N° 20 43 MARS 1948 ORGANE DE LIAISON DES OU EN EST LA DÉMOCRATIE ? par Louis V A L L O N L e* événe ments de Pra gue nous inci tent à examiner de près les réa lités politiques st sociales fort diverses qui se dissimulent der rière le brouil lard verbal du m ot DEMO CRATIE. Quel que soit le nom de bap tême d’un ré gime politique, c’est le GOUVERNEMENT qui as sure à quelques-uns autorité sur les autres. Par quelles personnes, selon quelles méthodes, à quelles fins cette autorité s'exerce-t-elle ? Tels sont les vrais problèmes. Pour les communistes, le carac tère essentiel de la « démocratie » est de représenter la grande masse des travailleurs et d’assurer leur domination sur les autres catégo ries sociales. L’idée de « démo cratie ï s’oppose dans leur esprit à celle de ploutocratie et non à celle de dictature. En U.R.S.S., le problème ne se pose pas; il a été résolu une fois pour toutes par la Révolution. Il s’agit du pays où se sent installés, scus la pression des Soviets, des régimes de « démocratie popu laire *, et de ceux sur lesquels le Kominform ceut agir à l’aide de partis communistes puissants. Pour les démocrates d'Occident, la démocratie repose sur un mini mum de propriété privée t.'ce qui ne veut pas nécessairement dire propriété capitaliste), et surtout sur la liberté de pensée, la liberté cTassociation et d'action politique. De ce point de vue, l’antithèse de la démocratie est la dictature. La démocratie est absence de con trainte politique, libre et égal droit de vote. Pour les Russes et leurs satellites, le but véritable de la démocratie est le transfert du pouvoir aux « masses », c’est-à-dire en fait aux partis communistes qui s’arrogent le droit de « représen ter » les masses. Dans une « démotratie populaire », l’individu est un numéro matricule dans une col lection; pour les démocrates d’Occident, la collectivité est une réu nion d’individus. Dans une « dé mocratie populaire », l’ Etat a le droit d’imposer une tâche à l'indi vidu même contre son gré, alors que nous voyons là une manifes tation caractéristique de la tyran nie. Il n’y a pas de démocratie en U.R.S.S. ou dans les pays contrô lés par les Soviets, car les opi nions dissidentes n’y sont point tolérées. Par contre, aux yeux des stà'inLens, la France n’est pas une « démocratie a, non seulement à cause de la structure capitaliste de notre économie, mais parce qu’on y tolère des opinions hosti'es à la « démocratie populaire ». La no tion d'un ensemble de principes et de règles de droit qui soient non seulement à la disposition de l'Etat contre les individus, mais égale ment des individus contre les abus de pouvoir de l'Etat, est complète'ment étrangère à la mentalité communiste, et essentielle à la mentalité occidentale. Pour nous, une société sans liberté d’opinion, comme la société soviétique, ne peut assurer de liberté dans au cun domaine. Lorsque l’ Etat régit l’opinion, il régit tout. Il est un Etat totalitaire. C’est pourquoi l’un des éléments e sse n tie l de la dé mocratie politique est la liberté de la presse. Les gens habitués à la liberté sont aussi peu conscients de celle dont ils jouissent qu’ils ne le sont de la composition de l’air qu’ils respirent. C'est souvent trop tard qu’ils mesurent le poids des menaces qui pèsent sur leur liberté. Pendant près de vingt ans, entre le* deux dernières guerres, par la po^risation sentimentale qu’il créait, le communisme accoucha le fascisme et l’hitlérisme- Par mimétisme, hit lérisme et communisme s'imitèrent l’un l’autre. Ils eurent en commun, en Allemagne, le chapeau rouge et le 1er Mai. Plus ils se volaient de thèmes de propagande, plus leur opposition sentimentale s’accen tuait, plus leur conflit politique se chargeait de valeur émotive. Les docteurs marxistes du so cialisme international n’y compri rent rien. Ils continuent. Les for ces émotives libérées par la dé faite de l'Axe jouent maintenant en faveur du fascisme rouge, du communisme, plus totalitaire que jam ais. Le système soviétique est-il so cialiste de fait ou de tendance ? Peu importe à ses adeptes. Le fa natisme, l’intolérance, la violence sont mobilisés au service de sa tentative de domination. La leçon de Prague est devant nos yeux. De même qu’il n’est pas possible, sans perdre à coup sûr, de jouer aux cartes avec un tri cheur, il est terriblement dange reux de jouer à la démocratie avec les partis communistes. Que faire ? En France où, comme en Italie, le mythe communiste représente une force politique importante, il faut, pour sauver la liberté et l'in dépendance nationale, rassembler Ifs républicains autour d'un Etat rénové, capable de tenir tête aux séparatistes. Le régime aboulique des partis, s’il devait persister en core longtemps, conduirait inéluc tablement la démocratie à sa perte. Les ouvriers français, héritiers des traditions socialistes de Fourier et de Proudhon, placent le souci de la liberté au centre de leurs préoccupations de justice so ciale. Hormis les fanatiques et les faibles qu’ils subjuguent, il y a dans le peuple une large majorité d’hommes libres, bien décidés à ne céder ni au chantage, ni à la violence. Qu’ils se rassemblent avec nous autour de Charles de GauMe et le fascisme rouge ne pas sera pas ! GROUPES D ’ ENTREPRISES R. P. F. faut dépasser la lutte des classes U Nli fois de plus, lé1général de Giiulle, dans son discours de Compiègne, vient de rap p eler que la pacification so ciale est une des conditions du redressem ent de la force française. Il faut que le niveau de la production se relève. Mais ce relèvem ent de la production ne s'opérera que si chacun y est intéressé directem ent. C’est à quoi tend la form ule de l’association cap ital-trav ail, que le général de Gaulle définit en ces term es : Il faut « que dans chaque groupe d’en trep rises industrielles, l’association de tous ceux qui y participent, patrons, rndres. ouvriers et em ployés, prenne le rendement collectif comme base de la rém unération de chacun, avec le concours de syndicats nouveaux et lavés de la poli , pour queritécessent a u sunit, s i-------------indéniable bon îîré mal . bien l’exploitationtique. des hommes n din hmninoe rite indéniable unit, bon fire mal-1 salariés et patronat. p ar d ’autres hommes, que l'ab gré, C’est cette solidarité qu’a pour surdité des luttes sociales systé luit de traduire la formule associa m atiques. » tion Capital-Travail, non sur le Le capitalism e.n'était pas le vrai. plan de l'entreprise qui. trop li Car il aboutissait à l'cxpldilation mité. aboutirait à susciter de nou de l ’homme par l ’homme. La pro- velles injustices, mais dans le O F FE N SIV E de printemps De Gaulle a dit à Compiègne : « Accroître la production... cela implique aussi que, dans chaque groupe d'en treprises industrielles, l'association de tous ceux qui y participent : patrons, cadres, ouvriers, employés, prenne le rendement collectif comme fcase de la rém unération de chacun, avec le concours de syndicats nouveaux et lavés de la politique, pour que cessent, à la tin des fins, aussi bien l’exploitation des hommes par d autres hommes que T absurdité des luttes sociales systé m atiques. » des séparatistes Par jean RO M A IN ES séparatistes ont toujours sur Je cœur leur échec de no * * * vembre-décembre dernier ; rappelés à l'ordre par leurs « Mettre un terme à l'inquiétude qui écrase notre essor, cela exige que chacun maîtres de Moscou, ils voudraient se sente protégé par un ordre public solidement établi et par une justice bien ne pas en rester là. rendue, et que ceux qut jouent un autre jeu que celui de la France soient d’office écartés des postes d'où l’on dirige les Français. Il suffit cf évoquer ces Depuis plusieurs semaines, on nécessités cap itales et tout ce qu’elles supposent de confiance, d:ordre et cTsrsent qu’ils essaient de mettre au deur de la p art du pays, 8 e crédit, de continuité, d 'im p artialité de la part des point une NOUVELLE TACTI pouvoirs publics, pour comprendre que nous n’en viendrons pas à bout dans QUE Compter, comme ils l’ont un regime bâti sur nos divisions. . fait en novembre, sur la fidélité * * * absolue des syndicats ? ils ne peu Réduire les dépensesd’une m anière effective et d u rab le,.ee la comporte la vent plus. Bon nombre de travail suppression de services entiers, la mise en ordre rad icale des entreprises leurs ont osé ne pas reprendre nationalisées, la reforme profonde d u fonctionnement des assurances sociales, leurs cartes à la C.G.T. D'autres le rétablissem ent à tous les échelons ad m inistratifs de la discipline et de ta syndicats se sont constitués. Mê responsabilité rongées par les empiétements des partis. « me parmi les ouvriers qui ont don * * * né, plus ou moins contraints, leur adhésion à [a C.G.T.. ils savent qua « La Russie soviétique joue sa partie pour la domination. Dans l'histoire, elle n?est certes pas la première^ Mais elle engage des atouts exceptionnels : beaucoup ne marcheront pas en vastes et m ultiples ressources, peuple docile, patient, plein d’ameur-propre, cas de grève. Ils redoutent que la cent quatre-vingts mtlikms d’habitants, le tout m anié par une dictature absolue. rébellion ouvrière qui s’est tour En outre, l’idéGlog!*- qui lui sert d’avant-garde cumule les sombres a ttra its née contre eux. en décembre, ne de la révolte et de la term itière, de la conquête et du désespoir. C’est par là s’aggrave rapidement. qu’elle dispose dans chaque contrée de la terre du concours de séparatistes exclusivement à ses ordres, et dont toute l’action tend à s’em parer de l'Etat. Mais il faudrait mal les connaî tre pour les croire capables de re noncer à leurs desseins. Puisque testation ouvrière contre cette ex cadre du groupe d’entreprises les syndicats ne. sont pas sûrs, ils ploitation était fondée en droit ; industrielles, qui permet déjii une feront appel à d'autres moyens... équitable compensation. elle fut utile. Il y a d’abord les COMITES Mais la lutte de classes n’est pas Pas davantage il n'est question non plus la vérité. Car il n*y a de traiter sur le même pied lous D'ENTREPRISES. Créés en fé pas d’ouvriers heureux dans une les collaborateurs de l’entreprise vrier 1945 comme un instrument entreprise déficitaire ; une solida- ou du groupe d’industries. Quatre de paix sociale, ils doivent, à la catégories sont prévues : les chefs demande des séparatistes, se trans d’entreprise, les cadres qui sont former an foyers permanents d’a^ leurs collaborateurs directs et qui gitation, toujours prêts à saper pourtant, sont encore des salariés, l’autorité nécessaire à l’e.ntreprise. Au début d’avril, la C.G.T. organise les employés et les ouvriers.' . Sur cette quadruple base peut un véritable rassemblement de ses s’édifier un syndicalisme nouveau ; agents dans les Comités d’entre il sera lavé de la politique parce prises. Le prétexte est une assem qu’il- traduira beaucoup plus fidèle blée au Vel’ d'Hiv' pour définir la ment les intérêts concrets, 'lég iti ligne à suivre. En fait, on rodnettra mes, dans la mesure où ils i*e sont les consignes eue Moscou aura, à pas exclusifs. Que d’éléments vala ce moment, définies. bles se trouvent aujourd'hui, con Il y a ensuite les COMITES DE tre leur gré, déviés et déformés par qu’on s’emploie à créer un régime de lutte sociale et de DEFT2NSE un : da.ns l’aéronau démagogie partisane où ils sont tiquepeur.t partout dans le cinéma, dans l’a obligés de s’insérer. et dans les mines. De De lui on peut dire ce que le griculture quoi s'agit-il ? D’après eux, de dé général de Gaulle dit du jeu des fendre la production française con partis : « La dimension de ce qu’il la menace de chômage qui fe faudrait faire dépasse les possibi tre peser le plan am éri lités du régime tel qu’il es!, quelles rait, paraît-il. d’aide à l’Europe (mais sans que puissent être souvent, d'ail cain le charbon américain, nos usines leurs. la valeur et la bonne volonté seraient depuis longtemps stop des hommes. » pées...) En fait, les séparatistes veulent mettre sur pied tout un réseau de comités analogues à Ouvrier, qu’attendç-tu peur ceux qui, en Tchécoslovaquie, ont rejoindre les groupes d’entre permis le succès du Putsch Gottwald. Mais Paris n'est pas Prague; prise de t-on usine, ou s'iis r.t ' les travailleurs français ont n’existent pas encore, pour ies trop de bon sens pour se laisser en gluer dans ces ébauches de Soviet. créer avec tes camarades ? Il y a enfin la GREVE PERLE PERIL MENACE ! ; LEE. Depuis quelques jours elle se généralise. Dans une usine, les tra Compagnon R. P. F., qu’at vailleurs débrayent deux heures pour porter à la direction un ca tends-tu pour prendre un abon hier de revendications. S’il n’est nement ? pas pris en considération, le tra vail est systématiquement freiné Ne crois pas que l’on pourra dans un seeteur-èlé qui «’embou longtemps te donner « le Ras teille et paralyse toute la produc tion de l’usine.. semblement Ouvrier » ainsi ! « J ’en appelI (Lire la su ite page 4.) L a ----------------------------------------- LA V I E S Y N D I C A L E Pour un syndicalisme vrai INFORMATIONS Pour l’autonomie DANS L’ISERE li m ois de décem bre d ern ier, la C.G.T. s'est engagée à la suite du p arti com m uniste dans une tentative de grève générale qui a échoué. Les syn d icalistes purs, qualifiés de m ino L a section de l’Isère du Syn dicat natio n al des instituteurs adopté, par 934 rita ire s, ont protesté que la volonté des adhérents n’av ait pas été respectée ; ils se sont voix contre 246, une a motion en faveur prononcés contre la grève. F in alem en tcette tendance m in o ritaire « F orce O uvrière » a de l ’a ffiliatio n à un Syn d icat autonome A uparavant, rassem blée av ait adopté, p ris la décisio n , le 20 décem bre 1947, de so rtir de la C.G.T. et de fonder une nouvelle cen trale syn par 670 voix contre 518, une résolution d ic a le qui se ra it purem ent professionnelle. im pliquant Je départ de la C.G.T., et --------------. . en même temps que des conditions repoussé par 836 voix contre 313 une ré échelons s’administre et décide de Je vie matérielles de tous les salaSyndicalisme apolitique... solution en faveur du ralliem ent Force action dans l’indépendance ab- riés, en liaison avec les organismes Ouvrière. Ce n’est pas la première fois son Un scru tin organisé parm i le person solue à l’égard du gouvernement, analogues existant à l’étranger, mais qu’une résistance se manifeste au des partis politiques, des sectes phi- dans ]e cacjre ,,a tional du pays dont nel de l'Enseignement technique a donné sein de la C.G.T. contre un essai losophiques ou autres groupements tout l’avenir repose sur le travail et les chiffres suivants : Pour la C.G.T., 117 yoîx; pour Force Ouvrière, 10 voixj toujours plus important de politi un Syn dicat autonome, 159 voix. sition de cette centrale. cette centrale *• Cette. , estd’umtetenu le rendement de enfants, et libre qu’il de sation de sation üe cette Rappelons centrale,KuoDelons nappeions extf.r.!eurs scejice par un C Ongres importe pour de ses garder toute que des sa création, au Congres de j. Tm»lnn«p pn \à l’égard d’un paj Limoges de 1895, la Confédération Toulouse dépendance a 1égard d un pays Les spécialités étranger dont tout le monde con Générale du Travail affirmait l’in pharmaceutiques ...et syndicalisme politique naît et voit l’ambition dominatrice dépendance de son action d’avec et tyrannique sur l’Europe entière. de la catégorie C celle.. des partis politiques, même des j • i Mais tous ces congrès et ces pro Ces buts et ces préoccupations partis socialistes quini mu prétendaient testations d’indépendance n’empê ne seront plus remboursées o Inî'c recruter rûf>rutûr leur k m r /«r clientèle tal u > Hune 1. * . sont-ils ceux d’un parti politique ? alors »». dans chent pas le parti communiste de par les Assurances sociales Il est bien évident que non. les syndicats et se regrouJ» I devaient i l /» vcontinuer v ll l i HUd OVii son IJJIillX infiltration u llv ll Cau l U sein Après la prothèse dentaire qui vient F" tV t ,] polif former de , C.G.T. et de s’assurer peu à de faire l’objet de restrictions en m a la S.KI.O. La C.G.T. devait procla, { de comnfande> Rôle des partis tière de remboursement (voir notre légis mer a nouveau avec force au Con- £ . , . Dernletn it il v a encore lation no 299-H*^ ce sont les spécialités grès. d’Amiens„ dei-pi1906 ¿^nfort^Wç Le cliaTnp > i •quea c le UvllA mo7S,Pd liiwiü» u aiKun une uns wiuuJL muiv * d’action d’un. parti ». n’est • pharm aceutiques qui sont comprises dans syndicalisme se suffit a lui-meme » majorité au conseil de direction de pas seulement 1 entreprise, 1 usine, les réformes adoptées pour réduire le et repousser les propositions que lui ,a JCGT et de se servir des syn_ ]e lieu de tra v a il; c’est plus large- déficit des caisses-m aladie des Assuran faisait la toute jeune S.KI.O. Les dicats en vue de son action poij_ ment le pays tout entier. Un parti ces sociales. A mettre aux directives absolues, parfois même arbitraires, des partis politiques. Mais assez rapidement une scission se fit jour, qui aboutit à la separation, au Congres de SaintEtienne, en décembre 1921, entre la majonté de la C.G.T. qm reste fidèle ai! principe apolitique du mouvement syndical, et la minorité qui fonde une confédération rivale : la C.G.T.U. (Confédération Générale du Travail Unitaire); cette dernière est rapidement transformée en dépen dance du parti communiste. Mais la scission et la lutte des tendances ayant eu pour conséquence l’affaibïissement de la classe ouvrière et une diminution notable du nombre des syndiqués, la C.G.T.U. fait des efforts en vue de refaire l’unité. Fi nalement, elle accepte, le 15 juillet 1935, un texte proclamant que « le mouvement syndical à tous ses Voici, en effet, les dispositions l'a rrêté du 16 février 1948 paru au « Jo u rn al officiel » du 27-2-1948 : « Art. premier. — A compter du pre vieux bon sens françai3 a su r(;.agir II lutte pour des institutions en m ier jour du mois suivan t la publica et ,,ne partie importante de la classe fonction d’un programme qu il s’est tion du présent arrêté, les spécialités ouvrière française a compris que ses tracé : programme économique, pharm aceutiques classées dans la catégo ;ntérêts notaient pas de suivre le financier, social, de politique étran- rie C de la liste des médicaments spécia pritendu parti des travailleurs gère. Il doit aider l’Etat dans sa lisés prévue à r article 6 (§ 9) du décretdu 28 octobre ne donnent plus lieu . criminelle ironie, s’in- tâche de gouvernement en le con- loi à remboursement de la p art des caisses ^itule « de la renaissance ’ fran- seillant dans des assemblées où il de Sécurité sociale. » ¡se , ^ qu’il est celui de l’as- exprime l’avis de citoyens qH’il re dit, »— à d ater du 1er m ars - -.; .il . doit . aider — —à *_faire . :i les j _:« 1948, _Autrement î j —lesi spécialités <■-:— comprises dans la servissement des Français à la plus présente odieuse des dictatures. lois qui permettent à un pays de catégorie C, actuellem ent remboursées à 40 0/0 de leur prix ne le seront plua Voyons donc ce qui différencie conserver.sa souveraineté, sa sécu- du tout --rite intérieure et exterieure, et un essentiellement un syndicat d’un Dans cette catégorie en trait plus du de vie convenable pour tous tiers des sp écialités classées dans la parti politique et pourquoi il ne niveau nom enclature et notamment les Tins peut y avoir que trahison des buts ses ressortissants. toniques e t certains dépuratifs. Les partis doivent être les diffé syndicaux dans 1aveugle soumission rents poids sur les plateaux de la Précisons que cette décision prise en aux directives d’un parti, balance, poids qui représentent vertu de l'a rtic le 139 du décret du 29 dé 1945 n ’est pas la première de toutes les tendances d’un peuple et cembre Rôle des syndicats genre. En effet, par arrêté du 7 fé entre lesquels le gouvernement doit ce vrier 1946 (« J . O. » du 21-2-46) av ait été supprimée la catégorie D (remboursement Les syndicats ont été créés et ont maintenir un équilibre juste. à 10 0 /0 ) de la liste des produits phar été développés en pleine évolution maceutiques et il n’ex :stait plus que trois dii machinisme, à la fin du siècle Pour un syndicalisme vrai catégories (A.B.C.) A et B étan t rem dernier ; les conditions de travail boursées à 80 0/0 et C à 40 0/0- Or s’il importe qu’un syndicat ait étaient alors bipn souvent inhu maines aucune loi sociale ne pro- des moyens de se faire entendre tégeait le travailleur, il n’avait par le gouvernement, au besoin de moyen de faire respecter ses faire pression sur lui pour faire LE RENDEMENT aucun droits ou de faire aboutir ses légi aboutir de légitimes revendications, ! times revendications auprès d’un il est inadmissible, qu’un parti se COLLECTIF patron pourvu d’une a u t o r it é abso sçrve sciemment des syndicats ANS l’ensemble, nous ouvriers, ! lue ; longtemps il n’eut pas même le comme arme électorale, pour faire nous avons des salaires qui ne droit de s’associer à ses semblables du chantage auprès du gouverne correspondent pas au coût de la ; en des corporations ou groupements, ment. vie! Contre ces abus, les syndicats se C’est ce que la majorité des FranMa'3 nous en. avons assez, desI5 mêSi depuis, ln - j dressés. . -1 ’ la situation çais ont d’ailleurs compris clairethodes employees jusqu'ici Nous «n avons assez de ces augm entations de sa- (‘.e 1 ouvrier dans son usine a rela- ment au moment des récentes grèves, laires vite « pompées » par les augmen- tivement évolué, s il est mieux proje part; communiste a atteint, à Réunion d’information tâtions du coût de la vie. Dès qu’une tégé qu’il n’était, il est toujours c e tte occasion, l’inverse du résultat à Versailles am élioration est obtenue, il faut déjà néanmoins exposé à des lois in- qu’il cherchait. Partout, en France, penser à de nouvelles revendications ; justes ou de nature arbitraire, Une grande réunion d’inform ation, on a va surgir de nouveaux syndiparce que les prix ont monté. C’est le organisée par le Rassemblement du Aussi le rôle des syndicats est, cats dégagés de toute subordination cycle infernal. Peuple Français de la région pari Cela ne nous Intéresse pas d’avoir :,vant tout, d’aider et de défendre politique, dont les uns ont gardé sienne, se tiendra le samedi 20 mars davantage de billets de mille dans notre *L ‘S intérêts matériels des masses la- leur autonomie les autres se sont 1948 à 16 heure«, cinéma « Cyrano », poche si, à la fin du mois, il nous reste borieuses et de tous les salariés. Ils regroupés dans les rangs de la nou 7, rue Rameau, à Versailles, gous la moins encore. doivent lutter pour permettre une velle C. G. T. F. O, sans compter présidence de M. M ignot, m aire de cette ville. MM. Louis Vallon et An Le général de Gaulle a dit qu’il fal< amélioration de leur standard de les anciens syndiqués C. G. T. qui dré Diethelm, membres du Comité la it prendre le rendement collectif corn* vie, lutter contre les lois sociales sont venus grossir les rangs d’autres exécutif du Rassemblement, y pren me base de rémunération. Le salaire ne iniques ou mal appliquées, chercher centrales syndicales, dront la parole. , serait plus uniquement individuel, il ^ en fa;re promouvoir de plus justes Les grèves orchestrées par un cer comporterait une part de résultats ge. f ■ reSD ec, o r e e i i e s m ,i e x ;<. néraux uts de il’entreprise. personnel ce exis tain parti pour des fins antinationeaux c n n c p i . » c . Tout .u m .le c M C . . U I . . .Ç . I t >" ,? 1™. . - . . l. es -qui , serait Intéressé à ce que la c boite » i ’ miter contre certaines charges na|es et qui ont eu sur la producSalaires du personnel m arche bien, à ce que les clients soient financières injustes ^ et écrasantes, tion française des conséquences éco nombreux, et pour cela tout le monde Ils doivent aussi avoir le souci d’une nomiques néfastes, ont apporté au de l’industrie et du commerce chercherait à les satisfaire comme un production rapide et de qualité, moins un bienfait : un sursaut na pharmaceutique bon commerçant, comme celui qui tra- j j s doivent aussi étudier de près la tional qui a abouti partout instinc vaille à son compte. rémunération du personnel et veiller tivement à l’éclosion d’un syndica P ar circulaire TR 11-48 du 11 février L’idée du général de Gaulle est excel- ^ ce q Ue c h a c u n un salaire lui le m inistre du T ravail a fait savoir vrai. Que tous les Français 1948, homologuait, T ia o t in e i m i’n n n m ir r a tir t P 7. 1m i s C est oainsi qu on po w ra, dr i ’ une permettant de vivre honnetement lisme sous certaines réserves, tirent la leçon de ces récents évé- qu’il p art, trav ailler avec cœur dans I usine f r e s n e r f-in t ln h ié r a r r h ip l’accord du 9 ju illet 1947. et iiu qu’on pourra gagner ...........«... décemment — sa tout en respectant la nierarcme nements, la comprennent et se re«i vi. )> vh. . . „«»..v. , _ . ■ r . r\ o i l c I i l m A T iû T » I- n f i n i I o r\ i i l T 'i i n T Cet accord a pour objet d’attribuer t vie. Ce que nous demandons, ce n’est dans le metie-r. bniin ils doivent s oc- trouvent, pour une commune action « 1° A Fensemble du personnel de pas le grand chamboulement ; ce que euper de toutes les questions so- nales, et qui ont eu sur la producl’industrie et du commerce pharm aceuti nous demandons, c’est d’être assuré de ciales qui intéressent le personnel : d’ambition politique, dans les syndi ques, une prime horaire provisionnelle de vivre normalement et de faire vivre jardin d’enfants, cuisines, etc. cats libres. C’est notre voeu le plus 7 francs à compter du 1er ju in 1947 ; convenablement notre fam ille par notre . , . . A . tra v a il J Tache lourde et rôle important cher, a quoi nous appelons ardem« ü° Au personnel des officines : jus C'est' pourquoi, nous, ouvriers des usi- ? uU e lin,j te strictement à des ob- ment tous les travailleurs et ce sera qu’à la catégorie bénéficiaire du coeffi de cient nés, nous crions : « DE GAULLE AU Jectifs professionnels, tache qui doit le seul moyen pour la —France - ------------------------------115, D le -------------maximum individuel de POUVOIR » et v ite.« — P. i s’exercer avec le souci d’une amé- redevenir une grande nation sociale, 118 0 0 et pour toutes les catégories bé néficiaires d’un coefficient supérieur à P. J lioration de la production française, une grande démocratie. N La semaine de travail reste fixée à 40 heures La Commission du T ravail et de la Séeurité sociale a rejeté la proposition de résolution de M. Theetten tendant à inv iter le gouvernement à porter, pour Une période provisoire, la durée du tra vail de 40 à 48 heures. Elle a , d’autre part, commencé l’esamen du rapport de M. Gaxier sur les propositions de loi relatives à l’embauche et au licenciement. La Commission entendra cette sem aina DANS LA HAUTE-VIENNE le sous-secrétaire d’Etat à l’Enseignad Les résu ltats du referendum sur l ’af m ent technique, au sujet de la form ation filiatio n du Syndicat national des in sti professionnelle. tuteurs (section de la Haute-Vienne) sont les su ivan ts : M aintien à la C .G .i. pour 309 voix contre 775 ; a ffiliatio n à la C.G.T.F.O. pour 235 voix contre 837; autonomie (pour l ’unité du Syndicat national et dé la Fédération) pour 950 voix contre 124. (A.F.IO CONTRE LE CYCLE INFERNAL ous avons, dans une précé dente chronique, indiqué les raisons pour lesquelles les travailleurs étaient attachés à la juridiction prud’ homale dont les caractéristiques essentielles sont : 1® Jugement par des pairs ; 2° Parité des représentants pa tronaux et ouvriers; 3® Egalité du nombre des deux éléments. La compétence des juges prud’ homaux, ayant une grande expé rience de Ja des affaires et des difficultés qui peuvent surgir entre employeurs et employés, offre toutes garanties. Bien plus, les conseils des prud’ hommes sont divisés en sections, spécialisées suivant les professions^ d’où la possibilité d’une procédure rapide permettant d’éviter presque dans tous les cas expertises ou en quêtes. C’est ainsi, par exemple, que le Conseil des Prud’hommes de la Seine comprend les sections sui vantes î Bâtiment, Commerce, Pro duits chimiques, Tissus, Métaux et Industries diverses. Dès leur première démarche aux secrétariats des conseils des prud’- 115, un complément de salaire horaire tel que le relèvement mensuel minimum de 1.500 francs soit assuré ; « 3° Aux ouvriers de l'industrie phar* inaceutique, le moyen maximum par ca tégorie, étant donné qu'un relèvement mensuel de 1.500 francs sera atteint pour chaque salarié. » D’autre p art, cet accord prévoit : « lo L'application du régime de l‘officin*î aux employés de l’industrie phar« inaceutique*; u 2° L’extension, aux grandes pharm a cie» du départem ent de la Seine, de la convention collective de la pharm acie de d étail de la Seine du 38 ju illet 1939, i compter du 1er ju in 1947 ; h 3° L’attribution d’une indem nité de licenciem ent à tous les salariés, ayan t plus de 5 ans de présence dans r é ta blissem ent. » Le m inistère du T ravail a donné son agrém ent aux dispositions de cet accord, étant précisé qu’en ce qui concerne la prime provisionnelle, cet agrém ent n ’est valable que pour la période du 1er ju in au 1er ju illet 1947, En effet, il rappelle qu’en application des dispositions de l’article 7 de l’arrêté du 21 août 1947, la prime à la production n’est plus appli« cable à compter du 1er ju illet 1947. D*autre p art, les stipulations relatives à l’aménagement de la m arge comprise en tre le salaire minimum et le salaire m axi mum individuel ou le salaire moyen maximum, ne sont valables que jusqu’au 1er décembre 1947. En effet, en application de l’a riicle 12 de l ’arrêêté du 31 décembre 1947 portant relèvement des salaires, tous les accords ayan t eu pour objet un tel am énagem ent sont abrogés. Enfin, la clause relative à l’extension aux grandes pharm acies du départem ent de la Seine de Ta convention collective de trav a il de la pharm acie de détail de la Seine en date du 28 ju illet 1939 ne peut être agréée, un telle extens'on n’étant pas juridiquem ent possible sous le régime prévu par la loi dù 23 décembre 1946. DEFENDEZ VOS DROITS hommes (qui sont en féalité les greffes de ces juridictions), les tra vailleurs ont l'assurance de ren contrer des auxiliaires de justice très au courant du dernier état de la jurisgrudence et leur donnant avec un zèle méritoire de précieux conseils dans un esprit de justice et de paix sociale tout à fait con forme à l'institution prud’h omale. Un seul chiffre permet d’a il leurs de porter un jugement déci sif : les deux tiers en v ir o n des a ffa ir e s so u m ise s aux se cré ta ria ts des p r u d 'h o m m es so n t r é g lé e s par d e s co n c ilia tio n s ou r e t ir é e s sans jugem en t. Toutefois, le but de cette chro nique n’est pas de vous bercer d’illusions trompeuses, mais au contraire de vous dire : Attention ! Les d r o its les plus é lé m e n ta i r e s so n t so u v e n t in co n nus. 11 ne vous faut pas oublier, en effet, que les affaires, même les plus sim plei en apparence, peu vent être perdues si le travailleur est mal conseillé ou ignore ses droits. Deux exemples significatifs vous suffiront sans doute pour en être convaincus : P r e m ie r ex e m p le : Le premier paragraphe de l’a r t 24 du Livre Ier du Code du Travail, modifé par l’ordonnance du 30 octobre 1945, stipule : < Toute personne qui engage ses services peut, à l'expiration du contrat, exiger de celui à qui elle les a loués, sous peine de dommages-intérêts, un certificat conte nant exclusivement la date de son entrée, celle de sa sortie et la na ture de l’emploi ou, le cas échéant, des emplois successivement occu pés, ainsi que les périodes dans lesquelles ces emplois ont été tenus. » A cette lecture, il vous semblera évident que le fait seul de la non-, délivrance d'un certificat de tra vail vous permet d’actionner votre employeur devant le Conseil des Prud’hommes pour demander des dommages-intérèts. C’est d’ailleurs ce qu’avait estimé lui-même le Conseil des Prud' hommes de Rennes, lorsque, le 27 février 1946, il condamnait un employeur à des dommages-intérèts pour la non-délivrance d’nn certi ficat de travail. Et cependant vous auriez TORT : la Chambre sociale de la Conr de cassation, par son arrêt du 17 ja n vier 1947 a, en effet, cassé le juge ment du Conseil des Prud'hommes de Rennes, parce que l’o u v r ie r n’avait pas j u s t i f i é d'un d o m m a g e c o n s é c u t i f à c e d é fa u t d e d é li v ra n ce d ’un c e r t i fi c a t , et q u e le rapport d e ca u sa lité a ya n t pu ex ister en tre le reta rd app o rté dans la r e m i s e du c e r tific a t et le dit d o m m a g e n'était pas p r écisé dans le ju g e m e n t . Deuxième ex em p le : Un ouvrier est renvoyé pour un motif inexact, savoir le manque de travail. La NOUVELLE TACTIQUE DANS LES USINES Les sép aratistes ont beau tâ te r la tem< pérature des ouvriers ils ne la trouvent pas favorable pour l’éclosion de nou velles grèves analogues a celles de no vembre et de décembre. Ils ont alors dé cidé cfutiliser une autre tactique, celle de la grève perlée, dans un atelier astu cieusement choisi, pour embouteiller la production de toute une usine. De même que le bombardement d’une gare de triage peut paralyser tout un réseau, de même la paralysie d’un a te lier peut en rayer toute une entreprise En sous-main, les agitateu rs n’hésitent pas k faire valoir aux ouvriers invités à s’asso cier à la grève perlée cjue, si la direction retient quelque chose sur les salaires, on organisera parm i l’ensemble du person nel des souscriptions de solidarité. Autre fois, au temps du capitalism e libéral, an av ait parfois connu la grève par rou lement. Aujourd’hui, par la grève des s ta liniens, on connaît la grève par personne interposée. Le m alheur, pour les conjurés, est qu’il n’est pas absolument certain que l’a f faire se term ine bien pour eux. Car la résistance ouvrière est de plus en plus forte. Si FORCE OUVRIERE lui offre une base nettem ent insuffisante (ces mes sieurs préfèrent les lam bris du PalaisRoyal au vacarm e des usines), les auto nomes, d’une part, et les groupes d’en treprise, d’autre p art, agissant avec effi cacité. On commence à s’en inquiéter, 213, rue Lafayette... société pourvoit immédiatement à son remplacement par un autre ouvrier. L’ouvrier congédié est en mesure d'en faire la preuve par témoins. Mais en quittant l'entreprise, il a signé un reçu pour solde de tous comptes. Alors il apprend au 'il a le droit de réclamer des dommagesintérèts pour rupture abusive. Il introduit une instance devant un Conseil des Prud’hommes, m ais il est déb ou té, car il n’a pas observé les prescriptions de la loi du 8 oc tobre 1946 permettant au salarié de formuler valablement des demandes malgré un reçu pour solde de tous comptes, « sous la réserve expresse que cet accord pour solde serait dénoncé par lettre recommandée adressée à l’em ployeur dans un délai de sept jours à compter de la signature s» Vous avez d o n c le plus gran d in té r ê t à nous soumettre immédia tement toutes vos difficultés en les exposant avec toutes les précisions nécessaires pour que notre servies social puisse vous défendre i à temps et prendre les mesures les plus efficaces pour la défense de vos droits. M>_pt GUI M A IN . LA VIE DES GROUPES RÉGION PARISIENNE Orfèvrerie Christofle à Saint-Denfs Nos compagnons ont constitué un groupe d ’entreprise dont le bureau est . a in si composé : , Président, Petit ; vice-président, F rilet H.. ; secrétaire» Gayot C. ; secrétaire adjoint. Béranger ; responsable de la propagande, Henneton Jean. Société Industrielles des Procédés Loth à Neuilly-sur-Seine Les Compagnons R.P.F., tra v a il lant dans l’entreprise sont priés de se faire connaître au siège de (’ACTION OUVRIERE, 81, rue Tait bout, P aris (9»), Commissariat de l’Energie atomique au fort de Châtillon Le- bureau du groupe se trouve défini tivem ent constitué ain si : Responsable, Dubouloy M aurice ; see rita ire , Mah'e Jan in e , trésorier, Bohet André ; délégué à la propagande, Gliu Louis« , Le bulletin « Le Neutron » est diffusé largem ent chaque sem aine au grand dé sespoir <5es séparatistes » qui croyaient régner en m aîtres au C.E.A. Ducretet Thomson Nanteuil Le 3-3-1948,notre groupe s ’est réuni, afin de constituer son bureau définitif. Après un exposé sur l'u tilité des grou pes R.P.F. face aux cellules commu nistes, notre groupe se sépara dans l ’en thousiasm e et il est décidé à poursuivre son action Salmson Le mercredi 3-2-1948 s ’est tenue la réunion du groupe Salmson. Métallurgie du nickel Il est rappelé aux compagnons absents qu’ils doivent assister aux prochaines à Montfermeil (S.-et-O.) réunions, et cela dans l ’intérêt de tous, car plus que jam ais, nous devons être Le jeucîi 4 m ars, à la permanence 1, avenue des Fleurs, a eu lieu la réu vigilan is. nion des responsables de la localité, sous la présidence de M. A rgenee,. m aire Jeudi de la commune. Le Coniac, de l ’action ouvrière de la Nogent-sur-Marne région parisienne, fit un exposé détaillé c?es buts du R.P.F. en créant les groupes Le jeudi 4 m ars, a eu lieu une réunion d’entreprises, ain si que sa position vis- des compagnons R.P.F. cfe l ’usine Jeudi, à-vis des syndicats. pour la form ation du groupe d'entre A l ’issue de la conférence, le bureau prise. provisoire de la Société M étallurgique Après un exposé d’un délégué du du Nickel a été formé. siège sur les tâches du G.E., le bureau D’autre p art, il est demandé à nos a été constitué : compagnons et sym pathisants des Eta Responsable, Labadie Louis ; respon blissements Vaux et de l ’hospice inter sable adjoint Brévost Georges; trésorier, communal, de se faire connaître à la Mme M aru Octavie. permanence, afin de faciliter la création Les compagnons font appel aux sym de leur G.E respectif. , path isants pour qu’ils adhèrent au groupe d’entreprise. Le bureau du groupe a été provisoire ment constitué ain si : P résident, Larros André, mécanicien, Crédit National i l avenue cîes Lilas, à Montfermeil ; Un groupe R.P.F. existe effectivement Vice-président, Suzanne M arcel, ouvrier 42t avenue des Rosiers, à Montfermeil ; depuis le 13 janvier 1948. Les adhérents Délégué à la propagande W irtz Aimé, R.P.F. et sym pathisants qui n ’auraient rue Roger-Salengro, à Montfermeil. pas été contactés, sont priés de se faire connaître en écrivant : 81, rue T ait bout, Paris. Compteurs de Montrouge Le groupe R.P.F. va se réunir prochai nement. E tant donné l ’importance de l ’usine et la m ultiplicité des ateliers, tous nos compagnons n ’ont pu être tou chés. CVux qui ne l ’auraient pas encore été sont priés de se faire connaître d’ur gence. 81, rue Taitbout, P aris ( 9e ), (a Action Ouvrière »). Wood-Milne Sam edi 28 février a eu lieu une réu nion du gioupe d ’entreprise WoodM ilne. Après un exposé du délégué du siège su r les tâches du G.E. et la posi tion syndicale du R.P.F., les compa gnons présents s ’engagent à intensifier leur propagande. Trois Comités Nationaux reçus par le général de Caulle Le Comité National des Cheminots du R.P.F. présenté par M. Rousse, a été reçu le 10 mars par le général de G aulle; à leur tour, le Bureau N ational des Fonc tionnaires présenté par M. Frey et le Comité National des Mineurs présenté par M. Vidal, ont- été reçus le 11. m ars. Industries chimiques Motobécane, Pantin Les compagnons R.P.F. de l ’usine Mo tobécane, de P antin, sont priés de sê m ettre en rapport avec 4e siège de l* « Action Ouvrière », 81, rue Taitbout, P aris (9e) Polymécanique, Pantin M ardi 23 a eu lieu une réunion pour la form ation du groupe d’entreprise. Après un exposé d’un délégué du siège, le bureau a été formé. Les compagnons prennent l ’engage ment de faire un sérieux tra v a il de pro pagande et de recrutement. Néotron, Clichy Notre bureau s ’est réuni le 20-2-1948. Des instructions concernant la propa gande ont été données. Nous avons envisagé une réunion géné ra le sous quinzaine à titre d'inform ation à laquelle un orateur du siège assistera. Librairie Hachette 2>5, ru e des C éven n es Le groupe d’entreprise est so lidem ent constitué. La p ré si dente responsable est Mme Cun. che, service de la lib ra irie de luxo. Avis à nos compagnons cheminots Nous prions tous nos compagnons cheminots de faire connaître à leur section, permanence ou bureau dé partem ental, leurs nom, grade et fonction, syndicat et adresses exac tes et complètes, de Service et per sonnelle, afin de nous perm ettre de constituer rapidem ent les groupes d’action professionnelle et sociale à la S.N.C.F. Les renseignements seront centra lisés : , A P aris ! aux permanences des a r rondissements î Dans les départements : aux sièges départem entaux. Tenant compte de la gravité des événements actuels, nous demandons, instam m ent, à tous nos compagnons, d’observer la plus stricte discipline au sujet de l ’appel que nous le»ur adressons, et auquel nous comptons qu'IU se feront un devoir de ré pondre. Il ne se passe pas de semaine sans que l’Union des Femmes françaises (autrement dit la sec tion féminine du P.C.) n’organise des manifestations spectaculaires ayant pour but d' « attirer l’atten tion des pouvoirs publies » sur la situation de plus en plus difficile des familles ouvrières. Palais Bourbon et il y fait toujours une atmosphère de serre), en heures supplémentaires au per sonnel, en autobus qu’on fait v enir spécialement pour permettre aux députés noctambules de rentrer confortablement chez eux. Ne se rait-il pas plus simple de travailler te jour et de dormir la nuit ? Électricité et gaz de France Le Groupe d’F.ntreprise, dont 1rs pre mière« bases avaient été jetées il y a qua tre m ob, commence à prendre corps. Oans la région parisienne, plusieurs centaines de compagnons ont d éjà été re pensés. Les principaux établissements du Service national (en particulier la c ita delle du faubourg Saint-Honoré, pourtant soigneusement noyautée par le parti communiste), ain si que tous les centres de distribution et plusieurs des princi pales usines, ont déjà leurs groupes. Que tous les compagnons du R.P.F. ap partenant à l ’Electricité de Francer a.u Ga* de F rance, ainsi qu’aux Régies mu nicipales d'EIectricIté ou de G ai non na tionalisées fassent connaître d’urgence leur situation professionnelle exacte : — Pour ceux trav a illa n t dans la région parisienne, à L’ACTION OUVRIERE E l SOCIALE, 81, rue Taibout, Parls-9* ; — Pour les autres, au même service 43, rue de Provence, Paris-9*. NOS NOUVEAUX GROUPES L a semaine qui vient de s’écouler a vu la constitution de nom breux groupes d'entreprise R. P. F. dans tout le pays. Nous donnons ci-dessous la liste de ceux qui ont été formés dans la région lyonnaise et à Montargis. Cafa (Produits chimiques), Lyon. Vordol (Métallurgie), Lyon. Gillet-Thaon (Apprêts, textile), Lyoï.. Vêtements, vedette (Text.), Lyon. Cacali (Métallurgie), Villeurbanne. Arsenal Aéronautique (Métallurgie), Villeurbanne. Bonnet (Métallurgie), Villefranche. Ets Fives-Lille (Métallurgie), Grigny. S.U.C.F. (Métallurgie), cours Suchet, Lyon. S.U.C.F. (Métallurgie), Perrache. S.U.C.F. (Métallurgie), Badane-Givors. Tramways Lyonnais, Lyon. Hutchinson, Montargis. Bravo, compagnons, vous donnez ainsi la preuve que, contraire ment à leurs dires, la classe ouvrière n’est pas aux mains des « sé paratistes ». Continuez votre effort. Il faut que d’ici peu nous fêtions le 5.000e groupe. Tant pis si ça ne fait pas plaisir à Thorez et à sa clique ! POLITIQUE ET TRAVAIL E l ’ouvrier au chef d’entreprise, tous les hommes de bon sens sont d’accord pour convenir que la politique, source de dis cussions d'abord, de divisions ensuite, ne devrait pas fran ch ir la porte de l ’atelier ou du bureau ; elle est cause de trouble, nuisible à la production. La neutralité politique au sein du inonde du trav ail doit donc se retrouver dans le syndicalism e qui est l ’organe d’expression lég al des producteurs. j Ce ne fut pas toujours possible — apparemment — un mandat au tant que le syndicalisme, n'ayant bureau politique. Nous estimons que, pratique pas acquis une autorité suffisan te, ,dut faire appel aux hommes ment, c’est aux m ilitants syndi politiques pour appuyer ses re- =“calistes de prouver qu’ils agissent vendicàtions. Mais la situation a en toute indépendance et que la maintenant suffisamment évolué vigueur de leur action n’est pas pour qu'il soit possible de recon fonction de la couleur politique du ministère. Ils devront toujours sidérer la question. Le syndicalisme a obtenu la re sauvegarder les intérêts de la na connaissance officielle des pou tion et ne pas gaspiller les forces voirs publics auprès desquels il a du travail dans des luttes stériles, accès direct ; il a ses délégués au à des fins de politique partisane. Le syndicalisme a de grandes Conseil économique. tâches à accomplir. *Le syndicalisme peut donc, s’il Ne se bornant plus à la simple le veut, être indépendant des par défense des intérêts matériels im tis politiques. médiats de ses adhérents, il devra Mais il ne suffit pas de le pro préparer le nouvel ordre social clamer, encore faut-il passer à qui se substituera peu à peu à la l’exécution. notion actuelle du salariat entre Certains préconisent l’interdic le travail et le capital. tion de cumuler une fonction syn Et les deux syndicalismes, ou dicale avec une fonction dans un vrier et patronal, doivent, dès a parti politique. Cette formule a présent, penser au moment où peu d’efficacité lorsque l ’on se ils vont se rapprocher, non plus trouve en présence d’un parti qui pour un compromis de circons possède à fond l’art du noyautaga tance, mais dans une collabora et qui aura tôt fait de déléguer tion permanente pour le plus au comité syndical le m eilleur de grand bien du pays. j j ses m ilitants sans que celui-ci ait D Or les séances de nuit coûtent Comment ils défendent les fa très cher, en éclairage, en chauf milles ouvrières... fage (on bourre les chaudières au Dans- le journal « Voix des Industries Chimiques », que dirigent les sépara tistes, ces derniers nous attaquent au su. jet d’une erreur d'impression. Nous avions écrit que « l ’abattem ent était de 26 % » à Toulouse, au lieu de 8 %. Nous constatons avec plaisir que le « Rassemblement Ouvrier » vous intéresse, Messieurs ! Car entre nous, cette histoire montée en épingle nous prouve qu* vous manquez vraim ent d’argum ents et d’im a gination pour nous combattre. Nous savons très bien que votre feuille soi-disant « indépendante de toute em prise politique » est dirigée par les va lets de Moscou, qui eux ne s’occupent guère des revendications ouvrières, mais plutôt des ordres qu’ils reçoivent des IVloscoutaires. Le destin de la Franee ne les intéresse pas. Cette semaine nous enregistrons la formation de six nouveaux groupes en treprises u Produits Chimiques » R .P .F., quatre à Clermont-Ferrand, un à Montluçon et un à Amiens, C’est la meilleure réponse que nous puissions vous faire l La Bonneville Le 5 m ars, les ouvriers R.P.F. de l ’usine La Bonneville, de Noisy-le-Sec, a*>rès un exposé d’un délégué du siège, ont formé définitivem ent le groupe d’en treprise et le bureau. A cette réunion, assistaient également des représentants du G.E. des Chau dronneries de Noisy-le-Sec. Après un débat sui les questions syndicales, la réunion a été levée dans l ’enthousiasme, et les compagnons se sont engagés à dé velopper la propagande R.P.F. dans les entreprises. > C HO Ces dames réclament l’augmen tation des allocations familiales dont elles jugent le taux insuffi sant. Nous partageons leur avis sur ce point, mais nous nous permettons tout de même de leur poser une question pertinente : Que pensent-elles de la récente décision du gouvernement sovié tique, qui vient de... réduire de moitié les allocations familiales ? Il est vrai que cela se passe en Russie I Que veut donc M. Jouhaux ? La presse poloaaise annonce que la commission centrale des syndi cats polonais a rejeté l’offre d* prise de contact qui lui a été faite par la centrale syndicale Force Ouvrière. Les syndicats polonais déclarent, dans leur répons.?, qu’ils n’ont pas l’intention d’entrer en relations avec « des séparatistes agissant dans l’intérêt de l’impérialisme américain fit avec des ennemis de la classe ouvrière, du progrès et de la paix >. ... et les petits rentiers M. Jouhaux n’aurait-il pas pu Nous pourrions faire la même s'épargner cette rebuffade ? constatation pour les petits ren tiers. Leur liberté. Duclos ne perd jam ais l'occasion, Les comités d’action ont distri. au cours de ses interminables dis bué, dans les usines, entreprises, cours à l'Assemblée nationale, d’in administrations et écoles tchéco tervenir en faveur des vieux tra slovaques, les formulaires conte vailleurs et d'es petits rentiers spo nant une proclamation sur laquelle liés par le régime capitaliste ac chacun est appelé à se prononcer. tuel, etc. La proclamation « condamne les Et, pendant ce temps-là, s ’exé de la réaction exté cutent en Russie, depuis décembre tentatives et intérieure pour renverser dernier, les multiples décrets rieure cours de la marche du pays vers concernant la « réforme moné le le socialisme » et lance un appet taire ». du soutien du p r^ On sait que, dans ce paradis ter « en faveur Benès et du gouvernement restre des travailleurs, les comptes sident progressiste de M. Klement Gottà la Caiss.9 d’épargne ont été di ». minués du tiers de leur valeur. wald Le destinataire doit choisir entre Quant aux pauvres types qui ont formules : « J e suis d’ac souscrit aux emprunts de 1938, ils deux avec cette déclaration » ou ont dû laisser à l’Etat Moloch les cord bien : « Je ne suis pas d’accord 4/5 de leurs économies. cette déclaration » ; chacun A part ça, la Russie est la seule avec doit rayer l’une des deux men démocratie digne de c e nom ! tions et signer. Uns note indique Scandale Notre camarade Dabu-Bridel a révélé lundi, au Conseil munici pal de Paris, le scandale de la Fé dération des Cantines scolaires, étabissement privilégié (ô com bien !) à direction communiste. Près de 50 p. 100 des denrées li vrées à la Fédération et destinées aux enfants des écoles ont été dé tournés au profit du marché noir... et des hôtels particuliers. Dans une seule cantine scolaire, on notait un excédent de mille rations. La mar garine, les confitures, le pain étaient, par tonnes, commandés pour les enfants et consommés par d’autres. Mais l’heure approche où il va falloir rendre des comptes I Ce bon Monsieur Morel ! Les rues de Paris sont encore re couvertes d’affiches du Parti com muniste, protestant contre la ré vocation de M. Morel, comme maire du XX*. Voilà qu’on reparle du même M. Morel, dans le scandale des cantines. Ce bon M. Morel aurait porté plainte contre Turlin, son subor donné... bien tardivement. De deux choses l’une : ou M. Mo rel est complice, et qu’il rejoigne Turlin à la Santé. Ou M. Morel est un incapable, qui a laissé opérer Turlin sans le contrôler. Dans un cas comme dans l’au tre, M. Morel ne peut rester maire du XXe. C’est clair. Paris... la nuit. Chaque fois qu’il y a une loi très importante à voter, l’Assemblée fait des séances de nuit. Vers quatre ou cinq heures du matin, quand ces messieurs se sont bien égosil lés, on parvient quand même à les i faire voter, à la fatigue. que si l’intéressé refuse de signer il sera considéré comme se pro nonçant contre la déclaration. La presse muselée. Le gouvernement vient de déci der une nouvelle augmentation du papier journal. Cette mesure va gêner considé rablement la plupart des quoti diens, qui sont tous plus ou moina en déficit. Pour « tourner », les conseils d'administration des Journaux ront obligés de faire appel aux « fonds secrets », lesquels ne se ront octroyés qu’à oeux de « stricte obédience ». La liberté de la presse pst me nacée par ce gouvernement de III* force, saboteur de la démocratie qu’il prétend incarner. « Jeanne avec nous ! » « L’Huma » s’indignait l’autre jour — c’est son habitude. — Mais cette fols-ci, la cause en valait la peine 1 Songez que M. Jules Moch voulait empêcher ces dames com munistes de défiler devant la sta tue de Jeanne d’Arc. Et l’Huma » de p ro te ster! Tout s’arrangea ! ces dames défilèrent. Sainte Jeanne, patronne des Mères... du Peuple, comme dit l’autre J LE RASSEMBLEMENT OUVRIER ALERTE E N ITALIE. L LIVRE A URE “ La trahison permanente” ’im pébiai.ism e stalin ien a-t-il jeté son dévolu sur l’I ta lie _? € e p ays, à peine lib éré du joug m ussolinren, va-t-il retom ber dan s la servitud e ? On peut se le dem an der. ■• Par Maurice C EYRA T E petit livre a été ccrit par un teur publie des documents irréfutable. Sur deux points, les sép aratistes font porter leu r eft'ort. En Italie du Nord, ils m ulti homme qui connaît admirable La propagande communiste attaque le p lie n t leur cam pagne d 'agitatio n dans les usines ; ils se présentent à leu r habitude comme ment le parti communiste et capitalisme américain, l’impérialisme les m eilleu rs défenseurs des ouvriers ; ils ne reculen t devant aucune dém agogie. Les prom esses les qui, pas à pas, appuyé sur des textes, anglais e t de Gaulle qu’elle présente p lus co n trad icto ires sont prodiguées en toute occasio n. L’essentiel est de se h isser au pouvoir, retrace ses étonnantes variations. comme un agent de l’Angleterre I Le en p ip an t les suffrages. Quand les o uvriers abusés découvriront qu’ils-se sont trom pés, le mal sera L’auteur distingue dans l’histoire du patriotisme ne viendra aux communis fait. Sur eux sera retom bée la d alle du tombeau. communisme cinq grandes périodes. tes que lorsque lA llem agne hitlérienne Dans la première (1920-1935), qui envahira l’ U.R.S.S. En Italie du Sut), on agit autre- tage, provoquer des gestes de vioest la plus longue, le parti communiste Dernière période (1941-1946), les ment. Le pays est essentiellement lenee. rural. C’est donc aux petits paysans- L’invasion de la péninsule par les n’a qu’un but, faire la révolution. Il communistes essaient de rattraper le et a u x ouvriers agricoles qu’on pro- agent« du séparatisme est déjà est alors antimilitariste, défaitiste, an- temps perdu. Les Voilà maintenant su digue les sourires et les promesses, commencée. Aucune grande voix ne tipatriotique. Il n’admet pas la défense perpatriotes et supermilitaires. Mais 11 est possible que ce ne soit pas ? ejevera-t-elle de ce pays qui fut nationale en régime capitaliste. Il con ils n’oublient pas que leur but demeure ■i \r i • . jadis 1 un des berceaux de la civilisuffisant. Mais la Yougoslavie et sat¡ oi1t pour dénoncer retendue et damne la guerre du Maroc. C’est la défense de VU.R.S.S. et la R évo l’Albanie ne sont pas loin : des l’imminence du péril ? Dans un su- l’époque où Doriot, porte-parole offi lution mondiale : pour eux, la Résis L’augmentation constante du agents soviétiques ne passent-ils pas prème sursaut, le peuple italien ciel du parti communiste, soutient A bd tance est avant tout l’é c o le des futurs combattants de la Révolution stali el Krim au Maroc. coût de la vie, jointe aux innom en grand nombre à travers l’Adria- pourrait l’éviter, brables maladresses du Gouverne tique pour se mêler aux foules itaSeconde période (1935-1939) : à nienne. Mais si personne ne l’avertit, il ment. a créé, dans les masses ou lionnes, accomplir des actes de sabo- risque de rouler aux abîmes. L’auteur, qui a passé au crible de la la suite de la Visite de Laval à Sta vrières, un mécontentement qui line et de la conclusion du pacte fran critique les documents qui établissent pourrait se transformer rapidement co-soviétique, le parti communiste la collusion germano-soviétique, a eu en révolte. ; opère un Virage. Il admet maintenant la bonne idée de publier les plus si La colère du peuple gronde; des l’adhésion à la maçonnerie; il se don- gnificatifs. Nos lecteurs trouveront là manifestations qui, jusqu’ici, sont estiment qu’ils ont le droit de li 1 ne comme démocrate et pariole; et, matière à quelques questions qui pour (Suite de la ¡■rentière page.) restées platoniques, ont été organi sées un peu partout. Dès cette se Si la direction ne diminue pas cencier sans préavis les salariés en \ comme tous les néophytes, il dépasse ront fortement embarrasser leurs con maine, 'a C. G. T., dirigée par les le salair£ des ouvriers qui font ia cause, comme ayant commis une ! la mesure; il tombe dans le chauvi- tradicteurs. Car la véritable raison, ils n’oseront ; nisme en Voulant affirmer son antiséparatistes, a donné l’ordre aux grève, l’entreprise est vouée à une faute grave. Dans les usines nationalisées de I fascisme. pas la donner; elle s ’exprime tout en délégués ouvriers aux Comités faillite rapide. l’agitation est par d'entreprises de déposer des ca Si elle le diminue, des quêtes de l’aéronautique,orchestrée. Troisième période (1934-1940) : de- tière dans cette phrase : « La France A la S.îf. hiers de revendications. solidarité organisées dans les au ticulièrement >vant la guerre menaçante, l ’U.R.S.S. est notre pays; mais VU.R.S.S. est E.C.M.A. d’Argeiiteuil, comme na Aussi la grande peur s'est-elle tres ateliers peuvent compenser le guère chez La Valette, les sépara change brusquement de tactique. Sta- notre patrie. » Les séparatistes définis emparée de certains milieux bour manque à gagner. prétendent entraîner les ou ! line s’entend avec Hitler. Comme un par eux-mêmes ! geois qui envisagent l’avenir sous Telle est la tactique perfide mise tistes vriers dans un mouvement qui a seul homme, le parti/ communiste fran 1 vi luire 166 pages — 100 francs l’aspect le plus sombre et prédisant au point par les séparatistes. Mais pour but d’obtenir le maintien du çais emboîte le pas. Il redevient paci pour cette année une suite de ca elle comporte pourtant pour ceux Cette semaine dans Weill, connu pour ses at- fiste et révolutionnaire. Thorez quitte tastrophes s î terminant par la qui la pratiqueront des risquas sé directeur taehis communistes. D’après nos venue du « Grand Soir »... rieux. En cas de grève perlée, le informations, sur 4.000 ouvriers, son unité. Molotov déclare : <c La « LE RASSEMBLEMENT » : Certes, la situation est grave et personnel de« services qui freinent 3.000 seulement ont participé au guerre pour détruire l’hitlérisme est cri La Technique du Mensonge, les « séparatistes », qui font feu de la production peut être payé au meeting organisé par le syndicat minelle. >: On célèbre l’amitié germa par André Malraux. tout bois, s’efforcent de canali prorata du travail effectivement C.G.T. aux ordres de la cellule com no-soviétique « cimentée par le sang ». Une Histoire vraie, par Rémy. ser à leur profit cette misère accu fait, même au-dessous du minimum muniste. Mais compte-t-on cent Dans les usines de guerre, on sabote garanti, mais certains employeurs communistes à la cellule ? C’est les fabrications. Ce slogan criminel est La Situation financière, par An mulée par tant d’imprévoyance. douteux. Bon nombre d’ouvriers | mis en circulation : « Une heure per dré Diethelm. Il ne faut cependant rien exa suivent encore, par crainte ; mais due pour la production, c ’est une Etrange sursis, par Albert Olligérer et ce serait faire tort au bon MASARYK ils n’en pensent pas moins. Ils heure de gagnée pour la Révolution. » vier. sens de la grande majorité des travailleurs que de les croire notamment à se de Henri Wallace, par Paul Bodin. a quand même protesté... commencent Quatrième période (1940-1941). D e mander ce que sont devenues les « mûrs » pour accepter une expé Le texte intégral du Discours de rience communiste. Jan Masaryk, m in istr e des A ffai sommes considérables qui auraient vant l’armistice, quelle est l’attitude Compiègne. du parti communiste français ? Il est res étr a n gèr es d e i chéc&slovaquie, dû être versées par l’usine à la Sé Pour le prouver, il suffirait de Comment travaillent les agents commenter les récentes élections s ’est su icid é m e r c r e d i matin. Cette curité sociale... Est-il vrai, comme pour la collaboration franco-allemande partielles qui se sont déroulées n o u v e ll e a p p o r tée par les jou rna ux on l’a dit, que le retard atteint la contre de Gaulle. Avant même que secrets soviétiques : Grèves per lées et grèves « ccup de sonde *. dans notre pays. Dans des cités, où d e m idi, se p rop a gea c o m m e une somme coquette de 700 millions ? l’armistice soit signé, des communistes Ces questions qua personne n’au notoires ont entrepris des démarches les ouvriers constituent la grande tra în ée de p ou dre. Et bien que le La Réforme de l'administration, rait pu poser il y a quelques mois majorité des électeurs, les candi g o u v e r n e m e n t tc h éc o slo v a q u e r e f u près des autorités allemandes pour ob etc., etc... ont été publiquement soulevées r é dats présentés par le R.P.F. ont sât de la c o n fir m e r , p erso n n e ne c e m m e n t . dans une assemblée de tenir la parution de L'Humanité. L ’au gagné des sièges détenus aupara put d o u ter d e Son ex a ctitu de. l'usine. Les dirigeants communistes C om m en t le d é m o cra te Jan Mavant par les « séparatistes ». syndicat C.G.T. en ont été dé Un revirement s’opère donc, qui saryli, fils de Thomas Masarijk, le du Compagnons ouvriers du R.P.F. n d a te u r de la R épublique t c h é c o sarçonnés. Ils n’ont retrouvé leur ne fera que s’accentuer dans les fo assurance que pour affirm er le dfvslova qu e. aurait-il pu su p p o r ter jours à venir. Ce bulletin est vôtre. Vous avez le devoir de nous aider e v o ir l ’oeuvre de son p è re a n éa n voir de se considérer comme en Mais pour cela, ¡I est nécessaire dtie, état d’alerte, et d’obéir sans discu et de le diffuser. Le meilleur moyen e:t de vous abonner et so n p eu p le a sserv i par la pire et urgent que nos compagnons ter à tout mot d’ordre lancé par de faire abonnër vos amis. dicta tu res ? continuent leur magnifique effort desC om la C.G.T. m ent aurait-il pu se taire de propagande. (d’a illeu rs lui aurait-on la issé le Mais les ouvriers rorame.ncent à Cette semaine encore, de nou d roit de se taire ?) et p a sser p o u r comprendre, que ce qu’on veut ABONNEMENT veaux groupes d’entreprise ont été c o m p l ic e de tou s les c r im e s du ainsi réaliser, c’est la DICTATURE constitués, plusieurs départements g o u v e r n e m e n t Gottwald ? Mais . SUR LE PROLETARIAT. Ils Je s o u s s i g n é ................................................................................................................ qui, jusqu’ici, étaient restés dans aussi c o m m e n t aurait-il pu p r o n’en veulent pas. Ils le disent déjà. Nom................................................................................................................ une trop prudente expectative, par tes ter ? Ils le montreront mieux encore A d r e s s e .......................................................................................................................... tent en flèche. P uisqu’on lui avait d é jà e n le v é demain. Les séparatistes ont de liberté de la p a role et qu’on fortes chances de manquer leur Il faut c o n t i n u E r , car le temps désire m ’abonner au « Rassemblement Ouvrier » pour . presse. Si chacun fait son devoir, n'allait pas tarder à lui e n l e v e r la offensive de printemps comme ils Un an ......................................................... 200 fr. ont manqué leur offensive d’aucette grande peur ne deviendra, lib erté du silen ce, il a tro u v é lu Six m o i s ................................................... 100 fr. dans un temps très rapproché, s e u le m a n ière qui lu i restait e n tfmne. qu’un mauvais souvenir, car nous c o re de p r o te s te r à la fa c e du Et ils commencent à manquer Adresser les abonnements à M. Eugène Amestoy, 81, rue Tait&out, sommes persuadés de la victoire m on de. de troupes fraîches ! E spérons que Sa m o r t n'aura pas PARIS (9*). qui, maintenant, ne peut nous jean ROMAIN. été vaine. échapper. C La grande peur Offensive de printemps a) La défense du pouvoir d’achat c Un m auvais moment- à passer tel est le titre du dernier numéro de « Syn dicalism e », organe des adhérents de la C.F.T.C. L ’au ’eur estime Que si le Gouvernement veut, bien se rendre compte de -la situa tion et prendre les mesures indispen sables, la hausse des prix sera rapide ment jugulée. « La bataille des prix est engagée; cette bataille, c’est la nôtre : nous vou lons qu'elle conduise à la victoire. Il faut que le gouvernement sache que nous n’accepterons pas de tergiversa tions, de faiblesses, du compromis : nous voulons, au 31 m ars, constater 10 p. 100 de baisse sur le coût de la vie et nous continuerons dans ce sens jus qu'à ce que soit vraim ent rétabli le pou voir d’ach at des travailleurs par rapport à celui des autres catégories sociales de F rançais. Cela ne se fera pas tout seul. Nous agissons et nous agirons, de notre côté et dans le cadre du COMITE NATIO NAL DE LUTTE CONTRE LA VIE CHERE dont nous saluons la création, m ais il faut que le gouvernement s’en gage à fond et, s’il y a un « mauvais moment à passer », que ce soit pour peux, m argoulins, spéculateurs, trafi quants de tout poil, qui sont respon sables, pçur une très large part, de la »situation actuelle. Le gouvernement a été armé par le P arlem ent; qu’il use de ces armes et Ih classe ouvrière sera à ses côtés contre les fauteurs de troubles, mais qu’il ne se laisse pas aller à un optimisme béat et ne se contente pas de belles paroles, car le 31 mars est proche et nous ne lious contenterons plus, nous, à ce mo ment, de promesses et d’espérances. Le Direct.-Gér. : Jacques BAUMEL. T ravail exécuté par des ouvriers syndiqués. Imprimeries Parisiennes Réunies • Raymond- SEGUIN, Imprimeur 10, Faubg.-M ontmartre, PARIS (9*) LA PRESSE OUVRIERE b) Les séparatistes ne sont pas tendres ,jour les « scissionnistes » La scission fa it toujours l'objet de longs et venimeux articles dans la presse communiste. Dans Je dernier numéro de « France Nouvelle », M. W illiam Gro^sin n’y va pas « avec le dos de la cuillère ». Voici ce qu’il publie sous le; titre évocateur : « Les traîtres à l'ouvrage » ! « Pour mener plus en profondeur cette besogne de duperie du peuple, le patro nat et le gouvernement avaient besoin d'agents. Ils ont trouvé des traîtres à la classe ouvrière pour les servir. Il est remarquable que la scission^ réalisée prétendument dans un sursaut « d'indé pendance syndicale », est survenue dans Un moment où le gouvernement et le capitalism e international avaient besoin de cette division pour tenter de semer le désarroi, le découragement ch ei les travailleurs, fragm enter le front ouvrier, affaib lir les mouvements revendicatifs, et réaliser le vaste plan de domination totale de l’ensemble du peuple français. Et les Jouhaux, Bouzanquet, Bothereau, Neumeyer et compagnie, chefs indignes qui osent s e ' réclam er de la Classe ouvrière et prétendent la dé fendre, se prêtent à la honteuse comé die gouvernementale et patronale. » c) Les comités d’entreprise M. Larue de la Fédération des M étaux ■C.S.T.) voudrait que lès responsables des comités d’en treprse aien t plus de pou voirs Voici ce qu’il écrit dans le c Peuple » : . « Le comité d'entreprise est l ’instru ment qui, au service des travailleu rs, permet au mouvement syndical de mener cette lutt« victorieusement. Ses attributions introduisent dans le domaine économique un principe démo cratique qui, s'il admet J ’autorité .pa tronale, détruit l’arb itraire dan« la décision. Le comité d‘entrepr:se est en effet « obligatoirement consulté sur toutes los questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’en treprise ». Le chef d’entreprise est tenu de lui faire au moins tous les ans « un exposé sur Factivité générale de l’entreprise au cours dé l'exercice et ses' projets pour l’exercice suivant^ » De plus, il est «< obligatoirem ent informé des bénéfices et peut formuler toutes observations sur l'affectation à leur donner ». Iî est clair que l'exercice de ces a ttri butions permet aux comités d’entreprise de recueillir des éléments précieux sur la situation économique et financière de chaque entreprise. Ils peuvent comparer l’évolution des salaires et des prix parallèlem ent à l'augm entation de la production. Us peuvent apprécier les bénéfices réels des employeurs et dénoncer les manœuvres spéculatives de ceux pour lesquels rien ne compte que leur propre intérêt. Ils peuvent démontrer dans chaque entreprise l’augm entation de substance correspondant à l’exploitation toujours plus poussée des travailleurs. Us peuvent enfin déeeler les prém ees de la mainmise étrangère sur le capi ta l et sur l'activ ité de leurs entreprises et alerter les travailleu rs et l’opinion publique. Mais les difficultés ne manquent pas pour les comités. Le patronat s’oppose avcc énergie à toute prétention des comités d’entre prise de pénétrer à fond dans l’étude des prix et dans l’examen détaillé des comptes î c’est évidemment là que rope et une partie du monde encore attachen t leurs yeux sur lui- pour l rp son propre destin. » e) Scission à fa F.S.M. réside^ la solution des problèmes qui La conférence de Londres inquiète nüus intéressent. beaucoup les quelques socialistes d issi Et il ne faut pas s’étonner si les dents de la tendance la B ataille. Voici pouvoirs publics ne m etîent aucun ce qu'écrit à ce sujet, dans la « B ataille empressement à résoudre les infractions Socialiste », Mme Andrée M arty-Capgras : m ultiples. » “ Les positions sont claires et les res ponsabilités. dans d’éventuelles d iffi d) Le coup de force cultés au sein de la F.S.M .. apparaissent sans équivoque. S’il s’ag it vraim ent de de Prague discuter de la id e am éricaine en fonc tion de l'intérêt des travailleu rs, c’est <r Force Ouvrière » est très impression bien au sein de la F.S.M . que cette née par le coup de force opéré par les discussion au rait dû intervenir, et il séparatistes tchèques. Ses dirigeants se n ’y au rait eu, dans ce cas, aucun risque félicitent d’avo:r opéré ]a scission suf de scission. fisam m ent à -temps : « La C.G.T. tchèque aux m ains du Si, par contre, il s’a g 't de faire de P arti communiste, et qui n’av ait déjà l’aide am éricaine une m achine de guerre plus, depuis longtemps que le caractère contre les partis communistes natio d'un syndicalism e d’exécution, a menacé naux, contre les centrales syndicales le pays de paralysie au cas où l'opéra plus ou moins influencées par eux, tion Gottwald serait contrariée. Aujour contre l’Union soviétique, alors, ou', il d'hui, elle fait place aux comités faut, de touié nécessité, que les syndi d'action (nous connaissons déjà des cats an g lais, ceux du Bénélux et comités de défense-..) qui contrôlent a Force ouvrière » délibèrent entre eux. toute la m se en place du nouveau Ce qu’ils vont faire. As risque dé régime et décident de la u pureté » briser la F.S.M ., a u risque de faire des intentions de chacun. Hier, police éclater le seul organisme où soient re et m ilices ouvrières paradaient ensemble présentés tous les travailleu rs du monde; devant le prem ier m inistre. L'organisa le seul où siègent ensemble les Améri tion ouvrière, complètement politisée, a cains et les Russes, le seul où se ren neutralisé toute velléité de résistance, contrent encore, sur un terrain de classe, elle a servi totalem ent l’entreprise tota les représentants de tous les pays litaire. d ’Europe, Il faut croire que nous étions tout de Ce risque, il est grand. Au moment où même mieux arm és, puisque à la pre v a s’ouvrir la conférence syndicale de mière tentative grave d’u tiliser le mou Londres, a laquelle ne participent ni vement ouvrier aux fins insurrection les syndicats - de l’Europe centrale et nelles d'une m inorité le syndicalism e orientale, ni la C.G.T. française, ni français, poussé à la rupture, a su sortir la C.G.T. italienne, l'un ité de la F.S.M . • des ornières pour redevenir lu:-mème. est mise, pratiquem ent, en péril. Mais où sont les scissionnistes ? Où Mais l’ombre de. l’emprise tentacu» est l ’esprit de scission ? * V ient-il de laire plane sur FEurope. On le sent, à l’Est ou de l'Ouest ? Et si, finalem ent, travers l’opinion publique, dans les de scission en scission, l’on arrive à réflexions courantes. Nôtre pays; a tta la Catastrophe que constituera la créa che à la liberté, ne consent pas à tion de deux internationales syndicales, l’étouffement des blocs. U sait aussi qui portera la responsabilité ? qu’en dépit des valeurs perdues l’Eu N ’ 29 13 MARS 1943 ORGANE DE LIAISON OU EN EST LA DÉMOCRATIE? par Louis V A L L O N L es événe ments de Pra gue nous inci tent à examiner de près les réa lités politiques et sociales fort diverses qui se dissimulent der rière le brouil lard verbal du m ot DEMO CRATIE. Quel que soit le nom de bap tême d'un ré5 ¡me politique, c'est le GOUVERNEMENT qui as sure à quelques-uns autorité sur les autres. Par quelles personnes, selon quelles méthodes, à quel'es fins cette autorité s'exercs-t-elle ? Tels sont les vrais problèmes. Pour les communistes, le carac tère essentiel de la « démocratie » e s; de représenter la grande masse des travailleurs et d'assurer leur domination sur les autres catégo ries sociales. L’idée de « démo cratie » s'oppose dans leur esprit â celle de ploutocratie et non à celle de dictature. En U.R.S.S., le problème ne se pose pas; il a été résolu.une fois pour toutes par la Révolution. Il s'agit du pays où ss sont installés, sous la pression des Soviets, des rigim es de « démocratie popu laire », et de ceux sur lesquels le Komînform oeut agir à l'aide de partis communistes puissants. Pour les démocrates d'Occident, la démocratie repose sur un mini mum de propriété privée ^ce qui ne veut pas nécessairement dire propriété capitaliste), et surtout sur la liberté de pensée, la liberté d'association et d'action politique. De ce point de vue, l’antithèse de la démocratie est la dictature. La démocratie est absence de con trainte politique, libre et égal droit de vote. Pour les Russes et leurs satellites, le but véritable de la démocratie est I* transfert du pouvoir aux « masses », c’est-à-dire en fait aux partis communistes qui s'arrogent le droit de « représen ter » les masses. Dans une « démo cratie populaire >, l’individu est un numéro matricule dans une col lection; pour les démocrates d’Occ dent, la collectivité est une réu nion d’individus. Dans une « dé mocratie populaire », l’ Etat a le droit d’imposer une tâche à l'indi vidu même contre son gré, alors que nous voyons là une manifes tation caractéristique de la tyran nie. Il n'y a pas de démocratie en U.R.S.S. eu dans les pays contrô lés par les Soviets, car les opi nions dissidentes n’y sont point to lé ra s . Par contre, aux yeux des staliniens, la France n’est pas une « démocratie », non seulement à cause de la structure capitaliste de notre économie, mais parce qu’on y tolère des opinions hosti'es à la « démocratie populaire ». La no tion d’un ensemble de pr.ncipes et de règles de droit qui soient non seulement à la disposition de l’Etat contre les individus, mais égale ment des individus contre les abus as pouvoir de l’Etat, est complète‘ment étrangère à la mentalité communiste, et essentielle à la mentalité occidentale. Pour nous, une société sans liberté d’opinion, comme la société soviétique, ne peut assurer de liberté dans au cun domaine. Lorsque l'Etat régit l'opinion, il régit tout. Il est un Etat totalitaire. C’est pourquoi l'un des éléments essentiels de la dé mocratie politique est la liberté de la presse. Les gens habitués à la liberté sont aussi peu conscients de celle dont ils jouissent qu’ils ne le sont de la composition de l'air qu'ils respirent. C’est souvent trop tard qu'ils mesurent le poids des menaces qui pèsent sur leur liberté. Pendant près de vingt ans, entre les (Jeux DES GROUPES D ’ ENTREPRISES R. P. F. Il faut dépasser la lutte des classes NK fois de plus, le général de Gaulle, dans son discours de Conipiégne, vient de rap p eler que dernières guerres, par la polarisa la pacification sociale est une des conditions du redressem ent de la force française. tion sentimentale qu'il créait, le Il faut que le niveau de la production se relève. Mais ce relèvem ent de la production ne communisme accoucha le fascisme et l’hitlérisme. Par mimétisme, hit s’opérera que si chacun y est intéressé directem ent. lérisme et communisme s'imitèrent C'est à quoi tend la form ule de l'association cap ital-trav ail, que le général de Gaulle définit en l'un l'autre. Ils eurent en commun, ces term es : Il faut « que dans chaque groupe ^’en trep rises in dustrielles, l'association de tous ceux en Allemagne, le chapeau rouge et qui y participent, patrons, cadres, ouvriers et em ployés, prenne le rendement collectif comme le 1er Mai. Plus ils se volaient de thèmes de propagande, plus leur base de la rém unération de chacun, avec le concours de syndicats nouveaux et lavés de la poli opposition sentimentale s’accen tique, pour que cessent a u s s i------------- rilé '"déniable mut, bon arc maltuait, plus leur conflit politique se bien l’exploitation des hommes gré, salariés et patronat. p ar d ’autres hommes, que l'ab chargeait de valeur émotive. L'est celle solidarité qu’a pour surdité des luttes sociales systé Les docteurs marxistes du so fout de traduire la formule associ ition Capital-Travail, non sur le cialisme international n'y compri- m atiques. » ! Le capitalisme n'était pas le vrai. rent rien. Us continuent. Les for plan de t'entreprise qui.' trop li ; Car i! aboutissait à (’exploitation mile. aboutirait à susciter <!e nou ces émotives libérées par la dé faite de l’Axe jouent maintenant de I liomnie par l'homme, La pro- velles injustices, mais clans le en faveur du fascisme rouge, du communisme, plus totalitaire que jam ais. Le système soviétique est-il so cialiste de fait ou de tendance ? Peu importe a ses adeptes. Le fa « Accroître la production... cela impliqua aussi que, dans chaque groupe d ’ a n * natisme, l’intolérance, la violence treprises industrielles, l’association d e tou3 ceux qui y participent : patrons, cadres, ouvriers, employés, prenne le rendement collectif comme base de la sont mobilisés au service d j sa Par Jean RO M A IN rém unération de chacun, avec le concours de syndicats nouveaux et lavés tentative de domination. de la politique, pour que cessent, à la fin ries fin3, aussi bien l'exploitation La leçon de Prague est devant des hommes p ar d’autres hommes que l ’absurdité d 2 3 luttes sociales systé ES séparatistes ont toujours m atiques. » nos yeux. D» même qu’il n'est pas sur ie cu-ur leur échec de no possible, sans perdre à coup sûr, * ** vembre-décembre dernier ; de jouer aux cartes avec un tri rappelés à l'ordre par leur* « Mettre un ter 173.9, à ^inquiétude qui écrase notre essor, cela exige ctue chacun cheur, il est terriblement dange maîtres de Moscou, ils voudraient se sente protégé par un ordre public solidement établi et par une justice bien reux de jouer à la démocratie avec ne pas en rester là. rendue, et que ceux qui jouent un autre jeu que celui de la France soient les partis communistes. Que faire ? d’office écartés des poste 3 d’où l’on dirige Ie3 F rançais. Il suffit d’évoquer ces IXjpuis plusieurs semaines, on nécessités capitales et tout ce qu'elles supposent de confiance, d’ordre et d’a r En France où, comme en Italie, 3ent qu’ils essaient de mettre au deur de la part du pays, de crédit, de continuité, d 'im p artialité de la p art des le mythe communiste représente poi.it une NOUVELLE TACTI pouvoirs publics, pour comprendre que nous n ’en viendrons pas à bout dans une force politique importante, il QUE. Compter, comme ils l’ont un régime bâti sur nos divisions. » faut, pour sauver la liberté et l'in fait en novembre, sur la fidélité * ** dépendance nationale, rassembler absolue des syndicats ? ils no peu « Réduire Ss3 dépensesd’une m anière effective et durable, cela comporte la les républicains autour d’un Etat vent plus. Bon nombre de travail suppression de services entiers, la mise en ordre rad icale des entreprises rénové, capable de tenir tête aux leurs ont osé ne pas reprendre nationalisée?, la réforme profonde d u fonctionnement des assurances sociales, séparatistes. Le régime aboulique leurs cartes à la C.G.T. D'autres le rétablissem ent à tou3 les échelons ad m inistratifs de la discipline et de la des partis, s'il devait persister en syndicats se sont constitués. Mê responsabilité rongées par les empiétements de 3 partis. » core longtemps, conduirait inéluc me parmi les ouvriers qui ont don * ** tablement la démocratie à sa né. plus ou moins contraints, leur perte. adhésion à la C.G.T.. ils savent que « La Russie soviétique joua sa partie pour la domination. Dans l'histoire, elle n'est certes pas la première. Mais elle engage des atouts exceptionnels : beaucoup na marcheront pas en Les ouvriers français, héritiers vastes et multiples ressources, peuple docile, patient, plein d’amour-pro^re, cas de grève. Ils redoutent que la des traJ'.tions socialistes de Foucent quatre-vingts millions d’habitants, le tout m anié par une d ictature absolue. rél>ellion ouvrière qui s’est tour rier et de Proudhon, placent le En outrf. l ’idéologie qui lui sert d’avant-garde cumule les sombres a ttra its née contre eux, en décembre, ne souci de la liberté au centre de de la révolte et de la term itière, de la conquête et du désespoir. C’est par là s’aggrave rapidement. qu’elle dispose dans chaque contrée de la terre du concours de sép aratistes 'eurs préoccupations de justice so exclusivem ent à se 3 ordres, et dont toute l'action tend à s’em parer de l’Etat. » ciale. Hormis les fanatiques et les Mais il faudrait mal les connaî faibles qu’ils subjuguent, il y a tre pour les croire capables de re dans le peuple une large majorité noncer à leurs desseins. Puisque d’hommes libres, bien décidés à testation ouvrière contre celle ex cadre du groupe d’entrepi iscs les syndicats ne sont pas sûrs, ils ne céder ni au chantage, ni à la ploitation était fondée en droit ; industrielles, qui permet déjà une feront appel à d’autres moyens... équitable compensation. violence. Qu’ils se rassemblent elle fut utile. II v a d’abord les COMITES Mais la lutte de classes n’est pas Pas davantage il n’est question avec nous autour de Charles de GauMe et le fascisme rouge ne pas non plus la vérité. Car il 11’y a de traiter sur le même pied tous D’ENTRE PRISES. Créés en fépas d'ouvriers heureux dans une les collaborateurs de l ’entreprise i vrier 1915 comme un instrument sera pas ! entreprise déficitaire ; une solida- ou du groupe d’industries. Quatre de paix sociale, ils doivent, à la catégories sont prévues : les chefs demande des séparatistes* se trans d’entreprise, les cadres qui son» former en foyers permanents d’a Jours collaborateurs directs et qui gitation, toujours prêts à saper pourtant, sont encore des salariés, l'autorité nécessaire à l’e.ntreprise. Au début d’avril, la C.G.T. organisa les employés et les ouvriers. Sur cet le quadruple base peut un véritable rassemblement de ses s’édifier un syndicalisme nouveau ; agents dans les Comités d’entre il sera lavé de la politique parce prises. Le prétexte est une assem qu’il traduira beaucoup plus fidèle blée au Vel’ d’Hiv’ pour définir la ment les intérêts concrets, légiti ligne à suivre. En fait, on remettra mes. dans la mesure où ils ne sont les consignas que Moscou aura, à ' pas exclusifs. Que d’éléments vala j ce moment, définies. bles se trouvent aujourd'hui, con Il y a ensuite les COMITES DE tre leur gré, déviés et déformés par DEFENSE qu’on s’emploie à créer un régime de . 1ni te sociale et de un peu partout : d;vis l'aéronau démagogie partisane où ils sont tique et dans le cinéma, dans l'a obligés de s’insérer. et dans les mines. 1)9 I)e lui on peut dire ce que te griculture quoi s’agit-il ? D’après eux, de dé général de Gaulle dit du jeu des fendre la production française con partis : « La dimension de ce qu'il la menace de chômage qui fe faudrait faire dépasse les possibi tre peser le plan am éri lités du régime tel qu’il es!, quelle? rait, parait-il, d’aida à l’Europe (mais sans que puissent être souvent, d’a il cain charbon américain, nos usines leu rs la valeur et la bonne volonté le seraient depuis longtemps stop des hommes. » pée«...) En fait, les séparatistes veulent mettre sur pied tout un réseau de comités analogues à Ouyrier, qu’attands-tu pour i ceux qui. en Tchécoslovaquie ont rejoindre les groupas d’entre : permis le succès du Putsch GottMais Paris n'est pas Prague: prise de ton usine, ou s’ils , wald. r.t les travailleurs français ont n’existent pas encore, pour les : trop de bon sens pour se laiss-er en gluer dans ces ébauches de Soviet. créer avec tes camarades ? U y a enfin la GREVE PER LE PERIL MENACE ! LEE. Depuis quelques jours elle se généralis-e. Dans une usine, les tra Compagnon R. P. F., qu’at vailleurs débrayent deux heures pour porter à la direction un ca tends-tu pour prendre un abon hier de revendications. S’il n’est nement ? j pas pris en considération, le tra vail est systématiquement freiné Ne crois pas que l’on pourra dans un secteur-clé qui s'emboulongtemps te donner « le Ras^ telHe et paralyse toute la produc tion de l’usine. semblement Ouvrier » ainsi ! « J’en apps (Lire la su ite p a ge 4) U O F FE N SIV E de printemps des De Gaulle a dit à Compiègne : séparatistes L 2 LA V IE S Y N D I C A L E Pour un syndicalisme vrai INFORMATIONS Pour l’autonomie DANS L’ISERE 115, un complément de salaire horaire tel que le relèvement mensuel minimum de 1.500 francs soit assuré ; « 3° Aux ouvriers de l’industrie phar maceutique, le moyen maximum par ca tégorie, étan t donné qu’un relèvement mensuel de 1.500 francs sera attein t pour chaque salarié. » D’autre part, cet accord prévoit i « 1« L'application du régim e de l ’officine a u x employés de l ’industrie phar maceutique*; « 2 o L’extension, aux grandes pharm a cies du départem ent de la Seine, de la convention collective de la pharm acie do d étail de la Seine du 28 ju illet 1939, à compter du 1er ju in 1947 ; « 3° L’ attribution d’une indem nité de licenciem ent à tous les salariés, ayan t plus de 5 ans de présence dans l^étabtissement. » Le m inistère du T ravail a donné son agrém ent aux dispositions de cet accord, étant précisé qu’en ce qui concerne !a priim> provisionnelle, eet agrém ent n’est valable que pour la période du 1er ju in au 1er ju ille t 1S47. En effet, il rappelle qu'en application J des dispositions de l’article 7 de l’arrêté du 21 août 1947, la primt> à la production n’est plus appli cable à compter du 1er ju illet 1947. D 'autre part, les stipulations relatives à ^aménagement de la m arge comprise en tre le salaire minimum et le salaire m axi mum individuel ou le salaire moyen maximum, ne sont valables que jusqu’au 1er décembre 1947. En effet, en application de l’article 12 de l ’arrèêté du 31 décembre 1947 portant relèvement des salaires, tous les accords ayan t eu pour objet un tel am énagem ent sont abrogés. Enfin, la clause relative à l’extension aux grandes pharm acies du départem ent de la Seine de la convention collective de trav a il de la pharm acie de détail de la Seine en date du 28 ju ille t 1939 ne peut être agréée, un telle extension n ’étant pas juridiquem ent possible sous le régime prévu par la loi du 23 décembre 1946. u mois de décem bre d ern ier, la C.G.T. s’est engagée â la suite du p a rti com m uniste dans une tentative de grève gén érale qui a échoué. Les syn d icalistes purs, qualifiés de m ino La section de l’Isère du Syndicat natio n al des instituteurs a adopté, p ar 934 rita ire s, ont protesté que la volonté des adhérents n’av ait pas été resp ec té e ; ils se sont voix contre 246, une motion en faveur prononcés contre la grève. F in alem en tcette tendance m in o ritaire « Force O uvrière > a de l'affiliatio n à un Syndicat autonome p ris la décisio n , le 20 décem bre 1947, de so rtir de la C.G.T. et de fonder une nouvelle cen trale syn A uparavant, l’assemblée a v ait adopté, par €70 voix contre 518, une résolution d ic ale qui serait purem ent professionnelle. im pliquant le départ de la C.G.T., et en même temps que des conditions repoussé par 836 voix contre 313 une ré échelons s’administre et décide de de vie matérielles de tous les sala solution en faveur du ralliem ent Force Syndicalisme apolitique... son action dans l’indépendance ab Ce n’est pas la première fois solue à l’égard du gouvernement, riés, en liaison avec les organismes Ouvrière. organisé parm i le person analogues existant à l’étranger, mais nelUnde scrutin qu’une résistance se manifeste au des l'Enseignement technique a donné parti« politiques, des sectes phi sein de la C.G.T. contre un essai losophiques ou autres groupements dans le cadre national du pays dont les chiffres suivants : Pour la C.G.T,, l’avenir repose sur le travail et 117 voix; pour Force Ouvrière. 10 voix; toujours plus important de politi extérieurs ». Cette réunion est tout sation de celte centrale. Rappelons scellée par un congrès d'unité tenu le rendement de ses enfants, et qu’il pour un Syn d icat autonome, 159 voix. importe de garder libre de toute que dès sa création, au Congrès de à Toulouse en 1936. dépendance à l’égard d’un pays Les spécialités Limoges de 1895, la Confédération étranger dont tout le monde con Générale du Travail affirmait l’in pharmaceutiques naît et voit l’ambition dominatrice ...et syndicalisme politique dépendance de son action d’avec et tyrannique sur l’Europe entière. <le la catégorie C celle des partis politiques, même des Mais tous ces congrès et ces pro Ces buts et ces préoccupations partis socialistes qui prétendaient testations ne seront plus remboursées d’indépendance n’empê alors recruter leur « clientèle » dans chent pas le parti communiste de sont-ils ceux d'un parti politique ? par les Assurances sociales les syndicats et devaient se regrou continuer son infiltration au sein 11 est bien évident que non. per dix ans plus tard pour former de la C.G.T. et de s’assurer peu à Après la prothèse dentaire qui vient de faire Tobjet de restrictions en m a la S.F.I.O. La C.G.T. devait procla peu tous les postes de commande, Rôle des partis tière de remboursement (voir notre légis mer à nouveau avec force au Con ce qui lui permettait, il y a encore lation no 299), ce sont les spécialités grès d’Amiens de 1906 que < le deux mois, d’avoir une confortable Le champ d’action d’un parti n’est pharm aceutiques qui sont comprises dans syndicalisme se suffit à lui-même » majorité au conseil de direction de pas seulement l’entreprise, l’usine, les réformes adoptées pour réduire le et repousser les propositions que lui la C.G.T. et de se servir des syn le lieu de travail ; c’est plus large déficit des caisses-m aladie des Assuranfaisait la toute jeune S.F.I.O. Les dicats sociales. en vue de son action poli ment le pays tout entier. Un parti ■cesVoici, premiers militants, Griffuelhes, Pou- tique. Les en effet, les dispositions d politique doit avoir pour préoccupa l'a rrêté du récents événements ont 16 février 1948 paru au get, Pataud, etc., sentaient'déjà tout prouvé que le parti communiste n’a tion le gouvernement d’un pays, sa « Jo u rn al officiel » du 27-2-1948 : le danger qu’il y aurait à se sou été loin de réussir ; mais le forme, sa structure, son programme. « Art. prem ier. — A compter du pre mettre aux directives absolues, par pas bon sens français a su réagir II lutte pour des institutions en m ier jour du mois su iv a n t la publica fois même arbitraires, des partis vieux et une partie importante de la classe fonction d’un programme qu'il s’est tion du présent arrêté, les spécialités politiques. Mais assez rapidement ouvrière a compris que ses tracé : programme économique, pharm aceutiques classées dans la catégo une scission se lit jour, qui aboutit intérêts française n’étaient pas de suivre le financier, social, de politique étran rie C de la liste des médicaments spécia à la séparation, au Congrès de Saint- prétendu à l ’article 6 (§ 9) du décretparti des travailleurs gère. Il doit aider l’Etat dans sa lisés duprévue Etienne, en décembre 1921, entre la 28 octobre ne donnent plus lieu par une criminelle ironie, s’in tâche de gouvernement en le con loi à remboursement majorité de la C.G.T. qui reste fidèle qui, « de la renaissance fran seillant dans des assemblées où il de Sécurité sociale,de» la p art des caisses au principe apolitique du mouve titule çaise » alors qu’il est celui de l’as exprime l’avis de citoyens qu’il re A utrem ent. dit, à dater du 1er m ars ment syndical, et la minorité qui servissement des Français à la plus présente ; il doit aider à faire les 1948, les spécialités comprises dans la fonde une confédération rivale : la odieuse des dictatures. lois qui permettent à un pays de catégorie C, actuellem ent remboursées à C.G.T.U. (Confédération Générale du 0/0 de leuF prix ne le seront plus Voyons donc ce qui différencie conserver sa souveraineté, sa sécu 40 Travail Unitaire) ; cette dernière est du tout rité intérieure et extérieure, et un essentiellement un syndicat d’un Dans catégorie en trait plus du rapidement transformée en dépen niveau de vie convenable pour tous tiers descettesp écialités classées dans la dance du parti communiste. Mais la parti politique et pourquoi il ne ses ressortissants. La semaine de travail nom enclature e t notamment les vins scission et la lutte des tendances peut y avoir que trahison des buts toniques et certains dépuratifs. Les partis doivent être les diffé reste fixée à 40 heures ayant eu pour conséquence l’affai syndicaux dans l’aveugle soumission Précisons que cette décision prise en rents poids sur les plateaux de la blissement de la classe ouvrière et aux directives d’un parti. La Commission du T ravail et de la balance, poids qui représentent vertu de l'a rtic le 139 du décret du 29 dé Sécurité sociale a rejeté la proposition une diminution notable du nombre cembre 1945 n ’est pas la première de toutes les tendances d’un peuple et de résolution de M. Theetten tendant à des syndiqués, la C.G.T.U. fait des genre. En effet, par arrêté du 7 fé Rôle des syndicats entre lesquels le gouvernement doit ce Inviter le gouvernement à porter, pour efforts en vue de refaire l’unité. Fi vrier 1946 (« J . O. » du 21-2-46) a v ait été supprimée la catégorie D (remboursement une période provisoire, la durée du tr a nalement, elle accepte, le 15 juillet Les syndicats ont été créés et ont maintenir un équilibre juste. vail de 40 à 48 heures. â 10 0 /0 ) de la liste des produits phar 1935, un texte proclamant que « le été développés en pleine évolution Elle a, d’autre part, commencé l’exa maceutiques et il n ’ex istait plus que trois mouvement syndical à tous ses du machinisme, à la fin du siècle Pour un syndicalisme vrai catégories (A.B.C.) A et B étan t rem men du rapport de M. Gazier sur les dernier ; les conditions de travail propositions de loi relatives à l’embauche boursées à 80 0/0 et C à 40 0/0. et au licenciem ent. étaient alors bien souvent inhu Or s’il importe qu’un syndicat ait i CONTRE LE CYCLE INFERNAL maines : aucune loi sociale ne pro des moyens de se faire entendre L a Commission entendra cette sem aine DANS LA HAUTE-VIENNE tégeait le travailleur, il n’avait par le go’u vernenïint, au besoin de j Les résu ltats du référendum sur l’af le sous-secrétaire d’ Etat à l’Enseigne^ ment technique, au sujet de la form ation aucun moyen de faire respecter ses faire pression sur lui pour faire LE RENDEMENT droits ou de faire aboutir ses légi aboutir de légitimes revendications, filiatio n du Syndicat n atio n al des in sti professionnelle. tuteurs (section ce la Haute-Vienne} sont times revendications auprès d’un il est inadmissible qu’un parti se les suivants : M aintien à la C.G.T. pour COLLECTIF patron pourvu d’une autorité abso serve sciemment des syndicats 309 voix contre 775 ; a ffiliatio n à la ANS l’ensemble, nous ouvriers, lue ; longtemps il n’eut pas même le comme arme électorale, pour faire C.G.T.F.O. pour 235 voix contre 837; nous avons des sa la ires qui ne droit de s’associer à ses semblables du chantage auprès du gouverne autonomie (pour l ’unité du Syn dicat n atio nal et de la Fédération) pour 950 correspondent pas au coût de la en des corporations ou groupements. ment. voix contre 124. vie. Contre ces abus, les syndicats se (A.F.IO C’est ce que la majorité des Fran Mais nous en avons assez, des mé sont dressés. Si depuis, la situation çais ont d’ailleurs compris claire thodes employées jusqu’ici. Nous en avons assez de ces augm entations de s a de l’ouvrier dans son usine a rela ment au moment des récentes grèves, laires vite « pompées » p ar les augmen tivement évolué, s’il est mieux pro et le parti communiste a atteint, à Réunion d’information Les sép aratistes ont beau tâ te r la tem tations du coût de la vie. Dès qu’une tégé qu’il n’était, il est toujours cette occasion, l’inverse du résultat pérature des ouvriers ils ne ia trouvent am élioration est obtenue, il fau t déjà néanmoins exposé à des lois in qu’il cherchait. Païtout, en France, à Versailles pas favorable pour réclosion de nou penser à de nouvelles revendications justes ou de nature arbitraire. Une grande réunion d'inform ation, on a v.i surgir de nouveaux syndi velles grèves analogues à celles de no parce que les prix ont monté. C'est le organisée par le Rassemblement du vembre et de décembre. Ils ont alors dé Aussi le rôle des syndicats est, cats dégagés de toute subordination cycle infernal. Peuple F rançais de la région pari cidé d’u tiliser une autre tactique, celle Cela ne nous intéresse pas d’avoir avant tout, d’aider et de défendre politique, dont les uns ont gardé sienne, se tiendra le samedi 20 mars de ia grève perlée, dans un atelier astu les intérêts matériels des masses la leur autonomie; les autres se sont davantage de billets de m ille dans notre 1948 à 16 heures, ciném a « Cyrano », cieusement choisi, pour embouteiller la poche si, à ia tin du mois, il nous reste borieuses et de tous les salariés. Ils regroupés dans les rangs ds la nou 7, rue Ram eau, à Versailles, sous la production de toute une usine. moins encore. doivent lutter pour permettre une velle C. G. T. F. 0„ sans compter présidence de M. M ignot, m aire de De même que le bombardement d’une Le général de Gaulle a dit qu’il fa l amélioration de leur standard de les anciens syndiqués C. G. T. qui cette ville. MM. Louis Vallon et An gare de triage peut p aralyser tout un la it prendre le rendement collectif com vie, lutter contre les lois sociales sont venus grossir les rangs d’autres dré Diethelm, membres du Comité réseau, de même la p aralysie d’ un a te me base de rémunération. Le sa la ire ne iniques ou mal appliquées, chercher centrales syndicales. exécutif du Rassemblement, y pren lier peut en rayer toute une entreprise. En sera it plus uniquement individuel, il à en faire promouvoir de plus justes dront la parole. * sous-main, les agitateu rs n’hésitent pas à Les grèves orchestrées par un cer com porterait une p a rt de résu ltats gé faire valoir aux ouvriers invités â s ’asso ou à faire respecter celles qui exis tain parti pour des fins antinatio néraux de l’entreprise. Tout le personnel cier à la grève perlée «ue. si la direction sera it Intéressé à ce que la - boite » tent, lutter contre certaines charges nales et qui ont eu sur la produc retient oueique chose sur les salaires, on Salaires du personnel m arche bien, à ce que les clients soient financières injustes et écrasantes. tion française des conséquences éco ! organisera parm i l’ensemble du personnombreux, et pour cela tout le monde Ils doivent aussi avoir le souci d’une nomiques néfastes, ont apporté au de l’industrie et du commerce ; nel des souscriptions de solidarité. Autre chercherait à les satisfaire comme un production rapide et de qualité. fois, au temps du capitalism e libéral, an bon commerçant, comme celui qui tr a Ils doivent aussi étudier de près la moins un bienfait : un sursaut na pharmaceutique av ait parfois connu la grève par rou tional qui a abouti partout instinc v aille à son compte. rémunération du personnel et veiller tivement à l’éclosion d’un syndica P ar circulaire 1 R 11-48 du *11 février lement. Aujourd’hui, par la grève des staL’idée du général de Gaulle est excel à ce que chacun ait un salaire lui i iiniens, on connaît la grève par personne 1948. le m inistre du T ravail a fait savoir lisme vrai. Que tous les Français lente. C’est ain si qu’on pourra, d’une ! interposée. p art, trav a iller avec cœur dans l’usine permettant de vivre honnêtement tirent la leçon de ces récents évé qu’il homologuait, sous certaines réserves, Le m alheur, pour les conjurés, est qu’il et qu’on pourra gagner décemment sa tout en respectant la hiérarchie nements, la comprennent et se re l’accord du 9 ju ille t 1947. n’est pas absolument certain que l’afCet accord a pour objet d’ attrib uer : vie. Çe que nous demandons, ce n’est dans le métier. Enfin ils doivent s’oc trouvent, pour une commune action j faire se term ine bien pour eux. Car ia pas le grand chamboulement ; ce que cuper de toutes les questions so nales, et qui ont eu sur la produco 1° A Fensemble du personnel de résistance ouvrière est de plus en plus nous demandons, c’est d’être assuré de ciales qui intéressent le personnel : d’ambition politique, dans les syndi l’industrie et du commerce pharm aceuti forte. Si FORCE OUVRIERE lui offre une vivre norm alem ent et de faire vivre jardin d’enfants, cuisines, etc. une prime horaire provisionnelle de j base nettem ent insuffisante (ces mes cats libres. C’est notre vœu le plus 7ques, convenablement notre fam ille par notre francs à compter du 1er juin 1947 ; préfèrent les lam bris du MalaisTâche lourde et rôle important cher, â quoi nous appelons ardem n Jf° Au personnel des officines : jus- : sieurs trav a il. Royal au vacarm e des usines), les auto C’est pourquoi, nous, ouvriers des usl> qui se limite strictement à des ob ment tous les travailleurs, et ce sera qu’à la catégorie bénéficiaire du coeffi- ! nomes, d’une part, et les groupes d’en nés, nous crions ; « DE GAULLE AU jectifs professionnels, tâche qui doit le seul moyen pour la France de cient 115, le maximum individuel de ; treprise, d’autre » a r t, a g issan t avec effi s’exercer avec le souci d’une amé redevenir une grande nation sociale, 118 0 0 et pour toutes les catégories bé- j cacité. On commence à s’en inaukéter, POUVOIR » et vite... — P. néficiaires d’un coefficient supérieur à ' 213, rue Lafayette... P. lioration de la production française. une grande démocratie. A NOUVELLE TACTIQUE D DANS LES USINES ous avons, dans une précé dente chronique, indiqué les raisons pour lesquelles les travailleurs étaient attachés à la juridiction prud’ homale dont les caractéristiques essentielles sont : 1° Jugement par des pairs ; 2° Parité des représentants pa tronaux et ouvriers; 3° Egalité du nombre des deux éléments. La compétence des juges prud’ homaux, ayant une grande expé rience de la vie des affaires et des difficultés qui peuvent surgir entre employeurs et employés, offre toutes garanties. Bien plus, les conseils des prud’ hommes sont divisés en sections, spécialisées suivant les professions, d’où la possibilité d’une procédure rapide permettant d’éviter presque dans tous les cas expertises ou en quêtes. C’est ainsi, par exemple, que le Conseil des Prud’hommes de la Seine comprend les sections sui' vantes : Bâtiment, Commerce, Pro duits chimiques, Tissus, Métaux et Industries diverses. Dès leur première démarche aux secrétariats des copseils des prud’- N DEFENDEZ VOS DROITS hommes (qui sont en réalité les greffes de ces juridictions), les tra vailleurs ont l’assurance de ren contrer des auxiliaires de justice très au courant du dernier état de la jurisprudence et leur donnant avec un zèle méritoire de précieux conseils dans un esprit de justice et de paix sociale tout à fait con forme à l ’institution prud’homale. Un seul chiffre permet d 'ail leurs de porter un jugement déci sif : le s deux tiers en v ir o n d e s a f fa ir e s s o u m is e s aux se cré ta ria ts des p r u d 'h o m m e s so n t r é g lé e s par d e s c o n c ilia tio n s on re tir é e s sans ju g e m e n t. Toutefois, le but de cette chro nique n’est pas de vous bercer d’illusions trompeuses, mais au contraire de vous dire : Attention I Les d r o its le s plus é l é m e n ta i r e s s o n t so u v e n t in c o n nus. ü né vous faut pas oublier, en effet, que les affaires, même les plus simples ect apparence, peu vent être perdues si le travailleur est mal conseillé on ignore ses droits. Deux exemples significatifs vous suffiront sans doute pour eu être convaincus : P r e m ie r ex em p le : Le premier paragraphe de l'art. 24 du Livre I*1 du Code du Travail, modifé par l’ordonnance du 30 octobre 1945, stipule : « Toute personne qui engage ses services peut, à l’expiration du contrat, exiger de celui à qui elle les a loués, sous peine de dommages-intérêts, un certificat conte nant exclusivement la date de son entrée, celle de sa sortie et la na ture de l’emploi ou, le cas échéant, des emplois successivement occu pés, ainsi que les périodes dans lesquelles ces emplois ont été tenus, » A cette lecture, il vous semblera évident que le fait seul de la nondélivrance d’un certificat de tra vail >ous permet d ’actionner votre employeur devant le Conseil des Prud’hommes pour demander des dommages-intérêts. C’est d’ailleurs ce qu’avait estimé lui-même le Conseil des Prud' hommes de Rennes, lorsque, le 27 février 1946, il condamnait un employeur à des dommages-intérêts pour la non-délivrance d’un certi ficat de travail. Et cependant vous auriez TOUT : la Chambre sociale de la Cour de cassation, par son arrêt du 17 ja n vier 1947 a, en effet, cassé le juge ment du Conseil des Prud'hommes de Rennes, parce que l’o u v r ie r n ’avait pas j u s t i f i é d ’un d o m m a g e c o n s é c u t i f à c e d é fa u t d e d é li v r a n c e d ’un cer tific a t, et q u e le rapport d e ca u sa lité a y a n t pu ex ister e n t r e le reta rd a p p o r té dan s la r e m is e du c e r tific a t et le dit d o m m a g e n’éta it pas p'-i ~is è d a n s le j u g e m e n t . D euxième ex e m p le : Un ouvrier est renvoyé pour un motif inexact, savoir le manque de travail. La société pourvoit immédiatement à son remplacement par un autre ouvrier. L’ouvrier congédié est en mesure d'en fai/e la preuvé par témoins. Mais en quittant l'entreprise, il a signé un reçu pour solde de tous comptes. Alors il apprend gu’il a le droit de réclamer des dommagesintérêts pour rupture abusive. Il introduit une instance devant nn Conseil des Prud’hommes, m ais il es t d é b o u té , car il n’a pas observé les prescriptions de la loi du 5 oc tobre 1946 permettant au salarié de formuler valablement des demandes malgré un reçu pour solde de tous comptes, « sous la réserve expresse que cet accord pour solde serait dénoncé par lettre recommandée adressée à l’em ployeur dans un délai de sept jours à compter de la signature a Vous avez d o n c le plus gra n d in tér êt à nous soumettre îmmédiatemer.t toutes vos difficultés en les exposant avec toutes les précisions nécessaires pour que notre service social puisse vous défendre à temps et prendre les mesures les plus efficaces pour la défensp de vos droits. M i. p< C U IM A IN . LA VIE DES GROUPES RÉGION PARISIENNE Orfèvrerie Christofle à Sainf-Denfs Nos compagnons ont constitué un groupe d ’entreprise dont le bureau est . a in si composé : , Président, Petit ; vice-président, F rilet H.. ; secrétaire» Gayot C. ; secrétaire adjoint, Béranger ; responsable de la propagande, Henneton Jean. Société Industrielles des Procédés Loth à Neuilly-sur-Seine Les Compagnons R.P.F., tra v a il lant dans l’entreprise sont priés de se faire connaître au siège de l ’ACTION OUVRIERE, 81, rue Tait bout, P aris (9»), Commissariat de l’Energie atomique au fort de Châtillon Le- bureau du groupe se trouve défini tivem ent constitué ain si : Responsable, Dubouloy M aurice ; see rita ire , Mah'e Jan in e , trésorier, Bohet André ; délégué à la propagande, Gliu Louis« , Le bulletin « Le Neutron » est diffusé largem ent chaque sem aine au grand dé sespoir <5es séparatistes » qui croyaient régner en m aîtres au C.E.A. Ducretet Thomson Nanteuil Le 3-3-1948,notre groupe s ’est réuni, afin de constituer son bureau définitif. Après un exposé sur l'u tilité des grou pes R.P.F. face aux cellules commu nistes, notre groupe se sépara dans l ’en thousiasm e et il est décidé à poursuivre son action Salmson Le mercredi 3-2-1948 s ’est tenue la réunion du groupe Salmson. Métallurgie du nickel Il est rappelé aux compagnons absents qu’ils doivent assister aux prochaines à Montfermeil (S.