du 30 MAI 2014 N°711 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Mutations sociales P.7 Tatouage, piercing, faux cils, lentille..., la mode dans toutes ses dimensions chez les jeunes togolais P.3 Amélioration des conditions de vie des juges togolais P.7 3ème édition de «la semaine du bâtisseur» P.4 L’énergie et l’environnement au centre des activités Dans la logique de maximiser les futures productions La société cotonnière recrute et forme des agents d’appui-accompagnement Koffi Esaw, Ministre de la Justice P.3 Comme financements domestiques dans la lutte contre le Sida P.3 Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé Des taxes sur la téléphonie Ahoomey-Zunu : «la suspension de la mobile, le billet d’avion, coopération parait être le pire ennemi pour la construction de la paix » l’alcool…en étude Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 NATIONALES 3 VERBATIM Amélioration des conditions de vie des juges togolais Un bonus mensuel accordé aux magistrats admis en classe hors hiérarchie Late Pater La loi organique du 21 août 1996 fixant statut des magistrats, modifiée par la loi organique du 25 février, prévoit en son article 17 nouveau que «sont classés hors hiérarchie, par décret en conseil des ministres, les magistrats ayant couvert les trois grades de la hiérarchie des magistrats» et «un bonus forfaitaire leur est accordé par le même décret». Ainsi, l’article 2 du décret n°2013-047/PR du 13 juin 2013 modifiant le décret du 4 décembre 1997 portant modalités d’application de la loi organique fixant statut des magistrats fixe ce bonus à 150.000 francs Cfa par mois. Dans la foulée, et après que le conseil supérieur de la magistrature ait entériné la proposition faite par le conseil de discipline des magistrats, à l’occasion de sa réunion du 14 mars 2013, huit magistrats ont couvert les trois grades de la hiérarchie, dont le plus ancien depuis le 11 juillet 2008 et le plus récent depuis le 2 septembre 2012. Seulement, à en croire une source du ministère de la Justice, leur admission en classe hors hiérarchie n’avait pas été proposée. L’injustice est réparée depuis le premier trimestre 2014. On peut y trouver les sieurs Agbétomey Kokouvi Fleatsonadui, Abdoulaye Yaya Bawa, Ekluboko Kodjovi Lodonu, Gamatho Akakpovi, Gbandjaba Dabré, Pétchélébia Abalo Pgnakiwè, Amaya Tchamdja Essohmondjomna et la dame Hohouèto Affiwa Kindéna. Parallèlement, une dizaine d’autres magistrats ont été élevés au grade supérieur, dont Kodjo Gnambi Garba, Sronvie Yaovi, Kouyou Tchodiyè, Sogoyou Pawélé, Wiyao Essohana… Il s’agit des magistrats qui ont gravi tous les échelons du deuxième grade de la hiérarchie judiciaire et ont obtenu des notes permettant leur nomination au grade supérieur. En la matière, si l’article 19 du décret d’application de la loi organique précise que «l’avancement au grade n’a lieu qu’au choix sous le contrôle du conseil supérieur de la magistrature» et que «ne peuvent être nommés au grade supérieur que les magistrats régulièrement inscrits au tableau d’avancement», l’article 9 du même décret ajoute que le tableau d’avancement arrêté par la commission d’avancement des magistrats est communiqué au garde des sceaux, ministre de la Justice. Et l’article 10 donne pouvoir à l’autorité de nomination, à savoir le Président de la République, de s’opposer à l’inscription d’un magistrat au tableau d’avancement. En clair, c’est le Président de la République qui promeut les magistrats par décret en conseil des ministres. Il faut rappeler que, en 2004, le diagnostic a relevé une réelle démotivation des magistrats sur le plan financier et précisé que cet état Koffi Esaw, Ministre de la Justice de fait est dû à l’insuffisance ou l’insignifiance des conditions salariales des acteurs de la justice. Une commission interministérielle (ministères de la Fonction publique, de la Justice, du Travail et de l’Economie et finances) a étudié la question et il en est ressorti qu’il faut porter la grille indiciaire des magistrats à un indice maximum de 5000 au lieu de 4500 actuellement ; le point indiciaire doit donc passer de 200 à 250 points. De quoi accorder aux magistrats une rémunération lui assurant, ainsi qu’à sa famille, une existence conforme aux exigences de la profession. La décision est intégrée dans le projet de loi portant modification de la loi organique du 21 août 1996 fixant statut des magistrats, adopté par les députés le 31 janvier 2013. Le passage à l’échelon supérieur se fera désormais par 250 points. Les éléments de rémunération des magistrats sont la solde de base, l’indemnité de sujétion égale à 20% de la solde de base, plus les indemnités de fonction, de logement, de transport, de bibliothèque et de judicature. La judicature étant la charge liée à la dignité et à la noblesse de la profession judiciaire, son indemnité est liée à la charge judiciaire. Elle est différente de l’indemnité de fonction qui, elle, est attachée au poste occupé. Ces indemnités ne sont pas soumises à retenues pour pensions civiles. Le bonus était déjà prévu pour les magistrats classés hors hiérarchie. Les auditeurs de justice sont dorénavant inclus dans le corps des magistrats, exclus qu’ils étaient par les dispositions du texte de 1996, alors que ces élèves magistrats, non seulement prêtent serment et ont accès aux dossiers judiciaires, mais sont aussi tenus au respect des règles de la déontologie professionnelle. L’âge d’admission des magistrats à la retraite est porté de 60 ans à 65 ans car, dit-on, «l’expérience s’acquérant par l’âge et la pratique, il faut que les jeunes puissent se constituer des repères parmi les anciens». Par Eric J. Quid de responsabilité Le nouveau feuilleton du lundi 26 mai dernier au dialogue inter togolais en cours au siège de Togotelecom anime le débat au sein de la classe politique et des populations. Il s’agit de ce que les uns ont appelé une intrusion et que d’autres justifient de présence pour apporter une contribution aux discussions en cours. En effet, le professeur Wolou, membre du Psr, un parti politique d’opposition et Me Zeus Ajavon, membre de la société civile et président du Cst composé de partis politiques et d’associations de la société civile s’étaient présentés dans la salle du dialogue accompagnant les membres des partis Anc et Addi. Cela a suscité le courroux du parti au pouvoir et des représentants du gouvernement qui ont réclamé leur exclusion de la salle. Une dispute s’est alors engagée, chacun allant de ses arguments. Pour les membres des deux partis Anc et Addi, ils sont libres de composer leur délégation à leur souhait. Les contestataires, de leur côté, n’ont pas approuvé cette thèse inférant qu’ils sont issus d’autres entités que celles invitées au dialogue. Les discussions ne reprendront que l’après-midi malgré le départ des deux acolytes. Dans une tribune publiée plus tard, Pr Wolou, tout en reconnaissant les désagréments causés par sa présence, indiquait : «J’ai donc accepté de prendre part à ce dialogue au sein de la délégation de l’ADDI sur des sujets sur lesquels je pouvais apporter ma contribution.» En sa qualité de privatiste, il est bien placé pour mesurer la portée de l’acte qu’il allait poser. En ce sens où il