Fin des travaux de la commission technique préparatoire de la

Numéro vert :
le 110 pour
signaler tout cas
suspect d’Ebola
HORIZONS
Un nouveau siège
de la Centrale
d'Achat des
Médicaments et des
Consommables
à Tidjikja
Lire page 4
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6324 DU MARDI 19 AOUT 2014 PRIX : 100 UM
Fin des travaux de la commission technique préparatoire
de la session du conseil des ministres de l'APGMV
Les travaux de la commission technique préparatoire de
la troisième session ordinaire de l'Agence Panafricaine
de la Grande Muraille Verte (l'APGMV) ont été clôturés,
hier après-midi, à Nouakchott.
Au terme de leurs travaux, les participants ont adopté
plusieurs recommandations et propositions qui seront
soumises à la troisième session ordinaire des ministres
de l'APGMV qui se tient aujourd’hui à Nouakchott.
Présidant la cérémonie de clôture, le secrétaire général
du ministère de l'Environnement et du Développement
durable, M. Mohamed Abdallahi Salem Ould Ahmedoua, a souligné que les recommandations de la commission technique contribueront à l'amélioration du
rendement de l'Agence et lui permettront de réaliser des
avancées notoires en matière de lutte contre la désertifi-
cation, la dégradation des sols et la pauvreté.
Il a ajouté que ces assises dénotent de l'intérêt que les
pouvoirs publics accordent à la mise en place d'une politique appropriée de nature à servir les objectifs de
l'Agence et à garantir un développement économique et
social durable et cohérent.
En marge de la cérémonie de clôture, les ministres de
l'Environnement du Soudan et d'Ethiopie ainsi que le représentant de l'Union Africaine ont visité, hier aprèsmidi, le siège de l'Agence Panafricaine de la Grande
Muraille Verte à Nouakchott, en compagnie du ministre
de l'Environnement et du Développement durable.
Au cours de cette visite, les ministres ont consigné leurs
impressions dans le livre d'or de l'Agence.
Lire page 3
Validation des documents types
de passation des marchés publics
Un atelier de validation des documents types de passation des marchés publics, qui s'inscrit dans le cadre d'une série d'ateliers organisés par l'Autorité de Régulation des marchés publics, a été ouvert, hier, à Nouakchott.
Cet atelier intervient après que la Mauritanie ait adopté une stratégie visant
à engager la bataille contre la pauvreté, à renforcer la transparence et à lutter contre la gabegie.
Les marchés publics sont justement un moyen essentiel pour organiser la
vie économique du pays. La loi en la matière constitue la garantie de la
bonne gestion des deniers de l'Etat, en raison notamment des principes et
conditions qu'elle impose notamment à la liberté d'accès à l'offre publique
et à l'égalité des concurrents.
L’Autorité de Régulation est chargée, dans ce cadre, de déterminer les politiques publiques en la matière, de moderniser les procédures et le système
de contrôle extrajudiciaire indépendant, de procéder à la formation des acteurs, à la promotion du cadre professionnel ainsi qu'à l'évaluation du système d'élaboration et de publication des contrats types utilisés par les
intervenants dans le domaine des marchés publics.
Lire page 3
L’ambassadeur de Mauritanie en Arabie
Saoudite présente les copies figurées
de ses lettres de créance
Démarrage d'une opération d'organisation
interne des moyens de la SNDE
La Société Nationale de l'Eau
(SNDE) a lancé, hier matin, une
opération d'organisation interne de
ses moyens de prestations, dans le
but de mettre ces moyens à la disposition des services en rapport avec
les citoyens, notamment les départements commercial et technique.
Cette opération représente la première phase d'une opération d'organisation interne visant à disponibiliser les moyens indispensables et
nécessaires au profit des services
ayant le plus de rapports avec les citoyens, en vue de rapprocher les services de la société des populations et
à combler le déficit en la matière.
Elle consiste à surmonter les difficultés et améliorer le niveau des
prestations des départements com-
Son Excellence Monsieur Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine
Ould Sidi, nommé ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie
au royaume d'Arabie Saoudite, a présenté, hier, à Djeddah, les copies figurées de ses lettres de créance à Son Altesse Royale Saoud Ibn Fayçal, ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite. L'ambassadeur a transmis
au ministre, au cours d'une audience que celui-ci lui a accordée, les salutations du Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz et celles
du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Lire page 3
Ebola:
mercial et technique, à travers la surveillance du réseau de distribution
d'eau à Nouakchott, la couverture
commerciale, ou encore la limitation
des problèmes posés dans ce domaine.
Lire page 4
Le cas suspecté à Ain Farba
s'est révélé négatif
Lire page 3
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
ANNONCES
LA CNSS AU SERVICE
DES ASSURES SOCIAUX
Page 2
HORIZONS
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr
- Assurez-vous que vos employeurs vous
déclarent à la CNSS
- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est
un acte civique
- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont
issues de l’enrôlement actuel des populations
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF :
Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :
Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed
MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS N° 6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 3
ACTUALITE
Fin des travaux de la commission technique préparatoire
de la session du conseil des ministres de l'APGMV
Le ministre du Développement rural
reçoit l'ambassadeur d'Egypte
Le ministre du Développement
rural, M. Brahim Ould M’Bareck
Ould Mohamed El Moctar, a reçu,
hier, à Nouakchott, SEM. Ahmed
Mohamed Yaghoub Fadel, ambassadeur de la République Arabe
d'Egypte en Mauritanie.
Au cours de l'entrevue, le ministre a
passé en revue, avec le diplomate
égyptien les différents aspects de la
coopération liant la Mauritanie et
l'Egypte et les moyens de la renforcer davantage, notamment dans le
domaine agricole.
Le ministre de l'Hydraulique reçoit
le directeur de l'AFD
Les travaux de la commission technique préparatoire de la troisième
session ordinaire de l'Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte
(l'APGMV) ont été clôturés, hier
après-midi, à Nouakchott.
Au terme de leurs travaux, les participants ont adopté plusieurs recommandations et propositions qui
seront soumises à la troisième session ordinaire des ministres de
l'APGMV qui se tient aujourd’hui à
Nouakchott.
Présidant la cérémonie de clôture, le
secrétaire général du ministère de
l'Environnement et du Développement durable, M. Mohamed Abdallahi Salem Ould Ahmedoua, a
souligné que les recommandations
de la commission technique contribueront à l'amélioration du rendement de l'Agence et lui permettront
de réaliser des avancées notoires en
matière de lutte contre la désertification, la dégradation des sols et la
pauvreté.
Il a ajouté que ces assises dénotent
de l'intérêt que les pouvoirs publics
accordent à la mise en place d'une
politique appropriée de nature à servir les objectifs de l'Agence et à garantir un développement économique et social durable et cohérent.
A son tour, le secrétaire exécutif de
l'Agence, le Pr. Dia Abdoulaye, a remercié les experts pour leur professionnalisme et souligné que les
mesures d'application appropriées
seront prises en compte dans l'ordre
du jour de la rencontre.
En marge de la cérémonie de clôture, les ministres de l'Environnement du Soudan et d'Ethiopie ainsi
que le représentant de l'Union Africaine ont visité, hier après-midi, le
siège de l'Agence Panafricaine de la
Grande Muraille Verte à Nouakchott, en compagnie du ministre de
l'Environnement et du Développement durable.
Au cours de cette visite, les ministres ont consigné leurs impressions
dans le livre d'or de l'Agence.
La cérémonie de clôture des travaux
de la commission technique s’est déroulée en présence des secrétaires
généraux des ministères du Développement rural et des Affaires économiques et du Développement.
Validation des documents types de passation
des marchés puUn atelier de validation des documents types de passation des marchés publics, qui s'inscrit dans le
cadre d'une série d'ateliers organisés par l'Autorité de Régulation des
marchés publics, a été ouvert, hier, à
Nouakchott.
Le président de l'Autorité de régulation, M. Diallo Abou Moussa a, dans
un mot pour la circonstance, précisé
que la Mauritanie a adopté une stratégie visant à engager la bataille
contre la pauvreté, à renforcer la
transparence et à lutter contre la gabegie.
Parmi ses instruments, figurent le
cadre stratégique de lutte contre la
pauvreté, la stratégie nationale de
lutte contre la gabegie et la réforme
du système des marchés publics.
M. Diallo Abou Moussa a montré
que les marchés publics sont un
moyen essentiel pour organiser la
vie économique du pays, relevant
que la loi sur les marchés publics
constitue la garantie de la bonne gestion des deniers de l'Etat, en raison
notamment des principes et conditions qu'elle impose notamment à la
liberté d'accès à l'offre publique et à
l'égalité des concurrents.
Il a ajouté que l'Etat a chargé l'Autorité de Régulation de déterminer
les politiques publiques en la matière, de moderniser les procédures
et le système de contrôle extrajudi-
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, M. Ahmed Salem Ould
Béchir, a reçu en audience, hier, à Nouakchott, M. Patrick Abbass, directeur
de l'Agence Française de Développement à Nouakchott.
L’entrevue a porté sur les moyens de renforcer la coopération entre la Mauritanie et cette institution, notamment dans les domaines de l'hydraulique et
de l'assainissement.
L’ambassadeur de Mauritanie en Arabie
Saoudite présente les copies figurées
de ses lettres de créance
Son Excellence Monsieur Mohamed
Mahmoud Ould Mohamed Lemine
Ould Sidi, nommé ambassadeur de
la République Islamique de Mauritanie au royaume d'Arabie Saoudite,
a présenté, hier, à Djeddah, les copies figurées de ses lettres de
créance à Son Altesse Royale Saoud
Ibn Fayçal, ministre des Affaires
étrangères d'Arabie saoudite.
L'ambassadeur a transmis au ministre, au cours d'une audience que
celui-ci lui a accordée, les salutations du Président de la République
Monsieur Mohamed Ould Abdel
Aziz et celles du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
SEM. Ould Mohamed Lemine a exprimé également au chef de la diplomatie saoudienne le souhait du
gouvernement mauritanien de développer davantage la coopération et
de consolider les relations bilatérales sur tous les plans à différents
niveaux avec le Royaume frère
d'Arabie Saoudite.
Ebola:
ciaire indépendant, de procéder à la
formation des acteurs, à la promotion du cadre professionnel ainsi
qu'à l'évaluation du système d'élaboration et de publication des contrats
types utilisés par les intervenants
dans le domaine des marchés publics.
En exécution de sa mission et en application du code des marchés publics, et pour faciliter les procédures
qu'elle commande, l'Autorité de Régulation a entrepris, a dit son président, l'élaboration de nombre de
documents importants pour mettre
en place des mécanismes des marchés qui soient à la portée de tous.
Il a relevé que les documents types
vont faciliter le travail à tous les intervenants en tant que prototypes lé-
gaux unifiés pour tous les dossiers
d'appel d'offres notant que des projets d'élaboration de documents ont
été concoctés de concert avec les acteurs et intervenants intéressés.
Ces documents, poursuit-il, ont été
discutés de manière participative
avec la plupart des acteurs concernés au cours de rencontres antérieures ayant permis à l'autorité de
régulation de réunir tous les commentaires et observations nécessaires pour améliorer la qualité de
ces documents et leur usage.
Le président de l'Autorité de Régulation a enfin apprécié le rôle de la
Banque Mondiale qui a accompagné
son institution dans la réalisation de
ces documents.
Le cas suspecté à Ain Farba
s'est révélé négatif
''Le cas d’Ebola suspecté à Ain
Farba s'est révélé négatif. La personne diagnostiquée souffre d'une
simple pathologie qui n'a rien à
avoir avec l'épidémie d'Ebola'', indique un communiqué du ministère
de la Santé dont une copie est parvenue hier soir à l'AMI.
Le communiqué précise que le ministère avait dépêché, de toute urgence, une équipe médicale
multidisciplinaire sur les lieux pour
procéder au prélèvement d'échantillons de sang de la personne suspectée. Ces prélèvements ont été
examinés dimanche par un laboratoire agréé par l'OMS.
Le département rassure les citoyens
et annonce qu'il a renforcé et équipé
suffisamment ses staffs en charge de
la surveillance de l'épidémie pour
détecter et traiter rapidement toute
manifestation de la maladie d’Ebola
qui sévit actuellement dans certains
pays de l'Afrique de l'Ouest.
Il félicite, enfin, les éléments dépêchés à Aïn Farba pour le courage et
le professionnalisme dont ils ont fait
preuve, tout comme il recommande
aux citoyens d'être vigilants, de respecter les règles d'hygiène et d'alerter les services de santé pour tout cas
suspect.
HORIZONS N° 6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
ACTUALITE
Démarrage d'une opération d'organisation
interne des moyens de la SNDE
La Société Nationale de l'Eau
(SNDE) a lancé, hier matin, une
opération d'organisation interne de
ses moyens de prestations, dans le
but de mettre ces moyens à la disposition des services en rapport avec
les citoyens, notamment les départements commercial et technique.
Dans ce cadre, le Directeur général
adjoint de la société, M. Cheikh
Ould Ghalla, a supervisé la remise
de 10 véhicules à des centres de la
société au niveau de Nouakchott.
Le DGA a indiqué que cette opération représente la première phase
d'une opération d'organisation interne visant à disponibiliser les
moyens indispensables et nécessaires au profit des services ayant le
plus de rapports avec les citoyens,
en vue de rapprocher les services de
la société des populations et à combler le déficit en la matière.
