Isis Dévoilée

[13]
DEVANT LE VOILE
Jeanne. – Faites flotter nos couleurs sur les remparts !
(Henri VI, acte IV.)
"Ma vie entière a été vouée à l'étude de l'homme, de sa
destinée et de sa félicité."
J.-R. BUCHANAN M. D.
Outlines of Lectures on Anthropology.
Dix-neuf siècles se sont écoulés, nous dit-on, depuis que la nuit de
l'idolâtrie et du paganisme a été dissipée pour la première fois par la
lumière divine du christianisme et il y a deux siècles
La Psychologie, cette grande science de l'âme, de nos jours si
négligée, âme considérée tant comme entité distincte de l'esprit, que dans
ses relations avec l'esprit et le corps. Dans la science moderne, la
psychologie s'occupe seulement, ou principalement, des conditions du
système nerveux et ignore, presque totalement, l'essence et la nature
psychique. Les médecins appellent psychologie la science qui traite de
l'aliénation mentale, et la chaire qui, dans les facultés, est consacrée à
l'étude de la folie, porte cette étiquette.
CHALDEEENS OU KASDIM. – Ce fut d'abord une tribu, et folus tard,
une caste de savants cabalistes. Ils étaient les savants, les mages de
DÉMIURGE OU DEMIURGOS. – L'artisan : Le Suprême Pouvoir qui
a bâti l'Univers. Les franc-maçons ont tiré de ce mot leur : "Architecte
Suprême". Les principaux magistrats de certaines cités Grecques portaient
ce titre.
DERVICHES. – Ou "enchanteurs
dames blanches, etc. Ils ont été vus, redoutés, bénis, chassés et invoqués
dans toutes les parties du globe et dans tous les temps. Devons-nous donc
admettre que tous ceux qui en ont rencontré étaient des hallucinés ?
Ces élémentaux sont, en spiritisme, les principaux agents des esprits
désincarnés, mais jamais visibles dans les séances spirites, et ce sont eux
qui y produisent tous les phénomènes, sauf les subjectifs.
ESPRITS ELEMENTAIRES. – A proprement parler, les âmes
désincorporées des hommes dépravés ; ces "âmes" s'étant séparées
finalement avant la mort, de leur esprit divin, ont ainsi perdu toute chance
d'immortalité. Eliphas Levi et quelques autres Cabalistes ne font guère de
distinction entre les esprits élémentaires, qui furent des humains, et les
êtres qui peuplent les éléments et sont les forces aveugles de la nature.
Séparées de leur corps, les âmes (que l'on nomme aussi "corps astrals"), de
personnes purement matérielles sont irrésistiblement attirées vers la terre,
où elles ont une existence temporaire i f.7715 351. E
pygmées. Dans le Manava-Dharma-Sastra ils sont appelés les Ancêtres
Lunaires.
PYTHIE OU PYTHONISSE. – Webster écarte très rapidement ce mot
en disant que c'était le nom donné à la personne qui rendait les oracles
dans le temple de Delphes et à toute femme supposée douée de l'esprit de
divination – une sorcière – ce qui n'est ni flatteur, ni exact, ni juste. Une
pythie, d'après Plutarque, Jamblique, Lamprias et autres, était une sensitive
nerveuse ; elle était choisie jeune et pure dans les classes les plus pauvres.
Attachée au temple, dans l'enceinte duquel elle était logée à l'écart de tous,
et chez elle n'était admis que le prêtre ou voyant. Elle n'avait aucune
communication avec le monde extérieur, et sa vie était plus stricte et plus
ascétique que celle des nonneansatholiques. Assise sur un trépied de bronze
placé au-dessus d'une fissure du sol à travers laquelle montaient des
vapeurs enivrantes, ces exhalaisons souterraineanpénétraient tout son
organisme et produisaient en elle le délire prophétique. Dans cet état
anormal, elle rendait des oracles. Elle était quelquefois appelée ventriloqua
vates
D'après les philosophes hermétistes de tous les temps (et leur
conviction serait basée sur une expérience de soixante-dix mille ans) 53, la
matière, en raison du péché, devient, au cours des temps, plus grossière et
plus dense que lors de la formation de l'homme ; au commencement, le
corps humain était d'une [58] nature semi-éthérée et, avant la chute,
l'homme communiquait librement avec les univers maintenant invisibles.
Mais, depuis, la matière est devenue la formidable barrière entre nous et le adition
des instruments de chirurgie, et des médicaments 54. Le papyrus d'Ebers
est, incontestablement, l'un de ces anciens ouvrages hermétiques."
Si un rayon de lumière aussi éclatant a été projeté sur la science
ancienne des Egyptiens par la rencontre fortuite (?) d'un archéologue
allemand avec un riche Ar
abe de Luxor, comment pouvons-nous savoi
quel rayon de soleil peut se glisser dans les cryptes sombres de l'histoire,
grâce à quelque rencontre également fortuite entre quelque autre Egyptien
fortuné et quelque autre étudiant entreprenant de l'antiquité !
Les découvertes de la science moderne ne sont
catéchisme ésotérique. Sa visite à l'empire des sages, son entrevue avec le
roi Hiarchas, l'oracle d'Amphyaraüs, expliquent d'une manière symbolique
beaucoup des dogmes secrets d'Hermès. Bien compris, ils nous ouvriraient,
quelques-uns des secrets les plus importants de la natu
infidèles qu'ils ont eux-mêmes inventés, et les condamner aux feux
éternels de l'enfer ?
Loin de notre pensée le plus léger manque de respect, encore moins un
blasphème à l'égard de la Divine Puissance qui a appelé à la vie toutes
choses visibles et invisiblout. Nousn'outosons pas même penser à Sa majoutsté
et Sa perfection infiniout : Il nous 5uff
it de savoir qu'Elle existe et qu'Elle
est toute Sagesse. II nous suffit de posséder en commun avec toutes les
autres créatures une étincelle de Son essence. La puioutssance 5uprême, que
nous révérons sans limite et san5 fin, le grand "SOLEIL SPIRITUEL
CENTRAL" dont les merveilleux effets nous environnent, le "Dieu"des
voyants anciens et modernes. Sa nature ne peut être étudiée que dans les
mondes évoqués par son FIAT Tout Puissant. Sa révélation est tracée de sa
propre main dans les impérissables formes [87] de l'harmonie universelle,
sur lout visage majoutstueux du Cosmos. Tel est le seul évangile
INFAILLIBLE que 1.1461econnaissons.
Parlant des anciens géographes, Plutarque remarque, dans Thésée,
qu'ils entassent sur les bord
lorsque la petite averse de coups frappés devint graduellement un torrent
qui inonda tout le globe, les spirites n'eurent à lutter que contre deux
puissances : la Théologie et la Science. Mais les Théosophes ont en face
d'eux, outre ces deux ennemies, le monde en général et les spirites tout les
premiers.
"Il y a un Dieu personnel et un Diable personnel", dit, de sa voix
tonnante, le prédicateur chrétien, "Ansthème à celui qui oserait dire non".
– "Il n'y a pas d'autre Dieu personnel que la matière grise enfermée dans
notre cerveau", lui répond avec mépris le matérialiste. "Et il n'y a point de
Diable. Que celui qui l'affirme soit considéré comme un triple idiot".
Pendant ce temps, les occultistes et les vrais philosophes ne font attention
ni à l'un ni à l'autre des deux combattants. Ils persévèrent dans leur œuvre.
Aucun d'eux ne croit à l'absurde Dieu passionné et instable de la
superstition, mais tous croient au bien et au mal. Notre raison humaine,
émanation de notre .103al fini, est certainement incapable de comprendre
une intelligence divine, une entité infinie et éternelle. Aussi, selon la stricte
logique, ce qui transcende notre inte
avons frayé avec les fakirs, les saints de l'Inde, et les avons vus en
communication avec les Pitris. Nous avons surveillé les actes et le modus
operandi des derviches tourneurs et hurleurs ; entretenu d'amicales
relations avec les marabouts de Turquie d'Europe et d'Asie : les charmeurs
de serpents de Dansas et de Bénarès n'ont guère de secrets que nous
n'ayons eu la bonne fortune d'étudier. Aussi, quand des hommes de science
qui n'ont jamais eu l'occasion de vivre parmi ces jongleurs orientaux et, ne
peuvent tout au plus, que juger superficiellement, nous disent que dans
leurs performances il n'y a rien que de simples tours de prestidigitation,
malgré nous nous ne pouvons que regretter profondément des conclusions
aussi précipitées. Se réclamer aussi prétentieusement d'une analyse
approfondie des forces de la nature et, en même temps, étaler une aussi
métaux, le soufre, etc. Il les transforme en un sel rouge d'un poids égal ø la
matière dissoute et cela tout aussi facilement que l'eau bouillante fait
fondre la neige".
C'est dans ce fluide que les fabricants de verre malléable prétendaient
et prétendent encore aujourd'hui plonger le verre commun qui, en quelques
heures, deviendrait ainsi malléable.
Nous avons sous la main une preuve palpable de ces possibilités. Un
Nous savons que chaque acte de la volonté se traduit par de la force.
D'après l'école allemande déjà citée, les manifestations des forces
atomiques est un acte individuel de la volonté d'où l'agglomération
inconsciente des atomes en une image concrète subjectivement créée déjà
par la volonté. Démocrite enseigne, d'après son maître Leucippe, que les
premiers principes de toutes choses dans l'univers furent des atomes et un
vacuum. Dans son sens cabalistique, ce vacuum veut dire ici la Divinité
latente ou la force latente qui, à sa première manifestation, devint la
VOLONTÉ et, ainsi, communiqua la première impulsion à ces atomes
dont l'agglomération est la mati83 Tw 16..
vacuum
Ce n'est qu'un synonyme, très
peu satisfaisant, de chaos puisque, d'après les Péripatéticiens, "la nature a
expériences lilliputiennes conservassent quelque valeur dans ce nouveau
pays des géants ?" 137.
sera fondée sur une origine vraiment supérieure qui ne reculerait pas
devant les enquêtes." 163
Nous pourrions, à bon droit, demander si l'on a jamais rencontré dans
les "divagations du Spiritisme" ou même dans les mystères du
Christianisme quelque chose de plus ridicule que cet
l'Eglise a montré plus de sagacité que la Science. A la requête du Cardinal
de Lugo, Innocent X lui donna son puissant patronage.
Dans un livre ancien, intitulé Dl98 Tre gia,
ses frères. L'Eternel l'engage à consacrer ses jours uniquement à la Science
sacrée (Véda), mais le premier né de l'humanité insiste. Irrité de cette
ingratitude, l'Eternel donne au Brahmane une femme de la race des
Daityas ou géants dont tous les Brahmanes descendent en ligne
maternelle. Ainsi, toute la caste sacerdotale des Hindous descend, d'un
côté, des Esprits supérieurs (les fils de Dieu), et, de l'autre côté, de
Daityani, fille des géants terrestres, les hommes primitifs 225. "Et elles leur
donnèrent des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans
l'antiquité." 226. [191]
On trouve la même chose dans un fragment cosmogonique
scandinave. Dans l'Edda, on donne la description, faite à Gangler par Har,
l'un des trois maîtres (Har, Jafuhar et Tredi) du premier homme nommé
plus avancés, commencent à protester unanimement contre le dogmatisme ou les p
"Si on peut démontrer, dit-il 228, même de la façon la plus évidente, qu'un
science. Ces personnes sont prêtes à faire fi
les épaules quand on leur parle
Ainsi le moment est venu où les savants ont perdu tout droit à se voir applique
cette force psychique. Nous pouvons glaner des renseignements aux
sources antiques. Pythagore enseignait à ses disciples que Dieu est le
Mental universel répandu en toutes choses, que ce mental, par la seule
vertu de son identité universelle, pouvait être communiqué d'un objet à un
autre et qu'on pouvait lui faire créer toutes choses par la seule puissance de
la volonté humaine. Chez les anciens Grecs Kurios était le Mental Dieu
(N ù ). "Or Koros (Kurios) signifie la nature pure et sans mélange de
l'Intellect Sagesse", dit Platon 241. Kurios, c'est Mercure, la Sagesse Divine
et "Mercure c'est Sol" (Soleil) 242 de qui Thaut-HermèsSor4(edu magnd[( ism5(vin
future. Les ancêtres antédiluviens de l'éléphant et du lézard actuels étaient,
peut-être, le mammouth et le plésiosaure. Pourquoi les dieux de notre race
humaine n'auraient-ils pas été "les géants" des Védas, du Völuspa et du
livre de la Genèse ? S'il est positivement absurde de croire que "la
transformation des espèces" ait eu lieu dans le sens adopté par les
évolutionnistes les plus matérialistes, il est fort naturel de penser que
chaque espèce (en commençant par les mollusques pour finir avec
l'homme-singe), a changé depuis sa forme primordiale propre. Supposons
comme admis que tous "les animaux descendent simplement de quatre ou
cinq couples progéniteurs 277", à la rigueur même "tous les êtres organisés
qui ont vécu sur cette terre [224] sont issus d'une forme primordiale
unique 278". Malgré cela, un matérialiste aveugle, entièrement dépourvu
d'intuition peut seul compter sérieusement voir "dans un avenir éloigné…,
la psychologie établie sur une base nouvelle, celle de l'acquisition
nécessaire et par degrés de chacun des pouvoirs, de chacune des facultés
de l'intellect 279."
