Spéciaux: - Transport Journal

ITJ
Journal
pour le Transport
International
09 · 10 | 28 février 2014
www.transportjournal.com
ÉDITION FRANÇAISE
(également disponible en
anglais et en allemand)
Spéciaux:
Heavylift /
Breakbulk Supplément
Asie
33
S’adapter
GNL, scrubber ou diesel
marin dans les ZCES
16
Se démarquer
Solutions logistiques
particulières pour l’éolien 28
S’accrocher
L’Asie croît moins fort, mais
continue de dominer
33
L’essentiel
Journal pour le Transport International 09-10 2014
5
Editorial
6
People & Companies
Spéciaux dans ce numéro
2014
09 · 10 | 28. Februar
Deutsche Ausgabe
IFT /
HEAV YL K
UL
BREAKB
Asie
33
Heavylift/Breakbulk supplément
ASIE
10
Commentaire
12
12
13
13
14
15
Navigation & Ports
Alliances dans le monde entier
Un sauveteur russe pour Sietas
Tacoma et Seattle font équipe
La criminalité dans les eaux africaines
Séminaire dans les montagnes suisses
17
17
19
19
19
Trafic aérien
Iata: pronostics fret aérien 2014
Nouveau record pour AA Cargo
La Pologne doit récupérer une aide d’Etat
Amsterdam scanne à distance
20
20
20
22
23
Expédition & Logistique
DSV et C.H. Robinson sont satisfaits
UPS s’offre Polar Speed
Arcole Industries achète Mory Ducros
Logistique automobile: demande en hausse
24
75 ans ITJ: une boîte change tout
25
Focus sur l’infrastructure ferroviaire suisse
Navire sans équipage
27
27
27
Rail / Route / Fluvial
Nouveau cap pour PKP Cargo
Davantage de transports fluviaux
28
Énergie éolienne
Alors que les drones sont courants en trafic
aérien et en navigation sous-marine, les navires
marchands ne peuvent se passer d’équipage. Cela
pourrait bientôt changer à en croire les plans du
projet de recherche Munin.
31
Emballage
40
40
43
44
45
48
Échos des régions
Benelux
Europe du Sud
Europe du Sud-Est et Turquie
Moyen-Orient
Amérique du Nord/Amérique latine
49
Divers / Impressum
50
Des choses de la vie / Liste des annonceurs
croître, mais plus lentement
Asia – Quo vadis?
Photo: Thinkstock
que prévu
12,300
5,7
(en M. de TEU) Source:
Dynaliners
La Chine, le Vietnam,
la Corée et certaines
parties du Japon qui
calendrier grégorien
n’ont pas adopté le
viennent de célébrer
Nouvel An, l’année
du cheval. La branche
tique est très curieuse
logisde voir comment se
déroulera cette année.
L’Asie, qui compte
4,2 milliards d’habitants (60% de la
Transport Forum
population
de décembre 2013,
le A Hongkong, le
est la puissance économique mondiale), trafic maritime baisse
trafic a baissé en 2013.
actuellement à la
enregistrant sortie
la croissance la plus
depuis l’Inde vers
rapide. La Chine
l’Europe et les
caracole en tête,
USA, alors que le
une coopération économique
suivie du Japon,
trafic aérien depuis
de la l’Inde et la
Russie, de l’Inde,
et donc à un développemen plus étroite
Chine stagne. Dans
de la Corée du Sud
t économique
ce dernier positif
et pays, le transport
de l’Indonésie. Grâce
en Asie.
ferroviaire enregistre
à l’industrialisation
lui
croissante, l’économie
aussi une très nette
tendance à la baisse
se développe le
plus fortement en
même s’il y a certaines
Les ports sur la bonne
Chine et en Inde.
voie
activités dans ce
secteur (cf. page 38
Rappelons que dans
Voilà la situation
de ce numéro).
actuelle. La grande
le classement des
question concernant
dix plus grands ports
2014 est la suivante:
à conteneurs du
cette tendance à
Nouvelles initiatives
monde pratiquement
la hausse pourra-t-elle
tous, sauf Dubaï, se
se poursuivre? Dans
L’année du cheval
est synonyme de redres- trouvent en Asie de l’Est et annoncent
son commentaire
des
(cf. ITJ 07-08/2014,
sement et de progrès.
taux de croissance
de 1,5% (Shenzhen)
page 7), Antje VePremier signe allant
à
regge a souligné que
dans ce sens: l’accord
7% (Qingdao). Seul
Hongkong a subi une
le taux de croissance
de libre échange
pronostiqué pour
entre 16 pays qui
baisse en 2013.
la Chine est de 7,5%,
devrait bientôt être
soit 0,2 point de moins
conclu selon des informations
que prévu.
en proveJutta Iten
nance de Malaisie.
Les pays
Révision des pronostics
et six de leurs principaux de l’Anase
partenaires
Ports
Il est vrai que depuis
commerciaux – Chine,
2013
2012
quelque temps, les
Japon, Corée du
±%
estimations très optimistes
Sud, Inde, Australie
1 Shanghaï
33,617
et Nouvelle-Zélande
sont corrigées –
32,529
3,3
à la baisse.
2 Singapour
viennent de décider
32,579
de signer
31,600
3,1
ledit Regional Comprehensi d’ici 2015
3 Shenzhen
Depuis le début de
23,278
la crise en 2008, les
22,941
ve Economic
1,5
4 Hongkong
exportations vers les
Partnership (RCEP).
22,288
pays Bric, en particuCe plus grand accord
23,126
–3,6
5 Busan
lier vers la Chine,
de libre échange du
17,680
et vers le Japon, étaient
monde se traduira
17,020
3,9
par
6 Ningbo
considérées comme
un marché sans
17,327
frontières entre les
moteurs de la crois16,830
3,0
7 Qingdao
16
sance en Europe et
pays signataires. Il
15,520
en Amérique du Nord.
va en outre libéraliser
14,500
7,0
8 Guangzhou
Selon les statistiques
le commerce, les prestations
15,309
14,744
de l’International
3,8
de services et
9 Dubaï
les investissements
13,641
13,280
tout en contribuant
2,7
10 Tianjin
à
13,000
Photo: archives ITJ
L’économie continue de
3
Schenker en Suisse
La succursale suisse du géant de la
logistique Schenker mise sur un nouveau
concept d’entreposage, le «Shared Logistics
Center», expliquent Jörg Eggenberger
et Daniele Calabrese lors d’un entretien
accordé à l’ITJ.
21
30
Le moteur asiatique
33
La tendance à la hausse de nombreuses
économiques asiatiques se poursuivra-t-elle
pendant l’année du cheval? Jutta Iten évoque
les développements et pronostics relatifs à
cette puissance économique croissante.
Couverture: navire marchand
Photo: Thinkstock
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Editorial
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Chère lectrice, cher lecteur,
Si les marchés des valeurs internationaux étaient des indicateurs des tendances économiques, les douze derniers
mois auraient été pour tous une bonne raison de se réjouir.
Des hausses de cours notables, des niveaux record sur de
nombreuses places boursières et des rendements atteignant
jusqu’à 25% sur les marchés développés à l’échelle globale
ont été autant d’exploits dépassant même ceux d’avant la
crise de 2008.
Un tel redressement devrait donc nous rendre optimiste
car hormis les informations économiques basées sur les cours
et les émotions des spéculateurs, ce sont encore et toujours
des nouvelles provenant d’entreprises de l’économie réelle
qui influencent les cours de la Bourse. L’effet sur le marché
n’est pas immédiat mais décalé, nous apprennent les gourous de la Bourse en ajoutant qu’une flambée des cours est
toujours le signe d’un redressement général. Autrefois, ce
décalage était estimé à environ six mois.
Tenons-nous en donc à la bonne vieille économie réelle. Le
commerce et l’industrie sont les moteurs du transport et de
la logistique et ceux-ci sont liés directement aux consommateurs. La demande de ces derniers est aussi vraie que l’offre
réelle qu’ils souhaitent trouver chaque jour dans les points
de vente ou sur Internet. C’est là que débute la mission du
logisticien, depuis longtemps autour d’une même table avec
l’entreprise cliente, afin d’offrir le meilleur service possible,
c’est-à-dire des produits et prestations adaptés aux
besoins des segments spécifiques du marché.
En dépit de la concurrence certes nécessaire,
rien n’est en effet possible sans efforts
conjoints. C’est le bon sens qui nous
le dit. Dans la quête de solutions, il est peut-être utile
de s’en souvenir un peu
plus souvent, dans les
deux camps.
On n’en ressent rien jusqu’ici. D’après ce que l’on peut lire
un peu partout, la masse monétaire des banques de notation
augmente sur les marchés et de premiers augures indiquent
pour les investisseurs une propension accrue à prendre des
risques. Cela vous semble familier?
Christian Doepgen
Rédacteur en chef
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6
People & Companies
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Europe
Deux promotions chez NCSP
La relève chez Altius
Un changement de génération De g. à d.: Salvador Corrales,
a lieu dans la direction d’Altius Enrique Rodriguez
en Espagne. Enrique Rodriguez,
Photo: Altius Projects
directeur commercial d’Altius Projects et ancien membre de la direction, fait valoir ses
droits à la retraite. Il a contribué pendant de longues
années au développement d’Altius qui fait partie du
groupe Maritima Davila. Son successeur s’appelle Salvador Corrales et a assumé les fonctions de directeur
commercial d’ALE Heavylift Iberica. Le secteur projets
d’Altius a des agences à Madrid, Bilbao, Vigo, Buenos
Aires (Argentine) et Santa Cruz (Bolivie).
De retour chez Scandlines
En février 2014, Gerald Lefold a de nouveau rejoint
Scandlines pour y prendre le poste de vice president
freight sales et y succéder à Gerhard Blys qui a quitté
la société. De 1993 à 2012, G. Lefold a déjà travaillé
pour Scandlines, à l’époque en qualité de ligne manager
Suède et responsable des routes fret dans la Baltique.
Dans ses nouvelles fonctions, il est chargé de toutes les
activités fret de l’armement fondé en 1998 et qui offre
sur trois routes ferry des possibilités de transport de marchandises entre l’Allemagne, le Danemark et la Suède.
Logwin ouvre une succursale
Début 2014, la société luxembourgeoise Logwin a ouvert
une agence à Ettlingen (Allemagne). L’entreprise y propose des prestations de services internationales dans les
secteurs fret aérien et fret maritime ainsi que des services
de dédouanement. La nouvelle succursale située près de
Karlsruhe est dirigée par Andreas Steimer.
Novorossiysk Commercial Sea Port Group (NCSP, Russie), qui exploite le port de Novorossiisk sur la mer Noire
ainsi que le port de Primorsk en mer Baltique, a deux
nouveaux responsables.
Alexey Knyazev, directeur général adjoint responsable
des finances et de l’économie, occupe désormais le poste
de CFO. Andrey Garnukhin a été nommé directeur général adjoint en charge de la direction du groupe. Alexey
Knyazev vient du secteur du pétrole et a travaillé en
2012 et 2013 en qualité de directeur général de Bashneft
Oilfield Service Enterprises à Oufa. A. Garnukhin était
au service du groupe financier Ural Sib à Moscou, et ce
de 2007 à 2013.
Conseil de surveillance
du port de Bordeaux
Michel Delpuech, préfet de Gironde et d’Aquitaine, a
désigné le conseil de surveillance du port de Bordeaux.
Pascal Lefevre, directeur général de Sarp Industries (Siap)
et vice-président de l’Association régionale de l’industrie
chimique, en est le nouveau président. Nicole Pizzamiglia a été confirmée aux fonctions de vice-présidente du
conseil de surveillance qui comprend 15 autres membres.
Un trio pour le port
de Marseille
Ces cinq prochaines années, Jean-Marc
Forneri sera président et Delphine André
vice-présidente du conseil de surveillance
du port de Marseille. Christine Cabau
Woehrel prend la direction. J.-M. Forneri succède à Patrick Daher à Marseille.
C. Cabau Woehrel, au service de CMA
CGM entre 1987 à 2011, a quitté le 25
février son poste de présidente de la direcChristine Cabau Woehrel tion du port de Dunkerque qu’elle occuPhoto: Port de Dunkerque pait depuis mars 2012.
Le transporteur européen
People & Companies
Journal pour le Transport International 09-10 2014
7
Retour aux sources
De g. à d.:Michael Diesel, Yasemin Üney, Thomas Blank, Dirk Hochmann
Photo: Agility
Agility se réorganise
en Europe centrale
En avril 2014, Agility réorganise la direction Europe centrale. Deux nouveaux postes sont confiés resp. à Yasemin
Üney, CCO (chez Agility depuis 13 ans), et Michael
Diesel, COO (transfuge de Wincanton). Avec Thomas
Blank, CEO area Central Europe, et le CFO Dirk Hochmann, ils sont le senior management en Europe centrale.
Depuis janvier 2014, Michael Boos travaille pour la
société conseil en supply chain Miebach Consulting à
Francfort-sur-le-Main. Il se concentre sur le domaine
e-commerce pour les secteurs mode et commerce. De
1985 à 2001, M. Boos était déjà au service de Miebach
Consulting. Après avoir travaillé entre autres pour Tim
Consult, Kurt Salmon Associates et la société russe du
secteur mode Gloria Jeans, il a de nouveau rejoint la
société de Francfort. Il est placé sous les ordres de Jürgen
Hess, directeur.
Pour Gazeley en France
Remaniement chez Gefco
Gefco Allemagne a une nouvelle équipe dirigeante composée d’Ante Lovric, Michael Hescher et Stefan Thom
pour les secteurs transports terrestres (OVL), fret aérien
et fret maritime (OVS) ainsi que les achats. Placés sous
les ordres de Frank Erhardt, directeur, ils sont chargés
de diversifier et d’internationaliser le transport terrestre.
Fabrice Cervoni
Photo: Gazeley
Fabrice Cervoni a été nommé senior vice
president & country director en France. Par
le passé, il a travaillé pendant six ans pour
Goodman en qualité de director of capital
transactions for continental Europe. Gazeley renforce de plus le développement des
affaires. Depuis fin 2013, Florian Wnuck
est business development director responsable des activités internationales. Depuis
le site de Paris, il dirige les équipes en
Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
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8
People & Companies
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Moyen-Orient
Nouveau site HHL à São Paulo
G. Lemke dirige les ports
Abu Dhabi Ports Company (ADPC) a
nommé l’Américain Gary Lemke directeur
général adjoint de ses ports. G. Lemke a Gary Lemke
dirigé jusqu’ici la société de développement du port King Abdullah, situé à 100
km au nord de Djedda (Arabie Saoudite) et était autrefois
CEO du port de Salalah (Oman). Dans ses nouvelles
fonctions, il est responsable des ports de Khalifa, Zayed,
Musaffah et du port franc. Il est placé sous les ordres de
Mohamed Juma Al Shamisi, CEO d’ADPC.
Photo: ADPC
Hansa Heavy Lift (HHL) a depuis le mois de février
un nouveau bureau à São Paulo (Brésil). La succursale
est dirigée par Gilberto Lima qui a quitté Wasa Projects
and Logistics Ltd pour rejoindre HHL. Depuis le Brésil, il va aussi opérer sur tout le marché latino-américain. En janvier, HHL a ouvert une succursale à Perth
en Australie. Il existe en outre un réseau de propres
bureaux à Houston (USA), à Singapour et au siège social à Hambourg (Allemagne) auxquels s’ajoutent onze
agents exclusifs à l’échelle mondiale. HHL sera présente
à l’Intermodal South America 2014 à São Paulo. Il sera
possible de rencontrer des cadres dirigeants internationaux au stand G45.
Long Beach
et l’environnement
Amérique
Photo: Port of Long Beach
Heather A. Tomley est la nouvelle directrice de la gestion de l’environnement du
port de Long Beach. Elle est rattachée au
directeur de l’environnement Rick Cameron qui occupe ses fonctions depuis janvier dernier. H.A. Tomley, depuis 2005 au
service du port californien, prendra son
nouveau poste le 17 mars. Elle est surtout
chargée d’appliquer le programme de protection de l’environnement «Green Port
Policy».
préacheminement des marchandises jusqu’au
port, elle fait appel au réseau d’Universal Transport qui maîtrise les techniques nécessaires et
possède le savoir-faire adéquat.
Au cours des prochaines semaines, l’objectif
prioritaire de la succursale de Brême autour de
madame Meyer sera de prouver son aptitude à
gérer tous les processus d’un projet. Dans ce contexte, elle se focalise sur des prestations à guichet
unique afin que les clients n’aient qu’un seul interlocuteur.
Coordonnées:
Madame Heike Meyer
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4flow à Detroit
La société conseil et éditrice de logiciels pour le secteur
logistique 4flow a ouvert sa première succursale US à
Detroit. Elle a choisi la région de Detroit car General
Motors est, entre autres, un des clients de longue date
du prestataire de services.
Heather Tomley
Universal Transport élargit son portefeuille
Une nouvelle succursale d’Universal Transport
vient d’être créée dans le nord de l’Allemagne, à
Brême. Des solutions innovantes portant essentiellement sur la gestion de projets y sont développées. Cette succursale propose à tout client
réalisant un projet global une étude de faisabilité
suivie de la réalisation.
En madame Heike Meyer, qui dirige cette succursale, le groupe Universal Transport a trouvé
une spécialiste chevronnée des secteurs fret maritime et projets. La longue et vaste expérience
professionnelle qu’elle a acquise dans ce domaine permet à madame Meyer, et à l’équipe qui
la seconde, d’organiser des transports à l’échelle
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People & Companies
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Félicitations
Alan McKinnon, membre de la direction
de Kühne Logistics University à Hambourg, a été élu pour une période de deux Alan McKinnon
ans président du groupe conseil en matière
de transport (Transport Advisory Board)
du programme cadre de l’UE pour la recherche et l’innovation Horizon 2020. Le groupe d’experts conseille la
Commission européenne dans les domaines du transport et de la logistique, et ce entre 2016 et 2020.
Commentaire
Bienvenue en Suisse!
Photo: KLU
Nouvelles adresses
Hansa Heavy Lift do Brasil
Rua Maestro Cardim Nr.1293
Suite 94 - 9º andar - Paraiso.
Sao Paulo; Brésil CEP 01323 – 001
Tél. +55 11 3149 4466
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Les électeurs suisses ont décidé le 9 février
de limiter l’immigration et d’instaurer
des quotas. Il faut croire que cette information n’a pas atteint Addis Abeba.
Comment expliquer autrement que
le copilote du vol ET-702 ait pris, le
17 février, le contrôle du B767 de son
employeur Ethiopian Airlines pour le
Andreas
détourner vers Genève au lieu de mettre le Haug,
cap sur Rome. L’appareil a heureusement
Redaktor ITJ
atterri sans problème en Suisse et les 200
passagers à bord ainsi que l’équipage en ont été quitte pour
une grosse peur. Il n’y a en fait que le voyage du pirate de
l’air qui s’est mal terminé puisque ce dernier bénéficie de
l’«hospitalité» d’une prison suisse.