-et-O.) réunions, et cela dans l ’intérêt de tous, car plus que jam ais, nous devons être Le jeucîi 4 m ars, à la permanence 1, avenue des Fleurs, a eu lieu la réu vigilan is. nion des responsables de la localité, sous la présidence de M. A rgenee,. m aire Jeudi de la commune. Le Coniac, de l ’action ouvrière de la Nogent-sur-Marne région parisienne, fit un exposé détaillé c?es buts du R.P.F. en créant les groupes Le jeudi 4 m ars, a eu lieu une réunion d’entreprises, ain si que sa position vis- des compagnons R.P.F. cfe l ’usine Jeudi, à-vis des syndicats. pour la form ation du groupe d'entre A l ’issue de la conférence, le bureau prise. provisoire de la Société M étallurgique Après un exposé d’un délégué du du Nickel a été formé. siège sur les tâches du G.E., le bureau D’autre p art, il est demandé à nos a été constitué : compagnons et sym pathisants des Eta Responsable, Labadie Louis ; respon blissements Vaux et de l ’hospice inter sable adjoint Brévost Georges; trésorier, communal, de se faire connaître à la Mme M aru Octavie. permanence, afin de faciliter la création Les compagnons font appel aux sym de leur G.E respectif. , path isants pour qu’ils adhèrent au groupe d’entreprise. Le bureau du groupe a été provisoire ment constitué ain si : P résident, Larros André, mécanicien, Crédit National i l avenue cîes Lilas, à Montfermeil ; Un groupe R.P.F. existe effectivement Vice-président, Suzanne M arcel, ouvrier 42t avenue des Rosiers, à Montfermeil ; depuis le 13 janvier 1948. Les adhérents Délégué à la propagande W irtz Aimé, R.P.F. et sym pathisants qui n ’auraient rue Roger-Salengro, à Montfermeil. pas été contactés, sont priés de se faire connaître en écrivant : 81, rue T ait bout, Paris. Compteurs de Montrouge Le groupe R.P.F. va se réunir prochai nement. E tant donné l ’importance de l ’usine et la m ultiplicité des ateliers, tous nos compagnons n ’ont pu être tou chés. CVux qui ne l ’auraient pas encore été sont priés de se faire connaître d’ur gence. 81, rue Taitbout, P aris ( 9e ), (a Action Ouvrière »). Wood-Milne Sam edi 28 février a eu lieu une réu nion du gioupe d ’entreprise WoodM ilne. Après un exposé du délégué du siège su r les tâches du G.E. et la posi tion syndicale du R.P.F., les compa gnons présents s ’engagent à intensifier leur propagande. Trois Comités Nationaux reçus par le général de Caulle Le Comité National des Cheminots du R.P.F. présenté par M. Rousse, a été reçu le 10 mars par le général de G aulle; à leur tour, le Bureau N ational des Fonc tionnaires présenté par M. Frey et le Comité National des Mineurs présenté par M. Vidal, ont- été reçus le 11. m ars. Industries chim iques Motobécane, Pantin Les compagnons R.P.F. de l ’usine Mo tobécane, de P antin, sont priés de sê m ettre en rapport avec 4e siège de l* « Action Ouvrière », 81, rue Taitbout, P aris (9e) Polymécanique, Pantin M ardi 23 a eu lieu une réunion pour la form ation du groupe d’entreprise. Après un exposé d’un délégué du siège> le bureau a été formé. Les compagnons prennent l ’engage ment de faire un sérieux tra v a il de pro pagande et de recrutement. Néotron, Clichy Notre bureau s ’est réuni le 20-2-1948. Des instructions concernant la propa gande ont été données. Nous avons envisagé une réunion géné ra le sous quinzaine à titre d'inform ation à laquelle un orateur du siège assistera. Librairie Hachette 2>5, ru e des C éven n es Le groupe d’entreprise est so lidem ent constitué. La p ré si dente responsable est Mme Cun. che, service de la lib ra irie de luxo. Avis à nos compagnons cheminots Nous prions tous nos compagnons cheminots de faire connaître à leur section, permanence ou bureau dé partem ental, leurs nom, grade et fonction, syndicat et adresses exac tes et complètes, de Service et per sonnelle, afin de nous perm ettre de constituer rapidem ent les groupes d’action professionnelle et sociale à la S.N.C.F. Les renseignements seront centra lisés : , A P aris ! aux permanences des a r rondissements î Dans les départements : aux sièges départem entaux. Tenant compte de la gravité des événements actuels, nous demandons, instam m ent, à tous nos compagnons, d’observer la plus stricte discipline au sujet de l ’appel que nous le»ur adressons, et auquel nous comptons qu'IU se feront un devoir de ré pondre. Il ne se passe pas de semaine sans que l’Union des Femmes françaises (autrement dit la sec tion féminine du P.C.) n’organise des manifestations spectaculaires ayant pour but d' « attirer l’atten tion des pouvoirs publies » sur la situation de plus en plus difficile des familles ouvrières. Palais Bourbon et il y fait toujours une atmosphère de serre), en heures supplémentaires au per sonnel, en autobus qu’on fait v enir spécialement pour permettre aux députés noctambules de rentrer confortablement chez eux. Ne se rait-il pas plus simple de travailler te jour et de dormir la nuit ? Électricité et gaz de France Le Groupe d’F.ntreprise, dont 1rs pre mière« bases avaient été jetées il y a qua tre m ob, commence à prendre corps. Oans la région parisienne, plusieurs centaines de compagnons ont d éjà été re pensés. Les principaux établissements du Service national (en particulier la c ita delle du faubourg Saint-Honoré, pourtant soigneusement noyautée par le parti communiste), ain si que tous les centres de distribution et plusieurs des princi pales usines, ont déjà leurs groupes. Que tous les compagnons du R.P.F. ap partenant à l ’Electricité de Francer a.u Ga* de F rance, ainsi qu’aux Régies mu nicipales d'EIectricIté ou de G ai non na tionalisées fassent connaître d’urgence leur situation professionnelle exacte : — Pour ceux trav a illa n t dans la région parisienne, à L’ACTION OUVRIERE E l SOCIALE, 81, rue Taibout, Parls-9* ; — Pour les autres, au même service 43, rue de Provence, Paris-9*. NOS NOUVEAUX GROUPES L a semaine qui vient de s’écouler a vu la constitution de nom breux groupes d'entreprise R. P. F. dans tout le pays. Nous donnons ci-dessous la liste de ceux qui ont été formés dans la région lyonnaise et à Montargis. Cafa (Produits chimiques), Lyon. Vordol (Métallurgie), Lyon. Gillet-Thaon (Apprêts, textile), Lyoï.. Vêtements, vedette (Text.), Lyon. Cacali (Métallurgie), Villeurbanne. Arsenal Aéronautique (Métallurgie), Villeurbanne. Bonnet (Métallurgie), Villefranche. Ets Fives-Lille (Métallurgie), Grigny. S.U.C.F. (Métallurgie), cours Suchet, Lyon. S.U.C.F. (Métallurgie), Perrache. S.U.C.F. (Métallurgie), Badane-Givors. Tramways Lyonnais, Lyon. Hutchinson, Montargis. Bravo, compagnons, vous donnez ainsi la preuve que, contraire ment à leurs dires, la classe ouvrière n’est pas aux mains des « sé paratistes ». Continuez votre effort. Il faut que d’ici peu nous fêtions le 5.000e groupe. Tant pis si ça ne fait pas plaisir à Thorez et à sa clique ! POLITIQUE ET TRAVAIL E l ’ouvrier au chef d’entreprise, tous les hommes de bon sens sont d’accord pour convenir que la politique, source de dis cussions d'abord, de divisions ensuite, ne devrait pas fran ch ir la porte de l ’atelier ou du bureau ; elle est cause de trouble, nuisible à la production. La neutralité politique au sein du inonde du trav ail doit donc se retrouver dans le syndicalism e qui est l ’organe d’expression lég al des producteurs. j Ce ne fut pas toujours possible — apparemment — un mandat au tant que le syndicalisme, n'ayant bureau politique. Nous estimons que, pratique pas acquis une autorité suffisan te, ,dut faire appel aux hommes ment, c’est aux m ilitants syndi politiques pour appuyer ses re- =-calistes de prouver qu’ils agissent vendicàtions. Mais la situation a en toute indépendance et que la maintenant suffisamment évolué vigueur de leur action n’est pas pour qu'il soit possible de recon fonction de la couleur politique du ministère. Ils devront toujours sidérer la question. Le syndicalisme a obtenu la re sauvegarder les intérêts de la na connaissance officielle des pou tion et ne pas gaspiller les forces voirs publics auprès desquels il a du travail dans des luttes stériles, accès direct ; il a ses délégués au à des fins de politique partisane. Le syndicalisme a de grandes Conseil économique. tâches à accomplir. *Le syndicalisme peut donc, s’il Ne se bornant plus à la simple le veut, être indépendant des par défense des intérêts matériels im tis politiques. médiats de ses adhérents, il devra Mais il ne suffit pas de le pro préparer le nouvel ordre social clamer, encore faut-il passer à qui se substituera peu à peu à la l’exécution. notion actuelle du salariat entre Certains préconisent l’interdic le travail et le capital. tion de cumuler une fonction syn Et les deux syndicalismes, ou dicale avec une fonction dans un vrier et patronal, doivent, dès a parti politique. Cette formule a présent, penser au moment où peu d’efficacité lorsque l ’on se ils vont se rapprocher, non plus trouve en présence d’un parti qui pour un compromis de circons possède à fond l’art du noyautaga tance, mais dans une collabora et qui aura tôt fait de déléguer tion permanente pour le plus au comité syndical le m eilleur de grand bien du pays. j j scs m ilitants sans que celui-ci ait D Or les séances de nuit coûtent Comment ils défendent les fa très cher, en éclairage, en chauf milles ouvrières... fage (on bourre les chaudières au Dans- le journal « Voix des Industries Chimiques »> que dirigent les sépara tistes, ces derniers nous attaquent au su. jet d’une erreur d'impression. Nous avions écrit que « l ’abattem ent était do 26 % » à Toulouse, au lieu de 8 %. Nous constatons avec plaisir que le « Rassemblement Ouvrier » vous intéresse, Messieurs ! Car entre nous, cette histoire montée en épingle nous prouve qu* vous manquez vraim ent d’argum ents et d’im a gination pour nous combattre. Nous savons très bien que votre feuille soi-disant « indépendante de toute em prise politique » est dirigée par les va lets de Moscou, qui eux ne s’occupent guère des revendications ouvrières, mais plutôt des ordres qu’ils reçoivent des IVloscoutaires. Le destin de la Franee ne les intéresse pas. Cette semaine nous enregistrons la formation de six nouveaux groupes en treprises u Produits Chimiques » R .P .F., quatre à Clermont-Ferrand, un à Montluçon et un à Amiens, C’est la meilleure réponse que nous puissions vous faire l La Bonneville Le 5 m ars, les ouvriers R.P.F. de l ’usine La Bonneville, de Noisy-le-Sec, a*>rès un exposé d’un délégué du siège, ont formé définitivem ent le groupe d’en treprise et le bureau. A cette réunion, assistaient également des représentants du G.E. des Chau dronneries de Noisy-le-Sec. Après un débat sui les questions syndicales, la réunion a été levée dans l ’enthousiasme, et les compagnons se sont engagés à dé velopper la propagande R.P.F. dans les entreprises. > C HO Ces dames réclament l’augmen tation des allocations familiales dont elles jugent le taux insuffi sant. Nous partageons leur avis sur ce point, mais nous nous permettons tout de même de leur poser une question pertinente : Que pensent-elles de la récente décision du gouvernement sovié tique, qui vient de... réduire de moitié les allocations familiales ? Il est vrai que cela se passe en Russie I Que veut donc M. Jouhaux ? La presse poloaaise annonce que la commission centrale des syndi cats polonais a rejeté l’offre d* prise de contact qui lui a été faite par la centrale syndicale Force Ouvrière. Les syndicats polonais déclarent, dans leur réponse, qu’ils n’ont pas l’intention d’entrer en relations avec « des séparatistes agissant dans l’intérêt de l’impérialisme américain fit avec des ennemis de la classe ouvrière, du progrès et de la paix >. ... et les petits rentiers M. Jouhaux n’aurait-il pas pu Nous pourrions faire la même s'épargner cette rebuffade ? constatation pour les petits ren tiers. Leur liberté. Duclos ne perd jam ais l'occasion, Les comités d’action ont distri., au cours de ses interminables dis bué, dans les usines, entreprises, cours à l’Assemblée nationale, d’in administrations et écoles tchéco tervenir en faveur des vieux tra slovaques, les formulaires conte vailleurs et d'es petits rentiers spo nant une proclamation sur laquelle liés par le régime capitaliste ac chacun est appelé à se prononcer. tuel, etc. La proclamation « condamne les Et, pendant ce temps-là, s ’exé de la réaction exté cutent en Russie, depuis décembre tentatives et intérieure pour renverser dernier, les multiples décrets rieure cours de la marche du pays vers concernant la « réforme moné le le socialisme » et lance un appet taire ». du soutien du p r^ On sait que, dans ce paradis ter « en faveur Benès et du gouvernement restre des travailleurs, les comptes sident progressiste de M. Klement Gottà la Caiss,e d’épargne ont été di ». minués du tiers de leur valeur. wald Le destinataire doit choisir entre Quant aux pauvres types qui ont formules : « J e suis d’ac souscrit aux emprunts de 1938, ils deux avec cette déclaration » ou ont dû laisser à l’Etat Moloch les cord bien : « Je ne suis pas d’accord 4/5 de leurs économies. cette déclaration » ; chacun A part ça, la Russie est la seule avec doit rayer l’une des deux men démocratie digne de c e nom ! tions et signer. Une note indique que si l’intéressé refuse de signer Scandale il sera considéré comme se pro Notre camarade Dabu-Bridel a révélé lundi, au Conseil munici pal de Paris, le scandale de la Fé dération des Cantines scolaires, étabissement privilégié (ô com bien !) à direction communiste. Près de 50 p. 100 des denrées li vrées à la Fédération et destinées aux enfants des écoles ont été dé tournés au profit du marché noir... et des hôtels particuliers. Dans une seule cantine scolaire, on notait un excédent de mille rations. La mar garine, les confitures, le pain étaient, par tonnes, commandés pour les enfants et consommés par d’autres. Mais l’heure approche où il va falloir rendre des comptes I Ce bon Monsieur Morel ! Les rues de Paris sont encore re couvertes d’affiches du Parti com muniste, protestant contre la ré vocation de M. Morel, comme maire du XX*. Voilà qu’on reparle du même M. Morel, dans le scandale des cantines. Ce bon M. Morel aurait porté plainte contre Turlin, son subor donné... bien tardivement. De deux choses l’une : ou M. Mo rel est complice, et qu’il rejoigne Turlin à la Santé. Ou M. Morel est un incapable, qui a laissé opérer Turlin sans le contrôler. Dans un cas comme dans l’au tre, M. Morel ne peut rester maire du XXe. C’est clair. Paris... la nuit. Chaque fois qu’il y a une loi très importante à voter, l’Assemblée fait des séances de nuit. Vers quatre ou cinq heures du matin, quand ces messieurs se sont bien égosil lés, on parvient quand même à les i faire voter, à la fatigue. nonçant contre la déclaration. La presse muselée. Le gouvernement vient de déci der une nouvelle augmentation du papier journal. Cette mesure va gêner considé rablement la plupart des quoti diens, qui sont tous plus ou moina en déficit. Pour « tourner », les conseils d'administration des Journaux ront obligés de faire appel aux « fonds secrets », lesquels ne se ront octroyés qu’à oeux de « stricte obédience ». La liberté de la presse pst me nacée par ce gouvernement de III* force, saboteur de la démocratie qu’il prétend incarner. « Jeanne avec nous ! » « L’Huma » s’indignait l’autre jour — c’est son habitude. — Mais cette fois-cl, la cause en valait la peine 1 Songez que M. Jules Moch voulait empêcher ces dames com munistes de défiler devant la sta tue de Jeanne d’Arc. Et l’Huma » de p ro te ster! Tout s’arrangea ! ces dames défilèrent. Sainte Jeanne, patronne des Mères... du Peuple, comme dit l’autre J LE RASSEMBLEMENT OUVRIER ALERTE E N ITALIE' L stalin ien a-t-il jeté son dévolu sur l’Italie-?-C e p ays, à peine lib é ré du joug n iussfilinien. va-t-il retom ber dan s la servitu d e ? On peut se le dem an der. LIVRE A LIRE “ La trahison permanente” 'im p é r ia i.is m e P a r Maurice CEYRAT petit livre a été écrit par un teur publie des documents irréfutable. Sur deux points, les sép aratistes font porter leu r effort. En Italie du Nord, ils m ulti homme qui connaît admirable La propagande communiste attaque le p lien t leu r cam pagne d 'agitatio n dans les usines ; ils se présentent à leu r habitude comme ment le parti communiste et capitalisme américain, l’impcrialisme les m eilleu rs défenseurs des o uvriers ; iis ne recu len t devant aucune dém agogie. Les prom esses les qui, pas à pas, appuyé sur des textes, anglais c i de Gaulle qu’elle présente p lus co n trad icto ires sont p rodiguées en toute o ccasio n. L’essentiel est de se h isser au pouvoir, retrace ses ctonnanies variations. comme ¿un agent de l’Angleterre l Le en p ip an t les suffrages. Quand les o uvriers abusés découvriront qu’ils se sont trom pés, le mal sera L'auteur distingue dans l’histoire du patriotisme ne viendra aux communis fait. Sur eux sera retom bée la d alle du tombeau. communisme cinq grandes périodes. tes que lorsque l ’Allemagne hitlérienne lence. ment. Le pays est essentiellement En Italie du Sud, on agit autre- lage, provoquer des geslcî de vioDans la première (1920-1935), qui envahira l’Ù.R.S.S. L'invasion de la péninsule par les est la plus longue, le parti communiste rural. C/est donc aux petits paysans Dernière période (1941-1946), les et aux ouvriers agricoles qu’on pro agents du séparatisme est déjà n’a qu’un but, faire la révolution. Il communistes essaient de rattraper le commencée. Aucune grande voix ne digue les sourires et les promesses. s’élèvera-t-élle de ce pays, qui fut est alors antimilitariste, défaitiste, an- temps perdu. Les Voilà maintenant su It est possible que ce ne soit pas jadis l'un des berceaux de la civili tipatriotique. Il n'admet pas la défense perpatriotes et supermilitaires. Mais suffisant. Mais la Yougoslavie et sation. pour dénoncer l'étendue et nationale en régime capitaliste. Il con ils n’oublient pas que leur but demeure l'Albanie ne sont pas loin : des l'imminence du péril ? Dans un su damne la gu en e du Maroc. C’est la défense de VU.R.S.S. et la Révo agents soviétiques ne passent-ils pas prême sursaut, le peuple ilalien l'époquc où Doriot, porte-parole offi lution mondiale : pour eux, la Résis ciel du parti communiste, soutient Abd tance est avant tout l’éco le des futurs L’augmentation constante du en grand nombre à travers l’Adria pourrait l’éviter. Mais si personne ne l’avertit, il el Krim au Maroc. combattants de la Révolution stali coût de la vie, jointe aux innom tique pour se mêler aux foules ita liennes, accomplir des actes de saborisque de rouler aux abîmes. brables m aladresses du Gouverne Seconde période (1935-1939) ; à nienne. ment, a créé, dans les masses ou L’auteur, qui a passé au crible de la la suite de la visite de Laval à Sta vrières, ùn mécontentement qui line et de la conclusion du pacte fran critique les documents qui établissent pourrait se transformer rapidement co-soviétique, le parti communiste la collusion germano-soviétique, a eu en révolte. opère un Virage. Il admet maintenant la bonne idée de publier les plus si La colère du peuple gronde; des l’adhésion à la maçonnerie; il se don gnificatifs. Nos lecteurs trouveront là manifestations qui, jusqu'ici, sont ne comme démocrate et parióte; et, matière à quelques questions qui pour estiment qu’ils ont le droit de li (Sitile ile lu p r e m iè r e page.) restées platoniques, ont été organi sées un peu partout. Dès c:tte se Si la direction ne diminue pas cencier sans préavis les salariés en comme tous les néophytes, il dépasse ront fortement embarrasser leurs con maine, la C. G. T., dirigée par les le salaire des ouvriers qui font la cause, comme ayant commis une la mesure; il tombe dans le chauvi tradicteurs. Car la véritable raison, ils n’oseront nisme en Voulant affirmer son anti séparatistes, a donné l'ordre aux j grève, l'entreprise est vouée à une faute grave. Dans les usines nationalisées de fascisme. pas la donner; elle s’exprime tout en délégués ouvriers aux Comités j faillite rapide. l’aéronautique, l'agitation est par d'entreprises de déposer des ca- ! Si elle le diminue, des quêtes de Troisième période (1934-1940) : de tière dans cette phrase : a La France orchestrée. A la S.N. hiers de revendications. solidarité organisées dans les au ticulièrement vant la guerre menaçante, l ’U.R.S.S. est notre pays; -mais l ’U.R.S.S. est E.C.M.A. d'Argenteull, comme na Aussi la grande peur s'est-elle j tres ateliers peuvent compenser le guère cher La Valette, les sépara change brusquement de lactique. Sta notre patrie. » Les séparatistes définis emparée d* certains milieux bour- |manque à gagner. prétendent witraîner las ou line s’entend avec Hitler. Comme un par eux-mêmes ! geois qui envisagent l'avenir sous j Telle est la tactique perfide mise tistes vriers dans un mouvement qui a seul homme, le parti communiste fran I volume 166 pages — 100 francs l’aspect le plus sombre et prédis:nt au point par 1rs séparatistes. Mais pour but d'obtenir le maintien du çais emboîte le pas. Il redevient paci pour cette année une suite de ca- ; elle comporte pourtant pour ceux Cette semaine dans Weill, connu pour ses at fiste et révolutionnaire. Thorez quitte tastrophes sa terminant par la qui la pratiqueront des risques sé directeur taches communistes. D’après nos son unité. MolotoV déclare : « La venue du « Grand Soir »... rieux. En cas de grève perlée, le informations, sur 4.000 ouvriers, « LE RASSEMBLEMENT » : Certes, la situation est grave et personnel des services qui freinent 2.000 seulement ont participé au guerre pour détruire l’hitlérisme est cri La Technique du Mensonge, la production peut être payé au minelle. » On célèbre l’amitié germa les « séparatistes », qui font feu de meeting organisé par le syndicat tout bois, s'efforcent ds canali prorata du travail effectivement C.G.T. aux ordres de la cellule com no-soviétique « cimentée par le sang ». par André Malraux. Une Histoire vraie, par Rémy. ser à leur profit cett; misère accu fait, même au-dessous du minimum muniste. Mais compte-t-on cent Dans les usines de guerre, on sabote garanti, mais certains employeurs communistes à la cellule ? C'est les fabrications. Ce slogan criminel est La Situation financière, par An mulée par tant d'imprévoyance. Il ne faut cependant rien exa douteux. Bon nombre d’ouvriers mis en circulation : « Une heure per- dré Diethelm. gérer et ce serait faire tort au bon suivent encore, par crainte ; mais ; due pour la production, c ’est une Etrange sursis, par Aibsrt OHiMASARYK ils n’en pensent pas moins. Ils heure de gagnée pour la Révolution. » vier. sens de la grande majorité des travailleurs que de les croire commencent notamment à se de Henri Wallace, par Paul Bodin. a quand même protesté... mander ce que sont, devenues les Quatrième période (1940-1941). De« mûrs » pour accepter une expé Le texte intégral du Discours d s rience communiste. Jctn ilasaryl:, m in istre des Affai sommes considérables qui auraient ; Vont l armistice, quelle est Vattitude Compiègne. Pour le prouver, il suffirait de res étr a n gèr es de T chécoslovaq u ie, dû être versées par l'usine à la Sé ' du parti communiste français ? Il est Comment travaillent les agents commenter les récentds élections s ’est su icid é m e r c r e d i matin. Cette curité sociale.. Kst-il vrai, comme pour la collaboration franco-allemande secrets soviétiques : G rèv es p e r partielles qui se sont déroulées n o u v e ll e a p p o r tée par les jou rn a u x on l’a dit. qu?. le retard atteint la contre de Gaulle. Avant même que lées et grèves « coup de sonde »*. dans notre pays. Dans d îs cïtis, où (fe m idi,' se p ropa gea c o m m e une somWj’ -eo^ueîSV de 7 00 millions ? t armistice soit signé, des communistes Ces questions que personne n’au notoires ont entrepris des démarches Iss ouvriers constituent la grande tra în ée de p ou dre. Et bien q u e te La Réforme de l’administration, majorité des électeurs, les candi g o u v e r n e m e n t tc h é c o s lo v a q u e r e f u rait pu poser il y a quelques mois près des autorités allemandes pour ob- etc., etc... dats présentés par le R.P.F. ont sât de la co n fir m e r , p e rso n n e ne ont éié publiquement soulevées ré i tenir la parution de L Humanité. L’au cemment. dans une assemblée, de gagné des sièges détenus aupara put d o u t e r de son exactitude. C om m en t le d é m o c r a te Jun Ma- l'usine. Les dirigeants communistes vant par les « séparatistes ». syndicat C.G.T. en ont été dé Un revirement s'opère donc, qui saryk. f i l s de Ih o m its Masaryk. te. du Compagnons ouvriers du R.P.F. sarçonnés. Ils n'ont retrouvé leur ne fera que s'accentuer dans les fo n d a te u r d e la R épublique t c h é c o assurance que pour affirm er le de slova qu e. aurait-il pu su p p o r ter jours à venir. Ce bullstin est vôtre. Vous avsx le devoir de nous aider o ir l'a-iivre de son père a n éan voir de se considérer comme en Mais pour cela, il est nécessaire d e v son p e u p le a s se rv i par la pire état d’alerte, et d’obéir sans discu et de le diffuser. Le meilleur moyen est de vous abonner et et urgent que nos compagnons dtie, ter à tout mot d'ordre lancé par ds faire abonner vos amis. s d icta tu res ? continuent leur magnifique effort e C om m ent aurait-il pu se taire la» C.G.T. d» propagande. (d ’a illeu rs lui aurait-on la issé te Mais les ouvrier» commencent à Cette semaine encor;, de nou droit de se taire ?) et passer pou r comprendre que ce qu'on veut ABONNEMENT veaux groupes d'entreprise ont été c o m p l ic e de tou s les c r im e s Ju ainsi réaliser, c'est la DICTATURE constitués, plusisurs départements g o u v e r n e m e n t Gottwnld ? .Moi* SUR LE PROLETARIAT. Ils Ja soussigné ..................................... ........................ qui, jusqu’ici, étaient restés dans a ussi c o m m e n t aurait-il pu p r o n’en veulent pas. Ils le disent déjà. N o m .................................................. une trop prudente expectative, par t es ter ? Ils le montreront mieux encore tent en flèche. demain. Les séparatistes ont de Puisqu'on lui avait d é jà e n l e v é Il faut continutr, car le temps la lib erté d e la p a role et qu'on fortes chances de manquer leur désire m'abonner au u Rassemblement Ouvrier » pour . n'allait pas tarder à lui e n l e v e r la offensive de printemps comme, ils presse. Si chacun fait son devoir, Un an ......................................................... 200 fr. ont manqué leur offensive d’aulib erté d u silen ce, il a tro u v é lu cette grande peur ne deviendra, dssis un temps très rapproché, s e u le m a n ière qui lui restait e n tr mne. 100 fr. qu’un mauvais souvenir, car nous c o r e d e p r o te ste r à la f a c e du Et iis commencent à manquer Adresser les abonnements A M. Eugène Amestoy, 81, rue Taitbout, sommes persuadés de la victoire m on de. de troupes fraîches ! E spérons que sa m ort n'aura pus PARIS (9-). qui, maintenant, ne peut nous Jean ROMAIN. été vaine. échapper. C E La grande peur Offensive de printemps a) La défense du pouvoir d'achat m auvais moment à passer « Un », tel est le titre du dernier numéro de « Syn dicalism e », organe des adhérents de la C.F.T.C. L 'auteur estime que si le Gouvernement veü;- bien se rendre compté de la situa tion et prendre les mesures indispen sables, la hausse des prix sera rapide ment jugulée. « La bataille des prix est engagée; ceiie bataille, c’est la nôtre : nous vou lons qu’elle conduise à la victoire, il faut que le gouvernement sache que nous n ’accepterons pas de tergiversa tions, de faiblesses, du compromis : nous voulons, au 31 mars, constater 10 p 100 de baisse sur le coût de l.i vie. et nous continuerons dans ce sens 'jus qu’à ce que soit vraim ent rétabli le pou voir d'achat des trav ailleu rs par rapport à celui d es. autrui catégories sociales de F rançais. (V ia 'n e se fera pas tout seul. Nous agissons et nous ag.rons. de notre cô ir et dans le cadre du COMITE NATIO NAL DE LÙTTE CONTRE LA VIE CHPRE dont nous saluons la création, fnai> il faut que h~ gouvernement s’en gage à fond et, s’il y a un « mauvais moment à passer ». que ce soit pour ceux, m argoulins, spéculateurs, trafi quants de tout poil, qui sont respon sables, pour une très large part, de la situation actuelle. Le gouvernement a été arm é par le P arlem ent; qu’il use de ces armes et classe ouvrière sera à ses côtés contre les fauteurs de troubles, mais qu’il ne se laisse pas aller à un optimisme béat et ne se contente pas de belles paroles, car le 31 m ars est proche et noU3 ne nous contenterons plus, nous, à ce mo ment, de promesses et d’espérances. Le Direct.-Gér. : Jacques BAUMEL. T ravail exécuté par des ouvriers syndiqués. Imprimeries Parisieunes Réunies Raymond SEGUIN, Imprimeur 104 F aubj.-M ontaiartre, PARIS (9*) LA PRESSE OUVRIERE b) Les séparatiste; ne sont pas tendres peur les « scissionnistes » La scission fait toujours l'objet de longs et venimeux articles dans la pressa communiste. Dans le dernier numéro de e_ France Nouvelle », M. W illiam Grossin n'y va pas « avec le dos de la cuillère ». Voici ce qu'il publie sous le titre évocateur : « Le* traîtres à l ’ouvrage » ! « Pour mener plus en profondeur cette besogne de duperie du peuple, le patro nat et le gouvernement avaient besoin d'agen-s. Ils ont trouvé des traîtres à la classe oUvrî'cre pour les servir. Il est rem arquable que la scission, réalisée prétendument dans un sursaut « d’ indé pendance syndicale », est survenue dans Ufi moment où le gouvernement et le capitalism e international avaient besoin de cette division pour tenter de semer le désarroi, le découragement chez les travailleu rs, fragm enter le front ouvrier, affaib lir les mouvements revendicatifs, et réaliser le vaste plan de domination totale de l’ensemble du peuple français. Et les Jouhau.x, Bouzanquet. Bo'hereau, Neunieyer et compagnie, chefs indignes qui osent se réclam er de la classe ouvricre et pré!endent la dé fendre, se prêtent à la honteuse comé die gouvernementale et patronale. » c) Les comités d’entreprise M. Larüe de la -Fédérât on d?s Métaux iC.S.T.) voudrait que les responsables dis comités d'entrepr se aient plus de pou voirs Voici ce qu’il écrit dans le « Peuple » : « Le comité d entreprise est l'in stru ment qui, au service des travailleu rs, permet au mouvement syndical de mener cette lutte victorieusement. Ses attributions introduisent dans le damaine économique un principe démo cratique qui. s’il admet l’autorité pa tronale, détruit l'arb itraire dan« la décision. Le comité d’enirepr'se est en effet « obl’g n o ire ment consulté sur toutes tes questions intéressant l'organisation. la gestion et la marche générale de l'en treprise ». Le chef d’entreprise est tenu de lui faire au moins tous les ans « un exposé sur l'activité générale de l’enireprise au cours de l’exercice et ses projets poui l'exercice suivant. » De plus, il ost « obligatoirem ent Informé des bénéfices et peui formuler toutes observations sur l’affectation à leur donner ». Iî est clair que l’exercice de ces a ttri butions permet aux comités d'entreprise de recueillir des cléments précieux sur la situation économique et financière di- chaque entreprise. Us peuvent comparer l'évolution des salaires et des prix parallèlem ent à l’augmentation de la production. Ils peuvent apprécier les bénéfices réels des employeurs et dénoncer les manoeuvres spéculatives de ceux pour lesquels rien ne compte que leur propre intérêt. Ils peuvent démontrer dans chaque entreprise l'augm entation de substance correspondant a l’exploitation toujours plus poussée des travailleu rs. Ils peuvent enfin déceler les prém'ces de la mainmise étrangère sur le capi tal et sur l'activ ité d» leurs entreprise}» et alerter les travailleu rs et l’opinion publique. Mais les difficultés ne manquent pas pour les comités. Le patronat s'oppose avec énerg:e à toute prétention des comités d’entre prise de pénétrer à fond -dans l’étude des prix et dans l'examen détaillé des comptes : c’est évidemment là que rope et une partie du monde encore attachen t leurs yeux sur lui pour l r* son propre destin. » e) Scission à !a F.S.M. réside la solution des problèmes qui La conférence de "Londres inquiète nous intéressent. beaucoup les quelques socialistes d-ssi Et il ne faut pas s’étonner si les dents de la tendance la B ataille. Voici pouvoirs publics ne m ettent aucun ce qu'écrit à ce sujet, dans la c B ataille empressement à résoudre les infractions Socialiste », Mtn^ Andrée Mârty-Capg as : multiples. » « Les positions sont claires et les res ponsabilités, dans d’éventuelles d iffi d) Le coup de force cultés au sein de la F.S.M ., apparaissent sans équivoque. S’ il s 'a g it vraim ent de de Prague discuter de l'aide am éricaine en fonc tion de l'intérêt des trav ailleu rs, c’est « Force Ouvrière » est très impression bien au sein de la F.S.M . que cette née par le coup de force opéré par les discussion aurait dû intervenir et il séparatistes tchèques. Ses dirigeants se n 'y au rait eu, dans ce cas, aucun risque félicitent d’avo r opéré la scission suf de scission. fisam m ent à temps : « La C.G.T. tchèque aux m ains du SI, par contre, il s’a g :t de faire do P a rti communiste, et qui n ’av ait déjà l'aid e am éricaine une machine de guerre plus, depuis longtemps que le caractère contre les partis communistes natio d’un syndicalism e d’exécution, a menacé naux, contre les centrales syndicales le pays de paraiysie au cas où l'opéra plus ou moins influencées par eux, tion Gottwald serait contrariée. Aujour contre l’Union soviétique, alors, ou , iî d’hui, elle fait place aux comités faut, de touié nécessité, que les syndi d'action (nous connaissons d éjà des cat? an g lais, ceux du Bénélux efc comités de defense...) qui contrôlent u Force ouvrière » délibèrent entre eux toute la ra s e en place du nouveau Ce qu’ils vont faire. Au risque dé régim e et décident de la « pureté » briser la F.S.M ., au risque de faire des intentions de chacun. Hier, police éclater le seul organisme où soient re et m ilices ouvrières paradaient ensemble présentés tous les travailleu rs du monde; devant le premier m inistre. L’organisa le seul où siègent ensemble les Améri tion ouvrière, complètement politisée, a cains et les Russes, le seul où se ren neutralisé toute velléité de résistance, contrent encore, .‘ Ur un terrain de clas?.t, elle a servi totalem ent l’entreprise to ta les rep résen tan t de tous les pays litaire. d'Europe. Il faut croire que nous étions tout de Ce risque, il est grand. Au moment où mime mieux arm és, puisque à la pre va s’ouvrir la conférence syndicale de mière tentative grave d’utiliser le mou Londres, a laquelle ne participent ni vement ouvrier aux fins insurrection les syndicats de l'Europe centrale et nelles d une m norité le syndicalisme, orientale, ni la C.G.T. française, ni français, poussé à !a rupture, a su sortir la C.G.T. italienne, l'unité de la F.S.M. des ornières pour redevenir lui-même. est mise, pratiquem ent, en péril. Mais où sont les scissionnistes ? Où Mais l'ombre de l’emprise tentacu est l ’esprit de scission ? Vient-il de laire plane *ur l ’Europe. On le sent, à l’Est ou de l'Ouest ? Et si, finalem ent, travers l’opinion publique, dàn 3 le 3 de scission en scission, l’on arrive à réflexions courantes. N oire' p ays,' attala catastrophe que constituera la créa chf à la liberté, ne consent pas à tion de deux internationales syn i'cales, l’étouffement des blocs. Il sait aussi qui portera la responsabilité ? qu’en dépit des valeurs perdues l'Eu , BUREAU P R IN C IP A L : 2448 CLA V STREET. SAN FRANCISCO 1ft, CA LIF. T E I. : W E .it 1 -411«. FRENCH W EEKLY NEWSPAPER Liberté, Egalité Fraternité HEBDOMADAIRE FRANÇAIS Le Courrier établi en 1852 est le doyen des journaux français aux Etats-Unis C o u r r i e r F r a n ç a i s d e s E t a t s - U n i s French weekly newspaper devoted to French information and the promotion o f French-American friendship. L'Echo du Pacifique/ 1852; ‘Courrier de San Francisco,’ 1880; ‘Le Franco-Californien,'1890; L’Echo de l’Ouest,’ 1909; ‘Courrier du Pacifique,’ 1927; ‘Courrier Français des Etats-Unis/1946 Founded 1852— San Francisco, California, Vol. XCVI. No. 12. COMMENTAIRES LA G U ERRE: A QUEL PRIX ? P A R J. B. S. M ERCREDI dernier, le 17 mars, quelques heure« avant de tourner le bouton de notre radio pour écouter le Président Truman parlant devant le Congrès dès Etfttff-Ü’nis, nous liftions nvee un v if intérêt un "EDITORIAL” paru dans les colonnes de notre excellent confrère, le SAN FRANCISCO CHRONICLE. C 'était un. exposé m a g istra l de ce que 3a g u e rre de dem ain—s’il y a v a it g u e rre —s ig n ifie r a it p our ch acun d e nous. C’é ta it l ’av ertissem en t de gen s q u i pensent, de g en s q u i ont conscience e t u n e cons cience ag issa n te . R ep ro d uit eni p age deux, de son num éro de d i m an ch e le 21 m ars, c et a rtic le a été lu p a r des m il lie rs de person n es à S a n Francisco et d an s la C a liforn ie du Nord. P lû t à Dieu q u e cet a rtic le p u is se être lu p a r ch aq u e citoyen de n o tre g ra n d pays. D éclaran t q u e le “Chronicle” se ren d com pte de la situ atio n actu elle et é v a lu e à s a ju s te m esu r e le d a n g e r q u e p résen te l’em p iètem en t des So viets, l’a u te u r de cet a rtic le a ffirm e ê tre p rêt à fa ire la g u e rre s i n o tre p ays est v raim en t m en a cé m ais a jo u te : “L a p ro ch ain e g u erre, pour la p re m ière fois, depuis un siècle, am è n e ra it le com bat au sein de nos fro n tières. P o u r la p re m iè re fo is de m ém oire d’hom m e au x Etats-U nis, ce s e r a it la g u e rre aérien n e sa n s m erci contre le s populations civ iles. Il n 'est p as un Aim éricain q u i a it vécu en A n g le te rre pendant le “B litz” ou a it v is ité l'une! des île s peuplées du P a cifiq u e a p rè s un bom barde m en t p ré p a ra to ire q u i ne sach e ce que la g u e rre aérien n e sign ifie. E t p o u rtan t aucun A m éricain, n ’a vu son p ays s u je t à des bom bardem ents a é rien s, et ce la fe ra it p a rtie de la T ro isièm e G uer r e M ondialeUne prochaine g u e rre incom berait p resque ex clusivem en t a u x E tats-U nis. L ors de la d ern ière g u e rre nous av io n s de p u issan ts a llié s q u i sont a u jo u rd ’h ui im potents. Nous au ro n s à sub ir, p resq u e •seuls, le fard eau économ ique de cette g u erre si el le é c la ta it”. UN JEUNE GAULLISTE A SAN FRANCISCO Wednesday, March 24, 1948. ACCORD ITALO FRANÇAIS P A R IS , (A F P ). Le nouvel accord com m ercial, négocié à Rom e en tre la F ran ce et l’Italie, a é té sig n é sam edi là T urin , à l’issu e de la sig n atu re so len n elle du protocole r e la tif A l’union douanière fran co -italien n e. Cet accord com porte deux liste s de p roduits à éch an ger en tre les deux p a y s pen d an t un an . D’a u tre p art les a ffa ire s de récip ro ci té, q u i é ta ie n t ju s q u ’à p résen t de règ le, ne seront p lu s adm ises qu’A, titre exceptionnel. Enfin on p ré voit une la r g e extension des éch an ges fra n c o -ita lien s. Les deux p ays se sont entendus su r la nou v e lle p a rité de leurs m onnaies qui est fixée' à 220 lires, au lieu de 1(13 pour 100 francs. D ans une en trev u e de p re s se qui eu t lieu lun di après-m idi, le 22 m ars, dans les b ureaux du Consu la t G énéral de F ran ce, u n je u n e F ra n ç a is en ce m om ent en tournée de conférences au x E tats-U n is et en provenance im m édiate de Los A ngeles, M. J e a n A net d ’A stier de la V ig erie d re ssa un t a b leau saisissan t de sa vie de g u erre e t dforganisa te u r et de ses rêves po litiques. A gé de 27 an s, ce je u n e F ran çais a é té m êlé A des événem ents g ra v e s et im portants. Il a fa it la g u erre. Il lut. descendu s u r P a ris alo rs q u ’il éta it b o m b ardier dan« l ’E scad rille L o rrain e, fut. soigné, par les A llem ands puis em m ené p riso nn ier en A lle m agn e où U o rg a n isa des groupes d’“u n dergrou nd”. A la suit«* <lr son InternPm enl, et après la r m is tlce, ü a lla eu R u ssie où 11 aldja à. la raipulrlatlon de populations européennes, v isita la Pologne, le s B alk an s, l ’Italie, etc. P a rla n t san s réticen ce M. d A s tie r de la V igerie ne la is s a au cu n doute q u a n t à ses opinions p o liti q u e s et q u an t à ses vues s u r le s questions q u i p a s NEW-YORK, (A F P ). Les au to rités de l ’Im m i sionnent l ’opinion pub lique. A ux rep o rters de nos g ratio n am éricain e ont, détenu jeu d i dernier. Mme co n frères de la p re sse am éricain e q u i l’in terro - Irèn e Jo lio t-C urie à sôn a rriv é e à N ew-York, à g eaien t directem ent, il d é c la ra que l ’époque de la bord d ’un avion de la so ciété “A ir-F ran ce”. d ém o cratie p arlem en taire en Europe, est résolue, Mme C u rie éta it atten d u e à l ’aérodrom e p ar M. so u lign an t q u e le pouvoir ex écu tif n ’éta n t pas in B arsk y, p résid en t du “Joint. A n tifasciste R efu g ee dépendant du pouvoir lé g is la tif, et étan t A la m erci C om m ittee of N ew-York”. R em ise en lib erté le len des p a rtis p o litiques est devenu im potent. dem ain et pendant son sé jo u r en “lib erté s u r p a O rg an isateu r de m ouvem ents dé je u n e sse qui ro le”, M m e Jo lio t-C urie d é c la ra à la p resse q u ’e lle a g ite n t pour la réalisatio n d’u n e F édératio n E u v is ite ra it sep t v ille am éricain es: Portland (O re ropéenne, ce jeun e F ra n ç a is d éfin it l ’Europe com g o n ), S a n F ran cisco , Los A ngeles, C hicago, P h i m e se term in an t à l ’E st à la fro n tière ru sse . L a lad elp h ie et N ew -Y ork. E lle a jo u ta : R u ssie pense-t-il, resso rt du continent asiatique. “N ous avons eu récem m ent l’im pression: q u ’une A ceux q u i lu i d em an d aien t com m ent fa ire vagu e d!e réaction d éferle actu ellem en t su r le m on éch ec à la v a g u e dé com m unism e en Europe, M. de, com m e une p rem ière v agu e d éferla a v a n t la d’A stie r de la V igerie d é c la ra q u ’il é ta it p eut-être d euxièm e g u e rre m ondiale, la provoquant d’ailleu rs. d é jà tro p tard e t q u e si les élections ne donnaient, C ette v a g u e a ses o rig in es un peu p arto u t; elle p a s la m a jo rité a u x com m unistes en Italie, u n ex iste a u x E tats-U nis comme a ille u rs ; en Europe, coup é ta it à en v isag er. I l a lla m êm e ju sq u ’à d é e lle pro vien t su rto u t des an cien s co llab o rateurs dd c la r e r q u ’un coup co m m u niste é ta it possible en l'A llem agn e, qui sont m ain ten an t d’ard en ts p r o F ra n c e et que, p a r conséquent, les E tats-U nis de A m éricain s ap rès av o ir été, pendant p lu sieu rs a n v ra ie n t en vo yer des arm es, des m un itio ns à ceu x nées, les plus violents ennem is des E tats-U nis". q u i cherch ent à fa ire échec à cette m arée m on Comme on lui dem andait si son m ari, F réd é tan te. In terro gé s u r ses vues concernant le Gé ric Jo lio t-C urie. éta it com m uniste, elle répondit: n é ral de G aulle, ce jeu n e F ra n ç a is a ffirm a s a fo i “Oui” ; com m e on lu i dem andait si elle l ’é ia it el en de G aulle d éclaran t qu’il n ’é ta it p as le d ic le-m êm e, e lle répondit: “Non”. ta te u r en deven ir que l’on cro it. S u r le p lan in Mme Jo lio t-C u rie a fa it h ier so ir m ardi, un d is tern atio n al, de G aulle est pret, dit-il, à co n sen tir cours s u r “L a Science A tom ique pour la P a ix ”, au à des com prom is pour p e rm e ttre l ’évolution e t la P alac e H ôtel et sous les ausp ices du “Jo in t A ntiréalisatio n d’une féd ératio n européenne, p rêt a u s F asc ist R efu g ee Com m ittee” de S a n Francisco. si à un e politique de conciliation avec l'A llem agneG eorges R otvand, correspondant de l ’Agence! T andis q u ’il répondait a u x question s dés rep o r “F ran ce-P resse” com m unique de P aris que “L ’in ters, ce jeu n e F ran çais dont le v isag e an im é, les tern em en t de Mme Irèn e Jo l lo i-Curie, P rix Nobel veux b rilla n ts et i)a m èch e blonde ajo uten t en co re de C him ie et m em bre du C o m m issariat F ran ç ais à à la c h a le u r de sa parole, é ta it assis, san s s ’en dou l ’E n ergie A tom ique, p ar les au to rités am éricain es ter, au pied d'unie g ra v u re rep résen tan t B o naparte, d’ém ig ratio n d'E llls Island, a lait l’objet, dJans les; un fait d’autan t p lus p itto resque qu'il raco n ta en; m ilieu x politiques cl scien tifiq u e; fran çais de com lia n t que le jo u rn al s a tir iq u e “Le C an ard Knchat- m en taires d’autan t plus nom breux q u ’il s ’est p ro né" |»ubllé A l ’arl«, l'a v a it dénom m é “B o nap arte”. duit au lendem ain d’u-n vio'ent incident surven u De lîo n ap arte il a Ioui au m oins l'aud ace et le; au Conseil de la République, qui a m is en cause p h ysique. Que ses idées prêtent A controverse* est; M. F rédéric Joliot-Curie. P résiden t du C o m m issa ce rta in m ais ce jeu n e G au lliste n’en est pas A se s riat Atom ique F ran çais dont sa fem m e fa it p a rtie ”. p rem ières p asses et a p rè s av o ir été nom m é m em M. F réd éric Joliot-Curie, a épousé M lle Irèn e bre de l ’A ssem blée C o n sultativ e F ran çaise, dont il, C urie, fille du.; célèbre ¡spciaWste- fran çais du r a é ta it le plus jeu n e député, M. d’A siier de ia V ige dium , ap rès av o ir été longtem ps asso cié avec elle rie en a m ain ten an t passé au x p ro jets d’o rg a n isa et ses p aren ts dans se s rech erch es scien tifiques. tion su r l’éch elle européenne. M EIATSJiiS Pansant en su ite A une description ré a liste do ce q u e la g u e rre «eru ll ipour chacun de mous, l'a u teu r de artic le ajo u te: “Dès le début des lios UlItéH, si la i;u e rre é c latait, le peuple am éricain, se v e rra it lm|>oser toute une série de sup pressions. C ette fol«, uul hom m e ni n u lle femme ne pourrait re s te r A l’é ca rt. T ous seraien t ap p elés à s e rv ir au désigné, so it «oKïvfcat, so it a u se rv ice ci" vil. L es ratio n n em en ts seraie n t re m is en v ig u eu r s u r to ute La lign e. De (nouveau ce s e r a it la pénu rie alim e n ta ire e t vestim en taire. II n’y a u r a it plus de gazoüne pour les m oyens de locomotion, il y eni a to u t ju ste à peine pour fa ir e face a u x besoins de l’arm ée e t d e la m arin e”. E t le “C hronicle” continue rém u n é ratio n de toutes les p énuries et p rivatio n s. “Les salaires seraie n t réd u its, le s ta x e s WASHINGTON, (A F P ). L e s R usses offrent au g m en tées e t la dette nationale ir a it en au g m e n a u x n atio n s non: com m unistes de* p l u s gran des ta n t d’an n ée en an n ée ”. q u an tités de blés que les E tats-U nis ne s o n t enm esure de le u r en fo u rn ir a d éclaré M. N o rris P arm i le s d iscip lin es que la nation d ev ra it s'im Dodd, us-Secrétaire à l ’A g ricu ltu re dans un e d é poser, Je “C h ro n icle’’ p a rle de la n atio n alisatio n de positionso faite dlevant l a sous-Com m ission des C ré toutes les in d ustries, dte la rég im en tatio n des ca la C ham bre et publiée la sem ain e dernièrep itau x e t il en vien t a u x effets de la g u e rre a to ditsM.deDodd u té q u e les Soviets av aien t o ffert m iq u e à laq u e lle on p eut à p eine so n g er san s fr é de n égo cier aavajo le s n atio ns d’E urope O ccidentale mir- Il continue: Il nous fa u d ra it bo uter l ’enneimi pour fo urn ir duec“blé q u an tités plus g ran d es q u e hors de P a ris, hors d e B erlin , de Rom e, de Scan celles que les E tats-Uen n is possèdent à l'h eu re actuel dinavie, le p o ursuivre ju s q u ’en Sib érie, ju s q u ’en le”. L a G ran de-B retagn é M. Dodd, a. E xtrêm e-O rient av an t de pouvoir nous d éclarer conclu un accord avec le,’U Ra SSso ulign pour l ’obtention de v ain q u eu rs”. 700.000 tonnes dte céréales au tre s que le blé, en. éch an ge d’o u tillag e industriel. * Eît q u e lle v icto ire! d it n o tre confrère, une v ic L a déposition de M. Dodd, qui a eu lieu à huis to ire, h é las p le in e de fru its am ers, un e victoire clos, a é té rév élée au lendem ain de l’annonce p ar dans la q u e lle l’id éalism e a u r a it f a it place au cyn is le dép artem en t de l’A g ricu ltu re, que la réco lte so m e le p lus com plet. "N ous au rio n s acq u is l ’h ab itu viétiq u e de 1947 en céréales p an ifiab les a v a it dé de die v iv re d an s l’om bre constante de la m o rt; p assé de près de 400 m illio ns de b o isseaux celle des. l’hab itud e de ne p en ser à rien q u ’a u x prochaines E tats-U nis, la q u e lle a v a it a tte in t p o u rtan t un chif h eures. Q uelles q u e so ien t nos conceptions de mo fre record. L a récolte ru sse s’élè v e rait à 1.795 m il ra lité et d’id é al a u jo u rd ’hui, toutes s e ra ie n t en ter lio n s de boisseaux de blé et de seigle contre 1.391 rées sous la n écessité h o rrible de h a ïr e t de tuer. m illions pour le s E tats-U nis. D ans l'a p rè s-g u e rre où sera ie n t le s am is p our Au cours de sa déposition M. Dodd a d éclaré nous aid er à c re u se r dans les ruin es de nos foyers, q u e selon lui, le fa it que les R u ss e s o ffren t du: à e n te rre r nets m o rts, à fa ir e re ssu sc ite r nos rêv es? b l é au x n atio ns d’E urope de l ’O uest, en g ran d e . . .Avez-vous v u une m én agère allem an d e ou quan tité, “com plique beaucoup la situ atio n ”. fran çaise, ou a n g laise, ch erch an t d an s le s ru in es de s a m aison d étru ite quelque o b jet p récieux q u ’e l le ne re tro u v e ra ja m a is ? Et encore, ces b raves gens, pouvaient co m p ter s u r leu rs am is d’A m érique p o ur les a id e r d an s le u r d ésastre.—Q ui nous aid e r a it ? ” E t l ’a u te u r de cet artic le pose une an g o issan te questio n : “A près la gu erre . . . Q uo i?” PA R IS, (A F P )— Voici le tex te de la proposi tion de réso lution re la tiv e à la réunion d’une As En cette S e m ain e S ain te e t en réfléch issan t su r sem blée C o n stitu an te Européenne, qui a été dépo la po rtée de l ’a rtic le que nous venons de sig n ale r, sée s u r le b ureau de l’A ssem blée N ation ale F ran nous ne pouvons que to urner nos cœ urs vers C e çaise: lu i qui p rêch a l’am o u r et s’é le v a ju s q u ’à s a mort, “L ’A ssem blée N ation ale dem ande la réun io n ra contre to ute violence. p i d e d’u n e A ssem blée C o n stituan te Européenne a y a n t pour m ission de fonder le s in stitu tio n s p er Jé su s ven ait d’ê tre arrê té et son fidèle apôtre, m an en tes d’une F édératio n Européenne, cette A s P ie rre, s ’effo rçan t de le lib érer, so rtait son épée sem b lée s e ra it constituée p ar les rep résen tan ts des et fdn çait su r le s se rv ite u rs du G rand P rêtre e t P a rle m e n ts de chacune des nations p rêtes à s ’asso coupait l'o reille de l ’un d ’eux. Jé s u s e û t pu laisse r cie r en tre elles en une FécÜération Européenne. son fidèle d iscip le liv re r b ata ille p our le lib érer. Il “L ’A ssem blée N ationale in vite le G ouvernem ent s ’a g is s a it de “Sa v ie m êm e. E t p o u rtan t, s ’appro F ra n ç a is à p ren d re d’u rgen ce l’in itia tiv e de négo ch an t du se rv ite u r ennem i blessé, il le g u é rissa it ciatio n s avec les gouvernem ents européens pour la en le to uch an t de sa m ain p leine de com passion, conclusion d ’un accord p révo yan t la composition et se to u rn an t v e rs P ierre, il d is a it: “R em ets ton. la réunion d’une A ssem blée C o n stituan te Euro épée au fo urreau, mon am i. Q uiconque se sert de et péenne”. ! l ’épée p é rira p a r l’ép ée”. Paroles d ign es de m éditation à l ’h e u re g rav e Cette résolution e s t sign ée notam m ent de M. qui sonne, p aro les dignes de m éd itatio n pour nos E douard Bonnefou, P résid en t de la Com m ission des, chefs quels q u ’ils soient, en q u elq u e position q u ’ils A ffaires E tran g ères de l ’A ssem blée N ationale— se trouvent. Union dém ocratique et so cialiste de la R ésistan ce— “R em ets l ’épée a u fo u rre au '- a d it Jésu s. a in s i que de p lu sieu rs députés so cialistes, rép ub li cain s p o p ulaires et du p a rti rép ub licain de la L i berté. DIT BLE RUSSE VERS UNE FEDERATION EUROPEENNE LA PALESTINE ROME, (A F P ).—L ’U R SS ren o n cerait av an t la 18 a v ril, date d es élections italien n es, à la p a rt dés; n av ire s ita lie n s q u i lu i a é té attrib u é e p a r le t r a i té de paix, “L e G iornale D élia S e ra ”, q u i publie cette nou v elle, p récise q u ’une com m unication dans ce sens serait p arven u e de Moscou a u p a rti com m uniste italien . “C ette renonciation”, é c rit le jo u rn al, “d e v ra it ê tre le p rem ier acte d’a m itié de la R u ssie en v e rs l’Italie, m a is elle rév èle une intention tro p évidente d’en tire r a v a n ta g e pour la p ro p agan d e du p arti a ffilié au K rem lin, à la v eille des élec tions italie n n e s’’. L ’U R SS d evait recevoir un cu ira ssé de 26.000 .tonnes, le “G uiïio C esare”, le cro iseu r “Duc d ’Ao sta”, 3 contre-torpilleurs, 2 to rp illeu rs, 2 sousm arin s, 4 vedlettes lan ce-to rp illes, 5 vedettes a n ti sub m ersib les et 18 n avires a u x ilia ire s. WASHINGTON, (A F P ).—Un p o rt^ p aro le de l’A rm ée am éricain e a déclaré c e so ir q u e la cons cription et le serv ice o b ligato ire doivent ê tre votési im m éd iatem en t p a r le C ongrès, “si le s E tats-U nis v eu len t év ite r la g u e rre ”. P o u r év ite r la g u erre, a p récisé le porte-parole de l ’A im ée am éricain e, “lesl E tats-U nis doivent fa ire fac e au d an g er de g u erre, et s i ce d an g er ex ig e que des je u n e s gens consa cre n t six m ois ou un e an n ée de le u r v ie à u n e ins tructio n m ilita ire , j ’estim e que c’est u n p rix r a i sonnable”. M. JOLIOT-CURIE NOMME MEMBRE D'UNESCO PA R IS, (A F P ).—L a Com m ission N ationale pour l’UNESCO a ten u ce m atin a u Q uai d ’O rsay u n e d euxièm e réunion p lénière. E lle a procédé n o tam m ent à l’électio n de son b ureau. M. M ontel, m em bre de l ’In stitu t e t ancien P r é siden t de la Commission N ationale provisoire p our l ’UNESCO, a é té élu p résid en t de l a Com m ission actu elle. MM. Ju lie n C ain, P au l R iv et et le p ro fes seu r H enri W allo n ont été é lu s vice-p résid en ts. M. Louis F rançois, in sp ecteur g én éra l, a é té nom m é S e c ré ta ire g é n é ra l de la Com m ission. A cette A ssem blée, au x tr a v a u x de laq u elle p a r ticip en t des rep résen tan ts des o rgan isatio n s c u ltu re lle s syn d icales et de l ’adm in istratio n , des m em b res n o uveaux ont été ad jo in ts: M. F réd éric Ju liot-C urie et le p ein tre A ndré Lhote, M. P ierre Cot, député de l’A ssem b lée N ationale, et M. G riaulle, C o n seiller de l ’Union F ran çaise. Au cours de la réunion, un e allocution a été prononcée p a r le pro fesseur Ju ü a n H uxley, d irec te u r g é n é ra l de l'UNESCO, s u r la coopération fu tu re de la Commission N ationale et de l’O rgan isa tion des N ations U nies pour l’E ducation, la S cien ce et la C ulture. LA SITUATION INDOCHINOISE SAIGON, (A F P ).- -Selon les m ilieu x g én éra le m en t bien inform és, M Ho Chi M inh, P résid en t du V ietm inh a u ra it envoyé des “o b serv ateu rs” à, H ong Kong afin de su iv re le développem ent des co n versa tions en tre l’ancien em p e re u r Bao Dai et les dé lég u és vietn am ien s n'ap p arten an t pas au Vietm inh. D au tre p ari, un o b serv ateu r politique fran çais se rait actuellem ent A Hong Kong, Maurice Chevalier convole M. GAY A L’HONNEUR P A R IS, (A F P ).—M. F ran cisq u e G ay, an cien m i n is tre d’E tat, q u i vient d’ê tre nomm é A m bassadeur! de F ran ce au C anada, a reçu, la sem aine d ern ière, des m ain s de M. G eorges B idault, m in istre des A f fa ire s E tran gères, le s in sign es d’O fficier de la L é gion d’H onneur. T our à tour, M. L i'to u rn eau , puis M. G eorges B idault, ont rendu h o m m age à M. F ran cisq u e G ay, so ulign an t son rôle d an s la R ésistance, pendant l’occupation. R em erciant les o rateu rs, M. F ran cis q u e G ay a salu é la p résen ce de M. Je a n B ruchesi, so u s-Secrétaire dè la P rovince de Québec q u i e s t venu à P a ris fa ire un e s é rie de conférences s u r le Canada- * TOKIO, (A F P ).—L ’A rm ée de l ’A ir am éricain e o rg a n ise ra sous peu, de g ran d es m an œ uvres au J a pon. U ne escad rille de 10 fo rteresses yo lan tes B-29 est a rriv é e à la base de Yokota, p rès de Tokio, pour p articip er à ces m an œ u vres. L e com m an dant de l’escadrille a ex p liq u é que ces opérations “font p a rtie die la p o litique am éricain e de tem p s de p aix q u i consiste à p lacer dan s les zones in térieu res des unités tactiq u es d ’im portance m a je u re , p rê tes à se rendre dans un e p a rtie quelconque du m on ___ de en c a s de n écessité u rg e n te ”. LEON BLUM ET LE PLAN MARSHALL LONDRES, (AFP) —On confirme of M. raooux PERD SON PROCES ficiellement au P A R IS, (A F P ).—U ne C our p arisie n n e a ren vo yé l’action de d o m m ages-in térêts p our une som m e LES GUATEMALTEQUES A BOGOTA de $24 000 in ten tée p a r un M onsieur H enri VerGUATEMALA CITY, (A F P ).—“N ous dénonce doux contre le s producteurs e t d istrib u teu rs du ro n s devant la conscience am éricain e à la C o n fé filimi de C hap'in, “M onsieur V erdoux”. ren ce de B ogota la m an œ u vre im p é ria liste de la\ L a Cour a r e je té la p lain te d’H en ri Verdoux G ran de-B retagn e à B elise, com me nous le fîm es dé com m e é ta n t non-fondée. V erdoux se p laig n ait d ’ê j à devant l’ONU”, a d éclaré le m in istre dés A ffai tre l ’o b jet de rid icu le du fa it que le “h éro s” du r e s E tran gères du G uatém ala, E n riqu e Munoz¡ film p o rtait le m êm e nom que lu i e t tra v a illa it, Meainy, d an s une in terview ex clu sive accordée a u correspondant de l ’Agence “F ran ce-P resse”. com m e lui, com m e com mis de banque. Le m in istre a a jo u té que l'envoi de tro is croi seu rs b ritan n iques d an s les eaux te rrito ria le s g u a ürre lettre de Georges Washington tém altèq u es de B elise é ta it non seu lem en t-u n e pro PA R IS, (A F P ).—Une le ttre de recom m andation vo catio n a u G u atém ala, m ais un défi à tous les; de G eorges W ashington, au P résid en t du C ongrès p ays die l’A m érique unis p ar les liens solides de la am éricain a é té vendlue 9.418.000 fran cs (environ so lid arité continentale, q u i vont ain si ê tre m is à $44.000) à lH ôtel des V entes Drouot. 1 ép reuve”. siège du travailliste parti que M. Léon Blum se ra le chef de la délégation fran UNE SEMAINE MEMORABLE L A RUSSIE ET L 'IT A L IE L e d élég u é de F ran ce' A lexan dre Parodi d écla Décès de M. Nathan H. Leidman Nous avons ap p ris la «em aln e dern ière, le décès re q u e la proposition am éricain e de tutelle de lai P ale stin e est conform e à la lign e gén érale de la, survenu A New-York, de M. N athan H. Seldm an, politique du G ouvernem ent fran çais, lequel s ’e f Président de l ’“In,ter-Racial P re s s of A m erica”. Un sp écialiste des q u estio n s relig ieu ses et ra c ia force de rech erch er la conciliation. les, il était n é en R ussie et é ta it venu to ut jeu n e a u x E tats-U n is où il a v a it p assé toute s a vie. Il LES COMMUNISTES FRANÇAIS a v a it été élu P résid en t de l’Association A m éricain e d e jo u rn au x de lan g u e é tra n g è re et a v a it p résidé CONTRE LE PACTE DE BRUXELLES pen dan t p lu sie u rs an n ées le com ité d’éducation du P A R IS, (A F P ).—L e P a rti Com m uniste fran çais cen tre is ra é lite de Brooklyn. s ’e s t prononcé contre la p articip atio n de l ’A llem a gn e O ccidentale à “l ’O rganisation d ’un bloc occi d en tal” e t dénoncé le T ra ité des Cinq sign é à B ru Sur la route de l’Alaska L a C alifo rn ia S ta te A utom obile A ssociation nous x elles com m e un “instrum ent, de g u e rre ”. En effet, à l ’issu e de la réun io n que vien t de te inform e q u e to utes les restrictio n s concernant les n ir le b ureau p o litique du p arti, un com m uniqué autom obilistes ont été sup p rim ées. On p eu t m ain a été publié où il est d éclaré que le b u reau “a pro ten an t v o y a g e r san s p erm is tout le long de la g ra n cédé à un exam en approfondi de la situatio n in de ro u te de l’A lask a, de Dawson C reek (B ritish tern atio n ale et se fa it ’lin terp rète de l ’ém otion et Colum bia) ju s q u ’à F airb a n k s, en A lask a. L es m eilleu rs m ois p o u r ce v o y ag e sont ju ille t de l’indignation du p eup le fra n ç a is co n tre le fa it que la Conférence des Seize a it décidé dfappeler a o û t et septem bre. L e s a m a te u rs de ch asse e t de l ’A llem agn e à l ’o rgan isatio n d’un bloc occidental, pêche peuvent se p ro cure rd es p erm is. L a tru ite dont s ’a ffirm e chaque jo u r d av an tag e le c a ra c tè re et le saum on abondent d an s p lu sieu rs des régio n s tra v e rsé e s p ar les “sp o rtsm en ” en voyage. m ilita ir e e t b elliciste”. Manœuvres aériennes au Japon 96ème année. — 96th year. Mercredi, 24 mars 1948. P A R IS .—On apprend de so urce auto risée que M au rice C h evalier est s u r le ipoint de se m arierL e m ariag e, dit son a m i l’éd iteur R aoul Breton, a u r a lieu au reto ur ù. P a r is de C h ev alier q u i fa it en ce m oment, une to u rn ée a u x E tats-U nis. II épouserait, l’actrice N ita R aza. C h ev alier a 57 an s De pansage à San Francisco L a s ig n a tu re du Pacte dé B ru x elles, m ercred i dern ier, le d isco urs prononcé le m êm e jo u r p a r le P résid en t T rum an , le s décisions concernant- la P a le s tin e et T rieste sont au tan t d ’événem ents q u i donnent à la sem a in e écoulée u n c a ra c tè re qu asihisto rique. LE PACTE DE BRU XELLES L a p resse m ondiale a tta c h e a u p acte de B ru x elles un sens d’une v a ste im p o rtan ce e t l ’opinion exp rim ée p a r .¡a m a jo rité des jo u rn a u x a u x E ta tsU nis est q u e ce p ac te contient le s fondem ents s u r lesquels le relèv em en t de l ’E urope Occidental© p o urra ê tre am orcé. P&i iÙUéW?., le s qrgan es de g au c h e ta n t «n B el gique, q u 'en Italie, en F ran ce e t en A n g le terre ont so ulign é q u e cet a c te d ip lo m atique u n it les gou-> vernem ents de l’E urope O ccidentale “contre la d é im ocratie p o p u laire e t l'indépendance des p euples”. liE DISCOURS OU PRESID EN T L a p re sse fra n ç a is e a r é a g i profondém ent. C h a r le s R onsac, d an s “F ran c-T ireu r” é c rit: “L e P ré s i d en t T ru m an p a rle com m e si, p o ur l’im p érialism ei am éricain , la gu erre é ta it dem ain possible, e t it a g it en conséquence. S talin e a g it com me s i la g u e r r e é ta it d em ain possible e t se ta it en conséquence. E n tre W ash in gto n e t M oscou to u t un monde p ar le e t a g it com m e s i la g u e rre é ta it dem ain possi ble”. E m ile B u ré d an s “L ’Ordre de P a r is ”, p a rta g e le s m êm es c ra in te s e t il lu i sem b le que les con féren ces in tern a tio n ales dem eurent p érilleu ses. “J ’a v a is d it q u e la C onférence des1 Seize n e s e r a it .pas une Conférence de p aix m ais de g u e rre . J ’a i beau n e p a s cro ire à la g u e rre , ta n t de g e n s y poussent q u e je ne su is plus tr è s s û r q u ’e lle n ’é c la te ra point. U ne rencontre T rum an-Stalim e e s t in disp en sab le p o u r l ’élo ig n er”. Q uant à R o g e r M assip, dans “L e F ig a ro ”, in dépendant, il re m a rq u e : “L a phase d’a tte n te e t d ’in certitude p a r laq u elle la p o litique am éricain e e s t p assée dep uis le refu s opposé p a r M. M olotov en ju ille t d e rn ie r à toute collaboration sin cère avec l ’Occident, est d éso rm ais term inée. E lle fa it place! m ain ten an t à u n e phase d’action dont le C ongrès1 a é té in vité à co n stitu er rap id em en t les a ssise s m a té rie lle s ”. “En résu m é”, conclut Louis M artin C hauffier. d an s “L e P arisien L ib éré”, a u tre quo tid ien de l’In form ation, “s i le d iscours du P résid en t T ru m an die m a rs 1948 ne produit p as, com me celui de m ars, 1947 ou fu t exposée la fam eu se d o ctrine T rum an, l’e ffe t d’une bombe, il en e s t la su ite lo g iq u e e t pro gressive. L ’isolationism e am é ric a in est bien fi ni et n u lle te n tativ e pour déto urn er les E tats-U nis de l ’E urope ne p o urra p révaloir co n tre l ’opinion, bien é ta b lie que les ch an gem en ts qui ont lieu ac tuellem en t en Europe affecten t l a p o litiq u e é tra n g ère am éricain e e t la sécurité n atio n ale”. En Italie, le discours du P résid en t T rum an a cau sé des réactio n s d iverses su iv a n t le u r prove'nance. L ’A gen ce “F ran ce-P resse” com m unique les in terview s su iv a n ts: KOME, (A F P ).,, “L e discours de T ru m an con firm e ce q u e nous1’ rép éto n s depuis des m ois, à sa voir q u e la politique du P résid en t et des groupes, q u ’il rep résen te est une politique de prép aratio n 1 active A une troiidèm e g u e rre m o nd iale', a déelur/t M P alm iro To|;llatll, leader com m uniale, daii't un» déclaratio n latte au loUi’ual "M om enlo S e r a ’’. P alm iro T o g ila lll a a jo u té que le IH av ril, p ar les élections, le peuple italien dira qu'il veut m ain te n ir ses rap p o rts avec les E tats-U nis d an s le ca dre d’une collaboration économ ique, san s se lais se r e n tra în e r dans u n e n o uvelle g uerre. “L es dé m o crates italie n s et ceux du m ondé en tier, a-t-it a jo u té , “espèren t que le peuple a m éricain se ren d ra com pte q u e p ousser à la gu erre sig n ifie p rép a r e r s a ru in e ”. M. Ivanoe Bonomi, ancien P résid en t du Conseil et Indépendant de gauch e, in terro g é p a r le m êm e jo u rn a l a ex p rim é p a r co n tre l’id ée que com m e la p ério de com prise en tre 1870 et 1914 l’a v a it prouvé, les arm em en ts loin de co n stitu er un d an g er de g u erre ab o u tissen t à la ré alisatio n de l ’équilibref des forces. LA QUESTION DE PA LESTIN E L a reco m m and atio n fa ite p a r le s E tats-U nis à L ak e Su ccess d’abandonner la résolution de p a rta g er la P alestin e e t de p lac e r ce p a y s so us la tu telle des N ation s Unies e st l’u n d es évén em en ts consi d érab les de la sem ain e écoulée. C ette reco m m anda tion ap p ro uvée p a r le s uns, d ésapprouvée p a r les au tre s, a cau sé une v iv e ém otion dans le s milieux* ju ifs p alestiniens. TRIESTE L a proposition faite p ar les E tats-U nis, la F ra n ce e t la G rande-B retagne de donner T rieste à l'I ta lie a causé une vive su rp rise . L es réactio n s ont! é té nom breuses et v a rié e s. E n ce q u i concerne les; in tb ressés, soulignons q u e le- m in istre des A ffaires E tran g è re s en Y ougoslavie M. S ta n o je S im ic n déc la ré lun di q u e son gouvernem ent est tout disi>osé( à co n sid érer cette proposition et d em an d erait, en, échange, à l ’Italie, le port de Gorizia, un e p etite vil le s u r d’A driatique, au nord de T rieste. G orizia est h o rs du te rrito ire lib re de T rie s te et est su r te r r i to ire italien . M. Je an B aud elaire, in g én ieu r d e s P onts et C h aussées et D irecteu r des T rav au x P ub lics p our l ’A m ériq u e du Nord e t le C anada, é ta it de p assa ge A San Francisco, brièvem en t, la sem ain e d ern iè Un paquebot “préfabriqué” va être monté à Lorient re', »'n provenance d’ITonolulu d’où il est venu en. Un paquebot de 8300 tonnes a é té m is s u r c a le avion et en route pour W ash in gto n où il c e n tra lise A 1/3rie n t. I/\s élém en ts a v aie n t é té “p réfab riq u é s” son tra v a il. dlans les ch an tiers locaux. L e n avire a u r a 142 m ètres de long et 19m45 de larg e. L e s 14.5)00 ch ev au x de ses m o teu rs lu i donneront, une vitesse de 20 nœ uds. Appel du Cardinal Saliège L a coquj:' est d iv isée en huit co m partim en ts p ar TOULOUSE, (A F P ).—D ans un m essage, le c ar sept cloisons tra n sv ersales étanch es. Ses cabines d in al S aliè g e , arch evêqu e de T oulouse in v ite les (pourront contenir 347 p assa g e rs. ch rétien s du m onde en tier à p articip er a u p rem ier p è le rin ag e in tern atio n al q u i a u ra lieu à Lourdes, AU MEXIQUE d u 26 a u 30 ju ille t prochain. Où était Thulé? Oui, (la v ille du célèb re ro i d e T hulé, q u e ch an te M a rg u e rite dans F au st. Saviez-vo us q u e V irg ile la ch an ta av an t l ’héroïne de G oethe leit dè Gounod: ULT IM A THULE, dit-il, l’u ltim e lim ite septen trio n ale du m onde connu, p o ur le s Rom ains. C’est un n avi g a te u r m arseillais, P y th é a s, qui, a u cours d’un pé riode fam eux, rem o ntan t au-d elà des colonnes d ’Herculh (a u jo u rd ’h ui le détro it de G ib raltar), p assan t o u tre -îles îles B ritan n iq u es, la découvrit to u t a u nord . . . m ais, com m e il rev in t en p a rlan t d’une île où les jo uiis d u raien t six m ois, e t les n u its tout a u tan t, personne ne voulut le cro ire peut-être p arce q u ’il é ta it db M arseille. Il a v a it raiso n p o u rtan t . . . En 1917, l’ex p lo rateu r dan o is K nud R am udsen déco uvrit a u G roenland un e v ille du nom de T hule ou ThuPé. E tait-ce celle q u e chante M a rg u e rite ? Un “ Show-Boat” sur le Volga çaise à la Confé En R ussie, on a in a u g u ré le p rem ier b ateau-ci rence Litematio n ém a. Celui-ci, doté d ’un e s a lle m ag n ifiq u e e t con fo rtable, descend la V olga e t s ’a rrê te d an s le s plus nale Socialiste sur p etits ports a fin de p ré sen te r à des sp ectateu rs Ips d ern iers chefs-d’œ u v re d e l’a r t cin ém ato grap h ique le Plan Marshall russe. A p rès la V olga, üe b ate a u lo n g era les côtes de la m er Caspfcnne. industrialisation des îles Revillagiedo L e v o yag e d’exp lo ratio n des îles R evillagied o p ar la can n o nière “Q ueretaro ” a eu com m e ré su lta t im m éd iat la form ation d’une en trep rise d ’hom m es d’a ffa ire s de C olim a q u i p en sen t in v e stir 200 m il lions de p iastres d an s l ’in stalla tio n d’usin es de con serves d an s tro is des p rin cip ales de ces îles. La revue aéronautique la plus ancienne du monde cesse de paraître L'AEROPH ILE, la plus an cien n e revu e aéronautiquel du m onde, a cessé d|2 p a ra ître . E lle a v a it été fondée en 1893 et co m ptait p arm i se s p rem iers col lab o rateu rs Ader, F arm an , B lério t e t l a p lu p art des p io n n iers de l’â g e héroïque. Attaqués par des aigles T om bant du ciel, où ils p a n a ie n t dep uis quelque tem ps à h au te altitude,i deux a ig le s ont p lo n gé sou d ain s u r d eu x en fan ts de 9 et 11 an s q u i co up aien t de l ’h erb e d an s les a lp ag e s v a la is a n s a u M ayeu s de la zour. C ourageusem ent, les deux p etits firen t front. U tilisan t le u r serp e p o u r se défendre, ils p ar vinren t, a p rè s utn q u art d ’h eure de lu tte faro uch e, à b lesser les oisieaux dte proie e t à Ses m ettre en fuite. L a relatio n de le u r exploit f ig u r e r a d an s les arch iv es de la gen d a rm erie can to n ale de S a v iè g e. COLONIE SUISSE-ROMANDE 2 — C O U R R I E R F R A N Ç A IS D E S E T A T S - U N I S Mercredi, 24 mafls 1948. Courrier Français des Etats-Unis L E DOYEN DES JOURNAUX FRANÇAIS AUX ETATS-UNIS HÆcJbo du Pacifique/ 18 5 2 ; ‘Courrier de San Francisco,' 1M 0 ; *8-«! Franco-Californien,’ 18 9 0; 'L’Echo de t’Ouest,* 19 0 9; 'Cowunrier du Pacifique/ 19 2 7; 'Courrier Français des E.-U/ 1946 T ous ceux qui, l ’an n ée d ern ière, ont s i g é n é reu sem en t contribué a u succès du Com ptoir du 14 J u ille t en ach etan t les fleu rs et les bibelots trico lores en vente ce jo u r-là, sero n t h eureux d e savo ir q u e les bénéfices ain si ré a lisé s ont serv i à fa ire beaucoup d’h eu reu x p arm i les en fan ts d ésh érités en co re trop nom breux en F ran ce. Mme Yvonne R ed g is-K lu g nous tran sm et en ef f e t deux le ttre s de rem erciem en ts q u ’elle a reçu dern ièrem en t et qui in téressero n t to u te la colonie fra n ç a ise . En voici la copie: IL» COURRIER e s t p ublié e t im prim é ohaque m ercredi p ar t'Eejbü de l'O u est, Inc., » u 2448 C lay S t . San F ran cisco 15, C al, NOF.L REY, D irecteur JE H A N N E B IE T R Y -SA U N G E R . R éd actrice-en -C h ef T A M A R A REY, B u sin ess M an ag er .Prix de l'ab o n n em en t: Un an $ 6 .5 0 ; 6 m o is: $ 3 ,5 0 : 3 m o is: $2 00. Le n u m éro : 10c, Rédaction - Adm inistration Z446 CLA Y STR E E T, SAN FRANCISCO 1S. CALIFORNIE L aig le, (Orme) 1er M ars 1948. Téléphone: W E st 1 - 4 1 1 6 Chère Madame', J ’a i le très g ran d p la is ir de vous an n o n cer qu’en fin la grosse caisse piieine de choses fo rt in té re s san tes et ap p étissan tes m ’est arriv é e sam edi d er n ier, 28 février. Tout est en p a rfa it é ta t, la c a isse n e semlbile m êm e pas av o ir é té ouverte. Avec m es fille s nous avon s d éjà je té un coup d’oeil et nous avons constaté que bien des choses sont ten tan tes . . . le p artage v a ê tre difficile. Nous allons le faire au p lu s tAt et fero n s des h eu reu x . M erci d ’avan ce, ch ère M adam e ain si q u ’à vos am ies col lab o ratrices. J e pi-nse vous tran sm ettre la sem ai ne prochaine l e - im pressions et la g ra titu d e de nous tous. C royez en mes sen tim en ts les m eilleu rs et à to us nos rem recii'm ents pour le serv ice q u e vous nous rendez. J.D ARCH Y. L'Espagne et les Cinq LONDRES, (A F P ).—-M. C hristop h er M ayhew , so u s-sec ré taire d’é ta t a u x A ffaires E tran g ères, a r é pondu p ar un “non” catégo riq u e, lo rsq u e le député tr a v a illis te P la tt M ills lu i a dem andé, à la Cham bre' <Jes C om m unes, s i l’inclusion de l ’E spagne dans l'U nion. d e l'E uro p e occidentaJle a v a it é té proposée au c o u rs de üa C onférence des Cinq à B ru xelles. L E CAIRE, (A F P ).—L e g ran d ac teu r F ran çais, L o u is Jo u v et, actu ellem en t en tournée en E gypte, a donné une p rem ière re p résen tatio n de “L ’Ecole d e s Fem m es" à l’O péra du C aire d evan t la P rincesse F a ia a , s œ u r du Roi F aro u k , ain si q u ’un g ran d n om bre de personnalités. L e succès du g ran d a rtis te f ra n ç a is a é té én o rm e et il a é té rap p ellé six fois à la fin du spectacle. En Indochine M m e Dürrfjÿ' '■ M le m a ri chef de ré se a u p en dan t la R ésistance -est m ort to rtu ré à la prison d ’Alençon, est la d élég u ée du COZOR et p résiden te du groupe de veuves de déportés, h élas nom breux à L aig le . Il y a iplaf- de 20 o rphelins dont eMe s ’oc cupe. Fédération N ationale des Déportés et In tern és R ésistan ts et P atrio tes Com ité Parisien, Section de P a ris 18èm e 6 R ue A ndré M essag er ( SAIGON, (A F P ).—On appnend que p lusieurs a t te n ta ts d irig é s contre M. E m ile B allae rt, haut com m is s a ir e de F ran ce en Indochine, ont eu lieu au coiw s de son sé jo u r à N h atran g. U ne g rén ad e a éc la té à 40 pieds du h au t fo n ctio n n aire fran çais ailors q u ’il v isita it le (marché de N h atran g , m ais n’a b lessé (personne. Unb a u tr e g rén a d e a été trouvée non é c la té e p rès des vo itures o fficielles et le m êm e jo u r u n e bombe jap o n aise a éclaté p rès de l’In sti tu t P asteu r, que le h au t co m m issaire d evait visi te r. M adam e, Un n ouveau com ité p o u r Ha so ciété Suisse-R om an d e p o ur l ’ex ercice 1948—49 fu t é lu le lunxtt 15 m a r s e t les ré s u lta ts sont le s su iv a n ts: P résid en t: Dr. H enri N ier 1 e r V ice-P résident: M. C harles M eylan 2èm e V ice-P résid en t: M. A. G uyot T réso rier: M. E douard Sen ften S e c ré ta ire : M. M aurice D avid D irecteu rs: MM. A lb ert P etit, le Dr. R en ier, M. Michel Vamoux, Vice-Consul de France, parie à R oger L aw ler, G eorges Philipipin. D eux n o uveaux m em bres ont é té acceptés : M, l’école des jeunes filles de Marlborough e t M m e F erd in an d Droz. L e C lub a donné un e a n V endredi 12 m ars, M. V annoux est ven u p a rle r nonce p o ur le p ro gram m e d e la gran d e fête du a u x je u n e s fille s de l ’école M alborough a u nom de “S w iss S in g in g H anm ony”, q u i a u r a lie u à i ’Hol¡la C roixR ouge. M. V am o u x a rem ercié to utes ces, lyw ood B owl, le 5 ju in prochain. jeunes A m éricain es de ce q u ’elles av aien t f a it pour a id er la F ran ce. Il le u r a p a rlé de Ja so u ffran ce M. G asto n K appeler, C h an celier du C on sula» des je u n e s F ran çais, p rivés de tout, e t le u r a ex S u iss e a donné u n e c a u se rie s u r un v o y a g e de p liq u é com bien le “C o m m un ity Cheist” e t la Croix- S u isse en C hine, a in s i que s u r l ’histoire de la ville R o u ge les av aien t aidés. N o tre vice-Consul a eu u n de S h a n g h a ï et du rôle q u ’e lle a jo u é d u ran t la r é g ra n d succès e t a é té ch aleu reu sem en t applaudi. cen te g u e rre . COMITE EXECUTIF DE LA COLONIE FRANÇAISE Consulat de France de Los Angeles L e Com ité O fficiel de la Colonie F ra n ç a ise de Los A n geles porte à la co n n aissan ce du public que le s nom inations pour les électionls du nouveau co m ité pour l ’an n ée en cours 1948-49 au ro n t lieu lé sam edi 10 av ril, à 8 h eu res du so ir, à l ’In stitu t In te rn atio n al, 435 So. B o yle A venue. Les élections a u ro n t lie u le sam edi su iv a n t 17 av ril, à 8 h eures du so ir, à la m êm e adresse. N ous espéro n s que le s F ra n ç a is de la Colonie répondront à ’lap p el e t viendro n t en g ran d nom bre à ces élections. L e Com ité O fficiel de la Colonie. Au nom des déportés e t In tern és R ésistan ts e t P atrio tes, je vous ex p rim e m es sen tim en ts de r e co n n aissan ce pour la bonne œ u v re dont vous êtes l ’in s tig a tric e et à la q u e lle p articip en t avec ta n t de dévouem ent vos am ies. J e vous p rie d’a g r é e r m es sin cères rem ercie m en ts u po ires dons fa its p our ceux des n ôtres qui fu re n t si éprouvés pour av o ir fa it le u r devo ir en v e rs leur P a trie et vous envoie m e s salu tatio n s distinguées. L a S e c ré ta ire P erm an en te de la Section, (Illisib le) M m e R egis-K lug nous a d i t q u ’elle a encore d’au tres en vo is en ro u te actuellem en t et q u ’e lle a collectionné dles vêtem ents u s a g é s q u ’aile envoie à ces deux cen tres en p lus de la n o u rritu re. ON RECHERCHE: M m e G erm aine CANU a y a n t h ab ité à P aris, F ran ce, 5 ru e E ugène Ju m in (19e), M m e PAYAN , n ée KANDOYAN A nahide, q u i résid ait à D ieulefit (D rôm e). M. M oham ed BEN LA R B I q u i s e ra it connu sous le nom de HADEY ou bien Louis ROST. I l h ab i ta it en 1941, 224 W inder S tre et, D étroit. S a fem m e doit s ’ap p e le r M arie. L e R e s ta u ra n t “F ren ch H ouse”, 330 North F a ir fa x A venue, L o s^ A ngeles, D E SIRE UN CU ISIN IER “second h a u d ”. Bon s a la ire p o u r “l ’hom m e qui* fa u t”. T éléphoner à W E b ster 465i7. 4—7—48_________________________ _ LEÇONS DE FRA N ÇA IS, d éb utan ts et co n versa tions p a r ¡professeur de fra n ç a is expérim en té, r é cem m ent a rriv é . T éléphone: W y 1071, a v an t 11 heu res du m atin ou a p rès 6 h eures du soir. 4—7—48 FA M ILLE FRANCO-AMERICAINE d ésirerait per sonne fran çaise pour aid e en tretien m aison ou soins no urrisso n . T éléphone: HO 4570 Dr. K azan, 1307 No L a B rea. GODEAU ET MARTINONI GRAND BAL PRINTEMPS Entrepreneurs de Pompes Funèbres depuis 1911 828 W. WASHINGTON ST. TEL: PR 1341. L.-A- Cal. Executive Owners — Funeral Directors de la Société lies Richard A. Palm ieri SAM ED I3 AVRIL 1948 L’ELKS’ CLUB 607 ParK View Street, Los Angeles, Calif. 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Û M J& ls L b u ALLIANCE FRANÇAISE DE LOS ANGELES CONFERENCE DE M. J . A. D ASTIER DE LA VIGER1E L a réunion m en su elle de l’A lliance du lu n d i 15 m a rs fu t' tenue d an s la s a lle d’A rt e t L e c tu re a u D oheny M em o rial à l’U. S .C. où un au d ito ire v i sib lem en t in té ressé en ten d it le v ib ra n t m e s s a g e q u 'ap p o rtait un je u n e co n féren cier de m arque, v en an t de F rance, M. Je an -A n e t dfA stier de la Vig e rie . L e Dr. L . R id d le .secrétaire, re m p la ça it le p résid en t M. C h arles T hom asset, em pêché e t pré s e n ta l ’o rate u r: to ut à la fo is jo u rn a liste , a u te u r, an cien chef de la R ésista n c e e t an cien m em bre de T.A ssem blée C o n sultative, M. d’A stie r de la V ig e rie a la distinction d’av o ir été, sous de G aulle, le plusi je u n e dép uté de F ran ce. Vu les récents événem ents, le thèm e choisi, v a s te e t difficile, “L a F ran ce de D em ain” est un des plus im p o rtan ts e t des p lus sig n ific a tifs. L ’o rateu r f a it un p arallè le de ce que fu t la F ran ce et de ce q u ’elle e s t a u jo u rd ’hui. Il cite M ich elet q u i ap p elle n otre p a y s “une p ersonne”, dont le p erp étu el b esoin dé s ’ép an o uir, d a g ir e t d’évo lu er l’a conduit, a u x p lu s g lo rieu ses destinées; il évoqua la F ran ce d’h ier et ses esp o irs dans uni poèlme de P é g u y e t ’J ut u n te x te ém ouvant de C h arles de G aulle su r “le g ra n d (peuple fra n ç a is ”. E p u isée p a r 30 an n ées de b ata ille s, la F ran ce ch an cellan te ch erch e des lo is nouvelles, des fo rm ules stables, q u i lu i p erm et tron t de retro u v er l'éq u ilib re perdu, en m ê m e tem ps, le déclin des forces s p iritu e lle s n ’a p as p e r m is de stab iliser le s c rise s et problèm es, sa n s ces se ren aissan ts. Au seu il d’un nouveau conflit mon d ial to us les in d ivid us se sentent, e n g a g é s vis-à-vis de la «o ciété dont ils dépendent. En F ran ce, to ut le monde f a it die la p o litiq u e e t le s intellectuels: m e tte n t le u r p lu m e au service de l ’idéologie so ciale. L a F r a n c e v e u t s a u v e g a r d e r l ’h é r i t a g e d e s e s an cêtres e t vo it la nécessité absolue de se to u rn e r v e rs les n atio n s sœ u rs de l ’Europe, fo rm an t u n e civ ilisatio n européenne q u i en glo b erait a u s s i l ’A n g le te rre , ju s q u û a lo rs sé p a ré e du vieux continent. Enitre les conceptions am éricain e s et .ru sse s, le ré g im e de la F ran ce dans la F éd ératio n E uropéen n e s e rv ira it de tr a it d ’union. E lle p o u rrait e x e r c e r son rô le c iv ilisa te u r e t l’E u rap e Labre se to urne r a it v ers notre p ay s, comlme to u jo u rs “q u an d il t ’a g is s a it d ’acco m p lir u n g ran d ac te ”. On nous p rie d’in sérer la note suivan te concer n an t “L ’Union des F ra n ç a is de )’E tra n g e r”, u n e A ssociation q u i a son s iè g e à 22 A venue F ra n k lin D. Roosevelt, P a ris, (8èm e A rr.). Fondée en 1927, c e tte A ssociation a p our b u t d e c ré e r et de m ain ten ir u n contact étro it en tre les F ra n ç a is de l’E tra n g e r et la F ran ce et de défendre le s in té rê ts m o rau x e t m até rie ls des F ra n ç a is r é sid an t ho rs de F ran ce. E lle entend dem eurer à l ’é c a r t d!e to u te préoccupation politique ou co n fes sionnelle. L ’A ssociation se com pose de m em bres actifs ou titu la ire s , de m em bres ad h éren ts et de m em bres correspo n dan ts e t son b ulletin “L a Voix de F r a n ce” s e r t de tr a it d’union en tre tous ses m em bres. Son a n n u aire d e s F ra n ç a is de l’E tra n g e r p ub lié tous le s dieux ans, co n stitu e un in v en taire u n iq u e d e tout ce qui e s t fra n ç a is , hors de F ran ce. P o u r to utes in fo rm atio n s om peut s’a d re s se r à L ’Union des F ra n ç a is de l’E tran ger, 22 A ven ue F ra n k lin D. R oosevelt. P a ris , (8èm e A rr.). Frîtïis Français au département du Cinéma à Wnivesité de Southern California D es film s fra n ç a is sont au p ro gram m e du dé p artem en t du cin ém a à l ’U niver8ité de So uth ern C alifo rn ia. P résen tés p ar le “Cercle F ra n ç a is” de l’U niversité, que préside M. C h arles H aas, ces film s ont été m ontés en F ran co p ar le gouvern em ent fra n ç a is et d iffèren t de to ut ce q u i a été m o n tré ju s q u ’ici au point de vue éducation. L es s u je ts com portent diverses phases de la vie et de la cu ltu re en F ran ce: “L a v ie d’H enri Mâtisse", “M otion P ictu res in th e L ife de Scien ce” e t “L ’In d u strie du v erre" sero n t p ro jetés s u r l’écran d u ran t le m ois de mai-s. M ardi 13 a v ril: “Morocco, L an d of C o n trast”; M ardi 27 a v ril: “Un G rand V e rrie r”. C es film s sont m o ntrés dans l’aiprès-m idi, à 2 heures 15._________________________________ La Bflrfiottièfue Publique de Los Angeles annonce une série de conférences Nous publions ci-dessous la lis te des conféren ces en fran ç ais q u i sero n t données, ch aque m ois, à la B ib lio th èque P ub lique de Los A ngeles ju sq u 'en L E R E V E L T R A V E L S E R V I C E Le R evel T rav e l S erv ice (M # Sam R ev e l, d ir e c te u r ), e u t é t a m ai pro ch ain . L a B ibliothèque P ub lique est située) com m e nos lecteu rs le saven t, à 630 W est 5th S t., b li à H ollyw ood d ep uis 1933. $ 01» b u reau e a t situ é « (S326 Los A ngeles. Ces conférences ont lieu à 7 heures S u n set B lv d ., T é l.: H illsid e 7 58 1 , A v a n t de s ’é ta b lir i» H o lly wood, M . R e v e l é t a it ch ef de réception à l'H ô tel d es Palmiers»» 30 du soir. N ice, e t a t r a v a illé d ans p lu sieu rs h ô tels en France,, L e R evu! MERCREDI 21 A V RIL—“P a steu r. B ie n faite u r de àT ravel S e r v ic e o ffre beaucoup d 'a v a n ta g e s a u x v o ya fe u irà tsft l ’H um an ité”, Dr. Alexam der G. F ite, U niveFsity of M . R evel q u i p a rle couram m ent le F ra n ç a is s e r a h eu reu x C alifo rn ia à Los A ngeles. vous donner tou s le s ren seig n em en ts n é c e ssa ire s, oonceirmanl MERCREDI 19 M AI—" Je an -P au l S a rtre e t la P sy v o tre v o y a g e en Europe. ch an alyse E x isten tielle”, Dr. A lfred S tern , C alifo r n ia ïn s titu te of T echnology. Nous espérons que le s le c te u r s ’ du “C o u rrier” à Los A n geles continuent à a s siste r en nom bre à ces in téressan tes conférences. Faites vos plans maintenant ! à gagner et rien à perdre en voyage VOYAGEUR EN AVION ant de cette nou ET AUSSI velle façon. Le Voyageur par Bateau Parmi les répon S erv ice complot de bag-ages de votre ses, on a remar m aison à vo tre d estin atio n qué que toutes les femmes, sans au cune exception, ont manifesté une très grande satisfaction, car elles se trou vaient plus con fortablement ins tallées et, de plus MAdison 6—4586 elles jouissaient d’une visibilité su périeure, à tous les points de vue. C’est dire que les expériences ont été des plus concluan tes et qu’il est pro bable «lue tout le transport se fera I '» '" " V U . .. toujours de cette avant d’acheter votre façon. L’Astrologie et la mode Les astrologues ont toujours soute nu que chaque si gne du Zodiaque se rapporte à une par tie du corps hu main. Ils vont plus loin aujourd’hui et prétendent que les astres ont une in fluence décisive sur l’évolution de la mode. L ’o ra te u r ex p liq u e le s .m an ifestatio n s en faveur! d e cette réalisatio n européenne, id éal au q u el il s’est en tièrem en t consacré et. les b ases s u r lesq u elles on, peut p réten d re p o ser le s fondem ents de la c iv ilis a tio n européenne, q u i n ’e s t a u tr e q u e la conception h u m ain e et les v a le u rs m o rales, alo rs q u e le s dic ta te u rs de l ’E st m a îtrise n t l’individu a u p ro fit du collectivism e. L e u rs conceptions, q u i s’éten d en t d an s c e rta in s p a y s d’Europe, présenteint un d a n g e r Im m inent pour les n atio ns voisines et m êm e l ’A m érique, à p lus ou m oins lo n gue échéance. D ans une sorte de “fo ru m ”, le je u n e co n féren c ie r se v it a s sié g e r de questio n s au x q u e lle s il r é pondit av ec com pétence. .TE I / A Ï V I I>AJV S Nos malades LE Les S o ciétaires dont le s nom s suiven t sont en traite m e n t ce tte sem ain e à l ’H ô p ital F ra n ç a is: M ildred B crgez, P ie rr e C azaux, Ju a n L o uissen a, Néobi R en n a, Je a n T hibodeaux.___________________ T‘LE~FÜGITIF,” grandTfilm d’actualiti~où figurent ¡les célèbres vedettes Dolores del Rio et Henry Fon da et autres acteurs de marque sera présenté à partir da 27 murs aux théâtres 4-Star et Palace. Ce film est dirigé par John Ford qui a déjà reçu plu sieurs “Aoftdemr Awards- C O U R U IE H n e a r I,A B lt K A YO 8211 Continnons from 12=30 p- m n o w 1\TOWN IIIIOAIJWAY HUT « ANI* ' He's wise because he's learned fo utilize the con venient transit facilities near his home. 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The Florence-Soto bus skirts the rim by way of Soto from North Main St. to Huntington Park, and then via Florence to Crenshaw Blvd. The "V " car on Vermont bypasses the con gested area, operating from the Vernon factory districts to Vermont and then north to City College. Yes, get acquainted with your transit system. Be wise and utilize this network in smooth-rolling vehicles reaching into all parts of the area. If you are in doubt as to which vehicle to take, call our Information Department, PRospect 7 2 1 Ì . Dans la vie, il y a bien des choses que nous faisons sans trop savoir pourquoi- C’est une habitude que les gens ont prise et il est très difficile de détruire une ma nière d’agir vieille de bien des siècles. Lorsque quelqu’un mange dans un res taurant, il se sent obligé de donner un pourboire à ce lui ou celle qui l’a servi: lorsque quelqu’un perd un *de ses proches, il s’habille en noir ici alors que dans un autre Pays le blanc est signe de , deuil. Nous pour rions citer un grand ’ nombre de faits semblables qui 'n’existent en fait que par habitudeI Mais nous vou1Ions aujourd’hui parler de chose qui jusqu’ici sem blait normale alors qu’on vient de dé couvrir qu’en réa lité, c’est encore une habitude. Lors que nous voya geons, nous nous asseyons toujours dans le sens de la marche, or on vient de faire des expé riences en avion, et l’on a trouvé qu’il était avanta geux de voyager assis dans le sens contraire. Les tech niciens, qui ne sont pas toujours les plus conservateurs des vieilles coutur mes, ont fait des expériences et ils ont constaté qu’en avion, le confort est presque identi que dans les deux positions, mais ce pendant les passa gers jouissent d’u ne sécurité bien su périeure en s’asse yant face à l’arriè re. H y a donc tout POUR ALLER EN EUROPE AVEC Agents autorisés: pour toutes les lignes. Chemin de fer, Avion, Bateaux RENSEIGNEMENTS, PA SSE PO RT S, P E R M IT S DE R EN TRE R. R éserv atio n s pour le s h ô tels. E tab li à H ollyw ood d ep u l« 1033* On parle Français TRICOLORE RESTAURANT FRANÇAIS Spécialités fFânçâisêS — Le vrai Vermouth Cassis. Hors d’œuvre — Escargots de Bourgogne Coq au Vin - Lapin MaisonL e s fameuses rillettes campagnardes 1 4 3 3 No . L a B r e a [L a B rea a t Su nset] PERMIS u î Tél. HO 9 0 4 8 M ERCREDI Tél. M. Alfandari -A MUtual -( .2741 \ V W E bster \\ 3-1604 - A j L Pacific Motor Sales P r ix \ \ a p a r t i r de $ 1075 Pour catalogue écrire à : PACIFIC MOTOR SALES 4 4 8 So. Hill St. Los Angeles 1 3 , Calif. AVOCAT - CONSEIL NOTAIRE 3 0 5 5 W ilshire Blvd. Tél. FItzroy 4 1 4 4 Los Angeles 5, Calif. Continuous from 9:30 a- (,En avion, le voyageur est plus à l’aise lorsqu’il s’assied le dos tourné vers l’avant de l’appareil ET acquainted with the routes near your home. If you live in a central area you prob ably live no more than ] 300 feet from a line. There are major arteries which will carry you through town and afford almost unlimited trans fer opportunities. For instance, the "P 1'line with its fast streamlined street cars furnishes transpor tation from the east to the west of Los Angeles over Broadway in the downtown district. During the peak periods there are cars every two min utes, which means that if you miss one car there will be one in sight providing no traffic delays have tied up the line. The "]" line, which operates from Huntington Park, bisecting the downtown area over 7th St. and serving the southwest, also has fast con venient schedules with streamlined street cars. The new No. " 4" motor coach line, which operates from Melrose and La Cienega down Melrose and Third over one-way streets through the downtown area to the southeast section as I LOUIS A. aUDET W I I . iH H I R R C O U R R IE R F R A N Ç A IS D E S E T A T S - U N I S — 3 Mercredi, 24 mars 1948. Etude: VAndike 8 1 3 4 LOUIS F. 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L arq u ie r. F. Cüavère Commission d’Achate et Marchés P. Lahore, J . N ougué, J. Domecq André ROUSEYKOL — ------- --------- Surintendant OOCfi’HITM Ivo J . LOPIZICH, 727 W . 27th S treet J . L. LAPEYRE, 1930 W ilsh ire B oulevard P h arm acies ROOSEVELT P h arm acy. 727 W est 7th S treet FRENCH H O SPITAL P h arm acy, coin des ru es C ollege et Castlellar Pompes Funèbres GODEAU & MARTTNONI Le paient« nt des cotisations peut £ t r e effectué tous tes jours au bureau du comptable à l’hôpital MAISON DUCOS COCKTAIL LOUNGE CLAUDE DUCOS TEL. MA 4363 Los Angeles, Calif. Déjeûner, plat du jour, Buffet froid. 227 K. BROADWAY RUSSIAN IZBA L’endroit où l’on peut déguster avec plaisir des plats russes authentiques et en emporter chez soi. — Clients! Attention! Avez-vous m sayé nos crêpes Suzette et autres délicieux plats? “Best in the W orld!” dit Al Jolson. Enfin! 