avait connaissance de tous les sujets à débattre. Sa contribution devrait être donc faite à ses amis pour s’en servir. Prof Wolou, dans ses justificatifs n’a pas oublié la présence «malencontreuse» de son compère Me Zeus Ajavon, le constitutionnaliste. Leur démarche, en ce moment, quelles que les démonstrations de droit avancées, s’apparente à une initiative bien planifiée pour perturber le déroulement des discussions et provoquer des tensions. Prof Wolou doit reconnaître aujourd’hui que sa présence ne poserait aucun problème, tout comme celle du Prof Gninivi (membre de la Cdpa appartenant à Arcen-ciel), si ses amis avaient accepté rester dans la dynamique de groupe avec le Cst comme groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Il s’agit là d’une question de responsabilité et de vision politique. Comme financements domestiques dans la lutte contre le Sida Des taxes sur la téléphonie mobile, le billet d’avion, l’alcool…en étude A la suite de la feuille de route élaborée en juillet 2012 par l’Union africaine, une réunion de haut niveau s’est tenu en septembre 2012 à New York en marge de l’assemblée générale des Nations Unies, sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au Sida, à la tuberculose et au paludisme. Les efforts déployés ont conduit à une baisse des prix des ARV et permis d’élargir l’accès à plus de patients, même si la plupart des pays sont encore confrontés à des défis d’approvisionnement. Dans cet ordre d’idées, en marge de la 67ème assemblée mondiale de la Santé, le Premier ministre togolais Séléagodji Ahoomey-Zunu s’est entretenu à Genève avec Michel Sidibé, le directeur exécutif d’ONUSIDA, et a reçu les encouragements du patron du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Mark Dybul. Le Togo devrait bénéficier d’un financement sur 3 ans de 130 millions de dollars, soit une augmentation de 66% par rapport aux précédentes dotations, selon les mots de Lelio Marmora, responsable du Fonds pour l’Afrique et le Moyen Orient. L’augmentation répond aux besoins du Togo dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, mais aussi à une détermination et à un engagement très positif du gouvernement togolais. Seulement, cette bonne nouvelle cache mal l’autre réalité. Depuis 2010, l’impact négatif de la crise financière internationale sur le niveau de financement est encore visible pendant que les pays, dont le Togo, en ont le plus besoin. Aussi réfléchiton à la mobilisation des financements domestiques pour réduire la forte dépendance aux financements extérieurs. A en croire une note interne du ministère de la Santé, plusieurs pistes sont à l’étude, en termes de financements innovants, pour plus de ressources pérennes. On parle des taxes sur la téléphonie mobile, le billet d’avion, l’alcool, etc. De quoi consolider et amplifier les résultats actuels et atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2020. D’autres pistes devront être explorées, comme le développement d’assurance maladie prenant en compte le Vih/Sida ou les stratégies régionales vers la mutualisation des efforts pour la production des médicaments antirétroviraux en Afrique. En 2012, les financements de lutte contre le Vih/Sida au Togo étaient assurés à 40% par les ressources domestiques et à 60% par les ressources extérieures. Comme dans la plupart des pays en Afrique subsaharienne, l’infection par le Vih reste un problème majeur de santé publique au Togo depuis trente ans. Des efforts palpables sont enregistrés : baisse des nouvelles infections de 58% entre 2001 et 2011 ; prévalence du Vih dans la population générale estimée à 2,9% en 2013 contre 5,8% en 2000 (avec une féminisation de l’épidémie à raison de 6 femmes sur 10, un taux élevé de 13,1% dans certains groupes à haut risque comme les professionnels de sexe et de 20% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes en 2011) ; augmentation significative du nombre des personnes vivant avec le Vih qui sont sous traitement par les antirétroviraux de 700 en 2003 à 34.489 depuis 2006, soit 66,60% de couverture avec une diminution Mark Dybul et Séléagodji Ahoomey-Zunu après leur entretien à Genève sensible du taux de décès lié au Sida, grâce à la politique de décentralisation des centres de prise en charge et la gratuité des ARV décrétée en 2008 ; augmentation du taux de couverture des femmes enceintes séropositives qui ont accès à la prophylaxie antirétrovirale, passant de 5% en 2005 à 75,1% en 2013. Malgré ces résultats encourageants, le Togo est loin d’atteindre les OMD en 2015. Et dans sa vision d’une génération sans Sida à l’horizon 2020, le Gouvernement a élaboré la Politique nationale de lutte contre le Vih et le Sida (vision 2020), en tenant compte de l’évolution actuelle du profil épidémiologique de l’infection dans le pays, de l’environnement international et dans l’optique de pérenniser les résultats. Cette vision a engendré le Plan stratégique national 2012-2015, le Plan d’élimination de la transmission du Vih de la mère à l’enfant visant à réduire les nouvelles infections pédiatriques de 90% et le taux de la transmission verticale du Vih en dessous de 5%, le document du Cadre d’investissement de lutte contre le Vih/Sida (2013-2017)… A noter que, en 2013, l’OMS a révisé et publié ses documents d’orientation en un unique ensemble de lignes directrices unifiées pour la prévention et le traitement précoce par les ARV, appelant les pays à une mobilisation plus importante de moyens pour l’acquisition en intrants. Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé Ahoomey-Zunu : «la suspension de la coopération parait être le pire ennemi pour la construction de la paix » La capitale togolaise abrite pour deux jours (les 29 et 30 mai 2014) la troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles, plus connu sous le nom de G7+. Les travaux ont été ouverts par le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu qui, dans son discours de circonstance, a projeté aux hôtes les efforts du Togo depuis la crise sociopolitique de 1990 à 2005 et ses répercussions néfastes sur sa situation économique et sociale, devenue comparable à celle des pays post-conflit, jusqu’aux résultats obtenus sous Faure Gnassingbé. « La situation du pays s’est surtout aggravée en raison des incompréhensions qui caractérisaient la classe politique et de la suspension de la coopération par la plupart des partenaires techniques et financiers », a-t-il indiqué. Ce qui a affaibli les autorités de l’époque vis-à-vis des défis vitaux de la population. Le taux de L’UNION N°711 du 30 MAI 2014 croissance économique ne dépassait guère 1% en moyenne annuelle, face à un taux de croissance démographique de 2,5%. Heureusement, dira-t-on. Depuis 2005, une nouvelle ère est ouverte « grâce à la détermination du nouveau Président de la République et à une meilleure compréhension de la classe politique ». Les résultats sont suite à la page 4 ECO-NATIONALE Dans la logique de maximiser les futures productions La société cotonnière recrute et forme des agents d’appui-accompagnement Jean Afolabi Au regard de certains constats et manquements qui semblent gripper la machine de la production cotonnière, la Nouvelle société cotonnière du