Cette tentative d’échapper à la vie qu’il avait en
Ethiopie a certes été moins dramatique et lourde de conséquences que celle d’un de ses collègues, désespéré, qui, fin
novembre, a délibérément écraser son avion en Namibie
en entraînant dans la mort tous les passagers et l’équipage. Même s’il s’en était tiré aucun pays du monde ne lui
aurait accordé l’asile après un acte aussi odieux. En tant
que professionnel, il aurait pourtant été qualifié et aurait
eu de bonnes chances d’obtenir une autorisation d’établissement et de travail dans la Confédération suisse, un pays
dont la part d’étrangers (24%) est dépassée dans très peu
d’États (moyenne dans l’UE: 6,8%; seul le Luxembourg
a plus: 44%). Tout cela devrait toutefois changer ces trois
prochaines années puisque le législateur suisse doit transposer la volonté du peuple dans la pratique.
La libre circulation des personnes est en fait un parmi
sept accords liés très étroitement («Accords bilatéraux I»)
dont font aussi partie l’ouverture des marchés au trafic
routier et ferroviaire (accord sur le transport terrestre)
ainsi que l’accès de la Suisse au marché aérien domestique
de l’UE (accord sur le trafic aérien). Le hic est le suivant:
résilier un seul de ces accords entraîne automatiquement la
résiliation de tous les accords. «Tant que la Suisse ne fait
rien qui pourrait limiter les citoyens de l’UE», affirme-ton à Bruxelles, «le statu quo est maintenu.» D’ici au mois
de juin, on aura une esquisse des projets de Berne. Pour
l’instant, le gouvernement suisse est en train de discuter
avec les pays voisins.
Revenons à Addis Abeba: selon certains médias, le
copilote de l’avion éthiopien avait à l’origine l’intention
de détourner l’avion non pas vers la Suisse mais vers
l’Italie où il serait plus facile d’obtenir le statut de réfugié.
Manque de chance pour lui, l’armée de l’air italienne et
des jets de combat français ont escorté l’avion jusqu’au
pays voisin du nord...Etant moi-même un des quelque
230 000 travailleurs frontaliers qui se rendent chaque jour
en Suisse, je puis vous affirmer que je continue de me sentir le bienvenu dans ce pays. Croyez-moi si je vous affirme
que c’est aussi le cas de vos marchandises ou prestations de
services (logistiques)!
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Anastasia Emelianova
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Navigation & Ports
Croissance réduite
de moitié
La croissance rapide de la capacité
offerte par la flotte mondiale de porteconteneurs va retomber à 5,5% pendant
l’année en cours, selon les indications
de l’analyste Alphaliner. Il s’agirait du
taux de croissance le plus bas enregistré
depuis l’année 1999 (cf. ITJ 07-08/2014,
page 9). Alphaliner prévoit certes que les
armements ajouteront en 2014 des navires
neufs d’une capacité totale d’environ
1,65 M. de TEU à la flotte mondiale de
porte-conteneurs. Cela correspondrait
donc à presque un dixième (9,6%) de la
flotte globale (état: début janvier). D’un
autre côté, quelque 500 000 TEU sont
destinés au déchirage, précise l’analyste.
S’y ajoute que la livraison de 200 000
TEU est reportée. En définitive, cela se
traduit par une baisse du taux de croissance de quatre points.
Niveau record du déchirage
Le taux de déchirage va donc atteindre un
nouveau niveau record en 2014. Il a déjà
été important l’année dernière avec environ 461 000 TEU envoyés à la casse. Ce
sont essentiellement des navires panamax
qui vont au déchirage puisqu’ils représentent, selon Alphaliner, environ la moitié
du tonnage retiré du trafic. En dépit de
la croissance relativement faible du tonnage, la navigation de ligne aura affaire à
une suroffre de tonnage en 2014 par rapport à la demande mondiale. C’est en tout
cas l’avis d’Alphaliner. L’analyste table
sur une augmentation de la demande de
4,4%, ce qui donne un écart d’environ
1% par rapport à la hausse de l’offre.
av
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Alliances en navigation de ligne
L’union fait la force
De plus en plus de lignes conteneurisées réagissent aux conditions de marché difficiles
en intensifiant la coopération avec des concurrents. Non seulement l’alliance G6, mais
également CHYK avec son nouveau membre Evergreen veut élargir ses bases.
Rnk
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UniFeeder
Simatech
TS Lines
Arkas Line / EMES
TEU
Share
2,581,937 14.5%
2,370,269 13.3%
1,509,276 8.5%
865,463 4.9%
776,615 4.4%
723,424 4.1%
624,077 3.5%
615,585 3.5%
582,632 3.3%
549,211 3.1%
464,582 2.6%
457,529 2.6%
456,334 2.6%
370,620 2.1%
367,984 2.1%
347,599 2.0%
339,269 1.9%
325,805 1.8%
274,500 1.5%
260,050 1.5%
165,683 0.9%
97,216 0.5%
88,608 0.5%
74,488 0.4%
71,565 0.4%
67,422 0.4%
60,575 0.3%
55,973 0.3%
48,650 0.3%
47,394 0.3%
ST. CLAUDIA CELLA • GE
Orderbook
Quelques rares alliances détiendront à l’avenir de très grandes parts du marché.
La consolidation progresse dans la navigation de ligne. C’est tout d’abord l’alliance P3 qui a fait parler d’elle, puis les
membres de l’alliance G6 ont annoncé
qu’ils comptent élargir leur collaboration au delà de la voie royale ExtrêmeOrient–Europe en y intégrant également
le secteur de trafic entre l’Asie et la côte
est US (cf. ITJ 07/08, page 10). Récemment, la ligne Evergreen, indépendante
jusqu’ici, a pris le relais en faisant part
de son adhésion à l’alliance CKYH, composée des armements Cosco, K Line,
Yang Ming et Hanjin. Sous le nom de
CKYHE, les partenaires ont l’intention
d’offrir à partir de la mi-avril des services
conjoints entre l’Asie et l’Europe. Tout
comme les alliances P3 et G6, elle attend
NAPOLI: Via Melisurgo, 4
80133 Napoli
Phone +39 081 551 2529
Fax +39 081 551 9786
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Piazza Galeazzo Alessi, 2/9
16128 Genoa - Italy
Phone: +39 010 5991.1
Fax: +39 010 5991 230
E-Mail: [email protected]
[email protected]
Existing fleet
Source: Alphaliner
12
LIVORNO (OPERATION):
Via Roma, 70 - 57126 Livorno
Phone +39 0586 266 411
Fax +39 0586 266 456
E-Mail [email protected]
LA SPEZIA (OPERATION):
Via XXIV Maggio, 26
19124 La Spezia
Phone +39 0187 021 161
Fax +39 0187 021 170
E-Mail [email protected]
encore le feu vert des autorités chargées
de la concurrence.
Les deux lignes chinoises Cosco et
China Shipping Container Line projettent en outre de conclure une coopération stratégique. Leur objectif est de
partager les ressources afin de réaliser
une meilleure croissance dans un environnement difficile. Elles comptent par
exemple coopérer étroitement dans les
secteurs navigation, exploitation de terminaux, logistique, construction navale
et réparation de navires et réviser en
outre les structures de leur management.
L’armement allemand Hapag-Lloyd et la
compagnie chilienne CSAV seraient eux
aussi sur la bonne voie vers un «mariage
de raison».
av
Navigation & Ports
Journal pour le Transport International 09-10 2014
13
Sietas est sauvé
Plus de place à Anvers
Alliance à WA
Après une quête d’environ deux ans, le
chantier naval allemand Sietas, en difficultés financières, a enfin trouvé un
investisseur. Le 10 mars, Pella Shipyard
d’Otradnoye près de Saint-Pétersbourg
va en effet reprendre le chantier naval
hambourgeois qui bat de l’aile. Pella
s’est engagé à exploiter Sietas pendant au
moins huit ans comme chantier naval.
L’entreprise prend le contrôle de Sietas
dans le cadre d’un assainissement par
cession. C’est-à-dire que quelque 120
salariés de la société de transfert Sietas
seront repris, plus précisément réengagés,
avant la fin avril. D’ici à la fin 2016, Pella
compte faire passer les effectifs de Sietas
à au moins 400 personnes et permettre
en outre à divers sous-traitants de créer
des emplois. Pella va en outre investir au
moins 15 M. d’EUR dans les infrastructures du chantier naval d’ici à 2016. Le
nouveau propriétaire a d’ores et déjà décroché des contrats pour la construction
de remorqueurs, de brise-glace, d’avitailleurs ainsi que d’autres navires aux équipements très spéciaux.
L’administration portuaire d’Anvers
(Belgique) vient de présenter les premiers
résultats de son enquête réalisée auprès
de sociétés éventuellement intéressées
par une extension du Deurganck Dock.
L’armement suisse de navigation conteneurisée MSC ayant fait savoir fin 2013
qu’il est en quête d’alternatives pour développer ses activités au port d’Anvers,
l’administration a décidé de lancer une
invitation publique à d’autres sociétés
intéressées. D’une part, les capacités du
Delwaide Dock se heurtent déjà à leurs
limites avec un volume de transbordement d’environ 4,6 M. de TEU par an.
D’autre part, MSC va bientôt prendre livraison de navires neufs d’une capacité de
18 000 TEU. Compte tenu de la situation
du terminal Delwaide, sur l’Escaut, une
extension des installations existantes n’est
malheureusement pas possible. S’y ajoute
que Maersk Line, MSC et CMA CGM
comptent faire du port belge un de leurs
hubs européens dans le cadre de l’alliance
P3. La réalisation de travaux d’extension
devient donc plutôt urgente.
Les deux ports US de la côte ouest Tacoma
et Seattle (WA) ont conclu un accord sur
«la collecte et l’échange d’informations
relatives aux moyens de faire face à des
conditions de marché inconnues jusqu’ici»
et l’ont déposé auprès de l’autorité de régulation Federal Maritime Commission.
Ils soulignent que compte tenu des conditions de marché qui demeurent difficiles
il est nécessaire d’utiliser le potentiel
existant de la meilleure manière possible
afin de réagir à la baisse de la demande et
à l’augmentation de la concurrence. Les
échanges d’informations porteraient par
exemple sur le taux d’utilisation, la planification ou les processus opérationnels.
L’analyste britannique Drewry estime
qu’un regroupement complet pourrait
se traduire pour les deux partenaires par
une très bonne situation concurrentielle
puisque des exploitants de terminaux privés opèrent dans les deux ports. Ils sont
liés étroitement à des lignes maritimes et
pourraient donc jouer un rôle plus important dans le cadre des alliances de plus en
plus grandes.
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Navigation & Ports
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Attaques armées au large de la côte ouest-africaine
En bref
Augmentations de capital au Chili.
La ligne chilienne CSAV projette, dans le
contexte d’un éventuel regroupement avec
l’armement allemand Hapag-Lloyd, de
procéder à deux augmentations de capital.
La première, de 200 M. d’USD, est prévue en
mars 2014 et la seconde, de l’ordre de 200 à
400 M. d’USD, si le regroupement a lieu.
www.csav.com
www.hapag-lloyd.com
Dépôt de plainte au Japon. MOL, armement japonais de navigation de ligne, a
porté plainte contre le chantier naval Mitsubishi Heavy Industries (MHI) à propos du
naufrage du MOL Comfort en juin 2013. Par
grosse mer, ce navire s’est scindé en deux au
large de la côte du Yémen.
www.mol.co.jp
Extension au nord. La Maritime Tunisian
Line (MTL) étend son service vers le nord du
continent. Aux ports méditerranéens desservis par les navires propres à l’armement
s’ajoutent nouvellement Hambourg, Anvers,
Rotterdam et Le Havre en transhipment via
Algésiras. Peter W. Lampke est agent en
Allemagne, à Hambourg, Brême et Duisbourg. (nau)
www.mtlfeeder.com
«Des agresseurs bien organisés»
Les attaques de pirates en Afrique se
déplacent de la côte est vers la côte ouest.
Des bandes sévissent aujourd’hui même
dans les eaux territoriales.
Alors que le nombre d’attaques de pirates
baisse le long de la côte somalienne, la
situation se détériore sur la côte ouest
africaine (cf. ITJ 35-36/2013, page 16).
Beaucoup d’attaques dans le golfe de
Guinée ne sont pourtant pas à classer
dans la catégorie «piraterie». Il s’agit bien
souvent d’actes criminels tels que des vols
de marchandises, des enlèvements ou des
demandes de rançons dans les eaux territoriales.
Nick Davis, directeur du prestataire
privé de services de sécurité GoAGT domicilié à Malte, explique: «La criminalité
croissante en Afrique de l’Ouest est due
à des attaquants très bien organisés. Des
bandes prennent le contrôle d’un navire
et le détournent vers une région sûre pour
eux. Là ils volent la cargaison avant de
disparaître.» C’était probablement le cas
du pétrolier Kerala qui a fait récemment
Photo: Thinkstock
14
Au large de la côte ouest-africaine, la situation
se détériore surtout pour les pétroliers.
la une des journaux. Ce navire a en effet
disparu en janvier du poste d’accostage
Luanda (Angola). Quelques jours plus
tard, l’équipage a contacté l’armement
et annoncé le vol de 13 000 t de pétrole.
A l’époque, le gouvernement angolais
suspectait l’équipage d’être responsable
du vol. L’enquête effectuée par Interpol
indique que ce n’était pas le cas. Le vol
serait l’œuvre d’une bande de criminels
bien organisée.
Antje Veregge
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Navigation & Ports
Journal pour le Transport International 09-10 2014
15
16e séminaire du SSC sur le fret maritime
Photo: Hélène Tobler/SSC
Consensus
à Interlaken
En 2014 aussi, la domination du marché et les ULCV
constituent les thèmes dominants des débats dans le
secteur du transport maritime de ligne. Les poids lourds
de la branche se sont penchés sur les conséquences lors
de la 16e édition du SSC.
Tous les deux ans, les membres du Swiss Shippers’
Council (SSC) se réunissent dans l’écrin alpin d’Interlaken (Suisse) pour échanger sur la situation actuelle et les
développements à venir dans le secteur de la navigation
marchande internationale.
C’était aussi le cas fin janvier, lors de la 16e rencontre
qui a accueilli un panel de discussion sur le thème de
«l’interaction des différents intervenants de la chaîne
de création de valeur mondiale, notamment dans le
cadre des futures alliances de carriers», en marge d’une
kyrielle de conférences passionnantes sur les aspects de
la navigation nationale et internationale. John Adams,
commercial director Europe & Russia Region de DP
World, Maarten Tromp, managing director de Maersk
Line Netherlands et Otto Schacht, executive vice president seafreight et membre de la direction du groupe
Kühne + Nagel figuraient parmi les représentants des
trois principales entreprises des secteurs représentés. Il
n’est donc pas étonnant que la domination du marché
ait monopolisé les discussions. Près des trois quarts des
nouvelles livraisons pour la flotte internationale seront
des ULCV, comme l’a pointé J. Adams. En Europe, peu
de ports sont actuellement équipés de manière à pouvoir les accueillir. Cette situation pourrait générer un
cercle vicieux, selon le représentant de DP World: les
ports d’Anvers (Belgique) ou de Rotterdam (Pays-Bas),
par exemple, pourraient se développer en gigantesques
«transhipment hubs», tandis que d’autres destinations ne
seraient plus desservies en trafic direct mais uniquement
via transbordement. Ceci entraînerait une augmentation
des coûts et de la durée des transports mais rendrait, en
revanche, les centres importants plus attrayants.
Maarten Tromp, manager de Maersk, a abordé le
thème de la concentration selon un point de vue différent par nature. «Notre branche est tout sauf saine», a-t-il
diagnostiqué. Selon ses déclarations, les armements de
ligne les plus importants ont cumulé en 2013 une perte
d’environ 650 M. d’USD (474 M. d’EUR) au cours du
premier semestre. Et bien que Maersk Line se positionne
plus favorablement, les revenus ne seraient pas suffisants
pour marquer une croissance, même chez le leader de
la branche. D’une manière générale, peu d’acteurs du
transport maritime de ligne seraient en mesure d’opérer
Les mines réjouies des représentants de Kühne + Nagel, Maersk Line et DP World
lors du débat au cours de l’édition 2014 du séminaire fret maritime du SSC.
de manière à couvrir les coûts. Il a toutefois été constaté que l’Ebit
(résultat avant intérêts et impôts) était plus élevé parmi les industries
à forte consolidation. Voilà pourquoi il serait crucial pour la branche
de surmonter la forte segmentation et de créer plus de regroupements,
comme prévu pour le cas P3. Les chargeurs doivent bénéficier de taux
stables et d’un réseau amélioré à cet égard. Otto Schacht a partagé cet
avis en qualité de représentant des transitaires, et a attiré l’attention
sur le fait que les lignes au sein d’une alliance pouvaient néanmoins
aussi se différencier à l’avenir, en termes de service à la clientèle, donc,
par exemple, de fiabilité, ou en termes de suivi des mouvements des
conteneurs ou des documents de transport électroniques.
Ce point a fait l’unanimité. A noter: les chargeurs étaient les grands
absents du panel du SSC.
Antje Veregge
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STANDARD AND SPECIAL CONTAINERS, PROJECT AND HEAVY LIFT CARGO
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Tel: +49 40 789707 12
Fax: +49 40 789707 71
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16
Navigation & Ports
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Les armateurs rendent leurs navires conformes à la ZCES
Plusieurs chemins mènent au but
GNL, installation de désulfurisation ou diesel marin? La branche se prépare à sortir de l’âge de l’huile lourde en mer du Nord, en Baltique
et dans la Manche. La teneur maximale en soufre des combustibles marins utilisés dans les «zones de contrôle des émissions de SO2» (ZCES) sera fixée à 0,1% au 1.01.2015.
Le concept «Environship» de Rolls-Royce comprenant une propulsion par GNL peut
être adapté à divers types de navires.
Photo: Rolls-Royce
La plupart des entreprises de navigation ont posé les jalons du futur neuf
mois environ avant le jour fixé pour la réduction de la teneur autorisée
en soufre dans les carburants à 0,1%. La solution la plus rapide consistant, pour la majorité d’entre elles, à passer de l’huile lourde au diesel
marin. C’est ce qui ressort d’un rapport réalisé par l’European Shortsea
Network, ESN (réseau européen de courte distance). Le recours à des
installations de désulfurisation, que l’on appelle aussi «scrubber», étant
souvent réservé aux navires de dix à douze ans. Pour les bâtiments
neufs, investir dans le gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant,
pourrait toutefois se révéler judicieux pour les armateurs. Cette possibilité est subordonnée à des services maritimes réguliers dans la zone
déterminée de la mer du Nord et de la Baltique. Même si la demande en
diesel marin devait augmenter de manière conséquente suite à la mise
Starker Standort
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März 2014
10. Bis 13.
and B602
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en place de la nouvelle directive de l’UE, les experts de
l’ESN ne prévoient pas d’explosion des prix, étant donné
que les carburants marins ne représentent qu’une part
infime de la consommation de diesel de 57 M. de t par
an. La demande supplémentaire estimée à 10 à 12 M.
de t par an pourra être facilement satisfaite selon eux. La
différence de prix entre le diesel marin et l’huile lourde
pourrait rester au niveau actuel de 300-400 USD/l à
long terme, en partant d’un prix du pétrole constant.
