decembre 2015 - tropicasem.sn

N° 231 Décembre 2015
Mensuel Technique-Edition TROPICASEM BP 999 Dakar
Tél. : (221) 33 859 25 25 - Fax (221) 33 832 05 36 E-mail : [email protected]
EDITORIAL
SOMMAIRE
- N ouv ell es et Nou veau tés : “La variété
de toma te F1 RODEO”.
1
- M ie u x r é us s ir la pr oduction de la to mate
2-3
par la pr éventio n du stress h ydrique (suite ).
- For matio n-in fo rmatio n : Note sur la
capsaïcine des pime nts : un alcalo ïde
spécial (suite).
3-4
La campagne maraîchère de pleine saison se poursuit avec des conditions
de plus de plus favorables liées à la baisse graduelle des températures et
de l’humidité. Ces conditions sont liées à la facilité de produire. Par
ailleurs en contrepartie, cette réalité va aboutir à une offre très
supérieure à la demande dans toutes les zones de production et partant à
des prix au producteur réduits.
En conséquence, il importe pour ceux qui comptent sur le marché local de
toujours garder à l’esprit la recommandation qui veut qu’ils « produisent
peu de légumes conventionnels en pleine saison, complétés par des
espèces niches, et qu’en période de contre-saison, ils produisent le
maximum de légumes de type européen. Cette stratégie de production est
naturellement possible grâce à la disponibilité dans notre gamme de
variétés adaptées répondant à toutes les exigences des producteurs.
Dans cette édition, nous étudierons les thèmes techniques suivants :
Ce numéro de Tropiculture vous propose les thèmes techniques suivants :
- N ous résumons po ur vous : A p e r çu s u r
l’évolution de la classificatio n
sy sté matique de l’oigno n (Allium cepa L).
(suite).
- Guide mensuel : Va riétés recommandées
p our les semis d e Décembre.
4-5
• Nouvelles et Nouveautés : La variété de tomate F1 RODEO
• Mieux réussir la production de la tomate par la prévention du
stress hydrique.
• Formation-information : Note sur la capsaïcine des piments :
un alcaloïde spécial.
7-8
• Nous résumons pour vous : Aperçu sur l’évolution de la
classification systématique de l’oignon (Allium cepa L).
NOUVELLES ET NOUVEAUTES :
“ LLA
A V A R I EET
TEE D E T
OM
D EO
TO
MA T E F 1 R O
OD
E O”
- > I nt r oduc t i on.
* Précocité : C’est une variété mi- précoce avec un début de récolte
entre 70 et 80 jours après repiquage ;
Nous allons poursuivre la présentation de nos nouvelles
obtenti ons de
tomate à travers l a F1 RODEO 14 .
* Résistances : Très bonne résistance au TYLCV (Virus du jaunissement et de l’enroulement des feuilles).
- > A pr opos de l a var i ét é F 1 RODE O 14 : Grace à son
très bon niveau de tolérance au TYLCV, cette variété à
croissance déterminée de plein champ est idéale pour les
zones infestées de Bemisia (mouche blanche). Très ferme,
elle produit de gros fruits ronds homogènes et sans collet.
* Plante : Elle est à croissance déterminée avec une très bonne
vigueur, une bonne nouaison et une excellente productivité ;
* Fruit : De forme ronde et légèrement aplatie, il a un
poi ds moyen de 150 g, sans col l et et très ferme ;
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
1
MIEUX REUSSIR :
L a pr oduc
atee par l a pr
éven ti
on d u st
ue.
odu ctt i on de la
l a tom
t omat
p réven
t ion
s trr ess h y d rrii q
qu
I nt r oduc t i on.
Chers collaborateurs, nous allons poursuivre la revue de
l’article relatif à l’effet du manque d’eau sur le comportement
cultural et la productivité de la tomate. Dans notre précédent
numéro, nous avons eu à discuter des aspects portant sur la
notion de stress hydrique et les effets observés et rapportés de
différents travaux de recherche sur la production et la commercialisation de la tomate.
Dans cette seconde et dernière partie, nous passerons en revue
d’autres effets du manque d’eau en relation avec la nutrition
calcique et leurs conséquences sur la réussite et la rentabilité
de l a cul ture ; ensui te nous di scuterons des modal i tés
d’optimisation de la ressource eau sur base des besoins connus
pour terminer sur les possibilités comparées de valorisation de
l’eau à travers les systèmes d’irrigation en relation avec la
nutrition minérale des plantes.
