Vivre à Givors | février 2016
#177
Vivre
à Givors
dossier du mois
Construction
d’une crèche
aux Plaines
Vivre à Givors | Agenda
L’agenda
givordin
Petit corbeau
TOUT CE QUE LA VILLE VOUS RECOMMANDE
POUR VIVRE PLUS ET MIEUX À GIVORS
du 15 février au 15 mars 2016
commémoration
> Cérémonie en hommage
au groupe Manouchian
Samedi 20 février - 11:00
Parc Normadie-Niemen
exposition
> Signes de la collaboration et de la
Résistance
Jusqu’au 8 mars
Musée de la Résistance – Moulin
Madiba
cinéma
spectacle
> Petit corbeau
Samedi 13 février - 15:00
Théâtre de Givors
> Guignol et l’île au trésor
Lundi 15 février - 15:00
Salle Roger Gaudin
> Clap-ciné
Mercredi 17 février - 10:00
Médiathèque
> Compagnie Virevolt - 50/50
Vendredi 4 mars - 20:30
Théâtre de Givors
> Ateliers cinéma d’animation
Du 23 au 25 février
Médiathèque
Vivre à Givors | #177 | février 2016
2
3
3 questions à…
Martial Passi,
maire de Givors
La date du
mois
19 mars
à 10h30
au Théâtre de Givors
Lancement d’un grand
projet pour Givors
La phrase
du mois
« Il est bien
de signer cette
Convention locale
d’application du
contrat de ville
2015-2020 de Givors.
Vous pouvez
compter sur moi
et les services de
l’État pour donner
corps à cette
Convention locale
sur Givors »
Michel Delpuech,
Préfet de la région Auvergne
Rhône-Alpes, préfet du Rhône.
Xavier Inglebert, Préfet délégué à l’égalité des chances,
Michel Delpuech, Préfet de la Région Auvergne-RhôneAlpes, Martial Passi, maire de Givors, vice-président de
la Métropole de Lyon, Thomas Rudigoz, conseiller métropolitain délégué à la politique de la ville lors de la
signature de la convention locale d’application du
contrat de ville 2015-2020
Vous avez signé avec le Préfet de Région
Préfet du Rhône, Michel Delpuech, une
Convention du contrat de ville métropolitain 2015/2020.
Quelles seront les retombées de cette
convention pour les Givordins ?
Cette signature donnera la possibilité à
la ville d’investir 8,7 millions €.
Une enveloppe financière très importante
qui permettra de mener de très nombreuses actions de renouvellement urbain
dans les quartiers « politique de la ville »
( Centre-ville, Vernes et Plaines). Mais
aussi de poursuivre les actions en matière
d’emploi, d’éducation, de santé, de sécurité, d’habitat et de cadre de vie, d’accès
à la culture, au sport…
Ces financements serviront notre volonté
de placer encore et toujours l’humain au
centre de l’action municipale.
C’est dans cet esprit que nous allons multiplier les rencontres avec les habitants
et les associer aux grandes réalisations
de leurs quartiers respectifs.
Louis Soulier, adjoint à la sécurité, a
reçu la médaille de la sécurité intérieure. Christiane Charnay, celle de chevalier dans l’ordre du Mérite. Que vous
inspirent ces reconnaissances ?
C’est la reconnaissance du travail important que l’un et l’autre accomplissent pour
la population de Givors avec un dévouement en tout point exemplaire.
Ces distinctions honorent les récipiendaires mais aussi, à travers eux, tous les
élu(e)s qui donnent de leur temps, de leur
énergie, pour participer au bien vivre ensemble sur notre territoire.
J’ajouterais qu’avant eux d’autres élu(e)s,
d’autres techniciens municipaux ont été
également distingués.
Cela témoigne des énergies dont notre territoire est porteur, à l’image de grands
noms du sport et de la culture dont sont
issus des Givordins et plus récemment la
nomination, pour le César de la « meilleure actrice » de Soria Zeroual, pour sa
remarquable prestation dans le film « Fatima ».
C’est une vraie fierté pour moi et pour
cette ville.
Que vous évoque le 19 mars ?
Cette année, le 19 mars aura une double
signification
D’abord le devoir de mémoire avec la célébration avec la FNACA de la fin de la
guerre d’Algérie et donc l’occasion pour
chacune et chacun de faire son devoir de
mémoire.
Ensuite, ce 19 mars 2016 me permettra
de faire une annonce qui réjouira, j’en
suis certain, l’ensemble des Givordins.
Je n’en dirai pas plus si ce n’est que le
long travail que nous menons depuis des
années sera fortement récompensé.
J’invite donc les Givordins à venir le
vendredi 19 mars, à 10h30 au théâtre de
Givors.
Vivre à Givors | Çà s’est passé à Givors
évènement
Mobilisation générale pour la Ré
Près de 1 000 personnes se sont retrouvées vendredi
8 janvier pour assister à la traditionnelle cérémonie
des vœux du maire et de l’équipe municipale.
E
n présence des forces vives du bassin givordin et de nombreux habitants, Martial Passi,
maire de Givors, vice-président de la Métropole de Lyon, s’est lancé dans un discours
positif et engagé, empreint comme il se doit d’une certaine solennité. Un discours malgré tout teinté d’inquiétude et de crainte quant à l’avenir, en raison du
contexte actuel et d’une année 2015 particulièrement
sombre pour notre démocratie et ses valeurs. Une période durant laquelle le vivre ensemble, la tolérance
et la laïcité ont été lourdement mis à mal par les
odieux actes terroristes qui ont ensanglanté le pays
en janvier et novembre derniers et par la montée du
populisme et de l’extrémisme en France. L’occasion
« Le vieux monde se meurt,
le nouveau monde tarde à apparaître
et dans ce clair-obscur
naissent les monstres »
antonio gramsci (écrivain 1891 – 1937)
aussi pour Martial Passi de rappeler l’engagement de
l’équipe municipale à défendre celles et ceux qui souffrent « de ces violences terroristes, sociales, économiques ou écologiques », ajoutant que ses « pensées
vont vers celles et ceux qui chaque jour agissent pour
rendre ce monde tout simplement plus humain ».
Un monde à deux visages
C’est ce que dénonce Martial Passi, en revenant sur
le fil de l’année 2015 qui a connu le meilleur comme
le pire et où à chaque fois la liberté, la fraternité, la
solidarité et la volonté de mieux vivre ensemble l’ont
emporté sur le terrorisme, la barbarie, la xénophobie
et le rejet de l’autre. Et cela grâce aux « sentinelles
de la République », aux militants associatifs, sportifs
et syndicaux, mais surtout aux citoyens, partisans de
« l’intérêt général et du bien vivre ensemble ». Lors
de son allocution, Martial Passi s’est aussi appuyé sur
un pan de notre histoire pour étayer son propos,
expliquant que « lors de la Révolution française, proclamer « liberté, égalité, fraternité » c’était exprimer
une vision d’avenir. Aujourd’hui, ces mots inscrits aux
frontons de nos mairies sont devenus intolérables pour
ceux qui souhaitent faire reculer nos sociétés dans un
monde redevenu archaïque ».
Pour une année 2016 lumineuse et pleine d’espérance
C’est en substance le souhait de Martial Passi et de
l’équipe municipale, afin que « 2016, soit l’année d’une
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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5
publique, Givors et les Givordins
1. 2. 3.
Après le discours
du maire de Givors, l’interlude
musical et dansant a été assuré
par la troupe de
danse Sonya
Gourbeire et les
danseurs des ateliers de danse du
conservatoire municipal, qui ont
présenté divers
tableaux reprenant différents
styles de danses.
1.
4.
Les élèves du bac
pro “accueil relation clients et
usagers” du lycée
Casanova ont mis
en pratique leur
apprentissage en
se chargeant de
l’accueil des invités.
2.
chaîne fraternelle et solidaire faite d’espérance et de
projets ». Un message qu’ils destinent tout particulièrement à la jeunesse, « confrontée à un avenir sombre », s’impliquant de moins en moins dans la vie de
la cité et qui « devient parfois réceptive à des messages de rejet, voire de haine ».
Un constat qui fort heureusement n’entame en rien
le volontarisme citoyen de notre ville qui a su faire
entendre sa voix, avec plus de 70 % de « oui », lors de
la votation citoyenne sur l’extinction de l’éclairage
public nocturne. Mais aussi sa vitalité, renforcée «
par une ambitieuse politique de cohésion sociale et
urbaine », ainsi que par nombre de projets prévus
dans les prochains mois. À l’image de la construction,
par la Métropole de Lyon, d’un hôtel des entreprises
et d’un projet économique privé sur le site de la ZAC
VMC. De nouveaux projets qui entrent en résonnance
avec la traditionnelle vidéo « rétrospective » qui a
permis de faire une halte sur l’année 2015 et les déjà
nombreuses réalisations qui l’ont jalonnée .
Pour conclure, Martial Passi a tenu à rappeler que
« si le pire est toujours possible, le meilleur peut l’être
également si nous sommes capables de nous engager
dans la construction de ce monde nouveau », citant
Aragon qui a écrit « le monde sera plus beau, je l’affirme et je signe ». C’est dit, l’optimisme et l’espérance
seront de rigueur pour 2016. n
3.
Toutes
les photos
sur givors.fr
4.
Vivre à Givors | Ça s’est passé à Givors
conseil municipal en direct
Givors se donne
les moyens de
poursuivre son
développement
Le conseil municipal s’est réuni pour la
première fois de l’année le 19 janvier dernier.
Au programme : budget primitif, nouvelle
baisse des taux communaux, et débat lié à
l’installation d’une crèche au cœur des
Plaines.
O
n rentre dans le vif du sujet dès la première délibération avec un « gros morceau », puisqu’il
s’agit du vote du budget primitif (BP) et de l’approbation des taux communaux qui, comme
dans l’ensemble des collectivités territoriales, s’inscrivent
dans un contexte national et international particulièrement
incertain sur le plan économique, mais aussi géopolitique.
De plus, les collectivités locales, déjà bien garrottées par
les précédentes mesures d’économies nationales doivent
désormais aussi faire face aux réalités budgétaires extrêmement contraingnantes de la loi de finances 2016.
C’est malgré tout un budget à l’équilibre que Martial Passi,
maire de Givors, vice-président de la Métropole de Lyon,
a présenté à l’assemblée. Avec une feuille de route à la
fois claire et déterminée : combler le manque à gagner
d’un million d’euros, trouver de nouvelles recettes indispensables à la réalisation du plan de mandat et poursuivre
la baisse des taux communaux, légitimant ses choix par
u
n
« budget resté centré sur la solidarité, l’action pour l’éducation, la culture, la sécurité et le développement durable.
Mais aussi sur la poursuite de la transformation urbaine
et économique de notre ville avec la volonté de tout faire
pour continuer à améliorer le service public communal,
en essayant d’investir au maximum pour préparer l’avenir
de notre ville ».
