SYRIE L’Arabie saoudite pousse à une intervention militaire au sol P 24 BAC 2016 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Dimanche 7 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3636 - 12e année VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE CONSTITUTION L’économie en bonne place l Des débats contradictoires à profusion Lire en page 2 l Le front du rejet renforcé par l’AAV et le FCDR Le gouvernement donne son feu vert pour le 29 mai P 4 l PIB Ralentissement de la croissance P4 l 3E SALON INTERNATIONAL DES EXPERTISES POUR LE DOMAINE HOSPITALIER Regroupement des acteurs du monde de la santé P4 l C’EST LA CRISE AU MCA Fin de mission pour Ighil ? P 11 LIK YA CH'RIK ! Il marche sur l’eau, le Riyad ! Par Hafidh A. Settar Phs : DR E t v’lan encore un d’exploit du nôtre Riyad national. Et c’est Man City, cette fois qui en fait les frais. Après la tête de Mourinho et l’envoi en convalescence de Kloppe, Mahrez scalpe, cette fois, le vieux Pellegrini à domicile. Une passe décisive - comme d’habet un chef d’œuvre - comme d’hab. bis repetita- qui envoya De Michelis faire son marché matinal puis Jo Hart se balader à Trafalgar Square et voilà que le Fennec tutoie davantage la légende sur les bords de la Tamise. Un tantinet comme le fait Messi au pays de Cervantes ! Mahrez qui marche sur l’eau ? ah, la belle trouvaille de… Halilhodzic- lemagnifique ! H. A. S. 2 ACTUALITÉ Dimanche 7 février 2016 VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE CONSTITUTION L’économie en bonne place Au point que certains observateurs et hommes politiques, n’hésitent pas à y voir, si ce n’est les prémices d’un avènement d’une Seconde République, du moins, de sérieux jalons dans l’édification d’un Etat vraiment civil. Cette satisfaction quant au contenu de ce qui sera, dans quelques jours, la nouvelle Loi fondamentale du pays est également partagée par nombre d’opérateurs et d’experts économiques nationaux. Et ce, au vu de certaines dispositions, jugées d’éminemment positives, qu’elle introduit dans le secteur qui est le leur. C’est, en tout cas, l’avis du président du FCE(Forum des chefs d’entreprise). Dans une conférence de presse qu’il a animée à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire de son organisation tenue le 20 janvier dernier, Ali Haddad s’est, en effet, félicité des nouvelles dispositions relatives à l’activité économique contenues dans ce qui était encore un avant-projet de révision constitutionnelle. Notamment, a-t-il souligné, celles contenues en son article 37. Où il est expressément énoncé que « la liberté d’investissement et de commerce est reconnue (et qu’elle) s’exerce dans le cadre de la loi ». Et où sont également précisées les obligations de l’Etat à l’égard de la sphère économique, des opérateurs y activant et des consommateurs. L’article 37 énonce, tout aussi clairement, en effet, que « l’Etat œuvre à améliorer le climat des affaires ; encourage, sans discrimination, l’épanouissement des entreprises au service du développement économique national ; et régule Organisation nationale des enfants des moudjahidine (ONEM) est pour le maintien de l’article 51 du projet de révision de la Constitution, exigeant la nationalité algérienne exclusive à ceux voulant briguer des fonctions supérieures de l'Etat, a indiqué samedi à Skikda son secrétaire général. Dans une déclaration à l’APS en marge d’une rencontre régionale visant l’explication de l’ossature de la nouvelle Constitution, Mebarek Khalfa a affirmé que l’ONEM demande au Parlement avec ses deux chambres, les représentants du peuple et tous ceux qui ont rapport avec le projet de la révision constitutionnelle "de maintenir l’article 51 tel qu’il est et de ne pas le toucher définitivement". Reconnaissant les contributions des Algériens porteurs de plusieurs nationalités durant la guerre de Libération nationale, il a indiqué que "cette catégorie d’Algériens n’a pas été privée de postes, sauf pour certaines fonctions qui seront conditionnées par des critères exceptionnels". L’article 51 du projet de la Constitution, qui a été approuvé par le Conseil des ministres, stipule que "l’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques". L’ONEM a plaidé pour que la nouvelle Constitution soit "consensuelle assemblant les systèmes présidentiels et le parlementaire", a rappelé le même responsable, qualifiant le projet de Constitution de "signal de bonne augure dans la mesure où il a, entre autres, séparé entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, donné des droits à l’opposition et a également donné à la langue amazigh le statut de langue nationale". L’ Ph : DR C’est aujourd’hui que le Parlement, réuni en session extraordinaire, adoptera le projet de révision constitutionnelle que le Premier ministre a officiellement présenté, jeudi dernier, devant les membres de sa commission conjointe. Un texte dont l’importance réside dans les incontestables avancées qu’il consacre dans quasiment tous les secteurs de la vie nationale. L'ONEM pour le maintien de l'article 51 le marché ». Et que la « loi protège les droits des consommateurs (et) interdit le monopole et la concurrence déloyale ». Des dispositions qui sont considérées par le président de la première organisation patronale du pays comme étant « un coup de pouce sans précédent à l’investissement en Algérie ». Surtout que les pouvoirs publics, « en mettant sur un pied d’égalité l’entreprise publique et celle privée », ont lancé « un signal fort (de leur volonté) de booster l’entreprise algérienne » ; la seule à même, selon lui, « de mener à la diversification économique » à laquelle appellent, avec une insistance chaque jour renouvelée depuis la chute drastique des prix du pétrole, les pouvoirs publics. La satisfaction des opérateurs économiques est également partagée par l’ancien secrétaire d’état chargé de la Prospective et des Statistiques. Dans une déclaration à notre journal, l’économiste Bachir Mesitfaa considère le fait que « 10% de la Constitution soient consacrés à la chose économique est un précédent dans l’histoire du pays ». Et de poursuivre : «Que 11 articles en traitent est, en effet, très important». Sauf qu’il n’a pas manqué de nuancer sa satisfaction par «le regret que les pouvoirs publics n’aient pas jugé utile d’inclure dans la nouvelle Constitution des dispositions relatives aux instruments de veille stratégique». En clair, «à constitutionnaliser la mise en place au double niveau sectoriel : les différents secteurs d’activité, et territorial : les différents paliers de découpage du territoire que sont la commune, la wilayaet le pays, de cellules, composées d’experts et d’opérateurs économiques et de responsables administratifs, dont la mission est d’éclairer régulièrement les pouvoirs publics sur les situations économique et sociale à tous les niveaux et dans tous les secteurs». Et ce, grâce «à un système numérique à mettre en place basé sur trois axes : la collecte de données (informations) statistiques, le traitement de ces données, et l’élaboration, sur la base ce traitement, de recommandations à transmettre aux pouvoirs publics». Tout en rappelant qu’il avait travaillé à mettre en place ce système de veille du temps où il était au gouvernement, Bachir Mesitfaa a tenu à nous déclarer que cet «oubli» pouvait être rattrapé par «la promulgation de lois, d’ordonnances ou de tout autre texte de loi qui déciderait de la mise en place d’un tel système de veille». Mourad Bendris SNM Aïdouni plaide pour la consécration de l'indépendance de la justice e président du Syndicat national des magistrats, Djamal Aïdouni, a appelé samedi à Alger à la "consécration" de l'indépendance du pouvoir judiciaire dans les lois organiques de la Constitution amendée, invitant les magistrats à formuler des propositions notamment sur leurs statuts et la composante du Conseil supérieur de la magistrature. Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du syndicat, Aïdouni a précisé que le renforcement du principe d'indépendance de la justice dans le projet d'amendement constitutionnel "doit être consacré dans les lois organiques régissant et organisant la profession de magistrat, issues du nouveau texte de la Constitution" qui sera soumis dimanche au vote devant le Parlement.Le responsable a appelé les magistrats "à L formuler leurs propositions, notamment en ce qui concerne leurs statuts et la composante du Conseil supérieur de la magistrature qui doit compter uniquement des magistrats élus". Il a souligné à ce propos que plusieurs propositions for- mulées par le syndicat durant les consultations tenues en prévision de l'élaboration du projet de la Constitution ont été prises en considération, notamment celle portant sur la liberté de circulation à l'intérieur et à l'extérieur du pays sous décision du magistrat. Aïdouni a salué la consolidation de la présomption d'innocence et la consécration du principe d'un procès équitables dans le cadre du droit à la défense en prenant compte des exceptions liées à l'emprisonnement provisoire, les sanctions contre les arrestations abusives et la possibilité pour les justiciables de saisir le Conseil constitutionnel". Le président du Syndicat national des magistrats a estimé important de "corriger les dysfonctionnements relatifs au régime indemnitaire" du corps de magistrature. Aïdouni a par ailleurs appelé les journalistes "à faire preuve d'objectivité" dans le traitement des affaires soumises à la justice, exprimant sa disposition à organiser des cycles de formation au profit des journalistes dans le domaine de la justice. ACTUALITÉ Dimanche 7 février 2016 3 VOTE AUJOURD’HUI DE LA NOUVELLE CONSTITUTION Des débats contradictoires à profusion Ultime halte, décisive se révèle-t-elle, pour l’avant-projet de la révision constitutionnelle. Il devra être adopté aujourd’hui, le 7 février, au Palais des nations, par les deux chambres réunies du Parlement national. es représentants de l’APN et du Conseil de la nation auront, de la manière la plus simple, à formuler, sans débat aucun, l’«approbation» ou le «rejet» de l’avant-projet, qui sera exposé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Juste après l’intervention du chef de l’Exécutif, les chefs de groupes parlementaires exprimeront la position de leurs partis respectifs, dans une session qui scellera définitivement le sort du texte de loi. Connaissant l’architecture politique des deux chambres parlementaires, il y va sans dire que l’avant-projet sera plébiscité haut la main par la paire FLN-RND, une majorité acquise, ce n’est un secret pour personne, à toute initiative émanant du pouvoir. Pour ne pas la qualifier de simple formalité, soit dit en passant, le déroulement de cette session sera dénué de tout enjeu majeur pouvant peser sur le cours d’un plébiscite d’avant l’heure, annoncé certain. Et pour cause, l’approbation du texte de loi requiert trois-quarts (3/4) des membres des deux chambres parlementaires, soit 455 voix des 606 que comptent les deux assemblées qui devront voter en faveur du projet. Si l’on compte le nombre de voix qui reviennent aux deux partis majoritaires, ainsi que celles des autres formations connues pour leurs positions en droite ligne avec le président de la République, il est presque inconcevable de croire à un quelconque rejet du projet. Même si, d’autre part, il est bon de savoir que l’opposition parlementaire s’apprête, tant bien que mal, à s’opposer au texte de loi et chaque parti de ca camp a choisi le moyen qui lui sied le mieux, pour faire entendre sa voix antinomique. En revanche, la polémique demeure de mise, tant l’aile composant l’opposition, minoritaire soit-elle sa voix au Parlement, aura à exprimer de différentes manières son action de rejet. Certains ont annoncé le boycott de la séance de l’adoption, d’autres ont décidé de voter contre le texte alors qu’une partie a préféré imposer un suspense qui ne dit pas encore son dernier mot. Ainsi, le débat suscité autour Ph : DR L de l’avant-projet aussitôt rendu public ne fait que s’attiser davantage parmi les différents intervenants sur la scène nationale, aussi bien ceux parmi les partisans que ceux qui s’étaient opposés à la mouture du texte, lequel défini-t-il les contours de la nouvelle Loi fondamentale de 2016 initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et esquissée près de cinq années après ses engagements pris en avril 2011. à la veille donc de sa présentation au vote devant les parlementaires, gageons de dire que rien n’est encore joué d’avance, dès lors que le débat autour de la question demeure de mise et divise les belligérants. D’un côté l’on enregistre les défenseurs du texte de loi qui représente à leurs yeux «une Constitution consensuelle qui consacre les principes de l’état de droit». Parmi les partisans, il y’a d’abord le premier parti majoritaire, le FLN, qui, hormis d’émettre des réserves quant à l’article 51 traitant des binationaux, il annonce plébisciter jusqu’à la dernière voix de son parti, l’avant-projet dans sa globalité. Mais, loin de constituer une menace de rejet pour un projet dont il avait lui-même apporté, fortement, sa contribution, Amar Saâdani, chef de l’exparti unique, en a fait usage de cette disposition considérée «antinationale et discriminatoire» envers les Algériens détenteurs d’une autre nationalité, pour vilipender son alter égo, Ahmed Ouyahia, SG du RND. Sachant, que c’est ce dernier, en tant que directeur de cabinet de la prési- dence de la République, qui été aux commandes du dossier de la révision constitutionnelle, lequel responsable n’a pas non plus raté l’occasion lors de sa dernière sortie en tant que chef de parti, de répondre à son adversaire, loin de tout clivage sur les intérêts stratégiques qui réunissent les deux frères-ennemis, pour défendre ce qui lui était attribué comme étant son propre amendement (article 51, ndlr). Ceci dit, l’adoption du texte devra mobiliser tous les électeurs des deux formations politiques, qui seront rejoints vraisemblablement par d’autres partisans, tels que le MPA, les indépendants, le FNA, la composante du tiers présidentiel, pour n’en citer que ceux-là. De l’autre côté de la rive, l’on retrouve les représentants des partis de l’opposition, à leur tête les parlementaires d’obédience islamiste, le FFS, ceci au moment où le PT entretient le suspense autour de sa position. En effet, dans un communiqué rendu public jeudi dernier, l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV), constituée par Ennahda, le MSP et El-Islam ont annoncé le boycott de la séance de l’adoption. L’AAV qui s’exprime au nom de ses partisans au Parlement et s’inscrivant de façon générale dans l’opposition à cet avant-projet, considère que cette révision constitutionnelle «n’est pas consensuelle». Ces partis islamistes estiment que le texte de loi n’a pas déterminé la nature du système politique et «n’a pas consacré les principes de la séparation et de l’équilibre entre les pouvoir et l’indépendance de la Justice», pouvait-on lire dans ce document. Pour eux, cette nouvelle Constitution n’a pas intégré le principe de la transparence dans l’organisation des élections et que l’amendement portant sur la création d’un organisme inhérent à cette question, «remis en cause les acquis précédents», ont-il indiqué. Un boycott motivé, à plus forte raison, qu’il n’y ait pas de débat autour du projet du fait qu’il soit adopté par voie parlementaire. De son côté, le parti de Mohamed Nebbou s’est exprimé deux jours plutôt, pour annoncer sa position politique. En mettant en avant l’importance de la Constitution dans la vie d’une nation, le FFS déplore que «malheureusement cette occasion a été ratée par le régime(…)», et d’estimer que le texte soumis au Parlement n’est qu’une «continuité d’un feuilleton de la violence constitutionnelle contre le peuple», et lequel est en cours depuis la première Constitution de 1963, a-t-il accusé. Faisant allusion à son initiative portant «Conférence nationale de consensus», le parti de l’ex-défunt Hocine Ait Ahmed note que tout projet doit être consensuel, si non, il est voué à l’échec, a-t-il argumenté son rejet de l’avant-projet, en décidant de boycotter la séance d’aujourd’hui. Qu’en est-il de la position du Parti des travailleurs ? Même si le parti de Louisa Hanoune s’est inscrit en porte-à-faux avec le PLF-2016, il n’en est pas de même pour ce qui est de la question de l’heure. Jusqu’avant-hier vendredi, lors de la réunion de son comité central pour étudier la question, le PT s’est gardé de toute position quant à l’attitude à adopter vis-à-vis du texte de loi. D’ailleurs, hormis d’incomber une lourde responsabilité à son instance suprême, appelée à dégager une résolution «en phase avec la ligne du parti», le suspense demeure entier. Par ailleurs, il est utile de rappeler qu’en dehors du Parlement, d’autres voix discordantes émanent de l’opposition. Il s’agit de la CNLTD qui voit, elle, comme priorité absolue, l’organisation et le lancement d’un processus de transition politique, qu’il conviendra de négocier entre les acteurs de la Coordination avec le pouvoir. Cette aile considère que la nouvelle Constitution, n’est pas à même d’apporter une réponse adaptée à la conjoncture. Farid Guellil RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Le front du rejet renforcé par l’AAV et le FCDR avant-projet de révision constitutionnelle, dont l’amendement est prévu, aujourd’hui, au Palais des Nations, ne laisse personne indifférent. Même l’Alliance de l’Algérie verte ou l’Alliance verte, conglomérat de trois partis islamistes, à savoir le MSP, Ennahda et El-Islah, perdue de vue et en manque d’audimat depuis un certain temps, s’implique en annonçant sa volonté de boycotter la séance consacrée au vote. Après le FFS, l’AAV est la deuxième formation politique à annoncer officiellement sa décision de ne pas participer à la séance décisive devant officialiser l’application du Texte fondateur de l’État algérien, le troisième de l’ère Bouteflika. Elle sera suivie par le Parti de la justice et du développement ou FJD d’Abdellah Djaballah. Le front du boycott, ainsi, s’élargit, en attendant que d’autres for- L’ mations, particulièrement le PT, s’invite à la cour des « récalcitrants ». La composante de l’AAV est de 48 députés au sein du Parlement qui en compte 462, ce qui représente un peu plus des 10% du taux global. La majorité étant détenue par les deux bolides, partis constituant la force de frappe du pouvoir, le FLN et le RND, respectivement avec 207 et 65 membres, soit 58.87%, on est en droit de se demander quel impact aura la décision du boycott décidée par la formation islamiste sur le devenir de la Constitution. Il n’en demeure pas que, outre les dividendes mathématiques, peu probables qu’ils soient tirés dans l’objectif de chambouler les pronostics, il y a ceux d’aspect politique que vise le front du rejet de la Constitution, notamment au titre des échéances électorales, locales en 2017 et présidentielle, en 2019. Comme arguments, l’AAV avance l’aspect nonconsensuel de la Constitution, car n’ayant pas été soumise à un débat populaire, et celui, comme colporté par-ci par-là, consacrant la séparation des pouvoirs, l’équilibre entre les pouvoirs et l’indépendance de la justice. Alors qu’il n’en est rien. L’avant-projet ne détermine pas également la nature du régime politique, comme il ne garantit pas des élections transparentes, perdant même les acquis consacrés au sein des précédentes Constitutions. Ce sont là autant de facteurs incitateurs au boycott, selon les termes du communiqué dont nous détenons une copie. Le FCDR rejoint le bal des « frondeurs » Un renfort du front de rejet est venu à la rescousse. Il s’agit du Forum des citoyens pour la deuxième République (FCDR), lequel dénonce une kermesse électorale, selon le site électronique, Impact 24. Fondé par des militants de la démocratie, Hamid Ouazar, Ahmed Badaoui, Si Mohamed Baghdadi, Moulay Chentouf, Ramdane Moula, pour ne citer que ceux-là, le FCDR déclare, «Le pouvoir a décidé de passer par le Congrès et non pas par la technique plébiscitaire du référendum, réduite entre ses mains à une kermesse électorale. C’est dire que les autorités elles-mêmes ne sont pas convaincues de leur texte de circonstance ». La Constitution exprime, plutôt, selon le FCDR, une totale méfiance envers la demande de démocratisation, et non une alternance au pouvoir, avec ses objectifs d’instauration des règles démocratiques et de garantie de l’exercice des libertés, comme on essaie de nous faire croire. Brandi comme un objet dont use le pouvoir dans l’objectif de contrebalancer le Parlement à travers le tiers présidentiel bloquant, l’avant-projet reflète, on ne peut mieux, aux yeux des membres du FCDR, la pérennité du zaimisme et de l’homme providentiel. Ce qui revient à dire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge de la mainmise de l’exécutif sur les autres pouvoirs, attestant, malheureusement, selon le FCDR, du long parcours pour la mise en œuvre du processus démocratique. Concernant la limitation des pouvoirs, le Forum n’y voit nullement comme un rééquilibrage des pouvoirs, mais davantage de renforcement du régime de Bouteflika. La révision n’est qu’une manière ou une autre pour occulter un problème que le pays subit depuis son indépendance : le déficit de légitimité, selon toujours le FCDR. Zaid Zoheir 4 ACTUALITÉ Dimanche 7 février 2016 BAC 2016 Le gouvernement donne son feu vert pour le 29 mai La date d’examen du Baccalauréat telle proposée par la commission chargée de l’organisation des examens de fin d’année a été, officiellement, approuvée par le gouvernement. En attendant la fixation de la date du BEM et de la cinquième, le Bac aura donc lieu du 29 mai au 2 juin plutôt que du 12 au 16 juin. est ce qu’a annoncé, hier, la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit, en marge d’une journée d’étude sur la créativité dans le domaine de l’informatique et des technologies modernes, au lycée des mathématiques de Kouba à Alger. La ministre a, en effet, déclaré que l’examen du Baccalauréat session 2016 sera organisé à partir du 29 mai. Cette proposition a été approuvée par le gouvernement, souligne-t-elle, en attendant que les dates d’examens du BEM et de la cinquième soient à leur tour, définitivement, et officiellement fixées. À ce propos, la commission de travail composée de représentants du ministère, de partenaires sociaux et d’associations de parents d’élèves, avaient proposé que l’examen de brevet de l’enseignement moyen se fasse du 24 au 26 mai au lieu du 7 au 9 C‘ juin, pour ce qui est de l’examen de cinquième il a été avancé au 22 mai. S’agissant des préparations au concours de recrutement des enseignants qui se déroulera à la fin de ce mois de février, Benghebrit a rappelé que les négociations sont en cours avec le ministère du Travail et celui des Finances pour fixer le nombre de postes à retenir. Elle a souligné que ce recrutement intervient pour répondre à une demande, notamment, à la suite de départs en masse à la retraite. La ministre a, également, précisé que les critères de recrutement ne sont pas les mêmes dans le cycle primaire, du moyen ou du secondaire. «L’enseignant du primaire devra maitriser toutes les