Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
Enseignement
supérieur :
le système
LMD sera
maintenu p. 3
La
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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Quotidien d’information indépendant - n° 5442 - Lundi 11 janvier 2016 - Prix : 10 DA
L’ E D I T O D E
Hassen Si Lakhdar
Une équation de stabilité
irrésolvable
ous sommes dans une
situation qui est porteuse
de dangers et c’est
sérieusement qu’il faudrait dès
aujourd’hui en identifier et
analyser les différentes
implications sur la stabilité et
même la sécurité nationale.
Nous sommes dans une
situation où il est bien inutile
de tenter d’ouvrir un débat sur
l’économie, car toutes les
attentions sont portées sur la
politique.
D’où pourrait provenir la
menace et quelle serait la
nature de celle-ci ? Il est plus
que temps de ne pas faire
l’économie de l’effort à
répondre à ces questions. Surtout, il ne faudrait pas jouer à
l’autruche, car il n’est nul
endroit où on pourrait éviter
d’entendre ce questionnement.
Fuir la responsabilité d’une
projection en matière de
réflexion va ruiner la
conscience de chacun. Il faudrait réfléchir «action», car il
ne servira à rien de savoir et
ensuite de plonger dans une
inquiétude autodestructrice.
Comment construire un équilibre ou alors comment
construire l’équilibre le moins
précaire en Algérie, bien sûr,
pour ce qui nous concerne ?
Comment immuniser d’abord la
société contre les virus des
manipulations ?
On arrive ainsi à la situation où
l’accès au pouvoir n’est pas
basé sur la citoyenneté, mais
sur les appartenances. La cohésion nationale est la mère du
sentiment national et des comportements des citoyens quand
le pays est menacé.
Par qui le pays est-il le plus
menacé ? Par les entêtements
liés aux enjeux de pouvoir.
N
Coupe
d’Algérie :
l’ARB Ghriss
et l’US Tébessa
font sensation p. 24
p. 2
©New Press
Nouvelle
démarche pour
le financement
des communes
Culture
Vibrant
hommage
à Kaddour
M’hamsadji
à la BN
p. 13
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
Plusieurs milliers de personnes fuient la famine et les combats
ces dernières semaines au Soudan du Sud (ONU).
2
algérie-palestine
télécommunications
sahara occidental
demain
Contribution
L'Algérie s'acquitte de sa contribution
au budget de l'Autorité palestinienne
pour l'exercice 2016.
Téléphonie
Mobilis maintient inchangés
ses tarifs d'appels téléphoniques
et d'internet.
Département d'Etat
Rejet de la décision du Congrès
concernant l'utilisation au Sahara
Occidental d’une aide destinée au Maroc.
Sellal en visite
à Berlin.
Selon un responsable du ministère de l’Intérieur
Nouvelle démarche pour le financement
des communes
, Pour Azzedine Kerri,
directeur des ressources
et de la solidarité locales
au ministère de l’Intérieur
et des Collectivités locales, qui était, hier, l’invité de la rédaction de la
Chaîne III de la Radio nationale, l’année 2016 est
l’année du développement
local, au niveau des communes.
Elles devront cependant,
ajoute-t-il, être gérées autrement, une gestion rationnelle
avec une optimisation des ressources locales tout en maintenant un bon service public.
Elles devront s’appuyer sur
leurs réserves foncières pour
en faire un facteur d’attractivité. Il rappelle le transfert aux
walis de l’allocation du foncier
industriel et appelle à accélérer
les travaux du cadastre. Des assiettes foncières peuvent être
mises à la disposition d’opérateurs économiques. Autre élément sur lequel les communes
doivent s’appuyer : les ressources financières. Les communes devront réhabiliter le
service public de proximité et
améliorer le recouvrement fiscal. Il fait observer que les APC
ont prôné le transfert des
moyens financiers à leur profit, mais l’exemple de la taxe
d’assainissement a prouvé que
ça n’a pas donné de résultat. A
propos de la réduction du taux
de la taxe sur les activités professionnelles (TAP), il fait remarquer qu’elle a engendré une
perte de recettes évaluées à 80
milliards de dinars. Il fait savoir que cette perte sera compensée par une valorisation du
patrimoine de la commune et
par la création d’activités à caractère économique social et
culturel ou par un financement
du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales
destiné à mutualiser les
moyens financiers des collectivités pour couvrir leurs dépenses obligatoires, sera alimenté pour 2016, selon les prévisions fiscales, à hauteur
d’environ 160 milliards de dinars, précise Azzedine Kerri.
Sur les 1 541 communes réparties à travers l’Algérie, 950
parmi elles ne disposent pas
d'un réservoir de fiscalité leur
permettant de se passer des
moyens de financement de
l’Etat, souligne-t-il. Le paradoxe
pour nombre de ces dernières,
c'est que localisées parfois au
n Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui. (Photo > New Press)
Vingt-et-unième du genre à Alger :
une nouvelle opération
de relogement en février
? Dans le cadre d’Alger sans bidonvilles, le wali d’Alger, Abdelkader
Zoukh, a annoncé, hier, que les préparatifs étaient en cours concernant la
21e opération prévue début février au plus tard.
Lors de sa vérification de la troisième étape de la 20e opération de
relogement à Alger, qui a été lancée samedi au profit de 1 084 familles
issues des bidonvilles, des immeubles menaçant ruine, des communes de
Bab El-Oued, Bouzaréah, Baraki, El-Harrach, Sidi M’hamed, et Bir Mourad
Rais, le premier responsable a indiqué que la 21e opération de relogement
est prévue début février prochain au plus tard. En marge de l'opération de
recasement de 1 100 familles dans le cadre de la troisième étape de la 20e
opération de relogement à Alger, Zoukh a indiqué que les préparatifs
étaient en cours en prévision de la distribution de 2 000 logements
sociaux participatifs (LSP) qui aura lieu dans une semaine ou deux.
Cette prochaine opération atteindra 40 000 familles depuis le lancement
de la première opération de relogement à Alger en juin 2014 dans le cadre
du programme du président de la République visant l'éradication de
l'habitat précaire, a rappelé le wali. Le nombre de logements distribués
durant la même période dans le cadre du programme LSP a atteint 7 000
unités. Dans un autre côté, Abdelkader Zoukh a indiqué que le traitement
du quota de 6 000 logements sociaux, confié aux communes et qui n'ont
pas encore été distribués, ne débutera qu'après le règlement du dossier
des quartiers précaires. Pour assurer un bon déroulement de cette
opération, des moyens humains importants ont été mobilisés dont 5 000
agents et cadres des différents services relevant de la wilaya et des APC
ainsi que les services de sécurité, la protection civile et les OPGI.
Pour rappel, le programme de résorption de l’habitat précaire dans la
wilaya d’Alger est doté de plus de 84 700 logements donc le nombre de
familles concernées par le recasement est le plus de 73 000, selon le
recasement effectué en juillet 2007, et actualisé en juillet 2013.
Soumia L.
milieu de riches zones agricoles, elles ne peuvent prétendre lever d'impôts pour financer leurs activités, l'agriculture en étant exempt. Les
communes les plus défavorisées devront aller vers l’optimisation de leurs ressources financières. Jusqu’à présent,
admet-il, nous avons axé nos
efforts sur la dimension sociale
de ces communes, négligeant
les aspects économiques. Il y a,
par contre, 103 communes qui
sont riches et à l’autre extrême,
56 communes frontalières. Des
programmes spéciaux sont prévus, à partir de cette année,
pour les communes les plus démunies, dans les Hauts-Plateaux et les zones frontalières
pour les équiper, en y développant«un minimum» de services
publics, y entreprendre des travaux d’amenée d’eau potable
et y aménager des voies de
communication, en particulier.
Azzedine Kerri estime que les
communes ne pourront pas
être financées comme avant. Il
y a maintenant une nouvelle
approche qui vise à dynamiser
le rôle des communes. Elles devront par exemple, externaliser certains services publics,
comme le ramassage des ordures qui pourraient être confié
à des petites entreprises créées
REPÈRE
Bensalah réaffirme son
engagement à œuvrer
à la promotion
de l'institution
parlementaire
Abdelkader Bensalah, réélu
hier à la tête du Conseil de la
nation, a réaffirmé son
engagement à oeuvrer à la
promotion de l'institution
parlementaire en la hissant à
la hauteur des attentes de ses
élus. Dans une allocution
prononcée à l'issue de sa
réélection, M. Bensalah a
souligné qu'il «respectera tous
les avis dans le cadre de
l'intérêt général et des
objectifs du Conseil et
oeuvrera à hisser l'institution
parlementaire à la hauteur
des espérances de ses
membres».
«Je m'engage devant vous à
être à la hauteur de la
confiance renouvelée», a
affirmé M. Bensalah à
l'adresse des membres du
Conseil de la nation. Il s'est
également engagé à
«accomplir sa mission avec
impartialité Par ailleurs, les
nouveaux membres du Conseil
de la nation ont été installés
hier lors d'une séance
plénière présidée par le
sénateur Salah Goudjil. Lors
de cette séance, il a été
procédé à la lecture de la liste
des membres élus et des
membres désignés dans le
cadre du tiers présidentiel, et
à la constitution de la
commission de validation de
la qualité de membre de ces
derniers. Suite aux élections
pour le renouvellement partiel
des membres du Conseil de la
nation qui ont eu lieu le 29
décembre dernier, le parti du
Front de libération nationale
(FLN) est arrivé en tête avec 23
sièges, suivi du
Rassemblement national
démocratique (RND) avec 18
sièges, les Indépendants en
troisième position avec
quatre sièges, suivis du Front
des forces socialistes (FFS),
avec deux sièges et d'El-Fadjr
El-Djadid avec un siège.
Le Conseil de la nation a été
créé lors de la révision de la
Constitution en 1996. Il est
composé de 144 membres,
dont 96 élus au scrutin
indirect et secret (2 tiers) et 48
désignés par le président de le
République dans le cadre du
tiers présidentiel.
par les jeunes dans le cadre du
dispositif Ansej.
Lakhdar A.
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actuel
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
3
Conférence d'évaluation dès demain à Alger
MESRS : «Le système LMD maintenu»
, Cela fait maintenant 11
ans que le système licences-master-doctorat
(LMD) a été introduit en
Algérie, plus précisément
lors de la rentrée universitaire 2003/2004.
Des rumeurs circulent quant à l’annulation de ce système. Le directeur général au ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Nouredine
Ghouali, a démenti, hier sur les
ondes de la Radio algérienne, cette
information, confirmant que le LMD
sera bel et bien maintenu.
Depuis son introduction en Algérie, lors de l’année universitaire
2003-2004, «le système LMD a certainement enregistré des dysfonctionnements mais parallèlement, il
se développe, et ces erreurs seront
corrigées lors de la réunion nationale pour l’évaluation du LMD prévue le 12 et 13 janvier 2016», a expliqué Nouredine Ghouali. En effet,
cette rencontre a été annoncée par
le ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique,
Tahar Hadjar, en août dernier pour
la fin décembre de l’année 2015,
puis reportée pour des raisons
BRÈVE
RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
La création d'un Conseil
national de la recherche
scientifique saluée
par des chercheurs
La création d'un Conseil national
de la recherche scientifique et
des technologies, proposée dans
l'avant-projet de révision
constitutionnelle rendu public
mardi dernier, a été saluée
dimanche par des universitaires
et des chercheurs. «La création
d'un conseil national de la
recherche scientifique et des
technologies confirme la priorité
accordée à la recherche
scientifique», a déclaré
dimanche à l'APS, le directeur
général du Cread (Centre de
recherche en économie
appliquée pour le
développement), M. Ferfara
Mohamed Yacine. Pour le
chercheur, «cette proposition est
de nature à encourager et
soutenir les chercheurs qui en
bénéficieront davantage de
considération», relevant
qu'il «n'est point possible de
réaliser un développement
économique sans une
véritable prise en charge de la
recherche scientifique».
Pour sa part, Abdelhak Trache,
chercheur au niveau de l'Agence
spatiale algérienne (Asal), «toute
création d'organisme susceptible
d'aider à davantage
d'organisation et à un
enrichissement de l'encadrement
de la recherche scientifique
est la bienvenue».
Agence
n Malgré ses dysfonctionnements, le LMD se développe.
(Photo > New Press)
techniques pour les dates 12 et 13
janvier 2016. Ce rond-point important réunira toute la famille universitaire, les partenaires sociaux,
les représentants du secteur économique et les citoyens. Cette rencontre aura pour objectif de débattre les points importants, positifs et négatifs, du système LMD.
Ce dernier, introduit depuis des années dans l’université algérienne a
eu affaire a beaucoup de polémique, entre ceux qui l’approuvent
et ceux qui préfèrent le système
classique. Les deux parties sont invitées à cet évènement, où ils pourront exprimer leur opinion sur le
sujet. Le DG au ministère de l’Enseignement supérieur a précisé que
ce séminaire tournera autour de
quatre axes importants. Le premier
concerne toutes les étapes élaborées pour l’introduction du système LMD, dont les textes juridiques et l’appui du gouvernement
pour appliquer ce système. Le
deuxième axe représentera le
constat tiré par les différents rapports préparés par les institutions
universitaires. Les représentants
du secteur de l’énseignement supérieur se chargeront du troisième
axe qui consiste à établir un constat
sur le rapport entre l’institution
universitaire et les entreprises économiques. Quant au quatrième axe,
il sera question de l’opinion générale de la famille universitaire dont
les étudiants, les professeurs, en
ce qui concerne l’adoption du système LMD.
Il faut noter que plusieurs mouvements de grève ont été enregistrés
l’année dernière, à Constantine notamment, observés par les étudiants de plusieurs instituts, à titre
d’exemple ceux de l’Institut national de la formation supérieure des
sciences paramédicales (INFSSP)
et des étudiants inscrits au dépar-
tement de génie des transports
de l’université 1, pour dénoncer
justement la défaillance du système LMD, puisque la Fonction
publique les exclut des concours.
A ce sujet, Nouredine Ghouali a
déclaré que «90% des diplômés
du système LMD continuent leurs
études pour obtenir le master»,
ajoutant qu’il ne faut pas comparer «entre les licences du système classique et ceux du LMD,
en considérant que chaque système a ses spécialités». Le directeur général a précisé que sa tutelle a déjà précédé à la discussion avec les responsables de la
Fonction publique pour la réadmission des diplômes LMD dans
leur institution.
Par ailleurs, Nouredine Ghouali a
déclaré que dès la prochaine rentrée universitaire, l’Ecole supérieure des enseignants de Bouzaréah entamera une session de
formation des professeurs de
langue amazigh, afin qu’ils soient
aptes pour l’enseigner dans les
universités algériennes. Il a noté,
en outre, que les universités de
Béjaïa et Tizi Ouzou ont commencé, depuis 10 ans, l’apprentissage et la formation de cette
langue, ajoutant qu’un centre de
recherche de langue Amazigh
sera créé dans l’université de Béjaïa. Le directeur général au ministère de l’Enseignement supérieur a déclaré, lors de son passage à la Radio algérienne, que
plus de 240 000 étudiants diplômés sortent annuellement de
l’université algérienne qui accueille 300 000 étudiants, ajoutant que le taux de réussite diffère
d’une spécialité à une autre.
Zahra Kefane
Tipasa
Le Syndicat national des médecins libéraux est né
, Le SNML - Syndicat national
des médecins libéraux vient de
naître, son président , le docteur
Benbraham Mustapha, nous a
énoncé les événements ayant
primé à cette éclosion. «Le SNML
est survenu dans une situation
convaincue par des choix basiques
et politiques en matière de santé ,
à l’instar des conventionnements
spécifiques, de la mise en œuvre de
la loi sanitaire , la loi sur le médicament ainsi que les émoluments
des prestations où le médecin libéral, en quête d’une identité professionnelle, n’a pas été sociétaire.»
Constamment suivant notre locuteur, « après des années d’attente,
de réflexion, d’hypothétique,
d’échange d’amabilités tantôt
pleines de déceptions, les médecins libéraux ont fini par être reconnus comme acteurs actifs et
collaborateurs incontournables sur
les questions touchant l’exercice libéral de la médecine en Algérie.»
Lors de l’élection de la première
section syndicale au niveau national qui s’est déroulée récemment à Tipasa, une région qui dis-
pose de 300 médecins libéraux,
toutes spécialités confondues, à
l’instar des médecins généralistes,
des spécialistes, des urologues, des
ophtalmologues, des dermatologues, des gastro-entérologues et
gynécologues, le Dr Benbraham,
le président national, n’a pas mâché
ses mots, lors du discours d’ouverture qu’il a formulé à l’occasion
de ce concile, «les contrats qu’on
nous a imposés s’apparentaient à
des ordres où le médecin libéral
n’était pas représenté, excepté au
niveau du conseil de l’Ordre» . Un
vibrant hommage fut rendu à la
Cnas « grâce à laquelle fut obtenu
notre agrément», a tenu à rappeler
M. Benbraham. Ainsi , l'assemblée
générale élective de la section syndicale de Tipasa du SNML qui s’est
tenue ce jeudi passé au sein de la
salle des conférences de la bibliothèque centrale de Tipasa a vu
l’élection du Dr Brenkia Abdelmadjid, en qualité de président de
la section syndicale, suivi par une
vice-présidence attribuée à la Docteure Hadj Rabia , une spécialiste
en gynécologie. Au niveau du Bu-
reau de ces élections trônait le Dr
Lebras, le doyen d’âge , qui tenait
avec ses conseils éclairés à remettre le train sur ses rails, chaque
fois que nécessaire, aidé dans sa
tâche par la docteure Hadji, une cadette en âge de ce parterre de spécialistes, où on reconnaît d’autres
vétérans de la médecine algérienne,
à l’instar du Dr Djamaâ Lekbir, du
Dr Bekhouche . Il y avait lors de ce
conclave, la présence du Dr Sbaa,
de la docteure Boudifa, du Dr Saifour , un autre spécialiste ORL de
renom, du Dr Menzou, du dermatologue, le Dr Benali, et tant
d’autres éminents médecins libéraux, qui sont venus et dont certains ont tenu à garder l’anonymat,
dans le cadre de leurs interventions. La convivialité de ces retrouvailles et de ces rencontres
médicales, ont, selon le Dr Benbraham « apporté le plus tant attendu par la création de ce syndicat », qui était, selon le Dr Menzou
« une impérative nécessité, pour
la défense des intérêts matériels
et moraux du médecin libéral».
Mohamed El-Ouahed
APPRENTISSAGE
Salon
Trois jours pour
s’informer
«Cette année, nous avons choisi
de mettre en valeur un aspect de
cette formation continue et
professionnelle qui consiste à la
formation et le recrutement par
apprentissage», a expliqué, hier,
le commissaire du Salon de la
formation professionnelle par
apprentissage, Ali Belkhiri.
Invité au Forum d’ El Moudjahid,
le même responsable a annoncé
que ce salon est organisé d’une
manière systématique, et se tient
une fois par an, ajoutant que
«l’idée de l’organisation de ce
salon est venue parce qu’on a
constaté que la formation de
manière générale, et la formation
continue en particulier est un
élément important pour le
développement économique et
sociale du pays». Le salon qui est
dans sa troisième édition, se veut
être «un carrefour de rencontres
entre les fournisseurs de
formation et les entreprises en
quête de partenaires pour la prise
en charge de leur plan de
formation interne ainsi que le
public à la recherche d’offres de
formation individuelle. Le salon
s’étalera sur trois jours et
comprendra des conférences, des
ateliers, et des tables rondes dans
le but d’exhiber les dispositifs, les
règlements, la fiscalité et les
programmes des formations
continues, ainsi que celles par
apprentissage et par alternance.
Cet événement est une occasion
pour les responsables de
formation des entreprises de
choisir les organismes publics et
privés comme futurs partenaires
et dialoguer avec les
représentants d’institutions pour
optimiser leurs achats en matière
de formation.
Les visiteurs auront trois jours
pour faire le plein d’informations
sur tous les dispositifs de
formation continue ainsi que ceux
du recrutement par alternance et
par apprentissage, la
règlementation dans ces
domaines, les programmes des
formations, les diplômes, les
métiers et les carrières, ils auront
également la possibilité de
participer aux conférences et
ateliers pour approfondir
certaines thématiques.
Il est à noter que pour les salariés,
cadres, fonctionnaires, artisans,
professions, libérales,
demandeurs de métier, diplômés
ou étudiants… désirant obtenir
une promotion, changer de
métier, préparer un diplôme ou
une qualification, la formation
continue est souvent le moyen le
plus sûr de progresser dans leur
vie professionnelle, de trouver un
nouvel emploi, de se réorienter,
de compléter ses connaissances
ou d’acquérir de nouvelles
compétences.
