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lorraine
Saison 2014
1648
1914
Entre France et Saint Empire…1648 - 1914
2014 - XI e saison - Association Entreprise et Culture en lorraine
symboles les lieux d’interprétation
abbaye de senones
patrimoine religieux
abbaye de moyenmoutier
abbaye d’étival
nd de galilée - saint-dié
patrimoine militaire
patrimoine industriel
la fontenelle - ban de sapt
le dépôt - senones
la hallière - celles sur plaine
Cette année le Festival des Abbayes en Lorraine s’associe à la commémoration de la Grande Guerre.
Au-delà de l’aspect historique et artistique qui sera traité dans la suite de ce document, nous tenons à
rappeler les actions entreprises avec d’autres partenaires lors de cette saison 2014.
1/ Marche chantée des abbayes. (voir page 31)
Collaboration avec les écoles primaires et le collège de Senones /
Apprentissage de chants et travail avec les Ecoles de musique. Restitution.
Collaboration avec l’Inspection Académique des Vosges.
Rencontres avec des artistes professionnels ( Stradivaria) - Réalisation : 03 juin 2014
Rencontre d’été.
31 juillet 2014 - retrouvailles avec l’ensemble au complet pour une séance de répétition.
2/ Développement du partenariat avec l’AVSEA
( Association Vosgienne de sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence)
Prolongation des collaborations avec les sections Restauration des Maisons d’Enfants à
Caractère Social et mise en route de nouvelles actions avec leurs ateliers Décoration, et poursuite des actions avec les G.E.M (Groupements d’Entraide Mutuelle)
Prêts de véhicules
3/ Actions ponctuelles avec D’Jeuns2
Association d’insertion s’occupant d’adolescents en difficulté
opération «coups de main», manutention et offre de place concert.
4/ Concerts externalisés
- à la scierie La Hallière Celles sur Plaine (voir page 39)
- à Saint Dié - ND de Galilée (voir page 37)
Après Musique Espérance de Saint Dié, le festival s’associe à l’association des Amis de La
Hallière, responsable du développement du site, (Haut-fer hydrolique classée MH).
5/ Nouveau(x) sujet(s) de recherche au CLIREM
(Centre Lorrain d’Interprétation, de Recherche et d’Edition Musicale).
Constitution du Comité de travail et recherche 2015 – 2016.
édition de la Chronique de Richer, des partitions du Te deum de Madin.
/3
Saison 2014
28 juin -29 août
XI e FESTIVAL DES ABBAYES EN LORRAINE
ASSOCIATION ENTREPRISE & CULTURE EN LORRAINE
Abbayes de Senones - Moyenmoutier- Etival - Saint Dié St Jean d’ORMONT - celles sur plaine
www.festivaldesabbayes.com
www.academiedomcalmet.fr
2014 – Entre France et Saint Empire…1648 - 1914
programme 2014
3 juin 2014
La saison 2014 commencera avec la Marche Chantée des Abbayes
regroupant 300 élèves des écoles primaires et des collèges. Le festival est impliqué dans
cette démarche avec la présence de Daniel Cuiller de l’ensemble Stradivaria
Conce r t s . co n f ér e n c e s . a n i m a t i o n s
 La double culture en question ...
(28 juin - Moyenmoutier)
  Didier Francfort / Damien Parmentier

 « LES Semeurs d’Europe »
orchestre nationel de lorraine / Dir. Jacques MERCIER
Théodore GOUVY - W.A. MOZART - Félix mendelssohn
 après le rêve, les blessures...
(05 juillet - La Fontenelle - St Jean d’Ormont)
  Thierry Choffat / Visites

 « musique française...? »
le concert impromptu / quintette à vents
Michel Joseph GEBAUER / Paul HINDEMITH / Claude DEBUSSY
 à la recherche du temps perdu ...
(09 juillet - Senones)
  Philippe Alexandre / (?)

 « marcel proust..et la musique française »
Didier SANDRE récitant / Geneviève LAURENCEAU violon / David BISMUTH piano
César Franck / Claude Debussy / Frédéric Chopin / Gabriel Fauré / Marcel Proust
 Utopies, révolutions, patrie…et propagande
(19 juillet - Etival - Moyenmoutier - Senones)
  René Depoutot / Hervé Marziou
n  marche thématique et déambulatoire concerts - conférences - gourmandises

 «REFRAINS DE FRANCE ET DE LORRAINE - L’HISTOIRE EN CHANSOns »
l’heureux moment
du XVIIIe au XXe siècle, les révolutions, musique populaire et même savante...
 des histoires de familles ...
(02 août - Senones ou Etival )
  Jean Claude Fombaron

 « les musiciens de hambourg »
Emmanuel JACQUES violoncelle / Ensemble STRADIVARIA
Carl Emanuel Philipp BACH - Georg Philipp TELEMANN
 Une union bien compliquée...
(09 août - Etival )
  Denis Leypold

 « Meslanges pour la chapelle d’un prince »
Ensemble correspondance
Etienne MOULINIé
 La rue qui chante ...
(12 août - scierie de la Hallière - Celles / Plaine)
  Damien Parmentier / Jean Marc Illi

 « la comédie des chansonniers »
arnaud MARZORATI (baryton) / daniel BREL bandonéon
Pierre-Jean de Béranger et DARCIER chansons populaires et poètiques
 Traversées du temps...
(29 août - ND de Galilée - Saint-Dié)
  journée du livre

 « aus der ferne...Dame, pour vous »
ensemble HELIODORE
musique romantique et musique médiévale à voix de femmes
 conférences

concerts n
animations
1648 - La paix de Westphalie annonce une nouvelle Europe et
signe la fin de la guerre de Trente Ans , période terrifiante pour la
Lorraine, et qui marque l’œuvre du graveur Jacques Callot...naissance
du Gänsemarktoper, l’opéra de Hambourg, premier lieu voué à la
musique et au chant en langue allemande...
1913 - Quelle Belle époque! De violents orages s’abbatent sur la
Lorraine...Raymond Poincaré, né à Bar le Duc, devient président de la
République...Marcel Proust publie le premier tome de son roman
« À la recherche du temps perdu »...
2014 – Entre France et Saint Empire… 1648 - 1914
La Lorraine aux confins de deux cultures ?
L
orraine et Alsace ont la particularité d’avoir évolué entre deux puissantes entités, la France et le
Saint Empire romain germanique.
Aujourd’hui encore, toujours associées dans les esprits et le vocabulaire courant, les deux provinces ont conservé une forte identité liée à cette histoire singulière.
Comtes et princes de Salm, par l’extraordinaire complexité de leur souveraineté et par leur statut
incertain, incarnent cet espace aux multiples frontières, d’une grande richesse culturelle et économique mais aussi théâtre des nombreux conflits.
En cette année 2014, qui sera, pour ces terres des Marches de l’Est, immanquablement vouée
à la commémoration de l’entrée dans la Grande Guerre pour les deux nations, il nous est apparu
opportun, au-delà des circonstances immédiates de ce conflit, d’appréhender par les conférences,
les rencontres, et bien sûr la musique, le plus en amont possible, ce qui fera progressivement le
lit des formidables tumultes qui secouèrent l’histoire depuis le Moyen âge, et au siècle dernier en
particulier.
Cependant, cette vision, que l’on pourrait juger réductrice, ne saurait occulter les liens culturels et
historiques communs qui nous ramènent à l’immense territoire de Charlemagne…et que l’actualité
perpétue encore en rapportant les péripéties de destins finalement convergents.
C’est pourquoi, les acteurs de la saison 2014 du Festival des Abbayes se proposent de revisiter la
longue période qui part de ce conflit mondial et remonte jusqu’au traité de Westphalie en 1648.
Ce traité méconnu, qui met un terme à la guerre de Trente Ans, amorce le déclin et la fin du Saint
Empire romain germanique, la naissance des souverainetés nationales et Etats-Nations, en
d’autres termes, la naissance de l’Europe politique moderne.
Cette approche à la fois historique et musicale a pour objectif d’éclairer ce que fut l’évolution de la
Lorraine soumise à des évènements majeurs depuis la paix « westphalienne » jusqu’à la redistribution des cartes de 1918…
Les musiciens sont d’indiscutables témoins de cette histoire…de ses moments sombres ou
lumineux ; leur musique ne se situe-t-elle pas au-delà de toutes ces différences ?
/ 09
La double culture en question...

l’europe avant l’europe
« Vous me demandez quelles langues je sais parler ? C’est facile, nous disons que nous
parlons trois langues. Nous savons le français, l’allemand et le platt… »
De par sa position géographique, la Lorraine, au-delà des langues et dialectes, fut un lieu
d’échange privilégié entre la France et les cultures germaniques.
Théodore Gouvy est né en Sarre en 1819, peu après qu’elle fut devenue prussienne alors
que ses deux frères aînés sont né en France. Il étudia le Droit puis la musique à Paris, le
Conservatoire de Paris lui demeurant fermé, en raison de sa nationalité. Il ne put accéder à la
citoyenneté française par naturalisation qu’à 32 ans.
Théodore Gouvy fut un homme de double culture, française et allemande, d’où il tira son
inspiration, sa particularité et sa force, devenant finalement un européen avant l’heure.
conférences

