Rapport de gestion

natürlich nah
de la terre à la table
Rapport de gestion
2013
avec rapport sur le développement durable
Tables des matières
L’année 2013 en bref
Plan directeur de fenaco
Organes
fenaco est au service de l’agriculture
Un printemps humide, un bel été
et un résultat réjouissant
Marques et activité commerciale
Rapport de gestion
Segment Agro
Segment Denrées alimentaires
Segment Commerce de détail
Segment Energie
Segment Divers
LANDI – Services – Régions
Unités de prestations de services
Gouvernance d’entreprise
Données sur l’évaluation des risques
et la Compliance
Rapport sur le développement durable
3
4
6
7
9
11
13
21
27
30
31
35
42
47
55
59
Rapport financier maison-mère
Bilan
Compte de profits et pertes
Annexe aux comptes annuels
Commentaires sur les comptes annuels
Emploi du bénéfice au bilan
Rapport de l’organe de révision
Comptes consolidés
Bilan
Compte de profits et pertes
Flux de fonds
Tableau des fonds propres
Comparaison sur cinq ans
Annexe aux comptes consolidés
Les sociétés de fenaco
Rapport du réviseur
Impressum
Adresses
76
78
79
80
82
83
84
86
87
88
90
91
104
107
108
109
Photo de couverture:
Traveco Transports SA |
Rentsch Nadine |
conductrice de véhicules lourds |
1ère année d’apprentissage
Exercice
Comptes consolidés fenaco (en mio CHF)
Chiffre d’affaires net
Bénéfice brut
Prestations de service et produits annexes
Résultat d’exploitation avant intérêts,
amortissements et impôts (EBITDA)
Amortissements
Résultat consolidé
2
2013
2012
2011
2010
2009
6 029.0
1 198.9
128.3
5 680.6
1 177.7
123.0
5 550.8
1 177.0
123.2
5 449.2
1 157.0
122.7
5 402.4
1 122.6
118.6
242.7
– 133.1
51.0
240.4
–131.1
60.6
255.4
–127.0
61.4
248.7
–121.7
61.8
246.3
–124.9
56.3
L’année 2013 en bref
Chiffre d’affaires en mio CHF
Commerce de détail
1738 (28.9 %)
Industrie alimentaire
1327 (22.0 %)
Energie
1142 (18.9 %)
Agro
1792 (29.7 %)
Divers
31 (0.5 %)
Malgré un premier semestre marqué par des
conditions climatiques difficiles, fenaco société
coopérative a continué à croître en 2013. Le
chiffre d’affaires a augmenté dans les quatre domaines d’activité stratégiques. Au total, il a progressé de 6.1% pour atteindre CHF 6.029 milliards. L’augmentation de chiffre d’affaires de
près de CHF 350 millions s’explique à hauteur
de CHF 30 millions par des effets de consolidation et à raison de CHF 120 millions par les prix
des matières premières plus élevés que fenaco
a versé à ses membres, les agriculteurs suisses,
sous la forme de prix d’achat en hausse pour
les fruits, les légumes et les pommes de terre
ainsi que pour le bétail de boucherie et les œufs.
Le bénéfice brut a légèrement augmenté, à CHF
1.199 milliard (+1.8%) et s’est ainsi inscrit dans
le sillage des résultats des années précédentes.
Pour maintenir le bénéfice brut à ce niveau, il a
une nouvelle fois été nécessaire d’augmenter
les quantités écoulées et les prestations en travail. En comparaison avec l’exercice précédent,
196 nouveaux postes de travail ont été créés.
Le nombre de collaborateurs a augmenté de
2.2% pour atteindre 9130 unités.
Le chiffre d’affaires réalisé par le domaine d’activité stratégique «Agro» a progressé de 11.2%
à CHF 1.792 milliard. Cette progression résulte
principalement des bons résultats des branches
Céréales, oléagineux, matières fourragères ainsi
que du commerce de bétail.
A cause de la forte concurrence qui prévaut au
sein du commerce de détail, les hausses de prix
des matières premières n’ont été que partiellement répercutées sur les clients. C’est la raison
pour laquelle les marges ont continué à baisser
dans le domaine d’activité stratégique «Denrées alimentaires», surtout en ce qui concerne
les fruits, les légumes, les pommes de terre ain-
si que la viande et les produits surgelés. Le
chiffre d’affaires du domaine d’activité stratégique «Denrées alimentaires» a malgré tout progressé de 3.3% pour atteindre CHF 1.327 milliard.
Dans le domaine d’activité stratégique «Commerce de détail», les magasins LANDI et Volg
ainsi que les shops de stations-service ont enregistré une nouvelle progression, tant en
termes de chiffre d’affaires que de résultats.
Globalement, le chiffre d’affaires réalisé par fenaco dans le commerce de détail a augmenté
de 4.1% à CHF 1.738 milliard.
Le domaine d’activité stratégique «Energie»
avec les stations-service AGROLA, les ventes
de combustible et les pellets de bois a enregistré une progression supérieure à celle du marché, soit de 4.9 % à CHF 1.142 milliard.
Le résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) a augmenté de
1% et s’est élevé à CHF 242.7 millions, malgré
une contraction de la marge brute. Les mesures
prises dans le but d’améliorer encore l’efficacité
du groupe d’entreprises et la gestion ciblée des
coûts ont permis d’augmenter le résultat d’exploitation de 8.9 %, à CHF 103.2 millions (contre
CHF 94.8 millions l’année précédente). Suite à
une hausse des corrections de valeur, le résultat
d’entreprise s’est élevé à CHF 51.0 millions, en
baisse par rapport à l’exercice précédent (CHF
60.6 millions).
Au 31 décembre 2013, 240 coopérativesmembres (LANDI) regroupant 44 515 membres
(agriculteurs) faisaient partie de fenaco. Le
Conseil d’administration de fenaco proposera à
l’assemblée des délégués qui se déroulera le
25 juin 2014 de continuer à rémunérer les parts
sociales des LANDI membres à hauteur de 6 %
(CHF 8.0 millions).
3
Plan directeur de fenaco
Caves Volg
SA | Bertolini
Philippe |
technologue
en viticulture |
caviste |
2ème année
d’apprentissage
1. Principes directeurs
La pérennité d’une agriculture saine et performante est essentielle en Suisse, pays fortement industrialisé. L’agriculture contribue de
manière significative à la sécurité alimentaire
et contribue au maintien et à l’entretien de
notre cadre de vie.
La base d’une agriculture suisse performante
est une production rationnelle, durable et orientée vers les marchés.
2. But
fenaco soutient, en commun accord avec les
LANDI, les agriculteurs dans le développement
économique de leurs entreprises.
3. Prestations sur le marché
3.1. Dans le secteur des intrants agricoles
Nous approvisionnons l’agriculture avec un assortiment global en:
– moyens de production
– biens de consommation
– services en tous genres.
L’obtention de positions fortes dans les marchés permet d’offrir aux agriculteurs et à
d’autres intéressés un assortiment adapté d’articles de grande qualité, disponible en continu,
dans les délais et à des prix avantageux.
4
3.2. Dans le secteur des produits issus de
l’agriculture
En tant que partenaire commercial loyal, nous
assurons la distribution de produits issus de
l’agriculture à travers un réseau performant et
adapté aux besoins du marché pour l’ensemble
des clients.
Nous acquérons les produits agricoles de manière ciblée, nous les conservons et les transformons en produits semi-finis ou finis. Nous
développons des infrastructures de distribution
pour augmenter à la fois les possibilités de production et d’écoulement ainsi que la satisfaction de la clientèle.
3.3. Dans le secteur des biens de consommation
Nous approvisionnons la population, principalement celle des régions rurales, en biens de
consommation (Food et Nonfood, carburants
et combustibles). Grâce à un marketing professionnel et une logistique performante, nous offrons à nos clients un assortiment conforme
aux besoins du marché.
4. Collaborateurs et principes de conduite
Nous utilisons des règles de collaboration
claires et nous vivons nos principes de conduite
du personnel. Nous créons ainsi une ambiance
privilégiant la confiance mutuelle et le partenariat ainsi que la reconnaissance du travail accompli.
Nous dirigeons en fixant des objectifs et nous
déléguons des tâches, des compétences et
des responsabilités. Notre style de conduite se
base sur le partenariat, nous sommes orientés
vers les solutions et nous nous adaptons aux
diverses situations.
Nous offrons des conditions d’engagement
concurrentielles, adaptées aux conditions de
travail des différentes branches dans lesquelles
nous sommes actifs.
Nous faisons progresser nos collaborateurs individuellement et nous leur permettons d’intervenir de façon active.
6. Principes d’organisation
5. Gestion des ressources financières
7. Principes de l’entreprise
Nous générons suffisamment de ressources
pour garantir le développement à long terme
de notre entreprise en tenant compte d’un taux
d’autofinancement adéquat. Nous veillons à engager les moyens qui sont à notre disposition
de manière rationnelle, de sorte que le capital
de notre société soit suffisamment rémunéré.
Nous sommes appréciables, fiables et intègres.
Pour générer les meilleures prestations, nos
unités d’organisation sont décentralisées et
flexibles. Elles travaillent le marché de manière
indépendante et avec une grande responsabilité individuelle. Nous tirons profit de manière
conséquente de toutes les synergies au sein
du groupe et utilisons les ressources de manière ciblée.
Nous formons, organisons et gérons nos sociétés filles et nos secteurs internes selon des
principes identiques.
Halag Chemie
SA | Ammann
Nadine |
employée de
commerce |
2ème année
d’apprentissage
8. Principes d’information
Nous informons de manière claire et franche,
en temps opportun, à l’interne et à l’externe.
«Nous organisons nos activités
commerciales de façon durable
sous des aspects économiques,
sociaux et écologiques».
(Stratégie d’entreprise fenaco
du 5 avril 2013)
5
Organes
(état au 31 décembre 2013)
Conseil d’administration
Direction
Président
Marschall Lienhard, agriculteur, Neuenegg BE
Keller Martin, Dr, président
Beyer Werner
Feuz Urs
Hirsig Ferdinand
Mollet Heinz
Sommer Josef
Vice-présidents
Mahrer Simon, agent fiduciaire, Möhlin AG
Parmelin Guy, agriculteur, Bursins VD
Membres
Amrhyn Viktor, gérant, Buttisholz LU
Arpagaus Lucas, agriculteur, Zignau GR
Bernhard Andreas, agriculteur, Alchenstorf BE
Brunner Oskar, agriculteur, Bettwil AG
Cuennet Benoît, agriculteur, Formangueires FR
Geiser Pierre-André, agriculteur, Tavannes BE
Haldimann Paul, gérant, Boll BE
Jaccoud Christian, agriculteur, Froideville VD
Keller Guido, agriculteur, Lucerne/Littau LU
Nydegger Ulrich, agriculteur, Cornaux NE
Monhart Walter, agriculteur, Schlatt TG
Müller Leo, avocat et notaire, Ruswil LU
Probst Hans, agriculteur, Laupersdorf SO
Scheck Karl Peter, gérant, Wängi TG
Strebel Daniel, gérant, Waltenschwil AG
Division
LANDI
Josef Sommer
Division
Agro
Heinz Mollet
Région
Plateau central
Christian Ochsenbein
Département
Animaux / Aliments fourragers / Céréales
Heinz Mollet
Organe de révision
Ernst & Young AG
Région
Suisse centrale
Josef Sommer
Département
Production végétale
Werner Kuert
Département
Immeubles / Technique /
Environnement
Josef Sommer
Région
Suisse orientale
Daniel Bischof
Département
Technique agricole
Dominique Romanens
Division
Finances / Services
Werner Beyer
Département
Finances
Werner Beyer
Département
Informatique / Logistique
Daniel Zurlinden
Division
Développement
de l'entreprise
Martin Keller (Président)
Département
Communication / Développement / Personnel
Martin Keller
Département
Produits du sol
Martin Keller
Division
Industrie alimentaire
Urs Feuz
Département
Convenience
Urs Feuz
Département
Viande
Reto Sutter
Département
Boissons
Urs Feuz
Division
Commerce de détail /
Energie
Ferdinand Hirsig
Département
Magasins Volg / Shops
Ferdinand Hirsig
Département
Magasins LANDI
Heinz Wälti
Département
Energie
Daniel Bischof
Direction
6
Région
Suisse romande
Dominique Romanens
Direction élargie
Bischof Daniel
Kuert Werner
Ochsenbein Christian, Dr
Romanens Dominique
Sutter Reto
Wälti Heinz
Zurlinden Daniel
Direction élargie
fenaco est au service
de l’agriculture
fenaco soutient – en commun accord avec les
LANDI – les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises, comme le stipulent le plan directeur et la stratégie
d’entreprise du groupe fenaco-LANDI.
En amont des exploitations agricoles, nous
proposons les agents de production agricoles
de base indispensables à la production végétale, tels que les semences et les plants ainsi
que les engrais et les produits de protection
des plantes. A cela s’ajoutent un conseil professionnel, des essais variétaux ainsi que de
nombreuses autres prestations de premier
ordre. A eux seuls, les agents de production
agricoles ne permettent pas aux producteurs
de réaliser les rendements escomptés. Pour y
parvenir, les agriculteurs doivent tout d’abord
cultiver leurs champs, puis procéder au semis
et entretenir les cultures jusqu’à la récolte.
Dans ces domaines également, fenaco est parfaitement en mesure de soutenir les agriculteurs, en leur proposant des tracteurs performants, des machines agricoles modernes ainsi
que toute une gamme de carburants et d’additifs nécessaires au fonctionnement de ces
derniers.
Outre la production végétale, nous sommes
également solidement implantés dans le secteur de la production animale. Je pense ici,
pour ne citer que quelques exemples parmi
d’autres, au programme d’élevage «UFA
2000», à notre implication dans le domaine de
la production d’aliments composés, aux compétences dont nous disposons dans le domaine technique ainsi qu’au rôle d’Anicom dans le
commerce de bétail. Dans les domaines où cela se révèle nécessaire et judicieux, nous
sommes également en mesure d’épauler les
agriculteurs pour le financement des bâtiments servant à la détention de bétail de rente,
via la société caisse de cautionnement UFA.
Les exploitations agricoles sont
au cœur de notre action
Les entreprises dont nous disposons dans les
secteurs situés en aval des exploitations agricoles sont tout aussi importantes que celles
situées en amont que je viens d’évoquer plus
Lienhard
Marschall
haut. Elles contribuent en effet à ce que les
produits agricoles suisses puissent être transformés et commercialisés avec succès. Dans
ce domaine également, à travers ses secteurs
et ses sociétés-filles, fenaco est un partenaire
solide et fiable pour l’agriculture.
Ces dernières années, nous avons investi des
sommes considérables pour rénover nos infrastructures, tant au niveau de la prise en charge,
du conditionnement, de la transformation que
de la logistique. Dans le Département Produits
du sol (fruits, légumes, pommes de terre) en
particulier, nous avons mis en place, au cours
des cinq dernières années, des infrastructures
très performantes. Les producteurs et les
acheteurs en bénéficient dans la même mesure. Ces investissements nous permettent
d’être extrêmement performants. Dans ce secteur également, je suis certain que nous finirons par convaincre l’ensemble de nos partenaires commerciaux.
En ce qui concerne les céréales et les oléagineux, le système de commercialisation coopératif est un succès, que ce soit pour les producteurs, pour les distributeurs ou pour les
clients. Dans le domaine de la production animale, Anicom joue un rôle charnière entre les
producteurs et les abattoirs. Cette fonction en
fait un acteur important en aval des exploitations agricoles. Les entreprises de transforma7
Traveco
Transports SA |
Bracher
Dominic |
mécatronicien
d’automobiles
| 4ème année
d’apprentissage
8
tion carnée dont nous disposons à travers
Ernst Sutter SA revêtent également une importance centrale pour le secteur animal: elles
abattent, désossent et mettent en valeur près
de 14 % de la production carnée suisse.
De la terre à la table
Le groupe fenaco-LANDI est la seule entreprise qui soit en mesure de documenter de façon
aussi précise la traçabilité de ses produits, depuis le semis jusqu’au produit prêt à être
consommé, que ce soit dans ses propres entreprises commerciales ou au sein de ses unités de production, de transformation et de vente. fenaco exerce son activité commerciale via
ses points de vente Volg, TopShop et LANDI.
En tant qu’entreprise propriété des agriculteurs suisses, fenaco peut ainsi se féliciter
d’être présente avec son propre «étal» dans
les régions rurales, à l’intersection entre le producteur et le consommateur.
Un immense merci à nos collaborateurs
Au cours de ses 21 ans d’existence, les résultats de fenaco ont constamment progressé.
Ce succès est le fruit d’une adaptation permanente des structures et d’un esprit d’innovation
marqué. Je suis toutefois conscient que ce renouvellement des structures implique de disposer de collaboratrices et de collaborateurs
motivés, comme c’est le cas pour le groupe
fenaco-LANDI. A ce titre, j’aimerais profiter de
ces quelques lignes pour vous remercier très
cordialement, chers collaborateurs et collaboratrices. Quelle que soit l’entreprise au sein de
laquelle vous travaillez et quelle que soit la
tâche que vous y accomplissez, en faisant
preuve d’un engagement hors du commun,
vous contribuez en effet pour beaucoup au succès de notre entreprise.
Lienhard Marschall
Président du Conseil d’administration
Un printemps humide, un bel
été et un résultat réjouissant
L’environnement économique au sein duquel
fenaco Société coopérative a évolué au cours
de l’exercice 2013 est resté relativement
stable. Les marchés financiers ont été gagnés
par un regain d’optimisme qui s’est notamment traduit par une hausse des cours des actions.
Sur les marchés internationaux, les prix des
matières premières agricoles telles que le
maïs, le blé et le colza ont chuté suite aux prévisions de récolte nettement meilleures que
prévues. Les prix ont donc suivi une courbe inverse à celle de l’exercice précédent, où la tendance était à la hausse.
Les prix des engrais azotés et potassiques ont
également baissé au cours de l’exercice 2013.
Après avoir reculé en début d’année, le prix du
pétrole s’est rétabli progressivement.
Le tourisme d’achats et la pression sur les prix
auxquels le commerce suisse de détail est
soumis ont perduré. La forte concurrence qui
prévaut au sein du commerce de détail et de
la restauration affecte également les fournisseurs et elle s’est poursuivie en 2013. Dans le
segment Non-Food, le commerce en ligne a
nettement progressé au détriment du commerce stationnaire. Dans le segment Food, le
commerce en ligne reste pour l’instant assez
marginal malgré des taux de croissance respectables enregistrés jusqu’ici.
En Suisse, le climat de consommation a été
plutôt positif. Le marché intérieur a également
évolué favorablement – notamment grâce à
l’arrivée de nouveaux habitants dans notre
pays. La légère croissance économique qui en
découle a été accompagnée d’une inflation
quasi nulle.
Le premier semestre de l’année a été marqué
par un faible ensoleillement ainsi que par un
temps froid et humide. Cette météo défavorable a eu un impact négatif sur les ventes de
certains produits que nous commercialisons,
comme les boissons, les glaces, la viande destinée aux grillades et l’assortiment Maison et
Jardin. Le mauvais temps qui a prévalu au printemps a été suivi par un superbe été marqué
par des températures constamment élevées
et beaucoup de soleil. L’été favorable a permis
Martin
Keller
de compenser, dans une large mesure, le retard enregistré pendant le premier semestre.
Les produits suisses sont très demandés
L’agriculture a été confrontée à deux tendances
contradictoires: alors que les marchés ont évolué favorablement, l`opinion des agriculteurs
vis-à-vis de la politique agricole se révèle être
négative. Suite à l’évolution des structures agricoles et aux conditions météorologiques extrêmement défavorables qui ont prévalu au
printemps, la demande élevée en produits
suisses a fait face à une offre restreinte. Cette
situation a eu un impact positif sur les prix à la
production, aussi bien pour le lait, le bétail de
boucherie, les pommes de terre, les légumes
de garde, les fruits à noyau et à pépins que
pour les œufs. Le marché indigène étant étroitement lié aux marchés internationaux, nous
avons enregistré des prix légèrement inférieurs pour les céréales panifiables et les oléagineux. Du fait du recul de la production indigène, les prix des céréales fourragères sont
toutefois restés stables.
Croissance de chiffre d’affaires
réjouissante pour fenaco
En tant que partenaire commercial de ses
membres, les agricultrices et les agriculteurs
suisses, fenaco est active dans l’ensemble de
la chaîne de valeur ajoutée. Son résultat annuel
9
Suttero
Gossau |
Brunner
Benjamin |
agent
d’exploitation
| 1ère année
d’apprentis sage
10
consolidé 2013 reflète les tendances évoquées
plus haut: alors que nous sommes à nouveau
parvenus à augmenter notre chiffre d’affaires,
le résultat d’exploitation n’a que très légèrement progressé, dans un contexte marqué par
une marge brute en baisse.
Les mesures destinées à favoriser une efficacité accrue ainsi que la gestion conséquente
des coûts nous ont permis de réaliser un résultat d’exploitation supérieur au budget et
plus élevé que l’année précédente.
Comme les prix plus élevés des matières premières n’ont pu être que partiellement répercutés sur nos clients, les marges du domaine
d’activité stratégique (DAS) «Industrie alimentaire» ont baissé, à l’image de ce qui s’est passé l’année dernière. Cette baisse est plus marquée en ce qui concerne les fruits, les légumes, les pommes de terre ainsi que la
viande et les produits surgelés. Dans le même
temps, les résultats du groupe des vins et du
commerce d’œufs ont évolué favorablement.
Au sein du DAS «Agro», nous avons également
ressenti la pression croissante exercée sur les
marges. Grâce à un rapport prix-prestations favorable, nous sommes parvenus à consolider
nos parts de marché. Cette progression est essentiellement le fait de nos marques agricoles
fortes que sont UFA, Melior, Landor, Semences UFA, Claas ainsi que des céréales et
des oléagineux.
Au sein du DAS «Commerce de détail», les magasins LANDI et Volg ainsi que les shops de
stations-service ont à nouveau progressé sur
nos marchés de niche, tant en termes de
chiffre d’affaires que de résultats. A travers les
stations-service AGROLA, le commerce de
diesel et les pellets de bois, le DAS «Energie»
s’est lui aussi distingué par une progression
supérieure à celle du marché.
Je remercie tous les collaborateurs de fenaco
de l’engagement important dont ils ont fait
preuve au cours de l’année commerciale écoulée. C’est en effet le cumul de leurs efforts qui
fait le succès de notre coopérative.
Innovant, durable et compétent
Comme le démontre le présent rapport d’activité dès la page 13, nous avons continué à promouvoir les trois thèmes qui revêtent une importance prépondérante à nos yeux, à savoir
l’innovation, le développement durable et la
compétence internationale. Au cours de l’exercice 2014, nous allons également appliquer de
manière ciblée la stratégie d’entreprise que
nous avons remaniée en 2013 et continuer à
développer la coopérative fenaco sur la voie du
succès en sa qualité d’entreprise agricole des
agriculteurs suisses.
Dr Martin Keller
Président de la Direction
Marques et activité commerciale
La zone d’activité de fenaco, répartie en quatre régions, et les
points de vente du groupe fenaco-LANDI
Principaux domaines d’activité
• Production, importation et commercialisation
d’agents de production pour l’agriculture
• Prise en charge et stockage des produits issus
de l’agriculture ainsi que mise en
valeur et commercialisation de ces derniers
• Commerce de céréales et d’oléagineux ainsi que de
carburants et de combustibles sous la marque Agrola
• Chaînes de commerces de détail LANDI, Volg, frisch-nah-günstig, TopShop et Visavis
Marques de produits d’entreprise et marques de produits stratégiques
Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales
Département Production végétale
Département Technique agricole
Département Informatique / Logistique
Département Produits du sol
Département Convenience
Département Viande
®
®
Département Boissons
Département Magasins de village / Shops
Département Magasins LANDI
Département Energie
11
Caves Volg
SA | Bolliger
Zoe | viti cultrice |
1ère année
d’apprentis sage
12
Rapport d’activité
Segment Agro
Branche Production végétale
Des conditions météorologiques
capricieuses
D’un point de vue purement statistique, l’année 2013 a été dans la norme pour ce qui est
des précipitations, des températures et de
l’ensoleillement. C’est plutôt la répartition des
précipitations qui a fait de 2013 une année particulière, pesant ainsi sur l’évolution des affaires au sein du département Production végétale. Un hiver qui n’en finissait pas, un printemps très court vers la mi-avril précédant
l’arrivée d’importantes précipitations: il n’en
fallait pas plus pour que le printemps 2013 soit
le moins ensoleillé de ces 30 dernières années. Les semis de printemps sont intervenus
avec beaucoup de retard. Globalement, quelles
que soient les cultures, un retard de végétation
de l’ordre de 2 à 3 semaines a été constaté.
Suite au passage à un temps doux et ensoleillé
à partir du mois de juin, les tempêtes et orages
de grêles localement très importants et répétés qui ont sévi dans plusieurs régions de Suisse ont provoqué de gros dégâts dans les
vignes, les arbres fruitiers et les abricots, principalement en Suisse romande. Ce climat n’a
pas été favorable à certaines cultures comme
les céréales et les betteraves ou encore le maïs
et les rendements ainsi que la qualité s’en sont
ressenti. Le retour à un temps doux et humide
a compliqué la récolte des betteraves et les semis des céréales d’automne se sont faits dans
des conditions difficiles.
Semences UFA innove
Après une décennie de croissance, la surface
de prairies temporaires a reculé pour la première fois de 3000 ha en 2013. Semences
UFA a réussi à compenser cette diminution par
de bonnes ventes de mélanges d’engrais verts
ainsi que par une saison de sursemis favorable.
Ces derniers ont été rendus nécessaires par
les énormes dégâts causés par les campagnols dans certaines régions.
Les mélanges légumineuses/graminées bio
ont connu un essor considérable en raison de
la demande émanant de bon nombre de nouvelles grandes exploitations en reconversion.
En ce qui concerne les semences de céréales,
les ventes de blé d’hiver de classe «Top» ont
été importantes. La qualité protéique et boulangère influence toujours davantage le choix
variétal. Les ventes de semences de blé fourrager ont malheureusement une nouvelle fois
régressé. Dans le cadre d’un projet commun
réalisé en partenariat avec Syngenta et Swisssem, Semences UFA a lancé la production pilote de semence d’orge hybride.
Dans la filière des semences, le moratoire sur
l’utilisation des produits de traitement à base
de néonicotinoïdes a été une source de soucis
majeurs. L’interdiction s’applique pour une
durée de deux ans et est entrée en vigueur le
1er décembre.
Semences UFA «Espaces verts» a bouclé
l’exercice 2013 en augmentant son chiffre d’affaires, en dépit de conditions météorologiques
défavorables. Des parts de marché supplémentaires ont été acquises dans le secteur des installations sportives. Les LANDI ont contribué
à l’évolution positive des ventes. Les ventes
de gazon en rouleaux ont enregistré une forte
progression. En collaboration avec LANDI Suisse SA, des éléments de gazon en rouleaux ont
été livrés pour la première fois à des clients
non professionnels.
Dans le secteur «Hobby», les ventes de fleurs
et de semences de légumes sont restées
stables par rapport à l’année précédente. Le
chiffre d’affaires pour les oignons à planter et
les semences destinées aux maraîchers professionnels a progressé.
Dans le domaine des fleurs sauvages, le leadership de Semences UFA a pu être encore
renforcé. Au centre semencier de Winterthour,
des investissements importants ont été
consentis dans l’acquisition d’un mélangeur
très performant pour les semences de fleurs
sauvages.
En ce qui concerne les auxiliaires, la production
et la technique d’épandage ont été optimisées.
Le nouveau système d’épandage de tricho13
LANDI La
Côte SA |
Dépraz
Fabienne |
gestionnaire
du commerce
de détail |
2ème année
d’apprentis sage
grammes contre la pyrale du maïs à l’aide de
«multicoptères» télécommandés a fait ses
preuves dans la pratique, dans le cadre des essais à grande échelle qui ont été menés en
Suisse et en Allemagne.
Semences UFA dispose par ailleurs d’un nouveau logo depuis 2013. Ce dernier a rencontré
un écho favorable sur le marché.
Afin d’améliorer encore les équipements dont
elle dispose et d’être ainsi prête à affronter les
défis à venir, LANDOR a investi dans de nouvelles bandes de transport sur son site d’Auhafen près de Muttenz. Ces dernières permettent d’augmenter les capacités d’acheminement et de déchargement des péniches
rhénanes en provenance de Rotterdam.
Les agriculteurs bénéficient de la baisse
du prix des engrais
fenaco Protection des plantes intègre
l’intensification écologique dans ses
conseils
Les prix des engrais minéraux ont baissé en
2013. Cette baisse s’explique par l’accroissement des capacités de production découlant
de la construction de nouvelles usines et par
l’abaissement des coûts énergétiques dans
divers pays producteurs. Les agriculteurs
suisses bénéficient ainsi de prix attrayants
pour leurs commandes d’avant-saison.
LANDOR et AGROline, les entreprises de
fenaco actives dans le commerce d’engrais,
ont réussi à progresser légèrement en termes
de volume. Les résultats satisfaisants qui en
ont découlé sont d’autant plus appréciables
que l’année 2013 fut difficile du point de vue
de la fumure et que la concurrence reste vive
sur ce marché. En Suisse, les ventes d’engrais
minéraux se sont élevées à environ 235 000 t,
soit 6 % de moins que l’année précédente. La
diminution régulière des surfaces cultivées, la
tendance à l’extensification et les quantités
toujours plus élevées d’engrais «recyclés» expliquent cette diminution.
14
Dans les grandes cultures, la pression due aux
maladies et aux insectes a été, dans l’ensemble, plutôt faible. Dans la vigne, la pression
oïdium a été relativement forte tout au long de
la période de végétation. Le botrytis a trouvé
les conditions propices à son développement
à partir de l’été. Tous les cépages ont été touchés à des degrés divers et ont nécessité un
tri minutieux lors des vendanges.
Les ventes de fongicides sont plutôt restées
stables, alors que celles d’insecticides ont passablement diminué. Les anti-limaces ont progressé en raison du temps humide qui a prévalu tout au long du printemps. Vu le temps
peu propice de cet automne, peu d’applications herbicides ont été réalisées sur les céréales. Globalement, le chiffre d’affaires phytosanitaire réalisé par fenaco Protection des
plantes est resté quasiment stable. Dans le
cadre de la nouvelle politique agricole PA
2014 – 17, le programme d’intensification éco-
logique aura un impact sur les activités du secteur commercial de la protection des plantes.
La gestion des problèmes techniques dans les
cultures, les attentes du marché et des producteurs requièrent des compétences de plus
en plus pointues. Notre équipe de conseillers
technico-commerciaux en production végétale
organise la mise en place de plateformes de
démonstration et soutient les nombreuses visites d’essai organisées par les LANDI. Le
secteur commercial protection des plantes
renforce sa présence dans diverses manifestations professionnelles (Agrovina, Swissexpo, Tier und Technik). Un nouveau système de
conditions a été approuvé par la Société suisse des gérants LANDI en prévision de l’introduction d’une nouvelle solution informatique.
Un outil de gestion électronique des stocks
est en phase pilote à la centrale de distribution
de Moudon.
Branche Céréales, oléagineux,
matières premières
La culture indigène de céréales
fourragères a continué à régresser
Un nouveau recul des surfaces cultivées ainsi
qu’un printemps froid et humide ont occasionné des rendements plus faibles dans les céréales. En ce qui concerne les céréales fourragères, le taux d’auto-approvisionnement est
descendu en dessous de la barre des 50 %.