Soumia Lalaoui
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
actuel
4
Afin de redonner à ces institutions la place qui leur revient
LOGEMENT
Bakhti Belaïb reçoit, aujourd’hui,
les représentants des CCI
, Les représentants des
chambres du commerce et
de l’industrie ont rendezvous aujourd’hui avec le
ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb, afin de
prendre connaissance de
leurs préoccupations et
régler leur situation.
Le ministre, qui a procédé à l’ouverture des travaux de la
deuxième assemblée générale de
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, a réaffirmé
son soutien, sa détermination et
sa volonté de soutenir le projet
de refonte des statuts de la Caci
et des CCI, et ce, afin de redonner
à ces institutions la place qui leur
revient. «Les CCI ont un grand
rôle à jouer dans la promotion de
l'économie nationale, notamment
en ces moments de baisse des
prix du pétrole et baisse des ressources de l'Etat», explique le ministre qui rassure les présents
en disant que «le gouvernement
veille à redynamiser les CCI et
réduire le rôle de la rente dans le
financement des projets». Le ministre a indiqué que «je suis de
ceux qui souhaiteraient la réforme des statuts.
Ainsi, je dirais que le système financier des CCI pourra connaître
une réforme très rapidement»,
tout en rappelant qu'il y a la nécessité de revoir les statuts des
CCI et ce, malgré la poursuite du
financement de l'Etat de ces organes. Le ministre est même allé
plus loin en disant que son dé-
n Le ministre du Commerce. (Photo > New Press)
partement compte impliquer les
CCI dans la délivrance des licences d'importation, comme
dans le passé. Bakhti Belaïb a
profité de cette occasion pour
appeler les représentants des
CCI à travailler dans la synergie
pour résoudre les problèmes du
secteur. En marge des travaux,
le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, et vice-président du FCE,
Mohamed Laïd Benamor a appelé à la réforme des statuts régissant les Chambres de commerce et d'industrie (CCI), dans
l'objectif de participer à la promotion de l'économie nationale.
«Cette assemblée est une occasion pour réaffirmer la volonté de
la Caci ainsi que l’ensemble des
membres des CCI qui ont ex-
primé leur volonté de changement face aux défis qui s’imposent à la nation». Laïd Benamor,
qui est intervenu lors de l’ouverture des travaux de la
deuxième assemblée générale de
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie et en présence du ministre du Commerce,
a soulevé la nécessité de la réorganisation des CCI notamment
en matière de gestion, de financement et d'échanges. «La grosse
part du financement des CCI
vient de l'Etat, ainsi, nous avons
pensé à ce que nous changions
cette réalité en allant nous même
chercher des financements et
avoir une certaine liberté dans la
gestion», a souhaité Laïd Benamor. Il a affirmé son engagement
à mener de grands chantiers, no-
Foncier public
tamment la réorganisation des
Chambres, par un changement
des statuts qui les régissent. Un
chantier, selon lui, qui permettra aux CCI d'avoir plus de souplesse et lui confère un pouvoir
de décision. Laïd Benamor a soulevé, également, un deuxième
chantier qui concerne la mise en
place d'une politique active d'incitation à l'innovation collaborative avec une mise en réseau de
toutes les chambres et des opérateurs économiques sur le territoire nationale.
Il s'agira aussi, annonce le président de la Caci, de la découverte
des expériences à l'international
et des meilleures pratiques dont
pourraient s'inspirer ces institutions. Le grand chantier c’est
aussi «la formation pour favoriser
les intentions entrepreneuriales
et des vocations de business développement dans le respect des
règles du marché. Et l’accompagnement, pour sa part est aussi
un domaine important car l’un
des grands problèmes de l’Algérie est précisément la mortalité
des entreprises», a-t-il expliqué.
La réponse du ministre, qui a
prêté une oreille attentive aux
doléances des représentants des
CCI, était très rapide et très claire,
en disant que les statuts des CCI
seront changés dans un délai très
rapide.
Les éventuels changements ont
satisfait les présents à cette rencontre qui ont été unanimes
quant au changement de statuts
notamment.
la mise à contribution des
banques publiques européennes
qui pourraient fournir une assistance technique et financière
pour permettre de meilleures
conditions de financement pour
ces projets en Algérie.
«La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque
européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)
pourraient contribuer à développer et à soutenir des dispositifs d’atténuation des risques
qui permettront aux investisseurs privés de s’engager dans
des projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique
en Algérie», ont-ils préconisé.
Les deux experts notent que l’infrastructure et les conditions
géologiques semblent réunies
pour «une amélioration significative» de la coopération entre
l’Algérie et l’UE dans le secteur
du gaz naturel qu’ils qualifient de
«vital» pour l’économie algérienne.
’ouverture du parc foncier
relevant de l’Etat aux
promoteurs privés est en
phase de préparation pour la
réalisation de logements à caractère
commercial contre l’affectation
d’un quota de pas moins de 10%
du projet aux programmes de
logements sociaux, a déclaré,
samedi, le président de
l’Organisation nationale des
promoteurs immobiliers (ONPI),
M’hamed Sahraoui.
A l’occasion du premier congrès de
l'ONPI, M’hamed Sahraoui a déclaré
qu'une réflexion est lancée sur une
nouvelle règlementation qui
permettra aux promoteurs
immobiliers privés de bénéficier
d'un abattement sur les prix du
foncier relevant du domaine privé
de l'Etat en contrepartie d'un
engagement pour la réalisation
d'un quota de logements à
caractère social de pas moins de
10% du volume du projet. La
règlementation s'inscrit dans le
cadre du renforcement du rôle du
privé dans le secteur du logement
qui prévoit le règlement de la crise
du logement d'ici 2019 grâce aux
programmes publics avant de
procéder à la gestion des nouvelles
demandes du marché en comptant
essentiellement sur les promoteurs
privés. Le gouvernement avait
promulgué en octobre 2015 un
décret exécutif qui encadre
l'opération d'octroi de contrats de
concession sur les terres relevant
des biens de l'Etat, consacrées à la
réalisation de projets de promotion
immobilière à caractère
commercial. Il faut savoir que le
parc foncier public s'est doté
récemment d'importantes assiettes
récupérées après les opérations de
relogement qui ont atteint un
niveau record en 2015. Pour sa part,
le représentant du ministère de
l'Habitat, Mohamed Zahana, a
souligné que ce nouveau dispositif
permettra de réaliser l'équilibre
économique exigé pour les privés.
Ces derniers avaient participé à la
réalisation de programmes sociaux
et participatifs à des prix qui ne
servent pas leurs intérêts et ne
couvrent pas parfois le coût de
réalisation, a-t-il expliqué. A
l'ouverture du congrès, la secrétaire
générale de l'organisation, Houria
Bouhired, a demandé la révision
des prix de la réalisation des
logements dans le cadre de
programmes publics, soulignant la
nécessité d'adapter le système
fiscal à la nature de cette profession
et de faciliter l'accès aux
financements bancaires. Elle a
également appelé à créer un
guichet unique pour la réception et
le traitement des dossiers de
souscription au niveau des
promotions immobilières
indépendantes qui nécessitent des
compétences administratives et
non pas des promoteurs
immobiliers.
Smail Mimouni
Zahra Kefane
Nawel Hami
Coopération algéro-européenne
Priorité aux énergies renouvelables
et à l’efficacité énergétique
, La promotion et le renforcement du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE)
dans le domaine des énergies
renouvelables et d’efficacité
énergétique devraient constituer
la priorité du nouveau schéma
de coopération énergétique, ont
estimé des experts du think tank
européen «Bruegel» basé à
Bruxelles. «L’efficacité énergétique devrait être la cible principale d’un nouveau» schéma de
coopération énergétique Algérie-UE, d’autant plus que le potentiel de l’Algérie est énorme, ce
qui peut générer rapidement des
résultats concrets», ont estimé
Simone Tagliapietra et Georg
Zachmann, dans une contribution publiée vendredi dernier
par la revue The Parliament.
La deuxième cible d’un nouveau
schéma de coopération entre les
deux parties, selon ces deux experts, devrait être axée sur
l’énergie renouvelable, un domaine où l’Algérie dispose également d’énormes ressources
énergétiques solaires et éoliennes. «Une étude publiée en
2005 par le Centre aérospatial
allemand a estimé que l’Algérie
possède le potentiel le plus élevé
dans le monde en matière de
production d’énergie solaire
concentrée», ont-ils fait remarquer. En effet, l’Algérie présente
des conditions exceptionnelles
pour la production de l’électricité solaire.
La moyenne annuelle d’ensoleillement la place comme un
site de premier choix en Afrique
du Nord. L’Algérie mise de plus
en plus sur les énergies renouvelables en complément aux
combustibles fossiles afin de
répondre aux besoins croissants
en énergie, de l’ordre de 7% par
an jusqu’à 2020.
Dans le cadre de sa stratégie, le
gouvernement algérien s’est engagé pour qu’environ 40% de
l’énergie solaire produite d’ici à
2 030 soit d’origine renouvelable.
«La coopération dans les domaines de l’électricité, l’effica-
cité énergétique et les énergies
renouvelables pourrait être très
bénéfique à la fois pour l’UE et
l’Algérie», ont-ils ajouté.
«Pour une mise
à contribution des banques
européennes»
Poursuivant leur analyse du potentiel énergétique algérien, les
deux experts exhortent l’UE à
«engager une coopération complète dans le domaine de l’énergie avec l’Algérie pour créer des
conditions favorables à l’investissement». A ce titre, les associations des opérateurs méditerranéens de l’énergie à l’instar des Medreg et Med-TSO
peuvent fournir une contribution essentielle à cette démarche. Selon les deux experts,
le principal facteur déterminant
la vitesse à laquelle les énergies
renouvelables deviennent compétitives en Algérie réside dans
le coût de l’investissement qui
est souvent élevé pour les énergies renouvelables. Ils suggèrent
Ouverture
prochaine aux
promoteurs privés
L
échos
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
5
Tipasa
INFOS
EXPRESS
Batna
Le TRB représentera
l’Algérie au festival du
théâtre arabe au
Koweït
Le Théâtre régional de Batna
(TRB) représentera l’Algérie
avec sa pièce «Zid N’zidek» à
la 8 e édition du festival du
théâtre arabe qui aura lieu au
Koweït du 10 au 16 janvier, a
indiqué, samedi dernier sa
directrice, M’barka Tighaza.
La troupe du TRB a quitté
samedi l’Algérie en direction
du Koweït où elle se produira
jeudi prochain, a précisé la
même responsable.
«Zid N’zidek» de Faouzi
Benbrahim concourra durant
le festival organisé par Arab
Theatre Institute pour le prix
du Cheikh El Kacimi aux côtés
de troupes koweitienne,
syrienne, irakienne, émiratie,
marocaine et égyptienne.
Produite en 2015, la pièce
«Zid N’zidek», qui est une
critique des maux de la
société, avait remporté le Prix
du meilleur spectacle du 10e
festival national du théâtre
professionnel.
R. N./Agence
Constantine
La pièce «Ouchkourou
sahibet el-mindil»
séduit les enfants
La pièce théâtrale
«Ouchkourou sahibet el
mindil» (Remerciez la dame
au mouchoir), montée par la
coopérative des arts de
Biskra, présentée vendredi
sur les planches du théâtre
régional de Constantine (TRC),
a séduit les enfants.
Mise en scène par H’mida
Khider, sur un texte d’Ilhem
Mahfouf, la scène s’ouvre sur
Soheib et Chouaïb, dont les
rôles ont été confiés à
Abdelkader Hadi et Fares
Zekri, deux amis qui décident
de monter un commerce
ensemble. Le commerce
rapporte et les affaires vont
bien et les deux amis
rivalisent d’efficacité pour
réussir leur business et
solidifier leur position sur le
marché. Dans un moment de
faiblesse, Soheib, égoïste
avec une insatiable avidité,
chasse son ami Chouaïb du
commerce et décide
d’accaparer de tous leurs
biens. Chouaïb demande
l’arbitrage du hakem
(gouverneur) de la ville et
celui-ci lance un appel à
témoin. C’est alors que la
dame au mouchoir apparaît
et certifie que le florissant
commerce appartient à
Soheib et Chouaïb. La dame,
campée par Nour El Houda
Daoud, présente au hakem
un mouchoir dans lequel
Soheib et Chouaïb avaient
scellé un accord pour monter
le commerce.
R. N.
Le directeur opérationnel d’Actel
fait le ménage
DNoune Tarik, nouvellement
affecté à la tête de la Direction
opérationnelle de Tipasa, est
un jeune cadre dynamique. En
effet, lors d’un point de presse
au niveau de son institution, le
responsable de cette structure
n’a pas omis de mettre en
exergue les difficultés liées à la
bonne marche de ses différents
services et qui par le passé
étaient le plus souvent désuets,
compte tenu du volume des interventions et des multiples
dégradations causées par les
vols de câbles en cuivre.
Depuis son arrivé à Tipasa, Noune Tarik
a mis en branle un système de contrôle
efficace et efficient afin de prévenir les
coupures téléphoniques et l’ADSL en
temps réel. En l’espace de quelques jours,
le directeur a sillonné l’ensemble des
communes ainsi que les points névralgiques. Ainsi, les témoins affirment que
M. Noune contrôle a des heures très tardives de la nuit ses différentes structures
en prenant des décisions sur place et remédier le cas échéant au remplacement
du responsable défaillant. Cette manière
d’agir et de faire a quelque peu bousculé
certaines habitudes et a porté ses fruits
car la volonté de ce jeune dirigeant a surpris plus d’un. Durant la conférence de
presse, le directeur a, dans un langage très
clair, insisté sur la nécessité de prendre
les choses en main afin d’annihiler toutes
formes de carences qui mettent en péril
la bonne marche des unités opérationnelles de la wilaya de Tipasa. A ce titre, il
convient de souligner que Noune Tarik
s’est engagé, à titre personnel, à mettre
de l’ordre dans ses unités et répondre aux
doléances des clients le plus rapidement
possible. Selon notre interlocuteur, un
programme ambitieux pour l’exercice
2016 sera mis en place pour un assainissement total du réseau. Avec ses 60.000
abonnés sur une population totale d’environ 700.000 habitants, les dérangements
ont diminué d’une manière substantielle
suite à la localisation des points négatifs
au niveau des câbles vétustes. En outre,
le directeur opérationnel aura pour mission première de développer la zone
ouest, compte tenu de l’enclavement de
cette contrée frontalière avec les wilayas
Aïn-Defla. S’agissant de l’intérêt de la
clientèle, Noune Tarik s’engage à répondre aux préoccupations des abonnés à l’ADSL qui rencontrent des problèmes liés à la connexion. Cette situation
sera assainie dès le premier trimestre de
cette année avec l’installation de 83
MSAN. Ce nombre rejoindra les 73 autres
MSAN déjà mis en circulation, ce qui a fait
dire au responsable que «notre vocation
est de démocratiser l’Internet et pour
cela, Algérie Télécom est prête à investir
dans ce domaine».
Sur un autre chapitre, les travaux d’assainissement des câbles sont au nombre
de 66 chantiers avec 36.288 m, travaux
neufs, pose de câbles 56, soit 21.280 m ,
99 travaux de canalisation. Concernant la
4G, plusieurs daïras de la wilaya ont été
connectés au profit des zones enclavées
surtout celles qui ne disposent pas de
lignes téléphoniques.
Toujours est-il, il est constaté que la nouvelle direction ne fait pas dans la dentelle
et de profonds changements vont avoir
lieu.
Mohamed El-Ouahed
La 21e opération de relogement à
Alger lancée début février prochain
Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a affirmé samedi lors de
sa supervision de la troisième étape de la 20 e opération de
relogement à Alger, que les préparatifs étaient en cours
concernant la 21 e opération prévue début février au plus tard.
(Photo > D. R.)
Oran : le classement national de
Yennayer en discussion le 20 février
Un symposium sur les célébrations de Yennayer, le nouvel an amazigh, se
tiendra le 20 février prochain à Oran pour étudier l'opportunité du
classement national de cette fête (Photo > D. R.)
Explosion de gaz de Skikda : la situation
des brûlés transférés à Batna stabilisée
LE CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Secrets de «familles» (II)
’est ainsi que l’on peut comprendre
pourquoi la Turquie a le droit de se lâcher
sur la Syrie ou l’Irak (chez qui elle effectue
des intrusions militaires directes ou indirectes),
et pourquoi elle est bloquée sur le Kurdistan.
Mais il n’y a pas que la géostratégie :
l’économique compte aussi. Mardi 22
décembre, Erdogan estimait que « les
discussions avec Israël évoluaient dans un sens
positif ». Pour preuve, la fête juive Hanoukka a
été fêtée pour la première fois à Istanbul le 13
décembre 2015. D’après l’Obs, le (futur)
nouveau chef du Mossad, Yossi Cohen, a signé
un accord avec l’ex-ambassadeur turc à TelAviv. Depuis la découverte de gisements de gaz
naturel au large des côtes israéliennes, un
projet de gazoduc sous-marin vers la Turquie
est à l’étude. L’objectif de ce rapprochement
contre-nature pour la Turquie ? Faire
contrepoids diplomatique et économique à la
Russie, pays avec lequel les relations se sont,
elles, considérablement dégradées. On parle
d’un règlement de l’affaire de la flottille, et ses
neuf morts, par un chèque de 20 millions de
dollars. Mais une ONG turque rappelle que ce
gaz appartient à la Palestine, et le
rapprochement israélo-turc ne plaît pas à une
société en voie d’islamisation, qui conserve un
lien fort avec la Palestine. Tout doit donc se faire
dans la discrétion, pour Erdogan. Un accord
définitif se réalisant sur le dos des Palestiniens.
Comme toujours. Sur une autre scène se joue
également une équation à l’insu de ceux qui
croient encore au père Noël. Les cachottiers de
l'AFP rendent complaisamment compte de la
C
déroute de Daesh à Ramadi en Irak. On lit : «Les
derniers combattants du groupe Etat islamique
(EI) ont quitté dimanche un complexe
gouvernemental stratégique de Ramadi,
offrant aux forces irakiennes leur plus
importante victoire depuis l’offensive des
jihadistes en Irak il y a un an(… ). Tous les
combattants de Daech sont partis. Il n’y a pas
de résistance.» Les assassins de Daesh « sont
partis », ils « ont quitté » Ramadi. Partis où ?
Comment ? L’AFP se garde bien de creuser, et
ose même ajouter que «les forces d’élite
antiterroristes et l’armée irakienne » ont été
«aidées par les raids aériens de la coalition
internationale menée par les Etats-Unis». A les
entendre donc, les Etats-Unis ont permis la
déroute de Daesh à Ramadi. Et pourtant… Il faut
s’informer sur Sputnik, l’agence officielle
d’information de Russie, pour apprendre que ce
sont les forces américaines qui ont évacué, par
hélicoptère, les terroristes de Daesh vers une
destination «inconnue» ! On sait donc comment
les responsables de Daesh ont quitté Ramadi. Reste
à savoir où ils ont été emmenés par leurs sponsors
américains. Le but est clair : empêcher que les chefs
de Daesh ne tombent aux mains desIirakiens (ou
des Russes…). Convenablement interrogés, ils ne
manqueraient pas de dévoiler de très
intéressants détails sur l’assistance américaine à
l’Etat islamique, que ce soit en armes, ou… Ils
pourraient sans doute parler de certains «stages
de formation» dans de discrètes bases
américaines du Nebraska et du Montana….
(Suite et fin)
C. A.
L'état de santé des quatre travailleurs brûlés lors de l’incendie du centre d’enfûtage
de Skikda, transférés mercredi dernier d'urgence au centre hospitalier
universitaire (CHU ) de Batna, s’est stabilisé, a affirmé samedi le chef du service
des brûlés de cet établissement, Mokhtar Touam. (Photo > D. R.)
Aïn Témouchent : troisième salon
régional du miel du 10 au 16 janvier
Le troisième Salon régional du miel de la wilaya d’Aïn Témouchent se
déroulera du 10 au 16 janvier, a-t-on appris auprès de la Direction des
services agricoles (DSA). (Photo>D.R.)
monde
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
6
Egypte
Libye
Attaque terroriste contre un hôtel,
trois touristes européens blessés
Le nouveau bourbier
,En décembre 2015,
la situation en Libye
ne semble guerre
évoluer, ni sur le plan
politique, ni sur le
terrain. Les efforts de
l'ONU pour tenter
d'apporter des
débuts de solution à
la crise qui perdure
depuis l’assassinat du
colonel Kadhafi sont
restés jusqu'ici vains.