matières», explique-t-elle, ajoutant, que la session de recrutement de cette année verra l’introduction de nouvelles spécialités qui étaient autrefois considérées inéligibles à l’enseignement. De plus, l’examen de recrutement ne se portera pas seulement sur la base d’un examen oral mais également sur la base d’un examen écrit. Pour ce qui est, par ailleurs, de la journée porte ouvertes sur la créativité éducative dans le domaine de l’information et des technologies modernes, Nouria Benghebrit, a fait part de son engagement à soutenir l’innovation éducative, de plus de sa reconnaissance de la créativité des enseignants pour l’amélioration des pratiques pédagogiques et les conditions d’enseignement. « L’innovation commence par la rupture de ce qui se fait, l’envie d’aller ailleurs », a estimé Bneghebrit dans son discours d’ouverture des travaux de cette journée. En effet, pour la res- ponsable du secteur de l’éducation, la capacité d’innovation est importante dans l’école, car elle permet d’intéresser tous les élèves, pour mieux les accompagner vers leur propre réussite. « Les projets, présentés, aujourd’hui (ndlr), traduisent l’idée que nous faisons de la créativité au service de la réussite éducative», dira encore la ministre, avant d’ajouter que ces innovations visent à transformer des pratiques en vue de l’amélioration durable de la réussite éducative des apprenants. Benghebrit a estimé que l’atelier de l’innovation des enseignants qui a ouvert ses portes hier participera à la mise en synergie et à la reconnaissance des énergies dont dispose le secteur et de la capacité d’innovation des enseignants qui sont autant de conditions qui favorisent l’édification d’une école de qualité. Dans le même cadre d’idées, la ministre du secteur de l’éducation a signalé que l’enseignement laisse des marges de manœuvre importantes dans la conduite de la classe. « L’essentiel étant d’amener à la maitrise des apprentissages sachant que les rythmes d’assimilation chez les apprenants sont difficiles ». Avant d’assister à la présentation de plusieurs projets par des enseignants venus de plusieurs wilayas du pays, Benghebrit a indiqué que ces actions innovantes mises en œuvres dans le cadre de la journée portes ouvertes, portent une volonté de favoriser des changements positifs et des améliorations qui sont des ressources qui peuvent concourir à la promotion des pratiques et du fonctionnement même du système éducatif. Ania Nait Chalal PIB Ralentissement de la croissance e déclin de notre économie se poursuit d’année en année. Ainsi, le rythme de la croissance a ralenti durant le 3ème trimestre 2015 en atteignant 3,3% contre 5% durant à la même période de l'année 2014, selon un rapport de l'Office national des statistiques (ONS). En valeur, le PIB nominal global (avec prise en considération de l'évolution des prix) s'est établi à 4.155,2 milliards de dinars au 3ème trimestre 2015 contre 4.334,3 milliards de dinars à la même période de 2014.Cet affaiblissement est dû aux mauvais résultats du secteur des hydrocarbures, qui est de nouveau dans une situation de diminution importante de son activité, explique l'ONS. Cela se traduit précisément par une décroissance de 1,3% de ce secteur dont la valeur ajoutée est passée à 794,7 milliards de dinars au 3ème trimestre 2015 contre 1.197,4 milliards de dinars au même trimestre de 2014. Le ralentissement de la croissance du PIB est causé également par les secteurs des mines et carrières, des cuirs et chaussures et des industries diverses qui ont été marqués par une décroissance avec, respectivement, - 4,8%, -6,8% et 19%, toujours par rapport à la même période comparative. Néanmoins, le PIB hors hydrocarbures s'est relativement amélioré en enregistrant une croissance de 5% au 3ème trimestre 2015 contre 4,6% à la même période de 2014. Par secteurs d'activités, l'industrie, l'agriculture et le bâtiment, travaux-publics, hydraulique (BTPH) ont enregistré les taux de L croissance les plus importants. Ainsi, le volume de la valeur ajoutée du secteur de la construction (BTPH, y compris les services et TP pétroliers) a progressé de 6% au cours du troisième trimestre 2015, contre 6,3% à la même période de 2014, passant ainsi à 487,3 milliards de dinars contre 456,2 milliards de dinars. De même, le secteur agricole a affiché un taux de croissance de 5,5% au 3ème trimestre de l'année 2015. En valeur, le PIB agricole (y compris la sylviculture et pêche) est passé à 490,4 milliards de dinars contre 443,6 milliards de dinars. à son tour, la valeur ajoutée générée par le secteur industriel a enregistré une évolution de 5,5% passant à 223,6 milliards de dinars contre 213,02 milliards de dinars. Ce sont les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques, ainsi que les activités du bois et papier qui ont contribué le plus à cette croissance avec des hausses de leur PIB respectivement de 10,3% et de 10%. Les autres activités industrielles (eau et énergie, alimentaires, et matériaux de construction) ont enregistré des croissances respectivement de 7,8%, de 7,1% et de 6,3%, alors que celles des activités de chimie, caoutchouc et plastique ont été de 3,8%, et le textile de 0,3%. Par ailleurs, la valeur ajoutée des services marchands continue d'apporter une contribution positive à la croissance économique nationale, même si elle est en léger recul par rapport au 3ème trimestre 2014, avec 4,9%. Ce secteur inclut les activités des transports et communication, du commerce, des hôtels, cafés et restaurants, des services fournis aux entreprises (consulting et services en dehors des institutions financières) et des services fournis aux ménages (médecins, avocats...). En valeur, le PIB de ce secteur a été de l'ordre de 1.147,8 milliards de dinars contre 1.049,8 milliards de dinars, représentant l'apport le plus important, à savoir, plus 27,6% de la valeur du PIB global. De son côté, le secteur des services non marchands (administrations et services publics) a réalisé un taux de croissance de 3,4% avec une valeur de PIB passant à 677,3 milliards de dinars, contre 670,06 milliards de dinars. Il est constaté, d’autre part, que la sphère réelle (secteurs d'activités en dehors des taxes et droits des douanes, services financiers et affaires immobilières) a enregistré une croissance de 3%. En valeur, le PIB de cette sphère (agriculture, hydrocarbures, industrie, BTPH et services marchands) est passé à 3.144 milliards de dinars sur la période juillet-septembre 2015. Il est à relever, encore une fois, à quel point notre économie "rentière" reste tributaire des exportations des hydrocarbures (97% des recettes), tirant la croissance vers le bas au moment où d’autres secteurs d’activités affichent des résultats positifs à l’exemple des industries sidérurgiques et mécaniques. "La diversification de l’économie" longuement prônée par l’exécutif reste encore un vœu pieux chez nous, alors qu’elle a permis à d’autres pays d’être classés émergeants. Lyes Azizi 3E SALON INTERNATIONAL DES EXPERTISES POUR LE DOMAINE HOSPITALIER Regroupement des acteurs du monde de la santé e Salon constitue un espace d'échange des acteurs du monde hospitalier (médecins, paramédicaux, biologistes, techniciens, biomédicaux...). L'Agence nationale de gestion des réalisations et de l'équipement des établissements de santé (Arees) en partenariat avec Algency Events organise, pour la troisième année consécutive, la troisième édition du Salon international des expertises pour le domaine hospitalier Al Moustechfa. Cette troisième édition de l’Arees, qui a été inaugurée hier, au Palais des expositions les Pins maritimes (la Safex) à Alger, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, se poursuivra jusqu’au 9 février prochain. Le ministre a indiqué à la presse, en marge de la cérémonie d’inauguration que ce «Salon constitue un évènement marquant pour les professionnels de la santé et illustre la vitalité d’un secteur en constante progression ». Le ministre a affirmé, à la même occasion que le secteur a réalisé beaucoup de progrès, et bénéficié de grands investissements. «Je suis convaincu que ce troisième salon contribuera à mieux faire connaître les enjeux liés au développement de la santé et qu’il aidera à approfondir les réseaux de collaboration dans les différents domaines abordés », a déclaré le ministre. D’autre part, il a assuré que « ce salon est important à plus d’un titre. Il permet d’abord des retrouvailles entre les professionnels du secteur qui mettent à profit cet espace favorable à des discussions scientifiques fructueuses et de haut nivau. Sans oublier la pertinence des thèmes qui vont être abordés et les perspectives de mise en place de réseaux scientifiques et techniques dans des domaines sensibles pour la santé publique». Par la suite, Abdelmalek Boudiaf a souligné que «l’amélioration des prestations dans le secteur de la santé est le rapprochement des établissements sanitaires du citoyen devient une réalité concrète ». Dans le même sillage, le ministre a fait savoir que cette « amélioration nécessite une approche nouvelle en rapport avec l’évolution de la société et la revendication légitime d’une qualité des soins conformes aux standards internationaux ». Il dira, de surcroît, en évoquant les contraintes rencontrées sur le terrain que « les réformes dans le secteur, notamment la révision de la loi sanitaire s’inscrivent dans cette logique ». « Nous avons des acquis sociaux fondamentaux qui ne peuvent être remis en cause et qui sont même consolidés au titre de la révision de la Constitution ». Revenant sur le cancer, le ministre a interpellé sur l’importance de la lutte contre cette « épidémie », et démontre la nécessité de s’ouvrir aux technologies nouvelles pour faire face aux défis de la prise en charge du patient atteint du cancer. Le ministre a par ailleurs, sillonné les stands du Salon, et s’est entretenu avec les professionnels nationaux et internationaux de la santé. Selon les organisateurs, cette édition de 2016 s’articule autour de quatre grands pôles, englobant l'univers hospitalier, à savoir institutions, telle que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la santé militaire, la Sûreté nationale et la Protection civile. D’autres entreprises nationales et internationales, activant dans les équipements, management, architecture et construction, blanchisserie et restauration, hygiène et dispositifs médicaux, services et consulting, systèmes d'information et nouvelles technologies de la santé, y sont aussi présentes en force à ce Salon. Ces dernières constituent une plateforme de référence et un repère dans l’innovation médicale, estiment les organisateurs. L’évènement a pour vocation de présenter la dynamique de la politique de santé et la nouvelle gouvernance mise en place avec les acteurs du secteur, sans oublier, de mettre en exergue le développement enregistré dans ce secteur et l’adaptation aux normes internationales. Des rencontres scientifiques autours des sujets d’’actualité dans le domaine hospitalier se tiendront durant cette manifestation. Il est à noter que le Salon Al Moustechfa ouvrira ses portes au public durant les deux derniers jours pour permettre aux citoyens de prendre connaissance des efforts consentis par l'Etat dans le domaine de la santé et de mieux connaître les établissements de santé publique et leur hiérarchisation. Lamia Boufassa C -- ACTUALITÉ OLÉICULTURE LAIT L’huile d’olive de Jijel à la recherche d’un label a marge bénéficiaire des distributeurs du lait pasteurisé en sachet sera revue à la hausse passant de 0,75 DA/litre actuellement à 0,90 DA/litre, mais sans aucun impact sur son prix de vente au consommateur, a indiqué un responsable au ministère du Commerce. Pour la mise en place de cette mesure, un projet de décret, modifiant celui de février 2001 portant fixation des prix à la production et aux différents stades de la distribution du lait pasteurisé conditionné en sachet, est en cours d'examen au niveau du gouvernement, selon la même source. La modification du texte en vigueur porte sur la révision de la marge bénéficiaire des distributeurs des sachets de lait pasteurisé, réclamée à maintes reprises par ces derniers. L'augmentation de la marge bénéficiaire, versée par le Groupe industriel des productions laitières (Giplait), sera appliquée avec effet rétroactif commençant au 1er février 2016. à rappeler que lors d'une réunion tenue en janvier dernier avec le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, les représentants des distributeurs de lait de la wilaya d'Alger avaient exposé les différents problèmes rencontrés par leur corporation dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire, l'inadaptation du contenu du registre de commerce, une fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et la vétusté des moyens de transport. L TRANSPORT Un abonnement unique pour plusieurs modes à Alger n abonnement mensuel unique pour plusieurs modes de transport public urbain d'Alger sera introduit à partir du dimanche 7 février, a indiqué le directeur général de l'Autorité organisatrice des transports urbains d'Alger (AOTU-A), Mourad Khoukhi. Ainsi, les usagers des bus de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), du métro, du tramway et du téléphérique peuvent, désormais, emprunter ces modes de transport avec un seul abonnement, explique ce responsable. D'un coût de 2.500 DA, cet abonnement mensuel permettra aux passagers d'utiliser ces modes de transport d'une façon illimitée durant toute la période de sa validité, assure-t-il, en précisant que cette formule est, donc, valable exclusivement pour l'abonnement mensuel et ne concerne pas les simples tickets aller-retour. Dans une première phase, la vente de cet abonnement est disponible uniquement au niveau de la station métro de Bachdjarah pour des "raisons techniques", et ce, avant de s'élargir à d'autres points de vente. Selon Khoukhi, la mise en place de cette nouvelle formule vise principalement à faciliter le transport des voyageurs dans la mesure où cela va leur permettre de gagner du temps, au lieu d'acheter un ticket à chaque fois qu'ils utilisent un mode de transport, et d'économiser de l'argent. Cette formule a été mise en place par l'AOTU-A en collaboration avec l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), la Société d'exploitation des tramways (Setram), l'Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) et l'Etusa. Des prélèvements d’échantillons d’huile d’olive se poursuivent à Jijel auprès de trente huileries traditionnelles, modernes et semiautomatiques en vue de décrocher un label à ce produit, a indiqué ,hier,le directeur de la chambre de l’agriculture, Yacine Zeddam. opération, lancée il y a un mois pour les différents types de trituration dans la région, a été faite à la demande de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAF) de Takriertz (Béjaia) en complément de celle qui avait touché, en 2015, onze (11) huileries de la région de Jijel, a ajouté le même responsable. Ces analyses physico-chimiques et sensorielles permettront de déterminer les qualités organoleptiques de l’huile d’olive et d’arriver à "décrocher" un label à ce produit du terroir, d’autant que la région de Jijel est montagneuse et se caractérise par des oliveraies dont le fruit a prouvé ses qualités. Les précédentes analyses avaient révélé des taux d’acidi- L’ Ph : DR TELEX…TELEX.. Augmentation de la marge bénéficiaire des distributeurs U Dimanche 7 février 2016 té variant de 0,48 % à 3,92 % pour les catégories d’huile (vierge, extra-vierge, courante et lampante) de cette wilaya forte de 18.000 hectares d’oliveraies. La production moyenne varie de 5 à 9 millions de litres et un rendement de 22 litres par quintal d’olives triturées, selon la Direc- tion des services agricoles (DSA). En outre, l’objectif recherché à travers ces analyses est notamment d’améliorer les conditions de cueillette, de transport et de transformation pour obtenir une meilleure qualité du produit final (huile d’olive), a affirmé Zeddam. S’agissant de la cueillette, les responsables de l’agriculture conseillent l’utilisation de filets au lieu du gaulage pour éviter le contact des olives avec le sol, ce qui augmente le taux d’acidité et occasionne des blessures au fruit. Pour ce qui est du transport, les caisses plastiques seraient tout 5 indiquées pour que l’olive séjourne dans de bonnes conditions au lieu des sacs en jute qui favorisent la fermentation de l’olive, at-on précisé. La région compte 134 huileries (47 modernes et 87 traditionnelles) et un effectif de plus de 1.400 oléiculteurs, selon la chambre de l'agriculture. Lors d’une récente rencontre tenue à Guelma en présence d’experts de l’Union européenne (UE) et consacrée à la labellisation des produits agricoles, le directeur de la chambre de l’agriculture de Jijel avait indiqué que les qualités de l’huile d’olive et de la fraise produites à Jijel plaident en faveur de l’obtention d’un label de ces produits du terroir en vue de leur exportation dans les marchés extérieurs. CADRE DE VIE Des femmes jijeliennes jalouses de la propreté de leur quartier i les quartiers de la petite localité de Bazoul (10 km à l’est de Jijel) arborent une propreté exemplaire, ils le doivent surtout à l’engagement d’une poignée de femmes soucieuses de maintenir en état de salubrité leur cadre de vie. Une douzaine de mères de famille s’emploient chaque matin à nettoyer ruelles et venelles longeant leurs habitations à coup de balai et de seaux d’eau, conférant aux lieux une propreté immaculée, a-ton constaté. Cette initiative a fait son bout de chemin depuis que les voies de communications de cette petite localité ont été goudronnées. Deux initiatrices, Louiza. M et Ouardia. K, enseignantes à la retraite résidant dans le quartier du vieux Bazoul (daïra de Taher), ont réussi la gageure de mobiliser une douzaine de mères de famille pour le nettoyage des lieux, chaque matin que Dieu fait, a raconté un riverain. Ces bonnes femmes n’ont pas attendu les agents de la voierie municipale pour préserver leur cadre de vie et tout le voisinage. Le produit de la collecte est soigneusement conservé dans des sacs poubelles qui seront ramassés par un camion de la commune, à raison de deux fois par semaine. Ces femmes, à travers cet acte de civisme, de citoyenneté, de protection de l’environnement et du cadre de vie, donnent un bel exemple à méditer et à suivre pour faire tache à verte. S PORTRAIT D’UNE AGRICULTRICE Lamia où la ténacité au quotidien l a fallu du temps aux habitants de la mechta rurale Ayoun-Essoltane, distante de quelques km d’AhmedRachedi (Mila) pour se familiariser avec la vue d’une jeune femme d’à peine 28 ans, fermière et gérante à plein temps d’un élevage de vaches laitières avec tout le lot des tâches quotidiennes liées à cette activité. "Pour beaucoup, le spectacle de mes activités journalières semblait, au début, quelque peu incongru mais avec le temps, les gens ont fini par voir en moi un modèle de la femme passionnée par son travail et tenace", confie, toute fière, la jeune Lamia, licenciée en littérature arabe depuis 2012, rencontrée par l’APS lors d’une visite d’inspection des autorités locales dans la commune d’Ahmed-Rachedi. "Dans la ferme, je me sens à l’aise et libre. J’y perpétue les activités de mes parents, de mes grandsparents et de mes arrière grands-parents qui étaient si proches de la terre et de la nature", affirme Lamia avant d’avouer que son père, lui, la destinait à un tout autre avenir, celui d’une "tranquille enseignante en blouse". Après plusieurs mois d’exercice en tant qu’institutrice I dans des écoles de la région, la fille d’Ayoun-Essoltane se tournera résolument, fin 2013, vers l’élevage de vaches laitières après avoir acquis 10 vaches dans le cadre d’un projet d’investissement appuyé par l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ). Admiratif devant sa pugnacité, son père lui acheta ensuite quatre autres vaches, boostant davantage les activités de Lamia qui gère, aujourd’hui, une ferme laitière forte d’un cheptel de 24 vaches laitières. Pourtant, au départ, un sentiment de peur étreignit la jeune femme. Peur du regard d’une société rurale qui n’avait pas l’habitude de voir une femme quitter sa maison très tôt pour y revenir tard, peur aussi du contact des animaux de la ferme. Cependant, soutient-elle , "il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour surmonter mes craintes et dompter mes appréhensions qui ne sont aujourd’hui que de simples souvenirs". La journée de Lamia débute invariablement à 5 h 30 du matin et ne se termine que vers 20 h 00. Cela peut paraitre long, mais le temps passe très vite avec les tâches répétées consistant à mesurer les températures des bêtes, surveiller l’état des trayons de chaque vache, préparer leur alimentation et assurer la traite, d’abord manuelle avant d’être mécanisée. Pour apprendre à traire, Lamia a dû, confie-t-elle, "encaisser" pas mal de coups de sabot dont certains ont laissé sur le corps frêle de la jeune femme des séquelles indélébiles. De plus, il n’y a pas toujours eu l’électricité dans la ferme de Lamia qui recourait à des groupes électrogènes. L’exploitation de Lamia produit quotidiennement de 80 à 100 litres de lait qu’elle cède à des collecteurs. Elle bénéficie d’un accompagnement vétérinaire, emploie un travailleur journalier et a droit à l’assistance de son père et de ses frères. élargir ses activités et mettre sur pied une véritable ferme laitière, plus performante, sont les objectifs de la jeune fermière qui espère bénéficier d’un terrain pour y créer une laiterie/fromagerie. Pour cette licenciée en littérature, l’agriculture est "un créneau porteur, mais pas pour les partisans du moindre effort, avides de gains rapides et faciles qui devront aller voir ailleurs". Voilà qui donne une idée du tempérament de Lamia Zebouchi. 