Togo (Nsct, mixte) vient de recruter une cinquantaine d’agents d’appui-accompagnement appelés à être déployés sur le terrain auprès des producteurs. Depuis mai, ils ont été formés à Notsè, à 95 km de Lomé, notamment sur l’essence de la nouvelle société et les principaux objectifs qu’elle vise, principalement la relance de la production. Des outils leur ont été donnés sur l’itinéraire technique de production du coton et la stratégie de transmission des techniques aux producteurs, sur les opérations du suivi opérationnel, de l’appui à la gestion des intrants dans les groupements de producteurs et de la mécanisation agricole. Il a été également partagé avec eux les obligations et le devoir d’un employé au sein de la nouvelle société, et le statut ainsi que le règlement intérieur de la nouvelle société. Après cinq années d’exercice de la Nouvelle société cotonnière du Togo, il est fait les constats suivants : une augmentation de la production de 27.000 tonnes à 80.000 tonnes, un accroissement des superficies de 42.448 hectares à 122.000 hectares, un accroissement du nombre de producteurs passant de 44.783 à 114 .200 et un rendement en kilogramme/hectare passant de 562 kg/ha à 804kg/ha. Mais il est également noté une stagnation de la production autour de 80.000 tonnes, une stagnation des rendements ne dépassant pas les 850kg/ha. Par ailleurs, si des efforts se font sentir sur le plan quantitatif, ils le sont moins sur le plan qualitatif, affirme-t-on à la société cotonnière. Les analyses issues de cette situation révèlent un déficit d’appuiaccompagnement entre-temps confié à l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) qui utilise un système interactif qui, dans son principe, vise des résultats lointains alors que la culture cotonnière vise un appui-accompagnement rapproché à des résultats immédiats. Il est constaté un nombre limité des agents de la Nouvelle société cotonnière recrutés pour ne s’occuper que de l’appui technicocommercial et qui se retrouvent malheureusement en face d’une réalité, celle de combler le manquement laissé par le système d’appui de l’ICAT et celui de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC), appelée à appuyer l’organisation et le fonctionnement des groupements de producteurs de coton. Il existe enfin des zones vides un peu partout dans les régions pour cause de départ à la retraite, de décès ou de maladies. Il devenait ainsi urgent pour la société cotonnière, qui doit répondre aux résultats, de prendre ses responsabilités en reprenant l’appui-conseil des producteurs et de combler les vides laissés dans les zones comme l’a si bien voulu l’orientation stratégique de la filière. Etant entendu que la filière s’est inscrite dans une logique qui doit répondre à sa vision d’atteindre les 200.000 tonnes de coton graine en 2022. 4 Pour favoriser la formalisation du secteur informel Le capital social des SARL rabaissé au dixième Depuis le 20 mai dernier, tout entrepreneur désireux de créer une Société à responsabilité limitée (SARL) peut le faire avec un capital social de 100 000 francs Cfa – il est bien écrit cent mille francs Cfa –, soit le dixième de ce qui était en vigueur dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) jusqu’en janvier 2014. Mieux, les statuts de la société peuvent être établis par acte notarié ou par acte sous seing privé. En adoptant la mesure, par décret en conseil des ministres, les gouvernants togolais voudraient encourager les entrepreneurs modestes qui restent dans l’informel à formaliser la création de leurs entreprises par la simplification des conditions de création pour les sociétés à responsabilité limitée. Lorsque les statuts sont établis par acte sous seing privé, ils doivent être rédigés et dressés conformément aux dispositions de l’Acte uniforme de l’Uemoa – révisé en janvier 2014 – relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique et remplir toutes exigences de sécurité imposées par les lois et règlements en vigueur. Les statuts sont modifiés dans les mêmes formes, indique le décret. «Le dépôt au rang des minutes de notaire avec reconnaissance d’écritures et de signatures des statuts établis par acte sous seing privé n’est pas obligatoire», souligne le décret. Le capital social est divisé en parts sociales égales dont la valeur nominale ne peut être inférieure à 5 000 francs Cfa. Officiellement, la démarche des autorités devra permettre aux jeunes talents n’ayant pas la surface financière suffisante pour faire face aux frais de notaire et au montant élevé du capital minimum de pouvoir créer leur entreprise. Sur un tout autre plan, l’adoption de ce décret permettra au Togo d’améliorer ses performances dans différents rapports internationaux d’évaluation dont le «Doing Business» et de se présenter comme un pays attractif en matière d’exercice des affaires et de promotion de l’investissement privé. L’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (AUSCGIE) de l’OHADA est entré en vigueur depuis 1997 dans tous les Etats-parties, dont le Togo. Le temps et l’environnement international de plus en plus compétitif ont révélé les insuffisances de ce texte qui, entre autres, n’avait pas pris suffisamment en compte l’importance de la simplification et de l’allègement maximal des règles et des procédures pour favoriser la formalisation du secteur informel et la croissance du secteur privé. La réforme du droit des sociétés s’étant ainsi avérée nécessaire, le conseil des ministres a adopté le projet d’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique révisé le 31 janvier 2014 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il est entré en vigueur le 5 mai 2014. Parmi les innovations majeures de la réforme, il y a la faculté pour les Etats qui le désirent de prendre des dispositions nationales contraires pour la forme des statuts et le montant du capital social pour la constitution de la société à responsabilité limitée. Ce que le Togo vient de faire. A la satisfaction des partenaires financiers et du monde des affaires. Besoins de liquidités bancaires 91,7 milliards Cfa injectés au Togo cette semaine Pour le renforcement des capacités La BAD octroie 97 milliards Cfa au groupe Ecobank Le groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) vient de mener à termes des négociations avec la Banque africaine de développement (Bad) pour l’octroi d’une facilité de financement du commerce de 200 millions de dollars, soit environ 97,000 milliards de francs Cfa. L’accord a été signé le mercredi 21 mai 2014, en marge des assemblées annuelles de la Bad à Kigali, au Rwanda. D’après un communiqué de ETI, l’accord comprend deux facilités distinctes : une facilité de partage des risques non financé de 100 millions de dollars pour soutenir des opérations éligibles provenant de banques émettrices en Afrique et un prêt de financement du commerce de 100 millions de dollars permettant à Ecobank de pouvoir disposer d’une capacité de financement du commerce au profit des entreprises locales et des PME en Afrique. Ecobank, qui revendique déjà une vaste expérience dans la gestion des risques de contre-partie africaine, espère, d’après son directeur général Albert Essien, une collaboration