unireflets les nouvelles universitaires - no 1 septembre 2014 Partageons la recherche > thema Open access : entre polémiques et timidité, les chercheurs ne savent pas toujours sur quel pied danser. Interview. > 4 campus Chemische Experimente begeistern die Kinder mit Ferienpass. > 5 campus Le Musée BIBLE+ORIENT inaugure son nouvel écrin au cœur de Miséricorde. >9 en visite Biologe Simon Sprecher macht grosse Forschung mit kleinen Fliegen. thema unireflets septembre 2014 Open access : visible et transparent L'open access reste une question sensible. Les réactions aux récents changements de la politique de subsides du Fonds national suisse ont été vives du côté des chercheurs et des éditeurs. Mise au point d’Ingrid Kissling-Näf, cheffe de la Division sciences humaines et sociales du FNS. Farida Khali / Magali Jenny Depuis le 1er juillet 2014, le Fonds national suisse élargit sa politique de subsides concernant la publication en format digital open access (OA). Les chercheuses et chercheurs seront désormais tenus de publier les résultats issus de travaux de recherche financés par le FNS sous forme d’articles ( dans un délai de 6 mois ) ou de monographies ( au plus tard 24 mois après la première parution ) accessibles gratuitement sur Internet. Pourquoi ce changement ? Certains aspects de la politique concernant les subsides de publication n’étant plus d’actualité, le FNS a décidé de l’adapter. Les changements effectués tiennent compte, en premier lieu, des pratiques actuelles dans le domaine de la publication scientifique, qui se tourne aujourd’hui décidément vers le numérique. Notre politique en matière de libre accès électronique ( open access – OA ) est déjà en place depuis 2008 : mettre à disposition des publications scientifiques dans les meilleurs délais, à l’échelle planétaire et gratuitement, fait partie des prérogatives du FNS, comme le fixe la convention de prestations 2013-2016 avec la Confédération. Avec l’extension de l’obligation OA aux monographies, notre but est d’augmenter sensiblement la visibilité et la diffusion des recherches en sciences sociales et humaines. Cette nouvelle politique d’encouragement des publications s’intègre parfaitement, tant dans la politique de soutien des organisations partenaires européennes, que dans le projet national visant à encourager la numérisation et le libre accès. 2 Il s'agit donc d'un tournant important, en particulier pour certains domaines de recherche. Dans les grandes lignes, pouvez-vous nous décrire les principaux effets de ces changements ? La principale nouveauté est que, depuis le 1er juillet 2014, le FNS encourage aussi les publications numériques de livres. Il finance désormais la composition, la mise en page, le traitement et le droit des images, la relecture et les corrections, ainsi que la numérisation. En prenant en charge ces dépenses antérieures à l’impression, nous continuons aussi à soutenir la publication de livres imprimés. De plus, les coûts de production inhérents aux livres numériques sont désormais considérés comme frais imputables, ce qui signifie qu’ils doivent déjà être annoncés lors de la soumission des requêtes. Nous souhaitons ainsi favoriser une planification budgétaire précoce des projets financés par le FNS. Selon la politique OA du FNS, les chercheurs que nous finançons sont, en principe, tenus de publier les résultats de leur étude en libre accès. Depuis octobre 2013, nous octroyons un montant de 3’000 Fr. par article OA issu de projets financés par le FNS et publié en « golden road », c’est-àdire directement dans des magazines en OA. De plus, depuis le 1er juillet 2014, l’obligation de publication OA s’étend aux livres rédigés dans le cadre d’un projet FNS ou indépendants d’un projet du FNS, mais bénéficiant d’un subside de publication. Cette nouvelle politique de publication suit un mouvement international élaboré et promu par Science Europe. Le SNF a-t-il participé aux groupes de travail qui ont abouti à ces nouvelles recommandations ? Le FNS est représenté au Committee for Humanities de Science Europe. Il a participé activement à la discussion sur le libre accès et ses effets concrets sur les sciences humaines. Nous prenons d’ailleurs déjà part au débat concernant l’open access au niveau européen depuis 2008, année de la signature de la Déclaration de Berlin ; le Conseil de la recherche de la Division des sciences humaines et sociales, ainsi que sa présidence, ont déjà collaboré à l’élaboration de la nouvelle politique d’encouragement des publications ; de plus, les éditeurs scientifiques suisses ont été entendus à diverses reprises à propos de cette nouvelle forme d’encouragement. La publication digitale d’articles et de livres n’est pas culturellement assimilée de la même manière dans tous les domaines de recherche. De nombreuses disciplines des sciences humaines, par exemple, font preuve de méfiance et ont réagi négativement aux dernières recommandations. Vous attendiez-vous à de telles réactions ? Le FNS est conscient que les pratiques de publication diffèrent dans chaque discipline et que, dans le cadre des sciences humaines en particulier, le livre imprimé représente une très haute valeur. Nous saluons la discussion lancée, car nous pensons qu’elle a permis de renforcer la prise de conscience concernant les différentes problématiques liées à l’OA et d’initier les développements ultérieurs en faveur du libre accès aux données et résultats issus de la recherche. L’abandon des subsides à la publication papier pour favoriser uniquement la publication digitale pèse lourdement sur la répartition des demandes selon les disciplines. Certaines peuvent aujourd’hui plus facilement se lancer dans la course, tandis que d’autres, plus axées papier, se retrouvent sur le bas-côté. Comment les aider à franchir le pas ? Nous soutenons financièrement le passage vers le libre accès en couvrant les frais de production des publications numériques de livres. En outre, le FNS, en partenariat avec les maisons d’édition, va mettre sur pied un projet pilote qui permettra, dans les deux ans à venir, de réunir les expériences de chacun concernant, d’une part, la publication numérique d’ouvrages scientifiques et, d’autre part, les différents modèles d’OA. Les résultats de ce projet pilote mèneront à une optimisation des subsides de publication distribués par le FNS. Grâce au financement des coûts de production d’une publication numérique, nous pourrons continuer à soutenir de façon déterminante la production de livres papier ; ceci pour éviter que les disciplines dans lesquelles un livre imprimé est indispensable pour franchir les différentes étapes d’une carrière académique ne soient désavantagées. Cependant, le FNS attend des chercheurs qu’ils négocient avec les maisons d’édition le droit de publier en libre accès les résultats de leurs recherches pour accroître leur visibilité. Nous sommes persuadés que notre politique renforce la position des scientifiques vis-à-vis des éditeurs et leur permet d’utiliser les avantages de l’open access pour renforcer la visibilité de leurs études. Pouvez-vous expliquer la position des éditeurs suisses, en particulier dans le domaine des sciences humaines, contre les mesures décidées par le FNS ? Les éditeurs estiment que les chiffres de vente d’un livre papier seront diminués, dès le moment où la publication sera également disponible en libre accès. D’après eux, c’est à cause du numérique que la publication papier peinera de plus en plus à trouver un financement. Pourtant, la politique d’encouragement du FNS continue à soutenir fortement la publication papier. La mise en place d’un embargo de 24 mois offre d’ailleurs une possibilité supplémentaire aux éditeurs de réaliser un gain avec la vente du livre. Comme je l’ai déjà mentionné, nous dédommageons généreusement les prestations éditoriales. De plus, l'étude pilote nous permettra de partager nos expériences thema © Markus Beyeler unireflets septembre 2014 Ingrid Kissling-Näf, cheffe de la Division sciences humaines et sociales du FNS, en est convaincue : la publication en open access des résultats de recherche ne peut qu’accroître la visibilité de la recherche scientifique. respectives concernant les effets de l’open access sur la vente des livres. Au printemps, certains éditeurs suisses ont réagi à ces mesures en lançant une pétition intitulée « L’édition académique en danger ! ». Le FNS a-t-il pu dissiper leurs doutes et partager les raisons des changements décidés ? La critique de la pétition est basée, en grande partie, sur des malentendus, que nous avons dissipés à la mi-mai ( News du 06.05.2014 : « Pétition " L'édition académique en danger ! " : explications du FNS » – www.snf.ch/fr/pointrecherche/ newsroom ). D’autres divergences ont pu être résolues lors d’une rencontre en juin 2014. Suite à cette discussion, le FNS a adapté certains points de sa politique d’encouragement. Entre autres, nous prévoyons maintenant des subsides plus élevés pour les prestations qui font l’objet d’un contrat. Des mesures à court et moyen terme ont également été décidées, parmi lesquelles figure, justement, le projet pilote susmentionné (News du 30.06.2014 : « Nouvel encouragement des publications: le FNS adapte certains points » ). Pour certaines disciplines comme l’archéologie ou l’histoire de l’art, la publication de résultats en format papier peut même parfois représenter un succès éditorial et donc rapporter de l’argent. Dans un tel cas, comment convaincre les chercheurs de publier leurs résultats en open access ? Quand une publication se finance ellemême, nous nous en réjouissons, bien entendu, même si nous rappelons que le libre accès augmente considérablement et de toute évidence la visibilité des recherches. Par contre, nous pensons que la publication d’un projet financé par le FNS, donc par des moyens publics, doit être