DS 1 2014 2015 Description de l'atome -1° principe – Dosage A / B – Synthèse organique 1° année A- LE SOUFRE Document 1 : VARIETES ALLOTROPIQUES DU SOUFRE (Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Soufre ) Le soufre possède des formes allotropiques aussi bien à l'état solide que liquide ou gazeux. La forme la plus stable à l'état solide, dans les conditions normales de température, est le soufre alpha Sα, de formule S8 et correspondant au cyclooctasoufre. Pour une écriture propre des équations chimiques impliquant le soufre, il est en conséquence d'usage d'introduire la notation 1/8 S8. L’existence de cette structure fut établie par rayons X en 1935 par B.E. Warren et J.T. Burwell. […] Le système de variétés allotropiques du soufre est parmi les plus complexes qui existent. La facilité de caténation du soufre n’est pas la seule raison et il faut compter également avec les variétés d’assemblage dans lesquelles chaque type de molécule peut cristalliser. Les liaisons S–S apparaissent d’une grande souplesse comme en témoigne l’amplitude des longueurs de liaison observées, entre 180 et 260 pm. De plus, des angles S–S–S existent entre 90° et 180°. Enfin, l’énergie des liaisons S–S, suivant les cas, est comprise entre 265 et 430 kJ·mol-1. Il existe une grande variété de molécules de soufre. Fait unique, il semble que l’on puisse créer par synthèse n’importe quelle molécule de soufre de formule Sn. Par exemple, les molécules S18 et S20 ont été préparées et caractérisées en 1973 par M. Schmidt et A. Kotuglu. La variété allotropique la plus stable, notée S8, est cristallisée dans le système orthorhombique. On la trouve dans la fleur de soufre obtenue par sublimation, dans le canon de soufre obtenu par fusion, ou dans le lait de soufre colloïdal. De plus, toutes les autres variétés semblent se transformer en Sα à température ambiante. La molécule cyclo-S8 est constituée d’une chaîne en zigzag avec quatre atomes dans un plan et quatre dans un autre plan parallèle […] Les angles sont de 108° et les longueurs de liaison de 206 pm. À 95,3 °C, un changement de phase intervient et les mêmes molécules S8 cristallisent alors dans un réseau monoclinique. La densité du soufre passe alors de 2,07 à 2,01. Document 2 : PRODUCTION DU SOUFRE ( Source : http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/acc.htm ) MATIÈRES PREMIÈRES : teneur moyenne de l'écorce terrestre 600 ppm. Origines de la production mondiale sur un total, en 2007, de 73,4 millions de t : - Soufre élémentaire (48,2 millions de t) : - obtenu par purification du gaz naturel (Canada, Russie...) et par désulfuration des pétroles bruts (Etats-Unis, Arabie Saoudite...) et des sables bitumineux (Canada) dans les raffineries (47,4 millions de t). - natif, selon le procédé Frasch : 800 000 t en Pologne. - Soufre contenu dans le dioxyde de soufre (transformé ensuite en acide sulfurique) formé lors du grillage de sulfures métalliques (24,2 millions de t) : - dans le traitement de minerais de cuivre, zinc, plomb, nickel, (18,6 millions de t), - dans l'extraction de pyrites ( on peut citer la pyrite de fer FeS2 et la chalcopyrite CuFeS2 ) (6,6 millions de t) : principalement en Chine (6,0 millions de t), Finlande (260 000 t), Russie (200 000 t) : cette production qui tend à diminuer couvre actuellement 8 % de la production de soufre, comparativement à 22 % en 1973. Aux États-Unis, le grillage des pyrites s'est terminé en 1988. - Le complément est fourni par diverses sources dont le recyclage de l'acide sulfurique régénéré après traitement de purification. Le volume de la production de soufre dépend donc de celui de divers autres produits (pétrole, gaz naturel, sables bitumineux ou métaux). L'ajustement avec la demande est réalisé