Le magazine des hommes et entreprises de médias Une publication Satellifax Satellimag N°229 - Lundi 1er septembre 2014 N°229 Virginie CALMELS Thibaut VALES Mathieu SIBILLE Alain BENGUIGUI Joël RONEZ Delphine DANIEL Patrice Jean-Marc Thomas AUVRAY KAROLAK SGUERZI Valérie Angela Régis BLONDEAU LORENTE TURRINI Gérald PRUGER Laurence BENHAMOU Stéphane Jérôme Claude Christophe Philippe Jean-Marie Jean-Philippe RICHARD CLEMENT SERILLON BEAUX LANDRE CAVADA PASCAL Yohann LEROY Raphaël MUSSALIAN Arnaud LAGARDERE Jérémy MICHALAK Julien Stéphane Eric MANO BERTHELOT BARAUD Liliane Frédéric FRANCIL AYANGMA France ZOBDA Jacques MARTIAL Kodjo Lola BOURGET HOUNGBEME Antoine BAYET Jérôme FOUQUERAY Axelle LEMAIRE Thierry Fabienne LANGLOIS SCHMITT Frédéric de Augustin VINCELLES HOAREAU Sylvie Jean-Marc Georges Cécile Laurence Olivier Fleur GENGOUL JURAMIE SANEROT MICHARD FRANCESCHINI MONTELS PELLERIN Satellimag est un quinzomadaire édité par Fréquences, Hôtel de Retz, 9 rue Charlot, 75003 Paris SARL au capital de 10 000 €, Siren : 392 774 030, www.satellimag.fr Administration/abonnement : Véronique Olasz : Tél. : 01 40 29 47 48, fax : 01 42 78 70 36, [email protected]. Abonnement 1 an : 890 € HT (908,69 € TTC). N°CPPAP : 1116 I 85616/ISSN 1771‑3633 Régie : REMICS Régie Remi Collard : 06 09 77 37 22 [email protected] Ont collaboré à ce numéro : Virginie Sengès, Yvane Dréant, Pascale Paoli Lebailly. Rédactrice en chef et directrice de la rédaction : Anne‑Sophie Filhoulaud Tél. : 09 73 13 00 30/Fax : 09 55 73 30 13 E-mail : [email protected] Directeur de la publication de Satellimag, Satellifax et Satellinet : Joël Wirsztel. 8e année de publication. Impression : Pixar.it, Via 1° Maggio, 8 - 30020 Quarto d’Altino VE - Italie Visuels © Onidji, Beboy/Fotolia.com REPRODUCTION INTERDITE © 2014 Fréquences 4 5 6 6 7 7 8 8 8 9 9 10 10 10 11 11 12 12 13 13 14 14 14 15 16 18 19 19 19 20 20 22 Gouvernement Valls 2 : Fleur Pellerin remplace Aurélie Filippetti rue de Valois et Axelle A LA UNE Lemaire conserve le portefeuille du numérique Groupe M6 : Frédéric de Vincelles nommé auprès de Bibiane Godfroid, Jérôme Fouqueray à la tête de W9 Thierry Langlois rejoint Canal+ un mois après son départ de France 3 Jean-Marc Juramie promu aux relations éditeurs Angela Lorente quitte TF1 et crée sa société de production Joël Ronez quitte Radio France après six ans France 2 : Philippe Landré remplacé par son adjointe MOUVEMENTS Perrine Lefevre quitte la direction des divertissements de TF1 Antoine Bayet rejoint France Info après deux ans à Europe 1 Trace : lancement d’un bureau régional Bénin, Burkina Faso et Togo France 3 : création d’une direction des programmes régionaux du réseau France Télévisions Publicité : création d’un poste de directeur du commerce numérique L'Equipe : promotions au sein du pôle numérique Radio Horizon : arrivée d’un nouveau directeur Yohann Leroy succède à Raphaël Mussalian à la direction technique Alcatel : promotion d’Antoine Marozzi Orange : Michaël Trabbia remplace Jérémie Dutray qui prend la tête de la filiale belge Régis Turrini quitte Vivendi Jean-Marie Cavada vice‑président de commission au Parlement européen Jean-Marc Auvray suit Agnès Saal du Centre Pompidou à l’INA Nouveau comité exécutif chez Lagardère Unlimited Arrivée de Cécile Michard‑Laï, ex‑Maximal Productions, chez Spie Thierry Orsoni quitte Lagardère pour l’OIP La direction de la communication de Lagardère Active se partage entre Stéphane Berthelot et Valérie Blondeau Chaises musicales au sein d’Outre‑Mer 1ère Départ aux RH de Prisma Media et création d’entreprise Thomas Karolak promu au numérique de RTL Les Echos : Fabienne Schmitt passe aux télécoms Communication : transfert de Canal+ vers Euro 2016 André Manoukian nommé président du Cosip spectacle vivant Jérôme Clément à la tête de la Fondation Alliance française Dans les conseils d'administration : Stéphane Richard, Laurence Franceschini, Christophe Beaux, Jacques Martial, France Zobda 24 MAGAZINE La Grosse Equipe (Cinequanon) : le début d’un « mini-groupe audiovisuel » ? Jérémy Michalak Thibaut Valès 29 Mathieu Sibille, directeur général du groupe et président d’iConcerts France iConcerts rentabilise la musique à la télévision 34 Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ? A la Une GOUVERNEMENT VALLS 2 Fleur Pellerin remplace Aurélie Filippetti rue de Valois © Lionel Allorge Fleur Pellerin, secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger depuis avril, a été nommée ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement Valls 2. Elle succède ainsi à Aurélie Filippetti qui occupait ce poste depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée en mai 2012. Cette nomination marque l'entrée en fonction, rue de Valois, d'une experte des questions numériques. « J'aurai à cœur de travailler sur les défis qui se posent à notre modèle culturel […], de moderniser l'exception culturelle française face aux enjeux du numérique », a-elle indiqué lors de la passation de pouvoir. Fleur Pellerin a été en charge du Numérique dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, de mai 2012 à mars 2014. Ministre de la Culture et de la Communication Née en 1973 à Séoul, Fleur Pellerin est diplômée de l'Essec (1994), de l'IEP de Paris (1997) et de l'ENA (promotion Averroès, 2000). Elle intègre la Cour des comptes à sa sortie de l'ENA en 2000. Entrée comme auditrice de 2e classe, elle devient auditrice de 1ère classe l'année suivante, rapporteur à la Cour de discipline budgétaire et financière, puis conseillère référendaire en 2003. Affectée à la troisième chambre chargée notamment de l'éducation, la culture, la recherche et l'audiovisuel, elle est à ce titre rapporteur auprès de la Commission de contrôle des sociétés de perception des droits d'auteurs et droits voisins (2001-2005). Parallèlement, Fleur Pellerin est auditeur externe pour l'ONU (2001-2006) et rapporteur de la Commmission de déontologie de la fonction publique (2007). Début 2008, elle rejoint le secteur privé en tant que manager associée chez Tilder, cabinet de communication. L'expérience dure un peu moins de deux ans. Parallèlement, Fleur Pellerin intègre en 2007 le Club XXIe Siècle de promotion des minorités et en assure la présidence de 2010 à 2012. Elle rejoint également, en juin 2009 le comité permanent de la diversité mis en place par Patrick de Carolis à France Télévisions, qu'il dirige alors, et devient administratrice de Public Sénat en février 2011. Engagée auprès de Pierre Moscovici dans la campagne de Lionel Jospin pour l'élection présidentielle de 2002, elle intègre la cellule des relations avec la presse spécialisée lors de la campagne de Ségolène Royal en 2007. Cinq ans plus tard, elle prend la responsabilité du pôle Société et économie numérique auprès du candidat François Hollande. Après l'accession de celui-ci à la présidence de la République en mai 2012, Fleur Pellerin est nommée ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique auprès d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. Lors du changement de Premier ministre, fin mars 2014, Fleur Pellerin change de portefeuille. Dans le gouvernement de Manuel Valls, elle est secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international Laurent Fabius. Cinq mois plus tard, Manuel Valls forme un nouveau gouvernement que quitte Aurélie Filippetti. Fleur Pellerin succède le 26 août 2014 à cette dernière en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Axelle Lemaire conserve le portefeuille du numérique Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique, GOUVERNEMENT conserve son poste. En revanche, son ministre de tutelle VALLS 2 change : Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, a quitté le gouvernement. Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, chargé des affaires économiques, 36 ans, a été nommé ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. 4 Satellimag, une publication Satellifax Ils font l’actualité M6 Frédéric Vincelles nommé auprès de Bibiane Godfroid © Christophe Géral/M6 Frédéric de Vincelles, directeur général de W9 depuis octobre 2006, a été promu directeur général adjoint des programmes de M6. Effectuée par Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes de M6, cette nomination vient « renforcer la direction des programmes de la chaîne M6 ». Directeur général adjoint des programmes Frédéric de Vincelles est titulaire d'une maîtrise de droit des affaires et est diplômé de l'IEP de Paris (1994). Il débute en 1994 comme auditeur chez Deloitte & Touche. Après plusieurs missions au sein de radios, il intègre RTL Group en 1998 en tant que directeur des réseaux du pôle musical (Fun Radio et RTL2). En 2000, Frédéric de Vincelles succède à Jérôme Fouqueray comme directeur général de Fun TV, chaîne éditée par le groupe M6. Un an plus tard, il prend également la direction de M6 Music. Début 2003, il devient directeur général délégué de TF6 et Série Club, deux chaînes codétenues par les groupes M6 et TF1. En octobre 2006, il est nommé directeur général de W9, chaîne lancée 18 mois plus tôt par le groupe M6 sur la TNT gratuite. Il reste huit ans en poste. Frédéric de Vincelles est nommé directeur général adjoint des programmes de la chaîne M6 en septembre 2014. N°229 - 1er septembre 2014 W9 (GROUPE M6) Jérôme Fouqueray le remplace à W9 Jérôme Fouqueray, directeur général de Fun Radio et RTL2 depuis 2007, a été nommé directeur général de W9 en remplacement de Frédéric de Vincelles. Né en 1971, Jérôme Fouqueray est diplômé d'HEC. Il débute en 1995 à Rome, comme chargé de mission au sein de la direction marketing de Renault Italia. En 1997, il rejoint la direction générale de Bellanger-Filipacchi (Skyrock) en tant que chargé de mission. L'année suivante, il est nommé chef de publicité câble et satellite à France Espace (régie publicitaire de France Télévisions). Au printemps 1998, Jérôme Fouqueray intègre le groupe M6 en tant que directeur général de Fun TV (chaîne détenue à parité Directeur général par M6 et Fun Radio avant d'être reprise à 100 % par le groupe M6 en juillet 1999). En octobre 2000, il devient directeur général adjoint de TF6 et Série Club (chaînes détenues à parité par les groupes TF1 et M6). Trois ans plus tard, il est nommé directeur général adjoint de M6 Thématique et, parallèlement, en juin 2003, directeur général de Téva. Jérôme Fouqueray prend la direction générale de Studio 89 Productions (groupe M6) en octobre 2004, un poste qu'il occupe jusqu'en mars 2006. Il est nommé, en avril 2006, directeur de la gestion opérationnelle des programmes radiophoniques de NRJ Group, une fonction qu'il quitte début 2007 pour intégrer le groupe RTL. Il y devient directeur général de RTL2 et Fun Radio et membre du comité de direction. En septembre 2014, il est nommé à la tête de W9, chaîne du groupe M6, où il succède à Frédéric de Vincelles, nommé directeur général adjoint des programmes. Deux historiques de RTL Group Frédéric de Vincelles et Jérôme Fouqueray se croisent depuis quinze ans au sein de RTL Group (Bertelsmann), propriétaire de M6 et RTL en France. Par deux fois Frédéric de Vincelles a succédé à Jérôme Fouqueray : en 2000 à la tête de la chaîne thématique Fun TV puis trois ans plus tard à TF6/Série Club. Jérôme Fouqueray avait ensuite fait le choix de la radio alors que Frédéric de Vincelles rejoignait l'une des nouvelles chaînes de la TNT. 5 A la Une Thierry Langlois rejoint Canal+ un mois après son départ de France 3 Né en 1967, Thierry Langlois est titulaire d’une maîtrise Administration Economie et Social (AES) et d’un DESS de droit et administration de la communication audiovisuelle (Paris I Panthéon Sorbonne). Il débute en 1989 comme chargé d’études, successivement à Régie 5 (La Cinq), NRJ et Médiamétrie. En 1993, il rejoint France 3 où il occupe successivement les postes de responsable des études régionales à la direction des études de la chaîne, d’adjoint du directeur de la programmation (mai 1998 à janvier 2004) puis de directeur adjoint à la direction de l’antenne en charge de la programmation (février 2004 à octobre 2005). Promu directeur délégué à la programmation de France 3 en octobre 2005, Thierry Langlois succède en février 2007 à Eric Stemmelen comme directeur délégué à l’harmonisation et à la programmation du groupe France Télévisions. Placé sous l’autorité de Patrice Duhamel, directeur général en charge de l’antenne, du développement et de la diversification, il cumule cette fonction avec la direction déléguée des 6 Jean-Marc Juramie, précédemment directeur de projets internationaux à la direction du cinéma du groupe Canal+, a été nommé directeur des relations éditeurs. Il rapporte à Aurélie Stock‑Poeuf, directrice marketing du pôle distribution du groupe. © Maxime Bruno/Canal+ Thierry Langlois, directeur de l’antenne et des programmes de France 3 jusqu’en juin, a rejoint Canal+ pour prendre le poste nouvellement créé de directeur des chaînes thématiques. Cette direction regroupe les chaînes documentaires (Planète+, Planète+ A&E, Planète+ CI, Planète+ Thalassa et Seasons), art de vivre (Cuisine+ et Maison+), jeunesse (Télétoon+, Télétoon+1 et Piwi+) et divertissement (Comédie+ et Jimmy). Thierry Langlois sera également associé à la direction des chaînes thématiques de sport (Infosport+, Sport+ et Golf+) et de cinéma (chaînes Ciné+). Il est rattaché à Maxime Saada, directeur général adjoint du groupe en charge de l’édition des chaînes payantes. GROUPE CANAL+ Jean-Marc Juramie promu aux relations éditeurs © Vincent Pancol/France 3 GROUPE CANAL+ Directeur des chaînes thématiques acquisitions du groupe France Télévisions à partir de septembre 2008. Dans le cadre de la réorganisation de France Télévisions en entreprise unique début 2010, Thierry Langlois est nommé directeur de la programmation transverse et directeur des acquisitions du groupe, toujours sous l’autorité de Patrice Duhamel. Il quitte ses fonctions en septembre 2010 et rejoint le CNC en tant que directeur de l’audiovisuel. Un an plus tard, il est de retour à France Télévisions (présidence Rémy Pflimlin) en tant que directeur de l’antenne et des programmes de France 3. Il quitte ses fonctions sur un désaccord stratégique mi-2014. Un mois plus tard, il rejoint le groupe Canal+ au poste de directeur des chaînes thématiques. A ce poste nouvellement créé, il prend la responsabilité des chaînes documentaires (Planète+, Planète+ A&E, Planète+ CI, Planète+ Thalassa et Seasons, supervisées par Christine Cauquelin), divertissement (Comédie+ et Jimmy) et art de vivre (Cuisine+ et Maison+) que gère Mathilde Vallat, et jeunesse (Télétoon+, Télétoon+1 et Piwi+, Laurence Blaevoet). Directeur des relations éditeurs Jean-Marc Juramie est diplômé du Ceram de Sophia Antipolis (Nice, 1998). Il débute en 1998 chez Veolia Environnement comme chargé de marketing. De juin 2000 à juillet 2005, il est responsable marketing TV chez Noos Numericable. Jean-Marc Juramie intègre le groupe Canal+ mi‑2005 comme responsable marketing CanalSat. Nommé responsable marketing stratégique de Canal+ en février 2007, il est promu directeur du marketing stratégique et de l’offre cinq mois plus tard. Fin 2010, Jean-Marc Juramie devient directeur marketing services pour le Groupe et directeur du service de VOD Canalplay. Début juin 2012, il est nommé directeur de projets internationaux à la direction du cinéma de Manuel Alduy. Celui-ci prend la direction d’une nouvelle division Canal+ OTT début 2014, Nathalie Coste-Cerdan lui succédant à la direction du cinéma. A l’été 2014, Jean-Marc Juramie est nommé directeur des relations éditeurs auprès d’Aurélie Stock-Poeuf, directrice marketing du pôle distribution du groupe. Satellimag, une publication Satellifax Ils font l’actualité Angela Lorente, directrice de la téléréalité et du développement de TF1 depuis 2007, a quitté le groupe. Elle crée sa société de production et de consulting. Angela Lorente débute en 1983 comme animatrice sur Radio Nova avant de rejoindre Radio France ("La Chica de la radio" en 1984), puis TVE en Espagne. En 1987, elle devient journaliste réalisatrice et travaille pour des émissions de flux, auprès de Pascale Breugnot (TF1), puis de Mireille Dumas (MD Productions). En 2001, elle intègre Endemol en tant que rédactrice en chef de l’émission "Loft Story" (M6), puis de "Star Academy" (TF1). L’année