Une volonté affirmée et partagée par Christiane Charnay,
première adjointe, qui précise que « la volonté municipale
est plus que jamais de résister et tenir. Résister et tenir en
se mobilisant, pour aussi repartir de l’avant ».
Des chiffres plutôt bons et des taux en baisse
Côté chiffres : le BP 2016 s’établit à 32 305 027 euros, soit
une baisse de 7,8 % par rapport à 2015 avec une section
fonctionnement équilibrée en dépenses et recettes représentant 26 773 160 euros, alors que la section investissement, équilibrée elle aussi, est de 5 531 867 euros.
D’ailleurs, cette dernière accuse une forte baisse de -34 %
par rapport à 2015, laquelle s’explique par le haut niveau
de volume d’investissement mobilisé par la ville ces dernières années.
Pour tenir le cap, les élus ont donc fait le choix d’un effort
important de maîtrise des dépenses de fonctionnement et
ont activé divers leviers dont les baisses des charges à caractère général (-4,8 %) et de personnel (-2,5 %). Afin de
réussir la difficile équation qui consiste à garantir l’équilibre budgétaire pour poursuivre et consolider l’investissement au cœur de notre ville, Martial Passi a annoncé la
mise en œuvre d’un « plan pluriannuel de recherche de financements extérieurs, d’un recours possible à l’emprunt
et de ventes patrimoniales, pour permettre le développement de notre ville », avant d’inviter les membres de l’assemblée à passer au vote : 8 votes contre : LR + FN – 1
abstention et 1 refus de vote : divers gauche/verts.
Lors du conseil, les élus de la majorité ont également proposé au vote, sur la base du débat d’orientation budgétaire,
de poursuivre le processus de baisse progressive et régulière des taux communaux. L’effort engagé depuis 2004 va
donc se poursuivre sur 2016, avec un taux de 18,80 % pour
la taxe d’habitation (-0,2 %), de 28,74 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties (-0,3 %) et 66,67 % pour la
taxe foncière sur les propriétés non bâties (-0,2 %). (2 votes
contre : LR – 6 abstentions : FN et divers gauche/verts)
Nouvelle crèche au cœur des Plaines
Après la mise à l’approbation du conseil municipal de la
nouvelle politique tarifaire de la commune, le conseil municipal a délibéré sur la signature du protocole d’accord
avec la caisse d’allocations familiales du Rhône. Aboutissement d’une longue négociation, ce protocole prévoit la
construction d’un équipement multi accueil « petite enfance » sur le quartier des Plaines et la réhabilitation d’un
bâtiment communal situé 13 rue Jean-Marie Imbert pour
accueillir des activités du centre social. Avec un objectif
clairement affiché de réorienter les activités concernées
sur des quartiers classés en géographie prioritaire au titre
de la politique de la ville. Après quelques passes verbales
au sujet de la localisation ou sur le bien-fondé de ce projet,
l’ensemble des élus de l’opposition s’est abstenu. (Abstention : 4 FN + 2 LR + 2 divers gauche + 1 majorité). n
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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Au suivant…
AU CŒUR DES DÉLIBÉRATIONS
Ces derniers temps, lorsqu’on s’installe dans la salle du conseil municipal pour assister aux débats, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est la magnifique chanson de Jacques Brel, « au suivant ».
Il faut dire aussi que depuis quelque temps, les conseils municipaux
débutent avec la litanie des noms des démissionnaires du parti frontiste. Pas moins de trois démissions successives, en moins d’un mois,
annoncées lors de ce dernier conseil. Après Christian Burtin, Morgane Morfin et Nicolas Paul, c’est donc Nelly Gilles qui reprend le
flambeau. À suivre …
Stationnement sur voirie : tarifs
Dans le cadre de la révision complète de la tarification
municipale, les tarifs du stationnement sur voirie sont
réactualisés et simplifiés pour une entrée en vigueur à
compter du 1er février 2016.
Ils concernent les zones bleues « centre-ville – Freydière
– Canal » :
•2 heures gratuites avec disque européen, gratuité avec
les macarons résident et professionnel
•le stationnement est règlementé tous les jours
de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf les dimanches, jours
fériés et mois d’aôut.
•Macaron résident : 5 euros par an
•Macaron Givordin professionnel et usager TER : 10
euros par trimestre
•Extérieur professionnel : 15 euros par mois
4 abstensions|LR et verts - divers gauche
Convention d’objectifs et de moyens avec l’association pour le maintien à domicile (AMAD)
L’article 10 de la loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec
les administrations dispose que : « l’autorité administrative qui attribue une subvention doit, lorsque celleci dépasse un seuil défini par décret, conclure une
convention avec l’organisme de droit privé qui en bénéficie ». C’est le cas avec l’AMAD dont la convention
définit l’objet, le montant, ainsi que ses conditions
d’utilisation. Ainsi dans le cadre de ses missions en faveur du maintien à domicile des personnes malades,
handicapées et âgées, le conseil municipal propose le
versement d’une subvention de 30 000 euros à l’AMAD
Unanimité
Convention d’objectifs et de moyens avec l’association pour la Mifiva
La loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des
citoyens dans leurs relations avec les administrations
dispose que : « l’autorité administrative qui attribue une
subvention doit, lorsque celle-ci dépasse un seuil défini
par décret, conclure une convention avec l’organisme
de droit privé qui en bénéficie ».
C’est dans le cadre d’une volonté municipale d’engager
un partenariat fort avec l’association, de privilégier la
mission d’insertion sociale et professionnelle des jeunes
en difficulté que le conseil municipal propose le versement d’une subvention de 77 000 euros à la Mifiva
Unanimité
Cimetières communaux : révision des tarifs des
concessions funéraires
Il y a lieu de procéder en 2016 à une augmentation des
tarifs des concessions funéraires qui se justifie à la fois
par la diminution constante du nombre d’emplacements
disponibles, la poursuite des reprises de concessions et
le coût important des travaux d’extension du cimetière
dans les années à venir.
Il est proposé d’augmenter les tarifs des concessions de
15 et 30 ans et supprimer celles de 50 ans qui sont très
peu utilisées.
Concessions traditionnelles pleine terre et caveaux :
pour 15 ans 300 euros et 30 ans 600 euros
Columbariums : pour 15 ans 300 euros et pour 30 ans
600 euros.
2 votes contre | LR
2 abstentions | verts - divers gauche
Vivre à Givors | Grand Angle
dossier du mois
L’État s’occupe aussi des quartiers prioritaires
L’année 2016 commence de
manière exemplaire pour
Givors, avec de très bonnes
nouvelles pour notre ville et
tout particulièrement pour
les quartiers prioritaires, dont
celui des Plaines, au centre de
toutes les attentions.
A
insi le 12 janvier dernier,
Martial Passi, maire de
Givors, vice-président de
la Métropole de Lyon et
Michel Delpuech, Préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Préfet
du Rhône, ont signé la Convention
locale d’application du contrat de
ville métropolitain 2015-2020 de Givors. Un outil de la nouvelle politique de la ville qui, comme l’a
souligné Thomas Rudigoz, doit œuvrer « totalement dans le sens du
bien vivre ensemble dans nos quartiers et dans nos communes », rappelant les piliers sur lesquels il s’est
construit, « le développement économique et l’emploi, la cohésion sociale, l’amélioration du cadre de vie
et le renouvellement urbain, ainsi
que deux priorités transversales que
sont la jeunesse et la lutte contre les
discriminations ».
Après la signature, place aux actes !
C’est, en substance, l’appel qu’a
lancé Martial Passi qui, après un
bref exposé sur « les spécificités
marquées » de Givors et « les stigmates de la fin de l’industrialisation
de toutes ces vallées qui portaient
la sidérurgie et les verreries », a fait
part de la philosophie de son action
inscrite dans la nécessaire concrétisation sur les quartiers dits « prio-
Martial Passi, maire de Givors, vice-président de la Métropole de Lyon et Michel Delpuech, Préfet de la Région,
Préfet du Rhône lors de la signature du contrat de ville, en présence de Christiane Charnay, première adjointe,
de nombreux élus, de Thomas Rudigoz, conseiller métropolitain délégué à la Politique de la ville, de nombreux
partenaires institutionnels et organismes publics.
ritaires » des projets urbains, économiques, sociaux, éducatifs ou culturels. À l’image du partenariat avec
la caisse d’allocations familiales
(CAF) qui, après de longues négociations, aboutit à l’ouverture dans
les prochains mois d’une crèche au
cœur du quartier des Plaines. Un
résultat qui conforte le maire de Givors dans sa conception de faire de
la politique, car selon lui : « résister
et tenir, c’est bien, mais pas suffisant » et exhorte l’ensemble des acteurs du territoire à « tenir et
repartir ». Et cela malgré des restrictions budgétaires qui se répercutent à « tous les étages de la
République » et une baisse des investissements de plus de trois millions d’euros pour Givors.
«J
Christiane Charnay,
première adjointe en charge
de la politique de la ville
et de la démocratie participative
Quant à Michel Delpuech, Préfet de
Région, il s’est félicité du travail engagé sur Givors, non sans pointer
avec satisfaction, « l’inclination du
maire de la ville pour la votation citoyenne » et « sa volonté de créer
des maisons citoyennes dans différents quartiers de la ville », avant
de conclure en réaffirmant l’importance et l’indispensable place de la
République, « porteuse des valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité,
ainsi que de laïcité », au cœur des
quartiers.
Après l’aspect protocolaire, une visite de terrain de plus de trois
heures a permis aux élus et notamment au maire de la ville d’aborder,
avec le Préfet de Région, plusieurs
sujets d’importance pour le territoire givordin. n
e suis très satisfaite, car cette
Convention, fruit d’un important travail collectif et signée
par la ville de Givors, l’État, la Région, la
Métropole et les différents partenaires de
l’action publique, va permettre de mobiliser
d’importants financements aux Vernes, au
centre-ville, aux Plaines et aux tours Thorez,
qui sont les 4 quartiers de Givors inscrits
dans les dispositifs « Politique de la ville de
l’État ». Rénovation urbaine, implantation de
services publics, sécurisation de voiries, rénovation des espaces publics, développement de la solidarité, vont aller de pair avec
la concertation des habitants afin de placer
l’humain au cœur de l’urbain. Les maisons
citoyennes et les collectifs citoyens vont porter cette action visant à améliorer la vie quotidienne, à renforcer la cohésion sociale et à
impulser la démocratie participative et la citoyenneté.»
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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questions à...
