YVES POIRMEUR Assistant de droit public (1983-1987) puis maître de conférences de science politique à l’université de Picardie Jules Verne (1987-1991), Yves Poirmeur est devenu, après avoir obtenu le concours d’agrégation de science politique, professeur à la faculté de droit de Bordeaux (1991-1995), puis à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, dont il est vice-président chargé des affaires juridiques depuis 2001. Il a été également membre du Conseil scientifique (20002008), directeur adjoint de l’Institut d’études judiciaires de la faculté de droit et de science politique (1998-2002), ainsi que du département de science politique (19982009). Il a aussi été président de la commission de spécialistes de science politique et d’histoire du droit (1996-2003). Membre du laboratoire VIP, il en est directeur adjoint depuis 2011. Aux niveaux national et international, il a été membre de jurys de concours français (concours d’agrégation interne de droit public (2009-2010)) et africains (concours d’agrégation de droit public (2007, Libreville), concours d’agrégation de science politique (2009, Cotonou et 2011, Abidjan) organisés par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES)). Il a été président du jury du concours général de science politique (1993). Il est membre élu suppléant du CNU 04 (depuis 2011). En matière d’évaluation, il a assuré des missions d’expertise pour la Mission scientifique du ministère de la recherche (2002-2007) et d’évaluation de Master pour l’AERES (2010-2011). En matière pédagogique, la responsabilité de différents diplômes lui a été confiée : en poste à la Faculté de droit de Bordeaux, il a assuré la direction de la maîtrise de science politique (1991-1995) et la codirection du DEA de science politique (1993-1996) ; à la Faculté de droit et de science politique de l’UVSQ, il a dirigé le DESS de communication des organisations privées, publiques et politiques (1995-2002) et a été le codirecteur du Master I science politique et communication (2004-2008). Il assure cette année les cours de droit des partis politiques (L2 droit), d’introduction à l’analyse de la communication (L3 de science politique), de partis et groupes d’intérêt comparés (L3 de science politique), de communication politique (M1 science politique et communication), de sociologie des groupes d’intérêt (M1 science politique et communication en apprentissage) et de droit et déontologie des médias (M2 politique de communication en formation initiale et en apprentissage). Ses principaux travaux portent sur les partis politiques (« Contribution à l’étude des tendances dans les partis et les syndicats : le cas français », Thèse de doctorat d’État de science politique, Amiens, 1987 ; Droit européen des partis politiques, (avec D. Rosenberg), Ellipses, Mise au point, 2007 ; Droit des partis politiques, (avec D. Rosenberg), Ellipses, Coll. Cours magistral, 2008) ; sur la justice (La justice politique en mutation, (avec F. Bussy), LGDJ, Coll. Systèmes, 2010), sur le métier politique (Le métier politique en représentations, (codirigé avec P. Mazet), L’Harmattan, Coll. Logiques politiques, 1999) et sur la doctrine juridique (La doctrine juridique, (codirigé avec A. Bernard) PUF, 1993). Il a récemment publié : « La mondialisation du principe de précaution » et « Les petits pas de la CPI contre l’impunité », in J. Laroche (dir.), Passage au crible de la scène mondiale. L’actualité internationale 2009-2010, L’Harmattan, 2011 ; « Qu’est-ce qu’une information loyale ? » in J. Laroche (dir.), La loyauté dans les relations internationales, L’Harmattan, 2011 ; « L’État régulateur en France», in H. Ben Salah et A. Aouij Mrad (dir.), La Régulation, Publications de l’Association tunisienne de droit administratif et de la Faculté de droit et de science politique de Tunis, 2011 et enfin « La responsabilité envers les générations futures au prisme de la science politique », in J.-P. Markus (dir.), Quelle responsabilité juridique envers les générations futures ?, Dalloz, 2012..
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