18 Septembre 2014 Anne-Sophie Subilia Jours d’agrumes, d’agrumes Editions de l’Aire, 2013 Jours d’agrumes, est le « fruit » du travail d’une jeune Lausannoise de 31 ans. A-S Subilia publie ce premier roman après son retour d’un séjour qui a duré trois ans à Montréal. Ce livre, caractérisé par son franc-parler parler et ses passages d’une simplicité frappante nous plonge dans la vie de l’héroïne, qui est une jeune Suissesse qui a tout abandonné pour aller vivre à l’autre bout du monde, et qui, tout au long de son aventure, recherche qui elle est vraiment. Au marché Jean-Talon Talon à Montréal, une jeune femme nommée Franca, fille d’une mère italienne et d’un père suisse, uisse, travaille tant bien que mal à un stand de fruits et légumes. Après avoir vécu plusieurs évènements traumatisants, dont la mort soudaine de son petit-ami, petit elle quitte l’Europe deux ux semaines avant son examen final de médecine. Elle espère qu’un océan mettra assez de distance entre elle lle et son passé afin de recommencer une nouvelle vie. Elle va très vite se lier d’amitié avec les filles du stand où elle travaille ainsi qu’avec un jeune homme de son âge nommé Charles. Avec ce dernier, Franca revit. t. Ensemble, ils vont avoir des moments intimes mais simples comme une sortie au théâtre, par exemple, qui est très importantee pour Franca, car cette pièce va l’aider à trouver sa véritable voie. Au travers de flashflash back, on découvre aussi l’enfance de Franca, comme elle s’en souvient. Notamment une mère atteinte d’un cancer, très autoritaire qui étouffe Franca sous énormément de directives, comme par exemple : « Il avait fallu se décider pour la suite, savoir quoi devenir. […] Dans sa main, trois petits mots mot tièdes: école d’art dramatique. Jamaiss prononcé. Elle avait saisi le formulaire de médecine et y avait apposé sa signature. » Ici on voit bien a quel point Franca a peur de la réaction de sa mère et pour finir, elle décide donc de son avenir contre sa volonté propre, propre afin de suivre le choix que sa mère lui a choisi. Mais Franca devra tourner le dos à tous ces souvenirs si elle veut enfin vivre librement, se trouver et se libérer de ses tourments. Tirés d’événements vécus par l’auteur, le narrateur vous fera visiter et et apprécier le quotidien d’un vendeur de fruits et légumes sur un des plus grands marchés au monde. Au premier abord, on juge Franca comme une femme qui a laissé tomber sa famille et son avenir pour satisfaire des envies personnelles. Et ce n’est qu’en continuant continuant la lecture que l’on découvre toutes les raisons et les enjeux qui l’ont poussée à faire un choix si radical. Les thèmes thèmes principaux qui sont évoqués dans ce livre sont: la recherche sur soi, la mort, le manque d’amour maternel et la simplicité des choses. c Tous ces thèmes sont la plupart part du temps entremêlés, ce qui complique le travail du lecteur quelque peu car cela rend tout les aspects du livre difficiles à cerner puisque ils sont tous mélanger les uns aux autres. Mais, en contre partie, cela donne du rythme à la lecture. Comme au moment du retour de la mère de Franca après son intervention pour essayer de la soigner de son cancer du sain: sain « Un sein avait dû être coupé. […] On n’en parlerait plus. » On a ici la mort et le manque maternel qui se chevauchent. Un autre exemple ou par contre ici ce ce sont tout les thèmes qui sont regroupés regroupé dans une seule phrase lorsque Franca parle à ses amies du marché à propos du malaise qui habite Franca depuis toujours: « Comment avez-vous vous fait, vous, pour ne jamais en arriver à vous faire du mal ? » Et c’est à cee moment du livre qu’on en apprend le plus sur la façon de penser de Franca. Ce roman est relativement simple à lire, le rythme est donné par les interventions des personnages canadiens à travers les dialogues qui empêchent l’histoire de tomber dans le monotone, tel que : « Franca viens t’en ! ». Et même si les descriptions présentes présente dans le livre sont parfois longues, cela ne ralentit en rien la lecture. La fin cependant manque quelque peu de surprise à mon gout gou car elle était prévisible du fait d’éléments annonciateurs tout au long de l’histoire. l’histoire. Quoi qu’il en soit, vous prendrez plaisir à lire ce livre « gorgé de fraicheur ». Matthieu Fehlmann
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