La Chambre des représentants (CR), qui est l'organe
exécutif libyen officiellement
reconnu par la communauté
internationale, devait pourtant voir son mandat
prendre fin le 20 octobre. Or,
rien ne s'est passé depuis
cette date, le « gouvernement de Tobrouk » continuant à officier normalement. En effet, les longues
négociations lancées sous
l'égide de l'ONU pour le réunir avec le « gouvernement
de Tripoli » - lequel s'appuie
sur le Conseil général national (CGN) dominé par les
Frères musulmans - n'ont
pas été suivies d'effets.
Il faut reconnaître que la
communauté internationale
est elle-même divisée sur ce
dossier. Si les Occidentaux
soutiennent la Chambre des
représentants, en revanche
le Qatar, la Turquie et le Soudan soutiennent en sousmain le CGN qui aurait dû
être dissous à l'été 2014. Il
est facile d'y voir la main des
Frères musulmans qui n'ont
pas perdu espoir de gouverner un jour le pays. Un signe
de progrès tout de même :
depuis début 2015, les milices qui officient en Tripolitaine sont parvenues à
conclure des cessez-le-feu,
lesquels ont été parfois accompagnés d'accords locaux
consistant à définir des
lignes de démarcation et à
échanger des prisonniers.
Cela a contribué à faire un
peu retomber la pression.
C'est particulièrement vrai
pour des milices de Zintan et
de Misrata. Il convient de reconnaître que l'ONU a joué
un rôle important dans ces
processus, même s'ils restent exceptionnels et très localisés. Partout ailleurs, les
affrontements sporadiques
comme à Benghazi - entre
les milices et l'armée du général Haftar - ou dans le Fezzan - entre tribus toubous,
touaregs et arabes] - perdurent. Pour le moment, personne ne semble en position
de l'emporter durablement.
Par ailleurs, la Libye a toujours constitué pour AlQaida « canal historique »
une terre de prédilection.
Les premiers djihadistes qui
ont rejoint la nébuleuse, particulièrement en Afghanistan, provenaient de ce pays.
Ensuite, le Groupe islamique
combattant en libyen
(GSCL), formé en Afghanistan en 1995, a tenté de s'attaquer au régime en place à
Tripoli. Une répression féroce l'en a empêché, la plupart de ses activistes étant
tués, emprisonnés ou
contraints à l'exil. Son fondateur, Ammar Ashur al-Rufayi (alias Abou Laith al-Libi),
ami proche d'Oussama Ben
Laden et du docteur al-Zawahiri, a été tué par un
drone américain en janvier
2008 dans les zones tribales
pakistanaises. De nombreux
vétérans du GICL contraints
comme lui à fuir la Libye, ont
écumé les terres de djihad
de par le monde pour le
compte d'Al-Qaida « canal
historique ». Certains sont
venus renforcer les rangs du
Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC)
algérien, qui est ensuite devenu Al-Qaida au Maghreb
islamique (AQMI). C'est par
le biais de cette organisation
qu'ils sont revenus discrètement en Libye au moment
des « révolutions arabes »
de 2011. Comme sur d'autres
théâtres de djihad, Al-Qaida
« canal historique » n'a pas
voulu apparaître directement en Libye par choix stratégique. Pour cela, la nébuleuse a téléguidé directement certains mouvements
comme Ansar al-Charia, soit
elle a en infiltré d'autres,
dont des milices islamiques
locales qui écument le pays.
Cette stratégie de dissimulation a été voulue par Al-Zawahiri car il ne souhaitait
pas que ses forces apparaissent au grand jour de manière à ne pas représenter
un objectif trop tentant pour
ses adversaires occidentaux.
Cela n'a pas empêché le
mouvement de reconnaitre
parfois sa présence, surtout
lorsqu'il a connu des échecs
comme lors de l'embuscade
qui a coûté la vie à Hamid alShahiri et à ses hommes, sur
la route menant de Derna à
Benghaz,i fin nombre 2015.
Al-Zawahiri a présenté ses
condoléances en reconnaissant que ce groupe dépen-
dait d'AQMI. Déjà, Mokhtar
Belmokhtar, l'émir d'al-Mourabitoune devenu depuis cet
été « Al-Qaida en Afrique de
l'Ouest », avait échappé à
une frappe américaine dans
la région d'Ajdabiya, au sud
de Benghazi. Si le déploiement d'Al-Qaida dans le Fezzan depuis le début de la révolution libyenne était
connu, cette présence en Cyrénaïque était moins évidente. Elle traduit l'art de la
dissimulation (la taqiya) auquel se livre la nébuleuse islamique. L'Etat islamique
(Daesh) se fait moins discret, combattant crânement
sous son étendard. Il a
étendu sa « wilaya » à partir
de Syrte sur 240 kilomètres
de côtes aux alentours. Il a
également poussé vers le
sud espérant récupérer des
champs pétroliers qui pourraient lui apporter les ressources financières dont il a
besoin. Comme dans la région de Derna en Cyrénaïque, il se heurte aux Petroleum Facilities Guards,
des milices chargées de protéger les installations pétrochimiques du pays. Mais
Daesh ne rencontre pas en
Libye tout le succès auquel
il pouvait s'attendre. Cela est
dû à plusieurs facteurs. Tout
d'abord, la population ne lui
est pas globalement favorable car il ne propose pas
un combat contre un pouvoir central tyrannique et «
apostat » - et pour cause, il
n'y en n'a pas. En effet, il n'y
a pas de chiites dans la région. Quant aux Occidentaux, ils brillent par leur absence. Il n'y a donc pas d'ennemi à désigner comme le
diable à combattre, ce qui
n'est pas très motivant pour
les activistes. Pour mémoire,
sur le front syro-irakien, l'EI
lutte contre les pouvoirs
alaouite et chiite considérés
comme des traîtres à l'islam.
De plus, de nombreuses milices locales, même islamistes radicales, voient d'un
mauvais oeil ces « étrangers
» venir leur faire la leçon.
Cela explique que Daesh
n'ait pas réussi à conquérir
Derna car il s'est retrouvé
opposé aux milices locales
soutenues par la majorité de
la population. Il a été chassé
du centre de l'agglomération
et contraint de se replier en
périphérie.
Ensuite, ses effectifs restent
assez faibles, compris entre
2 000 et 5 000 combattants,
avec peu d'apports extérieurs. Enfin, il manque de
ressources financières ne
contrôlant que peu de populations qui peuvent verser l'impôt. Daesh n'a pas
accès pour l'instant aux richesses en hydrocarbures
et aux trafics qui sont l'apanage des deux gouvernements (Tripoli et Tobrouk) et
des différentes autres milices. Il lui reste toutefois un
moyen qu'il utilise abondamment : la terreur. C'est pour
cette raison que Daesh se
livre à des exécutions publiques, à des décapitations
et des crucifixions, et à des
actes terroristes sur l'ensemble de la Libye, mais
aussi en Tunisie voisine. En
effet, les activistes qui ont
menés les attentats du
Bardo, le 18 mars 2015 (22
tués dont 21 étrangers), de
l'hôtel de Sousse, le 26 juin
(38 tués dont 30 Britanniques) et de Tunis, contre le
bus de la Garde présidentielle, le 24 novembres (13
tués dont le terroriste) auraient été formés en partie
dans un camp d'entraînement situé à proximité de la
ville côtière libyenne de Sabratha. Cela signifie qu'en
dehors de Syrte et de sa région, Daesh profitant de ralliements de quelques
groupes locaux, a établi
quelques implantations dans
des villes le long de la côte
méditerranéenne.
Enfin, comme ceux d'AlQaida, les responsables de
Daesh sont ciblés, dit-on.
Ainsi, les Américains ont
neutralisé, le 13 novembre,
Wisam Najm Abd zayd al Zubaydi (alias Abou Nabil), un
Irakien chef militaire du mouvement. Il s'était particulièrement fait remarquer lors de
la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens en février 2015. La plus grande
inquiétude porte aujourd'hui
sur une éventuelle intervention Occidentale qui risque
d’embourber profondément
le pays avec tous les corollaires que cela impliquerait
sur la région.
Cela dit, avec la récente attaque ayant occasionné 47
morts et 110 blessés, Daech
semble reprendre les choses
en main alors que le cycle
infernal des interventions
militaires étrangères qui, de
l’Irak à l’Afghanistan, alimentent le chaos et les groupes
religieux extrémistes plus
qu’elles ne les réduisent,
semble donc avoir de beaux
jours devant lui…
Chérif Abdedaïm
Après l'attaque ayant
blessé deux Autrichiens et
un Suédois, l'un des assaillants a été abattu sur
place et un autre grièvement blessé, a indiqué la
police. Le ministre égyptien
du Tourisme, , Hicham
Zazou, se rend samedi à
Hourghada, station balnéaire très prisée sur les
bords de la mer Rouge où
trois touristes européens
ont été blessés vendredi 8
janvier dans une attaque
contre un hôtel.
,
Aucun assaillant ne portait
de ceinture explosive
Les assaillants sont arrivés
par la mer pour attaquer
l'hôtel Bella Vista, situé sur
la plage, ont déclaré des responsables des services de
sécurité à l'agence Reuters.
Le ministère de l'Intérieur
affirme depuis vendredi que
les assaillants étaient armés
de couteaux et d'une "arme
sonore", assurant qu'ils ne
portaient pas de ceinture
explosive comme cela avait
été auparavant indiqué. Sur
une vidéo publiée sur internet on peut voir l'assaillant
blessé recevant une réanimation cardiorespiratoire
et étant interrogé sur son
identité. Il semble avoir été
blessé par balles aux deux
jambes. Selon le ministère
de l'Intérieur, l'un des agresseurs était un étudiant de
Gizeh, à la périphérie du
Caire. L'organisation terro-
riste Daech a revendiqué
vendredi l'attaque qui a visé
la veille, sans faire de victimes, un autocar transportant des touristes israéliens,
expliquant avoir répondu à
l'appel de son dirigeant,
Abou Bakr al Baghdadi, qui
recommande de viser des
Juifs "partout". L'autocar
transportait des Arabes israéliens, selon des sources
sécuritaires.
Craintes pour l'industrie
du tourisme
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste
Mohamed Morsi en juillet
2013, l'Egypte est en proie à
de nombreuses attaques jihadistes, qui visent principalement les forces de sécurité.
Dans la matinée de samedi,
un militaire et policier égyptiens ont été tués par des
hommes armés dans le secteur de Gizeh, à la périphérie du Caire, rapporte
l'agence de presse publique.
La veille, des hommes
armés circulant en moto ont
ouvert le feu sur des touristes devant un hôtel de
l'avenue Al Haram menant
aux pyramides de Gizeh, au
sud-ouest du Caire. L'attaque, qui n'a pas fait de victimes, a été revendiquée par
Daech. L'autocar transportait des Arabes israéliens,
selon des sources sécuritaires.
R. I./Agence
n Les assaillants sont arrivés par la mer. (Photo > D. R.)
Centrafrique
Fin de mission pour les soldats de la
République démocratique du Congo
, C'est l'Organisation des
Nations unies qui annonce
le retrait des casques bleus
congolais officiellement
pour
"contre-performances". Cependant ce
sont les premières sanctions après les accusations
de viols sur mineurs.
Officiellement, c'est pour
contre-performances que le
retrait du contingent congolais en Centre afrique est
acté. Stéphane Dujarric,
porte-parole de l'ONU, l'a
annoncé ce vendredi, en affirmant que le contingent
congolais (RDC), compte
807 militaires et 118 policiers, et malgré quelques
progrès, les troupes "ne répondent que partiellement
aux exigences de l'ONU en
matière d'équipement, de
contrôle du recrutement et
de niveau de préparation
au combat" a t-il précisé.
R. I./Agence
économie
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
7
Finance
La Banque nationale suisse a perdu
23 milliards de francs en 2015
La Banque Nationale Suisse (BNS)
devrait avoir perdu en 2015 près
de 23 milliards de francs suisses
(environ 21,1 milliards d'euros),
selon un communiqué publié ce
vendredi 8 janvier par l'institution. Ce résultat - qui devra être
confirmé en avril lors de la publication officielle des chiffres de la
BNS - représente un effondrement
par rapport au bénéfice de 38,1
milliards de francs enregistré en
2014 et même par rapport aux 9
milliards d'euros de perte de
2013.
Des divergences sur
l'appartenance à l'Otan
et à l'UE
Conséquences de l'abandon
du seuil pour le franc suisse
La Bourse de Tokyo
finit en baisse de
plus de 2%
La Bourse de Tokyo a terminé jeudi
en baisse de plus de 2% sous le coup
de la nouvelle chute des marchés
actions chinois après que la banque
centrale de la deuxième puissance
économique mondiale a accéléré la
dévaluation du yuan. L'indice Nikkei
a perdu 423,98 points, soit 2,33%, à
17.767,34. Le Topix, plus large, a reculé
de 30,90 points (2,08%), à 1.457,94
points. Le Nikkei a ainsi accusé sa
quatrième séance consécutive de
baisse et affiche un repli de plus de
6,5% depuis le début de l'année,
après un gain de 9,1% sur
l'ensemble de l'année dernière. Les
Bourses chinoises ont fermé de
manière anticipée jeudi après avoir
chuté de plus de 7% après moins
d'une demi-heure d'échanges,
plongeon qui, comme lundi, a une
nouvelle fois déclenché l'activation
des tout nouveaux "coupe-circuits"
mis en place après le krach de l'été.
La Banque populaire de Chine a pris
de court les acteurs de marché en
fixant le cours pivot de la devise
chinoise à 6,5646 yuans pour un
dollar, soit un plus bas depuis mars
2011. Cela représente un repli de
0,5% par rapport à mercredi et
constitue la baisse quotidienne la
plus marquée depuis la mi-août,
quand une dévaluation inattendue
de 2% avait fait vaciller les Bourses
mondiales.
Catalogne
L'indépendantiste
Artur Mas renonce
à briguer un
nouveau mandat
Après plus de trois mois de
blocage politique, Artur Mas
se retire. Le président
indépendantiste sortant de
la région de Catalogne a
annoncé samedi 9 janvier
qu'il avait décidé de ne pas
briguer un nouveau
mandat. Il souhaite ainsi
ouvrir la voie à la formation
d'un gouvernement
indépendantiste à la tête
de la Généralité.
Les divergences entre les
différentes organisations
favorables à
l'indépendance,
victorieuses lors du scrutin
régional du 5 septembre,
avaient en effet jusqu'à
présent empêché la
formation d'un nouvel
exécutif.
,Avec le renforcement
du franc, la BNS affiche
de lourdes pertes, mais
moins lourdes
qu'anticipées en juillet.
La banque versera même
un dividende à ses
actionnaires.
Il s'agit cependant là d'une des
conséquences les plus visibles
de la décision prise le 15 janvier
2015 par la BNS de mettre fin - à
la surprise générale - au seuil officiel du franc suisse à 1,20 franc
pour un euro. Cette décision a
conduit à un ajustement à la
hausse de la monnaie helvétique
INFOS
EXPRESS
qui a même brièvement enfoncé
la parité avec la monnaie européenne pour valoir jusqu'à 97,55
centimes de francs pour un euro.
Néanmoins, l'établissement de
taux négatifs très forts (la cible de
la BNS a été abaissée jusqu'à 1,25 % le 15 janvier), ainsi que de
fréquentes interventions de la
BNS sur le marché pour soutenir
le franc ont permis à la monnaie
helvétique de revenir au
deuxième semestre à des niveaux
moins élevés (entre 1,08 et 1,09
franc par euro).
Moins pire que prévu
En conséquence, les pertes enregistrées par la BNS sur son immense stock de devises acquis
lors de la défense du « seuil » (600
milliards de francs) se sont révélées moins fortes que prévu en
juillet, lorsque l'institution prévoyait une perte globale de 50
milliards de francs.
Cette perte sur devises est de 20
milliards de francs, à laquelle
s'ajoute 4 milliards de francs de
perte sur la valeur des stocks d'or
de la BNS.
A l'inverse, la banque a gagné un
milliard de francs sur le taux négatif. Du coup, ces 23 milliards de
francs de pertes apparaissent
presque comme une victoire pour
la BNS. Au point même que, cette
perte étant inférieure aux réserves de la Banque, la contribution d'un milliard de francs à la
Confédération et aux Cantons
sera bien versée. La BNS se paiera
même le luxe de verser un dividende de 15 francs par action à
ses actionnaires qui sont, outre
les cantons et leurs banques cantonales (à 55 %), des particuliers
et des entreprises. Compte tenu
du cours de l'action de la BNS
(1.098 francs à Zurich), son rendement reste modeste (1,36 %),
mais intéressant dans un
contexte de taux négatifs...
Ces résultats de la BNS sont l'illustration de l'effet du « choc du
franc fort » sur la Suisse : un choc
sensible, réel, mais finalement
surmontable pour une des économies les plus stables du monde.
R. E.
Chine
La Banque mondiale réduit sa prévision
de croissance en 2016 à 2,9%
La Banque mondiale a annoncé mercredi avoir
abaissé sa prévision de
croissance mondiale 2016
en expliquant que la dégradation des performances de plusieurs
grands pays émergents allaient peser sur l'activité
globale. La croissance
mondiale devrait atteindre
2,9% cette année après
2,4% en 2015, a dit l'institution, qui prévoyait cependant en juin dernier une
hausse de 3,3% de l'activité en 2016. Les commentaires qui accompagnent
ce nouveau chiffre mettent
l'accent sur la dégradation
des résultats des principales économies émergentes. "En 2016, la crois-
sance devrait ralentir davantage en Chine et la récession persister en Russie
et au Brésil", précise ainsi
l'institution, qui tablait en
juin sur un retour à la
croissance des économies
russe et brésilienne. Le
produit intérieur brut (PIB)
réel de la Russie devrait
diminuer de 0,7% cette
année, et non augmenter
d'autant comme prévu auparavant. La Banque mondiale estime qu'il a chuté
de 3,8% en 2015. Au Brésil, le PIB devrait baisser
de 2,5% en 2016 alors que
les prévisions de juin donnaient une croissance de
1,1%. La Banque mondiale
estime qu'il a déjà reculé
de 3,7% en 2015. La croissance de la Chine, elle, de-
vrait encore ralentir à 6,7%
cette année contre 6,9% estimé pour 2015. En juin, la
Banque mondiale tablait
sur une hausse de 7,0% du
PIB chinois en 2016. L'institution a également réduit
ses prévisions pour les
Etats-Unis et plusieurs
autres économies avancées. Le PIB américain devrait croître de 2,7% cette
année, contre 2,8% prévu
auparavant, après une
hausse de 2,5% estimée
pour 2015. La prévision de
croissance 2016 pour la
zone euro a été ramenée
de 1,8% à 1,7% après 1,5%
attendu pour 2015.n
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Une partie des
indépendantistes étaient
hostiles au maintien d'Artur
Mas, notamment certains
membres de Candidature
d'unité populaire (CUP).
Cette petite formation de
gauche au sein du bloc
indépendantiste avait
annoncé voici quelques
jours qu'elle ne
soutiendrait pas la
candidature d'Artur Mas à
un nouveau mandat, en
raison de profondes
divergences sur des
questions comme
l'appartenance d'une
Catalogne indépendante à
l'Otan et à l'Union
européenne. Artur Mas, qui
est président de la région
depuis 2010, a donc préféré
laisser le champ libre à un
autre candidat, Carles
Puigdemont, maire de
Gérone. Devant la presse à
Barcelone, il a déclaré:
"Je vais me mettre à l'écart.
Je ne vais pas me présenter
en tant que candidat de
Junts pel Si (Ensemble pour
le oui, principale coalition
des mouvements
séparatistes, ndlr) à ma
réélection comme président
de la Catalogne".
