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Manœuvres
en coulisses
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
l FORMATION D’UN NOUVEL EXÉCUTIF
l C’est un rituel, à chaque perspective d’un nouvel exécutif gouvernemental,
comme c’est le cas présentement, en vue de se mettre en phase avec la nouvelle
Constitution adoptée le 7 février dernier, les états-majors des partis du pouvoir
et ceux gravitant autour sont en état d’alerte.
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Frontières
Le Bonjour du «Soir»
«Vous êtes, depuis longtemps et souvent
seul, un partisan acharné de la réouverture
des frontières algéro-marocaines mais,
bizarrement, vous venez de nous dire qu'un
ennemi pourrait nous agresser par le flanc
Ouest...» C'est grosso modo le reproche que
me font certains lecteurs. Je pense qu'on
peut être intraitable sur la question de
l'autodétermination du peuple sahraoui, - ce
n'est pas un caprice de politicien ou de...
journaliste, mais bel et bien une décision de
l'ONU - et, en même temps, trouver anormal
que cette frontière soit l'une des dernières
fermées dans ce vaste monde !
Ceci étant, l'actualité de 2016 n'est pas
celle de 2014 ou 2013. Il y a réellement un
grave danger à nos frontières Est et Ouest.
Ce qui s'est passé en Syrie doit nous inciter
à la vigilance. Le combat contre Daesh n'est
qu'un prétexte et les mêmes acteurs qui
s'acharnent contre la République syrienne
peuvent avoir exactement les mêmes
réflexes au Maghreb : leur subite générosité
et «compréhension» abusive de l'autonomie
autoproclamée par le roi Mohammed VI ne
sont pas des actes gratuits. Les griefs
retenus contre l'Algérie sont nombreux. On
nous reproche, entre autres, notre refus de
nous embarquer dans les «coalitions»
douteuses... Une fois Daesh éliminé et que
nous nous serions assurés des bonnes
intentions des uns et des autres, oui, la
réouverture de cette frontière restera une
exigence des peuples et de l'Histoire.
[email protected]
Le général Benhadid
en grève de la faim
l IL L’A ENTAMÉE, HIER, À LA PRISON D’EL-HARRACH
l LANCEMENT IMMINENT
DE LA 4G EN ALGÉRIE
Les priorités
doivent-elles
être revues ?
Ouf de soulagement
des agriculteurs
l Le spectre de la sécheresse s’éloigne.
Les dernières pluies et chutes de neige qui
ont marqué toutes les régions du nord du pays
ont fini par soulager les populations,
notamment les agriculteurs.
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l RECOURS À LA DETTE
EXTÉRIEURE
La fin d’un
tabou
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Photos : DR
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l CHUTES DE PLUIE ET DE NEIGE
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MERCREDI 17 FÉVRIER 2016 - 8 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7719 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Des chefs de partis chez Bouteflika
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
L’ancien
Mine de rien, cela va
faire déjà seize ans que
nous avons le même prési dent de la République.
L’alternance, ça va fort ! Il
a dépassé Boumediène et
Chadli. Il détient haut la
main le record de longévité
sur le fauteuil présidentiel.
Mieux ou pis, il pourrait
garder ce record ad vitam.
Avec le retour constitution nel à la limitation des manmandats présidentiels à deux
successifs, personne ne
pourra présider aussi longlongtemps que lui. C’est ça de
pris !
A. T.
[email protected]
[email protected]
Mercredi 17 février 2016 - Page 2
Abdelaziz Bouteflika lancera des consultations avec tous les partis constituant la
majorité parlementaire, plus précisément tous ceux qui ont approuvé la nouvelle
Constitution lors de la session du 7 février. Selon une source sûre, ces consultations
sont prévues après l’ouverture de la session du Parlement, le 2 mars prochain, et
concerneront, donc, le FLN, le RND, le MPA, le TAJ, l’ANR et quelques
autres petits partis dont les premiers responsables seront reçus, «sauf
changement de dernière minute, par le Président en personne», nous
précise notre source. L’objet des consultations portera sur la composante du nouveau gouvernement Sellal.
Hors délais
On apprend que le Conseil
d’Etat s’apprête à statuer sur le
recours introduit par le
ministre de la Santé contre la
décision du tribunal administratif de Sétif. Ce dernier avait
annulé une liste de pharmaciens à installer.
Rappelons
que
ce
recours
introduit
par
le
ministère
de la Santé
a été fait en
dehors des
délais légaux.
Hadjar n’a pas
encore signé
Selon des sources généralement
bien informées, le ministre de la Santé,
M. Boudiaf, a signé, il y a trois mois, un
arrêt interministériel afin que les professeurs de médecine chefs de service
ayant atteint 65 ans à la date de janvier
2016 puissent être admis à la retraite.
Cet arrêté devait être
cosigné
par
le
ministre
de
l’Enseignement
supérieur, Hadjar.
Selon nos informations, il est toujours
bloqué dans ce
département.
L’Office du hadj
à la barre
L’ancien patron de l’Office du hadj
serait dans le collimateur de la justice
pour sa gestion de l’office, indiquent
des sources crédibles. En effet, il
semble que M. Cheikh Berbara serait
sur le point d’être
entendu par les
juges, saisis à la
suite de deux rapports de l’IGF
concernant la gestion de cet
office.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que Sonelgaz devrait aller chercher
des financements à l’international ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que Saâdani a reçu pour instruction
d’observer le silence durant un certain temps ?
Oui :
84,5%
I
Résultat sondage
Non :
6,9%
Sans opinion :
8,6%
Merci pour vos sachets !
SOIT D
DI T
T E N PA S S A N
NT
l est des jours comme ça, où j’ai beau
tout faire pour regarder ailleurs, je n’arrive pas à me défaire de l’image de ces
femmes qui ont opté pour cette autre
manière, bien originale, il faut le dire, de
gagner leur vie. Sans aucune protection,
elles éventrent les sachets les uns après
les autres et plongent leurs bras dans la
benne à ordures, autour de laquelle elles
sont agglutinées, à la recherche d’on ne
sait quel sésame. Ce qui est certain, c’est
qu’elles ne font pas les poubelles pour
manger. Un jour, alors que je passais par
là, je me suis arrêtée, curieuse de voir
comment elles opéraient. J’ai fait mine de
discuter variétés de café avec un torréfacteur installé à proximité. Dans le même
temps, mon œil attentif n’a pas quitté le
petit groupe de femmes, assises à deux
pas de la décharge. Indifférentes aux
regards des passants et tandis qu’elles
restaient à l’affût du moindre nouveau
sachet domestique déposé là, elles étaient
plongées dans une discussion agitée dont
je n’arrivais pas à saisir l’objet.
Le torréfacteur, lui, avait, depuis longtemps, intégré le but de leur remue-ménage. Comprenant vite que son café ne m’intéressait pas le moins du monde et que
seules les femmes aux gestes secs et pré-
cis retenaient mon attention, il m’expliqua
que ces dernières n’étaient pas là pour
faire leur «marché» mais en quête de
bijoux et autres choses de valeur dont les
propriétaires se seraient débarrassés accidentellement et qui auraient donc atterri là
par mégarde. Selon lui, celles-ci s’en tireraient à très bon compte. Du coup, ce qui
me semble surprenant, c’est qu’aucun
homme ne se soit aventuré à leur sucrer
leur si précieuse activité. Les besoins des
uns sont-ils d’une nature différente de
ceux des autres ? Il arrive que les hommes
préfèrent jouer les protecteurs. Une forme
de proxénétisme qui devient licite dès lors
que c’est l’époux, le père de famille ou le
Par Malika Boussouf
[email protected]
chef de groupe qui assure la bonne rentabilité du troupeau. Pour beaucoup, la vie
ne peut être conçue qu’autour du fruit de
l’effort consenti par les autres ! Un choix
qui embarrasse plus ces derniers que ceux
qui font de la mendicité un sacerdoce.
M. B.
Le Soir
d’Algérie
Manœuvres en coulisses
Actualité
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
FORMATION D’UN NOUVEL EXÉCUTIF
front El Moustaqbal n’écarte pas la
possibilité de figurer dans un «exécutif de crise» qu’il prône si, précise-t-il, «j’ai carte blanche du président de la République pour gérer la
situation actuelle sur la base d’un
programme clair et précis». Car
pour lui, il n’est pas question de
«partage du gâteau mais de s’entendre sur des objectifs communs
ayant en ligne de mire l’intérêt
suprême du pays et la pérennisation de la nation».
Autre chef de parti à ne pas
manquer d’activisme ces derniers
temps dans la perspective, sait-on
jamais, même si elle s’en défend,
de se faire remarquer, la présidente
du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP). Naïma Salhi, puisque
c’est d’elle qu’il s’agit, a dû faire un
virage à 180° pour avoir quitté le
navire Benflis dont elle avait soutenu la candidature à la dernière élection présidentielle, et se retrouver
comme une fervente partisane du
président de la République.
Il y a aussi le secrétaire général
de l’ANR qui nourrit toujours l’espoir
de retrouver le gouvernement dont
le premier séjour d’une année
comme secrétaire d’Etat chargé de
la communauté nationale établie à
l’étranger, semble l’avoir marqué.
Belkacem Sahli se manifeste opportunément, signifiant son soutien au
tant controversé projet de loi de
finances 2016, au projet de révision
de la Constitution, non sans tomber
à bras raccourcis sur l’opposition
accusée de s’être «spécialisée
dans le noircissement de la situation du pays».
Pour le chargé à la communication du MSP, cette guéguerre autour
du nouveau gouvernement que l’on
«ne peut cacher» n’est qu’une
étape dans ma véritable bataille,
celle de la succession au président
de la République. Et à Benadjaïmia
Bouabdellah de soutenir que «les
gouvernements se succèdent sans
qu’aucun présente son bilan», rappelant que le président de la
République a composé «pas moins
de 20 exécutifs avec comme résultat, un blocage politique et une crise
économique aiguë», affirmant que
le prochain gouvernement qui obéira comme de coutume aux «allégeances partisanes et aux intérêts
étroits», «ne réglera pas les problèmes du pays en raison de l’absence d’une vision prospective et
d’une réelle volonté d’améliorer la
situation». Et la seule victime de
cette guéguerre et de ce blocage,
poursuit-il, sera le peuple dont la
crise a déjà entamé sa sécurité et
son pouvoir d’achat déjà fragile.
M. K.
Le général Benhadid en grève de la faim
IL L’A ENTAMÉE HIER À LA PRISON D’EL-HARRACH
Le général Benhadid a entamé une
grève de la faim et des soins, hier, at-on appris auprès de ses avocats.
Ces derniers ont dénoncé, à plusieurs reprises, les lenteurs de l’appareil judiciaire dans la gestion du
dossier de leur client incarcéré
depuis la fin du mois de septembre
dernier à la prison d’El-Harrach.
Le général Benhadid avait annoncé, à plusieurs reprises, à ses avocats son intention de
recourir à une privation de nourriture et de suspendre ses soins mais avait décidé de tempérer
ses décisions sur conseil de sa défense. Vers la
fin du mois de janvier dernier, il a ainsi dû reporter son action après avoir été informé que la
chambre d’accusation avait fixé une audience
au 3 février afin de statuer sur la demande de
mise en liberté provisoire introduite par Mes
Mecheri et Bourayou. Cette demande a été rejetée mais les deux avocats, auxquels s’est
récemment joint Me Bouchachi, ont une nouvelle
fois enjoint leur client de ne pas entamer l’action
avant l’adoption de la nouvelle Constitution.
Visiblement décidé à ne plus attendre, il est
donc finalement passé à l’acte, hier, sans en
faire part à quiconque. Ses avocats se sont
déplacés en fin d’après-midi à la prison d’ElHarrach pour confirmer l’information.
Une grève de la faim et plus particulièrement
encore sa décision de suspendre son traitement
médical pourraient entraîner de graves conséquences sur la santé, déjà fragile, du prévenu.
Diabétique, atteint d’une insuffisance cardiaque
et souffrant d’une hernie discale qui s’est aggravée avec l’humidité de la prison, le général
Benhadid (âgé de 70 ans) veut alerter l’opinion
publique sur le fait que la justice n’ait pas donné
suite à son affaire depuis son incarcération. Au
cours du mois précédent, Mes Bourayou et
Mecheri ont même organisé une conférence de
presse pour dénoncer le fait que leur client n’ait
pas été écouté dans le fond sur l’affaire qui l’a
mené en prison et ce, en dépit de plusieurs
demandes de ses avocats. Ceux-ci ont également dénoncé l’absence de réponse de l’appareil judiciaire suite à la demande de pouvoir présenter un témoin capital dans l’affaire, à savoir
le directeur de la radio Maghreb M, où s’était
exprimé leur client. Ils avaient, en outre, regretté
le rejet, à deux reprises, de la demande de mise
en liberté provisoire du général Benhadid, «alors
que le dossier devrait normalement relever du
délit de presse».
Pour rappel, le général Benhadid a été arrêté
puis incarcéré suite à une interview dans laquelle il dénonçait la politique menée par les plus
hautes autorités du pays, particulièrement le
frère du président de la République et le ministre
de la Défense. Pour ce, il avait été accusé d’at-
Photo : D.R.
M. Kebci - Alger (Le Soir) Avec, en sus, des questions inhérentes, entre autres, aux profils des
ministres que le président de la
République devra nommer : s’agirat-il d’une équipe de technocrates ou
au contraire de ministres issus des
rangs de partis politiques ou d’un
mélange des deux genres ? Qui
sont ceux qui seront remerciés et
ceux qui seront reconduits ? Et la
«mère» de toutes les interrogations
a trait au sort du Premier ministre,
poste que revendique avec insistance le secrétaire général du FLN, faisant valoir le statut de parti majoritaire au Parlement du vieux front du
pouvoir. Car pour Ammar Saâdani,
plus que le souci que le gouvernail
de l’exécutif n’échappe au FLN, il
n’est surtout pas question que ce
dernier revienne au secrétaire
général intérimaire du frère-ennemi,
le RND que certaines «voix» avancent comme potentiel successeur
de l’actuel Premier ministre. Et on
n’a pas fait l’économie de le faire
savoir d’une façon on ne peut plus
claire. Mettant en avant la nouvelle
Constitution qui stipule dans l’une
de ses dispositions que le président
de la République consulte parmi la
majorité parlementaire sans toutefois le contraindre à y puiser pour
nommer le Premier ministre, le
patron du FLN serait partisan du
maintien
à
son
poste
de
Abdelmalek Sellal dont on a admis
avec effet «rétroactif» le statut de
vieux militant au sein du front à l’occasion du dernier congrès.
Et la guerre entre le FLN et le
RND ne s’arrête pas à ce poste de
chef de l’exécutif puisque les ministères de souveraineté feraient également l’objet de féroces convoitises au sein de ce duo.
Certains d’autres partis gravitant
autour ou se recrutant parmi cette
opposition «soft», celle qui dit s’inscrire à équidistance du pouvoir et
de cette autre opposition trop
«frondeuse», s’agitent pour «se
faire voir et valoir» à coups d’offres
de services qui ne disent pas leur
nom en vue d’une réinsertion pour
certains et d’une admission pour
d’autres.
C’est ainsi que le président du
Photo : Samir Sid
C’est un rituel : à chaque perspective d’un nouvel exécutif gouvernemental, comme c’est le cas présentement,
en vue de se mettre en phase avec la nouvelle
Constitution adoptée le 7 février dernier, les états-majors
des partis du pouvoir et ceux gravitant autour sont en
état d’alerte.
3
Le général Benhadid.
teinte à l’image de l’armée. Cette grève de la
faim entame, et pour le moins que l’on puisse
dire, un tournant inattendu dans une affaire qui
a défrayé la chronique. Aux dernières nouvelles,
hier en fin d’après-midi, le général Benhadid
avait déjà refusé tous les repas de la journée et
s’était abstenu de prendre son traitement, dont
l’insuline, indispensable aux diabétiques…
Abla Chérif
L’article 51 bis 1 controversé
JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LES DROITS ET LIBERTÉS DANS LE NOUVEAU CPP
Entré en vigueur le 23 janvier dernier seulement, le
nouveau code de procédure pénale, qualifié pourtant de
révolutionnaire, n’en récolte pas pour autant un blancseing de la part des robes noires.
Le bâtonnier de la région de
Constantine, Mostefa Lanouar,
n’est pas en reste des objecteurs
du nouveau texte ou du moins, certaines de ses dispositions partageant ainsi, la préoccupation de
plusieurs de ses confrères quant à
l’interprétation de l’article 51 bis 1
inhérent à l’assistance d’un prévenu par son avocat pendant sa
garde à vue. Un droit consacré
pour la première fois par le nouveau CPP mais, qui s’apparenterait
selon leurs termes à une caution de
la procédure ficelée et finalisée par
l’officier de police judiciaire. En
effet, le texte prévoit «…lorsque
l’enquête en cours porte sur les
infractions de trafic de drogue, de
crime transnational organisé, d’atteinte aux systèmes de traitement
automatisé de données, au blanchiment d’argent, de terrorisme et d’infractions relatives à la législation
des changes et de corruption, la
personne gardée à vue peut recevoir la visite de son avocat à l’expiration de la moitié de la durée maximale prévue par l’article 51 de la
présente loi». Dès lors, la présence
d’avocat revêt à leur avis un cachet
formel pour avaliser a posteriori la
procédure d’autant plus que ce
code s’inspire du modèle français
qui consacre, lui, le droit d’assistance par un défenseur de son choix
ou un avocat commis d’office, au
gardé à vue.
Et au bâtonnier d’assurer que sa
corporation militera à l’effet de
remédier aux insuffisances contenues dans le nouveau CPP qui est
loin d’être «un texte divin», selon
ses dires.
Ce à quoi le procureur de la
République près la cour de
Constantine rétorquera en soulevant la confusion qui est faite
s’agissant de notre système judiciaire qui s’inspire du modèle latin
et non pas anglo-saxon qui associe
la défense aux auditions des prévenus. Un point parmi tant d’autres
qui ont été au centre de débats
passionnés entre différents acteurs
de l’appareil judiciaire de la région
Est du pays lors de la journée d’étude tenue hier à l’unité de Sûreté
publique de la nouvelle ville AliMendjeli sous l’égide de la cour de
Constantine et la participation de
l’inspection régionale Est de police
nationale, le bâtonnat de la région
de Constantine et le groupement
territorial de la Gendarmerie nationale. Officiers de police judiciaire,
juristes, douaniers, avocats et
magistrats issus de pas moins de
15 wilayas de l’est du pays ont pris
part à ce rendez-vous qui a traité
des droits et libertés à travers les
nouvelles dispositions du code de
procédure pénale.
Les interventions et conférences dispensées ont respectivement traité des principaux amendements du CPP dans l’étape de l’enquête préliminaire, droit du gardé à
vue dans le nouveau CPP, prérogatives et devoirs de l’officier de police judiciaire, assurances accordées aux prévenus ayant fait l’objet
de comparution immédiate, droits
de la défense, nouvelles dispositions procédurales pour la protection de l’enfance et enfin les nouveaux amendements du CPP et
leur conformité aux textes universels des droits de l’Homme.
K. G.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Les priorités doivent-elles être revues ?
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
LANCEMENT IMMINENT DE LA 4G EN ALGÉRIE
Naouel Boukir – Alger (Le
Soir) – Le débat peut s’avérer très
complexe et large dès qu’on analyse les différents aspects du contexte lié au lancement de la 4G en
Algérie. Aujourd’hui, si la tendance
mondiale est d’aller vers l’adoption
de la quatrième génération, il y a
lieu de savoir que les écosystèmes
des pays diffèrent. Dès lors, ce qui
est valable pour l’un ne l’est forcément pas pour un autre. Et un succès chez certains peut constituer
un véritable échec ailleurs.
Cependant, avant de passer à une
analyse des avantages et inconvénients de la 4G, qu’en est-il du
fonctionnement de ses précurseurs
ADSL et 3G sur le plan national? Le
manque substantiel de connectivité
en Algérie est un constat tout aussi
«inévitable que déplorable», a noté
le vice-président de l’Association
algérienne des TIC (AITA), Farid
Lefkir. Une connexion internet peut
constituer un important levier de
compétitivité pour les entreprises
algériennes, estimées à 700 000,
par une gestion informationnelle et
logistique virtuelles. Or, plus de
80% de celles-ci ne sont toujours
pas connectées, selon ses indications. Clairement, l’avènement de
la 3G et de la 4G fixe a partiellement pallié à ce déficit. Mais, parallèlement, quelle utilisation a-t-on
fait des 60 000 km de fibre optique
déployée sur le territoire national
par le ministère de tutelle ? Il est
vrai que la connexion mobile a
apporté un plus à cet environnement, quoique le coût payé par ses
utilisateurs n’est certainement pas
négligeable, voire même «exorbitant». Pour Farid Lekfir, il est impératif de «consolider d’abord les
acquis» avant de se lancer le défi
de la 4G. Améliorer le rapport qualité-prix des connexions fixes et
mobiles déjà existantes, développer le faible contenu web algérien
et créer des points d’échanges
locaux sont, selon lui, les points
déterminants à prioriser. Roslane
tout quelle tarification sera proposée au consommateur ? Précisant
que cette technologie a coûté plus
de 3 milliards d’euros d’investissement en France et que le succès
n’a visiblement pas été au rendezvous. Par ailleurs, Zied Malouche,
directeur régional de l’avant-vente
dans le domaine de l’internet mobile chez Ericsson France, voit plutôt
cette démarche de lancement prématuré de la 4G comme «une anticipation», voire «une opportunité»
pour le marché algérien, opérateurs
comme utilisateurs. De son côté,
Fayçal Mesbah, directeur de la
stratégie et de la programmation
chez Mobilis, a estimé que les tarifications de la 4G ne seront pas
«très loin» de celles de la 3G appliquées aujourd’hui. Sachant que
ces dernières sont déjà excessives,
la 4G sera assurément un produit
haut de gamme ou «premium».
F.Mesbah a clairement exprimé que
ce ne sera pas une offre internet
mobile pour «tout le monde».
Pourtant, en attendant un service
internet public plus correct, le
consommateur n’a pas tellement
l’embarras du choix face à son
besoin de connexion et de connectivité.
N. B.
Photo : D. R.
La 3e édition du forum N’TIC, magazine dédié aux technologies de l’information et de la communication, a traité
hier les multiples problématiques ou solutions, selon certains, que suggère la décision de l’ARPT d’ouvrir le marché de la 4G. Les avis des spécialistes du domaine, à
quelques accords près, ont été manifestement divergents.