suivante, Angela Lorente rejoint Glem, filiale du groupe TF1, dont elle devient directrice du département téléréalité en 2003. Elle produit alors "L’Ile de la tentation", "Greg le millionnaire", "Mon incroyable fiancé", "Queer (5 garçons dans le vent)", etc. En 2006, elle prend la direction générale de Fox Télévision Studios France. Angela Lorente réintègre le groupe TF1 en avril 2007 au poste de directrice de la téléréalité et du développement. Elle supervise la mise à l’antenne de "Koh Lanta", "Star Academy", "Secret Story", "Qui veut épouser mon fils ?" ou encore "Carré Viiip" et "Trois princes à Paris". Angela Lorente quitte ses fonctions et le groupe à l’été 2014 pour créer sa société de production et de consulting. Départ RADIO FRANCE Joël Ronez quitte Radio France après six ans Joël Ronez, directeur de l’innovation et du développement numérique de Radio France, a quitté ses fonctions début août. Il avait annoncé son départ le 16 juillet par un tweet, jugeant « avoir fini la mission » pour laquelle Jean-Luc Hees, prédécesseur de Mathieu Gallet à la tête de Radio France, l’avait fait venir il y a trois ans. Joël Ronez a précisé avoir « souhaité partir après la période de transition, dans l’intérêt de Radio France et de mes équipes », en remerciant Mathieu Gallet « pour la confiance qu’il [lui] a accordée », et Catherine Sueur, sa Départ directrice générale, « pour son soutien et son écoute indéfectible ». Initialement recruté pour diriger le pôle web, Joël Ronez a notamment supervisé les refontes des sites internet et applications des chaînes de Radio France ainsi que le lancement des plates-formes RF8 et nouvOson. Il avait également pris la direction du Mouv’ il y a un an, après le départ de Patrice Blanc‑Francard. La station est dirigée depuis mai par Bruno Laforestrie, nommé à ce poste par Mathieu Gallet. Avant de rejoindre Arte en février 2008, Joël Ronez, 42 ans, a été consultant. © Christophe Chevalin/TF1 Les nouveaux médias à Radio France après Joël Ronez Radio France a indiqué que la direction des nouveaux médias sera maintenue au sein du groupe. Elle dispose d’un budget de 6,5 M€ et emploie environ 150 personnes, directement ou au sein des différentes antennes de Radio France. N°229 - 1er septembre 2014 7 © Surpin/Szer TF1 Angela Lorente quitte TF1 et crée sa société de production Editeurs MOUVEMENTS Emmanuelle Guilcher a été nommée directrice de la programmation de France 2 après le départ de Philippe Landré – dont elle était l’adjointe – pour la direction déléguée à l’antenne de France 3. La nomination est intervenue sur proposition de Stéphanie Brémond, directrice déléguée de l’antenne de France 2. Directrice de la programmation Emmanuelle Guilcher est diplômée de l’IEP de Paris et est titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine. Elle débute en 1988 comme journaliste à Europe 1. En 1991, elle participe à la conception éditoriale du magazine "Dimanche Elkabbach" sur La Cinq et, en 1992, à la création de l’émission "Repères" sur France 3. Elle réalise des reportages pour ces émissions hebdomadaires. En 1994, Emmanuelle Guilcher rejoint France Télévisions comme chargée de mission auprès du directeur de l’harmonisation des programmes avant d’être nommée conseillère à la direction de la programmation de France 2. En 1996, elle est nommée adjointe au directeur de la programmation de France 2, Philippe Landré, et prend en charge la responsabilité éditoriale des grilles de programmes. Promue directrice adjointe de la programmation en 2000, Emmanuelle Guilcher succède à Philippe Landré à la direction de la programmation de France 2 à l’été 2014. Parallèlement, Emmanuelle Guilcher est l’auteur d’une biographie sur Simone Signoret, parue en 2005 chez Michel Lafon, et du documentaire "Elle s’appelait Simone Signoret" (MFP, France 5). © Charlotte Schousboe / FTV 2014 Philippe Landré 8 TF1 Perrine Lefevre quitte la direction des divertissements de TF1 Perrine Lefevre, responsable adjointe de la direction des divertissements de TF1 aux côtés de Mathieu Vergne, directeur des divertissements, et de Fabrice Bailly, directeur des programmes, a quitté la chaîne. Ces dernières saisons, elle a notamment participé au lancement des "12 coups de midi" (Endemol), "Money Drop" (Endemol France), "L’addition s’il vous plaît" (TF1 Production) ou encore "Stars au grand air" (ALP). FRANCE INFO Départ Perrine Lefevre est diplômée de l’Edhec (1998). Elle débute en mars 1998 comme analyste chez Thématiques Régies (groupe Canal+). Sept mois plus tard, elle intègre TF1 en tant qu’assistante de programmation. La même année, elle devient responsable des jeux et de la prospective internationale (1999) à la direction du marketing et de la prospective programmes (Jean-François Lancelier puis Frédérique Micouleau). Puis elle prend en charge le développement de nouvelles marques de programmes d’access et de soirée. En 2004, Perrine Lefevre rejoint la direction des programmes de flux de Franck Firmin-Guion comme responsable des jeux. Au printemps 2012, elle est promue responsable adjointe de l’unité des jeux, variétés et divertissements dirigée par Mathieu Vergne. Elle quitte ses fonctions à l’été 2014. Antoine Bayet rejoint France Info après deux ans à Europe 1 Antoine Bayet, précédemment rédacteur en chef du Lab d’Europe 1, a rejoint France Info au poste de délégué aux nouveaux médias, et directeur de l’information numérique. Né en 1983, Antoine Bayet est diplômé de l’IEP de Rennes (2002) et de l’Ecole de journalisme de Lille (2008). Secrétaire de rédaction à "La Voix du Nord" à l’été 2007, il devient ensuite pigiste pour plusieurs titres de presse et sites web, dont LeMonde.fr, LaCroix. com (Bayard Presse, 2008) puis Europe 1 (Lagardère Active, septembre 2008-octobre 2009). D’octobre 2009 à mars 2012, Antoine Bayet est consultant chez Spintank (Nicolas Vanbremeersch), une agence de conseil en stratégies de communication corporate en ligne. De retour à Europe 1 en mars 2012, il prend la rédaction en chef du Lab. A l’été 2014, il rejoint France Info et devient délégué aux nouveaux médias, et directeur de l’information numérique. © Andrea Schmitz FRANCE 2 Philippe Landré remplacé par son adjointe Délégué aux nouveaux médias Directeur de l’information numérique Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs GROUPE TRACE Lancement d’un bureau régional Bénin, Burkina Faso et Togo Kodjo Houngbeme, précédemment directeur général et marketing de Nouvelle Donne Music, a pris la direction du bureau ouvert par le groupe Trace au Burkina Faso. Il devient directeur régional pour le Bénin, le Burkina Faso et le Togo. Sa mission est de développer les activités de Trace dans ces trois pays, soit, « en priorité », de « lancer les services mobiles à valeur ajoutée de [la société et] créer des médias localisés (radios, télévisions, plates-formes digitales) ». Kodjo Houngbeme doit aussi développer « les partenariats et les opérations spéciales avec les acteurs audiovisuels locaux, les marques, les agences, les artistes et les autorités de la région ». FRANCE 3 Création d’une direction des programmes régionaux du réseau Olivier Montels, délégué régional aux antennes de France 3 Paris Ile-de-France depuis janvier 2010, a été nommé directeur des programmes régionaux de France 3. Cette création de poste au sein de la direction du réseau intervient alors que ces activités étaient jusque-là plutôt décentralisées. L’objectif pour la chaîne est « d’insuffler une unité artistique et éditoriale, et surtout d’organiser une bonne complémentarité entre les antennes nationale et régionales, comme le souhaite Dana Hastier depuis sa nomination [à la tête de la direction de l’antenne et des programmes, ndlr] ». Les fonctions de directeurs d’antenne régionale (13 au total) se sont transformées, en 2010, en postes de délégués régionaux aux antennes avec des compétences élargies. Directeur régional Bénin, Burkina Faso et Togo Né en 1972, Kodjo Houngbeme est titulaire d’une maîtrise de sciences de gestion (MSG, Evry, 2000). A 25 ans, il devient adjoint au maire PS (Bernard Bragard) de Courcouronnes. En 2008, le candidat de la droite l’emporte. Parallèlement, Kodjo Houngbeme participe en 1997 à la création du label musical Nouvelle Donne Music (Disiz la peste, Ol Kainry, Petit Miguelito, Espoir 2000...) dont il assure la direction générale et marketing jusqu’en 2012. Il devient ensuite chargé de mission auprès du conseil général de l’Essonne, détaché auprès du vice‑président en charge des familles (Jérôme Cauet). A l’été 2014, il intègre le groupe Trace au poste de directeur régional pour le Bénin, le Burkina Faso et le Togo. L'actionnariat du groupe Trace Depuis février 2014, le groupe Trace est détenu à 75 % par le suédois Modern Times Group (MTG). Il a mis en place, depuis deux ans, une nouvelle structure commerciale sur le continent africain, mettant fin au contrat qui le liait avec France Télévisions Publicité International. Trace édite notamment Trace Urban, Trace Africa et Trace Sport Stars. N°229 - 1er septembre 2014 Directeur des programmes régionaux Une création de poste après le rapport Brucy Cette création d’un poste de directeur des programmes régionaux du réseau rejoint l’une des préconisations d’Anne Brucy dans son rapport sur l’avenir de la chaîne. Pour cette ancienne directrice de France Bleu, le réseau régional de Radio France, la grille devrait être pensée comme « une seule et même offre globale » et l’offre régionale devrait être davantage harmonisée. 9 Editeurs, régies, opérateurs MOUVEMENTS FRANCE TÉLÉVISIONS PUBLICITÉ Création d’un poste de directeur du commerce numérique Directeur du commerce numérique Patrice Sguerzi, précédemment directeur Europe de la régie publicitaire chez Hi-Média, a rejoint France Télévisions Publicité (FTP) au poste nouvellement créé de directeur du commerce numérique. A ce titre, il prend en charge l’animation et la conduite des équipes commerciales numériques de FTP. Il intervient également, de manière transversale, en appui, conseil et expertise auprès des équipes commerciales plurimédias. Responsable de l’ensemble des leviers de commercialisation de l’activité digitale, vidéo, opérations spéciales, mobile, display et programmatique, Patrice Sguerzi est directement rattaché au directeur général Daniel Saada. Son arrivée intevient quelques mois après le recrutement de Yannick Lacombe, fin 2013, comme directeur de la stratégie et de la transformation numérique. Né en 1974, Patrice Sguerzi est titulaire d’un DEA Médias et multimédia (Institut français de presse, IFP, Paris II, 1998). Il débute fin 1997 à "L’Express" comme chargé d’études médias puis, à partir de juin 1999, chef de produit internet. En mars 2001, il rejoint un fournisseur d’accès à l’internet (FAI), Club-Internet. Il est responsable business internet puis responsable des acquisitions de contenus pour le portail TV (2005). Début 2007, quelques mois avant le rachat du FAI par Neuf Cegetel, Patrice L’EQUIPE.FR Sguerzi intègre la régie de Microsoft. Il est responsable monétisation MSN et Windows Live pendant trois ans et demi. Il quitte MSN pour la régie Hi Media à l’été 2010. Recruté comme directeur marketing et business développement France, il élargit son périmètre à l’Europe deux ans plus tard, avant d’être nommé directeur Europe de la régie publicitaire en août 2013. Patrice Sguerzi rejoint France Télévisions Publicité à l’été 2014 en tant que directeur du commerce numérique. Julien Mano, animateur radio, a été nommé directeur opérationnel d’Horizon, station locale du Nord. Cyril Jamet, jusque-là directeur des programmes d’Horizon, est devenu directeur opérationnel adjoint. La station locale d’Artois a été reprise début 2013 par Groupe Force 1 (groupe de médias et de communication implanté dans le Nord Pas‑de-Calais). Directeur opérationnel Julien Mano est diplômé du Studio Ecole de France (1999). Il débute à Europe 2 en 1999 avant de rejoindre RTL2 l’année suivante. Il y travaille cinq ans. En 2005, il devient coordinateur de l’antenne pour le morning de Roc FM. La station est rebaptisée Metropolys en 2009 et Julien Mano est chargé de la mise en ondes de la station. Il poursuit l’animation de la matinale et la coordination d’antenne jusqu’à son départ en août 2013. Il travaille pendant un an pour plusieurs radios indépendantes avant d’être recruté, à l’été 2014, par Philippe Devillier pour prendre la direction de la radio locale du Nord Horizon, éditée par le Groupe Force 1. Promotions au sein du pôle numérique Jean-Baptiste Renet et Benoît Furic, respectivement reporter football et secrétaire de rédaction à L’Equipe, ont été promus rédacteurs en chef adjoints de L’Equipe.fr. Ces nominations interviennent alors que Jérôme Cazadieu, jusqu’alors rédacteur en chef adjoint du service des Nouvelles écritures (production de nouveaux formats numériques et opérations transmédias), a été nommé rédacteur en chef numérique (voir Satellimag n°228, 14/07/2014). Né en 1983, Benoît Furic a suivi des études d’histoire et est diplômé de l’école de journalisme de Bordeaux (IUT devenu IJBA, 2003). Il débute en travaillant pour "Sud Ouest" notamment. Pendant deux ans, il est rédacteur et secrétaire de rédaction. Puis il passe un an à "Têtu" en tant que secrétaire de rédaction. En 2007 et 2008, Benoît 10 HORIZON Arrivée d’un nouveau directeur Furic travaille pour "Cambodge Soir", une publication francophone au Cambodge, disparue depuis. A son retour en 2009, il intègre "L’Equipe", d’abord comme pigiste au secrétariat de rédaction, puis comme adjoint de service à partir de janvier 2012. Il est promu rédacteur en chef adjoint de L’Equipe. fr à l’été 2014. Les six desks du pôle numérique Un pôle numérique voit le jour, organisé autour de six desks : omnimédia, édition digitale, vidéo, une base de données, le service des nouvelles écritures et les équipes de mylequipe (journal payant délinéarisé). Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs Des anciens des médias au cabinet de François Hollande Le cabinet du président de la République est présidé par Sylvie Hubac, ancienne directrice adjointe du cabinet de Jack Lang, ministre de la Culture (1992-1993). Claudine Ripert-Landler, ancienne du groupe Canal+ (1996-2003) dont elle a été dga chargée de la stratégie et du développement (2000-2003), est toujours conseillère communication, stratégie et international. N°229 - 1er septembre 2014 Yohann Leroy succède à Raphaël Mussalian à la direction technique Né en 1977, Yohann Leroy est diplômé de l’Ecole polytechnique (2000) et de l’Ecole nationale des Mines de Paris (2003). Il débute en juillet 2003 à la direction régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (Drire) de l’Ile-de-France en tant que chef de la division Développement industriel. En juin 2007, il rejoint le cabinet du Premier ministre François Fillon en tant que conseiller technique chargé notamment des dossiers relatifs à l’économie numérique et à la politique industrielle. Il intègre Eutelsat fin mars 2010 au poste de directeur de la stratégie. En © Philippe Couette/Eutelsat Yohann Leroy, précédemment directeur technique adjoint en charge de l’ingénierie chez Eutelsat, a été promu directeur technique. Il succède à Raphaël Mussalian qui devient conseiller spécial chargé de la stratégie technologique auprès du pdg Michel de Rosen. Directeur technique septembre 2013, il est remplacé à ce poste par un ancien associé de chez McKinsey et devient directeur technique adjoint en charge de l’ingénierie. Yohann Leroy est promu directeur technique de l’opérateur satellitaire à l’été 2014. © Philippe Couette/Eutelsat Claude Sérillon, 63 ans, ancien journaliste de France Télévisions qui avait rejoint le cabinet de François Hollande début 2013 pour travailler sur la communication du président de la République, a quitté ses fonctions mi-juillet. Depuis mars, il était sans rôle précis à l’Elysée, ayant refusé de prendre en charge la cellule web qui lui avait été proposée. Son départ est intervenu alors qu’une partie du cabinet de François Hollande a été modifiée. Audrey Azoulay, ex-CNC, vient d'arriver pour remplacer David Kessler en tant que conseillère Culture et communication (voir Satellimag n°227). Laurence Boone, chef économiste de Bank of America Merrill Lynch, a pris le poste de conseillère pour les affaires économiques après le départ d’Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence chargé des questions économiques jusqu'en juillet, nommé ministre de l'Economie le 26 août. Christian Lechervy, conseiller Affaires stratégiques et Asie, est parti alors qu’arrivaient Adrien Abecassis (Affaires bilatérales européennes), Sophie Martin‑Lang (Affaires communautaires), Alice Rufo (Sommets internationaux et Asie), Julien Marchal (Energie et logement) et Thomas Mélonio (Afrique). EUTELSAT © Bernard Barbereau/France 2 ELYSÉE Claude Sérillon quitte le cabinet de François Hollande Raphaël Mussalian, 61 ans, chez Eutelsat depuis 29 ans, avait été nommé directeur technique de l’opérateur satellitaire il y a un an. EUTELSAT Promotion d’Antoine Marozzi Antoine Marozzi, chez Alcatel depuis 14 ans, a été nommé directeur des ventes France d’Alcatel-Lucent Enterprise. Il a pour missions de « conforter la présence, le leadership des ventes et le déploiement de solutions innovantes sur le marché français ». Antoine Marozzi est diplômé de l’Institut français de gestion et de l’Essec Business School. Après des débuts comme chargé de clientèle en charge de la distribution chez Alcatel, Antoine Marozzi a géré l’un des comptes d’Alcatel Lucent Entreprise : Orange. Nommé directeur France des canaux de distribution, il a pris en charge les relations avec NextiraOne, l’un des partenaires intégrateurs du groupe. Antoine Marozzi était chargé des équipes régionales de vente en France depuis 2007. 