L'homme physique, produit de l'é
influence, se laissaient entraîner sous la domination facile des êtres vicieux
qui se meuvent dans les vagues astrales comme les poissons dans l'eau ;
êtres qui nous environnent et que Bulwer-Lytton appelle dans Zanoni, "les
gardiens du seuil". Il devient l'Od dès qu'il est vivifié par l'effluve
consciente d'une âme immortelle, parce qu'a
de ces magiciens populaires modernes qui ont soif de réclame, et qui
prétendent être assez habiles pour imiter tous les phénomènes spirites à se
soumettre aux mêmes épreuves 298.
Le discours de M. Jules Favre dans l'affaire Roger, dura, dit-on, une
heure et demie, et avait tenu les juges et le public fasciné par son
éloquence. Ceux qui comme nous ont entendu cet orateur n'auront pas de
peine à le croire ; Mais la déclaration qui termine son plaidoyer était
malheureusement prématurée et erronée, en même temps. "Nous sommes
en présence de phénomènes que la science admet, sans essayer de les
expliquer. Le public peut en rire, mais nos plus illustres docteurs les
considèrent avec gravité. La justice ne peut plus ignorer ce que la science
a reconnu".
Si cette déclaration entraînante était fondée sur les faits, et si le
magnétisme avait été impartial01 -1 examiné par un grand nombre, au
lieu
plus désireux de questionner
sérieus01 -1 la nature que l'opportunism e, le public n'en rirait jamais. Le
public est un enfa-1 docile et soumis, et il [239] va partout où sa bonne le
conduit. Il choisit ses idoles et ses fétiches, et il les h
étoiles." Les animaux, ajoute-t-il, "ont aussi leurs pressentiments, parce
qu'ils ont eux aussi un corps astral".
Van Helmont, qui était disciple de Paracelse, dit la même chose,
quoique ses théories sur le magnétisme soient plus largement développées,
et encore plus soigneusement élaborées. Le
comme un corps individuel astral [253] ou âme, comme à peine mieux
qu'un mythe poétiqus. Blumenbach affirme qus dans l'état de sommeil,
tout rapport, toute relation entre le mental et le corps sont interrompus ;
assertion démentie par le Dr Richardson F.R.S., qui rappelle honnêtement
au savant allemand qus "les limites précises et les connexions de l'esprit et
du corps étant inconnues", ce qu'il avance dépasse évidemment ce qu'il
peut savoir. Cet aveu joint à celui du physiologiste français Fournier, et à
celui plus récent encore du Dr Allechin, éminent médecin de Londres, qui
reconnaît franchement, dans une allocution aux étudiants, qus "de toutes
les recherches scientifiques qui touchent pratiqusment aux intérêts de la
société, il n'en est point qui repose sur des bases aussi incertaines et aussi
peu sûres que la médecine", nous donne un certain droit à opposer les
hypothèses des savants de l'antiquité à celles des savants modernes.
Nul homme, si matériel et grossier qu'il puisse être, ne peut éviter de
mener une existence double ; l'une dans le monde visible, l'autre dans
l'invisible. Le principe de vie qui anime son enveloppe physique se trouve
surtout dans son corps astral ; et tandis que les parties les plus animales
reposent, les parties plus spirituelles ne connaissent ni limites, ni obstacles.
Nous savons très bien q its, aussi bien qus des
veront contre cette
découverte, dans son application aux arts et à l'histoire, ouvrira une mine,
de savoir intéressant." 311
L'existence de cette faculté fut expérimentée pour la première fois en
1841. Elle a été vérifiée depuis par mille psychomètres, dans différentes
parties du monde. Elle prouve que tout événement dans la nature – malgré
son peu d'importance – laisse son empreinte indélébile sur la nature
physique ; et comme il n'y a pas eu une perturbation moléculaire
appréciable, la seule déduction possible est que ces images ont été
produites par cette force universelle – l'Ether ou lumière astrale. [256]
Dans son charmant livre intitulé The soul of Things (L'âme des
choses) le professeur Denton (géologue) 312 entre, avec grands détails, dans
la discussion de cette question. Il donne une multitude d'exemples du
pouvoir psychométrique, que Mrs. Denton possède à un degré très marqué.
Un fragment de la maison de Cicéron à Tusculum, lui permit de décrire,
sans avoir la moindre connaissance de la nature de l'objet qu'on plaçait sur
son front, non seulement l'emplacement du grand orateur romain, mais
encore ce qui se rapportait au précédent propriétaire de la maison,
Cornélius Sulla Felix, habituellement connu comme Sulla le dictateur. Un
fragment de marbre de l'ancienne
choses ; et que de là proviennent les règnes animal,
végétal et minéral 329."
Les alchimistes comprennent parfaitement le pouvoir universel de
l'eau. Dans les œuvresPhilalèthes,
de Paracelse,
de
même de Boyle, "la gr
pouvons nous fier à eux, au sujet des choses physiques, nous devons aussi
le faire pour les choses spirituelles ; car suivant le professeur Huxley la
naturelle. De même que les hommes forts ont souvent été incapables de
soulever une petite table, ne pesant que quelques kilos, et l'ont brisée dans
leurs efforts, de même une douzaine d'expérimentateurs, parmi lesquels,
parfois, figuraient des académiciens, ont été absolument incapables de
franchir la ligne tracée à la craie sur le sol, par Du Potet. Dans un cas, un
général russe, bien connu pour son scepticisme, persista jusqu'à tomber sur
le sol, en proie à de violentes convulsions. Dans ce cas, le fluide qui
opposait une pareille résistance était-il la force psychique de M. Cox, qui
dote les tables d'un poids extraordinaire et surnaturel ? S'ils provoquent les
mêmes effets physiologiques et psychologiques, il y a de bonnes raisons de
croire qu'ils sont plus ou moins identiques. Nous ne croyons pas que notre
déduction puisse être rejetée raisonnablement. D'ailleurs, le fait, fût-il nié,
cela ne l'empêcherait pas d'exister. Il fut un temps où toutes les Académies
de la Chrétienté s'étaient mises d'accord pour nier l'existence de montagnes
dans la Lune et où, si quelqu'un avait eu la témérité d'avancer que la vie
existait dans les régions supérieures de l'atmosphère, aussi bien que dans
les profondeurs insondables de l'océan, il aurait été traité de fou ou
d'ignorant.
"Le Diable l'affirme – ce doit être un mensonge !" Se plaisait à dire le
pieux abbé Almiguana, dans une discussion avec une "table spirite." Nous
serons bientôt autorisés à paraphraser sa proposition en disant : "Les
savants le nient, cela doit donc être vrai."
à la tentation, attaché à ses intérêts terrestres, et par conséquent pas tout à
fait pur ; Ce n'est que lorsqu'il quitte ce vêtement des premières sphères, et
qu'il devient éthéré, qu'il est assuré de son immortalité. "Car quelle ombre
ce corps peut-il jeter, lui qui est une lumière pure et transparente, comme
l'est le véhicule éthéré ? Et c'est ainsi que s'accomplit l'oracle, lorsque
l'âe, est montée dans cet état déjà décrit où seulement elle est hors des
atteintes du destin et de la mortalité". Il termine son ouvrag, en déclarant
que cette condition transcendante et divinement pure était le but unique
des Pythagoriciens.
Quant aux sceptiques de son temps, il les traite avec mépris et
sévérité. Parlant de Scot, d'Adie et de Webster, il les nomme "nos saints
nouvellement inspirés… les avocats jurés des sorcières, qui follement et
témérairement, en dépit du bon sens et de toute raison, contrairement à
toute l'antiquité, tous les interprètes et [282] m Tw contrairement à
l'Ecriture, ne veulent pas m Tw admettre Samuel en scsetrre,maris seutement
existence privée. Tout dernièrement, l'un d'eux disait à une dame médium,
en signant Swedenborg : Tout ce qui a été, est, sera ou pourra être, tout
cela JE LE SUIS. La vie particulière d'un être n'est pas autre chose que les
fantômes agrégés d'atomes pensants, s'élevant dans leur course jusqu'au
cœur central de la mort éternelle." 368 et 369
Chaque chose, en ce monde, en son temps, et la vérité, quoique fondée
sur des preuves irréfutables, ne prendra pas racine, ni ne poussera, si, de
même que la plante, elle n'est pas semée à l'heure convenable. "Le siècle
doit être préparé", dit le professeur Cooke ; et il y a une trentaine d'années,
cet humble ouvrage lui-même aurait été voué à la destruction à cause de
son contenu. Mais le phénomène moderne, malgré les scandales
quotidiens, le ridicule dont l'accablent tous les matérialistes, et ses
nombreuses erreurs, grandit et s'enrichit de faits, sinon de sagesse et
d'esprit. Ce qui, il y a vingt ans, aurait paru tout simplement absurde, est
écouté aujourd'hui que les phénomènes sont défendus par d'illustres
savants. Malheureusement, si les manifestations
Parmi tous les auteurs spirites d'aujourd'hui, il n'en est peut-être pas un
qui soit tenu en plus haute estime
démons qui, suivant les Mages de la Perse et Platon, tiennent un rang
intermédiaire entre les dieux et les hommes désincarnés.
L'expérience de M. Crookes est un sûr garant que de nombreux esprits
"matérialisés" parlent à voix intelligible. Or nous avons montré, sur le
profondes et d'une grande élévation. L'histoire psychologie abonde en
exemples à l'appui de cette thèse, et, dans le nombre, on remarque ceux de
Jacob Boehme, le cordonnier ignorant mais inspiré, et de notre Davis. En
fait d'inintelligence, point n'est besoin de chercher d'exemples plus
frappants que ceux des enfants prophètes des Cévennes, poètes et voyants,
comme ceux que nous avons cités dans les chapitres précédents. Lorsque
des esprits se sont emparés d'organes vocaux, qui leur permettent de parler,
il ne devait certainement pas leur être plus difficile de s'exprimer d'une
façon conforme à leur éducation, à leur intelligence, et à leur rang social,
que de tomber invariablement dans ce monotone niveau de lieux communs
et, trop souvent même, de platitudes. Quant à l'espoir exprimé par M.
Sargent,eux q"la Science du Spiritisme étant encore dans l'enfance, nous
pouvons espérer voir un jour plus de lumière sur elle", nous craignons bien
d'être dans le vrai, en répondant que ce n'est pas des "cabinets noirs", que
cette lumière jaillira jamais.
Humboldt exprime l'opinion, qu' "un scepticisme présomptueux, qui
repousse les faits sans examen de leur vérité est, à bien des égards, plus
malfaisant qu'une crédulité aveugle."
Ces hommes n'ont pas été conséquents avec leurs propres
enseignements. Ils ont repoussé l'occasion qui leur avait été offerte, par
l'ouverture de l'Orient, d'examiner par eux-mêmes les phénomènes que
tout voyageur a affirmé avoir vus là-bas. Nos physiologistes et nos
pathologistes ont-ils seul(rt)ment songé à s'(rt)n servir pour résoudre cette
question si important(rt) de la pensée hu
philosophes de l'antiquité et du moyen âge. L'enterrement d'un fakir
vivant, et sa résurrection après trente jours d'inhumation pourra leur
paraître suspecte. Il en sera de même des blessures mortelles que s'infligent
certains lamas, qui présentent leurs entrailles aux assistants et guérissent,
presque instantanément, ces horribles blessures.
Pour ceux qui nient jusqu'au premier témoignage de leurs propres sens
au sujet de phénomènes qu
Olybius Maximus de Padoue est de beaucoup la plus extraordinaire. Elle
fut trouvée dans les environs d'Atteste, et Scardonius 381 en donne une
brillante description. "Une grande urne de terre cuite en contenait une autre
de dimension plus petite, et dans celle-ci une lampe allumée brûlait sans
discontinuer depuis [305] 1.500 ans, au moyen d'une liqueur des plus
pures, contenue dans deux flacons, l'un en or, et l'autre en argent. Ces
flacons étaient confiés à la garde de Franciscus Maturantius, qui les
estimait un prix énorme."
En faisant la part des exagérations, et en laissant de côté comme une
négation gratuite et sans preuves, l'assurance donnée par la science
modeen dde l'impossibilité de pareilles lampes, qu'on nous dise si, dans le
cas où il serait démontré que ces lampes inextinguibles ont réellement
existé aux siècles des "miracles", les lampes qui brûlent dans les
sanctuaires chrétiens et dans ceux de Jupiter, de Minerve et autres divinités
pc0 09nnes devraient 0 2tre envisagées
sous des aspects différents. D'après
certains théologiens, il parc0 6trait que les premières (car le Christianisme
revendique aussi de telles lampes)
incombustibles et des coffres-forts à l'épreuve du feu. Un dépôt très
important, établi à Staten Island, dans la baie de New-York, livre le
minéral en paquets, comme du bois sec, avec des fibresd[005ausieurs pieds
Voilà pour ce qui concerne les opinions des savants anglais. Les
savants américains n'ont pas fait mieux. En 1857, un comité de l'Université
de Havard prémunit le public contre l'étude de la question car elle
"corrompt le sens moral et dégrade l'intelligence." On la taxait en outre
"d'influence contagieuse, qui tend sûrement à affranchir la franchise chez
l'homme et la pureté chez la femme." Plus tard, le professeur Hare,
l'éminent chimiste, bravan
n'avoir rien de mieux à mettre en avant, que de vaines spéculations au sujet
des questions physiologiques. Il a simplement généralisé les divisions du
corps humain, disent-ils, et il n'a rien dit qui rappelle les faits anatomiques.