1. L a t omat e et l e s t r es s hy dr i que ( Sui t e) .
• A ut r es ef f et s du s t r es s hy dr i que s ur l a t omat e.
Comme mentionné ci- dessus, le manque d’eau peut provoquer
une réduction de la qualité marchande des tomates produites à
travers l’apparition de diverses pourritures. Parmi les effets
du stress hydrique, on peut rappeler l’apparition de la nécrose
apicale sur fruits de tomate due à une déficience effective ou
induite de calcium, en relation avec l’irrigation. Les déficiences sont parfois liées à l’acidité des sols rendant le
calcium indisponible et peuvent dans ce cas être corrigées par
un amendement destiné à porter le pH au niveau optimum.
Enfin, la fumure organique peut dans certains cas suffire à
corriger certaines déficiences.
La planche suivante illustre les aspects caractéristiques de la
pourriture apicale en culture hors sol et en plein champ.
3. V al or i s at i on de l ’ eau par l ’ ef f i ci enc e de l ’ i r r i gat i on.
Des recherches récentes sur les tomates de transformation produites
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
Néc r os e api c al e de l a t omat e s ur cul t ur e hor s s ol ( Gauc he)
et en pl ei n c hamp (Dr oi t e.
2. L es bes oi ns en eau de l a t omat e.
Avec la disponibilité des novelles variétés de tomate tolérante à la chaleur, la
culture est devenue possible et pratiquée en Afrique subsaharienne toute l’année ;
dès lors, il importe de prendre en compte la variation de la demande en eau en relation avec les conditions environnementales à travers l’évapotranspiration.
Les conditions jugées optimales pour réussir la culture de la tomate
en rapport avec le climat et le sol sont résumées ci- après :
• Température : La plante est sensible aux températures très élevées et aux
écarts entre les valeurs extrêmes. L’optimum de croissance se situe entre 15
et 26° C contre un éventail de 13 – 17° C pour la mise à fruit ;
• Sol et eau : La plante est adaptée à plusieurs textures, sauf les sols lourds
battants et mal drainés ; en sol sableux assurer une bonne disponibilité de
calcium pour éviter les désordres abiotiques tels que la nécrose apicale entre autres.
Le tableau 1 suivant présente les besoins estimés d’une culture de tomate en
eau suivant le mode d’apport (systèmes d’irrigation). Les apports sont
calculés sur base de la connaissance de la demande intrinsèque
(Evapotranspiration - culture) estimée en intégrant les coefficients
d’évaporation et cultural. Sur cette base, la demande intrinsèque a été
estimée à 4,2 mm par jour. Ensuite, l’estimation des quantités à apporter a
été faite en divisant la demande intrinsèque par les valeurs respectives
d’efficience des différents systèmes d’irrigation (Voir tableau 1).
au Canada ont montré des augmentations de production pouvant aller
jusqu'à 81 %, dans différents types de sol, et au moyen d'une irrigation planifiée au moment opportun et correctement conduite.
2
Par temps sec, l'irrigation est indispensable sur les sols légers en
raison de leur très faible capacité de rétention d'eau.
Le tableau 2 suivant présente les résultats de plusieurs études
menées au Sénégal sur différents systèmes d’irrigation et de culture
de la tomate. Il en ressort qu’en dehors du contrôle phytosanitaire
déterminant pour tous les systèmes culturaux, la gestion de l’eau et
sa valorisation à travers le système d’irrigation associé à la nutrition
minérale conditionnent dans une large mesure la productivité avec
différents niveaux de rendement. Pour l’irrigation, les quantités
moyennes recommandées pour le goutte- à- goutte, la raie et l’irrigation manuelle à l’arrosoir ou au seau, sont respectivement de 4,4 mm
(arrondis à 5 mm), de 7 mm et de 9,3 mm (arrondis à 9 mm).
FORMATION-INFORMATION :
N
o t e su
all o ï d e ssp
p é ci
No
s u r l a ca
c ap
pssaa ï ci
c i n e d e s pi
p i me
m e n t s : un
u n a l cca
c ia l .