Le risque de nouvelles
élections
Le parlement de la
Généralité doit se
prononcer dimanche par un
vote sur un nouveau
candidat. Si aucun ne peut
être élu d'ici lundi, de
nouvelles élections
régionales seront
automatiquement
organisées en Catalogne,
région qui représente près
d'un cinquième du PIB de
l'Espagne.n
régions
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
8
Pomme de terre
INFO
EXPRESS
Tlemcen
Saisie en 2015 de plus
de 31 tonnes de kif
Les différentes brigades
relevant du groupement de la
Gendarmerie nationale de la
wilaya de Tlemcen ont saisi
plus de 31 tonnes de kif traité
en 2015, selon un bilan des
activités de ce corps présenté
jeudi dernier. Les opérations
de saisie ont été réalisées lors
de barrages et de patrouilles de
contrôle et de souricières
tendues sur les routes et pistes
de la wilaya, notamment sur la
bande frontalière. Le volume
des saisies de drogue a connu
une nette baisse pour ce qui
est du kif par rapport à 2014 qui
a vu la saisie de plus de 58
tonnes et une augmentation
pour ce qui est des
psychotropes (7.300
comprimés). La lutte contre la
drogue a permis aussi de
démanteler 27 réseaux
composés d’un total de 111
personnes dont 97 placées
sous mandat de dépôt, a
indiqué la même source
sécuritaire, qui a signalé le
traitement de 233 affaires dans
le cadre de la lutte contre la
contrebande, qui a permis
l’arrestation de 318 personnes
dont 225 écrouées. Ces affaires
ont touché essentiellement la
contrebande de carburant vers
le Maroc qui a enregistré une
augmentation de 50 % en 2015
par rapport à 2014. La quantité
de ce produit saisi en 2015 a
atteint 2.981.052 litres contre
1.578.398 en 2014.
R. R.
De la gestion des pénuries
à celle de la surproduction
,Lorsqu’il y a une pénurie
de n’importe quel produit,
tous les médias lourds et
autres accessoires se mettent à la manchette des
unes en caractères gras.
D’aucun ne tentent de faire
une analyse cohérente sur
les faits et les effets. Tous
se mettent à revendiquer le
produit.
Certains à la solde de lobbies défendent directement ou indirectement les intérêts de ces derniers.
Ces derniers temps, les producteurs de pommes de terre d’Oued
Souf ont accusé énormément de
pertes. Pour certains, ce fut la
faillite. Les tubercules qu’ils ont
développés n’ont pas trouvé preneur. Même à des prix très bas, en
deçà du prix de revient. Au détail,
la patate a été cédée à moins de 15
DA le kilogramme. La production a
dépassé toutes les prévisions. Le
Syrpalac a été mis à rude épreuve
par une certaine note qui à peine
voilée le remettait en cause. Par
contre, le communiqué de l’APS
présente le sujet tout autrement
avec uniquement ce qui a été déclaré par le représentant du ministère, sans prendre contact avec
les producteurs. Le représentant
du ministère de l’Agriculture, le Dr
Cherif Omari, aurait déclaré à l’AP
ce qui suit : «Réuni il y a une dizaine
de jours, un Conseil interministériel
a arrêté des mesures urgentes et
d'autres à long terme visant à sécuriser les agriculteurs et à réunir
les conditions favorables au lancement de la prochaine saison.»
Pour mettre en confiance les producteurs d’abord et sauver coûte
que coûte Frigomédit .«Ainsi, le
gouvernement a dégagé une enveloppe de 1,3 milliard de dinars pour
payer immédiatement les agriculteurs qui ont participé à l'opération
de stockage de leur production de
pomme de terre de saison (juin
2015), livrée à l'entreprise publique
d'entrepôts frigorifiques Frigomedit qui devait, à l'origine, assurer ce
payement. En effet, 149 produc-
Projet de réalisation d’un IEP à Tizi Ouzou
Les travaux avancent à une cadence
appréciable
,Les travaux de réalisation d’un institut de l’enseignement professionnel (IEP) à
Tizi Ouzou, plus précisément au nouveau pôle urbain de Oued Falli, à l’ouest du
chef-lieu de wilaya, dont le taux d’avancement a été estimé, début du mois en
cours, à 60%, sont entrepris avec une appréciable, selon le chargé de
communication de la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels
(DFEP).
«Lancé en chantier durant le second semestre 2015 par la DFEP
de la wilaya de Tizi Ouzou , l’Institut de l’Enseignement Professionnel (IEP), implanté dans le
nouveau pôle urbain de la ville de
Tizi Ouzou (Oued Fali) a atteint,
au début du mois en cours, un
taux de réalisation de 60%», a indiqué Hamid Messir.
Le projet en question a été confié
à l'entreprise Chinoise ZIEC, une
première pour une DFEP à
l’échelle nationale, pour un délai
de réalisation de 16 mois, a-t-il
poursuivi, rappelant que cet établissement de formation et de
l’enseignement professionnels
est d’une capacité d’accueil de
1 000 postes pédagogiques et 300
lits d'internat.
La cadence de l’avancement des
travaux de ce chantier est, a-t-il
estimé, appréciable d’autant plus,
a-t-il fait observer, presque tous
les lots, administration, pédagogie, réfectoire et hébergement,
ont connu le début de travaux
notamment au niveau des fondations voire plus. Ce qui va permettre à l’entreprise réalisatrice,
a-t-il poursuivi encore, de poursuivre les travaux de sa réalisation même en période d’intempéries.
La réalisation et l’équipement
d’un IEP à Tizi Ouzou permettra,
a encore ajouté Hamid Messir, le
lancement de l’enseignement professionnel d’autant plus que le
ministère de tutelle, se fixe l’objectif de remplacer, à terme, l’enseignement technique assuré par
le secteur de l’éducation nationale.
Cela permettra, a-t-il indiqué encore, d’ouvrir de larges perspectives pour les jeunes issus du
secteur de l’éducation nationale,
qui veulent s’orienter vers l’en-
seignement professionnel. A
noter que sur proposition du premier responsable du secteur à
l’échelle de la wilaya, Abdenacer
Arab, au cours d'une séance de
travail consacrée au suivi de cet
important projet, tenue le mercredi 6 janvier 2016 au siège de la
DFEP, l'étude de faisabilité de l'utilisation des panneaux photovoltaïques et thermiques, énergie
solaire, a été entamée par l'entreprise réalisatrice en collaboration avec ses partenaires. «Le
but est de faire fonctionner les
installations de cet IEP, salles de
cours, ateliers, administration,
internat et réfectoire, avec des
panneaux hybrides, et ce, dans le
cadre de l'utilisation des énergies renouvelables», a-t-il fait observer encore. Cela permettra, at-il ajouté, de faire des économies
d'énergie électrique.
Rabah Mokhtari
teurs ont livré leur production à
Frigomedit, chargée de constituer
des stocks de sécurité, qui devait
les payer à raison de 27 DA/kg (prix
de référence).
Mais cette entreprise, qui a absorbé un excédent important de
l'ordre de 123.000 tonnes de
pomme de terre de saison, n'a pas
pu payer les agriculteurs-fournisseurs du fait qu'elle n'a écoulé
qu'une partie de ce stock et, de
surcroît, à un prix moins cher que
le prix d'achat.» Ne devons-nous
pas poser la question : si mauvaise
gestion il y a, pourquoi pénaliser les
agriculteurs ? Ne faudrait-il pas se
poser la question qui est-ce qui produit ? Nous avons pris la précaution
de contacter le président du comité national interprofessionnel de
la filière pomme de terre, Bachir
Serraoui. Sa réponse est nette et
sans détour : «Voilà ce que j’ai dit
aux interlocuteurs de la profession
lors de la réunion à laquelle nous
avions été enfin conviés : les producteurs de pomme de terre n’ont
pas besoin de soutien sous forme
d’aumône. Nous n’avons pas besoin de soutien sous n’importe
qu’elle forme. Le ministère doit appliquer le programme du président
de la République. Si non, ils n’ont
qu’à déclarer ne pas l’appliquer.
Cette aide qu’ils veulent apporter ils
doivent la mettre à profit du programme du Président.» Une autre
question fondamentale s’impose :
Pourquoi alors l’Etat n’oblige pas
les patatiers et autres professionnels et surtout les organismes
d’Etat, qui sont les bénéficiaires de
soutiens, à souscrire une assurance?
A moins qu'il y ait d'autres intentions. Ce qui doit être retenu de
positif, c'est cette décision de stocker 40.000 tonnes de pommes de
terre et de ne pas laisser tomber les
maraîchers. L'autre décision de
taille est aussi de venir en aide aux
multiplicateurs de semences et
d'accompagner les exportateurs
du tubercule.
Djilali Harfouche
Relizane
Les chantiers «Blanche Algérie»
renforcés
, Face à l'inertie des élus communaux qui n'ont pas daigné lever
le petit doigt pour donner le
moindre coup de balai, la Direction de l'action sociale de la wilaya de Relizane a pris seule l'initiative de faire le ménage dans tous
les quartiers de la ville dans le
cadre de l'opération Blanche Algérie. Dans cette même optique, on
relève que plus d'une vingtaine de
chantiers viennent d'être ouverts et
la collecte des déchets ménagers
bat son plein. Selon Rahim Djamel,
directeur de cette structure de wilaya, chaque chantier offre sept
postes d'emploi aux jeunes chômeurs. Il soulignera, au passage,
qu'en dépit de l'insuffisance, voire
du manque de moyens matériels,
excepté quelques brouettes, balais
BRÈVE
Oran
Arrestation d'un trafiquant
de drogue et saisie de 526 g
de cocaïne
Un individu condamné par contumace
à la prison à perpétuité dans une
affaire de trafic de drogue a été arrêté
et 526 g de cocaïne ont été saisis par
les services de sécurité de la wilaya
et pelles, l'opération a été étendue
au reste des 38 communes de la
wilaya. Il y a de quoi secouer un
peu les élus communaux impassibles qui voient défiler sous leurs
yeux à longueur de journée des camions brinquebalants chargés d'ordures ménagères ou encore des
chiens très agressifs qui ont élu
domicile dans un centre réservé à
plus d'une centaine de jeunes garçons et filles handicapés physiques
(Assafir El-Janna), voisin de l'école
«Nadjah» qui est, il ne faut point
s'étonner, à quelques mètres seulement de la Direction de l'éducation.
N.-Malik
Voir surInternet
www.lnr-dz.com
d’Oran, a-t-on appris de la cellule de
communication de la Sûreté de
wilaya. A ce titre, la brigade de lutte
contre la drogue de la PJ de la Sûreté
d’Oran est parvenue, dans le cadre
des efforts déployés dans la lutte
contre les groupes criminels
spécialisés dans le trafic de drogue, à
arrêter cet individu, présenté comme
un dangereux criminel condamné à la
prison à perpétuité dans une affaire
antérieure de trafic de 25 q de kif
traité en 2014.
R. R.
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
régions
9
El-Tarf : trois projets accusant des
retards considérables redynamisés
Chlef
L’association Tifaouine fête
Yennayer à Béni Haoua
,C'est une nouvelle
année 2965, correspondant à 2016 du
calendrier géorgienne, dont les
festivités ont débuté
très tôt cette fois-ci.
Pour les Berbères du
monde, Yennayer est
fêté et vécu comme
une date symbole
de fertilité, de
renouvellement.
Il en va de même pour tous
les habitants qu’ils soient
berbérophones ou arabophones. Elle est une date
repère, un retour aux
sources, tant cette occasion est célébrée actuellement dans les quatre coins
du monde par des Amazighs immigrés, une façon
sûrement pour eux de déclarer cet amour qu'ils portent à une terre ancestrale
et de confirmer leur identité, un retour aux origines.
Béni Haoua au nord-est de
Chlef, symbole de la Kabylie et des Berbères dans
cette wilaya, comme dans
plusieurs régions d'Afrique
du Nord, a commencé la
célébration du premier jour
de l'an berbère, appelé Yennayer ou Nnayyer décrété
fête nationale en Algérie depuis 2007. Les fêtes ont
commencé depuis samedi
avant que la fête officielle
soit célébrée à la veille du
12 janvier au niveau de la
maison de la culture de
Chlef.
Les festivités qui ont commencé dans la matinée du
samedi par des spectacles
de «fantasia». Il s’agit des
spectacles équestres traditionnels simulant des as-
La bibliothèque de la wilaya d’El Tarf, sa maison de la culture et
son centre culturel-islamique, trois projets dont les travaux
accusent des retards considérables, viennent d’être redynamisés
(Photo > D. R.)
Oran : une formation de ramendeuses,
première du genre au niveau national
sauts militaires, pratiqués
essentiellement à l’ouest
du pays, où elle est appelée
« jeu de la poudre» ou «jeu
des chevaux . Les citoyens
de la commune de Béni
Haoua et des communes limitrophes à l’instar de
Oued Goussine, Breïra, Damous, etc, sont venus en
grand nombre pour
prendre part à ces fêtes. En
plus des jeunes scouts musulmans, pour la première
fois, des représentants du
Musée national du Bardo
ont assisté aux fêtes de célébration de Nnayyer à
Béni Haoua. La troupe de la
danse folklorique de Sidi
Ghilas (wilaya de Tipasa)
a donné spectacle à l’occasion de la fête dans la
même commune.
La célébration de la fête a
également été marquée par
un repas copieux pour souhaiter une année riche et
généreuse, au profit de tous
les présents. Ce repas est
l’œuvre de toutes les familles habitant Béni Haoua,
en signe de solidarité et de
partage de la joie collective. C'est une des plus anciennes fêtes qui a su résister au temps pour arriver jusqu'à nous. C'est
peut-être la notion de présage qui entoure cet événement et la naissance du
nouvel an qui a fait que les
familles ont continué à fêter
Yennayer de crainte d'avoir
un malheur dans la famille
si le rituel n'est pas observé. D'ailleurs, jusqu'à
nos jours, le poulet, qui servira à préparer le dîner de
Yennayer, doit être ramené
vivant à la maison pour
être sacrifié.
«Le sang doit couler le jour
de Yennayer et si l’on ne
tue pas un coq, un malheur
peut arriver à la famille»,
témoigne un citoyen présent à cette fête.
L’association locale «Tifaouine» est derrière l’initiative de cette célébration.
«Nous avons collaboré
avec le mouvement associatif que ce soit au niveau
local ou national pour réussir cette fête et lui donner
une dimension culturelle
nationale. La présence des
troupes culturelles venues
de plusieurs wilayas est un
bon signe de l’intérêt que
portent les Algériens à
cette fête berbère», a déclaré le président de l’association.
Pour un visiteur venant de
la wilaya de Tipasa, cette
fête est «un rite parmi les rituels pratiqués dans les différentes régions du pays et
qui renvoient à des
croyances anciennes ayant
comme objectif de se prémunir contre les menaces
de la nature, comme la sécheresse, les épidémies, la
famine, par la présentation
d'offrandes à la terre. Offrandes qu'on retrouve
dans le sacrifice du coq».
D’autres activités et spectacles ont été donnés après
le déjeuner pour les enfants, notamment de magie
et des clowns.
Une formation de ramendeuses, la première du genre au niveau national,
sera lancée à l’Institut technologique de pêche et d'aquaculture (ITPA)
d’Oran, a-t-on appris auprès de cet établissement de formation.
(Photo > D. R.)
Alger : 2016, l'année du renforcement
de l'enseignement de tamazight
Zakarya M.
Oum El-Bouaghi
L'année 2016 devra être consacrée à la «généralisation» et au
«renforcement» de l'enseignement du tamazight dans les
différents paliers de l'éducation nationale et dans
l'enseignement supérieur. (Photo > D. R. )
La DCP aura son laboratoire de contrôle
de qualité
Le directeur du commerce
et des prix (DCP), avec qui
nous avons pris attache
la semaine passée, a indiqué que le secteur du
commerce dans la wilaya
d’Oum El Bouaghi aura
son
laboratoire
de
contrôle de qualité et de
la répression des fraudes
au niveau du chef-lieu de
wilaya.
Le même responsable a
affirmé que ce projet dont
les travaux de réalisation
ont dépassé les 60% sera
fin prêt avant la fin de l’année 2016.
Cette structure vise le renforcement des capacités
analytiques du secteur de
commerce et sa modernisation à l’aune des muta-
tions de l’économie nationale, ce qui éviterait à
l’avenir d’acheminer des
échantillons prélevés aux
fins d’analyses au laboratoire régional de Constantine.
A signaler que durant l’année écoulée, deux subdivisions territoriales du
commerce, à Souk-Naàmane et Meskiana, ont été
mises en service et que
dernièrement, trois subdivisions implantées à Ain
Beida, Aïin M’lila et Meskiana ont été rénovées.
Tout ceci permettra l’amélioration des conditions
de travail des fonctionnaires de la Direction du
commerce et des prix.
A. Remache
75 000 secouristes bénévoles formés
par la Protection civile
Plus de 75.000 secouristes bénévoles ont été formés en Algérie par
la Protection civile depuis 2010, a indiqué, samedi dernier, à Batna,
un responsable de la direction générale de ce corps constitué.
(Photo > D. R.)
histoire
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
Sidi M’hamed Ibn Abderrahmane
L’homme aux deux tombes
,Le cimetière Sidi M’hamed de
Belouizdad, tient son nom d’un
soufie, fondateur de la tariqa
(confrérie) Rahmania. Tout au
fond de ce lieu de repos se trouve
son mausolée. Qui est véritablement ce saint homme ? et quelle
est son histoire ?
I
ssu de la faction des Ait Smaïl de la
tribu berbère des Iguejtoulen, dans
la région de Boghni en Kabylie, où il
naît, selon certaines sources, vers
1720, M’hamed Ben Abderrahmane* est
issu d’une famille de marabout. Très
jeune, il étudie dans une zaouïa du
Djurdjura, surnommée Djebel Ennour
(La montagne de la lumière). Il y apprend le saint Coran et les fondements
de l’Islam avec pour maître le cheikh
Sidi Hussein Ibn Arab des Ait Iraten qui
a fondé sa zaouïa après son retour
d’Egypte.
Vers l’âge de vingt ans, il part poursuivre ses études et parfaire ses
connaissances à l’université al-Azhar,
en Égypte, comme c’est souvent la coutume à l’époque. Il réside dans le riouak
(galerie) des maghrébins et se lie d’amitié avec différents étudiants et cheikh,
notamment ceux de la Khalwatiya. C’est
ainsi qu’il sera initié par cheikh El Hafnaoui à cette tariqa avant d’entrer en
khalwa (retraite). Partant de l’idée que
la retraite spirituelle du pratiquant en
est le principe fondamental, cette tariqa se réfère à la retraite de Mohamed
(QSSSL) dans la grotte de Hira, et à celle
du prophète Moïse sur le mont Sinaï. Le
Khalwati, ou Khalwi doit se retirer dans
une grotte ou dans une pièce fermée,
pour pratiquer la prière, la méditation,
le wird, c’est-à-dire la récitation du
Coran et le dhikr (l’invocation des noms
de dieu).
Cette retraite avec très peu de nourriture, est d’une durée illimitée avec un
minimum de trois jours.
Après quelques temps, le cheikh envoi
M’hamed Ben Abderrahmane pour une
syaha (un voyage spirituel). Son périple
qui durera six années, le mènera entre
autre en Inde et au Soudan. Il y initiera
de nombreuses personnes à la Khalwatiya, dont le sultan du Darfour. A son retour en Egypte, El Hafnaoui l’autorise à
rentrer dans son pays, après une absence de trente années.
De retour parmi les siens, chez les Ait
Smaïl, il fonde la première zaouïa Khalwatiya d’Afrique du Nord, vers 1769. Il
initie de nombreux disciples, dont Sidi
Errahmouni auteur d’ouvrages de grammaires et de jurisprudence dans le rite
malékite.
Après quelques années, il décide de
s’installer à Alger, dans le quartier qui
portera plus tard le nom d’El Hamma,
où il fonde une autre zaouïa. Cette dernière rayonne sur tout le pays, accueillant les pauvres, les orphelins et les
étrangers. Tout en étant un lieu d’études
pour de nombreuses sciences, de nombreux disciples viendront y demander
l’initiation et faire leur retraite spirituelle.
Parmi les disciples du Cheikh M’hamed,
Sidi Abderrahmane Bacha tarzi El Qo-
santini qui propagera la tariqa dans le
Constantinois et dans tout l’est du
pays, Sidi Ibn Azzouz El Bordji, Sidi
Ameziane El Haddad, chef spirituel
de la révolte des Mokrani, Sidi Ahmed
Tidjani fondateur de la tariqa Tidjaniya et bien d’autres. Sa Tariqa Khalwatiya deviendra la Rahmaniya, en
référence à son père Abderrahmane.
Sidi M’Hamed enseignera ses préceptes pendant plus de 25 ans. Jusqu’au jour où, sa santé déclinant et
sentant sa fin arriver, il retourne dans
son village natal. Il y décédera en
1793, à l’âge de 73 ans.