Pour le chargement d’env. 150 unités ro-ro et
porte-conteneurs circulant exclusivement dans la zone ZCES, le transport
routier pourrait néanmoins s’avérer
une option intéressante à l’avenir.
L’équipe de l’ESN recommande un
rééquipement en technologie de désulfurisation de la moitié des navires de
moins de dix ans. La branche s’est jusqu’ici
montrée frileuse envers l’adaptation des navires avec la
technologie de désulfurisation en raison de l’aura d’insécurité qui l’entoure et du manque de recul dont on dispose encore à l’heure actuelle. Au cours de la période de
projet de l’ESN d’une durée d’un an, il a été constaté positivement que le nombre de commandes d’installations
de désulfurisation était en augmentation permanente,
en sachant que 60 installations ou commandes d’installations avaient été enregistrées jusqu’alors en relation
avec des adaptations de navires ou des constructions de
navires neufs, selon les chiffres de l’ESN. La proportion
de navires parmi les 2000 opérant actuellement exclusivement dans la zone ZCES reste toutefois faible.
Le GNL comme alternative
L’utilisation de gaz naturel liquéfié (GNL) constitue une
alternative intéressante à la désulfurisation de l’huile
lourde pour les armateurs opérant entre les ports dotés
de l’infrastructure adéquate. Les propriétaires de navires
hésitent pourtant à investir dans cette technologie au
motif que les prix du gaz naturel liquéfié ne sont pas
compétitifs à l’heure actuelle et que des insécurités planent encore sur le développement des infrastructures de
soutage. Det Norske Veritas estime toutefois que le gaz
naturel liquéfié a de l’avenir dans le transport maritime.
La société de classification s’attend à ce que la flotte actuelle de 66 navires (y compris les commandes en cours)
fonctionnant au GNL s’élèvera à 400 navires d’ici 2020.
Il est impossible de dire à l’heure actuelle quelle forme
le passage à une navigation quasiment exempte de soufre
revêtira dans la mer du Nord et la mer Baltique. Il s’agit
bien plus pour chaque intervenant de déterminer la
méthode adéquate le concernant, entre l’installation de
désulfurisation, le GNL, le diesel marin ou une autre
solution comme par exemple le méthanol, sur la base
de la flotte, du chargement, de la zone de navigation.
Stephanie Lützen
Trafic aérien
Journal pour le Transport International 09-10 2014
17
Analyse du marché par l’association internationale du transport aérien Iata
Le retour de la confiance
«2013 a été une année difficile pour le fret. Même si la demande a légèrement augmenté au second semestre, il y a fort à parier que
2014 sera elle aussi une année exigeante et pleine de défis», a déclaré début février Tony Tyler, directeur général et CEO de l’association
internationale du transport aérien, en commentant les développements actuels de la branche.
Les Européens regagnent du terrain
La croissance était surtout due aux compagnies aériennes du Moyen-Orient et
d’Amérique latine mais également aux
compagnies européennes. Avec un taux
de croissance inégalable de 12,8% par
rapport à l’année précédente, Emirates
Skycargo, Etihad, Qatar, Saudi et d’autres
prestataires du Moyen-Orient se sont placés au premier rang mondial. Ces carriers
doivent leur bonne position à une croissance solide des échanges commerciaux
régionaux et à une demande en hausse
de la part des pays développés. Au terme
d’un redressement de l’économie européenne, en particulier dans la zone euro,
les compagnies aériennes européennes
ont enregistré une croissance au deuxième trimestre de l’année (le premier à
avoir enregistré une tendance à la hausse
depuis 18 mois). Les prestations fret des
compagnies aériennes européennes se
sont accrues de 1,8% sur l’année.
Les prestataires latino-américains ont
fait 2,4% de mieux, mais l’Iata estime
que leurs prestations et celles des compagnies africaines (+1%) ont connu un
fléchissement. L’association internationale précise: «Leurs résultats reflètent
des baisses pendant certaines périodes
de l’année tant pour certaines économies
que sur certaines routes commerciales
régionales.» C’est une estimation qui
n’est pourtant pas complètement corro-
(Seasonally Adjusted)
17
60
55
16
50
15
45
14
40
13
Business Confidence (right scale)
12
11
Total FTKs SA (left scale)
2008
2009
2010
2011
2012
2013
35
30
Tableau: Iata
Source: IATA, Markit/JP Morgan
Business Confident 50=nochange
Air FTKs and Business Confidence
18
Air FTKs, billions
Selon les chiffres de l’Iata, les prestations
de transport de fret à l’échelle mondiale
ont augmenté de 1,4% en 2013 par rapport à l’année précédente. Alors qu’au
cours du premier semestre, la marche
des affaires était encore hésitante, une
amélioration notable a été enregistrée au
second semestre et s’est traduite par une
croissance constante. Il n’y a pourtant aucune raison d’être euphorique: le résultat
de décembre (+1,8%) est certes supérieur
à la moyenne annuelle, mais nettement
inférieur au taux de croissance du mois
précédent (+6% en novembre 2013 par
rapport à novembre 2012).
L’économie mondiale reprend du poil de la bête et la confiance dans une amélioration de la marche
des affaires croît. Fin 2013, le taux de confiance a atteint un niveau inégalé depuis le printemps 2011.
borée par les chiffres fournis: selon les
mêmes sources, les lignes aériennes africaines ont certes enregistré une très forte
croissance en 2012 (+7,1% par rapport à
2011), mais les lignes latino-américaines
(–2,9%) ont semble-t-il renversé la tendance en 2013.
Deux leaders à la peine
Ce n’est pas le cas des compagnies aériennes nord-américaines. Le recul de
leurs prestations de transport de fret en
2013 (–0,4%) était en effet comparable à
celui de 2012 (–0,5%). Les effets négatifs
du «government shutdown» en octobre
2013 ont été compensés par le regain d’activité dans le secteur de la production,
«mais les taux de croissance sont nettement moins forts qu’au début de l’année
dernière», déclare l’Iata en la relativisant
les perspectives actuelles.
Les prévisions sont encore moins
encourageantes de l’autre coté du Pacifique. Le volume enregistré dans la région Asie/Pacifique (qui fournit la plus
grande contribution aux prestations fret
mondiales) a lui aussi baissé en 2013. Ce
recul de 1% serait imputable, selon l’Iata,
à la stagnation de la demande portant sur
des biens produits en Asie et à un développement économique divergent au sein
même de la région.
Vers une croissance limitée
«Les perspectives du fret aérien à court et
moyen terme s’améliorent lentement», explique l’Iata en mettant le développement
en relation avec le redressement cyclique
de l’économie mondiale. Contrairement
à ce qui se passait autrefois, lorsque le
commerce mondial augmentait deux fois
plus que la prestation économique, l’accélération constatée depuis quelque temps
a le même effet sur les deux côtés. L’Iata
conclut ainsi son analyse: «On peut supposer que toute nouvelle croissance du
fret aérien sera limitée aussi longtemps
que le rapport historique entre le commerce mondial et l’activité économique
ne sera pas rétabli.»
Andreas Haug
L’Iata certifie Sats
Le manutentionnaire au sol Sats Ltd. (Singapore Airport Terminal Services) a annoncé
avoir obtenu pour son terminal Coolport,
dédié aux marchandises périssables, le premier certificat mondial accordé à un centre
de compétences en pharmaceutique. Cette
installation au sein de la zone franche de
l’aéroport de Singapour a traité en 2013 des
marchandises pesant plus de 15 000 t pour la
branche pharmaceutique. www.sats.com.sg
www.coolport.com.sg
Trafic aérien
Journal pour le Transport International 09-10 2014
19
La station de Los Angeles établit un nouveau record interne de fret aérien
Après un vol en novembre au départ de
New York-JFK, une équipe d’American
Airlines Cargo de la côte ouest a établi un
nouveau record en matière de volume de
fret aérien acheminé en soute.
Dans le cadre du vol 136 du 21 janvier,
l’équipe de manutention au sol d’American Airlines (AA) a réalisé un véritable
exploit: les marchandises chargées dans
14 conteneurs – essentiellement du fret
dense composé de légumes californiens
saisonniers tels que des carottes, pommes
de terre et asperges – et pesant 103 384 lb
(46,9 t) ont dépassé le record de 97 237 lb
(44,9 t) établi deux mois plus tôt. Pour la
première fois de son existence, AA Cargo a franchi la barre des six chiffres (en
livres/lb) concernant le volume le fret.
«Nous sommes actuellement témoins
d’une saine concurrence entre nos hubs,
une compétition déterminant celui qui
charge le plus de marchandises dans
nos nouveaux avions»,
explique Andy Baum,
directeur du secteur fret
d’AA sur la plaque tournante de Los Angeles.
«Nos B777-300ER nous
permettent de charger
beaucoup plus de marchandises que jusqu’ici, et
puisque nous utilisons ces
appareils sur différentes
nouvelles lignes, la course
est lancée.»
Un des dix nouveaux B777-300ER de la flotte AA a établi récemDans le cas de figure ment un nouveau record en matière de fret acheminé en soute.
le vol avait Londres pour
destination, mais la plus grande partie social de Dallas-Fort Worth vers Londresde la cargaison a été réacheminée vers Heathrow ainsi qu’entre São Paulo, New
l’Europe de l’Ouest (Amsterdam) et le York et Dallas-Fort Worth. Le 11 juin,
Moyen-Orient (Dubaï, Koweït et Riyad). ce type d’appareil sera aussi aligné entre
Dallas-Fort Worth et Hongkong. Dix
B777-300ER de plus sont commandés et
Vers de nouveaux records
Actuellement, AA utilise la version 42 B787 complèteront dès 2014 la flotte
allongée du «Triple Seven» de Los An- d’AA composée de plus de 600 avions.
ah
geles, New York, Miami et de son siège
La Pologne doit
Douanes néerlandaises
récupérer une aide d’Etat et contrôles à distance
La Commission européenne a estimé
que le financement public accordé par
les municipalités de Gdynia et de Kosakowo à l’aéroport de Gdynia confère
à son bénéficiaire un avantage économique indu par rapport à ses concurrents,
notamment par rapport à l’aéroport de
Gdansk (qui a traité 4900 t de fret aérien
en 2013; +1,4%). Ce faisant la Pologne
a violé les règles de l’Union européenne
sur les aides d’État. Ces règles n’autorisent
pas les États membres à accorder une aide
d’État servant à dupliquer une infrastructure aéroportuaire lorsque la demande est
insuffisante, étant donné que cela fausserait la concurrence entre les aéroports et
conduirait à un gaspillage de l’argent des
contribuables.
Afin de rétablir la situation qui existait sur le marché avant l’octroi de l’aide,
l’aéroport de Gdynia doit rembourser cet
avantage indu d’un montant de 21,8 M.
d’EUR, ce qui contribuera à atténuer les
distorsions de concurrence résultant de
l’aide d’État.
La société néerlandaise du prestataire de
services logistiques Rhenus opérant à
l’échelle mondiale et les autorités douanières néerlandaises ont mis en place une
installation-pilote pour le «remote-scan»
d’envois de fret aérien. Rhenus contrôle
ainsi dans sa propre installation sur l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol des envois
choisis par les douanes. Les images ainsi
obtenues sont immédiatement transmises
aux douanes. Ces dernières les réceptionne et les analyse à distance.
«Les douanes ne doivent plus être physiquement présentes, ce qui se traduit par
un gain de temps pour tous les acteurs
de la chaîne logistique», déclare Peter Pasman, COO airfreight Europe du groupe
Rhenus. Rhenus et ses sociétés affiliées
Rhenus Air, Copex, KDS Cargo et Racon
Air sont les premiers usagers du projet-pilote qui fait partie du programme Schiphol Smarter Cargo, une des premières
coopérations publiques-privées dans le
domaine du fret aérien.
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En bref
Nouvelle commande. Cargolux a commandé un B747-8F supplémentaire. Le premier
client de ce type d’avion fait donc passer
sa commande à l’avionneur US Boeing à
nouvellement 14 unités, soit autant que les
concurrents d’Extrême-Orient Cathay Pacific
Cargo (Hongkong) et Nippon Cargo Airlines
(Japon). Le nouveau cargo sera livré en mars
2015.
www.cathaypacificcargo.com
www.nca.aero; www.cargolux.com
Meilleure infrastructure. La Zambie agrandit/construit trois aéroports et a chargé
la Zambia Development Agency d’attirer
des investisseurs pour le développement
d’infrastructures de transport, entre autres
dans le domaine du fret. Concrètement, il
faut des fonds pour la modernisation des
aéroports de Lusaka (385 M. d’USD) et de
Livingstone (40 M. d’USD) ainsi que pour la
construction de l’aéroport de Ndola (522 M.
d’USD).
www.zda.org.zm
Dernier quadriréacteur. Egyptair a réactivé
son dernier A340-200. Cet appareil ayant
une capacité en soute de 22 ULD sera aligné
sur des lignes au Moyen-Orient au départ du
Caire.
www.egyptair-cargo.com
Photo: American Airlines
American Airlines Cargo fait le poids
Expédition & Logistique
DSV et C.H. Robinson sont globalement
satisfaits de l’exercice 2013
La société danoise de transport et de logistique DSV, dont le siège social
est à Brøndby près de Copenhague, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires
de 45,71 milliards de DKK (6,13 milliards d’EUR) à comparer à 44,91 milliards de DKK (6,02 milliards d’EUR) en 2012. Le résultat courant (Ebita)
a légèrement progressé en passant de 2,54 milliards de DKK (340,37 M.
d’EUR) à 2,55 milliards de DKK (341,71 M. d’EUR). Le bénéfice net a
atteint 1,57 milliard de DKK (210,38 M. d’EUR) contre 1,43 milliard de
DKK (191,62 M. d’EUR) l’année précédente. Jens Bjørn Andersen, CEO
de DSV, a déclaré, lors de la publication du bilan 2013, que le groupe est
satisfait des résultats compte tenu de la croissance faible et de l’environnement difficile.
Le prestataire US de services de transport et de logistique C.H. Robinson Worldwide Inc. a enregistré au cours de l’exercice 2013 un chiffre
d’affaires en hausse de 12,3% par rapport à 2012 puisqu’il a atteint 12,75
milliards d’USD. Le chiffre d’affaires net a grimpé de 6,9% à 1,84 milliard
d’USD, mais le bénéfice net a chuté de 30% à 415,9 M. d’USD.
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UPS prend le contrôle du logisticien
pharmaceutique Polar Speed
UPS, l’expressiste et prestataire de services colis US, poursuit l’expansion de son réseau global dans le secteur de la logistique pharmaceutique
et dans le domaine healthcare. Récemment, le groupe a repris entièrement la société britannique Polar Speed, spécialisée dans le transport
de produits pharmaceutiques sous température dirigée. Rien n’a filtré
du montant de la transaction.
Polar Speed, qui exploite trois centres logistiques en Grande-Bretagne
et un parc roulant composé de 118 véhicules spéciaux pour transports
sous température dirigée, achemine surtout des produits pharmaceutiques pour des hôpitaux, négociants et pharmacies. Les fourchettes de
température proposées sont de +2 °C à +8 °C et de +15 °C à +25 °C.
L’offre de Polar Speed comprend en plus du transport de fret palettisé
et de petits lots également des prestations de services dans les secteurs
entreposage et distribution ainsi que des livraisons à domicile pour
patients. UPS exploite aujourd’hui environ 45 centres de health care et
de distribution répartis dans le monde entier.
Journal pour le Transport International 09-10 2014
TNT Express fait mieux en Europe et aux USA
Sur la bonne pente
Le prestataire néerlandais des secteurs CEC et logistique
TNT Express a réalisé un bénéfice au cours du quatrième
trimestre 2013 à comparer à une perte pendant la même
période de l’année précédente.
Photo: TNT Express
20
Un salarié de TNT Express scanne des envois.
TNT Express, domicilié à Hoofdorp (Pays-Bas), est sorti
du rouge grâce à un développement réjouissant des affaires en Europe et aux USA. Au quatrième trimestre, le
chiffre d’affaires a certes baissé de 4,6% pour retomber
de 1,787 milliard d’EUR à 1,704 milliard d’EUR, mais le
résultat courant a grimpé à 88 M. d’EUR (–52 M. d’EUR
pendant la période correspondante de 2012). Le bénéfice net a atteint environ 32 M. d’EUR au dernier trimestre de 2013, soit une bonne amélioration par rapport
à la perte nette de 148 M. d’EUR essuyée au quatrième
trimestre 2012. En 2013, TNT a enregistré un chiffre
d’affaires en baisse de 4,7% (de 7,023 milliards d’EUR à
6,693 milliards d’EUR). Le groupe a fait part d’un excédent d’exploitation de 48 M. d’EUR en 2013. L’année
précédente, l’excédent d’exploitation était pourtant plus
élevé (158 M. d’EUR). La perte nette est passée de 101 M.
d’EUR en 2012 à plus que 29 M. d’EUR en 2013.
En bref
Expansion de Fercam. La société italienne de transport et
de logistique Fercam, dont le siège social est à Bolzano (Tyrol
du Sud) et qui opère à l’échelle internationale, a développé
son réseau de succursales en ouvrant deux agences: à Rimini
(Italie) et à St. Pölten (Autriche).
www.fercam.com
Freja mise sur Cargoline. L’entreprise finlandaise Freja
Transport & Logistics Oy, qui fait partie du groupe danois de
transport et de logistique Freja, a changé de partenaire en
trafic avec la Finlande. Depuis le 1er février, elle coopère avec
le groupement fret emballé Cargoline.
www.freja.com
www.cargoline.de
Expédition & Logistique
Journal pour le Transport International 09-10 2014
l’activité connaît une forte fluctuation
au fil de l’année, c’est une solution plus
rentable qu’un propre entrepôt.
Le concept du «Shared Logistics Center» en Suisse
«PME au sein d’un groupe»
D. Calabrese: Nous cherchions une solution réalisable sur une superficie de base
de 4600 m 2 avec des rayonnages hauts
de 11 m, que nous considérons comme
facteur distinctif. La construction selon
un système modulaire fournit une grande
souplesse. Nous pouvons en outre améliorer sensiblement les délais d’exécution
de contrats et de livraisons.
Le nom de Schenker fait surtout penser au groupe logistique de la Deutsche Bahn. La
société affiliée suisse Schenker Suisse, dirigée par Jörg Eggenberger et Daniele Calabrese,
essaie d’y remédier grâce à un nouveau concept d’entreposage.
Photo: Christian Doepgen
M. Eggenberger, vous êtes CEO, comment voyez-vous le marché suisse?
J. Eggenberger: Nous avons affaire à un
marché de PME sur lequel nous sommes
en partie encore trop peu connus ou
classés dans la catégorie de notre société mère. Nous nous considérons plutôt
comme «PME au sein du groupe».
D. Calabrese: Nous profitons bien sûr
de l’expérience internationale de nos
collègues, par ex. dans le cadre du nouveau concept «Shared Logistics Center» à
Pfungen. Une comparaison mondiale des
sociétés Schenker révèle pourtant que la
société suisse est encore trop petite.
Les investissements montrent que vous
faites confiance au marché local.