De son côté, le directeur commercial
de la société, M. Abdallahi Ould
Deidi a souligné que cette nouvelle
opération consiste à surmonter les
difficultés et améliorer le niveau des
prestations des départements commercial et technique, à travers la surveillance du réseau de distribution
d'eau à Nouakchott, la couverture
commerciale, ou encore la limitation
des problèmes posés dans ce domaine.
Page 4
Le directeur commercial a ajouté
que cette nouvelle organisation prévoit l'arrêt des véhicules, juste après
l'horaire officiel, précisant que cette
mesure est de nature à diminuer les
dépenses de maintenance et à permettre l'usage approprié de ces véhicules.
Ouverture à Tidjikja d'un nouveau siège
de la Centrale d'Achat des Médicaments
et des Consommables
Un nouveau siège de la Centrale
d'Achat des Médicaments et des
Cconsommables (CAMEC) a été
ouvert, hier, à Tidjikja, sous la supervision du wali du Tagant, M.
Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall
et en présence du directeur de la
Programmation et la Coopération au
ministère de la Santé, M. Isselmou
Ould Mahjoub, et le représentant de
l'UNFPA, M. Koudaogo Ouédraogo.
Dans un mot prononcé pour l'occasion, le wali a précisé que l'ouverture de ce nouveau siège s'inscrit
dans le cadre des politiques générales du gouvernement, visant à faire
de chaque wilaya du pays un pôle
sanitaire, conformément aux orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould
Abdel Aziz, dans le but de permettre
au citoyen, où qu'il soit, de jouir de
ses droits sanitaires, éducatifs et sécuritaires.
Le représentant de l'UNFPA en
Mauritanie a salué les efforts menés
par la Mauritanie, par le biais de la
Centrale d'achat des médicaments et
des consommables, visant à rapprocher les prestations des citoyens, affirmant dans ce contexte, la volonté
de l'UFNPA d'accompagner ces efforts.
Le directeur de la Programmation et
de la Coopération au ministère de la
Santé a révélé que l'ouverture de ce
siège coïncide avec l'ouverture des
dépôts de l'Adrar, de l'Assaba, du
Gorgol et du Guidimagha, faisant remarquer que ces réalisations ont été
accomplies en collaboration avec
l'UNFPA et qu'elles viennent s'ajouter à celles déjà accomplies dans le
secteur de santé.
Quant au maire de la commune de
Tidjikja, il a apprécié l'ouverture de
ce siège et les services qu'il fournira
aux populations.
Des quantités de pluies à l’intérieur du pays
Les quantités de pluies suivantes ont
été enregistrées, hier matin, selon le
Réseau Administratif de Commandement (RAC) relevant du ministère
de l’Intérieur et de la Décentralisation:
Hodh Charghi:
- Bassiknou
Adel Bagrou
Taroumène
Bousteila
Amourj
Djiguéni
Ghlig Ehel Boyé
Timbédra
Oueinatt Zbel
Leghadh
Nesser Ehel Houmeïd
20mm
54
70
10mm
03mm
13mm
15mm
08mm
23mm
28mm
25mm
Hodh El Gharbi:
Aioun
64mm
Oum lahbal
40mm
N’Dreinaya
25mm
Etile
60mm
Boïchich
37mm
Zakiya Ould Aghal
35mm
Chleikha
35mm
Mekanet
70mm
Gronvolle
27mm
El Harameïne
77mm
Aïn Bahah
36mm
Doueïrare
58mm
Ghligue Oulad Sala
30mm
Gounguel
31mm
Bousfeya
35mm
Egava
15mm
Tatraret
23mm
Benaamane
27mm
Sleïlihiya Est
25mm
Egjert
42mm
Vougueiss
25mm
Hassi Hamadi
25mm
Teichtaya Est
48mm
Oum Lehdheiye
50mm
Ekreibaye
25mm
Teïrenni
25mm
Ghlig Ehel Abdel Wahab 27mm
Lighadhe
60mm
El Batha
50mm
Eguini Ehel Zeïne
54mm
Hassi Elemine
50mm
Medina Ehel Taleb Ahmed 62mm
Dimechghe
42mm
Kobéni
19mm
Hassi Ehel Ahmed Bichne 18mm
Medbougou
35mm
Gogui
25mm
El Voulaniya
9,5mm
Talli
15mm
Laeghouba
10mm
El Medoub
65mm
Dar El Oula
45mm
Boumeize
60mm
Blemhadher
35mm
Tamchakett
51mm
Radhi
140mm
Virage Tamchakett
95mm
Sava
29mm
Levede
30mm
Aïn Farba
50mm
Tejemoue Ehel Meymoune 75mm
Oum El Ghoura
60mm
Tintane
55,3mm
Hassi Abdalla
58mm
Tembedgha El Gharbia
78mm
Bambera
11mm
Devea
80mm
Aïn Selama
51mm
Assaba:
- Kiffa
57 mm
- Dar El Avia
30 mm
- H'Sey El Bekaye
106 mm
- Tezekre Roumda
102 mm
- Aghorath
50 mm
- Dar El Avia
30mm
- Hamod
51mm
- Magtaa Sveira
50mm
- Meyssah
50 mm
- El Melga
39 mm
- Oum Chgag
45 mm
- Rachid
40 mm
- Voujeli
105 mm
- Zoueira
90 mm
- Wentily
106 mm
- Naïm
40 mm
- Kouroudjel
45 mm
- Legrane
36 mm
- Boudaraa
75 mm
- Rag Diya
25 mm
- Oum El Ghoura
85 mm
- Nouamleine
30 mm
- Wad Oum El Khiz
150 mm
- Gouvave Voulane
40 mm
- Maghtaa Sveira
55 mm
- Bir El Barka
65 mm
- Boudjbeiya
75 mm
- Ntessane
70 mm
- Kendra
40 mm
- Wad Rowdha
85 mm
- Kankossa
121 mm
- Sani
90 mm
- Agmeimine
65 mm
- Tenaha
56 mm
- Keywala
101 mm
- Werenguel
62 mm
- Areira
90 mm
- Heykam
85 mm
- Oudey Ivoulane
135 mm
- Iriji Ehel Beké
68 mm
- N'Kheilet Abdel Wehab 40 mm
- Lebneyé
46 mm
- Diadji
57 mm
- Avrar
50 mm
- Oum Lekhcheb
65 mm
- Guerou
58 mm
- Hsey Tine
30 mm
- Rag
25 mm
- Boumdeid
07 mm
- Legleib Sghair
45 mm
- Laaweïssi
35 mm
- Barkéwol
05 mm
- Lebheir
34 mm
- Djelleir
21 mm
- M’Eissa
50mm
- Ethera
48mm
- Maghil Ehel Abdel Wahab 40mm
- Nem
95mm
- Boumlana
55mm
- Blajmil
85mm
- Gueiv
20mm
- Boumdeid
12mm
- Daghveg
102mm
Gorgol:
- Toufoundé Civé
- Lehdada
- Tokomadi
- Ouloum Niéré
- N'Bejet
- Agoueida
- Betek Ehel El Yemani
- Bidizguine
- Ehel Oumar Ould Eli
- El Khalwa Tel
- Ehel Mankouss
- Tarenga
- Koub Ehel El Yemani
- Maghama
- Toulel
- Waly
39 mm
33 mm
03 mm
02 mm
23 mm
23 mm
60 mm
62 mm
06 mm
80 mm
70 mm
55 mm
16 mm
37 mm
43 mm
30 mm
- Také
- Sani
80 mm
21 mm
Brakna
- M’Bagne
5,5mm
Tagant:
Tichit
Lekhcheb
El Ghodia
03mm
09mm
36mm
Guidimakha:
Sélibaby
Tachott
Ould M’Boni
Ghabou
Souvi
Sabou Ciré
Séllou
Coumba N’Daw
Baidjam
Sedelmé
Djougontoro
56mm
39mm
73mm
30mm
40mm
90mm
36mm
80mm
91mm
45mm
15mm
El Megué
Hassi Chegar
Ould Yengé
Kalinioro
Oudhen levrass
Boulli
Lemkheize
Chalkha dakhna
Lembeidiya
Tektake
Lahraj
Gouraye
Diaguili
Z’Neigui Voulane
Borodji
Wompou
Taghoutalla
N’kheille (1)
Teichtaya
Ajar Voulane
Ajar Soninké
Agoueinite
Zeire
12mm
76mm
50mm
96mm
46mm
72mm
66mm
60mm
25mm
22mm
107mm
65mm
76mm
53mm
90mm
20mm
18mm
20mm
35mm
35mm
29mm
24mm
105mm
Journées de réflexion sur le Medih
dans la poésie mauritanienne
Des journées de réflexion sur l’impact et la présence du Medih du Prophète Mohamed, Paix et Salut sur
Lui, dans la poésie mauritanienne,
ont été organisées dimanche à
Nouakchott par l'Union des poètes
et littéraires de Mauritanie.
La première journée a été marquée
par une conférence sur les caractéristiques innovantes de ce genre de
poésie au cours des différentes
étapes de l'Etat mauritanien.
Des modèles de Medih ont également fait l'objet d'une lecture critique de la part des participants.
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 5
ESPACE -AFRIQUE
Les pionniers de l'agroalimentaire en Afrique francophone
En incluant les îles, l’Afrique est
un continent de 30 221 532 km² et
peuplé d'un milliard d'habitants.
Elle est bordée par la Mer Méditerranée au nord, le Ccanal de
Suez et la Mer Rouge au nord-est,
l’Océan Indien au sud-est et
l’Océan Atlantique à l’ouest.
L’Afrique comprend 49 pays en incluant Madagascar, et 54 en incluant tous les archipels.
Au cours du mandat du Président
de la République, Monsiuer Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête de
l’Union Africaine, nous revisitons,
dans une série d’articles, les performances et le potentiel des différents Etats membres de l’Union et
ses organisations affiliées. Dans
l’article ci-après, c’est de l’industrie alimentaire dont il est question.
de CA en 2012) en réduisant sa dépendance à l'égard des approvisionnements en sardines et en diversifiant
les activités de conserves.
Du Maroc au Sénégal, de la RD
Congo à la Côte d'Ivoire, ces entrepreneurs sont les pionniers de l'agroalimentaires en Afrique francophone.
À la tête de multinationales ou de
PME, ces pionniers sont des précurseurs de l'industrialisation des filières
agricoles africaines. Leur credo :
transformer sur place les aliments
produits localement.
Nos 25 précurseurs de l'agroalimentaire en Afrique francophone sont-ils
fous ou visionnaires ? Dans leur difficile combat pour la transformation
locale, ces défricheurs ont dû faire
face aux plus grands obstacles : des
infrastructures défaillantes, un foncier peu sûr, des filières agricoles mal
organisées, sans parler de la concurrence des produits finis importés plus
ou moins frauduleusement.
Mais tous se sont posé les mêmes
questions : pourquoi la Côte d'Ivoire
importe-t-elle chaque année 1 million
de tonnes de riz alors qu'elle pourrait
le cultiver sur son sol ? Pourquoi l'Algérie est-elle l'un des premiers importateurs de blé au monde alors que
le pays dispose de millions d'hectares
de terres arables ? Bref, pourquoi ne
pas récolter et transformer sur place
ce qui peut l'être ?
Pourquoi la Côte d'Ivoire importe-telle chaque année 1 million de tonnes
de riz alors qu'elle pourrait le cultiver
sur son sol ?
Ali Berbich
Président du directoire
de Zalagh Holding
Revenu au Maroc au début des années 2000, le président du directoire
de Zalagh Holding (444 millions
d'euros de CA en 2012) maîtrise tous
les maillons de la chaîne de production avicole : importation de céréales,
fabrication de nutrition animale, accouvage, élevage, abattage et transformation. Après avoir ouvert son
tour de table à la Société financière
internationale (IFC) en 2013, le quadragénaire est plein d'ambition :
"Notre stratégie est de consolider
notre intégration verticale et de renforcer notre part de marché."
Transformation locale
Beaucoup d'arguments plaident en
faveur de cette proposition : l'industrialisation reste la voie royale du développement économique ; la
structuration de filières agro-industrielles, du champ à l'usine et de
l'usine au marché, est le plus sûr chemin vers l'amélioration de la sécurité
alimentaire. Mais aussi, l'importation
de produits pèse trop lourdement sur
les balances commerciales africaines
; enfin, depuis la flambée des prix alimentaires en 2007-2008, produire localement n'est plus forcément plus
cher que d'importer. Au-delà des
pionniers de l'agro-industrie, espérons que les États, eux aussi, prennent la mesure de l'enjeu.
Portraits de pionniers
dans le domaine
Maroc
Saïd Alj
Président d'Unimer
Depuis près de vingt ans, il fait grandir à marche forcée Unimer, acteur
majeur des conserves de sardines et
d'anchois. Multipliant les rachats
(LMVM en 2010, Consernor en
2012), Saïd Alj, 60 ans, est un redoutable homme d'affaires doté d'une
parfaite connaissance de la filière
pêche. Fort des acquisitions réalisées,
il entend accélérer le développement
de l'entreprise (300 millions d'euros
Jacques Ponty
PDG de Centrale laitière
Ce fin connaisseur du secteur de la
transformation laitière, fidèle de Danone depuis 1986 et arrivé au Maroc
en mars 2013, a pour mission de renforcer le leadership de la firme (65 %
de part de marché et un CA de 600
millions d'euros en 2012). Pour ce
faire, il poursuit le développement de
la filière en amont (grâce à 120 000
éleveurs partenaires), tout en améliorant les capacités de stockage et de
production en aval. Le but ? Répondre à la demande avec des produits
locaux.