11 Opérateurs, institutionnel ORANGE Michaël Trabbia remplace Jérémie Dutray... Michaël Trabbia, précédemment directeur des affaires publiques d’Orange, a été nommé directeur auprès du pdg Stéphane Richard, et secrétaire du comité exécutif du groupe. Il remplace à ce poste Jérémie Dutray. Directeur auprès du pdg Né en 1976, Michaël Trabbia est diplômé de l’Ecole polytechnique, de Télécom ParisTech, et est titulaire d’un DEA d’économie industrielle. Ingénieur en chef des mines, il débute à l’Arcep en tant que chef de l’unité Opérateurs mobiles, en charge notamment des autorisations et des fréquences des opérateurs mobiles. Il amorce en 2004 un parcours en cabinets ministériels : conseiller technique auprès de Claudie Haigneré, ministre déléguée aux Affaires européennes, puis conseiller technique TIC et Europe (200) auprès de Christian Estrosi, ministre délégué à l’Aménagement du territoire. Michaël Trabbia est directeur de la stratégie et du développement de TDF de 2007 à 2009. Il retrouve Christian Estrosi (nommé ministre chargé de l’Industrie) en juillet 2009 en tant que directeur de cabinet adjoint, chef du pôle Filières industrielles. Michaël Trabbia intègre le groupe France Télécom en janvier 2011 au poste de directeur adjoint chargé des affaires publiques. Il est promu directeur des affaires publiques en mars 2011. A l’été 2014, il remplace Jérémie Dutray, nommé à la tête de la filiale belge, et prend les fonctions de directeur auprès du pdg Stéphane Richard, et secrétaire du comité exécutif du groupe. MOBISTAR (ORANGE) ...qui prend la tête de la filiale belge Jérémie Dutray, précédemment directeur auprès du pdg Stéphane Richard et secrétaire du comité exécutif du groupe Orange, a été nommé à la tête de la filiale belge Mobistar dont Orange est le principal actionnaire. Directeur général Né en 1976, Jérémie Dutray est ingénieur en chef des mines. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique, de Télécom ParisTech et titulaire d’un DEA en finances. Il débute en 2002 à la direction du Trésor puis rejoint l’Agence des participations de l’Etat. En 2007, Jérémie Dutray intègre le cabinet de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi Christine Lagarde, équipe dirigée par Stéphane Richard. Puis il rejoint le groupe Orange en septembre 2010 comme directeur auprès de Stéphane Richard, devenu pdg de l'opérateur. Jérémie Dutray est alors secrétaire du comité exécutif du groupe. A l’été 2014, il est nommé directeur général de Mobistar, filiale d’Orange en Belgique. 12 AGENCE DES PARTICIPATIONS DE L’ETAT (APE) Régis Turrini quitte Vivendi Régis Turrini, directeur des fusions, acquisitions et cessions du groupe Vivendi, a quitté ses fonctions cet été. Il a rejoint l’Agence des participations de l’Etat où il a été nommé commissaire le 1er septembre. Régis Turrini succède à David Azema, qui a fait le chemin inverse, du public vers le privé, en rejoignant la banque américaine Bank of America-Merrill Lynch. Régis Turrini a récemment piloté pour Vivendi le rapprochement entre l’opérateur de téléphonie SFR et le câblo-opérateur Numericable. Commissaire Né en 1959, Régis Turrini est diplômé des facultés de lettres et de droit, de l’IEP de Paris et de l’ENA. Avocat au Barreau de Paris, il débute sa carrière comme conseiller de Tribunal administratif et de Cour administrative d’appel, avant d’intégrer comme avocat d’affaires les cabinets Cleary Gottlieb Steen & Hamilton (1989-1992), puis Jeantet & Associés (1992-1995). En 1995, Il rejoint Arjil & Associés Banque (groupe Lagardère) comme conseiller de la gérance, puis gérant et, à compter de 2000, associé-gérant. En janvier 2003, Régis Turrini devient directeur à la direction générale de Vivendi, chargé des fusions et acquisitions. Il est nommé, début 2008, directeur de la stratégie et du développement du groupe. Il quitte ses fonctions et le groupe à l’été 2014, nommé commissaire à l’Agence des participations de l’Etat. L’APE Créée en 2004, l’Agence des participations de l’État (APE) incarne l’Etat actionnaire, investisseur en fonds propres dans des entreprises jugées stratégiques par l’Etat, pour stabiliser leur capital ou les accompagner dans leur développement ou leur transformation. L’APE est placée sous la tutelle du ministre des Finances et des Comptes publics et du ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. L’agence était dirigée par David Azema depuis 2012. Il avait alors succédé à Bruno Bézard (2007-2010), qui avait lui-même remplacé Denis Samuel-Lajeunesse (2004-2007). Satellimag, une publication Satellifax © Alain Benainous/Gamma MOUVEMENTS Nominations, promotions, départs INA Jean-Marc Auvray, précédemment directeur juridique et financier du Centre Pompidou, a été nommé secrétaire général de l’INA. Il est également devenu membre du comité exécutif de l’Institut présidé, depuis le printemps, par Agnès Saal. Jean-Marc Auvray a pour mission de « promouvoir le rôle transversal du secrétariat général ». Dans les autres commissions La députée italienne Silvia Costa (Alliance progressiste des socialistes et démocrates) a été élue hier présidente de la commission Culture et Education du Parlement européen. Elle est entourée de quatre vice-présidents : la Hongroise Andrea Bocskor (Parti populaire européen – PPE), le Roumain Mircea Diaconu (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe – Alde), l’Allemande Helga Trüpel (Les Verts/ Alliance libre européenne) et la Tchèque Michaela Šojdrová (PPE). Cette commission permanente est notamment compétente en matière de diffusion de la culture, de « politique de l’audiovisuel », de « politique de l’information et des médias », ainsi que dans les « aspects culturels et éducatifs de la société de l’information ». N°229 - 1er septembre 2014 © Nathalie Guyon/ France 5 Jean-Marie Cavada, ancien président de Radio France et de La Cinquième, a été élu vice‑président de la commission des Affaires juridiques du Parlement européen. Le député UDI fait partie du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (Alde). Jean-Marie Cavada, 74 ans, a participé en 1994 à la création de La Cinquième, chaîne qu’il a présidée jusqu’en 1997. En novembre 1998, il a succédé à Michel Boyon à la tête de Radio France, un poste dont il a démissionné au printemps 2004 pour conduire la liste UDF de la circonscription Sud-Ouest lors de l’élection européenne. Membre de l’équipe de campagne de François Baryou pour l’élection présidentielle en 2007, il conduira la liste du Nouveau Centre en Ile-de-France lors du scrutin européen suivant. Il a été réélu député européen en mai 2014. Jean-Marc Auvray suit Agnès Saal du Centre Pompidou à l’INA Né en 1959, Jean‑Marc Auvray est diplômé de l’ENA et est titulaire d’une maîtrise d’histoire (Paris XII) et d’un certificat en finances publiques du Cnam. Il débute en 1984 à la direction du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication. Il est chef du bureau des affaires générales à la sous-direction de l’Archéologie jusqu’en 1990. Jean-Marc Auvray Secrétaire général devient alors adjoint au chef du département de l’action pédagogique et de la délégation au développement et aux formations du ministère. En 1992, il passe de la rue de Valois au Château de Fontainebleau dont il est nommé secrétaire général. De retour au ministère de la Culture et de la Communication six ans plus tard, il est alors chef de la mission de la déconcentration (1998-2001). Puis il intègre la Bibliothèque nationale de France (BnF) où il est responsable des marchés publics informatiques (2001-2002) puis directeur financier (2002-2007). Jean-Marc Auvray passe ensuite deux ans à la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense. Au sein du service budgétaire, il est notamment en charge de la programmation immobilière. En 2009, Jean-Marc Auvray devient directeur juridique et financier du Centre Pompidou, établissement dont Agnès Saal est la directrice générale. Agnès Saal est nommée à la tête de l’INA en mai 2014. Jean-Marc Auvray la rejoint quatre mois plus tard au poste de secrétaire général de l’Institut. Placé au service des directions fonctionnelles et opérationnelles, il assure notamment « le suivi des actions transversales internes et externes de l’Institut ». Jean-Marc Auvray succède à Franck Laplanche et rapporte directement à la présidente Agnès Saal. 13 © Hervé Véronèse/Centre Pompidou INA Jean-Marie Cavada vice‑président de commission au Parlement européen MOUVEMENTS A r n a u d Lagardère, associé commandité, gérant de Lagardère SCA, a pris la présidence d’un comité exécutif nouvellement constitué pour diriger Lagardère Unlimited, la division Sport et Entertainment du groupe Lagardère. Ce comité est également constitué de : Seamus O’Brien, directeur général délégué de Lagardère Unlimited pour l’Asie-Pacifique et le Moyen‑Orient, et "executive chairman" de World Sport Group (WSG) ; Andrew Georgiou, CEO de WSG ; Andy Pierce, pdg de la plate-forme Amérique du Nord de Lagardère Unlimited ; et Laurent Carozzi, directeur administratif et financier. Par ailleurs, Seamus O’Brien exercera la fonction de vice-président du comité et Andrew Georgiou celle de directeur des opérations de Lagardère Unlimited. Ce comité exécutif doit permettre d’« intégrer pleinement les activités acquises ces dernières années », a indiqué la société. Celle-ci va mener son développement « via des lignes de métier globales axées sur le sport permettant de générer de la valeur pour ses clients au moyen de plates-formes mondiales médias, sponsoring et événements », a-t-elle ajouté. GROUPE SPIE Thierry Orsoni quitte Lagardère pour l’OIP Thierry Orsoni, directeur de la communication de Lagardère Active depuis février 2013, a quitté ses fonctions. Il a été nommé secrétaire général de l’Open Internet Project (OIP). L’OIP Créée en mai dernier, l’OIP affiche plus de 400 membres issus de l’e-commerce, du tourisme, des télécoms et des médias, réunis pour défendre la neutralité de l’internet. Les membres fondateurs de l’OIP sont CCM Benchmark, Lagardère Active, Axel Springer et le Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste). Armelle Thoraval, directrice du pôle féminin et du développement international de CCM Benchmark, préside l’OIP. Secrétaire général Né en 1961, Thierry Orsoni est diplômé de l’IEP Paris (1984). Il débute en 1985 comme chargé d’études puis adjoint au chef du service de presse à la Fédération nationale du Crédit agricole. En 1987, il rejoint la Banque populaire du Nord (Lille) en tant que chargé de mission auprès du directeur général et responsable de la communication. De 1990 à 2000, Thierry Orsoni est chef du département Presse, édition et audiovisuel au sein de la direction de la communication du groupe Sanofi (puis Sanofi-Synthelabo). Il prend la direction de la communication externe du Club Méditerranée en 2000, reste en poste onze ans, puis rejoint le groupe Casino en novembre 2011 en tant que directeur de la communication. En février 2013, Thierry Orsoni intègre Lagardère Active avec les mêmes fonctions et devient membre du comité exécutif. A l’été 2014, il quitte le groupe Lagardère et rejoint l’Open Internet Project, une association créée quelques mois plus tôt par les groupes Lagardère Active, Springer et CCM Benchmark pour garantir la neutralité de l’internet. Il en devient le secrétaire général. Arrivée de Cécile Michard‑Laï, ex‑Maximal Productions Cécile Michard-Laï, journaliste passée par France Télévisions et M6, a rejoint le groupe Spie, acteur européen positionné dans les domaines du génie électrique, mécanique et climatique et des systèmes de communication ainsi que des services spécialisés liés à l’énergie. Cécile Michard‑Laï a été nommée responsable communication interne auprès du directeur de la communication, Pascal Omnès. 14 OPEN INTERNET PROJECT (OIP) © Pool Bertolin Morin-IP3-MaxPPPret LAGARDÈRE Nouveau comité exécutif chez Lagardère Unlimited Née en 1980, Cécile Michard-Laï est diplômée de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et est titulaire d’un master d’histoire contemporaine (Toulouse). Elle débute à France 2 en 2004 avant d’enchaîner des piges pour France 3 et M6 notamment (2004-2005). Elle travaille pour M6 de début 2005 à septembre 2007, puis pour "C dans l’air" (France 5, Maximal Production) en 2007 et 2008. Cécile Michard-Laï rejoint en mars 2009 Newsbox, agence de communication spécialisée dans le conseil éditorial, l’audiovisuel et le web. Elle est directrice de clientèle jusqu’à l’été 2014. La journaliste rejoint alors le groupe Spie, acteur européen positionné dans les domaines du génie électrique, mécanique et climatique et des systèmes de communication ainsi que des services spécialisés liés à l’énergie. Cécile Michard-Laï est nommée responsable communication interne auprès du directeur de la communication, Pascal Omnès. Responsable de la communication interne Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs GROUPE LAGARDÈRE La direction de la communication de Lagardère Active se partage entre Stéphane Berthelot et Valérie Blondeau Stéphane Berthelot, directeur adjoint de la communication de Lagardère Active depuis mai 2013, et Valérie Blondeau, directrice de la communication de Lagardère Publicité depuis janvier 2011, ont vu leurs fonctions évoluer. Les attributions de Thierry Orsoni, directeur de la communication de Lagardère Active jusqu’au 31 août, sont partagées entre les deux cadres. Stéphane Berthelot prend la responsabilité de la communication interne et externe de la société en tant que directeur de la communication corporate de Lagardère Active. Quant à Valérie Blondeau, elle cumule la fonction de directrice de la communication de la régie avec le poste de directrice de la communication commerciale de Lagardère Active. Elle aura pour mission de coordonner et soutenir la communication des univers de marques en tant que directrice de la communication commerciale de Lagardère Active. Né en 1973, Stéphane Berthelot est diplômé de l’Institut supérieur du commerce de Paris. Il débute en 1997 au sein de la maison de disques BMG France. Il est chef de produit jusqu’en 2000 avant de s’investir dans la production de contenus musicaux pour le web en tant que directeur de production de Web Studios. Il fonde en septembre 2003 BRB Editions, société d’édition musicale, de programmation audiovisuelle et d’événementiel. La SARL est liquidée en février 2007. De 2008 à 2010, Stéphane Berthelot est chef de service des relations publiques du Centre Pompidou. Il rejoint le groupe Lagardère en 2010. Recruté en tant que directeur adjoint des relations publiques d’Europe 1, il devient directeur adjoint de la communication de Lagardère Active en mai 2013. A l’été 2014, le directeur de la communication de Lagardère Active (Thierry Orsoni) quitte le groupe. Stéphane Berthelot est promu directeur de la