4
Farid Lefkir, vice-président de l’Association algérienne des TIC (AITA).
Bencharif, consultant international
en nouvelles technologies, est également de cet avis. Jugeant que
l’écosystème algérien n’est aujourd’hui pas en mesure d’accueillir la
4G alors que la 3G ne s’est pas
encore bien installée et qu’une économie virtuelle ne suit pas cette
évolution. En effet, Debbah
Merouane, chercheur en mathématiques et algorithmiques liées aux
télécommunications, a affirmé de
son côté que le passage d’une
génération mobile à une autre doit
être la suite logique d’un processus
historique. Concrètement, c’est
l’écosystème qui le demande et pas
l’opérateur qui le lui impose. Outre
la question sur l’existence d’un réel
besoin de la 4G en Algérie, il y a
ces interrogations sur la lourdeur
de cet investissement en fonds et
infrastructures à importer en cette
conjoncture d’austérité. Mais sur-
minimes et, donc, à améliorer
davantage».
Aujourd’hui, la délégation tunisienne prend part à une réunion
avec le comité d’organisation des
Jeux méditerranéens. Une rencontre qui aura lieu à la Chambre
de commerce où il sera exposé aux
Tunisiens les projets d’Oran entrant
dans ce cadre-là. «Nous voulons
contribuer à la réussite de ces jeux,
nous avons déjà organisé les Jeux
méditerranéens en 2001 en Tunisie
et ce fut une réussite, nous voulons
capitaliser tout cela ensemble.
A titre d’exemple, nous avons un
laboratoire antidopage, également
la médecine sportive qui est très
avancée, de l’expérience au niveau
de l’architecture…C’est vous dire
que nous avons quoi offrir mais
cela se fera en fonction de la volonté du côté algérien», dira M. Riadh
Bezzarga.
De son côté, M. Yliès M'Sallem,
représentant adjoint de l'Office
national du tourisme tunisien à
Oran dira que «l’Ouest algérien est
devenu important pour la Tunisie
ainsi, après le bon fonctionnement
du troisième vol, le samedi à partir
d’Oran, dès le mois de mars, un
quatrième vol sera lancé vers la
Tunisie».
Il fera savoir que pour l’année
2015, il a été enregistré près de 1
«Nous ne sommes pas concurrents
mais complémentaires»
RENCONTRES PROFESSIONNELLES TUNISO-ALGÉRIENNES À ORAN
La mission commerciale tunisienne à Alger «Tunisia
Export Alger» organise, depuis hier, des rencontres professionnelles tuniso-algériennes pour les filières des
infrastructures BTPH, matériaux de construction, bureaux
d’étude et engineering, architecture et urbanisme, produits et services connexes». Près de 35 entrepreneurs
tunisiens tiendront des rencontres avec pas moins de 150
opérateurs algériens à identifier comme de potentiels partenaires pour des échanges entre les deux pays ou encore
aller ensemble vers d’autres marchés comme l’Afrique.
Amel Bentolba –Oran- (Le
Soir) - En application aux instructions reçues par le Premier ministre
et le président de la République de
Tunisie, la mission commerciale
tunisienne à Alger œuvre à diversifier les échanges économiques
entre l’Algérie et la Tunisie.
A ce propos, M. Riadh
Bezzarga, chef de la mission commerciale tunisienne à Alger nous
dira, «nous avons identifié sur le
terrain les secteurs porteurs ainsi
que les régions afin de multiplier les
partenariats». Et d’ajouter «aujourd’hui, nous avons à peu près un
niveau d’échange de 1,5 milliard
d’euros dont les exportations tunisiennes vers l’Algérie sont de 700
millions d’euros, alors que les
exportations algériennes vers la
Tunisie sont de 800 millions d’euros.
Les échanges se sont multipliés
en six ans, ils sont en moyenne de
l’ordre de 20% par an, le potentiel
de développement est tellement
énorme que nos échanges sont
Abdelkader Ouali, ministre des
Travaux publics, qui était hier en
visite d’inspection dans les chantiers d’aménagement de route de la
capitale, a réitéré son appel au respect des délais de livraison. Le
ministre invite ceux qui ne peuvent
pas s’adapter à «la rigueur» de
quitter les lieux.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) «Nous avons mis en place un certain nombre
de dispositions, tous les grands projets sont
suivis directement par le ministère, et les
entreprises étrangères sont soumises à la loi
Pour Peugeot, la France désigne la
Tunisie parmi les sous-traitants
Evoquant le volet de la sous-traitance en Algérie M. Riadh Bezzarga,
chef de la mission commerciale tunisienne à Alger, est revenu sur l’ouverture de l’usine Renault Algérie à Oran. «L’Algérie a imposé à Renault
d’avoir des sous-traitants algériens point barre, suite à quoi, l’Algérie a
trouvé des difficultés dans la sous-traitance. Aujourd’hui, quand Peugeot
ouvrira son usine, les Français ont convenu avec l’Etat algérien que la
Tunisie va être partie prenante de la sous-traitance de Peugeot en
Algérie». Notre interlocuteur a tenu à préciser que cela se fera avec l’accord de l’Algérie qui, dit-il, a demandé à ce qu’elle soit elle qui négocie
avec les sous-traitants tunisiens et pas les Français. Ainsi, explique-t-il,
«les sous-traitants tunisiens vont former les sous-traitants algériens pour
qu’à l’avenir, l’Algérie prenne le relais».
A. B.
La colère de Ouali
TRAVAUX PUBLICS
algérienne et celui qui ne s’adapte pas à
cette rigueur quittera le chantier, quelle que
soit l’entreprise ; les délais de livraison et les
cahiers des charges doivent être respectés
afin d’atteindre les objectifs tracés par le secteur», c’est la mise au point de Abdelkader
Ouali en direction des chefs de projets de son
secteur.
D’ailleurs, le ministre a piqué une colère
lors de sa visite des deux projets de trémies
sur la route nationale n°1, reliant le site de
Djenane Sfari (Birkhadem) et Aïn Malha
(Oued Ouchayeh à Gué de Constantine).
Lancés en août 2014 pour un délai de réalisation de six mois, les deux trémies de la
RN1, initiées en raison de l’émergence d’une
500 000 touristes algériens qui se
sont rendus en Tunisie. «La situation sécuritaire en Tunisie n’influe
pas sur les Algériens car ils ont
trouvé leurs aises chez nous, ainsi
que leurs habitudes. En somme, ils
ont trouvé leurs attentes dans le
tourisme tunisien», dit-il.
A. B.
nouvelle ville dans cette localité qui devrait
abriter pas moins de 50 000 habitants, peinent à voir le jour. Le ministre des Travaux
publics a donné rendez-vous au promoteur
aujourd’hui au niveau de son département
muni d’un planning. «Je veux un planning
demain, aujourd’hui (ndlr), c’en est trop» a
lancé Abdelkader Ouali, accompagné du wali
d’Alger qui n’a d’ailleurs pas retenu sa colère.
Le ministre, qui a visité aussi le projet de
Oued Ouchayeh, a expliqué que ce dernier
répond à un besoin en matière de fluidité du
trafic occasionné par la forte intensité de la
circulation routière. Le parachèvement de la
radiale Oued Ouchayeh reliant la RN 38 et la
pénétrante de Benghazi à Baraki permettra
de décongestionner le trafic et assurer une
liaison rapide entre ces deux communes via
un viaduc. Les sept projets d’aménagement
autoroutier, a souligné le premier responsable du secteur, vont contribuer à décongestionner la capitale.
«Ce réseau est fondamental pour décongestionner la capitale, à charge pour nous de
faire des aménagements au niveau rural pour
mieux reconfigurer la circulation, c’est un
maillage qui va desservir la capitale du nord
vers le sud, la deuxième rocade et ensuite
l’autoroute Est-Ouest, et nous allons finir par
éradiquer cette congestion sur tout le
réseau» a indiqué Abdelkader Ouali.
S. A.
Actualité
La fin d’un tabou
Le Soir
d’Algérie
RECOURS À LA DETTE EXTÉRIEURE
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
Younès Djama- Alger (Le
Soir) - En effet, le P-dg de
Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a
évoqué des difficultés de trouver
les financements nécessaires pour
réaliser son programme d'investissement dans la conjoncture financière actuelle.
Pour réaliser son programme
d'investissement
d'ici
2017,
Sonelgaz aura besoin d’une enveloppe de plus de 2 800 milliards
DA à mobiliser. Et plus de 5 000
milliards DA d’investissements,
hors énergies renouvelables, dont
près de 4 200 milliards DA à l'horizon 2025 qui seront à la charge
des sociétés filiales du groupe.
D’où la nécessité de recourir à
l’endettement extérieur.
Pourquoi en est-on arrivé à
cette situation d’endettement ?
Depuis les 15 dernières années,
l’Algérie a changé de modèle de
consommation, mais pas de
modèle de croissance, selon des
observateurs. Même si l’Algérie
recourt à l’endettement, ce qui
n’est pas une tare en soi, la question que d’aucuns se posent est ce
qu’on va faire de cet endettement.
Selon l’expert Ferhat Aït Ali, le
non-endettement «n'a jamais été
un dogme» dans la tête des gouvernants, mais uniquement «une
source d'affranchissement personnel des règles de gestion des
finances édictées par les créanciers internationaux».
Il ajoute que dans les faits, cela
a juste servi à utiliser les fonds
publics de «manière anarchique et
aléatoire et ce, loin de tout contrôle sérieux au nom de la souveraineté mal utilisée».
«En période de vaches
grasses, les finances publiques
ayant été au vert, il a été procédé
au paiement anticipé des dettes
du pays, dans des conditions qui
restent à éclaircir en matière de
coûts financiers, mais les dettes
des entreprises auprès d'organismes financiers étrangers particulièrement les garanties crédit
acheteur des entreprises privées
n'ont pas été réglées par anticipation, alors que le rachat de ces
dettes aurait été plus adéquat pour
la gestion des créances internes
de ces entités par les garants
locaux que sont les banques
locales, priorité ayant été donnée
aux crédits bilatéraux et aux programmes de rééchelonnements
directement sous la coupe du
FMI», expose l’expert, ce qui
dénote, selon lui, une vision «d'autonomisation politique» plus que
celle d'une efficacité économique
dans la démarche depuis sa mise
en place en 2005.
«Mais à cette époque, cela
pouvait avoir des avantages dans
la mesure où les excédents de la
balance de paiement étaient assez
limités en rapport avec les ambitions financières du pays en
2005», observe M. Aït Ali.
Remboursement
par anticipation :
les pour et les contre
Noureddine Bouterfa, P-dg de Sonelgaz.
D’autres observateurs estiment
que le débat au sujet du paiement
par anticipation de la dette algérienne en 2005 n’est pas encore
tranché.
Ainsi, lorsque l’embellie financière s’était installée en Algérie,
deux écoles se sont fait face. L’une
favorable à cette option de paiement par anticipation, et l’autre
franchement contre, et chacune
avançant ses arguments.
payer à échéance avec la possibilité d’investir dans la transformation de l’appareil économique. De
fait, l’on s’est retrouvé face à un
choix cornélien : être sans dette ou
bien être sans investissement et
donc sans avenir. C’est comme
l’élève qui est au fond de la classe,
l’on ne sait pas si l’on doit lui donner un 10 en conduite ou zéro au
travail», a commenté un expert.
Dans le cas de l’Algérie, le
paiement de la dette par anticipation, qui fut davantage un choix
politique, n’a pas servi à grandchose, alors que si l’on avait opté
pour un échéancier on aurait pu
créer un dense réseau de PME,
valorisé de la production locale et
même de la ressource humaine
nationale, etc.
Ce que l’expert Aït Ali relève à
juste titre. «Si les disponibilités
financières du moment avaient été
orientées vers des créations de
plus-values économiques et non
politiques, il n’y aurait eu aucune
raison valable de payer la dette
par anticipation, en consacrant des
fonds destinés à faire avancer les
actifs industriels et agricoles du
pays, vers le règlement d'un passif
induit par les mêmes politiques
avec lesquelles on comptait
renouer», relève-t-il.
Y. D.
Photo : D. R.
L’Algérie se dirige droit vers l’endettement extérieur
alors que ses ressources financières s’amenuisent dangereusement sous l’effet de la chute du prix du pétrole. Elevé
au rang de «dogme», depuis le paiement par anticipation
de la dette algérienne en 2005, en pleine embellie financière, l’endettement externe aujourd’hui trouve un chemin
facile dans la bouche de certains dirigeants d’entreprises
publiques.
5
La première avait estimé que
l’Algérie avait assez chèrement
payé son réajustement structurel,
dans un contexte sécuritaire très
complexe, et qu’il n’y avait pas de
mal à payer par échéance la dette.
A condition de réaliser des
investissements. La seconde
école, elle, pensait qu’il valait
mieux payer par anticipation et se
mettre de fait à l’abri de toute mauvaise surprise, surtout que les ressources financières étaient disponibles. «Il s’est alors posé un
dilemme : entre payer par anticipation et ne pas avoir de dette, et
Ouf de soulagement des agriculteurs
CHUTES DE PLUIE ET DE NEIGE
Rym Nasri - Alger (Le Soir) Il a plu suffisamment ces deux
derniers jours sur toutes les
régions du nord du pays, d’est en
ouest. Pour le plus grand bonheur des agriculteurs, les sols se
sont gorgés d'eau. Signe certainement de risques de sécheresse pour cet été qui s’estompent.
Tant attendues, les dernières
chutes de pluie, de neige et de
grêle ont considérablement soulagé les fellahs. Eux qui durant
tous les mois d’automne et d’hi-
ver secs, sont restés optimistes
puisque nous sommes à peine à
la mi-février. Les mois de mars et
d’avril sont généralement pluvieux. Tombées au bon moment,
ces averses sont bienfaitrices
pour les différentes cultures et
leur irrigation.
Aussi bénéfiques pour les barrages et les retenues collinaires,
ces pluies ont dû améliorer leurs
stocks. Certains d’entre eux ont
vu leur niveau de remplissage
diminuer d’une façon drastique
faute de pluie durant plusieurs
mois. D’abondantes averses de
pluies et de grêle ont ainsi touché
les wilayas côtières et proches du
nord, notamment Tlemcen, SidiBel-Abbès, Aïn Témouchent,
Oran, Mostaganem, Chlef, Aïn
Defla, Tipasa, Alger, Boumerdès,
Blida, Médéa, Bouira, Tizi-Ouzou,
Béjaïa, Jijel, Skikda et le nord de
Sétif. Lundi dernier, premier jour
des pluies, les cumuls ont atteint
ou dépassé 30 millimètres. Le
second jour (hier), les cumuls ont
été estimés localement à plus de
70 mm.
Quant à la neige, des chutes
ont affecté l'ensemble des reliefs
Les personnes condamnées dans l’affaire Sonatrach 1
bénéficieront-elles des retombées de l’application du
code de procédure pénale, dont l’entrée en vigueur a eu
lieu le 23 janvier dernier ? Selon des avocats, l’application
de l’article 6 du nouveau code de procédure pénale avec
effet rétroactif fera annuler de fait au niveau de la cour criminelle près la Cour suprême les chefs d’inculpation sur
lesquels, le tribunal criminel près la cour d’Alger a justifié
et prononcé son verdict.
de la Cour suprême». Si cela vient
à être confirmé, la cour en charge
de rejuger cette affaire prononcera
en séance tenante «l’acquittement» des mis en cause. La
défense aura ainsi à bâtir sa stratégie sur les nouveaux textes portant code de procédure pénale.
A ce titre, rappelons que l’une
des nouveautés du code est la
«dépénalisation de l’acte de gestion». Lors de leurs plaidoiries, les
avocats de la défense avaient
appuyé leur intervention en se
référant à un argument de taille :
«l’absence d’expertise», autrement dit, «l’inexistence d’un dépôt
de plainte de la part de
Sonatrach», même si cette dernière, faut-il le noter, s’était constituée
partie civile lors du procès de cette
affaire.
Concernant cette disposition, à
savoir «la dépénalisation du crime
de gestion», il est indiqué que
désormais, le parquet ne peut plus
s’autosaisir dans les affaires de
crime de gestion comme le vol, le
détournement ou la détérioration
de deniers publics ou privés des
entreprises publiques et semipubliques. «L’article 6 bis du nouveau code de procédure pénale
précise que seuls les organes
sociaux (assemblées et conseils
d’administration) ont le droit de la
mise en mouvement de l’action
publique après dépôt de plainte»,
explique-t-on.
C’est dans cette optique, que
les avocats des mis en cause dans
l’affaire Sonatrach 1, notamment
ceux assurant la défense des excadres de la compagnie, ont plaidé
l'innocence de leurs clients, estimant «qu'ils n'ont pas commis de
faits délictueux». «L'accusation et
la partie civile ne doivent pas
considérer tous les accusés
comme coupables», avait soutenu
Le spectre de la sécheresse s’éloigne. Les dernières
pluies et chutes de neige qui ont marqué toutes les
régions du nord du pays ont fini par soulager les populations, notamment les agriculteurs.
dépassant 900 mètres d'altitude,
notamment ceux de l'ouest, du
centre et du centre-est telles que
les wilayas de Tlemcen, Naâma,
El Bayadh, Saïda et Tiaret.
Quinze centimètres de neige
étaient ainsi attendus à l’ouest du
pays sur une vaste région et
vingt-cinq centimètres à l’est à
partir de la wilaya de Blida
jusqu’à la frontière tunisienne, y
compris
certaines
wilayas
côtières.
Les pluies qui ont affecté plusieurs régions de l’Algérie ont
même touché le nord du Sahara,
notamment les Oasis.
Ry. N.
le collectif d'avocats de Mohamed
Meziane, composé notamment de
Miloud Brahimi et Tahar Amer
Ouali demandant d’innocenter leur
client «accusé sans dépôt de
plainte préalable». C’est, sans
aucun doute, pour cette raison que
des observateurs ont qualifié le
verdict prononcé par le tribunal criminel de «compromis», en attendant la conformité des textes (nouveau code de procédure pénale)
avec les faits.
Enfin, il est à rappeler que lors
des délibérations, le tribunal avait
évacué plusieurs chefs d’inculpation dont «commandement et
organisation d'une association de
malfaiteurs, corruption, passation
de marchés publics contraire à la
législation et aux règlements». Au
total, le tribunal criminel devait
répondre à 150 questions.
A. B.
Le nouveau code de procédure pénale au secours de la défense
L’AFFAIRE SONATRACH 1 DEVANT LA COUR SUPRÊME
Abder Bettache — Alger – (Le
Soir) - Une dizaine de personnes
sur les dix-sept poursuivies dans
l’affaire Sonatrach 1 et condamnées à des peines allant de 6 ans
de prison ferme à une année avec
sursis se sont pourvues en cassation auprès de la Cour suprême, at-on appris de source judiciaire.
La même source a ajouté que
même le procureur de la
République a interjeté un appel en
cassation, arguant «que les peines
prononcées sont en deçà des faits
reprochés aux mis en cause».
Ainsi, et conformément au code de
procédure pénale, la chambre criminelle en charge de traiter le dossier au niveau de la Cour suprême
demandera aux avocats de la
défense de remettre leur mémoire
à même de justifier leur saisine de
la Cour suprême.
Et c’est à ce niveau que la
défense va user de sa stratégie
judiciaire pour plaider la «nullité»
des inculpations et «l’extinction
des poursuites au niveau même
Régions
Plusieurs routes fermées et pieds dans l’eau
à travers certains quartiers de la ville
Le Soir
d’Algérie
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
INTEMPÉRIES À BÉJAIA
La poudreuse qui s’est invitée depuis la soirée de lundi
sur les zones montagneuses et les pluies abondantes,
estimées à plus de 60 mm, ont provoqué la fermeture à la
circulation de nombreux axes routiers.
Selon les services de la DTP,
les RN 75 et 9 reliant Béjaïa à
Sétif
respectivement
par
Barbacha et Kherrata ont été fermées à hauteur de Khellil et
Bouandas
pour cause de
couches de neige dépassant par
endroits 50 cm. La RN 106 reliant
la wilaya de Béjaïa à celle de
Bordj-Bou-Arréridj par Ighil Ali
est aussi coupée à la circulation
par la neige au niveau du lieudit
Azrou. Coupée dans la nuit de
lundi, la RN 12 menant de Béjaïa
à Tizi-Ouzou par Adekar a été
rouverte dans la journée d’hier
par les engins de déneigement
de la DTP. La RN 26 A était toujours fermée dans l’après-midi
d’hier par la neige au niveau du
col de Chellata. De nombreux
chemins de wilaya étaient également dans la même situation
pour cause de la poudreuse.
Il s’agit du CW 16 menant à
Kefrida ainsi que du CW 6 vers
Aït-Smaïl, dans la commune de
Taskriout,
coupés
à Aït
Messiouène et Aït Djellil. Le CW
3A est fermé
à Boukhalfa et à
Kendira. Le CW 1 est coupé à
Aït-Allouane tandis que CW 35
est fermé à Aït-Adjissa à cause
de la neige. La RN 12 est aussi
fermée à la circulation en plu-
sieurs endroits à cause des inondations provoquées par les oueds
situés en perpendiculaire de l’axe
routier. Il s’agit notamment des
quartiers Remla, Ighil-Ouazoug,
Ihaddaden,Targa
Ouzemour,
Tazboudjt et
Taghezout. Un
important glissement de terrain
est signalé au niveau de la ville
6
d’Akbou, à proximité de la place
du 1er-Mai, a-t-on appris. Des infiltrations des eaux sont aussi
observées dans plusieurs habitations dans certains quartiers, à
l’image de la cité Remla, Targa
Ouzemour, Sid Ali Labhar, selon
diverses sources.
A. Kersani
Feu sur un bac de pétrole à Béjaïa
Les secours de la Protection civile de la
wilaya de Béjaïa sont intervenus en renfort aux
éléments de la sécurité interne de Sonatrach
(arrière-port) Béjaïa, suite à un incendie qui s’est
déclaré sur le joint d’étanchéité du bac R13
(pétrole brut) dans la matinée de mardi à 8h17,
rapporte la Protection civile. Le feu occasionné
par la foudre a été maîtrisé en quelques minutes
par les secours de la Protection civile et la sécurité interne de Sonatrach, précise la Protection
civile.