6 CONTRIBUTION Dimanche 7 février 2016 CARTE DE SÉJOUR PLURIANNUELLE EN FRANCE Etudiants et salariés algériens exclus Le 26 janvier 2016, l’Assemblée nationale française vient d’adopter le projet de loi relatif au droit des étrangers en France. Cette réforme a été annoncée en 2013 et a été préparée par Manuel Valls, à l'époque ministre de l'Intérieur. Par Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris e texte propose notamment la mise en place d'un nouveau titre de séjour pluriannuel, valable quatre ans, délivré après un an de séjour régulier en France. Cette carte de séjour permettra justement de limiter les passages en préfecture aux ressortissants étrangers. Cette nouvelle loi définit, également, les conditions d’accueil de l’étranger qui souhaite s’installer dura- C blement sur le territoire français et notamment par une formation civique et linguistique. Elle généralise la carte de séjour pluriannuelles délivrée après un premier document de séjour. Préalablement prévue aux étudiants, elle instaure, aussi, les cartes de séjour pluriannuelle portant la mention “passeport talent”, la mention “travailleur saisonnier” et la mention “salarié détaché ”. Cette loi modifie légèrement les mesures d’éloignement applicables aux étrangers en situation irrégulière et les conditions de mise en œuvre des décisions d’éloignement. Toutefois, certaines associations françaises considèrent que la création de la carte pluriannuelle constitue un recul sur les acquis de la loi du 17 juillet 1984 (Loi Joxe) qui a créé le titre unique de séjour et de travail de dix ans. Pourtant, l’accession à ce titre unique de séjour et de travail de dix ans n’a jamais été automatique. Des conditions de recevabilité sont imposées aux candidats au titre de séjour de dix ans, comme l'exigence de ressources suffisantes, d'un emploi, d’un bon niveau de la langue française, d’une ancienneté de résidence sur le territoire français. L’évaluation de ces critères est laissée à l'appréciation du préfet. Ce titre de séjour pluriannuel ne sera certainement pas un tremplin pour la carte de résident de dix ans mais allègera immanquablement la vie administrative des ressortissants étrangers en France. La carte pluriannuelle pour tous les étudiants étrangers sauf les Algériens : La carte pluriannuelle est d'une durée comprise entre deux et quatre ans. Elle est délivrée automatiquement pour en bénéficier après un an de présence en France sous un visa de long séjour ou une carte de séjour portant la mention « étudiant ». L’étudiant doit être pré-inscrit ou inscrit dans une formation conduisant à un diplôme au moins équivalent au master. Ainsi, l’étudiant ayant terminé sa licence en France et qu’il est admis à suivre un master, Il pourra recevoir une carte de deux ans. La carte pluriannuelle ne sera octroyée qu'après un an de résidence légale et régulière en France, et le demandeur devra se présenter à ses examens, progresser dans ses études, être cohérent dans son parcours universitaire. Le caractère réel et sérieux des études est vérifié par l’administration préfectorale. Une fois les études terminées, ceux qui auront obtenu un diplôme «au moins équivalent au grade de master », pourront bénéficier d’une carte de séjour temporaire, d’une durée maximale d’un an, « autorisant l’exercice d’une activité professionnelle ». Son obtention devra se justifier par un contrat de travail, « à durée indéterminée ou à durée déterminée, en relation avec sa formation et assorti d’une rémunération supérieure à un seuil déterminé par décret en Conseil d’état.» L’Assemblée nationale a aussi adopté le «passeport talent» pour les chercheurs étran- gers. Ces dispositions ne vont concerner les étudiants algériens car le statut relève de l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968. La situation des ressortissants algériens est aujourd’hui, en droit, un peu moins favorable que celle des autres populations étrangères, contrairement à la situation des ressortissants étrangers et notamment les ressortissants Marocains et Tunisiens. Les accords bilatéraux de ces derniers renvoient à l’application du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile pour les principes et les règles qui ne sont pas abordés dans les deux accords franco-marocain et francotunisien. L’inapplicabilité de cette situation aux ressortissants algériens, alors qu’ils représentent près du quart des entrées permanentes en France, pose un véritable problème. Dans le souci de créer une justice, le gouvernement algérien doit intégrer ces principes dans un nouvel avenant qui peut être projeté avec le gouvernement français. F.M. LA NATURALISATION FRANÇAISE Des critères mieux définis a naturalisation est un mode d’acquisition de la nationalité française. Le Code civil l’encadre. Le 18 octobre 2012, de nouveaux critères sur l’acquisition de la nationalité par la voie de la naturalisation ont été définis par deux circulaires de l’ancien ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls. La circulaire n° NORINTK1207286C présente la procédure d’accès à la nationalité française. Elle clarifie «plusieurs des critères pris en compte dans l’examen des demandes d’accès à la nationalité française, portant en particulier sur l’insertion professionnelle et sur la régularité du séjour du postulant. Elle apporte des précisions sur la façon de mesurer la connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises ». La circulaire n° NORINTV1234497C précise « les modalités d’application des dispositions de la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité en ce qu’elles concernent la signature et la remise de la charte des droits et devoirs du citoyen français ». Elles établissent de nouveaux critères pour l’attribution de la nationalité française qui doivent être « plus trans- L parents et justes ». L’objectif visé dans ce nouveau texte est d’éviter de léser des « personnes méritantes »à l’acquisition de la nationalité française. Ces deux circulaires ambitionnent de rouvrir plus largement l’accès à la nationalité française. Il s’agit pour le gouvernement de revenir sur « la très forte inflexion du nombre de naturalisations qui avait été mise en œuvre par l’ancienne majorité depuis 2010 : de 30 % à 45 % de moins ». Pour les travailleurs, à cette fin, l’appréciation de l’insertion professionnelle a été corrigée. La nouvelle circulaire revoit les critères liés au travail, responsables d’environ 40 % des refus de naturalisation. La circulaire NORINTK1207286C stipule que « si l’insertion professionnelle constitue une condition essentielle de l’assimilation, elle ne saurait, dans un contexte de crise économique et sociale qui frappe un grand nombre de citoyens, écarter systématiquement de la naturalisation des personnes victimes d’une situation de l’emploi difficile, d’une période de non-emploi ou d’un défaut de formation préalable ». La nature du contrat de travail (CDD, contrat d’intérim) ne devrait plus constituer un motif en soi pour ajourner ou rejeter la demande de naturalisation, « dès lors que l’activité permet de disposer de ressources suffisantes et stables ». L’administration doit apprécier l’ensemble du parcours professionnel du candidat. Pour les étudiants, la circulaire demande aussi aux préfets de se montrer plus souples sur les dossiers des étudiants étrangers, systématiquement retoqués pour « manque de ressources ». La circulaire affirme qu’« il ne doit plus être considéré que la nature du titre de séjour étudiant conduit automatiquement à une décision défavorable ». Pour les jeunes de moins de 25 ans qui demandent la naturalisation, dans l’examen des demandes d’acquisition de la nationalité française, la circulaire intègre la notion de la « présomption d’assimilation au bénéfice des jeunes de moins de 25 ans ». Deux conditions sont exigées pour l’appréciation de ce principe : résidence en France depuis au moins dix ans et y avait suivi une scolarité continue d’au moins cinq ans. La circulaire incite les préfets à une meilleure prise en compte des poten- tiels des jeunes diplômés, des étudiants et professionnels de haut niveau et des titulaires d’un diplôme de médecine étranger. Elle dispense les personnes de plus de 65 ans de la production d’une attestation de maîtrise de la langue française délivrée par un organisme certificateur ou un organisme de formation labellisé « français langue d’intégration ». Le niveau de connaissance de la langue française sera apprécié lors de l’entretien d’assimilation. Par contre, elle prévoit une évaluation de la connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises et de l’adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République française. Enfin, la circulaire NORINTV1234497C entrevoit la nécessité de faire « signer la charte des droits et des devoirs » aux nouveaux Français. Ce nouveau cap reste provisoire puisque le ministre de l’Intérieur envisage une troisième circulaire sur l’acquisition de la nationalité française en début de l’année 2013. F. M. (avocat au Barreau de Paris E-mail : [email protected] Site web : www.fayçalmegherbi.com) Dimanche 7 février 2016 7 RÉGIONAL TIZI OUZOU TISSEMSILT Deux morts et un blessé dans un accident de la route eux personnes sont mortes et une autre blessée dans un accident de la circulation survenu, jeudi soir, sur la RN 14, reliant la commune de Tissemsilt aux limites de la wilaya de Tiaret, a indiqué avant-hier, le groupement régional de la Gendarmerie nationale. L'accident, survenu à proximité de l'intersection Amari, dans le territoire de la commune de Tissemsilt, suite au renversement d'un véhicule touristique, a provoqué la mort d'une fillette (3 ans) et une femme (18 ans), qui y étaient à bord. Le conducteur, a été blessé et évacué à l'hopital de la ville de Tissemsilt, at-on ajouté de même source. Les services de la Gendarmerie nationale ont, pour leur part, ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident. D Une foule nombreuse au 40e jour du décès du Moudjahid Hocine Aït Ahmed ne foule n o m breuse s’est déplacée vendredi au village Ath Ahmed dans la commune d’Aït Yahia (60 km au sud-est de Tizi-Ouzou), pour la commémoration du 40e jour du décès du moudjahid Hocine Aït Ahmed. Des milliers de citoyens de plusieurs localités de Tizi-Ouzou ainsi que des wilayas de Béjaïa, Bouira, Boumerdès et Sétif ont afflué dès la matinée vers le village natal de Da L’Hocine, membre fondateur du Front des forces socialistes (FFS). Une délégation du FFS, composée de cadres du parti, et menée par des membres du présidium, dont Mohamed Nebou, Rachid Halet, Ali Laskri, a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du "Zaïm" et s’est recueillie à sa mémoire. Sur place la famille du défunt et le comité de village d’Ath Ahmed ont dû mettre en place un comité d’organisation pour gèrer, notamment la circulation automobile. Les cortèges de véhicules qui arrivaient au village ont été stoppés à l’entrée du village à hauteur du stade de Tissirt n’Cheikh, transformé pour l’occasion en parking. Les citoyens ont été invités à rejoindre le village à pied, pour se recueillir sur la tombe de Hocine Aït Ahmed, fleurie par des gerbes de fleurs des citoyens. Une waada (repas collectif) a été offerte à midi, aux visiteurs et une veillée prévue dans la soirée. Le programme de commémoration du 40e jour du décès de Hocine Aït Ahmed, élaboré par le FFS, se poursuivra demain samedi, à Alger par une rencontre sur le parcours historique et démocratique de cette figure historique. U AÏN TÉMOUCHENT ABATTOIR AVICOLE DE AÏN KIHEL Phs : DR Le complexe ouvert aux investisseurs Construit dans les années 1990, à la sortie sud ouest d’Ain El Kihel (20 km d’Aïn Témouchent), le complexe abattoir avicole, d’une capacité théorique de 8 000 poulets/heure n’a jamais tourné à cette fréquence en raison de plusieurs facteurs venus compliquer d’avantage, par la suite, son fonctionnement et sa gestion. Suite en page 9 CHLEF Plus de 122 kg de cannabis et 7170 comprimés psychotropes saisis en 2015 ans un communiqué remis à la presse, jeudi dernier, la sûreté de wilaya de Chlef a indiqué que ses services ont traité 354 affaires liées au trafic de drogue durant l’année écoulée. 495 personnes ont été impliquées dans ce trafic dont 490 de sexe masculin, 5 de sexe féminin et enfin 12 mineurs. La quantité de drogue saisie s’élève à plus de 122 kg de cannabis, 6,53 grammes de cocaïne et 7170 com- D primés de psychotropes de différentes marques. Sur le nombre de personnes interpellées, 374 ont été mises en examen, 82 ont comparu en citation directe le jour du jugement et enfin 39 ont été relaxées. Cependant si la quantité de drogue saisie dans la wilaya de Chlef est en nette progression, mais reste toujours moins importante que celle opérée dans les grandes villes à l’image d’Alger, Oran ou Constantine, il n’en demeure pas mois que cette menace criminelle omniprésente, notamment en milieu juvénile doit être combattue avec force et rigueur. Il est impératif que toute la société avec ses diverses composantes se mobilise pour contrer ce fléau dévastateur. Il faut dire que la situation est critique et qu’elle nécessite la mobilisation de tous les secteurs concernés, à savoir l’éducation, la jeunesse et les sports, les affaires religieuses, l’action sociale et les associations, pour sensibiliser aussi bien les jeunes que leurs parents sur les risques encourus au point de vue santé et bien entendu pénal. Sur ce dernier point il semble être utile de rappeler aux contrevenants quels sont les risques d’un point de vue juridique, car un petit rappel à la loi permet de mieux apprécier la gravité du sujet. Sachant que l’usage de stupéfiants est puni d’emprisonnement en sus d’une amende. B. O. 8 RÉGIONS Dimanche 7 février 2016 BLIDA LIGNE ARBAÂ-ALGER UNIVERSITÉ SAÂD DAHLEB Les étudiants de l'université des sciences et des technologies « Saâd Dahleb » de Blida se sont plaints d'un phénomène, devenu très répandu à l'intérieur même de l'enceinte universitaire, celui de la prolifération incroyable des chiens errants, dans la cour, sur les bancs et même dans les salles de cours. es étudiants ont montré donc leur inquiétude, quant aux dangers que peuvent représenter ces chiens qui ne sont pas vaccinés et risquent de les mordre, sans compter le fait que ces derniers dénaturent l'aspect de l'université. L Ph : DR Les chiens errants menacent les étudiants Meriem, étudiante en 2e année au département de pharmacie dira à ce propos: «On ne peut plus se déplacer à l'intérieur de l'université, vu le nombre de chiens errants qui rôdent dans la cour, c'est comme si on était dans la rue. Lorsqu'on est assis sur les bancs, les chiens viennent rôder autour de nous et le comble, c'est qu'ils ne sont même pas immunisés et s'ils s'en prennent à l'un d'entre nous, cela sera, sans doute grave. Et on appelle donc les autorités habilitées à lancer une campagne pour le ramassage de ces bêtes.» Rédah, un étudiant de 5ème année en architecture, ajoutera de son côté: «Cela fait trois ans que j'étudie dans cette université, et en plus de l'absence des moindres infrastructures essentielles, nous avons maintenant affaire aux chiens et chats errants, amochant ainsi l'image de l'université. Il est donc impératif que ces animaux soient ramassés et éloignés de ce lieu pédagogique.». Les chiens errants, qui se multiplient à une cadence impressionnante, menacent sérieusement la vie des étudiants, en plus de la peur qu'ils suscitent chez eux, maintenus malgré eux l’université dans un état de siège ! Zarouat M. EL AFFROUN Bouroumi, une cité oubliée es habitants de la cité Bouroumi , dans la commune d’ElAffroun, crient leur désarroi et leur impuissance face au manque d'hygiène qui les incommode au quotidien. Ces oubliés des services de la commune croulent sous le poids des ordures qui s'amoncellent, des jours durant, à leurs portes, les odeurs et les bestioles, de toutes espèces, envahissent l'espace. Des terrains nus, abandonnés, sont utilisés par certains inconscients comme dépotoir, sachant que le ramassage des ordures se fait occasionnellement tous les deux ou trois jours, et les habitants, qui n'ont pas le choix, doivent subir cette situation. Aussi, lancent-ils un L appel aux services concernés pour les rappeler de leur « existence ». Ils tiennent, en outre, à signaler le gaspillage flagrant de l'eau, ce précieux liquide qui coule à longueur de journée, des conduites et canalisations, sans que personne ne semble en avoir cure, et surtout pas les responsables. Il serait peut-être temps, pour les élus et employés communaux, de prendre le taureau par les cornes et faire preuve de bonne volonté dans la gestion des affaires de la commune. Les choses se compliquent davantage dans la cité pendant la saison des pluies avec des stagnations des eaux boueuses et salissantes qui empoisonnent la vie des locataires et des ménagères particulièrement. Pis encore, le réseau d'assainissement de cette cité, vieux de plus d'une trentaine d'années, ajoute son lot de désagréments avec des bouches d'égouts béantes prêtes à engloutir un enfant en entier. «Après une fin de non-recevoir de la part de nos élus communaux à nos doléances, dira un résidant de cette cité. Les habitants de cette cité qui se disent oubliés et abandonnés interpellent les responsables de la wilaya pour intervenir et mettre fin à cette situation harassante. Z. M. SIDI AYED Manque criant de transport e manque de transport vers la ville de Boufarik est des plus flagrants. En effet, des centaines de voyageurs souffrent au quotidien de ne pouvoir rejoindre la ville de Boufarik même aux premières heures de la matinée. Les voyageurs attendent très longtemps l’arrivée d’un fourgon. Quand l’un d’entre eux pointe enfin du nez, c’est la pagaille. Il est quasi impossible d’avoir une place. Les jeunes se disputent les places à coups de bousculades. La place dite Sidi Ayed déborde de monde, les voyageurs font le pied de grue pendant des heures et personne ne parvient à partir avant 10 ou 11 heures « J’arrive toujours en retard à mon L travail, à partir de 7 heures, il est impossible de trouver une place pour Boufarik. J’habite un village reculé et pour arri- ver au chef-lieu, je sors de la maison à 6h30m et je fais une bonne distance à pied. Une fois au chef-lieu, les fourgons sont déjà partis et à partir de 7 heures, le calvaire commence. Au retour, vers 17 heures, ce même calvaire se reproduit, les fourgons manquent, ne redescendant plus. Nous vivons un véritable cauchemar deux fois par jour. Les responsables concernés devraient prévoir un autre moyen de transport afin de nous permettre d’arriver au travail et de rentrer à l’heure », dira une fonctionnaire travaillant à Boufarik. Les services du transport au niveau de la wilaya sont priés de se pencher sur cette question en incitant les transporteurs privés à respecter leur cahier de charge et en relançant le transport public. Z.M. Les usagers se plaignent de la surcharge des bus ette situation se traduit par des embouteillages immenses, autre facteur de stress pour les usagers. Toutefois, le problème des habitants de l’Arbaâ, c’est le soir au retour d’une journée de travail, sachant que les bus se mettent à l’arrêt dès 18 heures. Une lutte au quotidien, puisque ces usagers sont exposés très tôt le matin à un «combat» opiniâtre du transport en commun. Étudiants et employés sont soumis au même supplice. Ils ont appris à résister, voire à se battre, pour avoir un «bout» de place. En effet, il n’est pas évident d’arriver à destination à temps même, si on se réveille aux premières lueurs du jour. Les usagers du transport commun n’ont trouvé meilleur moyen que de s’armer de patience. D’autres, moins patients pour multiples raisons, laissent éclater leur colère et souvent la situation s’aggrave, allant souvent à des injures et des rixes. D’autres préfèrent garder leur calme, comme c’est le cas de Souhila , une journaliste , qui témoigne. «Ce n’est pas un choix, si aujourd’hui nous ne nous révoltons pas, c’est uniquement pour se rendre au travail ou pour régler quelques affaires». Pour La surcharge est prohibée dans le cahier des charges. Mais, les sociétés privées ne respectent pas le règlement et même l’état tragique des bus assurant cette ligne . Ces problèmes de transport doivent être résolus rapidement, revendiquent les usagers de cette ligne. Z.M. C BOUMERDÈS Grogne des étudiants des hydrocarbures ’université M’hamed Bagarra de Boumerdés a connu ce jeudi une effervescence. En effet, des centaines d’étudiants de la faculté des hydrocarbures et de chimie ont déclenché un mouvement de protestation en organisant une marche pour revendiquer la «valorisation» de leurs diplômes et la priorité dans le recrutement au niveau de la Sonatrach et ses filiales. ‘’En dépit de nos études spécialisées en hydrocarbures et en chimie, nous sommes considérés comme les autres ingénieurs pour participer aux concours de recrutement à Sonatrach sans aucune priorité ‘’ dénoncent les étudiants en déplorant le gel en 1998 de la convention entre le ministère de l’Energie et l’ex-INH (Institut national des hydrocarbures) sur le recrutement prioritaire des diplômés dans le domaine du pétrole. ‘’ A quoi servent facultés d’hydrocarbures et de chimie de Boumerdés et de Ouargla ?», s’interrogent-ils en trouvant illogique de les mettre sur un même pied d’égalité des ingénieurs d’autres spécialités en matière de recrutement après les concours de la Sonatrach. Les manifestants réclament la priorité dans le recrutement car ayant suivi des études spécialisées dans le domaine. Pas moins de 300 diplômés dans cette spécialité sortent annuellement de la faculté des hydrocarbures de Boumerdés et l’espoir d’être recruté à la Sonatrach s’estompe de plus en plus, s’inquiètent-ils. B.Khider L RÉGIONS Dimanche 7 février 2016 CHLEF AÏN-TÉMOUCHENT REMPLACEMENT DES CHALETS PAR DES CONSTRUCTIONS EN DUR Sute de la page 7 Pour la levée de tous les obstacles mam Bou-Hadjar et de plaine de la M’léta. L’extension du complexe à d’autres filières devenait une condition sin qua non, selon les dernières informations qui ont rapporté une réelle possibilité d’impliquer de nouveaux promoteurs voulant investir dans l’unité de production de cachère. Pour l’heure le gérant arrive un tant soit peu à faire fonctionner le complexe avec une production de l’ordre de 3000 poulets/heure pendant 08 heures seulement. Les pourparlers entamés en vue de faire de nouvelles propositions dans le but d’implanter d’autres unités de production de poulets de chair, dans la wilaya d’Aïn-Témouchent et dans les zones situées à quelques kilomètres du complexe avicole. Il est à noter que ces deux dernières années l’abattoir d’Ain ElKihel participait à l’alimentation du marché local en poulets de chair durant le mois du Ramadhan avec aussi l’ouverture de points de vente au niveau de plusieurs communes. Malgré cette volonté de faire, le complexe n’est pas arrivé à persuader les autres producteurs de lier des contrats avec lui. Présentement on assiste à une pro- duction excellente qui a fait baisser les prix du poulet, vendu ce week-end à 200da contre 290 da, la semaine passée. Cependant, des observateurs se posent de nombreuses questions, a priori légitimes, quant à la traçabilité du produit mis en vente. Sur ce point précis, les avertissements devaient parvenir de l’inspection vétérinaire et de la direction de l’agriculture. On ne veut pas véhiculer les rumeurs, mais des contrôles de la qualité s’imposent, notamment dans les abattoirs clandestins qui pullulent de nos jours. Boualem Boualem TÉLEX DE MÉDÉA… TÉLEX… BERROUAGHIA Des villages souffrent de l’isolement n l absence d infrastructures de base, plusieurs bourgades et hameaux se sont retrouvés en marge du développement et de la modernité. C est le cas des villages d’AïnOmrane, de la commune de Berroughia, située à 27 Km au sud-est de Médéa. Cette situation est née du fait que le seul et unique chemin «carrossable» menant au chef-lieu communal a été submergé. Et depuis, les habitants de ces villages n ont d autre choix que de parcourir à pied quelques kilomètres pour se rendre au chef-lieu de la commune. Pour ce faire, la population est contrainte de longer les abords du barrage, malgré les dangers fort nombreux. Des centaines d écoliers scolarisés à AïnOmarane sont quotidiennement exposés à beaucoup de risques. Le plus souvent, ils arrivent en retard en classe quand ils ne ratent pas complètement les cours. Idem pour les fonctionnaires. Ni route, ni transport en commun. A défaut d infrastructures de base, ces villages seront contraints de se contenter de suivre le train du