Le groupe de secteurs commerciaux Céréales, oléagineux et matières premières
(GOF) a battu un nouveau record en commercialisant plus de 1.5 million de tonnes de matières premières. Le GOF a accru ses parts de
marché, principalement dans le domaine des
protéines fourragères et des fourrages grossiers. Après une phase de mise en place intensive, les premiers arrivages de tourteau de soja
de la région du Danube (Soja du Danube) ont
constitué une étape importante au sein de la
chaîne de valeur ajoutée et font office de référence pour les futures acquisitions de protéagineux. fenaco a acheté une parcelle constructible comprenant des silos à Auhafen près de
Bâle dans le but d’avoir un accès direct au Rhin
et de disposer de ses propres installations de
transbordement à cet effet, non seulement
pour les engrais, mais également, à l’avenir,
pour les céréales, les oléagineux et les matières premières.
La demande accrue a permis d’augmenter les
emblavures de colza HOLL. Le groupe fenacoLANDI a en outre créé la plate-forme «Cercle
Bio», qui atteste son engagement dans le segment du bio, un secteur en plein essor. Dans la
commercialisation des céréales panifiables,
l’estimation du taux de protéine au niveau des
centres collecteurs va s’imposer. À l’avenir, les
centres collecteurs «Maxi» auront un nouveau
rôle à jouer dans la gestion de l’offre.
UFA SA |
Annaheim
Fabienne |
meunière,
alimentation
animale |
2ème année
d’apprentissage
15
Volg Brütten |
Cardoso
Andreia |
assistante du
commerce
de détail |
1ère année
d’apprentissage
16
10 ans de qualité Biblis pour
les aliments UFA
En 2013, UFA SA a fêté les dix ans de «Biblis».
Juste avant les fêtes du jubilé, une cinquième
ligne de production est venue compléter l’usine d’aliment la plus moderne d’Europe. Cet investissement de CHF 5 millions a permis d’accroître la capacité de l’usine de 55 000 t, ce qui
s’est avéré d’autant plus nécessaire en raison
des actions lancées dans le cadre du jubilé.
Sans cet accroissement des capacités, UFA SA
ne serait pas parvenue à produire dans les délais les quantités supplémentaires commandées par les producteurs.
La hausse du prix du lait et les rendements inférieurs en fourrages grossiers se sont soldés
par une augmentation des commandes d’aliments composés. Dans le secteur porcin, le
léger recul enregistré au niveau de la production s’est traduit par des prix de viande nettement plus élevés, suscitant ainsi un regain
d’optimisme au sein de la filière. Le marché de
la volaille a quant à lui poursuivi sur sa lancée
et progressé, tant en ce qui concerne les œufs
que la viande.
D’une manière générale, les tendances évoquées plus haut ont eu un impact favorable sur
les volumes d’aliments commercialisés. Les
usines d’UFA SA ont dès lors tourné à pleine
capacité, raison pour laquelle les installations
de l’usine de Puidoux ont également été complétées par une seconde ligne de meunerie à
deux niveaux et un dispositif de chargement
pour le vrac. Assurer un approvisionnement
suffisant en protéines est un défi permanent
pour fenaco. Pour y parvenir, fenaco achète du
tourteau de soja de la marque «ProForest». Ce
soja produit de manière durable est exempt
d’OGM. Fin 2013, UFA est même allée encore
plus loin en faveur du label CNf de Coop en faisant certifier son usine d’aliments de Sursee.
L’objectif consistait à garantir la traçabilité de
l’aliment destiné aux poules pondeuses et à
base de soja du Danube. A Sursee, la fabrique
de poudre de lait pour les veaux a été rénovée
après presque 50 ans d’activité. Cette remise
à niveau technique lui permet de satisfaire aux
nouveaux critères en matière d’efficacité énergétique. La fabrique de poudre de lait a repris
ses activités en fin d’année.
Les nouvelles conditions d’achat imposées par
les abattoirs impliquent un engraissement des
veaux plus intensif. Pour produire la qualité requise, les engraisseurs doivent donc utiliser
davantage de poudre de lait. En élevage, la tendance à l’intensification se poursuit également:
les veaux qui ont consommé davantage de lait
et de concentrés durant la phase juvénile affichent des performances ultérieures supérieures. Lors de l’exposition «Suisse Tier», UFA
a été récompensée par le prix de l’innovation
pour son nouveau concept d’élevage «UFA
Junior Support» (UJS).
Contexte favorable pour Meliofeed SA
Le poste de président de la Direction de
Meliofeed SA a été repourvu dans le courant
de l’année 2013. La transition s’est déroulée
sans problème. A cette occasion, l’équipe dirigeante a été renforcée par plusieurs personnes ayant fait leurs preuves.
Globalement, 2013 a été une bonne année
pour Meliofeed SA. Dans les secteurs des spécialités et des aliments pour bétail laitier en
particulier, les objectifs fixés ont même été dépassés. De nombreux produits et prestations
innovants ont été introduits sur le marché en
2013. Lors de «Suisse Tier», Meliofeed SA a
reçu le prix de l’innovation pour son «smartbeef», un nouvel instrument de travail et de
calcul à l’attention des engraisseurs bovins.
Pour Meliofeed SA, l’obtention de ce prix fut
l’un des moments forts de l’année. Le nouveau
«Corporate Design» a été introduit avec succès. Le nouveau site Internet est quant à lui
très apprécié.
17
AMW |
Diem Alain |
polygraphe |
4ème année
d’apprentis sage
Les aliments Mélior pour petits
animaux ont été intégrés à Biomill SA
L’intégration des aliments Mélior pour petits
animaux à Biomill SA est devenue effective
en 2013. Les postes vacants ont été repourvus
et l’assortiment destiné aux animaux de compagnie a été épuré. Biomill SA a la chance de
pouvoir s’appuyer sur une équipe performante
qui lui permet de prospecter efficacement le
marché et d’atteindre les objectifs fixés. En
2013, les chiffres budgétés n’ont malheureusement pas encore pu être totalement atteints.
Norbrook, en particulier, ont progressé. Ce
groupe de produits revêt une importance croissante pour ufamed, ce qui l’a incitée à acquérir
les droits de distribution pour toute une série
de préparations innovantes de cette entreprise
pour les années à venir.
L’augmentation du chiffre d’affaires ainsi que
les autres mesures d’optimisation des coûts
mises en oeuvre par ufamed ont contribué à
l’accroissement du résultat d’exploitation, qui
a bondi de près de 7 % par rapport à l’exercice
précédent.
Branche Commerce d’animaux
Année réjouissante pour ufamed SA
En 2013, ufamed SA a une nouvelle fois enregistré de bons résultats dans la vente de médicaments vétérinaires. Ce marché est pourtant soumis à une concurrence acharnée. Malgré la pression plus élevée qui pèse sur les
prix, ufamed SA est parvenue à augmenter son
chiffre d’affaires de 2.7 %. Cette progression
est supérieure à celle du marché, où la croissance moyenne s’est limitée à 1%. Bien que
le chiffre d’affaires lié aux pré-mix médicamenteux se soit légèrement tassé, la tendance négative constatée ces dernières années s’est
ralentie au cours de l’exercice 2013.
Les ventes des produits destinés aux petits
animaux et les préparations pour les traitements vétérinaires individuels ont très bien
évolué. Les ventes de la gamme de génériques
18
Une période plus favorable pour
les producteurs porcins
Anicom SA est parvenue à commercialiser
exactement 9003 animaux de plus qu’en 2012.
Le marché des porcs de boucherie a connu une
embellie après plusieurs années difficiles. Au
cours du premier semestre, la production a
baissé d’environ 3% par rapport à l’exercice
précédent en raison du faible chiffre d’affaires.
Cette constellation de marché favorable a permis aux producteurs porcins de réaliser des
prix nettement supérieurs et à Anicom d’augmenter de plus de 86 millions le chiffre d’affaires réalisé dans ce secteur. Anicom SA est
parvenue à consolider ses parts de marché,
tant en ce qui concerne les porcs de boucherie
que le bétail d’étal.
Dans le sillage de la nouvelle Ordonnance sur
la protection des animaux, les valeurs de référence concernant la couleur de la viande ainsi
que l’âge des veaux ont été redéfinies. Elles
constituent de nouveaux critères de qualité.
En ce qui concerne les veaux d’engraissement,
la détention «SRPA» devient un critère toujours
plus important.
Le secteur de la logistique a été réorganisé en
2013 de façon à ce que les nombreux défis découlant de transports respectueux des animaux restent économiquement supportables
pour Anicom. La concentration des quatre
sites de préparation des commandes sur les
deux sites de Zollikofen et Wil ainsi que le
transfert de la logistique de Tuttwil à Hagenbuch en Suisse orientale font partie des mesures
qui ont été prises pour répondre au défi évoqué plus haut.
En 2013, divers travaux préalables au projet de
télématique des véhicules ont débuté. L’introduction de la télématique devrait intervenir à
la mi-2014 et permettre à Anicom de devenir
encore plus efficace dans le traitement des
données, via la transmission directe des données des bons de livraison au système de facturation.
Dans le secteur porcin, les discussions liées
aux taxes pour le pesage et les frais administratifs ont mobilisé des capacités importantes.
Suisseporcs et l’Association suisse des marchands de porcs ont convenu que la taxe incombant aux producteurs serait limitée à Fr. 1.dès le 1er avril 2014.
LANDI ArcJura
SA | Delbruyère
Benjamin |
gestionnaire
du commerce
Pour Univo SA, l’exercice 2013 fut l’un des de détail |
plus difficiles de son existence. Bien que le 3ème année
chiffre d’affaires ait été quasi identique à celui d’apprentisréalisé en 2012, Univo n’est pas parvenue à at- sage
L’engraissement de veaux revêt une
importance centrale
teindre les objectifs qu’elle s’était fixé en
termes de marge. Cette situation s’explique
par des coûts de production plus élevés, une
modification des exigences liées à la protection des animaux, l’adaptation des systèmes
de paiement chez les acheteurs et par les problèmes sanitaires résultant de la grippe bovine,
qui continue de se propager.
En raison de son rôle de soupape de régulation
pour la production carnée et laitière, l’engraissement des veaux revêt une importance centrale pour les agriculteurs suisses.
Branche Technique agricole
Augmentation des parts de marché
des tracteurs Claas
L’importation des tracteurs «Claas», une
marque de renommée mondiale, a permis à
Serco Landtechnik SA de franchir une étape
supplémentaire importante. Alors que Claas
fait depuis très longtemps partie des leaders
du marché en ce qui concerne les machines
de récolte, les tracteurs de la marque font pour
la première fois partie du «top 5» des nouvelles
immatriculations de tracteurs en Suisse. Bien
19
Laboratoires
UFAG SA |
Ehrler Rahel |
laborantine,
chimie |
1ère année
d’apprentis sage
20
que le marché global se soit contracté de 11%
avec 2’386 nouveaux tracteurs immatriculés,
181 tracteurs Claas ont été vendus en Suisse,
soit 35 unités de plus qu’en 2012. En Suisse,
la part de marché des tracteurs Claas est ainsi
passée à presque 8%.
Depuis mars 2013, Serco Landtechnik SA est
chargée de la distribution et de l’entretien des
marques «Orkel» et «Tanco», pour la Suisse.
En élargissant son portefeuille de marques,
Serco Landtechnik SA a encore consolidé sa
position de leader dans le domaine de la commercialisation des machines de récolte.
«Tanco» est un fabricant irlandais spécialisé
dans l’enrubannage des balles. Sur ce marché,
«Tanco» dispose de la plus vaste gamme mondiale. Orkel est un fabriquant norvégien de
presses à maïs. Le secteur d’activité UMATEC
et ses sept succursales ainsi que Hans Kunz
Landtechnik SA sont actives dans le commerce de détail en technique agricole. Ces entreprises ont poursuivi les processus de consolidation auxquels elles sont soumises en leur
qualité de centre de compétence Claas. Un an
et demi après avoir été intégrée en tant que
société-fille, Hans Kunz Landtechnik SA a permis à fenaco Technique agricole d’accroître notablement ses parts de marché en Suisse centrale. Le secteur d’activités Handel LTZ a importé et commercialisé avec succès des films
d’enrubannage, des filets à balles rondes ainsi
que des ficelles de balles provenant de divers
fabricants.
Au cours de l’exercice 2013, fenaco Equipements a mené à bien plusieurs projets de
construction et de transformation de centres
collecteurs, notamment pour des clients tels
que LANDI La Côte SA à Bussy (VD), LANDI
Seeland SA à Aarberg (BE), Läderach Agro à
Marthalen (ZH) et GVS Schaffhausen à Gächlingen (SH). L’introduction du nouveau logiciel
CAD pour la construction d’installations et l’architecture doit permettre au secteur Engineering de se développer. Ce nouveau logiciel aide
fenaco Equipements à accroître encore ses
compétences en tant qu’entreprise générale.
Segment Denrées alimentaires
Branche Fruits, légumes, œufs
Nouveaux centres de prestations
à Perroy et à Bätterkinden
Le présent rapport d’activité fournit un aperçu
des activités de fenaco dans le domaine des
fruits et des légumes ainsi que dans celui des
pommes de terre de table, de transformation
et des semenceaux au sein du Département
Produits du sol. Les entreprises Steffen-Ris
SA et Union Fruits SA font également partie
de ce département.
Avec une récolte de 1644 t de cerises, la campagne 2013 a été inférieure à la moyenne, pour
la deuxième année consécutive. La demande
en cerises suisses reste soutenue. Le seg-
ment «Premium» en particulier offre encore
des opportunités de croissance. La nouvelle infrastructure d’Utzenstorf pour les fruits à
noyaux a fait ses preuves. Elle permet un triage
optique de qualité ainsi qu’un processus automatisé de mise en barquettes des cerises.
Avec un volume de 3331 t, la récolte des pruneaux suisses a été bonne et a nettement dépassé les prévisions. La récolte différée a permis de disposer de pruneaux indigènes d’excellente qualité jusqu’à la mi-octobre.
Malgré une météo pluvieuse durant la saison
principale, la récolte de fraises a encore augmenté (+ 200 t), atteignant un nouveau record
de 6995 t au total, qui succède à celui réalisé
en 2012. En ce qui concerne les framboises, la
récolte a été légèrement supérieure à celle de
21
LANDI Ouest
Neuchâtelois
SA | Faverger
Cynthia |
gestionnaire
du commerce
de détail |
1ère année
d’apprentis sage
22
l’année précédente et s’est élevée à 1219 t.
Les cueillettes de myrtilles se sont soldées par
une récolte de 308 t. Celles de groseilles et de
mûres se sont élevées à 308 t respectivement
à 395 t. A la fin novembre, l’état des stocks de
poires avoisinait 7100 t, ce qui était inférieur à
la moyenne. La récolte des pommes s’est
poursuivie jusqu’en novembre. La «cuvée»
2013 se caractérise par des fruits plutôt petits,
avec un calibre inférieur à la moyenne. L’état
des stocks, qui s’élève à 60 000 t de pommes
indigènes, devrait permettre de couvrir la demande jusqu’à la prochaine récolte, pour tous
les types de pommes et tous les segments de
prix. En étroite collaboration avec une délégation de producteurs issus des régions de production, la Catégorie Fruits à pépins a élaboré
et introduit des conditions de prise en charge
de portée nationale pour la récolte 2013. Après
une période de transformation et de construction d’une année, le centre de prestations de
Perroy est entré en fonction à la fin du printemps. Ce centre de prestations est désormais
équipé d’une technologie ultra-moderne.
Les carottes indigènes issues de la récolte
2012 ont été vendues rapidement. La phase
d’importation a donc duré plus longtemps. Il y
a eu suffisamment d’oignons jusqu’à la nouvelle récolte. L’hiver interminable a différé la
saison des légumes frais et de garde de plus
de deux semaines. Sur le marché des légumes
frais, les fortes précipitations qui ont prévalu
durant toute la saison ont eu des répercussions très importantes sur la production. Pour
bon nombre de légumes, les quantités étaient
déficitaires. Il a dès lors fallu à nouveau attribuer des contingents d’importation. A fin novembre 2013, les stocks indigènes étaient les
suivants: carottes 39790 t, oignons 19 745 t,
céleri 6200 t, choux rouges et blancs 6300 t.
Suivant les légumes, les stocks étaient inférieurs de 10 à 20 % à ceux de 2012.
Les pommes de terre ont elles aussi souffert
des mauvaises conditions météorologiques. A
la fin novembre, le niveau des stocks de
pommes de terre de consommation s’élevait
ainsi à seulement 57 000 t (contre 73 000 t en
2012). Malgré un approvisionnement tendu et
des récoltes de bonne qualité, l’évolution du
marché a été décevante. A partir du mois de
septembre, suite à une adjudication, nous
avons enregistré une perte substantielle des
volumes que nous écoulons auprès de l’un de
nos clients stratégiques. Après deux ans de
travaux d’agrandissement, le centre de prestations «fresh & cool» de Bätterkinden a été
inauguré le 16 août. Ce centre permet de laver,
trier et emballer 50 000 t de pommes de terre,
carottes et oignons par année.
A la fin novembre, le relevé des stocks indiquait un tonnage de 84 000 t (104 000 t en
2012) de pommes de terre de transformation.
Les quantités à acheter pour couvrir les besoins dans le segment des frites et des chips
ont été acquises aux Pays-Bas, en France et
en Belgique. La nouvelle halle de stockage «Lady Claire» d’une capacité de 6000 t a été inaugurée en 2013 à Herzogenbuchsee. Elle remplace l’entrepôt vétuste situé dans la zone de
la gare à Herzogenbuchsee et, cette année, ce-
lui de Thörigen. En ce qui concerne les plantons de pommes de terre, les rendements ont
été nettement inférieurs à la moyenne pluriannuelle. La bonne qualité et les faibles attaques
de virus font par contre partie des points positifs. Les quantités qui faisaient défaut sur le
marché indigène ont pu être importées. Pour
la campagne 2014, l’approvisionnement en
plants est assuré.
Développement positif pour l’industrie
alimentaire
La forte hausse de chiffre d’affaires enregistrée
au cours du second semestre a permis à deux
secteurs sur trois de dépasser le chiffre d’affaires par rapport à 2012. Ce faisant, les entreprises intégrées au Département Convenience sont majoritairement parvenues à atteindre les objectifs fixés pour 2013.
Dans le secteur Produits surgelés et Convenience à l’état frais (frigemo), les résultats
commerciaux 2013 ont été marqués par la
faible récolte de pommes de terre résultant de
conditions météorologiques très défavorables.
L’offre restreinte s’est traduite par une hausse
du prix des matières premières. Ces coûts supplémentaires n’ont pas pu être répercutés sur
les prix à la vente. Ils ont eu par conséquent
un impact négatif sur le bénéfice d’exploitation. La pression exercée sur les prix reste élevée, que ce soit dans le segment de marché
Foodservice (Alimentation hors du domicile)
ou dans celui du commerce de détail.
Bien qu’elle ait développé plusieurs produits
innovants et acquis de nouveaux clients,
frigemo n’est tout juste pas parvenue à atteindre le chiffre d’affaires réalisé en 2012. Le
lancement de salades prêtes à la consommation destinées à Volg Konsumwaren SA ainsi
que la forte croissance enregistrée dans le segment des snacks font partie des succès réalisés au cours de l’exercice 2013.
La plupart des projets d’investissement avalisés ces dernières années ont pu être menés
à bien en 2013. Le dernier grand projet d’investissement en date porte sur la construction
d’une station d’épuration à Cressier. Cette dernière sera opérationnelle en 2015.
Les ventes réalisées par le secteur «distribution fine» ont été supérieures à celles de l’année précédente. Cette progression est le résultat d’une soumission remportée auprès
d’un grand client au niveau national et de la
bonne tenue des ventes auprès de plusieurs
clients clés. L’acquisition de clients individuels
a également eu un impact favorable sur les
résultats. L’assortiment «fruits et légumes
frais» a bénéficié de prix légèrement supérieurs. Les volumes écoulés sont également
en hausse. Dans le domaine des produits surgelés, les résultats du groupe frigemo sont
restés stables. Le chiffre d’affaires des glaces
a en revanche légèrement régressé, dans le
sillage de la météo défavorable qui a sévi au
cours du premier semestre. Tous les autres
groupes de produits ont évolué favorablement, tant en termes de volume que de
chiffre d’affaires.
UFA SA |
Hörler Roland |
meunier,
alimentation
animale |
2ème année
d’apprentissage
23
Boulangerie
LANDI Zola SA |
Emmenegger
André |
boulangerpâtissier |
2ème année
d’apprentissage
24
Le chiffre d’affaires du secteur «commerce
d’œufs» a été supérieur à celui de 2012 et aux
attentes. Les ventes d’œufs suisses ont été
particulièrement bonnes. Cette conjoncture favorable a permis à de nombreux producteurs
de se lancer dans l’élevage de poules pondeuses, dans le cadre d’un partenariat commercial avec EiCO. L’augmentation des ventes
d’œufs indigènes s’explique par l’afflux de nouveaux habitants et par le fait que les œufs sont
toujours plus appréciés. Les consommateurs
considèrent en effet les œufs comme une denrée alimentaire de haute valeur et relativement
bon marché. EiCO est parvenue à toucher un
nouveau groupe cible en lançant des petits emballages à deux unités pour ses œufs durs de
pique-nique teints. Ce nouvel emballage
contient un condiment à saupoudrer «Aromat».
Ces œufs sont vendus dans les magasins
Convenience.
Dans les villes et les agglomérations, Eiermaa
approvisionne les ménages privés en œufs
frais, dans le cadre d’un système d’abonnement. Après de nombreuses années de stagnation, Eiermaa a acquis de nombreux nouveaux clients en 2013.
taires à répétition qui ont affecté les pays voisins ont pour effet d’insécuriser les consommateurs et expliquent en grande partie cette
tendance. Les consommateurs attachent de
plus en plus d’importance au développement
durable et à la qualité, soit à des critères auxquels la production suisse satisfait totalement.
Sur le marché suisse, la tendance aux produits
régionaux est toujours plus marquée. L’accroissement de la demande qui en résulte fait face
à une production indigène en baisse.
Simple, rapide et confortable, tels sont les
mots d’ordre d’un marché Convenience en
pleine expansion. Ernst Sutter SA a répondu à
ce changement des habitudes de consommation en lançant plusieurs produits innovants.
La gamme «Good Time», avec son concept de
«réussite garantie» permettant de réussir facilement la préparation de toutes les viandes,
est sans doute l’exemple le plus parlant en
termes d’innovation. Ernst Sutter SA continue
à se focaliser principalement sur le marché allemand pour ses exportations. Les quelque
12 000 emballages de jambon fumé campagnard appenzellois vendus en Pologne en 2013
méritent toutefois également d’être cités parmi les succès à l’exportation.
Branche Viande
Branche Boissons
Innover pour répondre aux changements
des habitudes de consommation
En 2013, les prix d’approvisionnement plus élevés, surtout pour la viande de porc, se sont
soldés par une concurrence accrue. Il s’en est
suivi une forte pression sur les marges, les prix
plus élevés des matières premières n’ayant
pas pu être entièrement répercutés sur les
clients. Malgré ce contexte défavorable et un
approvisionnement assez tendu pour la viande
suisse, Ernst Sutter SA est parvenue à augmenter son chiffre d’affaires de CHF 585 millions à CHF 624 millions de francs (+ 6.7 %),
et à préserver ses parts de marché. Les
consommateurs sont de plus en plus nombreux à privilégier la viande indigène dans le
cadre de leurs achats. Les scandales alimen-
Nouvelle installation de mise
en canettes pour la bière
RAMSEIER Suisse SA a vécu un exercice 2013
riche en événements et en succès. Malgré un
printemps très humide, un été tardif et un marché des boissons toujours en proie à une forte
concurrence, les budgets ont été atteints. Le
chiffre d’affaires brut s’est élevé à CHF 162 millions. En 2013, les exportations de concentrés
de jus de fruits ont une nouvelle fois représenté
une part importante du chiffre d’affaires réalisé
par RAMSEIER. La marque RAMSEIER est parvenue à accroître son chiffre d’affaires alors que
celui des marques SINALCO et ELMER est resté stable dans le segment des boissons sucrées. Les ventes réalisées par ces marques au25
RAMSEIER
Suisse SA |
Isenegger
Rafael |
technologue
en denrées
alimentaires |
3ème année
d‘apprentis sage
26
près des sociétés-sœurs LANDI et Volg sont
elles aussi réjouissantes.
Les volumes transformés en 2013 par les quatre
cidreries internes de Hitzkirch, Sursee, Kiesen
et Oberaach se sont élevées à 31 500 t (contre
34 000 t en 2012), ce qui en fait une année
moyenne. Les fruits à cidre récoltés étaient de
très bonne qualité.
En automne, plusieurs nouveaux concepts ont
été lancés sous la marque RAMSEIER. Le segment des jus de pommes a été enrichi par la
ligne de produits «Haute tige». Une autre nouveauté RAMSEIER pur jus de pommes (pur jus
dans les rayons réfrigérés) a également été lancée en 2013. RAMSEIER Cidre de pommes nonfiltré est une boisson bien connue désormais
disponible en canettes.
La nouvelle plate-forme logistique de RAMSEIER
Suisse SA de Sursee est opérationnelle depuis
le mois d’octobre. La construction de cette plate-forme de 5540 m2 a nécessité quelque
300 000 vis et 950 tonnes d’acier. Le dispositif
entièrement automatisé d’entrée et de sortie
des palettes constitue le cœur de cette plateforme capable d’abriter 16 444 palettes. Ce nouveau dispositif a permis de professionnaliser les
processus de livraison, de réduire les trajets en
camion et de contribuer à une meilleure durabilité écologique.
Les perspectives d’avenir sont bonnes pour
RAMSEIER Suisse SA. L’entrée en fonction
d’une nouvelle installation pour la mise en canettes de la bière est prévue pour l’été 2014.
Les nouveautés lancées par les marques vont
de pair avec une extension du réseau de distri-
bution visant à renforcer la position commerciale de RAMSEIER Suisse SA.
Les rendements ont fluctué
selon les régions
La consommation de vin baisse depuis de nombreuses années. Cette tendance s’est poursuivie au cours de l’année écoulée comme le démontrent les statistiques d’importation, qui font
état d’un recul de 5.5 millions de litres par rapport à l’année précédente.
Les mesures de désengorgement du marché
que la Confédération avait mises en place en faveur des vins suisses sont entrées en vigueur
juste avant une récolte 2013 déficitaire. Cette
dernière s’est même avérée être la plus faible
de ces 30 dernières années. Selon les cantons
et les variétés de raisin, les rendements ont parfois baissé de 75 % par rapport à une année normale.
Dans ce contexte commercial difficile, les
Caves Garnier SA sont parvenues à réaliser
un bon résultat. En 2013, les Caves Garnier SA
ont fêté leurs 150 ans d’existence avec la ferme intention de promouvoir les valeurs du vin
et plus particulièrement celles des vins suisses
auprès de leurs clients. En Suisse alémanique
également, les quantités vendangées ont fortement fluctué selon les cantons. Alors que les
viticulteurs du canton de Schaffhouse ont réalisé de bons rendements, les quantités récoltées par leurs collègues grisons sont les plus
faibles jamais enregistrées depuis 1985. La
météo capricieuse du printemps, ainsi que les
conditions météorologiques très variables lors
de la floraison explique cette situation. La qualité du raisin vendangé en 2013 s’est en revanche avérée excellente dans tous les cantons.
Les Caves Volg SA ont ouvert à la LANDI Marly
le premier site DIVINO de Suisse romande.
Dans un marché en constante régression, l’extension des sites DIVINO en Suisse romande
et en Suisse alémanique contribuera indéniablement à dynamiser les ventes de vins.
L’objectif annuel du club œnologique Divo
consistait en une présence plus efficace et plus
visible. Cet objectif a été atteint par le biais
d’une multitude de mesures de communications. Le Club Divo s’appuie sur la devise «le
meilleur du vigneron, livré dans votre cave». Cette devise s’applique à tous les domaines d’activité, de l’envoi de courriels aux dégustations en
passant par les livraisons à domicile.
La communication par courriels a rencontré
un écho très favorable. Les clients ont également beaucoup apprécié pouvoir acheter des
vins et se faire conseiller sur place. Les concepts innovants lancés par le Club Divo en
2014 lui permettent d’envisager l’avenir avec
sérénité.
fenaco
Informatique |
Horvath Yvan |
informaticien |
2ème année
d’apprentissage
Segment Commerce de détail
Branche Maison et Jardin
2400 scooters commercialisés en six mois
En raison des conditions météorologiques difficiles, LANDI Suisse SA a connu un exercice
2013 très particulier. Aucune saison ne s’est
déroulée normalement. Malgré les caprices
de la météo, après un printemps humide qui
a perduré jusqu’en juin, les LANDI sont parvenues à gagner des parts de marché supplémentaires et à accroître encore les volumes
écoulés dans leurs gammes de produits traditionnels, notamment grâce aux offres à prix
bas permanents. Au cours de l’année sous
rapport, les stratégies et les concepts clairs
que les LANDI appliquent depuis de nombreuses années et de manière ciblée, ont une
nouvelle fois fait leurs preuves. Le chiffre d’affaires réalisé dans le commerce de détail a
ainsi bondi de 6.3 % pour atteindre CHF 1.265
milliard. Les marges ont progressé dans le
sillage de l’augmentation du chiffre d’affaires.
Cette performance est le résultat d’un travail
particulièrement sérieux et efficace au quotidien, à tous les niveaux. Le lancement réussi
27
Suttero
Gossau |
Kellenberger
Peter |
technologue
en denrées
alimentaires |
1ère année
d‘apprentissage
28
des trois scooters de la marque «Tell» a été
un des événements marquants de l’exercice
2013. 2400 scooters ont été vendus pendant
les premiers six mois de commercialisation.
Jusqu’à la fin décembre, plus de 2200 de ces
scooters ont ainsi été mis en circulation. Le
succès rencontré a permis à LANDI de disposer d’une part de marché à deux chiffres dans
ce secteur et de se hisser, dès la première année de commercialisation, au quatrième rang
du marché suisse. La vente d’habits de moto,
de gants et de casques est venue s’y ajouter.
Au cours de cette année marquée par une météo capricieuse, d’autres catégories de l’assortiment ont également vu leur chiffre d’affaires
progresser. Dans le secteur des terreaux de
jardin, le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de
3.7% par rapport à l’année précédente. Les
ventes de bières Farmer ont quant à elles progressé de 4.2 %. Alors que le chiffre d’affaires
lié aux aliments pour chiens a bondi de 12.9 %
(humide) respectivement de 17.1% (snacks),
les ventes d’aliments pour chats ont enregistré
une hausse de 11.6 %, respectivement de
24.7 %. Les ventes de bois de feu ont, elles
aussi, fortement progressé. Par rapport à
l’exercice précédent, les volumes de bois de
feu en stères ont bondi de 21.1%. La progression enregistrée par les pellets de bois est même de 25.4 %. Acquérir des marchandises sur
les marchés internationaux devient toujours
plus complexe. Sans planification précise des
objectifs commerciaux et réservation préalable
des marchandises, il est très difficile de réussir
durablement sur le marché.
Branche Biens de consommation
L’évolution favorable se poursuit
Dans le commerce de détail, le groupe Volg a
augmenté son chiffre d’affaires de 3.5 %, à CHF
1.406 milliard. Le groupe de commerce de détail
spécialisé dans les magasins de village et les
petites surfaces a réalisé cette augmentation
de chiffre d’affaires à travers 930 points de vente
(contre 916 en 2012).
En tant que principal canal d’écoulement du
groupe, les 559 magasins Volg (année précédente 553) ont réalisé un chiffre d’affaires de
CHF 1.086 milliard, soit une progression de
2.0 %. Le chiffre d’affaires moyen d’un magasin
Volg s’est élevé à CHF 1.94 million. Volg a également poursuivi son expansion en Suisse romande (Haut-Valais et Suisse romande): dans
cette région, un seizième magasin Volg de la
Suisse romande a été inauguré, à Unterbäch.