disponible pour le grand public en libre accès. Les éditeurs déplorent, par exemple, l’absence de travail de promotion et de diffusion des travaux publiés en open access auprès du grand public. Des mesures seront-elles également prises à ce niveau-là ? La diffusion des publications en libre accès fait déjà partie des prestations éditoriales et elle est assurée par le FNS. Nous tenons à ce que les publications OA ne soient pas uniquement archivées dans des répertoires institutionnels, mais qu'elles y soient déposées de manière optimale et référencées afin d'en faciliter l'accès. A ce niveau, on peut aussi exiger une certaine initiative personnelle des chercheurs. C’est pourquoi il est important qu’ils ne cèdent pas complètement les droits d’utilisation à une maison d’édition. Open access : mode d’emploi Depuis le début des années 2000, l’encouragement à la publication permettant de rendre rapidement les résultats de recherche accessibles au public prend de l’ampleur. Comme il n'est pas toujours facile de se retrouver tant dans les labyrinthes du web académique que dans ceux des demandes de subsides, l’Université de Fribourg, la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) et le FNS ont organisé le 18 septembre une manifestation d’information pour les chercheurs et bibliothécaires. Ont pris la parole Titus Jenny, vice-recteur en charge de la recherche à l’Unifr, Regula Graf du FNS, Roberto Caldara, professeur de psychologie à l’Unifr et Céline Saudou de la BCU. Les informations sur le nouvel encouragement des publications sont disponibles sur le site du FNS : www.snf.ch/ de/foerderung/wissenschaftskommunikation/publikationsbeitraege/Seiten/ default.aspx. A l’Université de Fribourg les demandes liées à l’OA peuvent être adressées au Service Promotion Recherche : [email protected] ou via le site www. unifr.ch/openaccess. La semaine OA 2015 aura lieu du 20 au 16 octobre 2014 : www.openaccessweek.org/ fk 3 campus unireflets septembre 2014 Ferien(s)pass im Chemielabor Slimes, Schlümpfe und Schutzbrillen: Die Chemie steht zwar meist nicht zuoberst auf der Berufswahlliste der Kinder, vermag diese aber im Rahmen des Ferienpasses immer wieder zu verzaubern. Kein Wunder. Elsbeth Flüeler David zieht den grünen Gummihandschuh aus, richtet eine Franse seines gelierten Haars und sagt: «Warum ich teilnehme? Aus Leidenschaft, ich liebe chemische Experimente». Dann zieht er den Handschuh wieder an, hebt mit einer Pinzette ein fahlrotes Salz aus dem Glas, träufelt es in eine Lösung. Alsbald bildet das Salz eine purpurne Blume. «Jardin chimique» nennt sich das Experiment. Es ist eines von zehn. Chemie im Alltag Es ist der 8. Juli, morgens um halb zehn. Departement für Chemie, 1. Stock, Labor 101. Zwölf Kinder haben die zwölf Laborplätze eingenommen, sieben Mädchen und fünf Buben ab zwölf Jahren. Nebst David sind dies: Manuel, Roxanne, Yasmine, Alisha, Nils, Pierre, die Freundinnen Mathilde und Mathilde, Rémi und Zoé. Wie jedes Jahr im Sommer bietet das Departement für Chemie im Rahmen des Ferienpasses zwei Laborkurse an. Je einen morgens und nachmittags. Sie seien meist ausgebucht, sagen Michel Piccand und Inge Müller, die Nachfrage sei über Jahre hinweg ungebrochen gross. Piccand und Müller, beides Laboranten am Departement für Chemie, leiten den Kurs seit zehn Jahren. Sie sind ein eingespieltes Team: Piccand erklärt, Müller assistiert oder übersetzt, wenn nötig, auf Deutsch. «Die Kinder sollen einen Eindruck vom Alltag eines Chemikers erhalten», sagt Michel Piccand und Inge Müller schickt nach: «Sie lernen auch, welche Rolle die Chemie im Alltag spielt.» Und dies ganz praktisch und mit viel Spass. die Stirn. Das Borax geht langsam aus. Es wird für den Nachmittag kaum reichen. Cool, besser, am besten! Zaubermeisterin und Gehilfe Piccand hält sich denn auch nur kurz bei der Theorie auf, zeigt das Periodensystem, erwähnt Atom und Molekül. Dann werden Schutzbrillen verteilt. «Cool!», finden die Kinder und suchen ein Glas, das sie spiegelt. Bald schon hantieren sie mit Pipette oder Spachtel und sind mit Messbecher und Spritzen zu Gang. Ein Tropfen farbige Lösung auf Löschpapier wird zum farbigen Ring, ein schwarzer Strich löst sich in verschiedene Farben auf, in Blau, Rot und Gelb. Chromatographie heisst dieses Experiment. Es ist die Nr. 5. Und schon kündigt Piccand die Nr. 6 an: Unsichtbare Tinte. «Yes!», quittieren die Kinder. Denn sie wissen, nun wird es richtig toll. Rémi meint, als er mit der heissen Luft des Föhns die eben gezeichnete Limousine aufs Blatt zaubert: «Ça donne mieux, que je ne pensais». Andere halten es mit Tags: OMG, MDR und LOL. David schreibt «streetswagg». Cool baumelt die Schutzbrille nun unter seinem Kinn, während Zoé leise und verträumt kleine Herzen und Sterne zeichnet. Es folgt Experiment Nr. 7: «Slime». Innerhalb von wenigen Minuten entsteht aus flüssigem Borax eine Handvoll Gummi, je nach beigemischter Farbe in Rot, Grün, Blau oder Gelb. Ob sie denn einen dritten Slime machen dürften? Piccand nickt, Müller runzelt Zwölf Augenpaare folgen gespannt den Experimenten von Chemielaborant Michel Piccand. © Elsbeth Flüeler 4 Begonnen hatte alles vor mehr als 20 Jahren, als Prof. Franzpeter Emmenegger den Ferienpass ans Departement holte. Prof. Katharina Fromm übernahm ihn später, genauso wie die Weihnachtsvorlesungen von Prof. Alex von Zelewsky, die sie zu veritablen Shows ausbaute, etwa zu «Der Alchemist». Dann jeweils schlüpft Piccand in die Rolle des Schülers, Fromm in die der Meisterin. In der Version «Herr der Ringe» gibt Katharina Fromm den Zauberer Gandalf und Piccand den Legolas. Anschaulich und leicht explosiv sind auch die «Gôuters scientifiques», die sogenannten Wissenschaftszvieris, an welchen jeweils bis zu 100 Personen teilnehmen. «Alle diese Aktivitäten bieten uns eine Gelegenheit zum Kontakt mit der Bevölkerung», sagt Fromm. «Wir möchten die Begeisterung für die Naturwissenschaften bereits mit den Kleinsten – aber auch mit den Grösseren und Grossen – teilen, ihnen ein bisschen Angst vor dieser abstrakten Wissenschaft nehmen und die Neugierde wecken.» Tanzendes Labor Fromms Wunsch ist geglückt. Im Chemielabor 101 sind inzwischen Feuerwerk, bengalische Lichter und Katalysator erklärt. Der «Jardin chimique» ist fertiggezaubert und die Zeit schon weit vorgerückt. Zu weit. Experiment Nr. 9 – die Verkupferung – wird gestrichen zu Gunsten von Experiment Nr. 10: der Auftrieb. «Schlumpf» nennen die Kinder das Experiment mit dem Heliumballon. Geduldig öffnet Piccand mal um mal den Heliumhahn. Und schon tanzt und singt es mit hohen Stimmen im Labor, bis die ersten Ballons an der Decke schweben und sich das Prinzip des Auftriebs mit einem lauten Knall und dem ersten geplatzten Ballon bestätigt. Schliesslich sind alle Ballone gezähmt und mit einer Schnur ans Handgelenk gebunden, der Slime ist in den Taschen verstaut und auch die Brillen dürfen mit nach Hause. Eine kleine Umfrage zeigt: Manuel möchte die Experimente gerne schriftlich und auch David ist mit dem Morgen zufrieden. Trotzdem steht sein Entscheid unumstösslich fest: «Ich möchte mal auf Streife». Im Rahmen der Feierlichkeiten zum 125-Jahre-Jubiläum der Universität präsentieren Prof. Katharina Fromm und Chemielaborant Michel Piccand Mozarts «Zauberflöte». Die Chemie-Show «La formule enchantée» findet statt am 20. September 2014, von 14 bis 15 Uhr auf der grossen Festbühne der Pérolles-Ebene in der Stadt Freiburg. Kinder sind herzlich willkommen. Uni campus informel BIBLE+ORIENT : nouvel écrin Le Musée BIBLE+ORIENT se sentait un peu à l’étroit dans ses locaux. Le 20 octobre, il quittera son petit cabinet aux trésors pour un espace nouvellement aménagé à l’intention de ses prestigieuses collections. Farida Khali « Le nouveau musée sera environ 4 fois plus grand, se réjouit Othmar Keel, président du Conseil de fondation BIBLE+ORIENT et directeur ad interim. 17 vitrines nous permettront d’exposer des pièces d’importance mondiale. Certains de nos bronzes syriens ou égyptiens sont vraiment extraordinaires. Je suis heureux qu’ils puissent désormais être exposés au grand public. » Depuis 1966, l’Université a reçu différentes collections d’art miniature. Au cours des années, les nombreuses pièces originales, parfois uniques, issues de legs et d’héritages, se sont accumulées, mais sans qu’on puisse leur trouver un espace à leur mesure. En novembre 2005, Le Musée BIBLE+ORIENT est créé. Thomas Staubli, premier directeur du Musée, met alors sur pied un premier cabinet : 16 mètres carrés pour un trésor qui, très vite, déborde et se retrouve, en grande partie, enfoui dans les sous-sols de l’Université. Mais, dès le 20 octobre, le public aura enfin le plaisir de ( re )découvrir ces collections dans un nouvel espace spécialement conçu à cet effet, au cœur des bâtiments de Miséricorde. Une même histoire Le propos de l’espace d’exposition reste le même : « Nous voulons valoriser ce que j’appelle un œcuménisme vertical, c’est-à-dire inviter nos visiteurs à remonter jusqu’aux racines des religions monothéistes. En mettant en avant les points communs entre le judaïsme, le christianisme et l’islam, en relevant l’influence que les symboles et les rites païens ont pu avoir dans l’élaboration des principes religieux monothéistes, nous voulons montrer que nous sommes tous issus d’une même histoire. Le symbole du soleil, par exemple, a traversé les âges et les cultures : du dieu vénéré par le pharaon Akhénaton en Egypte ancienne à la célébration de la naissance du Christ, en tant que soleil de la justice, le jour du solstice d’hiver. » D’intérêt mondial Géré par Florian Lippke et Leonardo Parajola, le nouveau musée proposera des heures d’ouverture élargies, ainsi que des visites guidées sur demande. De plus, grâce à ces nouveaux locaux, les collections seront plus facilement accessibles aux chercheurs tant fribourgeois que de