient son maintien sur le trait de fracture :
mobilité II ou III due à une parodontite chronique, fracture non-restaurable avec
exposition pulpaire, fracture radiculaire, dent avec une LIPOE (Lésion Inflammatoire
Péri-radiculaire d’Origine Endodontique), dent partiellement incluse avec
péricoronarite, dent égressée ou déplacée empêchant la réduction de la fracture.
Selon une revue de littérature très récente, les auteurs concluent que, chaque dent dans
le trait de fracture doit être examinée au cas par cas, pour savoir si elle doit être avulsée
ou non4.
En conclusion, il semble d’après ces résultats préliminaires que maintenir la dent incluse
dans le trait de fracture, sans critère d’avulsion, ne compromette pas la cicatrisation osseuse.
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
P4C-134 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
VOIES D’ABORD CHIRURGICALES DES TUMEURS DE LA CAVITE
ORBITAIRE
I. Essammadi, F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie, Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale - Hôpital 20 août - CHU de Casablanca
[email protected]
Posters
246
Introduction : Les tumeurs de l’orbite sont des affections rares. Elles se caractérisent
par un polymorphisme histologique. L’exophtalmie représente le symptôme révélateur
le plus fréquent. Le choix de la voie d’abord chirurgicale est discuté en fonction de la
localisation de la tumeur déterminée par l’examen clinique et l’imagerie.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de janvier 2012 à décembre
2013 concernant 5 cas de tumeurs intra orbitaires traités au service de stomatologie et
chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital 20 août.
Résultats : L’âge moyen des patients est de 42ans allant de 7 à 54 ans. Tous les patients
ont bénéficié d’une biopsie exérèse tumorale diagnostique et thérapeutique. Les voies
d’abord chirurgical utilisées étaient la voie transpalpébrale supérieure pour deux
patients, voie transpalpébrale supérieure avec orbitotomie latérale pour deux patients,
et la voie coronale bitragale pour un patient.
Discussion : En chirurgie maxillo-faciale, les voies d’abord chirurgicales permettant
d’accéder à l’orbite sont nombreuses et nécessitent parfois une dépose osseuse. Les
voies orbito-palpébrales sont les voies d’abord conjonctivales, les voies antérieures
supérieures (pli palpébral) et inférieures (sous-ciliaire, sillon palpébral, loge lacrymale)
ainsi que la voie latérale qui comprend ou non la dépose du rebord orbitaire latéral. La
voie d’abord latérale peut être indiquée pour les tumeurs siégeant au niveau de la région
latérale de l’orbite, tumeurs osseuses de la paroi latérale, les tumeurs lacrymales, les
tumeurs du nerf optique, les fractures de la paroi latérale et du toit de l’orbite. Les voies
neurochirurgicales sont exceptionnelles et permettent l’accès au tiers postérieur de
l’orbite.
P4C-135 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
DÉPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUES PSYCHIATRIQUES DANS UNE
POPULATION DE TRAUMATISÉS FACIAUX. VALIDATION D’UN
QUESTIONNAIRE
Jean Marc Foletti1,2, Eugénie Massereau1,3, Stéphane Bruneau1,2, Jean Farisse1,4,
Laurent Guyot1,2
1 Aix Marseille Université, 13284, Marseille ; 2 APHM, CHU Nord, Service de chirurgie maxillo-faciale, Marseille ; 3
APHM, CHU de la timone, Service de chirurgie maxillo-faciale, Marseille ; 4 APHM, CHU Sainte Marguerite, Service de
psychiatrie et de psychologie médicale, Marseille
[email protected]
Mots clés : traumatismes maxillo-faciaux, psychiatrie préventive
Introduction : Des similitudes entre les patients suivis en psychiatrie et en chirurgie
maxillo-faciale ont été constatées. Notre hypothèse est que certaines pathologies
psychiatriques agissent comme facteur de risque des traumatismes faciaux. L’objectif
de l’étude est de vérifier notre hypothèse et de valider un questionnaire permettant de
dépister efficacement et simplement ces pathologies psychiatriques.
Matériel et méthode : cinquante huit patients consentants, présentant un traumatisme
facial, recrutés de manière prospective dans trois services de chirurgie maxillo-faciale
différents (CHU de Marseille, hôpital d’instruction des armées Laveran de Marseille,
centre hospitalier d’Aix-en Provence) sur une période de 3 mois (décembre 2012 - mars
2013) ont complété en autonomie un questionnaire fermé associant les versions
francophones de trois tests de dépistages validés (Self Reported Psychopathy test, Rapid
Alcool Problem Screening test quantity-frequency et Personal Health Questionnaire).
Résultats : Les résultats de cette étude préliminaire confirment que les pathologies
psychiatriques dépistées par notre questionnaire, à savoir l’abus et la dépendance à
l’alcool, l’abus de substances, la dépression, sont des facteurs de risque de traumatisme
facial.
