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HAUTE FIDELITE N° 195 - PRODUIT DU MOIS ICOS 270 INIT INCLUSIVE
FEVRIER 2014
N° 195 - FEVRIER 2014
BANC
D’ESSAI
ADL X1
DAC mobile
et plus
NOUVEAU
Guide d’achat :
Electroniques,
source & enceinte
LA TECHNIQUE
AUTREMENT
La musique
numérique,
les formats
d’échantillonnage
PRODUIT DU MOIS
Ampli intégré DAC
FOSTEX GX100MA
FOCUS AUDIO FP90SE
ATC SCM40
Un trio
de CHOC
ICOS 270
INIT INCLUSIVE
AND 5.50€ - DOM 6.90€ - BEL 6.50€ - CH 11FS - CAN 9.95$CA - ESP/ITA/PORT.CONT 6,90€ - TOM/S 850CFP
L 15813 - 195 - F: 5,80 € - RD
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SOMMAIRE
EDITO
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NEWS
4/5/6/8 DANS LE PORT D’USB…
Ce nouveau numéro 195 de Haute Fidélité est le premier
J'AI TESTE
à paraître en cette année 2014. Et toute l’équipe du
DAC iFi Audio
10
magazine a saisi cette occasion unique pour vous
Câbles Wireworld Eclipse XLR & Mini Eclipse HP 12
présenter ses meilleurs voeux d’intenses plaisirs
PRODUIT DU MOIS
musicaux. L’année démarre sous un climat très clément
Ampli intégré/DAC Icos 270 Init Inclusive
14 qui, espérons-le, sera de bon augure pour notre marché
et pour notre activité. Le CES de Las Vegas a fermé ses
GROS PLAN
portes il y a une quinzaine de jours et cette édition 2014
Les Artisans du son
18
semble confirmer le retour de la confiance de la part des
BANCS D'ESSAI
constructeurs de produits audio grand public. Les
DAC ADL X1
24 équipements nomades de qualité (casques, DAC et
Enceinte Focus Audio FP 90 SE
26 amplis casques), les éléments “sans fil” et ceux à
Préampli & ampli de puissance Helixir
connectivité élargie vers le numérique fleurissent dans la
DCSP & HPLSD500
30 plupart des catalogues. Et c’est tant mieux car ce genre
Ampli intégré Marantz PM8500
36 de produits crée une véritable passerelle entre la jeune
Enceinte ATC SCM40
42 génération encore peu concernée par la haute fidélité
Enceinte Fostex GX 100MA
46 pure mais qui vit au rythme des ordinateurs, et celle des
Enceinte Wilson Besnesch ACT
50 cheveux blancs encore accros aux supports matériels et
Enceinte Quadral Aurum Titan VIII
54 que les technologies modernes rebutent toujours un peu.
Les fabricants l’ont bien compris et usent de leur savoirSTORY
faire et de leur notoriété pour proposer des appareils
Pass Labs
58 capables de répondre aux attentes de tous. Ce mois-ci
nous avons testé pour vous quelques électroniques qui
TECHNIQUE
illustrent cette tendance actuelle. À commencer par le
La musique numérique,
les formats d'échantillonnage
62 nouvel intégré Icos Init 270 Inclusive équipé d’un DAC
avec entrée USB, port de plaisance idéal pour un
EXCEPTION
ordinateur. Sous un format beaucoup plus « pocket »,
Ampli intégré Ayre AX-5
66 nous avons porté notre choix sur deux amplis casque et
PETITES ANNONCES
74 DAC USB, le concept en vogue, avec le iDAC du
constructeur AMR sous la marque iFi Micro d’une part, et
GUIDE D'ACHAT
l’ultra nomade X1 de ADL, division de Furutech, d’autre
Electroniques, sources & enceintes
75 part. Bien entendu nous n’avons pas oublié les adeptes du
LE GUIDE DU SPECIALISTE
77 traditionnel avec notamment l’écoute de l’ensemble
préampli et bloc stéréo Helixir Audio et celle des
ABONNEMENT
77
nouvelles enceintes britanniques ATC SCM40.
COLLECTION
81 Bonne lecture.
PROCHAIN NUMERO FIN FEVRIER 2014
HAUTE FIDELITE MENSUEL 5,80 € – Edité par Publison Plus, 64/70 rue Rouget-de-Lisle, 92150 Suresnes
Tél. : 0141382288 – Fax: 0141382266
Directeur de la rédaction: Jean-Marc Habit – Rédacteurs : Dominique Mafrand, Philippe David, Patrice Philippe, Roger Bacri
Pages news : Philippe David
Maquette: Pascal Dubois – Photographe: Francis Kompalitch
Secrétaire de rédaction: Philippe Brunet – Responsable publicité: Malika Berkat – ISSN 1169-4823
Dépôt légal : à parution – Commission paritaire n°0616K88126 – Imprimeur : Léonce Deprez – Béthune – Printed in France/Imprimé en France
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Tous droits de reproduction totale ou partielle strictement réservés pour tous les pays. Les documents, articles, illustrations expédiés au journal et non commandés impliquent de leur auteur
une cession de droits et un accord pour publication, conformément à la loi relative aux droits d’auteur du 11 mars 1957.
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NEWS
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La firme britannique a présenté en
exclusivité au CES de Las Vegas le
Statement, un ensemble en forme de
triptyque : au centre, le préamplificateur NAC S1 encadré par deux blocs
mono NAP S1 de 746 W sous 8 ohms
chacun (ou 1 450 W sous 4 ohms, voire
9 kW en régime impulsionnel sous
1 ohm). Comme on peut l’apercevoir sur
la photo, ces tours de 91 cm de haut
sont agencées en deux parties, les
bases renfermant les alimentations,
séparées des étages audio au moyen
d’épaisses plaques d’acrylique qui
s’illuminent lorsque le Statement est
sous tension. Les circuits électroniques sont mécaniquement découplés,
voire suspendus. Chaque bloc mono
intègre un transformateur torique de
4 kVA, ce qui explique un poids unitaire
de 101 kg, contre « seulement » 62 kg
pour le préamplificateur. Naim a réalisé
des composants spécifiques, notamment dans les étages de régulation.
Tout a été optimisé, y compris la pâte
de conduction thermique qui contient
des parcelles de diamant. Cette merveille sera commercialisée courant
juillet aux alentours de 130 000 livres
sterling. Cela nous laisse du temps
pour vérifier notre « bank statement »
(relevé bancaire). www.naimaudio.com
Naim Statement,
le Naim plus ultra
Chord : un Hugo frais !
Nouvelles fraîches en provenance de Chord : la commercialisation, à l’heure où vous lirez ces lignes, d’un amplificateur
de casques à entrées USB, le Hugo. Son nom est issu d’un jeu de mots portant sur la portabilité de ce combiné DAC et
ampli de casque : « You can take Hugo wherever you go » (Hugo se prononce comme « you go » en anglais). Le Chord
Hugo possède deux entrées USB, l’une basique de type synchrone et l’autre, plus
évoluée, de type asynchrone, qui peut recevoir des signaux PCM d’une résolution
jusqu’à 24 bits/384 kHz ou encore des signaux DSD 128, ou plutôt DXD encapsulés au format DSD-over-PCM (DoP). À cela s’ajoutent deux entrées
numériques optique et coaxiale, ainsi qu’une liaison sans-fil Bluetooth
AptX, basée sur un module de réception propriétaire, pour garantir
une qualité sonore proche de celle du CD-Audio. Le Hugo fonctionne à partir d’une batterie intégrée se rechargeant en deux heures
pour une autonomie de 14 heures. De plus, de manière à être compatible avec les derniers appareils iOS d’Apple et Android, il est
livré avec deux câbles : micro USB et Lightning, ce qui le rend compatible avec les Smartphones et tablettes Android et iOS. Sa connectique
comprend quatre sorties analogiques : 2 mini-jacks 3,5 mm, 1 jack 6,35 mm et une
paire de prises RCA pour attaquer une chaîne hi-fi. Le Hugo sera proposé à 1 495 euros.
Contact : L’Exception musicale. Tél. 07 60 47 29 25. www.chordelectronics.co.uk
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Fostex HP-A4,
nouveau DAC
Le distributeur français Hamy Sound annonce la commercialisation d’un nouveau DAC et amplificateur casque, le
Fostex, le HP-A4. Doté d’un port USB compatible PCM
192 kHz/24 bits et DSD jusqu’à 5,6 MHz (via DoP), il possède une seconde entrée numérique en optique et une
paire de RCA pour l’analogique, ainsi, en façade, qu’un
jack 6,35 mm pour casque, avec volume ajustable. Le
HP-A4 puise son alimentation des 5 V du port USB.
Connemara
déménage
Après 18 années de passionnantes aventures musicales
à la Porte des Lilas, l’auditorium Connemara déménage.
Edgar Morineau tient ici à remercier ceux qui lui ont fait
confiance durant toutes ces années dans ses locaux de
Romainville, et leur donne désormais rendez-vous les
pieds dans le sable à deux heures de Paris. Après les
pavés, la plage. Destination la Normandie, à deux pas de
Villers-sur-Mer. Ce Connemara nouveau reste dédié à la
haute-fidélité exigeante et se veut un havre d’émotions
musicales, une île de frissons sonores en campagne normande. Les milliers de vinyles et de CD amoureusement
collectionnés par le maître des lieux seront en dégustation sur du matériel méticuleusement sélectionné et
assemblé, habitude de la maison. Parmi les nombreuses
marques au menu, la gamme de produits Swissonor,
dont l’exceptionnelle platine vinyle Thorens TD124 modifiée et associée aux électroniques développées par Urs
Frei, sera bien entendu en écoute permanente.
Connemara, le Nouveau Monde, route de Lisieux,
16640 Saint-Vaast-en-Auge.
02 31 95 95 95. www.connemara-hifi.com
5
NEWS
B
R
E
V
E
S
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ABSOLUE CREATIONS CHEZ ART SONIQUE
Le spécialiste normand du câble de haute qualité vient
d’ajouter un revendeur à sa liste : Art sonique, à Caen.
Depuis 1982, Daniel Lemanissier met son expérience au service de la musique en proposant à sa clientèle des systèmes
de haute musicalité. Art sonique, 70, rue de Geôle (face au
château), 14000 Caen. 0231373964. www.art-sonique.com
Rega et du vinyle
chez Reck & Play
L’auditorium strasbourgeois proposait déjà les platines phonolectrices
Brinkmann Bardo, Clearaudio Concept MC et MM, ainsi que de nombreux accessoires, tels que des cellules, pré-pré phono, lave-disque…
La marque Rega vient compléter l’offre avec la Rega RP1 qui, livrée
avec une cellule, permet aux plus petits budgets (pour seulement
325 euros) de s’offrir une platine de qualité remarquable pour l’écoute
des disques vinyles. Toujours dans le catalogue Rega, Reck & Play
propose un préamplificateur phono, qui, pour 109 euros, amplifie et
applique la courbe RIAA à une cellule à aimant mobile, avant d’alimenter une sortie ligne, mais dispose aussi d’une sortie USB pour
numériser les vinyles sur un ordinateur ! Reck & Play entretient et
répare les platines, effectue le nettoyage des disques et vous
conseille, notamment en cas de mise à jour de votre équipement, tel
que cellule, bras, préamplificateur… Reck & Play, 7 place SaintEtienne, 67000 Strasbourg, 09 51 29 72 28. Site : www.reckandplay.fr
et [email protected]. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h
et de 14 h à 18 h 45, et sur rendez-vous.
YBA :
le grand retour !
Après quatre ans d’absence, alors qu’elle est distribuée avec
succès dans une quarantaine de pays, la marque YBA est
de nouveau présente en France. JFF Diffusion en assure la distribution. YBA propose à l’heure actuelle cinq lignes de maillons
haute fidélité : Design, Heritage, Genesis, Passion et Signature,
par ordre croissant de prix. Chaque maillon de la série Design est
proposé à moins de 1000 euros, et se situe entre les 10 000 et
15 000 euros pour la ligne Signature. Mais ce n’est pas tout : le
groupe chinois Shanling, propriétaire de YBA, vient de faire
l’acquisition de locaux en région parisienne. Au programme, la
fabrication française, à terme, des lignes Passion et Signature,
sous le contrôle d’Yves-Bernard André lui-même, toujours aux
commandes de la conception et qui travaille déjà sur une sixième
gamme, Privilège, point culminant du catalogue YBA !
www.ybahifi.com www.jffdiffusion.fr
6
B&W P5 MASERATI
Bowers & Wilkins vient de commercialiser une édition limitée
Maserati de son casque P5, reconnaissable au double de son
arceau en cuir véritable bleu Maserati et au trident de la
marque automobile. Il s’agit d’un casque fermé, polyvalent en
utilisation domestique et mobile, compatible avec les smartphones. Il intègre deux transducteurs de 40 mm à membranes en mylar, pour un poids total de 195 grammes. Il présente une sensibilité de 120 dB, une impédance de 26 ohms
et une bande passante de 10 Hz à 20 kHz. Le câble latéral
avec micro et télécommande est inclus et détachable. Prix :
environ 299 euros. www.bowers-wilkins.fr
DENON ET SON COCOON
La firme japonaise Denon s’intéresse à la musique dématérialisée et annonce le Cocoon, désigné ainsi pour sa forme
atypique, un streamer sans fil fonctionnant avec des fichiers
stockés dans votre smartphone iOS, Android, ou votre ordinateur. Il peut aussi mémoriser jusqu’à trois webradios, fonctionner en multiroom à partir d’un Mac ou d’un PC, le tout en
qualité haute-fidélité. www.denon.fr
SALON RIME AVEC ELECSON
Le magasin Elecson KLS de Paris organise, les 8 et 9 février,
un week-end spécial Focal série Utopia. Ainsi, les visiteurs
pourront écouter des Focal Grande Utopia EM, des Stella EM
et des Scala V2 sur diverses électroniques : Accuphase,
Audio Research, McIntosh, Octave… Ces écoutes seront animées par l’équipe Focal et celle d’Elecson. À noter dans vos
tablettes : samedi 8 février de 15 à 20 h, et le dimanche
9 février de 10 à 18 h. Elecson KLS, place Henri-Frenay,
75012 Paris. 01 43 40 34 84. http://elecson.com Courriel :
[email protected]
NOUVELLES MARQUES
CHEZ JEFFERSON HIFI VIDEO
Jefferson hifi vidéo est maintenant revendeur officiel
Anthem ! Jefferson propose l’écoute des amplificateurs
home-cinéma P2 et P5 couplés au processeur home-cinéma AVM50v, ainsi que les amplificateurs A/V MR710,
MR510 et MR310. Anthem vient renforcer l’offre home-cinéma du magasin avec des produits haut de gamme au rendu
sonore impressionnant. Cet auditorium renommé est maintenant distributeur France et Suisse de Focus Audio et de
Foundation Audio. Focus Audio est une marque canadienne prestigieuse dont vous trouverez un banc d’essai des
enceintes FP 90 SE page 26 de ce numéro. Les gammes
Classic et Prestige sont dès maintenant en écoute au
magasin. Les produits Foundation Audio seront aussi disponibles dans les plus brefs délais. www.jefferson-hifivideo.com Téléphone : 03 84 22 22 23. 43, Grande Rue,
90160 Pérouse. Ouvert du mardi au samedi de 10 à 12 h et
de 14 à 19 h.
TRINNOV : MISES A JOUR
Le constructeur français annonce les mises à jour de ses
produits phares : le Trinnov ST2-Hifi accepte désormais le
192 kHz en mode natif, grâce à la nouvelle version (3.7) du
firmware. L’Amethyst bénéficie de la mise à jour 3.8 de son
microgiciel. Elle inclut l’amélioration de l’opération de calibrage, et fait évoluer les algorithmes de l’Optimizer et la
connectivité Wi-fi. www.trinnov.com [email protected]
Téléphone : 0184234034.
ECLIPSE TOUJOURS AU SOLEIL
Le magasin Eclipse a décidé d’emménager dans de
nouveaux locaux, plus vastes, plus confortables et plus
fonctionnels. Situé à 300 m du centre-ville, le nouveau magasin Eclipse est d’un accès facile, d’autant que l’on peut stationner devant. Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 12h30
et de 14 à 19 h. 2B, avenue Stuart-Mill, 84000 Avignon.
Téléphone : 0490829965.
Courriel : [email protected]
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
NEWS
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La nouvelle
Rockport
Andrew Payor vient de commercialiser ses nouvelles enceintes,
les Rockport Atria. Elles reprennent le design en « voile de
bateau » dérivé des Altair et des Avior dont elles s’inspirent, en format plus réduit. Les Atria, en effet, s’adaptent mieux aux pièces de
dimensions plus modestes. Elles sont d’ailleurs proposées à un
prix plus accessible. Les Atria sont équipées d’un boomer de
23 cm et d’un médium de 15 cm dotés de membranes composites
de carbone, conçus par Andrew Payor, et d’un tweeter à dôme en
béryllium. Ces nouveautés sont proposées à 23 500 euros la paire.
Ces enceintes sont déjà primées par le Reviewers’ Choice. Les
Atria seront présentées dans le Sud-Ouest du 31 janvier au
16 février chez Hifi4Home (06 49 89 68 88), du 1er au 16 mars dans
la région Centre/Rhône-Alpes chez Hifi Link (06 98 44 43 00).
D’autres dates seront affichées sur le site internet dans l’Ouest, à
l’Auditorium Saumur (02 41 51 74 58), à Paris chez Audio Select
(06 07 17 40 07) et à Bruxelles chez Noir & Blanc (+32 2 538 44 51).
Rockport est distribuée en France et en Belgique par Fusion
Acoustic. www.fusion-acoustic.com.
[email protected] - http://rockporttechnologies.com/#/atria/
HiFi Link répond
aux caissons
L’auditorium lyonnais présente les caissons actifs de graves REL qui se
déclinent en trois gammes, la série T, de 499 à 1 099 euros, la série R,
de 1 149 à 2 249 euros, dont le R528SE (voir photo) qui emprunte la membrane carbone de la série haut de gamme G (pour Gibraltar) comprenant le
G2 à 3 399 euros et le G1 à 4 199 euros. Les performances de ces caissons
sont telles qu’ils ne se limitent pas à l’exploitation en home-cinéma, mais prolongent le registre grave de toute enceinte, bibliothèque, colonne ou encastrée. HiFi Link, 04 37 86 33 04. www.hifilink.fr
Nouveau
DAC
ampli casque
chez Denon
Le DA-300 USB présente une sortie casque à volume
ajustable et une sortie stéréo ligne sur une paire de RCA. Il dispose de quatre entrées numériques à sélection tactile
dont une coaxiale, deux optiques et une USB compatible avec le PCM jusqu’à 192 kHz, reformaté sous 32 bits, et le
DSD en natif jusqu’à 5,6 MHz. Un écran OLED change d’affichage suivant la disposition horizontale ou verticale du DAC.
Il intègre une horloge mère de très haute précision pour la synchronisation des données (réduction du jitter) et des composants audio de très haute qualité. Il sera disponible dès février au prix public conseillé de 399 euros. www.denon.fr
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J’AI TESTE DAC
ifi Audio
Micro iDAC USB
Surprenant
Fiche technique
Origine : Allemagne
Prix : 299 euros
Dimensions :
158 x 68 x 28 mm
Poids : 193 g
Fréquence d’échantillonnage
et résolution : 192 kHz/24 bits
Rapport signal sur bruit :
> 111 dB (A)
Gamme dynamique :
> 111 dB (A)
Séparation des canaux :
> 102 dB à 1 kHz
Réponse en fréquence :
3 Hz à 33 kHz (+ 10, dB/0,3 dB)
Distorsion harmonique
totale : < 0,003 %
Rapport signal sur bruit : > 97 dB
Puissance de sortie casque :
> 150 MW (15 ohms)
Tension de sortie RCA :
> 3,3 V (> 100 ohms)
Impédance de sortie : < 1 ohm
Accessoires : câble USB
et câble RCA/RCA stéréo
10
i
Fi Audio a sorti toute une ligne de produits logés dans un même coffret
léger, de faibles dimensions, en aluminium extrudé. Voici le DAC de la
gamme, à la musicalité surprenante. Ce DAC s’installe sans difficulté.
Tout au plus faudra-t-il télécharger le pilote qui le fera fonctionner sous
Windows, alors que cette opération est inutile sous Mac OS X et Linux.
En effet, le micro iDAC reçoit les données audionumériques en provenance du
port USB de l’ordinateur, sur le mode asynchrone. Il utilise également les + 5
V de l’USB pour s’alimenter, à l’exception de toute autre forme de source
d’énergie. En sortie, on peut raccorder le convertisseur sur une entrée stéréo
d’amplificateur, voire des enceintes actives, au moyen d’une paire de
connecteurs RCA. Un jack 3,5 mm délivre la puissance suffisante pour
alimenter un casque stéréo. En raison de l’alimentation unique à partir du port
USB, il faut seulement veiller à ce que le potentiomètre de volume de casque
soit fermé, afin de ne pas interférer sur la sortie de ligne. Le dessus du coffret
comprend trois diodes électroluminescentes, témoins de la tension
d’utilisation, du raccordement à un ordinateur et de la présence de signal. Le
port USB accepte du PCM jusqu’à 192 kHz à une résolution maximale de 24
bits. Le flot numérique traverse une interface XMOS dotée de bases de temps
de référence de haute précision, ce qui rend le taux de jitter pratiquement non
mesurable. Puis le signal est converti au moyen d’une puce Sabre ESS,
marque très réputée. Les étages analogiques, soignés, ne comportent pas de
condensateurs en série sur les sorties. Ce produit, aussi miniature que l’est
son prix, fait preuve d’une musicalité hautement satisfaisante tant sur les
sorties ligne que sur l’embase jack de façade, ces performances audio
résultant d’une technologie parfaitement maîtrisée.
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40 ans au service
de la musique
SCM 7
SCM 11
SCM 19
SCM 50ASLT
SCM 40
JEFFERSON HIFI - 43 Grd Rue - 90160 PEROUSE
Tél : 03 84 22 22 23 - 06 68 10 95 76 / Fax : 03 84 58 96 87
[email protected] - www.jefferson-hifi-video.fr
DAC, PREAMPLI & AMPLI
Goldmund Telos 390.5
J’AI TESTE CABLES
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Wireworld série 7
Eclipse XLR
& Mini Eclipse HP
Universels
Fiche technique
Origine : Etats-Unis
Dimensions :
de 0,5 m à 2 m (Eclipse 7 XLR,
disponible en RCA),
en 2 x 2,5 m et 2 x 3 m
(Mini Eclipse 7 HP),
autres longueurs sur demande
Prix : 580 euros
(Eclipse 7 XLR en 1,5 m),
570 euros
(Mini Eclipse HP en 2 x 3 m)
Contact : www.hamysound.com
Tél. : 01 47 88 47 02
12
L
ancée au CES de Las Vegas de 2013 pour les 20 ans de Wireworld, la série
7 du fabricant de Davie en Floride a bénéficié d’un certain nombre
d’améliorations techniques dont notamment l’arrivée d’un nouvel isolant
composite appelé Composilex 2. Cette technologie à base d’un mélange
unique de polymères réduit les effets triboélectriques produits par des
isolants conventionnels. Le cordon de modulation Eclipse 7 disponible avec
terminaisons RCA ou XLR utilise des technologies propriétaires identiques aux versions
haut de gamme Platinum, Gold et Silver Eclipse 7. On retrouve la configuration Quad
DNA Helix avec quatre conducteurs plats isolés en Composilex 2 et enroulés en hélice,
l’emploi de cuivre OCC (Ohno Continuous Cast) à cristaux longs et des connecteurs
Wireworld à enveloppe en argent et bague en silicone SilverTube. Quant au modèle pour haut-parleur Mini Eclipse 7
situé en milieu de gamme, il reprend des
technologies similaires à l’Eclipse 7 mais
adaptées à son utilisation avec des
terminaisons interchangeables à
fourches ou à bananes Uni-Term
plaquées argent ou or. Les deux
extrémités du câble sont pourvues d’un
bloc isolant avec le médaillon de la série
7 qui débouche sur les deux conducteurs
à raccorder à l’ampli et à l’enceinte.
Le message très aéré et fouillé de l’Eclipse 7 se complète d’un grave
puissant et solide et d’un équilibre impeccable qui en font un modèle
tout à fait capable de rivaliser avec plus haut de gamme que lui en
termes de fidélité pure. On retrouve un bas de spectre
charpenté avec le Mini Eclipse 7 dont la proposition tonale un
peu plus retenue aidera à contenir les brillances éventuelles dans
l’aigu. Deux câbles très recommandables au vu de leur excellent
rapport musicalité sur prix.