Les Aït Smaïl l’enterrent et lui
construisent un mausolée. Mais ses
adeptes d’Alger, estimant avoir plus
de droit sur sa personne, déterrent
sa dépouille de nuit et l’ensevelissent
dans sa zaouïa algéroise. Les Ait Smaïl
indignés, expriment violemment leur
mécontentement, l’affaire est sur le
point de tourner au drame. Mobilisés
pour faire route vers Alger afin de récupérer le cadavre du saint homme,
l’un d’entre eux a l’idée de vérifier sa
tombe pour confirmer le vol, mais la
dépouille s’y trouve encore. Pour la
population, il s’agit d’un véritable miracle, Sidi M’hamed étant un saint
homme. La colère des villageois retombe et il est unanimement surnommé Bou Qabrin.
Quand à sa tariqa, elle continuera à
prospérer dans tous le pays. Des
zaouïas sont fondées un peu partout
et la Rahmanya devient l’une des plus
importantes par le nombre de ses
adeptes.
Source www.babzman.com
10
Pages 12-13
C
M
J
N
La NR 5442 — Lundi 11 janvier 2016
télévision
12
Programme
CHRONIK
par Herbé
15.45 Slam
16.15 Un livre toujours
13.00 Journal
13.55 Les feux de l'amour
15.15 Le cauchemar d'une
disparue
17.00 L'addition, s'il vous
plaît
18.00 Bienvenue chez nous
19.00 Wish List, la liste de
vos envies
20.00 Journal
20.40 Météo
20.45 C'est Canteloup
20.55 Camping Paradis :
Les vacances
du camping
21.45 New York Unité Spéciale
15.25 Psych, enquêteur
malgré lui
17.05 Chuck
18.45 Que du bonheur !
19.45 Tous différents
21.30 Tous différents : Obèses
: perte de poids
extrême
15.15 Maigret
17.45 Morandini !
18.50 Touche pas à
mon poste !
19.00 Very Bad Blagues
19.40 Touche pas à mon
sport !
21.00 Demolition Man
23.10 The Prince
11.55 Tout le monde veut
prendre sa place
14.00 Toute une histoire
15.40 Comment ça va bien !
16.25 Comment ça va bien !
17.15 Dans la peau d'un chef
18.50 N'oubliez pas les
paroles
19.25 N'oubliez pas les
paroles
20.00 Journal
20.55 Castle : L'attaque
du pitbull
21.35 Castle
22.20 Castle
23.05 Alcaline le mag
11.45
12.40
12.45
13.15
13.45
15.45
13.20
14.10
14.15
16.50
19.05
Ma famille d'abord
Talent tout neuf
Cauchemar en cuisine
A mourir de rire
Les Simpson :
La chasse au sucre
19.50 Maman, j'ai encore
raté l'avion
21.50 Maman, j'ai raté l'avion !
23.20 Le meilleur des tubes
10.35
12.40
14.05
16.20
19.10
20.10
20.55
21.45
22.30
17.05
18.45
20.20
21.00
22.35
17.20 Moon
18.55 Mesrine : l'instinct
de mort
20.45 The Reef
22.10 Aftershock, l'enfer sur
terre
Ninjago
Le Dakar 2016
Une saison au zoo
Wanted
Ce que pensent
les hommes
Drop Dead Diva
Météo
Le journal
Scènes de ménages
Une vie secrète
Sans l'ombre d'une
trace,
17.25 Les rois du shopping
18.35 Chasseurs d'appart'
19.45 Le journal
20.10 Scènes de ménages
20.55 L'amour est dans le pré
22.50 L'amour est dans le pré
: que sont-ils devenus ?
Valentin Valentin
LLa nouvelle édition
Les nouveaux sauvages
Discount
Le grand journal
Le petit journal
Deutschland 83
Deutschland 83
Spécial investigation
06.00 EuroNews
07.35 Ninjago
08.35 Dans votre région
(1ère partie)
09.50 Dans votre région
(2e partie)
10.50 Midi en France :
Depuis Blois
11.00 Journal
11.55 13h avec vous
12.45 En course sur France 3
12.55 Météo
14.00 Un cas pour deux :
Révélations posthumes
15.05 Un cas pour deux
M.O.R.T.
16.25 Des chiffres et des lettres
18.50 La confrérie des larmes
20.45 Le crocodile du
Botswanga
22.10 Hunger Games
l'embrasement
23.35 Chambre avec vue
14.30 New York, section
criminelle
16.10 New York, section
criminelle
17.55 Las Vegas
18.50 Las Vegas
19.45 Alerte Cobra
20.55 Hancock
22.45 Flic de haut vol
14.35 Allô, docteurs !
15.40 Les bâtisseurs de
châteaux
16.35 Chine secrète
19.00 Les grands animaux
d'Asie
19.45 Arte Journal
20.04 28 minutes
20.55 Le crime de l'OrientExpress
23.00 Le miroir se brisa
17.00 Ouifi
18.10 Questions pour un
champion
19.30 Journal
20.00 Tout le sport
20.25 Plus belle la vie
20.55 François Mitterrand :
Albums de familles
22.50 Grand Soir 3
23.25 La France en docs
16.45 Championnat de France
Pro D2
18.30 Tournoi ATP de Doha
2016
20.05 Masters 2016
23.00 Dakar 2016
23.45 Coupe du monde
Sélection
TMC - 22.45
Flic de haut vol
Comédie policière avec Martin Lawrence
Ayant dérobé un gros diamant et avant d’être ar,
rêté, Logan cache son butin dans un immeuble en
construction. Deux ans plus tard, à sa sortie de prison, il passe récupérer le diamant mais l’immeuble
est devenu un poste de police…c’est drôle à condition de ne le voir qu’une seule fois.
TMC - 20.55
Hancock
Film d’action avec Will Smith
Hancock n’est pas un homme comme les autres,
ou plutôt un surhomme comme les autres. Il est
alcoolique, dépressif, doté d’une force surhumaine,
il vole dans les airs mais il détruit tout sur son
passage…un superman black et complètement tordu
,
Direct 8 - 21.00
Démolition Man
Film de science-fiction avec Sylvester
Stallone
Un flic et un assassin sont condamnés à
une longue peine d’hibernation. Des dizaines
d’années plus tard, la ville de Los Angeles a
changé et les deux hommes doivent à nouveaux s’affronter…ça ne casse pas une noisette.
,
FAUX CALCULS
Benkhalfa prétendait que le
gouvernement n’avait
augmenté que le carburant
et l’électricité et que ces
augmentations n’auraient
aucune incidence ou
répercutions sur le
reste…c’était que du pipo !
La preuve, on assiste à une
cascade de revendications
d’augmentation des tarifs et
des grèves. Il fallait s’y
attendre…les transporteurs
privés ont augmenté leurs
tarifs sans même attendre ou
aviser les usagers. C’est
normal que les tarifs
augmentent lorsque les
charges augmentent et
surtout le carburant et la
vignette.
Les produits de premières
nécessités vont aussi
augmenter, c’est
logique…ont utilise des
machines électriques, des
engins à moteur et ces
produits sont transportés, en
mathématiques on aurait
peut-être appelé cela une
suite logique, sauf pour
Benkhalfa.
Lorsque les pouvoirs publics,
avouant leur impuissance,
ne contrôlent pas les prix des
produits et que règne une
anarchie totale avec un
marché informel qui s’est
imposé…les prix
s’envolent !
Les discours rassurant des
responsables en ce qui
concerne la situation
financière du pays ont été
contredits par le rapport du
Gouverneur de la Banque
d’Algérie qui a parlé, cette
fois-ci, d’une situation
alarmante.
La chute brutale du prix du
baril de pétrole a pris à
contre-pied les responsables
de l’Etat qui n’ont pas prévus
cette baisse…pourtant, il
existe des conseillers chargés
de suivre l’évolution des prix
du pétrole sur le marché
mondial, tenant compte des
situations sociales,
économiques et politiques.
Aujourd’hui, on vient
annoncer aux Algériens que
la situation est grave et que
les citoyens doivent se serrer
la ceinture pour longtemps.
On va encore payer les
erreurs des responsables, car
ces derniers n’ont pas eu
l’idée de faire des projections
d’avenir, préférant jeter de
l’argent pas la fenêtre tant
qu’il y’en avait !
Le gouvernement a fait de
faux calculs, il va falloir
peut-être songer à lui
acheter une calculatrice et
qu’il arrête de compter sur
les doigts…ou alors mettre
des gens forts en calcul
mental et qui connaissent
leur table de multiplication.
Quant au «serrage » de
ceinture, je suggère de
commencer par les membres
du gouvernement, car il n’y
a aucune raison qu’ils y
échappent, étant euxmêmes des citoyens
algériens,
non ?...
Allez, à demain si je ne suis
pas viré !
culture
PA R U T I O N D E L A
R EVU E « M A D I N AT I »
AUTOUR DE L’URBANISME
ET DE L’ARCHITECTURE
Une nouvelle revue «Madinati»
(Ma ville) qui s’intéresse à
l’urbanisme, l’architecture et à
l$a construction, vient de
paraître à Oran.
Le numéro zéro de cette
publication a été distribué
samedi, lors d’une séance de
présentation organisée à
l’Institut de développement
des ressources humaines
(IDRH). La revue «Madinati» a
été fondée par Tahraoui Djillali,
architecte de formation et de
métier et également
enseignant universitaire.
Lors de la séance de
présentation, Tahraoui a
indiqué que cette publication
constitue un espace
d’échanges entre les différents
intervenants dans le milieu
urbain, entre autres, les
architectes, les paysagistes, les
sociologues et même les
artistes. «Il s’agit de capitaliser
la mémoire individuelle et la
mémoire collective autour de
l’espace», a-t-il estimé à ce
propos.
Dans les 64 pages de ce
numéro, la revue propose une
série d’articles sur l’espace
urbain et des réflexions sur la
ville, des contributions
d’universitaires abordant
plusieurs aspects, allant de
l’histoire au temps présent et
s’interrogeant sur les
perspectives à venir, dont «Les
villes et les sociétés au
Maghreb, selon Ibn Khaldoun»,
«La Casbah d’Oran et l’urgence
des fouilles archéologiques»,
«L’histoire de l’architecture
culturelle à Oran».
La ville d’Oran ayant décroché
l’organisation des Jeux
méditerranéens 2021, la revue
présente, dans ce cadre, un
dossier sur le complexe
omnisports de la capitale de
l'ouest algérien.
R. C.
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
13
«Les amis de La Casbah» et l’Onda à la Bibliothèque nationale
Vibrant hommage à Kaddour M’hamsadji
kL’Office national des
Droits d’auteurs et droits
voisins (ONDA) et
l’association «Les amis de
la Rampe Arezki Louni
Casbah» ont rendu
hommage, samedi aprèsmidi, à la Bibliothèque
Nationale d’Algérie (ElHamma) au doyen de la
littérature algérienne
d’expression française,
Kaddour M’hamsadji en
présence de sa femme,
d’écrivains, de poètes,
d’hommes de culture et
de personnalités
politiques.
Après avoir rappelé le parcours
de Kaddour M’hamsadji qui a
suivi ses études secondaires au
collège moderne de Boufarik et au
lycée (ex-Bugeaud) « Emir Abdelkader» où il obtiendra son Baccalauréat en Philosophie 19531954, Mr Lounis Aït Aoudia, président de l’association «Les amis
de la Rampe Arezki Louni Casbah» a indiqué que Kaddour
M’hamsadji est le symbole de
l’âge d’or de la littérature algérienne, ajoutant qu’il est un écrivain, romancier et dramaturge de
talent : «ses œuvres sont inspirées de la culture, du territoire
et de l’Algérianité», a-t-il souligné.
Il a notamment, précisé que parmi
ses brillantes œuvres littéraires «
Le Silence des cendres », 1963, le
premier roman algérien traduit
en langue chinoise en 1956, a tenu
a souligné M. Aït Aoudia. Il a, encore noté que son roman « Le Silence des cendres » a été adapté
en long métrage et réalisé par A.
Sahraoui.
M. Sami Bencheikh a, quant à lui,
évoqué les qualités du romancier,
précisant que Kaddour M’hamsadji a un riche et laborieux par-
cours comme écrivain et journaliste. « Il est aussi, le père fondateur de l’ONDA », a-t-il, encore fait
savoir. De nombreux écrivains et
hommes de culture ont assisté à
cet hommage, évoqué le talent
de ce romancier, connu pour être
aussi un lecteur précoce, ajoutant qu’il a commencé à publier
ses récits et contes dans les journaux à l’âge de 13 ans, il a produit
de nombreuses émissions culturelles et éducatives à la radio et à
la télévision algériennes.
Pour rappel, Kaddour M’Hamsadji
est né le 8 août 1933. Effectuant
ses études primaires dans sa ville
natale, il la quitte très jeune pour
aller à Boufarik où il poursuit sa
scolarité, ceci, avant de déposer
ses malles à Alger.
Devenu inspecteur de l’éducation
nationale, il devient ensuite sousdirecteur de l’audio-visuel avant
d’occuper la fonction de directeur du Centre national d’enseignement généralisé (Cneg).
Nommé conseillé au cabinet du
ministère de l’Education nationale, dans le domaine de la communication éducative, il fonde la
revue « L’Ecole demain ». Kaddour M’Hamsadji a été membre
fondateur de la première Union
des écrivains algériens qui a vu le
jour le 28 octobre 1963. Cette instance a eu, d’ailleurs, à sa création
Mouloud Mammeri comme président, Jean Sénac pour secrétaire général et Kaddour M’Hamsadji occupera les fonctions de
secrétaire général adjoint, Mourad Bourboune et Ahmed Sefta
en étaient les assesseurs. Tout au
long de son parcours très riche,
M’Hamsadji côtoie les plus grands
écrivains et intellectuels de son
époque, avec lesquels il se lie
d’amitié, parmi lesquels Moufdi
Zakaria, Tewfik El Madani, Kateb
Yacine, Malek Haddad, Laâdi Flici,
Ahmed Azzegagh, Cheikh Mohamed Laïd Al Khalifa…
Se lançant dans l’écriture, il publie
« La dévoilée », son premier
roman en 1959. Depuis, il pratique
tous les genres littéraires du
roman, à la poésie, en passant
par le théâtre, le conte, la nouvelle ou l’essai. Il marquera également le paysage audiovisuel
avec des œuvres de grande référence. Parmi ses titres marquants,
notons « Le silence des cendres »
qui sera adapté au cinéma par A.
Sahraoui, « Le rêve derrière soi »,
« Le jeu de la bouqala », « La jeunesse de l’Emir Abd El Kader », «
Le petit café de mon père » etc.
M’Hamsadji est traduit dans plusieurs langues.
Mehdi Isikioune
Festival culturel national d’Ahellil
«Benet El-Meghra» décroche le premier prix
kLa troupe artistique féminine de l’association «Benet ElMeghra» (filles d’El-Meghra) du patrimoine local de Timimoun a décroché le premier prix de la 9e édition du Festival culturel national d’Ahellil clôturée vendredi soir à
l’Oasis rouge, Timimoun, 220 km nord d'Adrar.
Conduite par la chef d'orchestre Fatima Dahmani, la
troupe féminine s'est distinguée dans ce genre de musique
et chant Ahellil devant un jury connaisseur, qui a été enchanté par l'interprétation des tubes, les résonances
douces et harmonieuses et la symbiose du groupe qui a
fait un tabac devant un public friand de ce genre musical
qui tire la quintessence de sa poésie du terroir local, a estimé le rapporteur du jury Mohamed Hanine, ajoutant les
présents, familles et visiteurs venus en groupe ou en
solo, se sont également délectés des répertoires artistiques locaux.
La soirée de clôture qui a battu son plein a été mise à profit pour honorer les troupes, cadettes et benjamines, des
associations concernées par la préservation du patrimoine lyrique ancestral dans l’optique de les encourager
à prendre le flambeau pour la protection d’un legs humain
universel.
La cérémonie a été marquée également par la remise de
distinctions aux meilleurs joueurs et maniements des
instruments «Temdja» et «El-Bengueri», recommandés
par le jury pour protéger les anciens instruments de disparition, partie intégrante et nécessaires au patrimoine
d’Ahellil, et dont les prix sont revenus aux solistes Babola
Ahmed, de la commune d’Ouled Saïd, et Baghuelzi Abdelkader, de la commune de Timimoune.
L’occasion a été mise à profit pour rendre un vibrant
hommage aux Choyoukh d’Ahellil, dont Hadj Barka Fellani, Abakada Mohamed, Fatima Dahmani, Deldali Moussa,
Ouled Dahmena Moussa, Tabaghou Abderrahmane, en
vue de mettre en valeur leurs efforts menés durant de
longues périodes pour la conservation de ce patrimoine
musical ancestral de la région du Gourara.
Présidant la cérémonie de clôture de cette 9ème édition,
le wali délégué de la circonscription de Timimoun, Aoune
Mabrouk, s’est félicité du «franc succès» du festival, estimant que ceci traduit l’intérêt qu’accorde le public à ce
legs plus que séculaire.
La ville de Timimoun a vécu, quatre jours durant de
cette manifestation culturelle nationale, une ambiance
haute en couleurs et en sonorités, marquée notamment
des soirées artistiques et de joutes oratoires entre troupes
participantes.
Toute cette organisation, de haute facture artistique et de
décor, a été réalisée par le metteur en scène Noureddine Boulghiti et son équipe au niveau du théâtre en
plein air de la ville de Timimoun.
R. C.
vie pratique
Tunis, 16h00
INFOS
VOLS
DÉPARTS
Chlef vers
Marseille, 13h00
HORAIRES
VALABLES
DÉPARTS
Tlemcen vers
Paris Orly, 08h45
DÉPARTS
Alger vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul, 11h30,
12h00
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Aman, 16h00
Beyrouth, 16h00
Francfort, 10h30
Moscou, 16h20
Niamey, 20h50
Nice, 08h10
Nouakchott, 21h15
DÉPARTS
Oran vers
Alicante, 1445
Bruxelles, 09h00
Casablanca, 07h45
Djeddah, 1700
Lyon, 08h50
Marseille, 09h00,
12h45
Oujda, 8h00, 18h25
Paris Orly, 08h30
Toulouse, 09h00
DÉPARTS
Annaba vers
Lyon, 11h00
Marseille, 08h00
Paris, 23h00
DÉPARTS
Sétif vers
Lyon, 09h30, 14h40
Paris Orly, 07h 55,
19h25
19h10
Paris vers
Béjaïa, 12h55
DÉPARTS
Béjaïa vers
Marseille, 08h30
Paris, 09h20
Lyon, 13h30
Marseille vers
Alger vers
Marseille vers
Annaba, 09h30,
15h50, 16h00, 17h30
Constantine, 06h00,
13h10, 14h50, 17h30,
20h00, 21h45, 22h10
Oran, 06h00, 11h00,
11h30, 17h45, 19h30,
20h50
Sétif, 08h00, 15h45
Ghardaïa, 07h00
18h30
Jijel, 08h10, 09h00
In Salah, 13h00
H.Messaoud, 06h45,
07h40, 18h00,
19h00, 20h45
Annaba, 10h30
Oran, 11h45, 15h40
Metz vers
Alger, 12h25, 15h30
Nice vers
Nice vers
Constantine, 10h20
Alger vers
Lille vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h 50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul,
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Alger, 12h30
Lyon vers
Alger, 13h00
Annaba, 13h50
Béjaïa, 10h40
Constantine, 16h15
Oran, 12h05
Sétif, 12h15
Gelée royale : pour qui, pour quoi ?
021.58.90.14
Ambulances :
021.60.66.66
,La gelée royale, le lait des
abeilles
La gelée royale est appelée lait des
abeilles parce qu'elle remplit à peu
près la même fonction que ce dernier. Elle est utilisée pour nourrir
les larves des abeilles pendant les
premiers stades de leur développement. Quant à son qualificatif de
«royale», elle le doit au fait qu'elle
est la nourriture exclusive de la
reine des abeilles. La gelée royale
a donc dans notre imaginaire la
place d'un produit un peu mythique, qui permettrait d'allonger la
vie et d'augmenter la fertilité. Les
reines sont en effet aussi les seules
abeilles capables de pondre des
œufs. La réalité n'est pas aussi rose,
mais la gelée royale a tout de même
des atouts.
Quels sont les vrais bénéfices de
la gelée royale ?
