Jérôme Fouqueray le remplace

Le magazine des hommes et entreprises de médias
Une publication Satellifax
Satellimag
N°229 - Lundi 1er septembre 2014
N°229
Virginie
CALMELS
Thibaut
VALES
Mathieu
SIBILLE
Alain
BENGUIGUI
Joël
RONEZ
Delphine
DANIEL
Patrice
Jean-Marc Thomas
AUVRAY KAROLAK SGUERZI
Valérie
Angela
Régis
BLONDEAU
LORENTE
TURRINI
Gérald
PRUGER
Laurence
BENHAMOU
Stéphane
Jérôme
Claude Christophe Philippe Jean-Marie Jean-Philippe
RICHARD CLEMENT SERILLON BEAUX LANDRE CAVADA
PASCAL
Yohann
LEROY
Raphaël
MUSSALIAN
Arnaud
LAGARDERE
Jérémy
MICHALAK
Julien
Stéphane
Eric
MANO BERTHELOT BARAUD
Liliane
Frédéric
FRANCIL AYANGMA
France
ZOBDA
Jacques
MARTIAL
Kodjo
Lola
BOURGET HOUNGBEME
Antoine
BAYET
Jérôme
FOUQUERAY
Axelle
LEMAIRE
Thierry
Fabienne
LANGLOIS
SCHMITT
Frédéric de
Augustin
VINCELLES
HOAREAU
Sylvie
Jean-Marc Georges
Cécile
Laurence
Olivier
Fleur
GENGOUL JURAMIE SANEROT MICHARD
FRANCESCHINI
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Ont collaboré à ce numéro :
Virginie Sengès, Yvane Dréant, Pascale Paoli Lebailly.
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Gouvernement Valls 2 :
Fleur Pellerin remplace Aurélie
Filippetti rue de Valois et Axelle
A LA UNE
Lemaire conserve le portefeuille du
numérique
Groupe M6 : Frédéric de Vincelles
nommé auprès de Bibiane Godfroid,
Jérôme Fouqueray à la tête de W9
Thierry Langlois rejoint Canal+ un mois après son
départ de France 3
Jean-Marc Juramie promu aux relations éditeurs
Angela Lorente quitte TF1 et crée sa société de
production
Joël Ronez quitte Radio France après six ans
France 2 : Philippe Landré
remplacé par son adjointe
MOUVEMENTS
Perrine Lefevre quitte la
direction des divertissements
de TF1
Antoine Bayet rejoint France Info après deux ans
à Europe 1
Trace : lancement d’un bureau régional Bénin,
Burkina Faso et Togo
France 3 : création d’une direction des
programmes régionaux du réseau
France Télévisions Publicité : création d’un poste
de directeur du commerce numérique
L'Equipe : promotions au sein du pôle numérique
Radio Horizon : arrivée d’un nouveau directeur
Yohann Leroy succède à Raphaël Mussalian à la
direction technique
Alcatel : promotion d’Antoine Marozzi
Orange : Michaël Trabbia remplace Jérémie
Dutray qui prend la tête de la filiale belge
Régis Turrini quitte Vivendi
Jean-Marie Cavada vice‑président de commission
au Parlement européen
Jean-Marc Auvray suit Agnès Saal du Centre
Pompidou à l’INA
Nouveau comité exécutif chez Lagardère
Unlimited
Arrivée de Cécile Michard‑Laï, ex‑Maximal
Productions, chez Spie
Thierry Orsoni quitte Lagardère pour l’OIP
La direction de la communication de Lagardère
Active se partage entre Stéphane Berthelot et
Valérie Blondeau
Chaises musicales au sein d’Outre‑Mer 1ère
Départ aux RH de Prisma Media et création
d’entreprise
Thomas Karolak promu au numérique de RTL
Les Echos : Fabienne Schmitt passe aux télécoms
Communication : transfert de Canal+ vers
Euro 2016
André Manoukian nommé président du Cosip
spectacle vivant
Jérôme Clément à la tête de la Fondation Alliance
française
Dans les conseils d'administration : Stéphane
Richard, Laurence Franceschini, Christophe
Beaux, Jacques Martial, France Zobda
24
MAGAZINE
La Grosse
Equipe
(Cinequanon) :
le début
d’un « mini-groupe
audiovisuel » ?
Jérémy
Michalak
Thibaut
Valès
29
Mathieu Sibille,
directeur général du
groupe et président
d’iConcerts France
iConcerts rentabilise
la musique à la télévision
34
Virginie
Calmels
a-t-elle tourné
la page de
l’audiovisuel ?
A la Une
GOUVERNEMENT
VALLS 2
Fleur Pellerin remplace
Aurélie Filippetti rue de Valois
© Lionel Allorge
Fleur Pellerin, secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, de la promotion
du Tourisme et des Français de l’étranger depuis avril, a été nommée ministre de la
Culture et de la Communication dans le gouvernement Valls 2. Elle succède ainsi à
Aurélie Filippetti qui occupait ce poste depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée
en mai 2012. Cette nomination marque l'entrée en fonction, rue de Valois, d'une
experte des questions numériques. « J'aurai à cœur de travailler
sur les défis qui se posent à notre modèle culturel […],
de moderniser l'exception culturelle française face
aux enjeux du numérique », a-elle indiqué lors de la
passation de pouvoir. Fleur Pellerin a été en charge
du Numérique dans le gouvernement de Jean-Marc
Ayrault, de mai 2012 à mars 2014.
Ministre de la Culture et de
la Communication
Née en 1973
à Séoul, Fleur
Pellerin
est
diplômée
de
l'Essec
(1994),
de
l'IEP
de
Paris
(1997)
et de l'ENA
(promotion
Averroès, 2000).
Elle intègre la Cour des comptes
à sa sortie de l'ENA en 2000. Entrée comme
auditrice de 2e classe, elle devient auditrice
de 1ère classe l'année suivante, rapporteur à
la Cour de discipline budgétaire et financière,
puis conseillère référendaire en 2003. Affectée
à la troisième chambre chargée notamment
de l'éducation, la culture, la recherche et
l'audiovisuel, elle est à ce titre rapporteur auprès
de la Commission de contrôle des sociétés de
perception des droits d'auteurs et droits voisins
(2001-2005). Parallèlement, Fleur Pellerin est
auditeur externe pour l'ONU (2001-2006) et
rapporteur de la Commmission de déontologie
de la fonction publique (2007). Début 2008,
elle rejoint le secteur privé en tant que manager
associée chez Tilder, cabinet de communication.
L'expérience dure un peu moins de deux ans.
Parallèlement, Fleur Pellerin intègre en 2007 le
Club XXIe Siècle de promotion des minorités et en
assure la présidence de 2010 à 2012. Elle rejoint
également, en juin 2009 le comité permanent de
la diversité mis en place par Patrick de Carolis
à France Télévisions, qu'il dirige alors, et devient
administratrice de Public Sénat en février 2011.
Engagée auprès de Pierre Moscovici dans
la campagne de Lionel Jospin pour l'élection
présidentielle de 2002, elle intègre la cellule
des relations avec la presse spécialisée lors de
la campagne de Ségolène Royal en 2007. Cinq
ans plus tard, elle prend la responsabilité du
pôle Société et économie numérique auprès du
candidat François Hollande. Après l'accession
de celui-ci à la présidence de la République en
mai 2012, Fleur Pellerin est nommée ministre
déléguée chargée des PME, de l'Innovation
et de l'Economie numérique auprès d'Arnaud
Montebourg, ministre du redressement productif.
Lors du changement de Premier ministre, fin mars
2014, Fleur Pellerin change de portefeuille.
Dans le gouvernement de Manuel Valls, elle est
secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur,
de la promotion du Tourisme et des Français
de l’étranger, auprès du ministre des Affaires
étrangères et du Développement international
Laurent Fabius. Cinq mois plus tard, Manuel
Valls forme un nouveau gouvernement que
quitte Aurélie Filippetti. Fleur Pellerin succède
le 26 août 2014 à cette dernière en tant que
ministre de la Culture et de la Communication.
Axelle Lemaire conserve le portefeuille du numérique
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique,
GOUVERNEMENT
conserve son poste. En revanche, son ministre de tutelle
VALLS 2
change : Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie,
du Redressement productif et du Numérique, a quitté le
gouvernement. Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, chargé
des affaires économiques, 36 ans, a été nommé ministre de l'Economie, de l'Industrie et
du Numérique.
4
Satellimag, une publication Satellifax
Ils font l’actualité
M6
Frédéric Vincelles
nommé auprès de
Bibiane Godfroid
© Christophe Géral/M6
Frédéric de Vincelles, directeur général de
W9 depuis octobre 2006, a été promu
directeur général adjoint des programmes
de M6. Effectuée par Bibiane Godfroid,
directrice générale des programmes de
M6, cette nomination vient « renforcer la
direction des programmes de la chaîne
M6 ».
Directeur général adjoint des programmes
Frédéric de Vincelles est titulaire d'une maîtrise de
droit des affaires et est diplômé de l'IEP de Paris
(1994). Il débute en 1994 comme auditeur chez
Deloitte & Touche. Après plusieurs missions au sein
de radios, il intègre RTL Group en 1998 en tant que
directeur des réseaux du pôle musical (Fun Radio
et RTL2). En 2000, Frédéric de Vincelles succède à
Jérôme Fouqueray comme directeur général de Fun TV,
chaîne éditée par le groupe M6. Un an plus tard, il
prend également la direction de M6 Music. Début
2003, il devient directeur général délégué de TF6 et
Série Club, deux chaînes codétenues par les groupes
M6 et TF1. En octobre 2006, il est nommé directeur
général de W9, chaîne lancée 18 mois plus tôt par
le groupe M6 sur la TNT gratuite. Il reste huit ans
en poste. Frédéric de Vincelles est nommé directeur
général adjoint des programmes de la chaîne M6 en
septembre 2014.
N°229 - 1er septembre 2014
W9
(GROUPE M6)
Jérôme Fouqueray le remplace
à W9
Jérôme Fouqueray, directeur
général de Fun Radio et
RTL2 depuis 2007, a été
nommé directeur général
de W9 en remplacement de
Frédéric de Vincelles.
Né en 1971, Jérôme Fouqueray
est diplômé d'HEC. Il débute en
1995 à Rome, comme chargé
de mission au sein de la direction
marketing de Renault Italia.
En 1997, il rejoint la direction
générale de Bellanger-Filipacchi
(Skyrock) en tant que chargé de
mission. L'année suivante, il est
nommé chef de publicité câble et
satellite à France Espace (régie
publicitaire de France Télévisions).
Au printemps 1998, Jérôme
Fouqueray intègre le groupe M6
en tant que directeur général de
Fun TV (chaîne détenue à parité
Directeur général
par M6 et Fun Radio avant d'être
reprise à 100 % par le groupe M6
en juillet 1999). En octobre 2000, il devient directeur général adjoint de TF6 et Série
Club (chaînes détenues à parité par les groupes TF1 et M6). Trois ans plus tard, il
est nommé directeur général adjoint de M6 Thématique et, parallèlement, en juin
2003, directeur général de Téva. Jérôme Fouqueray prend la direction générale de
Studio 89 Productions (groupe M6) en octobre 2004, un poste qu'il occupe jusqu'en
mars 2006. Il est nommé, en avril 2006, directeur de la gestion opérationnelle des
programmes radiophoniques de NRJ Group, une fonction qu'il quitte début 2007
pour intégrer le groupe RTL. Il y devient directeur général de RTL2 et Fun Radio
et membre du comité de direction. En septembre 2014, il est nommé à la tête de
W9, chaîne du groupe M6, où il succède à Frédéric de Vincelles, nommé directeur
général adjoint des programmes.
Deux historiques de RTL Group
Frédéric de Vincelles et Jérôme Fouqueray se croisent depuis
quinze ans au sein de RTL Group (Bertelsmann), propriétaire
de M6 et RTL en France. Par deux fois Frédéric de Vincelles
a succédé à Jérôme Fouqueray : en 2000 à la tête de la
chaîne thématique Fun TV puis trois ans plus tard à TF6/Série
Club. Jérôme Fouqueray avait ensuite fait le choix de la radio
alors que Frédéric de Vincelles rejoignait l'une des nouvelles
chaînes de la TNT.
5
A la Une
Thierry Langlois rejoint Canal+
un mois après son départ de
France 3
Né en 1967, Thierry Langlois est titulaire
d’une maîtrise Administration Economie
et Social (AES) et d’un DESS de droit
et administration de la communication
audiovisuelle (Paris I Panthéon Sorbonne).
Il débute en 1989 comme chargé
d’études, successivement à Régie 5
(La Cinq), NRJ et Médiamétrie. En
1993, il rejoint France 3 où il occupe
successivement les postes de responsable
des études régionales à la direction
des études de la chaîne, d’adjoint du
directeur de la programmation (mai 1998
à janvier 2004) puis de directeur adjoint
à la direction de l’antenne en charge
de la programmation (février 2004 à
octobre 2005). Promu directeur délégué
à la programmation de France 3 en
octobre 2005, Thierry Langlois succède
en février 2007 à Eric Stemmelen comme
directeur délégué à l’harmonisation et
à la programmation du groupe France
Télévisions. Placé sous l’autorité de
Patrice Duhamel, directeur général en
charge de l’antenne, du développement
et de la diversification, il cumule cette
fonction avec la direction déléguée des
6
Jean-Marc
Juramie,
précédemment
directeur de projets internationaux
à la direction du cinéma du groupe
Canal+, a été nommé directeur des
relations éditeurs. Il rapporte à Aurélie
Stock‑Poeuf, directrice marketing du pôle
distribution du groupe.
© Maxime Bruno/Canal+
Thierry Langlois, directeur de
l’antenne et des programmes
de France 3 jusqu’en juin, a
rejoint Canal+ pour prendre
le poste nouvellement créé
de directeur des chaînes
thématiques. Cette direction
regroupe
les
chaînes
documentaires
(Planète+,
Planète+ A&E, Planète+ CI,
Planète+ Thalassa et Seasons),
art de vivre (Cuisine+
et
Maison+),
jeunesse
(Télétoon+, Télétoon+1 et
Piwi+)
et
divertissement
(Comédie+ et Jimmy). Thierry
Langlois sera également
associé à la direction des
chaînes thématiques de sport
(Infosport+, Sport+ et Golf+) et
de cinéma (chaînes Ciné+). Il
est rattaché à Maxime Saada,
directeur général adjoint du
groupe en charge de l’édition
des chaînes payantes.
GROUPE
CANAL+
Jean-Marc
Juramie promu
aux relations
éditeurs
© Vincent Pancol/France 3
GROUPE
CANAL+
Directeur des chaînes
thématiques
acquisitions du groupe France Télévisions
à partir de septembre 2008. Dans le cadre
de la réorganisation de France Télévisions
en entreprise unique début 2010, Thierry
Langlois est nommé directeur de la
programmation transverse et directeur
des acquisitions du groupe, toujours sous
l’autorité de Patrice Duhamel. Il quitte
ses fonctions en septembre 2010 et
rejoint le CNC en tant que directeur de
l’audiovisuel. Un an plus tard, il est de
retour à France Télévisions (présidence
Rémy Pflimlin) en tant que directeur de
l’antenne et des programmes de France 3.
Il quitte ses fonctions sur un désaccord
stratégique mi-2014. Un mois plus tard,
il rejoint le groupe Canal+ au poste de
directeur des chaînes thématiques. A
ce poste nouvellement créé, il prend la
responsabilité des chaînes documentaires
(Planète+, Planète+ A&E, Planète+ CI,
Planète+ Thalassa et Seasons, supervisées
par Christine Cauquelin), divertissement
(Comédie+ et Jimmy) et art de vivre
(Cuisine+ et Maison+) que gère Mathilde
Vallat, et jeunesse (Télétoon+, Télétoon+1
et Piwi+, Laurence Blaevoet).
Directeur des relations éditeurs
Jean-Marc Juramie est diplômé du Ceram de
Sophia Antipolis (Nice, 1998). Il débute en
1998 chez Veolia Environnement comme chargé
de marketing. De juin 2000 à juillet 2005, il est
responsable marketing TV chez Noos Numericable.
Jean-Marc Juramie intègre le groupe Canal+
mi‑2005 comme responsable marketing CanalSat.
Nommé responsable marketing stratégique de
Canal+ en février 2007, il est promu directeur du
marketing stratégique et de l’offre cinq mois plus
tard. Fin 2010, Jean-Marc Juramie devient directeur
marketing services pour le Groupe et directeur du
service de VOD Canalplay. Début juin 2012, il
est nommé directeur de projets internationaux à la
direction du cinéma de Manuel Alduy. Celui-ci prend
la direction d’une nouvelle division Canal+ OTT
début 2014, Nathalie Coste-Cerdan lui succédant
à la direction du cinéma. A l’été 2014, Jean-Marc
Juramie est nommé directeur des relations éditeurs
auprès d’Aurélie Stock-Poeuf, directrice marketing
du pôle distribution du groupe.
Satellimag, une publication Satellifax
Ils font l’actualité
Angela Lorente, directrice de la téléréalité
et du développement de TF1 depuis 2007,
a quitté le groupe. Elle crée sa société de
production et de consulting.
Angela Lorente débute en 1983 comme animatrice sur
Radio Nova avant de rejoindre Radio France ("La Chica
de la radio" en 1984), puis TVE en Espagne. En 1987,
elle devient journaliste réalisatrice et travaille pour des
émissions de flux, auprès de Pascale Breugnot (TF1),
puis de Mireille Dumas (MD Productions). En 2001,
elle intègre Endemol en tant que rédactrice en chef de
l’émission "Loft Story" (M6), puis de "Star Academy"
(TF1). L’année suivante, Angela Lorente rejoint Glem,
filiale du groupe TF1, dont elle devient directrice du
département téléréalité en 2003. Elle produit alors
"L’Ile de la tentation", "Greg le millionnaire", "Mon
incroyable fiancé", "Queer (5 garçons dans le vent)",
etc. En 2006, elle prend la direction générale de Fox
Télévision Studios France. Angela Lorente réintègre le
groupe TF1 en avril 2007 au poste de directrice de la
téléréalité et du développement. Elle supervise la mise
à l’antenne de "Koh Lanta", "Star Academy", "Secret
Story", "Qui veut épouser mon fils ?" ou encore "Carré
Viiip" et "Trois princes à Paris". Angela Lorente quitte
ses fonctions et le groupe à l’été 2014 pour créer sa
société de production et de consulting.
Départ
RADIO
FRANCE
Joël Ronez quitte Radio France
après six ans
Joël Ronez, directeur
de
l’innovation
et
du
développement
numérique de Radio
France, a quitté ses
fonctions début août.
Il avait annoncé son
départ le 16 juillet
par un tweet, jugeant
« avoir fini la mission »
pour laquelle Jean-Luc
Hees, prédécesseur de
Mathieu Gallet à la tête
de Radio France, l’avait
fait venir il y a trois ans.
Joël Ronez a précisé
avoir « souhaité partir
après la période de
transition, dans l’intérêt
de Radio France et
de mes équipes », en
remerciant
Mathieu
Gallet
« pour
la
confiance qu’il [lui]
a accordée », et
Catherine Sueur, sa
Départ
directrice
générale,
« pour son soutien
et son écoute indéfectible ». Initialement recruté pour diriger le
pôle web, Joël Ronez a notamment supervisé les refontes des
sites internet et applications des chaînes de Radio France ainsi
que le lancement des plates-formes RF8 et nouvOson. Il avait
également pris la direction du Mouv’ il y a un an, après le départ
de Patrice Blanc‑Francard. La station est dirigée depuis mai par
Bruno Laforestrie, nommé à ce poste par Mathieu Gallet. Avant
de rejoindre Arte en février 2008, Joël Ronez, 42 ans, a été
consultant.
© Christophe Chevalin/TF1
Les nouveaux médias à Radio France après
Joël Ronez
Radio France a indiqué que la direction des nouveaux
médias sera maintenue au sein du groupe. Elle dispose
d’un budget de 6,5 M€ et emploie environ 150 personnes,
directement ou au sein des différentes antennes de Radio
France.
N°229 - 1er septembre 2014
7
© Surpin/Szer
TF1
Angela Lorente
quitte TF1 et crée
sa société de
production
Editeurs
MOUVEMENTS
Emmanuelle Guilcher a été nommée
directrice de la programmation de
France 2 après le départ de Philippe
Landré – dont elle était l’adjointe –
pour la direction déléguée à
l’antenne de France 3. La nomination
est intervenue sur proposition de
Stéphanie
Brémond,
directrice
déléguée de l’antenne de France 2.
Directrice de la programmation
Emmanuelle Guilcher est diplômée de l’IEP
de Paris et est titulaire d’un DEA d’histoire
contemporaine. Elle débute en 1988 comme
journaliste à Europe 1. En 1991, elle participe
à la conception éditoriale du magazine
"Dimanche Elkabbach" sur La Cinq et, en
1992, à la création de l’émission "Repères"
sur France 3. Elle réalise des reportages pour
ces émissions hebdomadaires. En 1994,
Emmanuelle Guilcher rejoint France Télévisions
comme chargée de mission auprès du
directeur de l’harmonisation des programmes