A. K.
Des agriculteurs interpellent le directeur général de la Badr
Des dizaines d’agriculteurs ayant contracté des prêts
auprès de la Badr dans le cadre des dispositifs Cnac et
Ansej pour l’achat de matériel agricole, durant les années
2000, et dont les dettes se sont accumulées au fil des
années à cause du fameux discours du président de la
République prononcé à Biskra en 2009 dans lequel il avait
annoncé l’effacement des dettes des agriculteurs, interpellent le directeur général de la Badr après que les
agences Badr au niveau de la wilaya de Bouira les eurent
estés en justice pour payer leurs dettes.
Selon certains agriculteurs,
pour la majorité des éleveurs de
la région de M’chédallah, qui se
sont déplacés hier à notre
bureau, le problème de ces prêts
contractés auprès de la Badr
durant les années 2000 persiste
toujours, malgré les multiples
démarches entreprises entre
2011 et 2013 pour trouver un terrain d’entente.
Durant toute cette période,
ces éleveurs qui avaient, dans
un premier temps, revendiqué
l’effacement de leurs dettes au
même titre que les autres agriculteurs, avant d’être informés
que leurs cas ne sont pas
concernés par l’effacement, ont
demandé auprès des responsables de la banque de leur tracer un échéancier pour payer
leurs dettes mais sans leur ajouter les pénalités de retard.
Des pénalités de retard dont
ils ne sont pas responsables,
puisque, selon eux, la suspension des payements des
échéanciers de leurs dettes a
été décidée par la banque Badr,
juste après le discours du président, et ce, afin de voir si les éleveurs étaient concernés par l’effacement des dettes ou non.
Cette suspension décidée par la
banque a duré plus de deux ans,
mais en 2011 ; la Badr a décidé
de reprendre le recouvrement de
BOUIRA
ses créances auprès de ces
agriculteurs mais avec les pénalités de retard. De fait, les agriculteurs ont refusé de payer
leurs dettes avec pénalités de
retard dans la mesure où la suspension des payements n’a pas
été décidée par eux mais par la
banque. La situation est restée
la même malgré les multiples
actions de protestation organisées par ces agriculteurs qui ont
procédé à la fermeture de
l’agence Badr de M’chédallah à
plusieurs reprises, des rassemblements devant le siège de la
wilaya de Bouira, ainsi que
devant le siège de la succursale.
Jusqu’à fin 2013 où, lors d’une
réunion entre les représentants
de ces agriculteurs avec le directeur de la succursale de Bouira
et en présence du P/APW, une
décision de suspendre toute
poursuite judiciaire et autres
démarches de saisie du matériel
par la banque pour récupérer
son argent a été prise.
Depuis, la situation est restée
la même et les agriculteurs
attendaient toujours une solution
qui viendrait mettre fin à ce problème avec établissement d’un
nouvel échéancier de payement
de leurs dettes.
Or ; récemment, les mêmes
agriculteurs ont été surpris en
recevant des convocations pour
comparution devant le tribunal :
la Badr leur réclame le paye-
ment de leurs dettes avec pénalités de retard ; des pénalités qui
dépassent le montant de la
somme contractée.
Aussi, aujourd’hui, et après
avoir frappé à toutes les portes
sans résultat ni compréhension,
les agriculteurs interpellent à travers une lettre qu’ils lui ont
adressée, le directeur général
de la Badr dans laquelle ils lui
demandent la régularisation de
leurs situations avec établissement d’un nouveau échéancier
de payement de leurs dettes
s’étalant sur huit ans, et annulation des pénalités de retard de
toutes ces années pour lesquelles ils n’y sont pour rien.
Y. Y.
Des citoyens ferment le siège de l’APC d’Ath-Laâziz
Deux semaines après l’affichage de
la liste des 42 bénéficiaires de logements sociaux et la colère des
citoyens qui n’ont pas eu la chance d’y
figurer, n’est pas près de s’estomper.
Ainsi, après avoir tapé à toutes les portes,
après avoir procédé aux formules d’usage en
envoyant des recours, ces citoyens mécontents ont procédé, hier, à la fermeture du
siège de l’APC pour dénoncer la manière
avec laquelle a été établie la liste de ces 42
bénéficiaires.
D’après plusieurs témoignages, la liste
comporte bel et bien des noms de personnes
qui sont loin d’être parmi les plus nécessi-
teuses. Aussi et d'après ces protestataires, le
wali est vivement sollicité pour procéder à
l’envoi d’une commission d’enquête pour faire
toute la lumière sur cette liste et enquêter sur
chaque bénéficiaire afin de débusquer ceux
qui ont bénéficié par favoritisme et autres
passe-droits. Bien entendu, selon les protestataires, la première chose que le wali devait
faire était de geler ou d’annuler cette liste de
bénéficiaires, ensuite de confier la distribution
de ces 42 logements à une commission de
wilaya.
Pour rappel, au lendemain de l’affichage
de la liste des 42 logements sociaux au début
du mois en cours, plusieurs dizaines de
citoyens avaient manifesté leur colère devant
le siège de l’APC d’Ath-Laâziz ; d’autres
encore se sont déplacés vers le siège de la
wilaya dont une personne a même observé
une grève de la faim pour dénoncer son
exclusion de cette liste alors qu’elle est parmi
les plus démunies de la commune ; mais sans
résultat. La commune d’Ath-Laâziz, située à
10 kilomètres au nord de Bouira, compte plus
de 15 000 habitants. Située en haute montagne, elle est l’une des communes les plus
pauvres de la wilaya. La crise du logement,
le manque d’infrastructures pour les jeunes et
le chômage sont autant de problèmes auxquels font face les autorités locales de cette
commune.
Y. Y.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Mercredi 17 février 2016 - PAge
Ghoul évite de donner une échéance
sur la réhabilitation de l’hôtel El Mordjane
EL TARF
7
En effet, avec le traumatisme
encore vivace du tronçon de l’autoroute de 87,6 km inachevé à ce jour
et ce, depuis qu’il était ministre des
Travaux publics et ses sempiternelles promesses non tenues, M.
Ghoul n’a pas convaincu outre
mesure sur les décisions et autres
mesures qu’il compte prendre pour
booster le tourisme dans la région
et prendre à bras-le-corps la réhabilitation de l’hôtel d’El Mordjane,
une œuvre de l’architecte de stature mondiale, Pouillon, et qui malheureusement se trouve dans un
état de délabrement avancé.
Questionné sur la problématique de l’aménagement des zones
d’expansion touristique (ZET)
Hadj 2016 :
plus de 500
inscrits
durant cette période d’austérité, le
ministre dira que «nous avons décidé d’incorporer dans les cahiers
des charges, qui sont délivrés aux
investisseurs, l’aménagement du
lieu d’implantation de la structure
hôtelière. Aussi, pour les ZET relevant de l’ANDT et pour alléger le
fardeau de ladite agence, nous
pensons à introduire un montage
financier privé-étatique pour ce qui
est de l’aménagement des zones
en question». Pour ce qui est de la
classification des établissements
hôteliers, il indiquera que «en plus
de la classification des hôtels nous
avons introduit la dé-classification
selon des critères rigoureux et
biens définis».
Cependant, le commis de l’Etat
n’a pas livré une échéance fixe sur
la réhabilitation de l’hôtel El
Mordjane ni sur les mesures qui
seront prises en cas d’avis d’appels
d’offres infructueux le concernant».
Il est judicieux d’indiquer que le
ministre a inspecté les projets en
cours de réalisation au niveau la
ZET El Batah dans la commune de
Ben M’hidi, les travaux de la corniche de la ville d’El Kala, la baptisation du théâtre de verdure d’El
Kala au nom de feu Amar Laskri, le
parc citadin d’Aïn El Assel, le projet
de l’hôtel touristique El Mehdi et la
pose de la première pierre du projet
touristique de 4 étoiles de 266 lits
dans la commune d’El Tarf. Quoi
qu’il en soit, la visite de Ghoul a
laissé un goût amer et un sentiment
d’inachevé quant à des projets qui
restent du domaine du virtuel et
d’esquisses de maquettes.
Daoud Allam
Quelle stratégie pour éradiquer
les décharges sauvages ?
AÏN-TÉMOUCHENT
L'opération d'inscription pour
les Lieux-Saints de l'islam pour
l'année 2016, dans le chef-lieu de
wilaya, se poursuit normalement à
travers le bureau des inscriptions.
Pour l'instant, ce sont 550 inscrits qui sont passés par ce bureau
dans des conditions normales,
conformément aux instructions du
ministère de l'Intérieur qui a
recommandé d'alléger les documents pour cette opération , où
seule la carte d'identité nationale
est exigée pour parer à toute faute
sur les noms ou les informations
concernant les futurs hadjis. Il faut
noter que cette année, avec le lancement de l'opération d'inscription
par internet, ceci a diminué la
pression qui se faisait par le passé
sur les bureaux d'inscription dans
les communes de la wilaya, bien
qu'il y ait des personnes âgées qui
préfèrent ne pas s'inscrire par
internet, du fait qu'elles se sont
habituées à se rendre aux bureaux
des communes chaque année.
A noter que l'opération du tirage au sort pour les inscrits se fera
le 5 mars prochain.
S. B.
Photos : DR
Lors d’un point de presse organisé en marge de sa
visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El Tarf,
lundi dernier, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, en l’occurrence
M. Ghoul, a été complètement désarçonné par les
questions des journalistes présents sur l’état de son
secteur en général et dans la wilaya en particulier.
TIARET
Le dossier de l’hygiène publique
n’en finit pas de constituer un véritable
casse-tête pour les pouvoirs publics
locaux, lesquels se débrouillent
comme ils peuvent pour trouver les
meilleurs moyens d’éradiquer de façon
probante mais surtout définitive les
points noirs ceinturant la ville.
En effet, la mobilisation des moyens humains et
matériels de la commune et ceux de certaines
entreprises n’a pas jusque-là suffi pour venir à bout
de cette problématique dont l’ampleur continue
malheureusement à peser de tout son poids.
Pour ce qui est des actions enclenchées en ce
sens, il a été procédé au recensement au préalable
de quelque 15 sites considérés comme des points
noirs tout le long de la périphérie de la ville où des
déchets de toute sorte jonchent les abords des
chaussées. Des entreprises de réalisation ou
même des particuliers ayant effectué des travaux
viennent impunément y déverser des déblais et
autres gravats et ainsi souiller l’environnement
alors qu’il existe des sites autorisés pour l’évacuation de ce type de déchets.
Un délit qui devrait remettre sur le tapis la mise
en place d’un dispositif de contrôle, voire de
répression, strict et rigoureux à l’encontre des
contrevenants avec des mesures plus lourdes aux
Gare routière dites-vous ?
MILA
Mila reste l’une des rares villes – chef-lieu de
wilaya – à ne pas disposer, ne serait-ce que d’un
semblant de gare routière où le voyageur peut jouir
d’un minimum de conditions d’accueil et de commodités, dans ses «périlleux» déplacements à
partir de ce sinistre endroit ! Et pourtant, cela fait
des décennies maintenant que les responsables
en charge de ce dossier, à coups de rapports présentés lors des sessions de l’APW, interposés,
nous rabâchent que le projet d’une nouvelle gare
routière, digne de la ville et des citoyens, est à
l’étude et qu’une nouvelle assiette, servant de site
à ce projet, est déjà choisie à la sortie-ouest de la
ville, en allant vers Ferdjioua, mais rien de cela n’a
été entrepris, au contraire, on assiste à une dégradation perpétuelle et à une clochardisation sans
précédent du seul «parquement» mis à la disposition des voyageurs et des transporteurs. Le seul
bénéficiaire de ce lieu plus que douteux reste, évidemment, l’adjudicateur, qui ne fait que racketter à
longueur de journée les transporteurs (à coups de
centaines de dinars par véhicule), sans aucune
contrepartie, encore moins une quelconque amélioration des conditions de travail et de prise en
charge. Monsieur Madani Fouatih Abderrahmane,
wali de Mila, qui veut redorer le blason terni de
cette ville historique, est cordialement invité à s’y
rendre mais, en incognito, loin de tout tapage protocolaire, synonyme de rafistolage et raccommodage par… anticipation comme il est de coutume !
SIDI-BEL-ABBÈS
A. M’haïmoud
Un hiver tardif, un sud sous un manteau de neige
Un hiver tardif dans la région de
Sidi-Bel-Abbès mais des précipitations abondantes et un épais manteau
de neige notamment sur les localités
du sud de la wilaya qui ont fait le bonheur des populations et des agriculteurs qui ne cessaient de scruter le
ciel pour demander sa clémence.
En effet, Sidi-Bel-Abbès, à l’instar d’autres
wilayas, a vécu ces derniers mois avec une
grande inquiétude face à la sécheresse qui a
prévalu mettant en péril les récoltes de
céréales, qui sont d’ailleurs compromises, et
asséchant les réserves d’eau. Alors que personne ne s’y attendait malgré un ciel très nua-
geux, les dernières bourrasques de vent ont
entraîné des chutes de pluie importantes
depuis l’après-midi de dimanche dernier à ce
jour, avec un plus lorsque la poudreuse s’est
mise à recouvrir les localités du sud. Ce sont
particulièrement les localités de Dhaya, Oued
Sebaâ, Bir-El-Hmam, Sidi-Chaïb, Ras-El-Ma,
Oued Taourira, Merine, Marhoum qui ont
bénéficié le plus des chutes de flocons de
neige alors que le chef-lieu de Telagh n’a revêtu qu’une fine couche blanche.
La neige a été si importante dans le sud de
la wilaya que la RN13 reliant la localité de
Ras-El-Ma à Telagh a été coupée dimanche et
lundi derniers à la circulation, nécessitant l’intervention de la Protection civile et les ser-
vices de sécurité pour porter assistance aux
usagers de la route.
Nos sources nous ont souligné qu’aucun
accident n’est à signaler pour l’instant.
La neige continue de tomber par intermittence sur le sud de la wilaya avec des chutes
de grêle. Le mercure affiche - 1 et le froid sévit
dans la région de Sidi-Bel-Abbès comme il
était d’usage chaque année.
A la dernière minute, nous avons appris
que la RN13 a été rouverte à la circulation et
que les services de sécurité et de la Protection
civile restent toujours vigilants, car d’importantes chutes de neige et de pluie sont prévues.
A. M.
dépens des récidivistes. La répartition de la ville en
plusieurs districts placés chacun sous la responsabilité d’un élu et dotés d’un lot de matériels d’intervention a figuré parmi les hypothèses à mettre
en œuvre à l’effet de mieux gérer la situation.
Par ailleurs, certains estiment qu’une fois les
points noirs débarrassés de leurs déchets, il serait
judicieux de les clôturer par des murets empêchant
ainsi les camions d’accomplir leur forfait.
Toujours dans le même contexte, le recours à
la concession au profit des micro-entreprises spécialisées dans le nettoiement et la collecte des
déchets n’est pas à négliger, souligne-t-on. Quoi
qu’il en soit, la prise en charge d’un dossier aussi
complexe ne peut prétendre à des lendemains
meilleurs tant que le citoyen, acteur incontesté
dans la dégradation de l’environnement, continue
à adopter une position de pur… spectateur.
Mourad Benameur
À quand le
nouveau plan
de circulation ?
SOUK AHRAS
Circuler à pied ou en voiture au chef-lieu de
la wilaya de Souk Ahras se réalise avec peine,
les automobilistes continuent de subir les affres
des encombrements, les goulots d’étranglements en sus les embouteillages s’accentuent
dans la cité. La ville étouffe au quotidien sous
le poids des dizaines de véhicules qui encombrent tous les axes routiers de la ville.
Il faut le dire, cette situation anachronique
lèse fortement les piétons et les automobilistes.
Même les services d’ordre au niveau des
points névralgiques de la ville n’arrivent pas à
défaire ces bouchons qui se forment constamment sur des centaines de mètres dans les
deux sens de la circulation bloquant ainsi différentes voies attenantes de dégagement.
Devant ce calvaire, les automobilistes se
posent la question : à quand l’application du
nouveau plan de circulation dont l’étude est
achevée depuis plus de trois ans pour une ville
où le parc automobile a quadruplé ces dernières
années. De même pour le projet d’installation
des feux tricolores qui va sans doute contribuer
à réduire les embouteillages d’autant plus que
le chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras connaît
présentement un changement de décor considérable.
Barour Yacine
Le Moyen-Orient de tous les dangers
Le Soir
d’Algérie
Etude
IRAN-ARABIE SAOUDITE
La complexité de la situation
régionale est telle que certains
analystes tentent de parler de
«guerre froide» entre Riyad et
Téhéran
L’exécution du cheikh Nimr s’identifie à
une démonstration de force saoudienne
qui ravive un contexte de tension dans les
relations avec l’Iran, entretenue par les
conflits qui secouent la région, en Irak, en
Syrie et au Yémen, et par la tension à Bahreïn, et dans lesquels les deux pays sont
directement ou indirectement impliqués. A
cela s’ajoute la signature, le 14 juillet 2015,
de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1
(5 membres permanents du Conseil de
sécurité de l’ONU et l’Allemagne) qui ouvre
la voie de la réhabilitation de l’Iran sur la
scène internationale. Un «come-back» qui
inquiète ses voisins.
coalition s’est enlisée dans un bourbier
même si son avantage aérien lui a permis
de reconquérir, avec les troupes de Mansour Hadi au sol, de nombreuses localités,
dont Sanaa.
Cette situation a permis aux organisations djihadistes d’Al-Qaïda et Daesh de
renforcer leurs capacités guerrières qui
visent, en priorité, les chiites houthis. Pour
Riyad, le Yémen est une chasse gardée
transformée par Téhéran en tête de pont
du «croissant chiite», l’Iran étant le bastion
de la menace chiite. Un cessez-le-feu
décrété le 15 décembre 2015 sous l’égide
du représentant de l’ONU au Yémen a été
violé avant d’être abandonné par la coalition 15 jours à peine après son annonce.
Depuis, les négociations sont suspendues
et la guerre continue avec son lot de victimes et ses destructions dans un des pays
les plus pauvres de la planète. La crise
irano-saoudienne risque de remettre aux
Le conflit du Yémen est une autre source de tension extrême
entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Mettant à profit la
déconfiture de l’Etat central et la dispute du pouvoir entre
tribus et groupes terroristes, les milices armées de la branche
chiite (zaydite) houthie du nord du pays se sont lancées en
2013 à la conquête du pays. Au prétexte que la rébellion était
manipulée par l’Iran, l’Arabie Saoudite a lancé, le 26 mars
2015, l’opération «Tempête décisive», une coalition de neuf
pays musulmans, pour tenter de la mater.
Des conflits par procuration
En Syrie, à la lutte sans merci que se
livrent le régime syrien soutenu par l’Iran,
la Russie et les milices du Hezbollah libanais, et l’opposition hétéroclite mais majoritairement islamiste, soutenue par Riyad,
Doha et Ankara, s’ajoutent la rivalité entre
la Russie et la Turquie, membre de l’Otan,
et la guerre déclarée d’Ankara contre les
Kurdes, fer de lance de la lutte contre l’Etat
islamique.
Au bout de presque 5 ans, le conflit a
coûté la vie à plus de 250 000 personnes,
en majorité des civils, et poussé plusieurs
millions d’autres à l’exil. Le conflit éminemment politique a vite fait de revêtir l’aspect
d’une lutte sans merci entre le régime chiite
et l’opposition armée sunnite.
La tension actuelle entre Riyad et
Téhéran arrive au mauvais moment et peut
influer négativement sur le processus de
règlement de la crise syrienne qui a commencé ce mois de février 2016 à Genève.
Les premières difficultés sont vite apparues
dès le premier jour de négociations indirectes sous l’égide de l’émissaire spécial
de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Ardues et complexes, les négociations ont
d’ailleurs été suspendues. Les Occidentaux et l’Otan imputent cet échec aux bombardements russes. Moscou dément.
Aujourd’hui, la volonté affichée par
Ankara et Riyad d’envoyer des troupes en
Syrie fait craindre une déflagration de la
région comme cela ne s’est jamais passé
auparavant et fait réagir fermement le pouvoir à Damas.
Le conflit du Yémen est une autre source de tension extrême entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Mettant à profit la déconfiture
de l’Etat central et la dispute du pouvoir
entre tribus et groupes terroristes, les
milices armées de la branche chiite (zaydite) houthie du nord du pays se sont lancées en 2013 à la conquête du pays. Au
prétexte que la rébellion était manipulée
par l’Iran, l’Arabie Saoudite a lancé, le 26
mars 2015, l’opération «Tempête décisive», une coalition de neuf pays musulmans, pour tenter de la mater. Depuis, la
calendes grecques une solution que tentent de trouver les Nations unies pour
mettre fin à la dramatique situation du
peuple yéménite. En moins d’un an, cette
guerre a fait près de 6 000 morts, en majorité des civils, 28 000 blessés et 2 500 000
déplacés.
En Irak, l’Arabie Saoudite et l’Iran se
trouvent mêlés dans un combat contre le
même ennemi, l’organisation de l’Etat islamique. L’Arabie Saoudite participe au sein
de la coalition de 66 pays constituée par
les Etats-Unis, et les Pasdarans iraniens
aux côtés des forces armées irakiennes et
des milices chiites locales. L’EI a mis à profit la marginalisation de la communauté
sunnite par l’Etat majoritairement chiite
pour étendre ses tentacules au pays.
Enfin, face aux critiques émises ici et
là par les pays occidentaux concernant le
manque ou le peu d’engagement des Etats
arabes, notamment du Golfe, dans la lutte
antiterroriste, Riyad a annoncé, le 15
décembre 2015, la formation d’une coalition antiterroriste de 34 pays musulmans, à
l’évidence tous majoritairement sunnites.
A cette occasion, le vice-prince héritier
et ministre de la Défense, Mohamed Bin
Selman, a expliqué que, contrairement à
ce que l’on croit en Occident, ce sont les
pays musulmans qui souffrent le plus du
terrorisme, estimant que «le terrorisme est
une maladie qui affecte le monde musulman encore plus que toute la communauté
internationale». Il a précisé que cette coalition a pour objectif de combattre, non seulement Daesh, mais aussi tout autre groupe terroriste. Pour l’instant, on n’en sait pas
davantage sur cette coalition dont seraient
exclus l’Iran, l’Irak et la Syrie.
Le Moyen-Orient, un laboratoire de
guerre pour les puissances extérieures
Plus que pour ses ressources énergétiques, le Moyen-Orient est aujourd’hui le
théâtre de redéploiement des puissances
étrangères qui trouvent en la lutte antiterroriste un argument de taille pour se positionner en force dans le nouveau contexte
international. Le fameux projet du Grand-
Moyen-Orient se dessine en filigrane de
ces interférences étrangères à la région.