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ProAc
Thorens débarque
en normandie
Swissonor,
pour redonner
vraiment vie à la
musique enregistrée
VSOP intégré - 3560€
AM6221 intégré - 7540€
D30R
AM61 préampli - 4540€
Musimages SARL
180, rue de la Passerelle
Saint Jean sur Veyle 01290
Tél. 03 85 31 64 18 - www.musimages-fr.com
Musimages distribue :
Aesthetix, AMG, ProAc, Dynavector…
Le Nouveau Monde
Route de Lisieux
14640 SAINT VAAST EN AUGE
06 09 65 02 53 - 02 31 95 95 95
ACOUSTIC SYSTEM • ACOUSTIC REVIVE • ASI TANGO • ATLANTIS
ACOUSTIQUE • EAR YOSHINO • COPLAND • D.C.S. • DUEVEL • KUZMA •
LEEDH • LEBEN • LODYFI • MAGNUM DYNALAB • MEMON • MULIDINE •
PIERRE-ETIENNE LEON • SWISSONOR • VAN MEDEVOORT • VYGER •
3D LAB… CELLULES : LYRA • ORTOFON • GRADO • YOSEGI
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PRODUIT DU MOIS
D
L’époque est à l’intégration
de l’amplification et de la
conversion. Mise en œuvre
simple, peu de câbles
et prix bien plus serré que
des éléments séparés.
Il manquait au catalogue
du constructeur d’Illkirch
ce type d’électronique.
C’est chose faite avec ce
nouvel intégré qui reprend
l’architecture interne du 270
associée à un DAC maison
doté d’une entrée USB.
isponibles en versions
Init et Elsberg dans la
gamme Prestige, les
électroniques 270 et 370
se voient désormais
proposées avec le
suffixe Init Inclusive,
signifiant qu’elles
embarquent dans leur châssis un
convertisseur numérique vers analogique
peaufiné par Denis Hausherr, créateur
de la société et de la marque Icos. Elles
deviennent ainsi les premiers intégrés Icos
à répondre objectivement à une demande
du public pour des appareils tout-en-un
simples, musicaux et capables de dialoguer
avec un ordinateur.
SIGNAL AUDIO EN DIRECT
Le 270 Init Inclusive est installé dans un
châssis à berceau et capot en tôles d’acier.
Les parois collées sont en médium peint
en noir mat et la face avant en aluminium
extrudé anodisé noir. Celle-ci est équipée
d’une fenêtre dotée de la molette de volume
et de 7 poussoirs à impulsions dont l’un
agit sur la mise en service des entrées
analogiques ou des entrées numériques.
Ces choix sont dupliqués par la
télécommande fournie. La face arrière
déploie la connectique qui se complète
sur ce modèle Inclusive d’une section
numérique. À noter la présence de RCA
«Vidéo» dont une entrée fixe qui permet
d’utiliser l’appareil en ampli de puissance
Le chaînon
manquant
ICOS 270 INIT INCLUSIVE
par Dominique Mafrand
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(volume bypassé) et une sortie réglable qui
permet de contrôler un amplificateur externe.
Le 270 Init Inclusive reprend une topologie
de schéma analogique Icos qui rend unique
les circuits du fabricant. Il n’y a pas de
condensateur sur le trajet du signal depuis
l’entrée jusqu’à la sortie. Le préampli à
composants discrets n’utilise que deux
jonctions semi-conductrices et travaille en
classe A. L’ampli qui travaille en classe AB
comporte un total de quatre jonctions
semi-conductrices. Les deux paires
complémentaires de transistors bipolaires
Darlington par canal sont montées sur une
équerre très épaisse en aluminium. Fixée au
châssis, elle forme avec celui-ci un efficace
dissipateur thermique. L’alimentation fait
également l’objet d’une attention particulière.
Elle dispose d’un énorme transformateur
torique de 500 VA suivi d’un redressement
à double pont diodes ultrarapides à faible
recouvrement et d’une banque conséquente
de condensateurs de stockage. Le
préamplificateur dispose d’une stabilisation
individuelle supplémentaire et d’un filtrage
par capacités à faible impédance. Les
entrées haut niveau sont commutées par
relais à contact or sur béryllium directement
sur le potentiomètre motorisé de volume
Alps. Le DAC est installé sur un circuit
imprimé monté au dos de la connectique
USB et optique. Ses étages numériques
comme analogiques de sortie sont alimentés
individuellement. Chaque fonction dispose
de son circuit. Le signal sortant du récepteur
USB est reformaté puis transite par un
transformateur d’isolation. Le traitement
de cette entrée a été optimisé pour la lecture
de fichiers natifs 16 bits jusqu’à 48 kHz. Le
récepteur de données PCM travaille de pair
avec un rééchantillonneur asynchrone en
32/192 à partir d’une horloge à très faible
jitter. Le DAC (chip PCM1795) travaille en
32/192. Ses sorties symétriques en courant
sont converties en tension par des amplis
vidéo ultrarapides avant d’attaquer l’étage
de sortie à impédance très basse.
FABRICATION
ET ECOUTE
Nous avons procédé à des écoutes en
alternant entre les entrées de type ligne
analogique et les S/PDIF et USB
numériques à partir de pistes disponibles
en CD (sorties analogique et S/PDIF
de notre lecteur) et en fichiers 16/44.
L’appareil a été mis en température après
une journée complète de fonctionnement.
Construction : On ne change pas une
stratégie technique qui fonctionne. Le
fabricant a repris la structure de châssis
à matériaux multiples (acier, aluminium et
bois) dont les densités différentes créant
ainsi un piège pour les vibrations qui ne
se propagent pas. L’implantation interne
à composants discrets respecte la logique
du trajet court et du câblage minimum.
Composants : Pas de révolution
technologique mais un choix raisonné
FICHE TECHNIQUE
Origine : France
Prix : 5 100 euros
Dimensions : 445 x 145 x 310 mm
(hors tout)
Poids : 9 kg
Puissance nominale :
2 x 80 W (8 ohms)
Réponse en fréquence : DC – 100 kHz
Rapport signal sur bruit :
> 100 dB pondéré
Distorsion : < 0,03 % (20 Hz à 20 kHz)
Entrées analogiques : 3 RCA niveau
ligne (500 mV, 12 K), 1 RCA phono
MM (5 mV, 47 K), 1 RCA « Vidéo »
(fixe 1,5 V, 12 K)
Sorties analogiques : 1 RCA
monitoring, 1 RCA « Vidéo »
(après volume 300 mV, 12 K), 2 paires
de fiches WBT 0710 plaquées or
Entrées numériques : 2 RCA S/PDIF
(24/192), 2 optiques Toslink
(24/192), 1 USB (optimisée 16/48)
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PRODUIT DU MOIS
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ICOS 270 INIT INCLUSIVE
La carte DAC est perchée au-dessus de la carte principale, juste au dos de la connectique numérique. Les câbles de
sortie torsadés, de couleur rouge, transitent au travers de deux relais de protection (visibles à gauche du potentiomètre).
et maîtrisé de circuits analogique et
numérique. Le convertisseur de cette
évolution Inclusive adopte une philosophie
identique à celle des célèbres Dactablette
Icos complétée d’une entrée USB 16/48
de série. Composants discrets à tous
les étages analogiques répartis le long
d’un schéma à faible nombre de jonctions,
gage de plus de fidélité et de plus de
transparence. Le transformateur qui occupe
le quart du volume interne est très
largement dimensionné.
Grave : À l’évidence, le 270 Init Inclusive
rappelle immanquablement notre 260 Init
avec toutefois une dimension supérieure
dans le traitement du registre. L’assise et la
matière du grave sonnent d’une façon plus
consistante, mêlant fermeté et souplesse
à la fois. L’articulation des notes ne
se brouille pas à bas niveau d’écoute.
L’extension vers les soubassements
s’effectue avec un contrôle efficace des
16
haut-parleurs de nos Alycastre notamment
à partir de l’entrée S/PDIF.
Médium : Le schéma d’amplification Icos
marque beaucoup de points sur ce critère.
L’écoute des trois entrées aboutit au
constat simple que le 270 Init Inclusive
distille des timbres très justes sans aucune
sensation de projection ni de dureté. Nous
avons été particulièrement séduits par
l’entrée USB dont la proposition tonale
même issue d’un fichier 16/44 véhicule une
saveur analogique tout à fait inattendue.
Aigu : L’étendue dans les fréquences
élevées de la bande passante de l’intégré
laissait présager d’un aigu très filé et très
détaillé. La restitution à partir d’une entrée
analogique dépend essentiellement du
signal entrant et l’excellente neutralité
du Icos n’enlève rien au caractère de
la source. L’entrée USB propose un aigu
charnu et soyeux (cuivres ciselés et épais,
piste « Gotcha » en fichier 16/44) là où
l’entrée S/PDIF parcourue du même
morceau issu de notre drive perd un peu de
l’authenticité du message par une analyse
harmonique très fouillée et ultra-aérée.
Dynamique : Après quelques minutes
d’écoute, le sentiment est que cette
électronique très vivace paraît
subjectivement plus puissante que ce
qu’indique la fiche technique. De plus, elle
dévoile une très grande stabilité vis-à-vis
des enceintes qui n’ont pas la nécessité
absolue d’être hautement sensibles.
Les impacts de la boule frappant la grosse
caisse (piste « Animal », CD Sarbacane
de Francis Cabrel) évacuent une dose
d’énergie dont la générosité grimpe avec
le traitement numérique effectué après
l’entrée S/PDIF.
Attaque de notes : Nous évoquions
plus haut le mélange de fermeté et de
souplesse de l’appareil. Le 270 Inclusive
séduit par ses facultés d’analyse qui mêlent
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SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
iMac et Pure Music
Câbles :
Van den Hul Ultimate (USB)
Ocellia Signature (S/PDIF)
Jorma Design n° 2 (mod et HP)
Gigawatt (secteur)
Enceintes acoustiques :
Pierre Étienne Léon Alycastre
définition et douceur. L’électronique est
alerte et rapide sans chercher à en faire
trop, évitant ainsi de tomber dans l’excès
de sécheresse et de matité. La déclinaison
harmonique s’attache à donner du corps
et de la familiarité tonale aux notes.
Scène sonore : L’appareil dresse une
scène sonore parfaitement crédible. Nous
n’avons logiquement pas obtenu la même
ampleur et la même perspective spatiale
selon l’entrée utilisée. Le travail en
dématérialisé via l’entrée S/PDIF affiche
un côté spectaculaire par l’abondance de
détails sonores qui parfont l’illusion d’y être.
Plus expressive dans le ressenti, l’entrée
USB joue la carte du charme et de la
sincérité par sa restitution plus pulpeuse.
Quel que soit le type de signal entrant,
la netteté de la focalisation accentue l’effet
de présence des interprètes plus proches
de l’auditeur qu’à l’habitude.
Transparence : Icos fait partie des
constructeurs d’électroniques dont nous
apprécions la transparence, entendez parlà la neutralité, la vivacité et l’effacement
devant la musique. Pas de signature
propre, pas de redondance tonale d’une
piste à l’autre mais bel et bien une lecture
unique et distincte de chaque partition.
Les entrées S/PDIF dévoilent
incontestablement un plus grand nombre
de microdétails alors que l’entrée USB
paraît plus charnelle. En peinture,
on pourrait évoquer l’hyperréalisme
et l’impressionnisme.
Rapport qualité/prix : Nous avions
effectué il y a quelques mois un comparatif
d’intégrés autour de 5 000 euros, et ce que
nous avons obtenu avec le 270 Init
Inclusive nous fait regretter de ne pas avoir
pu l’insérer dans ce groupe. Car l’Icos est
techniquement et musicalement paré
pour se comparer à plus puissant et
à plus ambitieux que lui sur le papier.
La fabrication qui emprunte aux habitudes
du constructeur ne répond plus totalement
aux canons esthétiques actuels.
Cependant, la maîtrise technique des
schémas, l’intégration d’un DAC et la
qualité de l’écoute justifient le prix demandé.
VERDICT
Nous avions raccordé le Icos 270 Init
Inclusive la première fois, quand nous
l’avons reçu, après une séance intensive
d’écoutes en compagnie d’autres
électroniques. Dès les premières mesures
émises par l’Icos pourtant froid, ce fut la
surprise, la bonne surprise d’une restitution
pleine, bien timbrée et vivante. Cet intégré
prouve qu’une ligne de conduite
technologique parfaitement réfléchie et
implémentée avec des composants certes
triés mais disponibles sur catalogue permet
de proposer des électroniques de la plus
haute musicalité, à l’image de ce 270 Init
Inclusive. Doté d’une connectivité
s’ouvrant au virtuel, cet Icos nouveau
est à consommer sans modération.
■■■■■■■■■■
■■■■■■■■■■
GRAVE
■■■■■■■■■■
MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
■■■■■■■■■■
TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
■■■■■■■■■■
CONSTRUCTION
COMPOSANTS
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GROS PLAN
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Les Artisans du Son :
Conseils,
choix
et services
Situé au cœur de Mulhouse, l’auditorium
Les Artisans du Son vient de fêter ses 35 ans.
Au cours de son existence, ce magasin
de haute-fidélité n’a cessé d’évoluer
et d’étendre le nombre de ses salles
d’écoute. Portrait d’une structure atypique.
C
et auditorium doit
son existence
à Robert Rapp,
un électronicien
passionné de
musique, très cultivé dans ce
domaine et spécialisé dans la
conception de matériel audio.
Déjà, avant de sortir de la faculté
de physique appliquée de
Mulhouse, option électronique,
il développait des amplificateurs,
une véritable passion. Comme il
le dit lui-même, «l’électronique
m’a tenu proche de la musique.
J’ai toujours considéré un
appareil hi-fi comme un miracle :
on assemble des composants et,
au final, il en sort de la musique.
C’est magique!» Puis il fonda sa
Deux des auditoriums
dédiés au haut de gamme.
Cette année marque le
retour d’Accuphase chez
Les Artisans du Son. On
notera le choix pléthorique
et éclectique du magasin.
société CERA (Centre d’études
et de recherches appliquées),
développa ainsi des
amplificateurs de sonorisation
jusqu’à 1600 W de puissance,
de même que des consoles de
mixage, pour atteindre le quasimonopole de la clientèle des
discothèques dans l’est de la
France. Bien vite, la société prit
de l’ampleur, grâce à ses
produits de sonorisation, mais
aussi grâce à ses dispatchings
électroniques, qui équipaient un
grand nombre de magasins de
hi-fi en France, en Allemagne et
en Suisse. L’un de ses appareils
servant à commuter les sources
aux amplificateurs et ces
derniers aux enceintes, par
l’intermédiaire d’un pupitre de
commande à boutons lumineux,
a même été installé à Tel-Aviv…
La qualité et la fiabilité des
produits estampillés CERA
remportèrent un grand succès,
au point que la société est allé
les présenter dans un salon à
Chicago. La firme de Robert
Rapp monta en puissance,
ce qui le poussa à embaucher
du personnel et le força à se
confronter à la gestion de
l’entreprise bien plus qu’à la
conception de matériel audio, sa
vocation première. Rencontrant
de plus en plus de difficultés, à
l’époque, car en plus de gérer le
personnel, il consacrait du temps
à démarcher la clientèle, au
détriment de la conception de
nouveaux produits, il se mit à
chercher un local qui servirait de
vitrine aux produits CERA. C’est
ainsi que la société s’installa,
en 1978, là où elle se trouve
aujourd’hui, dans un bâtiment du
XVIe siècle, à la différence près
qu’à l’époque, seul le rez-dechaussée de l’immeuble était
exploité. A la suite des difficultés
rencontrées dans la gestion de
l’entreprise, le maître des lieux
décida de mettre fin à sa société.
Ce fut le début d’une nouvelle
ère, celle du magasin
Les Artisans du Son!
LA HAUTE-FIDELITE
Les importateurs et autres
distributeurs ne tardèrent pas
à passer la porte du 44 rue de
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GROS PLAN LES ARTISANS DU SON
l’Arsenal de Mulhouse, ayant
déjà vu les produits CERA
lors des festivals du son qui
se déroulaient, à l’époque,
à la Porte Maillot de Paris,
«de véritables fêtes du son»
se souvient Robert. C’est ainsi
que démarra l’activité de vente
de matériel haute-fidélité, voici
trente-cinq ans. Petit à petit,
après le rachat des murs aux
alentours de 1981, la hautefidélité a phagocyté les étages
du bâtiment, jusqu’à totaliser pas
moins de 16 pièces d’écoute de
permettent aux clients de se
sentir comme chez eux. Matthieu
Rapp se souvient avoir vu des
clients pleurer d’émotion à
l’écoute de musique. Parmi ses
autres souvenirs, évoquons
également la fois où les tableaux
accrochés aux murs se sont mis
à bouger lorsqu’un client est
venu écouter The Wall de Pink
Floyd sur des enceintes
AvantGarde Trio et leurs
Basshorn. Il ne s’agissait pas
d’écouter fort, mais seulement
de manière réaliste, ce qui
provenance locale, en une sorte
d’exposition permanente de
tableaux et sculptures, et l’on y
trouve aussi des instruments de
musique anciens. On compte,
parmi ces pièces d’écoute,
pas moins de trois dédiées
aux maillons haute-fidélité
d’occasion. En matériel neuf,
Les Artisans du Son approchent
les 50 marques figurant parmi
les plus prestigieuses, sans
oublier que bien souvent, la
plupart des éléments de chaque
gamme sont distribués.
En haut, une association d’électroniques NAD et d’enceintes B&W CM1. En bas, les
électroniques Rega sont à l’honneur. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !
toutes tailles qui, à l’origine,
étaient des appartements. Le
magasin offre ainsi un grand
choix de produits sur une surface
ouverte au public avoisinant
les 600 m2. Les travaux de
rénovation des pièces (murs,
sols, plafonds tout comme les
fenêtres), sans oublier celle de
l’infrastructure électrique, se sont
terminés en 2004. Ces salles
de dimensions domestiques
20
générait une forte pression
acoustique. Une autre fois, la
musique originale du film Mission
impossible de Lalo Schifrin a fait
tomber deux carreaux de
fenêtre, au deuxième étage,
toujours dans le cadre d’écoutes
réalistes, mais, cette fois, sur des
enceintes BC Acoustique Nil et
un caisson Tiberias de même
marque. Ces pièces sont
décorées d’œuvres d’art de
LE RELAIS
En 2012, Robert Rapp décida de
confier la direction des Artisans
du Son à ses deux fils,
en passant d’une gérance
uninominale à une codirection,
assurée désormais par Gilles et
Matthieu, qui possèdent chacun,
outre un tronc commun de
compétences, des domaines
personnels de prédilection :
les achats pour Gilles, la
communication pour Matthieu.
Cette direction bicéphale ne se
contente pas des acquis de plus
de trois décennies, mais se tient
constamment au courant
des nouvelles tendances
technologiques de la hautefidélité et du cinéma chez soi :
Gilles gère les formations en
France, tandis que Matthieu
décide qui il enverra et où pour
se former à l’étranger. Cette
année 2014, Les Artisans du
Son ont, par exemple, accepté
l’invitation de la firme allemande
AvantGarde pour aller visiter
leur usine. Auparavant, des
formations et visites ont été
effectuées régulièrement chez
B&W, mais aussi chez Denon,
Marantz, Davis Acoustics… Les
formations axées sur la vidéo
ne sont pas laissées de côté.
En revanche, les subtilités liées
à la musique dématérialisée,
parfaitement assimilées par le
personnel des Artisans du Son,
ont été acquises sur le terrain.
Tout a commencé avec le
serveur Sonoss. Le magasin
s’est également intéressé à la
diffusion en multiroom, mais
cette tendance n’évolue que
lentement chez la clientèle.
Parallèlement, les frères Rapp
se sont intéressés à la marque
NAIM qui a pris plusieurs années
d’avance sur la concurrence,
notamment pour le multiroom,
via la mise en réseau,
et la diffusion de musique
dématérialisée. Le choix des
enceintes encastrées, d’un point
de vue historique, a débuté avec
B&W, mais actuellement le
magasin propose aussi, dans
ce domaine, Klipsch et KEF.
Les produits Lutron gèrent
la domotique (motorisation
En haut, une infime
partie de ce que propose
l’auditorium, ici, dans
un home-cinéma.
Ci-contre, NAIM fait bon
ménage avec Triangle
et Rega, entre autres…
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
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GROS PLAN LES ARTISANS DU SON
NAIM, McIntosh et
Audiomat côtoient
B&W et un conditionneur
secteur Furman. Les
enceintes Avant Garde
Duo à l’honneur,
épaulées par un caisson
Basshorn, au fond.
d’amplificateurs à tubes
et de matériel audio vintage.
Le SAV des Artisans du Son
est reconnu dans un triangle
Belfort/Epinal/Strasbourg,
sans oublier la clientèle suisse.
EN PHASE AVEC
LES TENDANCES
ACTUELLES
de l’écran, voire descente
du projecteur) et son pilotables
via iOS (iPad ou iPhone).
Les Artisans du Son assurent
le câblage, l’implantation du
matériel et les réglages. Robert
Rapp a transmis sa passion
à ses deux fils pour la hautefidélité. À ce sujet, Matthieu
a une jolie expression lorsqu’il
parle des maillons reproduisant
de la musique : il ne les essaie
pas, il les goûte! L’intégration du
matériel audio et/ou vidéo chez
le client se situe entre 10 et 20%
du chiffre d’affaires du magasin.
Ce dernier, d’ailleurs, est en
progression constante, reflet
du travail de fond de l’équipe des
22
Artisans du Son, ce qui a permis
de résister à la crise économique
de ces dernières années.
UNE ACTIVITE
IMPORTANTE : LE SAV
Le service après-vente géré par
les Artisans du Son mobilise,
en interne, pas moins de trois
laboratoires de maintenance
qui effectuent 800 dépannages
par an. Le nombre des
structures similaires se
réduisant comme peau de
chagrin, le magasin reçoit
de plus en plus de monde.
Lors de notre visite, nous avons
remarqué la présence de
plusieurs paires d’enceintes
haute-fidélité, n’ayant pas
supporté le rôle d’enceintes
de sonorisation qui a été le leur
durant les fêtes de fin d’année :
mieux vaut, soit dit en passant,
louer une paire d’enceintes
compactes de sonorisation
que de détruire des maillons
haute-fidélité qui n’ont pas été
conçus pour cela… Le service
dépannage des Artisans du
Son emploie deux personnes
à temps plein, Eric et Loïc,
respectivement ingénieur
et technicien supérieur.
Le troisième labo, situé au
rez-de-chaussée, est occupé
par Robert lui-même : il se
spécialise dans la réparation
Les Artisans du Son observent
en permanence une veille
technologique associée à des
formations régulières de mise
à niveau. Et à l’instar d’autres
magasins spécialisés, il a aussi
été constaté un retour à la
platine vinyle, comme si, selon
Matthieu, la clientèle « cherchait
à se réapproprier la musique »
par le biais des disques noirs, en
compensant cette sorte de vide
provoqué par la musique
dématérialisée. Ce phénomène
s’affirme et la clientèle,
effectuant cette démarche vers
la source analogique, fait bien
souvent partie de la génération
CD. La très grande diversité
de matériels proposée par Les
Artisans du Son répond à tout
type de budget, du plus modeste
au plus élevé. Cela, associé
aux compétences de tout
le personnel de l’entreprise et à
sa grande faculté à transmettre
une véritable passion du son
et de l’audiovisuel domestique,
contribue au succès de ce
magasin devenu, au fil du
temps, une véritable référence.
Philippe David
Remerciements : Robert, Gilles et
Matthieu Rapp. Les Artisans du Son,
44 rue de l’Arsenal, 68100 Mulhouse.
Téléphone : 0389464375.
Fax : 0389451800.
Site : www.artisansduson.fr
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BANC D’ESSAI DAC
ADL, filiale de Furutech,
propose un grand nombre
de produits dédiés à l’audio.
Le X1 réunit plusieurs
fonctions : DAC mobile,
préamplificateur de casque et
interface audionumérique USB.
D
e taille quasi équivalente
à un smartphone,
le X1 répond
à un grand nombre
de configurations,
tant sur le plan mobile
que domestique, grâce
à une riche connectique.
Il constitue une sorte de chaînon manquant
entre les appareils iOS et des casques de
qualité, mais aussi entre un ordinateur
et une chaîne haute-fidélité, via sa sortie
S/PDIF optique.
TAILLE COMPACTE
Le X1 se présente sous la forme d’un boîtier
doté, sur cinq de ses faces, d’un matériau
synthétique ABS mat et antidérapant.