l’extérieur. En effet, comme le rappelle Othmar Keel : « Les objets que nous exposons transcendent le simple intérêt régional. Nos collections revêtent un caractère plus vaste, car elles touchent aux racines d’une culture mondiale. » Une exposition permanente, donc ; mais le musée proposera également des expositions temporaires, accessibles en tous temps dans les couloirs de l’Université. Des synergies académiques se créent d’ailleurs autour de la thématique BIBLE+ORIENT et son conservatoire vient d’être réorganisé. Sous la direction du Professeur émérite Max Küchler, il rassemble maintenant des représentants de différents départements comme Hans-Ulrich Steymans, professeur au Département d’études bibliques, Gregor Emmenegger, maître d’enseignement et de recherche au Département de patristique et d’histoire de l’Eglise, Cathie Spieser pour l’égyptologie, Thomas Schmidt, professeur en philologie classique et Véronique Dasen, professeure en archéologie classique. Othmar Keel est l’un des premiers instigateurs de ces collections. Il est aujourd’hui heureux de voir un groupe dynamique prendre la relève : « Je connais l’histoire de presque chaque objet du musée. Chacun a sa propre énergie. Je suis un peu la mémoire de ce musée et je me réjouis aujourd’hui de lui voir insuffler du sang neuf. » Le nouveau Musée BIBLE+ORIENT ouvrira ses portes le 20 octobre. Dans le cadre du 125e anniversaire de l’Université, un vernissage sera organisé à 18h15 dans l’auditoire C du Bâtiment Miséricorde. Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale, cheffe du Département fédéral de justice et police et Jean-Pierre Siggen, conseiller d’Etat, directeur de l’Instruction publique, de la culture et du sport du Canton de Fribourg, ainsi que le Recteur de l’Université Guido Vergauwen prendront la parole. Enfin, Othmar Keel présentera quelques éclairages sur le nouveau Musée. www.bible-orient-museum.ch Heures d’ouverture mardi – vendredi, 15.00 – 17.00 Visites sur demande [email protected], 026 300 73 87 Une pièce des collections du Musée BIBLE+ORIENT représentant le Christ en Dieu-Soleil invaincu (Sol Invictus). Un banal échange téléphonique peut parfois nous plonger cruellement dans l’intimité familiale des étudiants : – Bonjour, je vous appelle, car j’aurais besoin d’une attestation pour le fils de mon mari. Il étudie chez vous. – Bonjour Madame. Pas de problème : dès que l’Université aura reçu le paiement de ses taxes semestrielles, le fils de votre mari pourra imprimer luimême son attestation sur myData. – Si, justement, il y a un problème : mon mari et son fils ne se parlent plus depuis plusieurs années et nous avons besoin de cette attestation pour percevoir les allocations. Il faut que vous me l’envoyiez directement. – Je suis désolée, Madame, mais nos étudiants sont majeurs et, en vertu de la loi sur la protection des données, les parents ( beaux-parents, grandsparents ou toute autre tierce personne ) n’ont pas accès à ce type d’information. Seul le fils de votre mari peut vous fournir cette attestation. – Vous ne comprenez pas : voilà plus de trois ans que nous ne nous parlons plus ! Mon mari doit déjà lui verser une pension, il faudrait au moins qu’il puisse toucher les allocations ! – Votre mari ne peut-il pas simplement envoyer un SMS ou un email à son fils pour l’informer qu’il a besoin de cette attestation ? Ainsi, il n’aurait même pas besoin de lui parler! – Vous ne comprenez pas : ils ne se parlent plus et ne communiquent plus d’aucune façon. Le fils ne répond pas aux messages de son père. – Mais le fils a besoin que son père lui verse sa pension. Si celle-ci n’est pas versée, il prendra contact avec son père, non ? – Vous ne comprenez pas : mon mari est obligé de payer la pension, sinon il va avoir des problèmes. Mais nous avons besoin de l’attestation pour toucher les allocations ! Je vous fais grâce de la suite de cette conversation, au demeurant très redondante. Malheureusement, il existe des situations si délicates qu’il paraît plus aisé de déléguer sa seconde femme pour importuner une inconnue au téléphone pendant vingt minutes, la menaçant même de faire intervenir un avocat, plutôt que d’envoyer un message à son propre fils, afin d’obtenir un simple document. Bonne nouvelle pour nos étudiants : la société a besoin de vos services ! Reste à savoir si ce sont les futurs juristes ou les futurs psychologues qui verront leur avenir professionnel assuré . Sandrine Fessler Kocian Team Uni-Info Tout au long de l’année, l’équipe d’Uni-Info partage les anecdotes amusantes et décalées de son quotidien. 5 rencontre unireflets septembre 2014 S’ouvrir à l’imprévu Alain Supiot, fondateur de l’Institut d’études avancées (IEA) de Nantes et professeur au Collège de France, participe au cycle « Savoirs désenclavés », proposé par la Chaire de droit international public et de droit européen. Son credo : le dialogue scientifique. Farida Khali Alain Supiot, au début de l’année, l’IEA de Nantes et l’Université de Fribourg ont conclu un accord de partenariat. Qu’apportera cette collaboration à nos deux institutions ? Le gouvernement suisse apportait déjà un soutien aux instituts de Berlin, Bucarest, Sofia et Lviv (Ukraine), mais n’avait de lien avec aucun IEA francophone. Grâce au dynamisme de Samantha Besson, c’est l’Université de Fribourg qui a été choisie comme pivot de cette coopération. Cette collaboration nous est précieuse, car nous sommes attachés à la diversité des langues et des cultures et, de ce point de vue, Fribourg est un modèle. L’IEA veut offrir à ses chercheurs résidents un «environnement propice à la sérendipité. En quoi cette notion est-elle importante pour vous ? Les grosses machines universitaires accordent de moins en moins de place à la conversation informelle, dont les historiens des sciences ont pourtant montré l’importance. Aujourd’hui, on a une approche problem solving : la science est cloisonnée et perçue comme une machine à répondre aux questions posées par ses commanditaires. Mais la recherche scientifique n’a jamais fonctionné ainsi. La sérendipité, l’ouverture à l’imprévu, demeurent les moteurs de la créativité et doivent être encouragés. Vous regrettez aussi que le système illusoire d’organisation « scientifique » du travail s’applique également au monde savant… Depuis une trentaine d’années, l’homme est perçu sur le modèle de l’ordinateur. Il en découle la direction par objectifs. Le principe : on vous fixe un objectif que vous êtes libre d’atteindre à votre manière. C’est cette dernière qui sera évaluée, afin de mesurer votre performance. Ceci s’inscrit dans une compétition perpétuelle, le benchmarking. On évalue donc les chercheurs non plus en examinant les progrès dans les connaissances qu’ils induisent, mais en comptant la quantité de produits fabriqués. Ce mode de gestion brise les capacités créatives du monde universitaire. Votre conférence s’intitule « La structure normative de la science ». De quoi s’agit-il ? Il y a une symbiose évidente entre droit et science. Le cœur de la démarche juridique c’est l’art du procès, une manière d’agir rationnellement face à l’inconnu. A cette fin, il faut respecter certaines procédures, avec une règle essentielle : toujours envisager des pluralités d’hypothèses. Le scientifique pratique la même démarche. De plus, n’oublions pas que seul un système juridique qui accorde une valeur à la recherche de la vérité peut assurer la liberté académique. Mais si la science n’arrive jamais qu’à des vérités provisoires ( une représentation de la vérité à un Pour Alain Supiot, il faut se méfier d’une compréhension du droit comme un produit. Seule une recherche décloisonnée nous permettra de retrouver une vision globale et d’avancer dans la bonne direction. moment donné ), le processus juridique, lui, aboutit à des vérités légales, qui ne peuvent être contestées. Le problème débute quand les vérités provisoires de la science sont transformées en vérités légales, parce que des décalages s’opèrent entre le moment où la science progresse et celui où le droit peut prendre cette progression en compte, comme, par exemple, dans le cas de l’amiante. Enfin, nos sociétés sécularisées tendent aujourd’hui à instituer la science comme source de la vérité légale, l’installant ainsi dans une position dogmatique. L’eugénisme a bien montré les dérives possibles, lorsque la loi scientifique prétend remplacer la loi humaine. Lors d’une masterclass, vous démontrez que l’analyse économique du droit règle le comportement humain à la manière d’un programme informatique. Libertés individuelles et démocratie sont-elles un leurre ? L’ordre juridique est indexé sur des valeurs incalculables : l’égalité, la démocratie… Or, l’analyse économique du droit ramène tout à des calculs d’efficacité : la torture, par exemple, doit être autorisée si le calcul d’utilité montre son efficacité. Elle plaide pour une démocratie limitée, afin de soustraire à la délibération tout ce qui concerne la production et la répartition des richesses. Par exemple, déréglementer les marchés du travail serait une question technique et non politique. La démocratie n’est donc pas un leurre, mais un principe menacé qu’il faut défendre. Comment sortir de cette logique ? Cette vision a conduit à la mise en concurrence des systèmes juridiques, conçus comme des produits législatifs en compétition sur un marché. C’est le law shopping. Cette situation empêche toute construction solide. Mais les systèmes insoutenables trouvent toujours leur limite catastrophique, voyez les marchés financiers en 2008. Pas très positif comme conclusion… Mais tout est à réinventer. Ce sont les idées qui mènent le monde et nous avons, plus que jamais, besoin de repères intellectuels solides. Les chercheurs doivent avoir un coup d’avance. Il faut s’ouvrir à l’ensemble du monde, car nous sommes tous face à des questions