La guerre froide relevant du passé, les
grandes puissances, notamment les EtatsUnis et la Russie, principale héritière de
l’empire soviétique, prolongent au MoyenOrient leurs rivalités traditionnelles.
L’aspect doctrinal ayant cédé le pas aux
intérêts géostratégiques, chacun des deux
camps avance ses pions, soutenu par des
alliés locaux.
D’abord concernant les rapports des
Etats-Unis avec la région et plus particulièrement l’Iran et l’Arabie Saoudite, on a
constaté que le Président Obama tente de
leur imprégner une nouvelle orientation
vers un équilibre favorable à un désengagement militaire américain progressif de la
région, comme ce fut le cas en Irak. Mais la
crise du 2 janvier 2016 se présente comme
un nouvel obstacle pouvant contrecarrer
cette vision de Washington.
Pour rappel, les Etats-Unis et l’Arabie
Saoudite sont liés par le pacte de Quincy
signé le 14 février 1945 par le Président
Franklin Delano Roosevelt et le roi saoudien Abdel Aziz Ben Abderrahamane Al
Saoud. Aux termes de cet accord, les USA
s’engagent à assurer la protection de leur
partenaire en contre-partie de l’approvisionnement énergétique de l’économie
américaine, en priorité sur le reste du
monde. C’est à cette époque qu’est née
l’Arabian American Oil Company, contrôlée
en grande partie par les géants américains
du pétrole. Signé pour une durée de 60
ans, le pacte a été renouvelé pour la même
période par le président W. Bush, en 2005.
Dans ce contexte, les importantes
réserves et exportations pétrolières saoudiennes de brut ont permis à l’Arabie Saoudite de se prêter au rôle de pourvoyeur de
pétrole à bon marché à ses partenaires
occidentaux, notamment américains, souvent aux dépens des intérêts de ses partenaires au sein de l’Opep.
Par ailleurs, durant la guerre froide,
Riyad a joué le rôle de partenaire fiable des
USA dans la lutte contre le communisme
dans la région. Mais la fidélité en politique
est à géométrie variable. Depuis le début
des années 2010, Riyad estime avoir été
trahie par l’allié américain qui se rapproche
de «l’ennemi iranien». Les reproches saoudiens sont nombreux et on peut en mentionner certains, comme la non-intervention
américaine pour aider l’opposition syrienne
à renverser le chiite Bachar Al Assad et
ensuite et surtout la signature de l’accord
nucléaire et la levée des sanctions y
relatives.
A l’évidence, du côté de Téhéran, l’accord obtenu par Rohani et son ministre des
Affaires étrangères, Mohammad Javad
Zarif, est une victoire, malgré les concessions faites sur le programme nucléaire au
Groupe des 5+1, en fait les USA. L’accord
maintient les capacités iraniennes d’enrichissement local de l’uranium à des fins
pacifiques et devrait avoir des effets favorables sur la popularité du camp modéré
lors des législatives prochaines. Et c’est ce
qui préoccupe les pays arabes et Israël. Ce
dernier dispose pourtant et depuis longtemps de l’arsenal nucléaire, sans être
inquiété outre mesure ni par l’Occident ni
par l’AIEA.
Rappelons que l’accord permet, dès
son entrée en vigueur, le 16 janvier 2016,
de lever progressivement une grande partie des sanctions imposées à l’Iran par
l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne. La levée concernera surtout les sanctions financières et la vente du pétrole.
Le déblocage prévu de plus de 150 milliards de dollars permettra aux autorités
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
8
(2e partie et fin)
Par Mostefa Zeghlache
iraniennes de relancer l’économie nationale qui «menaçait ruine» et constituait une
source potentielle d’instabilité sociale.
Cette manne intéresse au plus haut point
les pays occidentaux, y compris les USA et
la France, le «faucon» des négociations,
qui se bousculent à Téhéran pour arracher
de juteux contrats d’investissement et
commerciaux.
L’aubaine de l’accord nucléaire
et les soucis arabes
Longtemps paria de la communauté
internationale, l’Iran est subitement devenu
«pays honorable et fréquentable». En
témoignent les visites du président Rohani
en Italie les 25-26 janvier 2016 et en France les 27-28 janvier de la même année. La
première s’est achevée par la signature de
contrats avec des entreprises italiennes
évalués à 17 milliards d’euros. La seconde
a été marquée par l’achat de 118 Airbus
pour 25 milliards de dollars et d’autres
contrats pour Bouygues, Vinci et Aéroports
de Paris, valant plusieurs milliards d’euros.
La Chine n’est pas restée inactive et
son président a effectué, les 22 et 23 janvier 2016, une visite officielle en Iran qui
s’est achevée par la signature de 17 documents et lettres d’intention pour relancer la
coopération bilatérale. Pas moins de 36%
du commerce extérieur iranien s’effectue
avec la Chine pour un montant de 52 milliards en 2014. A l’issue de la visite du président Xi, les deux parties se sont engagées à porter le montant de leurs échanges
commerciaux à 600 milliards de dollars en
dix ans. Mais pour les pays arabes voisins
de l’Iran, la levée des sanctions signifie plutôt une importante manne financière à sa
disposition pour lui permettre de renforcer
ses capacités de déstabilisation de la
région. Certaines sources indiquent que le
Hezbollah libanais recevrait de l’Iran environ 200 millions de dollars annuels et le
régime syrien, en sus des «conseillers»
militaires et de l’armement, une aide financière de 35 milliards de dollars par an.
Contrairement à son rival iranien qui
semble avoir le vent en poupe et se déploie
tous azimuts sur la scène internationale,
l’Arabie Saoudite semble éprouver des difficultés, non seulement au plan interne et
régional, mais également au plan international, en particulier avec son principal et
traditionnel
allié,
les
Etats-Unis
d’Amérique.
Inquiétude arabe justifiée ?
Dans le cadre de ses relations avec les
pays de la région, l’Administration américaine est obligée de tenir compte de l’opinion publique nationale. Celle-ci retient des
évènements du 11 septembre 2001 que 15
des 19 terroristes impliqués étaient Saoudiens ! Par ailleurs, la découverte du programme nucléaire iranien a focalisé les
intérêts de l’Administration américaine et
Obama a fini par fixer cette question en
tête des préoccupations de sa politique
extérieure. Ce qui a irrité les dirigeants
saoudiens qui n’ont pas hésité à exprimer
clairement leur désapprobation au sujet du
rapprochement entre Washington et Téhéran. Depuis, Riyad multiplie ses initiatives
dans la région sans en informer au préalable son allié américain.
Ce fut d’abord le cas avec l’intervention
au Yémen, en mars 2015. Ensuite, le souverain saoudien Selman s’est absenté au
sommet de camp David organisé par
Obama en mai de la même année.
Le Soir
d’Algérie
Etude
Enfin, il a décidé, contre l’avis américain, de procéder à l’exécution du leader
chiite Nimr. Pour tenter de dissiper les
doutes et les malentendus, le secrétaire
d’Etat américain a repris le chemin de
Riyad où il s’est réuni, les 23 et 24 janvier,
avec ses partenaires du CCG pour leur
réitérer le respect, par son pays, de ses
engagements et dissiper leurs craintes sur
un rapprochement avec l’Iran, à la lumière
de l’accord nucléaire qui venait d’entrer en
vigueur une semaine auparavant.
Mais vraisemblablement, ce geste n’a
pas suffi pour rassurer les dirigeants
arabes, notamment les Saoudiens, dont le
ministre des Affaires étrangères n’a pas
caché son scepticisme en déclarant : «En
gros, je ne pense pas que les Etats-Unis
sont tout à fait conscients du danger que
représentent les méfaits et les activités
malveillantes de l’Iran. Je ne crois pas que
les Etats-Unis se fassent la moindre illusion
sur le type de gouvernement qu’est l’Iran.»
Ce à quoi le secrétaire d’Etat a répondu
que «les Etats-Unis demeurent préoccupés
par certaines activités de l’Iran comme son
soutien aux groupes terroristes comme le
Hezbollah et son programme de missiles
balistiques» contre lequel les USA ont
imposé des sanctions récemment.
Il a aussi rappelé que les USA se
tenaient aux côtés de leurs partenaires
(arabes) «face à toute menace extérieure
et les défendraient, si nécessaire». Mais
c’est un fait, il est loin le temps où l’Iran faisait partie de l’«axe du mal» évoqué par le
Président Bush dans son discours sur l’état
de l’Union du 29 janvier 2002, incluant Iran,
Irak et Corée du Nord.
L’Administration démocrate insiste pour
présenter l’accord nucléaire avec l’Iran
comme un modèle du genre qui vise avant
tout à mettre fin au processus de prolifération nucléaire militaire que l’Iran tentait de
mettre en œuvre et éloigner le spectre de
la guerre.
Pour Kerry, l’essentiel a été «d’avoir éliminé une arme nucléaire d’un pays de la
région». Il ajoute que l’accord n’empêche
nullement les Etats-Unis de «garder une
relation solide, une alliance claire et une
amitié forte avec le royaume d’Arabie
Saoudite, comme cela a toujours été le
cas». Il conclut «idéaliste» : «Personne ne
cherche le conflit. Nous essayons de
résoudre ce conflit (avec l’Iran).»
A l’évidence, on retrouve la même préoccupation chez le Président Obama qui a
déclaré : «Nous avons réalisé des progrès
historiques grâce à la diplomatie sans passer par une nouvelle guerre au MoyenOrient… Cela démontre ce que nous pouvons faire avec de la force, de la sagesse,
du courage et de la patience.» Obama tente
de parvenir à un équilibre du rapport de
force entre les deux camps sunnite et chiite.
Mais a-t-il réussi ?
Mais il y a d’autres raisons qui, outre l’accord sur le nucléaire, ne trompent pas.
Pour preuve, l’alignement américain sur les
positions saoudiennes n’est plus systématique comme par le passé. On peut le
constater à travers la «coopération» opérationnelle américaine avec le corps des Gardiens de la Révolution ou Pasdarans en
Irak contre l’EI, le soutien discret à l’intervention arabe au Yémen et le refus américain d’intervention armée ouverte et conséquente en Syrie, malgré l’usage du régime
syrien de l’arme chimique.
La politique du président Obama en fin
de mandat est critiquée non seulement par
le camp arabe sunnite, mais aussi par des
proches alliés comme la France et la Turquie. Un autre facteur et non des moindres
est le pétrole. Depuis que les Etats-Unis se
sont lancés dans l’exploitation du pétrole
de schiste, le pays est devenu pratiquement autosuffisant en pétrole au point d’envisager d’en être un des principaux exportateurs mondiaux. La production pétrolière
américaine a augmenté de près de 90%
depuis l’été 2008. Et c’est logiquement que
la Chambre des représentants a voté le 18
décembre 2015 un texte qui permet désormais l’exportation du pétrole américain.
Pour rappel, l’interdiction d’exporter du
pétrole américain avait été prise en 1975,
après le premier choc pétrolier de 1973 et
l’embargo arabe imposé aux alliés d’Israël.
Dans ce contexte, peut-on parler de
nouvelle stratégie américaine au MoyenOrient que certains n’hésitent pas à qualifier de «doctrine Obama»? Pour tenter d’y
répondre, il y a lieu d’examiner certains facteurs qui plaideraient en faveur de cette
approche.
Ils sont d’abord d’ordre géostratégique
et se résument, quoiqu’en disent les responsables américains, en une nouvelle
vision «soft» des relations avec l’Iran considéré comme un «acteur responsable».
Dans ce contexte, ce pays, au moins tant
que les modérés le dirigent, devrait faire
équilibre avec le poids de l’influence saoudite dans la région, influence, par ailleurs,
en perte de vitesse et contribuer à renforcer les efforts occidentaux dans la lutte
contre l’extrémisme islamiste que Riyad a
contribué à faire naître mais qui, pour l’essentiel, échapperait aujourd’hui à son
contrôle.
Cette perspective s’est transformée progressivement en hantise dans le camp sunnite qui se sent lâché par l’allié américain.
Par ailleurs, Washington est dans la
contrainte de tenir compte de l’intervention,
notamment aérienne de la puissante Russie en Syrie. Cette intervention avait été
décriée par l’Arabie Saoudite, ses alliés et
certains pays occidentaux comme la France. Mais la Russie a joué le fait accompli et
même si ses avions bombardent indistinctement les forces d’opposition armée
syrienne et les civils, elle a réussi non seulement à s’imposer, à l’image de l’Iran
d’ailleurs, comme élément essentiel dans
la recherche d’une solution au drame
syrien, mais surtout à faire du régime
syrien un acteur incontournable dans ce
contexte. Mais Moscou ne se contente pas
de l’action militaire. Ses intérêts économiques constituent le moteur de cette
action. Il faut garder à l’esprit son rôle dans
l’édification du complexe nucléaire iranien
et le renforcement de ses capacités militaires conventionnelles.
La plus récente décision dans ce
contexte a été la signature, par le président
Poutine, le 13 avril 2015, d’un décret levant
Quelle stratégie américaine pour
la région du Moyen-Orient ?
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
l’interdiction de livrer à l’Iran des missiles
S300, un système de batteries antiaériennes de dernière génération.
Par
ailleurs, Moscou et Téhéran ont signé la
même année plusieurs contrats pour l’acquisition par Téhéran d’avions et de satellites militaires pour un montant de 21 milliards de dollars.
Cependant, Moscou, tout en s’accrochant au partenaire iranien, ne souhaite
pas s’aliéner le richissime royaume saoudien. Dans ce contexte, le puissant prince
et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Bin Selman, s’était rendu à Moscou
en juin 2015 pour discuter non seulement
de politique mais surtout d’affaires, plus
précisément d’investissements pour le
royaume et d’achats militaires pour l’Egypte (entre 2,5 et 3 milliards pour le maréchal
Sissi). La visite s’est achevée sur une promesse du fonds souverain saoudien d’injecter 10 milliards de dollars d’investissements dans l’économie russe.
L’intervention en masse de la Russie
en Syrie tend à raviver l’ancien antagonisme russo-américain qui contribue à diviser
davantage le Moyen-Orient où chacun des
protagonistes, iranien et saoudien, compte
tirer le maximum d’avantages stratégiques
de son alignement sur l’une ou l’autre des
deux superpuissances américaine et
russe. Elle dérange au plus haut point la
Turquie dont la préoccupation essentielle
Certains analystes estiment que cette politique aussi
économiquement désastreuse soit-elle pour l’Arabie Saoudite
(et d’autres pays) sera poursuivie «pour un temps encore»
pour empêcher l’Iran de récupérer une part importante du
marché pétrolier et disposer ainsi d’une aussi importante
manne financière, à la suite de la levée de l’embargo
pétrolier sur le pays.
Cette nouvelle dynamique atténue l’importance stratégique du Moyen-Orient
comme fournisseur majeur de pétrole pour
l’économie américaine et distend le lien
ombilical de la sécurité de l’approvisionnement énergétique des USA avec cette
région du monde.
Enfin, force est de reconnaître qu’en
matière énergétique les deux alliés sont
devenus plutôt concurrents, voire adversaires : la chute (provoquée) des cours du
brut ne vise-t-elle pas en priorité le pétrole
de schiste américain ? Plus qu’un réservoir
de pétrole où l’Arabie Saoudite jouait un rôle
majeur, le Moyen-Orient est aujourd’hui
perçu par les USA comme un front avancé
de la lutte antiterroriste mondiale. Et là, tant
l’Iran que l’Arabie Saoudite sont appelés à
collaborer avec l’Occident.
L’intérêt actuel et même futur des USA
s’oriente désormais vers la zone Asie-Pacifique où la rivalité chinoise et d’autres pays
émergents de cette zone pose de sérieux
défis à l’Amérique.
La Russie, invité surprise
est axée sur la lutte contre les Kurdes.
Mais peut-on évoquer la crise irano-saoudienne sans évoquer son aspect économique et, plus précisément, le pétrole ?
La «guerre» du pétrole
L’Arabie Saoudite et l’Iran disposent de
réserves pétrolières (et gazières) parmi les
plus importantes dans le monde et figurent
parmi les premiers producteurs et exportateurs mondiaux d’or noir. Tous deux sont
membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le poids dont ils
disposent, notamment l’Arabie Saoudite,
pour influer sur le marché pétrolier international, est considérable. Mais depuis juin
2014, on assiste à une chute vertigineuse
des cours du brut (divisés par 3 en 18 mois)
en raison, notamment, d’une production
excédant largement la demande. Dans ce
contexte, l’Arabie Saoudite détient une responsabilité particulière.
En 2015, la production moyenne de ce
pays a atteint 10,4 millions de barils/jour
contre 3,3 pour l’Iran (sous embargo). Sa
stratégie axée officiellement sur le gain de
parts du marché pétrolier aux dépens des
prix s’avère coûteuse pour elle et désastreuse pour d’autres pays membres de l’Opep
comme l’Algérie et le Venezuela.
La dégringolade du prix du pétrole
revient cher à l’Arabie Saoudite qui tire près
de 90% de ses recettes en devises du
pétrole. Le Royaume a dû recourir au déficit
budgétaire et aux coupes dans certaines
dépenses sociales de l’Etat. Le déficit prévu
pour l’année 2016 représente 19% du PIB,
soit 87 milliards de dollars, en léger recul
par rapport à 2015 avec 21%, soit 98 milliards de dollars ! Pour compenser son déficit, l’Etat a puisé 80 milliards de dollars en
2015 dans ses réserves estimées à 732 milliards en 2014. Les subventions de nombreux produits de large consommation diminueront et le royaume envisage d’introduire
la TVA. Outre les conséquences de la chute
des prix du pétrole, l’économie saoudienne
fait face, au Yémen, aux frais d’un conflit
qui risque d’être long et coûteux.
Certains analystes estiment que cette
politique aussi économiquement désastreuse soit-elle pour l’Arabie Saoudite (et
9
d’autres pays) sera poursuivie «pour un
temps encore» pour empêcher l’Iran de
récupérer une part importante du marché
pétrolier et disposer ainsi d’une aussi importante manne financière, à la suite de la
levée de l’embargo pétrolier sur le pays.
Or, les autorités iraniennes semblent
décidées à aller de l’avant avec une hausse
de production prévue de 500 000 barils/jour
au début de l’année en cours et 1 million dès
mars 2016. Le bras de fer entre les deux
rivaux ne semble pas sur le point de s’achever et les autres exportateurs de brut doivent envisager tous les scenarii pour tenter
de s’en sortir.
Le message de Riyad
Pourquoi les autorités saoudiennes ontelles mené à terme la condamnation de
Nimr, sachant pertinemment qu’une telle
décision comportait de sérieux risques tant
à l’intérieur du Royaume qu’à l’extérieur et
qu’elle aboutirait fatalement à la radicalisation de la scission entre sunnites et chiites et
à la complication des relations, auparavant
tendues, avec l’Iran ? D’autant que certaines sources indiquent que Washington,
informée in extremis, aurait tenté de dissuader Riyad d’exécuter Nimr, en vain. Quel
message voulait envoyer Riyad ?
Il serait à double portée : d’abord, l’Arabie Saoudite, qui cultive une prétention assidue au leadership du monde sunnite, devait
montrer sa résolution à lutter contre les
«hérétiques chiites» et ne pas laisser cette
«tâche» aux seuls extrémistes djihadistes
sunnites. Ensuite, en exécutant en nombre
des citoyens saoudiens (la plus importante
exécution en nombre, selon Human Rights
Watch), il fallait rappeler aux extrémistes,
quand bien même ils seraient saoudiens,
que l’objectif est aussi de combattre la radicalisation des jeunes Saoudiens. Mais en
appliquant la même sentence extrême à un
opposant politique comme à des djihadistes
radicaux, Riyad devait s’attendre donc à des
condamnations et des manifestations de
colère chiites tant à l’intérieur du pays qu’à
l’extérieur, jusque dans le lointain Pakistan.
Quant aux pays occidentaux, ils se sont
contentés de marquer leur désapprobation
d’une exécution collective et ont lancé des
appels à la retenue en direction de Riyad et
de Téhéran.
Et demain ?
L’année 2016 commence donc par une
nouvelle exacerbation de la tension qui singularise les relations entre deux puissances
régionales du Golfe arabo-persique et qui
dure depuis plus de 30 ans. La crise renforce l’instabilité chronique dans laquelle se
débat toute la région, avec des retombées
inquiétantes tant pour les peuples de la
région que pour la paix et la sécurité internationales. Cette escalade risque aussi de perturber la lutte contre l’Etat islamique (EI) que
ce soit en Irak, en Syrie ou même au
Yémen. Antagonismes culturels, de civilisations arabe et persane ou purement politiques ? Peu importe la qualification.
La tension entre l’Iran et l’Arabie Saoudite implique deux régimes autocratiques et
théocratiques qui font peu cas de la démocratie et des droits de l’Homme.
Les autorités iraniennes sont outrées par
l’exécution de Nimr et oublient qu’en 2014,
de sources officielles, il y a eu 289 exécutions capitales dont plusieurs prisonniers
politiques en Iran. Des sources indépendantes parlent de 743 exécutions et de 90
pour l’Arabie Saoudite ! Le clivage doctrinal
entre les deux principaux courants de l’islam, sunna et chi’à, a été amplifié et récupéré pour servir de justification morale à une
politique de division de peuples attachés à
une même et unique religion de paix et de
concorde, l’islam. Ce même clivage sert
aussi de socle d’expansion à de nombreuses organisations djihadistes et au terrorisme mondial et sert les desseins du projet du Grand Moyen-Orient. Si pour le
moment l’éventualité d’un conflit armé
ouvert entre les deux pays n’est pas envisageable, la tension s’aggrave chaque jour
davantage et nul ne pourra dire de quoi sera
fait demain au Moyen-Orient.