par le grillage de pyrites en Chine, par exemple, ou par les variations de stocks (par exemple, fin 2007, le stock canadien était de 11,8 millions de t). Extraction du soufre natif : - par le procédé Frasch : extraction jusqu'à 500 t par jour et par forage, en injectant dans le sol de la vapeur d'eau surchauffée à 160°C, qui permet de faire fondre le soufre (température de fusion : 119°C), qui est ensuite pompé et remonté en surface sous forme liquide. Le procédé, mis au point par Herman Frasch, a été exploité industriellement, pour la première fois, en 1903, en Louisiane. La production nord-américaine a atteint, selon ce procédé, un maximun de 8 millions de t, en 1974, avec 12 mines en activité. La mine de Boling Dome, dans le Texas, fermée en 1993, a, en 65 ans, ainsi produit 82 millions de t de soufre. La dernière exploitation, Main Pass, extrayant le soufre à partir d'une plate-forme offshore dans le Golfe du Mexique, à 51 km des côtes, a fermé en 2000. L'Irak a exploité, selon ce procédé, le plus grand dépôt de soufre connu, celui de Mishraq, qui contiendrait de 100 à 250 millions de t. En Pologne, les mines à ciel ouvert ayant fermé, l'exploitation d'un gisement découvert en 1954, se poursuit à l'aide d'une mine Frasch. Récupération du soufre des hydrocarbures : Le gaz naturel peut renfermer une teneur importante de soufre, principalement sous forme de sulfure d'hydrogène. C'était le cas du gaz de Lacq (Pyrénées-Atlantiques, France) dont la composition moyenne était la suivante : CH4 : 69 %, H2S : 7-15 %, CO2 : 10 % ou du gaz canadien. Le sulfure d'hydrogène, toxique et corrosif, doit être éliminé du gaz avant sa commercialisation. La purification du gaz consiste à extraire le sulfure d'hydrogène et le dioxyde de carbone à l'aide d'amines puis après déextraction à transformer le sulfure en soufre à l'aide du procédé Claus mis au point en 1883. Le pétrole contient généralement du soufre (en moyenne, 1,65 % en masse, pour le pétrole raffiné, en 2007, aux Etats-Unis) sous forme de divers composés organiques. Les nouvelles normes antipollution exigent pour les carburants des teneurs réduites en soufre. Par ailleurs, les traitements subis par le pétrole afin de transformer les fractions lourdes en fractions légères plus utilisées, nécessitent l'emploi de divers catalyseurs qui seraient empoisonnés par la présence de composés soufrés. En conséquence, le soufre est éliminé en transformant d'abord, par hydrogénation, les composés organiques soufrés en sulfure d'hydrogène puis en procédant, comme pour le gaz naturel, par extraction dans les amines puis application du procédé Claus. Première opération : séparation : H2S - CO2 / hydrocarbures. - Le gaz barbote, sous pression (75 bar) et à 35-50°C, à contre-courant dans une solution (à 30 % en masse) d'amines (diéthanolamine (DEA) : HN(C2H4-OH)2 ou méthyldiéthanolamine (MDEA)) qui fixe H2S et CO2. - Le sulfure d'hydrogène et le dioxyde de carbone sont ensuite libérés sous 1 bar à 140°C et les solutions d'amines (DEA ou MDEA) sont ainsi régénérées et recyclées. Deuxième opération : procédé Claus : - 1ère étape : consiste en une oxydation partielle (1/3) de H2S, à 1100°C, selon la réaction : H2S + 3/2 O2 ———> H2O + SO2 exothermique - 2ème étape : une oxydation catalytique, sur Al2O3 ou TiO2, des 2/3 restant du sulfure d'hydrogène par le dioxyde de soufre formé lors de la première étape, est réalisée vers 300°C. La formation de soufre commence lors de la 1ère étape mais sont rendement est limité. 