Actualités SEAA1718 Février 2014 SOMMAIRE 1. COLLOQUES - L’esclavage oriental et africain au miroir des littératures française et anglaise, XVIIIe-XXe siècles 2. APPELS A CONTRIBUTIONS - Rêves et illusions sensorielles - Les mots de la science à la Renaissance - Contacts – Frictions – Heurts - Le genre des signatures. Partages et passages genrés d’autorité - Religion and Political Culture in the Early Modern World - Union & Disunion in the Early Modern Atlantic - Problematizing the self in eighteenth-century autobiographical writing - Sociabilités en révolutions au XVIIIe siècle - Pastoral Sounds - ESSE 2014 - Colours in Early Modern England 3. CONCOURS, JOURNÉES D’ÉTUDES, SÉMINAIRES ET CONFÉRENCES - Séminaire de recherche sur les îles Britanniques - Séminaire "Construction de l'Orient" - Séminaire du CREA XVIII - Bentham, Rights, and Democracy - Séminaire d'Histoire Intellectuelle, 2014 - Séminaire franco-britannique d’histoire - Séminaire : Groupe de recherche, Frontières - Journées Frances Burney 4. EXPOSITIONS, MUSÉES, SPECTACLES, SITES INTERNET - Georgians Revealed: Life, Style and the Making of Modern Britain - Behind the Scenes at the Fashion Museum - Art & Monarchy 1714-1760: 5. ANNONCES ET SOUTENANCES - Prix de Master et de thèse - RESCSO 2 - Join the Cultures of Knowledge team 6. PARUTIONS - Eighteenth-Century Geography and Representations of Space - Shakespeare on Screen: Macbeth - Le sens commun. Histoire d’une idée politique - India and Europe in the global eighteenth century - Shakespeare in Performance - Autour du Rire / Laughing Matters (RSEAA1718) - Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique - Le républicanisme anglais dans la France des Lumières et de la Révolution* - Revue d'études benthamiennes 12 - ASF - Recensions 3 1. COLLOQUES - L’esclavage oriental et africain au miroir des littératures française et anglaise, XVIIIeXXe siècles Colloque international et interdisciplinaire --- 6 et 7 février 2014 --- Lyon Organisé par Daniel Lançon (Grenoble 3/Traverses) et Sarga Moussa (CNRS/LIRE) http://lire.ish-lyon.cnrs.fr/IMG/pdf/programme_Esclavage.pdf Institut des Sciences de l’Homme - Espace Marc-Bloch (rez-de-chaussée) - 14, avenue Berthelot - 69007, Lyon Programme du colloque Jeudi 6 février 9h30 - Ouverture Daniel Lançon (Univ. Grenoble-Alpes) et Sarga Moussa (CNRS, Univ. Lyon 2) 10h00 - Conférence inaugurale : Ehud R. Toledano (Université de Tel-Aviv, Israël) : Enslavement in Ottoman and Islamic Societies : History, Discourses, and Current Trends 11h00 - Pause Abolitionnismes 11h20 - Nelly Schmidt (CNRS, Univ. Paris 4) : L’abolitionnisme de l’esclavage : forces, faiblesses et contraintes 12h00 - Buffet Regards croisés 13h30 - Catherine Pesso-Miquel (Univ. Lyon 2) : Écrire le ravissement : la représentation du harem dans les récits de captivité de Grace Ellison et de Melek-Hanim 14h10 - Rania Aly (Univ. du Caire, Égypte) : L’esclavage au croisement du regard du cardinal Lavigerie et d’Ahmed Chafik : dialogue de deux cultures 14h50 - Pause Théâtre et esclavage 15h10 - Ladan Niayesh (Univ. Paris 7) : Othello réapproprié : adaptations et recontextualisations (XVIIIe - début XXe siècles) 15h50 - Martial Poirson (Univ. Grenoble-Alpes, UMR LIRE) : Les captifs méditerranéens dans le théâtre français (XVIIe-XVIIIe siècles) Esclavage et cinéma 16h30 - Martin Barnier (Univ. Lyon 2) et Frédéric Abécassis (ENS de Lyon) : Esclavage et cinéma 17h15 - conférence plénière : Diane Robinson-Dunn (Univ. de Detroit, États-Unis) : French and English Orientalisms and the Study of Slavery and Abolition in North Africa and the Middle East : What are the Connections ? Vendredi 7 février 9h00 - Mary Ann Fay (Morgan State University, Baltimore, États-Unis) : Gender, Race and Slavery in the Mamluk Households of Eighteenth-Century Egypt 9h40 - Salah Trabelsi (Univ. Lyon 2) : Visages et expressions de l’esclavage : Maghreb et Proche-Orient 10h20 - Roger Botte (CNRS, EHESS) : Le marché aux esclaves du Caire au regard des voyageurs (première moitié du XIXe siècle) 11h00 - Pause 11h20 - Pascale Pellerin (CNRS, UMR LIRE) : Images de l’esclave dans la presse algérienne du XIXe siècle : Noirs, femmes, colonisés 4 12h00 - Élodie Gaden (ATER Univ. Paris 4 et doctorante Univ. Grenoble 3, Traverses) : Zikr, zar : cérémonies extatiques et liberté féminine 12h40- Buffet Littérature et esclavage (XVIIIe-XXe siècles) 14h00 - Hélène Cussac (Univ. de Toulouse) : Réalisme, métamorphose, dévoiement : l’illustration dans les éditions de Paul et Virginie, du XVIIIe au XXe siècle 14h40 - Philippe Antoine (Univ. de Clermont-Ferrand) : Sur la Proposition […] relative aux puissances barbaresques de Chateaubriand 15h20 - Pause 15h40 - Maeva Bovio (doctorante Univ. Grenoble 3, Traverses) : “En cherchant des perles, allais-je trouver des esclaves ?” : Albert Londres et l’imprévu du reportage 16h20- Marie-Claude Schapira (Univ. Lyon 2, UMR LIRE) : Marchés d’esclaves de J. Kessel 17h00 - Vanessa Guignery (ENS de Lyon, UMR LIRE) : De l’autre côté du silence : The Slave Book de Rayda Jacobs 17h40 - Conclusion du colloque ============ 2. APPELS A CONTRIBUTIONS - La nuit des sens: Rêves et illusions sensorielles dans l’Angleterre et la France de la période moderne PEARL - Epistémè (EA 4398 : PRISMES) - Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 - Institut du Monde anglophone, Grand amphi, 5 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris, France, 1920 Septembre 2014 ‘We are such stuff as dreams are made on And our little life is rounded with a sleep’ (The Tempest). De Platon et Cicéron à Descartes et Locke, les rêves ont donné lieu à d’intenses spéculations philosophiques, par la menace ontologique et métaphysique qu’ils font porter sur le sensible. Parallèlement, les autorités civiles et religieuses les ont toujours traités avec vigilance et suspicion. Les rêves sont pourtant un sujet privilégié de la littérature, depuis les rêves de divination chez Homère jusqu’au genre médiéval du rêve visionnaire, qui trouve des formes résurgentes à la période moderne. Le théâtre baroque en fait un sujet de prédilection, avec sa fascination pour la réversibilité entre sommeil et veille, comme on le voit dans La Vida es sueño de Calderon ou A Midsummer Night’s Dream de Shakespeare : « Are you sure / That we are awake? It seems to me / That yet we sleep, we dream? ». Ce colloque prend sa source dans le constat paradoxal, utilement rappelé entre autres par Anthony Grafton qu’il est impossible d’analyser les rêves en soi et qu’on ne peut étudier que les récits de rêves. Il s’agira donc de s’intéresser ici aux récits de rêve de la période moderne pour étudier la manière dont les illusions sensorielles, ou les stimulations des sens, sont décrites et conceptualisées. On ne s’interrogera pas seulement sur l’existence d’une « théorie du rêve », ou sur les croyances des différents auteurs concernant la signification des rêves, mais on s’intéressera avant tout au rôle attribué aux sens dans les récits de rêves, en examinant spécifiquement la description textuelle de l’illusion ou de la privation sensorielle. Qu’arrive-til aux sens dans la nuit des sens ? Nous espérons ainsi replacer l’étude des rêves dans l’histoire plus large des sens et des sensations. 5 Les propositions attendues porteront sur les illusions sensorielles et sur le statut des sens dans les récits de rêves en Angleterre et en France aux XVIe et XVIIe siècles. Les approches interdisciplinaires seront bienvenues. Les communications pourront être en français ou en anglais. Une sélection des textes sera publiée dans un numéro spécial de la revue Etudes Epistémè. Conférenciers invités : Mary Baine Campbell (Brandeis University), Florence Dumora (Paris Diderot). Merci d’envoyer aux organisatrices une proposition d’environ 200 mots, assortie d’une courte notice bio-bibliographique avant 31 mars 2014. Contact : Line Cottegnies ([email protected]) et Anne-Marie Miller-Blaise ([email protected]), Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 - Les mots de la science à la Renaissance Projet coordonné et organisé par Violaine Giacomotto-Charra (Bordeaux 3 – TELEM / MSHA) et Myriam Marrache-Gouraud (Université de Bretagne Occidentale – Brest, HCTI EA 4249) Appel à communication pour les deuxième et troisième journées d’étude L’histoire des sciences et des savoirs à la Renaissance se heurte à un problème constant et profond : celui de l’exacte nature du lexique scientifique et de sa progressive inscription dans les différentes langues vernaculaires, à une époque d’importantes transformations linguistiques, conceptuelles et scientifiques. Si le lexique savant médiéval et celui de la période classique commencent à être bien étudiés, la période 1450 – 1630, de la naissance de l’imprimerie à la « révolution scientifique », est une période d’entre-deux encore mal explorée, tant du point de vue de l’histoire des sciences et des savoirs, que du point de vue du lexique savant qui sous-tend et incarne cette histoire, en latin ou en vernaculaire. Le projet d’un travail sur le lexique savant de la Renaissance est donc né d’un constat simple, fait par un ensemble de chercheurs littéraires, linguistes et /ou historiens des sciences et des savoirs venus de disciplines différentes (médecine, mathématiques, philosophie naturelle, zoologie, botanique…) : nous manquons d’outils performants pour comprendre ce lexique et savoir le lire sans anachronisme. En outre nous devons, nécessairement, prendre en compte un aspect crucial du problème, le passage du latin, et parfois du grec, aux langues vernaculaires, et le dialogue presque constant entre les cultures gréco-latine et vernaculaire1. L’outil linguistique ne peut cependant être appréhendé comme une entité en soi ; il demande constamment d’être examiné au prisme des realia d’une époque (collections, antiquaires, archéologie des objets servant aux artes…) Pour commencer à donner vie ce projet, l’équipe « Formes du savoir » (Bordeaux 3), associée à l’équipe HCTI (Brest), organise un cycle de journées d’études, intitulé « Les mots de la science à la Renaissance », dont la première a été consacrée aux noms par lesquels la science et le savoir se désignent eux-mêmes : science, connaissance, savoir, curiosité… (Bordeaux, 10 janvier 2014). Nous nous proposons de poursuivre cette journée introductive, par l’étude de deux catégories de mots qui sont revenus constamment dans le champ des recherches, mais qu’il est nécessaire de distinguer et d’ordonner : la série des mots du regard et de l’observation, d’abord, celle des mots de l’expérience, ensuite. Journée 1: « Vision, observation, autopsie : le regard scientifique et ses mots à la Renaissance » Université de Brest, 20 mai 2014 6 « Vision, observation, autopsie : le regard scientifique et ses mots à la Renaissance » La seconde journée se propose d’étudier le lexique scientifique attaché au regard dans les sciences : vision, observation, autopsie, et de mesurer