Les 294 détaillants indépendants (année précédente 293) présents sous le nom «frisch-nahgünstig» en Suisse alémanique, sous la marque
«visavis» dans le Haut-Valais et en Suisse romande ainsi que sous le logo «Mini-Marché»
dans le Jura ont réalisé un chiffre d’affaires de
CHF 116 millions. La croissance enregistrée
s’élève ainsi à 1.8 %. Les TopShops jouxtant les
stations-service AGROLA ont également enregistré une forte progression: le chiffre d’affaires
des quelque 77 TopShops approvisionnés (année précédente 70) a en effet augmenté de
13.3 % pour atteindre CHF 204 millions.
Le chiffre d’affaires que Volg Konsumwaren SA
réalise en tant que grossiste a progressé de
3.9% en terme nominal, à CHF 830.4 millions.
L’assortiment de Volg s’est renchéri de 0.4 %,
principalement en raison de l’augmentation des
prix des produits laitiers et carnés ainsi que de
ceux des légumes et des fruits.
Outre la motivation manifestée par les collaborateurs, la progression du chiffre d’affaires est
également le fruit des investissements consentis dans les infrastructures. En automne 2012,
l’achèvement des travaux d’agrandissement des
locaux administratifs et logistiques de la centrale
de distribution de Winterthour a permis à Volg
de devenir encore plus performante. La seconde
plate-forme de distribution de boissons installée
à Hägendorf dans le canton de Soleure est opérationnelle depuis le mois d’avril. Cette nouvelle
solution s’imposait en raison du succès rencontré dans le domaine des boissons et de la forte
augmentation des volumes commercialisés. Hä-
29
Umatec
Zollikofen |
Leu Roman |
mécanicien
sur machines
agricoles |
2ème année
d’apprentis sage
gendorf est également un site logistique très important pour l’entreprise Traveco Transports SA,
une entreprise appartenant à fenaco. L’implan-
Segment Energie
Les ventes de pellets et de diesel
rencontrent un grand succès
La fusion intervenue à la mi-2012 entre les
combustibles et carburants liquides de la
marque AGROLA et les combustibles solides
de la marque «fenaco pellets de bois» a déjà
eu des effets positifs sur l’exercice 2013. La
conjugaison des compétences de haut niveau
résultant de cette collaboration a permis au
département Energie de continuer à professionnaliser ses activités dans le domaine des
achats et de la commercialisation.
L’exercice 2013 a été un succès. Les
ventes se sont stabilisées à un bon niveau,
tant pour les supports énergétiques liquides que solides. AGROLA a encore accru ses parts de marché pour les combustibles et carburants liquides (essence, diesel et mazout de chauffage). Les ventes de
diesel sous la marque AGROLA ont également bien performé, tant dans les stations-services qu’en ce qui concerne les livraisons aux particuliers. La stratégie suivie depuis de nombreuses années pour le
30
tation sur le site de Hägendorf a donc permis de
développer de nombreuses synergies.
diesel a une nouvelle fois fait ses preuves.
Les actions sur le diesel, le réseau de stations-services «AdBlue», l’assurance qualité ainsi que l’optimisation continue des
processus d’achats ont largement contribué à ce succès. L’ouverture de plusieurs
magasins LANDI durant l’exercice 2013 a
permis d’optimiser encore le réseau de
stations-services et d’en faire bénéficier
les clients. Le commerce de mazout de
chauffage s’est également distingué par
des ventes réjouissantes. Le fait d’avoir
averti les clients suffisamment tôt des
conséquences de l’augmentation de la redevance sur le CO 2 intervenant au 1 er janvier 2014 a permis de répartir sur plusieurs
mois l’avalanche de commandes prévue
pour la fin de l’année. A la grande satisfaction des clients, les craintes de goulets
d’étranglement au niveau de la logistique
se sont révélées infondées.
Les ventes de fenaco pellets de bois ont évolué positivement grâce à un marché en pleine
expansion pour ce combustible, à un hiver long
et froid ainsi qu’à un net accroissement des
parts de marché. Les capacités logistiques ont
été augmentées dans le sillage de l’augmentation des volumes écoulés. Au cours des deux
années à venir, fenaco pellets de bois va continuer à investir dans l’extension de la production, des capacités de stockage et de la logistique, en collaboration avec ses partenaires
stratégiques.
Le photovoltaïque avant tout
Le secteur Nouvelles énergies a été récemment créé au sein du Département Energie. Le
cahier des charges de ce nouveau secteur
consiste à trouver des alternatives à long terme
au pétrole et à les commercialiser. Durant l’an-
née sous rapport, l’accent a été mis sur la
construction d’installations photovoltaïques. La
pénétration sur ce marché est en bonne voie,
tout comme la collaboration partenariale avec
l’agriculture qui en découle.
Les conditions de marché actuelles ont été
mises à profit pour regrouper les achats de
courant électrique des secteurs et des sociétés-filles intéressés de fenaco pour s’approvisionner à long terme sur le marché libre. Les
économies réalisées ont permis de renforcer
la compétitivité de fenaco. Le secteur Nouvelles énergies est convaincu que la voie qu’il
a choisie lui permettra d’aider durablement et
efficacement le groupe fenaco-LANDI à aborder la nouvelle ère des énergies renouvelables
qu’il a ouvert.
LANDI Suisse
SA | Jaberg
Sven | employé
de commerce |
1ère année
d’apprentissage
Divers
Halag Chemie SA continue sur sa lancée
En optant pour une stratégie ciblée et en se
focalisant clairement sur son activité commerciale, Halag Chemie SA est parvenue à réaliser
un résultat réjouissant. L’augmentation du
chiffre d’affaires de 5.3 % a permis à Halag
Chemie SA d’augmenter ses parts de marché.
Cette progression résulte d’une croissance solide dans les secteurs de base que sont l’industrie des boissons, la transformation du lait
et de la viande ainsi que la restauration et l’agriculture.
Dans le domaine opérationnel, la stabilité des
conditions d’achat et des prix de vente a permis de travailler avec des marges prévisibles
31
UFA SA |
Ferreira
Machado |
Joao Marcelo |
opérateur de
machines
automatisées |
2ème année
d’apprentissage
32
sur les produits. Les demandes en conseils et
en prestations ont par contre tendance à augmenter, ce qui s’avère onéreux. Pour répondre
aux attentes croissantes de la clientèle, le secteur Halag Services a embauché du personnel
supplémentaire et a été réorganisé.
La stratégie consistant à intégrer l’entreprise
à un réseau international doit permettre à
Halag Chemie SA de relever les défis posés
par le marché et la globalisation. Cette mise en
réseau repose principalement sur une collaboration avec des comités tels que l’EHEDG (European Hygienic Engineering & Design Group),
la coopération avec des entreprises actives au
niveau international dans la construction d’installations ainsi que sur une collaboration partenariale avec Realco SA, une entreprise belge
spécialisée et novatrice dans le nettoyage à
l’aide de produits à base d’enzymes.
La mise en conformité avec le nouveau système global d’étiquetage GHS décidée par le
législateur sera un des principaux défis auquel Halag Chemie SA sera confronté au
cours de l’exercice commercial 2014. Ce système international et ses nouveaux symboles
pour les matières dangereuses visent une appréciation standardisée des dangers ainsi
qu’une classification des produits chimiques.
Le système GHS est déjà applicable en Europe et en Suisse et sera introduit progressivement d’ici à 2015 pour les matières et les
mélanges.
Utilisation appropriée de la télématique
Les objectifs 2013 fixés par la nouvelle Direction de Traveco Transports SA et ses cadres
étaient particulièrement ambitieux. Ils consistaient notamment à consolider les nouvelles
structures organisationnelles et à réaliser plusieurs projets dans les domaines de l’informatique, du personnel, de l’administration ainsi
que dans la formation des chauffeurs et de
l’écologie.
Offrir les meilleures prestations possibles dans
le domaine des transports constitue un défi im-
portant à une époque où le temps passé dans
les bouchons augmente régulièrement, où le
nombre insuffisant de chauffeurs devient un
problème chronique et où les exigences des
clients et les restrictions légales augmentent
constamment. Le chiffre d’affaires de Traveco
Transports SA a malgré tout évolué favorablement (+ 6 %). Simultanément Traveco a réduit
ses coûts, notamment à travers la création
d’une bourse de transport interne. En 2013,
Traveco a transporté près de 2.97 millions de
tonnes de marchandises (année précédente
2.73 millions de tonnes) et parcouru 19.44 millions de km. Par rapport à l’exercice précédent,
les distances parcourues ont diminué de
196 500 km, malgré la distribution de volumes
supplémentaires.
L’effectif en personnel a légèrement augmenté pour atteindre 580 collaborateurs dont 18
apprentis. L’attention s’est à nouveau focalisée sur le respect des normes de sécurité et
de qualité. Il s’agit d’assurer durablement la
santé et la sécurité des collaborateurs. L’exercice 2013 a été caractérisé par plusieurs événements marquants: intégration de la flotte
de transport et du dépôt de Weinfelden précédemment gérés par l’entreprise sœur frigemo; transfert, de la route au rail, des transports effectués depuis Härkingen à destination de la Suisse romande; lancement de la
télématique dans le cadre des tournées et introduction d’une nouvelle solution ERP sur
tous les sites.
En 2013, Traveco a acheté 32 nouveaux camions. Ces véhicules appartiennent tous à la
classe d’émissions CO2 la plus favorable, à savoir la norme Euro 6. La poursuite du transfert
de certains transports de la route au rail, l’utilisation ciblée de la télématique (impact positif
sur le comportement de conduite, sur la planification des trajets et, partant, sur la consommation de carburant) ainsi que le renouvellement régulier du parc véhicules avec des camions répondant aux exigences les plus
strictes en matière d’émissions sont autant
d’efforts consentis en faveur du développement durable.
33
Hans Kunz
Landtechnik
SA | Nöthiger
Lukas |
mécanicien
sur machines
agricoles |
1ère année
d‘apprentis sage
34
Année du renouveau
Pour les Laboratoires UFAG SA, l’exercice
2013 a été marqué par deux grands projets réalisés à Sursee, à savoir la rénovation et l’agrandissement du laboratoire Sud ainsi que la
construction de la nouvelle tour d’atomisation,
qui est entrée en fonction dans le courant de
l’année. La logistique pour le compte de tiers
et le laboratoire installés au 3ème étage sont
opérationnels depuis 2013. Les travaux de
transformation des étages inférieurs et du laboratoire ont également débuté.
Le marché des analyses des denrées alimentaires est très difficile et soumis à une concurrence de plus en plus rude de la part des prestataires étrangers. Plusieurs mesures importantes ont été prises pour optimiser la
structure des coûts et les processus. L’achat
de matériel d’exploitation a été adapté aux exigences actuelles et à la taille de l’entreprise.
Les analyses non rentables ont été abandonnées. De même, les analyses peu fréquentes
sont effectuées en collaboration avec des par-
tenaires externes qualifiés. Une fois le redimensionnement du portefeuille de prestations
terminé, des centres de compétences ont été
créés dans les laboratoires. Le personnel, le
parc d’appareils et les procédures de contrôle
ont été coordonnés. Dans la même optique,
les processus destinés à favoriser un traitement rationnel ont été renforcés en recourant
à des «lignes de production». Un bon niveau
de rentabilité implique un degré d’utilisation
élevé. La fonction «Business Development»
a été créée pour travailler l’acquisition de nouveaux clients.
Les mesures précitées ont eu une répercussion favorable sur les résultats. Dans le domaine de l’analyse des denrées alimentaires, le
chiffre d’affaires s’est accru de 7% par rapport
à l’exercice précédent. Après avoir reculé en
2012, le secteur des analyses pharmaceutiques a bondi de 14 % au cours de l’exercice
2013, atteignant à nouveau les niveaux de 2011.
L’exercice 2013 a également été favorable au
secteur du séchage par atomisation. Malgré
les travaux de construction, le chiffre d’affaires
a augmenté de 18 %.
LANDI – Services – Régions
Division LANDI
La Division LANDI est responsable de la
conduite et des résultats des régions fenaco,
soit les LANDI SA à majorité fenaco, les secteurs de prestations de services LANDI Fiduciaire, le Service des Immeubles, Energie
et Environnement ainsi que la Sécurité au travail. Les structures LANDI ont continué à évoluer en 2013, conformément aux prévisions.
Le nombre de LANDI exerçant une activité
commerciale est ainsi passé de 227 à 218. Le
chiffre d’affaires moyen par LANDI a augmenté pour atteindre CHF 17 millions. 72 % du
chiffre d’affaires total est réalisé par 65
LANDI. Le nombre de collaborateurs engagés
par les LANDI membres s’est élevé à 6143,
en hausse de 2.1%. Cette augmentation du
nombre de collaborateurs s’explique principalement par les changements qui affectent le
commerce de détail. Les petites LANDI sont
régulièrement remplacées par des sites modernes et accueillants, avec stations-service
AGROLA et TopShop intégrés. Les LANDI
sont un employeur de premier plan en zone
rurale. Elles permettent à de nombreux
jeunes de se former dans des métiers variés.
En 2013, les LANDI ont à nouveau connu une
activité intense marquée par les aléas météorologiques. Grâce aux prestations de qualité
offertes par les LANDI, la mission de soutenir
les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises a été parfaitement remplie.
Les activités de commerce de détail ont une
nouvelle fois enregistré un développement
très satisfaisant malgré un printemps très tardif. Le commerce des combustibles et des carburants a largement profité des conditions climatiques propices à la vente.
Le succès économique du groupe fenacoLANDI est basé sur le partenariat. Dans cette
optique, les séances «Dialogue-LANDI» et les
assemblées régionales sont des plates-formes
de communication et d’échange très bien fréquentées. Elles favorisent des relations de
confiance entre les LANDI et les secteurs commerciaux et sociétés-filles.
La nouvelle prime de collaboration qui verra
le jour en 2014 récompensera mieux les
LANDI qui travaillent étroitement avec fenaco.
Les ajustements apportés à ce niveau ont été
approuvés en fin d’année par la Société suisse des gérants LANDI ainsi que par les instances concernées de fenaco.
Les LANDI peuvent adresser leurs questions
en matière de stratégie et de conduite aux
quatre Directions régionales de fenaco. Idéalement, chaque LANDI devrait organiser une
journée stratégique tous les deux ou trois ans.
Dans cette optique, plusieurs LANDI ont organisé un séminaire stratégique en 2013, avec le
Meliofeed SA |
Kaderli Tamara |
employée de
commerce |
3ème année
d’apprentissage
35
Volg Uster |
Hamiti Ali |
gestionnaire
du commerce
de détail |
3ème année
d’apprentissage
36
soutien de LANDI Fiduciaire. En plus de cela,
les membres de Conseils d’administration de
LANDI ont abordé le sujet des activités décisionnelles et de contrôle, dans le cadre d’un
cours de deux jours.
Les régions
Sous la houlette de LANDI Fiduciaire, la région
Suisse romande poursuit une saine réflexion
sur les structures coopératives qui doivent être
adaptées en fonction de l’évolution des marchés et des besoins des agriculteurs afin de
garantir le succès économique à l’avenir.
Le Service des Immeubles a parfaitement assuré la gestion des infrastructures existantes
et apporté son concours dans la planification
de nouvelles constructions à Yverdon, Bulle,
Lonay, et Payerne. De plus, les importants travaux d’agrandissement et de rénovation des
bâtiments de Léman Fruits à Perroy ont été
achevés avec succès en mai 2013.
La région Plateau central a oeuvré intensivement au renouvellement des structures des
LANDI. La LANDI Laupen et la LANDI Neuenegg-Thörishaus ont ainsi décidé de fusionner
pour donner naissance à la LANDI Bern-West.
La LANDI Rüeggisberg a quant à elle choisi
d'aborder l’avenir sous la bannière de la LANDI
Thun. La LANDI ArcJura SA a ouvert à Alle un
site LANDI complet avec magasin LANDI, TopShop ainsi qu’une station-service AGROLA.
La taille des LANDI augmente et le marché devient de plus en plus exigeant. Il en résulte des
attentes toujours plus élevées envers les
équipes dirigeantes. L’assemblée régionale du
mois de janvier a été remaniée pour la première
fois et s’est muée en un séminaire d’une journée à l’attention des présidents et des Conseils
d’administration. Ce séminaire permet aux participants de poser davantage de questions aux
membres de la Direction, d’aborder de façon
approfondie les stratégies décidées et de discuter entre eux des défis auxquels les dirigeants des LANDI sont confrontés. Le séminaire de formation continue organisé récem-
ment constitue une première. Il permet aux
présidents des Conseils d’administration et à
leurs collègues de consolider et d’étoffer leurs
compétences décisionnelles.
A la région Suisse centrale, la «Waldstättertagung», un séminaire de deux jours, s’est déroulée à Engelberg, en présence des décideurs
issus de toutes les LANDI ayant une activité
commerciale. Lors de ce séminaire, les conséquences de PA 2014 – 17 sur l’agriculture productive ont été évoquées en présence de 114
participants issus des LANDI et de fenaco, d’intervenants externes proches du monde agricole, d’associations de défense des consommateurs et de responsables économiques. En
plus, des workshops consacrés au thème «Atteindre des objectifs en tenant compte du facteur humain», ont permis de débattre des opportunités et des risques liés à une implication
du groupe fenaco-LANDI dans le secteur des
énergies renouvelables.
En 2013, le processus structurel auquel est
soumise la région Suisse centrale a été marqué par des jalons importants. Les LANDI
d’Obwald et de Nidwald ont ainsi décidé de fusionner leurs activités dès 2015. Les LANDI
Sursee et Michelsamt fusionneront également
en 2014 et aborderont l’avenir en commun. Les
magasins LANDI de plus petite taille qui ne
sont plus rentables cesseront progressivement leur activité au profit de sites répondant
aux attentes du marché. Cela a notamment été
le cas dans l’Urnerland alors qu’un tel projet
est en préparation dans le Rottal.
En 2013, la région Suisse orientale a fourmillé
d’événements intéressants, parmi lesquels
l’«Ostschweizertagung», qui a été organisé pour
la troisième fois et qui s’est déroulée en janvier
à la Chartreuse d’Ittingen. Le domaine d’activité
stratégique Agro constituait un des sujets importants de la journée. Des présentations instructives ayant pour thème les «défis liés à la
commercialisation des céréales» ou les «importations parallèles», suivis d’un débat, ont enrichi
cette journée. Les deux workshops traitant les
sujets «atteindre les objectifs en tenant compte
37
Atelier
Umatec |
Pochon Julien
| mécanicien
sur machines
agricoles |
2ème année
d’apprentis sage
38
du facteur humain » et «les nouvelles énergies»
ont été l’occasion d’échanges intenses ainsi que
de réflexions philosophiques et constructives.
Au cours de l’exercice 2013, trois sites LANDI
attrayants ont été inaugurés ou ont réouverts
après des travaux: à Eglisau, les membres sont
particulièrement fiers de l’extension de leur site
LANDI qui s’étend désormais sur une surface
totale de 2000 m2 et qui dispose de sa propre
installation photovoltaïque. Après les travaux de
rénovation, la LANDI est désormais capable de
produire son propre courant électrique. Le nouveau magasin LANDI de Mönchaltdorf a été
inauguré à la fin octobre. Le nouveau site englobe un magasin LANDI, un TopShop, une plate-forme commerciale Agro pour les agriculteurs, une station AGROLA avec station de lavage ainsi qu’une boulangerie occupant deux
étages. Début décembre, la LANDI Landquart
a réouvert ses portes après dix mois de travaux.
Avec ses 3500 m2 de surface de vente, il s’agit
du plus grand magasin LANDI de Suisse. En
plus de cela, la LANDI Landquart abrite également une plate-forme Agro.
Plusieurs LANDI de la région Suisse orientale
ont fêté leur anniversaire au cours de l’année
sous rapport. Les LANDI Maur, Thurland, Wasserschloss et Weinland ont été créées il y a 100,
125 ou 130 ans. Ces anniversaires sont l’occasion d’effectuer une rétrospective sur plusieurs
décennies de succès. Il en est clairement ressorti que pour réussir à long terme, une LANDI
avait besoin d’une certaine constance au niveau
de son Conseil d’administration et de collaborateurs parfaitement formés.
Un conseil compétent est primordial
Grâce à leur professionnalisme, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire contribuent de façon déterminante au développement du groupe fenaco-LANDI. Au cours de l’exercice
2013, plusieurs LANDI ont à nouveau été
épaulées par des conseillers de LANDI Fiduciaire dans le cadre des changements structurels auxquels elles sont confrontées (p.ex.
lors de fusions, coopérations, projets d’investissement et de désinvestissement ou lors de
réflexions stratégiques).
Le controlling LANDI a soutenu activement
les LANDI dans le cadre du processus Objectif-Effectif-Objectif et les a aidées à introduire
et à appliquer divers instruments de conduite
et de controlling. Les chiffres-clés les plus importants pour la conduite des domaines d’activités stratégiques sont évalués, analysés et
communiqués tous les mois. En étroite collaboration avec «Bison FLG», LANDI Informatique et Organisation a largement contribué
au développement, à l’introduction et à l’enseignement des solutions informatiques.
Dans le domaine de la formation et de la formation continue LANDI, les collaborateurs de
LANDI Fiduciaire ont partagé leur savoir-faire
technique et leurs connaissances du secteur.
La coordination s’est déroulée de manière
conjointe dans le cadre de l’offensive de formation «LANDI competent».
LANDI Révision a procédé, en collaboration
avec Ernst & Young, aux vérifications et aux
analyses des comptes annuels des LANDI,
conformément à ce qui est prévu par les statuts et par la loi. Les comptes sont révisés,
analysés et communiqués selon des standards uniformes. Dans la même optique,
LANDI Fiduciaire conseille les LANDI de manière compétente pour toutes les questions
de comptabilité, de bouclement et de fiscalité. En plus de cela, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire s’impliquent activement au sein
de diverses plates-formes de communication
et de différents projets du groupe fenacoLANDI.
LANDI competent – coordonne la formation et la formation continue des LANDI
«Coopération et indépendance». C’est sous
cette devise que LANDI competent, le coordinateur en matière de formation et de formation continue, a étudié, dès l’été 2013, les
potentiels de synergie existant au sein des
sept secteurs de formation du groupe fenacoLANDI. LANDI Competent a directement mis
en pratique les enseignements tirés de cette
analyse en proposant de nouveaux thèmes.
A tous les niveaux, les collaborateurs LANDI
disposent ainsi de formations répondant à
des standards de qualité élevés. Elles sont
adaptées à leurs besoins, efficaces et satisfont aux dernières connaissances en la matière.
Les offensives de formation «LANDI Forum»,
«Volg Academy», «LANDI Arena» et «Energie» font partie de l’offre interne de fenaco
en la matière. Ces formations aident les collaborateurs LANDI à prospecter les marchés
de façon plus systématique et plus rentable.
A travers les formations qu’ils proposent, les
secteurs de prestations de services fenaco
competent, LANDI Fiduciaire et fenaco Sécurité du travail favorisent l’échange de connaissances entre les secteurs.
En 2014, l’offre attrayante proposée par l’ensemble des secteurs de formation de fenaco
à l’attention des cadres et des collaborateurs
LANDI a été regroupée et envoyée aux responsables LANDI, sous la forme d’un document commun.
LANDI Arena est une unité de prestations de
service de la Division Agro et du Département
Produits du sol. En cette qualité, elle conçoit
et met en œuvre des méthodes et des instruments qui permettent aux LANDI et aux entreprises de fenaco de travailler de manière
efficace dans le domaine d’activité stratégique AGRO.
Dans le commerce agricole, les LANDI s’appuient sur des solutions informatiques modernes pour planifier leurs activités. Ces outils sont constamment optimisés par LANDI
Arena, qui forme les LANDI à les utiliser correctement.
Les secteurs et les sociétés-filles de la Division Agro veillent à ce que toutes les LANDI
disposent d’une palette de formations adaptée à leur situation et à leurs besoins. Outre
des compétences techniques de haut niveau,
ces formations permettent également aux collaborateurs exerçant des fonctions dirigeantes
fenaco Nutrition des
plantes |
Pulver Oliver |
employé de
commerce |
1ère année
d’apprentissage
39
LANDI Seeland
SA | Jutzeler
Alexandra |
assistante du
commerce de
détail |
2ème année
d’apprentissage
40
quotidiennes. Le Conseil d’administration et
la Direction de fenaco disposent ainsi d’un ensemble d’outils qui permet l’application d’une
coordination au sein du groupe corporatif de
coopératives. Ces compétences issues de différents secteurs spécialisés et déléguées à la
Direction du groupe apportent à ce dernier de
véritables avantages économiques. Les
chiffres-clés précités, relatifs aux années 2008
à 2012, reflètent l’ensemble du groupe corporatif. Ils donnent une image fidèle de l’évolution du patrimoine, de la situation financière
et des résultats du groupe fenaco-LANDI à
des fins statistiques. Ces chiffres consolidés
comprennent pour chaque exercice les
comptes annuels du groupe fenaco, composés de la maison-mère fenaco et de toutes les
sociétés-filles (établis sur la base des recommandations relatives à la présentation des
comptes Swiss GAAP RPC) et tous les
comptes annuels des coopératives membres
de fenaco, avec ou sans activité commerciale,
et de leurs sociétés de participations dont
elles détiennent une majorité en capital (sur
la base des valeurs économiques déterminées
lors des révisions de LANDI Fiduciaire). Ces
chiffres-clés ne font pas l’objet du rapport financier figurant dans le rapport de gestion vérifié par Ernst & Young.
d’acquérir de nouvelles compétences méthodiques et sociales. LANDI Arena épaule les
sociétés-filles dans le cadre des cours qu’elles
organisent et coordonne l’offre dans ce domaine. En 2013, la participation des collaborateurs LANDI aux formations organisées par
LANDI Arena a représenté l’équivalent de
1500 jours de cours.
Chiffres-clés consolidés du groupe
corporatif d’entreprises fenaco-LANDI
fenaco forme avec les coopératives membres
(LANDI) une fédération de coopératives au
sens de l’article 921 du Code des obligations
(groupe corporatif). Les LANDI qui ont une participation dans la maison-mère fenaco, d’une
part, et les sociétés-filles de fenaco, d’autre
part, collaborent étroitement en tant que groupe corporatif d’entreprises. Ce sont certes des
sociétés juridiquement indépendantes, mais
elles sont soumises à la coordination de la
maison-mère. Cette coordination est rendue
possible par le fait que les délégués exercent
leur contrôle de membres au sein de fenaco
tout en accordant au Conseil d’administration
et à la Direction de fenaco certains pouvoirs
de direction dans les statuts et les affaires
Chiffres-clés consolidés du groupe corporatif fenaco-LANDI 2012
er
1 janvier au 31 décembre (en millions de francs ou en %)
Chiffre d’affaires net
Bénéfice brut
Frais de personnel
EBITDA
Immobilisations corporelles
Fonds propres en % de, de la somme du bilan
2012
6551
1559
883
342
301
40.2
2011
6419
1547
865
360
315
39.8
2010
6273
1528
842
352
335
40.0
2009
6287
1482
811
354
285
39.9
2008
6636
1437
791
344
242
37.1
41
Traveco
Transports SA
| Rentsch
Nadine |
conductrice
de véhicules
lourds |
1ère année
d’apprentis sage
42
Unités de prestations de services
Le système de formation dual est un
facteur de succès
Au cours de l'exercice 2013, 9130 collaborateurs en moyenne (année précédente 8934)
ont travaillé pour fenaco. Ces collaborateurs
sont placés sous la responsabilité du Service
du personnel. En termes d’unités de personnel, le nombre d’emplois a une nouvelle fois
légèrement progressé à 7671 (contre 7552
l’année précédente). 487 apprenants (contre
480 l’année précédente), exerçant 15 métiers
différents, font également partie de cet effectif en personnel.
fenaco accorde beaucoup d’importance à l’encouragement de la relève. Actuellement, en
collaboration avec les LANDI membres, fenaco forme plus de 900 apprentis dans divers
métiers. A cette occasion, fenaco mise sur le
système de formation dual. Alors que le
nombre de collaborateurs a augmenté de
près de 30 % les dernières dix années, l’effectif en apprentis a pour sa part augmenté
de 80%. Une fois leur formation terminée, fenaco engage bon nombre de ces apprentis.
En 2014, les salaires de départ des jeunes
ayant achevé leur formation s’élevait à CHF
3800 après un apprentissage de deux ans, à
CHF 3900 après un apprentissage de trois ans
et à CHF 4000 après un apprentissage de
quatre ans.
Actuellement, 487 apprentis, soit 313 jeunes
femmes et 174 jeunes hommes suivent une
formation au sein de fenaco maison-mère et
des sociétés-filles. Le spectre de formation
est large: 299 jeunes apprennent le métier de
gestionnaire de commerce du détail, 93 celui
d’employée/employé de commerce, 31 celui
de technicien et de mécanicien, alors que 29
jeunes apprennent un métier lié aux denrées
alimentaires ou aux analyses en laboratoire
et que 18 apprentis désirent exercer le métier
de logisticien. 17 apprentis apprennent enfin
le métier de chauffeur, dont 2 sont de jeunes
femmes.
Outre les apprentis engagés au sein de fenaco,
Volg-Academy et LANDI-Forum forment quelque 400 apprentis supplémentaires, principalement au sein des LANDI membres et dans
les métiers de la vente.
Intensification de la formation
des cadres et encouragement de la relève
Les cadres de fenaco exercent leur mandat en
fixant des objectifs et en déléguant des tâches,
en faisant preuve de compétence et de responsabilité, tout en étant axés sur la recherche
de solutions, sur la situation et le partenariat.
A cette occasion, ils sont épaulés par le secteur fenaco competent.
Les formations «competent führen», «Conduite du personnel», «coach» et «AutoCoach»,
qui ont été complétées l’année dernière par
le cursus «focus competent führen», en sont
les éléments centraux. Au total, 1312 journées
de formation collaborateurs ont été organisées (nombre de collaborateurs participants
par nombre de jours de cours organisés), soit
une hausse de 19% par rapport à la même période de l’année précédente. 383 cadres ont
suivi une formation, soit 24% de plus qu’en
2012. Toutes les formations de cadre proposées ont été plus fréquentées. Les cours en
langue française ont même enregistré un taux
de fréquentation en hausse de 38 %.
Par rapport à l’année précédente, les coûts directs occasionnés par les formations de cadre
n’ont augmenté que de 3 % seulement, grâce
à une gestion des coûts ciblée et à d’autres
mesures prises pour optimiser la présence
des intervenants. fenaco a soutenu les domaines d’activités stratégiques en proposant
d’autres formations sur demande, en organisant des workshops sur l’évolution de l’entreprise et en octroyant un appui technique. Dès
le printemps 2013, l’offre a été complétée par
la formation de cadres à l’attention des LANDI
membres.
Dans le but d’assurer la relève, fenaco competent a travaillé en étroite collaboration avec
le secteur Personnel à la création d’un programme à l’attention des stagiaires, au renforcement de la collaboration avec des instituts
de recherche et de formation ainsi qu’à l’amélioration de la qualité du soutien à la formation
continue, à travers des procédures uniformisées.
En termes d’effectif en personnel, l’équipe fenaco competent a été renforcée par l’arrivée
d’un nouveau collaborateur. Elle compte désormais cinq personnes (3.85 ETP) et bénéficie
de la collaboration de cadres internes. Outre
leurs activités quotidiennes, le président de la
Direction, les membres de la Direction et de
nombreux collaborateurs ont participé à 87
jours de formation et effectué le travail préparatoire nécessaire à cet effet.