J. Eggenberger: C’est le moins que l’on
puisse dire vu nos investissements de 40
M. de CHF dans les nouvelles infrastructures, et ce dans le cadre d’un programme
quinquennal ambitieux.
Jörg Eggenberger, (à g.) CEO Suisse, Daniele
Calabrese, responsable logistique contractuelle.
Vous avez onze sites en Suisse. Pourquoi en construire un de plus?
J. Eggenberger: À cause des synergies
avec le fret aérien que nous traitons à
Kloten, à 20 minutes de route, et du raccordement aux A1 et A5.
Pourriez-vous nous expliquer le
concept de «Shared Logistics Center»?
J. Eggenberger: Cela signifie que diverses sociétés utilisent conjointement
les ressources humaines et physiques
d’un centre logistique. Pour celles dont
D. Calabrese: Nous y avons investi dans
des techniques modernes, la protection
de l’environnement et la protection
contre les nuisances sonores.
Comment améliorez-vous les délais?
J. Eggenberger: La gamme va de l’optimisation des processus, envoi par pneumatique des documents douaniers du portier
au service de douane, jusqu’aux réseaux
grâce à une planification rapide lorsque
les marchandises sont disponibles.
D. Calabrese: L’inclusion de services
(pick & pack, réétiquetage etc.), nous
permet une intégration verticale supplémentaire. De grands groupes (Roche ou
Novartis) et des PME suisses en profitent.
Quels clients visez-vous en Suisse?
J. Eggenberger: Rien que dans le secteur
high-tech, il y a de nombreuses PME
pour lesquelles un propre entrepôt n’est
pas rentable et qui ont un gros potentiel
d’économies dans la logistique.
D. Calabrese: Les produits et besoins
des clients de l’industrie mécanique, de
l’électronique ou des biens de consommation peuvent être harmonisés. C’est
compliqué, mais nous pensons pouvoir
offrir d’excellents temps d’exécution.
Interview menée par Christian Doepgen.
LE rendez-vous à Hambourg, port ouvert sur le monde
2 e Salon professionnel de la gestion internationale
des transports et des processus logistiques
4 au 6 novembre 2014
parc d’exposition Hambourg, Allemagne
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21
Expédition & Logistique
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Arcole avale Mory Ducros
En bref
WWL in Barcelone. Le prestataire de services logistiques d’envergure internationale
Wallenius Wilhelmsen Logistics (WWL), qui
fait partie de l’armement norvégien Wallenius Wilhelmsen, a ouvert une succursale
dans la ville portuaire catalane de Barcelone
(Espagne).
www.2wglobal.com
Uti Worldwide à Detroit. La société d’expédition et de logistique US Uti Worldwide
Inc., dont le siège social est à Long Beach
CA (USA), a inauguré récemment un centre
logistique de 21 200 m2 à Romulus près de
Detroit. L’entreprise y propose des services
de gestion d’entrepôt pour des clients du
secteur logistique contractuelle ainsi que
des services d’expédition (entre autres fret
aérien et fret maritime).
www.go2uti.com
Ryder en pleine forme. Le groupe US de
transport et de logistique Ryder System
Inc. a réalisé au cours de l’exercice 2013 un
chiffre d’affaires de 6,42 milliards d’USD en
hausse de 3%. Le bénéfice net a grimpé de
13% à 256,6 M. d’USD. www.ryder.com
Photo: archives ITJ
22
Les camions de Mory Ducros continueront de
circuler sur les routes européennes.
L’acquisition de la société française du
secteur messagerie Mory Ducros, qui
connaît de graves difficultés financières,
par Arcole Industries a finalement été
validée. C’est le 6 février 2014 que le tribunal de commerce de Pontoise près de
Paris (France) a en effet accepté l’offre
d’achat faite par Arcole Industries pour
le spécialiste de la messagerie. Le groupe
Arcole reprend en fait 50 des 85 succursales de Mory Ducros et 2210 employés
(sur un total de 5000 salariés). Rappelons
que Mory Ducros a été obligée de déposer
son bilan en novembre dernier.
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Nouvel entrepôt fret
dangereux de RSA-Talke
La joint-venture du secteur logistique
produits chimiques RSA-Talke a ouvert
un entrepôt pour fret dangereux palettisé à Dubaï (Emirats Arabes Unis). Cet
entrepôt d’une capacité de 19 000 emplacements se trouve dans la zone franche
de l’aéroport international Dubai World
Central (DWC). Il est possible d’y entreposer des palettes de matières dangereuses des classes 3, 4, 5, 6, 8 et 9. Le site
de RSA-Talke est raccordé directement au
grand aéroport Al Maktoum et au port en
eau profonde de Jebel Ali.
RSA-Talke planche actuellement sur
un autre gros projet, également à Dubaï,
plus précisément dans la zone franche
de Jebel Ali. Un terminal à conteneurs
intégré pour matières dangereuses y est en
construction. RSA-Talke est une société
conjointe de RSA Logistics, domiciliée
à Dubaï, et de Talke, un prestataire allemand de services logistiques pour le secteur chimie.
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Expédition & Logistique
Journal pour le Transport International 09-10 2014
23
La logistique automobile, un secteur international important
Plus de 13 M. de véhicules
Début février a eu lieu la seconde édition du Forum logistique automobile à Francfort, organisé par la Bundesvereinigung Logistik (BVL)
et la fédération allemande Verband der Automobilindustrie (VDA). La demande internationale croissante entraîne également une augmentation considérable de la production étrangère.
Productivité intacte
Le président de la VDA, Matthias Wissmann, a souligné à cette occasion le rôle
important joué par la branche. «L’année automobile 2013 était globalement
positive. Malgré la faiblesse du marché
européen, 8 M. d’automobiles ont été
produites à l’étranger par des sociétés
allemandes.» Le nombre de véhicules
produits en Allemagne, soit 5,4 M., correspondait en outre aux prévisions.
«La logistique a beaucoup contribué à
ce succès», a déclaré M. Wissmann. Il a
tenu à rappeler que cette branche compte
2,8 M. de salariés rien qu’en Allemagne
et réalise une valeur ajoutée annuelle de
225 milliards d’EUR.
Il a également attiré l’attention sur
les défis de l’avenir, synonymes de nouvelles tâches pour le secteur logistique.
Persuadé par des innovations présentées
à Francfort, M. Wissmann est convaincu
que «l’industrie automobile fait partie
des moteurs de ce développement». Le
président du comité directeur de la BVL,
Photo: BVL/Bublitz
Le Forum logistique automobile 2014
a été un rendez-vous important de la
branche puisqu’il a accueilli un nombre
record de 530 délégués et plus de 60
exposants. Hormis des représentants de
sociétés logistiques internationales, de
sous-traitants et de prestataires de services
TI, des cadres dirigeants de constructeurs
automobiles étaient également présents.
Le boom automobile en Chine a été un des sujets traités au Forum de la logistique automobile 2014.
Reimund Klinkner, a d’ailleurs fourni
quelques mots-clés à ce propos: «Flean
production (flexible and lean) est le mot
d’ordre actuel. La souplesse des opérations et des processus au plus juste dans
la production et la logistique constituent
les principaux leviers permettant de relever les défis.»
L’Asie, un marché en croissance
Pour la logistique, le marché chinois
devient de plus en plus intéressant. Rien
qu’en 2013, 16,3 M. d’automobiles y ont
été vendues. Les constructeurs allemands
y détiennent actuellement une part de
marché de 20%. Les sociétés logistiques
doivent s’adapter aux conditions locales.
C’est que des normes européennes font
encore défaut, en particulier en Chine.
En 2014, la société Bosch a décroché
le trophée VDA Logistik Award pour
son concept de numérisation complète
de flux de marchandises physiques. Ces
flux peuvent être représentés sur écran et
en temps réel grâce à des logiciels intelligents.
En plus du programme d’exposés,
différentes visites ont été proposées aux
participants, par exemple l’usine Opel
de Rüsselsheim, le site Continental et le
Lufthansa Cargo Center (LCC) à Francfort.
nauticus
European Freight Forwarding Index: l’éveil du printemps
En ce début d’année, le European Freight
Forwarding Index donne quelques raisons d’être optimiste. Il faut néanmoins
admettre que tout n’est pas rose dans la
plus récente édition de l’étude publiée par
Danske Bank. Le volume de fret maritime
a stagné ces deux derniers mois. L’indice
50 reflète ce développement. Si l’indice
retombe à moins de 50, cela signifie qu’il
y a baisse. En décembre, après les activités
plus animées liées aux fêtes de Noël et de
fin d’année, c’est d’ailleurs précisément
un tel recul qui a été constaté sur le marché fret maritime.
Les perspectives s’appuyant sur les attentes des transitaires européens rendent
en revanche très optimiste. La barre des
50 points d’indice est en effet largement
dépassée vers le mois de mars. Le fret
maritime caracole en tête avec des indices
prévus de 65 points en février et 66 points
en mars. Des signes positifs viennent en
outre des transports terrestres et du fret
aérien, deux secteurs qui s’attendent aussi
à une croissance avec un même indice de
58 points. Dans le domaine du fret aérien, cette évolution s’était déjà annoncée
puisqu’en janvier l’indice a déjà atteint 56
points.
cd
24
75
ANS
Expédition & Logistique
Journal pour le Transport International 09-10 2014
ITJ
1939
1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
17 juin 1953
Insurrection du 17 juin en Allemagne
Au cours de l’été 1953, une vague de
grèves et de manifestations contre le
régime stalinien secoue la République
Démocratique allemande (RDA).
2010
2014
23 octobre–4 novembre 1956
Insurrection en Hongrie
Répression violente d’une révolution démocratique de citoyens
hongrois contre l’occupant
soviétique.
Un regard en arrière – premier voyage de conteneurs empilables en 1956
Une caisse en acier change le monde
L’origine du conteneur remonte au 18e siècle. Il a toutefois fallu attendre encore assez longtemps, jusqu’en 1956, pour qu’une
soixantaine de conteneurs en acier identiques, remplis de marchandises, soient chargés sur un navire dans un port US.
Les premières formes de conteneur (du
latin continere = contenir, tenir ensemble) ont fait leur apparition au 18e
siècle, lorsqu’en Grande-Bretagne des
caisses en bois ont été utilisées pour
le transport de marchandises. Après
la fabrication des premiers conteneurs
ferroviaires normalisés, au début du 20e
siècle, il n’y avait plus qu’un pas à franchir jusqu’au système de boîtes standards
réutilisables.
C’est l’Américain Malcolm McLean,
un jeune transporteur, qui a eu en 1937
l’idée de charger les camions et les
marchandises sur les navires, plus
tard uniquement les remorques et
les contenants et pour finir plus que
les caisses en tôle, au lieu de manutentionner séparément chaque caisse
et chaque ballot. 20 ans plus tard, M.
McLean s’est appuyé sur cette méthode
pour mettre au point le conteneur normalisé empilable. Le 26 avril 1956, il a expédié pour la première fois 58 conteneurs en
métal en trafic côtier entre Houston TX
et le port de Newark dans l’Etat fédéral
du New Jersey. Le transport a été assuré
par le cargo Ideal X transformé spécialement à cet effet. C’était la naissance de
la navigation conteneurisée. La vision de
M. McLean portant sur une chaîne de
transport fermée à terre, en mer et sur le
L’ITJ fête ses 75 ans!
Dans le numéro 27-30 / 2014, qui paraîtra le
18 juillet 2014, l’ITJ consacre un Spécial à son
75e anniversaire. Découvrez notre série d’articles «hier et aujourd’hui» pour vous mettre
dans l’ambiance de la fête!
No 23 / 1957:
Article paru le 7
juin sur le rôle
croissant des
conteneurs.
rail a alors commencé à
se concrétiser.
Dès 1957, Aimé Faure, chef du service
commercial de la Société Générale de
Transports Maritimes, a évoqué en détail
dans notre publication le rôle croissant
des nouvelles grandes caisses. Sous le titre
«Le conteneur en trafic maritime entre la
France et l’Afrique du Nord», il a écrit:
«Le conteneur, qu’il n’est plus nécessaire
de décrire vu sa propagation, constitue
depuis quelques années un outil qui joue
un rôle de plus en plus important dans le
commerce et l’industrie. Il le doit à ses
nombreux avantages dans le transport de
certaines marchandises. Conformément
à sa finalité première, il permet en effet
un traitement particulièrement sûr de
produits alimentaires et de marchandises
de tous types en trafic de porte à porte,
et ce quelle que soit la distance à parcou-
rir et quel que soit le mode de transport
utilisé (route, rail, navigation maritime).»
En 1961, l’Organisation Internationale
de Normalisation (ISO) a fixé pour la
première fois, à l’échelle internationale,
les dimensions des conteneurs ISO. Il
s’est avéré par la suite que l’invention du
conteneur normalisé a été la plus grande
révolution dans l’histoire des transports
depuis l’invention de la roue par les Sumériens vers 3500 ans av. J.C. Sans nul
doute le conteneur standard normalisé
a révolutionné le transport mondial de
marchandises au cours de la seconde moitié du 20e siècle et chamboulé complètement le commerce mondial. Les deux
types de conteneurs les plus connus sont
aujourd’hui les boîtes de 20 pieds et de 40
pieds. Environ 28 M. de caisses en acier
sont utilisés actuellement dans le monde
entier.
Robert Altermatt
Focus sur la Suisse
Journal pour le Transport International 09-10 2014
25
La Suisse a voté en faveur du projet Faif
L’autre «oui»
Le 9 février, les citoyennes et les citoyens suisses ont accepté le projet de financement et d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire
(Faif) avec 62% contre 38%. Les cantons se sont aussi exprimés en faveur du projet à une majorité de 22 contre un. Conséquences et
Désormais, un fonds de durée illimitée
est inscrit dans la Constitution fédérale:
le fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF)
alimenté par la redevance sur le trafic des
poids lourds liée aux prestations (RPLP).
La nouvelle réglementation du financement qu’il instaure met à disposition les
moyens financiers requis pour l’exploitation et l’entretien de l’infrastructure
ferroviaire et, lorsque cela s’avère nécessaire, pour l’aménagement par étapes du
réseau ferré. Ce fonds est l’élément-clé de
Faif et la condition sine qua non des lois
et arrêtés y afférents, puisque ces actes
règlent les détails de l’alimentation du
fonds et de la première étape d’aménagement jusqu’en 2025 d’un coût de 6,4
milliards de CHF (5,5 M. d’EUR). Il est
prévu que le Conseil fédéral les mette en
vigueur au 1er janvier 2016. La prochaine
étape pour l’OFT consistera à élaborer
les dispositions transitoires ainsi que les
ordonnances qui s’imposent et à lancer
la planification de l’étape d’aménagement 2030. Conformément à la décision
du Parlement, cette dernière doit lui être
présentée d’ici à 2018.
Les bénéfices pour le transport de fret
«La journée d’aujourd’hui pose les bases
du développement à long terme des transports publics et de la politique du transfert
modal en Suisse», se réjouit Bernard Guillelmon, CEO de l’entreprise ferroviaire
BLS, qui exploite, avec les tramways de
Berne, le deuxième réseau ferré de zone
courte le plus important du pays et joue
aussi un rôle majeur dans le transport de
fret transalpin, avec sa filiale BLS Cargo.
Les transports publics (locaux) de
voyageurs étaient clairement au centre
de la votation, mais plusieurs passages du
Faif profitent concrètement au transport
de marchandises. L’élargissement des capacités, autrement dit l’amélioration des
performances, devrait contribuer à la sécurisation des sillons pour le transport de
marchandises sur les itinéraires suivants:
• Lausanne – Genève;
• Nœud de Genève;
Photo: Hupac
réactions à une votation qui, elle, n’a pas été placée sous le feu des projecteurs (voir commentaire page 10).
Depuis le 9 février, plus rien n’arrête l’extension des infrastructures ferroviaires. Les usagers de la
route exigent que l’on donne maintenant également le feu vert à l’aménagement des routes.
• Bâle Est (1ère étape) vallée de l’Ergolz
et désenchevêtrement de Pratteln;
• Gümligen – Münsingen;
• Zurich – Coire;
• Rupperswil – Mägenwil;
• St. Gall – Coire.
En outre, l’extension des capacités du tronçon reliant Gléresse à Douanne permettra
de réduire les délais d’acheminement des
marchandises sur la ligne du pied du Jura
grâce à des améliorations qualitatives.
Pour finir, des investissements individuels
plus modestes concerneront les voies de
stockages dédiées au transport de fret, les
installations électriques et les mesures de
protection contre les nuisances sonores.
Et la route?
«Les CFF se réjouissent aussi du «oui»
clair des citoyennes et des citoyens en
faveur du Faif», c’est ce que les Chemins
de Fer Fédéraux ont fait savoir à leurs
clients, sans que cela ne suscite évidemment de surprise. L’Association suisse des
transports routiers (Astag) l’a interprété
comme «une profession de foi en faveur
d’une infrastructure des transports fonctionnelle et performante», en glissant
tout de même au passage: «La large et
surprenante proportion de «non» appelle
les politiques à la mesure en termes de
financement du rail». Avant d’ajouter
«qu’il était temps de prendre en main
rapidement l’élimination des goulets
d’étranglement sur les routes». Les axes
principaux du Mittelland et les zones
d’agglomérations de Genève/Lausanne,
Bâle, Zurich, Berne et Lugano seraient
concernés au premier titre.
La réaction de l’Automobile club de
Suisse (ACS) allait dans le même sens:
«L’infrastructure routière a longtemps été
négligée et doit être adaptée au plus vite
aux exigences actuelles et à venir». L’ACS
a notamment critiqué «qu’avec l’acceptation du projet Faif, les subventions croisées de la route au rail ne serait pas seulement poursuivies mais aussi élargies», et
considère l’initiative populaire «pour un
financement équitable des transports»,
ou «initiative vache à lait», comme renforcée à l’issue du scrutin.
Pas de retour possible
Qu’il s’agisse de «vache à lait» ou de «cheval vapeur»: il est peu probable qu’un
nouveau référendum vienne réviser les résultats de la votation du 9 février, comme
il est tout aussi improbable d’ailleurs, que
la Suisse «ferme les frontières» comme on
a eu l’occasion de le lire. Au contraire:
elle garantit que l’on puisse la traverser
mieux et plus rapidement en chemin de
fer.
Andreas Haug
Rail / Route / Fluvial
Journal pour le Transport International 09-10 2014
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Le prestataire de services polonais du trafic ferroviaire de marchandises investit dans l’avenir
Le rail est sur la bonne voie
Depuis début février, PKP Cargo a un
nouveau président du comité directeur.
La modernisation du parc roulant figure
Il a fallu presque trois mois pour que la
société polonaise semi-publique PKP Cargo se dote d’un nouveau un président du
directoire. Adam Purwin, spécialiste en
finances qui assumait déjà ces fonctions
à titre intérimaire, prend en effet définitivement les rênes de la société PKP Cargo,
spécialisée dans le trafic ferroviaire de
marchandises. Il se focalisera essentiellement sur la modernisation du groupe et
en particulier de son parc roulant.
Pendant 15 ans, le manager a occupé
diverses fonctions au sein de plusieurs
instituts financiers polonais, par exemple
la filiale de Commerzbank BRE Bank à
Varsovie. Il est un spécialiste reconnu du
secteur exportation.