Tahar Bimezzagh
Président de Koutoubia Holding
Après l'Afrique, le Moyen-Orient et
la Turquie, Tahar Bimezzagh, roi de
la charcuterie 100 % marocaine, parviendra-t-il à exporter ses produits en
Europe et en Amérique du Nord,
voire à y développer ses propres
usines ? Ce self-made-man de 44 ans,
qui a grandi dans la boucherie familiale à Tafraout et a quitté l'école à
l'âge de 12 ans, en caresse le rêve.
Au Maroc, Koutoubia Holding (environ 190 millions d'euros de CA en
2013) détient 75 % du marché de la
charcuterie industrielle grâce à ses
huit filiales et ses six sites de production. À l'origine de ce succès, une
maîtrise complète de la chaîne de
production, de l'élevage à la distribution en passant par l'abattage et la
transformation.
Algérie
Mohamed Laïd Benamor
PDG du groupe Benamor
Depuis qu'il a pris la tête du groupe
familial en 2002, Mohamed Laïd Benamor (47 ans) est parvenu à le diversifier et à l'intégrer. Spécialisé
dans la conserverie de tomate, il s'approvisionne auprès d'agriculteurs locaux à qui il fournit plants, pesticides
et assistance technique, ce qui a
contribué à une multiplication des
rendements par quatre depuis 2005.
Si le groupe Benamor (195 millions
d'euros de CA en 2011) est présent
dans l'amont agricole pour sa production de farine, de pâtes et de semoule, il n'oublie pas les débouchés :
il se lance actuellement dans la boulangerie industrielle.
Barons algériens
Respectivement patrons de Cevital et
de SIM, Issad Rebrab et Abdelkader
Taïeb Ezzraïmi (tous deux 69 ans)
ont décidé de développer l'amont
agricole dans une Algérie encore très
dépendante de l'extérieur pour son
approvisionnement alimentaire. La
demande en céréales n'est ainsi satisfaite qu'à 29 % par l'agriculture locale.
En 2012, Ezzraïmi a pris en concession 5 000 ha de terres arables pour y
produire notamment du blé. Rebrab a
quant à lui acquis plusieurs concessions agricoles dans le nord et le sud
du pays, où il produit des fraises, des
tomates et des agrumes. Il attend
aussi le feu vert des autorités pour se
lancer dans la production de graines
oléagineuses.
Sans oublier d'aller voir plus loin : le
PDG de Cevital s'est tourné vers la
Corne de l'Afrique pour ses projets
dans la canne à sucre et la pêche.
Ryadh Benlarech
Boussaad Batouche
Patron de STPA et Elafruits
Patron de deux entreprises de transformation de fruits, Boussaad Batouche (59 ans) conserve ses yeux
d'enfant lorsqu'il fait visiter le chantier de sa future usine. Son inauguration est prévue en février et elle aura
une capacité annuelle de 8 000 tonnes
de fruits transformés. Ce sont exclusivement les agriculteurs algériens
qui la fourniront en matières premières. "Notre pays importe trop de
fruits de l'étranger", insiste-t-il.
Tunisie
Hamdi Meddeb
PDG de Stial Délice Danone
Si la Société tunisienne des industries
alimentaires (Stial) est devenue leader de l'industrie laitière en Afrique
du Nord, c'est en partie parce que son
patron, Hamdi Meddeb (61 ans), se
veut intraitable sur la qualité. Car si
cette dernière a un prix, elle consolide aussi une position dominante sur
le marché. "Quand on est dans les
produits frais, on ne peut prendre le
risque de l'importation. Autant miser
sur des fournisseurs locaux formés
aux normes de qualité et d'hygiène de
la maison", assure le staff de Stial
Délice Danone. Même si le groupe
n'a d'autre choix, en période de basse
lactation, que d'importer du lait en
poudre.
Abdelwahab Ben Ayed
PDG de Poulina
Le fondateur de Poulina, premier
groupe privé tunisien (608 millions
de CA en 2012), est un pragmatique.
Ce Sfaxien de 75 ans s'est lancé au
début des années 1970 dans les affaires à partir d'une petite unité avicole. Devenu le roi du poulet, il s'est
depuis diversifié dans bien d'autres
métiers, mais toujours en appliquant
la même recette : intégrer au maximum les filières pour avoir le moins
possible recours à des fournisseurs
extérieurs. Chez Poulina, rien ne se
perd, tout se transforme...
Sénégal
Jean-Claude Mimran
Président de la CSS
Au pays de la Téranga, ce Franco-Sénégalais de 68 ans domine le marché
du sucre. La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), qu'il dirige depuis
1975 (après le décès de son père,
Jacques Mimran, fondateur du
groupe familial), produit plus de 100
000 tonnes de sucre par an. Le tout
grâce à une plantation de canne à
sucre s'étendant sur plus de 10 000 ha
au bord du fleuve Sénégal, à RichardToll. Une superficie que le groupe
veut multiplier par deux.
Abbas Jaber
Dans notre liste, il ferait plutôt figure
de baron déchu. Il y a dix ans, pourtant, le redoutable négociant a tenté
de se transformer en agro-industriel.
Avec un premier coup impressionnant : la reprise de la société arachidière Sonacos. (55 ans) l'a rebaptisée
Suneor et en a fait une entreprise autrefois rentable, capable de jouer sur
deux tableaux - la transformation
d'arachide en huile vendue à l'étranger d'une part, et l'import d'huiles végétales d'autre part - pour assurer
l'équilibre financier. Las, Suneor est
aujourd'hui au bout du rouleau,
plombé par quelques erreurs de gestion mais aussi par le déferlement de
l'huile de palme asiatique dans la
sous-région.
Donald Baron
Président de la Socas
Même s'il est aujourd'hui mis en difficulté par la concurrence, ce Français installé au Sénégal demeure une
figure de proue de la filière tomate du
pays. Depuis le début des années
1970, la Société de conserves alimentaires au Sénégal (Socas) inonde
le marché en concentré de tomates
(notamment sous les marques Dieg
Bou Diar et Flora) fabriqués à partir
de fruits frais provenant du delta du
fleuve Sénégal. En 2012, la Socas a
transformé près de 30 000 tonnes de
tomates fraîches.
Burkina Faso
Simone Zoundi
PDG de Sodepal
Si elle refuse le qualificatif de "magnat", Simone Zoundi (73 ans) est
riche d'expérience. Elle débute dans
l'agroalimentaire au milieu des années 1970 avec la création d'une
usine de bonbons et de biscuits. Un
fiasco qui ne l'empêche pas de revenir à la charge, dans les années 1980,
avec la Boulangerie du Levant.
Nouveau coup d'arrêt avec la révolution d'août 1983. En 1989, elle se relance dans la biscuiterie, la pâtisserie
et la farine infantile, avant de fonder
en 1991 la Société d'exploitation des
produits alimentaires (Sodepal), en
partenariat avec Nutriset, qui soutient
alors le transfert de technologie dans
la formulation des compléments nutritionnels.
Certes, l'entreprise est encore modeste : un CA de 380 000 euros, une
production de 200 tonnes par an et 46
employés. Mais Sodepal est un acteur
majeur de la lutte contre la malnutrition pour les "couches défavorisées",
dixit Simone Zoundi, qui préside la
Fédération des industries de l'agroalimentaire du Burkina.
Mali
Houd Baby
PDG des Moulins du Sahel
Convaincu que la transformation des
céréales produites localement peut
avoir un impact réel sur l'économie
(sécurité alimentaire, création d'emplois), cet entrepreneur de 57 ans ne
jure que par l'agroalimentaire depuis
2011. Après s'être imposés au Mali,
où ils produisent chaque jour plus de
120 tonnes de farines de riz, de mil,
de maïs et de sorgho, les Moulins du
Sahel (17,5 millions d'euros de CA en
2012) sont désormais présents au
Niger et au Burkina Faso.
Côte d'Ivoire
Bertrand Vignes
DG de Sifca
Ce Français de 58 ans est le plus
grand "baron" de la transformation
agricole en Afrique francophone.
Mais, discret comme semble devoir
l'être tout agronome, Bertrand Vignes
serait le premier à récuser ce terme.
Sifca (788 millions d'euros de CA en
2011) fut un temps un géant mondial
du cacao, avant de prendre un virage
radical en se développant dans des
produits à plus forte valeur ajoutée,
comme l'hévéa et l'huile de palme.
Une évolution que l'on doit à Yves
Lambelin, son prédécesseur à la tête
du groupe contrôlé par la famille
Billon, mais que Bertrand Vignes,
venu de Michelin, poursuit avec le
même souci d'intégration de la filière
et de liens privilégiés avec le monde
paysan.
Mohamad Ali Khachab
PDG de Thunnus Overseas Group
Cet ex-négociant, importateur et distributeur de poisson congelé, est devenu en 2005 un transformateur
local. L'État ivoirien l'y a aidé en accordant des exonérations aux entreprises transformant des produits
halieutiques. Selon le patron de 58
ans, l'implantation de ses usines en
Côte d'Ivoire et à Madagascar (3 600
employés en tout) "permet au groupe
d'être toujours au plus près de la ressource en fonction des saisons de
pêche". À la clé, 25 % du marché
français de la conserve de thon.
Jean-Marie Ackah
PDG de Sipra
Sur fond d'explosion de la consommation d'oeufs et de volaille, JeanMarie Ackah est idéalement
positionné. La Société ivoirienne de
productions animales (Sipra), qui détient 60 % du marché, investit 22 millions d'euros pour augmenter ses
capacités. Une entité bien intégrée,
présente dans l'alimentaire, la nutrition animale et la minoterie, qui
achète des matières premières à plus
de 20 000 cultivateurs de céréales.
Massogbé Touré Diabaté
PDG de Sita
Reine de la noix de cajou et prêtresse
de la transformation, Massogbé
Touré Diabaté a créé en 2000 la Société ivoirienne de traitement d'anacarde (Sita), première usine de
transformation du produit dans le
pays. Si elle a depuis été suivie et
même doublée par le géant singapourien Olam, la production nationale
reste peu transformée (environ 6 %).
Une réalité contre laquelle elle se bat,
consciente des dizaines de milliers
d'emplois qu'une industrialisation
pourrait créer.
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
source jeune Afrique
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 6
NATION
Pénurie d'eau :
L
a résolution de la crise mondiale de l'eau est sans nul
doute l’un des plus grands
enjeux de devenir de l’humanité en
ce 21ème siècle. Et, la hausse utilisation/gaspillage/pollution de l'eau et
les conséquences qu’elle entraîne,
ont des impacts terribles sur les enjeux de la résolution du manque
d’eau à l’échelle locale, régionale et
mondiale. Le problème de l’eau est
multiforme et ne concerne pas seulement le manque d'eau, mais le gaspillage, la pollution, les incidences de
la démographie sur la ressource, l'utilisation des eaux usées dans l'agriculture, les méthodes et l’efficience
de l’irrigation, la gestion des barrages
et des aménagements hydroagricoles,
les maladies hydriques, les inondations, les sécheresses et les changements climatiques, la pauvreté, le
modèle de consommation, le drainage des eaux et la gestion de la demande. Comme d’antan, les sociétés
qui manquent d'eau le font depuis des
siècles, beaucoup de pays s'efforcent
de transporter l'eau des endroits où
elle est disponible aux endroits où la
population en a besoin, et aussi de
l'entreposer pour s'en servir plus tard,
un des rôles principaux des barrages.
Mais, bien que ces derniers aident à
assurer un apport constant d'eau, ils
mettent souvent en danger les écosystèmes aquatiques et même les populations humaines de proximité. En
effet, ils bouleversent les cycles de
crues, bloquent les lits de cours d'eau,
modifient la circulation de l'eau dans
les fleuves, les plaines d’inondation,
les deltas et autres terres humides naturelles, mettent en danger les plantes
et les animaux, et amplifient et propagent des épidémies de maladies
hydriques.
En Afrique, près de 200 millions de
personnes vivent dans des pays à difficultés sérieuses d'approvisionnement en eau. Aussi dans la zone
subsaharienne, l'eau pose de graves
problèmes qui, comme dans bien
d’autres régions africaines, s’amplifient avec la croissance rapide de la
population. Dans les pays subsahariens, l’accès à l’eau potable est loin
d’être généralisé, rares sont les villages disposant de réseaux d’adduction d’eau. Même en ville, la
distribution est insuffisante et l’eau
n’est pas toujours buvable. Mais la
pénurie des ressources n’est pas seule
responsable, la mauvaise gestion et le
manque de moyens financiers accentuent les problèmes. La politique de
l’eau est souvent inadaptée aux réalités du terrain, les pouvoirs publics
peu impliqués et l’action des différents acteurs du secteur est souvent
désordonnée. Aujourd’hui, dans tous
les pays, développés et en développement, la concurrence entre usagers
de l'eau s'intensifie et les tensions
sont particulièrement graves dans les
zones à manque d'eau où les pressions exercées par la population, l'urbanisation et les besoins de
développement se conjuguent pour
créer une intense demande au regard
de ressources limitées en eau douce.