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Tél.: TRinity 8 0 1 8 Résidence: OLympia 3 3 8 1 Heures de consultations: De 10 à l l h . et de 2h. à 5h., ou sur rendez-vous. Dominich Basso ! COURRIER FRANÇAIS DES ETATS-UNIS Mercredi, 24 mars 1948. Courrier Français des Etats-Unis F ren ch W e e k ly N ew spaper, p u blished ev e ry W ed n esd ay a t San F ran cisco , C alif. E ntered a s Second C lass m a tte r a t th e P o st O ffice a t S a n F ran cisco , C al., u nder th e A ct of M arch 3, 1879 S u b scrip tio n R ates ONE Y E A R : $6 6 0 ; SIX MONTHS: $3 5 0 ; TH RE E M ONTH S: $2.00 16 CENTS PE R COPY P u b lish ed b y I/ECHO DE L'O U EST,* IN C , 2448 C lay S t, San F ran cisco , Cal. T e l: W E 1-4116 JOYEUSE SOIREE AVEC LES LIGUEURS Le b an quet an n u el de la: L ig u e H en ri IV q u i a eu lie u dim anche d ern ier le 21 m ars, fu t, com m e Chaque an n ée, un b rilla n t succès. Cinq cen t q u a tre-v in g t convives occupaient le s tables s i g a ie s de l’Itailian R oom à l ’H ôtel S t F ran cis. T outes les lo g es é ta ie n t é g alem en t v ib ran tes de g a ie té c a r il a v a it fa llu p lac er des tab les to ut au to u r du jo li b alcon e t les h e u reu x m o rtels q u i s’y trouvaient! av aien t l’a v a n ta g e de pouvoir co n tem p ler la sali© dan® tout son ensem ble. L a ta b le d’honneur é ta it fo rt jo lim e n t décoréei e t é ta it p résid ée p a r M . J e a n D uque, le président: de la L ig u e . Les devoirs de m a ître de cérém o nie q u i ont é té rem p lis, depuis cin q u an te a n s p a r M. P . A .B ergerot, a v a ie n t é té d élég u és à M. Sim on, ■Toulouse q u i s ’a c q u itta de ses fonctions av ec bon n e h u m eu r e t a la c rité , p résen tan t chaque convive ài l a tab le d’honneur. M. A ndré R ousselet. Vice-Con su l de F ran ce e t M m e R ou sselet fu ren t c h a le u re u sem en t accueillis. M. R ou sselet, dans u n e b rève allocutio n rap p e la en substance le rô le im p o rtan t q u e jo u a à son époque e t dans l'h isto ire le “Bon R oi H en ri”, so ulign an t q u ’il a v a it conçu le p ro jet d’éta b lir des colonies fra n ç a ise s à l’é tr a n g e r e t que le s m em b res de ila L ig u e ipar le u r fid é lité au so uven ir de b elles trad itio n s «méritaient bien' du ro i H enri IV dont ils s'honorent. E couté p a r un au d ito ire fie r de cette évocation, le re p ré sen tan t du C o n sulat G énéral de F ran ce f u t vivem en t a p p laudi. M. Toulouse p résen ta e n su ite M. e t M me P. A. B ergero t. I l é ta it à peine n écessaire, d it le m a î tr e de cérém onie de p a rle r du rô le cte M. Bergero t, le doyen de la colonie, d an s la vie de la Liguei H en ri IV q u ’il a id a à m ettre su r pied. Ce dern ier >rit la p aro le b rièvem en t e t re ç u t à cette occasion e tém o ig n age de l ’affectio n de se s com patriotes! qu i lu i fire n t un v ib ra n t accueil. F u re n t au ssi p résen tés à l’aud ito ire M . Lusinehi, an cien ré d a c te u r en chef du “C o urrier" et, M m e L u sin ch i, ce tte d ern ière bien q u e née à San, F ran cisco , e st o rig in a ire d’une fa m ille de la région: d e P au et: son père, M. B ay le . a in si que le Dr. Baz et et M. B ergès, cré ère n t (n o us d it M m e Lusine h i), la L ig u e H enri IV. T rès estim ée et tr è s aim ée d an s la colonie, M m e L usin ch i a su s ’e ffa c e r av ec g en tillesse, m odestie et sa v o ir-fa ire, d e rriè re son. m a ri, l ’ex cellen t jo u rn a liste que nous connaissons, e t a ré u s si à fa ir e adopter ce fils de la v ie ille C or se à to ute la Colonie com m e s ’il é ta it “un p u r B é a rn a is ’’. E galem en t p résen tés a u x convives fu re n t M. V ictor P lace, P résid en t de l ’A llian ce F ran ç aise , qui est su r la b rèche dep uis son élection et n e perd a u cu n e occasion de faire de n o uvelles rec ru es; la doctoresse M arie-L ouise Fourcade, si aim é e dé to u s ; M. F erd in an d L ap e yrie , p résid en t so rtan t e t sa ch arm an te ép o use; M. e t M m e P ie rre Cambeigr, c e d ern ier un an cien p résid en t de la L ig u e ; M. et M m e C assou, ce d e rn ie r 1 er vice-p résid en t; M m e et M. Je a n S o u lé (é g alem en t un ancien présid en t) ; Mtaie Sim on Toulouse, to ujo urs s i m odeste, s’effa c a it d iscrètem en t à la tab le, a in si que M m e J e a n D uque. M. H enri L an n erto n e, qui cum ule ta n t de fonctions utiles d an s le s sociétés fran ç a ise s re ç u t des ap p laudissem ents ch aleu reu x lo rsq u ’il fu t p ré senté. M. T oulouse re n d it h om m age au x o rg a n isateu rs d e cette b elle soirée, m essieu rs H en ri B azerque. B e rn a rd G oiricelaya, T hom as C laverie, J e a n Dom ecq, Je a n P ala cin e t P ie rre Loustalot. L e dîn er é ta it excellent et fo rt bien se rv i et la d an se tr è s g a ie et tr è s an im ée g râc e à l’excel le n t o rchestre d ’A rm in O üveras. La p ian iste, di m anche soir, éta it n o tre jeu n e co m patrio te Mïïe St-G auden s, dont le p ère est tr è s a c tif d an s la so c ié té des A nciens C om battants. L es L ig u e u rs q u i assistèren t au banquet de d i m an ch e soir ont to ut lieu, vraim ent, die so n ger d ’o r e s et déjià à celui de l ’an prochain ta n t la soirée é ta it réussie en tous points. TloiwnUsiA, dsL San, J>Aanc¿ACjo A L’ALLIANCE FRANÇAISE SOCIETE FRANÇAISE DE BIENFAISANCE MU11IEUE LA CONFERENCE DE CE SO IR PROPOSITIONS D’AMENDEMENTS AUX STATUTS DE LA SOCIETE FRANÇAISE DE B I E N F A I S A N C E MUTUELLE C’est ce so ir M ERCREDI, à 8 h eu res 15, q u ’a u ra lieu la conférence m en suelle de l’A llian ce F r a n çaise. L e co n féren cier annoncé e s t M. Je a n Anet d ’Astie r de la V igerie, an cien m em bre de l’A ssem blée C o n sultative et qui (parlera su r “L ’E volution E uro péenne: les E tats-U nis d’Europe”, s u je t b rû lan t d ’in térêt, su rto u t à l ’h e u re actu elle. Un jeu n e,—i l n’a p as tren te an s—M. d ’A s tie r de la V igerie est; jo u rn a liste et an cien a s sista n t-d ire c te u r à la R a dio-D iffusion F ran çaise, n a f a it la g u erre en A fri que du N ord de ja n v ie r 1940 à ja n v ie r 1941, s’é tan t e n g a g é à l’â g e de 16 a n s ap rès la cap itulatio n . I l fit p artie du m ouvem ent de ré sistan c e e t dirigea, à Londres, de ja n v ie r 1942 à septetmfore 1943 le m ouvem ent de résistan ce die la jeu n esse. G riève m en t blessé lo rs de la b a ta ille d’A llem agn e, il e s t envoyé dan s u n cam p de p riso n n iers au nord de B erlin , où il rend de g ra n d s services a u x A lliés. Au début de 1946 il devient assistan t-d irecteu r de la R adio-diffusion F ran çaise. Il donne s a démission, q u elq u es m ois p lus ta rd p o u r en trep ren d re un vo y a g e d ’études à tra v e rs l ’E urope, v isita n t n o tam m en t la B elgique, l a H ollande, la Suisse, l ’A u tp che et les B alk an s. Son o u v ra g e s u r “L'Evolution) de la Jeu n esse E usopéenne” est le fru it de se s ob servatio n s. L a conférence de ce so ir est o uverte au p u blic et se tien d ra dans la s a lle S ie rra N evada, au N ative So n s B uilding, 414 M ason St. Grand Whist Party Annuel DONIVK P A R L B CLUB MIRIAM PO U R L E B E N E F IC E D ES HELPERS o f th e I?OLY SOULS LE AMENDEMENTS PRESEN TES P A R LE CONSEIL D’ADMINISTRATION A jo u te r à : A rticle III, P a ra g ra p h e 4: Toutes cotisations (s a u f droits d'en trée ou d ro its d ’ad m issio n com m e m em bre à vie) p ayées à l ’av an ce p a r un m em bre au -d elà de s a m ort, m ais ex« clu an t le mois du décès, seront rem boursées d an s A H U IT H R U H R S f t liI S Z R P R R O IS R S les 60 jo u rs su iv a n t la date de son décès s e u le m ent s u r la dem ande p a r é c rit de son époux ou Le W h ist an n u el du M iriam Club, donné au bé épouse, ou proche p aren t fo rm an t p a rt de la fa m il n éfice des A u x iliatrices a u r a lieu le vendredi 2 le im m édiate. A vril, à 8 h eu res 15) du soir, d an s l ’Auditorium : du Couvent, au 204 H aig h t S treet. A rticle 5, Sec. 3 Nous espérons que, comme les an n ées passées, L a co tisatio n du so ciétaire est due et p ayab le à l’avance, le p rem ier du m ois, su iv an t son adm ission cette soirée o b tien dra un b rilla n t succès. Ce n ’e s t comme m em bre. T rois mois de cotisations devront ipas ta n t a u point de v u e des e ffo rts dépensés eni être déposées d’avance a u m om ent de l ’application. ce sen s q u ’en ra iso n de la n o blesse du b u t poursui v i p ar ces relig ieu ses, que cette fête doit connaî A rticle VI, Sec. 2 tr e la p lus g ran d e réussite. L es S o ciétaires n ’au ro n t droit a u x p rivilèges! Nous savons to u s le noble dévouem ent dlont font ' p a r ces S ta tu ts que tro is m ois a p rè s la date d éter p reu v e les S œ u rs de la ru e H a ig h t Q ue de m isè m in ée p our le p aiem en t des prem ières co tisatio n s res ont été so u lag ées p a r elles! A ussi devons-nous et ap rès av o ir p ay é le u rs d ro its d’en trée ainlsi q u e co n sidérer cotmme un devoir de le s aid er. N ous trois m ois dans le c a s d’un e frac tu re ou a u tre ac n’avons de m eilleu re occasion qu’en co n trib uant à cident im p révus, dûm ent constatés p a r un docteur a s s u re r le succès du W h ist dont la présiden te e s t de la So ciété. L es Sociétaire 's perdent ces p riv ilè M m e A. D eld au x , aidée de M esdam es: R. A snard, g e s quan d le u rs cotisations tn en su elles sont tro is J . Bordfenave, I. Delmon. L C assou, L . Jay m o t, P. m ois en arriè re , e t n’acqui^reft e rs droits que tren Fondacabe, H. F éa, A. B arbé, B. G uibert, C. Saste jo u rs a p rè s a v o ir soldé ce fêtard . sus, P. A snard, M. C arr, L. C erlés, J. LassPITP, R. M ad rières, L . M ercier, L. M agre, F . P ay an , M. FerA m en d er A rticle XI, Sectio n 3: rebœ uf, A. D om ergue. L e Serv ice M édical est composé comme s u it: Nous faiso n s appel à la générosité des; p erson 1-—De ch iru rg ien s et diem édecins donnant le s M ercredi dern ier, les D am es A u x iliaires de l’H ô consultations a u x so ciétaires e t fa is a n t quo tidien nes q u i voudront bien fa ir e d es o ffran d es, et nous p ita l F ra n ç a is ont e u le u r réun io n m en suelle dans! em ent le service d es v isites à l ’hôpital. I ls doi le u r dem andons de les en vo yer à l’ad re sse du M I la résiden ce des In firm ières de l’H ôpital, s u r A nza n t en o utre, se ren d re à la M aison de S a n té ch a R IA M CLU B, 204 H aig h t S tre e t. S treet. A p rès les d ifféren ts rap p o rts des d iv ers co qv en u e fo is q u ’ils jr so nt ap p elés pour un c a s d’u rg e n m ités, M m e Jo h n L am arq u e, P résiden te, annonça ce. Un ou p lu sieu rs m édecins d o n t le devoir de q u e cette réunion é ta it donnée en l ’ho n neur desl v is ite r les m alad es à dom icile, dan s l a diologiques, de diath erm ie, h ydro th érap ie, p h ysio P résid en tes des an n ées précédentes. E lle dem an d a v ille e t le sociétaires com té de S a n F ran cisco , constituent le, th érap ie, les m étab o lism es b a s a i e t l e s exam en s à Mme W . G odeau de p ren d re charge. A p rès le dis C orps M édical de lab o rato ire, l e s électrocardiograrrym es seront E xécutif. co urs d’u sag e, M m e G odeau p résen ta à ch acu n e 2.-—Au m oins un m éd ecin résident c h arg é du fa c tu ré s à 25 pour cent du p rix ré g u lie r, m ais la u n beau co rsag e d ’orchidées. D’abord, elle p résen service p rix m axim u m pour ch aq u e s é rie de R ayo n s X ne? in té rie u r de la M aison de San té. t a Mime A lec H usson, P résid en te honoraire, q u i fu t d e v ra p as d ép asser six d o llars. 3.—Au m oins deux s ta g ia ire s . trè s activ e dep uis le début de l'o rg an isa tio n en D ans ce plan est in clus un e au g m en tatio n d’un 1942. E nsuite, M m e L o u is L alann e, q u i fu t la pre- A rticle X I, Sec. 3: d o llar p a r jo u r ap p licab le su r tous les lits. m iè re P résid en te, M m e W illia m L e ste r R o g ers, A n n uler le p a ra g ra p h e “les so ciétaires au ro n t le L es am endem ents ci-d essu s ont é té adoptés à M m e R onconvieri, M m e J a c k C o akley et M m e C lé p riv ilè g e de ch o isir le u r docteur en e n tra n t à la m en t C ervières. L a P résid en te dem anda un e m in u M aiso n de S an té ” et au lieu , in sé re r d an s l ’a rtic le l ’u n an im ité p a r le C onseil de l ’Adm mtistration. A p rès av o ir p ris en con sidératio n les besoins fi te de silence en la m ém o ire de M me M esplé, dé X II, Sec. 1 le p a ra g ra p h e suivan t: cédéeS u r adm ission à l ’hô p ital un so ciétaire a u r a le n an c ie rs de la Société, c’est l’opinion du Conseil, M m e H usson an n o n ça que le W h ist P a rty don droit de choisir son m édecin, m ais seulem en t des q u e le p lan ci-dessus est le seul q u i p u isse p ro téger n é le m ois dern ier, a v a it rap p o rté $103.00 net. Cet: m édecins du corps m édical exécu tif. A p rès que sal les in té rê ts de notre Société. L e PLA N No. 2, q u i consiste en une au g m en ta a rg e n t s e rv ira à o ffrir u n cadeau pour les in fir- m alad ie a été dianiostiquée, ou un ch an ge de t r a i jm ieres de l ’H ôpital. tem ent, ou un traite m e n t p articu lier est reco m m an tion des lits dans les s a lle s ju s q u ’au tie rs du p rix L es élections des o ffic ie rs pour l ’an n ée en cours dé p a r le m édecin q u i le soigne, il a u r a de nouveau ré g u lie r et des cham b res p riv ées ju s q u ’à 50 pour p rire n t p lace, et à l’u n an im ité les officiers s u iv a n ts le dro it de ch o isir son m édecin p arm i les m édecin s cent des p rix rég u liers, d ’un e au gm en tatio n d e s fu re n t élu s: du corps m édical e x éc u tif en ch arg e de ce tr a ite services actuellem en t c h a rg é s au ta x de 20 p our P résid en te: M m e A ch ille S a la b e rt m en t p articu lier. L es so ciétaires qui ch o isissen t cent, au tie rs des p rix rég u liers. Ce iplan n écessiterait la m odification de l’A rti V ice-P résid en te: M m e Jo seph L utza d es m édecins q u i ne so n t pas m em bres dlu corps S e c ré ta ire : Mme G eorges M adrières ex écu tif m édical, so n t ten us de le fa ire à leu rs pro cle X II, P a ra g ra p h e 4. L es ex am en s de R ayon s X, les traitem en ts r a C orrespondance: M m e E ugèn e M arty p re s dépens. Ces m édecins n ’é ta n t pas m em bres du T réso rière: M m e A lec H usson. corps m éd ical ex écu tif doivent néanm oins se con diologiques, de diath erm ie, h ydro th érap ie, ph ysio th érap ie, le s m étabolism es b asai e t les exam en s de a in s i q u ’un Com ité D irecteu r de 15 m em bres. fo rm er a u x p rescrip tio n s de l ’A rticle X I, Sec. 8. lab o rato ire, les électro card io gram m es, sero n t fa c L ’in stallatio n a u r a lieu a u m ois d’a v ril e t M m e tu ré s a u tie rs du p rix ré g u lie r, m ais le p rix m ax i S a v y s e ra en ch arg e. Comme d’habitude de d éli A m en d er ou co rrig er A rticle X I, Sectioki 8 a in s i: T out m édecin lég alem en t licencié à, ex ercer la m um p o ur ch aque s é rie de R ayo n s X ne d ev ra p as cieu x rafraîc h isse m e n ts fu ren t servis p ar les hô te sse s du jo u r et les ta b le s étaient décorées a u x m édecine dans l ’E tat de C alifornie, a y a n t é té a p dép asser h u it dollars. p ro uvé p a r le Conseil d’A dm inistration de la Socié C e plan a été r e je té p a r le Conseil d’Adiminisco u leu rs de S t P atrick . té, s a u f le m édecin résid en t, peut en vo yer ses m a tratio n à l ’unanim ité. M arie H ALL. lad es privés à l’hô p ital et y on p ren dre soin. Ces, Suggestion—i,. Carie m alad es .paieront à la Société les tau x co uran ts des S é p a re r la Société F ra n ç a ise de B ien faisan ce m alad es non so ciétaires. M utuelle et l ’H ôpital F ran ç ais. L a So ciété F ra n ç a is e co n tin uerait à fonctionner avec ses 15 direc A rtic le X II, Section 6: te u rs élu s p a r les m em bres de la Société. L ’Hô A être ajo u té au com m encem ent de cette section: Un S o ciétaire n ’a u r a p as droit au x soins m édi p ital, ài son tour, se ra it d irig é p a r un g é ra n t q u i c au x ou c h iru rg icau x ou à l ’h o sp italisatio n d a n s s e r a it au x ordres d’un com ité ex écu tif de tro is p e r Les mem- aucun des cas ré su lta n t des conditions su iv an tes: sonnes choisies p arm i le s 15 d irecteu rs de la So En vertu de l’Article VII, Sec. 1. A ctes illé g a u x commis p ar ou avec le consente c ié té F ran çaise de (Bienfaisance M utuelle. bres de la société sont convoqués en m en t du so ciétaire; acciden ts et b lessu res résul R em arq u e s: ta n t de l ’usage des n arco tiq u es; atte n ta t de su icid e i ’AJDE AMERICAINE A LA FRANCE E tan t donné q u ’il est n écessaire d ’obtenir un e ou a u tre s blessu res vo lo n tairem en t in fligées p ar le opinion lég ale s u r cet am endem ent le Conseil d ’Ad so ciétaire. m in istratio n a rem is s a décision à plus tard. A rticle XII, Section 9 M. H enri L an n erto n e qui se dévoue ta n t à tou Pro p o sitio n —John G illand A m en d er (ou co rrig er) ain si: tes les So ciétés fra n ç a ise s, nous com m unique la le t ’A ssem blée G énérale décide la fo rm ation d’u En c a s d ’accident où une tierce personne est re ne Lcom tr e siu v a n te ad re ssé e au Com ité O fficiel p a r M. Ro m ission sp éciale à titr e tem p o raire. connue responsable et où des dom m ages sont r e b ert H. B lake, d irecteu r, p our la F ran ce, de “L ’A i C ette Com m ission s e ra com posé de: co uvrables p a r la victim e, le sociétaire sera te de A m éricain e à la F ran ce ”. A—T ro is m em bres ne fa is a n t pas p a rtie du Co n u de p ro téger les in té rê ts de la So ciété e t desi m ité en t en fonction; un de ses m em m édecins qui le tra ite n t et, d’in clu re le s f r a is d'hos b res s actuellem P aris, 9th m arch 1948. e ra un an cien P résid en t de la Société. p ita lisa tio n et h o n o raires des docteurs dans le pro B —De d eu x m em bres d u Conseil d’A d m in istra cès in tenté contre la p ersonne responsable, e t de C om ité O fficiel de la Colonie F ran çaise n en fonction, qui seront d élégués p ar leu rs coli rem b o u rser la So ciété et les docteurs des fra is ac- tio de S a n F ran cisco , 414 M ason S t. lèg u es. casio n n és p ar l ’accident. A 2 H E U R E S P R E C ISE S S a n Francisco 2, C alifo rn ia. BUT: C ette Com m ission n e p o u rra en a u cu n e faço n in terv en ir d an s l ’ad m in istratio n die l ’H ôpital. A rticle X in sup p rim é AU D ear M r. L annertone, L a resp on sab ilité de l a g éran ce de celui-ci restei C ap tain S w a n e y of th e “GOLDEN B E A R ” h as S i l’A rticle XIII e s t sup p rim é, cet am endem ent de en tièrem en t en tre les m ain s du Conseil en fonction. SCOTTISH RITE HALL handed m e a copy of y o u r le tte r of J a n u a r y 20th v ie n d ra A rticle XIII e t lio n A rticle XIV. C ette Com m ission sp éciale, en collaboration avec! ad v isin g of th e gen ero us contribution w h ich th e S U T T E R S T . E T V A N N E S S A V E ., SA N F R A N C I S C O les m em bres du Conseil d ’A dm inistration a pour* A rticle XIV F ren ch Colonies of S a n F ran cisco , A lam ed a an d but d ’ex am in er la situ atio n fin an cière de la S o L e d ro it d’un m em bre d’ê tre adm is ou. die re ste r ciété, M arin C ounties h av e m ade to w ard s th e m ilk w hich à y conseiller to utes réfo rm es a d m in is tra ti à l ’hô p ital, n ’est p as ab so lu. Ce droit ost su jet à< w e r a e cu rre n tly d istrib u tin g h e re in F ran ce. En vertu de r Article 8, Paragraphe 5: v es ou fin an cières pour am élio rer )a situ atio n de la décisio n du m édecin q u i a été consulté ou qui B y th is tim e I p resu m e th a t th e n ew s of th e PARAG RAPH E 5 . — T o ute can d id atu re au p o ste de m em l ’H ôpital. a r r iv a l of the “GOLDEN B E A R ” a s w e ll a s th e b re du Com ité do it ê tr e proposée p a r un S o c ié ta ire en rè g le & tr a ite le m alade. S i a p rè s son adm ission à l ’h&pital, le m édecin P riv ilèg es d e ta ils of th e 'd is trib u tio n s are a lre a d y know n to r A ssem b lée P ré p a ra to ire ou a u C om ité d u ran t le s deux se m a i C ette Com m ission jo u ira du p riv ilèg e des m em yo u, though I should ju s t lik e to add a w o rd in, n es su iv a n te s. L e C om ité do it d re sse r une lis te des ca n d id a ts e n c h a rg e est de l’opinion qu’il n ’ait plus besoin ré u n isse n t les co nditio ns ex ig é es p ar le s S t a t u t s . C ette lis d’h o sp italisatio n , le so ciétaire n ’a plus le droit d ’y b res du Conseil d ’Adtm inistration, en ce qui con supplem ent. This m ilk is being d istrib u ted to sp e qteu i clo se & 5 h eu res du so ir, le sam ed i q u i p récède l ’A ssem b lée re s te r. cern e les facilités d’en q u êtes dan s les divers s e rv i c ia lly selected d eficien t children in th e m o st needy G énérale e t doit ê tr e pu bliée à p a r tir de ce d ern ie r jo u r, d an s T oute co n testatio n concernant l e s d ro its d’ad ces de l ’H ôpital et d’av o ir à s a disposition tous le s a r e a s and should provide a su ffic ie n t q u a n tity to u n ou p lu sie u rs jo u rn a u x fra n ç a is, ju sq u ’au dim anche su iv a n t, m issio n e t de s é jo u r à l ’hô p ital ap rès av o ir é té docum ents com ptables, lu i p erm ettan t d’acco m p lir v e each child a cu p of m ilk each d a y b egin n in g jo u r des électio n s. v érifiée p a r le docteur tra ita n t, se ra so um is à un; son tra v a il. p ril 1st an d la s tin g u n til th e su m m er vacation. C om ité M édical nom m é p a r le P résid en t du Conseil L a C om m ission p u b liera soit p a r voie de près-* Y our donation, p lu s th e b alan ce d istrib u te d b y y o u r fefllow C alifo rn ian s, w ill en ab le u s to do th a t in 39 EUE ESCALLIER LOUIS ALAUX d ’A dm inistration. Ce C om ité consistera de tro is se ou p ar le ttre s ad ressées a u x so ciétaires un m em b res du C orps M édical E xécutif, y co m pris le SECRETAIRE P R H S I D E N T co m pte-ren du de son tr a v a il trois fois p a r a n e t 63 P «rate F ren ch departm ents. ch e f de ce Corps lequ el p résid era à ce Com ité. Tou des conclusions, s ’il y a lieu . I hope th a t th ese facts can b e m ad e a v a ila b le te recom m andation d’un e m a|orité de ce C om ité to th e v a rio u s Counties fo rm in g a p a r t o f y o u r 8454—3—24 sera soum ise au Conseil d’A dm inistration de la So Composition de la Commission o rgan izatio n an d th a t you w ill exp ress to a ll who L a n c ie n P résid en t p résid era d’office le s ré u ciété dont la décision s e r a concluant«. h a v e contributed mty personal th an k s, a s w ell a s n io n s de la dite com m ission, a s s is té d ’u n secré th o se of th is o rgan izatio n and th e people of F ra n A rticle V, p a rag rap h e 1 (PLA N No. 1) t a ir e q u i e n re g istre ra le com pte-rendu des séances. ce. M o difier la p rem ière p a rtie de cet a rtic le com E lle n e tien d ra p as de réunion, à époque ré g u liè re , En visite venant de Québec V ery sin cerely, m e s u it: m a is seu lem en t lorsque la1 n écessité s ’en fe ra sen R ob ert H. BILAKE. D irector fo r F ran ce. Nous av o n s e u le p la is ir la sem ain e d ern ière de L a cotisation m en suelle e s t fix ée à $3.00 p a r ren co n trer M. F . H. M orin, en p ro ven an ce de Qué m ois, p o ur toute p ersonne â g é e de quinze an s ou, tir, e t en accord com m un. bec, q u i v ien t d’a r riv e r de L o s A n geles e t ren d v i au-dessus, et p our les en fa n ts dont les p aren ts ne Remarque«: site à des a m is à S a n Francisco. IVt M o rin v ien t so n t p as so ciétaires. E tan t donné q u ’il e s t n écessaire d ’obtenir une1 en C alifo rn ie ch aq u e an n ée p o ur s a san té. opinion lég ale s u r c e t am endem ent, le Conseil A ce v is ite u r can ad ien le “C o u rrier” p résen te A rticle XII, paragraphe 4 d ’Adm inistratiom : a rem is s a décision à plus tard . M odifier com me s u it: s e s m eilleu rs so u h aits de bienvenue. L es exam en s de R ayo n s X, les traitem en ts r a - (Proposition—A . B adet Pro p o sitio n d’am endem ent a u x S ta tu ts A jo u ter le s p h rases ci-dessous a u p a ra g ra p h e X de l’A rticle X n : T o ut S o ciétaire co n sultan t un do cteur à son b u reau ou à la clin iq ue d e l ’H ô p ital e s t tenu de payerj l a som m e de 50 cents. C ette som m e doit ê tre p a y é e : à l’H ôpital, s ’il e s t à son b u re au ; a u b u re au de la clin iq ue si la co n sultatio n a lie u à l ’H ôpital. T out S o ciétaire faisan t v en ir le docteur à dom i Laurent Delpech, Robert et André Sarrassat RESTAURANT PARISIEN cile doit p ay e r à l’H ôpital $1.00 p a r v isite. VENDREDI 2 AVRIL 1948 204 HAIGHT ST.t sAN FRANCISCO CHEZ LES DAMES AUXILIAIRES DE L’HOPITAL FRANÇAIS Î LETTRE DE REMERCIEMENTS LA SOCIETE FRANÇAISE DE BIENFAISANCE MUTUELLE ASSEM BLEE GENERALE IÆ 28 M A R S 19 4 8 S H0TEL>FRANCE RESTAURANT ef BAL MUSETTE « L’ALOUETTE RESTAURANT FRANÇAIS Cocktails et Dîner 78 0 Broadw ay [C oin de Powell S tre e t] San Francisco, Californie » VICTORS an 1 1 1 O’FARRELL ST., près STOOKTOH, (Nouveau local du Western Women’s Club) CLOVIS ET SARAH, Propriétaires COCKTAIL - DINER L IQ U E U R S F R A N Ç A IS E S DE C H O IX Yukon 6 -3 9 3 4 Déjeuner de l l h . à 2 :3 0 . Plats chauds - Buffet - A la carte. Remarques: C onsidérant que les rev en u s ne seraien t p as su f fis a n ts le Conseil n e reco m m ande p as cet am ende m ent. S. F. de B. M. PIERRE BERCUT ET Mme BERCUT SONT PARTIS POUR LA FRANCE A p rès q u a ra n te a n s d’A m érique n o tre com pa trio te P ie rre B ercut, frè re de J e a n e t H enri B ercut, s ’en est a llé revo ir son v illa g e n a ta l de Magnaebo urg, p rès de Lim oges. M. et M m e B ercu t ont q u itté S a n F ran cisco lundi d ern ier et v o yag ero n t s u r le paquebot “Queen, E lizabeth”. Ils com ptent p asser tro is m ois en E u rope. A p rès u n e v is ite au p ays n atal, e t tand is q u e M m e B ercut, n ée en Ecosse, s’en ir a revo ir leslie u x de son en fan ce à A y r p rès de G lasgow, les d eu r v o yag eu rs iro n t v isite r l ’Ita lie , la S u isse, la S u èd e e t la B elgique. P arm i le u r s com pagnons de vo yage s u r la “Q ueen E lizabeth ” se trouven t l ’ép ic u re arm énien, bien connu e t sa fem m e M. e t M m e G eorge M a rd ik ian et M. et M m e E d g ar A dam s II. A van t le u r d ép art p our F ran ce les P ie rr e B e r c u t reçu ren t chez eux, m ercred i d ern ier, dtes am is, ven us pour le u r so uh aiter Bon V o yage. Parmfe e u x se tro u vaien t le Consul G én éral d e France,. M. R ao u l B ertran d q u i é ta it acco m p agn é de M. J e a r i B au d elaire, in g é n ie u r des Ponts e t C h aussées, de p a ssa g e à S an F ran cisco , M. H enri B e a u ja rd , Con s e ille r C o m m ercial de F ran ce, M. V ictor P lace, P résid en t d e l ’A llian ce F ran çaise. M. P a u l V erd ïer l’activ e p erso n n alité fran çaise q u e to us connais sen t à S an F ran cisco , le m aire de S a n F rancisco e t M m e E lm er Robinson. L a fille de M. B ercu t et son m a ri le s R obert S m ith die Los A n geles é ta ie n t v e n u s d ire a u revoit* à le u rs p aren ts. M. e t M m e L o uis S u tte r, bien con n u s dans les m ilie u x de v itic u ltu re en C alifo rn ie: le J u g e F é d é ra l Goodman e t s a c h a rm a n te comipagne; le J u g e H arris, le Ju g e e t M m e T hom as FoLey; M m e T e re sa M eickle (ju g e bien connue aussi) ; les frè re s et b elles-sœ u rs d es B ercut, M. et Mime J e a n B ercu t que to u t le m onde en to u rait p o ur avoir des nouveflles de le u rs d eu x liH es q u i sont, en ce m om ent, à P a r is ; M. e t M m e H en ri B ercut, M. et M m e K arl W eber, ce d ern ier l'actif! p ro p riétaire de l ’H ôtel W hitcom b, M. et M m e M a r vin L ew is; le jo u rn a liste connu M. A rth u r C aylo r e t M m e C aylor. L a soeur d e M m e B ercut M lle H elen L ogie e t Mime Sm ith rec ev aie n t avec M m e B ercut. Mlle L o g ie qui est a rr iv é e récem m en t d ’A u s tra lie où e lle résid e avec s a fam ille, d em eu rera à S a n F ran cisco p en dan t l ’ab sen ce de s a sœ u r e t de son b eau-frère, av ec S u zan n e Aimée, ]â jo lie fille tte flf 9 Pteïte B ercut. Le “C o u rrier” so uh aite à c es d ern iers un, tr è s bon v o y ag e et un excellent s é jo u r en Europe. Loge La Parfaite Union No. 17 A. M. L. & A. Tenue Rég. le 1 e r Vendredi de cha que mois au Temple Maçonnique, Van Ness Ave et Oak St. Jules Ramond, V. M., 60 Sansome S t ., Ch. 403. EXbrook 2 - 0 1 0 2 ; B. F. Ames, P. M., Secrétaire, 2 0 1 9 Pacific Avenue^ TéJ^FI _6-69 74_ _ JêT'âÎ vu dans Îe COURRIER M. et Mme ARTHUR F. DOMERGUE M. et Mme LOUIS A. MAISON Propriétaires-Directeurs .. . o ' '. 4 Salles Climatisées ,'T '-V X w 2 Chapelles Climatisées Les plus belles chapelles funéraires GANIMDOMHE J 'W W ia L (D Î A s ic h fiâ u ENTREPRISE FRANÇAISE DE POMPES FUNEBRES Mme Arthur F. DOMERGUE attachée à l’établissement 777 Valencia St., San Francisco Téléphone: MArket 1 -6 4 6 4 [Près 19 e rue] DU PAIN FRANÇAIS S ’il est un e trad itio n fran ç aise q u e S a n F ran c is co a su co ntinuer, c ’e st bien celle du bon p ain fra n ç a is, fra is et cro u stillan t. D em ander a u r e s ta u ra n t, ou chez l’ép icier du p ain fra n ç a is, c 'est n atu rellem en t dem ander du piain de la b o ulan gerie LA R RA BU R U . Q ue n e do n n eraien t nos co m p atrio tes de F ran c e pour Une d élicieu se bouchée de pain L a r r a b u r u ? L a b o u lan g erie L a rra b u ru l i v r e au ssi s o n pain dans le Com té de S an M ateo. En ville, on trouve ce p ain : Chez PA U L DELPECH, 1798 O akdale A ve.; d an s quan tités d’ép iceries e t m ag asin s d’alim en tatio n en ville et à la Boulangerie LARRABURU [Prem ier Prix à l’Exposition P.P.I.E. 1 9 1 5 ] 365 3rd Ave près Geary Tél BAyview 1 - 4 1 1 3 L'UN DES MEILLEURS FLEURISTES C eux d’en tre nos lecteu rs q u i ont eu l ’occaflUm de p asser a u coin de l ’A venue P residio et de la r u e S acram en to au ro n t certa in em en t re m arq u é, m ain tes f o i s , la jo lie d e v an tu re, d’un fle u riste . L es p lan tes, le s fle u rs q u i y so nt p résen tées d an s un décor to u jo u rs a ttr a y a n t sont des p lu s jo üe» et des plus tentantes. I l s ’a g it de la d evan ture d’un fle u riste fra n çais. l’un des m eilleu rs fle u riste s de S a n F r a n cisco. Com m e to u te bonne m aison fran çaise , L A ROSE R IE vous o ffre un serv ice person n el des plias aim ab les e t des p lus rapides. 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Avis de D écès M. Pierre Hondet n é à L asseube, B asses-P yrên ées. est décédé à S an F ran cisco le 15 m a rs 1948, à l’â g e de 67 ans. Ses fu n é ra ille s ont eu lieu le lu n d i 22 m a rs à 8 h eu res d u m atin, e n la chapelle m o rtu aire de P ie r r e M agendie, 1340 Golden G âte A venue. U ne g ra n d ’m esse de R eq uiem a é té célébrée à l ’E g lise N otre-D am e des V ictoires, à 9 h eu res du m atin, p o ur le repos de l ’â m e d u défunt. L ’en terre m e n t a eu lieu a u cim etière H oly Cross. De la p a r t de s a b elle-sœ ur M m e M arie Hondet e t de to u te la fa m ille ici et en France. 8474—-3—24 Avis de D écès M. Louis Placé T b u v ß U ß A , d sL J-A an/ddX ß SUITE NOUVELLES DE S.-F, P .8 Avis de D écès M . ET M ^ e P O N T I DE R E T O U R DE VO YAG E A lexan d re e t R ene V a y ss ié F ra n k L a b or y J e a n T oulze M esse anniversaire M# N. Gau'hiert 25.00 M . P apin 10.00 M . GeorgCN V alab règ u e 5 OO M . Jo sep h L abo urd ettc ,y. M m e Jean n e P lacé, M. A lfred P lacé, M m e Hen rie tte B eigbeder et to u te la fam ille ic i e t e n F ra n ce o n t é té profondém ent touchés p a r le s nombreum arq u es de s y m p ath ie q u i letir ont été prodiguées à l ’occasion du décès su rven u à B elm ont de M. Louis Placé le u r m ari, père et p aren t très re g re tté . 8476—3—24 D I X N U M E R O S DU 'C O U R R IE R ' G R A T I S A vez-v o u s p trd u u n ê t r e ch er e t d ésirez -v o u s le fa ire s a v o ir à v os am is ic i e t en F ra n c e ? L e C O U RRIER v o u s offre g ra tu ite m e n t d ix num éros du jo u rn a l d an s leq u el a p a ru Tannonce de décès de v o tre ch er d isp aru . V ous pouvez le s ré c la m er a u b u reau du CO URRIER, 244 8 C la y S tr e e t, ou no us té lép h o n er: W E st 1 -4116. A U X LEC TEU RS DU 'COURRIER' L es in d u strie s de p re sse au x E ta ts-U n is, a u s s i b ien qu’en F ra n ce, font face à une c rise q u i a d é jà co ûté l'e x is te n c e à nom bre d*organes re sp e c té s e t im p o rtan ts. 11 y a ex actem en t lun a n <|ue nous ex p liq u io n s à nos le c te u rs que s i de g ran d s jo u rn a u x éd ités p a r de fo rtes so ciétés d isp o san t d'én orm es c a p ita u x ou des j ou «Triau x q ui so n t la p ro p riété de r ie lie s p a r ti cu lie rs o n t. été a tte in ts par. la c rise a c tu e lle , co m m ent s ’éto n n er q u 'u n , organ e de la n g u e é tra n g è re q u i fa it ap p el à un gro u pe r e s tr e in t e t ne p e u t co m pter que s u r se s abo nn és e t ses an n o n ceu rs,, p u isse éch ap p er à la m êm e c r is e . N ous vous av o n s ex p liq ué, en so n tem p s, pourquoi il d e v in t n é c e ssa ire de ne p a r a îtr e q u 'u n e fois p a r sem ain e. Ce n fe st p a s seu lem ent le co ût du p ap ier qui e s t en je u , c’e s t l'a u g m e n ta tio n des s a la ire s pour la typ o g rap h ie, le s tr a v a u x de p re sse , de b u reau , la liv ra iso n , etc. T o utefo is m a lg ré to u te s ces circo n sta n c es a d v e rse s, le COURRIER fa it de son m ieu x pour s a t is f a ir e se s le c te u rs e t v ie n t, com m e vous le sa v e z , de s ’a s s u re r le s se rv ic e s de l'A g e n ce de N ouvelles FRAN CE PR E SSE ce q u i a jo u te encore aux fra is du jo u rn a l. N otre m essa g e a u jo u rd ’hui, néanm oins, e s t u n m essag e op tim iste. Nous v o u s d iso n s: p atien ce. D ès qu’il s e ra po ssible, le COURRIER en ten d bien paraître^ a u m oins deux lo is p a r sem ain e. M a is Rome ne s ’e s t pas co n stru it en u n jo u r e t nous ne pouvons vous p ro m ettre le ch an gem en t esp éré im m éd iate m ent. N ous tra v a a illo n s au p ro jet d’u n bi-h eb do m adaire e t de m andons a u x le c te u rs du COURRIER de p ren d re p atien ce . S a n s o rg an e de la n g u e fra n ça ise , le s a c tiv ité s de la Colo nie ne g ard e ra ien t pas à d isp a ra ître et peu à peu ce s e r a it la Colonie m êm e qui s e r a it appelé à d isp a ra ître , c a r il n ’y a u r a it plus, en tre ses m em b res, le lien esse n tiel en tre to u s, un jour, n al q u i rap p o rte le s fa its e t g e ste s de nos co m p atrio tes e t se fait l’écbo de ses so ciétés e t de touj.es s e s a c tiv ité s . — LA DIRECTION DU COURRIER. JE L AI VU DANS LE COURRIER. N écrologies Décès de M. Percy Denroche tien t à donner un conseil. Nous expédions tons genres de colis alimentaires à vos familles et amis en France. Si vous allez en France vous pouvez expédier 110 livres de produits alimentaires par personne sans avoir à payer de droits d’entrée. 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Denroche, à s a sœ u r M m e R an h u t de B u rlin g am e. à to u te la fa m ille ic i e t ent F ra n c e le “C o u rrier” p résen te ses sin cères condo‘SA LE S T A * ” Jéances. - ,..... / VINS DE port de New York jusqu’au lieu de destina tion peuvent être acquittés par le destinataire en francs français. QUALITE JANVILLON EXPORT CORPORATION ET DE BOUQUET SUPERIEUR Bryant Park Building 55 W est 42nd Street NEW YORK 18, N.-Y. Tél.: LO 4 - 1 9 3 2 P ar G allo n : $1.25 MARQUE «DULZURA» Décès de Mme Olga Henriette Pottet N ous avons ap p ris av ec r e g r e t le décès surve n u à O akland, le 17 m ars, de Mme O lga Hen-. ¡n ette P o ttet qui h a b ita it cette v ille dep uis 25 ans, où elle é ta it trè s av an tag eu sem en t connue. Mmo P o tte t é ta it en ex cellen te s a n té et est m o rte su b i tem ent. A son m ari, à sa fille, à son p etit-fils et à sa s œ u r le “C o u rrier” p résen te ses condoléances le s p lu s sin cères. Décès de M. Louis Placé Nous avons a p p ris av ec r e g re t le décès de no tr e ex cellen t com patriote M L o uis P lacé, su rv e n u à B elm ont m ercred i d ern ier le 17 m ars. Ses obsèques ont eu lie u sam edi. N é à L ucq-du-B éam , M . P lacé é ta it m em bre de la L igu e H en ri IV et do ■la T rib u Sém in o le No. 54 (I O R M ). I l é ta it tr è s e stim é d an s la Colonie. M. P lacé é ta it dan s uni san ato riu m à B elm ont dep uis un an. A s a veuve M m e Jeanine P lacé, à s a fille Mmej H en riette B eigb eder le “C o u rrier” p résen te ses condoléances les plus sincères. Décès de Mlle Marie T. Sarmet . C’est avec un profond re g re t q u e nous avo n s ap p ris le décès de M lle M arie T. S arm et, su rv en u à l ’H ôpital F ran ç ais, je u d i dern ier, 18 m ars. S e s obsèques ont eu lieu sam ed i et la d éfu n te a été in h um ée à L iv erm o re, oü la fam ille ré s id a it a u tr e fois. A son frè re M. Edmond Sarm et, de L iverm ore, e t à ses sœ u rs M lle A nna S a rm e t et M m e Clém en ce R u fen er, le “C o u rrier” présen te ses plus sin cè re s condoléances. E N P U I S U U P R I X M A R Q .IT E VENDU PAR CAISSE (4 GALLONS) Téléphoner: HEmlock 1-4612 PACIFIC REALTY COMPANY 1 1 0 SUTTER ST, BOOM 7 1 0 - 1 1 - 1 2 Téléphone: DOufflas 2 -6 3 9 0 et 2 -6 3 9 1 Agence Générale d’Assurances, Real Estate, Vente, Achats, Echange et Gérance de Prop. PROPRIETEES A VENDRE $ 12 5 .0 0 0 — Construction ciment et- acier dans le centre de la ville consistant d’hôtel de 55 ch. avec bains privés et 3 maga sins, le tout loué à bail & près de $1-00 0 par mois e t rappor tan t plus de 8 pour cent net. Placement su r et avantageux. $ 30.000— 8 ÎIa te de 4 et 5 ch. avec garages et un frp a d maga sin. Rapport $3.480 par an. Dans block très ac tif de la Mission $ 29.500— Hôtel en briques de 2 0 ch. dans le centre de la v il le. 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D epuis lors il s ’o ccup ait d e la Sch w erin N u rsery dans G eneva A venue. Il n e la is s e auculne fam ille, s a u f sai belle-sœ ur, la veuve d e son frère J e a n H ondet, q u i lu i est m o rt en oc to b re 1939. A M m e Je a n H ondet le “C o u rrier” exp rim e to u te s a sym pathie. AGENCE DE VOYAGES Nous continuerons la publication des dons ch aq u e sem aine ju s q u ’à no uvel ordre. _______________ M. ALFRED SERVEAU PART EN FRANCE N otre com patriote M. A lfred S erv eau, p roprié ta ire du jo li m ag asin db fleu rs “E m ile Serv eau F lo rist”, situ é a u coin des ru es F illm o re e t S acramento, q u itte ra n o tre v ille le dim anche de P âq u es pour se ren d re en F ran ce et en H ollande. Comme l’un des trois délégués am éricain s de l ’A ssociation des F leu ristes des E tats-U n is il a s s is te ra a u Con g rè s In tern atio n al des H o rticu lteu rs et F leu ristes, à A m sterdam , n ira ensuite v isite r ses cousins à, Mme Marie Frances Baron P aris. M. S erv eau v o y a g e ra en avion et s e ra ab le u r m ère, belle-m ère, g ran d ’m ère, cousine et pa se n t deux sem aines. re n te bien re g re tté e. 8472—3—24 Des Pneus—Des Denrées Alimentaires Du Streptomyacine et Bagages. DENREES ALIM ENTAIRES 10.00 10.00 60.00 5 .00 Limousines à titre gracieux M. e t Mme Jo sep h B aysson, M. et M m e George, Baron, M. et M m e E dw ard B aron, M. et M m e Ja c k R a ile y , M. e t M m e G eorge B aron J r ., M. E dw ard B aro n J r ., M. Jo seph B aysson J r . ont é té profon dém ent touchés p a r les nom breuses m arq u es de .sym pathie q u i le u r ont été p ro d ig u ées à l'occasion du décès surven u à S an Francisco de POUR LA FRANCE REAL ESTATE INSURANCE Appel aux Colonies Françaises M m e C lém entine Ponti et M. Ponti du S u n set sont ren trés d ’un lo n g v o yag e il y a environ uni m ois. N otre co m patrio te est o rig in aire de B ordeaux et som m ari vient de M ilan, en Italie. T ous deux! U ne M esse A n n iv ersaire sera céléb rée en l ’E sont a llé s revo ir (leurs p a y s d’origine et ont passé' g lis e N otre-D am e des V ictoires le dim anche 28 n e u f m ois là-bas à v o y a g e r à tr a v e rs la Franco, m a rs 1948, à! 9 h eu res du m atin, p our le repos de sé jo u rn an t su rto u t à B o rdeaux et à P a ris et f a i l ’â m e de s a n t une to u rn ée à tra v e rs l’Italie, séjo u rn an t à M ilan pendant quelque tem ps. M. Arthur R. Hurst C’é ta it uni très beau vo yage, dit M m e Ponti, m ais décédé le 28 m a rs 1947. on a v a it de la peine à v o ir les gens en F ran ce et L e s am is et connaissances sont resp ectueuse en Ita lie m an q u er de tant; de choses. En Italie, m e n t p rié s d ’y a s s i s t e r. toutefois, nous fit-elle o b server Ses gen s ont au De la p art de s a veu ve M m e M arie H urst et de m oins de l ’h u ile et du fro m age, ce q u i e s t un peu son fils R év. R ob ert L. H u rst S . J . N otre très sym p ath iq u e com patriote M. A rthur m ieux q u ’en F ran ce. 8459—3—24 M. et M m e Ponti h ab iten t la 18ème A venue de D om ergue, de la firm e G antner, M aison, D om ergue p u is bientôt v in g t an s et son n atu rellem en t con no us p rie d’a v ise r nos lecteurs q u ’il m et à la d is position des fa m ille s fran çaises qui lu i en fero n t ten ts de se retro u v er chez eux. la dem ande, ses lim o usin es p o ur tout m ariag e dan si l a colonie. Ses lim o usin es so nt prêtées à titre g r a cieux. Il suffit de lui télép h o n er: M A rket 1- 6464. Rem erciem ents Robt. A. Lassalle POUR LES ENFANTS DE FRANCE Il est recom m andé à tous n «s com patriotes do co n tin uer les versem en ts m ensuels à la “S av e th e C hildren F éd ératio n ”. On p eut en vo yer les dons L A M E D A IL L E D 'H O N N E U R p a r la poste à l ’ad resse su ivan te: A UNE C O M P A T R IO T E SAVE THE CHILDREN FEDERATION French Library, 414 Mason S t , San Francisco L e “C o u rrier” vien t d ’ap p ren dre avec le p lus Nous publions ci-dessous la liste de dons et v if p la is ir q u e n otre com patriote si estim ée de tous, M m e Je a n -P ie r re T ro u illet de 1854 V allejo St so uscriptio n s p our l’an n ée co uran te. vien t de recev o ir la Médlaille d’H onneur en verm eil, J . A . Alligruié $ 2 .5 0 E ugèn e B lan q u ié 24.00 q u i lu i a é té décernée p a r le m in istère des A ffai F élix L a s s a lle îo.ooj M m e C. L u sin ch i 2 .5 0 r e s E tran g ères en F ran ce. 10.00, L o uis P a ris o t So ciété A lsace-L o rrain e 25.0 0 M m e J- P. T ro u illet est m em bre fo n datrice de. C. J . A u g er 20.00 B an q u et du Club L a fa y e tte l ’Œ u v re des M aisons C laires à S an F ran cisco , dont, F. E ncoyaiid 10.00 de M a rin C ounty 4 4 .0 0 elle e s t la p résid en te d ep u is 1919. ( D e s secours! A nna B utïllon 5.00 M t A rth u r D om ergue 25.00 p o u r un e v a le u r de plus d’un m illio n de fra n c s ont. 100.00 é té en vo yés au C om ité C en tral en F ran ce. M m e J . Dr M a rie L o uise Fourcade 10.00 M . P . A. B erg ero t 5 .00 M m e M arie T ro u illet 2 4.0 0 P. T rouillet est au ssi m m b re du Com ité d irecteu r P a u l G oursau 150.00 M . et M m e P . C hanquct 25.00 de l ’E n tr’aid e A m éricain e à la France. Nous s a A. P . D esso u slav y 5 .0 0 M m e D ésiré S tan to n 5 .0 0 vons de so u rce au to risée q u ’e lle a adopté un orphe Lo uis C. M a rty 2 5 .0 0 M . A lan T u rn er 1.00 lin a t de fille tte s à P au (35 petits o rp h elin s) a in Ju lie n T ie u lié M me C arl H ead 5 .00 M . J . P .L a s sa lle 5 .00 si q u e d eu x écoles dans l’E st de la F ran ce. 5 .00 T o ujo urs dévouée à to utes le s bonnes causes, M lle M a th ild e C asabonne 5.00 M m e J . S u p erb ie, F a irfa x 25.00 n ul ne fa it appel en v a in à cette bonne com pa M. e t M m e W . S . Johnson 50.00 M aison M agen d ie 5.00 150.00 M. S . C. M a rty trio te. C’est ain si q u e lo rs des réveillo n s de N oël M m e G eorges Som ps 24.00 150.00 M. R oger D ebbaudt e t du N ouvel An de 1946 o rg a n isé s (pour le s é q u i E rn est T o rregano Mme L ouise H echc 10.00 150.00 p ag es du “S t-D ié’’ e t du “G érardtm er” elle h a b illa R ao ul H, B lan q u ié M lle C ath erin e C ollineau 2 .0 0 de pied en caip de m ousse du “G érardm er”. Société des A nciens M . H enri B azerqu e 10.00 T out d em ierem en t, lo rs du p assag e du R évéren d C o m b attan ts 150.00 L ig u e H enri IV 3 00 .00 P è re F la u ja c elle fit p a rv e n ir ce q u i é ta it néces M ich el R ed in g er 150.00 M lle A lice M ondet 150.00 s a ire pour q u ’il put s ’éq u ip er personnellem ent' L a G auloise 5 .0 0 120.00 M m e R uby L o rra g n e av an t d ’en trep ren d re son vo yag e à tr a v e rs l e s P ie rre B crcu t 150.00 Colonie F rançaise> O akland 95.00 M. Louis A lau x 60.00 E tats-U nis en route pour F ran ce ap rès to ute une T rib u Sém inole 120.00 M. Ilen ri Colom bat 10.00 vie p assée au Japon. Sim on Totiloune 150.00 M me M arie B atm alc 7.50 L es lecteu rs du “C o u rrie r” q u i connaissent Mmel Léon Bocquernz 120.00 me C harles G ravier 5 .0 0 T ro u illet se réjo u iro n t de l ’h o n neu r qui vient de luil M m e A u g u stin « C iu.cn«ve 150.00 M M. J . Camou 10.00 être fa it p a r ¡la rem ise de la M édaille d'H onneur uis R aoul 10.00 100.00 M. H enri L a b a ta illc en v erm eil. A vec nos félicitatio n le s p lus sin cères. LHoenri M. J . B m tard 24.00 L an n erto n e 12.00 n é à L.ucq-du-Béam , e s t décédé à B elm ont, C alif., le 17 m a rs 1948. S e s fu n éra ille s ont eu lieu le sam edi 20 m a rs 1948 à 9 h e u res 15 du m atin , en la ch ap elle m or tu a ir e de P ie rr e M agendie, 1340 G olden G âte A ve RE U N IO N D A N S LES nue, S. F. Une g ra n d ’m esse de R eq u iem a été célé b ré e à l ’E g lise N otre-D am e des V ictoires, à 9 h eu B A S S E S -P Y R E N E E S res 45, pour le reipos de l ’âm e du défunt. N otre sym p ath ique com patriote Ju lie n L acam De la p a rt de s a veu ve Mme J e a n n e P la cé ; de son fils M. A lfred P la c é; de s a fille M m e H en riette pagne, p ro p riétaire de la C lay F ren ch L au n d ry, B eigb eder ain si q u e de to ute la fam ille ici et en (dains la ru e D ivisadero coin de C lay) quittera. S a n F rancisco p ar avion dim anche prochain, jo u r F ran ce. L e défun t é ta it m em bre de la L ig u e H enri IV de Pâques, à 9 h eures 15 du soir, en p artan ce pour P a ris où il s é jo u rn e ra tout iju ste pour ren co n trer et de la T ribu Sém inole No. 54. s a sœ u r qui vit. à P a r is et avec e lle continuer son ___ 8475-^3—24 vol vers B u greiss, .près de N avarren tz, (B assesP y ré n é e s), pour une bonne réunion de fam ille. Ce sera le p re m ie r v o yag e en F ran ce de M. L aeam p ag n e, depuis son a rriv é e dans n o tre v ille il y a 23 ans. Il s e r a absent trois mois. S a fa m ille et ses en fan ts ont o rg a n isé une soi ré e de Bon V o yage pour ce so ir M ercredi. (P arm i ceu x q u i o rgan isen t cette so irée sont, en dehors d e la fam ille de n o tre com patriote, s œ bons am is Jean M. Percy Denroche ICazenave et M irasso u, de la Yerba B u en a F ren ch est décédé à Redüand, C alif., le 15 m a rs 1948. B a rra il. etc. e tc.). D im anche, à 4 S e s fu n é railles ont eu lie u le vendredi 19 m ars iLaudry, laB rice sœ u r de M. L aeam p ag n e donnera u n e à 1 h eu re de l’après-anjdi, en la' ch ap elle m o rtu a ire h“peures, a r ty ” en l ’honneur du v o yag eu r. de Crosby-N -G ray an d Co., 2 P a rk Rd, B u rlin g am e. n L aeam p ag n e, le “C o u rrier” so u h aite un! De la p a rt de son fils E verett J . D enroche; de bonAetJuhlie sa s œ u r M m e E thel R anh ut de B u rlin g a m e et ain fam ille. eu reu x v o yag e et un e bonne visite dan s sa s i q u e de toute la fa m ille ici et en' F ran ce. 8473—3—24 Rem erciem ents COURRIER FRANÇAIS DES ETATS-UNIS—8 Mercredi, 24 mars 1948. LA «GLAMORUG » PUîtE LAINE SUS SA SURFACE D’EXCELLENT USAGE et TRES ’R'F.T.T.T, G A R A N T IE P A R •‘ G O O D H O U S E K B E P H V G ” E T PR E SE N T E E SE U LE M E N T P A R LA CH M A N BR O S. $ 2 9 9x12 FEET 6—COURRIER FRANÇAIS DES ETATS-UNIS CINEM A Mercredi, 24 marts 1948. « I l DEPUIS 1715 E Roman-Feuilleton du «Courrier» DES E ric von Stro heim , l’a c te u r et d irecteu r de ciné m a bien connu a q u itté H ollywood, d éfin itivem en t L e testam en t o rig in a de L o u is XIV, é c rit de la dit-on, p o ur s ’é ta b lir en A utriche où il tr a v a ille ra dtans un studio. M. Von S tro h eim e s t bien connu m ain m êm e dlu roi, qui a v a it disparu depuis 1715, d an s les m ilieu x fra n ç a is de Los A ngeles-H ollywood est retrouvé. L a veuve ti’un ém in en t bibliophile, le docteur L ucien G raux, vien t d’en fa ire don à l’E tat. où il com pte de no m b reux am is. Louis XIV a v a it réd ix é son testam en t peu a v a n t s a m ort, le 2 ao ût 1714, e t l ’a v a it fa it déposer dan s une n ich e creu sée d an s un e m u raille du p a la is de V ersailles. Comme on le sait, le duc d’O rléans, devevenu régen t, obtint q u e les dispositions q u ’il conte n a it devinssent le ttre imorte, et le testam en t lu iAlors que tan t d’a rtis te s de th é â tre im iten t les mémfc disp arut. D ans qu elles m ain s est-il p assé deinnom brables inconnus q u i rêv en t de “faine du ci p u is 1-ors, nul ne le sa it. L es d eu x seuls hom m es c a n ém a,” il y a v a it à P aris un garçon q u e cette am p ab les d’ex p liq u er le m y stè re ont d isp aru : le doc bition n ’a v a it ja m a is v isité . C’é ta it Jean-Louis B ar- te u r G raux, d ern ier possesseur d u docum ent, et M. A ndré L ehm ann, à q u i il l’a v a it acheté. L es deux ra u lt. Un drôle de g arço n , en v é ri hom m es ont tro u vé ¡la m ort d an s les cam ps de dé té. Un peu fou, disent le s uns. Un p o rtatio n allem an ds. C’est en 1927 que, p o ur la p re “p u r” disent le s au tre s. M ais tous m ière fois, on retrou ve sa trace. Un inconnu se p ré so n t u n an im es: d u ta le n t, beau se n ta un jo u r devan t M. H erriot, alo rs m in istre de coup de talen t. Il porte?, s u r un l’E ducation N ationale, <‘1 lu i proiposa de lu i p rê te r le corps solide, une tête d ’illum iné. testam en t de L ouis XIV p o ur u n e exposition. M ais P o urtan t, c’est un,' m élan ge de ce si M. H errio t a v a it accepté cette proposition, il a u q u ’il y a c(e p lu s fra n ç a is en r a it dû f a ir e s a is ir la pièce, s u r laq u elle l’E tat pos F ran c e : le B o urguign o n et le P a sèd e u n droit ¡im prescriptible. I l déefina donc l’o ffre risien . Il est n é a u V ésinet, fle 8 de l’inconnu. septem bre 1910. “L ’an n ée des in ondations,” dit-il, c’e s t facile à re tond r. Son père é ta it o rig in a ire de APRES LA T o u m u s, le p a y s des bons vins et des g ra ss e s volaillles. Il é ta it au ssi p h arm acien , et c’est a u h asard d’une in stallatio n en b an lieue que Jean -L o u is n aquit. D ix-huit mois plus tard , la f a m ille rev en ait à P aris, et c'est là, que les deux f ils 1 B a rra u lt — Jean -L o uis e t son frè re — fu ren t élevés. E tre phartm acien, ctest un e excellen te profession, DES CARDINAUX v e rs laq u elle les pèress p oussent g én éralem en t leurs en fan ts. M ais com m e l ’a u te u r de ses jo u rs é ta it (Prière de voir le kiuméro du COURRIER tfn 17 beaucoup [plus lui-m êm e poète q u e potard, il se g a r m ars pour cette d éd ar^ io n ). d a de f a ille pression s u r ses h é ritie rs, et J&anLoruis p u t à s a g u is e cu ltiv er en lu i urne vocation Par Robert Grandmougin a ffirm é e dès la six iè m e année. I l m o n terait des sp ec A R IS, (A F P ).—L ’im portantle déclaratio n que tacles, il ne s a v a it en co re lesquels. A la rig u e u r, il les Pcard in au x et le s arch ev êq u es de F ran ce ont f a i serait pointue. Tout l ’a t tir a it e t le com blait dans le th éâtre, le j*'u dles artiste s, (.’écritu re des dialogues, te ¡à l ’issu e de le u r assem b lée su r la situ atio n g é n é ra le en F ran ce et les exh o rtatio n s q u ’elle contient le b ro ssag e des décors, l'h arm o n ie des attitu d es. pour lia réco n ciliatio n des F ra n ç a is rap p elle ■ — ditT out se ten ait à ses y e u x e t tendait v ers un m êm e on d an s les m ilieu x C ath o liq u es — que cette posi b ut: l ’expression de la b eauté. Tout en m ointant des p etites pièces et en s’in g é tion fu t d é jà a ffirm é e dans d iv ers docum ents die la n ian t à tr a d u ire p a r les mots, le s gestes, les cou h iérarch ie. On s a it en effe t que le s card in au x av aien t leu rs, son idéal d’en fan t, de Jeun e garço n, de je u envoyé en décem bre dlem ier un e le ttre a u P résid en t n e hom m e, Jean -L o u is fit ses études, p a rv in t à s a de la R épublique s u r la ju s tic e politique. De son cô Imajorité. Il fa lla it p ren d re une décision, a g ir. Il té le P a s te u r B oegner, présiden t de la F éd ératio n é c riv it à C h arle s D ullin, “un e le ttre désesp érée pour P ro testan te de F ran c e a f a it il y a un m ois, re m e t se lib é re r,” d it-il, “aujourdi’hui, die son en vie de f a i tr e à M. V incent A urio l — q u i le reçut récem m en t re du th é â tre .” Il esco m p tait de d éco u rag ean ts con p o ur l’en treten ir — un e le ttre s u r ce m êm e s u je t. seils. Il obtint le co n traire et devint la ved ette que C ’e s t à d ire q u ’a u ssi bien du côté C atholique que du l’on sait. D ans L E S BEAUX JO U RS, son p rem ier cô té P ro testan t, le problèm e m o ral de la ju s tic e po film , il est à pleine rem arq u é. “SOUS L E S YEUX DE litiq u e d em eure a u p rem ier p lan des préoccupations. L ’OCCIDENT,” q u ’il to u rn e im m éd iatem en t ap rès, Ces d ém arch es effectu ées e t ces docum ents publiés, f a it p a rle r de lui. M ais c ’e s t HELENE q u i le fav o ri on est d ’av is toutefois, a u ssi bien dans le s m ilieu x s e et De rend du coup célèbre. P arm i se s (plus r é Catholiques q u e dan s les m ilieu x P ro testan ts, que cen ts fillms, on peut c ite r L A SYMPHONIE FAN s ’il é ta it in disp en sab le de p ren dre une bonne fois TASTIQ UE de C h ris tia n -Ja q u e et L E S E N FA N TS position a u x yeu x de l ’oipinion publique, il s e ra it dom m age d’in sister trop ouvertem ent s u r cette du PA RA D IS. question. Son rajppeli trop fréq u en t en effe t ris q u e ra it d’in La publicité originale à la sortie des films disp o ser l’opinion (publique, q u i g ard e à l’é g ard des P A R IS.—Lons de la so rtie d’un film , il ex iste de condam nés des g rie fs lé g itim a s. Il en ré s u lte ra it n om breux m oyens de p ub licité p o ur a ttir e r l’a tte n une réactio n qui nuirait, beaucoup plus à la cau se tion du p ub lic. C ertain s sont classiques et se font de la réco n ciliatio n n atio nale q u ’elle ne p o u rrait la p a r voies d’affiches, de p an n eaux, d’annonces dans s e rv ir. S ’il est utile, po ursuit-on , d ’en ap p eler selo n la p re sse et la radio, etc. . . . M ais les producteurs le cas à une “la r g e am n istie” ou à une “solution de et d istrib u te u rs s’in génien t, de plus, à rech erch er ju s tic e ,” il fa u t surto ut ne |pas oublier qu’une d ip lo des m o yens de p ub licité o rigin aux. Voici q u e lq u e s1 atie d’apaisem ient est souhaitable. L a réco n ciliatio n exem p les de cette (publicité o rig in ale! A l ’occasion m fra n ç a is e est une œ u vre de p atience et la “p laie dou de la p résen tation en ex clu siv ité à P a ris du film de lo u reu se” q u ’est le problèm e de la ju stice politique Ja c q u e s B ecker, ‘A ntoine et A ntoinette,’ q u i rem n e p eu t g u é rir q u e lentem ent. S u r ee plan, le silen p o rta à Cannes le .prelmier p rix pour les film s sen ce est p référab le à trop de (prises de positions spec tim en tau x , la société G aum ont a in v ité tous le s A n ta c u laire s. El reste dit-on d an s le s m ilieux C ath o li toine e t A ntoinette de F ran c e à se fa ire co n n aître, q u e la position d<’ lentleur q u e recom m andent en envoyant leu r nom, préndmi e t adresse, en éch an qauu esfond les Chrétions est ég alem en t celle prônée ge de quoi, Ils ont reçu une Invitation g ra tu ite pour a lle r se vo ir A l ’écran . A L ille, au m om ent de la so r officieusem ent p a r les hom m es politiques q u i ont tie du ïa m e u x iü m itailiten ‘So u scia,’ un e vo itu re-ra la chargé de réso udre qe délicat problèm e. T el est dio in v ita le s Lffllois à vo ir ce film ta n d is que, dans en tout cas, peut-on affirm er, le sens de la rép o n la foule, q u a tre p etits c ire u rs de bottes que l'on a u se fa ite p a r le P résiden t de la R ép ub lique au x r é r a it c ru évad és du film o ffraien t g ratu item en t le u rs centes so llicitatio n s des C ath o liques et des P ro tes serv ices. D ans une a u tre v ille db F ran ce, ce fu t les tants. ch arcutiers q u i fu ren t in vités à un e p résen tatio n du film com ique “L e C h arcu tier de M achonville,” un e fa rc e cin égrap h iq u e dan s laq u d lle B ach tien t le rô le 1 Avec Errol Flynn, dans son prochain film Helen W estcott, âg é e de 19 ans, se ra l ’un e des d ’un c h a rc u tie r sentim ental!. nom breuse« jo lies fille s q u e nous verro n s au x côtés d’E rro l F lyn n , dan« son prochain fid(m. Les Anglais et les films de Hollywood L es cin ép h iles an g lais n e sont p as tellem en t f r i ands des film s am éricain s. C ’est ce que prétend la A l’amiable Yves M ontand n ’ir a .pas à H ollywood. L é d iffé b rillan te a c tric e a n g la is e L illi P alm er, actuellem en t a u tr a v a il dan s les studios de HoflOywoodl. "Les seu ls rend qui l'o p p o sait av ec la firm e am éricain e p our q u i s ’in q u ièten t de la p én u rie de film s am éricain s laq u elle il é ta it sous co n trat s ’est ré g lé à l’am iab le. en G rande-B retagne sont: le s p ro ducteurs a n g lais,” Yves n ’a u ra |pas à p a y e r les 50 m illions . . . de fre s d é c la ra l’actrice. “C eux-ci n e p eu v en t ré a lis e r assez die dom m ages et, in térêts pour b ris de co n trat. Il d e fillms p o ur alim en ter régulièrtem ent to utes les p ren d ra seUlément à sa ch arg e (les dépens occasion s a lle s de cin ém a du ipays, e t p lu sieu rs th éâtres ont nés p a r la procédure. Ce à quoi Yvtets répondra .. . dû fe rm e r le u r s portes.’’ "El. im p o rte peu a u x A n en ch an tan t: “Moi je m ’en fous!" g la is de v o ir d es film s am éricain s ou non. Ils p ré fè re n t le réalism e européen e t le u rs p ropres film s Un beau geste a u x a rtific e s d e H ollywood,” ajo u te-t-elle. L illi P a l Robert L yn en e t Je a n M ercanton éta ien t des am er, fem m e de l ’a c te u r a n g la is R ex H arriso n , est m is. Ces deux re g re tté s et si jeu n es d isp aru s de l’é l'actrice q u i a ap p o rté de ce ré a lism e a n g la is dans c ra n com ptaient. énormém(emi d ’a m is chez les a r t is dles film s am éricain s, com m e dans BODY AND tes. Et ceux-ci a u nom bre de 17 partmi les ¡plus SOUL e t MY G IRL TISA. célèbres de P a ris — ont récem m ent donné une so i rée, pour v e n ir en aide au x fam ille s des deux c a m arad es. leux films sur la mede PARIS.—Deux film s ont été consacrés au monde 4a la haute couture. Nous avons vu, avant la guer re, PARAD IS PERDU, puis, après la libération, ce fu t FALBALAS. Or, il est aimusant de révéler que les deux artistes qui incarnaient des maîtres de la haute couture française étaient deux Beiges soit Fernand G rayey et Raymond Rouleau. ADRIEN 6 . CHANQUET PIRATES DEN ... S I 14 Broadway. Oakland, Oalif. Œgate 6748 Horns serrons les meilleures boisson« VRAIMENT EXCEPTIONNEL DECLARATION Trois espoirs D any Robin, M arcelle D errien e t L ise Toipart sont tro is esp o irs du film fran çais. E t des tr è s je u n e s es N’OUBLIEZ PAS pendant vos voyages poirs, car, s i on additionne l ’â g e de ces tro is a r tis que vous trouverez le Courrier Français tes, c’e st à p ein e si on to talise q u elq u es an n ées de en vue, dans toutes les salles de lecture bliques des grandes villes du paya. plus q u e le ciném a, lu i-m êm e. clr vacance, cet «été, dm Etuta-Unia bien dru bibliothèques pu Voici un CADEAU que tous les automobilistes de FRANCE seront heureux de recevoir Envoyez à vos parents et amis des ‘FACTORY NPTT £3 P B « CHAMBRES* A l ot U » ► 2 ce Garantis: La mefflenre qpailté. Livraison gratnito n’importe où en FRANCE. P R E M I E R E S M A R Q U E S A M E R IC A IN E S POU» AUTOS ET CAMIONS Ecrivez-nous aujourd'hui pour la liste de nos prix les PLUS BAS U . S . 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T O U T E S IN S T A LLA T IO N S PAR D E S “La Brabançonne,” llim a e national de la Belgique, doit ses paroles à un acteur français, Louis Alexandre Déchet, dit Jenneval; la musique est dm chan teur belge François van Campenhout. Ce chant fat composé pendant la révolution «ni, en 1830, aboutit à la séparation de la Belgique et de la Hollande. Jenneval prit une part active au mouvement révolutionnaire et fut tué dans un engagement Près d’Anvers, le 18 octobre 1830. “La Brabançonne,” com me en France “La Marseillaise,” semble vouloir survivre aux c r i ses politiques. FRAIS POSTAUX $$$ Le testament de Louis XIV est offert à l’Etat par la veuve d’iun bibliophile LE SECRET DE BARRAULT MADELEINE EJEAN-LOUIS S T UN E T R E — J e m ’en souviens p arfaitem en t, m onsieur. — Nous sommps au 19 a v r il 1886. — E xactem ent. — N ous n ’avons ja m a is entendu p a r le r du m a r quis. Le caissier sourit. — N ous en avon s entendu p arler, dit-il, m a is ce q u 'il y a de certa in , c’est que nous ne l’avons p as re vu. — C ette situ atio n ne vous p a r a ît p ar étran g e, à vous, S e rv iè re s? — S i, ¡monsieur. — EMe n e peut .pas se pro lo n ger indéfinim ent. Que vous en d is a it mon p è re ? — Rîsin, m onsieur. Il atte n d a it les événem ents. — B ref, on ne s a it p as ce qu’il e s t devenu, ce je u n e m a rq u is de la V aran d e? L e c a is s ie r secoua la tête. — E t nous continuons à recevoir s e s re n te s ? — S a n s doute. — Qola dtoit fo rm er une som m e considérable? — A ssurém en t. J e cro is p ouvoir vous d ire q u ’en ce m om ent elle d ép asse sept m illions, av ec le s in té rê ts . M. vo tre p ère a p u faire a u début q u elq u es p larn n ew ts extrêmemtemt av an tageu x. — L e m a rq u is n e nous a. jalmlais rie n ré c lam é ? . P a r le ttr e ou au tre m e n t? ~i Ja m a is . — E n un m ot il n ’a p a s donné sign e de v ie ? — Aucun. Me DulLac ré p é ta : — C'est tout à f a it e x trao rd in aire. A vez-vous une id ée de çfc. q u e cet o rig in al peut être d ev en u ? . . . — Non, m onsieur. ■— Ou des raiso n s qui l’ont porté à d isp a ra ître ? — J e n e m ’en doute mêjmie p as, m onsieur. — Ne pensez-vous p a s q u ’il p uisse ê tre m ort dans 3e v o yag e dont il p a rle d an s s a le ttr e ? L© caissier étendit les bras en signe d’incertitudle. — On pourrait) le supposer, m onsieur. E t ap rès réflex io n : — Oui, ceûa s e r a it certain em en t possible. — En ce cas, quels seraient ses héritiers? L e c a issier s e r r a les lè v re s Vît hocha la tê te : — C ’est une q u estio n q u e je m e su is quelquefois posée, ctit-ill. M* D ulac dem an d a: — Eh b ien! q u ’est-ce q u e vous vo us êtes répon du, S e r v iè r ts ? — M a foi, m onsieur, pas g ra n d ’cholse de bon. — B ref, vous n e savez r ie n ? . . . — S i, m ais asse z confusém ent, m onsieur. J ’a i en tendu Je m arquis, l ’ancien, q u i m e tr a ita it assez fam ilière m e n t qu an d il v e n a it to uch er des sommes, — c a r j ’en caissais p resque to us ses reven us ab solu m ent com m e au jo u rd 'h u i — m e p a rle r d ’un e nièce dont le m ari, M. de So lan ges, é ta it b ien le p lu s infâmiei d issip ateu r d u monde. L ’av en ir de cette jeu n e d am e in q u ié tait M. de Ha: V aran d e bien q u ’il fû t b ro u illé dep|uis un tem ps im m ém orial av ec s a f a m ille. A u dejm eurant, c’é ta it un g a la n t hom m e que ce v ieu x 1 m arq u is. — E t cette n ièce? — E st tom bée d an s urne profonde détressé- Son m ari, le com te de So lan ges, m ourut. — Q uan d? . . . S e rv iè re s h a u s sa les ép aules. — O ) fu t quelq u es m ois av a n t la d éclaratio n de g u e rr e d e 1870, sept à h u it a u ta n t q u 'il m ’en sou r ie n t ; le v ie u x m a rq u is m o u ru t lui-m êm e à son c h â te a u d e la S a u s s a y e v ers cette époque et je ne s a is p a s d u to u t ce q u i est ad ven u en su ite . . . Du Jo ur où ||a Imlaixjuifie eut re s lé il la tête <!<> sa fo rtu ne *1 <!<■ celle de noii lits unique, le ituM quls actu el, Je m e s u is Ixumiè à en caisser ce q u ’on m ’a p p o rtait et à VèrSer ce qu’on m e dem andait. C ’é ta it m o n sieur vo tr e p ère se u l qui re ce v ait la m arquise, tr è s h a u ta i n e com m e il n ’a u r a p as m an q u é d e vous le dire. — P arfaite m e n t. — E lle m o urut elle-m êm e sub item en t ou à peu p rès, v e r s la fin de la g u e rre , à ce mêime c h âtea u de la Sau ssayts ■• • — L e lieu m audit, com m e n’appellle le jeun e m a r q u is , d an s sa le ttre ? f it en so u ria n t le n otaire. — P récisém en t. E t vo us savez au ssi bien que <mca ee q u i s ’e st p assé depuis. -— A p eu près. Lfe n o ta ire ne p e rd a it p as le fil de son idée. — C ette dam e de S o la n g e s vit-elle en co re? E st e lle m o rte? E t en ce cas a u ra it-e lle la is s é des h é ri tie rs ? — E lle n ’e s t p lu s ou du m o in s je lie suppose, c a r nous en aurionls entendu p anier. Miais elle a la issé des enfajnts, deux fille s que M. vo tre p ère a re ch er ch ées e n vain . — Dans q u el Ibut? — Pour sfc conformer aux instructions de M. Ro bert, le jeune marquis de la Varande. — E t vous dites q u ’on n ’a p as réu ssi? — Non, m onsieur, on n ’a r ie n retrou vé. M« D ulac f it un g e ste de résign atio n . — C ’est bien, dit-il. Il feuilleta de nouveau longuement Jte dossier de l’affa ire de la Varande, en compagnie die l’honnête caüssier, s ’assura que les comptes étaient en règle, évalua solmimairenient cette fortune sans m aître et a rriv a à un total de plus de quinze millions, tant en tekres et maisons qu’en capitaux et. en intérêts accumulés depuis la disparition du jeune marquis e t en fin il demanda à Servières: — Que devons-nous faille maintenant? Voilà une situation qui me paraît intolérable. — Sans doute, m onsieur, s a n s doute. — Alors.? . . , — L e s la V arande sont des clien ts de l’étu d e die p u is un tem p s in fin i . . . On n e p eut p as les abandon ner ... — D onc? . . , — J e continuerais à itscevoir les revenus et à les p ïaœ r au mieux . . . Uni jo u r ou l’au tre le marquis, M. Robert, finira bien par reparaître ou on appren dra sa m ort . . . En ce cas, le moment venu, nous n&urons qutà rem ettre la somlmje à qui de droit . . . — Vous ne voyez pas autre chose à fa ire ? — M a fo i, non, m o n sieur! — S o it Continuons, mais c’est unique, une situ* ation pareille . . . — Oh! fit le caissiei) avec indifférence, je pense qu'il y en a bien quelques-unes qui lui ressemblent. — Il y a là-dessous une cause qui m’échappe. — Oui, monsieur, un m ystère, mais il s ’éclairci ra, vous verrez. — Attendons. — Vous n’avez ipftus besoin de moi, monsieur? — Du tout. Servières allait sfe retirer; la porte donnant sur l'étude s’ouvrit de nouveau. Tous les clercs étaient à leu r poste depuis long temps; des clients occupaient les bancs garnis de basane verte; on entendait le bruit des plumes qui grinçaient su r le papier. _ ______________________( A J U I V R E ^ ________ ''La Brabançonne" FAITES L’ECONOMIE Bare 5 ans E: . . APPLI ANCES OAKLAND STORI I b I I C L A Y S T ‘C O Ü R R IE t’ se ra centenaire Saucisses pur porc Saucisses béarnaises au vin blanc Téléphone 3 0 1 6 16ème rue, près de Mission UNderhill 1 - 5 5 S 4 San Francisco 3, Oalif. COURRIER FRANÇAIS D ES ETATS-UNIS— 7 « m m DDK CENTENAIRE BAYLE, LAC0STE & CO., INC. UNE RAISON DE C ELEB R ER 4 ! Par Robert Grandmougin Main Office 1332 Evans Are. S-F- 24. TE VA 4-8300 Branch Office 6400 Bay St. Emeryville 8. OL 2-3447 Branch Sales 136 N. Market, San Jose 22. BAL. 7735 P A R IS, (A F P ).—Ur» J é s u ite fran çais, le R év é T R IP E S, TE TE S, PIED S ET RIS-D E-VEAUX . FOIES. ren d P è re Doncœur, h isto rien de Je a n n e d ’A rc et QUEUES DE BO EUFS. ETC., liv rè a fraJs eh aqu e jo tir. a n im ate u r du C ercle de S a in te Jean n e, v ien t de? ¡passer cinq m o is à H ollywood p our d irig e r le film " Jean n e d ’A rc ’’ av ec In g rid B ergm an , s u r l’invitatkxni de la "M otion P ictu res A ssociation of A m eri MAISON FONDEE EN 1 9 0 7 Uni article inédit de JULES ROMAINS c a ”. P o u r la ré alisatio n de ce film , q u i co û te ra (quatre m illions de d o llars, u n e société sp éciale, la de l'Académie Française “S ie rra P ic tu re s ” a é té co n stitu ée sous la direction d e M. V ictor F lem n ig , In g rid B ergm an et le m et te u r en scène W an g er. In g rid B ergm an a s p ira it detpiuis son en fan ce à in c arn e r le p erso n n age de la ’IDEE de célébrer le centenaire de la Révolu sa in te fra n ç a is e dont e lle a jo u é le rô le l’an d e rn ie r AND COMPANY tion cle 48 a pu paraître discutable à quelques amis s u r un e scène de N ew-York, dans “Je a n n e of L o r de la France. D’abord n’a-t-elle pas été un échec; ra in e ” d e M axw ell A nderson. T outefois, rien 1 de la et même u*» échec à double, à triple détente ? En p ièce d’Anderson n e p a s s e ra dans le m a n u sc rit de tant sue mouvement révolutionnaire, elle perdait ■ce film . L a p rép aratio n du scén ario a dem an dé le souffle quatre mois après s’être déclenchée; et Un tr a v a il considérable, les au te u rs m’a y a n t p as h é un mouvement contraire s’amorçait aussitôt- Mais sité à trad u ire in tég ralem en t en a n g la is to us les surtout il ne lui fallut guère plus de trois ans pour docum ents concernant le procès de Jean n e. C e film , dont le titre est encore in certain c a r Coin de 18th St. Téléphone: HIGATE 4 - 0 2 4 0 aboutir à la dictature, guère plus de quatre ans pour que l’avènement du Second Empire fût non u n a u te u r q u i a v a it déposé le m êm e titre il y a seulement accepté, mais acclamé Par une grande dieux ans, dem ande 100.000 ddllars p our le céder, Trois grandes chapelles et chambres "constituera une g ran d e fre sq u e h istorique. Au p u partie de l’opinion. De telle sorte qu’un régime autoritaire, sévère b lic am éricain ipeu a v e r ti de la S a in te fran çaise, il mortuaires privées pour familles fa lla it en effe t p résen ter toute son histoire. D’oü ment policier au début, enclin par gloriole à des •la ifficu lté du film , q u i doit la co n ten ir en moins! aventures extérieures de plus en plus dangereuses, de dtro On trouve au Caporgrno & Co. Funeral Parlor is h eures. se trouvait finalement remplacer une monarchie “J e n’a i p as cach é a u x ré a lisa te u rs, a d é c la ré le tout le confort, la sympathie, ainsi que les constitutionnelle qui avait eu, certes, ses défauts (Révérend P è re D oncœ ur, que l’opinion fran ç aise prix les plus raisonnables. et ses mesquineries, mais qui n’avait pratiqué ni la é ta it q uelque peu d ressée contre ce film , c ra ig n a n t brutalité ni l’oppression, et qui avait assez ména q u ’il soit une exploitatio n fa n ta is iste d’un bien sp i gé les libertés publiques pour que, précisément, ritu e l fran çais. On esp érait en F ran ce la r é a lis a SK yline 1-7267 l ’opposition eût toute licence de l’attaquer et de tion d ’uni film s u r le m êm e s u je t p a r D elannoy e t Téléphone: SU tter 1-6516 préparer presque en plein jour l’insurrection de la M ichèle M organ. Cependant, l ’essen tiel pour uni ruefilm de cette so rte e s t q u ’il so it fa it avec honnête Ces mêmes amis de la France nous prieront té et avec foi. J e cro is q u ’il en s e ra a in si du film d’observer en outre que la Révolution de 48 est un d ’In grid B erg m an ”. NOTAIRE REAL ESTATE ET ASSURANCES des événements du dix-neuvième siècle les plus res M is en présence d u m an u scrit q u ’il av ait à con 690 M arket Street San Francie«*, Calif ponsables d’avoir accrédité au dehors l’idée que la trô ler, le R év. P è re D oncœur a re fu sé to u te la p ar France était décidément incapable de sagesse et tie concernant le procès et a p résen té pour ce p as de maturité oolitiques, faisait des révolutions com s a g e une arch itectu re réduite et nouvelle. C ette sé oî ASSURANCES EN ’ïTOUS GENRES me on fait des rechutes d’une maladie chronique, quence du film a u ra l ’a v a n ta g e de rep ro d u ire fid è et formait, au grand péril de ses voisins d’Europe, lem en t Qes paroles m êm es de Jean n e d’Arc. J E A N D OMECQ “J e n ’a i q u ’un re g re t à exp rim er, estim e le Rév. un foyer permanent d’agitation et d’infection. ETABLIR VOTRE POLICE D’ASSURANCES Ce n’est pas le moment de juger le procès dans P è re D oncœur, c ’est q u 'il y a it peu die silen ce dans film . L a cour, le couronnem ent, le s b ata illes for 3 1 4 Kearny St., Tél. SU tter 1 - 4 8 2 0 son ampleur. Il est bien clair qu’il ne peut venir cme ent eu t-être u n peu trop de cavalcades. L ’abon S a n F r a n c i s c o , Calif. à l’esprit de personne de considérer la révolution dance pdu ré d u it le s .m om ents d’expression de 48 comme un succès d’ensemble, ni de la com m a s sé e sspdectacle ’In grid1 B erg m an . Q uand il y a beau parer, même de loin, pour l’importance et la fécon ra d’arg en t, il est to u jo u rs d ifficile de fa ir e très dité, à la grande révolution de 89. Cette dernière, coup beau. Cependant le je u d’In g rid B ergm an , fa it d e on l ’a dit mille fois, mais c’est rigoureusement foi, de ferv eu r et d ’une très belle tran sp aren ce, est vrai, ouvrait un monde. En proportion, 48 n’est de h a u te q u alité. E n conclusion, la F ran ce n ’a u ra évidemment qu’un épisode; et il se peut que la pas à re g r e tte r l’au d ace des p ro ducteurs a m é ri BIJOUTIER FRANÇAIS cains. S an s doute faud ra-t-il re fa ire en F ran c e un, Bagues d’Alliance, Cadeaux de Noces, Mon France l’ait payé au delà de son prix. 3ïais pourtant l’œuvre n’a pas été négative; et film fran ç ais, c a r on ne trouve pas à H ollyw ood tres, Bijoux, Diamants, Pendules, Argenterie. elle est de celles qui s’aperçoivent mieux à distan les p aysag es de la M euse. En atten dan t, il y a lieu ce, comme c’est souvent le cas pour les échecs im d e se ré jo u ir de cet effo rt am éricain . D ans cette Prix modérés. médiats. Tout au long de l’histoire nous aperce p résen tatio n m o ndiale de s a sain te n atio n ale 3a F ra n c e a tout à g a g n e r”. 228 Post S treet San Francisco vons des événements qui, aux yeux des contem a c h a n t q u e le R év. P ère D oncœ ur s ’o ccup ait porains, n’avaient pas réussi, mais qui ont formé d’œSuvres ide à l’E nfance, les em ployés du studio le germe et la substance de grands événements fu H al R oachd ’Al’ont comlblé de cad eaux pour ses pro turs. g é s et le R év. P è re a eu la surp rise de tro u v er D' en est ainsi, pour une bonne part, de la re té un jo u r a u b un galo w d ’In grid B ergm an une c a isse volution de 48. Je me plais à y voir avant tout la de la it condensé o fferte p a r neuf v e ille u rs de n u it reprise d’un élan, ou d’une tradition- L’impulsion nègres, p our le s en fan ts de F ran ce. i Mercredi, 24 mars 1948. AVOCAT REPUBLIQUE FRANÇAISE 220 Montgomery Street, San Francisco, Calif. Consulat G én éra l d e TEL. D OUGLAS 2 -6 2 78 MILLS BLDG., SU ITE 986-987 On parie Français CAPORGNO ENTREPRISE DE POMPES FUNEBRES 1727-29 Grove St. Oakland, Calif. PAUL TEILH Laissez CONSTANT J. AUGER donnée au monde moderne par 89 avait en soixante ans resu plusieurs coups d’arrêt très durs- L’œuvre n’avait pas été effacée, mais elle avait souffert de graves retouches- Le Consulat, l’Empire, la Restau ration, la Monarchie de Juillet, tout en confirmant, de bon ou de mauvais gré, beaucoup des faits ac quis, ou des institution de 89, avaient tout de mê me créé une sorte de prescription: la République était tombée en désuétude. La notion même en de venait douteuse. De bons esprits, nullement adver saires; du progrès, pouvaient se dire qu’il s’agissait là d’une sorte de concept idéal, de limite mathé matique, à quoi il était excitant de se référer dans la spéculation, mais que la réalité, au moins la ré alité d’une grande nation européenne, n’admettait pas- Dans cette perspective, les quelques années de république, entre 92 et l’agonie du Directoire, n’a vaient que la valeur d’une aventure, ou d’un essai acrobatique incapable de se soutenir- Et cet essai ri’avait-il pas dù, en effet, pour prolonger d’un peu son équilibre, le faire varier sans cesse, y introduire les contorsions les plus anormales, voire les plus horribles ? 48 faisait rentrer la République dans l’histoire de France. Vous me direz que la rentrée devait être courte- Moins qu’il ne semble. Il- n’y a rien de paradoxal à prétendre qu’ën Février 1848 commen çait la République même qui dure encore aujour d’hui Dans l’intervalle, elle a subi des accidents, mais elle n’a pas été rompue. Mais à ce compte n’en avait-il pas été ainsi en tre 89 et 48 î Non, ou Pas au même degré. Déjà le Consulat et le Premier Empire, tout en consolidant une partie des innovations de 89, et en les pro pageant à travers l’Europe, avaient mené un tra vail, indéniable, proclamé, de contre-révolution; et jamais, fût-ce sous l’ancien régime, nous n’avions été plus loin de la République. Ensuite la monar chie bourbonienne, si encline aux concessions qu’el le ait été parfois, si proche d’un régime de liberté qu’elle fût devenue sous Louis-Philippe, manifes tait par soi-même, par ses origines, son nom, une renonciation de la France à la république, l’aveu qu’un régime républicain ne pouvait être considéré comme possible et stable. Et plus l ’aveu s’entou rait de circonstances modérées, plus en un sens il avait de poids. A la plupart des collaborateurs de Louis-Philippe, pouvait-on reprocher un manque foncier de libéralisme, une fermeture d’esprit aux tendances modernes? S’ils ne croyaient pas à l ’ins tallation d’une république en France, c’èst qu’il était sans doute généreux mais peu raisonnable d’y croire. Voilà ou 48 a modifié la situation. A cette date une république, destinée à devenir séculaire, a com mencé. Elle a commencé avec des tâtonnements et des faux-pas, ce qui est naturel- Mais elle a com mencé à la façon de quelque chose qui devait du rer- La dictature de Napoléon III l’a mise en sus pens, ou, si vous préférez, sous séquestre; mais, cette fois, la tradition n’était pas rompue, les dé lais de prescription ne couraient pas- Examinez à cet égard les actes du Second Empire; même ses paroles- Il n’a jamais cessé en fait de reconnaître une espèce de cours souterrain de la république. Il le maintenait en passage couvert, et le surveil lait- Il s’en servait à l’occasion pour faire tourner la roue de son propre moulin. Mais, par exemple, jamais le principe du suffrage universel, qui avait été une des conquêtes essentielles de 48, ne fut franchement remis en question- Ni celui de l’af franchissement des noirs, et de l ’égalité des races sur les territoires soumis à la France. Ni même et surtout ne fut méconnue l’importance — encore une découverte de 48 — de la classe ouvrière et du prolétariat industriel- Bien au contraire- L’empe reur, que ce fût par calcul ou par idéalisme, s’in géniait à flatter tant la mystique du suffrage uni versel que l’amour-propre et les intérêts du pro létariat. En bref, allant sur ce point beaucoup plus J. M. SERRES P.A.BERGEROT BEAU X L IV R E S S U R LA FBAJNTCE LE VIVARAIS EDMOND P. BERGEROT F ar François et Marthe Thomas, Grenoble, ArtluMul, 1947, 200 paff»*«. P a rm i les nom breuses contrées de la F ran ce, d i CH. 5 04 -05 -06 . 5e gnes d’in térêt to u ristiq u e, le V iv arais est certes une des plus m éconnues. A ussi faut-il rem ercier 110 Sutter St San F ran ço is et M arth e T hom as de nous en av o ir r é v élé le s beautés. C ette régio n qui s ’étend en tre le C on sultatio n s de Rhône et les imonts du V elay, fourm ille en effe t de p ay sag e s cap tiv an ts: le M ont Gerbier-de-Jonc, so u r c e de ia Loire, Se lac d ’issariès. le canon ôe l ’A rdèch e et son panit d ’A rc, le défilé de Ruoms, dé gro ttes préh isto riques te avens, tel L’Aven d’Orgnac, dé statio n s th erm ales comme V als-les-B ains, de v ille s p itto resques comime V iviers et ses v ieu x hôtels ou C ru as et son é g lis e rom ane. P uisse cet ouvrage, q u e d’abondantes photographies illustren t' in citer les touristes à v is ite r et à déco uvrir une régio n de F ran ce tro p peu connue e t qui m érite O U / de l’ê tre d av an tage. VOIE DE LA LIBERTE Francisco, Tél SU 1-7868 et 1-7869 2 h eu res à 5 h eures, tous les jo u rs. Les Grandes Editions Françaises. 1947, 190 pages. 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Henri SALABERT P résid en t: M aurice R ou cayrol, 144 Eddy S t., T él.: TUvedo 5- 0489; 1er vice-p résid en t: H enri V iguié; 2e vice-président; A u g u ste G auth ier; secrétaire des A rch ives: J e a n M. G illand, 1690 H yde S t , Tél. TUxedo 5—6048; s e c ré ta ire des F in an ces: G eorges Bos, 3 3 1 — 20th. A venue, T él. E V ergreen 6—7421; tréso rie r: E ugène B lan q u ié; gard ien Int.. M arcel Fohlen. Com m ission d e s F in an ces: H enri A gar, G abriel Bès, A rth u r D om ergue, Je a n R oustan . Com ité des V euves et O rphelins: R aoul Capelle. A chille S alab e rt, H enri V iguié. TRIBU SEMINOLE No 54 Improved Order of Red Men Siège Social: California Hall, Polk et Turksts REUNIONS: 2ème et 4ème mercredis du mois SACH EM : R en é J . GUIBERT, 237 N ia g a ra Ave., T él.: DE 3-6831. SE C RETA IRE des R ecords: A. MIALOCQ, 471 20th Ave., T é l: SK 1-1104. SE C RE T A IRE des F in .: A lb ert E. AUBERT, 479 B artlett, Tél. V A lencia 4-1801. T R E SO R IE R : Je a n DOMECQ, 314 K earn y St. Société Française de BienfaisanceMutuelledeS.F. 5ème Avenue et Geary Boulevard Tél. SKyline 1 - 8 3 0 0 San Francisco. Calif. Président d’Honneur: M. P. A. BERGEROT Président: M. Louis ALAUX Serv ice m édical, co n sultatio n s à la M aison de S an té de 8h. à 11 h.30 du m atin, d im anches exceptés. MEDECINS CONSULTANT A DOMICILE A SAN FRANCISCO Dr. C. A. BLOCK. Tél. O ffice: D O uglas 2—1409 T éléphone R ésiden ce: W aln u t 1—4586. Dr. G eorges VIGUIE, 1714 C hurch S tre e t; T é’éphone O ffice: V A lencia 4—7072 Téléphone R ésidence: S E ab righ t 1—7007 SERVICE D’OAKI^AND — CONSULTATIONS Dr. Ch. T. MOUL. Tél. O ffice: G Lencourt 1—2825 Téléphone R ésid en ce: P led m o n t 5—0068 Dr. E dw ard M GERSHANOV, 4704 E. 14th S t.; T éléphones: AN 1—2024 et T W 3—4800 Un-c c a rte in d iqu an t les nom s des d ifféren ts doc teu rs e t leur.; h eu res de service, s e ra rem ise à tout so ciétaire q u i en fera la dem ande. PHARMACIE MAISON DE SANTE O uverte de 8 h eu res du m atin à 6 h eu res du soir L es dim anches et jo u rs fé rié s: de 8h. à m idi NOTA: Peut devenir sociétaire toute personne d« nationalité française ou descendante de Français ou parlant la langue française saine de corps et d’esprit et âgée de moins de 30 ans. P our ê tre reçu so ciétaire il fa u t se p résen ter à la M aison de S an té, B u reau de la Société, les lun dis ou ieu d is, dp lh .3 0 à 2h.30. sig n e r une dem ande d’adm ission, p a sse r une v isite m édicale e t p a y e r Les CHASSEURS BO N V I V A N T PAULS Maison Française, établie en 1898 L . M ESPLÊ $4 p ar an à p a r tir de 30 a n s; de 35 à 40 a n s: Jj plus $6 p ar an ap rès 35 a n s; de 40 à 45 a n s: $ÜÈ de 45 à 50 a n s: $140 plus $10 p ar an au-d essus de 45 ans. COTISATIONS: $2.50 p a r m ois au-dessus de 15 ans et pour les en fan ts dont les p a re n ts ne sont pas SOCIAL: RICHMOND MASONIC TEMPLE m em bres. $1.50 p ar m ois pour le s en fan ts au-des 1452 Broadway, San Francisco 9, California SIEGE sous de 15 an s dont le s p aren ts sont so ciétaires. COIN de A rguello B o ulevard et ru e CLement Réunions: le 1er et Sème mercredis de chaque mois NOTA: Le bureau des cotisations est ouvert de 8hP résid en t H onoraire: M. Jean PALACIN du matin à 5H.30 du soir, excepté les jours fériés Travaux executés dans toute la Californie P résid en t: D om inique BORDACHAR V ice-P résident: Je a n L a s s e rre ; 2e V ice P rési René Canonica. Téléphone: TUxedo 5-0799 1er den t: J e a n S a lla b e rry ; S e c ré ta ire d e s A rc h iv e s:) P au l C iu c ia n i; se c ré taire d e s F in an ces: B ernard Canou : tréso rier: C yp rien P a lu ; g ard e In té rie u r: E. V ieites. D IRECTEU RS: J . B. L acam p ag n e, P au l T eilh, MaA rbuès, C alix te B em adico u. (En face du Cinéma Clay (PHlmore et Clay Sts.) rianAoV IS: En cas de m aladie ou décès d’un m em bre, ’. a fam i’le est p riée de n o tifier im m édiatem en t le DELICATESSEN ET RESTAURANT présiden t ou le “frè re ” P au l C rucian i, Room 988, N otre sp écialité: déWciouses delicatessen à Aîiîls B uildin g, T éléphone: D O uglas 2—6278. No 1 DE SAN FRANCISCO em p orter à la m aison O rganisé le 29 m ai 1916) Tffiéphone: YVEst 1-9382 Réunion le premier lundi de chaque mois A ^ \ W J V V . V V A V V V . - . W W A V . ,,. V V V W . % V . gereux — et nous l ’avons mesuré depuis par l’ef froyable usage qu’en ont fait les dictatures du vingtième siècle — mais il plaçait la République GEARY BLVD. ET 5ème AVENUE dans ce que nous appellerons une excellente posi tion juridique. Le jour où elle estimait que le man En face de l’Hôpital Français, San Francisco dataire avait trahi sa confiance et follement com Apéritifs - Digestifs - Liqueurs de Choix promis son destin, elle déchirait la procuration que, dans un moment de fatigue, elle avait accor dée. Et elle recommençait une gestion directe ■ celle qui devait durer jusqu’à nous (sauf le miséra ble intermède de Vichy). Ce n’est là qu’une des raisons que nous avons ANCIENNE MAISON NEBBIA de célébrer le centenaire de 48. ,Mais dans le do maine de la philosophie politique elle n’est pas né S p écialité gateau x St. Honoré gligeable. J. T. CLAVERIE J. Société Française de Secours Mutuels Em ile Serveau J e l'ai vu dans le COURRIER Pour tous vos achats, ventes, échanges de propriétés ou assurances, adressez-vous à 335 K e a r n y Street Le ta rif de publicité dans le Courrier est des plus raisonnables. Profitez-en. LAFAYETTE P a r Jam es Couttet, en cofc’lal>oration avec Ph. Gauj-sot, J. Landru, 1947, 3 vol. sous pochette. L e célè'bre cham pion du m onde die sk i, J a m e s Couttet, nous o ffre là un ouvrage tech n iqu e cer ALFRED SERVEAU, Propriétaire te s ,m ais q u i n ’en p la ira p as moins a u x am ateu rs et m êm e a u x profanes. En tro is fascicu les in titu lés successivem ent T echnique, Com pétition, M ontagne, Société Française de Secours Mutuels Ja m e s C outtet, ' en collaboration a v e c P h ilip p e FONDEE LE 6 JANVIER 1 8 9 5 G aussot, p asse en rev u e les différen tes p h ases de. l’éducation et de la p ratiq u e du skieu r, a u s s i bien! CONSEIL D’ADMINISTRATION FLEURISTE Su r p iste q u ’en m ontagne. Président d’Honneur: M. P. A. BERGEROT L es belles photographies de G eorges T airraz, Vous pouvez maintenant ‘télégraphier’ des — 12th Averitue, BAyde nom breux dessins e t schém as accro issen t la v a fleurs dans toutes les parties du monde P résiden t. Je a n Duque, 210 ■ v iew 1—1464 — 1er V ice-P résiden t: Constant Cas le u r do cum en taire de cet o uvrage précieux. — 2èm e V ice-P résident: Sim on T oulouse — 2142 Fillmore St., Cain^-de Sacramento St. Ssou e c ré ta ire des A rchives: H en ri L an n erto n e, 414 M a loin que Napoléon 1er, et y croyant même sans Téléphones: WEst 1 - 9 62 6, 1 - 9 6 2 7 , 1 - 9 6 2 8 son S treet, DO 2—8754 — S e c ré ta ire des F in an ces: doute notablement plus, il s’est toujours donné E douard Pom m é, 642 — 5th A venue, EV 6—4415. comme un mandataire à qui le peuple français W .W A '.V .V V .W .V .V .V W A W .V ^ W A '.’ A " . D IRECTEU RS: A ntoine C- B adet, P ie rre C am beig. L o u is L a g a rd t, F erdin an d L a p e y ri, Je a n L o uis L asavait, en toute liberté, délégué la plénitude de ses Eloi et Marguérite gnerite COUDERC, Propriétaires Pr salie, Je a n S a rla tte , Je a n M. S e rre s, D aniel U rrère. pouvoirs. Certes le principe était terriblement dan —JULES ROMAINS De Young Building Tél. : YÜKON 6-0965 CIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE Le Nord de la Californie, les Etats de Nevada, Colorado, Wyoming, W ash ington, Idaho, Montana, Oregon, Utah, les Iles Hawaï et l’Alaska. N’attendez pas que la maladie vous frappe E nfants au-d esso us de 15 an s: $35; de 15 à 25 pour protéger votre famille, joignez la $45; de 25 à 30 an s: $50; de 30 à 35 an s: $50 Painting & Decorating Company G u id e h is to r iq u e e t to u ris tiq u e , P a ris , A L T A N A P A MUE CO . 2 9 53 FOLSOM STREET ETAGE, FRENCH BANK BUILDING ¡ K a in lx J. B OROONEN Les Meilleurs Vins de Californie. AVOCAT FRANÇAIS AVOCAT-CONSEIL DE LA C A ISSE D’EPARGNE FRAN ÇAISE e t de la SOC. FRAN ÇAISE DE BIENFAISANCE M U TU E LLE France 690 Market St. San Francisco T él: EXbrook 2 - 1 3 1 8 TELEPHONE: SUTTER 5090 H, J. CARLE & SONS IM P R IM E U R S 635 Clay St., San Francisco, California UéÜÈHENRfÎV au Druid’s Temple, 44 Page, San Francisco CONSEIL D’ADMINISTRATION P résid en t H onoraire: M. A lphonse PECHOULTRES P résid en t: A rth u r D om ergue. 2001 UUoa S t.. Tél.: M A rket 1 —6464 1er vice-p résid en t: R oger G riateu, 74 T h ird S t.; 2e vice-président: Sim on T oulouse, 821 Lincoln W ay ; se cré taire des A rcm ves: E rn est T orregano, M ills Bldg., 220 M on lgom ery S t.. Tél.: DOuglas 2—6278; se c rétaire des F in an ces: E lie E sc a.lier, 684 E lüs St. D IRECTEURS: R en é Codis, A lex is B atm ale, Hen< ri L ah ataille , Edouard B ourdieu, M arcel Gonsoün, R ené G uibert, F é lix L a ssalle , Ju lie n L a u r a y , E r nest O fognen, A ndré P échoultres. COLLECTEUR: Je a n Domecq, 314 K earn y S tre e t; GARDIEN IN TERIEUR: J . A lligu ié. Les buts du Club sont de te n ir dans un seul g u iu p e to us le s citoyens am éricain s p a rla n t fra n çais, d’en trep ren d re et de com pléter l ’in stru ctio n politique de to ut F ra n ç a is d ésiran t deven ir cito 26, Sep tièm e rue, p rès de M arket yen am éricain , et de défendre to ute cause p o liti A RTICLE IV des ST A T U T S). — Les b uts de la que et to u te lé g is la tu re d’un in té rêt g én éra l pour f Société sont de m ain ten ir un e eintente fra te rn e lle ic p ays. en tre tous ses m em bres, de leu r »'lo u e r une in dem n ité p écu n iaire en cas d ’in fo rtun e, de m alh eu r ou de m aladie. Réunion le 2ème et 4ème mardi du mois à l’Odd Fellows Temple Société de Secours Mutuels des Anciens Combattants Français de la Grande Guerre de San F r a n c i s c o POUR LES COMITES DE SAN FRANCISCO ET D ALAMËUA Fondée en Ju in 1919 Réunion le premier jeudi de chaque mois, a 81i. du soir au War Memorial HaU, Van Ness et MacAUister SI PRESIDENT » ’HONNEUR: M. le Consul G énéral de F ra n c e : R aou l B ertran d PRESIDENT HONORAIRE: M. M ichel W cill, “The W hite House” P ri'sider.t: C h arles M artin ; 1er V ice-P résiden t: Hen ri Revel, 488 lOth St., Oakland, Tél.: GLencourt 2781, 2e Vice-Président. Jean P la a; Secrétaire des Arcnlves: René M aillet. Trésorier: Gérard Braillard, 3020 Washington St., Tél.: FTllmore 1742; Secrétaire des Finances: J . Castanié, 1477 15th St., Tél.: MArke» 7189; Sergent d’Armes: Léopold Viguié; Porte-Dra peaux: A. Plagnacou; J. Lagier; L. Dufourcq. BIBLIOTHEQUE DE L’ALLIANCE FRANÇAISE DE SA N F R A N C I S C O 414 Mason [Native Sons’ Bldg., - D0 2-8754 Présidents Honoraires: MM. Léon Bocqueraz; René A. Vayssié; AU’red R aas; Michel D. W eill; Pierre A. l U r gerot; Dr. Raoul H. Blanquié. Edmond Bergerot; Dr. Marins Francoz; J . F. Sm itth; A. EsmioL BUREAU: Président Arthur Domergue; 1er Vice-Prési dent: Dr. Lloyd B. Crow; 2e Vice-Président: Victor Plaise; Secrétaire des Finances: C. Auger; Secrétaire des Archives: H. Lanjnertone. DIRECTEURS: MM. H. Baazerque; Ernest Torrega no; Henri Colombat; Roger Debbaudt; Maurice Lltou; André Girerd; Marquis G. de Pins; Adrien Esmlol; André Ferrier; Mme W alter Brown; Mme A. Trouillet. Ouverte tous les jours non fériés de 1 heure à 6ti. i et de 7h. a 9h. du sol> Membres ordinaires: 50 cents par mots Membres actifs: $1.50 par mots. Membres bienfaiteurs: $2.00 par mois L a B ibliothèque possède 20.000 liv res de to utes sor tes et reço it rég u lière m en t de F ra n c e les nouveaux liv res pnrus. apériodiques fran ç ais, am éricain s, an glais et espagn o ls. T ab les de lectu re à l ’u sage des m em bres L es v isite u rs sont le s bienvenus Nouvelles de la Colonie Française 3— COURRIER FRANÇAIS D ES ETATS-UNIS DR Mercredi, 24 mars 1948. SAN FRANCISCO COMMANDEZ VOTRE «BREHKFHST» AFFICHES FRANÇAISES EXPO SITIO N DU T M.OP auUl V R ISME erdier, président de la “C ity of P a r is ”, to ujo urs dévoué au x causes fra n ç a is e s a o rgan isé u n e exposition du T o urism e F ra n ç a is q u i se tie n d r a à la “C ity of P a ris”, la “R otun d a G alle ry ”, du m ard i 30 m a rs au sam ed i 10 a v ril. Cette exposition s e ra com posée de b elles a f f i ch es fran ç a ises p a r les a rtiste s le s p lus notoires. P résen tée sous les ausp ices de Pan-American< A irw ay s, du B u reau N ation al du T ourism e, du Con s u la t G énéral de F ran ce à S a n F ran cisco , du Con s e ille r C om m ercial de F ran ce à S a n F ran cisco , de la C om pagnie G énérale T ra n satla n tiq u e (F rench L in e, d’A ir-F rance, des Chem ins de F e r F ran çais et de la “C ity of P a r is ”. t e film de Jean Cocteau dans sa quatrième semaine PAR LA « V O IX » DU COURRIER M ardi imatin, h u it h eures, le téléphone sonne a u “C o u rrier”. M m e L an so n prend l ’a p p a re il . . . “T h is is th e A lex an d er H am ilton H ôtel . . Un. jeune couple fra n ç a is est descendu à cet hôtel e t ni le m ari ni s a fem m e ne peuvent a rriv e r à se fa ire com pren dre: “W ont yo u be so kind to ta k e th e ir o rd er an d tell us w h at th e y w a n t? ”. U ne vo ix p arisien n e à l ’a u tre bout du fil explique q u e tout ce que son m ari e t e lle d ésiren t v ra im e n t est du café au la it et des p etits pains. M m e L an so n les p ersuad e de com m ander au m oins un ju s de fru it. I l y a des éch an ges de v u e su r la question .—E lle propose des rô ties de pain plufcôt q u e des p etits ipains.—D’a u tre s éch an ges de v u e s u r la question. On fin it p a r s ’en ten d re: “M erci M adam e, vous êtes v ra im e n t bien aim ab le” et la voix p arisien n e a c croche l ’ap p areil. Deux m in utes plus tard! le téléphone sonne de nouveau a u “C o u rrier”. “T his is the Alexandei* H am ilton H ôtel”. Q ue veu len t donc ces F ran ç ais p our leu r “b re ak fa st” ? M m e L anson tran sm et 3a, com m ande . . . R em erciem ents em pressés du mon sie u r au téléphone, q u i annonce que p eu t-être il a u r a de nouveau reco u rs a u x bons serv ices ctu “C o urrier”. E t voilà, chers lecteurs, com m ent vous pouvez; com m ander v o tre “b re a k fa st” p ar la “vo ix” du “C o u rrier”. D em andez plutôt à M onsieur e t M ad a m e M arcel R osset q u i viennent d’a rriv e r de F ran c é et n e p arlen t que le fra n ç a is! TRAVEL SERVICE LA MAISON FRANÇAISE «10 Fifth Ave., New Tort* 80, N.-Y. OÙ 6M LE S D EU X M ECHANTES SO E U R S DE PA SSA G E S E de LUCIEN DELAGNES Imprimerie Française Voila de quoi vous rejou ir m »est de retour m m D epuis longtem ps les A m éricains demandaient: “ Quand pourrons-nous nous procu rer de nouveau l'A m er P icon?” Car ceux qui l'ont goûté savent que rien ne peut le remplacer! Boisson préférée en France pendant plus d’un siècle, l'Amer Picon jouit d'une répu-* tation internationale! Votre bouteille d'Amer Picon se trouve maintenant en dépôt chez votre marchand . . . atten dant votre bon plaisit, . . Commandezla dès aujourd'hui. c t~/'e —at ,— PIQUENIQUES ET DES FETES Consulat Général de France On recherche M. B asile Irén é M A RC ILLA C né à A lm on (A veyro n ) le 12 ao û t 1910 et a y a n t lo n gtem p s h ab ité au : 1728 O’F arreU S tre et, S an F ran cisco . Tc.utes personnes qui se raie n t en m esu re de fo u rn ir des ren seign em en ts à son s u je t s o n t p riées de bien vo uloir les com m uniquer a u Con s u la t G énéral de F ran ce, 690 M a rk e t S t. DIMANCHE 21 M A R S.— L ig u e H enri IV SAMEDI 17 A V RIL.— Conseil Sém in o le No. 68. “B ro th ers’ N igh t” Concours ouvert aux écrivains français S 5 ans "COURRIER 215 Leidesdorff St. Tél. : GArfield 1-8234 BOUCHERIE PAUL GOURSAU se recommande à la clientèle française. Prend spécialement soin des restaurants, hôtslb, pensions et blanchisseries. GROS ET DETAIL entre Washington et Jackson Streets Tél. ORdway 3 - 6 0 3 0 et 3 - 6 0 3 1 A VOTRE SERVICE Vous trouvez la meilleure pâtisserie française à la CRISPI PASTRY 1 4 7 5 Pacific Ave. San Francisco, Cal. 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L e m a ria g e a u r a lieu le 3 avrils prochain, à 6 h eu res du soir, à l ’E glise S t A ntho n y, 3215 A rm y St. L a fam ille et le s am is so nt in v ité s à y assiste r. DE LA COLONIE L es je u n e s époux iro n t p a s se r le u r lune de m iel d an s la v a llé e de Yosem ite. Nous avons le p la isir d ’annoncer trois pique-ni L e “C o u rrie r” o ffre tous se s v œ u x de bonheur ques de nos sociétés fran çaises pour le printem ps a u x fu tu rs époux. et l ’été prochains. Nous p rio n s les o rgan isatio n s fran çaises q u i ont! A U CONSEIL SEMINOLE l’hab itude d’o rgan iser une fê te ch am p être ch aq u e an n ée de bien vouloir nous av iser a u ssitô t que pos sib le de la d ate q u ’ils ont choisie afin que nous p uissions l’in sérer dans le C alen d rier des PiquesN iques do la Colonie, q u i p a r a î t r a à p a rtir de C ’est le sam ed i 17 AVRIL, que le Conseil Sém i- n otre num éro de m ercredi, dlaüis ces colonnes. De m êm e nous aim erions in sé re r le s d ates des n o le No. 68, (D egré des P ocahontas) v a donner son B ro th ers’ N ight dans la coquette s a lle des ban fêtes tels que banquets, b als etc- que ces o rg a n isa tions ont l'intention de donner. q u ets dlu Odd F ello w s’ B uilding. Sach an t d’av an ce combien cette réception don PIQ UES NIQUES n ée p a r l’é lém en t fém in in du Conseil Sém in o le e st ap p reciée p a r le s m essieu rs p riv ilé g ié s q u i font C'EST JOSETTE DAY qui in terprétait p artie du Conseil, nous savons q u ’ils se fero n t plus DIMANCHE 16 M AI—L a Société des A nciens Com> avec tan t d 'art le rôle de la fille du b'âttâï^ts q u ’un p la is ir de ré s e rv e r ce sam ed i so ir. 17 av ril, p uisatier, qui est la vedette féminine p o ur v e n ir a s siste r à cette soirée. T o us les d étails DIMANCHE 6 J U I N —L es C hasseurs dans ‘LA BELLE ET LA BETE/ film DIMANCHE 20 JU IN ,—L ’A ssociation d e s J a r d i co n cernant cette p e tite fête le u r seront com m uni français par Jean Cocteau qui prend n iers. q u és à> tem ps. P o u r 3e m oment, nous ne faisons l’affiche au CLAY THEATRE vendredi. q u e le u r an noncer l a d ate: SAMEDI SO IR — 17 DIMANCHE 22 ou 29 AOUT.—Odd Fellow s, L oge F ran co -A m éricaine. AV RIL. F R A IT C B HEALDSBURG, Calif., e n face de la banque Liqueurs importées: Picon, Cointreau, Char, treuse, Benedictine, etc. “Bon service et cor dialité,’ c’est la devise de la maison. UN OUBLI QUI COUTE $50 A EZIO PINZA SEMAINE SAINTE NOTRE DAME DES VICTOIRES LA CLUB BELLE DANS «LA BELLE ET LA BETE» île recherches POUR Français qui voyagez au Comté de Sonoma, arrêtez-vous au L A L e film, de Jean. Cocteau, “L a B elle et la B ê t e ’' en est m ain ten an t à s a q u atrièm e sem ain e a u Kansas City- — Ezio Pinza d a y . Ce film est d ’au tan t plus délectab le à l ’heure) célèbre basse du Metropolitan a c tu e lle q u ’il o ffre une échappée dans un m onde Opera, possède un vaste réper d e rêve, de bonté et de tendresse à l'h eu re où les, toire de chansons, mais il man e sp rits sont lo urd s de préoccupations e t où la g u e r que parfois de mémoire- Après re , la plus m onstrueuse d e to utes les actions h u Au Consulat de Belgique m ain es m enace de nouveau l’h u m an ité d éjà s i avoir donné un concert an mam eu rtrie. s ic - fin[f de Kansas City, il sou M Nous vous recom m andons plus gup j a m a i s ligna qu’il en était à sa premiè cfsll&P p a s se r une ou deux heures a u C lay et de L e C onsulat G énéral de Belgique, 948 M ark et re visite à iet'/endroit- La prési vo us d électer de ce rav issa n t conte de fée “L a B el S t., S an F ran cisco , Télléphone SU 1 - 4724 d é sire dente de 1“Association philhar le et la B ête”. r a it co n n aître l’ad resse actu elle de M iss H all Mu- monique lui rappela aussitôt ra il, cito yen n e des E tats-U nis d’A m érique. C ette LA A personne est revenue l ’an d ern ier du Congo B el qu’il avait cha.nté au music-hall ge où son dévouem ent fu t p articu lièrem en t re m a r deux ans auparavant- Pinza ne q u é lo rs de la catastro p h e fe rro v iaire de N iem ba la crut pasM ercredi 24 m ars--7 h .4 5 PM .—Serm on : T errito ire d’A lb ertv ille. Congo Belge. — Voulez-vous parier $50, Un v ra i c h rétien n’assiste p as à la m e s s e ... dit-elle, que vous avez remis de Confessions de 3h. à 6h. et a p rè s le serm on vos propres mains la somme re Je u d i 25 m a rs —Jeud i-Sain t A doration to u te la jo urn ée. cueillie en faveur de l’Associa 7h.45 PM .—V eillée die prièreN ous avons le p la is ir de sig n a le r le p a s s a g e à tion? V endredi 26 m a rs—V endredi-Saint — Oui, réP on d it-il. S a n F ran cisco die M- et M m e M arcel R osset qui 7h.45PM .—Serm o n de la P assion. vien n en t d ’a rriv e r de F ran ce et qui sont en p ar La présidente fouilla dans S am ed i 27 m a rs—S a m e d i-S a in t tan ce pour N oum éa, (en N ouvelle-Calédonie) où ils les archives de l’Association pour Confessions: l ’ap rès-m id i de 2 à 6 h eu res com ptent s ’étab lir. Confessions: le so ir à p a rtir de 7h.30. justifier sa prétention. Pinza se M .et M m e R o sset sont descendus à l ’Hôtel rendit compte qu’il avait bel P a s de serm o n le soir. A lex an d er H am ilton. L e “C o u rrier” le u r présente D im anche 28 m ars—PAQUES ses m e ille u rs vœ ux de bienvenue, de bon v o y ag e e t et bien chanté au music-hall de 7h.30—M esse, Com m union gén éra le. Kansas City le 22 janvier 1946de plein succès en N ouvelle-Calédonie. 9h.—M esse, Com m union g én érale. Il s’acquitta de sa dette et chan 10h.30—G rand’M esse solennelle ta un extrait de Rigoletto. 12 h .l9—M esse. Mariage D IR E C T S Téléphone: Circle 0-8480 TROCADERO RESTAURANT FRANÇAIS Trains de luxe à la portée de toutes les bourses Vous pouvez choisir entre trois “DAYLIGHTS” cha que jour—le "Morning,” le “Noon Coast Daylight” et le “San Joaquin Daylight” entre San Francisco et Los Angeles. $750 Seulement I ( P I .U S IC1% TAXE F E D . S l'R Aller et retour T O U S. T H A 1V S P O H T S > dans un fauteuil à balance. Réservez votre place dans le “Streamlined Chair Car” et réservez la d’a vance. La prochaine fois prenez le train entre San Francisco et Los Angeles- cen ten a ire L’association pour le Progrès intellectuel et ar tistique de la Wallonie organise, à partir de l’an prochain un concours ouvert aux écrivains fran L e T r o c a d e r o çais. Ce prix est de trente mille francs et portera Le T rocadéro, re s ta u ra n t fra n ç a is bien comnu e t le nom de prix Engelman. (Renseignements: Pier situ é à 609 M o n tgo m ery S tre e t annonce que s a re Martin, 7. rue Mottiaux-Jambes. Belgique.) LES SPO RTS s a lle à m an g er e s t d o rén avan t o uverte a u public Tél. GArfield 1-9821 Fameux pour sa Cuisine Française Lunch de 11:30 à 2h- Dîner de 4:30 à 9 P-m. Le di manche de 31i- à 9h- Fermé le samedi sauf pour banquets et dîners particuliersSALLE SPECIALE POUR BANQUETS Mme Jeanne B0ETE, Prop. $1050 Aller et l ü 609 Montgomery St. S *P The frie n d ly Southern Pacific D IM im M mE eR r H Ai R D W A R E 1715 Polk St. San Francisco TELEPHONE: ORDWAY 85 12 Q UINCAILLERIE FRANÇAISE tmiimiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiitittiiMiiiMiiMiiiiiuiiMiimmMtimiuiHj Téléphone: SEabright 1 - 1 0 6 9 g CHARLES VIGUIE REAL ESTATE ET ASSURANCES 2 9 0 1 Moraga St., San Francisco, Calif. ŸloUV idkA , dsL U N I V E R S I T Y Cocktail Lounffe et Restaurant to us le s jours, sau f le sam edi. Le sam ed i est ré se rv é a u x banquets e t dîners de fa m ille ou de so Un yidangeur arrêté comme “diplomate” ! ciété. P o ur tous d étails nous prions nos lecteui-s de NEWARK, N. J .