La partie supérieure, formée d’une plaque
d’aluminium, dispose de plusieurs coloris
(bleu, rouge, noir ou naturel). Elle accueille
six diodes électroluminescentes au format
tête d’épingle, indiquant la fréquence
d’échantillonnage sur laquelle le DAC s’est
verrouillé. La partie gauche affiche 44,1 kHz
et ses deux multiples, tandis que celle de
droite fait de même pour 48 kHz et ses deux
multiples, jusqu’à 192 kHz.
UTILISATION MOBILE
Avant toute exploitation nomade, il faut
charger la batterie interne au X1, ce qui évite
de dégrader l’autonomie du smartphone.
Le chargeur n’étant pas fourni par ADL,
un adaptateur à découpage tel que celui
d’un iPhone (voire d’un iPad) conviendra.
Au terme d’environ 5 heures de charge,
la batterie interne au lithium-ion de 2600 mA
sous 3,7 V du X1 fonctionnera pendant
un peu plus de 7 heures. Une petite LED
tricolore s’illumine en rouge pendant
la charge, en vert lorsque la batterie est
opérationnelle, et en orange lorsqu’il est
temps de la recharger. Il suffit donc de relier
le petit boîtier de l’ADL, via son connecteur
mini USB, sur un chargeur. Pour écouter de
la musique en mode mobile, un cordon relie
l’iDevice au moyen d’un adaptateur USB A
DAC
mobile et plus
ADL X1
par Philippe David
24
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FICHE TECHNIQUE
d’un côté et connecteur 30 broches de l’autre.
À partir de l’iPhone 5 et de l’iPad de
quatrième génération, adoptant le
connecteur lightning à 9 broches, il faudra se
munir du câble adéquat. Si vous ne souhaitez
pas utiliser celui de votre iDevice que vous
préférez conserver pour la charge, sachez
que l’on trouve facilement ce genre
d’adaptateur. Ne reste plus qu’à brancher
le casque sur l’une des deux sorties
en jack 3,5 mm. Celle de la partie supérieure
possède quatre contacts, afin de la rendre
compatible avec les combinés casque et
microphone, tant au standard Sony qu’à celui
d’Apple, au moyen d’un petit commutateur
situé à gauche de l’embase. Sinon, l’embase
jack se trouvant à l’opposé se dote des trois
contacts des canaux gauche et droit et leur
masse commune, sans entrée micro, cette
fois. Sur le dessus, le potentiomètre de
volume met le X1 sous tension grâce
à un commutateur mécanique de début de
course : pas de touche logique à impulsion,
ADL a choisi le plus simple! Le raccordement
à tout baladeur se contentant d’un
connecteur jack est possible via l’entrée
ligne, matérialisée par une embase 3,5 mm.
UTILISATION DOMESTIQUE
On peut facilement relier le X1 à un
ordinateur, lequel assure sa charge au
moyen de son port mini USB. Comme
d’ordinaire, le Mac se branchera directement,
tandis que le PC nécessite un pilote
téléchargeable gratuitement sur le site d’ADL.
Comme le X1 sait détecter toutes fréquences
d’échantillonnage jusqu’à 192 kHz sous 24
bits, à partir de l’USB, grâce à un processeur
XMOS, il saura lire tous types de formats
audio. L’une des sorties jack 3,5 mm peut
être raccordée à une chaîne hi-fi en
analogique, offrant les qualités du DAC
interne construit à partir d’une puce de
conversion Sabre ESS-ES9023, excusez du
peu! Sinon, le X1 propose aussi de convertir
les signaux en S/PDIF optique, disponible sur
le jack 3,55 mm inférieur. Là encore, on
trouve facilement dans le commerce des
câbles à fibre présentant, à une extrémité,
une fiche jack optique, et de l’autre, le bon
vieux connecteur Toslink. Ainsi, le X1 peut
bénéficier des apports qualitatifs du DAC
de votre chaîne hi-fi.
À L’ECOUTE
Les tests d’écoute ont été effectués en tenant
compte de tous les cas de figure auxquels
peut répondre l’ADL X1. Ce dernier a mis
en évidence la qualité de sa conversion
numérique vers analogique et la musicalité
de sa sortie casque, en conservant ses
performances musicales quel que soit le type
de casque. La restitution procure, dans
ce type d’exploitation, nettement plus de
matière, de densité et de dynamique que
la sortie casque d’un iPhone, iPod ou iPad.
La définition générale, fluide, articulée et son
image stable démontrent un travail efficace
sur la réduction du jitter. On notera, en
particulier, la restitution des voix masculines
et féminines. La bande médium dans son
ensemble délivre une richesse de détails très
avenante. La stabilité et la fermeté du registre
grave traduisent également l’absence audible
du jitter. En exploitation domestique, on
retrouve ces qualités. Il faudra cependant
se procurer un bon câble jack 3,5 mm stéréo
vers une paire de cinch afin d’attaquer
la chaîne hi-fi en analogique dans les
meilleures conditions. Si votre installation
comporte un DAC doté d’une embase
optique libre, une configuration dans laquelle
le X1 devient une interface de conversion
numérique vers numérique (USB vers
optique) vous en tirerez le meilleur profit,
grâce à la haute qualité des circuits
internes.
Origine : Japon
Prix : 390 euros
Dimensions : 68 x 118 x 16,5 mm
Poids : 147 g
Fréquence d’échantillonnage
maximale et résolution :
192 kHz/24 bits
Rapport signal sur bruit casque :
95,5 dB (32 ohms) à 102,1 dB (600 ohms)
Réponse en fréquence :
20 Hz à 20 kHz
Distorsion harmonique totale : < 0,003%
(32 ohms) à 0,0085 % (600 ohms)
Puissance de sortie casque :
82 mW (32 ohms) à 19 mW (600 ohms)
Connecteur pour informatique :
mini USB type B
Connecteur pour iDevice : USB A
Accessoires : câble USB/connecteur
30 broches iDevice et USB A vers
Mini USB (Mac/PC), cordon jack
4 contacts/jack 4 contacts…
preuve de polyvalence, tant pour l’écoute
nomade au casque que lorsque le X1
tiendra le rôle d’interface dans une
installation haute fidélité domestique. Sa
batterie interne est un plus, car elle
conserve l’autonomie de la source mobile
qui lui est raccordée. L’ADL X1 sait
s’adapter à de nombreux cas de figure. Ses
possibilités de raccordement et sa musicalité
font de ce petit appareil simple et ludique à
exploiter un must pour ceux qui emmènent
de la musique avec eux et qui cherchaient
une bonne interface audio entre ordinateur
et chaîne hi-fi. Un produit à considérer,
d’autant que son rapport qualité/prix plus
que satisfaisant est aussi un atout à porter
au crédit de l’ADL X1.
VERDICT
Ce préamplificateur casque, DAC et
DDC (pour la conversion de
l’entrée USB en sortie optique) fait
25
BANC D’ESSAI ENCEINTE
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La marque canadienne Focus Audio existe
depuis 1993 et se spécialise principalement
dans la conception et la fabrication d’enceintes
acoustiques qui se subdivisent en quatre gammes,
correspondant à autant de budgets différents.
F
ocus Audio a conçu quatre
gammes d’enceintes
acoustiques convenant
à la haute-fidélité comme
au home-cinéma, puisque
les séries Classic, Signature
et Prestige s’articulent autour
de colonnes, d’enceintes de
bibliothèque pouvant faire office de diffuseurs
surround et d’au moins une enceinte centrale.
Seule la gamme Master, de loin la plus
onéreuse, se compose de «seulement»
trois colonnes… Le banc d’essai porte sur
le modèle le plus évolué de la série Prestige;
il succède à la FP 90, en ajoutant le suffixe
“SE”, afin de marquer les améliorations par
rapport à la première version. Cette enceinte
appartient à la série Prestige, dont vous avez
pu voir une autre de ses représentantes,
l’enceinte de bibliothèque FP 60 SE, testée
dans le numéro 181 de votre magazine favori
(septembre 2012).
UNE CONCEPTION
TRES ABOUTIE
Le coffret présente un baffle chanfreiné, afin
de casser les ondes stationnaires pouvant
revenir sur la colonne après avoir été
réfléchies sur les murs. Cet aménagement,
ayant pour but d’améliorer les performances
des FP 90 SE, renforce également leur
aspect esthétique en affinant les lignes.
Le constructeur a choisi une structure à trois
voies, le boomer étant décompressé par
un évent bass-reflex, débouchant au dos
de l’ébénisterie, à proximité du bornier de
haute qualité, prévu tant pour le bicâblage
que pour la biamplification. Le coffret,
réalisé en MDF de haute densité, présente
des parois de 2,5 cm d’épaisseur, doublée
pour le baffle, ce qui porte donc cette
dernière à deux pouces, soit un peu plus de
5 cm. À l’intérieur du coffret, le constructeur
a installé des raidisseurs aux endroits
stratégiques. Mais, en y regardant de plus
près, ces ajouts ne servent pas en totalité à
l’augmentation de l’inertie du coffret : il s’agit
d’un barrage, à l’instar des petites pièces
de bois que l’on colle sous les tables de
résonance des guitares acoustiques afin
d’améliorer leur sonorité. Dans la même
logique, la présence de ce barrage explique
la disposition partielle de matériaux
absorbants à l’intérieur de l’enceinte : une
sorte de fibre, assez dense, est installée à
la base de la colonne, tandis que les parois
emploient de la mousse synthétique blanche
de type « Dupont de Nemours ». Soulignons
le souci du détail des concepteurs pour
l’élaboration du coffret des FP 90 SE…
Colonnes
d’exception
FOCUS AUDIO FP 90 SE
par Philippe David
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
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FOCUS AUDIO
FP 90 SE
CONIQUES ET GERMANIQUES
Depuis de nombreuses années, Focus
Audio exploite des boomers et des
médiums de la marque allemande Eton.
Cette firme a breveté des membranes
appelées Hexacone, reconnaissables
à leur motif hexagonal, en nid d’abeilles.
Elles se composent d’un sandwich
Kevlar/Nomex/Kevlar : ces deux matériaux,
connus pour leur légèreté et rigidité,
appartiennent à la famille des aramides.
Une telle combinaison élimine pratiquement
tout risque de fractionnement dans les
basses fréquences. Les transducteurs Eton
montés dans la FP 90 SE ne figurent pas
au catalogue du constructeur allemand.
En effet, ils ont été conçus sur mesure pour
Focus Audio : un boomer d’environ 23 cm
de diamètre et un médium de 14 cm,
construits suivant des tolérances très
serrées, afin de pouvoir apparier les
enceintes au point d’obtenir une parfaite
identité gauche et droite. Ces transducteurs
ont été optimisés dans le but de garantir une
réponse impulsionnelle optimale, une tenue
en puissance accrue, un taux de distorsion
très faible et la meilleure diffusion possible.
UN TWEETER
DE HAUT DE GAMME
Focus Audio a remplacé le tweeter Scan
Speak de la série Revelator par un autre
modèle, choisi dans la gamme Illuminator
du même constructeur. La volonté de
rendre les fréquences élevées moins
directives, plus régulières et de gagner
en précision a dicté le changement du hautparleur d’aigu, équipé d’un dôme en tissu
imprégné de 2,54 cm de diamètre. Cette
membrane possède une suspension
périphérique qui lui confère une excursion
importante, sans risque d’augmenter
la distorsion, grâce à l’énorme champ
magnétique orienté et homogène, grâce
au concours d’aimants au néodyme.
UN FILTRAGE SOIGNE
Focus Audio a étudié chaque détail du
filtrage, tant dans la détermination des
fréquences de transition et des pentes que
dans le choix des composants à tolérance
très serrée, pour les mêmes raisons que
28
FICHE
TECHNIQUE
Origine : Canada
Prix : 10 490 euros la paire
Dimensions :
1 090 x 290 x 390 mm
Poids : 40 kg
Réponse en fréquence :
25 Hz à 25 kHz ± 3 dB
Puissance admissible :
de 50 à 500 W sous 8 ohms
Impédance nominale : 8 ohms
Sensibilité : 87 dB pour 1 W à 1 m
Fréquences de transition
du filtre 3 voies : 150 Hz et 2,5 kHz
à 24 dB par octave
pour celui des transducteurs. Le filtre à trois
voies du troisième ordre (pentes de 18 dB
par octave) aiguille le grave vers le boomer
jusqu’à 150 Hz, fréquence à laquelle le
médium prend le relais, avant de laisser la
main au tweeter à 2,5 kHz. Ce filtre présente
un câblage dit « en l’air », ce qui l’affranchit
des pertes et des effets capacitifs d’un
circuit imprimé. Les éléments de filtrage se
répartissent entre des self-inductions en fil
de Litz en cuivre pur Solen, cette marque
fournissant également les condensateurs
au polypropylène. Ces derniers partagent
le filtrage avec des modèles au polystyrène
de chez Real Cap. Le câblage interne fait
appel à la marque Cardas, dont la qualité
n’est plus à démontrer.
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Ces élégantes colonnes
aux chanfreins allégeant leur esthétique
ne souffrent d’aucune critique dans
la réalisation et la finition exceptionnelle,
tant sur le plan de l’ébénisterie que pour
l’implantation des transducteurs et du
bornier de connexion à l’amplificateur.
L’épaisseur des parois de l’ébénisterie
explique en grande partie le poids
des FP 90 SE.
Composants : Les transducteurs,
choisis pour leurs hautes performances,
sont issus du constructeur allemand Eton
pour le boomer et le médium, tandis que
le tweeter provient de chez Scanspeak.
Cette fois, si Focus Audio a renouvelé
sa confiance au facteur danois de
transducteurs, il a remplacé le tweeter
Revelator, reconnaissable à sa pièce de
phase collée sur la membrane, par un autre
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modèle moins directif. Le filtrage fait lui
aussi appel à des composants de haute
qualité.
Grave : On reconnaît une excellente
enceinte à de nombreux paramètres,
à l’écoute, à commencer par la qualité de
restitution du grave. Ce registre s’exprime
avec précision et rapidité, tout en haute
définition, sur ces Focus Audio. Sa
neutralité de bon aloi a tendance à s’effacer
derrière le programme musical, retranscrit
avec une musicalité et une pureté
exceptionnelles.
Médium : Les FP 90 SE présentent, dans
ce registre, une aération et un naturel que
l’on aimerait retrouver plus souvent. Ces
enceintes se montrent imperturbables aux
variations du signal dans la bande médiane,
que celui-ci soit simple ou très complexe. A
aucun moment, les Focus Audio ne perdent
le sens du détail, quels que soient le niveau
sonore d’écoute et la richesse des timbres
à restituer. Les voix, tant masculines que
féminines, profitent de cette haute définition
en s’exprimant avec un naturel saisissant.
Aigu : Malgré la charge de travail
importante pour un tweeter fonctionnant
à partir de 2,5 kHz, on ne ressent aucune
coloration. Ce Scanspeak fait preuve
d’un filé remarquable dans les fréquences
élevées et d’une richesse de nuances
qui s’explique en partie par la vivacité
de sa réponse impulsionnelle. L’adaptation
avec le médium est idéale, car à eux deux,
ils forment une très belle cohérence
harmonique, dans un respect scrupuleux
de la phase, ce qui induit, en toute logique,
des transitoires faisant preuve de réalisme.
Dynamique : Les Focus Audio savent
tirer parti des électroniques qui leur sont
raccordées. Ici, notre amplificateur FM
Acoustics F30 B et ses 150 W par canal
sous 8 ohms donne le meilleur de luimême, grâce à des enceintes sachant
suivre la dynamique des audiogrammes
sans perdre leur cohérence. Les signaux
de faible amplitude sont restitués sans
simplification du spectre harmonique, tandis
que sur les fortissimi, on ne perçoit pas,
à l’écoute, de remontée de distorsion.
Attaque de note : La cohérence
et la rapidité de réaction des FP 90 SE,
constatées dans les tests ci-dessus,
associées à un bon respect de la phase
acoustique, se traduisent en attaques
de notes remarquables d’authenticité.
Lorsqu’on a eu la chance d’assister,
voire de participer à quelques-uns des
audiogrammes de test, on ne s’en rend que
mieux compte. De plus, la bande passante
étendue du tweeter, qui monte jusqu’à
25 kHz, n’est pas étrangère à ces attaques
de notes, ne serait-ce que pour la relation
physique existant entre bande passante
et temps de montée.
Scène sonore : La cohérence générale
de ces Focus Audio, de même que
l’appairage des transducteurs et des
composants des filtres contribuent à
l’installation d’une scène sonore à l’image
de celle que les ingénieurs du son ont
définie. Cette image sonore est, en effet,
la résultante, sur une prise de son en stéréo
de phase, des dimensions physiques de la
salle de concert. Le confort et la précision
de l’écoute passent aussi par une excellente
focalisation des différentes sources
instrumentales dans l’espace,
s’inscrivant dans une acoustique naturelle.
Le remplacement des tweeters par une
référence présentant moins de directivité a
joué un rôle marquant dans cette évaluation
très positive.
Transparence : La musicalité dans
ce qu’elle a de plus fidèle s’accompagne
d’une absence de coloration et d’un respect
scrupuleux des timbres et de la dynamique.
Les FP 90 SE ont pourtant subi des tests
d’écoute nombreux et sans concession, afin
de bien les définir et surtout bien profiter de
leurs performances en termes de réalisme
sonore. Aux plages musicales habituelles,
ont succédé des audiogrammes tels que
l’enregistrement Soundcheck d’Alan
Parsons destinés aux professionnels du
son, succession de morceaux de musique
et de plages incluant des prises de son
dans la nature et autres réjouissances
difficiles à retranscrire… N’oublions pas
Radio K.A.O.S., second album solo de
SYSTEME D’ECOUTE
Lecteur Nagra CDP
Convertisseur Reimyo DAP-999EX
Préamplificateur ATS SCA2
Bloc stéréo FM Acoustics F-30B
Câbles :
HiFi Câbles et Compagnie
Trans AES/EBU III (AES)
Van den Hul Mountain
(ligne analogique)
Jorma Design (enceintes)
Roger Waters, ex-bassiste des Pink Floyd,
un monument musical fort bien réalisé. Les
Focus Audio n’ont jamais failli, ni sur ces
dernières épreuves, ni sur les précédentes.
Qualité/prix : Le soin apporté, dans tous
les domaines possibles, à la réalisation
de ces colonnes de Focus Audio et les
résultats de très haut niveau obtenu se
traduisent par un prix conséquent, mais pas
exorbitant. Ces FP 90 SE présentent, en
effet, une très haute musicalité, grâce à des
choix très pertinents en amont, que ce soit
celui des transducteurs, la conception de la
colonne, ou encore la précision du filtrage
et la qualité câblage interne. Au-delà de
10 000 euros, nous avons tendance à
apposer la mention « sans objet ». Cela
posé, il ne serait pas inutile d’ajouter que
le prix de ces colonnes se justifie largement
en tout point.
VERDICT
Facilement logeables dans tout intérieur, à la
fois élégantes et discrètes, les Focus Audio
FP 90 SE présentent des performances de
haute volée qui leur garantissent une place
de tout premier plan dans la catégorie très
disputée des enceintes colonnes à trois voies
aux alentours de 10000 euros la paire.
Avant tout investissement dans une paire
d’enceintes, il apparaît donc intéressant
de tendre une oreille attentive (voire deux!)
à l’écoute de ces Focus Audio…
■■■■■■■■■■
■■■■■■■■■■
GRAVE
■■■■■■■■■■
MEDIUM
■■■■■■■■■■
AIGU
■■■■■■■■■■
DYNAMIQUE
■■■■■■■■■■
ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
■■■■■■■■■■
TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
■■■■■■■■■■
CONSTRUCTION
COMPOSANTS
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BANC D’ESSAI PREAMPLI & BLOC STEREO
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Les artistes
phocéens
HELIXIR AUDIO DCSP & HPLSD500
par Dominique Mafrand
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Après le banc d’essai du
convertisseur Helixir Audio
HRDDAC dans notre numéro
de décembre dernier, le
constructeur marseillais nous a
confié son préampli et son bloc
stéréo, ceux-là mêmes qui
avaient abreuvé de musique
les visiteurs du salon Haute
Fidélité. Même philosophie de
conception, même originalité
technologique et même
vivacité musicale.
L
a démarche de conception de
cette jeune société est tout à
fait originale. Elle consiste en
effet à remettre plus ou moins
en question ce qui a été fait
jusqu’à présent dans les
domaines de la conversion
numérique, de la
préamplification et de l’amplification.
Programme pour le moins ambitieux qui a
abouti après plusieurs années de recherche
et de travail à la gamme actuelle du
constructeur. Le catalogue se complétera
prochainement d’une interface USB dont
FICHE TECHNIQUE
Origine : France
Prix : 3 990 euros (préampli DCSP),
5 790 euros (bloc stéréo HPLSD)
Dimensions : 430 x 85 x 290 mm
(préampli et bloc stéréo)
Poids : 5,9 kg (préampli), 14,7 kg
(bloc stéréo)
Préampli DCSP
Réponse en fréquence :
DC – 800 kHz à 0/- 0,1 dB
Distorsion par harmoniques :
< 0,0002 %
Séparation des canaux : > 130 dB
Sensibilité : 2 V RMS (RCA, 50 K),
4 V RMS (XLR, 50 K)
Entrées : 4 RCA (entrée AUX
avec option phono paramétrable),
2 XLR, 1 RCA monitoring
Sorties : 1 RCA, 1 XLR, 1 RCA
enregistrement
Bloc stéréo HPLSD
Puissance nominale : 2 x 275 W
(4 ohms, 0 à 30 W en classe A)
Réponse en fréquence : DC – 400 kHz
Sensibilité : 2 V RMS (RCA),
4V RMS (XLR)
Rapport signal sur bruit : > 144 dB
Distorsion par harmoniques :
< -166 dB
Entrées : 1 RCA, 1 XLR
Sorties : 2 paires de fiches HP isolées
nous avions pu apprécier le prototype
aux saveurs particulièrement musicales
en compagnie du HRDDAC.
PREAMPLIFICATEUR DCSP
L’appareil est logé dans un châssis identique
à celui du convertisseur, à savoir en tôle
pliée avec un capot peint en gris mat à effet
scintillant et une face avant en méthacrylate
teinté. Celle-ci, gravée du nom du produit
et du logo du fabricant, est pourvue
d’un afficheur central à diodes LED bleu.
Huit poussoirs à impulsion et couronne
lumineuse bicolore (bleu quand inactif, rouge
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BANC D’ESSAI PREAMPLI & BLOC STEREO
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HELIXIR AUDIO DCSP & HPLSD500
quand actif) permettent la mise en veille,
d’accéder aux sources commutées par relais
étanches de qualité ultime, d’une part, et de
diriger une source vers la sortie monitoring,
d’autre part. La somptueuse molette de
volume en métal massif est couplée à une
roue codeuse et à un volant d’inertie étudié
pour une manipulation la plus agréable
possible. La face arrière reçoit une
connectique directement soudée sur l’unique
carte mère ainsi que l’interrupteur principal.
L’intérieur regroupe deux circuits imprimés à
pistes épaisses en cuivre recouvert d’or par
électrolyse puis cryogénisé. L’un placé au
dos de la face avant traite les commandes,
relié par une nappe au second où sont
implantés tous les composants audio. La
fonction d’un préampli est d’ajuster le niveau
d’écoute de la source sélectionnée avec
une neutralité maximale, une dynamique
la plus élevée possible et égale ou inférieure
à la diaphonie. Le cœur du préampli
est composé d’un circuit intégré stéréo
à substrat isolant et réseaux R/2R en
configuration double mono de résistances
au chrome et au nickel calibrées par
découpe laser. Ces spécificités garantissent
un niveau de bruit et une diaphonie très
faibles ainsi qu’une tolérance extrêmement
serrée. L’absence de condensateurs
sur le trajet du signal audio favorise la
transparence. Par ailleurs, les sections
numériques (gestion des commandes) et
analogiques sont isolées par opto-coupleurs
afin d’éviter tout risque de pollutions
mutuelles. Côté « détails qui tuent »,
les bobines des relais de commutation
des entrées sont alimentées par une source
de courant à réjection très élevée du bruit.
32
Quant à l’alimentation, elle reprend la
structure « shunt » en classe A rencontrée
sur le HRDDAC, avec référence de tension
à faible bruit, filtrage par condensateurs
multiples et circuits de masse optimisés.