Le prédécesseur de Purwin, Lukasz
Boron, s’est brusquement démis de ses
fonctions peu avant l’entrée en Bourse de
son entreprise, à l’automne 2013. Jusqu’à
ce jour les raisons de cette démission ne
sont pas très claires, mais des observateurs du marché estiment que L. Boron
a fait une grosse erreur avant l’introduction en Bourse (IPO). Selon la plateforme polonaise des finances Inwesttycje.
pl, le président du directoire serait responsable de la mauvaise évaluation d’une
société affiliée. On suppose que dans le
cadre l’entrée en Bourse PKP Cargo aurait réalisé un moindre gain que possible.
La société n’a pas commenté ces rumeurs
Photo: PKP Cargo
parmi ses priorités.
Adam Purwin a été nommé président du comité directeur de PKP Cargo.
Il compte investir notamment dans la modernisation du parc roulant.
et avancé des raisons personnelles pour
la démission. Malgré cela, l’introduction en Bourse a fait partie des plus
importantes à Varsovie en 2013 avec une
valeur de quelque 1,4 milliard de PLN
(335 M. d’EUR). Il s’est en outre agi de
la première introduction en Bourse d’une
compagnie ferroviaire européenne, ce
qui a bien sûr éveillé l’intérêt de toute la
branche. «Nous verserons pour 2013 un
dividende compris entre 30% et 50% du
bénéfice net», explique Jakub Karnowski,
président du comité directeur du groupe
PKP. Selon le manager, le comité directeur de PKP Cargo doit toutefois encore
confirmer cela.
Malheureusement, l’introduction en
Bourse n’était pas placée sous de bons auspices. Au terme des neuf premiers mois de
2013, la société a en effet essuyé une perte
d’environ 1,1 M. d’EUR, à comparer à
un bénéfice de 60,6 M. d’EUR pendant
la période correspondante de 2012. Une
des missions prioritaires du nouveau chef
sera par conséquent de nouer des liens solides, en particulier avec les investisseurs.
A. Purwin aura pour autre tâche de faire
progresser la modernisation du groupe.
Les fonds de l’IPO devront notamment
contribuer au renouvellement du parc
roulant. Pendant l’année en cours, les
Polonais projettent par exemple de remplacer 26 locomotives de type SM48.
Au dire de l’entreprise, elle disposait fin
juin 2013 de 250 locomotives et de plus
de 63 000 wagons. Les investissements
dans le parc roulant ne cessent d’ailleurs
d’augmenter. Alors qu’en 2011 le groupe
a investi 125 M. d’EUR dans le renouvellement du matériel roulant, le montant des investissements a atteint 141 M.
d’EUR en 2013. Avec un nouveau patron
à la tête de l’entreprise, PKP Cargo pourra désormais de nouveau se focaliser sur
ses activités clés.
Sebastian Becker/Antje Veregge
Record pour les Ports rhénans suisses...
... et hausse du trafic fluvial allemand
En traitant environ 105 000 TEU, les Ports rhénans suisses ont
établi un nouveau record concernant le volume de transbordement de conteneurs côté bassin (entrées et sorties). En y ajoutant
les conteneurs transbordés de/vers des wagons de chemins de fer,
il en résulte un volume total de 117 535 TEU. Le poids de marchandises transbordées a certes baissé de 5% par rapport à 2012,
mais cela est dû à des conditions particulières dans le secteur du
pétrole. Le volume 2012 a en effet été marqué par des importations supplémentaires imputables à la fermeture temporaire de la
raffinerie de Cressier NE. Le volume de transbordement total est
supérieur aux résultats de 2009 à 2011.
av
Environ 227 M. de t de marchandises ont été acheminées l’année
dernière sur les voies navigables allemandes, ce qui correspond
à un mieux de 1,7% par rapport à l’année précédente. Les prestations de transport (poids multiplié par la distance parcourue) ont elles aussi augmenté, en l’occurrence d’environ 2,2% à
quelque 60 milliards de tkm. Ce sont là les chiffres provisoires
publiés par l’Office fédéral des statistiques pour l’année 2013.
Ce résultat est tout à fait remarquable compte tenu des inondations au cours de l’été 2013 et des grèves régulières qui ont eu
lieu dans le cadre de la Direction des voies navigables et de la
navigation (WSV).
av
28
Energie éolienne
Journal pour le Transport International 09-10 2014
La construction de Borkum Riffgrund 1 passe par l’OBT
Photo: Borkum Riffgrund 1
Tout là-haut
Au nord de l’île de Borkum, les premières fondations sur un total de 77
ont été mises en place le 21 janvier dans le parc éolien Riffgrund 1.
Les éléments de fondations transitent par le terminal néerlandais OBT.
C’est en 2014 que les 77 éoliennes du parc offshore Borkum Riffgrund
1 (Allemagne) seront mises en service. Équipées de turbines de 3,6 MW
de Siemens, les 77 éoliennes produiront au total 277 MW par an et approvisionneront en énergie propre environ 285 000 ménages allemands.
Le transbordement, la manutention et l’entreposage de 77 éléments de
fondations sont assurés dans l’Orange Blue Terminal (OBT) d’Eemshaven (Pays-Bas), exploité conjointement par le prestataire hambourgeois
de services portuaires Buss Port Logistics et la société néerlandaise Uni-
WE CAN DELIVER
ANYTHING …
Le parc éolien Borkum Riffgrund 1 sera mis en service en 2014 et
approvisionnera en énergie environ 285 000 ménages.
team Projects B.V. L’installation des fondations en mer
est confiée à Geo Sea, une filiale du groupe Deme. Elle
opère pour le compte de la danoise Dong Energy. Le parc
éolien est situé à 36 km au nord de l’île de Borkum dans
la zone économique allemande.
Les éléments susmentionnés sont fabriqués à Aalborg
au Danemark. Un cargo pour marchandises lourdes les
achemine jusqu’à Eemshaven, où ils sont déchargés et
entreposés. C’est un trailer automoteur composé de 24
lignes d’essieux qui transporte ces monopiles d’un poids
unitaire maximal de 700 t jusqu’à l’entrepôt où les éléments d’une longueur de 66 m sont déposés sur des lits
de sable. Une grue à chenille de 600 t est utilisée pour
la manutention des pièces de transition de 333 t. Ces
éléments d’une hauteur de 25 m sont entreposés verticalement sur des structures de dépôt créées spécialement à
cet effet et dont la fabrication/certification sont du ressort d’OBT. L’ensemble des opérations de manutention
et l’entreposage des divers éléments se font sur une aire
de 90 000 m 2. Cette dernière comprend la plate-forme
pour colis lourds dans le secteur du quai (capacité de
20 t/m 2) ainsi que l’aire d’entreposage voisine (capacité
de 35 t/m 2).
Depuis janvier, le navire d’installation d’éoliennes
Pacific Orca charge les fondations pour les placer ensuite
dans le parc éolien. Ce bâtiment de 161 m de long transborde les éléments à l’aide de sa propre grue de bord
d’une capacité de levage de 1200 t. Dans le port, les
monopiles et éléments de transition sont mis à disposition sur la plate-forme colis lourds dans le rayon d’action
de la grue du Pacific Orca.
av
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La société britannique Lysander Shipping s’est chargée
récemment de l’importation et de la mise à disposition
d’une nacelle pour une turbine d’éolienne. La nacelle,
composée de plusieurs éléments, a été transportée depuis
le site de production sud-coréen de Samsung Heavy Industries jusqu’à la station de tests Narec à Blyth (nord
de l’Angleterre). Le plus grand élément mesurait 16,5 m
de long, 7 m de large et 7 m de haut. Compte tenu du
poids de cette cargaison – 293 t – le port de Blyth a été
obligé de renforcer ses quais afin de pouvoir procéder
au transbordement. Le déchargement des éléments s’est
fait directement avec la grue de bord du navire sur un
véhicule modulaire autopropulsé.
av
Energie éolienne
Journal pour le Transport International 09-10 2014
29
Transport de pales d’éoliennes par un véhicule spécial pour colis lourds
Maîtriser du fret très encombrant
Des tests très poussés ont été effectués
récemment concernant le transport, sur un
véhicule spécial, d’une pale d’éolienne de
62 m de long et pesant 13,4 t. Ces essais
ont eu lieu à Lem (Danemark) sur un terrain
de la société Vestas, un des leaders monPhoto: Scheuerle
diaux de la construction d’éoliennes. Un
nouvel adaptateur pour pales de la société
Scheuerle a été utilisé pour le transport.
L’adaptateur pour pales d’éoliennes permet d’adapter la position de la pale à l’itinéraire, notamment
en la soulevant jusqu’à un angle de 70° pour éviter les obstacles.
pale sur son axe longitudinal de manière
à offrir une résistance minimale au vent.
Un capteur émet un avertissement en cas
de dépassement de la vitesse de vent para-
métrable. S’y ajoutent des contrepoids à
commande hydraulique qui assurent un
ajustement aux conditions de sol les plus
difficiles en mode automoteur.
Des éoliennes pour la
Grande-Bretagne
Le prestataire de services logistiques 3PL
et spécialiste en colis lourds WWL ALS
est actuellement chargé de toute une
série d’opérations de transbordement
d’éoliennes dans des ports du Humber
sur la côte est de la Grande-Bretagne. Il
s’agit notamment de transborder cinq éoliennes du producteur Nordex destinées
au parc Todmorden Moor (West Yorkshire) et de quatre pales d’éoliennes pour
Photo: WWL ALS
Les pales d’éolienne confrontent fréquemment les sociétés de transport à des
missions difficiles. C’est souvent «sur
les derniers mètres» que le transport est
particulièrement malaisé, notamment
lorsqu’il faut venir à bout de virages
serrés ou d’obstacles. L’adaptateur pour
pales d’éoliennes lancé sur le marché
par le constructeur de véhicules spéciaux
Scheuerle facilite les choses. La deuxième
génération d’adaptateur, qui a repris les
expériences faites avec la première, est
aujourd’hui sur le marché. Grâce à l’adaptateur, les pales d’éoliennes peuvent éviter des obstacles tels que des arbres ou
des édifices. Sur les pentes ou les routes
en lacets, la position de la pale peut être
adaptée à l’itinéraire sans perte de temps.
Selon leur type, les pales d’éoliennes
peuvent par exemple être soulevées
jusqu’à un angle de 70° pour éviter les
obstacles formés par la végétation ou les
constructions. Un entraînement pivotant
intégré permet en outre de faire pivoter la
Chargement, par WWL ALS, d’une section de
mât pour une éolienne.
le site de Severn Trent près de Leicester.
Les pales mesurent respectivement 43,80
(Todmorden) et 48,80 m de long (Severn
Trent).
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30
Logistique high-tech
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Des drones dans la navigation marchande
Tout le monde à terre
L’automatisation de divers aspects de la chaîne logistique est à l’ordre du jour depuis
assez longtemps. Un consortium de recherche souhaite repousser les frontières de la
La navigation marchande a un problème
de relève. Les marins restent souvent
éloignés de leur famille et de leurs amis
pendant plusieurs mois ou semaines, et
il est de plus en plus difficile pour les armateurs de trouver du personnel qualifié.
Les coûts de soutage en hausse rendent
en outre les pratiques de slow steaming
de plus en plus populaires. Cela rallonge
la durée de voyage, tandis que le déroulement des opérations de travail à bord se
réduit de plus en plus du fait de l’automatisation des processus. Les phases d’inactivité des équipages à bord sont par conséquent de plus en plus longues.
Le potentiel de réduction des coûts de
main d’œuvre est élevé. C’est ici qu’intervient un consortium de huit partenaires,
dont le Fraunhofer Institut de Hambourg
et l’institut de recherche sur les technologies marines norvégien Marintek, qui
se penche sur un concept de navires sans
équipages, lesdits drones.
L’Union européenne soutient le projet
«Munin» (Maritime unmanned navigation through intelligence in networks) –
lancé au cours de l’automne 2012 et qui
s’étalera sur trois ans – avec une enveloppe de 2,9 M. d’EUR. Dans le cadre
de ce projet, il est prévu d’équiper des
unités existantes avec des systèmes anticollision pour le positionnement électro-
nique et la communication par satellites.
Une technologie élaborée permettant de
détecter les obstacles et de les éviter est
essentielle à cet effet. Les drones de mer
doivent par ailleurs être équipés de systèmes de navigation et de positionnement
permettant de déterminer et de contrôler
l’emplacement exact ainsi que la vitesse et
le cap des navires. Le moteur doit lui aussi
être muni de systèmes de contrôles à bord
afin d’assurer la surveillance continuelle
du bâtiment et des équipements.
Un savoir-faire particulier à terre
Selon les prévisions de Munin, des équipages stationnés à terre devraient contrôler les opérations des navires et intervenir en cas d’urgence. Ainsi le capitaine
pourrait-il contrôler toute une flotte
depuis un centre de contrôle, et même se
spécialiser dans certaines zones de navigation présentant de gros dangers. Il n’est
toutefois pas prévu que les navires dits
«autonomes» soient totalement dépourvus de personnel à l’avenir, mais qu’ils
renonceraient simplement à l’équipage
entre différentes stations de pilotage. Les
manœuvres critiques d’amarrage et de
désamarrage seraient en effet, comme
jusqu’ici, réalisées avec du personnel à
bord. Cette pratique devrait permettre de
réduire le taux d’accidents et d’erreurs à
Photo: Thinkstock
technicisation du transport de fret par un concept de navires sans équipage.
Si le concept Munin devait être mis en pratique
les navires marchands pourraient pour la plupart être dirigés depuis la terre ferme.
bord. Le consortium cite des études selon
lesquelles les erreurs humaines seraient
responsables de 75% des accidents maritimes, dont la majorité serait à mettre sur
le compte du surmenage ou d’un manque
d’attention.
Dès lors qu’une source d’erreur est
réduite, une autre apparaît. Des liaisons
de communication fiables et sûres sont en
effet indispensables pour assurer un guidage centralisé à terre. Leur garantie de
fonctionnement est une chose. Le risque
que les navires autonomes deviennent des
cibles pour les pirates en est une autre.
L’autonomie va d’ailleurs de pair avec
l’insécurité dans la manière dont une
opération est réellement menée. Comme
l’indique l’International Chamber of
Shipping, certaines règles doivent être
complètement revues pour les navires
autonomes, ce qui risque de prendre plusieurs décennies. Les drones marins sont
donc encore des chimères pour le moment. S’ils devaient être mis en service,
ce serait véritablement un coup d’éclat.
Antje Veregge
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Emballage
Journal pour le Transport International 09-10 2014
31
Emballages pour pièces électroniques
Minimiser les risques
de décharge
Des décharges électrostatiques peuvent endommager des pièces électroniques ou raccourcir leur durée
de vie. Lors de l’expédition et de l’entreposage, il s’agit
donc de miser sur un emballage adéquat.
Parmi ses quelque 6000 produits pour entreprises, Ratioform propose également des emballages ESD (Electro Static Discharge), qui permettent de minimiser les
risques de décharges électrostatiques. Les composants
électroniques sont diversement sensibles aux ESD et les
emballages doivent par conséquent être adaptés aux différents besoins. Les emballage antistatiques bloquant
l’électricité statique au niveau de la surface offrent
une protection standard. Les emballages Highshield
sont encore plus performants puisqu’ils forment en
quelque sorte une cage de Faraday autour du produit.
Lors du transport, les pièces électroniques doivent aussi
être protégées contre les chocs et le climat. Dans ce
contexte, il ne faut surtout pas utiliser de chips d’emballage ou de films plastiques à bulles habituels, car ces
matières sont de très bonnes conductrices de courant.
Le sachet de protection blindé forme une cage de Faraday
autour du contenu fragile. Photo: Ratioform
Ratioform fournit à cet effet des films plastiques
à bulles spéciaux ou des caisses équipées de mousses
antistatiques. Les spécialistes en emballage de Ratioform
soulignent que tout emballage ESD complet doit comprendre
un agent siccatif et un indicateur du taux d’humidité. De la vapeur
d’eau se forme souvent dans le cas de pièces électroniques et elle peut
causer de graves dommages. Les emballages sous forme de sachets
devraient en outre être fermés de façon professionnelle à l’aide de
soudeurs de films plastiques. Il existe en outre des étiquettes spéciales
pour le marquage des emballages.
ah
Deuxième site en Grande-Bretagne
La société Storopack UK Ltd, filiale britannique du
groupe d’entreprises Storopack dont le siège est à Sheffield, a repris le secteur «loose fill» de FP International UK Ltd ainsi que son site de production situé à
Brackley. Grâce à ce deuxième site en Grande-Bretagne
pour matériel de calage et de protection sous forme de
flocons, Storopack peut donc offrir à sa clientèle une
gamme encore plus vaste de solutions pour la protection des marchandises.
Nouvelle usine à Rosersberg
Envirotainer, le producteur scandinave de conteneurs
frigorifiques pour le secteur fret aérien, a ouvert un
nouveau site à proximité de la capitale suédoise. Cette
succursale de recherche et de production, située à Rosersberg, à mi-chemin entre Uppsala et Stockholm, doit réunir les conditions permettant à la société «de continuer
sur la voie d’une croissance rapide et globale», précise
Simon Angeldorff, CEO d’Envirotainer.
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l
32
Emballage
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Matériel, consommateurs et débouchés en mutation
Tendances globales du secteur de l’emballage
En janvier 2014, la «Feuille de route de la manutention et de la logistique» («MHL Roadmap») a été publiée aux USA. Sur 67 pages, elle
présente le développement de l’emballage jusqu’à l’horizon 2025. Brian Wagner de Packaging Technology Integrated Solutions a donné
B. Wagner a évoqué au total dix tendances dont plusieurs concernant l’environnement global tels que de nouveaux
marchés dans les pays émergents et les
changements enregistrés côté consommateurs. Jusque là ses observations sont
les mêmes que celles présentées dans la
feuille de route.
Il accorde toutefois une attention toute
particulière aux développements réalisés
dans le secteur recherche et technique.
B. Wagner attend notamment du développement de nouveaux matériaux un
certain nombre de progrès en matière
d’ergonomie, par exemple le passage de
sept couches à plus que deux couches
par emballage. Les nouvelles connaissances des neurosciences permettent en
outre de mieux adapter les emballages
aux groupes cibles. Grâce à l’utilisation
d’encre conductrice, il serait même possible de créer un signal radio entre le colis
et le smartphone du destinataire. Ce qui
n’est pourtant pas encore pour demain,
car la technique est très coûteuse.
Photo: Removals
fin 2013 un aperçu plus large des tendances mondiales au cours de la Material Handling and Logistics Conference au Utah (USA).
Un emballage standard par ex. pour l’e-commerce (comme le conteneur maritime), fait encore défaut.
Plus de règles, normes plus sévères
B. Wagner considère que la tendance vers
plus de réglementations et de contraintes
écologiques va s’intensifier partout. Dans
le cadre des réglementations de plus en
plus compliquées d’organismes nationaux
et internationaux, l’aspect de la sécurité
va jouer un rôle croissant. Des emballages
Nouvelle technique pour conteneurs reefer
En coopération avec Maersk Container
Industry (MCI), Primaira LLC de Boston
crée un nouveau système d’épuration de
l’air de conteneurs frigorifiques.
