LAGHOUAT : L’ÉQUIVALENT DE 50 MILLIONS
DE DINARS EN FAUSSE MONNAIE SAISI
P. 6
Touggourt, Bechar
Plus de trois tonnes
de kif saisies
P. 6
Le Quotidien
Edition Nationale d'Information
D'ORAN
Conférence sur le développement
économique et social
CAN 2015- En prévision
des matches face
à l’Ethiopie et le Mali
GOURCUFF
DÉVOILE LA LISTE
DES VINGT TROIS
SÉLECTIONNÉS P. 17
SELLAL VEUT
UNE ÉCONOMIE
PARTICIPATIVE
P. 2
Prévue lundi prochain
Deux ministres
français pour
l’inauguration de
l’usine «Renault» P. 2
Selon le président
de l’UNEP
LES «IDE N’ONT
PAS APPORTÉ
PLUS QUE
LE SECTEUR
PUBLIC»
P. 3
P. 11 à 13
Les USA politiquement
défavorables à
la mondialisation des IT !
DZ-initiACTives,
la plateforme qui revendique
la citoyenneté par l’action
«Chriky.com», le crowdfunding
DZ pour le financement
de votre entreprise
Ph.: Rachid K.
Algérie : plusieurs facteurs
freinent l’émergence d’un
écosystème de data mobile
MERCREDI 05 NOVEMBRE 2014 - 12 MOHARRAM 1436 - N° 6065 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166
EVENEMENT
Le Quotidien d'Oran
02 Mercredi 05 novembre 2014
Conférence sur le développement économique et social
Sellal veut une économie
participative
C
Ghania Oukazi
’est devant une salle pleine à cra
quer que Abdelamalek Sellal a
ouvert hier les travaux de la conférence sur le développement économique et social organisée par le ministère
de l’Industrie et des Mines. Ce dernier
s’est donné trois jours pour associer l’ensemble des intervenants dans la sphère
économique et industrielle aux fins «
d’élaborer une véritable matrice pour le
futur de l’économie nationale ». Abdesselem Bouchouareb a voulu devancer
les critiques de tous ceux qui pensent
que le gouvernement fait du surplace
en organisant des kermesses. « Ca ne
sera pas une énième rencontre aux conclusions sans prolongement concret», at-il tenu à rassurer. Son rendez-vous à
lui, il le présente comme étant « une logique moderne et citoyenne pour initier une démarche économique en
impliquant toute l’intelligence disponible ». Il le veut pour «évaluer les forces et
faiblesses et situer les opportunités »
de l’économie en général et de l’industrie en particulier. Il veut le faire « d’une
manière consensuelle pour faire émerger
les lignes d’actions et structurantes du futur ». Il veut définir « de nouveaux mécanismes dans le nouveau code de l’investissement ». Un code dans lequel il place
le partenaire étranger en pole position. Il
le considère d’ailleurs comme étant « le
levier de la relance industrielle ». Le tout
lui permettra de lancer « une dynamique industrielle nouvelle ».
Le 1er ministre avait rassuré avant lui
que «l’économie nationale est ouverte
à tous les partenaires et les lois algériennes protègent tous les partenaires, publics, privés, nationaux et étrangers ».
Sellal dira qu’il n’y a pas de différence
entre les intervenants dans l’économie.
«Celui qui veut gagner, qu’il gagne mais
qu’il paie ses impôts ! » a-t-il recommandé. Il rejette toute dichotomie entre public et privé même s’il a reconnu que le
secteur industriel a enregistré une hausse de 20% et que « la plus grande part
c’est celle du privé ». Il parlera de cette
obligation de sécuriser et de stabiliser le
pays « mais il faut qu’il y ait une stabilité
sociale ». Il insistera ainsi sur «l’investissement en la ressource humaine, c’est la
base de tout développement économique». Il fera savoir à cet effet qu’avec accord des Américains, des jeunes qui ont
créé des start-up, séjourneront prochainement à la Silicon Valley pour comprendre les nouvelles technologies.
LA FEUILLE DE ROUTE
DE SELLAL
119.732 exemp.
Tirage du N°6064
Il annonce l’ouverture prochaine à Alger d’une académie internationale
scientifique où « des sommités internationales donneront des cours». Par
ailleurs, il rassurera sur la maîtrise par
le gouvernement des dépenses publiques en ces temps de chute du baril du
pétrole. «Le prix du pétrole est en baisse, on a fait nos calculs, nous avons toujours su préserver nos équilibres macroéconomiques et nous le ferons pour les
années à venir », a-t-il affirmé. Sellal
table même sur une croissance de 7%
d’ici à 2019 « un objectif réaliste » qui,
dit-il, « sera réalisé». « L’Algérie a beaucoup de moyens qui permettent à notre
économie de se développer d’une manière rapide », note-il.
Le 1er ministre dictera la feuille de
route pour tout changement à venir. Il
notera que « nous avons décidé de
soutenir le cadre marchant en rationalisant la dépense économique». Il précisera au passage que « nous ne sommes pas pour le libéralisme sauvage(…),
il y a l’économie socialiste, l’économie
capitaliste, nous, nous voulons une économie participative ; notre principe est
pragmatique et ce qui convient à notre
pays, on l’adopte». Il fixera trois objectifs-principes à cette économie « participative». Il fait remarquer en premier
que les hydrocarbures « on en a et on
en aura ». Mais, a-t-il dit, « nous voulons une économie productive(…) l’industrie sera au cœur de notre processus
économique aux dimensions sociales».
2ème objectif déclaré par Sellal « l’encouragement de l’investissement dans
la sphère marchande pour assurer une
valeur ajoutée et une croissance économique». Investissement à propos duquel il répètera qu’il devra être financé
sur fonds propres de l’entreprise publique soutenus par des crédits bancaires.
Il rappellera ainsi qu’il n’est plus question pour toute entreprise publique de
prétendre aux financements par le Trésor public. Dernier objectif, le développement de la ressource humaine.
LE PARI RATÉ
D’UNE ÉCONOMIE HORS
HYDROCARBURES
La réussite de ce processus ne pourra
se faire selon lui qu’avec « l’adhésion
de tous ». Le 1er ministre a évoqué le
pacte économique et social comme «document de consensus ».
Il a affirmé qu’il sera présenté le 12
février prochain devant le BIT pour en
faire « un pacte international».
Bien que le ministre de l’Industrie ait
tenté de rassurer que ce ne sera une
«énième rencontre », la majorité de ses
invités « nationaux » reconnaissaient que
cette conférence est un rendez-vous de
plus. A ceux nombreux à qui on a posé
la question «pourquoi cette rencontre»,
ils répondaient avec le sourire « c’est la
seule question qui mérite d’être posée».
Si le gouvernement est toujours en train
de chercher le mode opératoire idoine
pour démarrer l’économie nationale notamment celle hors hydrocarbures, ses
discours politiques n’ont pas pris une
ride. C’est comme si le temps s’est figé
hier au Palais des Nations de Club des
pins. Les mêmes têtes ou presque, les
mêmes constats, les mêmes promesses…
Comme au temps de la première conférence économique et sociale tenue sous
Zeroual alors président de la République.
Comme récemment, au temps de Temmar alors ministre de la participation qui
avait fait de la stratégie industrielle qu’il
avait fait confectionner à 100% par l’expertise algérienne, son arme pour une
économie productive hors hydrocarbures mais qui a été jetée dans les méandres de la politique politicienne par les
responsables du pays. Un coup pour rien
qui a fait perdre à la nation du temps,
des énergies et de l’argent. « Ils nous ont
invité pour prendre de nos nouvelles les
uns les autres », a lancé hier un expert
avec un large sourire…
Se sont succédés à la tribune, le SG
de la Tribune, le ministre des Finances
et autres patrons et experts. La conférence a encore aujourd’hui et demain
pour qu’elle fixe des lignes directrices
aux gouvernants en vue de réussir leur
pari raté de lancer une économie hors
hydrocarbures.
Le Quotidien
D'ORAN
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Editée par la SPA
ORAN - PRESSE
au Capital de 195.923.000,00 DA
Président
Directeur Général
Directeur
de la Publication
Mohamed Abdou
BENABBOU
Ph.: Rachid K.
Le Premier ministre a insisté sur le respect
«d’une démarche consensuelle et pragmatique»
pour réussir «le développement d’une économie
participative».
L
Kharroubi Habib
e pouvoir n’est nulle
certation avec l’opposition et
que ce seraient des franges de
ment disposé à se prê
celle-ci qui au contraire n’en
ter à un dialogue avec
l’opposition surtout que
veulent pas en posant des préalables et conditions qui ne sont
celle-ci n’entrevoit de finalité
pas d’actualité dans le contexpour un tel processus que le
changement radical du système
te algérien. Ancré dans la certitude que le pays ne vit pas
sur lequel il repose et le départ
de crise politique, le pouvoir
de son équipe dirigeante en place. Il se refuse même à en ouvrir
ne veut pas engager un dialoun avec la composante de cette opposition gue avec quiconque dont le contenu contrediayant fait part de sa disponibilité à engager avec rait l’occultation qui est la sienne de son exislui un dialogue certes sur d’indispensables tence. Mais tout en se refusant à reconnaître
changements qui s’imposent au vu de la crise l’existence d’une crise politique qui paralyse
politique qui sévit dans le pays, mais sans le le pays, tel que l’opposition le proclame et en
préalable inacceptable pour lui de céder la pla- pointe les causes, le pouvoir a été contraint
ce à une transition démocratique comme le de- d’admettre la nécessité d’opérer des changements qu’il sait voulus et demandés par la somandent les autres pans de l’opposition.
Il a toutefois modulé son accueil aux initiati- ciété algérienne dont l’évolution ne peut plus
ves lancées chacune de son côté par les deux se satisfaire du mode de gouvernance qui est
segments de l’opposition prônant la sorte de celui du pays depuis l’indépendance. Ce à quoi
dialogue qu’elles préconisent. A celle de la il a pensé pouvoir répondre par le biais d’un
CNLTD qui a pratiquement arrêté que le dialo- projet de révision de la Constitution pour legue auquel elle se prêterait avec lui ne consis- quel il a fait mine d’accepter de consulter sur
tera qu’à formaliser les formes que prendrait son contenu l’ensemble des «forces vives» nala transition démocratique dont elle veut à l’évi- tionales y compris celles dans l’opposition.
Il s’en tiendra par conséquent à sa démarche
dence qu’elle soit sous la conduite des forces
et représentations sociales qu’elle fédère, le du moins tant qu’il aura la maîtrise de cette
pouvoir a répondu par une fin de non-recevoir crise politique dont il occulte l’existence et que
catégorique. Il en a fait autant avec celle dont les pôles de l’opposition qui veulent le conle Front des forces socialistes en est à l’origi- traindre à se résoudre à dialoguer sur la sortie
ne avec cette nuance toutefois qu’il a donné de celle-ci n’auront pas établi avec lui le rapfeu vert à ses relais partisans et sociaux d’ouvrir port de force à partir duquel il devrait prendre
avec la frange de l’opposition favorable à l’ini- en compte leurs revendications.
C’est dire que le statu quo politique sur letiative de ce parti un dialogue balisé quant aux
quel le pouvoir est arcbouté va se prolonger
points et problèmes qui y seront débattus.
Par cette tactique, le pouvoir pense se don- pour un moment encore quoi que pense l’opner latitude de paraître être ouvert à la con- position qui voudrait y mettre terme.
Dialoguer
n’est pas dans
l’intention
du pouvoir
Prévue, lundi prochain
D
Deux ministres français pour
l’inauguration de l’usine «Renault»
eux ministres français se ren
dront, lundi, en Algérie, pour
inaugurer une usine ‘Renault’ près
d’Oran, selon des sources concordantes, à Paris ; un déplacement
qui témoigne du renouveau des
relations bilatérales, entrepris avec
ce pays, par le président socialiste
François Hollande. L’ouverture de
cette nouvelle usine, à Oued Tlélat, s’effectuera en présence des
ministres français des Affaires
étrangères, Laurent Fabius, qui a
fait de la diplomatie économique,
un cheval de bataille, et de l’Economie Emmanuel Macron, ainsi
que du P-DG de Renault, Carlos
Ghosn, ont précisé, hier, les mêmes sources. Opérée, par la so-
Direction - Administration
Rédaction centrale
63, Ave de l'ANP - Oran
B.P.N°110 - Oran
Tél. 041.23.25.22
23.25.23 / 23.25.24
23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15
ciété ‘Renault Algérie production’,
l’usine est détenue, à 51% par
l’Etat algérien et 49% par le constructeur français. Aboutissement
d’un accord, signé lors d’une visite, à Alger, du président François
Hollande, en décembre 2012, elle
aura, dans un premier temps, une
capacité de production de 25.000
véhicules, par an.
Après des années de relations
difficiles, entre la France et l’Algérie, marquées par plusieurs
contentieux, François Hollande
avait entrepris de relancer la
coopération bilatérale. En
2014, les relations se sont normalisées, avec un souci commun de bonne volonté de dia-
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logue, alors que, dans le même
temps, le climat se dégradait,
entre Paris et le voisin marocain,
notent les observateurs.
La nouvelle usine ‘Renault’ va
produire une version de la voiture ‘Dacia Logan’, sous le nom «Renault Symbol», des véhicules destinés au marché intérieur algérien,
le deuxième plus grand d’Afrique
avec plus de 400.000 véhicules
importés, chaque année.
L’objectif de l’usine de Oued
Tlélat n’est pas le même que celui
du site de Tanger, au Maroc voisin, qui a produit 100.000 véhicules, en 2013, à 90% pour l’exportation. En sortent des Dacia
Lodgy, Dokker et Sandero.
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EVENEMENT
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
03
Selon le président de l’UNEP
Les «IDE n’ont
pas apporté plus
que le secteur
public»
La relance du secteur de l’industrie,
en tant que locomotive du
développement tous azimuts du
pays, et les moyens de sortir de la
dépendance des hydrocarbures, ont
été le thème central, débattu, hier,
sur les ondes de la Chaîne 3 de la
radio nationale avec M. Mustapha
Merzoug, président de l’Union
nationale des entrepreneurs
publics (UNEP).
El-Houari Dilmi
A
nnonçant le renou
vellement prochain
des instances de son
organisation, l’invité de la
radio expliquera que le secteur public regroupe
aujourd’hui quelque 832
entreprises économiques,
dont 317 activent dans des
activités industrielles, pour
un chiffre d’affaires annuel
de plus de 824 milliards de
dinars. Estimant qu’il s’agit
«d’un grand défi» pour l’Algérie de se libérer de sa dépendance envers les hydrocarbures, pour le président
de l’UNEP, le seul moyen
d’éviter de heurter l’iceberg,
c’est celui de «diversifier
l’investissement dans le
secteur public, accroître la
part de la production nationale et valoriser les autres
ressources naturelles que
recèle l’Algérie; le tout marqué par un contexte international implacable lié à
l’adhésion de l’Algérie à
l’OMC». Pour le président
de l’UNEP, le secteur public national «possède les
potentialités propres à lui
faire jouer un rôle prépondérant dans la réussite de
cette transition, à la condition toutefois d’améliorer les conditions de gestion du potentiel productif national et impulser des
politiques publiques, à
même de tirer la croissance vert le haut». Mustapha
Merzoug ajoute que «ce
seront là les enjeux qui seront
débattus
lors
d’une prochaine conférence nationale destinée à
élaborer un plan d’action
des politiques publiques et
une vision stratégique visant
à impulser la croissance de
l’économie». A la question
de savoir pourquoi le secteur public est budgétivore,
avec plus de 11 milliards de
dollars engloutis pour son
assainissement sans résultats probants sur le terrain,
l’invité de la Chaîne 3 fera
remarquer qu’il s’agit là
«d’une dette que l’Etat doit
aux entreprises publiques,
restées déstructurées à cause d’une politique sociale
qui leur a été peu favorable
pendant longtemps». Explicitant sa pensée, Mustapha
Merzoug dira que l’entreprise publique est toujours
«considérée comme le prolongement de l’Etat et un
instrument de réalisation de
sa politique économique» et
à ce titre, explique-t-il, «cel-
le-ci a été, durant longtemps, l’instrument de politiques sociales qui se sont
traduites par des blocages
de prix et la présence en son
sein de sureffectifs, autant
de contraintes, qui ont été à
l’origine de dépenses qui
devaient être assainies à un
moment ou un autre».
Au sujet du plan de restructuration du secteur public
marchand, comme annoncé par le ministre de l’Industrie et des Mines, le président de l’UNEP s’est dit «optimiste» par «le discours politique fort mobilisateur»,
suivi, selon lui, par «des actions concrètes sur le terrain,
à commencer par l’amélioration du climat des affaires
et le replacement de l’entreprise publique au centre de
l’équation du développement tous azimuts du
pays». Les entreprises publiques «ne sont pas des
canards boiteux» a, encore martelé Mustapha Merzoug, d’autant plus que le
pays «ne compte pas encore un secteur privé fort,
capable de répondre aux
missions essentielles du développement du pays»,
ajoutant que les «IDE n’ont
pas apporté plus que le secteur public national». Se disant convaincu que l’entreprise économique «est
aujourd’hui au centre du
processus de consolidation
de la croissance, le président
de l’UNEP a jugé que «le
temps est venu pour libérer
l’acte d’investir, dépénaliser celui de la gestion, débureaucratiser l’administration, faciliter l’accès au
foncier et accélérer la délivrance du registre de commerce». Revendiquant ce
qu’il a appelé le «droit à l’erreur» pour le gestionnaire
public, l’invité de la radio
s’est dit prendre acte avec
satisfaction le «dégagement de la responsabilité
pénale du gestionnaire, à
commencer par la non prise en considération des
lettres anonymes et la formation des juges dans le
domaine des infractions
liées à la sphère économique». L a revalorisation
des rémunérations des cadres gestionnaires, l’obligation de recours aux avis
d’appels d’offres qui pénalisent l’entreprise publique
et lui font perdre beaucoup
de temps, et le partenariat
public-privé, ont été les
autres points débattus avec
l’invité de la Chaîne 3.
U
El-Houari
n peu comme un toubib qui
ne sait pas de quel mal il
souffre, le pays semble
pâtir plus du remède que
du mal. Parce qu’à contresens de la
plus triviale des logiques, sous nos latitudes si particulières, tout semble «tourner» à l’envers en prenant à défaut le bon sens le plus élémentaire chez le plus érudit
du peuple des «raisonnés». Au pays où l’oseille n’a pas
la même odeur pour tous, «le miracle économique», du
soleil de la liberté à nos jours, consiste en un « jeu de
dupes» aussi inutile que scélérat : compresser la demande sociale en réduisant, jusqu’au goulot, de l’offre, provoquant du coup, une situation ubuesque où celui qui a
dix sous neufs fourre sa main baladeuse dans la poche de
celui qui a un demi douro trop usé. Sinon, comment dégoupille-t-on cet épais mystère algéro-algérien qui voudrait qu’à chaque fois que la saison agricole est annoncée sous de bons augures, la mercuriale s’arrache les cheveux.. à en perdre raison ? Quelle est donc cette mouche
qui nous empoisonne le sang pour nous retrouver, à chaque fois, ramer contre le courant pour se fatiguer les bras
et couler comme un caillou au fond d’une eau fangeuse ?
Les revers auront des médailles qu’ils seront des champions olympiques sous nos cieux, avec ce paradoxe bien
de chez nous : ce n’est pas notre ventre qui dépend de ce
que produisent nos terres mais c’est juste nos estomacs,
Dilmi
plus grands que nature, qui courent à
perdre haleine après celui qui détient
les clefs du garde-manger national. A
un jet de pierre du nouvel an, tout ne
s’annonce pas sous de bons auspices,
loin s’en faudrait. La situation est si psychédélique que le
pays paraît vivre sur deux planètes: l’une vivant derrière
le dos de l’autre. L’on nous susurre que des quantités «gargantuesques» de boustifaille est stockée dans les tombereaux de la république ; mais pourquoi pardi ?! Alors qu’en
même temps, et sous les cieux du même pays, manger à
sa faim (re) devient la première priorité de l’Algérien
d’en bas. …Les chiffres «balancés» d’en haut nous parlent d’un pays devenu un giga-bazar à ciel ouvert, sans
que personne ne sache qui en est (sont) réellement le
(s) propriétaire (s) ni qui contrôle un marché à enjeu
capital, dans la gestion de la paix tout court…. Il y a
trop longtemps que le pays racle le fond de ses caisses
dans l’entretien de la chaîne alimentaire nationale. Il y
a, aussi, un bon bout de temps depuis que le pays ne
s’est pas «auto-suffi», en matière de blé, celui né des
entrailles de la terre ; mais aussi celui caché dans des
coffres forts jamais aussi bien gardés. Avec pour seul sursis une baguette de pain garantie à tous, qui va récolter
les fruits et légumes de cette «bouhbouha» qui donne tant
le tournis, sinon que ce sont toujours les grosses légumes qui sont servies en premier…
Une médaille
pour nos revers !
Algérie-France
L
Une société mixte de réparation
et de construction de bateaux de pêche
’entreprise de construction et de ré
paration des embarcations de pêche
(ECOREP) et le constructeur naval français Piriou ont signé hier à Alger le pacte
d’actionnaires et des statuts pour la création d’une société mixte «Ecorep-Piriou»
pour la construction et la réparation des
navires de pêche. Le document a été paraphé par le directeur général de la filiale
«chantier naval» d’Ecorep de Bouharoun,
M. Mustapha Della Ahmed, et le P-dg du
groupe français Piriou, M. Pascal Piriou,
en présence du ministre de l’Industrie et
des Mines, M. Abdessalem Bouchouareb.
Dotée d’un capital social de 3 millions
d’euros, la joint-venture, détenue à hauteur de 51% par Ecorep et 49% par le
groupe Piriou, sera chargée de la construction et de la réparation des bateaux
de pêche ainsi que des bateaux de servitude (remorqueurs, pilotiers...). Cette
nouvelle entreprise sera installée au chantier naval Ecorep de Bouharoun (Tipaza) lequel va bénéficier, avec le partenariat du groupe Piriou, d’une mise à niveau pour être aux normes de la construction et de la réparation navales. Outre
l’apport technologique, cette nouvelle
société devra permettre de réduire la facture en devises d’importation et de réparation et de maintenance de ce type de
bateaux, a indiqué M. Della à l’APS en
marge de la cérémonie de signature de
ce pacte. Pour sa part, M. Piriou a soutenu que l’Algérie possédait un «important»
marché dans ce secteur et dont les grands
besoins peuvent être pris en charge par
les potentialités locales, d’où la création
de cette société qui générera, selon lui,
un grand nombre d’emplois. Quant aux
caractéristiques des missions dévolues à
cette société mixte, le P-dg d’Ecorep, M.
Mohamed Gacem, a précisé à l’APS qu’il
s’agirait de la fabrication de navires de
pêche et de servitude portuaire de 16 à
35 mètres en acier et en aluminium, et
de 4 à 16 mètres en fibre de verre. Ce
permettra de couvrir, dans une première
phase, 25% des besoins du marché algérien. Il a aussi relevé qu’elle permettrait
la création de 400 postes d’emploi avec
le déploiement d’un plan de formation
pour le personnel d’Ecorep qui est actuellement de 120 employés, et ce sans
compter l’appel aux sous-traitants qui
bénéficieront également de ce programme de formation et de mise à niveau. Le
P-dg d’Ecorep a également expliqué que
le taux d’intégration escompté pour ce
projet devrait atteindre 80% au bout de
la 5ème année d’activité, compte tenu
notamment de l’utilisation de moteurs
marins fabriqués par l’entreprise des
moteurs de Constantine (EMO). Plus
encore, l’agenda de cette nouvelle société table sur l’exportation de près de 10%
des bateaux construits à partir de la 4ème
année d’activité en s’appuyant sur le réseau commercial du partenaire français
à l’étranger. L’entrée en activité effective
de cette nouvelle entité est prévue pour
2015. Elle assurera tout d’abord la réparation d’embarcations allant jusqu’à 500
tonnes, tandis que le premier bateau
construit verra le jour début 2016. Le
projet prévoit également la réalisation
d’une nouvelle darse pour l’accueil des
embarcations, ainsi que l’implantation de
trois nouveaux bâtiments industriels au
chantier naval de Bouharoun, destinés à
la construction des bateaux en acier et
en aluminium. A rappeler qu’ECOREP
est une entreprise publique (siège social
à Bou Ismaïl) relevant de la société de
gestion des participations équipements
industriels et agricoles (SGP Equipag).
D’un capital de 294 millions de DA, le
groupe est doté de 2 filiales: le chantier
de construction de bateaux, essentiellement des sardiniers et chalutiers de 16 à
22 m à Bou Haroun, et celui de bateaux
de plaisance et de servitude en polyester
renforcé de fibre de verre à Khemisti (Tipaza). Le groupe Piriou (siège en Bretagne) est, quant à lui, spécialisé dans la
construction, la réparation et l’entretien
des navires jusqu’à 120 mètres, au profit des armateurs publics et privés, civils
et militaires, dans les domaines de la pêche, l’offshore pétrolier, du remorquage,
du transport de passagers et de marchandises et du dragage.
La naissance de la société Ecorep-Piriou intervient après la signature d’un protocole d’accord pour la création de cette
dernière, en marge de la réunion du Comité intergouvernemental algéro-français
de haut niveau (CIHN) en décembre
2013 à Alger. Neuf accords de coopération dans divers domaines avaient été signés lors du CIHN dont la seconde rencontre est prévue le 4 décembre prochain
à Paris où plusieurs autres accords devront être conclus entre les deux pays.
04
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
C O M M U N I C AT I O N
EVENEMENT
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
05
Affaire de l’enlèvement du bébé Leith Kaoua à Constantine
Rassemblement des familles
des accusés devant la cour
L
Abdelkrim Zerzouri
es six représentants des familles des
5 accusés, dans l’affaire de l’enlèvement, le 27 mai dernier, du bébé
Leith Kaoua, alors qu’il était hospitalisé, à
la maternité du CHU Constantine, avaient
la mine abattue à leur sortie, hier en milieu de journée, du bureau du Procureur
général, près la Cour de Constantine.
« Résultat zéro, on sort comme on est entré, on n’a pas obtenu satisfaction à nos
revendications », lance l’un d’eux, à la foule qui s’est attroupée autour du petit groupe. Après le énième sit-in, organisé, le dimanche 2 novembre, à l’intérieur du
CHUC, suivi, le jour même, par un rassemblement devant la Cour de Constantine, des dizaines de proches des 5 accusés,
parmi le personnel de la maternité (1 agent
de sécurité, 1 planton, 1 sage-femme et 2
infirmières), dans l’affaire en question, ainsi
que leurs collègues, sont revenus, hier, à
la charge, en tenant un autre rassemblement, devant le siège de la Cour de Constantine pour revendiquer leur « mise en
liberté ». Encadré par un dispositif sécuritaire, les manifestants ont été invités à désigner des représentants qui seront reçus
par le procureur général. Six d’entre eux
se sont, ainsi, longuement, entretenus, hier,
avec le procureur général, sans parvenir à
« un résultat convaincant », selon les déclarations des représentants des familles
des accusés. Le procureur général a fait
valoir la légalité des procédures judiciaires, ayant conduit le magistrat à refuser,
en son âme et conscience, la demande des
avocats d’une mise en liberté provisoire,
des accusés concernés, non sans leur promettre que pour ce qui le concerne « l’affaire sera enrôlée, immédiatement, après
la clôture de l’instruction du dossier ».
Pour rappel, le juge d’instruction (5e
chambre du Tribunal correctionnel de Ziadia) avait ordonné, la mise sous contrôle
judiciaire, des 5 accusés en question, qui
répondaient aux charges «d’association
de malfaiteurs, enlèvement et falsification
de documents administratifs », mais la
chambre d’accusation a annulé la décision du juge d’instruction, à la suite d’un
recours établi par le procureur de la République. Et, la même réponse négative
a été objectée par la chambre d’accusation, en ce début de mois de novembre, à
une nouvelle demande introduite par les
avocats de la défense, malgré un second
accord favorable à la mise sous contrôle
judiciaire, donné par le juge d’instruction,
en charge du dossier. Les avocats de la
défense peuvent réintroduire, leur demande, au bout d’un mois.
Les manifestants ont soutenu et fait, les
leurs, les arguments du président de la
Commission nationale de défense et de
promotion des droits de l’Homme, maître Ksentini, qui avait dénoncé, à maintes
reprises, le recours systématique à la détention préventive, la considérant comme
un abus de la part des magistrats. Les familles des 5 accusés ne comptent pas baisser les bras, car ils prévoient de se déplacer, la semaine prochaine, à Alger, au
ministère de la Justice, où ils comptent
déposer leurs doléances.