développement. En outre, le manque d infrastructures ne fait qu aggraver l’exode rural et ne permet point le retour des familles ayant fui la région durant les années de la tragédie nationale, qui constituait en cette triste époque une zone de haute tension. Avec le retour à la normale, les villageois ne désespèrent pas de faire leur come-back et attendent que les services compétents prennent en considération leurs doléances et d’renforcent l’aide à l’habitat rural. Z. M. E e wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, s’est rendu au cours de la matinée du jeudi dernier au siège de la commission chargée du suivi du dossier des chalets, au cours de laquelle il lui a été présenté un exposé sur le déroulement de l’opération, notamment sur le volet des dépôts des dossiers et des aides financières octroyées aux propriétaires de ces 18 000 logements préfabriqués réalisés au lendemain du terrible tremblement de terre le 10 octobre 1980 qui a frappé la région de l’ex-Al-Asnam (aujourd’hui Chlef) et ses environs. Il faut dire que l’éradication de ces chalets a été de tout temps un vrai casse-tête pour les pouvoirs publics au point que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est saisi du problème en promulguant une circulaire interministérielle pour régler définitivement la question des maisons préfabriquées qui constituent depuis près de trois décennies une grande partie de l'habitat de la ville de Chlef. Les solutions proposées aux occupants de ces chalets pour les remplacer en dur sont jugées « intéressantes», contrairement à celles proposées auparavant. Il y a l'aide directe de l'Etat de 120 millions de centimes, dont 8 seront retenus par la direction du logement de la wilaya (DLC) pour financer les services du CTC (Contrôle technique) qui est chargée d'imposer les normes conformes aux opérations de réhabilitation de l'ensemble des sites de préfabriqués qui ceinturent la ville, et la possibilité pour chaque famille de contracter un prêt bancaire de 200 millions de centimes (au lieu d'un million comme proposé il y a quelques années), bonifié à un taux d'intérêt de 1%. Aucun délai au remboursement de ce prêt n’a été fixé précise-t-on. «Aucun échéancier ne sera mis en place», affirment nos sources. L'on souligne également que ces aides vont aussi aux actuels occupants, ceux qui ont « acheté» les baraques auprès des premiers bénéficiaires. Aujourd’hui, selon les explications fournies par le responsable de la commission de suivi de l’opération «éradication des chalets», il en ressort que 2500 dossiers ont été traités et finalisés avec une cadence de traitement de 230 dossiers par mois. Il faut dire que l’engouement de la part des occupants de ces chalets pour bénéficier des aides de l’Etat est perceptible au niveau de Hay Es Salem, siège de la commission chargée de recueillir et traiter tous les dossiers. Le wali a indiqué à l’issue de sa visite à la commission que le problème qui se pose à de nombreux postulants des aides de l’Etat est l’absence de «décision d’attribution du chalet» ou d’acte notarié. Un autre problème s’est «greffé» ces derniers jours, celui de la non disponibilité du ciment. Il est vrai que depuis une quinzaine de jours le prix du sac de ciment a atteint des records. Il est cédé à 740 DA le sac de 50 kg chez les revendeurs privés, Sur ce point, le wali a décidé de s’entretenir très prochainement avec les responsables de la cimenterie d’Oued-Sly (ECDE) pour étudier la question et trouver des solutions afin que les bénéficiaires des chalets puissent s’approvisionner en ciment à des prix officiels. De toute évidence il est certain qu’avec ses nouvelles mesures et l’engagement des services de la wilaya on peut dire que l’éradication totale de cette grande plaie est pour bientôt. Bencherki Otsmane L Phs : DR …Confié par le ministère de l’Agriculture de l’époque à l’ORAVIO, direction régionale, le complexe avicole a rencontré de sérieuses difficultés dans son approvisionnement en poulets de chair. En sus, il a été construit dans une région traditionnellement acquise à l’agriculture et à la céréaliculture, alors que l’aviculture était beaucoup plus développée dans la zone de la M’léta et ses environs jusqu’à la limite de la wilaya d’Aïn-Témouchent avec celle d’Oran. Ayant à charge un complexe avicole qui a coûté une importante somme en devises fortes, l’ORAVIO qui avait, auparavant, d’autres complexes n’était pas en mesure de le gérer, nonobstant les différentes démarches entreprises avec l’aide des autorités de la wilaya en vue de booster l’activité avicole, en présentant des facilités aux agriculteurs qui veulent se reconvertir en aviculteurs. Outre ceci, des propositions ont été faites en vue de le céder en partenariat durant la première décennie des années 2000, mais en vain. Ces jours-ci, les responsables dudit complexe tendent la main aux investisseurs et promoteurs désirant lier des partenariats et étendre leurs activités dans ce domaine qui depuis les trois dernières années commence à prendre de l’ampleur, notamment dans la région de Ham- 9 TABLAT Les habitants de la cité Berrous réclament une passerelle n danger quotidien hante les habitants de la cité Berrous, à Tablat, constituant leur principal accès aux autres agglomérations. Et pour cause, une bonne partie de la population de ce quartier traverse régulièrement cet axe routier, où les voitures roulent à grande vitesse, pour rejoindre les véhicules de transport en commun et vaquer à leurs occupations. Cependant, les accidents de circulation deviennent de plus en plus nombreux sur cette route et les usagers réclament une passerelle pour les aider à la traverser sans danger. U Une requête qui reste sans suite, en dépit des victimes de cet axe routier, notamment les écoliers, car il y a une semaine encore, une élève au primaire a été blessée en tentant de traverser la route. De leur côté, les autorités locales sont bien conscientes de la situation, mais le projet de la passerelle ne semble pas constituer une priorité. Par ailleurs, plusieurs artères de cette cité restent boueuses en hiver et poussiéreuses en été, au détriment des habitants qui peinent à circuler dans ce quartier privé de projets de développement depuis plus de 15 ans. Z. M. LAISSAOUIA Une commune sans transport es habitants de la plupart des douars de la commune Laissaouia à l’extrême est de Médéa, vivent des moments difficiles dus au manque flagrant de transport sur les différents itinéraires, notamment ceux menant à et venant de Tablat et l’Arbaâ. Particulièrement avec ces temps pluvieux, cette situation s’est fait ressentir beaucoup plus pour les usagers du chef-lieu de daïra où les déplacements se réservent uniquement aux propriétaires des véhicules même le transport urbain censé être assuré par l’entreprise de transport récemment créée par les pouvoirs publics n’était pas disponible. En effet, ne disposant pour la circonstance que de rares bus et autres taxi, ces usagers mettent un temps fou à attendre un éventuel moyen de transport pour ce déplacer. Cette situation profite aux transporteurs clandestins qui fixent à leur aise le prix de la course, cette dernière nous a-t-on appris a frôlé parfois des sommes inabordables, à l’image de la desserte Laissaouia-Tabtat à (500DA). Une situation qui a été désagréablement vécue ces derniers jours par les habitants de cette localité. Z. M. L SP RTIF 11 Dimanche 7 février 2016 ELIMINATOIRES DE LA CAN 2017 -U17 (1ER TOUR) L'Algérie affrontera la Libye a sélection algérienne de football des moins de 17 ans (U17) sera opposée à son homologue libyenne dans le cadre du 1er tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 prévue au Madagascar, selon le tirage au sort effectué vendredi à Kigali (Rwanda). L'équipe nationale U17, dirigée par Sabeur Bensmaïl depuis mars 2015, effectue depuis quelque temps des stages périodiques au centre technique national de Sidi Moussa (Est d'Alger). Le dernier regroupement en date s'est déroulé entre le 25 et le 28 janvier dernier en présence de 26 joueurs dont la plupart évoluent à l'ASM Oran et au Paradou AC.Le tirage au sort s'est déroulé en marge du championnat d'Afrique des nations CHAN-2016, réservé aux joueurs locaux, qui se déroule à Kigali. L L 1 MOBILIS (19E JOURNÉE) RÉSULTATS ET CLASSEMENT Le CRB et le MOB trébuchent, le MCA accroché MC Alger - USM Blida 0-0 CS Constantine - MO Béjaïa 1-0 JS Kabylie - CR Belouizdad 1-0 ES Sétif - RC Relizane 0-0 Suite en page 12 1). USM Alger 2). CR Belouizdad 3). MO Béjaïa 4). MC Alger 5). USM El-Harrach --). DRB Tadjenanet 7). JS Kabylie 8). JS Saoura --). ES Sétif 10). CS Constantine 11). MC Oran --). NA Hussein-Dey --). USM Blida 14). RC Relizane 15). ASM Oran 16). RC Arbaâ C’EST LA CRISE AU MCA Fin de mission pour Ighil ? e nul concédé par le MCA face à l’USMB, vendredi au stade Omar-Hamadi de Bologhine, devrait être celui de trop. L’entraîneur Meziane Ighil devrait en faire les frais, lui qui n’a jamais fait l’unanimité depuis qu’il est arrivé au club en octobre dernier, en remplacement du Portugais Artur Jorge. Première conséquence de la nouvelle contreperformance du Doyen : le président du club, Achour Betrouni, convoqe les membres de son conseil d’administration pour une L Pts 41 31 30 28 27 27 25 24 24 23 22 22 22 19 17 9 J 18 19 19 19 18 18 19 18 19 19 18 18 19 19 18 18 L2 Ph : DR Le CR Belouizdad et le MO Béjaïa, les deux poursuivants directs du leader de Ligue 1 Mobilis de football, se sont inclinés en déplacement devant respectivement la JS Kabylie et le CS Constantine sur le même score (1-0) vendredi en ouverture de la 19e journée, ce qui pourrait faire les affaires du premier, l'USM Alger, qui affrontait, hier, le MC Oran. L1 réunion d’urgence.Le sujet de l’avenir de l’entraîneur Meziane Ighil aux commandes techniques des Algérois sera débattu pour l’occasion, et il n’est pas à écarter de voir la direction mouloudéenne mettre un terme à sa collaboration avec l’ancien sélectionneur national.Arrivé au Doyen au milieu de la phase aller, Ighil n’a pas réussi à convaincre les fans du club de la capitale. Il est d’ailleurs à chaque fois contesté par ces mêmes supporters après chaque match, car son équipe ne parvient toujours pas à développer un football plaisant.Et si jusqu’à la fin de la phase aller les résultats du Mouloudia plaidaient en faveur d’Ighil, dont l’équipe était resté invincible pendant huit matchs, les choses tournent mal pour lui depuis la défaite sur le terrain du CRB lors de la première journée de la phase retour.L’homme est désormais de plus en plus acculé dans ses derniers retranchements depuis cette défaite là.En quatre matchs, les coéquipiers de Fawzi Chaouchi n’ont récolté que quatre unités, ratant ce vendredi une belle opportunité pour retrouver le podium après les défaites du CRB et du MOB. Depuis quelques temps, ils ne cessent de rétrograder au classement au grand dam de leurs supporters qui misaient énormément sur cet exercice afin de renouer avec les consécrations.Au vu des milliards de centimes dépensés en guise de salaires sur les joueurs et le staff technique, la formation de Bab El-Oued n’avait pas le droit de décevoir ses fans. Hakim S. OM Arzew - CA Bordj Bou Arréridj : 1-0 Olympique Médéa - MC Saïda : 2-1 JSM Skikda - US Chaouia : 2-1 CRB Aïn Fekroun - USM Bel-Abbès : 1-1 Paradou AC - CA Batna : 0-0 Amel Boussaâda - JSM Béjaïa : 1-1 MC El Eulma - ASO Chlef : 0-1 USMM Hadjout - AS Khroub : 3-0 1). O. Médéa 2). CA Batna 3). USM Bel-Abbès 4). Paradou AC --). ASO Chlef 6). JSM Béjaïa 7). MC El-Eulma --). JSM Skikda 9).CABB Arréridj --). A. Boussaâda 11). MC Saïda 12). AS Khroub --). US Chaouia 14). OM Arzew 15). CRB Aïn Fekroun 16). USMM Hadjout Pts 37 34 33 29 29 28 25 25 24 24 23 22 22 20 18 15 J 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 APRÈS DEUX MOIS D’ABSENCE Doukha revient et rassure our les observateurs, le retour à la compétition du gardien de but de la JSK, Azeddine Doukha, tombe à point nommé. Il coïncide tout simplement avec l’inactivité forcée du portier N.1 des Verts, Rais M’bolhi, plus que jamais menacé de terminer sa saison plus tôt que prévu.Ainsi, et après deux mois d’absence, Doukha a repris du service vendredi passé, à l’occasion du match à domicile de son équipe, la JSK, face au CRB, dans le cadre de la P 19ème journée du championnat. Ça été certainement une bonne nouvelle pour le sélectionneur national, Christian Gourcuff, qui s’inquiète de plus en plus à propos du poste de gardien. La récente décision du club turc, Antalyaspor, de ne plus compter sur les services du portier N.1 des Verts, Rais M’Bolhi, a mis le coach national dans l’embarras en vue des prochaines échéances. Le retour à la compétition du gardien N.2 des Fennecs, Doukha, devra ainsi soulager le driver national, car son rétablissement de sa blessure intervient un mois avant la double confrontation contre l’Ethiopie, dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2017 au Gabon. Et pour son come-back intervenu après son rétablissement d’une blessure à un genou, l’ex-portier de l’USMH a réussi une belle prestation. Il a été d’ailleurs pour beaucoup dans les trois précieux points remportés par son équi- pe. Ce qui renseigne, on ne peut plus, de la nette détermination du natif de Chlef de profiter de la mauvaise passe de M’Bolhi pour s’imposer en titulaire à part entière dans l’échiquier du technicien breton. Pour la petite histoire, Doukha affrontait pour l’occasion le troisième portier de l’équipe nationale, Malik Asselah, qui a arrêté un penalty au cours de la première période. H. S. 12 SPORTS Dimanche 7 février 2016 L 2 MOBILIS (19E JOURNÉE) Suite de la page11 L'O Médéa conforte sa première place L'Olympique de Médéa, malgré une victoire étriquée (2-1) contre le MC Saïda, vendredi, pour le compte de la 19e journée, a conforté sa place en tête du classement du championnat de Ligue 2 Mobilis de football, au moment où l'ASO Chlef a réalisé l'exploit du jour, en revenant avec une précieuse victoire (1-0) de son périlleux déplacement chez le MC El-Eulma. OM avait démarré en fanfare contre le MCS, ouvrant le score par Banouh dès la 9e minute, avant de concéder l'égalisation devant Saâdi à quelques encablures de la fin de la première mi-temps. Mais en bon leader, l'OM s'est ressaisi dès le retour des vestiaires, reprenant l'avantage au score par Hamia (47'). Un succès à l'arrachée, mais qui permet à l'OM de prendre trois points d'avance sur le CA Batna (2e) qui de son côté s'est neutralisé (0-0) avec le Paradou AC dans l'une des plus belles affiches de L' cette 19e journée. Un choc qui aurait pu connaître une tout autre issue si Mesfar (CAB) et Benayad (PAC) n'avaient pas manqué un penalty chacun, respectivement en première et en deuxième mi-temps. L'autre grande affiche de la journée, entre le MC El-Eulma et l'ASO Chlef a tourné à l'avantage des Chélifiens, ayant déjoué tous les pronostics en allant l'emporter au stade Messaoud-Zeggar (1-0) grâce à Belhocine (16'). Dans le bas du tableau, c'est l'USMM Hadjout qui a réussi la meilleure affaire, en l'emportant (3-0) contre l'AS Khroub, grâce notamment à Nedjar (36'), et un doublé de Zitouni (82' et 88'). Un précieux succès, qui ramène la lanterne rouge, l'USMM Hadjout, à seulement trois longueurs du CRB Aïn Fekroun, tenu en échec (1-1) par l'USM BelAbbès. L'USMMH avait pourtant fait le plus dur, en ouvrant la marque par Ziad sur penalty à la demi-heure de jeu, mais c'était sans compter sur l'abnégation de l'ancien leader, ayant réussi à arracher l'égalisation par Bounouah, à une minute du coup de sifflet final. À l'instar du CRBAF, la JSM Béjaïa n'a pas su préserver le score lors de son déplacement chez l'Amel Boussaâda, puisque Ben- taleb a nivelé la marque pour les locaux (90'+1), alors que Bessaha avait ouvert le score pour le club de Yemma Gouraya dès 19e minute. L'OM Arzew, malgré une courte victoire (1-0) contre le CA Bordj Bou Arréridj a réussi une bonne opération au cours de cette 19e journée, revenant à deux points du premier club non relégable, l'US Chaouia, battu de son côté par la JSM Skikda (2-1). Cheniguer, auteur d'un doublé aux (19' et 70') a été le Bourreau de l'US Chaouia, ayant réussi à revenir au score grâce à Kebbani (53'), avant de concéder le 2e but. JSMB Béjaïa rate le coche a JSMB était en déplacement, jeudi, dans la ville de Boussaâda pour jouer face à l’ABS. Cette quatrième confrontation entre l’Amal de Boussâda et la Jeunesse sportive Medinet Béjaïa n’a pas connu de vainqueur et ce malgré que les deux équipes étaient à la recherche d’un succès. Les locaux devaient confirmer la victoire acquise en dehors de leurs bases face à l’ASO Chlef, alors que les visiteurs devaient remporter ce match afin d’effacer justement les deux revers enregistrés chez eux lors de la 16e et 18e journée. Les deux équipes avaient gratifié le public présent de facettes de jeu assez intéressantes, mais les actions étaient souvent timides. Toutefois, c’étaient les Bejaouis qui avaient ouvert la marque par l’entremise de son buteur, Bilal L Bensaha, et ce sur une passe lumineuse de son coéquipier, le défenseur central Mebarki Sofyane. Ce but intervenait à dix minutes de la fin de la première mi-temps, qui s’est achevée donc sur un petit avantage des Vert et Rouge de la Soummam. De retour de la pause, ces derniers ont tout fait pour préserver leur acquis, ils ont beaucoup tenu, jusqu’à cette fatidique 90’+2 de la partie, où le gardien Kacem Sofiane a été battu sur un tir anodin (Bolide) du rentrant Bentaleb qui met le cuir au fond des filets du gardien visiteur. Ce but permet donc aux locaux de revenir de loin dans cette rencontre, alors que du côté de la JSMB, les joueurs qui ont trébuché à la fin de la rencontre n’arrivent plus à gagner ou c’est là leur quatrième match sans goûter à un succès. Bref, les Béjaouis auraient pu revenir avec le gain de la rencontre, mais le football est ainsi fait. Ils sont actuellement à cinq points du troisième au classement, l’USM Bel-Abbès en l’occurrence. Ils auront toutefois l’occasion de renouer avec le succès en recevant le MC Saida pour le compte de la 20e journée, qui se jouera à huis clos, suite à la sanction infligée par la commission de discipline au club béjaoui après ce qui s’est passé durant le match de la 18e journée face au PAC. En tout cas, l’accession n’est pas encore perdue pour les Béjaouis qui n’ont que cinq points de retard du troisième et peuvent surmonter, mais qu’ils doivent se réveiller avant que ça soit trop tard. M. R. PRÉSIDENCE DE LA FIFA L'Afrique soutient Cheikh Salman a Confédération africaine de Football (CAF) a apporté, vendredi, son "soutien entier" à la candidature du Bahreïni, Cheikh Salman, pour succéder à Joseph Blatter à la présidence de la Fifa, a indiqué l'instance africaine. "Le comité exécutif de la CAF a décidé d'apporter son soutien entier à la candidature de Cheikh Salman pour la présidence de la Fifa", a déclaré à la presse, à Kigali, le premier viceprésident de la CAF, Suketu Patel, à l'issue d'une réunion du comité exécu- L Célèbration des 10 ans à Alger Algérie abritera, du 30 mars au 2 avril prochain, l'édition-2016 de la Convention internationale du sport en Afrique (CISA), qui coïncidera avec la célébration des 10 ans d'existence de cette organisation continentale, a appris vendredi l'APS auprès du Comité olympique et sportif algérien (COA). "Initialement prévus du 1er au 3 avril, les travaux du CISA ont été avancés au 30 mars en raison de la réunion du Comité exécutif de l'ACNO qui aura lieu le 4 avril", a indiqué le président du COA, Mustapha Berraf. Le CISA rassemble des professionnels du sport au niveau africain et international. L'événement offre, à chaque fois, une occasion unique pour les responsables d'organisations sportives internationales de se rencontrer et de se mettre en réseau avec les dirigeants et décideurs du sport en Afrique. Le CISA tirera une nouvelle fois profit de son partenariat soutenu avec l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA) et le Comité Olympique et Sportif Algérien (COA) qui co-organisera cette année l'événement. Le président du COA, Mustapha Berraf, par ailleurs, 1er vice-président de l'ACNOA se réjouit d'accueillir la 10ème édition de CISA. " La CISA devient de jour en jour, d'année en année, un outil incontournable de développement du sport en Afrique. C'est un événement de dimension internationale que nous sommes fiers d'accueillir pour célébrer les 10 ans de la Convention", a déclaré Berraf au site de la CISA. Comme à l'accoutumée, l'édition 2016 du CISA proposera un forum de discussion avec des thèmes reflétant les réalités du sport africain et qui ont pour objectif, "d'adopter des recommandations pertinentes afin de contribuer au développement du sport en Afrique. Chaque thème sera abordé par des conférenciers africains et européens de renommée", a indiqué la même source. Outre le forum de discussion, la CISA comporte aussi une exposition sportive offrant l'opportunité aux sociétés et organisations travaillant dans le domaine du sport de valoriser et mieux faire connaître leurs produits et services, CISA Kids (une campagne d'éducation des enfants à travers le sport) et une soirée gala avec les intronisations annuelles au Panthéon de la Gloire du Sport Africain. En marge de la manifestation se tiendront également un séminaire de formation des athlètes et un séminaire pour les journalistes sportifs africains. La Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA) a été initiée en 2007 à Dakar (Sénégal) et depuis, elle a fait le tour de grandes villes du continent, à savoir, Dakar (2007 et 2013), Abuja (2008), Alexandrie (2009), Ekurhuleni (2010), Marrakech (2011), Bam L' Phs : DR … En déplacement à Tizi Ouzou, le CRB a essuyé sa quatrième défaite de la saison. Un but de l'attaquant Diawara à la 18e minute a permis aux hommes de Bijotat de mettre fin à la belle série des Belouizdadis, qui restaient sur huit matchs sans défaite. En dépit de cet échec, le CRB conserve sa deuxième place à dix longueurs de l'USM Alger qui compte un match en moins. Quant à la JSK qui renoue avec le succès, elle se hisse à la septième position avec 25 points. Le MO Béjaïa (3e) est revenu bredouille de son déplacement à Constantine en s'inclinant face au CS Constantine (1-0) sur un penalty du capitaine Yacine Bezzaz à la 47e minute. Les protégés du coach béjaoui Abdelkader Amrani gardent provisoirement leur troisième place au classement avant le match de l'USM El-Harrach (5e) contre le NA Hussein-dey samedi au stade 5 Juillet. De son côté, le MC Alger (4e) a été incapable de s'imposer à domicile contre l'USM Blida (00), confirmant ainsi sa mauvaise passe depuis l'entame de la phase retour. Les protégés de Meziane Ighili qui ont joué à huis clos ont rarement inquiété le gardien adverse. Un nouveau résultat négatif qui pourrait coûter la quatrième place aux Vert et Rouge en cas de succès du DRBTadjenanet (5e) qui accueille l'ASM Oran samedi. En revanche, ce nul donne un peu d'air à l'USM Blida dans sa lutte pour le maintien. La quatrième et dernière rencontre au programme ce vendredi entre l'ES Sétif et le RC Relizane s'est soldée par un score vierge qui arrange un peu les visiteurs dans leur lutte pour quitter la zone rouge. Certes, les hommes de Henkouche sont toujours relégables mais sont à trois unités seulement du premier non relégable. L'ES Sétif en difficulté cette saison, reste scotchée à la huitième place avec deux points d'avance sur le premier non relégable. LA CONVENTION INTERNATIONALE DU SPORT EN AFRIQUE tif de la CAF. Pour sa part, le deuxième vice-président de la CAF Almamy Kabele Camara a précisé à la presse que la décision avait été prise à "l'unanimité".Le soutien entier de la CAF pourrait s'avérer décisif sur l'issue de l'élection du successeur de Joseph Blatter, le 26 février à Zurich. Avec 54 pays affiliés, la CAF dispose en effet du plus gros réservoir de voix au Congrès de la Fédération internationale devant l'UEFA (Europe, 53 voix), l'Asie (46), la Concacaf (Amérique du nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l'Océanie (11) et l'Amérique du sud (10). Quatre des cinq candidats à la présidence de la Fifa avaient fait le déplacement dans la capitale rwandaise, qui accueille actuellement le Championnat d'Afrique des nations (CHAN): Cheikh Salman, président de la Confédération asiatique (AFC), le Suisse Gianni Infantino, N.2 de l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale et le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de la Fifa. Seul le Prince jordanien Ali ne s'est pas déplacé. 