I nt r oduc t i on.
Dans notre dernier numéro, nous avions entamé l’étude de la
capsaï ci ne, un al cal oï de des pi ments qui avec d’autres
substances appel ées capsaï ci noï des, contrôl e l a saveur
piquante encore appelée force du piment.
Nous avons dans cette précédente édition déjà passé en revue
divers aspects relatifs à des détails destinés à mieux connaitre
l a capsaï ci ne, l es capsaï ci noï des comparées à d’autres
substances issues d’autres plantes, ainsi que les effets des
conditions de culture sur la force des piments.
à une grande variabilité de forme et de couleur (du type à gros fruits
plutôt cubiques aux petits fruits coniques en passant par les fruits ronds,
allongés, ou complètement difformes avec une vaste gamme de couleurs).
Cette diversité implique une variabilité significative du point de vue de la
chaleur des piments. Le tableau 2 suivant présente des exemples de valeur
de forces pouvant varier entre 0 unités de Scoville (piment doux ou
poivron) à plus de 100 000 unités (piment « explosif »).
Tabl eau 2 : V al eur s compar ées de di ff ér entes s our ces de chal eur .
Dans cette seconde et dernière partie, nous allons étudier la notion de force
ou de chaleur du piment en rapport avec la composante spécifique et
variétale, les facteurs liés au parfum, ceux contrôlant la qualité du piment
et enfin les propriétés médicales et les autres utilisations de la capsaïcine.
3. Cl as s i f i cat i on des pi ment s s el on l a f or c e (Sui t e).
• L a f or ce du pi ment en r appor t avec l a var i ét é ou
l ’ es pèce de Caps i cum.
En considérant la force des piments sur la base des types, des espèces
et des variétés connues, on peut en se limitant aux trois principales
espèces (Capsicum annuum, C. chinense et C. frutescens ) pour aboutir
L a pl anc he 1 pr és ent e des vues de di f f ér ent es var i ét és de l ’ es pèc e Caps i c um annuum
P l anc he 1 : E x empl es de var i ét és de Caps i c um
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
3
L a pl anche 2 prés ente des vues de vari étés des es pèces de pi ment pi quant, en l ’ occurr ence Caps i cum chi nens e et C. fr utes c ens .
P l anc he 2 : E x empl es de var i ét és de Caps i c um c hi nens e et de C. f r ut es c ens
4. L es f ac t eur s de par f um.
Les piments peuvent comporter des odeurs liées à des aromes avec des
degrés variables suivant les variétés, le degré de maturité des fruits,
etc. Ces aromes qui ne sont pas nécessairement liés à la saveur, sont
produits par des gouttelettes d’huile essentielle secrétées par les
cellules du mésocarpe (paroi externe du fruit). Ces huiles sont un
mélange de diverses substances, et les aromes sont liés à certains
alcools et aux esters. Ces composés aromatiques qui sont répartis de
manière inégale dans les fruits, semblent être associés aux pigments
liés à la couleur des fruits.
5. F ac t eur s qui i nf l uenc ent l a qual i t é.
Chez les piments, la force a été rapportée comme étant la résultante de
l’action de plusieurs facteurs principalement d’ordre environnemental,
génétique, cultural, etc. Voici un résumé sur les modalités d’action
de ces facteurs sur la production de capsaïcinoïdes chez les piments :
• Le facteur génétique à travers les espèces et les variétés (voir plus haut) ;
• Le stress hydrique et les diverses agressions de nuisibles (insectes,
champignons, etc.) ;
• Le degré de maturité (taux de capsaïcine plus élevés chez les fruits
mûrs et tournants comparés aux fruits immatures et à ceux au stade
de maturité très avancé (rouges et secs) ;
• La fertilisation en rapport avec les conditions de nutrition minérale
des plantes ; elle influencerait l’activité enzymatique qui a un effet
sur la maturation des fruits de piment ;
A cet effet, les macroéléments (N,P and K) et les éléments secondaires
(Ca, S and Mg) semblent avoir plus d’effet que les microéléments ;
• L’environnement joue un rôle à travers les conditions de luminosité,
de température et le gaz carbonique élevées.