avant d’être nommée conseillère à la direction
de la programmation de France 2. En 1996,
elle est nommée adjointe au directeur de la
programmation de France 2, Philippe Landré,
et prend en charge la responsabilité éditoriale
des grilles de programmes. Promue directrice
adjointe de la programmation en 2000,
Emmanuelle Guilcher succède à Philippe
Landré à la direction de la programmation de
France 2 à l’été 2014.
Parallèlement, Emmanuelle Guilcher est
l’auteur d’une biographie sur Simone
Signoret, parue en 2005 chez Michel Lafon,
et du documentaire "Elle s’appelait Simone
Signoret" (MFP, France 5).
© Charlotte Schousboe / FTV 2014
Philippe
Landré
8
TF1
Perrine Lefevre quitte la direction
des divertissements de TF1
Perrine Lefevre, responsable
adjointe de la direction
des divertissements de
TF1 aux côtés de Mathieu
Vergne,
directeur
des
divertissements,
et
de
Fabrice Bailly, directeur
des programmes, a quitté
la chaîne. Ces dernières
saisons, elle a notamment
participé au lancement
des "12 coups de midi"
(Endemol),
"Money
Drop" (Endemol France),
"L’addition s’il vous plaît"
(TF1 Production) ou encore
"Stars au grand air" (ALP).
FRANCE
INFO
Départ
Perrine Lefevre est diplômée de l’Edhec (1998).
Elle débute en mars 1998 comme analyste
chez Thématiques Régies (groupe Canal+).
Sept mois plus tard, elle intègre TF1 en tant
qu’assistante de programmation. La même
année, elle devient responsable des jeux et
de la prospective internationale (1999) à la
direction du marketing et de la prospective
programmes (Jean-François Lancelier puis
Frédérique Micouleau). Puis elle prend en
charge le développement de nouvelles marques
de programmes d’access et de soirée. En
2004, Perrine Lefevre rejoint la direction des
programmes de flux de Franck Firmin-Guion
comme responsable des jeux. Au printemps
2012, elle est promue responsable adjointe
de l’unité des jeux, variétés et divertissements
dirigée par Mathieu Vergne. Elle quitte ses
fonctions à l’été 2014.
Antoine Bayet rejoint France Info
après deux ans à Europe 1
Antoine Bayet, précédemment rédacteur en chef du Lab d’Europe 1,
a rejoint France Info au poste de délégué aux nouveaux médias, et
directeur de l’information numérique.
Né en 1983, Antoine Bayet
est diplômé de l’IEP de
Rennes (2002) et de l’Ecole
de journalisme de Lille
(2008). Secrétaire de rédaction à "La Voix du Nord" à
l’été 2007, il devient ensuite
pigiste pour plusieurs titres
de presse et sites web,
dont LeMonde.fr, LaCroix.
com (Bayard Presse, 2008)
puis Europe 1 (Lagardère
Active, septembre 2008-octobre 2009). D’octobre
2009
à
mars
2012,
Antoine Bayet est consultant chez Spintank (Nicolas
Vanbremeersch), une agence
de conseil en stratégies de
communication corporate en
ligne. De retour à Europe 1
en mars 2012, il prend la
rédaction en chef du Lab. A
l’été 2014, il rejoint France
Info et devient délégué aux
nouveaux médias, et directeur de l’information numérique.
© Andrea Schmitz
FRANCE 2
Philippe
Landré
remplacé par
son adjointe
Délégué aux nouveaux médias
Directeur de l’information numérique
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
GROUPE
TRACE
Lancement d’un
bureau régional Bénin,
Burkina Faso et Togo
Kodjo Houngbeme, précédemment directeur général et
marketing de Nouvelle Donne Music, a pris la direction
du bureau ouvert par le groupe Trace au Burkina Faso.
Il devient directeur régional pour le Bénin, le Burkina
Faso et le Togo. Sa mission est de développer les activités
de Trace dans ces trois pays, soit, « en priorité », de
« lancer les services mobiles à valeur ajoutée de [la
société et] créer des médias localisés (radios, télévisions,
plates-formes digitales) ». Kodjo Houngbeme doit aussi
développer « les partenariats et les opérations spéciales
avec les acteurs audiovisuels locaux, les marques, les
agences, les artistes et les autorités de la région ».
FRANCE 3
Création d’une
direction des
programmes
régionaux du réseau
Olivier Montels, délégué régional aux antennes
de France 3 Paris Ile-de-France depuis janvier
2010, a été nommé directeur des programmes
régionaux de France 3. Cette création de poste au
sein de la direction du réseau intervient alors que
ces activités étaient jusque-là plutôt décentralisées.
L’objectif pour la chaîne est « d’insuffler une unité
artistique et éditoriale, et surtout d’organiser
une bonne complémentarité entre les antennes
nationale et régionales, comme le souhaite Dana
Hastier depuis sa nomination [à la tête de la
direction de l’antenne et des programmes, ndlr] ».
Les fonctions de directeurs d’antenne régionale
(13 au total) se sont transformées, en 2010, en
postes de délégués régionaux aux antennes avec
des compétences élargies.
Directeur régional Bénin, Burkina Faso et Togo
Né en 1972, Kodjo Houngbeme est titulaire d’une maîtrise de sciences
de gestion (MSG, Evry, 2000). A 25 ans, il devient adjoint au maire
PS (Bernard Bragard) de Courcouronnes. En 2008, le candidat de la
droite l’emporte. Parallèlement, Kodjo Houngbeme participe en 1997
à la création du label musical Nouvelle Donne Music (Disiz la peste,
Ol Kainry, Petit Miguelito, Espoir 2000...) dont il assure la direction
générale et marketing jusqu’en 2012. Il devient ensuite chargé de
mission auprès du conseil général de l’Essonne, détaché auprès du
vice‑président en charge des familles (Jérôme Cauet). A l’été 2014, il
intègre le groupe Trace au poste de directeur régional pour le Bénin, le
Burkina Faso et le Togo.
L'actionnariat du groupe Trace
Depuis février 2014, le groupe Trace est détenu à
75 % par le suédois Modern Times Group (MTG). Il a
mis en place, depuis deux ans, une nouvelle structure
commerciale sur le continent africain, mettant fin au
contrat qui le liait avec France Télévisions Publicité
International. Trace édite notamment Trace Urban,
Trace Africa et Trace Sport Stars.
N°229 - 1er septembre 2014
Directeur des programmes régionaux
Une création de poste après le
rapport Brucy
Cette création d’un poste de directeur des
programmes régionaux du réseau rejoint
l’une des préconisations d’Anne Brucy dans
son rapport sur l’avenir de la chaîne. Pour
cette ancienne directrice de France Bleu, le
réseau régional de Radio France, la grille
devrait être pensée comme « une seule et
même offre globale » et l’offre régionale
devrait être davantage harmonisée.
9
Editeurs, régies, opérateurs
MOUVEMENTS
FRANCE
TÉLÉVISIONS
PUBLICITÉ
Création d’un poste de directeur
du commerce numérique
Directeur du commerce
numérique
Patrice
Sguerzi,
précédemment
directeur Europe de la régie
publicitaire chez Hi-Média, a rejoint
France Télévisions Publicité (FTP) au
poste nouvellement créé de directeur
du commerce numérique. A ce titre,
il prend en charge l’animation et la
conduite des équipes commerciales
numériques de FTP. Il intervient
également, de manière transversale,
en appui, conseil et expertise auprès
des équipes commerciales plurimédias.
Responsable de l’ensemble des leviers
de commercialisation de l’activité
digitale, vidéo, opérations spéciales,
mobile, display et programmatique,
Patrice Sguerzi est directement rattaché
au directeur général Daniel Saada. Son
arrivée intevient quelques mois après le
recrutement de Yannick Lacombe, fin
2013, comme directeur de la stratégie
et de la transformation numérique.
Né en 1974, Patrice Sguerzi est titulaire
d’un DEA Médias et multimédia (Institut
français de presse, IFP, Paris II, 1998).
Il débute fin 1997 à "L’Express" comme
chargé d’études médias puis, à partir
de juin 1999, chef de produit internet.
En mars 2001, il rejoint un fournisseur
d’accès à l’internet (FAI), Club-Internet.
Il est responsable business internet
puis responsable des acquisitions de
contenus pour le portail TV (2005).
Début 2007, quelques mois avant le
rachat du FAI par Neuf Cegetel, Patrice
L’EQUIPE.FR
Sguerzi intègre la régie de Microsoft.
Il est responsable monétisation MSN et
Windows Live pendant trois ans et demi.
Il quitte MSN pour la régie Hi Media
à l’été 2010. Recruté comme directeur
marketing et business développement
France, il élargit son périmètre à l’Europe
deux ans plus tard, avant d’être nommé
directeur Europe de la régie publicitaire
en août 2013. Patrice Sguerzi rejoint
France Télévisions Publicité à l’été 2014
en tant que directeur du commerce
numérique.
Julien Mano, animateur radio, a
été nommé directeur opérationnel
d’Horizon, station locale du Nord.
Cyril Jamet, jusque-là directeur des
programmes d’Horizon, est devenu
directeur opérationnel adjoint. La station
locale d’Artois a été reprise début 2013
par Groupe Force 1 (groupe de médias
et de communication implanté dans le
Nord Pas‑de-Calais).
Directeur opérationnel
Julien Mano est diplômé du Studio Ecole de
France (1999). Il débute à Europe 2 en 1999
avant de rejoindre RTL2 l’année suivante.
Il y travaille cinq ans. En 2005, il devient
coordinateur de l’antenne pour le morning de
Roc FM. La station est rebaptisée Metropolys en
2009 et Julien Mano est chargé de la mise en
ondes de la station. Il poursuit l’animation de la
matinale et la coordination d’antenne jusqu’à son
départ en août 2013. Il travaille pendant un an
pour plusieurs radios indépendantes avant d’être
recruté, à l’été 2014, par Philippe Devillier pour
prendre la direction de la radio locale du Nord
Horizon, éditée par le Groupe Force 1.
Promotions au sein du pôle numérique
Jean-Baptiste Renet et Benoît Furic, respectivement reporter football et
secrétaire de rédaction à L’Equipe, ont été promus rédacteurs en chef adjoints
de L’Equipe.fr. Ces nominations interviennent alors que Jérôme Cazadieu,
jusqu’alors rédacteur en chef adjoint du service des Nouvelles écritures
(production de nouveaux formats numériques et opérations transmédias), a été
nommé rédacteur en chef numérique (voir Satellimag n°228, 14/07/2014).
Né en 1983, Benoît Furic a suivi des études
d’histoire et est diplômé de l’école de
journalisme de Bordeaux (IUT devenu IJBA,
2003). Il débute en travaillant pour "Sud
Ouest" notamment. Pendant deux ans, il est
rédacteur et secrétaire de rédaction. Puis il
passe un an à "Têtu" en tant que secrétaire
de rédaction. En 2007 et 2008, Benoît
10
HORIZON
Arrivée d’un
nouveau
directeur
Furic travaille pour "Cambodge Soir", une
publication francophone au Cambodge,
disparue depuis. A son retour en 2009, il
intègre "L’Equipe", d’abord comme pigiste au
secrétariat de rédaction, puis comme adjoint
de service à partir de janvier 2012. Il est
promu rédacteur en chef adjoint de L’Equipe.
fr à l’été 2014.
Les six desks du pôle
numérique
Un pôle numérique voit le jour,
organisé autour de six desks :
omnimédia, édition digitale,
vidéo, une base de données, le
service des nouvelles écritures
et les équipes de mylequipe
(journal payant délinéarisé).
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
Des anciens des médias au
cabinet de François Hollande
Le cabinet du président de la
République est présidé par Sylvie
Hubac, ancienne directrice adjointe
du cabinet de Jack Lang, ministre de
la Culture (1992-1993). Claudine
Ripert-Landler, ancienne du groupe
Canal+ (1996-2003) dont elle a été
dga chargée de la stratégie et du
développement (2000-2003), est
toujours conseillère communication,
stratégie et international.
N°229 - 1er septembre 2014
Yohann Leroy succède à
Raphaël Mussalian à la direction
technique
Né en 1977, Yohann Leroy est diplômé
de l’Ecole polytechnique (2000) et de
l’Ecole nationale des Mines de Paris
(2003). Il débute en juillet 2003 à la
direction régionale de l’Industrie, de la
Recherche et de l’Environnement (Drire)
de l’Ile-de-France en tant que chef de la
division Développement industriel. En
juin 2007, il rejoint le cabinet du Premier
ministre François Fillon en tant que
conseiller technique chargé notamment
des dossiers relatifs à l’économie
numérique et à la politique industrielle.
Il intègre Eutelsat fin mars 2010 au
poste de directeur de la stratégie. En
© Philippe Couette/Eutelsat
Yohann Leroy, précédemment
directeur technique adjoint en
charge de l’ingénierie chez
Eutelsat, a été promu directeur
technique. Il succède à Raphaël
Mussalian qui devient conseiller
spécial chargé de la stratégie
technologique auprès du pdg
Michel de Rosen.
Directeur technique
septembre 2013, il est remplacé à ce
poste par un ancien associé de chez
McKinsey et devient directeur technique
adjoint en charge de l’ingénierie. Yohann
Leroy est promu directeur technique de
l’opérateur satellitaire à l’été 2014.
© Philippe Couette/Eutelsat
Claude
Sérillon,
63 ans, ancien
journaliste de France
Télévisions qui avait
rejoint le cabinet de
François
Hollande
début 2013 pour
travailler
sur
la
communication du
président de la République, a quitté ses
fonctions mi-juillet. Depuis mars, il était
sans rôle précis à l’Elysée, ayant refusé
de prendre en charge la cellule web qui
lui avait été proposée. Son départ est
intervenu alors qu’une partie du cabinet
de François Hollande a été modifiée.
Audrey Azoulay, ex-CNC, vient d'arriver
pour remplacer David Kessler en tant que
conseillère Culture et communication (voir
Satellimag n°227). Laurence Boone, chef
économiste de Bank of America Merrill
Lynch, a pris le poste de conseillère
pour les affaires économiques après le
départ d’Emmanuel Macron, secrétaire
général adjoint de la présidence chargé
des questions économiques jusqu'en
juillet, nommé ministre de l'Economie le
26 août. Christian Lechervy, conseiller
Affaires stratégiques et Asie, est parti
alors qu’arrivaient Adrien Abecassis
(Affaires bilatérales européennes), Sophie
Martin‑Lang (Affaires communautaires),
Alice Rufo (Sommets internationaux et
Asie), Julien Marchal (Energie et logement)
et Thomas Mélonio (Afrique).
EUTELSAT
© Bernard Barbereau/France 2
ELYSÉE
Claude Sérillon
quitte le cabinet
de François
Hollande
Raphaël Mussalian, 61 ans, chez
Eutelsat depuis 29 ans, avait été
nommé directeur technique de
l’opérateur satellitaire il y a un
an.
EUTELSAT
Promotion d’Antoine Marozzi
Antoine Marozzi, chez Alcatel depuis 14 ans, a été nommé directeur
des ventes France d’Alcatel-Lucent Enterprise. Il a pour missions de
« conforter la présence, le leadership des ventes et le déploiement de
solutions innovantes sur le marché français ».
Antoine Marozzi est diplômé de
l’Institut français de gestion et de l’Essec
Business School. Après des débuts
comme chargé de clientèle en charge
de la distribution chez Alcatel, Antoine
Marozzi a géré l’un des comptes
d’Alcatel Lucent Entreprise : Orange.
Nommé directeur France des canaux
de distribution, il a pris en charge les
relations avec NextiraOne, l’un des
partenaires intégrateurs du groupe.
Antoine Marozzi était chargé des
équipes régionales de vente en France
depuis 2007.
11
Opérateurs, institutionnel
ORANGE
Michaël Trabbia
remplace Jérémie
Dutray...
Michaël Trabbia, précédemment directeur des
affaires publiques d’Orange, a été nommé
directeur auprès du pdg Stéphane Richard,
et secrétaire du comité exécutif du groupe. Il
remplace à ce poste Jérémie Dutray.
Directeur auprès du pdg
Né en 1976, Michaël Trabbia est diplômé de l’Ecole
polytechnique, de Télécom ParisTech, et est titulaire d’un DEA
d’économie industrielle. Ingénieur en chef des mines, il débute
à l’Arcep en tant que chef de l’unité Opérateurs mobiles,
en charge notamment des autorisations et des fréquences
des opérateurs mobiles. Il amorce en 2004 un parcours en
cabinets ministériels : conseiller technique auprès de Claudie
Haigneré, ministre déléguée aux Affaires européennes,
puis conseiller technique TIC et Europe (200) auprès de
Christian Estrosi, ministre délégué à l’Aménagement du
territoire. Michaël Trabbia est directeur de la stratégie et
du développement de TDF de 2007 à 2009. Il retrouve
Christian Estrosi (nommé ministre chargé de l’Industrie) en
juillet 2009 en tant que directeur de cabinet adjoint, chef du
pôle Filières industrielles. Michaël Trabbia intègre le groupe
France Télécom en janvier 2011 au poste de directeur adjoint
chargé des affaires publiques. Il est promu directeur des
affaires publiques en mars 2011. A l’été 2014, il remplace
Jérémie Dutray, nommé à la tête de la filiale belge, et prend
les fonctions de directeur auprès du pdg Stéphane Richard, et
secrétaire du comité exécutif du groupe.
MOBISTAR
(ORANGE)
...qui prend la tête de
la filiale belge
Jérémie Dutray, précédemment directeur auprès
du pdg Stéphane Richard et secrétaire du comité
exécutif du groupe Orange, a été nommé à la
tête de la filiale belge Mobistar dont Orange est
le principal actionnaire.
Directeur général
Né en 1976, Jérémie Dutray est ingénieur en chef des mines.
Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique, de Télécom ParisTech
et titulaire d’un DEA en finances. Il débute en 2002 à la
direction du Trésor puis rejoint l’Agence des participations
de l’Etat. En 2007, Jérémie Dutray intègre le cabinet de la
ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi Christine
Lagarde, équipe dirigée par Stéphane Richard. Puis il rejoint
le groupe Orange en septembre 2010 comme directeur
auprès de Stéphane Richard, devenu pdg de l'opérateur.
Jérémie Dutray est alors secrétaire du comité exécutif du
groupe. A l’été 2014, il est nommé directeur général de
Mobistar, filiale d’Orange en Belgique.
12
AGENCE DES
PARTICIPATIONS
DE L’ETAT (APE)
Régis Turrini quitte
Vivendi
Régis Turrini, directeur
des fusions, acquisitions
et cessions du groupe
Vivendi, a quitté ses
fonctions cet été. Il
a
rejoint
l’Agence
des
participations
de l’Etat où il a été
nommé commissaire le
1er septembre. Régis
Turrini succède à David
Azema, qui a fait le
chemin inverse, du
public vers le privé, en
rejoignant la banque
américaine
Bank
of
America-Merrill
Lynch. Régis Turrini a récemment piloté pour Vivendi le
rapprochement entre l’opérateur de téléphonie SFR et le
câblo-opérateur Numericable.
Commissaire
Né en 1959, Régis Turrini est diplômé des facultés de lettres et de droit, de
l’IEP de Paris et de l’ENA. Avocat au Barreau de Paris, il débute sa carrière
comme conseiller de Tribunal administratif et de Cour administrative d’appel,
avant d’intégrer comme avocat d’affaires les cabinets Cleary Gottlieb
Steen & Hamilton (1989-1992), puis Jeantet & Associés (1992-1995). En
1995, Il rejoint Arjil & Associés Banque (groupe Lagardère) comme conseiller
de la gérance, puis gérant et, à compter de 2000, associé-gérant. En janvier
2003, Régis Turrini devient directeur à la direction générale de Vivendi,
chargé des fusions et acquisitions. Il est nommé, début 2008, directeur de la
stratégie et du développement du groupe. Il quitte ses fonctions et le groupe
à l’été 2014, nommé commissaire à l’Agence des participations de l’Etat.
L’APE
Créée en 2004, l’Agence des participations de l’État
(APE) incarne l’Etat actionnaire, investisseur en fonds
propres dans des entreprises jugées stratégiques par
l’Etat, pour stabiliser leur capital ou les accompagner
dans leur développement ou leur transformation. L’APE
est placée sous la tutelle du ministre des Finances et
des Comptes publics et du ministre de l’Economie, du
Redressement productif et du Numérique.
L’agence était dirigée par David Azema depuis 2012.