quel est le sens précis que chacun (savant, homme de cabinet ou voyageur, médecin, naturaliste ou astronome…) donne aux mots qui décrivent le regard ou le rôle qu’ils lui confèrent dans la recherche. La perspective adoptée est toujours résolument interdisciplinaire, afin de comprendre quelle charge sémantique ces mots peuvent prendre selon qu’ils sont prononcés ou écrits dans un cadre scientifique ou philosophique, voire réinvestis dans des formes littéraires dont l’enjeu reste la divulgation de la science (poésie philosophique, astronomique, par exemple). Le naturaliste Pierre Belon est catégorique : combien que les aveugles puissent philosopher et contempler les choses, les pensant en leur esprit, si est-ce qu’il y a des choses en nature qu’il faut necessairement avoir veues pour en avoir la science. Ce faisant, il distingue deux voies de la connaissance : par l’esprit – c’est-à-dire par le raisonnement et l’intellect – et « par ce qui s’offre tout manifeste à noz sens ». Ces deux aspects complémentaires, par la pensée et l’usage de la raison d’une part, et par l’observation du réel d’autre part, semblent indissociables pour accéder à une saisie scientifique des objets que l’on étudie (« pour en avoir la science »). Il oppose ainsi deux figures majeures, Démocrite et Aristote : Démocrite, modèle dont il se détourne parce qu’il « se priva volontairement de la lumiere de ses yeulx, sans avoir aucune autre occasion évidente de ce faire, sinon que, se voulant delivrer des empeschemens qui adviennent à ceulx qui voyent clair, pensa que les discours qu’il pretendoit faire à son plaisir en seroyent plus hautains et exquis, et auroit son esprit plus à delivre, s’estant osté l’empeschement qui provient par la lumière des yeux » ; Aristote, au contraire, constitue une référence pour Belon, en ce que le philosophe grec parvient au plus haut degré de science en privilégiant la connaissance des faits de nature, ce qu’« il n’eust sçeu faire sans l’observation oculaire du naturel des animaux ». À une époque où l’on ne se contente plus, dans les disciplines savantes, de la lecture des sources antiques, mais où celles-ci sont souvent passées au crible de l’observation personnelle in situ jugée toujours plus fiable qu’une connaissance reçue par « ouï-dire » , et où l’on n’hésite pas à effectuer de longs voyages pour se rendre compte « par soi-même » et « au vif » des réalités que l’on souhaite étudier ou que l’on est chargé d’observer pour le compte d’un roi ou des premières institutions et collections, les mots qui définissent le regard du savant ou du curieux sont amenés à jouer un rôle crucial, non seulement pour « dire » mais pour permettre à celui qui n’a pas vu de partager ce savoir et de l’acquérir par les mots (innutrire disait Montaigne). On s’attachera donc à en comprendre le ou les sens des différents mots liés au regard selon leur contexte d’apparition, que ce soit dans les récits de voyages, les ouvrages de médecine, les traités d’astronomie, de botanique, de zoologie et plus généralement tout ouvrage lié à l’exposé textuel de la science. Il importera également de s’interroger sur la manière dont ces termes, qui impliquent des méthodes nouvelles, bousculent les hiérarchies existantes dans les techniques des savants autant que dans la révérence due aux catégories antiques, et prennent une valeur opératoire pour remettre en question la notion même de vérité, d’une manière dont nous sommes aujourd’hui sans doute les héritiers. Elles engagent en effet de nouvelles pratiques savantes, et engendrent de nouveaux lieux pour l’exercice des savoirs (amphithéâtre, laboratoires, cabinets…), dans lesquels le rôle du regard est essentiel, ainsi que de nouveaux publics. On devra vérifier si l’évolution de ces mots a en outre des conséquences sur la conception du livre, si d’une part, le statut de l’illustration, ses techniques et sa valeur de représentation du réel vont en être modifiés, et d’autre part, sur quelles bases réelles de l’observation, des genres que la critique a longtemps présentés comme nouveaux, tel le genre 7 des Observationes en médecine, sont fondés. Apprendre, savoir, ainsi, ne vont pas sans voir, aussi vrai que Pantagruel, qui manifeste un « appétit strident » de savoir, est dit « desyrant tous jours veoir et tous jours apprendre ». Les découvertes et les évolutions scientifiques de la Renaissance semblent particulièrement liées à la question de l’observation, et de la diffusion des images qui en sont issues. Les propositions de communication pourront donc porter sur des questions attachées au texte aussi bien qu’à l’image, quand cette dernière entre dans le cadre précis d’une controverse savante liée à l’observation ou pour définir l’organe et le mécanisme (traités d’optique) de la vision. L’étude du lexique de la vision chez un auteur précis peut être envisagée, afin de faire ressortir la variété et la complémentarité des mots et de leurs développements sémantiques, comme on pourra évoquer des contextes lexicologiques plus larges, en diachronie par exemple, pour mesurer les évolutions perceptibles de la langue latine à la langue et aux usages vernaculaires, ou en comparant l’usage d’un même mot chez plusieurs auteurs, dans plusieurs disciplines ou dans des dictionnaires. Il sera bon de s’interroger sur les conceptions du regard qu’impliquent la charge notionnelle des mots qui le désignent, en particulier les différentes manières selon lesquelles la vision est considérée comme voie d’accès aux savoirs, ainsi que dans son articulation avec la notion de représentation (« portrait », « arrangement », « description », « au naturel », « au vif »…), ces quelques suggestions n’ayant rien d’exhaustif. Les propositions de communication, accompagnées d’un bref résumé, doivent être renvoyées à Myriam Marrache-Gouraud ([email protected]) et à Violaine Giacomotto-Charra ([email protected]) avant le 15 mars 2014. Journée 2, « L’on ne doibt faire difficulté d’essayer tous experiments » : l’expérience et ses mots à la Renaissance" Bordeaux, 17 octobre 2014 (en collaboration avec Jacqueline Vons, Université François Rabelais, Tours) Dans le prolongement raisonné de la journée sur les mots du regard, qui engagent profondément la question de la prise en compte du réel et de sa description dans la constitution des savoirs scientifiques, nous souhaitons poursuivre la réflexion sur la manière dont se construit le rapport théorie / pratique dans les savoirs renaissants, et en particulier sur la notion polysémique de l’expérience, dont on restreint généralement l’usage et le rôle à l’une des composantes distinctives de la science telle qu’elle se conçoit et se construit après la dite « Révolution scientifique ». Dès le Moyen Âge, pourtant, le terme d’expérience est attesté dans le sens d’un savoir acquis « par observance et experience », qui peut avoir de ce fait valeur de preuve. Ce mot, ainsi, est omniprésent dans les textes scientifiques de la Renaissance, qu’il s’agisse de découvrir par expérience, d’apprendre par expérience ou de démontrer par expérience. Que l’idée soit simplement d’appréhender par les sens (en particulier par la vue), ce qui implique déjà un rapport complexe au regard et à la maîtrise du savoir, d’avoir acquis un savoir grâce à une longue pratique, dont la conséquence est le « savoir-faire », ou, déjà, de construire des essais probants, l’expérience est, comme la notion d’observation, une donnée importante pour le discours scientifique renaissant, car elle interagit avec le savoir transmis par le livre et permet de le vérifier, de le corriger, de l’illustrer ou d’en organiser la démonstration. Selon une perspective semasiologique, on pourra donc s’interroger sur la signification exacte que reçoit ce mot employé par les naturalistes, les médecins, les voyageurs, les encyclopédistes et tous gens de savoir, en latin comme en vernaculaire. Quelle différence fait par exemple le latin renaissant entre experientia, expers, experior, experimentum ? Comment les nuances impliquées par 8 l’existence de ces termes se résolvent-elles dans le passage dans les différents vernaculaires ? Le doublet français entre « experience » et « experiment », encore attesté au XVIe siècle, estil le miroir du latin ? Comment, par ailleurs, s’organisent les champs respectifs de l’expérience et de la pratique ? Et leur traduction textuelle ? Le recueil de cas, par exemple, est-il un genre lié à l’expérience comme peuvent l’être les Observationes ? L’évolution des termes implique-t-elle une redéfinition de la conception des savoirs et de leur hiérarchie ? Que devient la distinction aristotélicienne technè / épistémè / praxis dans un tel contexte ? Mais, s’agissant d’une notion aussi capitale pour l’histoire des sciences que celle d’expérience, on pourra aussi suivre une démarche onomasiologique et s’interroger sur l’existence du concept que nous nommons « expérience » et des mots qui le disent. Les notions d’expérience construite, d’expérience de pensée, d’expérience cruciale, l’idée que l’expérience est quantifiable, reproductible sont-elles en germe ou déjà présentes dans la pensée renaissante ? Que ce soit à partir de l’étude des mots en leur contexte, de l’étude des conditions matérielles de l’expérience, ou de celle des concepts et de leur traduction linguistique propre à une époque, ces journées se donnent pour but de cerner la notion d’expérience à travers l’usage réel qu’en font les hommes de savoir de l’époque. Les propositions de contribution doivent être adressées à Violaine Giacomotto-Charra ([email protected]), Myriam Marrache-Gouraud ([email protected]) et Jacqueline Vons ([email protected]) pour le 15 mai 2014. - CONTACTS – FRICTIONS – HEURTS Colloque international organisé par l'E2325 SEARCH à Strasbourg, 3-4 octobre 2014 Les concepts de contacts, frictions et heurts constituent des modalités de réflexion particulièrement fécondes pour penser l’élaboration et les pratiques de la culture. Les contacts supposent, tout comme les frictions et les heurts, une proximité physique qu’il faut prendre en son sens le plus concret : le contact en tant qu’expérience est d’abord vécu avant d’être pensé. Le colloque a pour ambition de rendre compte de ce moment impensé, de cette expérience d’immédiateté qui caractérise originellement les contacts, frictions et heurts. Il a pour objet d’étude les modalités concrètes des échanges et de leur dimension affective et humaine (peur, plaisir, douleur…). Il suppose donc d’explorer les différents processus qui conduisent à l’annihilation de la distance entre deux entités. Résultats d’un mouvement qui peut être voulu ou subi, les contacts abolissent l’espace entre les termes en présence, tandis que les frictions mettent en lumière les tensions inhérentes à la présence simultanée en un même espace de mouvements concurrents, conduisant dans certains cas à l’érosion d’un des termes. Les heurts constituent une forme plus abrupte de la rencontre, fruit