Samedi 28 juin | 17h
musique dans la guerre
Didier Francfort / Docteur en Histoire - Université Lorraine / attaché au Château de Lunéville
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de charlemagne à bismark le continuum france allemagne
Damien Parmentier / Docteur en Histoire et civilisation européenne / Université Strasbourg
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1750
Orchestre National de Lorraine
Jacques MERCIER direction
Valérie Condoluci Soprano / Aline Martin Mezzo soprano
«semeurs d’europe »
Théodore Gouvy - Jeanne d’Arc
Félix Mendelssohn - Elias – Arioso n°18 « Weh ihnen, dass sie von mir weichen »
W.A. Mozart - Exultate jubilate KV165
W.A. Mozart - duo de la Messe en Ut mineur K.427
Laudate domine / Domine deus
Théodore Gouvy - Symphonie n°1
[
Concert ouverture
]
Samedi 28 juin | 21h | abbaye de moyenmoutier
Mozart adulé…par Gouvy.
Passionnante figure musicale que celle de Théodore Gouvy né prussien au sein
d’une famille française d’origine wallonne et qui termine sa vie à Leipzig. Théodore
Gouvy arbore bien malgré lui une dimension européenne bien loin des sombres
préoccupations patriotiques de l’époque.
Quelques dizaines d’années auparavant, Mozart sillonne un espace européen ouvert où
il fait briller son talent dans les principales cours de l’Europe des Lumières…un génie
précoce qui rencontre, lors de cette soirée, un autre jeune prodige, Félix Mendelssohn
qui lui aussi sillonne l’Europe, compositeur d’exception et dont la courte vie lui laissera
cependant le temps de donner le jour à une musique admirable à l’image de son illustre
prédécesseur.
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Aline Martin
Mezzo soprano
En 2013-14, la mezzo-soprano Aline Martin se produit notamment en tournée avec l’Orchestre
national de Lorraine pour le Requiem de Théodore Gouvy. Parmi ses plus récentes prestations, on retiendra notamment la 3ème Symphonie de Mahler, qu’elle a interprétée à l’Opéra de
Paris, à l’occasion de ses débuts sur la scène de l’Opéra Bastille, ainsi que ses rôles à l’Opéra
National du Rhin (la deuxième Dame dans La Flûte Enchantée et Lapak le chien dans La Petite
Renarde Rusée), à l’Opéra de Rouen (Pastuchyna dans Jenufa de Janacek) et au Festival des
Soirées Lyriques de Sanxay (Mercedes dans Carmen et Annina dans Traviata).
Valérie Condoluci
Soprano
Après avoir obtenu deux médailles d’or (Chant et Musique de chambre) au CNR d’Arras, Valérie
Condoluci intègre le Centre Lyrique de l’Opéra National de Paris.
Au sein de cette structure elle interprète le rôle-titre de Roméo et Juliette, Gianni Schicchi
(Lauretta), Die Zauberflöte (Pamina) ainsi que sur la grande scène de l’Opéra : Carmen (Frasquita), Manon (Poussette), Parsifal (Blumenmädchen), Medea (Kore), Peter Grimes (Nièce) et
remporte, parallèlement, le Prix du Cercle Carpeaux de l’Opéra de Paris, le Prix de la Mélodie
au Festival de Marmande et le Prix de la Ville de Paris.
Elle est ensuite invitée pour Gretel (Hansel et Gretel) à Angers, Blanche (Dialogues des Carmélites), Juliette (Roméo et Juliette) et Marzelline (Fidelio) à Limoges, La Voix Céleste (Don
Carlo) à Toulouse, Adina (L’Elixir d’Amore) au Festival de Sedières, Micaela (Carmen) à Antibes,
Mary dans Joseph Merrick dit Eléphant Man (DVD chez Naxos), Sophie (Werther) aux côtés de
R. Villazon et Mère Barberin dans la création Sans Famille à Nice, Fortunato (Mateo Falcone) à
Metz, Cendrillon (Noémie) à Lille, avant de revenir à l’Opéra National de Paris pour La Fiancée
Vendue, Akhmatova, création de B. Mantovani et La Chute de la Maison Usher.
à l’étranger, nous pouvons l’entendre dans Leïla (Les Pêcheurs de Perles) à Saint-Pétersbourg,
Nanetta (Falstaff) à Opera North ainsi qu’à Monte Carlo aux côtés de B. Terfel, L’Enfant et les
Sortilèges (Pastourelle/Chaise) toujours à Monte-Carlo, Rigoletto (Gilda) à Oslo, le rôle-titre de
Persée et Andromède à Palerme, Don Giovanni (Zerlina), Dido and Aeneas (Belinda) à Aberdeen, Die Zauberflöte (Pamina) avec le Glyndebourne Touring Opera.
Valérie Condoluci se produit aussi en concert sous la direction d’E. Krivine, J. Nelson, D. Klajner, dans Le Martyre de Saint Sébastien, Gloria de Vivaldi et de Poulenc, Requiem de Fauré,
Prière à la Vierge Marie de Florentz, 4ème Symphonie de Mahler, Messe de Chimay de Cherubini, Nelson Messe, Stabat Mater de Pergolèse. Le récital lui tient particulièrement à cœur :
Hommage à Daniel-Lesur (Opéra Garnier), Bachianas Brasileiras n°5 de Villa-Lobos, Scena di
Berenice de Haydn, Les Illuminations de Britten (Arsenal de Metz), Récitals Bach/Ben-Haim à
Munich et Bayreuth (enregistrement CD chez Neos).
Cette saison et dans le futur, elle retrouve le rôle de Pamina (Die Zauberflöte) à l’Opéra de
Metz, avant de participer à L’Enfant et les Sortilèges (Chauve-Souris/Chaise) à l’Opéra de Paris,
Concerts Stravinski/Ravel à l’Opéra de Nice, Les Enfants à Bethléem (L’Etoile) avec l’Orchestre
National de Lorraine, L’Italiana in Algeri à Vichy, Falstaff (Nanetta) à Massy etc…
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Jacques Mercier
Chef et Directeur artistique
Premier prix de direction d’orchestre à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de
musique de Paris, Jacques Mercier obtient aussi le Premier prix du Concours international
de jeunes chefs d’orchestre de Besançon.
Assistant de Pierre Boulez à l’Opéra de Paris et à l’Ensemble Intercontemporain, il bénéficie
des conseils de Herbert von Karajan.
Jacques Mercier entame rapidement une carrière internationale. Il dirige de prestigieuses
formations : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le London Symphony
Orchestra, l’Orchestre de la Suisse Romande… Qualifié de « Souveräner Dirigent » à Berlin,
Jacques Mercier se produit au festival de Salzbourg tout comme à Séoul, Montréal, Kyoto,
Helsinki… et Madrid où il est cité par la critique comme « l’un des meilleurs chefs français
et européens de sa génération ».
De 1982 à 2002, Jacques Mercier est directeur artistique et chef permanent de l’Orchestre
national d’Île-de-France. « Déployant une énergie et un enthousiasme communicatifs,
«Jacques Mercier est parvenu à hisser sa formation au premier rang des orchestres français»
(Olivier Bellamy dans L’Événement du Jeudi). « Jacques Mercier a fait la preuve irréfutable
de son grand talent fait de précision et de maîtrise, mais aussi de flamme et de panache »
(Pierre Petit, Le Figaro).
Durant sept années, Jacques Mercier est chef permanent du Turku Philharmonic en
Finlande : une expérience déterminante dans son approche des oeuvres des compositeurs
du Nord de l’Europe comme Sibelius dont il s’attache à faire découvrir le répertoire
en France. Mais son talent, fait de précision, de rigueur, de finesse et d’une extrême
sensibilité, s’illustre à merveille dans le répertoire français du XIXe et XXe siècles jusqu’à la
musique d’aujourd’hui qu’il défend avec passion. Il crée en particulier des œuvres de Iannis
Xenakis, Luis de Pablo, Philippe Manoury et Wolfgang Rihm…
Pour le choix de ses enregistrements, Jacques Mercier fait preuve de curiosité et de
pertinence. On lui décerne le Grand Prix de l’Académie Charles Cros pour Bacchus et Ariane
d’Albert Roussel ainsi que le Prix de l’Académie du disque lyrique pour Djamileh de Bizet.
Son enregistrement du Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy paru chez RCA a
obtenu le Choc du Monde de la Musique. En 2007, son premier disque avec l’ONL, L’An Mil
de Gabriel Pierné, ainsi que celui enregistré en 2008, consacré à Antoine et Cléopâtre de
Florent Schmitt, ont obtenu un Diapason d’or.
Dans le domaine de l’opéra, Jacques Mercier dirige tout particulièrement des œuvres
issues du répertoire français : Carmen, Faust, Béatrice et Benedict, Lakmé, Les Pêcheurs
de perles…
L’Orchestre national de Lorraine se produit dans de nombreux festivals : La Chaise-Dieu,
Brighton, La Côte Saint-André, El Jem… Jacques Mercier est élu Personnalité musicale de
l’année 2002 par le Syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale. En janvier
2011, lors d’une tournée de l’ONL, la presse allemande a qualifié Jacques Mercier de
« Magicien de la baguette » (Mannheim).
/ 13
a ll e m a g n e . . .
de bonaparte à napoléon

...après le rêve, les blessures
HISTOIRE Un nouvel empire - Napoléon Bonaparte
Sous la coupe de Vivant Denon, membre de l’Institut, affluent peintures et sculptures de
l’Europe conquise.
Dès 1810, le musée Napoléon possède la plupart des chefs-d’œuvre européens. Et dans le
même temps où il prive l’Europe de ses oeuvres d’art, l’empereur impose dans tous les palais
du continent le « style empire ». Alors que le français s’impose dans tous les textes administratifs, ne va-t-on pas, sur le plan spirituel, jusqu’à prévoir l’installation du pape à Paris ?
Admiration et haine se développent en particulier chez nos voisins germaniques à l’image
de cette troisième symphonie composée par un Beethoven alors enthousiasmé par le jeune
général et l’esprit de la révolution, mais qui arracha la page titre de sa symphonie quand il se
fit couronner Empereur, et changea la dédicace pour y inscrire «Symphonie à la mémoire d’un
grand homme»…
En janvier 1796, Michel Joseph Gebauer est nommé Maître de la Musique des Grenadiers de
la Représentation Nationale et participe à la tentative révolutionnaire de faire disparaître toutes
traces musicales et artistiques de « l’ancien régime » en privilégiant les vents et les bois…
Un peu plus tard, en 1804, l’Empereur le nommera Chef de la Musique du 1er Régiment des
Grenadiers à Pied de la Garde Impériale.
A la tête de cette incontestable et « meilleure musique de l’époque », dont l’Empereur dira :
« formation musicale d’une perfection absolue ! » Gebauer fera toutes les campagnes de
l’Empire, dirigera toutes les Grandes Cérémonies ( Sacre, Mariage, Messes etc. ) et tous les
bals et fêtes de la Cour impériale. L’Empereur portait à Gebauer une très haute estime et il lui
décerna la « Croix des Braves ».
conférences