La technologie brevetée Bluezone a
fait ses preuves dans la suppression de
moisissures, champignons et bactéries.
Avec un taux de concentration d’ozone
300 fois supérieur à ceux observés dans
le secteur, Bluezone permet également
d’éliminer efficacement l’éthylène. Soren
Leth Johannsen, chief commercial officer de MCI, explique que les partenaires
attendent de cette nouveauté un rayon
d’action plus grand dans le transport de
produits périssables.
protégés contre les falsifications et les
manipulations deviendront ainsi la règle.
Il estime en outre que les fabricants et
usagers d’emballages seront confrontés à
des défis comparables à celui que connaît
actuellement le shipping avec la teneur en
soufre du carburant. Il prédit par exemple
que la branche devra passer de matériaux
à base de pétrole vers des emballages à
base de biomasse.
Quel emballage standard?
Une innovation importante fait pourtant
encore défaut: un emballage standard.
Dans le commerce de détail, des solutions d’emballage uniques vont gagner
en importance pour une optimisation des
coûts logistiques, et ce malgré des marchandises divergentes en taille et en catégorie. On attend encore une idée géniale.
Christian Doepgen
ASIE
Photo: Thinkstock
L’économie continue de croître, mais plus lentement que prévu
Asia – Quo vadis?
Photo: archives ITJ
La Chine, le Vietnam, la Corée et certaines parties du Japon qui n’ont pas adopté le
calendrier grégorien viennent de célébrer Nouvel An, l’année du cheval. La branche logistique est très curieuse de voir comment se déroulera cette année.
Révision des pronostics
Il est vrai que depuis quelque temps, les
estimations très optimistes sont corrigées
à la baisse.
Depuis le début de la crise en 2008, les
exportations vers les pays Bric, en particulier vers la Chine, et vers le Japon, étaient
considérées comme moteurs de la croissance en Europe et en Amérique du Nord.
Selon les statistiques de l’International
Transport Forum de décembre 2013, le
trafic maritime baisse actuellement à la
sortie depuis l’Inde vers l’Europe et les
USA, alors que le trafic aérien depuis
l’Inde et la Chine stagne. Dans ce dernier
pays, le transport ferroviaire enregistre lui
aussi une très nette tendance à la baisse
même s’il y a certaines activités dans ce
secteur (cf. page 38 de ce numéro).
Nouvelles initiatives
L’année du cheval est synonyme de redressement et de progrès. Premier signe allant
dans ce sens: l’accord de libre échange
entre 16 pays qui devrait bientôt être
conclu selon des informations en provenance de Malaisie. Les pays de l’Anase
et six de leurs principaux partenaires
commerciaux – Chine, Japon, Corée du
Sud, Inde, Australie et Nouvelle-Zélande
– viennent de décider de signer d’ici 2015
ledit Regional Comprehensive Economic
Partnership (RCEP). Ce plus grand accord
de libre échange du monde se traduira par
un marché sans frontières entre les 16
pays signataires. Il va en outre libéraliser
le commerce, les prestations de services et
les investissements tout en contribuant à
A Hongkong, le trafic a baissé en 2013.
une coopération économique plus étroite
et donc à un développement économique
positif en Asie.
Les ports sur la bonne voie
Rappelons que dans le classement des
dix plus grands ports à conteneurs du
monde pratiquement tous, sauf Dubaï, se
trouvent en Asie de l’Est et annoncent des
taux de croissance de 1,5% (Shenzhen) à
7% (Qingdao). Seul Hongkong a subi une
baisse en 2013.
Jutta Iten
Ports
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Shanghaï
Singapour
Shenzhen
Hongkong
Busan
Ningbo
Qingdao
Guangzhou
Dubaï
Tianjin
2013
2012
±%
33,617
32,579
23,278
22,288
17,680
17,327
15,520
15,309
13,641
13,000
32,529
31,600
22,941
23,126
17,020
16,830
14,500
14,744
13,280
12,300
3,3
3,1
1,5
–3,6
3,9
3,0
7,0
3,8
2,7
5,7
(en M. de TEU) Source: Dynaliners
L’Asie, qui compte 4,2 milliards d’habitants (60% de la population mondiale),
est la puissance économique enregistrant
la croissance la plus rapide. La Chine
caracole en tête, suivie du Japon, de la
Russie, de l’Inde, de la Corée du Sud et
de l’Indonésie. Grâce à l’industrialisation
croissante, l’économie se développe le
plus fortement en Chine et en Inde.
Voilà la situation actuelle. La grande
question concernant 2014 est la suivante:
cette tendance à la hausse pourra-t-elle
se poursuivre? Dans son commentaire
(cf. ITJ 07-08/2014, page 7), Antje Veregge a souligné que le taux de croissance
pronostiqué pour la Chine est de 7,5%,
soit 0,2 point de moins que prévu.
Spécial Asie
Journal pour le Transport International 09-10 2014
35
Qatar Airways réunit les deux concurrents à Singapour
Des opportunités pour Airbus et Boeing
Présente pour la première fois à la Singapore Airshow en février (4e édition),
Qatar Airways est venue en B787. Airbus
a également profité du plus grand salon
aéronautique en Asie pour présenter un
appareil: l’A350, dont le premier commet-
L’avion long-courrier A350, fait en grande
partie de matériau composite, et le B787
se ressemble à bien des égards. A Singapour, les appareils étaient à portée de vue
l’un de l’autre. Ils y ont été présentés au
public asiatique, orienté vers l’avenir et
bénéficiant d’un fort pouvoir d’achat.
Selon Airbus, la région continuera de
dominer le marché mondial du fret aérien. Dans ses pronostics jusqu’à l’horizon 2032, l’avionneur européen estime
que les flottes d’avions-cargos des lignes
de la région Asie/Pacifique vont passer d’environ 300 unités actuellement à
quelque 970 avions. Elles tripleront donc
Photo: Airbus
tant est Qatar Airways.
Après une escale au siège du premier commettant à Doha, l’A350 s’est présenté pour la première fois
à Singapour. Certains avaient espéré un «face à face» direct avec un B787, mais ils ont été déçus.
et constitueront un tiers de la flotte fret
mondiale. Beaucoup de ces appareils seront certes des avions passagers transformés, mais Airbus pense que quelque 270
unités seront des avions neufs.
Boeing est plus ou moins du même avis
et prévoit pour cette même période un
taux de croissance moyen du fret régional de 5,8% par an. Selon le constructeur
US, cela se traduira par une demande de
860 avions all-cargo, soit environ 100 de
moins qu’Airbus. Boeing table pourtant
sur 370 avions neufs pour les clients du
secteur Asie/Pacifique.
Andreas Haug
Le Sud-Est asiatique ouvre et renforce le secteur aérien 15 palettes pour la Chine
Au terme d’une rencontre au sommet de
deux jours sur le trafic aérien – une rencontre qui a eu lieu à Singapour – l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est
(Anase) et la Commission européenne
ont annoncé le 12 février qu’elles vont
porter la coopération en matière de trafic
aérien à un nouveau niveau en négociant
un accord aérien complet («open skies»)
entre les deux groupes de pays.
Environ 300 dirigeants politiques
et chefs d’entreprise, dont quelques
ministres des Transports de l’UE et de
l’Anase, se sont retrouvés pour discuter
des nombreuses possibilités offertes par
les marchés de l’aviation de l’UE et de
l’Anase. Ils ont aussi examiné les avantages que ces deux associations pourraient
retirer d’un meilleur accès au marché et
d’une intégration plus poussée dans les
domaines des services aériens et de l’aéronautique, d’une coopération visant à accroître l’efficacité de la gestion du trafic
aérien, ainsi que d’une harmonisation des
normes de sûreté et de sécurité. Sommad
Pholsena, ministre des Travaux Publics et
des Transports du Laos, actuellement président du groupe des ministres des Transports de l’Anase, déclare à ce propos: «Il
sera non seulement possible de mieux
profiter des possibilités et capacités des
partenaires. Un accord entre les blocs de
pays faciliterait en outre la poursuite de
l’intégration au sein de l’Anase puisque
cette dernière pourrait tirer profit des expériences faites au cours des années 1990
au sein de l’UE, lors de la mise en place
d’un marché aérien commun.»
Le premier accord aérien conclu par
l’Anase en tant que groupe de pays a été
signé avec la Rép. populaire de Chine et
est entré en vigueur en 2011. Des pourparlers ont lieu avec le Japon et la République de Corée, alors que l’UE conclura
probablement en mars un accord avec
l’Ukraine et estime que des négociations
avec le Brésil devraient bientôt pouvoir
être bouclées.
ah
ST Aerospace (Singapore Technologies
Aerospace Ltd), la division aéronautique
et aérospatiale de ST Engineering, et SF
Airlines, une compagnie aérienne fret qui
fait partie du service coursier chinois SF
Express domicilié à Shenzhen, ont conclu
un contrat portant sur la transformation
de cinq avions passagers B757 en avions
all-cargo (avec une option sur trois
autres). Les B757-200SF transformés,
dont le premier sera livré au quatrième trimestre 2014, auront une configuration 15
palettes. Cela fait partie d’un programme
de développement lancé début 2013 par
ST Aerospace et qui a encore besoin
d’une certification supplémentaire de la
part des autorités en Chine (Caac), en
Europe (Easa) et aux Etats-Unis (FAA).
Elle s’appuiera sur la certification des
avions-cargos Boeing d’origine et sur la
certification de la FAA pour la version
14 palettes dans laquelle ST Aerospace
transformait jusqui’ici les B757-200.
ah
Spécial Asie
Journal pour le Transport International 09-10 2014
37
Une compagnie maritime singapourienne présente les comptes annuels 2013
Chiffres rouges à «red dot»
Seuls quelques très rares armements de ligne ont clôturé l’exercice 2013 par un bénéfice.
Bien que NOL ne fasse pas partie de ces glorieuses exceptions, l’entreprise singapou-
Le groupe NOL, dont le siège se trouve à
Singapour aussi connu comme «red dot»
en Asie du Sud-Est, a enregistré l’année
dernière une perte de 76 M. d’USD (55
M. d’EUR). L’entreprise a toutefois pu
améliorer ainsi son résultat de l’année
2012 (perte de 300 M. d’EUR) de pas
moins de 82%.
L’un des principaux facteurs a l’origine
de cette évolution a été la vente du bâtiment abritant le siège social. Cette cession
a permis de combler un trou équivalent à
145 M. d’EUR. NOL a par ailleurs réussi
à économiser 342 M. d’EUR supplémentaires en augmentant l’efficience de ses
processus et en pratiquant un contrôle
accru des coûts au cours de l’année passée. L’entreprise est parvenue à économiser 367 M. d’EUR en 2012, de sorte que
NOL a réduit ses dépenses de plus de 700
M. d’EUR au cours de ces deux dernières
années.
NgYatChung,chiefexecutiveofficerdu
groupe NOL, a expliqué le résultat négatif
de l’exercice en ces termes: «Le niveau des
taux de fret a diminué en cours d’année
pour atteindre, au quatrième trimestre,
son plus bas de ces trois dernières années.»
N. Y. Chung souligne toutefois que le
groupe a réussi à réaliser un meilleur
résultat financier, malgré les mauvaises
conditions du marché. L’Ebit du groupe
s’est monté en 2013 à 122 M. d’EUR de
perte, ce qui représente une amélioration
notable de 9% par rapport à 2012. Pendant la même période, le chiffre d’affaires
a baissé de 7% pour retomber à 6,4 milliards d’EUR.
Avec 5,3 milliards d’EUR, la navigation de ligne a engrangé moins de recettes
qu’en 2012. Kenneth Glenn, président du
segment conteneurs APL, reste toutefois
confiant dans le fait que les changements
structurels entrepris récemment contribueront à une croissance à long terme. Le
changement du style de gestion désormais
basé sur la fonction et la mise en œuvre
plus rapide des décisions qui en découle
doivent notamment améliorer la capacité
à réagir aux changements du marché (cf.
ITJ 01-04/2014, page 9. Les navires APL
étaient continuellement exploités à plus
de 90% en 2013. Les recettes par FEU ont
néanmoins chuté de 8%. En revanche,
l’entreprise a réussi à également diminuer
ses coûts de 8% suite à l’optimisation de
ses processus et à la réduction des coûts
de soutage. A la fin de l’année dernière,
APL a réceptionné 24 nouveaux navires
d’une série de 34 en commande. K. Glenn
est d’avis que les économies se poursuivront au cours de cette année puisque les
nouveaux navires, plus efficients en carburant, remplaceront 20 unités affrétées
jusqu’ici.
Antje Veregge
Photo: APL
rienne a réussi à réduire ses pertes de 82% par rapport à l’année précédente.
Les navires APL ont été bien remplis en 2013.
Maersk en Birmanie
Depuis que l’Union européenne et les
Etats-Unis ont assoupli leurs sanctions
à l’égard de la Birmanie en 2012, l’intérêt des entreprises étrangères pour ce
pays ne cesse d’augmenter. Le volume
du commerce conteneurisé a augmenté
en moyenne de 17% par an entre 2007
et 2013. Une raison suffisante pour que
la compagnie danoise Maersk ouvre une
propre agence à Rangun, en collaboration
avec ses sociétés affiliées MCC Transport et Safmarine. L’agence sera opérationnelle à partir de mai 2014. Compte
tenu des indicateurs macroéconomiques,
l’entreprise s’attend à une croissance économique durable dans ce pays de l’Asie
du Sud-Est, notamment en raison des
investissements dans l’infrastructure et
l’agriculture. Maersk espère également un
accroissement de la demande intérieure,
dans ce pays comptant 60 M. d’habitants.
av
38
Spécial Asie
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Vers un dégel?
Les pays émergents asiatiques souhaitent attirer des investisseurs étrangers
Selon les médias locaux, des délégués de
la Corée du Sud et de la Russie ont rendu
visite à la ville portuaire nord-coréenne
de Rason. Il y a été question du projet
ferroviaire conjoint entre Pyongyang
(Corée du Nord) et Moscou (Russie) dont
un tronçon de 54 km est déjà en service
entre la ville frontalière russe de Kazan
et Rason en Corée du Nord (cf. ITJ 4546/2013, page 39).
Des représentants de l’exploitant ferroviaire sud-coréen Korail, du producteur
sidérurgique Posco et de la compagnie
maritime Hyundai Merchant Marine
ont l’intention – en coopération avec
des partenaires russes – de faire avancer le projet consistant à relier entre
elles les infrastructures énergétiques et
logistiques du continent asiatique. Park
Geun-hye, la Présidente sud-coréenne, et
le Président russe Vladimir Poutine, se
sont engagés l’année dernière à soutenir
le projet. Condition sine qua non pour
la réalisation du projet: une détente durable des relations difficiles entre les deux
Corées.
av
Financer les infrastructures
Dans de nombreux pays asiatiques les projets d’infrastructures sont le plus souvent
financés par les banques locales. Le système se heurte aujourd’hui à ses limites.
Les pays étrangers sont sollicités.
L’agence de notation Standard & Poor’s
(S&P) vient de publier un rapport sur les
investissements dans les infrastructures
en Asie. Conclusion: dans les pays dont le
taux de croissance de l’économie dépasse
5% il sera à l’avenir plus difficile de financier des projets d’infrastructures.
Les banques locales, qui ont joué
jusqu’ici un rôle important dans l’octroi
de crédits en raison de coûts peu élevés
et de conditions-cadres favorables, ont de
plus de plus de mal à répondre aux besoins
croissants en matière d’investissements
dans les infrastructures. Selon S&P, les
demandes de fonds en provenance du sec-
teur privé vont augmenter. Pour trouver
des fonds, les gouvernements de pays tels
que les Philippines, la Thaïlande, l’Inde,
l’Indonésie et la Chine devraient offrir
pour leurs projets des taux de rendement
plus intéressants que jusqu’à présent. Vu
les conditions actuelles, ils ne tiennent
pas assez compte des risques souvent très
élevés liés aux investissements dans des
projets d’infrastructures dans ces pays. Si
la pratique en cours ne change pas, les
Etats en question ne pourront éventuellement plus couvrir leurs besoins financiers
en matière de développement des infrastructures. Conséquence: un ralentissement de la croissance économique.
En 2013, l’Indonésie a autorisé pour
la première fois des bailleurs de fonds
étrangers à investir dans ses ports et
aéroports étant donné que la croissance
économique du pays était retombée au
niveau le plus bas depuis le début de la
crise économique.
av
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Spécial Asie
Journal pour le Transport International 09-10 2014
China Tobacco Zhejiang Industrial Co.,
Ltd. , un des cigarettiers leaders en Chine,
a chargé le spécialiste en intra-logistique
Swisslog du design et de la réalisation
d’un nouveau système de fabrication
dans son usine de Ningbo comprenant
des services logistiques automatisés pour
la production. Swisslog sera l’entrepreneur général dans le cadre de ce projet. A
noter que le marché a une valeur d’environ 20 M. de CHF.
La nouvelle installation sera créée dans
dans la Ningbo Fengshua Economic Development Zone, située à environ 250 km
au sud-ouest de la métropole Shanghaï.
La logistique de production comprendra
le transport et l’entreposage de feuilles de
tabac ainsi que leur mélange. Le contrat
porte également sur deux entrepôts à
rayonnages en hauteur ayant une capacité de plus de 12 000 palettes. Swisslog
va mettre en place ses propres logiciels,
ses propres systèmes de convoyeurs et ses
propres transstockeurs.
Kopf & Lübben crée
une filiale à Hongkong
En bref
Photo: Kopf & Lübben
Gros contrat chinois
pour Swisslog
Depuis le début de l’année, Kopf & Lübben a une
filiale à Hongkong.
La société allemande de transport et de
logistique Kopf & Lübben GmbH, dont
le siège social est à Brême (Allemagne),
développe ses activités en Asie. Le prestataire de services annonce en effet qu’il
a créé, le 1er janvier 2014, une filiale à
Hongkong portant la raison sociale K&L
Cargo Services Ltd. En Chine, cette filiale asiatique de K&L a, en plus du siège
de Hongkong, également des agences à
Shanghaï et Shenzhen. Kopf & Lübben
offre à ses clients des solutions dans les
secteurs fret maritime et fret aérien, transports terrestres et services logistiques.
Blue Dart. La société indienne des secteurs
CEC et logistique Blue Dart Express Ltd.,
membre du groupe DP-DHL, a enregistré
au troisième trimestre de l’exercice 2013
(jusqu’au 31.12.), et par rapport à la même
période de 2012, une hausse du chiffre
d’affaires de 10% à 5,1 milliards d’INR (59,7
M. d’EUR). Le bénéfice avant impôts a en
revanche fortement chuté, de 49% à 230 M.
d’INR (2,7 M. d’EUR). www.bluedart.com
Bilan mitigé pour Mapletree. Au troisième
trimestre de 2013, le chiffre d’affaires de la
société d’immobilier logistique Mapletree
Logistics Trust, Singapour, a légèrement
grimpé, de 1% à 78,1 M. de SGD (45,1 M.
d’EUR). Le bénéfice net immobilier a fléchi
de 0,2% à 67,4 M. de SGD (38,9 M. d’EUR).
www.mapletreelogisticstrust.com
Nouveau partenaire au Sri Lanka. Le
prestataire de services logistiques U-Freight,
Hongkong, a un nouveau partenaire au
Sri Lanka, Caare Logistics (PVT) Ltd, et ce
depuis le Nouvel An chinois.