Pour mémoire, 11 personnes impliquées, directement ou indirectement, dans
l’affaire de l’enlèvement du bébé Leith
Kaoua, et arrêtés, après avoir retrouvé la
trace du bébé, le 14 juin dernier, dans une
maison à Tamalous (Skikda), ont été placées, quelques jours, plus tard, en détention préventive par le procureur de la
République près le tribunal de Ziadia, à
Constantine, alors que deux autres ont été
mises sous contrôle judiciaire.
La grève des enseignants
du paramédical «largement suivie»
M. Aziza
L
a grève nationale à laquelle a appelé
le syndicat national des professeurs de
l’enseignement paramédical (PEPM) a été
largement suivie au premier jour du débrayage, et ce à travers les 24 instituts de
la formation paramédicale (toutes spécialités confondues) répartis sur le territoire
national, dont sept instituts supérieurs.
Le secrétaire général de cette formation
syndicale, Idriss Anouar, a avancé un taux
de suivi de 82,07%, enregistré à midi. Il
s’est dit pour la poursuite de la grève cyclique jusqu’à la satisfaction des revendications qui datent de pas mal de temps. Les
grévistes exigent la prime de contagion et
un statut réglementaire régissant les instituts et encadrant la formation profession-
Tizi Ouzou
25 sur les 67
communes
couvertes par
la Gendarmerie
L
e Commandant régional de la Gendarmerie nationale, le général Bidel
Aïssa a procédé, hier, à la mise en
service de deux nouvelles brigades, dans
la wilaya de Tizi Ouzou, et ce, dans le
cadre du redéploiement de ce corps de
sécurité. Ces nouvelles structures,
inaugurées à Maakas et Tizi Ouzou, alors
que celle d’Iferhounene est déjà
opérationnelle, depuis quelques jours,
vont permettre d’augmenter le taux de
couverture sécuritaire de la wilaya, par la
Gendarmerie, à 37%, représentant 25
communes de la wilaya alors que 63%
(42 communes) en restent dépourvues.
Le Commandant régional a saisi
l’occasion pour souligner que l’effort sera
poursuivi jusqu’à atteindre un taux de
couverture de 100%, tout en annonçant,
en marge de sa visite, dans la wilaya de
Tizi Ouzou, qu’une quinzaine de
brigades sont en construction et que celle
d’Ifigha sera livrée, avant la fin de
l’année 2014. Avant ces inaugurations,
au siège du groupement territorial de la
Gendarmerie de Tizi Ouzou, sis à la
nouvelle ville, le général Bidel Aïssa a
présidé la cérémonie d’installation de
son nouveau responsable, le lieutenantcolonel Nourredine Akrouf, en remplacement de Djilali Doual. Dans sa prise de
parole, à l’occasion de cette cérémonie,
il a instruit le nouveau commandant de
groupement de la wilaya de Tizi
Ouzou, de mettre en œuvre tous les
moyens nécessaires pour accomplir les
tâches qui leur sont assignées et si
nécessaire de réviser les plans sécuritaires
mis en place jusque-là.
Nait Ali H.
nelle. Le 1er responsable du syndicat a affirmé qu’il n’a eu aucune réponse concrète concernant leurs doléances «jusqu’au
moment où je vous parle», a-t-il précisé. Il
a également souligné que son syndicat a
entendu l’intervention de l’inspecteur général du ministère de la Santé à la Radio,
sur la chaîne 3, hier matin, qui a reconnu
que les revendications des grévistes étaient
«légitimes». Et que le ministre de la Santé,
de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avait donné des
instructions pour la prise en charge des
revendications de cette corporation.
Pour Idriss, ces déclarations sont certes
rassurantes mais elles ne sont pas officielles. Il a affirmé que son syndicat exige du
concret, des réponses officielles écrites qui
seront prises à l’issue d’une réunion de
L
conciliation. Il affirme, en outre, qu’en cas
de non conciliation, le bureau national se
concertera pour renouveler chaque semaine la grève cyclique de trois jours, ou bien
se concertera pour une action plus dure.
Le syndicat réclame toujours l’élargissement de la prime de contagion à tous les
Pepm en activité, la titularisation des stagiaires, l’ouverture de postes supérieurs, la
reconnaissance pédagogique du diplôme
de Pepm et la formation des formateurs. Il
exige en outre, une prise en charge sérieuse du secteur de la formation paramédicale par un cadre réglementaire et un statut
adéquat aux instituts créés depuis 2008.
Le syndicat interpelle les pouvoirs publics
pour un meilleur encadrement du secteur
car «le personnel paramédical est la pierre
angulaire de tout le système de santé».
Hollande
La réunion du Comité économique
algéro-français donnera
une «impulsion supplémentaire»
à la coopération bilatérale
a tenue prochaine du Comité mixte
économique algéro-français et du Comité intergouvernemental de haut niveau,
seront des occasions «privilégiées» pour
donner une «impulsion supplémentaire» à
la coopération entre l’Algérie et la France,
a assuré le président français, François Hollande. «La tenue prochaine du Comité
mixte économique franco-algérien et du
Comité intergouvernemental de haut niveau, présidé par nos deux Premiers ministres, seront des occasions privilégiées
pour donner une impulsion supplémentaire
à nos coopérations, dans tous les secteurs»,
a affirmé M. Hollande, dans un message
adressé au président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 60ème
anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. «Je souhaite que ces échéances soient l’occasion
de progresser, plus encore, dans la consolidation de notre partenariat économique,
au service de l’emploi et du développement industriel», a écrit le président français dans son message. M. Hollande a relevé que la France et l’Algérie sont «résolument engagées» dans une dynamique
d’approfondissement de leurs relations. «Il
n’est plus un domaine où nos pays ne travaillent ensemble, en confiance et avec la
même volonté d’aller de l’avant et de développer, encore, leurs liens, afin de pouvoir affronter, conjointement, les défis économiques, sociaux et sécuritaires, auxquels
font face les sociétés algérienne et française», a noté M. Hollande.
Le président français a relevé, que depuis sa visite, en Algérie, en décembre
2012 et la signature de la ‘Déclaration d’Al-
ger’, sur l’amitié et la coopération, à l’occasion de cette visite, l’Algérie et la France
«ont parcouru, en moins de deux ans, un
chemin remarquable». «Je me réjouis de
ce rapprochement sans précédent, qui était
attendu de nos peuples et de nos jeunesses», s’est félicité M. Hollande.
Pour le chef d’Etat français, «la proximité entre deux peuples, qui partagent
une histoire et un espace communs, doit
être renforcée, notamment, à travers
l’ouverture et le développement d’établissements scolaires et culturels ou la facilitation de la mobilité professionnelle de nos
jeunes». M. Hollande s’est félicité des
«nombreuses» initiatives à destination de
la jeunesse, de la société civile, des collectivités territoriales des deux pays, «qui
sont lancées, chaque jour, et constituent
un outil, très utile, de rapprochement des
peuples français et algérien».
Après avoir souligné que la coopération
entre les deux pays est «aujourd’hui, plus
que jamais, nécessaire dans un contexte
régional troublé», M. Hollande a rendu
hommage à la contribution «éminente» de
l’Algérie à la paix et à la sécurité régionales ainsi qu’à son engagement «constant»
dans la lutte contre le terrorisme. «Je me
félicite de l’intensification du dialogue et
de la concertation, entre nos deux pays,
tout deux attachés à oeuvrer pour la stabilité, notamment dans la zone sahélienne», a, encore, écrit le Président Hollande, dans son message. «Je tiens à vous
assurer de mon engagement personnel
pour construire, ensemble, un avenir solidaire, au bénéfice de nos deux peuples»,
a souligné M. Hollande.
Akram Belkaïd, Paris
Nuages sur l’économie
française
Mais où va l’économie française ? C’est la
question que l’on est en droit de se poser à la
lecture des prévisions de la Commission européenne qui ont été rendues publiques mardi
4 novembre. Certes, comme l’a vite remarqué Paris, l’exercice de la prévision est à la
fois théorique et aléatoire. En 1996, par exemple, tout le monde s’attendait à ce que l’économie française plonge en 1997 (ce qui avait
poussé, entre autres, Jacques Chirac à dissoudre l’Assemblée nationale) mais la croissance
avait été au rendez-vous. Mais ce qui est important de noter, c’est que les pronostics de
Bruxelles sont encore plus pessimistes qu’au
printemps dernier et qu’ils tablent sur une dégradation continue de la situation jusqu’à au
moins 2016, c’est-à-dire à la veille de la prochaine élection présidentielle.
PANNE DE CROISSANCE
Dans le détail, Bruxelles ne voit pas l’économie française reprendre le chemin d’une
forte croissance. Le taux d’augmentation du
produit intérieur brut (PIB) ne serait finalement que de 0,3% en 2014 et de 0,7% en
2015. Pour 2016, la Commission table sur
un taux de 1,5%, c’est-à-dire une progression sur laquelle ne cracherait pas l’actuel
gouvernement français mais qui risque d’intervenir trop tard et qui, de toutes les façons,
reste encore hypothétique. De façon générale, la France a besoin d’une croissance supérieure à 2% pour commencer à résorber le
chômage (lequel va se maintenir à plus de
10% de la population active) et à assainir ses
finances publiques.
Car c’est sur ce volet que les choses vont
aussi se dégrader. Selon Bruxelles, le déficit
public va s’aggraver, ce qui obligera la France à continuer de s’endetter. Les coupes et
autres économies budgétaires décidées par
Paris pour les prochains mois ne vont donc
pas suffire. Les prévisions de la Commission
tablent sur un déficit équivalent à 4,4% du
produit intérieur brut en 2014 et de 4,5%
en 2015. En 2016, la France afficherait
même le plus fort déficit public de la zone
euro avec un taux de 4,7%. Rappelons ici
que le déficit public rapporté en pourcentage du PIB fait partie des fameux critères
de Maastricht et que les Européens se sont
entendus au milieu des années 1990 pour
qu’il ne dépasse pas les 3%. Concrètement,
cela signifie que le « découvert » d’un Etat
ne doit pas dépasser 3% de la richesse qu’il
crée en une année.
De nombreux économistes estiment pourtant
que cette butée de 3% ne veut rien dire et
qu’elle pourrait être de 4% voire de 5%. Par
contre, ce qui est important, c’est la tendance. Vivre (un peu) à crédit pour un Etat n’est
pas grave. Par contre, un pays dont le déficit
s’aggrave d’une année à l’autre devient peu
à peu dépendant des marchés financiers pour
assurer son train de vie. Dans le cas de la
zone euro, des finances saines sont jugées
obligatoires pour renforcer le crédit de la
monnaie unique et éviter qu’elle ne soit attaquée par des spéculateurs sur les marchés.
Du coup, la France est pointée du doigt par
Bruxelles et ses partenaires parce qu’elle ne
serait pas suffisamment rigoureuse en matière de gestion budgétaire.
2017 DANS LE VISEUR
En tout état de cause, les prévisions de la
Commission européenne sont un signal
d’alarme pour François Hollande et son gouvernement. Peu à peu, s’impose l’idée de
l’échec définitif de la politique économique
du président français, cela dans un contexte
de politique intérieure de plus en plus tendu.
La montée du Front national -Marine Le Pen
est donnée en tête du premier tour par les
sondages- risque fort d’être renforcée. Assurément, la deuxième moitié de la présidence
Hollande risque d’être des plus agitées.
EVENEMENT
Le Quotidien d'Oran
06 Mercredi 05 novembre 2014
Les experts unanimes
Alors que les combats continuent à Benghazi
Le droit humanitaire
bafoué
Le cercle de l’Armée de Beni Messous à Alger
abrite depuis hier et jusqu’au 6 novembre, la
10e réunion des commissions nationales et
experts gouvernementaux arabes dans le
domaine du droit international humanitaire.
Salah-Eddine K.
L
’amer constat de non-respect du
droit humanitaire doit faire réagir
vite la communauté internationale.
Le droit humanitaire international est de
plus en plus bafoué au regard des dernières évolutions que connaissenlt surtout les
pays africains dits du Sahel ainsi que des
pays arabes et cela depuis quelques années déjà. «Intolérable et inacceptable»
que de ne rien faire pour stopper et laisser
des drames se dérouler sous nos yeux sans
rien faire; un constat d’échec est fait à
l’unanimité au sein de la communauté internationale. Christine Beerli, vice-présidente du Comité international de la CroixRouge, constate que «cent cinquante ans
après l’adoption de la première Convention de Genève, force est de constater que
le droit international humanitaire a
échoué. Les règles de conduite des hostilités ne sont pas respectées alors que femmes, enfants et détenus civils ne bénéficient toujours pas de la protection qui leur
est due et ce, au moment où les pratiques
de violence sont légion et où les puissances de ce monde instrumentalisent ces
conflits en fonction de leurs intérêts… »,
regrette cette intervenante.
Il est admis que l’application du droit humanitaire a connu un recul certain et s’est
rétrécie comme une peau de chagrin. On
est loin de la période qui a suivi la 2e Guerre Mondiale (1939-1945) où des progrès
ont été enregistrés pour la mise en place
d’un droit international humanitaire dont
le but est la préservation et la protection
des parties non concernées par les conflits armés. «Nous avons grand besoin de
renouer avec l’esprit qui a prévalu suite
aux tragédies engendrées par les deux
grandes guerres et qui a été à l’origine de
la codification du droit international humanitaire», a indiqué le ministre de la Justice, Tayeb Louh, dans son intervention
devant les participants. Yémen, Libye,
Irak, pays dits du Sahel, Syrie, population de Ghaza sont les endroits les plus
touchés par les drames humanitaires et
ce sont les populations habitant ces régions qui souffrent de cette situation de
guerre imposée, au moment où elles ne
sont en rien concernées par ces conflits et
payent pour autant un tribut fort en vies
humaines et en déportations forcées. Une
situation intenable qui devra donner à réfléchir sur les moyens à adopter et les
mécanismes qu’il y a lieu de mettre en place par, notamment, les pays concernés par
ces conflits ainsi que par les pays de l’ensemble de la région.
Les travaux de cette réunion d’Alger
constituent une étape en prévision de la
32e Conférence internationale de la CroixRouge et du Croissant-Rouge et de la Confédération suisse qui se consacrera à la
mise en place des mécanismes permettant
de mieux faire respecter le droit humanitaire international. Les experts de pays
arabes et d’organisations onusiennes, qui
seront en conclave pendant 3 jours (du 4
au 6 novembre), auront à débattre et émettre leurs points de vue sur «la nécessité
d’améliorer le respect du droit international humanitaire, sur l’inadéquation des
mécanismes existants de contrôle et sur
l’exigence de renforcer et de les perfectionner» d’autant que le besoin se fait «sentir». Et ce rendez-vous (rencontre des experts arabes) vient à point nommé, «au
moment où des populations arabes souffrent de conflits internes et dont le besoin
de protection par le droit humanitaire se
fait sentir amplement», a indiqué le ministre de la Justice libanais, Achraf Rifi.
Touggourt, Bechar
P
Plus de 3 tonnes de kif saisies
lus de trois tonnes de kif traité ont été
saisies récemment par les forces de
l’Armée nationale populaire dans le cadre
de la lutte contre le crime organisé, a indiqué hier le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, un
détachement des forces combinées de l’Armée nationale populaire, relevant du secteur opérationnel de Ouargla/4ème Région
militaire, a appréhendé dans la nuit de lundi à mardi à minuit, près de la commune
de Touggourt, deux narcotrafiquants et a
saisi un camion chargé de 1.898 kg de kif
traité et une somme d’argent de 800.000
DA», précise le communiqué. «D’autre
part, au niveau de la 3ème Région militaire, un détachement des gardes-frontières relevant du secteur opérationnel de Bechar, a saisi le week-end passé, 825 kg de
kif traité, suite à une opération de ratissage menée près du lieudit Hassi Echattah,
près des frontières ouest du pays». «Un
autre détachement a saisi dimanche dans
la localité de N’ssissa, près de la bande
frontalière, 1.243 kg de kif traité», relève
la même source. «Dans le même contexte, au niveau de la 5ème Région militaire,
des gardes-côtes ont saisi, au nord de Ras
El-Afia, au large de la ville de Jijel, 33 kg
de kif traité chargés à bord d’un plaisancier», ajoute le communiqué.
Maghnia
Plus de 16 quintaux de kif
déterrés, un trafiquant arrêté
Cheikh Guetbi
A
près la saisie de 4 quintaux de kif opérée, en début de semaine, par les éléments de l’inspection divisionnaire des
douanes de Maghnia, voilà que leurs collègues de la brigade mobile relevant de
la même inspection ont réussi de leur
côté, durant la nuit du mardi, une saisie
de 16,6 quintaux de kif dans une maison située dans le village frontalier de
Thérebinthe. Lors d’une perquisition effectuée dans cette demeure, située en retrait du village, les douaniers ont peiné
pour retrouver le kif lequel était caché
sous terre en 3 endroits différents. Une
fouille minutieuse de la maison, le jardin et l’écurie a duré, selon des douaniers, de 1h du matin jusqu’à 3h. Les
douaniers n’ont rien trouvé et au moment
où ils allaient quitter les lieux, l’un d’eux a
décelé, dans l’obscurité, un signe insignifiant de terre retournée, à l’origine de la
découverte de cette quantité cachée sous
terre dans le jardin. 10 quintaux de kif ont
été déterrés dans un premier temps puis,
non loin, 3 autres. Il a fallu aux douaniers
beaucoup de peine pour découvrir le reste du kif qui était enterré dans l’étable. Le
propriétaire du kif a été arrêté.
L’ONU optimiste
pour un accord politique
Moncef Wafi
L
’ONU reste optimiste quant
à un règlement politique
de la crise libyenne et multiplie les approches avec les différents acteurs libyens. Le chef
de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul),
Bernardino Leon, a de nouveau évoqué un prochain «accord politique» scellant définitivement la crise libyenne. Il
parlera d’un délai de «prochaines semaines» sur la base de
ses rencontres, dont celle avec
le mufti de Tripoli, sans pour
autant exclure «des formations
armées» qui existent sur le terrain et l’ONU doit s’«entendre
avec elles». En octobre dernier, dans un climat de guerre
civile, le secrétaire général des
Nations unies, Ban Ki-Moon,
a appelé, depuis Tripoli où il
a atterri lors d’une visite-surprise, à l’arrêt des combats et
à l’amorce d’un dialogue politique destiné à mettre fin à
l’anarchie institutionnelle et
aux violences qui ravagent le
pays depuis trois ans. Les problèmes de la Libye peuvent
être résolus par le dialogue,
avait déclaré Ban Ki-moon
lors d’une rencontre avec le
vice-président et plusieurs élus
de la Chambre des représentants, dont des députés de
Misrata qui boycottent les
séances parlementaires organisées à Tobrouk. Des discussions sous l’égide de l’ONU se
sont ouvertes il y a plus d’un
mois à Ghadamès dans le sud
du pays pour tenter de mettre
fin aux violences sans la présence des miliciens de Misrata et de Zentane aux prises
pour le contrôle de la capitale
libyenne, Tripoli. Dans le
même sillage, pour appuyer
l’initiative onusienne, un dialogue inter-libyen regroupant
les leaders et les représentants
des forces politiques libyennes
appelé de toutes ses forces par
Alger pourrait avoir lieu ce
mois-ci en Algérie, avait révélé
le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra,
lors d’une réunion restreinte
sur la Libye tenue à New York.
Un rôle salué par le SG onusien qui n’a pas manqué de
souligner l’importance de l’initiative algérienne dans le règlement de la crise libyenne à
travers un dialogue inter-libyen inclusif. Bernardino
Léon avait lui aussi abondé
dans le même sens. À l’issue
d’une rencontre avec le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, le
chef de la Manul s’est dit
«convaincu» que l’Algérie a un
rôle «très important» à jouer
dans le règlement de la crise
libyenne, «tellement complexe», exigeant une contribution
de «tous les grands acteurs internationaux». Samedi dernier, M. Bernardino a eu le
soutien de la Ligue arabe en
vue d’une issue à la crise politique et sécuritaire que traverse la Libye. Sur le terrain
des opérations, les combats
font toujours rage depuis la
mi-octobre pour le contrôle de
la deuxième ville du pays,
Benghazi. Des forces pro-gouvernementales ont lancé ce
lundi une attaque autour du
port de Benghazi, proche du
centre-ville, pour le reprendre
aux islamistes.
L’offensive, menée par des
forces loyales au général Khalifa Haftar appuyées par des
unités de l’armée, vise «à nettoyer la zone des groupes islamistes armés», selon le porte-parole du chef d’état-major,
le colonel Ahmed al-Mesmari. Les forces pro-gouvernementales, appuyées par des
civils armés, s’étaient emparées la semaine dernière de
quartiers du sud et de l’est de
Benghazi, reprenant notamment le contrôle de camps
militaires tombés cet été aux
mains des groupes islamistes
dont Ansar Acharia qui
s’étaient emparés en juillet
dernier de la quasi-totalité de
la ville de Benghazi.
Laghouat
L’équivalent de 50 millions de dinars
en fausse monnaie saisi
D
e faux billets en devises
d’une valeur (convertie)
de plus de 50 millions de DA
ont été saisis par les services
de police de Laghouat qui ont
procédé à l’arrestation du
faussaire, a-t-on appris hier de
la cellule de communication et
des relations générales de la
sûreté de wilaya. Agé de 42
ans, le mis en cause a été appréhendé à l’entrée nord de
Laghouat, lors d’un contrôle
de routine d’un autocar assurant la liaison Relizane-Tamanrasset. La fouille des bagages
a permis la saisie d’un lot de
faux billets de différentes devises, destinés à être écoulés
dans la wilaya de Laghouat et
les villes voisines, a précisé la
même source. Les mêmes services ont aussi découvert en
possession du mis en cause, un
repris de justice originaire de
la wilaya d’Ouargla et résidant
à Illizi, des coupures de papiers
ainsi que des produits chimiques et autres outils utilisés
pour la falsification de monnaie. Présenté devant le procureur de la République près
le tribunal de Laghouat, le mis
en cause a été mis en détention provisoire, ont indiqué les
mêmes services.
Bouharoune
L
Poursuite des recherches
pour retrouver cinq pêcheurs
portés disparus
es recherches engagées
par les gardes-côtes des
forces navales se poursuivent
toujours le long du littoral algérien dans l’espoir de retrouver les cinq (5) pêcheurs disparus en mer depuis vendredi dernier. Ils étaient sortis à
partir du port de Bouharoune
- Tipasa, a-t-on appris mardi
auprès de la cellule de suivi.
Les familles de quatre (4)
pêcheurs avaient signalé aux
services sécuritaires concernés
la disparition de leurs fils qui
étaient sortis en mer sur une
barque de 10 mètres et qui
n’ont plus donné signe de
vie ; les communications entre eux se sont interrompues
depuis vendredi matin. Une
cinquième famille a par la suite signalé la disparition de son
fils qui aurait rejoint, selon
elle, les quatre pêcheurs, a indiqué une source sécuritaire.
Selon un responsable de la
cellule de suivi qui réunit des
éléments des forces navales
chargés de coordonner les
opérations de recherches, des
représentants de la direction
de la pêche et des ressources
halieutiques, de la chambre de
la pêche et de la sûreté de wilaya, «une commission a été
installée dès l’annonce de la
disparition des pêcheurs, avec
l’émission d’un bulletin de recherches tout le long des eaux
territoriales du littoral algérien.» «Tous les moyens humains et matériels ont été mis
à contribution, et nous suivons le développement des
recherches d’heure en heure,
en dépit du peu de chances
que nous avons de retrouver
les disparus», a indiqué la
même source.
Dans une démarche solidaire, de nombreux pêcheurs de
Bouharoune, Tipasa et Cherchell ont rejoint les gardescôtes dans leurs recherches,
depuis lundi, en mettant à
contribution 14 barques de
pêche de différents gabarits,
a informé, pour sa part, le président de la chambre de pêche et d’aquaculture de Tipasa, Djilali Lekhel.
Ce dernier a exprimé sa
crainte de voir diminuer l’espoir de retrouver les disparus,
car le temps annoncé dans le
bulletin météorologique pour
les prochains jours «ne va pas
aider les recherches», a-t-il
déploré. Au port de pêche de
Bouharoune où la disparition
des cinq pêcheurs accapare
toutes les discussions, beaucoup de personnes interrogées
par l’APS ont estimé «très improbable que les concernés
soient des candidats à l’émigration clandestine (harraga).»
M. Djilali a assuré, pour sa
part, que les informations
dont il dispose indiquent que
les disparus ont pris avec eux
«du matériel de pêche lourd,
une petite quantité de carburant, et qu’ils sont restés en
contact avec leurs proches
pendant 20 heures.»
C E N T R E & EST
TÉBESSA
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
Les élus à l’index
Comment gérer les affaires courantes, tout en se
projetant dans l’avenir, à travers un programme
de projets, utiles, concluants et durables. Tel semble être
le credo de M. Mabrouk Beliouz, le wali de Tébessa.
Ali Chabana
C
ela a été encore une fois
réitéré, lors d’une réu
nion de travail regroupant les responsables et élus de
l’APC, ainsi des directeurs de
l’exécutif de la wilaya. «il faut
que l’APC s’organise et réaffecte ses ressources humaines dont
elle dispose et ce, en fonction des
missions», dira-t-il et d’ajoute «il
ne faut pas s’attendre que le wali
vienne vous organiser, vous êtes
des élus et vous avez des prérogatives, organisez-vous au sein
de votre assemblée.» Et là, le
1er responsable de la wilaya touche directement à un problème
de fond, à savoir, au disfonctionnement de gestion des affaires
de la cité qui caractérise certaines assemblées élues.
Des dissensions qui à la longue
influent sur la cadence d’exécution des projets, ainsi il a appelé
à plus de franchise et de précision pour définir le rôle et la mission de tout à chacun. A l’occasion, le wali durant toutes ses interventions a soulevé moult interrogations concernant la fina-
MILA
re de Tébessa, une destination
touristique dont le point d’orgue
serait le plan d’action pour
l’aménagement du centre-ville,
la réhabilitation des sites archéologiques, la réalisation d’un centre d’affaires d’envergure à
proximité de l’aéroport, le projet de construction d’une nouvelle ville universitaire à Boulhaf
Dyr et la liste est longue.
Ainsi donc, le wali voit plus
loin que l’horizon «il faudra s’inscrire dans l’avenir et dépasser les
actions ponctuelles», faisait-il remarquer à chaque fois. A signaler que M. M Beliouz a effectué
auparavant, une tournée d’inspection consacrée à des structures de santé en phase de rénovation, à EPH Alia Salah dont
les travaux d’aménagement et
d’équipement ont concerné tous
les services, idem à l’hôpital
M’henna Bendjeda. Au cours de
sa visite, le wali a insisté longuement sur la qualité des travaux
entrepris, le délai de réalisation
imparti à ses projets, pour que
ces structures, une fois achevées,
viennent renforcer le potentiel
sanitaire acquis.
Des projets relancés
B. Bousselah
L
es projets du réseau routier
restés en souffrance vont être
relancés à la faveur d’un assouplissement dans l’octroi des
marchés, a indiqué la D.T.P. de
Mila en marge de la célébration
du 60ème anniversaire de la révolution, organisée au centre
universitaire.
En effet, le 1er responsable du
secteur des travaux publics a
révélé que la conception des
BATNA
L
lité et l’objectif à donner aux différents programmes inscrits ou
en cours de réalisation, que ce
soit pour ce qui est des opérations de l’aménagement urbain,
la préservation du patrimoine
immobilier urbain existant, les
pôles urbains ou les nouvelles
villes en construction, ou encore la modernisation de la wilaya en la dotant de moyens de
transport, de structures d’accueil moderne, un projet ambitieux qui, selon lui doit être
pris en charge par tous puisque
c’est l’affaire de tous. A commencer par l’assainissement de
la ville, «je déclare la guerre aux
ordures !» et oui, et pour cause,
la situation sanitaire est telle que
le chef de l’exécutif est prêt à
prendre le taureau par les cornes, une opération coup de
poing, mettant à contribution des
mesures d’urgence, mobilisant
toutes les ressources matérielles
de la commune, l’objectif étant
d’arriver à éradiquer un tant soit
peu ces sempiternels points noirs
de l’insularité publique, plaie
béante d’une wilaya qui aspirait
à mieux et le mieux c’est de fai-
cahiers de charge actuellement
en vigueur, ne trouve pas preneurs parmi les entreprises de
la région. Sur ce point, il a été
décidé d’adapter les cahiers de
charge en tenant compte de
l’environnement et de l’outil
de réalisation disponible dans
la région. A noter à titre illustratif, le projet de la route reliant la commune de Menar Zarza à celle de Rouached sur
6 km, avec un ouvrage d’art
dont l’inscription remonte à
2009, et qui était à l’arrêt, va
être relancé incessamment. Interrogé sur le pont longtemps
achevé et non fonctionnel, reliant la commune de Layadi
Besbès à la commune de Aïn
Sabt (Sétif), le D.T.P. a tenu
à rassurer que les accès de cet
o u v r a g e v o n t ê t re p r i s e n
charge par le programme accordé à la wilaya. Les procédures ont été engagées. Le
délai de réalisation n’excédera
pas deux mois.