Discussion : Les chirurgiens maxillo-faciaux méconnaissent Les pathologies psychiatriques pouvant être la cause de traumatismes faciaux. L’autotest que nous
proposons permet de documenter les antécédents psychiatriques des patients dès
l’anamnèse et d’aboutir, à un recours psychiatrique précoce.
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4C-136 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SYNDROME DU SINUS SILENCIEUX POST-TRAUMATIQUE
Alexis Kahn, Michel Khouri, Hassen Chemli
Mots clés : syndrome du sinus silencieux, enophtalmie, traumatologie orbite
Objectif : À travers une revue de la littérature, nous rapportons deux cas de syndrome
du sinus silencieux post-traumatique (SSST) et discutons les pièges diagnostics et les
modalités thérapeutiques de cette entité méconnue.
Introduction : Le syndrome du sinus silencieux post-traumatique (SSST) est une
pathologie mal connue, peu décrite dans la littérature. Ce syndrome survient après un
traumatisme des parois orbitaires.
L’étiopathogénie est incertaine. Elle est en rapport avec une obstruction mécanique du
complexe ostio-méatal du sinus maxillaire par hernie tissulaire orbitaire ou fracture du
complexe ostio-méatal.
Cliniquement, l’énophtalmie secondaire au SSST peut être considérée à tort, comme
une simple enophtalmie post-traumatique et être à l’origine d’un traitement inadéquat.
Observation : Nous rapportons 2 cas de SSST à la suite d’un traumatisme orbitaire.
Le premier patient a présenté une enophtalmie post traumatique, d’aggravation rapide,
sans fracture des parois orbitaires.
Le deuxième a été traité par une reconstruction orbitaire par greffe iliaque, pour une
enophtalmie et un hypoglobe, à distance d’une fracture du plancher orbitaire.
L’évolution a été marquée par une récidive de la symptomatologie orbitaire. La relecture
de la TDM initiale et les nouvelles explorations radiologiques ont redressé le diagnostic
de SSST.
Les deux patients ont nécessité une reconstruction des parois orbitaires et une
méatotomie moyenne endoscopique.
247
Posters
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Facial, CHU Angers
([email protected])
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
Les résultats fonctionnels et morphologiques ont été jugés bons, sans signes de récidives
après 12 et 24 mois de recul.
Discussion : Le SSST est une pathologie méconnue et sous estimée. Ceci peut entraîner
un retard diagnostic à l’origine d’un traitement insuffisant.
Une attention particulière est indispensable devant toute enophtalmie post traumatique,
afin de détecter une obstruction ostio-méatale à l’origine de cette énophtalmie par SSST
et non pas en rapport avec un macro orbite ou une fonte graisseuse.
P4C-137 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
CORPS METALLIQUE INTRA CRANIEN INHABITUEL ET PAN
HYPOPITUITARISME
Zakaria Aziz, Khalid Tourabi, Badreddine Abir, Saad Lahmiti, Amine Bouaichi,
Nadia Mansouri Hattab
Service de chirurgie maxillo-faciale hôpital avicenne. CHU Mohammed VI Marrakech. Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Marrakech. Université Cadi Ayyad. Maroc
Mail : [email protected]
Mots clés : Céphalées ; Panhypopituitarisme ; Traumatisme ; Selle turcique ; Corps étranger métallique
Posters
248
Observation : Patient de 49 ans, aux antécédents d’une agression à l’âge de 18 ans par
une paire de ciseaux, a consulté pour des céphalées d’allure migraineuse unilatérales
droites. Les explorations para cliniques ont conclu à un traumatisme antéhypophysaire
par un corps étranger métallique allant de la fosse nasale droite à la selle turcique,
responsable d’un panhypopituitarisme et d’une sinusite.
Discussion : Les céphalées sont des motifs fréquents de consultation, souvent traitées
symptomatiquement mais rarement explorées. Le traumatisme direct de l’hypophyse,
par un corps étranger, est exceptionnel. Nous rapportons le cas d’un
panhypopituitarisme traumatique négligé, découvert 31 ans après un traumatisme par
une paire de ciseaux.
P4C-138 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
SONT LES FRACTURES DE L’ORBITE «EN TRAPPE»
UNE URGENCE CHEZ L’ENFANT ?
S. Roata, M .Tazartes, A. Clement, J. Boumendil
CHNO des XV-XX, Paris
[email protected]
Objet : Présenter les particularités de la fracture du plancher orbitaire chez l’enfant.
Méthode : Etude rétrospective sur 6 patients (5 garçons et 1 fille), avec une moyenne
d’âge de 10 ans (extrêmes entre 8 et 12 ans), ayant présenté des traumatismes orbitaires
de la vie ordinaire, entrainant une fracture du plancher orbitaire diagnostiqué
cliniquement et confirmée par TDM.