Il avait alors succédé à Bruno Bézard (2007-2010),
qui avait lui-même remplacé Denis Samuel-Lajeunesse
(2004-2007).
Satellimag, une publication Satellifax
© Alain Benainous/Gamma
MOUVEMENTS
Nominations, promotions, départs
INA
Jean-Marc Auvray, précédemment directeur
juridique et financier du Centre Pompidou, a
été nommé secrétaire général de l’INA. Il est
également devenu membre du comité exécutif
de l’Institut présidé, depuis le printemps, par
Agnès Saal. Jean-Marc Auvray a pour mission
de « promouvoir le rôle transversal du secrétariat
général ».
Dans les autres commissions
La députée italienne Silvia Costa (Alliance
progressiste des socialistes et démocrates) a été élue
hier présidente de la commission Culture et Education
du Parlement européen. Elle est entourée de quatre
vice-présidents : la Hongroise Andrea Bocskor (Parti
populaire européen – PPE), le Roumain Mircea
Diaconu (Alliance des démocrates et des libéraux pour
l’Europe – Alde), l’Allemande Helga Trüpel (Les Verts/
Alliance libre européenne) et la Tchèque Michaela
Šojdrová (PPE). Cette commission permanente est
notamment compétente en matière de diffusion
de la culture, de « politique de l’audiovisuel », de
« politique de l’information et des médias », ainsi que
dans les « aspects culturels et éducatifs de la société
de l’information ».
N°229 - 1er septembre 2014
© Nathalie Guyon/ France 5
Jean-Marie Cavada,
ancien président de
Radio France et de
La Cinquième, a été
élu vice‑président de
la commission des
Affaires
juridiques
du
Parlement
européen. Le député
UDI fait partie du
groupe Alliance des
démocrates et des
libéraux pour l’Europe
(Alde).
Jean-Marie Cavada,
74 ans, a participé en
1994 à la création de
La Cinquième, chaîne
qu’il
a
présidée
jusqu’en 1997. En
novembre
1998,
il a succédé à Michel Boyon à la tête de Radio France,
un poste dont il a démissionné au printemps 2004 pour
conduire la liste UDF de la circonscription Sud-Ouest lors de
l’élection européenne. Membre de l’équipe de campagne
de François Baryou pour l’élection présidentielle en 2007,
il conduira la liste du Nouveau Centre en Ile-de-France lors
du scrutin européen suivant. Il a été réélu député européen
en mai 2014.
Jean-Marc Auvray suit
Agnès Saal du Centre
Pompidou à l’INA
Né
en
1959,
Jean‑Marc Auvray
est
diplômé
de
l’ENA et est titulaire
d’une
maîtrise
d’histoire (Paris XII)
et d’un certificat en
finances publiques
du
Cnam.
Il
débute en 1984
à la direction du
Patrimoine
du
ministère
de
la
Culture et de la
Communication.
Il est chef du
bureau des affaires
générales
à
la
sous-direction
de
l’Archéologie
jusqu’en
1990.
Jean-Marc Auvray
Secrétaire général
devient
alors
adjoint au chef du
département de l’action pédagogique et de la délégation au
développement et aux formations du ministère. En 1992, il
passe de la rue de Valois au Château de Fontainebleau dont
il est nommé secrétaire général. De retour au ministère de la
Culture et de la Communication six ans plus tard, il est alors
chef de la mission de la déconcentration (1998-2001). Puis
il intègre la Bibliothèque nationale de France (BnF) où il est
responsable des marchés publics informatiques (2001-2002)
puis directeur financier (2002-2007). Jean-Marc Auvray
passe ensuite deux ans à la Direction de la mémoire, du
patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense.
Au sein du service budgétaire, il est notamment en charge de
la programmation immobilière. En 2009, Jean-Marc Auvray
devient directeur juridique et financier du Centre Pompidou,
établissement dont Agnès Saal est la directrice générale.
Agnès Saal est nommée à la tête de l’INA en mai 2014.
Jean-Marc Auvray la rejoint quatre mois plus tard au poste de
secrétaire général de l’Institut.
Placé au service des directions fonctionnelles et
opérationnelles, il assure notamment « le suivi
des actions transversales internes et externes de
l’Institut ». Jean-Marc Auvray succède à Franck
Laplanche et rapporte directement à la présidente
Agnès Saal.
13
© Hervé Véronèse/Centre Pompidou
INA
Jean-Marie Cavada
vice‑président de commission
au Parlement européen
MOUVEMENTS
A r n a u d
Lagardère, associé
commandité, gérant
de Lagardère SCA,
a pris la présidence
d’un comité exécutif
nouvellement
constitué
pour
diriger Lagardère
Unlimited,
la
division Sport et
Entertainment
du
groupe Lagardère.
Ce
comité
est
également constitué de : Seamus O’Brien, directeur
général délégué de Lagardère Unlimited pour
l’Asie-Pacifique et le Moyen‑Orient, et "executive
chairman" de World Sport Group (WSG) ;
Andrew Georgiou, CEO de WSG ; Andy Pierce,
pdg de la plate-forme Amérique du Nord de
Lagardère Unlimited ; et Laurent Carozzi, directeur
administratif et financier. Par ailleurs, Seamus
O’Brien exercera la fonction de vice-président du
comité et Andrew Georgiou celle de directeur des
opérations de Lagardère Unlimited. Ce comité
exécutif doit permettre d’« intégrer pleinement les
activités acquises ces dernières années », a indiqué
la société. Celle-ci va mener son développement
« via des lignes de métier globales axées sur
le sport permettant de générer de la valeur pour
ses clients au moyen de plates-formes mondiales
médias, sponsoring et événements », a-t-elle ajouté.
GROUPE SPIE
Thierry Orsoni quitte
Lagardère pour l’OIP
Thierry Orsoni, directeur de la communication de
Lagardère Active depuis février 2013, a quitté ses
fonctions. Il a été nommé secrétaire général de l’Open
Internet Project (OIP).
L’OIP
Créée en mai dernier, l’OIP affiche plus de
400 membres issus de l’e-commerce, du tourisme,
des télécoms et des médias, réunis pour défendre la
neutralité de l’internet. Les membres fondateurs de
l’OIP sont CCM Benchmark, Lagardère Active, Axel
Springer et le Groupement des éditeurs de services
en ligne (Geste). Armelle Thoraval, directrice du pôle
féminin et du développement international de CCM
Benchmark, préside l’OIP.
Secrétaire général
Né en 1961, Thierry Orsoni est diplômé de l’IEP Paris (1984). Il débute en
1985 comme chargé d’études puis adjoint au chef du service de presse à
la Fédération nationale du Crédit agricole. En 1987, il rejoint la Banque
populaire du Nord (Lille) en tant que chargé de mission auprès du directeur
général et responsable de la communication. De 1990 à 2000, Thierry
Orsoni est chef du département Presse, édition et audiovisuel au sein de la
direction de la communication du groupe Sanofi (puis Sanofi-Synthelabo).
Il prend la direction de la communication externe du Club Méditerranée en
2000, reste en poste onze ans, puis rejoint le groupe Casino en novembre
2011 en tant que directeur de la communication. En février 2013, Thierry
Orsoni intègre Lagardère Active avec les mêmes fonctions et devient membre
du comité exécutif. A l’été 2014, il quitte le groupe Lagardère et rejoint
l’Open Internet Project, une association créée quelques mois plus tôt par les
groupes Lagardère Active, Springer et CCM Benchmark pour garantir la
neutralité de l’internet. Il en devient le secrétaire général.
Arrivée de Cécile Michard‑Laï,
ex‑Maximal Productions
Cécile Michard-Laï, journaliste
passée par France Télévisions
et M6, a rejoint le groupe Spie,
acteur européen positionné dans
les domaines du génie électrique,
mécanique et climatique et des
systèmes de communication ainsi
que des services spécialisés liés
à l’énergie. Cécile Michard‑Laï
a été nommée responsable
communication interne auprès du
directeur de la communication,
Pascal Omnès.
14
OPEN
INTERNET
PROJECT (OIP)
© Pool Bertolin Morin-IP3-MaxPPPret
LAGARDÈRE
Nouveau comité
exécutif chez
Lagardère
Unlimited
Née en 1980, Cécile Michard-Laï est diplômée de l’Ecole
supérieure de journalisme de Lille et est titulaire d’un
master d’histoire contemporaine (Toulouse). Elle débute
à France 2 en 2004 avant d’enchaîner des piges pour
France 3 et M6 notamment (2004-2005). Elle travaille
pour M6 de début 2005 à septembre 2007, puis pour
"C dans l’air" (France 5, Maximal Production) en 2007
et 2008. Cécile Michard-Laï rejoint en mars 2009
Newsbox, agence de communication spécialisée dans le
conseil éditorial, l’audiovisuel et le web. Elle est directrice
de clientèle jusqu’à l’été 2014. La journaliste rejoint alors
le groupe Spie, acteur européen positionné dans les
domaines du génie électrique, mécanique et climatique
et des systèmes de communication ainsi que des services
spécialisés liés à l’énergie. Cécile Michard-Laï est nommée
responsable communication interne auprès du directeur
de la communication, Pascal Omnès.
Responsable de la
communication interne
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
GROUPE
LAGARDÈRE
La direction de la communication de
Lagardère Active se partage entre
Stéphane Berthelot et Valérie Blondeau
Stéphane Berthelot, directeur adjoint de la communication de Lagardère Active
depuis mai 2013, et Valérie Blondeau, directrice de la communication de Lagardère
Publicité depuis janvier 2011, ont vu leurs fonctions évoluer. Les attributions de
Thierry Orsoni, directeur de la communication de Lagardère Active jusqu’au 31  août,
sont partagées entre les deux cadres. Stéphane Berthelot prend la responsabilité
de la communication interne et externe de la société en tant que directeur de la
communication corporate de Lagardère Active. Quant à Valérie Blondeau, elle
cumule la fonction de directrice de la communication de la régie avec le poste de
directrice de la communication commerciale de Lagardère Active. Elle aura pour
mission de coordonner et soutenir la communication des univers de marques en tant
que directrice de la communication commerciale de Lagardère Active.
Né en 1973, Stéphane Berthelot est
diplômé de l’Institut supérieur du commerce
de Paris. Il débute en 1997 au sein de la
maison de disques BMG France. Il est
chef de produit jusqu’en 2000 avant de
s’investir dans la production de contenus
musicaux pour le web en tant que directeur
de production de Web Studios. Il fonde
en septembre 2003 BRB Editions, société
d’édition musicale, de programmation
audiovisuelle et d’événementiel. La SARL
est liquidée en février 2007. De 2008
à 2010, Stéphane Berthelot est chef
de service des relations publiques du
Centre Pompidou. Il rejoint le groupe
Lagardère en 2010. Recruté en tant que
directeur adjoint des relations publiques
d’Europe 1, il devient directeur adjoint
de la communication de Lagardère Active
en mai 2013. A l’été 2014, le directeur
de la communication de Lagardère
Active (Thierry Orsoni) quitte le groupe.
Stéphane Berthelot est promu directeur de
la communication corporate de Lagardère
Active.
Directeur de la communication corporate
MINISTÈRE DE LA
CULTURE ET DE LA
COMMUNICATION
Lucie Muniesa, secrétaire
générale adjointe du
ministère de la Culture
et de la Communication
depuis
le
printemps,
a été nommée aux
conseils d'administration
de plusieurs organisme
culturels
publics.
Au
Centre national de la
chanson, des variétés
et du jazz (CNV) et à la
Cité de la musique, elle
est membre suppléante
en remplacement de
Noël Corbin. Au conseil
d’administration
de
l'Opéra de Paris, elle
est
suppléante
aux
côtés de Jean-François
Collin,
secrétaire
général du ministère et
administrateur
titulaire.
Enfin, elle siège en tant
que membre titulaire au
conseil d’administration
de
l’Ecole
nationale
supérieure des beauxarts. Les arrêtés et décret
de nomination sont parus
au JO en juillet.
Dans le cadre de leurs nouvelles fonctions, Stéphane Berthelot et Valérie Blondeau seront directement rattachés à
Denis Olivennes, président du directoire de Lagardère Active.
Directrice de la
communication
commerciale de
Lagardère Active
Directrice de la
communication
de Lagardère
Publicité
N°229 - 1er septembre 2014
Née en 1965, Valérie Blondeau est
diplômée de l’IEP de Paris. Elle débute en
1990 au sein de la direction marketing
du "Figaro" comme chargée d’études
marketing sur le quotidien. De 1992
à 2002, elle travaille chez Vivendi
Universal Publishing : responsable
des études à la direction du marketing
et de la stratégie (1992-1999) puis
chargée de communication au pôle
événementiel (1999-2001) et responsable
communication de la division information
(2001-2002). En 2003, elle devient
consultante indépendante et assure
notamment les relations presse corporate
pour le groupe de presse Hachette
Filipacchi Médias (HFM). En janvier
2007, après l’arrivée de Didier Quillot à
la présidence du directoire de Lagardère
Active, Valérie Blondeau intègre l’entité
issue du rapprochement des activités
presse de HFM et audiovisuelles de
Lagardère Active. Recrutée comme
directrice adjointe des relations presse,
elle est promue directrice des relations
presse de Lagardère Active en juillet 2009.
En janvier 2011, elle passe à la régie en
tant que directrice de la communication
de Lagardère Publicité. A l’été 2014,
le directeur de la communication de
Lagardère Active (Thierry Orsoni) quitte
le groupe. Ses fonctions sont partagées
et Valérie Blondeau devient directrice
de la communication commerciale de
Lagardère Active tout en conservant la
direction de la communication de la régie.
15
Editeurs
MOUVEMENTS
OUTRE-MER 1ÈRE
(FRANCE TÉLÉVISIONS)
Chaises musicales au sein d’Outre‑Mer 1ère :
retour de Frédéric Ayangma à Malakoff...
Frédéric Ayangma, directeur
régional de Guyane 1ère depuis
2009, a été nommé directeur de
la coordination de la performance
des organisations et des structures
à compter du 1er septembre.
Frédéric Ayangma est basé
au siège d’Outre‑Mer 1ère, à
Malakoff. Il est remplacé
en Guyane par Gérald
Prufer.
Liliane Francil, directrice régionale de
Guadeloupe 1ère depuis 2009 et chef
de projet du développement de la TNT
outre-mer, a été nommée déléguée à la
coordination des activités de production
et de coopération régionales en
Guadeloupe. Sa nomination a pris effet
le 11 août. Sylvie Gengoul la remplace.
Né en 1960, Frédéric Ayangma
intègre RFO Guyane en juillet
1987 comme rédacteur reporter,
Directeur de la coordination de la
avant d’être affecté à RFO
Martinique en mars 1993. Il y
performance des organisations et des
devient rédacteur en chef adjoint
structures (Malakoff)
deux ans plus tard. En novembre
1995, Frédéric Ayangma rejoint
RFO Nouvelle-Calédonie en
tant que responsable des programmes et de l’antenne radio ; en juillet 1997, il est
promu rédacteur en chef. De 1999 à juillet 2005, il est directeur des antennes à
RFO Polynésie française. Il rejoint le siège de RFO à Malakoff en juillet 2005 comme
directeur adjoint auprès du directeur des antennes TV, en charge de la production.
Nommé directeur régional de RFO Martinique mi-mai 2006, il rejoint RFO Guyane
au même poste à l’été 2009. Cinq ans plus tard, Frédéric Ayangma retrouve le
siège de RFO devenu Outre-Mer 1ère. Il est nommé directeur de la coordination de la
performance des organisations et des structures.
Gérald Prufer, directeur régional de RFO, est nommé directeur
régional de Guyane 1ère.
16
Déléguée à la coordination des activités
de production et de coopération
régionales (Guadeloupe)
© Mayotte 1ère
Né en 1959, Gérald Prufer
débute
comme
journaliste
en
1980. Journaliste à FR3 Lorraine,
il est rédacteur et reporter à RFO
Martinique de 1984 à 1987, il est
ensuite affecté à Saint‑Denis de la
Réunion, puis à Wallis et Futuna
(1988) où il est nommé grand reporter.
De retour à Paris en 1991, il prend la
responsabilité des éditions de la nuit
pour les stations du Pacifique. Gérald
Prufer retrouve la rédaction de RFO
Martinique en 1992 comme grand
reporter. Il passe ensuite quelques
mois à Mayotte en tant que rédacteur
en chef de RFO (1998). Dès l’année
suivante, Gérald Prufer est rédacteur
en chef à RFO Martinique. Il est
ensuite directeur régional de Wallis
et Futuna (2001-2002) puis de
Nouvelle-Calédonie
(2002-2005).
Après un congé pour motif personnel,
il retrouve RFO Mayotte au poste
de directeur régional. Gérald Prufer
est nommé directeur régional de
Guyane 1ère (ex-RFO) à l’été 2014.
Directeur régional Guyane 1ère
Née en 1954, Liliane Francil est titulaire d’une
licence de droit. Elle débute en décembre 1975 à
FR3 Martinique où elle est journaliste jusqu’en 1983.
Affectée à RFO Guadeloupe comme journaliste
spécialisée, elle est nommée rédactrice en chef
adjointe en 1990, responsable des programmes TV
en 1994 et directrice des antennes en 1998. De
novembre 2000 à juin 2002, Liliane Francil est
conseillère du directeur de RFO Guadeloupe
pour les antennes et pour la télévision régionale
par satellite. Promue directrice régionale de RFO
Martinique en juillet 2002, elle part occuper le
même poste en Guyane mi-juin 2006. Liliane Francil
retrouve RFO Guadeloupe à l’été 2009 en tant que
directrice régionale. Parallèlement à ses fonctions,
elle est chef de projet du développement de la TNT
outre-mer en 2009 et 2010. A l’été 2014, Liliane
Francil est nommée délégué à la coordination
des activités de production et de coopérations
régionales. Sylvie Gengoul la remplace au poste de
directrice régionale.
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
...Augustin Hoareau part en Martinique...
© Christophe Russeil / France 2
Augustin
Hoareau,
directeur délégué aux
ressources
humaines
de France Télévisions
depuis 2010, devient
directeur régional de
Martinique 1ère.
Né en 1960, Augustin
humaines (RH) d’Air France
Directeur régional Martinique 1ère
Hoareau est titulaire d’un
pour la zone Antilles
diplôme
de
technicien
(Guadeloupe, Martinique,
aéronautique, d’un MBA de gestion des entreprises Saint Domingue, Cuba, Haïti) avant d’être nommé
(IAE Paris) et est diplômé de l’Ecole d’administration
responsable RH pour la région Nice Côte d’Azur en
de la Marine (officier de la Marine, gestion publique
2001. Promu directeur délégué RH de l’escale d’Air
et privée). Il débute en 1981 au sein de l’armée de France à Orly en septembre 2005, il rejoint RFO en
l’Air, à la base aérienne de Villacoublay, comme
mai 2006 en tant que DRH. Il est nommé au même
responsable d’équipe entretien avion. Six ans plus
poste à France 2 en juillet 2008. Devenu DRH des
tard, il est nommé adjoint au directeur du personnel réseaux régionaux de France Télévisions dans le
du port de Toulon en tant qu’officier d’administration
cadre de la réorganisation en entreprise unique de
de la Marine nationale. Il intègre la direction des France Télévisions début 2010, Augustin Hoareau
ressources humaines d’Air Inter en 1989 : il est
est promu directeur délégué aux RH en octobre de
adjoint au responsable du service d’administration
la même année. Auprès de Patrice Papet, directeur
du personnel, puis chef de service Gestion/Paie. général délégué à l’organisation, au dialogue
En 1994, Augustin Hoareau rejoint Air France social et aux ressources humaines, il est en charge
en tant qu’adjoint du DRH du hub de Roissy
de l’ensemble des services RH du groupe. A l’été
pour les relations sociales, la gestion des cadres 2014, Augustin Hoareau repart en outre-mer en
d’exploitation, de l’emploi et des compétences. En
tant que directeur régionale de Martinique 1ère
1997, il devient responsable financier et ressources (ex‑RFO).
Les mouvements au sein du réseau Outre-Mer
 