Une nouvelle crèche au cœur des Plaines
Michel Delpuech,
Préfet de la Région Auvergne-RhôneAlpes, Préfet du Rhône
C’
est une très bonne nouvelle pour le quartier, mais
surtout pour les futurs parents qui auront à deux
pas de chez eux une structure adaptée à la garde de
leur enfant. C’est la conclusion d’une convention signée
entre la ville de Givors et la Caf qui va permettre d’ici
fin 2018 la construction d’une crèche d’une trentaine de
places. Elle prendra place dans un bâtiment flambant
neuf de plus de 400 m2, situé juste en face du lycée Danielle Casanova, en lieu et place de l’ancienne galerie
marchande. Cofinancé par la Caf à hauteur de 818 000
euros, cet équipement devrait coûter plus de 1,4 million
d’euros. 582 000 euros restant à la charge de la municipalité. Ce bâtiment va également accueillir la maison
citoyenne des Plaines, une salle polyvalente à destination
des associations et des habitants du quartier et, éventuellement un relais d’assistantes maternelles. n
Un poumon vert pour les Plaines
Aujourd’hui, on définit les contrats de ville comme les nouveaux instruments de la politique de la ville. Pouvez-vous
nous expliquer pourquoi ?
Les contrats de ville ont une ambition supérieure aux
outils qui les ont précédés, même si ce n’est pas une
complète nouveauté. D’une part, nous avons des territoires qui ont été mieux ciblés, notamment en fonction
de critères objectifs liés au niveau de vie et au revenu
des habitants. D’autre part, le contrat de ville mobilise
tous les acteurs et vous avez observé qu’on le décline,
ici à Givors, à l’échelle de la Métropole.
L’État, la Métropole, la Commune, mais aussi à nos côtés
la Région sont donc mobilisés et chaque acteur est appelé, non seulement, à dédier des lignes budgétaires
spécifiques à cette action, mais à mobiliser prioritairement l’ensemble de ses moyens sur les territoires et les
populations les plus concernés
Quels sont les piliers de ce contrat de ville ?
Le contrat de ville est un outil au service de la conquête
et de la promotion de la citoyenneté. Un outil au service
de la promotion des valeurs républicaines, des valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité sur lesquelles il faut
beaucoup insister. Et tout cela bien évidemment dans le
respect de la laïcité. La citoyenneté ce n’est pas un document, ce n’est pas un papier qui la proclame. C’est un
appel à la mobilisation des citoyens eux-mêmes.
L
a rénovation urbaine d’un quartier ne se résume
pas à la construction ou à la rénovation de l’habitat.
Le cadre de vie y a aussi son importance et c’est pourquoi les élus de Givors se sont penchés sur la nécessité
de créer un parc urbain, véritable poumon vert au cœur
du quartier des Plaines. Ainsi l’hectare disponible aux
abords de la plaine Robinson et à proximité directe du
lycée Danielle Casanova va être réservé à l’aménagement d’un parc urbain. Plantation de végétaux, installation de bancs et de tables seront programmées pour
le plus grand plaisir des riverains du parc. Une aire de
jeux est également prévue. L’ensemble du projet sera
soumis à une large concertation afin que les habitants,
futurs utilisateurs, puissent définir les contours et faire
connaître leurs souhaits. Une concertation qui sera bien
entendu menée en lien avec le délégué du maire, Jonathan Lonoce, le collectif et la maison citoyenne du quartier. n
Le contrat de ville, c’est aussi plus de cohésion sociale et une
volonté d’améliorer le cadre de vie ?
Bien sûr, mais aussi du développement économique,
veiller à la qualité de l’enseignement, la proximité du
service public. D’ailleurs, les maisons citoyennes, que
j’ai visitées à Givors sont des outils, me semble-t-il, très
intéressants de ce point de vue. Lors de ma visite des
trois quartiers "politique de la ville", j’ai pu constater que
la collectivité givordine s’implique beaucoup, a beaucoup de projets. On voit aussi que le travail est important, mais ce qui me frappe c’est à chaque fois le souci
de l’habitant. On ne fait pas de l’aménagement pour de
l’aménagement, on fait du travail au service de la population, au service des habitants et je veux saluer cet
effort du maire de Givors et de toute son équipe municipale.
Vivre à Givors | Grand Angle
dossier du mois
Le renouveau du quartier des Pl
Après la signature de la convention, le Préfet de
la Région a souhaité faire une visite des quartiers
inscrits dans le dispositif « politique de la ville »,
et plus particulièrement celui des Plaines.
C’
est fait, c’est signé ! Maintenant il s’agit de
« passer de la parole aux actes ». C’est en
substance le message qu’a fait passer Martial
Passi, lors de la signature de la convention
locale du contrat de ville 2015-2020 de Givors. Un engagement fort qui s’est poursuivi sur le terrain par une
visite de plus de trois heures au cœur des trois quartiers
prioritaires de Givors : centre-ville, Vernes et Plaines.
Visite durant laquelle, Michel Delpuech, Préfet de la
Région Auvergne-Rhône-Alpes et le maire de la ville, accompagnés de nombreux élus, partenaires et acteurs institutionnels, ont évoqué les avancées significatives et
visibles dans les quartiers politique de la ville. Comme la
requalification du quartier des Vernes, qui représente un
important investissement, à hauteur de 3,8 millions d’euros, dont 800 000 euros injectés par la ville, qui se poursuit
et se concrétise avec notamment la récente inauguration
des garages Duclos ou encore la totale réhabilitation de la
résidence Jean-Moulin.
Durant la visite,
le Préfet a fait une
halte à la maison
citoyenne des
Plaines et s’est
montré visiblement très intéressé, profitant
même de l’instant
pour un échange
avec les membres
du collectif citoyen
des Plaines
Parallèlement, le quartier des Plaines qui n’est pas répertorié dans le programme de renouvellement urbain va
faire l’objet d’une attention toute particulière puisque
l’État a validé, en 2015, le principe de l’inscription du
quartier des Plaines en site d’intérêt régional du nouveau
programme national de renouvellement urbain (NPNRU),
dans le cadre du Contrat de plan État-Région. Et que la
Métropole de Lyon a déjà acté le lancement d’une étude
sociale et urbaine afin de délimiter les besoins du territoire.
Un ambitieux programme pour les Plaines
Et le terme n’est pas galvaudé, puisque ce programme de
cohésion sociale et urbaine prévu pour le quartier des
Plaines comprend la rénovation des voiries, l’aménagement des espaces publics, un remodelage des espaces
verts avec la création d’un parc urbain et surtout la création d’un bâtiment multi accueil qui permettra l’installation d’une nouvelle crèche, d’une salle polyvalente et de
la maison citoyenne des Plaines.
Un projet ambitieux, qui s’inscrit dans la volonté d’améliorer le cadre de vie des habitants et de remettre du service public, « la République et ses valeurs au cœur du
quartier » comme l’a rappelé Martial Passi, en évoquant
l’absolue nécessité pour les élus locaux, l’État, les bailleurs
et partenaires sociaux de se réunir autour d’un table pour
« mettre en œuvre sur le terrain des actions innovantes,
ambitieuses et porteuses de valeurs de solidarité. Afin que
le mieux vivre ensemble ne reste pas une vaine incantation ». n
Vivre à Givors | #177 | février 2016
aines programmé
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3 questions à...
Martial Passi,
maire de Givors, vice-président
de la Métropole de Lyon
« Remettre
la République
au cœur des
quartiers
et engager de
nouveaux moyens
pour renforcer
notre action visant
à améliorer
le cadre de vie
des habitants »
Point sur les travaux pour 2016
C’
est un lifting complet qui est
programmé pour le quartier
des Plaines. Après la mise en place
par la Métropole de Lyon en novembre dernier et, à la demande
des riverains de la rue
Ligonnet et de la municipalité, de
deux plateaux traversants, d’autres
installations du même type doivent
voir le jour à l’intersection des rues Farge/Casanova, devant le lycée et
aux abords des deux ponts de la voie ferrée de la rue Yves Farge.
Parallèlement, de nombreux travaux devraient se multiplier sur l’ensemble
du secteur, à commencer par la réfection des voiries Farge et Casanova,
en 2017. La programmation pluriannuelle des investissements de la Métropole de Lyon va permettre la réhabilitation des trottoirs, notamment
ceux qui bordent le lycée Casanova qui vont être considérablement élargis,
la plantation d’arbres, la réorganisation des places de stationnement, avec
toujours à proximité du lycée une vingtaine de places supplémentaires
sur le parking adjacent.
La ville quant à elle procédera à l’enfouissement de l’ensemble des réseaux
en vue de l’équipement d’un nouveau système d’éclairage public à LED,
plus économique et performant. La vidéo protection sera élargie avec
l’installation de nouvelles caméras « nouvelle génération ».Un investissement conséquent de plusieurs centaines de milliers d’euros qui s’inscrit
dans une stratégie de reconquête du secteur et d’une volonté affirmée
d’améliorer le cadre de vie et le mieux vivre ensemble. n
Vous avez récemment signé la Convention locale d’application du contrat de ville avec le Préfet de la Région. S’agitil d’une nouvelle étape pour Givors ?
Oui, une étape importante pour la ville et pour les habitants des quartiers prioritaires. Cette convention est
un engagement contractuel de l’ensemble des partenaires institutionnels, des acteurs publics, des bailleurs
sociaux et de l’Éducation nationale ou encore de la CAF.
Cela va se traduire par des actions visant à réduire les
inégalités territoriales et redynamiser ces quartiers. Il
s’agit de projets relevant du cadre de vie et de l’habitat.
Le développement économique, l’emploi, le sport et la
culture sont aussi des secteurs sur lesquels nous allons
agir. Pour le quartier des Plaines, cela va se traduire
par la construction d’une nouvelle crèche au cœur du
quartier, d’une salle polyvalente pour accueillir les associations, d’une maison citoyenne ou encore l’aménagement d’un parc urbain, le tout étant travaillé en
concertation avec les habitants.
Donc d’importants financements vont être consacrés pour
Givors ?
En effet, et je me réjouis de ces résultats qui sont le fruit
d’un long travail partenarial. Par exemple, dans le
cadre de la PPI, la Métropole va investir plus de 3,5 millions d’euros pour la réfection des rues Yves Farge et
Danielle Casanova en 2017. Pour la future crèche des
Plaines, l’enveloppe des travaux s’élève à 1,4 million
d’euros, cofinancés par la CAF à hauteur de 818 000
euros. Je ne reviens pas sur l’ensemble des évolutions
et projets qui ont métamorphosé tous les quartiers de
Givors, à l’instar du nouvel ALSH de la Rama, du pôle
gériatrique ou encore de la nouvelle maison des seniors.
Lors de cette signature, vous avez longuement insisté sur
le fait qu’il faut remettre la République et la citoyenneté
au cœur des quartiers.