Dans les pays où l'eau fait défaut à la
population, une équité dans l'accès à
l'eau potable est nécessaire. Avec 70
Les impacts socio-écono
fleuves transfrontaliers, près de 40 %
de l’eau douce africaine est commune à plusieurs pays. Or, l’eau potable est au cœur même de la
croissance et du développement durable. La lutte contre un certain nombre de calamités naturelles comme de
problèmes socio-économiques liés
aux cadres et aux modes de vies, tels
que la sécheresse, la famine, la pauvreté, l’assainissement, l’hygiène,
l’insécurité alimentaire, etc., ne peut
se faire et de manière efficiente sans
des disponibilités minimales de ressource en eau douce et sans une gestion intégrée et un partage équitable
de cette ressource lorsqu’elle se présente commune. L’eau, l’or bleu est
plus que jamais l’un des défis les plus
pressants que les africains devront relever et gagner, ensemble, éminemment. Plus qu’une priorité, c’est une
question de survie et fierté.
La demande en eau, cet indice de niveau de vie et de développement
Le volume d'eau que les habitants
d'un pays utilisent effectivement est
fonction non seulement des besoins
minimum et de la quantité d'eau disponible mais aussi du niveau de développement économique et de
l'ampleur de l'urbanisation. En règle
générale, le niveau de consommation
d'eau douce d'un pays exprime son
niveau de développement économique, dont il est en fait l'une des
principales mesures. Ainsi, les populations des pays en développement
utilisent beaucoup moins d'eau par
personne que celles des régions développées. D’autre part, la demande
d'eau douce par personne s'accroît
sensiblement au fur et à mesure que
le pays se développe sur le plan économique. Dans un pays, le niveau
d'utilisation de l'eau traduit celui de
l'urbanisation qui, en général, entraîne une augmentation spectaculaire de l'emploi de l'eau. En
l’occurrence, le faible emploi de l'eau
pour usages domestiques, dans de
nombreux pays en développement, se
justifie par les difficultés que pose la
mise disposition de l'eau douce dont
les réseaux de distribution sont limités à inexistants surtout en zone rurale. C’est à cet égard que les deux
tiers de la population mondiale, qui
vivent surtout dans des pays en développement, n’accèdent à l'eau que par
bornes-fontaines publiques, puits
communautaires, cours d'eau et lacs,
ou collectent l'eau de pluie sur les
toits. Les populations rurales (surtout
les femmes et les filles) sont astreintes de faire plusieurs kilomètres
à pieds et consacrer de longues
heures pour aller chercher l'eau pour
le ménage.
Au fur et à mesure que le monde devient de plus en plus un monde urbain et l'agriculture, de plus en plus
tributaire de l'irrigation, la satisfaction de la demande grandissante en
eau douce des villes devient plus difficile. Dans les pays en développement, la croissance urbaine rapide
exerce de fortes pressions sur les
systèmes d'adduction d'eau qui sont
de surcroît souvent vétustes et insuffisants. Des années de croissance démographique
rapide
et
d'augmentation de la consommation
d'eau par l'agriculture, l'industrie et
les municipalités ont mis à rude
épreuve les ressources mondiales en
eau douce. Dans certaines régions, la
demande d'eau dépasse déjà ce que
peut offrir la nature. La population
mondiale qui a dépassé les 6 milliards personnes depuis l’horizon
2000, augmente à raison d'environ 80
millions par an. Cette augmentation
se traduit par un accroissement de la
demande d'eau douce de l'ordre d'environ 64 milliards de mètres cubes
par an, engendrant davantage de
pression sur les ressources. Malgré
cette situation, les régions d'Afrique
et du Proche-Orient qui traversent de
graves pénuries absolues ou saisonnières d'eau, maintiennent des taux
élevé de croissance démographique
(2,6 %/an en Afrique sub-saharienne,
et 2,2 % au Proche-Orient et en
Afrique du Nord). Ce qui a pour
conséquence d’amplifier leur état de
pénurie d’eau. D’autre part, au fur et
à mesure que leur population augmente, l’effectif des pays manquant
d'eau est plus important. En 2025,
230 millions de personnes et le double vivront respectivement dans des
pays caractérisés par des pénuries
d'eau et d’autres où l'eau pose des difficultés sérieuses. Dans un pays,
lorsque le volume annuel d'eau douce
disponible par personne, est plus faible que 1700 m3, la situation est dite
de difficultés d'approvisionnement en
eau, une pénurie d’eau, d’autant plus
aigue et devenant plus chronique que
ce volume tombe au dessous de 1000
m3. Une telle situation est défavorable à la production alimentaire et au
développement économique et altère
les écosystèmes.
Pour hommes et nature,
s’accommoder ensembles,
un impératif de survie
Il pourrait sembler paradoxal que la
planète terre puisse manquer d'eau,
avec les énormes masses dont elle
dispose. Mais les pratiques pernicieuses et le temps finissent toujours
d’amoindrir, même de colossales réserves à forte raison minimes ou insuffisantes. La surutilisation ayant
pour corollaire le gaspillage et la pollution, la dégradation des ressources
mondiales en eau douce, sont des
phénomènes récents, dont de surcroît
on ne connaît pas bien leurs conséquences à long terme. Cependant,
elles ont déjà prélevé un lourd tribut
sur l'environnement et posent de plus
en plus de risques pour de nombreuses espèces. Les risques de surexploitation
peuvent
être
catastrophiques en termes économiques, surtout pour les zones rurales
qui dépendent de l'irrigation. La pollution de l'eau et le manque d'hygiène
sont également le prélude d'une tragédie humaine dans le domaine de la
santé. De plus, le triste état des ressources en eau douce contribue à la
dégradation des eaux littorales et des
mers. En 1996, on estime que la population mondiale utilisait déjà 54%
de toute l'eau douce accessible dans
les cours d'eau, lacs et les nappes
souterraines. On prévoit que la seule
croissance démographique portera ce
pourcentage au-delà de 70% en 2025.
L'accroissement sera beaucoup plus
prononcé si la consommation par
personne continue d'augmenter sans
relâche à sa cadence actuelle.
Au fur et à mesure que l'humanité retire de plus en plus d'eau, il en reste
d'autant moins pour les écosystèmes
essentiels dont nous sommes également tributaires. Une proportion importante de l'eau douce qu'offre le
cycle hydrologique doit être réservée
à la survie des écosystèmes aquatiques naturels (marais, cours d'eau,
terres humides côtières) et des millions d'espèces qu'ils abritent. De
bons écosystèmes naturels sont les
régulateurs indispensables de la qualité et de la quantité de l'eau. Par
exemple, les plaines humides inondées par des crues absorbent et entreposent l'eau quand les cours d'eau
débordent, réduisant ainsi les dégâts
causés en aval. La surutilisation et la
mauvaise utilisation des ressources
en eau douce entraînent de graves
conséquences pour les espèces naturelles et pour les populations humaines. Dans beaucoup de pays, la
demande toujours grandissante de
produits forestiers et de terres agricoles, alimentée par la rapidité de la
croissance démographique et du développement économique, compromet de plus en plus les ressources
environnementales et l'alimentation
en eau. Les forêts sont d'importants
régulateurs de l'eau. Leurs structures
radiculaires jouent le rôle d'éponges
naturelles. Elles absorbent l'eau, puis
la libèrent lentement pendant toute
l'année, contribuant ainsi à la régularité du débit des cours d'eau, reconstituant les nappes souterraines,
réduisant l'érosion du sol et libérant
de l'humidité dans l'atmosphère. Si
on fait disparaître les forêts, les terres
agricoles deviennent la proie de l'érosion, les voies d'eau s'envasent, les
inondations deviennent plus fréquentes, les réserves d'eau souterraine disparaissent et le climat
change.
La pollution, une plaie
si saignante
La pollution s’associe sous une forme
ou sous une autre aux modes de vie
et sera toujours présente partout à des
degrés et amplitudes divers. Peu de
pays, développés ou non, ont suffisamment protégé la qualité de l'eau et
maîtrisé sa pollution. Beaucoup n'ont
pas de normes leur permettant de
contenir la pollution dans des limites
raisonnables, tandis que d'autres n'ont
pas les moyens d'exiger l'application
des normes de qualité de l'eau. L'agriculture est le principal responsable de
la pollution des eaux, encore plus que
les industries et les municipalités.
Dans la quasi-totalité des pays où
l'agriculture les emploie, les engrais
et les pesticides ont contaminé les
nappes d'eau souterraines et les eaux
superficielles. Les déchets animaux
sont une autre source de pollution
persistante dans certaines régions.
L'eau qui retourne dans les fleuves et
les rivières après avoir servi à l'irrigation, est souvent fortement dégradée et chargée d’un excès de
nutriments, d’une teneur élevée de
sels minéraux divers, de pathogènes
et de sédiments qui la rendent souvent impropre à tout usage à moins
qu'on ne la nettoie (d'ordinaire à très
grands frais) dans des stations d'épuration. En outre, des polluants tels
que le dioxyde de soufre et les
oxydes d'azote, qui se conjuguent
dans l'atmosphère pour former la
pluie acide, exercent des effets subtils sur les écosystèmes aquatiques et
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 7
NATION
omiques du manque d’eau
terrestres. Les pluies acides agissent
en baissant le pH des fleuves et des
rivières dont les eaux deviennent relativement agressives. En l'absence
de l'effet tampon engendré par la présence de calcium qui peut provenir
du calcaire, les eaux acidifiées tuent
un grand nombre de poissons sensibles aux acides, y compris les saumons et les truites, de même qu’elles
estompent ou arrêtent le développement de certaines plantes ou les déciment tout simplement.
Dans le sol, les acides peuvent libérer
des métaux lourds, tels que le plomb,
le mercure et le cadmium, qui s'infiltrent ensuite dans les cours d'eau et
produisent divers effets pernicieux.
Les produits chimiques synthétiques
comptent parmi les pires polluants.
Quelques 70 000 substances chimiques différentes qui sont régulièrement employées dans le monde
entier, agissent dangereusement sur
les sols et les eaux. Chaque année, 1
000 nouveaux composés sont mis en
vente et viennent accentuer cette situation de pollution. Beaucoup d'entre eux finissent par se retrouver dans
les cours d'eau, les lacs et les nappes
souterraines. Aux seuls Etats-Unis,
on a décelé dans l'eau potable plus de
700 produits chimiques, dont 129
jugés particulièrement toxiques. Un
certain nombre de produits chimiques synthétiques, notamment le
groupe de polluants organiques persistants (POP), qui englobe les hydrocarbures halogénés, les dioxines
et des organochlorés, tels que le DDT
et les PCB, ont un effet retard et sont
extrêmement toxiques dans l'environnement. Ils ne se décomposent
pas facilement sous l'effet des forces
de la nature et ont donc tendance à
s'accumuler dans la chaîne alimentaire biologique pour finir par constituer des risques réels pour les êtres
vivants, notamment les hommes.
Sans eau, donnent rendez-vous
de tous les maux
Le manque d’eau a toujours été une
conjoncture qui exacerbe tous genres
de maladies. Plus répandues, plus endémiques que n’importe quelle autre
forme de maladies, plus pernicieuses
et incisives, et plus ravageuses, les
maladies liées à l'eau sont de tout
temps une véritable tragédie humaine. Et encore aujourd’hui, malgré
les avancées considérables qu’ont
connues les méthodes thérapeutiques
et préventives, ces maladies continuent de constituer un défi réel majeur en matière de santé publique,
tuent chaque année des millions de
personnes, empêchent des millions
d’autres de mener une vie saine et sapent les efforts de développement.
Ces maladies très diversifiées, peuvent être d'origine hydrique (causées
par une eau contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques ou par des organismes
fécaux-oraux et ou des substances
toxiques). A support hydrique (causées par des organismes aquatiques
qui passent une partie de leur cycle
de vie dans l'eau, polluée ou non, et
une autre partie comme parasites
d'animaux). Transmises par des vecteurs liés à l'eau (insectes ou autres
animaux capables de transmettre une
infection, tels que moustiques ou
mouches tsé-tsé se reproduisant et vivant dans ou près de l'eau, polluée ou
non). Liées au manque d'hygiène ou
au manque d'eau salubre (prospérant
dans des conditions de manque d'eau
et d'hygiène médiocre caractérisée
par une insuffisance du lavage surtout des mains). Environ 2,3 milliards
de personnes de par le monde sont infectées par des maladies liées à l'eau.
La mortalité infantile est due, à hauteur d'environ 60 %, à des maladies
contagieuses et parasitaires, dont la
plupart sont liées à l'eau. Dans plusieurs pays, surtout ceux en développement, ces maladies ont une
prévalence relativement importante
et représentent une forte proportion
de toutes les maladies des adultes et
des enfants.
Les maladies liées à l'eau présentent
des variations considérables sur le
plan de leur nature, de leur transmission, de leurs effets et de leur gestion.