6. E ffets médi caux et autr es ut i l i s ati ons attr i bués à l a caps aï ci ne.
La capsaïcine possède des propriétés antioxydantes, antimutagènes,
anticarcinogènes et immunosuppressives. Elle inhibe également la
croissance bactérienne et l’agglomération des plaquettes. On a identifié des effets hypocholestérolémiques chez l’oléorésine. Dans un
test clinique utilisant 30 patients ayant une dyspepsie fonctionnelle,
la poudre de piment s’est avérée efficace pour réduire l’intensité des
symptômes dyspeptiques, la capsaïcine étant le principe actif.
Par ailleurs, il a été récemment constaté que certaines substances et
certaines plantes telles que le piment et le corossol s’avèrent efficaces
pour freiner et parfois même pour le cancer. Leur puissance anticancéreuse est due à la capsaïcine, une substance qui entraîne le « suicide » des cellules cancéreuses. Son action peut non seulement freiner
le développement de la maladie, mais aussi l’éradiquer.
La capsaïcine est utilisée dans des crèmes locales pour soulager la
douleur nerveuse périphérique et même certaines démangeaisons. De
même, les pommades et bains pour le soulagement des muscles
douloureux contiennent souvent de la capsaïcine sous la forme d’un
extrait huileux listé parmi les ingrédients sous des noms comme «
oléorésine de Capsicum ».
NOUS RESUMONS POUR VOUS :
Aperçu sur l’
évolution de la classification
l’évolution
class ificat ion
syst émat ique de l’ oigno
n (Allium cepa L).
oignon
I nt r oduc t i on.
Dans notre dernier numéro, nous avions entamé le présent article
portant sur la problématique de la classification de l’oignon et
d’autres A llium alimentaires de la famille des A maryllidaceae qui a
mai ntenant rempl acé cel l e désormai s i nval i de des A lliaceae.
Le processus de l’évolution de cette classification a été clairement
résumé avec les différents changements de noms.
Dans la précédente édition nous avons déjà discuté de divers aspects
tels que la chronologie de l’évolution de la classification des Allium,
de leur distribution et de leur utilisation ainsi que des précisions
sur la nouvelle classification.
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
Dans cette seconde et dernière partie, nous allons poursuivre le chapitre
sur la classification des A llium à travers des précisions
relatives aux caractéristiques de la famille botanique des Amaryllidaceae
et des illustrations portant sur les Allium alimentaires.
1. L a nouvel l e cl as s i f i cat i on s ci ent i f i que de l ’ oi gnon
(A l l i um cepa L . )(Sui t e)
• P r i nci pal es car act ér i s t i ques des A mar y l l i daceae
On les trouve généralement dans les régions tempérées chaudes, et subtropicales avec leurs principales caractéristiques résumées ci- après :
4
• La raci ne et l a ti ge : Cette fami l l e ne comporte que
des pl antes herbacées vi vaces, l e pl us souvent à
bul be, rarement rhi zomateuses. La ti ge est souvent
rédui te à une hampe nue.
➢ Le gynécée est formé de troi s carpel l es soudés,
portant un styl e. Chaque ovai re est supère et conti ent
un ou pl usi eurs ovul es anatropes ou campyl otropes.
La pl acentati on est toujours axi l e ;
• La feui l l e : Comme l a majori té des monocotyl édones,
l es feui l l es sont si mpl es, l e pl us souvent toutes
basal es et engai nantes, à nervati on paral l èl e.
Néanmoi ns, el l es peuvent aussi être caul i nai res,
l i néai res ou oval es- l ancéol ées. Enfi n l es feui l l es sont
général ement sessi l es mai s peuvent être péti ol ées,
pal mées ou pennées.
➢ L'androcée se compose de si x étami nes ferti l es à
fi l ets, appendi cul és ou non. Les anthères sont dorsi fi xes, i ntrorses, à déhi scence l ongi tudi nal e. Il faut
toutefoi s rel ever des cas d'étami nes stéri l es, des
stami nodes, chez certai nes espèces ;
• La fl eur : Les fl eurs sont régul i ères (acti nomorphes)
avec l es caractéri sti ques sui vantes pour l eurs
di fférentes parti es :
➢ Les fl eurs sont général ement regroupées en une
i nfl orescence en ombel l e, à l 'extrémi té de l a hampe
fl oral e souvent nue ;
➢ Le péri anthe est formé de si x tépal es pétal oï des
l i bres qui ont pl us ou moi ns tendances à se souder ;
➢ Ces pl antes sont hermaphrodi tes ;
➢ Les i nfl orescences sont général ement parfumées,
mai s peuvent être i nodores.