cette fois d’un mouvement frontal, qui peut constituer une menace pour l’intégrité de chacun des termes engagés dans la rencontre. Le colloque invite ainsi à une approche différenciée du phénomène de la rencontre, qu’il s’agit d’explorer dans ses diverses modalités spatiales et temporelles. Contacts, frictions et heurts ne peuvent exister qu’en rapport à leur perception par un sujet. C’est pourquoi leur étude pose les problèmes de l’intentionnalité, de l’affectivité, mais aussi de la dissymétrie éventuelle entre les termes en présence et de ses conséquences. Les rencontres entre individus et entre groupes s’effectuent au sein d’un contexte matériel et concret, mais aussi théorique, sur fond d’un discours sur l’autre et sa différence qui permet ordinairement la médiation entre soi et autrui. Le colloque s’arrêtera sur les modalités de gestion et de régulation des contacts, qui visent à éviter les conséquences potentiellement destructrices des frictions et heurts. Les tentatives de régulation et d’apaisement des contacts aboutissent peut-être aussi paradoxalement à une 9 forme de stérilisation des contacts, puisque c’est souvent dans le cadre abrupt des contacts, frictions et heurts que peuvent se dessiner de nouvelles identités (personnelles, sociales, politiques, linguistiques, stylistiques et artistiques…). Le colloque invite en outre à faire retour sur l’activité de recherche elle-même comme mouvement de va-et-vient entre objet et théorie. On interrogera ainsi les efforts de redéfinition des termes qui sont inhérents à la critique historique ou littéraire, les débats intellectuels et conflits entre écoles de pensée concurrentes, ou encore les conditions et les enjeux matériels de production et d’arbitrage de ces débats. Le colloque permettra de faire se rencontrer différentes spécialités (art, civilisation, géographie, histoire intellectuelle, linguistique, littérature, musique, philosophie…). Seront abordées différentes zones géographiques (des îles Britanniques aux Etats-Unis en passant par les pays anglophones comme l’Inde) et différentes périodes (du Moyen Age à nos jours). En cette année anniversaire du centenaire de la première guerre mondiale, le colloque se propose d’accorder une place particulière à l’étude de l’année 1914. Le conflit lui-même sera étudié sous l’aspect très concret des contacts effectifs entre individus : situations de contacts, frictions et heurts dans l’ensemble des sociétés, notamment par le truchement des correspondances, qui témoignent à la fois de contacts et de distance entre individus, et révélatrices de tensions dans un monde en plein bouleversement. Afin de permettre un dialogue interdisciplinaire fructueux, la réflexion sera organisée autour d’un certain nombre d’axes problématiques : Cohabitations : La proximité des langues et des cultures dans différentes situations historiques pose la question des conséquences des contacts, frictions et heurts (anéantissement, érosion, renforcement…). L’on s’intéressera, de la période médiévale à nos jours, à l’étude des situations de cohabitation des cultures (multiculturalisme, gestion de l’espace urbain à partager entre groupes ethniques ou sociaux différents…) et langues (code switching et codemixing, modalités de rencontre entre l’oral et l’écrit…). Les points de vue historique, linguistique et géographique (cartographique en particulier) seront examinés. Négociations : Contacts, frictions et heurts se déploient nécessairement dans la proximité d’un espace commun, ce qui pose la question des négociations entre entités distinctes. De l’étude des coalitions politiques à celle des procédés littéraires et artistiques de collage et de juxtaposition, ce colloque invite à penser les façons dont les artistes, les individus, les sociétés gèrent les situations de contact et à s’interroger sur les objectifs et les moyens des négociations. Expérimentations : On s’attachera particulièrement à la question des expérimentations qui mettent en contact des entités ordinairement distinctes, dans les domaines tant politique, que théorique, philosophique, scientifique et évidemment artistique. Adaptations : Contacts, frictions et heurts peuvent aussi accompagner les passages d’un art à un autre ou de modèles politiques et sociaux d’un pays à un autre (dans le cadre des relations coloniales par exemple). Dans cette perspective, il convient de s’interroger sur les modalités qui permettent d’adapter un objet donné à un nouvel environnement. Transmissions : La matérialité des contacts, frictions et heurts entre entités pose le problème des aspects matériels de la transmission : éducation, réseaux de diffusion des œuvres ou des idées, médiations de la culture (partis politiques, libraires et éditeurs…), transmissions des idées, en particulier dans le cadre de l’histoire du livre. Incarnations : 10 Le colloque a aussi pour ambition de proposer de réfléchir à la manière dont les contacts s’incarnent. Il propose l’étude de situations de contacts physiques effectifs, par exemple à travers la production des sons (prononciation, musique) mais aussi la danse. La dimension réflexive du colloque s’incarnera particulièrement lors de trois événements : - une représentation de « danse contact » complètera la réflexion théorique - Dr. Hannah Skoda de St John’s College Oxford, s’intéressera aux frictions et heurts dans les universités anglaises au XVe siècle. - A partir d’un travail d’archives mené en collaboration avec la Bibliothèque Nationale Universitaire, le Professeur Albert Hamm présentera la généalogie des études anglaises à l’Université de Strasbourg. Les propositions de communications d’environ 300 mots, en anglais ou en français, accompagnées d’un CV succinct, sont à envoyer d’ici le 30 avril 2014 à Christian Auer ([email protected]), Anne Bandry-Scubbi ([email protected]) et Stéphanie Debaize ([email protected]). - Le genre des signatures. Partages et passages genrés d’autorité Journées d’étude : 6 novembre 2014 et 22 janvier 2015 La signature comme marque d’auctorialité est aussi inscription d’autorité – publier sous son nom, c’est assumer la responsabilité de ce qui est publié, c’est se donner pour une « autorité » et c’est aussi se donner pour celui ou celle qui peut autoriser l’usage fait de la publication. Nombreuses ont été et sont les stratégies de brouillage et de masquage de la signature, qui produisent des effets de brouillage de la figure de l’auteur et de son autorité. Comment les questionnements sur le genre infléchissent-ils la problématique de l’auctorialité et de la signature quand celle-ci est partagée, dissimulée ou démultipliée et que ce partage ou cette dissimulation produisent des effets de passages d’un genre à l’autre, des effets d’indétermination ou de problématisation du genre ? Qu’il s’agisse de pseudonymes, de faux noms, d’hétéronymes, ou de signatures partagées, c’est à partir de la question de la signature auctoriale, posée en termes genrés, que dans une perspective largement diachronique nous souhaitons explorer ces partages et passages d’autorité, qui sont autant de mises en question du genre sexué et du statut de l’auteur. Directions d’étude possibles : Pseudonymes et hétéronymes produisant des passages de genre : Qu’une femme ait recours à un pseudonyme masculin (les exemples sont nombreux, de George Sand ou George Eliot à Carson McCullers), plus rarement, qu’un homme ait recours à un pseudonyme féminin (Céline) ou se crée un hétéronyme féminin (Rrose Sélavy), ou qu’une femme adopte un pseudonyme produisant une indétermination de genre (Claude Cahun, Acton, Currer et Ellis Bell), la question se pose d’une part des raisons de l’adoption d’un pseudonyme ou d’un hétéronyme marqué d’une identité de « l’autre » genre ou qui brouille l’identification genrée, et d’autre part des effets qu’un tel pseudonyme ou hétéronyme produit sur la notion même d’auteur. Si la question des pseudonymes, posée en termes genrés, a déjà été abordée par Roget Bellet par exemple à propos des femmes de lettres du XIXe siècle, une enquête de plus large ampleur reste encore à faire. Mystifications d’auteurs ou transferts d’attribution jouant sur l’identité genrée : Que Jeanne Flore ait pu être la création d’un groupe d’hommes, que derrière Clotilde de Surville se cache probablement un homme, que Clara Gazul soit née de l’imagination de Prosper Mérimée, ou encore que le récit de l’esclave Marie Prince (la première autobiographie d’une femme noire en langue anglaise) ait été « édité » par Susanna Strickland et Thomas Pringle, pose bien sûr la question de la supercherie sur le statut de l’auteur, mais la 11 pose en termes genrés : quand et pourquoi des hommes créent-ils une fiction d’auteur femme (ou réciproquement) ? quels types de relations genrées entre le collectif et le singulier sont ainsi établies ? Qui plus est, procédures d’anonymat et changements d’attribution d’auctorialité n’ont pas manqué de produire des modifications dans la réception des œuvres liées au genre de l’auteur : que derrière l’anonymat des Lettres portugaises l’attribution d’auctorialité soit passée d’une religieuse « réelle » à Gabriel de Guilleragues, que l’on puisse aujourd’hui envisager que Louise Labé ait pu avoir été une « créature de papier », inventée par un groupe d’homme (voir les travaux de Mireille Huchon), pose des questions de réception de l’œuvre liées au statut de l’auteur et à son identité genrée. Dédoublements, multiplications ou croisements genrés de signature : En 1966, évoquant rétrospectivement l’évolution du statut de l’artiste créateur au XXe siècle, Marcel Duchamp considérait que l’une des caractéristiques de ce siècle était que « les artistes viennent par paire : Picasso-Braque, Delaunay-Léger, bien que Picabia-Duchamp constitue un couple étrange. Une sorte de pédérastie artistique ». Non seulement le duo d’artistes, lié d’un trait d’union, produit l’effet d’un partage ou d’un dédoublement auctorial – l’artiste créateur n’est pas « un » mais « deux », mais de plus ce duo est pensé en termes homérotiques comme « une sorte de pédérastie », terme que Duchamp utilise comme un équivalent d’homosexualité, introduisant une référence à des questions de genre et de sexualité. De la signature de L.H.O.O.Q partagée par Duchamp et Picabia en une sorte de « pédérastie artistique » jusqu’aux lectures et signatures croisées de Jacques Derrida et Hélène Cixous, qui sont une réflexion sur la signature, l’amitié, la différence des sexes, réflexion entamée depuis au moins le colloque Lectures de la différence sexuelle (1990, publié en 1994) et culminant peut-être avec la publication du livre co-signé Voiles, qui tisse un texte de Cixous et un texte de Derrida qui lui répond, dans une opération de lecture inédite qui problématise également le statut d’auteur : la question est à la fois celle de la réflexion menée sur le partage genré de la signature et celle des effets produits sur la notion d’auteur par des pratiques de signatures