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INFOGRAPHIE
Sylvie
Gengoul
Gérald
Prufer
Guyane 1ère
Frédéric Ayangma
Guadeloupe 1ère
Liliane Francil
Mayotte 1ère
Eric
Baraud
Siège
d’Outre-Mer 1ère
Augustin
Hoareau
Martinique 1ère


Jean-Philippe
Pascal
Polynésie 1ère
Gilles
Cozanet
N°229 - 1er septembre 2014
17
MOUVEMENTS
...et Jean-Philippe Pascal remplace Gilles Cozanet en
Polynésie
Jean-Philippe Pascal, qui prend la
direction régionale de Polynésie 1ère,
en remplacement de Gilles Cozanet,
qui part à la retraite.
© Nathalie Guyon/FTV
Directeur régional Polynésie 1ère
Sylvie
Gengoul,
directrice
de
l’antenne TV de Guyane 1ère depuis
2006, succède à Liliane Francil comme
directrice régionale de Guadeloupe 1ère.
Sylvie Gengoul est titulaire d’un DEA de
sciences économiques. Recrutée en 1990 à
RFO Guadeloupe comme rédactrice et reporter,
elle exerce en tant que journaliste en 1995
puis rédactrice en chef adjoint d’une rédaction
régionale, chargée de la TV en 1998. Elle est
nommée rédactrice en chef d’une rédaction
régionale en Guyane en 1999, puis rédactrice en
chef d’une rédaction régionale en Guadeloupe
en 2002. En janvier 2006, Sylvie Gengoul
est nommée directrice de l’antenne TV de
Guyane 1ère. Elle devient directrice régionale de
Guadeloupe 1ère à l’été 2014.
Eric Baraud, directeur délégué à la
coordination de France 3 Nord‑Est depuis
2011, devient directeur régional de
Mayotte 1ère.
Né en 1959, Jean-Philippe Pascal suit des études
universitaires de droit public avant d’être recruté,
en 1983, comme rédacteur reporter à RFO
Guadeloupe. Cinq ans plus tard, il rejoint RFO
Réunion en tant que responsable d’édition. En
1994, il devient rédacteur en chef adjoint à RFO
Guadeloupe puis, en 1995, rédacteur en chef en
Nouvelle Calédonie. En octobre 1997, il est de
retour à RFO Guadeloupe en tant que rédacteur
en chef puis devient grand reporteur en juillet
2001. Mi-décembre 2004, Jean-Philippe Pascal
devient directeur régional de RFO Guadeloupe
où il remplace Robert Moy. A la rentrée 2009,
il part occuper le même poste à RFO Martinique
où il succède à Frédéric Ayangma. Cinq ans
plus tard, Jean-Philippe Pascal est nommé à la
direction régionale de Polynésie 1ère.
PRISMA
MÉDIA
Directrice régionale
Guadeloupe 1ère
Né en 1964, Eric Baraud est titulaire d’une
maîtrise de sciences économiques (1987) et
d’une maîtrise de sciences politiques (1988)
suivies à l’université Paris I Panthéon Sorbonne.
Il débute en 1989 comme chargé de mission à
la sous‑préfecture de Saint-Laurent du Maroni
(Guyane). Puis, en 1993, il devient chef de projet
à la municipalité de Cayenne. En 1998, il est
nommé administrateur régional de RFO Guyane,
puis, à partir de septembre 2002, administrateur
de RFO Martinique. En janvier 2005, Eric Baraud
devient administrateur régional de RFO Réunion. Il
est nommé directeur délégué à la coordination de
France 3 Nord-Est en septembre 2011. Trois ans
plus tard, Eric Baraud repart en outre-mer en tant
que directeur régional de Mayotte 1ère (ex‑RFO).
© Nathalie Guyon/FTV
OUTRE-MER 1ÈRE
(FRANCE TÉLÉVISIONS)
Directeur régional
Mayotte 1ère
Départ aux RH de Prisma Media et création
d’entreprise
Delphine Daniel, a quitté ses fonctions de responsable développement ressources
humaines et coach chez Prisma Media. Son successeur n’a pas encore été nommé. Elle
a créé la société Des plus et des possibles, dédiée au coaching.
Delphine Daniel est titulaire d’un master 2 en
ressources humaines (Paris I Sorbonne). Elle
travaille dans le groupe Bahlsen, puis au sein de
la compagnie d’assurance Sogessur, filiale de
la Société Générale, dans les domaines de la
formation, du recrutement, de la communication
interne et de la mobilité. En 2004, Delphine
18
Daniel intègre le groupe Canal+ où elle est
nommée directrice de la formation en 2006. Elle
rejoint Prisma Presse en février 2009 en tant que
responsable du développement des ressources
humaines. A l’été 2014, elle quitte le groupe et crée
une société dédiée au coaching : Des plus et des
possibles.
Départ
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
RTLNET
Thomas Karolak
promu au
numérique de
RTL
Thomas Karolak, directeur éditorial de
RTLnet depuis début 2013, a été promu
directeur adjoint. Il est toujours placé sous
la responsabilité de Tristan Jurgensen,
devenu directeur général des stations
musicales du pôle radio de RTL (Fun
Radio et RTL2). Il sera en charge du suivi
opérationnel des activités de la filiale
et de la stratégie de déploiement des
nouveaux produits digitaux, sites web et
applications mobiles, dans le cadre du
projet Digital Renaissance.
Directeur adjoint
LES
ECHOS
Fabienne
Schmitt
passe aux
télécoms
Fabienne Schmitt, adjointe
du chef de service high‑tech
médias aux Echos, et qui était
jusqu’à présent en charge des
médias, traite désormais des
télécoms. Elle reste placée sous
la responsabilité d’Alexandre
Counis, chef de service.
Nicolas Madelaine, qui était
jusqu’ici correspondant des
Echos à Londres, lui succède
comme rédacteur à la rubrique
médias. Fabienne Schmitt a
rejoint Les Echos mi-novembre
2011 après avoir et rédactrice
en chef chargée des médias à
la Société générale de presse.
Adjointe du chef du service
high-tech médias
Né en 1977, Thomas Karolak est titulaire d’un master
médias (Marketing School, 1999). Il débute en
septembre 2000 au sein du groupe M6 comme chargé
de promotion à M6 Web. Promu chef de produit en
janvier 2002, il rejoint début 2007 MediaPlazza.
Détenue à 80 % par Jet Multimédia et à 20 % par
e-TF1, cette structure est issue de la fusion de TJM,
une joint-venture entre Jet Multimédia et e-TF1 dédiée
au développement et à la promotion de services de
divertissement sur mobiles, et Mediaplazza, filiale
de Jet Multimédia spécialisée dans la diffusion de
contenus mobile. Thomas Karolak est responsable
contenus et productions pendant huit mois. Mi-2007,
il intègre Vivendi Mobile Entertainment au poste de
responsable marketing, contenus et partenariats. A
ce titre, il participe au lancement de l’offre zaOza.
De septembre 2011 à fin 2012, il est responsable
des départements mobile et TV chez e-TF1, avec la
mission de développer les audiences et les revenus
sur l’ensemble des écrans connectés. Thomas
Karolak prend la direction éditoriale de RTLnet début
2013. A l’été 2014, il est promu directeur adjoint
aux côtés de Tristan Jurgensen, directeur général de
cette filiale digitale de RTL, RTL2 et Fun Radio.
N°229 - 1er septembre 2014
Née en 1976, Fabienne Schmitt
est titulaire d’une maîtrise de lettres
modernes (Saint-Etienne, 1998) et est
diplômée de l’IEP de Lyon (2000). Elle
débute par des piges pour "L’Express"
(1999-2000), "Les Echos", RTL et "Le
Progrès". En septembre 2000, elle
intègre "La Correspondance de la
Presse" (Société générale de presse,
SGP) comme journaliste avant d’être
nommé adjointe à la rédactrice en
chef en janvier 2008. En septembre
2008, elle est promue rédactrice en
chef chargée des médias. Elle quitte
la SGP pour Les Echos en novembre
2011 et devient adjointe du chef de
service high-tech médias. D’abord
chargée des médias, elle se voit confier
les télécoms à l’été 2014. Fabienne
Schmitt est par ailleurs engagée dans
l'Association des journalistes médias
(AJM) dont elle est vice-présidente.
EURO
2016
Communication :
transfert de
Canal+
Lola Bourget, précédemment
conseillère
communication
à la direction des sports du
groupe Canal+, a rejoint Euro
2016 SAS, société chargée
d’organiser le championnat
d’Europe de football en 2016
en France. Elle est coordinatrice
communication et promotion
sous la responsabilité de
Guillemette Rolland, directrice
de la communication et de la
promotion d’Euro 2016 SAS.
Coordinatrice de la
communication et de la
promotion
Née en 1983, Lola Bourget est
diplômée en droit (Aix Marseille, 2004)
et de l’Ecole française des attachés
de presse (Efap, 2007). Elle débute
en janvier 2006 comme attachée de
presse du groupe UDF à l’Assemblée
nationale. Six mois plus tard, elle
rejoint au même titre l’UMP, notamment
pendant les campagnes pour les
élections présidentielle et législatives.
En juin 2007, elle intègre le cabinet
Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée
des Affaires étrangères et des Droits de
l’Homme, en tant que conseillère presse
et communication. En juin 2009, Rama
Yade, toujours secrétaire d’Etat, se voit
confier les Sports. Lola Bourget la suit et
reste auprès de son successeur, Chantal
Jouanno. En mai 2011, elle rejoint la
direction des sports du groupe Canal+ au
poste de conseillère en communication.
En juin 2014, Lola Bourget devient
coordinatrice
communication
et
promotion de l’organisation de l’Euro
2016 en France.
19
Dans les syndicats et associations
MOUVEMENTS
FESTIVAL
TV DE LA
ROCHELLE
Pascal Josèphe à
La Rochelle
Pascal
Josèphe,
fondateur
d’IMCA,
cabinet rapproché de
NPA Conseil (Philippe
Bailly) début 2014,
préside le comité de
sélection du Festival
de la fiction TV de
La
Rochelle.
Cet
événement, qui se déroule du 10 au 14 septembre,
s’articule autour des catégories suivantes :
Téléfilms unitaires, Téléfilms comédie, Séries,
Programmes courts en série et Webfictions.
Pascal Josèphe au-delà
d’IMCA NPA Conseil
Pascal Josèphe, 60 ans, a créé il y a deux
ans l’ONG Media Governance Initiative
(MGI) autour de la promotion du pluralisme
dans les médias. Il copréside cette ONG
avec l’avocate internationale Yasmine
Mohammad. Didier Sapaut, ancien cadre du
groupe TF1, est secrétaire général. Bernard
Miyet, ancien président du directoire de la
Sacem de 2002-2012, préside le conseil
d’orientation. Enfin, Charles Cara, attaché
de direction à IMCA, est directeur de la
communication de l’ONG.
COSIP
ALLIANCE
FRANÇAISE
Jérôme Clément, président
d’Arte jusqu’en 2011, a
été nommé à la présidence
de la Fondation Alliance
française. Il succède à
Jean-Pierre de Launoit,
parvenu au terme de son
mandat, qui avait participé
au lancement de la
Fondation en juillet 2007.
La Fondation Alliance
française est la « référence
morale et juridique des Alliances françaises ». Elle
approuve les statuts des Alliances qui se créent à travers
le monde. Treize permanents y travaillent.
Jérôme Clément a présidé
Arte depuis sa création
(La Sept) en 1989, et
jusqu’à la nomination de
Véronique Cayla pour lui
succéder en mars 2011. Il
a ensuite présidé la maison
d’enchères Piasa jusqu’au
début de l’année 2014.
Jérôme Clément, 69 ans,
est parallèlement président
du conseil d’administration
du Théâtre du Châtelet
depuis 2010.
André Manoukian nommé président
du Cosip spectacle vivant
André Manoukian, ancien juré dans "Nouvelle Star" sur M6 puis sur D8 en
2013, a été nommé président de la commission du Cosip spécialisée sur le
spectacle vivant (captations et recréations) du CNC. Il succède au réalisateur
Don Kent pour un mandat de deux ans. André Manoukian, 57 ans, a également
été animateur la saison passée d’"On va tous y passer" (11h‑12h30) sur France
Inter. La commission, qui traite majoritairement de programmes musicaux,
compte également pour membres les réalisateurs Louise Narboni et Thierry
Teston, les productrices Catherine Cahen (Cinétévé) et Marie-Pierre Bousquet
(Axe Sud), Esther Lehoczky (Arte France), Thierry Cheleman (D8/D17), David
Ambibard (Chorus des Hauts-de-Seine, Jazz à la défense), Claude-Yves Robin
(Caprezo), Marie Etchegoyen (Théâtre Edouard VII), Olivier Meyer (Théâtre
Jean-Vilar, Suresnes Cités Danse) et Abou Lagraa (Compagnie La Baraka).
20
Jérôme Clément à la tête
de la Fondation Alliance
française
CCIJP
Jérôme Clément
en politique
C o n s e i l l e r
municipal
de
Clamart de 2001
à 2010, l’ancien
président d’Arte a
été élu conseiller
municipal
du
Thoureil (49) en
mars 2014.
Bénédicte
Wautelet élue
Bénédicte
Wautelet,
directrice
juridique du groupe Figaro, a été
élue présidente de la Commission
de la carte d’identité des journalistes
professionnels (CCIJP). Elle succède
à Claude Cordier (France Info), qui
devient vice-président aux côtés de
Richard Lavigne (Centre Presse),
autre ancien président de la CCIJP.
Thierry Cerinato ("L’Equipe") et
Guy Durieux (Radio France) sont
secrétaires généraux et Xavier
Brouet trésorier.
Satellimag, une publication Satellifax
Nominations, promotions, départs
AJM
Deux nouveaux visages
au bureau
APC
Deux
nouveaux
membres
ont intégré le bureau de
l’Association des journalistes
médias (AJM) : Laurence
Benhamou (photo) de l’AFP
et Caroline Sallé du Figaro.
Elles
rejoignent
Daniel
Psenny (Le
Monde)
qui
préside l’association, ainsi
que Fabienne Schmitt ("Les
Echos") et Joël Wirsztel ("Satellifax", "Satellimag",
"Satellinet"), tous deux vice‑présidents. Amaury de
Rochegonde ("Stratégies") est secrétaire. Alexandra
Ackoun (France Inter), Marc Baudriller ("Challenges")
et Richard Sénéjoux ("Télérama") sont membres du
bureau.
SPQN
Alain Benguigui
(Sombrero
Films), a été élu au bureau de
l’Association des producteurs de
cinéma (APC). Il remplace Farid
Lahouassa (Vertigo Productions).
Le reste du bureau reste
inchangé :
• Marc Missonnier (Fidélité
Films), président ;
• Anne-Dominique Toussaint
(Les Films des Tournelles),
vice-présidente ;
• Eric Altmayer (Mandarin Cinéma), vice-président ;
• Alain Attal (Les Productions du Trésor), viceprésident ;
• Jean-François Lepetit (Flach Film), vice-président ;
• Marc-Antoine Robert (2.4.7 Films), trésorier ;
• Jean Cottin (Les Films du Cap), secrétaire ;
• Kristina Larsen (Les Films du Lendemain), membre.
Alain Benguigui, 49 ans, a créé sa société Sombrero en
1994. La société notamment produit en 2002 le premier
long-métrage de Julie Lopes Curval, Bord de mer.
Francis Morel à la tête
du SPQN
Francis Morel, président du groupe Les Echos, a été
élu président du Syndicat de la presse quotidienne
nationale (SPQN). Il succède à Marc Feuillée,
directeur général du groupe Figaro, qui assurait la
présidence du syndicat depuis 2011 Francis Morel
avait déjà présidé le SPQN entre 2005 et 2011.
L’APC
L’APC a vu le jour en 2007 après le rassemblement
d’une centaine de sociétés de production pour
refondre les statuts de l’ancienne Chambre
syndicale des producteurs de films (CSPF), créée
elle-même en 1944. Frédéric Goldsmith en est
le délégué général, entouré de trois permanents.
Georges Sanerot élu
président de l’AIPG
Georges
Sanerot,
président du directoire du
groupe Bayard, a été élu
président de Association
de la presse d'information
politique
et
générale
(AIPG). Il succède à
Nathalie Collin, devenue,
en avril, dga du groupe
La Poste. Coprésidente du
directoire dg du Nouvel
Observatoire jusqu’à la
cession du groupe par Claude Perdrial au trio BergéPigasse-Niel, elle avait participé au lancement de
l’AIPG. Nathalie Collin préside toujours, en alternance
avec Carlo d’Asaro Biondo, le Fonds pour l’innovation
numérique de la presse lancé par Google et l'AIPG).
Georges Sanerot travaille au sein du groupe Bayard
depuis 1994 après avoir fondé et dirigé l’institut
d’études qualitatives WSA (1975‑1994).
N°229 - 1er septembre 2014
FNDF
© Eric Piermont/AFP
AIPG
Arrivée d’Alain
Benguigui au bureau
Victor Hadida réélu à la
FNDF
Victor Hadida (Metropolitan FilmExport), a été reconduit à
la présidence de la Fédération nationale des distributeurs
de films (FNDF). Olivier Snanoudj (Warner Bros France)
est président adjoint et Marc Lacan (Pathé Distribution)
trésorier. L’assemblée générale de la Fédération s’est
réunie le 8 juillet. Parmi les administrateurs figurent
Frédéric Monnereau (StudioCanal), Christophe Lambert
(EuropaCorp) ou encore Natanaël Karmitz (MK2
Diffusion). La FNDF représente 54 sociétés dont SND
(groupe M6), StudioCanal, Cinétévé Distribution,
Europacorp Distribtion, MK2 diffusion ou encore
UGC et Gaumont. TF1 Droits audiovisuels et France
Télévisions Distribution ont le statut d’adhérents associés.
La déléguée générale est Julie Lorimy.
21
Patricia Barbizet,
directrice générale
d ’ A r t é m i s
et
ancienne
administratrice
du groupe TF1, et
Stéphane Richard
(photo),
pdg
d’Orange, ont été
renouvelés en tant
que membres du
conseil d’administration de l’Opéra national de Paris,
indique un décret du 10 juillet. Tous deux siègent en
tant que personnalités qualifiées.
L a u r e n c e
Franceschini,
directrice
générale
des médias et des
industries culturelles
(DGMIC,
ministère
de la Culture et de
la Communication),
a
été
reconduite
au
conseil
d’administration
de France Médias
Monde (F2M). Le
décret de nomination
est paru au Journal
officiel du 8 juillet.
Elle y représente l’Etat depuis 2008. Laurence
Franceschini est directrice générale des médias et
des industries culturelles depuis janvier 2010 après
avoir dirigé la Direction du développement des
médias (DDM), direction transformée en DGMIC
début 2010. Elle a auparavant été directrice adjointe
du cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, alors
ministre de la Culture et de la Communication dans
le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.
Elle est également administratrice de Radio France, de
France Télévisions, de l’Institut pour le financement du
cinéma et des industries culturelles (Ifcic), de La Poste,
et membre du conseil de surveillance d’Arte France.
ANFR
Louis-Augustin Julien, administrateur civil en charge
des questions relatives aux médias au sein du
bureau de la justice et des médias du ministère de
l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a été nommé
administrateur de l’Agence nationale des fréquences
(ANFR). L’arrêté de nomination, pris par la secrétaire
d’Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire, est
paru au JO du 9 juillet. Louis-Augustin Julien remplace
Alexandre Tisserant comme il l’avait déjà fait au sein
du conseil d’administration de l’INA en mai dernier.
Christophe Beaux,
pdg de La Monnaie
de Paris, a été
renouvelé en en
tant qu’administrateur de l’Agence
France‑Presse (AFP).
Il siège au titre des
représentants
de
l’Etat depuis mars
2013. L’arrêté de nomination est paru au
JO du 9 juillet. A la
tête de La Monnaie
de Paris depuis
2007,
Christophe
Beaux est également administrateur indépendant de
France Télévisions depuis février 2011.
22
© Jean-Jacques Castaing/Monnaie de Paris
Agence France-Presse
Ont également été nommés au
conseil d’administration de (F2M) :
le comédien
Jacques
Martial, vu
notamment
dans la série
"Navarro",
nommé en raison de « son
expérience reconnue dans le
domaine de la francophonie »,
et la comédienne et productrice
France Zobda (Eloa Prod). Ils
siègent au titre des personnalités
indépendantes et leur mandat
est de cinq ans. La décision de
nomination été publiée au JO
du 9 juillet.
Crédits photos page 21 : François Maréchal/Orange pour Christine Albanel, June
JPVilaret pour Delphine Ernotte Cunci, Nathalie Guyon/FTV pour Gérard Holtz, France 5
pour Jean-Pierre Elkabbach, Georges Biard pour Jean-Pierre Coffe.
Satellimag, une publication Satellifax
© Gil Zobda/Eloa Prod 2009
France Médias Monde (F2M)
© Stéphane Foulon/Orange
Opéra national de Paris
© DR
Conseils d’administration et de surveillance
MOUVEMENTS
Distinctions
LÉGION
D’HONNEUR
Les personnalités des médias promues lors de la promotion du
14 juillet
Par décrets du 11 juillet publiés au Journal officiel du
surlendemain, plusieurs personnalités des médias ont été élevées
dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Il s’agit de :
• Christine Albanel, ancienne ministre de la Culture et de
la Communication (2007-2009), directrice exécutive,
responsabilité
sociale
d’entreprise,
événements,
partenariats culturels, institutionnels et Solidarité, élevée au
grade d’officier par l'ancienne ministre de la Culture et de
la Communication Aurélie Filippetti, alors en fonctions ;
Christine Albanel
• Delphine Ernotte Cunci, dga d’Orange et directrice
exécutive d’Orange France, élevée au grade de chevalier
par l'ancien ministre de l’Economie, du Redressement
productif et du Numérique Arnaud Montebourg ;
Delphine Ernotte Cunci
• Jean-Pierre Elkabbach, intervieweur à Europe 1, ancien
président de la station, élevé au grade de commandeur
par le Premier ministre Manuel Valls ;
• Gérard Holtz, rédacteur en chef au service des sports
de France Télévisions, au grade de chevalier par Najat
Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, de
la Ville, de la Jeunesse et des Sports ;
Gérard Holtz
Jean Nainchrik
Ont également été promus par l'ancienne ministre de la Culture
et de la Communication Aurélie Filippetti :
• Jean Nainchrik (officier), producteur (Septembre
Productions) ;
• Gérard Unger (chevalier), ancien président de RMC,
vice‑président du directoire de Médias Régies Europe
filiale de Publicis, élevé au grade de chevalier ;
• Daniel Colling (chevalier), directeur artistique et
cofondateur du Printemps de Bourges, racheté fin 2013
par Morgane Groupe ;
• Richard Patry (chevalier), président de la Fédération
nationale des exploitants de salles de cinéma ;
• Régis Wargnier (chevalier), réalisateur de cinéma ;
• Didier Sandre (chevalier), comédien de théâtre et vu dans
Une famille formidable (Ego Production, TF1).
Jean-Pierre Elkabbach
Jean-Pierre Coffe
Et par d’autres ministres :
• Helena Petäistö (chevalier), journaliste finlandaise, correspondante en France de la chaîne TV MTV3 (Finlande), par
le ministre des Affaires étrangères et du développement international Laurent Fabius ;
• Jérôme Jaffré (officier), politologue, par l'ancien ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement et de la
Recherche Benoît Hamon ;
• Gilbert Ysern (chevalier), directeur général de la Fédération française de tennis, par Najat Vallaud-Belkacem, alors
ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ;
• Jean-Pierre Coffe (chevalier), journaliste gastronomique, par l'ancien ministre de l’Agriculture, de l’agroalimentaire
et des forêts Stéphane Le Foll.
• Catherine Chabaud (officier), navigatrice, ancienne chroniqueuse sur Europe 1 (2002-2005), par la ministre de
l’Ecologie, du développement durable et de l’Energie Ségolène Royal.
N°229 - 1er septembre 2014
23
PRODUCTION / FLUX
La Grosse Equipe
(Cinequanon) :
le début d’un « mini-groupe
audiovisuel » ?
24
Satellimag, une publication Satellifax
Avec Face à
la bande sur
France 2, La
Grosse Equipe
de Thibaut
Valès, Jérémy
Michalak et
Zuméo arrive
dans une case
exposée du
paf. Programmé
à 18h en
quotidien, ce
divertissement
place la
société sous
les projecteurs,
quelques
semaines
après la
séparation, « à
l’amiable », de
sa maison mère
Cinequanon
avec son
actionnaire
minoritaire,
le groupe
Telfrance.
Explications
avec Thibaut
Valès.
N°229 - 1er septembre 2014
Conséquence : l’entreprise ne
détient qu’un peu moins de
25 % de La Grosse Equipe,
dont le capital est entre les
mains de Cinequanon à
50 % et de ses deux autres
fondateurs, Jérémy Michalak
et Zuméo pour l’autre moitié.
Or c’est bien cette société
qui est devenue le moteur
principal de l’attelage, même
si l’activité de production
institutionnelle de Cinequanon
a régulièrement augmenté
pour parvenir à plus de
600 000 € de CA en 2014.
Avec 240 heures et près de
20 M€ de chiffre d’affaires en
2014, La Grosse Equipe est
devenue un acteur qui compte.
« Comme dans tout mariage,
tout ne s’est pas déroulé
comme on l’imaginait. Nous
étions, de part et d’autre,
plein de bonnes dispositions,
mais la rencontre ne s’est tout
simplement pas passée. Il n’y
a eu ni synergies, ni contacts
facilités avec les diffuseurs.
Nous avons continué à
travailler de notre côté et
Telfrance du sien. D’où notre
séparation en bons termes »,
explique Thibaut Valès. Une
partie des formats créés par
La Grosse Equipe a, un temps,
été confiée au pôle distribution
de Newen, maison mère de
Telfrance. « Ça avait du sens
d’en faire profiter le groupe,
mais,
devant
l’absence
de résultats, nous avons
finalement privilégié Zodiak,
selon nous mieux placée sur
le genre de la téléréalité »,
poursuit l’entrepreneur.
Thibaut
Valès,
Jérémy
Michalak et Zuméo comptaient
également sur l’aura d’un
groupe
comme
Telfrance
pour accéder aux chaînes
du service public. Ils auront
finalement poussé les portes
de France 2 tout seuls. Il y 
Avec
Telfrance :
‘‘
Comme
dans tout
mariage,
tout ne
s’est pas
déroulé
comme on
l’imaginait.
‘‘
L
e divorce est intervenu
au début de l’été.
Telfrance, le groupe de
production de Fabrice Larue,
et Cinequanon, la maison
mère de La Grosse Equipe, ont
défait les liens noués cinq ans
plus tôt. Mi‑2009, l’homme
d’affaires se rapproche de
la société fondée et présidée
par
Thibaut Valès,
via
Telfrance, racheté quelques
mois auparavant. Fabrice
Larue est alors en quête de
sang neuf pour dynamiser son
actif. En face, Cinequanon
cherche un partenaire pour
faire décoller le site internet
plusfortquelatele.com, lancé
en 2007. Le deal, qui se fera
finalement autour de l’activité
de production plus que sur
le site, abandonné depuis,
se conclut par la montée de
Telfrance (filiale de Newen)
au capital de Cinequanon
à hauteur de 49 %, Thibaut
Valès conservant 51 %.
Thibaut Valès,
fondateur de
Cinequanon et associé
au sein de La Grosse
Equipe, société
productrice de Face à
la bande, à 18h sur
France 2, et des Anges
de la téléréalité sur
NRJ12.
25
PRODUCTION / FLUX
a 18 mois, le trio soumet
un projet de divertissement
d’access à la direction de
la chaîne, alors assurée par
Philippe Vilamitjana : Face à
la bande, animé par Jérémy
Michalak,
propose
aux
téléspectateurs de défier la
“bande de l’émission”, soit
cinq personnalités confrontées
à des questions de culture
générale. Le programme est
apprécié, un pilote est même
tourné en juin 2013. Mais
Philippe Vilamitjana a d’autres
projets pour l’access : lancé
le 16 septembre, Jusqu’ici
tout va bien (Morgane),
le talk de Sophia Aram,
sera un échec jusqu'à son
arrêt fin décembre. Il est un
temps question de mettre
‘‘
Si on est
sortis de
Telfrance,
ce n’est
a priori
pas pour
réintégrer
un autre
groupe.
‘‘
Du 28 juillet au 8 août,
à 18h.
1
26
BIO