La langue amazighe s’est imposée
à l’université
a langue Amazighe a su con
quérir la place qui lui revient
de droit dans la sphère universitaire, a estimé, lundi à Batna, le
secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA),
Si El Hachemi Assad.
Au cours d’une conférence de
presse organisée en prévision du
symposium international «Regards croisés sur les procédés de
traduction et d’adaptation en
Tamazight», prévu samedi prochain, M. Assad a précisé que
depuis 1990, pas moins de 40
docteurs d’Etat en Tamazight et
74 diplômés de magister dans les
lettres, la civilisation et la linguistique tamazight sont sortis de
l’université algérienne.
Il a ajouté, à ce propos, que
la création de 4 instituts de langue et de culture Amazighe,
dont celui de Batna, ouvert en
2013, constitue «un acquis
supplémentaire» pour Tamazight. M. Assad a souligné, dans
ce contexte, qu’il était «maintenant possible d’évoquer
l’élargissement du cercle de
l’enseignement et de la recherche en langue Amazighe».
Le secrétaire général du HCA
a également souligné, au cours
de cette conférence de presse
tenue à la maison de la culture
Mohamed-Laïd Al Khalifa, que
les effor ts se concentrent
aujourd’hui sur la promotion de
la langue Amazighe au moyen de
partenariats avec des secteurs
dont l’apport «contribuera à atteindre les objectifs fixés», citant, à ce propos, les départements de l’Education nationale et de la Communication.
S’agissant des efforts déployés
par l’Etat pour promouvoir la
diffusion de la langue Amazighe,
le conférencier a fait part de la
création de 1.803 postes d’enseignants et de la disponibilité de
manuels scolaires et de divers
supports audiovisuels.
M. Assad a également indiqué qu’un comité mixte constitué de représentants du ministère de l’Education nationale et
du HCA sera installé «prochainement» pour trouver des
solutions au «recul» de l’enseignement de la langue Amazighe dans 5 sur les 16 wilayas
ayant adopté l’enseignement
de cette langue.
Le secrétaire général du HCA
a par ailleurs annoncé l’organisation prochaine à Taghit (Bechar) d’une «résidence d’écriture et de traduction», un projet de
financent de traductions en tamazight d’ouvres littéraires comme «Le Noir te sied» d’Ahlam
Mosteghanemi et un forum de
formation des associations culturelles Amazighe, en décembre
prochain à Ghardaïa.
Le symposium international
«Regards croisés sur les procédés de traduction et d’adaptation en Tamazight» qui sera
ouvert samedi prochain dans la
capitale des Aurès, se poursuivra jusqu’au 10 novembre. La
rencontre réunira des spécialistes en traduction et sera l’occasion de débattre des meilleures
méthodes d’enrichir la production littéraire en langue Amazighe, a conclu M. Assad.
ILLIZI
07
«Sbeiba» revient
L
a population de Djanet, perle du
Tassili N’Ajjer, dans la wilaya
d’Illizi, a célébré lundi la fête millénaire de la «Sbeiba», coïncidant
avec la fête de l’Achoura (10ème
jour du mois hégirien de Mouharem), dans une ambiance festive,
en présence de visiteurs venus de
différentes régions du pays.
La fête est lancée au niveau de la
place dédiée à ce type de traditions,
appelée «Loghia», par un rituel affrontement entre deux équipes rivales représentant les ksour d’ElMihane et Azelouaz.
Parés de leurs plus beaux costumes traditionnels «Afri», «Alchou» et «Tekembout», les membres du premier groupe occupent
la placette sur le flanc droit et le
second prend position sur le flanc
gauche, à l’opposé, avant de se lancer dans des danses guerrières au
centre de la placette.
Cette journée de la Sbeiba est
également rehaussée par la participation, en cette journée connue
sous le nom de «Betlilen», le grand
jour, de femmes percussionnistes
entourant «la Ganga» (tambour),
faisant, à travers leurs chants, «l’éloge de la bravoure des guerriers,
dans une langue poétique de
l’Imouheg» décrivant les mouvements des hommes en transes, avec
une épée dans la main droite et
une étoffe dans la main gauche.
La fête de la Sbeiba est clôturée
par l’exécution de la danse de
«Aghelay Ouattey» (bouclage de
l’année). Cette fête millénaire, dont
les préparatifs sont entamés généralement dès l’avènement du mois
hégirien de Mouharrem, a donné
lieu également à l’animation, à l’institut spécialisé «Brahim Agh Bekedda» à Djanet, d’une journée d’étude sur «le patrimoine matériel et immatériel et la préservation de l’identité nationale».
Dans son exposé sur cette fête
locale traditionnelle, Meriem Bouzid Sebabou, anthropologue du
centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et
historiques (CNPRAH) d’Alger, a
indiqué que ‘‘la Sbeiba, en tant que
modèle vivant des trésors de l’humanité, classé par l’UNESCO, a
perdu plusieurs de ses piliers et protecteurs, à l’instar d’Ahmed Tazamart, Tirzegh Benomar, Dima et
Hadja Khedidja Athmani.
Le chercheur Azzedine Terbèche, de l’université de Djelfa, s’est,
de son coté, intéressé au soubassement de l’identité culturelle du
patrimoine immatériel, la Sbeiba
comme modèle.
Dans le même contexte, Abdennabi Zendri, de l’université de Tamanrasset, et Mounsif Hasnaoui
de l’université de Bouira, se sont
penchés sur la dimension socioculturelle du patrimoine matériel
et immatériel, et la formation
d’appellations et de la terminologie populaire des instruments,
dont ceux de Sbeiba et Tindi, ainsi que les voies de préservation de
ce patrimoine culturel.
Le programme de cette fête annuelle prévoit, tout au long d’une
semaine, des soirées artistiques
au niveau de la place Tejkel, animées par des artistes locaux et
des troupes invitées de la wilaya
voisine de Tamanrasset.
ALGER
L
«Des noms et des lieux»
au salon du livre
’onomastique, science des étu
des sur les noms propres, connaît depuis quelques années un regain d’intérêt des étudiants, de
plus en plus nombreux à présenter des travaux dans cette branche, a affirmé lundi à Alger le linguiste et chercheur algérien Farid
Benramdane.
Intervenant dans le cadre de la
rencontre «Des noms et des lieux»,
organisée au 19e Salon international du livre d’Alger (Sila), Farid Benramdane a estimé à une
«vingtaine au minimum» le nombre de thèses (magistère et doctorat) en onomastique soutenues ces dix dernières années,
un chiffre relativement important au vu de l’introduction «récente» de cette branche dans
l’université algérienne.
Pour ce chercheur au Centre de
recherches en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), ces travaux sur la généalogie (noms des
tribus) et la toponymie (noms de
lieux), «essentiellement», renseignent sur «un besoin identitaire»
chez l’étudiant algérien.
Elles sont également révélatrices
de «l’importance» que revêtent ces
études dans la «reconstruction» de
l’identité algérienne après le «génocide culturel» perpétré par le
colonisateur français à travers la
constitution de l’état civil, vérita-
ble oeuvre de «dénationalisation»,
estime ce chercheur. Organisée sur
deux jours, cette rencontre a abordé, entre autres, les origines des
noms propres en Algérie (personnes et lieux), à travers des interventions de chercheurs dont M.
Benramdane qui s’est attaché à
montrer les différentes influences
(latines, arabes, espagnoles, turques, etc.) dans le «substrat lybicoberbère» des noms algériens.
D’autres intervenants, à l’instar
de l’expert international en toponymie, Brahim Atoui, ont proposé un aperçu sur l’évolution de
noms de lieux en Algérie(avant,
pendant et après la colonisation
française) ou encore étudié les
noms propres utilisés chez des
écrivains algériens.
Présentée avec une volonté manifeste de vulgariser cette science
auprès des néophytes, cette rencontre a suscité un vif intérêt des
visiteurs du Sila, contrairement
aux autres rencontres thématiques, faiblement suivies. Ces deux
journées se voulaient également un
hommage au penseur et homme
politique algérien Mostefa Lacheraf
(1917-2000) dont le livre «Des noms
et des lieux», écrit en 1998 est considéré comme une oeuvre fondatrice pour ces chercheurs. Ouvert jeudi dernier, le 19e Sila se poursuit
jusqu’au 8 novembre.
Horaires des prières pour Alger et ses environs
12 moharram 1436
El Fedjr
05h40
Dohr
12h32
Assar
15h25
Maghreb
17h53
Icha
19h13
08
Fermeture de la gare routière Est
Les automobilistes
mis à rude épreuve
A. Mallem
L
a fermeture jeudi dernier 30
octobre de la gare routière de
l’Est pour travaux de rénovation, autant qu’elle a désorienté les
usagers des bus et taxis inter wilayas,
elle a provoqué un engorgement
monstre de la circulation au niveau
du boulevard de l’Est. Résultat : il est
presque impossible de circuler sur cet
axe routier névralgique et ses prolongements et cela de la gare routière
aménagée au niveau de la zone industrielle Palma et jusqu’au 4ème kilomètre et à la cité Daksi Abdesselem. Il faut dire que cet axe qui relie
la zone ouest de la ville à l’est et au
sud-est dessert beaucoup de quartiers. Depuis jeudi, tous les automobilistes qui empruntent cette voie sont
soumis à un véritable calvaire accentué par l’absence de voies de dégagement leur permettant d’échapper
aux goulots d’étranglement. «Jeudi
dernier, raconte un taxi, jusqu’à tard
dans la soirée, j’ai passé plus d’une
heure empêtré dans la circulation au
niveau de la cité Daksi». Un autre
automobiliste affirme qu’il était resté
coincé dans une longue file qui s’étendait de Djenane Ezzitoune jusqu’au
carrefour de la cité Daksi. Et d’ajouter qu’en la circonstance, le tramway
a encore sauvé la face parce qu’il
constitue maintenant le seul échappatoire pour relier le quartier sud de
Zouaghi, et partant de là ceux de Ain
El Bey la nouvelle ville Ali-Mendjeli.
Dans cette situation, les citoyens ont
eu leur part de désagréments. Et immanquablement, après la fermeture
de la gare routière Est, ces derniers
ne cessent de se plaindre des tracas
de la circulation et du «chaos provoqué par cette fermeture». Et d’émettre des doutes aussi sur l’efficacité des
mesures organisationnelles, si mesures il y a, disent-ils, qui ont été mises
en place par les autorités concernées
pour prévenir cette situation. «Je me
demande si les décideurs qui ont créé
cette situation ont pensé à mettre en
place un plan de circulation sensé et
cohérent pour y faire face», s’est demandé, hier, un citoyen habitant à Ali-
Mendjeli et travaillant dans une administration de la ville des ponts, lequel s’est plaint que depuis jeudi dernier il arrivait régulièrement en retard
à son travail «parce que le bouchon
de la circulation commence à partir
de Zerzara et se prolonge jusqu’à la
zône industrielle Palma», a-t-il dit. Un
autre pense que «les décideurs ont eu
une mauvaise idée en aménageant
la station des bus et taxis dans cette
zone industrielle jouxtant la voie rapide du boulevard de la Soummam».
Un autre enfin ajoute que «ailleurs,
dans d’autres pays, le plan de circulation est remis aux soins d’un bureau
d’études spécialisé. Malheureusement, en ce qui nous concerne, cela
ne semble pas avoir été le cas parce
que j’ai entendu dire qu’il a été élaboré au sein de la commission communale des transports».
Contacté hier, le directeur des transports, M. Farid Khelifi a répondu aux
critiques en rétorquant qu’il n’y avait
rien d’autre à faire. «Et si quelqu’un
a des solutions-miracles, qu’il nous les
propose !», a-t-il ajouté. De son côté,
M. Farid Bouarroudj, chef du service
transport à la mairie, a reconnu que
la station de bus et taxis inter wilaya
aménagée à la zone industrielle Palma n’était pas destinée à l’origine
pour servir à ce genre de trafic routier, mais pour le trafic dans le domaine du transport urbain. «Et cela
provoque automatiquement des embouteillages pour l’entrée et la sortie
des bus dans l’entrée de la zone. Et
cela se répercute sur la voie rapide
du boulevard de l’Est».
Et notre interlocuteur d’annoncer
qu’il y aura probablement,
aujourd’hui mercredi, une réunion de
la commission communale pour examiner la nouvelle situation créée et
essayer de dégager des solutions à
l’étranglement de la circulation sur
l’axe considéré. Il annoncera par la
même occasion la création d’une voie
de dégagement pour les bus qui va
se traduire par une extension de la
station de la zone industrielle avec
l’aménagement d’une ouverture débouchant sur la station urbaine de bus
de Djenane Ezzitoune.
Relogement
Des habitants de Fedj Errih
reviennent à la charge
A. El Abci
D
C O N S TA N T I N E
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
es habitants du bidonville de
Fedj Errih, qui se considèrent «injustement» écartés du relogement,
sont revenus, hier, à la charge en organisant un rassemblement devant le
cabinet du wali, pour rappeler leur cas
et presser les autorités à tenir leur promesse de faire bénéficier de logements neufs tous ceux qui y ont droit,
ainsi que d’accélérer l’étude de leurs
dossiers de recours notamment.
Pour rappel, le relogement des habitants du bidonville de Fedj Errih vers
Ali Mendjeli date du 17 septembre
2012 et a concerné 1.400 familles.
«Depuis pratiquement deux ans, nous
ne cessons de frapper vainement à
toutes les portes pour nous enquérir
de nos cas», indiquent des concernés.
Ces derniers précisent qu’ils «représentent 70 familles» qui ont déposé
des dossiers qui «les confortent dans
leur droit au bénéfice d’un logement
neuf», à l’instar de leurs anciens voisins. Et d’expliquer qu’il s’agit d’une
trentaine de familles exclues du relogement dès le départ, d’une trentaine d’autres familles nombreuses qui
pensent avoir droit à deux appartements, puisqu’ils remplissent toutes
les conditions pour cela, et les dix cas
qui restent concernent des célibataires et des cas divers. Et nos interlocuteurs de souligner que suite au retard
enregistré dans les réponses aux recours déposés, cette liste des exclus
«injustement», disent-ils, a été remise
au mois de mars 2013 par les concernés protestataires, au président de
l’Assemblée populaire de wilaya (P/
APW), aux fins d’une intervention de
sa part en tant qu’élu et président
d’une instance élue. Les concernés
n’excluent pas «la possibilité de recourir à la justice, après une année de
difficultés de toutes sortes et de conditions de vie très précaires, logés parci, par- là, pour certains chez des parents et des proches, pour d’autres
dans des hôtels dans des conditions difficiles et précaires». «Nous
nous sommes donnés rendez-vous
aujourd’hui (ndlr, 4 novembre),
pour voir le wali et solliciter son
intervention pour nous trouver
une solution et nous faire sortir du
calvaire que nous vivons», soulignent encore les protestataires.
Nous apprendrons des concernés
qu’ils ont été reçus par le chef de
cabinet, qui leur a fait savoir que «le
wali est au courant de leur cas et qu’il
leur promet un règlement dans une
semaine au plus tard».
Cap sur le 12e
congrès de l’UGTA
L’Union de wilaya de l’UGTA
de Constantine vient de se lancer dans la préparation du 12e
congrès de l’organisation syndicale. A cet effet, demain jeudi, elle procédera à l’installation de la commission de wilaya chargée de la discussion
et l’enrichissement du nouveau statut de l’organisation
qui va être soumis au congrès
national et qui a été proposé
récemment à la base par la
centrale syndicale.
Contacté hier, M. Rahma
Boudjema, secrétaire général
de l’UW de Constantine, a signalé que, dans le même cadre, le congrès régional de
l’UGTA regroupant les 17 wilayas de l’Est se tiendra le 4
décembre prochain. «Le lieu
de la tenue n’a pas encore été
arrêté, mais je vais proposer
à la centrale syndicale de retenir la ville de Skikda pour le
déroulement de ces assises»,
a ajouté M. Rahma.
Les agresseurs de
Sakiet Sidi Youcef
écroués
Composé de trois individus
âgés de 20, 21 et 24 ans, le
«gang à l’arme blanche», qui
terrorisait les citoyens de la
cité Sakiet Sidi Youssef, a été
arrêté et ses membres ont été
présentés devant le procureur
de la République du tribunal
de Constantine qui les a placés en détention provisoire. Le
communiqué diffusé hier par
la cellule de communication et
des relations publiques de la
sûreté de wilaya de Constantine indique que ce groupe a
été neutralisé en date du 31
octobre dernier, aux environs
de 23h, par une patrouille de
la brigade de la police judiciaire de la 4e sûreté urbaine de
Sidi-Mabrouk. Et les faits se
sont déroulés dans le bidonville qui a été détruit dernièrement et jouxtant le CEM Ali
Ibn Abi Taleb de la cité indiquée. Les policiers ont trouvé
chez ces trois individus trois
sabres, le premier du genre
«Steel Stainless à manche métallique, le second «Aiha» avec
une manche en plastique et le
troisième un autre sabre à
manche en plastique.
L’université des
frères Mentouri
revient
L’université Constantine 1
vient de lancer les invitations
pour la cérémonie qui aura
lieu au campus central, demain jeudi 6 novembre, pour
la rebaptisation de l’université du nom de «Université des
frères Mentouri». Cette dernière appellation, signalons-le,
était la sienne avant d’être
changée, il y a de cela quelques années, pour celle de
l’université Constantine 1.
Après la baptisation, le 1er novembre en cours, de l’université Constantine 2 qui a pris
le nom de l’Université Abdelhamid Mehri, il semble que le
pôle universitaire constantinois est revenu sur la désignation des centres universitaires
qu’il renferme par les noms de
personnalités historiques et
patriotiques du pays au lieu de
simples numéros qui, du reste, ne signifient rien. A. M.
Ibn Ziad
Des robinets presque à sec
A. E. A.
L
es habitants de certaines mechtas et douars de la commune
d’Ibn Ziad se plaignent de n’avoir
de l’eau dans leurs robinets qu’une
fois tous les trois jours et pour une
heure seulement, déplorant que
cette crise d’alimentation en eau
potable ne touche que leur commune, alors que les autres sont approvisionnées H24, disent-ils. Ainsi, des habitants du douar de Aïn
Trab disent «souffrir énormément
d’une alimentation très insuffisante en eau, ce liquide vital ne coule
dans nos robinets que deux fois
par semaine et durant juste une
heure, alors qu’on nous rabâche
les oreilles avec des annonces
d’un approvisionnement ininterrompu et continu. Sur le terrain,
nous ne voyons rien venir», diront-ils. Et d’affirmer, par ailleurs,
que d’autres douars et localités en
manquent également et vivent les
mêmes difficultés, à l’instar de
Larbi Issa, de la cité de Abbès et
la mechta de El Kadi. Alors que,
poursuivront-ils, les autres communes comme Aïn S’mara, El-Khroub,
etc., ont de l’eau qui coule dans
les robinets tout le temps.
Questionné sur ce sujet, le maire
d’Ibn Ziad, M. Boubartakh, a reconnu l’existence du problème de manque d’eau, mais rassure que les efforts sont toujours déployés pour
ramener l’eau à toutes ces contrées,
soulignant qu’un réservoir de 1.000
m³ est en passe d’être livré et que
la pénurie d’eau actuelle fera bientôt partie du passé. Et de faire savoir que maintenant que tous les
foyers des localités concernées par
le déficit en eau sont raccordés au
réseau AEP, il reste à traiter le problème de la station de captage qui
nécessite des travaux de réhabilitation, car elle se trouve dans un état
de vétusté tel qu’elle est la cause
de nombreuses fuites d’eau. Pour
traiter et colmater ces fuites,
l’APC a consacré de son budget
la somme de 100 millions de centimes et les travaux vont démarrer
incessamment, notera-t-il.
En considération du taux atteint
par les travaux de réhabilitation du
réseau d’alimentation en eau potable (AEP), qui se situe actuellement
aux environs de 65% et de l’achèvement à près de 95% de la réalisation du réservoir de 1.000 m³,
toutes les localités de la commune
recevront à terme de l’eau tous les
jours et durant pas moins de 08
heures d’affilée, conclura-t-il.
Ravalement des façades
Le wali appelle les citoyens
à plus de coopération
L
e wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, «n’est pas du tout
content» du comportement de certains citoyens habitant les immeubles du centre-ville qui sont visés par
l’opération ravalement des façades.
A certains citoyens concernés des
quartiers du Ciloc et du Coudiat, le
wali a reproché, hier, «leurs interventions intempestives et leur refus
systématique de faciliter la tâche
aux travailleurs» chargés de refaire
la peinture des façades. «De la sorte, ils entravent le travail des entreprises en charge de cette opération»,
soulignera-t-il dans ce sillage. Et le
chef de l’exécutif l’a dit clairement
hier lors de sa sortie hebdomadaire
sur les sites des chantiers ouverts
extra et intra-muros dans le cadre
du programme de préparation de
la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».
Dans une déclaration faite à l’intention de la presse, le wali a dit textuellement qu’il est «tout à fait regrettable de se heurter à des entraves causées par le comportement
de certains citoyens qui ne se rendent pas compte que cette opération constitue une opportunité à ne
pas rater». Et d’ajouter qu’il espère
que «ces citoyens feront preuve de
collaboration» avec les ouvriers qui
sont venus pour donner un meilleur
visage à leurs immeubles en leur
facilitant le travail. «Et si ce com-
portement persiste encore, a averti
M. Ouadah, nous serions contraints
d’abandonner le travail et ce sera
une opportunité de ratée pour ces
citoyens». Et s’il arrive à une entreprise de quitter un immeuble sans
faire le travail nécessaire, elle ne reviendra plus, a prévenu le wali.
S’adressant ensuite aux membres
des associations de quartiers, il révélera que les responsables directs
des chantiers où des problèmes
avec les résidents ont été signalés
les ont contactés, mais il s’est avéré
que ceux-ci ne représentent rien du
tout, a affirmé le wali. Et de terminer en interpellant les citoyens concernés leur demandant de «faire
preuve d’un minimum de sens patriotique» et leur faisant comprendre que toutes les opérations qui ont
été lancées dans le cadre de la manifestation indiquée plus haut ne
sont pas faites au bénéfice de l’évènement lui-même mais elles vont
profiter, au premier degré et à long
terme, aux citoyens constantinois.
«Nous demandons donc au citoyen
de prendre conscience de cette
donne, d’évaluer les efforts qui sont
faits journellement dans ce but et
de s’y joindre pour assurer aux
chantiers en cours une meilleure et
plus rapide prestation qui nous permettra d’être au rendez-vous de
2015», a conclu M. Ouadah, quelque peu désabusé.
A. M.
Des pierres d’Italie
et d’Espagne
pour les trottoirs
S
elon le directeur de l’urbanisme et de la Construction de
Constantine, M. Habib Mahdi, l’opération de réfection des trottoirs de
l’avenue Aouati Mostefa a déjà commencé avec la pose de la pierre ramenée d’Italie par l’entreprise en
charge de ce chantier. Il ajoutera
qu’en ce qui concerne la rue du 19
Juin 1965, les travaux de la pose de
béton sont terminés et la même opération de la pose des pierres va être
lancée incessamment.
«L’entreprise en charge de ce
chantier attend pour demain jeudi l’arrivée de la pierre de trottoir
qu’elle a ramenée d’Espagne pour
lancer l’opération sur cette artère
qui sera uniquement piétonnière»,
a déclaré le DUC.
A. M.
Horaires des prières pour Constantine et ses environs
12 moharram 1436
Alfajr
05h26
Dohr
12h18
Assar
15h11
Maghreb
17h39
Icha
18h59
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
O RAN
Visite du ministre des Travaux publics à Oran
Les travaux de finition en cours
d’achèvement
Coup d’envoi des travaux du 5 Bd périphérique
e
La mosquée Ibn Badis
sera réceptionnée
dans les délais
Le ministre des Travaux
publics, Abdelkader
Kadi, a effectué hier
une visite de travail et
d’inspection à la wilaya
d’Oran, pour s’enquérir
de l’état d’évolution
de bon nombre
d’infrastructures
de base, notamment
les projets structurants
du secteur TP.
L
Ph.: B. H. Karim
L
J. Boukraa
H. S.
e projet de la 2e rocade (sud d’Oran),
connue sous le nom de 5e boulevard
périphérique qui reliera dans un premier temps Belgaïd à El-Kerma, sur une distance de 21 km, figurait en bonne place dans
le programme de la visite. Sur place, le ministre a donné le coup d’envoi des travaux
de réalisation du premier ouvrage d’art, qui
consiste en un échangeur à l’intersection
avec l’autoroute Est-Ouest à hauteur du marché de gros d’El-Kerma. Le projet de la 2e
rocade est scindé en deux parties, une partie
route et une partie ouvrage d’art. La partie
route concerne 5 lots d’une distance allant
de 4 à 5 kilomètres chacun, alors que l’autre
partie comprend 12 ouvrages d’art dont huit
échangeurs. Cette voie de communication
autoroutière aura à connecter la commune
de Misserghine avec la localité de Belgaïd,
sur une distance de 35 km, et devra s’ajouter
au 4e boulevard périphérique qui a été livré
en 2006, souligne-t-on. La réalisation du 5e
boulevard périphérique s’inscrit dans le cadre de la politique du secteur des travaux
publics pour la création de routes d’évitement
afin de désengorger la circulation et supprimer les points noirs au niveau du tissu ur-
bain des grandes villes, a expliqué en substance le ministre. Il est à noter également que
le coût de la première tranche du projet d’une
distance de 21 km est estimé à 7 milliards
de DA. Le ministre s’est déplacé également
au port d’Oran, où il s’est enquis de l’état
d’avancement des travaux de confortement
des quais ainsi que du projet de la pénétrante autoroutière du port. Ce projet structurant
devant offrir au port d’Oran un accès rapide
pour décharger la voie express (la RN 11AM : route du port), devenue dangereuse
pour la circulation automobile, notamment
à hauteur de la trémie Cité Djamel. Cette
liaison autoroutière, de plus de 14 kilomètres, entre une partie du littoral de la wilaya
et son arrière-territoire sur un profil à deux
fois deux voies, sera réalisée en complément
de l’autoroute Est-Ouest pour desservir les
pôles économiques, port d’Oran, zone d’activités de Béthioua et Oued Tlélat, et impul-
ser une dynamique économique à la région.
Ce projet, qui sera concrétisé en partenariat avec une entreprise japonaise, prévoit
la réalisation de tunnels routiers sur une distance de 7 kilomètres, de viaducs et autres
jonctions avec l’autoroute Est-Ouest, pour
atténuer la tension du trafic routier et contribuer ainsi à améliorer l’attractivité de la ville
d’Oran, selon les explications fournies au
ministre par la directrice des travaux publics
de la wilaya. Selon une première évaluation,
qui ne prend pas en compte les équipements
de ventilation, l’éclairage, vidéosurveillance
des tunnels et systèmes de signalisation, le
coût de ce projet est estimé à près de 20
milliards de dinars, a-t-on indiqué.
Le futur échangeur à l’intersection du 4e
bd périphérique et le bd Mélinium ainsi que
le port de Kristel figuraient également dans
le circuit de la visite à Oran du premier responsable du secteur des Travaux publics.
Colère chez les communaux
Une journée de protestation et un ultimatum de 8 jours
Salah C.
L
es secrétaires généraux des 24 sections
syndicales du bureau de coordination
de l’APC d’Oran qui ont tenu hier une assemblée générale à la médiathèque d’Oran
ont décidé d’organiser une journée de protestation le 12 du mois en cours et d’accorder ensuite un ultimatum de 8 jours aux responsables communaux de prendre en charge leurs revendications sous peine de déposer un préavis de grève. C’est ce que nous
a appris Hadj Mentfakh, le secrétaire général du conseil syndical qui avait annoncé sa
démission lors de ce conclave, une démission rejetée par les participants. Le même
responsable syndical a estimé que cette situation de blocage est due au laxisme des
responsables communaux qui n’ont à aucun
moment manifesté leur volonté pour répondre favorablement à la plate-forme de revendications déposée en janvier de l’année
en cours. Pourtant, l’actuel wali avait été
L
’Algérie est sur la bonne voie.