13 ESCRIME/MONDIAL 2016 (FLEURET/DAMES) FA SPORT UNIVERSITAIRE Les Algériennes passent à la trappe d'entrée Adoption des nouveaux statuts Les sept escrimeuses algériennes engagées à la 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames), qui se déroule à l'Hôtel Hilton d'Alger, ont été éliminées au stade des éliminatoires disputées vendredi pour le compte de la 1re journée de compétition. a séance matinale qui a vu la participation de 112 escrimeuses réparties en 16 poules de 7 athlètes, a été marquée par l'élimination de cinq algériennes à savoir : Louiza Khelfaoui, Feriel Adjabi, Amira Aouibet, Narimane El Houari et Ghazi Lila. Qualifiées à l'issue de la phase de poules, les Algériennes Anissa Khelfaoui, et Khadidja Zerabib ont été éliminées lors des matchs à élimination directe, disputés vendredi aprèsmidi, en s'inclinant respectivement face à la Chinoise Huo Xingxin sur le score de 15 touches à 9, et l'Italienne Beatrice Monaco (15-6). "Le match a été difficile face à l'Italienne. J'ai mal débuté le combat en la laissant prendre rapidement l'avantage. Par la suite j'ai essayé de revenir L au score mais c'était trop tard", a déclaré Zerabib à l'APS à l'issue de sa défaite face à Monaco. "Maintenant il faut rester concentrer sur les épreuves par équipes afin d'intégrer les top 16 de la compétition et conserver notre 17e place mondiale", a-telle ajouté. De son côté, l'entraîneur de la sélection algérienne le Roumain Mugur Codreanu a estimé que ses athlètes n'ont pas à rougir de leur prestation face aux meilleures escrimeuses du monde qui cherchent à grappiller des points pour la qualification aux Jeux Olympiques 2016. "La Coupe du monde c'est la crème de l'escrime mondial en plus les athlètes sont plus motivés vu que c'est une année olympique. Je pense que nous connaissons notre niveau. Il faut travailler plus avec les jeunes talents pour améliorer notre rendement et aspirer à jouer les premiers rôles lors des prochaines éditions", a déclaré Codeanu. A l'issue de la phase éliminatoire, 64 tireuses (16 têtes de série plus 48 qualifiées) ont décroché leur ticket pour disputer le tableau final qui se déroulera samedi. La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue dimanche, sera consacrée aux épreuves par équipes. La 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames) qui se déroule jusqu'au 7 février à l'Hôtel Hilton d'Alger, enregistre la participation de 128 athlètes représentant 32 pays, qui sont en course pour récolter des points en vue d'une qualification aux Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro. assemblée générale de la Fédération algérienne du sport universitaire (FASU), réunie en session extraordinaire, à la cité universitaire d'El Affroun "Lounici Ali'' (Blida), a adopté à l'unanimité, les nouveaux statuts et règlement intérieur de l'instance fédérale, ainsi que le projet du statut type des ligues. Les 35 membres présents sur les 53 que compte l'assemblée générale, ont approuvé les points à l'ordre du jour, en présence du représentant du ministère de la jeunesse et des sports, El Hadj Cherak et du directeur central du ministère de l'enseignement supérieur, Boulif Boumediène. L’AGEx s'est tenue conformément au décret exécutif N°14-330 du 4 safar 1436, correspondant au 27 novembre 2014, fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales. Avant l'opération d'approbation, les membres présents ont soulevé quelques points dans les articles des statuts, à l'image de celui se référant à la perte de l'étudient de son statut de membre de l'assemblée générale ou du bureau exécutif, dès qu'il termine sa scolarité. Le second point abordé par les membres présents, concernait la position des cadres du ministère de l'enseignement supérieur à la retraite. L'assemblée était divisée entre ceux qui souhaitaient que ces cadres gardent leur qualité de membres de l'AG, estimant que ces retraités "peuvent donner un plus au sport universitaire, car ils seront libre de tout autre engagement", alors que d'autres ont jugé que " leur retrait laissera de la place à des jeunes susceptibles d'être plus rentables". Par la suite l'assemblée générale à étudié puis approuvé le règlement intérieur de la fédération dont les articles sont tirés de ceux du statut. Le statut type de ligues de la fédération algérienne du sport universitaire a été également adopté par les membres de l'AGEx, en présence des présidents de ligues présents et ceux des quatre nouvelles ligues, à titre d'observateur. Il s'agit des ligues de Bouira, Temouchent, Relizane et Ghardaïa. L' VOLLEY-BALL JO 2016 – QUALIFICATIONS Le tournoi intercontinental aura lieu au Mexique a ville de Mexico City a été désignée, vendredi, pour abriter le tournoi intercontintental messieurs de volleyball, comptant pour la qualification aux Jeux Olympiques de Rio 2016, auquel participera l'Algérie, rapporte le site officiel de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB). Le tournoi aura lieu du 4 au 6 juin prochain, précise la même source. Outre le Mexique, la Tunisie était également candidate à l'organisation de ce tournoi. Le bureau exécutif de la FIVB avait élaboré un cahier des charges qui comportait, outre la prise en charge des quatre pays participants et les officiels de l'instance internationale, un plafonnement à 250.000 dollars pour remporter l'organisation. Chose qui aurait dissuadé les intentions des uns et des autres. Le rendez-vous de Mexico regroupera outre l'Algérie (3è au tournoi continental à Brazzaville) et L la Tunisie (second au même tournoi), le Chili (3 au tournoi de qualification du sud-Américain) et le Mexique (3è tournoi de qualification de Norceca). Ces quatre sélections se disputeront, au Gimnasio Olimpico Juan de la Barrera, le seul billet mis en jeu pour les Jeux Olympiques de Rio. Le Mexique avait terminé troisième dans le tournoi de qualification olympique de la NORCECA, remporté par Cuba, le même résultat que le Chili a réalisé dans celui de l'Amérique du Sud, organisé et gagné par l'Argentine. La Tunisie et l'Algérie se sont classées, LUTTE Deux juges arbitres internationaux algériens promus au grade supérieur TENNIS/ TOURNOI ITF DE HAMMAMET Ibbou éliminée en quarts de finale a joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a été éliminée en quarts de finale du tournoi international de Hammamet (Tunisie), suite à sa défaite vendredi, par deux sets à un, contre la Française Audrey Albie. Les choses avaient pourtant bien démarré pour la championne d'Afrique U18, ayant remporté le premier set (6-3) avant de concéder les deux suivants (6-1, 6-1), permettant ainsi à la Française de passer en demi-finale. Au premier tour, l'Algérienne (25e mondiale) s'était imposée en deux sets face à l'Espagnole Alicia Herrero (6-1, 7-6), avant d'enchaîner contre la Tchèque Gabriela Pantuckuva (6-0, 6-3). Le tournoi de Hammamet, organisé du 1er au 7 février sur terre battue, est doté d'un "prize money" de 10.000 dollars. L respectivement, 2è et 3è au tournoi africain, remporté par l'Egypte. Pour les dames, le tournoi inter-continental concernera les équipes africaines classées 2è et 3è au tournoi qualificatif à Yaoundé (février), la Colombie (3è au tournoi de qualification sud-Américain) et Porto Rico (3è au tournoi de qualification de la Nocerca). Le pays qui accueillera ce tournoi n'est pas encore désigné. Le tournoi africain de qualification (dames) aura lieu à Yaoundé du 12 au 19 février prochains avec la participation annoncée de dix sept (17) pays : Algérie, Tunisie, Cameroun (pays hôte), Gambie, Cap-Vert, Burkina Faso, Nigeria, Ghana, RD Congo, Gabon, Kenya, Egypte, Ouganda, Mozambique, Zimbabwe, Botswana et Madagascar. es juges arbitres internationaux algériens de lutte, Doghdogh Hamza et Trai Belkacem, ont été promus au grade supérieur (S1) par l'Union internationale de lutte (UWW), a appris l'APS auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA) ce jeudi. Les deux arbitres algériens passent ainsi au grade supérieur qui leur permettra d'évoluer davantage et d'être présents assez souvent dans les grandes manifestations internationales. Pour la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), "avoir des juges arbitres (S1) constitue une fierté pour le pays et pour la lutte algérienne qui continue à réaliser de bons résultats sur le plan continental et mondial". "La formation continue des juges arbitres constitue l'une des priorités du bureau fédéral pour la saison 2015-2016.", selon la FALA. L 14 SPORTS Dimanche 7 février 2016 PREMIER LEAGUE Leicester, le rêve éveillé lotter, les bras en croix, sur une mer tout juste agitée par la plus douce des brises. Naviguer entre songe et éveil dans un lit douillet, chaud d’une autre présence. Être supporter de Leicester City… comme nous le sommes tous un peu, beaucoup, passionnément, jusqu’à la folie de croire que l’impossible ne l’est pas, qu’une équipe vingtième du classement il y a un an de cela pourrait être championne douze mois plus tard, et que si cela se produisait, quelles que soient nos allégeances, nous aurions retrouvé la foi. Serait-ce ça, le bonheur ? L’un de mes amis les plus proches est un fan de toujours des Foxes. Autant dire qu’il en a bavé. Ses chers renards se sont fait prendre au piège plus souvent qu’à leur tour. Même dans leur propre ville, on ne les prenait pas trop au sérieux. Normal, quand votre équipe de rugby a produit un champion d’Europe à répétition, ou qu’un génie de la batte nommé David Gower s’est révélé dans votre XI de cricket. Même lorsque Martin O’Neill collectionnait les Coupes de la Ligue, Leicester n’a jamais connu ça – ce F La Chine est prête à offrir un pont d'or à Lavezzi ésireux d'aller au bout de son contrat avec le PSG, en juin prochain, Ezequiel Lavezzi pourrait finalement quitter Paris plus tôt que prévu. Le Shanghai Shenhua est disposé à doubler le salaire de l'Argentin pour le recruter dès cet hiver. Ezequiel Lavezzi va-t-il, à son tour, céder aux sirènes chinoises ? Selon L'Equipe, le Shanghai Shenhua fait des pieds et des mains pour aider le joueur de 30 ans à faire le grand saut avant le 26 février, date de la clôture du mercato en Chine. Sous contrat avec le PSG jusqu'en juin, l'Argentin n'a jamais été aussi proche d'un départ de Paris. D'abord réticent à rejoindre l’Empire du Milieu, "Pocho", qui avait repoussé une première approche du Beijing Guoan il y a quelques semaines, a changé d'avis sur le nouvel eldorado du football mondial. Il faut dire que le board de l'ancien club de Didier Drogba et Nicolas Anelka avance quelques arguments. Financiers surtout. Pour le convaincre, les dirigeants de Shanghai lui proposent une rémunération de 10 millions d'euros nets par an, sur deux ans, selon L'Equipe. Un salaire deux fois supérieur à celui touché par Lavezzi au PSG aujourd’hui. Désireux de remporter la Ligue des champions cette saison, l'Argentin a néanmoins conscience qu'une telle offre ne se présentera pas deux fois. "Il sait que s'il va en Chine, cela signifie la fin du très haut niveau pour lui", estime un proche dans les colonnes du quotidien. "Pocho" aura 31 ans en mai et il se dit qu'il peut vivre encore deux saisons dans un grand club européen. Mais d'un autre côté, ce que le club chinois lui propose, c'est beaucoup d'argent. Vraiment beaucoup d'argent." Lavezzi sait aussi qu'un exil en Chine réduirait ses chances de disputer la prochaine Copa America en juin prochain. Cette situation inquiète le joueur constamment appelé par son sélectionneur Tata Martino. Du côté du PSG, on ne fera rien pour retenir un joueur très peu utilisé cette saison (438 minutes et seulement 3 titularisations) et qui passe aujourd'hui derrière Jean-Kévin Augustin et Hervin Ongenda dans l'esprit de Laurent Blanc. D Phs : DR Comme à l'époque du couronnement du Nottingham Forest de Brian Clough, en 1978, l'Angleterre se passionne pour le conte de fées de Leicester, une bouffée d'air frais dans un championnat où les "gros" ont d'ordinaire toujours le dernier mot. En espérant que l'aventure se termine sur un happy end pour les hommes de Claudio Ranieri. MERCATO miracle, ce bras d’honneur adressé aux nababs, aux peine-à-jouirs, à l’argent. DU JAMAIS VU DEPUIS LE FOREST DE CLOUGH Et chaque semaine, un texto (ou plus) de cet ami sur mon portable. Le dernier en date : "Dommage qu’Arsenal n’ait pas gagné contre Southampton. On aurait pu avoir un match au sommet le 14 février". Ho ho ho. Profitesen, mon vieux. Profites-en longtemps. Et toute l’Angleterre pense comme moi. Tous ceux qui suivent son championnat également, semble-t-il. Jamais depuis que Brian Clough fit de Nottingham Forest un roi couronné en Angleterre comme en Europe (deux fois) n’a-ton vu un tel enthousiasme pour le dernier de la couvée, le vilain petit canard sorti du wagon de deuxième classe pour piquer la place du gros dans les pullmans. Clough avait peint un nez de clown sur le visage de Liverpool, Ranieri fait encore mieux. Les caïds composent une belle galerie d’augustes aujourd’hui. Quand on a acheté Jamie Vardy et Riyad Mahrez pour un Benteke divisé par vingt, on a le droit de s’amuser, non? Quelque part dans les Midlands, un parieur s’accroche à un bout de papier tamponné par son boomaker en août 2015, sur lequel est écrit: "Leicester City, champion d’Angleterre, 5000/1". Il avait misé 5 livres. Aujourd’hui, il hésite. Vendre ou ne pas vendre, telle est la question. Il trouverait sans doute des preneurs à la moitié de la cote. Mais perdre 12 500 livres… C’est qu’il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas croire en Leicester aujourd’hui. Ou "raisonnable". Si Manchester City gagne ce samedi…mais qui a envie d’être "raisonnable" ? Nobody. DU FOOTBALL PLAISIR POUR TENIR TÊTE AUX CADORS Là est peut-être le plus beau titre – de gloire – dont Leicester puisse se targuer, quoi qu’il arrive. Ils auront balancé la raison en touche, le plus loin possible, encore qu’il n’y ait rien d’insensé à la reprise de Vardy par dessus le pantin de Mignolet ou à l’incroyable enchaînement de passes en première intention qui aurait dû valoir un penalty à Shinji Okazaki contre Liverpool. Vous l’avez vu ? Si vous l’avez vu, vous l’avez revu, car comment résister à l’envie de le passer en boucle ? Si ce n’est pas le cas, courez-y, et vous serez mordu. Claudio Ranieri l’a si bien dit avant le match contre City. "Le nom de notre adversaire n’est pas important. Ils doivent gagner. Nous devons gagner, et prendre du plaisir. C’est ça la différence." Prendre, et donner, du plaisir. Ranieri, l’anti-van Gaal. Claudio ne fait pas ça pour rien, nous sommes d’accord. Il sera largement, très largement récompensé de son travail. Mais quand Claudio sourit, et rigole, nous sourions et rigolons tous. Ce serait tellement beau si… Ce serait l’antidote. Une Materazzi dans la boule des cyniques. Un tacle parfait sur les Marchands du Temple, ces acheteurs d’arbitres et d’élections. L’expression d’un espoir. La négation du foot-fric, encore que Leicester ne crève pas suffisamment de faim pour réchauffer des boîtes de conserve sous sa tente : on peut rêver sans être dupe de ce que ce rêve a d’illusoire. Mais voilà plus d’un quart de siècle que je vis dans ce pays, et je n’ai jamais connu ça. Je pourrais vivre vingt-cinq ans de plus ici que je ne le connaîtrais pas à nouveau. Ici, ou ailleurs. Entre Manchester United et Mourinho, les négociations ont commencé a BBC annonce que Manchester United a entamé des discussions avec les représentants de José Mourinho. Le Portugais est plus que jamais pressenti pour prendre la succession de Louis van Gaal sur le banc des Red Devils l'été prochain. Un duel MourinhoGuardiola dans le derby mancunien l'an prochain ? On en prend le chemin, doucement mais sûrement. La BBC a annoncé vendredi soir que les dirigeants des Red Devils ont ouvert des négociations avec les agents de José Mourinho, libre depuis qu'il a été limogé de son poste de manager de Chelsea le 17 décembre dernier. "Aucun accord n'a été trouvé, le club n'a fait aucun commentaire, mais les négociations ont commencé", affirme l'un des médias britanniques les plus fiables en matière d'information sportive. Avant d'ajouter que Ryan Giggs est l'alternative envisagée si les discussions avec Mourinho devaient ne L pas aboutir. Louis van Gaal pourrait donc partir un an plus tôt que prévu, alors que son contrat avec Manchester United expire en juin 2017. Le technicien néerlandais, arrivé sur le banc mancunien en 2014 dans la foulée d'une troisième place en Coupe du monde avec les Pays-Bas, n'est pas parvenu à obtenir les résultats attendus à MU. Après avoir conduit les Red Devils à la quatrième place la saison passée, van Gaal connait une deuxième année particulièrement délicate, marquée par une série de huit matches sans victoire, dont quatre défaites consécutives, entre le 25 novembre et le 28 décembre. UNE SAVEUR DE CLASICO POUR LE DERBY ? Paradoxalement, c'est au moment où Manchester United commençait à reprendre des couleurs que survient cette annonce du début des négociations avec José Mourinho. MU reste sur l'une de ses victoires les plus convaincantes de la saison face à Stoke City (3-0), qui lui a permis de se maintenir à la cinquième place du classement, mais toujours à cinq longueurs de la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions, occupée par Arsenal. Ce n'est pas forcément la perspective d'un éventuel échec pour la qualification en C1 qui a poussé les dirigeants de Manchester United à entrer en contacts avec Mourinho à ce moment de la saison. Plutôt celui subi lundi dernier, quand le voisin, Manchester City, a annoncé l'arrivée sur son banc l'été prochain de Josep Guardiola, également convoité par les Red Devils. José Mourinho, qui n'a jamais masqué son désir d'entraîner MU, pourrait ainsi voir son souhait se réaliser. Et nous offrir à nouveau cette rivalité avec Pep qui avait déjà animé les Clasicos entre le Barça et le Real de 2010 à 2012. MONDE Dimanche 7 février 2016 LIBYE WIKILEAKS Les pièges d'une intervention Assange crie "victoire" au balcon de l'ambassade d'Équateur à Londres Malgré la menace de Daech, les multiples clans libyens refusent une action militaire. Et menacent. Les pays voisins s'inquiètent. i les Américains font fuiter allégrement des chiffres de plus en plus alarmistes concernant le nombre de combattants de l'État islamique en Libye, 5 000, selon ses sources officieuses, si le ministre de la Défense français répète inlassablement que la situation est dangereuse pour l'Europe, si l'Italie s'affole du flot de migrants venus des côtes libyennes sur les siennes, si David Cameron promet que les jets britanniques (et quelques forces spéciales) seront d'une intervention, celle-ci s'avère d'ores et déjà un casse-tête militaire. À l'Union européenne, un haut responsable lève les yeux au ciel à cette simple évocation. « Sous quel mandat vont-ils légitimer l'intervention ? » Au Conseil de sécurité, on sait déjà que la Russie y est hostile et que la Chine n'aime pas l'interventionnisme. Des Occidentaux divisés, les Nations unies éparpillées, l'Union africaine et la Ligue arabe aux abonnés absents : le tableau géopolitique ressemble au Cri de Munch. La ministre de la Défense italienne, Roberta Pinotti, a déclaré auCorriere della Sera : « Nous ne pouvons pas imaginer que la situation demeure dans l'impasse en Libye. » Et d'indiquer que cela ne serait possible qu'avec une « action coordonnée ». Selon les États-Unis, l'Italie prendrait le leadership de l'opération. Du côté français, entre l'opération Barkhane au Mali et au Niger, la Centrafrique et la Syrie, les capacités militaires ne sont pas infinies. Mais elle dispose de bases au Tchad, à Niamey… Une agitation qui traduit l'absence totale de solutions politiques et diplomatiques. LE PRÉSIDENT TUNISIEN INQUIET À Carthage, devant les corps diplomatiques réunis pour les vœux usuels, Béji Caïd Essebsi a enjoint à ses parte- la suite de la décision rendue par l'ONU qui appelle à mettre fin à sa détention, le fondateur de WikiLeaks est apparu ému devant ses partisans. Julian Assange a crié « victoire » vendredi et appelé le Royaume-Uni et la Suède à le laisser libre, après plus de trois ans de confinement dans l'ambassade d'Équateur à Londres, conforté par la décision d'un comité de l'ONU. « Victoire ! » a lancé dans l'après-midi le fondateur de WikiLeaks en apparaissant, teint pâle, en cravate, barbichette et cheveux blancs, au balcon de l'ambassade, malgré le rejet par Londres et Stockholm des conclusions de ce comité. « Comme c'est bon ! » a-t-il ajouté, très ému, s'adressant à un petit groupe de sympathisants. Évoquant ses enfants, il a ajouté : « Il est temps qu'ils retrouvent leur père. Cela arrivera, d'une manière ou d'une autre. » Plus tôt dans la journée, Assange avait appelé, lors d'une conférence de presse, la Suède et le Royaume-Uni à « appliquer le verdict » du comité de l'ONU, affirmant que cette décision était « légalement contraignante ». Ce comité a appelé à mettre fin à sa « détention arbitraire », mais les gouvernements britannique et suédois ont immédiatement rejeté cet avis, Londres laissant entendre qu'Assange serait arrêté s'il mettait un pied hors de l'ambassade. Julian Assange, 44 ans, a été « arbitrairement détenu par la Suède et le Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010 », a estimé le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans des conclusions publiées vendredi à Genève. À Ph : DR S naires de prendre en compte la Tunisie. Et de réitérer sa préférence pour une solution négociée. En cas d'action armée par air, voire par terre, les postes frontaliers risquent d'être pris d'assaut par des réfugiés libyens. En 2011, lorsque la coalition avait bombardé les troupes de Kadhafi, un million de réfugiés se sont installés de Djerba à Tunis. Largement approuvée à l'époque, dans la foulée des chutes de Ben Ali et de Moubarak, l'intervention est