partagées et où le partage passe par le genre. De l’anonymat à la double signature en passant par le pseudonyme, l’hétéronyme ou le faux nom, ce sont toutes les stratégies et procédures de brouillage genré de la signature, de passages ou de partages genrés de la signature qu’il s’agira d’explorer, des débuts de l’ère moderne à nos jours au cours des deux journées d’étude prévues: jeudi 6 novembre 2014 jeudi 22 janvier 2015 Merci d’adresser vos propositions avant le 15 mai 2014 à : [email protected] [email protected] - Godly Governance: Religion and Political Culture in the Early Modern World, c. 15001750 University of York (UK), 27th-28th June 2014 Religious and political thought have seldom been entirely separable, but this was especially the case following the seismic changes that characterized the early modern period. These transformations affected the relationship of the religious and the political, blurring the boundaries between sacred and secular, public and private in ways previously inconceivable. These two sources of power met on a large scale in wars of religion or the establishment of national churches. But this period also witnessed the internalization of godly governance: manuals describing self-regulation, covering topics as diverse as child-raising, managing the home, ordering the diet, and dying well, abound. Intersections between these two facets of 12 early modern life fill the period’s literature, music, art, and material culture, in the spaces of high culture and the quotidian, in performative and textual expression. Recent work has established that both religion and politics intersect with confessional identities, material culture, the spatial imagination, intellectual and patronage networks, and across manuscript and print culture. This conference seeks to illuminate the entanglements and confrontations between God and government in these diverse fields, hoping that the study of these difficult but fruitful meeting places can open up new avenues of understanding about the early modern world. Confirmed Keynote Speakers: Prof. Peter McCullough (Oxford) and Dr Lucy Wooding (KCL). We warmly invite proposals of 200-250 words for 20-minute papers from scholars working on the early modern period in any field or geographical area, and proposals for panels of three or four papers (consisting of three abstracts and a title). We particularly welcome interdisciplinary approaches to these subjects. Suggested topics may include, but are not limited to, the following: -spaces of religious performance or performative religion -the reception of godly polemic -sites of engagement with religious or political themes in the arts and literature -the roles of gender, class, and sociability in the formation of confessional identities -godly governance writ large in the government of the state or in local government -the politics of individual and communal spirituality -religio-political collisions in material and visual cultures. Please send abstracts and panel proposals to Christine Knaack, Jonas van Tol and Emma Kennedy by 1 March 2014 at [email protected]. Conference website: http://godlygov2014.wordpress.com - Better Together? Union & Disunion in the Early Modern Atlantic BGEAH CFP 2014, University of Edinburgh The British Group of Early American Historians will hold its 2014 conference at the University of Edinburgh between 4th and 7th September. During the same month Scotland will be holding a Referendum on Independence from the United Kingdom and, with this turning point in mind, the broad theme of the conference will be ‘Better together? Union and Disunion in the early modern Atlantic’. In shaping the modern Atlantic world, multiple enduring, and less enduring, alliances have been forged between nations, families, and individuals and many have fallen apart. The causes and consequences of these realignments provide rich material for papers and panels. However, the Programme Committee welcomes complete panel and individual proposals on any aspect of early American history before 1820. Our keynote speakers include Professor Tom Devine, University of Edinburgh, and Professor 13 Philip Morgan, Johns Hopkins University. Please email proposals to Nuala Zahedieh at [email protected]. Proposals should be sent as an attachment and individual submissions should include a one page summary of the paper and a brief c.v. Panel submissions should include a one paragraph overview of the intended session in addition to the individual paper descriptions and a c.v. for each participant. The deadline for submissions is 14th March 2014. - Problematizing the self in eighteenth-century autobiographical writing in English An international conference organized by the “Enlightenment and modernity” project of the LARCA (Laboratoire de Recherches sur les Cultures Anglophones) at the Université Paris Diderot, November 28-29, 2014. The considerable quantity of eighteenth-century autobiographical texts in English is now attracting increasing critical attention. Ranging from printed autobiographies by a great variety of writers (travellers, actors, printers, criminals, tricksters, slaves, and clergymen…) to diaries, journals and correspondence, both in manuscript and in print, this is a diverse corpus whose common denominator is the privileged insight which writing about one’s self claims or is claimed to provide. The boundaries of the genre are frequently blurred by its proximity to fictional life-writing. It is often impossible to distinguish ‘true’ from ‘fake’ autobiography, revelation from obfuscation. The self, which such texts purport to recount, is invariably problematic, as if echoing the tenets of sceptical philosophy on the one hand and the constant rooting of individual experience in wider social networks on the other. Never a point of departure and always socially constructed, the autobiographical self nonetheless constitutes the reader’s horizon in these texts whose promises of unveiled truths and secrets are fundamental to the voyeuristic reception they solicit. This conference will explore the ways in which the self is problematized in autobiographical writing in English in the long eighteenth century. Contributions may focus on issues such as autobiographical accuracy or inaccuracy, the motivations behind autobiographical lifewriting, the strategies of revelation and concealment at work, the consistency or inconsistency of the ‘selves’ recounted, the reception, impact and exploitation of autobiographical texts, the public and private faces of autobiographical writing, and the linguistic codes such writing deploys. The languages of the conference will be English and French. Communications will last for 20 minutes. Scientific committee: John Baker (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Claire Boulard (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3), Jeffrey Hopes (Université d’Orléans), Robert Mankin (Université Paris Diderot), Marie-Jeanne Rossignol (Université Paris Diderot), Sophie Vasset (Université Paris Diderot). Proposals of about 300 words, accompanied by a short CV/resume, should be submitted to the scientific committee, by March 31, 2014, at the following address:[email protected] - Sociabilités en révolutions au XVIIIe siècle Société canadienne d’études du XVIIIe siècle (SCEDHS) & Eighteenth-Century Scottish Studies Society (ECSSS) 15-18 octobre 2014 Hôtel Delta Montréal, 475 President-Kennedy Avenue, Montréal, Québec La cohésion et l’harmonie sociales reposent largement sur la sociabilité, une forme de « douce police » qui renvoie à la capacité des individus à interagir, à communiquer et à vivre ensemble sans l’intervention continuelle d’un pouvoir coercitif. La sociabilité réfère ainsi aux multiples façons qu’ont les individus d’entrer en contact avec des amis ou des inconnus, que ce soit en 14 personne, au sein de clubs, de salons, de sociétés ou d’autres associations, ou à distance, par le biais des correspondances, des traités et des discours. Le congrès se propose d’examiner l’évolution de la notion de sociabilité dans un long dixhuitième siècle et à travers le prisme des nombreuses révolutions – politiques, commerciale, industrielle, scientifique, littéraire et artistique – qui contribuent à en redéfinir les formes et en réorienter les pratiques. Il sera ainsi possible d’aborder tous les aspects reliés à ce sujet, notamment les débats philosophiques et les représentations littéraires ayant pour thème la nature humaine et les relations sociales, l’exploration du lien social et des institutions mises en place pour le protéger, de même que l’examen des forces qui tendent à transformer ou à perturber les formes et les pratiques de sociabilité. Les auteurs des Lumières écossaises tels Francis Hutcheson, David Hume, Adam Smith, James Boswell et Robert Burns étant des figures majeures du discours sur la sociabilité au dix-huitième siècle, les propositions qui leur sont consacrées seront les bienvenues. Le comité scientifique invite à soumettre des propositions de séances ou de communications aussi bien sur le thème général du Congrès que sur tout autre sujet touchant le dix-huitième siècle. Les propositions de communications individuelles sont bienvenues et le comité s’efforcera de les regrouper en des séances thématiques cohérentes. Cependant, les participants sont invités à soumettre des propositions de séances complètes, incluant deux ou (de préférence) trois communications accompagnées du choix d’un(e) président(e) et d’un(e) commentateur ou commentatrice. Les propositions de tables rondes ou de toute autre forme d’interventions seront aussi favorablement accueillies. Sans que cette liste soit exclusive, des propositions de séances ou de communications pourront intégrer les thématiques suivantes : Les lieux de la sociabilité Police, surveillance et espionnage La science et la République des Lettres La franc-maçonnerie L’espace urbain et l’occupation du territoire L’écriture comme geste social La figure de l’ermite Sociabilité et révolutions politiques Regards sur les foules Sensibilité et distinction sociale Les réseaux de communication Amitiés École, éducation et transmission du savoir Célébrité, notoriété et espace public Socialité et morale Etc. Les conférenciers d’honneur pour ce congrès seront Pierre Serna, professeur à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française et viceprésident de la Commission internationale d’histoire de la Révolution française ; et James Moore, professeur émérite de l’université Concordia, spécialiste de Francis Hutcheson et des Lumières écossaises. Les propositions (en français ou en anglais) doivent être soumises en format numérique et envoyées à l’organisateur du congrès, Pascal Bastien, à l’adresse suivante :[email protected]. Elles devront contenir un titre, un résumé (une page maximum) pour les communications de 20 minutes ou pour les séances de deux ou trois communications, et un bref CV (une page maximum) pour chaque intervenant. Date limite de soumission des propositions : le 1er avril 2014. 