—L e cas d’un Italien q u i est cen télép o n er à la p ro p riétaire M m e Jeainne Boetté sé ê tre en tré a u x E tats-U nis au m oyen d'un p asse PARIS, (AFP)— Le Canadien Yvon Robert G A rfield 1—9821. port et d’un v isa d ip lo m atique italien s et s’e s t en champion du monde au catch, toutes catégories, a su ite e n g a g é dan s une p e tite v ille commfc vid an geu r fait match nul, la semaine dernière, au Palais des Les meilleures boissons importées à plus bas occupe les au to rités des b ureaux d ’im m ig ra tio n et Sports, avec lè Danois, Yvar Martinson, champion prix que partout ailleurs en ville. de N atu ralisatio n am éricain s. Ces au to rité s p rédi sent q u e le cas de Vincenzo Appice, 35 an s, conduira d’Europe. De plus, on apprend qu’Yvon Robert met M lle Suzanne M alacrid a, s e c ré ta ire des Clai à une “enquêta com plète” an ce qui concerne les tra de nouveau son titre en jeu le 5 avril, dans 2èm e et 4èm e SAMEDI de CHAQUE M O I S : L e Excellente cuisine à des prix modérés re tte s nous avise q u e la diate du V endredi 9 a v ril [passeports d ip lo m atiques accordés pour e n tre r aux un match au palais des Sports, contre le champion CEN ACLE: réunions dans le s lo caux de l ’A llian ce A LLIA N CE FRA N ÇA ISE: a é té a rrê té e p a r les dam es du Club des M aisons- E tats-U nis, à l’a rriv é e , c a r ori n ’y q u estio n n ait pas de l’Empire, AssiratiC laires pour donner un W h ist à la, s a lle Notre-Da ceux q u i les avaien t. 6 AV RIL. CERCLE FR A N Ç A IS P ro fesseu r d’An San Francisco Calif. Tél. WE m e des V ictoires, au p rofit d* cette œ u vre de bien les: “A la découverte de l ’A m ériq u e”. P ro g ram m e fa isa n c e qui, d ep uis la prem ière g u e rre m ondiale d'os m em bres: Mme H a rry S . K eeler, “E’Ile a v a it a continué fidèlem ent à co n trib uer â seco u rir le s NEW YORK, (AFP)— Marcel Cerdan, tout heu ce q u ’il f a lla it”. orphelins dont le nom bre a été g ra n d issa n t en ces reux encore de sa victoire la semaine lernière con VENDREDI 9 A V R IL — 2 h. de l ’ap rès-m id i, C a- v v i r t n / w w u w w w w u ' u w w v w v w w w v w d ern ières années. tre Laverne Roach, est rentré à Paris- Ne portant sino Club; Fête donnée, par l’ALLIÀNCE FRANM alg ré les nom breuses a ctiv ités de divers co U l w B J I U l u i pour toute marque de ce dernier combat qu’une lé- ÇAISE, au profit d(e l’Hôpital d’enfants de Bayeuxm ités, les dam es du Club des C laire ttes n ’ont j a gère égratignure au-dessus du sourcil droit, le V ire. DEPOT: 33 SADOWA ST., San Francisco m ais cessé de fa ir e des envois de lain e et de vête m ents avec le m ontant de leurs co tisatio n s men champion des poids moyens d’Europe a déclaré SORORITE FRANCO-AM ERICAINE — 25èm e a n recommence la livraison des vins de qualité, suelles. D epuis le u r d ern ier envoi, le s fonds ont é té qu’il allait reprendre son entrainement pour son n iv ersaire, so irée a u M idland H ôtel, le 10 a v ril blancs et rouges. com plètem ent ép uisés. C’est pourquoi un appel OFFRES D’EMPLOIS combat avec Lucien Krawsick le 25 mars- Après 20 A V R IL.—CERCLE FR A N Ç A IS—A p rès-m id i de M EILLEURS V IN S p re ssan t e st a d re s sé à toute la Colonie en vue de ON DEMANDE SE C RETA IRE pour une Com pa G a, l a : C au serie (P ro fesseu r C au u et)—F a n ta is ie pouvoir co n tin uer à seco u rir de p etits F ra n ç a is in gn ie d'E xportation. Doit pouvoir p ren d re dictée en cela, Cerdan compte retourner à Casablanca pour (M m e E dw ard M ahon)—D anseurs M exicain s—P ro Ventes aux familles ou aux magasins. fortunés. Ces envois sont adressés à la d irectrice1 fra n ç a is e t en a n g la is et doit ê tr e cap ab le dan s finir de tourner un film dont il interrompit les g ra m m e à 4 heuresPRIX RAISONNABLES les d eu x lan g u es. 5 jo u rs p ar sem ain e. S a la ir e A prises de vues pour venir aux Etats-Unis- Lew 13 M A I.—AM ERICAN AID TO FRANCE—F ête de e t fondatrice M m e Yvonne Sadcey. L ’h isto ire des M aisons-Claires fondées en 1917 fix e r en co n versation av ec la can didate. Télépho- Burson, représentant aux Etats-Unis du boxeur c h a rité , D rak e H ôtel. JOE CASAU est chargé des ventes et de e t reconnues d’u tilité publique p a r le gou vern e n e r à M. T ex ier: SU 1—0293.___________________ français, a déclaré à la presse que Cerdan serait 29 M ai.—CAM ARADES DE COMBAT—F ê t e d u la livraison au détail. m en t fra n ç a is a é té m ain tes fois contée. P lu s que 8481—3—24 P rin tem p s, dîner, bal, C o n gress H ôtel. ja m a is , cette œ u v re a un u rg e n t besoin d ’ê tre sou ON DEMANDE une o üvrière rep asseuse. S ’ad resser probablement de retour en Amérique en mai ou en Tél: JUniper 4 - 4 5 8 1 , pendant la journée; juin car, dit-il, “j’ai de multiples offres de com P o u r to utes com m unications devan t être pu Té: Fillmore 6 - 2 8 9 6 avant 8h. du matin et tenue. bats.” Un journaliste lui ayant demandé si une ren b liées dans le “C o u rrier”, p riè re de s ’ad resser à : D aiis l ’esipoir q u ’il sera répondu généreusem en t à 455 Eddy Street.______________________________ le soir après 6h. Fertiande Combet-Miles à cet appel, nous dem andons à nos com patriotes 8447—ÍÑD. contre entre lui et Rocky Graziano était en vue, ■ V V W A V .V W A V .W ^ W / .V V S V .V .V / A W de bien vo uloir a d re s se r leu rs dons ou récom pen DEMANDES D’EMPLOIS 6734 N. A shland A venue, C hicago 26, Illin o is Burson a répondu: “J ’y pense- Nous nous en occu se s à M m e J- P. T ro uillet, P résid en te de l ’œ u v re; COUPLE FR A N Ç A IS D ESIRE n ’im porte quel gen pons- Une rencontre peut avoir lieu en mai ou en Téléphone: HOllycourt 4912. ______ à M m e A. C azenave, P résid en te du W h ist et à M m e r e de tra v a il. Ja rd in ie r très com pétent. On accep A lex an d re V ayssié, P résid en te des Récom penses. Heures de consultations: de 9h. à 1 1 h. et de te ra it tr a v a il de “ja n ito r”. Tél. M. et M m e G ovaert, juin ou en septembre-” Le public français est le mieux Les dam es du Club des M aisons C laire s prient le HE 1—3067. l h. 3 0 à 5 h. Les lundi, mercredis et vendre LA TRAVERSEE DE LA MANCHE “C o u rrier” d’être le u r in term éd iaire au p rè s die ses 8391—IND. di: le soir à 7h. informé du plan Marshall lecteu rs pour les e n g a g e r à co n trib uer d’un e m an iè LONDRES, (AFP),—L’Anglais Tom Blower, de Téléphone: SU tter 5 1 5 1 L es in stitu ts de sondages de l'opinion ont effec r e activ e à a s s u r e r le succès de cette soirée. Voilà A VENDRE q u i est fa it. E spérons que cet aippel s e ra entendu. A VENDRE ’AUTOMOBILE fra n ç a is e 1938 C I Nottingham, tentera de traverser la Manche à la tu é des irnquôtes s u r la co n n aissan ce, p a r le public CH. 1060, FLOOD BUILDING TROEN. S ’ad resser. M o lan der’s B ig Lot, 701 Eddy nage dans les deux sens sans arrêt dès que les con am éricain , ajnglais et fra n ç a is du “p lan M arsh all. ‘ fEn face “The Emporium” En G rande-B retagne, q u atre-v in gt A n glais s u r p rès de Polk. ditions de la marée seront favorables après le 26 La Croix Rouge recherche 100 co n n aissen t le p lan ; 53 lu i sont favo rab les, 18 juillet, Blower a déjà traversé la Manche avant la M m e et M. M arcel DRESSON qui h ab itaie n t 150 8372—IND. lu i sont défavorables e t 18 n ’ont p as d’opinion — ce guerre et la Mer d’Irlande l’an dernier. Pow el1. Street à S an Francisco. L a C roix R ouge ON DESIRE LOUER q u i est beaucoup du côté des absten tion n istes. En A m éricain e 2015 S te in er S tre et, tie n t à le u r dis JO A ILLE R fra n ç a is et s a m ère cherchent p etit ap F ran ce, 91 p o ur cent des F ran çais sont a u co uran t Traitement de la Pyorrhée TDéchaussement position une le ttre v sn an t de P a ris. P riè re de com p artem en t m eublé, de préférence dan s la M ission du ipfian; trois personnes s u r cinq lui sont favora m u n iq u er av ec M lle L o rrain e S m ith . Home Ser- p rès die 20th. E crire B oîte 8466 ou téléphoner: des dents] N'OUBLIEZ PAS pendant vos voyages de vacance, cet été, bles; il y a très peu d ’ab stentions. ________________ _ viro Dept. W Est 1—4116. SUITE 1 1 7 2 1 1 7 6 , FLOOD BUILDING que vous trouverez le Courrier Français des E tats-U nis bien 8466—IND. Téléphone: GArfield 64 3 8 en vue, dans toutes les salles de lecture des bibliothèques pu DIVERS Consultations: de 9h. à 5h. et par rendez* bliques des grandes villes du pays. A CH ETEZ DES B O N S LEÇONS POUR NATURALISATION. S’adresser à C ia-1 -JE L/Al VU DANS LE COURRiER. vous. Les lundis de l h . 3 0 à 5h. ra Mitchel, 1161 Hayes St. Téléphone: UNderhill 1-0855 DU T R E S O R MATCH NUL £ hÍ£ £ U } 0 Calendrier des manifestations f ranco-américaines ENCORE UN WHIST HUMA MMEM I LES PROJETS DE CERDAN M BS 2225-35 Fillmore St., près Clay 15, 1-5227 EM ILE’ S WI NE S Dr. Eugène Pierre Nicolas Dr. Raoul H. Blanquié I REDACTION ADMINISTRATION | Elvséfir QO_ l ABONNEMENTS 9 8 -3 1 VENTE ____ Abonnements T T1 JLl ÆsM 3 m o l» t 3 5 0 s m o is s 6 3 0 1 2 m o li s 1 2 6 0 PUBLICITE j Elysées c / c PARIS PET. ANNONCES i 27-32 242-53 ET SIEGE SOCIAL Le Gaulois T"T f 1 A D A mm Jm »LJE%ê L es gens q u i ne v e u le n t r ie n t a ir e d e r ie n il ’av an cen t r ie n e t n e so n t b o n s à r ie n . 14, Rond-Point des Champs-Elysées PARIS (8*) DIRECTEUR : Pierre BRISSON M ERCREDI EDITION d e S h e u r«« N° 1.111 " B eaumarchais . 5 francs J Æ Æ M Œ A V R I L 1948 ,122“ A N N E E il». CHAMPS EirSÊtS -,8Al.5p-2? ErTO'JTEsiA,0ENfeS>^,V.G)ÿCÉS LA FEM ME pacte Le coût de la vie Sur une phrase Déjeuner et dîner Le d’ un «collaborateur d’amitié de Koestler marquent à Berlin entre l’ U .R .S.S. a subi une baisse économique» la reprise peut et la Finlande de 2,5 à 3 0/0 en moyenne des négociations a été paraphé ... être condamnée « L par François MAURIAC E roman bourgeois, as sure Koestler, devient de plus en plus insi pide à mesure que s’achève l’époque qui l’a pro duit. Un nouveau type d’écri vain semble remplacer l’homme de lettres humaniste de la classe moyenne : c’est l’aviateur, le révolutionnaire, l'aventurier ; ce sont les hommes qui mènent une vie dangereuse... » Même si Koestler disait vrai, il faudrait a j o u t e r c e c o r r e c t i f qu'un écri vain qui, en toute sécurité, sa voure l ’existence la mieux amé nagée, la plus bourgeoise, peut avoir le talent de poser les pro blèmes, d ’inventer les situations de la vie dangereuse : ainsi fait M . Sartre. M ais que vaut l’affir mation de Koestler ? C ’est l ’Histoire qui en déci dera. Qu’elle continue de se dé rouler tragiquement, qu’elle se précipite dans le sens où nous la voyons engagée depuis 1914, nul doute alors que Koestler ait raison. Le vieux Porto-Riche qui se flattait de « laisser un nom dans l’histoire du cœur » avait tout prévu, sauf que le cœur n’aurait plus d ’histoire et que, pour les hommes qui vien draient après lui, le drame ne serait plus d’aimer sans être aimé, ou d’être aimé sans aimer, ni le problème de savoir pour quoi l’amour qu’inspire à la plu part des hommes une seule créa ture, ne les détourne pas d’en désirer un grand nombre d’au tres. Il eût été stupéfait d’ap prendre que les questions que nous nous poserions, si peu d’an nées après sa mort, et qui concerneraient chacun de nous, seraient de l’ordre lr p lu s/ in glant : dans tellè ou telle conjoncture, notre devoir est-il d ’abnttre un homnie, fût-il notre emi et notre maître, et le crime eerait-il de l’épargner? Convientil de l’aider à fuir, ou de le li vrer A la police politique ? l'.st-il louable d'immoler un enfant sous prétexte qu’il résistera pas à la torture s’il est interrogé? A mesure que nous posons tes cas de conscience à la mode du jour, l’admirable lumière chrétienne s’épand tout à coup isous notre regard intérieur. Nous savons bien qu’un chrétien ¡n’aliène pas sa liberté, qu’il est (entre les mains du Père et non A SARREBRUCK H. ANDRE MARIE installe la Chambre franco-sarroise de la Cour d'Appel (De notre envoyé spécial) d’un parti, qu’il se sacrifie luimême, mais non les autres. Dans chaque cas particulier, la ré ponse du Christ se formule en lui, à peine la question est-elle po sée. En lisant les docteurs de ce temps, n’êtes-vous pas tout à coup saisis à la gorge par l’im bécillité effroyable d’un monde sans Dieu ? S i pourtant l’Histoire freinait, si l’Occident connaissait de nou veau un temps de bonace du ra n t Jeçuel Jes deux Césars s’en tendraient pour remettre à plus tard l’impensable épreuve de force, alors les hommes se détourneraient avec dégoût, et même avec honte, des « situa tions » où nous ont engagés les possédés, les démons, annoncés par Dostoïewski et qui sont ve nus, plus sinistres encore qu’il ne nous les avait décrits. Que quel ques années de paix leur soient concédées, et les survivants se ront de nouveau attentifs à leur propre cœur et, s’ils sont chré tiens, aux divers mouvements en eux de la nature et de la grâce. Les âmes tendres oublieront le temps des assassins et, en fait de tortures, ne s’intéresseront plus qu’à celles qui arrachaient à M arcel Proust cette interroga tion désespérée : « Comment a-t-on le courage de souhaiter vivre, comment peut-on faire un mouvement pour se préserver de la mort, dans un monde où l’amour n’est provoqué que par le mensonge et consiste seule ment dans notre besoin de voir nos souffrances apaisées par l’être qui nous a fait souffrir ? » D ’ailleurs, même si la loi du matérialisme stalinien devait se soumettre un jour, ce qui sub siste d’Europe libre, les pro blème» posés par <r la vie dange reuse » ne le seraient plus long temps dans le roman ni à la scène ; car quel dramaturge de derrière le rideTiu de fer s’avise rait aujourd'hui de s’interroger sur la liberté, oserai! e n fu m e r ses personnages dans les dilem mes que suscite un régime de dictature et de police ? Il serait vite rappelé au seul dilemme qui s’impose à l’artiste en ces pays bénis : le mensonge ou le silence. François MAURIAC, de l'Académie française. constate le Conseil économ ique Le maréchal Sokolowsky s’est rendu à l'invitation du général Robertson Le maréchal Montgomery assistait à la réception DANS L’EX-CAPITALE ALLEMANDE D c o u rs du d é je u n e r o f fe r t par le g én é ra l R obertso n à l’occasion du p assag e ii B erlin du m aréch al M ontgom ery. Il n’en a rien é té e t c ’e s t ce so ir se u le m en t q u e le g o u v e rn eu r m ilita ire ru sse de B erlin a u r a l’ocoaslon de s a lu e r I* v is ite u r b rita n n iq u e . LE 16 AVRIL Hier, un déjeuner a réuni le maréchal Montgomery et les généraux Robertson C lay et Koenig I E! L E C i r :' A r i U D A l l K U C H U R C H IL L Î et en France dans « L E FIGARO Ils s e r o n t traduits e n I I la n g u e s. «PETROUSCHKA» A L ’ O PÈ ^ R A LA MODE) UNE MAI SON DE WE E K - E N D | I les LES P A R F U M S collèges américains| L ' A C T U A L IT E , ETC. ¿iiiiiiiiiiini: 3 5 0 FRANCS mu......... M* Izard plaidera pour Kravchenko K rav ch en k o a d û v e rse r une cau tio n d e 1.700.000 fra n ç s en v e rtu de la lo i M. Léon Blum en Italie R om e, 6 a v r il (A .F .P .). — M. Léon B lu m a été reçu p a r le m a ir e de S tresa , M. Stucch i q u i, au co urs d ’un v in d’h o n n eu r, lu i a so uh aité la b ienven ue. R épo ndant a u x p aro les du m a ire , M. Léon B lu m a f a it des vœ u x « p o ur le succès des v r a is so cialistes ita lie n s ». D’a u tr e p a rt, il est p o ssible q ue M. B lu m , q u i se repose a ctu ellem e n t en I ta lie , p a rtic ip e à une cam p ag n e en f a v e u r de l a « T ro isièm e Force » Ita lie n n e et u n d irig e a n t d u p a rti t r a v a illis te -s o c ia lis te de M. S a r a g a t a dé c la r é , à M ilan , que p eu t-être M. B lum p ro n o n cerait un d isco u rs en fa v e u r de ce p a r t i a v a n t les électio n s d u 18 a v r il. {§) Le Com ité exécu tif de la C onfédéra tion ita lie n n e du T ra v a il a d écrété une g rèv e g én é rale d ’une heure pour le lu n d i 12 a v r il, en p ro testatio n contre le m e u rtre de sy n d ic a liste s co m m un is tes en S iç ü e , L ’O p éra p r é s e n t e r a c e s o ir P e t r o u s e h lu i, d e I g o r S t r a w in s k i, q u i f u t , o n s ?e n s o u v ie n t , P im d e s p lu s g r a n d s s u c c è s d e l a C om pug-nie d e S e r g e d e D ia g h ile v ? . V o ic i, d a n s u n e d e s s c è n e » d e c e b a ll e t , de g a u c h e 4 ¿ r o i t e , flIM. E fX lm o f, P o & ÿ ç ç lj MU<j JJiurdJu, JH. i l e u a u l t ’ U’ commandant en chef des troupes d’Afrique du Nord? Le général Valluy in s p e c te u r g é n é ra l des tro u p e s d 'o u tre -m e r ? Le Conseil des ministres qui se réunit ce matin, procédera à d’importantes nomi nations dans le haut-commandement mi litaire. Le général Juin, résident supérieur au Maroc, se verrait confier le commande ment en chef des forces d’Afrique du Nord. Ce poste, essentiellement différent de celui d’inspecteur général qui était exercé par le général Leclerc avant son tragique accident, est un commandement effectif qui reprend la tradition d’avant 1930, où le résident supérieur se trouvait déjà investi des deux postes. Il est intéressant de rappeler que le général Juin avait déjà, comme chef détat-major du général Noguès, exercé en second le commandement qui lui sera confié aujourd’hui. Le général Valluy, jusqu'ici chef du corps expéditionnaire en Extrême-Orient, serait nommé, ainsi que le Figaro l’avait laissé prévoir, inspecteur général des trou pe» stationnées outre-mer. Enfin le Conseil entérinera la récente nomination du général Guillaume au commandement en chef des troupes d’oc cupation en Allemagne, en remplacement .4# S e v i» ; EN PAGE 3 : Le budget « d’austérité » est présenté aux Communes L’habillem ent D’ic i à q u elq u es jo u r s u n co m ité r e s tr e in t e x a m in e ra avec les p ro d u cteu rs in té re ssé s u n p ro gram m e d ’a r tic le s d ’u tilité so cia le q u i to u ch era p a r tic u liè re m e n t l ’h a b ille m e n t p o u r les h 'li m es et le s en fan ts et les c h a u ssu re s. La d élé g a tio n n ’a p as fix é de d ate po ur sa p ro ch a in e séan ce de t r a v a il. Ces d é c la ra tio n s cach en t m a l. les d i vergences de vues q u i rég n en t d a n s la d élé g a tio n . Ce n ’est un secret p o ur p e r so nne q u e les p ro d u cte u rs et les d is tr ib u te u r s sont réticen ts ; d a n s l ’in ce rtitu d e de l ’a v e n ir , i ls co n serv en t Attentat manqué contre M. Bollaert Le général Juin (Voir l’article page 2, col. 1 et 2.) ? L Les m é m o i r e s d o C hurchill p a • ra îtro n t, à p a rtir d u 16 avril, dan s 45 g r a n d s q u o t id ie n s du m o n d e e n t i e r , e t e n p a r ticu lie r dan s l e « Daily T e le g r a p h » (A n g lete rr e) , l e € New York T im es » e i « L ife » (E tats-U nis), l e < Nuovo C o r rie re d e lla S era » ( I t a l i e ) , < Neue Zür c h e r Z eitu n g 3>( S u i s s e ) , « La Van gu a r d ia » ( E s p a g n e ) , « Lo S oir » e t « He t Laatste Nieuws » ( B e l g i q u e ) , < La P r c i s a » ( A rgen tin e) René Piéron. (Compte rendu d'audience de P ie rre âCIZE) Les rations alim entaires EN INDOCHINE W in s to n C h u r c h ill c o riltc e n n t le » é p r e u v e s d e « e * « M é m o ir e » d e G u e r re » , d n n * l e c n liin e t d e t r a v a i l d e Ha p r o p r ié t é d e C h a r t w e ll. le u r s sto cks ; ils sem b len t c r a in d r e la b a isse des p r ix et ch erchent à p e ser su r le u r év o lu tio n en ne v en d an t p as ou peu . C’est p o u rta n t là q u e ré sid e le n œ u d d u p ro b lèm e, su rto u t si les p e rsp ec tiv es in d u s tr ie lle s et a g ric o le s fa v o ra b le s se m a in tie n n e n t d a n s l ’a v e n ir . Le 20 a v r il, .à la r e p rise d e ses t r a v a u x , le C onseil économ ique re p re n d ra l ’en sem b le de la q u estio n en se s sio n p’jén U re. De toutes fa ço n s, les tro is m o is de « so u d u re » q u i no us sép a re n t d e la p ro ch ain e réco lte seront d é te rm in an ts p o u r l ’a v e n ir économ ique et p o litiq u e im m é d ia t d e la F ran ce. Un jugement qui fait jurisprudence La d élé gatio n p ro p o se ra it, en ou tre, u n e au g m en tatio n des r a tio n s a lim e n ta ir e s de b ase , et re co m m a n d era it u n e étude trè s len te du m arch é de c e rta in s p ro d u its a lim e n ta ir e s p o u r le sq u e ls on a co n staté, récem m ent, une au g m en ta tion d u p r ix à la co n so m m atio n sa n s h a u sse co rresp o n d an te d u p r ix de p ro d u ctio n . A ce su je t, M. J o u lia u x a p a r tic u liè rem en t in s is té a u p rè s du p ré sid e n t du C onseil p o u r q ue so it rev u le m ode de ré m u n é ra tio n des m a n d a ta ir e s a u x H a lle s, q u i d e v ra it v a r ie r s u iv a n t les q u a n tité s négo ciées, et non s u iv a n t les >rix ; il a récla m é en o u tre des s a u c ions én erg iq u es co ntre c e u x q u i, a u x H a lle s ou a ille u r s , p ra tiq u e n t le m a l th u s ia n ism e , et, p o u r m a in te n ir les co u rs, so u stra ie n t h la co nso m m atio n d es q u a n tité s p a r f a is im p o rta n te s de p ro d u its. P en d an t le m o is de m a rs, la p ro d u c tio n d ’a c ie r b ru t a a tte in t 620.000 ton nes co n tre 504.000 tonnes en fé v rie r. Cette p ro d u ctio n , d é p a ssa n t la m oyenn e m en su e lle d e 1947 (479.000 tonnes) et c e lle de 1938 (518.000 to n n es), se r a p pro che d e la p ro d u ctio n m a x im a a t tein te en 1939 (660.000 to n n es). P o u r le s p ro d u its la m in é s , le. ch iffre de la p ro d uctio n a a tte in t, en m a rs, 450.000 ton nes co ntre une m oyenne m en su e lle d e 336.000 tonnes en 1947. La p ro d u ctio n d ’a c ie r M a rtin a a t tein t, en m o rs, 217.000 ton nes co ntre une m oyenne m en su elle de 160.000 ton nes en 1917. B ien que la g rèv e p o lic iè re q u i a v a it été le s ig n a l d u d éclen ch em en t des ém eutes a it p r is fin , la situ a tio n reste très g ra v e à A le x a n d rie où les tro u b le s ont r e p r is et où on com pte d é jà 4 m o rts et 130 b le ssés. intente un procès en diffam ation à un hebdomadaire communiste français SUPPLÉMENT ( I ES ex p erts du C onseil écono m ique, à l ’excep tio n de ceu x d e la C.G.T., se sont r é u n is, h ie r s o ir, p e n d an t p lu s de d eu x h e u res, p o u r e x a m i n e r l ’év o lu tio n des p r ix a u co u rs d es d eu x d e rn ie rs m o is. Du 8 fé v r ie r a u 2 a v r il, i ls ont co n staté u n e b a is s e d u coût d e le v ie d e 2,5 à 3 0/0 en m o yen n e, d a n s la q u e lle le s récentes m esu res g o u v ern em en tales en tren t p o u r 1 $ Q./Q en v iro n . Le p o rte -p a ro le d e 1« d élé g a tio n , M. D a ry, a p ré c isé q u e les ex p e rts ren o u v ellero n t le u rs su ggestio n s a u g o u v e r nem ent d a n s u n ra p p o rt q u i in s is te ra su r la su p p re ssio n des ta x e s fra p p a n t les d en rées a lim e n ta ir e s . Le m in is tr e des F in a n c e s ne s e r a it p a s h o stile h cette m esu re q u i p o u rra it f a ir e b a is s e r le s p r ix d e 5 à 10 0/0, à co n d itio n , d é c la re -t-il, « q ue cette su p p re ssio n p ro fite réellem en t a u x conso m m a teu rs » , ce don t i l ne sem b le p a s c e r ta in . L La production d’acier atteint un niveau record depuis 1939 Les troubles en Egypte 'A U TE U R de J ' a i c h o i s i la l i b e r t é , V ic to r K rav ch en k o . don t le F w ir o L i t t é r a i r e a p u b lié en décem b re d e r n ie r de p a ssio n n a n te s r tv é la tlo n s , v ie n t d ’a s itg n e r en d iffa m a tio n l ’h eb d o m ad a rc Z-M L e e , F r a n ç a i s e s , h la s u ite (Tun a r tic le p a ru le 13 n o vem b re 1947 et in titu lé « Comment fu t fa b r iq u é K ravch enko » . I l ré c la m e u n m illio n de d o m m ag es-m téréts à l ’a u te u r de l ’a r tic le et d em an d e q ue M. C la u d e M o rgan , d ire c te u r d u jo u r n a l, so it d é c la ré so lid aire m e n t resp o n sa b le L a f e u ille co m m u n iste d é c la r a it que q u i d isp o se q u e le s étran g ers ré sid a n t l ’é c riv a in r u s s e a v a it été co m prom is h o rs de F ra n c e et se p ro p o sa n t de d a n s u n e a ffa ir e de fr a u d e fin a n ciè re f a ir e u n p ro cès d o iv en t v e rse r une et l ’a c c u s a it d ’a v o ir dérob é d ’ im p o r som m e su ffisa n te p o u r p a y e r év en tu el tan tes so m m es d a n s le s c a isse s de lem en t le s d ép en s. l ’u sin e so v ié tiq u e où V icto r K ra v R é sid a n t a c tu e lle m e n t a u x E tatsch enko t r a v a illa it . U n is, l ’a u te u r de J ’a i c h o i s i la l i b e r t é , C ette f e u ille a s s u r a it égalem en t q ue « n i a ch o isi M» Georges Iz a rd pour l ’a u t e u r n e jo u is s a it p as de to u tes ses d éfe n se u r, co m pte se p résen ter le 29 fa c u lté s m e n ta le s, q u ’il é ta it in c a p a b le ju in p ro c h a in d ev a n t le tr ib u n a l de d’ é c rire u n o u v rag e et q ue K ravchenko la S ein e, p o u r la p rem iè re a u d ien c e de a u r a it cédé à des s o llic ita tio n s d ’ém i- ce p ro cès a p p e lé à a v o ir u n re te n tis ;rés ru sse s p o u r sig n e r J ’a i c h o i s i la sem ent p a r t ic u lie r , m a is q u i ne s e r a it i b e r t é , en échange de q u o i ses d ettes a p p elé s u r le fo n d q ue p lu s ta rd , v r a i de je u a u r a ie n t été rég lees. s e m b la b le m e n t en octobre. toute augm entation sur les denrées alim entaires En a p p lic a tio n de la lo i du l«r a v r il 1948, le J o u r n a l o f f i c i e l a p u b lié h ie r un décret fix an t le s no u v eaux ta u x des pen sio n s de g u e rre et des v ic tim e s c iv ile s (m u tilé s , v eu ves non re m a rié e s et a sc e n d a n ts ), a in s i q ue des m a jo ra tio n s p o ur e n fa n ts. Robert Lorette. (Suite paire 4 , col. 4 et 5) pour recel ...q u i insiste pour que soit com baliue Les nouveaux taux des pensions de guerre Victor Kravchenko L ' A L B U M l DU F IG A R O f DES A R T I C L E S SUR LE ROTIN ET L' OSIER com mencera |a p u b lic a tio n des " M E M O IR E S DE G U E R R E ” D’a ille u r s , le d é je u n e r q u i r é u n issa it dans la v illa du g é n é ra l R obertso n, à G run ew ald, le m aréch al M ontgom ery, e t le s g é n é ra u x C lay e t Koentg a é té tr è s « ra p id e » , p u isq u ’il n ’a d u ré q u ’environ une h e u re . Bien q u ’aucun com m un iqu é n ’a it é té pu b lié à l’ issu e de ce tte ren c o n tre, on d éc la re dans les m ilieu x a n g la is q ue les réo en ts év é nem ents y o n t é té p assés on re v u e et s ’ann on cen t, sinon so u s le sig n e d ’une d éten te a b so lu e , du m oins d an s une am bianoo e m p re in te d’ un c e rta in o p ti m ism e. On est en d ro it d ’esp é re r, a jo u te n t los o b se rv a te u rs b ritan n iq u es, q u e le d în er do ce s o ir ne d éro u lera d an s uno atm oophéro annloguo. Oos ré fle x io n s ra ssu ra n te s n’o n t rien de su rp re n a n t. Il e st vlslblo en e ffe t q u e d ’ un cô té com m e de l’a u tr e on s ’effo rc e d a rro n d ir les a n a le s. Non seu lem en t le s éc h an g es de n o tes se fo n t to u t à coup s u r un ton d ’une g ran d e co u rto lsio , m ais l ’om pressem ont que m etten t aunnl bien los R usses que les a llié s oooldontaux h ram onor lot» réoents in cid en ts h le u rs Ju ste s pro p o rtio n s, s ig n ifie q iië personne n E n tend b ru sq u e r le s ch oses. M. Truman a désigné l’administrateur de i’E. R. P. POSITION DE LA MODE I P A N O R A MA DES LI GNES ï ET COULEURS DOMINANTES ï DES COLLECTIONS ÎLES TISSUS C H O IS IS ! ï PAR LES C O U T U R IER S ! h 00 DÉTAILS CARACTERISTIQUES! PREMIÈRES REVELATIONS ' ! SUR LA M O D E D ’ É T E | (Voir nos informations page 3, coi. 3 et 4.) Le Président Benès est rentré à Prague ? \ NOUVELLE soir Berlin, 6 avril (A.P.-A.F.P.). — Le maréchal Vasslly I). Sakolovsky, gouverneur m ilitaire soviétique, et son adjoint le général Dratvino. ont été conviés, ce soir, par le général Robertson, gouverneur m ilitaire bri tannique, au dîner donné en l ’honneur du maréchal Montgomery. chef de l ’Etat-Major Impérial Britannique. Précédés d’une « jeep » de la po lice m ilitaire britannique, les gé daient la jjrille de la villa. Un dé néraux soviétiques sont arrivés, A de Tommies, au gnrde-à- 11 prendra la parole aujourd'hui 20 heures, à la résidence du général tachement rendait les honneurs. Une des Prague, 6 avril. — t e président Robertson, dans une voiture am éri vous, missions assignées aux -(sentinelles Benès est rentré aujourd’hui au caine de modèle récent. étaient de tenir à l’écart les photo palais présidentiel du Hradschin à Douze « M.P. » britanniques gar- graphes et les journalistes. F:'rag u e, m a is . i.l ne . r.e ste ra q ue q uelq sîovaq Les invités russes ont' quitté la jo u r s d a n s la c a p ita le tch éco slo v aq u e. U ne p o rte -p réception au bout de 2 heures et Paa ro le de la -p résid en ce a d é c la ré q ue M. B enès p r e n d r a it la p ademie. rô le d em ain , a u c o u rs des fêtes d on On ne possède actuellement au nées à l ’ occasion d u s ix cen tièm e a n n i cune information permettant de sa v e r s a ir e d e l ’U n iv e rsité S a in t-C h a rles. voir si des entretiens politiques ont eu lieu au cours de cette soirée. Un communiqué officiel britanni « La Journée de l’Armée » que déclare que cette réception n’a à Washington vait aucun caractère officiel. « Elle a eu lieu à la demande du maréchal W ash in g to n , 6 a v r il. (A .F .P .) — Le (De notre correspondant particulier) Montgomery lui-même, qui dési p ré s id e n t T ru m a n , la p lu p a r t des B erlin , 6 a v ril rait revoir le maréchal Sakolovsky, m em b res de son ca b in et et u n e c in ’AUCUNS o n t a n n o n ci ce m atin qu’il a connu d’abord pendant la q u a n ta in e d ’a ttach és m ilit a ir e s é tra n q u e, c o n tra ire m en t au p lan ' g ers, don t c e lu i d e l ’U .R .S .S ., ont a s p rév u , le m aréch al So ko lo w ski guerre, et ensuite à l'époque où il s is té , cet a p r è s -m id i, à l ’occasion de re n c o n tre ra it & m idi ses tro is était commandant en chef bril.nnu- la « Jo u rn ée de l ’A rm ée » , à u n d é c o llè g u e s du co n seil de contrftle ou que en Allemagne. filé m ilit a ir e à W ash in g to n . S a r re b r u c k , 6 a v r i l . — M. A ndré ¡M arie, G arde des S ce a u x , a p ré s id é , ¡cet a p r è s -m id i, la séan ce so len n elle fcu co u rs d e la q u e lle a été In sta llée l a C h am b re de l a Cour d ’A pp el fran co p a rro lsc . T o us le s m em b res d u gou vern em en t He la S a rre , le h a u t-c o m m issa ire de l a R é p u b liq u e fr a n ç a is e , a in s i que les m a g is tr a ts et d e n o m b reu ses perso n n a lit é s d u m onde p o litiq u e et c u ltu re l » ’éta ie n t ré u n is d a n s l a g ran d e s a lle tfes fêtes d e la m a ir ie . L’In tro d u ctio n de l a C ou r d ’A ppel se E . B. H t d ’a p rè s le s rite s tr a d itio n n e ls . Le Quelques témoins... ¡procu reu r g é n é ra l, le p ré s id e n t et les L ’h e b d o m a d a ire a in s i a ssig n é a , ¡m em bres d e la C our, tr o is F ra n ç a is et d eux S a r ro ls a v a ie n t rev d tu la robe d a n s le d é la i de d ix jo u r s p re s c rit p a r la lo i, f a it c ite r p o u r ce pro cès un no m bre im p o rta n t de tém o in s — v in g t*°Uge' . * L .K . c in q , d it-o n — dont la p lu p a r t r é s i d en t s u r le te r r ito ir e so v iétiq u e . Ce (Suite page 4, col. I.) sont no tam m en t le s d eu x an c ien n es giiiiaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiuiiiiiiaiiitiiiiiniiiiniiiiUUiii't! fem m e s de l ’é c riv a in , Irène et G alin a, a in s i q ue son épouse a c tu e lle , M me T aW ash in g to n , B a v r il. (A .F .F .) — Le t ia n a K ra v ch en k o ; MM. F éd o r V doDANS v in e , m em b re de la d élé gatio n écono >résident T ru m a n a nom m é M. P a u l m iq u e so v ié tiq u e a u x U .S .A .; S ta k lio v , ¡ r a y HofTman. p résid en t de la so ciété O statki et G erardov, to u s tro is d ire c des au to m o b iles S lu d e b a k e r, com m e teu rs d ’u sin e s , a in s i q ue d eu x tech n i a d m in is tr a te u r du pro gram m e a m é r i cien s, P a v e l K u ssilia n e n k o et, enfin, c a in de relèv em e n t de l ’E urope. On le g é n é ra l R udertko, q u i fu t p ro c u re u r s'a tte n d , à W a sh in g to n , it ce q u e cette a d jo in t de l ’U .R .S.S. a u procès de Nu n o m in atio n so it confirm ée ra p id e m e n t ET S O N p a r le S én at. rem b erg . D’a u tre s p e rs o n n a lité s ap p o rtero n t égalem en t le u r tém oign age co ntre V ic to r K rav ch en k o , p a rm i le sq u e lle s on relèv e le s nom s de MM A lb ert B aye t, TOUTE G eorges C ogniot, F ern an d G renier, Jo lio t-C u rie , le g én é ral P etit, co n se ille r de la R é p u b liq u e , et le g é n é ra l am é r ic a in D onovan. DE PRINTEMPS) hier S aig o n , 6 a v r il (A. F . I1.). — T ro is en gin s e x p lo sifs , dont u n o b us de 210 m illim è tr e s , ont été d éc o u v e rts h ie r s u r la v o ie ferrée q u i r e lie H an oi ù H aïp h o n g, peu a v a n t le p a ss a g e du tr a in sp é c ia l de M. B o lla e rt, q u i a lla it in sp ecter le v ia d u c de H ald u o n g. Le tr a tn d u t sto p p er. L es en gin s a y a n t été en lev és, le tr a in p u t re p re n d re s a route. M, B o lla e rt c o n d u is it lu lm êm e la locom o tive ju s q u ’a u v ia d u c . EN COURANT Chez les cobayes E s o r t d e s c o b a y e s est b ien in é gal. Voyez, par ex e m p le, le s h a bitan ts d e Barnstaple, d a n s le c o m t é d e Deuon, q u e l ’o n a p ris p o u r c o b a y e s afin d e d é t e r m in e r s c ie n t ifi q u e m e n t les p o ss ib ilités h u m a in e s d ’a b so r p tio n e n c e qui c o n c e r n e le s c r è m e s g l a c é e s I II s ’agit d e n o r m a lis er u n e in d u strie d o n t la prop a ga n d e d e s tro u p e s a m ér ic a in es c a n t o n n é e s en GrandeB r eta gn e a c o n s id é r a b le m e n t a ccru la c lie n tèle. Depuis p lu sieu rs s e m a in es , h o m m es, fe m m e s , en fa n ts, vieillards, tout le m o n d e , à B arnstaple, d é g u s te des g la c e s à lo n g u e u r d e jo u r n é e . P eu t-êtr e c o m m e n c e - t - o n à n e plus tr o u v er cela drôle. Mais il v au t tout d e m ê m e m ieu x êtr e c o b a y e p o u r b o m b e s g la c é e s q u e c h è v r e à Bikini. De son cô té, la ra dio d ’I lo l ly w o o d c h e r c h e des c o b a y e s r ieu rs poitt ex p e r t is e r s c s ém is sio n s. Elle la n ce un ap p el aux p e r s o n n e s « n o rm a les, h o m m e s ou fe m m e s , a y a n t le c a ra ctè re am éricain m o y e n , sans id é es p r éc o n ç u e s, d ’esp rit d é g a g é et lib res d e tout so u ci, a fin q u e le u r rire se d é c l e n c h e fa c i le m e n t et sp o n ta n é m en t ». Les can didats a g r é é s p r en d ro n t l’é c o u t e et leu r h ila rité s e r a é tu d ié e par d e s sp écia listes. Les r ie u r s to u c h e r o n t 6 d o lla rs d e l ’h eu r e. Une t elle ex p érien c e s e r a i t p r o f i table à n o tr e p r o p r e ra dio. Mais tro u v era it-o n ch ez n o u s b e a u co u p d e g e n s < lib res d e to u t s o u c i » ? Et, cer ta in s jo u r s , l e s c o b a y e s r ieu rs de stu d io n ’en v ie n d ra ie n tils pas à p e n ser que le s c o b a y e s de la b ora to ire n ’ont pas la p lu s m a u v a ise p l a c e ? _ __ Ê £ 8 is e * g a v o f i, L L e 14 m a l, l a p r in c e s s e E lis a b e t h in a u g u r e r a , n u M u s é e G n llie r a , l ’e x p o s it io n « H u it s iè c le s d e v ie b r it a n n iq u e h P a r i s ». D es e s t a m p e s , d e s t a b le a u x , d e s d o c u m e n ts é v o q u e n t le s a n c ie n s é t u d ia n t s a n g l a i s d e P a r i s , T lto n ia s B e e k e t , R o g e r B a c o n , M a r ie S t u a r t e t son» m a r i a g e , le s a n g lo m a n e s d u XVIII% le s d a n d y s d u X IX 0 e t l e s v e n t e s p lu s r é c e n t e s d e s o u v e r a in s à P a r i s . N o tre c lic h é r e p r o d u it u n e e s t a m p e « C a v a lie r s a n g l a i s s u r le s C h a m p s - E ly s é e s » _____________________ Ì C H R O N IQ U E L’EXEMPLE DE CATON par Jérôm e et Jean THARAUD. N n’a jamais fini de s’instruire chez Plutarque... Georges Méautis, le savant humaniste de Lausanne, en m’envoyant un très ingénieux et très attachant roman sur les Pythagoriciens de Rome, au temps de l’empereur Claude, ajoute ces mots à 5®I\ enVQÎ \ « Ne trouvez-vous pas que la mort de Caton d’Utique a de singulières ressemblances avec celle de Masaryk "? » En vûri'té, ÎÆûTges Méautis me fait tt.^) d’hoiViieur en pensant que les auteurs an ciens me sont aussi familiers qu’à lui-même ; mais je me suis aussitôt reporté au texte de Plutarque, et cela m’a valu une heure de lecture très émouvante et profitable, quoi qu’en pense Valéry, les événements humains se reproduisent toujours les mêmes, et les mêmes circons tances acculent au même dénouement de grandes âmes qui se res semblent. Rappelons en bref une histoire oubliée. Dans les derniers temps de la République, Caton s’était fait le défenseur des vieilles institutions éprouvées qui avaient fait la force et la grandeur de Rome contre des démagogues qui n’aspiraient qu’à établir leur tyrannie sur la ruine de la liberté — et le premier de tous, César. Après la défaite et la mort de Pompée, il avait rallié, en Afrique, quelques dizaines de milliers d’hommes commandés par le proconsul Scipion, descendant des illustres personnages qui avaient vaincu Annibal et détruit Carthage. Sur l ’ordre du proconsul, il s’enferma dans Utique (aujourd’hui Bizerte), dont il fit le point d’appui et le maga sin de l’armée. Les troupes étaient remplies de confiance, persuadées qu’un Scipion ne pouvait être vaincu en Afrique. Mais leur espoir fut déçu. César défit l’armée républicaine à Thapsus et marcha sur Utique. Comment résister à César ? Dans la ville, on ne voyait que des soldats débandés, quelques sénateurs tremblants, trois cents colons ro mains, commerçants et banquiers, et des indigènes épouvantés. La situation était désespérée. Caton le comprit tout de suite, et avec le plus grand sang-froid il prit des mesures en conséquence. Il apaisa les trois cents qui voulaient étrangler les sénateurs, auxquels ils repro chaient d’avoir attiré la guerre en Afrique ; les soldats qui réclamaient le massacre de la population indigène, èt les sénateurs qui ne pensaient qu’à se rendre au vainqueur. Il fit évacuer par mer toutes les per sonnes auxquelles il était attaché, puis il songea à lui-même : la Ré publique était perdue, ü ne lui restait plus qu’à mourir. D éjà on annonçait l’approche de César. Il prit un bain, soupa en nombreuse compagnie, et, après la courte promenade qu’il faisait chaque soir, il se retira dans sa chambre. Au-dessus de son lit, il ne vit pas l’épée, que son fils, soupçonnant son dessein, avait fait enlever Appelant un esclave, il lui commanda de rapporter l ’arme aussitôt, et comme celui-ci tardait à obéir, il lui donna un si furieux coup de poing que sa main fut ensanglantée. Alors on lui envoya l’épée par un enfant. Il la tira du fourreau, s’assura que la pointe et le tranchant étaient en bon état, et la remit à sa place. Cela fait, il ordonna à l’un de ses affranchis d’aller jusqu’au port pour voir si tcîi. le monde s’était bien embarqué. En attendant son retour, il reprit la lecture d'un dialogue de Platon qu’il avait commencé. L’affranchi revenu, î l rassuré sur le sort de ceux qui s’éloignaient, il congédia le messager, et il s’ouvrit le ventre de sa main tout enflée du coup qu’il venait de donner à l’esclave. Au bruit qu’il fit en tombant, ses affranchis ac coururent. On lui mit un bandage, mais il l ’arracha violemment et mourut sur le coup. * La mort de Masaryk n’a pas cette allure atroce. Un saut oar une fenêtre, et c’est tout. Mais la situation, les pensées, les senti ments sont les mêmes. Rome et Prague sont détruites du dedans ; elles tendent elles-mêmes les mains aux chaînes que des citoyens égares ont forgées... Il n’eût tenu qu’à Caton de s’entendre avec César, qui lui avait souvent donné des témoignages d’estime, comme il n’eût tenu qu’à Masaryk de s’entendre avec Gottwald. Mais l’un et l’autre pré fèrent la liberté et refusent de vivre dans une patrie asservie... Et voici encore un trait qui apparente les deux destins. Dès que la nouvelle de la mort de Caton se fut répandue dans Utique, toute la ville se rassembla devant sa porte : sénateurs, soldats, marchands, banquiers, colons romains, tous acclamant sa grandeur d’âme. Ni la crainte du péril, ni l’envie de flatter le vainqueur, ni les divisions intestines, rien ne put arrêter ce magnifique élan, cette libé ration des consciences. Ainsi, le jour de l’enterrement de Masaryk, un peuple en larmes se pressait autour de son cercueil, faisant d’un jour qui, dans la pensée de Gottwald, devait être un jour de triomphe, un jour de deuil national. Après cela, on peut se demander si Caton et Masaryk ont eu raison de se donner la mort. Plutarque incline à penser que Caton a déserté son poste de combat. Ecrivant la vie de Masaryk, il n’eût peut-être pas été de cet avis, car n’est-ce pas combattre encore que d’alerter le monde par un acte éclatant ? \ Jérôme et Jean THARAUD. de l'Académie française O L E F IG A R O — 7 A V R IL LE RAVITAILLEMENT Informations — P ro ch ain es d istrib u tio n s — d a n s la rég io n p arisien n e REGIMES LACTES D’URGENCE. — U ne p e rm an en c e sp écia le, 9, p la c e d e l ’H ôtel-de-V U le, dé liv r e , le sa m ed i de 14 à 18 heu r e s et le d im a n c h e, d e 9 h. 30 à m id i, p e n d an t la ferm etu re d es m a ir ie s , le s c a rte s po ur ré g im es la c té s d e tou te u rgen ce. LA IT. — Les d istrib u tio n s de la rég io n p a risie n n e se sont éle vées, h ie r, a u c h iffr e reco rd de 813.700 litr e s , p e rm e tta n t d e se r v i r In tég ralem en t de no m breu ses catég o ries a in s i q ue les A et V à 75 % . Mangeons du poisson En attendant la baisse et pour la provoquer L a co ïn cid en ce m a lh e u re u se en tre le re to u r a u m a rc h é lib r e d u p o isso n et la ra ré fa c tio n de la pêche, co n sécu tiv e à la tem pête, a p ro vo qu é, d a n s le s >rix de g ro s, des h a u sse s te lle s q ue es d é t a illa n t s ont p r is , h ie r m a tin , le sa g e p a r t i de n e p a s ac h e te r, e t la r e s se r r e des H a lle s, en d é p it de la f a i b le sse des a r r iv a g e s , a é t é p lu s im p o r ta n te q u e d ’h a b itu d e. Le s y n d ic a t p ro fessio n n el des p o is so n n ie rs d é ta illa n ts de P a r is s ’est ¿ ’a il le u rs éle v é , d a n s un co m m u n iq u é, con tre la h a u s s e c o n sid é ra b le p ra tiq u é e d a n s les p o rts p a r le s a r m a te u r s et m a re y e u rs. Il in v ite ses a d h é re n ts « à r a v it a ille r la p o p u la tio n en p o is sons d ’im p o rta tio n , en ra iso n des p r ix p r o h ib itif s p ra tiq u é s d a n s le s p o rts » . L es m én ag è re s p eu v en t a id e r à la b a is s e des co u rs et à le u r sta b ilis a tio n à u n ta u x r a is o n n a b le en re fu sa n t d ’a c h e te r le p o isson v en d u à un p rix ex ag éré. E lles ont tout a v a n ta g e h p o r ter le u r ch o ix s u r le p o isso n d ’im p o r tatio n . C e lu i-c i, à ca u se de sa , p résen ta tio n p a r tic u liè r e (v id é et étété) n ’a ttir e p as la c lie n tè le . I l est cep en d an t d ’e x c e l len te q u a lité , a y a n t été p ré p a ré et ré fr ig é r é s u r les/ b ateau x de pêche d a n o is. Dès q u e le tem ps p e rm e ttra une pê che p lu s ab o n d an te on p eut esp érer que le s p r ix b a isse ro n t. M ais en a t te n d an t, m an geo n s d u p o isso n d a n o is. déclare M. P ierre Abelin M. A b e lin , se c ré ta ire d ’E tat à la p ré sid en ce d u c o n se il, a prononcé h ier s o ir u n e a llo c u tio n ra d io d iffu sée . A p rès a v o ir ra p id e m e n t p a r lé de la d éten te q u i se m a n ife ste s u r le p la n in t é r ie u r et de l'éch ec c a ra c té risé que v ie n n e n t d ’e ss u y e r le s te n ta tiv e s sép a r a tis te s en A lg érie, le m in is tr e a a b o r d é la q u estio n d u r a v ita ille m e n t et de l a so u d u re , d é c la ra n t n o tam m ent : « L es p ro b lèm es du r a v ita ille m e n t d u p a y s sem b len t, d ès m a in te n a n t, ré s o lu s . T out a u m o in s le s p lu s im p o r ta n ts d ’en tre eu x . P a s d ’in q u ié tu d e p o u r le s c é ré a le s, co n tra ire m en t à cer t a in s p ro phètes d e m a lh e u r. P as d’in q u ié tu d e p o u r le su cre. P a s d ’in q u ié tu d e p o u r le s pom m es de terre. » . E n v isa g ea n t en su ite la situ a tio n ex té r ie u re , M. A b e lin a p ré c isé : « A vec la m ise en v ig u e u r du p la n M a rs h a ll, n o us av o n s le d ro it de d ire q u e , s u r le p la n e x té rie u r a u s s i, notre p a y s co n n aît une esp èce de d éten te, une a m é lio ra tio n se n s ib le de ses p e rsp ec f f v ë ï (i- a v s n v . i æ sM » — L a F éd ératio n n a tio n a le des dé p o rtés »et in te rn é s, r é s is ta n ts et p a trio tes o rg a n ise le d im an c h e 11 a v r il une m a n ife sta tio n à la s a lle P le y e l, à l ’ocÆMtaP .fle J ’A B ftte ra & irê de .la .lib é r a 1 tio n des c am p s. Oui, la femme d’un “ collaborateur économique peut être condamnée pour recel II à Addis-Abeba M. E d o u a rd H e rrio t a reçu d u gou»rnem ent im p é r ia l éth io p ien , p a r Y’in te r m é d ia ir e de la lég atio n d ’E tn io p ie à P a r is , une in v ita tio n à se re n d re à A d d ls-A b eb a p o u r l ’in a u g u ra tio n d ’un lyc ée fr a n ç a is . L’Union inter-parlem entaire adopte à l’unanimité un texte en fa veu r de la paix [Compte rendu d'audience de P i e r r o SCIZE) ROIS petites dames, dont deux sont d’nne étonnante insignifiance, la troisième offrant le type convenu du « mannequin », se lèvent à l’appel de leur nom devant la dixième chambre correctionnelle. Ce sont les dames Laurent, Van Houten et Goutorbe. Leur crime ? Elles ont profité des largesses de leurs m ari ou am ant, lesquels étaient des seigneurs de la collaboration et avaient de suffisantes attaches avec la Gestapo pour que l’un d’eux, Van Houten, ait été fusillé le 11 avril 1946. Profité, certes : la veuve Van Houten, c’est le mannequin, avoue sées « gâter » avec un or m al ac qu’elle a été « excessivement gâ quis ? tée » par son m ari. Résidence La loi semble décider que oui en somptueuse à Paris, propriété ma gnifique : la Maladrerie, à Poissy, ce qui concerne les concubines. deux voitures, cinçj domestiques, Elle est plus indulgente pour la tin chauffeur, des bijoux, des four femme mariée. Mme Van Houten rures. Les autres sont un peu moins pouvait-elle faire autre chose que bien partagées. O.n verra qu’elles ce qu’elle fit ? Le Code civil lui fai seront jusqu’au bout défavorisées. sait une obligation de vivre avec Il n’est pas question d’avoir pi son m ari. Elle ne pouvait pas di tié de ces femmes qui, quatre an vorcer : on eût mal compris son nées durant, vécurent dans un luxe motif entre 1940 et 1944... A ces qui provenait du pillage de la causes elle se voit appliquer le bé France, ma,j;s il se pose, à leur su néfice de la loi de sursis pour les jet, une question, et l ’arrêt qui va deux ans de prison dont on la les frapper a toutles les chances de frappe, alors que scs compagnes d’infortune seront emprisonnées : fonder une jurisprudence. La fe rtile peut-elle être acusée la femme Laurent, quatre mois ; la de receP qvîud le m alfaiteur est femme G iitorbe, deux mois. son m ari ? Oui, sans doute, en cer Il est vrai que Mme Van Houten tains cas très simples, très élémen est frappée, en outre, d’une amen taires. Mais en cette matière de col de d’un million de francs. Elle ne laboration économique, c’est plus fait qu’en sourire : la commission délicat. Leur dossier a été classé en de récupération la déclarant soli ce qui concerne l’intelligence avec daire de son feu m ari, lui a déjà l ’ennemi. Innocentes sur ce point, demandé Sont-elles coupables de s’être lais- millions... un m illiard huit cents Dont ello n’a pas le premier franc : elle gagne sa vie comme manucure. Sic transit l M'* Fleuriot, Vésinne-Larue et Guy Vienot ont défendu avec hu PREVISIONS DE L’O.N.M. manité ces « petites alliées » et p o u r la j o u r n é e d u 7 a v r i l cette veuve consolée. Mais ils n’ont Région parisienne : très nuageux et pas e.u le succès de M* de Moro¿ru m e u x avec petites pluies, séparées T G m fetri LES COURSES H ier, à Enghien (m ixtes) 1. San Lorenzo (A. Papin) (115), à Mme C. Testuz ; 2. Carbul (G. Saustier) (112) ; 3. Nomagic (R. Mantelin) (110). G. 50. Pl. 22. 27, 21. Prix de l'OIsans (200.000 fr.. 3.200 m.). — 1. Duc tie Pise (P. Blondel) (207), au comte des Cordes ; 2. Archlmède (G. Earith) (222) ; 3. Aquilor. (R. Triboit) (216). G. 48. Pl. 19, 33. 33 Prix de la Vanolse (200.000 fr.. 3.000 m.). —- 1. M’Amour (P. Palmer) (309), ft M. G. Chalançcn ; 2. Esterondo (L. Gnumondy) (315) : 3. Zermatt (P. Delfargueil) (302). G. 182. Pl. 38, 43. 20. Prix Bûcheron (200.000 fr., 3.800 m.). — 1. Nagara (A. Dougueroit) (403), au marquis de Triquerville ; 2. Riant (P. Palmer) (407); 3. Danaus (R. Mantelin) (412). G. 25. Pl. 14, 30, 20. Prix Tippoo Sahib (100.000 fr., 2.300 m.). — 1. Accous (M. Vercruyase) (502), à Mme M. Moreau ; 2. Antinous P (J. Bertho) (618); 3. Amour d’Harris (E. Carré) (514). G. 521. Pl. 60, 44, 24. Prix Omar (150.000 fr.. 2.700 m.). r 1. Turenne D (J Kruithof) (614), èi M. A. Domicont ; 2. Ullspiegel (J. Chyriacos) (625); 3. Urfa (A. Deheegher) (615). G. 123. Pl. 37, 19. 50. Prix M»mnon (150.000 fr., 2.100 m.). — 1. Une Frisco (M. Perlbarg) (719), à M. P. Bauer ; 2 Vai Fleuri (J. Jansen) (712) ; 3. Ursus (M. R. Gougeon) (718). G. 154. Pl. 28. 31. 22 A ujourd’hui, au T rem blay A 14 heures — NOS PRONOSTICS : Prix Doncaster : 105 Cloud’s Sea. 104 Orange. — Prix Kendal : Ecurie Bauer. 205 Pastrade. — Prix Louis de Bourgotng : 304 Lyncée. 309 Aforto. — Prix Bend Or : 402 Parisien, 403 Village. — Prix Escarboucle : 504 Quelqu’un, 511 Lua. — Prix Rouge Rose : 625 Firmament, 623 Séducteur II. — Prix Martagon : 711 Psyché. 704 Karloman. Amicale de la 31* D.I., Amicale du 81« R.I., Amicale du 96« R.I., Amicale des 122«, 322. B.I.. et 124« R.I.T. CONFERENCE A 20 h. 45, rue de l ’Elysée, 3 : k 1848 et les Territoires d’Outre-Mer » , par M. Ter- sen. A L’HOTEL DROUOT AUJOURD’HUI, MERCREDI EXPOSITIONS S . 6 . T ab leaux m o d ern es. M A der, MM. S c liœ lle r et l ’a c lttl S ch œ ller. S . 1 0. O bjets d ’a r t du Jap o n , s c u lp tu r e s , v itrin e s. M» B au d oin, Mlle b e n sm ore, MM. T o rtler, T o u n iet. VENTES s . 1 . Bons m eu b les, ta b le a u x , salon A ubusson. M*' Ader. S . 2 . Après d écès A ..., beaux m eu b le s, c rista u x . M* T h u llle r . S . 3 . MbI., obj. d ’a r t, M* Bolsgrlrard. S . 5 . Am eubl. de s ty le , M« Glandaz. s . 1 1 . T ab leau x, b ro n z es, m eu bles, ta p is. M° C ham p etler de R lbes, MM. L a m y, T rém o u let. s . 1 2 . s iè g e s e t m eubl. M* Baudoin, s . 1 4 . M obilier d a b u re a u . M* M au ric e R heirns. Pour p e r m e t t r e à n o » A b on n e s d ’ un a n de b é n é f i c i e r s a m a u c u n e d i f f i c u l t é de la r é d u c t i o n q u i leu r e st c o n s e n t i e ’ a n s 1« C A K N E T 1>U J O U R , n o i s les p r i o n s n s t e m m e n t d e bi en vouloir n o u e ad re ss er , en m ê m e t e m p s q u e t ex te à publier, la d e r n i è r e bande d« Inur a b o n n e m e n t NAISSANCES — M. F ra n ço is BOUDIER et Mme le d o c te u r, née G eneviève M oyen, Domice, M a rie -L u ce , B ru n o , D arîe, M arie-A nge et M a rie -P a sca le B o u d ier font p art de l a n a issan c e d e le u r ftlle et sœ u r, M a rie-D elp h ln e. B ea u clia m p (S.-et-O .). — B ern ard , F ra n ço ise et Catherin»* JAUDEAU sont h eu reu x de fa ire p art d e la n a iss a n c e de le u r p e tite sœ ur. C h ristin e . 70, ru e B e a u re p a lre , Boulog n e-su r-M er, le 17 m a rs. — M. Je a n ROUSSEAU et Mme, née V o illa u m e , sont h e u reu x d ’ann o n cer la n a is s a n c e de le u r flls, P a s c a l. 25 m a rs. — P a tric k P leven a la jo ie d ’an n o n c e r la n a issan c e de son frè re F ra n k , lils d e M r T ed d y H. FETTER et de Mrs. née S u zie M érandon. N ew -Y ork, 2(> m ars. — M. et Mme Je a n CHAHDIGNY sont h e u re u x d ’an n o n cer la n a issan c e de ]e u r q u a trièm e e n fa n t, M arie-H élènc. P a r is , 20 m a rs. — M. et Mme Ja cq u es RENAULT ont le p la is ir de fa ir e p a rt de la n a issan ce d e le u r fille , M ichèle. C ou rbevoie, le 27 m a rs. — M. C h arles J u lllc n est heureu x d ’ann on cer la n a issan c e de son v in g ttro isiè m e a r r iè r e -p e tit- ills , Loïc, flls de i l . H ervé GAYET el de Mine, née N oëlle L eq u erré. B re st, le 28 m a rs. — Jea n -L u c, D om inique, M a rie -L au ré, B ru n o , F ra n ç o ise , Ja c q ü e , M arle-C h ristin e BOCCON-GIBOI) ont la jo ie d ’a n n o n c er la n a iss a n c e de le u r frère, T h ie r ry . P âq u es 1948. — M. Yves Le COQ d e KERLAND et M m e, née D olores G a rn ie r, sont h eu re u x d ’ann on cer la n a iss a n c e de leu r f lls , A rn au d , 29 m a rs. — M. Georges SCOTT de MARTINV ILLE et Mme, uée G eneviève M enacer, fo n t p a rt de la n a iss a n c e de le u r fils. E d o u ard . FIAN ÇAILLES — On ann on ce les fia n ç a ille s dè M lle M arie-H élèn e PETIT, fille de M. R obert P e tit et de Mme, née L éo n ard -G aillo t, a v e c M. J e a n T A R B É de S A I N T HARDOUIN, flls d e M. G uy T a rb é de S a in t H a rd o u in et d e M m e, née de ¡Bpsière* à On s a it q u e , d e p u is q u elq u e tem p s, une c e rta in e a g ita tio n se m a n ife ste d a n s le p ersonn el de l ’E le c tric ité de F ran ce. L a n o m in atio n de M. F élix com m e se c ré ta ir e g é n é ra l, en rem p la cernent de M. L escu yer, est à l ’o rig in e de ce m écontentem en t. Les d élé g a tio n s se sont su ccé d é, ces d e rn ie rs tem ps, d an s le b u rea u de M. A u d ib ert, d ire c teu r g é n é ra l de l ’E .D .F., et d a n s un co m m u n iq u é la F éd ératio n cégétiste de l ’E c la ira g e et des F orces m o trice s, pré cise q u e « le s s y n d ic a ts de cen tres de l ’é le c tric ité et d u gaz » se sont ren d u s à la d ire c tio n g é n é ra le de l ’ E lectricité de F ra n ce p o ur d em an d er la répo nse p ro m ise a u s u je t de l ’a f f a ir e F é lix . Le d ire c te u r de la C aisse c e n tra le d es a llo c a tio n s fa m ilia le s de la ru e V ia la v ie n t d e d ép o se r une p la in te a u P a rq u e t de la S ein e, à la su ite de d é to u rn em en ts co m m is p a r Mme J a n in e P ic h a u lt, 24 a n s , v eu ve de d ép o rté et m ère de deux e n fa n ts, q u i t r a v a illa it a u se rv ic e d es m a n d a ts. P o u r -se p ro c u re r de l ’a rg e n t, e lle a v a it ém is d es m a n d a ts q u ’e lle tou c h a it p a r p erso n n es in terp o sées ou u ’ elle a d r e s s a it à d es d e s tin a ta ir e s c tifs . L ’un de ces m a n d a ts fr a u d u le u x é ta n t rev en u d e C ann es a u serv ice de co n trô le, une enexuete a d m in is tr a tiv e a été o u v erte et p lu s ie u r s ce n ta in e s de m ille fra n c s ont été récu p érés a u d o m ic ile de M me P ic h a u lt. a — En g a re d ’ A rge n teu il, a lo r s q u ’il v o u la it p ren d re u n tr a in en m arch e , M. L o u is N ico nn au d , 50 a n s, d em e u ra n t, à F ra n c o n v ille , est p a ssé so us u n w a gon et a été écrasé. — P ro m ettan t d u t r a v a il à tr o is je u n es ch ô m eu rs, u n h ô te lie r de la ru e O b erk am p f, F ra n ç o is T erco n i, le s in c ita à d ev e n ir c a m b rio le u rs. I l a été a r rê té a in s i q ue L u cien B én in , P a u l L e c a ille et R oger D ayes a lo r s q u ’ ils v e n a ie n t d e d éro b er 800.000 fra n c s d a n s une a p p a rte m e n t, ru e d ’O rillo n . EDITH-Bottier A L ÍV R E S É C L A T A N T O N C T U E U X T E N A C E MAKJ At» ES — M. et Mme Jean Salle ont le p lai sir de faire part du mariage de leur fille. Mlle N icole SALLE, avec M. Fran çois PICARD. La bénédiction nuptiale leur sera donnée demain jeudi 8 avril, à m idi, en l'église .S a in t-H on oré d ’Eylau. — On nous prie de faire part du mariage de Mlle Denyse THIBAULT avec M. Jean Van PARYS, qui sera célébré le samedi 10 avril, à 11 heures précises, en l’église de l’im m aculéeConception d ’Elbeuf. — Le mariage de Mlle Chantai de LAUBIER avec M. Jacques de la ROCHE SAINT-ANDRÉ sera célébré le samedi 10 avril, à m idi, en l’église Saint-Frauçols-X avier. D E U IL S — Les obsèques de S.A.IL Madame la DUCHESSE de VENDOME, prin cesse de Belgique, auront lieu en la chapelle Saint-Louis à Dreux, le lundi 12 a v ril, à 11 h. 30. Pour les personnes ne pouvant se rendre à Dreux, un service sera célé bré en l ’église Saint-Pierre de Neuilly, le m ardi 13 a v ril, à 11 heures. — Un service religieux à la mémoire du colonel Jean DESTREMAU, com mandant la lr* dem i-brigade de tirail leurs nord-africain s, tué en Indochine le 18 février, sera célébré demain jeudi 8 a v ril, à 11 heures, en la cha pelle Saint-Louis des Invalides. — A l’occasion du transfert et de l ’inhum ation définitive du lieutenant Léon-Marie GALTIER, chevalier de la Légion d ’honneur, Croix de guerre 39-40, m ort au cham p d ’honneur è L oos-les-L ille, le 28 m ai 1940, un s e r y ic o g é r a c é lé b r é l e v e n d r e d i 9 a v r i l , e t s e d i r i g e a v e r s l e s a r b r e s . Les b a l l e s L'on p r e s s e n t à c e s fr a g m e n ts , de m itraillettes crép itèren t aussitôt d a n s l e u r s d o s et l e s a b a t t i r e n t . Une Naissances, q u e R ené L eynaud — d e u x i è m e v a g u e s u i v i t , p u i s u n e t r o i - il, e s t m ort . à tre n te-q u a tre ans s i è m e . L es c o u p s d e g r â c e a c h e v è r e n t *ç a p p r ê t a i t a u n p o è m e d e l o n g n e ceiiz <sV./ k&mmes qui mpSràt&ni ?n- h a le in e , — M, N, A la devanture du libraire Propagande pour les vins de France ♦ Parmi les livres qui sont arrivés en librairie, nous citons : — Visages, une étude de Jean-Paul Sartre publiée en édition à tirage lim ité chez Seghers, avec quatre p oin tes sèches. Une réunion au m inistère de l’A griculture — S o u s le c h a r d e K a l i (Robert LafTont), qui marque la’ rentrée litté raire de René Behaine après un silence de plus de sept ans. Ce rom an — le treizième de I H is to i r e d ’u n e S o c i é t é — est le récit de la vie d ’unel fam ille française réfugiée en Suisse pendant l’autre guerre. Guillain de Benouville a écrit la préface. — M a la tes ta (Gallim ard), une nou velle pièce de Montherlant, déjà pu bliée en Suisse, aux Editions Marguerat, en 1946. — Dans R a is o n et l i a i s o n s (L ibrai rie Universelle de France) sont réunis, par le soin de Charles Journet, des essais du philosophe Jacques Maritain. IV MOTS CROISÉS PROBLEME No 565 9 10 — La F o r t e r e s s e (Ed. du Bateau Ivre) est le troisièm e tome (611 pages) du roman fleuve d ’Hugh W alpole, Les H e r r ie s , qui s’ étend au XVIII» siècle à nos jou rs. Cette chronique d ’ une fam ille anglaise aura finalement qua tre titres : R o g u e s H e r r ie s , J u d i t h , La F o r t e r e s s e et V anessa qui paraîtra plus tard. — L e s P i e r r e s c r ie n t .. . par Agnès Chabrier, qui obtint, en 1946, le P rix d e s C rit iq u e s pour La Vie d e s M orts. C’est la tragédie des résistants yougo slaves avec ou contre le général MiIchaïlovitch (Gra-sset). 25, RUE LA BOëîlE Angl» : Miromesnil POUR DAMES S e s T a ille u rs 6 , FAUBOURG SAINT-HONORE ^---| ROBERT MINDER — professeur à l'Université de Nancy et Allemands la p rem ière histoire culturelle des pays allem ands •i u Un livre extraordinaire, original quant à la conception, fortement p e n sé, dominant sans effort une immense matière et admirablement écrit”, H. Marron (Le Monde) I vol. coll. "Esprit" 495 Fr. ÉDITIONS DU SEUIL LEON NOËL CAMILLE BARRERE Une g r a n d e œ u v r e d i p l o m a t i q u e : le ra p p r o ch em e n t fra n co-ita lien a v a n t 1914. Un v o l ... 150 fr. EDITIONS TARDY 15, rus Joyeuse, BOURGES / V3, b o iiJ^ S t-G a rm a ln , PARIS dans le numéro d’A vril Horizontalement. — 1. Surnom de Zola en deux mots ; oui. •— 2. Extrêmement léger ; fleuve de l'Est. — 3. Boisson chinoise ; audessus des Enfers. — 4. A l ’Intérieur ; en trop ; note. — 6. Bourg où l'on célébrait des mystères renommés ; conjonction. — (5. Fleuve de France ; type de démagogue. — 7. Point de départ d'un .patriarche ; a du rant un temps remplacé snob. — 8. Soup çon ; quand l'épéo l ’est elle devient redou table. — 9. Petits pois nus ; se suivent. — 10. A un ami ; trois fois dans une prière. Verticalement. — 1. Orne les Jardins, en trois mots ; pronom. — 2. Roi des Ostrogoths. — 3. Bien moins souple que le roseau ; grand fleuve de l'Est. — 4. Adjectif ; réussiJVAF. ---- ,P. .ÔAWfV-b ,* .* ¿cvrajrhi.C' corps : auxiliaire. — 6 . Enchâssées ; où se trouve un château princier. — 7. Le Derby l ’a rendue célèbre. 8. Fleuve russe ; pour nier à Tarascon. — 0. Couvert de dettes ; futé. — 10. Début d’une triste Inscription ; supprimera le chef. SOLUTION DU N© 564 Horizontalement. — 1. Estomac ; je. — 2. Tartines. — 3. Aliénés ; dé. — 4. La ; ris ; Luc. — 5. Ada ; oh. — 6. Gerçures. — 7. Estimerais. — 8. On. — 9. Amnésie. — 10. Si ; «ottine Verticalement. — 1. Etalage ; as. — 2. Salades .; mi. — 3. Tri ; Arton. — 4- Oter ; cinés. — 5. Minimum ; S. O. — 6 . Anes ; remit. — 7. Ces ; fer ; et. —* 8 . Sar. — 9. Duo ; as. — 10. Evêchés, SCIENCE El VIE APRES ROGUE HERRIES & JUDITH ♦ L’aile en flèche ; ♦ De la pluie artificielle à la guerre météorologique ; ♦ ï.p s PYj^lnQifc a irrin n lp c ,• ♦ ♦ ♦ ♦ Les grandes crues ; Les migrations d’insectes ; La circulation aérienne ; La mesure directe du dia mètre des étoiles ; ♦ Le saphir synthétique ; ♦ A côté de la Science. EAUX DE COLOGNE ■: ; •;/*" r-’' , * H, . S A L O N DES 'RUSSE' Fraîche et fine Vaut un parfum ARTS APPLIQUÉS 62, r u e P ierre-C harron Silhouette d’été assurée par gymnastique, bains et massages amaigrissants '/«.■• ¡¡Séance complète : 750 fr.| lu-f.V Á* / i1/' rPA LA I* pE NEW-YC>RK (Ày. du Président Wilson).' FABRIQUE la mieux placée d'eaux de Cologne à tous degré*} JSINE « I -3, rue d * la Liberté et 20-22, rue ; de Strasbourg à Vincennes (Seine) O U VALEURS i % Perpetúe! . . . . . . . . . . iniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii à 9 h. 30, en la chapelle Saint-Louis des Invalides. L’ inhumation aura Heu à Bièvres (S.-et-O.). Le présent avis tieflt lieu de faire-párt. — Nous apprenons la mort de M. Paul MARIE, de la Maison R oycrHutin, de D ijon, survenue en son do m icile 79 b i s , boulevard de Picpus, Paris (XIIo). Les obsèques auront lieu au jou rd ’hui m ercredi 7 avril, il 11 heu res, en l’église de Flm m aculéc-Conception. Le présent avis tient lieu de faire-part. — On nous prie d’annoncer la mort du docteur Georges FOMBEUUE, che valier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918. survenue le 5 a v ril, en son dom icile, 20, rue T hlbaud (XIV*). Les obsèques auront lieu demain jeudi 8 avril, à 9 heures, en l’ église Saint-Pierre de Montrouge. — On nous prie d ’annoncer la mort de M. Eugène MOIGNAR1), assureurconseil (Maison E. Moignard et A. Mi Ilot), décédé le 5 avril, en son d o m icile. Les obsèques auront lieu de main jeudi 8 avril, à 9 h. 30, en l’église Saint-Lambert de Vaugirard. — On nous prie d ’annoncer la mort de M. Charles LAVAL, industriel, dé cédé muni des sacrements de l’ Eglise, en son dom icile ii Paris, 45, avenue Mai’feeau. Les obsèques auront lieu demain jeu di 8 avril, à 10 heures, en l’église basse de S a in t-P ierre de Cha il lot, où l’ on se réunira. De la part de M. et Mme Maurice Canuet, M. et Mme André Laval et M. et Mme R aym ond Laval, ses enfants. — Nous apprenons la m ort de M. Georges BÉRNARDOT, ingénieur des Arts et Métiers, o fficie r de la Légion d ’ honneur, décédé le 5 avril. Les obsèques auront lieu demain jeudi 8 avril, à 10 h. 45, en la paroisse Sainte-Jcanne de Chantai (chapelle Sainte-Geneviève d ’A uteuil), 24, rue C laude-Lorrain. Cet avis tient lieu de faire-part. — On nous prie d ’annoncer le décès de Mme Rita LEVY.-SAVOYE, survenu le 5 avril 1948. Les obsèques auront lieu le jeudi 8 avril, à 10 heures très précises, en l’église Sainte-Clotilde, rue Las-Cases. De la part de M. Charles Levy, son m ari, et de M. et Mme Ruperl-Stern, ses enfants, de Mlle Monique Levy, sa fille, des fam illes Pierre Savoye, Geor ges Savoye-Béghin, de la comtesse Lewenhaupt, ses frères et soeurs, de fses petits-enfants, des fam illes Levy, Savoye e t Jío u c q u e y * B — Une messe pour le repos de l’âme de Mme Charles MIGETTE sera dite demain jeu di 8 avril,, à 10 heures, en l ’église Saint-Pliîllppe du Roule, sa paroisse. — On nous prie d ’annoncer la mort de M. Raym ond DELANGE, décédé le 4 avril, en son dom icile, 14, rue Carnot, à V iroflay (S.-et-O.). Les obsèques auront lieu demain jeu di 8 avril, â 10 h. 45, en l’église Saint-Eustachc de V iroflay. — Un service sera célébré pour le m arquis de G A N A Y, le vendredi 9 avril, à 11 heures, en l’église SaintT hom as-d’ Aquin. — On annonce la mort du baron de FRESNO YE de FLERS, ch evalier de la Légion d’honneur, pieusem ent dé cédé à Fiers (P as-de-C alais). Les obsè- ?y ues auront lieu vendredi 9 a v ril, à h. 30, en l ’église de Fiers. Le pré sent avis tient lieu de faire-part. — On annonce la m ort du R. P. PUPEY - GIRARD S. J., aum ônierconseil de nom breux groupements ca tholiques, professionnels et sociaux, et très particulièrement de l’U.S.I.C. et du M.I.C.I.A.C., décédé à Laval, le 30 mars, à l’âge de 88 ans. Une messe sera célébrée samedi 10 avril, à 8 heu res, en l’église diocésaine des Etran;ers, 33, rue de Sèvres (métro Sèvresiabylone). ? — Nous apprenons la m ort de Mme A. PETIDY, décédée à Fontainebleau le 21 mars. Les obsèques ont été cé lébrées dans la plus stricte intimité. De la part de M. A. Petidy, notaire honoraire, son époux, de M. et Mme Cliarles-Hcnri Chevallier, ses enfants. —* M. et Mme Edouard Joyant, M. et Mme Marcel Manchez font part de la m ort de leur belle-m ère et mère, Mme veuve SCELLIER de GISORS, qui s’ est éteinte le 28 m ars, à PIsle-Adam , á l'âge de 89 ans. R E M E R C IE M E N T S — Mme FRICK-LEROY, dans l'im p ossibilité de répondre à chacune des personnes qui lui ont manifesté leur sympathie, les prie de trouver ici l’expression de ses sincères remercie ments. — Dans l’ im possibilité de répondre aux nombreuses marques de sym pa thie qui lui ont été manifestées à l’oc casion du décès de M. Robert FRANCK, Mme Robert F ranck, Mme Simone Franck, les fam illes Franck et Drey fus prient les personnes qu i se sont associées à leur grand chagrin d ’agréer ¿eurs remerciements* 193, r. ds l’Université £ a cJ’ûie En*plu» de sa finesse, d e son action de m at, d e sa ¡égèeetê ;î POUDRESOIE la pou dre que tontes les f e m m es élégantes ont adopté, nous indiqué te p rocéd é de c o lo ration de scs dix teintes de ¡toixfre l LA PASTELLISATION SUR LA SOIE Contrairement A tontes les laques coloranlcs siir produits m in é raux, lu PASTELI.ISATIO.W SUR SOIF, est une coloration d e la soie p u re obtenue p a r d é g r a d a t i o n de* e o a l e u r s jn sq n ’à obtention d e teintes dou ces el lum ineuses. I.e résultat acquis p erm et o n maquillaqe absolum ent uni. ses teintes ne tournent ja m a is m êm e par temps ch a u d nu hu m ide ét ne plaquent pas. POUDRESOIE p récise que ses poudres sont garanties à base d e soie naturelle co n fo r mément au décret du S J a n vier iv:u!. 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U b % 1938. P.X.T. 4 1/2 % 19Z9-Ï& Banque Indochine . . . . . . Crédit National ............. Bque Paris et Pa. s-Baa Bque Union P arisien n e.. Compagnie A lgérienne... Credit Commercial ... Crédit tnd et Commero Crédit Foncier Algérie .. Crédit Foneler C olonial.. Crédit Foncier .................. Crédit Fono. Indochine.. Société M arseillaise ........ Sous-Compt. Entrepren.. Union Europ. Ind. et F. Union de» Mines............... Générale I*onolèro.. . . . . . Sue# (capital) ........ .. Suez (civile) ....................... BUenos Aires (Ch. t e r ) .. Nord ................................... Parisienne Electrique . . . 8anta-F è » ........................... Tramways de S h an gh ai.. Eaux et Ozone.................* Lyonnaise des E a u x ..... Alsthom ............................... C. P. Ü. B - ..................... Cie Génér d'Electrtclté. Littoral M éditerranéen... Energie Industrielle . . . . Forces Motrices Truyère. t . s. ................................... Thomson-Houston ........... Union Electricité ........... Filatures de Fourm les... Gasse Fr. et C an th eloa.. Industrie Textile (L *)... Pérenchies ........................... Saint frire » ....................... La Sole ............................... Tapis et Couverture#.... Teissereno et H arlachol.. Desfossés lEtabl.) .... Eclair.. Chauff., F. Mot. Gaz et Electricité Réun. Gaz France et Etranger Aciéries de Longwy......... Cie Applloat. M écanlq... Bonneville (M étallu rg.).. Brlssonneau et Lotx........ C hantiers Saint-N azalre.. Construct. Locomotive«. Electro-M étallurgis . . . . . Selchlme ................ .. Fi ves-L ille ........................... Ford ................................. Forges d‘Audlncourt . . . Marine et Homécourt.. . . Forges Nord-Est .............. Forges leumont . . . . . . . . Forg. Atel. de le Vence. Fco-Belge M. Ch. de fer Denaln-Anzln ........... Jap y frères ........................ Louvroil-Montbard ........... Franc. Mat. Ch. de fer.. r O pxéc. 64 122 79 12 10 111 482 22160 3550 1660 1720 3570 1325 1130 941 662 2100 1190 2200 950 1525 810 1150 73500 1)000 17025 2730 505 13800 2840 323 1301 1049 1285 3500 1040 1224 ¿305 1640 440 548 700 860 1300 1840 1420 3360 2110 2635 2555 1102 568 1675 2300 6495 1050 2825 1249 830 1860 990 867 368 1475 669 715 715 355 29500 1325 755 1360 1540 6 avrll 30 90 10 20 40 50 64 122 79 72 70 112 #, 470 #, 22500 ,, 3700 ,. 1675 1720 ,, 3575 ,, 1349 1100 920 ## 665 2050 1185 50 90 10 20 40 10 .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ........... 975 . . ,, 1525 . . 820 . . U00 .. .. .. .. 2730 . . 615 . . 13750 . . 2900 . . 315 . . 1310 . . 1040 . . 1286 . . 3549 . . 1026 . . 1230 . . 2220 . . t j 1635 . . 442 . . •. 547 . . 710 . . 840 . . 1365 . . ## 1850 . . 1460 . . 3410 . . 2215 . . , , 2650 . . . . 2558 . . 1106 . . 579 . . 1760 . . , . 2350 . . 6150 . . #. 1075 . . ## 2958 . . ## 1250 . . 830 . . 1820 . . 1000 . . 905 . . 370 . . ........ 685 . . 9. 718 . . m . 740 . . ,. 340 . . m ( 29800 . . mt 1325 . . m. 765 . . ... 1385 . . . . 1590 . . #, 74000 16850 t ( 17050 E P A R I S D U un g r o s m arché, part Jeumont 6 A V R I L , l e d r o i t é ta n t b l o q u é à la h a u s s e à 30 (+ 3 5 0 ). ( + 11). L’a m b i a n c e e s t m e i l l e u r e d a n s L e s p r o d u i t s c h i m i q u e s s o n t a c t i v e le g r o u p e d e s c o l o n i a l e s o ù l e s i n d o m e n t t r a i t é s , e n p a r t i c u l i e r Air L i q u id e c h i n o i s e s s o n t t o u j o u r s t r a v a i l l é e s . à 1.500, R h ô n e - P o u l e n c à 1.470, G ivet L es i n t e r n a t i o n a l e s s o n t r é s i s t a n t e s à 3.200, V iscose à 3.175 ; a u x m i n e s a v e c u n e m e n t i o n s p é c i a l e a u x p é t r o C a n a d la n E a gle 1.205 ( + 25), m é t a l l i q u e s , l e s v a l e u r s d e p l o m b so/ilj l i f è r e s r e c h e r c h é e s , s u r la n o u v e l l e et s e n s i b l e M ex ica n E a gle 494 (+ 1 0 ), W y o m in f l h a u s s e d u m é t a l à N ew -Y ork . L es c i 5.100 (+ 1 2 5 ). m en ts p ou rsu iven t leu r r e d r essem en t : D es d é g a g e m e n t s a l o u r d i s s e n t la Poliet, s ’a v a n c e d e 90 p o i n t s à 1.640, m a r c h é d e l ’o r q u i r e s t e c a l m e . VALEURS F ran çais, d e. M étau x... Schneider ............................. Troflleries dn H a v re .... Charbonnage» du Tonkln. Association Minière ........ Djebel Djerlssa ............... Equatoriale des M ines... Minière nu Congo............. Mokta el b a d ld ................... Nickel ................... .............. . Oueuza ............... .. Penarruya ............................. F ran çais, des P é tro le s.. Standard Fse P étroles... Phosphates de G a in a .... Phosphate» C onstantin.. Phosphate» d . l'O o ia n k Alt Liquide ..................... Algér Prou Chim iques.. Uozel-Malétra ................. Carbone-Lorrain. ............ Engrais d'Aubj ............... (Jglne ................................. K ali-Sainte-Thérèse . . . . Kuhlmann ..................... .. Matière» Col. St-D enla... Peint. Astral C e llu c o .... ........... ................ Pérhlney Ithiine-rouleno .................. Salnt-Gobaln ..................... Compt. tndiistr. du 8.L Salines de Djibouti . . . . Port de Ro&arlo ............... Chargeur» Reunis . . . . . . Navigation M lx's . . . . . . S. t . £ M L ................... Transp. Marlt. Vapenr.. Brasserie» Quiltnes .... Brasserie» du H arM . . . Distillerie» Indoehln. «. K eroull. IDom. d n ) . . . . . . Mumm ai C l. Nicolas . . . . . . . . . . . . . . . . . Ollda .............. ..•••••••■ . R affinerie. 8ay ............... Roquefort ............. Snlnt-Raphaél .........••••• Sucrerie, t.olonlaloa . . . . Ciments Français . . . . . . M atériel de Construction Poliet et Chausson Caoutohouo Indochine... tndo-lleveas ..........» » • • • . Kléber-Oolombe. . . . . . . . . Kratlp ............. r.ire s-R o n g s . ............... .. Bon Matvhé . . . . . . . . . . . Ohapal frtr e . . . . . . . . . . . Cotj . . . " .......... ..« • • • • Nouvelles Galeries . . . . . . Afrique Occidental. . . . . C l. tJén. de» Colonies.. Lyonnais. M adagascar... Ouest Africain ............. .. Chimique de la R o u te .... Compteurs à G as............... Compt. Mot. Aster........... 8té Génér. ¿ ‘Entreprise. O prée. 3575 916 1250 5700 1628 2959 2425 4800 2130 2120 15000 141b 10450 2240 2943 2140 2110 950 4350 1470 701 520 960 1200 1820 2690 1365 2050 1850 950 1450 3045 5300 3925 39700 2400 2580 1302 2025 39900 3460 995 770 675 1470 10005 1110 5850 29300 1460 5455 748 1300 1550 1750 440 2435 701 1866 716 1256 1005 3775 1000 825 7250 1800 1435 2815 1510 780 590 1205 .. .. .. .. .. .. .. .: .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 7.450 6 av rll 3660 931 1265 5800 1635 2925 2490 4825 2105 2190 16300 1450 10600 2240 2920 2160 2200 970 4500 1500 745 501 990 1270 1845 2725 1390 2075 1880 930 1470 3090 5600 3980 40000 .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ... 2 7 1 5 '.; 1345 . . 2025 . . 39250 . . 3401 . . 975 . . 730 . . 870 . . 1515 . . 11100 . . 1150 . . 6950 . . 29500 . . 1545 . . 5670 . . 748 . . 1370 . . 1640 . . 1800 . . 455 . . 2485 . . 714 . . 1820 . . 1285 1025 . . ........ i 010 . . 866 . . 7375 . . 1815 . . 1475 . . 2880 . . 1510 . . 799 . . 625 . . 1250 . . | Allemagne? —• L es R a v a g é s , un roman de Pierre Audiat dans la collection littéraire d i rigée chez Dumas par Maurice Rat et Jean Tenant. Ce roman est celui de la fatalité. CHEMISIER , “ C T J S t i m u l a n t e après le Sport, 3 / AJUlUfl le Bain, l'Effort. I^Tjrje deî^uerei VITA -M A SK : 400 fr. N ous m o u rro n s. M ais l ’a m o u r fia n c e [au c ie l nos v isa g e s, Et s i peu q u ’a penché s u r v o u s l ’u rn e [d es n u its, Mes b r a s v o u s en v iro n n e n t, m es yeux [vous reco n n aissen t, La v o i t u r e q u itta L y o n , c i ï d i r e c Et je v o u s v o is de lo in q u i ch arm ez t io n d e V ille n e u v e. A o n z e h e u r e s , e l l e [m on en n u i, t r a v e r s a i t c e v i l l a g e à t r è s p e t i t e a l A b o rd an t à la r iv e où le-s a d ie u x nous l u r e et c r o i s a i t u n g r o u p e d ' e n f a n t s e n t. q u i r e v e n a i e n t d e p r o m e n a d e . Les p r i A d ieu , m a sin u e u se , n a iss a n c e [ladeis sm on s o n n ie r s et les e n fa n ts s e r e g a r d è r e n t [san g , l o n g t e m p s m a i s n ’é c h a n g è r e n t a u c u n e Ile d ’a z u r b le ssée , en ch evêtrée de p a r o l e . A la s o r t i e d e V ille n e u v e, f a c e . [son ges ! à un p etit b ois d e p e u p lie rs , le ca m i o n s ’a r r ê t a , l e s s o l d a t s s a u t è r e n t ùa Qu’a u r a i- je en toi c h é r i, h é la s I sin o n [le sen s s o l e t o r d o n n è r e n t aux h o m m e s d e d e s c e n d r e et d ’a l l e r v e r s le b o i s . Un p r e D iv in d ’une p itié q u ’en m a m o rt tu [p ro lo n g es ? m i e r g r o u p e d e s ix q u i t t a l e c a m i o n Jacques Perret L 'écrivain du C a p o ra l E p in g l é , Ja c ques Perret, dont on p arla cet h iver lors de la course au Goncourt, vien t de p ub lier un nouveau liv re , L’O is e a u ra re. C’est un recueil de nouvelles —• son troisièm e — cyniques et vigou reuses, d ’un anarchism e b lagueur ; l ’oiseau de Jacq ues Perret nous vien t à tire d’aile du pays de M ark T w ain , où il a des parents. — Vous avez p ublié trois rom ans, R o u c o u , E r n e s t l e R e b e l l e , Le C a p o r a l é p i n g l é , et deux volum es de nouvelles. H is to i r e s s o u s l e Vent et Le G é n é ra l q u i p a s s e , L’O isea u r a r e esH l destiné à ré ta b lir l ’éq u ilib re.? L’O iseau r a r e contient quatre jo yeu ses nouvelles p lus ou moins exoti qu es; après celle qui donne le titre, vient P o u r u n e b a r b e qui met en scène un général m exicain rebelle, m ais foncièrem ent p acifique, p uis Le T o u r a n g e a u d e W i n n i p e g et Une H is t o i r e e n Or, récit d ’une inspection dans une concession .aurifère d irigée par un poète so litaire. Jacques P erret estim e que le tra v a il de la nouvelle est « a rtis a n a l » ; s’i l préfère finalem ent la nouvelle au ro man, c’est q u ’ il y approche à m eille u r m arché du sentim ent de satisfactio n. — Pensez que je su is un flân eur endurci... Les projets ? La p ub lication danà La R a ta ilie d ’ « une sorte de rom an de cape et d ’épée, truffé d’aventures m arines ». T itre : L e ' V e n t d a n s l e s Voiles. L’aventure commencera dans un « bistro » du q u artier Saint-.Sulpice, se continuera quelque >p art su r l ’Océan dans une frégate bohème pour m ourir à son point de dép art, dans le café de Sain t-Sulpice. Jacques Perret se loue d’avo ir écrit un a chef-d’œ uvre de convention ». — Vous avez raison ! Le liv re est sim plem ent conventionnel... Cela vous choque ? Vous avez tort. Je ne suis pas contre les conventions, il y a peu de choses q u i ne soient pas conven tionnelles... Jacques Perret, décidém ent,s aim e les oiseaux rares. ]y[# = DU 2 AU. I t AVRIL. = L eyn au d n o u s a p a r lé un j o u r d e M aurice S c è v e , qui éta it peu tê t r e son a d m ira tion c o n s ta n te. Et il est v rai que, dans le s Poésies qui o n t é t é r e t r o u v é e s dans s e s papiers, n o m b r e d e p i è c e s p o rte n t la m a r que d e c e t t e am itié. Mais Leynaud a rrivait à la c la iriè re o ù un h o m m e r e s s e n t la p o u s s é e in t é r ie u r e d e sa p r o p r e l u m iè r e e t va l i v r e r au ieu des v e r s so n tr é s o r d ’h u m a n ité. / ¿(M P ° uv- 10 h- 30 4 18 même h . 30 r uDLEuNr U i l /T lAi LI sans Interruption, lundi, 66. r. de Provence, Tél. Pig. 88-70, 2« ét., asc. Métro : Chausséo-d’Antin ¡p A llo , Allo ! BALzac 4 0 -78 “ | T ra ite m e n t «p éo lal du v isag e 6.30, 7 h. PN Inf.; 7.25 PN Variétés ins trumentales; 7.30 PP Inf.: INT Autour des chants; 7.53 PP Mus. lyrique; 8 h. PN Ini.; 8.15 PP Georges Auric; INT Inf., Variétés; 8.32 PN Les Enfants gâtés: 9 h. PN Inf.; 9.15 PN Culture française; INT Inf., Ryth mes; 10.15 INT Inf.. Grands musiciens; 10.30 LUX Mes.'e; 11.15 ¡NT Inf.. Orch. de Nice. La Fédération français© des Radio-Clubs organise vendredi, à 20 h. 45, salle Washing ton, une séance publique, avec le concours de Geergos Briquet, André Didier et Gilbert Oaseneuvc. Entrée gratuite : 42 bis, rue Washington (,&«). vous »i tfrrtr fyv& tcrtm r Nous avons étudié et réalisé, tout spé cialement pour vous, vêtements et sousvfttements qui SAUVENT la ligne. Vous serez ravies de notre coupe. Robes à p artir de 2.490 fr. M anteaux, vestes, m arinières. lupes-portefeniHe. chemi siers, blouses-tabllers, Combinaisons croisées à partir de 790 fr. Soutiengorge, ceintures de grossesso, eto. ROUGE 5 = = g LE C A R N E T D U J O U R — M. et Mme Paul FORT, M. et Mme Fernand MASSET sont heureux de faire part des fiançailles de leurs enfants, M arle-Rose et Pierre. — M. Paul MONT1ER et Mme, née Bureau, sont heureux d’ annoncer les fiançailles de leur fille, Odile, avec Mr Horace L incoln HARVEY B. A., ills de Mrs E dwin Dceks Ilarvey. Honewell, Mercer County, New Jersey(U.S.A.). — M. André RIIE1MS et Mme, née Morch, font part des fiançailles de leur fille Antoinette avec M. Jacques PEYRON, externe des Hôpitaux. — M. Jean PEYRON et Mme, née Aublet, font part des fiançailles de leur fils Jacques, externe des Hôpitaux, avec Mlle Antoinette RHEIMS. j PARFUM EUR FAUBOURG ‘STHONO&Ê p a r *a 1 Une Spécialité de Paris j d e L eynaud se dem an den t seu lem en t s ’il a f a i t p a r t i e d e la p r e m i è r e v a g u e ou d e s su iva n tes. 20.30 PP Tribune de Paris; SR et BRUX P o u r la p rem iè re fo is d e p u is 1940, ORCH. SUISSE ROMANDE (Beethoven, Mo zart, Mendelssohn. Cimarosa, Rossini, De s u r l ’ in itia t iv e de M. P f lim lin , m in is F alla); 20.35 PN Paris chante. tre de l ’A g ric u ltu re , le C om ité n atio n a l d e p ro p a g an d e en f a v e u r des v in s 20.50 PN « Que personne ne sorte », d e F ra n c e s ’est ré u n i, le 5 a v r il, a u émiss. de Jean Nohain. m in is tè re de, l ’A g ric u ltu re , so us la p ré PP Gala do musique légère. sid en ce d e M. B arth e. n i h. LUX Ray Ventura; RMC PEG DE Le C om ité a d é fin i J’o rie n ta tlô n g é « 1 MON CŒUR, comédie de Hartley Man n é ra le de la p ro p ag an d e à en tre p ren ners; 21.30 BBC Fr. Domaine anglais; 21.35 d re p o u r fa v o rise r l ’e x p o rta tio n des PP Jazz symph.; 22 h. PN Inf.; 22.5 PN ORCH RADIO-SYMPH. vMoussorgski- Tchaï- cru s fr a n ç a is s u r les m arch é s t r a d i kowsky, Berlinski, Dukas) ; 22.20 INT Dis tio n n e ls de la F ran ce. Il a créé des ques; 22 30 PP Inf.; 22.50 PP HISTOIRE co m m issio n s sp é c ia lisé e s de t r a v a il et DU THEATRE FORAIN ; 23.15 INT Inf., fa it a p p e l à tou s les co n co u rs su scep Cabaret: 23.30 PN Inf.; 24 h. INT Prélude t ib le s d e m en er à b ien l ’œ u v re d ’in té aux rêves. rêt n a tio n a l q u i lu i a été o f fic ie lle m en t co n fiée. M atinée du jeudi Ses 2 Pièces ultra-légers Jean V CMbtêt ■lUIllllllMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHIIIIHIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIMIIi S 20.15 INT Théâtre de l'Œuvre : Le H om ard à l'a m é rica in e . comédie de R. Vattior et A. Rieux. I FUTURES MAMANS Toute la gamme des tons pastels Ü H S S 1 n h. PN Folklore russe; PP Mus. symph.; 12.12 INT lut., lion appétit; 12.30 PN MUS. DE L’AIR ; PP Inf.; INT Orch. Cédric Dumont; 12.B0 PP Télé-Paris; 13 h. PN Inf.; INT Pierie pudan; 13.5 PP MÜS. DE L’AIR ; 13.’ 5 PN Mu«, de table; INT Int., Belles voix; 13.30 PN Paysans de France; PP Chan sons. I A h. PN Int., Les Nouvelles musicales; « 14.5 PP Mélodies; 14.15 INT Int., Dan se; 14.20 PP Tribune des J3; 14.23 PN Bourse; 15 h. INT Los Ecoles chantent; 15.15 INT .n i., Variétés mus.; 16.15 INT Ini., Grands clief.s d’orçh. ; 17 h. INT Orch. Symph. do EJoston. l’ j ? «Uisse; 18.25 PP Vie £>0 ciale; 18.30 PN Clavecin; PP A vos or- I dres; 18.53 PN Chronique « Victoire » ; 18 h. I PP La Guinguette; 19.5 PN Mus. lég.; SR La situation internationale, par R. Payot ; 19.20 PP La Frarice du Monde. 19.30 PP Ce soir dans le Monde; 19.50 BBC Fr. et BBC Nat. L’ELIXIR D’AMOUR, opéra-comique de Donizetti. A n h. PN Inf.; INT Rencontres; LUX Mus. " U variée; 20.5 PP Orch. Gilbert Layens. '»####«<#> 2 3 , RUE ROYALE INSTITUT DE BEAUTE le d ir e c te u r g én é ral crue la n o m in atio n de M. F é lix ne p o u rra it être m ain ten u e , cep en d an t, q u 'a u m in is tè re de l ’In d u s tr ie et d u C om m erce où u n e a u tre d élé g a tio n a été reçu e, h ie r, -p ar M. L aco ste, on a ffir m e q u ’il n’est pas q u estio n d ’a n n u le r la n o m in atio n de M. F é lix . D ans ces co n d itio n s, on peut s’a tte n d re à une recru d escen ce d a g i ta tio n , d ’o rig in e beauco up p lu s p o li tiq u e q ue p ro fe ssio n n e lle , d ’a ille u r s , d a n s le p e rso n n el de l ’E.D.F. Programme du m ercredi 7 a vril 19 4 8 POUR HOMMES P r é * e n t n t Io n d é » m o d è le s «l’é t é to u s les jo u r s à 15 h. GANTS L A R A D IO J t a i l l e u r s SOLDES P rix sp écia u x le s o u v e n i r d ’un j e u n e éc r iv a in p lein e d e p r o m e s s e s et d o n t n o u s a v o n s é p r o u v é la v a le u r dan s le s j o u r s d e lu tte à Lyon. Ce g a r ço n r â b lé, d e tra n q u ille c o u r a g e , d e c a r a ct è r e su r v eillé , a m é r i t é d e p r e n d re ra n g pa rm i le s m e i l le u r s dan s VHistoire d e la F ra n ce o c c u p é e . L eynaud travaillait a u m o u v e m e n t « Combat » e t en d e v in t le c h e f à Lyon. Il fu t a r r ê t é , p la ce B ellecou r, pa r le s m ilic ie n s l é 16 m a i 1944. Le 13 ju i n su iva n t, un c a m io n , ch a r g é de d ix -n eu f d e s n ô t r e s et d*Allemands a r m é s d e m i tra illettes, quittait le f o r t M ontluc M. Albert Camus, qui f u t Vanii d e L eynaud et a é c r it l'in tro d u ctio n à c e s Poésies posthumes, r e tr a c e ain si la tra g éd ie : Des inspecteurs de la b rig a d e c r im i n e lle ont a rrê té u n e b an d e de cam b rio le u rs, composée de M ichel Szaf r a n s k i, 24 ans ; L éo cad ie P ie k a rz , 22 a n s ; W la d isla s D erela, 27 an s ; Ma r ia it Szew czyk, 23 a n s, d e n a tio n a lité p o lon aise, q ui, av ec u n A rab e, R ab ah O u akli, actu ellem en t en fu ite , av aie n t cam b rio lé les E tab lisse m e n ts Globo, 170, av en u e du P a rc , à N e u illy , et les E tab lissem en ts A u b ry et Sim o n in , où ils dérobèrent des m ach in es à é c rire et de nom breux in stru m e n ts de p ré cisio n . — A p rès une p o u rsu ite m ou vem en tée su r les to its, u n in d iv id u , q u i sé jo u r n a it d ep u is 15 jo u r s d a n s u n hô te l de M elun, a été a r rê té p a r la po lice. FEFERUNG et Cie A c t u e lle m e n t d e 9 h. 30 à m idi 80, RUE DE PASSY § Des m o d èles de lu x e p o u r le so ir, jj la v ille et le sp o rt, sig n és de to u tes = le s m a lso n s de g ran d e c o u tu re ; s des p rix a c c e ssib le s à to u te s ; = des reto u ch es p a rfa ite s. \ M alborough, 6 9 , ru e S a ln t-L a z a re ........................ i dsLA ¿ûdJbiM Rencontre de LES POESIES DE RENE LEYNAUD L IS E Z Charles MONTAIGNE FRANCK et Fil* m g ü è r e , i î i «d arcriiteir Menaces de grèves l’Electricité de France Détournements à la Caisse Centrale des A llocations fam iliales présente ses dernières créations de sandales habillées, talons fins ou plats. | Sans interruption de 10 h. à 19 heures. 4 , RUE TRONCHET d’un crime identique Mme Ariette Stavisky. P ierre Seize. FETE A SOUHAITEE S ain t C lotalre. %A FLAMME DO SOUVENIR Epidémie de suicides en Seine-et-Oise Au co u rs d es d e rn iè re s 24 h e u res, on a e n re g istré d a n s le d ép artem en t de Sein eret-O ise, u n e ép id ém ie d e s u i c id e s : A H e rb la y , M. E m ile L étan g s ’est pendu à son d o m ic ile . A FU exanville, J u le s M orvan , 48 a n s , a m is f in à ses jo u r s p a r p en d aiso n d an s le h a n g a r de son p atro n . A S a in t-O u en -i’A um ône, M. L u cien R ouet, 26 a n s , a u co u rs d ’une c ris e de n e u ra sth én ie s ’est su ic id é en se p en d an t d a n s sa ch a m b re . A M ontgeron, M. Ju le s D eriq ue, 47 a n s, s ’est tir é une b a lle d e rev o lv er d a n s la tem pe. E n fin , à V e r s a ille s , Mme Ja c q u e s F c u illa r d , d em e u ra n t 51, — M. K aouza, a n cien d ép uté, c o n se il ru e Y ves-Le Coz, s ’est jetée d a n s un le r m u n ic ip a l de P a r is , a ren d u p u b li b a s s in du p a rc du ch â te a u . L a d é se s q u e u n e le ttre q u ’il a a d re ssé e à M. pérée a pu être repêchée à tem p s et P ie rre -H e n rl T eitgen , en répo nse au x tran sp o rté e à l ’h ô p ita l de V e rsa ille s. a tta q u e s q u e c e lu i-c i a v a it prononcées à l ’a d re s s e du R . P. F ., d im a n c h e, à Disparition A ngoulêm e. enfant de 1 4 ans En term es extrêm em en t v io le n ts, M. d’une K aouza p ren d à p a r tie p e rso n n ellem en t ' -ItW .de .la jp.rcitection d e l ’en iV inVrïiVtïë (tior iF a m n r iiv.nvlv. fa n c e ont été a v is é s q u ’une je u n e f ille — Le P ré s id e n t de la R ép u b liq u e a de 14 a n s, L ise tte B e n d a v id , née le 28 reçu le b u re a u de la so ciété « Les m a i 1934, a ^ a it d is p a r u . E lle a q u itté E c riv a in s C o m b attan ts » q u i l'o n t in le d o m ic ile de ses p a re n ts, te in tu r ie r s , v ité à in a u g u r e r la Jo u rn ée d u L iv re . ru e S ed a in e, v en d re d i d e rn ie r, a p r è s le re p a s d u so ir. Son sig n a le m e n t : ch eveu x c h â ta in s fo ncés, 1 m . 55, fo rte co rp u len ce, p a r a is s a n t p lu s âg ée q ue son â g e ré e l, te in t m a t, c ic a tr ic e a u côté g au ch e de la p o itrin e , a été d iffu s é à to u s les po stes de p o lice . LA JOURNEE d ’éeiâïrcies passagères. Vent d ’ouest à nord-ouest, assez fo rt. Température stationnaire. On a d éco u v ert, h ie r a p r è s - m id i, à so n d o m ic ile , 18, r u e d u Q uato rzeJ u ille t , à B icêtre, le c a d a v re de M me E m ilie B ila n , q u i a v a it été étouffée d a n s son lit . Le p lu s g ra n d d éso rd re ré g n a it d a n s le logem ent et une so m m e d e 20,000 f r a n c s a v a it d is p a r u . L a b rig a d e c r im in e lle en quête. On ne p o s sède ce p en d an t, p o u r l ’in s ta n t, au c u n in d ic e su-sceptible d ’a ig u ille r le s re ch erch es. Nice, 6 a v r il. — Le co ngrès de l ’ U nio n in te r-p a r le m e n ta ir e p o u r s u it ses tra v a u x . L a co m m issio n so c ia le et h u m a n i t a ir e é ta it p ré sid é e , ce m a tin , p a r Mme P o in so -C h a p u is. E lle s ’est occupée de la lé g is la tio n in te rn a tio n a le co n cern an t la p ro tectio n de la m ère et de l ’en fan t. De son côté, la co m m issio n p o liti q ue, a p rè s a v o ir élu po ur p résid en t M. P a u l B a s tid , a co n sacré de lon gues d é lib é r a tio n s au pro b lèm e de la p a ix . A l ’u n a n im ité , les d élégu és de 25 n a tio n s, où to u tes les o p in io n s étaien t rep résen tée s, ont ad o p té u n texte en fa v e u r de la p a ix d u m onde. Prix de Thonon (100.000 lr ., 3.400 m .). — UN J U G E M E N T QUI FAIT JURISPRUDENCE (¡ oiáJiJiW Une fem m e est assassinée A Neuilly, à Bicêtre, p a r des cam une bande de cam brioleurs, Un p e t it li v r e , Poésies posthu- core. I l y en eut un cependant q a i , brioleurs qui pillent son presque tous étrangers, mes, d e R en é Leuiiaud — q u i pa- affreusement blessé, put se trainlier sc prxf,1,*nn9 a y s a n s . r,0*f C’e s t p a r l,,,/ ui que logement est arrêtée ratt chez' Gallimard — p r o t é g e r a nc*hoeuzs sdae<> v o n s c e q u i p r é c è d e , L es a m i s M. Herriot invité f La « soudure » sera assurée ï*an de rnie r. » politiques d’ hnportalion FAITS DIVERS Z 3 C VALEURS O préo. Banque do Mexique t. o. f -nque Ottomane t. e ... Créd. Fonc. Fco-Oanad.. Canadian Pacific t. o ... Wagons-Lits ord. t. o ... Asturlennc des M in e t... Central Mining t. e . . . . . East Geduld t. e............. Ûcduld t. a ................. .. ltio Xlnto t e..................... Union Corporation t, o .. Royal Dutch (1/10).......... M A It C i l 10 U E S C O U R T IE R S Banq. Nat. Egypte o. 10. Canadian Eaele Franco-Wyoming ............. Shell Transport t. O ..... Anglo-American t. e . . . . . Chartered t. e................. lie Beers ord. t. c. . . . . General MJning t. o. . . . . C Oldfield^ t c................ .. Johannesburg t. o. . . . . . . Rand Mines t. e. . . . . . . Sub Nigel .(rect.) t. e«.» Townships *t o. . . . . . Transvaal Land t . 6» . Rhodesian t. o................. Roau Antelope t. e ... Un.Min. Ht K atanga (p) Vieille-Montagne . . . . Tubize (1/10« p r iv .) .... S.AF.A.O. (p art) .......... Claude Paz et S U v a ..... Hotchkiss ............................ Nord et Alpes..................... Dong-Trlen .................. .. Huiles de Pétroles . . . . . . Omnium F i. P é tro le s.... Oubanghl Oriental . . . . . . M’Zaïta ................................. Phosphates T unisiens.. . . Pr. C. T erres-R area..*.. Haut et Bai* Congo.......... Pointe-à-Pitre ................. . Cambodge ........................... Hutchinson . . . . . . . . . . . . . Michelin <B) ................... SO.P.A.R.A. ...................... Vaugeols et fMnot........ . Alim. Ess. Heudeberf.. . . Cinzano . f ........................... l)ist. Bretagne Norm........ Pernod ................................. Rochet. Prod. A lim ...... Monaco ........ ........... .. Bastos ................................... La Brosse ........................... Clilm Rout. G ironde... Entr. Métrop. et Colon. La Charfa ........................... 2940 5750 43000 3550 240 1940 16000 8600 5400 11900 10000 1110J , 2940 5750 430.0 3551 240 1965 16000 8700 5525 12075 10800 20800 . . 1180 . . 4975 . . 2765 . . 6000 . . 1805 . . 13800 . . 6100 . . 2395 . . 4125 . . 4960 . . 3550 . . .868 . . 1950 . . 1490 . . 513 . . 67000 . . 10000 . . 449 . . 28050 . . 695 . . 1375 . . 1635 . . 255 . . 1200 . . 4945 . . 2910 . . 950 . . 526 *» 716 . . 399 .» 1020 ... 1825 . . 7000 . . 6000 „ 9500 . . 1180 , . 1790 . . 1830 3525 „ 1850 „ 4900 . . 1705 . . 6800 . . 2690 . . 230 . . 500 . . 775 . . 20900 1205 5100 2780 6125 1810 13800 6100 2330 4125 5000 3650 875 1975 1500 521 67400 10100 448 27850 715 1430 1600 260 1199 4875 2910 963 610 755 385 1020 1880 6825 5950 9400 1178 1736 1770 3525 1865 4825 1710 6800 2700 243 491 800 4200 4075 5550 1045 305 1215 75 4150 4025 £550 1050 305 1215 75 OR B T D E V IS E S Napoléon ........................'... l’ièo. suisse d . ZO fr... Souverain . . . . . . . . . . . . . . Dollar or ........................... Dollar papier . . . . . . . . . . Esondo. (100) . . . . . . . . . . Frano suisse •••••• .. .. .. .. 20 .. 70 .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 20 .. IS LE FIGARO — 7 AVRIL Nouvelles de (’Etranger LA «PSYCHOSE DE GUERRE» sis m m cripps LE PACTE D’AMITIE PORTERA-T-ELLE MAC ARTHUR ENTRE L’U M S . ET LA FINLANDE a présenté aux Commuies » le général dont l'uniforme n’ est jamais réglementaire à la présidence des Etats-Unis ? APRÈS LA DÉFAITE DES FOOTBALLEURS FRANÇAIS IL N’EST PAS DE TACTIQUE QUI PUISSE PALLIER lin ludjet d'austérité” UNEINSUFFISANCE TECHNIQUE A ETE PARAPHE HIER SOIR L o n d res, 6 a v r il (A .F .P .-R e u ter). — Un b u d get sév ère, q h i tien t com pte de g ra v ité de la s itu a tio n économ ique J’A n g leterre, te l est le p re m ie r ju lent q u ’on porte d a n s le s m ilie u x E p a c te d ’a m itié r u s so -fin la n d a is a é t é paraphé, h ie r soir, à Moscou. < (De n o tre correspondant narliculier.) f A Staline a s sis ta it en p e r s o n n e à c e t t e c é r é m o n i e sa n s fa ste, qui a m is New-York, 6 avril. — Les traditions de la vie politique des Etatsf i n à d e lo n g u e s et la b o r ieu s es n é g o c ia tio n s . Le p a c te sera so u m is, lUnies pourront décider aujourd'hui du successeur de Tru.man, bien à la fi n d e la se m a in e, à la ra tific a tio n du P a rlem en t d ’Helsinki. «jue les élections présidentielles ne doivent avoir lieu que dans six La c o u r a g e u s e e t ten a ce r é s i s ta n c e o p p o s é e p a r le s Finlandais aux p r o p o s itio n s d e c o lla b o r a tio n f o r m u l é e s pa r le K r e m lin parait n ’a v o ir juois. Si les électeurs du Wisconsin, Etat du nord du Middle-West, choi pas é t é t o t a le m e n t vain e sissent comme candidat républicain le général Mac Arthur, celui-ci Le traité p r é v o y a n t le ca s où la F inlande o u l ’Union S o v iétiq u e s e c ip l in é e d e s sa tellite s. Elle s ’e n idevrait devenir, selon les augures ¡politiques américains, le pro ce phénomène inexplicable d’en ra it l’o b je t d’u n e a gr es sio n à tra ga ge, en e f fe t , à a g ir « po u r un d é chain président de la République. thousiasme collectif et spontané vers le territoire finlandais par v e l o p p e m e n t e t u n e co n solidation Le mécanisme qui amènerait à qui caractérise toutes les phases l'A llemagne, ou p a r u n e p u issa n ce c o n t i n u e d e s re la tio n s éc o n o m iq u e s a llié e d e l ’A llem agne, stipu le, en e f et c u lt u r e ll e s a v e c l ’Union S o v ié ce résultat est le suivant : les de la vie américaine. candidats à la présidence sont Ce boom est arrivé au moment fe t , q u e la F in lan de co m b a ttr a tiq u e », f o r m u l e v a g u e et éla stiq u e choisis quelques mois avant ics même où, d’une part, les électeurs l’a g r e s s e u r à l ’intérieur d e s f r o n qu i p eu t p e rm ettre , à la lon gu e, élections au cours de deux congrès des deux partis sont convaincus tiè re s fi n la n d a is e s s e lo n le s o b lig a l’a l ig n e m e n t p u r e t sim p le. Mais séparés qui réunissent les délé ue n’importe qui pourrait battre tion s in s cr ites d a n s le p a cte et, au e l le p r ése r v e , p o u r le m o m en t, sa gués électoraux des deux grands ruinan aux prochaines élections, besoin, a v e c l’a ide d e l’Union S o v ié s o u v e r a in e té et le s résu lta ts o b t e ¡partis américains, républicain et et, d’autre part, les rangs des dé- tiq u e, o u en co lla b o r a tio n a v e c elle. n u s par le s n é g o c ia te u r s fin la n Il est p r é c i s é en m ê m e t e m p s que dais à Moscou, p o u r p r o v is o ir e s démocrate. Les personnalités qui mocrates sont si profondément désirent briguer la présidence font désorganisés que même un « bon » les deux s ign a ta ir es s e m ettro n t q u ’ils p u is se n t paraître dan s le s acte de candidature au cours des candidat, soutenu par eux, risque d’a c c o r d p o u r d é c i d e r é v e n t u e l l e c ir c o n s ta n c e s a c tu elle s, n e so n t c e r m e n t s ’il y a o u n on m e n a c e d ’une ta in e m e n t pas n ég lig e a b le s. mois qui précèdent, de façon rait de ne pas passer. sio n ju s t if ia n t l e s m e s u r e s R. M. que les délégués aux deux con Sentant la victoire assurée, les ap gr ré es v u e s d ’a u tre part. grès soient eux - mêmes désignes républicains sont enclins à aban Le p a cte c o n ti e n t la r é f é r e n c e h a ipar les électeurs sur la base de donner leur reste de prudence et Les relations gréco-turqües Je.ur préférence pour tel ou tel à se lancer d’enthousiasme vers b itu e lle aux b u ts et aux p r in cip es ( C o r r e s p o n d a n c e F ig aro ) d e l'O. N. U. e t e n r e g i s t r e l ’en ga candidat de l ’un ou l’autre parti. le panache et la gloire m ilitaire A thènes, 6 a v r il. — Les m in is tre s Ces élections au premier degré que représente Mac Arthur, le plus g e m e n t r é c ip r o q u e d e s deux par tout lieu aujourd’hui dans le Wis spectaculaire des généraux amé tie s d e r e s p e c t e r la s o u v e r a in e t é des A ffa ire s étran g ères de Grèce et do rq u ie , MM. C on stan tin T s a ld a r is et consin; d’ici le début de 1 été, ricains. Le seul qui, depuis la mort e t l'in d ép en d a n ce de c h a c u n e d ’e l TNueem S a d a k , ont p u b lié un com elles se dérouleront partout a il de Patton, ait travaillé à entou le s et de n e pas s'in g é rer dans les m u n iqeddin u é com m un d a n s leq u el ils d é leurs. Mais une tradition veut que rer sa vie privée d’une auréole de a ffa ir e s in t é r ie u r e s d e l ’u n e d ’en c la r e n t q ue le p acte d ’a m itié et de nonle Wisconsin, qui est le premier légende : Mac Arthur n’a jam ais tre elle s. ag re ssio n , co n clu il y a q u in ze a n s en des Etats du Middle West où les porté l ’uniforme réglementaire, D eux concessions m a jeu res tre le u rs p a y s, dem eure la b a se des r e la tio n s g ré co -tu rq u e s. candidats aient l’occasion de s af parle souvent en public dans une m m un iqu é, q u i m a rq u e la fin fronter, soit également une sorte langue extrêmement redondante, Ainsi d o n c , le s F inlandais on t d esCe e co n tre tie n s q u e les d eu x m in is tre s de chef de file politique qui^ en et pose pour les photographes ré u ss i à o b t e n i r des R usses deux ont eu s p e n d an t tro is jo u rs à A thènes, traînera derrière lui tous les Etats avec une complaisance évidente. c o n c e s s io n s m a je u r e s : ils n ’au ron t n ’ann on ce r ie n d ’a u tre que la d écisio n indécis. Un candidat battu aux La presse Hearst s’est déclarée pas à s e b a ttr e h o rs d e le u rs fr o n de p ro m o u v o ir le s re la tio n s c u ltu r e l élections au premier degré de w is pour lui, tous les grands hebdo tiè re s e t la co lla b ora tio n m ilita ire le s en tre la Grèce et la T u rq u ie et de consin à peu de chances d être madaires lui ont tour à tour con so v ié t iq u e d evra, e n tou t éta t d e dév elo p p er le u r s échanges co m m er choisi par son parti réuni en con sacré une étude très documentée ca u se, f a i r e l’o b j e t d e n é g o c ia tio n s c ia u x . grès comme candidat national a et son absence même a travaillé p r éalables. D'autre part, rien, dans D éfilé d e troupes la présidence. , .. , , pour lui : il n’a pas eu à pronon le traité, n ’in diq u e que le s R usses Dans le Wisconsin s’affrontent cer de discours sur les questions aien t o b t e n u le d r oit d ’im p o s e r à am éricaines à T rieste aujourd’hui trois candidats : le brûlantes de la vie chère ou de la F in lan de u n e c o o p é ra tio n m ili ste , 6 a v r il <A. P .). — Les tro u gouverneur de New-York , Dewey, la politique du travail. Enfin, il taire i m m é d ia te e t d i n s t a l l e r dans pesT rie a m é ric a in e s d u th é âtre d’o p ératio n s l ’ancien gouverneur du Minnesota est peut-être le seul Américain c e p a y s d e s b a ses so v iétiq u es. d e T rieste, p o rtan t le u r éq uipem en t de Harold Strassen et le gouverneur dans l’Histoire des Etats - Unis La ré p u b liq u e fin la n d a is e en tre cam p ag n e a u gran d, com plet, ont d é m ilitaire du Japon, Mac Arthur, dont la gloire ait été acquise en o f f i c i e l l e m e n t dans la tro u p e dis- f ilé a u jo u r d ’h u i pen d an t u n e heure p o u r co m m ém orer la jo u rn é e d e l ’a r tous trois du parti républicain- tièrement hors du territoire mém ée a m é ric a in e . Les chances jusqu’à présent consi tropoplitain : toute la carrière de S u r tout le p a rc o u rs du d é filé , so it dérées comme minimes de Mac Mac Arthur s’est faite dans le Pa La Suède choisirait u n e d ista n c e « ’en viro n u n k ilo m ètre, Arthur sont brusquement mon cifique et aux Philippines, à l’ex p rès de 100.000 sp ectateu rs se sont tées en flèche en raison de la ten ception des mois qu’il passa _ en en cas de guerre p re s sé s et ont a c c lam é le s so ld a ts, les ta n k s et le s v é h ic u le s m ilit a ir e s au x sion internationale, mise a profit Europe au cours de la première ■par le clan des « m ilitaires ». guerre mondiale. Au moment mê la « neutralité armée » c r is de : « V iv e l ’A m ériqu e ! » Sto ckh o lm , fi a v r il (R eu ter). — Le Alors que le général, retenu au me où les Etats-Unis sont défi m in is tre s n id n l» des A ffaires é tra n E l A T S - U N I S Japon, n’a pu faire campagne çt nitivement sortis de leur isola gères. M. Oesten U nden, a d é c la ré ce que ses adversaires se sont depuis tionnisme historique, la montée so ir q ue, d a n s l ’év en tu a lité d ’une tr o i (g) A près a v o ir adopté la résolution plus d’un an amplement dépensés rapide d’un homme qui a fait glo sièm e g u e rre m o n d ia le, la Suède g a r a m é ric a in e r e la tiv e à l ’in v ita tio n du ô faire la cour aux pouvoirs po rieusement flotter le drapeau de d e r a it une « n e u tra lité a rm ée » , m a is no uv eau d élégu é tchécoslovaque sanfl litiques de l’Etat, Mac Arthur a son pays en Asie et en Europe, q u ’il p e n sa it q u ’une g u erre é ta it Im dro it de vote au d éb at su r la Tchéco slo v a q u ie , le Conseil de S écu rité s ’eSt pris la tête, contre toutes prévi tout au long de sa vie, prend une p ro b ab le . Il a a jo u té q ue la Suède est, de t r a a jo u rn é ju s q u ’au lu n d i 12 a v ril. allure de symbole qu’il ne faut d itio sions. @> C’est h ie r, à 16 h eures, h eu re locale, n , opposée à toute a llia n c e . Les directeurs de journaux pas négliger. rmnonce-t-on de W ash in gto n , q u ’a été ém ent a u x in s tru c tio n s don fix é e la réception du p rin ce régent hommes d’affaire* influents dans Le sentiment de beaucoup d’Amé ® C onform p a r M. U nden, m in is tri su éd o is C h arles de B elg iq u e p ar le p résid ent les destinées politiques du Middle ricains est que, pour les guider nées A ffa ire s étra n g ères, les 15 001) res T ru m a n à la M aison B lanche. West oui pris l’avion cl sont allés dans ce inonde nouveau, Il leur des so rtissa n ts d es p a y s b a ltes réfu g ié s lu i rendre vIs11«* h 'lokjo. Ils sonl faut un homme qui l’a abondam en Suède sont d éso rm a is co n sid é ré s, revenus enthousiasmés cl ont con ment pratiqué. Les élections du d a n s ce p a y s , com m e cito yen s so v ié 'JIIMHIIIIIIIIIIimSUIIIIIIItMIIIMIlIflHIIIMIHHimilllimÙ S | tribué largement an fond de la Wisconsin décideront peut-être que tiq u es. campagne électorale polir Mac Ar cet homme est Mac Arthur. thur. Le mouvement a rapMemcny B ern ard UnHton-Chérau. pris l’apparence d'un f li..om », i Ï HONGROIS, ITALIENS et R O U M A IN S â 3 Sont en fo r m e , nous dit Bernard Dostrcmau L Ï Net succès des conservateurs dans les élections municipales partielles en Grande-Bretagne Un message personnel du Président Truman au Pape Pie Xil Les M ontferrandais auraient tort d'user d evan t Lourdes de la tactique qui leur a réussi contre Toulouse J Quand les coureurs sur piste s’abstiennent y les crossmen français sont en difficulté A noter que.. ! Contre les cambriolages ! I La Barre Verticale Fermtout ! m LA REVUE DE L m M E (De notre correupondnnt particulier.) S trasb o u rg , 0 a v r il. Au co u rs I M, C lonterm nnn, d ép u té H.P.K, du d 'u n e conférence k la q u e lle aiH sIo len t I lia « IUiIii, cnnli'Htii cette n ffin n iitlo n H p lu s <lr U,000 S trasb o u rgo o is, *o colo-( .lécln rn que le nom bre des A lsa cien « 1 eu n e l MàrqüVè, a n cien c\Vèï *<Vè V& ^ 'lé sio n fr a n ç a is e de ra p a trie m e n t en U. de 7.000. K .S .S ., a tenté de ju s tifie r son a ctiv ité De son côté, M. M eck, d ép u té M .R .P. à Moscou. F réqu em m en t in terro m p u et du B as-R h in , d em an da po urquo i e n v i co nsp ué p a r la m a jo rité de l ’a s s is ta n r o n 00 A lsa c ie n s, q u i co rresp o n d aien t ce, l ’o ra te u r a affirm é fin alem en t q u ’il av ec le u r s f a m ille s et don t le s nom s n ’y a v a it p lu s en R u ssie q ue q u elq u es lu i a v a ie n t été tra n sm is il y a u n a n , F ra n ç a is iso lés. n ’éta ie n t p a s encore ren trés à l ’heure a c tu e lle . M a rq u ié rép o n d it q ue ce re ta rd éta it ce rtain em en t d û à l ’a ttitu d e du gou vern em en t fr a n ç a is a u m om ent de l ’a ffa ire de B eau reg ard , a ttitu d e q u i succède au m arquis de Vogué a v a it m o tiv é son pro p re d é p a rt de M oscou. comme président À cette q u estio n de M. C lo ste rm an n : de la Compagnie de Suez « Com m ent se f a it - il que vous ayez Au co urs de sa séance d ’h ie r, le p ris p u b liq u e m e n t p o sitio n à Moscou co nseil d ’a d m in istra tio n de la Compa contre le gou vern em en t de la F ra n g n ie u n iv erselle d u ca n al m a ritim e de ce ? » , M apquîé refu sa de répondre Suez a élu com m e p résid en t M. F ra n et se contenta de d ir e q u ’il ne v o u la it ço is C harles-R oux, en rem p lacem en t du p as p o rte r le d éb at s u r le p la n p o li m a r q u is de V ogiie, récem m ent décédé. tiq u e. M. F ran ço is C harles-R oux, a m b a ssa L a réu n io n se te rm in a d a n s u n tu d e u r de F rance et co m m andeu r de la L égion d ’honneür, occupa de nom breux m u lte in d e s c rip tib le . postes d ip lo m atiq u es à l ’é tra n g e r de 1902 à 1040. M em bre de l ’in s titu t de F ra n ce et de l ’In stitu t d ’E gypte a u C aire, il est ég a lem en t p résid en t de l ’Association F ran ce-E g yp te. UN NUMERO taralns retiSm ItesU c-sl a» mains T'ySrÎSMfnlian^. £on{re |c , qiiljjjrg 9 ([6 qu’ils nnt employée rtraut les Tua!