Suttero Gossau
| Eqimaj
Gramoz |
technologue
en denrées
alimentaires |
1ère année
d’apprentissage
Communication claire et transparente
fenaco privilégie une communication claire, ouverte et à bon escient. Cette communication
est essentiellement assurée par le secteur
Communication fenaco-LANDI (CfL). La professionnalisation du travail en matière de communication, le soutien aux Départements en
matière de communication dans le cadre des
changements auxquels ils sont confrontés ainsi que le renforcement de la communication
interne au sein de l’ensemble du groupe ont
élargi l’éventail des mandats de ce secteur. Au
cours de l’exercice 2013, ce fut à nouveau le
cas.
Concrètement, le magazine à l’attention des
collaborateurs, le «fenaco Info», a été étoffé à
48 pages. Ce magazine paraissant deux fois
par an a été complété à partir du mois de juin
par un site d’information interactif qui totalise
actuellement 4000 accès quotidien. L’informa43
Suttero
Gossau |
Eqimaj
Gramoz |
technologue
en denrées
alimentaires |
1ère année
d’apprentis sage
44
tion aux agriculteurs via les médias «Revue
UFA» et «LANDI Contact» s’est faite par la publication de 1128 pages magazine, de jusqu’à
cent news hebdomadaires sur le site Internet
ufarevue.ch, par la newsletter hebdomadaire
adressée à près de 9000 abonnés et à travers
six séminaires techniques sur Internet (webinaires) bien fréquentés.
Outre de nombreuses sociétés-filles de fenaco,
l’agence de publicité AMW a également soutenu de manière efficace et rentable 70 LANDI
membres, dans le domaine de la publicité. Ces
activités ont permis à AMW de réaliser un produit total de plus de CHF 1.2 million. fenaco
Conseil Internet (FiB) a entretenu les sites Internet de quelque 100 LANDI, tout en formant
les responsables sur place et en leur octroyant
un support régulier. En plus de cela, fenaco
Conseil Internet a géré les sites internet fenaco.com et landi.ch, qui ont accueilli plus de 10
millions de visiteurs en 2013, ainsi que les applications LANDI-météo, qui sont téléchargées
par 1.1 million utilisateurs de Smartphones et
de tablettes électroniques.
Pour être en mesure d’accomplir les tâches
mentionnées plus haut et les mandats supplémentaires qui lui sont confiés, l’effectif en personnel du secteur CfL a été étoffé en 2013. En
fin d’année, CfL comptait 24 collaborateurs (représentant 18.40 ETP) et formait quatre apprentis.
Certification réussie pour
le Service-Desk IT
Le secteur fenaco Informatique gère les
deux centres de calcul nationaux des sites de
Winterthour et Sursee. La quasi-totalité des
serveurs de fenaco sont hébergés auprès
d’un de ces deux centres de calcul. Dans ce
domaine, les besoins augmentent continuellement. Dans le but d’y répondre, des investissements importants ont été consentis dans
l’extension du hardware. En plus de cela, une
nouvelle installation de refroidissement économe en énergie est entrée en fonction à
Winterthour.
Outre la large gamme de services proposés,
fenaco Informatique a également pour mandat
de gérer une centrale chargée de répondre à
toutes les demandes de renseignements en
matière d’informatique. Travailler avec le principe du «Single-Point-of-Contact» offre de
nombreux avantages lors du traitement des
mandats et des demandes de renseignements, soit ce qu’il est convenu d’appeler les
«incidents»: à savoir une excellente accessibilité, la documentation et la surveillance des incidents ainsi que la résolution rapide des demandes, grâce à une banque de connaissances centralisée.
En 2013, plus de 25 000 demandes ont ainsi
été traitées, dont 18 000 par e-mail et 7000 par
téléphone. Les demandes de renseignements
les plus fréquentes concernent les postes de
PC individuels ou les applications ERP. La qualité et l’orientation-client de ce service-desk
sont contrôlées périodiquement par une entreprise externe, comme ce fut à nouveau le cas
en 2013. Lors de ce contrôle, l’équipe en charge du service-desk a obtenu d’excellentes
notes de la part de l’entreprise de certification.
Les projets liés à l’introduction de la solution
ERP «Bison-Process» ainsi que le passage de
très nombreuses LANDI à l’infrastructure centrale ont constitué d’autres événements marquants de l’activité de fenaco Informatique. Le
concept axé sur la gestion centralisée de l’ensemble des applications LANDI a fait ses
preuves, selon fenaco Informatique. Ce
concept devrait dès lors être encore développé
en 2014.
Mise en place du concept
de premier secours
En 2013, 130 collaborateurs ont été formés aux
premiers secours dans le cadre d’un cours de
10 jours. Ce faisant, le concept de premier secours est entièrement opérationnel au sein de
fenaco.
Le renouvellement de la certification de la solution pour le groupe d’entreprises du secteur
agricole s’est déroulée avec succès. A cette
45
fin, tous les documents ont dû être réactualisés. De même, les analyses de risque de l’ensemble des domaines d’activité ont été réévaluées. Le contrôle de la CFST (Commission fédérale de coordination pour la sécurité au
travail) interviendra en 2014.
L’efficience énergétique: un facteur
de compétitivité
Le secteur énergétique est en mutation. La
stratégie énergétique 2050 définie par la
Confédération constitue un défi supplémentaire. A l’avenir, l’efficience énergétique va devenir un facteur de compétitivité important pour
les grands consommateurs d’énergie. C’est la
raison pour laquelle le secteur Energie et environnement s’est principalement préoccupé,
en 2013, des mesures d’efficience énergétique, des économies de CO2 et de l’utilisation
des énergies renouvelables.
46
fenaco s’est par ailleurs engagée en faveur de
l’optimisation de la consommation énergétique
des exploitations agricoles en lançant en 2013
un partenariat stratégique avec la plate-forme
énergétique «AgroCleanTech». fenaco a ainsi
contribué à l’application du projet d’encouragement «Récupération de la chaleur résiduelle
dans la réfrigération du lait». Lors du salon
«Suisse Tier» à Lucerne, le secteur Energie et
Environnement s’est fortement impliqué dans
la réalisation du show spécial «L’énergie à la
ferme» visant à promouvoir le savoir-faire en
matière d’efficience énergétique dans l’agriculture. De nombreuses questions concernant
l’environnement et le développement durable
ont par ailleurs été étudiées et traitées. Ce travail a déjà débouché sur plusieurs résultats
concrets tels le rapport sur le développement
durable de fenaco actuellement en cours d’élaboration, les efforts destinés à limiter le gaspillage des denrées alimentaires dans les entreprises de fenaco ainsi que la participation
au sein du groupe de travail ad hoc de l’Office
fédéral de l’agriculture.
Gouvernance d’entreprise
CO
Code Suisse
Code fenaco
(Conseil d’administration)
Documents de base
(Conseil
d’administration)
Mise en œuvre,
Mesures,
Monitoring
DIR/RI/Info CA
Contrôles:
SCR
Politique
de risque
SCI
Compliance
Cadre du Coso,
Fil conducteur SCI
Politique
de compliance
Document pour la mise en œuvre
Rapport à la Direction et au Conseil d'administration
Contrôles du système
Contrôles financiers
Pour fenaco en tant qu’organisation d’entraide
sous forme de coopérative, de nombreuses
questions sur le sujet de la gouvernance d’entreprise se posent d’une façon différente de
celles d’une entreprise cotée en bourse.
En raison de la structure démocratique à plusieurs paliers, il est impossible de faire prévaloir des intérêts individuels particuliers.
Les coopératives membres (LANDI) possèdent, outre les droits patrimoniaux, des droits
de participation importants – ce qui est la caractéristique déterminante d’une organisation
d’entraide. Des plates-formes d’information
correspondantes créent les conditions requises pour une collaboration efficace.
Il a été en particulier tenu compte de cet état
de fait dans l’élaboration des instruments de
surveillance de l’entreprise.
Structure de la société
fenaco forme avec les coopératives membres
(LANDI) une fédération de coopératives
(«groupe corporatif d’entreprises») au sens de
l’art. 921 CO. Les sociétés filles sont constituées sous forme de sociétés anonymes. Les
sociétés incluses dans le périmètre de consolidation financier présenté dans les états financiers en page 75, figurent aux pages 104 à 106
de ce rapport de gestion. Les modifications du
Contrôles de conformité
Dans le cadre de la Corporate
Governance, le Conseil
d’administration de fenaco
veille à la mise en place d’un
système de gestion des
risques (Risk Management)
adapté à l’entreprise ainsi
que d’un système de contrôle
interne (SCI) et prend les
mesures nécessaires pour
que les normes applicables
soient respectées (corporate
compliance).
périmètre de consolidation sont indiquées aux
pages 80 et 104 à 106. Peuvent acquérir la qualité de membre de fenaco les coopératives
(LANDI) et autres personnes morales poursuivant un but identique ou semblable à celui de
fenaco. Le Conseil d’administration de fenaco
décide de l’admission. Les membres de fenaco
sont représentés à raison d’un délégué par
membre à l’assemblée des délégués. Le délégué doit être membre d’un sociétaire.
Le 31.12.2013, fenaco comptait 240 membres
avec 2693 voix de délégués.
Structure du capital
fenaco émet au profit des sociétaires des parts
sociales d’une valeur nominale de CHF 100.–.
Le Conseil d’administration de fenaco fixe le
nombre de parts qu’un nouveau membre doit
souscrire. Ce qui est déterminant, c’est son
importance économique; toutefois, dix parts
sociales au moins doivent être souscrites.
Les parts sociales servent en même temps
d’attestation de la qualité de membre.
Le capital de parts sociales est en possession
des 240 membres de fenaco. Les modifications du capital de parts sociales en 2013 figurent aux pages 81 et 88. Aucun membre ne
détient plus de 5 % des parts sociales.
47
LANDI Graubünden SA |
Kohler Manuela
| gestionnaire
du commerce
de détail |
3ème année
d’apprentissage
48
Un remboursement des parts sociales n’est
possible que lors de la démission du membre
ou de la liquidation de fenaco. Tout membre
qui démissionne a droit au remboursement de
ses parts sociales. Il n’a droit à aucune autre
prétention.
Les créances réciproques échues sont compensées. Le remboursement des parts sociales est en principe effectué à la valeur nominale. Si le bilan de fenaco présente une perte au moment du remboursement, le montant
de ce dernier est réduit au prorata de la part
de déficit.
Le remboursement a lieu trois ans après la démission. Tant que la qualité de membre demeure, il est possible de souscrire d’autres parts
sociales. C’est l’assemblée des délégués qui
décide des modalités.
Conseil d’administration
Les administrateurs sont élus pour une période
de quatre ans par l’assemblée des délégués;
ils sont rééligibles deux fois. De même, le pré-
LANDI
LANDI
LANDI
sident et les deux vice-présidents du Conseil
d’administration sont rééligibles deux fois à
cette fonction. Tous les membres du Conseil
d’administration se retirent à la fin de l’exercice
durant lequel ils ont atteint l’âge de 65 ans.
Les administrateurs sont proposés régionalement pour l’élection par les coopératives
membres (LANDI). Le Conseil d’administration
est composé actuellement de 18 membres (p.
6). La majorité des membres du Conseil d’administration ainsi que son président doivent
être des agriculteurs; en outre, sont représentés au Conseil d’administration des présidents
de coopératives membres (LANDI), des gérants de coopératives membres (LANDI) et des
spécialistes externes indépendants. Une
connaissance de l’activité commerciale et un
rapport personnel avec la base sont ainsi assurés. La période administrative en cours
prend fin en juin 2014.
Les tâches fondamentales du Conseil d’administration sont basées sur les statuts et les dispositions légales en vigueur. Le Conseil d’administration peut constituer des comités pour
préparer et exécuter certaines décisions ou
LANDI
LANDI
LANDI
SA
SA
Capital social CHF 133 mio.
Maison-mère fenaco
Capital-actions CHF 317 mio.
SA
SA
SA
SA
L’entreprise commerciale et industrielle fenaco, respectivement le groupe fenaco-LANDI, est organisée de la
manière suivante: elle est placée sous la responsabilité directe de ses membres, les LANDI et leurs membres, les
agriculteurs suisses.
49
LANDI La Côte
SA | Sartor
Deborah |
employée de
commerce |
1ère année
d’apprentis sage
pour surveiller des affaires. Il règle leurs compétences et veille à faire rapport à tous les
autres membres du Conseil d’administration.
Conformément à un règlement d’organisation,
le Conseil d’administration a délégué la gestion
des affaires à la direction de fenaco. Ce règlement régit la répartition des compétences sur
tous les points essentiels tels que les finances,
les stratégies de l’entreprise, la gestion du personnel et l’organisation. Le droit de représen-
Les organes de fenaco
LANDI
LANDI
LANDI
LANDI
Assemblée des délégués
Assemblée régionale
Conseil d'administration
Comité régional
Direction de fenaco
L’assemblée des délégués décide des statuts, de la
composition du Conseil d’administration, des
comptes annuels et de l’affectation du bénéfice.
fenaco est organisée sous la forme coopérative. Les
LANDI membres mettent à disposition les délégués. En tant qu’organe suprême, l’assemblée des
délégués élit le Conseil d’administration. C’est le
Conseil d’administration qui choisit les membres et
qui est chargé de la surveillance générale de la
Direction de fenaco. Les Comités régionaux et les
assemblées régionales sont en fait des organes
consultatifs.
50
tation de fenaco envers des tiers est régi par
l’inscription au registre du commerce. Seule
une signature collective peut être attribuée.
Les tâches de la révision interne sont définies
par les normes IIA. La révision interne coordonne en particulier les instruments de surveillance
appliqués. La direction fait chaque mois un rapport écrit au Conseil d’administration avec des
indices sur l’évolution du moment et l’informe
oralement sur l’état des affaires. Il existe des
systèmes de planification et d’objectifs bien développés axés sur les évolutions à court et à
moyen terme, un système d’informations financières sur toute la fédération et une gestion
des risques efficace. Le système de surveillance de l’entreprise est constamment complété
et adapté. Le président du Conseil d’administration prend part aux réunions de la direction,
sans droit de vote.
Organe de révision
L’organe de révision externe du groupe est une
société de révision reconnue qui remplit les
exigences légales. Son mandat est de un an;
il est rééligible.
Le mandat de révision pour fenaco est exercé
depuis 1993 par la société Ernst & Young SA.
L’auditeur responsable du mandat, le Prof. Dr.
Thomas Nösberger, est entré en fonction en
2009.
Le président du Conseil d’administration avec
le président de la direction et le directeur du
département de finances entretiennent un
contact régulier avec l’organe de révision et le
responsable de la révision interne. Sont en particulier discutés les grands projets et l’évolution des affaires. De plus, le travail de vérification et l’indépendance sont régulièrement
contrôlés. Les résultats de la vérification sont
analysés en faisant appel à l’organe de révision
et à celui de la révision interne lors de réunions
du Conseil d’administration.
Direction
La direction est responsable de la conduite des
affaires, dans le cadre du plan directeur, du règlement d’organisation par le Conseil d’administration et de la stratégie d’entreprise.
L’organisation de la direction peut être consultée en page 6.
Le président de la direction organise la conduite de l’entreprise, préside les séances de la direction convoquées régulièrement et a le droit
de donner des instructions. Les membres de
la direction lui sont subordonnés. Il assure la
liaison avec le Conseil d’administration. Les
membres de la direction qui exercent leur activité en tant que directeur d’une région assurent le contact avec le président du comité régional respectif.
Droits de participation
Les droits de participation constituent l’un des
piliers et une condition sine qua non du fonc-
tionnement d’une organisation d’entraide. En
conséquence, les droits de participation sont
multiples et plus importants que dans une
société anonyme. Ils sont exercés lors des assemblées de délégués, des assemblées régionales, des dialogues LANDI-fenaco, des assemblées des sociétés de présidents et de gérants ainsi que dans les groupes de travail
spécialisés.
L’assemblée des délégués est l’organe de décision suprême de fenaco. Les membres sont
représentés à raison d’un délégué par société
à l’assemblée des délégués. Les délégués doivent être membres des sociétaires. Les
membres du Conseil d’administration prennent part à l’assemblée des délégués sans
droit de vote.
Chaque délégué a au moins une voix. Des voix
supplémentaires sont attribuées au délégué
proportionnellement à l’activité commerciale
définie comme étant la somme des achats et
des ventes réalisés chaque année entre le sociétaire et fenaco. Chaque million de francs entamé au-dessus du premier million donne droit
à une voix supplémentaire. Aucun membre ne
détient plus de 5% des droits de vote.
Dans l’exercice du droit de vote, un membre
peut se faire représenter par le délégué d’un
autre membre, mais aucun délégué ainsi mandaté ne peut représenter plus de deux
membres.
L’assemblée des délégués prend ses décisions
à la majorité absolue des voix exprimées. Les
voix non valables et les abstentions ne sont
pas comptées.
TRAVECO
Transports SA |
Tschumi Jonas
| conducteur
de véhicules
lourds |
3ème année
d’apprentissage
51
LANDI Suisse
SA | Steiner
Carina |
employée de
commerce |
2ème année
d’apprentissage
52
Lors d’élections, le premier tour de scrutin se
fait à la majorité absolue des voix exprimées
et les tours suivants à la majorité relative. En
cas d’égalité de voix, le candidat est tiré au
sort.
Les décisions et les élections se font à main
levée, sauf si un tiers des délégués exige le
vote à bulletin secret ou si le Conseil d’administration le décide.
Les propositions des sociétaires pour la mise
à l’ordre du jour d’objets de discussion doivent
être transmises au Conseil d’administration au
plus tard 40 jours avant la date de l’assemblée,
ceci par écrit et en signalant les motifs. La date
de l’assemblée ordinaire des délégués doit
être annoncée au moins quatre mois à l’avance. L’assemblée des délégués ne peut prendre
de décisions que sur les objets figurant à
l’ordre du jour. Des sociétaires qui représentent un dixième au moins des voix de l’assemblée peuvent réclamer la convocation d’une assemblée extraordinaire des délégués en le faisant par écrit et en mentionnant le motif. Cette
dernière doit être convoquée dans les deux
mois suivant l’arrivée de la demande auprès
du Conseil d’administration.
En tant que commission de consultation pour
les affaires importantes de politique du groupe, les comités régionaux assurent une liaison
étroite entre les membres et l’administration
de fenaco. Les comités régionaux organisent
des assemblées régionales, afin d’informer les
membres dans les régions respectives, de
préparer l’assemblée des délégués et agissent comme conseiller pour les affaires futures. En principe, les présidents et les gérants des sociétés membres assistent à ces
assemblées.
Grâce à leurs groupes de travail orientés marché et service, les assemblées nationales et
régionales des gérants fonctionnent comme
une plateforme importante de gestion et de
communication pour le groupe corporatif d’entreprises.
Politique d’information
Les principes de la politique d’information figurent dans le plan directeur de fenaco à la
page 4. Au printemps ont lieu quatre assemblées régionales (informations sur l’activité
commerciale/résultats financiers; réception de
suggestions/propositions de promotion de l’activité commerciale régionale) et en juin l’assemblée ordinaire des délégués. Le rapport de
gestion est publié 20 jours au plus tard avant
l’assemblée des délégués. D’autres assemblées régionales ont lieu en hiver. Les coopératives membres (LANDI) sont en outre informées toutes les semaines par médias électroniques et médias imprimés au sujet des
activités commerciales.
Les membres de LANDI sont tenus informés
sur les thèmes actuels grâce à la «Revue UFA»
ainsi que par le magazine «LANDI-Contact»
destiné aux membres.
53
LANDI
BippGäuThal
SA | Wyss
Fabienne |
gestionnaire
du commerce
de détail |
3ème année
d’apprentissage
54
Données sur l'évaluation
des risques et la Compliance
t
r le C on
Respect
des règles internes et externes
(compliance)
Gestion
du risque
(GR)
inis
t ra
t io
n
Gestion
par la Direction
groupe fenaco
Autocontrôle
Rév is
Controlling
Gruppe
Systèmes
d’avertissement
précoces
Systèmes
de sécurité et
de qualité
S ur v
Gestion des risques
La politique des risques de fenaco décrit les
principes de base, les règles et les méthodes
de la gestion des risques qui ont été approuvés par le Conseil d'administration et la Direction. Le but de la politique des risques est une
application uniforme et consistante, de ces
principes, règles et méthodes au sein du groupe d’entreprises.
La communication de la politique en matière
des risques aux secteurs et sociétés filles se
fait par la direction, dans le cadre de plateformes institutionnalisées.
Le concept de la gestion des risques
Le point central du concept de gestion des
risques est le processus annuel de gestion des
risques. Le processus se déroule en trois
étapes:
s i o n i n t e r ne
Cette rosace permet de
visualiser le système de gestion
et de surveillance d’entreprise
responsable mise en place au sein
de fenaco. La gestion du risque en
est un des éléments centraux.
seil d ’adm
Rév i
i o n e x t er ne
s
Ge
pa
ion
Système
de contrôle
interne
(SCI)
e i l la n ce e x t e r n e
Démarrage du processus de la gestion
des risques
Chaque département du groupe fenaco a déterminé un responsable de la gestion des
risques. Ces responsables forment le «groupe
de travail de la gestion des risques du groupe
fenaco» et coordonnent les activités au sein
du groupe. Ils établissent chaque année un document de travail concernant l’évaluation des
risques dans les secteurs et les sociétés filles.
Ce document est soumit à la direction qui en
discute et qui l’approuve. La direction s’occupe
de la mise en application des principes d’évaluation des risques.
Gestion des risques dans les secteurs
et les sociétés-filles
Les secteurs et les sociétés-filles saisissent et
évaluent les risques, définissent les mesures
adéquates pour la maîtrise de ces risques et
en surveillent l’application. Les résultats de
l’évaluation des risques sont documentés dans
un rapport des risques, qui sert à évaluer et à
distinguer les risques majeurs des secteurs et
des sociétés filles.
55
Volg Detailhandels SA |
Sutter Ladina |
employée de
commerce |
3ème année
d‘apprentis sage
Rapport
Le groupe de travail «gestion des risques du
groupe fenaco» résume les résultats de l’évaluation des secteurs et des sociétés filles dans
un rapport des risques à l’attention de la direction et du conseil d’administration.
Les risques majeurs sont thématisés dans les
séances de la direction et du conseil d’administration.
tives au respect des règles internes et externes.
Sur la base de la politique en matière de Compliance, la direction a entériné un code de
conduite. Ce dernier s’applique aux principes
d’entreprise définis dans le plan directeur : fiabilité, prévisibilité, intégrité et définit comment
appliquer ces principes de direction au niveau
des collaborateurs, des partenaires commerciaux, des autorités et des collectivités publiques.
Politique en matière de Compliance
Politique de fenaco
sur les risques
Conseil
d’administration
Mise en oeuvre de la Compliance
La documentation, l’exécution, le contrôle et
le développement de la Compliance sont du
ressort des responsables des secteurs et des
sociétés-filles, avec le soutien du service de
Compliance central de fenaco.
Le Conseil d’administration a la responsabilité
générale de la gestion du risque à fenaco
Concept
de gestion
du risque
La Direction veille à
la mise en œuvre et à l’application
Direction
Concept directeur
concernant
la gestion
du risque
56
Secteurs et sociétés-filles
Les SSF (secteurs et sociétés
filles) ont la responsabilité
principale de la mise en œuvre
et de l’application.
Soutien à travers le groupe de travail fenaco-RM
La base de la politique en matière de Compliance dans le groupe fenaco est le «code fenaco»
(Organisation et contrôle des organes de direction dans la coopérative d‘entraide), approuvé par le conseil d’administration. La politique
en matière de Compliance définit les divers
principes, règles et méthodes autorisées rela-
Aperçu du système de gestion
du risque appliqué au sein de
fenaco avec les trois niveaux de
responsabilité présentés au
sein de la pyramide ainsi que
les composantes correspondantes du système de gestion
du risque : politique du risque,
concept de gestion du risque et
concept directeur de gestion du
risque. Chez fenaco, la gestion
du risque est appuyée et suivie
par le groupe de travail Gestion
du risque fenaco.
Pour assurer l’application du code de conduite,
des formations sont proposées aux cadres
des secteurs et des sociétés-filles par le service de Compliance. L’enseignement est effectué par des collaborateurs cadres compétents, en tenant compte des spécificités et
des besoins des branches respectives et des
lieux de travail.
Les collaborateurs sont encouragés à rapporter
de possibles infractions ou violations en matière de Compliance auprès de leurs supérieurs. Si un collaborateur désire se confier à
un service neutre, sur une base confidentielle,
il peut s’adresser au Service du personnel de
fenaco. Une procédure standardisée est en
place qui règlemente ce type de communications. Les collaborateurs qui rapportent de possibles infractions n’ont pas à craindre de sanctions ni d’autres inconvénients.
LANDI Suisse
SA | van der
Heemst David |
logisticien |
1ère année
d’apprentissage
Présentation du rapport
Le groupe de travail «gestion des risques
fenaco» établit un rapport annuel sur les activités et les constatations à l’attention de la direction et du conseil d’administration. Ce rapport est présenté et discuté durant les séances
de direction et du conseil d’administration.
57
LANDI Suisse
SA | Van der
Heemst David
| logisticien |
1ère année
d’apprentissage
58
Rapport sur le
développement durable
59
Les sept thèmes de fenaco
sur le développement durable
Il y a un an, nous avions annoncé que nous allions montrer, en toute transparence, notre
parcours concernant la durabilité. C’est chose
faite, avec cette nouvelle édition de notre Rapport en matière de développement durable.
Des jalons sur notre chemin
Etablir un rapport sur le développement durable selon les standards du GRI (Global Reporting Initiative) est un vrai défi, surtout pour
fenaco, un groupe coopératif qui dénombre 80
Secteurs et Sociétés filles aux structures complexes et aux activités diversifiées. Nous avons
décidé de rédiger notre rapport dès à présent
en conformité avec les lignes directrices internationales GRI version 4.0.
La collaboration et le consensus interne sur
nos réflexions sont plus importants à nos yeux
que des réussites rapides et des rapports étendus. L’année 2013 a été placée sous le signe
de la définition de nos thèmes-clé en matière
de durabilité. Dans un processus collaboratif
et consultatif, nous avons répertorié les sept
thèmes fondamentaux qui revêtent une grande importance pour nous dans le secteur du
développement durable: contexte du marché,
société, responsabilité entrepreneuriale, collaborateurs, sols et alimentation, mobilité, énergie et climat. Ces sujets nous tiennent particulièrement à cœur et sont au centre des attentions de fenaco, depuis sa création.
Ces sujets sont au centre de nos futures ambitions. Par des pictogrammes avec des commentaires résumés et des explications plus
détaillées, nous vous faisons découvrir ces
thèmes plus avant.
Votre opinion nous importe
En addition aux thèmes principaux, le dialogue
avec vous et avec les autres parties prenantes
nous tient à cœur. Ici aussi, nous recherchons
le dialogue «de l’intérieur vers l’extérieur» avec
les parties concernées. Les agriculteurs, les coopératives LANDI et nos collaborateurs sont
particulièrement importants à nos yeux. Dans
ce contexte, nous avons effectué un sondage au
sein de ces trois groupes au début de 2014. Fidèles à notre maxime («nous sommes proches
60
Martin
Keller
de nos clients») les attentes de ces derniers
nous intéressent particulièrement. Finalement
nous prévoyons de dialoguer avec d’autres
groupes d’acteurs non moins importants: les
fournisseurs, l’Etat et les collectivités. Des
consultations internes et un travail de Bachelor
externe nous ont indiqué comment attribuer la
priorité aux divers groupes individuels.
Nos défis en 2013
Dans un contexte de marché toujours aussi
tendu, les thèmes suivants ont occupé le devant de la scène en matière de développement
durable:
• Renouvellement de la convention des objectifs CO2 avec la Confédération, en tenant
compte de l’ensemble des entreprises faisant partie du groupe fenaco
• Etablissement, formation et application d’un
code de conduite relatif à la Compliance
• Approfondissement et activités pour réduire
le gaspillage alimentaire (Food Waste).
• Développement minutieux d’un Programme
de Stagiaires/Trainees et d’apprentis. C’est
à ces derniers que nous dédions la nouvelle
présentation imagée figurant dans ce rapport de gestion.
Perspectives 2014 à 2015
Les dialogues des parties prenantes seront au
centre de nos efforts concernant la durabilité.
Nous allons également définir les premiers indicateurs de performance concrets et les publier. La présentation de notre rapport de gestion est restée inchangée depuis des années,
tandis que les attentes et les exigences en matière d’information, pour leur part, ont évolué en
permanence. C’est pourquoi nous prévoyons
de «relooker» complètement notre rapport de
gestion 2014, de le développer au niveau graphique et d’adapter les contenus, pour mettre
en place de nouvelles normes. Nous tenons à
publier un rapport intégré de l’ensemble des
activités coopératives, avec, pour objectif, d’informer de manière équilibrée sur les performances et les résultats commerciaux, écologiques et sociaux de notre groupe.
Dr. Martin Keller
Président de la direction
La voie sur le développement durable
Indicateurs GRI
Stratégie
Objectifs annuels
Schéma GRI
élément 1 – 6
Bottom up
Elaboration au sein de l’équipe de projet à
l’attention de la Direction respectivement de
l’organe de pilotage
• Elaboration de la méthodologie GRI
• Identification des points forts thématiques
• Sélection des groupes-cibles
• Dialogue avec les groupes-cibles
• Définition des indicateurs de performances
• Collecte de données/présentation
• Méthode/approche de gestion
• Formation et sensibilisation
Inclure le processus GRI dans le circuit des
responsabilités de fenaco
Le processus formel de la présentation du rapport GRI reçoit un large soutien chez fenaco
Rapport sur
le développement
durable
Top down
Instruction des membres de la Direction des
sociétés-filles et des secteurs à l'attention des
cadres et des détenteurs de fonction-clé
• Répartition des indicateurs sur les USC/SSF
• Intégration dans les objectifs annuels des USC
• Equilibre des objectifs économiquesécologiques-sociétaux
• Lancement des activités durables correspondantes
• Participation des détenteurs de fonction-clé
• Comparaison objectif-effectif-objectif
• Contrôle de résultat, correction
• Rapport et communication
par l’inclusion et la participation de tous les
Secteurs et des Sociétés filles à l’équipe de
projets. L’organisation de projets permet d’assurer le contact direct avec la direction, par le
biais des comités directeurs. Dû à la taille et à
61
l’envergure de fenaco, ce processus prend
néanmoins un peu plus longtemps que prévu,
entre autres parce que cette occasion est souvent saisie pour faire participer les concernés
dans les processus de communication.
fenaco introduira à l’avenir les nouveaux objectifs et indicateurs sur la durabilité à travers
les outils directeurs que sont la «Stratégie
d’entreprise» et les «Buts annuels» (Top
down). fenaco n’a pas besoin pour cela de
créer de nouvelles structures et de nouveaux
outils pour s’adapter, ni de procéder à des
changements importants au niveau des démarches et des processus.
Dialogue avec les acteurs concernés
Les dialogues avec les acteurs concernés (Stakeholders) sont un élément central de la méthodologie GRI et sont classiquement utilisés
lors d’une conversation claire et bien structurée, mais aussi indirectement, par des questionnaires écrits ou des sondages par téléphone. Plus d’informations sur les dialogues
avec les parties prenantes concernées sous la
rubrique «gouvernance d’entreprise responsable», page 64
Les sept principaux thèmes en matière
de développement durable
Dans le processus participatif incluant les entreprises de fenaco, les «nuées de sujets» diffuses du rapport sur le développement durable
de l’an dernier ont pris des formes plus
concrètes. Plus d’une centaine de sujets individuels ont été rapportés, évalués, triés par
priorités et sélectionnés. Grâce à une méthode d’évaluation statistique expressément développée dans ce but, basée sur la fréquence
d’occurrence, la réduction des thèmes et le tri,
nous avons pu trouver un consensus et
concentrer les thèmes en sept points essentiels en matière de développement durable:
(voir page 63).