15 Les organisateurs accueilleront avec plaisir les avis d’intention soumis dès l’été ou l’automne 2013 : les personnes intéressées pourront en effet soumettre un titre provisoire de séance ou de communication et s’inscrire, par conséquent, à la lettre d’information du Congrès. Cette lettre rappellera les échéanciers, informera des activités liées au congrès et des possibilités de financement qui pourraient s’offrir. Cette initiative, par contre, ne dispensera pas de soumettre une proposition et un cv en bonne et due forme avant la date limite de soumission des propositions. Comité d’organisation Julie Allard (Bishop’s University), Pascal Bastien (UQAM), Simon Dagenais (UQAM)), Lucie Desjardins (UQAM), Marie-Claude Felton (McGill), Geneviève Lafrance (UQAM), Simon Macdonald (McGill). Comité scientifique Brian Cowan (McGill), Susan Dalton (Université de Montréal), Peggy Davis (UQAM), Deidre Dawson (Michigan State University), Nicholas Dew (McGill), Ugo Dionne (Université de Montréal), Jean-François Gauvin (Harvard), Matthew Hunter (McGill), Neven Brady Leddy (Bishop’s University), Ted McCormick (Concordia), Benoît Melançon (Université de Montréal), Dario Perinetti (UQAM), Peter Sabor (McGill), Jonathan Sachs (Concordia), Richard B. Sher (New Jersey Institute of Technology), Mark Spencer (Brock University), Laurent Turcot (UQTR). www.scedhs2014.uqam.ca - Pastoral Sounds International Conference, November 13-15, 2014 at the University of Poitiers, France Co-sponsors: FORELL, Université de Poitiers, and REMELICE, Université d’Orléans “Pastoral’s ancient and universal appeal – to come away – requires new examination in an age in which there is no away.” (Glen A. Love. Practical Ecocriticism: Literature, Biology, and the Environment). “We cannot doubt that animals both love and practice music. That is evident. But it seems their musical system differs from ours. It is another school… We are not familiar with their didactic works. Perhaps they don’t have any.” (attributed to Erik Satie by John Cage. Silence) * Following a first international conference devoted to the pastoral in March 2012 at the University of Orléans, where 25 researchers from France, Australia, Canada, the United States and Great Britain explored the “poetics and politics of place,” a second conference, to be held at the University of Poitiers, will focus on the topic of “pastoral sounds.” Papers are invited on the question of how sound informs pastoral writing and art in the English-speaking world—with “pastoral” to be taken broadly as pastoral sensibility, from its earliest expressions to contemporary echoes, including anti- or post-pastoral perspectives which question the idealized dialogue between humans and nature. Echoes of Arcadia come in many shapes and forms, and the conference organizers hope to receive proposals from scholars in various fields: literature, film, cultural studies, environmental history, classical and popular music and art. Topics could include the following: pastoral sensibility and sounds in regard to poetic form or patterns, musical composition or genre, and how the dialectic between “simple/natural” and “complex/artificial” can be employed or rendered irrelevant by works that defy such categories; 16 tension between harmony and discordance, including harmony between social constructs and an environment perceived or constructed as “natural;” pastoral sensibility and the representation or presence of non-human sounds in the “natural world,” from non-human phenomena or animals. How is this fashioned or expressed poetically, vocally or musically? the translation of the pastoral ideal into sound—are there inherent tensions in the genre? what about pastoral echoes in works that make no explicit claim to share in the pastoral ideal? what about the so-called “silence of nature?” The conference language will be English. Selected bibliography: BUELL, Lawrence. The Environmental Imagination: Thoreau, Nature Writing, and the Formation of American Culture, Harvard UP, 1996 ---------The Future of Environmental Criticism: Environmental Crisis and Literary Imagination, Oxford: Blackwell, 2005. CAGE, John. Silence, lectures & writings, London : Marion Boyars, 1980. CHARTIER, Denis, & PUGHE, Tom. Littérature & écologie: vers une écopoétique. Ecologie et Politique 36, pp., 85-97, 2008. CRONON, William, “The Trouble with Wilderness,” Environmental History, repr. The Best American Essays 1996, Robert Atwan, ed., Houghton Mifflin, 1996 GIFFORD, Terry, Pastoral, London and New York: Routledge, 1999. LOVE, Glen A. Practical Ecocriticism: Literature, Biology, and the Environment, University of Virginia Press, 2003. MARX, Leo, The Machine in the Garden: Technology and the Pastoral Ideal in America (1964), Oxford U Press, 2000 SNYDER, Gary, A Place in Space, Washington, D.C.: Counterpoint, 1995. WILLIAMS, Raymond. The Country and the City, (1973), Hogarth Press, 1985. Please send your proposals (300 words and a brief bio) to Bénédicte Chorier-Fryd ([email protected]), Charles Holdefer ([email protected]) and Thomas Pughe ([email protected]) by January 31, 2014. Acceptance will be notified by February 28, 2014. - ESSE 2014 - Atelier "English Manuscript Studies". The focus is on editing manuscripts from all periods, whether they be strictly literary or not. The seminar is particularly interested in unpublished material in manuscript. Research topics include, and are not restricted to, finding manuscripts and archival work, manuscript collections, scribal work, paleography, manuscripts as books, the coexistence of manuscripts and printed books, what manuscripts tell us on reading habits, editing manuscripts, electronic versus printed editions, manuscript studies and digital humanities. Manuscript studies have been on the cutting edge of literary theory and papers on authorship, the constitution of the text or hermeneutics are welcome. Carlo Bajetta (Università della Valle d’Aosta, Italy) [email protected] Guillaume Coatalen (Université de Cergy-Pontoise, France) [email protected] 17 - Atelier “Women’s lives, women’s works, a tale of mutual influences” This seminar will aim to study the impact of women’s personal lives and experiences on their theoretical, fictional or artistic productions. Conversely the influence of women’s productions on their own lives will be explored. These mutual influences will be addressed from the perspective of the history of ideas. The geographical area will be Britain but women living and working in other areas, whether European or not, also fall into the province of this workshop provided that their biographies or autobiographies are in some way related to Britain. No historical period will be excluded. The reference to ‘women’s works’ includes all kinds of intellectual activities: fiction, drama, poetry, philosophy, journalism, cinema, painting, sciences, etc. Those wishing to participate in the Conference seminars are invited to submit 200-word abstracts of their proposed papers directly to all convenors of the seminar in question *before 28 February 2014*. The convenors will let the proponents know whether their proposals have been accepted by no later than 31 March 2014. The APC expects to receive the complete list of selected seminar participants to [email protected] later than on 15 April 2014 -“‘The dyer’s hand’: Colours in Early Modern England” Special Issue of E-rea (13.1, Autumn 2015). Guest Editor: Sophie Chiari (LERMA, Aix-Marseille Université). Scientific Committee: Sophie Chiari, Aix-Marseille Université (France) Line Cottegnies, Paris 3 – Sorbonne Nouvelle (France) Tobias Döring, Ludwig Maximilians-Universität (Munich, Germany) Roy Eriksen, University of Agder (Norway) Stuart Sillars, University of Bergen (Norway) DEADLINE FOR SUBMISSION OF ABSTRACTS: April 15, 2014 As Michel Pastoureau has shown, the Middle Ages were a time when heraldry changed the names and the meanings of colours and when both stained glass and manuscript illuminations testified to the rich symbolism of the vivid medieval palette. In recent years, much attention has also been paid to the new approaches to colour which emerged in 18th-century England, in the wake of Isaac Newton’s innovative ideas on the colour spectrum. Nowadays, a full range of highly saturated hues characterizes our daily environment, so much so that black and white convey both elegance and sophistication. Yet, the function and the symbolism related to the use of colours in 15th-, 16th- and 17thcentury England remain surprisingly unexplored, partly because the Aristotelian theories of vision and colours have long been regarded as relatively limited ones, and partly because, until the 17th century, most skills related to the art and uses of colour were protected by a number of trade secrets and only circulated by word of mouth. Moreover, as a new black and white print culture was gradually taking precedence over the lavish colours of medieval manuscripts, the advent of Protestantism was at the origin of several violent reactions against the use of bright colours. Nevertheless, for all the exhortations of a handful of “chromophobic” Puritans zealots like Philip Stubbes against what they regarded as “artifice”, the iconoclastic fever which swept across early modern England never really stopped the use of polychromy. Indeed, in spite of the corruptibility of early modern pigments and of the limited range of available hues, cloth manufactures flourished and English artists continued to use many different hues in their works. The court miniaturist Nicholas Hilliard relied for example on 18 vibrant blue, yellow, crimson, black, white, pink, orange and green shades in his paintings. In the meantime, Shakespeare’s “dyer’s hand” (Sonnet CXI) exploited a whole range of colours in his plays and poems, from the Dark Lady of the sonnets and the black Moor of Venice to the white and red roses of the three parts of Henry VI, the yellow stockings of Malvolio in Twelfth Night or Autolycus’s “ribbons of all the colours i’ th’ rainbow” in The Winter’s Tale (4.4.206). Generally speaking, the circulation of clothes, cosmetics, gemstones, recipes, heraldic devices, botanical drawings, and university textbooks then partly depended on the colours which characterized them. Strikingly enough, an increasing number of dyes were marketed and, as a result, many early modern Englishmen wore red beards and dyed their hair. During the Civil War, the differentiated use of colours proved to be an important means of recognition of troops while, in the 1650s, philosophers eager to understand how their contemporaries perceived the world attempted to reconsider colour to question the reliability of senses and common sense. In his Leviathan (1651), Hobbes suggested that, like tastes and odours, colours were actually subjective (or “sensible”) qualities that one could “discern” only “by Feeling”. Now, if early modern men and women enjoyed and promoted a variety of tinges, tones and tinctures, they were also disturbed by the uncanny power of colouring and dyeing. Theories about the significance of skin colour proliferated and contributed to the emerging construction of race which led to the creation of a series of binary oppositions between black and white. Researchers now acknowledge that colours may have served to crystallize the sexual, religious and political anxieties of an era when vivid tints were often seen as a transgression of sorts. More often than not, colours were indeed associated with poison, illness and pollution, and were therefore seen as potentially dangerous. Under Elizabeth I, the London Parliament tried in vain to colour-code the citizens in order to facilitate the identification of subversive individuals. In the early 17th century, the Puritan Thomas Tuke won a lasting fame with his Treatise against Painting and Tincturing of Men and Women (1616) in which he warned his readers against cosmetic literature and attacked the “superfluous” painted faces of his time. These examples tend to show that, in the early modern period, colour still codified gender as well as religious, political and social distinctions. In other words, colour was a symbolical and literary construct worth exploring for scholars interested in the multiple facets of identity construction in early modern England. This special issue of the electronic journal E-rea (http://erea.revues.org/3363) aims at tracing the changing meanings of colour(s) in England from the Tudor era until the Restoration period (1485-1660). It will welcome papers dealing with the material, literary, aesthetic and sociological dimensions of colour in early modern England. Colours should thus be seen as part and parcel of the cultural codes followed or questioned by the early modern society. Contributions might relate to but are not limited to the following questions: -How were colours made and used in England at the time? -Did their names actually refer to the same colours as those of today? -What did the use of warm or cold colours aim at symbolizing in the artistic and literary works of the period? -Did the circulation of prints and popular black and white engravings of the period change the perception of colours? -To what extent did the English see and use colours differently from continental countries? -What role did the Puritans play in the perception of glowing colours in early modern England? 19 -Which tones happened to be culturally and socially unacceptable, and why? -Could the restrictions imposed on colours actually have raised the interest of early modern contemporaries in the use of a wide variety of tints? -What were the main scientific theories developed on colour at the time? -Which writers were then interested in the topic and to which ends? -What was the function of colour in early modern literature and how was it used on stage? -Was colour gendered and, if so, what were there specific masculine and feminine hues? Please send your paper proposal (of no more than 300 words) with a brief CV to Sophie Chiari ([email protected] / [email protected]) by April 15, 2014. Contributors selected by the scientific committee will be notified by mid-May 2014. Final papers will be due on November 30, 2014. ============ 3. CONCOURS, JOURNÉES D’ÉTUDES, SÉMINAIRES ET CONFÉRENCES - Séminaire de recherche sur les îles Britanniques, 17e-18e, LERMA (EA 853), Aix-enProvence. Cycle 2012-2014, « Les nouveaux centres de la transmission des textes » Les séminaires ont lieu le lundi de 17h à 19h, en salle 3.43, Maison de la Recherche (bâtiment T2), campus Schuman, 29 avenue Robert Schuman, 13621 Aix-en-Provence Cedex 1. Contacts : [email protected], [email protected], [email protected] Site : http://britaix17-18.univ-provence.fr 3 février 2014, présidente : Laurence Lux-Sterritt Éditer le genre/Editing women (exceptionnellement cette séance se déroulera de 16h30 à 19h00) « Vivre de sa plume au XVIIIe siècle : Mary Wollstonecraft, traductrice et écrivain » Prof. Françoise Barret-Ducrocq (Université Paris Diderot) « L'édition des autrices anglaises du XVIIe siècle : état des lieux, enjeux et prospective » Dr Armel Dubois-Nayt (IUT de Vélizy, Université de Versailles Saint-Quentin) « Les enjeux et logiques des éditions contemporaines de femmes auteurs du XVIIIe siècle » Dr Hélène Palma (Aix-Marseille Université) 20 - Séminaire "Construction de l'Orient", LARCA (UMR 8225 du CNRS), Université Paris Diderot-Paris 7 (Responsables: J-M Fournier, L. Niayesh, avec l’aimable collaboration de Sarga Moussa en 2013-2014) Prochaine séance du séminaire: lundi 3 février, 18h-19h30, salle 317, bâtiment Olympe de Gouges, Université Paris Diderot, 8, rue Albert Einstein, 75013, Paris (métro "Bibliothèque François Mitterrand") Présentation de Diego Saglia (Université de Parme): "Copia orientalis: Images (and problems) of Eastern opulence from medieval mirabilia to eighteenth-century commercialism" Diego Saglia is Professor of English Literature at the University of Parma, Italy. His research focuses on the literature and culture of the Romantic period, and on the contacts between British romanticism and other European traditions. His most recent publications include "Byron e il segno plurale" (2011), which was awarded the 2012 Elma Dangerfield Award of the International Byron Society, and the first critical edition of Robert Southey’s "Roderick, the Last of the Goths" (Pickering and Chatto, 2012). Pour plus de détails sur l'actualité du séminaire et les informations en rapport avec nos activités, merci de consulter notre site: http://constructiondelorient.jimdo.com - Séminaire du CREA XVIII-PEARL, EA Prismes 4398 Sorbonne nouvelle - Année 2013-2014 Après le colloque du 7 décembre 2013 sur « The Self : Theories and Representations in Great Britain in the Long Eighteenth Century », le séminaire du CREA XVIII reprend ses activités, autour du nouveau thème de « Masculinité et féminité », qui sera l'objet d'étude des trois années à venir. Pour cette première année, les exposés auront une visée essentiellement théorique, dépassant souvent les limites du XVIIIe siècle. Le séminaire se tient un samedi par mois, à 10h30, en salle 12 de l'Institut du monde anglophone, 5 rue de l'Ecole de médecine, Paris 6e. Une visite de musée est prévue au mois de juin. Samedi 8 février 2014 Guyonne Leduc, Professeur à l'Université de Lille III « Construction de la masculinité et de la féminité en Angleterre à l’époque moderne (15001800)» - David Lieberman (U. of California, Berkeley): "Bentham, Rights, and Democracy" Le Groupe de Recherche en Histoire Intellectuelle organise une séance conjointement avec le Centre Bentham. Le séminaire aura lieu de 14h à 16h en Sorbonne, à la Bibliothèque du Centre Roland Mousnier (escalier G, 1er étage 1/2, accès par le 1, rue Victor Cousin, 75 005 Paris) Pour plus d'informations, voir le site du GRHI . 21 - Séminaire d'Histoire Intellectuelle, 2014 Le Groupe de Recherche en Histoire Intellectuelle reprendra ses travaux le 28 janvier 2014, avec une séance organisée conjointement avec le Centre Bentham (Ecole de droit de SciencesPo, projet CODEBENTHAM). Le séminaire aura lieu de 17h à 19h en Sorbonne, à la Bibliothèque du Centre Roland Mousnier (escalier G, 1er étage 1/2, accès par le 1, rue Victor Cousin, 75 005 Paris) http://www2.univ-paris8.fr/grhi/ 11 février 2014 Luis Felipe de Alencastro (Paris 4 Sorbonne) « La traite des Noirs et l’histoire-monde, 1550-1850 » - Séminaire franco-britannique d’histoire Université Paris IV-Sorbonne, en partenariat avec l'Institute of Historical Research (University of London), le Groupe d'histoire intellectuelle (Université Paris 8-VincennesSaint-Denis) et le CREA (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense) Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, Paris 6e (salle D040) Jeudi 13 février : Richard Whatmore (Saint Andrews), autour de son livre : Against War and Empire Geneva, Britain and France in the Eighteenth Century (Yale University Press, 2012) (en partenariat avec le PRI îles Britanniques EHESS- Paris 7). Jeudi 20 février : Steven Sarson (Swansea), “The Glorious Revolution and the American Revolution: Or, why the US Constitution is more “ancient” than the British one” Jeudi 6 mars : Catherine Hall (University College London) et Leonore Davidoff (University of Essex, sous réserve), autour de la traduction française de Family Fortunes. Men and women of the English middle class, 1780-1850 (à paraître, La Dispute, 2014 [1987]) - Séminaire : Groupe de recherche, Frontières EA 1569, Université de Paris VIII Responsables: Lori Maguire et Bertrand Van Ruymbeke le jeudi 13 février de 15h à 17h, Paris VIII (metro St Denis Université), salle D143 “Violence in early modern political thought: targets, images and language'. Cesare Cuttica, Université de Paris 8 contact: Lori Maguire, [email protected] - Journées d’étude ‘Frances Burney: La femme et la lettre’ Co-organised by Anne Berton-Rouhette (Université Blaise Pascal, CELIS) and Claire Gallien (Université Montpellier 3, IRCL) Dates: 28 Feb. -- 1 March 2014 Location: Université Montpellier 3 Site Saint Charles 22 Rue du Professeur Henri Serre 34080 Montpellier tél. 04 11 75 70 10 (TRAM L1 (dir. Mosson) Arrêt: Albert 1er) SALLE DES COLLOQUES 1 _Friday 28 Feb. 2013_ 2: 15 -- Welcome address *Session 1 : Of letters* Chair : Catherine Pascal (Montpellier III, IRCL) 2: 30 -- Frédéric Calas (Université Blaise Pascal), ‘Etat des lieux du roman épistolaire en France de 1669 à 1782: quelle typologie?’ 