communication corporate de Lagardère Active. Directeur de la communication corporate MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Lucie Muniesa, secrétaire générale adjointe du ministère de la Culture et de la Communication depuis le printemps, a été nommée aux conseils d'administration de plusieurs organisme culturels publics. Au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) et à la Cité de la musique, elle est membre suppléante en remplacement de Noël Corbin. Au conseil d’administration de l'Opéra de Paris, elle est suppléante aux côtés de Jean-François Collin, secrétaire général du ministère et administrateur titulaire. Enfin, elle siège en tant que membre titulaire au conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure des beauxarts. Les arrêtés et décret de nomination sont parus au JO en juillet. Dans le cadre de leurs nouvelles fonctions, Stéphane Berthelot et Valérie Blondeau seront directement rattachés à Denis Olivennes, président du directoire de Lagardère Active. Directrice de la communication commerciale de Lagardère Active Directrice de la communication de Lagardère Publicité N°229 - 1er septembre 2014 Née en 1965, Valérie Blondeau est diplômée de l’IEP de Paris. Elle débute en 1990 au sein de la direction marketing du "Figaro" comme chargée d’études marketing sur le quotidien. De 1992 à 2002, elle travaille chez Vivendi Universal Publishing : responsable des études à la direction du marketing et de la stratégie (1992-1999) puis chargée de communication au pôle événementiel (1999-2001) et responsable communication de la division information (2001-2002). En 2003, elle devient consultante indépendante et assure notamment les relations presse corporate pour le groupe de presse Hachette Filipacchi Médias (HFM). En janvier 2007, après l’arrivée de Didier Quillot à la présidence du directoire de Lagardère Active, Valérie Blondeau intègre l’entité issue du rapprochement des activités presse de HFM et audiovisuelles de Lagardère Active. Recrutée comme directrice adjointe des relations presse, elle est promue directrice des relations presse de Lagardère Active en juillet 2009. En janvier 2011, elle passe à la régie en tant que directrice de la communication de Lagardère Publicité. A l’été 2014, le directeur de la communication de Lagardère Active (Thierry Orsoni) quitte le groupe. Ses fonctions sont partagées et Valérie Blondeau devient directrice de la communication commerciale de Lagardère Active tout en conservant la direction de la communication de la régie. 15 Editeurs MOUVEMENTS OUTRE-MER 1ÈRE (FRANCE TÉLÉVISIONS) Chaises musicales au sein d’Outre‑Mer 1ère : retour de Frédéric Ayangma à Malakoff... Frédéric Ayangma, directeur régional de Guyane 1ère depuis 2009, a été nommé directeur de la coordination de la performance des organisations et des structures à compter du 1er septembre. Frédéric Ayangma est basé au siège d’Outre‑Mer 1ère, à Malakoff. Il est remplacé en Guyane par Gérald Prufer. Liliane Francil, directrice régionale de Guadeloupe 1ère depuis 2009 et chef de projet du développement de la TNT outre-mer, a été nommée déléguée à la coordination des activités de production et de coopération régionales en Guadeloupe. Sa nomination a pris effet le 11 août. Sylvie Gengoul la remplace. Né en 1960, Frédéric Ayangma intègre RFO Guyane en juillet 1987 comme rédacteur reporter, Directeur de la coordination de la avant d’être affecté à RFO Martinique en mars 1993. Il y performance des organisations et des devient rédacteur en chef adjoint structures (Malakoff) deux ans plus tard. En novembre 1995, Frédéric Ayangma rejoint RFO Nouvelle-Calédonie en tant que responsable des programmes et de l’antenne radio ; en juillet 1997, il est promu rédacteur en chef. De 1999 à juillet 2005, il est directeur des antennes à RFO Polynésie française. Il rejoint le siège de RFO à Malakoff en juillet 2005 comme directeur adjoint auprès du directeur des antennes TV, en charge de la production. Nommé directeur régional de RFO Martinique mi-mai 2006, il rejoint RFO Guyane au même poste à l’été 2009. Cinq ans plus tard, Frédéric Ayangma retrouve le siège de RFO devenu Outre-Mer 1ère. Il est nommé directeur de la coordination de la performance des organisations et des structures. Gérald Prufer, directeur régional de RFO, est nommé directeur régional de Guyane 1ère. 16 Déléguée à la coordination des activités de production et de coopération régionales (Guadeloupe) © Mayotte 1ère Né en 1959, Gérald Prufer débute comme journaliste en 1980. Journaliste à FR3 Lorraine, il est rédacteur et reporter à RFO Martinique de 1984 à 1987, il est ensuite affecté à Saint‑Denis de la Réunion, puis à Wallis et Futuna (1988) où il est nommé grand reporter. De retour à Paris en 1991, il prend la responsabilité des éditions de la nuit pour les stations du Pacifique. Gérald Prufer retrouve la rédaction de RFO Martinique en 1992 comme grand reporter. Il passe ensuite quelques mois à Mayotte en tant que rédacteur en chef de RFO (1998). Dès l’année suivante, Gérald Prufer est rédacteur en chef à RFO Martinique. Il est ensuite directeur régional de Wallis et Futuna (2001-2002) puis de Nouvelle-Calédonie (2002-2005). Après un congé pour motif personnel, il retrouve RFO Mayotte au poste de directeur régional. Gérald Prufer est nommé directeur régional de Guyane 1ère (ex-RFO) à l’été 2014. Directeur régional Guyane 1ère Née en 1954, Liliane Francil est titulaire d’une licence de droit. Elle débute en décembre 1975 à FR3 Martinique où elle est journaliste jusqu’en 1983. Affectée à RFO Guadeloupe comme journaliste spécialisée, elle est nommée rédactrice en chef adjointe en 1990, responsable des programmes TV en 1994 et directrice des antennes en 1998. De novembre 2000 à juin 2002, Liliane Francil est conseillère du directeur de RFO Guadeloupe pour les antennes et pour la télévision régionale par satellite. Promue directrice régionale de RFO Martinique en juillet 2002, elle part occuper le même poste en Guyane mi-juin 2006. Liliane Francil retrouve RFO Guadeloupe à l’été 2009 en tant que directrice régionale. Parallèlement à ses fonctions, elle est chef de projet du développement de la TNT outre-mer en 2009 et 2010. A l’été 2014, Liliane Francil est nommée délégué à la coordination des activités de production et de coopérations régionales. Sylvie Gengoul la remplace au poste de directrice régionale. Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs ...Augustin Hoareau part en Martinique... © Christophe Russeil / France 2 Augustin Hoareau, directeur délégué aux ressources humaines de France Télévisions depuis 2010, devient directeur régional de Martinique 1ère. Né en 1960, Augustin humaines (RH) d’Air France Directeur régional Martinique 1ère Hoareau est titulaire d’un pour la zone Antilles diplôme de technicien (Guadeloupe, Martinique, aéronautique, d’un MBA de gestion des entreprises Saint Domingue, Cuba, Haïti) avant d’être nommé (IAE Paris) et est diplômé de l’Ecole d’administration responsable RH pour la région Nice Côte d’Azur en de la Marine (officier de la Marine, gestion publique 2001. Promu directeur délégué RH de l’escale d’Air et privée). Il débute en 1981 au sein de l’armée de France à Orly en septembre 2005, il rejoint RFO en l’Air, à la base aérienne de Villacoublay, comme mai 2006 en tant que DRH. Il est nommé au même responsable d’équipe entretien avion. Six ans plus poste à France 2 en juillet 2008. Devenu DRH des tard, il est nommé adjoint au directeur du personnel réseaux régionaux de France Télévisions dans le du port de Toulon en tant qu’officier d’administration cadre de la réorganisation en entreprise unique de de la Marine nationale. Il intègre la direction des France Télévisions début 2010, Augustin Hoareau ressources humaines d’Air Inter en 1989 : il est est promu directeur délégué aux RH en octobre de adjoint au responsable du service d’administration la même année. Auprès de Patrice Papet, directeur du personnel, puis chef de service Gestion/Paie. général délégué à l’organisation, au dialogue En 1994, Augustin Hoareau rejoint Air France social et aux ressources humaines, il est en charge en tant qu’adjoint du DRH du hub de Roissy de l’ensemble des services RH du groupe. A l’été pour les relations sociales, la gestion des cadres 2014, Augustin Hoareau repart en outre-mer en d’exploitation, de l’emploi et des compétences. En tant que directeur régionale de Martinique 1ère 1997, il devient responsable financier et ressources (ex‑RFO). Les mouvements au sein du réseau Outre-Mer INFOGRAPHIE Sylvie Gengoul Gérald Prufer Guyane 1ère Frédéric Ayangma Guadeloupe 1ère Liliane Francil Mayotte 1ère Eric Baraud Siège d’Outre-Mer 1ère Augustin Hoareau Martinique 1ère Jean-Philippe Pascal Polynésie 1ère Gilles Cozanet N°229 - 1er septembre 2014 17 MOUVEMENTS ...et Jean-Philippe Pascal remplace Gilles Cozanet en Polynésie Jean-Philippe Pascal, qui prend la direction régionale de Polynésie 1ère, en remplacement de Gilles Cozanet, qui part à la retraite. © Nathalie Guyon/FTV Directeur régional Polynésie 1ère Sylvie Gengoul, directrice de l’antenne TV de Guyane 1ère depuis 2006, succède à Liliane Francil comme directrice régionale de Guadeloupe 1ère. Sylvie Gengoul est titulaire d’un DEA de sciences économiques. Recrutée en 1990 à RFO Guadeloupe comme rédactrice et reporter, elle exerce en tant que journaliste en 1995 puis rédactrice en chef adjoint d’une rédaction régionale, chargée de la TV en 1998. Elle est nommée rédactrice en chef d’une rédaction régionale en Guyane en 1999, puis rédactrice en chef d’une rédaction régionale en Guadeloupe en 2002. En janvier 2006, Sylvie Gengoul est nommée directrice de l’antenne TV de Guyane 1ère. Elle devient directrice régionale de Guadeloupe 1ère à l’été 2014. Eric Baraud, directeur délégué à la coordination de France 3 Nord‑Est depuis 2011, devient directeur régional de Mayotte 1ère. Né en 1959, Jean-Philippe Pascal suit des études universitaires de droit public avant d’être recruté, en 1983, comme rédacteur reporter à RFO Guadeloupe. Cinq ans plus tard, il rejoint RFO Réunion en tant que responsable d’édition. En 1994, il devient rédacteur en chef adjoint à RFO Guadeloupe puis, en 1995, rédacteur en chef en Nouvelle Calédonie. En octobre 1997, il est de retour à RFO Guadeloupe en tant que rédacteur en chef puis devient grand reporteur en juillet 2001. Mi-décembre 2004, Jean-Philippe Pascal devient directeur régional de RFO Guadeloupe où il remplace Robert Moy. A la rentrée 2009, il part occuper le même poste à RFO Martinique où il succède à Frédéric Ayangma. Cinq ans plus tard, Jean-Philippe Pascal est nommé à la direction régionale de Polynésie 1ère. PRISMA MÉDIA Directrice régionale Guadeloupe 1ère Né en 1964, Eric Baraud est titulaire d’une maîtrise de sciences économiques (1987) et d’une maîtrise de sciences politiques (1988) suivies à l’université Paris I Panthéon Sorbonne. Il débute en 1989 comme chargé de mission à la sous‑préfecture de Saint-Laurent du Maroni (Guyane). Puis, en 1993, il devient chef de projet à la municipalité de Cayenne. En 1998, il est nommé administrateur régional de RFO Guyane, puis, à partir de septembre 2002, administrateur de RFO Martinique. En janvier 2005, Eric Baraud devient administrateur régional de RFO Réunion. Il est nommé directeur délégué à la coordination de France 3 Nord-Est en septembre 2011. Trois ans plus tard, Eric Baraud repart en outre-mer en tant que directeur régional de Mayotte 1ère (ex‑RFO). © Nathalie Guyon/FTV OUTRE-MER 1ÈRE (FRANCE TÉLÉVISIONS) Directeur régional Mayotte 1ère Départ aux RH de Prisma Media et création d’entreprise Delphine Daniel, a quitté ses fonctions de responsable développement ressources humaines et coach chez Prisma Media. Son successeur n’a pas encore été nommé. Elle a créé la société Des plus et des possibles, dédiée au coaching. Delphine Daniel est titulaire d’un master 2 en ressources humaines (Paris I Sorbonne). Elle travaille dans le groupe Bahlsen, puis au sein de la compagnie d’assurance Sogessur, filiale de la Société Générale, dans les domaines de la formation, du recrutement, de la communication interne et de la mobilité. En 2004, Delphine 18 Daniel intègre le groupe Canal+ où elle est nommée directrice de la formation en 2006. Elle rejoint Prisma Presse en février 2009 en tant que responsable du développement des ressources humaines. A l’été 2014, elle quitte le groupe et crée une société dédiée au coaching : Des plus et des possibles. Départ Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs RTLNET Thomas Karolak promu au numérique de RTL Thomas Karolak, directeur éditorial de RTLnet depuis début 2013, a été promu directeur adjoint. Il est toujours placé sous la responsabilité de Tristan Jurgensen, devenu directeur général des stations musicales du pôle radio de RTL (Fun Radio et RTL2). Il sera en charge du suivi opérationnel des activités de la filiale et de la stratégie de déploiement des nouveaux produits digitaux, sites web et applications mobiles, dans le cadre du projet Digital Renaissance. Directeur adjoint LES ECHOS Fabienne Schmitt passe aux télécoms Fabienne Schmitt, adjointe du chef de service high‑tech médias aux Echos, et qui était jusqu’à présent en charge des médias, traite désormais des télécoms. Elle reste placée sous la responsabilité d’Alexandre Counis, chef de service. Nicolas Madelaine, qui était jusqu’ici correspondant des Echos à Londres, lui succède comme rédacteur à la rubrique médias. Fabienne Schmitt a rejoint Les Echos mi-novembre 2011 après avoir et rédactrice en chef chargée des médias à la Société générale de presse. Adjointe du chef du service high-tech médias Né en 1977, Thomas Karolak est titulaire d’un master médias (Marketing School, 1999). Il débute en septembre 2000 au sein du groupe M6 comme chargé de promotion à M6 Web. Promu chef de produit en janvier 2002, il rejoint début 2007 MediaPlazza. Détenue à 80 % par Jet Multimédia et à 20 % par e-TF1, cette structure est issue de la fusion de TJM, une joint-venture entre Jet Multimédia et e-TF1 dédiée au développement et à la promotion de services de divertissement sur mobiles, et Mediaplazza, filiale de Jet Multimédia spécialisée dans la diffusion de contenus mobile. Thomas Karolak est responsable contenus et productions pendant huit mois. Mi-2007, il intègre Vivendi Mobile Entertainment au poste de responsable marketing, contenus et partenariats. A ce titre, il participe au lancement de l’offre zaOza. De septembre 2011 à fin 2012, il est responsable des départements mobile et TV chez e-TF1, avec la mission de développer les audiences et les revenus sur l’ensemble des écrans connectés. Thomas Karolak prend la direction éditoriale de RTLnet début 2013. A l’été 2014, il est promu directeur adjoint aux côtés de Tristan Jurgensen, directeur général de cette filiale digitale de RTL, RTL2 et Fun Radio. N°229 - 1er septembre 2014 Née en 1976, Fabienne Schmitt est titulaire d’une maîtrise de lettres modernes (Saint-Etienne, 1998) et est diplômée de l’IEP de Lyon (2000). Elle débute par des piges pour "L’Express" (1999-2000), "Les Echos", RTL et "Le Progrès". En septembre 2000, elle intègre "La Correspondance de la Presse" (Société générale de presse, SGP) comme journaliste avant d’être nommé adjointe à la rédactrice en chef en janvier 2008. En septembre 2008, elle est promue rédactrice en chef chargée des médias. Elle quitte la SGP pour Les Echos en novembre 2011 et devient adjointe du chef de service high-tech médias. D’abord chargée des médias, elle se voit confier les télécoms à l’été 2014. Fabienne Schmitt est par ailleurs engagée dans l'Association des journalistes médias (AJM) dont elle est vice-présidente. EURO 2016 Communication : transfert de Canal+ Lola Bourget, précédemment conseillère communication à la direction des sports du groupe Canal+, a rejoint Euro 2016 SAS, société chargée d’organiser le championnat d’Europe de football en 2016 en France. Elle est coordinatrice communication et promotion sous la responsabilité de Guillemette Rolland, directrice de la communication et de la promotion d’Euro 2016 SAS. Coordinatrice de la communication et de la promotion Née en 1983, Lola Bourget est diplômée en droit (Aix Marseille, 2004) et de l’Ecole française des attachés de presse (Efap, 2007). Elle débute en janvier 2006 comme attachée de presse du groupe UDF à l’Assemblée nationale. Six mois plus tard, elle rejoint au même titre l’UMP, notamment pendant les campagnes pour les élections présidentielle et législatives. En juin 2007, elle intègre le cabinet Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, en tant que conseillère presse et communication. En juin 2009, Rama Yade, toujours secrétaire d’Etat, se voit confier les Sports. Lola Bourget la suit et reste auprès de son successeur, Chantal Jouanno. En mai 2011, elle rejoint la direction des sports du groupe Canal+ au poste de conseillère en communication. En juin 2014, Lola Bourget devient coordinatrice communication et promotion de l’organisation de l’Euro 2016 en France. 