désormais vilipendée par la population et les élites. La cause de tous les malheurs actuels. Le risque terroriste demeure à un niveau très élevé. Une intervention risquerait d'éparpiller les groupes terroristes, qu'il s'agisse de Daech ou d'Aqmi. De très nombreux Tunisiens, près de 6 000, sont partis pour la Syrie. Opèrent-ils, pour une partie, en Libye ? Certainement. Les auteurs des attentats du Bardo et d'El-Kantaoui avaient subi un entraînement en Libye. BOMBARDER SYRTE POUR AFFAIBLIR DAECH L'objectif affiché : empêcher l'expansion de l'État islamique. Les frappes menées en Syrie entraîneraient un déplacement des soldats du califat vers la Libye, jugée plus sûre en raison du chaos ambiant. Le gouvernement d'union nationale imposé au forceps par l'ONU n'aura été qu'un songe éveillé. Durée de vie : une poignée de jours. Ce gouvernement aurait eu pour seul mérite d'avoir la légitimité de demander à l'ONU une intervention sur son propre sol. Faute de ce fusible politique, il va falloir procéder autrement. Plusieurs experts militaires expliquent que le « dronage » et les forces spéciales américaines travaillent dans l'immensité du Sud libyen depuis quelques mois. Le problème se situe sur les côtes méditerranéennes. Du côté de Tripoli, c'est un refus catégorique. Du côté de Tobrouk (reconnu par la communauté internationale), on demande des raids aériens sur Syrte et ses environs ainsi que la levée de l'embargo sur les armes. Ce qui est inenvisageable. Le stock d'armements, le venimeux héritage de Kadhafi a transformé le pays (et la région) en un Far West nord-africain où milices et autres autoproclamés « gardiens de la révolution » agissent selon leurs seuls intérêts. À Tripoli, fief « Fajr Libya » de l'islamiste Abdelhakim Belhadj, c'est le règne des brigades. Celles d'Al Nawsi, du renforcement sécuritaire, d'Al Bourkan, les brigades révolutionnaires de Tripoli. Ces dernières ont prévenu qu'une intervention étrangère serait synonyme d'une tentative de « colonisation ». Une déclaration de guerre, donc. LE TCHAD PRIS EN ÉTAU Le Tchad, pays confronté aux attaques sanglantes de Boko Haram, tergiverse. Son président Idriss Déby se voit reprocher son attentisme alors que les attentats frappent son pays. Pourtant, en décembre 2014, l'homme s'était lâché en clôture du Forum international sur la paix et la sécurité à Dakar. Face à Jean-Yves Le Drian, il avait clairement mis les Occidentaux face à leurs responsabilités. « Nous ont-ils consultés avant d'attaquer la Libye ou de diviser le Soudan ? » Et d'enfoncer le clou : « La solution en Libye n'est pas entre les mains des Africains, mais entre celles de l'Otan. » Mi-octobre 2015, Idriss Déby a reçu à Ndjamena le général Khalifa Haftar qui mène sa propre guerre contre « les islamistes » et estime être le seul capable de « sauver la Libye ». Le premier s'inquiète pour sa frontière nord. Les Toubous, puissante tribu, pourraient s'allier à des groupes rebelles tchadiens pour menacer un Déby affaibli. Le second cherche des alliés, des armes. De Amman au Tchad, il prospecte. Sans réel succès. LE DÉSERT DES TARTARES VERSION LIBYE Les rumeurs de bruits de bottes répercutées par les médias ont provoqué un afflux de Libyens au poste de Ras Jedir, en Tunisie. Le 1er février, 2 000 Libyens ont franchi la frontière. Le général Jean-Pierre Palasset, alors qu'il s'apprêtait à quitter la tête de l'opération Barkhane, déclarait en juillet 2015 que « le Sud libyen est un refuge pour les groupes terroristes » qui agissent au Mali, au Niger… Pour celui qui est devenu le numéro deux de la DGSE, la lutte contre les djihadistes ne peut être efficace que si on les combat partout. Et ce haut gardé de renvoyer les politiques à leurs responsabilités. Sept mois plus tard, pas de réponse précise. Et pas de réponse simple pour une Libye compliquée. Somme toute, la définition d'un piège. SYRIE La Turquie sommée d'accueillir les réfugiés d'Alep 'UE rappelle que la Convention de Genève oblige la Turquie à accueillir les réfugiés. Ils seraient 20 000 bloqués à la frontière du pays. Samedi matin, les Européens ont rappelé à la Turquie son devoir, au regard du droit international, d'accueillir les milliers de réfugiés syriens bloqués à sa frontière après avoir fui une offensive de l'armée du régime appuyée par l'aviation russe. "La Convention de Genève, qui stipule qu'il faut accueillir les réfugiés, est toujours valide", a indiqué le commissaire à l'Élargissement, Johannes Hahn, en arrivant à une réunion de l'Union européenne à Amsterdam. Johannes Hahn était interrogé par les journalistes sur le fait que la Turquie a fermé le poste-frontière d'Oncupinar (appelé Bab al-Salama côté syrien), au sud de la ville turque de Kilis, où aucune entrée ou sortie du territoire turc n'était autorisée vendredi. Selon les derniers chiffres fournis par L 15 l'ONU, 20 000 personnes se bousculent déjà côté syrien de ce poste-frontière, alors que selon les estimations, l'offensive du régime dans la province d'Alep (nord de la Syrie) appuyée par plus de mille raids aériens russes, a poussé près de 40 000 civils à fuir leurs foyers depuis lundi. Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis depuis vendredi à Amsterdam pour une réunion informelle, devaient profiter de la présence de leur homologue turc Mevlut Cavusoglu pour lui signifier leur inquiétude sur le sort de ces réfugiés, selon une source diplomatique. "Tout le monde a vu les images d'Alep, les dizaines de milliers de personnes qui fuient, qui fuient pour sauver leur vie", a témoigné le ministre luxembourgeois Jean Asselborn. "Nous n'avons pas de compétences pour dire à la Turquie ce qu'elle doit faire", a-t-il souligné à propos des réfugiés bloqués à la frontière. Mais lors de la conférence des donateurs pour la Syrie, jeudi à Londres, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a "dit que ces gens seraient autorisés à entrer en Turquie", a-t-il insisté. "Nous avons une grande probabilité d'avoir un (nouveau) gros afflux de réfugiés" en Europe, a continué Jean Asselborn. "C'est la conséquence des attaques à la bombe indiscriminées dans et autour d'Alep", a-t-il accusé. Les Européens ont scellé un accord fin novembre avec Ankara pour l'amener à mieux endiguer les flux de migrants qui gagnent les îles grecques depuis les côtes turques, en combattant notamment l'activité florissante des passeurs. Ankara a obtenu en échange la mise sur pied d'un fonds de trois milliards d'euros pour améliorer les conditions de vie des deux millions de réfugiés syriens vivant en Turquie, et que ses négociations d'adhésion à l'UE, bloquées depuis 2005, soient "redynamisées". DÉCISION « RIDICULE » POUR LONDRES Le comité appelle « les autorités suédoises et britanniques » à « mettre fin à sa détention » et à respecter son droit à être « indemnisé ». Ces dernières ont répliqué que cette décision ne changeait rien, ouvrant le débat sur son caractère contraignant ou pas. « Nous rejetons catégoriquement l'affirmation selon laquelle Julian Assange est victime d'une détention arbitraire », a dit un porte-parole du gouvernement britannique. « Le Royaume-Uni a déjà dit clairement aux Nations unies qu'il contesterait formellement l'opinion de ce groupe de travail. » Considérant que l'Australien, accusé de viol par une Suédoise, est un « fugitif », le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a jugé « ridicule » l'avis de l'ONU. Même réaction à Stockholm : « le gouvernement n'est pas d'accord » avec ce comité, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. PENSÉE Triste et douloureux fut le jour du 7 février 1998, quand nous a quittés notre chère regrettée mère Oughanem Fathma, née Graradji, laissant derrière elle un vide difficile à combler. Elle était un monument avec sa bonté et son cœur qui débordait d’amour pour toute sa famille. En cette douloureuse occasion, son époux, ses enfants et petits-enfants demandent à tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Repose en paix chère maman que Dieu Tout-Puissant t’accueille en Son Vaste Paradis. 16 MONDE Dimanche 7 février 2016 PRIMAIRES AMÉRICAINES La révolution Bernie séduit la jeunesse démocrate Les jeunes démocrates fraîchement inscrits pour voter succombent en masse à Bernie Sanders, sénateur de 74 ans aux sept petits-enfants, posant à sa concurrente Hillary Clinton un problème de taille au moment où la course à la Maison Blanche se resserre. ancienne First Lady et secrétaire d'Etat, qui tente pour la seconde fois de conquérir la présidence américaine, a dû admettre qu'elle avait besoin de mieux communiquer avec les jeunes électeurs. En effet, dans les sondages, le sénateur du Vermont écrase Hillary Clinton chez les démocrates de moins de 30 ans. Selon une enquête d'opinion de l'université du Massachusetts/Lowell publiée vendredi, il est soutenu par 89% des jeunes votant dans le New Hampshire, où les primaires se tiennent mardi. Lors de la primaire lundi dans l'Iowa remportée sur le fil par Mme Clinton, il a engrangé 84% des suffrages des électeurs âgés de 17 à 29 ans. Les raisons fréquemment citées pour ce succès: son projet de "révolution politique" visant à limiter l'avidité de Wall Street et les dons des milliardaires dans les campagnes électorales, à fournir une assurance santé universelle et une scolarité universitaire publique gratuite, ou encore à légaliser le cannabis. De nombreux étudiants de l'université culièrement critique à l'égard de Mme Clinton et de Donald Trump, en tête des sondages pour le camp républicain. "J'ai beaucoup de mépris pour eux", relève-t-il. "Il y a toute une part d'elle (Hillary) que nous ne connaissons tout simplement pas. Je ne lui fais tout simplement pas confiance." HAÏTI Un mort dans des affrontements entre opposants et anciens militaires n ancien militaire a été tué dans des affrontements vendredi à Portau-Prince entre des centaines d'opposants au pouvoir haïtien et d'anciens militaires ou de jeunes se réclamant de l'armée, démantelée dans les années 1990. Haïti est plongée dans l'incertitude car deux reports du second tour du scrutin présidentiel, initialement prévu le 27 décembre, ont empêché l'élection d'un successeur à Michel Martelly, dont le mandat s'achève samedi soir. Une centaine d'hommes en uniformes et vêtements kakis, se réclamant des anciennes Forces armées d'Haïti (FADH), ont circulé sur les principales artères de la capitale vendredi aprèsmidi, certains munis de fusils et de pistolets. Les échanges ont été violents quand ils ont croisé des manifestants opposés à Michel Martelly, aux abords de la place du Champ de Mars, où se situe le palais présidentiel: ceux se réclamant des FADH ont tiré en l'air à balles réelles et les opposants au pouvoir en place ont répondu avec de nombreux jets de pierres. Un ancien militaire, isolé après le départ précipité des exsoldats, a été frappé par les manifestants de l'opposition et tué à coups de pierres. La police nationale est rapidement arrivée sur les lieux, ainsi que des patrouilles de chars de la mission des Nations unies pour la stabilité en Haïti, présente dans le pays depuis 2004, selon un journaliste de l'AFP sur place. En 1995, le président Jean-Bertrand Aristide a décidé, à son retour d'exil forcé suite à un coup d'état en 1991, de démobiliser les troupes des FADH pour leur implication dans les troubles politiques qui ont secoué le pays après la fin de la dictature des Duvalier en 1986. Ph : DR L' du New Hampshire, où les frais de scolarité avoisinent 17.000 dollars par an, s'identifient à ce message mais certains s'interrogent sur sa capacité à tenir ses promesses. "C'est à coup sûr très intéressant d'entendre Bernie Sanders et sa campagne tournée vers la base qui s'est presque métamorphosée en énorme phénomène", souligne Kelly Pedersen, 18 ans. Née pendant le second mandat de Bill Clinton à la Maison Blanche, elle confie pencher pour les démocrates avant ce qui sera son tout premier vote. "La dette étudiante est une partie importante de nos vies", relève-t-elle auprès de l'AFP. "C'est peut-être un homme beaucoup plus vieux mais ce qui fait écho chez la plupart (des jeunes) c'est qu'il pense à notre génération parce qu'il sait que nous sommes l'avenir." «TRÈS BELLE HISTOIRE» Pour Kendre Rodriguez, 21 ans, il est très facile de comprendre l'appel de Sanders, en particulier dans son fief de la Nouvelle Angleterre (nord-est). "Il raconte une histoire vraiment très belle et mener une bonne campagne politique dépend en partie de votre réussite à entrer en symbiose avec l'opinion", estime cette étudiante en commerce. L'une des critiques les plus fréquentes adressées à Hillary Clinton porte sur le fait que son message concernant l'expérience met trop l'accent sur elle-même, tandis que Bernie Sanders consacre davantage de temps à dire aux électeurs ce qu'il va faire pour eux. Un sondage de l'université Quinnipiac place vendredi les deux rivaux au coude à coude au niveau national, avec 44% pour elle et 42% pour lui et 11% d'indécis. En décembre, elle avait 30 points d'avance. D'Mahl McFadden, étudiant de 22 ans dans le domaine sportif et indépendant au niveau politique, hésite entre Bernie Sanders et Marco Rubio, le jeune sénateur de Floride en plein essor chez les républicains. Qu'apprécie-t-il chez Sanders ? C'est un "mec cool". "Il semble vraiment s'intéresser aux gens", explique cet admirateur du président Barack Obama, parti- «UN GROS MOT» Même son de cloche chez Kyle McCrory, étudiant en russe et en relations internationales de 22 ans, concernant la candidate démocrate. Mais il a aussi beaucoup de réserves concernant M. Sanders. "Hillary semble un peu fuyante et peu digne de confiance", explique-t-il. "Elle semble très hors de propos auprès des jeunes électeurs et toutes ses tentatives pour s'en approcher semblent très artificielles." Certes Sanders parvient à parler aux étudiants mais le jeune homme s'inquiète de ses chances de pouvoir gagner dans un pays où son "socialisme démocrate" autoproclamé inspire la défiance. "C'est un peu un gros mot aux EtatsUnis", relève M. McCrory. De son côté, Jack Sullivan dit avoir une préférence pour Marco Rubio tout en reconnaissant être impressionné par l'ancienne Première dame. "Certains étudiants ne comprennent pas que si (Sanders) devient président nous allons devoir payer pour la gratuité des universités et payer aussi pour nos propres études", avance cet étudiant en marketing de 20 ans. "C'est un peu naïf tout ça." "Beaucoup de jeunes électeurs ne saisissent pas l'aspect fiscal", abonde Nicholas Tougias, étudiant en finances et partisan de Clinton, âgé de 20 ans. "Ils ne comprennent pas que nous allons devoir payer des impôts pour payer toutes ces choses." INDONÉSIE U Une rivalité entre jihadistes de l'EI risque d'entraîner de nouveaux attentats en Asie ne lutte de pouvoir entre trois meneurs indonésiens du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, en quête de reconnaissance de l'organisation jihadiste, pourrait entraîner de nouveaux attentats en Asie du Sud-Est, indiquent des analystes, trois semaines après les attaques de Jakarta. Les investigations après ces attentats suicide et attaques à main armée, qui ont fait quatre victimes le 14 janvier, ont permis de découvrir un complexe réseau de militants oeuvrant sur ordre de meneurs combattant en Syrie, mettant en exergue l'infiltration de l'EI loin de ses bastions au Moyen-Orient. Les trois meneurs indonésiens en Syrie -Bahrumsyah, Abu Jandal et Bahrun Naimsont soupçonnés d'avoir préparé des attaques en 2015. La police avait initialement désigné Naim, un extrémiste islamiste du centre de Java connu pour son radicalisme, comme le cerveau des attentats de Jakarta. Ces trois influents militants encouragent leurs cellules indonésiennes à perpétrer des attaques jihadistes sur leur U sol, en leur fournissant argent liquide et conseils, dans l'espoir d'impressionner l'EI, explique à l'AFP le directeur de la police de Jakarta, Tito Karnavian. "Les trois hommes rivalisent pour s'attirer les éloges du commandement central de l'EI en entreprenant des attaques", ajoute cet expert qui a participé au démantèlement de réseaux islamistes indonésiens dans les années 2000. "Une fois qu'ils obtiennent les éloges, ils sont approuvés en tant que chef pour l'Indonésie, ce qui permet d'obtenir de l'argent et du pouvoir", dit-il. Après Naim, la police s'est tournée vers Aman Abdurrahman, l'un des premiers Indonésiens à avoir prêté allégeance à l'EI. Cet idéologue en prison est lié à l'un des rivaux de Naim en Syrie. Le succès rencontré par Abdurrahman auprès de militants en Indonésie a accru la pression sur ses rivaux pour commettre des attaques "le plus vite possible", a relevé l'Institut d'analyse des conflits (IPAC) dans un rapport en février. L'un des membres du trio a même appelé l'un de ses asso- ciés en Indonésie peu après les attentats de Jakarta pour lui demander de commettre une attaque semblable immédiatement, selon le rapport. LE PROBLÈME DES PRISONS "D'autres attentats en Indonésie sont probables dans la mesure où des leaders locaux de l'EI rivalisent sur leur sol et à l'étranger pour établir leur suprématie", souligne le rapport. Cherchant à créer une branche en Asie du Sud-Est, l'EI va "se tourner vers l'Indonésie" après les attentats de Jakarta revendiqués par l'organisation jihadiste, estime M. Karnavian. La police a depuis arrêté une vingtaine de suspects. Auparavant, elle avait déjoué plusieurs projets d'attaques en 2015. Des groupes de militants aux ramifications complexes préparaient des attentats depuis des années, selon la police. Certains entretenaient des liens étroits avec des militants en prison, terrain fertile pour l'endoctrinement et le recrutement. Les prisons où extrémistes islamistes profitent de leur séjour derrière les barreaux pour recruter des criminels endurcis et préparer de nouvelles attaques, constituent un sérieux problème pour l'Indonésie, explique M. Karnavian. C'est en prison que Afif, l'un des quatre assaillants tués dans les attaques de Jakarta, avait prêté allégeance à l'EI. Des militants d'une cellule jihadiste démantelée dans le sud de Jakarta avaient recruté un détenu bénéficiant de la confiance de surveillants de prison, lequel avait volé des armes et munitions dans l'armurerie. La compagne de cet homme avait dissimulé ces armes dans une boîte isolante pour les remettre à des militants à l'extérieur de la prison, selon une source policière. Ce groupuscule était sur le point de lancer des attaques, notamment à Jakarta et Bali, île populaire la plus touristique d'Indonésie, a indiqué à l'AFP une source du contreterrorisme. Des attaques contre des ambassades de l'EI combattant le groupe jihadiste en Syrie et en Irak figuraient parmi les cibles. MONDE Dimanche 7 février 2016 CONFLIT COLOMBIE Obama et Xi pour une réponse forte face aux "provocations" de Pyongyang Le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping ont souligné vendredi la nécessité d'une réponse "forte" face aux "provocations" de la Corée du Nord, selon la Maison Blanche. ors d'un entretien téléphonique visant à "coordonner les efforts" pour répondre à l'essai nucléaire du 6 janvier, les deux dirigeants ont réaffirmé qu'ils étaient favorables à une "dénucléarisation de la péninsule coréenne". Ils ont insisté sur "l'importance d'une réponse internationale forte et unie aux provocations de la Corée du Nord, en particulier à travers une résolution significative du Conseil de sécurité de l'ONU". L'exécutif américain n'a cependant donné aucune précision sur les contours possibles de cette résolution. Pékin a fait pression par le passé pour limiter la portée des sanctions. De son côté, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, qui s'est également entretenue par téléphone avec Xi Jinping, a appelé Pékin à coopérer "activement" pour adopter une résolution "forte et efficace qui force la Corée du Nord à changer d'attitude". Le régime le Le virus détecté dans l'urine et la salive ela ne signifie pas qu'il existe une capacité de transmission par la salive et l'urine", rassure un institut de recherche scientifique brésilien. Le virus Zika, qui se propage en Amérique latine via le moustique Aedes aegypti, a été détecté dans l'urine et la salive, par un institut de recherche scientifique brésilien qui précise qu'il est trop tôt pour savoir s'il s'agit là d'un nouveau mode de contagion. "La présence du virus Zika, sous forme active, a été détectée dans la salive et l'urine", a déclaré à la presse Paulo Gadelha, directeur de l'institut Fiocruz de Rio de Janeiro, "mais cela ne signifie pas qu'il existe une capacité de transmission par la salive et l'urine". 