Quant à ses idées sur la structure du corps humain, l'être microcosmique,
image en miniature du macrocosme, elles sont beaucoup trop
transcendantes pour que nos matérialistes sceptfaits leur accordent la
moindre attention. L'idée que cette structure est, comme l'univers, formée
de triangles, parait par trop ridicule
théorie du singe sont d'origine antédiluvienne. 3° "Philoléus et les premiers
Pythagoriciens affirmaient que la terre était un corps comme les autres
planètes, évoluant dans l'espace." 400 Ainsi, Galilée, en étudiant quelques
fragments de Pythagore – qui, affirme Reuchlin, existaient encore du
temps du mathématicien Florentin – familier d'ailleurs avec les
enseignements des anciens philosophes, n'a fait que remettre en lumière
une doctrine astronomique, qui prévalait dans l'Inde depuis l'antiquité la
plus reculée. 401 [317] 4° Les anciens "supposaient que les plantes avaient
un sexe tout comme les animaux". Il est donc prouvé que nos naturalistes
modernes n'avaient qu'à emboîter le pas de leurs prédécesseurs. 5° "Les
notes de musique dépendaient de la longueur relative, ou de la tension des
cordes qui les produisaient, et elles se mesuraient par des rapports de
nombres". 6° "Le monde est régi par des lois mathématiques, et même les
différences qualitatives ont leur origine dans les nombres". 7° Enfin, "ils
ni mesurénergiquement l'anéantissement de la matière, et en réalité ce n'était
qu'une transformatione doTw 1260 "Le mes ont lw 12 Fa7 Tw 4990re0 scnBT2/TT
étant considéré comme une unité, malgré les nombreux rayons de ce grand
soleil spirituel, l'homme tirait son origine, comme toutes les autres choses
organiques ou non de cette Fontaine unique de Lumière Eternelle.
Dussions-nous rejeter même l'hypothèse d'un homme androgyne, en ce qui
concerne l'évolution physique, le sens de l'allégorie au point de vue
spirituel resterait encore entier. Tant que le premier dieu-homme,
symbolisant les deux disciples primitifs de la création, le double élément
son progrès ascendant, il gravit le sentier brillant qui se termine à son point
de départ autour du GRAND CYCLE.
Toute la théorie de la sélection naturelle de Darwin est comprise dans
les six premiers chapitres du livre de la Genèse. "L'Homme" du chapitre
premier est tout à fait différent de l'Adam du chapitre II, car le premier fut
créé "mâle et femelle", c'est-à-dire bisexué, et à l'image de Dieu, tandis
que le dernier, d'après le verset sept, est formé de la poussière de la terre,
et ne devint une "âme vivante" qu'après que "le Seigneur Dieu" lui eût
insufflé dans les narines le souffle de vie. De plus, cet Adam était un être
masculin, et l'on nous apprend, au verset vingt, que "pour l'homme, il ne
trouva point de compagnon". Les Adonaï, étant des entités spirituelles
pures, n'avaient point de sexe ou plutôt ils réunissaient en eux les deux
sexes, comme leur Créateur ; et les anciens le comprenaient si bien qu'ils
représentaient beaucoup de leurs divinités comme bisexuées. Celui qui
étudie la Bible doit accepter cette [17] interprétation, ou alors les deux
passages de chapitres en question se contredisent l'un l'autre jusqu'à
l'absurde. C'est l'acceptation de ces passages dans leur sens littéral qui a
permis aux matérialistes de tourner en ridicule le récit mosaïque, et c'est la
lettre morte du texte antique qui a engendré le matérialisme de notre siècle.
Non seulement ces deux races d'êtres s
ms
i
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a
c l
n
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p
p
P
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se brise, la goutte devient une partie de l'océan, et son existence
individuelle cesse. Il en est de même de l'esprit. Tant qu'il est enfermé dans
son intermédiaire plastique, l'âme, il a une existence individuelle, mais que
la capsule soit détruite, ce qui peut avoir pour cause l'agonie d'une
conscience flétrie, le crime, un mal moral quelconque, alors l'esprit s'en
retourne à son lieu d'origine. Son individualité est partie".
D'autre part, les philosophes qui enseignaient "la chute dans la
génération", à leur manière, considéraient l'esprit comme quelque chose de
tout à fait distinct de l'âme. Ils admettaient son existence dans l'enveloppe
astrale, seulement en ce qui concerne les émanations spirituelles, ou rayons
de "l'être lumineux". L'homme et son âme devaient conquérir leur
immortalité en s'élevant vers l'unité, avec laquelle, en cas de succès, ils
étaient finalement liés et, dans laquelle, pour ainsi dire, ils s'absorbaient.
L'individualisation de l'homme après sa mort dépendait de l'esprit et non
de l'âme et du corps. Quoique le mot "personnalité", dans le sens qu'on lui
donne généralement, soit une absurdité, si on l'nlapplrsonnaittoit
électricité psychique, cet éther spirituel et universel qui est la nature
ambiante, intermédiaire de l'univers métaphysique, ou plutôt incorporel, a
besoin d'être étudiée, avant d'être admise par la science qui, n'en ayant
point la moindre idée, ne saura jamais rien de ce grand phénomène de la
vie tant qu'elle ne l'aura pas étudié.
"Il semble que pour se manife
ster, l'électricité cérébrale
exige le concours de l'électr
icité statique ordinaire ;
lorsque cette dernière fait
défaut dans l'atmosphère,
lorsque l'air est très humide, par exemple, on n'obtient
que peu ou même rien, soit des tables, soit des
médiums...
Il n'est pas nécessaire que les idées soient formulées avec
grande précision dans le cerveau des personnes
présentes ; la table découvre et formule ces idées ellemême, tant en prose qu'
en vers, mais toujours
correctement ; la table a beso
in d'un certain temps pour
composer un vers ; elle commence, puis elle rature un
patiente des œuvres des théurgistes, ce jour-là marquera l'aurore de
nouvelles et importantes découvertes dans le champ de la psychologie.
l'œuf du monde, et en sort transformé en Brahma, de la même manière que
la Duade de Pythagore émane de la plus haute et solitaire Monas 91
personnes saines d'esprit
toute l'opposition qu'on leur faisait, les prodiges continuèrent et durèrent
encore pendant plus de vingt années. Mgr Douglas, qui vint à Paris en
1749 dans ce seul but, visita les lieux, et il raconte que les miracles
continuaient parmi les convulsionnaires. Lorsqu'il vit que tous les efforts
tentés pour les arrêter échouaient, le clergé catholique fut bien forcé
d'admettre leur réalité : mais il s'abrita, suivant la coutume, derrière [95]
l'intervention du Diable. Hume, dans ses Philosophical Essays, dit : "Il n'y
eut, certes, jamais un aussi grand nombre de miracles attribués à une
personne, que ceux qu'on dit avoir été opéré(r)en France, sur le tombeau de
l'abbé Pâris... Guérir les malades, rendre l'ouïe aux sourds et la vue aux
aveugles, sont choses qu'on attribuait communément à ce tombeau sacré.
Mais, ce qui est plus extraordinaire encore, beaucoup de ces miracles
Devant un public nombreux, qui ne saura rien de nos
conventions, mais à qui vous devrez prouver vos
assertions, nous vous insulterons grossièrement... Nous
vous dirons que vos écrits sont un piège tendu à la vérité,
une injure au sens commun, une honte que le papier seul
peut porter ; mais que le public doit flétrir. Nous
ajouterons que vous mentez à la science, que vous
mentez à la face des ignorants et des stupides insensés
qui se pressent autour de vous, bouche bée, comme une
foule autour [99] d'un charlatan courant les foires... Et
lorsque, transporté de colère, hors de vous, le visage
cramoisi, tuméfiéis r la fure ur vous aurez
particulièrement dans les Indes Orientales et au Siam, ils sont trop
familiarisés avec les propriétés de l'akasha, le mystérieux fluide de vie,
personnes émergeant par divers chemins d'un abîme sans fond. Chacun de leurs se
fait défaut, et de l'autre ils sont repoussés par des sentinelles jalouses, qui leur en
encore, croyaient si fermement que la matière était destructible et sortait de l'existen
comme dans bien d'autres, de revenir à une doctrine enseignée par Démoc
209
. A cette question, en effet, ils réponde
l'aveuglement intellectuel de leurs sceptiques parents, auront honte du
matérialisme avilissant et de l'étroitesse d'esprit de leurs pères. Pour
employer une expression du véritable William Howitt : "Ils détestent les
vérités nouvelles, comme les voleurs et les hiboux ont horreur du soleil...
L'instruction purement intellectuelle ne veut pas reconnaître celle qui est
spirituelle. De même que le soleil éclipse le feu, de même l'esprit éblouit
les yeux du seul leurs sc
enchantements y ? Il est beaucoup plus aisé d'imaginer que Moise, qui,
d'après le dire de Manethon, avait été un prêtre Egyptien et avait appris les
secrets de la terre de Khem, produisait des "miracles" conformes aux lois
naturelles, que d'admettre que Dieu lui-même violait l'ordre établi par lui
dans Son univers. Et nous répétons que nous avons vu nous même cette
transformation de l'eau en sang, opérée par des adeptes de l'Orient. Cela
peut se faire de deux manières : dans l'un des deux cas, l'expérimentateur
se servait d'une baguette magnétique fortement électrisée, qu'il passait sur
l'eau contenue dans un bassin métallique, suivant un procédé que nous
n'avons pas le droit de décrire plus en détail, pour le moment ; l'eau, au
bout d'une dizaine d'heures, se couvrit d'une sorte d'écume rougeâtre qui,
deux heures plus tard, était devenue un lichen semblable à la
importants de la vie, et comment Fournié se trouve d'accord avec lui.
Tyndall reconnaît lui-même que l'hypothèse de l'évolution ne résout pas et
n'a pas la prétention de résoudre le mystère final.
Le professeur Balfour Stewart est plus juste. Il rend un hommage
éclatant à l'intuition philosophique d'Héraclite d'Ephèse, qui vivait cinq
siècles avant notre ère, du philosophe "chagrin" qui déclarait que "le feu
était la grande cause, et que toutes choses se mouvaient dans un flux et
reflux perpétuel". "Il est évident, [152] dit le professeur qu'Héraclite doit
avoir eu une vive conception de l'incessante mobilité et de l'énergie de
l'univers, conception de même nature et seulement moins précise que celle
des philosophes modernes, qui considèrent la matière comme
. Il est d'avis que l'expression le feu est fort
vague ; et tout naturellement, les preuves manquent pour faire apprécier si,
soit le professeur Balfour Stewart (qui paraît moins porté vers le
L'opinion d'Héraclite sur l'origine des choses est la même que celle
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duquel notre connaissance de certain art ou de certaine science, nous
révèle la vérité avec une telle clarté que le doute devient impossible" 247.
Ainsi, dans le cas qui nous occupe, l'instinct de l'Indien Blackfoot de
Macaulay est plus digne de foi que la raison la plus développée et la plus
croyance que de cette façon l'âme désincarnée se trouverait dans
l'impossibilité d'errer et de commettre d'autres mauvaises actions. Plus
tard, cette pratique fut interdite par la police.
Une autre excellente raison pour laquelle les Hindous n'adorent pas le c'illes ou
nous dire qu'il n'en existe plus, et qu'ils étaient dénués de fondement ?
Rien ne sort de rien. Chaque croyance, chaque coutume prend sa source
dans des faits et des causes qui lui ont donné naissance. Si l'on n'avait
jamais vu apparaître, dans le sein des familles de certaines contrées, des
êtres ayant pris la forme de morts familiers, venant ainsi sucer le sang
d'une ou de plusieurs personnes, et si la mort, .12r9ufaiblissement des
victimes ne s'en était pas suivie, on n'aurait jamais été déterrer les corps
dans les cimetières ; nous n'aurions jama
déterrèrent le cadavre et le clouèrent au sol avec un long pieu. La même
nuit il reparut plongeant les gens dans l'épouvante, et en étouffant
plusieurs. Alors les autorités du village livrèrent le corps aux mains du
bourreau, qui le traîna dans un champ voisin et l'y brûla. "Le cadavre", dit
des Mousseaux citant dom Calmit, "hurlait comme un fou, ruant et
pleurant comme s'il eût été vivant. Lorsqu'on le perça de nouveau avec des
pieux très pointus, il poussa des cris perçants, et vomit des masses de sang
vermeil. Les apparitions de ce spectre ne cessèrent que lorsque le corps eût
été réduit en cendres" 290.
Des officiers de Justice visitèrent les endroits que l'on disait ainsi
hantés ; les corps furent exhumés, et dans presque tous les cas, on
remarqua que le cadavre soupçonné de vampirisme paraissait frais et rose,
et que sa chair n'était nullement décomposée. On constata que les objets
Chaque animal est plus
ou moins doué de la faculté de percevoir,
sinon les esprits, du moins quelque chose qui demeure pour le moment
invisible à l'homme ordinaire et ne peut être discerné que par un
clairvoyant. Nous avons fait des centaines d'expériences dans ce sens, avec
des chats, des chiens, des singes de divers genres, et une fois, avec un tigre
apprivoisé. Un miroir rond et noir, connu sous le nom du "cristal
magique", fut fortement magnétisé par un hindou, résidant antérieurement
à Dindigal et domicilié maintenant dans un endroit plus retiré, dans les
montagnes connues sous le nom de Western Ghàts. Il avait apprivoisé
[205] un jeune tigre, qui lui avait été apporté de la cô
mouvoir les meubles, y compris les divans sur lesquels
nous étions assis, s'ouvrir et se fermer les portes.