D’ici peu, à tout casser, elle rè
glera tous ses problèmes pour rejoindre, la tête haute, le concert des nations qu’elle a, semble-t-il, déserté bêtement au début de la fameuse décennie noire. Il est à peu près sûr que les
réformes en cours vont nous faire sortir
du pétrin, une fois pour toutes, et que
le pays va devenir aussi normal que la
Suède ou l’Afrique du Sud, par exemple. A ce moment-là, le peuple sera libre comme le vent et il pourra s’adonner à plein d’activités culturelles et sportives quand il sortira de l’usine. Il y aura
un théâtre et un complexe sportif dans
chaque ville et des W.-C. ouverts au
public dans chaque café. Il y aura des
supermarchés bien fournis où on payera par crédit.
Dans les écoles, les élèves trop intelligents pourront sauter des classes pour
ne pas s’abrutir inutilement, et les élèves médiocres seront rayés des contrôles pour ne pas gêner les élèves moyens
et ainsi de suite. Comme ça, quand ces
écoliers seront grands, chacun aura
la place qu’il mérite et l’âne ne
chevauchera pas son maître, comme c’est
«
saisi de ce conflit et avait instruit le maire
d’Oran et son staff de se pencher sur ses
revendications, que notre interlocuteur, qualifie de « droits élémentaires bafoués » et
de faire participer le partenaire social dans
la prise de décisions touchant les conditions
socioprofessionnelles des agents communaux. L’assemblée générale d’hier a été décidée lors d’une réunion des sections syndicales et ce dans le but d’aborder les préoccupations de plus de 9000 communaux.
Parmi elles, M. Mentfakh cite la titularisation des vacataires et des saisonniers et ce
conformément aux orientations des pouvoirs publics. Leur nombre est important est
se situerait à 1500 vacataires et OP ainsi
que 800 vacataires. Le syndicaliste s’interroge sur les véritables raisons qui font que
la commune d’Oran reste la seule du pays
à n’avoir pas assaini cette situation jusqu’à
ce jour. Il est inconcevable que des agents
ayant 15, voire 20 ans d’activité, demeurent vacataires ou saisonniers, un statut
Par El-Guellil
Oumnia
presque toujours le cas aujourd’hui.
Les administrations seront gentilles
avec les citoyens et citoyennes et leur
donneront les documents dont ils
auront besoin, sans pot-de-vin ni pot
de miel. De plus, les motards auront
peur d’être pris en flagrant délit et dres-
09
d’emploi précaire. Sans être contre la mesure prise par les pouvoirs publics en matière de régularisation des agents recrutés
par le biais de l’ANEM, force est de reconnaitre que la priorité doit également être
donnée aux agents non encore permanisés
depuis des décennies.
Sans y aller avec le dos de la cuillère, le
responsable syndical estime que l’APC
d’Oran dépense annuellement d’importantes sommes d’argent, mais ne daigne pas
acheter des tenues au sens propre du terme
pour les éboueurs. Pire encore, le droit au
sachet de lait quotidien est apparemment
piétiné par les gestionnaires de la commune. Toutes les démarches et appels au dialogue n’ont pas abouti, et de ce fait le recours à des actions plus radicales est devenu la seule voie salutaire, devait conclure le
syndicaliste, en pointant du doigt le secrétaire général de la commune qui est le seul
à assumer ses responsabilités dans la situation de ce conflit qui n’a que trop duré.
seront les P.-V. qu’il faut à toutes les camionnettes et à tous les camions qui
circulent sans code ni phare, la nuit,
ainsi qu’aux tracteurs qui quittent illégalement les champs de blé et les vergers pour circuler à cent à l’heure sur
les routes et les autoroutes. Les juges
et les gendarmes seront justes comme
le sont ceux que l’on voit dans les films
de la parabole et ne mettront plus les
gens en prison pour un oui ou pour un
non. Dans le domaine de la politique, il
n’y aura au maximum que deux partis,
un parti progressiste et un parti rétrograde, qui se passeront le pouvoir tous
les quatre ou cinq ans, comme aux
Etats-Unis. Les députés seront de vrais
députés et les sénateurs de vrais sénateurs, sans compter les maires, les walis et compagnie qui seront kif-kif. Et
pour terminer, tous les jeunes auront
du travail au choix et des maisons à eux
où ils pourront dormir tranquilles avec
leurs femmes et leurs enfants sans devoir soudoyer ».
Ainsi parlait Amar Sousta, un compressé de la SNS qui travaille actuellement
chez Coca Cola et dont la femme attend
avec impatience son neuvième gosse.
es travaux de finition de
la grande mosquée Ibn
Badis, dont le projet a connu
plusieurs périodes d’arrêt,
semblent bien avancer. De
visu, la mosquée commence
à prendre sa forme finale.
Des travaux de revêtement
du minaret en verre avancent
bien. Le revêtement du minaret de cet édifice religieux
en verre est une première en
Algérie. Deux portes d’entrée
monumentales traitées en
bronze ou en bois. Ce lieu de
culte donnera plus de rayonnement à la cité au grand
bonheur des Oranais. Le revêtement des façades, les textures pour habillage et autres
traitements des arcades et galeries, sont aussi en cours,
avec une homogénéité de
motifs de calligraphie et
autres matériaux de décoration, la mosquée sera une
perle architecturale. L’entreprise turque a commencé les
finitions en mars 2013. Ces
travaux consistent en l’achèvement des décorations et de
la climatisation. Prévue pour
le premier semestre de l’année prochaine, la réception
de la nouvelle mosquée va
engendrer près de 100 postes d’emploi permanents, selon la direction des affaires
religieuses de la wilaya
d’Oran qui a souligné que
l’organigramme de ces postes est déjà prêt. Les postes
seront répartis sur la grande
moquée et le centre islamique. Il s’agit de muftis,
d’imams, de muezzins, insti-
tuteurs coraniques, responsables de salles de prière, économes, responsables de la
propreté, bibliothécaires.
C’est un projet phare du secteur des Affaires religieuses et
des Wakfs, dans la wilaya
d’Oran. Datant de plus de 25
ans, c’est aussi un projet qui
a fait couler beaucoup d’encre à cause, notamment, des
arrêts à répétitions qui ont
touché le chantier. Le premier coup de pioche pour la
réalisation de cette mosquée
date de 1999. Conçue selon
la loi régissant les normes de
construction et les normes
antisismiques en vigueur durant les années 80, la structure de la mosquée Ibn Baddis a été rattrapée par les
dernières lois en la matière.
Les autorités locales avaient
lancé au début 2011 un avenant pour la consolidation de
la structure pour l’adapter
aux nouvelles normes. Le
CTC Ouest avait adopté, le
7 mars 2013, l’étude relative
au confortement de la Grande Mosquée confiée au bureau d’étude ALCO-BUILD.
Le projet n’a été relancé
qu’en mars 2013 après plusieurs interruptions. La future mosquée comporte une
grande esplanade, une salle
de prière pouvant accueillir
jusqu’à 20.000 fidèles et une
salle de conférences de 460
places. D’autre part on apprend qu’une entreprise de
wilaya, au statut d’EPIC, sera
créée prochainement pour
gérer la future mosquée «Ibn
Badis» d’Oran et le centre des
arts islamiques.
Collecte de la zakat
Appel aux citoyens
pour se rapprocher
des mosquées
J. B.
C
ette année aussi le mi
nistère des Affaires religieuses permet aux mosquées la collecte de la zakat
(impôt religieux). Cette décision est prise pour faciliter
et encourager la pratique de
la zakat. La collecte se fait
en parallèle à celle effectuée
par voie bancaire. Dans ce
cadre la direction des affaires religieuses lance un appel aux citoyens pour se rapprocher des mosquées pour
donner leur zakat ou la verser dans le compte du fonds
de la zakat afin d’aider les
démunis. La collecte se fait
par une commission de zakat, composée de l’imam de
la mosquée, un membre de
la commission nationale de
la zakat et un membre de
l’association de quartier. Si
cette association n’existe
pas, le choix sera porté sur
un des donateurs. Chaque
fin de journée, les membres
de cette commission vident
les caisses et portent sur un
procès-verbal le montant
collecté pour ensuite le dé-
poser dès le lendemain sur
le compte de la zakat. L’argent collecté sera distribué
aux familles nécessiteuses.
Les parties concernées par
la collecte et la distribution
de la zakat vont procéder à
des enquêtes approfondies
afin de déterminer les personnes dans le besoin. En
2013, 3.000 familles démunies ont bénéficié de la zakat à Oran. Près d’un milliard de centimes a été collecté dans le cadre du fonds
de la zakat de la wilaya
d’Oran. Il s’agit de près de
800 millions de centimes en
espèces et 200 millions en
nature (la zakat des récoltes).
50% de l’argent collecté a
été distribué aux familles démunies, le reste a été réparti
entre des jeunes qui ont bénéficié de crédits bonifiés.
Ainsi, depuis sa création, le
fonds de la zakat a permis le
financement de 151 projets
au profit de jeunes nécessiteux dans le cadre de l’opération dite « El qard El Hassen » (crédit bonifié). Ces
projets ont permis la création
de 300 emplois.
ILS NOUS ONT QUITTES HIER
YESREF Houari, 60 ans, Maraval
BELKHAIRA Mahdjoub, 52 ans, Petit Lac
ACHOURI Kouider, 85 ans, Aïn El-Beida
MALEK Kouider, 69 ans, Medioni
Horaires des prières pour Oran et ses
12 moharram 1436
El Fedjr
05h55
Dohr Assar
12h47 15h42
Maghreb Icha
18h09 19h28
Le Quotidien d'Oran
ORAN
10 Mercredi 05 novembre 2014
Diphtérie, hépatite, polio…
Vol et trafic de véhicules
Campagne de vaccination de 1.050
enfants de migrants africains
17 individus arrêtés
par la gendarmerie
J. Boukraâ
U
ne large campagne de vaccination, ciblant les enfants
subsahariens, installés à
Oran, sera lancée, la semaine prochaine. Cette action, initiée par la
direction de la Santé et de la Population, touchera l’ensemble des
enfants et concernera la diphtérie,
l’hépatite et autres maladies. Près
de 1.050 enfants dont certains sont
nés, à Oran, seront, ainsi, vaccinés. La campagne sera lancée à
partir de lieu-dit ‘El Hassi’, qui connaît une importante concentration de Subsahariens. Un clinomobile et une équipe médicale
seront, ainsi, mobilisés. Il y a
quelques mois, une opération de
prise en charge médicale des
Subsahariens, a été déclenchée
par les services sanitaires, à Oran.
Le contrôle médical s’est fait par
une équipe médicale composée de
médecins, psychologues sage-femmes et infirmiers, au lieu-dit ‘Coca’,
au secteur urbain Bouâmama, à
l’ouest de la ville d’Oran.
Ces émigrés ont bénéficié d’examens médicaux et d’analyses bio-
logiques. En effet les résultats
d’une étude, effectuée par l’Association ‘Médecins du monde’ sur
un échantillon de Subsahariens,
ayant élu domicile dans des baraques, au quartier ‘Coca’ à l’ouest
de la ville d’Oran, ne sont pas reluisants. Conditions de vie précaire, état de santé détérioré, prolifération de certaines maladies et absence de vaccination pour les enfants. Tels sont les premiers résultats de l’étude. L’équipe médicale
de l’Association a souligné, dans
son rapport, que des familles entières, dont le nombre peut dépasser les 10 membres, vivent dans des
pièces de quelque 12 m², au maximum, dépourvues de toutes commodités. Le rapport évoque les conditions de vie très difficiles : « Les
femmes et les enfants dorment entassés, à 10 ou 15, dans une pièce, sans accès à l’eau potable, sans
sanitaires. Les besoins en termes
d’hygiène et de santé sont énormes ». Le rapport a, aussi, révélé
que la majorité des enfants ne sont
pas vaccinés contre les maladies
contagieuses et que 50% des ces
migrants souffrent de maladies
liées au manque d’hygiène, comme les problèmes respiratoires, les
inflammations et autres maladies.
Il y a lieu de noter qu’un important nombre de Subsahariens a
investi, ces derniers jours, les quartiers de la ville d’Oran. Selon les
dernières statistiques, leur nombre
avoisinerait les 3.000. Constitués,
principalement, de femmes et d’enfants, en bas-âge, ayant déposé
leurs bagages en pleine rue, ces
groupes de personnes s’adonnent
à la mendicité, pour parvenir à
leurs besoins en nourriture et
autres. Pour rappel quelque 170
migrants africains, dont une centaine d’enfants, ont été reconduits,
l’année dernière, vers la wilaya de
Tamanrasset. Leur ramassage a été
pris en charge par la DAS, en coordination avec les services de police, qui les a conduits, en autocar,
vers la frontière sud. Mais ce n’était
que partie remise puisque d’autres
groupes sont venus les remplacer,
presque au pied levé. Principalement, composés de femmes et
d’enfants, ces Subsahariens écument, durant la journée, les principales artères du centre-ville.
Gdyel, Kristel, Hassi Mefsoukh et Benfréha
300 logements ruraux pour la daïra
de Gdyel
K. Assia
U
n projet visant la réalisation de
300 logements ruraux a été
inscrit pour la localité de Gdyel. Ce
projet initié dans le cadre du renforcement de l’activité économique
dans les zones rurales vise à améliorer les conditions de vie des populations. Ce quota va permettre
selon des sources proches de la
daïra de développer l’activité économique telle que l’agriculture, notamment dans certains villages agricoles dont Benmelouka entre
autres. Le programme sera réparti
entre toutes les communes avec un
quota de 150 logements ruraux retenu pour le chef-lieu de la commune de Gdyel, 60 pour Kristel, 28
pour Hassi Mefsoukh, 56 pour
Benfréha. Les travaux de réalisation seront bientôt lancés, indiquet-on. Pour la concrétisation de ces
projets dont l’impact sera considérable pour cette commune relevant
de la daïra de Gdyel, des directives ont été données aux services
de la formation professionnelle et
à la daïra de Gdyel pour que des
formations soient assurées dans les
deux secteurs suscités au profit des
jeunes de Kristel. Ce type de logement a connu ces dernières années
un engouement de la part des
agricultures. Près de 11.000 demandes d’aide pour ce type d’habitat ont été formulées. Durant la
période allant de 2002 à 2009,
seulement 1.425 agriculteurs ont
bénéficié d’aide (70.000 millions
de centimes) pour la construction
ou la réhabilitation de leur habitation dans le cadre du programme
de l’habitat rural.
Au titre du précédent plan quinquennal, la wilaya a bénéficié de
500 aides pour réaliser des logements dans les zones rurales, durant la période allant de 2005 à
2009. Il y a lieu de signaler que la
wilaya d’Oran a bénéficié de 14
projets dans le cadre du programme de développement rural intégré (PPDRI) pour l’exercice
2012. Ces actions portent sur les
plantations fruitières, les corrections torrentielles pour la préservation des terres agricoles, la création de voies d’accès aux périmètres agricoles, la réalisation de brise-vents, l’élevage bovin, ovin et
apicole ainsi que la réalisation de
logements ruraux.
Les 14 projets vont toucher
5.700 familles totalisant 30.000
habitants répartis sur les daïras
Boutlélis, Bethioua, Gdyel et Oued
Tlélat pour un montant de 30 milliards de centimes. Le programme
vise le renforcement et la stimulation de l’activité économique en
zones rurales et projette d’améliorer les conditions de vie et de
travail des populations rurales
avec, à la clé, la fixation des populations locales et l’amélioration
de la sécurité alimentaire.
K. Assia
P
as moins de 13 personnes
impliquées dans des affaires
de vol de véhicules ont été arrêtés du 21 au 29 octobre dernier
par les services du 2ème Commandement régional de la gendarmerie d’Oran.
En effet, trois véhicules ont été
volés et récupérés par les gendarmes. En ce qui concerne le
trafic des véhicules, quatre individus ont été arrêtés durant cette période dans le cadre de ces
affaires. Il ressort des investigations que ces réseaux se sont
spécialisés dans le vol des véhicules grâce à des plans minutieusement étudiés que les membres
doivent exécuter. Ceux-ci n’hésitent pas à recourir à la force si
besoin est pour parvenir à leurs
fins. Ce sont soit des vols sous la
menace d’armes blanches, soit
des vols directs de véhicules. Une
fois l’alerte donnée, l’information est automatiquement transmise. Ce qui permet de redoubler de vigilance au niveau des
grands axes routiers. Les réseaux
font appel à d’autres complicités pour maquiller les véhicules
notamment avec la pose de fausses plaques d’immatriculation et
de faux papiers. Il y a lieu de
rappeler la dernière affaire traitée par la police judiciaire de la
sûreté de daïra d’Arzew où, suite à une plainte, les enquêteurs
ont mis la main sur six malfaiteurs. Les véhicules étaient volés à Mostaganem, Relizane,
Oran et ses environs, Sig et AïnTémouchent. Une fois leur forfait accompli, les membres de ce
réseau maquillaient les véhicules en falsifiant les numéros de
châssis et les documents. Ils
étaient soit désossés et écoulés
sous forme de pièces détachées,
soit vendus après avoir tout falsifié au même prix que le véhicule initial. Les policiers ont également récupéré un équipement
de haute technologie, une voiture électronique qui permettait aux
membres du réseau de commettre leur délit à distance. Cet appareil pouvait ouvrir certains véhicules dont par exemple ceux de
marque Renault.
2ème Commandement régional
de la gendarmerie d’Oran
Plus de 7 quintaux de kif
saisis à l’Ouest en une semaine
K. Assia
L
es éléments du 2ème Commandement régional de la
gendarmerie d’Oran ont procédé de la période allant du 21 au
29 octobre dernier, à l’arrestation
de 792 individus pour différentes affaires dont 248 délits, 16
crimes et 16 infractions. Selon un
bilan dressé durant cette période, les gendarmes ont enregistré
pas moins de 23 atteintes aux
personnes et 54 atteintes aux
biens. Pour ce qui est du crime
organisé, le 2ème Commandement
qui coiffe 12 wilayas de l’ouest
du pays a enregistré 12 affaires
de commercialisation et trafic de
stupéfiants. Les différents services antistupéfiants ont saisi une
quantité de 730, 22 kg de résine
de cannabis, 8.5 gr de cocaïne et
380 comprimés de psychotropes.
En effet, les saisies de drogue se
multiplient et deviennent plus fré-
quentes. Le bilan arrêté du 1er
juin au 31 août 2014 à travers
12 wilayas de l’ouest du pays,
indique une saisie 20732,3 kilos de kif traité saisis soit 20 tonnes. Ces quantités de kif ont été
saisies par les groupements de la
gendarmerie des wilayas côtières
(Oran, Tlemcen, Mostaganem et
Aïn Témouchent) dans le cadre
du plan «Delphine» 2014. Les
mêmes services ont également
saisi 6,2 grammes de cocaïne et
1.110 comprimés psychotropes.
Le bilan dressé durant cette période fait état de 197 affaires enregistrées et 294 individus impliqués. En dépit des moyens et des
mesures coercitives, les narcotrafiquants ne désarment pas et font
dans la diversification, tout en redoublant d’imagination et d’ingéniosité. Ces derniers trouvent toujours de nouvelles stratégies et
subterfuges pour devancer les
services de sécurité.
Régularisation du foncier à Haï Ali Meddah (Sidi Chahmi)
Les habitants dénoncent les lenteurs de l’APC
Djamel B.
L
es habitants de Haï Ali Meddah, dans la
commune de Sidi Chahmi, viennent de
lancer un appel en direction des autorités de
la wilaya pour inciter les services concernés à
accélérer le processus de régularisation du
foncier, en application de la loi 08/15 dont
l’échéance, rappelons-le, est arrivée à terme
en juillet 2013, sans pour autant avoir réglé
le problème des habitants de ce site qui
avaient déposé leurs dossiers bien avant cette date. A ce titre, les représentants des habitants de cette localité, qui se sont déplacés
hier au siège de notre rédaction, affirment
qu’ils sont confrontés à ce problème depuis
plusieurs années et qu’ils ont déposé des dossiers de régularisation auprès des services de
l’urbanisme de la commune de Sidi Chahmi
et qu’ils attendent toujours d’être régularisés.
« Selon un article de la loi 08/15, après le
dépôt du dossier, l’APC doit déléguer un de
ses agents pour un constat de visu de l’habitation, objet de la demande et, partant, délivrer au demandeur un accusé de réception
du dossier, mais jusqu’à présent, nous n’avons
rien vu venir, les dispositions de la loi 08/15
sont arrivées à terme, il y a plus de six mois.
Nous avons appris que le ministère a prolongé la date d’application et nous espérons que
nos doléances seront prises en charge par les
services concernés», ajoutent les représentants des habitants. Ces derniers rappellent
qu’une correspondance a été adressée, dans
ce sens, au ministère de l’Intérieur. « En février dernier, les services du ministère nous
ont dirigés vers les services de la wilaya
d’Oran pour la prise en charge de notre dossier, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait»,
soulignent les mêmes interlocuteurs, qui affirment qu’ils n’ont d’autres recours que l’intervention des services de la wilaya pour régulariser leur situation. «Cette loi nous concerne, du moment que la plupart d’entre
nous sont nés ici à l’époque de l’autogestion», font-ils remarquer. Les représentants
des habitants affirment s’être déplacés au
niveau de la direction de l’urbanisme pour
s’informer sur l’avancement du dossier. «La
direction de l’urbanisme nous a adressé, il y
a quelques jours, une correspondance dans
laquelle elle nous informe que l’inspection
d’urbanisme a donné suite à notre requête,
par des sorties de vérification sur les lieux,
qui sont programmées pour prospecter la situation de notre groupement d’habitation»,
affirme le représentant des habitants qui ajoute que la direction de l’urbanisme a indiqué
dans sa correspondance qu’un rapport d’inspection a été adressé au P/APC de la commune de Sidi Chahmi, le 22 octobre dernier,
pour suite à donner conformément à la législation et la réglementation en vigueur.
« Malheureusement, lorsque nous nous sommes rapprochés de l’APC de Sidi Chahmi,
on nous a informé qu’ils n’ont reçu aucune
correspondance, ce qui nous ramène au
point de départ », assure notre interlocuteur
qui rappelle, en passant, que d’autres sites
sont en voie de régularisation et situés pourtant à quelques encablures et sur le même
POS. « Comment se fait-il que des demandes ont été acceptées par les services de la
commune alors que les nôtres n’ont pas été
prises en considération ? Est-ce que cela veut
dire qu’on veut nous mettre devant le fait
accompli pour nous considérer comme des
indus occupants d’un site promis à l’éradication ?», s’interroge le représentant des habitants, inquiet, et surtout déterminé à défendre «leur droit à une régularisation». Il y a
lieu de rappeler que les habitants de Haï Ali
Meddah avaient organisé plusieurs actions de
protestation pour exiger la prise en charge de
leurs problèmes. En février dernier, plus de
200 personnes avaient organisé un sit-in de
protestation au rond-point de l’EHU et avaient
bloqué la route pendant plus d’une heure.
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
Ce dossier
est sponsorisé
par Djezzy
11
Algérie : plusieurs facteurs
freinent l’émergence d’un
écosystème de data mobile
AVEC LA COLLABORATION DE
Premier
journal
économique
en ligne
Les USA politiquement
défavorables à la
mondialisation des IT !
PAR FARID FARAH
Boostés par la croissance explosive de la data
mobile dans le monde, les services de la géolocalisation font désormais partie des feuilles de route
des militaires lors des conflits armés. Selon le
journal Financial Times, les forces aériennes américaines utilisent les données numériques consommées par les djhadistes du mouvement "Daech"
comme sources de renseignements aux avions
américains qui bombardent leurs positions dans le
nord de l’Irak. Des "agents" décortiquent l’intégralité des flux data émanant des zones de combats pour fournir des cibles stratégiques aux aviateurs américains et ce, en couplant certaines
informations déjà détenues avec celles qui proviennent éventuellement du lieu des combats. Les
djihadistes de "l'Etat islamique" se sont alors
rendus compte que malgré un cryptage professionnel, leurs messages électroniques et d’autres
données font désormais partie intégrante du fonctionnement des unités numériques de l’armée
américaine. Ils ont alors changer de mode d’utilisation en procédant à l’effacement de toutes les
données présentes dans les terminaux. Si cette
information du FT s’avère exacte. Nous pouvons
affirmer que les Etats-Unis ont parfaitement franchit une étape importante dans la politique du
contrôle absolu de l’information. Ils sont arrivés à
décrypter les communications secrètes, en mode
data, de leurs ennemis, pour détruire des positions militaires stratégiques d’un groupe armé.
Pour les géants du numérique, le comportement de l’Etat américain fragilise la crédibilité
de ces entreprises et porte atteinte à leur
stratégie de développement. Apple, par exemple, a compris que le traitement politique des
données numériques du gouvernement américain a
causé du tort à son innovation technologique. Il a
ainsi décidé de doter l’iPhone 6 d’une technologie de cryptage très performante. D’ailleurs,
selon des informations recueillis par le Wall
Street Journal, de haut responsables d’Apple
seraient actuellement en pourparlers avec des
distributeurs iraniens invités au siège de la
firme à Londres, en vue d’en convaincre plusieurs à devenir revendeurs agréés Apple. Voici
un changement majeur dans les fondements et le
fonctionnement d’une entreprise américaine. Selon
les observateurs, Apple cherche à crédibiliser son
nouveau système de cryptage des données en
rendant l’iPhone6 le terminal qui traite les données les plus convoitées par les services secrets
américains. Celles, bien sûr, des Iraniens.
Plus de douze
années
d’ouverture
à la
concurrence
dans la
téléphonie
mobile,
et après le
lancement
de la 3G, il
est temps
de permettre
l’émergence
d’un
écosystème de
la data mobile
en Algérie.
Il existe
des facteurs
bloquants.
PAR FARID FARAH
E
n Algérie, la dernière décennie a
été marquée par les offres lowcost dans les services voix de la
téléphonie mobile mobile, et
2013 demeurera l’année du lancement historique de la 3G dans ce pays. Le passage à
l’UMTS, qui a fait les gros titres des médias, depuis plusieurs mois, illustre un basculement des usages de la voix vers la data
mobile. Si la 3G a vu l’émergence de plusieurs stations de base dans plusieurs villes
du pays, elle est loin de générer une adoption massive. L’essor n’est pas au rendezvous malgré la croissance enregistrée dans
le marché algérien des smartphones.
Aujourd’hui, plusieurs facteurs freinent le
décollage de la data mobile en Algérie.
Côté vitesse, vu que la quasi-totalité des
données consommées par les mobinautes
proviennent des serveurs localisés à
l’étranger, une bande passante internationale non dégroupée nuit beaucoup aux
performances de la 3G en matière de débit. Le maintien du monopole d’Algérie
Télécom sur la bande passante à l’international réduit le confort des usagers de la
connexion 3G, dont la puissance du débit
est, théoriquement, 7 fois plus rapide que
celle d’une connexion ADSL+. Cependant, depuis la mi-décembre de l’année
dernière, date du lancement de la 3G, les
opérateurs n’ont pas penser lancer des offres qui se focalisent sur autre chose que
le prix du mégaoctet et le volume de données mensuel, jugé très insuffisant par les
clients. Il faut reconnaître que les facteurs
du succès de l’Internet mobile en Algérie
ne peuvent aucunement être limités aux
performances technologiques, mais devraient également englober des stratégies
d’usage et de modèle économique.
Le débit
n’est pas
le seul critère
En clair, la vitesse
d’une connexion 3G
ne constitue pas le seul
critère pour évaluer la santé économique
d’un opérateur de la téléphonie mobile.
Le cadre de travail incluant exclusivement
une collaboration technologique avec
d’autres entreprises comme les fabricants
d’applications mobiles et celles qui stockent et sécurisent les données est aussi
un critère qui garantie les meilleures
chances de succès pour l’opérateur et des
retombées économiques pour le pays.
Ceci amène à dire qu’aujourd’hui, en
Algérie, l’écosystème de la data mobile
est quasi inexistant. En voie de disparition dans d’autres pays, la technologie
UMTS a été lancée en Algérie dans le
but de devenir une porte d’entrée vers
un nouvel univers, celui de la data mobile. Avec cette technologie, le temps de
réponse d’une connexion sera réduit
ouvrant ainsi un nouveau type d’usage
d’Internet, qui a nécessairement besoin
d’un écosystème spécifique.
C’est en se regroupant à travers des
structures favorisant une concurrence
loyale, une création de la valeur, un accès au marché, et une innovation technologique, que l’écosystème de la data
mobile en Algérie verra le jour. Sa création fera éviter à la 3G de devenir "antiéconomique" pour le pays. Pour cela,
il est nécessaire de relever deux grands
défis pour lesquels le gouvernement a
un rôle clé à jouer. Premièrement, l’instauration d’une réflexion sur l’architecture des réseaux déployée par les opérateurs, afin de pousser ces derniers vers
l’intégration des technologies de virtualisation pour créer un environnement local de stockage des données.
Stockage local
L
e stockage local est
l’ADN de l’écosystème de la data mobile.