AMPLIFICATEUR HPLSD500
Logé dans un châssis similaire au préampli,
le bloc stéréo HDLSD500 dispose
d’une face avant très allégée en termes
d’équipement puisqu’on y trouve le
poussoir de mise en veille de l’appareil
et celui de mise en service des circuits
d’amplification. La face arrière présente
la particularité d’être pourvue de deux
fenêtres qui laissent entrevoir un
dissipateur à ailettes. L’appareil est en effet
équipé d’un système géré par processeur
de régulation thermique des étages de
puissance. Les transistors de sortie de
chaque voie sont montés sur un dissipateur
accouplé à un ventilateur. Il s’enclenche
quand la température des transistors
dépasse une certaine valeur.
La construction est entièrement double
mono depuis l’alimentation à double
transformateur torique. Une des
exclusivités de cet amplificateur est
son circuit Extrem Bass Control System
développé par Helixir. Il a été mis au point
après une analyse approfondie du
comportement électrique de l’association
ampli/enceintes. L’enceinte est par
définition une charge complexe (hautparleur et filtre notamment) qui va interagir
avec l’amplificateur par retour de courant
notamment dans les basses fréquences.
Plus l’enceinte s’éloigne de la résistance
pure, plus cette interaction sera importante
et engendrera des distorsions diverses.
Le circuit EBCS travaille en boucle et en
temps réel pour juguler parfaitement ces
phénomènes et maîtriser les déplacements
de la membrane. L’équipement interne est
Câblage minimaliste dans le préampli. La rondelle dorée au dos du
potentiomètre est le volant d’inertie qui porte la masse mobile à 780 g.
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On distingue les deux tunnels de ventilation sur lesquels sont plaqués les transistors de puissance. Notez la taille
confortable des transformateurs toriques « made in France » par la société Cecla Industries.
du même degré d’excellence que le
préampli. On retrouve des circuits imprimés
de même qualité et une alimentation de
type shunt travaillant en classe A sur
chaque canal. En revanche, la réserve de
courant en sortie est considérable et permet
au bloc de pouvoir alimenter des charges
d’impédance ultrabasse (enceintes
électrostatiques par exemple).
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : On retrouve sur ces deux
appareils une esthétique identique à celle
du convertisseur HRDDAC testé dans un
précédent numéro. On reste un peu surpris
par l’illumination inhabituelle en face avant,
mais ce mélange d’auréoles rouges et
bleues a le mérite d’être clair et visible de
loin. La fabrication est excellente vue de
l’extérieur comme de l’intérieur, la qualité de
réalisation des circuits imprimés en termes
de finition des pistes et de mise en place
des composants n’appelle que des éloges.
Mentions spéciales pour l’onctuosité
de manipulation de la molette de volume
à volant d’inertie et pour le système de
régulation de température à processeur.
Composants : Le constructeur a prêté
une immense attention au choix des
composants, notamment en ce qui concerne
le bruit induit par leur température et la
coloration due à certaines technologies.
L’intégration d’un chip à réseaux R/2R et
spécifique aux besoins du préampli Helixir
est assurément un gage d’aboutissement
extrême dans la conception du produit. Par
ailleurs, la remise à plat du concept même
de l’amplification a abouti à un schéma doté
d’un dispositif de bouclage permettant
un contrôle strict des haut-parleurs. La
construction double mono du bloc stéréo
apporte la touche supplémentaire de
perfectionnisme.
Grave : Nous avons entamé nos écoutes
critiques sur entrées XLR dont le taux de
réjection en mode commun est très élevé,
après une mise en fonctionnement d’une
dizaine d’heures. Mise en service le matin,
musique en boucle durant la journée et
écoutes le soir. Quelques pistes nous ont
servi à trouver le bon mariage subjectif avec
les câbles. L’ensemble Helixir Audio dégage
beaucoup de légèreté et de rapidité dans
leur proposition musicale. Le message
conserve son allégresse sur toute la bande
audible et notamment dans le registre grave
très alerte qui descend très bas sans jamais
affoler les haut-parleurs.
Médium : La philosophie de conception
et les spécifications techniques des deux
électroniques laissent présager une
formidable aptitude à déchiffrer chaque
partition avec une fidélité sans faille.
Effectivement, l’ensemble Helixir Audio
décortique le message avec une superbe
aisance, on entend un nombre conséquent
de détails sonores, ces détails d’ambiance
qui contribuent au réalisme d’une restitution.
La qualité des timbres distillés par le couple
phocéen ne prête à aucune confusion, tout
cela sonne avec une belle familiarité tonale.
Aigu : La bande passante que sont
capables de reproduire ces deux
électroniques pourrait induire en erreur.
En erreur de penser que le registre d’aigu
va monter si haut qu’il va en arriver à
déséquilibrer la balance tonale. Il n’en est
absolument rien. Au contraire, on est surpris
par l’équilibre général et par l’étendue
de la réponse aux deux extrémités.
L’aigu proposé par ces deux appareils file
subjectivement à une hauteur comparable
à celle de nos électroniques repères plus
ambitieuses. Totalement exempt
d’agressivité et de verdeur, le registre un poil
mat reste fluide et ce quels que soient
le niveau d’écoute et le genre musical.
Dynamique : Le bloc stéréo doté d’une
alimentation généreuse à même de fournir
une cinquantaine d’ampères en régime de
pointe, d’une part, et capable de supporter
33
BANC D’ESSAI PREAMPLI & BLOC STEREO
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HELIXIR AUDIO DCSP & HPLSD500
des charges proches du court-circuit, d’autre
part, semble dimensionné pour faire vibrer
l’auditeur dans le sens émotif et physique
du terme. Les Helixir écoutés à bas niveau
démontrent un réel talent à restituer le
message dans toute sa plage dynamique à
l’échelle. Par exemple, les subtilités (grain,
inflexions) de la voix de la soprano Simone
Kermès (piste « Ha Vinto Amor », CD test
Cabasse) véhiculent la même intensité
émotionnelle qu’à niveau normal. Quand le
volume flirte avec la fin de course, l’impact
d’une frappe de timbale (Symphonie n° 11
de Chostakovitch dirigée par Rostropovitch)
se propage dans l’air et dans le corps avec
une énergie très crédible.
Attaque de note : Pour évaluer un
appareil sur ce critère, nous utilisons
systématiquement la piste « Animal » du CD
Sarbacane de Francis Cabrel, parmi d’autres
CD. Ce choix en fera rire plus d’un, mais le
contenu harmonique de cet encodage 16/44
regorge de détails sonores que les bons
maillons arrivent à correctement reproduire.
Les Helixir Audio font partie de cette classe
d’appareils, ils usent de leur vivacité
naturelle pour emboîter le pas rythmique
de la partition.
Scène sonore : Dans notre configuration
de test, les électroniques Helixir Audio ont
démontré d’excellentes capacités à poser
le décor virtuel de chaque partition dans un
volume virtuel parfaitement crédible, quoique
moins ample qu’avec nos maillons repères.
La perspective spatiale ouvre ce décor
devant l’auditeur avec une focalisation
précise des sources et un étagement net
des différents plans. L’image stéréo est
stable et ne rechigne pas à sortir du cadre
des enceintes si la performance l’exige (piste
« Gotcha » live par Patricia Barber).
Transparence : Nous avions pu écouter
le préampli DCSP et le bloc stéréo
HPLSD500 en association au convertisseur
HRDDAC du fabricant, et avions été
agréablement séduits par la magnifique
cohésion du trio. Sans le DAC, le duo affiche
un beau bouquet de qualités avec
notamment une réponse très étendue
et très équilibrée en fréquences, et un grave
particulièrement rapide et maîtrisant
vigoureusement les enceintes. Cette vivacité
imprègne en permanence la restitution,
mais elle semble retirer un peu de palpabilité
au message au demeurant bien timbré.
Rapport qualité/prix : L’ensemble
Helixir Audio ne dépasse pas la barre des
10 000 euros. Pour un ensemble d’éléments
séparés dotés de telles performances
techniques et musicales, et équipés
de circuits spécifiques développés par
le constructeur, le prix se situe dans
un créneau plutôt bas par rapport aux
propositions équivalentes « préampli et bloc
stéréo » du marché.
VERDICT
La société Helixir a misé gros en
développant et en introduisant en une seule
fois sur le marché trois électroniques,
dont le préampli DCSP et le bloc stéréo
HPLSD500. Mais l’expérience technique
SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
DAC Reimyo DAP-999EX
Câbles :
HiFi Câbles Trans AES/EBU III (AES)
Van den Hul The Mountain (mod XLR)
Purist Audio Design Strumento
(mod XLR & HP)
Enceintes acoustiques :
Pierre-Étienne Léon Alycastre
du concepteur a porté ses fruits au niveau
des résultats d’écoute qui placent la paire
Helixir Audio dans le haut de notre peloton
de favoris. Alors que la tendance penche en
faveur d’une intégration des fonctionnalités
au sein d’un même châssis, cet ensemble
Helixir Audio joue la carte d’un certain
purisme audiophile en quête d’un absolu
musical. Respect !
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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CONSTRUCTION
COMPOSANTS
Disposition classique de la connectique directement soudée sur les circuits imprimés sur les deux appareils.
On aperçoit les ailettes des dissipateurs « en tunnel » à l’arrière du bloc stéréo (en bas).
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BANC D’ESSAI AMPLI INTEGRE
L’élégance
n’a plus de prix
MARANTZ PM8500
par Roger Bacri
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Voilà Marantz qui nous
revient sur le devant
de la scène avec un nouvel
amplificateur intégré
à contre-réaction en courant
survitaminé et très complet.
Après le succès du PM6500,
héritant toujours des
améliorations communes
avec la série SA de la
marque, il se concentre sur
l’amplification de manière
rigoureuse en laissant
de côté la conversion
numérique.
S
éduire l’audiophile
est un art que maîtrise
parfaitement Marantz.
L’amplificateur PM8500
vient harmonieusement
compléter la gamme, en
proposant une alternative
audiophile plus puriste
à l’intégré numérique tout-en-un PM6500.
Il est équipé de circuits d’amplifications
à contre-réaction totalement autonomes
affichant une puissance de 70 W sous
8 ohms. Il s’impose donc de facto comme
un élément puissant et qualitatif. De plus,
son alimentation a été revue pour intégrer
un nouveau transformateur et des
composants triés sur le volet. Marantz a
également appliqué sa recette HDAM, sur
laquelle nous allons revenir. Elle assure
une amplification cossue avec un
coefficient d’amortissement en bout de
chaîne capable de bouger les enceintes
les plus capricieuses. Enfin, le
PM8500 est conçu autour d’une
architecture de circuits totalement
symétrique. On retrouve à
l’implantation des composants
les cartes disposées à la verticale
pour favoriser le contact entre
les transistors et le radiateur.
En dernier lieu, cette architecture
favorise l’équilibre entre les canaux
et la stabilité du signal.
Le PM8500 dispose de nombreuses
entrées comme tout bon appareil de la
marque avec 6 entrées RCA plaquées or.
ELECTROCOMPANIET
FICHE TECHNIQUE
Origine : Japon
Prix public 1 199 euros
Dimensions :
44 x 3,79 x 12,8 cm
Poids : 12 kg
Puissance de sortie :
(8/4 ohms RMS) 70 W/100 W
Réponse en fréquence : 5 Hz-100 kHz
Taux de distorsion
harmonique (THD) : 0,02 %
Coefficient d’amortissement : 100
Sensibilité de l’entrée :
haut niveau 200 mV/20 kilohms
Rapport signal/bruit :
haut niveau 102 dB (entrée 2 V)
Consommation électrique : 220 W
Consommation en veille : 0,2 W
Distributeur pour la France:
Electrocompaniet, WilsonBenesch,
YBA, Enceintes Françaises Moca-audio
Jolida, Edge, filtres secteur Bada
www.jffdiffusion.fr/[email protected]
office : 09.52.57.23.60
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BANC D’ESSAI AMPLI INTEGRE
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MARANTZ PM8500
Les amateurs de platine TD n’ont pas été
oubliés, une entrée phono MM vient
renforcer l’ensemble. Signe du temps,
l’une des entrées est estampillée
NETWORK et prévue pour l’accueil des
lecteurs réseaux Marantz. Notons qu’une
entrée complémentaire permet d’ajouter un
bloc de puissance externe et qu’une sortie
pré-out permet de relier l’appareil en
cascade à d’autres. Deux jeux de borniers
à vis d’excellente facture complètent
l’ensemble. Ils acceptent les câbles
de forte section pour 2 jeux d’enceintes
commutables soit en fiche banane, soit à
visser. En dernier lieu, une télécommande
très complète donne accès au panel
complet de commandes distances, dont
notamment les correcteurs de tonalités
(basses, médium, aigu) ou de balance. Ces
derniers sont naturellement débrayables
par la touche « source direct ».
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Le châssis est à l’image
de ceux habituels de la gamme. Le PM8005
dispose en plus d’une plaque basse
constituée de 3 couches pour mieux isoler
les électroniques des vibrations. Le premier
bouton offre la sélection des sources,
le second contrôle le volume. Notons que
l’on retrouve le traditionnel bouton « source
direct » pour désactiver les diverses
corrections tonales. Enfin, une entrée
casque est directement accessible
sur la façade.
Composants : L’accent a été mis sur
tous les organes les plus sensibles. Le
circuit du transformateur toroïdal à double
blindage a été redessiné pour améliorer la
puissance et la bande passante. La contreréaction en courant est gérée par deux
montages symétriques installés contre le
généreux radiateur au centre de l’appareil.
Sur la gauche, la généreuse alimentation et son double blindage ; au centre,
contre le gros radiateur, les modules symétriques HDAM d’amplification fortement filtrés.
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BANC D’ESSAI AMPLI INTEGRE
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MARANTZ PM8500
Sur chacun, un jeu de transistors amplifie le
signal et sont filtrés par une grosse capacité
nichicon de 18 000 μF. Cette technologie
HDAM joue exactement le même rôle qu’un
montage avec amplificateurs opérationnels
classiques, mais elle surclasse ces derniers
en termes de vitesse de balayage de la
tension de sortie et en réduction du niveau
de bruit.
Grave : Sur ce point, le PM8500 n’en fait
pas trop et fait preuve d’une restitution
maîtrisée et équilibrée, sans bavures.
La mise en œuvre des nouveaux circuits
d’alimentation apporte manifestement
un courant généreux et régulier favorisant
l’assise dans le bas du spectre. On
échappe par conséquent, même sur les
passages complexes, à tout effet de traîne.
Médium : Puisqu’il constitue l’essentiel
de ce que l’on capte du message musical,
nous sommes toujours très attentifs à sa
richesse. Le PM8500 offre sur ce point
une restitution très équilibrée, mate
et sans aucune impression de dureté
ou de brillance. Le timbre des voix et des
instruments, notamment les cuivres, sont
fidèlement reproduits et sans sensations
de projection.
Aigu : Le médium se trouve
harmonieusement complété par un haut
du spectre audible présent, mais sans
exagérations. Nous notons particulièrement
l’absence de crispation. Sur la Symphonie
n° 1 de Mahler, notamment sur les passages
d’ambiances au violon, la tempérance est
appréciable. D’une manière générale, les
instruments sur la musique vivante, par
exemple sur les cordes ou les cuivres,
offrent un niveau de réalisme tout à fait
convaincant.
Dynamique : Le travail sur l’alimentation
généreuse et ses 70 W permet un couplage
avec beaucoup de types d’enceintes. La
réactivité et le suivi des forte se font avec
beaucoup d’élégance, sans sensation de
projection, mais plutôt d’une légère retenue
bienvenue. On est à l’opposé d’une
électronique qui cherche à trop en faire.
Attaque de note : La technologie HDAM
s’adapte à tous les types de musiques avec
grande facilité. On note ici l’absence de
sensation de rapidité accrue, l’enchaînement
des notes se fait avec délicatesse et
une sorte de phrasé musical sans heurts.
Pour autant, aucun brouillard sonore
n’est perceptible et chaque élément reste
parfaitement à sa place.
Scène sonore : La scène sonore s’étale
volontiers en largeur, plutôt à la faveur
d’une scène intimiste favorisant
l’impression de véracité des petites
formations ou des performances vocales.
Sur les grands orchestres plus complexes
à reproduire, l’étalement des plans dans
l’espace est dans l’ensemble plutôt bien
réussi pour un appareil de cette catégorie.
Transparence : Le PM8500 affiche
une restitution plutôt mate. Pour autant, les
timbres des différents instruments sont tout
de même dans l’ensemble bien conservés.
La palette tonale montre, cela dit dans
l’ensemble, une légère simplification.
Les micro-informations d’ambiance
sont du coup légèrement en retrait, sans
pour autant provoquer de réelle frustration.
Rapport qualité/prix : Rendons à
César ce qui est à César : le PM8500 offre
une belle restitution mate et musicale. Il
dispose d’un grand nombre d’entrées et
de possibilités d’évolution non négligeables.
SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques
Source Nagra CDC
Reinyo DAP999
Enceintes Pierre-Etienne
Léon Alycastre
Câbles Jorma Design
Dans cette catégorie de marché des
amplificateurs intégrés à moins de
1 500 euros où la concurrence est rude,
Marantz nous propose donc un
amplificateur intégré tout à fait crédible.
VERDICT
Marantz offre avec son nouvel amplificateur
intégré PM8500 une véritable approche
audiophile en mettant à portée un produit
soigneusement conçu. Avec son caractère
affirmé, ses accents musicaux sans
exagérations, il est à même de séduire
en priorité nombre d’amateurs de musique
et notamment d’électronique ou de jazz.
Voilà donc un produit qu’il convient d’aller
découvrir sans attendre.
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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CONSTRUCTION
COMPOSANTS
A gauche, l’ensemble des entrées et sorties dorées au format RCA, au centre
les borniers à vis acceptant également les bananes, à droite commande centralisée entre appareils Marantz.
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
Musique
et énergie
ATC SCM40
par Dominique Mafrand
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FICHE
TECHNIQUE
Forte de quatre modèles, la série d’enceintes
acoustiques ATC Hifi Passive est la dernière en date
du constructeur avec à son sommet la SCM40 de
seconde génération. Ce modèle à trois voies adopte
la charge close, spécificité de la gamme, et le
superbe médium à dôme de 75 mm à l’origine
de la réputation mondiale des enceintes ATC.
L
a société ATC, acronyme
d’Acoustic Transducer
Company, a été créée en
1974 par Bill Woodman pour
produire des haut-parleurs
à vocation professionnelle.
Après un premier hautparleur de grave de 31 cm
aux performances très supérieures à celles
des modèles concurrents de l’époque, elle
développe et fabrique dès 1976 un des
transducteurs à rayonnement direct les plus
exceptionnels jamais réalisés. Il s’agit du
désormais célèbre médium SM75-150 à
dôme souple de 75 mm capable de délivrer
des pressions acoustiques très élevées
avec un minimum de distorsion. Copié,
imité mais jamais égalé depuis bientôt
quarante ans, ce modèle a été décliné
pour équiper les enceintes Hi-Fi ATC.
EN DIRECT DU STUDIO
La colonne SCM40 est une enceinte à trois
voies et trois haut-parleurs conçus par
ATC. C’est la seconde et nouvelle version
d’un modèle déjà au catalogue du fabricant.
Il bénéficie d’un upgrade technique
conséquent qui commence par l’ébénisterie
dont la construction à parois galbées
améliore sensiblement l’acoustique et
l’esthétique finales. Les nombreux renforts
internes participent à la bonne maîtrise des
vibrations au demeurant peu excitées par la
charge close de 40 litres à faible coefficient
de surtension total. La finition classique
en essence de bois naturel (cerisier naturel
et frêne noir) apporte une touche de
classicisme à l’enceinte qui repose sur un
socle rapporté en médium à quatre pointes.
Le bornier, à l’arrière, comporte trois paires
de bornes à vis avec lames métalliques
d’interconnexion. Le grave est confié à un
haut-parleur de 21 cm dont la membrane
Origine : Royaume-Uni
Prix : 4 500 euros
Dimensions : 980 x 265 x 300 mm
Poids : 23,5 kg
Réponse en fréquence :
48 Hz – 20 kHz à -6 dB
Impédance nominale : 8 ohms
Sensibilité : 88 dB/W/m
Puissance admissible : 300 W
de 165 mm reçoit un large dôme central qui
aide à recouper le schéma de dispersion
du dôme de 75 mm de médium. Ce
boomer est équipé d’une bobine
courte dans un entrefer long
(underhung). Cette disposition
permet de limiter considérablement
la distorsion sur les longs
déplacements, car la bobine baigne
dans un champ toujours constant. À
partir de 380 Hz, un médium à dôme
de 75 mm prend le relais. La face
avant de ce haut-parleur crée une
amorce de pavillon qui améliore la
régularité de la dispersion sur la bande
reproduite. L’imposante ferrite a le
même diamètre que le châssis. Enfin,
un nouveau tweeter à dôme souple de
25 mm intervient au-delà de 3 800 Hz.
Ce modèle baptisé SH25-76 est pourvu
d’une suspension double similaire à celle
du médium et qui empêche les effets
de basculement de la membrane à forte
puissance. La face avant de 5,5 mm en
alliage d’aluminium est usinée pour former
un guide d’onde optimisant la réponse
polaire et la dispersion. La bobine courte
dans l’entrefer long se meut dans un
champ puissant généré par un circuit
magnétique à aimant néodyme doté d’une
épaisse plaque arrière traitée qui aide
à dissiper la chaleur. Le filtre passif a été
revu et emploie des condensateurs
à film polypropylène et des inductances
surdimensionnées à air. Enfin, une grille
métallique amovible protège non seulement
les haut-parleurs, mais aide également
aux performances sonores de l’enceinte.
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : À l’image du modèle
EL150 de la gamme Special Editions du
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
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ATC SCM40
Triple bornier
à l’arrière, grille
métallique à l’avant.
Admirez le magnifique
médium à dôme
de 75 mm !
fabricant, les enceintes de la HiFi Passive
Series adoptent des ébénisteries à flancs
galbés qui leur donnent une allure plus
contemporaine que le sempiternel
parallélépipède. La fabrication très sérieuse
avec un placage de belle qualité et une
originale grille de protection en métal
conserve néanmoins des senteurs
traditionnelles, des senteurs britanniques.
Composants : Avec cette série
récemment intégrée du catalogue ATC, le
fabricant a cherché à démocratiser un peu
plus son savoir-faire technique issu du
monde professionnel. Cette trois-voies
SCM40 en est un exemple idéal avec
notamment des transducteurs maison dont
le magnifique médium à dôme, fleuron de la
marque, et une recherche de dispersion
parfaitement contrôlée.
Grave : La SCM40 fait partie des quelques
enceintes du marché dont le haut-parleur
de grave travaille en charge close. Ce
principe se caractérise par une descente
douce à faible pente dans le grave et une
absence de tonique qui trahit le bass-reflex
dont on essaie de tirer le maximum. La
colonne ATC nous propose un grave très
immédiat et très bien articulé dont l’impact
subjectif ne nous fait aucunement regretter
les haut-parleurs de petit diamètre qui
inondent la plupart des productions
concurrentes dans une gamme de prix
allant du simple au triple. Les
44
soubassements courts créent
néanmoins une assise solide
grâce au parfait mariage du hautparleur de 21 cm ATC et de la charge.
Médium : ATC a acquis sa grande
réputation dans le domaine de l’enceinte de
monitoring grâce entre autres à son hautparleur de médium à dôme souple de
75 mm. Sa haute sensibilité et sa très faible
distorsion même à forte puissance en font
un transducteur tout à fait exceptionnel. Il
travaille seul entre 380 Hz et 3,5 kHz sur la
SCM40, c’est-à-dire dans une zone
fondamentale à la cohérence et au réalisme
du message. Et le fait est que la proposition
tonale des colonnes britanniques frôle une
certaine perfection. Les timbres sonnent
justes, on apprécie la texture tonale
authentique mais rigoureuse et libérée de
certains artifices hi-fi enjoliveurs. On ne
doute plus du pedigree professionnel du
produit.
Aigu : L’avènement de cette série HiFi
Passive a été l’occasion pour ATC de
lancer son nouveau tweeter à dôme dont
l’agilité et le filé n’attendent pas longtemps
pour montrer le bout de leur nez. On décèle
sur certaines pistes un côté un peu trop
analytique qu’il est possible de tempérer
par un choix adapté de câbles hautparleurs. Dans ce cas, la fusion avec le
magistral transducteur de médium
s’améliore sensiblement, on ne perçoit plus
la frontière entre les deux registres, ce qui
tend à fluidifier le message.