«!!- r a s paa d’ôginiôü i il faut trguvfr una en v ìn t e p a r t o u t 200 ms «e. I . FRANÇOIS CHARLES-ROUX L’ immeuble de la Sécurité sociale de Dieppe est la proie des flammes D ieppe, 6 a v r il (A .F .P .). — Dans la n u it , u n v io len t in c e n d ie a p a r tie lle m en t d é tru it l ’a n c ie n m u sée d e D ieppe, où étaien t in s ta llé * les serv ices du R a v ita ille m e n t et ceux des A ssu ran ces so cia les. L es d ég âts s ’élèven t à p lu sie u rs m illio n s . De n o m b reu ses p ièces a d m i n is tr a tiv e s sont d étru ite s. C ependant, le fic h ier in d iv id u e l co m p ren an t (50.000 no m s d ’a ss u ré s a pu être sau vé. N ID LAN DAUX A N G L A IS POUSSETTES GRAND CHOIX 16. RUE DU VIEUX COLOMBIER PARIS 6 f.T é l. Littré 33- 24 MCTRO1 S-SULPICB - SÊVBES-BABVIOHE WBMBBBKWHHBBKWMMEHB8MMWHMPI1 JJj JWI BIENVENUE AU <QUEEN-ELIZABETH» ÉLÉGANTE 4 . RU! DE tA PAIX PARIS 2* V. R E C H E R C H E Détonnai! vou» pourrez, »ur le luxueux «Queen >, voyager directement de Cherbourg h New-York. H Réservation» et tou» renseigne ments détaillé» à notre »ervice < Paquebot» > Of i VOUS, QUI CHERCHEZ f THE AMERICAN EXPRESS I /, rue S cr i be PARIS IX* ■ p ° N's “e HI>l 0 SGJta £ ï ;S"'.t ,C0 D IP R A M 78. 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P ost. 1 7 6 -0 4 LES 1 A rm ée b rita n n iq u e , d ’éq u ip e de l ’A r s a in s , tactiq u e d ’u su re basée •sur U’ inm ée fra n ç a is e se ra com posée com m e cessan ts coups d e p ie d en touche q u i s Pl l v : T e is s e ire (A ir), J e a n je a n (Ma em p êch aien t leu rs r iv a u x de p ro fite r r in e ), L éderède (M arin e), A r ta lis (ter d ’une m a la d re ss e ou d ’une s u b tile In r e ), B o urd eu (terre), P la a (te rre ), L as- tercep tio n p o u r ex p lo ite r le u rs q u a li s a o ssa (A ir), V id a l (A ir), M artel (terre), tés o ffen siv e s, et q u i, de p lu s, perm et D o u rrie r (te rre ), Bonzom (te rre ), L ar ta ie n t à la d éfen se m o n tfe rra n d a ise de p iq u e (A ir), K ra sw yck (te rre ), B asso se reg ro u p er. ((te rre ), M onié (M arin e). Une te lle ta ctiq u e fe r a it le je u des — Au co u rs d ’une réu n io n d e boxe L o u rd a is, dont le p u issa n t gro up e d ’a v a n ts a u r a it fin a le m e n t d a v a n k M ila n , le p o id s m oyen f r a n ç a is Jean Stock a été b attu a u x p o in ts p a r le tage d a n s cette g u e rre d ’u su re. A n o tre a v is , d em is et tro is -q u a r ts m on tferje u n e I ta lie n T ib ério M itri. d a ls ont une m e ille u re c a rte à — Le la n c e u r de d is q u e a m é ric a in rjoa un er : ce lle de l ’a tta q u e co nstante q u i F o rtu n e G ordien a r é u s s i u n je t de a p p o rter la co nfu sion d a n s la so 52 m . 32 a u co u rs d ’une ré u n io n p ré Reut dé d éfen se r iv a le . Com pter tro p ré o ly m p iq u e à A u stin (T exas). so lum en t s u r la p o ssib ilité de r é u s s ir — L ’A m érica in e A nn C u rtiss a con u n d ro p -go al av ec l'in la s s a b le et v i serv é deux titre s su r tro is a u x ch a m gou reux m arq u age des jo u e u rs de p io n n a ts d es U.S.A. de n a ta tio n j ce lu i L o urd es, c’est a lle r p ro b ab lem en t à d u 440 y a r d s lib re en 5 m . 17 sec. et u n e déception ; co m pter b o u scu le r leu r d u 220 y a r d s en 2 m . 26 sec. 2 / 10 . d éfense p a r des co up s d e b o u to ir, c’est Sue Z im m erm an a b a ttu le reco rd égalem en t une e rre u r. M ais ten ter de la a m é r ic a in d u 100 y a r d s dos en 1 m . 8 sec. La Coupe de France — L ’a th lète a n g la is S y d n e y W ooderson a ann on cé une fo is do p lu s quMl de rugby n e p a r tic ip e r a it p as a u x Je u x o ly m p i dim anche prochain q ues de L o ndres. — Jo e L o uis q u ittera d e m a in P a ris S eizièm es d e fin a le io u r Le H av re ou il s’e m b a rq u e ra su r A M ontauban : M arm ande-T oue Q u e e n E l i s a b e t h à d e stin a tio n de lo u se. N ew -Y ork. A V i c h y : V ien ne-L lm o ges. — A u to u rn o i in te rn a tio n a l d e ten n is de M onte-C arlo, les fin ales ont don A C o g n a c : T yrosâe-M ontluçon. n é le s r é s u lta ts su iv a n ts : sim p le m es A C l e r m o n t - F e r r a n d . ; R o m an ss ie u r s : A sboth b. C u celli : 6-3, 6-2, A ngoulêm e. 5-7, 6 -2 ; d o u b le m ix te : M me P a to rn iA B e r g e r a c : B rive-B èg les. B o ssi b . M me F ritz -B o le lll : 6-2, 6 -2 ; A T o u l o n : M on tau b an -M o n télim ar. d o u b le m e ssie u rs : C u c e lli-S a d a b . BeA T a r b e s : E sp eraza-B ayo n n e. la r d in e lli-B o s s i : 7-5, 6-2. A N a r b o n n e : V alence-Sou ston s. — L ’éq u ip e de ru g b y à XIII d es Ca A P a u : B ia rritz -B o rd e a u x . t a la n s a en vo yé une le ttre de d ém is A Ag e n : T ulle-C ognac. sio n à la L igue. L ’éq uip e d e F ran ce se tro u v era donc p riv ée d es sélectio n M a t c h e s r e p o r t é s : St. M ontolsnés p e rp ig n o n a is p o u r ren co n trer l ’An M o n tferran d , P au-A gen, N arbon neg le te rre d im an ch e p ro ch ain . T oulon et L o urd es-P .U .C . a u tre fo rm u le po ur le s co n fro n tatio n » in te rn a tio n a le s de cro ss-c o u n try s ’i l est pro uvé q u ’ il est v ra im e n t in d isp e n sa b le de co n tin u er à y p a rtic ip e r. D ans l ’état a ctu el de l ’a th lé tism e eu ropéen, il ne reste p lu s g u ère q ue le s B rita n n iq u e s , le s B elges et no us p o u r p la c er le cross C ountry, sp ort de m a ssa et sp ort d ’en tretien p o u r l ’élite , su r le m êm e p la n que l ’a th lé tis m e e stiv a l. S i d ’a ille u r s nous p o sséd io n s, com m e le s B rita n n iq u e s, des s p é c ia liste s du cro ss q u i, l ’été, courent sa n s am b itio n , no us p o u rrio n s d é sire r co n serv er p o ur ces sp é c ia liste s la p o s s ib ilité de se m esu rer à des étran g ers ; m a is c’est un f a it q u ’on retro u ve en tête du p a lm a rè s do cross les m êm es nom s q u ’a u p a lm a rè s de la p is te . P o u r R ead in g , P u jaz o n . notre n ° 1, q u i s ’est sagem ent d ésis té , est ch am pio n d ’E urope du .'1.000 m ètres steep le. Guyodo, q u i s ’est d é sis té égalem en t, est In tern atio n al de la m êm e sp é c ia lité 5 L evêq u e, du tem ps où il f a is a it m o in s de c ro ss, y b r illa it égalem en t. B re istro ffer a été ch am p io n de F ran ce d u 5.000 m ètres ; J o ly est un esp o ir s u r cette d istan ce et a v a n t de se s p é c ia lis e r en cro ss, P e tltje a n r é a lis a m oin s de 15*. lu i a u s s i, su r 5.000 m ètres. Reste donc com m e crossm en « p u r san g » : I.aho ucine, C érou, V arn o u x, N ollet, M erlne, et rien ne pro uve que ces hom m es, à p a rt Cérou, q u i a tou jo u rs m a rq u é une nette p référen ce pour la co urse à tra v e rs la cam p agn e pen d an t ses d ix ann ées d ’a c tiv ité , n e se ra ie n t p a s, s ’ils ren o n çaien t a u c ro ss, d’ ex cellen ts co u reu rs d e 5.000 ou de 10.000 m ètres sp é c ia lité q u i sem b le ef fr a y e r nos hom m es d e fond. En co n clusio n , so u h aito n s, une fo is de p lu s, q u ’à l ’a v e n ir ne< s ’o rien ten t vers le cross de com pétition que les a th lète s q ui tels W ooderson, ont d it u n a d ie u d é fin itif à l a cendrée. n’ai pas revu Mary depuis notre Ins tallation ici, qui remonte elle-même a plusieurs semaines. — Vous me surprenez considéra blement. Sherlock Holmes ne se trompe jam ais. Interrogez vos sou venirs ou faites taire vos scrupules s’ils vous empêchent de me répon dre, car l’inspecteur Lestrade ne va pas tarder h venir vous poser la même question et il aura pour vous faire parler tous les moyens dont dispose la polico officielle. — .Merci du renseignement, répli qua Jim m y en faisant un pas dans nia direction. Avant que j ’aie seulement songé à résister il me saisissait les poi gnets tandis qu’un complice, posté à mon insu derrière moi, m’empri sonnait la tête dans une sorte dé cagoule. Le bruit d’une ampoule n»> se brise frappa mon oreille au mo ment où je m’efforçais de repren dre ma respiration. L’odeur du chlo roforme me renseigna immédiate ment, mais trop tard, sur le procédé dont 011 se servait pour me rendre inoffensif. Puis je perdis connais sance pour tomber dans un profond sommeil. Quand je me réveillai, j ’étais dans un réduit obscur. On m’avait ligoté selon les règles de l’art et mis hors d’état de nuire. Telle fut du moins ma première impression, tandis que j ’étais encore sous le coup des malaises que provoque l’anesthésie. Il me fallut un certain temps pour me remettre et réagir contre l’état de dépression qui me paralysait. J ’étais furieux contre moi-même : que penserait Sherlock Holmes de la facilité avec laquelle je m’étais laissé surprendre ? Mais aussi pour quoi ne m’avait-il pas mis sur itips gardes ? Ces gens avaient l’air tel lement inoffensifs ? Comment au rais-je pu me méfier d’un* vieille femme paralysée, soignée par son fils avec un tel dévouement î Tout en réfléchissant à ces diver ses questions, je tentai de faire cé der mes liens Ils étaient solides et me rentrèrent profondément dans la peau. Changeant de méthpdc, je me mis à hurler : « Au secours I * Mes appels restèrent sans réponse. Alors, j ’entrepris de dégager pa tiemment une de mes mains pour arriver ensuite à me délivrer entiè rement. Cette occupation me prit plusieurs heures. Encore n’en vins-jc à bout que grâce à l’arête aiguë d’un outil de jardinage oublié à proximité de mon rayon d’action, pourtant bien exigu. Il me restait à recouvrer ma liberté. Une fente lumineuse me renseignait suffisamment sur l’em placement de la porte que j ’entre pris de démolir à tâtons, sans me soucier d’attirer ou non l’attention. Je savais qu’il faisait jour main tenant. Quand tomba le dernier obstacle qui me séparait de l’exté* rieur, je constatai que la matiuéo commençait à peine. L’herbe scin tillait encore de rosée. Le soleil do rait de scs rayons obliques le som met des arbres qui prenaient ainsi un relief particulier. Le coin de parc abandonné dans lequel je me trouvais revêtit à mes yeux un as pect féerique d’autant plus saisis sant que j ’avais désespéré à plu sieurs reprises de quitter ma pri son. Mais je ne m’arrêtai guère k contempler les fleurs sauvages qui s’épanouissaient effrontément par mi les rosiers incultes et les iris dégénérés. Mon premier souci fut de fuir au plus vite, de rejoindre une voie publique et d’alerter la police. Î P A R I S D .C .m .fl. • Qvdïih GRANDS DÉTECTIVES SE R É V E I L L E N T " SHERLOCK HOLMES A tA MANIERE DE CONAN DOYLE :ç o t f û i » ¥ L UN CE C O U T U R E Coopération d’Ouvriers et Techniciens de l’Entrotien et du Nettôya&e 2 3 , ru e d es E co uffes - P a ri8-4« Aujourd'hui, d’un porl fran çais, Queen Elizabelh prend la mer pour 1» première foi». Selon une in fo rm atio n du New C hronicle, les 7 à 8.000 sp o rtifs q ui p articip ero n t a u x Je u x O lym p iq u es, cet été à Londres, béné ficiero n t des ratio n s « lo u rd es ». I)e ce fa it, ils toucheront q u o ti d ien nem ent î 170 g ram m es de v ian d e, 2 pintes de la it, 700 g ra m m es d e pom m es de terre, 450 g ram m es d e p a in , 30 gram m es de from age, 60 g ram m es de su cre et 60 gram m es de m atières g rasses. Ils au ro n t d ro it égalem en t, p a r se m ain e, à 225 g ram m e» de choco lat. En ann on çant ces m esu res, au cours d ’une ço nférence de presse, le m in istre b rita n n iq u e du R av i taillem en t a a jo u té que les concur rents q u i d ésirero n t im po rter d ’au tres denrées a lim e n ta ire s pourront 1® f a ir e san s d ro its de douane. f J L n ’e s t p a s l a v é r i t a b l e é q u i p e d e p u issen t en p en ser q u elq u es-u n s, le £ F r a n c e q u e v o u s a v e z v u e e n a c - W.M. 1 - t i o n d i m a n c h e à C o l o m b e s , nous L ’on p eut égalem en t se d em a n co n fia it, lu n d i a p r è s - m id i, Ben d er *’si a f f ir m e r a u x fo o tb a lle u rs B arek . f r a n ç a is q u ’ i ls sont les p lu s in te lli N ous le cro y o n s, certes, s a n s peine, gents de la terre so it une bonne m é les présentées p a r s ir S ta ffo rd C rip p s, m a is n ’a llo n s p a s p lu s a v a n t d a n s thode. Nous n ’av o n s que fo rt ra re m e n t nu co u rs de l ’exposé q ue c e lu i-c i a cette v o ie et d em an d o n s-n o u s s i les connu d es p ro fesseu rs in c ita n t à un fa it cet a p r è s -m id i a u x C om m unes. jo u e u rs trico lo res n ’ont p a r u m a n m an q u e d e m o d estie le u rs élè v e s. V oici en b r e f le « b u d get d ’a u s té r i q u er d e v ite sse et de détente q ue d an s tel A m o in s q u e f a ir e l ’ap o lo gie d u foot té » ann on cé p a r s ir S ta ffo rd : la m esu re où i l s a ffro n ta ie n t d es a d b a ll fr a n ç a is ne so it p o u r les m ilie u x Ce q u i co ûtera p lu s ch er : la b iè re , v e rsa ire s q u i le u r éta ien t p a r tro p su le w h is k y , le s v in s (à l ’ex cep tio n de p é rie u rs d a n s ces d o m ain es. Tout est resp o n sab les f a ir e le u r p ro p re a p o lo ceux en p ro ven ance de l ’E m p ire ), le r e la t if . A lp steg est p eu t-être ra p id e gie. Roland Mesmeur. ta b a c , le s p a r is sp o rtifs et a u x co u r lo rs q u ’i l est m a rq u é p a r B enezech, i l ses de lé v rie rs ., l ’est b eauco up m oin s face à E lia n i Ce q u i co û tera m o in s ch er : les Notis n e tire ro n s p as de cet échec APRES LA COUPE BUTLER EN TENNIS p ro d u its s u je ts à la ' ta x e d ’a c h a t (à d es co n clu sio n s tro p ca tég o riq u e s. L a ln su ite d ’ u n ra ju ste m e n t q u i r é v a le u r r é e lle d ’une éq uipe ne p eu t étr* d u ir a les p r ix de 500 m illio n s d e l i fix é e q u 'en ten an t com pte d*un en sem vres ste rlin g ) et le s p la c e s de th é âtre b le d e p e rfo rm an ce s. M ais com m ent et d e réu n io n s sp o rtiv es. p a s etre am en é cepen d ^ "* * S u p p ressio n de c e rta in s im p ô ts « le neu elq u es rap p ro ch em en ts ? k n p lafo n d d es s a la ir e s exem pts d ’im pô t» e v a n i 1« cé léb ré « s<iU0l^ r a a z z u ra est relev é ; 500.000 t r a v a ille u r s ne u l a l l a i t rem p o rter la Coupe du Monp a ie ro n t p lu s d ’im p ô ts et le s a u tre s e, la sélectio n n a tio n a le fr a n ç a is e s ’in en p a ie ro n t m o in s. L ’im p ô t su r les A s a iso n de ten n is p r in ta n iè r e de Vlziru) l e s q u e l s , à f o r c e d e s ’e n t r a î n e r c lin a it p a r 3 b u ts à 1. Or, a u co urs d e rev en u s d e p lu s d e 125 liv r e s est ré cette co n fro n tatio n , le s F ra n ç a is ne l a Côte d ’A zur a y a n t p r is fin s e p t h e u r e s p a r j o u r , s e m b l e n t au. d u it. Les fem m es m a rié e s t r a v a illa n t fu re n t ja m a is su rc la s s é s . Q uelques à M onte-C arlo a v ec l a Coupe m a x i m u m d e l e u r c o n d i t i o n . en u sin e recevro n t d es a llo c a tio n s en m o ia p lu s ta rd , à N ap le s, d a n s une B u tle r, il s ’a g it d ’en t ir e r q u e l « D’a i l l e u r s , C a r a l u l l i s , e n d é p i t d e tiè re s. «HIIIM'OlllUHMHIHIIIIIIIIIIMllMIIIHIttMItiItlIIIHII q ues en seign em en ts. son a sp ect m a s s if, est très so lid e, très N ouveaux im p ô ts : p rélè v e m en t s u r En ch am p io n n at de d iv isio n n a s û r . N’a - t - i l p a s f a i l l i b a t t r e , c e s D’a b o rd , la p a rtic ip a tio n fra n ç a is e , le s rev en u s des c a p ita u x , d o n t les tio n a le, R eim s et le R acinir rece >our la p rem iè re fo is d e p u is b ie n j o u r s - c i , D r o b n y ? Il m e n a i t p a r 2 s e t s re n te s, selo n u n b arem e. v ro n t resp ectiv em en t d em a in L ille à 1, 5 ¡ e u x à 2 e t 30 à 0 l o r s q u e l e o n gtem ps, a jo u é là - b a s ce qu*on tira et Sochau x. n o m m e, en ja r g o n de th é â tre , le s u ti T c h é c o s l o v a q u e , r é a q i s s a n t y s e d ’a f f a i r e . Il é t a i t t e m p s . Viz iru, p a r atm o sp h ère extrêm em ent ten d u e, l ’é lité s . ten a ire d e C ara lillu s, e st u n j e u n e E n su ite, le s éq u ip es-v ed ette fu re n t, (22 o u 23 a n s ) , a u s s i t e n a c e , a u s s i q u ip e d e F ra n ce r é a lis a it l ’e x p lo it de n e su cco m b er q ue p a r 1 b u t à 0. Ces d a n s T o rd re : D ro b n y-C ern ik , Cu- r é g u l i e r q u e s o n c h e f d e f i l e . Voilà, c e lli-d e l B ello , A sb o th -Sto lp a et P a tty - l e s a d v e r s a i r e s r o u m a i n s q u e l ’é q u i p e r é s u lta ts ne p e u v en t-ils in c ite r à q u e l que m o d estie, ne fo n t-ils p a s r é flé c h ir W ood. de F rance a ffro n tera p rob a b lem en t à Londres, 6 a v r il (U .P .). Conséquence : la T ch éco slo v aqu ie, B u c a r e s t , a u d é b u t d e m a i , p o u r l a A la fin ceux q u i, en cas de su ccès, m êm e ob te du second jo u r d es électio n s m u n ic i nu d e faço n peu co n v ain can te, n ’e u s l ’I ta lie et la H ongrie, d ’o res et a é jà , C o u p e D a v i s . p ales p a rtie lle s, q u i s ’éten d en t su r tro is sen t p a s m an q u é de no us a d m in is tr e r p ro u v en t la lé g itim ité de le u r s a m b i — Les v erro n s-n o u s à l ’œ uvre a u jo u rs, les co n serv ateu rs m èn ent de loin m a t h é m a t i q u e m e n t la p re u v e que les tio n s, d an s la zone eu ro p éen n e, en p a ra v an t a u x ch am p io n n ats de P a ris» tem ps éta ie n t a r r iv é s où les fo o tb a l vue d e la Coupe D avis. d ev a n t les trav a illistes* à R olan d -G arro s ? L es ré su ltats d é fin itifs ne sero nt pas le u rs fra n ç a is, les p lu s in te llig e n ts de In terro gé s u r la v a le u r d es c h a m J e n e l e c r o i s p a s , n i a i s la p a r connus a v a n t d em ain , m a is les r é s u l la terrer; p o uvaien t p réte n d re à la s u p io n s q u ’il a v u s k l ’œ u v re, à M onte- t i c— ipation é tra n g ère sera cep en d a n t ta ts o fficieu x d ’a u jo u rd ’hu i m on trent p ré m a tie ? C arlo , B ern ard D estrem au , q u i v ient e x c e l l e n t e a v e c te c h a m p i o n d e F r a n Com m e a u len d em a in d u d e rn ie r que, ju s q u ’à présen t, les co n serv ateurs de re n tre r à P a ris , g rip p é , n o us d it : c e s u r c o u r t s c o u v e r t s , M a s s i p , l ’A m é ont ftagné 225 sièg es et n ’en ont p er F ran ce-A n g leterre, ces ch am p io n s de r i c a i n B u d g c P a tty, ten a nt d u titre, et — P o u r l ’h e u r e , D r o b n y n ’e s t p a s du q ue 15 alo rs q u e les t r a v a illis te s en la lo g iq u e a p o s t e r i o r i d écou vren t les ont g agn é 74 seu lem en t et on ont perdu v ertu s de la tech niq ue in d iv id u e lle . e n c o r e e n f o r m e . S o n j e u a b e s o i n p r o b a b l e m e n t l e s i t a l i e n s C u c e l l i , d e l Une v ic to ire su r l ’E cosse et ils ch a n d ’u n e m i s e a u p o i n t . En r e v a n c h e , l e s B e l l o e t a u s s i p e u t - ê t r e l e s H o n g r o i s 188. geron t à n o uv eau le u r f u s il d ’ép a u le . I t a l i e n s (C u c e l l i d e l B e l l o e t c o n s o r t s ) A s b o t h , c h a m p i o n d e F r a n c e s u r t e r r e q u i s o n t, a u s o l e i l , d a n s l e u r é lé m e n t , b a ttu e, et S tolp a . La technique à la base jo u e n t fo r t bien. On p e u t e n d i r e A vouons a u e le s ch ances d e no s a u t a n t d e s H o n g r o i s (A s b o t h e t S t o l - jo u e u rs, en ra ce de ces v ed ettes, n o us d e tou t succès p a ) *et d e s R o u m a i n s ( C a r a l u l l i s e t p a ra isse n t m in c es. L*on n ’a v a it p as a tte n d u la L ib é r a tion p o u r se ren d re com pte q ue ce f a m eux WM q u i no us v ie n t, ne l ’o u b lio n s EN RUGBY, DIMANCHE PROCHAIN, A ¿R IV E p as, d e Grande-OBretagne, m etta it p a r tic u liè re m e n t en v a le u r le s q u a lité s d e Home, 6 a v ril (A .P .). — On a p p r e n d , v ite sse et de d étente d es d éfe n se u rs. que. l e p r é s i d e n t T r n m a n a a d r e s M ais si ces q u a lité s n o u s serv en t face s e u n e l e t t r e p e r s o n n e l l e a u P a p e P i e à d es a d v e rs a ire s te ls que la H ongrie, XII. C 'e s t M. M y r o n T a y l o r , e n v o y é la T ch éco slo v aq u ie, l ’A u trich e et m ê s p é c i a l d u p r é s i d e n t d e s E t a t s - U n is m e l ’A n g leterre, e lle s ne p eu v en t n o us a u p r è s d u S a i n t - S i è g e , q u i a r e m i s c e t p erm ettre de v a in c re lo rsq u e no us a f t e l e t t r e a n S o u v e r a i n P o n t i f e d è s s o n fron tons des r iv a u x q u i nous sont a u r e t o u r d e W a s h i n g t o n . M. M y r o n T a y - m o in s ég au x d an s ce d o m ain e m a is l o r , q u i a é t é r e ç u h i e r p a r l e S o u v e su p é rie u rs en tech n iq ue. Or c’est le r a i n P o n t i f e e n a u d i e n c e p e n d a n t . 35 cas d es I ta lie n s et il n ’est p as in te rd it OUEURS et d irig e a n ts d u F.C . L o u r su rp re n d re p a r d es fein tes et des dé m i n u t e s , a r e f u s é d e f a i r e c o n n a î t r e l e de su p p o ser q ue ce p o u r r a it être éga des a tte n d a ie n t avec u n e im p atien ce p lacem ents ra p id e s du je u , c’est u n e c o n t e n u d u m e s s a g e p r é s i d e n t i e l e t s ’e s t lem ent c e lu i des E sp agn o ls p a r tic u liè r e l ’issu e d u m atch q u i, ta ctiq u e q u i a de fo rle s chances d© Il fa u t donc poser en p rin c ip e que a b sten u d e tout c o m m e n t a ir e s u r les d im a n c h e, o p p o sait le S tad e T o u lo u r é u s s ir, d o u ta n t q ue le s a v a n ts m ont i n f o r m a t i o n s p a r u e s d a n s V o r g a n e c o m nous n ’avons ou n ’au ro n s d ’esp o ir d e s a in à l ’A .S. M o n tferran d aise : c’est fe r r a n d a is peuven t te n ir le u rs r lv a u * m u n iste italien U n i t a » e t d ’a p r è s v icto ire face à de te ls a d v e rs a ire s q ue le s L o u rd a is étaien t a p p e lé s à re n en h alein e, s i on le u r perm et d e tem p s l e s a u e l l e s d e p r é s i d e n t T r u m a n l u i a u q u ’en t r a v a illa n t e sse n tielle m en t la co n trer les v a in q u e u rs d e ce d éb at en à a u tre de « s o u f f l e r » . r a i I d o n n é d e s i n s t r u c t i o n s p r é c i s e s e n I tech n iq ue. C’est k cette seu le co n d i d em i-fin a le d u ch am p io n n at de F ran ce u n e d e c o o r d o n n e r l e s a c t i v i t é s é l e c t o tion et en s ’a tta c h a n t ég alem en t k c u l fé d é ra l. Tout en p résu m an t, com m e la r a l e s d e s m i l i e u x i t a l i e n s p r o - a m é r i - tiv e r la résistan c e q u e l ’on p o u rra en m a jo r ité des a u g u re s, q ue les T o u lo u LA LEÇON DE READING v is a g e r d ’u tilis e r réelle m en t le s p o ssi s a in s sera ien t ces v a in q u e u rs, Ils en tre c u i n s e t d u V a ti c a n . b ilité s o ffen siv e s q u ’o ffre , q u o i que ten aien t av ec q u elq u e co m p la isa n c e le secret esp o ir de v o ir le s p ro n o stics in firm é s et l ’annonce du succ^ des M o n tferra n d ais n ’a ce rtain e m en t pas M EU B LES de C U IS IN E été p o u r le u r d é p la ire , c a r ils estim ent et de S A L L E S de BA IN S q ue ce sont l à p o u r eu x d es riv a u x SU PERLA Q U E m o in s d if f ic ile s q ue le s T o u lo u sa in s. Correlaao Rovëtemant Céramique La Coupe Saint-Sauveur de golf Ils n’ont p as tort en c e la , b ie n q u ’ils 22. R. de la Victoire, Pari»-9‘ Ub p re m ie r tou r de la c la s s iq u e d o iv en t se d éfe n d re d ’u n o o tim ism e = RENDRA VOS PORTES INVIOLABLKS f \ ’AN p assé , a u len d em ain d e la Trud. 91 88 ép re u v e do g o lf p a r d o u lp es, ln Coupe d éb o rd an t i le s M o n tferra n d ais ont s Références ou représentant sur demande | j f a c ile v ic to ire des crossm en fr a n s FERMTOUT, 53, rue Lnurlston. PAS 26-3*3 | ! S a in t-S a u v e u r, n été d is p u té d im an c h e pro uv é le u r ex celle n te co n d itio n p h y s i ç a is à S a in t-C lo u d , d an s le C ross q ue, le u r en train em en t ra tio n n e l et fo rt et a eu les r é su lta ts su iv a n ts : S a in t/inilMIMllllllllillIMMIIIHMHIIHIIÎIimHIlilllMUlM’Mli'f* des Six N ation s, no us ém ettio ns ju stem en t a d a p té à le u rs q u a lité s tech y ? 'L d . i K) b - R eim * : ? A 2 ; M arly n iq u es p a r u n m an ag er a u s s i e x p é r i q u elq u e» d o u tes, et nous n ’étio ns p aa (C) h. M orfon taine (C) : 0 à 3 ; M orfonle s se u ls, s u r l ’In térêt d e cette ép re u v e, ta ln e (A) h. Le S a it (A) : 5 ji 4 ; S a ln t- m enté que F ra n q u en clle. C’est u n en ce q u i f a is a it d ir e à M. R ené M ourlon s (jc rm a in (B) b. S alu t-C lo u d (A) : 5 sem b le q u i, de saiso n en saiso n , tien t « Lorsque no us g agn on s le C ross d es i 4 ; S alnt-G erm nin (C) 1). M nrly (B) : rég u liè re m en t son rôle d’éq u ip e de pre S ix N ations, le s jo u r n a lis te s d isen t que 7 il 2 ; F o n tain eh len u (A) h. M orfon- m ie r p la n et q u i s a it s a d a p te r au x cette v icto ire n ’a p a s de v a le u r ; m a is ta ne (II) : !» à 0 ; M a rly (A) b. Kon- d iffé re n ts je u x de ses a d v e r s a ire s . du tem ps où n o us le p e rd io n s, li s n ’é ta ln e h ie à u (B) : 9 à 0 ; C h a n tilly b. Les L o u rd a is a u r a ie n t to rt de pen ser ta ien t pas d u m êm e a v is . » Ces tem p s S a in l-G crm a in (A) : 9 A 0. q ue le s M o n tferran d ais, d im a n c h e pro sont rev en u s — p lu s v ite q u ’on ne la T 7 / ol,lr jo u e r sa m ed i a p r è s -m id i, à c h a in à B riv e , u seron t de la ta ctiq u e p e n sait — et p o u rtan t no us ne ch an g e jf Une conférence du «colon el» Marquié I provoque à Strasbourg de tumultueux incidents Las concurrents des Jeux olym piques <t travailleu rs de force » par JEAN KERY RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS. — Sherlock Holmes, en co m p a g n ie d e s o n f i d è l e Watson r e ç o it un j o u r la v is it e d’un écrivain. J o h n W orthing, qui lui sign a le q u e sa f e m m e . Mary Crawl, a disparu la j o u r d e leu r m ariage, au ssitôt ap rès ta c é r é m o n ie . Or Mary Crawl serait r e c h e r ch é e , so u s le n om d e Molly C rowert, par S cotlan d Yard po u r chan tage e t tra fic de f a u s s e m on n a ie. C ependant Mary Crawl, d e b o n n e fa m ille, m ais sa n s fo r tu n e , m en ait, à la c o n n a is s a n ce d e W orthing, u n e vie ex em plaire. H olmes et Watson se r e n d en t à Taunton, lieu de la disparition, et c o m m e n c e n t le u r en q u ête. La b o n n e répu tation d e la disparu e est c o n fir m é e , mais un témoin d é c l a r e l’a v o ir v u e p a rtir en ca b ù 6 h eu res et r e v e n i r v e r s 8 h eu res, le m a tin m ê m e du m ariage. Cette so r tie m y s t é rieu se . en ra iso n d e s c ir c o n sta n c e s, parait d ’u n e g ra n d e im portan ce. dehors et continuer mes démarches. P R E M IE R E P A R T IE La troisième boutique à laquelle S herlock Holmes je m’adressai me procura enfin le renseignement désiré. Deux person (Suite) nes répondant au signalement donné A l’heure du lunch, j ’étais quel occupaient un cottage à la sortie du que peu découragé. L’idée me vint faubourg ; mais il s’agissait d’une alors de rechercher simplement une dame Fitzwarren. Je compris subi dame infirme d’un certain âge soi tement que les Oligman avaient pris un nom d’emprunt, ce qui me gnée par son fils Jim m y. J ’allais sortir du restaurant et parut très suspect. Une fois de plus, poursuivre mes investigations dans Sherlock Holmes avait vu juste en ce sens, quand je vis passer dans la les soupçonnant de détenir la clef rue l’homme que Je m’attendais le du mystère. Quel était leur rôle moins à rencontrer : Lrstrade. Son exactement ? Je me creusai vaine enquête l’avait donc conduit égale ment la tête pour essayer de le de ment à Washford. Il s'agissait d’ar viner. Aussi résolus-je d’aller le leur demander. river bon premier. Grâce aux p r é c i s i o n s qui Certain désormais d’être sur la meilleure piste, j ’attendis que l’ins-j m'avaient été fournies, je décou pecteur eut disparu pour m’élancer vris sans peine leur refuge. C’était ■ D .C .IÏÏfi. une propriété avec jardin et dé pendances séparés de la route par des murs élevés. On y entrait par un large portail en bois plein qui interceptait les regards indiscrets. Mon premier coup de sonnette n’obtint aucune réponse. 11 me fal lut insister à trois reprises pour faire apparaître un domestique dont je subis l’examen attentif tan dis que je demandais à voir Mrs Oligman. — Connais pas 1 répondit-il d’un ton rogue. — Alors, conduisez-moi auprès de Mrs Fitzwarren. Je suis chargé pour elle d’une communication im portante. — Elle ne reçoit personne. Mais peut-être sera-t-il fait exception en votre faveur. Je vais m’informer. — Faites-lui passer ma carte, ajoutai-je. J ’estim ai que ma profession de médecin, qui jouit d’une certaine considération, pouvait inspirer con fiance et contribuer à me faire ob tenir l’entretien sollicité. Quant à la modeste collaboration que j ’avais apportée h Sherlock Holmes en plu sieurs circonstances, elle avait fait trop rarement l’objet d’un commen taire pour mettre des gens douteux en garde contre moi. Effectivement, le domestique re vint m’annoncer que j ’étais admis à pénétrer dans la pièce occupée par Mme Fitzwarren, mais que j ’y se rais reçu par son fils, car la pau vre femme était bien incapable de prononcer un mot, en raison de sa paralysie. On me fit entrer flans un salon assez obscur où tout me parut som bre : le papier, les meubles, les ten tures et même le plafond avec ses poutres apparentes. Une forme fé minine é t a i t étendue sur une chaise-longue, la tête enveloppée dans des écharpes qui permettaient à peine de distinguer les yeux, la boucho et le nez, ainsi que quelques mèches do cheveux blancs débordant sur le visage. Tandis que je m’in clinais devant la maîtresse de mai son, qui me répondit par un vague geste de politesse, une voix impé rieuse se fit entendre derrière moi : — Ne fatiguez pas la malade, monsieur. Je suis au courant de tout ce qui la concerne. Que désirez-vous savoir au juste ? Un homme d’une quarantaine d’an .ées m’avait suivi sans que je m’en doutasse et attendait ma ré ponse avec une impatience mal dé guisée. Il était dans toute la force de l’âge, solide et robuste ; un peu trop corpulent peut-être, mais *a stature lui donnait du poids. Son visage épais ne manquait ni d’éner gie ni d’autorité, toutes choses réc ssaires pour soigner cl protéger une malheureuse infirme. — Je pense que vous êtes Mr Jiinm y Oligman, risquai-je en m’as seyant sur le fauteuil qu’il m’avan çait. — En effet. Mais que vous im porte ? N’est-il pas permis de ca cher sous lin nom d’emprunt, pour avoir enfin la paix, une déchéance physique comme celle de ma mère ? — Ne voyez dans mes paroles au cun blâme, protestai-je vivement. — Alors, quel est le but de votre visite ? — Le voici. Miss Crawl, votre voi sine de Taunton, a mystérieusement disparu après avoir épousé John Worthing qui veut à tout prix la retrouver. Mon maître et ami Sher lock Holmes affirme que vous pour riez me dire ce qu’elle est devenue. Je suis don<! venu vous le deman der. — C’est très aimable k vous, ré pliqua Jim m y dont le regard alla se perdre vers le fond de la pièce. Si j ’avais la moindre idée à ce su jet, je m’empresserais de vous la communiquer. Malheureusement, je J .- F . B . Jean K é ry . (/f lurvre.) Copyright Le Figaro it Jean Kir g. ¡ i,... M.AndréMarie à Sarrebruck ’ t w T P P T ñ Á I ft^ - f jllf e j Ä g g j| | p Ä * LE SSPE C T A C LE S A p rès q u elq u es m ots de b ien v en ue d u m a ir e de la v ille , le D r S in g e r, le m in is tr e d e la Ju s tic e d e la S a rre , le D r B ra u n , p r it la p a ro le . II so u lig n a , d a n s son d isc o u rs, la c o lla b o ra tio n étroit© é ta b lie en tre la F ran ce et la S a r re , c o lla b o ra tio n q u i, d it - il, ouvre une vo ie n o u v elle p a r la convention . ju r id iq u e , a in s i q ue p a r le s acco rd s „ éco n o m iqu es et c u ltu r e ls d é jà co n clus. A p rès q ue le p rés id en t du C onseil s a r r o is , M. H offm ann, eu t, à son to u r, e x a lté l ’ un io n fra n c o -sa rro is e — é ta p e v e rs l ’u n io n européenn e — le h a u tc o m m issa ire d e F ra n c e , M. G ilb ert G ra n d v al, co m p ara cet in s ta n t so len n e l à l ’a u ro re d ’u n e ère n o u v elle pp o u r u n E tat dont la co n v en tio n ju r id iq u e a s s u r a it le s b a se s lé g a le s. F in a le m e n t, M. A n d ré M a rie e x p r i m a s a s a tis fa c tio n d ’etro p a rm i la po p u la tio n s a r ro is e , q u ’il a v a it a p p ris à c o n n a ître , lon gtem ps a v a n t la g u e rre , à N eu n k irch en . Le m in is tre a jo u ta q ue to u t ce q u i a v a it été f a it ju s q u ’à p ré se n t p a r le go u vern em en t fr a n ç a is l ’a v a it été d a n s la ferm e co nviction q u e l ’en tente fr a n c o -s a rro is e s e r a it p le in e m e n t et égalem en t p ro fita b le a u x deux p ays. A ux term es de la cérém onie, le G ar d e d es S ceau x, a in s i q u e le s m in is tre s s a r r o is et le s n o m b reu ses p e rso n n a li té s se re n d ire n t à la résid en ce du h a u t-c o m m is s a ire , où u n e b r illa n te ré ce p tio n a v a it été o rg a n isé e eu le u r hon n e u r. E n fin d ’a p r è s -m id i, M. A ndré M a r ie , s a lu é p a r tous le s m em b res d u gou vern em en t s a r ro is , q u itta it S a rre iir u c k p o u r re g a g n e r P a n s . L. K. Dès la rentrée des Chambres L'Assemblée Nationale va envisager la réforme des méthodes de travail parlementaire A QUEL PRIX Jean Griot. Ce matin au C on seil d es ministres M. Jules Moch communiquera le résultat des élections à l’Assemblée algérienne L e co n seil d es m in is tr e s se ré u n it ce ¿m atin. M. J u le s >Moch co m m u n iq u era au iconseil le r é s u lta t d es électio n s à l ’A s sem b lée a lg érien n e. L es m in is tr e s en ten d ro n t u n exposé d e M. G eorges B id a u lt, m in is tre des A ffa ires étra n g ères, s u r la situ atio n in te rn a tio n a le et sero n t a p p elés à a p p ro u v e r un p ro je t d e lo i r e la t if a u régim e d e s a ssu ra n c e s s o c ia le s d a n s l ’a g r ic u l tu r e p résen té p a r M. P flim lin . E n fin , le m in is tre d e l ’In té rie u r so u m e ttra à la ra tific a tio n d u co n se il des m in is tr e s le s n o m in a tio n s des in sp ec te u r s g én é rau x d u m in is tè re de l ’Inté r ie u r en m issio n e x tr a o r d in a ir e , dont i l a été q u estio n a u d e rn ie r co n se il de ca b in e t. LA SITUATION EST CALME DANS TOUTE L’ALGERIE A près le p re m ie r to u r des é le c tio n s, la situ a tio n e st calm e dans to u te l'A l g é r ie . les tro is ’HOTELLERIE française est à peu près reconstituée, comme nous l’avons s e cLte'ourdr sre oùe stl’onré taa bv aliit dans eu à d ép lo rer dit, et au prix d’un gros effort ; d’autre part, le ravitaillement général d es in cid en ts. O utre la s a n g la n te ém eute q u i s e nous garantit que les touristes trouveront à se nourrir dans toutes les régions p ro d u isit près d ’A um ale e t les d éso r de France. d re s de C ham plain e t de T ab lat. on en S’il est impossible de savoir encore vers quelles régions se dirigeront nos r e g is tr a une b a g a rre violen te à Ouled F erh a où un d étach em en t de g a rd e s compatriotes — et il est probable queQ__________ o b iles, a tta q u é par 3 .0 0 0 m an ife s les stations balnéaires seront en juillet s’impose afin qu’on ne revoie point les m ta n ts m u su lm an s, fu t o b ligé de fa ire et août particulièrement surpeuplées — scandales de l’été 1947. Car déjà on u sa g e de se s a rm e s. Il y eu t d es b le s on peut tirer quelques inductions des de signale qu’une villa de trois pièces se s é s d an s les d eux cam ps. dans d iv e rse s lo c a lité s, com mandes faites dès aujourd’hui, dans nos louera 75.000 sur la Côte basque ou meEnfin Bel-A bbès e t V ictor-H ugo, d es m a bureaux de tourisme installés à l’étran vendéenne, 40.000 francs en Bretagne, n ife sta n ts du If.P.A. ont envahi les bu ger, par nos visiteurs venus d’autres pays. 60.000 sur la côte normande ! Il y a reau x d a vote e t m is le feu aux u rn es dans l’esp o ir de fa u s s e r le sen s d e la C’est ainsi que les stations de la Côte là un marché noir, un abus que le co n su ltatio n . On d é c la re , d an s les m ilieux a u to ri d’Azur et de la Provence totalisent 836 Contrôle économique, au besoin, doit s é s , q ue la re sp o n sa b ilité des d irig e a n ts demandes, pour l’été prochain, Paris 314, sanctionner avant qu’il soit trop tard. du M.T.L.D. d e M essali e st fo rm e lle les stations de sports d’hiver 720 ; du pays m ent é ta b lie . On a tro u v é s u r un m ili ta n t de ce g ro u p em en t, a r rê té p ar la Bascjue^ÔÔ; d’Afrique du Nord 165} de A s s ô c is tf s f tf d e m m m e poïloo, dos oonaignos ro latlv es 6 l'o r Bretagne 125; de Normandie 74; d’Au g a n isa tio n do co up s de m ain co n tre les Les associations de tourisme populaire b u reau x de vote. « SI n o tre d é fa ite vergne 68 ; de la Loire 58 ; des sta t c e rta in e , d é c la ra it notam m ent tions thermales 28 ; de Corse 11. il vont, comme l’an dernier, avoir nombre dev iennote du M .T.L.D., to u t d ev ra ê tre s’agit ici des demandes adressées aux bu d’adhérents. Signalons à ce propos que une m is en œ u v re pour a rriv e r à b rise r les reaux du commissariat général au tou la « Caisse nationale de vacances dé u rn es. » D’a u tr e p a rt, d es m enaces d e re p ré risme. II convient donc d’y joindre celles cidée en septembre 1947, ne fonctionne sa ille t é té p ro férées co n tre des ra vraiment qu’en 1949. Nous avons ex m u suslm on qui sont adressées aujé agences privées. an s p résu m és h o stiles a u m ou posé à l’époque le système de timbres vem ent de M essali. Les p rix de pension Des tro u p es de choo du P.P.A . a v aie n t adopté. Cette institution ne vise point à L remplacer les autres associations de tou risme, mais à les aider. — Notre système est simple, nous dit l’un des directeurs, M. Labarre ; des timbres de 100 francs sont vendus dans les bureaux de postes. L’inscription de 50 francs donne droit à une documentation et à un carnet pour col ler les timbres (des déduction? sur les tim bres sont consentis aux entreprises et col lectivités). La C.N.V. réunit des repré sentants des associations hôtelières, des transporteurs, avec les délégués des asso ciations de tourisme et des mouvements de jeunesse. Mais comme, cette année, nos timbres ne pourront être mis en vente avant le milieu du mois de mai, nous ne pourrons attendre que l’an prochain le grand développement que nous escomp tons. Il faut dire également un mot des col lectivités locales lésées par la construc tion de barrages. La région du Pouget, par exemple, pourrait organiser un cir cuit touristique. Mais il faut une mise de fonds. L’Electricité de France, d’après les intéressés, pourrait faire verser les taxes locales aux communes où se sont faits les travaux, et non à leur siège so cial. Actuellement, toutes les stations de France font leur toilette, aménagent leurs plages, leurs piscines, leurs terrains de sports et de jeux. Mais il faut encore sup plier les différents corps de métiers pa risiens de ne pas disparaître tous en même temps, d’ « étaler » les vacances. Cela, c’est affaire, il nous semble, aux corporations elles-mêmes. déclare M. Christian Pineau O à peu p rè s co m plètem ent rééq u ip ée , est en m e su re de rece v o ir cette c lie n tè le . M. C. P in e au a term in é en so u lig n a n t que cette c lie n tè le s e r a it p lu s d ém o cra tiq u e q u e c e lle de nag u ère. A ux hô te lie r s d e le co m p ren d re lo r s q u ’ils éta b liro n t le u r s p r ix I A u co u rs d ’une co nférence de p re sse , M. C h ristia n P in e au a exposé suc cin ctem en t les p o s s ib ilité s d ’a c c u e il de no tre p a y s à la v e ille de l ’o u v ertu re d e la g ra n d e sa iso n to u ristiq u e . F a is a n t a llu s io n à son récen t v o yage a u x E tats-U n is, le m in is tre a d éc la ré q u e 100,000 A m érica in s en v iro n se pré p a ren t à v e n ir en F ra n ce cette a n n ée et q ue cette a fflu e n c e po se u n c e rta in n o m b re de p ro b lèm es tech n iq u e s. So u s ^ im p u lsio n de M. P h ilip p e de C ro isse t, n o tre p ro p ag an d e a u x E tatsU n is a créé le c lim a t fa v o ra b le . E n ce q u i co ncern e les tra n sp o rts, la q u esu o n est p lu s d é lic a te , p a rc e q u e no us ne p o ssédo ns q u ’u n se u l b a tea u : le D e - G r a s s e , Deux a u tr e s , YI l e - d e - F r a n c e et le L i b e r t é , e x - E u r o p a , n ’en trero n t en se rv ic e q u ’en 1949. En rev an ch e, le dév elo p p em en t de « A ir-F ra n c e » s u r les lig n e s a tla n tiq u e s est ex trêm em ent s a t is f a is a n t et e lle se p la c e en tête d es co m p agn ies eu ropéenn es. Le co n fo rt de ses a p p a re ils et la q u a lité de s a c u is in e so n t p a rtic u liè re m e n t a p p ré ciés. iPour çç q u i est de la récep tio n des to u riste s en F ran ce, u n g ro s effo rt a été f a it p a r la S. N. C. F ., q u i est p rête à le s tra n sp o rte r d a n s le s m e ille u re s co n d itio n s. C ertes, b ien des p o in ts r e s ten t à ré g le r, n o tam m ent l a p o s s ib ilité d ’a t tr ib u e r d u c a r b u r a n t a u x to u riste s q u i v ien d ro n t avec le u r v o itu re . E n fin ,, l ’in d u s trie h ô te liè re , q u i est A I I V I I 1 F (prox.) Trè. BELLE V ML.L.C. jpROPté. Mai». m»tt. et gard. Comm. 4 hect. 1/2 herb. env. Llb. dé> sait«. S'adr. M* CLERGEOT, not., Deauville. V F N T Ì R F Par Adjudication, en V V A M -i vertu d'un Jugement du Tribunal de Commerce de ClermontFerrand, le jeudi 15 avril, à 15 heures, en l'étude de M*- ROBERT, not. à la Bourboule, LE FONDS DE COMMERCE DU Casino M unicipal b o u r b o u le Mise à prix .......................... 1.500.000 francs ¿Renseignements : M® ROBERT, notaire à la Bourboule. Téléphone 71. B e r l i n , 6 a v r i l (A.P.). — S e l o n d e s sta tis tiq u e s p u b lié e s p a r le gouvernem ent m ilita ire a m é r i c a i n l ’e x e r c i c e d u d r o i t d e v e t o au sein du C onseil d e c o n tr ô le in tera llié d e B erlin a eu p o u r r é s u l t a t d e p e r m e t t r e à 96 r e p r is e s à u n e s e u le n a tion d*em p ê c h e r q u ’u n e m e s u r e a d o p t é e p a r les a u tres p u issa n ces soit adop tée. D e p u i s 1948, l e s R u s s e s o n t f a i t u s a g e 69 f o i s d e l e u r d r o i t d e veto (ce qui représen te une m o y e n n e d e 72 0/0, l e s F r a n ç a i s 15 f o i s , l e s A m é r i c a i n s 12 f o i s et les B ritanniques deux fo is seulem en t. n a llté s a llié e s repro chent sév èrem e n t la p re sse en gén éral d 'a v o ir tou s c e s Jo u rs-c i « san s au cu n e raison » , p résen té les év én em en ts so u s un ang.lÿ in q u ié ta n t, du cô té so viétiq uo on p ré c ise so ud ain q u e les p a tro u ille s a y a n t la sem ain e p a ssé e « co n tra rié le tr a f ic en tre le s d iffé re n ts se c te u rs do Borlln ont a g i de le u r pro p re in itia tiv e » . Il re ste dono & so u h aite r q u e la pro ch ain e réu n io n des Q uatre se d éro u le dans une atm o sp h ère Identique. k R»bert Lorette. Le calme revient quand déposent les témoins BELMOQUETTE» vous vendra, posera, nettoyera, transformera vos tapis-moquette... , RUE TRAVERSIERE - DID. 68-3 JUGEMENT 13* Chambre correctionnelle de la Beine, 10 Janvier 1948. - M. SCHIAVO, demeurant à Antony (Seine), 24, avenue de la Dlvision-Leclerc, a été condamné à trois mois de prison, 3.600 fr. d’amende et à la restitution de la somme de 4.728 fr. obtenue frauduleusement de la CAISSE PRI MAIRE CENTRALE DE SECURITE SOCIALE DE LA REGION PARISIENNE. Le sieur SCHIAVO s’étalt fait allouer une indemnité Journalière pour un accident du travail, alors qu'il travaillait à plein salaire dans une autre entreprise. M« CHÀDŒRAT, avocat; M* VIGUERIE. av. OFFICIERS MINISTERIELS e t v e n te s p a r adjudication Le record du veto est détenu à Berlin par les Russes De vifs incidents surgissent au procès des P. O. P. F. ANNONCES LEGALES la p o litiq u e e n v a h ir le p ré to ire , et, se co u v ra n t le ch ef, i l d is p a r a ît en C ham b re d u C o n seil, m a is d ès la r e p rise do l ’a u d ie n c e , l ’in c id e n t reb o n d it, le com m is s a ir e d u gou vern em en t : M. L acazette a y a n t rep ro ch é au x accu sés « de re c o u rir à des arg u m en ts nés so us la p ro tectio n des b aïo n n ettes a lle m a n d e s , et de v o u lo ir se d re sse r en ju s t ic ie r s » . — N o u s n ’a v o n s i c i q u ’u n a c c u s a t e u r , ré p liq u e M® T o u a ti, c ’e s t l ’a c t u e l p a r t i com m u n iste. L es d éb a ts ont retro u vé le u r sérén ité av ec le s d ép o sitio n s d es tém o in s, no tam m en t av ec c e lle de l ’a b b é D esgranges, a n c ie n d ép u té d u M o rb ih an , q u i est venu m a n ife ste r s a sy m p a th ie A Je a n -M a rie C lam am u s. Cette a f f a ir e se te rm in e ra ce so ir. & Le s e u l / . ; a U têm a tiq ü e qui,¡coupe r a llu m a g e e tb lo q u ç ^ d ir e c tio n *n «érte oot 23 Con»»roct«ur* «n Fro*îC» 0» Ò<*P»ronQ®f K LA XO N -N EIM A W nF ANTISEPTIQUE <R î _ e c o fr s b u A ek DEUXIEME COLLEGE Département de Constantlne (Terr, du Sud, clrc. de Riskra) — M. B en G ana La France a répondu à la dernière note soviétique M. Georges B id a u lt a a d re s sé , h ie r, à M. Bogom olov, a m b a s s a d e u r d ’U.R. S .S ., la répo nse d u gou vern em en t f r a n ç a is à la p ro te statio n s o v iétiq u e du 6 m a rs d e rn ie r et r e la t iv e a u x en tre tien s a n g lo -fra n c o -a m é ric a in s d e L on d res. Le m in is tr e f r a n ç a is d es A ffa ire s étran gères ré fu te l ’a ffir m a tio n so v ié tiqu e selon la q u e lle les e n tre tie n s en question co n stitu e n t une v io la tio n des acco rd s su r le C o n seil d e co ntrôle et su r le C on seil d es m in is tr e s des A ffa i res étran g ères. Il so u lig n e q u e les deux o rg an ism es en q u estio n étan t a c tu e lle m ent d a n s l ’ im p o s s ib ilité d ’a b o u tir à des d écisio n s du fa it d es op p o sitio n s de po ints de vue q u i s ’y m a n ife sten t, ¡1 reste cep en d an t n é c e ssa ire de ré g ler, d a n s toutes les zon es, le s q u es tions u rgen tes q u i s ’y posent. M. Georges B id a u lt retrac e en su ite l'h isto riq u e d e l ’a c tio n en gagée p a r la F ran ce en v u e de ré so u d re les q u es tions co ncern ant l ’A llem a g n e et il re jette en su ite p u rem en t et sim p lem en t l'a ffirm à tio n so v iétiq u e a u s s i in exacte que ' ten d an cie u se selo n la q u e lle 1-a F ran ce, co nfo rm ém ent à un p la n am é r ic a in , r e la tif à l ’E urope, su it u n e po il liq u e in s p iré e d es m ilie u x b e llic is te s qui e x iste ra ie n t chez e lle a in s i q u ’aux E tats-U n is et en G rand e-B retagn e. « Il est possible de trouver une solution » déclare M. Bevin L o n d res, 6 a v r il (A. P .). — M. Bovin a d éc laré , cet a p r è s -m id i au x Com m u nes, q u ’il a don né d es in stru ctio n s po ur q u ’une en qu ête so it o u v erte « le p lu s tôt p o ssib le » s u r la co llisio n üéFlPFIfie siirv ê n iiê h ie r à B e riîn en tre un c h a sseu r so v iétiq u e et u n a v io n de tra n sp o rt b rita n n iq u e . Le se c ré ta ire a u F o reig n O ffice a d it qu* « il sa co n n aissa n ce le c h a s seu r so v létio u e n ’a v a it p as a g i en se co nfo rm an t a des in s tru c tio n s reçu es ». m a is il a a jouté q ue les a u to rité s ru sse s a u r a ie n t d u , selo n l u i, fa ir e s a v o ir que des a p p a r e ils d e c h a sse a v a ie n t p ris l ’a i r et q u ’e lle s se sont a b ste n u e s de le fa ire . E xam in an t e n su ite l ’en sem b le de la situ atio n . M. B ev in a d é c la ré : — Nous serio n s h eu reu x d ’a b o u tii à un acco rd , m a is n o us ne pouvons renoncer à notre d ro it d ’accé d er lib r e m ent h no tre zone d ’o c cu p atio n . Il est esse n tiel au m a in tie n de notre fo rce et à l ’a cco m p lissem en t des o b lig a tio n s q u i nous Incom bent en ta n t que p u issan ce occupante. » J e ne d é sire p a s , a p o u rsu iv i M. B ev in , a g g ra v e r une s itu a tio n d é jà d if fic ile . Si l ’on f a it p reu v e d e bonne v olo nté, il est p o ssib le d e tro u v e r une so lu tio n . » ® Q uelque 20.000 o u v rie rs d e l ’In d u s tr ie de la c a r r o s s e r ie a u to m o b ile se sont m is en g rève en A n g leterre p o u r pro tester contre r in s u ffis a n c e de le u r s a la ir e . L E S 2 r jd w . HAUTE QUALITÉ VILLE-SPORT ii 1 5 bquI-M A ( j E H T A P A R I S . 10 ? [ H S H C K S a îE E l cjuipemewlr s a g e - S o lid it é .A s s u r é s ! T é l. NORD 6 2 -8 9 Pour la première fols depuis la Libération, 1« budget d» TEtat e st en équilibra. M ais il resta à flnancar la recons truction, la réparation des dom m ages de guerre « t l’ am élloratlon de ¡‘équipem ent rural et industriel. Comment se fa ire des Pieds durs A ussi la produit do l'Emprunt, aejuallaraant en c o u n <fémission, sera-t-il, aux termes da la loi da 7 Janvier 1M8, afiecté à concurrence des deux tiers à la couverture daa dépenses faites par l’ Etat pour la reconstruction et pour la réparation d es dom m ages de guerre, pour ki surplus au financement d es travau* d'équipem ent tan t rural qu industrial. et insensibles En souscrivant h cet Emprunt, vous hâterez donc le relè vement économ ique du pays, condition de la prospérité de tous. Vous pourrez, en outre, si vous êtes assujetti au prélèvement exceptionnel de lutte contre l’Inflation, nous exonénen en to ta lité de ce ptUtèiMmenl. 17 Un simple badigeonnage ma tin et soir avec Ephydrol rend les pieds tendres plus résistants, délasse les pieds endoloris, com bat échauffement, ampoules, ex coriations entre les orteils, mau vaise odeur. Ephydrol. Toutes Pharmacies. v 1.648 P «.487 AMBIGU, 21 h. : L’Impure. ANTOINE, 21 h. : Les mains sales. a T Iîlie h , 21 h. : L'invitation au château. ATHENEE, 20 h. 45 : Nous irons à Valparaiso. BOUKFES-PARISIENS. 21 h. : Couleurs du ternis. COMEDIE DES CH.-ELYSEES. 21 h. : Ma rionnettes des Champs-Elysées. COMEDIE-WAGRAM. 21 U. : Léopold le bien-aimè. üAUNOU, 21 h. : Ils ont vin gt ans. EDOUARD-VII, 21 h. : Le diable boiteux. GAITE-MONTPARNASSE. 21 h. : La Dame de l'aube, GRAMONT, 21 b. : Baby Hamtlton. GRAND-GUIGNOL, 20 h. 45 : Le bais er d e sang. IIEBERTOT, 20 h. 45 : L’Annonce f a it e à M arie. HUMOUR, 20 h. 45 : Les Nouveaux maîtres. MADELEINE. 20 h. 45 : Tovarltch. iviATHURINS 21 b. Le bout a e la route. MICHEL, 21 h. : Trois douzaines d e roses rouges. MICHODIERE, 21 h. : K. M. X. Labrador. MONTPARNASSE, 21 h. : L'Archipet Lenotr. NOCTAMBULES. 21 h : André Frère. NOUVEAUTES, 21 h. : La petite Hutte. ŒUVRE, 21 h. : Homard à l’américaine. PALAIS-ROYAL. 20 h. 45 : Une nuit chez vous... madame. PIGALLE, 20 h. 45 : Thermidor. PORTE S AINT-M ARTIN, 21 h. : Tire-auflanc. POTINIERE, 21 h. r Jeu x de Dames. RENAISSANCE, 21 h. : Le m atérie l humain. SAINT-GËORGES, 21 h. : Le Square du Pérou. 8 A.RAH-BERNHARDT. 21 h. : Romance. TH. DE PARIS. 21 h. : La folle du 27. VERLAINE, 21 h. : Festival du rire. VIEUX -COLOMBIER. 21 h. : Ville gardée. OPERETTES Le Maharadjah. ALHAMBRA 20 h. 30 CHATELET, 20 h. 30 La Maréchale SansQène. GAITE-LYRIQUE. 20 h. 30 : Andalousie. MOGADOR. 20 h. 30 : Violettes impériales. VARIETES. 21 h. : Pom m es d ’amour. CHANSONNIERS AU DIX-HEURES. 22 h. : R. Q. 48. CAVEAU REPUBLIQUE, 21 h . I Le frano... gein t I COUCOU, 21 h. : Tire-au-tranc. DEUX-ANES 21 h. : Faut que Ca 9auU 1 de Raymond Souplex. LE QUOLIBET. 21 h. : Zut à Vor. LUNE-ROUSSE. 21 h. : Fleura d e s chants . MUSIC-HALL8 A B. C. 15 h., 21 h. : Suzy Delair et Marrtuerite Moreno. BOBINO, 21 h. : Quatre jours à Paris. CASINO DE PARIS. 20 h. 30 : Pa ns extradry. CLUB DES CINQ, 21 h : Le droit d e rire. EUROPEEN, 21 h. ; Hier c o n tr e aujourd'hui. FOLIES-BERGERE. 20 h. 15 : C’e s t d e la folie. 1 Revu#, a u tr e b a lle t , don t le t it r e n ’est p a s encore fix é , se ra en tièrem en t l ’œ uv re d ’A ndré D erain , a u te u r non seu lem en t d es co stum es et des d écors, m a is a u s si d u liv re t, et p resq u e de la m u siq u e p u is q u ’e lle sera p rise d a n s u n re c u e il d e d a n se s de l a R év o lu tio n , q u ’il a d éco u vert. Ces b a lle ts sero n t rég lés p a r R o lan d P e tit, s a u f c e lu i de C la u d e l, dont la ch o rég rap h ie s e ra d e Je a n n e C h a rra t. D’a u tre p a r t, L éo n id e M assin e p résen te ra L é B e a u D a n u b e , com m e à sa c ré a tio n , av ec le s co stum es du com te de B eau m on t et les décors in s p ir é s a r C o n stantin G uys. A ces n o u v eau tés, fa u t a jo u te r d es sp ectacles stric te m ent ch o rég rap h iq u e s, com m e L e s E lu d es S y m p h o n i q u e s , su r une m u siq u e d e S cn u m an n et une ch o rég ra p h ie d e B o ris KniasefT, et d ’a u tre s œ u v res c la s siq u e s . Les B a lle ts de P a r is d e R o la n d P e t it s ’an n on cen t so us d ’h e u re u se s a u s p ices. X^a tro u p e d e cette n o u v e lle co m pa g n ie est p eu n o m b reu se. E lle se com pose de 15 < so liste s » , q u i ont ac cepté de te n ir, le cas éc h éan t, d e p e tits rô les. On le u r a d jo in d r a , q u a n d il le fa u d r a , u n e fig u ra tio n q u i p o u rra être recru té e s u r p lac e si les rep rés en ta tio n s so n t données à l ’étra n g er. Tous le s m em b res de cette tro u p e sont des d a n se u rs d e g ran d e q u a lit é : M a r g o t V o ic i l ’u n e d e s p r e m iè r e » p h o to F o n t e y n , la g ran d e éto ile a n g la is e , ve g r n p h ie s d e lVoël N o ël ( à d r o it e ) d ette d u « Covent G arden » ; J a n i n e daiiM le n o u v e a u film q u ’i l t o u r n e C ha rrat, R e n é e J e a n m a i r e , C o lette M ar a c t u e lle m e n t d ’a p r è s u n s c é n a r io c h a n d , M a r i a N a l b a , éto ile ita lie n n e s u r l e s « F â c h e u x m o d e rn e s u’on v e r ra p o u r ïa p rem iè re fo is à d o n t i l e s t l ’a u t e u r , 111m q u e ’a r is ; R o l a n d P e t i t , W l a d i m i r S k o André W arnod. r é a l i s e J e a n D r é v ile . r a to ff, S erg e P erra u lt, G ord on H am il t o n , T o m m y L i n d e n , H a n s Z ulliçf, éto ile d es B a lle ts Joo s. L a C om p agn ie ne p ré se n te ra q ue d es il c ré a tio n s et des fra g m e n ts d e g ra n d s b a lle ts c la ssiq u e s. S ix b a lle ts n o u v eau x so n t p rév u s p o u r cette sa iso n : Les U n film am éricain que l ’on peut aller voir D e m o i s e l l e s d e l a N u it, d e Je a n A n o u ilh , m u siq u e d e J e a n F ra n ç a ix , d é E d o u t e q u e l e c h e r F r a n c i s d e d é f a u t . I m p r e s s i o n d ’a n g o i s s e d ’u n a n * J co rs et costum es d e Léonor F i li ; La C r o is s e t — q u i était s i « g e n til » tr e o r d r e et b e a u c o u p p l u s p o i g n a n t e F e m m e e t s o n o m b r e , de P a u l C lau — e û t r e c o n n u s o n « o u r s » d a n s d a n s le p a s s a g e d a n s la b e n n e a u-des~ d e l, q ue le poète a a d a p té d ’un m im o c e f i l m a m é r i c a i n . . . s u r u n e h i s s u s d u t o r r e n t : l ' e a u , l ’e n f a n t , l e ba~ d ra m e ja d is rep résen té d ev an t l ’em pe t o i r e q u i s e p a s s e . . . e n S u è d e . P o u r l a n c e m e n t d e la n a c e l l e , l a p o r t e q u i re u r d u Ja p o n et don t la m u siq u e sera q u o i , m o n D i e u ? S a p i è c e à l u i s e d é m e n a c e d e s ’o u v r i r . . . l a s e n s a t i o n d a d ’A -lexandre T ch erep n in c ; M a d a m e Mi r o u l a i t e n A n g l e t e r r e , j e c r o i s b i e n . v e r t i g e e t d e p é r i l e s t , p e n d a n t q u e l r o i r , de Je a n Genêt, av ec u n e m u siq u e C’é t a i t , e n t o u t c a s , u n e c o m é d i e d r a q u e s i n s t a n t s , p r e s q u e i n t o l é r a b l e m ç n t 4 n o u v elle de D a riu s M ilh a u d , d es d é m a t i q u e . On l ’a a c c o m m o d é e à l a s a u c e r e n d u e . . . cors et d es co stum es d e P a u l D elv au x , p o l i c i è r e . Q u e d e v i e n t d a n s l ’a f f a i r e l e P o u r c e s m o m e n t s et c e s q u a lit é s - là » et q u i s e ra d a n sé p a r H ans Z u llig . Un t i t r e ? I l n ’a p l u s a u c u n s e n s . Voilà l e f i l m — q u i n e s e s i t u e p a s , d ’a u t r a p o u r le cô té adaptation. p a r t , à u n n i v e a u e x c e p t i o n n e l — vauU, S i j e m ’o c c u p e m a i n t e n a n t d e Vou j e c r o i s , d ’ê t r e v u . v r a g e t e l q u ’il s e p r é s e n t e , j e n ’a i p a s La Compagnie Jean-Jacques Gautier. à ch erch er lon gtem p s p o u r d écou vrir Grenier-Hussenot à Londres s e s i m p e r f e c t i o n s . L e s a u t e u r s d u s c é L o n d r e s , 6 a v r i l . — M a i t r e s s e a u n a r i o o n t a c c e n t u é l e c ô t é m é l o e t l ’u n s u p r ê m e d e g r é , d e la l a n g u e u n iv e r s e l d e s p e r s o n n a g e s , in te r p r é té p a r C on ra d l e d u g e s t e , m ê m e l o r s q u ’e l l e p a r l e V eia t, a j o u t e à c e m é l o u n e n o t e s a t a f r a n ç a i s , l a t r o u p e G r e n i e r - H u s s e n o t n i q u e d ’u n f u r i e u x m a u v a i s g o û t , q u i s ’e s t t a i l l é e h i e r , à S a v i l l e , a p r è s P a r i s , r a p p e l l e l e s t r o u v a i l l e s d é p l o r a b l e s d e B e r l i n e t N ic e , u n s u c c è s b i e n m é r i t é . c e r t a i n M é p h i s t o p h é l è s d ' o p é r a d o n t s o u r ia it R ey n a ld o lla h n . C om m en t j'essaierai dô m o n tr e t? A près les ch a r m a n ts e ff e t s d e s c è V oyons l e s q u a lité s d u f i l m . E lles n e s f o r a i n e s , d e « p a r a d ç s » , O rion s o n t i m p u t a b l e s a u m e t t e u r e n s c è n e . Henri Dunant. — Le d r a m e de le T u eu r é t a i t p e u t - ê t r e , d a n s l e b u r T o u t l e d é b u t d e l ’a v e n t n r e t i e n t d a n s l e s q u e , u n e a d d i t i o n u n p e u l o u r d e a u l e f a i t q u e l ’h é r o ï n e e s t a b o m i n a b l e la faim. — I d é es d e films. p r o g r a m m e d e c e t t e d e r n i è r e . M a i s l ’e n m e n t d é f i g u r é e e t q u * u n a s d e l a c h i t r a in d e s « J a c q u e s B r o t h e r s », la v e r r u r g i e e s th é tiq u e , e n lu i r e n d a n t sa EAN-LOUIS BARRAULT q u i d é la is v e d e Y ves R ob ert, la n a ï v e t é s a v a n t e b e a u t é , l u i r e d o n n e r a u n e b e l l e â m e . s a it le cinémf» d ep u is L e s E n f a n t s d e J e a n n e t t e P i c o e n c h a n t e u s e d e r u e , Et, l à , Ifi m e t t e u r e n s c è n e C u k o r a d u P a r a d i s , y rev ien t p o u r in te r e t d e M a r i e M e r g e y e n C o l o m b i n e , la f a i t p r e u v e d ’u n e h a b i l e t é c o n s o m m é e p réte r la figure d ’H enri D u nant m é l a n c o l i e d e P i e r r o t ( E d m o n t T a m i z ), d a n s l a f a ç o n d o n t il a j o u é d e s a n d an s le n o u v eau film de C h ris tia n n e c e s s è r e n t p a s u n i n s t a n t d e t e n i r l e g l e s d e p r i s e s d e v u e . G r â c e a u c h a Jaqu e,. D’h o m m e à h o m m e s . p u b l i c s o u s le c h a r m e . A ussi, a tte n d - p e a u r a b a ttu . à u n e m è c h e d e c h e v e u x , — H enri D unant, no us d it l ’artistè# o n , a v e c u n e c u r i o s i t é s y m p a t h i q u e , à u n m i r o i r f o r t a d r o i t e m e n t d i s p o s é , a créé la C roix-R ouge en ch erch an t à l ’i n t e r p r é t a t i o n q u e la t r o u p e d o n n e r a , à u n p e r s o n n a g e h e u r e u s e m e n t i n t e r ap p ro ch er N apoléon III. Il p o ssé d a it l u n d i p r o c h a i n , d e L iïio m , d e M o l n a r , p o s é , l e s p e c t a t e u r i g n o r e j u s q u ' a u q u elq u es m o u lin s en A lg érie et a v a it q u ’I v o r N o v e l l o , e n 1926, t e n t a v a i n e b o u t s i . o u i o u n o n , l ’o p é r a t i o n a besoin d e co ncession s d ’eau p o u r le s m e n t , a v e c C h a r l e s L a n g h t o n , d ’a c c l i r é u s s i . D e l à u n e p e t i t e a n g o i s s e m é fa ir e t o u r n e r . P o u rsu iv a n t p a rto u t m a t e r à. l a s c è n e a n g l a i s e . n a g é e e t p r o l o n g é e a v e c u n a r t s a n s l ’E m pereur a fin d e lu i a r ra c h e r cette fa v e u r, il se tro u v e, p a r h a s a r d , s u r le ch am p de b a t a ille de S o lférln o . Le sp ectacle atro ce de 40.000 a g o n isan ts le L E S CONCERTS b o u leverse et il o rg a n ise sp o n tan ém en t f les seco u rs. A in si rév élé à son apô std I la t , i l so m b re b ie n tô t d a n s la misèrèv. J Dès lo rs , le d ra m e de D u n an t est le v ra i d r a m e d e la f a i m chez u n être OUS avons s ig n a lé la su p erb e p lu s ra re m e n t exécutée, et c’est dom de q u a l i t é . C’est l ’a lte r n a tiv e d ’u n ex écu tio n d u M a r t y r e d e S a i n t - m age. M ais i l a sem b lé q u e le s deux hom m e reçu p a r les r o is et q u i m on S é b a s t i e n , d onnée le 25 m a rs, p re m ie rs m ou vem en ts m a n q u a ie n t un tre a u p a ssa n t le s fra n g e s d e son v es p a r In g h elb rech t, l ’O rch estre n a peu de v ie , ta n d is q ue l ’a n im a tio n ton élim é . J e m ’e ffo rcera i de le m on tio n a l et les ch œ u rs d e la R a d io d iffu tu m u ltu e u se d u tro isèm e n u is a it a u c a tre r so us cet asp ect d e 30 à 75 a n s sio n . Le concert q ue l ’O péra c o n sa c ra it, ra c tè re , se n s ib le m a lg ré t o u t de cette ta n d is q u e s ’allo n g en t et g riso n n en t la sem a in e d e rn iè re , a la g lo ir e de page colorée. ses fa v o r is à l ’a u tric h ie n n e . D eb ussy, m érite, d a n s l ’en sem b le, les A vec u n m o is de re ta rd s u r la r êoy^ — A -ez -v o u s d ’a u tre s p r o je ts ? N’a i v e rtu re de la fro n tière p y ré n ée n n e, les m eriez -v o u s p a s r é a lis e r v o u s-m êm e m êm es éloges. Concerts P a sd elo u p affic h en t un fe s ti un f ilm ? R obert Blot et L o u is F o u re stie r a l te rn a ie n t au p u p itre. C e lu i-c i d ir ig e a it v a l de m u siq u e esp agn o le, av ec la g ra n — Je n ’a i p a s d ’a u tre s rô le s cin ém a la D a m o i s e l l e é l u e — la p a rtitio n de d a n se u se T érésin a . A l a rép é titio n to g rap h iq u es en p e rsp ec tiv e. Q uant à com m ence à m o n trer la tram e , m a is g én é rale , le sp ectacle ne m a n q u a it x ^ s r é a lis e r , je n e d em an d e q ue ce la. J ’a i On o b se rv a it m êm e un p lu sie u rs id ées de f ilm s q u i c o rres M mes B o u v ier et B r u m a ir e y r iv a l i d ’ag rém en t. sa ie n t d ’ in te llig e n c e v o cale et d e poé ra re e sp rit de c o lla b o ra tio n en tre le pondent à d iv e rs e s co nceptio ns cin é s ie _ ct la Mer. V o ilà une In terp réta ch ef et l ’éto ile, c a r s i P ie rre D ervau x, m a to g ra p h iq u e s. P a r exem p le, j ’a i tir é tio n m a g is tra le : so le il é c la ta n t, flo ts a u p u p itre , d an se à m e r v e ille , T é ré si un scé n a rio d es F a u s s e s C o n f i d e n c e s , de lu m iè r e , sa u te s d e v en t — tout était n a , s u r les p la n ch es, co n d u it l ’o rch es m a is il m e f a u d r a it la c o u le u r p o ur le b r u ta l à pro pos et v a p o re u x q u a n d il tre av ec a u to rité ... M ais l*orch cstre, to u rn er. D ans u n tout a u tre g en re, j ’a ifa u t. Q uant au cor so lo , ch acun a d m i relég u é au fond de l ’e stra d e , sonne m a l. in e ra is to u rn e r La F o n t a i n e d e s l u n a r a it la p a ra d o x a le p réc isio n a v ec l a Et l ’E spagne ? V ue de très lo in p a r t i q u e s d ’A n d ré de R lc h a u d . S a la c ro u q u e lle il la n ç a it s/*s a p p e ls . D’une m a R im s k y , d a n s son C a p r i c c i o , e lle vous m ’a v a it, d e son côté, proposé p lu s ie u r s n iè re g én é rale , d ’a ille u r s , l ’orch estre sa u te au v is a g e av ec A lb en iz, Gram< su je ts! » M ais s i je d o is jo u e r d a n s le s de l ’O péra co n firm ait la p reu v e de son dos et F a lla , et su rto u t a v e c T érésin a , ^ Î urne OPÉRA - PASDELOUP - COLONNE N excellence et sk sa parfaite hemagé- n éité. R obert B lot c o n d u isa it J b é r i a et les T r o i s N o c t u r n e s (q u ’on entend tro p sou vent : la p lu s b e lle m u s iq u e du m onde ne su p p o rte p a s d es a u d itio n s trop fréq u e n tes). Au c o n tr a ire , I b é r i a est A la mémoire d’A rs R ediviva D eux concerts k la m ém o ire de C la u de C ru ssa rd et des a r tis te s d is p a r u s d e l ’en sem ble Ars R e d i v i v a seront don nés sam ed i p ro ch a in , 10 a v r il, S a lle d u C o n servato ire, î» 17 h. et à 21 h ., a v e c le concours d ’E d w in F isc h e r, de F e rn a n d C aratgé, d ’a r tis te s d ’Ar.t R e d i v i v a et d es C oncerts L am o u reu x . — Un fe s tiv a l d ’a r t n é o -h e llén iq u e, o rg a n isé p a r le C om ité F ran cc-G rece, s e r a donné le m e rc re d i 7 a v r il, à 20 h. 45, S a lle d ’Iéna. — P o u r la p re m iè re fo is a u co u rs d ’u n m êm e co ncert, d e m a in 8 a v r il, à 21 h e u res, s a lle d u C on servato ire, F ra n ço ise L a n d o w sk i in te rp ré te ra q u a tre concertos de B ach p o u r p ian o , avec le concours d e l ’ o rch estre de ch am b re d es Concerts C olo nn e, so us l a d i rectio n d e C h a rles B ru c k . qui-, par instants, nous rappella ipia, d a n s la m u siq u e esp agn o le , la p ire dé b au ch e est to u jo u rs tein té e d e m y s ti cism e. Au p u p itre des C oncerts C olonne, on a retro u v é avec p la is i r C h a rle s B ru ck , ch ef p ré c is et c h a le u re u x , q u i a d irig é av ec goû t la p re m iè re S y m p h o n i e de Beethoven et l ’O i s e a u d e F e u . P o u r ce q u i est d e l ’O d e à l a M u s i q u e , de C hab r ie r , j ’h é site : jo lie p ag e ferv en te, n a ïv e — et q u i se dém ode. Et cepen d an t, la ch o ra le A m ic itia , à la tête de la q u e lle b r illa it L is e D an ielo , f a is a it de son m ieu x . -D écidém ent, c’est l ’œ u v re q u i se fa tig u e Au m êm e p ro g ra m m e, 011 e n ten d a it la S y m p h o n i e de M artin o n . N ous som m es n o m b reu x à te n ir M artin o n p o u r l ’ un d es p lu s sû rs es p o irs de sa généraU on. C ela m ’a u to ri se à lu i d ir e q u ’il a - to r t d e f a ir e jo u e r le s o u v ra g es de sa p rim e je u n e sse — c e lu i-c i fu t é c rit en tre 1934 et 1936 — et q u i, to u t n a tu re lle m e n t, tém oignent d ’u n e c e rta in e g a u c h e rie , m a is a u s s i d ’une ab sen ce c e rta in e de ferm eté d a n s le s ty le . Cette S y m p h o n i e com m ence ex cellem m en t, à la m a n iè re de R o u sse l, p u is e lle s’a la n g u it d a n s le g en re b o ro d in ien , et e lle s ’ach èv e nu p e tit b o n h eu r... ou a u p e tit m a lh e u r. Com posez, J e a n M a rtin o n , m a is n ’ex p lo rez p lu s v o s v ie u x c a rto n s I ___ TABARIN 21 h. 30 Ambiance. CIRQUES CIRQUE D’HIVER, 21 h. : Grock. Font re lâ che : Ambassadeurs, Gymnase, La Bruyère, Marigny, Monceau, Th. des ChampsElysées, Th. de Poche. Capucines. Casino Montparnasse, Etoile, Trois Baudets, Medrano. CINEMAS AGRICULTEURS, Monsieur Vincent. APOLLO. Le retour de Frank James, P. ASTOR, Erreur judiciaire, P. ARTISTIC, Neuf garçons, un cœur. AUBERT-PALACE, Mandrin, P. AVENUE, Soirs de Miami, P. BALZAC, La dame d’onze heures, P. BIARRITZ, Dernières vacances, P. BONAPARTE, Femmes enchaînées, V. o. BROADWAY, Shanghaï, v. o. P. CALIFORNIA, La rapace, P. CAMEO, Neuf garçons, un cœur, CESAR, L’œuf et moi, v. o. CINEAC-TERNES, Le grand mensonge, V. o. (JlNE-OPERA. liefc&poppin, v o. CINECRAN, Corridor of Mirrors. V. f. CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES, Les gens du rivage, P. CINE-MICHODIEKE, Ruy Blas. CINEMONDE-OPERA, La rapace, v. t. P. CINEc'RESàE CHAMPS-ELi SbES, Deux ni gauds soldats, v o. . CINEPF.ESSE TERNES, Les Misérables (2« époque). CLICHY-PALACE, Mademoiselle s’amuse. COLISEE, Le criminel, v. o. DELAMBRE, La jungle en feu, v. o. P. ELDORADO, La blonde incendiaire, v. f. P. ELYSF.ES-CINEMA. Neuf garçons, un cœur, P. EMPIRE, Erreur judiciaire, P. ERMITAGE, Il était une fois, V. 0 . P. FRANÇAIS, Il était une .*ois. v. î. P. GAITE-CLICHY, La rapace, v. f. GAITE-ROCHECHOUART, J ’épouse ma fem me,, v. o. GAUMÔNT-PALACE. Les enchaînés, P. GAUMONT-TIIEATRE, Mandrin, P. HELDER, La dai^e d'onze heures, P. IMPERIAL, Corridor of Mirrors, V. f. P. LA ROYALE. Bataille de l’eau lourde, P. LE PARIS, Copacabana, v. o. P. LES IMAGES, Deux nigaufs soldats, V. o. LORD-BYRON, Bataille de l’eau lourde. P LYNX, La blonde incendiaire, P. MARBEUF, Corridor of Mirrors, v. o. P. MARIGNAN. Une jeune fills savait, P. MARIVAUX, Une jeune fille savait, P. MAX-LINDER, Dernières vacances, P. MOULIN-ROUGE, La maison du doctem Edwrrdes, v. f. P. NAPOLEON, La jungle en fen, t . o. P. NEW-YORK, L’Idole, P. NORMANDIE, La maison du docteur Edwardes. v. o. P. OLYMPIA, La maison du docteur Edwardes, P. LE FIGARO du m ardi « a v ril a été tir é à 369.236 ex e m p la ire s. D irecteu r g én é ral : P ib r r b B risso n . Conseil d ’adm. : P ie rre H êr.au d , p résid . P ie rre B r is s o n . Ja c q u e s d e L a c r b t b llb , F ra n ço is M a u ria c . Im p rim e rie du F i g a r o 14, B o n d -P o in t d es C h am p s-E ly sées, P a r is . B3 Ynk film s que- j s p o u rra i fa ir e u n co m pagnie jo u e ra av ec m oi ; je c ro is d ’a ille u r s q ue l ’a v e n ir p e rm e ttra ce genre d ’a c tiv ité : une co m p ag n ie d r a m a tiq u e se m a n ife ste ra s o lid a ire m e n t s u r la scène com m e fi l ’éc ra n . » Paul C arrière. — L in d a D a rn ell, q u i v ie n t de ten? le p re m ie r rô le d an s L e s M u r s d e J t r i c h o , jo u e r a p ro ch ain em en t d an s le f ilm T e x a s , u n co urt m étrag e q ui m et en scène l ’a m ir a l N im itz et q u i est d estin é à r e c u e illir les 250.000 d o lla r s n é cessa ires p o u r sa u v e r de la f e r r a ille le c ro is e u r T e x a s , v étéran d e la g u e rre contre le Ja p o n . THEATRES g A L’AMBIGU W E S! DERNIERES SEMAINES M A R IA FA V E L L A Idans « L ’IMPURE LAj Soirées 20 h. 30 Matinées 14 h. 30 MOGADOR Jeudis et Dimanches «VIOLETTES IMPERIALES» C larendon. « T o u t P a r i s , l a p r o v i n c e e t l ’é t r a n g e r accourront, v o ir ce ch a to ya n t s p e c t a c l e , r é g a l d e l ’e s p r i t , d e s y e u x et d e s o r e ille s , q u i est b ie n le co n te d e s M i l l e e t u n e N u it s m o d e r n e q u ’il n o u s f a l l a i t , p o u r c r o i r e e n c o r e à l a b e a u t é , à l ’e n c h a n t e m e n t de P aris Roger MALHER {La F r a n c e a u C o m b a t ) P R O G R A M M E S AUJOURDHUI COMEDIE-FRANÇAISE (Sali© Richelieu), 20 h. 45 : Le vo ya ge d e M. Perrichon. Feu la m ir é d e Madame. COMjc o ie - f r a n ç AISE (Sali« Luxembourg), 20 h. 46 : Les mal-aimés. OPERA, 20 h. 45 : Défilé du corps de ballot, Le baisor da la fée , Petrouchka, Suite e n blanc. OPJCRA-COMIOUE. 20 h. 15 : Mireille. MAYOi, » MARI GN Y UN QUART D’HEURE avec Jean-Louis Barrault ANTIVO t HYGIÈNE de lA BOUCHE et des DENTS DENTIFRICE 11* circ o n sc rip tio n (A ïn -B eid a ). B a llotta ge. 13» circ o n sc rip tio n (B o rd i Bou Arr c r id s ). — M. Leu (ra d .-so c .J, é l u . Suite de la première page C ertes l’on a pu cro ire à un mo m ent donné q ue le g ra v e a ccid en t d ’a b latio n q u i s ’e st p ro d uit h ie r à Gatow m e ttra it la bonne volonté des A ngloSaxo ns à une nouvelle et ru d e ép reu v e. Or il ne sem b le pas q ue ce so it le cas. Les S o v iets n’a y a n t pas h é sité à e x p ri m er le u r profond re g re t, les A nglais ont im m éd iatem en t an n ulé Ie3 o rd res donnés h ier s o ir, à sav o ir q y 'à l’a v en ir to u t a p p a re il b ritan n iq u e s e r a it es co rté par des c h a sseu rs. T an t e t si bien q ue le Jo u rn al « Die W e lt » , p a ra iss a n t so us co n trô le an g la is , co n sid è re , m alg ré l’a r riv é e ce m atin d ’ une com m ission d en q u ête, l ’a f f a ir e com m e ré g lé e . E nfin, ta n d is que p lu sie u rs p erso n - B. p . L es a u d ie n c e s des C h am b res c iv i ques so n t, en g é n é ra l, fo rt c a lm e s , m a is ce ne fu t p o in t le c a s , h ie r. C’est, en e ffe t, d a n s une atm o sp h ère d ’o rag e q u e M ®8 S a b a tie r et T o u a tl, d é fe n se u rs de Je a n -M a rie C la m a m u s et de M arcel C apron , d ép o sèren t et d év e lo p p è re n t d es co n clu sio n s d em a n d an t d ’u n e p a r t u n su p p lém en t d ’in fo r m a tio n , d a u tr e p a rt, l ’o u v ertu re de p o u r su ite s co n tre le s d ir ig e a n ts d u p a r ti co m m u n iste. E t I ls c ite n t d e s tr a c ts co m m u n istes de 1941 q u i sem b len t, e n effe t, p rê ch er la c o lla b o ra tio n . Le P ré sid e n t P agès v o lt av ec e ffro i PREMIER COLLEGE Les négociations tripartites sur l’Allemagne T. D. NOUS SOMMES PRÊrS A ACCUEILLIR 100.008 TOURISTES AMÉRICAINS» RESULTATS Département de Constantlne Oued D jcn ane. (in d .), ( l u . OMME l ’a n d e r n ie r, J e a n -L o u is B a r r a u lt p a r tir a en a v r il p o ur u n e g ra n d e tou rnée et Mme S i m one V o lterra a c c u e ille r a pen d a n t ce tem p s, a u T h éâtre M arig n y, la n o u v elle co m pagnie que B o la n d P etit v ien t de co n stitu e r so us le nom de B a l l e t s d e P a r i s . A in si, le p u b lic d u th é â tre ne ch an g era p a s d e c lim a t. C été am en ées, la v e ille d es éle ctio n s, dans la région d’A um ale notam m ent. Ce so n t-e lle s q ui o n t provoqué le s d é so rd res. « A la s u ite de c e u x -c i, une centaine d ’a rre sta tio n s ont é té o p érées d an s la région d’A um ale e t de rabi«H . P resq u e to u s les m u sulm ans a r r ê ta s so n t é tra n g e rs à la régio n . Le le a d e r du M.T.L.D. B o ulra a é té ap p réh en d é. A C ham plain, le ch ef d es p a rtisa n s de M essali, El Hamdl a pu p ren d re la fu ite . A H erbilion, cinq personnes ont é té condam nées à d eux m ois de prison ch acun e p o u r pro pagan de a n tifra n ç a is e . Dans le d ép artem en t d ’A lg er, le s élec tio n s se sont d éro u lée s d an s le oalm e e t ôn n’a sig n a lé au c u n Inoident g rav e dans le d ép artem e n t d e C on stantlne. DERNIERS THEATRE L e C Les nouveaux « BALLETS DE PARIS » de Roland Peti^ succéderont cet été au x spectacles de J.-L. Barrault APRES LE PREMIER TOUR DES ELECTIONS et où passerons-nous cet été nos vacances ? U ¡ne co n sacre p lu s u n tem ps co n sid é r a b le à ré g le r elle -m ê m e ce q ue, d ’un co m m un acco rd , ses le a d e rs p o ur r a ie n t m ettre a u p o in t lo in d e l ’a g i ta tio n des séan ces p u b liq u es. C’est q u ’en f a it , l ’A ssem b lée n a tio n a le d o it f a ir e face à une tâch e con s id é r a i)! e. Le no m bre d e textes lég is la t if s votés ou a ctu ellem e n t à l ’étude d ép asso de 60 % c e lu i d ’av an t g u e r r e : le s g o u vern em en ts q u i se so n t succé d é sont d ’a ille u r s en g ran d e p a rtie re sp o n sa b le s de eet état de ch o ses, a lla n t m êm e ju s q u ’à don ner l ’im p re s s io n de c r a in d r e d e p ren d re de sim p le s d écrets d ’a p p lic a tio n et d é sira n t s ’a b r it e r d e r r iè r e une d écisio n de l’ As sem b lée. C’est a in s i qu*on a été a m e n é à a b u s e r de la p ro céd u re d ’u rg en ce, f a is a n t p e rd re à c e lle -c i le c a ra c tè re ex cep tio n n el q u e lu i a v a it donné l a C o n stitution , c’e st-à -d ire lu i ô tan t to u te sa v a le u r ét son in té rê t. Il est donc in d is p e n s a b le q ue l ’A spem blée N ation ale, d ès la ren trée p a r le m e n ta ire , s’atta c h e à cet im p o rtan t p ro b lè m e ? d é jà d iv e rse s p ro p o si tio n s ont été d ép osées en ce sens s u r son b u re a u . F a is a n t a b stra c tio n de to u te préo ccu p atio n p o litiq u e , i l se r a i t s o u h a ita b le q u e la m a jo rité de n o s d ép utés m ît s u r p ied u n v é r ita b le in stru m en t d e t r a v a il q u i s e r a it à m êm e d e ré g le r ra p id e m e n t u n cer t a in nom bre de pro b lèm es q u i n e m a n q u ero n t p as de se p o ser d a n s le s jo u r s p ro c h a in s. AU MERCREDI 7 AVRIL 19 4S e t le scandale des villas Mais quels prix paierons-nous ces va cances 1948 ? Ces prix seront, certes, plus élevés que l’an dernier. Et comme ils dépendent encore de la situation fi nancière d’ici le mois de juillet, les hôte NE d es q u estio n s les p lu s im po rtan tes q u i sero nt in sc rite s à liers ne les communiquent qu’avec réti l ’o rd re d u jo u r des p ro ch ai cences. nes d iscu ssio n s p a rle m e n ta ire s On peut cependant, d’ores et déjà, t . ce rta in e m en t l a réfo rm e des m é th o d es de tr a v a il d e nos d ép utés, conjecturer qu’une chambre coûtera de c ’e s t-à -d ire , en fa it , la réfo rm e du 120 à 1.500 francs suivant la catégorie règ lem en t d e l’A ssem b lée. E n effet, de l’hôtel, d’adjonction d’une salle de fo rc e est de co n sta te r a p rè s q u in ze m o is d e lé g is la tu r e , q ue l ’A ssem blée bains, etc... et que les repas vaudront dfe n ’a p a s encore d is c ip lin é de façon 250 à 900 francs, boisson non comprise. s a t is f a is a n t e ces d é b a ts, et ceci est Le prix de la pension va varier, d’a d ’a u ta n t p lu s re g re tta b le q ue la Cons titu tio n l a doté de p o u v o irs très éteh- près les premiers renseignements que nous d u s , q u a si illim ité s m ôm e. avons recueillis, suivant la catégorie de •Le règ lem en t a c tu e l, don t le s g ra n d e s lig n e s s’in s p iren t d e l ’e sp rit des l’établissement A, B, C, D, E, F, G, H, lo is co n stitu tio n n elles et p lu s encore I, J, K, (nous laissons de côté le grand p e u t-ê tre de l ’e sp rit de la lo i électo luxe) î les chiffres indiquent respecti r a le — toutes le s d é sig n atio n s d an s le s co m m issio n s et a u x b u rea u x de vement, pour la pleine saison, 2.200 l ’A ssem b lée se fo nt à la re p ré se n ta francs, 2.000, 1.800, 1.600, 1.400, tio n p ro p o rtio n n e lle d es gro up es po 1.200 1.100, 1.000. 800, 700, 650 et lit iq u e s , p a r ex em p le — la is s e cepen d a n t a u x d ép u tés la p o s s ib ilité d ’o r même 600. Chiffres entendus par per g a n is e r une o b stru ctio n sy sté m atiq u e sonne, sans vin. Mais qui appellent certai a u vote d ’u n tex te r a llia n t la m a jo rité nes précisions. D’abord, ils représentent des d é s su ffra g e s . Il s e r a it p o fita b le , sem b le - t- il, p o u r la bonne ten ue des dé maxima pour la saison et sont suscepti b a ts d ’ex ig e r des d iv e r s o ra te u rs, bles de réduction de 25 0/0 hors sai co m m e à la C h am b re d es C om m unes son. Ensuite, il s’agit là l’hôtels de tou en A n g leterre, d e n e p as lir e leu rs d isc o u rs m a is de se s e r v ir seu lem ent risme, de € tourisme moyen ou familial », d e q u elq u es notes. Il est égalem en t qualifiés de '< bonne tenue ». Il faut p a r a d o x a l q ue, lo rs d e la d isc u ssio n y ajouter les auberges modestes de villa d ’u n p ro jet de lo i, le s am en dem en ts le tourisme familial pourra trou p ro p o sés p a r le s d iv e rs p a rle m e n ta i ges, re s" ne p u isse n t être gro up és p a r c a ver des pensions à partir de 500 francs. té g o rie s a v a n t l ’o u v ertu re d u d éb at, Quant aux villas il est impossible de ce q u i o b lig e le gou vern em en t ou la co m m issio n co m pétente à te n ir d eu x , publier des prix même approximatifs î tr o is et m êm e q u a tre fo is le m êm e on nous déclare qu elles sont louées ou ra iso n n e m e n t, m a is à des o ra te u rs d iffé re n ts. Il p a r a ît donc so u h a ita b le pas encore à louer... Les particuliers, d ’a u g m en ter le s p o u v o irs d ’o r g a n is a visiblement, ne veulent point donner de tio n de la co nférence des p résid en ts prix à l’avance, ce qui est fâcheux. Mais o ù sont rep résen tés tou s les gro up es p a r le m e n ta ire s , afin q u e rA ssem h léo ici nous pensons qu’un contrôle rigoureux A L e T h éâ tr e J g li.,, Suite de la prem ière page PALACE, La jungle en feu, v. f. P. PALAIS-ROCHECHOUART. Une belle garee. PANTHEON, L enfance do Gorki, v. o. PARAMOUNT. La blonde Incendiaire, v t. P PEREIRE-PALACE, Deux sœurs vivaient en paix, v. f. Pl.AZA-CINhAC. Fantasia. P. PORTIQUES, Mandrin, P. CONCERTS RADIO-CINE OPERA. Deux nigauds sol dats, v. o. S a lle Chopin P ré sen tatio n à P a ri« REX. Les enchaînés, P. M ercred i de la p la n iste RITZ, Soirs de Miami. 14 A vril ROYAL 1IAUSSMANN : « Méliès ». Soirs de à 21 h. Miami ; « Club », La bataille de l ’eau (K ie sge n ) lourde ; « Studio », Topaze, P. SCALA, La dame d’onre heures, P. STUDIO CINEPOLIS, Douce. EC. NORMALE STUDIO DE L’ETOILE, Rigoletto. MUSIQUE STUDIO RIVOLI, Sirènes et cols bleus. 22-26 Avril STUDIO 28, Rcbeeca. Aud. Intégr. par EDUARD' TRIOMPHE, Le retour des Vigilants, r. o, P. 3-6-10-12-14 Mal à 21 heures URSULINE8 , Monsieur Vincent. DEL PUEYO (VALMALETE) VIVIENNE. La dame d’on*e heures. P. Inès CARRILLO 3 2 Sonates Beethoven CINEMAS TERNES 264. Fr St-Uonor# BETTE DAVIS et GEORGES BRENT dans C IN Ê A C I J ’EPOUSE MA FEMME! A LA GAITE-ROCHECHOUART 15, Boulevard Rochechouart I V. O. —I— ......... — I I .......... LE GRAND MENSONGE (v e r s i o n o r i g i n a l e ) PEREIRE-PALACE 159, nie de Courcelles - M° Pereiro DEUX SŒURS VIVAIENT EN PAIX V ersion fra n ç a ise r CRR£UP JUDICIAIRE une «Valí sa rion de'- . . ' Æ-". ^ V . KitAimirc .T MAURICE i\c‘ DE' rAMnMf.c CAN0NÇE ' _fUfllOCUFS or ÏIMONCÂNTIliON ; [Jean-JAÇOÜES DEL60] f - LUCIENNEIEMARCHAND cu^c l THE STPANGeif) LED,G.ROBINSON*LORETTA Y0UNG L ^ REALISATION DE ORSON WCLLES ______ CONSORTIUM DU RlM i VENDREDI 9 R E D A C T IO N t AVRIL 1948 N° 161 • 8 PAGES = 20 FR. A D M IN IS T R A T IO N i ELYsées 21-15 — 140, Faubourg Saint-Hono ré— PARIS BALzac 32-54 iLinnri^ÄTW ii PARAIT. TOUS L ES DIRECTEUR » G e o r g e s WILDENSTEIN VENDREDIS IM PR IM E EN FRANCE ACTUALITE D'ENSOR, GRAVEUR par Jacques de LAPRADE Une exposition; d'œuvres de Georges Kars s’ouvre aujourd'hui à la.fcalerie Bernier. E dessin e s t la srrrefi q u e d 'artistes v é r it a b le s et v a n ter d e l’art. En lui ^mLfksume le d e s s i n d’un m aître, c e n ’est pas to u te contradicJ^o&p il es t a v a n c e r g r a n d - c h o s e , si l’o n n e à la f o i s d is cip lin e e tT / fr r ig u eu r s ' e f f o r c e d e le défin ir. E ntre l’ara e t c a p r i c e , a u s té r i té e t liberté, b e sq u e qui s u s c it e j e n e sa is quel h a u ta in e s u r v e il la n c e e t s p o n ta a s p e c t in c o n n u d e s c h o s e s en se n éité. Ce qu’il y a d a i r s l ’art d é c o u v r a n t elle - m ê m e , le s t o u c h e s d’in e ffa b le , d e m ira eu leu r Je fi n e s d’u n c r a y o n d é lic a t qui s ’e f v o i c i : c e t t e d é c o u v e r t e , dan s U f o r c e de lier d e s lu m iè r e s au lieu trait, du s i g n e qui corrcs'iiond. rl de su g g é r e r d es o b je ts on le trait l’ém o tio n . Le deSsin est comme, la r é f l é c h i qui o rd o n n e, s itu e et ba m y s t iq u e de l’art. Il est d é c o u la n c e les v o lu m e s, il y a. v é r i t a v e r t e ét in ven tion . P a r lui l'artis b lem e n t d e s a b îm e s : ceu x de la te in v e n t e le m o n d e e t s t trouve. d iv e r s ité d e l’h o m m e. J e c r o is que G e o r g e s K a rs e û t Il n e s e co n n a ît que p a r c e jeu, d e l i g n e s qui le défin it, lu: dessin s o u s c r i t v o lo n tier s au p r o p o s de e s t v r a i m e n t l’h o m m e , Il dit. tout. M. I n g r es : « Le dessin comprend Il es t la m e s u r e d u n a t u r e l , du t o u l, excepté la teinte. » Ce mot g é n i e , d e l'inspira,tion, d n l a pas n ’e s t pas u n e lapalissade. I l d é fi sion, d e la v o lo n t é , c o m m e aussi n i t une fa m ille d’esprits. Tout l’art bien du s e n tim e n t esthétique-. d , K ars est f o n d é s u r le dessin. C’e s t p o u rq u o i les g r a n d s am a Ci• d e s s in su r un c e r t a in s e n tir t e u r s d’a r t ont. a i m é d e tons a i e n t d e lu. p e r fe c t io n et c e s e n t i t e m p s c o lle c t i o n n e r cru feu illes m e n t m ê m e s u r u n e p e r so n n a lité m .o d estes qui t r o u v e n t u n e place p r o f o n d e , to u rm en tée , l u c i d e qui, d i s c r è t e dan s u n c a r t o n e t qui, a u .vf I» de bien d e s e x p é r i e n c e s lo r sq u ’on, les i n t e r r o g e , o n t rép o n e t d ' •; tra verses, es t r e s t é e s i n g u lière nient fid è le à elle - m ê m e. s e à tout,. (SUITE P.AGE 3.) Mais il es’t autant d,\ dessins, L gît la clef secrète de son génie et sans doute sa raison d’être. L'expert et le critique d'art y trouvent leur justification : c’est par sa connaissance instinctive, sa faculté d« la déceler, que l’ex pert peut identifier; et il appar tient au critique de le dégager, de le cerner, de le mettre en éviden ce, bien plus que de nous confier ses réactions personnelles, acces soires et épisodiques. Je songeais à tout ceci en feuil letant l’ouvrage capital, sous un volume relativem ent restreint, qu’Albert Croquez vient de consa crer à « l'œuvre gravé de Jam es Ensor » (1) où il a inventorié et reproduit, dans leur ordre chrono logique, toutes les gravures du vieux m aître d’Ostende, dont il est à la fois l’ami, le collection neur et le commentateur péné trant. L'oeuvre graphique d’un artiste le livre entier, totalement lisible sur une reproduction où le tra.it subsiste intégralement, à la dif férence de la couleur et de la touche du tableau. L’étrange vi sionnaire et qui irrite la curio sité ! Son ironie, bonhomme à première vue, et goguenarde, a pu faire voir dans ses jeux ma cabres et dans seie diableries « des farce» d'atellor », union le- mot mnlhmiriMix d'un crlllqu« cil A pur (Iroiiiii'/, 1,11 piut 1« qui M’y Joue rnl bien plun ki'HV* et profonde, HHHH lu non rl I'V I Milin M*7 t fit ni iiInIi'ii eontino itnliM myi pRyMitK<'M, ofi II étudie avec iinp nubtlla attention le* pierre,*, low feuilles et les ciels de sa Flandre, on retmi/Je un graphis me très p a rtic u lfjf : on dirait le travp.ll d'une prV>e\>M.ttè griffue; "hachure«, I N M l 1 11 I M I le i i i i l l t d pein aura q uatre vingt huit, ans. A i r t t e oihiunIoh , n o u s lui a d r e s s o n s tonie* n o s f é M a i i l l ¡n o e t i a l n J a m e s Mttsor t i ‘n licita tion s et nous som m es h e u >- du A yx 'iym de. «ait. œ u v r e g r a v é e u n a r t ic le d e R en é H u y gh e, c o n s e r v a t e u r e n c h e f du d é p a r t e m e n t d e s p e in tu r e s au m u s é e du L ou vre. VERMEER ’E S T le 14 a v r i l , à 17 h . 30, q u e M . A .-B . d e V r le s , d ir e c te u r d u <c M a u r it s h u is » d e l , a H a y e , f e r a u n e c o n fé re n c e à l ’E co le d u X ,ouvre s u r l ’ a iï a i r o d es f a u x V e r m e e r d e Delffc. N o u s n e d o u to n s p a s q u e >1 , d e V r ie s a p p o r te des c o n c lu s io n s d é f in itiv e s à c e tt e a f f a ir e . C « l l i A i l i filo N <' 1u t ■111n m l Iu le, <|11n 11i l II eM| « l i t 11 i l , Il »<t t r n i i v o l i e « q u e d égn g n peu cuminnlrrt i’i p e u - l ' o l i M e r v i i l i Q n »1 de hos œ u v re s, elle mhII. se diriger à travers la dW «% W .4 d '& p p â i'e n c e s q u i é g a r e d’abord : constante^ dans l’inspi ration comme dans l’exécution, constantes dans le choix des su jets comme dans celui des harmo nies colorées... Certes, elles peu vent évoluer, se moduler; elles le font fatalem ent; mais au fond de ces avatars, se livre un invariant mystérieux, qui subsiste en dépit des transformations les plus frap pantes et qu'on reconnaît dans tous les aspects, sensibles ou ma tériels de la création de l’artiste. Qu’on opère, si l'on peut dire, une coupe transversale entre toutes les manifestations de sa person nalité, ou une coupe longitudina le au long de sa carrière, le mê me « Indice » subsiste; il donne le sens indéfinissable et pourtant manifeste, parfois même obsessif, de son œuvre et de son âme. Là, A « drôle de guerre » a sau vé les vitraux de France. Beaucoup s'attendaient à une Apocalypse : nous avons eu neuf mois de calme guerrier. A la faveur de ce répit, nos précieu ses verrières ont été démontées, numérotées, mises en caisses. Elles traversèrent ainsi le conflit sans dégâts. Au lendemain de la Libération, plusieurs esprits se rencontrèrent sur un même projet. C'était une occasion que les vitraux fussent au sol pour les faire admirer de niveau et de près. Que d’études, que d'enseignements devait ren dre possibles une confrontation de nos verrières I Certain dimanche après-midi de m ars 1946, André Chamson et moi discutâmes longuement,' sur le plan du Petit-Palais, principes et détails matériels de l’exposition envisagée. Le délai de trois mois L qui nous était fixé — 11 fallait que nous fussions prêts pour l’ou verture de la conférence de la paix qui se tint à Paris fin mai 1946 — l'impérieuse nécessité d'être économes déterminèrent notre parti. Nous l’adoptâmes sans regret, car il eût été nôtre, eussions-nous disposé d'un temps et de ressources illimités. Il nous sembla qu'il convenait de porter un coup droit à la sen sibilité du visiteur, par la vue de verrières peu nombreuses, mais admirables, et non de disperser son pouvoir d'émotion par une ex position complète et didactique. (SU IT E PA G E 6 ) n ver. OUS p u b lio n s a u jou rd 'h u i la s e c o n d e a llo cu tio n p ro n o n c é e p ar les p a rlem en ta i r e s lo r s d e la r é u n io n o r g a n i s é e p a r l e s A m i s d e l ’A r t l e 18 m a r s d e r n i e r s u r l e t h è m e : L e s a r t is t e s c o n d a m n é s à m o r t p a r l a S o c ié té . A p rès C la u d iu s P e tit q u i s o n n a l ’a l a r m e , R o b e r t B u r o n , a p p o r t e a u j o u r d ’h u i une o p in io n p lu s c o n f i a n t e q u i rie c a c h e c e p e n d a n t p a s la tra gi'q u e s itu a tio n d e s a r tistes. N E p r o b lè m e q u i se p o se e s t , à m o n s e n s , d o u b le . D a n s le s r a p p o r t s de la s o c ié t é a v e c l ’a r t , i l f a u t e n effe t d is t in g u e r d e u x p r o b lè m e s : l ’u n e s t u n p r o b lè m e d e p r o d u c tio n , d e c r é a t io n , l ’ a u t r e u n p r o b lè m e d ’é d u c a t io n . S u r le p r e m ie r p o in t , j ’a v o u e q u e j e s e r a i s p a r t is a n d ’u n e c e r t a in e p r u d e n c e ., C e r te s , j e p e n s e q u e l ’E t a t d o it c o n s id é r a b le m e n t a id e r à l a p r o d u c t io n ou* h la c r é a t io n d ’œ u v r e s d ’ a r t . M a is e n c o re f a u t - i l q u e , le f a is a n t , i l n e p ré te n d e p a s p re n d re , d a n s u n d o m a in e q u i n ’e s t p a s le s ie n , la p r e m iè r e p la c e . E t j e p e n s e q u e c ’est, .b ie n p lu s p a r l ’œ u v r e d ’é d u c a t io n q u e p a r u n e a c t io n d ir e c te q u ’ i l a id e r a en d é f in it iv e la c r é a t io n o u la p r o d u c tio n . D a n s le s a r t s , j e d is t in g u e r a i le s ai*ts in d i v id u e ls e t le s a r t s c o lle c t if s o u , d ’ u n e c e r t a in e f a ç o n , i n d u s t r ia lis é s . E n ce q u i c o n c e rn e l ’a r t in d i v i- A y aura dans quelques semai I L nes deux cents ans que Jac- ques-Louis David vint au monde en plein cœur de .Paris. Et depuis plus de cent cinquante ans son œuvre a été souvent dis cutée, dénigrée, mais elle n’a, au vrai, jam ais cessé d’avoir sur la peinture une influence primordia- 1ou De la technique, où ce métier fait merveille dans le fouillis des feuillages, le grain de la. pierre, ou la fragilité vivante des mâtu res. (SUITE PAGE 4.) Le centenaire de D Im irn e i 't l » n l'iiin e .Io v « i n ili'U lén , n o m m e lu I r n r « o n d o y a n t* . d 'u n v e r ilfin l u n v ie il» luilrt n 61À rnyA , IniMIHln, u'i'Nl tnt I n i vu II M' Ik iih Irtlll i' I fm i i m l I lit n I ttlntil q tin il l'e iiiiu iillliiile M d ’u n Inni'O le l'o n u c u r , Ben ni.bén ou «n ut,fli‘e lle , Ê n iio r r i'n lin e r a ll II p a s s e v o ir ainsi, lu i q u i a g r a v é s e s « a m is a n lm a lis é s » e t q u i s ’e s t lu i- m ê m e u n J o u f f ig u r é , à l a p e in t e s é c h é , en « in s e c t e s i n g u l i e r » ? L Pierre DALLOZ p o i n f j r r 'i J.-L. DAVID. — Portrait d'Henriette de Vernlnac, sœur d’ Eugène Delacroix. (Coll. B eistegul) Georges KARS. — Nu au fauteuil (1933) Robert ¡BURON député M. R, d u e l, i l e s t t r è s d if f ic ile d e t r o u v e r d e s f o r m u le s s a t is f a i s a n t e s d ’ a id e d ir e c t e d e l ’E ta t. Que ipeut fa ir e l ’E tat ? 11 fa u t q u ’il r é ta b lisse un c e rta in p restig e à 'la notion d ’a r tis te ; il fa u t que 'l’artiste so it tr a ité com m e n ’im po rte lequel des m em b res de la vie so cia le et m êm e m ieu x que ce rta in s d ’entre eux. Il fa u t que l ’E tat, en effet, traite av ec l ’en sem b le d es a rtis te s, q u ’i l re co n n aisse à le u rs asso c ia tio n s, à leurs o rg a n isa tio n s sy n d ic a le s , les droits reco nn us a u x a u tre s s y n d ic a ts. Seu lem ent, il fa u t que ces o rg an isatio n s s y n d ic a le s se tien nen t, elle s a u s s i, h là p lac e où d em euren t le s a u tres s y n d icats. Il s ’a g it, en défin itiv e, de s a v o ir si, d an s Parts c’est la m a sse q u i l ’em porte su r ila q u a lité , la q u a n tité su r l ’os p rit, ou b ien si, d an s ce dom aine, il n ’y a p as u n e a u tre h ié ra rch ie. P o u r les a r ts c o lle c tifs, le s arts tech n iq ues — et je pense beaucoup au x a rts de rep ro d u ctio n com m e le cin ém ato g rap h e cl, dans u n e c e rta i ne m esu re, la ra d io d iffu s io n — il est n o rm al que l ’E tat jo u e l à u n rô le es sen tiel. A lo rs que, tan t q u ’i l y a u ra de 'la to ile et des co u leu rs, bien q u ’e lle s so ien t ch ères, je le s a is , il y auiva de la p e in tu re , p a r contre, il ne su ffit p as q u ’i l y a it de la p e in ture p o ur q u ’il y a it du cin ém ato grap h e. Il y a une différence de m o yen s fin an ciers ,q ui jo u e de façon trop nette p o ur qu il en p u isse être a in s i. M ais l ’actio n de l ’E tat d an s le do m a in e du cin ém a et su rto ut de la ra d io est une actio n d’éd u cation , et c’est, à m on sens, le v r a i rô le d e l ’E ta t. S ’il re m p lit son rô le d an s ce do m ain e , les a rtis te s retro u vero n t la c o n sid é ra tio n que vous le u r s o u h a i tez et les débouchés q u i le u r sont né ce ssa ire s. En définitive, que n o us av ez-v o u s d em an d é ? Il fa u t, s i je com prends b ien , q ue l ’Etat a p p re n n e a u x in d i v id u s à a im e r les a rts et à d istin g u er, d a n s les lim ite s du ¡p ossible, le bon du m a u v a is . R em arq uez que c’est d é jà une très g ran d e am b itio n , car 11 s ’^ i r a i l , p o ur que l ’Etat, p u isse b ien r e m p lir cette tâchp. d ’éd ucation et de fo rm atio n du goût du p u b lic , q u ’il fû t p a rtic u liè re m e n t q u alifié p o ur avo.ir lu i-m ê m e bon goût. C ela pose ce v ie u x pro b lèm e que n o us avons connu d an s la litté r a tu re a n cien n e, q u an d H orace d em an d a it : « Qui g a rd e ra les g a rd ie n s ? » Qui éd u q u era les éd u cateu rs ? Le pro blèm e, est très n et : la c i v ilis a t io n fra n ç a ise , d ep u is cent a n s, est u n e c iv ilis a tio n à b a se de p h ilo so phie et, d an s une ce rta in e m esu re, de litté r a tu r e , avec ex clu sio n com p lète des a r ts v is u e ls et sonores. J e ne s a is ,pas p o urq uo i l ’on veut q ue les F ra n ç a is p ensent d an s l ’a b s t r a it et p o u rq u o i l ’on ne v eu t pas le u r a p p re n d re à re g a rd e r et à en te n d re . J e c ro is ((lie c’est la p rem iè re tâ che q u i incom be à l ’Etat et, d an s ce d o m ain e, il y a beauco up à fa ire . Q uelques pro grès ont d ’a ille u ijs été fa its . Il fa u t d ’abo rd que les in s titu te u rs et les éd u cateu rs du .seco n d aire r e Car Jaçau«s-l>ouis David est d abord pfC.aes qualités et pa.r tes défaiit», un peintre bien fran quía «'I. amoureux îles grandes Idée« crcune», le Don Quichotte dn la peinture qui consacra «a. vio à la rochcrohe enivrante mal» Im possible du secret de »on art et cependant le plus réaliste, lo plus épris de belles manières, de chau des couleurs de tous les artistes de son temps. C’était assurément dans Un cêrvêâu français que de vait naîtr.e ce rêve absurde et ma gnifique de retrouver l’art de Praxitèle avec le pinceau de’ F ra gonard. Mais David n’est pas grand seu lement par ses talents exception nels. Il' reste près de nous sur tout parce qu’il a créé chez les ço iven t eux-m êm e une fo rm a tio n t r è s p o u ssée en m a tière d ’a rt. Toutes îles p o ss ib ilité s ex iste n t : je n ’im a g in e (pas de p ro fe sse u rs q u i n ’a ie n t le u r cin ém ato g rap h e, le u r poste de ra d io et le u r phonographe. Nous devons éq u ip er nos p ro fesseu rs de la so rte et le u r don ner q uelqu es bonnes rep ro d u ctio n s, il en existe. Peut-être. a lo rs que ceux q u i rie v oien t p as verro n t et que ceux qui n ’entendent pas en tendron t. Il fa u t recru te r à tout p r ix dans les écoles n o rm ale s, il f a u t recru te r d an s îles m ilie u x d ’éd u c a te u rs, il fa u t a b so lu m e n t a p p re n d re a u x gens à s ’in té re sser h ce p ro blèm e de l ’a rt. A ce m o m en t-là, les d iffic u lté s dont v o u s ave/, p a rlé sero n t tr è s la r g e m en t réso lu es. Le p ro b lèm e des co m m an d es? M ais i l y a deux catégo ries de co m m an des : la com m ande com m e no us la voyo ns, so us un m a u v a is a n g le , c’està -d ire « il fa u t don ner u n |oerta.in no m bre de m illio n s p o ur q ue les a r tiste s p u is se n t v iv r e ». G ela, c ’est le m a u v a is po int de vue. Il y en a un a u tre : lo rsq u e M. le m a ir e d écide de f a ir e rep e in d re son hô tel de v ille ou de fai,re une a u tr e s a lle , il a une dépense à fa ir e , q u i n ’est p as a u bu d get des B eau x-A rts, c’est sa dé pense et il est o b ligé d e -la f a ir e .O r , j:l y a p lu sie u rs faço n s de décorer. Eli b ie n ! lo rsq u e le s efforts que n o us a u ro n s ipu f a ir e p o u r éd u q u er le p u b lic a u ro n t atte in t a u s s i M. le m a ire — a p rè s tout, ne f a i t- il pas p a rtie du p u b lic ? — il s a u ra q u ’une t a p iss e rie d ’A ubusson, n o u v elle éco le, ce la v a u t po ur la déco ratio n bien d es choses q u ’il d em an d e u n peu au h a s a r d , q u i n ’a r riv e n t p as à red o n n e r à sa m a ir ie ce cara ctère que nous v o u d rio n s q u ’elle a it. V I D peintres un esprit nouveau dont lui, géniaux ou médiocres d’Iails ne semblent pas même aujour gres à Couture, de Manet a J.