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39
40
Benelux
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Le marché de l’immobilier logistique aux Pays-Bas
Nouvelle base logistique à Oss
Le prestataire néerlandais de services logistiques Vos Logistics, qui opère à l’échelle internationale, agrandit ses infrastructures
aux Pays-Bas. L’entreprise construit actuellement un centre logistique moderne dans la zone industrielle De Geer de la ville d’Oss.
L’inauguration est prévue en octobre prochain.
Vos Logistics a annoncé récemment
qu’elle crée un centre de distribution ayant
une surface d’entreposage de 24 300 m 2
à Oss, au nord d’Eindhoven. Le terminal, qui comprendra en outre 680 m 2 de
bureaux et 800 m 2 d’entresols, sera équipé
de 33 portes de chargement et de déchargement.
La nouvelle plate-forme logistique de Vos
Logistics entrera en service le 1er octobre
2014. L’installation est construite par
le promoteur en immobilier logistique
Montea en coopération avec l’entreprise
de construction Van der Maazen domiciliée à Oss. Vos Logistics va louer le
centre pendant une période de sept ans.
Le prestataire néerlandais de services logistiques a en outre pris à Oss une option
sur une nouvelle extension de ses activités
logistiques concernant une nouvelle aire
d’environ 2 ha.
ra
Bénéfice net très élevé
pour B Post en 2013
Le prestataire belge de services postaux B
Post a enregistré en 2013 une très légère
hausse du chiffre d’affaires par rapport à
2012: de 0,5% à 2,45 milliards d’EUR.
Le bénéfice net a en revanche augmenté
en flèche en grimpant de 20% à 273,3 M.
d’EUR. Au quatrième trimestre 2013, le
chiffre d’affaires s’est amélioré de 0,6%
par rapport à la même période de 2012
pour atteindre 640,9 M. d’EUR alors que
le bénéfice net a fait un bond en avant de
78% à 52,7 M. d’EUR.
ra
Photo: Vos Logistics
Mode de construction durable
L’installation est construite selon la
norme dite Bream signifiant Building
Research Establishment Environmental
Assessment Method. Il s’agit du système
de certification de construction durable
le plus ancien et le plus répandu puisqu’il
a été mis au point en 1990 en GrandeBretagne.
Dans le cadre de la construction de son nouveau centre logistique, à Oss aux Pays-Bas, Vos Logistics
accorde beaucoup d’importance à la durabilité.
Tata Steel Europe mise sur P & O Ferrymasters
L’entreprise de transport et de logistique
P & O Ferrymasters, spécialisée dans le
trafic intermodal et domiciliée aux PaysBas, a décroché un contrat de transport
routier en Europe d’une valeur de 255
M. d’EUR. Il a été passé par le groupe
sidérurgique Tata Steel Europe (TSE).
Ce contrat entré en vigueur en janvier
2014 correspond en fait à la prorogation
du partenariat lancé en 2001 entre le lo-
gisticien et le second producteur d’acier
en Europe. L’accord actuel porte sur les
exportations britanniques vers les autres
pays européens (sauf l’Irlande, l’Italie et
la Scandinavie) depuis les hubs de TSE
au Pays-de-Galles du Sud, à Corby et
à Scunthorpe, ainsi que sur la coordination des transports internationaux européens depuis l’aciérie d’IJmuiden (PaysBas).
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Benelux
Journal pour le Transport International 09-10 2014
41
Tendance à la hausse à Bruxelles
Bruxelles n’est pas au bord de la mer mais a le deuxième port fluvial de Belgique, après
celui d’Anvers. L’augmentation du volume de transport enregistrée en 2013 est surtout
Avec plus de 6,6 M. de t transportées par
voie d’eau au port de Bruxelles en 2013,
le trafic global connaît une augmentation
de 3% par rapport à 2012. Une augmentation globale malgré un léger recul du
trafic propre à Bruxelles (fret chargé et déchargé dans la capitale), rendue possible
par la bonne performance du trafic de
transit (24% d’augmentation). Seuls les
volumes de pétrole, denrées alimentaires
et produits chimiques destinés à Bruxelles
étaient stables.
Aliments et matériaux de construction
Côté trafic propre, les principales catégories en recul sont les matériaux de
construction et les conteneurs tandis que
le regain du transit s’explique par des augmentations de volumes en matériaux de
construction et en denrées alimentaires
(+332%, dont un bon tiers de bio-diesel).
En 2013, les 11 450 bateaux accueillis au
port ont permis d’éviter 618 000 voyages
par camions autour de Bruxelles.
Les Pays-Bas, premier partenaire
Les Pays-Bas confirment comme toujours
leur leadership dans les échanges commerciaux, avec près de 59% des tonnages
échangés. La Belgique, l’Allemagne et la
France complètent les pays avec lesquels
s’effectue le trafic portuaire bruxellois.
Le recul de l’activité conteneurs de
18% est imputable au changement d’opérateur du terminal à conteneurs à la mi2013. La française CFNR a dû céder la
place au consortium d’exploitation Trimodal Terminal Brussels (TTB) composé
de trois partenaires et qui a obtenu une
concession de dix ans. Christian Doepgen
Photo: Port of Brussels
due au trafic de transit accru. Le secteur conteneurs a subi une baisse.
En 2013, Bruxelles a accueillli plus de bateaux.
Husa renonce au rail
Le groupe néerlandaise Husa renonce au
transport ferroviaire de fret à partir du
1er mars 2014. Rotterdam Rail Feeding
(RRF) reprend une partie des trafics ferroviaires. Premier opérateur ferroviaire
néerlandais privé en 1989, Husa estime
que l’activité n’est plus rentable.
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Benelux
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Photo: Air France-KLM-Martinair Cargo
42
Les marchandises périssables sont un secteur florissant à Amsterdam. Eelco van Asch (à g.), d’Air
France-KLM-Martinair Cargo, coopère par exemple avec Dutch Flower Group et son CEO Marco van
Zijverden.
Les aéroports du Benelux se spécialisent
Fleurs et produits
pharmaceutiques
En février, de nombreuses fleurs nous arrivent certes des Pays-Bas, mais ce pays est
surtout une plaque tournante pour les fleurs produites dans des contrées situées plus au
sud. Sur un autre plan, l’aéroport de Bruxelles se positionne dans le secteur de la santé.
Les tulipes viennent des Pays-Bas, c’est
une opinion très courante, mais en fait
beaucoup de fleurs vendues en cette saison ne font que transiter par la capitale
néerlandaise Amsterdam. Les fleurs sont
en effet produites dans d’autres régions
du monde où le climat est moins rugueux,
par exemple en Afrique de l’Est. «Par rapport à l’année dernière, nous avons accru
en 2014 la capacité pour le marché export
kenyan de 40%», explique Ken Mbogo,
responsable commercial régional Afrique
de Saudia Cargo, en commentant l’utilisation en février de quatre B747F supplémentaires entre Nairobi et Amsterdam.
Air France-KLM-Martinair Cargo, le
leader incontesté de ce trafic, a lui aussi
lancé des vols charter supplémentaires
entre le 30 janvier et le 9 février. Le commettant de ces vols entre Nairobi et Amsterdam était Dutch Flower Group (DFG),
qui comprend plus de 30 grossistes du sec-
teur fleurs. Ce faisant, DFG a renouvelé
son partenariat avec le groupe aérien.
Liaisons transatlantiques
D’autres vols offerts par Air FranceKLM-Martinair avaient leur point de
départ dans les Andes. Des avions chargés de fleurs de LAN Cargo ont en outre
décollé de Bogotá, Medellin (Colombie)
et Quito (Equateur), la «ville de l’éternel
printemps». Hormis les Pays-Bas, la compagnie latino-américaine dessert aussi
l’Australie (via Sydney) et, dans une plus
grande mesure, l’Amérique du Nord (via
Miami).
Un autre service aérien pour marchandises chronosensibles et sous température
dirigée est proposé entres les Etats-Unis
et la Belgique. C’est par B747-400F que
DHL Aviation assure six fois par semaine
un vol entre Bruxelles et la plaque tournante de DHL à Cincinnati KY. Sur ces
vols, des capacités sont réservées pour
des marchandises du secteur sciences de
la vie. Le suivi en temps réel et les indications de température sont disponibles
pour chaque vol. Il est possible de consulter ces données sur une plate-forme Internet. «Ce service nous permet d’intensifier
notre engagement dans ce secteur et de
réagir aux réglementations changeantes
de la branche. Il s’agit là de la première
d’un grand nombre de routes comprenant
un service fret aérien dédié aux produits
sous température dirigée. D’autres sont en
effet prévus», a annoncé Ingo Alexander
Rahn, EVP global head of air freight.
ah
Europe du Sud
Journal pour le Transport International 09-10 2014
43
Le site central européen de Fuso à la fête
50 bougies
Après avoir produit 200 000 véhicules utilitaires légers, les
partenaires japonais et allemands franchissent le prochain
Le site de Tramagal ce sont une histoire animée d’un
demi-siècle, plus de 200 000 véhicules produits et le rôle
de moelle épinière de Fuso en Europe. En présence du
Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, des représentants de Daimler AG et de Mitsubishi Fuso Truck
and Bus Corporation (Mftbc) ont fêté, le 12 février, le
cinquantenaire de l’usine Tramagal, le site de production
central en Europe du véhicule Fuso Canter qui a beaucoup de succès.
«Tramagal illustre parfaitement le caractère international de Daimler Trucks. Les collègues au Portugal coopèrent étroitement avec les usines partenaires au Japon
et en Inde et vivent donc chaque jour une collaboration
réussie entre l’Europe et l’Asie», a expliqué Wolfgang
Bernhard, membre du comité directeur de Daimler AG,
responsable de Daimler Trucks et Daimler Buses, lors de
la cérémonie à l’occasion du cinquantenaire.
Photo: Daimler Trucks
pas en matière d’investissements.
Les prochains véhicules utilitaires légers de la marque Fuso.
en particulier dans les pays du sud de l’Europe, les ventes de Fuso en
Europe ont de nouveau grimpé pour passer à 4500 unités en 2013. Le
lancement du nouveau véhicule d’un PTAC de 8,55 t pendant l’année
en cours devrait entraîner une nouvelle hausse des ventes en Europe.
Afin de préparer le site à l’avenir, Daimler Trucks investit entre 2011
et 2014 au total 27 M. d’EUR dans la modernisation de la production et dans le développement constant du Fuso Canter. Sur ce total,
5,5 M. d’EUR sont consacrés en 2014 à de nouvelles installations et à la
fabrication du véhicule électrique Fuso Canter E-Cell. L’Etat portugais
soutient d’ailleurs ce projet à hauteur de 3 M. d’EUR.
ah
Investir dans le site et le produit
Sur une superficie de presque 40 000 m 2, l’usine située
à environ 150 km au nord-est de Lisbonne produit avec
ses 300 collaboratrices et collaborateurs le véhicule utilitaire Fuso Canter, et ce exclusivement pour quelque
30 pays européens et Israël. Pendant l’année en cours,
le Maroc va s’ajouter à la liste des marchés export de
ce véhicule. 95% des unités produites au Portugal sont
déjà destinées à l’exportation. Les principaux débouchés
sont l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Après
l’évolution économique volatile de ces dernières années,
INTERNATIONAL
TRANSPORT
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En bref
Sans papier au Portugal. Groundforce Portugal, qui manutentionne du fret au Portugal pour TAP et d’autres airlines, a
créé une nouvelle plate-forme informatique avec le prestataire
de services TI Hermes. Elle répond aux exigences des douanes
portugaises portant sur une réduction des documents papier.
www.groundforce.pt; www.hermes-cargo.com
Iberia avec le «Miami» vers la Floride. La compagnie
aérienne espagnole Iberia a pris livraison de son sixième
A330. Cet appareil baptisé «Miami» dessert la plus grande
ville de la Floride depuis début février. Aux destinations US
existantes Miami, New York et Chicago s’ajouteront Boston et
Los Angeles en avril.
www.iagcargo.com
Fondation logistique à Livourne. Une fondation pour
l’enseignement, la recherche et le développement de techniques logistiques a été créée au sein du pôle logistique de
l’université de Pise, basé à Livourne (Italie). els.adm.unip.it
ROAD
SEA
AIR
ROAD
CUSTOMS
SEA
EXHIBITIONS
AIR
LOGISTICS
BARCELONA - ALICANTE - VALENCIA - MADRID
SEVILLA - IRÚN - ZARAGOZA - BILBAO
VIGO - TENERIFE - LAS PALMAS - TARRAGONA
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44
Europe du Sud-Est & Turquie
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Extension de l’offre intermodale entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe du Sud-Est
Un train de plus vers la Roumanie
A partir d’avril 2014, le secteur Est du groupe belge Essers fait passer son offre intermodale de quatre à cinq trains par semaine entre la
Belgique et la Roumanie. Cela correspond à 250 chargements par semaine en trafic combiné, tant des conteneurs de 45 pieds que des
Le groupe belge de transport et de logistique H. Essers, qui opère depuis 2006
dans le trafic combiné régulier rail-route
entre la Belgique et la Roumanie, a annoncé récemment qu’il ajoutera en avril
un train de plus au service entre Genk
et Curtici. Les trains mettent 38 heures
entre les deux villes.
Ce train supplémentaire en trafic entre
la Belgique et la Roumanie se traduit aussi
par une augmentation du volume à destination de la Turquie. Depuis Curtici, les
chargements de poids lourds poursuivent
le voyage vers Istanbul où le partenaire
turc local Horoz se charge de la livraison
des envois aux clients. Grâce à la coopération avec Horoz, H. Essers dispose en
Turquie d’un réseau de distribution composé de 28 sites. Ce qui permet de traiter
presque le double du nombre de chargements complets à l’aller et au retour, précise H. Essers.
Élargissement de l’offre
Le groupe H. Essers développe en outre
son offre vers la Russie. Il y a trois ans,
la société a commencé à opérer dans ce
secteur de trafic à raison d’un départ par
semaine. Aujourd’hui 30 départs hebdomadaires sont offerts via la succursale de
Vilnius (Lituanie), depuis toute l’Europe
vers les pays suivants: Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan et
Mongolie. H. Essers suit et contrôle tous
les transports depuis son propre centre
de contrôle en Roumanie. Avec une
Photo: H. Essers
remorques.
Le prestataire de services belge étend son offre vers la Roumanie et la Turquie.
capacité d’entreposage de 850 000 m 2,
un parc roulant de 1050 camions et 2200
remorques, H. Essers, dont le siège social
est à Genk, fait partie des plus grands
prestataires européens de services de
En bref
Nouvel entrepôt Gefco en Roumanie. Gefco
Roumanie, la société roumaine du groupe
français de transport et de logistique Gefco,
vient d’inaugurer un nouveau centre d’entreposage en Roumanie, dans le parc logistique
Cefin près d’Arad, une ville située à proximité
de la frontière hongroise et ayant une importance stratégique dans l’ouest du pays.
www.gefco.net
transport et de logistique. L’entreprise
compte actuellement 30 succursales dans
dix pays d’Europe de l’Ouest et d’Europe
de l’Est. Les effectifs du groupe sont de
plus de 3000 salariés.
ra
Milšped en Croatie. La société serbe de
transport et de logistique Milšped Group,
dont le siège social est à Belgrade, procède
à une expansion. Elle vient en effet de créer
une société en Croatie. Dans le Sud-Est de
l’Europe, Milšped est non seulement présente
en Serbie et en Croatie, mais également au
Monténégro et en Slovénie. La société projette
en outre d’étendre ses activités à l’Albanie, et
ce pendant l’année en cours.
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Moyen-Orient
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Les troisièmes marchés
Cet étalage d’abondance ne doit toutefois
pas faire oublier des États tels que l’Oman,
qui est en train d’édifier un centre industriel et logistique dans la ville côtière de
Duqm, au sud de Mascate, la capitale.
Une croissance stable
Une croissance stable, similaire à celle de
2013, est attendue pour l’année en cours
au Moyen-Orient. Le FMI a porté ses prévisions à 3,7% pour 2014 et 3,9% pour
2015.
Christian Doepgen
Photo: Port of Salalah
Le Qatar, les Emirats arabes unis, la Jordanie et le Koweït font partie des dix premiers du classement des pays attrayants
pour les investisseurs et les prestataires
de service étrangers. L’émirat du Qatar
a mis en place un ambitieux programme
d’extension de l’aéroport, en amont de
la Coupe du monde de football, tout
comme Dubaï avec l’Expo 2020. Dubaï
à elle seule va investir un total de 8 à
9 milliards d’USD dans des projets de
construction.
Le «Gulf Projects Index» du Middle East
Economic Digest (MEED) fait apparaître
pour le sultanat d’Oman une somme de
59 milliards d’USD attribuée à des projets en 2014, dont 13,7 milliards d’USD
seront dédiés au secteur des transports.
L’ambition porte en particulier sur la ville
portuaire de Salalah: elle obtiendrait des
terminaux à conteneurs supplémentaire
et deviendrait le futur hub des Émirats.
La situation des pays du «printemps
arabe», tels que l’Égypte, le Bahreïn ou
le Liban restent cependant incertaine. Le
rapport «Egypt Shipping Report» prévoit tout de même pour 2014 une augmentation d’environ 18% à 25,9 M. de
t des transbordements dans le port d’El
Dekheila à proximité d’Alexandrie. On
estime le taux de croissance annuel à 2,9%
jusqu’en 2018. Au Moyen-Orient, les espoirs se tournent surtout vers l’Afrique.
Selon les estimations de l’OMC, les
échanges commerciaux se seraient intensifiés. Les exportations africaines vers la
région ont atteint une valeur annuelle de
21 milliards d’USD, tandis que les exportations du Moyen-Orient vers l’Afrique
s’élèvent entre-temps à environ 38 milliards d’USD. Les flux commerciaux sont
en augmentation constante dans les deux
sens depuis 2010.
L’Oman nourrit également des projets d’expansion pour devenir un hub du Golfe.
Les écarts se creusent au Moyen-Orient
Un développement polarisé
Le Moyen-Orient continue de bénéficier d’une position stratégique privilégiée entre trois
continents. Alors que l’Arabie Saoudite et les États du Golfe poursuivent leur intégration
dans les réseaux commerciaux mondiaux, l’essor d’autres pays se fait en toute discrétion.
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Sea freight via Tema
L’étude «Agility Emerging Markets Logistics Index 2014» permet d’identifier
les pays du Moyen-Orient qui montent.
L’Arabie Saoudite s’est hissée de la 45e à la
troisième place du classement en qualité
de marché des secteurs de la logistique
et du transport, et ce grâce aux investissements lourds qu’elle a réalisés. Le pays
ne se contente pas d’injecter des fonds
de 79 milliards d’USD dans le développement d’un réseau ferré ou dans le port
de King Abdullah Economic City d’ici
2020, mais construit également sa propre
industrie à l’export de verre, de ciment,
d’acier et de plastique, entre autres. En ce
qui concerne l’importation, la disponibilité de stocks et d’entrepôts frigorifiques
devient, comme en Asie, un facteur de
compétitivité.