plus approfondie avec la Bad pour être en mesure de fournir un soutien vital au financement du commerce en vue de promouvoir l’intégration régionale et le développement des PME à travers l’Afrique. Dans le cadre de ses adjudications à une semaine par pays, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) a procédé, valeur 27 mai 2014, à une injection de liquidités d’un montant total de 1 228,515 milliards de francs Cfa, dont 91,700 milliards dans le circuit bancaire togolais. Cette opération arrive à échéance le lundi 2 juin 2014, indique la Banque centrale. L’opération a enregistré la participation de quarante-sept établissements bancaires des huit places de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa). Le taux marginal et le taux moyen pondéré sont ressortis respectivement à 2,5018% et 2,5442%. De loin, les établissements de crédit du Burkina Faso s’adjugent 249,500 milliards. Ils sont suivis par ceux de la Côte d’Ivoire et du Bénin avec respectivement 200,037 milliards et 196,500 milliards. Viennent ensuite les établissements du Sénégal avec 194,546 milliards et du Mali avec 190,500 milliards. Les établissements du Niger et de la Guinée-Bissau s’en sortent avec respectivement 89,032 milliards et 16,700 milliards. La moyenne des soumissions hebdomadaires, sur le marché des adjudications, est passée de 1.016,7 milliards en février 2014 à 1.105,6 milliards, soit une hausse de 88,9 milliards en mars 2014. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti, en moyenne mensuelle, à 2,56% contre 2,55% précédemment, indique la Banque centrale. Au Bénin en 2014 Troisième retraite ministérielle du groupe des Etats Fragiles à Lomé Ahoomey-Zunu : «la suspension de la coopération parait être le pire ennemi pour la construction de la paix » suite de la page 3 palpables et connus, en matière de légitimité politique, de sécurité, de la justice, des fondements économiques. Sans oublier le domaine des services. Le Togo n’est plus orphelin de l’aide. D’où ce constat de Séléagodji Ahoomey-Zunu : « l’expérience du Togo montre, à notre sens, que la construction de l’Etat et de la paix est un processus de longue haleine qui se nourrit essentiellement du dialogue et du bannissement de la violence dans toutes les démarches politiques. Par ailleurs, nos partenaires devraient trouver les moyens et les instruments appropriés pour continuer à appuyer les nouveaux pays qui entrent dans la sphère de la fragilité, car la suspension de la coopération nous parait être le pire ennemi pour la construction de la paix et de l’Etat ou de toute démarche vers le développement durable ». Tout en remerciant tous les partenaires qui, malgré les difficultés, ont toujours été présents. « Nous sommes aussi reconnaissants à tous ceux qui, après les longues années de suspension, ont repris confiance et développent de façon fulgurante une panoplie de programmes pour soutenir notre pays dans ses progrès ». En rappel, plus de la moitié des États fragiles dans le monde se trouvent en Afrique ; avec des taux élevés de 50% de malnutrition, 20% de mortalité infantile et 18% de taux de réussite dans l’enseignement primaire, les États fragiles sont en retard sur la plupart des indicateurs de développement ; le PIB par habitant dans les États fragiles avoisine les 333 dollars, tandis que le PIB pour le reste du monde est pratiquement trois fois plus élevé (945 dollars) ; un Etat fragile sur six dépend de minéraux ou de carburant pour 75% ou plus de leurs exportations ; le manque d’opportunités économiques et le taux de chômage élevé sont les principales sources de fragilité. 57.000 francs Cfa pour créer une SARL en 8 heures ouvrables Dans le but de faciliter les affaires pour les opérateurs économiques du Bénin, selon un communiqué du Secrétariat Permanent du Conseil Présidentiel de l’Investissement, le Gouvernement du Bénin a pris toute une série de décisions dans plusieurs domaines. Pour ce qui est de la création des sociétés à responsabilité limitée (SARL), les coûts de création sont passés de près de 500.000 francs Cfa en 2012, à 225.000 francs Cfa en 2013 et enfin à 57.000 francs Cfa en 2014. Le capital social minimum de 1.000.000 francs Cfa, auparavant exigé, est supprimé et est désormais librement fixé dans les statuts par les associés. La durée totale de la création d’une SARL est passée d’un maximum de 15 jours en 2013 à 8 heures ouvrables en 2014. Enfin, les services des notaires ne sont plus obligatoires, comme auparavant. En effet, il suffit, désormais, pour tout promoteur de se rendre, dans un premier temps, dans une banque ou tout autre établissement financier pour faire le dépôt de son capital de départ, contre un récépissé et, dans un deuxième temps, se rendre au Guichet Unique de Formalisation des Entreprises (GUFE) pour finaliser la création de son entreprise. Pour ce qui relève des conditions d’accès aux services de base et dans le but d’alléger au maximum les charges qui pèsent sur les entreprises au démarrage de leurs activités, les coûts de raccordement au téléphone fixe filaire ont été reportés, dans leur totalité, sur les deux (2) premières factures de consommation. Quant au raccordement à l’électricité, 40% du montant du devis sont reportés sur les trois (3) premières factures de consommation. L’UNION N°711 du 30 MAI 2014 En ce qui concerne les opérations d’importations et d’exportations, dans le cadre de la réforme du Guichet Unique du Port, et pour mieux promouvoir l’utilisation de la plateforme électronique portuaire, il est mis définitivement fin à l’usage du support papier du Bordereau de Frais Unique (BFU). Il est également mis fin, définitivement, au contrôle, sur support papier, des informations contenues sur le Bordereau Electronique de Suivi des Cargaisons (BESC). Le certificat phytosanitaire est désormais supprimé pour tout produit non alimentaire et d’origine non animale et halieutique. Enfin, les postes de contrôles routiers sur les corridors sont réglementés de la façon suivante : axes Cotonou-Malanville (3 postes), Cotonou-Porga (3 postes), Cotonou-Hillacondji (1 poste), Cotonou-Kraké (1 poste), CotonouIgolo (1 poste). SPORTS FOOTBALL/ FOOTBALL/ Mondial 2014 : la FIFA dévoile les primes La FIFA vient de dévoiler le montant des primes qui seront accordées aux différents participants de la Coupe du Monde de football. La Coupe du Monde de football est le rendez-vous incontournable pour tous les footballeurs, qu'ils soient amateurs ou professionnels. En conséquence, elle génère une grosse rentrée d'argent pour la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui peut se permettre d'accorder des primes mirobolantes aux participants du Mondial. Elle vient d'en révéler le montant : le vainqueur percevra 17,5 milliards FCFA, l'autre finaliste 12,5 milliards FCFA, le vainqueur de la petite finale 11milliardsFCFA et le quatrième 10 milliards. Pour les autres, les " lots de consolation " ne sont pas négligeables : les équipes s'étant qualifiées en quart de finale toucheront 7 milliards FCFA, celles étant allées au second tour 4,5 milliards FCFA et les autres 4 milliards FCFA. Du côté africain, le Cameroun, la Côte d'Ivoire,l'Algérie, le Nigéria et le Ghana participeront