M. Z.
Faits divers
Le Soir
d’Algérie
Encore un mort et un
blessé grave dans un
accident de moto
Une moto qui grille un stop, une perte de contrôle en zone
urbaine, un dépassement mal géré, défaut de port de casque,
telles sont les causes principales des accidents à moto. Une
situation qui a provoqué ces dernières années plusieurs décès
à Guelma. Ce lundi, vers 19h25min, un jeune de 19 ans a
perdu la vie en plein centre-ville, rapporte la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. Il conduisait une
moto lorsque, pour une raison encore mal définie, celle-ci s'est
renversée. Très grièvement blessés, le motard et sont accompagnateur ont été évacués en urgence par les secouristes de
la Protection civile, vers l'EPH Okbi de Guelma. Les médecins
de cette structure ont constaté que la victime est décédée
avant son arrivée à l'hôpital. Le deuxième passager a été pris
en charge dans une unité de soins intensifs, précise une source hospitalière. Une enquête a été déclenchée par les services
de sécurité pour déterminer les circonstances exactes de ce
drame. En attendant, les riverains tirent la sonnette d'alarme,
finalement l'utilisation de la moto est passée de l'utilité et du
plaisir à l'amour du risque, sans oublier les désagréments causés aux riverains tels que les nuisances sonores. Les statistiques sont là pour dire que les motards sont devenus un véritable problème de sécurité routière.
Noureddine Guergour
NAÂMA
Durant le mois de janvier 2016, les services de
la sécurité routière relevant de la Sûreté de la
wilaya de Naâma ont enregistré 14 blessés dans
12 accidents de la route dans les milieux urbains.
Les conducteurs sont, en
fait, les principaux responsables de la quasi-totalité des
accidents (non-respect du
code de la route), d’autres
accidents sont causés par des
défaillances mécaniques, ainsi
que l’état des routes qui
demeure également un point
noir dans certains tronçons.
Dans le même sillage, pour
infraction à la réglementation
de la circulation, il a été procédé à l’établissement de 494 P-
V et au retrait de 245 permis
de conduire aux chauffards
(dont 86 ont été interceptés
par le radar), alors que durant
le même mois, 2 673 véhicules ont été contrôlés.
Par ailleurs, plusieurs
motocyclettes
ont
été
conduites en fourrière pour
diverses infractions : bruit
excessif des tuyaux d’échappement, non-port du casque
de sécurité, défaut de présen-
tation de documents (assurance, acquisition) etc. En effet, le
n° Vert gratuit 15 48 «allô-police» reste à la disposition de
toute personne, a-t-on appris
auprès de la cellule de communication de la Sûreté de
wilaya de Naâma.
B. Henine
Moghrar : le tronçon de la mort
Le tronçon de la mort s’étend sur 4 à 5 km, il est situé dans la RN6 entre le lieu-dit Oued-Mekter
et Draâ-Saâ (Moghrar). Ce tronçon a été cédé à une entreprise de travaux publics pour son revêtement en bitumage, mais il semblerait que cela fait bientôt un an que les travaux n’avancent plus
sinon ils ont du plomb dans l’aile, ce qui a causé plusieurs accidents dans ce tronçon, sans que
les pouvoirs publics bougent le petit doigt.
B. H.
Une jeune fille enlevée
et une rançon exigée
BOUIRA
Un jeune poignardé à El Hachimia
Avant-hier, aux environs de 22 heures, un jeune homme, âgé
de 27 ans, a été retrouvé par une patrouille de la police, gisant
dans une mare de sang sur un trottoir, à la sortie ouest de la ville
d’El Hachimia, à 15 kilomètres au sud de Bouira.
Evacué par les éléments de la Protection civile vers l’hôpital
de Sour-El-Ghozlane, dans un état d’inconvenance totale, le
jeune homme qui a reçu des coups de couteau au niveau du thorax a été pris en charge au niveau du service de réanimation. Hier
dans l’après-midi, le jeune homme s’y trouvait toujours en soins
intensifs. D’après des informations concordantes que nous avons
recueillies, le jeune homme serait victime d’un règlement de
compte entre dealers.
En tout état de cause, une enquête est ouverte par la police
pour déterminer les circonstances exactes de cette agression.
Y. Y.
10
14 blessés dans 12 accidents
durant le mois de janvier 2016
GUELMA
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
BOUMERDÈS
Une bande de quatre délinquants âgés de 26
à 31 ans, des repris de justice, a braqué, à l’aide
d’armes blanches, un jeune couple qui circulait
à bord d’un véhicule.
L’attaque s’est déroulée à
l’aube, vers 2 heures du matin,
au quartier Alliliguia, à la périphérie-est de la ville de
Boumerdès.
Les délinquants ont pris le
véhicule et la jeune fille. Après
l’enlèvement, les ravisseurs
S.O.R.P SÉTIF
SECTION ORDINALE RÉGIONALE
CIENS
DES PHARMACIENS-SÉTIF
ont demandé le numéro de
téléphone du compagnon de
la jeune fille de 20 ans. Ils l’ont
ensuite appelé pour exiger de
lui la remise d’une somme de
500.000 dinars pour la libération de sa compagne. Entretemps, la victime avait averti
les services de police. Les
agents de la BRI (Brigade de
recherches et d’investigations), sur indications de la victime, ont rapidement identifié
un des quatre ravisseurs surnommé El Adrari. Tôt dans la
matinée, ils ont mis la main sur
lui. Il a fini par tout avouer aux
policiers. La libération de la
jeune fille, la récupération du
véhicule suivies de l’arrestation de toute la bande ont été
bouclées à 10 heures du
matin. Les quatre délinquants
ont été présentés devant le
procureur du tribunal de la ville
de Boumerdès qui les inculpés
de constitution de bande criminelle, d’enlèvement suivi de
menace et vol qualifié en
bande organisée.
Trois d’entre eux sont
écroués et le quatrième est
sous contrôle judiciaire.
Abachi L.
S.N.A.P.O SÉTIF
SYNDICAT NATIONAL DES PHARMAD’OFFICINE BUREAU DE SÉTIF
MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Nous avons l’honneur et en même temps le regret de vous saisir, au sujet d’une affaire, qui porte un sérieux coup à
la crédibilité de l’Etat d’une manière générale et à la justice en particulier.
Sans entrer dans les détails de l’affaire qui nous poussent à saisir le premier magistrat du pays, je vous informe qu’un
jugement exécutoire pris par le tribunal administratif de Sétif, annulant une décision prise illégalement par le directeur
de la santé et de la population de la wilaya de Sétif, a été rendu au nom du peuple algérien, le pourvoi de la Direction
de la santé auprès du conseil d’Etat a été rejeté.
L’exécution de ce jugement n’a jamais été effectuée malgré notre saisine du parquet et du parquet général pour
non-application d’un jugement depuis plus d’une année.
Le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Sétif serait-il, Monsieur le Président, au-dessus des
lois de la République que vous incarnez ?
Pire, nous apprenons que ce même directeur serait sur le point de prendre une autre décision en passant outre
les procédures réglementaires.
Monsieur le Président, la nouvelle Constitution réaffirme le caractère intangible de l’exécution des décisions de
justice. Cette réaffirmation serait-elle d’ores et déjà bafouée par ce représentant de l’Etat ?
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de notre parfaite considération.
Le président de la SORP
Le président du SNAPO
Le Soir
d’Algérie
Le torchon brûle
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
Gros plan sur la
qualité de service
C’est une opération de charme et de
pédagogie que s’est proposé d’organiser le
leader en titre du marché algérien, en direction de ses clients dans 10 wilayas du pays.
Appelée «Renault Tour», cette caravane
aura à chaque halte, à «faire découvrir l’expertise et la qualité de service de la marque
au losange, orchestrées dans ses 70 ateliers. Cette initiation aux métiers de l’aprèsvente, sera donc proposée aux citoyens des
villes concernées sous forme d’Ateliers
métier, où sera expliqué la politique de
Renault Algérie, en matière d’entretien, de
garantie, de pièce d’origine, de formation et
de sécurité routière.»
Les villes visitées, Tlemcen, Annaba,
Sidi Bel-Abbès, Oran, Relizane, Blida,
Béjaïa, Alger, Batna et Constantine, seront
aussi autant d’opportunités pour les «propriétaires de véhicules Renault et Dacia, de
gagner de nombreux cadeaux et de bénéficier de 10% de remise sur la révision de leur
véhicule, valables dans tous les ateliers de
la marque en Algérie.
Une tombola sera également organisée
à Alger, du 17 au 26 mars, où seront offertes
10 révisions gratuites par jour, valables
dans les ateliers Renault de Oued Smar».
Le communiqué de la filiale rappelle par
ailleurs que «le Renault Tour a pour vocation de démontrer qu’en choisissant les ateliers maintenance et carrosserie du réseau
Renault en Algérie, le client profite de l’ensemble des gages de qualité de la marque,
en bénéficiant, notamment, du premier
réseau d’experts, de la pièce de rechange
d’origine ainsi que de la garantie d’une
année de la pièce et de la main-d’œuvre».
GROUPE CEVITAL/HYUNDAI
Entre le groupe pôle automobile du groupe Cevital et
la marque coréenne Hyundai,
le torchon brûle. Une affaire
de 2 000 camions qui ne
seraient pas en conformité
avec le nouveau cahier des
charges et que le constructeur insisterait pour les
écouler dans le pays aura été
«le grief de trop» qui a fait
sortir de sa réserve le P-DG
du pôle, Omar Rebrab.
Lors d’une conférence de
presse, organisée au siège de
HMA, celui-ci n’a pas hésité à
dénoncer «une véritable escroquerie commise contre les intérêts du pays et pour laquelle j’ai
décidé d’alerter les autorités
concernées». Pour lui, les responsables de Hyundai «n’ont
d’autres préoccupations que de
liquider un stock de camions
démunis des équipements de
sécurité exigés par le ministère
de l’Industrie et des Mines,
Omar Rebrab, P-DG du pôle
automotive de Cevital.
comme l’ABS, les airbags, le
limiteur de vitesse, le système
de bridage de la vitesse maximale et le chrono-tachygraphe. Ces
véhicules étaient initialement
prévus pour les besoins d’un
autre représentant de la marque,
la société Tiziri. Et devant le
refus de ce dernier et aussi de
Photos : D.R.
RENAULT ALGÉRIE
HMA de les commercialiser, ils se
sont tournés vers le groupe
Global Motors qui aurait accepté
leur offre. C’est tout simplement
un manque de considération de
la part des Coréens».
Le premier responsable du
pôle automobile de Cevital rappellera que les exigences de
sécurité imposées par le cahier
des charges sont également
valables pour les véhicules
assemblés en Algérie et il se
posera la question de savoir si
les camions de Hyundai qui
seront assemblés prochainement
seront en conformité avec cette
réglementation locale. Il ne manquera pas de relever que «le processus en DKD (NDLR : démontage d’un camion déjà produit et
son expédition pour être assemblé de nouveau) qui est retenu
pour ce type de projet n’est valorisé par aucune plus-value locale
tout comme il ne fera qu’augmenter le prix de revient du camion
qui sera alors plus cher que celui
importé en l’état».
Abordant les lourds investissements réalisés et ceux à venir
pour développer une activité
d’assemblage et de fabrication
de pièces de rechange, Omar
Rebrab regrette que «les textes
actuellement en vigueur n’encouragent nullement les investisseurs nationaux et favorisent
Le style de Leon à l’honneur
SEAT ATEC A
Le constructeur germano-hispanique décide finalement d’investir le
segment porteur des SUV dont les
ventes sont en progression constante.
Seat vient, en effet, de dévoiler sa
nouvelle et première offre dans le
domaine, appelée Ateca.
Dans un communiqué rendu
public, la marque précise que ce véhicule est «un véritable condensé de
plaisir de conduite dynamique, de
polyvalence urbaine et de fonctionnalités hors du commun avec un design
exclusif. Ses atouts technologiques
tels qu’une connectivité de haut
niveau, des systèmes d'assistance
innovants et une efficacité énergétique optimale font du Ateca un véhicule révolutionnaire sur le segment
des SUV».
Sur le plan du style, Ateca reprend
l’essentiel des éléments de la nouvelle
charte identitaire de Seat, comme la
calandre trapézoïdale, les optiques
ciselés et la signature lumineuse triangulaire et qui sont, rappelons-le,
typiques du modèle fétiche, Leon.
Le communiqué ajoute par ailleurs :
«Caractéristiques de Seat, les projec-
11
teurs Full-Led, de série dès la finition
Style fournissent un éclairage exceptionnel proche de la lumière naturelle.
Combinés à la signature lumineuse triangulaire des feux de jour, ils offrent
un ensemble très homogène. Sur
l’Ateca, les clignotants font également
partie intégrante de la signature de la
marque.» Dans son habitacle, le nouveau Ateca, se distingue par «une harmonie parfaite avec le design extérieur. Lui aussi associe une élégance
raffinée mais néanmoins dynamique
avec un sentiment de robustesse et
de sécurité très prisé par les conducteurs de SUV. Ceci se caractérise,
notamment par une position de
conduite surélevée et une vue plongeante sur l’avant. Le cockpit s’étend
sur une ligne horizontale avec une instrumentation axée sur le conducteur.
Les commandes sont regroupées tandis que les informations affichées sur
l'écran de navigation 8” sont toujours
dans l'axe de vision du conducteur. La
console centrale en position haute est
un autre exemple de la façon dont
l’Ateca sait associer le sens pratique
d’un SUV avec une robustesse et des
sensations sportives délivrées par un
levier de vitesse raccourci.»
LSA
même une concurrence déloyale. On attend maintenant la promulgation et l’entrée en vigueur
du nouveau cahier des charges
consacré à la production pour
vérifier si des correctifs et des
motivations
supplémentaires
sont apportés pour rassurer et
favoriser un meilleur environnement
aux
investissements
locaux». Sur les relations de son
groupe avec le constructeur
Hyundai, le patron de HMA laisse transparaître une profonde
amertume face à «l’acte de trahison» commis à son encontre par
les Coréens : «Je suis grandement déçu par l’attitude des responsables de Hyundai. Après 18
années de partenariat, ils ont
décidé d’avoir plusieurs représentants en Algérie sans même
m’informer de leur démarche et
en espérant, notamment avec la
politique des quotas adoptée par
le gouvernement, glaner un
maximum de véhicules à importer et accroître leur part de marché. En conséquence, nous
avons décidé de ne plus travailler sur l’image de la marque
mais les modèles que nous
continuerons à commercialiser
et nous envisageons même d’intégrer dans nos showrooms des
véhicules d’autres marques.»
Et M. Rebrab de citer les
nombreux projets qui sont inscrits sur les tablettes du groupe
et visant essentiellement à créer
une grande unité d’assemblage
avec plusieurs chaînes, réservées chacune à une catégorie
de véhicules, bus, camions, voitures et remorques. Des actions
de restructuration du réseau et
de redéploiement sont en cours
d’exécution pour redorer l’image
de l’entreprise et surtout améliorer la qualité des prestations qui
sont proposées aux clients dans
le domaine du service aprèsvente et la disponibilité de la
pièce de rechange. De nouvelles
compétences sont venues renforcer les équipes de HMA et
redynamiser ses activités. C’est
dire que le groupe Cevital ambitionne de demeurer un acteur
incontournable dans le secteur
automobile et élargir sa représentation à d’autres marques de
renommée internationale.
B. Bellil
KIA NIRO
L’hybride sur crossover
Les Coréens en force sur la voiture hybride ! Après Hyundai,
qui a présenté le mois dernier l'Ioniq, c'est au tour du cousin KIA
de lever le voile sur un véhicule combinant essence et électricité,
le Niro. Mais alors que la première est une berline compacte à la
forme aérodynamique, le second est un crossover. Une manière
habile pour KIA d'assurer le succès de son nouveau-né, cette
catégorie étant l'une des plus en forme sur le marché mondial.
D'extérieur, rien n'indique que le Niro est une voiture verte, si
ce n'est de discrets badges. Plus généralement, ce véhicule a une
apparence très classique, presque un air de déjà vu. Logique, il
s'inspire d'autres modèles de la gamme KIA, comme le petit
monospace Venga ou le grand 4x4 Sorento.
La planche de bord est tout aussi sobre, suivant la tendance
actuelle «d'horizontalité». La console centrale est légèrement
orientée vers le conducteur, qui a face à lui une instrumentation
comportant deux écrans. Le Niro repose sur une nouvelle plateforme, partagée avec la Hyundai Ioniq, spécialement mise au
point pour des véhicules hybrides.
C'est un hybride simple, capable de parcourir une toute petite
distance en mode électrique. Le bloc essence est un nouveau
quatre cylindres 1.6 GDi de 103 Ch. Il est associé à un bloc électrique, le tout développant une puissance de 146 Ch. Cet
ensemble est couplé à une boîte double embrayage 6 rapports,
une bonne nouvelle pour l'agrément de conduite.
Le Soir
12
Le tournant qualité chez Peugeot
d’Algérie
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
TROIS ANS APRÈS LE LANCEMENT DE 308
C’est un événement inédit que vient d’organiser le constructeur
Peugeot dans son centre de recherche et de développement de
Belchamp, dans l’est de la France. Et pour cause, faire le point sur la
qualité de son modèle fétiche, en l’occurrence la 308, trois années
après son lancement. Un modèle dont la fiabilité et la durabilité ont
sensiblement rehaussé l’image du groupe.
sur le système de suspension et
trains roulants. Dans une intervention préliminaire, Philippe
Pelletier, directeur de la qualité
chez PSA, souligne que «la qualité est un élément essentiel dans
la fabrication de la voiture, elle
l’est encore davantage durant les
années d’utilisation par les clients
et elle s’exprime surtout par son
niveau de fiabilité et durabilité».
De son côté, Laurent Blanchet,
directeur de produit chez
Peugeot, revient sur la particularité de la 308 dans la gamme de la
marque et tous les efforts qui ont
été mis en œuvre pour lui assurer
un niveau de fabrication devant la
hisser au rang des références
L’équipe des responsables de Peugeot était au complet pour
répondre aux questions des journalistes.
limité à la seule fonction d’appel
ou de réception des communications et une interdiction était formellement signifiée pour toute
capture
photographique
en
dehors des zones prévues pour
les séances de travail. Le choix
de ce site s’explique par le fait
que la 308 y a été conçue et
développée.
Une nouvelle méthode de travail
Trois ateliers étaient au programme, le premier sur la qualité
mondiales. Volkswagen Golf a été
dans cet ordre d’idées la cible à
atteindre et à dépasser. D’autant
que, précisera ce même responsable, Peugeot «a une légitimité
pour parler de qualité et une
expérience et un savoir-faire à
faire valoir dans le domaine».
Mais pour cela, un changement
radical dans la méthodologie de
travail a été rendu nécessaire et
qui a été pleinement assumé par
le premier responsable de la qualité chez le constructeur.
Avant le lancement définitif de la voiture, elle subit des tests variés
sur des bancs reproduisant les conditions réelles de roulage.
des matériaux utilisés dans la
fabrication de la voiture, le second
sur la comparaison lors d’essais
dynamiques de véhicule neufs et
d’autres ayant cumulé plusieurs
dizaines de kilomètres parcourus
et un troisième consacré aux tests
Performances et succès commercial
Avec 308, cette berline de
nouvelle génération, la marque
française a réalisé une rupture
avec les anciennes habitudes de
la maison. C’est d’abord un desi-
Un modèlè au succès commercial indiscutable et à la qualité en
nette évolution par rapport aux autres modèles de la marque.
gn épuré et revu en profondeur,
une efficience et une qualité en
nette progression. Autant de critères qui lui ont ouvert les portes
de la gloire avec l’obtention de
plusieurs trophées et récompenses à travers le monde, dont
le plus prestigieux reste le titre de
«Voiture de l’année 2014».
Ce sont aussi et surtout autant
d’avancées technologiques et un
niveau de qualité et de finition qui
ont permis à la nouvelle 308 de se
hisser réellement dans la catégorie des voitures les plus fiables et
les plus vendues dans plusieurs
régions de la planète. Preuve, s’il
en est, de cette percée qualitative, la 308 est aujourd’hui sur le
podium des ventes en Europe et
leader de son segment dans son
pays d’origine, la France. En
Algérie, elle a terminé l’année
2015 en tête du classement de sa
catégorie en devançant précisément la VW Golf.
Dévoilée pour la première fois
à la fin de l’année 2013 au Salon
de l’automobile de Francfort en
Allemagne, la Peugeot 308 a
cumulé, depuis, plus de 400 000
unités vendues avec une progression entre l’année pleine 2014
(159 000) et 2015 (219 000) qui
atteint les +37%. Elle s’est enrichie de nouvelles finitions, dont
certaines, à l’image de la GT Line,
GT et GTi apportent une confirmation de la vocation sportive et
dynamique qui a été la sienne dès
sa conception.
La 308, c’est aussi un comportement routier de bonne qualité,
de nouveaux moteurs, notamment les 3 cylindres essence et
un diesel HDi longtemps éprouvé
et des boîtes de vitesse appropriées. Autant d’éléments qui ont
contribué efficacement au bond
technologique en matière de qualité et de durabilité réalisé par
Peugeot.
Les commandements de la qualité
La démarche qualité du groupe PSA Peugeot-Citroën repose
sur la maîtrise de quatre fondamentaux, à savoir la détection des
défauts éventuels de fabrication
et leur correction, la livraison du
véhicule au client dans des conditions conformes aux standards,
les performances et les dotations
en confort, sécurité et bien-être
de la voiture ainsi que le service
après-vente et l’efficacité des différents ateliers d’entretien et de
réparation. Philippe Pelletier
insistera sur la «célérité de
Peugeot à prendre en charge efficacement tout défaut signalé sur
tous les modèles de la gamme,
qui fait alors l’objet de recherche
des causes avant de décider du
traitement le plus approprié».
Il est utile de rappeler que le
véhicule est soumis avant son
Photos : D.R.
Une centaine de journalistes,
venus de plusieurs pays, ont eu,
en effet, l’opportunité de «disséquer» cette voiture qui annonçait
déjà dès son lancement en 2013
des niveaux de qualité largement
supérieurs à la moyenne du
constructeur.
Une présence en force des
responsables du groupe PSA et
de la marque au lion, chargés du
produit et de la qualité, ont tenu à
être présents et répondre aux
questions des journalistes.
En cette journée glaciale et
pluvieuse, l’entrée dans le centre
de Belchamp est soumise à un
contrôle sécuritaire strict, l’usage
des appareils téléphoniques sera
nombre de clients et dont les
résultats permettraient, selon M.
Pelletier, d’améliorer la qualité.
«Nous construisons, dira-t-il, nos
voitures sur la base des résultats
de ces enquêtes.»
Le défi relevé
A l’usage, la 308 s’est révélée
rassurante pour les clients durant
ces trois premières années de
son existence, avec des kilométrages variant entre 20 000 et
100 000 km parcourus.