19 Dans les syndicats et associations MOUVEMENTS FESTIVAL TV DE LA ROCHELLE Pascal Josèphe à La Rochelle Pascal Josèphe, fondateur d’IMCA, cabinet rapproché de NPA Conseil (Philippe Bailly) début 2014, préside le comité de sélection du Festival de la fiction TV de La Rochelle. Cet événement, qui se déroule du 10 au 14 septembre, s’articule autour des catégories suivantes : Téléfilms unitaires, Téléfilms comédie, Séries, Programmes courts en série et Webfictions. Pascal Josèphe au-delà d’IMCA NPA Conseil Pascal Josèphe, 60 ans, a créé il y a deux ans l’ONG Media Governance Initiative (MGI) autour de la promotion du pluralisme dans les médias. Il copréside cette ONG avec l’avocate internationale Yasmine Mohammad. Didier Sapaut, ancien cadre du groupe TF1, est secrétaire général. Bernard Miyet, ancien président du directoire de la Sacem de 2002-2012, préside le conseil d’orientation. Enfin, Charles Cara, attaché de direction à IMCA, est directeur de la communication de l’ONG. COSIP ALLIANCE FRANÇAISE Jérôme Clément, président d’Arte jusqu’en 2011, a été nommé à la présidence de la Fondation Alliance française. Il succède à Jean-Pierre de Launoit, parvenu au terme de son mandat, qui avait participé au lancement de la Fondation en juillet 2007. La Fondation Alliance française est la « référence morale et juridique des Alliances françaises ». Elle approuve les statuts des Alliances qui se créent à travers le monde. Treize permanents y travaillent. Jérôme Clément a présidé Arte depuis sa création (La Sept) en 1989, et jusqu’à la nomination de Véronique Cayla pour lui succéder en mars 2011. Il a ensuite présidé la maison d’enchères Piasa jusqu’au début de l’année 2014. Jérôme Clément, 69 ans, est parallèlement président du conseil d’administration du Théâtre du Châtelet depuis 2010. André Manoukian nommé président du Cosip spectacle vivant André Manoukian, ancien juré dans "Nouvelle Star" sur M6 puis sur D8 en 2013, a été nommé président de la commission du Cosip spécialisée sur le spectacle vivant (captations et recréations) du CNC. Il succède au réalisateur Don Kent pour un mandat de deux ans. André Manoukian, 57 ans, a également été animateur la saison passée d’"On va tous y passer" (11h‑12h30) sur France Inter. La commission, qui traite majoritairement de programmes musicaux, compte également pour membres les réalisateurs Louise Narboni et Thierry Teston, les productrices Catherine Cahen (Cinétévé) et Marie-Pierre Bousquet (Axe Sud), Esther Lehoczky (Arte France), Thierry Cheleman (D8/D17), David Ambibard (Chorus des Hauts-de-Seine, Jazz à la défense), Claude-Yves Robin (Caprezo), Marie Etchegoyen (Théâtre Edouard VII), Olivier Meyer (Théâtre Jean-Vilar, Suresnes Cités Danse) et Abou Lagraa (Compagnie La Baraka). 20 Jérôme Clément à la tête de la Fondation Alliance française CCIJP Jérôme Clément en politique C o n s e i l l e r municipal de Clamart de 2001 à 2010, l’ancien président d’Arte a été élu conseiller municipal du Thoureil (49) en mars 2014. Bénédicte Wautelet élue Bénédicte Wautelet, directrice juridique du groupe Figaro, a été élue présidente de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Elle succède à Claude Cordier (France Info), qui devient vice-président aux côtés de Richard Lavigne (Centre Presse), autre ancien président de la CCIJP. Thierry Cerinato ("L’Equipe") et Guy Durieux (Radio France) sont secrétaires généraux et Xavier Brouet trésorier. Satellimag, une publication Satellifax Nominations, promotions, départs AJM Deux nouveaux visages au bureau APC Deux nouveaux membres ont intégré le bureau de l’Association des journalistes médias (AJM) : Laurence Benhamou (photo) de l’AFP et Caroline Sallé du Figaro. Elles rejoignent Daniel Psenny (Le Monde) qui préside l’association, ainsi que Fabienne Schmitt ("Les Echos") et Joël Wirsztel ("Satellifax", "Satellimag", "Satellinet"), tous deux vice‑présidents. Amaury de Rochegonde ("Stratégies") est secrétaire. Alexandra Ackoun (France Inter), Marc Baudriller ("Challenges") et Richard Sénéjoux ("Télérama") sont membres du bureau. SPQN Alain Benguigui (Sombrero Films), a été élu au bureau de l’Association des producteurs de cinéma (APC). Il remplace Farid Lahouassa (Vertigo Productions). Le reste du bureau reste inchangé : • Marc Missonnier (Fidélité Films), président ; • Anne-Dominique Toussaint (Les Films des Tournelles), vice-présidente ; • Eric Altmayer (Mandarin Cinéma), vice-président ; • Alain Attal (Les Productions du Trésor), viceprésident ; • Jean-François Lepetit (Flach Film), vice-président ; • Marc-Antoine Robert (2.4.7 Films), trésorier ; • Jean Cottin (Les Films du Cap), secrétaire ; • Kristina Larsen (Les Films du Lendemain), membre. Alain Benguigui, 49 ans, a créé sa société Sombrero en 1994. La société notamment produit en 2002 le premier long-métrage de Julie Lopes Curval, Bord de mer. Francis Morel à la tête du SPQN Francis Morel, président du groupe Les Echos, a été élu président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN). Il succède à Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, qui assurait la présidence du syndicat depuis 2011 Francis Morel avait déjà présidé le SPQN entre 2005 et 2011. L’APC L’APC a vu le jour en 2007 après le rassemblement d’une centaine de sociétés de production pour refondre les statuts de l’ancienne Chambre syndicale des producteurs de films (CSPF), créée elle-même en 1944. Frédéric Goldsmith en est le délégué général, entouré de trois permanents. Georges Sanerot élu président de l’AIPG Georges Sanerot, président du directoire du groupe Bayard, a été élu président de Association de la presse d'information politique et générale (AIPG). Il succède à Nathalie Collin, devenue, en avril, dga du groupe La Poste. Coprésidente du directoire dg du Nouvel Observatoire jusqu’à la cession du groupe par Claude Perdrial au trio BergéPigasse-Niel, elle avait participé au lancement de l’AIPG. Nathalie Collin préside toujours, en alternance avec Carlo d’Asaro Biondo, le Fonds pour l’innovation numérique de la presse lancé par Google et l'AIPG). Georges Sanerot travaille au sein du groupe Bayard depuis 1994 après avoir fondé et dirigé l’institut d’études qualitatives WSA (1975‑1994). N°229 - 1er septembre 2014 FNDF © Eric Piermont/AFP AIPG Arrivée d’Alain Benguigui au bureau Victor Hadida réélu à la FNDF Victor Hadida (Metropolitan FilmExport), a été reconduit à la présidence de la Fédération nationale des distributeurs de films (FNDF). Olivier Snanoudj (Warner Bros France) est président adjoint et Marc Lacan (Pathé Distribution) trésorier. L’assemblée générale de la Fédération s’est réunie le 8 juillet. Parmi les administrateurs figurent Frédéric Monnereau (StudioCanal), Christophe Lambert (EuropaCorp) ou encore Natanaël Karmitz (MK2 Diffusion). La FNDF représente 54 sociétés dont SND (groupe M6), StudioCanal, Cinétévé Distribution, Europacorp Distribtion, MK2 diffusion ou encore UGC et Gaumont. TF1 Droits audiovisuels et France Télévisions Distribution ont le statut d’adhérents associés. La déléguée générale est Julie Lorimy. 21 Patricia Barbizet, directrice générale d ’ A r t é m i s et ancienne administratrice du groupe TF1, et Stéphane Richard (photo), pdg d’Orange, ont été renouvelés en tant que membres du conseil d’administration de l’Opéra national de Paris, indique un décret du 10 juillet. Tous deux siègent en tant que personnalités qualifiées. L a u r e n c e Franceschini, directrice générale des médias et des industries culturelles (DGMIC, ministère de la Culture et de la Communication), a été reconduite au conseil d’administration de France Médias Monde (F2M). Le décret de nomination est paru au Journal officiel du 8 juillet. Elle y représente l’Etat depuis 2008. Laurence Franceschini est directrice générale des médias et des industries culturelles depuis janvier 2010 après avoir dirigé la Direction du développement des médias (DDM), direction transformée en DGMIC début 2010. Elle a auparavant été directrice adjointe du cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, alors ministre de la Culture et de la Communication dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Elle est également administratrice de Radio France, de France Télévisions, de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), de La Poste, et membre du conseil de surveillance d’Arte France. ANFR Louis-Augustin Julien, administrateur civil en charge des questions relatives aux médias au sein du bureau de la justice et des médias du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a été nommé administrateur de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). L’arrêté de nomination, pris par la secrétaire d’Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire, est paru au JO du 9 juillet. Louis-Augustin Julien remplace Alexandre Tisserant comme il l’avait déjà fait au sein du conseil d’administration de l’INA en mai dernier. Christophe Beaux, pdg de La Monnaie de Paris, a été renouvelé en en tant qu’administrateur de l’Agence France‑Presse (AFP). Il siège au titre des représentants de l’Etat depuis mars 2013. L’arrêté de nomination est paru au JO du 9 juillet. A la tête de La Monnaie de Paris depuis 2007, Christophe Beaux est également administrateur indépendant de France Télévisions depuis février 2011. 22 © Jean-Jacques Castaing/Monnaie de Paris Agence France-Presse Ont également été nommés au conseil d’administration de (F2M) : le comédien Jacques Martial, vu notamment dans la série "Navarro", nommé en raison de « son expérience reconnue dans le domaine de la francophonie », et la comédienne et productrice France Zobda (Eloa Prod). Ils siègent au titre des personnalités indépendantes et leur mandat est de cinq ans. La décision de nomination été publiée au JO du 9 juillet. Crédits photos page 21 : François Maréchal/Orange pour Christine Albanel, June JPVilaret pour Delphine Ernotte Cunci, Nathalie Guyon/FTV pour Gérard Holtz, France 5 pour Jean-Pierre Elkabbach, Georges Biard pour Jean-Pierre Coffe. Satellimag, une publication Satellifax © Gil Zobda/Eloa Prod 2009 France Médias Monde (F2M) © Stéphane Foulon/Orange Opéra national de Paris © DR Conseils d’administration et de surveillance MOUVEMENTS Distinctions LÉGION D’HONNEUR Les personnalités des médias promues lors de la promotion du 14 juillet Par décrets du 11 juillet publiés au Journal officiel du surlendemain, plusieurs personnalités des médias ont été élevées dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Il s’agit de : • Christine Albanel, ancienne ministre de la Culture et de la Communication (2007-2009), directrice exécutive, responsabilité sociale d’entreprise, événements, partenariats culturels, institutionnels et Solidarité, élevée au grade d’officier par l'ancienne ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, alors en fonctions ; Christine Albanel • Delphine Ernotte Cunci, dga d’Orange et directrice exécutive d’Orange France, élevée au grade de chevalier par l'ancien ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique Arnaud Montebourg ; Delphine Ernotte Cunci • Jean-Pierre Elkabbach, intervieweur à Europe 1, ancien président de la station, élevé au grade de commandeur par le Premier ministre Manuel Valls ; • Gérard Holtz, rédacteur en chef au service des sports de France Télévisions, au grade de chevalier par Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ; Gérard Holtz Jean Nainchrik Ont également été promus par l'ancienne ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti : • Jean Nainchrik (officier), producteur (Septembre Productions) ; • Gérard Unger (chevalier), ancien président de RMC, vice‑président du directoire de Médias Régies Europe filiale de Publicis, élevé au grade de chevalier ; • Daniel Colling (chevalier), directeur artistique et cofondateur du Printemps de Bourges, racheté fin 2013 par Morgane Groupe ; • Richard Patry (chevalier), président de la Fédération nationale des exploitants de salles de cinéma ; • Régis Wargnier (chevalier), réalisateur de cinéma ; • Didier Sandre (chevalier), comédien de théâtre et vu dans Une famille formidable (Ego Production, TF1). Jean-Pierre Elkabbach Jean-Pierre Coffe Et par d’autres ministres : • Helena Petäistö (chevalier), journaliste finlandaise, correspondante en France de la chaîne TV MTV3 (Finlande), par le ministre des Affaires étrangères et du développement international Laurent Fabius ; • Jérôme Jaffré (officier), politologue, par l'ancien ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement et de la Recherche Benoît Hamon ; • Gilbert Ysern (chevalier), directeur général de la Fédération française de tennis, par Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ; • Jean-Pierre Coffe (chevalier), journaliste gastronomique, par l'ancien ministre de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et des forêts Stéphane Le Foll. • Catherine Chabaud (officier), navigatrice, ancienne chroniqueuse sur Europe 1 (2002-2005), par la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’Energie Ségolène Royal. N°229 - 1er septembre 2014 23 PRODUCTION / FLUX La Grosse Equipe (Cinequanon) : le début d’un « mini-groupe audiovisuel » ? 24 Satellimag, une publication Satellifax Avec Face à la bande sur France 2, La Grosse Equipe de Thibaut Valès, Jérémy Michalak et Zuméo arrive dans une case exposée du paf. Programmé à 18h en quotidien, ce divertissement place la société sous les projecteurs, quelques semaines après la séparation, « à l’amiable », de sa maison mère Cinequanon avec son actionnaire minoritaire, le groupe Telfrance. Explications avec Thibaut Valès. N°229 - 1er septembre 2014 Conséquence : l’entreprise ne détient qu’un peu moins de 25 % de La Grosse Equipe, dont le capital est entre les mains de Cinequanon à 50 % et de ses deux autres fondateurs, Jérémy Michalak et Zuméo pour l’autre moitié. Or c’est bien cette société qui est devenue le moteur principal de l’attelage, même si l’activité de production institutionnelle de Cinequanon a régulièrement augmenté pour parvenir à plus de 600 000 € de CA en 2014. Avec 240 heures et près de 20 M€ de chiffre d’affaires en 2014, La Grosse Equipe est devenue un acteur qui compte. « Comme dans tout mariage, tout ne s’est pas déroulé comme on l’imaginait. Nous étions, de part et d’autre, plein de bonnes dispositions, mais la rencontre ne s’est tout simplement pas passée. Il n’y a eu ni synergies, ni contacts facilités avec les diffuseurs. Nous avons continué à travailler de notre côté et Telfrance du sien. D’où notre séparation en bons termes », explique Thibaut Valès. Une partie des formats créés par La Grosse Equipe a, un temps, été confiée au pôle distribution de Newen, maison mère de Telfrance. « Ça avait du sens d’en faire profiter le groupe, mais, devant l’absence de résultats, nous avons finalement privilégié Zodiak, selon nous mieux placée sur le genre de la téléréalité », poursuit l’entrepreneur. Thibaut Valès, Jérémy Michalak et Zuméo comptaient également sur l’aura d’un groupe comme Telfrance pour accéder aux chaînes du service public. Ils auront finalement poussé les portes de France 2 tout seuls. Il y Avec Telfrance : ‘‘ Comme dans tout mariage, tout ne s’est pas déroulé comme on l’imaginait. ‘‘ L e divorce est intervenu au début de l’été. Telfrance, le groupe de production de Fabrice Larue, et Cinequanon, la maison mère de La Grosse Equipe, ont défait les liens noués cinq ans plus tôt. Mi‑2009, l’homme d’affaires se rapproche de la société fondée et présidée par Thibaut Valès, via Telfrance, racheté quelques mois auparavant. Fabrice Larue est alors en quête de sang neuf pour dynamiser son actif. En face, Cinequanon cherche un partenaire pour faire décoller le site internet plusfortquelatele.com, lancé en 2007. Le deal, qui se fera finalement autour de l’activité de production plus que sur le site, abandonné depuis, se conclut par la montée de Telfrance (filiale de Newen) au capital de Cinequanon à hauteur de 49 %, Thibaut Valès conservant 51 %. Thibaut Valès, fondateur de Cinequanon et associé au sein de La Grosse Equipe, société productrice de Face à la bande, à 18h sur France 2, et des Anges de la téléréalité sur NRJ12. 