La Gambie appelle la CAF à revenir sur sa décision La Fédération gambienne de football (GFA) a appelé la Confédération africaine de football (CAF) à revenir sur la suspension de deux ans qui lui a été infligée récemment et qui interdit de toutes compétitions international sa sélection et ses clubs, a déclaré Mustapha Kebbeh, son président, dans un entretien avec la BBC. Le Comité exécutif de la CAF, qui avait pris la décision, a accusé la Gambie d'avoir présenté des joueurs ayant dépassé l'âge requis en éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans. Un de cinq footballeurs incriminés avait déjà évolué dans une compétition de la CAF avec un passeport différent de celui utilisé lors des éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans. Plus qu'une fraude, le président de la GFA a plaidé l'erreur administrative. ''C'était une erreur administrative, nous avons écrit à la CAF pour lui demander de revenir sur sa décision'', a indiqué le président de la GFA au sujet de la suspension prononcée par le Comté exécutif de la CAF en début mai. La Gambie, qui refuse de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport ou demander la grâce de la CAF en plaidant coupable, est sûre que l'instance dirigeante du football africain comprendrait sa démarche, a insisté le président de la GFA. ''Nous allons leur montrer toutes les preuves qu'il n'y avait pas une intention délibérée de notre fédération de frauder'', a indiqué le président Kebbeh, souhaitant qu'avec ces preuves, la CAF accepterait les explications et reviendrait sur sa position. à la Coupe du Monde qui débutera le 12 juin prochain et s'achèvera sur la finale du 13 juillet. Quel que soit leur résultat, ces équipes s'assurent de repartir avec une belle récompense, qui per- mettra sans aucun doute de promouvoir leur football national. La course contre-la-montre continue pour Radamel Falcao Les fans de la Colombie retiennent leur souffle, croisant les doigts pour que Radamel Falcao puisse être du voyage au Brésil. Mais aucune réponse définitive n'émane du sélectionneur national, qui préfère attendre le dernier moment pour se prononcer. Radamel Falcao sera-t-il en mesure de disputer la Coupe du Monde ? Voilà la question que se posent tous les supporters de la Colombie et, plus généralement, tous ceux qui espèrent assister à un tournoi de haute volée. Depuis le 22 janvier dernier et sa terrible blessure contractée en Coupe de France face à MDA Chasselay, El Tigre fait tout son possible pour être rétabli et ainsi être du Mondial. Le 18 mai dernier, au micro du Canal Football Club, l’avant-centre de l’AS Monaco donnait même de ses nouvelles : «Je vais beaucoup mieux. Ma santé et ma condition physique se sont améliorées, mon genou va de 5 mieux en mieux. L’objectif est clair : récupérer rapidement pour participer au Mondial. Ce serait énorme. (…) Je ne sais toujours pas si je serais prêt. Une décision sera prise dans quelques jours, en fonction de ma condition physique », indiquait-il. Mais depuis, 11 jours plus tard donc, aucune décision définitive n’a été prise, preuve que les Cafeteros veulent repousser encore et toujours l’échéance. Mais avec une date butoir fixée au 2 juin pour délivrer sa liste des 23, le sélectionneur national José Pekerman n’a plus énormément de marge de manœuvre. Qu’importe, le tacticien refuse de trancher, et confirme vouloir encore attendre : « Nous allons attendre jusqu’à la dernière seconde de la dernière minute du dernier jour que nous donne la FIFA. Nous lui avons préparé des exercices spécifiques pour que son rétablissement soit complet ». Les minutes défilent... FOOTBALL/ George Weah : ''On doit faire confiance aux techniciens locaux" L'attaquant libérien George Weah, ballon d'or 1995, a invité les fédérations africaines à faire confiance aux techniciens locaux pour faire de bons résultats en coupe du monde. "On ne peut pas imaginer battre des sélections européennes en ayant sur nos bancs des coachs européens", a déclaré l'ancien joueur de l'AS Monaco, du PSG, du Milan AC et de Chelsea, invité de "Talents d'Afrique", le magazine de la chaîne Canal Plus. Selon l'ancien capitaine du Lone Star du Liberia, "les coachs européens jouent leur système, ce n'est pas évident de battre les sélections européennes avec un tel système". Pour espérer jouer "les premiers rôles, la confiance doit être faite aux coachs locaux", a-t-il indiqué. "Pour gagner en coupe du monde, il faut faire comme les Brésiliens, faire confiance à nos propres techniciens", a insisté le seul footballeur africain à avoir à ce jour remporté un ballon d'or. Sur cinq nations africaines présentes à la Coupe du monde 2014 (12 juin au 13 juillet), deux seront conduites par des techniciens locaux. Il s'agit de Stephen Keshi pour les Super Eagles du Nigeria et de Kwesi Appiah, coach des Black Stars du Ghana. En 2010, sur les six sélections africaines présentes en Afrique du Sud, cinq étaient dirigées par des techniciens étrangers notamment l'Afrique du Sud Cameroun, Nigeria, Côte d'Ivoire et Ghana), seule l'Algérie avait été dirigée, en 2010, par l'Algérien Rabah Saâdane. ANGLETERRE/ MANCHESTER UNITED Malcom Glazer passe l'arme à gauche Malcom Glazer s'est éteint dans la nuit de mercredi à jeudi à l'âge de 85 ans. Le propriétaire de Manchester United, mais aussi de la franchise de NFL des Tampa Bay Bucaneers, était l'un des hommes d'affaires le plus influent du monde du sport. Le monde du Sport a perdu l’un de ses businessman les plus influents. Malcom Glazer, propriétaire de l’équipe de Manchester United, mais aussi de la franchise de football américain des Tampa Bay Bucaneers, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à l’âge de 85 ans. "Les Tampa Bay Buccaneers ont la tristesse d'annoncer le décès de leur président et propriétaire Malcolm Glazer tôt dans la matinée à l'âge de 85 ans", pouvait-on lire sur le site officiel de l’équipe de NFL floridienne. Si Malcom Glazer possédait depuis 1995 les Buccaners, c’est en rachetant Manchester United en 2005 qu’il s’est fait connaître en Europe. A la tête des Red Devils, Malcom Glazer a connu plusieurs succès, avec des titres de champion d’Angleterre en 2007, 2008, 2009, 2011 et 2013 et une Ligue des champions en 2008. Pour autant, il n’a jamais été apprécié des supporters, qui avaient même un slogan "Love United, hate Glazer". L’homme d’affaire américain avait largement endetté le club pour pouvoir le racheter. L’UNION N°711 du 30 MAI 2014 CULTURE 6 REPERES Vient de paraître Dékon soutient les efforts de réconciliation du PR Je proteste, de Béni Sylvestre Les commerçantes et commerçants apportent leur soutien au Chef de l'Etat du Togo à travers la mise en place d'une association. L'Association des Fans du Président Faure Gnassingbé (AFPFDékon) regroupe des commerçantes et commerçants du quartier Déckon, le grand quartier commercial au centre de Lomé très prisé à la fois et foyer de tension et de troubles politiques. Avec AFPF Déckon, les commerçants du lieu veulent montrer à travers des initiatives comme des sensibilisations et prise de conscience afin de prouver qu'ils ne sont pas des bandits contrairement à ce que pensent bon nombre de personnes. "Nous entendons