Les maladies d'origine hydrique,
dites ‘‘de l'eau sale’’, le choléra, la typhoïde, le shigella, la polio, la méningite et l'hépatite A et B, sont dues
à des bactéries, des virus et des protozoaires dont les hôtes peuvent être
les hommes et les animaux. Dans le
monde entier, le manque de stations
d'épuration des eaux usées et d'eau
salubre destinée à la boisson, à la
cuisson des aliments et à l'hygiène,
est responsable de plus de 12 millions
de morts par an. Les maladies diarrhéiques, principales maladies d'origine hydrique, prévalentes dans de
nombreux pays où l'épuration des
eaux usées est insuffisante, sont
contractées chaque année par
quelque 4 milliards de personnes
dont entre 3 et 4 millions décèdent,
surtout les enfants. Ces maladies peuvent devenir chroniques lorsque l’on
manque d'eau salubre. Egalement,
des substances toxiques présentes
dans l'eau douce sont aussi une cause
de maladies d'origine hydrique. De
plus en plus, on trouve dans l'eau
douce des produits chimiques agricoles, des engrais, des pesticides et
des déchets industriels qui, même à
faible concentration, peuvent finir
par s'accumuler et causer des maladies chroniques, telles que des can-
cers chez les utilisateurs de cette eau.
Pour prévenir la plupart des maladies
d'origine hydrique et les morts qui en
résultent, il est nécessaire d'améliorer
substantiellement l'hygiène individuelle et publique (en aménageant
des installations sanitaires appropriées), et l'approvisionnement en
eau salubre qui réduisent de manière
spectaculaire la morbidité et la mortalité imputables aux maladies liées à
l'eau, sauvant ainsi des millions de
vies humaines. Pour toutes ces raisons, les pays en développement et
les organismes d'assistance doivent
donner une priorité élevée à la solution de ces problèmes.
Les maladies à support hydrique, le
ver de Guinée (draconculose), la paragonimiase, la clonorchiase et la
schistomosiase (bilharziose), sont
causées par une variété de douves, ténias, ascaris et nématodes, groupés
sous le nom d'helminthes, qui infectent les êtres humains. Souvent, la
prévalence de ces maladies augmente
quand on construit des barrages. En
effet, l'eau stagnante qui s'accumule
derrière un barrage, offre des conditions idéales aux escargots qui sont
les hôtes intermédiaires de nombreux
vers. Le lavage des légumes avec une
eau potable saine, la bonne cuisson
des aliments et l’interdiction de marcher dans les cours d’eau infectés
(car beaucoup de parasites pénètrent
par les pieds et les jambes) sont des
mesures qui annihilent l'infection des
maladies à support hydrique. Des
maladies, tels que le paludisme, la
fièvre jaune, la dengue, la maladie du
sommeil et la filariose, sont engendrés par des vecteurs qui infectent les
hommes. Le paludisme, qui est la
maladie la plus répandue, est endémique dans une proportion importante de pays en développement, où
quelques 2 milliards d'habitants sont
à risques. L'absence d'une bonne gestion de l'eau et la carence de mesures
de prévention contribuent à l'accroissement de l'incidence du paludisme,
de la filariose et de l'onchocercose.
La solution des maladies transmises
par des vecteurs liés à l'eau pourrait
paraître simple : il suffirait d'éliminer
les insectes qui transmettent ces maladies. Or, cela est plus facile à dire
qu'à faire. En effet, les pesticides utilisés à cet effet, peuvent eux aussi
être nuisibles à la santé, s'ils pénètrent dans l'eau potable ou dans l'eau
d'irrigation. Par ailleurs, de nombreux insectes acquièrent de la résistance aux pesticides et, ici encore,
des maladies peuvent réapparaître
sous de nouvelles formes. Parmi les
options techniques de lutte contre ces
maladies figurent l'emploi de filets de
fonds et l'introduction de prédateurs
naturels et d'insectes stériles. Dans le
Gujarat, en Inde, par exemple, un élément important d'un projet de lutte
intégrée contre les vecteurs de maladie a consisté à élever des guppys
(poissons qui mangent les larves de
moustique) dans les plans d'eau, ce
qui a permis d'éliminer entièrement
le recours à des insecticides. Une méthode peu coûteuse de lutte contre les
vecteurs d'insectes consiste à faire
flotter sur les plans d'eau statique des
boules en polystyrène qui, en recouvrant la surface de l'eau, annihilent
l’apport d’air dont le manque entraîne la mort des larves de moustiques. Une autre forme de lutte
contre les vecteurs, consiste à assainir
l'habitat des espèces (en employant
des méthodes biologiques et en gérant l'habitat de manière à réduire ou
éliminer les gîtes de ponte naturels
des vecteurs de la maladie). Pour parvenir à ce but, on peut combler et
drainer les plans inutiles d'eau stagnante, recouvrir les récipients d'entreposage de l'eau, éliminer les gîtes
de ponte des moustiques en enlevant
périodiquement les plantes qui envahissent les canaux, les réservoirs et
les étangs à poisson, remplacer les
canaux par des réseaux d'irrigation
par aspersion ou au goutte-à-goutte et
doter les canaux d'un revêtement
pour empêcher l'accumulation de
vase qui entrave la circulation de
l'eau. Par ailleurs, l'intégration aux
services sanitaires de l'éducation en
matière de prévention des maladies et
l'encouragement de débats communautaires à propos de la prévention
aideraient la population à lutter
contre les vecteurs et à identifier et
éliminer les gîtes de ponte qui ne sont
pas facilement dépistables. Pour les
maladies dues au manque d'eau qui
sont endémiques dans la plupart des
pays du monde, on peut venir à bout
en améliorant l'hygiène, amélioration
qui exige un approvisionnement suffisant en eau douce.
Bakari Mohamed SEMEGA
Professeur de chimie
et d’hydrochimie
Université de Nouakchott,
Faculté des Sciences
et Techniques
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 8
ENVIRONNEMENT
Environnement
A l’heure des énergies renouvelables
ntre 2011 et 2012, la demande mondiale en énergies renouvelables a encore
augmenté. Vers la fin 2011, les renouvelables représentent 19% de
l’énergie consommée dans le
monde. Un peu plus de 9% de ce
total provient de la biomasse traditionnelle, comme le bois ou les végétaux utilisés pour le chauffage et
la cuisine dans les zones rurales de
l’espace en développement. Environ 5% de la consommation mondiale
d’énergies
alternatives
provient du renouvelable moderne
– petit hydraulique, biomasse moderne, vent, soleil, géothermie, et
carburants d’origine végétale -,
converti en électricité ou en chaleur.
L’hydroélectricité contribue à 3,7%
de ce total. Dans un nombre croissant de pays, les renouvelables ont
cessé d’être des options pour devenir des solutions énergétiques, soutenues par une politique nationale.
Le rapport note que le renouvelable
moderne peut se substituer aux fossiles et au nucléaire sur quatre marchés distincts : la production
d’électricité, le secteur du chauffage
et du refroidissement, le carburant
destiné aux transports, et le raccordement au réseau énergétiques des
zones rurales privées d’accès. Et,
surprise, la 4ème source d’énergie
mondiale, après le pétrole, le charbon, et le gaz naturel, est la biomasse, qui continue de progresser
dans le bâtiment, l’industrie, ou les
transports.
E
Des technologies moins chères
Au cours de la période 2008-2012,
la capacité installée de nombre
d’énergies renouvelables a connu
une forte croissance, tirée vers le
haut par la production d’électricité.
Pendant ces cinq années, la capacité
du solaire photovoltaïque a progressé à un rythme annuel de 60%,
celle du solaire thermique à plus de
40%, et 25% pour l’électricité d’origine éolienne. L’hydroélectricité, la
géothermie, et la bioélectricité augmentaient à un rythme plus lent.
Dans le même temps, la demande
mondiale se faisait plus pressante
dans les secteurs du chauffage et du
refroidissement, réclamant plus de
systèmes solaires thermiques, de
pompes à chaleur géothermiques,
ou de technologies bioénergétiques.
La capacité des capteurs solaires vitrés, destinés à produire de l’eau
chaude, a augmenté de 15% chaque
année. Les pompes à chaleur puisant dans les eaux souterraines ont
progressé de 20% par an au cours
de la période 2008-2012. Cet engouement pour les énergies vertes,
porté par un contexte de développement alternatif aux énergies fossiles
et de crise climatique, s’explique
aussi par une réduction des coûts de
production. Economies d’échelle,
innovations technologiques, et
concurrence accrue, les turbines éoliennes et les panneaux photovoltaïques sont devenus beaucoup plus
abordables sur le marché. L’engagement de certains Etats à introduire le renouvelable dans leur mix
énergétique favorise encore cette
transition. Actuellement, 138 pays
s’orientent vers les énergies alternatives, dont les 2/3 dans l’espace
en développement.
Les énergies renouvelables dans les
pays développés
Le renouvelable est une solution
énergétique qui progresse en Asie,
en Amérique du Sud, au Moyen
Orient, ou en Afrique. Certains
pays, plus riches ou plus visionnaires, dominent le marché. En
2012, la Chine, les Etats-Unis, le
Canada, et l’Allemagne sont les leaders mondiaux de la capacité en
électricité renouvelable. La Chine,
qui accueille environ 1/5 de la capacité mondiale, en tire 20% de son
l’électricité, dont 17% est produite
par les barrages. En Chine, la production d’électricité d’origine éolienne a progressé plus que celle
issue du charbon, et devance le nucléaire pour la première fois. Aux
Etats-Unis, plus de 12% de l’électricité provient d’une source renouvelable. Une tendance en
progression, le pays a largement
misé sur le vent pour augmenter sa
capacité. En Allemagne, 23% de
l’électricité consommée est d’origine renouvelable. C’est plus que le
nucléaire, le gaz, ou le charbon.
L’Allemagne est aussi le 3ème
marché mondial pour les investissements dans les énergies alternatives.
L’Espagne, pourtant bien lancée
dans la course aux renouvelables,
ralentit le rythme. La crise économique et un changement d’orientation politique expliquent cette
tendance.
Les réseaux alternatifs
Dans les pays de l’Union Européenne, un nombre croissant d’entrepreneurs et de consommateurs se
tournent désormais vers les énergies
renouvelables, notamment pour
l’électricité. Le marché allemand
est passé de 0,8 millions de
consommateurs « d’électricité verte
» en 2006 à 4,3 millions en 2011. La
demande progresse aussi en Autriche, en Belgique, en Finlande, en
Italie, aux Pays-Bas, en Suède, en
Suisse, au Royaume-Uni, mais sans
rivaliser avec l’Allemagne. Dans les
pays de l’Union européenne, plus
de 70% de la capacité électrique
ajoutée en 2011 puise dans des
sources renouvelables. Aux EtatsUnis, la moitié des consommateurs
ont désormais le choix de consommer de l’électricité de source alternative, fournie par un détaillant. En
Europe, en Inde, aux Etats-Unis, le
nombre d’industriels ou de commerçants exploitant leur propre système « d’électricité verte » est en
hausse. Le nombre de communautés et de coopératives, tournées vers
ce type de connexion, est lui aussi
en augmentation. Les petites unités
de production se multiplient, générant un accès à l’électricité dans des
endroits oubliés des réseaux. Dans
les campagnes du Tiers-Monde, les
énergies renouvelables, petite unité
solaire, éolienne, ou mini installation hydro-électrique, commencent
à s’imposer comme une alternative
crédible à un réseau électrique, coûteux, qui n’arrivera sans doute jamais. Dans ces espaces, l’accès à
l’énergie est aussi une condition de
développement socio-économique.
Les énergies renouvelables en
Afrique
Après avoir longtemps été associée
à l’industrie du pétrole et du gaz,
l’Afrique est désormais remarquée
pour son potentiel en énergies renouvelables. De vastes terres, au
Sud et au Nord du continent, sont
regorgent de réserves en énergie solaire. L’Afrique dispose d’un environnement exceptionnel pour
l’éolien, et la géothermie. D’après
certaines estimations, seul 7% du
potentiel hydroélectrique du continent serait exploité. L’Afrique, très
dépendante de la biomasse, et du
bois prélevé sur les forêts, s’apprête
à développer des pratiques et des
technologies plus durables en matière de bioénergies. Si le marché
du renouvelable piétine encore, le
contexte change rapidement. La
prise de conscience du potentiel
africain, la capacité à surmonter les
difficultés économiques, la croissance, et une gouvernance plus stables, favorisent l’émergence d’une
multitude de solutions renouvelables, à grande échelle. Beaucoup de
pays ambitionnent de convertir
leurs petites installations électriques
hors réseau – héritage d’un programme d’électrification des villages financé par des donateurs – en
infrastructures plus ambitieuses.
L’Afrique du Nord domine le marché continental de l’éolien; l’Est du
continent, emmené par le Kenya,
augmente sa capacité géothermique
; pendant que l’hydro-électricité se
développe à toutes les échelles sur
le continent. L’Afrique du Sud devrait s’est dotée en 2013 du premier réseau régional d’électricité
d’importance, alimenté par le vent
et le soleil . Si 2012 est une moins
bonne année que 2011 pour les investissements mondiaux dans les
énergies renouvelables – notamment en raison de la chute des prix
du solaire et de la frilosité des marchés, aux Etats-Unis et en Europe , le Moyen Orient et l’Afrique
enregistrent la meilleure croissance
régionale, avec une progression de
plus de 200% pour les investissements.
A côté du renouvelable,
la pollution
La pollution des fleuves dans le
monde est aujourd’hui grandissante
et alarmante : des poissons sont intoxiqués aux PCB, une substance
chimique très toxique, contenue notamment dans les peintures, le plastique, l’encre et des effets néfastes
sont à noter pour les animaux en
voie de disparition comme les dauphins.
Les raisons de cette pollution sont
multiples. Elle peut être due aux engrais et pesticides issus de l’agri-
culture, à l’activité industrielle – le
mercure et le cyanure, utilisés notamment pour l’extraction de l’or
font encourir un grand risque aux
fleuves – aux déchets domestiques
jetés par les hommes ou aux substances organiques ou chimiques.
