19 Sundgau [email protected] MERCREDI 27 JANVIER 2016 FERRETTE HIRSINGUE FELDBACH Toujours pas de nouvelles des migrants Éloïse, 11 ans et un bon coup de pinceau ! Des vœux et une médaille Page 20 Photo L’Alsace/Luc Stemmelin Page 21 Photo L’Alsace/Anne Ducellier Page 22 Photo L’Alsace/Clément Heinis ALTKIRCH L’activité du centre de secours progresse Le nombre d’interventions des pompiers du centre de secours d’Altkirch est encore en légère augmentation cette année (+ 2 %). Les trois quarts des interventions sont concentrées sur le secours à personne. Cette année sera marquée notamment par un gros chantier qui doit aboutir à une réelle complémentarité entre les CPI et le CS d’Altkirch. Cette « opération » de communication concernera dans un premier temps les CPI rattachés au CS d’Altkirch, soit une dizaine sur les 38 que compte le secteur. Un calendrier des rencontres sera mis en place. Laurence Behr L’activité des sapeurs-pompiers du centre de secours (CS) d’Altkirch est en constante progression. Après + 3,3 % en 2014, l’année 2015 enregistrent aussi une hausse de 2,1 %. « Les chiffres sont conformes aux tendances nationales », souligne le capitaine Nicolas Houbre, chef du CS. La grande majorité des interventions concerne les secours à personne (73,1 %) (lire le détail ci-contre). Parmi les nouveautés de l’année 2016, Nicolas Houbre est désormais entouré de deux adjoints, professionnels comme lui, puisque le sergent-chef Didier Lemaire rejoint à cette fonction l’adjudant-chef Vincent Moser. « J’ai désormais deux adjoints sur qui je peux m’appuyer, puisqu’en tant qu’officier référent du secteur de la Porte du Sundgau, je m’occupe aussi des CS de Magstatt, Dannemarie et MontreuxVieux. Je fais le lien entre les chefs des CS, les CPI et le Codis, pour tout ce qui concerne les formations, le recrutement, les visites médicales notamment. » Les pompiers de la garde active présents hier à la caserne d’Altkirch, entourés de Didier Lemaire (à l’extrémité gauche), de Vincent Moser et Nicolas Houbre (à droite sur la photo), les trois professionnels du centre de secours.Photo L’Alsace/L.B. ment secondaire qui viennent de tout le Haut-Rhin. Rapprochement entre le CS d’Altkirch et les CPI Pour assurer un départ normal des secours, quatre équipes de dix pompiers se relaient en garde active, du lundi au vendredi, de 7 h à 19 h, et sont donc présents physiquement à la caserne d’Altkirch. « Dans ce cadre, nous avons trois minutes pour Le centre de secours d’Altkirch se partir en intervention », explique le compose de trois professionnels, capitaine. Le soir et les week-ends, d’une cinquantaine de pompiers les pompiers sont d’astreinte à dovolontaires issus du secteur d’Alt- micile, avec départ sur bip. Le délai kirch et de 24 pompiers en engage- de départ réglementaire est alors de huit minutes. Le gros chantier de 2016, qui a été confié à Didier Lemaire, concerne le rapprochement entre le CS d’Altkirch et les CPI (centres de première intervention). « Les CPI représentent une ressource, une richesse, et comme ils ne sont pas départementalisés, ils ne sont pas pris en compte dans les gardes actives ou les astreintes du CS », explique Didier Lemaire. Des pompiers volontaires des CPI assurent d’ores et déjà des gardes active s, à le u r d e m a n d e, a u CS d’Altkirch. « Nous avons dans notre bassin de vie des gens formés et de valeur, l’idée est de réunir ces forces et de les intégrer aux gardes actives, détaille encore le sergent-chef. Il y a la réalité du terrain. Là, il s’agit de faire tomber les tabous et les réticences des pompiers des CPI à venir au centre de secours. Il y a une réelle complémentarité entre les CPI et le CS. » « Les pompiers des CPI ne viennent en effet pas d’emblée chez nous, c’est le travail de Didier cette année de regrouper toutes ces ressources, de communiquer, d’échanger avec les CPI pour renforcer les gardes et les astreintes au CS. Les pompiers des