Son industrialisation dans le pays, via les dernières technologies comme le SDN, fera baisser davantage le prix du mégaoctet consommé
par le mobinaute algérien. Mieux, l’infrastructure réseaux, hébergeant la vie numérique des
algériens, ainsi constituée, sera plus adaptative
aux architectures de demain comme le Cloud.
Aujourd’hui, dans le monde, on ne parle d’écosystème de la data mobile que si les opérateurs assurent aux utilisateurs de disposer
en permanence de leurs contenus, utilisés chez soi, sur smartphone ou tablette
sans le moindre coût supplémentaire.
Deuxièmement, la multiplicité des technologies de transmission des données dans
les réseaux cellulaires tels que la 3G, incite à
tenir en compte de l’impact économique. Par
exemple, les fournisseurs de contenus sont
amenés à développer des applications en relation avec la montée des débits et les besoins
des clients. La performance technologique du
réseau de l’opérateur deviendra alors un vecteur de croissance. Dans ce contexte, l’opérateur est positionné au coeur de tout projet
de création d’un écosystème de la data mobile.
Sa croissance, issue de cet écosystème, financera son innovation technologique. En clair,
un réseau 3G rentable facilitera la migration
vers la 4G. Pour cela, l’opérateur doit faire payer
sa 3G au prix de la réalité du service apporté.
Malheureusement, pour le cas de l’Algérie, faute d’un écosystème de la data mobile et d’une
régulation normalisée, claire et transparente, les
opérateurs ne peuvent que se mener une guerre des prix destructrice, avec comme conséquence leur éventuel désengagement dans
l’extension de la couverture vers les zones blanches. Car c’est bien la création
de valeur générée cette année qui permettra de
financer celle de l’année suivante.
12
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
DZ-initiACTives,
la plateforme qui revendique
la citoyenneté par l’action
Nokia Networks stimule la vitesse
de navigation de 20%
De jeunes Algériens ont décidé de combattre la sinistrose ambiante par des actes
positifs et non par des discours sans lendemain. L’initiative DZ-initiACTives
en est un parfait exemple de la citoyenneté revendiquée par l’action.
Nokia Networks affirme avoir effectué un premier essai
de réseau d'une fonction logicielle qui améliore les
performances des smartphones sur les réseaux 3G.
Nokia High Speed Cell FACH réduit jusqu’à 80% la
signalisation réseau, augmente le temps de réponse
jusqu'à 65% et atteint jusqu'à 20% de plus dans la
vitesse de la navigation. Ces performances s’accompagnent également de 40% d'économies d'énergie, contribuant ainsi à une plus grande durée de vie de la
batterie d’un smartphone. Les tests ont été effectués sur
le réseau 3G/HSPA commercial d'un opérateur européen
majeur en utilisant des dispositifs de test équipés de
processeurs Qualcomm Snapdragon. Ces gains d’efficacité permettent aux opérateurs de supporter un plus grand
nombre de smartphones connectés sur leurs réseaux.
Baisse des revenus pour
les opérateurs télécoms cette année
PAR NEJMA RONDELEUX
C
onnaissez-vous les "Algériens
optimistes", des bénévoles
oranais qui donnent de leur
temps pour des actions de sauvegarde de l’environnement ? Avez-vous
déjà entendu parler de "Bloodi", une application mobile de don de sang permettant de diffuser un message d'urgence aux
personnes les plus proches de notre région ? Telles sont quelques-unes des initiatives répertoriées sur le tout nouveau
site Web DZ-initiACTives, "le journal de
ceux qui initient et qui s'activent" lancé le
20 octobre dernier. "Tout est parti de la
question : Comment puis-je être utile sachant que j'ai très peu de temps libre avec
une famille et un travail prenant", explique Nassim Amhis qui, en dehors de ses
réflexions philanthropiques, travaille comme responsable développement dans une
boîte pharmaceutique. "Je me suis dit
pourquoi ne pas faire un site web qui regrouperait tout ce qui se fait de bien en
Algérie", poursuit l'affable Algérois de 31
ans. "A défaut d'être personnellement impliqué, mon rôle sera de mettre en valeur
les activités des autres".
Déjà familier de la création de site Internet avec "Sortir à Alger" qu'il a cofondé il
y a deux ans, cette nouvelle aventure ne
l'intimide pas. A entendre notre énergique interlocuteur, faire un site aujourd'hui
serait même un jeu d'enfant. "Maintenant
avec WordPress, mettre en place et administrer un site internet est à la portée de
tous, car ça ne demande pas des tonnes de
compétences en informatique". Facile,
mais aussi rapide et économique. "La naissance de DZ-initiACTive a mis 30 minutes et a coûté 200 euros pour l'achat du
nom de domaine et de l'hébergement et
du template (thème)", détaille Nassim
Amhis. Le plus dur commence après la
mise en ligne : trouver les ressources humaines pour accompagner le projet dans
sa croissance et son développement.
Tout
se construit
en ligne
"D
ébut septembre, j'ai envoyé une
page de présentation
du projet à une vingtaine de personnes
dont je suis proche, pour savoir ce qu'ils
en pensaient, et qui serait prêt à m'accompagner dans cette aventure", raconte celui
qui est devenu le chef d'orchestre de DZinitiACTives. Sur la vingtaine de personnes interpellées, cinq personnes se montrent particulièrement intéressées. "Un
petit noyau s'est formé avec lequel on a
commencé à parler des détails du projet :
nom et forme du site, contenu des différentes rubriques, ligne éditoriale, répartition des tâches, etc." L'équipe de DZ-initiACTives était née. "Et la parité est respectée", signale-t-il en souriant. Ensemble, Samir, 31 ans, administrateur réseau
et système d'information, Amina, 21 ans,
étudiante en systèmes informatiques intelligents, Rym, 27 ans, responsable management et Nassim œuvrent à ce que
DZ-initiACTives devienne grand.
"Une personne recherche les informations, une autre s'occupe des publications
sur le site et la page Facebook, une troisième a en charge la promotion du site, et
une dernière contacte les associations",
décrit le diplômé de HEC en management
et finances. Bien que tous sur Alger, l'équipe ne s'est jamais rencontrée. "Nous fonctionnons uniquement avec Internet en
utilisant la messagerie instantanée de Facebook pour communiquer et Google drive pour stocker et partager des documents", précise Nassim.
Le partage
pour vecteur
près dix jours de
mise en ligne, DZ-initiACTives compte
1.500 fans sur sa page Facebook, et de 50 à
100 visiteurs par jour. "Mais le plus important, c'est que notre ambition est d'arriver à un tout autre niveau", s'empresse
d'ajouter notre interlocuteur dont l'objectif avoué est d'atteindre 50.000 fans dans
six mois et 200.000 d'ici un an. "La réussite du projet passe par un nombre élevé de
visiteurs sur le site et de fans sur la page
Facebook afin que dès qu'on publie quelque chose ça ait un impact réel".
Pour atteindre ces ambitieux objectifs, la
folle équipe a élaboré un plan stratégique.
Quand le fonctionnement du site sera bien
rodé, d'ici un ou deux mois, DZ-initiACTives tissera des partenariats avec des sites influents, contactera les médiaux locaux et internationaux et investira sur les annonces Facebook. Car "le vecteur clé, c'est le partage !",
s'exclame notre interlocuteur.
Mais pour le moment, les petites mains
de DZ-initiACTives se consacrent à la recherche de contenu. "N'importe qui peut
nous contacter sur notre site ou notre page
Facebook pour nous signaler ou partager
une action positive", informe Nassim
Amhis. "Ensuite, nous contactons la structure ou l'individu afin de comprendre son
projet. S'il rentre dans nos critères de sélection à savoir, principalement, qu'il ne
sert pas à un financement personnel, nous
publions un article sur le site avant de le
mettre en avant sur la page Facebook".
C'est ainsi que Nassim et ses acolytes
espèrent encourager ce qui se fait de
bien. Car les énergies positives sont là,
il suffit juste de les montrer. Pour cela,
DZ-initiACTives a besoin de toutes les
bonnes volontés prêtes à s'engager sur
un projet parti pour durer.
A
Selon le cabinet Juniper Research le trafic de voix sur
IP (VoIP), de messagerie instantanée, et la communication via les réseaux sociaux, générés par des acteurs
tels que WhatsApp, Facebook et Skype, coûtera aux
opérateurs de réseaux 14 milliards de dollars de revenus
à l'échelle mondiale cette année, soit des pertes en
hausse de 26% par rapport à 2013. Le rapport a constaté
que dans un certain nombre de marchés, dont l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni, les revenus vocaux mobiles des
opérateurs ont chuté à moins de 60% de leur valeur d’il y
a cinq ans. Ces facteurs sont également des sources de
coûts supplémentaires en raison de l'ampleur du trafic
Internet généré. Toutefois, le rapport identifie les services de communications M2M (Machine to Machine),
d'argent mobile, et autres services de virtualisation,
comme de nouvelles sources de revenus avec le potentiel
d'offrir un chiffre d'affaires cumulé de plus 66 milliards
$ aux opérateurs sur les cinq prochaines années.
Des soumissions de 2,2 milliards pour
des licences 3G et 4G en Argentine
L'Argentine a reçu des offres d'une valeur de 2,2 milliards de dollars pour une vente aux enchères de licences
pour la troisième et quatrième génération de services
d’Internet mobile (3G et 4G). Le montant des offres
pour les licences est 14% au-dessus du minimum de
1,97 milliards $ fixé par le gouvernement pour la vente
aux enchères. Les soumissionnaires ayant déposé des
offres sont : Movistar, une filiale de Telefonica ; Personal, filiale de Telecom Argentina ; Claro, détenue par le
groupe mexicain America Movil; et Airlink. Les détails
des offres seront connus plus tard, durant ce mois,
lorsque les résultats des enchères sont publiquement
annoncées, selon un communiqué du gouvernement.
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
AVEC LA COLLABORATION DE
Premier
journal
économique
en ligne
Un cofondateur de Pirate Bay condamné
à 3 ans et demi de prison au Danemark
Un cofondateur du site de partage de fichiers Suédois, The
Pirate Bay, a été condamné à trois ans et demi de prison au
Danemark. Gottfrid Warg, 30 ans, également connu sous son
alias "Anakata", a été reconnu coupable de piratage de l'ordinateur central du provider CSC au Danemark, du système d'état
civil danois et du casier judiciaire de la police locale en
2012. D'importantes quantités de renseignements personnels hautement sensibles avaient été téléchargées dans la
campagne de piratage. Le complice de Warg, un Danois de
21 ans qui a demandé et obtenu que son nom ne soit pas
rendu public, a été condamné à six mois de prison pour
complicité dans une tentative de piratage. Warg a été
placé en détention provisoire au Danemark depuis novembre 2013, après avoir été extradé de Suède où il avait
purgé une peine de prison pour des motifs similaires.
Le site Web «Ebola.com»
vendu à 200.000 dollars
«Chriky.com», le crowdfunding
DZ pour le financement
de votre entreprise
«Chriky»
est une
plateforme
algérienne de
crowdfunding,
lancée en
septembre par
un groupe de
jeunes diplômés
en finances,
en informatique
et en audit. Le
site s’adresse aux
porteurs de
projets en quête
de capitaux
pour la création
d’entreprise.
Sofiane,
Mohamed,
Soumia
et Ayoub nous
en disent
davantage sur
cette initiative.
PROPOS RECUEILLIS
PAR MEHDI ALIOUI
L'épidémie d'Ebola fait peur, mais le site www.ebola.com
d’information sur la maladie, fait gagner beaucoup d'argent
à son propriétaire. L’homme d'affaires, Jon Schultz, de Blue
String Ventures, qui a acheté Ebola.com pour le montant de
13.500 dollars en 2008, a pu le revendre pour la coquette
somme de 200.000 $. L'acheteur est une société russe
appelée Fonds de croissance des mauvaises herbes (Weed
Growth Fund), a payé 50.000 $ en espèces, en plus de la
remise de 19.192 d’actions, évaluées à environ 164.000 $,
qu'elle détient dans une autre société. Schultz et son partenaire d'affaires, Chris Hood, possèdent également BirdFlu.com
et H1N1.com. Jon Shultz a été qualifié par le Washington
Post de "marchand de la maladie."
Les données mobiles pourraient
servir au recensement de la population
Les données mobiles pourraient servir pour des recensements
de population plus précis, plus efficaces et moins couteux.
Selon "Atelier.net", une équipe internationale de mathématiciens, statisticiens et géographes, menée par l’Université
catholique de Louvain en Belgique et l’Université libre de
Bruxelles, a essayé de trouver une méthode pour remplacer
les sondages classiques. "Ils ont récolté les données de
géolocalisation des appels passés par 19 millions d’utilisateurs en France et au Portugal pour établir des
cartes de population grâce aux antennes relais", affirme
le site. En comparant ces cartes "à celles obtenues via les
méthodes traditionnelles" par les instituts de sondage de ce
deux pays, "les résultats obtenus grâce aux données des
téléphones mobiles sont aussi précis que ceux des instituts
nationaux", affirme encore la publication. "Les données
anonymes des téléphones" permettent de "visualiser les
changements" quotidiens "au niveau d’un pays entier", explique un membre de l’équipe de chercheurs.
13
Pouvez-vous nous présenter
“Chriky” ?
Chriky est une plate-forme gratuite de
mise en relation des porteurs de projets
ou des chefs d’entreprises en activité, avec
des investisseurs et des bailleurs de fonds
potentiels. Le concept du crowdfunding
est très bien connu dans le monde. Nous
n’apportons donc rien de nouveau à ce
niveau. Nous avons surtout notre propre
méthode de le faire pour l’instant. Le nom
“Chriky” vient de “Cherka” (fait de s’associer), en référence aux investisseurs et
entrepreneurs qui s’associent autour d’un
projet ou d’une startup.
Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer Chriky ?
L’idée nous est venue en regardant notre
entourage. Beaucoup avaient des projets
et des opportunités pour créer des entreprises, mais manquaient de financements.
D’un autre côté, nombreux sont ceux qui
ont des sommes d’argent, sans pour autant
savoir quoi en faire. Nous nous sommes dis
pourquoi ne pas mettre les deux parties en
contact, et essayer d’effectuer une plate-forme pour les réunir. A l’époque, nous savions
que le concept existait ailleurs, mais nous ne
connaissions pas le terme “Crowdfunding”.
Nous avons fait des recherches, et nous nous
sommes approfondis dans la constitution du
modèle à choisir pour le lancer en Algérie. En
plus, l’expérience et la compétence de notre
équipe pluridisciplinaire constituaient un atout
important pour se lancer dans ce créneau.
Le concept étant assez nouveau en Algérie, nous avons une marge d’avance pour
se rapprocher des créateurs de sociétés.
La nouveauté que nous apportons dans le
“Crowdfunding” en Algérie réside dans
une de ses formes. Le “Crowdfunding”
peut se concrétiser sous forme de dons de
contributeurs aux porteurs de projets, sans
contrepartie. Il peut aussi prendre la forme d’un prêt rémunéré, où les investisseurs prêtent de l’argent aux entrepreneurs, et jouent indirectement le rôle
d’une banque. Il existe une troisième forme, où le "financier" reçoit des contreparties en nature. Le quatrième modèle, le
plus récent, et le plus difficile, c’est
l’“Equity Crowdfunding”. Il s’agit d’une
participation en capital à la création d’en-
treprise. Les investisseurs deviennent des
actionnaires du projet. D’où le nom
Chriky, comme nous l’expliquons dans
notre vidéo sur YouTube.
Comment cela marche, notamment au niveau juridique ?
Notre entreprise est en cours de création.
Nous rencontrons des contraintes techniques, d’ordre juridique, économique,
bancaire, dans la concrétisation de ce concept. Actuellement, nous procédons, à travers des séances de travail, à des services
d'accompagnement des deux parties. Dès
qu’un investisseur exprime son intérêt pour
un projet sur la plate-forme, nous collectons
le montant et nous le mettons en contact avec
le porteur de projet Notre rôle prend fin au
lancement de l’entreprise, qui bénéficiera
d’un accompagnement dans ses démarches
administratives et financières. Nous travaillons avec des notaires. Nous organisons tout le processus d’accompagnement
jusqu’au notaire. Une fois le capital augmenté, notre mission prend fin.
Est-ce que Chriky ne s’adresse
qu’aux entreprises et porteurs de
projets ? Les organismes associatifs et les particuliers peuvent-ils
bénéficier de vos services ?
Pour rester cohérent avec notre principe,
“Chriky” signifie “association”, dans le
domaine professionnel. Par contre, nous
avons un projet qui sera bientôt lancé, qui
s’appelle “Âawen” (Aider). Ce projet vient
se positionner dans cette perspective. C’est
pour les organismes à but non lucratif et
les particuliers. En ce qui concerne Chriky,
cela reste dans le domaine professionnel,
de l’entrepreneuriat et de l’investissement.
Comment compte Chriky survivre en l’absence de l’e-paiement
en Algérie ?
Le moyen de paiement que nous avons
adopté en l’absence du e-paiement sera
simple. Il est primordial de faciliter la procédure aux investisseurs. Il s’agit soit d’effectuer des virements CCP, des chèques
par voie postale, ainsi que d’autres méthodes de paiement possibles en Algérie.
Nous aurions voulu créer ce que l’on appelle des comptes provisoires au niveau
des banques, en attendant la création de la
nouvelle société. Mais, en Algérie, ce type
de comptes bancaires n’existe pas. Pour
ouvrir un compte, il faut déjà avoir créé
son entreprise. C’est le problème majeur
que nous rencontrons dans la création de
notre entreprise, en l’occurrence concrétiser “Chriky” dans un contexte algérien.
Il existe des contraintes techniques, tel que
le système financier et le paiement électronique. Notre objectif est de faire évoluer les mentalités et de pousser vers un
changement des textes réglementaires en
faveur du crowdfunding. Aux Etats-Unis
et en France, c’est cette année que les textes se sont adaptés à ce nouveau concept.
Nous voulons participer à l’évolution de
ce processus en Algérie.
Le premier site de Crowdfunding
Twizaa est “mort-né”. Est-ce que
cela ne vous décourage pas ?
Non, pas du tout. Nous essayons d’apprendre des erreurs de Twizaa et de ne pas
tomber dans les mêmes pièges. Nous subissons les mêmes contraintes techniques
dues à la réglementation en Algérie. Mais
nous essayons de contourner ces obstacles.
L’un des facteurs majeurs dans une plateforme de “Crowdfunding”, c’est le paiement. Sur Twizaa, la quasi-totalité des
contributions qui s'effectuaient en ligne,
venaient de l’étranger. Nous devons de
notre côté donner une motivation aux investisseurs d’aller jusqu’au bout dans la
procédure “Equity Crowdfunding”. Avec
une contrepartie, ils sont plus motivés
pour aller jusqu’au bout.
En dehors de “Aawen”, que prévoit Chriky pour les prochaines
années ?
Actuellement, nous nous concentrons sur
Chriky, dont la mission est déjà assez difficile vu la règlementation. Nous essayons
de rassembler le contexte idéal pour le fondement de la société de Chriky, pour que
le crowdfunding puisse s’instaurer en Algérie. Les membres de notre équipe veilleront à vulgariser ce concept, pour que chaque Algérien puisse y participer.
Outre l’adoption du paiement électronique, notre souhait pour 2015 est que les
autorités s’impliquent pour légiférer ce
mode de financement. Nous espérons que
les obstacles soient levés avec, notamment,
l’ouverture de comptes bancaires provisoires, et l’attribution aux porteurs de projets, faisant appel au crowdfunding, les
mêmes avantages que ceux accordés par
les incubateurs, l’ANSEJ et autres organismes de soutien à l’emploi.
14
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
La société HOTEC, le Spécialiste
Européen du Mobilier Pour Hôtel vous
annonce l’ouverture d’une représentation en Algérie et vous invite à visiter
son stand (n° 41) au Salon de l’Ameublement et de l’Hôtellerie Home Design du 06 au 10 Novembre au Centre
des Conventions d’Oran.
Pour plus d’information, merci de
nous contacter sur :
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- www.hotec-algerie.com
C O M M U N I C AT I O N
REPUBLIQUE ALGERIENNE
DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA D’ORAN
E.P.I.C. - C.E.T.
Etablissement Public à caractère
Industriel et Commercial chargé
de la gestion des Centres
d’Enfouissement Techniques
AVIS D’ANNULATION
Avis de consultation N° : 001/2014
la récupération des produits
valorisables
Conformément aux dispositions de l’article 44 du décret présidentiel N° 10-236
du 07 Octobre 2014, portant réglementation des marchés publics, il est porté
à la connaissance de l’ensemble des
soumissionnaires que cette consultation
est annulée pour un allègement des
conditions des offres techniques.
Le Directeur
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
O R A N IE
TLEMCEN
Des agriculteurs inquiets,
guettent la pluie
En cet automne, fait de journées trop ensoleillées, les pluies sont très en
retard et la campagne labours-semailles, qui demeure tributaire de dame
nature et autres aléas climatiques, semble, même, compromise.
Khaled Boumediène
C
hez les agriculteurs, fellahs
et éleveurs de la wilaya, qui
attendent les premières
gouttes de la ‘baraka’ du ciel pour
semer leurs terres, l’inquiétude monte, de plus en plus, et le spectre de
la sécheresse est ressenti, avec acuité. « Vous avez, vous-mêmes, constaté le déficit de précipitations, durant les mois de septembre et octobre derniers. Les pluies tombées, le
mois de septembre, sur la région
sont insuffisantes pour la saison
agricole. Nous craignons, vraiment,
le scénario d’une catastrophe, cette année. Mais, nous ne perdons pas
l’espoir, car nous attendons, avec
impatience, les pluies de ce mois de
novembre, qui restent décisives pour
les semis de saison, car le travail précoce de la terre permet de bons résultats, pour les cultures d’automne.
Une bonne répartition de la pluie,
dans le temps et dans l’espace est
une condition nécessaire pour obtenir de bons rendements. En ces moments, en l’absence de pluie, le sol
est très poussiéreux, et le labour est
très difficile, même la charrue à disques ne peut, convenablement, retourner la terre devenue dure et aride, ça ne laboure que superficiellement. Prions Dieu pour qu’il pleuve,
durant ce mois de novembre, In-challah », indique un céréaliculteur, de
Hennaya, dont le moral semble déprimé à cause de ces rares pluies
automnales. Malgré la baisse des
pluies, les labours ont déjà commencé, ces derniers jours, pour les
TÉNÈS
cultures d’automne et les céréales.
«Nous espérons, que d’ici la mi-novembre, les pluies auront, suffisamment, irrigué toutes nos terres, pour
pouvoir entamer les emblavements.
Ainsi, faute d’avoir des systèmes
d’irrigation adéquats, les agriculteurs ne doivent compter que sur la
pluie pour cultiver leurs terres. «La
pluie est un événement aléatoire
dont on ne peut prévoir, à moyen
terme, ni les volumes ni les périodes. Nos agriculteurs et le monde
rural dépendent, toujours, des précipitations et des pluies saisonnières et ne profitent, guère, des réserves des barrages de la wilaya, qui
sont, pourtant, à un niveau appréciable ! Mais, jusqu’à quand cette
situation reste-t-elle inchangée ?
Pourtant la wilaya, dispose de beaucoup de réserves d’eau, mais, malheureusement, elles ne sont pas utilisées à bon-escient. Il faut parvenir
à une gestion efficiente de la ressource. Il faut pallier ce problème
d’imprévisibilité de la pluviométrie.
L’agriculture demeure un moteur de
la croissance économique, mais il
manque, vraiment, une stratégie
d’irrigation dans ce domaine. Pourquoi ne favorise-t-on pas l’irrigation
mécanique des cultures arboricoles
et céréalières. A chaque grande
averse, on s’amuse à faire des lâchers d’eau des barrages par crainte de l’effondrement de ces infrastructures hydrauliques sur les populations avoisinantes. Beaucoup de
terres agricoles sont encore vierges
et ne demandent qu’à être travaillées. On pourra, même, encou-
rager une reconversion de nos jeunes dans le milieu agricole, en leur
cédant, par concession, des terres,
dans les régions des Hauts Plateaux
et agropastorales d’El-Aricha, ElGor et Bouihi, où l’on peut cultiver
des légumes, des haricots, de la
pomme de terre, du maïs, et des céréales évidemment », souligne un ingénieur agronome de Tlemcen. Rappelons, que durant la saison agricole 2012-2013, une production de
plus de 1,2 million de quintaux de
céréales a été réalisée, dans la wilaya de Tlemcen. Pour celle de 20132014, elle n’a atteint que 600.000
quintaux et ce, à cause de la baisse
de la pluviométrie, enregistrée durant
les mois de mars et avril, pendant
lesquels la demande en eau pour la
maturité physiologique des céréales
est forte. Durant la campagne 20122013, les mois de d’octobre, novembre, décembre, janvier, et février, ont
été suffisamment pluvieux. Cela
souligne l’importance de la distribution de la pluviométrie au cours
de la campagne agricole. A l’heure
où nous mettons sous presse ce papier, nous apprenons, qu’une activité pluvio-orageuse, de plus en plus,
marquée, sur l’ensemble des régions
du Tell et des Hauts Plateaux, sera
observée, à partir du mardi, selon
les prévisions des services de l’Office national de Météorologie (ONM).
«Ce changement notable et progressif des conditions météorologiques
touchera, ainsi, tout le nord du pays»,
indique-on dans le bulletin météo de
cet office. Une bonne nouvelle pour
tous les agriculteurs…
Passeport biométrique:
la daïra met les bouchées doubles
Bencherki Otsmane
U
ne amélioration sensible, dans
la réception des dossiers de
passeport, est constatée, ces derniers jours, après que les services
de la daïra de Ténès aient pris un
ensemble de mesures, notamment
le renforcement de personnel, en
charge du traitement du dossier et
une meilleure organisation qui a
permis une sensible fluidité des demandeurs de ces documents.
Selon le chef de la daïra de Té-
nès, «l’engouement sur l’obtention
du passeport ‘biométrique’ résulte
de la dernière décision du gouvernement de relever la taxe afférente
audit document de 2.000 DA à
6.000 DA». Ce même responsable
dira que «en dépit de la forte demande sur le passeport ‘biométrique’, nous arrivons à faire face à
la situation et nous nous efforçons
de réduire le temps d’attente qui
est indispensable, faut-il le souligner, pour recueillir les informations
nécessaires, en sus de la prise de
photos de l’intéressé par les services compétents de la daïra».
Au sujet du délai d’attente,
aujourd’hui, le postulant au passeport devra patienter, au maximum, une semaine pour se voir
inviter, par la daïra, pour finaliser et compléter son dossier. Cependant, étant donné que la confection du passeport biométrique
se fait à Alger (Dar-El Beida), le
demandeur devra patienter, encore, 20 à 25 jours, pour recevoir
son document.
MOHAMMADIA
Saisie de 217 comprimés de psychotropes
et des armes blanches
Khenouci Mostefa
D
ans le cadre de la lutte contre le
trafic de drogue, dans le milieu
de la jeunesse, les éléments de la police de la 2ème Sûreté urbaine de Mohamadia ont réussi à saisir une quantité de psychotropes. Cette intervention fait suite à des renseignements
obtenus par ledit service indiquant
que des jeunes personnes âgées de
36 ans activaient dans le trafic des
psychotropes à Oued Habra à la
sortie sud de la ville. De ce fait, et en
exploitation de ce renseignement, les
policiers de la recherche et investigation ont réussi à mettre la main sur
les deux suspects qui étaient sous
surveillance. En effet, l’opération
s’est soldée par leur arrestation et la
saisie de 217 comprimés de psychotropes ainsi que 3 armes blanches.
Une somme d’argent de 32.000 DA,
revenu de ce commerce illicite, a été,
aussi, saisie. Les deux mis en cause
ont été, alors, conduits au poste de
police puis présentés devant le procureur de la République, près le tribunal de Mohamadia qui les a placés en détention provisoire.
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite des
boissons alcoolisées, les éléments de
la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra de Tighennif ont réussi
à saisir une quantité importante de
boissons alcoolisées. Suite à une information, faisant état que le dénommé B.T 39 ans se trouvait en possession d’une quantité de boissons
alcoolisées, à son domicile familial.
Les forces de police, munis d’un
mandat de perquisition, se sont donc
rendues sur les lieux où ils ont procédé à la fouille dudit domicile.
L’opération a permis de saisir une
quantité de boissons alcoolisées représentant 30 cartons contenant 720
cannettes de bière. Le suspect a été,
immédiatement, arrêté et conduit au
poste de police puis présenté devant
le procureur de la République, près
le tribunal de Tighennif qui l’a placé
en détention provisoire.