similaires. C’est pourquoi nous avons besoin d’espaces pour élaborer des solutions intelligentes. Si je n’y croyais pas, j’aurais déjà pris ma retraite. Image : màd 6 Pour en savoir plus sur la conférence et la masterclass présentées par Alain Supiot les 9 et 10 octobre prochain, ainsi que sur la collaboration avec l’IEA de Nantes : www.unifr.ch/sdipde/activites tête à tête unireflets septembre 2014 Incontournable homme de l’ombre Impossible pour Clemens Weber de définir exactement son métier. Entré il y a 25 ans comme laborant, il est aujourd’hui le correspondant informatique ( CI ) des professeurs de 3e année de médecine. Rencontre avec cet homme discret qui se décrit comme un passeur d’informations. Camille Tissot Dans son bureau, le téléphone retentit sans cesse. Pas de doute, Clemens Weber est un homme demandé. Il faut dire qu’il est en charge de tout le système informatique de la 3e année de médecine, du budget et des liens avec différents partenaires. « Dès qu’un collègue a un problème, il m’appelle. Je suis donc rarement ici ; en fait, mon vrai lieu de travail, c’est mon téléphone portable et mon notebook », explique ce quinquagénaire décontracté avec un sourire malicieux. Sa formation lui ouvrait une autre voie. Après son diplôme de laborant médical, il travaille dans la recherche, avant de rejoindre l’Institut d’anatomie, il y a 25 ans. Son chef, le Professeur Günter Rager, remarque son intérêt pour l'informatique et lui propose un changement de voie : « Il m’a donné plus de tâches informatiques et administratives. J’ai même géré son secrétariat Kaléidoscope Lorsque le soleil brille, on me rencontre J’apprécie ce moment avec mon épouse, où que ce soit… Le plus grand bonheur sur terre Ma femme et mes enfants Sur ma table de nuit se trouve Un livre de Brown, mais comme je me couche tard, je suis toujours à la page 1 Ce qui me rend triste L’actualité mondiale, la guerre et nos politiciens qui salissent l’idée d’une Suisse humanitaire Moi dans dix ans J’espère que je recevrai encore une retraite et j’en profiterai pour réaliser mes idées Ce qui me fait rire Notre grand dadais de chien, un clown ou un concert réussi… Même si, à tout moment, on peut passer du rire aux larmes Mon premier salaire J’en ai été très fier Une personnalité qui m’impressionne Malala Yousafazi, une jeune militante pakistanaise des droits de la femme Un don que je souhaiterais avoir Garder la santé Ma devise Rire chaque jour éloigne le médecin Ce qui m’énerve Les gens exigeants qui influencent égoïstement les autres Ma proposition pour le prochain tête-à-tête Nicolas Hoyler © JD Sauterel « Je suis une éponge » Informatique, musique et photographie anatomique, Clemens Weber, l’homme de l’ombre de la 3e année de médecine, vit des passsions pour le moins ecclectiques. et sa comptabilité durant quelque temps. Vous savez, au collège déjà, ma cave était un dépôt informatique, où les copains se succédaient pour me demander des conseils, de l’aide ou une réparation. J’adorais trafiquer ces machines », se souvient Clemens Weber. A l’Université, la passion continue : « A l’époque, la salle de dissection n’était pas informatisée. On m’a demandé de mettre en place un système Unibord associé à une caméra vidéo ». L’installation est un tel succès, que, en collaboration avec le Service informatique, en particulier avec Beat Helfer, différents auditoires et la salle de d’histologie sont également équipés. Il assure aussi le lien entre la Médecine et les IT, le cinquième étage comme il dit : « Parfois, je me sens comme une éponge, j’intègre les infos de toutes parts pour les digérer et les retransmettre au mieux. » Se mettre au service des autres : voilà ce que fait Clemens Weber depuis 25 ans. Baigné de musique Peu de ses collègues connaissent son existence parallèle, dédiée à la musique. « Ma maman était chanteuse lyrique. Je baigne dans le classique depuis tout petit. Je ne pourrais même pas vous dire l’âge auquel j’ai commencé le piano, tant j’étais petit. » Pourtant, à 18 ans, le jeune homme fait sa petite révolution et se tourne vers la trompette : « Je voulais jouer dans un orchestre. » Il ne quittera plus cet instrument qui marque sa vie, puisque c’est grâce à lui qu’il rencontre sa femme, Monika, clarinettiste dans le même ensemble. « Nous nous exerçons encore en duo quotidiennement. Les poumons fonctionnent bien dans la famille », rigole-t-il. En 2015, avec la fanfare de Wünnewil-Flamatt, ils organiseront les MUSICANTO2015, la Fête cantonale de la musique, qui a lieu tous les 4 ans et accueille quelque 85 fanfares pour 30’000 visiteurs. Rencontre avec Saint-Nicolas « Dans le travail, comme dans la musique, il y a deux catégories de personnes : celles qui ont des bases techniques irréprochables, mais n’y mettent pas de cœur et celles qui sont un peu moins techniques, mais œuvrent avec les tripes. Avoir les deux c’est mieux », s’amuse Clemens Weber. Avant d’ajouter : « En musique, on avance beaucoup en autodidacte. » C’est aussi de cette manière que, depuis une vingtaine d’années, il se lance dans une autre passion : la photographie anatomique. Un plaisir qui lui amène une rencontre singulière : « Un jour, Monsieur Vergauwen, le recteur, et le Professeur Sprumont m’ont demandé si j’acceptais de photographier le suaire et des ossements de Nicolas-de-Flüe. » Ce croyant garde de ce moment un souvenir ému : « Ce tissu dégage quelque chose de vraiment particulier… » Une expérience inoubliable. Et de terminer : « Voilà 25 ans que je travaille à l’Université et, parfois, j’ai le sentiment que les gens oublient de dire merci. Je dis surtout cela pour tous ceux qui travaillent dans l’ombre et mettent du cœur à l’ouvrage pour faire tourner cette grande famille. » 7 sous la loupe unireflets septembre 2014 Singt, freie Schweizer, singt! Mit einem öffentlichen Wettbewerb sucht die Schweizerische Gemeinnützige Gesellschaft derzeit nach einer neuen Nationalhymne. Der Theologieprofessor François-Xavier Amherdt hat als Mitglied der Jury auch ein Wörtchen mitzureden. Reto Siffert «Trittst im Morgenrot daher, seh ich dich im Strahlenmeer.» Soweit schaffen es die meisten beim Singen des Schweizer Psalms. Danach wird’s für viele bereits schwieriger und spätestens bei der zweiten Strophe bleiben die Mäuler stumm. Für die Schweizerische Gemeinnützige Gesellschaft (SGG) liegt dies daran, dass der Text sprachlich sperrig sei und wenig mit der heutigen Schweiz zu tun habe. Eine neue Hymne soll also her: Dazu hat die SGG, welche auch die Rütliwiese verwaltet, Anfang Jahr einen Ideenwettbewerb lanciert. Die bestehende Melodie soll dabei in der künftigen Hymne erkennbar bleiben. Bis Ende Juni sind über 200 Vorschläge aus allen Landesteilen und in allen Landessprachen eingegangen. Eine prominent besetzte Jury, bestehend aus Musikern, Textern, Journalisten, Verbandsvertretern aus Kultur und Sport sowie Personen mit engem Bezug zu Schweizer Traditionen, soll nun die besten Vorschläge auswählen. Zur Jury gehört auch François-Xavier Amherdt, Professor für Pastoraltheologie, Religionspädagogik und Homiletik an der Universität Freiburg und Priester im Bistum Sitten. Er ist Gründer und Leiter des a-capella-Chors «Octuor Vocal de Sion» und war lange Zeit Gitarrenlehrer am Konservatorium in Sitten. Nach der Notwendigkeit der SGG-Initiative befragt, gibt sich der Theologe eher zurückhaltend: «Grundsätzlich sehe ich keinen dringenden Bedarf, die bestehende Hymne zu ersetzen, auch wenn mich weder die Melodie noch der Text besonders anspricht. Ausserdem ist die aktuelle Hymne relativ jung (Anm.d.Red.: 1961 eingeführt). Trotzdem liess ich mich auf das Abenteuer ein, um die Wahl einer neuen Hymne quasi «von innen» beeinflussen zu können.» Die Prozedur sieht vor, dass die 208 Vorschläge von sprachregionalen Teilgruppen der Jury auf maximal 50 Beiträge reduziert werden. Im Plenum wird die Anzahl nochmals auf 10 verkleinert. Der Siegerbeitrag soll schliesslich mittels Online-Voting und öffentlichem Finale bis zum Herbst 2015 gekürt und dem Bundesrat unterbreitet werden. Was macht die Schweiz aus? Der Ruf der SGG nach einer neuen Nationalhymne findet nicht nur Zuspruch. In den Kommentarspalten der Medien und in Online-Foren wird sehr kontrovers darüber diskutiert. Die Auswahl via SGG-Wettbewerb und Fachjury sei nicht legitim, heisst es etwa. Und eine nationalrätliche Motion verlangt gar, dass eine neue Hymne per Volksabstimmung bestätigt werden müsste. François-Xavier Amherdt kann die Kritik verstehen und hätte auch nichts gegen eine Abstimmung. Er betont jedoch, dass der SGG mit ihrem Vorhaben bereits jetzt ein «Coup» gelungen sei: «Noch nie hat man in der Schweiz so engagiert über die Nationalhymne diskutiert, wobei die Fussball-WM und die gesanglich diskrete Schweizer Mannschaft das Thema zusätzlich befeuert haben». Der Wettbewerb biete eine gute Gelegenheit, darüber zu reflektieren, was es bedeutet, im 21. Jahrhundert Schweizer/in zu sein und in welchen fundamentalen Fragen die mehrsprachige und multikulturelle Eidgenossenschaft geeint ist. «Wenn dabei am Ende ein neuer Hymnentext mit einer eingängigeren, bildhafteren Sprache rausschaut – umso besser!» Mehr Infos: www.chymne.ch la tribune du recteur Tower-of-power 8 In vielen Städten meiner flämischen Heimat gibt es ein belfort. Besonders bekannt ist der Belfried von Brügge, der 83 Meter hoch und mit einer grossen, mittelalterlichen Markthalle verbunden ist. Auch Gent verfügt über einen Belfried, der mit seinen 95 Metern das Bild der Altstadt prägt. Als Zeichen der städtischen Unabhängigkeit und des merkantilen Wohlstandes haben die meisten Belfriede auch ein grösseres Glockenspiel, das jeweils an Markt-, Sonn- und Festtagen vom stadbeiaardier, einem Berufsmusiker, dessen Amt bis heute sehr angesehen ist, von Hand bespielt wird. Mehr und anders als die modernen Wohnsilos oder Bürohochhäuser