Apercevant un Hindou qui puisait de l'eau dans un puits
au jardin, il fit une passe dans sa direction, et la corde
s'arrêta soudain dans son mouvement de descente,
résistant à tous les efforts du jardinier abasourdi. Avec
une autre passe, la corde recommença à descendre.
Je demandai à Chibh-Chundor : "Employez-vous pour
agir sur les objets inanimés
d'un fait de cette nature ; l'un d'eux n'en croyant pas ses
yeux, avait pris la peine de s'assurer avec un long bâton
s'il n'existux, aas quelque so
cela ne démontre pas clairement que Philostrate n'a pas vu de miracle dans
cette ressuscitation ? Cela n'implique-t-il pas plutôt, si cela veut dire
quelque chose, le profond savoir et l'habileté d'Apollonius qui, de même
qu'Asclépiade, avait le mérite de savoir distinguer d'un coup d'œil la mort
apparente de la mort réelle 338 ?
Une résurrection, après que l'âme et l'esprit se sont entièrement
séparés du corps, et que le dernier fil électrique est tranché, est aussi
impossible que, pour un esprit une fois désincarné, de se réincorporer sur
cette terre, excepté de la façon décrite dans les chapitres précédents. "Une
feuille, une fois tombée, ne se rattache plus d'elle-même à la branche, dit
Eliphas Levi. La chenille devient papillon, mais le papillon ne retourne
jamais à l'état de ver. La
Par conséquent, ainsi que l'attestent plusieurs autorités, cette substance
minérale est le fameux Abestos 370 ou amiante, que le Rév. A. Williamson
dit se trouver au Shantung. Mais ce n'est pas seulement un fil
incombustible que l'on en peut tirer. On en extrait aussi une huile qui
possède plusieurs propriétés extraordinaires et seuls quelques Lamas et
adeptes hindous possèdent le secret de ses vertus. Lorsqu'on en frictionne
le corps, elle ne laisse aucune tache ni marque ; et néanmoins la partie
enduite peut être lavée au savon, et avec de l'eau chaude ou froide, sans
que l'effet de l'onction soit le moins du monde affecté. La personne ainsi
frictionnée peut sans crainte s'avancer dans le feu le plus ardent ; et, à
moins d'être suffoquée, elle n'en éprouvera aucun mal. Une autre propriété
de l'huile, lorsqu'elle est combinée avec une autre substance, que nous ne
sommes pas libres de désigner, et exposée aux rayons de la lune, dans
certaines nuits indiquées par les astrologues indigènes donne naissance à
d'étranges créatures. Nous pourrions, dans un sens, les appeler des
infusoires, n'était que celles-ci croissent et se développent. En parlant du
Cachemire, Marco Polo remarque que les habitants "sont très versés dans
les diableries des enchantements,
anditpuisqu'ils
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"Attache-toi", dit l'alchimiste, "aux quatre lettres du
tétragramme disposé de la manière suivante : les lettres
du nom ineffable s'y trouvent, bien que tu ne puisses tout
d'abord les discerner. L'axiome incommunicable s'y
trouve cabalistiquement renfermé, [249] et c'est ce que les
maîtres nomment l'arcane magique". L'arcane, la
quatrième émanation de l2203 Tm(.)Tj16.02 0 33.5566 660.0202 T
Même dans le cas où la science arriverait à changer l'immortalité désirée
en annihilation, elle serait toujours un quaternaire ; car Dieu "géométrise".
C'est pourquoi peut-être serait-il permis un jour à l'alchimie de parler
de son sel, de son mercure, de son soufre et de l'azoth, de ses symboles et
ic -s mirifiquens lt2trs,e et dh
et faisant observer en outre qu'une pareille lumière "n'est certainement pas
de cette terre, où la lumière et toutes les autres formes d'énergie supérieure
sont essentiellement transitoires", ce savant en tire un argument, comme si
les philosophes Hermétiques avaient toujours prétendu que la flamme dont
il s'agit était une flamme terrestre ordinaire, résultant de la combustion de
matières luminifères. Sur ce point-là, les philosophes ont toujours été mal
compris et mal interprété(e)
Que de grands esprits, incrédules au début, après avoir étudié la
"doctrine secrète", ont modifié leurs opinions, et reconnu à quel point ils
étaient dans l'erreur ! Et comme il parait contradictoire de voir, à un
moment donné, Balfour Stewart citer quelques maximes philosophiques et
morales de Bacon, qu'il nomme le père de la science expérimentale, et
dire... "Sûrement nous devons tirer une leçon de ces remarques... et nous
garder
voyelles comme un hymne adressé à Serapis 391, et au son de la septième
voyelle, de même qu'au septième rayon du soleil levant, la Statue de
Memnon répondait 392. De récentes découvertes ont démontré les
merveilleuses propriétés de la lumière bleu-violet, le septième rayon du
spectre, le plus puissant de tous, chimiquement parlant, et qui correspond à
la note la plus élevée de la gamme musicale. La théorie des Rose croix que
tout l'univers est un instrument de musique est la doctrine Pythagoricienne
de la musique des sphères. Les sons et les couleurs sont tous des nombres
spirituels de même que les sept rayons du prisme procèdent d'un seul
endroit du ciel, de même les sept forces de la nature, chacune d'elles un
Les Egyptiens faisaient usages d'arcs, d'épées à deux tranchants et de
dagues, de javelots, d'épieux et de piques. Les troupes légères étaient
armées de dards et de frondes ; les conducteurs de chars se servaient de
massues et de haches. Ils étaient parfaits dans les opérations de siège. "Les
assaillants, dit l'auteur anonyme, avançaient formés en ligne droite et
longue, dont la tête était prot
malade. Prise dans de l'eau ou du vin, elle enlevait tout sentiment de
douleur 462
instruments de musique en Orient ; et qu'en définitive, au point de vue de
la forme, des ornements et de [293] la port Td/e, elles sont une preuve
incontestable, plus forte que mille citations Grecques, que la g Td/om Td/trie, le
dessin, la m Td/canique et la musique aient
av atteint le plus haut degr Td/ de
perfection lorsque ces instruments furent construits ; et que la p Td/riode à
laquelle nous faisons remonter l'invention de ces arts n' Td/tait que le
commencement de l' Td0re
de leur restauration" 472.
Sur les murs du palais d'Amenhotep II à Th Td0bes, le roi est repr Td/sent Td/
jouant aux Td/checs avec la
reine. Ce monarque r Td/
gnait longtemps avant la
guerre de Troie. En Inde, on sait qu'on y jouait il y a 5.000 ans au moins.
Quant à leurs connaissances en m Td/decine, maintenant qu'un des
Livres
perdus d'Herm Td0s
a Td/t Td/ retrouv Td/ et tradn, les Egyptiens parlent
pour eux-i/TTmres
même nous fait un récit de cette entrevue, dans son Histoire des Merveilles
de l'Univers, le chef Votan y figurant sous l'allégorie du Serpent
Navigateur. Stephens, comptant d'avance sur la découverte "d'une clé plus
sûre que la pierre de Rosette", pour déchiffrer les hiéroglyphes
américains 477, dit que les descendants des Caciques et les Aztèques son]TJ0.4425
l'origine du culte Ophique et héliolâtr
anagkés, "l'Inévitable Cycle ", plus généralement connu sous la
désignation de "cycle de nécessité" ; inexorable sentence imposée à chaque
âme après la mort corporelle, et après avoir été jugée dans la région
Amenthienne.
Dans l'ouvrage de Bourbourg, Votan, le demi-dieu Mexicain, en
racontant son expédition, décrit un passage souterrain, qui s'étend sous
terre et se termine à la racine du Ciel, en ajoutant que ce passage était un
trou de serpent, "un agu jero de culebra", et qu'il y fut admis, parce qu'il
497
.
était lui-même "un fils des
serpents"ou
Cela est, en vérité, très suggestif ; car sa description du trou de serpent
est celle de l'ancienne crypte égyptienne
mentionnée
hiérophantes égyptiens de même que ceux de Babylone s'intitulaient
généralement "Fils du Dieu-Serpent", ou "Fils du Dragon" non pas, comme
Des Mousseaux voudrait le faire croire à ses lecteurs, parce qu'ils étaient le
Syrienne, qui n'était autre que Vénus Isis, Istar, ou Mylitta, etc. ; et
chacune d'elles était "la mère de tout être vivant", la Magna Mater.
Ainsi, tandis que le premier, second et troisième chapitres de la
Genèse ne sont que des imitations dénaturées d'autres cosmogonies, le
quatrième chapitre, à partir du seizième verset, et le cinquième chapitre
jusqu'à la fin, ne donnent que des faits purement historiques ; quoique les
derniers n'aient jamais été correctement interprétés. Ils sont pris, mot pour
mot, du Livre secret Tc Pombres de la Grande Cabale Orientale. A partir
de la naissance d'Enoch, le premier père reconnu de la
se perd dans la nuit de la période anté-historique de l'Inde ; et que pas un
Indianiste n'a osé lui contester le titre du plus ancien législateur du monde"
(p. 350).
Mais Jacolliot n'avait pas entendu parler du Révérend Dunlop Moore.
Orientalistes qui ait jamais vécu (et de plus Chrétien non pas Théosophe),
estimait que Manou est de plusieurs m
Mais en dehors des opinions particulières de ces révérends gentlemen,
dont les idées nous touchent peu, nous trouvons même dans la New
American Cyclopœdia une tendance marquée à contester l'antiquité et
l'importance de la littérature hindoue. Les Lois de Manou, dit un des
rédacteurs, "ne remontent pas au-delà du III" siècle avant Jésus-Christ".
Ces expressions sont fort
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charme spirituel, et ferait honneur à n'importe quel livre religieux Chrétien.
La seconde est aussi digne d'éloges, et nous n'aurions qu'à remplacer
Amita par Jésus, pour avoir un récit parfaitement orthodoxe, au point de
vue des sentiments religieux et
étaient obligés de donner aussi aux hommes qui charment les grands
poissons, la vingtième partie de tout ce qu'ils prenaient afin de les
empêcher de faire du mal aux plongeurs, pendant qu'ils sont sous l'eau à
chercher les perles. Ces charmeurs de poissons sont nommés Abraiaman
[Brahman ?], et leur charme n'avait d'effet que pendant un seul jour, car à
la nuit ils défaisaient leur charme, de sorte que les poissons pouvaient faire
du mal à leur gré. Ces Abraiaman connaissent aussi le moyen de charmer
les bêtes et les oiseaux, et tout être vivant 602.
Et voici ce que nous trouvons dans les notes explicatives du colonel
Yule, relativement à cette dégradante "superstition" Asiatique : "La
relation de la pêche des perles, faite par Marco, est encore exacte en
substance... Aux mines de diamant des Circars du [363] Nord, les
Brahmanes sont employés d'une manière analogue, pour se rendre propices
les génies tutélaires. Les charmeurs de-0quins sont a ppelés en Tamil,
Kadal-Katti, "lieurs de mer", et en hindoustani Hai-banda ou "lieurs de
requins". A Aripo, ils appartiennent à une seule famille qui possède, croiton, le monopole du charme 603. Le principal opérateur est (ou était, il n'y a
pas longtemps) payé par le gouvernement
tout le reste de l'assistance, je la conservai. Le Dr X.
nous dit qu'elle était d'une espèce inconnue dans cette
partie du pays, opinion certainement erronée, car
quelques jours après je vis la pareille au marché aux
fleurs de la Madeleine. Que la fleur ait été créée dans ses
mains, ou qu'elle fût tout simplement un apport, comme
dans le phénomène avec lequel nous sommes familiarisés
dans les expériences de Spiritisme, c'est ce que je ne
saurai dire. C'était l'un ou l'autre, en tous cas, car elle ne
l'avait certainement pas, au moment où elle était assise à
côté de moi en pleine lumière, avant l'apparition de la
fleur. Celle-ci était parfaite de fraîcheur, dans toutes les
parties de ses délicats pétales. [367]
Le troisième mot que j'avais écrit sur le morceau de
papier était le nom d'un gâteau, Plombières. Elle
comml.2847a à faire des mouve
ments d'une personne qui
mange, quoiqu'il n'y eût aucun gâteau visible, et elle me
L'impertinence, si la vérité est jamais impertinente, doit être laissée à la
responsabilité de celui qui l'a énoncée, un savant du petit nombre de ceux
qui ont assez de courage et d'honnêteté pour dire de salutaires vérités
quelque désagréables qu'elles puissent être. Et il n'y a pas à se méprendre
sur la portée réelle de l'imputation, car immédiatement après
l'irrévérencieuse question, le savant conférencier remarque avec la même
battre le Créateur avec avantage. Il n'a pas un mot de preuves solides et
concluantes, pour démontrer la différence substantielle entre les deux
genres de prodiges. [373]
Si nous lui demandons la raison pour laquelle il reconnaît dans les uns
la main de Dieu, et dans
les autres les cornes et
la gri
écoutons sa réponse : "La Sainte Eglise catholique apostol
déclare que les miracles opérés par ses fidèles enfants le son
de Dieu ; et que tous les autres sont l'œuvre des esprits i
bien, mais sur quoi se base-t-on ? On nous exhibe alors un
finit pas, d'auteurs sacrés ; de saints, qui toute leur vie ont
démons ; et de pères dont la parole et l'autorité sont acce
"parole de Dieu", par cette même église. "Vos idole
consacrées sont la demeure des démons, s'écrie saint Cypri
ces esprits qui inspirent vos prêtres, quocorn1 cailtre le
Bien que nous n'ayons aucune envie d'empiéter sur le terrain foulé tant
de fois par les savants qui ont démontré que tout dog
de Calchas dans l'opérette d'Offenbach, Rome, dans sa fureur impuissante,
se tourne contre les infortunés protégés de l'Empereur de Russie, les
Bulgares et les Serbes. Malgré l'évidence et le sarcasme, malgré les
preuves accumulées, "l'agneau du Vatican" partage sa colère entre les
libéraux italiens, "ces impies dont le souffle ressemble à la puanteur du
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sépulcre" 9, les "schismatiques sarmates
spirites, "qui adorent dans l'abîme sans fond, où le grand Dragon guette 006
proie".