15
TAGHIT
L’hôtel de l’Oasis rouvre
ses portes
Hadj Fendaoui
L
’hôtel de l’Oasis paradisia
que de Taghit vient d’être
inauguré par M. Salamani, wali
de Béchar, en présence des
autorités locales. Cette structure hôtelière qui avait fermée ses
portes, il y a quelque trois années, pour des travaux de rénovation et d’aménagement, a été
complètement modernisée, tout
en préservant son cachet architectural typiquement saharien.
Selon des sources de la direction du Tourisme de la wilaya,
cet établissement hôtelier compte quelque 570 chambres, piscine et autres commodités indispensables pour un grand hôtel.
Il est à signaler que cet hôtel a
été repris, en 2010, par l’Entreprise publique hôtelière «El
Djazair», qui a dégagé une enveloppe financière de plus de
500 millions de DA pour sa rénovation. Cette infrastructure
touristique, sur laquelle sont
fondées beaucoup d’espoir
pour l’avancée du tourisme, en
particulier, a été bien accueillie
par les habitants de cette localité féerique. Selon les responsables du secteur, des cadres et conseillers techniques,
compétents dans le domaine
de l’hôtellerie, sont appelés à
gérer cette structure. «C’est
fini donc le tâtonnement et
l’improvisation dans la gestion
dans ce secteur », a-t-on souligné. Il est à noter, aussi, que
lors de sa dernière visite, à
Bechar, le ministre du Tourisme avait insisté sur la nécessité de la poursuite des efforts
de recensement des personnes
qui s’adonnent aux activités de
la formule touristique «Tourisme chez l’Habitant» dans cette wilaya du Sud. Cette formule qui contribue largement à la
promotion du Tourisme national, notamment saharienne,
mérite toute l’attention voulue
de par sa contribution au développement du Tourisme. Il
est suggéré « la création d’un
site ‘web’ par le ministère du
Tourisme et de l’Ar tisanat,
pour sa promotion, afin qu’elle soit un véritable outil de promotion du potentiel touristique
du pays », a-t-il précisé. L’en-
gouement, ces cinq dernières
années, pour la destination
‘Saoura’, spécifiquement pour
les régions de Taghit et BéniAbbes et en l’absence de structures hôtelières, s’est traduit,
dans ces régions, à hautes potentialités touristiques et naturelles, par l’apparition de cette formule touristique très prisée par les touristes nationaux
et étrangers d’où l’importance que lui donne le ministère
du Tourisme et de l’Artisanat.
Auparavant, le ministre a pris
connaissance, l’année dernière, à Béni-Abbes (240 km au
sud de Béchar), du projet de
rénovation et modernisation
de l’hôtel «Rym», qui relève du
groupe hôtelier public «Aurassi». Ce projet qui a bénéficié
d’un investissement public de
630 millions de DA, et dont les
travaux, seront lancés, avant
la fin 2014, permettra une totale mise à niveau de cette
unité hôtelière de 240 chambres en plus de la réalisation
d’une quinzaine de bungalows, au titre de l’augmentation de ses capacités d’accueil,
indique un responsable du bureau d’étude, ayant effectué
les études techniques pour les
besoins de ce projet. Selon
cette étude les travaux qui seront concrétisés, en deux phases, portent sur une rénovation
globale et la modernisation
des différentes structures de
cette unité hôtelière, pour
qu’elle puisse répondre aux
exigences de la clientèle et aux
standards nationaux et internationaux, en la matière. En plus
de ces travaux qui toucheront
aussi les différents réseaux (eau
potable, assainissement, électricité, téléphone), il est prévu la
réalisation des terrains de sport,
de nouveaux jardins et un espace culturel comprenant, notamment, un théâtre de plein air
de plus de 1.000 places. Cette
opération s’inscrit au titre du développement et de la promotion
du Tourisme saharien. Par
ailleurs, il est à relever, que le
chef du conseil exécutif de la
wilaya a procédé, toujours dans
la daïra de Taghit, à l’attribution
des clés d’une trentaine de logements sociaux locatifs.
RELIZANE
Un jeune meurt suite
à l'éclatement d’un pneu
à Semmar
E. Yacine
U
n jeune adolescent, exer
çant comme vulcanisateur, est décédé suite à l’éclatement d’un pneu, dans la localité de Semmar, relevant de
la commune de Kalâa, rattachée à la daïra de Yellel, à une
trentaine de kilomètres, à
l’ouest, du chef-lieu de Relizane, apprend-on, auprès de la
Protection civile.
Le jeune en question a subi
des brûlures graves au visage, aux mains et à la tête,
suite à l’éclatement de ce
pneu, lors de sa réparation,
chez un vulcanisateur, domicilié à la même localité.
La dépouille mortelle de la
jeune victime, a été transférée
au service de la morgue de
l’établissement hospitalier public «Mohamed Boudiaf», pour
autopsie. La nouvelle s’est répandue, telle une traînée de
poudre, à travers toutes les
communes limitrophes.
Une enquête a été, aussitôt, ouverte par les services
de sécurité, territorialement
compétents, afin de déterminer les causes et circonstances exactes de ce drame qui
a endeuillé cette famille.
16
FENETRES
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
AIR ALGÉRIE
-------------------- Mercredi ------------------Vol
Départ
Oran - Alger
07h00
Oran - Alger
11h30
Oran - Alger
15h30
Oran - Alger
19h00
Oran - Alger
21h10
Oran - Adrar
12h30
Oran - Constantine
15h30
Oran - Adrar
09h00
Alger - Oran
09h30
Alger - Oran
13h20
Alger - Oran
10h40
Alger - Oran
21h00
Alger - Oran
21h00
Adrar - Oran
15h30
Constantine - Oran
17h50
Adrar - Oran
12h05
---------------------- Jeudi -------------------Oran - Alger
11h20
Oran - Alger
15h30
Oran - Alger
19h30
Oran - Adrar
09h00
Oran - Ouargla
07h00
Oran - In Amenas
07h00
Oran - Annaba
16h30
Oran - Ghardaïa
15h15
Oran - Tamenrasset
15h15
Alger - Oran
10h00
Alger - Oran
13h30
Alger - Oran
17h30
Alger - Oran
21h30
Adrar- Oran
12h05
Ouargla - Oran
14h00
In Aménas - Oran
11h50
Annaba - Oran
19h10
------------------- Vendredi -----------------Oran - Alger
07h00
Oran - Alger
11h00
Oran - Alger
15h00
Oran - Alger
13h15
Oran - Alger
19h10
Oran - Alger
14h45
Oran - Alger
19h15
Oran - H. Messaoud
09h00
Oran - Constantine
15h30
Alger - Oran
09h00
Alger - Oran
13h00
Alger - Oran
17h10
Alger - Oran
20h30
H. Messaoud - Oran
11h45
Constantine - Oran
17h50
Tamanrasset - Oran
08h00
Ghardaïa - Oran
11h00
- I N T E R N AT I O N A L -------------------- Mercredi ----------------Vol
Départ
Oran - Marseille
09h00
Oran - Paris (Orly)
08h00
Oran - Toulouse
08h50
Oran - Paris (CDG)
14h00
Oran - Lyon
14h45
Oran - Lille
13h50
Oran - Alicante
15h15
Vol
Arrivée
Marseille - Oran
13h35
Paris (Orly) - Oran
14h10
Toulouse- Oran
12h50
Paris (CDG) - Oran
20h10
Lyon - Oran
20h00
Lille - Oran
20h10
Alicante - Oran
18h1 5
-------------------- Jeudi ------------------Vol
Départ
Oran - Barcelone
08h25
Oran - Marseille
15h25
Oran - Paris-Orly
08h00
Oran - Lyon
09h00
Oran - Alicante
07h25
Oran - Casablanca
12h10
Oran - Paris-(CDG)
14h00
Oran - Toulouse
15h45
Vol
Arrivée
Barcelone - Oran
12h05
Marseille - Oran
20h00
Paris-Orly - Oran
14h10
Lyon - Oran
14h15
Alicante - Oran
10h40
Casablanca - Oran
16h10
Paris-(CDG) - Oran
20h10
Toulouse - Oran
19h45
------------------ Vendredi ---------------Vol
Départ
Oran - Casablanca
14h00
Oran - Paris-Orly
08h00
Oran - Marseille
09h00
Oran - Toulouse
08h50
Oran - Paris-CDG
14h00
Oran - Madrid
14h50
Oran - Alicante
15h15
Vol
Arrivée
Casablanca - Oran
Paris-Orly - Oran
Marseille - Oran
Toulouse - Oran
Paris(CDG) - Oran
Madrid - Oran
Alicante - Oran
VOL
18h00
14h10
13h35
12h50
20h10
18h30
18h15
DEP/ARR
Mer / Jeu / Ven / Dim
Paris-Orly - Oran
15h00/ 16h25
Mer / Ven
Paris-CDG - Oran
15h15/ 16h45
Mer/Jeu/Ven/Dim
Marseille - Oran
09h00 / 09h40
Jeu
Mulhouse- Oran
15h15 /16h35
Mer / Jeu/ Ven /Dim
Oran - Paris-Orly
17h40/ 21h00
MÉTÉO
THÉÂTRE RÉGIONAL D’ORAN
Aujourd’hui à 18h à GDYEL (salle Cinéma)
AUJOURD’HUI
«OUAFIA»
Auteur : Benkhemssa Kaddour
et Bouziane Benachour
Mise en scène : Abdelkader Belkaid (T.R.O)
TRAIN
Départ
Arrivée
ORAN - ALGER
06h25
11h29
08h00
12h30
12h30
17h39
15h00
19h30
ALGER - ORAN
06h25
11h29
08h00
12h30
12h30
17h39
15h00
19h30
ORAN - MAGHNIA
07h30
11h05
12h50
16h22
16h00
19h42
MAGHNIA - ORAN
04h45
08h09
08h50
12h22
14h05
17h26
Aujourd’hui à 14h au T.R.O
Après-midi poétique
(TRO/ASS/El Fadhl)
Aujourd’hui à 18h au T.R.O
Film «Patrouille à l’est»
(T.R.O.)
(T.R.O.)
Jeudi 06 novembre à 18h au T.R.O
Conférence
«Le théâtre et la révolution»
(T.R.O.)
Jeudi 06 novembre à 16h à Gdyel
«Ma Asghara Meni»
(T.R.O.)
Jeudi 06 novembre à 16h à El Barki
«Yehsen Aounek Ya bladi»
(TRO/ASS/AMEL)
Jeudi 06 novembre à 19h au T.R.O
Concert de musique
patriotique
(TRO/Rayonnement culturelle)
ORAN - RELIZANE
17h15
18h47
RELIZANE - ORAN
05h25
07h17
ORAN - BECHAR
20h30
05h46
BECHAR - ORAN
20h00
05h00
ORAN - CHLEF (AUTORAIL)
16h15
18h22
CHLEF - ORAN (AUTORAIL)
06h50
09h11
CINÉMATHÈQUE D’ORAN
Mercredi 05 novembre à 14h30
Film documentaire : «Novembre
instant» de Ali Beloud
et Guetatcha de Ali Aissaoui
-17h00 : «Fadhma N’soumer»
De Belkacem Hadjadj /(Alg 2014)
Mercredi 06 novembre
à 14h30 17h :
«Fadhma N’soumer»
De Belkacem Hadjadj /(Alg 2014)
ORAN - TÉMOUCHENT
08h10
17h02
09h11
18h03
TÉMOUCHENT - ORAN
06h15
15h05
07h14
16h05
ORAN - SBA
17h00
18h22
SBA - ORAN
05h40
06h58
Spectacle de danse
TEMPS DANSÉ 2014
Jeudi 06 novembre à 19h30 à l’IF Alger
Un événement proposé par l’Institut français d’Algérie
sous la direction artistique de la compagnie Nacera Belaza avec le soutien du Goethe Institut, du Centre Wallonie-Bruxelles, de la Société Générale Algérie, de la
Région Ile-de-France dispositif Méditerranée.
Conférence
ALGÉRIE
ALGÉRIE
FERRIES
Peut-on résister à l’urgence ?
Lundi 10 novembre à 18h à l'IF d'Alger
Par Gilles Finchelstein
Le culte de la vitesse et de l’instant bouscule toutes les
facettes de nos vies personnelles – notre santé, nos repas, nos loisirs – et professionnelles – pression accrue,
exigences de rentabilité croissantes. Il pèse aussi sur notre vie publique : les faits divers se traduisent immédiatement en lois, lesquelles sont de plus en plus souvent
votées selon une procédure… d’urgence ! Ce nouveau
rapport au temps, est une des causes les plus profondes
de nos maux contemporains.
Novembre
Novembre
Conférence
DÉPART
ARRIVÉE
ORAN / ALICANTE
Ven 07 - 18h00
Sam 08 - 07h00
Jeu 13 - 18h00
Ven 14 - 07h00
Jeu 20 - 18h00
Ven 21 - 07h00
Jeu 27 - 18h00
Ven 28 - 07h00
ALICANTE / ORAN
Sam 08 - 19h00
Dim 09 - 07h00
Ven 14 - 23h00
Sam 15 - 09h00
Ven 21 - 19h00
Sam 22 - 07h00
Ven 28 - 19h00
Sam 29 - 07h00
ORAN / MARSEILLE
Mar 04 - 12h00
Mer 05 -14h00
Sam 15 - 12h00
Dim 16 -14h00
Mar 25 - 12h00
Mer 26 -14h00
MARSEILLE / ORAN
Mar 04 - 12h00
Mer 05 -14h00
Jeu 13 - 12h00
Ven 14 -14h00
Mar 25 - 12h00
Mer 26 -14h00
Pluie
Max.17-Min.10
Emmanuel Robles,
écrivain du dedans
Jeudi 20 novembre à 17h à l’IF d'Annaba
Samedi 22 novembre à 16h30 à l'IF d'Alger
Avec Guy Dugas. Né à Oran en 1914 et mort à Boulogne- Billancourt en 1995, Emmanuel ROBLES débuta en littérature, auprès de ses amis Albert Camus
et Jules Roy, au sein de l’Ecole d’Alger.
Spectacle de danse : FAUVE
Jeudi 20 novembre à 18h00
à la Salle Maghreb (Ex-Regent)
Dimanche 23 novembre à l’IF de Tlemcen
Mardi 25 novembre à 18h30 à l’IF d'Annaba
«5 années maintenant de tissage de liens établis
grâce à ce médium qu’est la danse entre la France
où je suis né et l’Algérie. Ce projet est un des
moyens pour moi si essentiel et nécessaire de m’immerger en cette terre des origines...
Spectacle de danse : FLAMENCO
Jeudi 20 novembre à l’IF de Tlemcen
Samedi 22 novembre à 18h00 au
Conservatoire municipal Ahmed Wahby d’Oran
Ensoleillé
Max.20-Min.12
MOSTAGANEM
Pluie
Max.19-Min.10
Pluie
Max.15-Min.8
Jeudi 06 novembre à 16h au T.R.O
«Les enfants de novembre»
DEMAIN
ORAN
Averses éparses
Max.22-Min.12
TLEMCEN
Averses éparses
Max.18-Min.11
MASCARA
Averses éparses
Max.23-Min.8
Peu nuageux
Max.18-Min.10
Légère pluie
Max.11-Min.4
TIARET
Légère pluie
Max.12-Min.5
Averses éparses
Max.17-Min.10
CHLEF
Peu nuageux
Max.17-Min.11
Vent
Max.19-Min.7
Averses éparses
Max.19-Min.9
BÉCHAR
Ensoleillé
Max.19-Min.8
ALGER
Pluie
Max.19-Min.9
CONSTANTINE
Pluie
Légère pluie
Max.11-Min.7
Max.13-Min.8
Pluie
Max.19-Min.12
ANNABA
Pluie
Max.16-Min.13
S PORTS
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
CAN 2015- En prévision des matches face à l’Ethiopie et le Mali
Gourcuff dévoile la liste des vingt
trois sélectionnés
L
a liste des 23 joueurs algériens
retenus pour le stage bloqué
du 10 au 20 novembre, au
Centre technique national de SidiMoussa a été dévoilée hier matin
par le sélectionneur national Christian Gourcuff, a annoncé la Fédération algérienne de football sur son
site officiel. Un regroupement destiné à préparer la double confrontation contre l’Ethiopie, le 15 novembre courant à Blida, puis le Mali,
quatre jours plus tard (le 19) à Bamako, pour le compte des deux dernières journées des qualifications
pour la CAN-2015. Les Verts qui
comptent quatre victoires en autant
de matchs se placent en tête de la
Poule B et sont d’ores et déjà qualifiés pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations
(CAN-2015). A noter que Gourcuff n’a pas retenu Bentaleb et Benfodil, blessés, Guedioura en manque
de temps de jeu.
Liste des 23 joueurs : Gardiens: Azzedine Doukha (JS Kabylie), Rais M’Bolhi (Philadelphia
Union), Mohamed Zemmamouche
(USM Alger). Défenseurs : Essaid
Belkalem (Trabzonspor), Madjid
Bougherra (Al Foudjeira), Liassine
Cadamuro (Osasuna), Faouzi Ghoulam (Naples), Rafik Halliche (Qatar
Club), Aissa Mandi (Reims), Carl
Medjani (Trabzonspor), Djamel Mesbah (Sampdoria), Mehdi Zeffane
(Lyon). Milieux : Mehdi Abeid
(Newcastle), Yacine Brahimi (Porto),
Abdelmoumene Djabou (Club Africain), Sofiane Feghouli (Valence),
Mehdi Lacen (Getafe), Riyad Mahrez
(Leicester), Saphir Taïder (Sassuolo).
Attaquants : Baghdad Bounedjah
(Etoile Sportive du Sahel), Nabil
Ghilas (Cordoba), Islam Slimani
(Sporting Lisbonne), Hilal Soudani
(Dynamo Zagreb).
Ligue des champions
Amsterdam, Lisbonne et Bilbao pôles d’attraction
L
e Bayern est considéré comme
l’un des « ogres » du football
européen. Depuis plusieurs saisons
il joue les premiers rôles, à présent
sous la baguette du coach espagnol
Pep Guardiola. Dominateurs en
Bundesliga, les coéquipiers de Muller recevront les italiens de l’AS
Rome, balayés dans leur stade par
des rivaux sans pitié. Alors, dans leur
jardin d’Alianz Aréna, l’issue du débat ne fait pas l’ombre d’un doute.
Le Bayern, c’est tout simplement le
cauchemar de Rudi Garcia, qui a
déjà vécu une aventure similaire face
aux Munichois, lorsqu’il était entraîneur de Lille. En tenant compte de
l’esprit prévalent chez les sportifs allemands, on présume que les poulains de Guardiola ne prendront pas
ce match à la légère. Aux Italiens de
faire front, car leur seconde place est
menacée par Manchester City, très
remonté contre l’arbitrage lors du
débat à Moscou. L’équipe de Pellegrini n’affiche pas la forme de la saison écoulée, mais elle possède des
individualités qui lui permettront de
battre le team du CSKA Moscou,
vraiment le parent pauvre de ce
groupe. Dans le groupe F, un match
retient l’attention. Il s’agit d’Ajax-FC
Barcelone. Certes, les Catalans ont
battu les Hollandais, mais sans faire
preuve d’une écrasante supériorité.
En l’état actuel des choses, ce débat
arrive mal pour l’équipe de Luis Enrique, qui vient de subir deux cuisantes défaites face à l’ennemi juré,
le Réal Madrid et le Celta Vigo dont
le dernier succès au Camp Nou remonte à 1941, soit 73 ans après !
En outre, l’infirmerie ne désemplit
avec les récentes blessures d’ Iniesta
et Mathieu alors que la polémique a
enflé à propos du défenseur central
Piqué. Enfin, des doutes ont surgi à
propos de la discipline dans le vestiaire. Toutes ces données pourraient
être exploitées par des Bataves sans
complexes, mais manquant néanmoins d’expérience. Pour Suarez,
ce retour à Amsterdam pourrait être
spécial, car il a connu la gloire à
l’Ajax avant d’aller à Liverpool. Paris St-Germain, leader de ce groupe, aura une tâche beaucoup plus
aisée avec la réception des Chypriotes de Apoel déjà battus à domicile.
Dans le groupe G, on s’attend à une
sortie confortable et sans danger de
Chelsea en Slovenie, qui a encaissé
six buts à Stanford Bridge. Or, avec
le retour de Costa à la pointe de l’attaque, l’équipe de Mourinho peut
tirer largement son épingle du jeu et
conforter sa première place. Plus
dure s’annonce la mission des Por-
tugais du Sporting Lisbonne où évolue l’international Algérien Slimani.
En effet, à la traine au classement le
Sporting doit battre les Allemands de
Schalke 04 pour se hisser au troisième rang. Mais ces derniers ne l’entendront certainement pas de cette
oreille, tout heureux, d’être les mieux
placés pour arracher le second ticket de la qualification.
Enfin, dans le groupe H, à suivre
a le choc des extrêmes entre Porto
leader incontestable et Bilbao, lanterne rouge. Mais comme le match
se dispute dans la nouvelle « Cathédrale » on peut accorder des chances aux Basques, qui viennent de
battre le FC Séville en Liga. L’autre
débat mettra aux prises Donestk à
BATE Borisov et où les Ukraniens
sont largement favoris à Borisov, trop
limité pour espérer quoi que ce soit.
Adjal Lahouari
Aujourd’hui à 20h45
Manchester City .. - .. CSKA Moscou
Bayern Munich ... - .......... AS Rome
Paris SG .............. - APOEL Nicosie
Ajax Amsterdam . - .. FC Barcelone
Sporting Portugal - ....... Schalke 04
NK Maribor ......... - ............ Chelsea
Shakhtar Donetsk - .. BATE Borisov
Athletic Bilbao ..... - .......... FC Porto
Inter- régions Ouest
C
L’ASBM menace le CRBH
’est l’ASB Maghnia qui a volé la
vedette lors de ce round joué
lundi dans son groupe en crucifiant
l’IRBM sur un score sans appel de 4
à 1, ce qui en dit long sur la crise que
traverse l’Ittihad. En dépit de son statut de promu, l’ASBM s’est bien illustré en réussissant d’abord une victoire de prestige et ensuite consolider sa position de dauphin en attendant le choc de samedi prochain face
au leader, le CRBH.
Ce dernier a profité de la venue
du CRB Sfisef pour ajouter trois
autres points à son escarcelle et conserver sa première position signant
ainsi son cinquième succès consécutif. Pour sa part, l’USMO a confirmé sa supériorité en prenant le
meilleur sur la JSEA, la grande dé-
ception de ce début de saison. Les
gars de Saint Rémy comptent à présent la bagatelle de huit points de retard sur le leader après sept journées
seulement. A Témouchent, le derby
CRT-ZSAT s’est achevé sur un score
nul qui n’arrange nullement les affaires du Chabab.
Quant au Zidoria, il a quand
même engrangé un précieux point.
Chez les mal classés, l’étau se resserre davantage sur le CRB Bougtob, victime d’une gestion catastrophique et de la négligence des
autorités locales.
Après cette sixième défaite de la
saison concédée face à la JSS, la descente aux enfers se profile à l’horizon pour le Chabab qui possède la
plus faible attaque et la plus mauvai-
se défense. A Hassi R’mel, l’USBHR, toujours à la recherche de son
premier succès de la saison, a été de
nouveau tenu en échec cette fois par
le NRBB. Enfin, le HB El Bordj est
retombé dans ses travers après s’être
incliné chez lui devant le SCM, auteur
d’une belle victoire à un moment où
le doute commençait à s’installer.
M. Z.
Résultats
HBEB ......... IRBM .......... USBHR ....... USMO ......... CRBH ......... JSS ............. CRT ............ -
....... SCM ......... 0-1
....... ASBM ....... 1-4
....... NRBB ....... 1-1
....... JSEA ......... 2-0
....... CRBS ........ 2-1
....... CRBB ....... 1-0
....... ZSAT ......... 0-0
17
Inter-régions Centre-Ouest
Sursaut de l’IRON, du
MBHM, du FCBF et du HAC
T
ronquée de la rencontre AH
MHM-CRBT , la septième
journée dans ce groupe qui s’est
déroulée hier a tourné à l’avantage de la formation de Beni
Thour qui demeure en tête sans
jouer avec une longueur d’avance sur son dauphin le CRB Ain
Ouessara qui a chuté à Ain Defla
dans le choc de ce round face à
son hôte du jour le SCAD qui
complète du reste le podium avec
quatre points de retard sur le leader . Dans le peloton de tête, à
note la mauvaise opération de
l’ARB Ghriss qui s’est incliné contre toute attente en dehors de ses
bases face à un mal classé l’IR
Ouled Nail. Le représentant de la
wilaya de Mascara partage la
quatrième place avec l’AHM
Hassi Messaoud qui compte un
match en moins. Suit à la sixiè-
me place le CRB Boukadir qui a
été surpris sur ses terres par la
formation de Hydra AC, lequel
à la traîne en bas du tableau depuis l’entame de la saison, s’est
offert une bouffée d’oxygène.
Dans le choc du milieu de tableau, le dernier mot est revenu
à l’IB Mouzaia, lequel vainqueur
de l’’IRB Ain EI Hadjar devance
ce dernier au classement. A Tissemsilt le derby entre l’USBT et
le WABT n’a pas connu de vainqueur, ce qui ne fait l’affaire
d’aucune formation notamment
du Widad qui ferme la marche
au classement. Dans le bas du
tableau, à noter le sursaut du
second représentant de Hassi
Messaoud, le MBHM qui s’est
défait de l’ESB Dahmouni et du
FCB Frenda qui enfonce l’ORB
Oued Fodda.
M. A.
Résultats
MB Hassi Messaoud ....... - .......... ESB Dahmouni ............... 2-0
IR Ouled Naïl ................. - .......... ARB Ghris ...................... 2-1
FCB Frenda ................... - .......... ORB Oued Fodda ........... 2-1
CRB Boukadir ................ - .......... Hydra AC ....................... 0-1
SC Aïn Defla .................. - .......... CRB Aïn Ouessara .......... 2-0
USB Tissemsilt ............... - .......... WAB Tissemsilt ............... 0-0
IB Mouzaïa ..................... - .......... IRB Aïn El Hadjar ........... 2-0
Inter-régions Est
El Hadjar encore et toujours,
Bouakeul poursuit sa progression
C
ent pour cent de réussite
pour l’IRB El Hadjar, qui a
remporté lundi son septième
match en autant de rencontres.
En déplacement à Chréa, l’IRBEH a non seulement confirmé
sa bonne santé, mais a également prouvé qu’il demeure de
loin le meilleur team du groupe. Avec déjà sept points d’avance sur son dauphin, l’IRBEH
peut, à ce rythme, faire le trou
d’ici la fin de la phase aller.
Résultats
CRBK .......... ESB ............ WMT ........... NRBC ......... NTS ............ ESBB .......... NRBEK ....... ASCOZ ....... -
....... JSPB ......... 0-0
....... UST .......... 3-1
....... MBC ......... 2-0
....... IRBEH ...... 1-2
....... IRBR ......... 0-0
....... NRBT ....... 0-0
....... NRBG ....... 0-0
....... ABB .......... 0-0
Concernant les poursuivants,
le CRB Kaïs, le WM Tébessa qui
complètent le podium outre le
NT Souf qui suit sont appelés à
redoubler d’efforts pour refaire
leur retard sur le chef de file afin
de demeurer en course pour l’accession. Pour sa part, l’ES Bouakeul, qui a démarré lentement,
est en train de retrouver progressivement sa vitesse de croisière,
comme en témoigne sa troisième
victoire de la saison, remportée
cette fois devant l’US Tébessa.
Dans les trois dernières rencontres de la journée, aucune victoire n’a été enregistrée.
Toujours est-il, le NRB Telaghma, le NRB Grarem et l’AB
Barika s’en sortent à bon compte en glanant un précieux point
en déplacement chez l’ESB Besbès, le NRB El Kala et l’ASC
Oued Zouaia.
M. Benboua
Inter-régions Centre Est
L
L’ESG et le RCB contrés,
l’IRB Berhoum vire en tête
a septième journée dans ce
groupe jouée ce lundi a tourné à l’avantage de l’IRB Berhoum
qui s’empare du fauteuil du leader et ce à la faveur de sa victoire en déplacement face à la lanterne rouge, le WAR combinée
avec le nul à domicile de l’E Sour
Ghozlane devant le NRB Achir,
loin d’être un foudre de guerre.
L’IRBB devance d’un point l’ESG
et de deux points le RC Boumerdès qui complète le podium malgré le nul concédée sur ses terres
face au CRB Ain Djasser, un autre
mal classé. Au pied du podium,
nous retrouvons quatre formations qui ont connu des fortunes
diverses. L’USM Sétif qui a été
battue hors de ses bases par le
CRB Ouled Djellal est rejointe à
la quatrième place par son adversaire du jour outre l’US Beni
Douala et l’OM Ruisseau qui se
sont quittés sur un score vierge.