haben die alten Stadttürme – manchmal sind sie gleichzeitig Turm der Kathedrale, wie etwa in Freiburg, oder Rathausturm – fast so etwas wie eine emotionale Funktion: sie bieten Orientierung und sind Identifikationspunkte in einer weiten, flachen Landschaft, wie es Jacques Brel besingt in Le plat pays: «Avec des cathédrales pour uniques montagnes et de noirs clochers comme mâts de cocagne…». Städte, die einen Turm bauen konnten, brachten ihren Zusammenhalt und den Willen zum Ausdruck, durch gemeinsame Anstrengung und im gegenseitigen Einvernehmen das Wohlergehen und die Freiheit aller zu wahren. Diese flämischen Türme kamen mir ins Gedächtnis, als wir vor einigen Tagen im Rahmen der Kaderbildung für die zentralen Dienste mit allen Teilnehmenden einen Turm bauten – im Spiel Tower-of-power. Die Kraft, die es brauchte, um mit dreissig Personen acht Holzklötze aufeinander zu stapeln, hatte nichts mit «power» im Sinne von Gewalt zu tun. Es war echtes Teamwork: alle hatten «die gleichen Stricke» in der Hand und mussten doch so aufeinander achten, dass keiner oder keine zu sehr den Strick an sich zog. Der «Bauleiter» konnte nur mit Vorsicht lenken und die gemeinsame Arbeit wohl überlegt überwachen, klare Anweisungen erteilen und sich auch im richtigen Moment zurückhalten. Manchmal musste die ganze Gruppe sich im Kreis bewegen, um den jeweiligen nächsten Klotz mit der Fangvorrichtung aufzuheben und vorsichtig zu platzieren. Niemand durfte ausscheren, man gab sich gegenseitig freundliche Hinweise – «zieh nicht zu stark», «lass locker» – bis der Turm stand und alle sich über den Erfolg freuten. Vielleicht war dieser Erfolg ein Hinweis für unsere weitere Zusammenarbeit in der Universität. Wir haben zwar keinen Turm – ein Science Tower ist erst für später geplant – und ein Elfenbeinturm wollen wir schon gar nicht sein. Dennoch war die konzentrierte Kraft, mit der die Leiter und Leiterinnen der zentralen Dienste den Tower-of-power bauten, ein Bild für die Art und Weise, wie die Universität mit Hilfe der verschiedenen Dienste vom Rektorat geführt wird, damit gemeinsam die Projekte der Fakultäten weiter entwickelt werden können. Alle haben wir für das Zustandekommen unseres «Turmes» eine eigene Verantwortung zu übernehmen, und nur aus dem überlegten und rücksichtsvollen Zusammenspiel aller entsteht das Ganze. Ich wünsche uns allen ein erfolgreiches Herbstsemester 2014. Guido Vergauwen, Rektor Version française : www.unifr.ch/go/ur en visite unireflets septembre 2014 Herr der Fruchtfliegen Wie weiss ein Neuron, welchen Job es als Zelle dereinst zu erledigen hat? Wahrlich keine einfache Frage, die den Kern der Forschung von Biologe Simon Sprecher bildet. Der Weg hin zum Bruchteil einer Antwort ist lang, spannend und von Fliegen gesäumt. Banane, Erdbeere, Mandel oder vielleicht Zitrone? Die Auswahl an Duftstoffen im Fliegenlabor von Prof. Simon Sprecher kann es mit dem Angebot einer bescheidenen Gelateria aufnehmen. Nicht so die Innendekoration: In der sogenannten Shock-Tube, einem winzigen Zimmer mit schwarzen Wänden und einer «Tully-Machine» (nach Prof. Tim Tully), wird den Drosophila melanogaster, der gemeinen Fruchtfliege, das Lernen beigebracht. Genau: Lernen im Sinne von «sich an etwas erinnern» – dazu ist eine Fruchtfliege nämlich in der Lage. «Wir stecken die Fruchtfliegen in ein Röhrchen mit, sagen wir, Bananenduft und verpassen ihnen einen leichten Stromstoss. Danach geht’s ab ins Röhrchen mit Mandelduft, diesmal aber ohne «Shocker». Ein paar Minuten danach dürfen die Fruchtfliegen frei wählen, ob sie lieber Bananen- oder Mandelduft möchten. Das Resultat: Rund 80 Prozent der Fliegen entscheiden sich für den Duft ohne Strom. Ähnlich funktioniert das Ganze auch mit der Belohnungsmethode. Anstelle von Strom kriegen die Fliegen beim einen Duft etwas Zucker, also Nahrung, dazu. Und siehe da: Die Mehrheit der Fliegen saust schnurstracks zurück zum Duft, der zusätzlich etwas Essbares bereithält. Fazit: Fruchtfliegen können lernen, sie haben ein Gedächtnis. «Aber sie sind auch vergesslich», erklärt Simon Sprecher. «Macht man das Experiment nur einmal, haben sie es nach etwa sechs Stunden wieder vergessen. Wiederholt man die Prozedur fünf Mal, erinnern sich die Fruchtfliegen über mehrere Tage an den mit «Special Effect» verlinkten Duft.» Kleinster gemeinsamer Nenner Die Fliegen reagieren also auf Bestrafung und Belohnung, sie können lernen, sind vergesslich und mögen Banane, Erdbeere oder auch Zitrone. Inwiefern bringt uns dies dem Verständnis des (menschlichen) Gehirns nun näher? «Das Gehirn der Fruchtfliegen verfügt über nur etwa 200’000 Neuronen, eine im Vergleich zu über hundert Milliarden beim Menschen, sehr überschauliche Anzahl. Die Verlinkung der Neuronen mit den Zellen funktioniert aber bei den Fruchtfliegen genau wie bei den Menschen und bietet uns damit die Möglichkeit, die Funktionsweise des Gehirns Schritt für Schritt besser zu verstehen», erläutert Prof. Sprecher sein Interesse an den kleinen Tierchen. So besteht etwa das Auge der Fruchtfliegenlarve aus nur gerade zwei Arten an photosensitiven Neuronen, nämlich aus vier blausehenden und acht grünsehenden Zellen. In den letzten anderthalb Jahren ist es Sprecher und seinem Team gelungen, die Aufgaben dieser photosensitiven Neuronen © Daniel Wynistorf Claudia Brülhart Verführt Fruchtfliegen mit Bananen-, Erdbeer- oder auch Mandelduft: Biologieprofessor Simon Sprecher. zu ergründen. Schaltet man die blauen Zellen aus, sieht die Fliege nichts mehr; sie ist blind. Ohne die grünen Photorezeptoren hingegen kann die Fliege zwar noch sehen, vermisst aber eine gewisse Anpassung an hell und dunkel. «Wir vermuten dass die grünsehenden Zellen dazu dienen, das Auge an jeweilige neue Lichtverhältnisse anzupassen», so Sprecher. Die laufende Forschung dazu ist Teil des Forschungsprojekts, das der 38-jährige Sprecher Ende 2012 den prestigeträchtigen ERC-Starting Grant über 1,5 Millionen eingebracht hat. Dank der Gelder der EU konnte Sprecher sein mittlerweile 16-köpfiges Team zusammenstellen und seine Forschung vorantreiben. «Fünf Jahre forschen zu können ist ideal.» Spannende Vergleiche Simon Sprecher ist keiner, der im stillen Kämmerlein vor sich hinbrütet – im Gegenteil. Die Türe seines Büros ist selten geschlossen, wer Fragen hat oder den Austausch sucht, ist meist willkommen. Auch Sprecher selber tauscht sich gerne aus, sei dies mit den Doktorandinnen, Doktoranden und Postdocs seines Forschungsteams, mit Kolleginnen und Kollegen des Departements oder auch auf internationalem Niveau, auf Konferenzen, Tagungen oder auf elektronischem Weg. «Einer Diskussion erwachsen häufig neue Ideen und Ansätze. Ausserdem bringt es ja nichts, wenn ein Kollege in den Staaten etwas erforscht, das ich vielleicht schon herausgefunden habe – oder umgekehrt. Die Transparenz unter Wissenschaftlern ist glücklicherweise recht gross.» Auch innerhalb der Universität können so interessante Schlüsse gezogen werden, beispielsweise im Vergleich zwischen Fruchtfliegen, Fadenwürmern und Zebrafischen. «Als die Kollegen Fritz Müller und Chantal Wicky im Wurm Caenorhabditis elegans ein Gen gefunden haben, dessen Ausschalten den Alterungsprozess hemmt, habe ich dasselbe bei meinen Fliegen versucht. Und tatsächlich: Auch die Drosophila wiesen ohne dieses bestimmte Gen eine längere Lebenserwartung auf.» Interessant wäre es jetzt zu testen, so Sprecher, ob durch das Ausschalten des Gens nur der Körper weniger schnell altert oder ob auch das Hirn betroffen ist. Faszination: Forschung Nebst der Fruchtfliege gilt Prof. Sprechers Hauptaugenmerk dem Meeresgetier. Er ist überzeugt, dass Studierende der Biologie die Unterwasserwelt höchstpersönlich erleben sollten und entsprechend stolz darauf, einen solchen Kurs an die Universität Freiburg gebracht zu haben. So reist Sprecher mittlerweile einmal jährlich nach Roscoff im Norden Frankreichs und alle zwei Jahre nach Banyuls-sur-mer in Südfrankreich, wo er mit Bachelor- und Masterstudierenden in die Tiefe abtaucht. «Nehmen wir das Beispiel der Rippenqualle: Es ist ein eindrückliches Erlebnis, einmal ein solches Tier aus der Nähe zu sehen. Die Rippenqualle leuchtet im Wasser, lässt sich aber nicht erfassen, da deren Körper nicht greifbar ist. Ein wunderbares Schauspiel, absolut faszinierend!», schwärmt Simon Sprecher. Und macht damit deutlich, dass gerade auch diese natürliche Faszination wohl zum Grundrezept des erfolgreichen Forschers gehört. 9 qui de neuf unireflets septembre 2014 Claire Gantet Professeure associée d’histoire moderne, générale et suisse Domaines de recherche : Ils couvrent d’abord l’histoire de l’Europe occidentale à l’époque moderne, en particulier le Saint-Empire et les contacts et transferts entre pays francophones et germanophones. J’ai travaillé en particulier sur la guerre de Trente ans ainsi que sur la période révolutionnaire et impériale. Un deuxième champ de recherches est constitué par l’histoire des savoirs et des sciences, notamment les savoirs sur l’âme et le rêve à l’époque moderne. Je travaille enfin actuellement sur les périodiques savants germanophones et les modalités de la communication scientifique aux 17e et 18e siècles. Mes défis à l'Université de Fribourg : J’aimerais ouvrir l’enseignement à des thématiques nouvelles, développer aussi les coopérations entre germanophones et francophones, ainsi que les coopérations internationales. Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… J’aurais tenté de m’insérer dans des organismes de contact et d’échanges scientifiques entre pays francophones et germanophones. A défaut, j’aurai eu au moins la joie de m’occuper de ma famille. Philippe Genoud Professeur associé pour le DAES I Domaines de recherche : Mes recherches s’orientent clairement vers une meilleure compréhension des aspects relationnels et affectifs dans le milieu scolaire. Avec une approche en psychologie de l’éducation, je m’intéresse, par exemple, aux attitudes des élèves face à l’apprentissage des maths ou à la constitution des groupes dans la classe, ainsi qu’à des aspects qui concernent les enseignants comme le syndrome du burnout ou la façon d’encadrer leurs stagiaires. Mes défis à l'Université de Fribourg : En premier lieu, donner aux futurs enseignants une meilleure compréhension de la recherche et de son importance dans la profession – si exigeante – qu’ils ont choisie. Les amener aussi à appréhender leur action de manière réflexive en tenant compte de la dimension affective omniprésente dans leur travail quotidien. Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… De très nombreuses professions m’intéressent… mais je pense que j’aurais aussi pu m’épanouir dans un métier mêlant technique et créativité, tel que celui de designer-mobilier. Inga Mai Groote Assoziierte Professorin für Musikwissenschaft 10 Forschungsgebiet: In der Musikwissenschaft beschäftige ich mich mit der Frühen Neuzeit und der Zeit um 1900. Beides waren Epochen, in denen sich einschneidende Veränderungen in der Musikkultur studieren lassen, in ästhetischer wie sozial- und kulturgeschichtlicher Perspektive. Im Moment interessiert mich besonders zu erforschen, wie im 17. Jh. Wissen über Musik weitergegeben wurde: das betrifft die materielle Seite der Quellen, Druckgeschichte und Zirkulation von Werken, aber auch die Auswertung ganz realer Benutzungsspuren. Herausforderungen an der Universität Freiburg: Studierende zu werben und von den Vorteilen unseres Standorts zu überzeugen; dabei wäre es schön, gerade hier den Austausch zwischen deutsch- und französischsprachiger Musikwissenschaft noch zu intensivieren, um von methodischen ‚regards croisés‘ profitieren zu können. Wenn ich nicht Akademikerin wäre… würden wahrscheinlich trotzdem Bücher und Noten eine grosse Rolle für mich spielen: vielleicht wäre ich Verlegerin geworden. Christelle Dumas Professeure associée en économie du développement Domaines de recherche : M’intéressent toutes les questions ayant trait au développement des pays pauvres. Notamment, comment favoriser, encourager l’accès à une éducation de qualité, aux soins de santé et limiter le travail enfantin. Ces questions sont au cœur de ma recherche. J’ai beaucoup étudié les pays africains, avec du travail de terrain au Sénégal et à Madagascar. Aujourd’hui, je m’intéresse aux questions de fécondité dans les pays asiatiques. Mes défis à l'Université de Fribourg : Je souhaite avant tout intégrer la recherche dans mon enseignement, de façon à ce que les étudiants bénéficient des dernières découvertes dans le domaine. Je voudrais aussi développer un groupe de recherche en économie du développement : il s’agit d’un champ auquel de nombreux collègues pourraient contribuer ; à moi de les convaincre ! Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… Au début de ma thèse, je prévoyais de travailler pour une organisation internationale, mais la recherche m’a happée… Christoph Müller Assoziierter Professor für Sonderpädagogik Forschungsgebiet: Ich beschäftige mich mit der Erforschung von Verhaltensproblemen unter Kindern und Jugendlichen. Meine Forschungsschwerpunkte liegen dabei in den Bereichen Aggression, Delinquenz und Autismus. Herausforderungen an der Universität Freiburg: In der Ausbildung von Schulischen Heilpädagog(inn)en muss den hohen praktischen Anforderungen dieses breiten Berufsfelds Rechnung getragen werden. Gleichzeitig gilt es den Studierenden solides theoretisches Wissen mitzugeben. Dieses Spannungsfeld ist manchmal herausfordernd, aber sehr reizvoll. Wenn ich nicht Akademiker wäre… würde ich vielleicht in Japan bunte KoiKarpfen züchten? Marion Vuagnoux-Uhlig Professeure associée en littérature française du Moyen âge Domaines de recherche : Mon domaine de recherche est la littérature française du Moyen âge. Mes travaux s’orientent autour de deux thèmes : la poétique du texte médiéval d’une part, et la représentation de l’Orient dans les récits de voyage et les textes d’imagination des 14e -15e siècles de l’autre. Précisément, je suis en train d’achever une recherche sur la légende de Barlaam et Josaphat, recueil de fables enchâssées d’origine orientale inspiré de la vie de Bouddha. Mes défis à l'Université de Fribourg : Convaincre des étudiants a priori pas toujours convaincus de l’intérêt de la littérature médiévale, de sa fascinante et paradoxale modernité, en créant des cours attractifs en lien avec l’actualité de la recherche. J’aimerais aussi développer des projets en collaboration avec des modernistes et des spécialistes d’autres disciplines représentées à l’Institut d’études médiévales. Si je n'avais pas fait carrière dans le milieu académique… Petite, je voulais être taxidermiste, ou peut-être camion-poubelle ! [email protected] lundi 29 septembre 2014 Migration und Religion Gemeinsame Tagung der Sektionen Soziologie (Prof. Hubert Knoblauch, Berlin) und Religionswissenschaft, Religionsgeschichte und Ethnologie (Prof. Mariano Delgado, Freiburg) 09.00-17.30, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Kinosaal (2029). Programm: www.unifr.ch/ird mardi 30 septembre 2014 Prière de Taizé / Taizé Gebet Aumônerie catholique protestante/eug 12.15, Miséricorde, salle 4126 (tous les mardis) Recursos expresivos del cómic Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Juan Carlos Pérez, Universidad de Málaga 15.15, av. de Beauregard 11, sala 2.525 Archéologie en milieu alpin, des cols, des glaciers et des hommes Philippe Curdy, archéologie cantonale VS, bureau ARIA 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26 Meienberg – Hommage à un franc-tireur Roger de Weck, publiciste, François Gross, ancien rédacteur en chef de La Liberté, Marlyse Pietri, fondatrice des Editions Zoé 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire Le prêtre : un homme, un père Mgr Massimo Camisasca, évêque de Reggio Emilia (I), Mgr Charles Morerod OP, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg 19.15, Pérolles 90, auditoire A120 mercredi 1er octobre 2014 El autor y su obra: proceso creativo de una novela gráfica Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Juan Carlos Pérez, Universidad de Málaga 08.15, av. de Beauregard 11, sala 2.525 Jubilé125 – Chances et défis du combat contre les plantes invasives Prof. Heinz Müller-Schärer, Uni Fribourg 17.00, Pérolles, Jardin botanique Jubilé125 – Roadshow The Legitimacy of Public International and European Law ProDoc Séminaire bloc – Prof. Nicolas Levrat, Uni Genève 18.00, av. de Beauregard 11, salle 2.521 jeudi 2 octobre 2014 mardi 7 octobre 2014 Marché de la mobilité / Mobilitätsmarkt Pour les étudiants intéressés à un séjour de mobilité / Für Studierende, die sich für einen Mobilitätsaufenthalt interessieren 14.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, hall d’honneur L’incipit en bande dessinée Cycle «La bande dessinée en espagnol» – Françoise Revaz, Uni Fribourg 15.15, av. de Beauregard 11, salle 2.525 Fishes and global change: a deep-time perspective Lionel Cavin, Musée d’histoire naturelle de Genève 17.15, Pérolles, ch. du Musée 6, salle 1.309 Unicom Communication & Médias Service Communication Médias Unicom Kommunikation et & Medien Dienst für Kommunikation und Medien samedi 11 octobre 2014 Marché d’automne au Jardin botanique / Herbstmarkt im Botanischen Garten 10.00, Pérolles, ch. du Musée 10, Jardin botanique Meienberg im Original et traduit Lecture avec Valérie Cuénod, actrice 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire CinéPlus : Die Erschiessung des Landesverräters Ernst S. Richard Dindo, 1976 18.00, Pérolles 5, Cinémotion Rex mercredi 8 octobre 2014 Cómic sin fronteras. Traduciendo la bande dessinée Cycle «La bande déssinée en espagnol» – Violeta Sánchez Esteban, Universidad de Málaga 8.15, av. de Beauregard 11, salle 2.525 La structure normative de la science Prof. Alain Supiot, Collège de France 17.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, auditoire 3115 1. – 4. Oktober Chur, Kornplatz 8 – 11 ottobre Lugano, piazza Castello Jubilé125 – Mesures de l’esprit / Die Vermessung des Geistes Conférences, ateliers et expériences sur les méthodes de diagnostic des processus cognitifs ainsi que du stress chez les êtres humains 13.00-21.00, rue Faucigny 2, Regina Mundi Diagnostic du travail : pour quelle(s) prescription(s) ? Prof. Dominique Méda, Université Paris-Dauphine; Prof. Yves Clot, Conservatoire national des Arts et Métiers, Paris 18.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 3115 jeudi 9 octobre 2014 Mit einem interessanten Programm für Gross und Klein fährt der Jubiläumsbus bei Ihnen vor. L’harmonie par le calcul : de la planification à l’analyse économique du droit Prof. Alain Supiot, Collège de France 10.00, av. de l’Europe 20, salle Peter Jäggi (4112) Sida : presque soigné et pourtant pas guéri ? Café scientifique – Urs Albrecht, Uni Fribourg; Jean Ducotterd, HEP; Fabienne Limmat, Service de l’Enseignement obligatoire; Bjoern Rasch, Uni Fribourg. Modération : Pierre-François Coen, HEP Fribourg 18.00, place Jean-Tinguely 1, Equilibre, Café La Cavatine Jubilé125 – La face cachée de l’utilisation de vos données Prof. Philippe Cudré-Mauroux, Uni Fribourg 20.