Dynamique : Malgré une sensibilité
moyenne, les SCM40 revendiquent une fois
encore leurs origines professionnelles par
le côté percutant et très détouré de leur
restitution. À bas comme à fort niveau, les
qualités dynamiques du dôme de 75 mm
capables de reproduire les écarts de
modulation les plus variés insufflent une
sensation de présence et d’énergie
permanente à la musique dont
l’essentiel est concentré dans la zone de
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SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
DAC Reimyo DAP-999EX
Préampli ATC SCA2
Bloc stéréo FM Acoustic F-30B
Câbles :
HiFi Câbles AES/EBU III (num)
Purist Audio Design (mod XLR et HP)
Van den Hul The Mountain (mod XLR)
Gigawatt (secteur)
fréquences médium. Les deux autres
registres ne sont pas en reste et
notamment le grave confié à un boomer
maison de 21 cm dont la « pêche »
subjective pourra servir de base de
réflexion pour la concurrence.
Attaque de note : Quel que soit le genre
musical en écoute avec les SCM40,
l’impression de crédibilité tonale est
systématique. Nul doute que l’unité de
médium a nécessité un filtrage assez
sophistiqué et donc quelque peu complexe
pour travailler sur plus de 3 octaves jusque
si bas en fréquence, mais l’enceinte reste
très expressive. Les impacts puissants
secouent pas mal le dôme de 75 mm
qui restitue ses gammes sans aucune
distorsion subjective. Le contenu
harmonique présente un dégradé régulier
mais un poil moins étendu qu’avec nos
enceintes repères, ce qui confère aux ATC
cette empreinte sonore « monitoring ».
Scène sonore : Les lignes fuyantes des
SCM40 et l’étroitesse de leur baffle support
favorisent une diffusion spatiale large.
Les ambiances et les espaces sonores de
chaque piste sont restitués avec une belle
sensation holophonique. La perspective
géométrique moins profonde qu’à
l’accoutumée déploie en revanche une
image très large à la focalisation très stable
et très précise (instruments dans l’orchestre
parfaitement localisables, Symphonie n° 11
de Chostakovitch), insufflant de la présence
au message à tous niveaux d’écoute.
Transparence : Après avoir longuement
écouté la colonne ATC, nul ne peut
contester le fait qu’elle reproduise la
musique avec beaucoup de définition et de
rigueur. Le grave incisif et le médium
charnu sont à l’image de ce qu’on attend
d’une enceinte de caractère qui sait
cependant véhiculer l’émotion contenue
dans une œuvre. Le tweeter demandera
quelque attention quant aux éléments
associés pour une fusion optimale. La
linéarité de l’équilibre est superbe.
Rapport qualité/prix : Pour un peu plus
de 4 000 euros, on accède à la qualité ATC
avec un grand Q. Outre une ligne esthétique
rajeunie, la nouvelle SCM40 embarque des
haut-parleurs maison dont un médium à
dôme large dérivé du modèle équipant les
plus imposantes enceintes professionnelles
du fabricant. Du travail très sérieux pour
une écoute consistante et crédible.
VERDICT
On n’attendait pas moins d’une enceinte
ATC qu’elle délivre un message rigoureux,
équilibré et timbré. Au sommet de la
gamme Hifi Passive, la SCM40 chante et
enchante. Délicate ou débridée selon la
partition, elle s’adapte à tous les styles
musicaux avec aisance et justesse. Elle
extrait l’essence musicale sans fioritures
superflues. À écouter !
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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COMPOSANTS
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FICHE TECHNIQUE
L
’enceinte de bibliothèque
ou enceinte compacte reste
un modèle de choix
pour les mélomanes.
L’encombrement réduit qui
facilite son intégration dans
l’espace quotidien de vie et le
prix généralement abordable
la rendent désirable. Et la restitution qui
n’échappe pas cependant à certains
compromis (bande passante réduite,
puissance limitée, etc.) offre en revanche
une scène sonore de tout premier ordre.
L’enceinte s’efface devant la musique.
C’est ce que nous avons voulu vérifier
avec la Fostex GX100MA.
ELLE A TOUT
D’UNE GRANDE FOSTEX
Compacte parmi les
compactes, l’enceinte
GX100MG est l’entrée de
gamme de la série hi-fi du
constructeur japonais Fostex.
Ses dimensions lilliputiennes
rendent encore plus
remarquables ses
performances sonores
directement issues
du savoir-faire technologique
de la société de Tokyo.
Logée dans une ébénisterie de quelques
litres utilisant du médium de 18 mm et du
bois multipli d’eucalyptus et de camphre
entre deux feuilles de hêtre d’une épaisseur
totale de 15 mm, la GX100MA est une
deux-voies à deux haut-parleurs
entièrement conçue et réalisée en Chine
par Fostex. Elle peut être installée sur
un pied support optionnel telle que nous
l’avons reçue au magazine pour notre banc
d’essai, ce qui la place à une hauteur
correcte pour l’écoute. Le haut-parleur
de grave médium de 10 cm reçoit une
membrane en alliage d’aluminium à profil
HR (pour Hyperboloïde Paraboloïde) et
suspension UDR. La forme en étoile de mer
du cône repousse la fréquence d’apparition
des premières vibrations stationnaires dont
l’amplitude est fortement atténuée. Quant
Une grande
miniature
FOSTEX GX100MA
par Dominique Mafrand
Origine : Japon
Prix : 1380 euros la paire
(enceintes seules),
580 euros
(paire de pieds supports SG600S)
Dimensions : 160 x 262 x 225 mm
(enceinte), 60 cm (hauteur pied)
Poids : 5,6 kg (enceinte)
Réponse en fréquence :
55 Hz – 45 kHz à -10 dB
Sensibilité : 82 dB/W/m
Puissance maximale : 100 W
Impédance nominale : 6 ohms
à la suspension alternant creux et bosses
fuyant tangentiellement à la périphérie
de la membrane, elle améliore la linéarité
de mouvement. Le saladier en fonte
d’aluminium supporte une double ferrite.
La charge est bass-reflex avec évent
arrière recouvert de feutre. Le tweeter
à dôme de 20 mm en magnésium pur
à 99,9 % est protégé par une fine grille. Le
dôme dont le profil à arête centrale renforce
sa rigidité est suspendu par une couronne
souple en demi-rouleau. Il est placé au
centre de la face avant du tweeter qui crée
une amorce de pavillon. Le bornier simple
est positionné à côté d’une molette qui
permet d’ajuster le niveau dans la zone
comprise entre 1 kHz et 6 kHz sur une
plage de +1 dB à -2 dB. Le filtrage du
premier ordre met en œuvre une self à air
et un condensateur à film plastique de
qualité audiophile. Le pied support SG600S est en bois multipli. Le plateau
supérieur sur lequel se visse la GX100MA
est recouvert de feutre, et les trois
montants reposant sur le socle épais de
45 mm aboutissent sous celui-ci par des
masselottes lourdes et anti-résonantes.
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Cette sympathique
enceinte miniature est tout aussi bien
fabriquée que son aînée GX250MG que
nous avions portée en triomphe mérité.
Hormis le vernis brillant réservé à l’élite de la
gamme, l’assemblage est remarquable. De
même le pied support optionnel bénéficie du
même soin que nous qualifierons volontiers
d’attention toute japonaise.
Composants : L’ébénisterie fait en partie
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
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FOSTEX GX100MA
appel au bois multipli à base d’eucalyptus
et de camphre rencontré sur le haut de
gamme du catalogue hi-fi de Fostex. Les
haut-parleurs reprennent les technologies
sophistiquées du constructeur (dôme en
magnésium pur, membrane à profil HR).
Grave : Il est bien évident qu’une enceinte
de la taille de cette microcompacte,
équipée d’un haut-parleur de petit
diamètre, ne pourra jamais produire ni
reproduire du grave à niveau sonore
réaliste. Qui plus est dans une pièce de
40 m2 comme notre auditorium. Qu’on se le
dise. Néanmoins, c’est la propreté et
l’articulation du registre qui surprennent.
Bien que logiquement
en retrait, la trame du registre ne demande
aucun effort pour qu’on l’apprécie. La
vélocité du petit haut-parleur HR et
l’absence totale de vibration de parois
libèrent la zone autour de 100 Hz,
accentuant ainsi la précision d’analyse.
Médium : Si la taille du transducteur grave
médium avoue ses faiblesses dans les
premières octaves, elle démontre en
revanche ses bienfaits dans le médium.
SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur de CD Icos Fado Init
Intégré Icos Elsberg
Câbles :
Jorma Design n° 2 (mod)
Analysis Plus Oval 9 (HP)
Gigawatt (secteur)
48
La structure HR extrêmement rigide en
aluminium à fractionnement parfaitement
contrôlé déploie un message très vivant à
distorsion subjective pour ainsi dire nulle.
Tant qu’on écoute à niveau modéré, celui
qui sied le mieux à la GX100MA, l’auditeur
est surpris par la pureté tonale et la justesse
des timbres restitués. Le foisonnement des
détails nous fait d’autant plus pardonner le
léger manque de matière.
Aigu : L’aigu généré par le dôme en
magnésium des Fostex, décliné du modèle
des GX250MG, file très haut avec du délié
et de la délicatesse. Il fusionne parfaitement
avec le registre médium sans qu’on décèle
la transition entre les transducteurs.
La piste «Moonlight on Spring River» par
Zhao Cong (The Dali CD3), dévastatrice à
souhait, n’a aucunement effrayé les
Fostex écoutées à niveau modéré et
dont on a particulièrement apprécié
le cortège harmonique et la fluidité
des cordes de la pipa.
Dynamique : Bien évidemment, le
ressenti de l’énergie déployée par un kick
de grosse caisse reste limité, d’autant plus
qu’on ne peut pas écouter très fort les
partitions modernes chargées en grave.
Néanmoins, l’écoute de proximité (à niveau
modéré donc) de telles pistes, d’une part,
et de tous les genres musicaux, d’autre
part, en épatera plus d’un par l’étonnante et
juste répartition dynamique sur toute la
bande reproduite.
Attaque de note : La qualité des
haut-parleurs Fostex et leur mise en
œuvre parfaitement réussie dans ce petit
volume qui ne vibre pas sont à l’origine
de la vivacité et de la spontanéité de
ces compactes. C’est donc en toute
logique que les GX100MA s’avèrent
remarquables au niveau des attaques
de notes et de la lisibilité. La définition de
chaque note est élevée précisément
grâce au dégradé harmonique respectueux
du contenu musical.
Scène sonore : Si l’on ajoute à ce qui
vient d’être écrit le fait que le baffle
support soit extrêmement étroit afin de
limiter au strict minimum les effets de
diffraction et d’améliorer l’écoulement des
ondes sonores, on comprend pourquoi la
GX100MA déploie une scène sonore
incroyablement holographique. La
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
précision de la focalisation est énorme, les
proportions spatiales, dont la profondeur,
sont étonnamment crédibles.
Transparence : Ces petites Fostex
sont indéniablement bourrées de qualités
qu’elles aiment à dévoiler tant qu’on reste
délicat sur le volume sonore. Elles
manquent néanmoins d’un peu de matière
et d’ampleur dans le bas du spectre, ce qui
leur confère une restitution parfois plus
claire que nature. Cela dit, ce sont des
enceintes miniatures capables de véhiculer
de véritables sensations.
Rapport qualité/prix : Hormis
les limites d’utilisation (puissance
raisonnablement admissible sans
distorsion, faible sensibilité, taille du local
d’écoute) qui la destinent plus à une écoute
de proximité de grande qualité, la
GX100MA surprend par son éventail
qualitatif. Elle est fabriquée selon les
standards contraignants du constructeur
japonais à partir de technologies de pointe.
Le prix demandé ne peut raisonnablement
être contesté.
VERDICT
La Fostex GX100MA nous a
irrémédiablement séduits. Cette compacte
discrète par les dimensions s’est révélée
hautement musicale par les prestations.
Véritable réduction à l’échelle de la colonne
GX250MG, sa grande sœur que nous
avions tant appréciée, elle exprimera son
étonnant potentiel musical en utilisation
rapprochée de préférence.
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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CONSTRUCTION
COMPOSANTS
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
De la platine vinyle aux enceintes acoustiques,
le fabricant britannique Wilson Benesch
conçoit et fabrique tous ses produits à partir
de technologies de pointe. Véritable concentré
à elles seules, les colonnes A.C.T. figurent
parmi ses exercices de style les plus brillants
et les plus musicaux.
L
’enceinte A.C.T. (pour
Advanced Composte
Technology) a été pour la
première fois introduite sur le
marché en 1994. Voilà donc
vingt ans ou presque que
Wilson Benesch a présenté
cette colonne baptisée One
aux allures toujours futuristes et construite
autour d’une enveloppe en composite
carbone sur une structure métallique.
Un terrain vers lequel quelques fabricants
de bateaux de compétition et de
monoplaces automobiles s’aventurent.
On imagine aisément que l’A.C.T. défraya
les chroniques de l’époque et rafla
quelques récompenses. Elle fut suivie
de l’A.C.T. Two en 1997, un peu plus
volumineuse et plus chère, avant qu’une
troisième version ne devienne en 2002
le modèle actuel A.C.T. tout court.
RADICALEMENT
DIFFERENTE
L’A.C.T. est une colonne deux voies et
demie, ce qui signifie que deux des trois
haut-parleurs qui l’équipent travaillent de
concert sur une partie du spectre, à savoir
les fréquences sous 500 Hz. La grande
différence entre cette enceinte et toutes ses
concurrentes réside dans sa caisse. Nous
ne parlerons pas d’ébénisterie puisque
cette caisse est constituée d’un
assemblage de plusieurs matériaux autres
que du bois. Le baffle support est en
aluminium de 18 mm d’épaisseur rapporté
et fixé sur un squelette interne en
aluminium massif tout aussi épais.
Cette ossature comporte plusieurs arches
(des grosses vertèbres en quelque sorte)
empilées le long d’une épine dorsale très
rigide et dont le profil en V galbé sert de
support à l’enveloppe externe de l’A.C.T.,
constituée d’un sandwich de mousse
alvéolaire enrobée sur ses deux faces
d’une feuille de carbone. Une structure
de paroi similaire à celle employée par
Mac Laren sur ses monoplaces. La rigidité
est extrême et les vibrations totalement
absentes. L’esthétique très svelte et très
élancée de l’enceinte lui confère une
élégance distinguée, d’autant plus que les
douze finitions de parois disponibles sont
de bon goût (essence de bois et laque).
La section grave est donc assurée par
deux haut-parleurs Tactic1B (B pour Bass)
conçus et réalisés par Wilson Benesch.
Ces unités mettent en œuvre un matériau
appelé polypropylène isotactic, développé
en collaboration avec le physicien
britannique Ian Ward de l’université
de Leeds. Il a été utilisé pour la première
fois au monde sur l’enceinte Bishop du
constructeur. Le grave est confié à un
modèle de 17 cm chargé en bass-reflex,
l’évent débouche sous l’enceinte au travers
du socle. Notons que l’ensemble repose
Passage à l’A.C.T.
WILSON BENESCH A.C.T.
par Dominique Mafrand
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FICHE
TECHNIQUE
Origine :
Royaume-Uni
Prix : 14 800 euros
Dimensions :
1 080 x 230 x 370 mm
Poids : 48 kg
Réponse en fréquence :
35 Hz – 25 kHz à -3 dB
Impédance
nominale : 6 ohms
(minimum 4 ohms)
Sensibilité :
88 dB/2,83 V/m
51
BANC D’ESSAI ENCEINTE
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WILSON
BENESCH A.C.T.
sur quatre pointes massives dont deux sont
fixées sur le socle et deux sur l’enceinte
à l’arrière. Le second transducteur Tactic1
de 17 cm, bien que visuellement similaire
au boomer, diffère fondamentalement par
sa membrane plus légère, moins épaisse et
capable ainsi de monter plus sereinement
en fréquence. Il est accordé par un second
évent qui débouche à l’arrière de l’A.C.T.
Ces deux haut-parleurs Tactic disposent
d’un saladier à trois branches très fines
usiné dans la masse qui dégage
parfaitement l’arrière de la membrane,
et d’un circuit magnétique profilé et ventilé
en son centre. Le tweeter à dôme souple
enduit de 25 mm a été fabriqué au
Danemark sur cahier des charges du
fabricant de Sheffield. Le filtrage passe-bas
du boomer est du premier ordre tandis
que la coupure à 5 kHz avec le tweeter
est du second ordre, réalisée à partir
d’inductances à air et de condensateurs au
polypropylène. Les deux paires de bornes
au bas de l’enceinte sont reliées par des
straps filaires à fourches, bicâblage
possible bien entendu.
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Dans un autre registre
mais avec un même état d’esprit, les
créations acoustiques de Craig et Cristina
Milnes, fondateurs de Wilson Benesch,
ne sont pas sans rappeler celles des
artisans britanniques de la mécanique
automobile de compétition. Beaucoup
d’imagination, des ingrédients très high-tech
et une mise en œuvre sophistiquée pour
aboutir à des réalisations sans équivalent
font de l’A.C.T. une des enceintes les plus
uniques du marché.
Composants : Entre la caisse réalisée
dans un sandwich à structure alvéolaire
ultralégère, enrobée de deux feuilles de
carbone et montée sur un squelette en
aluminium, d’une part, et des haut-parleurs
conçus et fabriqués par Wilson Benesch,
d’autre part, l’amateur de techniques
appliquées sera aux anges. Tout comme le
mélomane, d’ailleurs, qui appréciera le fait
que tout ce déploiement de technologies
serve in fine la bonne cause musicale.
Grave : Le registre de grave travaille autour
des deux haut-parleurs Tactic presque
identiques jusqu’à 500 Hz, mais chacun est
accordé de manière légèrement différente.
L’évent débouchant sous l’enceinte aide
au positionnement de celle-ci dans la pièce.
Néanmoins, il ne faut pas trop s’éloigner
des murs pour profiter de l’apport en termes
de corps apporté par l’évent arrière. Dans
ces conditions, le grave réussit à combiner
une grande rapidité et une exploration
satisfaisante des soubassements sans
aucune tonique ni vibration de boîte.
La contrebasse (piste « My Treasure »
par Sinne Eeg) reste tout à fait crédible
en conservant des proportions virtuelles
plausibles.
Médium : L’usage d’un haut-parleur de
grave médium Tactic similaire (mais pas
totalement identique) au boomer Tactic filtré
au premier ordre permet une fusion absolue
et une continuité de timbres sans rupture du
grave au haut médium. On ne peut que
féliciter le constructeur de cette attention
tout à fait bienvenue. La soprano Simone
Kermes entamant la piste « Ha Vinto Amor »
(CD test Cabasse) d’Antonio Caldera
envoûte l’auditeur par la fluidité et le velours
de sa voix parfaitement détaillée et modulée.
Malgré la légère perte d’intelligibilité à
la jonction entre le médium et l’aigu
qui se manifeste quand on commence
à monter le niveau, le message des
A.C.T. reste impliquant.
Aigu : Nous avons apprécié le filé et la
clarté de restitution des A.C.T. sur tous
les genres musicaux. La souplesse de rendu
du dôme souple complète l’impression de
réalisme et d’humanité ressentie à l’écoute
du message diffusé par le médium Tactic
(cuivres très subtils de la batterie sur « My
Treasure » par Sinne Eeg). Le prolongement
des notes dans le haut du spectre s’effectue
avec beaucoup de justesse harmonique
et un confort tonal bien réel.
Dynamique : Bien que dans la norme
actuelle sur le papier, les A.C.T. se
satisferont mieux d’un amplificateur musclé
et doux à la fois. La puissance admissible
importante et l’impédance moyenne
relativement stable n’entameront pas la
stabilité d’une telle électronique. Car les
A.C.T., délicates à bas niveau, savent aussi
sortir de leurs gonds si on les bouscule
un tant soit peu. Elles dévoilent alors
des possibilités tout à fait satisfaisantes
sur les plus vils transitoires.
La disposition des pointes
massives de découplage a été
adoptée après simulations par
ordinateur. L’évent d’accord principal
débouche au travers du socle.
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SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
DAC Reimyo DAP-999EX
Préampli ATC SCA2
Bloc stéréo FM Acoustic F-30B
Câbles :
Jorma Design n° 2 (mod XLR et HP)
Van den Hul The Mountain (mod XLR)
Gigawatt (secteur)
Attaque de note : La structure très rigide
de la colonne britannique associée à
la vélocité des transducteurs contribuent
à la réactivité des A.C.T. L’absence de
résonances et autres vibrations de coffrets
permettent aux transducteurs Tactic
de libérer le message de toute forme de
coloration dans le bas médium. L’écoute
gagne ainsi en authenticité grâce à un
dégradé harmonique et à une répartition
dynamique plus proches de la réalité.
Scène sonore : Les A.C.T. déploient
une scène sonore aux proportions familières
et à la focalisation précise. La profondeur
et la spatialisation confèrent beaucoup
de relief à ce qu’on entend, ou plutôt à
ce qu’on « voit » virtuellement. L’atmosphère
planante du « Moonlight on Spring River »
(Zhao Cong, The Dali CD3) est parfaitement
appréhendée par les Wilson Benesch,
les extinctions prolongées des notes et
les nombreux détails d’ambiance façonnent
un paysage sonore ample et profond.
Transparence : Le message clair, articulé
et aéré des A.C.T. fait qu’on les compare
souvent à des panneaux électrostatiques.
L’absence de son de boîte et l’image à
tendance holographique abondent dans
le même sens. Le grave n’est ni abyssal
ni punchy, mais il tire son épingle du jeu
par les facultés des A.C.T. à bien articuler
le registre. Un grave de gourmet en quelque
sorte. Sinon la cohérence entre tous les
registres est de mise avec une définition
tout à fait satisfaisante.
Rapport qualité/prix : La remarquable
qualité de fabrication et l’originalité des
solutions techniques embarquées sortent
à l’évidence les A.C.T. des sentiers battus.
Cette démarche, que très peu de
constructeurs adoptent, porte ses fruits au
niveau de l’écoute à tendance marquée vers
le raffinement. Le prix de ces colonnes se
situe néanmoins dans un créneau à forte
concurrence, mais elles disposent
de nombreux atouts tant techniques
que musicaux pour convaincre.
VERDICT
Les Wilson Benesch A.C.T. dernières
en date sont de bien séduisantes colonnes
dont la proposition musicale limpide
s’accorde à leur esthétique fluide.
Cette aptitude à chanter est directement
issue de l’ADN technologique maison.
Dans le cadre d’une utilisation domestique,
leurs vertus musicales rappellent par
certains aspects l’aisance authentique
d’une cellule électrostatique. La simplicité
d’utilisation en plus…
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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CONSTRUCTION
COMPOSANTS
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BANC D’ESSAI ENCEINTE
Colossale
QUADRAL AURUM TITAN VIII
par Philippe David
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FICHE TECHNIQUE
Origine : Allemagne
Prix : 13 000 euros la paire
Dimensions : 139 x 31 x 57,85 cm
Poids : 88 kg
Réponse en fréquence :
16 Hz à 65 kHz
Puissance nominale : 300 W
Impédance nominale : 6 ohms
Sensibilité : 90 dB/1 W/1 m
Fréquences de transition
du filtre 3 voies : 250 Hz et 2,7 kHz
Le constructeur allemand
Quadral revient en France
avec une ligne d’enceintes
de haut de gamme, les
Aurum, dont voici le modèle
le plus abouti, à trois voies
et quatre haut-parleurs.
D
urant trente ans,
Quadral a affiné
la série Titan. Depuis
la version VI, ces
enceintes font partie
d’une nouvelle structure,
filiale de Quadral, appelée
Aurum (or en latin). La
huitième version de la série Titan s’appuie
donc sur trois décennies de savoir-faire,
de nombreuses améliorations techniques
et optimisations. Cette colonne de près
de 140 cm de hauteur dispose de quatre
haut-parleurs alignés sur un plan médian,
contrairement aux cinq premiers modèles
de Titan. En revanche, toutes ces colonnes
appartiennent à la catégorie des enceintes
à trois voies, dotées de variantes : sur les
modèles I à V, l’unique boomer était placé
en haut du coffret. Le médium et le tweeter
étaient alignés sur un plan vertical, mais
l’ensemble était décalé de l’axe de symétrie
du baffle, ce qui a conduit Quadral à
produire des enceintes différenciées
gauche et droite. La version VI marque une
nouvelle direction, avec l’apparition d’une
disposition symétrique. Ces enceintes
comprenaient deux boomers au bas de la
colonne, accompagnés d’un type de charge
comparable à celui des Titan VIII, tandis
qu’une paire de médiums disposés en
D’Appolito encadrait le tweeter en haut
et en bas. La version VII adopte d’autres
solutions techniques, telles qu’un coffret
« pseudo-pyramidal » et un unique boomer,
mais d’un diamètre de 38 cm. Le modèle
actuel Titan VIII revient à une conception
technique plus classique en apparence :
son baffle à double paroi a été conçu ainsi
afin de monter en retrait les deux boomers
par rapport au médium et au tweeter. Cette
démarche n’a pas grand-chose à voir avec
l’esthétique. En effet, il s’agit là d’améliorer
la restitution dans le registre grave en
utilisant un système de charge acoustique
intéressant : le baffle principal couvre
légèrement la surface émissive des
transducteurs de grave, ce qui n’affecte
en rien leur bande passante qui culmine,
par filtrage, à 250 Hz. Ainsi l’on obtient,
sur le plan frontal, une augmentation de
la pression acoustique, équivalente à celle
qui, à l’intérieur du coffret de l’enceinte,
alimente l’évent bass-reflex orienté vers
le sol. Les deux faces de chacune des
membranes subissent donc la même
résistance à l’air, en limitant leur excursion
et le risque de déplacements non
symétriques. Le concepteur, Sascha
Reckert, a obtenu grâce à cette charge
une meilleure sensibilité, une sonorité plus
neutre et une réduction de la distorsion.