Jérémy Michalak à l’antenne
en janvier, mais Thierry
Thuillier, devenu directeur de
l’antenne et des programmes
de France 2, préfère miser
sur une valeur sûre : Laurent
Ruquier et son Emission pour
tous (Tout sur l’écran). La
directrice des divertissements
et jeux, Nathalie André,
continue pourtant à pousser
le jeu de La Grosse Equipe.
Face à la bande est soumis
à une étude qualitative.
Devant les bons résultats, les
choses s’accélèrent jusqu’à
la commande, doublée d’un
contrat d’exclusivité d’antenne
pour Jérémy Michalak avec
les antennes du groupe
public. Après une première
salve de diffusion pendant
Thibaut Valès : i>télé avant la production
Né en 1975, Thibaut Valès suit un deug de droit avant de
s’orienter vers l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle
(Esra). Au bout de deux ans, il est embauché par Canal+
(1998) après un stage chez Starling. I>télé, la chaîne
d’information du groupe Canal+ est lancée en novembre
1999. Thibaut Valès y est producteur multimédia, après
quelques mois comme chargé de mission auprès de Christian
Dutoit, directeur de projets, puis directeur général de la chaîne.
Thibaut Valès travaille sur le recrutement des équipes, puis
devient responsable de l’unité de programmes talk-shows
et magazines d’i>télé. L’expérience dure deux ans, Thibaut
Valès a parallèlement monté Cinequanon, société destinée à
héberger ses activités de producteur. A son départ du groupe
Canal+ en 2000, il s’engage dans la production de plusieurs
programmes courts sponsorisés pour i>télé, soit une heure
hebdomadaire. L’entrepreneur se concentre sur ses productions
sans développer d’autres programmes. Au bout d’une saison,
i>télé réduit largement ses commandes, Thibaut Valès se tourne
vers d’autres chaînes : Cinequanon produit ainsi “Question de
conduite” pour TF1, avec Hubert Auriol, sponsorisé par Total,
pendant deux saisons. Bertrand Cohen rejoint le producteur,
prenant 50 % de Cinequanon qui crée deux filiales : Terence
Films début 2005, à 50/50 avec 2P2L, pour produire de la
fiction, et La Grosse Equipe fin 2005 avec deux animateurs
associés à 50 %, Jérémy Michalak et Alexandre Dos Santos (dit
Zuméo). Mi-2009, Cinequanon évolue avec l’entrée au capital
de Telfrance à hauteur de 49 % et le départ de Bertrand Cohen
avec Terence Films. La société rachète, avec Telfrance (son
nouvel actionnaire), l’agence Weap-On, dédiée aux activités
de contenus de marques. La cohabitation avec Telfrance dure
cinq ans. Cinequanon se désengage de Weap-On, puis de
Telfrance. En juin 2014, les 49 % détenus par le groupe de
Fabrice Larue sont cédés au fondateur, Thibaut Valès, et aux
producteurs Jérémy Michalak et Alexandre Dos Santos (Zuméo).
Tous trois deviennent actionnaires à parité de Cinequanon et de
ce qui était jusqu’à présent sa filiale, La Grosse Equipe.
l’été1, Face à la bande (45’)
est programmée à 18h depuis
le 25 août et sans doute au
moins jusqu’en décembre.
Pour les producteurs, l’objectif
est de « faire aussi bien que
le programme précédent, qui
se situe aux alentours de 7 %,
puis de se rapprocher des
10 % de part d’audience ».
L’émission vient grossir un
volume de production déjà
important pour La Grosse
Equipe. NRJ Group, le
principal client de la société
via notamment Les anges
de la téléréalité, a eu beau
tenter de colorer son access
différemment avec le talk
de
Jean-Marc Morandini
à la rentrée dernière, la
puissance de la téléréalité sur
les cibles commerciales est
pour le moment sans égale.
La direction du pôle TV du
groupe a d’ailleurs sécurisé
son
approvisionnement
en signant l’été dernier un
contrat-cadre avec le groupe
Cinequanon/La
Grosse
Equipe. Sur les saisons
2013‑2014, 2014‑2015 et
2015‑2016, un volume 
Satellimag, une publication Satellifax
La Grosse Equipe (Cinequanon) : le début d’un « mini-groupe audiovisuel » ?
de production annuel
est garanti aux producteurs
et le diffuseur bénéficie d’un
droit de premier regard sur un
certain nombre de formats et
d’univers. « Cet accord-cadre,
c’est pour nous la possibilité
de se structurer et d’investir »,
relève Thibaut Valès. Entre
le contrat-cadre et le volume
d’affaires atteint en 2014,
le
producteur
désormais
indépendant bénéficie d’une
visibilité rare dans le secteur.
« Si on est sortis de Telfrance,
ce n’est a priori pas pour
réintégrer un autre groupe.
On sait qu’il est difficile d’être
indépendant dans le paysage
actuel, mais on est persuadé
qu’il y a des places à prendre,
a fortiori dans la création de
formats », souligne-t-il. La
commercialisation des formats
Les anges de la téléréalité et
Hollywood Girls avait été
confiée à Matthieu Porte, un
ancien de Zodiak devenu
indépendant en créant à 