45
46
Moyen-Orient
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Le Koweït prend livraison d’un C-17 et commande 25 Airbus
Photo: Boeing
Commandes et livraisons
Kuwait Airways va peut-être passer outre la majorité parlementaire et
maintenir une commande passée à Airbus. Entre-temps, l’armée a pris
livraison d’un avion de transport.
Le 13 février, le Koweït a pris livraison de son premier avion de transport militaire C-17 Globemaster III. Les couleurs de cet appareil se distinguent complètement de celles des 259 autres avions de ce type livrés
jusqu’ici à l’échelle mondiale: «Lorsque ce C-17 livrera des biens humanitaires n’importe où dans le monde, les personnes sinistrées sauront
immédiatement que l’aide vient du Koweït», explique le commandant
adjoint de l’armée de l’air Abdullah Al Foudari. Pourra-t-on aussi affirmer cela dans quelques années à propos de 25 nouveaux Airbus? Kuwait
However complex it gets,
we’ll point you in the
right direction
Le C-17 en route vers le Koweït. Sera-t-il suivi des 25 Airbus
commandés?
Airways, la compagnie aérienne nationale de l’émirat,
a annoncé début décembre 2013 un accord de principe
sur l’acquisition de dix A350-900 et 15 unités de la série
A320neo. Cette commande dans le cadre de la stratégie
de renouvellement de la flotte n’a pas eu l’aval des élus
qui souhaitent faire vérifier toutes les commandes du
carrier. La direction de ce dernier a expliqué clairement
qu’elle ne renoncera pas à la commande.
ah
Emirates s’inspire de Skycargo
La compagnie aérienne Emirates étend son offre à destination de l’Extrême-Orient et a lancé le 10 février des
vols depuis sa plaque tournante Dubaï (EAU) vers Taïpeï (Taïwan). Barry Brown, divisional senior vice president commercial operations East d’Emirates, souligne:
«Depuis 2003, Emirates Skycargo exploite une liaison
fret vers Taïpeï. Compte tenu de l’importance de cette
ville comme centre économique et vu la demande locale, il est pour nous également judicieux d’ouvrir un
service passagers». Il s’agit d’un service long-courrier
et donc également intéressant pour le fret. Les six vols
non-stop hebdomadaires sont effectués par Boeing 777300ER ayant une capacité en soute de 23 t de fret aérien.
Taïpeï est un site de production et un aéroport export
pour les branches électronique, textile, plastique, caoutchouc, outils d’optique et de photographie et produits
chimiques.
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Records à Dubaï et à Abu Dhabi
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Dans son bilan des volumes de transbordement de fret
aérien en 2013, ACI Asia-Pacific, l’association régionale
des aéroports couvrant également les sites aéroportuaires
du Moyen-Orient, a tenu à souligner les performances
exceptionnelles des deux leaders des EAU. Avec un taux
de croissance de 7,4% par rapport à 2012 et un volume
de 2,435 M. de t, Dubaï (DXB) n’est certes que quatrième
du classement, mais il talonne désormais le troisième
Séoul-Incheon (2,464 M. de t). Explication: la plaque
tournante sud-coréenne tout comme les leaders du marché Hongkong (4,1 M. de t) et Shanghaï-Pudong (2,8
M. de t) ont enregistré un taux de croissance plus faible.
Sur l’aéroport voisin d’Abu Dhabi, le taux de croissance
a même été plus important qu’à Dubaï: l’augmentation
a atteint 24,5% et le volume de transbordement de fret
aérien est passé à 706 000 t.
ah
Moyen-Orient
Journal pour le Transport International 09-10 2014
47
Un nouveau plan financier
L’Israel Corporation remet les deux tiers
de ses parts dans l’armement Zim aux
créanciers de ce dernier et permet ainsi
une nouvelle structure financière.
L’armement de navigation conteneurisée
israélien Zim et sa société mère Israel
Corporation ont élaboré un concept de
restructuration financière. L’entreprise a
expliqué dans une prise de position qu’au
terme de longues discussions des représentants de ses créanciers ont finalement
signé une déclaration d’intention selon
laquelle ils renoncent à leurs exigences en
échange de parts. La transaction a encore
besoin du feu vert du board et des investisseurs.
Concrètement, l’accord porte sur une
réduction des dettes, dans le cadre d’un
plan de sauvetage datant de 2009. Les
dettes de 7–7,5 milliards d’USD au début
devraient retomber à 1,5 M. d’USD au
maximum. Zim en espère de meilleures
conditions-cadres pour opérer sur le marché actuellement très tendu et de meilleures conditions pour une future entrée
en Bourse. La ligne s’attend en outre
à une injection de capitaux de 200 M.
d’USD de la part d’Israel Corporation,
dans la mesure où le comité directeur et
l’assemblée générale donnent leur aval.
Bien qu’Israel Corporation demeure le
plus grand actionnaire de Zim, sa part
retombera d’actuellement un peu moins
Photo: Zim
Zim réduit son endettement
Zim espère avoir désormais le bon cap.
de 100% à 32%. Le reste des actions est
réparti essentiellement entre des banques
d’outre-mer et des armements. Rafi
Danieli, directeur de Zim, a déclaré que
cette nouvelle structure doit permettre
à la ligne de mettre en place des entreprises conjointes dans diverses parties du
monde.
Antje Veregge
Davantage de capacités en mer Rouge
Le port de Djedda (Arabie Saoudite)
projette d’agrandir son Red Sea Gateway
Terminal, le plus récent de ses trois
terminaux à conteneurs, pour le faire
passer, d’ici 2015, de 1,8 M. de TEU à
2,5 M. de TEU. Il est notamment prévu de
prolonger le quai de 255 m à 1,3 km. Un
second poste à quai sera en outre agrandi
à 474 m, ce qui permettra également à des
navires hauturiers d’y accoster et non pas
uniquement à des feeders. L’appel d’offres
n’a pas encore eu lieu.
av
48
Amérique du Nord et Amérique latine
Journal pour le Transport International 09-10 2014
Le rail n’est pas le parent pauvre du secteur des transports au Mexique
Le fret ferroviaire ouvert aux tiers?
Le rail revêt une importance considérable au Mexique. Depuis sa privatisation, en 1994, favorable aux investisseurs étatsuniens,
c’est surtout le trafic frontalier avec les USA qui affiche une croissance constante. La fusion des deux géants Ferrosur et Ferromex est
Les chiffres relatifs au fret ferroviaire
n’ont rien à cacher, bien au contraire.
Dans les années 2010 à 2012, les volumes
transportés par Ferromex (Ferrocarril
Mexicano S.A. de C.V.) sont passés de
103 à près de 110 M. de t. Tandis que la
part des vracs tels que les céréales, le charbon et le métal sont en recul, les chiffres
concernant l’automobile, les denrées
alimentaires et les produits chimiques
sont en hausse. Au total, le rail représente env. 26% de la répartition modale
au Mexique. David Starling, président et
CEO de Kansas City Southern (KCS),
actionnaire principal de Ferrosur avec
Grupo Mexico, a qualifié la filiale de
catalyseur de croissance de son groupe.
Ferrosur a ainsi contribué aux résultats
de l’entreprise à hauteur de 46% en 2011.
Le C.A. de Ferromex a atteint la barre de
1 milliard d’EUR au cours de l’exercice
financier 2012. Pour 2013, une croissance
de 12,6%, ou un chiffre d’affaires de
1,2 milliard d’EUR est attendue.
Des intérêts politico-économiques
Le rail qui a le vent en poupe au Mexique
a fait bouger les politiques. La Chambre
des députés mexicaine a approuvé en février un projet de loi qu’elle a fait suivre
au Sénat, obligeant les concessionnaires
de sociétés ferroviaire de trafic marchandises à ouvrir leurs lignes aux tiers. En
mettant en avant l’opacité de la politique tarifaire des opérateurs et l’absence
d’investissements dans les tronçons et le
matériel roulant.
Grupo Mexico et KCS invoquent une
concession leur garantissant l’exclusivité pour les 14 années à venir. Les deux
Photo: Robert José
à l’origine d’une structure quasi monopolistique depuis 2011, à laquelle le législateur souhaite mettre fin.
Le trafic ferroviaire de marchandises au Mexique profite du boom des échanges avec les Etats-Unis.
sociétés ont en outre annoncé des investissements de 1,6 milliard d’EUR. KCS
prévoit ainsi la rénovation de l’itinéraire
Monterrey–Nuevo Laredo, des raccordements ferroviaires à la gare de marchandises de Sandez et au parc logistique de
San Luis Potosi, ainsi qu’une double-voie
sur la liaison Sanchez-Nuevo Laredo.
L’intérêt des opérateurs actuels pour
leur position est naturellement légitime. Le transport de pétrole augmente
et l’industrie automobile est florissante.
L’exportation de voitures des usines Honda de Guadalajara ou Nissan à Aguascalientes ont permis à Ferromex de réaliser
en 2013 une hausse du volume de fret
de 13% par rapport à l’année précédente.
Ford prévoit d’agrandir son site à Hermosillo. Mazda, Nissan, Honda et Audi
envisagent d’exploiter de nouveaux sites
de production d’ici à 2016.
Christian Doepgen
Bénéfice pour le secteur fret aérien
Selon une étude de l’Association internationale du transport aérien (Iata), le
secteur du fret aérien en Amérique latine
va connaître un véritable boom en 2014.
Selon les spécialistes, la région sera celle
ayant le plus de succès après la région Asie/
Pacifique. L’Iata estime que le secteur aérien latino-américain va non seulement gagner en volume, mais également en termes
FMC 1037 NF – IATA NO. 01-1-5000/0014
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de marges qui vont s’améliorer en passant
de 3,1% en 2013 à 5,1% en 2014. L’année
dernière le bénéfice net réalisé par les
compagnies aériennes latino-américaines
dans le domaine du fret a atteint environ
800 M. d’USD (estimations). Il devrait
grimper à presque 1,5 milliard d’USD en
2014. Cette hausse sera due essentiellement au Brésil et au Mexique.
cd
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Photos: Emirates, SDV
Divers
Emirates accompagne une légende brésilienne du football mondial sur la plus haute tour du monde et
SDV un jeune skieur du Sud-Est asiatique sur des monts enneigés.
Sociétés logistiques et leurs «locomotives»
Du Timor à Rio
Le sponsoring sportif est pour une société logistique un bon moyen de se mettre sous les
feux des projecteurs. Lors des deux grands événements sportifs de 2014, deux logisticiens d’envergure mondiale ont (eu) des approches sensiblement différentes.
La Coupe du monde de football au Brésil
et les Jeux olympiques qui viennent de
s’achever à Sotchi (Russie) sont en 2014
les grands événements sportifs grâce
auxquels des partenaires commerciaux
peuvent se mettre sur le devant de la scène
et attirer l’attention du public. La société
logistique SDV, membre du groupe français Bolloré, a ainsi choisi de miser sur un
sportif adepte de la devise «l’essentiel est
de participer». Il s’agit du slalomeur Yohan
Impressum
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Claudia Benetti (Effretikon)
Eckhard Boecker (Kisdorf)
Lutz Ehrhardt (Hambourg)
Joseph Richard Fonseca (Mumbai)
Harald Jung (Milan)
Beat Keiser (Lugnorre)
Ralf Klingsieck (Paris)
Dr. Robert Kluge (Leipzig)
Dr. Christine Kulke-Fiedler (Berlin)
Iris Martin (Hambourg)
Manik Mehta (New York)
Goutt Goncalves âgé de 19 ans (3849e rang
mondial), dont la mère a quitté le TimorLeste en 1974 et le père Français est skieur
amateur. Le jeune sportif était le seul (et le
premier) participant de l’Etat du TimorLeste aux Jeux olympiques d’hiver. Après
sa carrière sportive, Y. Goutt Goncalves,
étudiant à Créteil près de Paris, aimerait
profiter de son expérience pour créer des
centres sportifs dans le pays d’origine de
sa mère, un des Etats les plus pauvres du
49
monde. SDV Logistique Internationale,
qui opère depuis l’année 1999 dans le
port et sur l’aéroport du Timor-Leste,
partage l’enthousiasme du jeune sportif et
l’accompagne jusqu’à la fin de ses études.
«Seule société française présente dans ce
pays, nous sommes en train de créer des
emplois et renforçons les communautés
locales», explique Rafael Ribeiro, directeur de SDV Timor-Leste, à propos de
l’engagement de son entreprise sur cette
île du Sud-Est asiatique.
L’«ambassadeur global» de la compagnie aérienne Emirates de Dubaï (EAU),
partenaire officiel de la Fédération internationale de football (Fifa), est nul autre
que le «roi du football». «Pelé défend
à bien des égards les mêmes valeurs
qu’Emirates», a ainsi souligné récemment Sheikh Majid Al Mualla, divisional
senior VP commercial operations d’Emirates, à l’occasion d’une visite de la tour
Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du
monde. Edson Arantes do Nascimento
(nom officiel de Pelé) était âgé de seulement 17 ans lorsqu’il est devenu champion du monde en 1958, et ce dans le pays
de sports d’hiver qu’est la Suède.
Swisstrans, Swiss Shipping Guide, Propeller Club
Directory:
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+41 58 958 95 16
Mobile: +41 79 674 29 52
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Salons et nouveaux marchés, Amérique latine:
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50
Des choses de la vie / Liste des annonceurs
Journal pour le Transport International 09-10 2014
La résilience – bénédiction ou pas?
«Après la chute, il faut tout de suite se relever.»
Nikolaus von Flüe, saint catholique et patron de la Suisse
La résilience n’est pas un terme très courant. Le dictionnaire le définit comme «la
capacité d’un système à faire face aux
changements». En sachant toutefois que
par changements, on entend en premier
lieu les «perturbations», ce qui, à son
tour, explique le lien terminologique avec
«l’autorégulation».
Le langage populaire connaît ce
phénomène depuis très longtemps déjà
et qualifie affectueusement ceux qui en
sont pourvus de «durs à cuire», un terme
compréhensible pour tous. L’autorégulation est un terme très prisé lorsqu’il s’agit
d’optimisation de processus et de gestion
orientée processus. Et d’un point de vue
objectif, cela semble même être un objectif
à atteindre. Imaginez les avantages qu’offriraient des systèmes ou des processus
qui s’autoréguleraient et pourraient ainsi
réparer d’eux-mêmes la moindre panne, le
meilleur dans tout cela étant la présumée
facilité.
Le célèbre neuropsychologue Rainer
Klinke nous propose son explication: le
barreur d’un navire pilote ce dernier en
suivant un itinéraire donné pour atteindre
une destination donnée. Les nombreux
facteurs de perturbation (courants, météo)
sont constamment vérifiés par le capitaine
qui lui donne des directives (feed-back) en
conséquence: objectif/cible – contrôle – feedback – correction. Ce sont là les outils très
simples avec lesquels on peut perfectionner
tout système au fil du temps. Ils sont donc
omniprésents au quotidien, sous les formes
les plus diverses, dans le monde du travail
moderne.
Mais d’innombrables entreprises peuvent
avec tristesse écrire l’histoire des profonds
fossés qui séparent la théorie de la réalité.
Car l’exemple du navire soulève une question:
que fait le capitaine si le barreur craint pour
sa vie durant les orages? Malgré tout l’aboutissement des systèmes, le facteur humain
reste en effet toujours la source de perturbation la plus importante et souvent aussi,
la plus imprévisible. Cela est d’autant plus
déterminant qu’il dépasse (encore) – et de
loin – n’importe quelle machine en termes de
flexibilité et de capacité décisionnelle.
La psychologue Emmy Werner a révélé
de précieux constats sur ce thème avec son
étude très complète. Elle a constaté qu’environ un tiers des êtres humains sont capables
de toujours se tirer des situations difficiles et
de se relever. Les principales causes en son
notamment une enfance stable et constructive et un perfectionnement permanent, mais
aussi des qualités bien ancrées telles qu’un
grand amour-propre, la serviabilité et surtout
une grande compétence sociale.
Il est cependant important de noter le
constat récurrent selon lequel la capacité à
la résilience ne se manifeste bien souvent
que pendant ou après une importante crise
existentielle. Une fois de plus, la crise est
donc une chance. Si on voulait à présent
augmenter la capacité de résilience humaine, on se heurterait à deux paradigmes
de taille: d’une part, une crise existentielle
conduit chez tout être humain à des changements de comportement préjudiciables
et, d’autre part, les changements de personnalité sont d’autant plus vains que la
personne concernée avance en âge.
Ces deux paradigmes sont toutefois
faux. Et les statistiques ne sont pas les
seules à le prouver. Il peut certes être vrai
qu’un être humain ne peut pas changer ce
qu’il est. Mais le bon sens et notre propre
expérience nous apprennent que nous
avons la liberté de penser et d’agir comme
nous le voulons. Et cet apprentissage est
accessible à tout être humain.
Mais n’oublions pas une chose: la résilience et l’autorégulation peuvent certes
être des objectifs tentants. Mais au final,
cela peut cacher un inconvénient problématique: un dur à cuire ne renonce jamais.
Frank Goffin
Coach dirigeant chez Clover Coaching AG,
Reinach/BL. www.cloverweb.ch
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également en portugais et espagnol, le 14. 3. 2014 (délai de remise des annonces: 7. 3. 2014).
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bremenports GmbH & Co. KG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
C.H. Robinson Worldwide, INC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Cargopack Tägi AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Contargo AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Egolf Verpackungs AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
EMS Chartering GmbH & Co. KG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Euroexpo Messe + Kongress GmbH Marketing Fachmesse . . . . 21
Evergreen Marine (UK) Limited . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Evola GmbH Internationale Spedition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
FISCHER Kaderselektion GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Freight Deadbeats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Gebrüder Weiss GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Genel Transport Ltd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Globelink West Star Shipping LLC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Gosselin Group N.V. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Grimaldi Cia di Navigazione . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
Grupolis Transitarios Lda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Heavy Load Freight Services L.L.C. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Ignazio Messina & Co. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Intercontor Hellas S.A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Intermodal Organizaçao de Eventos Ltda. United Business
Media - UBM Brazil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51
ITE Group Plc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
ITX Cargo Srl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Kawasaki Kisen Kaisha Ltd. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Kifa AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Lamprecht Transport AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
LKW WALTER Internat. Transportorganisation AG . . . . . . . . . . . 6
Manaco, International Forwarders Inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Moor Transport AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Nauta SA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Port of Amsterdam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Reed Expositions France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Rollit Cargo nv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Ruslan International Ltd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Russian Railways JSC RZD OAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Saco Shipping GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Steder Group B.V. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Thai Airways International PLC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
TOC Events Worldwide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51
Transnatur S.A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
TT Club - Through Transport Mutual Services (UK) Ltd . . . . . . . 46
Universal Transporte Michels GmbH & Co. KG . . . . . . . . . . . . . . 8
Weber-Vonesch Transport AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Wegmüller AG Holz- und Kartonverpackungen . . . . . . . . . . . . 31
Yang Ming Italy SpA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
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