Elle vient ainsi d’entrer dans le
Top 100 des véhicules les plus
fiables dans le monde. L’objectif,
selon les intervenants, est que le
client ait, trois années après, l’impression de disposer d’un véhicule encore neuf.
La démonstration au profit des
journalistes s’est poursuivie dans
l’atelier réservé à la qualité à
l’usage avec l’exposition d’une
308 entièrement démontée, laissant le soin aux uns et aux autres
de constater le niveau d’usure et
Pour les besoins des tests de qualité, un exemplaire de 308 ayant
cumulé plus de 65 000 km a éré entièrement démonté pour vérifier
la durabilté des différentes pièces qui le composent.
lancement à une longue série de
tests de roulage dans des conditions extrêmes sur plus de 60 000
km et le centre de Belchamp dispose en outre d’une multitude de
bancs d’essai et des pistes
variées pour tester les différents
organes de la voiture. Ces conditions extrêmes intègrent des roulages dans des régions de froid et
de chaleur extrêmes et la circulation dans des configurations géographiques tout aussi difficiles.
De même qu’on signale que plus
de 2,5 millions de kilomètres ont
été parcourus par 200 véhicules
avant le lancement du modèle.
A cela s’ajoutent les enquêtes
qualité initiées auprès d’un grand
de conservation des différents
éléments du véhicule. On apprendra ainsi que des ajustements de
pièces de tôle ont été effectués et
des réglages sur certaines pièces
pour améliorer leur résistance au
roulage et aux irrégularités de la
chaussée.
Plus globalement, la Peugeot
308 aura en définitive su relever
le défi qui lui était assigné dès sa
conception, celui de se hisser au
rang de la référence du segment,
en l’occurrence la VW Golf, voire
même la dépasser sur des
aspects de conservation et de
vieillissement de certaines pièces
de la voiture.
B. Bellil
Sports
Le Soir
d’Algérie
Ali Moussa
et Abibsi
représenteront
l’Algérie à
Johannesburg
Le joueur de tennis algérien Aymen
Ali Moussa a décroché sa qualification aux Championnats d'Afrique
U14, prévus au mois de mars en
Afrique du Sud, après avoir remporté les matchs de sélection organisés par la Fédération algérienne
(FAT) les 12 et 13 février sur les
courts du club de la Protection
civile (Dar El-Beïda, Alger). Cinq
jeunes tennismen algériens avaient
pris part à ces matchs de sélection,
à savoir Islam Kaïdi, MohamedForkan Lebdi, Anis Yemi, Anis
Tahar et le vainqueur, Aymen Ali
Moussa. «L'international
Mohamed-Ali Abibsi sera, lui aussi,
engagé dans les prochains
Championnats d'Afrique U14. Il n'a
pas eu cependant à passer par ce
tour qualificatif, car ayant un
niveau supérieur aux autres
joueurs», a-t-on appris auprès de la
FAT. A l'instar des garçons, les
filles disputeront incessamment
des matchs de sélection, pour
décrocher leur qualification à ces
Championnats d'Afrique 2016 de la
catégorie U14. La liste des candidates à cette qualification et le lieu
qui abritera leurs matchs de sélection n'ont pas encore été arrêtés.
14
L’Algérie compromet ses
chances d’aller à Rio
VOLLEY-BALL
TOURNOI AFRICAIN DAMES QUALIFICATIF AUX JO
l C’est raté pour la passe de
trois ! L’EN algérienne dames de
volley-ball n’ira pas à Rio de
Janeiro, lieu des JO-2016, l’été
prochain. En tout cas pas directement, les filles de Belacel
Mohamed-Amine ont échoué,
lundi soir à Yaoundé, dans leur
entreprise d’atteindre la finale
du tournoi africain qualificatif
pour les jeux de Rio.
La sélection du Cameroun,
pays hôte des qualifications du
continent africain, n’a pas fait de
détail devant les Algériennes lors
de la seconde demi-finale jouée
au Palais des Sports de
Yaoundé. Un 3-0 (25-20, 25-17
et 25-17) infligé aux camarades
de Safia Boukhima en 1h54
minutes. Un match durant lequel
les Algériennes n’ont, à aucun
moment, démontré leurs qualités
individuelle ou collective. La
veille, pourtant, elles avaient surpris un Six égyptien au mieux de
sa forme, en témoigne la grande
sensation créée face au leader
du volley-ball féminin en Afrique,
le Kenya, que les équipiers de
Nehla Sameh ont mis à genoux
(3-2, 25-22, 24-26, 16-15, 25-20,
19-17) lors de la première demifinale, lundi. Pour pouvoir être
repêchées et disputer un barrage
Photos : DR
TENNIS : CHAMPIONNATS
D'AFRIQUE U14 (GARÇONS)
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
continental, les camarades de
Yasmine Abderrahim devaient
s’imposer lors de la rencontre de
classement, hier en fin d’aprèsmidi, face aux Kényanes.
Mission quasi impossible pour
une sélection algérienne dont la
composante a été renouvelée et
dont la préparation à deux
stages, le premier à Alger et le
second en Tunisie aux côtés de
la sélection tunisienne. Un Six de
Tunisie qui a connu une grosse
désillusion à l’occasion de ce
tournoi africain puisque, lui aussi,
incapable de prendre la cinquième place devant le Botswana (32 ,25-22, 25-22, 17-25, 15-25,
15-11). Un exploit des filles de
Belacel leur ouvrirait les portes
du 2e tournoi mondial de qualification qui se tiendra entre le 14
mai et le 5 juin 2016 au Japon.
Le Brésil (pays hôte), la Chine
(championne du monde 2015) et
la Serbie (vice-championne du
monde), la Russie (championne
d’Europe en 2015 à Rotterdam),
l’Argentine, les USA (championnes olympiques à Londres,
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en 2012, et championnes de la
zone Norceca en janvier dernier
au Nebraska, USA) ont déjà
assuré leur présence aux JO
2016. Pour former les douze
équipes du tournoi olympique,
ces pays seront rejoints par les
trois équipes les mieux classées
de l'Asie selon le classement
mondial féminin de la FIVB ainsi
que les deuxième et troisième
équipes classées du tournoi
européen (Pays-Bas et la
Turquie), l'équipe classée
deuxième du tournoi de qualification olympique Amérique du Sud
(Pérou) et l'équipe classée
deuxième du tournoi de qualification olympique de la Norceca
(République
dominicaine).
L'équipe asiatique la mieux classée plus les trois équipes les
mieux classées se qualifieront
pour les Jeux olympiques. Si une
équipe asiatique est classée
parmi les trois premières, c’est
l'équipe classée à la 4e place qui
se qualifiera. L’Algérie occupait
lors du dernier classement FIVB
la 21 e place en compagnie du
Cameroun et derrière le Kenya
(18e). L’EN algérienne avait pris
part aux deux dernières éditions
des JO, en 2008 (Pékin, Chine)
et en 2012 (Londres, Angleterre).
M. B.
HANDBALL
Vers un tournoi pour les
sélections arabes qualifiées
au Mondial-2017
À L’INITIATIVE DE L’UAHB
L’Union arabe de handball
envisage d’organiser un tournoi au profit des sélections
arabes devant prendre part au
Mondial-2017. Le projet initié
par la fédération saoudienne
semble avoir un écho favorable auprès des différents
responsables des instances
arabes dont les sélections
sont qualifiées pour France-
2017 et devront l’être au
cours des prochains barrages.
Jusqu’au lendemain des
championnats continentaux
d’Asie et d’Afrique, le Qatar,
le Bahreïn, l’Arabie Saoudite,
l’Egypte et la Tunisie ont
décroché leurs billets pour la
25 e édition du Mondial de
handball masculin prévu entre
le 11 et le 29 janvier 2017. A
ces cinq nations pourrait
s’ajouter une sixième équipe,
l’Algérie en l’occurrence, si
cette dernière venait à être
repêchée par l’IHF soit au prix
d’un tournoi continental (Final
Four) qui comprendrait des
représentants panaméricain
et d’Océanie ou bien grâce à
la wild card.
M. B.
La sélection algérienne de
handball des moins de 19 ans
(U19) s'est inclinée mardi à
Alexandrie (Egypte) face à son
homologue saoudien (24-21),
en match comptant pour la
deuxième journée du championnat méditerranéen de la
catégorie. Les Algériens
devaient affronter la Tunisie en
fin d’après-midi d’hier pour leur
troisième match du tournoi. A
l'occasion de son entrée en
lice lundi dans cette compétition, le Sept national s'est
imposé face à la Jordanie (2111). La 13e édition du championnat méditerranéen des U19, qui se déroule du 15 au 20
février à Alexandrie, enregistre
la participation de six pays
seulement, à savoir l'Egypte
(pays organisateur), l'Algérie,
la Jordanie, l'Arabie Saoudite,
la Turquie et la Tunisie, alors
que la France, vainqueur de la
précédente édition en 2015 à
Pescara (Italie), est absente.
Le 1 er tour se joue en poule
unique et verra la qualification
des six équipes au deuxième
tour. Lors du premier tour, des
matchs de qualification et des
demi-finales, les matchs se
jouent en 45 minutes (3x15
minutes). La finale, quant à
elle, se jouera en 60 minutes
(3x20 minutes). En cas d'égalité à la fin du temps réglementaire, il y aura une série de 5
jets de 7 mètres sans prolongation.
Débuts mitigés des Algériens
TOURNOI MÉDITERRANÉEN DES U19
Sports
Le Soir
d’Algérie
Plus qu'un match
amical
La sélection olympique algérienne de
football effectuera aujourd’hui (17h) sa première sortie depuis la CAN-2015 en donnant
la réplique à son homologue palestinienne
dans un match amical historique au stade 5Juillet (Alger), sur lequel mise énormément
le driver national, le Suisse Pierre-André
Schürmann.
Outre le caractère symbolique de la
rencontre, il s'agira pour les Verts de
débuter les préparatifs des Jeux olympiques de 2016 (JO-2016) pour lesquels
ils sont qualifiés pour la deuxième fois de
l'histoire grâce à leur statut de vice-champions d'Afrique qu'ils ont acquis lors du
rendez-vous continental abrité par le
Sénégal du 28 novembre au 12
décembre. En tout cas, le sélectionneur
national prend très au sérieux l'adversaire du jour, sur lequel d'ailleurs il s'est très
bien renseigné. «J'ai suivi un peu le parcours de la sélection palestinienne, c'est
une équipe joueuse», a déclaré récemment le technicien suisse sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF). «Le président de la FAF
(Mohamed Raouraoua, ndlr) m'a demandé de prendre ce rendez-vous qui intervient un peu tôt par rapport à notre planification pour les JO et j'ai accepté, vu
l'estime des Algériens pour les
Palestiniens», a-t-il ajouté. Le coach des
Verts a souhaité au passage qu'il y ait
une grande affluence pour l'occasion à
même de motiver davantage les siens en
vue des Olympiades, surtout après avoir
fait sensation en terre sénégalaise. Pour
la rencontre face à la Palestine,
Schürmann a retenu le même effectif ou
presque qui a disputé la CAN. Les deux
nouveautés sont le gardien de but du RC
Arbaâ, Merbah et son coéquipier attaquant dans le même club, Bakir. «C'est
un moment important avant notre grosse
préparation pour les JO. Nos joueurs
vont se retrouver et jouer un match solide. Notre objectif est d'avoir des matchs
amicaux internationaux à chaque date
FIFA», a conclu le coach helvétique.
Quant à l'entraîneur algérien de l'équipe
palestinienne, Noureddine Ould Ali, il
assure que ce match «amical et fraternel» est «important» pour sa sélection
dans le cadre de la préparation des deux
prochaines sorties face aux Emirats
arabes unis et Timor-Est, comptant pour
les qualifications du Mondial-2018. Et
pour que la fête soit totale, les organisateurs du match ont invité les familles et
décidé que l'entrée au stade soit gratuite,
une manière d'assurer une présence
massive des supporters.
Reculer pour bien avancer
FOOTBALL
USM ALGER
l Accrochée à domicile vendredi dernier par le CS
Constantine lors de la 20e journée du championnat de la Ligue
1 Mobilis, l’USM Alger, leader du
championnat avec une confortable avance de 10 points sur
ses poursuivants, semble marquer le pas en ce début de
phase retour en enregistrant
une seule victoire sur cinq
matchs (face à la JSK).
Ainsi, après avoir dominés la
phase aller du championnat, les
Rouge et Noir ont du mal à
retrouver leur rythme en cette
phase retour (1 victoire, 3 matchs
nuls et 1 défaite). Sur l’entame
de la phase retour, l’USMA arrive
à la 7 e position au classement
général avec seulement 6 points
loin derrière la JS Saoura, leader
avec 11 points. D’ailleurs, d’aucuns s’interrogent sur le regain
de forme en championnat de la
bande à Miloud Hamdi qui avait
enchaîné une série de 18 matchs
sans défaite… Les camarades
de Meftah traversent-ils une
mauvaise passe ? Le coach
Hamdi, qui occupe la 369e place
mondiale du classement des
entraîneurs, n’est pas d’accord.
«Je ne suis pas d'accord lorsqu’on me dit que nous traversons
une mauvaise passe. Pour moi,
nous accusons certes un coup
de moins bien, mais il faut aussi
se dire qu'on n'a affronté que de
belles équipes : le NAHD, le
MCO, l'ESS, la JSK et le CSC.
Ce sont de sérieux clients qu'il
ne faut pas sous-estimer», a-t-il
expliqué en affirmant qu’il n’est
guère inquiet. «Je ne suis
d'ailleurs nullement inquiet par
rapport à cette situation, nous
allons continuer à travailler, bien
bosser. Je suis certain que nos
résultats vont s'améliorer, il n'y a
pas de souci à se faire sur ce
plan-là». Pour espérer repartir du
bon pied, le coach Hamdi profite
de la mini-trêve du championnat
— l’USMA étant éliminée de la
Coupe d’Algérie — pour remobiliser sa troupe pour la suite du
parcours. Et pour maintenir le
rythme, une rencontre amicale a
été programmée pour demain
après-midi à Médéa face à
l’Olympique local. Une rencontre
qui permettra au staff technique
de tester de nouvelles variantes
et d’exhorter ses éléments à se
donner davantage sur le terrain.
Ahmed Ammour
finale de la Coupe d'Algérie par
l'US Tébessa (1-1, 8-7 aux
T.A.B), se déplacera à Alger pour
donner la réplique au NA Hussein
Dey à l'occasion de la 21e journée
de L1.
Bouhellal ne fait pas l'unanimité,
Rouabah donne son accord
l Le technicien Taoufik
Rouabah a donné son accord
pour diriger la barre technique
de l'USM Blida en remplacement
de Mohamed Bacha, limogé, a
appris l'APS hier auprès de la
direction du club.
«Kamel Bouhellal n'a pas fait
l'unanimité au sein du Conseil
d'administration (CA) d'autant que
son premier passage au club n'a
pas été réussi. Nous avons
contacté Rouabah qui nous a
donné son accord en attendant
d'entamer les discussions avec
lui», a affirmé à l'APS le président
du
club,
Lyes
Zouaoui.
Cependant, «la piste Bouhellal
n'est pas définitivement écartée.
Si nous ne trouvons pas un
accord avec Rouabah, il se pourrait qu'il dirige l'équipe pour le
reste de la saison», a tenu à préciser le patron de l'USMB. Blida a
été tenue en échec samedi à
Gomez n’est plus
contre la résiliation
du contrat de Meghni
CS CONSTANTINE
L'entraîneur du CS Constantine
Didier Gomez, qui a été derrière le
maintien de Mourad Meghni dans l'effectif des Sanafir lors du mercato d'hiver, n'est finalement plus contre la
résiliation du contrat de l'ex-international algérien après la nouvelle blessure
dont il a été victime. Gomez a clairement signifié aux dirigeants constantinois qu'il souhaitait voir Meghni résilier
de son propre gré son bail en raison
de ses blessures à répétition qui ont
privé l'équipe de ses services depuis
son recrutement l'été dernier, précise
la même source. L'ex-président de la
formation phare de «Cirta» Mohamed
Haddad était derrière l'arrivée de l'ancien joueur de la Lazio de Rome en
juillet dernier, malgré l'inactivité du
milieu de terrain pendant deux années
15
Photo : DR
CET APRÈS-MIDI (17H) AU
STADE DU 5-JUILLET (ALGER),
ALGÉRIE U23 - PALESTINE
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
en raison d'une méchante blessure au
genou avant le Mondial-2010 qui se
réveillait à chaque fois. Les espoirs
placés sur le joueur de 31 ans pour se
relancer dans le championnat algérien
se sont évaporés puisque Meghni n'a
joué que quelques bribes de minutes
au cours de la première partie de la
saison. Un état de fait ayant poussé le
successeur d'Haddad, Saïd Hemiti, à
songer à le libérer en janvier passé,
mais il a buté sur le veto de son entraîneur. Outre le fait que Meghni ait
contracté une nouvelle blessure dès le
deuxième match de la phase retour
sur le terrain du MC Oran après seulement cinq minutes de jeu, le joueur est
depuis en absence irrégulière. Un
autre motif ayant poussé Gomez à se
retourner contre lui.
USM BLIDA
domicile par la lanterne rouge le
RC Arbaâ (1-1) dans le cadre de
la 20e journée du championnat,
une contre-performance qui a
poussé la direction à mettre fin à
sa collaboration avec l'entraîneur
Mohamed Bacha. A l'issue de ce
résultat, l'USMB (23 points) n'est
désormais qu'à une seule longueur du premier relégable, le RC
Relizane. Evoquant son avenir, le
président Lyes Zouaoui qui a
annoncé sa démission à l'issue du
match face au RCA, est «revenu
à de meilleurs sentiments». «Les
membres du CA ont refusé ma
démission. Je vais continuer à travailler avec l'objectif de sauver le
club de la relégation», a souligné
le responsable blidéen. L'USMB a
débuté la saison sous la conduite
de l'entraîneur Djamel Benchadli
avant que ce dernier ne soit limogé en octobre dernier pour être
remplacé par Bacha. Le club de la
ville des Roses, éliminé en 16es de
Le MO Béjaïa demande le report
de sa rencontre face au NAHD
COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-MESSIEURS (8es DE FINALE)
La direction du MO Béjaïa a envoyé un courrier à la Fédération
algérienne de football (FAF), lui demandant le report de la rencontre
des 8es de finale de la Coupe d’Algérie face au NA Hussein-Dey programmée pour samedi 20 février, au stade de l’Unité maghrébine.
Les dirigeants du MOB ont justifié leur demande par «le calendrier
chargé» qui attend leur équipe ces jours-ci avec pas moins de trois
rencontres en dix jours, respectivement face au NAHD le 20 février
(Coupe d’Algérie), le 23 février face à l’USMA (21e journée de la
Ligue 1 Mobilis) et le 28 du même mois face à l’Ashanti Gold du
Ghana (match retour du tour préliminaire de la Ligue des
Champions d’Afrique). Rentrés au pays mercredi après avoir disputé, dimanche, leur match aller de la LDC face aux Ghanéens, les
Crabes n’auront pas assez de temps et pour récupérer du long
voyage et pour préparer la confrontation face aux Sang et Or, d’autant plus que la formation de Yemma Gouraya renferme des joueurs
qui ont contracté des blessures au Ghana. Les dirigeants espèrent
une réponse positive de la FAF.
Ah. A.
Un stage à Alger pour
redynamiser le groupe
Profitant de la mini-trêve que
connaît le championnat de la
Ligue 2 Mobilis à cause du
déroulement des rencontres des
8 es de finale de la coupe
d’Algérie, et comme la JSMB
n’est pas concernée par cette
compétition, la direction a programme un mini-stage à Alger,
avec l’accord du nouveau staff
technique, pour redynamiser le
groupe qui reste sur une série
de cinq matchs sans victoire,
soit depuis le début de la phase
retour. En effet, la JSMB, qui
visait l’accession, est contrainte
de revoir ses objectifs pour le
reste de la saison. La bande à
Ali Fergani occupe la 7e place
avec 28 points, soit à 10 longueurs du leader et à 8 points
JSM BÉJAÏA
du 3e au classement. A Alger, le
nouvel entraîneur de la JSMB a
concocté un programme spécifique avec du biquotidien et
deux rencontres amicales.
L’ancien sélectionneur national,
en place depuis moins d’une
semaine en remplacement de
Saïd Hammouche, limogé,
compte retaper le moral du
groupe et provoquer le déclic en
championnat. «Lors de la dernière rencontre à domicile perdue face au MCS, les joueurs
n’ont démontré aucune envie de
jouer et de se donner à fond sur
le terrain. C’est pourquoi nous
allons apporter des changements. Celui qui veut fournir des
efforts bénéficiera d’une chance,
les autres prendront place dans
les tribunes», a déclaré l’ancien
capitaine des Verts. A domicile,
la JSMB reste sur 3 défaites
depuis le début de la phase
retour, chose qui a d’ailleurs
contraint la direction du club à
sanctionner financièrement tous
ceux qui ont pris part à la dernière défaite face au MC Saïda,
à part le gardien de but, Kacem.
D’ailleurs, la direction de la JSM
Béjaïa met en garde l’ensemble
des joueurs «que tout manquement d’efforts sur ou en dehors
du terrain sera sanctionné par
un renvoi pur et simple du club».
Avec le mini-stage d’Alger, la
direction du club espère que le
groupe repartira sur de nouvelles bases !
Ah. A.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Du nouveau dans le dossier «transfert» de l’international algérien de
Leicester, Riyad Mahrez. Resté chez les
Foxes jusqu’au moins au mois de juin
prochain, l’attaquant algérien intéresse
toujours les grands d’Europe en vue d’un
transfert lors du mercato d’été. Hier, une
nouvelle indiscrétion portant sur l’avenir
de l’ancien Havrais a fait la une des sites
spécialisés en Europe. En Espagne particulièrement où le quotidien Sport fait
état des intentions du grand Barça à chiper la révélation de la Premier League
cette saison. Selon le quotidien sportif
espagnol, le FC Barcelone avait ses
«yeux» dans les tribunes de l’Emirates
lors du récent Arsenal-Leicester (2-1).
Parmi les cibles des émissaires du club
catalan, Mahrez figurerait en bonne position aux côtés de Vardy et Kanté. La
piste catalane pour Mahrez se confirme
d’autant plus que les scouts Blaugranas
ont prévu de revenir très prochainement
voir quelques éléments des Foxes. Dans
son édition d’hier, Sport précise que les
émissaires de Luis Enrique viendront
observer Riyad Mahrez (24 ans) plus en
détails et en longueur, l’international
algérien (22 sélections, 4 buts) n’ayant
passé que 57 minutes sur le terrain des
Emirates, dimanche dernier, contre les
Gunners.