3: 00 -- Huguette Krief (Université Aix-Marseille), ‘Entre Lumières et Strum-und-Drang à la française. Quelques pistes de réflexion sur le roman épistolaire féminin du 18e siècle’ 3: 30 -- discussion /4: 00 -- coffee break/ 4: 30 -- Harriet Guest (University of York), ‘Frances Burney and her contemporaries at the seaside’ 5: 00 -- discussion 5: 30 - end _Saturday 1 March 2013_ *Session 2: Of music and plays* Chair: Patrick Taïeb (Montpellier III, IRCL) 9 : 30 -- Gilles Benin (Université Paris Sorbonne), ‘Evelina, ou la musique tue’ 10 : 00 -- Pierre Dubois (Université de Tours), ‘Music, Sensibility and Virtue in Fanny Burney's Novels’ 10 : 30 -- discussion /11 : 00 -- coffee break/ 11 :30 -- Ros Ballaster (Oxford University, Mansfield College), ‘ “I can make myself no happiness by intrigue”: female performance between stage and page in Frances Burney’ 12 : 00 -- discussion /12 : 30 -- 1: 30: lunch/ Session 3: Burney and Evelina Chair : Claire Gallien (Montpellier III, IRCL) 1: 45 -- Anne Rouhette (Université Blaise Pascal), ‘ “A child to appear against a father!” Woman and the Law in Evelina’ 2: 15 -- Laure Blanchemain (Université Toulouse 2), ‘Nature, order and disorder: the arrival at Vauxhall in Evelina’ 2: 45 -- discussion & concluding words /3: 30 - end/ ============ 23 4. EXPOSITIONS, MUSÉES, SPECTACLES, SITES INTERNET - Georgians Revealed: Life, Style and the Making of Modern Britain Until 11 March 2014 From beautifully furnished homes to raucous gambling dens, Georgians Revealed explores the revolution in everyday life that took place between 1714 and 1830. Cities and towns were transformed. Taking tea, reading magazines, dancing, gardening and shopping for leisure were commonplace, and conspicuous consumption became the pastime of the emerging middle classes. Popular culture as we know it began, and with it the unstoppable rise of fashion and celebrity. Art galleries, museums and charities were founded. In this time of incredible innovation, ideas were endlessly debated in the new coffee houses and spread via the information highway that was mass print. Drawing on the British Library’s uniquely rich and rare collections of illustrated books, newspapers, maps and advertisements, as well as loaned artworks and artefacts, Georgians Revealed brings to life the trials and triumphs of the ordinary people who transformed Britain forever. To celebrate the exhibition, the Library and Cityscapes have created a Georgian garden installation on the Piazza designed by landscape architect and historian Todd LongstaffeGowan and funded by The Sackler Trust. http://www.bl.uk/whatson/exhibitions/georgiansrevealed/index.html - Behind the Scenes at the Fashion Museum The Fashion Museum has opened up its stores of historic fashion in a new display. Visitors can see a series of chronological display installations showcasing historic fashions from the museum collection, and all arranged like the museum stores. The display includes fashions for men and women from the late 1700s to the early 1900s. On me signale également une présentation de vêtements et accessoires de la période au: http://www.museumofcostume.co.uk/exhibitions/future_displays/historic_fashion.aspx - Art & Monarchy 1714-1760: The First Georgians: Art & Monarchy 1714-60 and Kensington Palace The Queen's Gallery, Buckingham Palace Explore the Georgian era in more detail with a combined visit to The First Georgians: Art & Monarchy 1714-60 at The Queen's Gallery, Buckingham Palace and Meet the Georges at Kensington Palace. At Kensington Palace, the King's Apartments have been re-presented in the style of the Hanoverian period, and The King's Presence Chamber has been beautifully restored with crimson damask silk and gilded paintwork. http://www.royalcollection.org.uk/event/the-first-georgians-art-monarchy-1714-60-andkensington-palace ============ 24 5. ANNONCES ET SOUTENANCES - Prix de Master et de thèse Notre Société attribue - chaque année paire, un prix de Master, - chaque année impaire, un prix de thèse dans le but de promouvoir la recherche dans notre champ de compétence et de lui donner la visibilité qu'elle mérite. - Le Prix de Master est récompensé par une adhésion gratuite à la Société pendant deux ans, ce qui inclut la réception du numéro annuel de la Revue, celle du numéro hors série, l'adhésion à la liste de diffusion qui offre de nombreux services aux membres de la Société ainsi que la possibilité de participer au colloque annuel "Jeunes chercheurs". Vous êtes donc invité(e)s à nous faire parvenir les dossiers de vos candidats, en double exemplaire, accompagnés de votre lettre de recommandation. Selon la procédure adoptée par notre Société, chaque dossier sera soumis à deux rapporteurs. Après avoir pris connaissance de tous les rapports, le Conseil d'Administration votera à bulletins secrets afin de désigner le(la) lauréat(e) du prix. Les dossiers de Master soutenus au cours de l'année 2012-2013 (Mémoire et lettre du/de la directeur/trice de recherche dans les deux cas) sont à envoyer le plus tôt possible, en tout cas avant le 18 avril 2014, par voie postale, au Secrétaire de notre Société: Pierre Degott ([email protected]) - RESCSO The long-anticipated interdisciplinary network in Oxford, Romanticism and EighteenthCentury Studies Oxford (RECSO), is pleased to announce the launch of its website at http://recsoxford.org/. This site has been in the process of construction over the last two months, with the kind help of contributions by seminar conveners, Bodleian staff, and the rich pickings on offer though departmental websites and the world-wide web. With these comprehensive resources, and moreover a News blog (http://recsoxford.org/News/) administrated by a range of graduates and staff in this period, the site's aim is to keep you upto-date with latest Oxford happenings in the period 1660-1830, across the disciplines. You are receiving this email because you, or a faculty administrator on your behalf, have expressed interest in this project and requested to be included on the 2013-14 mailing list. Importantly, this mailing list will now be administrated through the RECSO News blog; so to keep up to date with CFPs, conference, opportunities, and events in Oxford please be sure to 'follow' this News blog at http://recsoxford.org/News/. RECSO Team 25 - Join the Cultures of Knowledge team – we’re hiring! We are excited to announce a new job opportunity with Cultures of Knowledge. We are currently recruiting for a Digital Editorial Assistant to work part time with us on the digitisation of early modern letter records, available from 1 March 2014, for 9 months. This position would suit people with a keen eye for detail and strong IT skills, who are interested in early modern letters and the digital humanities. Additional European languages and proofing experience are desirable but not essential. The successful applicant will contribute to the accurate digitisation of metadata on early modern correspondence by using bespoke dataentry and manipulation software, for which training will be provided. Deadline for applications: Wednesday 12th February 2014. Please forward this to any parties who may be interested. Blog post: http://www.culturesofknowledge.org/?p=4536 University recruitment site: https://www.recruit.ox.ac.uk ============ 6. PARUTIONS - Jean-Paul FORSTER, Eighteenth-Century Geography and Representations of Space in English Fiction and Poetry, Peter Lang, Bern, 2013, 233 pages, ISBN : 978-3-0343-1257-8 - Protest, Politics and Work in Rural England, 1700-1850, Carl J. Griffin. Palgrave Macmillan, 2013. Thematically organised, this book analyses: • cultures of work, worklessness, the poor laws and poverty • relations between law, the evolving state and rural labourers • enclosure, land-use and changes in the environment • religion, custom and the politics of everyday life and resistance • rural protest movements, trade unionism, and popular, radical politics. Locating protest in the wider contexts of work, poverty and landscape change, this lively volume offers the first critical overview of a growing area of study. Order this book from www.palgrave.com/history and save 20% when you use the promotional code WGRIFFIN2014a before 31st March 2014. - Shakespeare on Screen: Macbeth Edited by Sarah Hatchuel, Nathalie Vienne-Guerrin and Victoria Bladen Presses des universités de Rouen et du Havre, décembre 2013 539 pages ISBN 979-10-240-0038-1 27 euros 26 - Sophia Rosenfeld: Le sens commun. Histoire d’une idée politique. Traduction de Christophe Jaquet. PUR, 2014. Depuis 1776, le sens commun a toujours été étroitement impliqué dans la politique démocratique du monde atlantique. Aujourd’hui encore, le sens commun reste un idéal politique puissant. Il n’est cependant pas évident de dire d’où vient notre foi dans le sens commun et comment sa logique populiste a façonné la démocratie moderne. Ce livre est le premier ouvrage qui explore ce phénomène politique essentiel de la modernité. Prix Mark Lynton History 2012 de l’école de journalisme de l’université de Colombia et de la fondation Nieman de l’université d’Harvard. Prix 2011 de la Society of Historians of the Early American Republic. Avec le soutien de l’université de Virginie et de la fondation Florence Gould. - India and Europe in the global eighteenth century, eds. Simon Davies, Daniel Sanjiv Roberts and Gabriel Sánchez Espinosa (SVEC 2014:01). Pagination: xii + 341 pp., 13 ill., pb (broché). ISBN-13: 978-0-7294-1080-9 Description: The long eighteenth century was a period of major transformation for Europe and India as imperialism heralded a new global order. Eschewing the reductive perspectives of nation-state histories and postcolonial ‘east vs west’ oppositions, contributors India and Europe in the global eighteenth century put forward a more nuanced and interdisciplinary analysis. Using eastern as well as western sources, authors present fresh insights into European and Indian relations and highlight: • how anxieties over war and piracy shaped commercial activity; • how French, British and Persian histories of India reveal the different geo-political issues at stake; • the material legacy of India in European cultural life; • how novels parodied popular views of the Orient and provided counter-narratives to images of India as the site of corruption; • how social transformations, traditionally characterised as ‘Mughal decline’, in effect forged new global connections that informed political culture into the nineteenth century. to Daniel Sanjiv Roberts, Introduction Anthony Strugnell, A view from afar: India in Raynal’s Histoire des deux Indes Claire Gallien, British orientalism, Indo-Persian historiography and the politics of global knowledge Javed Majeed, Globalising the Goths: ‘The siren shores of Oriental literature’ in John Richardson’s A Dictionary of Persian, Arabic, and English (1777-1780) Deirdre Coleman, ‘Voyage of conception’: John Keats and India Sonja Lawrenson, ‘The country chosen of my heart’: the comic cosmopolitanism of The Orientalist, or, electioneering in Ireland, a tale, by myself Daniel Sanjiv Roberts, Orientalism and ‘textual attitude’: Bernier’s appropriation by Southey and Owenson Felicia Gottmann, Intellectual history as global history: Voltaire’s Fragments sur l’Inde and the problem of enlightened commerce 27 James Watt, Fictions of commercial empire, 1774-1782 Gabriel Sánchez Espinosa, The Spanish translation of Bernardin de Saint-Pierre's La Chaumière indienne: its fortunes and significance in a country divided by ideology, politics and war John McAleer, Displaying its wares: material culture, the East India Company and British encounters with India in the long eighteenth century Mogens R. Nissen, The Danish Asiatic Company: colonial expansion and commercial interests Lakshmi Subramanian, Whose pirate? Reflections on state power and predation on India’s western littoral Florence D’Souza, A comparative study of English and French views of pre-colonial Surat Seema Alavi, The Mughal decline and the emergence of new global connections in early modern India Summaries List of contributors Bibliography Index - Shakespeare in Performance, edited by Eric Brown and Estelle Rivier. Cambridge