62
Survol des prestations et indicateurs
Pour la définition des indicateurs GRI, fenaco
devra tout d’abord disposer de la récapitulation des activités en matière de développement durable mises en œuvre jusqu’ici. En
2014, une récapitulation des prestations durables des dernières 10 années et celles qui
sont planifiées jusqu’à fin 2015 seront présentées. C’est sur cette base et sur celle des
résultats des dialogues des acteurs impliqués
qu’aura lieu la définition des indicateurs et des
valeurs-cibles dans les processus propres à fenaco, en partant de la base.
Dû à nos engagements envers la Confédération (convention d’objectifs CO2 2008 – 2012 et
2013 – 2017), les premiers indicateurs pour l’année de l’exercice 2013 ont été fixés provisoirement. Plus d’informations sur les indicateurs
sous la rubrique «Energie & climat», Page 69.
Notre bilan après un an de
méthodologie GRI
La systématique GRI et le traitement des
thèmes principaux ont entraîné un «ordonnancement et une prise de conscience» dans
le domaine complexe du développement durable. Les défis actuels dans les affaires courantes peuvent être assignés, dans un contexte global de durabilité, par exemple au thème
du gaspillage alimentaire (Food Waste), de la
biodiversité, du nouveau rôle de l’agriculteur
comme «énergiculteur» etc. Tous sont en train
de prendre conscience que de nombreuses activités, voire pratiquement toutes, sont en relation avec le développement durable (actions
favorables ou délétères). Un autre effet de ces
sept thèmes principaux de fenaco est l’engagement de la haute direction à fournir des
preuves des prestations dans ces domaines,
correspondant à nos exigences futures.
Les sept thèmes principaux
de fenaco
fenaco, en tant que groupe d’entreprises actives à large échelle dans le commerce agricole et la production alimentaire, est directement concernée par les thèmes globaux de la
durabilité mais aussi directement impliquée,
par le principe de causalité, puisqu’elle génère elle-même des impacts commerciaux, écologiques et sociaux.
Contexte du marché
Nous renforçons continuellement notre
position sur le marché avec des produits
alimentaires suisses innovateurs.
nous
• «de la terre à la table»
entendons • Toute la chaîne de valeur ajoutée
par là
• Une agriculture compétitive
• Organisée en coopératives
• Utiles pour les membres et les
propriétaires
• Proches de nos clients et de leurs
besoins
• Coopération en partenariat avec les
fournisseurs et les clients
• Utilisation ciblée des ressources et
exploitation de nos potentiels
Notre
ambition
Toutes les activités dans le contexte du marché se trouvent dans le chapitre «Rapport de
gestion», page 13.
Société
Nous nous engageons pour des
structures économiques régionales
concurrentielles et un approvisionnement
approprié dans les régions rurales.
Nous
• «Natürlich nah»
entendons • Approvisionnement de base dans
par là
les campagnes
• Postes de travail et perspectives
d’avenir dans les régions à caractère
rural en Suisse
• Liens avec les agriculteurs et les
paysannes et proximité avec les
consommateurs
• Perception positive de la population
urbaine
• Besoins modifiés en raison de
l’évolution démographique
• Engagement en faveur de
la philosophie coopérative
Notre
ambition
fenaco en tant qu’employeur
fenaco emploie actuellement 9200 collaborateurs et forme en plus près de 500 apprentis.
Conjointement avec ses LANDI membres, fenaco fournit des postes de travail à plus de
13 000 personnes et à plus de 900 apprentis.
Le groupe fenaco-LANDI contribue de manière importante au développement économique
en tant qu’employeur dans les régions rurales.
Le commerce de détail Volg et LANDI emploie
presque la moitié des collaborateurs du groupe fenaco-LANDI. Des magasins de village attrayants, implantés dans toutes les régions rurales, tissent et renforcent les liens entre les
habitants. Dans les points de vente régionaux,
les valeurs principales sont les bonnes relations clientèle, par les contacts directs et la
proximité émotionnelle (le service au client).
La nature des coopératives
fenaco s’engage activement au sein de la communauté d‘intérêts des entreprises coopératives (IGG). L’association IGG vise à la promotion interdisciplinaire et scientifique du système coopératif, en tenant compte de toutes les
parties prenantes. En particulier, la recherche
et l’enseignement devraient être soutenus à
l’Institut de droit des affaires de l’Université de
Lucerne. D’autres coopératives nationales
comme La Mobilière, la Banque Raiffeisen,
Mobility Car Sharing, Coop, Coopératives d’habitation suisses, Migros (MGB), ReKa, Suisa,
ont également adhéré à l’IGG.
fenaco est convaincue que le système coopératif est, par définition, mieux adapté pour promouvoir le développement durable d’une entreprise, en tout cas mieux qu’une société anonyme cotée en bourse, où les affaires sont
souvent orientées vers le profit à court terme
pour leurs actionnaires. Au-delà de leurs activités d’entreprises centrales, les coopératives
ont une valeur pour la société et pour ses
membres, difficilement définissable avec les
chiffres clés.
63
Projet pilote: établissement du rapport de
gestion coopératif intégré
Un des souhaits de fenaco est de tenir compte des particularités de la forme juridique de la
coopérative également dans l’établissement
du rapport de gestion. C’est pour cette raison
qu’elle désire instituer, à l’avenir, un «Reporting
intégral » qui prendra en considération les trois
dimensions du développement durable en tant
que domaines d’activité fenaco à pied d’égalité et rendra compte des résultats.
Ce rapport de gestion 2013 devrait donc être
le dernier sous sa forme habituelle. Le rapport
financier, une forme particulière d’établissement de rapport pour les coopératives, de même que le rapport en matière de développement durable, seront rassemblés dans le rapport de gestion dès 2014. fenaco lancera un
projet dans ce sens, vers mi-2014, avec le soutien de l’organe de révision Ernst & Young et
d’experts externes.
Génération
AUJOURD ‘HUI
Economie
Ecologie
Génération
DEMAIN
Société
«De nombreuses entreprises suisses ont reconnu
la nécessité d’intégrer les aspects du développement durable dans leurs activités. De ce fait, de
plus en plus d’entreprises établissent un rapport
qui ne tient pas seulement compte de leurs
performances financières mais aussi des aspects
socio-écologiques et de leur développement»
(citation Ernst & Young, étude de 2013 «Etablissement de rapports en matière de développement
durable des plus grandes entreprises suisses»)
64
Gouvernance d’entreprise responsable
Nous soulignons notre attachement
à une direction d’entreprise et à des
activités transparentes et responsables.
Nous
• Collaboration coopérative
entendons • Indépendance
par là
• Commerce fiable et prévisible
• En conformité avec les lois
• Approvisionnement et commerce
équitable
• Standards volontaires
• Information transparente et proactive
• Dialogue avec les groupes concernés
• Code de conduite & lignes directrices
Notre
ambition
Gouvernance d‘entreprise
Le plan directeur et les valeurs de fenaco sont
traditionnellement bien développés et fortement ancrés dans la culture de l’entreprise.
Avec sa forme juridique de coopérative, son
objectif de soutenir les agriculteurs suisses
dans le développement économique de leurs
entreprises et la concentration des activités
dans les régions rurales, fenaco est bien placée et remplit toutes les conditions pour une
gestion d’entreprise responsable, tournée vers
le développement durable.
Plus d’information à ce sujet sous chapitre «Indications pour l’évaluation des risques et la
Compliance», page 55.
Dialogue avec les acteurs concernés
(Stakeholder-Dialogue)
L’objectif de ce dialogue est de chercher à établir quelle est l’opinion des acteurs impliqués
sur les activités de développement durable de
fenaco, comment ces activités sont perçues,
pour quels thèmes il y a conformité ou rejet et
quelles activités communes ou idées seraient
réalisables à l’avenir.
Au moyen d’une méthode ressemblant à celle qui a consisté à dégager les thèmes principaux, les plus importants acteurs pour fenaco
et pour ses entreprises ont été sélectionnés et
triés par priorités. Les résultats d’un travail de
Bachelor effectué pour fenaco a contribué à
clarifier la systématique et a apporté un deuxiè-
me éclairage dans ce domaine. Les dialogues
des acteurs concernés ne représentent pas
une action unique mais seront réalisés régulièrement, à l’avenir. Pour 2014, des dialogues
initiaux se tiendront dans un «cercle restreint»,
dans l’entourage de fenaco. Au cours des années suivantes, les dialogues se poursuivront
avec d’autres cercles de clients importants,
des partenaires d’affaires et d’autres acteurs
économiques et publiques.
Au moyen d’un grand questionnaire en ligne
externe, effectué en février 2014 par un institut de sondages d’opinions et portant sur les
7 thèmes principaux, une enquête a été menée pour établir les rôles de fenaco en matière de durabilité. Les groupes suivants ont été
sondés:
• env. 1300 agriculteurs actifs
(participation 14 %)
• env 200 gérants de coopératives LANDI
(participation 47 %)
• env. 200 cadres supérieurs de fenaco
(participation 73 %)
• env. 450 collaborateurs de fenaco avec
une adresse PC individuelle
(participation 55 %)
• env. 500 collaborateurs fenaco sans PC
(participation 39 %)
Tous les groupes ciblés ont été choisis selon
le principe aléatoire en tenant compte des rapports de représentation comme région linguistique D/F, taille de l’entreprise, nombre
de collaborateurs, sexe, etc. Les résultats
n’étaient pas encore connus au moment de
l’impression de ce rapport de gestion.
Collaborateurs
LANDI
Agriculteurs
Les trois groupes-cibles du sondage 2014.
Collaborateurs
Nous sommes un employeur orienté
vers l’avenir, ouvert et attractif
pour des collaborateurs ambitieux.
Nous
• Organisation en réseau avec commuentendons nication ouverte et respectueuse
par là
• Culture de conduite orientée sur
les valeurs, le partenariat, les solutions
et adaptée aux situations
• Collaboration entrepreneuriale et
possibilités d’interactions
• Nos colaborateurs sont reconnus,
acceptés et en sécurité
• Encouragement de nos compétences
de conduite par des programmes de
formation complémentaire interne avec
nos propres cadres
• Sécurité du travail et protection
de la santé
• Conditions d’engagement correctes,
équitables et concurrentielles
Notre
ambition
Des places de travail attrayantes
fenaco considère que la promotion des cadres
est une clef de succès dans un marché où les
prix sont sous pression et la concurrence est
rude. Le potentiel de gestionnaires clientèle
motivés ou d’une équipe de production efficace n’est souvent pas reconnu à sa juste valeur.
fenaco propose aux collaborateurs qui font
preuve d’ambition des opportunités de développement captivantes, comme le démontre
l’exemple des secteurs spécialisés Agro et
Produits alimentaires:
Dans le Secteur production végétale et alimentation animale, après la formation de base d’agriculteur ou d’exploitant agricole, la filière de formation propose une progression
vers l’agro-commerçant ES, l’agro-technicien
ES, le maître agriculteur ou l’ingénieur agronome HS ou HES. On retrouve les agro-vendeurs et les logisticiens dans pratiquement
toutes les LANDI et tous les Secteurs (UFA,
semences UFA, Landor) qui acheminent des
marchandises dans les deux sens, depuis et
vers les agriculteurs.
L’industrie alimentaire de fenaco offre un
champ d’activités polyvalent et vaste. Relevons, entre autres, les secteurs contrôles de
qualité, laboratoire, gestion de la qualité, cer65
66
tifications, droit et exigences légales des denrées alimentaires, développement de produits,
responsables de production et de technologie,
qui engagent du personnel hautement qualifié. Chaque branche, que ce soit celle des produits surgelés ou des produits frais, de la viande ou des boissons, offre une variété d’opportunités de travail qualifié et des conditions
attrayantes dans les technologies de transformation. Environ 60 ingénieurs de produits alimentaires travaillent dans l’industrie alimentaire, dont des ingénieurs de la branche agronomie et sciences de l’environnement.
Prévention santé au travail
Les mesures de prévention santé au travail
sont continuellement développées avec une
approche proactive. fenaco offre actuellement
à tous ses collaborateurs de plus de 50 ans un
chèque-test de santé gratuit. Volg Konsumwaren AG a fixé un objectif de santé individuel
avec les collaborateurs, dans sa convention.
En sus, un projet-pilote a démarré chez deux
sociétés filles, utilisant un outil de prévention
en matière de santé.
Le thème Prévention santé au travail est abordé dans le rapport de situation dès la page 13.
Soutien aux collaborateurs et aux cadres
Le groupe fenaco-LANDI dispose de sept secteurs de formation interne autonomes. Ce sont
l’Académie Volg, le Forum LANDI, LANDI Arena, le secteur de formation Energie, la Sécurité au travail, LANDI Fiduciaire et fenaco competent. Depuis 2013, les offres et la teneur des
secteurs de formation sont établis en concertation et en coordination avec «LANDI competent». Avec la maxime «coopération et indépendance», LANDI competent propose aux collaborateurs des LANDI des cours efficaces,
répondant spécifiquement aux besoins. Ils
transmettent les connaissances les plus récentes, alliées à de hauts standards de qualité.
fenaco est en train d’élaborer un concept de
soutien ciblé aux collaborateurs et un programme pour les diplômés et les stagiaires.
Un programme de Stagiaires/Trainees poursuit
l’objectif d’offrir à des jeunes employés qualifiés l’opportunité de trouver leur place dans les
secteurs commerciaux chez LANDI ou d’accéder au monde professionnel par des stages
techniques, axés sur des projets.
Pour plus d’informations sur ce thème, voir le
chapitre Instruments pour la réussite du démarchage de marché, page 35.
LANDI competent – coordonne la formation
continue et le perfectionnement des LANDI,
page 39.
Le système éducatif dual, un facteur de succès, page 42.
Extension de la formation des cadres et encouragement de la relève, page 43.
Collaboration avec les partenaires sociaux
fenaco entretient de bonnes relations avec les
partenaires sociaux, notamment les Syndicats
UNIA et SYNA et a renouvelé avec eux en 2012
la convention collective de travail, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 et valable pour 3 ans.
Information transparente des collaborateurs
L’information ouverte et transparente aux collaborateurs s’est développée en 2013, aboutissant à un magazine d’information de 48
pages à parution biannuelle, largement distribué à tous les collaborateurs et retraités, ainsi qu’un portail d’infos sur l’intranet de fenaco,
avec des nouvelles du jour et des informations
pertinentes sur l’évolution et les activités du
groupe et des entreprises.
Sols et alimentation
Nous encourageons le développement
de l’agriculture et nous nous engageons
pour un paysage cultivé, la diversité
biologique et la sécurité alimentaire.
Nous
• Consils/Encadrement sur place
entendons • Compétence de formation et dans
par là
les domaines spécialisés
• Coopération dans la recherche
• Variétés et produits innovants
• Labels reconnus et standards
• Certifications de qualité
• Projets d’avenir
• Utilisation efficiente des ressources
pour la production
• Compétence internationale
Notre
ambition
Agroforst
biodiversité
captage
de carbone
brise-vent
diversification
des productions
lutte contre
l’érosion
activité
biologique
des sols
épuration
des polluants
matière
organique
rétentions
d’eau
pompe à
nutriments
Le projet "Agroforst" associe les plantations
d'arbres à haute tige avec des sous-cultures telles
que les céréales, les baies et les légumes.
Projet-pilote «Agroforst»
Le terme «Agroforst» (ou agriculture agroforestière) désigne un mode d’exploitation des
terres agricoles associant les plantations
d’arbres avec les cultures ou les pâturages. En
Suisse, depuis quelques années, certains agriculteurs innovateurs ont reconverti leurs surfaces agricoles à Agroforst. Ils combinent des
vergers à hautes tiges avec l’implantation de
cultures telles que céréales, arbustes à baies
ou légumes.
Cette technique est encore relativement peu
connue, en Suisse, qui ne compte qu’une douzaine environ de champs expérimentaux de
modeste taille.
La société-fille de fenaco frigemo à Cressier a
lancé, conjointement avec les partenaires de
projet Unilever-Knorr, Agridea et l’agriculteur
David Steinmann de Cressier a initié un projet
innovateur sur une parcelle de 1.5 ha. Avec la
plantation de 54 arbres à haute tige en plein
milieu des champs (cerisiers sauvages, cerises
de table et cerises à distiller, pommiers et poi-
riers) sous lesquels prospèrent des cultures
des champs telles que légumineuses fourragères, colza et céréales.
L’idée qui sous-tend Agroforst est de combiner
les éléments arbres et cultures, de manière à
profiter de leurs synergies positives, sans
pertes de rendement notables des cultures
sous-jacentes. L’arbre est en compétition avec
les sous-cultures pour les nutriments. Par
conséquent, il s’enracine plus profondément,
protégeant les sols de l’érosion et améliorant
la captation de l’eau ainsi que la fertilité du sol,
à long terme. En complément aux sous-cultures, des fruits et ultérieurement, le bois des
arbres peuvent être récoltés et exploités. Un
atout supplémentaire est que des subsides
peuvent être perçus grâce aux arbres.
L’installation pilote est contrôlée et analysée
scientifiquement par Agridea, qui fait ainsi une
contribution importante pour l’innovation dans
l’agriculture.
Notre engagement contre le gaspillage
alimentaire (Food Waste)
fenaco participe activement au groupe de travail Food Waste de l’OFAG, entre autres à un
groupe de travail qui tente de trouver des solutions au gaspillage alimentaire, conjointement
avec des organisations d’aide comme «Table
couvre-toi», «Schweizer Tafel» et Caritas.
En tant que représentante de toute la chaîne
alimentaire et d’élément de liaison entre le
champ à la table («de la terre à la table»),
fenaco est prédestinée à contribuer à des solutions constructives, avec la participation du
commerce de détail, de l’Union Suisse des
Paysans, de l’OGG (Société d’économie et
d’utilité publique du canton de Berne), des associations des branches FIAL et SWISSCOFEL, et des institutions déjà citées plus haut.
De toutes nouvelles pistes peuvent être explorées en remettant en cause les façons de
penser qui ont prévalu jusqu’ici. Souvent, le recyclage le plus «avantageux» est celui de l’alimentation animale (engraisseurs de porcs) ou
le chemin vers l’installation à biogaz. Des projets-pilote chez frigemo ont montré qu’avec une
charge de travail supplémentaire tout à fait ac67
ceptable de tri et d’emballages spéciaux, il est
possible de revaloriser des produits dans la
chaîne de l’alimentation humaine, en faisant
des dons aux organisations qui viennent en aide aux démunis. Avec un surcoût de seulement
200 francs, des produits de pommes de terre
surgelés, avec de minimes défauts optiques,
peuvent être emballés et donnés gratuitement,
représentant une valeur effective d’environ
CHF 4000.--. Diverses sociétés-filles de fenaco,
dont Volg, frigemo, Ramseier etc., font déjà partie de ces donateurs fiables et fidèles.
Travail de Master sur le thème du gaspillage alimentaire (Food Waste)
Un étudiant du HAFL Zollikofen accomplit actuellement sur mandat de fenaco un travail de
mémoire pour son Master, intitulé « Pertes alimentaires du champ au chariot ». Il en calcule
les coûts, établit les mesures d’évitement et
leur impact sur la base de l’exemple de la chaîne de valeur ajoutée de la pomme de terre.
Le but de ce travail est de développer un outil
à l’aide duquel les acteurs pourront connaître
les pertes alimentaires, le long de la chaîne de
plus-value et chiffrer les coûts directs et indirects liés à ce gaspillage. Cet outil devrait faciliter les décisions liées à la gestion alimentaire. Les acteurs sont encouragés à participer
aux débats qui sont en cours actuellement. Il
est également envisageable que des mesures
adéquates puissent être appliquées sur place,
après les révélations des résultats, pour éviter
les pertes de produits alimentaires.
Dans le cadre de ce travail de recherche, les
questions suivantes sont examinées:
• A combien se chiffrent les coûts générés par
les pertes d’aliments?
• Comment ces coûts sont-ils couverts/pris en
charge?
• Quelles possibilités d’éviter les pertes alimentaires existent le long de la chaîne de
plus-value?
• Quelle est l’utilité d’éviter les pertes alimentaires dans les diverses étapes de la
chaîne de plus-value?
• Quelle est l’utilité de l’application de mesures au niveau de l’évitement des coûts du
gaspillage alimentaire et l’utilité pour les décideurs?
Pour maintenir la relation avec la pratique, l’étudiant du programme Master a accompagné les Secteurs fenaco suivants, le long de la chaîne de valorisation, dans des stages pratiques de courte durée:
Culture
• Producteur de p.d.t. de
consommation
• Producteur de p.d.t.
de transformation
• Producteur de légumes
• Producteur de blé
• Batteur de céréales salarié
Production
Stockage et logistique
• frigemo production,
• Volg Konsumwaren SA,
Cressier
Winterthour
• Steffen Ris SA, Utzensdorf
• frigemo Produktion,
Zollikofen
• Centre collecteur GOF
• Ramseier Suisse SA,
Sursee
• Obsthalle Sursee
Commerce de détail
• Volg Detailhandels SA,
Winterthour
• Magasin Volg,
Gunzgen (ZH)
Les résultats du travail de Master seront connus dès mi-2014 et feront l’objet
d’analyses plus approfondies
68
Energie et climat
Nous utilisons l’énergie avec efficience;
nous réduisons les émissions de CO2
et promouvons l’usage et la diffusion
des énergies renouvelables.
Nous
• Fixation d’objectifs CO2 volontaires
entendons • Mesures d’efficience énergétique
par là
• Les investissements sont évalués par
rapport à leur pertinence énergétique
et à des critères de coûts de l’énergie
• Utilisation d’énergies renouvelables
dans l’agriculture
• Technologies innovantes
• Propres équipes de compétences
• Collaboration avec les autorités
et la recherche
Notre
ambition
Emissions CO2 directes, période
2008 – 2012 (G4-EN15)
Les 15 plus grands Secteurs et Sociétés filles
qui génèrent au-delà de 80 % des émissions
CO2 de combustibles ont conclu pour la période 2008 à 2012 une nouvelle convention d’objectifs CO2 avec la Confédération.
Les autres sites observaient auparavant leur
consommation d’énergie fossile directe et calculaient les équivalents CO2 dans un Reporting d’énergie interne.
Dans ce contexte, seuls 90 % de tous les Secteurs et des Sociétés filles y étaient représentés, ce qui ne correspond plus à l’ensemble
des critères des nouvelles limites du système
concernant l’établissement du rapport sur le
développement durable dès 2013. Malgré cela, les valeurs indices CO2 ci-après sont présentées, pour la période 2008 – 2012, pour donner un ordre de grandeur des émissions de gaz
à effet de serre précédentes de fenaco.
Trajectoire de réduction des émissions
CO2 pour combustibles, 2013 à 2020
(G4-EN19)
Pour la nouvelle période 2013 – 2020 et les objectifs de réduction CO2, des nouvelles valeurs
limite ont été fixées et la participation des Secteurs et Sociétés filles concernés a été ajustée pour correspondre exactement au champ
d’application du rapport comptable et du développement durable. Toutes les entreprises
de fenaco avec un taux de participation de >
50 % sont inclues dans la nouvelle convention
d‘objectifs globaux.
Dans son ordonnance sur le CO2, l’Office fédéral de Environnement (OFEV) limite les
émissions des combustibles à un total de
285 523 t CO2-eq pour la période de
2013 – 2020. La feuille de route pour la diminution des carburants est illustrée dans le
schéma suivant (voir tableau page 70).
Gestion de l’énergie applicable aux nouveaux investissements
Un important instrument de gestion et de réduction de consommation d’énergie de fenaco
est la procédure qui s’applique aux nouveaux
Emissions CO2 directes, période 2008 – 2012 [Tonnes CO2-eq]
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Carburants
2008
Combustibles
2009
2010
2011
2012
69
Trajectoire de diminution des émissions CO2 des combustibles, période 2013 – 2020 [Tonnes CO2-eq]
45 000
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
Réduction –15 %
investissements. Jusqu’en 2009, les investissements étaient considérés uniquement sous
l’angle de la rentabilité, d’où la variante la plus
économique, qui remplissait les critères voulus, était choisie en premier. Nous savons
maintenant, tout particulièrement grâce aux
paramètres d’efficience énergétique, que l’investissement le moins onéreux n’est pas toujours celui dont la technologie est la plus économe en énergie.
Un outil de calcul idoine, développé chez
fenaco, permet de calculer les coûts de l’énergie sur le cycle de vie complet de d’une installation (en règle générale, 20 à 40 ans) pour
un investissement donné. On inclut également
dans les calculs pour la période d’utilisation, la
hausse des prix de l’énergie prévisible.
Après une phase-test de 2 ans, fenaco a rendu obligatoire le calcul LEK pour le processus
des investissements LEK-pertinents pour les
bâtiments et les installations, dès 2013.
Un simple graphique montre clairement la part
des coûts liée à l’investissement (jaune), et
celle liée à l’énergie, pour le cycle de vie complet de l’installation (vert). On remarque ainsi
aisément, bien souvent, qu’un investissement
supplémentaire modeste dans des technologies efficaces et innovantes entraîne dans son
sillage une baisse des coûts de l’énergie significative. Cet outil permet à fenaco de prévoir et d’atteindre à long terme les nouveaux
objectifs l’efficacité visés.
70
Cet exemple illustre deux variantes d’une installation de récupération de chaleur par rapport
à une installation existante. Un faible investissement dans une pompe à chaleur (jaune) permet une réduction globale des coûts de 22 %
et une réduction d’émissions correspondante,
comparée à la situation actuelle.
Plus d’informations sur le thème «Energie et
climat» voir «Efficience d’énergie en tant que
facteur de compétitivité, page 46.
Coûts totaux sur la durée de vie [KCHF]
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
Variante 1
Variante 2
Variante 3
Ecart par rapport à la variante le plus chère:
– Variante 2: – 8 %
– Variante 3: – 22 %
Coûts d’investissement
Coûts de l’énergie
Coûts CO2
Mobilité
Nous réduisons les retombées sur
l’environnement dues aux transports
et à la mobilité professionelle, là où
c’est économique
Nous
• Optimisation des transports
entendons • Maintien de la part du transport
par là
par le rail
• Entretien des infrastructures
ferroviaires propres
• Outils modernes pour la gestion
des transports.
• Fixation de buts volontaires
• Réduction de l’énergie utilisée par
quantité transportée
• Eco-standards pour l’achat de véhicules
• Conduite économe (Eco-Drive)
• Réduction du trafic professionnel
par le recours aux outils modernes
de communication
Notre
ambition
Mesures pour diminuer l’impact écologique
des produits et des services (G4-EN27)
Transport par train dans des conditionscadres difficiles
fenaco exploite sa propre flotte avec Traveco
Transport SA, qui sillonne les routes avec environ 300 gros véhicules utilitaires. Des transports plus volumineux tels que des céréales,
des matières premières fourragères, des engrais et diverses autres matières agricoles sont
transportées par voie ferrée, là où cela s’avère possible. Grâce à une convention d’objectifs
CO2 volontaire avec la fondation centime climatique, pour la période de 2008 à 2012, les
subventions reçues ont contribué en grande
partie à entretenir l’infrastructure ferroviaire du
Evolution du mode de transport 2008 – 2012
[millions de tonnes]
900
600
300
0
2008
2009
Transport par la route
Transport par le rail
2010
2011
2012
fret (transbordement, rails, aiguillages) sur les
propres sites de fenaco et à maintenir l’acheminement par le rail.
La possibilité de transporter d’autres marchandises non accompagnées, avec des nouvelles
destinations, est étudiée en permanence, en
combinant la route et le rail. Pour Traveco, le
temps de chargement/déchargement par les
opérateurs ferroviaires est le facteur qui limite
le développement et l’extension du transport
des marchandises par le train. Conserver la part
actuelle de 12 % pour le transport marchandises par le rail est donc déjà un défi en soi.
Technique télématique de pointe
pour la gestion de la flotte
Après l’avoir testée chez Traveco Transporte
SA, fenaco a décidé d’appliquer à son propre
parc de poids-lourds la gestion par dispositifs
télématiques soutenu par GPS. Cette technologie sert à la gestion des véhicules, au moyen
de la carte routière digitale, de l’enregistrement des informations sur les trajets, de l’information sur l’entretien du véhicule et sur le
comportement de conduite autoroutière du
chauffeur ainsi que par la saisie des horaires.
Les avantages évidents sont une économie de
carburant de l’ordre de 5 %, un effet positif sur
l’entretien et les contrôles du véhicule et une
meilleure gestion du temps de travail, des
pauses et du repos des chauffeurs. L’utilisation
de cette technologie de pointe est assortie
d’une formation des chauffeurs en conduite
«Eco-Drive», soutenue par l’appui des donnéestélématiques.
Renouvellement du parc de véhicules par
les technologies les plus avancées
Les nouveaux investissements en véhicules
utilitaires lourds se font de manière consistante en privilégiant la catégorie la plus
«propre» disponible sur le marché. Actuellement, ce sont les véhicules classés en catégorie Euro 6 pour les émissions de gaz
d’échappement.
Plus d’information sur le thème «Mobilité»
sous «Utilisation rigoureuse de la télématique», page 33.
71
fenaco est membre, initiatrice ou appuie
des initiatives dans le domaine du développement durable
En plus des affiliations et des initiatives déjà
existantes (voir rapport de gestion 2012, page
60) d’autres initiatives encore ont été menées
à bien durant l’année de l’exercice (la liste indique les principales, sans être exhaustive):
• Membre du groupe de travail «Economie
verte» de l‘OFEV, de 2012 à 2013
• Groupe de travail de l’OFEV sur le thème
Food Waste «Collaboration avec des institutions d’entraide à but non lucratif», dès 2013
• Collaboration avec «Table, couvre-toi», 2013
• Travail de Master «Food waste, analyse de la
chaîne de flux de marchandises fenaco»
2012 – 2014
• Membre de l‘association «Patrimoine culinaire suisse», depuis 2013
• Mise en place d’une culture-pilote «Agroforst» avec 54 arbres fruitiers haute tige à
Cressier (NE), en 2013
• LEK, calcul des coûts de l’énergie sur le
cycle de vie complet d’une installation pour
les nouveaux investissements, dès 2013
Paramètres importants du rapport du rapport de durabilité fenaco 2013.
Paramètres du rapport
Période sous revue
Année civile, du 1er janvier au 31 décembre
Publication du dernier rapport
Profil d’entreprise dès 2012
Première version complète dès 2014
Périodicité
Annuellement dès 2013
Interlocuteur
Contenu spécialisé GRI: fenaco Energie et Environnement
Urs Vollmer ([email protected])
Anita Schwegler ([email protected])
Rédaction:
fenaco Service d'informations
Hans Peter Kurzen ([email protected])
Traduction:
Isabella Heim ([email protected])
Limites du rapport
La dimension du rapport comprend les mêmes limites et les mêmes cercles
de consolidation que le rapport de gestion. Il comporte, sur pages 104 – 106,
les branches, les secteurs, les sociétés-filles et les LANDI propriétés de
fenaco dont la participation majoritaire dépasse les 50%.
Restrictions aux limites
du rapport
Ne sont pas comprises dans le rapport, toutes les coopératives LANDI
indépendantes ainsi que les participations fenaco inférieures à 50%.
Attestation du rapport par
des tiers externes
2012:
2014:
dès 2016:
72
Explication du profil de l’entreprise et données méthodologiques
sous forme d’une déclaration propre.