Cinequanon, Jifé
et La Grosse Equipe
Créée en 1998 par Thibaut Valès, Cinequanon était à
l’origine positionnée sur la production de programmes
courts sponsorisés. Elle s’est également ouverte à la
production institutionnelle en suivant les déplacements
de Premiers ministres pour le Service d’information
du gouvernement (SIG) et en réalisant des webTV
d’institutionnels notamment. L’activité générera un plus
de 600 000 € de chiffre d’affaires cette année.
Depuis 15 ans, Cinequanon s’est engagée dans plusieurs
filiales. Terence Films, joint‑venture codétenue avec 2P2L
de 2005 à 2009, a hébergé des fictions réalisées par
Stéphane Meunier et produites par Bertrand Cohen (les
deux hommes sont devenus majoritaires au capital). La
Grosse Equipe, lancée en 2005 avec Jérémy Michalak
et Zuméo, est devenue le principal de fournisseur de
téléréalité de NRJ 12. Elle produit également le Big
Jump, une quotidienne de 26’ pour Canal j (Lagardère
Active) et deux primes time (90’) présentés par Vincent
Lagaf pour Gulli. La Grosse Equipe se lance cette rentrée
dans le jeu d’access quotidien pour France 2 avec Face
à la bande.

Cinequanon
La Grosse
Equipe :
20 M€ de
CA, l’access
de France 2
et de
NRJ 12.
Jérémy Michalak anime Face à la bande,
une production La Grosse Equipe programmée par France 2 en semaine à 18h
N°229 - 1er septembre 2014
27
PRODUCTION / FLUX
Londres Can’t Stop
Media, mais le mandat
est arrivé à échéance
cet été. Les négociations
sont
ouvertes
avec
plusieurs interlocuteurs.
« On
cherche
à
confier l’ensemble de
nos formats, et donc
également
Face
à
la bande et Friend’s
Trip, actuellement en
tournage pour NRJ 12,
à un même vendeur »,
affiche le producteur.

La sortie de Telfrance
conduit également à
une réorganisation
capitalistique pour que
les trois associés soient
actionnaires à parité
de chacune des deux
structures : Cinequanon
et La Grosse Equipe.
3
Un format (10 x 60’)
diffusé sur MTV USA
en janvier 2014, dans
lequel dix garçons et
dix filles, sélectionnés
pour leur compatibilité
amoureuse, vont vivre
ensemble durant six
semaines dans une villa
de rêve.
2
La prochaine étape
pour les trois associés2
consiste
à
installer
Cinequanon/La
Grosse Equipe comme
un
« mini-groupe
audiovisuel, susceptible
d’attirer des talents ».
Thibaut Valès regarde
notamment du côté de
la fiction où rien ne se
fera sans le recours à un
producteur familier du
genre. Pour diversifier
ses clients, le trio de
producteurs
n’exclut
pas
d’acheter
des
formats pour compléter
les programmes créés
en interne. Une option
vient d’ailleurs d’être
prise sur Are You the
One?, une émission de
dating issue du groupe
MTV2 que Thibaut Valès
imagine sur NT1. Après
France
Télévisions,
Cinequanon/La
Grosse
Equipe
imagine
bien
s’installer sur une
des antennes du
groupe TF1. 
Satellifax Satellimag

Jifé, filiale à 100 % depuis
2009, héberge la production du
one-man-show d’Arnaud Ducret :
l’humoriste s’est produit en Avignon
cet été et sera à l’Alhambra à
Paris de novembre à janvier. Enfin,
du temps de l’association avec
Telfrance, Cinequanon avait pris
35 % de Weap-On, agence de
contenus de marque pour l’internet
animée par Cédric Lamesh, dont
Telfrance détenait également
35 %. L’activité est sortie
du giron de Cinequanon
il y a quelques années.
Détenu jusqu’en juin
à 49 % par Telfrance
et à 51 % par Thibaut
Valès, Cinequanon est
aujourd’hui
propriété
à parts égales de
Thibault Valès et
des
animateurs
Jérémy Michalak et
Zuméo (Alexandre
Dos Santos). Le
groupe regroupe
actuellement
25 permanents.
Satellinet
Satellinet
Une publication Satellifax
Chaque semaine, l’actualité
de la Communication et des Médias en ligne
À la Une : Le modèle TED :
contenu gratuit, entrée payante .............................................................................................. 1
L’actualité de la semaine:
Marchés .......................................................................................................................................................................................... 2
En mouvement ................................................................................................................................................................ 2
Médias ...................................................................................................................................................................................... 3-4
Audiences : Le top des blogs et sites communautaires........... 4
Retour de campagne :
La Main, un spot historique amène Perrier au digital..................... 5
N° 4 - LuNdi 25 jaNvier 2010
Le tour de la question :
Comment rentabiliser
le web-documentaire ?........................................................................................................................ 6-7
Des pixels et des hommes :
Interview de Cyril Attias (ex-TBWA) ......................................................................................... 8
Visual Thinking -Agenda ............................................................................................................................ 9
Le baromètre des applications mobiles Appels d’offres Bulletin d’abonnement............................................................................................................................... 10
à la une
Le modèle TED :
contenu gratuit, entrée payante
Samedi 30 janvier, la première édition 2010 de TEDx
Paris investira la salle du théâtre de l’Espace Pierre Cardin
pour une après-midi de courtes interventions en français, à
guichets fermés. à 50 euros l’une, les 650 places se
sont écoulées en quelques heures.
Si TEDx Paris suscite un tel engouement, c’est qu’elle est
dérivée des prestigieuses rencontres TED, Technology,
Entertainment, Design. Une conférence qui se déroule
chaque année en Californie et qui a accueilli de prestigieux
intervenants tels que Bill Clinton, Bill Gates et plusieurs
prix Nobel de la paix, sur des sujets aussi divers que
l’environnement, les arts, la technologie et la politique.
Fondée en 1984 et organisée par un organisme à but non
lucratif, The Sapling Foundation, TED se définit comme un
« propagateur d’idées ».
L’organisme prône donc l’accès au savoir et diffuse
gratuitement toutes les vidéos des conférences sur son site
internet, mais l’inscription aux rencontres annuelles de
Monterey est soumise à une cotisation très restrictive de
6 000 dollars par personne. Tout le modèle de TED
repose sur cette communauté de leaders d’opinion et de
décideurs (hommes politiques, chefs d’entreprises ou encore
journalistes) que les rencontres ont su créer autour d’elles.
Une cible de choix pour les annonceurs, à qui TED propose
de sponsoriser l’événement. Ces partenariats démarrent à
50 000 dollars et peuvent atteindre le million.
Depuis quelques années, le modèle s’étend. D’abord
aux Etats-Unis, via TEDActive – retransmission vidéo en
direct des conférences, à 3 750 dollars la place – et
TEDGlobal, conférence annuelle lancée en 2005 à Arusha,
en Tanzanie, qui s’est depuis installée à Oxford, au RoyaumeUni. Enfin, en mars 2009, TED inaugurait le programme
TEDx, déjà mis en place à Sydney, Bruxelles, São Paulo ou
encore Dhaka, au Bangladesh. Le x signifie qu’il est
« organisé indépendamment de TED ». Il s’agit d’une
déclinaison locale des rencontres, soumise à une licence
gratuite, mais qui impose un cahier des charges bien précis : le
prix des places doit par exemple rester inférieur à 100 dollars
et les interventions ne doivent pas dépasser 18 minutes.
Un moyen de « diffuser l’esprit TED autour du monde »,
de faire obstacle à la concurrence, mais aussi d’évaluer
l’opportunité d’exporter la marque. Michel LévyProvençal, directeur du studio multimédia de France 24,
à l’origine de TEDx Paris et de deux événements pilotes en
mai et juillet derniers, estime à près de 4 000 personnes
la communauté qu’il a fédérée autour de ces rencontres.
D’autres marques médias positionnées sur des niches et
qui ont su bâtir autour d’elles une communauté forte ont
adopté un modèle similaire. C’est par exemple le cas de
TechCrunch ou de Mashable, deux des plus importants
blogs sur les nouvelles technologies aux Etats-Unis. Ils
organisent des événements nationaux payants et ouverts
aux sponsors pour quelques dizaines de milliers de dollars.
Ce mode de financement s’est depuis exporté en Europe.
En France, le magazine Stratégies est par exemple à
l’origine de « Buzz your Brand », cinq jours de congrès sur
le e-marketing et une entrée facturée 2 300 euros. C’est
également le cas d’Euractiv, qui propose un suivi quotidien
des politiques de l’UE. Avec un site en accès libre, Euractiv
finance ses 11 rédactions européennes et ses 80 salariés
en organisant des ateliers sponsorisés, à partir de 10 000
euros le parrainage. Trois à quatre fois par an, ils réunissent
décideurs et annonceurs autour d’une thématique ciblée. La
version premium du réseau social en quelque sorte. n
Plus de 34 millions d’internautes en France...
mais combien surfent entre 9 heures et 10 heures
sur les sites d’info, vidéo et audio ?
Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 Fax
: 01 73 72 70 36 - e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2009 Fréquences
www.mediametrie.fr
www.satellifax.com
28
www.satellimag.fr
//
1 /10
www.satellinet.fr
Satellimag, une publication Satellifax
VOD / MUSIQUE
iConcerts rentabilise
la musique à la télévision
Mathieu Sibille, directeur général du groupe
et président d’iConcerts France
N°229 - 1er septembre 2014
29
VOD / MUSIQUE
La musique et
la VOD ne sont
pas les marchés
les plus faciles
à exploiter
en télévision.
iConcerts
parvient pourtant
à rentabiliser
sa marque via
l’exploitation d’un
catalogue de
1500 concerts
live. Pour la
holding suisse
actionnaire de
cette plate-forme
numérique, le
développement
de l’offre passe
notamment par
le lancement
d’une chaîne IP.
Ou comment une
offre en ligne se
tourne finalement
vers la télévision
linéaire.
Explications.
L
a fin de l’année s’annonce
chargée pour iConcerts.
Le portail vidéo de
musique live disponible en
multi-écran (chaîne linéaire,
VOD, mobile, TV connectée)
étend sa distribution tous
azimuts. La marque détenue
par
la
holding
suisse
Transmedia Communications
veut ainsi devenir plus
opérationnelle
via
des
développements stratégiques,
notamment transmédia. « Tout
en restant dans un marché de
niche, nous sommes passés
d’un métier de fournisseur
de contenus à celui de
plate-forme multimédia »,
explique Mathieu Sibille1,
CEO du groupe et président
d’iConcerts
France.
Son
équipe de 43 permanents,
qui vient d’accueillir Gaël
Chatelain2 au nouveau poste
de Senior VP Global B2C
Strategy & Digital, travaille à
la fois sur les contenus et sur
30
l’offre. Objectif : permettre à
la marque d’être de mieux en
mieux identifiée et distribuée.
pour atteindre 20 % maximum
à long terme », précise
Mathieu Sibille.
La première expansion est
géographique. Le groupe
lancera le 1er septembre
un signal HDTV dédié à
l’Asie. Dans cette optique,
iConcerts a signé un contrat
de distribution à Taïwan avec
le câblo Kbro et finalise un
accord en Chine avec SMG.
Une ouverture au Japon est
également prévue pour fin
2014. « La création d’un
signal pan-asiatique, qui
comprendra notamment un
vrai prime time régional
ainsi qu’une programmation
optimisée et adaptée aux
goûts des publics locaux,
ouvre
des
canaux
de
distribution
nouveaux,
notamment en Indonésie,
en Chine et à Singapour. La
localisation comptera pour
5 à 10 % des programmes
Déjà distribuée dans les
offres
d’opérateurs
de
48 pays en Europe, en Asie
et au Moyen‑Orient4, la
chaîne iConcerts revendique
3,6 millions d’abonnés dans
le monde. Et prévoit de lancer
également un signal en Russie
d’ici à la fin de l’année.
« La France, l’Allemagne,
où nous ne sommes pas
encore, la Chine, et la Russie
font figure de territoires
clés, assure Mathieu Sibille.
Avec ces nouveaux signaux,
notre objectif est de réunir
cinq
millions
d’abonnés
en Asie sous deux ans
– contre 1,2 aujourd’hui – et
1,4 million fin 2014‑2015
dans les pays de l’Est. L’ajout
de contenus locaux devrait
rendre notre chaîne encore
plus attractive pour les 
3
Ancien directeur des
opérations de NRJ
International (voir
l'encadré biographique).
2
Ancien directeur
adjoint de TF1 Hors
Média (2005-2007,
dga commerce de NRJ
Global (2007-2009) et
directeur des activités
événementielles au
sein de la direction
des acquisitions et
des événements sport
du groupe Canal+
(2009‑2012), Gaël
Chatelain était ensuite
devenu consultant via
sa société No Paper
Publishing.
3
Créée en octobre 2009
alors que la marque
existait déjà, la chaîne
est proposée à un tarif
compris entre 6 et 10 €,
sans accès gratuit à la
catch-up. En France,
iConcerts est reprise dans
les offres Premium HD ou
musicale d’Orange, SFR,
Bouygues et Free.
4
Via un signal crypté sur
Eurobird 9 et Measat-3A.
L'offre est présente dans
85 pays en TV, VoD ou
les deux.
1
Satellimag, une publication Satellifax
iConcerts rentabilise la musique à la télévision
Les ambitions internationales
d’iConcerts ne s’arrêtent
pas à ces seuls pays et se
formaliseront parallèlement
avec le lancement, d’ici
à la fin de l’année, d’une
chaîne IP, accessible sur PC,
TV connectée ou appareils
mobiles. Ce développement
vise à accélérer la notoriété de
la marque dans les territoires
où son offre est déjà présente,
mais aussi dans d’autres
régions, comme l’Amérique
du Sud et l’Afrique. Ces
deux continents font partie
des objectifs au-delà de
2015. Conçue à partir
d’une solution développée
par Cognacq-Jay Image, la
future chaîne IP sera dédiée
aux clips et à l’actualité
musicale du moment. Elle sera
accessible via les applications
mobiles iConcerts ou via
le lien IP des partenaires
distributeurs de la marque.
« Ce projet entend proposer
une alternative à valeur
ajoutée et mettre en scène
notre catalogue, qui compte
plus de 1 500 concerts de
30’ à 2 heures, au travers
de formats courts », ajoute
Mathieu Sibille.
Complétant les offres de
télévision linéaire et VOD,
cette
nouvelle
version
numérique vise aussi à
accroître les revenus du groupe
qui prévoit une croissance
à deux chiffres pour 20142015. Reste que TV et VOD,
les deux activités d’origine,
représentent encore 90 % du
revenu annuel qui s’est élevé
à 6 M€ en 2013. Cinq à sept
pourcents du chiffre d’affaires
sont liés par ailleurs à des
revenus de franchise. L’entrée
d’iConcerts sur un territoire,
comme par exemple l’Inde en
2013, peut s’effectuer avec
un partenaire local qui gère
l’ensemble des activités de la
marque.
Créée en 2008 par Etienne
Mirlesse, actuel président
exécutif du groupe, et Natalia
Tsarkova,
directrice
de
iConcerts Entertainment5, la
marque iConcerts a fait des
concerts et de l’expression
artistique live (tous genres
musicaux hors classique) sa
spécialité. Or le segment a
été déserté par la plupart des
chaînes, même musicales. A
date, elle indique disposer
du plus grand catalogue de
contenu musical live dans
le monde (hors musique
classique ou jazz), avec plus
de 2 500 artistes sur scène.
« Au départ, la création
d’une chaîne de télévision
n’était pas dans les objectifs
des créateurs qui ne visaient
qu’une distribution internet et
la VOD. Elle a été lancée en
2009, car le business de la TV
linéaire a été jugé intéressant
et rentable. Il y avait une
demande forte des opérateurs
pour distribuer une chaîne de
contenus en HD. La réussite
des deux fondateurs a donc
été d’en faire la première
marque dédiée à l’univers
de la musique live (chaîne
TV, VOD, OTT via applis),
poursuit Mathieu Sibille.
Ce positionnement quasi
unique fait d’iConcerts HDTV
comme de son catalogue
VOD multi plates-formes un
produit premium pour les
opérateurs. En France comme
dans les pays où l’offre est
proposée, iConcerts travaille
en parallèle à l’amélioration
de sa programmation et au
développement de nouveaux
programmes. »
Une chaîne
IP pour
‘‘
mettre en
scène notre
catalogue,
qui compte
plus de
1 500
concerts
de 30’ à
2 heures,
au travers
de formats
courts.
‘‘
consommateurs et les
distributeurs sur chaque zone,
mais aussi nous permettre
de renforcer nos liens avec
l’industrie musicale. »