-P , d'hui être près de se défaire. Ce Laurens, seront hantés p ar ces contemporain de Fragonard et de « grandes machines » qui doivent Mme Vigée Le Brun a voulu re d'un coup exprimer toute leur trouver à travers Poussin et les personnalité et imposer leur m aî antiques la tradition d’un art mé trise. taphysique. Il a voulu dans ses Aujourd’hui la peinture histo tableau?: ne plus seulement dis rique, le réalisme méticuleux, le» traire lé public maie exposer aus très grandes compositions, le des si des idées philosophiques et mo sin classique, soat passés de mo rales, S,a,ng dputej le Bru tus et. les de. Mais l’état d’esprit, qui ani Horac-es expriment-ils pour le m ait David, inventeur de la,pein spectateur du XX* siècle des sen ture moderne, n’a pas beaucoup timents trop simples, trop rebat évolué ; 11 y a dans le réalism s tus; David a su cependant dans intégral des impressionnistes, ses tableaux, et c’est beaucoup, dans les recherches contradictoi exposer, môme pressentir un état res des cubistes, des abstraits, de« d'esprit qui fut celui de la grande surréalistes, au moins un senti masse des Français pendant dix ment commun qui est bien davians de Révolution. Les théories dien esthétiques des impressionnistes (.SUITE PAGE 5.) e t d e s c u b is t e s e t l e s œuvres pic turales qui se bornent à les expri mer ne paraissent-elles pas déjà A LA GALERIE DURAND-RUEL’ pareillement démodées ? David a su en même temps changer profondément les buts traditionnels de la peinture. Ju s qu'en 1780, les tableaux sont faits surtout pour décorer un salon et La peinture et la musique immortaliser les traits des hu l a g a le r ie D u r a n d -R u e l s ’o u mains assez fortunés pour se fai re faire leur portrait. David est A v r e a u jo u r d ’h u i u n e im p o r ta n sans doute le premier artiste qui t e e x p o s itio n d ’œ u v r e s d e B e r t h e ait peint un tableau en grande M o riso t. I / e n s e m b le c o m p o rte r a c ip a le m e n t d e s a q u a r e lle s e t partie pour qu’on en parle. C’est pd rein s e t d o n n e ra u n e l a r g e lui qui lance la mode des grandes id ése ddeus stin n t d e c e lle q u i a p p o r t a peintures qui ne prétendent ni or à ¡¿’im p r eas le s io n n is m e t o u t e l a f r a î ner, ni commémorer, ni amuser, c h e u r fé m in in e . qui sont pratiquement impossi L a m ê m e g a l e r i e p r é s e n t e r a le ¡8 bles à placer dans une demeure m a l l ’e x p o s itio n a n n u e lle d e l a S o privée, ce qu’on pourrait appeler c ié t é d e s a m a t e u r s d * a rt, q u i s e r a la peinture de salon ou de musée. c o n s a c r é e a u t h è m e d e « l a p e in * Et tous les artistes du XIX' après t u r e e t l a m u s iq u e » . AÏAiEMtlH Chez Mlchon aux deux Académies, rue Bonaparte. (SUITE PAGE fi.) d’Académies Paris ? Certainement C OMBIEN que dans n’importe dana plus quel pays. Voulez-vous me permettre d’évoquer devant vous quelque* souvenirs de ces lieux, de travail bien sûr, mais de bonne humeur aussi ? Il convient que nous commen cions par des Académies d’Etat ; par exemple notre bonne vieille Académie des Beaux-Arts, sous sa poussière I Entre quai Malaquais et rue Bonaparte, comme vous le savez, elle occupe l’emplacement (aug menté de nombreux bâtiments) de l’ancien couvent des PetitsAugustins, où elle s’installa après avoir quitté le Louvre dans les bâtiments duquel Lebrun l ’avait créée et située. Ce couvent avait abrité des collections archéologi ques ramassées pendant la Révo lution et dispersées à nouveau pendant la Restauration. Quel ques vestiges s’y retrouvent en» core entre cour et jardin. Mercredi 14 avril, à la Sorbonne, amphithéâtre Richelieu, à 21 heures, HOMMAGE A GEOR GES BRAQUE, sous la présidence de M. Jaujard , directeur général des Beaux-Arts, assisté (le M.Jean Cassou, coflservaleur du Musée d'Art moderne, président de l'U nion nationale des intellectuels et de M. Etienne Becart, directeur de l’Education populaire. Confé rence de M. Stanislas Fumet, pro jections en couleurs. Pr. d'entrée : 50 francs adhérents, 70 francs non adhérents. Billeteries : 5, rue des Beaux-Arts ; 1, rue do Châteaùdun ; 6, rue François-Miron ; 31, rue du 4-Septembre ; chez Du rand, place de la Madeleine, chez le concierge de la Sorbonne. (SUITE PAGE t.) ! ARTS CHEZ LES ÉDITEURS PIERRE EMMANUEL et I B quelle couleur sont les . yeux de Pierre Emmanuel ? gris ? verts ? ou semblables aux nuages des ciels de colère ? Qui sait ! En tout cas, ils ont un regard de chat attentif ou amusé. Pierre Emmanuel pose les cou des sur son bureau, voûte son dos avec volupté, remet sa tête entre ses mains et avec ses grands yeux explique qu'il adore les gâ teaux. Ce n'est pas sérieux, di rez-vous ? Mais si. Pierre Emma nuel, en promenade, se mettra à rire : « Regardez cette chaise qui a l’air de faire ses confidences au fauteuil et dé « taper » par la même occasion sur le dos de ses bonnes amies. » Pas sérieux déci dément. Et puis vous lui parlerez de ses poèmes, alors il dira : « Quand 3’écri's cela réveille en moi • des puissances noires, infernales- » Vous réclamerez des vers sur le printemps et il gémira : « Mais si je compose un poème sur le printemps il sera mort-né ! » Voilà : il y a deux êtres en Pier re Emmanuel, le fantaisiste et le « sombre ». . Pierre Emmanuel est directeur littéraire, depuis 1944, des édi tions L.U.F. qui viennent de s’ins ta lle r à Paris. Ses deux tendances le guident dans :le- Choix des œu vres auxquelles il accorde son ap pui ou -sa fâvaur. Le « fantai siste » aime les Honneurs du pied, le « sombre » goûte Les His toires sanglantes de Pierre-Jean Jouve. Mais oublions que Pierre Emmanuel est poète, rêveur. A présent qu’il expliqué ce qu'est la L.U.F. il devient très « direc teur littéraire ». La L.U.F. (Librairie Universelle de France) à succédé à la Li brairie de l'Université de Fribourg.qui, pendant la guerre, édi ta it dés écrivains français : Clau del, M aritain, P.-Jcan Jouve, Sta nislas Fumet... Elle groupe des auteurs de tendance chrétienne unis - sous 'le sign# de la Résis tance et ayan t la conception d'une certaine vocation de la France. En pleine-guerre, elle avait com mencé, sous l’impulsion de Pierre Courthion, la publication d'une collection intitulée Le Cri de !a France qui offrait au public des textes d'auteurs classiques ayant des analogies avec la situation présente et pouvant trouver des résonances dans le cœur et l'es prit des Français. Il s'agissait de dégager le portrait de l’auteur à travers des textes par des procé dés de présentation (un texte de plusieurs pages .pouvant être sui vi d’une pensée de quelques li gnes). La collection dirigée actuel- D L U. F. lement par Pierre Emmanuel compte une cinquantaine de ti tres dont le Stendhal de Starobinski, le Danton de Pierre-Jean Jouve, lé Montaiembert de Mounier, etc... La deuxième collection impor tante de la maison, la collection Spiritualité, publie des textes de mystiques anciens comme Henri Suso, mis à la portée du grand public à l’aide de notes histori ques et critiques. • La troisième collection est con sacrée aux Ecrits Politiques, elle est dirigée par l’abbé Journet et a publie des textes de Saint Tho mas d’Aquin, Jean-.Tacqucs Rous seau, Saint Augustin. La L.U.F. compte également une collection de textes révolu tionnaires relatifs à 1848, dirigée par G. Duveau et Jean Follain, qui présente des œuvres de littéra- LES BEAUX LIVRES LES AMOURS DE PIERRE DE RONSARD, collection « Tradi tion de la France ». Bois gravés par Hubert Yencesse. — 350 " exemplaires (Les Editions Na tionales). L’idée est excellente d’avoir, pour illustrer les poésies de Ron sard, fait appel à Hubert Yencesse, dont l’art est marqué à la fois d'élégant classicisme et de féminité. Les bois qu’il a gravés pour Les Sonnet pour Hélène et pour Le Livret de Folastrie ne dé çoivent pas l'attente. Si pur qu'en soit lé trait, ils ne sont jam ais secs ou inse'nsisbles. Il semble que les sculpteurs, lorsqu'ils illustrent un livre,, ont une prédilection pour la gravure sur bols (plutôt que sur cuivre) et en obtiennent par Raymond COCNIAT divers éléments du volume. ' La composition est un élégant ita lique. Une réserve : le numérotage des sonnets est placé tantôt au milieu de la ligne, tantôt dans la marge, cela, sans autre motif en apparence que d'utiliser le blanc laissé libre dans la page. Ce man que d’unité dans la mise en page est un peu déconcertant. Le fait de disposer les sonnets sans sé paration entre les quatrains et 'les tercets, change nos habitudes sans qu’on y puisse trouver à re dire. On le voit, ce beau livre prouve un certain nombre de recherches Catherine VALOGNE. INFORM ATIONS curieux mélange dé bonne hu meur et d'acuité où le surréalisme avait mis son empreinte. Les dermiêrs vers, quand on pense à la fin de Desnos, ont une doulou reuse résonance : Sur m on tom beau un p h o n ogra p h e R écilfra cette èp ita p h e : I .ib e r tc, E galité, F r a ter n ité. La présentation se distingue surtout par une recherche typo graphique minutieuse, même dans les nouvelles. Pour les poèmes la volonté en est encore plus affir mée avec l’alignement, tantôt par le commencement, tantôt par la fin, des lignes qui accentue d'une façon visuelle le rythme des vers. Yvette Aide débute dans la gravure avec ces lithographies où CONTES DE BOCCACE, illustrés par Roger Gay. — 986 exemplai res (J. Boutin, éditeur, au Mas que d’or, à Angers.) Je viens' dé'citer-trop de livres exceptionnels et Je me sens diffi cilement im partial pour cette ..édi tion des Contes de Boccace. © est pourtant un effort extrêmement sympathique, fait courageusement par un éditeur de- province qui mérite tous les encouragements et avait donné notamment, l ’an passé, une -excellente édition des Diaboliques, de Barbey d'Aure villy, avec de très belles litho graphies de Berthommé SalntAndré. Cette fois son ambition est moins haute. Il s'agit simple ment d'une boniïe édition, soi gneusement tirée, d'un texte classique pour lequel M. itogrr Gay a composé dos illustrations qui, tout en restant dans l'esprit Lithographie d'Y vette Aide pour « Les Trois Sf>Htslres », tm ornière emms tes Missl-- res de Martin Nadaud. Enfin il existe une , collection historique où Gonzague Reynold publie son Histoire de ia forma tion de l’Europe en « n » volu mes dont quatre sont parus, et Marie-Madeleine M artin son His toire de l’unité de la France. Parmi les livres à paraître pro chainement, signalons André Gide et l’influence allemande de Mme Lang qui est, parait-il, at tendu avec impatience aux EtatsUnle. Un essai de morale sportive, Les Règles du jeu, par Etienne Lalou, jeune écrivain, ex-cham pion de course à pied, ancien di recteur littéraire de la radio, ac tuellement directeur des services français de la B.B.C. Dans les dernières publications de la L.U.F. on remarque : Les Honneurs du pied d’Assia Lassaigne, Raisons et raisons de Jacques M aritain et L’Idée de pa trie en France par Marie-Made leine Martin, Monorail d’Audiberti et probablement Qui est cet homme ? de Pierre Emmanuel. Actuellement la maison vient de lancer deux jeunes écrivains : Assia Lassaigne, déjà nommée, qui vient d'achever son deuxième livre : Salle d’attente, et Roger Boussinot, correspondant dans « Action » et « Libération », qui, après Maldemer, présente une Ge neviève qui viendra (jam ais deux sans trois) après celle de Gide et de Lemarchand. La caractéristique de la L.U.F. ? Sans doute la présentation élé gante de ses volumes, leur typo graphie soignée, la tenue « sévè re » des textçs et aussi... qu’elle continue à publier : en ces temps de crise, c’est chose importante. 9 AVRIL 1948 de Robert Desnos. (E d itio n s le s . 13 Epis) ■f Gravure sur bols de Yenoesse pour « Les Amours de Ronsard ». (Les Editions Nationales) des effets différents de ceux des peintres. Il va sans dire que Yencesse n ’imite pas Maillol et pourtant il y a entre les gravures de ces deux a r tistes une évidente parenté, une façon de cerner les for mes, par un trait qui n’est pas un dessin libre mais laisse devi ner la nature de la matière em ployée, une simplicité à la fois fruste et raffinée qui vient peutêtre de l’habitude qu'ont ces ar tistes du contact avec une ma tière réelle qu'ils aiment et ne cherchent pas à camoufler. Pour les planches hors textes ces gravures sont tirées sur un fond vert clair qu'on retrouve aussi pour le fond des lettrines ou des bandeaux. Ainsi que dans la typographie du titre, établis sant ainsi une liaison entre les LITTÉRAIRES ^ L a m ô rt de R ené M artinç-au, le ¡ Ju g em e n t du fa u x G oncourt : S a R o m a n c i e r d i t s o n m o t , p récédé des d ern ie r, p r iv a les a m is de cha G u itry v e r s e r a ’35Q..00(i fra n c s à p o rtra its • de Je a n P a ü lh a n , M arcel Léon B’io y ,'d e B a rb e y cl’A u r e v illy , de , rA 'pndôm ie de , son ennerhl BUJy et A rln n d et .Tonn G renier. Il y est t r a i TrMtmv C'orbï ('')<>> rt ri g 11h y uni Htm l ’é d ite u r Robert. i.niYoï'it èonqTITiiiié b té non seu lem en t dp^ne conception d 'un am i d 'm itr« les nmJ». Avoc n o u v elle ; du ro m an , V n a is des r a p la m êm e et s o lid a ire a stre in te , p lu s »Siilrit-PiS) R oux 11 é ta it Pu n des d er p o rts du ro m an et de la v ie h u m a in e . d ix in s e rtin o s du ju g e m en t et la des n ie rs tém oins d ’un âge m agn ifiq ue Cet e s s a i in a u g u re la nouvelle, co llec tru c tio n de la b a n d e pubL icitaire. p a r l ’a m itié . T h éo p h ile ïîr ia n t sera tio n « M ises au p o in t », d irig é e p a r ^ L ’in te rv ie w d ’A m iré B reton p a r n ie n se u l d éso rm ais. L o u is P erch e et clans la q u e lle p a r a î A im é P a tr i (P a r u r m a r s ) a p p o rte des tro n t les o u v ra g es de L o u is Em ie, A lberto . M o ra v ia tie n t une p la c e p ré c isio n s sig n ifica tiv e s s u r l ’év o lu R.-G . A lb è re s, F ra n c is A n ib riè re , etc. ém in en te d an s la 'n o u v e lle litté r a tu r e tio n s p ir itu e lle du s u rr é a lis m e au i t a l i e n n e , RoJbert L affont p u b lie La sein de la trad itio n p o étiq ue. A ndré + Au T em p s P résen t, Sop hie Stam M a s c h e r a t a softs le titr e Le Bal B o i i r i n é i ü .die A ndré Suarès.- L es œ u b a t q u i p u b lia S è v e annonce ila.p a.ru m a s q u e . A lberto M o rav ia est à P a v res d ’im a g in a tio n , Des œ uvres' cfé* âtfiÜOiï ¿A? C o m p a g n o n s a n s v i s a g e en r is jus/qU’au Î5 a v r il. tu re et de c iv ilis a tio n sont a n a ly sé e s c o lla b o ra tio n av ec H en ri v a iî sép arém en t, b ie n que la d iv isip ù p a D ire .q u ’il y a d é jà u n e S o c i é t é + F ra n ço ise d ’E aubonne, p r ix des r a is s e u n ipeu a r b it r a ir e : la poésie d e s é t u d e s c l a u d è l i e i i h e s / I l n ’est L ecteu rs 1947, sig n e ra ses liv re s : n ’est-elle p o in t œ u v re de c u ltu re ? p lu s - n é c e ssa ire d ’être m ort p o u r , en L e C œ u r d e w a t t e a u ét C o m m e u n A rth u r A dam o v , Jo ë B ousquet, Y ves t r e r en exégèse. v o l d e G e r f a u t s à la lib r a ir ie « K u \ L év y, P ie rre M inet, P ierre P a s c a l, et P ortes de F ran ce », 25, ru e B o n ap ar•4" Guido P iôveh e est. à P a ris . Il a de n o m b reu x ^crlynlrçs do lib e rté sig n é son liv r e , F*itïè c o n t r é p i t i é , à le, le sa m e d i 1.0 a v r il, de 17 h. a 20 p a rtic ip e n t à ces a n a ly se s. h eures. J<a lib r a ir ie du Carhée, to u jo u rs ac - f C ’e st a u B a lç a u Ivre que p a r a is c u e illa n te a u x n o v ateu rs. On ann on ce la p u b lic a tio n Chez sent L ’A g o n i e d e , l a IIIo R é p u b l i q u e , ^ D ans la c o lle c t io n « H om m es du u n tém o ign age de Ja c q u e s D ebrt-lVl • D ebresse de deux ro m an s, l ’u n de jo u r », le s. éd itio n s B o rd as p u b lien t Luc y H um bert : I, ' A m o u r n ’a p a s r é del s u r le s a n n é e s 1929-193», un ou u n ' G e o r g e s D u h a m e l de C ésar San n o n d u , illu s tr é ¿le ibols grnvés du s h v ra g e de J a c q u e s L em arch an d su r le t e lli q u i f a it su ite à L ’H o m m e S a r l ’a u te u r, l'a u tre de G. B o nnam y : R èth é âtre et S t a l i n e a b e s ô i n d e la p a i x t r e de M arc B eigb ed er. D ans une col s i s t a n t l a H s m e et d ’un recueil de p o è du jo u r n a lis te a m é ric a in E d gar Snow . lectio n p a r a llè le , « H om m es de no m es de P ie rre C u v lllle r : l rufl t c s de. + A ux E d itio n s de la C olom be, le tre tem p s », B o rd as ann on ce u n fîo b e l l e s l è v r e s , illu s t r é p a r M aurice d e rn ie r o u v ra g e de P ie rre LeComte H enry. m a i n R o l l a n d de R ené A rcos. du N ouy : L ’H o m m e e t s a d e s t i n é e , + Les éd itio n s « B abén <‘t SJtÎgrén *• •4- Chez G rasset, A gnès C h a b rie r r a q u i eu t a u x U .S.A. u n im m en se su c de Stockh olm v ien n en t de p u b lie r une conte d an s L e s P i e r r e s c r i e n t la t r a cès, est ann on cé p o u r le m o is p ro g éd ie. des ré sista n ts y o u g o sla v e s qui étude s u r le s s u rr é a lis te s su édo is. ch a in , a in s i q u ’u n n o u v eau liv r e de lu ttè re n t av ec ou co ntre M ik h a ïlo C’est l ’œ u v re d ’une éq uip e : Folke M au rice Z undel : L’H o m m e p a s s e H olm er, E rik L ïn d eg réen et Egon ()sv itc h d an s u n des d ra m e s le s p lu s l ’h o m m e et, de D enis S a u ra t, V ic to r so m b res de la ré sista n c e européenn e. tlu n d . Le titre ch o isi : l l a î m s t a d H u go et les d ie u x d u p e u p le . E galem en t chez G rasset, Stephen Vag r u p p e n ra p p e lle le nom de la petite + La. N u it e s t l e m a n t e a u d e s p a u lot : R e g a r d o n s v i v r e R a b e l a i s a in s i v ille , H alm e stad , où la p lu p a r t de ces v r e s , ce titre étrangem en t beau couvre q u ’u n P o r t r a i t d e S a i n t - J e a n d e la a r tis te s sont nés, où ils ont vécu. le p r e m ie r ro m an de C laude R oy qui C r o ix p a r H enri C h an d ebo is q u i re O stlund, qui est un in g é n ie u r é le c sig n e d a n s Ce S o i r un rep o rtage su r p lac e, d an s son ca d re h is to riq u e , ce tric ie n , fu t le m écène du gro up e : il l ’I ta lie a lo r s q ue le rom an p a r a it chez lu i q u i fu t a u s s i u n ho m m e. ap p o rte, av ec ses so u v en irs, u n g ra n d R ené Jiu llia r d q u i p u b lie a u s s i du no m bre de d é ta ils to u ch an ts ou d rô T a n t q u e le c œ u r d e l ’h o m m e n e g én é ral G u illa u m e, a tta c h é m ilit a ir e les s u r le dévelo pp em en t de cette c a f e r a p a s i m p r é g n é d ' u n p e u d ' a m o u r , f o n ç a is '¿'M oscou' en 1945 et en 1946: m a ra d e rie . H olm er, dont la sp é c ia lité i h o m m e n é s a g i t e r a q u e d a n s la P o u r q u o i V A rm ée R o u g e a v a i n c u . est l ’h is to ire de l ’a r t, a n a ly s e ce q u i p l u s d e s s é c h a n t e d e s s o l i t u d e s , d i,, ra tta c h e l ’éq u ip e su éd o ise a u x g ra n d s sen t L e s C a h i e r s d e i a m i t i é q u i v ie n - T . L n n o u v el ou v rage de Mauir.ice co u ra n ts de l ’a r t à l’étran g er et p a r Sach s p a r a it chez C orréa C hron i lien t dé B o rd eau x (173, rué. du P atic u liè re m e n t au cu b ism e et au s u r q u e j o y e u s e e t s c a n d a l e u s e , titre qui la is - G a llie n ) et dont le co m ité de r é a lis m e du co ntinent. L ih d egrén , en v eu t c a r a c té r is e r l ’en trc-d éu x guerres. ¡direction com prend D a n ie l. R ops, J o fin, co n trib u e à cet en sem ble p a r u n e E crites a v a n t le S a b b a t , ces ch ro n i sep h F o llie t et D enis C la ir . A sso rtis sé rie de p etits poèm es q u i accom q u es le co m plètent, e lle s en ont la à ces c a h ie rs, de* E q u i p e s et des g nen t les rep ro d u ctio n s, no tam m ent v erv e tr is te et le sty le m âché. C o m p a g n o n s v eu len t co n stitu e r un celles de W a ld e p ia r L orentzôn, E rik Chez île m êm e éd iteu r, un e s s a i n o uv eau m ou vem en t p o u r la peux du Ol.son, E sa ia s T h orén, Sven Jo n sô n . m a g is tr a l de R ay m o n d G uérin : Un m o n d e; so us ce sig n e u n iq u e de l ’a m itié . L es ch oix du ce rc le c r itiq u e .pour -le -m ois d e rn ie r v a le n t en seign e m en t : Q u i e s t c e t 'h o r t i m e ? de P ie r re E m m an u el e t ¡le ro m a n de C h ris t ia n M u r c ia u x . dont J a c q u e s de L ap ra d e a v a it été ic i le p re m ie r et p res q u e le seul à d isce rn er, d an s la m a ré e h e b d o m ad a ire des liv re s , d’ex cep tio n n e lle portée. L e P a r a d i s p e r d u . r e t r o u v e d ro it de. cité. ■4k A u cours de l ’asse m b lé e qui é lu M a u rice B edel à la succession L e s é c r iv a in s n e «o n t p a s s e u ls k n o u s c o n fie r le u r s s o u v e n ir s . de G érard B aër, la So ciété des Gens de L ettres a p p ro u v a à l'u n a n im ité M m e M a r y M a rq u e t é v o q u e a v e c u n e é m o tio n e t u n e é lo q u e n c e f r a p « l ’actio n efficace du com ité 'p o u r p a n te s le s g r a n d s a c t e u r s q u ’e lle a c o n n u s. C e u x q u ’ e lle a p p e lle « -Les f a ir e a b o u tir la lo i su r le dom ain e I m p é r is s a b le s » (1 ), co m m e n o u s le s o u b lio n s v it e 1 C ’e s t q u ’ils so n t u b lic p a y a n t » , re m e rc ia n t M aurice l ’é c h o d e le u r te m p s , d ’ u n e g é n é r a t io n p a r f o is , d ’u n e m a n iè r e d e s e n eix o n p e et G érard B a u ë r tout sp é t i r q u i c h a n g e d e jo u r e n jo u r . L e u r je u , le u r in to n a tio n , le u r s g e s t e s c ialem en t.. Le n o u v eau b u rea u es! n e d is p a r a is s e n t p a s s e u ls a v e c l a v ie q u i le s a n im a it . M a is p e u ta in s i com plété : P ie rre D escaves, L u ê t r e a u s s i ie se n s p a r t ic u lie r de le u r a r t p ro p re , ce q u e c e lu i- c i r e p r é cien F a b re , E m ile H énriot, v ic e -p ré s e n t a i t a u x y e u x d e s a u t r e s h o m m e s. I ls p o r te n t d e s a m b itio n s , d e s s id e n ts ; F ernanel G regh, Ja c q u e s Dep a s s io n s , d e s jo ie s , d e s n o s t a lg ie s , d e s r ê v e s q u i p e rd e n t le u r p o r b û -R rid e l, r a p p o r te u r s ; Mme Geor g e s D ay re sta n t s e c ré ta ire générale, t é e l a p lu s a ig u ë e t d o n t l ’e x p r e s s io n , le s m a n if e s t a t io n s s c é n iq u e s n e a s s is té e de Léon Groc et de J e a n Guis a u r a ie n t d e m e u r e r le s m ê m e s . A r t m o b ile q u e c e lu i d u t h é â t r e , g r a n rec. d io s e e t d é c e v a n t co m m e l a v ie m ê in e î T o u t s ’y t r a n s f o r m e à c h a q u e in s t a n t : le s t y le e t la s e n s ib ilit é d e s a c t e u r s , m a is a u s s i l ’â m e E st-ce b ie n v r a i q ue les éd itio n s m ô m e d u p u b lic q u i le s s o u t ie n t, le s é c o u te , le s p o r te . V o ic i r a p p e lé s L e R é g e n t , n a tu re lle m e n t s ise s au 16, de la ru e M o n lp en sier, so n geraien t à, n o s m é m o ire s f r a g il e s , de i a « D u s e » q u i f u t « c o m m e le v e n t q u i à p u b lie r L e N o u v e a u D i c t i o n n a i r e to m b e » à M m e S c g o n d -W e b e r, d e r n ie r p ilie r d u T e m p le t r a g iq u e , b ie n d e s g i r o u e t t e s ? On prom et à cette d e s f ig u r e s d r a m a t iq u e s , h a u t a in e s o u f r a g il e s : P ie r a t , M a d e le in e régence une fiè re couronne. R o c h , e n q u i le s é lé m e n ts e u x - m é n ie s s ’o r c lie s t r a ie n t , L a m b e r t , L e B a r g y , S y lv a in , F é r a u d y , M a r ie L e c o n te , R é ja n e , A n to in e , le s M o u - f Ja c q u e s C hastenet q u i fu t le d i re c te u r du T e m p s et siège m a in ten a n t n e t ... C ’e s t le liv r e d ’o r du t h é â t r e q u e n o u s d o n n e M m e M a r y M a r à l ’In stitu t, in a u g u re chez J u llia r d q u e t. I l é t a i t ju s t e q u ’il s e t e r m in â t p a r u n h o m m a g e à M a r g u e r it e L e s G r a n d s H o m m e s d e l a III 0 R é p u M o ren o . J » y tr o u v e , c o n s a c r é e s à R a im u , c e s p h r a s e s e x a c t e s : « R a im u b l i q u e av ec u n R a y m o n d P o i n c a r e . é t a it u n e s o rte d e p r o d ig e , q u e lq u e c h o s e d ’a u s s i r a r e q u ’u n o r a g e ■4* Le p rem ie r « G rand P rix ejle la t r a n s p e r c é p a r le s o le il : u n in s t in c t j a i l l i s s a n t d o m in a it son a r t . R ie n M er » a été décerné à Je a n M errien d e p r é v u ch ez c e t a c t e u r e x c e p tio n n e l. Q u an d l a v o ix de R a im u , c e tt e d a n s le ca b aret de l ’A m iral pour v o ix d e te m p ê te , n o u s f o u d r o y a it co m m e u n s o u ffle m a r in , b r u s q u e L ’A m e d e l a m e r , p a ru au x éd itio n s m e n t, l a n a ïv e t é d u r e g a r d ou s a t r is t e s s e n o u s a v e r t is s a it q u e c e tte de 'la rev u e n a n ta is e : H o r i z o n s . s o n o r ité d é b o r d a n te se d o u b la it d 'u n e s e n s ib ilit é a ig u ë ». Il se p o u r r a it que F o n t a i n e so rtît A c e t a c t e u r d ’u n t e m p é r a m e n t a d m ir a b le —■ le d e r n ie r p e u t - ê t r e d ’u n silen ce a c c a b la n t, p lu s v ive à v é r it a b le m e n t c o m p o se r u n r ô le e t à s ’id e n t if ie r in t é g r a le m e n t (e t d ’a rg e n t q ue m o rte d e poésie. à s a m a n iè r e ) à u n p e r s o n n a g e — M . P a u l O liv ie r c o n s a c r e u n liv r e o ù l ’o n t r o u v e r a d e s d é t a ils s a v o u r e u x e t d e s a n e c d o te s p it t o r e s q u e s C h ristia n M urciaux signera son dernier ( 2 ). I l é t a i t bon q u e to u t c e ia f û t a r r a c h é à l ’o u b li, c a r le c in é m a , du liv re , « Les Paradis perdus », q ui est le m o in s, n o u s r e s t e e t le s f o r t e s im a g e s n ’e n so n t p a s p e r d u e s . A u r e s t e , p re m ie r rom an fra n ça is choisi par le C e r le s r é c it s d e M . O iiv ie r m e p a r a is s e n t e x c e lle n t s ; on y r e c o n n a ît j u s cle de la c ritiq u e , à la L ib ra irie des q u ’a u t jm b r e de l 'a c t e u r ; t o u t c e la e s t b ie n v u , b ie n c o n té , e x a c t e tro is M agots, 60, avenue de la Bourdon m e n t s e n ti. L ’e n tr é e a u F r a n ç a is , le s in c id e n ts d e l a lo g e , t e l d ia lo nais, le sam edi 10 a v ril, de 16 à 18 heures. g u e a v e c M . P a g n o l, le s d if f ic u lt é s r e n c o n tr é e s , t e ls q u e le s r e la t e M . O iiv ie r , r e n d e n t le / so n m ê m e d e l a v ie . E t l ’a u t e u r p a r le a v e c in Le M ouvem ent E pîphaniste fera une p re t e llig e n c e de l ’in t e r p r é t a t io n q u e R a im u n o u s d o n n a d u « B o u r g e o is m ière m anifestation p u b liq u e le sam edi 10 g e n tilh o m m e » : « U n « b o u rg e o is » ... in é d it ... d o n t il n o u s ré v é la ,, d a n s a v ril, de 15 h. 30 à 20 heures à la galerie u n e in c o m p a r a b le m a ît r is e , l a n a ïv e t é e t l a g r â c e to u c h a n te , l ’a d m i Bellechassa, 266, bou le va rd Saint-G erm ain r a t io n c o n fia n te p o u r le s p r iv ilè g e s d e l a n o b le s s e e t l ’é to n n e m e n t p r e s {m é tro S o lfé rin o ). Les thèmes du m a n i q u e é m o u v a n t q u e p r o v o q u a it e n s a p e rs o n n e l a r é v é la t io n de s i b e lle s feste seront développés en discussion lib re . m a n iè r e s . M ie u x en c o re , il a g i s s a i t e t p e n s a it a v e c u n e 'te lle h u m a n it é C l. A . Messin, Jacques Dacquem ine, Fran q u ’il en f a i s a i t o u b lie r so n p ro p re r id ic u le ... — A h ! q u e n ’a i- je é t u d ié cis Bouquereau lir o n t dos textes répon p lu s t ô t p o u r s a v o ir t o u t c e la I — C ’é t a it u n e r é p liq u e d e M o liè re ,, e t d a n t à la d o c trin e du m ouvem ent. H e nri P erruchot signera ¿es ouvrage«. , c ’e n é t a i t u n e . d e M . J o u r d a in , m a is c ’ é t a i t p lu s e n c o r e u n e r é p liq u e 8 m ars intéressantes, tout en conservant dans l’ensemble un aspect tradi tionnel de bon aloi. LES SENS APPKI-NNENT, de Luc Estang. — Bandeaux par Raymond Gid. — 111 exempla! res (Les Bibliophiles aléslens». Encore des pommes et l’illustra tour pousse plus loin encore dans le domaine de la suggestion et de l’irréel car ici l’image n*a ptys rien de descriptif et pourtant elle se lit au début de chaque poème, comme une infaillible certitude. Chaque poème est un des cinq sens, chaque bandeau en est le si gne ; non l'objet, mais plutôt la sensation transcrite en un grti phisme, une manière d’idéogram me dont on devine la signifie» tion, les lignes droites et rapide.'« d’un regard, 1r s enroulement.;; d’un parium, l’effleurement d’uiu' màin. L’ensemble forme une plu quette de quelques pages a’un raffinement extrêmement pré cieux, où texte, dessin, typogpphie, sont merveilleusement ac cordés. Et que ces poèmes de Luc Estang méritent cette conjpmi tion de bonnes volonté^ qyev-imi de sensible intelligence ne ' 1m écrase pas, mais au contraire soit visiblement mise à leur service), n ’est-ce pas le meilleur mojen d£ leur rendre hommage ? / LES TROIS SOLITAIRES, (Je Ro bert Dcniioîi. — Lithogiaphies d’Yvette Aide. — 325 eximplaim Æ t« À? *$*>■ Des nouvelles inédites, dielques poèmes de Robert Desnos, Jeu vres posthumes d’un poètp fantaisie charmante offr DREUX - BAR Créateurs e t spécialistes du PO CH O IR A Q U A R E L L I I, b ou levard H e n rl-IV - PARIS' elle réussit à faire une large part au rêve, faisant dominer les op positions de noir et de blanc et demandant au gris, moins de mo deler ces formes que d'ajouter quelques notes intermédiaires à ces contrastes, laissant surgir des suggestions dans ce monde de l’irréel, afin de rester d'accord avec le poète et sans imposer au lecteur une affirmation trop pré cise. de l’œuvre, ne sont pas cependant licencieuses. Le tirage (texte et illustrations) est soigné, bien lisi ble. sur un bon papier et c'est fort bien ainsi. Ouvrage de la ca tégorie qu'on est accoutumé de qualifier « demi luxe », il répond bien à son objet et l'on souhai terait que ce fut le début d'une collection qui mériterait de trou ver sa place dans les bonnes bi bliothèques. LE BLE EN HERBE, de Colette. — Gravures sur cuivre de Ma rianne Clouzot. — exemplai res (Editions Flammarion). Pour revenir à une expression directe de la vie à des images réelles jusqu'au plaisir physique, mais toujours sensibles et raffi nées, citons les belles gravures dont Marianne Clouzot a paré le Blé en herbe de Colette. Exacte rencontre aux limites de l'impos sible, mais Justement séduisante et parfaite parce qu’il s'en fal lait de peu de choses pour que l’accord ne fut pas obtenu ; un peu plus et Marianne Clouzot eut été trop précieuse pour la joie So lide de Colette et pour sa pro fonde humanité. Et ce livre tire yf justement une bonne part de sa séduction de cet accord difficile et rare de cette réussite qui n'est pas de hasard, car on voit bien que tout y fut soigneusement mis au point : la typographie, où les fins de lignes avec des mots cou pés sont rares, le papier légère ment teinté et doux au toucher, la jolie couleur verte des lettri nes au début des chapitres, l’encre des gravures, pas tout à fait noire pour s’accôrtfeF m e ift .¡Sitiê « « gante du texte, en résumé tout ce qui donne envie de lire un livre autant que de Je regarder. LE SOPIIA, de Crcbillon fils. — Illustrations de Georges Villa — Collections du Carquois. — 2.500 exemplaires (Editions Arcen-Ciel). Mais je n’éprouve aucun besoin d’indulgence pour cette édition du Sopha de Crebillon qui mérite bien des réserves et dont l’érotisme puéril reste en fait assez banal. L’œuvro des conteurs du XVIII' siècle, si galante soit-élle, peut s’accommoder d'une certaine fantaisie. Ici l'illustrateur s'est simplement contenté de semer ce texte de compositions en couleurs, assez banales. Il semble pourtant que la qualité des reproductions, faites au pdrhoir, soit fort bonne. On aimerai# iur ce sujet, et. juste ment pas* -u’il est scabreux, plus de rail lement. Dans Ce do- L'ESTAMPE A Q UAR ELLE Coll. FUSAIN Coll. DOULCE FRANCE LES B O h SPARISLIBRAIRES AU JO NQUUK \ m NOTltE-1IAME, G. i «. rue du Cloltre-NotreDame : Livres mir le» nènux-Arts. D om nieiilatlon. Feuilles et cartes. (Od6 . 09-64). MIhhcIh Doiv» Mîfèbvre. UAJL.1UNAN1, 224, rue de Rivoli, OPFJ. : i-lvre» français, an g lais, am é ricains, architecture, peinture, sculpture, m olilller, danse, ciném », théâtre. F . DE NOBELE, 35, rue Bonn parle <6«-), Dn.n, OM 62 : Livres anciens et moder nes. Beaux-A rts. Documentation. DANIEL RAPILLY, Ü, quai M anquais (Lit M : Ions les livre» sur les Beaux-A rts anciens et moderne». Expûdll lon/i en province. AN DRE POÜRS1N, Mbralro-oxpsrt , 1U3, no Hnti«»mann ; Livres anciens et romantiques, livres moderne» dans de belle»» reliures. BRUXELLES LA LIBRAIRIE ENCYCLOPEDIQUE, 7, ru t du Luxembourg IV : Livre» d’Art, d ’HIstolre et éditions originales. proche de la vulgarité et c'est bien ce qui est le plus à craindre dans ce genre de publications. S / d e R a im u e t l ’a c t e u r s e co n fo n d ait, a.u p e r s o n n a g e a v e c u n e é v id e n c e t e lle q u e l ’on n e s a v a i t p lu s e x a c te m o n t q u i, d e R à im u ou d u « B o u r g e o is g e n tilh o m m e » , se m o n t r a it 1" p lu s la r g e m e n t h o n o ré d e s e v o ir a u s s i b r illa m m e n t, in tr o d u it d a n s leu m a n iè r e s d e la n o b le s s e ou d a n s l a m a je s t é d e s s o ir é e s de V e r s a ille » >. M . O liv ie r n o te c e p e n d a n t q u e, d a n s c e t t e I n t e r p r é t a t io n , i l y a v a it) s u r t o u t u n g é n ie d e l a s it u a t io n c o m iq u e , « ro m p u A, to u s le s g e n r e s , ('•prouvé p a r c e n t m ille o c c a s io n s ». I l a jo u t e : « C ’é t a it b ie n , en effet, l'h o m m e du m u s ic - h a ll e t c e lu i du ca,f’ c ô n c ’, c e lu i d e s r e v u e s d e l a « O lj’/ ale » m ê m e , q u i d is t r ib u a it s a v e r v e é t o u r d is s a n t e e t jo n g la it d e touw le s a t o u t s d o n t il s ’é t a it m a g is t r a le m e n t e m p a r é à la f a v e u r de n ’ im p o rte q u e lle sc è n e , a u fil de n ’im p o r te q u e l je u , d e p u is l a r e n c o n tr e a v e c le m a ît r e d e p h ilo so p h ie ju s q u ’à l a le ç o n d o n n é e p a r le m a ît r e A, d a n s e r ». A h ! K a lm u n ’é t a it p a s u n e « lo n g u e f ig u r e » î R ie n chez, lu i d e liv r e s q u e e t il é t a i t bi<Mi lo in de l ’e s t h é t is m e . I l éta it, r é d u it A mi s e u le g é n é r o s it é in t e lle c t u e lle e t s e n s ib le , â so n n a t u r e l, à s e s dons p r o d ig ie u x . C ’e s t u n e r u d e é c o le . E lle n o u s a d o n n é R â im u ... J e n e m e s u is p a s e n n u y é u n in s t a n t lir e M . P a u l O liv ie r . P e u t - ê t r e a i- je t r o u v é m o in s d ’in t é r ê t a u x p r e m ie r s c h a p it r e s d u v o lu m e : c ’e s t q u e n o u s Im a g in o n s m a l R a im u je u n e . T o u te la v ie d u l iv r e t ie n t à l ’im a g e q u e le g r a n d a c t e u r a la is s é e en n o u s. D e l à lu i v ie n t c e tt e s a v e u r q u e n o u s tr o u v o n s a u m o in d r e tr a it, e t m ê m e â. c e t t e é v o c a tio n d e l a vie, f a m ilia le : « L o r s q u e d ’a v e n t u r e on. lu i r e n d a it v is it e à l ’h e u r e d u re p o s, on v o y a it J u le s , t e l le g e n d r e a d m ir a b le e t fid è le , a s s is à la d r o itr d e l a b e lle - m è r e e t c o n v e r s a n t a im a b le m e n t a v e c e lle , l a s e r v ie t t e a u t o u r d u co u » . A l a p lu s sim p le n o ta tio n , R a im u p r ê te so n s t y le . G ro ck e s t d é jà p lu s lo in d e n o u s. S e s s o u v e n ir s so n t p lu s a g it é s . L e u r s e u l d é fa u t, e s t p e u t - ê t r e d ’ê tr e é c r it s p a r le c lo w n lu i-m ê m e . N on q u e c e lu i- c i s e t i r e m a l d e s e s r é c it s , m a is u n té m o in e û t é t é 'p r é f é r a b le p o u r f a i r e v iv r e G ro ck s u r la p is te e t d a n s l ’in t im it é , co m m e M . O liv ie r s a i t n o u s f a i r e v o ir R a im u . Le l iv r e s ’a p p e lle , n a t u r e lle m e n t , « S a n s b la g u e » (3 ). B e a u c o u p d e f a it s , d e d iffic u lté s a v e c le s d ir e c t e u r s e t le s lm p r e s a r ii (tro p ! ) , d e r e v e r s e t d e s u c c è s , d e r e n c o n tr e s a v e c le s s o u v e r a in s , de s e r v ic e s r e n d u s , d e to u r n é e s a v e n t u r e u s e s , m a is l ’a tm o s p h è r e n ’y e s t p a s to u jo u r s . On s ’a t t a c h e r a a u x d é b u ts , à l ’é v e il d e l a v o c a tio n , ¿1 l a m is e a u p o in t <lu s p e c t a c le . D a n s u n e b e lle c a r r iè r e q u e d e h a s a r d s , m a is a u s s i d ’e ff o r ts , d e lu c id it é b r u t a le ! II s e m b le q u e de le n t e s a p p ro c h e s , d e s c o n c e s s io n s r é c ip r o q u e s , d e s m a le n t e n d u s , p u is d e s r é u s s it e s im p r é v u e s in t e r v ie n n e n t lo n g te m p s a v a n t l ’e f f ic a c it é t o t a le e t la c é lé b r it é . D a n s u n d o m a in e t r è s é t r o it , t r è s p a r t ic u lie r , c o m m e n t u n h o m m e p a r v ie n t - il à c r é e r v é r lta b J e m e n t d es f a n t a is ie s q u i s ’im p o s e n t e t q u i p r e n n e n t u n s e n s ? C o m m e n t s e d é c o u v r e - t - il lu i-m ê m e e n c h e r c h a n t à s ’im p o s e r ? A c e s q u e s tio n s , a u x q u e l le s s ’a t t a c h e u n g r a n d in t é r ê t (h u m a in , s o c ia l, p r e s q u e a r t i s t iq u e ) , i l m e s e m b le q u e le liv r e d e G ro ck a p p o r te d ’in t é r e s s a n t e s ré p o n s e s . • 1 P e u t - ê t r e y a - t - il d a n s le r é c it d e C .-F . L a n d r y j e n e s a is q u è l so u « v e n ir d e B a r b e y ou d e L a V a r e n d e . P e u t - ê t r e y a - t - i l d a n s c e t t e m a par Edmond HUMEAU £ e n t e t e x p lic it e n t l ’a n a ly s e p s y c h o lo g iq u e ou p o é tiq u e . E n r é a l it é , c ’e s t la. p r im a u té d e l à c o m p r é h e n sio n q u i c o m m a n d e le s r e la t io n s . I l e s t s û r q u ’u n bon c r it iq u e f é m U A T R E jo u r s d e c a lm e * d é b a ts u n e x c e lle n t h is t o r ie n d a n s la, m e e n S o rb o n n e a v e c u n e v in g t a i n e d e c o n fé re n c e s fo rt d o c te s , d lx - s u r e m ê m e où..c e c r it iq u e s e r a c r é a t e u r , c ’ e s t - à - d ir e c a p a b le d ’u n e œ u s e p t n a tio n s r e p r é s e n t é e s p a r d es v r e d ’a m o u r a s s e z s in g u liè r e p o u r p r o f e s s e u r s d e l i t t é r a t u r e m o d e rn e c o m m u n iq u e r u n e v ie a n a lo g u e . o n t f a it r e n a ît r e à P a r is , a p r è s d ix L e b r u it c o u r t q u ’e n F r a n c e « l a a n s d e s ile n c e , je s c o n g r è s I n te r p la c e q u ’o c c u p a it & l a N .il.F . A l n a t io n a u x « l'h is to ire li t t é r a i r e . S i le b e rt T h ib a u d e t. e s t d e m e u r é e v id e » . V é n itie n S lc ilia n o t r a i t a d e l à p o é F r a n ç o is M a u r ia c , .s’ e s t f a it l ’éch o s ie d a n s S a p u r e t é e t s e s e n g a g e d e c e lie u p u b lic e n r e p r o c h a n t à m e n ts , i â p lu p a r t d es c o m m u n ic a A r m a n d . H o o g d e m é p r is e r . Lo.fi, tio n s p o r tè r e n t s u r le s e ffe ts d u « l a l i t t é r a t u r e d is c u r s iv e » e t p e u tC e n te n a ir e : le s le t t r e s e s p a g n o le s ê t r e l ’o u v r a g e d ’H e n r i C lo u a rd s u r (M a r c e l B a t a illo n ) , la lit t é r a t u r e l a l it t é r a t u r e d e p u is le s y m b o lis s e r b e ( M a r k o v it c h ) , A d a m M ic k ie m e . B ie n s û r , M a u r ia c a v o u e , lu iw lc z (D . Z a ie w s k i) , le s t c h è q u e s , 'a u s s l, q u ’lî n ’a p lu s la fo l d a n s le s S c a n d in a v e s e t m ê m e le s a n c e tt e l i t t é r a t u r e e t q u ’il e n ' v ê t it g la is e s . I l y eut. a u s s i u n d é b a t s e u le m e n t à l ’im p o s t u r e d e « l ’éro s u r le s r e la t io n s in t e r n a t io n a le s t is m e la b o r ie u x » e t d e « la d é m e n ( P a u l V a n T h ic g h e m ) , l e c o m p a r a c e s im u lé e » q u ’u n a c a d é m isin © t is m e a u x U .S .A . (M . F r le d e r ic h ) s u r r é a lis t e a f r e la t é s . L a q u e s tio n e t a u s s i « l a c o n v e rs io n r é p u b li c a i e s t don c d e s a v o ir s i c e t a u t r e n e d e V ic to r H u g o ». a c a d é m is m e s u f f it pm iF M a n F ia e à TiîUt c e la e s t fïiêjü b ë â ü . L ’J iîs lu i f a i r e d é p lo r e r l a p la c e c e n t r a le t o ir e l it t é r a ir e m o d e rn e p o u r r a it d ’ un T h ib a u d e t, to u t d é s e n c h a n t e e n fla m m e r d es p a s s io n s . I l f a u t m e n t d e je u n e s s e é c a r t é . r e c o n n a îtr e q u e le s p r o f e s s e u r s en J ’a v o u e n e p o in t p a r t a g e r d e o n t f a i t u n a s s a u t d e c o u r t o is ie . C e p a r e il* e s c r a in t e s . I l m e se m b le , a u q u i n ’e s t p a s si co m m u n a u m o c o n t r a ir e , q u ’ u n p r o g r è s . c e rt& in m e n t où la e u x tu re p o p u la ir e d e »'est. a c c o m p li d a n s l a c r it iq u e l i t v ie n t e n F r a n c e l ’o b je t d e p r é o c t é r a ir e d e p u is v in g t - c in q an s. c u p a tio n , on n ’o se d ir e d e p r é d i Q u’on p r e n n e c e t t e g é n é r a t io n où le c tio n , d e s c o m ité s <l’e n t r e p r is e . G a b r ie l B o u n o u re , J e a n C a s s ou C a r , p e n d a n t c e te m p s , t r e n t e (« P o u r la p o é s ie » ) , E m ile H e n s ix a s s e m b lé e s c o n s u lt a t iv e s d e r io t, E d m o n d J a lo u x — . s u r q u i d é lé g u é s e n t e n d a ie n t <PA r a g o n , Y a n e t t e D e lé ta n g -T a T d if a p u b lié d ’E lu a r d , m ê m e d e K a n a p a , d e à k L a T a b le R o n d e » u n e d é fe n s e L o u is M a r t in - C h a u f f le r e t d e q u e l s y m p a th iq u e e t r a is o n n é é — R o q u e s a u t r e s , d e s r e c o m m a n d a tio n s b e rt K em p , J e a n P a u lh a h , A n d r é s u r l a d é fe n s e d é l a l i t t é r a t u r e m o R o u s s e a u x , A n d r é T h é riv .e r e p r é d e r n e , d a n s le s e n s q u e l ’on s a i t : s e n t e n t a u p r è s d e J e a n G ir a u d o u x « P r e n e z e x e m p le s u r n o s e n n e et* d e V a lé r y L a r b a u d u n e d e cé.s m is ». g é n é r a t io n s c h è r e s à T h ib a u d e t. L a c lô t u r e d u c o n g r è s a d o n n é Q u’on p r e n n e a u s s i l a g é n é r a t io n lie u , s a m e d i d e r n ie r , à. u n e m a s u iv a n t e a v e c C la u d e -E d m o n d e M â n if e s t a t io n d a n s l ’a m p h it h é â t r e R i g n y , G e o rg rs B a t a i ll e , M a u r ic e c h e lie u , où le s c h a n t e u r s d e S a in t B la n c h o t, A lb e r t B é g u in , E tie m b lè , E u s ta e h e e n c a d r è r e n t d e v ie u x a ir s A r m a n d H o o g , M a u r ic e N a d e à ti, f r a n ç a is l a c o n fé re n c e d 'A n d r é L o u is P a r ro t, A im é P a t r l, T h le ç r y M a u r o is s u r l ’im p o r ta n c e d e s a p M a u ln ie r , s a n s o u b lie r S a r t r e n i p o rts é t r a n g e r s d a n s r é v o lu t i o n B r e to n , l a p a r t ie n ’e s t P ^ s m a l e n d e s li t t é r a t u r e s n a t io n a le s . R o b e rt gagée. d ’H a r c o u r t p a r la do « L a s a g e s s e A . B é g u in e x p liq u a it ju s t e m e n t à e t l a lib e r t é d a n s l ’œ u v r e d e G oe M a u r ic e F a u r e , d a n s « C o m b a t » , t h e e t d e S c h ille r » , q u ’i l p r it p o u r q u e « l ’œ u v r e v a la b le d ’a u jo u r d e s m e s s a g e r s de lu m iè r e . J e a n d ’h u i d éb o rd e l ’e s t h é t iq u e » e t q u ’il W u , a m b a s s a d e u r d e C h in e a u V a a p p a r t e n a it a lo r s a u c r it iq u e , s u i t ic a n , t r a i t a d u s e r v ic e q u e l a l i t v a n t C .-E . M a g n y , d e « f a ir e e n t é r a t u r e p o u v a it a p p o r te r a u x v a t r e r c e r t a in e s œ u v r e s d a n s c e t t e le u r s s p ir it u e lle s . On a v a i t e s p é r é p r is e de c o n s c ie n c e d e l ’h o m m e p ^ r s e u le m e n t -que R e n e d e tto C ro c e a s 'iu i-m ê m e q u i se co n fo n d a v e c u n e s is t e r a i t à c e s e n t r e tie n s . A u d e r p r is e d e c o n s c ie n c e g é n é r a le d e n ie r m o m e n t, le v ie u x p h ilo so p h e l ’ép o q u e » . P e u a s s u r é s u r - c e t t e it a l ie n a dft re n o n c e r . M a is le p r o c o n c o rd a n c e f in a le e t e n c o re m o in s c h a in c o n g r è s s e t ie n d r a k F lo r e n s u r l a c o n fu s io n d e l ’ in d iv id u e t c e . E n 1951, il e s t v r a i. C a r ie s h is d e l ’ép o q u e , j ’e s t im e t o u te fo is q u e t o r ie n s d e l a lit t é r a t u r e m o d e rn e l a c r it iq u e f r a n ç a is e p o ssè d e ' a u n e s ’e m b a r r a s s e n t p o in t d e v u e s à, jo u r d 'h u i u n p o u v o ir d ’in v e s t ig a c o u r t t e r m e . U s s 'a c c o r d e n t à tio n , u n r e g is t r e in t e llig i b le , u n e v ie illir d o u c e m e n t le u r v is io n d u a c u it é v is io n n a ir e , u n s é r ie u x a u s m o n d e d e s le t t r e s , à l ’e m b a u m e r . s i q u i n e m e fo n t p o in t r e g r e t t e r « L a R é p u b liq u e d e s p r o f e s s e u r s .», SITUATION ACTUELLE m ê m e si t a n t d ’a g r é g é s o n t d é s e r t é p o u r e lle le u r c h a ir e in c o m m o d e . I l DE LA CRITIQUE f a u d r a r e v e n ir là - d e s s u s . S im p le m e n t, l ’e x is te n c e d e r e v u e s co m m e LITTERAIRE « C r itiq u e » e t « P a r u » se c o n ç o ltI»es r a p p o r t« e n t r e l ’h is t o ir e e t - e lle s o u s le r è g n e d es T h ib a u d e t ? 1a. c r it iq u e d es œ u v r e s li t t é r a i r e s fte so n t p a s s i f a c ile s à s it u e r . II SURREALISME-REVOLU s e m b le b ie n c e p e n d a n t q u e s ’a c h è v e en F r a n c e l ’ép o q u e d e le u r co n O U R E V O LU TIO N f u s io n q u e p e u t - ê t r e S a in t e - B e u v e a v a i t t y r a n n iq u e m e n t im p o s é e à SURREALISTE t o u s le s p r o c e s s e u r s h is to r ie n s d e M e r c r e d i d e r n ie r , N o ël A r n a u d , li t t é r a t u r e m o d e rn e q u i lu i s u c c é • C h a rle s Dot re m o n t, R e n é B a s s e r o n d è r e n t. a v a le n t in v it é « le s p e rs o n n e s d é I V h is to ire s e d é fin it p a r d e s r e l a s ir e u s e s d ’ e n te n d r e le s c o n fé r e n t io n s . la c r it iq u e p a r d e » c o m p r é c ie r s » ¡i l ’u n e d e cp s soirée,® c h a h e n s io n s . On p o u r r a it c r o ir e q u e h u t e u s e s q u e l à S a ll e de G éo c e s a t t i t u d e s s e r e c o u v r e n t ©t q u e g r a p h ie c o n n û t a v e c e u x . « T a - t - o n f in a le m e n t le c r it iq u e s o it l ’o rd o n e n fin ir a v e c le s u r r é a lis m e - r é v o n a t e u r d ’u n e v is io n où l e s p e r s p e c lu » ; d is a ie n t - ils s u r l ’a ffic h e . L ’a m t iv e s te m p o r e lle s Im p o se n t, p ro lo n b ig u ït é est, p r é c ie u s e . On s e d e m a n . d e , en ctTet, s ’il s ’ag it, d e l a lin q u e l e s s t a lin ie n s o n t c o n c é d é e à c e » in n o c e n ts q u ’ils c o n s id è r e n t co m m e d e s s u r r é a lis t e s r é v o lu s , to u t r é v o lu tio n n a ir e s q u ’ ils s e p r é t e n d e n t o u b ie n s i, l ’a m b itio n a id a n t , le s u r r é a lis m e r é v o lu s e r a i t c e lu i d ’A n d r é B r e to n , a lo r s q u ’e u x - m ê m ent : « poète du S a in t-E s p rit », m e s a u r a ie n t f a i t l a ré v o lu tio n , s u r cet hom m e' d iv isé , in q u ie t ; m a is r é a lis t e . a u â s i u n tém oin, co n firm é d a n s sa II s u f f it d e s u iv r e i ’eh q u ftté q u e p résence au- m onde. E n su ite, on se F r a n c is D u m o n t m è n e d a n s « L a d it que P ierrp E m m an u el a clu cou G a z e tte d e s L e t t r e s » p o u r co m ra g e . C’est bon. p r e n d r e q u e c e s r e m o u s n e m o d i (L.U.F., E g l o f f .) fie ro n t p o in t l ’a ll a n t de. l ’a u t h e n t i F O G R O M , p a r S e r g e G r o u s s a rd . q u e s u r r é a lis m e . M ic h e l C a r r o u g e s , d a n s le d e u x iè m e « C a h ie r rl’H e r Q uelque p a r t en T rip o lita in e c’est m è s » (é d itio n s d e l à C o lrtm b é), le fo u rm ille m e n t des A rab es, des B e r t r a i t e J u s t e m e n t d es r a p p o r ts e n bères et des N ègres q u i, en u n e f r é t r e le s u r r é a lis m e e t l'o c c u ltis m e . n ésie co llectiv e, se p réc ip iten t s u r les F a u t - il e n c o re r é p é te r a v e c lu i q u e d em eures des q u a r tie r s ju if s ... L ’a c tio n d u re q u elq u es h eu res, s ix à « l ’a lc h im ie du v e r b e » c o m m a n d e peine. E lle se d éro u le tout en tière « u n e r e v a n c h e é c la t a n t e » ? d a n s un p etit m a g a sin d ’a lim e n ta tio n . Serge G ro u ssard , av ec une p réc isio n LA M O R T e ffra y a n te , racon te ce q u i a r r iv e d a n s le m a g a sin , d ep u is le m om ent où la DE C H A R LES SILVESTRE p rem ière ho rd e enfonce la porte d ’en C h a r le s S ilv e s t r e é t a i t d e c e s trée, ju s q u ’à la m in u te où le jo u r a p é c r iv a in s p r o v in c ia u x p o u r q p l lè s p a r a ît. Qu’on ne vo ie p as là u n d é s ir p r ix l it t é r a ir e s p a r is ie n s sc, co n fo n de r é a lism e h tout. p r ix . G rou ssard a v ô u lu se lib é re r d ’im a c e s dont le so u d e n t a v e c lf*s la u r ie r s d e / A c a d é v e n ir l ’obsède d ep u is a es ann ées. m ie . I l a v a i t eu le prix. F e m ln a , (E e r e n c z t .) p r e s q u e a u d é b u t d e s a c a r r iè r e , m a is l a v ie t e r r ie n n e l ’a v a i t v iv e m e n t r e p r is e t il a u r a i t d û , co m m e EN DEUX LIGNES G en èV oix ou P e s q u id o u x , t r o u v e r L a M a r i n e e t s o n c œ u r , p a r Je a n a u q u a i C o n tl l ’é c la t d ’u n e F r a n c e V ertex, a sp ects, poèm es et ch an so n s c a m p a g n a r d e . S a m o rt s u b it e à des m atelo ts, de la m e r et d es p o rts B e lla c , a lo r s q u ’ il n ’a v a it, p o in t sc s (E d itio n s P a u l D u p o n t ) . s o ix a n t e a n s , b r is e c e t t e a llé g e a n c e E crit s u r u n d r a p e a u q u i b r û le , p ar r a is o n n a b le . Ach. C havée, poèm ès d ’un s u rr é a D e 1922 ¿1 s a m o r t, S ilv e s t r e a u r a lism e belge (E d i t i o n s d e H a u t e N uit , p u b lié b ie n d e s r o m a n s , d o n t « L e V e n t du g o u ffre » e t « D a n s l a l u m iè r e du c lo ît r e » r e p r e n a ie n t u n c h a n t H g u g é cn q u i en a d o u c is s a it le p r in te m p s . Q u’ u n e h a ie d ’é p in e n o ir e f le u r is s e , 11 s e r a d e c e u x q u ’e lle d é c h ir e s ile n c ie u s e m e n t . T o u s c e s a r b r e s e n fle u r s p o u r s ’a c c o r d e r à l a ç o n to m p la tlo n du D ie u v iv a n t , s é p a r a n t d é jà « L e g r a in e t le flé a u » c h e z d es L im o u s in s , a m is d e « B e lle S y lv ie », son m e ille u r liv r e . SUR UN CO N GRES D'HISTOIRE LITTERAIRE Q LES LIVRES REÇUS Q U A N D J 'E T A I S J E U N E , p a r R iic h n d e . Eh b ie n ; ! B ach il clé a été une petite f ille d ’a v a n t le - s iè g e de 70. E lle eut sa p résen ta tio n au Dieu q u i éta it , a lo rs Hugo, un ta s de b e lle s h is to i res sag es ju s q u ’au m om ent de v o ir la ja lo u s ie des fem m es fa ir e v ie illir , en la p e rsécu tan t, sa m ère. On com pren d b ien tout de m ôm e q u ’une c a r. riè r e litté r a ir e se p r é p a ra it de lo n gue d ate p o ur une fem m e. En décou v ra n t les fig u re s de B a rré s, H oussaye , B arb ey d’A u re v illy , S a ra li B e rn h a rd t, Je a n L o rra in , m êm e de V e rla in e , on se sent fa m ilie r des p réfac es effacées. Ce n ’est p a s du fan é. (M ercu re d e F r a n ce.) QUI E S T C E T HO M M E ? p a r P ie r r e E m m a n u e l. L ’éc ritu re su rp re n d d ’ab o rd p a r sa ferm eté, p a r sa m an iè re toute n euv e d ’a n a ly s e r la tren ta in e d ’an n ées q u i ont fa it de P ie rre E m m anu el u n en fa n t s o lita ir e , u n stu d ieu x , un poète q u i tie n t tête a u x p re stig e s de la p o ésie, a u jo u rd ’hui ce q u ’il v o u d r a it être créé p»ir lu i-n ifan e : l e s i n g u l i e r u n i v e r s e l , ce. lieu com m un de l ’h u m a n ism e m ilita n t. D’a d m ir a b le s pages su r la vie de co llège, su r la c o n n aissa n ce de P ie rre -Je a n Jo u v e , s u r toute la poésie q u i, d ep u is Le C h r i s t a u t o m b e a u , a sa cré t e r r ib le LECTURES Chronique littéraire I l COURRIER DES LETTRES par Jacques de Laprade n iè r e q u e lq u e ch o se d ’h é r it é . M a is q n ’ lm p.orte si lo don d u c o n te u r e m p o r te t o u t. J e t ie n s M . L a n d r y p o u r u n d e n o s r o m a n c ie r s le s p lu s a d r o it s , le s p lu s e f f ic a c e s , le s p lu s a m b it ie u x . I l n ’y p a r a ît p e u t - ê t r e p a s a u p r e m ie r a b o rd . L ’a u t e u ^ n e jo u e ni à l ’a r t i s t e n i à l ’in t e lle c t u e l. Un récit; d e n s e , b r e f , p le in , d o n t le p a t h é t iq u e est. co m m e s o u s - ja c e n t , c ’e s t 1j\ t o u t ce q u ’ il p a r a î t v is e r . L e p e r s o n n a g e d e « G a r c ia » (4 ), c e p e n d a n t;, q u e d o n n e so n t i t r e a u liv r e , n ’e s t - il p a s u n p e u l i t t é r a i r e ? e s t m o n s e u l g r ie f . I l est;, co m m e on d ît en P r o v e n c e , « v o it u r ie r », m a is c e q u ’il e s t, en e ff e t, on le d e v in e p e u à p e u , u n h o m m e , u n h o m m e v é r it a b le q u ’o n t b o u le v e r s é le s p a s s io n s , q u ’o n t tr o u b lé le s m e n s o n g e s d e l a v ie s o c ia le e t q u i a t o u t q u it t é . P a r d é g o û t, p a r p e n c h a n t p o u r le s in s t in c t s e t le s p a s s io n s e s s e n t ie lle s , p a r s o u c i, s i j e p u is d ir e , d e l a v é r ité . II a é t é r ic h e , m a r ié . L e v o ic i d e v e n u u n e s o rte s in g u liè r e d ’a s c è te , q u i s e d o n n e â l ’a c tio n m o d e s te e t a u r ê v e , q u i n ’a t t e n d p lu s r ie n d e l a v ie e t q u i, a u s u r p lu s , e s t a t h é e . U n p e r s o n n a g e d e r o m a n ? O ui, s a n s d o u te , m a is le s o le il e t s e s v e r t u s o n t t a n t d e p o u v o ir ! Q u’il g a r d e s o n s e c r e t e t « e s m y s t è r e s , q u ’im p o r te , l ’a t m o s p h è re du r é c it p e u t t o u t e m p o r te r . C e r é c it e s t b r û la n t e t c h a s t e - p le in d ’ u n e v é r it é v r a im e n t h u m a in e q u i f a i t f i d e s c ir c o n s t a n c e s , p le in d e c e tt e v é r it é q u e p o s s è d e v r a im e n t G a r c ia , p o u r q u i n ’e x is te n t, q u e d e s c h o s e s ou d e s h o m m e s e n d e h o rs d e s c la s s e s , d e s p a r a is e t d e l a g u e r r e . C a r ce d r a m e s e r r é , q u i s ’é c o u le en q u e lq u e s h e u r e s , a p o u r c a d r e l a P r o v e n c e e n 1943. I l p o rte en e x e r g u e u n e p h r a s e de B a r r é s : « I l co m p re n ait, q u ’il a v a i t e n te n d u u n c h a n t m a g iq u e e t p o u r l a v ie s u b i u n e t o u t e - p u is s a n t e fa .s c in a tio n ». C e s m o ts n o u s m e t t e n t s u r l a v o le : le c h a n t a r d e n t d e l a j e u n e s s e e n te n d u p a r u n a în é , l a p a s s io n s u b it e e t t u e d ’u n h o m m e f a i t , le g o û t d e t o u t d o n n e r u n e fo is ii c e q u e l ’on a im e , c ’e s t l a t r a m e s e c r è t e do c e li v r e . E lle e s t à p e in e fo rm u lé e . M . L a n d r y s a i t é v o q u e r l ’a tm o s p h è r e d ’ u n e t e r r e d é p o u illé e , l ’é c o u le m é n t d e s h e u r e s , le s s e n s a t io n s q u o tid ie n n e s q u i s u f f is e n t à u n e v ie . C e d o n s ’u n it c e t t e f o is - c i à c e lu i d ’é v o q u e r u n e a c tio n f o r t s e r r é e . R é s u m o n s e n b r e f c e lle - c i : le c h a r r e t ie r G a r c ia q u i s a it q u e « l a l u m iè r e e s t l a b e a u t é d u m o n d e ; q u e p e rs o n n e n e p e u t d ir e q u a n d e t p o u rq u o i le p a v a g e u s é e t q u o tid ie n v a d e v e n ir p lu s d o u x à l ’œ il q u ’u n t.ap is e t m ie u x g r a v é q u ’u n e m in ia t u r e ; e t n i p o u rq u o i l a f la q u e d ’e a u e n t r e d e u x a r b r e s r e f lè te u n m o n d e q u i n ’e x is t e a u s s i b e a u q u e d a n s l a fla q u e », c e t h o m m e q u i a r e t r o u v é l a s im p lic it é , le s p la is ir s v é r it a b le s d es je u x e t l ’in d if f é r e n c e à t o u t e c h o s e , r e n c o n tr e d a n s l a g a r r i g u e u n e f u g it iv e q u ’ il s a u v e d e s r e c h e r c h e s d e s m ilic ie n s . P a r s im p le h o n n ê te té h u m a in e . P a r g o û t. A u to u r d e s d e u x f u g i t i f s , l e r é s e a u c e p e n d a n t se r e s s e r r e . E t G a r c ia , a n a r c h is t e p a is ib le , b u c o liq u e e t d is c r e t , d o n n e ra s a v ie p o u r l a je u n e tille . C e lle -c i se t r o u v e ê t r e s a c o u s in e : j ’e n te n d s p a r l à q u e le d e s tin n ’e s t p a s c r u e l e t q u e le s a c r i fic e de G a r c ia n ’ e s t p a s v a in . (1) (2) (3) <4) Edition« de la Nouvelle Revue Critique. « Raimu ou la y i e de César » (Fournler-V aldes). Flam m arion. Eynard. Vient de paraître ART ET STYLE LE MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE A R T ET ST Y L E D e Vuillard à P ic a ss o . A R T ET ST Y LE 11 p‘ l a n c h e s e n c o u l e u r s 65 p l a n c h e s e n iioir A R T ET ST Y L E P r é f a c e d e J e a n C assou. A R T ET ST Y L E 375 f r a n c s . ART ET STYLE 14, rue M arignan - PARIS (S') tet chez les libraires ARTS 9 AVRIL 1948 3 L'ART EN P R O V I N C E A L’ÉGLISE DE CHAMPAGNY-EN-TARENTAISE Visite au Musée de Chartres qui vient d'ouvrir ses portes 1833, a été ou vert au p u b lic. D epuis 1939 ses p o rtes étaien t clo ses et c’est a v ec u n tr è s v if sen tim en t d ’in té rê t q ue C h a r tra in s et to u riste s ont v isité ces s a lle s ch arm an te s. B ien plu lot que d’u n e réo u v ertu re, l ’on p o u rra it d ’a ille u r s d ire q u ’il s ’a g is s a it là d ’une in a u g u ra tio n . En effet, ces co l le c tio n s q u i, a u tr e fo is , se tro u v a ie n t exposées à l ’hôtel de v ille , a v aie n t été tra n sfé ré e s d an s le cad re c h a r m a n t de l ’an cien évêché, en 1938, p a r S e s ¿ d i t s aVr ÎW. (So ftiiiai, i”acYuei co n se rv a te u r. L e u r in s ta lla tio n était à p e in e term in ée q ue la g uerre s u r v in t î, ta n d is que les v itr a u x de la c a th é d ra le é m ig ra ie n t en P érigo rd , l.es p lu s in té re ssa n te s p ièces du m u sée tro u v a ie n t asile, d a n s un ch âteau b e a u ce ro n . E lles ne devaient, retro u v e r le u r p la c e d a n s les salo n s des a n c ie n s évêq ues que ces d ern ières se m a in e s. C adre d é lic ie u x , en v é rité ! Au ch ev et de la. ca th é d ra le , do n n an t su r la. te rra s s e v e rd o y a n te q u i dom in e la v ille b a sse en d irectio n de la v ie ille é g lise S a in t-A n d ré, se d ressen t ces b â tim e n ts é p isco p a u x a u x q u e ls on accèd e p a r un a im a b le p e tit ja r d in à l a fr a n ç a is e . L a p a r t ie du p a la is ré serv ée au. m u sée c h a rtr a in est u n e lo n g u e co n stru ctio n de b riq u e s a u ro se a d o u ci, ornée de ch aîn es d ’a n g les et p résen tan t de ch aq u e côté du ■pavillon d ’en trée cin q fen êtres en ca d rées de b o ssag es. Et ces bossages so n t u n e orn em en tatio n d élic a te et v a rié e , d a ta n t des XVIP et XVIII® s iè c le s , éto nnam m en t orn és, v e rm ic u lé s, 'losan ges, en d a m ie r, en pointes d e d ia m a n ts décorés de m o tifs f lo r a u x . S itô t la porte fra n c h ie , on a b o u tit, p a r u n la r g e e sc a lie r, à la b e lle ra m p e de fe r io r g é à un v aste et b la n c v e s tib u le q u i donne à droite, s u r d iv e rse s s a lle s co n sacrées à la p e in tu re du XVIIe sièc le, à gauch e s u r u n e v a s te s a lle de s ty le ita lie n q u i p récèd e la ch a p e lle élevée au XVIII* s iè c le p a r M gr R o sset de F le u ry ; la s ig n a tu r e du p r é la t est, de m a n iè re c u rie u s e , sym b o lisé e p a r l a p ro fu sio n de ro ses sc u lp té es en p le in bois des po rtes, o rn an t les m a rq u e te rie s de m a r b r e du so l, ou m o u lées d an s le s stu c s. S u r cette s a lle ita lie n n e , q ue n o u s av o n s d ite, s ’o u v re la lo n gu e et m a je stu e u se e n fila d e des g ra n d s ap p a rtem e n ts du p a la is î o f fic e , s a lle à m a n g er, p e tit salo n , s a lo n d ’attente, g ra n d sa lo n , cab in et de t r a v a il, dont les v a ste s b a ie s donnent s u r la te r r a s s e et s u r le s a rcs-b o u ta n ts de la ca th é d ra le . P ièces d ’a p p a r a t où l ’on p e u t a d m ir e r le m e il le u r des co llectio n s. C elle s-c i sont d ’u n in té rê t très é v i d en t et le to u riste a ttiré à C hartres ¡par la fa n ta sm a g o rie de la ca th é d ra le , de ses sta tu es co lon nes et de ses v itr a u x irré e ls, co m m ettrait une e r r e u r en les n égligean tL a .p artie de d roite n a c c u e illi de b e lle s to iles du XVII* sièc le et a u s s i p lu s m o d ern es. On y rem arq u e tout d e s u ite un p o rtra it d élic ieu x dû N Tilgnud de n i i I i i I Sim on en tan t dont le fin vlunue «e détache finem ent a u -d e s s u s il un gros nœ ud île nnln ro u ge q u i, su r lu l'iih'UMse n o ir et or, est une d o m in an te v lb rn u lr. A uprès, u n beau p o rtrait de K nnlelle, de L a r g illlè r e , dont le* lin g e s Ivoire, d ’une so u p le sse m a g n ifiq u e , form ent u n e o p p o sitio n fo rte av ec le fo n d dombi-p su r leq u el se détache, eolfféi d 'u n g ran d bonnet de fo u rru re, te vlrtatfr du idilloMoplie. Non loin est «tu M olière, par M ign ard, Im ité eu 1rlnIpn dorées, d 'un ea rn c lère p s y rlio lo g iq u e ém o uvant en g ran d e p a rtie dt’i h une lo n g u e a ra b e s q u e que des sin en t un m ou vem en t d ’ép au le , u n cou in c lin é , un v is a g e d o u lo u reu x élé gam m en t pench é ; cette étude de c a ra c tè re est n ettem en t su p é rie u re à ■un a u tre p o r tr a it d u g ra n d com édien, <iû à N anteui.l, et q u i ne sem b le v i s e r q u ’à 'la ressem b la n ce p h y siq u e s a n s ch ercher, com m e a f a it M ign ard , à rep résen ter l’âm e. Il est en core, ic i, u n a u tre L a rg illiè r e (p o rtra it de Gobinet q u i fu t p r in c ip a l du co llège du P le s s is ), u n e g ra c ie u s e tête de je u n e hom m e a t t r i b u ée à Greuze et q u i, p o u rtan t, no us f a it so u v en ir de c e rta in s p o r tr a its de , 1 ’éco.le a n g la is é et en p a r tic u lie r de R e y n o ld s. .Et p u is i l y a. a u s s i, m i n u sc u le m a is ta n t am u san te et si v iv e , u n e p e in tu re d e T é n ie rs le je u n e , u n e T a b a g i e d e s i n g e s . q u i n o u s m o n tre des m acaq u es co iffés de c h a p e a u x à p lu m e s et fu m a n t la p ip e : tou te la f a n t a is ie et toute la tru c u le n c e fla m a n d e , d an s u n c a d re étro it. De Pu v is de C h av an n es une, v a ste c o m p o sitio n , L'Eté y p ro jette une g ra n d e ta ch e de c la rté , un g ra n d « o u f fie d ’a i r p u r d an s une a u tre « a ile q ui a b r ite en core le S a c r e d e C h a r l e s X, de G érard, g ra n d ilo q u e n t, a u q u e l on p ré fè re a isé m e n t u n e to ile d e d im en sio n s ré d u ite s q u i, du b a ro n Gros, n o u s présente en u n ]>ay•sage la re in e H ortense, en lon gue ro b e b lan ch e, se rra n t co ntre elle un de ses .fils (s a n s doute N apoléonL o u is q u i d e v a it p é r ir en 1831, lo rs de l ’in s u rre c tio n des R o m agn es). M a is la p iè ce la. p lu s a ttach an te est, tou te pro che, u n e to ile de H ubert R o b ert, L e s A c q u e d u c s d e M a in t e n o n , une. v a ste et p ro fo n d e échappée su r ¡1« p la in e in f in ie coupée p a r la cyclo péenn e co n stru c tio n de L o uis XIV a lo r s q u ’au p re m ie r p lan deux <x po rtan ts ^» (à d ro ite une b e lle fo n ta in e et des a r b r e s , à gauche nn gro up e de p erso n n ag e s) a jo u ten t à l ’im p o rtan ce de la p ersp ectiv e et des lig n e s fu y a n te s . BORDEAUX ips’E co n féren ce d ’A n d ré Lhote à V B o rd eau x et d a n s Je c a d re des « J e u d is et S a m e d is litté r a ire s » (ré p o n d a n t de b an n e jjràce à u n e in itia t iv e re m a rq u a b le , il p re n a it le to u r de M gr G rente, in d is p o n ib le ) ! B o rd e a u x -P a ris; a lle r et reto u r. A la v é rité , L h o te n ’a ja m a is secoué la (poussière de ses em p h a tiq u es c h a u s s u re s de pro phète fa m é liq u e a u x p o rte s d<> ¡Sodome la pétrifian te. On l ’y a rev u p a r fo is . On y r e v o it so u v en t ses œ u v res g râc e à c e rta in s « ju ste s », su cce sseu rs à d iv e rs titre s de G abriel F riz e a u , cet u n iq u e m é cène q u ’i l a im e à év o q u er en déve lo p p a n t n o sta lg iq u em en t d’év en ta il d éb u t de s iè c le d e scs so u v en irs bor d e la is . C a r i l est: se n sib le q u ’à l ’ég al d ’au tre s co m p atrio tes co nsacrés e x t r a m u r o s — « B o rd e au x com m ence è m e l ’ep re n d re » , d is a it son «m i J a c q u e s R iv iè re à tre n te -h u it a n s (il d e v a it y m o u r ir peu ap rè s ■ —• A n d ré L h o te reste: atta c h é à cette m ère confite, en d ig n ité bo urgeo ise dont il ¡peut à bon d ro it m o rd re a llèg rem en t l e sein « v a r e a u x en fan ts d iffic iles. D électab les m o rsu re s, a u v en in d ’un e s p r it sa v a n t eu d osage sflvoureux. L es en fa n ts te r r ib le s , et m êm e les a u tr e s , irré s is tib le m e n t, p r ir e n t u n s in g u lie r p la is i r à cette vengeance gascon ne, to u t im p rég n ée de filia le fid é lité , et c o m p a ra b le à celles, h is to riq u e s , d ’u n r o y a l v o isin b é a rn a is. L es e n fa n ts t e r r ib le s ju stifie n t la fa m il'ic . A n d ré L h ote a co nstaté avec o ie q u ’ils c ro is se n t et m u ltip lie n t ci et m a in te n a n t. P a rm i eux, les p e in tre s, don t b eauco up se sen tent ou se v e u le n t p lu s ou m o in s ses d is c ip le s , l ’ont a c c u e illi, avec u n e f e r v e u r to u ch an te, ¡pressés de b o ire k l a so urce le s p a r o le s m a g is tr a le s q u i g u id e n t ou q u i ra s su re n t. Conférence J .-G . Lemoine A la B ib lio th è q u e m u n ic ip a le de B o rd e au x , J.-G . Lem oine, co n se rv a te u r d u M usée d e p ein tu re, a f a it une conférence s u r D iderot, é c riv a in d ’a rt, Il s ’est a p p liq u é à dégager les th é o rie s se rv a n t d ’a ss is e s au x ju g e m en ts e sth étiq u es, m o rd an ts où a t te n d ris , du N e v e u d e R a m e a u en li- Jserté ¡dafrï les M isa?. £t i l ¿j&anteé A Savoie n’est pas, comme la Normandie ou la Bourgo gne, une de ces provinces débordantes de richesses artisti ques, où chaque ville constitue un abrégé de l'évolution esthéti que française et où chaque village conserve un témoin de son passé monumental. Il y a encore matière à prospecter dans les deux départements savoyards et, du point de vue strictem ent folk lorique, de nombreuses surprises attendent certainement érudits et artistes. La Savoie n'en reste pas moins une province relativement pauvre au regard de la produc tion artistique des autres provin ces françaises. Comment aussi bien ne pas mettre tout en œu vre pour sauvegarder les rares éléments, doublement précieux, de son patrimoine monumental ? L'église Saint-Sigismond du village de Champagny-le-Bas, en Tarentaise, élevée dans un site ad mirable en 1683, n'a rien en ellemême de très caractéristique — encore que son portail soit, avec son beau fronton coupé, d’un sty le excellent. L’intérêt tout parti culier de cette, petite église ru rale réside dans ses deux réta bles des XVIP et X V Iir siècles Retable du XVI' siècle, d’origine flamande, o rnant le m altre-autel de l’abbaye de Beaume. et surtout dans le dernier de ceuxci exécuté en 1710 par Jacques Clérant et destiné à remplacer au maître-autel un petit rétable sculpté par François Cuénot en 1662 qui fut transporté dans le bas-côté sud lors de l’installation du nouveau rétable dans l’égli se. (1) Jacques Clérant, originaire de Chambéry, est un de ces artistes provinciaux méconnus qui, bien que marqués par leur temps et par l’esthétique de celui-ci, ont su conserver cette saveur propre ment populaire, étrangère aux L e c lo ît r e o c c u p a it l a s e c o n d e L y a q u e lq u e s m o is , d a n s ce styles et aux modes, cette exubé par F.-H. LEM c o u r , a d o s s é à l'é g l i s e e t à l a t o u r j o u r n a l, e n a c c o r d a v e c l a rance pleine de santé, cette lid u c lo c h e r . C o n s t r u it a u X V * s i è S o c ié t é d e s A m is d e s m o n u .herté et cette sensibilité d’exécuc le , il ,n’e n r e s t e q u e d e s a r r a c h e m e n t s e t s i t e s d e l’E u r e , u n d e s g r o u p e m e n t s d e p r o v in c e le s p lu s s im p le e t a r i s t o c r a t i q u e c o llé g ia le .; m e n t s v is ib le s s u r le s m u r a i ll e s Mion que l'on chercherait en vain au delà des premières années du d e * b â t im e n t s c l a u s t r a u x ; le s e r a c t i f s , n o u s la n c io n s u n a p p e l e n d o n t le s c h a n o in e s d o iv e n t K le u r XIX' siècle. Dans toute la Ta v ic e d e s M o n u m e n t s h is t o r iq u e s f a v e u r d e l ’a b b a y e n o r m a n d e d u a d m is s io n p r o d u ir e q u n lo r z c q u a r rentaise, à Rognaix, à Doucy, à a u t o r is a , e n 1865, s a t r è s r e g r e t B e c - H e llo u in . N o u s a t t i r io n s l ' a t t i e r s d e n o b le s s e . Peisy, Jacques Clérant a réalisé t a b le d é m o lit io n . t e n t io n d u s e r v ic e d e s M o n u m e n t s E n t r e t e m p s , s e s n b b é « a v a le n t < L 'é g lis e , p a r t i e c la s s é e d e l'a b des ensembles sculptés tardive h is t o r i q u e s s u r le s b â t im e n t s e n e n r i c h i B e a u m e do m e r v e ille u s e s ment baroques dont l'influence d o m m a g é s d e l'a b b a y e e t r é c l a b a y e , c e lle q u i e s t l a m ie u x c o n œ u v r e s d 'a r t , c e r t a in e s d is p a r u e s . s e r v é e , p o s s è d e e n c o r e d e r ic h e s semble avoir été décisive dans ce m io n s p o u r e lle u n e a f f e c t a t io n o u m u t ilé e s à l a R é v o lu t io n , m a is petit pays de la Savoie. c o n f o r m e à s a d ig n it é e t à s o n 1 r é e o r s d ’a r t : m a u s o lé e d e s a b d o n t il r e s t e a s s e z m a l g r é la d é- j b é s o u p r o t e c t e u r s d e B e a u m e p a s s é . C e t a p p e l a é té e n te n d u . Le rétable de Champagny, en c h é a n c e d u c a d r e a r c h i t e c t u r a l | d ’in t é r e s s a n t e s s t a t u e s d e l ’E c o le G r â c e à l a c o m p r é h e n s io n e t à bois sculpté, peint et doré, est p o u r f a i r e d e B e a n m e l n s - M e s - 1 b o u r g u ig n o n n e , d ’a n c ie n n e s p ie r l'a p p u i d e s p o u v o ir s p u b lic s , le consacré à la Vierge dont l’As s ie u r s u n d e s p lu s b e m ix * « n c - ï r e s t o m b a l e s à e f f ig ie s , n o t a m B e c - H e llo u in e s t d é s o r m a is h o r s somption est représentée dans le t u a i r e s d 'a r t d e F r a n c e et u n e s t a 1 d e d a n g e r . D e m a in , le s b é n é d ic m e n t c e lle d e l ’e r m it e R e n a u d , panneau central qui est flanqué t io n t o u r is t iq u e d e p r e m ie r o r d r e . 3 li n d e s r a r e s m o n u m e n t s é p ig r a t i n s d e C o r m e ille s - e n - P a r is is r e n de deux anges appuyés à des co t r e r o n t d a n s l a v ie ille d e m e u r e lonnes torses généreusement dé L e s d é p e n d a n c e s t r a n s f o r m é e s * p h iq u e s f r a n ç a i s d u X I I ' s iè c le . d 'H e r lo u ln pl. d e L a n f r a .n c , r e corées. A la partie supérieure, en e n m a is o n d ’e x p lo it a t io n r u r a le ,® S u r l e m a î t r e - a u t e l s 'é r i g e le r é Invnnt le* m u r * é c r o u lé s e t r a l t a b le d e B e a u m e , d 'o r ig in e f la cadrée de petites colonnes torses d e v e n u e s u n q u a r t i e r d u v illa g e lum i&nt le f la m b e a u s p i r i t u e l s u r m a n d e , e x é c u t é d a n s l a p r e m iè r e supportant un fronton cintré, (li- H e a u m e , le s vmmI.o« b â t im e n t s li'» r iv e « p n lH lb les fin ln R ls le , Marie est couronnée par deux d e l'n b b n y e e x is t e n t e n c o r e , en d é -, m o it ié d u X V I ’ s iè c le . Il fut o f d 'o ù r a y o n n a il y n d ix « lA c ie s u n anges. De chaque côté de la par plt. di-s d é g r a d a t i o n s e t d«'« a l l é -.;1 f e r t p a r l a v ille d e G a n d à G u ll d e « f o y e r s in t e ile / u e ls le s p lu s la u m e de P o u p e t, a b b é d e B e a u tie centrale, deux saints évêques, b r illa n ts d u m o y e J â g e . m e, q u i f u t en so n te m p s u n v é également encadrés de colonnes r i t a b l e m é c è n e , p r o t e c t e u r d e s M alh eureusem eil le Bec n'eKt torses, dora ,ient de petits pan a r t s e t d e s le t t r e s . p as ln. seule de ceA n o b le s fondnneaux sculptés où sont figurés la C e r é t a b l e célèbre s e c o m p o s e tlnriK m o n astiq ues, a b a n d o n n é e s Flagellation et le Couronnement d 'u n p a n n e a u c e n t r a l d iv is é e n n hx oui ra g e s du temps et île s d’épines. Enfin, au bas-relief du ix c o m p a r t im e n t s d e s c u lp t u r e h o m m e » iiprfts a v o ir é lé le « b e r maltre-autel, une scène charm an p e in t e e t dorée, r e p r é s e n t a n t le s c e s u x de n o t r e c u lt u r e e t d e n o t r e te représente Jésus enfant entou p r i n c p a l e s s c è n e s d e l a v ie d u c iv ilis a t io n . D e t o u s le s e o ln s de ré d’angelots fleuris pleins d'une C h r is t. D e u x v o le t s la té r a u x , F r a n c e n o u s p a r v ie n n e n t le s a p fraîche et souriante joie. Toute p e in t .6 s u r l e u r s d e u x f a c e s , r e p r é p e ls p lu s o u m o in s p r e s s a n t s d e s cette surabondante décoration est s e n t e n t d e s é p is o d e s e v a n g é lia m is d e l ' a r t e t d e l a b e a u t é q u i du reste d'une jeunesse et d’une p la id e n t en f a v e u r d e s m o n u 'la prêâèYlë monVrè ’le s îm a - gèrvtïÎfesSè T&ïtè TffftTrtfffe '¡Sü& m e n t s a b a n d o n n é s o u n é g li g é s e t o p h é tiq u e s d e l 'E u c h a r i s t i e , affectation qui devraient couvrir d e m a n d e n t q u ’o n seco n d e ou de honte les fabricants de sainte a f f e c t é e à l a R é v o lu t io n , e n q u ’on a p p u ie d e g é n é r e u x , m a is Thérèse, « spécialistes » du délu m u t ilé e , s e s b â t im e n t s e n i m p u is s a n t s e f f o r ts . ge de roses que l’on sait. Comme p a r d e s c o n s t r u c t io n s p a r a le moindre sourire des petits an A u j o u r d ’h u i, ce s o n t le s A m is is, l ’a b b a y e d e B e a u m e a ges de Champagny. comme le d e B e a .u m e - le s - M e s s ie u r s q u i a p le s o r t d e t a n t d e f o n d a moindre battement de leurs ailes p e lle n t à l'a id e . n o n a s t iq u e s a y a n t f le u r i s u r dorées nous reportent avec plus I l e s t d if f ic ile d e d é t e r m in e r n o trd so l a u c o u rs d es â g e s e t d’immédiate aisance dans l’uni l'é p o q u e d e l a f o n d a t io n d e B e a u q u 'u i s iè c le d e r é v o lu t i o n s , de vers thérésien, dans cette douceur m e . A t t r ib u é e à s a i n t C o lo m h a n , boul< v e r s e m e n t s p o lit iq u e s e t so volontaire et sans fadeur qui m o in e i r l a n d a i s d e L u x e u il, e lle c ia u : o n t m is à m a l. C ’e s t u n fut celle de la « petite Thérèse » ! r e m o n t e r a i t à l a fin d u V I* s i è g r a n i c o r p s b le s s é , m a i s t o u jo u r s (N’est-ce pas, Gilbert Cesbron, qui c le . R u i n é e p a r le s S a r r a z i n s , r e s v iv a . ît, q u ’i l r e s t e p o s s ib le d e r a venez si courageusement de « bri t a u r é e a u I X e s iè c le p a r s a i n t E u n im i r e t d e r é t a b l i r . U n e s o c ié t é t ic e , d é t r u it e p a r le s N o r m a n d s , des 4 m is d e B e a u m e v ie n t d e s e ser la statue » ?) L par Jean 1RASQUE E d im a n c h e d e P âq u es, le m u sée L de C h artre s, don t le s p rem iè re s co llectio n s fu re n t ra ssem b lé es en LE RETABLE DE JACQUES CLÉRANT P rè s de la ch a p elle on rem a rq u e une b e lle S a i n t e L u c i e de Z u rb aran et q u i a p p a rtin t au m a ré c h al S o u lt, u n S a i n t F r a n ç o i s d ’A s s i s e du m êm e p ein tre, une F u i t e e n E g y p t e ; de Lodovico G ardi da C igali (école flo ren tin e de la fin du XVI"). De pe tite s s a lle s exposent en su ite en des v itr in e s u n e a g ré ab le co llectio n de fig u r in e s ég yp tien n es fu n é ra ire s (des e ffig ie s d ’O siris, d ’Isis, de la déesse lio n n e Sekhm et, d ’a u tre s en core, et les h a b itu e ls sc a ra b é e s), p lu s ie u rs statu ettes de T a n a g r a , de de M y rin a , des bronzes g a llo -ro m a in s, jEt p u i s ïta ssf aVîf pièces tí Yv o ire -fi n em en t scu lp tées ja p o n a is e s et p e r san es (je u x d ’échecs) et une su b s t a n tie lle co llectio n de cé ram iq u e s d ’E xtrêm e-O rien t. P eu t-être le u r p ré fé re ra -t-o n u n e in té re ssa n te su ite de sc u lp tu re s s u r bo is p e in t ou doré du m o yen âge et de c u rie u x b a s -r e lie fs d ’a lb â tr e , p e in ts, dont on s a it q u ’au XV* siè c le l ’A ngleterre en en vo ya de tout se m b la b le s en F ra n ce, en assez g ra n d no m bre et dont le p lu s connu se tro u v é en A uvergne, à Y ssa c -la T o u rrette. Et re m a rq u a b le s encore sont des ém a u x ch am p lev és du XIIIo siè c le et des ém aux p e in ts du XVP deux b e lle s cro sses é m a illé e s en fo r m e de serp en t, le « ta u » en iv o ire sc u lp té d ’un abb é de T h iro n , u n e m o n stran ce, une n av ette, u n e p ix y d e , de cu iv re et d ’ém au x. Aux m u rs, un c h a rm a n t triptyq ue, q u i est d ’un d is c ip le de F r a A ngélico et u n e ém ou v a n te D e s c e n t e d e C r o ix d a n s le sty le d e V an d e r 'W eyden, a u x v isa g e s peu e x p r e s s ifs cepen dant, m a is- au p a y sage a d m ir a b le , a u x d r a p e r ie s rich e s et m o e lleu ses, sem b len t être exposés •pour nous m o n tre r les deux p ô les de la p ein tu re r e lig ie u s e du XVe, en I ta lie et en F la n d re s. Les tapisseries Le M usée de C h artres est en p o s sessio n de trè s b e lles ta p is s e rie s q ui o rn ent so m p tueusem ent les m u rs des a p p a rte m e n ts de récep tio n de l ’a n cien évêché. On sait q u ’en 1515 le p ap e Léon X co m m an d a à R ap h a ël u ne sé rie de carto n s ( i . r s A r le s d e s a p ô t r e s ) q u ’il en vo ya à B ru x elles où i ls fu re n t m is s u r le m é tie r p a r V an A elst. A cette m êm e époque 1111 t a p is s ie r de B ru x e lle s, M artin M eym n o u ts, ex écu ta une sé rie de M o ïs e , ég alem en t d ’a p r è s R ap h a ë l, et le m u sée c h a rtr a in a la fie rté de p o sséd er cin q pièces de cette ten tu re : elle s a v a ie n t été données à la c a th é d ra le p a r l ’évêq ue N ico las de T hou, e e lu ii à m êm e q u i sa c ra H en ri IV, fu re n t, au nombre, de d ix, v en d u es p a r les ch a n o in es ja d is , et le m u sée, en 1867, p u t retro u v er et a ch eter chez u n a n tiq u a ir e de la v ille cin q d ’en tre e lle s ; on n ’en p eu t v o ir a c tu e lle m en t q ue tr o is , les deux a u tre s se tro u v a n t co nfiées a u x G obelins p o u r ré p a ra tio n s . Des a te lie r s de B ru x e lle s so rtire n t au XVI'’ sièc le le s sp len d id e s t a p is series des C h a s s e s de. M a x im i l i e n («tu /t e l l e s C h a s s e s île G u i s e ) dont les C4irlohm étalen t île Van O rley : réac tlou contre l'en v iililssem en t rie l'Ilu lliinlN ine, coin pois 11Ions réfillntes s 'a p p liq u a it! à repro ditIre typ es et rns lum en île l'ép oque, que ilét lennent le I .ouvre et |r Mu inée Coudé de 1111y . Des co pies en lu X'VjII" siècle au x g ra n d a m ir a l, tissé e s p a r D elacro ix, a d m ir e r u 11« Ire de ces p is se rie s mi m u sée fie n i'o vleiiu en l du eliAlrnu 1 iriHiKuni’lécM ii C lui rire* « v 1111111o n et eu INI.» I d o u a iriè re d'O rlén iis les v ille q u i en o n ia lu m al lin g u e d an s île Imih de des sig n e s du .Zodiaque, les a rm e s de l ’a m ir a l su rm o n ta n t u n e an cre. E n fin le s an cien s sa lo n s d’apparat de l ’évêché sont encore décorés p a r tr o is fo r t in té re ssa n tes ta p isse rie s de B eau vai.s d ’ap rès des carto n s de Bou cher. D onnées à l a v ille en 1872, e lle s fo n t p a rtie d ’u n e ten tu re in t i tu lé e L e s A m o u r s d e s d i e u x et, en des tons roses et b le u s, n o u s p résen ten t Ariane, e t B a c c h u s , B o r è c e n l e v a n t A u r i l i e et L ' E n l è v e m e n t d e P r o s e r p i n e . E lles ont m a lh e u reu sem en t q u elq u e peu so u ffe rt de le u r séjo u r à la m a ir ie , les ém an atio n s d ’a p p a r e il s de ch a u ffag e a y a n t fo rt asso m b r i c e rta in e s c a rn a tio n s. E lles n ’en d em eu ren t p as m o in s trè s r e m a rq u a b le s et d ’une fin e s s e de co lo ris d é li cie u se . Il fa u d ra it encore c ite r b ien des choses, en p a r tic u lie r des m eu b les. M ais d 'a ille u r s d ’a u tre s s a lle s re s ten t, a u p re m ie r étage, à o u v rir, en p a r t ic u lie r une g a le r ie co nsacrée aux a rm u re s . Et p u is c e rta in e s toiles n ’ont en core pu , être exposées : u n S é b a stie n B o urdo n , u n V ouet, u n N i c o la s C oypel, u n P ru d ’hon. Et des m o d e rn es : Jo n g k in d , C aro lu s Dur a n , H enri V illa in . D’a u tre s encore. M. R en é G obillot, a s s is té de M. M a le n fa n t, a p résid é a v ec b eau co u p de scien ce et de goût à l ’in s ta lla tio n des c o llectio n s dont il est co n serv ateu r. Il songe m a in te n a n t à créer une s a lle d u m oyen âge co nsacrée à ex p liq u e r l a c a th é d ra le et l ’in flu en ce q u ’e lle eut en F ra n c e ,e t en E urope, à l ’a id e de p h o to grap h ies, de ta b le a u x syn o p tiq u es, de la v is p résen tan t le c a ra ctère de ch aque époque, des rois de J itd a , du p o r tr a it r o y a l au x d é li cie u se s fig u re s R e n a issa n c e du p o ur to u r d u ch œ ur. On souhaite, q u ’il m èn e à b ie n cette œ uv re et que les v is ite u r s de C h artres s ’en v ien n en t n o m b reu x à l ’a n c ie n évêché où, d an s u n ca d re ex q u is, i l y a beauco up à a d m ir e r . L io f l JA C Q U ES. vait être plus préjudiciable à ce lui-ci, conçu spécialement pour l’église de Champagny que l’on aurait ainsi vouée à l’abandon et à la ruine prochaine. C'est ici qu’il faut souligner l’ef fort extraordinaire de la munici palité de cette commune de 360 habitants, décidée à ne pas laisser porter atteinte à l’unité monu mentale et décorative de son égli se et qui vient d'engager un cré dit de 500.000 francs pour parti ciper à la sauvegarde de celle-ci et au maintien en place de son merveilleux rétable. En outre, une société privée a donné une somme de 10.000 francs. Enfin, une sous cription doit être ouverte dans la presse régionale. Après le geste si généreux et si exemplaire de la commune et de ceux qui se sont joints à elle, il faut souhaiter que la direction des Monuments historiques re vienne sur sa décision. Depuis l’an dernier, les dégâts auront mal heureusement progressé et il faut ajouter aux frais nouveaux l ’aug mentation des prix du devis qui fut établi il y a six mois. Et il ne restera plus qu’à regretter très amèrement que les travaux n’aient pas été entrepris en acebrd avec la municipalité. On sait, au demeurant, que le cas de Champagny n ’est pas le seul de son espèce et que les hésitations officielles, en pareille matière, se sont toujours soldées par ujje ag gravation des dommages signalés et par une augmentation des frais prévus. Nous le répétons : la Savoie a droit à la sollicitude particulière des Monuments historiques. L’exemple de Champagny doit être’ chaleureusement encouragé. Quand sera-t-il im ité un peu par tout en France ? r l'a b b a .y e f u t r é t a b lie p a r s a i n t B e r n o n a u d é b u t d u X * s iè c le , d a t e à l a q u e l l e e lle e n t r e d a n s l ’H is t o ir e . L a g r a n d e g lo ir e d e B e a u m e e s t d ’a v o ir é t é l ’a b b a y e m è r e d e c e lle d e C lu n y , f o n d é e p a r B e r n o n e t s o n é c o lâ t r e O d o n , q u i r é u n ir e n t s i x m o in e s d e B e a u m e e t s i x m o in e s d e G -ign y p o u r f o n d e r u n e c o m m u n a u t é n o u v e lle . D e u x c e n t s a n s p lu s t a r d , le p a p e E u g è n e I I I r é d u is it B e a u m e à. l 'é t a t d ’u n s im p le p r ie u r é de C lu n y , s u b o r d in a t io n que le s m o in e s d e B e a u m e n e v o u lu r e n t ja m a is , a c c e p te r . F r é d é r ic B a r b e r o u s s e f it r e n d r e à B e a u m e s o n t i t r e a b b a t i a l . P u is v in t l ’é p o q u e d e l a c o m m a n d e o ù s 'a c h e v a u n e s é c u la r is a tio n a m o r c é e d è s le X V I* s iè c le . A u X V I I I ' s iè c le le v ie u x m o n a s t è r e n 'e s t p lu s q u 'u n e Le clocher. r a t io n s q u ’il s o n t s u b ie s a u c o u r s d e t o u t le X IX " s iè c le . L e u r m a s s e e n c a d r e tr o is co u rs, en u n v a s t e q u a d r i l a t è r e d o n t l ’é g lis e o c c u p e le c e n t r e . L 'e n s e m b le d a t e d u X V ” s iè c le . C ’e s t l ’é p o q u e o ù le m o n a s t è r e f u t r e c o n s t r u it à p e u p r è s e n e n t ie r p a r l ’a b b é A m é de C h a lo n , à l ’e x c e p t io n d e l ’é g lis e q u i, d a n s s e s p a r t ie s e s s e n t ie lle s , r e m o n t e a u X I I 0 s iè c l e ; l a g r a n d e v o û te , le c h o e u r e t le s a n c t u a i r e e n f u r e n t r é t a b l i s p lu s t a r d d a n s le s t y l e d u X I I I 1 s iè c le , s a f a ç a d e e t la. flè c h e d e s o n c lo c h e i- r e f a i t s a u X V I ” s iè c le . D a n s l e s b â t i m e n t s a t t e n a n t s à l ’é g lis e s u b s is t e n t d e s s a l l e s v o û té e s d e . s t y l e r o m a n p r i m i t i f q u i s o n t tr>ffl c u r ie u s e s . c r é e • e t q u i p o u r s u it a v e c p e r s é v é r a n ce l'œ u v r e d e s a u v e t a g e e t d e ije lè v e m e n t . E ll e e s s a i e d e lu i é p a rg n e r de n o u v e a u x o u tra g e s e t v o u d r a it , a p r è s r a c h a t d e s p a r t ie s d u d o m a in e f â c h e u s e m e n t a lié n é e s , r e n d r e à l'e n s e m b le d e s b â t im e n t s u n e a f f e c t a t io n d ig n e d 'e lle . A v a n t la g u e r r e , d es b é n é d ic t i n s a m é r ic a i n s s ’é t a ie n t i n t é r e s s é s à l a r e p r i s e e t a u r e lè v e m e n t d e C lu n y ; l a m u n i c ip a li t é d e C lu iny, p r e s s e n t ie , r e f u s a s o n a c c o r d . P e u t-ê tr e c e tte m êm e c o n g r é g a t io n r e p o r t e r a it - e ll e s u r B e a u m e le s v u e s q u ’e l l e a v a i t s u r C lu n y ? C 'e s t d a n s c e s e n s , c r o y o n s -n o u s , q u ’i l f a u t o r i e n t e r le s r e c h e r c h e s e t l e s t r a v a u x e n s 'e f f o r ç a n t d e g r e f f e i; .s u r l a - v ie ille s o u c h e b é n é d ic t i n e u n j e u n e e t v ig o u r e u x r e je t o n . L’église de Champagny menace en ruine ; le rétable de Jacques Clérant est en danger : telle est la situation en 1948. La direction des Monuments historiques, aler tée à là fin de l’année dernière, n’avait pu, en raison de la lim i tation de ses crédits, prévoir la somme de 800.000 francs alors né cessaire pour la réparation de l’église et avait tout simplement proposé le transfert du rétable dans un autre local. Rien ne pou- (1 ) Cf. l ’o u v rag e trè s docum enté de M me M arie-A gnès R obbe co n sacré au x R eta b les e n b o i s s c u l p t é en Ta r e n t a i s e a u x XVII« e t XVÎII« s i è c l e s , (C h am h éry, 1939), LES EXPOSITIONS A M IE N S Albert MICHOT. L a récente ex p o sitio n de G isèle F e r r a n d ie r a p e rm is de m o n tre r a u p u b lic un des côtés les p lu s in té re s sa n ts de. Ja p e in tu re fr a n ç a is e . Ce ipeintre se ra tta c h e a u m o u v e m en t q u i, de V an Gogh en p a ssa n t p a r le s »fauves, a a b o u ti à T a l Coat, L .im ouse, M an essier. L a peinture, de G isèle F e rra n d ie r est cepen dant, a v a n t tou t, p erso n n elle : si e lle re ch erch e l ’e x alta tio n de la co u le u r, de la lu m iè r e p a r le. co n tra ste des tons c h a u d s et fro id s , Ja s im p lific a tio n des fo rm es p o u r en t ir e r tou te la s ig n ific a tio n et la beauté p la stiq u e , G isèle F e rra n d ie r reste o rig in a le p a r le ch o ix , l ’h arm o n ie des co u le u rs et son ly r is m e sp o n tan é et cepen dant sa v a m m e n t ordonné. P e in tu re p le in e de jo ie , n u i sa it p r é s e r v e r -les exigences d e s ty le de la v io len ce de la sen sa tio n , te lle n o us est a p p a ru e l ’œ u v re de G isèle F e r r a n d ie r que n o u s présente, la G alerie C o llin e et que n o us sa lu o n s com m e l ’une des e x p ressio n s le s p lu s sfneèires et les p lu s v a la b le s de no tre jeu n e p e in tu re . L es ex p o sitio n s de S m irn o ff et R e n é -Je a n Clot ne n o u s app o rten t m a lh e u reu sem en t p as ce q u i f a it la q u a lit é de l ’ex p o sitio n F e r ra n d ie r : u n a r t sin cère. S m ir n o ff v eu t p la ir e a v a n t to u t p a r la jo liesse et l ’ag ré ab le. M ené-Jean Clot, p o u r s a t is f a ir e son d é s ir de f a ir e œ uv re im p o rtan te, p u is e d a n s l ’œ u v re des a n c ie n s. Il n o u s p o rte de g ra n d es to ile s où au lie u de m e s s a g e . p la stiq u e la litté r a tu re et les rém in iscen ces tien n en t tro p d f place. De l ’ex p o sitio n de M ariette L id y s, il se dégage le. ch arm e un peu p erv ers crui a f a it de cette a r tis te le re m a r q u a b le illu s t r a te u r de P ie rre L o u ys, par Yvan CHRIST FAUT SAUVER LABBAYE DE BEAUME av ec éviden ce que l ’id ée que D iderot se f a it de l ’a rtis te p r é fig u re la con ception ro m a n tiq u e du g én ie déter m in a n t, sin on ce lle du créa teu r dé«, te rm in é p a r le s co m po san tes o r ig i n e lle s énoncées p a r T a in e . E xposé re«» m a s q u a b le p a r la p o ssessio n du su je t, l ’a r t d ’en e x tr a ir e l ’esse n tiel et la q u a lité de l ’ex p ressio n . EN A F R IQ U E DU N O R D est en danger N v en t de rén o vatio n co u rt a c tu e l lem en t s u r l ’école ré g io n a le des B ea u x -A rts d ’A m iens. R eçu p a r M. C a m i l l e Goret., a d jo in t au m a ir e , délégué a u x B eau x -A rts, et • M. P e r s y i i , d irecteu r de l ’école, M. L a p r a d e , in sp ec te u r g én é ral des B ea u x -A rts, p u t récem m ent s ’en con v a in c re en p a rco u ra n t le s différentes s a lle s de p e in tu re , de sc u lp tu re , d ’a r ch itectu re et d’a rts a p p liq u é s où la lu m iè re en tre avec g én éro sité et a u x m u rs d esq u e lle s ch an ten t des rep ro d u ctio n s d’œ u v res de C é z a n n e , R e n o i r , Van G o g h , M a l i s s e , B o n n a r d , R od in . Il r e m a rq u a la sélection opérée d an s •les « p lâ tr e s » et. l ’ép u ra tio n p r a t i quée d a n s la b ib lio th èq u e où les élè ves v ien n en t p u is e r le u rs docum ents, ép u ra tio n q u i fu t l ’un des p rem ie rs m érites de Vf. P e r s y n , en é lim in a n t la q u a n tité in v r a is e m b la b le de ch ro m os et o u v rag es la m en ta b lem en t « p o m p ie rs » q u i étaien t m is à la d is p o sitio n d ’ye u x in n o cen ts. A p rès a v o ir v is it é l ’ex p o sitio n des t r a v a u x d’élèves q u i le re tin t lo n guem ent, M. L a p r a d e se fit .présenter le s p ro fes seu rs a v e c lesq u els il éch an g ea su g g estio n s et p o in ts de vue. L ’un d ’eux .d ép lo ra la faço n do n t est encore de nos jo u r s obtenu le p ro fe sso ra t de d e ssin ; m a is là u n e tro p gro sse p ie rre fu t so ulevée q u ’i l f a llu t v ite rep o se r... P u is M. L a p r a d e p a r la des b eso in s de la F ra n c e en bons a r tis a n s , a u s s i encouragea-t-M - vivem ent M. P e r s y n et scs c o lla b o ra te u rs s u r l ’o rie n ta tion que ceux-ci d ésiren t im p rim e r à l ’école, c’e st-à -d ire v ers l ’a r tis a n a t d ’a r t, d a n s leq u el, a jo u t a - t - il, nous no ju stifio n s pas to u jo u rs la ré p u ta tion de bon goût que l ’é tra n g e r nous porte. U M ais il s a it q u ’ic i ori est en bon ch em in et c’est su r cette h eu reu se im p r e s s io n o u ’i l q u itta ses hôtes* Peintures et dessins d'enfants E M usée de P ic a rd ie a a c c u e illi l ’ex p o sitio n in te rn a tio n a le de p e in tu re s et d essin s d ’en fan ts, o rg a nisée p a r « l ’U nion des A rts p la s tiq u e s » . Cette exp o sitio n , on s ’en so u v ien t, fu t p résen tée en m a i d e r n ie r, lo r s de l a conférence de la P a ix , au m u sée du L u xem b o u rg , à P a ris . J a m a is u n e ex p o sitio n de ce genre n ’a v a it,r e v ê tu u n caractère a u s s i im p o rtan t et. o ffic ie l, il est m êm e j u s q u ’au m in is tr e de l ’E ducatio n n a tio n a le q u i a p p o rta , p a r son h a u t p a tro n ag e, son e s ta m p ille d ’au th en tic ité à ces œ u v res d ’en fan ts, a r riv é e s des q u a tre co in s du globe. Dans n o tre m on de t r is te et C ontracté, le d e ssin d ’en fan t ap p o rte u n tém o ign age de co n fian ce en soi, de jo ie , de fr a îc h e u r et d ’en th o u s ia sm e encore à l ’état n e u f ; on co m p ren d a lo r s p o u rq u o i il a sa p lac e ,d an s l a v ie co n tem p o rain e et p o u r quoi on lu i acco rd e, les a r tis te s en p a r tic u lie r , u n e s i la rg e atten tio n . D eux cent cin q u a n te d essin s ont été gro u p és, so it p ar n atio n so it p a r su je t im p o sé com m e : le rêv e, le feu , D ieu et d ia b le , P eau, le j a r d in , la fête , le so le il, etc., a in s i que l ’in d iq u e le ca ta lo g u e rich e m en t doté de re p ro d u ctio n s. N ous so m m es ic i a it ro ya u m e de l ’en chan tem en t. T out u n p a n n ea u est co n sacré a u x en v o is de la petite école de C reu se d an s ¡la Som m e, q ui s ’est v u a ttr ib u e r une la rg e p a rt des p r ix réco m p en san t les m e ille u r s e n v o is de l ’ex p o sitio n et q u i co nsacre les effo rts de son in s titu te u r, P ierre D uquel, dont le s conceptions perso n n e lle s su r ren s eig n em e n t se sont d éjà m on trées si efficaces. A sso cio n s à c e .su c c è s Jea n -M ich el C olignon, p ro fesseu r au lyc ée d’A m ien s, q u i ob tien t a u s si d an s ses c la sse s d ’h e u reu x r é s u lta ts et dont q u elq u es élèr e s p a r tic ip e n t à cette exposition* L co m p o sitio n s s y m b o liq u e s a u x fo r m es ra sse m b lé e s et v o lo n ta ire s, « Q uand la f o lie e n tra în e la r a i son », « N aissan ce d e V énus » ... A vec J u le s Jo ets, c’est au cont/aire l ’a n a ly s e très se n sib le d a n s ' les d em i-tein tes p a r tic ip a n t à l ’im p re s sio n du site. L e p a y sa g e d u « P etit fo rt P h ilip p e » donne l ’élan cem en t de son p h are , et d a n s la h a n tise des po teau x té lé g ra p h iq u e s p la n té s d an s P. PRUVOST. des te r r a in s p e lé s, q u elq u e chose des tr is te s « zones » de R a f f a ë lii... M ais v o ilà ’ les coups de p o in g d’E ckm an, d’u n goût v io len t d a p o c a ly p se . V an B O U LO G N E -S U R -M E R E ck : « Le p rin te m p s a d o ra b le a Cercle d'étude p e rd u son o d e u r » , v o it, en une Exposition « L e T r a i t » sorte d e s u rr é a lis m e , la v égétatio n no ueuse, aban d on des effo rts h u E ce rc le d’étu d es du M usée co n ti m a in s sous l ’atta q u e d es sèves n u e rég u liè re m en t à d év elo p p er im p é rie u se s. « A u b o ut de la une in té re ssa n te a c tiv ité . P ro fe ss e u rs, ro u te » tém oigne de la m êm e lu tte a r tis te s , a m a te u rs d ’a r t y co nfron tent de cau ch em ar. G irieu d s u rr é a lis e eu de v iv e s et a m ic a le s d isc u ss io n s lu i a u s s i, é c ra sa n t so us de p esan tes leu rs lectu res et le u r ex p érien ce p a r co ulées de m o n tagn es d es n u s et des tic u liè re . Des su je ts a ctu els y sont ch étives silh o u ettes de m a iso n s. L a oh ordés com m e le rô le de la ra iso n « C lochard e » d ’Ib els, et son « M ar et de la s e n s ib ilité en a r t, le s r a p ché a u x puces » ne so n t p a s lo in de ports de la m o ra le et de . l ’a r t, le la ch arg e m o rd an te et h u m o ristiq u e . côté re lig ie u x de la v o catio n d ’a r A p rès ce lâ c h e r en lib e r té , d a n s des tiste, le sen so rie l d a n s le m o d ern e et v o yag es au b o u t de la n u it, no us le ja z z d’une p a rt, et d ’a u tre p a r t som m es ram en és p a r M axim e J u a n à d an s la p la s tiq u e et le ro m an de. nos des « Pont N euf » , « R eflets dans jo u rs ; p ro d uctio n a rtis tiq u e d ’in s l ’eau » à p eine ja p o n is a n ts , et p a r p ira tio n et de p r e m ie r je t ou au G irard -M on d à la n a tu re m orte, s a c o n tra ire de len te rech erche, d’é la gem en t h ach u rée, « S o u s l a la m p e », b o ratio n très m û r ie : l ’in s tin c t in té u n e « F o rêt tr o p ic a le » , so u v en ir ressé chez l ’a r tis te ; la v u lg a r is a tio n c a lm e de B er jo ie , f a it o u b lie r des contre l ’a r t... d an se u se s sa n s éla n . Une. « N ativ ité » L ’a r t engagé est à l ’o rd re du jo u r . de P a u l-Ja c o b H ian e. N akach é m et Un groupe a s s id u fréq u en te les u n a ccen t assez d é c la m a to ire en son réu n io n s in tim e s d es. p re m ie r et tr o i « C h rist de ju s tic e » , s a b ré de g r if sièm e m e rc re d is du Musée. fes co urtes, a p p u y é e s. A vec l a « Hou C ependant l ’e x p o sitio n d ’a r t et de leu se » , q u ’on v o u d r a it tra ité e av ec d ocum entation lo cale a ttire des v i s i p lu s d ’a m p le u r d e v a n t les h o rizo n s teu rs de toute la rég io n , c u rie u x de sa n s fin , de P e tit; av ec la f a c ilité un peu molle, de L ep rcu r, le « Maco n n aître l ’h is to ire de le u r p a y s, p résentée en d eux b elles s a lle s . ret », de F1. Sage, et le s petites tr a l /exposition « Le T r a it » in té re sse d u ctio n s p lu tô t a p p liq u é e s de. M ar p a r la v a rié té des tech n iq u es et des cel Roche, de D eschm ach er. Un coin ten dan ces. L es étu d es de C lém ent de v illa g e m o rt, so m m airem e n t in S erv eau posent en co n trastes a f f i r terp rété p a r S. D u v a l, P a u l-E m ile P issa ro , H élène M arre, J e a n D onnay, m és le u r c la s s ic is m e sév ère ; Co R em ercio ns, en te rm in a n t, M. R i ch ard , co n se rv ateu r du M usée de P ic a rd ie , q u i a eu l ’h eu reu se in i t ia tiv e de f a ir e v en t? u n s i bel en sem ble à A m ien s et lu i a s s u re une p ré sen tatio n im p e cca b le. A jo u to n s que cette ex p o sitio n , re n tra n t , de S u isse , où e lle a connu u n la r g e succès, c ir cu lera en su ite d a n s les p r in c ip a le s v ille s des p ro v in ces fr a n ç a is e s . L lette Peltier traite avec autorité des Falter, Josseland, Baer et enfin « En Champagny (Savoie), —» t.