• Le frui t : C’est une capsul e portant des grai nes sont
al bumi nées, et l 'embryon peut être droi t ou courbé.
La pl anche 1 i l l ustre di fférents types d’oi gnon à travers l a coul eur et l a forme des bul bes ai nsi que l es
aspects l i és à l a fl eur.
L a pl anche 2 pr és ent e des vues d’ aut r es A l l i um l égumi er s (Ci boul e, ci boul et t e, poi r eau et ai l ).
Ci boul e (A l l i um f i s t ul os um)
P oi r eau
(A l l i um por r um)
Ci boul et t e (A s choenopr as um)
A i l (A l l i um s at i vum)
P l anc he 2 : V ues d’ aut r es A l l i ums l égumi er s
5
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
PARTENAIRES
-
TROP I CA SE M ( Sénégal ) k m 5 , 6 B d du Cent enai r e B P 9 9 9
DA K A R Tel : ( 2 2 1 ) 8 5 9 2 5 2 5 / F ax : ( 2 2 1 ) 8 3 2 0 5 3 6
- SE MI V OI RE ( Côt e d’ I voi r e) 3 9 r ue L oui s L umi èr e, Zone 4 , 1 6 B P 6 3 3
A B I DJ A N Tel : ( 2 2 5 2 1 ) 3 5 8 6 1 3
F ax : ( 2 2 5 2 1 ) 3 5 5 7 7 9
- NA NK OSE M ( B ur k i na- F as o) r ue Houar i B oumedi enne, 0 1 B P 6 5 0 2
OU A GA DOU GOU Tel : ( 2 2 6 5 0 ) 3 1 2 0 6 2 / F ax ( 2 2 6 5 0 ) 3 1 2 0 2 8
- SE MA GRI ( Camer oun) 2 1 5 DE NV E R SU D ( Rt e de B onamous s adi )
DOU A L A Tel : ( 2 3 7 ) 3 4 7 5 2 4 1 / F ax : ( 2 3 7 ) 3 4 7 5 2 4 6
- B E NI N SE ME NCE S (Béni n) F ace Sémi nai r e Sai nt J ean E t udes d’ A TROK P OCODJ I , quar t i er K I DJ OCODJ I
0 8 B P 08 85 Cent r e de Tr i P os t al COTONOU B E NI N Tel 0 0 (2 29) 2 13 5 08 85 F ax : 00 (229 ) 21 35 08 77
- A GRI SE E D ( Ghana) Zagl oul Hous e n° 1 K wamé Nk r umah A venue P O B ox A D 2 2
A DA B RA CA
A CCRA Nor t h Tél . 0 0 2 3 3 ( 0 ) 3 0 2 2 5 0 8 8 9 / F ax 0 0 2 3 3 ( 0 ) 3 0 2 2 5 0 7 0 2
- MA L I SE ME NCE S ( Mal i ) 1 0 8 , r ue 5 6 8 Qui nz amb ougou B P E 3 7 8 9
B A MA K O Tél . : ( 2 2 3 ) 2 0 2 1 1 8 8 0 / F ax ( 2 2 3 ) 2 0 2 1 1 8 9 8
- SE MA NA ( Madagas c ar ) L ot 2 6 C 1 0
E s pac e Roj o Ts ar as aot r a A nt i s i r ab e- 1 1 0
MA DA GA SCA R Tél : 0 2 4 4 4 9 7 0 1 / F ax 0 2 0 4 4 4 9 8 0 1
- SA HE L I A SE M ( Ni ger ) 1 6 3 Rue V ox à c ôt é de ME RE DA NI A ME Y B P : 2 6 5 6 B al af on
-
Tel : 2 2 7 ( 2 0 ) 7 4 1 2 1 5 / F ax : 2 2 7 ( 2 0 ) 7 4 1 2 1 7
SE MA ROC ( Mar oc ) 3 0 , Rue du L anguedoc Quar t i er des Hôpi t aux Cas ab l anc a
Tel : 2 1 2 0 2 2 2 7 9 2 1 2 / F ax : 2 1 2 0 2 2 2 7 9 2 1 3