Scholars Publishing: December 2013. The fourteen essays included in this collection offer a range of contributions from both new and well-established scholars to the topic of Shakespeare and performance. From traditional studies of theatrical history and adaptation to explorations of Shakespeare’s plays in the circus, musical extravaganzas, the cinema, and drama at large, the collection embraces a number of performance spaces, times, and media. Shakespeare in Performance includes essays looking not only at sixteenth- and seventeenth-century stagings of the plays in England, but at productions of Shakespeare across time in the United States, France, Italy, Hungary, and Africa, underscoring the multiple embodiments and voices of Shakespeare’s art and including a variety of cultural approaches. The work is ultimately occupied with a number of questions generated by these continual iterations of Shakespeare. How can we write and trace what is ephemeral? To what purpose do we maintain the memory of past performances? How does the transmediation of Shakespeare inform the most basic interpretive acts? What motivates Shakespearean theatre across political borders? What kinds of meaning are produced by décor, movement, the actor’s virtuosity, the producer’s choices, or the audience’s response? Each essay thus, to some degree, describes and voices the now unseen. - Numéro 70 de la Revue de la Société d'Etudes anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, Autour du Rire / Laughing Matters, vient de paraître. ll contient deux articles sur Evelina, roman au programme de l'agrégation. Les non-abonnés peuvent le commander auprès de [email protected] (20€). Quelques exemplaires seront disponibles à la librairie Compagnie (58, rue des Ecoles, 75005 28 Paris) d'ici quelques jours. Les articles parus il y a plus de 2 ans sont accessibles en ligne sur Persée.fr ou à partir de 1718.fr Sommaire: In memoriam Bernard Dhuic, Nadine Fenouillat, Jean Hamard, Jean-Pierre Martin AUTOUR DU RIRE / LAUGHING MATTERS -Petite anatomie du rire aux XVIIe et XVIIIe siècles – Brigitte Friant-Kessler -Rire aujourd’hui avec The Winter’s Tale et The Tempest – Pascale Drouet -Ridentem dicere verum quid vetat: Shaftesbury, Horatian Satire and the Cultural (Ab)Uses of Laughter – Patrick Müller -« Ha, Ha, Ha »: Modes of Satire in the Royalist Newsbook The Man in the Moon – Laurent Curelly -À gorge déployée ? Rire et guillotine en Grande-Bretagne pendant la Révolution française – Rémy Duthille, -Medical Laughter and Medical Polemics: The Woodward-Mead Quarrel and Medical Satire – Sophie Vasset -Le rire interdit : portraits d’hommes d’Ếglise chez Fielding, Smollett, Sterne et Goldsmith – Baudouin Millet -« Against the Spleen »: Tristram Shandy, Jestbooks and Treatment for Melancholy – Charlotte Holden -« Laws for laughing ! » : Discours théorique et pratique théâtrale sur la scène comique du e XVIII siècle – Marc Martinez & Marie-Claire Rouyer-Daney -Offstage laughter: Restoration Comedies and the Female Audience – Aloysia Rousseau -Pathological Laughter and the Response to Ridicule: Samuel Richardson, Jane Collier and Sarah Fielding – Rebecca Barr VARIA -A Patch-Work Screen : La preuve par le manuscript – Constance Lacroix -Prefatory Material in Fictional and Non-Fictional Eighteenth-Century Travel Writing – Ruth Menzies & Sandhya Patel -Ascendancy and the 1798 Rebellion in Maria Edgeworth’s Castle Rackrent (1800) and Ennui (1809) – Timothy McInerney -Discursive Ventriloquism in Burney’s Evelina – Jeffrey Hopes -La représentation de la mort dans Evelina – Laure Blanchemain-Faucon Notes de lecture – Ouvrages reçus - Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique aux XVIIe-XVIIIe siècles Lumières 21 (1er semestre 2013) Sous la direction de Rémy Duthille, Jean Mondot, Cécile Révauger. Valérie Capdeville, Convivialité et sociabilité : le club londonien, un modèle unique en son genre ? Pierre Musitelli, En bonne compagnie ? Verri et Beccaria invités de la coterie du Baron d’Holbach Richard Flamein, Sociabilités et mobilités sociales en révolution : le réseau salonnier des Le Couteulx entre 1771 et 1815 Sandrine Krikorian, Manque et excès de convivialité dans les repas royaux d’Ancien Régime 29 Véronique Pichet, L’esprit de sociabilité chez les évangélistes de la Clapham Sect. Un contreexemple? David Do Paço, Aménagements urbains et reconfiguration d’une sociabilité aristocratique : les jardins viennois du XVIIIe siècle Ekaterina Bulgakova, Les réseaux de sociabilité des voyageurs étrangers à Paris au siècle des Lumières : entre “modèles types” et expériences personnelles Marie Villion, Théâtres privés et résidences secondaires : prolongements des pratiques de sociabilité au XVIIIe siècle Suzanne Dumouchel, Le journal littéraire au XVIIIe siècle : la sociabilité en espace médiatique Emna El Mechat, Les salons enchantés : le conte de fées, genre mondain au XVIIe siècle Raphaëlle Brin, Du savoir-vivre au savoir écrire : la sociabilité mondaine comme modèle d’écriture dans l’Histoire de ma vie de Casanova Nicolas Hebbinckuys, Quelques instants de convivialité dans la jeune Amérique de Henri IV (1604-1606) Audrey Mirlo, Un philosophe anglais sur le continent américain et un Huron en Europe : parcours croisés de deux émigrés dans le récit français du XVIIIe siècle Constance Lacroix, Jane Barker : jacobitisme et sociabilité littéraire Francis Delon, Une société para-maçonnique jacobite dans les comtés de l’ouest du Pays de Galles durant la première moitié du XVIIIe siècle : ses Sea Serjeants Dominique Maron, La transgression des règles de la conversation par les personnages féminins chez Jane Austen : au service de la critique du patriarcat Recensions - Le républicanisme anglais dans la France des Lumières et de la Révolution* La Révolution française 5 | 2013 http://lrf.revues.org/947 *Dossier coordonné par François Quastana et Pierre Serna * *Editorial * - Quastana/ Serna *Dossier d’articles * - Raymonde Monnier, « Montesquieu et le langage républicain : l’argumentaire de l'/Esprit des lois /» - Eric Gasparini, « Essai sur la réception de l’oeuvre de Thomas Gordon dans la France des Lumières » - Christopher Hamel, « L’esprit républicain anglais du XVIIe siècle adapté au XVIIIe siècle française :un républicanisme classique ? » - François Quastana « La réception des /Discours sur le Gouvernement /d’Algernon Sidney au XVIIIe siècle français » - Francesco Dendenna, « Histoire républicaine et conscience révolutionnaire : Les enjeux politiques de la traduction de Catherine Macaulay » - Pierre Serna, « Le pari politique de Brissot ou lorsque le Patriote Français, l’Abolitionniste Anglais et le Citoyen Américain sont unis en une seule figure de la liberté républicaine » - Clizia Magoni, « La référence à l’Angleterre et au républicanisme anglais pendant le procès de Louis XVI » - Rachel Hamersley, *« *Harringtonian Republicanism, Democracy and the French Revolution » - Daniele Di Bartolomeo, « La république anglaise du Thermidor au premier anniversaire de Brumaire (1794-1800) » 30 *Varia * - Antonino de Francesco, « D’une révolution à l’autre : Alphonse Aulard face aux événements russes de 1917 » *Compte Rendu de lecture * - Mathieu Ferradou, David V. Erdman, /Commerce des Lumières. //John Oswald and the British in Paris, 1790-1793/, Columbia, University of Missouri Press, 1986, 338 pages. *La Révolution maintenant * - Pierre Serna, « Du nouveau dans la recherche historique : Robespierre était un homme, un vrai ! » - Revue d'études benthamiennes 12 Les articles sont accessibles à tous à l'adresse suivante: http://etudes-benthamiennes.revues.org Mill et la peine de mort Mill and the death penalty Benoît Basse John Stuart Mill et la question de la cruauté de la peine de mort [Texte intégral] John Stuart Mill Plaidoyer en faveur de la peine capitale [Texte intégral] Discours parlementaire du 18 avril 1868 Dossier Sidgwick Sidgwick Issue Catherine Marshall Sidgwick’s utilitarianism in the context of the rise of Idealism: a reappraisal [Texte intégral] Autour du livre de David Phillips, Sidgwickian Ethics Symposium on David Phillips's Sidgwickian Ethics Anthony Skelton Symposium on David Phillips’s Sidgwickian Ethics [Texte intégral] Introduction David Phillips Sidgwickian Ethics – An overview [Texte intégral] Roger Crisp Metaphysics, Epistemology, Utilitarianism, Intuitionism, and Egoism: A Response to Phillips on Sidgwick [Texte intégral] Robert Shaver Utilitarianism and Egoism in Sidgwickian Ethics [Texte intégral] Anthony Skelton Sidgwick’s Argument for Utilitarianism and his Moral Epistemology: A Reply to David Phillips [Texte intégral] David Phillips Replies to Crisp, Shaver and Skelton [Texte intégral] Compte rendus de lecture Book Reviews Simon Grivet Cruel and Unusual. The American Death Penalty and the Founders’ Eighth Amendment, par John Bessler [Texte intégral] L’abolition est dans la Constitution ! Horatia Muir-Watt 31 Utilitarian Biopolitics, by Anne Brunon-Ernst [Texte intégral] Bénédicte Coste Utilitarianism and the Art School, par Malcolm Quinn [Texte intégral] Gregory Bligh Portrait d’un grand juriste : à propos de la biographie de H.L.A. Hart [Texte intégral] - ASF (Arrêt sur scène/Scene Focus) consacré à la scène de reconnaissance dans les théâtres français et anglais (XVIe-XVIIIe siècles). Vous y trouverez, en plus des textes des communications du colloque de Montpellier (avril 2012), les transcriptions des tables rondes et de nombreuses captations vidéo des spectacles de la partie festival de cette manifestation. Vous trouverez le numéro à l'adresse suivante: http://www.ircl.cnrs.fr/francais/arret_scene/arret_scene_focus_2_2013.htm Recensions Reviewed by Jacques Carré, Université Paris-Sorbonne 2 Tim Knox (photography by Derry Moore), Sir John Soane’s Museum, London (London: Merrell Publishers, 2009) http://www.cercles.com/review/r69/Knox.html Reviewed by Jan Borm, Université de Versailles—Saint-Quentin-en-Yvelines 2 Alison Martin & Susan Pickford (eds.), Travel Narratives in Translation, 1750-1830 : Nationalism, Ideology, Gender. (London: Routledge, 2012) http://www.cercles.com/review/r69/Martin.html Reviewer: James Mawdesley (University of Sheffield) Fiona McCall. Baal's Priests: The Loyalist Clergy and the English Revolution. Farnham, Ashgate, 2014, ISBN: 9781409455776; 317pp. http://www.history.ac.uk/reviews/review/1540 Reviewer: Dr Christopher Thompson (University of Buckingham) Richard Cust. Charles I and the Aristocracy, 1625-1642. Cambridge, Cambridge University Press, 2013, ISBN: 9781107009905 ; 363pp. http://www.history.ac.uk/reviews/review/1528 Reviewer: Dawn Jackson Williams (University of Cambridge) Peter H. Hansen. The Summits of Modern Man: Mountaineering after the Enlightenment Cambridge, MA, Harvard University Press, 2013, ISBN: 9780674047990; 366pp. http://www.history.ac.uk/reviews/review/1530 ______________________
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