Si l'ingrédient principal de la gelée
royale est l'eau, elle contient aussi
des sucres, des protéines et des
graisses. D'autres éléments sont
plus précieux, notamment les vitamines, du groupe B principalement, mais aussi des minéraux et
des oligo-éléments. Les études
scientifiques qui se sont penchées
sur la gelée royale ne sont pas très
nombreuses. Les bienfaits théoriques de la gelée royale ne sont
pour l'instant pas étayés par des
données très fiables. Une certaine
efficacité antibiotique a cependant
été observée, ainsi qu'un effet similaire à celui des œstrogènes - on
conseille donc parfois d'en prendre
au moment de la ménopause. Plus
London vers
traditionnellement, la gelée royale
est plutôt utilisée comme un «renforçant» ou un «énergisant». On la
conseille notamment en cas de
convalescence, de période de
stress ou de grosse fatigue.
Comment utiliser la gelée royale ?
La gelée royale fraîche est réputée
plus efficace, mais elle est plus
chère et doit être conservée au
congélateur. La gelée lyophilisée,
qui se présente sous forme de capsules ou pilules, se contente d'un
pla- card ! Attention, la posologie
doit être adaptée puisqu'une fois
lyophilisée, la gelée royale est trois
fois plus concentrée. On conseille,
pour une cure «de base», en cas
par exemple de grosse fatigue,
entre 100 mg et 250 mg de gelée
royale lyophilisée.
Dépannage gaz :
021.68.44.00
Dépannage
électricité :
021.68.55.00
Service des eaux :
021.58.32.32/58.37.37
SÉCURITÉ
Protection civile :
021.61.00.17
Sûreté de wilaya :
021.63.80.62
Gendarmerie :
021.62.11.99/62.12.99
Aéroport HouariBoumediene
Recette du jour
Alger, 14h05
021.54.15.15
Air Algérie
INGRÉDIENTS
Casablanca vers
- 3 aubergines
- 2 pommes de terre
- 4 courgettes
- 2 Poivrons verts
- 1 oignon émincé
- 200 g de viande hachée
- Sauce béchamel
- Fromage rouge râpé
- Sel
Madrid vers
Oujda vers
Alger, 13h00, 12h30,
13h00
Alger, 18h15, 18h35
Préparation
Barcelone vers
Alger, 19h05
Dubaï vers
Alger, 03h05
Epluchez les aubergines, les coupez en fines
tranches, mettre du sel et les laisser
dégorger 1 heure, essorez-les afin d’extraire
le jus amer. Faire frire les tranches
d’aubergine des deux côtés dans une poêle
d’huile chaude, posez-les sur du papier
absorbant. Lavez les courgettes, coupez-les
Djeddah vers
Alger, 03h40
Djeddah vers
Biskra vers
Paris, 10h10
Oran, 01h45
DÉPARTS
DÉPARTS
Caire vers
Horaires des prières
DÉPARTS
Tunis vers
Alger, 10h20, 15h50,
18h20
Constantine, 17h35
021.28.11.12
Air France :
Alger, 11h40
Oran,09h10
(Réservation)
GRATIN DE VIANDE HACHÉE
ET AUBERGINES
DÉPARTS
Alger, 08h05, 1h55,
021.81.61.13
CHU Kouba :
Santé
DÉPARTS
Paris vers
CHU Baïnem :
ADRESSES UTILES
Casablanca vers
DÉPARTS
021.91.21.63
DÉPARTS
DÉPARTS
Alger, 15h30
min 7°C ressentie 9°C
Marseille vers
Alger, 10h50
Alicante vers
Oran, 16h45
CHU Ben Aknoun :
021.93.11.90
Marseille vers
Constantine, 10h30,
15h15
CHU Mustapha :
,Dans la nuit :
Ciel dégagé
Alger :
Lever du soleil : 8h02
Coucher du soleil : 17h50
Batna, 13h00
Marseille vers
021.67.16.16/67.00.88
CHU Beni Messous :
Marseille vers
Béjaïa, 11h00
Samu :
021.23.55.55
Alger, 14h15
DÉPARTS
Constantine vers
Marseille, 08 h 00
12 h 30
Paris, 13h00
Nice, 07h55
Mulhouse, 10h15
Lyon, 07h50
,
Alger, 18h40
DÉPARTS
Batna vers
Marseille, 10h30
Paris, 10h15
Dans la journée :
Ensoleillé
Max 21°C ressentie 20°C
Vent modéré de sud-ouest
Paris vers
LIGNES
INTÉRIEURES
numéros
utiles
SANTÉ
Constantine, 16h35
Bordeaux vers
Rimini vers
Alger, 11h00
Dimanche 10 janvier :
21°C
Paris vers
Tamanrasset vers
Paris Orly, 02h45
Rome vers
Alger, 13h40
Météo
Paris vers
Oran, 12h55
DÉPARTS
14
Annaba, 15h55, 16h50
DÉPARTS
DÉPARTS
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
Lundi 30 rabi al-awal 1437 :
11 janvier 2016
Dhor ................12h48
Asser ...............15h20
Maghreb ..........17h38
Icha .................19.08
Mardi 01 rabi al-thani 1437 :
12 janvier 2016
Fedjr ....................06h23
021.73.27.20/73.16.10
ENTMV :
en rondelles, saupoudrez du sel et laissez
dégorger pendant 1 heure, rincez-les et
essuyez-les avec un linge propre, faites-les
frire dans de l’huile chaude, égouttez-les sur
du papier absorbant. Faire chauffer 2
cuillerées à soupe d’huile dans une poêle et
y faire revenir l’oignon émincé jusqu’à ce
qu’il soit translucide, égouttez-le. Epluchez
les pommes de terre et coupez-les en cubes,
salez-les et les faire frire dans un bain d’huile
chaude, égouttez-les sur du papier
absorbant. Lavez les poivrons et coupez-les
en tranches, les faire dans l’huile chaude,
égouttez-les sur du papier absorbant.
Disposez les tranches d’aubergine frits au
fond et sur les parois de plat à gratin, placez
au-dessus les frites de pommes de terre, les
poivrons, les courgettes, l’oignon émincé,
répartir les miettes de viande hachée et
versez au-dessus de la sauce béchamel,
saupoudrez de fromage râpé. Répétez la
même opération et finir avec une couche de
sauce béchamel et le fromage râpé.
Faire cuire le gratin dans un four
préchauffé à 180°C pendant 25 minutes.
Servir chaud.
021.42.33.11/12
SNTF :
021.76.83.65/73.83.67
SNTR :
021.54.60.00/54.05.04
Hôtel El-Djazaïr :
021.23.09.33/37
Hôtel El-Aurassi :
021.74.82.52
Hôtel Hilton :
021.21.96.96
Hôtel Sofitel :
021.68.52.10/17
Hôtel Sheraton :
021.37.77.77
Hôtel Mercure :
021.24.59.70/85
La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016
santé
15
EHS Youssef-Damerdji de Tiaret
INFOS
EXPRESS
Implantologie dentaire
Peu d’engouement
à cause de ses frais
onéreux
L’implantologie dentaire
enregistre un faible
engouement en Algérie en
raison de ses frais
onéreux, ont estimé
samedi lors d'une
rencontre à Blida des
spécialistes dans le
domaine. La technique
d’implantologie dentaire
n’est pas très demandée
en Algérie, à cause de ses
coûts fluctuant entre
80.000 et 120.000 DA pour
un seul implant sans
compter les autres frais, a
soutenu, à ce propos, le
chirurgien dentiste Dr.
Hamid Khettab, en marge
d’une journée d’études
sur le sujet. Il a expliqué la
facture "salée" de cette
technique chirurgicale due
à la cherté des matières
utilisées dans les implants
dentaires, signalant une
"action en cours en vue de
l’exploitation de matières
moins onéreuses en la
matière, afin de permettre
aux catégories moyennes
de la population d’en
profiter". L’implantologie
dentaire est la technique
la plus durable et la plus
ressemblante aux dents
d’origine. Elle permet une
grande aisance dans le
travail des dents, à
condition de leur assurer
un entretien quotidien et
d’éviter les facteurs de
risques comme le tabac et
l’alcool", a-t-il
expliqué.n
Plan national anticancer
La prévention et le
dépistage précoce,
deux principaux
pivots
Les participants aux
travaux des 1ères journées
du Centre anti-cancer
(CAC) d'Annaba ont
indiqué vendredi que la
prévention et le dépistage
précoce du cancer étaient
les deux principaux pivots
sur lesquels repose le plan
national anti-cancer
2015-2019. Dans son
intervention, le
coordonnateur national
du plan national anticancer, Pr. Messaoud
Zitouni, a précisé que
"pour atteindre les
objectifs ambitieux de ce
plan, auquel l'Etat a
alloué une enveloppe de
180 milliards de dinars, le
système de santé doit
optimiser l'exploitation
de ses ressources
financières, logistiques et
humaines et améliorer la
coordination entre les
différentes parties
concernées par sa mise en
œuvre".
Agence
BOUIRA
Le fleuron de la santé à l’agonie
,Pendant qu’on croyait à
une nette amélioration des
conditions de prise en charge
des malades dont des
milliards de centimes ces
trois dernières années
consommés pour faux
chapitres, voilà que la
tempête semble commencer
à frapper au sein d’un hôpital
qui a besoin d’une thérapie
de choc ou simple
intervention chirurgicale .
Ce week end , cela s’est passé au niveau des UMC aux environs de
seize- heures , un blessé grave avant
de refuser son admission au service chirurgie hommes et de le
transférer vers une autre infrastructure étatique , là on invoque
l’absence des équipements , on entend une voix ‘’ l’admission est également refusée je vous conseille
d’aller voir ‘’ Flen ‘’ . Deux heures
plus tard le malade est heureusement bien accueilli dans le même
service qui lui fait enfin subir l’opération par les propres mains d’un
médecin privé conventionné. Au niveau du même couloir de la mort, la
blouse blanche en promenade libre
pour commettre l’erreur de na pas
diagnostiquer et chacun gère a sa
manière telles sont les images et
les défaillances de notre système
de santé dont la gestion catastrophique et chaotique et faute de sérieuse prise en charge. Le secteur
de la santé a mis ‘’ le paquet ‘’ on
compte des milliards de centimes
dans l’achat des équipements sophistiqués, parc roulant et médicaments mais en vain la somme colossale a dévié vers le chapitre des
hasards. Un hôpital qui ne mérite
pas son statut, pénurie de médicaments, des équipements hospitaliers en panne, des responsables
sans expérience, des compartiments débordés tels sont les
constats d’un système sanitaire
faute d’intervention chirurgicale ou
thérapie de choc.. sur le nombre
des interventions subies par les médecins privés conventionnés avec
l’utilisation d’outils de l’hôpital
avec le tarif au pif et la majorité
transférée lors des négociations
dans les cabinets privés. A l’hôpital
Youssef Demerdji rien ne fonctionne, une cuisine toujours en
chantier, le service orthopédique
exigüe, un médecin affecté aux
UMC, la chirurgie femme dépourvue d’équipements, le service paramédical assuré par les corps fragiles recrutés dans le cadre du filet
social , le comble l’un des services
transformé en salle mixte . L’EHS
est devenu par la force des choses
un vrai bazar ouvert pour ne pas
dire un ‘’ Fond de commerce ‘’ et le
visiteur ne croyait pas ses yeux sur
le mauvais accueil des malades, la
mauvaise qualité des soins ,et l’intérim a duré pour une médecine
transformée en fonds de commerce
au vu et au su de tout le monde
..Voici les chemins qui nous mènent
au fleuron de la santé actuellement
à l’agonie et lors de notre virée au
service pédiatrie ou sont entassés
plus de 80 patients dans une situation déplorable même le sol occupé
dans des endroits devant les sanitaires avec une moyenne de deux
bébés par lit. Un service sans prise
en charge, infesté par les cafards,
des déchets hospitaliers jetés partout, une image désolante ou les
gardes malades surveillent leurs
bébés et les paramédicaux se distraient déambulant .A Tiaret deux
chemins qui mènent à l’EHS le premier au lieu réservé aux troupeaux
et le second , sur les déchets hospitaliers déversés dans les sanitaires tels des décharges sauvages
dégageant dès qu’une des portes
s’ouvre des odeurs nauséabondes.
Plus grave, l’absence d’hygiène et
l’anarchie qui s’installent en maitres
des lieux au service de pédiatrie
n’augurent rien de bon et même
laisse supposer de mauvais présages. Le service pédiatrie débordé, il est pris d’assaut quotidiennement par des dizaines de
nourrissons malades et leurs accompagnateurs venus des quatre
coins de la wilaya, soit par leurs
propres moyens ou transportés par
les ambulanciers mais une fois à
l’hôpital, c’est insoutenable. Chaque
patient a droit à un billet d’entrée
qui le conduit à la salle surchargée.
Ni prise en charge adéquate, ni mé-
dicaments, ni suivi, rien ne va plus,
une fois le bébé ou l’enfant examiné, il sera orienté vers le pharmacien du coin pour l’achat des
médicaments. Manque de personnel médical au niveau du service
de pédiatrie et le manque cruel et
incompréhensible de médicaments,
ni amélioration dans la qualité des
prestations, elles ont été toujours
médiocres. Chaque parent doit
acheter les médicaments qui
n’étaient pas disponibles à l’hôpital
et de ramener aussi les repas parce
que les infirmiers eux-mêmes nous
disaient que la nourriture était infecté en provenance de l’autre infrastructure. Au service cancéreux
parfois en stade terminal qui finissent leurs jours ce lieu qui ne répond pas aux normes. Le système
de santé à Tiaret est en déliquescence, et pourtant l’état augment
chaque année le budget alloué au
secteur mais en vain rien n’est disponible. Ces dernières années on
avance le chiffre de 17 milliards de
centimes injectés pour l’achat du
mobilier et équipements anciens
distribués dans les coins reculés
loin des regards.
Hamzaoui Benchohra
Ouverture
prochaine du
service
d’oncologie à
l’EPH MohamedBoudiaf
Le service d’oncologie de
l’Etablissement public
hospitalier Mohamed
Boudiaf de Bouira sera
ouvert "dans quelques
semaines", a-t-on appris
mardi auprès du directeur
général de
l'établissement. "Le
service est actuellement
équipé de tout le matériel
médical nécessaire et
moderne d’une valeur de
9 millions de dinars", a
précisé à l'APS Djamel
Boutmer, annonçant que
son ouverture devrait avoir
lieu dans "quelques
semaines". Une fois les
travaux d'aménagement
complètement achevés,
des spécialistes seront
affectés dans cette unité
d’oncologie, a-t-il assuré.
L’ouverture de cette
structure soulagera les
malades atteints de cancer
dans la wilaya. En
attendant, ces patients
n’ont d'autre choix que de
se déplacer à Blida, Alger
ou à Tizi Ouzou pour
effectuer leurs séances de
chimiothérapie.
"Nous attendons
l’ouverture de ce service
qui va nous aider à mettre
fin à notre calvaire, mais il
n’est toujours pas ouvert",
a déploré un jeune
patient, signalant que
l'annonce de l'ouverture
du service d'oncologie a
été pourtant faite en mars
2014. Ce retard est dû,
selon le directeur de
l'hôpital, à la "lenteur des
travaux d’aménagement
de ce service" qui, a-t-il
dit, devra être adapté aux
normes sanitaires
nécessaires.n
Besoin d’aide
Une femme âgée de 59
ans a besoin en toute
urgence d’une aide, pour
effectuer une intervention
chirurgicale au niveau
du cou.
Pour toute aide, veuillez
contacter le : 540.41.67.93
courrier
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
16
Lettre ouverte
A Messieurs les ministres de la Justice, des Finances,
de l’Agriculture et de Monsieur le wali de Aïn Defla
e viens de recevoir en ce début de l’année 2016,
une lettre de l’inspection générale de votre ministère
de la Justice. J’ai eu beaucoup de mal à croire que
mr l’avocat de Khemis Miliana est arrivé au sommet
de la destruction de notre justice payer cet humble peuple
Algérien par son sang et sa jeunesse ; Cet homme qui essaie d’impressionner son monde par sa fausse envergure
d’homme de loi.
l Avocat,
l Ex procureur de la République au tribunal de Ain Defla,
l Ex bâtonnier à Ain Defla.
Il se bat comme un forcené pour étouffer cette affaire
d’occupation de la terre de nos chouhadas à Djelida portant le N° 991 par sa famille maternelle y compris sa
propre mère depuis notre indépendance, sans aucun
droit. Oui, cet homme se donne une raison de vouloir détruire notre justice. Mais le pourquoi du comportement
de certains de ces soit disant magistrats juges, procureurs,
procureurs généraux, défenseur d’Etat au tribunal à Ain
Defla à la cour de Chlef à la cour administrative à Chlef ne
s’explique pas ? Quelle est la raison qui pousse ces soit
disant hommes de loi à aider cet homme à détruire notre
justice ? Je dis bien certains, c’est grâce à la compétence
et à l’honnêteté de nos jeunes magistrats suivant le chemin bien tracé de leurs aïeux chevronnés que notre justice est encore debout. Ce dont je pense rassurer, monsieur
le ministre de la justice, c’est la force et la cohésion de
l’équipe actuellement en poste au tribunal et surtout à la
nouvelle cour à Ain Defla. Si ce n’est la vigilance de ce haut
magistrat, d’une compétence hautement qualifiée d’une
honnêteté exemplaire pour sauver cette cour dont il en
est le président, que Dieu le préserve et lui donne santé
pour son combat quotidien. Monsieur l’avocat de Khemis
Miliana pour continuer la magouille qu’il entretenait aux
deux cours à Chlef, il a miné la nouvelle cour à Ain Defla
à sa base, à son démarrage. Il a fait affecter dans cette nouvelle cour en tant que conseillé un juge hauteur de ce jugement, à la cour de Chlef, sur ma personne, moi seule.
Eliminer la veille, plus personne, ne cherchera les terres.
J
Ce jugement a été confirmé, il y a eu pénétration sur les
terres de ma famille maternelle toujours le n° 991.
Les héritiers Belabdelouhab Abdelkader Ben Seddik ont
actionné Cherifi Brahim pour lui annuler son livret foncier
qui était faux, archifaux qui ne possédait pas des achats
sous le n° 991 mais sous le n° 997. Mais finis deboutes par
la cour administrative de Chlef au vu d’une seule expertise dressée par un malhonnête expert, H. Ahmed à Ain
Defla. Il ne s’est pas arrêté là cet avocat. Il a fait affecter
certains magistrats de son équipe à Chlef qui en tant
qu’inspecteur à l’inspection générale de notre justice qui
en tant que conseillé et conseillère à la cour d’Eta à Alger.
Toutes nos affaires en justice en cours concernant nos
terres soit suivit et téléguidées par cet homme. La cour
d’Etat à Alger vous désignera pour l’affaire n° 00224/15,
dossier n° 090954 en date du 30/4/2015. Un expert de justice qui n’a jamais existé « Rabidour Mohamed » Nous
avons passé des mois à la recherche de cet expert à
Sendjas, à Chlef. Mais f ?? sauvé par un honnête huissier
qui a refusé d’encaisser pour sa recherche auprès du
président des experts à Chlef. J’ai demandé audience
avec accusé de réception à madame la présidente de la
cour d’Etat à Alger sans suite. Quant à la lettre émanant
de l’inspection générale du ministre de notre justice, me
reprochant d’accuser à tort la complicité de la justice
avec les domaines pour la vente aux enchères des terres
de nos chouhadas rahimahoum Allal ka koul, que ma
lettre ouverte était vide de preuves. Pourquoi n’avoir pas
publié cette réponse à ma lettre ouverte par ce même journal puisqu’ils sont si sûrs ? Ça devait peut être, monsieur
le procureur du tribunal à Ain Defla qui aurait répondu à
ma place, il était en possession du jugement de cette
vente aux enchères des terres de nos chouhadas ce qui
m’a permis de l’obtenir à mon tour. J’ai été convoquée officiellement par ce magistrat, j’ai r épondu à sa convocation, un rapport a été envoyé à notre ministère de la justice. Je n’ai pas répondu à la convocation officielle de l’inspection générale pour la raison suivante et ils la
connaissent. Je suis en possession de la réponse qui m’a
été donnée par l’inspection générale en réponse à la demande que j’avais adressée à notre haute personnalité
pour le changement de l’inspecteur pour enquêter dans
cette grave affaire. Cet inspecteur est un des hommes de
monsieur l’avocat de Khemis Miliana, il a cru pouvoir
étouffer l’affaire rapidement. J’ai été victime de cet inspecteur quand il était juge à Chlef, j’ai fourni des preuves
de cette injustice. Je n’ai pas sollicité l’inspection générale
pour le changement de cet inspecteur, la réponse qui
m’a été donnée, je l’ai redéposée au ministre de notre justice à la direction des affaires sociales, je suis en possession de la date de dépôt. Quant à mon accusation à tort
de la complicité de a justice avec les domaines pour la
vente des terres de nos chouhadas aux enchères. Je commence à présenter mes excuses à monsieur le ministre des
Finances. J’ignorais que les domaines, cadastre et conservations dépendaient du ministère des finances.