DES MEMBRANES
EN ALTIMA
Depuis la Titan VI, les transducteurs à cône
des Aurum disposent d’un alliage propre
à la marque. Chaque constructeur y va, en
effet, de sa recette, afin de se rapprocher le
plus possible du fonctionnement théorique
en piston, sans fractionnement de la
membrane dans le bas de sa bande
passante, tout en présentant une réponse
impulsionnelle optimale. Il faut donc
réaliser une membrane à la fois légère,
rigide et exempte de toniques. Aurum a
donc choisi de combiner trois métaux en un
alliage remplissant ce cahier des charges
55
BANC D’ESSAI ENCEINTE
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QUADRAL
AURUM TITAN VIII
SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
Convertisseur Reimyo DAP-999EX
Préamplificateur ATS SCA2
Bloc stéréo FM Acoustics F-30B
Câbles :
HiFi Câbles et Compagnie Maat
(Trans AES/EBU III et analogiques)
Jorma Design (HP)
universel : ALuminium, TItane et
MAgnésium, les deux premières lettres
de chaque métal formant le nom déposé
ALTIMA. La Titan VIII est donc équipée
de trois transducteurs accueillant de telles
membranes : les deux boomers de 26 cm
de diamètre et le médium de 17 cm qui
travaille dans la bande comprise entre
250 Hz et 2,7 kHz. Ce dernier, version
améliorée de ses prédécesseurs, a vu
notamment la longueur de sa bobine se
réduire, tandis que le champ magnétique
a augmenté de manière importante.
NOUVEAU TWEETER
Tous les modèles de Titan possèdent un
tweeter à ruban, mais ce transducteur a
évolué au fil du temps pour aboutir à ce
nouveau modèle. Ce ruban, baignant dans
un très puissant champ magnétique généré
par une paire d’aimants au néodyme,
mesure 12 cm de long pour une épaisseur
de 15 μm et une masse à mettre en
mouvement de seulement 20 milligrammes.
Le concepteur n’a pas retenu le
fonctionnement en dipôle du tweeter,
puisqu’un matériau amortissant a été
installé à l’arrière…
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Saluons la finition
rigoureuse et irréprochable de la Titan VIII.
Une plaque d’Altuglas laisse voir le filtrage
complexe des trois voies. Les liaisons
internes sont réalisées en Real Cable. Les
56
quatre bornes de
qualité WBT, en
externe, acceptent le bicâblage et la
biamplification. Ces enceintes sont
disponibles en placage naturel ou en finition
laquée (190 coloris disponibles en option).
Composants : Ce constat positif sur
le plan de l’ébénisterie vaut autant pour
la finition des superbes transducteurs de
la marque, en particulier les haut-parleurs
à cônes en alliage métallique d’excellente
facture. Les éléments du filtre, nombreux,
se répartissent entre des selfs
sur fer, sur air, des condensateurs
au polypropylène et des résistances
de puissance en céramique, le tout
monté sur un large circuit imprimé.
Trois rotacteurs affectent les courbes
des transducteurs sur -2 dB, 0 dB
ou +2 dB : on notera, au passage,
que ces rotacteurs offrent le loisir
d’atténuer le registre grave,
le médium et/ou l’aigu,
indépendamment les uns des autres,
mais qu’il est également possible
d’apporter 2 dB de gain, ce qui
explique la complexité du filtre…
Grave : Ce registre fait preuve
d’une ampleur et d’une générosité
dans la justesse des timbres très
convaincantes. On ne ressent
aucune limite basse et la consistance
est au rendez-vous. Si vous vivez
en appartement, il faudra peut-être
atténuer un peu ce registre, afin de
ne pas gêner vos voisins du dessous,
tellement les Titan VIII font preuve
de réalisme dans le grave.
Médium : Cette impression de
consistance remarquée dans le
grave s’harmonise avec celle du
registre médium, associant le punch
et la finesse, sans coloration et grâce
à une précision exemplaire. La
transcription de ce registre, toute en
musicalité, vérifie le bien-fondé de la
démarche technique du constructeur
dans l’élaboration des haut-parleurs
à membrane conique.
Aigu : Le tweeter prend le relais assez
bas, à 2,7 kHz, et officie de manière
magistrale dans la bande inférieure à
12 kHz. Au-dessus, on perçoit une petite
tonique dont on pourra s’accommoder,
un peu comme lorsqu’on écoute pour
la première fois certains tweeters
à compression ; sauf que là, il s’agit
d’un modèle à ruban…
Dynamique : La sensibilité de la
Titan VIII, moyenne sur le papier (voir
caractéristiques techniques), ne bride
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pas pour autant sa réponse dynamique.
Outre les tests sonores habituels dont
de nombreux lecteurs m’ont demandé les
références, j’y ai joint un concept-album
de Roger Waters (l’ex-bassiste de Pink
Floyd), Radio K.A.O.S., remarquable
en tout point, y compris l’exceptionnelle
prise de son, justement très dynamique :
un régal pour les Aurum !
Attaque de note : La consistance
générale, sur l’aspect sonore, de la Titan
VIII n’entrave en rien l’attaque des notes,
en raison de la légèreté des équipages
mobiles des quatre transducteurs, de leur
bonne sensibilité et de leur réponse en
fréquence dépassant les 60 kHz. Petit
rappel : il existe une relation physique
entre temps de montée et bande passante :
plus cette dernière est large et plus
la réponse impulsionnelle est rapide.
Scène sonore : L’un des
intérêts des tweeters à ruban,
outre la rapidité, réside dans
la large diffusion du message
musical, gage de faible directivité.
Ces enceintes délivrent une
scène sonore réaliste, en trois
dimensions, en respectant
une excellente focalisation
des sources instrumentales,
sans simplifier les événements
musicaux de faible à très
faible amplitude.
Transparence : Conséquence
quasi logique de ce qui précède,
en particulier dans leur souci du
détail, la transparence globale des
Aurum est plus que satisfaisante.
Dans nos tests, nous avons
atténué le tweeter de 2 dB, ajouté
2 dB au registre médium et laissé
le filtrage du grave en linéaire.
Qualité/prix : Comme toutes
les enceintes acoustiques se
situant dans la même zone
tarifaire, il apparaît difficile d’établir
un rapport qualité/prix précis.
Cependant, on peut s’appuyer
sur la pertinence des coûteuses
technologies employées
par le constructeur et tout
particulièrement celles qui entrent
dans la conception des haut-parleurs,
fruit de longues recherches et de trois
décennies de mises au point adoptées
au fil des générations précédentes
de la lignée Titan.
colonnes. Si la haute musicalité des Aurum
Titan VIII ne fait aucun doute, on peut
se surprendre à se demander comment se
comporterait le tweeter sans amortissement
à l’arrière du ruban…
VERDICT
CONSTRUCTION
Ces imposantes colonnes possèdent
de nombreuses qualités, dont résulte
leur restitution organique et articulée,
remarquable sur de nombreux points
cruciaux. En effet, la réactivité de ces
enceintes, en termes de dynamique et de
rapidité, apporte de grandes satisfactions.
De plus, le relief de la retranscription
des audiogrammes et la focalisation
des sources musicales dans un espace
cohérent renforcent les qualités de ces
COMPOSANTS
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GRAVE
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MEDIUM
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AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
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Le filtre complexe réunit
des composants de qualité selfs
sur air, sur fer, condensateurs
au polypropylène, résistances
surdimensionnées…
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PASS LABS
La classe A,
simplement
L
’avènement du cinéma parlant a été l’occasion pour
quelques sociétés américaines de concevoir et de
fabriquer des appareils de reproduction sonore
aujourd’hui encore convoités par les mélomanes
perfectionnistes du monde entier. Certains de ces
produits conçus il y a plus de 70 ans avec un crayon,
une feuille de papier et surtout des cerveaux
particulièrement brillants établissaient dès cette
époque des points de repère techniques qui servent toujours de
référence en termes de musicalité si ce n’est également d’un point
de vue conceptuel (on pense notamment aux pavillons de la Western
Electric ou aux haut-parleurs JBL). Dès lors, ce terreau inventif a
servi la haute-fidélité américaine intimement liée à des noms comme
McIntosh, JBL ou encore Audio Research, pour ne citer qu’un
échantillon des marques les plus populaires à ce jour. Cependant
58
les départements R&D, véritables ruches à idées qui ont fait
la réputation de telles entreprises, ont cédé du terrain face aux
exigences du marketing et développent désormais des produits
certes performants mais fondamentalement consensuels.
Néanmoins, quelques sociétés font encore de la résistance et
s’évertuent à maintenir le cap technologique qu’elles s’étaient fixées
dès leur création. Parmi elles, Pass Labs se distingue par sa gamme
d’électroniques dont la philosophie de conception est directement
déclinée des réalisations à tubes d’avant la Seconde Guerre
mondiale…
L’HOMME AUX COMMANDES
Nelson Pass est né en 1951. Il est titulaire d’un Bachelor of Science
(baccalauréat universitaire) en physique de l’université UC Davis de
Californie à Davis en 1974. Durant cette période d’études, il travaille
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STORY
pour ESS entre 1972 et 1973, notamment à la mise au point du
célèbre haut-parleur à ruban plissé, et il crée une petite entreprise
appelée PMA qui fabrique des enceintes acoustiques. En
décembre 1974, il fonde avec René Besne (qui travaillait également
chez ESS) la société Threshold Electronics dont la réputation s’est
établie au niveau mondial avec les électroniques Statis, au concept
repris plus tard par Nakamichi. Il revend en 1997 la société qu’avait
rejoint Joe Sammut, de Dayton-Wright, passé chez Krell puis chez
Pass Labs en 1995. Elle est toujours en activité sous le nom de
Threshold Audio. La première électronique Threshold est le modèle
800A dévoilée en 1975. Cette électronique marque le début de
l’intérêt que porte Nelson Pass à la classe A. L’appareil utilise une
configuration triple série et triple parallèle des transistors de sortie
avec polarisation dynamique afin de délivrer beaucoup de puissance
(20 A en permanence, 40 A en pointe) avec les transistors
disponibles à l’époque. Cette technique de polarisation glissante fut
abandonnée à l’arrivée des premiers Statis vers la fin de l’année
1978. À noter que Nelson Pass est à l’origine d’un haut-parleur
Threshold appelé Ion-Cloud qui apparaît avec son concepteur en
couverture d’un Stereophile au début des années 80. Constitué
d’une grille en fil conducteur alimenté sous très haute tension,
le haut-parleur ionisait l’air qui réagissait au signal musical. Un
électrostatique sans membrane au son d’une transparence hors du
commun mais dégageant de l’ozone… Il développe l’amplificateur
GFA-555 pour la marque Adcom en 1985 avant de créer en 1991
la société Pass Labs.
DE LA TRIODE AU TRANSISTOR
Mister Pass a effectué ses premiers pas en électronique chez…
ESS, alors qu’il travaille sur le projet du haut-parleur ESS. Il a en
réalité suivi les conseils du responsable du département électronique
d’ESS, Peter Werback, qui lui a simplement conseillé de parcourir
les gros ouvrages de datasheets des constructeurs de composants
de l’époque. Cette méthode lui permit de se familiariser avec le
fonctionnement et l’architecture des circuits électroniques dont
regorgent ces catalogues. Et c’est justement sur un point précis
que Nelson Pass va articuler toute sa philosophie de conception :
la topologie des circuits. Plus un circuit peut être simple, plus la
corrélation entre mesures et écoute sera vérifiée. Et réciproquement,
si le circuit est complexe, plus on s’éloignera de cette concordance
entre les chiffres et les notes. Ayant analysé durant des années
le travail d’autres concepteurs, il en est arrivé à comprendre que les
électroniques dites « classiques », celles dont la réputation ne faiblit
pas au fil des ans, ont des schémas relativement simples et donc
élégants, comme il aime à le souligner. Par ailleurs, comme l’indique
Nelson Pass, un circuit bien conçu ne doit pas nécessiter de
peaufinages et de tweaks particuliers, il doit mesurer et sonner bien
dès le départ. Si ce n’est pas le cas, c’est que l’approche n’est pas
fondamentalement correcte. Les réalisations Pass Labs reprennent
une topologie de base à trois thèmes récurrents : le circuit simple
étage, la classe A et le transistor à effet de champ (J-Fet et Mos-Fet),
qui n’est pas sans rappeler l’esprit d’un schéma « single ended »
à triode. Les composants actifs utilisés dans un circuit doivent
présenter des caractéristiques naturellement linéaires autour de leur
point de fonctionnement. La seule topologie qui réponde à ce cahier
des charges est le schéma à simple étage qui ne fonctionne qu’en
classe A. Notons que c’est aussi la structure d’amplification la moins
efficace puisqu’elle nécessite une puissance dissipée au repos
au moins deux fois supérieure à la puissance délivrée dans des
conditions optimales. De plus, le choix des composants des étages
de gain est fondamental si l’on cherche à créer un amplificateur
à caractéristiques linéaires en classe A, c’est à dire ne concentrant
sa distorsion principalement qu’en harmoniques 2 et 3. Les triodes
et les transistors Fet particulièrement performants en classe A ont
quelques points communs à cet égard. Leur transconductance
(rapport entre la variation de courant en sortie sur la variation
de tension en entrée) tend à légèrement augmenter avec le courant.
De plus, il est aisé d’obtenir d’excellentes caractéristiques
techniques avec seulement deux ou trois composants actifs
sur le trajet du signal. Enfin, la triode et le Fet ont la particularité de
fonctionner en toute fiabilité à haute température. Mais le Fet peut
travailler en liaison directe avec la charge là où la triode nécessite
un couplage par transformateur. Un dernier mot à propos de la très
grande compétence technique de Nelson Pass qui a déposé
plusieurs brevets d’invention. Entre autres, on note la polarisation
dynamique mise en œuvre sur les amplis Threshold (brevet US
n° 3995228), un suppresseur actif de résonance acoustique basse
fréquence (brevet US n° 4899387) ou un amplificateur avec étages
de gain couplés pour correction d’erreur différentielle (brevet US
n° 5376899), ce dernier concernant une topologie plus connue
sous le nom de SuperSymetry ou « Su-Sy ».
LE PREMIER WATT
Les réalisations de Nelson Pass ont été nombreuses tant sur le plan
des appareils commercialisés sous la marque Pass Labs que sur les
projets DIY développées sous le nom de First Watt. Un éditorialiste
audio très connu, Dick Olsher, avait un jour écrit que « le premier
watt est le watt le plus important ». En effet, si les enceintes
acoustiques présentent une bonne sensibilité et que la pièce
d’écoute ne ressemble pas à un hall de gare, cette remarque prend
tout son sens, car un niveau d’écoute bas à moyen ne nécessite
jamais plus d’un quart ou d’un demi-watt en régime efficace. Ce fut
la ligne directrice de First Watt créée en 1998, activité parallèle et
indissociable à Pass Labs menée dans un esprit DIY dans l’unique
but d’explorer les possibilités musicales d’électroniques de très
petites puissances, ultra-simples, en classe A et sans ou avec
Le Pass Aleph 3 : un cube délimité par des dissipateurs
à ailettes, en raison de l’énergie calorifique de la classe A.
59
STORY
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PASS LABS
L’amplificateur intégré Pass Int-30A,
comme son nom l’indique ou presque.
très peu de contre-réaction globale. La vocation
commerciale de la démarche n’est pas prioritaire
(quelques revendeurs seulement dans le monde)
et autorise ainsi quelques délires techniques très
intéressants. Un total de 17 réalisations depuis
le lancement de First Watt, dont 12 amplificateurs
incluant les amplis SIT (pour Static Induction
Transistor). Inventé dans les années 70 par un ingénieur japonais du
nom de Nishizawa et produit par Yamaha et Sony sous l’appellation
VFet, le transistor à effet de champ SIT a des caractéristiques
courant de drain/tension de drain comparables aux caractéristiques
courant d’anode/tension d’anode d’une triode. Alors que le transistor
Mos-Fet s’apparente plus à une pentode, le SIT imite la triode jusque
dans la commande de grille à tension négative. Une aubaine donc
pour réaliser un schéma simplissime dupliquant le « single ended »
de triode. Les différents prototypes réalisés furent si convaincants
que Nelson Pass passa commande au fabricant américain
de semi-conducteurs Semi South d’un batch de plusieurs milliers
de transistors SIT baptisés Pass-SIT-1, qui équipent les modèles
les plus récents First Watt, le SIT-1 (bloc mono 10 W sous 8 ohms)
et le SIT-2 (version stéréo 2 x 10 W sous 8 ohms).
QUELQUES REALISATIONS CLES
L’Aleph 0 est le premier appareil lancé par Pass Labs en 1992.
C’est un bloc mono de 75 W sous 8 ohms en classe A qui a reçu
la récompense « Amplificateur de la décennie » par Stereophile. Le
schéma à trois étages à Mos-Fet de puissance travaille en push-pull
à haut courant de polarisation en sortie. L’exception qui confirme la
règle… Suivent la version stéréo Aleph 0s et le préampli actif Aleph
P doté d’un seul Mos-Fet par canal. En 1993,
c’est l’apparition de l’Aleph 1, bloc mono
capable de 150 W sous 8 ohms, 300 W sous
4 ohms et 600 W sous 2 ohms, 50 A en pointe
Le bloc de puissance Pass X1000. Au second plan,
le préamplificateur en trois châssis XP-30.
60
et 500 joules d’énergie en sortie
d’alimentation… Aujourd’hui encore, très
peu d’amplificateurs affichent
des chiffres comparables. En 1994,
le schéma des Aleph perd un étage et n’en
conserve plus que deux avec une nouvelle
polarisation brevetée des étages de sortie
par source de courant (Aleph 1, Aleph 1.2 et
Aleph 2). C’est également cette même année
que le brevet de la Super Symmetry est obtenu.
Ami de Nelson Pass, Wayne Colburn, qui rejoint
Pass Labs en 1994, réalise l’Aleph Ono (préphono
MM/MC) et le premier DAC Pass Labs, le D1, pourvu
de quatre chips PCM63 en configuration symétrique et étage de
conversion courant/tension simple étage en sortie à transistor MosFet en classe A. Premier de la série X, le bloc X1000 est lancé en
1998, c’est le premier à utiliser la structure Su-Sy et il délivre 1 000 W
avec seulement deux étages de gain. Le châssis est l’œuvre de
Desmond Harrington, ex-Krell arrivé en 1996 et président de Pass
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Labs depuis 2007. En 2002
apparaissent les amplificateurs XA
combinant les topologies des
modèles X et Aleph. La série X.5
est lancée en 2003, suivie en 2007
de la gamme XA.5. Les
améliorations sur les séries X sont
notamment une entrée à étage
cascode symétrique de J-Fet, plus
de transistors Mos-Fet en sortie et
un nouveau circuit de polarisation à
courant constant en sortie. Le
catalogue actuel intègre deux
nouvelles séries au dessin
spécifique. La gamme Xs, nouveau
vaisseau amiral Pass Labs, inclut
deux blocs mono à alimentation
et circuits audio séparés en deux
châssis. L’accent a été mis sur la polarisation de l’étage push-pull de
sortie dont la polarisation de chaque bras est intensément ancrée en
« single ended » classe A à partir d’une nouvelle source de courant
constant. De même l’étage d’entrée de type cascode à transistors JFet Toshiba N.O.S est désormais polarisé à courant beaucoup plus
élevé, ce qui améliore la linéarité et la bande passante. La gamme
Point 8 lancée pour le 23e anniversaire de la marque et regroupant
les modèles X.8 et XA.8 reprend dans une moindre mesure ces
améliorations techniques en dix modèles. Néanmoins l’étage
d’entrée de chaque appareil a été conçu et polarisé en fonction de
son étage de sortie. Notons également les deux intégrés stéréo INT30A et INT-150 conçus autour d’un même circuit polarisé de manière
à délivrer 30 W sous 8 ohms en classe A par canal pour le premier et
150 W en classe AB pour le second. Enfin
la présence au catalogue de deux
enceintes acoustiques, la SR-1 quatre
voies passive et la SR-2 trois voies
passive, constitue l’aboutissement
des recherches effectuées à partir
de la Rushmore active à quatre voies
au début des années 2000.
CONCLUSION
Sous l’égide de son créateur Nelson
Pass, la société Pass Labs est
probablement la seule au monde
dont les électroniques répondent
toujours à la même philosophie
de conception depuis sa création
en 1991. Miroir moderne des
principes techniques du début de
la reproduction sonore, un schéma
Pass démontre que la simplicité
imaginative reste un moyen sûr
et efficace de restituer la musique.
Dominique Mafrand
61
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LA TECHNIQUE AUTREMENT
Dans le monde de la hautefidélité, la musique est
de nos jours soigneusement
conservée sous forme
numérique. Si les studios
d’enregistrement conservaient
à une certaine époque leurs
prises de son sur bande
magnétique, progressivement
les archives sont portées
sous une forme inaltérable
pour notre plus grand plaisir.
La musique numérique,
les formats
d’échantillonnage
UN PEU D’HISTOIRE
Bien avant qu’on envisage de numériser quoi que ce soit, plusieurs
générations de chercheurs se sont intéressés à transporter
l’information, d’abord par le télégraphe, puis par le téléphone. C’est
ainsi qu’à Bell Labs en 1925, les bases de ce que l’on utilise toujours
de nos jours sont posées. En 1947, Walter Houser Brattain inventait
le premier transistor, qui équipe toujours nos amplificateurs. De
même, Claude Shannon y rédigera plus tard la théorie de l’information
qui participe à la bonne numérisation des ondes. Enfin, en 1965,
John Turkey y donna naissance à la notion de bit et à la fameuse
transformée de Fourier rapide (FFT) qui régit toujours les calculs
de numérisation des ondes.
ENREGISTRER LA MUSIQUE
Bien sûr, pour pouvoir enregistrer ces sons, il faut utiliser un
microphone, plus communément appelé micro. Ce dernier, dans
sa version moderne, capte et traduit les variations de sons (signaux
acoustiques) en signaux électriques. La précision du micro fait qu’il
peut traduire les faibles variations sonores en variations de tension.
Si, à une époque, l’enregistrement de ces signaux se faisait en
analogique, c’est-à-dire en enregistrant les variations physiques
du signal, la numérisation a apporté son lot de problèmes, mais
certainement la plus intéressante des améliorations : l’inaltération.
A contrario d’un signal analogique pouvant prendre une infinité de
valeurs sous forme de courbes complexes, en numérique, la musique
62
est soigneusement découpée en valeurs finies. On parle alors
d’échantillonner les signaux analogiques en valeurs numériques.
ECHANTILLONNAGE
Les sons, selon leur nature, s’étendent sur une bande (audible) de
fréquences. Les fréquences les plus basses correspondent aux sons
graves, les plus hautes aux sons aigus. Si l’on s’en reporte à nos
matériels hi-fi, les fréquences audibles reproduites varient souvent
entre 20 Hz et 20 kHz. L’oreille humaine montre, quant à elle, une
acuité auditive variable d’un individu à l’autre. Certains sont capables
d’entendre les sons de 10 Hz ou 25 kHz, cependant le commun des
mortels ne capte guère plus que ce que la haute-fidélité a choisi
comme bornes. L’échantillonnage va donc consister à découper
en tranches fines un signal variant en fréquences audibles et en
intensité. Echantillonner ou quantifier, c’est donc prendre une image
approximative de l’original suffisamment fine en définition, pour qu’à
sa reproduction on ait l’impression qu’ils sont identiques. La finesse
du découpage s’exprime en fréquence d’échantillonnage alors que
la hauteur en variation en termes de dynamique.