2 H2S + SO2 ———> 2 H2O + 3/8 S8 exothermique - Le rendement est de 95 %, le soufre obtenu est très pur, à 99,95 %. - Le procédé Sulfreen, en traitant les effluents, permet d'augmenter le rendement à 99 % . Le procédé est identique au procédé Claus mais la 2ème étape est réalisée à température plus faible avec un catalyseur à base d'alumine. Document 3 : LES SULFURES DE FER ( Source :d'après Chimie inorganique, Heslop et Robinson) Comme les ions Fe3+ oxydent H2S, HS- et S2- , il est impossible de précipiter Fe2S3 , sans précipiter du soufre. L'oxyde monohydraté de fer (III), FeO(OH) , réagit avec H2S sec, en donnant en premier lieu, Fe2S3 , dont un peu se dismute en FeS2 et FeS.[…] . Le plus important des disulfures est FeS2. Sous sa forme la plus courante, ce sont les pyrites; qui cristallisent dans une structure dont une représentation est donnée ci-contre. Document 4 : COMPTE RENDU D'EXPERIENCES Objectif : déterminer la proportion massique de carbonate de fer ou sidérite, et de pyrite, dans un minerai de fer . On procède aux deux expériences décrites ci-dessous : Procédure 1 HCl 1 mol.L-1 capillaire de sécurité H2S + CO2 pompe à vide, débit faible 0,513 g de minerai mélange de FeCO3 et FeS2 + Fe en grenaille en excès NaOH NaOH NaOH T Procédure 2 100 mL de soude 0.1 mol.L-1 100 mL de soude à 10-3 mol.L-1 + phénolphtaléïne + phénolphtaléïne HCl 1 mol.L-1 capillaire de sécurité H2S + CO2 pompe à vide, débit faible 0,513 g de minerai mélange de FeCO3 et FeS2 + Fe en grenaille en excès Hg2+ Hg2+ Hg2+ NaOH NaOH NaOH T 100 mL de solution d'ions Hg2+ en excès, à pH = 3 100 mL de soude 2,5.10-2 mol.L-1 100 mL de soude à 10-3 mol.L-1 + phénolphtaléïne + phénolphtaléïne Dans les deux procédures, la solution d'acide chlorhydrique molaire est versée lentement ( 30 minutes ) sur l'échantillon de minerai à analyser dans le ballon , maintenu à l'ébullition légère. Les gaz produits sont tirés via la pompe à vide à travers un certain nombre de flacons laveurs. Le minerai se dissout totalement, alors qu'il reste de la grenaille de fer en fin de protocole. Les 3 flacons de soude prennent avec la phénolphtaléïne une couleur rose qui ne disparaît jamais au cours des expériences qui se prolongent pendant 1 h . Fin Procédure 1 : Après refroidissement du système, le contenu des 3 flacons de soude est regroupé dans une fiole jaugée de 500 mL , que l'on complète avec la quantité nécessaire d'eau distillée. On prélève 100 mL de cette solution et on la dose avec suivi pH-métrique (après un étalonnage soigneux), par une solution d'acide chlorhydrique à 0,2 mol.L-1 . La courbe n° 1 est obtenue . Fin Procédure 2 : Le premier flacon de solution d'ions mercurique est totalement noir ( présence d'un précipité ) , le second présente des traces noires, le troisième reste parfaitement limpide. Après refroidissement du système, le contenu des 3 flacons de soude est regroupé dans une fiole jaugée de 500 mL , que l'on complète avec la quantité nécessaire d'eau distillée. On prélève 100 mL de cette solution et on la dose avec suivi pH-métrique (après un étalonnage soigneux), par une solution d'acide chlorhydrique à 0,1 mol.L-1 . La courbe n° 2 est obtenue . On donne les volumes équivalents relevés par la méthode des tangentes : V1eq 1 = 12,8 mL V1eq 2 = 20,1 mL On donne les volumes équivalents relevés par la méthode des tangentes : V2eq 1 = 15,6 mL V2eq 2 = 20,3 mL Document 5 : DONNEES d'ATOMISTIQUE ( Source Usuel de chimie , Bernard et Busnot ) M en g.mol-1 Z EN PI en eV Rcov en nm Fe 55.8 26 - H 1 1 2.20 ? 