Au fil des ans, iConcerts a
en effet su tisser des liens
étroits avec les producteurs
de concerts, les ayants 
L’équipe d’iConcerts
Gaël Chatelain, 44 ans, vice-président senior Global B2C Strategy & Digital
d’iConcerts depuis mai dernier. Il a auparavant travaillé chez plusieurs
diffuseurs. Directeur adjoint de TF1 Hors Média (2005-2007) puis dga
commerce de NRJ Global (2007-2009), il a ensuite rejoint le groupe Canal+
au poste de directeur des activités événementielles au sein de la direction des
acquisitions et des événements sport (2009‑2012).
Les autres membres de l’équipe
sont (de gauche à droite) : Jean-Luc
Bernard, directeur des opérations
Télévision, Charlotte Kristjansson,
directrice financière, et Asbjorn
Christoffersen, directeur des affaires
commerciales.
N°229 - 1er septembre 2014
Filiale fondée au
Royaume‑Uni en juillet
2013 et dédiée à
l’approvisionnement en
contenus et productions
originales.
5
31
VOD / MUSIQUE
‘‘
‘‘
Prix variable en fonction
des territoires et des
opérateurs. En France,
elle est par exemple
disponible chez Free à
5,99 € ou à la demande
à 0,99 € par concert.
8
L’application Smart
TV propose depuis
le mois dernier de
nouvelles fonctionnalités.
Disponible sur les
TV Samsung, elle
sera accessible
prochainement sur la
majorité des écrans des
autres fabricants (Philips,
LG, Toshiba, Panasonic,
Sony).
32
La programmation de la
chaîne, conçue en fonction
de l’actualité musicale ou
de la pertinence avec le
profil des abonnés (2535 ans, majoritairement
BIO
A terme,
nous
prévoyons
d’investir
dans
20 % de
production
propre ou
de coproductions
contre 3 %
maximum
aujourd’hui.
7
droit, les organisateurs
de festivals ou les tourneurs.
Certains, comme Eagle Rock
Entertainment, repris en avril
dernier par Universal Music,
en sont aussi actionnaires. Ce
producteur détient ainsi 5 %
du capital d’iConcerts6. Ces
partenariats avec l’industrie
musicale permettent à la
société de négocier des droits
au cas par cas en fonction
des territoires. L’ouverture
d’un canal en Asie va
aussi rendre cette stratégie
d’acquisition plus adaptée
sur ces territoires.

homme, urbain ou fan de
pop-rock), est principalement
bâtie autour de concerts
événements proposés en
prime time et rediffusés dans
la journée, de programmes
d’accompagnement comme
les playlists live ou de
magazines exclusifs de format
court.
Trois
productions
fraîches sont mises à l’antenne
par semaine, 30 % des
contenus ont été renouvelés
en 2014, qu’il s’agisse
de premières diffusions en
TV ou du catalogue VOD.
Depuis
2013,
iConcerts
investit de façon croissante
dans la production propre. En
novembre dernier, la chaîne
a ainsi lancé iConcerts News,
un magazine hebdomadaire
court de 4 à 8 minutes,
dédié à l’actualité musicale,
Mathieu Sibille, près de 10 ans chez NRJ
Né en 1966, Mathieu Sibille est titulaire d’un master de
développement entrepreneurial (Ecole de Management, EM,
Lyon, 1986). Il débute en 1987 chez Infogrames où il est
responsable marketing pendant deux ans. De 1989 à 1990,
Mathieu Sibille est ingénieur commercial en téléphonie
mobile chez EGT (filiale de France Télécom) avant de devenir
responsable de la production audiovisuelle chez Excel Film
jusqu’en septembre 1994. Il rejoint alors Wiseas (marketing
direct autour de la documentation sur les nouveautés de la
construction, des métiers de bouche, des collectivités et de
l’agriculture) en septembre 1994 en tant que directeur des
ventes. De septembre 1998 à août 2000, Mathieu Sibille est
directeur des ventes et du marketing de Cyberdeck (bornes
interactives). Puis il intègre NRJ Group. Recruté comme
directeur des ventes internationales, il prend la direction
de NRJ Nordic en 2003 et accède à la direction de NRJ
International en septembre 2005. Début 2009, Mathieu
Sibille quitte le groupe et rejoint six mois plus tard Jean-Charles
Mathey, ancien président du directoire de NRJ Group, au sein
de Quadriplay (live entertainment et merchandising autour du
spectacle vivant). Il devient parallèlement consultant via The
Hype Corp et travaille entre autre pour Sofialys (ad serveur
mobile et mobile ad exchange). En novembre 2012, il rejoint
iConcerts comme directeur des opérations (COO), avant
de devenir six mois plus tard CEO du groupe et prendre la
présidence d’iConcerts France, filiale d’iConcerts Group.
diffusé en Europe et en Asie.
Soixante-dix émissions ont
déjà été produites avec des
artistes internationaux et
asiatiques venus parler de
leur expérience sur scène.
« C’est une première étape
vers la production ou la
coproduction de contenus.
Nous proposons aussi l’Euro
Music Contest et avons initié
un documentaire de 30’ sur
deux artistes japonais. La
part de production réalisée
en interne va croître dans
les prochains mois, assure
Mathieu Sibille. A terme, nous
prévoyons d’investir dans
20 % de production propre
ou de coproductions contre
3 % maximum aujourd’hui.
Nos équipes de production
sont principalement basées en
France, mais nous disposons
de filiales en Corée, à
Singapour, au Japon, à
Londres et à Moscou. »
Pour exploiter ses contenus
à 360°, iConcerts joue aussi
la carte de l’interactivité,
élargissant les supports sur
lesquels son offre VOD est
accessible. La marque a ainsi
mis en place une formule
d’abonnement
mensuel
de 5 € environ permettant
aux
consommateurs
de
choisir
parmi
quelque
1 000 concerts, sur tous les
supports disponibles (web,
mobile, smart TV). « Notre
parti pris a été de proposer
très tôt l’accès au plus large
catalogue
de
concerts,
d’abord sur smart TV en 2011
et 20128 et, depuis l’année
dernière, via les stores pour
tablettes ou smartphones
iOS et Android », souligne
Mathieu Sibille.

Satellimag, une publication Satellifax
iConcerts rentabilise la musique à la télévision
‘‘
Au départ,
la création
d’une
chaîne de
télévision
n’était pas
dans les
objectifs des
créateurs
qui ne
visaient
qu’une
distribution
internet et
la VOD. Elle
a été lancée
en 2009, car
le business
de la TV
linéaire a
été jugé
intéressant
et rentable.
Conçue comme une
plate‑forme marketing et de
promotion, la chaîne YouTube
iConcerts propose aussi des
clips à ses 12 000 abonnés.
Le même principe est repris
sur Dailymotion et sur le site

N°229 - 1er septembre 2014
chinois Loyo (Baidu). iConcerts
figure aussi dans l’offre
de MyTF1VOD. « D’autres
développements
sont
à
l’étude, comme le Ticketing
sous la forme digitale qui,
demain, permettra d’accéder
à un concert live à distance,
et nous travaillons avec les
opérateurs à un modèle
de TVOD et de SVOD »,
conclut‑il.
Pascale Paoli-Lebailly
‘‘
Mathieu Sibille,
directeur
général groupe
et président
d’iConcerts
France
Le reste est détenu par
le fonds Time Equity
Partners (39 %), les
fondateurs (21 %), le
FAI Swisscom (29 %), un
groupe d’investisseurs
coréens privé (4 %), le
management (1 %) et,
depuis décembre, par
Thema TV (1 %). Cette
dernière distribue la
chaîne HD dans 50 %
des pays où elle est
diffusée.
6
33
QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ?
Virginie Calmels
a-t-elle tourné la page
de l’audiovisuel ?
34
Satellimag, une publication Satellifax
Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ?
Début 2013, elle
quittait soudainement
la direction générale
d’Endemol Monde et
la présidence de la
filiale française. Dix-huit
mois plus tard, elle est
adjointe d’Alain Juppé,
maire de Bordeaux.
A 43 ans, Virginie
Calmels semble opérer
un nouveau virage
professionnel. Sa
société de financement
Shower Company reste
pourtant ouverte aux
investissements dans
l’audiovisuel et elle-même
a conservé ses mandats
dans les organes de
gouvernance d’Iliad et
d’Eurodisney notamment.
Où en est Virginie
Calmels ?
Printemps 2014 : en campagne avec Alain Juppé,
maire sortant de Bordeaux, depuis réélu.
En 2001, alors qu’elle mène
un plan social à Canal+,
elle est la cheville ouvrière
N°229 - 1er septembre 2014
de l’Ami public, le think tank
fondé par Christian Blanc,
son compagnon de l’époque,
président
de
la
filiale
française de Merrill Lynch. Ils
passent leurs soirées à mettre
sur pied cette plate-forme de
réflexion politique, prélude à
l’élection de Christian Blanc
comme député fin 2002.
Virginie Calmels a entre‑temps
préféré se concentrer sur
Canal+. Bertrand Meheut,
nouveau directeur général
du groupe, vient de la
nommer codirectrice générale
déléguée aux côtés du
transfuge de TF1, Guillaume
de Vergès. La cohabitation
n’est pas facile et la rumeur
donne
Virginie
Calmels
partante. Stéphane Courbit,
patron d’Endemol France, qui
l’a déjà approchée quelques
mois plus tôt, renouvelle sa
proposition de collaboration.
Il n’est pas le seul : Virginie
Calmels discute également
avec Arnaud Lagardère qui
cherche à étoffer la direction
de Lagardère Active. Les
entretiens s’enchaînent et
la trentenaire choisit le
producteur
entrepreneur
plutôt
que
l’héritier
et
l’establishment. « Je sortais
d’un
grand
groupe
et
Endemol France faisait figure
d’entreprise à taille humaine
tout en appartenant à un
réseau mondial que Stéphane
Courbit m’a dit vouloir
racheter », explique‑t‑elle.
Virginie
Calmels
croise
quelques mois Axel Duroux1
qui, en conflit larvé avec
Stéphane Courbit, quitte la
société mi‑2004.
Directrice générale, elle doit
notamment gérer la relation
particulièrement
tendue
qui s’est installée entre
l’actionnaire d’Endemol et
le tandem Arthur-Courbit.
Les deux associés se sont
engagés dans une course à
la performance qui risque
de coûter cher à l’ancienne
maison mère, le groupe de
télécom espagnol Telefonica.
Lors de l’acquisition de leur
société de production ASP,
un paiement en deux parties
a été prévu. Après un premier
chèque dès l’achat, un 
‘‘
L’argent
n’est
pas mon
principal
moteur.
‘‘
D
epuis quelques mois,
la gare Montparnasse
n’a plus de secret
pour elle... Virginie Calmels
multiplie les allers-retours
entre Paris, où ses enfants
sont scolarisés, et Bordeaux,
où elle s’est engagée dans un
mandat de six ans auprès du
maire, Alain Juppé. L’actuel
coprésident de l’UMP a
approché cette ancienne
cadre de l’audiovisuel dès
son départ d’Endemol en
janvier 
2013, alors qu’il
commence à constituer sa liste
pour l’élection municipale de
mars 
2014. Il a rencontré
Virginie Calmels une dizaine
d’années plus tôt, lors
d’un dîner chez des amis
communs. Elle est directrice
administrative et financière
de Canal+, il est maire de
Bordeaux. Virginie Calmels
n’a jamais caché son intérêt
pour la chose publique, mais
ne l’a encore jamais exprimé
publiquement.
Alors vice-président
d’Endemol France qu'il a
rejoint en 2000.
1
35
QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ?
deuxième
versement,
indexé sur les résultats de
la société, doit intervenir
fin 2005. Le montant de cet
“earn-out” devient un casus
belli entre le groupe espagnol
et les deux entrepreneurs
français. Pendant que ces
derniers
multiplient
les
acquisitions et augmentent
ainsi la base de l’earn out à
venir, la présidence Monde
exclut Endemol France de
l’entrée en Bourse du groupe
fin 2005. C’est l’acmé des
tensions.