M. B.
Slimani sur les
tablettes du Bayer
Leverkusen et
Schalke 04
Les deux clubs allemands de
Bundesliga Bayer Leverkusen et
Schalke 04 s'intéressent aux services
de l'attaquant international algérien du
Sporting Lisbonne (division 1 portugaise de football) Islam Slimani en vue
d'un éventuel recrutement l'été prochain, a rapporté lundi soir l'édition en
ligne du quotidien O Jogo. Toutefois, le
goléador du Sporting a de fortes
chances d'atterrir l'été prochain en
Angleterre où plusieurs clubs le courtisent, en l’occurrence Crystal Palace,
Sunderland, West Ham, Manchester
United, Liverpool et Everton, précise la
même source. La direction du Sporting
Lisbonne a fixé à 30 millions d'euros la
clause libératoire de Slimani, qui est lié
pour un contrat jusqu'en 2020. Avec 18
buts au compteur, Slimani occupe la
deuxième place au classement des
buteurs de la «Liga Nos» derrière le
Brésilien de Benfica Lisbonne Jonas,
qui compte 23 réalisations. Le meilleur
goléador en activité de l'équipe nationale (20 buts) a inscrit 10 buts depuis le
début de l'année 2016. Avec 55 points
au compteur, le Sporting occupe le
poste de leader à trois points d'avance
sur son dauphin du Benfica, alors que
le FC Porto de l'international algérien
Yacine Brahimi occupe la 3e place avec
49 points.
FOOTBALL
16
Hervé Renard officiellement
sélectionneur des Lions de l’Atlas
MAROC
l Le Français Hervé Renard
a officiellement été désigné
nouveau sélectionneur de
l’équipe nationale du Maroc.
L’ex-coach de la Zambie, de
l’Angola et de la Côte d’Ivoire
devra qualifier les Lions de
l’Atlas pour la Coupe d’Afrique
des nations 2017 et pour la
Coupe du monde 2018.
Hervé Renard est de retour
en Afrique. Le Français, vainqueur de la CAN 2012 avec la
Zambie et de la CAN 2015 avec
la Côte d’Ivoire, est le nouvel
entraîneur du Maroc. Sa nomination a été officialisée hier à
Rabat, lors d’une conférence de
presse organisée par la
Fédération royale marocaine de
football (FRMF). Hervé Renard
succède ainsi au Marocain
Badou Zaki. Ce dernier a été
poussé vers les sorties par la
FRMF, le 10 février 2016. Celleci a en effet estimé que le bilan
de l’ex-gardien de but à la tête
des Lions de l’Atlas n’était pas
assez bon.
«Je félicite donc le sélectionneur
précédent»
Hervé Renard devra donc
faire mieux, en termes de jeu et
de résultats que son prédécesseur. Il devra notamment qualifier
l’équipe nationale A pour la
Coupe d’Afrique des nations
2017 puis pour la Coupe du
monde 2018. «Je suis ravi
d'avoir été nommé sélectionneur
de l'équipe nationale du Maroc, a
commenté le technicien. Nous
avons un programme chargé.
L'équipe est bien lancée dans les
éliminatoires (de la CAN 2017),
puisqu'elle a remporté ses deux
premiers matches. Je félicite
donc le sélectionneur précédent
pour ses excellents résultats. Il
nous faut continuer dans cette
voie, en espérant que le football
marocain puisse hisser ses couleurs au plus haut niveau en
Afrique, et représenter aussi le
continent en Coupe du monde».
Un football marocain en manque
de résultats
Le Maroc, qui a organisé le
Mondial des clubs et qui ambitionne d’accueillir la Coupe du
monde 2026, obtient des résultats mitigés sur le terrain sportif.
Depuis leur finale en Coupe
d’Afrique des nations 2004, les
Lions de l’Atlas n’ont plus franchi
le premier tour d’un grand tournoi, hormis au Championnat
d’Afrique des nations 2014. Et ils
n’ont plus disputé une phase
finale de Mondial depuis l’édition
1998 en France. Hervé Renard
sera assisté dans cette mission
par son fidèle adjoint, Patrice
Choc Roma-Real, surprise
Gand-Wolfsburg
LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (8es DE FINALE, ALLER)
l La soirée des 8es de finale
aller de Ligue des champions
propose ce soir une belle affiche
avec AS Rome-Real Madrid,
pour les premiers pas européens du coach Zinédine Zidane,
et un duel d'outsiders entre La
Gantoise et Wolfsburg (20h45).
Le Real de ZZ à Rome
Dans le Stade olympique de
la ville éternelle, Zidane va
connaître à la fois son premier
grand test à la tête du Real et
son premier match européen
comme entraîneur principal,
Mobilis
après avoir été l'adjoint de Carlo
Ancelotti lors de la conquête de
la fameuse «Decima» (10e C1) en
2014. L'affiche penche a priori en
faveur de Madrid, qui vise un
sixième quart de finale d'affilée,
stade que les Giallorossi n'ont
plus atteint depuis 2008. Cette
année-là, ils avaient justement
éliminé le Real en 8es (2-1, 2-1)
en évoluant sous les ordres de...
Luciano Spalletti, revenu aux
commandes de la Louve mi-janvier à la place de Rudi Garcia.
Spalletti, qui en attaque a perdu
Gervinho et récupéré El
Shaârawy (déjà plus efficace
Partenaire de la FAF pour le match
de la fraternité et de la solidarité
Algérie Vs Palestine
Mobilis est partenaire de la Fédération
algérienne de football, pour l’organisation
du match de la fraternité et de la solidarité
«Algérie vs Palestine», qui se tiendra
aujourd’hui au stade du 5-Juillet-1962
(Alger, 17h). La sélection olympique algérienne de football (U23), tout auréolée de son nouveau statut de vice-championne d'Afrique acquis lors du dernier rendez-vous continental, effectuera, aujourd’hui, sa première sortie en
donnant la réplique à son homologue palestinienne, lors d’un match de préparation historique. Une rencontre amicale et fraternelle, ouverte gratuitement au public et aux familles, qui reflète le soutien, l'estime et la solidarité
des Algériens pour leurs frères palestiniens, et lors de laquelle l’hymne national palestinien retentira haut et fort dans le temple du 5-Juillet-1962, et ce, à
la veille de la célébration de la Journée nationale du chahid. Il s'agira, également, du premier test d'application des protégés de l'entraîneur suisse,
Pierre-André Schürmann, depuis leur qualification au Jeux olympiques 2016
de Rio.
Mobilis, fier d’être le 1er partenaire du sport en Algérie.
qu'en un semestre à Monaco), a
serré la vis en défense qui était le
point faible des Romains cette
saison. Mais si Bale est forfait,
les autres attaquants madrilènes
sont en grande forme, Cristiano
Ronaldo comme Benzema (respectivement 15 et 14 buts lors
des 10 derniers matchs toutes
compétitions confondues).
Un Petit Poucet face aux Loups
C'est la confrontation la moins
relevée du plateau des 8 es de
finale, entre deux néophytes à ce
stade.
La Gantoise a créé la plus
grande surprise des poules en y
devançant Valence et Lyon, tandis que Wolfsburg a fini en tête
de son groupe devant le PSV
Eindhoven et Manchester United.
Les Belges viennent de céder du
terrain sur la scène nationale,
s'inclinant deux fois 1-0 coup sur
coup face à Bruges en championnat et en coupe, mais comptent
sur leur bonne tenue à domicile
pour étirer leur rêve européen en
prenant une option dès mercredi.
Les Buffalos vont en tout cas
mieux que les Loups, dont la victoire samedi (2-0 contre le promu
Ingolstadt) était la première en
six matchs. Surtout, Wolfsburg
est perturbé par une kyrielle d'indisponibilités parmi ses titulaires
(le gardien Benaglio, le défenseur
central Naldo, les milieux
Caliguiri et Guilavogui et les attaquants Bendtner et Dost).
Photos : DR
Le Barça
supervisera à
nouveau Mahrez
VERTS D’EUROPE
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
Baumelle, et par l'ex-gloire marocaine, Mustapha Hadji.
Hervé Renard rebondit en Afrique
Hervé Renard doit aussi
relancer sa carrière après un
échec à la tête du club de Lille
(Losc), dans le championnat
français. L'intéressé et le Losc
s’étaient séparés en novembre
2015, au bout de cinq mois de
travail. Champion d’Afrique en
titre, Hervé Renard jouit d’un
grand prestige sur le continent. Il
était plutôt attendu à la tête de
l’équipe nationale du Cameroun
ou du Ghana.
LUCIANO SPALLETTI
(ENTRAÎNEUR DE
L’AS ROME) :
«Je pense
que Zidane
réussira»
L'entraîneur
de l'AS Rome
Luciano
Spalletti a
déclaré
hier qu'il
pensait que
Zinedine
Zidane réussirait en tant
qu'entraîneur du Real Madrid,
louant les «qualités naturelles»
de celui qu'il affrontera aujourd’hui en 8es de finale aller de la
Ligue des Champions. «Il a laissé des souvenirs magnifiques.
C'était un vrai champion, avec
un grand charisme. A chaque
fois que j'ai joué contre lui, on
ressentait sa personnalité, sa
qualité, sa force mentale, son
talent», a d'abord déclaré
Spalletti à propos des années
italiennes de Zidane, joueur à la
Juventus Turin de 1996 à 2001.
«Je suis convaincu que les
entraîneurs apprennent beaucoup des grands joueurs. Et lui
avait ce don, il n'a pas besoin
de l'apprendre. Il sera sûrement
capable de transmettre tout cela
à ses joueurs», a ajouté le technicien italien. «Je pense qu'il
réussira en tant qu'entraîneur.
Et pour lui ça sera plus facile
que pour moi ou pour d'autres,
qui n'avons pas ses qualités
naturelles», a conclu Spalletti.
Culture
Le Soir
d’Algérie
Dans la filmographie de
l’actrice Djamila Amzal, on
trouve trois films : La colline oubliée, de Abderrahane Bouguermouh (1994), le
rôle principal dans La
montagne de Baya, de
Azzedine Meddour (1997)
et un petit rôle dans Si
Mohand U M’hand l’insoumis, de Lyazid Khodja
(2004). Ces trois longs
métrages sont en langue
amazighe. Amzal est aussi
la réalisatrice du film en
tamazight Le tuteur de
Madame la ministre (2004).
Dans la filmograhie de
Abderrahmane Debiane,
premier rôle masculin
dans La Montagne de
Baya, figure le premier film
algérien en tamazight : La
colline oubliée.
Pourquoi
Djamila
Amzal et Abderrahmane
Debiane n’ont-ils pas été
distribués dans de grands
films algériens en langue
arabe ? Le cinéma aurait
pu faire sauter certaines
«barrières» plus ou moins
invisibles. Dans un film, on
peut par exemple montrer
une famille kabyle à Alger
parlant le kabyle et des
voisins parlant «l’arabe»
algérois (le sous-titrage,
ça existe). Le cinéma peut
aussi donner davantage de
rôles aux acteurs et
actrices algériens black.
Un cinéaste ne doit-il pas
être à l’avant-garde dans le
domaine des idées ?
K. B.
[email protected]
CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF
Mohamed Boudia donne une conférence
sur «Les essais nucléaires de Reggane»
Après la proclamation de poèmes par les auteurs
Fatiha Hammiche (poésie populaire ),Yebki (poésie
populaire), Mokhtari Mansour (poèmes sur Hassiba
Ben Bouali et la ville de Annaba), Moumena Mohamed
(poèmes révolutionnaires comme Appel de Novembre
et Cri du peuple), l'écrivain Boudia Mohamed va
évoquer, de triste mémoire, le 56e anniversaire des
essais nucléaires français dans le Sahara algérien.
es expérimentations, qualifiées, à juste titre, de
crimes de guerre par les
pacifistes, avaient pour but de
placer la France dans le club
des puissances militaires et
nucléaires.
C'est en 1954 que le président du conseil Pierre Mendes
France ordonna des travaux
en vue de la mise au point
d'une bombe atomique. Pour
éviter des territoires habités,
les décideurs pensèrent aux
îles de l'Océanie, mais elles
étaient difficiles à rallier. Fina-
C
lement Reggane est choisie et
en 1957 sont engagés les travaux pour préparer le site. En
1958, Felix Gaillard, président
du conseil, sous la présidence
de René Coty, décide du 1er
essai aérien en 1960 à Reggane, à 600 km de Béchar.
Le nom de code est «Gerboise», du nom de ce rongeur
très
répandu dans
ces
contrées. La première bombe
qui va exploser le 13 février
1960 aura une force de 7
ktonnes, soit 5 fois plus puissante que celle d'Hiroshima !
Photos : DR
Par Kader Bakou
17
[email protected]
LE COUP DE
BILL’ART DU SOIR
Les idées avant
le pétrole !
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
s'insurge le conférencier. Suivront 3 autres essais : Gerboise bleue, Gerboise rouge, Gerboise verte. Après la désapprobation
de
l'opinion
publique, les essais deviennent souterrains et seront au
nombre de 13, effectués jusqu'en 1966. Selon m. Boudia,
l'explosion
provoque une
secousse de 7 degrés sur
l'échelle de Richter.Mais le
plus grave, outre la pollution
des nappes phréatiques, ce
sont les retombées sanitaires
dont souffrent jusqu'à présent
les habitants de ces régions. Il
faut avoir à l'esprit qu'une sub-
stance radioactive qui infeste
un corps met 300 ans pour disparaître. En clair, un être
humain exposé aux radiations
reste contaminé jusqu'àprès
sa mort. Les personnes
concernées contractent un
cancer de la peau, des os et,
plus grave, une aplasie médullaire (destruction de la moelle
épinière ) en plus des brûlures
chimiques.
A la grande stupéfaction de
l'auditoire, M. Boudia révèle
que des cobayes humains ont
été utilisés pour apprécier le
degré de nocivité d'une telle
arme. Ce sont des prisonniers,
parmi eux des moudjahidine.
Certains
d'entre eux sont
morts calcinés. 6 500 Français
entre militaires et scientifiques
ont été aussi irradiés.
Medjdoub Ali
FIN DU TOURNAGE D’UN TÉLÉFILM SUR LE SIDA
Souiki Tayeb, une première expérience dans le cinéma
l Aâr El Moustaâr ou Papillon, tel
est le titre du téléfilm que vient de
tourner, à Mila, le réalisateur Sari
El Houari, inspiré d’une histoire et d’un
scénario de Lynda Barbedj, une jeune
universitaire de la ville de Grarem,
douée dans l’écriture des histoires
courtes en langue arabe, bien qu’elle
soit titulaire d’une licence de langue
anglaise. Lynda est très fière et ravie de
cet aboutissement qui représente, pour
elle, la première expérience en la matière. Un film d’une rare témérité, ayant eu
le courage de briser un tabou dont peu
de gens osent parler ouvertement, en
l’occurrence ce fléau ravageur des
temps modernes dénommé le sida.
Tourné un peu partout à Mila, le film
E
retrace la vie d’une paisible famille touchée par ce fléau. Comment va-t-elle
réagir ? Comment va-t-elle faire face à
ce drame ? Là est toute la question !
Le réalisateur du film Sari El Houari,
entouré de son équipe technique, a fait
totalement confiance à des figures,
pour la plupart locales et sans grande
expérience dans le domaine du 7e art,
mis à part la comédienne Farida Krim
(Khalti Boualem) qui fait office de
doyenne de la comédie algérienne.
Parmi les remarquables nouvelles
figures du film, Tayeb Souiki, qui a joué
le rôle du père de famille. Cadre à la
retraite dans le secteur banquier, Tayeb
a de tout temps été versé dans le
domaine de l’art et de la littérature !
Ayant eu des expériences dans le
théâtre depuis les années 60 et 70, il
s’est mis ensuite à l’écriture de la prose
et de la poésie, il en comptabilise une
vingtaine dont un roman dramatique de
200 pages, qui est en voie d’achèvement et qui retrace l’histoire d’une famille de la région, des années 1920 à la fin
du siècle dernier.
Souiki Tayeb a représenté la wilaya
de Mila dans plusieurs manifestations
culturelles et a fait l’objet de plusieurs
émissions radiophoniques. Avec cette
expérience cinématographique, il vient
de découvrir un autre monde de création et d’affirmation de soi, et il ne
compte pas s’arrêter là !
Abdelmadjid M’haïmoud
Plaidoyer pour la traduction des œuvres de Rachid Mimouni vers l’arabe et le tamazight
L
LITTÉRATURE
es participants à une rencontre
sur le romancier Rachid Mimouni
ont plaidé, à Boumerdès, pour la
nécessité de traduire des œuvres littéraires du défunt vers les langues
arabe et amazighe. «Il est impératif
de traduire les œuvres du défunt et de
les mettre à la disposition des générations montantes», ont insisté les participants à cette rencontre, organisée
dans la ville de Boudouaou, lieu de
naissance de Rachid Mimouni, à l’occasion de la commémoration du 21e
anniversaire de sa disparition. Pour le
romancier Djilali Khellas, il est «absurde que des pays à travers le monde
profitent des créations de ce romancier et les traduisent dans leurs
langues, au moment où nous, en Algérie, sommes spectateurs de la perte
des œuvres de l’un des plus grands
hommes de lettres de l’histoire de l’Algérie», a-t-il déploré, dans une déclaration à l’APS en marge de cette rencontre.
«Sur l’ensemble de son œuvre
écrite en langue française, seuls trois
romans ont été traduits vers la langue
arabe», a-t-il ajouté. De son côté,
l'universitaire d'Alger Mohamed Sari a
estimé dans sa lecture du roman de
Mimouni Une peine à vivre, que cet
écrivain s’inscrit dans la «lignée des
géants de la littérature algérienne»,
avec son «style poétique et fort, doublé d’une étude psychologique profonde des héros de ses romans», en
dépit du fait qu’il soit «issu d’un milieu
social non propice à la créativité».
«Les romans de Rachid Mimouni
demeureront parmi les plus beaux
textes de la littérature algérienne d’expression française», a-t-il ajouté.
Une autre intervention du dramaturge Omar Fetmouche intitulée Le
fleuve détourné : du roman aux
planches a mis l’accent sur l’impératif,
pour les hommes de théâtre de s’intéresser aux œuvres de Mimouni «pour
leur adaptation au théâtre, vu leur
grande richesse». Il a rappelé, à cet
effet, le grand succès du roman Le
fleuve détourné lors de son adaptation
en 2006 au théâtre. Cette œuvre théâtrale, qui a bénéficié de plus de 160
représentations, à travers le pays, a
obtenu le premier prix au Festival
national du théâtre professionnel.
La rencontre sur Rachid Mimouni,
organisée à l’initiative de la Direction
de la culture de Boumerdès, vise à
faire la «promotion de la littérature
algérienne d’expression française, à
travers notamment l’œuvre de cet
écrivain romancier, tout en offrant
l’opportunité à la découverte de
MAISON DE LA CULTURE AHMEDAROUA (KOLÉA, TIPASA)
Mercredi 17 février à 18h : Pièce
théâtrale Ellaz d’après l’œuvre de Tahar
Ouettar. Mise en scène de Yahia
Benamar. Production : Théâtre régional
de Souk Ahras.
LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL BIAR (4,
PLACE KENNEDY, ALGER)
Samedi 20 février à 14h30 : Ahmed
Legraâ signera ses livres Le destin
tragique de Fatma, Le défi de l’amour,
Quand l’ignorance gère l’intelligence et
Un idéal brisé ou l’illusion paradisiaque
de l’exil.
SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)
Jeudi 18 février à 20h30 : Concert de
Mustaha Belahcene.
Vendredi 26 février à 16h : Concert de
Hamidou.
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER)
Jusqu’au 18 février : Semaine culturelle
de la Palestine.
CENTRE CULTUREL AÏSSA- MESSAOUDI
DE LA RADIO ALGÉRIENNE (BD DES
MARTYRS, ALGER)
Jeudi 18 février à 19h : Concert de jazz
«Le pouvoir des rythmes», par le Javier
Paxarino Trio (Espagne). Invitations à
retirer à l’Institut Cervantès d’Alger.
THÉÂTRE RÉGIONAL AZZEDINEMEDJOUBI DE ANNABA
Samedi 20 février à 18h30 : Concert de
jazz «Le pouvoir des rythmes», par le
Javier Paxarino Trio (Espagne).
GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIMBELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)
Jusqu’à la fin du mois de février :
Exposition de peinture «Sirocco» de
l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya.
ESPACE ESPAGNE (10, RUE
ALI-AZIL, ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition collective
«Art Propos » avec les artistes Abdeljalil
Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel
Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane
Allalou, Ali Grib et Selma Dahman.
AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY ELBINA, DELY IBRAHIM, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
collective par les artistes Zineb
Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi
et Meriem Kezouit.
GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART
(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX
BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente
collective par les artistes Hssicen Saâdi,
Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet
Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey.
GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE
MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)
Jusqu’au 27 février : Exposition collective
d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les
artistes Jaoudet Gassouma, Amel
Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche
Noureddine.
GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE
(ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 18 février : Exposition de
peinture par l’artiste Abderrahmane Bekhti.
GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOT
BOUCHAOUI 2, N° 325, CHÉRAGA, ALGER)
Rachid Mimouni.
Souiki Tayeb.
jeunes talents», a estimé le directeur
de la Culture, Feghoul Djamel Eddine.
Rachid Mimouni est né le 20
novembre 1945 à Boudouaou. Il suivit
son cursus scolaire dans la même
ville, avant l’obtention d’une licence en
sciences à l’université d’Alger, puis
d’une bourse pour poursuivre ses
études à l’Ecole supérieure des
études commerciales au Canada. Il fut
nommé en 1992 en tant que membre
du Conseil national de la culture, et
est décédé le 12 février 1995 en France. Le fleuve détourné (1982), L’honneur de la tribu (1998), La ceinture de
l’ogresse (1990), La peine de vivre
(1991), La malédiction (1993) et La
colline visitée (1993) figurent parmi les
romans phares de Rachid Mimouni,
consacrés à l’échelle mondiale.