- CA RA Ï B E S SE ME NCE S P ar c d’ A c t i vi t é de Col i n - L a L éz ar de - 9 7 1 7 0 P et i t B our g
GU A DE L OU P E Tel : 0 5 9 0 2 6 9 1 1 0 / F ax : 0 5 9 0 2 6 9 1 1 0
- A GRI NOV A CO 3 3 4 7 NW 7 4 TH A ve - F L 3 3 1 2 2 Mi ami - U SA
Tel : 1 - 3 0 5 - 6 2 9 - 8 3 9 0 / F ax : 1 - 3 0 5 - 6 2 9 - 8 3 8 9
-
SA VA NA
SE E D Vi s i on K i j ab e s t r eet ,
of
gl obe c i nema opos i t e eas t
af r i c an p ubl i s her s
-
P O B ox 1274 10010 0 Nai r obi K E NY A Tel : (254 ) 020 82 90 03 / F ax : (254 ) 020 8 2 90 04
- A GRI SE M ( RDC CONGO) 4 4 1 , 8 e r ue L i met e, c ommune de L i met e - K i ns has a
Tel : 0 0 ( 2 4 3 ) 9 9 2 5 9 5 6 7 1
- RI M A GRI Car r ef our j ar di n 5 e B P : 5 3 9 9 Nouak c hot t MA U RI TA NI E
Tel : 0 0 2 2 2 2 2 3 5 2 1 9 6 / 0 0 2 2 2 4 6 7 8 6 3 9 0
- MA DI SE M Zac de Ri vi èr e- Roc he B at i ment 0 1 B P 4 2 5
9 7 2 0 0 F ORT DE F RA NCE
MA RTI NI QU E Tel : 0 5 9 6 5 5 9 5 0 3 F ax : 0 5 9 6 5 5 7 7 3 5
- TOGOSE M ( TOGO) 1 2 A venue Sy l vanus OL Y MP I O, Rue de Commer c e 0 1 B P 1 5 5 7 L omé Togo Tel : 0 0 ( 2 2 8 ) 2 2 2 0 8 8 2 6 F ax : 0 0 ( 2 2 8 ) 2 2 2 0 6 8 4 6
- CONGOSE M ( CONGO) 2 5 8 A venue Mat s oua ( au c r oi s ement avec l a r ue B al l ) B P 1 0 0 6
B r az z avi l l e Congo, Tel : 0 0 ( 2 4 2 ) 0 6 8 6 0 1 1 2 7 / 0 0 ( 2 4 2 ) 0 6 8 6 0 1 1 3 3
- A GRI TROP I C ( NI GE RI A ) 7 A Ni ger St r eet K ano
Tel : 2 3 4 6 4 6 3 2 3 5 7
- SE E DTE CH ( SOU DA N) K HA RTOU M 2 STr eet 4 7 - Hous e N° 1 3
Tel : 0 0 ( 2 4 9 ) 0 1 1 7 6 0 5 0 4 0 / 0 9 6 8 4 4 4 0 5 0
- SA L ONE SE E DS ( SI E RRA L E ONE ) 4 5 9 P eac e Mar k et F er r y J unc t i on, F r eet own
Tel : 2 3 2 3 0 3 2 0 6 8 8
- CA B O SE ME NTE S ( CA P - V E RT) A c hada Sao F i l i pe CP 8 2 9 P RA I A I l ha de Sant i ago
Tel : 2 3 8 2 6 4 7 5 0 5
- MOA OMB E ( MA Y OTTE ) 3 Rue Di nahou 9 7 6 0 0 Mamoudz ou
Tel : 0 2 6 9 6 2 8 3 7 9
- MOZA SE M ( MOZA MB I QU E ) Depar t amant o c omer c i al aveni da Magui guana n° 1 6 3 7 Maput o MOZA MB I QU E Tel : 2 5 8 82 5 3 7 6 0 9
- NA B A T E L DJ A ZA I R SP A ( A L GE RI E ) Tamenf ous t , B . E i l ot 3 5 8 , s ec t . 1 , Rt e de l ’ E . M. P ,
L oc al n° 1 A L GE R; Tel : 2 1 3 2 1 8 7 1 6 1 1
Tropiculture n° 231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
6
TROPICASEM
Campagne 2016
Variétés recommandées pour les semis Décembre.