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Salon du Jubilé (hall du Rectorat) Le bus scientifique du Jubilé125 vient à votre rencontre avec un programme varié pour grands et petits. vendredi 10 octobre 2014 «Kehrt endlich um!» Theologie zwischen Appell, Verfahren und Illusion Antrittsvorlesung von Prof. Dr. Daniel Bogner, Lehrstuhl für Allgemeine Moraltheologie und Ethik 17.15, rue de Rome 1, Saal 0113 dimanche 12 octobre 2014 lundi 13 octobre 2014 Comportement incorrect dans le contexte scientifique ProDoc Séminaire d’appui – Prof. Astrid Epiney, Uni Fribourg 17.00, av. de Beauregard 11, salle 2.518 mardi 14 octobre 2014 Glacier Mass Changes in the Tian Shan (Central Saia) and Their Impacts – With a Comparison to Other High Asian Mountain Systems Tobias Bolch, Senior Lecturer, Uni Zürich 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26 vendredi 10 octobre 2014 6. Freiburger Forum Weltkirche Dialog und Mission: ein Widerspruch? Dr. Josef Estermann, Luzern; Dr. Colette Hamza, Marseille; Mgr. Klaus Krämer, Vallendar; Mgr. Antonio J. Ledesma SJ, Cagayan de Oro; Dr. Markus Luber SJ, Frankfurt a.M.; Dr. Marie-Hélène Robert, Lyon; Prof. ém. Jean-François Zorn, Montpellier 09.00-18.15, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Kinosaal www.unifr.ch/memento www.unifr.ch/memento vendredi 17 octobre 2014 Medienkonkurrenz bei Dostoevskij: Ikone, Gemälde, Foto Prof. Dr. Aage A. Hansen-Löve, München/Wien 10.15, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Saal 3016 mardi 21 octobre 2014 Southern Africa as partner of the German economy – professional perspective for geographers in trade associations Andreas Wenzel, Generalsekretär der Südliches Afrika Initiative der Deutschen Wirtschaft 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26 dimanche 26 octobre 2014 CinéPlus: Es ist kalt in Brandenburg (Hitler töten) Villi Hermann, 1980 17:30, Pérolles 5, Cinémotion Rex CO2 Sequestration in Switzerland Prof. Larryn Diamond, Uni Bern 17.15, Pérolles, ch. du Musée 6, salle 1.309 Soirée autour de La Lune assassinée Damien Murith, écrivain; Geneviève Moullet-Murith, musicienne 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire jeudi 13 novembre 2014 Catastrophes naturelles : prévision, protection et reconstruction / Naturkatastrophen: Vorhersage, Schutz und Wiederaufbau Cafés scientifiques – Reynald Delaloye, Uni Fribourg. Modération : Christian Bochet, Uni Fribourg 18.00, place Jean-Tinguely 1, Equilibre, Café La Cavatine samedi 15 novembre 2014 Procedural Protection in Substantive ECHR Rights Prof. Eva Brems, University of Ghent 17:00, rue de Rome 6, Espace Güggi Jubilé125 – Ernährung in der biblischen Zeit und heute Heute stehen Essgewohnheiten, religiöse Speisegebote, vegetarische und vegane Ernährung, Essstörungen und Diätenwahn im Zentrum der Diskussion. Wie aber versorgte man sich in biblischer Zeit mit Nahrung? Bis am 15. November, Miséricorde, Jubiläumsvitrinen Modeling thresholds and feedbacks in permafrost landscapes Sebastian Westermann, University of Oslo 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26 Jubilé125 – Science Slam – Show contest Ou comment présenter un sujet sérieux en 10 minutes chrono. «Slammer» aus der Schweiz und dem Ausland stellen sich dieser Herausforderung 20.00, Pérolles dimanche 2 novembre 2014 CinéPlus: Der Meienberg Tobias Wyss, 1999 18.00, Pérolles 5, Cinémotion Rex lundi 3 novembre 2014 Utiliser EndNote, Citavi et logiciels équivalents pour juristes ProDoc Séminaire d’appui – Johan Rochel, Uni Fribourg 16.15, av. de Beauregard 11, salle 2.525 mardi 4 novembre 2014 Volcanism and climate over time Steffen Kutterolf, Geomar, Kiel 17.15, Pérolles ch. du Musée 6, salle 1.309 mercredi 5 novembre 2014 Peut-on « penser » le droit nazi ? Prof. Olivier Jouanjan, Université Paris II 17.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 3113 dimanche 9 novembre 2014 CinéPlus: An American in Paris Vincente Minnelli, 1951 18.00, Pérolles 5, cinéma Rex mardi 11 novembre 2014 La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne : un nouveau commencement dans la protection des droits fondamentaux en Europe Prof. Daniel Sarmiento, Cour de Justice de l’Union européenne, Luxembourg et Université Complutense de Madrid 17.00, Miséricorde, salle Peter Jäggi (4112) Service Communication Médias Unicom Communication et & Médias Dienst für Kommunikation und Medien Unicom Kommunikation & Medien Jubilé 125 – Devenez professeur-e ! Un jeu sur l’égalité des chances Comment devient-on professeur-e ? Pourquoi trouve-ton moins de femmes aux postes de professeur-e ordinaire ? Jusqu’au 30 sept., Pérolles 90, salle A001 Jubilé 125 – Jeux et jouets d’hier et d’aujourd’hui Projet FNS Agora «Veni, vidi, ludique» – Réflexion sur la perception et la place du jeu dans l’Antiquité et aujourd’hui Jusqu’au 15 nov., Miséricorde, hall 3092 mardi 28 octobre 2014 jeudi 30 octobre 2014 expositions / ausstellungen Dies academicus Ehrenpräsident: Johann N. Schneider-Ammann, Bundesrat, Vorsteher des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung – Allocution de Jean-Pierre Siggen, conseiller d’Etat, directeur de l’instruction publique, de la culture et du sport du Canton de Fribourg – Vortrag von Prof. Guido Vergauwen, Rektor der Universität – Distinctions académiques 8.00, messe, Cathédrale St-Nicolas – 10.00 Séance académique, Aula magna, Miséricorde dimanche 23 novembre 2014 CinéPlus : The Band Wagon Vincente Minnelli, 1953 18.00, Pérolles 5, cinéma Rex mardi 25 novembre 2014 Through the Looking Glass and Back Again: Adventures in Aidland and Academia Sarah Byrne, Uni Zürich and Helvetas 17.15, Pérolles, ch. du Musée 4, salle 0.26 Alphonse Layaz Extraits de son œuvre littéraire (récit, poésie, conte, nouvelles) 19.00. rue Jospeh-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire mercredi 26 novembre 2014 Jubilé125 – Adèle d’Affry/Marcello : une Fribourgeoise surdouée Prof. Michel Viegnes, Uni Fribourg 16.00, rue de Morat 12, Musée d’art et d’histoire samedi 29 novembre 2014 Institut Adolphe Merkle : Journée portes ouvertes L’AMI se présente dans ses nouveaux locaux – Pop by to discover the new building and enjoy a fabulous day with guided tours through different labs, information sessions, a Nano Cinema, a childrens’ lab and much more 10.00-17.00, Pérolles, ch. des Verdiers 4 Jubilé 125 – Der Unesco-Lehrstuhl der Universität Bukarest Zum 15jährigen Bestehen dieser Struktur des internationalen Rechts Bis am 15. November, Miséricorde, Halle 3092 Jubilé 125 – Epopée scientifique et artistique dans la naissance des formes Ou comment les équations permettent de comprendre l’émergence de formes dans la nature Jusqu’au 15 nov., Pérolles 90, rez-de-chaussée, entrée principale Jubilé 125 – United nations. International year of crystallography Ausstellung von Mineralien mit erläuternden Plakaten Bis am 15. November, Pérolles, ch. du Musée 9 Warum Meienberg? Zum 20. Todestag der bis heute polarisierenden Persönlichkeit Niklaus Meienberg: Mythos und Werk Bis 15. November, Joseph Piller-Strasse 2, Kantons- und Universitätsbibliothek 100% pure laine La laine sous toutes ses formes : laines mérinos et angora, fibre de lait, poils de chèvre, etc. Jusqu’au 25 janvier 2015, Musée d’histoire naturelle, ch. du Musée 6 inscrivez-vous ! / anmelden bitte! Jubilé125 – Jouer avec l’Antiquité Journée portes ouvertes de l’Institut du monde antique et byzantin 10.00, rue Pierre-Aeby 16 et av. de l’Europe 20. Inscription obligatoire : nicole.papaux.unifr.ch Symposium en droit des contrats – La pratique contractuelle La 4e édition de ce symposium fera le point sur l’actualité en droit des contrats : analyse d’aspects choisis du contrat de mandat, du contrat de vente internationale, des contrats de consommation, du contrat de transaction et de l’obligation de non-concurrence 20 novembre, 09.00, Miséricorde, Aula magna. Infos et inscription (jusqu’au 20 octobre) : Service de la formation continue, [email protected], www.unifr.ch/formcont www.unifr.ch/memento qui de neuf / news unireflets septembre 2014 Austritte Manuela Buchs, administrative Angestellte, international institute of management in technology (iimt) Silvana Camenisch, administrative Angestellte, Studienbereich Mehrsprachigkeitsforschung und Fremdsprachendidaktik Stéphanie Chanez, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Weiterbildungsstelle Anne Catherine Cossy, Fachlaborantin, Departement für Biologie Jean-Claude Dougoud, Arbeitsvorbereiter, Departement für Biologie Earl Johan Foster, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Adolphe Merkle Institut AMI Jakob Georg Heller, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Departement für Glaubens- und Religionswissenschaft, Philosophie Jennifer Millar, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Adolphe Merkle Institut AMI Claudia Barbara Miller, Sekretärin, Departement für Erziehungswissenschaften Doriana Pedrioli, Sekretärin, Fribourg Center for Nanomaterials Loyse Revertera, Sekretärin, Studienbereich Zeitgeschichte Samuel Rubio, Techniker, Mediävistisches Institut Anna-Béatrie Schmaltz, Hilfsbibliothekarin, Bibliothek für Soziologie, Sozialpolitik und Sozialarbeit Farida Schmied-Rifai, Sekretärin, Institut für Familienforschung und -beratung Carmen Wunderlin, administrative Mitarbeiterin, Uni-Info Gérald Zbinden, Sektionschef, Dienststelle für Sozialberatung und Studienbeihilfen Ullrich Richard Steiner Professor für Physik der Weichen Materie Forschungsgebiet: Mein Hauptinteresse gilt der Strukturbildung auf sehr kleinen Längenskalen, 10 Nanometer bis einige Mikrometer. Dieser Bereich zwischen Molekülen und makroskopischen Materialien ist eine reiche Spielwiese für Akademiker und bietet viele Möglichkeiten für angewandte Wissenschaften. Wohldefinierte Nanostrukturen verbessern die Effizienz von neuartigen Solarzellen und Lithium-Ionen Batterien und sind verantwortlich für ungewöhnliche optische Effekte in Natur und Technik, wie zum Beispiel Farbeffekte, die Bienen helfen, die richtige Blume zu finden und sogenannte optische Metamaterialien, die in der Zukunft für super-fokussierende Linsen eingesetzt werden können. Herausforderungen an der Universität Freiburg: Zunächst geht es darum, in den neuen Räumen des Adolphe Merkle Instituts in der Stadt Freiburg die Forschung meiner Gruppe wieder zum Laufen zu bringen. Mein Ziel ist es, dabei mitzuhelfen am AMI ein Atmosphäre zu schaffen, in der