Samedi 05 juillet | 17h
A partir de 14h / Circuits Grande Guerre et exposition – La Fontenelle
14h - Circuit des Hameaux morts pour la France Départ de la Nécropole de la Fontenelle
16h - Circuit de la Cote 627 - Départ de la Nécropole de la Fontenelle
De 14h à 17h - exposition « Ban-de-Sapt avant guerre » Salle des fêtes à Ban-de-Sapt

napoléon et l’allemagne
Thierry CHOFFAT / Maître de conférences / Université Lorraine
Membre de l’Association Française de Science Politique (AFSP).
Président du Centre d’études et de Recherches sur le Bonapartisme (CERB) et rédacteur
en chef de la Revue du CERB.
/ 14
1804
Le Concert Impromptu
Quintette à vent
«Musique française »
Michel Joseph GEBAUER 1764 / 1812 / Quintette n°3 en ut mineur
Paul HINDEMITH, Kleine Kammermusic / Opus 24 N°2,Sehr Lebhaft
Claude DEBUSSY / Nuages et Fêtes
[ cOMPOSITION SPéCIALE FESTIVAL 2014 ]
Samedi 05 juillet | 21h | Saint Jean d’Ormont
Oublié aujourd’hui, pourtant le nombre des compositions de Michel Joseph Gebauer sont
monumentales : multitude de duos pour violons et altos, duos et quatuor, cantates pour
piano et clarinettes, un opéra comique entier « Aimé » et près de 250 marches militaires
…ce soir c’est à un merveilleux quintette à vent que nous convie le Concert Impromptu.
En se positionnant après la guerre contre Schoenberg, Paul Hindemith, qui incarna un
temps la modernité au même titre que Bartók ou Stravinsky, se serait-il condamné à l’oubli ?
Hindemith, musicien allemand, fut un grand altiste. Il sera incorporé assez tardivement, en
1918, à son régiment alors cantonné en Alsace. Il pourra y pratiquer la musique, notamment
en quatuor, avec d’autres musiciens soldats. C’est pendant une de ces représentations
alors qu’ils exécutaient le Quatuor de Debussy, qu’il apprend la mort du grand compositeur
français.
Claude Debussy qui, comme Hindemith, fut admirateur puis opposant idéologique à Schoenberg finira sa vie en « grand ennemi de l’Allemagne ».
/ 15
Le Concert Impromptu
quintette à vents
Yves Charpentier
flûte et direction artistique
Etudes musicales à Lyon puis à Genève à la Haute Ecole de Musique où il obtient en 1985 un
1er prix de virtuosité, premier nommé. Ancien élève de Sciences Po Lyon, Lauréat de la Fondation Laurent-Vibert, sa carrière musicale est encouragée par le flûtiste Michel Debost. Il fonde
en 1991 le concert impromptu, quintette à vent où il se trouve libre d’exprimer son esprit
créatif et dont il est le directeur artistique.
Violaine DUfès
hautbois
Formée auprès de Maurice Bourgue et Alexei Ogrintchouk à la Haute école de Musique de
Genève, Violaine reçoit son master soliste avec distinction et le prix spécial « Raymond Weill ».
Violaine Dufès se distingue également par sa formation de danse classique (Conservatoire de
Nîmes) et de danse contemporaine au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon.
Jean-Christophe Murer
clarinette
Après une licence en musicologie à l’université de Strasbourg en 1990, il entre au CNSMD de
Lyon dans la classe de Jacques di Donato. Il a été marqué par les rencontres avec le clarinettiste contemporain Armand Angster et le compositeur Helmut Lachenmann. Il se consacre au
concert impromptu depuis 1996, notamment en réalisant des transcriptions et des arrangements pour le quintette, de Debussy à Gil Evans, en passant par Abed Azrié.
/ 16
Susanne SCHMID
cor
En 2011, elle est diplômée de la Haute Ecole de Musique Hanns Eisler de Berlin après des
études avec le Professeur Marie-Luise Neunecker. En 2010/2011, elle a été académiste à
l’Orchestre Symphonique de Göttingen. Comme chambriste, elle a donné des concerts en
Allemagne et en Chine avec le soutien du Deutscher Musikrat. Depuis 2010, elle joue dans
de prestigieuses phalanges telles que : l’Orchestre de chambre de Munich, l’Orchestre de
chambre de Lausanne et le Deutsches Symphonie Orchester Berlin.
Elle a reçu de 2006 à 2011 la bourse « Studienstiftung des Deutschen Volkes » et remporté
en 2003 et 2004 le 1er Prix «Jugend Musiziert».
Vincent Legoupil
basson
Après des études à Caen dans la classe de basson de Philippe Bertemont, il entre dans
celle de Gilbert Audin au CNSMD de Paris où il obtient un 1er prix en 2008.
Ce parcours d’excellence témoigne de son attachement aux couleurs du basson français.
Ayant rejoint le Concert Impromptu en 2009, il cultive aussi son goût pour le chant ; il est
également créateur et co-directeur artistique du Festival classique d’Arromanches.
/ 17
é t é 1 9 1 3 , d e v i ol e n t s o r a g e s
s ’ a b a t t e n t s u r la lo r r a i n e . . .