C’est notre volonté. Nous avons créé quatre maisons citoyennes, car nous voulons remettre du service public
et de la citoyenneté au cœur des quartiers et ainsi insuffler un nouvel élan à la démocratie participative et
citoyenne. Si les maisons citoyennes apportent un service à la population en matière de démarches administratives, elles ne sont pas pour autant des services
communaux "bis", mais au contraire un lieu d’échange
et de concertation avec les habitants pour apporter des
réponses adaptées aux problématiques rencontrées. En
lien, bien sûr, avec les délégués du maire et les collectifs
citoyens. La création du parc urbain au cœur du quartier des Plaines sera la prochaine action de concertation avec les habitants. Après la votation citoyenne sur
l’extinction nocturne de l’éclairage public, l’équipe municipale veut poursuivre son objectif de mettre tous les
citoyens au cœur de son projet de ville
Vivre à Givors | Givors en mouvement
santé
En immersion au cœur
Le 22 janvier dernier, Martial Passi, maire de Givors et
Christiane Charnay, première adjointe, accompagnés de
Gaëlle Dessertaine, directrice du centre hospitalier , du
docteur Alain Marchand, président de la CME et Chantal
Chaize, directrice des soins, ont visité l’équipement et
présenté leurs vœux à l’ensemble du personnel hospitalier.
L’
occasion pour nous de vous proposer une immersion totale au sein des services de ce nouvel équipement, qui représente plus de 7 700
m2 de surface, sur trois niveaux, lequel fait
la fierté de la ville, de ses habitants et de ses élus. La
visite a commencé par le point névralgique de tout hôpital : les urgences.
de 1054 naissances, soit 2% de plus que l’an dernier. «
Toutes les maternités de France connaissent une décroissance des naissances, alors que notre activité s’accroît », précise Brigitte Checchini, responsable de la
maternité, expliquant cela par le fait que « l’attractivité
de notre maternité va au-delà du bassin Givordin ».
À Givors, celles-ci fonctionnent grâce à l’implication
sans faille des équipes qui s’y relaient 7 jours sur 7 et
24 heures sur 24, pour faire face à toutes les situations
et assurent une activité soutenue de 18 000 passages
par an. Sur le même niveau, on retrouvera le bloc opératoire, le secteur de l’imagerie médicale qui comprend
la radiologie, l’échographie, mais également un scanner
de dernière génération. « La durée de vie de ces appareils est très courte, 6 à 7 ans, il faut donc les remplacer
et cela coûte excessivement cher », nous explique le
chef du service de radiologie.
Renseignements pris, le remplacement d’un appareil
coûte 500 000 euros. « Un investissement quasiment
fixe à prévoir tous les 5 à 6 ans dans nos budgets d’investissement, ce qui est énorme », explique la directrice
du centre hospitalier. Plus loin, dans le dédale de couloirs, on retrouve le bloc opératoire et la maternité
composée de deux salles d’accouchement. Cette dernière connaît, cette année encore, une activité record
Des équipes motivées et volontaires
Le centre hospitalier de Givors ce n’est pas seulement des
locaux et du matériel flambant neuf. C’ est aussi du personnel, des équipes soudées et volontaires avec le service public
de santé « chevillé au corps », faisant preuve de cohésion et
de passion dans leur travail. C’est au premier étage que l’on
trouve les équipes des secteurs de soins de suites, de ré-
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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13
du centre hospitalier
éducation et de gériatrie. Ainsi, chaque patient, dans le
cadre de son protocole de soins, peut bénéficier de toute la
compétence de l’équipe de rééducation composée de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes et d’un orthophoniste pour
une prise en charge globale. L’hôpital est aussi doté d’une
unité de soins palliatifs, vouée à se développer, et de 5 lits
de suites spécialisés. Il existe également un secteur important de consultation externe, qui comprend de très nombreuses spécialités.« On pallie au manque de spécialistes
sur le bassin givordin, nous sommes à plus de
90 000 consultations par an », détaille, Alain Marchand.
Une offre de soins adaptés à son territoire
Aujourd’hui, l’hôpital s’adapte, s’agrandit, se modernise, il
propose aussi et surtout une offre de soins adaptés à son
territoire, comme l’explique Chantal Chaize, directrice des
soins et des projets, qui gère les effectifs soignants et les
projets d’unités. Qui réaffirme que l’hôpital doit nécessairement être « plus dynamique, homogène et cohérent dans
son service rendu aux populations ».
C’est d’ailleurs dans cette optique que s’est concrétisé le
projet du pôle gériatrique et la construction d’un nouvel
EHPAD de 188 chambres, à la fois moderne et confortable.
Ce dernier sera inauguré d’ici quelques semaines, et donnera l’occasion de se plonger là aussi en détail dans son
fonctionnement. n
«L
e centre hospitalier de Mongelas, fort de
son histoire, a toujours su
s’adapter aux nécessaires
évolutions de son offre de
soins et de son organisation.
Aujourd’hui à la croisée des
chemins, il s’agit de consolider l’offre de soins, de renforcer les filières de prise en charge,
et de garantir d’accès aux soins pour la population, le tout
dans un contexte de diminution des dépenses publiques et de
rationalisation médico-économique. L’enjeu est important
mais je crois en l’intelligence collective pour conduire ce
changement et mener à bien les évolutions qui seront garantes d’une assise pérenne de l’hôpital au service de la population dans une réponse adaptée et mesurée aux besoins
de santé. »
Gaëlle Dessertaine,
directrice du centre hospitalier
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distinction
Christiane Charnay :
chevalier de l’ordre
du mérite
Le 22 janvier dernier, Christiane Charnay, première adjointe, a été promue au grade de chevalier
dans l’ordre national du mérite. Une distinction qui témoigne de sa grande implication
militante au service de Givors et de ses habitants.
E
n préambule de la remise
de cette décoration, qui
s’est déroulée devant une
assistance nombreuse,
composée de sa famille, d’amis ou de
collègues, Charles Rydelet, membre
de l’association des décorés de l’ordre du mérite, a tenu à souligner la
valeur d’une telle distinction. Point
sur lequel est revenu Laurent Decourselle, délégué du Préfet, mettant
en avant le goût prononcé de Christiane Charnay pour l’intérêt général,
les relations humaines et surtout son
implication sans faille en direction
de la politique de la ville, sa délégation actuelle au sein de la majorité
municipale.
Lors de son allocution, Martial Passi,
maire de Givors, vice-président de
la Métropole de Lyon, en charge des
déplacements et de l’intermodalité,
est longuement revenu sur le parcours de vie de Christiane Charnay.
Sur ses engagements dans divers
syndicats, ses luttes pour le service
public. Mais également son engagement militant et associatif qui la
conduira, dès 1995, grâce à ses compétences et à son dynamisme, à mener d’importants projets pour la ville
et ses habitants au sein des équipes
municipales. Comme l’a rappelé le
premier magistrat de la ville :
« Christiane Charnay poursuit son
engagement au service de l’intérêt
général avec opiniâtreté. En 20 ans
de mandat et de dévouement au service des autres, Christiane a accompli un important travail qui a eu des
résultats concrets pour Givors ». Un
investissement en faveur de sa ville
unanimement salué par ses collègues
du conseil municipal, mais aussi par
les acteurs de la vie givordine. Émue
et fière, « le tout nouveau compagnon
de l’ordre du mérite » a tenu à remercier l’ensemble des personnes
présentes et a rappelé ce qui, aujourd’hui comme hier, est le moteur
de son engagement : « à ceux qui demandent pourquoi je me suis engagée aussi fortement, je répondrai
simplement parce que j’aime les autres, j’aime cette ville où je suis née,
où j’ ai grandi et qui incarne les valeurs républicaines de fraternité et
de solidarité, où je me suis forgée un
caractère de Givordin ». n
distinction
Louis Soulier décoré pour son engagement
républicain et citoyen
L
ouis Soulier, adjoint à la sécurité, à la prévention et à la maison de la justice et du droit a été
décoré le 12 janvier dernier de la
médaille de la sécurité intérieure.
Une décoration remise au nom du
ministre de l’Intérieur en présence
de nombreuses personnalités, par
Michel Delpuech, Préfet de la
Région Auvergne-Rhône-Alpes
pour récompenser « les services
particulièrement honorables et
plus particulièrement son engagement exceptionnel dans le cadre
de sa carrière ou d’un engagement
citoyen, pour des missions et actions signalées relevant de la sécurité intérieure ». Comme l’a précisé
le Préfet de la Région, représentant le ministre de l’Intérieur,
Louis Soulier est « un membre très
investi du Conseil local de sécurité
et de prévention de la délinquance
de Givors », rappelant, avant
d’épingler le torse de l’élu, qu’aujourd’hui « la République tient à
saluer cet acte courageux de citoyen, de citoyen engagé au service
de toutes et de tous ». Évoquant,
pour étayer son propos, la lâche
agression dont il fut victime en septembre 2012 dont l’élu ressortit
avec une triple fracture de la pom-
mette et 15 jours d’ITT. Pour Martial Passi, maire de Givors, viceprésident de la Métropole de Lyon,
« les occasions de voir des amis décorés sont des moments importants, qui soulignent les parcours
et les engagements au service de
notre ville et de ses habitants »,
précisant « son investissement et
son dévouement pour les autres,
une humilité et une pugnacité qui
le caractérisent également dans
ses fonctions d’élu. au service de
Givors et de sa population ». Et
c’est avec une grande fierté, mais
aussi avec beaucoup d’émotion que
Louis Soulier a accepté, sous le regard tout aussi ému de son épouse,
cette distinction qui rappelle son
indéfectible attachement aux valeurs républicaines. n
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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grande mosquée de givors
Se retrouver autour
du thé de la fraternité
L
es 9 et 10 janvier derniers, la
grande mosquée de Givors a
organisé des journées portes ouvertes pour commémorer l’esprit
du 11 janvier, moment fort de fraternité, de communion et de cohésion nationale. Cette initiative
nationale, reprise localement, fut
l’occasion pour le recteur de la
mosquée, Nacer Saadia et son
équipe, de dénoncer les amalgames
entre les islamistes radicaux et les
musulmans, permettre une meilleure connaissance de l’Islam et «
montrer le vrai visage de l’Islam,
religion de paix et de fraternité ».
Au programme : moments de partage propices à l’échange dans une
ambiance conviviale autour d’un
thé et de pâtisseries orientales.
Mais aussi des visites guidées, programmées pour les nombreux visiteurs venus à cette occasion, afin
qu’ils (re)découvrent le fonctionnement d’une mosquée et son
culte. Au final, un bel exemple à
suivre, car le mieux vivre ensemble reste quelque chose qui se cultive, s’entretient et surtout se
nourrit des autres. n
3 questions à...
Nacer
Saadia,
recteur de
la grande
mosquée
de Givors
Qu’est ce qui vous a mené à devenir
recteur de la grande mosquée de
Givors ?
Nacer Saadia : Je suis Givordin, et
de fait je connais extrêmement
bien ce territoire et sa population.