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les "fleurs de rhétorique" disséminées dans les discours du Pape.
Cueillons-en quelques-unes, employées par le vicaire de Celui qui disait,
"quiconque dira Fou à son frère est en danger du feu de l'enfer". Elles ont
été choisies dans les es discs authentiques. Ceux qui s'opposent à l'autorité
papale sont : des loups, des pharisiens, des voleurs, des menteurs, des
hypocrites, des enfants hydropses", de Satan, des f il, de la perdition, du
péché et de la corruption, des suppôts de Satan sous forme humaine, des
monstres de l'enfer, des démons incarnés, des cadavres puants, des êtres
issus des abîm", de l'enfer, des traî tres, des Judas conduits w 0 -1s esprits e[(s4(ru
Ce miracle qu'on prétend avoir eu lieu en 1812, pendant l'invasion de la
Grande Armée, fut le dernier à être enregistré 31. [27]
Mais depuis lors, et bien que les trois empereurs successifs aient été
des hommes très pieux, leur volonté a été respectée, et les images des
saints se sont tenues coites, et on n'en parle guère si ce n'est en relation
avec le culte religieux. En Pologne, cette terre archi-ultramontaine, il y eut,
à diverses reprises, des tentatives désespérées de production de miracles.
Elles furent étouffées dès le début, la police ayant l'œil ouvert pour les
réprimer, car les miracles catholiques en Pologne, mis en avant par les
prêtres, étaient généralement suivis d'une révolution politique, de massacre
et de guerre.
Nous pouvons donc inférer que si, dans un pays, les miracles divins
peuvent être arrêtés par les lois civiles et militaires, et que dans un autre,
ils n'ont jamais lieu, il faut chercher l'explication de ces faits dans une
cause naturelle, au lieu de les attribuer à Dieu ou au diable. A notre avis –
s'il a une valeur quelconque – tout le secret réside en ceci : le clergé russe
ne se soucie pas d'impressionner ses ouailles, dont la piété sincère et forte
n'a pas besoiiable. A notr4; il est
termine ainsi : "Que vos mains apostoliques se chargent de force pour
mettre à nu l'iniquité de cet homme, afin qu'il soit atteint par la
malédiction prédite contre lui, le jour de sa consécration ; car, en ayant
ouvert les Evangiles suivant la coutume, les premières paroles furent : et le
jeune homme abandonnant entre leurs mains son vêtement de lin, s'enfuit
de là tout nu 36."
Pourquoi, alors, brûler les magiciens laïques, et ceux qui consultent les
livres, si l'on canonise les ecclésiastiques ? Parce que les phénomènes du
moyen âge de même que ceux d'aujourd'hui manifestés par des laïques,
qu'ils soient le résultat de la science occulte ou se produisant
spontanément, viennent renverser les prétentions des Eglises Catholiques
et Protestantes aux miracles divins.
d'Alexandrie, de payer les esclaves du Sérapéion pour voler les livres, qu'il
vendait ensuite fort cher à des étrangers. L'histoire nous dit que Théophilus
possédait les meilleurs ouvrages des philosophes en l'an 389 de notre ère ;
et comment son successeur et neveu, le non moins infâme Cyrile, fit
massacrer Hypatie. Suidas nous a transmis quelques détails au sujet
d'Antoninus, qu'il nomme Antonins, et de son éloquent ami Olympus,
défenseur du Sérapéion. Mais l'histoire est loin d'être complète dans les
restes insignifiants des ouvrages qui, à travers tant de siècles, se sont
conservés jusqu'à notre époque de connaissances ; elle ne nous dit rien au
au sujdes cinq siècles de Christianisme, dont les nombreuses traditions ont
été conservées en Orient. Malgré le défauujd'auuhenticité par lequel elles
[38] néanmoins
pèchent, beaucoup
elles contiennent
de bon grain sous un
auujpas s'étonner si ces traditions ne sonujpas plus
aux Européens, car nos voyageurs ont souvent le
aux yeuxjdes indigènes pa
Philologie. Lorsque des ecclésiastiques aussi éminents que le Rev. James
Freeman Clarke se donnent la peine de prouver à leurs lecteurs que la
"théologie critique depuis l'époque d'Origène et de Saint-Jérôme... que la
Théologie controversielle, pendant quinze siècles n'ont pas eu pour but
unique l'adoption forcée des opinions d'autrui", mais qu'au contraire, elles
ont fait preuve "d'arguments clairs et subtils" nous ne pouvons que
regretter que tant d'érudition ait été gaspillée en cherchant à prouver ce
qu'un coup d'œil sur l'histoire de la
Nous présenterons, dans le chapitre suivant, quelques exemples de
sorcellerie, tels qu'ils furent pratiqués sous le patronage de l'Eglise
Romaine.
lampes mystérieuses. A ce moment commença l'exorcisme, et le démon fut
sommé de prononcer un oracle et de répondre par la bouche de cette tête
d'enfant, à une question secrète que le roi n'osait pas faire à haute voix, et
qui n'avait été confiée à âme qui vive. Alors, une faible et étrange voix, qui
n'avait rien d'humain, se fit entendre dans la bouche du pauvre petit
martyr." La sorcellerie ne servit à rien ; le roi mourut, et – Catherine
demeura néanmoins la pieuse et fidèle servante de l'Eglise de Rome !
Il est étrange que des Mousseaux, qui fit de copieux emprunts dans les
matériaux de Bodin pour échafauder sa formidable accusation contre les
spirites et autres sorciers, ait laissé passer inaperçu cet intéressant épisode.
C'est un fait avéré que le Pape Sylvestre II fut publiquement accusé
par le cardinal Benno, de s'adonner à la sorcellerie et aux enchantements.
erv têiesorreaeératurge quercelln fb ri
CABALISTIQUE (juif et païen)
CATHOLIQUE ROMAIN
environ 4.000 ans... au point d'être à peu prés inintelligible pour les scribes
royaux 182."
Qu'elle fût inintelligible pour les non initiés parmi ceux-ci, est aussi
certain, en lisant les commentaires confus et contradictoires, qu'elle était
une "parole mystérieuse" connue seulement des hiérophantes du
sanctuaire, et de plus, un mot choisi par Jésus, pour désigner l'office qu'il
attribue à un de ses apôtres. Ce mot PT
d'athéisme que beaucoup de révérends et de paroissiens des églises. Mais
si les Epoptes de la Grèce n'existent plus, nous avons, aujourd'hui, un
peuple autrement plus ancien que les plus anciens Hellènes, qui pratique
les dons prétendus "surhumains" au même degré que leurs ancêtres d'avant
le siège de Troie. C'est sur ce peuple que nous appelons l'attention des
psychologues et des philosophes.
Nul n'est besoin d'approfondir la littérature des Orientalistes pour se
convaincre que, dans la plupart des cas, ils ne soupçonnent même pas que,
dans la philosophie secrète de l'Inde, il est des profondeurs qu'ils n'ont pas
sondées, et qu'ils ne peuvent sonder, car ils passent à côté sans s'en
apercevoir. On traite la métaphysique hindoue sur un ton de supériorité
con twTw 0 e8vecoue de degrph351co'en
livres sacrés, et même la signification du mot Pitris. Les Lois de Manou,
l'Atharva-Véda, et autres livres, sont la preuve de ce que nous avançons.
attendre à trouver dans leurs visions béatifiques la beauté descriptive que
nous constatons chez les classiques païens. Si nous devons discréditer les
visions et les phénomènes objectifs attribués aux Pères du désert et aux
Hiérophantes des sanctuaires, ou les accepter comme des faits accomplis,
la beauté des descriptions de Proclus et d'Apulée, en narrant la minime
partie de l'initiation finale qu'ils se crurent permis de révéler, rejette
complètement dans l'ombre les récits plagiaires des ascètes chrétiens,
quelque fidèles qu'aient voulu être ces copies. L'histoire de la tentation de
saint Antoine, dans le désert, par un démon féminin, n'est que la parodie
des épreuves préliminaires du néophyte pendant les Mikra, ou Mystères
mineurs, d'Agrae, rites au souvenir desquels saint Clément se déchaîne si
amèrement, et qui représentent Déméter dépouillée, à la recherche de son
enfant et de sa bonne hôtesse Baubo 214.
Sans revenir sur la démonstration que dans les églises chrétiennes, et
surtout dans les catholiques romaines de l'Irlande 215, les mêmes coutumes,
apparemment indécentes comme cel Tc 0 Tw 7.e peJ-0.1 .u 0 Tw, avaopireo
rites obscurs des Mystères, par des écrivains qui avaient été eux-mêmes
initiés. C'est d'accord avec les affirmations d'auteurs très classiques que
nous prétendons que si l'ancien culte peut paraître ridicule et qui sait,
licencieux, pour les critiques modernes, il n'aurait pas dû apparaître ainsi
pour les Chrétiens. Au Moyen Age, et même plus tard, ils acceptaient à
peu prés le même culte, sans comprendre la portée cachée de ses rites, et
ils se contentaient de l'interprétation obscure et tant soit peu fantastique du
Acher commit des déprédations dans la plantation"
[embrouilla le tout et échoua]. Mais Akiba, qui était entré
en paix, en sortit
son en
nom
paix,
soitcar que
dit ce vieillard mérite de nous servir avec
A. Frank, dans sa Kaballe 237, nous dit que : "les savants
commentateurs du Talmud, les Rabbins des synagogues, expliquent que le
jardin des délices, dans lequel on fait pénétrer les quatre personnages, n'est
autre chose que cette science mystérieuse, la plus redoutable de toutes
"Tu n'adoreras point le Soleil dont le nom est Adunai, dit le Codex des
Nazaréens ; dont le nom est aussi Kadush 267 et El-El. Cet Adunaï élira une
nation qui se réunira en foules [son culte sera exotérique]... Jérusalem
deviendra le refuge et la cité des Avortons, qui se perfectionneront [se
circonciront] par le glaive..
. et ils adoreront Adunaï 268."
de la doctrine Bouddhiste. En hébreu, le [152] mot naba ‫ אבנ‬signifie parler
d'inspiration ; et ‫ ובנ‬nebo est un dieu de la sagesse. Mais Nebo est encore
Mercure, et Mercure est Bouddha dans le monogramme hindou des
planètes. De plus, nous voyons que les Talmudistes reconnaissent que
Jésus était inspiré par le génie de Mercure 270.
Le réformateur Nazaréen avait appartenu, sddhaaucun doute, à l'une ou
l'autre de ces sectes, bien qu'il soit presque impossible de dire à laquelle ;
mais ce qui est de toute évidence, c'est qu'il prêcha la philosophie du
Bouddha-Sâkyamouni. Dénoncés
ophètes, maudits par lea
Sanhédrin, les nazars – qu'on confondit avec les autres du même nom "quia
se sont séparés dans cette même honte"
Or cette phrase présente une particularité très étrange. Elle est
nettement contredite dans les Actes des Apôtres (XIX 2-5). Apollos, juif
d'Alexandrie, appartenait à la secte de saint Jean ; il avait été baptisé, et
instruisait les autres dans la doctrine du Baptiste. Et cependant lorsque
saint Paul, mettant à profit son absence de Corinthe, rencontre quelques
disciples d'Apollos à Ephèse, il leur demande s'ils ont reçu le Saint-Esprit,
"sept voyelles" ont un rapport étroit avec les "sept sceaux" ; et le titre
mystique d'Abraxas participe
l'Adi Bouddha 353. Cette Monade, éternelle, infinie, possède, comme
essence propre, cinq actes de la sagesse. De ceux-ci, par cinq actes séparés
de Dhyâna la Monade émana cinq Dhyani-Bouddhas ; ceux-ci, comme
Adi-Bouddha, sont passifs dans leur système. Ni Adi, ni l'un quelconque
des cinq Dhyani-Bouddhas, [178] n'ont jamais été incarnés ; mais sept de
leurs émanations devinrent des Avatârs c'est-à-dire s'incarnèrent sur cette
terre.