Premier rapport complet sans attestation externe
Attestation par un tiers externe prévue
GRI-Content-Index Version 4.0
Indications générales Standard
No
G4-1
G4-2
G4-3
G4-4
G4-5
G4-6
G4-7
G4-8
G4-9
G4-10
G4-11
G4-12
G4-13
G4-14
G4-15
G4-16
G4-17
G4-18
G4-19
G4-20
G4-21
G4-22
G4-23
G4-24
G4-25
G4-26
G4-27
G4-28
G4-29
G4-30
G4-31
G4-32
G4-33
G4-34
G4-35
G4-36
G4-37
Stratégie et analyse
Prise de position du décideur définitif
Description des principales conséquences, risques et opportunités
Profil d‘organisation
Nom de l‘organisation
Principales marques, produits et services
Siège principal de l‘organisation
Pays avec sites d’exploitation opératifs
Rapports de propriété et forme juridique
Marchés servis et ventilation géographique
Taille de l’organisation effectuant le rapport
Collaborateurs et conditions d‘engagement
Conventions collectives pour les collaborateurs
Chaîne de fournisseurs de l’organisation (supply chain)
Modifications significatives de la taille, la structure ou les rapports de propriété
Prise en considération du taux de prévoyance et du principe de prévoyance
Soutien aux principes de durabilité externes ou d‘initiatives
Affiliations à des associations d‘intérêts économiques
(nationaux/internationaux)
Principaux aspects / thèmes et limites établis
Structure de l’organisation / comptes annuels consolidés
Procédure pour fixer les contenus des rapports et leurs limites
Aspects majeurs / thèmes pour le contenu du rapport
Délimitation des thèmes au sein de l‘organisation
Délimitation des thèmes à l’extérieur de l‘organisation
Déclarations révisées dans les domaines durables précédents
Changements principaux de l’étendue et des limites de l’établissement des rapports
Implication des groupes-cible
Groupes pertinents intéressés et intégrés
Bases pour l’établissement et le choix des groupes-cible
Approches pour impliquer les groupes cibles
Thèmes importants du dialogue avec les groupes-cible
Profil du rapport
Période d’établissement du rapport
Publication du dernier rapport
Cycle du rapport
Point de contact pour les questions sur le contenu du rapport
Index GRI et niveau de conformité
Procédure concernant la vérification externe du rapport
Principes directeurs (Gouvernance)
Organigramme de direction de l’organisation
Processus pour accorder des procurations aux dirigeants et aux collaborateurs
Responsabilité pour les sujets économiques, écologiques et sociétaux
Procédure de consultation entre groupes-cible et l’organe de contrôle suprême
Pages 56 – 57
Pages 59 – 63
Page 109
Page 11
Page 109
Encore ouvert
Pages 43 – 49
Page 11
Page 3
Pages 3 + 59
Page 62
Pages 11, 13 – 42
Pages 13 – 42
Pages 51 – 53
Page 68
En préparation
Pages 6 + 43
Pages 58 – 59
Pages 59 – 67
Page 60
Page 60
Aucune
Aucune
Pages 60 – 61
Page 59
Page 60
Page 60
Page
Page
Page
Page
Page
Page
68
68
68
68
61
68
Page 6
Pages 45 – 48
Page 53
en préparation
G4-38 Composition de l’organe de contrôle supérieur et comité/s
G4-39 Séparation entre les organes de contrôle et les fonctions de gestion des affaires
Pages 45 – 48
Pages 45 – 48
G4-40 Définition de la procédure de nomination des conseils d’administration
G4-41 Procédure pour éviter les conflits d’intérêt
G4-42 Rôle des organes de direction pour définir les stratégies et les lignes directrices
Page 45
Pages 45 – 48
Pages 53
Suite à la page 74
73
Suite de la page 73
No
G4-43
G4-44
Principes directeurs (Gouvernance)
Mesures pour améliorer les connaissances collectives sur le développement durable
Contrôles des performances des organes de direction dans le secteur développement durable
Page 38
en préparation
G4-45
Rôle des organes de direction lors de l’établissement des effets en matière de durabilité
en préparation
G4-46
G4-47
G4-48
Vérification de l’efficacité de la gestion des risques
Pages 51 – 53
Intervalles entre les contrôles des effets en matière de durabilité
en préparation
Position suprême/comité pour le contrôle formel du rapport en matière de développement durable en préparation
G4-49
G4-50
G4-51
G4-52
G4-53
G4-54
Processus pour communiquer des demandes critiques à l’organe de contrôle suprême
Type et nombre total des demandes critiques communiquées
Rapport sur la politique de remboursement des organes de direction
Détermination des remboursements, procédure pour la détermination indépendante
Prise en compte des avis des groupes-cible sur le remboursement
Rapport des collaborateurs les mieux payés avec le niveau médian
de tous les employés
Rémunération annuelle % d’augmentation de la plus haute rémunération
par rapport au niveau médian de tous les employés
Ethique et intégrité
Valeurs, principes, codes de conduite et normes (Codex)
Procédures internes et externes quant au comportement éthique
et conforme aux lois
Procédure de signalement de comportements possiblement
non conformes ou en infraction avec la loi
Divulgation de l’approche de gestion (DMA Disclosure on Management Approach)
G4-55
G4-56
G4-57
G4-58
G4-DMA Raisonnement des aspects principaux (points forts thématiques)
Indicateurs de performances (provisoire)
G4-EN15 Emissions directes de gaz à effet de serre (SCOPE 1)
G4-EN19 Réduction des émissions de gaz à effet de serre
G4-EN27 Etendue des mesures de diminution des effets écologiques de produits
et de services (G4-EN27)
en
en
en
en
en
en
préparation
préparation
préparation
préparation
préparation
préparation
en préparation
Pages 52 – 53
en préparation
en préparation
en préparation
Page 65
Pages 65 – 66
Page 67
Fenaco soutient la protection du climat par des mesures volontaires
qui réduisent les émissions CO2. Et à l’avenir, fenaco veut attacher de
l’importance à l’efficacité énergétique améliorée. L’Agence de l’énergie
pour l’économie (AEnEC) et Energie et Environnement vont valider et
soutenir ces thèmes.
74
Comptes annuels
75
Rapport financier maison-mère
Bilan
Bilan maison-mère fenaco
au 31 décembre avant emploi du bénéfice au bilan
(en milliers de francs)
2013
2012
723
462
41 000
19 680
75 877
35 915
15 332
68 179
136 557
119 426
3 778
98 417
42 726
2 780
102 677
50 074
144 921
155 531
147 195
13 965
135 061
7 962
161 160
143 023
1 936
1 911
445 297
420 353
317 460
15 639
190 051
30 130
2 709
325 191
2 070
166 156
36 999
2 220
Total immobilisations financières
555 989
532 636
Immobilisations corporelles
– Immeubles
– Installations en construction
– Mobilier/installations d’exploitation
– Véhicules
Immobilisations incorporelles
324 431
23 365
42 340
4 795
5 233
314 862
12 152
37 376
6 039
8 132
400 164
378 561
956 153
911 197
1 401 450
1 331 550
Actif
Liquidités
Créances résultant de ventes et de prestations
– envers des tiers
– envers des sociétés du groupe
– envers des entreprises proches
1*
Total créances résultant de ventes et de prestations
Autres créances à court terme
– envers des tiers
– envers des sociétés du groupe
– envers des entreprises proches
2*
Total autres créances à court terme
Stocks de marchandises
– Stocks libres
– Stocks obligatoires
3*
Total stocks de marchandises
Comptes de régularisation actifs
Total actifs circulants
Immobilisations financières
– Participations
– Prêts envers des tiers
– Prêts envers des sociétés du groupe
– Prêts envers des entreprises proches
– Autres immobilisations financières
Total immobilisations corporelles et incorporelles
Total actifs immobilisés
Total de l’actif
76
* Détails voir explications page 76
4*
5*
Bilan maison-mère fenaco
au 31 décembre avant emploi du bénéfice au bilan
(en milliers de francs)
2013
2012
Dettes résultant d’achats et de prestations
– envers des tiers
– envers des sociétés du groupe
– envers des entreprises proches
102 277
5 595
38 308
97 875
8 135
30 766
Total dettes résultant d’achats et de prestations
146 180
136 776
106 515
73 819
14 900
167 248
68 511
78 580
70 836
3 400
180 438
68 134
430 993
401 388
15 121
15 678
0
330
366 743
1 263
33 714
42 397
2 000
975
361 743
610
29 425
35 406
444 447
430 159
59 898
51 568
1 096 639
1 035 569
132 735
27 000
131 300
128 997
26 000
127 300
Bénéfice au bilan
– report de l’exercice précédent
– bénéfice de l’exercice
944
12 832
934
12 750
Total du bénéfice au bilan
13 776
13 684
304 811
295 981
1 401 450
1 331 550
Passif
Autres dettes à court terme
– envers des sociétés du groupe
– envers des entreprises proches
– effets à payer stocks obligatoires
– envers des banques
– autres dettes à court terme
6*
Total autres dettes à court terme
Comptes de régularisation passifs
7*
Dettes à long terme
– envers des sociétés du groupe
– envers des entreprises proches
– envers des banques
– envers des institutions de prévoyance du personnel
– obligations
– autres dettes à long terme
8*
Total dettes à long terme
Provisions
7*
Total fonds étrangers
Parts sociales
Réserve générale
Réserves libres
Total fonds propres
Total du passif
* Détails voir explications pages 76 et 77
9*
10*
10*
77
Compte de profits et pertes
Compte de profits et pertes maison-mère fenaco
du 1er janvier au 31 décembre
(en milliers de francs)
2013
2012
1 284 807
– 1 111 666
1 208 928
– 1 041 605
173 141
167 323
182 700
28 886
175 409
29 483
384 727
372 215
123 637
13 647
15 997
41 679
54 304
16 503
122 450
10 844
14 570
44 194
47 737
17 999
Total des charges
265 767
257 794
Résultat d’exploitation avant amortissements et impôts
118 960
114 421
– 65 171
– 62 291
53 789
52 130
Produits
Chiffre d’affaires net résultant des ventes
Charges de matières et de marchandises
11*
11*
Bénéfice brut
Prestations de services et produits annexes
Produits financiers
12*
13*
Total des produits
Charges
Charges de personnel
Charges de location
Entretien et réparations
Charges d’exploitation
Charges de gestion
Charges financières
Amortissements
14*
15*
16*
17*
18*
19*
Résultat d’entreprise avant impôts
Pertes provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés
Bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés
Autres charges extraordinaires
Autres produits extraordinaires
Impôts
20*
20*
20*
20*
– 281
10 109
– 74 205
24 822
– 1 402
– 770
4 108
– 44 063
2 970
– 1 625
Résultat de l’exercice
21*
12 832
12 750
* Détails voir explications pages 77 et 78
78
Annexe aux comptes annuels
Annexe aux comptes annuels de la maison-mère fenaco
au 31 décembre
(en milliers de francs)
Cautionnements et garanties en faveur de tiers
2013
2012
5 666
–
2 930
21 534
5 295
10 216
18 304
19 569
–
8 582
1 634
8 925
185 106
182 627
124 958
156 170
178 668
117 772
1 310 839
1 042 219
1 280 538
925 497
1 263
1 263
610
610
22*
Cautions, patronages, cessions de créances
– en faveur de tiers et d’entreprises proches
(coopératives membres, centres collecteurs de céréales
et participations mises en équivalence)
– dont montant engagé envers la Direction générale des douanes
envers des banques
– en faveur des sociétés du groupe
– dont montant engagé envers la Direction générale des douanes
et des fournisseurs
envers des banques
Montant global des actifs gagés et cédés pour engagements propres
Immeubles
valeur au bilan des immeubles gagés
valeur nominale des cédules hypothécaires
dont montant engagé
Valeurs d’assurance-incendie des immobilisations corporelles
23*
Immeubles
Biens mobiliers (divers sociétés du groupe inclus)
Engagements envers des institutions de prévoyance
dont à long terme
24*
* Détails voir explications page 78
79
Commentaires sur les comptes annuels
Principes de l’établissement des comptes
L’établissement des comptes de la maison-mère fenaco a
été effectué conformément aux dispositions légales et
aux systèmes de règlementation en vigueur.
La maison-mère tient, au sens large, le rôle de «banque»
pour les sociétés filles, les participations et les entreprises
proches. Le besoin de fonds des sociétés du groupe et des
coopératives membres a augmenté par rapport à l’année
précédente.
Principes et règles d’évaluation générales
Les principes généraux d’évaluation suivants ont été observés:
– Principe de la valeur la plus basse: Évaluation au maximum au prix d’acquisition/prix de revient, respectivement au minimum aux valeurs du jour ou de réapprovisionnement si inférieures.
– Principe de réalisation: Les bénéfices ne sont comptabilisés qu’une fois réalisés.
– Principe d’imparité: Les pertes sont comptabilisées dès
qu’elles sont connues.
– Principe de la valeur d’acquisition: Évaluation des immobilisations au prix d’acquisition/prix de revient au moment de l’achat/de la construction (en considérant les
amortissements et ajustements de valeur appropriés).
– Principe de prudence: La constitution de réserves latentes par des amortissements, ajustements de valeur
et provisions dans une plus large mesure qu’économiquement nécessaire.
– Opérations de couverture: Dans le cas des opérations
de couverture, une imputation des profits et pertes des
affaires de base et des opérations de couverture est effectuée, qui influe sur le résultat.
Si, dans l’exercice annuel, la somme des dissolutions devait dépasser celles des réserves latentes nouvellement
constituées, l’amélioration du bénéfice annuel qui en résulterait serait indiquée dans l’annexe.
Commentaires relatifs au bilan
1 Créances résultant de ventes et de prestations
La notion de sociétés du groupe concerne les sociétés affiliées, dont fenaco détient la majorité du capital ou des
droits de vote. La dénomination «entreprises proches»
englobe d’une part, les membres de fenaco et d’autre
part, les sociétés dans lesquelles fenaco détient une participation de 20 % à 50 %.
2 Autres créances à court terme
Cette position englobe les postes à caractère de crédit,
dont les opérations en compte courant et les prêts remboursables à court terme.
La rubrique créances envers les tiers comprend notamment des avoirs envers les organisations apparentées, des
avoirs CO 2, des avoirs envers des organismes sociaux de
80
l’état, des avoirs d’impôts préalables envers l’administration fiscale fédérale et des avoirs de primes envers des assurances.
3 Stocks de marchandises
L’augmentation de la valeur des stocks libres est provoquée par l’extension des stocks de pellets de bois.
La valeur augmentée du stockage obligatoire est due à la
réévaluation des céréales par la coopérative reservesuisse, Berne.
4 Immobilisations financières
Dans le répertoire, on trouve nouvellement: Agro-Center
Malters AG , Malters.
Dans les sociétés suivantes on note des changements
dans les rapports de participation: Anicom AG , Bern,
LANDI Aarau West AG , Kölliken, LANDI ArcJura SA , Alle,
LANDI BippGäuThal AG , Oberbipp, LANDI Chablais-Lavaux SA , Collombey-Muraz, LANDI Jungfrau AG , Interlaken, LANDI La Côte SA, Eysins, LANDI Moléson SA, Bulle,
LANDI Nidwalden AG , Stans, LANDI Nord vaudois – Venoge SA , Orbe, LANDI Quest Neuchâtelois SA , Môtier,
LANDI Payerne SA , Payerne, LANDI REBA AG , Therwil,
LANDI Region Langnau AG , Lauperswil, LANDI Sarine SA ,
Grolley, LANDI Seeland AG , Ins, LANDI Zola AG , IllnauEffretikon.
Rubrique du bilan «Prêts envers des sociétés du groupe»:
Pour chaque société du groupe, le financement respecte le
principe d’optimisation de la rentabilité et celui de la concordance des échéances. Sous la rubrique «Immobilisations
financières» figurent dès lors les montants des prêts à
moyen et long terme mis à disposition des sociétés.
Le besoin net de liquidités des sociétés du groupe (prêts
à l’actif et au passif, à court et à long terme) est inférieur
à celui de l’année précédente.
5 Immobilisations corporelles et incorporelles
Les actifs utilisés dans le cadre d’un contrat de leasing financier sont considérés au niveau du bilan comme appartenant à la société. L’augmentation des actifs immobilisés est due aux investissements dans le cadre de la planification à moyen terme. La rubrique «Immobilisations
incorporelles» regroupe les droits de marques, les droits
d’utilisation de logiciels et les logiciels acquis.
6 Autres dettes à court terme
Les engagements envers les banques consistent en des
comptes courants en blanc et en avances fixes, qui arrivent à échéance à moins d’un an. Le besoin de fonds augmenté par comparaison avec l’exercice précédent est dû
essentiellement à un besoin plus élevé de fonds des sociétés du groupe et des entreprises proches. La rubrique
«Autres dettes à court terme» englobe les comptes de
dépôts, les dettes envers des organisations étatiques (Administration fédérale des contributions, Administration
cantonale et communale des impôts, Caisse AVS ) ainsi
que les dettes envers les organisations proches.
7 Compte de régularisation passifs/Provisions
Dans les comptes de régularisation passifs et dans les
provisions figurent les factures de fournisseurs impayées
et obligations qui engendreront une sortie de fonds dans
un avenir prévisible.
8 Dettes à long terme
Cette rubrique comprend les crédits hypothécaires et les
avances fixes à long terme, dont la durée dépasse une
année. Nos institutions de prévoyance mettent à disposition de fenaco de manière passagère leurs liquidités dans
le cadre des prescriptions légales.
9 Parts sociales
Les parts sociales sont détenues par 240 membres de
fenaco. De nouvelles souscriptions pour environ CHF
4 207 500 et des remboursements nets pour environ CHF
469 500 (sorties, liquidations et restructurations dans le
cadre de l’harmonisation des parts sociales) ont généré
une augmentation du capital social de CHF 3 738 000. Toujours dans le cadre de l’harmonisation des parts sociales,
la possibilité est offerte aux coopératives membres de
fenaco, qui détiennent une part de capital social nettement au-dessus de la moyenne, de diminuer le nombre
de parts sociales à hauteur du nombre de parts sociales
nouvellement souscrites par d’autres coopératives.
10 Réserve générale / Réserves libres
Ces positions ont été augmentées par une attribution de
CHF 5,0 millions, décidée par l’assemblée des délégués
du 18 juin 2013.
Commentaires relatifs au compte de profits et pertes
11 Chiffre d’affaires net résultant des ventes et
Charges de matières et de marchandises
Le chiffre d’affaires réalisé par la maison-mère se divise
comme suit selon les secteurs principaux (en milliers de
CHF ):
2013
2012
Plants de pommes de terre,
semences, graines
82 920
79 380
Engrais, produits phytosanitaires
192 712
194 993
Céréales, oléagineux et matières
fourragères
720 296
652 256
Produits du sol
205 687
204 283
Articles «Maison & Jardin»
9 373
8 488
Combustibles et carburants
38 704
36 062
Technique agricole/Equipements
35 115
33 466
Chiffre d’affaires global
1 284 807 1 208 928
Les affaires de production, transformation et commercialisation entre la maison-mère et les entreprises affiliées
sont constamment optimisées. C’est pourquoi il y a des
décalages et le développement du chiffre d’affaires ne
peut être valablement estimé que dans les états financiers consolidés du groupe fenaco. A ce sujet, il faut se
référer aux commentaires et au développement du chiffre
d’affaires net résultant des ventes présentées dans les
comptes consolidés.
12 Prestations de services et produits annexes
Sous cette position figurent en plus de la refacturation de
prestations d’entreposage, de transport, de transformation
et d’administration aux sociétés filles, aux sociétés en participation et aux autres clients, des indemnités pour stocks
obligatoires ainsi que des loyers. Les services et produits
annexes présentent une augmentation attribuable aux revenus des loyers plus élevés.
13 Produits financiers
Les produits financiers se composent des intérêts, des
produits des participations, ainsi que des gains de changes
sur monnaies étrangères. La diminution de ces produits
est due principalement à des pertes de produits d’intérêts
et à des pertes suite à des taux d’échange plus élevés.
14 Charges de personnel
Cette position comprend les salaires et traitements ainsi
que la part de l’employeur pour l’AVS , l’AC , l’AI , l’APG , les
allocations familiales, les caisses de pension et les assurances pertes de gain en cas de maladie. L’augmentation
des charges du personnel est provoquée par l’augmentation des salaires et la remise de chèques REKA avec avantages aux collaborateurs et aux retraités.
15 Charges de location
Ce poste comprend les loyers pour des bureaux et des bâtiments d’exploitation. L’augmentation est avant tout due
aux loyers tiers supplémentaires pour des bâtiments administratifs.
16 Entretien et réparations
Cette rubrique englobe les frais d’entretien et de réparations relatifs aux immeubles, au mobilier, aux installations
ainsi qu’aux véhicules. De même, les coûts occasionnés
par le dépannage de problèmes informatiques des PC
(hardware, software, applications Office) et la maintenance des ordinateurs sont indiqués dans cette rubrique.
17 Charges d’exploitation
Il s’agit, entre autre, des charges de consommation
d’énergie, fret, frais de matériel d’exploitation et d’emballage. La diminution est liée à la baisse des frais pour
l’énergie et aux économies sur les taxes d’utilisation des
emballages.
18 Charges de gestion
Les éléments essentiels de cette rubrique sont les charges
de publicité, matériel de bureau, primes d’assurances,
coûts informatiques, émoluments, taxes et frais d’administration. Les frais en relation avec les solutions du nouveau système de gestion des marchandises du groupe
fenaco-LANDI (charges de projet, organisation et informatique) ont augmenté par rapport à l’année précédente.
81
19 Amortissements
Cette rubrique se compose d’amortissements sur les actifs corporels et incorporels.
Les amortissements effectués sont largement supérieurs
à ceux économiquement nécessaires.
Commentaires relatifs à l’annexe aux comptes
annuels
22 Engagements conditionnels
Les cautionnements en faveur de sociétés tierces englobent essentiellement les prestations de cautionnement
consentis en relation avec le leasing de machines agricoles. Pour le cautionnement en faveur de la direction générale des douanes, une assurance a été souscrite.
20 Pertes et bénéfices provenant de l’aliénation
d’actifs immobilisés /Produits et charges
extraordinaires
Les bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés proviennent principalement de la vente de bâtiments
qui ne sont plus nécessaires.
Alors que les produits extraordinaires découlent principalement de la réévaluation des créances et de la dissolution
de provisions, les charges sont générées par des provisions
nouvellement constituées et des corrections de valeurs.
23 Valeurs d’assurance-incendie des immobilisations
corporelles
Les valeurs d’assurance incendie des immeubles sont inclues dans les installations de bâtiment. Pour ce qui est
des valeurs des actifs immobilisés, les valeurs d’assurances des sociétés filles qui sont affiliées à la police d’assurance du groupe sont également inclues.
21 Résultat de l’exercice
Le résultat de l’exercice peut être qualifié de satisfaisant.
Il sera proposé à l’Assemblée des délégués de verser un
intérêt approprié sur les parts sociales, en plus d’une attribution aux réserves.
24 Engagements envers des institutions de
prévoyance
Voir commentaire sous point 8.
Emploi du bénéfice au bilan
En date du 9 mai 2014, l’administration a décidé
de proposer à l’assemblée des délégués la réparti tion suivante du bénéfice au bilan:
(en milliers de francs)
Report de l’exercice précédent
Bénéfice de l’exercice
Bénéfice au bilan
Attribution à la réserve générale
Attribution aux réserves libres
Intérêts sur parts sociales 6 %
Report à nouveau
82
944
12 832
13 776
– 1 000
– 4 000
– 7 964
812
Berne, le 9 mai 2014
Au nom de l’administration
Le président
Les vice-présidents
L. Marschall
S. Mahrer, G. Parmelin
Rapport de l’organe de révision sur les
comptes annuels
A l’assemblée des délégués de
fenaco société coopérative, Berne
En notre qualité d’organe de révision, nous
avons effectué l’audit des comptes annuels
de fenaco société coopérative comprenant le bilan, le compte de profits et pertes et l’annexe
(pages 72 à 78) du rapport de gestion pour
l’exercice arrêté au 31 décembre 2013.
Responsabilité de l’administration
La responsabilité de l’établissement des
comptes annuels, conformément aux dispositions légales et aux statuts, incombe à l’administration. Cette responsabilité comprend la
conception, la mise en place et le maintien
d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas
d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, l’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables
adéquates.
Responsabilité de l’organe de révision
Notre responsabilité consiste, sur la base de
notre audit, à exprimer une opinion sur les
comptes annuels. Nous avons effectué notre
audit conformément à la loi suisse et aux
Normes d’audit suisses (NAS ). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les
comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives.
Un audit inclut la mise en œuvre de procédures
d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le
choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation
des risques que les comptes annuels puissent
contenir des anomalies significatives, que
celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors
de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend
en compte le système de contrôle interne re-
latif à l’établissement des comptes annuels,
pour définir les procédures d’audit adaptées
aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci.
Un audit comprend, en outre, une évaluation
de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que
les éléments probants recueillis constituent
une base suffisante et adéquate pour former
notre opinion d’audit.
Opinion d’audit
Selon notre appréciation, les comptes annuels
pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013
sont conformes à la loi suisse et aux statuts.
Rapport sur d’autres dispositions légales
Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à
la loi sur la surveillance de la révision (LSR ) et
d’indépendance (art. 906 CO en liaison avec
l’art. 728 CO ) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.
Conformément à l’art. 906 CO en liaison avec
l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un
système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes annuels, défini selon les prescriptions de l’administration.
En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéfice au bilan est
conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.
Berne, le 9 mai 2014
Ernst & Young SA
Thomas Nösberger
Florian Baumgartner
Expert-réviseur agrée
Expert-réviseur agrée
(Réviseur responsable)
83
Comptes consolidés
Bilan
Bilan consolidé
au 31 décembre
(en milliers de francs)
2013
2012
19 037
423 185
68 152
711 784
21 820
13 082
393 141
67 107
688 848
18 973
1 243 978
1 181 151
118 673
56 228
134 667
48 762
174 901
183 429
1 509 945
19 760
1 453 594
26 994
Total actifs immobilisés
1 704 606
1 664 017
Total de l’actif
2 948 584
2 845 168
Actif
Liquidités
Créances résultant de ventes et de prestations
Autres créances
Stocks de marchandises
Comptes de régularisation actifs
1*
2*
3*
4*
Total actifs circulants
Prêts et autres créances à long terme
Participations
5*
6*
Total immobilisations financières
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
* Détails voir explications pages 93 à 96
84
7*
8*
Bilan consolidé
au 31 décembre
(en milliers de francs)
2013
2012
338 983
462 469
43 723
36 997
62 002
345 099
429 692
44 288
40 140
63 609
944 174
922 828
211 068
33 714
261 361
257 605
201 838
29 425
255 218
244 090
763 748
730 571
1 707 922
1 653 399
132 735
– 16 086
1 006 385
50 966
128 997
– 13 723
952 671
60 624
1 174 000
1 128 569
66 662
63 200
Total fonds propres (Parts minoritaires incluses)
1 240 662
1 191 769
Total du passif
2 948 584
2 845 168
Passif
Dettes financières
Dettes résultant d’achats et de prestations
Autres dettes
Provisions à court terme
Comptes de régularisation passifs
9*
10*
12*
Total fonds étrangers à court terme
Hypothèques
Emprunts obligataires
Autres dettes financières
Provisions à long terme
11*
11*
11*
12*
Total fonds étrangers à long terme
Total fonds étrangers
Parts sociales
Parts sociales détenues en mains propres
Bénéfice au bilan
Résultat consolidé
13*
13*
13*
13*
Total fonds propres (Parts minoritaires exclues)
Part des minoritaires
13*
* Détails voir explications pages 96 à 98
85
Compte de profits et pertes
Compte de profits et pertes consolidé
du 1er janvier au 31 décembre
(en milliers de francs)
2013
2012
6 028 950
– 4 830 075
5 680 620
– 4 502 875
1 198 875
1 177 745
128 349
123 002
1 327 224
1 300 747
645 565
439 007
632 214
428 126
1 084 572
1 060 340
Résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts
242 652
240 407
Produits financiers
18*
Charges financières
18*
Parts des résultats des sociétés mises en équivalence
Rendements provenant de la réserve de contribution de l'employeur
11 945
– 17 964
3 145
5 534
14 198
– 19 339
3 007
3 310
Résultat d’exploitation avant amortissements et impôts
245 312
241 583
– 133 070
– 538
– 8 528
– 131 139
1 321
– 16 994
103 176
94 771
– 71 745
22 477
– 2 942
– 45 303
13 742
– 2 586
50 966
60 624
Produits
Chiffre d’affaires net résultant des ventes
Charges de matières et de marchandises
14*
Bénéfice brut
Prestations de services et produits annexes
15*
Total produits d’exploitation
Charges
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
16*
17*
Total charges
Amortissements
Provisions
Impôts
19*
20*
Résultat d’exploitation
Charges extraordinaires et charges hors exploitation
Produits extraordinaires et produits hors exploitation
Parts des minoritaires au résultat
Résultat consolidé
* Détails voir explications pages 98 et 99
86
21*
22*
Flux de fonds
Tableau de flux de fonds consolidé
du 1er janvier au 31 décembre
(en milliers de francs)
Fonds: Liquidités
2013
2012
50 966
133 070
5 104
0
10 253
55 016
– 3 145
887
– 19 127
759
233 783
– 24 207
– 22 919
– 3 967
25 633
60 624
131 139
2 253
– 2 512
4 008
29 425
– 3 007
795
– 5 369
2 757
220 113
– 29 564
18 055
– 4 038
10 767
– 2 593
205 730
3 577
218 910
– 34 394
10
– 5 605
– 199 055
– 220
3 586
27 188
2 964
– 205 526
– 49 559
4 517
– 340
– 204 394
– 4 172
283
10 950
– 6 230
– 248 945
32 908
– 19 362
– 405
0
– 480
– 6 910
5 751
5 955
55 628
– 13 526
– 559
1 382
– 4 715
– 6 823
31 387
1 352
13 082
19 037
11 730
13 082
Flux financiers provenant de l’activité d’exploitation
Résultat consolidé
Amortissements
Pertes sur dépréciations d’actifs
Suppression de dépréciations d’actifs
Variation des provisions
Autres postes du PP sans influence sur les liquidités
Quote-part du résultat des participations mises en équivalence
Distributions de dividendes des participations mises en équivalence
Bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés
Pertes provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés
Cash-flow
Variation des créances résultant de livraisons et prestations
Variation des stocks
Variation des autres créances et comptes de régularisation d’actifs
Variation des dettes résultant de livraisons et prestations
Variation des autres dettes à court terme et comptes de régularisation passif
(sans dettes financières à court terme)
Total des flux financiers provenant de l’activité d’exploitation
Flux financiers provenant de l’activité d’investissement
Obtention de prêts
Remboursement de prêts
Investissements en participations
Investissements en immobilisations corporelles
Investissements en immobilisations incorporelles
Produit sur aliénation de participations
Produit sur aliénation d’immobilisations corporelles
Modification du périmètre de consolidation
24*
Total des flux financiers provenant de l’activité d’investissement
Flux financiers provenant de l’activité de financement
Augmentation des engagements financiers (incl. à court terme)
Diminution des engagements financiers (incl. à court terme)
Dividendes aux minoritaires
Augmentation des parts sociales
Remboursement des parts sociales
Intérêts sur parts sociales
Total flux financiers provenant de l’activité de financement
Total des variations de liquidités
Liquidités en début d’année
Liquidités en fin d’année
* Détails voir explications en page 100
87
Tableau des fonds propres
Tableau des fonds propres consolidés
(en milliers de CHF)
Fonds propres au 1er janvier 2012
Versement de la maison-mère
– Intérêts sur parts sociales
– Transformation de la prime de collaboration fenaco
en capital social
Dividendes des filiales versés à des tiers
Report au bénéfice au bilan
Modification du périmètre de consolidation
Modification du capital social
– Remboursement de parts sociales
– Emission nouvelles parts sociales
Parts des minoritaires au résultat
Résultat d’entreprise consolidé
Propres Parts
LANDI
Bénéfice
au bilan
125 163
– 8 474
898 102
687
4 212
– 2 294
53 882
– 4 715
4 337
– 2 955
Etat au 31 décembre 2012
128 997
– 13 723
952 671
Fonds propres au 1er janvier 2013
128 997
– 13 723
952 671
Versement de la maison-mère
– Intérêts sur parts sociales
– Transformation de la prime de collaboration fenaco
en capital social
Dividendes des filiales versés à des tiers
Report au bénéfice au bilan
Modification du périmètre de consolidation
Modification du capital social
– Remboursement de parts sociales
– Emission nouvelles parts sociales
Parts des minoritaires au résultat
Résultat d’entreprise consolidé
Etat au 31 décembre 2013
88
Parts
sociales
830
4 208
– 2 353
52 884
– 480
10
– 10
132 735
– 16 086
1 006 385
Résultat de
l’entreprise
Fonds propres totaux
minorités exclues
Parts
minoritaires
Fonds propres totaux
minorités incluses
61 392
1 076 183
61 294
1 137 477
– 7 510
– 6 823
– 53 882
1 918
0
0
0
– 6 823
– 559
– 121
1 918
– 559
0
– 121
60 624
– 4 715
1 382
0
60 624
60 624
1 128 569
63 200
1 191 769
60 624
1 128 569
63 200
1 191 769
– 7 740
– 6 910
– 52 884
1 855
0
0
0
50 966
– 480
0
0
50 966
50 966
1 174 000
2 586
– 4 715
1 382
2 586
60 624
– 6 910
– 405
925
2 942
66 662
1 855
– 405
0
925
– 480
0
2 942
50 966
1 240 662
89
Comparaison sur cinq ans
Chiffres consolidés
du 1er janvier au 31 décembre
(mio CHF)
2013
6 029.0
1 198.9
128.3
2012
5 680.6
1 177.7
123.0
2011
5 550.8
1 177.0
123.2
2010
5 449.2
1 157.0
122.7
2009
5 402.4
1 122.6
118.6
645.6
6.0
632.2
5.1
619.1
5.5
600.7
10.9
576.0
10.3
245.3
– 133.1
241.6
– 131.1
252.3
– 127.0
240.0
– 121.7
240.9
–124.9
Résultat net après impôts
en % des fonds propres (Parts minoritaires exclues)
51.0
4.4
60.6
5.5
61.4
5.9
61.8
6.2
56.3
6.0
Investissements en immobilisations corporelles
Autofinancement des investissements par le cashflow qui résulte du compte des flux de fonds, en %
199.1
204.4
214.7
221.8
176.9
117.4
107.7
111.3
110.5
135.2
Actifs circulants
Actifs immobilisés
en % du total du bilan
1 244.0
1 704.6
57.8
1 181.2
1 664.0
58.5
1 167.5
1 561.1
57.2
1 079.5
1 500.7
58.2
1 041.4
1 385.7
57.1
Fonds étrangers
Fonds propres et parts minoritaires
en % du total du bilan
1 707.9
1 240.7
42.1
1 653.4
1 191.8
41.9
1 591.2
1 137.5
41.7
1 494.0
1 086.1
42.1
1 409.9
1 017.1
41.9
299.8
258.3
305.5
277.9
342.3
24.1
21.9
26.2
25.8
32.9
Chiffre d’affaires net résultant des ventes
Bénéfice brut
Prestations de services et produits annexes
Charges de personnel
Charges financières (net)
Résultat d’exploitation avant
amortissements et impôts
Amortissements
Actifs circulants nets
(Actifs circulants moins fonds étrangers
à court terme)
en % des actifs circulants
90
Annexe aux comptes consolidés
Principes d’établissement des comptes consolidés
Les états financiers consolidés du groupe fenaco se basent
sur le cadre réglementaire présenté par les Swiss GAAP
RPC remaniés.