Dans le ventre mou du classement, l’AS Bordj Ghedir s’est
contenté de l’essentiel face au FC
Bir El Arch, alors que le RC Bougaâ a soigné son goal average
aux dépens du MB Rouissat qui
s’enfonce au fil des journées.
Dans le bas du tableau, l’opposition entre mal classés a tourné à
l’avantage de la JS Azazga par la
plus petite des marges. M. A.
Résultats
USB Douala ................ - ................. OM Ruisseau .............. 0-0
WA Rouiba ................. - ................. IRB Berhoum .............. 0-2
JS Azazga .................... - ................. CA Kouba ................... 1-0
CRB Ouled Djellal ....... - ................. USM Sétif ................... 2-1
RC Boumerdès ............ - ................. CRB Aïn Djasser ......... 2-2
ES Ghozlane ............... - ................. NRB Achir .................. 2-2
RC Bougaâ ................. - ................. MB Rouissat ............... 3-0
AS Bordj Ghedir ......... - ................. FC Bir El-Arch ............ 1-0
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Le Quotidien d'Oran
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Mercredi 05 novembre 2014
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PENSÉE
Une triste pensée à
notre cher
grand-père et époux
Mr TAMBOU
ABDELKADER.
Triste et douloureux
fut le jour du 05
Novembre 1998 où
tu es parti à jamais discrètement comme
tu l’as toujours été. Ton souvenir est
intarissable, tu as été notre protecteur tout
au long de notre vie. Tu ne pensais qu’au
bien-être de ta famille. Beaucoup de
choses ont changé depuis.
Ta femme, tes filles et tes petits-enfants
allument la seizième bougie à ta mémoire
afin de te prouver notre amour.
On ne t’oubliera jamais, tu nous
manques et, surtout, de l’Au-delà, protègenous encore. Nous prions humblement
tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir
une pieuse pensée à ta mémoire.
Ta femme, tes filles et tes petits-enfants
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PENSÉE
Dix ans déjà, le 04-11-2004, depuis que
nous a quittés notre père
MAHAMMED SAID (BOUZIDI)
et trente et un ans, le 20-08-1983, depuis
que nous a quittés notre mère
AISSAOUI HOURIA (SALIHA)
laissant un vide incommensurable que rien
ni personne ne pourra combler.
En ce douloureux souvenir, vos fils, filles,
neveux et nièces, prient tous ceux qui vous
ont connus d’avoir une pieuse pensée en
vos mémoires. ALLAH Yarhamkoum.
Votre fils Anouar
PENSÉE
Cela fait
Il y a 4 ans
nous quittait à
jamais pour un
monde meilleur
notre cher
époux, père et grand-père
Mr ZINAÏ Mustapha.
En ce douloureux souvenir, son
épouse et ses enfants
demandent à tous ceux qui l’ont
connu et aimé d’avoir une
pieuse pensée pour lui.
A Dieu nous appartenons et à
Dieu nous retournons.
Son épouse et ses enfants
Triste et pénible
fut et restera le 04
Novembre 2010,
le jour où nous a
quittés à jamais
notre chère mère
et grand-mère
Mme LAKHAL KHEÏRA
laissant un grand vide que nul ne
pourra combler sauf Dieu et Sa
Miséricorde, surtout en cette
occasion de l’Aâchoura. ALLAH Ya
Rahmaha Amine. A la mémoire de la
défunte, ses enfants LAKHAL Fadéla
et ses petits-enfants et toute la famille
prient tous ceux qui l’ont connue et
aimée d’avoir une pieuse pensée
ainsi qu’une profonde prière pour
elle. Que Dieu bénisse son âme.
Fadéla qui t’aime bcp.
quittés notre
ami et grand frère
« DJEFAL HOUCINE ».
Que ceux qui l’ont connu aient
une pieuse pensée pour lui.
« A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournerons ».
Ton ami KESSAS TEWFIK
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Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
19
PENSÉE
En ce jour du 05 Novembre 2014,
cela fait un an que tu nous as quittés
cher regretté père
HEBRI MOHAMED
En ce jour, nous commémorons son nom et
nous rappelons
le souvenir de sa bonté, sa générosité et son
amour pour tous.
En ce jour, toute sa famille de MAGHNIA et ORAN
demande à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
Que Dieu l'accueille en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
Sa femme et ses enfants
DÉCÈS
C’est avec un grand regret que nous avons appris la triste
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PENSÉE
A la mémoire de notre père
ALLAL Mohammed dit Hami
Triste fut ce jour le 27/09/2014 où le plus tendre et merveilleux
des pères fut rappelé à Dieu.
Tu as laissé un vide que nul ne peut combler ;
ton affection, ta tendresse et l’attention dont tu nous as entourés,
resteront éternellement dans nos cœurs.
Repose en paix cher et tendre père, que ton repos éternel
soit aussi doux que l’était ton cœur.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons
Ta femme, tes enfants et petits-enfants
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Le Quotidien d'Oran
20 Mercredi 05 novembre 2014
ESS - Avalanche de primes et de récompenses sur l’équipe
Hammar annonce sa démission
en juin prochain
Kamel Mohamed
L
a consécration de l’ES Sétif en
Ligue des champions d’Afrique permet au club de surmonter la crise financière qui le guettait
depuis plusieurs mois. Les primes
pleuvent sur l’ESS qui devient, du
coup, le club le plus nanti d’Algérie.
La prime prévue par la CAF pour
le vainqueur de cette compétition est
de 1 425 000, à laquelle s’ajoute une
prime de deux millions de dollars offerte par la FIFA pour chaque club
participant à la coupe du monde des
clubs, prévue au Maroc du 10 au 20
décembre prochain. A l’évidence, à
mesure que l’ESS avance dans cette
compétition, sa prime de participation sera revue à la hausse.
A ces primes octroyées par les instances du football internationales,
l’Entente a bénéficié d’une prime de
100 millions DA offerte par le président de la République lors de la cérémonie organisée en l’honneur de
l’équipe, dimanche soir sous la pré-
sidence du premier ministre Abdelmalek Sellal. Le wali d’Alger qui était
ancien wali de Sétif avait également
organisé une cérémonie en l’honneur de l’équipe à laquelle un chèque de 20 millions de dinars a été
remis. Pour sa part, la prime offerte
par la wilaya de Sétif et les notables
de la ville avoisinerait les 50 millions
de dinars, sans oublier la prime du
sponsor majeur de l’ESS, l’opérateur
de téléphonie mobile Djeezzy qui
offre un montant de 130 millions de
dinars annuellement à l’équipe au
titre du sponsoring. Djezzy avait promis une forte prime à l’ESS en cas
de consécration. Les autres entreprises qui sponsorisent l’équipe s’apprêtent aussi récompenser l’Entente. L’ESS se retrouvera donc avec un
budget colossal. En ce sens, la direction de l’Entente est appelée à
investir dans cette consécration qui
a permis au club de gagner autant
d’argent. Ces résultats permettront
aussi à l’Entente d’attirer d’autres
sponsors d’où la nécessité de bien
gérer cet argent et surtout ne pas le
dépenser pour ne pas dire le dilapider dans les salaires et primes des
joueurs. Malgré la consécration de
l’ESS et les fonds dont jouit le club,
le président de Sétif, Hacene Hammar, a annoncé qu’il démissionnera
à la fin de cette saison, soit le mois
de juin prochain.
Il a estimé qu’il a mis sur pied une
équipe compétitive avec laquelle il
a dépassé l’objectif qu’il s’était assigné, à savoir disputer une finale de
Ligue des champions d’Afrique. «Je
préfère me retirer dans la dignité et
céder la place à d’autres qui pourront hisser encore l’ESS», a indiqué
Hammar, regrettant au passage ceux
qui l’avaient critiqué et avaient refusé de sponsoriser le club car, a-t-il
rappelé, ils n’ont pas cru en lui. «Je
partirai la tête haute en juin prochain», a-t-il soutenu. Mais entretemps beaucoup d’eau aura coulé
sous les ponts et les supporters ainsi
que les notables de Sétif devraient
convaincre Hammar de rester.
Hamra Annaba
L
Le président Toumi monte au créneau
es poulains de Said Belaribi,
auteurs d’un bon parcours depuis l’entame de la saison, accusent
actuellement une baisse de régime
comme en témoigne les deux semiéchecs concédés à domicile en l’espace de trois jours face à l’USMAn
le week-end dernier et le HBCL,
avant-hier pout le compte de la neuvième journée dans ce groupe. Déçu
par ces deux contre- performances
face à deux équipes du bas du tableau, le président de Hamra Toumi
en présence du maire de la ville
Merabet Farid, qui a débloqué dernièrement des aides financières conséquentes au club, n’a pas caché sa
colère. « Nos joueurs ont gâché
beaucoup d’occasions de buts même
si l’attaque demeure le maillon faible. Je ne comprends pas qu’une
équipe censée jouer les premiers rô-
les, perd quatre précieux points qui
vaudront leur pesant d’or lors du
décompte final. Les joueurs sont
appelés à redresser rapidement cette situation « a martelé le président.
Pour sa part l’entraineur Said Belaribi s’est abstenu de tout commentaire. Ceci dit le prochain déplacement de Hamra s’annonce périlleux
contre l’ASAM
Tayeb Zgaoula
ARB Ghriss
L
Un début de parcours encourageant
’ARB Ghriss, pensionnaire du
championnat de la division InterRégion groupe Centre-Ouest, semble
décidé cette saison à ne pas revivre
le scénario des saisons précédentes
où il a évité de justesse la relégation.
Cette saison, le président de l’APC a
pris les choses en mains en faisant
appel à tous les sages de la ville pour
apporter leur contribution. Pour sa
part, le président du club , Boudjenah a engagé un nouvel entraineur ,
en l’occurrence Issad Mohamed , ex
joueur du GC Mascara qui a fait a
drivé la saison écoulée le Majd Zemmora avec à l’accession l’ accession
en Régionale Une. Le nouveau coach
a du lui aussi sensibiliser tous les
joueurs réfractaires qui sont revenus
à de meilleurs sentiments en es inté-
grant dans l’effectif. Les résultats enregistrés depuis l’entame de la saison
ne sont que les fruits d’un bon travail
et ce malgré la défaite surprise en déplacement face un mal classé l’IRON
ce lundi pour le compte de la septième journée dans ce groupe. Occupant actuellement la quatrième place avec onze points au compteur.
Abid Djebbar
Le derby de Maghnia
L
Un bel exemple de sportivité
e derby Maghnaoui tant appréhendé entre l’IRBM et l’ASBM a
tenu toutes ses promesses et fut un
exemple de fair-play tant sur le terrain que dans les tribunes.
Toutes les conditions étaient réunies pour faire de ce match une grande fête de football, temps idéal, service d’ordre impeccable, un public
des grands jours, un arbitrage des
plus correct et en sus une ambiance
que le stade des frères Nouali n’a pas
vécu depuis des années. Il est à signaler aussi le geste du P/APC qui a
tenu à accompagner les deux équipes lors de leur entrée sur le terrain
sous les applaudissements nourris
des deux galeries.
Sur la pelouse, les deux antagonistes ont fourni une belle prestation
et le dernier mot est revenu à l’équipe qui était mieux préparée psychologiquement, celle de l’ASBM qui a
signé un carton (4 /1). Avec cette vic-
toire, la troisième consécutive, les
asémistes confortent leur position
au classement, quant au voisin l’Ittihad, il continue de broyer du noir
et s’enfonce davantage vers le bas
du tableau. La sonnette d’alarme
est donc tirée, car le scénario de la
saison écoulée risque de se reproduire si la direction du club ne prend
pas les mesures nécessaires pour redresser la barre.
Chergui Abdelghani
Division nationale amateur Ouest
L
La JSMT, le GCM
et le RCBOR sur les traces
du tandem ESM-OMA
a grande surprise de ce huitième round nous est parvenue de Khemis Miliana où le
SKAF a réussi à créer une belle
sensation face au SAM dans un
match interrompu pendant quelques minutes en raison des incidents regrettables ayant éclaté
entre les deux galeries. A la suite
de ce revers, le deuxième de la
saison, le SAM se voit relégué à
la troisième place en compagnie
du RCBOR. Ce n’est pas le cas
de l’ESM qui est parvenue à éviter la défaite à Tighenif confirmant ainsi son renouveau. Les
Espérantistes ont bien résisté aux
assauts de leurs homologues de
l’IST pourtant jusque -là à la peine. A Oued Rhiou, le coach du
CRB Sendjas, Brahim Hebbar,
est parvenu à damer le pion à son
ancienne équipe, le RCBOR, qui
a manqué une excellente opportunité de s’empare seul du fauteuil du leader. A Arzew, l’OMA
a enregistré sa première contre
performance à domicile face au
GCM. Avec ce score de parité,
c’est incontestablement le Galia
qui a réussi la bonne affaire après
avoir bien négocié cette rencontre face à l’un des prétendants au
sacre, l’OMA, qui avait auparavant battu tour à tour l’ESM et le
SAM. En bas du tableau, la situation se complique de jour en
jour pour l’ESA qui s’est incliné une nouvelle fois à domicile cette fois face à son hôte du
jour, la JSMT. Si les Tiaretis
sont revenus à deux longueurs
seulement des deux co-leaders,
l’ESM et l’OMA, il n’en demeure pas moins que le team de Araba se dirige directement vers le
purgatoire. Enfin à Mostaganem,
le Wided a réussi l’essentiel face
au CRB Ben Badis où une prise
de conscience est souhaitée avant
qu’il ne soit trop tard.
R. S.
Résultats
SKAF ..... - .... SAM ........
IST ......... - .... ESM ........
ESA ....... - .... JSMT ......
WAM ...... - .... CRBBB ...
OMA ...... - .... GCM .......
RCBOR .. - .... CRBS ......
1-0
1-1
0-2
1-0
0-0
1-1
Division nationale amateur Centre
Le RCK lâche la JSD, la JSMC
pointe son nez
A
ssurément, les Koubéens du
RCK avaient l’oreille tendue
vers le stade de Jijel où la JSD
affrontait avec confiance la jeune formation du PAC. Leur espoir a été exaucé puisque leur
principal rival dans cette première phase a été tenu en échec par
le Paradou qui s’est spécialisé
dans les matches nuls. De ce fait,
le RCK se trouve nanti d’une
avance de deux points après
s’être acquitté de sa mission en
battant le WAB. Du coup, les gars
de Jijel voient débouler sur leurs
talons la JSMC, qui n’a fait
qu’une bouchée de l’USOA à
Oued Amizour. Les banlieusards
des hauteurs de la capitale se
trouvent à deux longueurs de la
JSD. Et, c’est le même écart qui
sépare la JSMC du PAC. Si l’on
se base sur leurs résultats respectifs, ce sont ces équipes là - le
RCK, la JSD, la JSMC et le PAC
- qui possèdent les arguments
requis pour se disputer le titre tant
recherché. De fait, on ne pense
pas que les actuels poursuivants
puissent participer à cette course, car faisant preuve d’inconstance. On pense au NARBR, tenu
en échec à domicile par la JSHD,
à l’USFBBA, qui s’est inclinée à
Chéraga devant l’USMC et, également, à l’IBL qui a cependant
réalisé une bonne opération ce
lundi en venant à bout de l’IBKEK. Les deux autres sont à l’actif du CRBDB, qui a atomisé le
MCM et du WRM, qui a pris le
meilleur sur la lanterne rouge,
l’ES Berrouaghia.
A. L.
Résultats
RCK ....... - .... WAB .......
JSD ........ - .... PAC ........
USOA .... - .... JSMC ......
CRBDB .. - .... MCM .......
NARBR .. - .... JSHD ......
USMC .... - .... USFBBA .
WRM ...... - .... ESB ........
2-0
0-0
0-5
5-0
0-0
2-1
2-0
Division nationale amateur Est
La JSMS rejoint l’USMAB en tête
V
ainqueur en déplacement à
Touggourt, la JSM Skikda
a rejoint en tête, l’USM Aïn
Beïda, qui a été neutralisée chez
elle par l’US Biskra.
C’est là, le fait marquant au
terme de la huitième journée
dans ce groupe. En effet, et contre toute attente, l’USMAB,
qu’on pensait capable de faire
plier l’USB, s’est montrée vulnérable et a même failli concéder
sa première défaite de la saison.
Ce semi-échec a fait donc les
affaires de la JSMS, qui a prolongé son invincibilité en déplacement engagée depuis trois
journées. Ainsi, les deux co-leaders, l’USMAB et la JSMS devancent désormais de deux longueurs Hamra Annaba qui, pour
sa part, a laissé échapper deux
précieux points à domicile devant le HB Chelghoum Laïd. Par
ailleurs, dans la partie basse du
tableau, l’USM Annaba continue
de manger son pain noir. Cette
fois en déplacement à Guelma,
la formation annabie a essuyé sa
sixième défaite de la saison, ce
qui fait d’elle le maillon faible du
groupe. L’autre équipe en difficulté, l’AS Aïn M’lila, peine encore à trouver son équilibre comme en témoigne sa nouvelle défaite à Khenchela. En revanche,
le WA Ramdane Djamel a attendu la huitième journée pour glaner enfin sa première victoire,
cette fois aux dépens du NC
Magra. Enfin, le CR Village
Moussa s’est permis le luxe d’aller gagner à Collo, alors que le
MO Constantine, qui progresse
doucement vers le podium, a
tenu en échec le MSPB à Batna.
M. Benboua
Résultats
USMAB .. - .... USB ........
WARD .... - .... NCM .......
E.C ........ - .... CRVM .....
ESG ....... - .... USMAn ...
MSPB ..... - .... MOC .......
NRBT ..... - .... JSMS ......
Hamra ... - .... HBCL .....
USMK .... - .... ASAM .....
1-1
1-0
0-1
1-0
2-2
0-1
0-0
2-0
T ÉL É V I S I O N
13.00 Journal
télévisé
13.30 Fares ahlami
15.00 Mahla
di aâchia
16.20 Moutaât
el maïda
16.30 Generator Rex
17.00 Fourssan
l'Ahaggar
18.00 Journal
télévisé amazigh
18.20 Taqdar tarbah
19.00 Moustahelek
19.20 Familtena
20.00 Journal
télévisé
07.00 Journal
télévisé
07.20 Sabah
el kheir
09.05 Saïdati
10.00 Takous
oua dourous
10.25 Al namir
el sihri
10.45 Ouyoun
el houb
Feuilleton
11.40 Min
waqiouna
12.30 Fi samim
el qanoun
11.00 Motus
11.30 Les
Z’amours
12.00 Tout
le monde veut
prendre sa place
13.00 Journal
13.55 Des droits
pour grandir
14.00 Toute
une histoire
15.10 L’histoire
continue
15.40 Comment
ça va bien !
17.00 Dans la
peau d’un chef
17.55 Face
à la bande
18.50 N’oubliez
pas les paroles
19.55 Météo 2
20.00 Journal
20.46 Météo 2
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
20.50 Page
spéciale Salon
International
du Livre
Algérie
21.00 Les martyres
de la guillotine
21.10 Hiouar seâa
22.10 FBI with collar
22.10 FBI duo très
spécial
23.00 Makhloukate
el miahe
00.00 Journal
télévisé
20.50 Médecin-chef
à la Santé
Avec Mathilde Seigner, Samuel Labarthe,
Youssef Hajdi, Jérôme Robart
Médecin-chef à la prison de la Santé, Séverine
Vincent n'a jamais été spécialement formée pour
mener à bien cette tâche écrasante. C'est en
effet presque par hasard qu'elle accepte un jour
de remplacer temporairement un collègue. Les
premiers jours à la Santé sont pour elle un véritable
choc. Elle découvre un univers carcéral fait
de violences et d'humiliations. Puis, progressivement, la peur fait place en elle à la révolte.
22.25 Un soir à la Tour Eiffel
00.15 Grand public
01.05 Boulevard du palais
20.55 Esprits criminels
20.50
LE MEILLEUR PÂTISSIER
- Les entremets
Présenté par Faustine Bollaert,
Cyril Lignac, Mercotte
Pour l'épreuve du « classique revisité », Cyril
Lignac propose aux sept pâtissiers amateurs
encore en lice de réinterpréter le fameux bavarois. Puis, Mercotte leur demande de remettre
au goût du jour le Guillaume-Tell. Cet entremets, qui rend hommage au légendaire arbalétrier helvétique, se compose de biscuits viennois et de gelée de groseille, surmontés d'un
fondant. Enfin, les candidats célèbreront l'union
fictive de Mercotte et Cyril en créant un gâteau de
mariage à trois étages en seulement trois heures et
demie. Les participants devront faire preuve de précision dans les associations de saveurs mais aussi
dans le montage qui devra être spectaculaire.
20.45
LIGUE DES CHAMPIONS
20.45 Des racines et des ailes
10.50 Midi
en France
12.00 12/13 :
Journal régional
12.25 12/13 :
Journal national
13.55 Un cas
pour deux
14.55 Questions
au gouvernement
16.05 Des droits
pour grandir
16.10 Des chiffres
et des lettres
16.50 Harry
17.30 Slam
18.10 Questions
pour un champion
19.00 19/20 :
Journal régional
19.30 19/20 :
Journal national
20.00 Tout le sport
20.20 Plus belle
la vie
- Passion patrimoine : En Bretagne,
de la baie de Morlaix au cap Fréhel
Présenté par Carole Gaessler
Guillaume Lecuillier, un historien de la région,
fait découvrir le château du Taureau, dans la baie
de Morlaix. Celle-ci est devenue une réserve
ornithologique protégée par l'association Bretagne
Vivante. Grâce au géologue Serge Suanez, nous
survolons tout le littoral des Côtes-d'Armor pour
mieux comprendre les formations géologiques qui
font la renommée de la région : la baie de SaintBrieuc, les falaises de Plouha et la côte de granit
rose dans la région de Ploumanac'h.
22.50 Grand Soir 3
23.45 Rienzi, le dernier des tribuns
02.40 Midi en France
arte
11.45 La quotidienne
13.00 Zoo nursery
Berlin
13.40 Le magazine
de la santé
14.35 Allô, docteurs !
15.10 Sale temps
pour la planète
15.40 Carnets de
marche
16.35 Terre de Brésil
17.30 C à dire ?!
17.45 C dans l’air
19.00 C à vous
20.15 Entrée libre
20.37 Objectif
indépendance
20.40 La maison
France 5
21.40 Silence, ça
pousse !
22.32 Consomag
22.35 C dans l’air
23.40 Entrée libre
00.00 Café, du rififi
dans nos capsules
12.50 Villages de France
13.20 Arte journal
13.30 Les quatre cents coups
15.15 Dans tes yeux
15.40 Vies nomades au Rajasthan
16.25 De nouvelles révélations sur Stonehenge
17.20 X.enius
17.45 Paysages d’ici et d’ailleurs
18.15 Les mondes inondés
19.00 Le Rhin sauvage
19.45 Arte journal
20.05 28 minutes
20.45 Silex and the City
20.50 Les sentiments
Avec Jean-Pierre Bacri, Nathalie Baye,
Melvil Poupaud, Isabelle Carré
Jacques, un médecin généraliste d'une
cinquantaine d'années, mène une existence
monotone avec sa femme, Carole, dans
un coin de campagne isolé. Nommé
directeur d'un service hospitalier, Jacques
cède sa clientèle à François, qui vient
d'épouser la délicieuse Edith. Le jeune
couple emménage dans la maison d'en face.
Très vite, Jacques tombe éperdument
amoureux d'Edith. Elle devient sa maîtresse.
22.20 L’Europe des écrivains
23.15 Curling
00.45 Rectify
21
- Paris-SG (Fra) / APOEL Nicosie (Chy)
Les Parisiens jouent gros face à Nicosie. Quinze jours après leur déplacement à Chypre, les
champions de France, emmenés par Edinson
Cavani et Blaise Matuidi, doivent s'imposer au
Parc des Princes pour voir s'ouvrir en grand la
porte des huitièmes de finale. Les hommes de
Laurent Blanc affrontent l'adversaire le moins
huppé de la poule, mais pas le moins combatif.
L'APOEL et son buteur Cillian Sheridan ont bien
résisté avant de subir une courte défaite (1-0) face
au FC Barcelone de Neymar et Lionel Messi. Ensuite, les Chypriotes ont empoché le point du match
nul face à l'Ajax Amsterdam (1-1).
20.50
ANACONDA 4 :
SUR LA PISTE DU SANG
Avec Crystal Allen, Calin Stanciu,
Linden Ashby, Danny Midwinter
Des chercheurs, qui travaillent sur un sérum d'immortalité, testent leurs recherches sur un anaconda.
Mais le produit provoque de terribles effets secondaires. Le serpent devient agressif et parvient à
s'échapper. Poursuivi par une équipe de scientifiques et de mercenaires, il est coupé en deux
après un violent combat. Mais l'animal parvient
à se régénérer grâce au sérum. Désormais, deux
reptiles mutants sèment la terreur.
10.55 Petits secrets
entre voisins
12.00 Les douze
coups de midi
13.00 Journal
13.40 Petits plats
en équilibre
13.45 Météo
13.55 Joséphine,
ange gardien
15.35 Nos chers
voisins
17.00 Quatre
mariages pour
une lune de miel
18.00 Bienvenue
chez nous
19.00 Money
Drop
19.55 Météo
20.00 Journal
20.35 Météo
Saison 9 - Episode 12
- The Black Queen
Avec Joe Mantegna, Shemar Moore,
Matthew Gray Gubler, AJ Cook
Un serveur du département de la justice est
piraté. Les hackers laissent un message disant que
Sam Russel, condamné à mort pour les meurtres
de huit femmes, est innocent. Garcia se
retrouve personnellement impliquée.
23.25 Arrow
01.05 Nikita
00.25 Cousu main
11.00 Desperate
Housewives
12.40 Météo
12.45 Le 12.45
13.05 Scènes
de ménages
13.45 Le coeur
de la famille
15.45 Le fantôme
de mes rêves
17.40 Les reines
du shopping
18.50 100 % mag
19.45 Le 19.45
20.10 Scènes
de ménages
20.50 Le meilleur
pâtissier
23.20 Le meilleur
pâtissier, à vos
fourneaux !
- Les vêtements pour enfants
Présenté par Cristina Cordula,
Amparo Lellouche, Julien Scavini
Les six couturiers amateurs toujours en lice
vont réaliser des vêtements pour enfants. Pour
l'épreuve du patron imposé, ils doivent coudre
une salopette en velours pour un bébé en taille
12 mois. Pour l'épreuve de la customisation,
il leur faut faire preuve d'imagination et créer
un déguisement pour un enfant de 4 ans à
partir de vieux vêtements, linges de maison
et autres chutes de tissus.
02.00 Damages
22.50 Conversation secrète
09.40 Vice versa
09.45 Le Hobbit :
la désolation
de Smaug
12.25 La nouvelle
édition
12.45 La nouvelle
édition, 2e partie
14.05 La marche
16.05 Jamel
Comedy Club
16.30 Rock the
Casbah
18.10 Bref
18.15 Le Before
du grand journal
18.45 Le JT
19.05 Le grand
journal
20.05 Canal
Champions Club
20.45 Ligue
des champions
Présenté par Michel Denisot
Pour le 30e anniversaire de la chaîne cryptée,
Michel Denisot a choisi d'associer Gérard
Depardieu à cet évènement, en partageant un
moment privilégié avec l'acteur. Le comédien,
également producteur, homme d'affaires et
viticulteur, fut le premier invité de l'émission
Zénith, diffusé le 18 mars 1985. Il revient sur
les moments forts, douloureux, et émouvants,
de sa carrière internationale.
23.40 Les derniers jours
01.20 Habillé(e)s pour 30 ans
12.00 Jamie
a des tentacules
12.40 Wakfu
13.30 Foot 2 rue
14.50 Winx Club
15.40 Peppa Pig
16.05 T’choupi
et Doudou
16.50 Ninjago
17.40 Les lapins
crétins : invasion
18.20 Une saison
au zoo
20.25 Hero Corp
20.35 Le point
quotidien
20.40 Mercredi,
c’est ciné
20.45 L’Imaginarium du docteur
Parnassus
22.45 Incendies
00.50 Anarchy
13.25 Scary Larry
13.40 Geronimo Stilton
14.05 Artisans du
changement
15.00 Questions pour
un champion
15.35 Envoyé spécial
17.30 64' le monde
en français
18.35 Mon envoyé
spécial
19.30 Le journal
de France 2
20.00 Je vous ai
compris ! De Gaulle
1958-1962
21.35 Visite libre
22.00 TV5MONDE
le journal Afrique
22.25 Le journal
de la RTS
23.00 Les conquérants
00.35 Bébé à tout prix
11.40 W9 Home
festival
12.15 Talent
tout neuf
12.20 E-classement
13.30 Charmed
17.50 Les ch’tis
dans la jet set
19.50 Les Simpson
20.35 Soda
20.50 Enquêtes
criminelles :
le magazine
des faits divers
22
S OCIÉTÉ
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 05 novembre 2014
Aveugle, elle recouvre
la vue en se cognant
la tête contre une table
Le travail avec horaires décalés
accélère le vieillissement cognitif
Travailler pendant une longue période en horaires décalés,
notamment la nuit, accélère le vieillissement cognitif,
selon une étude franco-britannique publiée mardi.