...à la recherche du temps perdu
HISTOIRE La Belle époque ?
«Belle Époque», vraiment ? Cette expression a été inventée par les Français des années 1920
pour qualifier avec un soupçon de nostalgie la période d’une vingtaine d’années qui précède la
Grande Guerre 14-18. Mérite-t-elle son nom ? Sans aucun doute si l’on considère l’effervescence artistique, intellectuelle et scientifique qui agite le pays et, dans des proportions diverses, le
reste de l’Europe.*
En dépit d’une économie qui a repris sa croissance après 1896 et la fin d’une longue dépression (1873-1892), il va sans dire que les Français supportent à cette époque-là des conditions
de vie encore précaires, aggravées par l’incertitude du lendemain.
Paris et Vienne sont les capitales de ce bouillonnement artistique et intellectuel…Exposition
Universelle, théorie de la relativité, Art Nouveau…une forme de revanche sur la cruelle défaite
de 1870-1871, face aux Prussiens, qui leur a valu de perdre l’Alsace-Lorraine.
À l’avant-veille de la catastrophe, le 14 novembre 1913, Marcel Proust publie, Du côté de chez
Swann, le premier tome d’une œuvre qu’il intitulera : À la recherche du temps perdu.
Faut-il voir dans ce titre un clin d’œil du Destin ?
* Camille Vignolle
conférences
mercredi 09 juillet | 17h |
1913, une année pas comme les autres
Philippe ALEXANDRE / UFR Langues et cultures étrangères /Université Lorraine
Agrégé et professeur de civilisation allemande contemporaine.
Membre du comité franco - allemand de recherches sur l’histoire de la France te
de l’Allemagne des XIX et XXe siècles.
 «Marcel Proust et les musiciens»
Marcel GRANER / Maître de conférencede Littérature moderne liittérature
comparée - Nancy (retraité)
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1913
Geneviève LAURENCEAU violon
David BISMUTH, piano
Didier SANDRE, récitant
«Marcel Proust
......et la musique française »
César Franck, Claude Debussy, Frédéric Chopin, Gabriel Fauré
...Marcel Proust
mercredi 09 juillet | concert 21h | le dépôt
«Les longues descriptions de la musique de Vinteuil sont souvent considérées comme
l’une des tentatives les plus fines d’appréhender, par la littérature, ce que peut être
l’émotion musicale. Tentative admirable... et pourtant forcément inaboutie, puisque le
propre de l’art est de n’exister pleinement qu’à travers son propre langage, avec ses
moyens particuliers ; si bien que la littérature s’avère impuissante à recréer le sentiment
musical, quand bien même elle peut l’approcher et l’analyser.
La musique de Vinteuil restera donc une forme d’art conceptuel – c’est à dire inaccompli.»
Benoît Duteurtre
« Profitant de ce que j’étais encore seul, et fermant à demi les rideaux pour que le soleil ne m’empêchât
pas de lire les notes, je m’assis au piano et ouvris au hasard la sonate de Vinteuil qui y était posée, et je
me mis à jouer… »
M. Proust - à la recherche du temps perdu
César Franck prélude op 18 pour piano
Marcel Proust « la mer »
Claude Debussy Clair de lune pour violon et piano
Marcel Proust « la petite phrase de Vinteuil »
César Franck Sonate en La majeur pour violon et piano
Marcel Proust « la petite phrase de Vinteuil »
César Franck Sonate en La majeur pour violon et piano
Marcel Proust « Madame de Cambremer »
Frédéric Chopin Nocturne en do dièse mineur pour piano
Marcel Proust par lui-même
Gabriel Fauré « Sicilienne » op 78 pour violon et piano
Marcel Proust « Marine »
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Genevieve Laurenceau
violon solo
Née à Strasbourg en 1977, Geneviève Laurenceau commence le violon à 3 ans et se produit dès
l’âge de 9 ans avec l’orchestre de chambre philharmonique de sa ville natale. Elle suit les cours
de Wolfgang Marschner et de Zakhar Bron en Allemagne, puis se perfectionne auprès de JeanJacques Kantorow à Rotterdam.
Après plusieurs succès internationaux et un Premier Prix au Concours International de Novossibirsk (Russie), elle obtient le Grand Prix de l’Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz en
septembre 2001. L’année suivante, elle remporte le 5ème concours « Le violon de l’Adami » et
réalise un CD à cette occasion, en compagnie du pianiste Jean-Frédéric Neuburger.
Geneviève Laurenceau est invitée à se produire en soliste dans les plus grands orchestres
français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Ilan Volkov, Michel
Plasson, Kees Bakels, Walter Weller, Jean-Jacques Kantorow, Frédéric Lodéon… Elle s’adonne
avec un égal bonheur à la musique de chambre, dernièrement aux côtés de Stephen Kovacevic,
Jean-Frédéric Neuburger, Philippe Jaroussky, François Salque, Bertrand Chamayou, trouvant
dans la pluralité des formations et des répertoires un épanouissement communicatif.
Engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement avec des compositeurs
tels que Karol Beffa, Nicolas Bacri, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant, qui lui dédie en 2012 «
Por che llorax », duo pour violon et violoncelle ( créé avec Victor Julien-Laferrière ).
Sollicitée par de nombreux festivals en France - tels Strasbourg, Colmar, Prades, les Serres
d’Auteuil, Sceaux, le Midem à Cannes - et à l’étranger - Kuhmo (Finlande), la MDR à Dresde,
la NDR à Hambourg, la Fondation Mehta à Bombay…, Geneviève Laurenceau a joué dans des
lieux prestigieux comme le Théâtre du Châtelet, la Salle Gaveau, la Halle aux Grains de Toulouse,
l’Arsenal de Metz, l’Opéra-Théâtre d’Avignon, le Métropole de Lausanne, le Palais des BeauxArts à Bruxelles, la Tapiola à Helsinki, le Palacio de la Opera à La Corogne, l’Auditorium Manuel
de Falla à Grenade, le Stadttheater à Weimar…
En 2011, elle est élue par le magasine musical ResMusica « artiste de l’année »,
Depuis septembre 2007, elle est premier violon supersoliste de l’Orchestre National du Capitole
de Toulouse.
Geneviève Laurenceau joue un Stradivarius de 1682.
Didier Sandre
de la Comédie française
récitant
Louis Laine, dans « l’Échange » de Paul Claudel fut le premier rôle de Didier Sandre en 1968. Après
un détour vers le Théâtre pour enfants et l’animation culturelle avec Catherine Dasté, il a joué, entre
autres, sous la direction de Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Miquel, Jean-Pierre Vincent,
Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy, Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Christian Schiaretti, Claudia Stavisky. En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur
acteur et en 1996 il reçoit le Molière du meilleur acteur pour Un Mari idéal d’Oscar Wilde.
La saison dernière, il a joué en tournée puis à Paris au Théâtre de la Madeleine, Collaboration de R.
Harwood aux côtés de Michel Aumont et de Christiane Cohendy et reçu le prix du Brigadier du Théâtre 2013 pour son interprétation du rôle de Stefan Zweig.
Il a rejoint la troupe de la Comédie française en novembre dernier.
Au cinéma, il a tourné sous la direction de Pascale Ferrand, d’Éric Rohmer, d’Abraham Segal, Lucas
Belvaux, Agnès Jaoui et Carlos Saboga.
Parmi de nombreux téléfilms, dont Saint-Germain ou la Négociation de G. Corbiau, Le sang noir de
P. Kassovitz, il était Louis XIV dans L’Allée du Roi . et le Baron de Charlus dans « à la recherche du
temps perdu » films réalisés pour la télévision par Nina Companeez.
Didier Sandre travaille régulièrement avec des musiciens dans des programmes qui associent musique littérature et poésie.
Il est chevalier des Arts et Lettres et chevalier de l’Ordre National du Mérite.
/ 20
David Bismuth
piano
Désigné par le magazine “Pianiste” comme l’un des dix pianistes français les plus doués de
sa génération, David Bismuth est salué par la critique pour son jeu lumineux et profond, où se
conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre.
La musique française occupe une place de choix dans sa discographie (label AmeSon),
aujourd’hui riche de cinq enregistrements, à travers notamment plusieurs mises en miroirs de
compositeurs tels que Franck et Fauré, Debussy et Dukas, ou plus récemment Rachmaninoff
et Saint-Saëns (**** Classica). La musique baroque est également à l’honneur avec un CD en
hommage à Bach, « B.A.C.Hianas & Transcriptions » salué par la critique (    Télérama).
David Bismuth a été l’invité ces dernières saisons de l’Orchestre de Paris (Salle Pleyel), l’Orchestre National de France (Théâtre du Châtelet), l’Orchestre National du Capitole de Toulouse
(Halle aux Grains) ou l’Orchestre de Nice (Opéra). Il a joué sous la direction de chefs tels qu’Andris Nelsons, Jaap van Zweden, Jean-Christophe Spinosi, Michel Plasson ou Fayçal Karoui.
Il est également l’invité de nombreux festivals : La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, le
Festival Radio France - Montpellier, mais aussi les Rencontres Internationales Chopin à Nohant,
Piano en Valois, le Gstaad Menhuin Festival, le Festival de la Chaise Dieu, L’Esprit du piano à
Bordeaux ou le BBC Hay Festival.
En 2013, David Bismuth est invité aux « Folles Journées » de Nantes (consacrées à la musique
française) ainsi qu’à Venise, au Palazzetto Bru-Zane (dans un répertoire romantique français). Il
se produit également à la Cité de la Musique à Paris, dans le cadre de l’Académie Maria Joao