* jetable d« l'église. OU EXPOSER IÆ SA LO N DE LA SOCIETE N A T IO N A L E DES BEAUX-ARTS s« tie n d ra au Palais de N ew -York à p a r tir du 24 a v ril. DEPOT DES ŒUVRES. — Peinture, dessin, gravure : exposants e t asso ciés, 6 a v ril et l'a p rè s-m îd î d u 7 ; sociétaires, 10 a v ril. — Sculpture, a rc h i te c tu re : exposants e t associés, m atin du 7 a v ril ; sociéta ires, le 12 a v ril. — A rts d é co ra tifs : expo&ants e t associés, 8 a v ril ; sociétaires, 12 a v ril. On peu t dem and er des notices au se c ré ta ria t d e la société, G ra n d Palais, p o rte B. LE 34° S A LÇ N DES ARTISTES DECORATEURS se tie n d ra au Palais d a N ew -York du 7 Juin au 14 ju ille t. O n re ç o it encore a ctu e lle m e n t les adh é sions au se cré ta ria t de la société, G ra n d Palais, p o rta k. Envoi des notices pou r le c a ta lo g u e : avan t le l ° r m aî. D é p ô t des œuvres : du 3 au 12 m aî. LE SA LO N DE PRINTEMPS aura lieu du 4 au 30 m aî 1948, à la G a le rie Royale, I I , rue Royale. Tout a rtis te fra n ça is professionnel pou rra présenter tro is œuvres à l'exam en du Jury. D em ander p a r correspondance rè g le m e n t du Salon e t notices d 'e x p o s itio n au siège social, 16, rue de Bruxelles, Paris-9® (jo in d re tim b re ). La d é p ô t des-œ uvres aura lieu le lflr m a i to u te la journée e t le 2 maî au m a tin . c la s s e » e t « «Le la b o u r » d e Jo u o lard , m a is la is s e n t s u r u n e note tim id e , m a is trè s h o n o ra b le. Un a r tis te b o u lo n n a is, le Dr G ros, exp o se non lo in d e ce gro up e u n e ex cellen te g ra v u re s u r b o is, un a rb re v ig o u reu sem e n t en lev é. Ce bon en sem b le, tr è s v a rié , don t l ’éolectis m e f a it h o nn eu r a u x o r g a n is a te u rs, p e rm e t d ’é tu d ie r tou tes le s r e s so urces q u i s’o ffre n t à l ’a r tis te , c a p a b le de s ’ex p rim e r d an s le s s tr ic tes et p u issa n te s lim ite s d u n o ir et d u b la n c . Jutes PAUBLAN. STRASBO URG Une exposition de peintres pari siens à la Galerie A k tu ary u s n n e f a it l ’ob jet LAde ptrèe instuvreif s pma roisuiev em en ts d ’in té rê t, a in s i d ’a ille u r s que de d isc u ssio n s p assio n n ées. L ’année d ern ière, d é jà , un o rg a n is a te u r a v a it p résen té à S trasb o u rg un en sem b le de p ein tres p a r is ie n s co n tem p o rain s. E b lo u is s a n te ex p o sitio n de D u fy à Goerg, de M adeleine. L u k a à D erain et à M arquet. M a is cette m a n ife sta tio n , tro p im p o rtan te , et v en an t d ’un seu l coup, a v a it, à de ra re s excep tio n s p rès, dé concerté le p u b lic a ls a c ie n , l ’a v a it « étouffé » , en q u elq u e sorte. U ne g ran d e hom ogénéité se dégage de l ’en sem b le p lu s r é d u it p résen té cette année et lu i donne ce côté a c c e ssib le q u i m a n q u a it à ^ ex p o sitio n de l ’ann ée d ern ière. De p lu s, c e la r é d u it le s d iffic u lté s d ’accro ch ag e, et su p p rim e l ’év en tu a lité d ’œ u v res q u i se n e u tra lise n t, p o u r ne p a s d ire q u ’e lle s s ’en tretu en t. E n fin , le s to iles exposées sont toutes d ’u n n iv e a u de q u a lité trè s élevé. P la n so n m o n tre ceux de ses p a y s a ges q u i r a p p e lle n t assez sen sib lem en t les conceptions d ’A bel G erbaud, av ec le u r tr a n q u ille et so lid e lu m in o sité , la sa in e d en sité de le u r m a tiè re et le bon é q u ilib r e de le u r é c ritu re . A l ’a u tre ex trém ité de cette f a m ille — je n ’a im e g uère le m ot « école » , à la fo is trop étro it et tro p im p ré c is en ce qui concerne l ’ach em inem ent sa n s d é fa illa n c e de la p o ésie p la s t i q ue fr a n ç a is e — B rian ch o n propose une grande plage grise à la Dufy, d an s la q u e lle i l in tr o d u it ces ja u n e s si fins et s i f r a is q u i lu i so n t u n e m a n iè re de s ig n a tu r e .'L a co m p o sitio n s ’é q u ilib re à m e rv e ille , u n iq u e m e n t é tayé e de co u le u rs v o isin e s et dont ch acu n e co m m an d e in f a illib le m e n t la présen ce et la p la c e de l ’a u tre . P o u ssa n t à l ’extrém e l ’efficacité, de ce m oyen d ’e x p ressio n , L e s tr ille n o us p ro m ène d a n s d es ja r d in s su c cessivem en t p lu v ie u x ou en ch an tés, p a r fo is p o ig n a n ts, to u jo u rs p le in s de p o ésie, d a n s le u r im p ré c ise b eauté. T ereo hkow itch, lu i, se s o u v ie n t d e R en o ir d a n s la m e su re où sa p a le t te u se d e c e rta in rouge u n peu v i n e u x m a is v iv a n t et com m e p a rc o u ru d e f r is s o n s ; en d eh ors de c e la , le p la is i r de p e in d re se sen t ic i à ch a que touch e, d a n s l ’agencem en t d ’u n ro se et d ’un v ert, d an s la la r g e et ch arm an te d éle cta tio n d ’éc rire et d e p e n se r « p e in tre » . Oudot a en vo yé de trè s b e lle s to i le s . De ce s œ u v re s d en ses et d u re s dont l ’im m o b ilité m êm e f a it i r r é s is tib le m en t p e n se r q ue « la n u it re m u e » . P ro ch es de c e lle s-c i u n e g r a n de to ile de D esp ierre, u n v a s e d e tu lip e s é q u ilib r é a v ec la p lu s ¡heureuse h a rd ie ss e p a r u n g ra n d v id e , donne to u t son sens à ce so uci, ¡qui d o it être ce lu i du poète, d ’e x p rim e r j u s q u ’à l ’ép u ise m en t l ’âm e et le sens d ’une seu le c o u le u r ou d ’u n e se u le pensée. L ’u n iv e rs ¡haut en co u le u rs de Chiast a lla , le s co m p o sitio n s p u rem en t co lo rées de A lix , u n b e a u p o r tr a it d e L eg u eu lt fo n t reg re tte r q u e W a lc h n e so it p a s de la 'fête, en ce sen s q u ’i l co m p léte ra it a d m ira b le m e n t ce t en sem b le. E nfin, C a illa r d , S a b o u ra u d , F a g è s, C a v a illè s é q u ilib r e n t de l a fa ç o n la p lu s efficace cet e n sem b le q u i, en m ê m e tem p s q u ’u n e jo ie , est u n e leçon . Je a n GRANEL. Le g é r a n t : Henri MOLARD. im p. spéciale de c A R T S > B1* dea Champa-Elysée» ABCDEFO V + 4i N. M. P. Vi ARTS 4 LES GALERIES naci G alerie André W e il 26, av. Matignon - ELY. 55-11 BRIANCH0N LES MUSEES ---------------- Vernissage 12 a v ril --------------CONSERVATOIRE DES ARTS ET METIERS, 270, rue Salnt-M artin :De 9 h. 80 à 12 h. et de 13 h. 30 à 17 h. 30. MAISON DE V1CTOR-UUÛO, 6 place des Vosges : de 10 à 12 h. 30 et de 14 â G alerie de Francs 17 h., sauf m ardis. MUSEE DES ARTS DECORATIFS, 107, rue de Rivoli, de 10 â 12 h. et de 14 â 3, rue du Faubourg-Saint-Honoré 18 h., sauf m ardi ; musée permanent : Le Décor de la demeure française du moyen ûge à nos jours. MUSEE CARNAVALET, rue de Sévlgnô : de 10 â 12 h. et de 14 & 1S tu. sauf mardi Nouvelle présentation des Collections révolutionnaires. MUSEE CERNUSCHI, 7, av. Vélasquez : de 10 à. 12 h. et de 14 â 16 h. : L’Art du laque en Extrôme-OriHnt, PEINTURES MUSEE G. CLEMENCEAU, b, ru e 'F ra n k lin (Tro. £53*41) ; Jeudi, sam edi, dim an che, 14 à 17 heures. MUSEE c;0UftAO<4«»)Av, D<>ni».*vara dos capucines : Collection* dn X lilJ * . MUSEE DE LA FRANCE D’OUTREMER, 293. av. Daumecnll (m étro : Porte-Dorée), de 14 heures â 17 h. 30. = G alerie D ro u a n t-D a v id s MUSEE GUIMET, 6, place d’Iêna : Exposition d’a r t asiatiqu e : A fghanistan, Asie 52, rue du Fg-St-Honoré - Anj. 79-45 C entrale, Chine, do 10 à 17 heures. MUSEE DE L’HOMME : P alais de Chaillot, de 10 â 18 heures :(Envres des peuple» sud-am éricains avan t les Espagnols : Aztèques, Totcnaques, Zapotèques, Incas. MUSEE GUSTAVE MOREAU, 14, rue de La Rochefoucauld ; réouverture de* salles remaniées. MUSEE DES INVALIDES» Esplanade, de 10 & 12 n. et de 13 ü. 30 a l î n. 30 Tombeau de Napoléon. Ju sq u ’au 17 avril MUSEE JACQUEMAlt'A ANDRE, 158, bd Haussmann ; de 13 a 16 b. ; oeuvres de la Renaissance Italienne et a rt fran çais du XVIII# siècle. MUSEE MONETAIRE (Hfttel des M onnaies), 11, quai de Conti : Ju sq u ’au 20 avTil, m édailles, petites sculptures, dessins (exposition d’a r t contemporain). Tous les après-m idis excepté le mercredi. MUSEE BU LOUVRE. P aluis du Louvre r Grande galerie (nouvelle présentation), 66, quai des Orfèvres - I" de 10 à. 17 heures : Chefs-d’œuvre d ’Italie et d’Espagne. MUSEE DES MONUMENTS» FRANÇAIS, P alais de Cbailiot, de 10 A 17 ù. : «cuJpture et peinture mura le. MUSEE MARMOTTAN, 2. rue Louls-Bollly : Jeudis et dimanches après-m idi. MUSEE N1SSIM DE CAMONDO, 63, rue de M onceau-VIII» : m ardis, Jeudis, aam eals, de 13 à 17 heures, et dimanches, de 10 à 12 h. 30 et de 14 à 17 heures. MUSEE »tODIN, H . rue de varenn» f a n s (7«> ; «Euvres du grand sculpteur De 13 à 18 h. tous les Jours, sauf m ardis. SALLES DU JEU DE PAUME DES TUILERIES r « Des M aître» <ie l'Im pression nisme », nouvelle présentation, de 10 à 12 h. 45 et de 14 à 17 heures, IBœuvres de différent««périodes LES MANUFACTURES NATIONALES, IV, rue o© ia P ala (Opô. 6.V47) : Sftvre». Gobeïîns. Beauvals, chalcographie, moulages, L ’ART LIBRE , 9, rue Clauzel : Groupe Orphée, œuvres de N, StnezoaboufT, Burger, -------------- D u g a u 30 a v r il -----------------Braouezec, P lrazzln l, D elarue, Sem lanonsky, de 14 à 18 heures. Francis M A N IE R Claude VENARD « Galerie du Vert-Galant « Marie Laurencin ACADEMIES ACADEMIE JU LIE N , 5, rue de Berrl (C h.-E lysées), métro George-V : Cours sculp ture, prof. Gimond; peinture, Sabouraud et C avallles; dessin et composition. Zwobada; croquis. Tous les jours à 14 h. 30. ACADEMIE JEAN BONNIER, 116, av. de V llllers : Peinture (modèle vivant). T. les J., de 9 à 12 h. Céram ique, modelage, m ard.. merc., vendr., de 14 à 1.7 h. Mode et Illustration, lundi, Jeudi, sam edi, de 14 à 17 h. (W ag. 98-27). a t e m i c r m ô n ï P â RNA§§E, 10, nïô ds l’AFFlvêl Î P flntnrc, rtSRSln, s » q n J s , professeur J . Despierre. LA SECTION D’OR, 163, av. Vlctor-Hugo fCop. 47-38) : Professeur Jean Souverhie, modèle vivan t, m atin et après-m idi. N ature morte. Cours spéciaux pour débutants. SA1NT-GERM A IN -E N -L A Y E ATELIER DE SAINT-GERMAIN, square Claude-Debussy et 3, rue Henrl-IV (dlr. Jacqu es Fouquet) î Dessin, peinture, tous les Jours, de 9 à 12 h.» et samedis, do 14 b. 30 û 16 h. 30. ILE DE LA CITE GALERIE DE LA CITE, 41, quai de l ’Horloge (m étro : Pont-Neuf) : M arcel P ru nier, du 15 au 30 av ril. GALERIE DES DEUX-ILES, 1, quai aux F leurs (Odé. 67-76) : F ran cis Rim baud, ju squ ’au 24 av ril, présenté par Daniel Rops. ILE S A IN T -L O U IS G&LERIE DE L ’ILE-DE-FRANCE. 33. q uai Bourbon : Emile Bernard, Boudin, Bezombes, M. Lauroticln, Le Sldaner, L. de M arijuevlc, Souverble, X. Suzanne Tourte, V altat. Porcelaines et services de table du XIX» »lèd e. Après-midi. RIVE DROITE 1er ARRONDISSEMENT Exposition permanente GALERIE E. GIKAODO, 3, av. de l’Op6ra (Opè. 04-26) de tolles modernes. T ablean*, era Tures, GALERIE P . HENAUT, 3. pl. des Pyram ides (Opé. 47-54) m édailles d’artistes modernes. LIB.tAIK IE PAUL MORIHIEN, 11 bis, rue de B eaujolais : Dessins de B érard, Coc teau , L . F ini, Modi&lianl, etc... 2 > ARRONDISSEMENT sDURAND-RUEL; 37, av. de Friedland - Ely. 06-74 BERTHE MORISOT Vernissage 9 a v ril 8- ARRONDISSEMENT GALERIE BEAUX-ARTS, 140, F g Saint-Honoré : XX« Salon des Médecins, ju s qu’au 18 av ril. GALERIE ARIEL, 1, av. de Messine (C ar. 13-09) : Sélection de peintre» modernes. GALERIE AKT MODERNE, SB, rue L a Boette (E ly. 78-53) : M aître» moderne». GALERIE 67, 67, Fg Saint-Honoré ( l« f étage) (E ly. 11-20), entré« par la « Peau de Porc - : A ntral, M. Lnurcncln, C ariou . Faites, S. Tourte. OAT.Klur; r>F n r .n n i, 12, rue rie Berry (Kly. 24-15) : John Henry, ju squ ’au 21 av ril. GALERIE BING, 174, Fg Saint-Honoré cEly. 24-15) : Louis Vlvln, Jusqu'au 10 avril. GALERIE BERNIER, 15, av. de Messine (C ar. 49-31) : K ars, peintures, dessin», ju squ 'au 30 av ril. GALERIE BILLIET-CAPDTO, 30, rue L a Boétie (E ly. 92-50) : Mario Prasslnos, peintures récentes, ZAGHARIE BUtTSCHANSKX, 6S. Fg Salnt-Honorê (près Elyséea) : T ableaux ttnJACQUES BLOT, 65, rue L a Boétie (E ly. 68-89) : Tableau* de m aître» contemporains. GALERIE LA BOETIE, 83, rue L a Boétie (E ly. 60-43) : Expositions permanentes de ïielatrca contemporains et. modernes et Bilek, B rangw yn, Coussena. GALERIE BOSC, 53, rue L a Boétie (B al. 35-51) M & tylla, Jusqu'au 12 avril. GALERIE LOÜIS CARRE. 10, av. de Messine (Eur. 50-50) : Exposition B attre. GALERIE JEANNE CASTÈL, 32, av. Matignon (B al. 03-08) : Léon Gard, du 15 au 30 avril. GALERIE OHALEYSS1N, 121, bd Haussmann : M aîtres contemporains. CHAMPS ELI'SEES, 79, avenue des Champs-Elysées (E ly. 64-68) : 150 petites toiles de P ari» et d ’ailleu rs : «J.-G. Domergue, Désiré Lucas, Hervé# P icari Ledoux, Jodelet, W agner, etc... GALERIE CHARPENTIER : « Chevaux et cavaliers » et exposition Claude Lepape, GALERIE LA LICORNE, 180, bd Haussmann (C ar. 94-23) : Peintures modernes et anciennes, meubles et objets d’art. GALERIE LYDIA CONTI, 1, rue d’Argenson (A nj. 64-79) : H artung et Schneider, peintures abstraites. « COULEUlt iil i TEMPS ». 9, rue Arséne-Housaaye : M arquet, Laprade, Gern^z. CérJa, W aroquier, W lérlck. DABER, 103, bd H aussm ann ; Tableaux de premier ordre. 1TAXK1« 23, rue La Boôtoe (A nj. ‘¿4~55) s Tableaux anciens et modernes. GALERIE »ROUANT«-DAVID. 52. rue du Faubourg-Salnt-Honoré (A nj. 79-45) : Claude Y<&>ard, ju squ ’au 17 avril. DURAND-RUEL, 37, av. de Friedland (Ely. 06-74) : Berthe Morl sot. Tous les jours sauf dim. et sam edi, de 10 à 12 h. et de 14 à. 18 h. GALERIE DE L ’ELYSEE, 69, Fg Saint-Houoré (B al. 27-87) : Asselln (1882-1947), aquarelles. GALERIE D’ART DU FAUBOURG (BUTDEN8 ET C te). 47. Fg Saint-Honoré CAnj. 05-66) : B raig, Boumecsier, Croln, Gimel, Goetz, Lablsse, P lcab ia, M.-M. P oulain, P rax , Roede, GALE EI E DE FRANCE, 3, F g Saint-Honoré (Anj. 69-37) : Francis Montanier, peintures. GALERIE DES GARETS, 38, rue de Courcelles (W ag. 53-39) : La P atellière, Dufresne, P ascln, Colucci. JOS. KESSEL (A rts et T apis siiccess.), 26 rue L a Boétie (Ely. 19-58) : Œuvre* anciennes et récentes de Jean Dufy. V ernissage le G, à. 16 heures. A. UiURTREZ. 252, rue du Fg ôaint-iionorô (C ar. 38-68) : Antiquités, décoration, tableaux, bibelots, pendules. GALERIE KIRBY-BEARD et Cie, 5, rue Auber : Un coin de Franc© de Cheva/ller-M ild, ju squ ’au 25 avril. LUC Y KROGH, 10, place Saint-A ugustin (Lab. 69-78) : Irène Rcymond, ju sq u ’au 17 avril. GALERIE LOUISE LEIR1S, 29 bis, rue d’ Astorg : Braque, Gris, Léger, Picasso, Klee, Laurens, Manolo, Beaudln, R ermadec, L ascau x, Masson, Su*. Ro^er, Roux. SALLE LE FRANC, 15, rue de la V ille-l’Evêque : Eugène Norblln, aquarelles de P a ris, du 5 au 16 avril. GALERIE MAEGHT, 13, rue de Téhéran (Lab. 16-43) : Première exposition p arti culière : Pierre Pal lut, grand prix de la jeune peinture 1946. V ernissage 9 av ril. GALERIE AN D R » MAURICE (ancien. J . M. V idal), 140, bd Haussmann (Car. 25-04) : L a joie de’ l’eau , du 2 au 15 av ril. GALERIE PETRIDES, 6 , av. Delcassé (B al. 47-43) : Tableaux de m aître». QUATRE-CHEMlNs EDITART, 19, rue de M angnan (B ai. 39-16) î Tableaux et livres «l’a rt. GALERIE DEN1SE-RENE, .124, rue L a Boétie (E ly. 93-17) : Peintures et sculp tures ab straites. ROUX-HENTSCHEL, 12, rue L a Boétie (A nj. 93-65) : Exposition Molné. JACQUES WATELIN, 127. bd Haussmann (B ai. 59-91) : Ecole française du XIX* siècle. GALERIE ANDRE WEIL, 26, av. Matignon (E ly. 25-21) : Brianchon. V ernissage le 12 av ril. ? 9» A R R O N D I S S E M E N T GALERIE ANIEL, 8 , rue Pierre-Haret. : Bruno, Guillaume. CLUB DES RELATIONS INTELLECTUELLES INTERNATIONALES, 2, rue Meyerbeer (Pro. 65-16) : Exposition Dobrzyckl, ju squ 'au 29 avril. GALERIE D’ART DROUOT-PROVENCE, 16, rue de Provence- (Pro. 15-17) : Car r e la , Eleskievick et Blanche Hoschede. GALERIE DU PRINTEMPS j Exposition de peintures en sculptureB de m a î t r e » contemporains, 64, bd Haussmann. SALLE LE PELETIER, 20. rue Chauchat (Pro. 91-23) : Tableaux anciens. 12e ARRONDISSEMENT MERCIER FRERES, 100. fg Saint-Antoine (M» Ledru-Rollln) : P clrtnre» de M aître, modernes. 16* A R R O N D I S S E M E N T CARDO, 61, av. Kléber (P as. 08-45) : Degas, Dufy, Dauchot, M aillol, Soutine, Vlamlnck, etc... 17“ A R R O N D I S S E M E N T ARC-EN-CIEL. 88 avenue de Vllllers (C ar. 93-73) : Tableau» modernes, ßnravureiGAL ERLE VILLIERS, 1U, av, de Vllllers (C ar. 94-74) : Les peintres qui plaisent. 18* A R R O N D I S S E M E N T GALERIE 102. i(»2 . rot Lepic, métro Lam arck (Mon. 92-29) : Tableaux modernes. VERSEAU DE MONTMARTRE, 69, ruo C aulaincourt : Peintres du Groupe-Cadres modernes. RIVE G A U C H E 5* ARRONDISSEMENT LE S IMPRESSIONS D ’ART, 24, rue des Ecoles : André MJnaux, peintures, du 3 avril au 1 er m ai. GALERIE DU LUXEMBOURG (direct. Lucienne Rosenberg), 15. rue G ay-Lussac (Dan. 00-25) : F ran cis P lcabia, peintures récentes. Vernissage dimanche 11 avril, de 17 à 24 heures. fi» A R R O N D I S S E M E N T GALERIE DES BEAUX-ARTS, 10, rue des Beaux-A rts (Odé. 18-25) : Robert M ahias, « L a danse, le cirque ». V ernissage 9 avril. GALERIE BARREIRO, 30, rue de Seine (Dan. 46-70) : Spiller. V ernissage le 9 avril. GALERIE BERRI-RA SPA IL, 99, bd R asp ail (L it. 48-86) : Œuvres récentes de Jean Aujame. V ernissage samedi, de 10 â 15 heures GALERIE BRETEAU, 70, rue Bonaparte (Dan. 40-96) : Loubchansky et M andarlo, peintures, du 2 au 15 avril. GALERIE BRUNO, ü4, rue de Seine : Peintures contemporaines. GALERIE JEANNE BUCHER, 9 ter, bd du Montparnasse (Ség. 64-32) : Peinture« de Roberta Gonzalez, Lucy Citti F erreira, P aul Cognasse. V ernissage jeudi 15 avril, à 15 heures. E. de Dunilac, jusqu’au 15 GALERIE CARMINE, 51, rue de Seine (Dan. 91-10) avril. Michel C lr y , F o n ta n a ro s a GALERIE CHARDIN, 38. rue de Seine (Dan. 99-38) F lllacler, etc... GALERIE CLAUDE, 33, rue de Seine (Dan. 89-62) M aurice Brunet, peintures. V ernissage 9 av ril, de 18 à 22 heures. KATIA GRANOFF, 13, quai Conti (Odé. 41-92) : Rikolne, peintures, jusqu’au 22 avril. GALERIE HERMANN, 9, rue des Beaux-A rts (Dan. 92-59) (D. Maybon) : Exposi tion Paul Chariot. Vernissage 9 avril, LE GARRKU, ü4, ru« du Four iJJan. 4a-38) : Dessina, gravures, tableaux de» AIXet XX« siècles. GALERIE LA GENTILHOMMIERE 67. bd R asp ail (Lit. 35-14) : Peintures de fitepÄeu J . Munno» ju squ ’au 14 avril. FR A N C IS M O N T A N IE R L est à p ré v o ir q ue l ’-exp ositian des œ u v res de M o n tan ier, q u i, à ci.n(tuan te an s, se rév èle so u d a in adep te de la « j e u n e p e i n t u r e », n ’ir a p«as sa n s su sc ite r d a n s la p resse q u elq u es m o u v em en ts ré tifs . C ar il est v ra i ue l ’on v it to u jo u rs av ec une Ecole ont les m em b res fo rm ent, en géné r a l, u n e p lé ia d e que l ’on répu gne à tra n s fo rm e r en éq u ip e, en b an d e, en arm ée. P o u rta n t, n o us n ’en som m e» p as à e stim e r seu lem en t c e l u i - q u i - l e - p r r , m i e r - a - p e i n t - c o m m e - ç a , m a is ce lu i q u i p ein t av ec p lu s d ’e sp rit, avec p lu s de sen s que tou s les a u tre s. Ce pen d an t, l ’h -a b itu d e 'e st là et la c a r riè r e n o u v elle de M ontanier se h e u r tera à cette h a b itu d e. On no us a s s u re que M on tan ier v it se u l, t r a v a ille en silen ce. Si 1« s o li tu d e n ’e x p liq u e p as la v a le u r in é g a le de cette ex p o sitio n , on peut san s doute lu i d ev o ir la d iv e rsité s y m p a th iq u e des ten d an ces des études de ce p e in tre. Influencé ô l ’o rig in e p a r son vol sin Georges B raq u e, M ontanier con serv e cette q u a lité p récieu se de s a v o ir b ie n m a n ie r une m a tiè re n o u r rie . S u r des a cco rd s de co u leu rs v i’ v es, m a is so b res, u n e lig n e se d éve lo p p e, so uvent d ’u n e m a n iè re très m u sic a le . S o it q u ’il com pose des n a tu re s m ortes en trophée ou en b a n de, so it q u ’i l situ e le s p rin c ip a u x ac cid e n ts d ’un p a y sa g e , M on tan ier se so u cie to u jo u rs de f a ir e c o u rir lib re m en t son tr a it. S ’ il est u n repro che h lu i fa ir e , c’est ce lu i de ne pas a v o ir to u jo u rs fra n c h i ce m u r so n i que au d e là d u qu el l ’a r tis te crée tou jo u r s à v if , en p le in coeur. C’est q u an d il év ite cette sim p li cité u n peu p a u v re d an s un ta b le a u , q u i se m b le ra it une rich e sse d an s une affich e, que M ontanier est p lu s près de p a sse r ie m u r. (G a lerie d e F r a n ce.) I 3 I R E T R O S P E C T IV E ! SUJETS RELIGIEUX GUILLAUMIN à la GALERIE PIERRE MAURJ5 INAUGURATION 9 a v ril, de 16 à 23 heures et VERNISSAGE DE L ’EXPOSITION _____ S C O R T E S C O _______ UMKHHMI 3, avenue M a tig n o n H H E9B = Galerie Berri-Raspail — 99, boulevard R asp ali - U T . 48-86 JEAN AUJAME ■ Vernissage sam edi 10 a v ril A 15 h. -- ■ ¡G A L E R IE BERNIER a i Ici on a s s s ite à tra v e rs une expo sitio n de g ra v u re s à la cu rieu se d é caden ce d*un thèm e, décadence q u i ne -va p as tellem en t s’accen tu an t de siè c le en siècle, m a is su rto u t d ’ho m m e en hom m e. D urer, Sch o n gau er et R em b ran d t no us sem b len t les p lu s g ra n d s, le s p lu s re lig ie u x parce que sa n s doute les p lu s au stè re s. Que d i ro n s-n o u s a lo rs dé la re lig io n d ’un T iep o lo , d ’un F ra g o n a rd , d ’un J u le s R o m a in s ? S a n s doute lu i préféré ro n s -n o u s . ce lle de q uelqu es s p le n d i des im ag es d ’E p in a l. A cette très in té re ssa n te ex p o sitio n le s co n tem p o rain s sont a u s si re p ré , sen tés. A p a rt le g ran d B resd in , B racq u em o n d , G ustave Doré, F o ra in no us sem b len t u n peu en d eçà de la s p ir itu a lité . M aurice D enis seu l a su y co n d u ire son œ uvre. Au s o rtir des v itr in e s on se trou ve en p le in S a in t-S u lp ic e . Ce n ’est pas réco n fo rtan t. ( V it r in e s P r o u t è . ) Pierre DESCARGUES. 15, avenue de Messine • CAR. 49-31 MOVY K A R S PEINTURES - DESSINS GALERIE ALLARD, 20, rue des Capucines (Opé. 35-95) : F ran c«!» B ret, peintures. Vernissage 9 av ril. EDMOND GDERIN ET Cie, 17, rue de la P ais (Opé. 55-47) : Sculptures, dessins et peintures de Charles M alfrav. jusqu’au 17 avril. MARCEL GUIOT, 4. rue Volney (Opé. 87-97) : Dessins de Movis (S. B roustra), Jusqu’au 19 av ril. GALERIE LAMBERT MARIE, 22, place Vendôme : Exposition Internationale de Publicité. 9 AVRIL 1948 ---------------- Jusqu'au 30 a v ril ---------------- BRAIG, BOUMEE8TER, CROIN, GIWIEL, QCETZ, LABISSE, PI CARIA, M. M. POULAIN, PRAX, ROEDE GALERIE DABI DO FAUBOURG 47, F a u b o u rg -S a ln t- H o n o ré ” G alerie BARREIRO 30, r u e de Seine - I W N . 46-70 SPILLER P E IN T U R E S J -------------- Vernissage Wêê a v r il — —- Ka+îa G ra n o ff M 13, final de Conti - ODE, il- 9 2 KIKOIN E PEINTURES 22 a v ril ------------Jusqu'au G ALER IE --------------- DES DEUX-ILES = = = - ODE. 67-76 1, quai au x F leurs L es v is io n s ( cr a y o n n oir, c œ u r som bre) que nous p résente Mme M o vi s o n t d e c e lt e s qui secou en t, les s p e c t a t e u r s s e n s i b l e s d ’u n r i r e i n t é rie u r, d e q u a lité a m è r e — r ir e qui n e vien t pas s'ép a n ou ir jo v ia lem en t e n s u r f a c e . I c i , l’a u t e u r q u i l o n g u e m e n t i n s i s t e s u r l e s t h è m e s d ç son. o b serv a tio n , n ou s v en ge certes, m a is n e n o u s d é l i v r e p a s . )l n o u s m o n t r e a u c o n t r a i r e l ’i r r é m é d i a b l e d u q u o t i d i e n — e n e x t r a i t p o u r l ’a n a l y s e q u e l q u e s f r a g m e n t s p a r m i t a n t d ’a u tres s a tu ré s d e c o m iq u e la ten t, p u is e n r é v è l e l ’e s s e n c e â c r e , l e s é t a t s m o r o s e s , les b u é es de to rp eu r. Cha q u e situ ation b a n ale a in si p rép a rée devient, u n p r o d u i t e x tr a o r d in a ir e , d o n t le b u r le s q u e in clin e au d é s e s p oir. D ans c e s p iè c e s de co n sta t socia l, t o u t e s t e n r e g i s t r é , j u s q u ’a u b i b e l o t , à la b r e l o q u e , à l a v a i s s e l l e . E l l e s f o r m e n t d e s t a b l e a u x p o u s s é s p a r lai r é f le x i o n e t l e s o u c i d u d éta il, ta 7 b leaux d e sc r ip tifs d e ro m a n cier p s y c h o l o g u e . La d i s p o s i t i o n d e s p e r s o n n a g e s d a n s l ’e s p a c e e t l e s r e m a r q u a b l e s e f f e t s d ’o m b r e s e t d e l u m i è r e e x p r i m e n t f o r t e m e n t la s a v e u r d ' â m e d e l a c o m p o s i t i o n . Le p l u s s o u v e n t r é g n e n t les v a leu r * d ? p r o f o n d e u r et (le s i l e n c e . L e p o i d s d e la ta .1i l i t u d e é c r a s e le s ê tr e s s o u m i s aux o is de l ' u n i v e r s e l l e c a r i c a t u r e . L’en u i e s t l ’u n i t é d ' u n p e t i t d r a m e c o l l e t t i f , v i T ille u l d e g r o t e s q u e . L e s a t t itu e s d e s m o d è l e s , n a t u r e l l e s e t s u g r t .s t i v e s , fo n t a p p a ra ître certa in es gi'm a ces outrées des visa ges, com m e 'inuti l e s s u r c h a r g e s . La n u a n c e d p itié d e s € v i s i o n s en n o i r » est v e n u e d ’u n e s p r i t t r i s h u m o . i n . ( G a l e r i e M a r c e l Gu\ot.) Marcel ZAHÀH. A p a r flr du l î a v ril, Y. S u é q a i expo»era, g a le rie C a rm ine , une vinqta ie de com positions, paysages, fleurs et atures m ortes. p ré s e n té p a r DANIEL ROP8 ACHAT “ Lprl* VENTE Tapisseries • Réparations - Teinture OHATEL, 6, rue Thérèse. Rie. 68-S8 G ALER IE SCHEREL — 11, ru e Coêtlonron - L I T . 0 8 -M ESTEVE-S'ILLY Jusqu'au 17 a v ril ■ G alerie C A M B A C ER ES 15, rue L a Boétie - AN J. 29-06 ALEX LE FORESTIER PEINTURES Jusqu'au 21 a v ril GALERIE EDMOND GUÉRIN 17. rue de I* P*i* J e u d i 25 mars a eu lieu, au m ilieu d'une gra n d e affluence e t en présence de nom breuses personnalités des A rts, du: C o m m erce et de l'In d u s trie , l'in a u g u ra tio n du Salon de IV E d itio n p u b lic ita ire en Frence et dans le M onde », organisé par le Syn d ic a t n a tio n a l des éditeurs p u b licita ire s. C e tte intéressante expo sition qui groupe les m eilleures p ro d u ctio n s réalisées depuis la guerre en France e t dans quinte pays étrangers, restera ouverte jusqu’au 24 a v ril à la g a le rie L a m b e rt-M a rie , 22, place Ven dôm e. C ’ est ) la g a le rie A rie l que G u ille m e tte M ora nd exposera du 15 a v ril au I ” 11 m ai sas to ile s les plus récentes. La g a le rie Bosc présente h p a rtir lé a v ril les peintures de Cazals e t sculptures de V a nciak. L'exposition term in e ra le 30 a v r il.. du les se Kikoïne, q u i n'a pas exposé depuis de longues années, présente à la g a le rie Kê' tia G ra n o ff un ensem ble co m p le t de son osuvre. Prolongation Jusqu'au 16 avril M A L F R A Y Sculptures et deviin« LA RADIO PROGRAMME NATIONAL VENDREDI 9 AVRIL 1948 22 h. 45 — « Art et la Vie », émission de Louis Cheronnet et Geor ges Charensol : Une page sur Rem brandt, de Paul Claudel, lue par l’auteur : L«s aohats de l’E tat, par Robert Rey, avec Coutt.urier et Brianchon ; A propos de « 809 ans de vie an glaise » ; A travers, les expositions. JEUD I 15 AVRIL 1948 9 h. 15. — « Heure rie culture française » , L a vie intellectuelle : P arm i les A rts, par R aym . Cogniat. PROGRAMME PARISIEN RADIO-SORBONNE SAMEDI 17 AVRIL 14 heures. — « L a vie intellec tuelle » : P arm i les A rts, p ar R ay mond Cogniat. 14 h. 30 — « L a Chine * (série re demandée) : L ’A rt médiéval chinois» par Vadime E lisseeff, professeur à l ’Ecole du Louvre. EN MARGE DE LA RÉTROSPECTIVE AS S E L I N IL a s u f f i qu’u n e fa la is e d e la S ein e d e v în t p lu s r o s e au so ir to m b a n t et qu’un c l o c h e r d ’ar d o is e s fa s s e les c o r n e s au c ie l p o u r q u ’Asselin s e m e t t e à vibrer, s o r t e son b lo c d e Canson gren u , s e s c o u l e u r s et c r é e la plus j o l i e (les aq u a relles qu i ait j a m a i s été p e in t e en c e t t e b o n n e v ill e (les Andelys, patrie du P ou ssin . P o u r q u o i v o u s p a rler des A ndelyç à l'o cca sio n de c e t t e r é t r o s p e c t i v e d e M aurice Asselin d o n t la m ort e n c o r e r é c e n t e a fa it un tel v id e dans la p e in tu re ? D’a b o rd p a r ce qu'il y a p lu s ie u r s a q u a relles de c e t t e ré g io n qui s'o b stin e à êtr e en Ile-de-F ran ce bien q u e la g é o g r a p h i e la c o n d a m n e à êtr e n o r m a n d e et en s u ite p a rce qu’elle m e p e r m e t d 'a ss o c ie r P oussin, a m ou r eu x ainsi q u ’Asselin, des c i e l s lim p id es où c a b r i o l e un n u a g e r o s e v o lu p tu eu x c o m m e un a n g e lo t du XVIII« siè c le . Le talen t d’Asselin tien t es s e n tie lle m e n t dans la so b r iété , c e t te s o b r i é t é qui es t la q u alité d o m i n a n te des gran ds p ein tres, et p e r m et lie sa tisfa ire au b e so in d e syntA s e pou r tra du ire a v e c u n e ex trêln e s im p licité to u te a rch i t e c t u r e d'eaux et d'arbres. Lorsque Delacroix d é co u v r i t l'aq u arelle à t ra v e rs le s Anglais, il en tira de p e r tin e n te s le ç o n s et n o t a m m e n t c e t t e r é flex io n q u ’il c o n s ig n a plus tard dans so n j o u r n al : l ’a q u a relle d o it d o m i n e r en in te n sité par la p u r e t é de la c o u le u r j o u a n t so n so lo su r les blan cs ga rd és en r é se r v e . Cette l e ç o n de Delacroix, Asselin Va m a g n ifiq u e m e n t a s s im ilé e e t par f o i s d'un e fa ç o n f o r t a u dacieu se. Voyez c e n u a g e d ’un v er m illo n v i f co u r o n n a n t la m o y e n â g e u s e a r c h i te c t u r e de S isteron o ù les a rbres so n t d e la c o u l e u r des o liv e s e t ro n d s c o m m e elles, a v e c c e c ô té liss e que le u r don n e le m istral. Il y a dan s la galerie d e l ’E lysée qui n o u s r é s e r v e de- pu is q u elq u es m o is d ’a g r é a b le s s u r p r ises q u elq u e q u aran te aqua re lle s d ’é p o q u e s d if fé r e n te s . Dans c e s q u a ra n te a q u a relles on n e p eu t r é u s s ir à tr o u v er le m o in d r e d é fa u t e t c e n ’est pas là le plus ex tra o rd in a ire m ais bien la r i c h e s s e de la g a m m e d’Asselin qui tr a n s fo r m e un v u lg a ire in s ecte tel le lucane, en un gla d ia te u r cu ir a s s é d e sépia, e t fa it d ’un banal p a y s a g e p o u r to u ris tes à B aedek er le plus su b til d é c o r où j o u e n t R o m éo et Ju liette . Pas u n e redite, pas u n e c o n fu sio n . La p e n s é e de D escartes et les deux es prits, c e lu i d e g é o m é t r ie et c elu i d e f i n e s s e m ais j e p e n se que c ’est c e l u i de f i n e s s e qui d o m in e, c o m m e p e r c e un j e u n e sein s o u s le p e ig n o ir de bain d'un modèle, j e t é s u r le p a p ier à petits c o u p s d e pin cea u . J e m 'ex cu se d 'avoir c ité D escartes et P ascal a lors que le m ér ite d'Asselin es t j u s t e m e n t d-e ne pas êt r e un p e in tr e à p h il o s o p h ie comm e, il en est tant à l’h e u r e a ctu elle, de c e s p e in t r e s à s y s t è m e et à idées, ab stra its ou non, qui est bien c e q u ’il y a d e plus sin istr e dans le m o n d e ac tuel. (Galerie de l'Elysée.) Jean BOURET. NECROLOGIE C ’ est À p a r tir du ? a v ril que la g a le rie Herm ann exposera les œuvres récentes de Paul C h a rio t. RUE DE Galerie Droaant-David CLAUDE VENARD V OICI Von la p r e m i è r e e x p o s i t i o n (si n e tien t p a s c o m p te d e ce lle q u ’il f i t e n j u i l l e t 1948 à A n g l o F r e n c h Art C e n t e r ) q u ’o r g a n i s e cet. a r t i s t e d e p u i s t r o i s a n s . L ’a c t u e l l e p résen ta tion ra ssem b le e n v i r o n s o i x a n t e - d i x ta b lea u x tant p a y s a g e s et n a tu res m o r t e s que p o r tra its et c o m p o s itio n s . Q uelques to iles r ela ti v e m e n t a n c i e n n e s voisinant, a v e c les a u tres p o u r la p lu p a r t r é c e n t e s , p e r m e t t e n t n on . s e u l e m e n t d e m e s u r e r l e c h e m i n p a r c o u r u p a r C la u d e V enard, m a is e n co re d e p ré cis e r les étapes d e s o n é v o l u t i o n et le s e n s m ê m e d e c e tte é v o lu tio n . L es r e c h e r c h e s d e m a t i è r e s , l e s m o y e n s d ’e x p r e s s i o n s i n é d its, la te c h n i q u e p i c t u r a l e q u i o n t t o u j o u r s p r é o c c u p é l'a rtiste s e m b l e n t a v o ir m ain ten an t tro u vé leu r a b ou t i s s e m e n t . Non p a s q u e s o n a rt n e s o it s u s c e p t i b l e d e p e r f e c t ib il it é , le p e i n t r e , l u i - m ê m e a u s s i b ien , n e l e p e n s e p a s , m a i s il e s t à p r é v o i r q u e d ésorm a is on n ’e n r e g i s t r e r a p lus d a n s s a p r o d u c t i o n , d a n s la f a c t u r e d e sa p r o d u ctio n , d e ch a n g e m e n ts f o n d a m e n t a u x . En o u t r e , e t 'c ’e s t c e q u i a d é t e r m i n é l ’é c l a i r c i s s e m e n t d e s a g a m m e c o l o r é e , V e n a r d ne. c h e r c h e p l u s c o m m e p a r l e p a s s é à ex p rim er so n ém otion par d es co u leu rs p u r e s e t d e s c o n t r a s t e s v i o l e n t s .■ At t e n t i f a u j e u d e s v a l e u r s , il p e i n t e n v a r ia tio n s s u b tile s d es ta b lea u x à d om in a n tes gén éra lem en t grises. L ’é c r i t u r e , d ’a u t r e p a r t , s ’e s t l i b é r é e d e la d e scr ip tio n , d e s c o n t o u r s o b j e c t i f s . L e t r a i t e t l e s e r t i Ont c é d é la p l a c e à la sim p le, i n t e r s e c t i o n d e p l a n s . D ison s t o u t d e s u i t e q u e la v i s i t e d e V ex position n o u s a p e r s u a d é q u e l ’a r t d e V e n a r d n ’a r i e n p e r du en vigu eu r, en fer m e té . L 'en sem b le est a u ssi a rid e, p eu tê t r e m ê m e p l u s q u ’a u p a r a v a n t . L ’e x p r e s s i o n en e s t t o u j o u r s a u s s i i n t e n s e et la p la s t iq u e a u s s i chargée* d e r é son a n ces h u m a in e s . Le p oten tiel é m o tif de cette p ein tu r e n e p ro v ien t pas, c o m m e c h e z ta n t d ’a u t r e s , d e L’a d o p t i o n d ’u n e q u e l c o n q u e a n e c d o t e , m a i s d es p r o cèd es pictu ra u x e m p lo y és, d e la p la s tiq u e . La d é f o r m a t i o n e t la sob riété du gra p h ism e ne p ro vien n e n t p a s n i d ’Une g r a t u i t é a r b i t r a i r e n i d ’u n e v o l o n t é s t r i c t e m e n t l i m i t é e au d o m a in e d éco r a tif, m a is du s o u ci d e tra n scrire une étonnante sin c é r i t é a f f e c t i v e . Art. n o n c é r é b r a l , l’a r t d e V e n a r d n ’e s t p a s p o u r a u t a n t ex clu sivem en t sen soriel. L ’e s p r i t , c h e z l u i d i r i g e e t c o n t r ô l e l ’e x p r e s s io n s e n t i m e n t a le , s u i v a n t en c e la la p a r o l e d e B r a q u e : « L es sens dé fo rm en t et l ’e s p r it form e. » C e r t a i n es co m p ositio n s, en effet, ju x ta p o sent, d a n s u n e cu r ie u s e sy n th èse, d es é lé m e n t s g é o m é t r i q u e s a b s t r a it s et d es form es, tra n sp osées certes, m a is r e p r é s e n t a t i v e s d ’o b j e t s d é f i n i s . (G a le rie D ro u an t-D av id .) Denys C H tV A L IE R . E N SO R GRAVEUR (SUITE DE LA PAGE 1) AU JAM E . — Peinture. MOVY. — Pique-nique. MOLNE. — La marchande d« (Galerie B erri-R asp ail). (G alerie Guiot). poissons (Gai. Roux-Hentachel). partout où la vie se multiplie par le contact de l'air lumineux, cette obsession fourmillante pas se au sujet : Ensor a eu ses plus étonnantes visions lorsqu’au pied ' de la « Cathédrale », dans la « Prise d'une ville étrange ». le « Triomphe romain », la « Ba taille dee éperons d'or » ou la géniale « Entrée du Christ à j Bruxelles », il a m ultiplié Brue,gel et granulé comme des pous>i*res animées et grouillantes des foulee aux m yriades anonymes ? Il est bien comme le ver taraudeur, il s’attaque à la l i g n e clas sique, cernant fermement la for me. il la ronge, il la réduit en un poudroiement infini et vibrant. Mais son esprit que fait-il d'au tre ? Au même travail crissant et sarcastique il désagrège les for mes nettes et fermes où s ’appuie l ’ordre intellectuel : il mine et creuse la formé iiümâlfi€, la (li§10= que dans la caricature bouffonne, et triomphe dans le masque, ap parence vaine et, sardónique, aux RYLSKY. — Ange cousant un yeux vidés ; il s'attaque à la nor me et à la règle, celle de la beau poème à la machine. (Galerie té 'physique ou de la beauté mo Jeann e Bucher.) rale. I^e vieux rêve, si analogue, Berthe MORISOT. —■Jeune femme aux champs. (Gai. Durand-Ruel). de Jérôme Bosch se poursuit : voici la ronde des péchés capi taux, le* turpitudes de l’âme dé goulinant sur les visages, et par Peste partout », nous confie d’ail le clin d’œil m alicieux d’Enfois le recours à la scatologie ; leurs Bosch et Callot, ses frères en ins sor en une de ses dernières gra PETIT DICTIONNAIRE piration burlesque et démonia vures... que, et tragique aussi, ont été hantés de ce que la psychanalyse DES ARTISTES CONTEMPORAINS On s’apercevra de plus en plus nomme savamment le « com du rôle m ajeur que cet artiste ré plexe anal ». Ainsi que Bosch, « en marge », a joué dans le Ensor n'évoque guère le Christ puté que pour l'encercler de la menace vaste mouvement intellectuel et qui, à la fin du XIX" siè de profa nations burlesques ou sensible dramatiques : c’est * le Christ cle, a commencé à sonner le dé bucher de l’esprit classique et aux Insultes », * le Christ aux avant que le XX* n’en fît Edouard Enfers », les « Tentations », latin, retentir l'hallall. Il dissout la li « Flagellations », « Agonies »... gne dans son écriture complexe Bosch et Bruegel m ettaient dé et vibrionnalre; il dissout la per jà aux prises l’ange et le démon; sonne humaine par les masques, Ensor, sournoisement, s’amuse à la pensée rationnelle par le bur faire triompher le second. Voici et le bizarre, il évoque le les « Diables rossant anges et ar lesque diable et la mort; et tout cela changes ». Né \ M arl«*-les-M lncs dans le P asle rire bon enfant des Flan L.e diable est là qui « turlupi avec de-C alais l*> 12 lév rier 1005. Dès dres, qu’il tient de sa mère, et la l ’âge de quinze ans, trav a ille pour ne » Ensor, selon son mot; mais clownerie macabre des Anglogagner sa vie comme plafonneur, parfois l’accent est plus grave. Saxons qu'il reçoit de son père. n iais consacre la pins grande parti© Au-delà de « l’Archer terrible », Et Ce rire rassure. Pourtant de. «es loisirs à l’étude (le la peinture. le v >1table ver taraudeur, l'ulti Ensor se révèle homme de cette F a it son service m ilitaire en S yrie où me, se révèle, le seul qui avec son équipe qui vit naître notre siè Il reste un an, rte 1925 ft 1926. V i crâne ricanant se passe de mas cle, et qui de Huysmans, de Jean site les ruines des monuments de* civilisations successives de l ’Asie-M ique : voici la mort, la mort que, Lorrain et de B arrés à Marcel neure, fa it des dessins et des aqua^ bouffonnant toujours, Ensor sent Proust, flirta tantôt avec le ta ra relies. Revenu en France chargé de en lui, et qui suggère son « Por biscoté et l'équivoque, tantôt souvenirs, il décide de s ’in staller à trait squelettisé » ou son maca avec le maléfique et le pervers, P aris. En 1927, dans la cap itale, 11 est tour à tour comédien, graveur, bre * Portrait en 1960 », où déjà toujours avec la mort. En eux se m etteur en pages, chef d ’équipe elle* la dépouille tombe en poussière levaient les signes de la muta R enault, etc. M ais prend des leçons — la mort qui, déchaînée, avec les tion humaine qui s ’accomplit à plus tard 11 connaît Léger et fa it des de dessin et de peinture au cours du copies au musée du Louvre. Mobilisé soir de M ontparnasse à l'a te lie r Au« Cataclysmes » balaie les fou travers nous et qui remanie la ci en 1939 après son voyage en Suisse c lalr. L à , fa it connaissance de Civet, les d'insectes humains, en des vi vilisation où il a adm iré les chefs-d’œuvre du traditionnelle. JLa&ne, F rantz M axerel. De 1929 ft. sions qui, elles aussi, sont des musée du Prado. En 1941, a des 1931 étudie le dessin chez Arnold et En nous mettant en présence « anticipations » : « L’Ange ex contrats avec différentes galeries et ie modelage chez W iérlck. Se lie avec en 1943 est intégré au groupe de la D ayez, rencontre R. M artin, Humterm inateur », la « Mort poursui du vieil artiste, qu’il évoque avec galerie de France. blot ; plus tard Estève. Trois ans ferveur et avec science, Albert vant le troupeau des humains », le « Roi Peste » emprunté à Ed Croquez nous fait soudain ressen gar Poe, masques multiples de tir, son actualité et mieux péné trer la nôtre. l’omniprésent Azraël. LUSIEURS é p o q u e s s e d i s t i n g u e n t d a n s Vart d e P i g n o n . A y a n t René HUYGHE. « Peste dessous, Peste dessus, 1 IGNON P s u b i u n m o m e n t V i n f l u e n c e d e F e r n a n d L é g e r , il p e i n t p a r à -p la tsy dans u n e v o lo n té n e tte m en t d é co r a tiv e , d es su jets i n s p i r é s p a r l e m o n d e d u t r a v a i l . Un p e u p l u s t a r d , la l u m i è r e s Ji n troduit d a n s s o n art et d é ter m in e une p ériod e cla ir-o b scu riste. B ien q u e t o u j o u r s c o n s c i e n t d e la n a t u r e e t la f o n c t i o n m u r a l e d e la p e i n t u r e , V esprit d e P i g n o n é v o l u e a l o r s v e r s V ex p re s sio n . P e u à p e u l e b e s o i n d e s i m p l i f i c a t i o n s e f a i t s e n t i r . E n 1938 c o m m e n c e l ’é p o q u e c é z a n n i e n n e p o u r P i g n o n c o m m e p o u r n o m b r e d ’a u t r e s a r t i s t e s . E n e f f e t > C é z a n n e f u t lJi n i t i a t e u r . P i g n o n d é l a i s s e l e m o d e l é , v a v e r s la p e i n t u r e p u r e } c o n t r ô l e l’e x p r e s s i o n e t t r a v a i l l e d a v a n t a g e a v e c l e s c h a u d s e t l e s f r o i d s q u ’a v e c l e s c l a i r s e t l e s s o m b r e s . M a is P i g n o n n e r e c o m m e n c e p a s l’e x p é r i e n c e d u m a î t r e d ’Aix. I l la p r o l o n g e . A p r è s u n t e m p s p a r t i c u l i è r e m e n t f e r t i l e e n r e c h e r c h e s d e t o u t e s s o r t e s , n o t a m m e n t s u r l e s p r o b l è m e s d e la c o u l e u r >la p e i n t u r e d e P i g n o n a b a n d o n n e la lumA-ère r é a l i s t e , s ’é t a b litt s e c o m p o s e s u r d e s r y t h m e s c i r c u l a i r e s e t d e v i e n t p l u s l y r i q u e , d e p u i s , e l l e n ’a f a i t q u e s ’a f f i r m e r d a n s l e s e n s d e V é c o n o m i e d e s m o y e n s e t à t r a v e r s l’a b s t r a c t i o n d e s p r o c é d é s p l a s t i q u e s u t i l i s é s , s ’a t t a c h e à c o n s e r v e r u n e c e r t a i n e f a c u l t é d e l i s i b i lit é p a r u n e r e p résen ta tio n figu ra tive. Portrait par Elisabeth GROSS. — Exposition au Club de la Presse, à Saigon. PETITES ANNONCES N E G O C IA N T D ’A R T H O L L A N D A IS t e m p o r a ir e m e n t à P a r is , R E C H E R C H E t a b le a u x d e p r e m ie r o rd re : B o u d in , C o ro t, C ourbet., D a u b ig n y , Denys CHEVALIER. D u f y 9 F a n t i n - L a t o u r , J o n g k ind , P i s s a r o , S is le y , U t r illo . E n v o y e r p h o to s a v e c d im e n s io n s à M m e D E L A GrRANGE 1, r u e A lb e rt-D a m m o u s e . S è v r e s (S ’.-e t-O .), M O L. 56-64. Expositions GALERIE CLAUDE 33, la DOCUMENTS DE R e c h e r c h e m a ît r e s fla m a n d e e t h o l la n d a is . S a l le L e P e le t ie r , 20, rue C h a u c h a t - P R O . 91-23 Mme Eugène PRINTZ, 51, b o u le v a rd S a in t-M ic h e l, a la dou leur de fa ire p a rt du décès de son époux, M . Eugène PRINTZ d é c o ra te u r, rue de M irom esnil, survenu le 26 mars 1948, Les obsèques o n t eu lieu dans la plus s tric te in tim ité . A SEINE D A N ton 89-62 MAURICE BRUNET PEINTURES -------------------------- VERNISSAGE VENDREDI », DE 18 A 22 H . ---------------------------- Bibliographie S a lo n d 'A u to m n e d e p u is 1939. E d itio n s d u C h ê n e : « C in q S alon d e m a i d e p u is 1945. G a le r ie d 'A n jo u 193?. P o in tre s d 'a u jo u r d 'h u i », P aris 1943. G a le r ie d e F ra n ce 1942 (12 Le P o in t : « Six P e in tre s », p e in tre s d 'a u jo u r d 'h u i) . S o u illa c ( L o t) 1947. C o lle c t io n D r G ir a r d in . G a le r ie d e F ra n ce 1946. En p r é p a r a tio n : une é tu d e S a lo n des S u rin d é p e n d a n ts C o lle c t io n G a ffé . de Jean C a ssou su r C o lle c t io n M a lis o n . 1938. E d o u a rd P ig n o n . S a le n des In d é p e n d a n ts C o lle c t io n B au re t. Editions Mortier : « i m d e p u is 1939. C o lle c t io n R enan. Blasons Paris 1944. Collections OPPOSITION EST FAITE ...SUR CE TABLEAU DE RUBENS (avec certificat du professeur Bredins) qui a été VOLE. FORTE RECOM PENSE à qui permettra de le retrouver. Adresser t. ren seignent. à M. ANTONINI, 3, r. de Miromesnil, Parls-8* ! ARTS 9 AVRIL 1948 G a le rie EXPOSITIONS A la Galerie JEAN AUJAME L y a u n e terre, n oire, ravin ée, tr a v e r s é e d'eaux que pas un h o m m e n e p eu t su ivre. Il y a ces fe u ill a g e s éto n n a n ts qu'il n 'est pas s u ffis a n t de unir, mais q u ’il fa u t s e n tir à la m ain, an v i sa ge, à lu jo u e . Il y a le s p r o fo n d e u r s so m b re s d e Ici riv ièr e où I on p lo n ge a v ec tout le p o ids du ciel, de la terre et des a rbres su r la nuque. A saisir trop lo n g u e m e n t dans se s pau m es c e s p la n tes aquatiques, c es bran c h e s p o u rr issa n tes qui blan chis- I s ë îîf c r n r n e d e e (e n £ a s a m l'*~ corce, peut- être va-t-on éto u f fe r , mais d'un coup de pied on ém er ge : If- paysage m on ta gneux son ne dans la te)\c com m e mille cio chers. Et cel le fil le nue qu'il y a au bord de l'eau, c'est toute la oie résumée, étonnante. C'est aussi pour Jean A u ja m e , VAuvergne, où il a soh paysage, vivant en pe rm anence. où il est sû r que la pierre et te ciel pen sent avec lui, avant lui, pour lui. Prendre en ses »mains toute cet te réalité. Conquérir surtout ce qu'on ne peut ex pliquer ; c'est là vraimen t comprendre, c'est là LA (SUITE DE LA PAGE 1) v ra im e n t v iv r e au c œ u r d e la ter r e , d e la chair, de l'air, de lù v é géta tio n . Mais p e in d re q u 'est-ce encore ? P o u r Jea n A ujam e, ç*aurait pu ê t r e c h e r c h e r un s i g n e assez ri^ che, assfiz p u r p o u r bien ex p rim er les f o r c e s de fe u qui fo n t la vie du m on d e. Mai* c e n ’aurait pas été « c r é e r » c o m m e on vit j o y e u x et triste so u s le ciel et so u s la pluie. Je connais peu d'œuvre d’une essence aussi pure que la sienne, (flil (S¡CH! $/(!!'(!? U!\? aussi durable honnêteté, envers les éléments de venus chez lui <les « élém ents poé tiques i> : céleste, végétal, aqua tique. féminin, minéral, mascu lin, él ém ents mouvants en des cycles de. mystères. Et les a m o ureux qu’ il peint sont to ur à tour en mousse, ou en lave. El ses toiles, com plexes, unissent tout ce monde bien dis tinct, bien f i x é par un trait dur dans une étourdissante richesse colorée où la logique des sens remplace bien celle de l'esprit, dans un ry th m e de confiance bien gagnée, en plein cœur. P. D. N é e n B o h ê m e , é l è v e d e l ’E c o l e d e s B e a u x - A r t s d e M u rvich , v o y a g e u r a tten tif en E spagne, G eor g e s K a r s v i e n t , d è s 1908, e n t e r sur l’a r t f r a n ç a i s e t sur c e u x q u ’i l r e co n n a ît p ou r ses1 m a îtres, D ega s e t V aladon, u n s u r g e o n d r u e t vigou reu x . S es a m is d es te m p s h éro ïq u es so n t les cu b istes et J u a n G r is e t P a s c i n . I l i e n rcç d é t o u r n e r a l’a r t i s t e d e s a l i g n e e t ses* p r e m i è r e s œ u v r e N s o n t t o u t e s p r o c h e s p a r l ’e s p r i t d e s d e r n i è r e s . C e q u i l e c a r a c t é r i s e , c ’e s t u n s e n tim en t. e x q u is e t tr è s p e r s o n n e l d e s p r o p o r t i o n s , c ’e s t l ' e x t r ê m e f i n e s s e a v e c la q u e l le il p è s e r a p p o r t s , r y t h m e s e t c a d e n c e s , c ’e s t la lo g iq u e r i g o u r e u s e a v e c l a q u e l l e il* o r d o n n e l e s f o r m e s , l e s o i n e x t r ê m e q u ’i l p r e n d , d ’a r t i c u l e r 1 rs v o l u m e s d e f a ç o n C l a i r e e t h a r m o n i e u s e . C e .sont, p r e s q u e d ry vertu s' d e .scu lp teu r ; a u ssi b i e n la s c u l p t u r e e x e r ç a i t - e l l e s u r K a r s u n a t t r a i t c e r t a i n et, dates s o n ex il ly o n n a i s , a u x p ir e s jo u r s d e la g u e r r e , il c é d a à c e t t e sé d ,n o tio n : o n a d e lui d e s b a s-reliefs d ’u n d e s s i n t r è s p u r , d ’u n e S i m p l i c i t é m é d i t é e , d ’u n e x t r ê m e r a f f i n em en t'. L e p a y s a g i s t e e n lu i n e m on tra it pas m oin s d ’a u t o r i t é tr a n q u ille q u e le p e i n t r e d e f i g u r e s o u d e n a t u r e s m. o r t e s . I l s o u - SEMAINE K IK O IN E . — Robert M A H I AS. — L ’écuyère, (Galerie des B eaux-A rts). S P IL LE R . — P o rtra it. Paysage. m etta it le p a y sage aux ca d en ces de sa m u siq u e i n t érieu re, a t t i r é p a r d e s d i f f i c u l - f| § j| f t é s d o n t l ’œ u v r e a ch evée ne por te n u lle tra ce, et q u elq u efo is p a r d es su jets ré s o lu m en t, a n t i m o dern es, a i n s i q u ’e n t é m o ig n e n t q u elq u es v u es d e cités qui se d év elo p p en t en la rgeu r de fa çon in a cco u tu m ée. . A u s s i b ien G eorges K ars éta it-il u n es prit sin gu lière m en t: lib re. N o tre t‘e m j ) s de co n sig n es a rtis t i q u e s et. d ’ e x co m m u n ica tio n s m a jeu res l'eû t b ie n s u r p r is . Il n ’e û t pas été m oin s éton n é par l’i n t r u s i o n d e la, p o l i t i q u e d a n s les S a lon s et p a r les p ro céd és nouveaux KARS. d ’u n e c a m a r a d e - G e o r g e s rie p lu s n o civ e a u x L e t t r e s e t a u x A r t s q u e, 1 rs p u i s s a n c e s d ’a r g e n t . « Il e s t u n e c h o s e m ille f o is p lu s d a n g e r e u s e q u e le b o u r g e o ifi, c ’e s t l ’a r t i s t e b o u r g e o is , q u i a é t é c r é é p o u r s ’in t e r p o s e r e n t r e le p u b lie o| le g é n ie ; il le s c a c h e l'u n à l'n u t r e . » C ’e s t . B a u d e l a i r e q u i é c r i t c e l a . P a r i s e t la. p r o v i n c e , f o u r m i l l e n t a u j o u r d ’ h u i d .e c e s s i n g u liers com m ission n a ires, .direc teu rs d e co n scien ce d es a ch eteu rs p ressés. J 'en ten d s encore. Gco r g e s K a r s m e p a r l e r d ’u n d e s c s c a d e t s q u e l’ o n t r o u v a i t t o u j o u r s , o ù q u ’o n a i l l e , a u b o n e n d r o i t « Q u a n d t r o u v e - t - il le temp.M «le p e in d r e ? » , d e m a n d a i t - >1. I l se, t e n a i t à l’ é c a r t 1 d e t o n h a gita tio n ' su p erficielle. Il é t a i t to u r m e n té d e b ien a u tre ch o se. C e r t a i n e s z o n e s d e Sa s e n s i b i l i t é resta ien t étra n gem en t vu ln éra b lés et fr ém issa n tes. Le lettré q u ’i l é t a i t , m o n t r a i t u n g o û t p i n f o n d p o u r H e i n e a v e c q u i il n ' é t a i t p a s s a n s p a r e n t é . I l rr'a t t e n d a i t (Galerie Barreiro). (Galerie Katta G ra n off). Roberta G O N Z A L E Z Lucy C itti FERREIRA Paul C O G N A S S E P E IN T U R E S Y e rm u a g e je udi 15 a v ril à 15 h. — turcs. DINA VIEJtNY, 30, r. Jacob (Lit. 23-18) : Llthos originales de Malllol. Vernissage s G alerie JO S . HESSEL s 7* A R R O N D I S S E M E N T GALERIE FRAMOND, 16. rue des Saints-P ères (Lit. 46-96) : Jacques V elleryRadot. V ernissage le 16 avril. GALERIE « IMAGES », 15, rue du B ac (L it. 59-21) : Gouaches, aquarelles originaJea, dessins de Amblnrd, Cotte!, Dlgnlmont, Eiffel, Kermorver, Maclet, Peynefc, etc... GALI, RIE MARTIGNAC, 26, rue M artignac ; Paysages de Paul Biehler. Meubles d’époque. Tableaux anciens, GALERIE MICHALON, 7, rue des Saints-P ères (Lit, 02-20) : Sa lvat, LestriUe* Deval, A. Michel, Ju llian . GALERIE RASPA1L, 7, bd Kfispatl (Métro : B ac) : Tableaux par B arbier, Bouche» Blot, C liarm y, Dufrenoy, Lacoste, Lcvrel, Malnsateux» Thomsen. Les t r o is ba tea u x. (Galerie de France). Irène R E Y M O N D , — N a t u r e m o r t e à la rose. (Galerie Ivucie K rogh.) — Faut-il amender la loi su: le domaine public payant ? Opinions de : Roger Allard, Pierre Berès, Auguste Blaiiot, Camille Bloch, libraires-éditeurs d'art. Préci sions de G érard Bauer, responsable du projet de lo.i Jean DUFY PEINTURES, GOUACHES 9 a u 30 a v ril • 24, ru e La B oé tîe • 4, rue Volney - PARIS DESSINS DE M O U S vou s sou v en ez p eu t-être do. l'article, q ue p u b lia Détraqués dans le * d e rn ier n tim èro d ' A rts. Il ra p p ela it que la loi in stitu a n t te dom aine lit t é r a ir e p u b lic p a y an t a va it reçu l'a ccord de t'A ssem b lée N ationale et. q u 'elle d eva it p ro ch a in em en t être, sou m ise au ju g em en t du C on seil de ta R ép u b liq u e. C elte lot in stitu e une. 7 a xe de (i 0/1) su r to u te v les p u b lic a tion s don t l'a u teu r est m ort d epu is soixa nte-qua tre, ans. Une m oitié de ce p rélè v em en t d oit être v e rsée à la C aisse des L ettres, l’ autre, à la S ociété des Gens de L ettres p o u r s e r v ir d'une, p a rt à l'éd ition d 'ou vra g es don t le p u b lic est restrein t ( th èses, e tc .), d'antre p a rt p ou r a p p o rter une aide fin a n c ière aux écriv a in s dans la m isère. D a rag n ès, fa isa n t rem a rq u er que dans l'éd ition d e lu x e , ce son t les p la n ch es des illu stra teu rs q u i d on nent toute, sa. va leu r au liv re, récla m a it, an cas où la loi sera it votée., une cla u se sp èc ia le allouant une p a rtie d e cette ta xe a u x ca isses d'artisles. N ous a v o n s ju g é u tile de d em a n d er a q u elq u es p erson n a lités du m o n d e des éd ition s de lu xe leu r o p in ion su r la. re v en d ica tio n de D aranés, qui n ou s se m b lé j u s t ifie r un am endem ent, de la loi. ROGER ALLARD OGER ALLARD, qui d irige depuis de nom breuses années les E ditions de lu:ce cher. G allim ard et q ui, le prem ier, a confié rillu s tra tio n d ’un livre à L a boureur, M arie Lfturencln, Segonzac, B o u ssin gau lt, a bondi lorsque nous avons prononcé les mots sa crilèg es : domaine R publie payant. — Cette histoire est monstrueuse, a -t-il déclaré. Juridiquement, ça ne tient pas. Les impôts suffisent. Il me semble, ap porter des subsides an budget des BeauxA rts. Et pu is, pourquoi verser de Tar irent A la Société des Gens <le Lettres ? Sommes-nous syndique» véritablem ent, nous, écrivains ? Je ne suis Iserit A aucune société. Oh ! bleu sftr, »1 les écrivains profitent de l’aubaine, 11 ne ia u t pas oublier dans cette, histoire les artistes. M ais c'est du superflu, vous comprenez bien. Et 11 vaut, mieux chan ger le systèm e de la société que tenter cela. PIERRE BERES réactio n Berès : < Je M EME sé au domaine véhém ente chez P ierre suis entièrement oppo public payant. Nous avons déjà assez d’ ennui» avec les veu ves et les héritiers abusifs qui vivent sans trav ail de la création conjugale ou paternelle. D aragnès adm et le domaine public payan t. Personnellement, je ne l ’accepte pas. Evidemment, si la loi était adm ise par le Conseil de la République, il fau d rait, pratiquant l’équité dans le pire, favoriser égalem ent artistes et écri vains. » sieurs millions, s ’il se classe comme une réussite, vous vendez tous vos exemplai res, m ais vous ne pouvez pas en faire une autre édition : tirage limité ! SI cette loi de domaine public payant est votée par le Conseil de la Républi que, il faut qu’elle comporte des clau ses spéciales touchant les éditions de luxe. L ’idéal est de faire Illustrer le li vre d’un grand écrivain vivant par un grand artiste vivant. Cela appnrait de plus en plus difficile. C A M IL L E B LO C H OUS les a m a te u rs de livre, tous les fo u in eu rs de rayo ns con naissent la petite boutique de la rue Saint-H onoré, où C am ille Bloch, un lib raire comme on n ’en fa it plus a u jo u rd ’hui, conseille ses clients av ec passion souvent., leu r re fu sant, du P a u l Gftraldy pour leur offrir du Ju lien Gracq et n’ h ésitan t p a s il leur fa ire entendre que leurs goûts sont m au v a is p a r un : je ne vends pas de ces choses-lài très noble. C am ille Bloch f a it de gran d s p as p a r mi ses liv res ■ <iue voule/.-vous, Il est T I A peinture est un art si répan du en France que rares sont les pr ofessions qui n'ont pas leur salo n ; les sergents de ville, les em ployés du métro, etc... Du point de vue de l'art pur, on peut se réjo u ir ou déplorer ce. fait, mais il s'impose com m e une. constatation, Au reste, nous pen sons que, tout bien pesé, il n'y u pas lieu de s'en affliger, car tou te personne qui s'intéresse aux arts, activem ent ou. spéculativement, est susceptible, même si elle se t r o m p e d a n s l'immédiat, de, vé cu Hiver et (Vévoluer dans le sens d’une plus grande, compréhension. Ce vingtième, salon n'est pas réservé aux seuls médecins. Des dentistes, des pharmaciens et des vétérinaires y participent. Les œuvres qu'ils pr ésen ten t : dessins. peintures, scu lptures, témoignent D r D I R I K S . — N a t u r e morte. toutes de sym pathiques efforts, (P li. M a rc V a u x .) cependant il est à souhaiter que leurs auteurs les considèrent da Pépin une écriture libre, Besan vantage com m e les résultats de çon des valeurs indiquant une délassements, que comme, d e s ' sen sibilité intelligente, Mocquet fruits de con ceptions esthétiques des dons d'observation et J. R e valables. liant un sens plastique de l'inti Pa rmi les dessins, les aquarel mité dans ses accords sourds. Les les c t les gouaches, qui ont été envois abstraits de Filianos sont rassemblées, remarquons les œu bien composés, mais un peu secs, vres de Grabit, lyrique, ci la pa au c o n tr a i r e , des œuvres de Malette autoritaire ; des fusains de lespine, surréaliste, préoccupé par Mareeron rappelant Seurat et les les effets de matière et où la gouaches de R. Chevalier aux co co m posi ti on sem ble n'être due. loris frais mais conventionnels. qu'a la culture du hasard. Ces Stepaiioff a du tempérament, deux peintres, par leurs qualités, LES MOVI -------- — Jusqu’au I? a v ril ----------- (Nord 83-16) : fo urniture pour a rtiste s. Confêiir» fin es . Aérejzr&çhc*. C om p té » * sciirs. Encadrements, •,\ COLLECTION D’ ESTAMPE» <A. D ucrot), 31. rue de Toarnon (Dan. 45-BO) : Gravures de DUrer ii Picasso. 51, rue de Seine OECATRA, ROLB, RICHE, i l rue l'reilhard (avenue de Messine), Lab. 15*44 « Scui.otu.ro, dorure, encadrent sts,. restanratton. E. de DUNILAC DECORATEURS — Galerie A lla rd ----20, rue des Capucines PEINTURÉS ------- - V ernissage le g avril - JïlALEX SSlN , 43, rue de FTance (Tél. 845-42) : Décoration ancienne et m oden», PROVINCE ---- LYON GALERIE DE BELLECOUR, 18, rue Auguste-Comte : Pierre Thévenin. FOLKLORE, 2, rue de Jussieu : Jean Couty, du 10 a u - 30 avril. GALERIE DES JACOBINS (Troncy frères), 7, rue Jean-de-Tournes : M. Ajrnès e i M. Botton, du 10 au 23 avril. ------- GALERIE JEANNE CASTEL-------32, avenue Matignon - BAL. 03-08 r i e n d e b on d e la v ie. D a n s la s i m p l i c i t é a p p a r e n t e d e s o n a rt . s e f o n d e n t d e s é l é m e n t s t r è s 1d i v e r s : l ' h é r i t a g e d ’u n e ; v i e i l l e r a c e t o u r m e n t é e . ( t a n t i l é t a i t l ’a b o u t i s s e m e n t , u n e c u l t u r e n a t u r e l l e q u ’il t e n a it île s o n s a n g a u t a n t q u e d e s é - :', c u r i o s i t é , j e n e s a i s q u e l a c c e n t dn fo lk lo re q ui m ê l e u n e ex p é r ie n c e très la sse aux s o u v e n ir s l o i n t a i n s de, l’e n f a n c e , u n r e g a r d t rO p a v e r t i q u i s ’u n i t à u n e i n g é n u ité p r o fo n d e p o u r lui fa ir e réd u ire étrgs et ch o s es à d es im a g e s sun's s e c r e t . P e u t - ê t r e e n t o u t c e l a , e s t - c e l’a n g o i s s e q u i Ve - n i p o r t <. Il m ’est, a r r i v é d.e p e n s er que G eorges K a rs n e d om in e s i ¡ s e r e i n c m e n t c e q u ’i l p e i n t q u e p a r u n e s o r t e d.e. r e v a n c h e ; c e s pays<tg< v, c e s f i g u r e s , p o r t r a i t s , d a v s f u s e s o u a r l e q u i n s , i l m ’a s e m b l é >i u c l ( / n e f o i s q u e Va r t i s t e s ' e f f o i et 111 d e l e s m a î t r i s e r , d a n s s o n a i t d s e u l e f i n q u e d a n s la v i $ -Ils n o lui s o i e n t p a s tro p cruel*Ja cques de L A P R A D E . ■ï LÉON GARD AIX-EN-PROVENCE GALERIE DES AMIS DES ARTS, 26, cours M irabeau : G. H. Tresch, peinture» (1010-1948), du 1“«- au 15 avril, ---------------- 15 au 30 a v r il---------------- BORDEAUX L’AMI DES LETTRES, 5, rue J .-J.-B e l : Groupe des Indépendants, La 'W\épuhlique CANNES GALERIE JACQUES COURTOIS, 107, rue d’ Antibes P e in tu re s e t a q u a re lle s de Geneviève Mangln. GALERIE DES ETATS-UNIS, 9, rue des E tats-Unis T a b le a u x c o n te m p o ra in s e t modernes. MART 1N-GRÜSON t Galerie DEAR1S, 15, rue Notre-Dame (T 6L 90 1-19) ï Exp*. sltion des m aîtres contemporains « Ecole de P aris ». LA VIEILLE MAISON, 2, rue Notre-Dame : Pleurs et natures mortes (le O. M augras. XV CHANTILLY MUSEE CONDE : tous les jours, de 13 h. 30 à 17 h. 30, sauf lundi et vendredi. CHERHOUEO ( etnie m e n s u e l l e d e l'id é o lo g ie i è p u b l i c a i n e et d é m o c r a t i q u e GALERIE ALEX BECQUEMXN, 45, rue de la P aix : Peintures de Pierre Cam po!», aquarelles d’Artlco, B llls, Brette et Le Toum ler. ERMENONVILLE 19 E a s t 64th S t r e e t DOMAINE DE CH A AL is . A partir de 13 h. 30. Jeudis, samedis et dimancHes. B ureau d e P aris : 140, F g S t-H o n o r é ( 8 *) E ly . 21.15 iJA LE RlE LHOTE, 13, rue du P alais : P ierre Langlade. New-York 21, N. Y. LA ROCHELLE LE HAVRE GALERIE JEAN-JACQUES ROUSSEAU, 63, rue Jean-Jacques-R ousseau : Boudin, Corbellinl, Cosson, Othon Friesz, Utrillo. Sommaire du numéro 9 LIMOGES DEPENSE DES DOCTRINES g a l e r ie MARSEILLE GALERIE PHAGONARD, 18, rue Sainte-M arie M ari tie. u t-il une philosophie de FIT. N. E, S, O. O, ? (Jacques IIAVET) ; Vers une conception humaniste de l ’économie (Paul APPERT) ; l’A m i- I rlque latine et, le monde de demain (Raymond RONZE) ; le Procès de Nuremberg et If justice internatio nale de l'avenir (P ierre BOUZAT). Y QUATRIEME REPUBLIQUE VILLA DES BRILLANTS. Tombeau et œ uvres de Rodln, Dimanche, de 13 A 18 tL MONTPELLIER OALKRIE ART ET DECORATION : Der.ruze, peintures. NANTES GALERIfi} BOURLAOUEN, 1, ru® Rol-Albert : X avier de L anglais, Jusqu’au 16 avril. PROBLEMES SOCIAUX MUSEE DES 11EAUX-ARTS (hôtel de ville) : Rétrospective 1848, ju squ ’au 5 avril. POITIERS QÜIMPER GALERIE SALIJDEN, rue Saint-M athieu : c. Le Breton, Toublan, J . L aillard , Car vaille«, A. F raye, Tell. ABONNEMENT r o UH LA FRANCE ROtJBAIX 1 a n ............................................ F r . 400 A d r e s s e r l e s e n v o i s d ’a r g e n t a u n o m d e M. GUI Ml ER, 140, f a u b o u r g S a i n t - H o n o r é , P a r i s ( 8e) (C.C.P . 552-95, P a r i s ) . GALERIE COURIER-DUJARDIN, 14 bd de P aris : liegagnon, du 1er au 15 avril. ROUEN GALERIE LE GRIP, 59, rue de la République : Tableaux modernes. VERSAILLES MUSEE : réniivermre det salles blstonqaes «les AVU-.XVU1> siècles et de 1 » # • nos Jours. GRAND ET PETIT TRIANON, salles rem aniées, de 14 a 17 heures. Lucy KROGH IRENE REYMOND | io bis, pl. St-Augustin - Jusqu. 17 av.—i --------- GALERIE FR AM O N D ---------16, rue des Saints-Pères Jacques VALLERY-RADOT i MUEL VOTRE SOUSCRIVEZ AUX I | = La police d'assurances 5 | | « TO US RISQUES » | spécialement établie S pour nos abonnés E et lecteurs — Il faut s’entendre. Une grande of Cour tous renseignem ents E fensive est lancée aujourd’hui contre ce n’adresser à nos assureurs■ 5 E voudrai d’abord vous rappeler une projet de loi. Et nous avons vu les édi conseils histoire, celle de Dorât, poète des teurs faire donner dans cette a tta <: B aisers », voyant un jour chez un li que toute I*Académie. Ils ont crié b raire un am ateur se pencher avec In l’assassin at. I^és victimes de l'affaire, ce térêt sur son livre et qui crut: sa isir là un ASSURANCE-INDUSTRIES | sont pourtant les écrivains. des effets de son «rénle ju squ ’au moment U n’est, bien sflr, pas question de 8, b o u le v a rd O rn a n o E où 11 entendit l'am ateu r déclarer au li prendre les 6 % sur la totalité de l'édl—; b raire : « Les poèmes ne, m’intéressent P A R IS - X V III« tlon Illustrée. % devraient en princi pas, puis-je avoir seulement les Illustra pe revenir aux caisses d’artistes, en de D r. J e a n B O I V I N . — C o n t r ib u t io n à l'étude de la TEL. M O N t m a r t r . 59-08 tions de M arinier ? ». hors de ee que l’Illustrateur recevra pour t e c h n iq u e des P r i m i t i f s nordiques. En K abylie p a r E R IC de D U N I L A C (Gal. C a rm in e) Ceci, ajo u te A u gu ste B iaiz o t, unique prix de son trav ail. 3 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiii! iiiiiir c ment pour m arq u er <ine je mets h sa De plus, afin de ne pas « étrangler », juste place l’apport de l’illu slrâle u r à la comme Ils disent, rédlllon de luxe, on valeur du livre d’art. pourrait concevoir |»* prélèvement des GALERIE H E R M A N N «îe voudrai vous dire aussi que le mé GALERIE M A E G H T % destines aux caisses d'écrivains uni tier il’éditeur d’a rl es< un m étier où l ’on quement sur les exemplaires les moins PREMIERE EXPOSITION PARTICULIERE 9. r u e des B e a u x A r ts ( D ir e c t e u r : D. M A Y B O N ) DA4V. 9 2 5 9 f«it faillite : je vous citerai ('uriner, chers de l’édition. J ’im agine un livre Fum es, grands éditeurs qui se sont rui dont le tirage lim ité A deux cents exem nés ; PeMefna-Helleii qui, i«*ute sa vie. plaires vaut de 2.000 j\ 25.000 francs, a tiré le diable par la queue. Ce n’est selon le papier employé, les dessins ori pas parce qu’on vend un livre entre ginaux encar+és, le» suites, etc. Les 3 % 00.000 et i 00.000 francs que Ton fait toucheront deux cents livres à 2,000 ir. GRAND PRIX DE LA JEUNE PEINTURE 1946 fortune. O u bien votre livre est un échee S ID O IN E . e t c 'e s t u n e c a ta s tro p h e de u n ou plu - V E R N IS S A G E V E N D R E D I 9 A V R IL ------------------------------------------------------ V E R N IS S A G E 9 A V R IL ------------------------------------------------------- Auguste BLAIZOT J F A L L U T tunis AFRIQUE DU N O R D GALERIE SELECTION : Limouse, Planson, Legueult, Savin, W alsch, Capon, Bepthomé-Saint-André, Sabouraud, R. Bezombes, Francis Smith. MANNHEIM COLLECTION i VAUT I UNE FORTUNE PSEPtRE de i s NICE LLOYD'S DE LONDRES CHARLOT p e in tre l.F ltlK CHALKYNSlft, 13 , rue de FTance : M aîtres contemporains.. GALEKIE HENRI GAFFIE, 8 , av. de Verdun : Degas, Monet, Ronoir, Derain* Segonzac, Utrillo, Vlamlnck, etc... GALERIE PAUL H.ERVIEU, 26, rue P astorelli ; André Marchand, Gen-Paul, Pierre Dumont, Clavé, Florès, Moine, Paparfc. L’ Enfance, coupable (M arc ANCEL). 1 PAUL G a sto n B a la n d e , MEUDON L’ Ecole Nationale d’AdmlulsIruduu (Hené CASSIN) ; le Régime parle m entaire sont la IV* République (Ilorln MI HKIN I*:-GtJETZE VITCH ) ; ln Kéforme de, l'enseignement supérieur (G ustave COHEN), GISÈLE FERBANDIER C p e in tre s p ro ve n ça u s a n cie n s e t m odernee. METZ LA COOPERATION mTFRMATIONALE PH. ’EST â G érard B auer, in itia te u r du m ouvem ent d ’opinion en fa v eu r du dom aine public p a y a n t que nous avons dem andé de tire r les conclusions de la prem ière p a rtie de notre enquête : 6 , nie Jea n -Ja u rès : Peintures de maîtres* émaux d’a rt «le GALERIE JOUVENE, 39, rue Paradis ------------ Vernissage 16 a v ril ------------l'une de plastique, et d'organisa tion, l'autre de poésie et d'imagi - GALERIE DE BELLECHASSE — nation, et bien que se situant es 260, boulevard Saint-Germain th étiquemen t aux antipodes l’un de l'autre, com ptent parmi les ¡dns intéressants de ce salon. ------------- 13 au 23 a v ril -------------Non loin, remarquons une na ture. morte, un peu maladroite de Masquin, une danseuse d'Albert ALGER el une belle copie d'ancien de BoiGalerie Stlebel - Le Nombre d’Or vin, G. Masson est un clair-obscuriste, l i e Hz un pointilliste, Spinn< uiyn -Lonjnmcau un paysagiste observateur de plans et Trousse!le un coloriste parfois vulgaire. Jusqu'au 30 avril JUriks se révèle, un expression nis -----26 , boulevard Victor-Hugo -------te doué, Eyck luirait chercher dans ses flacons^fine synthèse de Léger RENE BRETEAU el de Gromaire, Charoy nous mon70, rue Bonaparte - BANton 40-96 trd jin e bonne nature, mor te et L O U BC K AN S KY et Longuet une étude de con tre-jo u r ------- MANDO RLO , peintures ----assez réussie. Wignolles est émouvant sans littérature dans s o n .« Cimetière » à la fine sensi -J ( 111111111111111111111111111111111111111111 bilité, et Forget décoratif. Aux côtés de L e fèv re vaguement naïf et de quelques surréalistes, StuderM)i Chiarq, etc..., mentionnons Lecaron avec deux toiles infères santés. Chez les sculpteurs, no tons les n om s de Quinquaud au s l u l à décoratif, et de Glénard an pléitre observé. Albertin est un sculpteur sur bois au méti er sa vaut; el Ménétrel et Le Carrée les auteurs de petites, sculptures c o 1 N e laissez pas ce capital 5 loriées genre Santons. ffi (Galerie Beaux-Arts.) sans protection = Denys C H E V A L IE R . G ER A R D BAUER folklore, Georges Ma«:adoux. 1* Social et le Politique (George» GUY-GRAND); la Révolution fra n çaise ne fut pas une école de vio lence (Georges BELLONI). Vétérinaires difficile de parler (le ces choses adm i nistratives. Verser de l'argent à des cais ses d’artistes, c’est équitable. Mais 11 est bien probable que cet argent sera mal distribué, et peut-être pas aux meilleurs créateurs. Et même saura-t-on jam ais comment on devra le répartir ? » ET E N S E M B L I E R S P A R IS C IALEÏSS1N , 121, Bd llaussraann-S* (E ly. 17-37), Création» de M. L affaille. N IC E François BRET 1940. ADRESSES 4 ------------ G A L E R IE C A R M IN E ------------- L ’O dalis que BONNES A ¿/ARC-EN-CIEL », 88, av. de VllUers (Car. B3-73) • Encadrements, dortUN» fournitures pour artistes. BOliKDlER, 67. boulevard de Courcelles : Cadres anciens, dorure, sculpture. CHALMEL-JOANNOT. JACQUES MU LARD successeur, 8 , boulevard Saint-M artla (S . BROUSTRA) pKil<- q u e le s c ir c o n s t a n c e s le p e r m et le n t , d e .ses t a b le a u x . D é jà on H q u i nw! 1<^ b e s o in a n x ie u x de uoum p a r le d ’u n e p r o c h a in e e x p o t r o u v e r Un n b n o lii, la c o n v ic tio n s t l o n D a v id ; u n e m o n o g r a p h ie p lu « ou moliïM a v o u é e q u 'il e x is te u n e f o r m u le d e la p lu s l?allo p e in S c ie n t if iq u e c o m m e n c é e il y a p lu s t u r e . C a r D a v i d , a a i n s i , f e u s f o r - , ^ ne v in g t a n n é e s d o it p a r a î t r e d a n s m é d e s a r t i s a n s q u i c h e r c h a ie n t rV f^elques m o is . M a is c e s d iv e r s e s c i l r e p r is e s n ’a u r o n t l e u r p le in e s u r to u t, à p e r f e c t io n n e r le s se «•iHm m /muM ; de l e u r a r t , en poè~ ■v a le u r q u e s i le u r s a u t e u r s sont, Uv>t. e n philuHOphoM, e n d ia le c t i i a llié s p a r t o u s .le s c o lle c t io n n e u r « pn\ to u s c e u x q u i p o s s è d e n t d e s c ie n s . r e n s e ig n e m e n t s s u r D a v id ou p e u O u i, la p e in t u r e m o d e rn e , l a v e n t a id e r à en r e t r o u v e r . N o u s m e ille u r e e t l a p ir e , d e s c e n d do D n v k l n o m m e n o t r e s y s t è m e p o lif£ n o u s a d r e s s o n s d o n c ic i, à t o u s le s de bonne v o lo n té e t t iq u e nsi insu d e s r é f o r m e s r é v o - ’ i, a m a t e u r s lu i lo m u ilr e s . P o u r q u o i d o n c le se-# j n o u s le s p r io n s in s t a m m e n t dp e o n d c e n t e n a i r e d e c e t h o m m e ca|3 n o us e n v o y e r , a u jo u r n a l A r t s to u p lta) n e s é m ite } p a s c é l é b r é h ! f j pi n to g T B p ille s d e t a b le a u x a u t a n t d 'é c la t q u e l'e s t c h a q u e a n n t.trib u é fi à. D a v id d o n t i l s p o u r n é e l'a n n i v e r s a i r e d u 14 j u i l l e t ? r a i e n t di p o s e r , t o u t e s le s i n d i c a D a v id n ’a p a s b e s o in d e c é r é m o t io n s ( s u s c e p tib le s d 'a id e r à r e n ie o f f ic ie lle . S a m é m o ir e trè s t r o u v e r ( e s œ u v r e s d u m a ît r e : ii m a lm e n é e r é c la m e s e u le m e n t u n e s 'a g i t d e d é f e n d r e e t d e f o r t if ie r r e c o n s t it u t io n a u t a n t q u e p o s s i la, g lo ir e d ’u n d e s g é n ie s le s p lu s p u r e m e n t f r a n ç a is . b le i n t é g r a l e de s a v ie e t d e so n œ u v r e , u n e e x h ib it io n , a u s s i co m P hilippe HUISIWAN. Pharmaciens, 14* A R R O N D I S S E M E N T VAUT PICTURAL, 5, rue Cam pagne-Prem ière (M étro: R asp all) : Jean Htufy, Bo M aclet, Cosson, G arcia, Mondæain, L . Genin. Galerie Marcel Guiot Le Salon des Médecins Dentistes, 9 avril à 1.6 heures. ARTS et TA PIS, successeurs G a le rie POUR ET CONTRE E xp ortation) --------------- __ G A LE RIE Jeanne BU C H E R — 9 t«r, bd du Montpnrnftfifle - SEG. 64-32 {SUITE IHC LA PAU H I ) M O N T A N 1ER. — «t MOUKADIAN-VAIXUTTO.N, 41, m e de Seiné (Dnn. 45-87) : IVIntnres modernes. i-AUL PROUVE HT »'IL S, 74, rue de Seine (Dan. 89-80) Sujet» religieux, estam pe* de m aître«, du XV» au XX« siècle, ju squ 'au 30 avril, UAWSUIE. RIVE-OAUOHK, 44 , rue d» Fieurus (b it. 04-1)1) : Arp, Chlrteo, Coutatid, HrnM, I.urcat, M etrfnïer, Mlro, Souverble, de Plsls. «A M 'K IK SAINT-PLACIDE, 41, rue Saint-P lacide : Petntme» de G llka, du 25 m »rs au 11 avril. UALKRIK SOHKKEr., 11, rue Cogtlogon (L it. 05-51), métro Sêvres-Babylon* : I s ti-ve-SIlly, jusqu’au 17 avril. (iA I.E ItlE SKI'T, 7, Tue Guinêgaud (Dan. 74-87) : Peintre* de la (ralerle. GALERIE 5SAK (V ladim ir R aj-lils), 16, rue de l ’Abbaye (Dan. 94-56) : Blond, pein- ------------- (Franc« Le centenaire de DA VID F ra n c is LES GALERIES » EXPOSITION D'IMAGES GEORGES KARS B erri-R aspail « IMAGES 15, rue du Ba-tf - LIT. 59-21 (VII*) DU 2 AU 25 AVRIL ALLEMAGNE EGON GUNTHER, L an ge R o tte rstrasse 18-20 sereel. G ra v u re s s u r bois de F ra n s ANGLETERRE LONDRES ADAMS GALLERY, /2 Bond Street : Ecole française des XIX* et XX* siècles. ANGLO-FRENCH ART CENTER, 29, Elm Tree Read : Jules Lefranc, peintures, BEAUX-ARTS GALLERY, l Bruton Place. Bruton Street ; Peintures et dessins de groupe. GIMPEL FILS, 84 Duke St. Grosvenor Sq. W. I. : S c u lp tu re s e t dessins p a r M a x im e Ardan, aquarelles par Geza Szobel. HAZUTT GALLERY, 4 , Ryder Street, St la m e ’s Street S.W .L. : Peintures et dessins par les m aîtres anciens. IRLANDE D U B L IN VICTOR WADDINGTON GALLERIES, South Anne Street : Jean-Jacques Gailliard» B E L G I Q U E LIEGE A.P.A .W ., Commission des Beaux-A rts, 25, bd d’Avroy : Jean Rets, peintures } Rotrer Thomas et Robert -VI!>ff, ¡cravures. C A N A D A MONTREAL GALERIE D’ART FRANÇAIS, 370, Ouest Laurier West : Peintres français : Serge de Belabre, Moret; peintres hollandais : B. de Hooch, Peter de Hooch, A Koppenol, Mauve, Mondrian; peintres canadiens : Henri Masson, F. Constantlneau, R. Richard, J . G raham -R.C.A., O. de LalI-R .C.A ., F. lacurto-R .C .A ., L Boucliard-R .C .A ., M. A. Fortin-R.C.A. ETATS-UNIS CLEVELAND MUSEUM OF ART : Expositions permanentes. N E W -V O R K BUCHHOLZ GALLERY (curt V alentin), 32, E ast 57 th Street : Jacques LIpchitK, sculptures. GEORGE BINET GALLERY, 67, E ast 57 Street : V ied Sperry, huiles et gouache». figures et portraits, du 10 au 30 avril. MUSEUM OF MODERN ART, 11, W est 53 Street : Exposition permanente. S A I N T - L O U I S ( M is s o u r i) CITY ART MUSEUM : Conférences sur Tart ancien et moderne. ITALIE M IL A N GAL. DELL’ ANNUNCIATA, 14 via Fatebenefrateili : Exposition d’artistes contem porains italiens. GALLERIA GERÌ, GALLERIA DEL BRAMANTE, 8 et 10 Corso Venezia : M al son de vente, exposition permanente. ROME STUDIO D’ART PALMA, P iazza Augusto Imperatore 32 : Exposition d’œuvres de peintres Italiens et étrangers. SUISSE BALE GALERIE D’ART MODERNE (M arle-Suzanne Feljrel), 5, Aeschengraben : CEuvres de Jean Arp et Germaine Richier, sculptures. BERNE GALERIE MAX ROHR, K ram gasse, 10 : Exposition du peintre français JacquesOlivier Icard, GALERIE D’ART HEDWIG MARBACH (direction s Max Rohr), Neuengasse, 28 * « Peintures françaises autour de 1930 ». GENEVE GALERIE GEORGES MOOS, 12, rue D iday : Mario C arletti (M ilan ), du 3 au 24 avril. LAUSANNE GALERIE PAUL VALLOTTON, 1, rue Grand-Chêne : Gaston Vaudou, gouaches ré centes, LUCERNE GALERIE ROSENGART, 11, Haldenstrasse : Impressionnistes et m aîtres contemp. Z U R IC H GALERIE GEORGES MOOS, 16, Lim m atqual : Paul B asilius B arth, du 1 ” au 22 avril. SALON D'ART YVOLFSBERG» Bedestrasse, 109 : M aurice B arraud, du 1 er av ril au I e*- mai. \ y ARTS 9 AVRIL 1948 Un étudiant à travers Reprendra-t-on le projet les académies de peinture de Paris de l'exposition du Vitrail ? (SUITE D E LA PAGE 1) Deux asp ects typ iques d an s la v ie de l ’Ecole : les concours et les tra d itio n s d’ateliers. Le g ra n d p rin cip e de ces tr a d i tio n s est la dépendance des nou v eaux p ar rap p o rt au x an ciens, d épendance am ic a le , m ais appuyée de b rim ad es q u i form ent le c a ra c tère et serven t de rite s d’in it ia tio n . C ette tra d itio n doit bien re m o n ter a u début de l'A cadém ie, an cie n à dém énager, m êm e à la cloche de bois, ou à dorer le ca dre d ’une toile de concours ; mê m e poser, si le m odèle f a is a it faux-bond. Et c ela sa n s ro uspéter selon ces mots é crits au m ur de l ’a te lie r : « Los nouveaux ne p a r lent qu'à leur tour et leu r tour ne vien t j a m a is ». S i d an s tout cela le tem ps m a n q u a it pour t r a v a ille r, ta n t p is pour le désir de p ein d re du nouveau. A lors que la d irectio n sérieuse L a c o u r d ' h o n n e u r où Fon prend le soleil. où vin gt-d eu x a rtis te s t r a v a il la ie n t, a y a n t pour professeur à to u r de rôle douze des p lu s a n cien s : ce qui leu r d o n n ait une é tra n g e p osition m i-cam arad e, mip atro n (comme on dit). Pensons a u ssi que cette A cadém ie de Le brun s’in s p ira it des A cadém ies ita lie n n e s où le nouveau b ro yait les cou leurs com me ap p ren ti, p en d a n t p lu sieu rs an nées, a v a n t de tr a v a ille r a u x to iles du m aître. Un nouveau, il y a quelque sept an s, d evait ren d re de la m êm e f a çon de m enus services : ran g e r les ch evalets, la v e r les p in ceau x, f a ir e diverses courses, les filles cousaient, les d rap e ries : on pou v a it au ssi lu i dem an d er d’aid er un de l ’a te lie r é ta it confiée au « massie r », la « m an ip u latio n », si j ’ose dire, des « nouveaux » é ta it confiée à celui qui a v a it « la plus g ra n d e gueule », a u « ch ef co chon ». C’é ta it lu i qui, a u repos, d irig e a it le ch œ u r des nouveaux, c h œ u r qui ne se p riv a it p as d ’un ré p erto ire osé. A ux p u rs to u t est pur. Enfin ch aque n o uv eau d e v a it u n « p a v a g e à b o ire ». Q uelle p eu r ne se fa is a it-o n pas de ce g ran d so ir ! J e m e so uv ien s d ’une toute jeune. A n g la is e q u i se tro u v a m a l au m om ent de ch an ter debout s u r une ta b le tant e lle é ta it effrayée. C ’é ta it la m ise en scène, q u i, m enée selon les réglés d ’une p sych o lo gie sû re , d o n n ait lou- LA LIGUE URBAINE ET RURALE M onum ents H isto riqu es im p o serat-e lle un p lu s g ran d resp ect d ’un m on um ent digne du p lu s v if in té rêt ? EN P R O V IN C E Les Halles de G im ont en péril A PARIS Un hangar malodorant et inesthétique construit sur le terre-plein de la rue Saint-Martin C’est du G ers que no us a r riv e celle fo is le c ri d ’a la rm e . Il ex iste à (¡1 m 01*11 une h a lle é d ifiée au cenlre de la v ille et co uvrant toute la su rfac e d ’une pince re c ta n g u la ire . I<a roule n a tio n a le de T o ulo use à A ud i passe sous celte m a g n ifiq u e ch arp ente de bo ls q ilt repose su r 2X p u issa n ts p i lie r s c ir c u la ir e s de p ie rre. Ce m on u ment du m o yen Age a u r a it d û fig u re r d ep u is lon gtem ps d an s la liste des é d ifices protégés p a r le s Monu m en ts H isto riq u es. 11 fu t n ég lig é m a lg ré son in té rê t. L es S ites ré p a rèren t cette o m issio n et la H alle fu t in s c r ite fin 1943. Or la to itu re de cet é d ific e n écessite q u elq u es ré p a ra tio n s. L a m u n ic ip a lité d é sire en p ro fite r p o u r r e fa ire la ch arp en te cl au lieu des v ollges «le chêne ta illé e s à la h ac h e propose des p o utres de sa p in sciées et teintées. T o us le s a m is de l ’art en Gascogne p ro testent contre p a r e ille in ten tio n . L a D irection des L ’esp ace co m p ris en tre la rue S a in t-M a rtin , la ru e S a in t-M erri, la ru e B rise-M iche, la rue B eau b o urg et la ru e des E tuves S a in t-M a rtin était réserv é tra d itio n n e lle m e n t à l ’in s ta l la tio n des fêtes fo ra in e s. On y a éle vé d ep u is l ’an d ern ie r un v a ste et h o r rib le h a n g a r fini a b r ite des quan tité s co n sid é ra b le s tic c a isse s : po isson v id e s san s so u ci de l ’odeur po uvant Incom m oder les v o isin s, no ¡an im en t ceux «lu .110, rue S ain t M a rtin , où h ab ite un m édecin. N’au r a it-o n pu p rév o ir la créatio n d ’un sq u a re d a n s ce q u a r tie r d é jà s i peu a éré ? L 1® A ppartenant h divers TABLEAUX A N C IE N S ET M O D E R N E S Porcelaines de Chine des XV3I« et XVIII« siècles ARGENTERIE ANCIENNE, BIJOUX CALENDRIER DES VENTES — S IE G E S P A R IS H O TE L D R O U O T • Les a s té ris q u e s in d iq u e n t les v e n te s c é d é e s la v e ille d 'u n e e x p o s itio n . I* 2* 2* 3* 5* 6* 7* B* 9* 10* 11* 12* 13* 14. 17. 2. 8. 10. I* 3* 4* 5* 6* 9* ¡11* ¡12* f|7 . 2* 5. 8* HO* tl4 * 1)6. p ré L U N D I 12 A V R IL T a b le a u x , o b je ts d e c o lle c tio n , m e u b le s , ta p is ■........................ M ° M a u ric e R H E IM S M o n n a ie s a n cie n n e s (e x p e rt. : M. P la t!) M ns C H A R P E N T IE R e t H O E B A N X T a b le a u x , m e u b le s .. M ° C H A R P E N T IE R L ivre s, m e u b le s ................ M*1 S O U R M A IS T a b le a u x , m e u b le s , t a p is . M c B O IS N A R D L ivre s, m e u b le s ........................ M * BELLIER L ivre s, a u to g r a p h e s ........... M ° G L A N D A Z L ivre s a n c ie n s e t m o d e rn e s . M ° A D E R B ijo u x . . . . M * C H A M P E T IE R DE RIBES E sta m p e s m o d e rn e s ........... M ° B A U D O IN A m e u b le m e n t................ M ° J .-P h . B O N D U Bel a m e u b le m e n t . . . . M ° B O IS G IR A R D S iè ge s, m e u b le s ........... M ° A la in LEM EE M e u b le s , t a p is ........................ M ,! APPERT Bon m o b ilie r .......... M * R o g e r W ALTHER M A R D I 13 A V R IL M e u b le s , t a p is ........... M« C H A R P E N T IE R L ivre s a n c ie n s e t m o d e rn e s .. M ,! A D E R E sta m p e s m o d e rn e s ........... M c B A U D O IN M E R C R E D I 14 A V R IL M e u b le s , ta p is d 'O r ie n t ......... M u A D E R B eaux m e u b le s ............................ M e B U Z O T O b je ts d 'a r t , m e u b le s . . .. M 1' BELLIER Beau m o b ilie r , p ia n o d e m i-q u e u e ........... . ... M " TABO URDEAU A m e u b î . . . M ° C H A M P E T IE R DE RIBES P o rc e la in e s ............................ M * B A U D O IN T a b le a u x , m e u b le s ................... M ° R IQ U E T B o n » m e u b le s .................... M c B IZ O U A R D M e u b le s , b u r e a u x .................... M ° R H E IM S J E U D I 15 A Y R IL T a b le a u x , m e u b le s ........... M c B IZ O U A R D M e u b le s , ................................. M " T H U L L IE R A r g e n te r ie , b ijo u x ........................ M * A DE R A r t d u J a p o n .................... M ° B A U D O IN Lustres, b ib lio t h è q u e ........... M n APPERT B'o* m o b ilie r .......... M * R o g e r W ALTHER V E N D R E D I 16 A Y R IL 'I1*? Bons m e u b le s ................................. M ° ADER 1 î . T a b le a u x , o b je ts d ’ a rt, bon s m e u b le s, t a p is ............................. M c R o g e r W ALTHER J * O b je ts d ’ a r t , m e u b le s . . .. M ° A L B IN E T M e u b le s , liv re s (e x p e rt : M . S c h e le r). ...................... M ° C H A M P E T IE R DE RIBES 5 . M e u b le s ..................................... M c T H U L L IE R 6 * Bel a m e u b le m e n t . . . . . ......... M ° J O Z O N 10. A r t d u J a p o n ........................ M ft B A U D O IN I I * T a b le a u x , o b je ts d 'a r t e t d 'a m e u b le m e n t, ta p is ..................................... M - H O E B A N X H2* O b j. d 'a r t , m e u b le s . . . . M c B E Z A N Ç O N 11* M e u b le s , t a p is ........................ M c PRUYO ST P R O V IN C E N IC E (Alp.-M ar.) LES 12 ET 13 A Y R IL W a ll dltt S avo y : T a b le a u x p a r F. Z ie m , o.bi& l’s d 'a r t , m e u b le s du XV11lft s., ta p is s e rie s, t a p is ................................. M c J .-J . TERRIS LES 19 ET 20 A V R IL H a l l thi S avo y : T a b le a u x a n cie n s, o b je ts d 'a r+ , m e u b le s .................... M * J .- J . TERRIS ETRANGER BELGIQUE BRUXELLES : 13, 14 ET 15 A V R IL JPalaîs des B e a u x -A rts : T a b le a u x a n c ie n s e t m o d e rn e s, c é ra m iq u e , m e u b le s, ta p is s e rie s , t a p is ( c a ta lo g u e illu s tr é ) . BRUXELLES : 16 ET 17 A V R IL j& a le rie G e o rg e s G iro u x : T a b le a u x , E xtrê m e -O rie n t, m e u b le s du X V I I I e s., ta p is s e ries, t a p is (c a ta lo g u e illu s t r é ) . ANGLETERRE ¡B otheby J o th e b y cie n s, !5 o th e b y |5 o th e b y Ç o th e b y M a rx , L O N D R E S : 12 E L 13 A V R IL a n d C o : H a u te é p o q u e . L O N D R E S : 14 A V R IL a n d C o : Im p o r ta n ts ta b le a u x a n R e m b ra n d t, R uysdaël, e tc ... L O N D R E S : 15 A V R IL a n d C o : E x trê m e -O rie n t. L O N D R E S : lé A V R IL a n d C o : V erre s a n cie n s, ta p is . L O N D R E S : 19 A V R IL and C o : B ib lio th è q u e H e rm a n n im p o rta n ts liv re s a n cie n s. N . - B . — L a plu p a rt des ca ta log u es des R en tes c ité e s cl-dessw3 son t en con su lta tion 4 n a s bu rea u x. te sa portée à l ’ép reuv e. On 'se r é u n is sa it d an s le to u t petit en treso l d ’un café q u i se tro u v a it en face de la co ur et p o rta it a u -d e ssu s de s a po rte « A ux deux A cadém ies » ; m a is nous d isio n s « Chez M ichon ». Le p la fo n d était b a s, l ’atm osp hère fu m eu se, v in su r la ta b le , l'u n iq u e fen être b a sse é ta it d e m i-c ir c u la ir e et le. jo u r en tra it courbe. Les an cien s se f a is a ie n t le p lu s t e r r if ia n t p o ssib le, la voix d u re av ec îles c ris de fa u v e s à la curée. Le chef cochon c e rn a it la ta b le où d e v a it m on ter le n o uveau et no us a b r u tis s a it de p aro le s, u n v r a i p a s sage à tab ac m o ra l. Un pot de p e in tu re é ta it là , tout près, p o u r la dé co ratio n de l ’acad ém ie du m a lh e u reu x , à qui la M asse (sym b o le de la c a isse de l ’a ie lié r) p a y e r a it en su ite u n b a in . A près d ’a ille u r s , la p a ix é ta it com plète et le n o u v eau e n tra it ’ d an s l ’a m itié de l ’a te lie r. Une m èche de ses cheveux éta it coupée et co llée av ec son nom , au x m u rs, à côté d ’a u tre s v ie ille s m èches. Un récent coup de p in ceau gén éral a f a it d is p a r a îtr e bien des so u v en irs... Et l ’on r e to u rn a it au t r a v a il. Des m o dèles v en aie n t ré g u liè re m en t se p résen ter au m a ssie r. So u v en t m êm e de v ieu x hom m es che n u s, restes b ra n la n ts de ces f a m ille s de m odèles —— > ; ■ ;;....... a e m o d èles p ro fessio n n els ita lie n s q u i v iv a ie n t à M ontm artre. I ls v e n a ie n t en costum es étran g es un peu « c irq u e » , ch ap eau p o intu et g ile t de fo lk lo re , po ur poser « l ’h a b illé ». I ls se d isa ie n t les p lu s fo rts p o u r n ’im p o rte q u elle pose et pro m et ta ie n t de rester im m o b iles a u ssi lo n g tem p s q u ’il le fa u d ra it. V en ait a u s s i la v ie ille C arm en q u i a v a it posé p o u r B a i s e r , de R o d in ; une gitane, de la porte Saint-O uen , ou de b lo n d e s f ille s du Nord à c h a ir n a crée <(iii p ren a ien t des rag e s contre la p o u ssière de nos a te lie r s q u i les o b lig e a it à p ren d re un b a in tou s le s jo u r s . Nous eûm es m êm e une fem m e, en cein te de près de sep t m o is : tou te je u n e et douce avec un v isa g e de m adon e blonde et q u i p o rta it son v en tre nu comm e un fr u it pré cieu x. Nous étions g rav es devant ce ventre. Avec l ’été v e n a it îa p a resse et d ans la co ur d ’ho nn eu r, d ev an t le p o rti que de C a illo u (XVIe s iè c le ), l ’on v e n a it p aresseu sem en t s ’éten dre au so leil, c e rta in s y a p p o rta ie n t leu r d éje u n er et l ’on b a v a r d a it ou l ’on... do rm ait. V ers d eu x heures on se d e m a n d a it si l ’on i>rait au x g a le rie s, v aste m u sée de co llectio n de m ou lag e où l ’on é tu d ia it l ’an tiq u e ... m a is on n ’y a lla it p as. V ers 5 h e u res, on se tâ ta it po ur sa v o ir si l ’on ir a it au co u rs \von p o ur f a ir e du d essin de nu d’ap rès n a tu re . C’éta it une s a lle dem i c ir c u la ir e avec une rangée de ban cs en g ra d in s, Le m odèle y éta it to u jo u rs é c la iré à l ’électricité et p re n a it un asp ect de v ie ille estam pe. L es q u a tre m u rs étaien t ta p issé s de p r ix «le concours d ep u is 1870 et, tou s ces n u s d ’hom m es, b la n cs su r fo n d de b itu m e, a v a ie n t un c a ra ctère ob ses sio nnel q u i n ’était certes p a s du m e ille u r exem ple p o ur les élèves. C o n trairem en t à ce q u i se p a ssa it d a n s les a te lie rs , le co urs é ta it Ltrès silen cie u x . V ers la m êm e- heure se tro u v a ie n t les co urs o ra u x (h isto ire de l ’A rt, an ato m ie, etc.) L eu rs s a lle s a v aie n t le m a lh e u r de se tro u v er au -d esso u s des loges de concours (c’e st-à -d ire des p etits box où les co n cu rren ts sont iso lés p o u r le u r t r a v a il) , .le m e so u v ie n s d ’u n co urs de M. H o urticq où a v a ie n t l ’h a b itu d e de v.ctfir de l ’ex té r ie u r des d am es très sn obs et très b ien ch ap eau tées, bien que trè s ig n o ra n tes. Com m e c’était l ’h iv e r il f a i s a it n u it. Com bien de ch ap eau x à p lu m e fu re n t inondés du h a u t des ■loge ? je ne s a is . Ce que je sa is, c ’est q u ’H ourticq com m ença le cours en s ’ép on gean t le visage. H. B. (,SUITE DE LA PAGE 1) Nous pen sâm es que c’é ta it une ch an ce précieuse, et dont il f a lla it profiter, que les v itra u x lu ssen t descendus de leu r cad re a rc h ite c tu ra l h ab itu el ; que c ela p erm et t r a it de ré v é le r en outre m ille b eautés cach ées que l ’œ il ne p er çoit p as d an s l ’élo ign em en t des c ath éd rales. Ces réflexio ns nous am en èren t à re ch erch er un titre adéquat. E stim an t que l ’effet a r c h ite c tu ra l du v itr a il p o u rra it ê tre ad m iré à P a ris mêm e, en p a r tic u lie r à Notre-Dame, nous o rien tâm es n otre p ro jet v ers la pré se n tatio n de chefs-d’œ uvre f ra n ç a is de la p ein tu re tran slu cid e. Le musée du P e tit-P a ia is nous p a ru t ré u n ir les con dition s requ i ses, p ar sa situ atio n même su r le p lan de P aris, p ar la disposition de ses cinq lo n gs v aisse a u x dont le c ircu it ferm é co m m an d ait une circu latio n à sens unique. Ces v aisseau x se p rê ta ie n t à ê tre obs curcis, c a r nous av io n s p ris le parti dê p résen ter l’exp osition à la lum ière a rtific ie lle ; ils se p rê ta ie n t au ssi à ê tre divisés, c ar nous avion s p ris le p a rti de p ré se n te r chaq ue fen ê tre isolém ent, san s ch erch er des effets d’ensem b le inco ncevab les h ors de l ’arch it e tíu r e d’o rigin e et d an gereu x d ’iWlleurs, p a r les m élan ges de couleurs p o u van t en ré su lter. Ils é ta ie n t su ffisan ts p a r la h au teu r des voûtes, vu le p a rti choisi de p lac e r les v itr a u x à h a u te u r d’œ il. Nous disposions encore de sa lle s p lu s p etites où nous eussions dé veloppé une h isto ire du v itr a il, des débuts à nos jo u rs, non p a r fen ê tres en tières, m ais p ar é ch an tillo n s de su rface réd u ite. Quand j ’a u r a i rap p o rté n o tre ferm e pro pos de réserver l ’h o n n eu r de l ’a rt des p rem iers tem ps au x sé ra p h i ques v itra u x bleus du XII" siècle, a u x ro ugeurs d’incen d ie du siècle su iv an t, j ’a u ra i, je crois, d it l ’es sen tiel. Les conditions a y a n t ch an gé, l ’e n tre tie n auq uel je vien s de fa ire allu sio n n ’eut p as de su ite. Et nous vîm es a p p a r a ître un au tre p ro jet co n sistan t à occuper le G ran d -P alais p en d an t p rès d’un a n , à y gro up er p lu s de tro is cen ts fen êtres, à édifier sous sa voûte de verre des m orceaux de c a th é d ra le reco n stitu és en staff, en v ra ie g ran d eu r. C ela eût coûté ch er — on p a r la it vag u em en t de quelque cen t m illio n s —- e t les F in an ces, so llicitées d’o u v rir un créd it, ne p u re n t suivre. J e su is lib re au jo u rd 'h u i de li v re r a u public une idée dont je p ersiste à cro ire q u ’e lle s e ra it à peu de f ra is ré a lisa b le . Il s 'a g ir a it de lan c e r à tra v e rs le P ala isR o yal, de la g a le rie d ’O rléan s à la g ale rie du Ja r d in , l ’un de ces to its lég ers et p ro visoires dont on se se rt pour a b rite r les t r a v a u x de su rélév atio n des édifices. Ces pro tection s s’ap p ellen t, d an s le la n g a g e du b âtim e n t, des « p a ra p lu ie s ». P our réd u ire la p ortée et san s d’a u tre s fra is, on p o u rrait réserver, d an s le g ran d axe du v aisseau , une m an ière de cour c e n trale ou d’im p lu viu m , dont la su rface ép o u serait celle de l ’affreu x b assin de caillo u x co lo rés que ce se ra it une occasion de fa ire d isp araître. C haque .tra- L’ART N’EST PAS COURRIER DES ARTS COMDAMNÉ A MORT Le Prix Drouant-David de la Jeune Peinture (S U IT E D E L A P A G E 1.) ’ART n ’est p as condam né à v\ort p a rc e q u ’on ne le c o n d a m n e r a s com m e c e la . Je d ir a i m êm e que, si on le co ndam ne, l ’a rt s ’en m oque. On a v u , d a n s d ’au tres p « y s , q u a n d on a v ou lu o b lig er l ’a r t à p ren d re cer ta in e s fo rm e s, q u ’il a su g lis s e r à tra v e rs les com m andem en ts. On est d ’a ille u r s ob lig é de reco n d am n er les a rtis te s Ions les cin q ou six. a n s p-arce q u ’ils n ’a r riv e n t pas à s u iv re la digne. Qui d it a r tis te , d it q u i ne su it p a s la lig n e. P a r conséquent, je c ro is que no us « v o u s lie u d ’être ra ssu ré s. L es F r a n ç a is a r tis te s restero n t des a rtis te s jr a n q a is . A vec le s m oyens dont no us d isp o so n s, on peut en effet o b ten ir encore de m e ille u r s r é su lta ts. C’est 11u pro blèm e d ’E tat d a n s la m esu re, certes, où l<i ra d io d o it se r v ir l<a ca u se de l ’a r t p lu s étro ite m en t q u ’e lle ne le fa it , c’est u n p ro b lèm e d ’E tat d an s la m esu re où l ’a i de au cin ém a, dont il est q uestio n , doit « u s si s e r v ir la cau se de l ’a rt, m a is c’est su rto u t u n pro b lèm e des a rtis te s eu x-m êm es. Et ce p ro b lèm e. Je cro is q u ’il ne > t irésoud p as si iiu il. Vos ch litre s Y.i’ont p a ru p lu s en co u ragean ts que déco u ragean ts : 20 m illia r d s d ’ex p o rtatio n , cela ne m e p a r a it p a s une co n d am n atio n à m o rt ! L P o u r lfi tro isièm e fo is, 1rs m e il le u rs reprtfsrutn nts (Je. la je u n e p e in tu re , P a ris, de pro vin ce el d 'A fri que du Nord, d ésign és p a r les ju r y s lo c au x des A m is de l ’A rt, \ont s 'a f fro n ter au x c im a ise s de la G alerie D rouant-D avid , du m a r d i 27 a v r il au sam ed i f> m a i. Les tro is g ra n d s p rix : D rouantD avid , C arrefo u r, T,n B a ta ille , a in si 11ne de no m breuses m en tio n s sero nt décernés pat* un ju r y com posé des p lu s h au tes .p erso n n alités de la v ie a rtis tiq u e , co n se rv a teu rs de m u sées, critiq u e s et a m a teu rs d ’a r t : MM. B ar, B azin , Cnssou, Ohéronnet, Cog n ia t, D egand, D iehl, D o riv a l, F-lgar, K stirn ne, K lorisoone, G auth ier, Dr. G ira rd in . llu y g h e , i.a s s a ig n e , I.ejard , 1.hote. S a lle s, T e rrie r, Vergnet-Rui/., l ’ab b é M orel, M ines C u tto li et Hum Jicrt. I,a d istrib u tio n o ffic ie lle des p rix a u ra lie u le je u d i 21» a v r il, à 1K h eu res, S a lle Lux. Une vente de d essin s o fferts p a r nos m e ille u r s a r tis te s sera fa ite au p ro fit d 'u n e d otation désig née à en courager l'éd u ca tio n a r tis ti que p a rm i les p ro fesseu rs et élèves des écoles p r im a ir e s et des lycées. .T’é ta is, il y -a m o in s d ’un m o is, i» N ew -Y ork et à 'W ashin gto n. L ’cxpn si lio n de ta p is s e rie s m odern es y <» eu un succès co n sid é rab le, l ’a r t fran ç a is y ra yo n n e d ’une, fa ço n .incontes ta b le * e t FEcole de P a ris y rep résente ce rtain em en t, à l ’heure a c tu e lle , une v a le u r d ’ex p o rtatio n s p ir itu e lle et p eu t-être m êm e • je ne s u is ipa-. (Unis le secret de ceux q u i fo nt le m étier — une v a le u r d’cx.porlation m -atèrielle, q u i ont réellem en t lem p lac e su r le m a rch é a m é ric a in . . Nous av o n s, certes, à l ’AssembhV n a tio n a le , des resp o n sa b ilité s à pren dre, no us avons u n clfort à f a ir e polir vous a id e r, m a is le v ra i problèm e — c a r n o tre « r t est v iv a c e — c’esl d ’a id e r les F ra n ç a is à com prendre le u r a rt, c’est de. ra ttra p e r ce terri ble re ta rd q u i v eu t que l ’a r tis te !ffle p u isse être s u iv i que cin q u an te ÿu so ix a n te a n s a p rè s q u ’il a créé. C’eftl cela le d ram e de l ’art. Il ¿‘« u t que n o us fa s s io n s de la v ite sse. Au siè cle de 1'-avion, no us devons nous donner com m e tâche, d an s notre par U de l ’a rt, de réduire, les d é la is. Par une tâche d ’éd u catio n , p ar un effort de m a sse, o u i, nous po urron s ré-; + A u jo u rd 'h u i à la G alerie Lo uis d n lre les d é la is el notre but, ce se-, -* C arré, vernissage de l ’ex p o sitio n des ra de f a ir e co lle r le p u b lic à l ’<»rti>aju vrcs d ’Estève. te. Q uant à l ’a rtis te , lu i, il sc t i1-f A u jo u rd ’h u i, chez D ina Y ie rn y , fen d. o u v ertu re de l ’ex p o sitio n de lith o R o b e rt B U R O N , g rap h ies o rig in a le s de M aillô 'l. + A u jo u rd ’h u i, à 17 h. .10, au P a v illo n de M arsan , l ’ U nion des A rtis tes m od ern es p résen tera a u x élèves des écoles son p ro gram m e. P rend ron t la parole. : F ra n c is J o u r d a in : l / a c t i v i t é d e l'U. A, AI. d a n s l'Art, c o n t e m p o r a i n , et M arcel Lods q u i tr a ite r a de L ’E u o l u l i o n d e TAvchilecllLVC c l d e l'U rba n ism e. - f L es A m i s d e l'Art A nnoncent : m e rc re d i 1 I a v r il, il 18 h eu res, ou .m u sé e des A rts D éco ratifs, 107, ru e de R iv o li : le P r o b l è m e d e s r a ï u j c m e n t s i n t é r i e u r s . J e u d i 15, à 15 h e u res, v is ile com m entée p a r M. P o u rchet de l ’ex p o sitio n sur- la D anse au x m a g a sin s du Louvre. Le m ôm e jo u r , il 18 h eu res, au café la R o t o n d e . c a r refo ur Vflv.ln, la T r i b u n e m e n s u e l l e : Y a - t - i l u n p r o g r è s d a n s l'a r t , déb at m ené p ar H. B a y e r ; L au ro G arein p a r le r a d*e G ra n d v ille. L ’a c tu a lité a rtis tiq u e . + Le 1(i a v r il p ro ch ain l ’ U. A. 1*. o rg a n ise une réception des a rtis te s h o n g ro is d an s son lo cal à la M aison de la Pensée, 2, rue de l ’E lysée, dette m a n ife sta tio n est la p rem iè re d ’une sé rie * de réceptions d 'a rtis te s é tra n gers q u i a u ro n t lieu tous le s 2” ven d red is de chaque m o is. Le but de ces réu n io n s est de f a c ilite r le s r a p p o rts d es a rtiste s étra n g ers de p a s sage à P a ris avec le u r s c a m a ra d es fr a n ç a is . Tous les m em b res de l ’U. A. 1*. s o n t/ o r d ia le m e n l in v ité s. -I- S am ed i / a u ra lie u . G alerie. Zalt, p lace S< G erm ain -d es-P rés, le v e rn issa g e | l ’ex p o sitio n o rg an isée so us le paK .m age d e no tre co n frère F r a n c - T i r e u r îles p e in tu re s, gouaches, a q u a r e lle s et la v is de L u cien La l'orge ARGENTERIE M E U B L E S A H C IE N S Salle 2, vente 12 et i:i av. - Expo le 10 Me CHARPENTIER, 6, cité Trévise LIV R E S MEUBLES ET SIEGES Salle 6, vente 12 avril - Expo le 10 M- Al|>h. BELLIER, 30, pl. de la M a deleine, assisté de M. P. Briiiuet Livres - Autographes Salle 7, vente 12 av ril - Expo le 10 M« R . GLANDAZ, ass. de M. Jaequienot ORFEVRERIE - DENTELLES B I J O U X Salle 9, vente 12 av ril - Expo le 10 Me CHAMPETIER DE RIRES, M. rue Drouot, ass. de MM. Boutemy, Fajçny ESTAMPES MODERNES Salle 10, vente les T2 et 13 avril Me Denls-H. BAUDOIN, assisté de M. M aurice Rousseau - Exposit. le 10 EXTREM E-ORIENT BE A U M O B IL IE R de l a m ais on M e r c ie r Salle 11, vente 12 av ril - Expo le 10 Me J.