25 PRODUCTION / FLUX a 18 mois, le trio soumet un projet de divertissement d’access à la direction de la chaîne, alors assurée par Philippe Vilamitjana : Face à la bande, animé par Jérémy Michalak, propose aux téléspectateurs de défier la “bande de l’émission”, soit cinq personnalités confrontées à des questions de culture générale. Le programme est apprécié, un pilote est même tourné en juin 2013. Mais Philippe Vilamitjana a d’autres projets pour l’access : lancé le 16 septembre, Jusqu’ici tout va bien (Morgane), le talk de Sophia Aram, sera un échec jusqu'à son arrêt fin décembre. Il est un temps question de mettre ‘‘ Si on est sortis de Telfrance, ce n’est a priori pas pour réintégrer un autre groupe. ‘‘ Du 28 juillet au 8 août, à 18h. 1 26 BIO Jérémy Michalak à l’antenne en janvier, mais Thierry Thuillier, devenu directeur de l’antenne et des programmes de France 2, préfère miser sur une valeur sûre : Laurent Ruquier et son Emission pour tous (Tout sur l’écran). La directrice des divertissements et jeux, Nathalie André, continue pourtant à pousser le jeu de La Grosse Equipe. Face à la bande est soumis à une étude qualitative. Devant les bons résultats, les choses s’accélèrent jusqu’à la commande, doublée d’un contrat d’exclusivité d’antenne pour Jérémy Michalak avec les antennes du groupe public. Après une première salve de diffusion pendant Thibaut Valès : i>télé avant la production Né en 1975, Thibaut Valès suit un deug de droit avant de s’orienter vers l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle (Esra). Au bout de deux ans, il est embauché par Canal+ (1998) après un stage chez Starling. I>télé, la chaîne d’information du groupe Canal+ est lancée en novembre 1999. Thibaut Valès y est producteur multimédia, après quelques mois comme chargé de mission auprès de Christian Dutoit, directeur de projets, puis directeur général de la chaîne. Thibaut Valès travaille sur le recrutement des équipes, puis devient responsable de l’unité de programmes talk-shows et magazines d’i>télé. L’expérience dure deux ans, Thibaut Valès a parallèlement monté Cinequanon, société destinée à héberger ses activités de producteur. A son départ du groupe Canal+ en 2000, il s’engage dans la production de plusieurs programmes courts sponsorisés pour i>télé, soit une heure hebdomadaire. L’entrepreneur se concentre sur ses productions sans développer d’autres programmes. Au bout d’une saison, i>télé réduit largement ses commandes, Thibaut Valès se tourne vers d’autres chaînes : Cinequanon produit ainsi “Question de conduite” pour TF1, avec Hubert Auriol, sponsorisé par Total, pendant deux saisons. Bertrand Cohen rejoint le producteur, prenant 50 % de Cinequanon qui crée deux filiales : Terence Films début 2005, à 50/50 avec 2P2L, pour produire de la fiction, et La Grosse Equipe fin 2005 avec deux animateurs associés à 50 %, Jérémy Michalak et Alexandre Dos Santos (dit Zuméo). Mi-2009, Cinequanon évolue avec l’entrée au capital de Telfrance à hauteur de 49 % et le départ de Bertrand Cohen avec Terence Films. La société rachète, avec Telfrance (son nouvel actionnaire), l’agence Weap-On, dédiée aux activités de contenus de marques. La cohabitation avec Telfrance dure cinq ans. Cinequanon se désengage de Weap-On, puis de Telfrance. En juin 2014, les 49 % détenus par le groupe de Fabrice Larue sont cédés au fondateur, Thibaut Valès, et aux producteurs Jérémy Michalak et Alexandre Dos Santos (Zuméo). Tous trois deviennent actionnaires à parité de Cinequanon et de ce qui était jusqu’à présent sa filiale, La Grosse Equipe. l’été1, Face à la bande (45’) est programmée à 18h depuis le 25 août et sans doute au moins jusqu’en décembre. Pour les producteurs, l’objectif est de « faire aussi bien que le programme précédent, qui se situe aux alentours de 7 %, puis de se rapprocher des 10 % de part d’audience ». L’émission vient grossir un volume de production déjà important pour La Grosse Equipe. NRJ Group, le principal client de la société via notamment Les anges de la téléréalité, a eu beau tenter de colorer son access différemment avec le talk de Jean-Marc Morandini à la rentrée dernière, la puissance de la téléréalité sur les cibles commerciales est pour le moment sans égale. La direction du pôle TV du groupe a d’ailleurs sécurisé son approvisionnement en signant l’été dernier un contrat-cadre avec le groupe Cinequanon/La Grosse Equipe. Sur les saisons 2013‑2014, 2014‑2015 et 2015‑2016, un volume Satellimag, une publication Satellifax La Grosse Equipe (Cinequanon) : le début d’un « mini-groupe audiovisuel » ? de production annuel est garanti aux producteurs et le diffuseur bénéficie d’un droit de premier regard sur un certain nombre de formats et d’univers. « Cet accord-cadre, c’est pour nous la possibilité de se structurer et d’investir », relève Thibaut Valès. Entre le contrat-cadre et le volume d’affaires atteint en 2014, le producteur désormais indépendant bénéficie d’une visibilité rare dans le secteur. « Si on est sortis de Telfrance, ce n’est a priori pas pour réintégrer un autre groupe. On sait qu’il est difficile d’être indépendant dans le paysage actuel, mais on est persuadé qu’il y a des places à prendre, a fortiori dans la création de formats », souligne-t-il. La commercialisation des formats Les anges de la téléréalité et Hollywood Girls avait été confiée à Matthieu Porte, un ancien de Zodiak devenu indépendant en créant à Cinequanon, Jifé et La Grosse Equipe Créée en 1998 par Thibaut Valès, Cinequanon était à l’origine positionnée sur la production de programmes courts sponsorisés. Elle s’est également ouverte à la production institutionnelle en suivant les déplacements de Premiers ministres pour le Service d’information du gouvernement (SIG) et en réalisant des webTV d’institutionnels notamment. L’activité générera un plus de 600 000 € de chiffre d’affaires cette année. Depuis 15 ans, Cinequanon s’est engagée dans plusieurs filiales. Terence Films, joint‑venture codétenue avec 2P2L de 2005 à 2009, a hébergé des fictions réalisées par Stéphane Meunier et produites par Bertrand Cohen (les deux hommes sont devenus majoritaires au capital). La Grosse Equipe, lancée en 2005 avec Jérémy Michalak et Zuméo, est devenue le principal de fournisseur de téléréalité de NRJ 12. Elle produit également le Big Jump, une quotidienne de 26’ pour Canal j (Lagardère Active) et deux primes time (90’) présentés par Vincent Lagaf pour Gulli. La Grosse Equipe se lance cette rentrée dans le jeu d’access quotidien pour France 2 avec Face à la bande. Cinequanon La Grosse Equipe : 20 M€ de CA, l’access de France 2 et de NRJ 12. Jérémy Michalak anime Face à la bande, une production La Grosse Equipe programmée par France 2 en semaine à 18h N°229 - 1er septembre 2014 27 PRODUCTION / FLUX Londres Can’t Stop Media, mais le mandat est arrivé à échéance cet été. Les négociations sont ouvertes avec plusieurs interlocuteurs. « On cherche à confier l’ensemble de nos formats, et donc également Face à la bande et Friend’s Trip, actuellement en tournage pour NRJ 12, à un même vendeur », affiche le producteur. La sortie de Telfrance conduit également à une réorganisation capitalistique pour que les trois associés soient actionnaires à parité de chacune des deux structures : Cinequanon et La Grosse Equipe. 3 Un format (10 x 60’) diffusé sur MTV USA en janvier 2014, dans lequel dix garçons et dix filles, sélectionnés pour leur compatibilité amoureuse, vont vivre ensemble durant six semaines dans une villa de rêve. 2 La prochaine étape pour les trois associés2 consiste à installer Cinequanon/La Grosse Equipe comme un « mini-groupe audiovisuel, susceptible d’attirer des talents ». Thibaut Valès regarde notamment du côté de la fiction où rien ne se fera sans le recours à un producteur familier du genre. Pour diversifier ses clients, le trio de producteurs n’exclut pas d’acheter des formats pour compléter les programmes créés en interne. Une option vient d’ailleurs d’être prise sur Are You the One?, une émission de dating issue du groupe MTV2 que Thibaut Valès imagine sur NT1. Après France Télévisions, Cinequanon/La Grosse Equipe imagine bien s’installer sur une des antennes du groupe TF1. Satellifax Satellimag Jifé, filiale à 100 % depuis 2009, héberge la production du one-man-show d’Arnaud Ducret : l’humoriste s’est produit en Avignon cet été et sera à l’Alhambra à Paris de novembre à janvier. Enfin, du temps de l’association avec Telfrance, Cinequanon avait pris 35 % de Weap-On, agence de contenus de marque pour l’internet animée par Cédric Lamesh, dont Telfrance détenait également 35 %. L’activité est sortie du giron de Cinequanon il y a quelques années. Détenu jusqu’en juin à 49 % par Telfrance et à 51 % par Thibaut Valès, Cinequanon est aujourd’hui propriété à parts égales de Thibault Valès et des animateurs Jérémy Michalak et Zuméo (Alexandre Dos Santos). Le groupe regroupe actuellement 25 permanents. Satellinet Satellinet Une publication Satellifax Chaque semaine, l’actualité de la Communication et des Médias en ligne À la Une : Le modèle TED : contenu gratuit, entrée payante .............................................................................................. 1 L’actualité de la semaine: Marchés .......................................................................................................................................................................................... 2 En mouvement ................................................................................................................................................................ 2 Médias ...................................................................................................................................................................................... 3-4 Audiences : Le top des blogs et sites communautaires........... 4 Retour de campagne : La Main, un spot historique amène Perrier au digital..................... 5 N° 4 - LuNdi 25 jaNvier 2010 Le tour de la question : Comment rentabiliser le web-documentaire ?........................................................................................................................ 6-7 Des pixels et des hommes : Interview de Cyril Attias (ex-TBWA) ......................................................................................... 8 Visual Thinking -Agenda ............................................................................................................................ 9 Le baromètre des applications mobiles Appels d’offres Bulletin d’abonnement............................................................................................................................... 10 à la une Le modèle TED : contenu gratuit, entrée payante Samedi 30 janvier, la première édition 2010 de TEDx Paris investira la salle du théâtre de l’Espace Pierre Cardin pour une après-midi de courtes interventions en français, à guichets fermés. à 50 euros l’une, les 650 places se sont écoulées en quelques heures. Si TEDx Paris suscite un tel engouement, c’est qu’elle est dérivée des prestigieuses rencontres TED, Technology, Entertainment, Design. Une conférence qui se déroule chaque année en Californie et qui a accueilli de prestigieux intervenants tels que Bill Clinton, Bill Gates et plusieurs prix Nobel de la paix, sur des sujets aussi divers que l’environnement, les arts, la technologie et la politique. Fondée en 1984 et organisée par un organisme à but non lucratif, The Sapling Foundation, TED se définit comme un « propagateur d’idées ». L’organisme prône donc l’accès au savoir et diffuse gratuitement toutes les vidéos des conférences sur son site internet, mais l’inscription aux rencontres annuelles de Monterey est soumise à une cotisation très restrictive de 6 000 dollars par personne. Tout le modèle de TED repose sur cette communauté de leaders d’opinion et de décideurs (hommes politiques, chefs d’entreprises ou encore journalistes) que les rencontres ont su créer autour d’elles. Une cible de choix pour les annonceurs, à qui TED propose de sponsoriser l’événement. Ces partenariats démarrent à 50 000 dollars et peuvent atteindre le million. Depuis quelques années, le modèle s’étend. D’abord aux Etats-Unis, via TEDActive – retransmission vidéo en direct des conférences, à 3 750 dollars la place – et TEDGlobal, conférence annuelle lancée en 2005 à Arusha, en Tanzanie, qui s’est depuis installée à Oxford, au RoyaumeUni. Enfin, en mars 2009, TED inaugurait le programme TEDx, déjà mis en place à Sydney, Bruxelles, São Paulo ou encore Dhaka, au Bangladesh. Le x signifie qu’il est « organisé indépendamment de TED ». Il s’agit d’une déclinaison locale des rencontres, soumise à une licence gratuite, mais qui impose un cahier des charges bien précis : le prix des places doit par exemple rester inférieur à 100 dollars et les interventions ne doivent pas dépasser 18 minutes. Un moyen de « diffuser l’esprit TED autour du monde », de faire obstacle à la concurrence, mais aussi d’évaluer l’opportunité d’exporter la marque. Michel LévyProvençal, directeur du studio multimédia de France 24, à l’origine de TEDx Paris et de deux événements pilotes en mai et juillet derniers, estime à près de 4 000 personnes la communauté qu’il a fédérée autour de ces rencontres. D’autres marques médias positionnées sur des niches et qui ont su bâtir autour d’elles une communauté forte ont adopté un modèle similaire. C’est par exemple le cas de TechCrunch ou de Mashable, deux des plus importants blogs sur les nouvelles technologies aux Etats-Unis. Ils organisent des événements nationaux payants et ouverts aux sponsors pour quelques dizaines de milliers de dollars. Ce mode de financement s’est depuis exporté en Europe. En France, le magazine Stratégies est par exemple à l’origine de « Buzz your Brand », cinq jours de congrès sur le e-marketing et une entrée facturée 2 300 euros. C’est également le cas d’Euractiv, qui propose un suivi quotidien des politiques de l’UE. Avec un site en accès libre, Euractiv finance ses 11 rédactions européennes et ses 80 salariés en organisant des ateliers sponsorisés, à partir de 10 000 euros le parrainage. Trois à quatre fois par an, ils réunissent décideurs et annonceurs autour d’une thématique ciblée. La version premium du réseau social en quelque sorte. n Plus de 34 millions d’internautes en France... mais combien surfent entre 9 heures et 10 heures sur les sites d’info, vidéo et audio ? Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 Fax : 01 73 72 70 36 - e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2009 Fréquences www.mediametrie.fr www.satellifax.com 28 www.satellimag.fr // 1 /10 www.satellinet.fr Satellimag, une publication Satellifax VOD / MUSIQUE iConcerts rentabilise la musique à la télévision Mathieu Sibille, directeur général du groupe et président d’iConcerts France N°229 - 1er septembre 2014 29 VOD / MUSIQUE La musique et la VOD ne sont pas les marchés les plus faciles à exploiter en télévision. iConcerts parvient pourtant à rentabiliser sa marque via l’exploitation d’un catalogue de 1500 concerts live. Pour la holding suisse actionnaire de cette plate-forme numérique, le développement de l’offre passe notamment par le lancement d’une chaîne IP. Ou comment une offre en ligne se tourne finalement vers la télévision linéaire. Explications. L a fin de l’année s’annonce chargée pour iConcerts. Le portail vidéo de musique live disponible en multi-écran (chaîne linéaire, VOD, mobile, TV connectée) étend sa distribution tous azimuts. La marque détenue par la holding suisse Transmedia Communications veut ainsi devenir plus opérationnelle via des développements stratégiques, notamment transmédia. « Tout en restant dans un marché de niche, nous sommes passés d’un métier de fournisseur de contenus à celui de plate-forme multimédia », explique Mathieu Sibille1, CEO du groupe et président d’iConcerts France. Son équipe de 43 permanents, qui vient d’accueillir Gaël Chatelain2 au nouveau poste de Senior VP Global B2C Strategy & Digital, travaille à la fois sur les contenus et sur 30 l’offre. Objectif : permettre à la marque d’être de mieux en mieux identifiée et distribuée. pour atteindre 20 % maximum à long terme », précise Mathieu Sibille. La première expansion est géographique. Le groupe lancera le 1er septembre un signal HDTV dédié à l’Asie. Dans cette optique, iConcerts a signé un contrat de distribution à Taïwan avec le câblo Kbro et finalise un accord en Chine avec SMG. Une ouverture au Japon est également prévue pour fin 2014. « La création d’un signal pan-asiatique, qui comprendra notamment un vrai prime time régional ainsi qu’une programmation optimisée et adaptée aux goûts des publics locaux, ouvre des canaux de distribution nouveaux, notamment en Indonésie, en Chine et à Singapour. La localisation comptera pour 5 à 10 % des programmes Déjà distribuée dans les offres d’opérateurs de 48 pays en Europe, en Asie et au Moyen‑Orient4, la chaîne iConcerts revendique 3,6 millions d’abonnés dans le monde. Et prévoit de lancer également un signal en Russie d’ici à la fin de l’année. « La France, l’Allemagne, où nous ne sommes pas encore, la Chine, et la Russie font figure de territoires clés, assure Mathieu Sibille. Avec ces nouveaux signaux, notre objectif est de réunir cinq millions d’abonnés en Asie sous deux ans – contre 1,2 aujourd’hui – et 1,4 million fin 2014‑2015 dans les pays de l’Est. L’ajout de contenus locaux devrait rendre notre chaîne encore plus attractive pour les 3 Ancien directeur des opérations de NRJ International (voir l'encadré biographique). 2 Ancien directeur adjoint de TF1 Hors Média (2005-2007, dga commerce de NRJ Global (2007-2009) et directeur des activités événementielles au sein de la direction des acquisitions et des événements sport du groupe Canal+ (2009‑2012), Gaël Chatelain était ensuite devenu consultant via sa société No Paper Publishing. 3 Créée en octobre 2009 alors que la marque existait déjà, la chaîne est proposée à un tarif compris entre 6 et 10 €, sans accès gratuit à la catch-up. En France, iConcerts est reprise dans les offres Premium HD ou musicale d’Orange, SFR, Bouygues et Free. 4 Via un signal crypté sur Eurobird 9 et Measat-3A. L'offre est présente dans 85 pays en TV, VoD ou les deux. 1 Satellimag, une publication Satellifax iConcerts rentabilise la musique à la télévision Les ambitions internationales d’iConcerts ne s’arrêtent pas à ces seuls pays et se formaliseront parallèlement avec le lancement, d’ici à la fin de l’année, d’une chaîne IP, accessible sur PC, TV connectée ou appareils mobiles. Ce développement vise à accélérer la notoriété de la marque dans les territoires où son offre est déjà présente, mais aussi dans d’autres régions, comme l’Amérique du Sud et l’Afrique. Ces deux continents font partie des objectifs au-delà de 2015. Conçue à partir d’une solution développée par Cognacq-Jay Image, la future chaîne IP sera dédiée aux clips et à l’actualité musicale du moment. Elle sera accessible via les applications mobiles iConcerts ou via le lien IP des partenaires distributeurs de la marque. « Ce projet entend proposer une alternative à valeur ajoutée et mettre en scène notre catalogue, qui compte plus de 1 500 concerts de 30’ à 2 heures, au travers de formats courts », ajoute Mathieu Sibille. Complétant les offres de télévision linéaire et VOD, cette nouvelle version numérique vise aussi à accroître les revenus du groupe qui prévoit une croissance à deux chiffres pour 20142015. Reste que TV et VOD, les deux activités d’origine, représentent encore 90 % du revenu annuel qui s’est élevé à 6 M€ en 2013. Cinq à sept pourcents du chiffre d’affaires sont liés par ailleurs à des revenus de franchise. L’entrée d’iConcerts sur un territoire, comme par exemple l’Inde en 2013, peut s’effectuer avec un partenaire local qui gère l’ensemble des activités de la marque. Créée en 2008 par Etienne Mirlesse, actuel président exécutif du groupe, et Natalia Tsarkova, directrice de iConcerts Entertainment5, la marque iConcerts a fait des concerts et de l’expression artistique live (tous genres musicaux hors classique) sa spécialité. Or le segment a été déserté par la plupart des chaînes, même musicales. A date, elle indique disposer du plus grand catalogue de contenu musical live dans le monde (hors musique classique ou jazz), avec plus de 2 500 artistes sur scène. « Au départ, la création d’une chaîne de télévision n’était pas dans les objectifs des créateurs qui ne visaient qu’une distribution internet et la VOD. Elle a été lancée en 2009, car le business de la TV linéaire a été jugé intéressant et rentable. Il y avait une demande forte des opérateurs pour distribuer une chaîne de contenus en HD. La réussite des deux fondateurs a donc été d’en faire la première marque dédiée à l’univers de la musique live (chaîne TV, VOD, OTT via applis), poursuit Mathieu Sibille. Ce positionnement quasi unique fait d’iConcerts HDTV comme de son catalogue VOD multi plates-formes un produit premium pour les opérateurs. En France comme dans les pays où l’offre est proposée, iConcerts travaille en parallèle à l’amélioration de sa programmation et au développement de nouveaux programmes. » Une chaîne IP pour ‘‘ mettre en scène notre catalogue, qui compte plus de 1 500 concerts de 30’ à 2 heures, au travers de formats courts. ‘‘ consommateurs et les distributeurs sur chaque zone, mais aussi nous permettre de renforcer nos liens avec l’industrie musicale. » Au fil des ans, iConcerts a en effet su tisser des liens étroits avec les producteurs de concerts, les ayants L’équipe d’iConcerts Gaël Chatelain, 44 ans, vice-président senior Global B2C Strategy & Digital d’iConcerts depuis mai dernier. Il a auparavant travaillé chez plusieurs diffuseurs. Directeur adjoint de TF1 Hors Média (2005-2007) puis dga commerce de NRJ Global (2007-2009), il a ensuite rejoint le groupe Canal+ au poste de directeur des activités événementielles au sein de la direction des acquisitions et des événements sport (2009‑2012). Les autres membres de l’équipe sont (de gauche à droite) : Jean-Luc Bernard, directeur des opérations Télévision, Charlotte Kristjansson, directrice financière, et Asbjorn Christoffersen, directeur des affaires commerciales. N°229 - 1er septembre 2014 Filiale fondée au Royaume‑Uni en juillet 2013 et dédiée à l’approvisionnement en contenus et productions originales. 5 31 VOD / MUSIQUE ‘‘ ‘‘ Prix variable en fonction des territoires et des opérateurs. En France, elle est par exemple disponible chez Free à 5,99 € ou à la demande à 0,99 € par concert. 8 L’application Smart TV propose depuis le mois dernier de nouvelles fonctionnalités. Disponible sur les TV Samsung, elle sera accessible prochainement sur la majorité des écrans des autres fabricants (Philips, LG, Toshiba, Panasonic, Sony). 32 La programmation de la chaîne, conçue en fonction de l’actualité musicale ou de la pertinence avec le profil des abonnés (2535 ans, majoritairement BIO A terme, nous prévoyons d’investir dans 20 % de production propre ou de coproductions contre 3 % maximum aujourd’hui. 7 droit, les organisateurs de festivals ou les tourneurs. Certains, comme Eagle Rock Entertainment, repris en avril dernier par Universal Music, en sont aussi actionnaires. Ce producteur détient ainsi 5 % du capital d’iConcerts6. Ces partenariats avec l’industrie musicale permettent à la société de négocier des droits au cas par cas en fonction des territoires. L’ouverture d’un canal en Asie va aussi rendre cette stratégie d’acquisition plus adaptée sur ces territoires. homme, urbain ou fan de pop-rock), est principalement bâtie autour de concerts événements proposés en prime time et rediffusés dans la journée, de programmes d’accompagnement comme les playlists live ou de magazines exclusifs de format court. Trois productions fraîches sont mises à l’antenne par semaine, 30 % des contenus ont été renouvelés en 2014, qu’il s’agisse de premières diffusions en TV ou du catalogue VOD. Depuis 2013, iConcerts investit de façon croissante dans la production propre. En novembre dernier, la chaîne a ainsi lancé iConcerts News, un magazine hebdomadaire court de 4 à 8 minutes, dédié à l’actualité musicale, Mathieu Sibille, près de 10 ans chez NRJ Né en 1966, Mathieu Sibille est titulaire d’un master de développement entrepreneurial (Ecole de Management, EM, Lyon, 1986). Il débute en 1987 chez Infogrames où il est responsable marketing pendant deux ans. De 1989 à 1990, Mathieu Sibille est ingénieur commercial en téléphonie mobile chez EGT (filiale de France Télécom) avant de devenir responsable de la production audiovisuelle chez Excel Film jusqu’en septembre 1994. Il rejoint alors Wiseas (marketing direct autour de la documentation sur les nouveautés de la construction, des métiers de bouche, des collectivités et de l’agriculture) en septembre 1994 en tant que directeur des ventes. De septembre 1998 à août 2000, Mathieu Sibille est directeur des ventes et du marketing de Cyberdeck (bornes interactives). Puis il intègre NRJ Group. Recruté comme directeur des ventes internationales, il prend la direction de NRJ Nordic en 2003 et accède à la direction de NRJ International en septembre 2005. Début 2009, Mathieu Sibille quitte le groupe et rejoint six mois plus tard Jean-Charles Mathey, ancien président du directoire de NRJ Group, au sein de Quadriplay (live entertainment et merchandising autour du spectacle vivant). Il devient parallèlement consultant via The Hype Corp et travaille entre autre pour Sofialys (ad serveur mobile et mobile ad exchange). En novembre 2012, il rejoint iConcerts comme directeur des opérations (COO), avant de devenir six mois plus tard CEO du groupe et prendre la présidence d’iConcerts France, filiale d’iConcerts Group. diffusé en Europe et en Asie. Soixante-dix émissions ont déjà été produites avec des artistes internationaux et asiatiques venus parler de leur expérience sur scène. « C’est une première étape vers la production ou la coproduction de contenus. Nous proposons aussi l’Euro Music Contest et avons initié un documentaire de 30’ sur deux artistes japonais. La part de production réalisée en interne va croître dans les prochains mois, assure Mathieu Sibille. A terme, nous prévoyons d’investir dans 20 % de production propre ou de coproductions contre 3 % maximum aujourd’hui. Nos équipes de production sont principalement basées en France, mais nous disposons de filiales en Corée, à Singapour, au Japon, à Londres et à Moscou. » Pour exploiter ses contenus à 360°, iConcerts joue aussi la carte de l’interactivité, élargissant les supports sur lesquels son offre VOD est accessible. La marque a ainsi mis en place une formule d’abonnement mensuel de 5 € environ permettant aux consommateurs de choisir parmi quelque 1 000 concerts, sur tous les supports disponibles (web, mobile, smart TV). « Notre parti pris a été de proposer très tôt l’accès au plus large catalogue de concerts, d’abord sur smart TV en 2011 et 20128 et, depuis l’année dernière, via les stores pour tablettes ou smartphones iOS et Android », souligne Mathieu Sibille. Satellimag, une publication Satellifax iConcerts rentabilise la musique à la télévision ‘‘ Au départ, la création d’une chaîne de télévision n’était pas dans les objectifs des créateurs qui ne visaient qu’une distribution internet et la VOD. Elle a été lancée en 2009, car le business de la TV linéaire a été jugé intéressant et rentable. Conçue comme une plate‑forme marketing et de promotion, la chaîne YouTube iConcerts propose aussi des clips à ses 12 000 abonnés. Le même principe est repris sur Dailymotion et sur le site N°229 - 1er septembre 2014 chinois Loyo (Baidu). iConcerts figure aussi dans l’offre de MyTF1VOD. « D’autres développements sont à l’étude, comme le Ticketing sous la forme digitale qui, demain, permettra d’accéder à un concert live à distance, et nous travaillons avec les opérateurs à un modèle de TVOD et de SVOD », conclut‑il. Pascale Paoli-Lebailly ‘‘ Mathieu Sibille, directeur général groupe et président d’iConcerts France Le reste est détenu par le fonds Time Equity Partners (39 %), les fondateurs (21 %), le FAI Swisscom (29 %), un groupe d’investisseurs coréens privé (4 %), le management (1 %) et, depuis décembre, par Thema TV (1 %). Cette dernière distribue la chaîne HD dans 50 % des pays où elle est diffusée. 6 33 QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ? Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ? 34 Satellimag, une publication Satellifax Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ? Début 2013, elle quittait soudainement la direction générale d’Endemol Monde et la présidence de la filiale française. Dix-huit mois plus tard, elle est adjointe d’Alain Juppé, maire de Bordeaux. A 43 ans, Virginie Calmels semble opérer un nouveau virage professionnel. Sa société de financement Shower Company reste pourtant ouverte aux investissements dans l’audiovisuel et elle-même a conservé ses mandats dans les organes de gouvernance d’Iliad et d’Eurodisney notamment. Où en est Virginie Calmels ? Printemps 2014 : en campagne avec Alain Juppé, maire sortant de Bordeaux, depuis réélu. En 2001, alors qu’elle mène un plan social à Canal+, elle est la cheville ouvrière N°229 - 1er septembre 2014 de l’Ami public, le think tank fondé par Christian Blanc, son compagnon de l’époque, président de la filiale française de Merrill Lynch. Ils passent leurs soirées à mettre sur pied cette plate-forme de réflexion politique, prélude à l’élection de Christian Blanc comme député fin 2002. Virginie Calmels a entre‑temps préféré se concentrer sur Canal+. Bertrand Meheut, nouveau directeur général du groupe, vient de la nommer codirectrice générale déléguée aux côtés du transfuge de TF1, Guillaume de Vergès. La cohabitation n’est pas facile et la rumeur donne Virginie Calmels partante. Stéphane Courbit, patron d’Endemol France, qui l’a déjà approchée quelques mois plus tôt, renouvelle sa proposition de collaboration. Il n’est pas le seul : Virginie Calmels discute également avec Arnaud Lagardère qui cherche à étoffer la direction de Lagardère Active. Les entretiens s’enchaînent et la trentenaire choisit le producteur entrepreneur plutôt que l’héritier et l’establishment. « Je sortais d’un grand groupe et Endemol France faisait figure d’entreprise à taille humaine tout en appartenant à un réseau mondial que Stéphane Courbit m’a dit vouloir racheter », explique‑t‑elle. Virginie Calmels croise quelques mois Axel Duroux1 qui, en conflit larvé avec Stéphane Courbit, quitte la société mi‑2004. Directrice générale, elle doit notamment gérer la relation particulièrement tendue qui s’est installée entre l’actionnaire d’Endemol et le tandem Arthur-Courbit. Les deux associés se sont engagés dans une course à la performance qui risque de coûter cher à l’ancienne maison mère, le groupe de télécom espagnol Telefonica. Lors de l’acquisition de leur société de production ASP, un paiement en deux parties a été prévu. Après un premier chèque dès l’achat, un ‘‘ L’argent n’est pas mon principal moteur. ‘‘ D epuis quelques mois, la gare Montparnasse n’a plus de secret pour elle... Virginie Calmels multiplie les allers-retours entre Paris, où ses enfants sont scolarisés, et Bordeaux, où elle s’est engagée dans un mandat de six ans auprès du maire, Alain Juppé. L’actuel coprésident de l’UMP a approché cette ancienne cadre de l’audiovisuel dès son départ d’Endemol en janvier 2013, alors qu’il commence à constituer sa liste pour l’élection municipale de mars 2014. Il a rencontré Virginie Calmels une dizaine d’années plus tôt, lors d’un dîner chez des amis communs. Elle est directrice administrative et financière de Canal+, il est maire de Bordeaux. Virginie Calmels n’a jamais caché son intérêt pour la chose publique, mais ne l’a encore jamais exprimé publiquement. Alors vice-président d’Endemol France qu'il a rejoint en 2000. 