enlever de la tête des jeunes du Togo, l'idée de vengeance" et "apporter notre soutien aux efforts de paix et de réconciliation entrepris par les autorités du pays", a déclaré Mesan Asri Messan Yovo, président de l'AFPF-Dékon. Dans les jours à venir des campagnes de sensibilisation à " l'esprit de tolérance dans le cœur de tous les Togolais, et faire comprendre qu'aucun développement n'est possible sans la paix et l'amour du prochain " seront entamées à l'endroit des populations. Faure toujours à l'écoute de son peuple… Le togolais Jules Minsob Logou, l'inventeur de la machine "Foufoumix", fait honneur à son pays en remportant le 2e Prix de l'Innovation Africaine (PIA) édition 2014, le 5 mai dernier à Abuja au Nigéria. Et la nouvelle fait la fierté de toute la nation notamment celle du Chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, qui a adressé ses chaleureuses félicitations au lauréat. "Vous avez remporté le deuxième prix de l'innovation à l'échelle du continent africain pour le compte de l'année 2014 lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à Abuja, il y a quelques semaines. J'en ai été informé et je tiens à vous présenter mes vives et chaleureuses félicitations", a écrit Faure Gnassingbé à M. Logou. A son tour, M Logou a témoigné au nom de toute son équipe, sa reconnaissance et celle visà-vis du numéro 1 togolais en ces termes : "C'est un grand honneur pour moi et surtout un encouragement pour mon équipe qui a abattu un grand travail. Je remercie le chef de l'Etat pour cet encouragement, car cela va nous permettre d'aller de l'avant, afin de gagner d'autres prix". Saluant l'appui de la Banque Mondiale qui leur a permis d'aller de 40 machines à 250 machines par mois, M. Logou a profité de l'occasion pour lancer un appel aux bailleurs de fonds et aux investisseurs à mettre à leur disposition les fonds nécessaires pour l'industrialisation qui permettra de réduire le prix de vente à la clientèle. "Actuellement, nous sommes à 700 machines produites alors que nous entendons en produire 15 millions. Nous recherchons donc des fonds et des investisseurs pour réduire le coût de production de la machine pour la rendre plus accessible à toute les couches de la populations", a-t-il souhaité. Le second prix d'un montant 25.000 USD, enlevé par M. Logou est celui de la meilleure innovation à finalité commerciale. Au total 10 candidats dont le togolais étaient retenus sur 700 dossiers de candidatures de 42 pays d'Afrique. Le Prix de l'Innovation pour l'Afrique récompense les innovations excellentes qui valorisent le potentiel africain dans les cinq domaines suivants: Agriculture/agro-industries, environnement, énergie et eau, Santé et bien-être, Technologies de l'information et de la communication (TIC), Industrie manufacturière et services. Le wait and see du peuple togolais Le dialogue intertogolais se poursuit depuis le lundi 26 mai 2014 sous la facilitation de Mgr Nicodème Barrigah au siège de Togotelecom à Lomé. Ce mardi 27 mai, les discussions ont tourné autour du régime politique, de la limitation du mandat présidentiel, de la création du Sénat, de la réforme de la Cour constitutionnelle et du mode de scrutin pour les scrutins présidentiels, législatifs et locales. "Nous voulons tous qu'il ait un avancement. (…). Je pense que le peuple togolais peut attendre que ce dialogue aboutisse", a déclaré le facilitateur, Mgr Barrigah. Notons que 12 points sont à l'ordre du jour des discussions entre les partis politiques parlementaires qui se sont fixés la date du 31 mai pour boucler les discussions. La BAD a 50 ans La Banque africaine pour le développement (Bad) fête ses 50 ans. La célébration de ce demi-siècle de vie a eu lieu à Kigali en République du Rwanda. "Les 50 prochaines années-L'Afrique que nous voulons", c'est le thème de la commémoration des 50 ans de la Bad. Le Togo a été représenté par le ministre de l'économie, Adji-Oteh Ayassor. "Augmenter la croissance, créer la richesse à un point où elle crée des emplois, c'est ça l'Afrique de demain. Nous sommes confrontés à beaucoup de défis aujourd'hui, c'est le défi de l'emploi", a-t-il déclaré. Créée le 10 septembre 1964, la BAD qui comptait 23 pays membres avec un capital de 250 millions de dollars US, dispose de nos jours, d'un capital de 103 milliards de dollars US et couvre la totalité des 54 pays africains, auxquels il faut ajouter 26 pays membres non régionaux. Rappelons que La Bad a investi 243 milliards de FCFA au Togo au cours des 50 dernières années. Je proteste, un sentiment de dépit éprouvé par un journaliste politique togolais, écrivain engagé qui voit le destin des fils et filles d'Afrique enchaînés par ces "autres-hommes" et leur avenir sacrifié sur l'autel de crimes économiques et paradis fiscaux. Alors, l'auteur crie sa rage contre les dictatures africaines et l'hallucination faite de leur fatalité. Dans ses vers, il ne fait pas dans la dentelle quand il s'insurge contre les despotes africains accusés d'être responsables de la débine, famine, illettrisme, gangstérisme… des maux et des vices qui minent l'épanouissement réel de la jeunesse africaine. En croyant que l'Afrique est Terre d'Espérance, il pense que l'Africain doit d'abord se lever en combattant engagé à l'instar des Pères indépendantistes et aller arracher sa liberté. En réalité, l'engagement tue très souvent l'œuvre. Et c'est ça la faiblesse de la plupart des œuvres poétiques togolaises. On pense que les gens ont besoin de savoir nos togolaiseries. On n'en a cure. La poésie est avant tout la sublimation du langage. Quand elle se met à dire à tort et travers des vers très peu esthétiques, elle perd justement de sa puissance. Béni Sylvestre est journaliste togolais, aujourd'hui officiant au Ghana. Agenda Soirée de causerie sur les possibilités de carrière pour les femmes dans le domaine de la paix et de la sécurité internationale Le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), en partenariat avec l'Institut Goethe de Lomé invite les jeunes femmes leader, étudiantes de la langue allemande à une soirée de discussion avec Mme Gabriele Kratz-Wadsack, une des figures de proue dans le domaine de la paix internationale et de la sécurité (Les hommes seront aussi les bienvenus). Récemment peint dans le magazine allemand INGenie comme un des grands exemples de carrière réussie pour une femme évoluant dans un milieu professionnel dominé par les hommes, Mme Gabriele KraatzWadsack animera une soirée de discussion sur un aperçu de sa carrière professionnelle et sur les opportunités et défis des femmes dans le domaine de la paix et de la sécurité. Docteur en médecine vétérinaire et en microbiologie, Colonel dans le Service Médical des Forces armées allemandes, elle a occupé plusieurs hautes fonctions de responsabilité dans le domaine de la paix internationale et la sécurité, comme celle d'inspecteur en chef des armes biologiques en Iraq, chef de la branche d'Armes de destruction massive et chef de la branche du Désarmement régional au Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies à New York. Un parcours atypique et fascinant à découvrir. La conférence se tiendra en langue allemande. DATE: Mardi 3 Juin 2014 HEURE: 19:00 