Le fleuve Citarum, situé à l’ouest de
l’Ile de Java, en Indonésie, est actuellement le fleuve est l’un des
plus pollué du monde : « des immenses monticules de déchets et de
sacs plastiques jonchent les rives et
selon les habitants, une odeur nauséabonde se dégage jour et nuit ».
surtout que « les 1500 usines textiles de la région déversent quotidiennement près de 300 tonnes de
déchets ».
En Amérique latine, la pollution au
mercure empoisonne de nombreux
fleuves. Une organisation spécialisée informe que le projet Mercury,
rassemblant des chercheurs argentins, brésiliens, péruviens, britanniques, suédois et espagnols «
s’attaquent à ce problème » par la
chimie par le biais de molécules.
Certains fleuves, rivières et océans
sont-ils devenus des poubelles ?
L’Homme n’a-t-il plus de place
pour disposer ses déchets ? On le
sait : l’Homme en est arrivé à saturer l’espace de déchets et utilise actuellement les eaux comme
déchetterie ; pendant ce temps, la
nature disparaît de plus en plus et
les animaux en voie de disparition
paient les conséquences de
l’Homme. Face à ces constats, il serait enfin temps pour l’Humanité de
prendre conscience des préjudices
qu’elle cause à la planète Terre.
Si les questions de la gestion des
déchets chimiques et de la pollution
aux métaux restent complexes, il ne
semble pas compliqué d’ouvrir davantage de stations d’épurations
pour régler la question des déchets
ménagers. Cela ferait autant de déchets domestiques en moins dans
les fleuves, à condition que
l’Homme lui-même ne jette pas ses
déchets n’importe où, mais ça, c’est
une question d’éducation…
Baba D. Traoré
[email protected]
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 9
MAGAZINE
Hygiène de vie
La plus dangereuse des émotions
Toute la journée nous entretenons une conversation intérieure
avec nous-mêmes, et parfois la
nuit aussi. Souvent, cela consiste
à évaluer nos propres actions, à
la manière d'un commentateur
de football qui décrit les performances et les erreurs des joueurs
pendant un match. Mais à la différence des sportifs qui ne peuvent entendre les commentaires
pendant qu'ils jouent, vous pouvez réellement « entendre » vos
propres propos. Lorsqu'ils sont
positifs « Ouais, je suis trop fort !
», ces commentaires peuvent vous
encourager et vous pousser à
vous dépasser. Cependant, quand
cette voix se fait critique, elle
peut être émotionnellement destructrice.
Quand on a fait quelque chose de
honteux, il n'est pas anormal qu'une
voix intérieure nous dise « Mais
qu'est-ce que tu es idiot ! » Cependant, il peut aussi arriver que, sans
que nous n'ayons rien fait de particulièrement répréhensible ou bête,
nous soyons constamment en train
de nous harceler nous-mêmes mentalement. « Tu es grosse et moche,
normal que personne ne s'intéresse à
toi » ; « Tu es un nul, un raté » ; «
Comme d'habitude, toujours sur moi
que ça tombe » ; « tu ne réussiras jamais, jamais ! » ; « Mais qu'est-ce
que j'ai l'air débile ! » ; « Qu'est-ce
qu'ils doivent penser de moi ?! »
Vous êtes constamment en train de
vous remettre en question et de dou-
ter. Vous êtes paralysé. Vous n'osez
plus rien entreprendre.
Imaginez le scénario suivant, qui illustre combien ce monologue interne peut être destructeur :
Vous êtes à une petite réception donnée par un membre de votre famille.
La conversation tourne au débat sur
le dernier épisode d'une série télévisée que vous connaissez bien. Vous
exprimez votre opinion, contestée
par vos interlocuteurs, et bien que
vous n'ayez rien dit de scandaleux,
vous avez l'impression d'avoir fait
une énorme gaffe. Vous avez détesté
l'épisode tandis que les autres ont
trouvé que c'était le meilleur. Votre
petite voix intérieure recommence à
vous faire la leçon : « Tu as encore
manqué une occasion de te taire.
Pourquoi est-ce que tu ne peux pas
te retenir de parler quand personne
n'est d'accord avec toi ? Tu donnes
l'impression d'être complètement
ignorant(e). Ils t'ont regardé(e)
comme si tu étais un(e) gros(se) débile, etc., etc. »
Et plus vous écoutez les critiques
que vous vous adressez à vousmême, plus vous vous coupez de la
conversation qui continue autour de
vous. En l'espace de quelques minutes, vous vous sentez si mal que
vous quittez la fête. Dans les jours
qui suivent, vous repassez l'épisode
tellement de fois dans votre tête que
vous finissez par regretter profondément d'avoir accepté l'invitation.
Retournez vos émotions en votre
faveur
Mais prenons la situation dans l'au-
tre sens. Imaginez la même scène,
mais cette fois avec un dialogue intérieur constructif. Rien n'a changé
– vous avez exprimé une opinion
contraire à celle de tous les autres.
Votre dialogue intérieur prend la
forme suivante : « Je suis bien
content(e) d'avoir défendu mon
point de vue » ; « Je pense que je me
suis exprimé(e) de façon très claire
! » ; « Je n'ai pas manqué de panache, à prendre le contre-pied de
tout le monde » ; « C'est juste un épisode d'une série ; j'ai bien le droit
d'en penser ce que je veux. » Cette
fois, vous vous confortez intérieurement, vous vous concentrez sur les
aspects positifs de l'événement, et
vous vous autorisez à être fier(fière)
de ce que vous avez fait.
Mettez-vous dans la peau
des autres
Si vous avez du mal à vous convaincre de vous tenir un tel discours positif, prenez la chose suivante en
considération : Imaginez que ce soit
une autre personne dans l'assistance
qui se soit trouvée à votre place. Lui
auriez-vous tenu rigueur d'avoir exprimé son opinion ? Auriez-vous,
pour ce seul fait, pensé à elle encore
et encore en vous disant « Mais
qu'est-ce qu'elle est bête, celle là ! »
? Lui en auriez-vous voulu personnellement?
Très vraisemblablement, non. Vous
auriez été indulgent, vous seriez
passé à autre chose, et peut-être
même vous en seriez-vous voulu
d'avoir hurlé avec les loups. Et il est
très probable que c'est également de
L'œuf et ses vertus nutritionnelles
L’œuf est facile et rapide à cuisiner,
et si souvent utiliser aujourd’hui.
La France produit 15,6 milliards
d’œufs par an, et les Français
consomment environ 260 œufs par
an et par habitant ! En plus du plaisir gustatif, découvrons les trésors
nutritionnels que l’œuf cache sous
sa coquille…
Ses qualités en protéines
Les protéines de l’œuf sont de
haute valeur nutritionnelle, c'est-àdire qu’elles apportent tous les
acides aminés indispensables dans
des proportions idéales.
A noter que les protéines de l’œuf
demeurent les moins chères du
marché (3 fois moins que le saumon et l’entrecôte !). Parmi les plus
digestes aussi, à condition que
l’œuf soit cuit.
Le plein de vitamines
L’œuf contient différentes vitamines : des vitamines A (elles servent à la synthèse des pigments
visuels et ont un rôle dans le système immunitaire), des vitamines D
(elles jouent un rôle important dans
l’ossification), des vitamines K
(elles servent à activer pas moins de
6 protéines de la coagulation sanguine).
L’intérêt de la vitamine E réside
principalement dans son pouvoir
anti-oxydant, cette vitamine joue
également un rôle sur la fécondité
et le tonus musculaire. Or, l’œuf en
contient des quantités appréciables,
sous la forme la plus physiologique.
L'œuf est également riche en vitamine B12. Du fait de la diminution
de la consommation de viande
rouge - en particulier bovine, dans
la population, et de la quasi dis-
parition de la consommation de
produits tripiers (qui sont la source
principale de cette vitamine), des
aliments alternatifs riches en vitamine B12 tels que l’œuf doivent
être valorisés pour assurer la couverture de la population. L’œuf
(100 g) contient 40 % de la dose
journalière d’un enfant, et près de
30 % de celle d’un adulte. Cette vitamine a une action sur la croissance, joue aussi un rôle important
dans la maturation des globules
rouges, et participe au bon fonctionnement cérébral.
Pourquoi le jaune d'œuf est-il...
jaune ?
La lutéine et la zéaxanthine qui appartiennent à une sous-famille des
caroténoïdes dénommée xanthophyles, sont présentes dans le jaune
de l’œuf, contribuant à sa coloration. La lutéine contribue pour 70
% à la coloration des œufs.
Ces substances ont un rôle important pour la vision. Elles interviennent dans la protection contre les
UV et la lumière bleue qui peuvent
être nuisibles pour les photorécepteurs visuels. A noter que certaines
études suggèrent que la lutéine et la
zéaxanthine pourraient avoir un
effet préventif sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA).
Ainsi, l’œuf est l’aliment le plus
riche en lutéine et zéaxanthine dans
son contenu en caroténoïdes. Grâce
à sa teneur en lutéine, l’œuf se positionne en deuxième position derrière le maïs, mais devant les kiwis,
épinards ou courgettes. En revanche, l’œuf est l’aliment qui
contient le plus de zéaxanthine, devant le maïs, l’orange ou encore la
mangue.
L’œuf et les omégas 3
Les vertus de ces acides gras ont été
largement médiatisées, en particulier leurs propriétés pour la prévention contre certaines maladies,
notamment cardio-vasculaires.
L’utilisation des graines (lin, colza)
dans l’alimentation des poules permet de multiplier par 40 la quantité
d’acide alpha-linolénique présente
dans l’œuf.
Les œufs sont utilisés comme apport d’acides gras oméga-3 dans les
laits adaptés pour les nourrissons,
et il est prouvé que la consommation d’œufs augmente la teneur en
acides gras dans le lait des femmes
qui allaitent.
L’apport en iode
L’œuf contient une assez grande
quantité d'iode. Ainsi, l'œuf pourrait constituer un aliment alternatif
d’amélioration du statut en iode de
la population (dans 100 g d’œuf, il
y a 33 % des apports journaliers recommandés en iode pour un
adulte).
L’apport en fer
La présence du fer dans l’œuf n’est
pas négligeable (sa teneur en fer est
de 2 à 3 g pour 100 g), ce qui peut
compenser la diminution de la
consommation de viande rouge par
la population générale, et les déficits en fer si fréquents chez les
femmes entre la puberté et la ménopause.
En effet, 20% des
femmes n’ont pas de réserves en
fer, ce qui peut prédisposer à certains problèmes de santé. Un déficit
en fer est particulièrement dommageable chez les femmes enceintes.
cette manière que les autres
convives auront réagi.
Chacun est très centré sur lui-même
et sur ce qu'il croit que les autres
pensent de lui. Mais la réalité est
que, la plupart du temps, les autres
ne pensent rien, ou très peu de
choses. Ils ont des problèmes et soucis bien plus importants à gérer que
de revenir sur la moindre de vos paroles et de disséquer vos faits et
gestes ! Si vous leur parlez à votre
rencontre suivante de ce « terrible
faux pas » que vous êtes convaincu
d'avoir commis en leur présence, et
qui vous a fait éprouver tant de remords, la probabilité est qu'ils ne
s'en souviendront même pas. Et ils
seront bien étonnés que vous en fassiez tout un plat.
La beauté, signe extérieur
de santé
La beauté n'a pas d'âge ! Il est légitime de vous préoccuper de votre apparence physique, et il est très
exagéré de dire qu'il n'y a jamais rien
à faire. Mais la chirurgie et les opérations coûtent cher, sont dangereuses, et les résultats peuvent être
désastreux (un exemple ici).
En réalité, l'aspect de votre visage,
la texture de votre peau, vos cheveux, vos ongles et même votre sourire (état des lèvres, dents, gencives)
sont fortement influencés par votre
état de santé. Notre visage reflète
notre personnalité tout autant que
nos carences nutritionnelles. Ainsi,
une peau sèche et pelliculeuse est
généralement due à un manque
d’acides gras omégas 6.
Méfiez-vous des humiliations
publiques
Maintenant, il arrive régulièrement
que quelqu'un vous fasse de vraies
critiques.
La critique est une forme courante
de communication sociale. Que ce
soit votre meilleur ami qui vous dise
que cette nouvelle coiffure ne vous
va pas du tout, ou que ce soit votre
chef qui vous dise qu'il est nécessaire d'améliorer votre travail, vous
êtes forcément souvent confronté à
des critiques.
Bien entendu, les critiques sont toujours blessantes. Elles peuvent
même être humiliantes lorsqu'elles
sont faites devant témoins. Et pourtant, il faut bien réaliser que, la plupart du temps, la personne qui
critique a l'impression de vous rendre service, de vous dire une chose
nécessaire pour vous aider à améliorer votre vie.
Bien souvent, nous aussi, nous signalons aux autres leurs défauts car
nous croyons ainsi leur rendre ser-
vice en leur ouvrant les yeux sur une
chose qu'ils n'avaient pas vue.
Nous espérons qu'ils changeront de
comportement sur ce point, pour
mieux correspondre à nos attentes.