Depuis 2012, je suis en correspondance avec la direction
des domaines à Alger. Dénonçant dans mes lettres les
dépassements de certains agents et de monsieur le conservateur en personne. Il a délivré des livrets fonciers aux
deux frères S. Missoum, S. Djilali pour nos terres, sur
simple présentation de prescription acquisitive non publiée. Ces faux livrets fonciers à eux seuls annulent automatiquement cette vente aux enchères. Monsieur le
conservateur de Ain Defla a été relevé de ses fonctions par
monsieur le wali, il a joué au fou avec monsieur le juge
d’instruction, il n’est plus en fonction à la conservation à
Ain Defla ville mais dans une autre aux alentours. Ce
vieux notaire à Chlef est en possession de tous les documents concernant cette prescription acquisitive non publiée, il m’en a donné les détails de sa non publication. Je
n’ai pu obtenir ces documents que grâce à un jeune lionceau arrivé à la présidence du tribunal à Chlef au vu du
jugement délivré à Chlef en 2009 désignant un expert
Youcef de Chlef prenant toutes les lenteurs possibles et
inimaginables pour permettre à monsieur le conservateur
d’organiser cette vente aux enchères. Madame la présidente dans cette nouvelle cour refusait de me changer
d’expert dont les délais de dépôt d’expertise étaient largement dépassés. Refusait de me signer pour l’obtention
des documents de cette prescription acquisitive non publiée. Apprenant par ?? dire en 2013 l’organisation de
cette vente aux enchères je me précipite devant monsieur le conservateur qui me confirma cette future vente
à ma demande de temporiser jusqu’à obtention d’un jugement qu’il ne pouvait pas attendre plus longtemps.
A ma demande d’une déposition d’une plainte au tribunal
à Ain Defla un refus a été catégorique de la part de son
président. Je me présente à la cour administrative à Chlef
en m’apercevant à la porte de son bureau, Mme la présidente me posa la question « qu’avez-vous fait dans votre
affaire ? » « La conservation de Ain Defla est en train de
vendre nos terres aux enchères ». mais ce n’est pas chez
nous qu’il faut déposer plainte, allez à Ain Defla, en me
maintenant toujours debout devant sa porte. Mais je vais
aller au ministère ! Elle changea alors de ton. « Attendez
ici, elle pénétra dans le bureau de monsieur le défenseur
d’Etat et revient vers mois. « Demandez à votre avocat de
faire la déposition d’un référé ici chez nous », à condition
de me ramener une preuve de cette vente aux enchères.
J’étais en possession d’une demande faite par mon avocat en date du 22/1/2013, sollicitant monsieur le conservateur de Ain Defla de stopper la publication de cette
vente aux enchères, jusqu’à obtention d’un jugement. A
mon retour de Chlef, de chez madame la présidente je
m’arrête à Ain Defla et me présente devant monsieur le
conservateur, il émet le cachet de la conservation en
date du 23/1/2013 sur mes deux feuilles présentées sans
les signer, il me rend un exemplaire. Revenue deux jours
plus tard pour obtenir la preuve de cette future vente, monsieur le conservateur me remet la publication de cette
vente aux enchères publiée le 23/1/2013. Il me le tend
avec beaucoup d’ironie. « Remettez ceci à Madame la
présidente », d’un air de dire : « pauvre femme, vous
n’êtes que des marionnettes entre nos mains ».
Messieurs les ministres monsieur le ?? de Ain Defla, la
femme algérienne n’a jamais été la marionnette entre les
mains de quiconque, si cette femme accepte d’être la
marionnette entre les mains de ces hommes pour conserver son poste de présidente de cour, elle ne représente que
sa propre personne. L’aboutissement de ce référé a été
comme suit : « cette vente a été publiée c’est trop tard, la
justice ne peut rien faire ». signé par Madame la présidente
et monsieur le défenseur d’Etat. Oui monsieur le ministre
de l’Agriculture qui dit agriculture dit terres de nos chouhadas avec des actes authentiques, oui monsieur le wali
de Ain Defla, vous êtes le chef suprême de cette wilaya,
aidez-nous, remettez de l’ordre dans cette wilaya, activer
le fonctionnement de cette cour administrative pour obtenir l’autonomie totale. En souhaitant beaucoup de courage à tous nos ministes et magistrats de tous notre territoire national, l’Algérie démocratique, libre et indépendante.
Antri Bouzar Ghania Ben Tamer
Commune Miliana, Wilaya Aïn Defla
contribution
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
17
Télescopage tragique
Charlie hebdo, un an après
,Le télescopage tragique
d’une double fuite : la
fuite de la République et
la fuite des paumés de
l’islam.
Pour masquer les antiques phobies chauvines, malgré les copulations ancillaires de l’outre-mer
colonial; malgré le brassage survenu en Afrique du Nord et sur le
continent noir, malgré le mixage
démographique survenu notamment au sein des anciennes puissances coloniales (Royaume-Uni,
France, Espagne, Portugal et Pays
Bas) du fait des vagues successives des réfugiés du XX e siècle
d’Afrique, d’Asie, d’Indochine, du
Moyen-Orient et d’ailleurs malgré les vacances paradisiaques
des dirigeants français à l’ombre
des tropiques dictatoriaux.
Comme pour dénier la contribution des Arabes à la Libération
de la France; Le rôle de la Libye et
de l’Irak de soupape de sûreté à
l’expansion du complexe militaroindustriel français avec leurs
«contrats du siècle», en compensation du renchérissement du pétrole consécutif à la guerre d’octobre (1973). Comme pour dénier
le rôle supplétif des djihadistes islamistes sous tutelle occidentale
en tant que fer de lance du combat dans l’implosion de l’Union
soviétique, dans la décennie 1980,
en Afghanistan, puis dans l’implosion de la Yougoslavie (Bosnie et Kosovo), dans la décennie
1990, enfin dans l’implosion de la
Libye et le démembrement du
Soudan, de la Syrie et du Yémen,
dans la décennie 2010.
Un douloureux travail d’adaptation au principe de réalité :
l’Afrique, le fardeau de l’homme
blanc ? ou plutôt la France, fardeau de l’homme noir ?
En ces temps de cicatrisation post
Charlie Hebdo, Télé-université
s’est livré à un sondage insolite
portant sur le quotient intellectuel
des peuples de la planète. Un sondage établi selon des critères exclusivement ethno-centristes,
sans tenir compte des expériences de l’histoire. Une posture
de mépris qui nous renvoie à la hideuse pratique de la notation des
travailleurs coloniaux de l’entre
deux Guerre mondiale, où le glorieux Ho Chi Minh (indochinois à
l’époque) a eu droit à une note de
3 sur 20, avant d’infliger une
lourde défaite à la France à Dien
Bien Phu, tout comme les Algériens dans leur guerre d’indépendance
(1)
(1954-1960)
http://www.atlantico.fr/pepites/tel
e-loisirs-critique-pour-publicationtableau-selon-lequel-algeriens-etmarocains-auraient-qi-plus-basau-monde-1971618.html
Purger les non-dits de la
conscience française, purger les
scories de la mémoire française,
telles pourraient être les missions
prioritaires des Français. D’admettre, en un mot, que la France
a aussi été le fardeau de l’homme
Noir (2); Que l’immigration basanée est une immigration de
créance à l’égard de la France;
Que les bienfaits de sa civilisation comportait aussi une part
de méfait, afin d’opérer enfin un
douloureux travail d’adaptation
au principe de réalité et de mettre
un terme à sa lévitation permanente si préjudiciable à son
renom. La France s’affiche volontiers révolutionnaire, mais se révèle, en fait, profondément
conservatrice. Alliée des deux
grands plus colonisateurs de la
planète, Israël et l’Arabie saoudite, deux pays, de surcroît, à soubassement théocratique, en
contradiction avec la laïcité française, cette France-là du «triptyque républicain» se doit d’opérer un retour sur soi pour purger
la schizothymie qui l’habite.
La politique occidentale en direction du Moyen-Orient a généré
une virulente islamophobie doublée d’une arabophobie provoquant un épouvantable et dramatique chassé-croisé: 10 000 djihadistes d’Europe ont rallié les
groupements djihadistes pour des
combats en Syrie et en Irak, alors
que, parallèlement plus d’un million de Syriens et d’Irakiens ont
cherché à gagner l’Europe pour y
trouver refuge. Pour aller plus
loin
sur
ce
thème:
http://www.madaniya.info/2015/1
1/18/la-remission-par-le-sang-decivils-innocents/
La capitulation de Sedan face à
l’Allemagne en 1870-71 a donné
naissance à la IIIe République, la
capitulation de Montoir face à Hitler en 1940 à la IVe République
(1946), celle de Dien Bien Phu et
d’Algérie en 1955, à la Ve République (1958), avec leurs cortèges
de grandes institutions: Sedan à la
création de «sciences po», l’Institut des Études Politiques de Paris
et Montoir à la fondation de l’ENA,
l’École Nationale d’Administration (1945).
Le pays des «grandes écoles», des
concours pépinières des élites,
des scribes et des clercs, ne tolère
pas de retour sur son passé. Il ne
conçoit que les perspectives
d’avenir. Jamais de rétrospectives, toujours des prospectives.
Une fuite en avant ? La fuite
comme mode de gouvernement ?
Jusqu’à quand ? Jusqu’où ?
«Si une France de 45 millions d’habitants s’ouvrait largement, sur
la base de l’égalité des droits,
pour admettre 25 millions de citoyens musulmans, même en
grande proportion illettrés, elle
n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle
à quoi l’Amérique dut de ne pas
rester une petite province du
monde anglo-saxon», prophétisait, déjà, en 1955, Claude LéviStrauss (Tristes tropiques) en un
saisissant résumé de la problématique post coloniale dans laquelle se débat la société française depuis un demi-siècle.
Du désastre de Suez au désastre
de Damas ou du bon usage de
«Munich et des sudètes de Tchécoslovaquie»: «le changement,
c’est maintenant» ?
Damas est en fait le vieux remake
du mauvais film de Suez. Munich:
Seul pays au Monde à faire un
usage intensif de ce terme pour
stigmatiser ce qu’il considère être
«le défaitisme» des adversaires
de sa politique, «Munich» et par
extension «Munichois», est en fait
l’apanage du socialisme français.
Son arme de destruction massive
pour neutraliser toute critique à
son égard. Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre
successeur de Guy Mollet, le dernier premier ministre socialiste
de la IV République, l’homme de
Suez et d’Alger, -beau palmarès-,
qui avait brandi cet argument
pour disqualifier les opposants à
l’agression tripartite de Suez, en
1956, contre Nasser. 57 ans après,
Harlem Désir nous ressert la
même rengaine. Le changement,
c’est maintenant. Vraiment ?
Dans la terminologie de l’époque,
l’«expédition punitive» anglofranco-israélienne, -menée, faut-il
le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en
association avec leur pupille israélien-, devait châtier le «Bikbachi». Terme de l’ordonnancement
militaire ottoman équivalant au
grade de Colonel, le Bikbachi Nasser sera ainsi désigné à la vin-
Le débat est
cyclique sur une
thématique unique
dans ses diverses
déclinaisons : le
voile, la burqa, les
minarets, le rôle
positif de la
colonisation.
dicte publique comme le nouvel
Hitler de l’après-guerre, sous le
vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient
européen avec le Reich. Le 2eme
Hitler arabe sera naturellement
Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine
dans l’imaginaire occidental,
l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance,
quand bien même les Arabes et
les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de «chairs à
canon» pour la libération de la
France, à deux reprises en un
même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire.
De Gamal Abdel Nasser (Égypte)
à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh
Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction
sans que jamais personne n’ait
songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa
suprématie.
De la Guerre d’Espagne, dans la
décennie 1930, où les brigades
internationales ont été le fait des
communistes, à l’Algérie où les
ratonnades de Robert Lacoste résonnent encore dans les mémoires, à l’Égypte où les canonnades de Guy Mollet prétendaient
«punir» comme de juste Nasser
pour avoir récupéré le canal de
Suez, en soustrayant au grand capital l’unique richesse nationale
de l’Égypte. Munich, spécialité
française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, qu’ils n’ont jamais apporté
le moindre soutien aux guerres
de libération du tiers-monde.
Alors Harlem Désir ? Munichoise,
la Chambre des Communes qui a
infligé une retentissante leçon de
démocratie à la France en refusant de bombarder la Syrie ? Munich, Barack Obama, qui a jugé
plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?
Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ?
Munich, l’Afrique du Sud qui a
triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ?
Munich, le Pape François qui prie
pour la paix en Syrie quand le
Mufti de l’Otan, le prédicateur
millionnaire du Qatar, Youssef Al
Qaradawi, supplie que la Syrie
soit bombardée par ces anciens
colonisateurs ?
Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956… Le changement, c’est maintenant ? Ou tout
bonnement Harlem Désir, tête
brûlée pour une politique de terre
brûlée ?
Les Palestiniens, les Sudètes du
XXIe siècle
Dans sa démarche vis-à-vis de la
Syrie, François Hollande, nous
avait chuchoté le quotidien Le
Monde jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le pouvoir socialiste au point
de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique,
est hanté par le précédent de la
Tchécoslovaquie et le sort des
Sudètes (1938) qu’Hitler absorba
sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des
accords de Munich.
Le conditionnement idéologique
est tel, la servitude intellectuelle
si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe pour être l’un des
esprits les plus brillants de la République, a préconisé avec
morgue et suffisance d’armer l’op-
position syrienne pour établir une
parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggère de même une action énergique en vue de favoriser le retour
des réfugiés syriens dans leur
pays. Préoccupation humanitaire
légitime qui aurait pu honorer
son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire
concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux,
depuis soixante ans… Les Sudètes du XXIe siècle. En filiation directe avec le socialiste Guy Mollet et son expédition de Suez de sinistre mémoire (octobre 1956),
le pouvoir français, un demi-siècle
plus tard, sans tenir compte des
enseignements de sa folle équipée, s’est placé en pointe dans la
campagne médiatique incitative
contre le président syrien Bachar
Al Assad, faisant preuve en la matière d’une appétence extraordinairement aiguisée envers des
équipées punitives à l’encontre
du Monde arabe. Un véritable prurit belligène irrépressible. Pour
un 1% de croissance le pouvoir
français dans sa double composante sarko hollandaise a vendu
son âme au diable, les régimes
les plus antinomiques de la démocratie. Se positionnant en allié
objectif des djihadistes, il a transformé Paris en un vaste cimetière,
et, par son laxisme moral, la
France en passoire djihadiste. En
toute impunité pour les dirigeants. Cette politique aberrante
a révélé, par contrecoup, la déliquescence morale de ses élites, la
désagrégation intellectuelle de sa
caste politico-médiatique vénale,
particulièrement l’inconsistance
palpable de ses islamophilistes,
un chancre de la pensée stratégique française.
Illustration des dérives mentales
de la classe politique française,
sur fond de présupposés idéologiques, la France, qui a compté le
plus grand nombre d’otages au
Monde détenus par le djihadisme
sunnite -et non chiite- qui compte
par ailleurs le plus grand nombre
de victimes du djihadisme sunnite, -et non chiite- s’appliquera à
obtenir, paradoxalement, l’inscription de la branche militaire
du Hezbollah sur la liste noire de
l’Union Européenne, en juin 2013.
Elle veillera soigneusement en revanche, à éviter l’inscription sur
la liste Jabhat An Nosra, la filiale
syrienne d’Al Qaida «qui fait du
bon boulot en Syrie», selon l’expression de Laurent Fabius, diplomate en chef des socialistes
néo conservateurs français. Une
incohérence due sans doute à l’effet de la «rationalité cartésienne».
Une guerre de civilisation, selon
l’expression du premier ministre
Manuel Valls, se mène et se gagne
dans la clarté. Elle présuppose, au
préalable, de mener sa propre
guerre contre sa propre duplicité
et ses propres turpitudes.
(Suite et fin)
René Naba
sport
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
22
Abderrahmane Mehdaoui
«Le CABBA a les moyens d’accéder»
,L’entraîneur du CA Bordj Bou
Arréridj (Ligue 2 de football
professionnel) Abderahmane
Mehdaoui a estimé à l’issue du
stage hivernal de son équipe
effectué à Chlef, que le CABBA
avait les moyens d’accéder en
Ligue 1 Mobilis.
«Nos chances de jouer l’accession sont intactes, on possède un bon groupe et sincèrement je pense que le CABBA a les
moyens d’atteindre son objectif et jouer les
premiers rôles lors de la phase retour», a
indiqué Mehdaoui à l’APS. Concernant le
stage hivernal, le coach a précisé que les
objectifs tracés sur les plans physique et
technique ont été atteints : «Le programme
tracé au préalable a été respecté à travers
le volume horaire des entraînements, ensuite avec les deux matches amicaux joués
qui nous ont permis de statuer sur les capacités des uns et des autres». Et d’ajouter :
«Même si j’aurais souhaité jouer une troisième rencontre, il reste que dans l’ensemble, l’essentiel est de ne pas avoir recensé de joueur blessé et de ce fait, je
peux vous dire que le CABBA va faire une
belle phase retour.» Le CABBA a bouclé
son stage de dix jours dans la ville de Chlef
avec deux matches amicaux livrés contre
des équipes du championnat amateur (Gr.
Ouest), le RCB Oued R’hiou avec une défaite (1-2) et le CRB Sendjas remporté sur
le score de (6-2). Le choix s’est porté sur
cette ville de l’Ouest du pays afin de permettre au groupe de mieux se concentrer
et permettre au staff de travailler en toute
sérénité loin de la pression de la ville de
Bordj Bou Arréridj, a expliqué de son côté,
n Malgré le manque des moyens financiers, Mahdaoui croit toujours à l’accession. (Photo > D. R.)
le président du conseil d’administration
du club, Kamal Boudjelal. A noter que le
club a libéré à l’issue de la phase aller trois
éléments en l’occurrence l’attaquant Ramzi
Bourekba et les deux milieux de terrain
Salim Hanifi et Mourad Zerouki, tandis que
la Ligue de football professionnel a interdit au club de recruter durant le mercato
hivernal à cause des dettes des anciens
joueurs estimées à 11 millions de DA, a révélé le président Boudjelal. Le CABBA occupe à l’issue de la phase aller la 8e place
au classement avec 21 points en compagnie de l’Amel Boussaâda, son prochain adversaire lors de la première journée de la
phase retour, et à 7 points du leader, l’USM
Bel-Abbès.
R. S.
Aïssa Mandi (Stade de Reims)
«Nous méritons les sifflets des supporters»
,Le défenseur international algérien et
capitaine du Stade de Reims Aïssa Mandi
a estimé que son équipe méritait les sifflets
des supporters après la défaite concédée
samedi soir à domicile face à Toulouse
(3-1) dans le cadre de la 20e journée du
championnat de Ligue 1 française de football.
«Je suis allé voir les supporters
TURF
et je leur ai dit de ne pas siffler même si on
le mérite. Il reste 18 matches, on va essayer de tout donner», a affirmé Mandi à
l’issue de la partie, cité dimanche par le
site de L’Equipe.