LIEU: Goethe-Institut Lomé Disparition Maya Angelou nous a quittés L’écrivaine, poétesse, actrice et chanteuse, militante des droits civiques, Maya Angelou est morte mercredi dernier aux Etats-Unis, à l’âge de 86 ans. Auteure de «Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage», avait milité auprès du Prix Nobel de la Paix, Martin Luther King. Elle est considérée comme une source d’inspiration aux EtatsUnis, par les hommes bienpensants. Elle est auteure de plusieurs ouvrages étudiés dans les écoles américaines, notamment son «Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage» (1969), son premier ouvrage autobiographique qui a rencontré un succès planétaire. Pour avoir une idée de sa stature outre-Atlantique, il est utile de rappeler qu’elle fut invitée à composer un poème pour l’investiture de Bill Clinton en 1993. Née en 1926 dans les Etats-Unis des lois racistes dites de «Jim Crow», qu’elle a abondamment décrits dans ses ouvrages, Maya Angelou fut aussi chanteuse de cabaret et de calypso, et réalisatrice. En septembre 2014, les éditions Buchet Chastel publieront l’ultime volume de son autobiographie, Lady B. «Les membres de l’université Wake Forest pleurent aujourd’hui la mort de la poétesse, auteur, actrice, militante des droits de l’homme et professeur Maya Angelou», a indiqué le communiqué de l’université de Wake Forest. Maya Angelou, était un «trésor national dont la vie et les enseignements ont inspiré des millions de gens dans le monde», ajoute l’université. , Maya Angelou avait reçu la prestigieuse médaille de la Liberté des mains de Barack Obama, à Washington. Musique Dr Dre, rappeur milliardaire venu des bas-fonds Comment un jeune sans avenir des rues mal famées de Los Angeles est-il devenu le premier musicien milliardaire en dollars, au titre de de star du hip hop ? La route a été longue pour Dr Dre, de son vrai nom Andrew Young. Le rappeur de 49 ans devrait occuper la tête du palmarès Forbes des stars du hip-hop les plus riches après le rachat par Apple de sa société Beats Electronics, qu'il a fondée il y a huit ans, pour 3 milliards de dollars. Dr Dre sera, à cette occasion, recruté par le groupe informatique américain. Forbes a calculé mercredi qu'un rachat de Beats pour 3 milliards ferait passer la fortune du producteur après impôts à entre 700 et 800 millions de dollars, soit en dessous de celle d'un autre cofondateur de Beats, également recruté par Apple, Jimmy Iovine (970 millions). D'autres estiment qu'il pourrait toutefois devenir le premier milliardaire au monde du hip-hop. Il prendrait ainsi la place de Sean "Diddy" Combs, ancien tenant du titre avec 700 millions, celle de Jay Z, désormais à la troisième place avec 520 millions suivi de Bryan "Birdman" Williams (160 millions) et L’UNION N°711 du 30 MAI 2014 du rappeur 50 Cents (140 millions). "Le hip-hop est désormais au cœur de la culture populaire américaine", affirme à l'AFP Robert Thompson, professeur à l'université Syracuse dans l'Etat de New York. "Si un artiste de hip-hop arrive à se faire un nom et gagner de l'argent, puis est assez malin pour explorer d'autres pistes, cela devient un véritable conte de fée à l'américaine", dit-il. Dre, dit "le Docteur", a travaillé avec les artistes de rap les plus importants comme Eminem, Snoop Dogg, Combs et a lancé le gangsta rap et le G-Funk de la côte ouest. Il a remporté six Grammy awards et a été le premier producteur de hip-hop à décrocher le titre de Producteur de l'année en 2001. ACTU-PLUS 7 3ème édition de «la semaine du bâtisseur» Mutations sociales Tatouage, piercing, faux cils, lentille..., la mode dans toutes ses dimensions chez les jeunes togolais Le phénomène n’est pas nouveau à Lomé mais, il a pris une telle ampleur ces dernières années qu’il devient chaque jour, un peu plus, un problème de société. Tatouage, piercing, faux cils, lentille… La liste ne saurait être exhaustive. Tout y passe désormais dans le comportement vestimentaire des jeunes au Togo. sourire pétillant pour transformer liés à la sexualité et sont localisées Etonam Sossou en «salon de beauté» une des dans des zones censées attirer non L’Afrique des valeurs pièces de la modeste maison de seulement le regard des hommes, traditionnelles, du respect de la grand père. Il est à peine 11 mais également éveiller leur intérêt personne humaine, de la dignité heures, la «machine à beauté» voire leur désir. La mode peut est en passe de devenir une de chez Nadou n’a pas encore également pousser ces jeunes décharge culturelle où toutes les «transformé» deux clientes. Voilà filles à s’adonner à ces pratiques. Toujours est-il que l’objectif idées que la morale récuse, qu’elles sont déjà cinq, sept à battre parfois venues d’ailleurs, élisent la semelle, au pied de la vieille avoué par les amatrices de ces domicile sans que personne ne porte bleue. Est-ce parce que pratiques est sans équivoque : nous sommes à la veille des corriger ou embellir la partie du s’en offusque. Lomé, il est 17 heures. C’est grandes vacances? Non rétorque corps qui gêne. La finalité étant de une heure de grande affluence, Nadou d’un charme envoûtant. se faire aimer. Et elles ne s’en les fonctionnaires sortent des «Même en temps normal, elles cachent pas. Magali, 23 ans, est bureaux, les étudiants rentrent de viennent ici pour se faire belles. étudiante à la faculté des sciences l’école, les commerçants de rue ont Ce sont des clientes fidèles et sociales de l’Université de Lomé. presque bouclé leur journée et régulières», avance-t-elle, insistant Tétons percés, tatouage sur le sein beaucoup commencent à plier qu’elle n’est pas comme les autres. gauche, Magali ressemble à une suis une vraie blonde. Ses cheveux sont longs bagage. Sur le trottoir, une jeune «Je fille, la vingtaine environ, est au professionnelle», fait remarquer et se déversent sur son derrière. Sa peau, dépigmentée, est claire bras d’un prince charmant, Nadou. A juste raison. Dans certains quartiers de et elle marche comme un habillée d’un boxer qui laisse échapper un string. Au dessus de Lomé, les rues ne sont qu’une mannequin qui s’apprête à défiler. son string est gravée sur la partie succession de ces petits « En fac, on l’a surnommée « supérieure de ses fesses l’image laboratoires d’esthétique » qui ont Madonna» Pour elle, tatouage, d’un crabe. Et ce n’est pas tout, poussé comme des champignons. piercing, faux cils, pose hanches, sur ses narines sont alignées des Résultats : ces «professionnels» etc., c’est avant tout une manière boucles dorées. Tous les regards spécialisés dans les soins de d’exister. «Les temps ont changé. sont tournés vers elle. Et sans beauté vivent, là, croissent et se Aujourd’hui, les filles sont gène, elle continue son chemin, multiplient au fil des minutes. beaucoup plus nombreuses que caressant avec une douceur Partout dans la capitale les garçons. Cela veut dire que la presque provocatrice le bras de économique togolaise, les salons fille doit utiliser tous les artifices son homme, portant lui aussi une de beauté ayant pignon sur rue possibles pour intéresser les boucle mais, cette fois sur ses rivalisent de slogans et de menus. hommes», explique Magali. Sa copine, Félicité M., a même deux