Ensuite, il faut savoir que je suis
au sein de l’association depuis sa
création et je suis d’ailleurs l’un
des membres fondateurs, mais
aussi l’un des porteurs du projet de
construction de la mosquée. C’est
donc tout naturellement et du fait
de mon ancrage militant ancien,
que j’ai été nommé à ce poste.
gestion est basée sur deux associations, l’une cultuelle « Iqra » et
l’autre culturelle « Ikhlas ». Nous
proposons une école de langue
arabe pour enfants et nous avons
un institut qui enseigne des cours
de langue arabe, sciences islamiques et apprentissage du Coran
avec ses règles pour adultes. Parallèlement, nous organisons régulièrement des séminaires et des
conférences où les thématiques ne
sont pas forcément religieuses,
mais plutôt en lien avec des
thèmes de société.
Quel est votre rôle de recteur au sein
de la grande mosquée de Givors ?
Quel message vous voulez faire passer aujourd’hui, au nom de la grande
mosquée de Givors ?
NS : Au vu des événements de ces
derniers mois, nous avons un message fort à faire passer. Nous
sommes un lieu ouvert à tous et à
toutes, où la transparence et la tolérance sont de mise. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons
organisé des journées portes ouvertes et que nous participons
chaque année aux journées du patrimoine, d’une part pour combattre les fausses idées, apporter plus
de compréhension de la religion
NS : De gérer et d’organiser la vie
de la mosquée : l’administratif,
l’intendance et les affaires inhérentes à la bonne gestion de la
mosquée. Il s’agit aussi de gérer le
personnel, aussi bien au niveau de
l’Iman que du personnel administratif. L’association est composée
d’un bureau et d’un conseil d’administration de 21 membres dont 6
formant le bureau, et comme il
s’agit d’une gestion associative,
nous sommes bien entendu tous
bénévoles. Il faut savoir que cette
musulmane et dissiper les amalgames. Et mettre en avant notre
esprit d’ouverture qui est en adéquation avec le message de paix
de l’Islam. Avec le contexte actuel
qui connaît beaucoup de dérives,
nous avons également un projet
culturel en cours en direction des
jeunes, car il s’agit d’une tranche
d’âge (13/17 ans) très sensible aux
questions d’identité et de religion.
Notre volonté est de mettre en
place un encadrement, avec des
professeurs qualifiés, pour une
transmission d’un savoir de qualité, car beaucoup de jeunes vont
chercher des réponses sur internet.
Enfin pour conclure, ma vision des
choses est claire, nous travaillons
tous ensemble au sein de cette
grande mosquée à un Islam du
juste milieu, en toute clarté et
transparence.
Vivre à Givors | Givors en mouvement
transport en commun
Continuer sur la même
voie pour 2016
C’
est sur le site de Kéolis, à
Grigny, dans la zone industrielle du Recou et en présence de
Pascal Jacquesson, directeur général de Kéolis Lyon, Jérôme Berthonneau, directeur d’exploitation,
Marc Berthod et Thomas Fontaine,
directeurs de maintenance, JeanClaude Ruz, responsable de l’exploitation de Givors, Guy Chareyre
et Gilles Lopez responsables de la
maintenance, du personnel et des
chauffeurs de Kéolis, que Martial
Passi, maire de Givors, vice-président de la Métropole de Lyon, accompagné de Christiane Charnay,
première adjointe, a présenté ses
vœux pour cette nouvelle année
2016. L’occasion pour lui de remercier « tout particulièrement le Sytral, sa présidente, son conseil
syndical, ses techniciens, ses services, pour le travail effectué depuis 2007 à Givors et notamment
les responsables locaux de Keolis
et ceux du Sytral qui font preuve
de beaucoup d’écoute, de compréhension et de réactivité pour continuer à offrir un service performant
de transport en commun », précisant, qu’en « en moins de 10 ans,
l’offre des TCL sur le territoire a
été augmentée par deux fois de
30 %. Modernisée et développée
avec la création de nouvelles dessertes ». n
vœux
Sous le signe de la mobilisation
et de l’innovation
P
lus de 200 cent acteurs du monde
économique se sont retrouvés,
salle Roger Tissot, pour la traditionnelle cérémonie commune des vœux
des associations d’entreprises du sudouest lyonnais, de la chambre de commerce et d’industrie de Lyon et la
chambre de métiers et de l’artisanat,
une cérémonie présidée par Thierry
De Gasparis, président de SOLEN,
Alain Audouard, président de la
chambre de métiers et de l’artisanat,
Aure Dupeuble, présidente de Gerhôsud, Emmanuel Imberton, président de la CCI Lyon Métropole-St
Étienne-Roanne et Pierre Mermet,
président de GGR. D’ailleurs c’est ce
dernier, qui « ouvre le bal » sur les
airs de « y’a de la joie » de Charles
Trenet, dénonçant dans son allocution
très inspirée, « l’uberisation » de notre
modèle économique ou encore les
méfaits de la loi Macron pour l’économie et le commerce local. Une
charge en règle dans le ton des autres
prises de paroles qui furent à la fois
volontaires et revendicatives, mais
toujours bon enfant. Dans son allocution, le président de la CCI a tenu à
rappeler le contexte et les défis de demain, annonçant que l’innovation sera
le maître mot pour 2016. La soirée
s’est poursuivie dans une ambiance
conviviale par le verre de l’amitié,
pour des échanges de vœux de prospérité, mais aussi pour des échanges
de cartes de visite, car comme le dit
si bien l’adage « business before pleasure » (Traduction : les affaires avant
le plaisir). n
emploi
Nouveaux horaires pour Pôle Emploi
À
compter du 8 février, Pôle Emploi
adapte ses horaires pour offrir à
ses usagers davantage de services
personnalisés. Désormais, les aprèsmidis sont dédiés aux rendez-vous,
l’agence givordine sera donc ouverte
du lundi au jeudi, uniquement sur
rendez-vous les après-midi. Toutefois,
un premier niveau d’accueil sans rendez-vous est maintenu du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 pour les
urgences ou les demandeurs qui n’ont
pas encore de conseiller référent.
En ce qui concerne les autres demandeurs, ils peuvent toujours joindre par
mail, à partir de leur espace personnel sur le site pole-emploi.fr, leur
conseiller référent. Ce compte personnel permet aussi de faciliter les
démarches, de faire des recherches
d’informations, de déposer un CV, de
faciliter les démarches, ou encore modifier sa situation. Comme l’explique,
Sébastien Calligaro, responsable logistique et règlementaire à Pôle Emploi, ce dispositif « complète notre
offre de service numérique en permettant aux demandeurs d’accéder à de
nombreuses applications ou services
qui l’accompagnent, de l’orientation
jusqu’à la finalisation de sa recherche
d’emploi ». Autre nouveauté, à compter du 7 mars 2016, l’inscription
comme demandeur d’emploi, ainsi
que le calcul de ses droits, se fera entièrement en ligne. Nous y reviendrons dans un prochain numéro. n
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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taggs
Avoir plusieurs cordes à son arc
C’est dans un silence de cathédrale, le week-end des 23
et 24 janvier derniers, que la phase qualificative des
prochains championnats de France de tir à l’arc s’est
déroulée au palais des sports.
O
rganisée par le club de tir à
l’arc Givors-Gier Sud
(Taggs) et ses bénévoles,
cette compétition a réuni
plus de 175 archers, soit une vingtaine
de clubs, venus de toute la France,
avec un plateau plutôt relevé,
puisqu’on note la présence de PierreJulien Deloche, archer de l’équipe de
France et numéro 1 mondial de la discipline, présent à Givors entre deux
épreuves de coupe du monde. Côté
givordin, quatre archers ont porté
haut les couleurs de leur club, en en-
gendrant un maximum de points afin
de participer aux championnats de
France. Au final, des résultats dans la
moyenne, mais qui restent une belle
performance compte tenu du fait que
ces archers, aussi bénévoles, ont participé à l’organisation du tournoi, ce
qui n’est pas de tout repos, « Notre
club a une bonne notoriété dans la région et cela se ressent lorsqu’on organise ce genre de compétition »,
explique Raymond Martin, président
du Taggs, précisant que « le Taggs
comprend actuellement 34 adhérents,
majoritairement Givordins, attirés
d’un part par le tir en salle sur cible à
18 mètres, mais aussi par le tir en
campagne, plus sportif, où il s’agit
d’atteindre les 24 cibles sur des distances inconnues, le long d’un parcours ». D’ailleurs la prochaine
compétition nationale de tir en campagne, aura lieu le 8 mai à Givors et
sera organisée par le Taggs. L’occasion de venir découvrir ce sport qui
nécessite concentration, résistance
nerveuse et musculaire et beaucoup
de maîtrise. n
gala de boxe
La boxe à l’honneur à Givors
S
amedi 16 janvier, le « Givors
Boxing » et ses partenaires ont
organisé un grand gala de boxe anglaise au gymnase Jacques Anquetil
avec au programme des matches
d’exhibitions et des rencontres
comptant pour le Championnat de «
France Élite Zone est ». Parallèlement, les organisateurs avaient aussi
prévu une rencontre internationale
de haut niveau, avec la présence sur
le ring du poids lourd Newfel Ouatah.
De quoi ravir le public venu nombreux pour l’occasion et qui a pu assister à du beau sport, notamment
avec un plateau riche en belles rencontres, où l’on notera les prestations
de trois combattants issus du « Givors Boxing » : Erwan Fermas (mi-
lourds), Gladys RomeI (poids coq –
54 kg) et Kevin Gallo (poids welter –
66kg) qui, durant la soirée de gala,
ont affronté des adversaires de clubs
voisins.
Plus tard dans la soirée, place aux
têtes d’affiches avec le combat international professionnel opposant le
quadruple champion de France Newfel Ouatah au lithuanien Dimitri Kalinovski. Une rencontre qui
s’annonçait d’ores et déjà explosive
puisque, absent des rings depuis un
certain temps, le poids lourd lyonnais
avait fait savoir qu’il se donnait pour
ambition de conquérir des titres internationaux. Et c’est plutôt bien
parti puisqu’il signe deux victoires
en deux mois et au final s’imposera
lors de cet affrontement , aux termes
de 6 reprises.
Bravo donc à Nawel Ouatah pour son
retour en force, mais aussi au « Givors Boxing » et à ses bénévoles pour
l’organisation de cette manifestation
qui, l’espace d’une soirée, ont donné
des faux airs de « Madison square
garden » au gymnase Jacques Anquetil. n
Les givordins,
Israfil Bozturk,
Gladys Romei
et Erwan Fermas
du Givors Boxing
En images...
Toutes les photos :
givors.fr
Vivre à Givors | Culture et patrimoine
conservatoire de musique et de danse
Le conservatoire mène la danse, mais en musique !
On imagine l’ambiance du lieu, feutrée et sereine, le tout
empreint d’une certaine solennité. En fait, il n’en est rien.
Explications.
L
e conservatoire municipal de musique et de danse
de Givors est une véritable ruche, en perpétuel
mouvement où les petites « abeilles » s’affairent
en harmonie et au rythme du métronome. Ancienne école, le bâtiment est devenu conservatoire en
1970, sous l’impulsion de Camille Vallin, maire de l’époque.