0.32 B 10.8 5 2.04 8.3 0.82 C 12.0 6 2.55 11.3 0.77 N 14.0 7 3.04 14.5 0.75 O 16.0 8 3.44 13.6 0.73 F 19.0 9 3.98 17.42 0.72 Si 28.1 14 1.90 8.15 0.111 P 31.0 15 2.19 10.5 0.106 S 32.1 16 2.58 10.36 0.102 Cl 35.5 17 3.16 13.0 0.099 M pour masse molaire, Z pour n° atomique, EN pour électronégativité, PI pour premier potentiel d'ionisation, Rcov pour rayon covalent. Document 6 : DONNEES THERMODYNAMQUES ( Source Usuel de chimie , Bernard et Busnot ) Espèces gazeuses ∆fH° en kJ.mol-1 Cp en J.K-1.mol-1 Acide pKA H 2S 7 ; 12,9 H 2S -21 34 H2S2 H 2O -242 34 H2CO3 6,3 ; 10,3 CO2 -393 37 R-SH 10 SO2 -297 40 R-OH 18 R-S-R -7 O2 N2 30 29 Phénolphtaléine 9,7 DEAH+ 9,6 S8 103 156 R2NH2+ 10 ; 34 On rappelle que CO2 gaz se dissous en solution aqueuse sous forme H2CO3 (acide carbonique) . CO2 est très peu soluble en milieu acide. Couple E° en V HgSs : pKS = 52 H2S2 / H2S -0,2 Fe3+ / Fe2+ 0.77 Fe2+ / Fe -0.44 Atomistique 1. Placer dans une classification périodique partielle, les atomes sur lesquels portent les données du document 5. 2. Définir le potentiel d'ionisation d'un atome. La donnée relative à l'hydrogène est manquante. Rappeler l'expression des valeurs des énergies accessibles à l'électron des hydrogénoïdes, calculées par la résolution de l'équation de Shrödinger, en fonction du nombre quantique principal n. En déduire le potentiel d'ionisation de l'hydrogène. 3. Définir l'électronégativité d'un atome ( aucun mode de calcul n'est demandé ) . Décrire et justifier l'évolution des rayons covalents et de l'électronégativité pour les éléments des 9 dernières colonne du tableau du document 5 ( du bore au chlore ) . 4. Le fer présente 3 degrés d'oxydation. Les citer. Pourquoi le degré IV n'est-il jamais observé ? 5. Le potentiel d'ionisation évolue régulièrement du bore au fluor, puis du silicium au chlore, mais on observe un décrochage dans l'évolution. Justifier ce décrochage. 6. Le soufre présente de nombreux degrés d'oxydation. Citer tous les degrés d'oxydation du soufre dans les espèces évoquées dans les documents 1 à 3. Une présentation dans un tableau serait bienvenue. 7. Décrire brièvement la structure cristallographique de la pyrite. 8. Proposer les structures de Lewis et la géométrie selon Lewis des composés soufrés suivants ( l'atome central est indiqué en gras ) : SOCl2 SF4 ( 17Cl 9F ) 29. La diffraction aux rayons X montre que dans l'ion trithionate de formule S3O6 , les 3 atomes de soufre sont reliés entre eux, chaque soufre en bout de chaîne portant 3 oxygènes. En déduire la structure de lewis et la géométrie complète de l'ion trithionate . Étudier l'état d'oxydation du soufre dans le trithionate. 10. Le soufre est un atome hypervalent, contrairement à l'oxygène. Quelle est la raison de cette hypervalence? Donner la schématisation conventionnelle des orbitales atomiques utilisables pour justifier l'hypervalence. 11. Proposer une schématisation en perspective de la molécule S8 telle que décrite dans le document 1. Production du soufre ●Procédé Frash : ( document 2 ) 12. La solution pompée pour l'extraction du soufre est-elle une solution monophasique ( soufre dissout dans l'eau ) , ou un liquide biphasique ( soufre liquide et eau ) ? Justifier . ●Séparation H2S – CO2 des hydrocarbures ( document 2 ) 13. Expliciter le procédé par l'écriture des réactions prépondérantes ayant lieu si l'on travaille avec une solution aqueuse de DEA, lors de la dissolution, puis lors de la régénération de la solution de DEA. ●Analyse d'un gaz naturel La procédure d'analyse est très proche de celle décrite par le document 4 , bien que celui-ci décrive un protocole permettant de trouver le % massique de chaque composant d'un minerai. 14. Résolution de problème : Déterminer le pourcentage massique de pyrite et sidérite dans le minerai soumis à l'analyse décrite dans le document 4. Les données du document 6 peuvent être utiles . ●Procédé Claus 15. Calculer les variations d'enthalpie standard de réaction, des 2 réactions utilisées lors de ce procédé. On travaille avec un gaz issu de séparation des hydrocarbures, à 50% de H2S et 50% de CO2. On suppose que l'étape 1 se produit grâce à l'introduction d'air, en quantité stoechiométrique, par rapport à N moles de H2S, en mélange avec N moles de CO2, mis en réaction. Les gaz sont introduits à température ambiante ( 20°C ), alors que la réaction se produit à 1100 °C. On rappelle que l'air contient 20% de O2 et 80% de N2 . 