es jedem Spass macht mitzuwirken. Dies ist eine Grundvoraussetzung um international herausragende Forschung zu betreiben, was ja das Ziel jedes Wissenschaftlers ist. Die wesentliche Herausforderung für mich und meine Mitstreiter ist es, das AMI zu einem der führenden Institute im Bereich der weichen Nanowissenschaften zu machen. Wenn ich nicht Akademiker wäre… wäre ich wahrscheinlich Geigenbauer. Obwohl ich während meines Arbeitsalltags ausser meinem Computer nichts anfasse, liebe ich handwerkliche Aktivitäten jeder Art, insbesondere wenn hohe Präzision gefordert ist. Von Hand mit 300-jährigen Methoden aus einem Holzblock ein hochkomplexes Musikinstrument zu gestalten ist vielleicht die ultimative Herausforderung dieser Art. Die Herstellung eines Stradivarius-Cellos unter Anleitung eines professionellen Luthiers gehört zu den herausragenden Erfahrungen der vergangenen Jahre! In memoriam Prof. Hans Zeller, emeritierter Professor, ist am 28. August 2014 in seinem 89. Lebensjahr verstorben. Professor Zeller war von 1968 bis 1992 ordentlicher Professor für Neuere deutsche Literatur. Im akademischen Jahr 1976-77 war er Dekan der Philosophischen Fakultät. Abschlüsse, Preise und Ernennungen Joanna Hoszowska ist von der Zeitschrift Applied Radiation and Isotopes mit dem «JARI Enterprise Award 2014» ausgezeichnet worden. Den Preis erhält sie für eine exzellente Forschungsarbeit im Bereich der Strahlenwissenschaft. Die Oberassistentin am Physikdepartement der Universität Freiburg ist die erste Frau überhaupt, welche diese Auszeichnung erhalten hat. Die Preisverleihung fand anlässlich der Europäischen Konferenz für Röntgenspektrometrie an der Universität Bologna statt. Gilbert Casasus, Professor für Europastudien, und Sergio Rossi, Professor für Makroökonomie, sind in den Stiftungsrat der Jean-Monnet-Stiftung gewählt worden. Die gemeinnützige Jean-Monnet-Stiftung hat ihren Sitz in Dorigny am Campus der Universität Lausanne. Sie wurde 1978 von Jean Monnet selbst (1 Jahr vor seinem Tod) gegründet. Der französische Unternehmer gilt als einer der Gründerväter der Europäischen Integration, auch wenn er selbst nie ein durch die Wähler legitimiertes politisches Mandat als Europapolitiker innehatte. Die Stiftung kümmert sich um den Nachlass von Jean Monnet, fördert aber auch die Europaforschung und organisiert regelmässig renommierte Veranstaltungen und wissenschaftliche Kolloquien zum Thema Europa. Eintritt Fadil Avdija, Laborant, Departement für Medizin Volker Graf, höherer technischer Sachbearbeiter, Dekanat der mathematisch-naturwissenschaftlichen Fakultät Aline Herrera, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Dienststelle für internationale Beziehungen Rromir Imami, wissenschaftlicher Mitarbeiter, Mediävistisches Institut Livie Kundert, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Dienststelle für internationale Beziehungen Joëlle Lambelet, administrative Mitarbeiterin, Wirtschafts- und Sozialwissenschaftliches Dekanat Tanja Obex, wissenschaftliche Mitarbeiterin, Departement für Erziehungswissenschaften Christa Schaffert, technische Sachbearbeiterin, Mediävistisches Institut Patrick Schneuwly, Analytiker-Programmierer, IT-Direktion – Solution Engineering Journal d’information pour la communauté universitaire Responsables Rédaction et Publications Claudia Brülhart (cb), Farida Khali (fk) Rédacteurs Magali Jenny (mj), Reto Siffert (rs), Camille Tissot (ct) Layout Jean-Daniel Sauterel Photo couverture © Thinkstock Secrétariat Antonia Rodriguez, Marie-Claude Clément 4 parutions annuelles, tirage 4200 ex. sur papier Cyclus print 90gm2 Unicom Communication & Médias Université de Fribourg Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg, Suisse 026 300 70 34 www.unifr.ch/unicom, [email protected] Prochaine parution 27.11.2014 © Colette Marchand impressum Sechs Lernende haben diesen Sommer ihre Ausbildung an der Universität Freiburg erfolgreich abgeschlossen. Die Alma Mater wünscht den frischgebackenen Laborantinnen und Kaufmännischen Angestellten viel Erfolg für ihre zukünftige Laufbahn. 11 Die erfolgreichen Absolventinnen des Jahrgangs 2014 (v.l.n.r.): Marina Stritt, kaufmännische Angestellte; Alizé Masson, Kaufmännische Angestellte mit Berufsmatura; Morgane Monney, Chemie-Laborantin; Lauriane Tardy, Biologie-Laborantin; Chloé Bürgy, Chemie-Laborantin; Lauriane Braillard, Biologie-Laborantin. zu guter letzt unireflets septembre 2014 eurêka uniküche «Zweisprachig - aber nicht bilingue!» Salade d’ananas au basilic Zwei und Mehrsprachigkeit ist in aller Leute Mund. Aber was ist genau darunter zu verstehen? Und wie wird man zum perfekten «Bilingue»? Sprachwissenschaftlerin Claudine Brohy gibt Antwort. Cette recette toute simple et rafraîchissante me vient d’un ami cuisinier. Né de parents boat people vietnamiens, il a grandi et vit au Tessin. A cheval entre deux cultures, il a le chic pour combiner des éléments traditionnels de la cuisine du sud des Alpes avec une approche toute en finesse orientale aux mélanges subtils des saveurs. Bedeutet «mehrsprachig» zu sein mehrere Sprachen gleich gut zu sprechen oder «nur» mehrere Sprachen zu sprechen, wobei sich eine als Muttersprache hervorheben darf? «Mehrsprachig sein» hat viele Bedeutungen, wir präzisieren und definieren jeweils den Terminus für jede Untersuchung. Mit «Sprechen» haben wir ja nur einen Teil der Fertigkeiten, die wir in Zusammenhang mit Sprachverhalten anwenden. Wir können Sprachen ja nicht nur sprechen, sondern auch verstehen, lesen und schreiben. Sprachkompetenzen können auch asymmetrisch sein: so können wir Sprachen unter Umständen auch «nur» verstehen und lesen, aber nicht sprechen oder schreiben. Mehrsprachig sein bedeutet also meistens nicht, mehrere Sprachen gleich gut zu können. Dazu muss man sagen, dass man auch mehrere Erst- oder Muttersprachen haben kann, was aber auch nicht bedeutet, dass man sie alle gleich gut kann. Häufig sind Laien strenger als Linguisten, jene sprechen oft nur in Zusammenhang mit sehr guten und symmetrischen Kompetenzen und muttersprachiger Aussprache von Zwei- oder Mehrsprachigkeit. Interessant ist auch, dass gewisse Deutschfreiburger sagen, sie seien zwar zweisprachig aber nicht bilingue! Im Falle einer mehrsprachigen Erziehung: Sollte jeder Elternteil sich an eine Sprache halten oder ist mischen erlaubt? Die Sprachstrategie «eine Person – eine Sprache» wird häufig als die beste angesehen. Früher hat man gedacht, dies würde das Sprachmischen verhindern, jetzt weiss man, dass dies nicht unbedingt der Fall ist. Aber die Methode hat auch den Vorteil, dass der schwächeren Sprache so Platz eingeräumt wird und diese damit erhalten bleibt. Mischen war früher verpönt, die gesellschaftliche Verachtung gegenüber dem Freiburger Bolz und seinen Sprechenden ist ein gutes Beispiel dafür. Man weiss aber, dass Sprachmischung, z.B. im Fall von Migration oder an der Sprachgrenze ein Ausdruck der sozialen Situation ist und die spezifische Identität der Sprechenden wiederspiegelt. Wenn mehrere Sprachen in der Familie verwendet werden, ist es wichtig, die Kompetenzen der Kinder nicht mit denjenigen der Cousins im Heimatland zu vergleichen. Gibt es eine Grenze der Mehrsprachigkeit? Wann ist ein Kleinkind mit einer Anzahl an Sprachen überfordert? Man kennt eigentlich keine kognitive oder neurologische Grenze. Aber man darf nicht erwarten, dass das Kind alle Sprachen, mit denen es in Kontakt ist, gleich gut erlernt. Häufig werden gewisse Sprachen nur mündlich gebraucht, oder nur in gewissen informellen Kommunikationssituationen, oder nur in Zusammenhang mit bestimmten Themen oder Registern, vor allem, wenn es keine Schulsprachen sind. Es ist auch natürlich, dass man Sprachen teilweise oder ganz verlernt, das ist die Konsequenz von sich ändernden Lebensumständen. Immer häufiger befinden sich Familien in einer Region, deren Sprache nicht den Muttersprachen der beiden Elternteile entspricht, und Familien oder Familienmitglieder migrieren mehrmals. Patchworkfamilien erhöhen potentiell die Anzahl der Sprachen, mit denen Kinder in Kontakt kommen. Wichtig ist, dass Eltern ihre Sprachstrategien zusammen besprechen und interessante Sprachlernmöglichkeiten für ihre Kinder schaffen. Eine Sprache fällt nicht vom Himmel und die Schule kann nicht alles bewerkstelligen. cb Vous cherchez une réponse ? Un sujet vous turlupine ? Eurêka est votre rubrique. N’hésitez pas à nous envoyer vos questions à [email protected] ; un spécialiste vous répondra. Ingrédients pour 4 personnes : • 1 bel ananas frais ( à la rigueur, hors saison, une boîte peut faire l’affaire, mais ouvrez et laissez respirer son contenu avant ) • Les feuilles d’un bouquet de basilic frais • Un sachet de thé noir Commencez par faire bouillir un peu d’eau, juste de quoi préparer une tasse de thé avec le sachet. Laissez-le tiédir. Coupez la chair de l’ananas en cubes. Versez-les dans un saladier. Détachez les feuilles de basilic de leurs tiges. Coupez-les en lamelles à l’aide d’une paire de ciseaux. Le regretté Ugo Tognazzi, fine bouche et grand acteur, disait que le basilic « doit souffrir » afin d’exprimer au mieux sa saveur. Il ne s’agit toutefois pas ici de le hacher menu, juste d’en obtenir des lamelles pas plus larges que l’ongle de votre petit doigt. Envoyez le basilic ainsi préparé rejoindre l’ananas dans son saladier, et mélangez-les bien. Versez le thé sur cette belle salade, il liera les goûts. Mettez le tout une demi-heure ou plus au frais afin de laisser les saveurs se développer. Servez et savourez ! Très rafraîchissante, cette salade est aussi particulièrement stimulante pour la digestion. Même si cela peut vous paraître surprenant de prime abord, essayez-la donc après une bonne fondue : vous m’en direz des nouvelles ! Serge K. Keller est collaborateur scientifique au Service Unicom.
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