Aujourd’hui, l’équipement, labellisé par le ministère de
la Culture, regroupe onze salles de cours aux dénominations évocatrices du monde de la musique d’hier et d’aujourd’hui, un auditorium, mais aussi une magnifique salle
de danse, car musique et danse sont indissociables,
comme le souligne Cécile Richard, directrice de l’équipement : « les deux disciplines sont intimement liées et
les professeurs travaillent ensemble. L’une est une ressource pour l’autre et vice-versa ».
Nouvelles orientations, même objectif
Avec la réforme des rythmes scolaires, le conservatoire
ajoute une nouvelle mission à ses nombreuses activités
en accueillant les enfants fréquentant les activités périscolaires dans une proposition de parcours artistique « musique et danse ». Dès lors, le lieu devient un axe important
de cette récente organisation municipale tout en continuant bien entendu ses missions autour de l’enseignement,
la sensibilisation, la pratique amateur, mais aussi la création et la diffusion, notamment avec des résidences,
comme l’explique la directrice, car : « dans le cadre de la
convention passée par la ville avec la DRAC, nous accueillons deux résidences artistiques. L’une en section musique avec le groupe « la bande annonce » et Pat Kalla,
pour un travail autour des musiques du monde et du conte,
l’autre concerne la danse contemporaine, avec la compagnie « Pas de loup ». Compagnie composée de deux
danseuses, qui naviguent entre le théâtre de Givors, dans
le cadre d’une création, et le conservatoire pour des ateliers d’éducation artistique ». Comme le précise Cécile
Richard, « c’est tout l’intérêt de la résidence d’artistes. Ils
participent à la vie de l’équipement, s’impliquent avec le
milieu scolaire et apportent une plus-value à l’enseignement artistique. Les résidences sont une véritable ouverture sur le monde. De plus, cela donne lieu à des
restitutions dans le cadre de spectacles ».
Des atouts pour Givors
L’autre point fort du conservatoire, c’est la diversité de
son enseignement. Pour ainsi dire il n’y a que l’embarras
du choix : piano, batterie, saxophone, flute traversière,
guitare, etc., le tout dispensé par une équipe d’enseignants
très qualifiés et fortement impliquées dans la vie de la
structure. Ce choix de disciplines on le retrouve aussi au
niveau de la danse, où Camille Plasse, Mérédith Hudson
et Azdine Benyoucef, respectivement professeurs de danse
jazz, classique et hip-hop proposent un enseignement de
grande qualité aux 133 élèves, parmi lesquels se cache,
peut-être le prochain danseur étoile, à l’instar de leur aîné,
Stéphane Bullion, danseur étoile à l’opéra de Paris qui,
enfant, a fait ses gammes au conservatoire de Givors.
Enfin, cet équipement d’envergure, rénové en 2013, est
l’un des symboles forts de la volonté d’une politique culturelle ambitieuse sur le territoire qui, malgré une baisse
de moyens apportés aux collectivités, rayonne dans tout
le sud du département avec plus de 15 000 passages annuels, 44 manifestations publiques et plus de 583 élèves à
l’année, dont 73 % de Givordins. n
Agenda
mardi 9 février 2016, 18h30 et 20h30 au théâtre de Givors
Chorale Arc en ciel, Éole avec ensemble à cordes, ensemble Jeu
de cordes, le Big band, le combo et un ou deux petits ensembles.
mercredi 10 février, à 18h45, à l’auditorium du conservatoire
du duo au petit ensemble
jeudi 11 février 2016, à 18h45 à l’auditorium du conservatoire
avec le groupe Rouge velours.
Vivre à Givors | #177 | février 2016
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19
exposition
La propagande au service de la guerre
C’
G+ Signes de la collaboration
et de la Résistance
Exposition au musée de la résistance,
Moulin Madiba, impasse Platière.
Jusqu’au 8 mars.
Ouverture le mardi matin de 9h à 12h
et le samedi matin de 10h à 12h.
Possibilité de prendre un rdv par téléphone
& 04 78 73 95 62
est une période sombre de
notre histoire que se propose
d’explorer le musée de la Résistance, situé au Moulin Madiba, au
travers d’une exposition particulière mais au titre explicite :
« signes de la collaboration et de
la Résistance ». En effet, celle-ci
invite les visiteurs à observer la
période tragique de l’Occupation
de 1940 à 1944 à travers les
prismes particuliers du graphisme
et de jeter un regard critique sur
le rôle et l’emploi des signes dans
la propagande de ces années de
guerre. Gracieusement prêtée par
l’ONAC du Rhône et coproduite
par l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, en lien avec
la direction de la mémoire, du patrimoine et les archives du ministère de la Défense, cette exposition
conclut le travail de deux années
de recherches, mené par des étudiants et des enseignants de communication graphique et de
scénographie. Les documents et
images rassemblés permettent une
immersion dans toute la sémiologie, et la mémoire collective
comme arme de guerre, arme de
propagande. n
exposition
Une expo pour découvrir
notre propre animalité
P
our la première fois, et ce
jusqu’au 13 février, Maher Al Baroudi expose ses œuvres à la Mostra.
Cette initiative est le fruit partenarial
entre la direction des affaires culturelles et les ateliers d’arts plastiques,
lesquels, une fois par an, ont carte
blanche pour inviter un artiste à la
Mostra. Cette année,le choix s’est
porté sur un homme à la fois discret
et engagé, dont le travail de peinture
et de sculpture, témoignage d’une vision, parfois inquiétante et brutale,
du monde qui nous entoure : « Je tire
mon inspiration du flot d’informations quotidiennes qui nous inondent,
mais aussi des mensonges qui en découlent. C’est pour cela que j’ai rem-
placé l’homme par l’animal comme
symbole. Symbole de toutes les souffrances et problèmes de l’homme.
J’ai mis des moutons, car les moutons ne se révoltent jamais, malgré
le fait qu’ils aillent à la boucherie »,
nous explique-t-il. Pour sa part, Martial Passi, maire de Givors, vice-président de la Métropole de Lyon
s’avoue « heureux de commencer
l’année 2016, avec un artiste de qualité, engagé », puisque comme le précise l’élu, Maher Al Baroudi « fait
partie de la centaine d’artistes syriens qui ont appelé à la fin de la
guerre en Syrie », et marque ainsi
son investissement militant, démontrant que la culture est aussi une ré-
culture
Action, moteur !
Les écoles givordines
font leur cinéma !
C
ette année, petits, moyens et
grands de l’école maternelle de
la Presqu’île et la classe des CP de
l’école Liauthaud vont mener une expérience inoubliable avec la rencontre de Patrick et Danielle Perrier,
ponse à l’absurdité de la guerre et à
sa barbarie. En marge de cette exposition, le lundi 8 février, à 20
heures, au Moulin Madiba, une
conférence sur « Le rapport
homme/animal dans la littérature et
les arts », animée par Cyril Devès,
conférencier et docteur en histoire
de l’art, aura lieu et permettra aussi
d’explorer, entre autre, l’œuvre de
l’artiste. n
respectivement réalisateur et auteure
des Studios Patamm, leur création. Ils
seront en résidence dans les écoles
du 21 au 25 mars 2016, dans le cadre
d’une action de développement culturel et artistique à tous les âges de
la vie, soutenue par la direction régionale des affaires culturelles
Rhône-Alpes-Auvergne. Cette initiative va permettre à ces enfants de réaliser un montage diapo animé d’une
histoire inventée et créé entièrement
par leurs soins. Imaginer l’histoire,
fabriquer les personnages en pâte à
modeler, choisir les décors, tout ce
travail sera par la suite finalisé par
un montage vidéo dans les conditions
réelles d’un studio de tournage tels
de vrais professionnels des studios de
films d’animation.
En préambule de cette initiative, vous
pourrez découvrir le travail des studios « Patamm » et de ses « magiciens » de l’animation à travers des
ateliers pratiques sur l’illusion du
mouvement, à l’auditorium de la médiathèque, les mardi 23, mercredi 24
et jeudi 25 février de 9h à 17h. Il s’agit
d’un atelier tout public, à partir de 6
ans. n
Vivre à Givors | Expression des groupes
CONSTRUISONS ENSEMBLE
LE DÉFI GIVORDIN
Un toit pour le centre social
Lors du conseil municipal du 19
janvier, le maire a présenté un protocole d’accord avec la CAF pour
délocaliser le centre social Camille
Claudel sous prétexte qu’il ne répond plus aux normes pour l’accueil du public.
Il a proposé d’installer le centre social dans les locaux municipaux
rue Jean-Marie Imbert et de
construire un bâtiment multi-accueil petite enfance sur le quartier
des Plaines. Coût estimé à ce
stade : 1,4M€.
La réhabilitation du site actuel est
annoncée trop chère mais aucune
étude financière n’a été fournie…
Nous ne sommes pas convaincus
par la relocalisation rue Imbert
(bâtiment peu accessible car dans
une rue enclavée et avec très peu
d’espaces de stationnement), encore moins par le fait de séparer la
crèche du reste du centre social.
Nous avons proposé d’installer :
- l’ensemble du centre social sur le
quartier des Plaines
- ou bien les activités à la maison
du fleuve Rhône en lieu et place
des services municipaux.
Un tel projet, présenté sans aucun
document étayant choix et coûts,
aurait mérité que le maire crée une
commission ad hoc avec les usagers, le personnel du centre, la
CAF et des élus pour rechercher
les meilleures solutions. Malheureusement cela n’a pas été le cas,
une fois de plus.
Budget 2016 : les impôts locaux
des Givordins vont augmenter !
Le maire se plaint de la baisse des
dotations de l’Etat qui est réelle.
Mais cette crise n’est pas nouvelle,
elle dure depuis 2007 !
Nous lui avions demandé de faire
des efforts depuis cette date. Il ne
l’a pas fait !
Les impôts vont augmenter :
- Parce que la majorité municipale
a fait élire le gouvernement actuel
qui impose des dépenses nouvelles et baisse les dotations
- Le maire et son adjointe ont voté
5 % d’augmentation des taux à la
Métropole
- Ils n’ont pas géré avec prudence
les dépenses de personnel ce qui
fait que la commune dépense
68,56 % de ses frais de fonctionnement en personnel, C’EST UNE
IMPASSE !
- Ils donnent des miettes aux pigeons en « baissant » les taux de
0,04 % et 0,09 %. Autant dire qu’il
n’y a aucune baisse, alors que les
bases augmentent de 1 %
- Ils trichent sur le budget en
n’inscrivant pas certaines recettes
ou économies réalisées…
Ils vont vous dire qu’ils « baissent
les taux » pour vous faire croire
que les impôts vont baisser. Ils se
moquent de vous, car votre feuille
d’impôt parlera d’elle-même : elle
va augmenter et de beaucoup !
C’est pourquoi nous n’avons pas
voté ces taux avec leur baisse ridicule.
www.givors.info
[email protected]
Mohamed Boudjellaba
Laurence Perrier
Michelle Palandre
Alain Pelosato
GROUPE GIVORS BLEU MARINE
Un budget 2016 qui sacrifie certaines associations givordines !