Intéressons-nous au codage historique PCM. Reportons-nous donc
aux théories développées par Claude Shannon, qui se trouvent
complétées dès 1928 par les travaux d’Harry Nyquist. Ces dernières
démontrent que, pour pouvoir prélever un échantillon à une fréquence
donnée, il faut impérativement l’échantillonner à une fréquence
au minimum double, sous peine d’expérimenter des perturbations.
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De ce fait, pour couvrir les fameux 20 Hz à 20 kHz de notre bande
passante audible, il faut donc envisager d’utiliser un intervalle
d’échantillonnage allant au minimum à 40 kHz. Le choix de
la fréquence d’échantillonnage des premières galettes numériques
CD n’est donc pas un hasard. La quantification à 44,1 kHz représente
à peu près 2 fois plus que 22 kHz. La marge gardée est donc
d’environ 2 kHz.
Selon les technologies employées, l’échantillonnage va donc varier
plus ou moins finement, comme le montre l’exemple de la figure 1.
Figure 1 : plus
la fréquence
d’échantillonnage
augmente,
meilleure est
la précision.
La voix est par exemple échantillonnée à 15 kHz pour couvrir
les besoins à 7 kHz; le CD garantit quant à lui, avec ses 44,1 kHz,
les besoins jusqu’à 22 kHz environ. Le DVD enfin, avec ses 48 kHz,
saura monter jusqu’à un peu moins de 24 kHz.
ECHANTILLONNAGE ET DYNAMIQUE
Si l’échantillonnage revêt son importance, la dynamique est
également importante dans le monde du numérique. Elle est codée
quant à elle à l’aide de valeurs entières et traduit en quelque sorte
la précision de l’échantillon. En règle générale, cette dynamique est
calculée sur 16 ou 24 bits. Comme le montre la figure 2, chaque
tranche de temps est donc plus ou moins finement codée. Cette
étendue de valeurs théoriques (216 ou 224) n’est pas totalement
exploitable. Une partie (dite effective) se déduit d’un calcul complexe
intégrant le bruit et la distorsion pendant la quantification. Rappelons
enfin que la dynamique se mesure en décibels (db). Plus le nombre
de valeurs possible est élevé, plus il sera possible de coder une
dynamique instantanée élevée. La dynamique théorique maximale
est par exemple de 120 dB sur 16 bits.
Figure 2 :
la variation
dynamique en
nombre de bits
apporte une
précision
accrue sur
la valeur d’un
échantillon.
Notons que les travaux réalisés sur le format alternatif DSD, utilisé
notamment avec le SACD, prennent cette technique à contre-pied.
Il propose en effet un système exempt de codage en fonction de la
dynamique. En multipliant la fréquence d’échantillonnage à une très
haute valeur, il découpe le signal en tranches très fines. Puis, comme
63
LA TECHNIQUE AUTREMENT
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La musique numérique,
les formats d’échantillonnage
montré sur la figure 3, il ne code pas sa valeur, mais la variation en
densité. Par exemple, une augmentation progressive de 0 va coder
une descente lente, où une densité soudaine de 1 va coder une
montée brusque.
du réel. Les formats plus récents, comme le DVD ou le SACD,
proposent des résolutions supérieures sans pour autant marquer
clairement le pas. Un progrès important a cependant été fait avec
l’arrivée des fichiers haute définition qui fleurissent sur le marché.
Une écoute comparative montre une meilleure résolution, mais
cependant, en fonction du mixage, cet afflux d’information pourra
paraître artificiel et sans saveur.
EN RESUME
Figure 3 : le DSD s’intéresse aux changements
d’intensité du signal.
Si la technique varie, les contraintes de quantification relatives aux
travaux de Nyquist et Shannon que nous avons explicitées pour le
PCM s’appliquent également. Par contre, vu la très haute fréquence
maximale à partir de laquelle des perturbations peuvent arriver, à la
limite des quelque 20 kHz usuels, les soucis potentiels sont a priori
écartés.
EN PRATIQUE
Les techniques d’échantillonnage utilisent deux méthodes
principales. La première, PCM, est historique et s’utilise sur 90 %
des formats numériques existants. Elle code à la fois l’échantillon
par la quantification et sa dynamique. La seconde, plus récente,
le DSD, est utilisée pour le SACD et les fichiers DSDIFF. Elle utilise
quant à elle le codage en densité pour chaque échantillon finement
découpé. Chaque support utilise donc une des deux méthodes pour
y stocker la musique numérique. Historiquement, le CD dispose
de la résolution la moins performante. Pour autant, sur une qualité
d’enregistrement excellente, la reproduction pourra sembler proche
Nous avons vu qu’il existe deux grandes familles de codage par
quantification numérique : l’échantillonnage PCM et DSD. Quelle
que soit la technique employée, le message numérique est découpé
en tranches puis l’information stockée de manière inaltérable.
L’intérêt de la musique numérique quantifiée est qu’une fois
acquise, sa restitution au système de lecture sera toujours
identique. Ensuite, dans le monde de l’échantillon PCM, la
dynamique est un critère important qui va permettre de restituer
l’intensité du signal et ses variations avec une plus grande finesse.
Plus le nombre de bits disponible est important, plus la dynamique
sera élevée et précise. Dans le monde du DSD, on s’attachera a
contrario à regarder la densité et la variation des plages de valeurs
des bits sur le temps. L’acquisition numérique et le travail de studio
se font toujours à haute définition (en règle générale à 88,2 kHz
ou 96 kHz pour PCM). L’ingénieur du son produira une version
« simplifiée » du message sonore, notamment en termes de
dynamique (opération appelée dithering). Pour autant, la perte
artificiellement introduite n’est pas forcément audible tant qu’elle se
situe sous un certain seuil malgré le bruit ajouté. Elle sera d’autant
plus indolore qu’il s’agit de musique électronique. La finesse du
grain des instruments d’un trio baroque s’accordera en effet moins
de cette simplification. En revanche, sur des mixages où de
multiples pistes d’instruments électriques sont présentes, elle
pourra passer inaperçue.
Dans notre prochain numéro, nous verrons quelles en sont
les mises en application pratiques au travers de la lecture
dématérialisée.
R. Bacri
Le tableau 1 récapitule les formats numériques et leurs différentes utilisations.
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L ’A RT
ET LA
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nouveau : amplificateur ICOS 270 “inclusive”
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EXCEPTION
L’importateur Sound and
Colors nous l’avait promis
depuis un certain temps
et il est enfin arrivé
après quelques ultimes
perfectionnements en usine.
L’intégré Ayre AX-5
embarque des technologies
introduites précédemment
sur certains produits de
la série R très haut de
gamme du constructeur.
Son élégance esthétique
est à l’image de
sa finesse musicale.
L
’AX-5 est le plus puissant
intégré produit par la société
Ayre basée à Boulder dans
le Colorado. Fondée en 1993
par Charles Hansen,
également designer
des différents produits
de la marque, l’entreprise
s’est fait connaître rapidement grâce à ses
réalisations numériques qui ont toujours été
à la pointe de la technologie du moment.
Qui se souvient par exemple qu’Ayre a créé
le premier DAC USB à transistors à
transfert asynchrone de données ?
Le catalogue a néanmoins toujours inclus
des électroniques analogiques et l’AX-5
représente un certain état de l’art de
l’intégré vu qu’il a été équipé des circuits
qui ont établi la réputation de la marque
et l’excellence de références Ayre, comme
le préampli KX-R et le bloc mono MX-R.
DES CIRCUITS
TRES ORIGINAUX
L’intégré AX-5 est logé dans un superbe
châssis constitué d’un assemblage soigné
de plaques d’aluminium extrudé et anodisé
noir. La somptueuse face avant avec
afficheur central à diodes à segments et les
deux onctueuses molettes agissant sur des
roues codeuses sont en revanche usinées
dans la masse. La tôle de fond est en
aluminium brossé et laisse dépasser une
extrémité du transformateur d’alimentation
à tôles EI. Pour l’anecdote, le
transformateur a été calculé précisément
pour l’AX-5 et fabriqué conformément au
cahier des charges techniques, mais il était
trop gros pour le châssis, d’où l’idée
d’ouvrir le fond. La sélection d’une des
six sources s’effectue par le bouton
de gauche qui agit sur un circuit de
commutation à J-Fet, tandis que le
volume se règle par celui de droite.
Ces deux molettes servent également à
parcourir le menu de réglages et à ajuster
certaines fonctions selon les besoins de
chacun (mise en service des entrées qui
sont « OFF » à la première mise sous
tension, attribution d’un nom à chaque
entrée, réglage du gain sur chaque entrée,
etc.). L’appui prolongé sur les deux
poussoirs en face avant permet d’abord
de commuter l’amplificateur en état de
consommation basse puis d’accéder au
menu. Le capot largement ajouré permet
Bouffée d’Ayre
AYRE AX-5
par Dominique Mafrand
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l’évacuation des calories assez
nombreuses dissipées par les étages de
puissance. La disposition interne est un
miroir d’un canal vers l’autre. Autrement dit,
le schéma symétrique par ailleurs sans
contre-réaction est disposé de manière
symétrique depuis les enroulements
secondaires du transformateur central. La
carte d’alimentation gérant le redressement
et le filtrage de chaque voie est placée au
dos de la face avant, les étages audio driver
et de sortie de chaque canal sont installés
sur un circuit imprimé recouvert d’un
dissipateur ajouré à ailettes, tous deux sont
posés au fond du châssis. La face arrière
qui reçoit toute la connectique de niveau
ligne et une paire de connecteurs Cardas
pour haut-parleurs, une constante chez
Ayre, est flanquée des étages VGT (pour
Variable Gain Transconductance) et du
système motorisé à double commutateur
Shallco à 46 positions et résistances
calibrées qui servent à ajuster ce gain
variable. Les technologies utilisées dans
l’appareil donnent une idée du degré de
perfectionnisme de Charles Hansen. Ça
commence par l’alimentation équipée d’un
transformateur à tôles EI, supérieur selon le
fabricant en termes de réjection des bruits
secteur, et pourvue d’un filtre RFI maison
qui réduit encore la pollution électrique.
Certains composants ont été fabriqués
sur mesure (résistances et condensateurs
au polystyrène). Et la topologie entière
symétrique est dotée de plusieurs circuits
préalablement validés sur les électroniques
les plus ambitieuses du catalogue. L’étage
de sortie travaillant en classe AB est bâti
autour du circuit Diamond qui a été breveté
en 1967 par Richard Baker. Basiquement,
ce circuit en pont de transistors bipolaires
(PNP et NPN à bases communes en
FICHE TECHNIQUE
Origine : États-Unis
Prix : 11800 euros
Dimensions : 440 x 120 x 480 mm
Poids : 21 kg
Puissance nominale :
2 x 125 W (8 ohms) ,
2 x 250 W (4 ohms)
Réponse en fréquence :
DC – 250 kHz
Sensibilité :
8V RMS (RCA, 1 Mohm),
16V RMS (XLR, 2 Mohms)
Entrées : 2 RCA, 4 XLR
Sorties : 1 paire de fiches
HP Cardas, 1 XLR « enregistrement »
67
EXCEPTION
AYRE AX-5
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La construction est
à l’image du schéma :
symétrique ! Admirez les
commutateurs Shallco et le
système de motorisation
à courroie. Le trajet direct
du signal audio limite
le câblage interne.
68
entrée, NPN et PNP à émetteurs communs
en sortie, émetteurs d’entrée raccordés aux
bases de sortie, collecteurs tous communs)
dont la structure pourrait être dessinée
comme une étoile des vents qui rappelle les
facettes d’un diamant, offre beaucoup de
gain, il est rapide, fiable et simple. L’AX-5
adopte un circuit Equilock, sorte de
cascode symétrique à transistors bipolaires,
pour driver le Diamond sans condensateur
de liaison. Une des spécificités majeures de
cet intégré est son circuit VGT qui remplace
purement et définitivement le traditionnel
réglage de volume à potentiomètre. Plutôt
que d’appliquer du gain au signal entrant
puis de le moduler par un potentiomètre
placé sur le trajet audio, ce qui en général
dégrade le rapport signal sur bruit de
l’appareil, l’idée a été de déterminer
combien de gain il fallait appliquer à l’étage
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
d’entrée pour obtenir le volume
recherché en sortie. Ainsi l’étage d’entrée
différentiel à J-Fet voit son gain et la
transconductance de ses transistors
modifiés à chaque pas de réglage des
commutateurs Shallco soit -1,5 dB sur une
plage de 67,5 dB. Le signal ne subit ainsi
aucune dégradation directe.
FABRICATION
ET ECOUTE
Construction : Le constructeur
du Colorado nous a toujours habitués
à des réalisations soignées au niveau de
l’assemblage et de l’esthétique. Les lignes
fluides de l’AX-5, au demeurant disponible en
silver ou en noir, ne sont pas dissociées de
l’usage intensif de l’aluminium, matériau de
rigueur chez Ayre. L’implantation entièrement
symétrique suit la logique imparable du trajet
audio le plus court possible, le câblage reste
ainsi limité. L’utilisation d’un système de
commutation de résistances de précision,
système motorisé et synchronisé par
courroie, apporte une touche de nostalgie
en comparaison des réglages de volume
par chip intégré de plus en plus souvent
rencontrés.
Composants : Cet intégré se singularise
par la quantité de subtilités technologiques
qu’il embarque. Sans être une nouveauté,
le schéma symétrique et sans aucune contreréaction adopte une topologie Diamant en
sortie. Réputée pour être à la fois simple,
fiable et performante, la structure a été
optimisée par le fabricant. Le principe de la
variation du volume
sonore par réglage du
gain de l’étage d’entrée
à transistors J-Fet est
particulièrement brillant puisque le
signal n’emprunte ni escalier ni rampe
résistive. Et d’un point de vue purement
technique, on ne peut que tomber sous
le charme des magnifiques commutateurs
Shallco drivés par un moteur pas à pas,
et un jeu de poulies et de courroie.
Grave : L’appareil sonne bien à froid,
mais on gagne de la sérénité quand il atteint
sa température de croisière, signifiant que
la polarisation en classe AB s’effectue avec
une bonne proportion de classe A au repos.
Le registre de grave s’avère très consistant
et visite les soubassements dans leur
globalité. Ce n’est pas l’électronique à
transistors la plus ferme qu’il nous ait été
donné de tester, probablement à cause
de l’absence de contre-réaction et d’une
impédance de sortie conséquemment moins
basse qu’à l’accoutumée. Néanmoins, c’est
ce côté à la fois légèrement onctueux et tout
de même articulé qui insuffle de l’authenticité
au registre. Le volume virtuel de la
contrebasse (piste «My Treasure»
par Sinne Eeg, The CD Dali 3) conserve
des proportions tout à fait familières.
Médium : La proposition sonore de l’AX-5
libère un grand
nombre de détails
sonores et un excellent
suivi harmonique.
Malgré une légère matité
subjective dans le
développement des notes, la
justesse des timbres permet de
reconnaître sans aucun effort tous
les interprètes d’une performance
ou la signature d’un lieu. Quel que
soit le niveau d’écoute, on ne ressent
aucune interférence tonale entre la position
du réglage de volume et ce qu’on entend,
prouvant si besoin était le bien-fondé du
circuit VGT du constructeur.
Aigu : La bande passante très étendue
dans l’aigu est à l’origine de la palette large
de détails qui s’échappent des enceintes.
Cette exploration harmonique insuffle une
sensation d’aération assez surprenante aux
différentes pistes mais bien présente dans
l’enregistrement. Si le registre file avec de
la douceur, on retrouve cependant la petite
matité constatée plus haut dans l’expression
des notes. Les extinctions sont un poil plus
courtes qu’avec nos électroniques repères,
mais la qualité des couleurs fondamentales
contribue à donner de la matière et de
l’épaisseur à cette région du spectre. Les
cuivres de batterie (piste «Animal» par
Francis Cabrel) semblent plus percutants que
d’habitude, mais leurs vibrations s’éteignent
un peu plus tôt, accentuant l’effet de
proximité des interprètes.
Dynamique : La tenue en puissance de
l’appareil et sa très grande stabilité à fort
69
EXCEPTION
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AYRE AX-5
L’Ayre AX-5 ne dispose
que d’entrées analogiques.
Les connecteurs Cardas pour
haut-parleurs peuvent recevoir
toutes les terminaisons.
niveau d’écoute sont à même de venir à bout
de la plupart des enceintes du marché
soumises à tous les genres musicaux.
Comme la batterie de la piste «Dis-le» (par
le groupe Baz-Baz, CD test Cabasse) qui
déborde d’énergie à chaque percussion
de baguette et de boule de grosse caisse,
ou l’entame orchestrale de la Marche de
Radetzky dirigée par Nikolaus Harnoncourt
avec une attaque collégiale très incisive des
instruments. Dans un contexte sonore plus
intimiste, l’AX-5 reproduit les plus discrètes
inflexions musicales avec une répartition
modulatoire précisément déployée sur toute
la bande audible.
Attaque de note : L’AX-5 nous propose
musicalement beaucoup de choses. La
vivacité fait partie intégrante de son pedigree
et c’est elle qui est responsable de l’ouverture
sonore que dégage l’appareil dès qu’il
commence à chanter. L’impression de matité
que nous ressentions précédemment
n’interfère subjectivement pas sur la qualité
du dégradé harmonique et in fine sur le
réalisme dont est capable l’intégré. Le
baryton-basse George London interprétant
SYSTEME D’ECOUTE
Electroniques :
Lecteur Nagra CDP
DAC Reimyo DAP-999EX
Câbles :
Ocellia Signature (S/PDIF)
HiFi Câbles Trans AES/EBU III (AES)
Van den Hul The Mountain (MOD XLR)
Jorma Design n° 2 (HP)
Enceintes acoustiques :
Pierre-Étienne Léon Alycastre
70
«Wahn! Wahn! Überall wahn! » (les Maîtres
Chanteurs de Nuremberg de Wagner)
semble évoluer dans la pièce d’écoute,
la définition de la voix introduit un effet de
présence étonnant. La lisibilité sur message
complexe est excellente.
Scène sonore : C’est le critère subjectif
qui interpelle d’emblée et avant les autres
quand on commence à écouter l’AX-5.
L’espace sonore apparaît vaste et aéré
avec des proportions absolument crédibles.
Elles diffèrent subtilement de celles de notre
système repère, l’impression d’être plus
proche de l’interprète confère une présence
réjouissante au message, la profondeur
moins accentuée ne trahit en revanche pas
l’étagement très précis des plans. La largeur
de l’image parfaitement stable dépasse
allégrement le simple cadre des enceintes
qu’on oublie rapidement.
Transparence : L’écoute de l’AX-5 a
révélé quelques différences sonores par
rapport à celle des électroniques de notre
système repère mais, dans un cas comme
dans l’autre, l’expérience musicale reste
intense et implique l’auditeur. Ce qui est
certain est le fait que l’Ayre insuffle beaucoup
de clarté et d’aération à la restitution.
Sa proposition tonale révèle une grande
justesse de timbres et un équilibre tonal très
satisfaisant. Et la présence qui s’en dégage
a quelque chose d’hypnotisant.
Rapport qualité/prix : L’appareil est
puissant, dynamique, musical, bien construit,
bien présenté et emploie quelques
techniques inhabituelles parfaitement
maîtrisées par le constructeur.
C’est un Ayre, et chacun sait qu’un Ayre
n’est en général mais à juste titre pas
réellement bon marché. Dans l’absolu
et selon la tendance qui semble désormais
se dessiner, il manque un DAC (même
optionnel…) à l’AX-5 pour qu’il puisse jouer
à arguments vraiment égaux avec les plus
récentes fines fleurs de la catégorie.
VERDICT
Votre serviteur avait découvert Ayre avec
le modèle AX-7 E testé en avril 2012.
La séduction avait opéré tout comme elle
a à nouveau opéré avec l’AX-5. Ce dernier,
techniquement supérieur, se révèle aussi
beaucoup plus ambitieux sur le plan
musical en général, ainsi que sur tous nos
critères subjectifs, notamment en termes
d’espace sonore et de définition en
particulier. Ses performances techniques
repoussent très loin les limites de son
utilisation qui satisfera les amateurs de tous
types de musique. Une électronique
sophistiquée, dans l’Ayre du temps.
■■■■■■■■■■
■■■■■■■■■■
GRAVE
■■■■■■■■■■
MEDIUM
■■■■■■■■■■
AIGU
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DYNAMIQUE
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ATTAQUE DE NOTE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
SCENE SONORE
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TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
QUALITE/PRIX
■■■■■■■■■■
CONSTRUCTION
COMPOSANTS
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D’ACHAT SOURCES
Origine : Corée Prix : 5 990 euros
SERVEUR AURENDER 10 -
Doté d’un coffret de très belle facture, ce serveur délivre un signal numérique en AES et S/PDIF
coaxial et optique, afin de le raccorder à un DAC du meilleur cru, à la hauteur des qualités
de l’Aurender. Ajoutez à cela une ergonomie aboutie et vous obtenez une excellente solution
de lecture de musique dématérialisée en AIFF, FLAC, WAV, ALAC, MP4 et M4A.
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
LECTEUR CD SOULUTION 540 -
Origine : Suisse Prix : 19 500 euros
Ce lecteur de CD/SACD adopte une mécanique Esoteric VRDS Neo, logée dans un épais
coffret. Un DSP très puissant suréchantillonne en 24/384 le flux, ainsi que le flux DSD des SACD
en PCM, avant d’attaquer les DAC PCM1792. Ce Soulution bénéficie d’une restitution
holographique, transparente, l’un des rares lecteurs comparable à des sources analogiques.
DAC HEGEL HD11 -
Origine : Norvège Prix : 895 euros
Ce DAC dispose de 4 entrées (2 coaxiales, 1 optique et 1 USB). Un convertisseur 32 bits/192 kHz
traite les données. Le HD11 intègre un circuit d’horloge ultra-stable pour réduire le jitter.
Sa restitution est très pure, y compris sur les signaux de faible amplitude propres à enrichir
le message musical, pour un résultat d’écoute de très haut niveau.
DAC ATOLL DAC 200 -
Origine : France Prix : 1 500 euros
Doté de 7 entrées (3 optiques, 2 coaxiales, 1 AES et 1 USB), traitées par un DAC Burr-Brown
PCM1792 suivi par des étages analogiques symétriques à composants discrets en classe A;
il permet aussi une liaison Wi-fi au moyen d’un dongle branché sur la source. Le DAC 200
délivre une image stéréo stable, des transitoires rapides et une grande transparence.
DAC MEITNER MA-1 -
Origine : Canada Prix : 6 950 euros
Ce DAC intègre un DSP à algorithme «maison» qui, à partir des entrées numériques (1 AES,
2 coaxiales, 2 optiques et 1 USB), transforme systématiquement le signal numérique en flux
DSD à 5,6 MHz. Les étages analogiques fonctionnent en différentiel et en classe A. Le MA-1
fait preuve d’une très haute musicalité et fait figure de référence incontournable.
LECTEUR CD METRONOME TECHNOLOGIE CD8 SIGNATURE -
Origine : France Prix : 6 790 euros
Cet appareil réunit une platine Philips CDM12 Pro V6.8 et des étages de conversion dotés
de deux DACs AKM4395 (24/192) montés en parallèle pour améliorer la dynamique et abaisser
le bruit de fond. Ce lecteur intégré, équipé d’une entrée S/PDIF et d’une USB, existe avec
ou sans sorties à tubes. L’écoute est limpide, sans aucun flou ni aucun voile.
LECTEUR CD AUDIA FLIGHT CD3 -
Origine : Italie Prix : 1 750 euros
Disponible en finition argent ou noir, ce lecteur dispose d’une platine CD Audio d’origine
extrême-orientale. Le flot numérique est upsamplé à 192 kHz sous 24 bits et converti
en analogique via un Cirrus Logic CS 43122 alimentant des sorties polarisées en classe A.
Sa restitution très musicale et analytique ne manque ni de finesse, ni de spontanéité.
DAC BEL CANTO DAC 3.5 -
Origine : Etats-Unis Prix : 3 590 euros
Ce DAC à sortie variable possède 5 entrées numériques dont une USB (96/24). Les autres
entrées profitent du convertisseur 192/24 PCM1792 de Burr Brown. Il nécessite une alimentation
séparée à choisir parmi deux modèles. Le DAC 3.5 sait reproduire les plus fines inflexions,
les plus subtiles variations de timbre, avec un sens fouillé de l’analyse.