1,5 million de malades du virus Zika "Il va falloir faire beaucoup d'études" pour le savoir, toutefois "la salive et l'urine ne devraient pas être une voie de transmission importante", a ajouté Paulo Gadelha. Il a recommandé cependant, surtout aux femmes enceintes, de se protéger. "Sachant que la possibilité de cette forme de transmission existe, les femmes enceintes doivent prendre des mesures de précaution", comme "éviter d'embrasser, de partager les couverts" d'une personne qui présente des signes laissant penser qu'elle a contracté le Zika, a souligné le chercheur. Transmis par la piqûre des moustiques de type Aedes, Zika est fortement soupçonné d'être la cause de nombreux cas de microcéphalie, une malformation congénitale, chez les nourrissons dont les mères ont été contaminées pendant leur grossesse. Environ 1,5 million de malades du virus Zika ont été recensés au Brésil où 404 cas de microcéphalie ont été confirmés et 3 670 cas suspects sont en cours d'examen, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a décrété cette semaine une "urgence de santé publique de portée internationale". "C Trop tôt pour rayer les Farc d'une liste "terroriste" américaine l est bien trop tôt pour que les Etats-Unis rayent de leur liste noire d'organisations "terroristes" la guérilla colombienne des Farc qui est impliquée dans un processus de paix avec Bogota, a indiqué vendredi le secrétaire d'Etat John Kerry. "Au sujet du classement terroriste des Farc, c'est simplement prématuré et impossible même de commencer à répondre à cette question (...) parce qu'il n'y a pas de paix", a déclaré M. Kerry lors d'une conférence de presse à Washington avec le président colombien Juan Manuel Santos. "Pour le moment, il n'y a pas de processus" pour retirer les Farc d'une liste du département d'Etat ciblant les "organisations terroristes étrangères", a ajouté M. Kerry. "Nous n'y pensons pas", a-t-il insisté. Maintenant, "si, et quand la paix se réalisera et qu'il y aura une raison de faire un bilan, on le fera le cas échéant, comme on le fait toujours", a conclu le chef de la diplomatie américaine. Le président Santos était jeudi et vendredi en visite à Washington où il a été reçu par son homologue américain Barack Obama qui a octroyé une aide de 450 millions de dollars pour financer un plan de paix en Colombie longtemps ravagée par le conflit armé avec les Farc. Le gouvernement colombien et la guérilla des Farc mènent depuis trois ans des négociations destinées à mettre fin à plus de 50 ans d'un conflit armé qui a fait plus de 220.000 morts, des dizaines de milliers de disparus et au moins six millions de déplacés. Les discussions pourraient aboutir à la signature d'un accord d'ici le 23 mars. M. Santos a exprimé sa "gratitude" à M. Kerry pour "l'énorme soutien, non seulement des Etats-Unis mais aussi du monde entier" pour ce que Washington et Bogota appellent le plan "Paix en Colombie". La guerre entre la Colombie et les Farc "est le dernier conflit armé sur tout le continent. C'est le plus ancien et l'un des plus cruels. Mettre fin à ce conflit serait une victoire pour le monde entier", a plaidé le président colombien. I Ph : DR L ZIKA 17 plus fermé au monde a averti mardi de son intention de lancer prochainement une fusée transportant un satellite. La Corée du Nord assure que son programme spatial a des visées purement scientifiques, mais les Etats-Unis et leurs alliés y voient une couverture pour son programme de développement de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). Cette annonce constitue une surenchère de Pyongyang face à la communauté internationale, qui tente de durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au monde. Un test de missile balistique représenterait "un nouvel acte déstabilisateur et provocateur", ont souligné MM. Obama et Xi. Le 6 janvier, Pyongyang avait claironné avoir testé avec succès une bombe à hydrogène. Si cette annonce a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les experts internationaux, cette explosion n'en a pas moins constitué le quatrième essai nucléaire du régime. Le Conseil de sécurité avait réagi en promettant dans une déclaration adoptée à l'unanimité de ses 15 membres -dont la Chine, principal allié diplomatique de Pyongyang -- d'alourdir l'arsenal de mesures de rétorsion contre Pyongyang. L'entêtement nucléaire nord-coréen semble contrarier la Chine. Mais Pékin ne goûte guère l'idée que le renversement de Kim Jong-Un permette l'avènement, à sa frontière, d'une Corée réunifiée alignée sur les Etats-Unis. TAÏWAN Au moins 7 morts et 30 personnes dans un séisme Un séisme de magnitude 6,4 a fait au moins sept morts dans le sud de Taïwan, ont annoncé les secours qui continuaient de fouiller les décombres d'un immeuble de 16 étages où environ 30 résidents seraient encore pris au piège, selon les médias. La puissante secousse a frappé le sud de l'île samedi vers 4 heures du matin heure locale (20 heures GMT vendredi), provoquant l'effondrement de quatre immeubles d'un même ensemble dans la ville de Tainan, selon des responsables. Le bilan continue de s'alourdir ce samedi après-midi et passe de trois à cinq puis sept morts. Les recherches se concentraient essentiellement autour d'une tour de 16 étages, où au moins 30 personnes seraient toujours prisonnières de l'amas de béton, selon les médias. Les autorités n'avançaient aucun chiffre à ce sujet. Parmi les personnes retrouvées sans vie dans les décombres, se trouvent un nourrisson de 10 jours et un homme âgé de 40 ans. Une femme est morte après avoir été percutée par une citerne d'eau, ont indiqué les pompiers. SOMALIE Le gouvernement et l'Amisom reprennent aux shebab le contrôle du port de Merka es troupes gouvernementales somaliennes appuyés par la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) ont repris samedi le contrôle du port stratégique de Merka, à environ 100 km au sud de Mogadiscio, qu'elles avaient abandonné la veille aux islamistes radicaux shebab, selon l'armée et des témoins. "Les forces somaliennes et les soldats de maintien de la paix de l'Amisom ont repris le contrôle de Merka et maintenant la situation est revenue à la normale. Il y a eu de brefs échanges de coups de feu, mais les militants (shebab) se sont enfuis", a déclaré à l'AFP Abdirisak Mohamed, un responsable de l'armée somalienne joint par téléphone depuis Mogadiscio. Les shebab, affiliés à Al- L Qaïda, s'étaient emparés vendredi de ce port d'une haute importance stratégique, et qui avait été un de leurs principaux fiefs entre 2008 et 2012, après le départ inexpliqué des troupes de l'Amisom. "Les forces de sécurité mènent des opérations de nettoyage dans la ville", a ajouté Abdirisak Mohamed, ajoutant que "plusieurs militants (shebab) avaient été tués pendant les combats" et que l'armée somalienne avait perdu un soldat. Selon un habitant, l'Amisom a utilisé des chars pour reprendre le contrôle de la ville, et des civils auraient été tués en se retrouvant piégés au milieu des combats. "Quatre personnes ont été tuées dans notre quartier et deux blessées. Je vois que l'Amisom et les troupes somaliennes sont revenues dans notre ville et maintenant elles mènent des opérations de sécurité", a déclaré à l'AFP un habitant, Muhidin Osman. "Les combattants shebab se sont retirés de la ville après avoir opposé une légère résistance. Les forces somaliennes et celles de l'Amisom sont de retour", a confirmé un autre habitant, Shamso Moalim. "Il y a des victimes civiles, mais je ne connais pas le nombre", a-t-il dit sans donner davantage de précisions. La reconquête de Merka avait constitué vendredi une prise d'envergure pour les shebab. Elle leur donnait de nouveau un accès à la mer, ce qui leur permettait lorsqu'ils contrôlaient le sud somalien de se livrer à de lucratifs trafics, notamment de charbon. Capitale de la région de Basse-Shabelle, Merka était sous contrôle des forces gouvernementales et de l'Amisom depuis août 2012, quand ils en avaient délogé les shebab au terme de combats accrochés. Confrontés à la puissance de feu supérieure de l'Amisom, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, refusant le plus souvent le combat conventionnel au profit d'opérations de guérilla et d'attentats suicides. Mais ils contrôlent toujours de nombreuses zones rurales et restent une menace pour la sécurité en Somalie et dans les pays voisins, notamment au Kenya où ils ont mené de nombreuses attaques - certaines spectaculaires - faisant au total plus de 400 morts depuis 2013. 18 CULTURE Dimanche 7 février 2016 CONSTANTINE 2015 Appel à la création de commissions nationales de toponymie Les universitaires au Colloque international sur l’onomastique dans le monde arabe et le Sahel ont recommandé, mercredi à Constantine, au terme de leurs travaux, la création de commissions nationales de toponymie. a commission, appelée à superviser la transcription des noms géographiques en caractères latins, veillerait à l’unification de l’écriture des lieux géographiques sur les cartes, les panneaux de signalisation des villes et les sites archéologiques, ont souligné les participants à cette rencontre, ouverte lundi dernier dans un hôtel de la ville de Constantine. Il a également été suggéré le recours à une "démarche participative" impliquant les instances concernées pour "refléter le patrimoine culturel d’une région dans la nomination des lieux", et le "respect du caractère plurilinguistique en tant que facteur identitaire dans l’usage onomastique». Les universitaires, experts et représentants d’organismes internationaux concernés par l’onomastique ont aussi proposé de "veiller à l’application des recommandations du groupe d’experts des Nations-unies (GENUNG) relatives aux noms géographiques".Au dernier jour de ce Colloque international, les communications ont porté sur "l’interconnexion linguistique" des noms géographiques dans le monde. Djamel Nahali, de l’université de Batna, soulignant l’existence de "contacts de langues Ph : DR amazighe, arabe et française dans les noms de lieux de la capitale des Aurès", a précisé que cette "cohabitation" a donné lieu à des "formes onomastiques imbriquées". Il a attiré l’attention, dans le même contexte, sur "l’importance d’adopter une toponymie qui reflète des pans de l’histoire d’une région", expliquant qu’en Espagne, 50 % des noms de lieux sont "d’origine arabe". De son côté, le jordanien Ibrahim Abdallah Al Djaber membre de la division arabe du GENUNG a annoncé le lancement officiel, depuis Constantine, du site électronique de ce groupe. (www.adegn.net). Cet expert a précisé que le site, élaboré en langues arabe et anglaise, englobe l’essentiel des informations sur le GENUNG, ses actions, ses missions et les rencontres périodiques de ses membres. Affirmant que son lan- cement du site depuis la ville des ponts est "une manière d’appuyer les efforts arabes déployés dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’ONU relatives à la romanisation des lieux géographiques", Al Djaber a invité les présents à contribuer, par leurs études et analyses, à enrichir le contenu du site électronique. Organisé par le département Colloques de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", cette rencontre internationale a vu la participation de plusieurs universitaires et experts algériens et étrangers, venus des pays du Sahel, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Les communicants ont rapporté les expériences de leurs pays dans la toponymie et les problèmes rencontrés sur le terrain. NOUVELLE ÉDITION DU DICTIONNAIRE FRANÇAIS-ARABE Un ouvrage vieux de 120 ans réédité U El Djahidia suscite un débat autour du penseur et philosophe algérien Hamouda Bensaï n Colloque international consacré à un penseur et philosophe algérien méconnu, en l’occurrence Hamouda Bensaï, se tient à la maison de la culture de Batna, à l'initiative de l’association culturelle El Djahidia. "Il s’agit d’évoquer et de mettre en lumière des figures de la carrure de Hamouda Bensaï dans le cadre d’un travail sur le patrimoine et l’identité, apte à consolider la confiance de la nation en ses potentialités et à sa capacités à s’affirmer devant l’autre", a indiqué Mohamed Tine, président de l’association El Djahidhia. Le rencontre de Batna présente au public cette figure de la culture algérienne qui a vécu dans la marginalisation et n’a bénéficié de l’intérêt qui lui est dû qu’après sa disparition, a souligné, de son côté, le président de la section locale d’El Djahidia, Bouzid Saber. La rencontre a été ouverte mardi par la lecture de l’hommage rendu par Malek Bennabi, dans ses ouvrages "Mémoires d’un témoin du siècle" et "Le phénomène coranique", à ce penseur qu’il qualifie "d’ami, de maître à penser, de spécialiste du monde musulman et de victime des forces coloniales impitoyables". Selon les intervenants, Bensaï est né à Batna en 1902 au sein d’une famille conservatrice. Il a fait ses études primaires dans sa ville avant de rejoindre l’institut du cheikh Benbadis à Constantine. Durant les années 1920, il se rend à Paris (France) où il poursuit des études de philosophie. Sa pensée encyclopédique alliant la culture islamique aux sciences humaines occidentales, et son activisme au sein des groupes d’étudiants algériens, lui valurent d’être poursuivi par les services spéciaux français. Cette cabale, associée au courroux de l’orientaliste Louis Massignon, finirent par l’empêcher de soutenir sa thèse. Les conférenciers ont également relevé que cet intellectuel était considéré par les réformistes comme un des leurs tandis que les modernistes y voyaient un pionnier de la "pensée illuminée" au moment où pour le commun des habitants de Batna, il fut "un simple écrivain public installé dans un café populaire jusqu’à sa mort en 1998 des suites d’une longue maladie". Le directeur de la culture de Batna, Omar Kebbour, a indiqué que des efforts seront déployés avec le concours de l’université de Batna et des intellectuels locaux pour "tenter de découvrir auprès de ses proches des écrits et des manuscrits de Hamouda Bensaï en vue de les valoriser et de les faire connaître. U L ne nouvelle édition du dictionnaire Français-Arabe algérien, de Belkacem Ben Sedira, un ouvrage publié pour la première fois en 1886, vient de paraître aux éditions "Dar Khettab". La cinquième et dernière édition qui remonte à 1959 de ce dictionnaire "exceptionnel" de 1300 pages, était censé contribuer, à l'époque où l'Algérie était encore sous occupation française, au "rapprochement" de la langue parlée par beaucoup d'Algériens de l'administration coloniale et des Pieds-noirs. Renfermant 15 000 mots, le dictionnaire bilingue de Ben Sedira réhabilite une langue répandue parmi les Algériens jusqu'à la première moitié du XIXe HOMMAGE siècle, tout en constituant une précieuse source d'informations sur la vie au quotidien des Algériens à cette époque. La linguiste Khaoula Taleb El Ibrahimi présente l'ouvrage de Ben Sedira comme une "œuvre importante", accessible aussi bien au lecteur qu'au chercheur et leur permet de connaître l'Algérien anciennement pratiqué. Dans sa préface, le sociologue et urbaniste Djaâfar Lasbet souligne, pour sa part, que "Ben Sedira était un homme de savoir" à l'instar d’Ali Benkeroucha, Mohamed Bencheneb, Ibrahim Fateh, dont les ouvrages constituent, selon lui, des "repères" et des "trésors" culturels. Le sociologue note plus précisément que cet ouvrage initie le lecteur à l'Arabe algérien, restitué à travers ses anciennes expressions utilisées dans diverses circonstances que le dictionnaire a remises au goût du jour. L'Algérien tel que parlé de nos jours utilise en moyenne 1000 mots, alors que le dictionnaire de Ben Sedira propose un corpus de 15000. Les mots recueillis dans cet ouvrage, observe pour sa part Nourredine Abdelkader qui a préfacé une précédente édition, sont usuels et accessibles au commun des locuteurs arabophones dans le monde. Malgré l'absence d'un soutien financier et les faiblesses du réseau de chaîne de distribution à même de rendre le dictionnaire de Ben Sedira dis- ponible dans les librairies en Algérie, l'éditeur Rachid Khettab s'est résolu à rééditer cet ouvrage qui constitue une référence linguistique. Né en 1845 à Biskra où il décéda en 1901, Belkacem Ben Sedira a fait ses études à l'École normale de Versailles (Nord de la France) où il obtint son diplôme d'enseignant. A 20 ans à peine, il est le plus jeune professeur à l'École normale d'Alger. Il intègre par la suite la "Medersa" d'Alger où il enseigne le droit islamique. Reconnu comme étant un parfait trilingue (arabe, tamazight et français), Ben Sedira, également traducteur, a édité plusieurs ouvrages destinés à vulgariser l'arabe algérien. «RENDEZ-VOUS AVEC LE ROMAN» Une série de nouvelles rencontres organisées à partir d’hier ne série de nouvelles rencontres littéraires "rendez-vous avec le roman" étaient organisées à partir d’hier par le ministère de la culture avec la participation d'hommes de lettres, des critiques algériens et des romanciers étrangers, a indiqué mercredi l'organisateur de ce rendez-vous culturel, Samir Kacimi. Ces rendez-vous littéraires regrouperont, chaque samedi au palais de la culture, des romanciers, des critiques et des traducteurs autour U de thèmes intéressant le roman et le récit, a souligné Kacimi lors d'une rencontre au palais de la culture précisant que la dernière rencontre de chaque mois accueillera un grand romancier étranger qui évoquera son parcours littéraire. Outre leur notoriété, les invités de ces rendez-vous littéraires doivent connaître l'œuvre romanesque algérienne. Des invitations ont été adressées à 156 écrivains. Chaque conférence traitera d'un thème nouveau à savoir le roman algérien qui figure parmi les romans les "moins publiés dans le monde arabe", a ajouté Samir Kacimi. Animées par des romanciers et des critiques littéraires à l'instar de Amine Zaoui et Rabia Djalti et autres, ces rencontres accueilleront parmi les invités l'égyptien Sanaa Allah Ibrahim et le conteur koweitien Taleb Rifaii. Kacimi a souligné par ailleurs concernant la participation éventuelle de Yasmina Khadra, Ahlem Mostaghanemi et Boualem Sansal que "ces rencontres n'excluent aucun écrivain à condition que les oeuvres de ce dernier offrent les caractères et les particularités du roman et qu'il formule le vœu d'y participer". La première conférence sera consacrée au thème "roman et terrorisme", un courant apparu sur la scène littéraire à la fin des années 90. Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui a assisté à une partie de la rencontre a annoncé mercredi deux autres rendez-vous culturels sur la poésie et le cinéma. CULTURE Dimanche 7 février 2016 CINÉMA Après le Batman Begins de Nolan, le réalisateur de Mad Max devait réunir Batman et Superman mais ça n'a pas marché. Dans la catégorie "films non réalisés", le Justice League : Mortal de 2007 fait figure de super-fantasme. Pensez, un pré-Avengers shooté par George "Mad Max" Miller himself, avec Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern et les autres. Mais le projet a capoté. Pourquoi ? Dans une interview à The Hollywood Reporter, Miller est revenu sur le sujet. 'était il y a bien sept ans, je crois. Et il y avait un super scénario. Chez Warner, ils se sont dit "Faisons-le. Faisons Justice League". Ca me plaisait énormément. Mais la grève des scénaristes menaçait. On a dû faire le casting très rapidement, avec le département casting de Warner. Donc on a fait le casting très très rapidement et on a monté le projet très très rapidement. Tout était fait en fonction d'une certaine date de départ du tournage et d'une certaine réduction d'impôts qui venait d'être instaurée en Australie. Mais il fallait se décider très vite et c'était une décision trop importante pour eux. Donc tout s'est effondré, le film s'est effondré. On a failli le faire. Mais ça arrive plein "C Phs : DR George Miller explique l'échec de Justice League : Mortal STAR WARS 7 Les séquences de Yoda ont été coupées tar Wars : Le Réveil de la Force étant un festival de nostalgie, il n’est pas très étonnant d’apprendre que Yoda a failli être dans le film. Plus précisément dans la séquence où Rey touche le sabre de Luke Skywalker, et où l’on peut notamment entendre les voix d’ Ewan McGregor et feu Alec Guinness, qui ont tous les deux incarné Obi-Wan Kenobi. Dans une interview accordée à ETOnline, les monteurs de Star Wars 7, Maryann Brandon et Mary Jo Markey, expliquent qu’à "un moment, on pensait avoir Yoda, et on a finalement décidé que non (…) Frank Oz est venu toute une journée" pour enregistrer ses dialogues "et il était plus que ravi de le faire". Déjà bien chargée, la séquence de flashback de Rey a certainement gagné à éviter ce caméo, même si revoir Yoda une dernière fois aurait été une jolie surprise. S ADELE de fois, quand un film semble prêt à se faire, quand les astres semblent propices mais ils ne le sont pas." Complétons ce que dit Miller : en juin 2007, dans la lignée du succès de Batman Begins de Christopher Nolan, Warner voulait en effet faire un film Justice League mais qui ne soit pas une suite de Superman Returns de Bryan Singer (déception au box-office). Jason Reitman devait le réaliser mais il préféra décliner l'offre pour être remplacé en septembre 2007 par George Miller tout juste sorti du carton de Happy Feet (2006). Ecrit par Michele et Kieran Mulroney (futurs scénaristes de Sherlock Holmes : Jeu d'ombres). Effectivement, le temps pressait : la fameuse grève des scénaristes hollywoodiens allait démarrer en novembre 2007. Miller a réussi à engager DJ Cotrona en Superman, Armie Hammer en Batman, Megan Gale en Wonder Woman, Adam Brody en Flash et Jay Baruchel en grand méchant. La grève de novembre mit le film en attente jusqu'à la fin du mouvement en février 2008. Weta Workshop devait s'occuper di design du film, et des concept arts ont été dévoilés l'an dernier. Le film devait donc se tourner en Asutralie, mais le gouvernement australien refusa à Warner une ristourne de taxes de 40% (la "réduction d'impôts" à laquelle Miller fait référence dans l'interview) au motif que la production n'avait pas engagé sufffisamment d'acteurs australiens pour Justice League : Mortal. Résultat, le film se retrouva dans le development hell alors que The Dark Knight cartonnait pendant l'été 2008. Miller partit faire Happy Feet 2, qui fut un gros échec en 2011, avant enfin de se remettre à Mad Max 4 qui devint Fury Road. On a dû attendre la fin de la trilogie Batman de Nolan avec The Dark Knight Rises en 2012 pour que Warner se décide à rebooter le superunivers DC Comics. La suite, c'est Man of Steel en 2013, puis Batman V. Superman : L'Aube de la justice qui va réunir le dark knight, l'homme d'acier plus Wonder Woman afin de préparer le film Justice League en deux parties (2017 et 2019), tous réalisés par Zack Snyder. On n'a pas trop à se plaindre : à la place de Justice League : Mortal de Miller, on a eu droit au fabuleux Mad Max : Fury Road. Et voilà Miller tout juste nommé président du Festival de Cannes 2016. I live, I die, I live again, comme dirait l'autre. MUSIQUE Nouvelle polémique pour Madonna a star de la pop a relancé le débat sur la Toile concernant l'identité de Taïwan et provoqué la colère de sympathisants de Pékin en se drapant, lors d'un concert à Taipei, d'un drapeau aux couleurs taïwanaises. L'Apple Daily et le Liberty Times, deux journaux taïwanais, ont publié vendredi des photos de Madonna portant sur les épaules le drapeau taïwanais pendant le rappel de son concert de la veille, pour le plus grand plaisir des spectateurs: «Madonna soutient Taïwan par ses actes. Taïwan adore Madonna», peut-on lire dans les commentaires sur le site de l'Apple Daily. «Les gens en Chine doivent être décomposés en voyant ça.» La star de la pop a ainsi relancé le débat sur Internet sur l'identité de Taïwan et provoqué la colère de sympathisants de Pékin. La riposte a été vive sur Weibo, l'équivalent chinois de Twitter: «Taïwan est un pays? Je meurs de rire», disait un internaute. «Madonna s'est enveloppée dans le drapeau et vous croyez que vous allez être reconnus à l'ONU? Trop marrant», écrivait un autre en référence au fait que seule une vingtaine de pays entretiennent des relations diplomatiques avec Taïwan. Pour mémoire, en 1949, les nationa- L 19 listes du Kuomintang (KMT) s'étaient réfugiés sur l'île après la victoire des communistes restés sur le continent. Depuis, Taïwan vit sa propre destinée mais n'a jamais déclaré officiellement son indépendance. La Chine la considère toujours comme une partie intégrante de son territoire qu'elle peut reprendre par la force le cas échéant. La polémique a également pris sur le compte Instagram de la chanteuse, où avait été posté un montage intitulé «Taipei» montrant le visage de Madonna sur un soleil bleu rappelant le soleil blanc qui orne le drapeau taïwanais. La tournée asiatique de Madonna compte aussi des dates à Hong Kong et Macao, mais pas en Chine continentale. Son nouveau single gratuit sur le Net a chanteuse britannique a mis aujourd'hui à disposition sur les plate-formes légales de téléchargement When We Were Young, le deuxième morceau de son album 25, illustré d'une photo d'elle enfant. Quatre mois après la sortie de son dernier album, dont le tube Hello a dépassé le cap du milliard de vues sur YouTube, Adele poursuit sa promotion avec la mise en ligne de son titre When We Were Young, téléchargeable gratuitement. Petite particularité du morceau, celuici est accompagné d'un cliché de l'artiste petite fille. Le clip met en scène un cession d'enregistrement et saisit la performance de l'artiste en direct. Apparaissant entre deux bafles géantes, et un parterre de tapis persan, entourée de ses musiciens, Adele livre une interprétation dépouillée, recueillie et touchante. When We Were Young