Jusqu’au 20 février : Exposition des
artistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki,
Ahmad Mebarki, Adlane Samet et Djamel
Talbi, à l’occasion du 20e anniversaire de la
galerie. La galerie est ouverte du dimanche
au jeudi de 8h30 à 17h30 et les vendredi et
samedi de 11h à 17h30.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE
L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET
DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS
MUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH,
ALGER)
Jusqu’au 26 mars : Exposition
«Le maître et ses disciples» en hommage
à Mostefa Ben Debbagh.
ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER)
Jusqu'au 13 avril : Exposition
«Regard's» de l’artiste peintre Adlane.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Plus âgée
---------------Adverbe
----------------
Isole
---------------Joint
Sevra
---------------Sélénium
---------------Avancée
Néon
---------------Mesure
---------------Filet d’eau
Décodée
---------------Mer
anglaise
---------------Altesse
ExAssemblée
---------------Monnaie
Ancien
---------------Poignée
---------------refilée
Comparatif
---------------Restitué
---------------Prends
Poisson
---------------Sources
---------------Poisson
Images
---------------Jeté
---------------Roulettes
ENUMÉRATION
Son
club
Son
pays
Quatre à
Rome
---------------Prométhéum
---------------Pronom
Doté
---------------Quartier de
viande
A payer
---------------Vecteur
---------------Cesium
Fin de série
---------------Ville d’Italie
---------------Refuge
Tellure
---------------Consonne
double
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Edition
---------------Célébré
C
I
B
O
B
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O
L
A
T O R Z V U N
C I M N I A L
E R T V E L U
L
A
V
Y
S J E A N G U
B E N C H A D
G O G E I D C
1- HUBERT VELUD
2- ALAIN MICHEL
3- VICTOR ZVUNKA
4- DENIS KOAVIC
Naguère
---------------Joue à M.U.
---------------Bois
Branché
---------------Voyelle
double
Voleurs
---------------Préposition
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Mais
---------------Ville
---------------Leader
chinois
Saison
---------------Possessif
---------------Possessif
Bassin
---------------Soldat
---------------Monsieur
I
M
E
R
I
N
A
1
2
3
4
5
I
E
U
G
D
J
A
M
E
R
Enfui
---------------Volées
Durée
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Son
ex-club
Air
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Organe
---------------Joyeux
Sans
saveur
---------------Fauve
L ET T R E S D E : Imerina
Ces colonnes abritent les noms
de sept entraîneurs de D1.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Coach de l’ASM Oran»
V
L
H
U
H
O
T
T
H
Z
18
Par Tayeb Bouamar
Période
---------------Saisie
---------------Chaîne
hôtelière
Lettres de
Crimée
---------------Broyé
Mercredi 17 février 2016 - PAGE
K
A
D
L
E
M
M
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I
I
A
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N
I
S
K
O
A
V
5- DIEGO GARZITTO
6- HUGO BROOS
7- JEAN-GUY WALLEMME
6
7
8
1- COURS D’EAU
2- PEUPLE
3- GISEMENT
4- MONTAGNE
5- COURS D’EAU
9
6- ARBRES
10
11
7- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
LAMPROIES-AOUITA
EGOUT-OMERTA-CAB
VITE-PD-RIE-RATA
ITS-GUERIT-CIRES
EE-RET-UN-BO-ERO
R-SELOUA-LOUP-AU
-DEVOIR-PEUPLE-R
HURONS-CR-T-AR-D
OSAIS-SUEDOISE-I
M-IR-CARDAN-M-PS
MIL-TOCSIN-BAVEEL-VI-RUT-CE-ORO
S-FERMES-HALETER
-GENERE-PALIRA-A
LUEURS-MELEES-NN
AS-EA-MONTER-CAC-AS-CARTES-DE-B
EPI-HONTES-RODEO
TR-SA-TES-CE-EAU
-ETERNEL-POMPE-A
ANIMAIS-MENUS-SM
INSERA-DELTA-PAR
LESEE-SUELE-SAGA
E-ES-SELLE-MOMERER-RAVIE-PAIE-G
ON-SERIE-COUT-PR
N-RAVIR-LOIR-ARE
SURMENAGE-LEVRES
MOTS FLÉCHÉS
-AMALOU-ARBITREMIEL-RN-MI-SOURI
OSA-AGITE-ROMAIN
KE-RUA-E-POLES-T
H-PI-NO-VISES-NE
TRISTE----EE-TER
AUTEL-----S-TE-N
RARE-C-----MARIA
-DE-HOTES-BONNET
FE-PATES-BONTE-I
A-SALES-TENTE-DO
UTILES-PRI-A-NON
TARIT-NUAGE-CITE
ENTRAINEMENTS-EM
LETTRES DE
RANGOON
----BIRMANIE------DAGON------TWANTE--------PEGU-------PETROLE---------COTON------MOON-------
MOT RESTANT = DJAMEL BENCHADI
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Sifflée
---------------En plus
Durées
---------------Tellure
---------------Pouffé
Note
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---------------Sport
Arbre
---------------Tassées
---------------Prépara
Dans le
rêve
---------------Lettres de
Tébessa
Singe (inv)
---------------Possessif
Divas
Radins
---------------- ---------------Aiment lire Calepin
Foncerai
---------------Choix
Note (inv)
---------------Nazis
Fin de
soirées
---------------Possessif
Hurle
---------------Glissa
Figures
---------------Deux à
Rome
Coupé court
---------------Perforés
Coup de
vent
---------------Pronom
Planches
---------------Airs
Organe
---------------Exclue
Colère
---------------Néon
---------------Vélo
Intelligence
(dés)
---------------Pièce
---------------Coutumes
Entourée
---------------Part (ph)
Terre
---------------Nuit
Planète
---------------Arme
Version
---------------Négation
Source
---------------Cacherons
Choisi
---------------Sages
Dinar
---------------Manche
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Encercla
---------------Couleurs
---------------Revers
Continent
---------------Logis
Osmium
---------------Arsenic
Travaux
---------------Possessif
Confiée
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Langage
inintelligible
---------------Dégonflent
Dans le lard
---------------Fin de
verbe
Adverbe
---------------Ane
---------------Trempe
Mercredi 17 février 2015 - PAGE
Enfant
---------------Oiseau
Certains
---------------Pure
Cuire
---------------Sucette
Chien
---------------Plante
---------------Espèces
animales
Leader turc
---------------Conviendra
Article
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Agréables
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Os
---------------Pays
Apprendra
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Démonstratif
---------------Tableau
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Dans la
rose
---------------Pistolet
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Tenter
---------------Essayée
Version
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Ingurgité
---------------A payer
Eprouves
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---------------Préserver
Ustensiles
---------------Religieuses
---------------Dissimulé
Fruit
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Locution
---------------Danse
Organe
---------------Pays
Continent
---------------Parti
Par Tayeb Bouamar
Hardi (inv)
---------------Roue à
gorge
---------------Dans le ton
Erbium
---------------Thallium
Avales
---------------Religieux
Disposée
---------------Raconta
---------------Joyeuse
Préservée
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Pause
---------------Equipé
Bruit
---------------Accouchement
Eculé
---------------Piétines
---------------Calcium
Ustensile
---------------Pays
Greffé
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Restrictif
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Apre
---------------Dinar
Va à
Londres
---------------Plante
Submerge
---------------Renvoie
Claire
---------------Shoot
Sélection
---------------Néon
Direction
---------------Césium
Physionomie
---------------Vas
19
Organe
---------------Privatif
Bonds
---------------Humide
---------------Journal
Rôtit
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---------------Titane
Encore
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vent
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douleur de faire part du décès de leur père,
époux, grand-père et beau-père
Ighil Mellah Ali
survenu hier 16 février 2016. L’enterrement
a eu lieu hier.
Que Dieu l’accueille en Son Vaste
Paradis.
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Cela fait déjà quatre années depuis que
tu nous as quittés.
En ce 17 février 2016, ta femme, tes
enfants, tes petits-enfants et tes belles-filles
demandent à tous ceux qui t’ont connu et
aimé d’avoir une pieuse pensée pour toi.
Nous prions Dieu Tout-Puissant de t’accueillir en Son Vaste Paradis.
Repose en paix, cher père, grand-père et
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beau-père.
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Comment porter
la raie cet hiver
Mercredi 17 février 2016 - PAGE 23
MODE
que votre raie ne soit pas très
visible, tracez-la en biais. Les
raies arrondies (et de côté)
sont un excellent moyen de
donner du volume sur le haut
de la coiffure mais également
de souligner des effets, de
coloration notamment. Les
raies très basses de côté
permettent de jouer avec ses
longueurs en les faisant passer
pour des franges mèches ! Une
raie bien droite et des cheveux
plaqués vous confèrent une
allure stricte.
a raie est une séparation
naturelle du cheveu. Si
vous décidiez de vous en
passer, vous auriez les cheveux
en arrière ou en avant ! La raie
constitue donc une séparation
qui permet d’orienter les
cheveux de la façon que l’on
souhaite. Raie au milieu, raie
sur le côté, raie en diagonale…
Laquelle adopterez-vous ?
L
La raie, mode d’emploi !
La raie permet d’orienter sa
coupe, sa coiffure. Mais l’idéal
est de ne pas trop contrarier
cette raie naturelle. Chaque
cheveu a une implantation, une
façon de bouger donc tracer
Galettes
de légumes
Pomme de terre, carottes, courgettes,
œufs, 80 g de fromage râpé, 1 bouquet
de persil, huile, sel, poivre
Info
une raie qui ne correspond pas
à sa raie naturelle n’est pas
forcément une bonne option,
car cette dernière reviendra
toujours.
Les raies à adopter
Sa raie se choisit en
fonction de sa coiffure et de sa
coupe. Elle se place en
fonction des épis mais aussi de
l’orientation
naturelle
du
cheveu. La raie adoptée
détermine le placement du
volume sur la tête. Si vous
faites une raie de côté plus ou
moins haute, vous afficherez
une asymétrie plus ou moins
prononcée. Si vous souhaitez
Tracer la raie
Pour une raie parfaite, elle
doit se tracer d’un seul coup.
Peignez l’ensemble de la
chevelure vers l’arrière puis
placez votre peigne au niveau
de l’implantation avant puis
tirez avec la dent la plus grosse
de votre peigne avant de
séparer les deux côtés. Il est
important que les cheveux
soient lissés ou en tout cas
parfaitement peignés pour une
raie parfaite. Idéalement, elle
se trace sur cheveux mouillés
mais elle peut tout à fait se
tracer sur cheveux secs. Les
cheveux bouclés privilégierons
les peignes à queue pour
tracer leur raie en utilisant la
queue.
Pour bien vieillir, le meilleur moyen ne
serait pas de se tartiner de crème en tous
genres, mais de bien manger et bien
bouger ! Faire le plein d’antioxydants, de
vitamines et de minéraux, pour garder la
forme et la santé de longues années.
Page animée par Hayet Ben
Financier
80 g de poudre d'amandes,
60 g farine, 100 g beurre, 150 g
de sucre, 4 blancs d'œufs
Mélanger les blancs d'œufs, la farine, le
sucre et les amandes en fouettant
énergiquement. Ajouter le beurre fondu.
Verser dans un moule beurré. Cuire 20
minutes à 200°C (thermostat 6/7).
Trucs et astuces
Moutarde : trop sèche, votre
moutarde ?
Délayez-la
avec un peu
de
vinaigre
additionné de
sucre.
Thé au lait
La meilleure
façon
de
diminuer
l'astringence
du tanin est
de verser le
thé bouillant
dans le lait
froid et non l'inverse : les protéines du lait
se lient beaucoup mieux au tanin
lorsqu'elles sont froides. En procédant de
cette manière, vous aurez aussi moins de
traces noires sur votre porcelaine.
Bouquet garni
Quand faut-il commencer à être plus vigilant ?
Le plus tôt possible bien sûr ! À partir de 45 ans, dernier délai. Il faut avoir une
alimentation la plus équilibrée possible, et faire un peu d’exercice. On peut faire
attention sans pour autant se priver de tout !
Le café au lait
Nutrition
Epluchez les carottes et les pommes de
terre. Lavez les courgettes. Coupez tous les
légumes en dés et faites-les cuire 15
minutes dans de l’eau bouillante salée.
Egouttez-les et mettez-les dans un saladier.
Ecrasez-les grossièrement à la fourchette.
Lavez, séchez, effeuillez et ciselez le persil.
Ajoutez-le dans le saladier. Battez les œufs
en omelette et versez-les sur les légumes.
Ajoutez le fromage, poivrez, mélangez bien.
Façonnez des petites galettes de légumes.
Préchauffez le four en position gril. Faites
chauffer quatre cuillères à soupe d’huile
dans une sauteuse. Faites-y dorer les
galettes des deux côtés. Posez-les ensuite
sur une feuille de papier sulfurisé et
enfournez. Faites cuire 15 minutes.
est l’association traditionnelle
de beaucoup de petitsdéjeuners
C’
Ses bons côtés
Grâce au lait qu’il contient en
majorité, il apporte un quart des
besoins quotidiens en calcium. La
petite dose de café permet de réveiller
ceux qui ont du mal à ouvrir l’œil le
matin.
Ses mauvais points
Cette association lait-café peut
provoquer des problèmes digestifs
chez certaines personnes. Ils sont dus
à la réaction chimique qui se produit
entre les protéines du lait et les tanins
du café. Cette réaction induit la
formation de grumeaux qui peuvent
causer
des
diarrhées,
des
ballonnements, des nausées et parfois
même des vomissements. De telles
manifestations peuvent aussi se
rencontrer quand on associe le thé et le
lait.
Dose conseillée
1 bol par jour
Pour retirer facilement, en fin de cuisson,
un bouquet garni, emprisonnez-le dans de
la gaze ou dans une mousseline.
Crème anglaise tournée
Si elle cuit un peu trop, la crème anglaise
tourne. Il faut alors la battre énergiquement
au mixeur. Vous pouvez également la
mettre dans une bouteille et la secouer
fortement.
Ramifications bruxelloises de Daesh
ARRESTATIONS ET PERQUISITIONS EN BELGIQUE
DANS LES MILIEUX LIÉS À DAESH
PANORAMA
Les perquisitions et arrestations d’avanthier à Bruxelles dans des milieux appartenant aux réseaux de Daesh en Europe ne
sont pas liées aux attentats de Paris de
novembre dernier.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Le parquet fédéral qui ne souhaite pas, pour le
moment, en dire davantage a, néanmoins, livré des pistes
à la presse. Il s’agit de personnes chargées pour la plupart du recrutement pour Daesh. Plusieurs quartiers de
Bruxelles sont concernés par ces descentes policières.
Molenbeek, d’où les descentes punitives sur Paris ont été
planifiées, bien sûr, mais aussi Schaerbeek, Koekelberg
et Etterbeek proche des institutions européennes.
La Belgique est, rappelons-le, sur les nerfs et en état
d’alerte permanent depuis le 13 novembre 2015.
Accusé d’être un sanctuaire pour les terroristes, le
royaume de Philippe et de la charmante Mathilde multiplie, depuis, les actions et les mesures pour prouver à
l’Union européenne d’abord, aux Etats-Unis ensuite, et au
reste du monde au final, qu’il est à la hauteur.
La Belgique, siège de l’essentiel des institutions euro-
péennes et celles de l’Alliance atlantique, capitale de l’UE,
ne peut se permettre d’être prise en défaut dans la lutte
antiterroriste.
Les dix personnes arrêtées ont été privées de leur
liberté et emmenées pour être entendues par la division
judiciaire fédérale de Liège. Les objets saisis (matériel
informatique, téléphones portables, agendas d’adresses
et contacts) sont en cours d’examen.
Le parquet estime que «dans l’intérêt de l’institution et
de l’enquête», il ne souhaite pas communiquer davantage.
A. M.
Moscou alerte sur la situation tendue et catastrophique
à la frontière syro-turque
ONU
«La Communauté internationale et les mass médias mondiaux
expriment leur inquiétude à l'égard
de la situation humanitaire en
Syrie mais ils méconnaissent ce
qui se déroule sur les frontières
turco-syriennes», s'est alarmé la
porte-parole de la Diplomatie
russe, Maria Zakharova.
«Une catastrophe humanitaire
frappe cette région», a martelé
M me Zakharova, soulignant la
nécessité «de se concentrer sur ce
qui se déroule sur les frontières
syro-turques».
La Turquie a affiché lundi sa
détermination à poursuivre ses
bombardements aériens contre
des positions kurdes dans le nord
de la Syrie malgré les appels internationaux à l'arrêt de ces raids qui
risquent de compliquer encore
davantage la recherche d'une
solution politique au conflit syrien.
Damas dont les relations avec
Ankara sont tendues en raison de
la crise qui secoue la Syrie depuis
mars 2011, a condamné les bombardements turcs sur son sol,
appelant l'ONU à agir. Il s'agit,
selon le gouvernement syrien, de
«crimes et attaques répétés de la
Turquie à l'encontre du peuple
syrien et l'intégrité territoriale de la
Syrie».
La Russie, qui mène elle aussi
des frappes aériennes depuis
début février en soutien aux forces
gouvernementales syriennes
contre les groupes terroristes en
Syrie notamment à Alep, a exprimé pour sa part sa «vive préoccupation» face aux bombardements
turcs et dénoncé une «politique
provocatrice» d'Ankara.
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
Jaafari, a rapporté l'agence syrienne Sana.
«Tout effort pour la lutte antiterroriste sera voué à l'échec s'il
contredit les dispositions de la
Charte et les principes du droit
international», a dit lundi M. Jaafari
devant le Conseil de sécurité à
l'occasion d'un débat sur le respect des objectifs et principes de
la Charte de l'ONU comme condition essentielle du maintien de la
paix et de la sécurité internationales.
Il a ainsi souligné la nécessité
de «s'attacher aux principes du
respect de la souveraineté des
pays, de régler les conflits internationaux par les voies pacifiques,
de ne pas intervenir dans les
affaires intérieures et de développer les relations cordiales entre les
Etats membres de l'organisation
internationale».
M. Jaafari a également déploré
que «les Nations-Unies soient toujours incapables d'adopter les
mesures nécessaires pour appliquer de nombreuses résolutions
internationales, notamment celles
appelant à mettre fin à l'occupation
israélienne du Golan syrien, des
territoires palestiniens et d'autres
au sud du Liban et d'obliger Israël
Ph. DR.
La Russie exhorte la communauté internationale à s'occuper de la situation «tendue
et catastrophique» sur les
frontières entre la Turquie et la
Syrie, ont rapporté hier des
médias.
Près de cinq ans après le début
du conflit qui a fait plus de 260.000
morts, selon des estimations, la
situation humanitaire en Syrie s'est
encore aggravée avec les derniers
développements dans le nord qui
ont provoqué l'exode de dizaines
de milliers de personnes.
Des populations qui restent bloquées à la frontière turque,
qu'Ankara refuse pour le moment
d'ouvrir.
Par ailleurs, les efforts pour la
lutte anti-terroriste qui contredisent
les dispositions de la Charte et les
principes du droit international
seront voués à l'échec, a affirmé à
New York le représentant permanent de la Syrie à l'ONU, Bachar
à arrêter ses politiques offensives
à l'encontre des citoyens arabes».
Le diplomate syrien a ainsi
appelé l'organisation internationale, qui a «vaincu le nazisme, le
fascisme et le militarisme pendant
la Seconde Guerre mondiale, à
vaincre le terrorisme représenté
par les réseaux terroristes, tels
que le groupe autoproclamé «Etat
islamique» (EI/Daesh), le Front
Nosra (affilié à al-Qaïda) se trouvant sur les territoires syriens».
Pour Bachar Jaafari, «une lutte
efficace contre le terrorisme
passe» par la formation d'une coalition internationale efficace dans
le cadre de la légitimité internationale et avec la participation des
pays concernés, à leur tête, la
Syrie».
«La tentative de certains Etats
membres de justifier leur intervention militaire en Syrie sous prétexte de la lutte anti-Daesh et sans
aucune coordination avec le gouvernement syrien est une déformation des dispositions de la Charte
des Nations-Unies», a-t-il jugé.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
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Ceux qui méritent des excuses
et ceux qui ne les méritent pas !
Urgent ! Dernière minute ! Ammar Saâdani nommé
ambassadeur auprès de la …
…RASD !
Un opposant marocain de gauche se rend à Alger
pour le 40e jour du défunt Aït-Ahmed. Il demande
sur place à rencontrer Abdelaziz Bouteflika,
Président de l’Algérie. Ce vieil opposant de la
gauche marocaine révèle ensuite que le Raïs adoré
de tous les Algériens s’est excusé de ne pouvoir le
recevoir. Louisa Hanoune, Algérienne, leader de
gauche, en compagnie de 15 autres personnalités
de gauche, de droite, du centre, du salon ou du
sous-sol, demandent à rencontrer le même
Abdelaziz Bouteflika, Président de l’Algérie. Et là,
rien ! Le gars ne dit pas oui. Ne dit pas non. Et surtout, il ne s’excuse pas de ne pas les recevoir, de
refuser de rencontrer ce groupe de compatriotes
qui voulait juste le voir, le palper. Un seul Marocain
s’est vu remettre une réponse perso du châtelain.
16 Algériens attendent toujours un signe, un nuage
de fumée sortant de la cheminée d’El-Mouradia, un
bruissement de papillons, le jour, ou un envol de
chauves-souris, le soir, indices de vie certaine au
Palais, mais non ! Walou ! Qu’est-ce qui fait que le
Marocain reçoit une réponse et les Algériens, non ?
D’ailleurs, y a-t-il seulement un lien entre ce « 1er et
2 e collège de la réponse » et la nationalité des
demandeurs ? Si un vieil opposant finlandais qui
serait venu assister aux cérémonies du 40e jour
d’Aït-Ahmed avait formulé le vœu de rencontrer
Abdekka, aurait-il eu une réponse rapide, comme ça
a été le cas avec le Marocain ? Je ne sais pas ! Et
s’il avait été français ? Je ne sais pas, non plus,
partant du principe que lorsqu’il décide de répondre
ou de ne pas répondre, Boutef’ ne m’appelle pas
sur ma ligne directe du Soir d’Algérie, ni d’ailleurs
sur mon numéro de mobile. Ce que je sais, par
contre, et que vous savez vous aussi, c’est qu’il n’a
toujours pas répondu aux 16 Algériens. Peut-être
ne le fera-il jamais ? Ou alors, il leur répondra lors
de son 5e mandat. Ou à titre posthume, lorsque le
dernier des 16 sera mort de vieillesse et de lassitude. Lui, bien évidemment, ne pouvant mourir. Cette
option étant exclue de fait, constitutionnellement.
Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar
continue.
H. L.