oreilles. Elle n’est pas seule. A en croire Madame Nadou, la ville Ce genre d’attitude est aujourd’hui de Lomé compte aujourd’hui plus inventé une expression pour d’un millier de salons de beauté, désigner ce que les filles légion dans les rues togolaises. Elles sont nombreuses ces contre une dizaine, il y a quelques recherchent à travers tout cet jeunes filles aux membres années. Manucure, pédicure, arsenal de séduction : le «SAC» supérieures ou inférieures tatoués perruque, faux cils, pose hanches, comme «Séduire et Attirer pour qui sillonnent à longueur des tatouage et piercing y sont Conquérir». C’est la seule manière journées les rues. Mais il ne faut proposés à des prix défiant toute pour nous, observe Félicité, de surtout pas les interpeller sur leur concurrence. Et la cliente type n’a nous rendre visibles et d’échapper tatouage ou leur piercing. «C’est plus rien à voir avec une à l’anonymat. Peu importe, laisseadolescente en quête d’identité. t-elle entendre, les conséquences la mode» dit-on ici. Dans un salon de coiffure du «Notre clientèle est composée de telles pratiques. L’essentiel, quartier Amoutiévé non loin du aussi bien de femmes mariées, ajoute Magali, est d’arriver au marché du coin. Une pièce divorcées que de jeunes filles », résultat escompté : celui de conquérir ou de garder un faiblement éclairée par une unique confie notre source. Le Togo a enregistré ces homme. Un objectif plus que ampoule néon. Trois étagères, quelques chaises, deux tabourets mutations sociales sur la base d’un légitime. Surtout dans un Togo où en bois et un écriteau en français certain nombre d’influences le recul du mariage chez les annonçant fièrement : «Chez exogènes, essentiellement de hommes est une réalité et les Nadou». Il n’en a pas fallu l’Occident. Ces pratiques divorces une mode. Si on peut voir dans ces davantage à la tenancière au s’expliquent par certains aspects nouveaux comportements un « mal être social », il faut reconnaître Directeur de la Publication que la mondialisation mieux la HugueEricJOHNSON globalisation tant vantée, rend un mauvais service à l’Afrique dans ce domaine. Il n’est plus rare dans Directeur de la Rédaction les villes africaines de voir deux Jean AFOLABI jeunes personnes tatouées de Rédaction même sexe s’échanger de baisers Bi-hebdomadaire togolais Sylvestre D. langoureux au milieu d’une Hervé AGBODAN d’informations et d’analyses population profondément Maurille AFERI Pater LATE traditionaliste très souvent prise de Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC Kossiwa TCHAMDJA surprise. Si certains adeptes de la Koffi SOUZA new life défendent bec et ongle Alan LAWSON Siège: Wuiti - Nkafu l’homosexualité mais sans pour Abel DJOBO Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28 autant croire, eux-mêmes, à leurs Tony FEDA discours liberticides empruntés, il Service photographie e-mail: [email protected] est une évidence que cette Roland OGOUNDE Casier N° 60 / M.P. pratique pose un réel problème à Dessin-Caricature la société africaine. LAWSON Laté Imprimerie: St Laurent Malheureusement l’homosexualité Graphisme n’est pas la seule conséquence de Tirage: 2500 exemplaires BOGLA G. ce malaise généralisé L’énergie et l’environnement au centre des activités Les étudiants de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) célèbrent du 28 au 31 mai la troisième édition de «la semaine du bâtisseur». Initiée, pour proposer des solutions aux grands enjeux de l’urbanisation en réunissant tous les acteurs de la ville autour d’une réflexion commune sur le devenir des villes africaine, la semaine du bâtisseur 3ème édition tourne autour du thème « efficacité énergétique et environnement». «Le contexte actuel de la mauvaise maîtrise de l’énergie dans notre environnement mondial en général et africain en particulier nous a inspiré la thématique », a précisé Wabo Hervé, président du comité d’organisation. Entre autres objectifs, «la semaine du bâtisseur» se veut une plateforme de réflexion à l’échelle urbaine sur les questions de l’efficacité énergétique et de l’environnement à travers des conférence-débats afin d’aboutir à une synthèse scientifique et des propositions concrètes. Aussi, révèle-t-elle au grand public le talent artistique pluriel des étudiants à travers des concours et prestations et une exposition de projets d’étudiants primés sur le plan international. Pour pérenniser ses actions dans le temps, l’évènement va créer un cadre de sensibilisation de la population sur les meilleures pratiques d’aménagement urbain en général Plusieurs activités ont été inscrites au programme tels que des conférences suivies d’ateliers, d’échanges et de partage d’expériences, des expositions, des concours culinaires, des défilés de costumes traditionnels et autres compétitions culturelles. «Efficacité énergétique et environnement», la semaine du bâtisseur a lancé le concours «Eco quartier et développent durable dans les villes africaines ». Il s’agira de concevoir un éco quartier en milieu urbain en Afrique. Un Eco quartier est un projet d’aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire. Ce concours d’idées se donne pour objectif de promouvoir une nouvelle façon de penser les espaces africains en phase avec l’efficacité énergétique. et de la construction en particulier tout organisant une foire commerciale de matériaux et de techniques de construction notamment ceux permettant de réduire l’impact sur l’environnement. Manifestation réunissant les acteurs participants à la construction, à l’aménagement, à l’entretien, à la protection, à la sécurisation de nos espaces urbains, la semaine du bâtisseur, initiée en 2009 par un groupe d’étudiants de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) à Lomé se veut biennale et une mise sur orbite des professionnels des métiers de la ville pour des échanges, des ateliers, des conférences sur des thématiques précises devant conduire à des propositions et à des solutions pour le bien-être dans nos villes et autres espaces habités. Loterie Nationale Togolaise COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1218 DE LOTO BENZ DU 21 Mai 2014 Bienvenue à toutes et à tous, nous sommes heureux de vous retrouver ce mercredi 28 mai 2014 pour le tirage de Loto Benz qui porte le N°1219. Lors du dernier tirage de Loto Benz, il y a eu des gagnants de gros lots à DAPAONG, NOTSE, AMLAME, TABLIGBO et LOME. Ainsi, les opérateurs 1124, 20224 et 2363 basés respectivement à DAPAONG, NOTSE et AMLAME ont recensés chacun un lot de 500.000F CFA. La ville de TABLIGBO s’est démarquée par un gros lot de 1.500.000F CFA gagné sur le point de vente 8005. A LOME, c’est un gros lot de 625.000F CFA, un lot de 750.000F CFA, deux gros de 1.000.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA qui ont fait le bonheur des parieurs qui ont tenté leur chance auprès des opérateurs 5326, 90137, 9034, 60026 et 90028 La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences Régionales. Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS ! LOTO BENZ Résultats du tirage N°1219 de LOTO BENZ du mercredi 28 Mai 2014 Numéro de base 61 32 L’UNION N°711 du 30 MAI 2014 80 36 72
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