Pires.
En 2014, il est invité pour la seconde fois par l’Orchestre de Paris, Salle Pleyel, sous la direction
de Cornelius Meister (Mozart).
Plusieurs enregistrements paraîtront la saison prochaine:
- un CD consacré à « BACH - Père & Fils » (Wilhelm Friedmann, Carl Philipp Emanuel & JeanChrétien - label AmeSon)
- un CD de sonates françaises pour violon et piano (avec Geneviève Laurenceau - Fauré, SaintSaëns, Pierné)
- un CD de musique française pour clarinette et piano (avec Pierre Génisson pour le label
Aparté - Poulenc, Debussy, Chausson, Saint-Saëns).
Entré dès l’âge de quatorze ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, David Bismuth en ressort quatre ans plus tard avec son prix de piano et de musique de chambre
à l’unanimité. Il a tout d’abord été formé par Catherine Collard au Conservatoire de Nice, puis
par Gabriel Tacchino et Brigitte Engerer à Paris. Il a ensuite approfondi sa formation auprès de
Monique Deschaussées, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot.
Sa rencontre avec la très grande artiste Maria Joao Pires il y a une dizaine d’années l’a beaucoup enrichi et inspiré, tant d’un point de vue artistique qu’humain. Ils ont depuis eu l’occasion
de se produire à quatre mains et à deux pianos, notamment dans le Double Concerto de Mozart, Salle Pleyel, avec l’Orchestre de Paris.
/ 21
p e t i t v o y a g e m u s ic al a u t o u r
d e s p a s s i o n s . . . e t d e s t u m ult e s
1730 - 1871

utopies, luttes, révolutions, Patrie…et propagande
Hélas, Faut-il croire que l’Histoire ne nous donne plus ses leçons, ou que du moins, nous ne
voulons plus les entendre ?
Il fut un temps aussi où les chansons étaient sources de sagesses, passeuses d’une morale,
éducatrices et à la fois ludiques. Oui les chants et les musiques avaient pour fonctions d’éduquer les hommes. L’art portait à la vertu.
Alors, faut-il ressasser ces mélodies et ces chants d’antan ? Faut-il se raccrocher à ses couplets et refrains que les hommes d’hier fredonnaient ?
Peut-être ses mélopées nous feront-elles porter un regard plus clairvoyant sur cette menace
d’intolérance qui gronde de jour en jour sur toute l’Europe !
Pour ces trois concerts du 19 juillet 2014, Arnaud Marzorati et ses comparses déclineront un
cycle autour de cette passion « Lorraine », de cet amour pour un territoire qui devint l’un des
plus beaux symboles d’une France que l’on espère universelle dans ses dogmes de « Liberté,
égalité et Fraternité».
Arnaud Marzorati
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1793-1871
Compagnie l’heureux moment
« REFRAINS DE FRANCE ET DE LORRAINE
L’HISTOIRE EN CHANSONS »
Ancien régime et Lumière... l’Arcadie (1730-1780)
Terreur et Empire... L’orage et les vapeurs (1789-1815)
Romantisme et révolution (1830-1871)
[ programmation
spéciale festival des abbayes 2014
]
Samedi 19 juillet | 21h | 3 lieux - journée
marche THéMATIQUE et déambulatoire
CONCERTS - conférences - gourmandises
PATRIMOINE INDUSTRIEL
à l’image de ce que nous pratiquons chaque année, voici une journée complète
consacrée à la chanson française, parfois populaire parfois savante, mais que le peuple
reprend à son compte. Le groupe spécialement recréé autour de membre de l’ensemble Lunaisien, nous emmène sur les chemins de trois révolutions : les Trois Glorieuses
de 1830, les journées de février et de juin 1848 et la Commune de 1871…
Une promenade qui n’aura rien de symbolique puisque pour cette journée, le festival
vous proposera trois lieux d’interprétation, étival, Moyenmoutier et Senones, trois
villes reliées aujourd’hui par une piste utilisant l’ancienne ligne de chemin de fer qui les
desservait quand elles vivaient de leurs manufactures…
Conférences, rencontres, repas et promenades permettront à chacun de vivre la journée à la carte, à la découverte des abbayes, des vestiges industriels et de l’histoire de
ces siècles marqués par les luttes et les combats, souvent fratricides, qui signent les
grands changements de société…
/ 23
L A PISTE DES 3 ABBAYES . . .
abbey road
La nouvelle piste dite « multimodale » emprunte l’ancien trajet du petit train du
Rabodeau construit au début du XXe siècle afin d’acheminer matériaux et populations
sur les nouveaux sites manufacturiers que constituaient les anciennes abbayes.
C’est aujourd’hui une piste traversant :
Paysages naturels, forêt, rivières…assez traditionnel pour une piste d’activité
Avec l’avantage de découvrir
Un patrimoine religieux avec les trois grandes abbayes
Un patrimoine princier (châteaux des Salm)
Un patrimoine industriel avec de nombreux sites rappelant l’activité manufacturière de la vallée (flottage du bois, turbines, carrières, chemin de fer…)
Tous ces sites constituent des lieux d’activité culturelle que nous exploiterons durant
cette journée.
Ils représentent une véritable opportunité dans le développement du Festival des
Abbayes et de son implantation en milieu rural.
L’utilisation de cette voie très «musicale» rappelle incontestablement une autre
bien plus célèbre...petit clin d’œil pour tout ceux qui ont connu et vécu cette
grande épopée. Pour les marcheurs et ceux qui participeront à cette journée,
vous trouverez le long du parcours ce petit logo vous indiquant le chemin à
suivre
/ 24
Programmation en cours, à préciser pour les repas, conférences...
Samedi 19 juillet | 9h30 | PAPETERIES D’étival
Samedi 19 juillet | 13h | AILE SUD moyenmoutier
Samedi 19 juillet | 18h30 - 21h | SENONES le dépôt
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P r o g r amme MUSI CAL
1er concert : l’Arcadie… (Idéal Rousseauiste)
. Que ne suis-je la fougère ( Paroles de Riboutté, musique de Pergolèse)
. Je vais chanter (chant populaire de Raon l’Etape- Lorraine)
. Kyriolé ( instrumental sur un air de Dommartin- Lorraine)
. Souvenirs nocturnes (Désaugiers, sur l’air de « premier moi de mes amours »
. Instrumental (Devin du village-Rousseau)
. Duo du devin du village (Rousseau)
. Les pantouflettes (Rousseau)
. C’atô Ine Vîye (Ronde de Toul- Lorraine)
. Tentation de St Antoine (Pot Pourri de Sedaine)
. Instrumental (Devin du Village)
.En passant par la Lorraine ( Ronde de Bousse- Lorraine)
. Plus on est de fous, plus on rit ( Armand Gouffé, musique de Fasquel)
. Fanchon (anonyme)
2eme concert : L’orage et les vapeurs (1789)
. Pauvre Jacques (Romance de la Marquise de Travanet)
. Est-il bien vrai que je veille ( Anonyme)
. Hymne à l’Hyver ( Chevalier de Piis)
. Nous n’avons qu’un pain de quatre livres ( anonyme- musique de Mondonville)
. Instrumental, Il pleut Bergère ( musique de Simon)
. La Trahison punie (anonyme)
. Complainte de Louis XVI ( anonyme sur l’air de Pauvre Jacques)
. Guillotin ( anonyme)
. Improvisations sur la « Marseillaise et Ah, ça ira ! » de Claude Balbastre ( piano)
. Les vapeurs ( attribué à Beaumarchais)
. La queue à Robespierre (Louis-Ange Pitou)
. Femme sensible ( Hoffman, musique de Méhul)
. Nous n’avons qu’un temps à vivre (Comte de Bonneval)
3eme concert : Les révolutions
. Le temps des cerises de J.B Clément (Instrumental)
. Chanson de Suzel (extrait de l’Ami Fritz) de Henri Maréchal
. Jeanne d’Arc de Gaston Serpette
. J’ai peur de Amédée de Beaupan
. Chanson du Fou de Eugène Pottier
. Danse macabre de St Saëns
. Les Rois en Exil de Raoul Pugno (Instrumental)
. Le bal et la guillotine de Gustave Leroy sur l’air de « Il n’est pas mort »
. Le chant du pain de Pierre Dupont
. La lettre de la Périchole (Offenbach)
. Garibaldi (de Joseph Darcier)
. Les trompettes d « Aïda » de Verdi (Instrumental)
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«Compagnie L’heureux Moment»
L’HEUREUX MOMENT s’engage dans la redécouverte du patrimoine vocal populaire et
historique de la chanson française, de ses origines au XXe siècle.
Ce répertoire trop souvent cloisonné dans des bibliothèques est pourtant le témoin du
passé, le commentateur de l’aventure humaine.
La chanson est aussi une source de musicalité foisonnante : tragique et ludique, savante et
inventive, elle permet à la fois d’instruire, d’émouvoir et d’éveiller.
L’HEUREUX MOMENT, en soutenant la démarche d’Arnaud Marzorati, propose d’ajouter au
répertoire classique cette petite sœur sauvage qu’est la chanson française.
« En tant qu’artiste lyrique, j’utilise ce prodigieux outil de communication qu’est la voix, en
la sortant au plus vite de sa seule fonction de flatter l’oreille.
Je crois au témoignage de Berlioz qui cite le chansonnier comme un merveilleux sauvage.
Rappelons que Villon claironne ses ballades dans les tavernes, que Ronsard ne conçoit pas
un sonnet sans musique.
Baudelaire chante sur les barricades de 1848 avec le chansonnier Pierre Dupont, Hugo
déclame un texte politique comme une grande partition, Flaubert gueule ses mots.
Boris Vian ou Prévert provoquent en duel la haine et l’intolérance par des chansons » A.M.
Les artistes invités
Céline Laly soprano
David GHILARDI ténor
Arnaud MARZORATI baryton - directeur de projet
Mélanie Flahaut flûte et flageolet
Isabelle Saint-Yve violoncelle
Massimo Moscardo théorbre et guitare
Daniel Isoir piano et piano forte
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xviii e siècle,
un empire en quête de modernité