CPI ont le même niveau de compétence que dans les CS, les mêmes unités de valeur, il n’y a pas deux formations différentes, c’est la même », complète Nicolas Houbre. Une autre évolution, elle aussi très attendue par le capitaine, concerne les JSP, soit 180 jeunes dans l’arrondissement. Depuis cette année, leur formation ne se fera plus exclusivement à la Maison du sapeur au Quartier Plessier, mais un samedi sur deux à la caserne d’Altkirch. « C’est important pour moi que les jeunes viennent se former dans une vraie caserne, j’y tenais, ce sont les pompiers de demain. » Trois secteurs Le Groupement Sud est composé de trois secteurs : la Porte du Sundgau (les CS d’Altkirch, Magstatt, Dannemarie et Montreux-Vieux), le secteur Rhin et Jura (les CS de Saint-Louis et Oltingue), et le secteur des Trois Vallées (Hirsingue, Walgighoffen, Seppois et le CPI des Deux Ferrette). Soit neuf centres de secours et 95 centres de première intervention (CPI), pour un total de 2115 pompiers volontaires. « Le projet n’est pas remis en cause » l’avant-projet définitif. Même si les contraintes financières sont fortes, notamment au conseil départemental, le projet reste une priorité. Mais en termes de délais de réalisation, on ne sait pas si ça ne risque pas de riper dans le temps. Éric Straumann et les conseillers départementaux Nicolas Jander et Sabine Drexler sont venus sur place. La nouvelle caserne fait bien partie des projets de construction. » « Le projet de nouvelle caserne n’est pas remis en cause », assure le capitaine Nicolas Houbre, chef du centre de secours (CS) d’Altkirch. Ce projet, chiffré à 3 520 000 € TTC, est porté par le Sdis, le Service départemental d’incendie et de secours, financé en grande partie par le conseil départemental. Il devrait voir le jour sur le site de l’ancienne friche Minerva, terrain échangé entre le conseil d’administration du Sdis et la Ville d’Altkirch qui récupérera l’ancienne caserne pour agrandir ses ateliers municipaux. Le projet de la future caserne des pompiers d’Altkirch. Le cabinet K’nL architecture, de Rouffach, a été retenu. « En termes de livraison du bâtiment, nous sommes toujours sur 2017, comme ce qui a été Document K’nL architecture prévu à l’origine, assure Nicolas Houbre. Nous en sommes presque à la phase de UAL01 Le centre de secours actuel a été construit il y a une quarantaine d’années et ne correspond plus aux besoins opérationnels et fonctionnels des pompiers. 1359 C’est le nombre de départs, en 2015, des sapeurs-pompiers du centre de secours (CS) d’Altkirch pour diverses interventions, soit + 2,1 % par rapport à 2014 (1331). Les 1359 interventions se décomposent comme suit : 146 accidents sur la voie publique (10,7 %) ; 105 incendies (7,7 %) ; une intervention dans un Etare, c’est-à-dire un établissement répertorié comme la cimenterie Holcim, le centre hospitalier Saint-Morand, le lycée Jean-Jacques Henner ou l’aéroport de Bâle-Mulhouse (0,1 %) ; 111 interventions diverses (fuites d’eau, nids de guêpe…) (8,2 %) ; trois interventions en sauvetage déblaiement ou avec le Grimp, le groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (0,2 %) ; et 993 secours à personne (73,1 %). Pour comparer, voici les chiffres de 2014 : 1 331 au total, dont 147 accidents de la voie publique (11 %), 78 incendies (5,9 %), 4 Etare (0,3 %), 92 interventions diverses (6,9 %) ; 5 spéciales avec le Grimp…. (0,4 %); et 1005 secours à personne (75,5 %). Nombre d’interventions sur la commune d’Altkirch : 463 en 2015 et 460 en 2014, mais toutes n’ont pas été réalisées par les pompiers d’Altkirch si euxmêmes étaient déjà engagés par ailleurs. Nombre de sorties de secours 2015 tous engins confondus : 1 726. Au total, le groupement Sud totalise, en 2015, 7210 interventions, soit 19 % pour le CS d’Altkirch, SaintLouis représente la moitié, le reste est réparti entre les autres CS du secteur Sud.
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