A
lors que le travail de nuit et le travail posté (horaires changeants)
sont déjà suspectés de jouer un
rôle dans divers problèmes de santé
comme les ulcères, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, des chercheurs ont entrepris d’étudier son impact sur les capacités cognitives. Pendant dix ans, ils ont suivi 3.000 salariés
du sud de la France, âgés de 32 à 62
ans au début de l’étude, travaillant dans
tous les secteurs de production et dont
la moitié avaient travaillé en horaires
décalés pendant au moins 50 jours au
cours de l’année. Leurs capacités cognitives (mémoire, attention, vitesse de
réaction) ont été mesurées à trois reprises (1996, 2001 et 2006) lors de tests
neuropsychologiques. L’étude publiée
dans la revue médicale Occupational
and Environmental Medicine a permis
de montrer que ceux qui avaient eu un
travail posté pendant dix ans ou plus,
présentaient un déclin cognitif - proces-
Lille
Il s’évade de
prison pour
aller sur la
tombe de
sa mère
E
n général, les prisonniers veu
lent se faire la belle pour reprendre leur liberté. Mais Steven
Devaux, Lillois de 24 ans, lui a
franchi les grilles de la prison pour
aller sur... la tombe de sa
mère selon une information de la
Voix du Nord. Chose inédite, le
jeune évadé a disparu cinq jours
avant de se constituer prisonnier.
C’était certainement plus fort que
lui. Les faits remontent à samedi
dernier, Steven Devaux a pris la
poudre d’escampette en franchissant le grillage qui délimite la cour
de promenade du parc du centre
de semi-liberté d’Haubourdin et a
disparu dans la nature.
Détenu depuis sept mois à la prison de Sequedin, le jeune Lillois
dont le comportement ne posait,
semble-t-il, aucun problème avait
été transféré à Haubourdin. Il s’occupait de la livraison des repas des
autres détenus et rien ne laissait
présager son désir d’escapade. Ce
sont les policiers municipaux
d’Haubourdin qui vont découvrir
ses véritables motivations. Car
après seulement cinq jours d’évasion, le jeune prisonnier se présente dans leurs locaux. «Je suis resté
tous les jours sur la tombe de ma
mère», a t-il expliqué, indiquant
par ailleurs qu’il avait mal vécu la
perte de sa maman, retrouvée pendue en 2009. Steven Devaux a été
jugé en comparution immédiate :
trois mois ferme et un retour à la
case prison.
sus naturel chez toute personne vieillissante - nettement plus rapide que les
autres. Selon Jean-Claude Marquié, un
chercheur du CNRS à Toulouse qui a
coordonné l’étude, la baisse des scores
obtenus équivaut à «un vieillissement
cognitif de 6,5 ans», une baisse «qui
n’est pas négligeable» mais qui demande encore à être confirmée par d’autres
études. «On savait déjà qu’il y avait des
effets à court terme, mais on ne savait
pas si ceux-ci se maintenaient pendant
longtemps», explique-t-il.
L’étude a permis de montrer que l’impact négatif sur les capacités cognitives
persistait pendant au moins cinq ans
après l’arrêt du travail posté et qu’il existait une «grande variabilité» selon les
individus. Parmi les solutions préconisées pour limiter ces effets, le chercheur
a cité une «surveillance médicale personnalisée», ainsi qu’une meilleure organisation du travail permettant de favoriser les «horaires les plus favorables
au sommeil».»Il vaut mieux par exemple démarrer à 6 heures du matin plutôt
qu’à 4 heures» relève-t-il. De plus en plus
répandu dans divers milieux professionnels, le travail en horaires décalés a fait
l’objet de plusieurs études ces dernières
années qui ont identifié divers risques en
termes de santé. Le travail posté de nuit
(avec des alternances irrégulières de périodes de travail jour-nuit) a notamment
été classé cancérogène «probable» en
2007 par le Centre international de recherche sur le cancer (IARC), l’agence
de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) pour le cancer, en raison de son
effet perturbant sur le rythme biologique. Une étude suédoise publiée en
2011 a pour sa part montré que le travail de nuit doublait le risque de sclérose en plaques chez les jeunes tandis
qu’une étude française publiée l’année
suivante a fait état d’un risque accru de
cancer du sein d’environ 30% chez les
femmes travaillant de nuit.
À
l’âge de 11 ans, Lisa Reid, une
Néo-zéolandaise, est subitement atteinte d’une tumeur cérébrale qui appuie sur son nerf optique (le nerf reliant la rétine au cerveau) et lui fait perdre la vue.
Treize ans plus tard, dans la nuit
du 15 novembre 2000, elle se met
à genoux pour embrasser son
chien-guide, et en se relevant, se
frappe violemment la tête contre
sa table basse.Puis elle part se coucher sans prêter davantage attention à son choc à la tête. Lorsqu’elle se réveille le lendemain matin,
elle réalise qu’une partie de sa vision est restaurée. «Personne ne sait
vraiment ce qui s’est passé», a déclaré récemment Lisa Reid
au Daily Mail Australia. Alors comment expliquer qu’un choc à la tête
lui ai fait recouvrir la vue ? «Le nerf
optique comprimé par la tumeur
n’avait sûrement pas dégénéré et le
déplacement de la tumeur, dû au
choc, a pu lever la pression et donc
rétablir un flux d’informations»,
commente pour Sciences et Avenir
Serge Picaud, directeur de recherche à l’Institut de la Vision de Paris. «Cela signifie également que le
cortex visuel (partie du cerveau
chargée de traiter les informations
visuelles) de Lisa Reid n’avait pas
évolué malgré l’absence d’information visuelle.
Cependant, tout cela doit être pris
avec beaucoup de précautions car
aucune donnée n’est disponible sur
la vision résiduelle de la patiente
avant et après le choc», ajoute t-il.
Selon ABC news, seul son œil gauche fonctionne et de manière très
limitée depuis «l’accident».
Opéré du cerveau pour
ses crises épileptiques,
sa phobie des araignées
disparaît
Quand Erdogan fait lui-même
respecter l’interdiction de fumer !
R
ecep Tayyip Erdogan avait promis
d’être un président actif, et il a dépassé les espoirs de ses plus fervents partisans en faisant lui-même respecter dimanche dans les rues d’Istanbul une loi
interdisant de fumer dans certains lieux
publics. Rapportée lundi par les médias
turcs, vidéo à l’appui, la scène s’est déroulée dans le quartier stambouliote
d’Esenler. Après un discours, le chef de
l’Etat islamo-conservateur se promenait
dans les rues du quartier lorsqu’il a aperçu un homme qui fumait sur la terrasse
couverte d’un café, en violation flagrante
d’une loi qui interdit la cigarette dans les
lieux publics fermés. L’ancien maire d’Istanbul s’est brutalement arrêté et a pointé du doigt le contrevenant. «Il y a des
sanctions contre ça.
Où est la police ?», a-t-il lancé à la cohorte qui le suivait. «Je sais», lui a imprudemment répondu le maire de l’arrondissement, Tevfik Göksu. «Tu le sais mais il
n’a pas le droit», a fulminé M. Erdogan.
«Il se comporte délibérément de façon impolie», a-t-il ajouté, «cet effronté est assis
là et continue à fumer quand bien même
le président lui a dit de ne pas le faire».
Le maire de l’agglomération d’Istanbul
Kadir Topbas a vainement tenté de calmer le chef de l’Etat en suggérant que le
contrevenant pourrait promettre de ne
pas recommencer. Mais M. Erdogan ne
s’en est pas contenté et a ordonné à la
police municipale de le verbaliser sur le
champ. Selon les médias turcs, le fumeur
a écopé d’une amende de 90 livres turques (un peu plus de 30 euros). Le café
a par ailleurs dû verser une amende de
6.000 livres (plus de 2.000 euros). «Tout
le monde a vu (ce qui s’est passé)», a justifié le gouverneur d’Istanbul Yuksel Unal
devant la presse, «c’est pourquoi nous
avons décidé d’appliquer la sanction
maximale». Le gouvernement turc a imposé en 2009 une loi interdisant de fumer dans les lieux publics, officiellement
pour protéger la santé publique.
Premier ministre pendant onze ans avant
d’être élu président en août dernier, M.
Erdogan, musulman pratiquant, est régulièrement accusé par ses adversaires d’être
un autocrate et de vouloir «islamiser» la
société turque. Ces dernières années, il a
multiplié les mesures restreignant l’usage
du tabac et de l’alcool.
C
’est l’histoire d’une opération
chirurgicale contre les crises
épileptiques, qui supprime par
inadvertance la phobie des araignées dont souffrait le patient. Atteints de crises épileptiques récurrentes, un homme d’affaire britannique de 44 ans a dû subir une intervention chirurgicale pour lui enlever l’amygdale, une région du cerveau impliquée dans les réactions
émotionnelles. Des études complémentaires de son cerveau ont mis
en évidence une maladie rare :
l’encéphalite granulomateuse, une
infection due à un germe pathogène. L’amygdale endommagée a pu
être retirée avec succès, cependant
d’autres réactions inattendues se
sont manifestées chez le patient.
Avant l’opération, le quarantenaire avait une phobie des araignées
difficilement contrôlable.
Lorsqu’une araignée apparaissait
chez lui, il lui lançait des balles de
tennis de loin pour la tuer, ou utilisait de la laque pour l’immobiliser
avant de s’en débarrasser à coups
d’aspirateur. Mais étrangement,
après l’opération, le patient réalisa
que cette phobie avait totalement
disparu : il peut désormais toucher
les araignées et les trouve même
«fascinantes». Par ailleurs, le patient
a également décrit des maux d’estomacs «d’aversion à la musique»,
intenses lors des publicités télévi-
sées notamment, qui se sont calmés
peu de temps après l’opération.Il
est probable que la phobie ait été
«ôtée» lorsqu’une partie du cerveau du patient a été opérée, selon le Docteur Nick Medford, du
Brighton Medical School (Royaume-Uni). «C’est comme quand
vous voyez un serpent et faites un
saut en arrière par réflexe, et que
vous vous rendez compte que ce
n’est qu’un bâton» explique-t-il
lors d’une inter view au New
Scientist. «Ça, c’est votre réponse «précipitée» : elle n’est pas très
précise, mais elle est nécessaire à
notre survie. Et puis il y a la peur
«évaluée», plus nuancée, qui est
plus précise mais qui prend du
temps à se mettre en place.«Dans
le cas du patient, c’est la peur
«précipitée», la réaction de panique qui a été supprimée avec
l’amygdale, alors que la peur dite
«évaluée» est restée intacte. Pour
le Dr Medford, cet effet inattendu
pourrait être testé de nouveau sur
des patients épileptiques et phobiques dont il faudra retirer
l’amygdale. Pour l’heure, d’autres
approches médicales sont à l’essai pour les personnes arachnophobes, comme la pilule régulant
la pression artérielle, ou la stimulation de zones cérébrales spécifiques pour effacer les souvenirs terrifiants liés aux araignées.
D ÉTENTE
Le Quotidien d'Oran
23
Mercredi 05 novembre 2014
Bélier 21-03 au 20-04
Vous voilà en train de
rêver ou de fantasmer,
et il faut dire que ça vous
chatouille de plus en plus. Et si
vous tentiez votre partenaire en
fin de soirée ?
Jeux proposés par Chérifa Benghani
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COMME
DES PIES
------------------PIERRE
PRÉCIEUSE
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CROISÉS N° 5460
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FOUILLIS N° 5459 SAFRAN (Sa - Franc)
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1
MOUSSELINE
------------------BÉNÉFICE
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APPRISE
------------------ACCESSOIRES DE
CUISINE
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AINSI SOIT-IL
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Cancer
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ROI DE
COMÉDIE
------------------PREND DU
POIDS
SANS FIN
ALIMENTER
------------------EN GENRE
ET
EN NOMBRE
Ø
Le travail devient très important depuis quelque
temps, mais pensez à vos amis qui
pourraient vous donner le recul
nécessaire pour mieux avancer
par la suite.
22-06 au 22-07
D’une créativité peu
commune, vous voilà à
la fois au four et au moulin !
Vous visez haut, mais vous avez
raison car on a l’air de vous
faire confiance.
Õ
FIN DE
GROUPE
------------------VICTIME DES
RAPACES
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Lion
PRONOM
------------------A LA MODE
------------------USE
Ø
23-07 au 23-08
Si vous avez envie de
prendre l’air, de partir
en voyage mais que ce n’est pas
le moment, allez au cinéma ou
au théâtre pour vous dépayser!
Ou bien partez pour un weekend en famille.
Vierge
Ú
24-08 au 23-09
En ce moment, vous
pensez beaucoup à l’argent. Que cela ne vous empêche pas d’exploiter votre capacité à communiquer. Déplacezvous s’il le faut...
Balance
CAPITALE
EUROPÉEN N E
------------------PARTIE À
PIED
NATTE
ANCRE- BUVETTE –
CABLE –
CHANDELLE –
CINEMA –
CONDITION –
CRANEMENT –
EMARGEMENT –
EMBARGO –
EPAISSIREPARGNER –
EPROUVETTE –
ETALON – FERME –
FREIN – GAGER –
HASE – HOMME –
HOTEL –
INTIMIDATION –
LUNE – MERE –
NERVOSITE – NOISE
– OUTIL – PERCER –
POLO – PORTRAIT –
QUOTA – RIDEAU –
SELECTION –
SERMON –
SOIGNER – SOURIS
– SUER –
SUPERBEMENT –
TENDRE – TRESSE –
TUBE – USINE.
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Capricorne 22-12 au 20-01
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Sagittaire 23-11 au 21-12
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24-10 au 22-11
Au travail, votre entourage vous écoute, adhère à
vos propos et le surplus de travail ne vous fait pas peur. Mais
ne forcez pas trop, votre santé
pourrait en pâtir.
Si vous vivez une déception amoureuse ou
que vous souffrez de la solitude affective, ne pensez pas que
la situation soit irréversible. En
fait, vous vous recentrez pour
mieux rebondir.
E A A
N
24-09 au 23-10
Votre conjoint et vos collaborateurs sociaux apprécient vos dons et qualités, ce
qui vous permet d’avoir une bonne confiance en vos capacités.
Aussi tenez compte de leur avis,
même s’ils divergent.
Scorpion
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FOUILLIS N° 5460
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Gémeaux 22-05 au 21-06
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------------------MÉTAL
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MONTÉE
DE COURS
------------------VOIE
------------------RÈGLE
21-04 au 21-05
Comme vous avez apparemment besoin de calme
et de silence, mettez-vous entre
parenthèses durant toute la soirée en prenant un bon bain
chaud, suivi d’une méditation...
ILS LIVRENT
LEUR
TRAVAIL
CLÉS EN
MAIN
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FLECHES N°5459
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LES SOLUTIONS
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OBSTACLE
------------------SYMBOLE
DE MÉTAL
DOMESTIQUE
OU ATOUT
MAÎTRE
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1. Gorge.
2. Porte.
…7, 8, 9, 10 !
3. Bois en fin.
Contractée.
4. Note.
Fera dépendre.
5. Comme un cocotier ?
Opérateur de complémentation.
6. Prend de revers.
Plus jeune.
7. Liquide.
Perspective.
8. Filles du général.
Double et réciproque.
9. Affectation.
10. Conjonction.
Produit du son.
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A. Comme une poule sur un
mur, qui picote du pain dur...
B. C’est la voie des voies,
bon sang ! «Oui mon commandant !», c’est Amadou,
l’écrivain malien.
C. Plante à fouetter.
A son maître, ici.
D. Pelant.
E. En rade.
Aval en montée. Pronom.
F. Congère pour un Suisse.
Y a du bon.
G. Conjonction.
Diagnostic d’entreprise.
H. Est à couvrir de fleurs.
I. Comprise.
Points opposés. Avant midi
c’est avant douze heures !
J. Condamnés à rester.
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Verticalement:
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Horizontalement:
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Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :
- Bof, c’est mon 1er.
- Mon 2e est une station de transport.
Mon tout est une échauffourée.
7
E
R
R
E
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S
Si l’atmosphère au foyer
se fait un peu trop pesante, pensez à téléphoner à l’un de
vos amis et confiez-lui vos soucis. Un troisième point de vue est
toujours intéressant.
Verseau 21-01 au 18-02
En ce moment, soit les
études priment et vous
n’arrêtez pas de plancher sur les
sujets qui vous intéressent, soit
une soif de vous engager socialement vous titille...
Poissons 19-02 au 20-03
C’est le bon moment
pour programmer une
formation, un stage et voir si
votre budget vous le permet. Si
ce n’est pas possible dans l’immédiat, partez tout de même en
week end !
Kamel Daoud
reçoit le Prix
«Liste Goncourtle choix
de l’Orient»
à Beyrouth
La Russie bloque
une déclaration
contre le vote
dans l’est
de l’Ukraine
Le Quotidien
D'ORAN
a Russie s’est opposée aux autres
membres du Conseil de sécurité
de l’ONU qui souhaitaient émettre une
déclaration condamnant les élections
séparatistes dans l’est de l’Ukraine, selon l’ambassadeur de ce pays lundi. Les
15 membres du Conseil ont travaillé sur
l’adoption d’une déclaration vendredi,
et encore durant le week-end, mais la
Russie s’y est opposée. Le texte, proposé par la Lituanie, disait que les scrutins organisés dimanche dans les régions de Lougansk et Donetsk allaient
à l’encontre des accords de Minsk, conclus le 5 septembre entre Kiev et les rebelles, avec le soutien de la communauté internationale et de Moscou. «Ils ont
essayé de mettre un texte au point vendredi et samedi, mais le projet retenu a
été bloqué par la Russie», a expliqué
l’ambassadeur ukrainien à l’ONU, Yuriy Sergeyev. La mission de la Russie
aux Nations unies a simplement indiqué lundi que le texte était selon elle
«inadéquat», mais sans donner d’autres
précisions sur sa position.
L
Edition Nationale d'Information
5 morts dans une fusillade
en Arabie Saoudite
e chroniqueur et romancier algérien Kamel Daoud a reçu dimanche le Prix «Liste Goncourt- le choix de
l’Orient», pour son roman «Meursault,
contre enquête», décerné lors du 21e
Salon du livre francophone de Beyrouth,
a annoncé la presse locale. Le jury, a
choisi de distinguer le roman de Kamel
Daoud pour «la singularité du sujet traité
qui offre à Meursault - personnage principal de «l’étranger» d’Albert Camus de
mener une contre-enquête pour réhabiliter la victime (l’arabe)».
Pour ce roman, Kamel Daoud est également finaliste pour la prestigieuse distinction littéraire française, le Prix Goncourt, qui sera décerné le 5 novembre.
Paru en 2013 en Algérie aux éditions
Barzakh, «Meursault, contre enquête» a
déjà valu à son auteur le Prix François
Mauriac» de l’Académie française et le
«Prix des cinq continents» décerné par
l’Organisation internationale de la francophonie, en plus du Prix «Escale littéraire» d’Alger décerné par des écrivains et
journalistes algériens et français. Le roman figurait également sur la deuxième
sélection du prix Renaudot, décerné par
des journalistes et critiques littéraires.
L
Arrestation
d’un Britannique
qui a projeté
une attaque
à la bombe
a police britannique a arrêté un
jeune homme de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un attentat à la bombe et a évacué 50 personnes d’une zone
d’habitation lundi. Des agents d’une
escouade de l’armée chargée des explosifs ont été envoyés dans la zone résidentielle près du stade de Newcastle
United dans le nord-est de l’Angleterre
après avoir trouvé des «éléments suspects». «La personne, un homme blanc
de 18 ans, a été arrêtée et est actuellement en garde à vue», a déclaré le commissaire de police de Northumbria Bruce Storey. «Il a été arrêté sur soupçons
de possession d’explosifs dans l’intention de mettre en danger la vie d’autrui,»
a-t-il précisé. La police a fouillé la propriété du jeune homme et y a découvert des objets suspects, les conduisant
à interdire l’accès à la zone et à évacuer plusieurs habitations. La police a
déclaré qu’ils rassemblaient actuellement des renseignements sur le mode
de vie du suspect «pour se faire une idée
de ce qu’ont pu être ses motivations».
L
inq personnes ont été tuées
et neuf autres blessés dans
une fusillade lundi soir dans une
localité de l’est du royaume saoudien où se concentre la minorité
chiite, à l’occasion de l’Achoura,
selon la police mardi. «Trois personnes cagoulées ont tiré à la mitrailleuse et au pistolet» au moment
où «un groupe de citoyens quit-
C
taient un site dans le village d’AlDalwa», dans la région d’Al-Ihsa,
tuant cinq personnes et blessant
neuf autres, a déclaré un porteparole de la police, sans préciser la
nature du site. Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé mardi l’arrestation de six suspects dans
l’attaque «terroriste» qui a provoqué la mort de cinq chiites dans la
nuit à l’occasion des célébrations
chiites de l’Achoura. «Six personnes liées au crime terroriste ont été
arrêtées» lors d’une opération policière menée dans la région d’AlIhsa, où se concentre la minorité
chiite du royaume, et près de Ryad,
la capitale, a déclaré le porte-parole du ministère dans un communiqué cité par l’agence officielle Spa.
20 membres
d’Al-Qaïda tués
par deux
frappes de
drone au Yémen
La chute des prix du pétrole continue
es prix du pétrole chutaient
fortement mardi en cours
d’échanges européens, le Brent
marquant même un plus bas depuis quatre ans, touchés par la
décision de l’Arabie saoudite
d’abaisser ses prix à ses clients
américains. Vers 11H00 GMT, le
baril de Brent de la mer du Nord
pour livraison en décembre valait
82,73 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en
baisse de 2,05 dollars par rapport
à la clôture de lundi. Vers 10H15
L
GMT, le Brent a glissé jusqu’à
82,08 dollars, un minimum depuis
fin octobre 2010. Dans les échanges électroniques sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), le
baril de «light sweet crude» (WTI)
pour la même échéance perdait
2,03 dollars, à 76,75 dollars. Vers
10H15 GMT, la référence américaine du brut a chuté jusqu’à
75,84 dollars, son plus bas niveau
en séance depuis début octobre
2011. «Le pétrole a plongé (...)
alors que l’Arabie saoudite a ré-
duit ses prix de vente à ses clients
américains», a noté Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets. Les Saoudiens «ont annoncé une hausse de leur prix de vente à l’Europe et à l’Asie alors que
la demande devrait rebondir cet
hiver, mais parallèlement les prix
aux clients américains ont été réduits afin de défendre leurs parts
de marché dans un marché souffrant de plus en plus d’abondance d’offre», expliquait Ole Hansen,
analyste chez Saxo Bank.
Londres met fin à un entraînement
militaire libyen
e ministère britannique de la
Défense a expliqué mardi
avoir décidé de mettre fin prématurément à un stage de formation de
soldats libyens après l’implication de
certains d’entre eux dans des agressions sexuelles. Quelque 300 membres des forces armées libyennes
sont stationnés depuis le mois de
juillet à Bassingbourn, dans le sudest de l’Angleterre. «L’entraînement
était initialement prévu pour durer
L
L
jusque fin novembre mais nous
sommes tombés d’accord avec le
gouvernement libyen qu’il fallait
avancer la date de la fin de l’entraînement», a expliqué le ministère
dans un communiqué, confirmant
des informations du journal Cambridge News. «Les recrues vont rentrer en Libye dans les prochains
jours», a ajouté le ministère. Trois
soldats ont été entendus mardi par
des juges au cours d’une audience
’Algérie n’exporte pas plus d’un milliard
de dollars par an de produits hors hydrocarbures. En dépit de toutes les philosophies, tous les discours, parfois drôles, depuis maintenant 50 ans, le pays, hélas!
n’exporte que du pétrole et ses produits dérivés. La raison en est que l’économie nationale ne produit pas bien ou pas assez pour exporter le surplus, ou des produits destinés au
marché international.
La bonne santé financière d’un pays c’est,
en gros, le résultat de la différence entre le
montant de ses exportations et celui de ses
importations. Plus cette différence (excédent)
est importante, plus les caisses de l’Etat sont
bien remplies. C’est le cas des grands pays
industrialisés, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, etc.,
des pays qui produisent suffisamment pour
exporter produits industriels et agricoles. L’Algérie, par contre, n’exporte que le produit de
son sous-sol et n’arrive pas, depuis l’indépendance nationale et après plusieurs réformes
industrielles et agricoles, à mettre sur le marché international le moindre produit hors hydrocarbures commercialisable.
Comment dès lors décrypter les objectifs de la
conférence nationale sur le développement économique et social mise en place par un ministère de l’Industrie en perpétuel changement? Com-
préliminaire, selon Cambridge
News. Deux d’entre eux ont reconnu deux accusations d’agression
sexuelle. Le troisième est accusé de
trois agressions et doit encore dire
s’il plaide coupable. «La majorité
des recrues a réagi positivement à
l’entraînement malgré l’incertitude
politique qui continue de prévaloir
en Libye mais il y a eu des soucis
de discipline», a expliqué le ministère de la Défense.
ingt membres présumés d’AlQaïda ont été tués dans deux
frappes de drone, probablement américain, menées dans la nuit de lundi à
mardi dans le centre du Yémen, ont
indiqué des sources tribales et des témoins. Les deux raids ont visé, selon
les mêmes sources, des positions d’AlQaïda à Yakla, un village de la région
de Radah, un fief du réseau extrémiste qui est très actif au Yémen, où il
s’oppose notamment aux rebelles chiites. Des combattants d’Al-Qaïda ont
été récemment visés dans la même
région de Radah par des drones et l’armée de l’air yéménite. Al-Qaïda est bien
implanté dans la région où les rebelles
chiites, dits houthis, tentent de prendre
pied après avoir pris le contrôle de Sanaa, le 21 septembre et avancé dans
l’ouest et le centre du pays.
Cette présence toute nouvelle des houthis est mal acceptée par les tribus sunnites qui s’y opposent armes en main, parfois au prix d’alliances avec Al-Qaïda.
V
EDITORIAL
Par Yazid Alilat
LE TEMPS
DE LA QUINCAILLERIE
ment redresser l’industrie nationale vingt ans
après sa destruction et plusieurs réformes à travers le plan de restructuration appliqué à la fin
des années 1990 par Ahmed Ouyahia? Des centaines de grandes entreprises publiques, nationales et de wilaya, ont été aspirées alors par
cette politique d’assainissement des entreprises
publiques économiques (EPE). Pour quel résultat? Une complète désorganisation du secteur
industriel national et une mise à la ferraille d’entreprises encore solvables, et des milliers de travailleurs promis à un dramatique chômage.
Aujourd’hui, juste après le passage de Rahmani à ce même ministère qui voulait lui aussi revoir l’ordre des choses dans le secteur industriel national, on en vient à réfléchir sur une autre
réforme du secteur. Comme s’il s’agissait d’une
loterie à l’échelle d’un pays, d’un jeu économique à l’éternel recommencement avec des acteurs différents mais avec la même équation:
«comment relancer l’industrie nationale et
augmenter les exportations hors hydrocarbures». Ce langage, on le retrouve malheureusement à chaque conférence sur le secteur de
l’industrie. Comme une impossible litanie.
La conférence mise en place par le département de Bouchouareb a le même crédo que celles des années 1970, 1980, 1990, 2000 et 2010.
En voici quelques extraits du communiqué de
ce ministère annonçant la tenue de cette conférence sur le développement économique et social: le principal défi que doit relever dans les
prochaines années (le secteur industriel) réside
fondamentalement «dans la réduction de façon
significative de notre forte dépendance envers
les hydrocarbures par la relance de l’outil national de production» qui passe nécessairement
par «l’encouragement de l’investissement productif et l’amélioration de l’environnement de
l’entreprise». Ce communiqué donne la pleine
mesure de l’irréalité de la situation du secteur
industriel, du complet déphasage des responsables d’un secteur à la dérive depuis les années
1990 et la réalité actuelle de l’économie nationale, qui n’arrive plus à produire, en dehors du
pétrole, pour payer ses achats à l’étranger.
La déroute actuelle du fleuron de l’industrie
sidérurgique algérienne, vendu pour une bouchée de pain au géant mondial de l’acier, puis
racheté par l’Etat, est symptomatique de l’état
catastrophique dans lequel évolue l’industrie
nationale publique. Et plus on injecte de l’argent dans ces EPE, plus les chiffres de leur déficit s’affolent. Que faire alors ?
Mercredi 05 novembre 2014 - 12 moharram 1436 - N° 6065

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