Résultats : La fracture du plancher orbitaire avec incarcération est la fracture le plus
souvent rencontrée dans la population pédiatrique. La présentation clinique est dominée
par les troubles visuels (5/6) et les céphalées-vomissements (4/6). Les marques
traumatiques externes (ecchymoses, hématomes, emphysème sous-cutané) sont
absentes (syndrome de l’œil blanc). L’examen de l’oculomotricité est suffisant, l’examen
orthoptique non-nécessaire. La TDM retrouve l’aspect pathognomonique de « hanging
drop »sur les coupes coronaire. L’IRM n’apporte pas d’information complémentaire et
retarde inutilement la sanction thérapeutique. Le traitement est chirurgical et doit être
réalisé en urgence, par voie transconjonctivale (3/6) ou sous ciliare (3/6). La simple
désincarcération est suffisante, la réfection du plancher n’est pas obligatoire.
Conclusion : La fracture du plancher orbitaire avec incarcération doit être diagnostiqué
précocement et opérée en urgence. Cette attitude permet une récupération plus rapide
et diminue la morbidité à long terme. La simple désincarcération est suffisante.
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
P4C-139 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
L’ÂGE INFLUENCE-T-IL LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS PRÉSENTANT
UN TRAUMATISME MAXILLOFACIAL? REVUE RÉTROSPECTIVE DE 308
PATIENTS
Benoît Imholz1, Christophe Combescure2, Paolo Scolozzi1
1 Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Buccale, Département de Chirurgie, Hôpitaux Universitaires de
Genève ; 2 Service d’épidémiologie clinique , Hôpitaux Universitaires de Genève ([email protected] )
Mots clés : fractures faciales, traumatologie, personnes âgées
P4C-140 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
VOIES D’ABORD CHIRURGICALES DE L’ORBITE
Faiçal Slimani1, Abdelali Chekkoury1
1 Faculté de Médecine et de Pharmacie, service de stomatologie, de chirurgie orale et Maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd,
Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc
([email protected])
Mots clés : orbite, chirurgie
Introduction : Les voies d’abord chirurgicales de l’orbite sont différentes en fonctions
de sa nature tumorale, traumatologique ou malformative. On distingue les voies
extracraniennes, les voies neurochirurgicales et les voies mixtes.
Matériel et méthodes : Nous rapportons notre expérience, du service de stomatologie et
249
Posters
Introduction : Déterminer si l’âge chronologique en soi est un facteur prédictif de
l’indication opératoire, de la réalisation d’une intervention chirurgicale ou du mode de
prise en charge d’un patient présentant un traumatisme de la face.
Type d’étude: Nous avons revu les dossiers de 308 patients ayant eu une fracture de la
face. Ils ont été répartis en 4 groupes d‘âge: (1) de 17 à 40 ans; (2) de 41 to 64 ans; (3)
de 65 to 80 ans; et (4) plus de 81 ans.
Résultats : Une analyse multivariée révèle qu’avec l’augmentation de l’âge d’un patient,
il existe une diminution du nombre d’indication opératoire, et de réalisation
d’intervention chirurgicale (p=0.03 dans le groupe 3; p=0.05 dans le groupe 4).Toutefois
les hospitalisations augmentent avec l’âge des patients. Les indications opératoires et
leur réalisation diminuent aussi d’une part en fonction de la présence des lésions
associées au traumatisme et d’autre part en fonction de la localisation des fractures et
ce de manière indépendante à l’âge.
Conclusion : La présente étude démontre que l’âge du patient agit comme un facteur
indépendant influençant la décision opératoire, sa réalisation ainsi que le mode de prise
en charge.
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
250
chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital 20 août du CHU de Casablanca, des différentes voies
d’abord chirurgicale de l’orbite en pathologies tumorale, traumatologique ou malformative.
Discussion : Les voies d’abord chirurgicales permettant d’accéder à l’orbite sont
nombreuses et nécessitent parfois une dépose osseuse. Le choix de la voie d’abord
dépend de plusieurs facteurs : la pathologie, la nature anatomopathologique de la
lésion, la localisation et la taille de la lésion, l’âge du patient et son état général.
251
Posters
NOTES :
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
TRAUMATOLOGIE
50e congrès de la SFCMFCO
Posters
252
NOTES :
NOTES :
TRAUMATOLOGIE
Lyon 18 au 20 septembre 2014
253
50e congrès de la SFCMFCO
NOTES :
Posters
254
Lyon 18 au 20 septembre 2014
NOTES :
Posters
255
Suivi de fabrication : Irène CHATELUS, Conseillère en éditions
Mise en page : MEDCOM, Lyon
Impression : imprimerie CHIRAT, Saint-Just-la-Pendue
ISBN N° 978-2-9539515-8-5