Généralités
Les comptes annuels consolidés du groupe fenaco ont
pour objectif de donner une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et des résultats du groupe.
La clôture des comptes des sociétés filles a été établie
d’après les règles de présentation et d’évaluation du groupe qui correspondent aux Suisse GAAP RPC.
Les relations intragroupes (créances, engagements, charges, produits) sont éliminées; il en est de même des
marges bénéficiaires sur marchandises.
Le terme «personnes proches» désigne essentiellement
les sociétés membres de fenaco. Les principes de base
concernant la collaboration entre les sociétés membres et
fenaco sont contenus dans les statuts de fenaco, où il est
stipulé entre autre:
– fenaco a pour but de soutenir ses membres par des mesures propres à renforcer la réalisation des tâches qui
leur incombent;
– les prestations de fenaco envers ses sociétaires doivent
correspondre à un rapport prix/prestation avantageux.
Le terme «personnes proches» comprend également les
participations évaluées d’après la méthode de la mise en
équivalence (Equity Méthode) ainsi que les fondations de
prévoyance professionnelle de fenaco. Des informations
supplémentaires sur les transactions avec les personnes
proches sont commentées dans la note 23.
Principes de consolidation
Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés comprennent les comptes annuels de la maison-mère ainsi que toutes les sociétés dans
lesquelles fenaco détient directement ou indirectement
la majorité des actions ou des droits de vote. Quelques sociétés inactives ou non matérielles ne sont pas consolidées.
Les participations détenues entre 20 % et 50 %, ainsi que
les entreprises sous contrôle conjoint, sont consolidées
selon la méthode de la mise en équivalence (Equity
Méthode). De ce fait, la part proportionnelle à la fortune
nette est présentée au bilan sous «Participations» et la
part au résultat de l’exercice figure séparément dans le
compte de profits et pertes. Les participations inférieures
à 20 %, ainsi que les sociétés non significatives, sont portées au bilan sous la rubrique «Participations» à leur
valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de
valeur nécessaires. Les changements dans le périmètre
de consolidation sont présentés dans la partie «Les société de fenaco» aux pages 104 à 106.
Intégration globale
Les comptes annuels des sociétés consolidées sont enregistrés selon la méthode de l’intégration globale. Les
actifs et passifs ainsi que les charges et produits sont intégrés à 100 %. La part des actionnaires minoritaires à la
fortune et au résultat de l’exercice est présentée séparément.
Consolidation du capital
Pour la première consolidation du groupe fenaco au 1er janvier 1993, les actifs et passifs des sociétés consolidées
ont été évalués selon les principes du groupe et compensés avec les valeurs comptables des participations. Le
différentiel présenté dans les états financiers a été reclassé, au 31 décembre 2006, des réserves de consolidation dans les bénéfices au bilan conformément aux nouvelles directives Swiss GAAP RPC.
Lors de la première consolidation d’une entité, ses actifs
et ses passifs sont réévalués et présentés selon les principes du groupe. Les fonds propres de l’entité nouvellement acquise sont évalués au coût d’acquisition à la date
de la reprise (méthode d’acquisition). Une différence activée comme «Goodwill» sera amortie sur la durée d’utilisation probable. Les différences de consolidation passives
sont comptabilisées comme «Badwill» et dissoutes sur la
durée d’utilisation estimée. La détermination de la part
des minoritaires est effectuée selon la «Méthode de réévaluation».
Conversion des devises
La conversion des comptes annuels en monnaie étrangère se fait selon la méthode du cours de clôture. Nous
avons renoncé à la présentation de la réconciliation des différences de change en raison de leur immatérialité.
Principes d’évaluation
Généralités
Le principe de l’évaluation individuelle des actifs et passifs est appliqué. Les actifs sont évalués au coût d’acquisition ou au coût de revient, les passifs sont évalués au
coût historique.
Liquidités
Les liquidités sont portées au bilan à leur valeur nominale;
les monnaies étrangères sont converties aux cours de
clôture.
Créances résultant de ventes et de prestations
Ces créances sont portées au bilan à leur valeur nominale, sous déduction des provisions nécessaires. Celles en
monnaies étrangères sont converties aux cours de clôture.
91
Ducroire
Le ducroire sert à la couverture des risques d’insolvabilité
des débiteurs.
Pour les créances envers les tiers, une différenciation est
faite lors du calcul du ducroire entre les provisions individuelles et les provisions forfaitaires.
Les provisions individuelles sont constituées pour les créances notoirement risquées. Le montant de la provision est
calculé sur la base du risque.
Marchandises négociables au détail
(marchandises aux points de vente)
Evaluation au prix de vente des points de vente moins marge brute sous déduction de la TVA.
Pour la couverture des risques génériques, une provision
forfaitaire est définie. Dans ce cas, le schéma suivant est
utilisé:
Prêts et autres créances à long terme
Les «Prêts et autres créances à long terme» sont présentés à leur valeur nominale, déduction faite des corrections de valeur nécessaires.
Valeur nominale
CHF
Total des créances envers des tiers (après
déduction des créances individuelles)
– créances non échues
x
– jusqu’à 90 jours
x
– jusqu’à 180 jours
x
– jusqu’à 360 jours
x
– plus de 360 jours
x
Total du ducroire (forfaitaire)
%
0
2
10
20
50
Ducroire
CHF
x
x
x
x
x
x
En principe, les conditions de paiement sont fixées à 30
jours. Pour les exceptions liées à la branche, il s’ensuit un
calcul proportionnel du ducroire. Pour les créances envers
les entreprises proches, des provisions individuelles sont
constituées en fonction des risques existants. En règle générale, il s’agit de risques apparaissant auprès de coopératives membres dont la situation est connue dans le cadre
de projets de restructuration ou de risques plus élevés résultant de manque de liquidités, de surinvestissement ou
d’une capacité bénéficiaire insuffisante.
Stocks de marchandises
Les marchandises sont évaluées au prix de revient sous déduction des escomptes ou au coût complet de production,
conformément à Swiss GAAP RPC 17 (Stocks). Les incidences d’une valeur de marché éventuellement plus basse sont prises en considération. Les articles ayant une rotation de stocks insuffisante font l’objet d’abattements. Le
stock obligatoire est évalué au prix de base. Les escomptes
(en terme de réduction du prix suite à un paiement rapide)
sont comptabilisés comme diminution des charges de matières. A titre indicatif, nous relevons ci-après les principes
d’évaluation significatifs:
Matières premières et marchandises négociables
(moyens de production agricole comme céréales, oléagineux, fourrages, engrais, semences, pommes de terre,
fruits et légumes, articles maison et jardin, combustibles
et carburants, technique agricole, etc.)
Evaluation au prix de revient, respectivement à la valeur
de marché si elle est plus basse.
Fabrication propre
(produits à base de pommes de terre, boissons, viandes et
produits carnés, aliments mélangés, etc.)
Evaluation aux coûts complets de fabrication.
92
Emballages
Evaluation des emballages en prêt avec une réduction importante pour perte de valeur. Il existe des provisions appropriées pour les engagements de reprise d’emballages.
Participations
Les titres qui sont détenus pour des raisons de politique
d’entreprise, ainsi que les titres non cotés à caractère d’investissement, sont enregistrés sous «Participations» à
leur valeur d’acquisition après déduction des provisions
nécessaires.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations sont évaluées à leur valeur d’acquisition, diminuée des amortissements linéaires, calculés sur
la durée d’exploitation. Les terrains ne font pas l’objet
d’amortissements. En règle générale, les amortissements
sont calculés selon les durées d’utilisation suivantes:
Bâtiments
25 – 40 ans
Immeubles en droit de superficie
Durée du droit
Installations, aménagements
5 – 20 ans
Machines, moyens de production, outils et appareils 4 – 10 ans
Informatique
3 – 5 ans
Mobilier de bureau
5 – 10 ans
Voitures
3 – 5 ans
Camions
5 – 10 ans
Les nouveaux entrepôts et centres de production sont
amortis sur une durée de vie de 30 ans.
La rubrique installations et aménagements comprend diverses installations dans les immeubles, qui ont des durées
d’utilisation différentes (ex: téléphonie 5 ans, technique du
bâtiment 15 ans, ascenseurs 20 ans). Les immobilisations
corporelles ne présentent pas d’intérêts activés.
Leasing
Sont considérées comme immobilisations corporelles en
propriété celles utilisées dans le cadre d’un contrat de leasing financier. Le prix d’acquisition ou la valeur du marché
de l’objet en leasing, ainsi que la valeur escomptée des
paiements futurs du leasing sont déterminés au début du
contrat. La valeur la plus basse des deux est portée au bilan. Durant les périodes suivantes, l’actif est amorti selon
des critères économiques. La valeur future totale des versements de leasing apparaît au passif. Les annuités de
leasing ont été réparties entre amortissements et charges
d’intérêts. Les amortissements sont comptabilisés en diminution des dettes de leasing au passif du bilan et les in-
térêts portés en charges sous la rubrique «Charges financières». Le leasing d’exploitation n’est pas porté au bilan. Les frais de leasing sont débités sous «Autres charges
d’exploitation». Les engagements découlant de leasing
d’exploitation ne pouvant pas être résiliés dans l’année
sont présentés au point 28 de l’annexe.
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles telles que «Goodwill»
payé lors de l’acquisition d’une participation ou droits d’utilisation payés, sont activées et amorties en règle générale sur la durée d’utilisation estimée (Goodwill 5 ans, logiciels et autres droits d’utilisation 5–10 ans).
Dépréciation
A la date de clôture, s’il existe des signes que la valeur
comptable de l’actif dépasse sa valeur réalisable, un test
sur la valorisation des actifs (principalement les actifs corporels et les actifs immatériels) est effectué. Si la valeur
comptable d’un actif est supérieure au maximum entre la
valeur nette de marché et la valeur d’utilité celle-ci doit
être dépréciée.
Fonds étrangers
Les dettes figurent au bilan à leur valeur nominale. Des
provisions appropriées sont constituées pour couvrir les
engagements probables découlant du passé et dont le
montant et/ou l’échéance ne sont pas connus, mais estimables. Elles sont subdivisées en fonction de leurs
échéances, soit à court ou à long terme. Le taux d’impôt
forfaitaire utilisé pour déterminer la charge fiscale latente sur les plus-values découlant des différences entres
les valeurs consolidées et les valeurs statutaires s’élève
à 21%. Des impôts latents liés à des différences temporaires sont activés. Les avoirs d’impôt sur les pertes
reportées ne sont pas activés, par souci de prudence.
Instruments financiers dérivés
Les instruments financiers dérivés sont utilisés uniquement à des fins de couvertures de transactions économiquement justifiées. Leur évaluation à la clôture se
base principalement sur des cours actuels. Lors d'une
comptabilisation sans impact sur le compte de résultat,
l'évaluation s'effectue selon les mêmes principes que
le sous-jacent.
Commentaires sur le bilan consolidé
1 Liquidités
Cette position se présente comme suit
(en milliers de CHF):
Caisses
Comptes postaux
Avoirs bancaires à vue
Total
2013
2 690
838
15 509
19 037
2012
2 783
550
9 749
13 082
Parmi les caisses figurent pour environ CHF 0.8 million
(année précédente CHF 0.8 millions) de fonds de caisse
des points de vente.
Parmi les avoirs bancaires à vue figurent CHF 5.4 millions
(année précédente CHF 7.3 millions) de paiements en transit.
2 Créances résultant de ventes et de prestations
Le montant présenté comprend
(en milliers de CHF):
2013
2012
Créances envers des tiers
359 050
335 979
Déduction du ducroire
– 16 510
– 15 650
Créances envers des coopératives
membres (LANDI)
79 185
72 552
Déduction du ducroire
– 2 800
– 2 900
Créances envers des participations
mises en équivalence
3 916
2 895
Créances envers des participations
non consolidées
344
265
Total
423 185
393 141
Le ducroire inscrit de CHF 19.3 millions (année précédente
de CHF 18.6 millions) sert à la couverture des risques de
solvabilité sur les créances envers des tiers et envers les
LANDI. Les règles de calcul du ducroire sont expliquées
dans les principes d’évaluation.
3 Autres créances
Le montant présenté comprend
(en milliers de CHF):
Autres créances à court terme
Moins correction de valeur
Autres créances à court terme envers
des coopératives membres (LANDI)
Moins correction de valeur
Autres créances à court terme envers
des participations mises en équivalence
Total
2013
34 925
– 2 626
2012
33 945
– 2 841
31754
– 4 500
38 619
– 5 500
8 599
68 152
2 884
67 107
Les corrections de valeur qui se montent à CHF 7.1 millions
(année précédente à CHF 8.3 millions) servent à couvrir les
risques de solvabilité des autres créances envers les tiers
et les LANDI à court terme.
93
4 Stocks de marchandises
Les stocks de marchandises se répartissent de la manière
suivante (en milliers de CHF):
2013
%
2012
%
Stocks obligatoires
28 359
4.0
25 508
3.7
Stocks libres
683 425
96.0
663 340
96.3
Total
711 784 100.0 688 848 100.0
Les stocks obligatoires se répartissent de la manière suivante (en milliers de CHF):
2013
%
2012
%
Céréales et matières
fourragères
12 131 42.8
5 994 23.5
Engrais
5 166 18.2
5 329 20.9
Combustibles et carburants 11 062 39.0
14 185 55.6
Total stocks obligatoires
28 359 100.0
25 508 100.0
La ventilation des stocks libres par secteurs d’activité se présente comme suit (en milliers de CHF):
2013
%
Segment agricole
Branche production végétale
61 621
9.0
Branche céréales, oléagineux et matières fourragères
148 000
21.7
Branche commerce d’animaux
6 803
1.0
Branche technique agricole et équipements
30 055
4.4
Total segment agricole
246 479
36.1
2012
%
60 521
149 149
7 983
25 733
243 386
9.1
22.5
1.2
3.9
36.7
Segment industrie alimentaire
Branche légumes, fruits et œufs
Branche viandes
Branche boissons
Total segment industrie alimentaire
82 289
45 189
89 188
216 666
12.0
6.6
13.1
31.7
76 347
41 986
98 847
217 180
11.5
6.3
14.9
32.7
Segment commerce de détail
Branche maison et jardin
Branche Volg
Total segment commerce de détail
114 487
61 685
176 172
16.8
9.0
25.8
102 358
58 986
161 344
15.4
8.9
24.3
Segment énergie
21 452
3.1
14 615
2.2
Matériel d’emballages et divers
22 241
3.3
26 366
4.0
415
683 425
0.1
100.0
449
663 340
0.1
100.0
Emballages
Total stocks libres
Les stocks libres se répartissent pour CHF 128.1 millions en matières premières et produits auxiliaires (année précédente
CHF 129.0 millions), pour CHF 66.5 millions en produits semi-finis (année précédente CHF 74.6 millions), pour CHF 70.2 millions en produits finis (année précédente CHF 67.3 millions) ainsi qu’en produits commercialisables pour CHF 418.7 millions
(année précédente CHF 392.4 millions). Une correction de valeur de CHF 0.5 million a été comptabilisée durant cet exercice
sur les différents groupes de produits (année précédente CHF 0.7 million). Des avances aux fournisseurs pour un montant de
CHF 5.9 millions (année précédente CHF 2.5 millions) sont comprises dans les stocks des branches céréales, oléagineux et
matières fourragères, technique agricole/équipements et boissons. Les avances reçues de la part des clients s'élèvent à CHF
2.1 millions (année précédente CHF 2.3 millions) et concernent principalement la branche technique agricole/équipements.
5 Prêts et autres créances à long terme
Cette position comprend les postes suivants
(en milliers de CHF):
2013
Prêts envers des tiers
33 325
Moins correction de valeur
– 6 199
Créances envers des coopératives
membres (LANDI)
1 130
Créances envers des participations
mises en équivalence
285 528
Moins correction de valeur
– 248 568
Actifs provenant de la réserve de
contribution de l’employeur
52 622
Impôts latents sur le résultat
835
Total
118 673
6 Participations
A savoir (en milliers de CHF):
2012
19 858
– 7 083
1 140
327 730
– 258 750
51 006
766
134 667
L’augmentation des prêts envers les participations mises en
équivalence, ainsi que la correction de valeur correspondante
sont dues principalement à l’accroissement du prêt à Bison
Suisse AG, suite au développement du logiciel informatique.
94
Valeur proportionnelle
des participations
mises en équivalence
Participations non consolidées
Titres de participation
Total
2013
2012
51 872
780
3 576
56 228
44 895
780
3 087
48 762
7 Immobilisations corporelles
Le détail de la rubrique est présenté en milliers de CHF:
Valeur d’acquisition
Etat au 1er janvier 2012
Investissements
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2012
Constructions
Immeubles
en cours
1 561 946
99 440
44 274
63 508
2 450
0
90 851
– 110 975
– 16 758
0
1 682 763
51 973
Install. techn.,
machines
et mobiliers
1 231 870
79 234
248
19 902
– 40 612
1 290 642
Véhicules
196 979
17 378
47
222
– 15 271
199 355
Total
3 090 235
204 394
2 745
0
– 72 641
3 224 733
Etat au 1er janvier 2013
Investissements
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2013
1 682 763
51 931
29
40 926
– 21 384
1 754 265
51 973
42 337
0
– 55 158
0
39 152
1 290 642
89 063
11
14 069
– 62 891
1 330 894
199 355
15 724
0
163
– 13 296
201 946
3 224 733
199 055
40
0
– 97 571
3 326 257
Corrections de valeur
Etat au 1er janvier 2012
Amortissements ordinaires
Amortissements extraordinaires
Suppression de dépréciation d’actifs
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2012
703 598
36 630
451
– 2 512
0
–2
– 12 205
725 960
0
0
0
0
0
0
0
0
903 316
66 162
2
0
64
104
– 39 399
930 249
109 937
19 181
0
0
18
– 102
– 14 104
114 930
1 716 851
121 973
453
– 2 512
82
0
– 65 708
1 771 139
Etat au 1er janvier 2013
Amortissements ordinaires
Amortissements extraordinaires
Suppression de dépréciation d’actifs
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2013
725 960
38 161
385
0
0
– 18
– 15 136
749 352
0
0
0
0
0
0
0
0
930 249
68 234
4 383
0
11
28
– 58 886
944 019
114 930
19 301
0
0
0
– 10
– 11 280
122 941
1 771 139
125 696
4 768
0
11
0
– 85 302
1 816 312
858 348
956 803
1 004 913
0
99 440
51 973
39 152
0
328 554
360 393
386 875
370
87 042
84 425
79 005
0
1 373 384
1 453 594
1 509 945
370
Valeur nette au 1er janvier 2012
Valeur nette au 31 déc. 2012
Valeur nette au 31 déc. 2013*
* dont leasing financier
La rubrique «immeubles» est constituée de terrains non bâtis pour CHF 31.0 millions (année précédente CHF 33.1 millions) et
de terrains et constructions pour CHF 973.9 millions (année précédente CHF 923.7 millions). Les constructions en cours comprennent CHF 11.1 millions d’acomptes pour installations.
Durant l’exercice sous revue, des immobilisations corporelles ont été acquises, pour un montant de CHF 2.1 millions et vendues
pour un montant de CHF 0.5 millions, auprès de sociétés proches. Les transactions ont été effectuées à la valeur de marché. Suite à des modifications dans le mode et la durée d’utilisation, ainsi qu’à des adaptations aux conditions actuelles du marché, des
corrections de valeurs pour environ CHF 4.8 millions (année précédente CHF 0.5 millions) ont été enregistrées en tant qu’amortissements extraordinaires.
Les amortissements extraordinaires sont principalement dus au durcissement des conditions du marché, liées à des exigences techiques plus sévères, dans les secteurs légumes, fruits et œufs.
95
8
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles se répartissent comme suit (en milliers de CHF):
Goodwill
Logiciels
Patentes
Valeur d’acquisition
Etat au 1er janvier 2012
Investissements
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2012
29 334
3 184
0
0
0
32 518
49 890
4 172
0
0
0
54 062
Etat au 1er janvier 2013
Investissements
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2013
32 518
103
0
0
0
32 621
Amortissements cumulés
Etat au 1er janvier 2012
Amortissements ordinaires
Amortissements extraordinaires
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2012
Etat au 1er janvier 2013
Amortissements ordinaires
Amortissements extraordinaires
Variation du périmètre de consolidation
Transferts
Sorties
Etat au 31 décembre 2013
Valeur nette au 1er janvier 2012
Valeur nette au 31 déc. 2012
Valeur nette au 31 déc. 2013
20 000
0
0
0
0
20 000
Autres valeurs
immatérielles
25 725
0
0
0
0
25 725
Total
124 949
7 356
0
0
0
132 305
54 062
0
0
0
0
54 062
20 000
0
0
0
0
20 000
25 725
220
0
0
0
25 945
132 305
323
0
0
0
132 628
24 403
1 723
1 800
0
0
0
27 926
31 126
3 925
0
0
0
0
35 051
18 828
1 172
0
0
0
0
20 000
21 241
1 093
0
0
0
0
22 334
95 598
7 913
1 800
0
0
0
105 311
27 926
1 338
336
0
0
0
29 600
35 051
4 744
0
0
0
0
39 795
20 000
0
0
0
0
0
20 000
22 334
1 139
0
0
0
0
23 473
105 311
7 221
336
0
0
0
112 868
4 931
4 592
3 021
18 764
19 011
14 267
1 172
0
0
4 484
3 391
2 472
29 351
26 994
19 760
La colonne Goodwill comprend CHF 0.9 millions de goodwill lié à des sociétés mises en équivalence.
Les autres installations immatérielles concernent essentiellement le portefeuille client.
Les amortissements extraordinaires sont liés à des restructuration, dans les secteurs légumes, fruits et œufs.
9 Dettes financières
Les dettes financières à court terme sont composées de
(en milliers de CHF):
2013
2012
Comptes courants bancaires
176 775
195 360
Effets à payer sur stocks obligatoires
27 876
19 506
Dettes financières à court terme envers
des coopératives membres (LANDI)
71 424
66 537
Dettes financières à court terme envers
des participations mises en équivalence
2 823
4 549
Dettes financières à court terme envers
des participations non consolidées
0
188
Autres dettes financières à court terme
envers des tiers
59 742
58 959
Total
338 640
345 099
96
Les comptes courants bancaires sont composés principalement de crédits obtenus en blanc et d’avances à terme
fixe, lesquelles sont échues dans un délai d’une année.
10 Dettes résultant d’achats et de prestations
Le montant présenté se compose comme suit
(en milliers de CHF):
2013
2012
Dettes envers les tiers
416 069
393 860
Dettes à court terme envers des
coopératives membres (LANDI)
27 185
30 064
Dettes à court terme envers des
participations mises en équivalence
16 508
4 924
Dettes à court terme envers des
participations non consolidées
2 707
844
Total
462 469
429 692
11 Dettes à long terme
Les dettes à long terme sont composées de
(en milliers de CHF):
2013
Hypothèques
211 068
Obligations de caisses
(taux d’intérêts de 1.25 % à 2.25 %)
33 714
Autres dettes financières à court
terme envers des coopératives
membres (LANDI)
228
Autres dettes à court terme envers des
participations mises en équivalence
330
Autres dettes financières à court
terme envers des participations non
consolidées
652
Fonds de structure
688
Autres engagements financiers envers
des tiers
259 463
Total
506 143
2012
201 838
Parmi les autres dettes financières envers des tiers de CHF
259.5 millions (année précédente de CHF 252.5 millions)
sont compris CHF 1.3 million (année précédente CHF 0.6
million) dus à des institutions de prévoyance du personnel
et CHF 201.7 millions (année précédente CHF 201.0 millions) reviennent aux avances à terme fixe des banques.
Le fonds de structure découle en majeure partie de l’abandon des intérêts sur les parts sociales des coopératives
de fenaco région orientale durant les années 1986 à 1988.
Les capitaux de ce fonds sont destinés à l’amélioration des
structures dans le secteur coopératif de cette région.
Le tableau ci-après donne un aperçu des échéances des
engagements financiers à long terme. A cet égard, l’aspect
économique est prépondérant pour la classification d’une
dette parmi les fonds étrangers envers des tiers à long
terme. Il n’est donc pas tenu compte des possibilités juridiques d’une dénonciation à court terme de chaque engagement (en milliers de CHF).
29 425
Obligations
de caisses
1 250
15 041
28 325
58 950
49 527
46 175
0
0
9 972
12 755
4 111
6 876
Autres engagements envers des
tiers et des proches
58 563
58 000
38 218
30 660
30 000
45 000
11 800
211 068
0
33 714
920
261 361
Hypothèques
770
575
642
754
252 477
486 481
Remboursable
2014
2015
2016
2017
2018
échu après le
31. déc. 2018
Total
12 Provisions
Les provisions sont destinées à couvrir les risques de pertes et engagements existants.
Voici la récapitulation des postes (en milliers de CHF):
Provisions
pour impôts
Etat au 1er janvier 2012
177 688
Constitution
7 958
Utilisation
0
Transfert
0
Dissolution
0
Variation du périmètre de consolidation
316
Etat au 31 décembre 2012
185 962
Dont provisions à court terme
0
Provisions pour engagements de prévoyance
0
0
0
0
0
0
0
0
Provisions pour
restructuration
676
20
– 22
0
– 595
0
79
31
Autres
provisions
101 487
25 831
– 22 096
0
– 7 088
55
98 189
40 109
Total
279 851
33 809
– 22 118
0
– 7 683
371
284 230
40 140
Etat au 1er janvier 2013
185 962
Constitution
11
Utilisation
0
Transfert
0
Dissolution
– 291
Variation du périmètre de consolidation
22
Etat au 31 décembre 2013
185 704
Dont provisions à court terme
0
0
1 913
0
0
0
65
1 978
654
79
865
0
0
– 17
0
927
896
98 189
37 268
– 25 247
0
– 4 270
53
105 993
35 447
284 230
40 057
– 25 247
0
– 4 578
140
294 602
36 997
Total provisions
La rubrique «provisions pour impôts» comprend les provisions pour impôts latents.
La rubrique «Autres provisions» comprend entre autre des provisions pour vacances et heures supplémentaires pour CHF
20.5 millions (année précédente CHF 20.3 millions), des provisions pour le compte d’épargne vacances pour CHF 17.2 millions (année précédente CHF 16.4 millions), des provisions pour des cadeaux d’ancienneté pour CHF 16.2 millions (année
97
précédente: CHF 15.0 millions), ainsi que des provisions
pour emballages en prêt d’un montant de CHF 15.3 millions (année précédente CHF 16.2 millions). De plus, il
existe des provisions pour pertes de change non réalisées
pour CHF 0.9 millions, des prestations de garanties pour
CHF 1.3 millions et des risques liés à des cautionnements
pour CHF 9.9 millions. Le calcul actuariel de la provision
pour cadeaux d’ancienneté a été effectué en utilisant un
taux d’escompte de 3.5 %. Les autres provisions n’ont pas
été escomptées.
13 Fonds propres et part des minoritaires
L’évolution des fonds propres et des parts minoritaires est
présentée dans le tableau des fonds propres aux pages
88/89. La rubrique «Parts sociales» correspond au capital
social de fenaco. Ce dernier est composé de 1 327 352
parts, ayant une valeur nominale de CHF 100.
Le nombre de parts détenues par LANDI s’élève à
160 855 (année précédente 137 231) pour une valeur totale de CHF 16085500 (année précédente CHF 13 723100).
Ces dernières figurent dans le tableau des fonds propres
sous une rubrique séparée.
Dans les rapports annuels statutaires des sociétés consolidées figurent des réserves non distribuables, légales et
statutaires à hauteur de CHF 80.1 millions.