Mais attention : il arrive que tout ce
que nous parvenions à provoquer
chez notre victime soit de la colère
et de l'humiliation. Or, l'humiliation
est un des plus violents sentiments
qu'on puisse éprouver. Les psychologues Marte Otten et Kai Jonas de
l'Université d'Amsterdam ont réalisé
des électroencéphalogrammes indiquant que le sentiment d'humiliation
est à la fois plus négatif que la colère
et plus intense que le plaisir.
Une personne humiliée n'hésitera
pas à déclarer qu'elle aurait voulu «
rentrer sous terre », « dans un trou
de souris », ou qu'elle aurait « voulu
disparaître » ou même « préféré
mourir ».
Posez-vous donc toujours la question de savoir si vous êtes bien en
train « d'aider » la personne à qui
vous infligez une humiliation en la
critiquant en public. Et souvenez que
ce qui n'est pour vous qu'une simple
« remarque amicale » peut parfaitement faire écho à un profond sentiment intérieur habitant la personne
et ainsi déclencher chez elle une
réaction qui vous paraîtra totalement
disproportionnée. C'est pourquoi la
vie dans les bureaux est si difficile.
De la part d'un chef, la plus grande
délicatesse est indispensable mais
malheureusement rarement possible.
Préoccupé un matin par un grave
problème qui menace l'avenir de
toute son équipe, il oublie de dire
bonjour à l’un de ses employés, ou
le salue en pensant à autre chose, et
prend involontairement un air distant. L'employé sensible imagine
que c'est à lui que le chef en veut
personnellement. Qu'il ne lui fait
plus confiance. Qu'il n'y a donc plus
d'avenir pour lui dans cette entreprise. Que d'ailleurs il en a vu des
signes depuis plusieurs mois ; et au
lieu de faire tranquillement son travail et de contribuer ainsi à ce que la
situation se remette en ordre rapidement, il se monte la tête, décide de
démissionner, voire de se venger. À
plus forte raison, une remarque faite
publiquement par le chef à cet employé dans le seul but de faire passer un message à l'ensemble de
l'équipe, et sans que cela n'implique
aucune intention mauvaise à son encontre, peut faire des ravages.
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
Source : jean -Marc Dupuis
HORIZONS N°6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
Page 10
ANNONCES
AGENCE DE PROMOTION
DE L' ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES
B.P.5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tcl: +222 5240999 & 5240998 Fax: +222 5240997 Email: [email protected]
web : ww.acces.mr
AVIS D'APPEL D'OFFRES
Appel d'offres N° T/5/2014
Date: 21/07/2014
Objet du marché
L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Services invite les entreprises nationales ou étrangères
remplissant les conditions précisées dans le Dossier
d'Appel d'Offres, à prendre part au présent appel d'offres pour la réalisation d'une centrale hybride de 206
KW (126 KWC solaire PV et 80 KW thermique), d'un
réseau MT/BT et la construction d'une fabrique de
glace de 10 tonnes à N'DIAGO, dans la Wilaya du
TRARZA.
Le financement
Le financement des travaux est assuré par le Gouvernement Mauritanien.
L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Services est chargée de la mise en œuvre de ce programme.
Type d'appel d'offres
Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de conditions aux entreprises en règle avec la réglementation
mauritanienne.
La qualification des candidats
Toutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant les conditions précisées dans le dossier d'Appel d'Offres peuvent concourir au présent appel
d'offres.
L'Agence se réserve, toutefois, le droit d'exclure les en-
treprises dont la défaillance a été établie dans le cadre
de l'exécution de marchés antérieurs.
Toute entreprise dont le marché a été résilié avec
l'Agence au cours de la dernière année n'est pas autorisée à soumissionner.
Le lieu de consultation de l'appel d'offre
Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent
consulter le Dossier d'Appel d'Offres sur le site de
l'agence (www.acces.mr),l’examiner et obtenir des informations supplémentaires à la Direction de l'Energie
de l'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux
Services.
(100 000) Ouguiyas, à partir du Mardi 22/07/2014.
Le paiement de ce montant se fera uniquement par
chèque certifié émis par l'entreprise soumissionnaire,
au nom de l'Agence de Promotion de l'Accès Universel
aux Services (APAUS).
La validité des offres
Les offres devront être valides pour une période de 90
jours à compter de la date limite de dépôt de celles-ci
et doivent être accompagnées d'une garantie de soumission d'un montant de trois Millions Cinq cent
mille (3 500 000) Ouguiyas ainsi que du quitus
d'achat du DAO.
Le lieu, la date et les heures limite de dépôts et d'ouverture des offres
NB : Toute offre, qui ne présentera pas de Garantie de
Soumission conforme au modèle joint dans le DAO,
sera rejetée.
Les enveloppes extérieures doivent obligatoirement
porter le titre de l'Appel d'Offres: «la réalisation d'une
centrale hybride de 206 KW (126 KWC solaire PV et
80 KW thermique), d'un réseau MT/BT et la
construction d'une fabrique de glace de 10 tonnes à
N'DIAGO, dans la Wilaya du TRARZA.».
Ces offres devront être déposées au plus tard le Jeudi
21/08/2014 à 12 h au secrétariat du Directeur Général.
L'ouverture des offres se fera en séance publique de la
Commission des Marchés de l’APAUS, le Jeudi
21/08/2014 à 12 h 15 mn GMT, en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister,
à la salle de réunion du siège de l'Agence.
Le Directeur Général
Sidi Ould MAYOUF
Les conditions d' acquisition et de dépôt des offres
Le dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pendant
les heures ouvrables au siège de l'Agence, contre le
paiement d'un montant non remboursable de cent mille
AGENCE DE PROMOTI0N
DE L'ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES
B.P.5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tel: +222 5240999 & 5240998 Fax: += 5240997 Email: [email protected]
Web: www.acces.mr
AVIS D'APPEL D'OFFRES
Appel d'offres N°T /6/ 2014
Date: 30 /07/2014
1.1 Objet du marché
L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux
Services invite les entreprises nationales et étrangères remplissant les conditions précisées dans le
dossier d'Appel d'Offres à prendre part au présent
appel d'offres pour la fourniture et l'installation
d'exhaures solaires.
1.2 Financement:
Le Gouvernement de la République Islamique de
Mauritanie a mobilisé le financement nécessaire
pour la fourniture et l'installation d'exhaures solaires
dans 30 localités.
L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux
Services est chargée de la mise en œuvre de ce programme.
1.3 Type d'appel d'offres:
Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de
conditions aux entreprises nationales et étrangères
en règle avec la réglementation mauritanienne.
L'Agence se réserve toutefois, le droit d'exclure les
entreprises dont la défaillance, a été établie dans le
cadre de l'exécution de marchés antérieurs.
1.4 La qualification des candidats Toutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant les
conditions précisées dans le dossier d'Appel d'Offres peuvent concourir au présent appel d'offres.
1.5 Le lieu de consultation de l'appel d'offres
Les soumissionnaires peuvent consulter le dossier
d'Appel d'Offres sur le site de l'agence
(www.acces.rnr), l'examiner et obtenir des informations supplémentaires au Département
hydraulique de l'Agence de Promotion de l'accès
Universel Aux Services.
1.6 La Validité des Offres
Les offres devront être validées pour une période
de 90 jours à compter de la date limite de dépôt de
celles-ci et doivent être accompagnées d'une garantie de soumission d'un montant de 900000 UM,
ainsi que du quitus d'achat du Dossier d'Appel d'Offres.
NB : Toute offre, qui ne présentera pas de garantie de soumission, sera rejetée
1.7 Les conditions d'acquisition et de dépôt des
offres
Le Dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pendant les heures ouvrables au siège de l'Agence,
contre le paiement d'un montant non remboursable de 50 000 UM, à partir du jeudi
31/07/2014.
Le paiement de ce montant se fera uniquement par
chèque certifié émis par l'entreprise
soumissionnaire, au nom de l'Agence de Promotion
de l'Accès Universel aux Services (APAUS).
Les enveloppes extérieures doivent obligatoirement
porter le titre:
« La fourniture et installation d'exhaures solaires
dans 30 localités»
1.8 Le lieu, la date et les heures limites de dépôts et
d'ouverture des offres
Ces offres devront être déposées au plus tard le Dimanche 31/08/2014 à 12h au secrétariat du Directeur General de l'Agence.
L'ouverture des offres se fera en séance publique de
la Commission des Marchés de l'APAUS, le Dimanche 31/08/2014 à 12 h 15mn GMT, en présence
des représentants des
soumissionnaires qui souhaitent y assister, à la salle
de réunion de l'Agence à Nouakchott.
Directeur
Sidi Ould Mayouf
HORIZONS N° 6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
ANNONCES
Page 11
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
Ministères des Finances et des Pêches
COMMUNIQUE CONJOINT
Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/ProLPRAF/MDR
Adresse: MDR: Tél: 45 25 74 75 BP : 170
Avis d'Attribution provisoire de marché
Le Ministère des Finances et le Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime portent à la connaissance de toutes les personnes
et les établissements bénéficiant d'actes réglementaires leur permettant l'occupation, l'utilisation ou l'exploitation du domaine
situé entre l'Hôtel EL AHMEDI, l'Hôtel Sabah et l'axe routier reliant les 2 hôtels qu'elles doivent déposer auprès du Secrétariat
du Directeur Général du Marché au Poisson de Nouakchott une
copie légalisée des actes en leur possession et ce au plus tard le
jeudi 28 Août 2014 à 16 Heures.
Cette exigence rentre dans le cadre de l'application des dispositions du décret n° 2014 116 du 27 juillet 2014 portant délimitation du domaine public terrestre et maritime du Marché au
poisson de Nouakchott qui prévoit l'élaboration d'un plan d'occupation et de lotissement de ce domaine.
Seules les occupations conformes à la réglementation seront
prises en compte par le plan mentionné ainsi que la préservation
des droits des occupants, utilisateurs ou exploitants la zone, objet
de la délimitation.
Appel d'Offre N° :14/CPMP/SR/ProLPRAF/MDR/2014
Date de publication de l'Avis d'appel d'Offres: 29/06/2014
Numéro du marché:
Dénomination du marché: Fourniture de 120 tonnes d'aliment volaille
Nombre d'offres reçues: 03
Date d'ouverture des offres: 31/07/2014
Nom et adresse de l'attributaire provisoire: CPVS- SA, adresse: Siège Social Arafat, CF:
4155 NIF: 20100083- RNC 88480J-Tél : 22245259820 -Fax: 22245242890 BP : 6686 et
Email: [email protected]
Montant de ['offre retenue provisoirement: 35399280 UM HT avec un crédit d'impôt de
10605 624UM supporté par l'Etat Mauritanien et qui sera corrigé par la Commission Fiscale et un délai de 15 jours après notification du marché.
Délai d'exécution: 15 jours
La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 du Code
des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règlement des
Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 53 dudit
Code.
L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiatement après
l'approbation de l'attribution.
Nktt, le 17/08/2014
La PRMP/CPMP/SR
Ahmed Salem Ould BOUBOUTT
Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire
AVIS INTERNATIONAL DE MANIFESTATION D'INTERET
POUR LE RECRUTEMENT D'UN BUREAU D'ETUDES
POUR LA FORMULATION DE LA PHASE III DU PROGRAMME VAINCRE, MAURITANIE
1 - La République Islamique de Mauritanie (RIM), représentée par le Ministére de l'Habitat, de l'Urbanisme et de
l'Aménagement du Territoire (MHUAT), a obtenu un
concours financier de l'Agence française de Développement, et compte utiliser une partie du montant de ce
concours pour effectuer les paiements au titre du contrat de
service de consultant (cabinet) pour la réalisation de l'étude
de faisabilité de la phase III du programme Vaincre qui
sera mis en œuvre sur la période 2015-2020 ;
2 - Le Programme "Valorisation des Initiatives de Croissance Régionale Equitable (VAINCRE) " est financé par
l'Agence Française de Dèveloppement (AFD) dans le
cadre du contrat de désendettement (C2D), signé entre la
France et la République Islamique de Mauritanie. Le programme, qui intervient au niveau des wilayas de l'Assaba,
du Gorgol et du Guidimakha, a pour objectif principal de
contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations grâce à des communes impulsant le développement local à l'échelle de leurs territoires. Plus
spécifiquement, le programme VAINCRE vise les objectifs suivants:
- Permettre aux communes d'acquérir les moyens de leur
viabilité dans une relation partenariale avec les acteurs
institutionnels intervenant à l'échelle de leurs territoires;
- Contribuer à assurer la cohérence des actions de développement et des appuis à la décentralisation au niveau régional et national.