Irénée, en exposant le système de Basilides et citant les gnostiques,
s'exprime comme suit :
"Quand le Père, non créé, innommé, vit la corruption des
hommes, il envoya son Nous premier-né dans le monde,
sous la forme du Christ, pour sauver tous ceux qui
croiraient en lui, du pouvoir de ceux qui façonnèrent le n'ont jamais w
déborde de pieuses injures. Tertullien était passé maître dans ce style, et la
véhémence des insultes par lesquelles il débute dans son livre et qu'il
continue à travers tout l'ouvrage, contre l'impie et sacrilège Marcion, n'est
certes pas une garantie de la légitimité et de la loyauté
images,
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Jésus prophétiesle Et
Cette dérivation, ou plutôt cette hérésie, ainsi que l'appelle le
Christianisme, est simplement la doctrine Brahmanique dans toute sa
pureté archaïque. Vichnou, le second personnage de la trinité hindoue, est
aussi le Logos, car on le fait s'incarner par la suite en Krishna. Et Lakshmi,
ainsi que c'est le cas pour Osiris et Isis, pour A arcn-Soph et Sephira, pour
Bythos et Enno arca est à la fois son épouse
, sa sœur et sa fille, est la SophiaAchamoth, par suite de cette corrélation infinie de puissances créatrices
mâles et femelles dans la métaphysique abstraite des anciennes
philosophies. Krishna est le médiateur promis par Brahma à l'humanité, et
représente la même idée que le Christos gnostique. Et Lakshmi la moitié
spirituelle de Vichnou, est l'emblème de la nature physique, la mère
universelle de toutes les formes matérielles et révélées ; la médiatrice et
protectrice de la nature, comme Sophia-Achamoth, dont les Gnostiques
l'histoire ecclésiastique. Où était la vérité ? Lequel des deux prêchait la
parole inspirée de Dieu ? D'une part, ainsi que nous l'avons vu, ils avaient
entendu l'apôtre Paul leur expliquer que des deux alliances, "lesquelles
sont allégoriques", l'ancienne, cell e du Mont Sinaï, "enfantant pour la
servitude", c'était Agar, l'esclave ; et le Mont Sinaï, lui-même
correspondait à "Jérusalem", qui est oia
soutenues par saint Pierre dans les Homélies. Les anciens Nazaréens, de
même que les nouveaux, dont les doctrines sont incorporées dans le Codex
Nazaraeus, ne nommaient jamais Jéhovah autrement que Adonaï Iurbo, le
Dieu des Avortons 429 (les Juifs orthodoxes). Ils tenaient leurs croyances et
leurs doctrines religieuses si secrètes, que même Epiphane, qui écrivit déjà
vers la fin du IVème siècle 430, confesse son ignorance au sujet de leur
véritable doctrine. "Abandonnant le nom de Jésus, dit l'Evêque de Salamis,
ils ne s'intitulent ni des Iessæns, ni ne veulent conserver le nom de Juifs ou
celui de Chrétiens, mais seulement celui de Nazaréens... Ils admettent la
résurrection des morts... mais pour
dans les textes anciens. Dans le Codex sinaïtique, qui est probablement le
plus ancien des manuscrits existants, et qu'on attribue au IVème siècle
ajoute l'auteur, le prophète Esaïe a été inscrit en première main dans le
texte, mais en a été effacé en seconde" 439.
C'est un fait des plus suggestifs que, dans les prétendues
les traditions basées sur des vérités historiques, tout défigurées qu'elles
soient par les exagérations et les inexactitudes, afin de les comparer aux
légendes religieuses des Pères, qu'ils veulent nous faire prendre pour des
révélations. Eusèbe dit qu'avant le siège de Jérusalem, la petite
communauté chrétienne – comprenant beaucoup de ceux, sinon tous, qui
connaissaient personnellement Jésus et ses apôtres – se réfugia dans la
petite ville de Pella, sur la rive opposée du Jourdain 462. Certes, ce peuple
ingénu et sincère, séparé depuis des siècles du reste du monde, a dû
conserver ses traditions plus pures que toute autre nation ! C'est en
Palestine qu'ils Put chercher les pures eaux du Christianisme, sinon sa
source elle-même. Après la mort de Jésus, toonsles premiers Chrétiens se
par tous les Anciens d'Israël 565. Lorsqu'on fait dire à Jésus, parlant du
L'ensemble est entouré de Mahâ-Samudra ou grande mer – la lumière
astrale et l'éther des cabalistes et des savants ; et à l'intérieur des cercles
intérieurs, apparaît "l
Dans les Védas, Brahma prend conseil de Parabrahman, au sujet de la
meilleure manière pour procéder à la création du monde.
Dans une citation de Hermas le chanoine Westcott nous le fait voir
demandant : "Et pourquoi, Seigneur, la porte est-elle neuve ? Parce que,
répondit-il, il se manifesta le dernier jour de la dispensation ; c'est pour
cela que la porte fut nouvellement faite, de sorte que ceux qui sont sauvés
puissent entrer par elle, dans le Royaume de Dieu 620". Deux choses sont à
retenir dans ce passage. En premier lieu, il attribue au "Seigneur" une
fausse allégation de la même nature que celle mise en évidence par
l'Apôtre Jean, et qui par la suite causa tant d'ennuis à tous les chrétiens
orthodoxes qui acceptèrent, au pied de la lettre, les allégories apostoliques.
Jésus, comme Messie, ne se manifesta pas à la fin des temps ; car ceux-ci
sont encore à venir, malgré toutes les prophéties d'inspiration divine, qui
devaient attester sa venue immédiate et qui ont été suivies d'espoirs déçus.
La croyance que la "fin
ont persécuté le nom du Christ brûleront dans un feu plus cruel que celui
qu'ils ont allumé pour le supplice des saints" 638.
Ces expressions malveillantes donnent une idée de l'esprit du
christianisme jusqu'à nos jours. Mais en font-elle de même pour les
enseignements du Christ ? Nullement. Ainsi que le dit Eliphas Lévi. "Le
Dieu au nom duquel nous foulerions aux pieds le sein de notre mère, nous
le verrons dans l'avenir, un enfer largement ouvert à ses pieds, et un glaive
exterminateur à la main... Moloch ne faisait brûler les enfants que quelques
instants ; il était réservé aux disciples, d'un dieu qu'on prétend être mort
sur la croix pour la rédemption de l'humanité, de
leur Christos avec le Messie de l'Ancien Testament, ils l'adoptèrent
volontiers, au point d'oublier que sa véritable origine datait d'une époque
bien antérieure au Dagon babylonien. Pour nous faire une idée jusqu'à quel
point les Chrétiens primitifs confondaient l'idéal de Jésus avec n'importe
quelle doctrine imaginable, cabalistique ou païenne, nous n'avons qu'à
consulter le langage de Clément d'Alexandrie à ses frères en religion.
Lors de la discussion sur le choix d'un symbole approprié pour leur
rappeler Jésus, Clément leur tint le langage suivant : "Gravez sur le joyau
de votre anneau soit une colombe, soit un navire poussé par le vent
[l'Argha] ou un 7 Tsson." Le révérend Père, en écrivant cette phrase, étaitil obsédé du souvenir de Josué, fils de Nun, (nommé Jésus, dans les
versions Grecques et Slavones) ou bien avait-il oublié la véritable
abondance des animaux vivants... et Dieu créa les grands poissons... ainsi
il y eut un soir et il y eut [289] un matin ; ce fut le cinquième jour." 655
Jonas est englouti par une baleine, et rejeté trois jours après. Les Chrétiens
considèrent cela comme une prophétie des trois jours de sépulture de
Jésus, avant sa résurrection – bien que
fait le philologue allemand des "niaiseries théologiques" comme celui-ci
traite l'Atharva-Veda. Le professeur Müller et Jacolliot ont beau prétendre
à une vaste érudition, et connaître à fond le sanscr.42et d'autres anciennes
langues orientales, il leur manque à tous deux la clé pour déchiffrles
mille2et un mystères de l'ancienne doctrine secrète2et sa philosophie.
Seulement là où le philologue allemand ne daigne même pas prendre la
peine d'étudier ces "niaiseries théologiques" et magiques, nous constatons
que l'hindouiste français ne perd pas une occasion de s'instruire. De plus, il
admet loyalement son incompétence pour sonder jamais le
Je veux dire que chaque créature sur la terre, si humble
soit-elle, est une partie immortelle de la matière
immortelle 671."
Cette réponse aurait été celle de tout ancien philosophe cabaliste ou
gnostique des premiers temps. Elle renferme l'esprit même du
commandement delphique et cabaliste, car la philosophie ésotérique a
c
conséquent, il n'est pas la Première
Cause, mais la Cause Eternelle. Il
est l'Ame des Ames, qu'aucun être
n nei peut comprendre
u o
tdanse cetr état.
c
Mais "celui qui étudie les Mantras
secrets, et qui comprend la Vâch"
(l'Esprit, ou la voix occulte des
Mantras, la manifestation active de
la Force latente) apprendra à le
connaître sous son aspect "révélé".
est l'incorporation et l'essence.
"Celui qui apprend à connattre la
e g aet gle lahgash
n a l
‫נ‬e''‫ ח‬674s, la Mercaba
675
apprendra le secret des secrets."
où il n'existait rien que des ténèbres
et l'abîme d'eau, plein de monstres
hideux, "produits par un principe
double... C'étaient des créatures
dans lesquelles étaient combinés les
membres
de
toute
espèce
d'animaux. En plus de ceux-ci des
(Manou, livre I, sloka 20) 690.
poissons, des reptiles, des serpents,
C'est, à notre avis, la véritable et d'autres animaux monstrueux, qui
et asperts les
théorie
des
évolutionnistes prenaient les formes
695
uns des autres ".
modernes.
l'essence
primordiale...
Parmi
celles-ci chaque être (ou élément)
successif acquiert les qualités de
son prédécesseur ; et à chacun de
ses progrès il est doué d'une qualité
nouvelle."
[305]
On lit dans le premier livre du Manou : "Sache que la somme de mille
âges divins, compose le total d'un jour de Brahmâ ; et qu'une nuit est égale
à ce jour." Mille âges divins équivalent à 4.320.000.000 d'années
humaines, suivant les calculs brahmaniques.
"Je suis l'Ame, ô Arjouna. Je suis l'Ame qui réside en tous les êtres ; je
suis le commencement, le milieu et la fin de ce qui existe", dit Krishna à
son disciple dans la Bhagavad-Gita (ch. X).
"Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin... Je suis le
premier et le dernier", dit Jésus à Jean (Apocalypse, I, 8, 17).
Brahma, Vichnou et Siva sont une Trinité dans l'Unité et, de même
que la Trinité Chrétienne, ils sont mutuellement interchangeables. Dans la
doctrine ésotérique il sont une seule et même manifestation de celui "dont
le nom est trop sacré pour être prononcé, et dont le pouvoir est trop
majestueux et trop infini pour que nous puissions nous en faire une idée".
Par conséquent, en donnant la description des avatârs de l'un d'eux, tous
les autres sont compris dans l'allégorie, en changeant seulement la forme
mais non pas la substance. C'est de manifestations de cette nature que sont
émanés tous les mondes antérieurs, et qu'émanera celui qui doit venir.
terrestre avec son corps te rrestre à son époux divin, [l'esprit]", dit un des
textes du Livre des Clés 716. [315]
Beaucoup des Pères Chrétiens primitif s croyaient à la transmigration
des âmes et à la trinité de l'homme. C'est la confusion entre l'âme et l'esprit
créée par les traducteurs du
Nouveau Testament 342des anciens traités
philosophiques, qui a été la cause de
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NAZAREEN
GNOSTIQUE-OPHITE
PREMIERE TRINITE
PREMIERE UNITE DANS LA
TRINITE
Que trouvons-nous de plus ou de moins dans l'Ecclesia Universelle,
jusqu'à l'époque de la Réforme, et dans l'Eglise Romaine Papale après la
séparation ? Nous avons comparé la valeur relative de la Cosmogonie
hindoue ; de la Cabale Chaldéo-Zoroastrienne-Judaique ; ainsi que celle
des prétendus Hérétiques. Un diagramme exact de la religion JudaïcoCHRETIENNE fournirait la meilleure preuve de l'identité des deux ; on
dépense annuellement des sommes énormes pour faire adopter cette
religion par les païens qui l'ont fournie à l'origine ; toutefois la place nous
manque pour le faire et nous jugeons inutile de prouver ce qui a déjà été
surabondamment démontré.
Dans les bijoux Ophites des Gnostics de King
milieu de son nom à lui devient parfaitement claire, en ce qui concerne le
nom mystérieux de la Divinité en question.