Explications et commentaires sur le compte de profits et pertes consolidé
14 Chiffre d’affaires net résultant des ventes
Il se décompose comme suit selon les secteurs principaux (en milliers de CHF):
2013
Segment agricole
– Branche production végétale
318 398
– Branche céréales, oléagineux et matières fourragères
957 702
– Branche commerce d’animaux
442 287
– Branche technique agricole et équipements
73 455
Total segment agricole
1 791 842
%
2012
%
5.3
15.9
7.3
1.2
29.7
296 110
868 769
376 676
69 786
1 611 341
5.2
15.3
6.6
1.2
28.3
Segment industrie alimentaire
– Branche légumes, fruits et œufs
– Branche viandes
– Branche boissons
Total segment industrie alimentaire
583 582
558 623
184 410
1 326 615
9.7
9.3
3.0
22.0
563 576
526 445
194 833
1 284 854
9.9
9.3
3.4
22.6
Segment commerce de détail
– Branche maison et jardin
– Branche Volg
Total segment commerce de détail
763 656
974 102
1 737 758
12.7
16.2
28.9
726 622
942 997
1 669 619
12.8
16.6
29.4
Total segment énergie
1 141 509
18.9
1 088 267
19.2
Total segment divers
Chiffre d’affaires global
31 226
6 028 950
0.5
100.0
26 539
5 680 620
0.5
100.0
Cette ventilation du chiffre d’affaires montre la palette étendue des activités du groupe fenaco. 29.7% du chiffre d’affaires
total (année précédente 28.3%) soit environ à CHF 1792 millions (année précédente CHF 1611 millions) ont été réalisés avec
les produits agricoles auxiliaires, céréales, oléagineux, aliments pour animaux, commerce d’animaux et technique
agricole/construction d’installations. La prise en charge de produits de l’agriculture ainsi que la fabrication et la commercialisation de produits alimentaires représentent CHF 1327 millions (année précédente CHF 1285 millions). Les produits de consommation courante Volg représentent les ventes au détail des propres points de vente ainsi que les livraisons à des magasins
tenus par les coopératives et par des tiers. La branche maison et jardin contient les chiffres d’affaires des propres magasins
LANDI ainsi que les livraisons aux magasins LANDI des sociétés coopératives.
Le groupe fenaco réalise l’essentiel de ses revenus sur le marché national.
98
15 Prestations de services et produits annexes
Voici le détail des principales positions (en milliers de CHF):
2013
2012
Produits des services de prise en charge
de céréales, séchoirs à herbe, fabrication
de farine de pommes de terre
8 789
9 072
Indemnités pour mise à disposition
de main-d’œuvre (ateliers, mandats
d’embouteillage, laboratoire, etc.)
30 577
28 793
Indemnités pour stocks obligatoires
815
5 217
Loyers
16 922
11 328
Honoraires pour prestations
de conseil
19 854
18 102
Services liés au parc de véhicules
27 589
27 420
Autres prestations et
produits annexes
23 803
23 070
Total
128 349
123 002
16 Charges de personnel
Les charges de personnel comprennent (en millers de CHF):
2013
2012
Salaires et traitements
550 667
538 914
Charges sociales
88 446
87 183
Autres charges de personnel
6 452
6 117
Total
645 565
632 214
L’augmentation de la charge salariale du groupe est imputable à la négociation des salaires 2013, à des effectifs
plus importants dans quelques sociétés ainsi qu'à l'intégration de nouvelles sociétés dans le périmètre de consolidation.
17 Autres charges d’exploitation
Cette position comprend l’ensemble des charges d’exploitation, ainsi que les frais d’administration, de vente et
de publicité.
18 Produits et charges financiers
Les produits financiers comprennent les produits d’intérêts
sur les liquidités, les créances et prêts (intérêts de retard
compris), produits de participations non consolidées et titres,
produits de commissions d’intermédiaires dans le cadre de
crédits et placements à terme ainsi que des gains de change lors de transactions en devises, ajustement de cours des
positions en monnaies étrangères. Les charges financières
se composent de charges d’intérêts, incluant les charges
annexes telles que les commissions des crédits, frais bancaires, frais postaux, commissions de garantie, etc. Sont
aussi comprises dans les charges financières les pertes de
change liées à des transactions en devises, les ajustement
de cours des positions en monnaies étrangères.
19 Amortissements
Il s’agit des amortissements opérés sur (en milliers de CHF):
2013
2012
Immobilisations financières
153
1 253
Immeubles
38 161
36 630
Installations techn., machines, mobiliers
68 234
66 162
Véhicules
19 301
19 181
Immobilisations incorporelles
7 221
7 913
Total
133 070
131 139
20 Impôts
Cette rubrique comprend (en milliers de CHF):
2013
Impôts sur le bénéfice
8 875
Variation des impôts latents
– 347
Total
8 528
2012
9 305
7 689
16 994
21 Charges extraordinaires et hors exploitation
Comme positions principales, il y a lieu de relever
(en milliers de CHF):
2013
2012
Charges extraordinaires
– Pertes sur aliénation d’immobilisations
759
2 757
– Amortissements extraordinaires
sur les immobilisations corporelles
et les valeurs incorporelles
5 104
2 253
– Diverses charges extraordinaires
65 854
40 255
Charges hors exploitation
– Diverses charges hors exploitation
28
38
Total
71 745
45 303
22 Produits extraordinaires et hors exploitation
A savoir (en milliers de CHF):
2013
2012
Produits extraordinaires
– Bénéfices sur aliénation
d’actifs immobilisés
19 127
5 369
– Suppression de
dépréciation d’actifs
0
2 512
– Divers produits extraordinaires
3 290
5 770
Produits hors exploitation
– Divers produits hors exploitation
60
91
Total
22 477
13 742
23 Transactions avec les parties liées
(en milliers de CHF):
2013
Chiffre d’affaires net résultant des
ventes
1 882 962
Charges de matières et de
marchandises
197 278
Prestations de services et produits
annexes
16 097
Charges de personnel
578
Autres charges d’exploitation
41 225
Produits financiers
7 930
Charges financières
1 200
Part des résultats des sociétés mises
en équivalence
3 145
Charges extraordinaires et charges
hors exploitation
49 000
Produits extraordinaires et produits
hors exploitation
353
2012
1 797 509
238 489
12 667
634
38 978
8 185
1 136
3 007
30 000
0
Les transactions avec les personnes et sociétés proches
s’effectuent aux valeurs de marché. Le chiffre d’affaires net
résultant des ventes concerne essentiellement la livraison
de moyens de production, de marchandises consommables, d’articles de maison et jardin, d’essence et de mazout aux coopératives membres (LANDI). Les coopératives
membres perçoivent une prime de collaboration de 0.5 %
à 0.75 %.
99
Les prestations de services et produits annexes concernent principalement les travaux refacturés et prestations
de conseil apportés aux coopératives membres. Hormis les
parts, les coopératives membres ont droit à un compte courant pour les marchandises. Si le solde est actif, fenaco a
octroyé un intérêt de 0.75 %. Dans le cas d’une créance, le
taux d’intérêt s’élève à 3 %.
Les coûts pour l'introduction et l'exploitation du progiciel de
gestion intégré de la société Bison Schweiz AG sont compris dans les autres charges d’exploitation.
La charge extraordinaire concerne un ajustement de valeur
du prêt vis-à-vis de Bison Schweiz AG. La capacité de
remboursement n’étant pas assurée, le prêt octroyé a été
amorti immédiatement.
Commentaires relatifs au flux de fonds consolidé
24 Modification du périmètre de consolidation
La modification du périmètre de consolidation entraîne une variation du fonds de roulement de CHF 3.0 millions
(en milliers de CHF):
100
Variation 2012
Actifs circulants
Actifs immobilisés
Total actifs
Fonds étrangers à court terme
Fonds étrangers à long terme
Total Fonds étrangers
Parts de tiers
Total passifs
Variation brute du périmètre de consolidation
Variation des liquidités
Variation nette du périmètre de consolidation
Modification des taux de participations
Variation totale 2012
Entrée
624
9 579
10 203
1 011
4 615
5 626
– 3 461
2 165
8 038
– 25
8 013
– 91
7 922
Sortie
0
0
0
0
0
0
– 3 345
– 3 345
3 345
0
3 345
– 1 653
1 692
Variation
624
9 579
10 203
1 011
4 615
5 626
– 116
5 510
4 693
– 25
4 668
1 562
6 230
Variation 2013
Actifs circulants
Actifs immobilisés
Total actifs
Fonds étrangers à court terme
Fonds étrangers à long terme
Total Fonds étrangers
Parts de tiers
Total passifs
Variation brute du périmètre de consolidation
Variation des liquidités
Variation nette du périmètre de consolidation
Modification des taux de participations
Variation totale 2013
9 240
152
9 392
7 610
258
7 868
360
8 228
1 164
– 3 277
– 2 113
– 406
– 2 519
0
0
0
0
0
0
– 572
– 572
572
0
572
– 127
445
9 240
152
9 392
7 610
258
7 868
932
8 800
592
– 3 277
– 2 685
– 279
– 2 964
Autres commentaires
25 Cautionnements, engagements de garantie et nantissements en faveur de tiers
Il s’agit des engagements conditionnels suivants (en milliers de CHF):
2013
Engagement
Crédit
Cautionnements
maximum
utilisé
– en faveur d’entreprises proches (coopératives membres
de fenaco et participations mises en équivalence)
1 734
0
– en faveur de tiers
18 527
13 142
Total
20 261
13 142
2012
Engagement
maximum
Crédit
utilisé
11 600
29 182
40 782
6 614
20 499
27 113
Les cautionnements en faveur de tiers comprennent, pour une part significative, des cautionnements en faveur de paysans
donnés aux banques par «UFA Bürgschaftsgenossenschaft». Les crédits cautionnés doivent être remboursés d’ici 3 à
10 ans. Les cautionnements en faveur de sociétés proches englobent les cautionnements, non actionnés, en faveur de Bison
Suisse SA donnés aux banques par la maison-mère. Pour les cautions actionnées, une provision a été constituée.
26 Actifs mis en gage pour engagements propres
(en milliers de CHF):
2013
2012
Immobilisations et installations en
construction (selon bilan consolidé)
586 794
506 790
Total des cédules hypothécaires (nom.) 659 988
651 224
Dont en possession propre
– 260 810 – 259 830
En nantissement, nominal
399 178
391 394
Engagés: Hypothèques auprès des
diverses banques
220 849
208 128
Engagés: Dettes envers des institutions
de prévoyance professionnelle
1 263
610
Engagés: Dettes sollicitées envers
les tiers
4 214
2 450
Les autres engagements concernent des contrats de livraison d'œufs du groupe frigemo avec leurs producteurs,
ainsi qu'un contrat de livraison de raisin des Caves Garnier
SA. Par ailleurs, cette rubrique comporte des engagements de reprise d'actions de diverses sociétés ainsi
qu’un engagement conditionnel de paiement.
fenaco conclut des contrats long terme avec des fournisseurs pour le prélèvement de matières premières. Les
quantités contractuelles oscillent dans le cadre des quantités nécessaires à l’exploitation.
Hormis les engagements mentionnés ci-dessus, il existe
d’autres engagements qui n’ont pas l’obligation d’être présentés, étant donné qu’il s’agit d’engagements court terme (< 12 mois) ou pouvant être résiliés dans les 12 mois.
27 Autres engagements hors au bilan
A savoir les engagements suivants (en milliers de CHF):
2013
2012
Locations fixes / droits de superficie
197 885
203 780
Autres engagements hors bilan
234 613
236 856
Total
432 498
440 636
28 Engagements de leasing
A Leasing financier (en milliers de CHF)
La valeur des objets en leasing financier apparaît dans les
immobilisations (commentaire 7)
2013
2012
Dettes provenant de leasing financier
– Dettes à court terme *
142
139
– Dettes à long terme
228
370
Total
370
509
Les engagements présentés sous «Locations fixes / droits
de superficie» concernent la rémunération due pour les
contrats de locations et de droits de constructions sur toute la durée du contrat, ainsi que les engagements d’affectation de silos. En raison de durées prolongées, les
montants des droits de superficie sont élevés. Les charges
annuelles actuelles de location et droits de superficie se
montent à CHF 34.5 millions (année précédente CHF 32.3
millions).
La rubrique autres engagements hors bilan comprend des
engagements envers Reservesuisse et Carbura pour des
stocks obligatoires d'un montant de CHF 143.4 millions. Ce
montant deviendrait exigible lors d'une éventuelle résiliation des conventions relatives aux stocks obligatoires. Dans
cette éventualité, ces stocks pourront être réévalués et
vendus librement dans le cadre de l'activité ordinaire.
* Échéance dans un délai d’une année
Ne figurent au bilan que les contrats de leasing dépassant, sur la durée totale, la valeur de CHF 100 000.
B Leasing d’exploitation
Les engagements de leasing sont les suivants
(en milliers de CHF):
Échéance
2013
2013
0
2014
79
2015
60
et après
64
Total
203
2012
90
51
50
50
241
101
29 Instruments dérivés
(en milliers de CHF):
Valeur Valeur de
contr- remplaceactuelle
ment
positive
Intérêts
– Options (OTC)
– SWAPs
Devises
– Options (OTC)
– Opérations à terme
Valeur de
remplacement
négative
80 000
89 800
0
82
28
43
149 492
0
208
0
1 361
fenaco utilise les instruments dérivés pour se couvrir des
risques sur intérêts et devises.
Afin de couvrir le risque de taux de financement des actifs
circulants, des produits dérivés sur taux sont conclus.
Dans le souci de couverture du risque de change, les
achats de marchandise à terme sont couverts par des
contrats à terme et des options sur devises.
Concernant les opérations de couverture, pour lesquelles
les conditions des opérations de base et de couverture
sont essentiellement les mêmes, celles-ci sont évaluées
selon les mêmes principes que le sous-jacent. Etant donné qu’il s’agit de futurs cashflows, aucune activation n’a
lieu. Pour les autres instruments dérivés, des provisions
pour un montant de CHF 0.9 millions ont été enregis-
trées. L'année précédente, des provisions pour CHF 0.7
millions et des actifs transitoires pour CHF 0.2 millions
avaient été enregistrés.
30 Prévoyance professionnelle
Tous les plans de prévoyance du groupe fenaco sont des
plans à primauté de cotisations. Les valeurs patrimoniales
de ces plans sont détenues auprès d’institutions de prévoyance juridiquement indépendantes (fondations). Le financement de tous les plans sociaux a lieu par des contributions des employeurs et des employés. Les contributions des employeurs sont comptabilisées à charge du
compte d’exploitation de l’exercice. Les collaborateurs
du groupe fenaco sont assurés contre les risques d’invalidité, de mort ainsi que pour la retraite.
Participants:
A l’exception des collaborateurs qui n’atteignent pas le minimum LPP (CHF 21 060), tous les collaborateurs du groupe fenaco sont affiliés auprès d’une institution de prévoyance.
Le cercle des assurés se compose de la manière suivante:
2013
2012
Nombre d’assurés
7 254
7 177
Nombre de bénéficiaires
1 816
1 736
Les réserves sur les contributions de l’employeur ont évolué comme suit (en milliers de CHF):
Institution
Valeur
Renonce- Autre réEscompte
Valeur au
Valeur au
de prénominale
ment à
évaluation
bilan au
bilan au
voyance
l’utilisation
31.12.13
31.12.12
Constitution
de réserve
de cotisation
Fonds
patronal
4 950
58 495
0
0
– 5 873
52 622
51 006
Dissolution
de réserve
de cotisation
8 897
L’avantage économique / l’obligation économique par rapport aux institutions de prévoyance ont évolué de la façon suivante
(en milliers de CHF):
Institutions de
Sur-/sous
Part
Variation par
Cotisations Charges de prévoyance
prévoyance
couverture économique
rapport à l’année de
incluses dans les
précédente
l'employeur charges de personnel
31.12.2013 31.12.2013 31.12.2012
2013
2012
Institutions de prévoyance sans excédent
de couverture/découvert
36 132
36 132
35 427
Institutions de prévoyance avec excédent
de couverture
4 853
0
0
0
2 370
2 370
2 281
Total
4 853
0
0
0
38 502
38 502
37 708
Parmi les diverses institutions de prévoyance sans excédent de couverture/découvert figure une fondation collective, régie par le
principe de solidarité, qui ne peut fournir les informations basées sur les contrats d’affiliation individuels. Le degré de couverture
de cette fondation collective est de 104.2%. Cette caisse de pension compte 153 affiliés.
Les dettes envers les institutions de prévoyance s’élèvent à CHF 2.8 millions (année précédente CHF 6.4 millions).
102
31 Valeur d’assurance incendie des immobilisations
corporelles
Elles s’inscrivent pour (en milliers de CHF):
2013
2012
Immeubles
2 318 000 2 290 000
Autres immobilisations corporelles*
1 337 000 1 269 000
* sans la valeur d’assurance des véhicules
32 Informations concernant l'évaluation des risques
Le système de gestion des risques du groupe fenaco se
compose d'une politique de risque et d'un concept de
gestion du risque.
Politique de risque
La politique de risque fenaco décrit les principes, règles et
méthodes de gestion des risques fenaco adoptés par le
conseil d'administration et la direction du groupe fenaco.
Le but de cette politique de risque est d'uniformiser et de
rendre consistante dans l'ensemble du groupe l'applica tion de ces principes, règles et méthodes.
La communication de la politique de risque fenaco aux
secteurs et filiales du groupe s'effectue par la direction au
moyen de plateformes institutionnalisées.
Concept de gestion des risques
Le point central du concept de gestion des risques est le
processus annuel de gestion des risques. Ce dernier se
subdivise en trois étapes:
Début du processus de gestion des risques
Chaque département du groupe fenaco a désigné un responsable de la gestion des risques. Ces responsables constituent «le groupe de travail gestion des risques
fenaco» et coordonnent les activités au sein du groupe
fenaco. Des papiers de travail liés à l'évaluation des risques
sont établis annuellement au sein des domaines et filiales, qui sont ensuite discutés et adoptés par la direction.
Cette dernière les met en application.
Gestion des risques au sein des domaines et filiales
Les secteurs et filiales déterminent et évaluent les risques, définissent les mesures nécessaires et s'assurent
de leur mise en application.
Les résultats de l'évaluation des risques sont documentés dans les rapports de risques. L'accent est porté sur les
risques essentiels des secteurs et filiales.
Rapport de gestion des risques
Le «groupe de travail gestion des risques fenaco» résume
les résultats de l'évalutation des risques des secteurs et
filiales dans un rapport de gestion des risques, qu'il adresse à la direction et à l'administration.
Les risques principaux sont abordés lors de séances de
direction et d'administration.
33 Evénements postérieurs à la date de bouclement
La direction a approuvé des investissements pour les années 2009 à 2013 pour un montant de l’ordre de CHF 193
millions, qui font partie des budgets approuvés et des planifications à moyen terme et n’influenceront les comptes
du groupe qu’à partir de 2014.
Aucun autre événement significatif postérieur à la date de
bouclement n’est intervenu jusqu’à l’approbation des
comptes par le conseil d’administration, le 9 mai 2014.
103
Les sociétés de fenaco
(Etat 31 décembre 2013)
Nom de la société
Siège
Quota de
participation
en % du
capital
Capital
nominal
(en milliers
de francs)
2013
2013
2012
2012
Consolidée
k = globale
e = equity
n = non
consolidée
2013 2012
Maison-mère
fenaco
avec succursales à Puidoux
Sursee et Winterthour
Bern
Segment agricole
Branche production végétale
Agroline AG
Fertag AG
Landor AG
Fertag-France SA
Interore S.A.
Semag, Saat- und Pflanzgut AG
Roggwil
Muttenz
Muttenz
1, 2 Pompey (F)
1 Wavre (B)
Lyssach
Branche céréales, oléagineux et matières fourragères
Biomill SA
Herzogenbuchsee
Meliofeed AG
Herzogenbuchsee
Läderach Agro AG
Henggart
Mühle Steinmaur AG
Steinmaur
Ofina AG
Winterthur
UFA AG
Herzogenbuchsee
ufamed AG
Sursee
Branche commerce d’animaux
Anicom AG
Univo SA
Bern
Chésopelloz
Branche Technique agricole/Equipements
Serco Landtechnik AG
Oberbipp
Hans Kunz Landtechnik AG
Reiden
70.0
100.0
100.0
60.4
40.0
23.2
70.0
100.0
100.0
30.2
40.0
23.2
500
200
2 000
96
250
100
500
200
2 000
96
250
100
k
k
k
k
e
e
k
k
k
e
e
e
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
83.2
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
83.2
100.0
1 000
5 000
250
200
300
8 000
900
1 000
5 000
250
200
300
8 000
900
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
75.4
70.0
75.7
70.0
2 000
1 000
2 000
1 000
k
k
k
k
100.0
70.0
100.0
70.0
3 500
190
3 500
190
k
k
k
k
100.0
100.0
88.0
88.0
100.0
88.0
35.0
100.0
100.0
88.0
88.0
100.0
88.0
35.0
2 900
250
1 200
380
500
100
300
2 900
250
1 200
380
500
100
300
k
k
k
k
k
k
e
k
k
k
k
k
k
e
Segment industrie alimentaire
Branche légumes, fruits et œufs
Frigemo AG
Frunoba AG
Steffen-Ris Holding AG
Steffen Ris AG
Union Fruits SA
platforM services AG
SGG Waser AG
104
Bern
Basel
Utzenstorf
Utzenstorf
Charrat
Utzenstorf
Schlieren
Nom de la société
Branche viandes
Ernst Sutter AG
Gastro-Metzg AG
Michel Comestibles AG
Sulai AG
Suttero GmbH
Centravo AG
Kühlhaus Neuhof AG
Schlachtbetrieb St.Gallen AG
Branche boissons
Caves Garnier SA
Divo SA
Mineralquellen Elm AG
Ramseier Aachtal AG
Ramseier Suisse AG
VOLG Weinkellereien AG
Cave Belmur SA
Cave de Noé SA
Cave du Sarment SA
Cave Duprée SA
Cave Valcombe SA
DiVino AG
Wein AG
Siège
Quota de
participation
en % du
capital
Capital
nominal
(en milliers
de francs)
2013
2013
2012
2012
Consolidée
k = globale
e = equity
n = non
consolidée
2013 2012
Gossau SG
Regensdorf
3 Unterseen
Churwalden
1 Konstanz (D)
Zürich
Gossau SG
Gossau SG
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
22.4
36.4
44.8
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
22.4
36.4
43.9
20 000 20 000
200
200
750
750
1 000 1 000
25
25
2 400 2 400
550
550
9 000 9 000
k
k
k
k
k
e
e
e
k
k
k
k
k
e
e
e
Bern
Penthalaz
Elm
Amriswil
Oberkirch
Winterthur
Perroy
Puidoux
Puidoux
Perroy
Saillon
Hallau
Winterthur
100.0
100.0
100.0
72.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
72.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
1 800 1 800
300
300
100
100
800
800
10 000 10 000
5 000 5 000
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
k
k
k
k
k
k
n
n
n
n
n
n
n
k
k
k
k
k
k
n
n
n
n
n
n
n
70.0
75.0
83.1
85.2
76.3
93.4
90.8
100.0
66.8
88.4
76.4
69.7
69.8
80.4
88.3
77.2
71.0
72.2
89.5
67.0
90.5
35.0
43.3
50.0
75.9
83.0
85.2
75.7
93.4
90.8
100.0
67.1
88.6
84.3
69.0
69.4
84.1
88.3
76.5
70.9
87.1
89.5
67.3
91.2
35.0
43.3
e
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
e
e
e
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
e
e
Segment commerce de détail
Branche maison et jardin
Agro-Center Malters AG
LANDI Aarau West AG
LANDI ArcJura SA
LANDI BippGäuThal AG
LANDI Chablais-Lavaux SA
LANDI Graubünden AG
LANDI Jungfrau AG
LANDI Küssnacht AG
LANDI La Côte SA
LANDI Moléson SA
LANDI Nidwalden AG
LANDI Nord vaudois – Venoge SA
LANDI Ouest neuchâtelois SA
LANDI Payerne SA
LANDI REBA AG
LANDI Region Huttwil AG
LANDI Region Langnau AG
LANDI Sarine SA
Landi Schweiz AG
LANDI Seeland AG
Landi Zola AG
GVS LANDI AG
Landi Oberthurgau AG
4 Malters
Kölliken
Alle
Oberbipp
Collombey-Muraz
Landquart
Interlaken
Küssnacht
Eysins
Bulle
Stans
Orbe
Môtiers
Payerne
Aesch
Huttwil
Rüderswil
Grolley
Dotzigen
Ins
Illnau-Effretikon
Schaffhausen
Roggwil
7 200
1 500
4 000
200
2 000
2 800
800
1 000
3 000
1 000
600
3 000
1 500
1 000
400
1 500
1 300
1 000
5 000
6 000
4 000
6 000
3 000
4 200
1 500
4 000
200
2 000
2 800
800
1 000
3 000
1 000
600
3 000
1 500
1 000
400
1 500
1 300
1 000
5 000
6 000
4 000
6 000
3 000
105
Nom de la société
Branche Volg
Visavis Marketing AG
Volg Detailhandels AG
Volg Konsumwaren AG
Primo Marketing AG
Siège
Winterthur
Winterthur
Winterthur
Winterthur
Quota de
participation
en % du
capital
Capital
nominal
(en milliers
de francs)
2013
2013
2012
100.0
100.0
95.4
100.0
100.0
100.0
95.4
100.0
90.0
45.0
30.0
90.0
45.0
30.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
76.3
86.4
100.0
100.0
29.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
2012
350
350
12 000 12 000
20 000 20 000
100
100
Consolidée
k = globale
e = equity
n = non
consolidée
2013 2012
k
k
k
n
k
k
k
n
2 000
300
1 650
k
e
e
k
e
e
200
200
1 000 1 000
200
200
1 000
1 000
100
100
500
500
100
1 500 1 500
500
500
15 440 15 440
100
100
6 000
1 962
1 962
505
505
k
k
k
k
k
k
k
k
k
k
e
k
k
k
k
k
k
Segment énergie
Branche combustibles et carburants
Agrola AG
Winterthur
Tanklager Herblingertal AG
Schaffhausen
Tanklager Rothenburg AG
Rothenburg
2 000
300
1 650
Segment Divers
AGRO DATA AG
Winterthur
Halag Chemie AG
Aadorf
Landesprodukte AG Malters
Malters
LANDI Klettgau AG
Beringen
Thomas Menzi AG
Arbaz
TRAVECO Transporte AG
Winterthur
TTH Fully SA
5 Fully
UFA-Bürgschaftsgenossenschaft
Sursee
UFAG Laboratorien AG
Sursee
Volg Finanz und Immobilien AG
Winterthur
BEBAG Bioenergie Bätterkinden AG
Bätterkinden
Bellevue-Bau AG
6 Winterthur
Bison Holding AG
Neuenkirch
Le Journal Agri S.A.R.L.
Lausanne
Roldag, Romanshorner Lagerhaus
und Dienstleistungs AG
Romanshorn
1)
2)
3)
4)
106
Capital nominal en 1 000 Euro
Entrée au 30 juin 2013
Clôture consolidée au 31 octobre 2013
Au 21 novembre 2013, le capital a été
augmenté et libéré par fenaco, dans le
cadre de la fusion prévue au 1er janvier 2014,
avec LANDI Pilatus Genossenschaft
48.6
20.6
86.4
100.0
100.0
29.0
40.0
48.6
20.6
20.3
20.3
1 900
5) Entrée au 11 juin 2013
6) Sortie au 30 juin 2013
1 900
e
e
k
k
k
e
e
e
e
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Rapport de l’organe de révision
sur les comptes consolidés
A l’Assemblée des délégués de la
fenaco société coopérative, Berne
En notre qualité d’organe de révision, nous
avons effectué l’audit des comptes consolidés
de la fenaco société coopérative comprenant
le bilan, la compte de profits et pertes, le flux
de fonds, les fonds propres et l’annexe (pages
84 à 106) du rapport de gestion pour l’exercice
arrêté au 31 décembre 2013.
Responsabilité de l’administration
La responsabilité de l’établissement des comptes consolidés, en conformité avec les Swiss
GAAP RPC et les dispositions légales incombe
à l’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des comptes
consolidés afin que ceux-ci ne contiennent pas
d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, l’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées,
ainsi que des estimations comptables adéquates.
Responsabilité de l’organe de révision
Notre responsabilité consiste, sur la base de
notre audit, à exprimer une opinion sur les
comptes consolidés. Nous avons effectué notre
audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies
significatives.
Un audit inclut la mise en œuvre de procédures
d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes consolidés.
Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes consolidés
puissent contenir des anomalies significatives,
que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur
prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes consolidés, pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but
d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celuici. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables
appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes
consolidés dans leur ensemble. Nous estimons
que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.
Opinion d’audit
Selon notre appréciation, les comptes consolidés pour l’exercice arrêté au 31 décembre
2013 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats,
en conformité avec les Swiss GAAP RPC et
sont conformes à la loi suisse.
Rapport sur d’autres dispositions légales et
statutaires
Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à
la loi sur la surveillance de la révision (LSR)
et d’indépendance (art. 906 CO en liaison
avec l’art. 728 CO) et qu’il n’existe aucun fait
incompatible avec notre indépendance.
Conformément à l’art. 906 CO en liaison avec
l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un
système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes
consolidés, défini selon les prescriptions de
l’administration.
Nous recommandons d’approuver les comptes
consolidés qui vous sont soumis.
Berne, le 9 mai 2014
Ernst & Young SA
Thomas Nösberger
Florian Baumgartner
Expert-réviseur agrée
Expert-réviseur agrée
(Réviseur responsable)
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Impressum
Impressum
A propos des photos
Les affirmations contenues dans le présent
rapport et qui ne se baseraient pas sur des
données historiques doivent être considérées
comme étant des promesses sans garantie.
Elles comportent des risques et des facteurs
d’incertitude qui sont incontrôlables pour
l’entreprise et pour lesquels cette dernière
n’est pas en mesure d’endosser la responsabilité.
Dans le cadre du présent rapport de gestion,
35 apprentis travaillant dans 15 métiers différents ont été photographiés. En 2013, fenaco
Société coopérative a formé 487 apprentis,
dont 313 jeunes femmes et 174 jeunes
hommes. Le spectre de formation est large:
299 jeunes apprennent le métier de gestionnaire de commerce de détail, 93 celui d’employée/employé de commerce, 31 celui de
technicien et de mécanicien alors que 29
jeunes apprennent un métier lié aux denrées
alimentaires ou aux analyses en laboratoire et
18 apprentis désirent exercer le métier de logisticien. 15 apprentis et 2 apprenties apprennent enfin le métier de chauffeur. Outre les apprentis engagés au sein de fenaco, Volg-Academy et LANDI-Forum forment quelque 450
apprentis supplémentaires, principalement
dans les métiers de la vente.
Dans ce rapport, certains termes sont utilisés
uniquement au masculin ou au féminin, pour
des motifs de simplification. Nous prions les
lecteurs de n’y voir aucune volonté discriminatoire de notre part.
Ce rapport annuel est disponible en allemand
et en français.
Editeur
fenaco société coopérative,
Erlachstrasse 5, 3001 Berne
Concept et rédaction
fenaco Infostelle, Hans Peter Kurzen, Berne
Traductions
fenaco Agro-Traductions, Cyril de Poret
Prepress
AMW, Agentur für Marketing und Werbung,
Winterthour, Claudie Rossi, Stephan Rüegg
Impression
Heiz, Print-Lösungen, Illnau
Editions
3000 exemplaires en allemand,
800 exemplaires en français
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Photos
Michael H. Sinn, www.sinnart.com
Adresses
Siège principal
Sièges régionaux
fenaco société coopérative
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Case postale
3001 Berne
Tél. +41 (0)58 434 00 00
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www.fenaco.com
Suisse romande
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Case postale 144
1070 Puidoux
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Plateau central
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Suisse centrale
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Suisse orientale
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Postfach 344
8401 Winterthour
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Fax +41 (0)58 433 50 10
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