GUIDE MENSUEL
Espèces
Variétés
Aubergine
F1 African Beauty
(SP)
F1 Kalenda
Black Beauty
Carotte
(SD)
Pamela
New Kuroda
Amazonia
F1 Tropica Cross
F1 Sultana
F1 Milor
Chou
(SP)
F1 Minotaur
F1 Tropica King
M. de Copenhague
F1 Santa
F1 KK Cross
Chou de Chine (SP)
F1 Victory
F1 Breso
Concombre
(SD)
F1 Tokyo
F1 Murano
F1 Nagano
Poinsett
Courgette
F1 Aurore
(SD)
F1 Rita
F1 Ténor
F1 Kirène
F1 Yodana
F1 Sahari
Indiana
Volta
Gombo (SD)
Lolli
F1 Lima
F1 Madison
Rouge de Thiès
Red Rocket
Clemson
Eden
Minetto
Laitue
Mindelo
(SP)
Keyllian
Optima
Blonde de Paris
Moringa
Navet (SD)
INCAMA
Marteau
Longo
Précocité
(j) (1)
Cycle
(2)
Qté semences
pour 1 Ha
Rdt moy
T/ha
70-75
170
70-75
200
35-45 T
80-85
170
20-30 T
80
90
25-30 T
90
100
15-25 T
90
100
20-25 T
65-70
80
30-35 T
55-60
70-80
30-35 T
60-65
80
200-300 g
2-4 Kg
30-40 T
30-35 T
300-400 g
75
65-70
75
30-35 T
60-65
70-80
20-25 T
75-80
90
35-45 T
60-65
90-95
20-30 T
50-60
70
60-65
70
12-15 T
60
70
12-15 T
50-55
65
13-15 T
50-55
65
13-15 T
65
80
10-15 T
45
65
15-20 T
40
60
20 T
45
60
20-25 T
45-55
110
15-20 T
50-55
110
15-20 T
50-55
110
15-20 T
40
110
8-10 T
10-12 T
700 g à 1 kg
5 - 7 kg
15-20 T
60
90-130
60
90-130
55-65
120-130
15-20 T
55-60
120-130
15-20 T
50-60
120
10-15 T
50-60
120-130
10-15 T
60
110-120
8-10 T
50
65
10-15 T
40
65
10 T
45
65
35
60
12-15 T
35
60
12-15 T
35
65
-
-
50
70
50
70
4-5 kg
700 g à 1 kg
8-10 T
10-15 T
10-15 T
3 à 5 kg
Résistante au TMV et CMV
Vigoureuse, résistante flétrissement, anthracnose. Le meilleur choix.
Vigoureuse et tolérante Alternaria. Excellente sélection Technisem
Très bonne conservation et résistante aux éclatements, très ferme.
Très ferme.
30-35 T
65-70
300 à 400 g
Observations
10 T
17 T
_
_
_
Très ferme, très tolérante à la pourriture noire.
Très adaptée en Zone Tropicale.
Toujours très appréciée.
-
Résistant à la chaleur et au mildiou
Précoce, productive
Très vigoureuse, bonne protection des fruits, supporte la chaleur.
-
Variété apte à l’exportation; productive, homogène et très précoce.
Excellent rendement, recommandée en saison fraîche.
Fruits côtelés. Bonne ramification. Attention aux mouches blanches.
Résistante à la chaleur, peu sensible à la montée à graine
-
-
Arbre à croissance très rapide, “Nebedaay”.
-
(1) Précocité : nombre de jours séparant la plantation de la 1 ère récolte.
(2) Cycle : nombre de jours couverts par la culture depuis le semis.
SP = semis en pépinière.
SD = semis direct en général.
Tropiculture n°231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
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TROPICASEM
Campagne 2016
Variétés recommandées pour les semis Décembre.
GUIDE MENSUEL
Espèces
Variétés
Précocité
(j) (1)
Cycle
(2)
Qté semences
pour 1 Ha
Rdt moy
T/ha
Observations
VDG (DAMANI)
100
105
20-50 T Piquant et bonne conservation, apte pour bulbilles.