…et des histoires de familles
HISTOIRE La mosaïque du Saint Empire
L’Allemagne a été la dernière des grandes nations européennes à réaliser son unité politique.
Grâce à l’opiniâtreté de Bismarck, la mosaïque des États germaniques est devenue, en
quelques années, le puissant Empire allemand.
Alors que le reste des pays européens deviennent des États-nations dirigés par des
monarques, en Allemagne, rien de tel, au contraire, on assiste à une plus grande indépendance
des principautés, des villes et autres autorités locales. En ce début du XVIIIe siècle, la carte
politique de l’Allemagne ressemble à une mosaïque de territoires plus ou moins grands,
certains étant même minuscules. Des villes comme Hambourg, restent indépendantes et sont
des centres commerciaux, diplomatiques, intellectuels et culturels considérables. C’est alors
la ville la plus peuplée de l’empire et le plus grand port d’Europe…son déclin est annoncé en
cette fin du XVIIIe siècle par la perte de sa primauté dans la fabrication...de la bière.
Bien que la famille des Habsbourg occupe le trône impérial depuis le XVe siècle et qu’elle
bénéficie d’un pouvoir considérable en Autriche et en Bohême, elle a échoué dans sa tentative
de faire de l’Empire un État moderne avec un gouvernement centralisé. De nombreuses
familles règnent sur ces petits états indépendants et les Salm en font partie.
La monarchie française garantit l’indépendance de ces princes allemands, préférant maintenir
à ses frontières un Empire divisé plutôt que de voir émerger un État unitaire...
conférences
Samedi 02 août | 17h | senones
 les Salm pendant la Grande Guerre de 1914
Jean Claude FOMBARON / Historien / Président de la Société Philomatique vosgienne
programmes
G. Ph. Telemann (1681-1767) - «Die Dirne», suite pour cordes et basse continue (sol Majeur)
C. Ph. E Bach (1714-1788) - Concerto Wq 170 (la mineur) pour violoncelle
C. Ph. E Bach – Sinfonia A Dur (la majeur) Wotquenne 182/4
Allegro ma non troppo, Largo ed innocentemente, Allegro assai
G. Ph. Telemann – Suite « La Musette »
/ 28
2014 CO
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A B B AY E S R E S
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AT I O N S T R
1750
Emmanuel JACQUES violoncelle
Ensemble STRADIVARIA - Daniel CUILLER direction
Violons : Laëtitia Gillardot-Balestro / Anne Pekkala / Carla Pallone
Gilone Gaubert-Jacques / Camille Aubret
Jocelyne Cuiller clavecin / Sophie Cerf alto / Jérôme Van Waerbeke alto
Marjolaine Cambon violoncelle / Benoît Vanden Bemden contrebasse
«Les Musiciens de Hambourg »
Georg Philipp TELEMANN 1681 - 1767
Carl Philipp Emanuel BACH 1714 - 1788
[
Création 2014 Festival des Abbayes en Lorraine, Nantes,...
Utrecht, Anholt (?)
]
Samedi 02 août | concert 21h | abbaye de senones
Au cœur de la grande ville hanséatique s’est developpé, à côté de sa puissance économique, marchande, politique et diplomatique, une indéniable activité culturelle et artistique.
Dès 1648, à la fin de la guerre de Trente ans, Hambourg possède le premier opéra en
«Allemagne» et y attire les grands compositeurs. C’est ici que se développe pour la première fois un important répertoire opératique en langue allemande. Quelque 250 œuvres
lyriques, pour la plupart créées en langue vernaculaire par des compositeurs aussi célèbres
que Handel, Keiser ou Telemann, sont représentées sur la scène du Marché aux oies
(Gänsemarktoper) entre 1678 et 1740, un établissement qui revêt une dimension exceptionnelle dans l’histoire théâtrale allemande.
Telemann y joue un rôle de premier ordre et c’est son filleul, Carl Philip Emanuel Bach qui lui
succèdera. Auteur d’environ six mille œuvres, Telemann, grâce à sa vivacité d’écriture est un
représentant capital de l’ère baroque allemande ; il manifeste également des affinités avec
la musique française : il écrira quelque deux cents « divertissements à la françaises » en
une seule année…
Carl Philipp Emmanuel est le second fils de Jean Sebastien Bach qui ne saurait lui trouver
meilleur parrain que son ami Telemann…Ce remarquable musicien, dont on fête le trois
centième anniversaire de la naissance, pédagogue et claveciniste exceptionnel fera dire à
Mozart : « Il est le père, nous sommes des enfants ».
/ 29
I A F E S T I VA
L
résidence 2013 - 2014 - 2015
ensemble stradivaria
Ensemble Stradivaria
C’est en 1987 que Daniel Cuiller, animé du désir de renouer avec la musique des grands
compositeurs de l’époque baroque prend la direction de l’ensemble Stradivaria. Il connaît
au fil des années un formidable succès et jouit d’une réputation de premier plan qu’il défend
au niveau international. Cette formation dont la composition varie en fonction du répertoire,
réunit des membres toujours choisis par Daniel Cuiller en raison de leur spécialisation, de leur
engagement dans la recherche musicale.
Ce travail en profondeur de chacun des interprètes fait que l’on parle maintenant du «son
Stradivaria », ce son riche, brillant, vivant, empreint de tendresse et de poésie, au service de
la musique baroque, que l’on reconnaît immédiatement.
Stradivaria parcourt de nombreuses scènes en France (Ambronay, la Chaise-Dieu, Sablé sur
Sarthe…), dans le monde (Folle Journée au Japon, Festival Croisement en Chine, Opéra de
Hanoï, Concours International de Chant Lyrique de Saint Petersbourg…) et rejoint de grandes
productions lyriques. Depuis janvier 2006, la ville de Nantes invite Stradivaria, ensemble baroque de Nantes en résidence permanente. Qu’il dirige ses musiciens en formation des vingtquatre violons du Roi, réunis en orchestre d’Opéra ou qu’il les retrouve dans l’intimité de la
musique de chambre, c’est toujours le même attachement à la qualité du langage musical qui
inspire Daniel Cuiller.
Daniel Cuiller
violon solo et direction
est violoniste de formation. Ses qualités artistiques sont très vite remarquées par le milieu
musical. En 1982, il crée l’Ensemble Baroque de France qui le mènera en 1987 à diriger
l’ensemble Stradivaria, spécialisé dans le répertoire baroque et classique. De 1992 à 2002,
Daniel Cuiller enseigne le violon baroque au Conservatoire Supérieur de Paris et à l’Académie
Internationale de Danses et Musiques Anciennes de Sablé.
Violoniste, pédagogue, chef d’orchestre, Daniel Cuiller est invité dans le monde entier
(Helsinki, Oslo, Rome, Edinburgh, Calcutta, Taïwan, Montréal…) pour diriger des ensembles
baroques ou classiques, particulièrement sur les répertoires du XVIIe au XIXe siècle.
A la tête de l’Ensemble Arion de Montréal, Daniel Cuiller a dirigé la musique de ballet de Jean
Féry Rebel et obtenu le Prix Opus du concert de l’année 2006 à Montréal.
invité spécial
Emmanuel Jacques
violoncelle
Né à Aubervilliers, Emmanuel Jacques y commence ses études de violoncelle moderne au
Conservatoire National de Région puis se passionne à l’âge de 16 ans pour le répertoire de
la musique ancienne qu’il travaille auprès de David Simpson au CNR de Paris en 1993 et de
Christophe Coin au CNSM de Paris où il obtient conjointement les Premiers Prix de violoncelle baroque et de musique de chambre en 1997.
Dès lors, il est appelé à participer à de nombreux concerts, du continuo d’opéra à la formation de chambre, avec les ensembles tels que « Les Talens Lyriques » (C. Rousset), « Le
Parlement de Musique » M. Gester, « Stradivaria » (D. Cuiller), « Il Seminario Musicale » (G.
Lesne), « Le concert des Nations » de J. Savall, « Les Basses réunies » (B. Cocset), « La
chambre Philharmonique » (E. Krivine).
Il est membre fondateur du Quatuor Ruggieri depuis 2007.
Emmanuel Jacques joue un violoncelle de Jacques Boquay de 1726 .
/ 30
résidence 2013 - 2014 - 2015 - Printemps-été 2014
MARCHE chantée des abbayes - printemps
actions pédagogiques - été
mardi 03 juin | journée
La
m a rc h e c h a n t é e d e s a b bay e s .
Voici un projet qui sera repris cette année 2014 pour la troisième fois. Cet évènement réunit
écoles primaires, collège, parents et enseignants.
Le Festival des Abbayes y apporte son ouverture vers le monde de la musique.
Les deux marches précédentes avaient eu comme thème la Renaissance et l’Opéra. Avec la
présence de Daniel Cuiller, nous aurons une approche autour de l’époque Baroque.
Cette marche se déroule sur la piste qui relie l’abbaye d’étival, passant par Moyenmoutier,
à celle de Senones. Les élèves concernés apprennent durant l’année chants et chansons et
contexte musical autour de la thématique choisie.
L’évènement se déroule sur une journée, marche et déambulation, chants et concerts le tout
accompagné par par enseignants et bénévoles.
Les chants appris sont chantés dans les abbayes de Senones et Moyenmoutier.
La fin de la journée est consacrée à la présentation puis à un concert laissant libre le ou les
intervenants d’animer ce moment de rencontre avec des musiciens professionnels.
Ce moment partagé permet à la fois de donner aux élèves une occasion unique de découvrir
un monde musical souvent ignoré, de travailler sur un thème, leur permettre de découvrir un
patrimoine bâtit, historique dans un contexte nouveau.
vendredi 01 août | aprés-midi
R é p é t it i o n
é t é 2014
p u b l i q u e p ou r l e s e n fa n t s av e c l ’ e n s e m b l e .
Le projet de résidence se poursuivra durant l’été avec la découverte de l’ensemble des
musiciens de l’orchestre dans leur travail de mise en place d’un concert.
/ 31
La guerre de trente Ans
e t le t r a i t é d e W e sT p h a li e