1 35 QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ? deuxième versement, indexé sur les résultats de la société, doit intervenir fin 2005. Le montant de cet “earn-out” devient un casus belli entre le groupe espagnol et les deux entrepreneurs français. Pendant que ces derniers multiplient les acquisitions et augmentent ainsi la base de l’earn out à venir, la présidence Monde exclut Endemol France de l’entrée en Bourse du groupe fin 2005. C’est l’acmé des tensions. Sur Stéphane Courbit : ‘‘ Nous n’avions souvent ni les mêmes méthodes ni les mêmes limites. ‘‘ DATES Quelques mois plus tard, la situation réglée et l’earn‑out payé, la filiale française entre dans une nouvelle ère. Stéphane Courbit met enfin à l’œuvre son projet de rachat d’Endemol Monde. Il fédère le fonds PAI Partners et l’italien De Agostini face à un John de Mol a cofondé Endemol avant de vendre la société au groupe Telefonica. 3 Maison mère de Banijay Entertainment, cette holding porte les différents investissements de Stéphane Courbit. 2 36 consortium emmené par John de Mol2 entouré de Goldman Sachs et de Mediaset, le groupe de Silvio Berlusconi. La compétition s’achève un Virginie Calmels Naissance en 1971. ESC de Toulouse (1993), expertise-comptable (DESCF, 1999) et Insead Fontainebleau. 1993-1998 : Salustro Reydel - auditrice financière, puis directrice de mission. 1998-2000 : NC Numericable (filiale du groupe Canal+) - directrice financière. 2000 : Sky Gate BV (Amsterdam) - dg internationale finances de cette start-up dédiée aux technologies satellitaires, fondée par Christian Blanc. 2000-2003 : Groupe Canal+ - directrice financière de l’international et du développement (2000), directrice administrative et financière de Canal+ SA (2001-2002), directrice générale adjointe de la chaîne Canal+, puis codirectrice générale déléguée (mandataire sociale) du groupe aux côtés de Guillaume de Vergès (2002-2003). 2003-2013 : Endemol - dg (2003-2007), pdg (20072012) puis présidente de la filiale française et, simultanément, dg monde (2012-2013). Depuis avril 2013 : Shower Company - présidente fondatrice. Depuis mars 2014 : Ville de Bordeaux - adjointe au maire en charge de l’économie, de l’emploi et de la croissance durable. Membre (2011-2013) puis présidente (depuis janvier 2013) du conseil de surveillance d’Eurodisney. Administratrice d’Iliad (depuis 2009) et de Technicolor (depuis mai 2014). samedi de mai 2007 : les deux candidats sont convoqués dans la tour Lehman Brothers à la City de Londres. Chaque équipe dispose d’un étage et le vendeur fait monter les enchères jusqu’à ce que les associés de John de Mol l’emportent. La partie est finie pour Stéphane Courbit qui propose immédiatement à sa directrice générale de le suivre dans sa nouvelle aventure. Ses projets vont de Banijay au pari en ligne en passant par Direct Energie. Virginie Calmels l’a déjà suivi dans ses investissements hors audiovisuel en supervisant le rachat des Airelles, un hôtel de Courchevel. Elle est susceptible de diriger Direct Energie mais elle hésite. Quelques années plus tôt, elle a déjà eu des points d’achoppement avec Stéphane Courbit, jusqu’à vouloir démissionner. C’est Alain Minc, un proche du patron d’Endemol France, qui la convainc alors de revenir sur sa décision. « Je savais que, tôt ou tard, Stéphane Courbit et moi allions prendre des chemins divergents. Quand il m’a proposé de le suivre au sein de LOV Group3, je me suis rendu compte Satellimag, une publication Satellifax Virginie Calmels a-t-elle tourné la page de l’audiovisuel ? que m’associer avec lui n’était pas forcément ce que j’avais envie de faire. Autant j’ai beaucoup apprécié de travailler avec lui – c’est un vrai entrepreneur qui va vite et qui sait prendre des risques –, autant nous n’avions souvent ni les mêmes méthodes ni les mêmes limites. » Virginie Calmels renonce à suivre Stéphane Courbit, mais elle n’a pas encore dit oui à Endemol. A priori partante, elle a refusé à deux reprises de rester à la tête de la filiale française du groupe de production. La troisième sollicitation sera la bonne. « Ce n’était pas une posture de négociation. L’argent n’est pas mon principal moteur. J’ai simplement pris conscience qu’après avoir été n°2 pendant près de quinze ans, j’étais désormais mûre pour devenir n°1. » Nommée présidente d’Endemol France en octobre 2007, elle sait que la période qui s’annonce ne sera N°229 - 1er septembre 2014 pas de tout repos. Le contrat signé avec TF1 arrive à échéance en juin 2008 et son ancien patron crée Banijay, faisant émerger ex nihilo un nouvel acteur de taille dans le secteur. « A cette époque, on donnait Endemol France pour morte. Nos concurrents tiraient à boulets rouges sur nous, arguant d’une supposée “fuite des cerveaux”… Mais TF1 a re-signé avec Endemol, et Banijay, par exemple, n’a pas décroché de commande de TF1 », argumente Virginie Calmels. La nouvelle présidente entreprend de diversifier l’activité de la société. Pour s’engager dans la fiction, elle embauche d’abord Nora Melhli, ancien bras droit de Jérôme Minet (décédé) puis cherche un autre profil. Elle croit convaincre Jean-Pierre Guérin, patron de GMT chez Lagardère Entertainment, de finir sa carrière chez Endemol en supervisant un pôle dédié à la fiction. Mais le producteur renoncera peu avant de signer le contrat4. Endemol se développe sur le marché des nouvelles chaînes de la TNT via du magazine notamment. La téléréalité, qui représentait jusqu’à 70 % du chiffre d’affaires, n’en représente plus que 30 % sous l’ère Calmels. Le genre reste cependant plus rémunérateur que d’autres et, globalement, la filiale française est la plus rentable du groupe5. La performance est repérée à l’échelle internationale et, en mai 2012, Virginie Calmels se voit proposer la direction générale d’Endemol monde. Mère de deux enfants en bas‑âge, elle demande à rester basée à Paris et à limiter ses déplacements à l’Europe pour ne jamais s’absenter plus de 48h : « L’idée était que je prenne du champ par rapport à l’opérationnel en France – j’ai recruté Nicolas Coppermann comme directeur général – pour me consacrer à la direction de douze pays européens en direct et mener la mission “efficiency” pour l’ensemble du groupe présent dans Au sein d’Endemol France, la fiction a été reprise en direct par le directeur général Nicolas Coppermann après le départ de Nora Melhli mi-2012 pour Shine France. 5 Mais la filiale anglaise réalise, de loin, le chiffre d’affaires le plus important. 4 37 QUE FONT-ILS AUJOURD’HUI ? 31 pays. Parallèlement, Tim Hincks, au profil plus créatif que moi, prenait en charge la créativité et les USA, et Just Spee, jusqu’à présent directeur financier, devenait CEO monde avec, notamment, le dossier de la restructuration de la dette. Il me semblait que c’était une bonne configuration pour tenir la boîte. » ‘‘ Une chose est sûre : je me suis engagée à accomplir un mandat de six ans à Bordeaux pour tenter de créer un pont entre les mondes économique et politique. ‘‘ La dette d’acquisition issue du LBO de 2007 s’élevait à plus de 2 Md€. 7 La restructuration de la dette est actuellement en voie d’achèvement. 8 Dans une interview donnée à France Info. 6 38 Virginie Calmels accepte le poste avec l’idée que la restructuration de la dette du groupe, rendue nécessaire par la crise financière de 2008 et le rachat en LBO mené peu avant, est derrière elle. C’est en tout cas ce que les actionnaires ont annoncé à la nouvelle directrice générale. Le dossier prend pourtant du retard, il n’y a pas d’accord entre les actionnaires et, à la rentrée de l’été 2012, Virginie Calmels comprend que rien ne se fera rapidement. « Or, tant que le sujet de la dette n’était pas résolu6, je manquais de marge de manœuvre, notamment de moyens pour procéder à de la croissance externe, et la restructuration de la dette durait déjà depuis plusieurs années7 ; je n’avais plus la patience d’attendre cette restructuration et, après avoir passé neuf ans et demi dans cette entreprise, j’aspirais à de nouvelles aventures », explique celle qui commence à s'ennuyer dans cette cage dorée qu’est Endemol. Sa décision est prise fin 2012 : elle quitte le groupe avec un projet entrepreneurial. Virginie Calmels veut initier un LBO et s’associe à cette fin avec le fonds d’investissement anglo-saxon Charterhouse. Sa société Shower Company, immatriculée en avril 2013, est positionnée comme la tête chercheuse du fonds pour dénicher une ou plusieurs cibles de 200 M€ à 1 Md€. Le projet est mené discrètement et beaucoup croient l’ancienne dg monde d’Endemol disponible. Elle examine les sollicitations, sans en accepter, et se montre finalement plus réceptive à la démarche d’Alain Juppé. Quand la décision est prise de s’engager à Bordeaux, le fonds partenaire de Shower Company sera un des premiers avertis : « Je les ai prévenus que je ne pourrai plus occuper un poste exécutif. Etre administratrice ou coactionnaire, pourquoi pas, mais pas au-delà. » Shower Company n’aura pas effectué de LBO mais reste ouverte à d’éventuels investissements. Tout en cherchant un logement à Bordeaux, Virginie Calmels a prévenu le maire de Bordeaux qu’elle conserverait ses mandats d’administratrice d’Iliad et de présidente du conseil de surveillance d’Eurodisney. Elle a également intégré le conseil d’administration de Technicolor en mai dernier. « J’ai aujourd’hui deux résidences principales : une à Paris, où mes enfants vivent pour l’instant, et l’autre à Bordeaux, où je passe une grande partie de la semaine », explique Virginie Calmels. En 2012, elle confiait ne pas se sentir « le cuir assez épais » pour s’engager en politique8. Deux ans plus tard, la voilà bombardée aux côtés du maire de Bordeaux, par ailleurs coprésident de l’UMP. Les choses vont et changent vite dans la vie de Virginie Calmels. Où sera-t-elle dans cinq ans ? « Je ne peux pas vous répondre, je ne me suis jamais projetée. Mais une chose est sûre : je me suis engagée à accomplir un mandat de six ans à Bordeaux pour tenter de créer un pont entre les mondes économique et politique. » Tout en gardant un pied à Paris… Satellimag, une publication Satellifax Le magazine des hommes et entreprises de médias directement dans votre boîte aux lettres ! Les mouvements dans l’audiovisuel, nominations, promotions, départs, des portraits de personnalités : opérationnels dans les chaînes, producteurs, prestataires techniques, des organigrammes d’entreprises ou de directions internes, des interviews, etc. Abonnez-vous ! Abonnement un an à Satellimag : 890 € HT (908,69 € TTC) ABONNEMENT Pour vous abonner à Satellimag, renvoyez-nous ce formulaire par fax, par courrier ou contactez‑nous par mail à [email protected]. Notre facture, payable à réception, vous parviendra ultérieurement. Nom / Prénom : Société : Satellimag Hôtel de Retz 9 rue Charlot 75003 Paris Tél : 01 40 29 47 48 Fax : 01 42 78 70 36 Contact : Véronique Olasz [email protected] Fonction : Tél. : Fax : email : Adresse postale de réception de Satellimag : Adresse de facturation (si différente) : A faxer au 01 42 78 70 36 Index N°229 A D Abecassis, Adrien 11 Ackoun, Alexandra 21 Albanel, Christine 23 Alduy, Manuel 6 Altmayer, Eric 21 Ambibard, David 20 André, Nathalie 26 Aram, Sophia 26 Asaro Biondo, Carlo d’ 21 Attal, Alain 21 Auvray, Jean-Marc 13 Ayangma, Frédéric 16, 17, 18 Ayrault, Jean-Marc 4 Azéma, David 12 Azoulay, Audrey 11 Daniel, Delphine 18 Devillier, Philippe 10 Diaconu, Mircea 13 Donnedieu de Vabres, Renaud 22 Dos Santos (dit Zuméo), Alexandre 25, 27, 28 Ducret, Arnaud 28 Dumas, Mireille 7 Durieux, Guy 20 Duroux, Axel 35 Dutray, Jérémie 12 B Bailly, Fabrice 8 Bailly, Philippe 20 Baraud, Eric 17 Barbizet, Patricia 22 Baryou, François 13 Baudriller, Marc 21 Bayet, Antoine 8 Beaux, Christophe 22 Benguigui, Alain 21 Benhamou, Laurence 21 Berlusconi, Silvio 36 Bernard, Jean-Luc 31 Berthelot, Stéphane 15 Bézard, Bruno 12 Blaevoet, Laurence 6 Blanc, Christian 35 Blanc-Francard, Patrice 7 Blondeau, Valérie 15 Bocskor, Andrea 13 Boone, Laurence 11 Bourget, Lola 19 Bousquet, Marie-Pierre 20 Boyon, Michel 13 Bragard, Bernard 9 Brémond, Stéphanie 8 Breugnot, Pascale 7 Brucy, Anne 9 Lundi 1er septembre 2014 C Cahen, Catherine 20 Calmels, Virginie 34, 35, 36, 37, 38 Cara, Charles 20 Carolis, Patrick de 4 Carozzi, Laurent 14 Cauet, Jérôme 9 Cauquelin, Christine 6 Cavada, Jean-Marie 13 Cayla, Véronique 20 Cazadieu, Jérôme 10 Cerinato, Thierry 20 Chabaud, Catherine 23 Chatelain, Gaël 30, 31 Cheleman, Thierry 20 Christoffersen, Asbjorn 31 Clément, Jérôme 20 Coffe, Jean-Pierre 23 Cohen, Bertrand 27 Colling, Daniel 23 Collin, Jean-François 15 Collin, Nathalie 21 Coppermann, Nicolas 37 Corbin, Noël 15 Cordier, Claude 20 Costa, Silvia 13 Coste-Cerdan, Nathalie 6 Cottin, Jean 21 Counis, Alexandre 19 Courbit, Stéphane 35, 36 Cozanet, Gilles 18 E Elkabbach, Jean-Pierre 23 Ernotte Cunci, Delphine 23 Estrosi, Christian 12 Etchegoyen, Marie 20 F Fabius, Laurent 4, 23 Feuillée, Marc 21 Filippetti, Aurélie 4, 23 Fillon, François 11 Firmin-Guion, Franck 8 Fouqueray, Jérôme 5 Franceschini, Laurence 22 Francil, Liliane 16, 17, 18 Furic, Benoît 10 G Gallet, Mathieu 7 Gengoul, Sylvie 16, 17, 18 Georgiou, Andrew 14 Godfroid, Bibiane 5 Goldsmith, Frédéric 21 Guérin, Jean-Pierre 37 Guilcher, Emmanuelle 8 H Hadida, Victor 21 Haigneré, Claudie 12 Hamon, Benoît 23 Hastier, Dana 9 Hincks, Tim 38 Hoareau, Augustin 17 Hollande, François 4, 11 Holtz, Gérard 23 Houngbeme, Kodjo 9 Hubac, Sylvie 11 J Jamet, Cyril 10 Josèphe, Pascal 20 Jospin, Lionel 4 Jouanno, Chantal 19 Julien, Louis-Augustin 22 Juppé, Alain 35, 38 Juramie, Jean-Marc 6 Jurgensen, Tristan 19 K Karmitz, Natanaël 21 Karolak, Thomas 19 Kent, Don 20 Kessler, David 11 Kristjansson, Charlotte 31 L Lacan, Marc 21 Lacombe, Yannick 10 Laforestrie, Bruno 7 Lagarde, Christine 12 Lagardère, Arnaud 14, 35 Lagraa, Abou 20 Lahouassa, Farid 21 Lambert, Christophe 21 Lamesh, Cédric 28 Lancelier, Jean-François 8 Landré, Philippe 8 Lang, Jack 11 Langlois, Thierry 6 Laplanche, Franck 13 Larue, Fabrice 25 Launoit, Jean-Pierre de 20 Lavigne, Richard 20 Lechervy, Christian 11 Lefevre, Perrine 8 Le Foll, Stéphane 23 Lehoczky, Esther 20 Lemaire, Axelle 4, 22 Lepetit, Jean-François 21 Leroy, Yohann 11 Lopes Curval, Julie 21 Lorente, Angela 7 Lorimy, Julie 21 M Macron, Emmanuel 4, 11 Madelaine, Nicolas 19 Mano, Julien 10 Manoukian, André 20 Marchal, Julien 11 Marozzi, Antoine 11 Martial, Jacques 22 Martin-Lang, Sophie 11 Meheut, Bertrand 35 Melhli, Nora 37 Mélonio, Thomas 11 Meunier, Stéphane 27 Meyer, Olivier 20 Michalak, Jérémy 25, 26, 27 Michard-Laï, Cécile 14 Micouleau, Frédérique 8 Minc, Alain 36 Minet, Jérôme 37 Mirlesse, Etienne 31 Missonnier, Marc 21 Miyet, Bernard 20 Mohammad, Yasmine 20 Mol, John de 36 Monnereau, Frédéric 21 Montebourg, Arnaud 4, 23 Montels, Olivier 9 Morandini, Jean-Marc 26 Morel, Francis 21 Moscovici, Pierre 4 Moy, Robert 18 Muniesa, Lucie 15 Mussalian, Raphaël 11 N Nainchrik, Jean 23 Narboni, Louise 20 O O’Brien, Seamus 14 Olivennes, Denis 15 Omnès, Pascal 14 Orsoni, Thierry 14, 15 P Papet, Patrice 17 Pascal, Jean-Philippe 17, 18 Patry, Richard 23 Pellerin, Fleur 4 Perdrial, Claude 21 Petäistö, Helena 23 Pflimlin, Rémy 6 Pierce, Andy 14 Porte, Matthieu 27 Prufer, Gérald 16, 17 Psenny, Daniel 21 Q Quillot, Didier 15 R Raffarin, Jean-Pierre 22 Renet, Jean-Baptiste 10 Richard, Stéphane 12, 22 Ripert-Landler, Claudine 11 Robert, Marc-Antoine 21 Robin, Claude-Yves 20 Rochegonde, Amaury de 21 Rolland, Guillemette 19 Ronez, Joël 7 Rosen, Michel de 11 Royal, Ségolène 4, 23 Rufo, Alice 11 Ruquier, Laurent 26 S Saada, Daniel 10 Saada, Maxime 6 Saal, Agnès 13 Sallé, Caroline 21 Samuel-Lajeunesse, Denis 12 Sandre, Didier 23 Sanerot, Georges 21 Sapaut, Didier 20 Schmitt, Fabienne 19, 21 Sénéjoux, Richard 21 Sérillon, Claude 11 Sguerzi, Patrice 10 Sibille, Mathieu 29, 30, 31, 32, 33 Signoret, Simone 8 Snanoudj, Olivier 21 Šojdrová, Michaela 13 Spee, Just 38 Stemmelen, Eric 6 Stock-Poeuf, Aurélie 6 Sueur, Catherine 7 T Teston, Thierry 20 Thoraval, Armelle 14 Thuillier, Thierry 26 Tisserant, Alexandre 22 Toussaint, Anne-Dominique 21 Trabbia, Michaël 12 Trüpel, Helga 13 Tsarkova, Natalia 31 Turrini, Régis 12 U Unger, Gérard 23 V Valès, Thibaut 25, 26, 27, 28 Vallat, Mathilde 6 Vallaud-Belkacem, Najat 23 Valls, Manuel 4, 23 Vanbremeersch, Nicolas 8 Vergès, Guillaume de 35 Vergne, Mathieu 8 Vilamitjana, Philippe 26 Vincelles, Frédéric de 5 W Wargnier, Régis 23 Wautelet, Bénédicte 20 Wirsztel, Joël 21 Y Yade, Rama 19 Ysern, GIlbert 23 Z Zobda, France 22
© Copyright 2024 Paperzz