A l’issue de ce nouveau revers, la formation de Reims est à une longueur de la
zone de relégation, avec 21 points au
compteur. «On entre dans la partie avec
plein de bonne volonté. En première période, ils (les Toulousains, ndlr) ne tirent
pas. Ils reviennent sur un coup de pied arrêté et on sait qu’ils jouent sur ça. Il y a
cette erreur de Placide mais il n’est pas le
premier, moi aussi j’en ai fait», a expliqué
Mandi. De son côté l’entraîneur de Reims
Hippodrome de Zemmouri
Quinté-Quadrio
Pronostic : 4.6.10.12.7.5.13
Trot attelé - Dotation : 310 000 DA - 2 400 m - 15h30
1 TELMA DE TOUCHYVON
2 AICHA DE TINCQUES
3 VESTALE DE LA CREA
4 VICTOIRE DU VERGER
5 USA BLUE
6 ALEOS CEGIP
7 VIRTUEL DU MELEUC
8 UNE DE LA POTEL
9 QUALIE DE LA BOUGE
10 UNO DE TERNEY
11 ALEX POIFOND
12 TEMPLADOR
13 VANITA DE LUPIN
14 VADE POETROPAN
15 ADRENALINE DU VEY
Olivier Guégan a souligné l’importance
de rester sereins et «costauds pour la
suite». «Le moment est difficile, compliqué. Le bateau tangue, il va falloir être
très costauds pour la suite, rester unis,
concentrés sur nous. Je trouve quand
même que le score est lourd pour nous»,
a-t-il regretté. n
PROPRIETAIRE
A AZZOUZ
LE PETIT HARAS
AEK NOUGHA
AEK MERIMI
AEK AMMAR
F ZEMMOURI
LE PETIT HARAS
AEK MERIMI
R MEZIANI
R FOUZER
R REBBAH
A BOUMEDIENE
FL ZEMMOURI
AEK MERIMI
M BENDJEKIDEL
CHEVAUX
JOCKEYS
1 TELMA DE TOUCHYVON
T BENHABRIA
2 AICHA DE TINCQUES
F BELOUCIF
3 VESTALE DE LA CREA
Y BELHACINA
4 VICTOIRE DU VERGER
S FEGHOULI
5 USA BLUE
N MEZIANI
6 ALEOS CEGIP
N TAZAROUT
7 VIRTUEL DU MELEUC
N TIAR
8 UNE DE LA POTEL
S FOUZER
9 QUALIE DE LA BOUGE
M HAMMOUCHE
10 UNO DE TERNEY
R SOUFI
11 ALEX POIFOND
T SAFSAF
12 TEMPLADOR
A BELHABRIA
13 VANITA DE LUPIN
S FLIRI
14 VADE POETROPAN
A SAHRAOUI
15 ADRENALINE DU VEY
SA FOUZER
PDS
2400
CDS
ENTRAINEURS
SA CHALLA
2400
A CHELLAL
2400
N HADDOUCHE
2400
MS CHIHANI
2300
S SAHRAOUI
2200
A CHELLAL
2200
S MEHARECHE
2225
F HAMMOUCHE
2225
S FOUZER
2225
MI BENHABRIA
2225
A DEHIBA
2325
AEK MEHARECHE
2325
PROPRIETAIRE
2450
2450
MS CHABANE
PROPRIETAIRE
sport
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
23
EN
DEUX MOTS
ESBD 0 - RCR 1
Le Rapid aux huitièmes de finale
,Stade de Aida-Ahmed (Tiaret), affluence nombreuse,
temps froid, samu présent,
service d'ordre vigilant.
Arbitres : Kadem, Akrouche
et Benamer
Avertissements : Bourahla
(56’) ESBD et Benabderrahmane (85’) RCR
But : Tiaiba (2’ sp) RCR
ESBD : Benchikh, Bensaid, Kadouri, Boudinar, Kabouche
(Maârouf 70’), Mahi, Itim, Benadji, Benchaib, Zerrouki
(Benchahra 85’), Bourahmla
(Allili 65’)
Entraîneur : Hachlaf
RCR : Zaidi, Bitam, Djerrar,
Benabderrahmane, Bouda
(Kherbache 65’), Rebahi,
Touahri, Medahi, Youcef Zakaria, Tiaiba, Hocine
Entraîneur : François Bracci
Les coéquipiers de Zidane Mohamed El Amine avaient un défi à relever face à l’ESBD, à savoir remporter leur deuxième billet de la
Coupe d’Algérie à l'extérieur. Face
à une ESBD en proie au doute et
n C’était un match dur pour Relizane. (Photo > D. R.)
dont l'attaque ne brille pas, l'occasion était à saisir. Les supporters
du Rapid de Relizane ont poussé
hier un grand ouf de soulagement
au coup de sifflet final de l’arbitre.
Le Rapid de Relizane venait de remporter son second billet aux huitièmes de finales de la Coupe d’Algérie .
Les Lions de la Mina ont entamé
cette rencontre avec la ferme intention de glaner les trois points et
Championnat d'hiver
de natation (cadets-juniors)
Rania Nefsi (GSP) s'illustre lors de la
dernière journée de compétition
,La nageuse du GS Pétroliers Rania
Nefsi a marqué la 4e et dernière
journée au championnat d'Algérie
d'hiver (cadets-juniors) en petit
bassin, disputée samedi, en battant le record d'Algérie juniors du
200 m dos avec un temps de
(2:19.58). Nefsi (19 ans) qui s'est adjugée quasiment toutes les
épreuves en juniors filles, a amélioré de deux secondes l'ancien record détenu par la nageuse de l'OC
Alger Lynda Abderrahmane
(2:21.20).
«Je suis très contente de mon parcours au championnat d'hivers qui
s'est terminé samedi par un record
d'Algérie. Je tiens à remercier mon
père qui est également mon entraîneur pour son soutien durant
toutes ses années», a déclaré Nefsi
à l'APS. A l'issue de quatre journées de compétition, les nageurs du
GS Pétroliers ont largement dominé
les épreuves du championnat national d'hivers qui s'est déroulé du
6 au 9 janvier à la piscine de Bab Ezzouar (Alger), avec la participation
de 165 nageurs (45 dames et 120
messieurs), représentant 33 clubs.
En juniors filles, le GSP a remporté
toutes les épreuves (6 médailles
d'or) grâce à une seule nageuse qui
a outrageusement dominé la compétition, à savoir Rania Nefsi. Chez
les garçons, c'est le NR Dely Brahim
(9 médailles) qui termine premier
devant le GS Pétroliers (3 médailles
d'or) et Sahel nautique d'El Biar (3
médailles d'or). Dans la catégorie
cadette, c'est encore le GS Pétroliers qui a récolté le plus de titres
nationaux en remportant 6 médailles d'or, toutes remportées par
la jeune espoir de la natation algérienne Mejda Chebaraka (15 ans),
devant le RC Hamri d'Oran (5 médailles d'or) et le SA Bab Ezzouar (3
médailles d'or). Chez les garçons,
les nageurs du GS Pétroliers ont
écrasé la concurrence en décrochant 14 médailles d'or devant
l'USM Alger (3 médailles d'or) et le
CSF Oran (1 médailles d'or).
Le directeur technique national
(DTN), Brahim Assloum, a dressé
un bilan «mitigé» à l'issue de la compétition, soulevant l'absence de
performances des clubs de l'Est et
le recul de la participation féminine notamment chez les juniors, ce
qui a poussé les organisateurs à
annuler quelques épreuves. «C'est
la première compétition officielle de
la saison, qui va nous permettre
d'avoir une appréciation quant au
niveau de performance des athlètes de l'équipe nationale et les
temps de référence de nos athlètes», a déclaré Assloum. «Nous
avons eu tout de même quelques
satisfactions avec les records d'Algérie de Ramzi Chouchar (1 500 m
nage libre juniors) et Rania Nefsi
(200 m dos juniors)», a ajouté le
DTN.
Pour les prochaines échéances internationales et notamment le
championnat arabe prévu en avril,
le directeur technique national
compte arrêter la liste des nageurs
participant à l'issue du championnat d'Algérie «Open», prévu début
mars à Alger. n
ont commencé par monopoliser le
ballon, tout en évitant de tomber
dans le piège de la précipitation. En
face, Boudinar et les siens ont également joué la carte de la prudence,
ce qui a rendu le jeu monotone.
Peu à peu, les deux équipes se libèrent un peu plus, et il aura fallu
attendre la 4' pour voir enfin les
Lions de la Mina obtenir un penalty indiscutable sifflé par le referee de la rencontre.
Le défenseur Kaddour commet l’irréparable en touchant le ballon de
la main. Transformé par l’excellent
Tiaiba tout en parvenant à ouvrir
le score en faveur de son équipe devant leurs supporters qui brûlent
d'impatience et face à un adversaire privé de quatre titulaires
dont deux attaquants, à savoir
Kouadio Manouchou et Hichem
Mokhtar. Les hommes de l'entraîneur Hachlaf devaient valider leur
billet pour le prochain tour afin de
ne pas trop gamberger durant la
trêve. Cependant, la tâche ne s'est
pas avérée facile contre un groupe
qui a éliminé la JS Kabylie, l'une
des grosses cylindrées de cette saison. Les gars du Dahmouni,
conscients que les Lions de la Mina
étaient déterminés à valider leur
deuxième billet, se sont bien organisés en défense, laissant l'initiative aux locaux et en misant sur
les contres.
Dans le camp adverse, les gars de
Relizane optèrent pour une stratégie de prudence afin d'éviter de
se mettre dans une situation psychologique difficile.
Mission accomplie en première période, ce qui leur a permis d'entamer la reprise dans de meilleures
conditions, contrairement aux gars
de Dahmouni qui furent envahis
par le doute comme en témoignent
leurs nombreux ratages. Le coach
local jouera toutes ses cartes offensives, mais sans aucun changement au tableau d'affichage. Les
locaux, et au vu de leur retard au tableau d'affichage, sont sortis de
leur coquille et ont menacé les visiteurs à plusieurs reprises, mais
bien organisés derrière. Désireux
de préserver leur maigre acquis, les
gars de Relizane n'ont pas rompu
et réussi à éliminer cette équipe
de Dahmouni.
Par la suite l’on assista à des rushs
constants de part et d’autre mais
sans arriver au changement du tableau de score. Et c’est sur ce score
d’un but à zéro en faveur des visiteurs qu’ils se qualifient aux huitièmes de finale.
250 matches en
Ligue 1 française
pour Boudebouz
Le milieu international
algérien de Montpellier
Ryad Boudebouz a atteint la barre des 250
matches en Ligue 1 française de football à l'occasion de la réception
samedi soir de Bordeaux
(0-1) dans le cadre de la
20e journée. Boudebouz
(25 ans) titularisé par le
nouvel entraîneur de
Montpellier Pascal Baills,
a établi ce chiffre avec
trois clubs différents.
C'est avec son club formateur, le FC SochauxMontbéliard que Boudebouz a joué le plus de
matches (164), puis 66
apparitions sous les
couleurs du SC Bastia
avant de disputer 20
rencontres jusque-là
avec le club de l'Hérault.
Grâce à ce record, Boudebouz devient le
joueur algérien ayant
disputé le plus de rencontres en Ligue 1 française, puisqu'aucun
joueur n'a pu atteindre
auparavant cette barre
sur les 25 dernières années. A l'issue de cette
défaite, Montpellier
stagne à la 15e place au
classement avec 22
points, soit deux de plus
que le premier relégable, Toulouse. n
N. Malik
Qualification aux Jeux
olympiques-2016
Les volleyeurs algériens
à l'épreuve de la Tunisie
,La sélection algérienne de volley-ball messieurs défiera aujourd’hui, la Tunisie en demi-finales du
tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, qui
se déroule à Brazzaville (Congo),
avec l'objectif de composter son
billet pour la finale.
Leader du groupe B après trois victoires de rang, l'Algérie a hérité de
la Tunisie, qui a terminé 2e du
groupe A après sa défaite samedi
soir face à l'Egypte sur le score de
3 sets à 0 (22-25, 20-25, 20-25). Auréolés de la médaille d'or des derniers Jeux africains à Brazzaville
devant le pays hôte et surprise du
tournoi, les Algériens sont animés
d'une farouche volonté et envie de
détrôner les favoris tunisiens et
égyptiens, auteurs respectivement
de six et trois qualifications aux
différentes éditions des Jeux olympiques, contre une seule pour les
Verts, en 1992 à Barcelone.
Les hommes de Mouloud Ikhedji
auront néanmoins fort à faire face
à une nation plus expérimentée qui
compte parmi les favoris à l'unique
billet mis en jeu lors du tournoi
Montpellier
qualificatif pour Rio, aux côtés des
Pharaons. Dernier représentant du
continent africain aux JO de
Londres, la Tunisie veut à coup sûr,
rééditer l'exploit de 2012, quand
elle s'était qualifiée aux dépens de
l'Egypte au tournoi de Yaoundé. Si
elle réussit son pari, la Tunisie en
sera à ses septièmes Jeux olympiques (record absolu).
La sélection égyptienne, championne d'Afrique en titre, sera opposée, quant à elle, au Cameroun,
deuxième du groupe B.
Seul le vainqueur du tournoi sera
qualifié d'office aux JO de Rio, alors
que les 2e et 3e au classement final
auront une seconde chance, à l'occasion du tournoi intercontinental, prévu fin mai prochain au
Japon. n
Programme des demi-finales :
Lundi 11 janvier :
16h : Egypte - Cameroun
18h : Algérie - Tunisie
Mardi 12 janvier :
16h : match de classement 3e
place
18h : finale.
Quotidien national d’information. Edité par la Sarl
SEDICOM au capital social
de 100 000 DA.
Rédaction - Direction Administration : Maison de la
Presse. 1, rue Bachir Attar,
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Les manuscrits, photographies ou
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Pages 01-24
C
M
J
N
N
­R
La
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016
en direct
le match à suivre
football
Qualification aux JO-2016
ESB Dahmouni 0 - RC
Relizane 1
Montpellier
Les volleyeurs
algériens à l’épreuve
de la Tunisie
Le Rapid aux huitièmes de finale
250 matches en Ligue 1
française pour
Boudebouz
Coupe d'Algérie
Ghriss et Tébessa font sensation
,Les matches de seizième de finale de la Coupe d’Algérie, joués
samedi dernier, ont apporté leur
lot de surprises avec l’élimination
de l’ASM Oran et l’USM Blida devant deux formations du palier inférieur, à savoir l’ARB Ghriss et
l’US Tébessa.
Mais tous les regards étaient tournés, samedi, vers le stade du 8-Mai 1945 de Sétif
avec le choc ES Sétif – CR Belouizdad. Cette
confrontation a tenu toutes ses promesses.
Les Noir et Blanc ont démarré la partie
très à 100 à l’heure. Et c’est ainsi qu’ils ont
pu obtenir un penalty après une faute sur
Ziaya à la 7e minute de jeu. Le même joueur
se fait justice lui-même, en ouvrant la
marque. Mais depuis cette minute, le CRB
a assiégé le camp des gars des Hauts-Plateaux, en ratant plusieurs occasions avant
que Bougueroua ne profite d’une mésentente entre deux défenseurs pour battre
Khedaïria (43’). La seconde période a été
plus fermée. Mais lors des prolongations,
l’ESS a su trouver la faille. Sur un retrait de
Haddouche, Dagoulou parvient à tromper
de la tête Asselah (93’). Le Chabab a eu
quelques belles occasions de revenir dans
la partie sans succès. Le NA Hussein Dey
a également validé son ticket pour les huitièmes de finale en s’imposant aux tirs au
but devant l’autre pensionnaire de la Ligue
1, la JS Saoura. Le club sudiste a mené la vie
dure au club local, mais le match s’est
achevé sur le score de parité (0-0). Seulement lors de la série des penalties, le gardien Boussouf a réussi a arrêté deux penalties. Le NAHD s’est imposée (4-3). L’ASM
Oran et l’USM Blida n’ont pas eu la même
chance. Le club de la Medina Djedida a
été surpris par la formation d’ARB Ghriss,
le club de l’Interrégions. L’ASMO n’a jamais pu percer la défense adversaire,
même si l’équipe a joué à domicile et devant son public. Aux tirs au but, le club de
l’ARB Ghriss s’est montré plus adroit avec
quatre essais réussis contre deux seulement pour l’ASM Oran. La formation de
l’USM Blida a connu le même sort, en s’inclinant aux tirs aux buts (7-6) devant le
club de la division nationale amateur, l’US
Tébessa. Le match s’était achevé sur le
score d’un but partout. Le détenteur du trophée, le MO Béjaïa a eu très chaud, à do-
rence, puisque cette équipe s’est imposée
(2-1). Il faut relever le bel exploit du club
de la Régionale 1, le RA Aïn Defla qui a
battu la formation du CRB Ouled Djellal
(Interrégions) après prolongation (4-2). Le
HB Chelghoum Laïd a surpris l’E. Collo (10). C’est aussi sur le même score que l’ASB
Maghnia a pris le meilleur sur l’AS Aïn
M’lila en déplacement. Le Paradou AC,
pour sa part, n’a laissé aucune chance au
CR Beni Thour en s’imposant à Ouargla
sur le score de 3 à 0.
Khaled M.
nTebessa a livré une bonne prestation face à Blida. (Photo > New Press)
micile, devant la JSD Jijel. Ndoye avait cru
faire le plus dur en ouvrant la marque à la
100e minute de jeu. Mais Zine avait réussi
à rétablir l’équilibre à la 119e minute de jeu.
Le MOB s’est imposé 3 à 1 aux penalties. Le
RC Relizane et le RC Arbaâ se sont contentés d’un seul but pour se «débarrasser» de
l’ESB Dahmouni et l’USB Tissemsilt. Le
La Der
Deux points essentiels ont retenu l’attention au terme du
tour d’horizon concis de Mohamed Raouraoua sur la situation du football national. Le premier est relatif aux rétributions des joueurs professionnels dont les salaires donnent
le tournis et contredisent toute cette campagne médiatique
sur les mesures d’austérité décrétées par le gouvernement,
et la seconde a trait à la formation que l’Algérie n’assure
plus et ne compte pas non plus mettre en place une politique dans ce sens pour éviter cette dépendance quasi permanente vis-à-vis des clubs européens dans lesquels puisent nos différentes sélections nationales. Ainsi, et de la
bouche même du chef du gouvernement de notre football,
DRB Tadjenanet a eu très chaud devant la
très courageuse formation de l’EC Oued
Smar, qui évolue en Régional. El-Mouedene
avait ouvert la marque à la 27e minute de
jeu pour Tadjenanet. Seulement le petit
poucet a des ressources et il est parvenu
à égaliser par Djahmoun (93’). L’expérience
du DRBT, lors des penalties, a fait la diffé-
Résultats :
RA Aïn Defla - CRB Ouled Djellal 4-2
ap
HB Chelghoum Laïd - E. Collo
1-0
ASM Oran - ARB Ghriss
0-0
(L’ARBG qualifié aux tab 3-1)
ASAM Aïn M’lila - ASB Maghnia 0-1
ESB Dahmouni - RC Relizane
0-1
EC Oued Smar - DRB Tadjenant 1-1
(Le DRBT qualifié aux tab 2-1)
CR Béni Thour - Paradou AC
0-3
US Tebessa - USM Blida
1-1
(L’UST qualifié aux tab 7-6)
RC Arbaâ - USB Tissemsilt
1-0
MO Béjaïa - JSD J ijel
1-1
(Le MOB qualifié aux tab 3-1)
ES Sétif - CR Belouizdad
2-1
ap
NA Hussein Dey - JS Saoura
0-0
(Le NAHD qualifié aux tab 4-3)
…………….
Les clubs qualifiés :
Ligue 1 :
USM El Harrach, MC Alger, RC Relizane, RC Arbaâ, DRB Tadjenant, MO Béjaïa et NA Hussein Dey et ES Sétif.
Ligue 2 :
CRB Aïn Fekroun, USM Bel Abbès, Paradou AC.
Division nationale amateur :
US Tebessa, HB Chelghoum, ASB Maghnia
Interrégions :
AB Ghriss
Régionale I :
RA Aïn Defla.
A voir
n Sport1 : Hertha Berlin - Hannover96 à 15h
nA Spor : Antalyaspor – Tuzlaspor à 17h
Faits marquants
60% des joueurs touchent un salaire mensuel supérieur à
180 millions.
De quoi mettre l’eau à la bouche aux pauvres smicards et
aux travailleurs aux moyens revenus qui peinent à joindre
les deux bouts. Pire encore lorsque de l’aveu même du
boss de la FAF, il se dit incapable de plafonner ces salaires
et jette la balle dans le camp des présidents des clubs, les
seuls à pouvoir mettre un terme à cette folie qui fait que
des footballeurs juste aptes à évoluer en troisième division
française soient si royalement rémunérés. Quant à la formation, elle est renvoyée aux calendes grecques, enterrée
et ensevelie sous les décombres d’un football ayant jadis
connu la gloire. Raouraoua a reconnu tacitement que la
dite formation ne représente pas pour l’instant le souci
majeur de la FAF, plutôt préoccupée d’aller fouiner en Europe que de s’occuper de nos jeunes, et de leur assurer
une bonne formation pour le bien du football national. Le
patron de cette discipline a beaucoup plus parlé de la
venue des émigrés que des jeunes locaux, marginalisés et
auxquels la fédération n’accorde que peu d’importance.
C’est du moins ce qui ressort de ce tour d’horizon presque
consacré à l’argent que gagnent les joueurs et au peu d’intérêt accordé à l’avenir du football local.
Assem Madjid