DAC AUDIOMAT TEMPO 3 -
Origine : France Prix : 4 500 euros
Quatre Burr Brown PCM1794 convertissent le signal, issu des entrées coaxiale et optique, AES
et USB, aux sorties analogiques remarquablement bien conçues. Le Tempo 3 dispose d’une
double alimentation séparée et de près de 250000 μF en tout. Ce DAC fait office de véritable
référence pour la transparence des timbres et une musicalité hors du commun.
LECTEUR CD AYON 07-S -
Origine : Autriche Prix : 2 395 euros
Le 07-S intègre une mécanique d’origine Philips fabriquée par Stream Unlimited. Deux Burr
Brown PCM1794 alimentent le filtre passe-bas en OPA 2134 avant les tubes NOS ECG Philips
polarisés en classe A. Le 07 –S comprend un SRC 4193 (192/24) débrayable et 3 entrées dont
une USB 96/24. Il traite de façon convaincante les CD et les fichiers dématérialisés.
75
GUIDE
D’ACHAT SOURCES
Origine : Allemagne Prix : 1 990 euros
PLATINE TD CLEARAUDIO OVATION -
Clearaudio a placé dans l’Ovation de nombreuses innovations pertinentes, tant pour le châssis
que pour le moteur et sa régulation, de même que pour le bras Clarify en carbone. La scène
sonore se déploie de manière réaliste, tant la restitution de l’Ovation colle à la gravure de chaque
disque, au prix d’une excellente lisibilité et d’une belle transparence.
LECTEUR CD/SACD PLAYBACK MPS-5 -
Origine : Etats-Unis Prix : 21 000 euros
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
Ce lecteur de très haut de gamme intègre des circuits créés par Andreas Koch, recalculant tous
les flots PCM possibles en signal DSD natif, sans perte dans la conversion. La platine lectrice
Esoteric accepte CD et SACD. Le DAC dispose de cinq entrées numériques dont une USB.
La transparence extrême et réaliste du MPS-5 fait de ce lecteur une référence.
LECTEUR CD ICOS FADO INIT -
Origine : France Prix : 2 900 euros
La mécanique Philips CD Pro2 VAM 1254 se charge par le dessus. Sa masse est portée à
800 g. Le DAC Wolfson WM8741 est précédé par un SRC Burr Brown 4192, recalculant le flot
numérique en 192/24. L’étage de sortie comprend un double ampli opérationnel très rapide
(2000 V/μS). Le Fado Init s’exprime dans une grande transparence sur tous les plans.
PLATINE TD THORENS TD124 “SWISSONOR” -
Origine : Suisse Prix : 7 500 euros
Remaniée par Urs Frei de chez Swissonor et Jürg Schopper, cette TD124 a reçu de
nombreuses optimisations : le plateau principal de 5,5 kg, rendu amagnétique, le plateau
supérieur en aluminium, le palier complet et le bras. La progression de la musicalité est
évidente : analyse, dynamique, recul du bruit de fond, pour une pureté tout analogique.
LECTEUR CD/SACD ESOTERIC K-03 -
Origine : Japon Prix : 11 500 euros
La gamme de prestige de TEAC a conçu ce lecteur CD/SACD d’exception, intégrant une base
lectrice VRDS-NEO et un DAC 192 kHz constitué de 4 convertisseurs AKM montés en double
différentiel en 32 bits. Deux paires de transistors forment les buffers de sortie. La définition tonale
est somptueuse avec des sonorités fidèles, pour une lecture très fluide.
DAC M2TECH YOUNG -
Origine : Italie Prix : 1 090 euros
Premier de sa catégorie à accepter le 32 bits/384 kHz en mode natif, ce M2Tech intègre des
convertisseurs Burr Brown PCM1795 dont l’upsampling a été bypassé, le traitement ayant été
effectué en amont par le constructeur. Le naturel et la beauté des timbres s’imposent avec
évidence aux oreilles, mettant l’écoute musicale en osmose avec l’interprétation.
DAC NUFORCE DAC-100 -
Origine : Etats-Unis Prix : 1 090 euros
Ce DAC dispose d’une sortie de casque en classe A réglable, comme la sortie ligne.
Ses 4 entrées numériques, USB comprise, profitent d’une puce AK4390 EF (216 kHz/32 bits).
L’alimentation interne se compose d’un transfo torique et d’un redressement lissé par 10000 μF.
Le DAC 100 respecte les timbres et le placement des sources sonores dans l’espace.
ELECTRONIQUES
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Origine : Canada Prix : 5 500 et 7 000 euros
Cet ensemble très musical préamplificateur processeur DAC 192/24 et amplificateur de
puissance de 2 x 300 W en classe AB (8 ohms) est proposé à un prix justifié, voire agressif en
regard de ses possibilités. Le CP 800 possède une entrée USB, une sortie subwoofer ajustable
ainsi qu’un égaliseur paramétrique, configurables par écran tactile intégré.
PREAMPLI PASS LABS XP 30 -
Origine : Etats-Unis Prix : 16 500 euros
Ce préamplificateur se compose de trois châssis, l’un pour l’alimentation et le réglage
de volume, les deux autres constituant les étages de gain analogiques suivant le principe
«Supersymétrique» de Pass. La restitution baigne en plein réalisme, les timbres sonnent
de manière incontestablement juste, délivrant un message sonore à la crédibilité rare.
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N°195
Réglement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de Haute Fidélité
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traitement de votre abonnement et sont communiquées aux destinataires le traitant. Elles pourront être utilisées
ultérieurement pour d’autres offres ou cédées à des tiers. Si vous ne le souhaitez pas, merci de cocher la case ci-contre. ❏
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123, rue Jules Guesde - CS 70029 - 92309 Levallois Perret Cedex
Tél. : 01 44 84 85 00
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GUIDE
D’ACHAT ELECTRONIQUES
AMPLI INTEGRE LUXMAN L-550AX -
Origine : Japon Prix : 5 390 euros
Cet intégré de 2 x 20 W en classe A se distingue par ses technologies propres à Luxman,
comme le contrôle de volume à relais, entre autres. Le transformateur Luxman en C fait
fonctionner l’intégré en quasi double mono, à la suite de 40000 μF de découplage. La fluidité
et la justesse tonale sont le résultat d’un excellent schéma en pure classe A.
AMPLI INTEGRE MARANTZ PM15-S2 LIMITED EDITION -
Origine : Japon Prix : 1 990 euros
Ce document est la propriété exclusive de Thomas Siegl ([email protected]) - 08 mars 2014 à 15:47
Le PM15 S2, présenté ici en version limitée noire, comprend trois étages : un préamplificateur,
un ampli en tension et un autre en courant pour 2 x 90 W sous 8 ohms. Il est équipé d’un
préampli phono MM/MC et de modules HDAM à composants discrets. L’équilibre tonal montre
une grande stabilité sur toute la plage de puissance pour une lisibilité réaliste.
AMPLI INTEGRE AYRE AX-7E -
Origine : Etats-Unis Prix : 3 800 euros
Fonctionnant en classe AB et en réelle symétrie, cet intégré de 2 x 60 W sous 8 ohms est
dépourvu de contre-réaction. Des transistors FET assurent la commutation des entrées et celle
de résistances calibrées dédiées au volume, sur une plage de -66 à 0 dB. L’Ayre distille une
restitution subtile, à la bande passante étendue associée à un bel équilibre.
AMPLI INTEGRE MASTERSOUND COMPACT 845 -
Origine : Italie Prix : 4 860 euros
Mastersound n’utilise que des schémas d’amplification en pure classe A, toujours à simple étage
de sortie. Le gain en tension de cet intégré emploie deux tubes ECC802S, suivis par des étages
drivers 6SN7, et les triodes de puissance 845, pour 30 W par canal. Le Mastersound se révèle
être un excellent reproducteur sonore, d’une belle neutralité.
AMPLI INTEGRE ACCUPHASE E-460 -
Origine : Japon Prix : 8 290 euros
L’E-460 dispose de 7 entrées lignes analogiques dont deux sur XLR. Deux slots peuvent recevoir
des cartes optionnelles, comme un préamplificateur RIAA et un DAC30 (192/24 au moyen de
Burr-Brown PCM1796). Un énorme torique blindé, découplé de 66000 μF, alimente les étages
de puissance de 2 x 180 W (8 ohms). Le médium savoureux se combine à l’aigu ciselé et fin.
AMPLI INTEGRE GRYPHON DIABLO -
Origine : Danemark Prix : 11 500 euros
Le Diablo affiche une topologie double mono en aval du transformateur torique, découplé après
redressement par 112800 μF en 24 éléments. Il possède 7 entrées dont 1 symétrique. Les
étages de puissance sans contre-réaction délivrent 2 x 250 W (8 ohms). Doté d’une grande
réserve d’énergie, ce Gryphon procure une restitution organique, savoureuse et riche.
AMPLI INTEGRE NAIM SUPER UNITI -
Origine : Royaume-Uni Prix : 4 260 euros
Ce tout-en-un, pilotable via la télécommande ou iDevice, propose quelques entrées
analogiques, mais 6 numériques, intègre un préamplificateur avec Wi-fi, un ampli de puissance
2 x 80 W (8 ohms), un tuner FM/DAB et un DAC 192/24. Le SuperUniti étonne par sa haute
définition et sa justesse de timbres, notamment la restitution des acoustiques de salles.
AMPLI INTEGRE GOLDMUND TELOS 390.5 -
Origine : Suisse Prix : 15 700 euros
D’une puissance de 2 x 210 W sous 8 ohms, ce Goldmund s’inspire d’éléments séparés
de la marque, intégrant pas moins de 5 transformateurs d’alimentation pour le préamplificateur,
le DAC, ses 4 entrées dont une USB192/24 avec SRC et les étages de puissance. L’équilibre
tonal est d’une linéarité exceptionnelle, et le pouvoir de résolution très élevé.
PREAMPLI NAGRA JAZZ -
Origine : Suisse Prix : 12 000 euros
Le Jazz traite 6 entrées dont 2 en XLR avec sélecteur motorisé, et 3 sorties dont 1 XLR sur
transformateurs. L’alimentation séparée fournit 12 V convertis en haute tension pour les trois
tubes, un 12AT7 et deux 12AX7. Le volume et la balance sont motorisés. Le Jazz possède
l’art et la manière de retranscrire au plus près l’intégralité du message musical.
AMPLI INTEGRE NORMA REVO IPA70 -
Origine : Italie Prix : 2 990 euros
Le coffret sobre du Revo IPA70 comprend un compartiment blindé pour les transformateurs,
notamment le 500 VA des étages de puissance, délivrant 2 x 70 W (8 ohms) via des transistors
MosFet. Il dispose de 4 entrées, dont une phono et une directe pour insertion dans un système
home-cinéma. Cet intégré est hautement musical, analytique, aéré et puissant.
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L
E
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E
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F
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C
Résolution AD
Hifi, Home Cinéma et traitement acoustique
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Vinyle et Numérique
Audio et Vidéo
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Mobilier et Rangement
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acoustique
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Manger, Mastersound, Music Tools, Nitty Gritty, Nola
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Le son d’un instrument de musique est inmement lié aux
résonances et aux vibraons qu’il émet. Par contre, la fidélité
de ce son reproduit par une enceinte acousque est
inmement liée à l’absence de résonances et de vibraons de
ses parois, d’une part, et à la cohérence de sa diffusion, d’autre
part.
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COMPLETEZ
VOTRE COLLECTION
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173
187
173 Enceinte JMB Acoustique
Hommage, préampli & bloc stéréo
Audia Flight Strumento n°1 & n°4,
préampli & bloc stéréo Classe CP800 & CP-2300, ampli intégré Dared
MP-6, préampli & bloc mono Audionet Pre G2 & Max, enceinte Avant
Garde Duo, serveur Aurender 10,
enceinte Advance Acoustic Kubik
K7, lecteur de CD & ampli intégré
Atoll CD400 & IN400, ampli intégré
Pier Audio Serie MS-800SE,
enceinte Wilson Benesch Chimera.
Systeme clé en main : platine Kuzma
Stabi S, ampli intégré Nagra 300i et
enceinte Verity Audio Leonore. Dossier secteur : conditionneur Gigawatt
PC-3 SE Evo, Accuphase PS-1210,
Isotek Super Titan, filtre secteur
Furutech Daytona 303 SE.
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175
188
177
190
189
182
186
191
192
tage, lecteur CD Metronome CD8 enceinte P.E. Leon Alycastre, préSignature, préampli & bloc stéréo ampli Gryphon Pandora.
Accuphase C-2820 & A-65.
188 Câble Van Den Hul 3 Hill &
182 Enceinte Gand Cru, ampli tuner Mountain, câble Wireworld Mini
Vieta HRE 75B, blocs mono Ming- Eclipse, enceinte Thiel CS 2.7, Dac
Da MD 3008A , préampli Nagra Bricasti M1, enceinte Kef X300A,
Jazz, lecteur de CD Icos Fado Init , ampli intégré Ayon Spirit III, enceinte
ampli intégré Carot One, serveur Living Voice IBX-R2, multiplateforme
QAT, enceinte B&W CM8, préampli 3D Lab Drive, préampli & bloc stéréo
DAC Perreaux Audiant DP 32, blocs Coda 07X & TSX, Dac Fostex HP-A8,
mono Accuphase A-200, ampli inté- préampli/bloc stéréo Air Tight ATC-3
gré Norma Revo IP A70, ampli inté- & ATM-4, enceinte Dali Epicon 6, prégré Mastersound 300B P.S.E., ampli & bloc mono Jolida Music
platine Thorens TD124 by Swisso- Envoy, enceinte TAD CR1, enceinte
nor, enceinte TAD Evolution One
Vivid Audio Girya G.2.
186 Enceinte Josound Cartouche
30, Transport et DAC BMC BDCD1 &
DAC Pre HR, platine TD Thorens
TD2035, dac Ayre QB-9, dac Hegel
HD25, dac M2Tech Vaughan, préampli Mastersound PHL5 v.2 & bloc
mono 845, enceinte ATC SCM 50.
Special accessoires : interface passive Stein Music Speaker Match Plus,
câble secteur Wireworld Platinium
Electra, conditionneur secteur Isotech Evo 3 Aquarius, filtre secteur
Furutech e-TP80E, câble secteur
Absolue Créations UL-TIM secteur,
table Music Tools Iso Square, conditionneur secteur Gigawatt PC-4 Evo,
table Bassocontinuo Accordeon,
machine à laver Nitty Gritty Mini Pro 2.
189 Enceinte Atlantis Acoustique
Stella, préampli Dac correcteur Trinnov Amethyst, kit d’enceinte Athom
Eurus. Dossier casques : AKG K555
& K702, Audio-Technica ATH-A
900X & ATH-W5000, Beyerdynamic
Custom One Pro & T1, Fostex T
50RP & TH 900, Sennheiser
Momentum & HD 800, Shure SRH
940 & SRH 1840, Ultrasone Signature Pro & Edition 8 Romeo. Comparatif amplis intégrés : Accuphase
E-260, BMC CS2, Hegel H300 68,
Onix XIA 160SE, Norma Revo IPA140 USB. Enceinte Quellis Lully.
193
DAP 800 & ampli de puissance FBA
800, préampli & DAC Naim Dac-V1
& ampli de puissance NAP 100, bloc
stéréo Hegel H4SE, enceinte PMC
PB1i; ampli intégré Mastersound
Evolution 845.
191 Table antivibratoire Minus K,
préampli & ampli Adcance Acoustique X-Preamp & X-A160. Jefferson
: Goldmund. La technique autrement
: les différents types de charges. Pier
Audio MS-84SE, Davis Acoustics
Maya, Naim Supernait 2, Tune Audio
Prime, Mimtism Audio P1342 &
PA462. Story : tubes et technologies. Exception : Fostex GX250MG
192 Câble secteur Audiophile
Access, enceinte Thiel CS 1.7, ampli
intégré Bladelius Thor III Novitas. La
technique autrement : l’alimentation.
Dac Chord Qute EX, ampli intégré
Yamaha A-S3000, enceinte Electrocompaniet The Nordic Tone-Model
1, ampli intégré Synthesis Roma
27AC, ampli intégré & lecteur CD
Rotel RA-1570 & RCD-1570, filtre
secteur Isol 8 Substation Integra,
enceinte Paradigm Tribute 30th
Anniversary, Dac Nagra HD DAC.
Story : Mulidine.
174 Enregistreur Nagra SD, lecteur
CD Soulution 540, enceinte Dynaudio Confidence C4, ampli intégré
Modwright KWI 200, enceinte
Audiovector SR6 S, ampli intégré
Cayin VP100i, préampli phono
Accuphase C27. Système clé en
main : lecteur CD Icos Fado Init,
ampli intégré Icos 260 Init, enceinte
Mulidine Cadence. Dossier DAC :
Teac UD-H01, Hegel HD 11, Cary
Xciter Dac, Atoll Dac 200, Nad M51,
Luxman DA-200, 3D LAB Millenium,
190 Interview : Guy Boselli. Câble 193 Ampli intégré DAC Hegel H80.
Aesthetix Pandora, Meitner MA-1,
secteur Wireworld Stratus 7, câble Gros plan : Espace Cinéma. Dac
Advance Acoustique Dac MDX600,
modulation et HP Jorma Design n°3, Asus Xonar Essence 3, enceinte
Rega Dac, M2 Tech Young, Icos 187 Lecteur de réseau Atoll ST200, ampli intégré Gato Audio AMP-150, Living Voice IBX-RW, Dac Helixir
Dactablette 4, Esoteric D-07, Weiss préampli, dac Simaudio Moon 380D, ampli intégré & DAC Devialet 170, HRD-DAC, enceinte PMC Fact 12,
Dac 22, MSB IV Platinium.
lecteur CD SACD Accuphase DP- ampli intégré Swissonor VSOP, filtre secteur Furman Elite 16PF Ei,
550, enceinte Focal Chorus 836V, enceinte BC Acoustique ACT A3.5, ampli intégré DAC Stein Music Sta175 Enceinte Audio Manufacture interface Bel Canto Ref Link, B&W CM10, Wilson Benesch teline Amp 2, ampli intégré DAC
B10, câble Absolue Création TIM enceinte Advance Acoustic Kubik Square 2, blocs mono Ming-Da MD- Playback Designs IPS-3. Story :
Référence, enceinte Cabasse KIIS, enceinte Legacy Studio HD, 212WE, préampli Sugden Sapphire M2Tech.
Océan. Dossier enceintes : German
Physiks Unlimited MKII, Penaudio
Cenya, Marten Design Django, B&W
COMPLETEZ VOTRE COLLECTION
804 Diamond, Davis Vinci HD, PMC
MB2i, Paradigm Monitor 11, Isophon
Europa II, Triangle Magellan Duetto,
Nom
Prénom
Proac K6, Heil AMT Aulos, Rockport
Technologies Chara.
Adresse
177 Câbles Purist Audio Strumeto,
radio Revo K2, enceinte Rega RS10,
conditionneur Gigawatt PC1 EVO,
ampli de puissance Audio Research
CL60, enceinte Kef R900, ampli intégré Mastersound Compact 845, ampli
intégré Onix A-65, enceinte Thiel
SCS 4T, préampli/bloc stéréo Coda
05X & CSX, ampli intégré BAT 300X
SE, enceinte Audio Physic Sitara 25,
ampli intégré Bada Purer 3.8, ampli
intégré Live Sound Super Cristal Vin-
Code postal
Ville
Tél.
N°195
Cochez le ou les numéros que vous désirez HAUTE FIDELITE 7 € frais de port compris
173
174
175
177
190
191
192
193
182
186
187
188
189
A retourner accompagné de votre règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de :
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GUIDE
D’ACHAT ENCEINTES
ENCEINTE AVANT GARDE DUO
Origine : Allemagne
Prix : 16 500 euros
Origine : Finlande
Prix : 2 980 euros
Ces enceintes à pavillons présentent une lisibilité
et un détourage étonnants. Elles fonctionnent
en trois voies avec filtre actif ajustable, un
caisson actif de graves de 250 W, un médium
à pavillon et un tweeter. Ce choix technologique
parfaitement assumé par le constructeur
rend les Duo parfaitement dociles en utilisation
domestique sur le plan musical.
Ces enceintes de bibliothèque à la finition originale
sont équipées de deux transducteurs SEAS, un
boomer de 15 cm à cône en magnésium et un
tweeter de 20 mm à dôme textile prenant le relais
à 4 kHz. Les Cenya peuvent se mesurer à des
enceintes de prix supérieur, en raison de leur
haute musicalité, la beauté des timbres,
la dynamique et la cohérence générale.
ENCEINTE WILSON BENESCH CHIMERA
ENCEINTE DAVIS VINCI HD
Origine : Royaume-Uni
Prix : 22 980 euros
Origine : France
Prix : 1 400 euros
Bénéficiant de technologies propres à la marque,
notamment du carbone pour le coffret et de
l’aluminium massif pour le baffle, ainsi que des
membranes en polymère tressé, ces enceintes
jouissent d’une excellente expressivité et de
transparence. Elles possèdent une véritable
personnalité au sens noble du terme, pour
des écoutes irrésistiblement musicales.
Ces enceintes à trois voies et quatre haut-parleurs
s’appuient sur le fameux médium Davis en kevlar
de 13 cm, souvent amélioré depuis 25 ans. Un
tweeter à dôme tissu prend le relais à 4 kHz Les
membranes des boomers de 17 cm allient pulpe
de cellulose et carbone. La restitution prend soin
des petits signaux, la scène sonore est réaliste
et profonde.
ENCEINTE ADVANCE ACOUSTIC KUBIK K7
ENCEINTE REGA RS10
Origine : France
Prix : 890 euros
Origine : Royaume-Uni
Prix : 8 650 euros
Ces colonnes à trois voies sont équipées de
transducteurs «maison» avec des boomers
latéraux, médium à membrane papier et
composite, et tweeter à dôme à aimant néodyme.
Plutôt discrètes en regard de leur taille, ces K7
étonnent par leur musicalité, mais aussi par
leur sens de la précision, pour un prix très
raisonnable, même en version laque piano.
Ces enceintes se distinguent par l’adoption d’un
large bande de 10 cm fonctionnant jusqu’à 6 Hz
et secondé par un tweeter à dôme de 20 mm.
Chaque enceinte reçoit deux boomers de 13 cm
en charge close et 21 cm en fin de ligne
acoustique. La RS10 propose un message
sonore fluide exempt d’agressivité et
fondamentalement neutre, holographique et aéré.
ENCEINTE AUDIOVECTOR SR6 SIGNATURE
ENCEINTE KEF R900
Origine : Danemark
Prix : 10 360 euros
Origine : Royaume-Uni
Prix : 3 990 euros
Cette colonne fonctionne en 4 voies, au moyen
d’un boomer de 20 cm, deux médiums de
16,5 cm aux plages différenciées et un tweeter
à dôme en soie rigidifié de carbone, l’un des
constituants principaux des sandwichs des trois
transducteurs coniques. La SR6 Signature,
très innovante, possède le don de surprendre
pour la belle transparence de sa restitution.
La R900 comprend deux boomers de 20 cm en
aluminium et papier décompressés par quatre
évents et un combiné coaxial médium et aigu
Uni-Q. Le médium en aluminium et magnésium
de 12,5 cm abrite un tweeter aluminium avec
diffuseur à ailettes. La haute musicalité des R900
offre la redécouverte des morceaux de musique
que l’on connaît pourtant bien.
ENCEINTE MARTEN DESIGN DJANGO
82
ENCEINTE PENAUDIO CENYA
ENCEINTE AUDIO PHYSIC SITARA 25
Origine : Suède
Prix : 10 000 euros
Origine : Allemagne
Prix : 2 790 euros
La Django comprend trois boomers SEAS à
membranes aluminium, un médium et un tweeter
à membranes céramique de chez Accuton, isolés
des boomers. Le fitre utilise des composants de
haute qualité Mundorf. La restitution sensuelle
et douce fait la part belle au réalisme des timbres
et au fouillé de l’analyse, pour un prix aussi
inattendu que raisonnable.
Cette colonne deux voies et demie comprend
deux transducteurs identiques de 15 cm à
membrane en aluminium et céramique, l’un
fonctionnant de 36 Hz à 500 Hz, l’autre jusqu’à
2,8 kHz avant de laisser la main au tweeter à
conique, contrairement aux apparences. Il n’a
pas été possible de prendre en défaut les Sitara
25, grâce à leur respect des timbres.
Photos : Laurent Chantreuil et Mary Erhardy
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Tarifs YBA - Mars 2015 - JFF

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