Safari
100
105
20-50 T _
Oignon
F1 Goldor
105
110
(SP)
Texas Grano
105
110
Solara
105
110
30-40 T Bonne conservation.
Gandiol+
105
110
40-45 T
Sirocco
100
105
35-40 T
Nofl
fla
aye
105
110
25-40 T
GAO
120
130
25-35 T
IDOL
105
110
30-40 T Oignon jaune brun productif.
BELAMI
100
105
30-40 T
F1 Koloss
85
90-100
70-80 T
Pastèque
Kaolack
80
100
(SD)
Sugar Baby
75
115
Persil (SD)
Commun
70-75
190
Frisé
70-75
Sherif
35-45 T Cycle de production souple.
4 à 5 kg
20-40 T
Goût sucré excellent, gros calibre.
60 T
Résistance Anthracnose, coup de soleil, goût excellent, très sucrée.
50 T
Bien adapté pour les régions chaudes.
15 T
Bonne résistance à la montée à graine. Très savoureux.
190
15 T
Rustique, vigoureux, attrayant.
90
120-130
10-15 T
F1 Sunny
55-60
160-200
15-20 T
-
F1 Forever
55-60
160-200
15-20 T
-
Salmon
80
160
6-10 T
Piment
Safi
90
210
10-15 T
(SP)
Thaïlande
85
210
Big Sun
90
220
10-15 T
Jaune, très piquant. Les plus gros fruits.
F1 Avenir
60
120-130
10-15 T
Rouge, volumineuse et rustique.
Jaune du Burkina
80
220
10-15 T
-
Antillais Carribean
90
210
10-15 T
Rustique et productif.
Bombardier
90
210
10-15 T
Type très piquant, productif
Gros Long d’Eté
90
100
15-20 T
Très précoce.
Yolo Wonder
70
130
F1 Nobili
70-75
130
F1 Tibesti
70-75
F1 Goliath
Poireau (SD)
3 à 5 kg
5 à 10 Kg
300 à 400 g
1-3 kg
10 T
8-10 T
Fruit vert foncé à marron brillant.
Piquant et parfumé, 2 mois de fructification
Type Salmon, production plus étalée, très productif.
Résistant TMV.
10-15 T
-
130
10-15 T
-
70
130
10-15 T
-
F1 Nikita
60-70
130
10-15 T
Tolérance Xanthomonas.
Cerise
22
30
F1 RODEO 14
75-80
130
Poivron (SP)
Radis (SD)
250 à 400 g
30 à 40 kg
10-15 T
-
25-35 T
F1 Cobra 26
65-70
130
50-60 T
F1 Jaguar
65-70
130
25-35 T
F1 Panther 17
70-75
130
25-35 T
F1 Copernic
60-65
130
25-30 T
F1 Kiara
70-75
130
30-40 T
Bonne conservation.
F1 Thorgal
65-70
130
35-45 T
Ferme
30-40 T
Tolérance TYLCV
25-30T
Tolérance moyenne TYLCV
-
Très bonne tenue post récolte.
Variété incontournable en toutes saisons.
F1 Ganila
60-65
130
Tomate
F1 Xewel
60-65
130
(SP)
F1 Sumo
70-75
130
30-50 T
Xina
60-65
130
15-20 T
F1 Mongal
60-65
130
35-45 T
Fusarium, Stemphylium, Nématodes, Pseudomonas, très productive, rustique. Particulièrement
recommandée pour chaleur humide.
Fusarium oxysporum f.sp. La meilleure tolérance au TYLCV
200 à 300 g
F1 Nadira
65-70
130
30-40 T
Jaxatu
Meketan
60
110
30-35 T
(SP)
Soxna
90
120
90
120
30-35 T
90
120
25-30 T
Ngalam
Keur Mbir Ndao
200-250 g
20-25 T
Résistant nématodes, Fusarium et Stemphylium.
-
Gros fruits, feuillage vert sans anthocyane.
(1) Précocité : nombre de jours séparant la plantation de la 1 ère récolte.
(2) Cycle : nombre de jours couverts par la culture depuis le semis.
SP = semis en pépinière.
SD = semis direct en général.
Tropiculture n°231 Décembre 2015 édité par TROPICASEM
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