16. Établir un tableau d'avancement en fonction de N conforme à la description proposée par le document 2. 17. Établir un bilan thermique en supposant le système adiabatique, et en tenant compte du préchauffage nécessaire des gaz entrants. En déduire la température finale atteinte par le système final dans ces conditions . Conclure. ( toutes les données nécessaires sont dans le document 6 ) 18. Réaliser l'étape 1 du procédé Claus en présence d'oxygène pur au lieu d'air serait-il avantageux d'un point de vue énergétique ? 19. Confirmer ou infirmer votre réponse à la question précédente numériquement. Conclure. En sortie de la première étape du procédé Claus, la totalité du système gazeux est ramené à 300°C, pour subir l'étape 2. 20. D'après le document 2, que se passe-t-il si la température augmente dans le système ? Conclure (sans calcul ) sur les précautions à prendre pour mener l'étape 2 dans les meilleures conditions. Le soufre en chimie organique : exemple des thiols en chimie organique Les thiols (ou mercaptans) RSH dérivent de H2S comme les alcools ROH dérivent de H2O. Les sulfures RSR sont analogues aux étheroxydes ROR. De nombreux thiols sont présents dans le pétrole brut et on reconnaît leur odeur désagréable. SYNTHÈSE À PARTIR DES DÉRIVÉS HALOGÉNÉS OU DES ALCOOLS On peut synthétiser les thiols par des réactions de substitution nucléophile. 21. L’action de NaSH (hydrogénosulfure de sodium) en excès sur le bromoéthane conduit à l’éthanethiol. Écrire l’équation bilan et donner son mécanisme. Pourquoi faut-il un excès de NaSH ? 22. L’action de H2S, en milieu acide, sur le propan-2-ol conduit au propane-2-thiol. Écrire l’équation bilan et le mécanisme. 23. Pourquoi un thiol est-il plus acide qu'un alcool ( voir document 6 ) ? Qui est le plus nucléophile , un thiol ou un alcool ? un thiolate ou un alcoolate ? SYNTHÈSE BIOCHIMIQUE L'acide 5-méthyltétrahydrofolique -molécule qu'on écrit en abrégé 5- méthyl-FH4- est le produit d'une série de réactions biochimiques. H H H2N N N N O OH O C O HN N CH2NH CNHCHCH2CH2COH N CH2NH CH3 CH3 acide 5-méthyltétrahydrofolique ou 5-méthyl-FH4 La synthèse la plus simple de la 5-méthyl FH4 se réalise à partir de l'acide tétrahydrofolique FH4 et de l'ion triméthylsulfonium, réaction qui est effectuée par les microorganismes dans le sol. NH NH CH 3 + N S H3C CH2NH + CH3 H N CH3 S CH3 + H+ CH2NH CH3 FH4 triméthylsulfonium 5-méthyl-FH4 24. Peut-on raisonnablement estimer que cette réaction se déroule selon un mécanisme de substitution nucléophile? Écrire le mécanisme supposé. Identifier les atomes –nucléophile et électrophile- participant à la réaction ainsi que le groupe sortant. 25. Proposer un réactif qui permettrait d'améliorer l'évolution de la réaction. La 5-méthyl-FH4 peut alors être utilisée pour la synthèse de la méthionine : NH NH2 NH + N CH2NH CH3 5-méthyl-FH4 NH2 + C H HOC CH2CH2SH O Homocystéïne N H FH4 CH2NH C H HOC CH2CH2SCH3 O méthionine 26. Pourquoi cette réaction n'est-elle possible qu'avec une activation de fonction ? Que proposez-vous pour activer la fonction ? 27. Proposer le mécanisme de la réaction avec activation préalable de la fonction. 28. Quelle est la configuration du carbone asymétrique de la méthionine ? B –SYNTHÈSE ORGANIQUE : LA CITRÉOVIRIDINE (R,S) (R,S) (R,S) 5/2 14 CH2-OH 14 […] Proposer [17] en excès , THF Justifier que [17] ait été introduit en excès Comment interprétez-vous l'absence de protection des groupes alcools du cycle dans cette fin de synthèse ?
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