Le conseil municipal qui s’est tenu le 19 janvier 2016 a été l’occasion de débattre
du budget de la commune de Givors pour 2016. Contrairement à ce que prétend
le Maire de Givors, ce n’est ni un budget sérieux ni un budget de solidarité. Ce
n’est pas un budget sérieux car certaines économies ne sont pas réalisées là où
elles auraient été nécessaires notamment sur les dépenses de certains services
municipaux ou encore sur les frais de représentation du Maire qui eux augmentent de 23%!
Mais surtout, ce n’est pas un budget de solidarité car il ampute à certaines associations givordines, des subventions précieuses pour leur fonctionnement au service des Givordins alors qu’il ne demande pas à d’autres de participer comme
tout le monde à la maîtrise des dépenses. Qu’est ce qui justifie une baisse de la
subvention du SOG rugby, du SOG Basket, du SOG judo, des sauveteurs de Givors
et d’autres associations remarquables qui participent à l’éducation des jeunes et
incarnent la vitrine sportive de Givors ? Si le Maire souhaitait baisser de 5% les
subventions, il aurait dû loger tout le monde à la même enseigne, y compris les
centres sociaux et la MJC.
Enfin, nous dénonçons l’absence totale de politique municipale en matière de sécurité. Pour le budget 2016, Givors n’aura que 6 postes de police municipale soit
1 policier municipal pour 3160 habitants ! A titre de comparaison, la ville de
Beaucaire avec 15 500 habitants, compte 25 policiers municipaux soit un policier
pour 620 habitants. Quand on sait qu’un commerce a encore baissé le rideau
après avoir été la cible de projectiles par des délinquants durant la nuit du nouvel
an, il y a de quoi s’inquiéter…
[email protected]
www.givorsbleumarine2014.fr/accueil/
FN 69. BP 2333 69215 LYON CEDEX 02
Tel : 04 72 77 50 00
Antoine Méllies, Émilie Fernandes Ramalho, Nelly Gilles,
Marie-Josèphe Fay
GROUPE DES PERSONNALITÉS
Nous nous sommes tant aimés
Titre d’un des films , parmi les plus connus d’Ettore Scola ,cinéaste italien de
génie , qui vient de nous quitter . Un cinéaste observateur de la société .
Quelles images aurait-il retenu de la séance de notre dernier conseil municipal ? Celles des invectives , du tumulte , plus proches d’un autre de ses films
, "affreux, sales et méchants"?
Ou celles de citoyens élus , confrontés à la difficulté de devoir faire des choix.
Et en cette période de l’année , le choix du budget . Un budget c’est presque
toujours compliqué , car derrière les chiffres il y a des enjeux. Celui-ci laissera un goût particulièrement amer. Cette préparation du budget 2016 s’est
faite dans la douleur .
L’école , la culture , le sport ou encore la vie associative sont les outils majeurs
du mieux vivre ensemble , aujourd’hui plus que jamais ! Or , contraint par
les baisses de dotation de l’état, nous avons été conduits à faire des économies
dans ces domaines , à restreindre leurs moyens .
Nous pensons que dans des domaines aussi essentiels , les limites des adaptations possibles sont atteintes .
Nous avons adopté le pacte métropolitain , signé la convention locale d’application du contrat de ville 2015-2020.
Nous voulons croire qu’ils seront sources de nouvelles pratiques, de nouvelles
solidarités, nous espérons qu’ils nous permettront d’aller de l’avant , au service des Givordines et des Givordins .
vos élus
Nacer Khouatra, éducation, enseignement, developpement numérique communal
Mohamed Benoui, développement économique
Yamina Kahoul, ressources humaines
Solange Fornengo, culture, patrimoine, tourisme, fêtes et événements
Sarah Mrad, développement économique
GROUPE DES PERSONNALITÉS
Etre un citoyen responsable
Régulièrement les conseillers municipaux sont interpelés sur la propreté de la
commune. Oui ! Chaque habitant participe à la vie de sa
commune en payant des impôts locaux (la taxe d’habitation). Mais, malgré la bonne
volonté des agents techniques,
n’oublions
que
chaque concitoyen a le devoir de respecter son environnement, de participer au
maintien de la propreté de son quartier et de sa ville.
Une nouvelle déchèterie est pour cela à votre disposition pour
déposer ordures et encombrants.
De plus, les Givordins se sont exprimés POUR l’extinction
de l’éclairage public durant la nuit. Ils sont favorables à des
gestes écologiques et ils doivent le prouver au quotidien avec
le recyclage des déchets par exemple.
Ces gestes en faveur de l’environnement doivent se multiplier.
N’attendez pas qu’on le fasse pour vous mais agissez !!
Merci pour votre quartier, pour votre ville et pour votre planète.
vos élus
Louis Soulier, sécurité, prévention, Maison de justice et du droit, marchés forains
Henri Bazin, urbanisme, voirie et espaces verts
Gilles Verdu, politique sociale, CCAS, handicap, accessibilité
Deborah Stienne, culture, patrimoine, tourisme, fêtes et événements
Vivre à Givors | #177 | février 2016
20
21
GROUPE SOCIALISTE
GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES
Budget communal 2016
Nouvelle organisation territoriale, dotations de l’Etat
plus contraintes, les temps changent et il nous faut
adapter la gestion de notre commune à ces réalités.
Toutes ces évolutions supposent des changements, pas
forcément synonymes de renoncements et il convient
aujourd’hui de prioriser les dépenses en les recentrant
sur ce qui constitue le cœur de l’action communale.
Les 3 grandes priorités budgétaires retenues répondent
à des besoins incontournables :
1. L’éducation : Des aides aux écoles aux activités péri et extrascolaires.
Ce sont-là les fondements des politiques de notre Gouvernement et de notre action locale.
2. L’emploi et la formation pour les organismes
d’insertion que sont la mission locale (MIFIVA) et le
PLIE-Uniest, acteurs en premières lignes pour favoriser le retour à l’emploi de ceux qui en sont les plus éloignés.
3. Actions culturelle et sociale, au travers des
Centres sociaux, de la MJC et d’associations humanitaires…
Budget primitif 2016
Le contexte est particulièrement incertain et difficile pour les collectivités locales, les services publics et les populations.
Pour les collectivités locales, 2016 sera la 3ème année de baisse sans précédent des dotations de l’Etat, générant pour la ville de Givors
•un nouveau manque à gagner de 1 M€ en 2016 après celui de 2015,
L’Association des maires de France et l’ensemble des associations d’élus locaux dénoncent, ce désengagement de l’Etat sur le dos des territoires et de
leurs habitants.
•L’investissement des collectivités locales dégringole de façon alarmante avec
le report et l’annulation de nombreux projets utiles aux populations.
Avec une 4ème année consécutive de chute de l’autofinancement, et de linvestissement.
•On ne compte plus les collectivités locales qui sont contraintes de réduire
leurs dépenses de fonctionnement et de fermer des services.
•Avec la forte réduction de l’investissement public, le carnet de commandes
des acteurs économiques locaux continue de chuter, ce qui alourdit d’autant
le chômage et les budgets sociaux des communes.
•Tous les acteurs publics comme la MIFIVA, le PLIE, la MJD, les centres sociaux, les MJC, mais aussi les clubs et les associations voient leurs budgets
se réduire et se tournent vers les communes elles-mêmes de plus en plus asphyxiées.
C’est extrêmement grave car c’est l’existence même des communes qui se
joue et dont le nombre vient pour la première fois de passer sous les 36 000
communes.
Face à de tels défis, la volonté municipale est plus que jamais de résister et
de tenir.
Résister et tenir en faisant tout pour ne pas fermer de services et en continuant à moderniser le service public communal.
Résister et tenir en maintenant un important volume d’investissement consacré au développement de Givors.
Résister et tenir, mais aussi repartir de l’avant
• en réaffirmant des priorités municipales fortes :
- la solidarité pour les plus fragiles,
- l’action pour l’éducation, la culture et le sport,
- la poursuite de la transformation économique et urbaine de Givors au service des Givordins,
- le développement de l’effort en matière de sécurité et de développement
durable,
- la poursuite de la baisse des taux communaux engagée depuis 2004.
Repartir de l’avant
•en demandant un soutien plus important de la part de l’Etat pour le territoire
givordin et sa population et en intensifiant la recherche de financements extérieurs dans tous les domaines.
Le groupe des élus communistes et républicains est plus que jamais mobilisé
pour mettre en œuvre une politique municipale de résistance, de solidarité,
de construction et de développement au service de Givors et de ses habitants.
Ces choix ne doivent toutefois pas nous détourner des
efforts nécessaires pour mieux rationnaliser notre budget de fonctionnement, avec des dépenses (équipements, personnel…) en adéquation avec le contrat
métropolitain en cours d’élaboration d’une part et une
politique d’investissement raisonnée et raisonnable
d’autre part, dans laquelle les dépenses en matière de
développement durable ou plutôt d’économies, doivent
changer nos approches comptables.
vos élus
Brigitte Jannot, développement territorial et urbain, métropole
Jean-François Gagneur, développement durable, agenda 21
Ali Sémari, valorisation du patrimoine communal
Violaine Badin, insertion et emploi
Cécile Bracco, enfance, petite-enfance
Patrice Bouty, état-civil
Règlement
La répartition de l’espace rédactionnel est proportionnelle au nombre de conseillers élus au conseil
municipal. Seuls les textes transmis dans les
délais impartis seront mis en page, la même police
et la même couleur (noir pour le texte, rouge pour
le titre) pour l’ensemble des tribunes.
Les articles ne doivent pas comporter d’attaques
personnelles ou d’écrits diffamatoires, porter
atteinte aux libertés ou être discriminatoires sous
peine de ne pas être publiés.
Il est donc clairement demandé à chaque président de groupe de respecter et de faire respecter
les règles élémentaires de courtoisie républicaine.
Le directeur de la publication
vos élus
Martial Passi, finances et communication
Christiane Charnay, politique de la ville, démocratie participative, commerces
Brigitte D’Aniello Rosa, proximité, propreté, cadre de vie, prévention des risques
Amelle Gassa, questions juridiques et université populaire
Jean-Jacques Routaboul, sports
Hélène Taïar, personnes âgées
Raymond Combaz, échanges internationaux et fracture numérique
Mohsen Allali, logement social et politique de l’habitat
Géraldine Thévenet, conseil municipal enfant
Hocine Haoues, jeunesse
Règles de civisme
Propreté
Les règles de civisme s’imposent à tous
L’incivilité commence parfois par des choses qui de prime abord peuvent
paraître anodines. C’est le cas lorsqu’on laisse ses conteneurs à ordures
sur la voie publique en dehors des heures de ramassage. Outre l’esthétique déplorable que cela donne de nos rues, il s’agit avant tout d’un problème de salubrité publique. De même que les bacs entreposés sur les
trottoirs peuvent poser des problèmes de circulation pour les mamans
avec de jeunes enfants dans des poussettes ou encore pour les personnes
à mobilité réduite. C’est pourquoi, le maire de Givors et le président de
la Métropole de Lyon viennent de prendre un arrêté commun afin d’endiguer ce phénomène.