une union bien compliquée...
HISTOIRE La guerre de Trente Ans. La paix de Westphalie
La paix de Westphalie, en 1648, qui mettait fin à la guerre de Trente ans, qui reste un conflit
international préfigurant les conflits modernes. Démarrée pour un prétexte religieux, cette
guerre prend très vite une tournure essentiellement politique, elle affermit les visées françaises sur la Lorraine, mise à feu et à sang par les deux partis.. Démarrée pour un prétexte
religieux, cette guerre prend très vite une tournure essentiellement politique, elle affermit les
visées françaises sur la Lorraine, mise à feu et à sang par les deux partis.
Ce traité marque la fin de l’autorité du Saint Empire romain germanique avec la naissance des
états-nations. La paix westphalienne règle un nouvel ordre des puissances internationales
jusqu’à son éffondrement en 1914.
La musique porte elle aussi le témoignage d’une époque où le fait religieux est extrêmement
présent, pretexte d’une barbarie qui a duré trente ans et qui met la Lorraine sur les genoux...
En France, malgré l’interdiction du roi Louis XIII, son frère dit Monsieur épouse secrètement
Marguerite de Lorraine, fille de Christine de Salm...
LORRAINE – FRANCE amour et méfiance
Marguerite de Lorraine (1615 – 1672) et Gaston d’Orléans dit « Monsieur » (1608 – 1660)
Les mariages de ce prince héritier furent des affaires d’État graves et délicates. Il en était
toujours ainsi pour les enfants de France, en général, mais le cas de Monsieur fut singulier : Il
réussit à s’opposer à la raison d’État par amour pour Marguerite de Lorraine. Ce fut lors d’une
de ses fuites en Lorraine que Gaston tomba éperdument amoureux de Marguerite.
Marguerite de Lorraine, la fille du duc François II et de Christine de Salm, fut élevée auprès de
sa tante, Catherine de Lorraine, abbesse de Remiremont.
Le roi de France interdit à Monsieur de songer à un mariage avec cette princesse : le duché
indépendant lorrain opposé aux visées diplomatiques de Paris ; il l’épousa cependant en grand
secret en 1632. Gaston attendra plus de dix ans l’acte officiel et public de consentement du roi
à son mariage.
conférences
Samedi 09 août | 17h | éTIVAL - salle bernaconi
 « La frontière des langues avant et après la guerre de Trente ans »
Denis Leypold (Conservateur du musée Minéralogique - Université de Strasbourg )
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1648
Ensemble Correspondances
Sébastien Daucé - direction
Violaine LE CHENADEC, dessus / Caroline WEYNANTS, dessus / Caroline BARDOT, dessus
Lucile RICHARDOT, haute-contre / Marie POUCHELON, haute-contre
Stephen COLLARDELLE, taille / Davy CORNILLOT, taille / Etienne BAZOLA, basse-taille
Louis-Pierre PATRON, basse-taille / Renaud BRÈS, basse / Nicolas BROOYMANS, basse
Myriam RIGNOL, dessus de viole / Mathilde VIALLE, dessus de viole
Pau MARCOS, ténor de viole Laurent DUBLANCHET, basse de viole
Lucile BOULANGER, basse de viole
Lucile PERRET, flûte / Diego SALAMANCA, théorbe / Thibaut ROUSSEL, théorbe
«meslanges pour La Chambre du Prince »
Musique sacrée d’Étienne Moulinié / 1599 - 1676
[ enregistrement 2014 ]
Samedi 09 août | 21h | abbaye d’ETIVAL
Les principales pièces réunies dans ce programme sont issues des Meslanges de Sujets
chrétiens, recueil que Moulinié a publié à Paris en 1658 et dédié à Madame, l’épouse de
Gaston d’Orléans.
L’image sonore généralement associée à la musique sacrée du début du XVIIe siècle est
celle de la Chapelle Royale où le chant est confié aux seuls hommes (chantres et garçons) et
l’accompagnement à l’orgue, cornets et sacqueboutes.
Ce projet de l’ensemble Correspondances vise à retrouver un univers plus intimiste, se
rapprochant de ce que pouvait être à cette époque une pratique domestique de la religion.
On sait d’ailleurs que Gaston d’Orléans organisait ce type de rassemblement et que la
musique y tenait une place de choix : l’ensemble de chanteurs devient alors mixte, et
les hauts instruments de la Chapelle Royale sont ici remplacés par la sonorité douce et
expressive des violes, du luth, du virginal et des flûtes.
/ 33
Ensemble Correspondances
L
’ensemble Correspondances se consacre principalement à la musique sacrée française du XVIIe
siècle. La vie musicale d’alors, d’une richesse insoupçonnée aujourd’hui, a donné lieu à un grand
nombre de chefs-d’œuvre, particulièrement en musique sacrée. Ces partitions, très peu éditées, ne
demandent que l’enthousiasme et l’énergie de jeunes musiciens passionnés pour reprendre vie.
Réunis autour de Sébastien Daucé pendant leurs études au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Lyon, les musiciens de Correspondances poursuivent aujourd’hui cette aventure
avec une complicité et une passion communicatives. Plus que la simple mise en valeur d’un patrimoine musical ancien, il s’agit pour eux de le rendre vivant, éloquent et émouvant pour le public
d’aujourd’hui.
Depuis sa création en 2008, l’ensemble s’est produit en France, en Suisse, en Allemagne et au
Japon. Son premier enregistrement pour le label ZigZag Territoires / Outhere est sorti en 2010 et a
obtenu les meilleures récompenses de la presse spécialisée (Choc de Classica et Diapason découverte, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros,
***** de Fonoforum - Allemagne). Le second enregistrement, paru pour le même label, a reçu également un accueil très chaleureux et révèle un répertoire passionnant et inédit : celui de la musique
sacrée d’Antoine Boësset, dont ce disque constitue la première anthologie.
Récemment l’ensemble s’est produit dans le cadre du Festival de Saintes, du Festival OudeMuziek
d’Utrecht, au festival de Pâques à Fontevraud, au Printemps des Arts de Nantes, à Lyon, Sablé,
Nuremberg, Paris, Rome, ou encore à Fribourg. L’ensemble a donné plusieurs concerts pour la radio
(Bayerischer Rundfunk, Radio France, Radio Suisse Romande). Ses prochains concerts le conduiront
notamment à Royaumont, au festival d’Ambronay, Lanvellec, Pontoise mais aussi à Hong Kong.
Son dernier enregistrement consacré à Marc-Antoine Charpentier est paru en octobre 2013 pour le
label Harmonia Mundi France.
L’ensemble Correspondances est soutenu par la Fondation Orange. Il reçoit également l’aide de la
Région Rhône-Alpes, de la DRAC Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon et de l’Institut Français.
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Sébastien Daucé
direction, orgue et clavecin
A
près un cursus spécialisé au CNSM de Lyon, Sébastien Daucé a joué sous la direction de
Kenneth Weiss (Didon et Énée de Purcell, Madrigaux de Monteverdi), de Gabriel Garrido
(Ensemble Elyma et Académie baroque d’Ambronay), de Raphaël Pichon (Ensemble Pygmalion), de Toni Ramon (Maîtrise de Radio France), de Michel Laplénie (ensemble Sagittarius), de
Françoise Lasserre (Akademia) ou encore de Geoffroy Jourdain (Les Cris de Paris), d’Harmut
Henschen (Orchestre Philharmonique de Radio France). Il a été assistant de Kenneth Weiss
pour lors des académies 2006 et 2007 du festival d’Art lyrique d’Aix en Provence. Il a également travaillé avec Emmanuel Mandrin dans le cadre de l’Abbaye aux Dames de Saintes.
Il a fondé l’ensemble Correspondances en 2008, réunissant une équipe de musiciens passionnés comme lui par le répertoire français. Les premiers concerts de cet ensemble ont eu
lieu en France et en Suisse, où ils ont été enregistrés et diffusés par la radio. L’ensemble
Correspondances a joué au Japon (tournée en décembre 2009), et dans de prestigieux festivals (Pontoise, Saintes, Utrecht, Printemps des Arts de Nantes). Ses deux premiers enregistrements (« O Maria ! », Psaumes & motets de Charpentier, et « L‘Archange & le Lys », messe
& motets d’Antoine Boësset, pour le label Zig Zag Territoires / distr. Harmonia Mundi) lui ont
valu les éloges de la critique musicale spécialisée. Il travaille également depuis plusieurs
années sur le compositeur Marc-Antoine Charpentier dont il a publié aux éditions des
Abbesses trois opéras, en collaboration avec William Christie. Depuis 2012, il enseigne au
Pôle supérieur Paris-Boulogne.
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Arnaud MARZORATI baryton
Daniel BREL bandonéon
«la comédie des chansonniers... »
Joseph Darcier (1819 - 1883) chante Pierre Jean Béranger (1780 - 1857)
Pierre Jean Béranger et Joseph Darcier sont aujourd’hui des hommes qui n’ont plus place
dans nos encyclopédies et nos manuels de musicologie…L’un est méprisé, l’autre oublié.
Pourtant, les deux hommes furent des légendes vivantes, idolâtrés par les foules et par des
artistes tels que Balzac, Sainte Beuve, Berlioz, Victor Hugo, Chateaubriand, Lamartine ou
encore Stendhal…
[ partenaire 2014 ]
mardi 12 août | 21h | celles sur Plaine | la hallière
Arnaud Marzorati réalise un travail artistique sur l’histoire de la mélodie et de la
chanson française.
Artiste associé à la Fondation Royaumont, et à la demande d’Institutions telles que
la Cité de la Musique, l’Opéra Comique, l’Opéra de Rouen il investit un univers
passionnant où l’histoire redevient un grand roman. Ses investigations, quasi policières, l’ont amené à chanter des auteurs oubliés et pourtant essentiels pour qui veut
entendre les grandes voix de notre passé.
Il s’engage dans la redécouverte du patrimoine vocal populaire et historique de la
chanson française, de ses origines au XXe Siècle.
Ce répertoire trop souvent cloisonné dans des bibliothèques est pourtant le témoin
du passé, le commentateur de l’aventure humaine.
La chanson est aussi une source de musicalité foisonnante : tragique et ludique,
savante et inventive, elle permet à la fois d’instruire, d’émouvoir et d’éveiller.
Daniel BREL est un musicien complet, maîtrisant à merveille le bandonéon et
l’instinct du tango. Il est également un improvisateur hors pair et un compositeur
de grand talent qui a su créer son propre univers poétique.
Professeur Certifié d’Enseignement Artistique (titulaire du C.A) au Conservatoire
à Rayonnement Départemental de Pau, il partage son activité entre la musique de
chambre, la composition et l’enseignement
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la rue qui chante,
...de berlioz à béranger...
Pierre-Jean de Béranger et Joseph Darcier sont aujourd’hui absents des manuels de
musicologie. Pourtant, ils furent des légendes vivantes, idolâtrés en leur temps par les foules
et des artistes tels que Balzac, Sainte-Beuve, Berlioz, Victor Hugo, Chateaubriand, Lamartine,
Stendhal... L’un fut le poète absolu à qui l’on proposa par deux fois l’académie française et
que l’on chanta dans toute l’Europe. L’autre fut appelé le Frédérick Lemaître des barytons.
Pour rendre hommage à ces deux personnages incontournables de la grande Comédie
Humaine du XIXe siècle, le baryton Arnaud Marzorati et l’accordéoniste Daniel Brel se sont
inspirés d’un événement réel : la mort de Béranger, le 17 juillet 1857. Ils ont alors imaginé un
récital fictif alliant la voix et l’accordéon pour retranscrire l’atmosphère savante et décadente
d’un café chantant. Car n’allez pas croire que tous ces interprètes étaient de piètres
musiciens, bien au contraire !
Dans ces lieux où n’importe qui n’allait pas et où l’improvisation se taillait la part belle, on
ne composait pas les grands opéras ou les somptueuses messes ; on faisait des chansons
satiriques, politiques et philosophiques. D’ailleurs, à l’écoute de ces chansonniers on se
surprend à penser à des artistes plus proches de nous comme Brel, Brassens ou encore
Ferré.
programmes
Ma Vocation / Notre globe / Le soir des noces / Ce n’est plus Lisette / Mon enterrement / La mort du
Diable / Le pape musulman / Le vieux vagabond / Les gueux / Les cinq étages / La bonne vieille savante
conférences