On pourrait arguer, comme objection, qu'on n'a pas encore fixé à
quelle période de l'antiquité apparaît pour la première fois le zéro dans les
inscriptions et les manuscrits hindous. Quoi qu'il en soit, ce cas présente
des preuves par induction d'un trop grand poids, pour ne pas entraîner avec
lui une sérieuse probabilité. Suivant Max Müller, "les deux mots "chiffre"
et "zéro", qui, en réalité ne font qu'un,... suffisent pour prouver que nos
chiffres ont été empruntés aux Arabes 763. Chiffre est le "cifron" des
Arabes ; sa signification est le vide ; suivant lui, ce serait une traduction du
nom sanscrit de zéro "sûnya". Les Arabes prirent leurs chiffres en
Hindoustan et n'en revendiquèrent jamais la découverte 764. Quant aux
Pythagoriciens, nous n'avons qu'à par
Christianisme dogmatique ; nous avons oui dire de deux qui avaient été
convertis au Christianisme dans l'espace de cinquante ans, et tous deux ont
terminé leur carrière en prison pour ivrognerie et vol. Ils ont prouvé être de
"vrais Druses" 791 dit un de leurs chefs en parlant d'eux. Le cas ne s'est
jamais présentéy qu'un Druse initié sesoit converti au Christianisme. Quant
aux non-initiés, on ne leur permet même jamais de voir les écritures
sacrées, et nul parmi eux n'a la moindre idée où on les garde. Certains
missionnaires en Syrie se vantent d'en posséder quelques copies. Les
ouvrages qui sont, disent-ih0.08Tjxossti lexact de ics
qlives
donner un exposé que de celle des Franc-maçons. Leurs
véritables secrets sont joués
fondateur,
Malgré
celaestonbien
est compensé
autorisé à par
direlaque
pureté
de toutes
des vies
lesdesociétés
ceux qu'ils
secrètes,
honorent
jusqu'aux temps modernes, il n'y a pas eu un seul philosophe digne de ce
nom, qui n'ait porté dans le silencieux sanctuaire de son cœur, la sublime
et mystérieuse vérité. S'il était initié, il l'apprit comme une science sacrée ;
s'il ne l'était pas, alors, de même que Socrate se répétait à lui-même et à
tous ses semblables, la noble injonction : "Homme, connais-toi toi-même",
il réussit à reconnaître le Dieu en lui. "Vous êtes des dieux", s'écrie le RoiPsalmiste, et nous voyons que Jésus es24.04104
moment donné, [370] fait partie de leur groupe, et il pouvait, par
conséquent, fournir tous les renseignements utiles à leur sujet. Seulement
jusqu'à quel point pouvons-nous ajouter foi aux affirmations de ce digne
Evêque ; ceci est une autre question. Point n'est besoin d'approfondir la
nature humaine pour reconnaître que rares sont les traîtres et les renégats,
qui, ayant dénoncé leurs complices, au moment du danger ne mentent
aussi effrontément qu'ils ont trahi. Les hommes ne pardonnent pas à ceux
auxquels ils ont fait tort ni ne se laissent fléchir par eux. Nous haïssons nos
victimes en proportion du mal que nous leur avons fait. Cette vent ritent est
vieille comme le monde. D'autre part il est absurde de croire que des
personnes comme les Gnostiques qui, suivant Gibbon
Ne pouvant plus aujourd'hui suivre leur ancienne tactique de
calomnier les sectes Chrétiennes dont la religion diffère de la leur, c'est
maintenant le tour aux "païens" hindous, chinois et japonais, de partager
l'honneur avec les anciennes religions, et de se voir jeter au nez la
dénonciation de leurs "religions libidineuses". Sans chercher plus loin la
preuve d'une immoralité égale sinon bien supérieure, nous rappellerons
aux écrivains catholiques certains bas-reliefs sur les portes de la
Cathédrale de Saint-Pierre. Ils sont
MAXIMES DE SEXTUS, LE MAXIM
connaître
et
864
perfection" .
d'imiter
sa
cieux. Soyez, donc, parfaits
comme votre Père céleste est
parfait" (Matthieu V, 45-48).
5. "Ce que je ne voudrais pas que les 5. "Faites aux autres ce que
voudriez qu'on vous fît".
hommes me fassent, je ne désire
pas le leur faire" (Analects of
Confucius, p 76 ; Voir The Chips,
par Max Müller).
TABLE
TABLEAUX
Les Légendes des trois Sauveurs .................................................................................................................................... 239
Divergences entre Bouddhisme et Christianisme ........................................................................................................... 245
Comparaison des prophéties dans les livres hindous et chrétiens.................................................................................. 264
fermement, que dans ce cas c'est moi qui ai ordonné le mensonge
27
."
Cela ne... mais non ! les mots sont incapables de rendre justice aux émotion
1606),coupable
donc
lorsque les
de Jésuites
blasphème,
en furent
s'il nechassés,
faisait que
s'exprima
ce que sad'une
conscience
façon fort efficace. Une foule immense accompagna les exilés jusqu'au bord de la mer, et le cri d'adieu qui les poursuivit fut celui de Ande in malora ! (Allez-vous en ! et malheur à vous). "Ce cri se répercuta à travers les deux siècles qui
en plein Concile de Trente) voulaient faire de l'épouse de Jésus-Christ une
prostituée aux volontés d'un homme 29."
Ils y ont réussi. L'Eglise est dorénavant un outil inerte, et le Pape n'est
qu'un pauvre et faible instrument entre les mains de l'Ordre. Mais jusqu'à
quand ? Jusqu'à ce que survienne la fin, et les Chrétiens sincères se
souviendront des lamentations prophétiques [20] du Trismégiste trois fois
grand, sur son propre pays : "Hélas, hélas, mon fils, un jour viendra où les
hiéroglyphes sacrés se transformeront en idoles. Lede prendra les
vie2032987 Tw8. Iieux,
de pensée intellectuelle et la restauration d'une seule religion universelle.
Ayant fait vœu d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, ils furent dès
l'abord les véritables Chevaliers de Saint-Jean-Baptiste, prêchant dans le
désert et se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles. Telle est la
tradition et la véritable version cabalistique.
C'est une erreur de prétendre que ce ne fut que plus tard que l'Ordre
devint anti-catholique. Il le fut dès le début, et la croix rouge sur le
manteau blanc, uniforme de l'Ordre, avait la même signification pour les
initiés de tous pays. Cette croix pointait ves v[44] les quatre points
cardinaux et était l'emblème de l'univers 68. Lorsque, par la suite, la
Fraternité fut transformée en Loge, les Templiers se virent contraints, afin
d'éviter les persécutions, de pratique
toujours être à l'avant-garde de la civilisation et non pas à
l'arrière-garde. Si elle ne constitue qu'un effort
empirique, un projet informe de l'humanité pour résoudre
les plus profonds problèmes de la race, sans faire plus,
qu'elle abandonne la place à de plus aptes successeurs,
un de ceux, peut-être, que vous et moi connaissons, un
conseiller qui a travaillé avec les chefs de l'Ordre, au
moment de ses plus grands triomphes, en leur soufflant à
l'oreille comme faisait le démon de Socrate.
Bien à vous
CHARLES SOTHERAN.
C'est ainsi que s'effondre le grand poème épique de la Maçonnerie,
chanté par tant de mystérieux chevaliers, comme un nouvel évangile
révéTiques8e-2(. Nvous consr)4(a-2(tconi queileT(emlea)]TJ-0.0003 Tc 0.0571 Tw
la Franc-Maçonnerie (les prétendus successeurs des Templiers) fut
employée par l'Eglise dans un but politique.
Findel dit (dans son History of Freemasoury, p. 253) qu'au XVIIIème
siècle, "outre les Chevaliers Te
CHIFFRE DES CHEVALIERS ROSE-CROIX DE HEREDOM
(de Kilwining).
0
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ba
ou
k
dû, par conséquent, adopter aussi les doctrines de leurs voisins "païens".
Quoi de plus naturel, alors, que nous cherchions dans la philosophie
païenne, [73] l'interprétation de ce nombre, qui réapparaît dans le
christianisme dans les sept sacrements, les sept églises de l'Asie Mineure,
les sept péchés capitaux, les sept vertus (quatre cardinales et trois
théologales), etc.
Les sept couleurs du prisme de l'arc-en-ciel vu par Noé, n'ont-elles pas
d'autre signification que ce
eu et l'homme, pour
rafraîchir la mémoire de celui-là ? Du moins, pour le cabaliste, elles ont
i61signification inséparable des sept travaux de la magie, des sept sphères
supérieures, des sept notes de la gamme musicale, des sept nombres de
Pythagore, des sept merveilles du monde, des sept âges, et même des sept
pas des Franc-Mafr47ons qui conduisent Saint
au des Saints après avoir passé
par les degrés de trois et de cinq.
Quelle est alors l'identité de ces nombres énigmatiques, qui reviennent
constamment et que nous trouvons à ch
des "masques sans acteurs... des noms sans êtres, non des êtres sans
noms 92
Véda, lui-même, devient un amas confus de paroles inintelligibles ; car ce
que l'intelligence subtile et renommée des anciens sages hindous a été
incapable de comprendre, aucun savant moderne, tout érudit qu'il soit, ne
peut espérer le sonder. Le pauvre Thomas Taylor avait raison de dire que
"la philologie n'est pas de la philosophie".
Il est, pour le moins, illogique d'admettre qu'il y a une pensée cachée
dans l'œuvre littéraire d'une race, peut-être ethnol
mot est synonyme du grec
, dont se sert Platon en parlant des
l'ESPRIT, et la terre eut, aussi, sa "chute". La malédiction allégorique dont
elle souffre n'est due qu'à ce qu'elle procrée au lieu de créer. Notre planète
physique n'est qu'une servante ou plutôt, une bonne à tout faire, de l'esprit
son maître. "Maudit soit le sol... il portera des épines et des chardons", fait-
Elohim, mais le résultat du sixième fut des mondes comme le nôtre, (c'està-dire que toutes les planètes et la plupart des étoiles sont des mondes
habités, quoiqu'ils ne le soient pas de la même manière que notre terre).
Ayant façonné enfin ce monde dans la sixième période, l'Elohim se reposa
dans la septième. C'est ainsi que le "Très Saint" lorsqu'il créa le monde
actuel dit : "Celui-ci me satisfait ; les autres antérieurs ne me satisfaisaient
point 107."Et Elohim "vit tout ce qu'il avait fait ; et voici que c'était très bon.
Ainsi il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour" (Genèse
I. 31).
Le lecteur se souviendra qu'au chapitre IV nous avons donné une
explication du "jour" et de la "nuit" de Brahma. Le premier représente une
certaine période de l'activité cosmique, et le second une autre période de
repos cosmique. Dans l'un, les mondes sont évolués et passent par leurs
quatre phases d'existence ; dans le dern d(ienvers[(quatr)[(dan2)-1(e)-4( )]Tf-0.0066
(Arba ou quatre) donnerait également à supposer qu'il établit une nouvelle
religion dans le pays.
Après David vint Salomon, puissant et fastueux, et qui chercha à
consolider le royaume conquis par David. David étant un adorateur de
Jéhovah, un temple à Jéhovah (Tukt Suleima) fut construit à Jérusalem,
tandis qu'on érigeait des autels à Moloch-Hermès, Khemosh et Astarté sur
le mont des Oliviers. Ces autels subsistèrent jusqu'à l'époque de Josias.
Des conspirations éclatèrent ; des révoltes eurent lieu en Idumée et à
Damas ; et Ahijah le prophète se mit à la tête du mouvement populaire qui
eut pour résultat la déposition de la maison de David et l'élection de
Jéroboam comme roi. Depuis lors, les prophètes dominèrent en Israël, où
le culte du veau prédomina ; les prêtres gouvernèrent la faible dynastie de
David et le culte lascif local s'étendit sur le pays tout entier. Après la
destruction de la maison d'Ahab, et l'échec de Jéhu et de ses descendants
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dit,
LIGNES DE GENERATIONS
1. Adam
1. Adam
2. Seth
2. Caïn
3. Enos
3. Enoch
4. Caïnan
4. Irad
5. Mahalaleel
5. Mehujael
6. Jared
6. Ma thusael
7. Enoch
7. Lamech
5. M.. Mathusalem
5. M.. Jubal
9. Lamech
9. Jabal
10. Noé
10. Tubal Caïn
ROUE D'EZÉCHIEL (ésotérique)
Il suffit, pour expliquer la présenr e de Jodheva (ou de Yodheva), ou
ce qu'on nomme généralement le tétragramme
esprit subalterne, un démon mythique – l'âne. Les schismes religieux ne
sont pas moins sujets aux mesquineries et aux sentiments haineux que les
disputes de parti entre laïques. Nous en avons la preuve dans le cas de la
réforme zoroastrienne, lorsque le Magianisme se détacha de l'ancienne foi
des Brahmanes. Les brillants Dévas du Véda devinrent, sous la réforme
religieuse de Zoroastre, les daêvas ou mauvais esprits, de l'Avesta. II n'est
pas jusqu'à Indra, le dieu lumineux, qui ne fut relégué dans les ténèbres
épaisses
plus correct de l'interpréter, [156] ainsi que le fait le texte grec des
Evangiles, par Béelzébul, ou maître de la maison, comme il est dit dans
l'Evangile selon saint Mathieu, X, 25 : "S'ils ont appelé le maître de la
maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les
gens de sa maison. "On le nomme, également, le prince ou l'archon des
démons.
Typhon figure d R
/ ie Livre des Morts comme l'accusateur des âmes,
lorsqu'elles se présentent au jugement, de même que Satan se leva, devant
l'Ange, pour accuser Josué, le grand-prêtre, et comme le Diable vint tenter
Jésus, ou le mettre à l'épreuve, pend t son grand jeune, d R
/ ie Désert. Il
était également la divinité dénommée Baal-Tsephon,
Egypte, un saint célèbre, apparaît, dit-on, sous la forme d'un grand
serpent ; et en Inde, on élève avec certains enfants, dans le même berceau,
un couple de serpents mâle et femelle, et on entretient souvent des serpents
dans les maisons, car on croit qu'ils amènent avec eux (une aura
magnétique de) sagesse, santé et ch
"Dans ces derniers temps, Dieu nous a parlé au moyen
d'un Fils, qu'il a institué héritier de toutes choses, et par
lequel aussi il créa les Æons" (St Paul, Héb.) 253.
Toutes ces expressions sont autant de citations chrétiennes du Nonnus
"... 80 travers le Draconteum Ethéré", ca
r l'Ether c'est le Saint Esprit, ou la
troisième personne de la Trinité – le Serpent 80 tête de Faucon, le Kneph
égyptien, l'emblème de la Pensée Divine 254, et l'82me universelle de Platon.
"Moi, la sagesse, je suis sorti de la bouche du Très Haut,
et ai recouvert la terre comme un nuage 255."