Sur
Stéphane
Courbit :
‘‘
Nous
n’avions
souvent ni
les mêmes
méthodes ni
les mêmes
limites.
‘‘
DATES
Quelques mois plus tard, la
situation réglée et l’earn‑out
payé, la filiale française
entre dans une nouvelle ère.
Stéphane Courbit met enfin
à l’œuvre son projet de
rachat d’Endemol Monde. Il
fédère le fonds PAI Partners et
l’italien De Agostini face à un
John de Mol a
cofondé Endemol
avant de vendre la
société au groupe
Telefonica.
3
Maison mère de
Banijay Entertainment,
cette holding
porte les différents
investissements de
Stéphane Courbit.
2
36
consortium emmené par John
de Mol2 entouré de Goldman
Sachs et de Mediaset, le
groupe de Silvio Berlusconi.
La compétition s’achève un
Virginie Calmels
Naissance en 1971.
ESC de Toulouse (1993), expertise-comptable (DESCF,
1999) et Insead Fontainebleau.
1993-1998 : Salustro Reydel - auditrice financière, puis
directrice de mission.
1998-2000 : NC Numericable (filiale du groupe
Canal+) - directrice financière.
2000 : Sky Gate BV (Amsterdam) - dg internationale
finances de cette start-up dédiée aux technologies
satellitaires, fondée par Christian Blanc.
2000-2003 : Groupe Canal+ - directrice financière de
l’international et du développement (2000), directrice
administrative et financière de Canal+ SA (2001-2002),
directrice générale adjointe de la chaîne Canal+, puis
codirectrice générale déléguée (mandataire sociale) du
groupe aux côtés de Guillaume de Vergès (2002-2003).
2003-2013 : Endemol - dg (2003-2007), pdg (20072012) puis présidente de la filiale française et,
simultanément, dg monde (2012-2013).
Depuis avril 2013 : Shower Company - présidente
fondatrice.
Depuis mars 2014 : Ville de Bordeaux - adjointe au
maire en charge de l’économie, de l’emploi et de la
croissance durable.
Membre (2011-2013) puis présidente (depuis
janvier 2013) du conseil de surveillance d’Eurodisney.
Administratrice d’Iliad (depuis 2009) et de Technicolor
(depuis mai 2014).
samedi de mai  2007 : les deux
candidats sont convoqués
dans la tour Lehman Brothers
à la City de Londres. Chaque
équipe dispose d’un étage
et le vendeur fait monter les
enchères jusqu’à ce que les
associés de John de Mol
l’emportent. La partie est
finie pour Stéphane Courbit
qui propose immédiatement
à sa directrice générale de
le suivre dans sa nouvelle
aventure. Ses projets vont de
Banijay au pari en ligne en
passant par Direct Energie.
Virginie Calmels l’a déjà suivi
dans ses investissements hors
audiovisuel en supervisant le
rachat des Airelles, un hôtel de
Courchevel. Elle est susceptible
de diriger Direct Energie mais
elle hésite. Quelques années
plus tôt, elle a déjà eu des
points d’achoppement avec
Stéphane Courbit, jusqu’à
vouloir démissionner. C’est
Alain Minc, un proche du
patron d’Endemol France, qui
la convainc alors de revenir
sur sa décision. « Je savais
que, tôt ou tard, Stéphane
Courbit et moi allions prendre
des
chemins
divergents.
Quand il m’a proposé de le
suivre au sein de LOV Group3,
je me suis rendu compte 
Satellimag, une publication Satellifax
Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ?
que m’associer avec lui
n’était pas forcément ce que
j’avais envie de faire. Autant
j’ai beaucoup apprécié de
travailler avec lui – c’est un
vrai entrepreneur qui va vite et
qui sait prendre des risques –,
autant nous n’avions souvent
ni les mêmes méthodes ni les
mêmes limites. »

Virginie Calmels renonce
à suivre Stéphane Courbit,
mais elle n’a pas encore
dit oui à Endemol. A priori
partante, elle a refusé à deux
reprises de rester à la tête de
la filiale française du groupe
de production. La troisième
sollicitation sera la bonne.
« Ce n’était pas une posture
de négociation. L’argent
n’est pas mon principal
moteur. J’ai simplement pris
conscience qu’après avoir été
n°2 pendant près de quinze
ans, j’étais désormais mûre
pour devenir n°1. »
Nommée
présidente
d’Endemol
France
en
octobre 2007, elle sait que la
période qui s’annonce ne sera
N°229 - 1er septembre 2014
pas de tout repos. Le contrat
signé avec TF1 arrive à
échéance en juin 2008 et son
ancien patron crée Banijay,
faisant émerger ex nihilo un
nouvel acteur de taille dans
le secteur. « A cette époque,
on donnait Endemol France
pour morte. Nos concurrents
tiraient à boulets rouges sur
nous, arguant d’une supposée
“fuite
des
cerveaux”…
Mais TF1 a re-signé avec
Endemol, et Banijay, par
exemple, n’a pas décroché
de commande de TF1 »,
argumente Virginie Calmels.
La
nouvelle
présidente
entreprend de diversifier
l’activité de la société. Pour
s’engager dans la fiction,
elle embauche d’abord Nora
Melhli, ancien bras droit de
Jérôme Minet (décédé) puis
cherche un autre profil. Elle
croit convaincre Jean-Pierre
Guérin, patron de GMT chez
Lagardère
Entertainment,
de finir sa carrière chez
Endemol en supervisant un
pôle dédié à la fiction. Mais
le producteur renoncera peu
avant de signer le contrat4.
Endemol se développe sur le
marché des nouvelles chaînes
de la TNT via du magazine
notamment. La téléréalité, qui
représentait jusqu’à 70 %
du chiffre d’affaires, n’en
représente plus que 30 % sous
l’ère Calmels. Le genre reste
cependant plus rémunérateur
que d’autres et, globalement,
la filiale française est la
plus rentable du groupe5. La
performance est repérée à
l’échelle internationale et, en
mai 2012, Virginie Calmels
se voit proposer la direction
générale d’Endemol monde.
Mère de deux enfants en
bas‑âge, elle demande à
rester basée à Paris et à limiter
ses déplacements à l’Europe
pour ne jamais s’absenter
plus de 48h : « L’idée était
que je prenne du champ
par rapport à l’opérationnel
en France – j’ai recruté
Nicolas Coppermann comme
directeur général – pour me
consacrer à la direction de
douze pays européens en
direct et mener la mission
“efficiency” pour l’ensemble
du groupe présent dans 
Au sein d’Endemol
France, la fiction a été
reprise en direct par le
directeur général Nicolas
Coppermann après le
départ de Nora Melhli
mi-2012 pour Shine
France.
5
Mais la filiale anglaise
réalise, de loin, le
chiffre d’affaires le plus
important.
4
37
QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ?
31 pays. Parallèlement,
Tim Hincks, au profil plus
créatif que moi, prenait en
charge la créativité et les
USA, et Just Spee, jusqu’à
présent directeur financier,
devenait CEO monde avec,
notamment, le dossier de la
restructuration de la dette. Il
me semblait que c’était une
bonne configuration pour
tenir la boîte. »

‘‘
Une chose
est sûre :
je me suis
engagée à
accomplir
un mandat
de six ans à
Bordeaux
pour tenter
de créer un
pont entre
les mondes
économique
et politique. ‘‘
La dette d’acquisition
issue du LBO de 2007
s’élevait à plus de
2 Md€.
7
La restructuration de la
dette est actuellement en
voie d’achèvement.
8
Dans une interview
donnée à France Info.
6
38
Virginie Calmels accepte
le poste avec l’idée que la
restructuration de la dette du
groupe, rendue nécessaire
par la crise financière de
2008 et le rachat en LBO
mené peu avant, est derrière
elle. C’est en tout cas ce que
les actionnaires ont annoncé
à la nouvelle directrice
générale. Le dossier prend
pourtant du retard, il n’y
a pas d’accord entre les
actionnaires et, à la rentrée de
l’été 2012, Virginie Calmels
comprend que rien ne se fera
rapidement. « Or, tant que le
sujet de la dette n’était pas
résolu6, je manquais de marge
de manœuvre, notamment
de moyens pour procéder à
de la croissance externe, et
la restructuration de la dette
durait déjà depuis plusieurs
années7 ; je n’avais plus la
patience d’attendre cette
restructuration et, après avoir
passé neuf ans et demi dans
cette entreprise, j’aspirais
à de nouvelles aventures »,
explique celle qui commence
à s'ennuyer dans cette cage
dorée qu’est Endemol.
Sa décision est prise fin
2012 : elle quitte le groupe
avec un projet entrepreneurial.
Virginie Calmels veut initier un
LBO et s’associe à cette fin
avec le fonds d’investissement
anglo-saxon
Charterhouse.
Sa société Shower Company,
immatriculée en avril 2013,
est positionnée comme la
tête chercheuse du fonds
pour
dénicher
une
ou
plusieurs cibles de 200 M€
à 1 Md€. Le projet est mené
discrètement et beaucoup
croient l’ancienne dg monde
d’Endemol disponible. Elle
examine les sollicitations,
sans en accepter, et se montre
finalement plus réceptive à
la démarche d’Alain Juppé.
Quand la décision est prise
de s’engager à Bordeaux, le
fonds partenaire de Shower
Company sera un des
premiers avertis : « Je les ai
prévenus que je ne pourrai
plus occuper un poste exécutif.
Etre
administratrice
ou
coactionnaire, pourquoi pas,
mais pas au-delà. » Shower
Company n’aura pas effectué
de LBO mais reste ouverte à
d’éventuels
investissements.
Tout
en
cherchant
un
logement
à
Bordeaux,
Virginie Calmels a prévenu
le maire de Bordeaux qu’elle
conserverait ses mandats
d’administratrice d’Iliad et
de présidente du conseil de
surveillance
d’Eurodisney.
Elle a également intégré le
conseil d’administration de
Technicolor en mai dernier.
« J’ai aujourd’hui deux
résidences principales : une
à Paris, où mes enfants vivent
pour l’instant, et l’autre à
Bordeaux, où je passe une
grande partie de la semaine »,
explique Virginie Calmels.
En 2012, elle confiait ne
pas se sentir « le cuir assez
épais » pour s’engager en
politique8. Deux ans plus tard,
la voilà bombardée aux côtés
du maire de Bordeaux, par
ailleurs coprésident de l’UMP.
Les choses vont et changent
vite dans la vie de Virginie
Calmels. Où sera-t-elle dans
cinq ans ? « Je ne peux pas
vous répondre, je ne me suis
jamais projetée. Mais une
chose est sûre : je me suis
engagée à accomplir un
mandat de six ans à Bordeaux
pour tenter de créer un pont
entre les mondes économique
et politique. » Tout en gardant
un pied à Paris… 
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Index
N°229
A
D
Abecassis, Adrien 11
Ackoun, Alexandra 21
Albanel, Christine 23
Alduy, Manuel 6
Altmayer, Eric 21
Ambibard, David 20
André, Nathalie 26
Aram, Sophia 26
Asaro Biondo, Carlo d’ 21
Attal, Alain 21
Auvray, Jean-Marc 13
Ayangma, Frédéric 16, 17, 18
Ayrault, Jean-Marc 4
Azéma, David 12
Azoulay, Audrey 11
Daniel, Delphine 18
Devillier, Philippe 10
Diaconu, Mircea 13
Donnedieu de Vabres, Renaud
22
Dos Santos (dit Zuméo),
Alexandre 25, 27, 28
Ducret, Arnaud 28
Dumas, Mireille 7
Durieux, Guy 20
Duroux, Axel 35
Dutray, Jérémie 12
B
Bailly, Fabrice 8
Bailly, Philippe 20
Baraud, Eric 17
Barbizet, Patricia 22
Baryou, François 13
Baudriller, Marc 21
Bayet, Antoine 8
Beaux, Christophe 22
Benguigui, Alain 21
Benhamou, Laurence 21
Berlusconi, Silvio 36
Bernard, Jean-Luc 31
Berthelot, Stéphane 15
Bézard, Bruno 12
Blaevoet, Laurence 6
Blanc, Christian 35
Blanc-Francard, Patrice 7
Blondeau, Valérie 15
Bocskor, Andrea 13
Boone, Laurence 11
Bourget, Lola 19
Bousquet, Marie-Pierre 20
Boyon, Michel 13
Bragard, Bernard 9
Brémond, Stéphanie 8
Breugnot, Pascale 7
Brucy, Anne 9
Lundi 1er septembre 2014
C
Cahen, Catherine 20
Calmels, Virginie 34, 35, 36,
37, 38
Cara, Charles 20
Carolis, Patrick de 4
Carozzi, Laurent 14
Cauet, Jérôme 9
Cauquelin, Christine 6
Cavada, Jean-Marie 13
Cayla, Véronique 20
Cazadieu, Jérôme 10
Cerinato, Thierry 20
Chabaud, Catherine 23
Chatelain, Gaël 30, 31
Cheleman, Thierry 20
Christoffersen, Asbjorn 31
Clément, Jérôme 20
Coffe, Jean-Pierre 23
Cohen, Bertrand 27
Colling, Daniel 23
Collin, Jean-François 15
Collin, Nathalie 21
Coppermann, Nicolas 37
Corbin, Noël 15
Cordier, Claude 20
Costa, Silvia 13
Coste-Cerdan, Nathalie 6
Cottin, Jean 21
Counis, Alexandre 19
Courbit, Stéphane 35, 36
Cozanet, Gilles 18
E
Elkabbach, Jean-Pierre 23
Ernotte Cunci, Delphine 23
Estrosi, Christian 12
Etchegoyen, Marie 20
F
Fabius, Laurent 4, 23
Feuillée, Marc 21
Filippetti, Aurélie 4, 23
Fillon, François 11
Firmin-Guion, Franck 8
Fouqueray, Jérôme 5
Franceschini, Laurence 22
Francil, Liliane 16, 17, 18
Furic, Benoît 10
G
Gallet, Mathieu 7
Gengoul, Sylvie 16, 17, 18
Georgiou, Andrew 14
Godfroid, Bibiane 5
Goldsmith, Frédéric 21
Guérin, Jean-Pierre 37
Guilcher, Emmanuelle 8
H
Hadida, Victor 21
Haigneré, Claudie 12
Hamon, Benoît 23
Hastier, Dana 9
Hincks, Tim 38
Hoareau, Augustin 17
Hollande, François 4, 11
Holtz, Gérard 23
Houngbeme, Kodjo 9
Hubac, Sylvie 11
J
Jamet, Cyril 10
Josèphe, Pascal 20
Jospin, Lionel 4
Jouanno, Chantal 19
Julien, Louis-Augustin 22
Juppé, Alain 35, 38
Juramie, Jean-Marc 6
Jurgensen, Tristan 19
K
Karmitz, Natanaël 21
Karolak, Thomas 19
Kent, Don 20
Kessler, David 11
Kristjansson, Charlotte 31
L
Lacan, Marc 21
Lacombe, Yannick 10
Laforestrie, Bruno 7
Lagarde, Christine 12
Lagardère, Arnaud 14, 35
Lagraa, Abou 20
Lahouassa, Farid 21
Lambert, Christophe 21
Lamesh, Cédric 28
Lancelier, Jean-François 8
Landré, Philippe 8
Lang, Jack 11
Langlois, Thierry 6
Laplanche, Franck 13
Larue, Fabrice 25
Launoit, Jean-Pierre de 20
Lavigne, Richard 20
Lechervy, Christian 11
Lefevre, Perrine 8
Le Foll, Stéphane 23
Lehoczky, Esther 20
Lemaire, Axelle 4, 22
Lepetit, Jean-François 21
Leroy, Yohann 11
Lopes Curval, Julie 21
Lorente, Angela 7
Lorimy, Julie 21
M
Macron, Emmanuel 4, 11
Madelaine, Nicolas 19
Mano, Julien 10
Manoukian, André 20
Marchal, Julien 11
Marozzi, Antoine 11
Martial, Jacques 22
Martin-Lang, Sophie 11
Meheut, Bertrand 35
Melhli, Nora 37
Mélonio, Thomas 11
Meunier, Stéphane 27
Meyer, Olivier 20
Michalak, Jérémy 25, 26, 27
Michard-Laï, Cécile 14
Micouleau, Frédérique 8
Minc, Alain 36
Minet, Jérôme 37
Mirlesse, Etienne 31
Missonnier, Marc 21
Miyet, Bernard 20
Mohammad, Yasmine 20
Mol, John de 36
Monnereau, Frédéric 21
Montebourg, Arnaud 4, 23
Montels, Olivier 9
Morandini, Jean-Marc 26
Morel, Francis 21
Moscovici, Pierre 4
Moy, Robert 18
Muniesa, Lucie 15
Mussalian, Raphaël 11
N
Nainchrik, Jean 23
Narboni, Louise 20
O
O’Brien, Seamus 14
Olivennes, Denis 15
Omnès, Pascal 14
Orsoni, Thierry 14, 15
P
Papet, Patrice 17
Pascal, Jean-Philippe 17, 18
Patry, Richard 23
Pellerin, Fleur 4
Perdrial, Claude 21
Petäistö, Helena 23
Pflimlin, Rémy 6
Pierce, Andy 14
Porte, Matthieu 27
Prufer, Gérald 16, 17
Psenny, Daniel 21
Q
Quillot, Didier 15
R
Raffarin, Jean-Pierre 22
Renet, Jean-Baptiste 10
Richard, Stéphane 12, 22
Ripert-Landler, Claudine 11
Robert, Marc-Antoine 21
Robin, Claude-Yves 20
Rochegonde, Amaury de 21
Rolland, Guillemette 19
Ronez, Joël 7
Rosen, Michel de 11
Royal, Ségolène 4, 23
Rufo, Alice 11
Ruquier, Laurent 26
S
Saada, Daniel 10
Saada, Maxime 6
Saal, Agnès 13
Sallé, Caroline 21
Samuel-Lajeunesse, Denis 12
Sandre, Didier 23
Sanerot, Georges 21
Sapaut, Didier 20
Schmitt, Fabienne 19, 21
Sénéjoux, Richard 21
Sérillon, Claude 11
Sguerzi, Patrice 10
Sibille, Mathieu 29, 30, 31,
32, 33
Signoret, Simone 8
Snanoudj, Olivier 21
Šojdrová, Michaela 13
Spee, Just 38
Stemmelen, Eric 6
Stock-Poeuf, Aurélie 6
Sueur, Catherine 7
T
Teston, Thierry 20
Thoraval, Armelle 14
Thuillier, Thierry 26
Tisserant, Alexandre 22
Toussaint, Anne-Dominique 21
Trabbia, Michaël 12
Trüpel, Helga 13
Tsarkova, Natalia 31
Turrini, Régis 12
U
Unger, Gérard 23
V
Valès, Thibaut 25, 26, 27, 28
Vallat, Mathilde 6
Vallaud-Belkacem, Najat 23
Valls, Manuel 4, 23
Vanbremeersch, Nicolas 8
Vergès, Guillaume de 35
Vergne, Mathieu 8
Vilamitjana, Philippe 26
Vincelles, Frédéric de 5
W
Wargnier, Régis 23
Wautelet, Bénédicte 20
Wirsztel, Joël 21
Y
Yade, Rama 19
Ysern, GIlbert 23
Z
Zobda, France 22