revient avec mélancolie sur les jeunes années de l'interprète britannique. «Être avec toi, c'est être à la maison, laisse-moi te photographier dans cette vie d'autrefois, au cas où ce serait la dernière fois», se remémore-telle en chanson. Difficile de dire s'il fera mieux que Hello, celui-ci ayant battu des records de précocité. Il est le premier à avoir atteint le millard de vues sur YouTube, en moins de quatre mois (Gangnam Style du sudcoréen Psy y est parvenu en 160 jours). Le deuxième morceau de l'album 25 de Adele est disponible au téléchargement sur iTunes, Google Play et Amazon, et à l'écoute sur Spotify et Apple Music. L CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI Dakota Johnson invite ses célèbres parents à la première elanie Griffith et Don Johnson ont pu découvrir Célibataire, mode d'emploi avant tout le monde. Fille de Don Johnson et de Melanie Griffith, petite-fille de Tippi Hedren, Dakota Johnson fait partie d'une grande famille du cinéma américain. Et c'est justement en famille que l'actrice de 26 ans dont la popularité a explosé après Cinquante Nuances de Grey a assisté à la première de son nouveau film, Célibataire, mode d'emploi. Sur le tapis rouge du NYU Skirball Center qui accueillait la projection de cette romcom girly avec Alison Brie, Rebel Wilson et Leslie Mann, Dakota Johnson a pris la pose avec ses parents. Même M s'ils ont divorcé (pour la deuxième fois) en 1996, Melanie Griffith et Don Johnson semblent toujours aussi complices et fiers de leur progéniture. Si l'adaptation du best-seller érotique de E.L. James aurait pu griller Dakota Johnson, la séduisante jeune femme assume totalement ce choix de carrière risqué. La naïve Anastasia Steele, initiée aux plaisirs SM par Christian Grey/Jamie Dornan, entamera d'ailleurs le tournage de la suite intitulée Cinquante Nuances plus sombres. En attendant de tomber la nuisette, elle profite de ses parents et rayonne sur tapis rouge, élégante et romantique dans une longue robe drapée qui s'accorde parfai- tement à son physique de poupée de porcelaine. L'histoire de Célibataire, mode d'emploi : Il y a une bonne façon d'être célibataire, une mauvaise façon d'être célibataire, et puis… il y a Alice ! Et Robin. Lucy. Meg. Tom. David. New York est plein de gens seuls qui recherchent l'âme sœur – que ce soit pour une histoire d'amour, une aventure d'un soir ou une relation à mi-chemin entre les deux… Et entre les flirts par SMS et les histoires sans lendemain, ces irréductibles au mariage ont tous besoin d'apprendre comment se comporter en célibataire dans un monde où les définitions de l'amour ne cessent d'évoluer. !Adaptation du roman de Liz Tuccillo JEUX Dimanche 7 février 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°899 21 Mots fléchés n°899 HORIZONTALEMENT 1 - Écervelé - 2 - Bat le pavé - Bouleversées - 3 Pascal - Ver parasite - 4 - Armée - Possessif - Tour - 5 - Ville d’Algérie - Pièce de charrue - 6 - Millepattes - Bosse - 7 - Samarium - Comité central Joint - 8 - Trou d’une aiguille - Personnel - 9 Découvrir - Drame - 10 - Romain - Titane Paresseux - 11 - Serpents de verre - Mot enfantin 12 - Écœurant. VERTICALEMENT 1 - Altération inflammatoire d’un tissu organique - 2 - Métal radioactif - Se dilatera la rate - 3 - Consonne double - Pieu aiguisé - Cobalt - Eu égard à 4 - Terme de tennis - Récidives - 5 - D’un auxiliaire - Fosse - 6 - Dadais - Réfléchi - Possessif - 7 - Formulé - Double voyelle - Divinité - 8 - Regimba Direction - Déesse marine - 9 - Laize - Pronom Atome - Révolution - 10 - Empiètement. Mots masqués n°899 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui fait beaucoup rire (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ALIENE - AMATEUR ARMURE - BLAIREAU BONNET - BORDURE CARNE - CARNAGE CONCRETE - DIFFERENT - DOUVE - DROITE EDITION - EPRISE EVENT - FIER - FINESSE - FRILEUX - GALIBOT GRAISSE - GRAND GRIMAUD - HEURT HAUTEUR - INDIRECTE - LIBERTE - LIBERTIN MORIBONDE MOROSITE - NEVROSE - NIAISE - OISIVETE ORANTE - OSIER - PORTIQUE - PRESENTE PRETENTION - RAME RASSURER - RENEGAT RETORSE - ROSE - SOLO - SONDE - STERILE SURDITE - UNILATERALE - UNITAIRE. MOTS CROISÉS N° 898 1. Plantureux - 2. Iéna - Nette - 3. Ton - Ère - 4. Air - Uélé - 5. Clés Ls - Or - 6. Œstre - Ase - 7. Ts Auvent - 8. Pr - Épi - 9. Ems - Orient - 10. Quiet - Érié - 11. Ue - Têt - Set - 12. Essarté - Rê. VERTICALEMENT : 1. Pinacothèque - 2. Le - Îles Mues - 3. Antres - Psi - 4. Nao Star - Êta - 5. Nu - Ru - Ôter - 6. Un - Élever - TT - 7. Réels - Épie 8. Être - Âniers - 9. Ute - Ost Nier - 10. Xe - Pré - Étêté. MOTS FLÉCHES N° 898 HORIZONTALEMENT : Entériné - Véracité - Retrait - Na ! - Néo - Trots - Pi - Ruée - Et Main - St - Sensée - Ire - Ne - Nô - Ni - Orées - S.S - Lésés - Est Ifs - Carpes. VERTICALEMENT : Envenimé - Rlf - Tête - Années Terrorisées - Raa - Une - Sec Licite - En - Sa - Nitres - Os - Net - Ti - Sep - Ente - Rn - Se - Dé Astreints. MOTS MASQUÉS N° 898 PRANDIAL 22 Dimanche 7 février 2016 20H40 Les Tuche Sélection du jour 21H00 Championnat de France Ligue 1 Réalisé par : Olivier Baroux Acteurs : Jean-Paul Rouve (Jeff Tuche / Jacquou Tuche) Isabelle Nanty (Cathy Tuche) Claire Nadeau (Mamie Suze) Kad Merad (le poissonnier) Karina Testa (Salma) Marseille / Paris-SG Les Marseillais peuvent encore croire à une qualification en Ligue des Champions à la condition de redevenir souverains au Stade Vélodrome. Très à l'aise loin de leur base, les coéquipiers de Rémy Cabella apparaissent en revanche crispés devant leur public. Les joueurs de Michel veulent profiter de ce classico face au PSG pour décrocher une victoire qui leur permettrait de reprendre confiance sur leur terrain où ils ont abandonné de nombreux points depuis le début de saison. De leur côté, les Parisiens viennent à Marseille avec l'ambition de marquer une nouvelle fois les esprits en remportant un succès de prestige lors de cette opposition si particulière contre leur meilleur "ennemi". A Bouzolles, la famille Tuche vit des allocations. Heureux d'être au chômage, Jeff, le père, entraîne l'équipe de football du village. Cathy, la mère, vénère la princesse de Monaco. Un soir, ils apprennent qu'ils ont gagné à la loterie. Désormais millionnaires, ils partent s'installer à Monte-Carlo. Là, ils prennent des chambres dans un hôtel de luxe. Décalés, ils dépensent l'argent sans compter pour essayer de s'intégrer. 20H50 Capital Dépenses de l'Etat 20H50 Amen Réalisé par : Costa-Gavras Acteurs : Ulrich Tukur (Kurt Gerstein) Mathieu Kassovitz (Riccardo Fontana) Ulrich Mühe (le docteur) Michel Duchaussoy (le cardinal) Ion Caramitru (le comte Fontana) À quand la fin du gaspillage ? Présenté par : François-Xavier Ménage Pour diminuer le déficit public, l'Etat a prévu de réduire ses dépenses à hauteur de 16 milliards d'euros. Où se trouvent les économies à réaliser ? Voiture de fonction, logement et primes... des hauts fonctionnaires sont régulièrement pointés du doigt pour leur train de vie extravagant. Mais depuis quelques années, les contrôles se multiplient. Qui sont les bons et les mauvais élèves ? Parmi les assemblées de la République, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) coûte environ 38 millions d'euros par an aux contribuables. A quoi sert cette institution ? Parmi les employés de l'Etat, figurent également près de 900 000 agents non-titulaires. Des profs, des employés de ministère ou de mairie ne bénéficient pas des avantages liés à leur fonction. 20H50 C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule En Allemagne, en 1939, le lieutenant SS Kurt Gerstein est chargé de livrer du Zyklon B, un gaz censé purifier l'eau, dans les camps de Belzec et de Treblinka, situés en Pologne. Lorsqu'il découvre avec horreur que ce produit est en fait destiné à exterminer les juifs, Gerstein tente d'alerter le Vatican, avec l'aide de Ricardo Fontana, un jeune jésuite idéaliste dont le père est proche du pape Pie XII. Jasmine, une riche New-Yorkaise, vient de tout perdre suite aux escroqueries de son mari qui travaillait dans la finance. Elle se réfugie à San Francisco, chez sa soeur Ginger qui vit modestement avec ses deux fils. Jasmine a du mal à accepter la simplicité de Ginger, et notamment son petit ami Chili, qu'elle trouve vulgaire. Malgré sa grave dépression, qui l'amène parfois à parler seule dans le vide, et bien qu'elle n'ait jamais travaillé, elle se résout à accepter un poste d'assistante dentaire. David, un agent immobilier travaillant pour l'entreprise de son père, Alan Kenworthy, meurt des suites d'une contusion à l'arrière du crâne. La victime prospectait dans la région en vue d'acquérir des locaux à transformer en logements sociaux. Son frère, Thomas, s'opposait à ce projet. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Après un énième échec, Max et Riton, des voleurs de voitures sans grande envergure, sont sévèrement repris en main par Phano, leur receleur. Celui-ci est tout prêt à les renvoyer mais décide de leur donner une dernière chance en les mettant sur une affaire de la plus grande importance : dévaliser le coffre du service de la caisse de retraite de la SNCF. Réalisé par : Woody Allen Acteurs : Cate Blanchett (Jasmine) Alec Baldwin (Hal) Sally Hawkins (Ginger) Andrew Dice Clay (Augie) Tammy Blanchard (Jane) 20H50 Body of Proof - Corps et âmes Réalisé par : Daikin Marsh Acteurs : Brenda Blethyn (Vera Stanhope) Tom Hutch (John Warren) Kingsley Ben-Adir (Marcus Summer) Teresa Banham (Lorna Underwood) Michael Hodgson (Thomas Kenworthy) Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Réalisé par : Jacques Besnard Acteurs : Michel Serrault (Max) Jean Lefebvre (Riton) Bernard Blier (Phano) Tsilla Chelton (madame Rose) Marion Game (Lulu) 21H25 Blue Jasmine 20h50 Les enquêtes de Vera - Un secret de famille 4 TÉLÉVISION Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Nelson McCormick Acteurs : Dana Delany (Megan Hunt) Jeri Ryan (Kate Murphy) Geoffrey Arend (Elliott Gross) John Carroll Lynch (Bud Morris) Nicholas Bishop (Peter Dunlop) Médecin légiste à Philadelphie, Megan Hunt est chargée d'autopsier le corps d'une jeune femme découvert dans un lac. Avocate, la victime ne semblait souffrir d'aucune maladie particulière. Après avoir pris connaissance des conclusions de Megan, l'inspecteur Bud Morris interroge Tom Hanson, l'ancien petit ami de la victime. Puis, sur l'insistance de la légiste, il rencontre le patron de la victime, Bradford Paige. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS Dimanche 7 février 2016 DU TIC AU TAC 23 FAUT Y CROIRE ! La sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères polonaise en visite à Alger du 7 au 9 février «La Corée du Nord représente une menace monde» pour le John Kerry, secrétaire d'État américain, à Pékin - Comme hier l’Irak, la Libye et tutti quanti... on connait le refrain, merci ! «À ce jour, je n’ai pas compris pourquoi Halilhodzic m’a mis à la cave, après ce match perdu face à la Belgique !» Riyad Mahrez au Buteur - On espère bien que ce n’est pas par là un reproche que tu fais à …ton mentor La photo sensas La sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères polonaise, Joanna Wronecka, effectuera une visite à Alger du 7 au 9 février courant à l'invitation du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi. À cette occasion, Bereksi tiendra des consultations avec son homologue polonaise pour faire le point sur l'évolution des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement. Ces consultations interviennent après celles tenues au mois de juillet 2015 à Varsovie entre les deux pays. Il est attendu que les deux parties évaluent particulièrement la concrétisation des décisions prises lors des dernières consultations afférentes à la mise en place d'un mécanisme de coopération et à la conclusion d'un certain nombre d'accords nécessaires au renforcement des relations de coopération et de partenariat entre les institutions et les entreprises des deux pays. Les questions régionales et internationales d'intérêt commun seront également évoquées par les deux parties. Nigeria: la fièvre de Lassa tue 101 personnes depuis son apparition Cent-une personnes sont décédées de la fièvre de Lassa au Nigeria depuis l'apparition de cette maladie dans le pays, a annoncé le Centre national de contrôle des maladies (NCDC) dans un communiqué publié hier. Selon les données du centre nigérian arrêtées au 3 février, 175 cas de fièvre de Lassa ont été répertoriés dans le pays avec un total de 101 morts. Les personnes décédées de ce virus hémorragique ont été enregistrées dans la capitale Abuja, à Lagos et dans quatorze autres États du pays, a ajouté le NCDC. La fièvre de Lassa est une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle tire son nom d'une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969. La fièvre de Lassa qui sévit de manière endémique au Nigeria, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, est asymptomatique dans 80% des cas, mais pour les autres elle peut provoquer des atteintes graves, hémorragiques ou neurologiques. La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d'autres liquides biologiques d'une personne malade. Selon le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), il y a de 100.000 à 300.000 cas de fièvre de Lassa par an en Afrique de l'Ouest dont 5.000 mortels. Virus Zika : 9 cas confirmés en Italie Les autorités italiennes ont confirmé neuf cas de virus Zika, dont quatre ont été détectés dans la région de Vénétie (nord), ont rapporté vendredi les médias locaux. Tous les patients concernés ont été soignés dans des établissements de santé et revenaient tous de voyages en Amérique du Sud ou aux Caraïbes, où le virus est le plus répandu, ont indiqué les autorités de santé locales. Les cas les plus récents de contagion sont deux personnes revenant du Brésil et de République dominicaine, qui ont respectivement été traitées à Rome et à Venise, a rapporté vendredi l'agence de presse ANSA. Trois autres cas ont été signalés ces derniers jours à Trévise, Padoue et Vicence, trois villes proches de Venise, chef-lieu de la région de Vénétie. Le responsable de la Santé de la région, Luca Coletto, a cependant souligné que la situation était entièrement sous contrôle et qu'il n'y avait aucune raison de s'alarmer, selon le journal vénitien Il Gazzettino. Etats-Unis : une personne tuée et trois autres blessées suite à l'écroulement d'une grue à Manhattan Sans commentaire Une personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées vendredi suite à l'effondrement d'une grue dans le bas de Manhattan, a indiqué dans une conférence de presse le maire de New York, Bill de Blasio. Les habitants ont été évacués de plusieurs bâtiments de peur d'une possible fuite de gaz sur le lieu de l'accident, a ajouté le maire. La grue est tombée sur plusieurs voitures entre les rues 40 Worth et Church à Tribeca, dans le bas de Manhattan, alors qu'elle était abaissée et déplacée vers une position en sécurité du fait des vents violents, a expliqué le maire, qui s'est précipité sur place aussitôt après l'accident. Un homme de 38 ans a été tué alors qu'il était assis dans une voiture en stationnement. Deux autres ont été gravement blessés et un troisième homme a été légèrement blessé, a fait savoir le maire et d'ajouter : "La vie d'aucun d'entre eux n'est menacée à l'heure qu'il est d'après ce que nous savons". On peut voir des débris de métal éparpillés sur au moins deux blocs de rues. La police a établi des barricades autour du site de l'accident. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Dimanche 7 février 2016 18°C / 7°C Dimanche 28 rabie al thani 1437 Dohr : 13h02 Assar : 15h57 Maghreb : 18h23 Îcha : 19h42 Dans la journée : averses Vent : 31 km/h Humidité : 64 % Dans la nuit : nuageux Vent : 14 km/h Humidité : 68 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN SYRIE L’Arabie saoudite pousse à une intervention militaire au sol L e premier a été la claire accusation portée, avant-hier, par le Kremlin à la Turquie de préparer une intervention directe au sol en Syrie. Et le second, l’annonce par les autorités saoudiennes de leur disponibilité à prendre part, dans le cadre de ce qui est appelé la coalition anti-Daesh pilotée par les Etats-Unis, à une interven- tion militaire terrestre dans ce même pays. Une annonce qui, si elle n’est pas faite pour étonner au regard des liens quasiment de vassalité unissant le royaume des Al Saoud à leur protecteur historique, n’en est pas moins pour surprendre au vu des difficultés dans lesquelles celui-ci est empêtré présentement ; du fait et de la désastreuse tournure qu’est en train de prendre son intervention militaire au Yémen et de l’état, de plus en plus difficile à supporter au vu de la baisse régulière, consécutive à celle des prix du pétrole, de ses réserves de change. De là les nombreuses interrogations qui se sont faites sur ce comportement irrationnel du pouvoir saoudien ; irrationnel, dans le sens où le bellicisme dont il fait montre sur la scène moyen-orientale, d’une manière plus ouverte, depuis une année, avec son intervention directe chez son voisin du sud, n’est pas sans danger sur la pérennité même de son pays en tant qu’état unifié. Ce qui, pour de nombreux observateurs de la scène précitée, n’est aucunement une vue de l’esprit : la division du pays étant programmée dans le cadre du vaste plan américano-sioniste de redéfinition de la carte politique du vaste ensemble arabo-sahélien ; un plan qui n’affecte, pour certains, et menace, pour d’autres, présentement que les seuls pays à régime républicain. Est-ce à dire que le tour des monarchies est arrivé ? Ou, du moins, approche à grands pas ? Tout porte à le croire si on prend en considération l’irrationalité du comportement actuel du régime saoudien. Surtout depuis l’arrivée à sa tête du roi Selmane. Une arrivée qui s’est traduite par des changements dangereux dans l’équilibre entre les différents clans composant la famille royale, provoqués par l’écartement de la succession au trône du dernier fils du fondateur de la dynastie des Al Saoud. Et, partant, par l’arrivée, pour la première fois depuis la fondation du royaume, en 1932, à la « ligne de départ » pour cette succession des petitsfils de ce dernier. Tout le problème est que ceux-ci sont nombreux ; plus de deuxcents selon les estimations les plus récentes… Mourad Bendris FRANCE La question de la déchéance de la nationalité continue de diviser la classe politique L es divisions sont toujours aussi fortes autour de la question de la déchéance de la nationalité française, malgré les appels du Premier ministre, Manuel Valls, pour la «protection de la nation», en demandant aux Français une «unité sans faille» face au terrorisme. Présenté vendredi devant les députés, le projet de révision constitutionnelle, annoncé par le président François Hollande au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre, provoque encore des divisions tant à gauche qu'à droite de la classe politique française, notamment sur la déchéance de nationa- PREMIER LEAGUE (25E JOURNÉE) Mahrez l’homme du match contre Manchester City R Ph : DR La situation en Syrie risque de connaître, dans les jours qui viennent, une évolution dangereuse qui viendrait compliquer davantage une situation déjà trop complexe. Pas uniquement dans ce pays, mais dans toute la région moyen-orientale. Deux faits, intervenus à 24 heures d’intervalle, le laissent supposer. Lundi 29 rabie al thani 1437 Sobh : 06h17 Chourouk : 07h45 lité des terroristes condamnés pour terrorisme. Même le Front national de Marine Le Pen, qui la réclamait, semble faire marche arrière. Marion Maréchal-Le Pen a annoncé qu'elle ne voterait pas une révision qu'elle qualifie de «perte de temps». Pourtant, après six semaines de débat contradictoire politico-juridique, M. Valls ne mentionne plus les binationaux, dans sa nouvelle mouture qu'il tente de défendre devant les députés, et on évoque maintenant de déchoir les Français, condamnés pour terrorisme, «quelle que soit l'origine de leur appartenance à la nation», sans souffler mot sur l'apatridie. Au moment du débat dans une Assemblée française divisée, un rassemblement de militants s'est tenu près de l'Assemblée, contre un projet de révision «inutile» et «dangereux», où «la gauche, en voulant mettre un adversaire dans l'embarras, a jeté aux oubliettes nos valeurs». À titre de rappel, la recherche d'un compromis au sein de la gauche a donné plusieurs réécritures du projet, pour retirer enfin la référence à la binationalité, puis à l'apatridie, dans le futur texte d'application. À droite, qui ne donne pas l'impression d'être unie, des indiscrétions font état que seule «la moitié» des députés Les Républicains (LR) voterait la réforme. Des députés de droite, opposés à la réforme constitutionnelle, ont d'ailleurs salué, lors du débat, des «socialistes courageux», des «frondeurs» de la majorité. Lorsque le socialiste Bernard Roman a estimé qu'il lui est «impossible» de voter la déchéance de nationalité, c'est Pierre Lellouche (LR), pour qui la réforme «n'a pas lieu d'être», lançant : «C'est bien qu'il y ait des socialistes courageux». Pour sa part, la presse a souligné, dans son édition de samedi, un «débat difficile» sur la question de la déchéance de la nationalité et «mal engagé». iyad Mahrez, auteur d'un but et d'une passe décisive samedi, en déplacement chez Manchester City (1-3), a été désigné l'homme du match, à l'occasion de la 25e journée de Premier League anglaise de football. L'Algérien a commencé par servir le défenseur allemand Robert Huth, pour l'ouverture du score dès la 3e minute, avant de trouver luimême le chemin des filets, après s'être joué des défenseurs argentins de «Man» City, Otamendi et Demichelis (48'). Le 3e et dernier but des Foxes dans ce match a été inscrit par Robert Huth (60'), auteur d'un doublé, au moment où Sergio Aguero a réduit le score pour les locaux à trois minutes de la fin de la partie. Mahrez totalise désormais 14 buts et 10 passes décisives en Championnat de Premier League cette saison. Soit, une implication directe dans la moitié des buts inscrits par les Foxes en 25 matchs (24 sur 47). Grâce à cette belle victoire (3-1) chez Manchester City, Leicester prend le large en tête du classement de la Premier league anglaise, avec désormais 6 points d'avance sur son adversaire du jour, et 8 sur Tottenham, qui reçoit en ce moment Watford, et Arsenal, qui se déplace dimanche à Bournemouth. SKIKDA U Un terroriste neutralisé n terroriste a été arrêté vendredi par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Skikda, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Skikda a arrêté un terroriste, le 5 février 2016 à 16h00, suite à une embuscade tendue près de la localité d'El-Safsafa, commune d'Aïn Kechra, wilaya de Skikda», précise la même source. Au niveau de la 4ème RM, des détachements combinés relevant des secteurs opérationnels d'Ouargla, de Ghardaïa et d'El-Oued, en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, «ont saisi deux fusils de chasse, une quantité de munitions, deux véhicules tout-terrain, un véhicule utilitaire, un camion semi-remorque, 1.600 litres de carburant et 36.720 unités de différentes boisons».
© Copyright 2024 Paperzz