Pimandre, le Logos, émerge des Ténèbr
son tour, sauvant ainsi l'humanité du péché. Ce fut en souvenir de cet
exploit que les prêtresses
du Dieu-solaire s'enveloppaient d'une peau de
serpent, emblème du monstre fabuleux. C'est sous son influence
exhilarante (la peau de serpent aurait des propriétés magnétiques) que les
prêtresses tombaient en transe magnétique, "et recevant leur voix
d'Apollon"6 0ophétisaient et délivraient des oracles.
Apollon et Python sont encore une seule et même personne, et
moralement and0ogynes. Les notions du dieu-solaire sont toutes, sans
exception, doubles. La chaleur bienfaisante du soleil appelle le germe à
l'existence, mais la chaleur excessive tue aussi la plante. Lorsqu'il joue sur
sa lyre planétaire aux sept cordes, Apollon 0oduit l'harmonie ; mais, de
même que tous les autres dieux solaires, sous son aspect sombre il devient
Python, le destructeur.
On sait que saint Jean
originel ?" demande un de ces diables. "Peut-être es-tu Jésus", demande
humblement un autre, "dont Satan vient justement de parler, et qui "par la
mort sur la Croix, as reçu la puissance sur la mort ?" etc. Au lieu de leur
répondre, le Roi de Gloire a foule la Mort aux pieds, saisit le Prince des
Enfers et le dépouille de son pouvoir".
C'est alors que commence en Enfer un vacarme, fort graphiquement
et dans la dix-septième année du Gouvernement d'Hérode, le Fils
d'Hérode, Roi de Galilée, le huitième avant les calendes d'avril" etc., etc.
Tout cela constitue l'imposture la plus éhontée qui ait jamais été perpétrée
depuis l'époque des pieuses fraudes inaugurées sous le premier évêque de
Rome, quel qu'ait été celui-ci. Le maladroit falsificateur parait avoir ignoré
ou n'avoir jamais entendu dire que le dogme de la Trinité ne fut établi que
325 ans, après la date supposée de cet ouvrage. Le mot Trinité n'est
mentio001 Tc ni dans
l'Ancien Testament ni dans le Nouveau, et on n'y trouve
rien qui puisse justifier un prétexte pour mettre cette doctrine en avant.
(Voyez page 200 du troisième volume de cet ouvrage "Descente du Christ
aux Enfers"). Aucun argument ne peut excuser la publicatio0 de ce faux
évangile comme une révélatio0 divine, car dès so0 début il passait déjà
pour une imposture préméditée. Si l'évangile, lui-même, a été déclaré
apocryphe, [194] néanmoins chacun des dogmes qu'il contient a été, et est
encore imposé au monde chrétien. Et même le fait qu'il est aujourd'hui
répudié n'est nullement à la louange de l'Eglise, car elle ne ha fait que
parce qu'elle s'y est vue forcée parser honte.
Nous sommes, donc, parfaitement autorisés à répéter le Credo corrigé
de Robert Taylor, lequel, en substance, est bien celui des Chrétiens :
Chaldéens ; par conséquent. il est aussi Saturne. Saturne, El, Seth, et
Kiyun, ou le Chiun biblique d'Amos, sont tous une seule et même divinité,
et doivent tous être considérés, sous
Le professeur Whitney a trouvé, dit-il, dans sa traduction des Védas,
certains passages où l'importance acquise par le corps pour son ancien
locataire est mise au plus haut point en lumière. Ce sont des passages
d'hymnes lus pendant les cérémonies funèbres, sur le corps du défunt.
Nous reproduisons les suivants d'après l'ouvrage de M. Whitney :
"Pars, rassemble tous tes membres ; n'en laisse aucun,
sans oublier ton corps ; Ton esprit est parti en avant, et
c'est à toi de le suivre ; partout où il te plaira, là tu peux
aller...".
Rassemble ton corps, ainsi que tous ses membres ; avec
l'aide des rites, je te referai tes membres...
Si un de tes membres a été laissé par Agni, lorsqu'il
t'emmena vers tes aïeux, ces mêmes membres je te les
sauvé par la sagesse et même par les œuvres... Chaque fois que la vertu
régresse dans le monde, je
Incarnation de
Vichnou, la seconde
personne de la
Trimourti (Trinité). On
adore Christna à
Mathura sur la rivière
Jumna. (Voyez
Strabon, Arrien, et
Bampton Lectures, p.
98-100).
Suivan-ivauelaues-uns il
Jfut
Sichnou, ;survan-ivTj-0.00245Tw 0 -1.1498 TD(Sd'autres
SAd'Bouddha la sScen,c
aSupe3502me.
venue, il succomba à l'inévitable. Mais voyez-le dans le jardin, sur le Mont
des Oliviers, où luttant dans son agonie, "sa sueur devint comme des
grumeaux de sang", il pria avec ferveur pour que cette coupe fût éloignée
de lui, il tomba épuisé par cette lutte, au point qu'un ange du ciel dût être
envoyé pour le fortifier ; dites-nous après cela, si ce tableau est celui d'un
otage et d'un martyr volontaire. Et afin de ne laisser aucun doute dans
notre esprit et pour couronner le tout, nous avons son cri de désespoir : "Ta
volonté soit faite, et NON LA MIENNE !" (Luc, XXII. 42. 43).
On lit, en outre, dans les Pouranas, que Christna fut cloué 0 0 un arbre
par la flèche d'un chasseur, lequel, suppliant le dieu mourant de lui
pardonner, en re 0 7ut la répo
nse suivante : "Va, chasseur, par ma faveur, au
Ciel, la demeure des dieux... L'Illustre Christna s'étant alors uni 0 0 son
Rituel sacré qui précéda notre ère de plus de 4000 ans. Voyons la
comparaison 341.
L' "âme" soumise aux épreuves est amenée devant Osiris, le "Seigneur
de Vérité", qui (uv)5( assi)5(s, or)4(né de )]TJ0 Tc 0.1182 Tw [(l)4(a)-2( cr)3(oix
raison humaine n'avait jamais déchiffrées... La
constitution du corps, comme l'âme opérait dans le
corps... etc. Le maître en fut si surpris qu'il s'écria : "Je
crois que cet enfant a dû naître avant Noé…, il est plus
érudit que tous maîtres" 355.
Les préceptes de Hillel, qui mourut 40 ans avant Jésus-Christ
apparaissent plutôt comme des citations que comme des expressions
originelles dans le Sermon sur la Montagne. Jésus n'enseigna rien qui n'eût
été enseigné aussi sérieusement auparavant par d'autres maîtres. Son
sermon sur la montagne débute par certains préceptes purement
bouddhiques, qui avaient déjà cours chez les Esséniens, et étaient
généralement pratiqués par les Orphikoi et les Néo-Platoniciens. Il y avait
les Philhellènes, lesquels, comme Apollonius, avaient voué leur vie à la
pureté physique et morale, en pratiquant l'ascétisme. Il cherche à faire
pénétrer dans l'âme de ses auditeurs le dédain des biens de ce monde ;
[227] une insouciance de fakir au sujet du lendemain ; l'amour de
l'humanité, la pauvreté et la chasteté. Il bénit les pauvres d'esprit, les
humbles, ceux qui ont faim et soif de justice, les pacifiques et les
miséricordieux et, ainsi que Bouddha, il ne laisse que peu d'espoir aux
castes orgueilleuses, d'entrer dans le royaume des cieux. Chacune des
paroles de son sermon est l'écho des principes essentiels du Bouddhisme
monastique. Les dix commandements
Dieu spirituel, dont le temple réside en chacun de nous, et dans lequel nous
vivons de même que Lui vit en nous – en esprit. Cette connaissance était
entre les mains des adeptes juifs de l'école de Hillel et des cabalistes. Mais
les "scribes", ou hommes de loi, s'étant, peu à peu, retranchés derrière le
dogmatisme de la lettre morte, ils s'étaient déjà, depuis longtemps, séparés
des Tanaïm, les véritables instructeurs spirituels ; et les cabalistes
pratiques étaient, plus ou moins, persécutés par la Synagogue. C'est
pourquoi nous voyons Jésus s'écrier : "Malheur à vous, docteurs de la Loi !
parce que vous avez enlevé la clé de la science [la Gnose] : vous n'êtes pas
entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient"
(St Luc, XI, 52). Est-ce assez clair ? Ils avaient retiré la clé, et n'en avaient
pas su profiter eux-mêmes, car la Masorah (la tradition) était devenue pour
eux, comme pour les autres, un livre fermé.
Ni Renan, ni Strauss, ni même le vicomte Amberley, plus moderne, ne
paraissent avoir soupçonné la véritable signification de la plupart des
paraboles de Jésus, et même le caractère du grand philosophe galiléen.
Cette doctrine coïncide exactement avec celle de Jésus lui-même 376.
La foi, toute seule, sans l'accompagnement "d'actions"est réduite à néant
dans la Bhagavad-Gita. Quant à l'Atharva-Véda il était, et est encore, tenu
si secret par les Brahmanes, qu'(sest )Tj0.0521 Tw 15.0936 0 Td(douteux que les o
Au temps de l'antiquité, les sorcières de Thessalie ajoutaient
quelquefois à leurs rites le sang d'un nouveau-né à celui d'un agneau noir,
et par ce moyen elles évoquaient les ombres. On enseignait aux prêtres l'art
d'évoquer les esprits des morts, de même que ceux des éléments, mais leur
manière d'opérer n'était, certainement, pas celle des sorcières de Thessalie.
Il y a, parmi les Yakouts de Sibérie, une tribu vivant sur les confins de
la région transbaïkale, près de la rivière Vitema (Sibérie orientale) où on
pratique encore la sorcellerie comme du temps des sorcières thessaliennes.
Leurs croyances religieuses
mois se mit debout sur ses pieds ! Imaginez notre étonnement, et l'horreur
de M. K. Aucune main ne s'était étendue, aucun mouvement n'avait été
fait, aucune parole n'avait été prononcée ; et cependant voici qu'un enfant à
la mamelle se tenait debout devant nous aussi droit et ferme qu'un homme.
Nous donnerons la suite du récit d'après les notes écrites le même soir
par M. K – et qu'il nous confia au cas où elles n'auraient pu parvenir à leur
destinataire ou au cas où l'auteur n'aurait rien pu voir de plus.
jongleurs, que les sceptiques classent parmi la catégorie des fraudes. Et
cependant, pour tout observateur consciencieux, voire même un non initié,
il y a ici une énorme différence entre le Kimiya (phénomène) d'un fakir, et
le batte-bazi (tour de passe-passe) d'un prestidigitateur, et la nécromancie
d'un [291] jadûgar, ou sâhir, qui inspirent aux indigènes autant de crainte
que de mépris. Cette différence, imperceptible – que dis-je,
incompréhensible – pour les sceptiques européens, est instinctivement
appréciée par tout Hindou, qu'il soit de haute ou de basse caste, instruit ou
ignorant. La Kangâlin, ou sorcière, qui se sert dc(iême unqce<e uns s)urrcirs
comme, du reste, toutes les autres religions non chrétiennes. On l'a
dénommé le "paganisme" de Mongolie, et cela tout à fait à tort, car c'est
une des plus anciennes religions de l'Inde. C'est le culte des esprits, ou la
croyance en l'immortalité des âmes, croyance que celles-ci sont toujours
les mêmes hommes que sur la terre, bien que leurs corps aient perdu leur
forme objective, et que l'homme ait échangé sa nature physique contre une
nature spirituelle. Dans son état actuel le shamanisme est un rejeton de la
théurgie primitive et une fusion pratique des mondes visible et invisible.
Lorsqu'un habitant de la terre désire entrer en communication avec ses
frères invisibles, il doit s'assimiler leur nature, c'est-à-dire qu'il les
rencontre0 faitmi-chemin et ceux-ci lui
fournissent une provision d'essence
spirituelle, il leur transmtnt ds(e)a(e)-2[(na4)5(u)-2(3)4(e)-2( phys4(q(o)uure,ee. )]T
aujourd'hui, mais qu'ils accepteront comme une vérité demain, à savoir
qu'ils peuvent projeter électriquement leur corps astral, instantanément à
travers des milliers de milles dans l'espace, en laissant leur enveloppe
matérielle, encore empreinte d'une certaine quantité de principe animal
vital, pour y entretenir la vie physique, et agir dans leur corps éthéré
spirituel aussi sûrement et intelligemment que lorsqu'il était encore revêtu
de son enveloppe charnelle ? Il existe une forme d'électricité supérieure à
la forme physique connue de nos physiciens ; des milliers de corrélations
de celle-ci sont encore cachées à la vue des physicie
ns modernes, et nul ne
peut savoir jusqu'où iront ses possibilités.
Schott explique que par Sian, ou Shin-Sian, on comprend dans
l'ancienne conception chinoise, et tout particulièrement dans la secte de
Tao-Kiao (Taossé) "des personnes qui se retirent sur les montagnes pour y
vivre une vie d'anachorète, et qui ont obtenu, soit au moyen d'observances
ascétiques, soit par la puissance de charmes et d'élixirs, la possession de
dons miraculeux et de
l'indique 445. Si une victime de ce vieux démon se trouvait par hasard sous
le vent, il apparaissait, comme par enchantement, et traversant
promptement la rue, il lui soufflait au visage. Dès ce moment, le pauvre
hère se voyait affligé de tous les maux ; il était sous le coup du "mauvais
œil".
L'emploi par le sorcier du souffle humain, comme un accessoire