Pour rappel, la collecte des ordures ménagères est assurée trois fois par
semaine selon les secteurs définis par la Métropole de Lyon, du lundi au
samedi. Le jeudi, entre 6h et 13h, étant réservé aux recyclables (bacs à
couvercle jaune) et les mardis et vendredis, entre 6h et 13h, réservés à la
collecte des déchets ménagers (bacs gris). Les bacs doivent être sortis au
plus tôt la veille au soir et avant 6h le matin du jour de la collecte et rentrés au plus tard à la fin de la ce même jour.
En conséquence, il est rappelé qu’il est interdit de maintenir des bacs
roulants sur la voie publique en dehors de ces périodes sous peine de verbalisation et de poursuites. Désormais les agents de surveillance de la
voie publique vont patrouiller dans les rues de Givors pour rappeler à
l’ordre les contrevenants et verbaliser le cas échéant. La violation des interdictions ou le manquement aux obligations édictées par l’arrêté municipal prévoit une contravention de première classe, conformément à
l’article R610-5 du Code pénal. Il en est de même pour les dépôts sauvage
d’encombrants. Il est donc primordial à chacun et chacune de faire
preuve de civisme et de respecter les règles du mieux vivre ensemble.
Adresses utiles
Hôtel de ville
Place Camille-Vallin,
BP 38 - 69701 Givors Cedex
& 04 72 49 18 18
Ouvert au public :
lundi > vendredi : 08:30 > 12:00 | 13:30 > 17:30.
Antenne des Vernes place du général de
Gaulle
& 04 72 49 18 18
Ouvert au public :
mardi > vendredi : 08:30 > 12:00 | 13:30 > 17:30.
Samedi : 09:00 > 12:00
CCAS - Service à la famille
Ouvert au public :
mardi > vendredi : 08:30 > 12:00 | 13:30 > 17:30
Samedi : 09:00 > 12:00
Vivre à Givors
Responsable de la publication :
Mohamed Benmessaoud
& 04 72 49 18 18
Mail : [email protected]
Rédaction : Mohamed Benmessaoud
Photos : Jacques Del Pino,
Mohamed Benmessaoud, D.R.
Maquette : Laura Sibué, Jacques Del Pino
Fabrication : Public Imprim®,
BP 553 - 69637 Vénissieux Cedex
Distribution : Mairie de Givors
& 04 72 49 18 18
Publicité : [email protected]
Sur la toile : www.givors.fr/Vie-municipale/Publication-municipale
Vivre à Givors | #177 | février 2016
Infos pratiques
pharmaciens de garde
Désormais pour connaître votre
pharmacien de garde,
il vous faudra composer le 3237.
numéros d’urgence
Pompiers & 18
Police & 17
Numéro urgence & 112
Samu, urgences médicales & 15
Police municipale & 04 72 49 18 18
Centre Hospitalier Montgelas
Accueil & 04 78 07 30 30
Urgences & 04 78 07 33 40
Centre anti-poison & 04 72 11 69 11
État civil
22
23
du 30 décembre 2015
au 26 janvier 2016
avis de naissance
Hamza DJEROUROU - Younes DERIASSI - Sara CAPUANO - Sacha MASSIN - Manelle HAOUES Naïm SABOUR
avis de décès
PETITJEAN Michel, 60 ans, domicilié 2 allée Jean Moulin - GIURLANDO Marie veuve VICCINI,
88 ans, domiciliée lieu de Montgelas - GONZALES Frédéric, 51 ans, domicilié 1 quai Georges
Lévy - VINCENT Jean-claude, 62 ans, domicilié 15 rue Marcel Paul - DRZYMALA Lucie veuve
ARENT, 82 ans, domiciliée 14 quai Robichon Malgontier - HADIDI Nathan, 60 ans, domicilié
27 chemin de la Lône - HERNANDEZ Louis, 88 ans, domicilié 44 rue Joseph Liauthaud - LION
Angélique veuve STRICHER, 97 ans, domiciliée 28 rue Piéroux,
Maison médicale de
garde Sud ouest lyonnais
Brignais
Sur rendez-vous uniquement
au 04 72 33 00 33
Soir – samedi – dimanche et jours
fériés
Félicitations
à...
Tableau
d’honneur
Soria Zeroual en lice pour
le César de la meilleure actrice
U
ne très belle surprise pour Soria Zeroual et une très grande
fierté pour notre ville. En effet, lors
de l’annonce officielle des nominations aux Césars 2016, qui auront
lieu le 26 février prochain, le film «
Fatima », dont Soria Zeroual est
l’actrice principale, est nominé quatre fois dans les catégories :
« meilleur espoir féminin », « meilleure adaptation », « meilleur film »
et surtout « meilleure actrice ». Un
véritable plébiscite pour le film de
Philippe Faucon, déjà primé à
Cannes durant la quinzaine des réalisateurs, qui avait choisi la Givordine pour incarner l’héroïne dans
son film, car il retrouvait en elle la
simplicité, l’humilité et la force de
son personnage. Pour la jeune
femme, c’est simplement le « mektoub » (le destin en arabe). Née à
Batna, en Algérie, le 14 mai 1970 et
arrivée à Givors en 2002, rien ne
prédestinait cette mère de famille
de trois garçons, à embrasser la car-
rière d’actrice. Aujourd’hui, sous les
feux des projecteurs, elle passe de
l’ombre à la lumière avec toujours
cette humilité et simplicité qui la
caractérisent. Givors, véritable pépinière de talents, ne peut que s’enorgueillir de la trajectoire de cette
femme, qui au travers de son rôle,
mais aussi de sa vie privée, a mis
en avant l’incarnation du courage
au féminin.
Nous reviendrons bien entendu sur
cet événement dans notre prochain
numéro et nous souhaitons, bien sûr
bonne chance à Soria Zeroual et au
film « Fatima ».
Informations municipales
Recensement de la population 2016
Propreté
Cette année, le recensement se déroulera du 21 janvier au 27
février. Ainsi certains Givordins vont recevoir la visite d’un
des 5 agents recenseurs de la Ville. Attention, les recenseurs
doivent obligatoirement vous présenter leur carte officielle tricolore comportant une photo.
Ayez le reflexe GRECO !
Pour toutes vos réclamations ou demandes d’interventions relatives à la voirie, l’eau,
l’assainissement et la propreté : ayez le réflexe
GRECO (gestion des réclamations communautaires). Il s’agit d’une
plate-forme téléphonique
mise en place par la Métropole de Lyon. Son
rôle : prendre en compte
l’ensemble des demandes
émanant des administrés
métropolitains afin de les
dispatcher auprès des équipes d’intervention (propreté, voirie,
eau) afin d’apporter une réponse rapide sur le terrain. Ce dispositif présente de nombreux avantages comme le fait d’avoir
un seul interlocuteur, une traçabilité et un suivi en temps réel
de l’intervention ainsi que son évolution. Bien entendu, il s’agit
d’un service gratuit disponible soit par internet sur le site de
la Métropole de Lyon, soit par téléphone, soit par mail.
Le recensement est un acte civique obligatoire.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le service État
civil/affaires générales au 04.72.49.18.18. ou bien vous connecter sur www.le-recensement-et-moi.fr
GRECO – Gestion des réclamations communautaires
www.grandlyon.com/pratique/nous-contacter.html
& 04 78 63 40 00
Séjours retraités 2016
BALARUC LES BAINS
du 19 au 26 juin 2016 (40 personnes)
Fermeture technique de l’espace nautique
de Givors
Coût : 507€ / 322€ / 225€
Le tarif comprend : le transport aller-retour en car, la pension
du lundi 1er au dimanche 28 février 2016 inclus
complète, l’assurance annulation et rapatriement, les bagages,
les animations et 1 excursion. L’autocar restera sur place pour
3 autres excursions supplémentaires qui seront à la charge de
l’usager
Inscription et 1er versement du 19 au 26 février 2016
Documents à fournir :
- pièce d’identité
- avis d’imposition 2014
- certificat médical
Priorité aux personnes n’étant pas parties en 2015, inscriptions
par ordre d’arrivée
la recette de tante mélina
Gratin de chou
en sauce blanche
ingrédients pour 4 personnes
> 1 chou
> 1 bonne cuillerée à soupe de beurre
> 1 bonne cuillerée à soupe de farine
> 25 cl de lait
> 10 cl de crème liquide
> Gruyère – sel – poivre
préparation
> Trier le chou, retirer les feuilles de dessus. Laver le
chou, le couper en lanières et le plonger dans l’eau
bouillante non salée, 5 minutes.
> L’égoutter, le passer sous l’eau froide et le refaire
cuire dans l’eau bouillante salée pendant 30 minutes.
En le faisant cuire de cette façon, le chou est plus digeste.
> L’égoutter, quand il est égoutté faire une sauce
blanche avec le beurre, la farine, le lait, la crème et le
gruyère. Mettre du sel et du poivre selon vos goûts.
> Presser le chou pour bien l’égoutter à nouveau, puis
le mélanger à la sauce blanche
> Mettre dans un plat allant au four et le parsemer de
gruyère.
> Passer au four à 200° pendant 20 minutes et faire
gratiner au dernier moment.
Devinette
Sauriez-vous reconnaître ou a été prise cette photo
dans Givors ?
Pour participer, vous avez jusqu’au 21 février 2016
Envoyez votre réponse à [email protected]
Pour plus d’équité, un tirage au sort aura lieu parmi les bonnes réponses.
Il permettra à 10 personnes de recevoir un cadeau « ville de Givors ».
réponse du précédent numéro
Il s’agissait d’une photo prise dans le massif des jardiniers
carrefour des Fainéants
les gagnants :
1. Suzanne Troubat
2. Daniel Fayet
3. Maurice Fayet
4. Christelle Méleck
5. Eliane Plésiat
6. André Nouzet
7. Benoit Jouquot
8. Meriem Kabal
Globe-Trotter
Vous aussi :
> Emportez-le Vivre à Givors lors de vos déplacements
> Prenez-vous en photo avec
> Découvrez-vous peut-être dans le prochain numéro de
votre magazine favori !
Ce mois-ci :
Petit bonjour de Jacqueline Bosgiraud du village de
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Givors
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(1) TVA à taux réduit de 5,5% sous réserve que les conditions de l’article 278 sexies 11e du code Général des Impôts soient remplies (résidence principale de l’acquéreur – plafonds de ressources du réservataire à respecter). Si les conditions ci-dessus ne sont pas remplies, prix exprimés en TVA à 20%. Renseignements et conditions disponibles en espace
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