-P h . BONDU ; expert M. Tournet Tableaux - Bibelots » A rgenterie • AMEUBLEMENT TAPIS Salle 12, vente 12 av ril - Expo le 10 M" BOISGIRARD, 26, r. GRe-B&telièrc Objets d’art et <Pameublement; principalement du XVIIP siècle Porcelaines et faïences anciennes SIÈGES et MEUBLES Tapisseries anciennes - Tapis d’Orient Etoffes - Rideaux Salle 1. vente 14 av ril - Expo le 13 Me Etienne ADER, 0, rue Favart. assisté de MM. Damidot et Lacoste Beau salon, bureau ép. L. XVI, «te. Salle 3, vente 14 av ril - Expo le 13 M> H. BUZOT, 29, rue Le Peletier. BEAUX MEUBLES TA 1*ISS E R ÏKS ANC! I-: NNES Salle 6, Vente 14 avril - Expo el 13 ,M'• K<1. UHAMPET1ER DE RIBES commissaire-priseur, 14, rue Drouot Meubles anciens et m odernes Salle 12. vente 16 av ril - Pjxpo le 15 Me BEZANÇON, 51, rue Miromesnil Sous le prétexte de don ner l'e x p li cation de l a décadence a c tu e lle et av ec le. souci d ’en trep ren d re ^’éd u ca tion a rtis tiq u e du clergé et des fid è les, lf père R égam ey, d an s son 10e C ah ier de l ’A rt sa cré; donne eetle e x p lic a tio n des « v ices » de l ’a r cliilcctu re de la fin du XIX1’ siècle et de no tre tem p s : « Les a rc h ite c tes sont acco utu m és dès Je d éb ut et tout au Jong de leu re a r riè re à tout ch ercher et m ettre au p o int s u r l e p a p i e r . Il est év id en t que l'a rc h ite c te de la c a th é d ra le de B ourges est u n ¡homme q u i a v u , de ses y e u x v u , celle de P a r is ; et c’est là q u ’i l s’est d it : « Ce. s e r a it encore p lu s h eau s i... » L ’im a g in a tio n t r a v a i l la it su r des cas tout à fa it co ncrets, d an s l ’espace, d a n s l ’a ir , d an s la lu m ière et l ’om bre, s u r la vue im m é d ia te des m a tiè re s elles-m êm es. Un é d ific e en en g e n d ra it un a u lrc p a r a d a p ta tio n à des don nées d iffé re n tes. L es écoles, au co n tra ire , en seignent à tout ch er LUSTRES §Mls l i , m i s 15 a y n i -le u »I- APPERT, 10, r. Euit.-Lahtchc, 1B- Par arrêté «n d ate du 31 d éc. 1747, <t ARTS » a été maintenu pour publier les nnonces légales ot judiciaires, et les actes d a sociétés, dans le départ, d e la Seine pour l'année 1948 L E S RENSEIG NEM ENTS SDK L E S VEN TES NON CATALOGUEES E iÙ n T INEDITS ET E X C L U SIF S, LA REPRODUCTION EN EST FO RM ELLEM EN T IN TERD ITE LO N D R ES Ce qu'on vendra a ître M a u r ic e r h e im s d ir ig e r a , lu n d i 12 a v r il, s a lle I, une, trè s b e lle va n te d o n t l'e x p o s itio n a u ra lie u le sam e d i 10 a v ril. _ ____ _ M P a rm i les ta b le a u x q u 'a n n o n c e ra M. R o b e rt H a ro , c ito n s p a r tic u liè r e m e n t un p a n n e a u d e N .-A . T a un a y, à n o m b re u x p e rs o n n a g e s , « Le R e to u r d u m a rc h é », e t un b e a u p o r t r a it d e fe m m e , a t t r ib u é à G é r a r d T e rb u rg . M . R o g e r B ou tem y p ré s e n te ra q u e lq u e s p iè c e s d 'a r g e n te r ie a n c ie n n e e t M . M ic h e l B e u rd e le y un e n se m b le d e p o rc e la in e s de C h in e dan s le q u e l tig u r e n o ta m m e n t une a s s ie tte « c o q u ile l d 'o e u f » fin e m e n t d é c o ré e , d 'é p o q u e Y u n g -T c h in g e t p ro v e n a n t d e l'a n c ie n n e c o lle c tio n W . J . H o lt , de L o n d re s . Puis des o b je ts d 'a r t , d e s m e u b le s e t des ta p is s e rie s a ncie n s s e ro n t ve n d u s, avec le c o n c o u rs de M . B e rn a rd D illé e ; on re m a rq u e ra p a r tic u liè r e m e n t une p a ir e d 'a p p liq u e s -ly r e d 'é p o q u e L o u is X V I, un c a n a p é d 'é p o q u e R é g e n ce ( r e p r o d u it dans l'o u v r a g e d e S a lv e rte ), une b e lle c o m m o d e d 'é p o q u e T ra n s itio n e t une ra re b ib lio t h è q u e à d e u x c o rp s d u X V III* ’ s iè c le . E nfin q u e lq u e s t a p is a 'O r ie n t c o m p lé t e r o n t c e tte v e n te ( e x p e rt : M . A d jo u b e l) . A u co u rs d e c e tte v a c a tio n sera é g a le m e n t d isp e rsé e une c o lle c tio n d 'é ta in s et d 'in s tr u m e n ts à m u s iq u e a n cie n s, à v e n t o u à c o rd e s , d é p e n d a n t d e la successoin d e M . C a sad e sus. LA TAXE DE LUXE EST SUPPRIMÉE L e d é c re t du 3 0 m a rs 1 9 4 8 ( « J . O. » du 31 m a r s 1 9 4 8 ) en a b r o g e a n t le d é c r e t du 2 1 m a r s 1 9 4 7 , 's u p p r im e le s t a u x m a jo r é s d e s t a x e s s u r le c h if f r e d ’a f f a ir e s e t le s t a x e s s p é c ia le s a p p lic a b le s a u x v e n t e s p u b liq u e s a u x e n c h è res. En conséquence, les a c quéreurs n ’ a u r o n t plus à p a y e r en sus des enchères, quelle que so it la n a tu re des o bje ts vendus, que 17,50 0 /0 . A L ’HOTEL DROUOT MERCREDI 21 MARS Salle 2. — PIANO, TAPIS ; M® R e n i AUDAP : argentier Henri II, 17.100 francs; piano deml-qucùe • Gaveiiu », en noyer, 124.000 fr. ; tapis d’Orient, .10.000 et 36.000 francs. Salle 12. - HAUTE EPOgWI'J ; M° »T.-Ph. BONDU, assisté de M. Plrrre Vé rité : buste de femme en irinrbro, art grec, 19.000 fr. ; autre buste de l'emme, art. grec, 10..r>00 fr. ; buste, art i-i;yptien, 6.500 fr. ; lingam en pierre volrnnique, 9.000 fr. ; vase en albâtre, ép. plolémaïque. 7.200 francs ; masque en plrrre du re, a rt pré-colombien, <1.100 ir. ; deux potiches chimecha (M exique), '.'.t00 fr. VENDREDI 3 AYIUI, Salle II. — MEUBLES ; M* Knbnt CHOCHON, assisté de JN1. ) i\ mlrr Elis jean : mobilier de salon Empire, •17..r)()0 francs ; commode style E. XV, mar queterie à fleurs, 32.000 fr. ; enmfflfdo L. XVI, m arqueterie à fausses cannelu res, 36.000 francs. Salle 12. — TABLEAUX, OMJETS D'ARTS, MEUBLES ; M« H . «<)isOIKAItl) : tableau, école du XVI* s., « L a Bénédiction du Pape », 1O.S00.fr. ; petite horloge allemande, euiviv ciselé, 17.500 fr. ; reliquaire espagnol, 7.800 francs ; épinette laquée, 10.800 fr. ; fauteuil espagnol, 11.000 fr. ; paire de fauteuils-club, cuir rouge, 22.500 fr. ; meuble-vitrine en acajou, style Chippen dale, 34.000 fr. ; tapis pérsan, 68.000 francs. IA JN D Ï 5 A V R IT j Salle 12. — TA PIS; M* Kntfer WAL THER, assisté de M. René Iterittéol : tapis Ghoravan, 380x275, 77.600*fr. ; tapis K askaï 240X180, 21.500 fr.K ta pis Pergam e, 215X127, 25.000 frittes. Tableaux anciens et moderne» ARGENTERIE MEUBLES 1 T A P IS S E R IE S A N C IE N N E S Salle 6, vente 16 av ril - Expo le 15 M- Kern. JOZON, 19, r. Drouot el, MM. Thesm ar, Relnaeh, de Fommervault LE COIN DES ANTIQUAIRES OllFEV HEME ANCIENNE ANDKIEUX l’Ierre, 66, rue du Faubourg-Saint-Honorê (ANJ. 62-07). BAUR Henri, 32, rue L a Boétie (ELY. 19-16) : orfèvrerie, informe ses clients et am is qu’elle sera fermée pour transform ations pendant deux mois env. — LES EXPERTS — ANT1QUlTES PERSANES NAZARE A ga, 3 av. P ie rre -l«r-de-Scrbie (PAS. 7669). ART ANTIQUE, MOYEN AGE, ART PRIM IT IF BRIM O René, diplômé de l’école du Louvre, docteur de l’Université de P aris, 20 rue TABLEAUX - OBJETS D’ ART Penser en plans Cela ne fa it pas des volumes BEAUX TABLEAUX, OBJETS D'ART BEAUX MEUBLES RECONSTRUIRE LE MONDE BIBLIOTHEQUE E T M EU B LES DU XVIII SIECLE Petite table estampillée Topino TAPISSERIES ET TAPIS 2° Succession M. Casadesus Collection d’étains des XVIII* et XIX« siècles INSTRUMENTS DE MUSIQUE ANCIENS Sa.lle 1, vente 12 av ril - Expo le 1.0 M* M aurice RHEIMS, 48, rue Lafütte assisté de MM. Haro, Beurdeley, Boutem y, Dillée et Adjoubel vée de portique, que des cloisons tag e : celu i d’un lieu c e n tra l bien opaques sé p a re ra ie n t de ses voi desservi, n ’é ta n t pour la c irc u la sines, s e ra it am én agée com m e une tio n d’au cu n e gêne. O serai-je so rte de ch ap elle do n t le fond ajo u te r l'im m é d ia t vo isin age des re c e v ra it la page d’un v itr a il. Les services préposés à l ’e n tre tie n de v e rriè re s exposées se ra ie n t portées nos v itr a u x ? Ils a u r a ie n t lieu p a r ces é ch afau d ag es de tub es d’ê tre fla tté s de le s vo ir p résen ter, d’a c ie r, fa ciles à m o n ter, lég e rs si je p uis dire, sous leu r aile ... et solides, dont tous les P arisie n s, Tous les v itr a u x de Notre-Dame d evan t leu rs m onum ents, ont vu se raie n t, p our l'o u v ertu re de l ’ex la d entelle. L a lum ière, n a tu re lle position, re m is en p lace. Tous les fo u rn ira it l ’éclairag e. v itra u x de C h a rtre s au ssi. Les Si nous faiso n s le com pte des services du T ourism e se raie n t trav é es disponibles, nous en tro u p riés d’o rg an ise r un va-et-vien t de c ars e n tre l ’exposition e t le vons : v in g t et une pour la g a le rie d’O rléans, v in gt-n eu f pour la g a p lu s a d m irab le ensem ble de v i tra u x qui soit a u monde. > lerie du J a r d in , soit c in q u an te au A d éfau t des v e rriè re s de C h ar to tal. V in gt ou tre n te fen êtres p o u rraie n t encore ê tre exposées à tres, su r quel fonds se raie n t . p ri la lu m ière artific ie lle d an s les ses les œ u vres exposées ? J e ne trav é es des p éristy les de la ru e pense p a s que les v itra u x du de V alois et de la ru e de M ont- M ans, de Sen s, de B ourges, de pen sier. Nous arriv o n s a in s i à Troyes, de S trasb o u rg , de P o itiers, qu atre-v in g ts v e rriè re s, au x q u e l de S ain t-D en is, sa n s o ub lier les les p o u rraie n t ê tre ajo u té e s qu el g ris n ac ré s de S a in t-Je a n -a u ques p ièces m o n um en tales, com Bois, a ie n t d é ià tou? r £ s ~ s ~ J me la crucifixio n de P o itiers, p re leu rs fen êtres. On p o u rra it m ê n a n t jo u r su r l'im p lu v iu m . R este me, s’il le f a lla it, les en fa ir e re r a it la g ale rie des Proues où descendre ; le b ie n fa it a tte n d u de p o u rra it ê tre p résen tée une sec l ’exp osition en v a u d ra it la peine. J ’im ag in e q u ’à son term e elle tio n didactique. ra it exportée p a r un n av ire de Q u atre-vin gts pièces de v itr a il ! se guerre, com m e l ’ont été, il y a C 'est p lu s que n ’en d em an de a ssu peu, nos tap isserie s ; qu’on l’au rém en t le public do nt tous les r a it e n ric h ie avec so len n ité, pour vœ ux sero n t com blés si on lu i le p restig e de la F ran ce, de deux m o n tre une féerie. C’est au ssi p lu s ou tro is v itr a u x in sig n es de C h ar qu’il n ’est u tile p our affirm e r de tres. v an t le monde la m a îtrise san s Les b ie n faits, on p eu t le pré ég ale de nos p ein tres v e rrie rs. voir, se raie n t m u ltip les. A pport, Il me sem ble que l ’élection du p a r les v isite u rs é tran g e rs, de de P a la is -R o y a l peut se reco m m an vises précieuses, joie du p ublic, der p ar divers av a n ta g e s. En p re occasion pour les a rtiste s de mém ier lieu p a r l ’économ ie. J e la is .d ite r su r les lois de leu r a r t ; oc se ra i à d’au tre s le c alc u l d’un de casion d 'a ffirm e r la p erm an en ce vis, m a is je puis affirm er, san s de P a ris et de fa ire ray o n n e r risq u e d ’ê tre su rp ris, que nous l'u n e des gloires, les m oins p a r t a serons bien loin des cen t m illio n s gées de la F ran c e ; tout cela, a u du G ran d -P alais. En second lieu , jou rd'h ui, m érite du soin. Une p ar la sim p licité et la ra p id ité ch an ce est offerte de fa ire à peu de l ’exécution : a v a n ta g e ap p ré de fra is du bien à ce p ays ; il se ciab le si l ’on veut être p rê t pour r a it trè s f a u tif de la la isse r p er le p ro ch ain été et la session à dre. P a ris de l ’O.N.U. T roisièm e av an P ie r r e D A L L O Z . Alfred-de-Vigny (CAR. 0035). CADRES ANCIENS, ROIS SC ULPTES LEBRUN Ja c q u e s, exp. près des Douanes, 115, Fg Saint-Honoré (B A L 1466) » a n AVIJRES, DESSINS SCH NEIDER R o bert, expert prés les Douanes, 34 avenue Matignon. JOAILLERIE, ORFEVRERIE DUSAUSOY J . , expert en joaillerie, 41 boulevard des Capucines (OPE. 1.260). LIVRES ET MANUSCRITS L O E W Ï E douard, 184 boulevard Haussmann (WAG. 5450). TA PI S D'ORIENT BERTHEOL René, exp. près les Douanes, 14 rue Halévy (PRO. 0324). AM STERD AM l/KS 30 E T 31 M A R S Kl NSTVEILINGEN FRED A. VAN lift AA1M. TABLEAUX ANCIENS, ROMANTIQUES ET MODERNES ; prlne.lpiiux prix', en florins (fra is non e.nmprlfl, 12 % ) : n . Philip Stidée (1837-1904), Femmes attendant le retour des pêcheurs. Toi le, 70X1.10 ....................................... 1.050 i\H. V. Kclielfout (1787-1870), B ateau sur la grève. Panneau, 30X 41............ 850 <10. Willem de Zwart ( 1862-1931 ) , P ayhiiko par temps nuageux. Toile, 32 X i:i (Biennale de Venise, 1 9 1 4 )... 775 93. Su/.e, Robcrtsnn, Dans la boutiqun •lu cordonnier. 57X 48......................... 675 107. A. M. Gorter, P aysage d’automne. Toile, 77X100 .................................. 1.300 12«. David Blés (1821-1899), Une récep tion mondaine au XVIII'-' siècle. 27 X' ¡M ............................................................. 3.250 130. UnrnellH Sprlnger (1817-1891), Rue »une ville. 41X31............................. 2.700 112. David Blés (1821.-1899), Près du berceau. 27X21 ............................. 2.000 119. tlo7.ef Israrls ( 1821-I911), L ’attente. Panneau, 40X51.......................... 2.100 351. Iliin van Mnegeren (1890-1947), La Jeune flleuse. Pann., 57X41........ 5.000 151 l». Ilun van Meegeren, Etude pour les ■: Pèlerins d’Emmalis >>. Toile, -15,5 X 35,5 ................................................ 900 151. Ilan van Meegeren, Intérieur d’é glise avec personnages. Aquarelle, 1916; 66X52,5 .................................. 1.200 J59. .t. H. YVelssenbrueb (1824-1903), P aysage de polder, avec moulin et v a ches. Aquarelle, 1911; 4 1 X 6 1 .. 900 105. B. .1. Blnmmers (1845-1914), B a teaux et pêcheurs, sur la grève. Toi le, 74x121 ....................................... 2.500 109. Louis Apoi (1850-1936), Le phare sous la neige. Toile, 72X 93............ 900 171. J . C. K. Klingenberg (1852-1924), Jardin au printemps. 5 1X 3 9,5.. 1.400 IKO. J . Sehotel, Voiliers dans la tem pête. 38,5X50,5 ............................. 1.150 185. A. Schelfhont (1787-1870), P a y sa ge d’été. Panneau, 3 6 x 4 8 ............ 975 193. Han van Meegeren, Tinus le musi cien am bulant (manière de Frans H ais). Panneau, 41X 50................ 4.500 197. Albert Nenbnljs (1844-1914), Le berceau. Panneau, 5 5 x 4 5 ............ 1.400 B R U XELLES L E S 22, 23 E T 24 M A R S Galerie Nackers. — TABLPÎAUX MEUBLES, TA PIS; direction M. Raoul NACKERS. 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S a u f de r a re s réu ssites les éd ifices c o n stru its d ep u is le m i lie u du XIXe s iè c le ne s ’in tégren t p as a u x p a y sa g e s et a u x sites u rb a in s . » On vient de découvrir le viaduc d'Auteuil Le v ia d u c d ’A u te u il ne sert p lu s h rien et l ’on en v isa g e-¡la p o ssib ilité de le ren d re u tile en am én agean t q uelqu e 175 logem ents d a n s ses a r ches la rg e s, d e p u is la g a re d ’A u te u il ju s q u ’à la S ein e. P o u rq u o i pas ? D éjà 011 a m is à co n trib u tio n le v ia duc de la lig n e de V incenn es q u i longe P avenue D au m esn il et l ’on n ’a p a s eu à le reg re tte r. Il ne. fa u d ra it p a s cep en d an t que le souci que l ’on a de relo g er le s s in is tré s fa sse son ger un jo u r d ’u tilis e r le Pont du Gard. S. G I L L E - D E L A F O N . Tableaux, objets d’ a rt, argenterie BONSMEUBLESetSIÈGES DE STI LI; - TAPIS Salle 11, vente 14 av ril - Expo le 13 M“ -I. RIQUET, 15, rue Drouot. 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AR T ANTIQUE, MOYEN AGE, AR T PR IM IT IF VERITE P ierre, 141 bd R asp all (DAN. 5803). ETOFFES ET DENTELLES ANCIENNES SUBERT J ., expert près les Douanes, 60 ruo Caulaincourt (MON. 0711). GRAVURES, ESTAMPES BIHN Henri, 15 quai Voltaire (LIT. 9132). CAILAC Jean , exp. près le Tribunal civil et Douanes, 13 ruo de Seine (DAN. 9888)* PROUTE P aul, 74 rue de Seine (DAN. 8080). ROUSSEAU M aurice, 25 rue de Châteaudun (TRU. 4505), JOA ILLE RIE, ORFEVRERIE BOUCHERON F rédéric, 26 place Vendüme (OPE. 1616). BOUTEMV Roger, arbitre-expert près le Tribunal de commerce, 9 rue Saint-Flo rentin (OPE. 9623). FROMANGER H .-D ., successeur de Rot). Llnzeler, expert près le Tribunal CivlL 37, rue de Courcelles (CAR. 1080). LATTES Léon, v i rue Cam bacérès (ANJ. 2117). Orfèvrerie ancienne et modem«. LE SACHE, expert près les Douanes, 15 ruo C astellane (AN J. 0252). REINACH et DE FOMMERVAULT, experts près la Cour d’appel, le T ribunal civil et les Douanes, 17 rue Drouot (PRO. 8982). MEUBLES E T O B JE T S D*AMEUBLEMENT DAMIDOT et LACOSTE, expert près le Tribunal civil, 10 rue Rosslnl (PRO. 5930), DILLEE Bernard, expert près le Tribunal civil, 54 rue Taitbout (T R I. 3147). FILSJEAN André, exp. pr. Douanes et Domaines, 66 bd Malesherbes (LAB. 0753). GOBERT et LEVENDECKER, ex-cliargé de mission Musées nation., diplômé Ecole du Louvre, doct. en droit, exp. pr. des Douanes, 57 rue M adame (LIT. 1816). LEFEBVIIE Gaston, exp. près les Douanes, 2 square L a Bruyère (TRI. 5614). LOGE Joseph, 3 rue de Cérisoles (BAL. 5357). PREAU Georges, expert près les Douanes, 24 rue G range-Batelière (PRO 8953). PROLONGEAU P aul, 15 rue de Châteaudun (TRU. 8466). PROST L.-1L, expert près les Douanes, 6 rue du Cirque (BAL. 3681). ROTIL Jacques, expert pr. les Douanes, 279 rue Saint-Honoré (OPE. 2088). SUBERT J ., expert près les Douanes, 60 ruo Caulaincourt (MON. 0711). ORIENT ET EXTREME-ORIENT BEURDELEY Michel, expert-arbitre pr. Trib. Comm., 7 r. Daubigny (WAG. 50141. DENSMORE (M lle), 4 ruo Lam ennais (ELY, 4774). MAHE Jean , exp. pr. les Trib. et Douanes, 156 bd Haussm ann (CAR. 5141), PORTIER A. et G., exp. près lo T ribunal civil, 24, rue Chauchat (PRO 8684). TOURNET M aurice, exp. près Douanes, 14 ruo C liauveau-Lagarde (A N J. 4504), TABLEAUX ANCIENS HARO Robert, expert près les Douanes, 138 bd H aussm ann (WAG. 3217). LAMY P ierre, expert près les Douanes, 11 bd do Clichy (TRU. 3362). LEBEL Robert, diplômé de l’Ecole du Louvre, expert près les Douanes, 7 avenue du Président-W ilson, XVI» (PA S. 8604, m atin de 10 à 11 heures). TABLEAUX ANCIENS E T MODERNES TERRISSE Georges, arbit.-exp. pr. le Trib. de comm., 15, r. L a BoStle (A N J. 2966). TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS MATH EX Jacques, expert près le T ribunal civil, 50 avenue Duquesne (SUF. 0968)* TABLEAUX MODERNES BRAME P au l, 68 bd M alesherbes (LAB. 1689). CAILAC Jea n , exp. près le T ribunal civil et Douanes, 13 rue de Seine (DAN. 9888). DliBOtJRG Jacques, tableaux XIX® et mod., 126 bd Haussmann (LAB. 0246). METTHEY Jean, 20 avenue de Messine (BAL. 2787). SCIKELLER André, 33 avenue du G énéral-Sarrail (AUT, 5873). TA P I S D’ORIENT TREMOULET P ierre, 66 bd M alesherbes (LAB. 6832). TIMBRE S-POSTE BRUN A ., expert près les Douanes, le Tribunal, la Cour d’appel et les DomaiM*, S4-85 galerie de B eaujolais (CEN. 3889). ARTS 9 AVRIL 1948 LE THEATRE DRAME CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE THERMIDOR J E .su is déçu que ce T h e r m i d o r , de Clau-de Vermorel, ne puisse pas. se réclam er, comme A ert, rie R o m ain Rollan d , rie ce beau so us-titre : T r a g é d i e d e ta Foi. Ce qui nous est proposé c’est plutôt l a T r a g é d i e d u D o u t e Et p lu tô t une chronique, au fonri et dans la forme, qu’une synthèse tragiq ue. Claude Vermorel, historien, des références que j e crois nour ries a u x m e ille u re s sources. Il apporte, à dégager du f a tr a s des cotes et des notes la quintessence psychologique ries hom m es et ries foulés de 1794, l a même subti lité qu’un Albert Mathiez, et une au m oins égale lucidité ri’espri C’est là sa faib lesse d’auteur. S pièce, c onstam m ent intéressante m an q u e du frém issem en t de la passion p a rtisane. Les personnages de théâtre — et surtout e e u x d o n t l ’h is to ir e ' scolpté le m asque tourm enté ne s ’accommodent pas du m asqu ' con traire : celui de l ’im passibi lité. Or c’e s t l ’accident qui me semble fra p p e r le Robespierre et le S a in t -Ju s t de Verm orel. 11 nous a rriv e n t réduits à l ’état rie cire a n a to m iq u e. L’a n a ly s e les desséchés. Ils sortent de l ’éprou vette comme désincarnés. Ils n ’é taient que l e s vaincus rie Ther m idor, ce qui n’a v a it eu ri’impor tance que pour leu r tête, san être de l a moindre conséquence pour leu-r buste devant la posté rité. Dans l ’ouvrage rie Vermorel ils ont, et l a Révolution avec eux l ’accent des va in c u s définitifs C’est les décapiter une seconde fois. P a r contraste, la corruption l'im p ostu re, l a tra h is o n pren ■nent le ton d’un triom phe assuré qui se ra it, « dans l ’ordre rie 1 n a tu re ». Singulière optique étrange impression, qui ne sont certain em en t pas celles qu’a vou lues Vermorel, m a is qu’il a laiss f iltre r a u to u r rie ses personna ges, ren verser les ordres de gran deur et fausser les rapports de va leu rs perm anentes. On d ira it qu’il a écrit ces scènes rie l a contre-ré volution —■épisode lim it é du cy cle ré vo lu tio nn aire to u jo u rs illi 'm it é , lui, rians le temps s o u s .. l ’influençe obsédante des pou rriture s très actuelles, qu’il peut lu i être donné d’observer de près et qui g ro uillent pour impo ser n’importe comment leu r phé nomène de décomposition lente comme systèm e de gouvernement, On d ira it, oui, que Verm orel a eu sous les y eu x quelque p a rfa it modèle de T allie n au petit pied, flan qu é de l a blonde aventurière Cabarrus, autre « Autrichienne » d’élection quoique Espagnole d naissan ce. Car le T allie n de son T h e r m i d o r est très réussi, gran rieur n atu re : ca n a ille , lAchc, fan faron, affa iriste , affairé , enfin complet, t’ouché aussi, d 'aille urs est très bien. C a lculan t tont cl viv ant, avec sincérité, les rôles les plus i m p o r t a n t s . Pierre Laval a gravé lie Sacha Guitry and C°. En 1849, Ba u d e la ir e f u t « vid é » du poste de rédacteur en chi q u 'i l oi‘r ii| ) llll nu J o u r n a l d < flou fou a1. I.ex p n li'd iu de cet oi’Kftue eoniiei'Vlitflir, ItoiirtfrnU el liés tv la finance, avnlent pen pürrire le so u ffle en lisant un ni' tle le de B audela ire co mmençant p a r ces m ots : « L o r s q u e M a ra t, è e t h o m m e doux, et R o b es p ier r e , c e t hom m epropre, d em andaien t celu i-là t r o i s c e n t m i l l e t ê t e s , c e l u i - c i la p e r m a n e n c e de. l a g u i l l o t i n e . . . J l a r a t n’ap p a ra ît pas, et pour cause, dans T h e r m i d o r . Une seule, allu sion , discrète, est faite, je crois, à la baignoire. Mais c’est Robespierre qui devient « l ’honv me doux ». Cela m ’a beaucoup gêné. J ’ai entendu également cette définition (belle d’a ille u r s ) qui est donnée de lu i : u n m a n g e u r d e rèuc.s. Et il a de ces formules qui sentent d é jà la défaite, la fuite de l ’inquiet : « J e suis né pour combattre le crime, non pour le gouverner. » Je crois que c’est une faute,, th é âtra le m e n t et intellectuellem ent, et du point de vue de l ’éthique, d ’h u m a n i s e r Ro bespierre : l ’in c o rru p tib le se l a is sant corrompre p ar le. doute, par la tim id ité, p ar le s scrupules de la légalité, et sab otant l a répres sion p urifiante... Les trois cent m ille têtes, la permanence de la g u illo tine : c’est une grosse chi mère, bien sûr, et que la réalité tr a d u it plus bénignernent. Mais vo ilà quel devrait être le vrai réve de Robespierre. Son rêve de ■ju ste , d’idéaliste et d’honnête homme. L’autre acteur p rin c ip al de T h e r m i d o r , le peuple qui aban donne et. laisse s a c rifie r Maxlmilien , jou e, lui aussi, et selon l ’évi dence historique, un triste rôle Il e st-in f id è le et i l est dupe. In fidèle à sa propre cause et dupe de ses ennemis fort régulièrem ent ca m o uflés en grands « lib é ra u x Le ré s u lt a t est bien connu. Quel qu’un résum e p iteusem ent la si tuatio n , vers la fin rie l a pièce « La parole forcément reste aux sa la u d s ». Verm orel nous d ira que cette ■« m o ra lité » cyn ique doit s’entendre comme un avertisse ment, un avis o bligeant a u x . s o ciétés des époques therm idorien .nés. Mais les « sa la u d s » sont bien capables aussi rie m éditer cette v ieille leçon comme un très fort encouragem ent à recommencer. Ils sont, en plus, si bêtes ! Molière et l'U.R.S.S. E st-ce la v a le u r so c ia le de son reu r r è q u i f a it de M olière l ’a u te u r fr a n ç a is nu m éro 1 ? L a v a le u r d r a m a ti que elle-m êm e éta it certain em en t ce q u i a v a it p a rtic u liè re m e n t séd u it le éélèbre S ta n is la w s k y lo r s q u ’il m onta, en. 1936 et 1937, le T a r t u f f e av èc le T h éâtre d ’A rt. Sa m ise en scène, d ’a ille u r s , dont un bom bardem ent a v a it d é tru it, en 1941, les décors, sera r e p rise p o ur une n o u v elle p résen ta tion. T outefois, c’est très nettem ent l ’in térêt so cial de l ’œ uv re q u i a v a it in-, cité, en 1928, N ico las P etrov à tr a n s po ser su r le p la n p o litiq u e la sa tire d e ce m êm e T a r t u f f e . P o u r cette m ê m e raiso n s p rin c ip a le , M olière figure a u p ro g ra m m e des écoles, notam m entavec L e B o u r g e o i s g e n t i l h o m m e , T a r t u f f e , L e M a l a d e i m a g i n a i r e et Le s F ou rberies de Scapin. D’a u tre p a rt, u n c a le n d r ie r 1918 porte à la page (lu 17 fé v r ie r : « 11 y a 275 an s m o u ra it M o lière >. ** LE T H E A T R E A V E N IS E La IX* Festival in te rn a tio n a l de théâ tre présentera, du 20 au 30 septem bre, dans la ravissante salle dix-hu itièm e siècle du théâtre de La Fenice, d os s p s c ta c le s classiques et contem porains in terprétés par des trou pes italiennes et étrangères (a n -| çlâises e t françaises) d« p re m ie r ordre. par Jean GANDREY-RETV LES MAINS SALES (I) L A su pério rité de l a pièce de S a rtre , créée fin 1946, M o r t s s a n s s é p u l t u r e , r é s id a it dans l ’observation psychologique a ig u ë d'un phénom ène r é e l : l a torture, e t d an s l a notation des réflexes des ind ivid us et de le u r i a c u lt é m o rale de j e u a u p a ro x y sm e des violences endurées. L ’évocation d irecte de cette ré a lité de l a v e il le, e t p resqu e encore saig n a n te, se m b la dép la isa n te à c e r ta in s es p rits plus ou moine conscients de leu rs com plicités, ou de le u rs a f finités électives avec les a s de l'in te rrô g a to lr e à l a « s au ce M i lice »• P o u r les m otifs in v e rses de ceu x qui firent a m è re m e n t g r i m a cer l a p lu p a r t d e s’ d é tra cte u rs de Morts sans sépulture (non ; e x a c tem en t pour le m ê m e motif, m a is a g is s a n t s u r m oi-en s e n s i n v e r s e ) j ’a v a is reconnu e t ad m iré dans cette œ u v re un respect rigoureux, sévère et beau, de l a v é rité des faits. J e dois dire que je ne re trouve rie n de sem blable dans L es M a in s sa les. L a fiction d ra m a tiq u e de M o r t s s a n s s é p u l t u r e se développait à p a r t ir e t a u t o u r d'une situatio n d ’un e e x a c titu d e h um aine dûm en t établie, pour a in s i dire d é jà histo riq u e m e n t contrôlée dans des m illie rs de cas. Une pièce d’im a g in atio n p ure p eut se m o qu er du vé rid iq ue : non pas celle .qui est écrite sous l ’influence d'une cer tain e éth ique e t qui v e u t m an ife s- . tem en t g a r d e r des a tta c h e s soli des av e c le ré alis m e dan s l 'a r t de décrire et de su gg é re r. Or, d an s L e s M a i n s s a l e s , sans l'o mbre d’une hésitation, j e ne discerne que des points de départ faux. D'où (puisque les postulats posés ne m e p a ra is s e n t pas a c cep tables) un ensemble de s it u a tions qui évoluent avec constance dans l ’a rb itr a ir e . M a ïs q u i s o n t t r a i t é e s a v e c u n t e l t a l e n t q u ’u n p r o d i g e s ’a c c o m p l i t : l a construc tio n de S a rtre , si friable q u ’en so ien t les m a té ria u x , et si su p e r ficielle l a fondation, a t t r a p e mi ra c u le u se m e n t son équilib re logi que, tro uve son poids et s ’installe a vec a s s u ra n c e sur des a ssises a r tificiellem en t m ais v igo ureu se m e n t durcies. Il n ’est plus sû r c im en t que c elu i' d'un dialogue se rr é , dense, n et et coupant •—• et toujours c h a r g é d’une su b stan c e v iv a n t e qui apporte, à l a c harpen te sèche des répliques, ju s t e ce q u ’il lu i f a u t de charnu..'. Ce dialogue-là, qui n ’est v a la b le q u ’e n s o i , e t qui donne une v a le u r ex trin s èq u e à n ’importe quel postu lat, c’est, celiti dont J e a n - F a u l S a r t r e fait, la preuve (cette fol/iol plu s Irréfutablem ent que j a m a is ) qu'il détient, le secret. C elte pièce, plus nettement, encore que les précédente«, le montre en pos session d'un étonnant in stin ct du t h é â t r e : e t non se u le m e n t dans le m a n ie m e n t de l'e xpression ver bale, dans l'u s a g e a lte rn é du r a c courci et du détour, mais, tout a u tant, dans le choix des séquences, dans l'o rg a n isa tio n du mouve m en t des scènes et dan s l a c r é a tion de l ’a m b ia n c e voulue... E t celle des M a i n s s a l e s pèse d ’une lo u rd e u r un peu h a le ta n te qui peut, pour c ertain s, devenir ob sédante. « A n g oissante », pro nonçait, dans l a s a g e sse de ses seize a n s, mon jeu n e voisin, qui p en sait y g a g n e r un m a l de tête. E t certes, c'eet plu s à l a tête qu 'au cœ u r q u ’on peut se se n tir a t te in t : m ais p a r l ’effet d’un a r t qui est celui d'u n a u t e u r d r a m a tique de p r e m ie r ordre, s ’expri m a n t selon les ressources exac tes de s a n a tu r e particulière. Les se p t t a b le a u x de ces S f d i n s s a l e s appo rtent l a b rillan te dé m onstration d ’une trè s g ran de ré u ssite technique, que l ’on peut év alu er à l ’éno rm ité .même de ce p arad o xe : les personnages, quoi qu'ils donnent l ’im pression d'être en dehors de toute vie concrète, plausible (et je répète que je les tiens pour faux, d an s des situ a tions irre c e v a b le s ) sont t h é â t r a lem en t v r a i s : plus v ra is, même, dans une c e r ta in e mesure, que ceu x de M o r t s s a n s s é p u l t u r e qui, eux, é ta ie n t p o u rtan t s a isis su r le vif. C ’e st que l a fa ctu re d r a m a tiq ue est, dan s cette nouvelle piè ce, presque sa n s failles, en tout c as sa n s fléchissem ents. Le tour de m ain impose le tour, h a s a r deux en soi, que p rend l a pensée d a n s ce monde improbable conçu e t présenté p a r J e a n - P a u l S a rtre . C’est peu de dire q u ’il est i m p r o b a b l e . Il est, pour moi, i m p e n s a b l e . Il ne m e reste plus que -la p lace de dire b rièvem ent pour quoi : 1° P a rc e que le conflit que S a r tre nous propose comme m e tta n t a u x prises les durs e t les mous, les d o ctrin aires et les opportunis tes du « parti prolétarien » ne cor respond rig o u re u se m e n t à rien de ce que l ’on sa it, dans les faits modernes, de l’existence du p a rti (appelons-le p a r son nom ) : com muniste. E pisodiquem ent, locale ment, il y a peut-être une a u t h e n ticité. J e n ’y vols aucun e sig n i fication extensible du p artic u lier au g én é ral ; 2° P a r c e que, si « g én é ra l » il y a, le cas a n a ly s é p ar S a r t r e p o u rrait p rend re corps dans un m ouvem ent politique a n ti ou à -p ro létarien . En résumé, le « problème de l a fin et des m o yen s » qu’a voulu poser l'auteur, me semble, dans L e s M a in s s a l e s , n'être qu'une vue de l'e sp rit : parce q u ’il ne p e u t pas être posé, et surtout, de cette façon, dan« 1« c lim at et le milieu politiques où S a r t r e l'a. situé. S ur cela, qui v a u t qu'on S îxplique, on me p e r m e tt r a de va ¡ ->ir. LA MISE EN SCÈNE ET L'INTERPRÉTATION par Raymond CQCNIAT L a p résen tatio n de T h e r m i d o r a u th é âtre P ijra lle p o sait p o ur le m et teu r en scene le pro blèm e essen tiel. 11 ne p o u v a it être questio n, d a n s une œ uv re de cette n a tu re , de rech ercher la fa n ta is ie ou l ’affectation d’élégan ce d an s le s costum es et les décors. M ei s il re sta it à c h o isir entre la reco n stitu tio n et 1« tran sp o sitio n d an s u n fo rm u le q u i essa y e de s ’a c co rder av ec l ’atm osphère et l'e s p rit du texte. C’est évidem m en t cette d eu xièm e so lu tio n q u i a été adoptée, p u isq u e ce texte, m êm e s ’il u tilis e des fa its et des rép liq u es ex acts, p ré tend m o in s à la reco n stitutio n h is to riq u e q u ’à retro u v er un s ty le et un état d’esp rit. D’a ille u r s la m ise en scène, le d is p o sitif scén iq u e et les costum es sont de V érm orel lu i- m ê m e ; il est bien év id en t que cetté so lutio n a p e rm is de C la ire M afféi s a it ex p rim er avec p a ssio n la gam m e des sen tim ents v a rié s Sans éch ap p er, èllé au ssi cette m oyenn e, p eut-être v o lo n taire, po ur resp ecter l'u n ité de la cornpa finie. A P o u r in te rp ré te r l e s M a i n s s a l e s de Je a n -P a u l S a rtre , au th éâtre A n toine, P ie rre V ald è n ’a p as v o u h i fa b riq u e r artificielle m en t une conven tion scén iq ue, m a is plutôt s e r v ir le texte et, p a rta n t de lu i, donner une ré a lité h u m ain e à des personn ages q u i.s e situ en t à tous les in sta n ts s u r u n p la n ex alté, c’est-à -d ire , en fa it, assez excep tio n n el. A la so briété de décors de Mme Olga C h o um an ski répond le je u lu i a u s s i très sobre des a cteu rs, m a lg ré la violen ce de ce rtain e s scènes, m a is une v io len ce q u i est to u jo u rs contrôlée, une p a s- LA MUSIQUE LE COMITÉ DE DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS PREMIER BILAN DU TR EN TEN Â1RE combattra pour la renaissance A par Raymond__ CHARPENTIER DU FILM FRANÇAIS VEC le b r illa n t concert du 2 avril à l ’Opéra s’est t e r m i née la série in itiale, et pour a in si dire officielle, des m a n ife s une lignée inin terrom pue de de l a Médicis, le pen sio nn aire Clautations prévues pour le trentevanciers p a rm i lesquels Berlioz de-A chille s’efforce encore de res n aire de la mort de Debussy. et (îounod. D’autres que Bizct, et ter l ’élève re la tiv e m e n t .p a t ie n t et L’essentiel de ce qu’av aien t déci tout aussi la tin s que lui, vivaien t discipliné qu’il av a it résolu de dé, ici même, les promoteurs de et p roduisaient au moment de la dem eurer tout le temps nécessai Claude A U T A N T > L A R A nous d it... cette commémoration fut, et sera création de C a r m e n , en 1875 : re. Mais des conflits vont n éan à peu près in té gra le m e n t réalisé. par exemple, et entre autres, m oins bientôt s u rg ir avec l ’Insti — , Il s ’e s t c r é é e n n o v e m b r e , il LAUD E AUTANT - L ARA, Leurs objectifs, adoptés sans dis Kdouard (.al», de quinze ans son tut. I,a coupe est pleine et De que nous som m es allés voir a c e r t a i n e m e n t i n f l u é s u r l e d e cussion p a r la Direction générale aîné, et C am ille Sain t-Saens; puis b u ss y n’a que m a la isé m e n t sup pour qu’il nous p arle du mo m a n d e f a i t e o f f i c i e l l e m e n t d e l a 1 des Arts et des Lettres, se résu Gabriel I'ailré, descendant de nos porté ce qu’il a appelé « l a vié de d’ac tion du Comité de défense r é v i s i o n d e s a c c o r d s B l u m - B y r m aient ainsi : faire ab ou tir en g énies du moyen âge, Km manuel de sous-officier »■ de l a V illa , fl du c in é m a fra n ais , a bien voulu n e s . D r p l u s , le J o n d s d e p r ê t s fin, après <jes .années d’affiigea.nChabriur, p ur musicien fran çais se rebellé ouvertem ent enfin. Et nous donner les explications su i q u e l ’Bt'at t e n a i t o u v e r t p o u r l e s tes tergiversations, l ’apposition lui aussi, dont l ’E t o i l e date de c’est tout au s sitô t-u n e succession p ro d u cteu rs d e film s p a ssera d e va n te s : d’une p laque commémorative sur 1877, bientôt suivie de l'E d u c a inin terrom pue de chefs-d'œuvre q u a t r e cent, m i l l i o n s à u n m i l — Il y a d é s o r m a i s u n C om ité la maison q u ’ha b ita et où m o u ru t t i o n m a n q u é e et d’E s p a n a . W a sin gu liers : les A r i e t t e s o u b l i é e s lia rd . U n e i n t e r p e l l a t i o n e è t c o m d e d é fe n s e du cin ém a fra n ça is Debussy ; procéder à la rem ise gner était alors en plein trio m en 1888, les A r a b e s q u e s et la d a n s t o u t e s l e s g r a n d e s , v i l l e s d e m e n c é e à. la C h a m b r e . I l s ’a g i t en état du monument élevé n a phe. Si nos m usiciens l’adm ira ie n t F antaisie p o u r p ia n o et o r ch e str e m a i n t e n a n t d ’e n a r r i v e r à u n e F ra n ce. N ous c h e r c h o n s à a v o ir guère à sa mém oire et liv ré de c’é ta it pour s’en m ieux affran en 188!), l a S u i t e I le r g r im ,a s q u e et d e s c o m i t é s lo ca u x (un p a r q u a r p o litiq u e d e s o u tie n d u c in é m a puis lors à toutes sortes de so uil chir. Non ! Quoi qu’on en ait pu les P o e m e f . d e B a u d ela ire en 1890, tie r ) qu i g r o u p e n t d e s a m i s f e r f r a n ç a i s s u r le plan n atio n a l. lures ; entourer ces opérations dire, la m usique française n ’a j a les M é l o d i e s de V e rlain e en 1891, C. V. v e n ts du cin é m a fra n ça is, d es m até rielles d’un certain cérémo m ais cessé de resp irer lib re m e n t; l ’incom parable Q u a t u o r à c o r d e s g e n s q u i s e n t e n t , la. n é c e s s i t é q u e n ia l sans vain ap parat, m ais et le géant de Hayreuth, non plus en 1893. Mais ces pages im m o r l e c i n é m a f r a n ç a i s s ’e x p r i m e d a n s pourtant sym bolique ; demander que scs grands an cêtres g e r m a n i Les séances publiques telles avaient une résonance trop le u r la n g u e p ro p re e t tra d u ise à la Radio de consacrer les é m is ques, ne lui ont j a m a i s imposé inatten due pour être aussitôt leu r m en ta lité. sions du 25 m a rs à l ’œ uvre tledu Com ité de défense le u r loi, si ty r a n n iq u e qu’elle eût adoptées. Il f a lla it que le g rain Noton6, à ce su jet, que le Co b ussyste ; prolonger enfin cette été. Mais avec Debussy, elle a re g erm ât. Composé l ’ année précé m ité de défense du cin é m a comp du cinéma français commémoration dans le temps et couvré, <1ii consentement ét de l ’a-, dente, et inspiré p ar M allarm é, te d é jà cin q u a n te m ille adhérent.«! dans l ’espace au moyen de repréveu de l ’univers unanim e, son 'en l ’A p r è s - m i d i d ’u n f a u n e ei)t sa dont le nombre s'a cc ro ît chaque" S ô m îfi p a t r o n a g e d u Comité .SfiiÎÆÎj.QJX? et de concerts échelon tier ap anage avec tout son pou-, p rem ière audition pub liqu e à la jour. de défense dii ci.-iéma fran çais. nés j u s q u ’à la fin de la présente voir de rayonnem ent et sa v a le u r « Socm è nii'iVuiYifiV >? te 22 «fer.W -— D ’o ü v i e n n e n t l e s f o n d s d e s l'E c ra n F r a n ç a is e t T r a v a il et saison. La dernière partie de ce d’exemple. bre 1894. Phénomène extràordit i n é s a u f o n c t i o n n e m e n t d u C o C ultu re o rganisen t des séances projet, elle-même, p a rait devoir Nous tenons de la bouche mê nairc, et en un sens inouï, cette m ité ? dans les localités su iv a n te s : Suse développer à souhait tant à l ’é me de son prem ier m aître, le exécution fut bissée. C’est ce — Q u e l q u e s - u n s d ’e n t r e n o u s resnes, Saint-Ouen, Saint-D enis, tranger q u ’en France, lin e dou perspicace Krnest Guiraud, que jo u r - l à que le voile tomba, l a is ont v er sé u n e certain e som m e au Gennevillier.s, Na.nterre, Clichy, zaine de centres m usicaux de pro Debussy n ’é ta it pas seulement un sant voir en pleine lu m iè re le vrai d é p a r t . M a is n o u s c r é o n s d e s Montreuil, avec au p ro gra m m e : vince ont été invités p ar les Pou artiste de pure descendance f ra n visage de Debussy, « musicien « c a r t e s d e s o u t i e n i> d ’u n & r i x L é s M ille s e c r e t s d u c i n é m a : voirs publics à consacrer au moins çaise, m ais l ’un de cés êtres d’e x fra n ça is » .C l a u d e de France é ta it m o d iq u e et qui d ev ra ien t p e r m e t « COMMENT ON F A IT UN une im p ortan te séance à Debussy ception qui possèdent une per né. Une ère nouvelle de la m u s i tre a u C om ité d e v iv re. F I L M », l a reconstitution d ’une avec le concours d’éminents so lis so nnalité et un caractère natio que s’était, une fois de plus, ou — T o u s l e s t e c h n i c i e n s , a r t i s scène ,du J o u r s e l è v e , de M. C ar tes qui se sont mis spontanément, n a u x innés. « Mon petit, lui avaitverte selon nos trad itio ns, su r no t e s , m e t t e u r s e n s c è n e f o n t - i l s né, l a projection de AUTOUR et tout exprès, à la disposition du il conseillé, presque au début de tre sol. p a rtie d u C om ité ? D’UN F I L M DE MONTAGNE comité. M. .Julien Gain ouvrira, études, tout cela est très in C’est ce que notre comité, pré —■ O ui : t o u s . N o t r e a c t i o n s e d’A lain Pol e t celle de N A IS en outre, le 1,2 mai, deux exposi ses téressant, m a is gardez-le pour sidé par M. J a u ja r d , è s-qu alité, a p la c e s u r u n p la n nation al, elle SANCE DU CINEMA de R o ge r tions sim u ltan ées au musée de plus tard, ou bien vous n’aurez voulu m ettre une fois de plus en u n it les g e n s d e to u tes ten d a n ces, L een hardt. l’Opéra . et à la « Maison de la j a m a i s le P rix de Rome. » De évidence à l ’occasion de l a mort e l l e •e s t p l a c é e s o u s le s i g n e d e la Chaque séance sera, présidée pensée ». consacrées l ’une à des b ussy se le tin t pour dit. A la v i l de ce prodigieux a ltiste , r e n a is sa n ce du cin é m a fra n ça is. p a r une vedette du cin é m a f r a n m an uscrits, et l ’autre à l ’icono — Q uels s o n t l e s r é s u l t a t s d é jà ç a is et présentée et an im ée p ar graphie debussystes. Quant aux o b te n u s p a r le C o m ité t R a y m o n d Bussières. grandes associations sy m p h o n i ques parisiennes, elles a vaien t p ris l ’engagement de... s’accorder — pour une fois ! — sur l a t â che de chacune d’elles. Mais PasCHOPIN ET SON KPOQUE, par nie obéit « à un systèm e dé deloup a fait cav alier seul, non P aul L eclercq (Ed. Soledi, rythm e unique, égal entre les dif d’a ille u rs sans éclat ; Colonne a, Liège). férentes parties, ce qui donne une j e crois, prévu sa participatio n A près son a rtic le p aru ici sous le film et de l ’a v o ir m is a in s i en rapCe liv re de P a u l Leclercq, d’une couleur, une nervosité, un m or titre « M ise en scène et m ise en pour la m i-a v ril. Il y aura peutpo rt avec P a u lv é o u i, p ar la sul ite.. ilr ... fort belle présentation, ressortit dant des plus captivants, à ses film », M arcel L ’H erb ier non» en M ais la v érité est, a u ssi cju’il être de ce côté quelques mécomp a u genre « vie romancée » b e a u œuvres, d ’une a ttach ante scan v o ie la « m ise au point » su ivan te, y a fo rt peu de d ia lo g u es de I tes. Nous n’en serions du reste coup plus q u ’à la biographie do sion... » que n o u s som m es h eu reu x de puteur de R u y Hl as d a n s mon film . pas très surpris. cumentaire. b lie r : Tout ju ste q uelqu es p h rases a d d i S u r les p ri n c ip a l e s œ u v re s , d u Lè début de ces festivals s’est, tion nelles. L ’ensem ble com porte le Dans un style alerte, l’ a u te u r m u s i c i e n Mme Landowski ap « .le rev ien s un peu ta rd s u r le eii tout cas, déroulé su ivan t nos tr a v a il de p lu s ie u rs : R v rein o ff, F er. nous montre le m usicien évoluant « ch ap eau » que vous ave/, accroché porte un e an a l y s e détaillée : n an d Nozière, P ierre L aroche, A ndré intentions. L’Opéra-Comique, ber au -d e ssu s de m es propos su r la parm i ses contemporains. On le c ’ est le cas de la S o n a t e p o u r C erf et, d iso n s-le, p o ur une gran d e m ise -e n -film . ceau du debussysme, prélu d a en voit à dix -h u it ans, a lla n t à B er li ia n o e t v i o l o n , des D o u c e r i e s , de p a rt... m oi-m ôm e. « T rès iro n iqu em en t vous révélez donnant dans la soirée du 24 m a rs lin , à l ’occasion d’un congrès « Je n ’a v a is donc p as tout k fait la suite d ’o r ch est re P a m i r , du que les d ia lo g u es d e La C o m é d i e d u une représentation • (d’a ille u rs scientifique, puis à Varsovie. On li a i V énitien , de V A utom ne, de to rt de la is s e r entendre q u ’un film b o n h e u r sont de Je a n Coclenu. Ce q u i critiquée) de P c l l é a s e t M é l i s a n n ’est pas le p ro d u it d ’u n stylo grap h e. le voit à Vienne, ' à Prague, à C r o q u e m b o u c h e s . p a r a it co n tred ire certain es de m es Il y en a presqu e to u jo u rs p lu sie u rs . d e . Le len d em ain, jo u r an n iv e r d é c la ra tio n s. I l y a là du v ra i et du Paris. On le voit am oureux suc Mais pourquoi n’avo ir pas in Et le ehef d ’orchestre de ces 1nsfa u x . saire, eut lieu l’in a u gu ra tio n de cessivement de Constance Gladdiqué les dates au x que lle s ces di tru m en ts-à -éc rire reste le r é a lis a « D’abo rd, croyez que Je ne su is l a plaque commémorative p ar une kowska, de M ariç • W odzinska et verses compositions ont été, non teu r. » p as peu fie r d ’a v o ir été lr prem ier à c laire m a tinée printanière qui j e de George S and. éditées, m ais écrites ? M arc e l L ' H E R B I E R . p ro p o ser à Cocteau un d ialo gu e de tait à profusion su r le charm ant Beaucoup de citations de let Claude C H A M F R A Y . ja r d in e t de Debussy et les neu tres de Chopin, m a is pas trop. Et ves frondaisons voisines du bois au-cune a n a ly se d’œuvres musica,de Boulogne, des taches de p as les : le com positeur se détache Une émission sur le M artyre tel lim pides et tendres, très ded’un bout à l ’autre au p rem ier bussystes. Le monument des frè p la n , su r la toile de fond mou de Saint Sébastien res Martel, tout proche, bien res van te des lie u x où il vécut. Dé La R a diod iffusion fran çaise d iffu se ra , la tauré, fut ensuite visité. Et l a R«*i- cors de boulevards parisiens, de I l a v ril, sur la C haîna Parisiann* (ém is diodiffusion consacra, sous l a di Nohant, de Majorque. Décors es sion C a rte Blanche), à 21 h. 20, « C o m tompés su r lesquels passent les rection avisée de Roland M anuel m ent est né le m artyre de saint Sébas et Daniel Lesur, cette jou rn ée en silhouettes de personnages de tie n », par Guy Tosi, avec le concours de meurés célèbres, tels que Liszt, tière à l ’œuvre de Debussy. Elle H e nri Rollan, Jean M arch at, A n dré C arnège, Jean Clarens, M ichel À u c la ir, Jac Kalkbrenner, le Dr. Véron, F ran se term ina p ar un m agnifique con queline M orane, B rig itte Baboureau, Jean* cert de l ’OrclÇistre n a tio n al, d ir i chommc, Miss Sterling... Il n’y a Jacques Dreux, Jean N e gro ni. qu’à parcou rir la liste des textes gé par D. E. Jnghelbrecht, qui Réalisation Jean-Jacques Vierne. donna, ainsi que nous l ’avions dé consultés p a r l ’aute ur avan t la rédaction de son liv re pour se ren g . siré, une pieuse exécution du dre compte du rôle attrib ué au M arli/rc d e S a i n l - S é h a s t i e n . Le festival de M onte-C arlo décor dan s l a m ise en v a le u r de Sans doute quelques-uns des ’IC8T u n petit, café du boule- m e t t e u r e n s c è n e d o i t t o u j o u r s C 'e st au jo u rd 'h u i qu'a lieu, en préface son héros. m embres du comité a vaien t-ils . vn rd Hnlnt-Mlchel qui sert ê t r e Iç m o n t e u r de. s o n f i l m . aux m anifestations musicales q u i je dérou En résumé : un ouvrage dont conçu de plus amples desseins île q u a rt ie r g én é ral à Geor le ro n t dans les semaines suivantes en p ro —• Quels sont les films, les in le contenu répond exactem ent a u vince, le concert consacré p a r I'O rc h e jtre sans penser à toutes les entraves ges Rouquier. Il y v ie n t en h a fluences qui vous ont m a r q u é ? titre donné ; un ouvrage sans do Sym phonique de M o n te -C a rlo à Claude bitué des bocks e t du chocolat fin an cières pesant actuellem ent Debussy. Les « Nocturnes », « lb é ria », la — Le cin ém a ru sse a été une cuments inédits, qui ne nous apsur les activités sp iritu elles de W ’S R V M b : : oiselle élue », « La M er » notam iVfiôYÎ fie s s s f is rie de Cù&pis, m« entDamseront notre pays. Peut-être le gouverne Georges R o u q u ie r p arle sim ple r é v é l a t i o n p o u r m o i . L e p r e m i e r interprétés, sous la d ire c tio n m a is qu’on lit avec agrément, de M . Gustave Clocz. m ent a u r a it-il pu participer m oins ment, clairem en t, concentré su r f i l m q u e j ’a i v u : L a Mère, d e discrètem ent a ux cérémonies offi sans ennui, comme un roman son sujet, e s s a y a n t d 'e xp rim er à P o u d o v k i n e d ’a p r è s l e r o m a n d e cielles. Mais, à la ru m e u r badau fond s a pensée cep end an t qu’une G o rk i, *m ’a f a i t le m ê m e e f f e t q u e L’ŒUVRE DE CLAUDE DELCALENDRIER de d’une foule a n o n y m e .e t in d if boucle de ses cheveux s ’am u se su r d e s c o u p s d e b a r r e a p p l i q u é s s u r VINCOURT, par W. L. L a n la t ê t e . P u i s le C uirassé Potemférente, Debussy eût certainem ent son front au-dessous duquel a p DES O R G A N IS A TE U R S d o w s l d (Ed. Le Bon P l a is ir ) . p référé l ’in tim ité apostolique de p a ra isse n t des y e u x déconcertants kine, la L ig n e g én é ra le d ’E i s e n Le petit livre que W. L. Lannotre cénacle, et aux jou tes o ra dowski vient d’écrire su r le DE C O N C E R T S relevés vers les tempes : des y eu x s t e i n y q u e j e c o n s i d è r e c o m m e le p lu s g r a n d m e t t e u r e n s c è n e du toires de trib u n s en m al de ha d’Asiatique. compositeur Claucle Delvincourt DU 12 A U 29 AVRIL m o n d e a p r è s C h a r li e C h a p lin , rangues, l ’acte de foi fervent et « M on i n s tr u c tio n o ffic ie lle présente d’au tan t plus d’intérêt m ’ont, b e a u c o u p a p p r i s , d e m ê m e discret d’artistes sensibles qui s ’e s t a r r ê t é e a n c e r t i f i c a t d ’é t u Ecolo Normale que les études su r des m usiciens 1’ >nt im m édiatem ent compris, ad actuellem ent vivants sont rares et Le Trio Tchèque d e s , explique-t-il, p u i s j ’a i é t é t y q u e la Terre d e D o u j e n k o (j’a i 12 miré et aimé comme Fcrnand p o g r a p h e - l i n o t y p i s t e j u s q u ’a u j o u r é l ê c o n t e n t , à la s<6rtie d e F a r r e q u ’il est en vérité bien difficile Lundi de Londres bique, q u ’o n r e m a r q u e q u e l’e n à. 21 heures (iregh, poète musicien ; Henri où j e fu s m o rd u p a r le d ésir de de se documenter su r eux. M m«» Bouchonnât Piano - Violon - Cello te r r e m e n t a vait u n e p a r e n té a v e c Busser, l ’un de ses premiers a d e p fa ire du cin ém a . J e réa lisa i a lors Or, pour être peu volumineuse, l a T e rr e ). tes, et des m i s s i d o m i n i c i tels que m o n p r e m i e r film , un. d o c u m e n celle de Mme Landowski n ’en Salle Gaveau Soc. Philharm . de P àrls — Pensez-vous que le cin ém a M. Jac q u es J a u j a r d qui, lu i du t a i r e , Vendanges, e n 1929. est pas m oins instructive. M ardi 13 E w a B A W D R O W SK A » D e 1929 à 1936 j ’a i t o u r à t o u r soit a rr iv é à un so m m et techni moins, se trouve p arfaitem ent Sans émettre une opinion défi ô. 21 heuresTU R SK A que q u ’il ne peut dépasser ? fa it du d o u b la g e, tra va illé co m m e l ’aise au m ilie u de scs ouailles. nitive — ce qui est impossible (de Valm alèteSE V E R IN T U R E L Klesiçen) — N o n , il y a e n c o r e b e a u c o u p assista n t, m e suis in té r e s s é au d es Au demeurant, Debussy n’a plus lo rsq u ’on se tro uve en présence s i n a n i m é ( j e s u i s p a r e n t a v e c D u - à, a p p r e n d r e . J e p e n s e , t o u t c o m rien à attendre de nous que dévo d’un ta le n t qui n’a pas fini S alle IMcyel Mozart, B eeth., Brahms» tion et fidélité. A travers les âges b o u t ) e t su is r e t o u r n é à m o n n ié - m e R e n é C lair,,qu e le c i n é m a e st Chopin, Debussy, ' S tra d’évoluer — elle indique le s c a winsky par où la Musique donna naissan ce à ractéristiqu es présentes du sty le t i e r c a r l’a v è n e m e n t d u p a r l a n t prin c ip alem en t l’a r t d e l’ i m a g e e t Jeudi 15 c o m p l i q u a i t la t e c h n i q u e : il y de Delvincourt : « Toujours h la à 21 heures avait b ea u cou p à a p p ren d re. pointe du progrès, il (Delvin (V alm alète) » E n 1942, j ’a i e n t r e p r i s u n e s é court) passe pourtant chaque élé Salle Gaveau R écital de piano ment nouveau au crible de son rie d e d o c u m e n ta ir e s su r les m é MARCELLE DE t i e r s : Le Tonnelier, Le Charron, jugem ent. K» s’il accuse parfois Dim. I 8 une certaine prédilection pour je vou la is p a s se r en r e v u e tou tes fi 17 h. 30 une p o lyto nalité chatoyante et (V alm alète) . l e s p r o f e s s i o n s 3 m ê m e c e l l e de... osée, il se garde bien de verser « f l i c » . J e n ’a i p u c o n t i n u e r , f a u dans l ’erreur de l ’sto nalité coirs- M ardi 20 PATjAIS DE CHAILLOT t e d ’a r g e n t . tante, chère aux com positeurs de » C o m m e l o n g s m é t r a g e s , j ’a i l ’Europe centrale... La polypho- Jeudi 29 r é a l i s é F a rr e b iq u e e t j e v i e n s à 21 heures d ’a c h e v e r P a s t e u r (e n v i r o n m i l l e M*»0 Bouchonnet m è t r e s ) , q u i d o i t s o r t i r v e r s la m i L’Enseignement Musical Ecole Normale i a v r i l , m a l h e u r e u s e m e n t m i ïr ilé , 32 sonates Beethoven c a r j ’a i d û l e c o u p e r . » 22-26 avr. Psychologique Aud. Intégré, pqir Edoardo 3, G , 10.12,14 mal — Quels sont vos projets ? 30, rue de la Pompe - PARIS - XVI« A 21 heures — J e r e n t r e d u T c h a d o u j ’a i — Notice A franco sur demande -----(V a lm a lè te ) I DEL PUE YO é té c h e r ch e r d es d o cu m en ts sur la. c a m p a g n e d ’A f r i q u e , c a r j e d o i s t o u r n e r Z'Epopée du Désert q u i r e l a t e l’h i s t o i r e d e l a c o l o n n e L e clerc. J e rep a rtira i en s e p te m b r e : n o u s s e r o n s e n v ir o n trois c e n t s d Dé co r p o u r « Les M a in s sales au T h é â t r e A n to in e . tra va iller p o u r c e film . J e v o u (D e s si n d e Sa hu t .) d r a i s t r a i t e r c e s u j e t a v e c sincé rité. q u ’il f a u t a p p r e n d r e à f a i r e p a r ta n t cle h a uts représentants de un appareil de qualité à un prix raisonnable — Quelles sont vos méthodes l e r l e s i m a g e s . Or i l y a e n c o r e notre race, aucun com positeur ne de t r a v a i l ^ d e s i m a g e s qu e, t e c h n i q u e m e n t , fut plus spécifiquement fran çais ’ — J e t r o u v e q u ’i l f a u t trait-er o u n e p e u t f a i r e p a r l e r , c a r o n et n’eut plus ferme et plus cons l e s u j e t e n p r o f o n d e u r , a u cU n d é n ’a p a s l e s m o y e n s t e c h n i q u e s d e tan te volonté de l ’être. Il était ta il' n ’e s t j a m a i s i n u t i l e c a r Un l e s r é a l i s e r : o n n e p e u t , p a r écrit que le ciel exau c e rait son SUPERHETERODYNE d éta il a sa r é p e r c u s s io n p s y c h o ex em p le, s u iv re to u tes les é v o lu vœu. Nietsche, devenu su r le tard l o g i q u e s u r l e p e r s o n n a g e q u ’ort t i o n s d ’u n e a b e i l l e , c a r il f a u d r a i t hostile au w agnérism e, a déclaré GRAND M O D E L E présen te. d es a p p a reils u ltra -sen sib les a v e c que la m u siq u e avait été « remé» J e t r o u v e a u s s i q u ’il n e f a u t ra d a r. J e p e n s e q u e le c i n é m a a diterranéisce » p ar Bizet. Le mot 48 X 26 80 t o u r n e r l e s p l a n s q u ’e n f o n c t i o n e n c o r e d e s p r o g r è s à r é a l i s e r dares a ' f a i t fortune, m a is ce jugem en t d u m o n t a g e q u i s u i v r a e t q u ’u n son écritu re. C. V. n ’est pas exact. Bizet a v a it eu C I N Q LAMPES TOUTES O N D E S C LITTERATURE MUSICALE UNE LETTRE DE MARCEL L’HERBIER OPINIONS ET PROJETS DES JEUNES CINÉASTES SINCÉRITÉ ET SOIN DE DÉTAIL guident Georges ROUQUIER UNINSKY MAYO BRAÏLOWSKY .Q Ü - — Dé cor p o u r « T h e r m i d o r » a u T h é â t r e Pig alle . (D e s s i n d e Sahut .) u n acco rd p lu s étroit entre un texte sio n dont l ’excès m êm e reste comme et sa p résen tatio n . On « p eu t-être cerné p a r la r é a lité la p lu s b ru tale, ap p o rté un peu d ’affectatio n à p ro P ie rre V al de a su très exactem ent c la m e r que le s costum es a v a le n t été ex p rim e r à la fo is cet excès et cette f a its dans des tis s u s po ur vêtem ents co n train te. im p e rm é a b les d ’a u jo u rd ’h u i, d é ta il Je ne fe r a i de réserv es que su r an ecd o tiq u e et san s g ran d e im p o r q u elq u es scènes où les p a rte n a ire s ta n ce q u a n d le ré su lta t est bon ; ont un d ialo g u e q u i ne doit pas être no us y v oyo ns sim p lem en t la vo entendu d e l ’e x té rie u r et q u i est lon té de se. te n ir à l ’écart dp. toute jo u é s u r un ton de voix beaucoup rech erche so m p tueuse. En fa it, l ’en tro p élevé, a lla n t p a r fo is ju s q u ’à sem b le de la ré a lisa tio n ne la is s e c r ie r a lo rs que cette a ttitu d e est peu p as a p p a ra îtr e ces o rig in es m odestes v ra ise m b la b le , si l ’on tient compte et reste d a n s une ju ste u n ité de tons, de l ’atm o sp h ère et des risq u e s que d an s une note de so b riété q u i con les p erso n n ages couren t à ce m om ent. v ie n t à l ’œ uvre. Ceci m is à p a rt, on peut lo u er san s Q uant au décor d ’Yves B onnat, il réserv e la q u a lité de la trou pe, la est p o ur le p rem ier et le d ern ie r rig u e u r du je u de M. A ndré L uguet, acte com posé su rto u t d ’élém en ts t r a i q u i se refu se tout pitto resq u e p o u r tés en n o ir et b lan c, comme u n g ran d a tte in d re à une g ran d e et ém ouvante d essin , à la fo is noble et so bre. La sim p lic ité , M. F ra n ç o is P érier, q u i, co u le u r com pte peu d an s cette m ise lu i, s ’ex p rim e en un jeu p assio n n é en scène, p u isq u e les coutum es eu xet d u r. M lle M arie O livier, q u i a p m êm es en sont à peu près d ép o u r porte, d an s cet en sem b le crisn é , une v u s, sa u f l ’é c la t rouge d ’une éenarpe note de fa n t a is ie la is s e n t so u s-en ou d ’une ce in tu re. Seule la lu m ière ten d re b ru so u em en t des sen tim en ts an im e cet en sem b le v o lo n tairem en t m o in s su p erfic iels et une volonté p lu s a u stè re . L a scène du cim e tiè re , avec consciente du tra g iq u e de sa d e sti le m u r p iv o ta n t q u i ra p p e lle le p ro né. M lle P a u la D eh elly est, au p re cédé u tilis é p a r Jo u vet d a n s l ' E c o l e m ie r acte, p a r fa ite de m esu re, de d e s F e m m e s , v ie n t rom p re le r y th p a ssio n contenue, de volonté fro id e . me d ’une m ise en scène a u stè re et a p S a d eu xièm e a p p a ritio n d an s la scè p a r a ît b ru sq u em en t comm e u n e a t ne de l ’a tte n ta t est m o in s ferm e, un trac tio n un peu tro p sp ecta cu la ire . peu in c e rta in e d a n s son choix entre L ’in te rp ré tatio n , e lle a u s s i, cherche ja vftvlenee et la fém in ité, m a is , au à se m a in te n ir d an s u n s ty le à la d e rn ie r acte, e lle retro u ve sa lig n e fo is ly r iq u e et m esu ré. L ’incon vé au stè re du déb ut, y ajo u tan t cette n ien t est q u 'a u c u n des a cteu rs ne fo is des accents p lu s p assio n n és, q ui sem b le a v o ir v ra im e n t d essin é u n m o n tre n t b ien le double asp ect de c a ra ctère très personnel. P lu sie u rs son personnage. font p reu v e d ’un bon m étier sa n s r é u s s ir à d é p a sse r un n iv e a u géné L’u tilis a tio n de la scène to u rn an le a r a l d an s leq u el au cu n ne ré u ssit à . im po sé une p la n tatio n à peu près se c a ra c té rise r, m êm e M ichel V ito ld an alo gu e, p o ur ch aque ta b le a u , m a is d an s le. rô le de R o b esp ierre, m êm e cette m onotonie n ’est pas trop g ê Je a n S e rv a is d an s celui de Fouché, nan te, ca r Mme C ho um an ski a su v a ne p ren nent la té te d ’une tro u p e q u i, r ie r les asp ects p a r des d é ta ils et d an s son encem ble, est d ’a ille u r s des m eu b les extrêm em ent différents fo rt h o n o rab le. Le ch arm e ém o uvant d ’un acte à l ’a u tre. — T . S. F — ETOILE 48 IMFORMATIONS MUSICALES Rappelons que le célèbre pianiste Alexandre Untnsky donnera un unique ré c ita l le je udi IS a v ril, en soirée, k la Salle Pleyel. Son Intéressant program m e com prendra des oeuvres de M ozart, Bee thoven, C hopin, Debussy, Stràwinsky. *** Sous la présidence de M . le recteur de l'A c a d é m ie de Paris, la pianiste M a r celle de M ayo donnera, le dim anche 18 a v ril, à' 17 h. 30, à la salle G aveau, un ré c ita l au bénéfice du Sanatorium des Etudiants de S aint-H ilaire-du-T ouvet. t* Ce soir, à 20 h. 45, salle C h opin Pleyel, « A r t, Pensée, Musique » pré sente les œuvres nouvelles de Tony C la ir, France A rd e l, L. de Pachmann, Max d'Yresne, A . de Pierlas, avec Jean Lam b e rt et Reine Lorin, Luce C lam ent. A Le 620° conce rt de la Société N a tio nale de M usique aura lieu à la Salle de l'E cole N orm ale, a u o jo u rd 'h u i 9 a v ril, en soirée. Au p rogram m e : oeuvres de Ja c ques Ib e rt et prem ières auditions de H. DutiIleux, Daniel Lesur, H . M a rte llî ê t P. B révillt» Deux concerts à la m ém oire de Claude Crussard, Dom inique Blot, E. O rtm énsBach, Jacqueline A llia u m e , Sonia Lovis et des artistes disparus de l'ensem ble Ars Rediviva, auront lieu au C o nservatoire, le sam edi 10 a v ril, è 17 heures e t à 21 heu res, avec le concours au p u p itre e t au piano d'E dw in Fischer, de Fernand Caratg e, flû tis te , d'un ensemble d'artistes d 'A rs Rediviva et des C oncerts Lamoureux. A Le planiste Georges Boskoff, q ui ne s'é ta it pas fa it entendre à Paris depuis plusieurs années, donnera qua tre récitals, les 9 et lé a v ril, 7 et 13 m ai. A A Difon, l'A ssocia tion Jean -P hilippe Ra meau prépare un cycle de m anifestations en septem bre prochain. La ¡eune violoniste Blanche ta rju s est engagée. A N ico le H e n rio t, actuellem ent aux U.S.A., effectuera une tournée en A llem agn e én m ai prochain. A A Istanbul, gros e ffo rt, la saison p ro chaine, en faveur des artistes fra n ça is. A lternatif ou universel, avec garantie SELECTIF, M U S IC A L , A N T IF A D IN G M ado Robin donnera, d é b u t m al. un ré c ita l avec le Q u in te tte Instrum ental Pierre Jam et. A M ichèle A u c la ir fera une tournée en A m é riq u e du Sud è p a rtir du 2 ju in p ro chain. X Prix Imbattable : 1 2 . 9 5 0 fr. A « The London Czech Trio » (Le trio tchèque de Londres), M aria Lfdka, vio lon, Lisa M arke tta, piano, e t Karel H o ritz, c e llo , fera ses débuts à Paris le lundi 12 a v ril à la salle de l'E cole N o rm a le de M usique. Le T rio in te rp ré te ra les trio s de Schubert, Beethoven et Dvorak. Formé en 1140 à Londres, ce ¡eune ensemble a pour b u t d 'é te n d re la p ropag ande de la m usi que e t de la culture tchécoslovaque en Europe. Après des b rilla n ts débuts à Lon dres, le T rio a donné des concerts dans toutes les grandes villes d 'A n g le te rre et a é ta b li sa ré putation par l'in te rp ré ta tio n m ag istra le de la musique slave. Portable 5 lampes. 8.950 et 9.500 fr. Super 6 la m p e s ................ EXPEDITION 14.750 fr. EN PROVINCE. *- Emballage et port en sus Co ntre rem b o u rs e m e n t Retour accepté sous h uita ine en cas de non-convenance ETS « « ^ D. S. U m d e B2' RUE SAINTE-ANIME, P A R IS -? » T E L E P H O N E : R IC H E L IE U 63-66 OUVERT DE 10 HEURES A 20 HEURES SANS INTERRUPTION M étro : Bourse ou 4-Septem bre A lexandre Braïlowsky, reto ur des EtatsUnis en a v ril, donnera deux récitals, les 20 e t 29 a v r il au Palais de C h a illo t. ’ i H ARTS n i EGO RIVERA et CLEMENTE OROZCO : en ré a lité , ce sont l à les seuls noms de p eintres m e x ic a in s contemporains- connus en France. (Nous ne disons point à ¡ ’étranger, les Etats-Unis, de p u is quelques années, fa is a n t un gros, un très gros effort, pour d ivulgu er l ’art m e xic ain , et su r tout pour convaincre les a rtistes m e x ic a in s de le u r volonté de « mécénat » ) . Or, s’i l est v r a i que R iv era et Orozco sont tou jo u rs considérés, au Mexique, comme « les deux gran ds » — p rin c ip alem en t p a r les m arch an ds et l a critiq u e « officielle » -— ce se ra it une lourde e rreur que de les croire les seuls représentants d’une école de j o u r 'en j o u r plus -abondante en p ersonnalités m a r qu an te s : t a n t au point de vu e spécifiq uem ent a rtistiq u e qu’au point de vue de le u r idio syn crasie. En Am ériq ue, l ’on p a rle cou ra m m e n t de l a « Renaissance de l ’a r t m e x ic a in ». En Am érique du Nord, cela veut dire que c’est au Mexique que l ’on doit chercher les m a n ife sta tio n s dfun a rt su s ceptib le, de f a ir e victorieusement échec a u x écoles européennes, qu e d’aucuns ont cru pouvoir en te r re r un peu trop rap idem en t dan s les différents p a y s de l ’Amé riq u e latin e. Cela sig nifie que l ’art m e x ic a in est devenu la « tête de pont » de toute la c u ltu re du contin ent en dehors des E tats-U nis, et que c’est su r tout grâce à lu i, à son ray o n n e m ent, qu’i l sera possible d’élever u n « b a rriè re devant l ’influence, p a r trop absorbante, de l ’exp an sion c u ltu re lle anglo-saxonne. Quoi q u ’il en soit, le caractère n a tio n a lis te , violem m ent a n tieu ropéen, de cette renaissan ce, ne s a u r a it échapper au m oins c la i r voyant. Cela a commencé p a r le ren ie m en t de l ’apport espagnol ; re niem ent, ici, aisém ent j u s t if ia b le , les jeu-nes artistes m e xic ain s venus en E spagne au défyut du siècle, ne p ou vant que se sentir déçus p a r un a rt fossilisé dans des form ules p latem ent a c a d é m i ques : le seul q u ’ils vo yaient, et q u i le u r c ach ait tout à l a fois le pro fit qu’ils eussent pu t ir e r des leçons des gran d s m a ître s du Prado, de l ’enseignement des pe t it s m a ît re s post-goyesques, et, enfin, des exemples directs de la je u n e pein ture qui, à p a rtir.d e Rosa le s (trop méconnu hors d’Espa gne) a prolongé presque san s in te rru p tio n ces derniers. Et cela s’est étendu trè s vite à lin m é pris quelque peu e nfan tin de l ’école de P a ris, tenue pour « c o n traire à l ’esprit autochto ne ». N’a-t-on pas, dernièrement, entendu Diego R iv e r a af firm e r q u ’il ne devait absolu m ent rien à l ’Eu-rope, et un peintre de bien m o indre envergure, Xavier Guerrero, au retou r d’une tourn ée d’ex positions a u x Etats-Unis, décla re r à son tour d an s la p re sse que, non seulem ent l a pein tu re m e x i Raoul A N G U I A N O . du P a r i cuti n F em m e cain e n’a v a it rien à apprendre des écoles européennes, m a is q u ’il é ta it m a in te n a n t avéré que P i casso devait en grande p a rtie son o rig in a lité à la pein ture m e x i caine ? Boutades ? Soit. Mais qui re posent su r un é tat d’esprit cer t a in , et de j o u r en jo u r alim enté, d’un côté p ar l ’habileté, p our rions-nous dire « psychologique », d’un Rivera, passé m a ît r e en ex portations de « Mexican Curions », d’un autre, p a r Pantieiiropéism c sav am m e n t développé comme point d’appui d’une p olitique d ’emprise con tin en tale où l ’art n ’a que faire, m a is qui s’en prend à l ’art aussi bien qu’à n ’importe quel a u tre élément ; et, en troisièm e lieu, p a r un n a tio n a lism e qui, dans un p a y s r e l a tivem en t n eu f q u a n t à son indé pendance, et très ancien q u a n t a u x vestiges de ses expressions a rtistiq u e s, ne s a u r a it étonner. C a r l ’on lie doit point oublier, en e x a m in a n t l ’art m e xic ain d’a u j o u r d ’hui, qu-e le Mexique nous o ffre , ïjj) peu partout, des r u i nes grandio ses de sa c u ltu re pré colombienne. Que, s’il est v ra i q u ’en général ces ru in es l ’étaient d é jà bien a v a n t l ’a rriv é e des Espagnols (la c iv ilis a tio n m a y a , de beaucoup l a plus im p ortan te •et ra ffin ée, a p p a rte n a n t d é jà au passé a\i m ilie u du XV0 siècle) il est v r a i égalem ent que les diffé re n ts peuples m e x ic a in s, ou du m o ins la p lu p a r t d’entre eux, n ’ont j a m a i s cessé, p a r les r é a l i sation s de l ’a r t populaire, d’ex p rim e r un sens inné de la cou leu r, un in stin ct de l ’harmonie' dan s l a composition, d ifficilem en t égalés aille u rs, et en aucun cas surpassés, et que, s’il est bien v r a i que l ’art p o p ulaire m exicain , tel qu’il nous séduit a u jo u r d ’hui, est redevable de son perfection n em ent technique a u x ateliers créés, dès le début de « la con quête », p ar des m iss io n n a ire s in sp iré s des exemples des c éra m i ques de T a la v e ra ou des brode rie s tolédancs, Ü est tout aussi v ra i que la lo in tain e ascendance chinoise, qui a p p a r a ît dans les la q u e s et les o bjets en m étal et en feu illes de palm e, ap p artie n t en propre au folklore m exicain . Nous nous trouvons donc en face d’une peintu-re au caractère bien distinct. Et, pourrions-nous a jo u te r : v o lo n tairem ent distinct. Cela v e u t-il dire que la je u n e p ein tu re m exicaine, en effet, ne doit p lu s rien à l ’Europe ? Nous ne le pensons pas. Les jeu nes p ein tres du Mexique, à de très rares exceptions près, ne v ien nent plus boire a u x sources dont s’a b reuvaien t les a rtistes du- Nou v e a u Monde, du Mexique aussi bien que de l ’Argentine, du Pé rou ou des Etats-U nis, de bien peu le u rs aînés, m a is une récente rétrospective de l a peinture m e x i caine, au P a l a is des Beaux-Arts à Mexico, a montré combien les p rem ières étapes de la peinture m e x ic a in e contem poraine ap pa r a is s e n t étroitem ent dépendantes, d’une p art, des R o m an tiques, p u is des N aturaliste s fran çais ; d’a u tre part, des discip les im m é d ia ts de Goya (A le n z a , E s q u i v e l , etc...) ; combien, ensuite, a v a it été grande — et combien m a lh e u re u se — l ’influence académ iq ue — P aris, Rome et Madrid —- et, enfin, combien un Cézanne et un Van Gogh av a ien t aidé à lib érer l a p a le tte m exicain e, et contribué à l ’éveil de ce sentim ent natio n a l — vision nette et profonde de l a ré a lité , typ es et p aysages — qui, en cette heure générale, cl’ exacerbation n atio naliste, ne s a u r a i t surprendre, et encore m o ins se b lâm er, en un peuple p a r trops longtemps asservi à la gangue d’une colonisation. En fa it, l a pein ture m e xic ain e d’a u jo u r d ’hui, celle q u ’il convient d ’étudier en dehors d’un JR iv e ra et d’un O r o z co , présente, avec des m o yen s greffés su r ceux dont l ’Europe lu i a f a it présent, des aspects qu’il est im possible de LA PEINTURE MEXICAINE confondre avec a u tre école. ceux d’aucune PAR' MARGARITA par Jacques PUTMAN A u fo n d , à gauche, ta p is s e rie de G u ig n e b e r t ; au ce n tre , le V de Ja cques L a g ra n g e , s c u lp t u re s de S. V é n a r d . à rep résen ter le m a ître d a n s le m u sée de sa v ille n a ta le . « Qu’on songe ou non à la co uleur, le d essin v a r ie » d is a it D ufy. Les ANS l ’in c en d ie de l ’hôtel de v ille d e ssin s de L i s m o n d e , q u i se sp écia de 1940, Ostende. p e rd a it les cou lis e d an s le n o ir et le b la n c , illu s v re s m a ître s se s q u ’e lle p o sséd a it tre n t cette m a x im e . En effet, s i le d ’E nsor. A u ssi, le co llège éc h ev in a l p e in tre procède p a r p la n s q u i a v a n a v a it - il d écid a de rach eter une œ uv re cent et q u i recu len t, le d e ssin a te u r de l ’a r tis te : L a f i l l e d u p ê c h e u r . Endo it av an t tout se b a se r su r le g r a «o r, q uestio n n é nu p ré a la b le s u r la p h ism e. et su gg érer les d ifféren ces toMe, d é c la ra : « Que l ’on m ’enlève de pro fo n deur p a r le tr a it. L i s m o n d e cette croû te » . Cette p a ro le s u f f it ob tien t, avec des m o y en s d ép o u illé s, p o u r q 11*11n c la n se fo rm e n ia n t fo r des effets que p o u rra ie n t lu i en vier m e lle m en t l ’a u th en tic ité - de l ’œ uvre b ien des p e in tres. II d e v r a it s ’a tta et p réte n d a n t su rto u t que la sig n a cher peut-être à u n a r t p lu s concep tu re « Ja m e s E nsor » , au lie u tu el. d ’ « E n so r » to u t court, le u r don ( B r u e g h e l .) n a it r a is o n . C ’éta it là u n argu m en t M m e S a l o m è V é n a r d continue la assez f a ib le é ta n t donné q u ’en 1882 tr a d itio n de M a i l l o t et de D e s p i a u . 3a s ig n a tu r e d ’E nsor, âgé a lo r s de C’est p a r le u r bon goût que se c a ”vingt4deux a n s, n ’éta it guère fix é e . ra c té rise n t a v a n t tout ses œ u v res U a r tis te » e d é c la ra it d ’a ille u r s p as Mme S a l o m è Vé n a r d échapp e à >la 1« ta b le a u fa u x , tout sim p lem en t il fo is à la m ièv rerie, et la g ran d il o. >hB -voyait I n s u ffis a n t et ne tém o i quence ; ce q u i lu i p erm et de f a ir e g n a it d ’au c u n e b o nn e volo nté p o u r le œ u v re de bonne q u a lité . ¡recon naître. ,( A p o l l o .) 33e p lu s, la p ro p rié ta ire de l ’œ uv re J o s . De M a e s g h p ein t d an s le «. le ta b le a u en sa po ssessio n d e p u is genre, si d écrié de no s jo u r s , q u ’est 1902, l ’a r tis te étan t incon nu à cette P an i m i sine, cette d ern iè re esth étique, d ate, un f a u s s a ir e ne se s e r a it cer co m p arab le au n éo -h u m an ism e de ta in e m e n t p a s a v is é de fa b r iq u e r un W a ld e m a r George, co n stitue une pé E nâor. rio d e de tra n sitio n sa n s doute v a la N ouvelle v e rsio n : E nsor a u r a it b le com m e te lle , m a is qui ne p o u r a f f ir m é q u e seu le la téte était de lu i, r a it être une étape d é fin itiv e . 11 ap 1« re sta n t du ta b le a u étan t d’un ca m a r a d e . M ais a lo rs p o urq uo i a v o ir p a r lie n t à De M a e g d de la tr a n s cender. sig n é et d até l ’œ u v re ? ( Ap o l l o . i T o u jo u rs e s t- il que v u ces d is c u s sio n s , le co n se il com m unal s ’est op A près a v o ir été ex p o ser au m u po sé à l ’a c h at de L a F i l l e d u p ê sée co m m un al de M ons, g râce à l ’en c h e u r — dont le s m a in s sont in ath o u sia sm e de M. G odefroid, et au cilevée# — e t g u i n e p o u v a it suffire* Musée des Arts D éco ratifs de Gand, d ’Ensor Ô est m a ître absolu, sans un défaut — et cela se voit bien à certaines nudités de pieds, de m a in s, à l a h a rd ie s se de c ertain s raccourcis *— et c’est ce qui lu i p erm et de sty lise r, quand il le veut, sans rien perdre de s a fermeté. C’est ce qui lu i a p erm is, cette assu rance dans son m étier, d’en a r r i ver, d a n s certaines compositions, à tresser ses personnages en g u ir landes, dont le m oindre détail contribue à l’e x a lta tio n de ce tréfonds qu’il a su découvrir, une fois pour toutes, sous les appa rences de la ré alité m e xic ain e , et qu’il fa it affleurer, sans une hé sitation, à coups de renoncements, dans chacune de ses œuvres. Les quelles sont ,parfois des toiles de petites dimensions, p a rfois des pein tu res revêtan t p lu sieu rs me- Le p lu s lég e r tour d’horizon de l a peinture m exicain e contempo ra in e exige ra it un espace de beaucoup supérieur à celui de cet a r tic le . Dans cette re n a issa n ce a r tis tiq u e, p a r quoi le Mexique d’a u “ j o u r d ’h u i s’impose à l ’atten tion m o n d ia le , l a peinture, tout p rin cip a lem en t avec ses dérivés dans les a rts m in eu rs : g ra v u r e , i l l u s tratio n , abonde en p erso n n alités intéressan tes. P lusieurs, d’une i m portance indéniable. Sans vou lo ir en rien m êler le fa cteur poli tiq u e au facteur art, il nous fa u t bien commencer p a r observer que ce fut l a Révolution — 1910 — q u i déclencha cette e x tra o rd in a ire d t m v .T ; e x e m p t e , t e r t w v r flo raiso n a rtistiq u e , et qui conti ratio n de l ’e scalier du p a la is nue à lu i im p rim e r sa p hysiono Iturbe, à Mexico, sû re m e n t une mie. La longue d ictature porphydes créations les plus t ran sc en rienne, en son style, é m a n a it de dantes de l a p ein tu re contempo R o d rig u e z L O Z A N O . — « D o u le u r ». l a p lu s pure tra d itio n des caci r a in e ; ou dans cette gigantesque ques aztèques, m ais, en ses a s « P ie tà » de la prison centrale de pects extérieurs, se to u rn ait p re s Mexico qui, en dehors cle toute que exclusivem ent vers la France. croyan ce p artic u lière, atte in t le P lu s exactement : vers a m V er sommet de la religiosité, p a r la s a ille s de pacotille, et un mo douleur d’une mère — une p a u dern ism e genre n o u ille 1000, dont vre Indienne enveloppée dans les nom bre d’édifices publics, et p lis de son « rebozo » —- présen d’h ôtels p a rtic uliers, à Mexico, t a n t a u x hommes va in c u s p a r la o ffren t de n a v ra n ts exemples. La sannes visiblem ent parées de de la création a rtistiq ue , afin vie le corps exsan gue de son R évolution devait nécessairem ent toutes les vertus, et des foules ou d’obtenir des ré su lta ts collectifs, enfant. tom ber dans l ’excès con traire, et vrières non moins exem p laires, le Chez R o d r i q u e z L o z a n o , l ’a r a que le peuple d evrait comprendre c’est l à a u s s i qu’i l fa u t chercher plus convaincu des h o rreurs du p lu s aisém ent que les créations besque est l ’élément déterm in an t l ’un des points de départ de l ’an tirégim e porphyrien et de l ’hé « in d iv id u a lis te s ». L’essai ne de l a composition ; chez R a o u l européism e actuel. Elle devait ro ïsm e des ré vo lu tio nn aires qui y semble pas pour le moment avoir A n g n i a n o , la souffrance an ces encore re tard e r la m ise en b ra n le m ire n t fin grince des dents. Ce réussi ; toutefois, S i q u e i r o s de trale, la souffrance indienne, qui de ses v é ritab les v a le u rs a r t i s t i pendant, c’est de cette Révolu lion m eure à l ’avant-garde, non seule s’emmitonne dans le silence, et ques p a r u n e conséquence im m é que date le mouvement artistiq u e f a it de l ’économie des gestes son m en t de la pein tu re m exicain e, actuel, et s’il est. à déplorer m a is de l a re n a issa n ce a rtistiq u e vêtem ent de dignité, en appelle à d iate fâcheuse, dont l ’a rt m exiq u ’e lle a it m is trop de m urs, et qui est, encore un coup, l ’une des avec trop peu de discernement, à p lus fortes c ara c té ristiq u e s du l a disposition de p eintres pour M exique d’a u j o u r d ’hui. qui les fresques ne sont que des R o d r i g u e z L oza.no a un e con im ag es d’E pinal grossièrement ception p lu s ra ffin é e de la poussées à l a caricature, on ne composition et du coloris. Et, su r peut que se féliciter qu’e lle ait tout — car là est chez lu i l ’es ha b itu é les pouvoirs publics à sentiel — un e conception plus compter avec les artistes, et ceuxaustère et plus profonde de ci à t e n ir compte des sentim ents « son » Mexique. Tout jeune, il pop ulaires dont ils sont l a pro subit, en ses an nées d’a p pren tis jec tio n naturelle. sage p arisien , l ’em p rise in é v ita La p ein tu re m u ra le tien t donc, ble des « ismçs » en vogue il y a une vin g ta in e d’années. Du a u Mexique,, dans la renaissan ce a rt is t iq u e actuelle, un e la rg e Douanier à Matisse, et du Picasso place. Peu à peu, le sim p lism e de cubiste au Picasso lin é a ir e , i l ' l e s , l ’inspiration s’est élevé, et un b u t in a tous. Nous l ’avons dit,S i q u e i r o s et un R o d r i q i i e z Loc’é tait inévitab le. Et cela l u i per z a n o ne confondent plus une dé m it de .prendre, sans presque s ’en coration m u ra le ré v o lu tio nn aire douter, conscience de ce qu’i l lu i avec l ’agran dissem ent de chro convenait de re ten ir et de re jete r mos pour les foires. S i q u e i r o s est dans' tous ces apports. De retour encore to talem en t ignoré en de au Mexique, l a ré a lité , que d’a u hors de l ’Amérique : là-bas, il tres ne vo yaie n t pas, lui creva les a une très grande audience, aussi *y e u x : une trist esse venfie du bien en A m ériq ue du Sud — der fond des siècles de servitude et nièrem en t il fu t appelé à décorer de m isère ; un re p lie m e n t su r les m û rs d’une école du C hili —■ lu ¡-même q u i f a it de l ’Indien un q u ’aux Etats-Unis, où nombre (le resigné par avance à tout le collections privées et de musées poids qui écrase sa vie, de la s’en o rg ueillissent de scs toiles. première heure à la dernière. Le Car, bien que s’adonnant de pré soleil ? Oui, bien sû r, il y a le férence à j l a fresque, i l peint cons soleil, et la fête des couleurs : ta m m e n t des œuvres de chevalet, m ais la tristes se n ’en est que M a r i a , U I E R DO. — P o r t r a i t S IQ U E IR O S . — P o rtra it. en p a rtic u lie r des p ortraits, pour plus lourde, l a m isè re que plus de P a r tis te . lesquels il emploie la m êm e tech déprim ante. P ein dre un Mexique niq ue qu-e pour ses im m enses éclatant, c ela é q u iv a u t à donner ca.in commence à peine à se dé compositions : une technique bien de l ’Espagne l ’im age stéréotypée l ’im pression de vigu eu r e xtérieure p êtrer : la transposition démago à lui, m é lan g e d’huile et de p a r l e s agences to u ristiq ue s et les pour révéler ce q u ’elle tait. Lui, gique. Si l ’on préfère, l a confu « ducco », très, empâtée, a ux lecteurs de Mérimée. L’Andalousie c’est à New-York, à « The Arts sion entre le s u j e t . e t son in t e r plans expressément sim p lifiés, des castagnettes, n’est, pas toute Stuclents Leag.iie », et à Cuba, prétation . Quand R i v e r a ■ — et destinée à être vue d’assez loin, l'Espagne, et, d’aille u rs, Garcia dans le débordement tropical, aussi O r o z co , quoique avec plus et qui met la m a tière a u prem ier Lorca raconte aussi l ’Andalousie. qu’il prit, p a r contraste, d é fin iti de retenue — se contente, pour plan. Pendant p lu sieu rs années, Au Mexique, il y a, comme en vement conscience de la retenue S i q u e i r o s , qui av a it d é jà connu rep résenter l ’avènement de l’ère Espagne, l a déform ation p a r le q u i . caractérise-, par-dessus — ou l ’en ivrem en t exté n ouvelle, de b a rb o u ille r les murs le grand succès, s’est, écarté de la soleil et a d n s u n i touristes ; Ko- par-dessous du p a la is d’IIernan Cortes, ou de peinture : p a rti vo lo n taire à la rieur, la nature p erm anente du driguez Lozano commença par quelque a u tre splendide édifice guerre d’Espagne, où il atteignit s’en dépouiller. Mexique. Que la plupart des grandes col le grade de colonel de l ’arm ée ré ciu XVI» siècle, ou m êm e de la Peu i» peu, il en est venu à ne lections des Etats-U nis possèdent chap elle d’une « h a cie n d a » colo p ub licain e, à son retour il se j e t a d em ander q u 'a u x nuances d’une en plein clans la b agarre p o liti gam m e extrêm em ent sobre, tou un A n y û ia n o , cela dit bien qu’il n ia le , de bourgeois se gavant, n’est nul besoin, pour l ’artiste, .c.dupc de cham pagne en m a in , a u que. A ssagi, du moins en a p pa tes ses expressions : des gris, des de s’en te n ir aii su p e rficiel ordi près de filles très décolletées, et rence, i l transpose m a in te n a n t, blancs, des bleutés, des noirs... naire pour trio m p h e r ; n’empê selon ses propres paroles, ses d’évèq'ues in é v itab le m e n t g ras et (l’est sfirement la rep résentatio n sen tim en ts de rebelle dans l ’Art. che que R a o u l A n g u i a n o , qui, ru biconds, le tout ré un i pv>r le la moins sp ectaculaire de l a ré a Il a essa y é de grouper, en une comme tout, peintre m exicain mo lité mexicaine. P a r là même, la ru b a n des cotisations de la étroite collaboration, des repré plus derne, a tâté de l a fresque, et qui Bourse, et, qu’en contraste, il intensém ent d ra m a tiq u e, est un des ill u s t r a t e u r s et g ra nous présente des f a m ille s p a y sen tan ts de toutes les branches Quant au dessin, l ’a rtiste en L ’A R T E N B E L G IQ U E « LA FILLE DU PECHEUR » 9 AVRIL 1948 su r l ’in itia tiv e du co n se rv ateu r, M. Nowé, l ’a sso c ia tio n d es p e in tres c a r ton n ie rs de ta p is s e rie expose au x G aleries A po llo de B ru x e lle s. On peut a d m ir e r des œ u v res cle J e a n L u r ç a t , to u jo u rs fid è le à s a v is io n , de S a i n t S a ë n s , de P i c a r t l e Do u x , de R o b e r t H e n r y et de V o y a i s h y . La présente ex p o sitio n m et en vedette l ’effo rt de J a c q u e s L a g r a n g e , q u i, to u t en se s é p a ra n t réso lu m en t des vo ies in d i quées p a r L u rç at, n ’en f a it pas m o in s de la ta p is s e rie a u th en tiq u e. G u i g n e b e r t , p a r contre, d an s son lo u a b le effo rt po ur a b a n d o n n er les leçon s de L u r ç a t , s ’écarte p eut-être d ’un a r t purem en t d éc o ra tif, po ur se ra p p ro c h e r du ta b le a u . L ’a r t déco r a tif a en effet des lo is r ig id e s dtont il s ’a g it de- ne p o in t s ’écarter. (Galeries Apollo). R e n é Du j a r d i n expose des p a y s a ges- r é a liste s d an s le s q u e ls il s ’a tta che à la création d ’un la rg e h o ri zon. Il iob tien t ses m e ille u r s r é s u l tats d an s l ’a q u a re lle , tech n iq ue lé gère et p lu s r a p id e m e n t.. m a llé a b le , D ans ses to ile s, l ’a r tis te n ’obtient g uère d’effets a u s s i a g réab lem en t sp o n tan és que d an s les a q u a re lle s. (Lou Cosyn.) Jacq ues PIJ T M A N . + L o rs de ia récente ex p o sitio n de d e ssin s de l ’a r tis te h o n g ro is T ib or («cri 1er, qui eu t lieu d a n s une g a le rie de B ru x e lle s, M, P a u l E ieren s, d ire c te u r g én é ral des M usées R oyaux belges, a a c q u is p o ur l ’Etat belge tro is d e ssin s. De son côté, iM. L o uis L ebeer, co n se rv ateu r en chef du Ca b in et des E stam pes de l ’E tat belge, en a ch eta q u a tre p o u r son m u sée. NELKEN PRAGUE L' ART  LA GALERIE MANES A G alerie M anès présente, a ctu elle m en t, tr o is ex p o sitio n s, très d if féren tes, q u a n t à le u rs genres, à le u rs q u a lité s et à la q u a n tité des œ uvres. M ilo sla v llo ly : n é e n 1897 à P ra gue, n ’est p a s un inconnu en F ran ce, il a vécu et t r a v a illé en t!>27 et ei 1982 à P a r is . .Cette ex positio n rep ré sente s a co nsécratio n en liant que m em b re de l ’A cadém ie des BeauxA rts de P ra g u e , au sein de la q u e lle il a été reçu en 1917. Ses œ u v res fu re n t égalem en t ex p o sées a u x U. S. A. et en U .ll.S.S. P lu s de 200 h u ile s, p a stels, tem pé t-a s sont ré u n is d ans Jji s-alle. p r in c ip a le de la G alerie. Les p lu s a n c ien n es d aten t de p lu s cle trente an s. A p a r t u n e n a tu re m orte e\celien te, f r u it s et cé ram iq u e s, de l!)28, les œ u v res le s p lu s représenlcitfcyes de llo ly se situ e n t entre les années 40 et 45, so us ta fo rm e d ’un petit p a y sag e 18X 80 q u i, m a lg ré ses ■'dimen sio n s ré d u ite s, p ro cure une ém otion D O M E N JO Z . — In té rie u r ra re , due à s a p ro fo n d eu r, « it c a l (Lausanne). m e q u i s ’y reflète. Des n a tu re s m ortes aux despins dé lic-ats, n u s v iv a n ts a u x Ions s u b tils , p a y s a g e s de, son p ays,, font de l ’ex A Berne p o sitio n de llo ly une m a n ife sta tio n bien rep résen ta tiv e de l ’art ^ tc h é c o Il y a eu, à l a Ghaux-de^Fonds, slo v a q u e C ontem porain. un e -exposition de ta p iss e r ie s et lin e tre n ta in e de to iles, dessins* si de pein tu res de J e a n Lurçat, qui gn és P-aderlilc, représente la je u n e séjourne d’a i l l e u r ? en S uisse école des p ein tres p ra g u o is. B raq u e, p lu s q u e P ica sso , est à l ’o rig in e de pour quelque temps encore et l ’ in flu e n ce q u i p résid e ii ces c ré a compose à Zurich des lith-ogratio n s. Le d essin est to u jou rs b eau . phiès pour un é d iteur l a u s a n Q uelques su je ts se répètent p eu t-être nois. A Berne, le K unsthaùs qui, u n peu tro p . T ranch es de tarte d is l ’an dernier, a v a it remporté, dans posées de faço n s d iv erses so it/ su r u n une atmosphère de vague scan p la t, so it s u r une table. L es-co u leu rs sont fra n c h e s, san s rech erchés in u dale, un incontestable succès en tile s . Des f r u its s u r nu fond n o ir, présentan t un ensemble de pein retien n en t p a rticu lièrem en t l ’a tte n tures dites de 1* « Ecole de Pa tio n . II. G. Ç ondoy expose des d essin s, ris », est a l lé au-devant d’un demi-échec, le mois dernier, a v e c «aq uarelles, qui s ’a p p aren ten t à, l ’A n g la is Môore et son école. S u r les des sculptures groupées sous la c in q u a n te œ uvres présentées, une m ê m e étiquette. Dans la m êm e fig u r e m a s c u lin e bien posée r é u ssit ville, par contre, on a pu voir à d o n n er u n e im p ressio n de s t a t i j u s q u ’à ces jo u rs derniers encore, que lo u rd e clans ses fondem ents et au Musée des Beaux-Arts, les col a é rie n n e , po étiq ue m énip d an s l ’e x p ressio n du haut du co rp s et d u v i lections des ga le rie s privées de sage. Un nu de. fem m e, un:'vr-ai F o V i e n n e (Czermine, I ia rra c h , r a in , c’est u n hom m age. Sch w arzen berg), ré u n issa n t des L ITALIE B runo C ap acci, le p ein tre s u rr é a lis te ita lie n b ie n connu ii P a ris , v ient d ’o rg a n ise r une re m a rq u a b le e x p o si tion de ses œ uvres h Ut G alerie d ’Art del N av iglio à M ilan. Cette m a n ife s tatio n éta it la p rem ière exp o sitio n de l ’a r tis te en I ta lie . E lle co m ptait une v in g ta in e d ’œ uvres et fut p a r tic u liè rem en t bien a c c u e illie p a r la p resse et le p u b lic m ila n a is , P réfacé p a r F a b riz io C lèrici, le catalo gu e com p re n a it, en face de ré m u n é ra tio n des peintures,- de nom breux pet ils textes de. B run o C apacci lu i-m ê m e q u i, ch acu n le s a it, est en outre u n e x cellen t poète. L ’a rtis te se tro u v e a c tu ellem en t à Ostende d ’où il ne t a r d era p as, n o us l ’esp éron s, à re g a g n er P a r is . veurs les plus attachants d ’Amé rique, en dépit des limites q u ’ aimeraient lui im poser les mécènes ( ? ) de Chicago ou cle Philadelphie, tient, plus qu’ à au cun autre titre, à celui de m e m bre fond ateur des « Ateliers Gra phiques Populaires » ; centre à la fois ' d ’ enseignement, d’encou ragement et d’ expositions, d’ où sont sortis, et ou continuent de se former, les représentants de la gravure mexicaine, laquelle a co m m e « patron » le grand Guaclalupe Posada, disciple attentif du Goya des « Caprices » ; et aussi, en bien des cas, de Daumier, auquel on le compare, un peu hyperb oliquemen t à notre avis. R a o u l A nçfu ia n o donne peutêtre, le meilleur de son talent à la gravure et au dessin ; c’ est dans scs illustrations, ainsi que dans ses dessins de grand for mat, q u ’ il dit le m ieux sa con nexion, intime, innée, avec, les misères et les aspirations de ces peuplades indiennes, pour lesçiuellçs l’ abolition du servage n ’ est, le plus souvent, qu’ un para graphe rie discours. La peinturé, il semble s’y astreindre davan tage ces derniers temps, en un effort de discipline q u ’ il s’ est im posé, pou r ne demander à rien d’ autre qu’ à la présence de ses personnages leur signification gé nérique. De nom breux portraits en témoignent, ainsi que de la maturité de ce « classicisme », auquel il s’ adonne de plus en plus. Et quelques toiles com m e celle que nous reprodu isons . ici, où une catastrophe apoca ly pti que — la naissance subite d’ une montagne devenue un volcan, dévastant toute une contrée, et obligeant à un exode im médiat ses habitants — est évoquée par la simple apparition d ’ une pay sanne indienne s’éloignant, sans un regard en arrière, sans gestes et- sans cris, de ce qui fut son foyer, et n’ est plus, du soir au lendemain, qu’une désolation de lave et de cendres. O r o z c o R o m e r o est, du double point du vue technique et expres sif, le plus tourriienté de tous ces peintres. Frisant la cinquantaine, il semble, à chaque nouvelle toile, raje u nir : rechercher, pour son art, une nouvelle jeunesse. Un ennemi le qualifierait im pru demment de touch e-à-tou t ; im prudemment, car ce va-et-vient continuel du portrait au paysage, de la com position lyriqu e à la nature morte lyrique ou réaliste, et encore du portrait réaliste au portrait stylisé, ne signifie point manque de conviction, et encore moins appréhension quant au « fatum » de son art, m a is in quiétude agissante, nourrissante, quant aux possibilités de déve loppement. De là, dans les por traits surtout, une subtilité v o u lue, qui aiguise le caractère sans amenuiser son expression ; de là une recherche du thème « à faire », lequel n’ apparaît ja m a is recherché, bien au contraire ; et de là, encore, cette absence to tale d ’impatience qu-ant au résul tat, se prendre et reprendre l’ ou vrage, cette insistance, ou cet abandon, qui empêchent de clas ser l’œuvre d ’O r o z co R o m e r o dans une catégorie définie. Il peint, pourrait-on dire, en marge : en marge des coteries dû men t éti quetées, et en marge des succès dus, chez un artiste, à des contin gences étrangères à celles de son art même. Sensible, hum ain, au plus large sens du terme, en son commerce, il est hautain en son art, et volon tiers renfermé. Ayant déjà acquis une autorité in con testable, ce n’ est point le m in i miser, loin cle là, que d’attendre encore de lui la voie dans la quelle il devra définitivement s’ engager. Et voici, pour fin ir ce trop ra pide coup d’œil sur la peinture mexicaine (qui nous fait passer sous silence n om bre de très beaux artistes), voici. M a ria Iz- m aître s des écoles ita lien n e s, es pagnoles, h o lla n d a ise s et f ra n çaises, ensem ble inégal et qui inanciue de grandes vedettes, m a is in téressan t tout de même. Dans le mêm e b â tim e n t en core, 130 dessins du Musée dp Louvre tentent de re tracer cinq siècles d’art. C’est beaucoup vou lo ir et ur\£ noble# am b itio n im p arfaite m e n t réalisée. C’est en core chez les plus anciens que l ’on trouve les m e illeures ehosc-s, et si Foucjuet, Philippe de Ohampaigne, Kobert Nanteuil sont fort bien représentés, Ingres, Tou louse-Lautrec, Cézanne et Dela croix h onorablem ent ; on a de vant le reste l ’impression que le Louvre a essayé de sa t is f a ir e les par Georges Bernois sans trop se démunir, et qu e les pages les plus im por tantes sont restées a u bord de la Seine. Ce qui ne veut pas dire que l ’on soit g â té au point de bouder son p la isir. Mais cela, c’est a u tre chose. Enfin, les f a m e u x « Asher sq u a re s » dont A rts a parlé, lors de leu r , exposition à la Lefevre Gallcry à Londres, font l e u r petit tour de Suisse et se sont arrêtés dans la ville féd érale à la Gale rie Marbach, où les créations de Matisse, Cocteau, Derain, Marie Laurencin, Moore et C hristian Bérard ont su scité un enthou siasm e compréhensible. A Baie Il EN BAle, l a K u n sth alle qui avait, l ’automne dernier, organisé une im p ortan te exposition Van Gogh, différente, certes, de celle qu’on a v a it vue en ja n v i e r 1947 à l ’Orangerie, m a is qui présentait cette p a r t ic u la r it é de ne compter pag moins d’une c in q u a n ta in e d’œuvres, prêtées p a r des collec tions su isses, a monté un v é rita ble festival cubiste dont Ju a n Gris, Braque et Picasso ont été les héros incontestés. Outre le fa it que l ’on a v a it eu de nouveau re cours pour cet ensem ble à de nombreuses collections h elvéti ques, cette m a n ife sta tio n re vê tait un éclat tout p a rt ic u lie r de par la q u alité des to iles sélectionnées et leu r ré p a rtitio n p a rt ic u liè r e ment judicieuse. ’.Cinq salles é ta ie n t dévolues à J u a n Gris que rep résentaien t quelque qu atre-vin gt-cin q toiles c a ractéristiques de ses différen tes étapes, sin gu liè re m e n t repré sentatives dans le u r ensem ble et donnant bien l ’im pression d’unité dans le tem ps qui sa isit chaque fois devant l ’œ uvre de cet éton nant peintre. Les apports de B ra que et de Picasso d ata ie n t tous de 1908 a 1924 : la belle époque, dirons-nous, c om parant dans l ’œ uvre du C a talan cet a rt audessus de toute suspicion, incon testable. témoin de. son génie, aux très discutables envois qui fig u rèrent l ’a n d ern ier dans certaine q u i e r d o , l ’une des trois femmes peintres que l ’Amérique nous présente au p rem ier rang. (Les deux au tre s sont : la Mexicaine F r i d a K h a l o — femme de D ie g o R i v e r a — qui tire de s a propre image, t o u jo u rs renouvelée, les in terp rétatio n s les plus diverses et les plus tro ub lan tes, et M i r e y a L a f u e n t e , l a C hilienne éblouie p a r la lu x u ria n c e m e x ic ain e ), (¡’est, a v a n t tout, un exem ple for m idab le de volonté, de feu sacré, que celui de M a r i a l z q u i e r d o , cette Indienne de Ja lisc o , qui, un b eau jo u r , ab andonne sa pro vince, avec ses trois gosses su r les bras, entre à l ’Ecole des Beaux-Arts de l a capitale, en sort comme elle y est entrée, en coup de tête et en coup de vent, parce que ce q u ’e lle a tte n d a it elle ne l ’y a point trouvé, et se lance, toute seule, et av e c tout l ’a rt « officiel » à ses trousses pour lu i faire pièce, à l ’aventure de sa propre p ersonnalité. Qu’elle l ’a it trouvée, n ’im porte l a q u e lle de ses œuvres en fa it foi ; et Dieu sa it s’il y en a, créées avec la ré g u la rité et l ’aisan ce du tra v a il mené à bout comme l ’éclatem ent d’une force de l a natu re. Pein ture j u teuse, sœ ur de ces fru its de la terre que M aria lzquierdo aime à pla cer sur. ces « autels m e x i cains » q u i comptent p a rm i les plus ém ouvantes de ces pein tu res, si proches, tou jo urs, de la trad itio n populaire. P o rtra its ; n atures mortes (si vivantes, avec l ’interp olatio n de leu rs m asques, ou des im ages de sainteté, ou l ’of frande p aïen ne des épis !) ; scè nes de c irq u e ; chevaux, b eau coup de chevaux, ce qui corres pond bien à cette passion in dienne pour le s chevaux intro duits p ar les 'conquérants, et tran sform és, au cours des siècles, en bibelots de toutes so rtes ; puis des compositions (entre a u tres un s in g u lie r « Hommage à M ontm artre », avec des pastèques au pied d’une chevalet su r lequel ap p ara ît un e vue in solite de la Butte) et enfin, tout d ernière ment, de grandés fresques, des décorations pour un re sta u r a n t, avec tout un je u de poissons et de fruits s’im p osant su r le de van t des p ays a ge s tropicaux... La facture, d ’o rd in a ire appliquée, m i n utieuse même, se f a it la r g e ici, pour s a i s i r à p leins p in ceau x des nudités solides comme celles des sculptures pré-colombiennes. Et l ’on ne peut, devant ces peintures au x q u e lle s les Etats-U nis ont de puis longtemps donné l ’approba tion, un ta n t soit peu tapageuse, de leu rs c im aises, s’empêcher de penser à ces fresques de C hiapas, qui ne devaient (et pour cause !) rien à l ’Europe, et qui, décou vertes j u s t e au moment où l ’a r t m e x ic a in semble te n ir à s’éloi gner de plus en plu s cle cet hé misphère, obligent à reconnaître q u ’il y eut là, et q u ’il y a en core, des carrières, dont l ’exploi tation réserve sans doute de pro digieux étonnements. O R O Z C O R O M E R O . — F oir e . SUISSE PEILLEX exposition d’Ecole — reproche qui ne s’applique pas à Georges Braque, dont les h arm o n ie s nous ench anten t et p a rv ien n en t à s a tis faire à la fois le c œ u r et l ’esprit. A A n et La m an ife sta tio n qui a ttire ac tuellem ent un n om breux pub lic dans le petit v illa g e d’Anet, dans le canton de Berne, p a r son ca ractère inusité m a is très typ ique des m œ urs h elvétiques, m érite d ’ê t r e brièvem ent évoquée. Anet, 1.500 âmes, s’e n o rg u e illit d*avoir donné le jo u r au p ein tre Albert Anker, qui occupe une place im portante dans la p ein tu re suisse du XIX4* siècle. Ce v illa g e , dési reux de rendre h o m m ag e à son gran d homme, a donc organisé, (ians la salle de g y m n a s tiq u e de l ’école, une exposition dédiée à Anker, riche d’une cen tain e d’œ u vres, h u ile s et dessins, em nruntés a u x divers musées des v ille s du pays. Anker, replacé clans l e cadre qui fut celui cle sa vie, nous est a p p a r u chantre sensible de la p aysan n e rie. Elève de Gleÿre, il reste qu ant à la technique fidèle à son m a ître. P ein tre de genre, il touche p a r tout ce qui, dans ses ta b le a u x , respire de profonde h u m a n ité, d ’am o u r des h um b les, de poésie ru stiq ue . Il est alors plus con vaincant que d an s ses épisodes histo riq u es par trop académ iq ues. R appelons que l ’artiste, qui exposa ré g ulièrem en t à P a ris de 1859 à la fin de sa vie, fut m é d a illé du Salon et décoré de la Légion d’honneur. Il fut aussi membre du j u r y de l ’Exposition des Beaux-Arts de Berlin en 1896. A Lausanne EJAOUL DOMENJOZ, p ein tre vaudois resté ratta ch é à la sec tion de Paris de la Société des peintres et sculpteurs suisses, nous a donné, ces jo u rs , p ar son exposition à l a Galerie du Capitole, l a vive satisfaction de ren contrer un a rtiste en plein effort, et qu el effort ! Se r é a lis e r soi-même, au plus près de sa propre n a tu re et de ¡ ’a m b itio n que l ’on s’est fix ée — celle d’une création p la s tiq u e en p a r f a it accord avec le moi inté rie u r — n’est point un e mince gageure. Son exposition riche, ho mogène et tout de m êm e d’une in té re ssa n te diversité, se situe p a rm i les belles m a n ife sta tio n s a rtistiq u e s de l a saison. On y tro uve l a co n firm atio n de q u a li tés d é jà vérifiées et tous les si gnes de m a t u r it é et d’un t a le n t en plein épanouissem ent. Une étape aussi dans sa carrière, qui m arque une fois de plu s que l ’art de peindre est u n perpétuel devenir. C itadin par. excellence, Domenjoz ne vit j a m a i s si bien qué dans les v ille s a u x ru es grises, petites et quasi désertes, ou larg es et populeuses. Son décor favori, une boutique, la loge d’un théâtre, un coin d’in té rie u r d o u ille t avec des tapis et des m eub les Empire. Ses fleurs, on en jurerait., vien nent de chez le f le u ris te ; fleurs de serre, comme ses fem m es et les unes et les au tre s n ’en sont que p lu s délicates. Sa p ein tu re évoque un monde non pas a r t i f i ciel, m a is cultivé, et de l a p a rt de celui qui l a fait* un goût inné pour l ’élégance. P uisq ue j ’en étais a u x fleurs, j e d i r a i s volon tiers que, comme M. de B u ffon m e tta it des m a n c h e tte s pour écrire, Domenjoz doit g lis s e r un œ illet à sa boutonnière pour peindre. Mais j e me serais m a l exprim é si l ’on devait déduire de ce qui précède l ’im p ressio n de j e ne sais quel art m ondain et su perfi ciel. C’est un g rief que l ’on ne sa u r a it fa ire, a u jo u r d ’h u i m oins que j a m a i s , à. notre pein tre. Ce qui c aractérise son exposition ac tuelle, c’est précisément une re cherche vers une rig u e u r, une sé vérité formelle inédite chez lui. La prodigalité de l ’h om m e trop doué, cette virtuosité b r illa n te qui parfois m a r q u a i t certaines cle ses h u ile s fa it progressive ment place à une p ein tu re m oins extérieure. Après avo ir été a u tre fois séduit p ar l a forme et cédé a u x so llic itatio n s te n ta n tes des h arm o n ies ly r iq u e s, il pousse ses investigatio n s en pro fondeur, dis cipline son enth ou siasm e, et ses toiles y gagn ent en puissance.
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