Aprés deux phases, exécutées entre 2005 et 2014, dont les
résultats ont été jugés satisfaisants, le programme a été re-
conduit pour une nouvelle phase dont le démarrage est
prévu en fin 2015.
riel), la durée et la période d'exécution de chaque mission
effectuée;
3 - Le présent avis de manifestation d'intérêt a pour objectif la présélection de Bureaux d'études ou Groupements
de bureaux d'études disposant d'un personnel ayant les
compétences et l'expertise nécessaires qui pourraient leur
permettre de figurer, éventuellement, sur la liste restreinte
à consulter pour la prestation envisagée,
4 - La. prestation attendue du consultant a pour objet d'évaluer la faisabilité, de déterminer les modalités de mise en
œuvre et d'identifier les facteurs (ou les conditions) de
réussite de la Phase III du programme Vaincre;
7 - Seules les missions attestées par les maîtres d'ouvrages
seront prises en considération lors de l'évaluation des réponses à cet avis à manifestation d'intérêt;
5 - Les cabinets de consultants doivent posséder une expérience reconnue dans les domaines suivants:
* Expériences générales dans les domaines de la décentralisation et du développement local (cadre institutionnel
et réglementaire, renforcement des capacités, finances et
fiscalité locales ... ) ;
* Expériences en matière de formulation de programmes
complexes d'appui à la décentralisation et au développement local;
* Expériences spécifiques en études portant sur le développement économique local (identification de filières,
structuration des acteurs, renforcement des capacités etc)
9 - La procédure de sélection des cabinets de consultants
pouvant faire partie de la liste restreinte est définie sur la
base des critères suivants qui sont détaillés au point 5 ci
dessus:
Expérience générale: 40 points
Expérience spécifique: 60 points
6 - Les cabinets de consultants intéressés, remplissant les
conditions requises, doivent fournir un tableau détaillé indiquant leurs références pertinentes; pour chaque mission
indiquée préciser l'intitulé de la mission, son montant,
l'adresse complète du bénéficiaire (téléphone, fax, cour-
8 - Le consultant sera sélectionné conformément aux dispositions réglementaires prévues par la Loi n° 2010-044
du 22/07/2010, portant Code des Marchés Publics en République Islamique de Mauritanie, et ses textes d'application, et en accord avec les procédures des bailleurs de
fonds du projet en question;
10 - Les manifestations d'intérêt peuvent être envoyées par
courrier, ou déposées à l'adresse indiquée ci-dessous, au
plus tard le 24 septembre 2014 à 10 heures, heure locale:
Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs des Infrastructures, Immeuble Ministère de l’Equipement et des Transports, 1er étage, BP 53 57, Nouakchott
- Mauritanie
Le Secrétaire Général,
Mohamedou Ould Tijani
Page 12
HORIZONS N° 6324 DU MARDI 19 AOUT 2014
SP
RTS
Sidi - Brahim dit Dieng
Le Congo bien placé sur orbite
Football/ Can junior 2015 / U 20
Kader Bidimbou vient de marquer
cinq buts en deux matches consécutifs de Coupe d’Afrique, d’abord
avec l’AC Léopards, ensuite avec
les juniors congolais. Il a été
l’homme le plus en vue du dernier
tour éliminatoire de la CAN U20 «
Sénégal 2015 » signant la victoire de
son équipe face aux Egyptiens. Ces
matches, au nombre de 6, ont donné
lieu à trois victoires à domicile, deux
nuls, ceux du Cameroun et du
Ghana, et une victoire à l’extérieur
pour la Zambie.
L'équipe de Zambie a un pied en
phase finale de la CAN U20 « Sénégal 2015 ». Samedi il a ris un avantage qui pourrait se révéler décisif en
allant s’imposer à Blantyre devant
les jeunes Malawites par 2 buts à 1.
C’est le milieu de terrain Larry Bwalya qui, le premier, a allumé le feu
(1:0, 15’).
Charles Zulu l’a imité ensuite (2:0,
32’). Chawanangwa Kaonga a redonné un peu d’espoir en réduisant
la marque avant la mi-temps (2:1,
39’), mais, en dépit de ses efforts,
tout au long de la seconde phase, le
Malawi quittera le terrain sur un
échec qui le met en position plus
qu’inconfortable avant le retour.
Dans les tribunes, un homme a suivi
le match avec beaucoup d’attention,
le nouveau sélectionneur national
Honour Janza avec dans l’idée, peutêtre, d’étoffer son effectif en vue des
éliminatoires de la CAN Orange
2015.
A Pointe Noire, les Diables Rouges
juniors ont mis à la raison les jeunes
Pharaons grâce au réalisme de
Kader Bidimbou, auteur d’un doublé. Une semaine auparavant le
jeune attaquant de l’AC Léopards
avait déjà fait preuve de son efficacité en réalisant un triplé face au
Coton Sport de Garoua en Coupe de
la Confédération. Contre les Egyptiens il a ouvert le score de la tête sur
un coup franc de Moïse Nkounkou
(71’). Il a récidivé six minutes plus
tard dans des conditions presque
identiques sur un service d’Amour
Loussoukou. Le gardien Pavhel
Ndzila a sauvé à deux reprises les
siens en gagnant son face à face avec
Hafez (21’) et en repoussant une
frappe très puissante de Youssouf
(67’).
A Bamako le scénario s’est un peu
reproduit à l’identique avec le succès du Mali devant le Togo. Les
deux buts sont venus également en
fin de partie par Mohamed Guilavogui (78’) et Souleymane Diarra
(84’).
Faux pas camerounais
Le Cameroun a réalisé un faux-pas
à domicile en concédant un nul à
l’Afrique du Sud. Après une première période sans but, les hommes
de Souleymanou Aboubakar ont en-
tamé la seconde moitié de la rencontre sur les chapeaux de roue
grâce à une volée acrobatique au
point de penalty d’Achille Etémé
(1:0, 47’).
Mais, un quart d’heure plus tard,
pressés par leurs adversaires, ils
concédaient le but égalisateur signé
Siyanda Ngubo (1:1,63’). Ce dernier
s’était déjà mis en évidence dans la
phase initiale de la rencontre en se
créant deux très belles opportunités.
L’attaquant sud-africain avait donné
beaucoup de sueurs froides à la défense camerounaise et notamment
au gardien Ondoa Ebogo qui sauva à
plusieurs reprises les siens lors de la
phase initiale. "Si nous avions marqué, alors nous nous serions mis en
bonne position pour la qualification
», déclarait l’entraîneur Shakes Mashaba.
Amajita a terminé à dix après l’expulsion de Dumisani Msibi le portier
sud-africain qui avait écopé d’un
deuxième carton jaune à la 80e minute.
Le match Nigeria -Lesotho
reporté
Faux-pas plus inattendu encore à
Accra entre le Ghana et le Gabon
puisque les Black Satellites ont été
tenus en échec par leurs homologues
gabonais. Les jeunes ghanéens ont
laissé passer leur chance dans la première partie du match, manquant de
rythme au cours de la seconde.
Vendredi soir, à Tunis, la Libye avait
imposé sa loi 2-1 aux Ivoiriens.
Le match qui devait opposer dimanche le Nigeria au Lesotho ne
s’est pas joué. Le Lesotho a renoncé
au déplacement de Kaduna en raison
de l’épidémie de fièvre Ebola expliquant que si l’équipe était partie au
Nigeria, elle n’aurait pas pu revenir
à Maseru, le gouvernement ayant
fermé la porte de ses frontières à
toute personne en provenance d’un
des pays affectés par la crise sanitaire.
Résultats
Libye - Côte d’Ivoire (en Tunisie) 2-1
Cameroun - Afrique du Sud 1-1
Malawi – Zambie
1-2
Ghana – Gabon
0-0
Congo – Egypte
2-0
Mali – Togo
2-0
Nigeria – Lesotho
(pas joué)
Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA
Le Nigeria débute et finit fort (4:1)
Le Nigeria a réservé son billet pour
les demi-finales de la Coupe du
Monde Féminine U-20 de la FIFA,
Canada 2014 en battant la NouvelleZélande facilement, grâce à son efficacité en début de match et dans
les dernières minutes.
On joue depuis une poignée de secondes à peine qu’Ugo Njogu se démarque déjà sur l’aile droite pour
adresser un centre parfait sur la tête
d’Asisat Oshoala (1’, 1:0). L’attaquante inscrit le deuxième but le
plus rapide de l’histoire du tournoi,
mais elle ne compte pas s’arrêter là.
Moins d’un quart d’heure plus tard,
elle s’échappe sur le côté gauche et
personne ne la reverra jusqu’à ce
qu’elle s’arrête pour danser au poteau de corner opposé. Enre-temps,
elle prend deux mètres d’avance sur
la défense, glisse le cuir hors de portée de Lily Alfeld et donne une
marge de sécurité à son équipe (12’,
2:0). Les pauvres Kiwis passent
toute la première période à courir
derrière le ballon et ne tirent pas une
fois au but avant la pause.
Au retour des vestiaires, Aaron
McFarland lance une attaquante Tayla O Brien - pour une défenseuse
- Ashleigh Ward. La nouvelle entrante donne enfin du travail à Sandra Chiichii sur une tête, mais pas
assez pour inquiéter Peter Dedevbo
sur son banc. Ses joueuses contrôlent la rencontre et s’offrent une
balle de 3:0 que la remplaçante
Ucheanna Kanu envoie sur la barre
(68’). C’est finalement Uchechi
Sunday qui s’en chargera en marquant sur corner une poignée de secondes après son entrée (84’, 3:0),
avant de récidiver six minutes après
(90', 4:1). Entre les deux, les Océaniennes ont sauvé l'honneur par
Emma Roslton de la tête (89', 3:1).
Joueuse du Match : Asisat
Oshoala (NGA)
Déclarations
Peter Dedevbo, sélectionneur du
Nigeria
J’ai pris cette équipe quand elle était
encore U-17 en 2010. Aux Coupes
du Monde U-17 en 2010 et 2012,
nous avons perdu en quart de finale.
Cette fois, la malédiction est brisée.
Mais je n’avais pas peur avant le
match. Je savais que cette équipe
avait les qualités pour passer ce cap.
Marquer tôt change le caractère de
l’équipe, cela nous met en
confiance, et nous pouvons ensuite
jouer mieux et plus relâchés. Je suis
très satisfait de ce que nous avons
accompli, et maintenant, nous
sommes prêts pour la RDP Corée. Je
connais cette équipe et je connais cet
entraîneur, je veux les battre absolument.
Ligue 1:
Sagnol, la chance du débutant?
Auteur d'un coup tactique qui a renversé Monaco (4-1) dimanche,
Willy Sagnol, nouvel entraîneur de
Bordeaux leader-surprise de la L1,
reste invaincu sur un banc en compétition officielle. Pour l'instant, tout
ce qu'il touche se transforme en
points. Six matches qualificatifs
pour l'Euro 2015 à la tête des Espoirs pour six victoires enregistrées.
Deux journées en L1 et déjà six
points au compteur. "Willy Sagnol a
été le bon choix, on a vu un Bordeaux différent, plus combatif, plus
joyeux, plus professionnel", s'est félicité Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6,
actionnaire majoritaire du club.
Difficile de faire mieux, même si les
deux sorties aoûtiennes auraient très
bien pu se conclure autrement. A
Montpellier (1-0), les Girondins
avaient séduit l'espace d'une mitemps avant de s'accrocher à leur
petit but d'avance. Contre l'ASM, ils
ont d'abord déjoué tactiquement
avant d'inverser la vapeur au retour
des vestiaires de manière aussi improbable que séduisante. La touche
Sagnol? Peut-être, le présent et les
faits lui ont donné raison, il égale au
passage les débuts bordelais de Laurent Blanc qui, en 2007, avait lui
aussi aligné deux succès consécutifs
(Lens, Auxerre) avant de perdre son
troisième match, à domicile (Le
Mans). L'avenir dira si ses choix et
ses (ré)ajustements sont le sceau
d'un bon, d'un grand ou d'une future
référence en matière de management.
Pour que la méthode prenne, il faut
qu'il y ait adhésion. A voir les sourires revenus, les étreintes sentant
bon les douces soirées de 2009 et
cette +ola+ envoûtante dans un
Stade Chaban-Delmas frustré ces
dernières saisons, Sagnol est aussi
en train de gagner le pari de la réhabilitation.
Mené 1-0 sur un but du Bulgare Di-
mitar Berbatov inscrit juste avant la
pause, un changement tactique s'imposait chez les Girondins: "Souvent,
il ne faut pas grand chose entre des
joueurs timorés à un certain moment
et qui se lâchent complètement à
d'autres, résumait l'ancien défenseur
du Bayern Munich. Parfois, ça peut
être des mots, parfois des actions,
parfois on doit élever la voix mais ce
n'était pas le cas à la mi-temps". Son
premier coup tactique -- passage du
4-4-2 au 4-3-3 à la 15e minute -n'ayant pas changé grand chose au
comportement plutôt fade des siens,
il a redistribué les cartes à la pause
en misant sur la technique du milieu
de terrain international tchèque Jaroslav Plasil "qui marchait encore
avec des béquilles il y a 48 heures".
Touche germanique Devant, il a sacrifié son buteur attitré, l'international malien Cheick
Diabaté, en verve à La Mosson lors
de la journée inaugurale et danger
principal des Girondins depuis trois
ans, au profit de l'inexpérimenté argentin Emiliano Sala, qui vivait sa
première titularisation en L1.
Le choix était osé face à un ténor à la
mainmise certaine à ce moment-là,
le résultat fût gagnant, emballant,
déroutant. En l'espace de 27 minutes, ses hommes ont passé quatre
buts à des Monégasques subitement
perdus et sans ressort, avec un coup
de pouce arbitral quand même sur le
3e (hors-jeu de l'attaquant uruguayen Diego Rolan non signalé).
Ancien du Rocher, Sagnol a reconnu
que ce "4-1 était quand même très
lourd pour les Monégasques", mais
l'écart n'est pas anodin. Il illustre un
changement de comportement, de
vision du football. En d'autres
temps, Bordeaux, avec un but
d'avance au tableau d'affichage, aurait reculé. Là, il s'est comporté
comme la majorité des formations
d'outre-Rhin, n'a pas calculé, a enfoncé le clou. Révolution culturelle?