mardi 12 août | 17h | scierie la hallière
«La forêt du Donon au sortir du Moyen Âge»
Damien Parmentier / Docteur en Histoire et civilisation européenne Université
Strasbourg
 «La chanson populaire, reflet de son temps(1830– 1914)»
Jean Marc ILLi / professeur musicologie à l’Université Lorraine
lieu
Construite au XIXe siècle, cette scierie était encore en activité commerciale en 1976. Classée
Monument historique en 1978 et achetée par une
association en 1980, elle donne à voir au public les
techniques des haut-fers hydrauliques ainsi que
lxhistoire de l’exploitation forestière depuis le XIIIe
siècle en terres de Salm.
Désormais propriété de la Communauté de Communes de la Vallée de la Plaine, elle a été détruite
par un incendie en 2001 ; reconstruite à l’identique,
elle est de nouveau ouverte au public.
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Arnaud Marzorati
baryton - narateur
Au départ, Arnaud Marzorati était chanteur lyrique. Il faisait le baryton, interprétait
Papageno ou Figaro, se plaisait dans le baroque et nageait dans le contemporain.
Tout allait bien puisqu’il chantait dans de beaux spectacles, sous la direction de chefs
passionnants, avec des ensembles de renom. Mais un beau jour, ou peut-être une nuit,
la lune lui a fait miroiter une autre carrière, des plaisirs inavouables à condition qu’il lui
donne son violon, abandonne son innocence lyrique et s’encanaille auprès du peuple !
Depuis, tantôt accompagné d’un accordéon, ou de toute une clique de musiciens curieux
de ses investigations, notre artiste explore le répertoire des chansonniers dont il est
devenu un des plus fervents défenseurs.
Arnaud Marzorati débute le chant au sein de la Maîtrise de Musique Baroque de Versailles, étudiant la pratique du choeur professionnel auprès d’Olivier Schneebeli et l’art vocal avec des maîtres tels que James Bowman, Martin Isepp ou Sena Jurinac. Il entre ensuite au Conservatoire
National Supérieur de Paris, dans la classe de Mireille Alcantara pour y obtenir un premier prix
de chant. Enfin, il se perfectionne au sein de la troupe de l’Opéra Studio de l’Opéra de Lyon.
Grâce à son parcours pédagogique qui l’introduit dans les différents siècles et styles de l’art vocal, Arnaud Marzorati chante un répertoire qui va de la musique baroque à la création contemporaine.
Il est par exemple, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart, Figaro dans le Barbier de Rossini, Malatesta dans le Don Pasquale de Donizetti, Marullo dans Rigoletto de Verdi ou Sganarelle
dans le Médecin Malgré Lui de Gounod, etc.
Il chante avec les chefs tels que William Christie, Christophe Rousset, Hervé Niquet ou Vincent
Dumestre le répertoire baroque : grands motets, oratorios, tragédies lyriques, cantates françaises.
Il participe à des créations contemporaines de compositeurs tels que Isabelle Aboulker, Alfred
Donatoni, Peter Etvös, Pierre Adrien Charpy, Thierry Pécou, etc.
Il a enregistré une vingtaine de disques (cantates de Boismortier et Dornel, Opéras de Lully et
de Delalande, Grands Motets de Desmarets et Couperin, Airs de Cour de Tessier, Boësset et
Moulinié, Te Deum de Charpentier, Mélodies de Prévert etc.)
Avec le ténor Jean-François Novelli, il a créé l’Ensemble «Lunaisien» avec lequel, il cherche à
réunir des artistes qui sont en quête d’un même idéal : « l’art du mot chanté »…
Ils ont enregistré un premier disque de cantates françaises la « jalousie ».
Partenaire de Royaumont et de l’Académie Bach, l’ensemble « Azor » de Grétry en août et septembre 2009. Cette production a eu le plaisir d’être accueillie dans les murs de l’Opéra Comique de Paris en Mars 2010.
Grand amateur du répertoire de la chanson du XIXe, Arnaud Marzorati effectue des recherches
sur ces chansonniers qui le conduisent à produire un premier disque salué par la critique, le
«pape musulman», chansons de Pierre Jean de Béranger, puis un autre sur Gustave Nadaud,
poète et musicien du second empire ; les deux disques sont édités chez Alpha.
Il participe également à des « tours de chants» avec La Clé des Champs, des récitals avec accordéon qui réveillent un répertoire lyrique populaire, à l’origine de la grande chanson française,
des concerts avec l’opéra Comique ou l’opéra de Rouen, comme par exemple « conspiration
des Chansons » mis en scène par Vincent Vittoz et accompagné au piano par son complice
Daniel Isoir.
Avec la Cité de la musique et les «Lunaisiens», il réalise un cycle sur le répertoire de la révolution française.
Un disque de chansons de « 1789 à 1795» est sorti en juin 2011, avec la complicité de la Cité
de la Musique et Alpha productions. Un autre sortira chez Paraty cet été sur le thème des «Trois
révolutions du XIXe siècle».
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Daniel Brel
bandonéon
Compositeur contemporain, installé dans le sud-ouest, mais
originaire de l’est, Daniel Brel est un musicien passionné et inspiré. Origines russes du côté maternel et probablement hongroises du côté paternel.
Passioné de musique classique, il écoute tout ce qui peut être
adapté à son instrument : pièces d’orgue, chorals de Bach, valses de Chopin, pièces de Grieg, musiques russes...
L’orsqu’en 1971, il entend Astor Piazzolla, il découvre le bandonéon.
Pendant presque dix ans (1970 – 1980), Daniel va former un duo
étonnant avec son jeune cousin pianiste, Rémi Brel. Les deux
hommes, passionnés de tango et musiciens chevronnés, font
très vite la preuve de leur talent.
Parallèlement, Daniel ne cesse d’écouter aussi les grands maîtres de la musique classique (entre autres Tchaïkovsky, Rachmaninov, Chostakovitch, Korngold, Richard Strauss, Bernstein, Fauré, Ravel, Debussy...) et sent
qu’il y a un pont, un chemin à suivre entre la musique populaire et la musique savante. Très
vite, son inspiration, sa voix intérieure toujours tournée vers la poésie, l’amènent à l’écriture
musicale.
Ce musicien autodidacte, ayant suivi longtemps les chemins détournés d’une école buissonnière, passe en 1988 ses examens à Paris et les obtient avec succès. Dans son jury il y
a : Richard Galliano, Frédéric Guérouet, Désiré Dondeyne ...Il occupe son premier poste de
professeur à l’ENMD d’Evreux, puis la Rochelle et enfin Pau.
Devenu une référence en tant que bandonéoniste, Daniel se produit dans de nombreux
concerts et festivals, interprétant aussi bien des oeuvres du tango traditionnel dont il fait des
arrangements, que des tangos contemporains ou des pièces de sa composition.
En 2003, Vincent Dumestre, directeur artistique du Poème harmonique et ami de Daniel
lui commande une série de pièces avec l’idée audacieuse et libre de mêler le bandonéon à
d’autres instruments beaucoup plus anciens et habituellement destinés à jouer la musique
du XVIIe siècle. C’est ainsi que naît « Quatre chemins de mélancolie », musique toute d’introspection, de dialogue intime et personnel avec des paysages proches ou lointains, dans
l’espace comme dans le temps.
Tout au long de ces années, l’écriture reste le fil conducteur de son existence et lui permet
de trouver un langage musical qui lui est propre, avec lequel il réussit à s’exprimer dans des
registres très différents mais toujours inspirés et portés par cet univers poétique et souvent
mélancolique qui l’habite.
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Ensemble HELIODORE
Marie-Madeleine Koebelé, soprano
Christel Boiron, mezzo-soprano
Caroline Magalhaes, mezzo-soprano
Brigitte Le Baron, alto
Michel Gaechter, piano
« AUS DER FERNE / DAME, PAR VOUS »
Musique romantique allemande et musique médiévale à voix de femmes
[ partenaire 2014 ]
Vendredi 29 août | concert 21h | ND GALILée - S t Dié
Notre programme propose des « Lieder » à plusieurs voix (quatuors, trios, duos) et
solistes de compositeurs allemands ou autrichiens du XIXe siècle (F. Schubert,
R. Schumann, Fanny Mendelssohn, J. Brahms, H.Wolf), accompagnés par le piano ou
« a capella », ainsi que des pièces vocales allant du XIIe au XVe siècles (monodies et
polyphonies). Des pièces pour piano seul complèteront ce programme, mettant ainsi
en lumière cet instrument, dont l’essor est particulièrement florissant au XIXe siècle.
Musique romantique pour voix de femmes, polyphonies du Moyen Âge à voix égales.
Pourquoi mettre en regard ces deux univers si éloignés dans le temps ? Sur le plan
strictement musical en effet, rien n’est semblable entre ces deux mondes, hormis
l’effectif (en ce qui concerne les voix, puisque le piano n’existe pas dans le répertoire
médiéval...), ainsi qu’un certain goût du contrepoint que les compositeurs romantiques allemands ont su conserver sous l’influence des oeuvres de J.S. Bach.
Et pourtant... les textes, l’univers poétique traduisant l’inspiration proche de la nature,
l’amour comme un idéal hors d’atteinte, le sujet à la première personne et la description de ses émotions, les thèmes « popularisants »..., les troubadours du XIe siècle
déjà y avaient puisé leurs thématiques (ils les ont d’ailleurs inventées !). Traçant un
chemin depuis lors jusqu’au début du romantisme littéraire au XVIIIe siècle, en passant
par Guillaume de Machaut au XIVe siècle, ces thématiques sont largement reprises par
les poètes mis en musique au début du XIXe siècle. Le romantisme musical est imprégné de ces idées poétiques, et les exacerbe dans un langage expressif, de lyrisme et
d’émotions, mais souvent aussi d’intimité.
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Marie-Madeleine KOEBELÉ
Née à Strasbourg, elle étudie au conservatoire de cette ville, où elle obtient ses prix de flûte à
bec, flûte traversière, chant et musique ancienne. Elle est également diplômée de l’Académie
Royale de Londres et de l’Académie Sainte-Cécile de Rome.
Au cours d’un séjour de douze années en Jordanie, elle fonde une école de musique ainsi
qu’une association «musique et théâtre».
Sa curiosité musicale l’amène à se produire, tant en France qu’à l’étranger, au sein de formations très contrastées : l’ensemble Un Doulx Regard (répertoire renaissance), Le Parlement de
Musique, Arcadia et La Messinoise (répertoire baroque); Lieder et mélodies avec le pianiste
Michel Gaechter, l’ensemble Accroche Note (répertoire contemporain).
Passionnée par la transmission de son art, elle enseigne depuis de nombreuses années le
chant au conservatoire de Strasbourg.
Christel BOIRON
Après des études de violoncelle au conservatoire de St Etienne et une licence de musicologie, elle entre au CNSM de Lyon en classe de chant au sein du département de Musique
Ancienne en 1990, et travaille les répertoires anciens auprès de Marie Claude Vallin , Eugène
Férré , Dominique Vellard, puis obtient son diplôme avec la mention très bien en 1995.
Depuis elle travaille régulièrement avec les ensembles Musica Nova , Gilles Binchois , Discantus, Les Chœurs de Lyon Bernard Têtu , ensemble Huelgas , Le Concert Spirituel , Résonance
Contemporaine .
Depuis 2007, elle travaille la technique vocale avec Ronald Klekamp et suit également les
formations sur la pédagogie vocale au centre de la Voix Rhône Alpes.
Caroline MAGALHÃES
Chanteuse, elle est née à Rio de Janeiro et vit en France depuis 1988, ayant obtenu en 1998
un diplôme en chant (musique ancienne) au CNSM de Lyon.
Membre des ensembles Discantus, Musica Nova, elle se produit régulièrement en concert et
a participé avec ces ensembles à de nombreux enregistrements salués par la critique musicale.
Elle développe également une intense activité en tant que pédagogue : elle enseigne le chant
à des enfants et adolescents au conservatoire de Strasbourg, et elle donne régulièrement des
stages auprès de Mission Voix Alsace, du CFMI (Centre de formation des musiciens intervenants).
Elle a également suivi des études d’histoire et de musicologie, ayant obtenu un D.E.A. de
musique et musicologie à l’Université de Tours.
Brigitte LE BARON
Après des études universitaires en musicologie à Aix-en-Provence, elle se consacre au chant.
Elle obtient une médaille d’or au Département Voix de Colmar, une médaille d’or de chant et le
diplôme de musique ancienne du Conservatoire de Strasbourg.
Depuis, elle se produit régulièrement en tant que choriste ou soliste au sein de nombreux
ensembles tels que Les Éléments, Accentus, Discantus, Les Arts Florissants, La Chapelle
Royale, Clément Janequin, Arsys-Bourgogne, Akadêmia, Le Concert Spirituel, …
Elle enseigne la technique vocale et le chant baroque au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux.
Michel GAECHTER
Après ses premiers prix de piano, harmonie, contrepoint et fugue au CNSM de Paris, il se
perfectionne auprès de Vitaly Margulis. Lauréat du Concours International Liszt de Parme, il
partage ses activités entre l’enseignement et les concerts, avec une prédilection pour la pratique sur instruments anciens. Son répertoire s’étend jusqu’à l’époque actuelle.
Il enregistre l’intégrale de l’œuvre pianistique de Schönberg, puis réalise et enregistre une
transcription pour piano seul de la Nuit Transfigurée, qui a retenu l’intérêt du Arnold Schoenberg Center de Vienne.
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programmation 2014
sous r é serve
Tarifs de 5 à 24 euros / abonnements et tarifs réduits.
Depuis le début l’association a souhaité ouvrir au plus grand nombre les concerts.
Une politique raisonnable des prix et la possibilité de découvrir ce type de spectacle grâce à des places dites
« Découverte » est un objectif tenu jusqu’à présent.
BILLETTERIE - réservation - renseignements
_ Office de Tourisme PAYS DES ABBAYES / 18 place dom Calmet 88210 SENONES
03.29.57.91.03 / www.paysdesabbayes.com
Courrier - Contact
 Festival des Abbayes
15, rue de la Libération
88210 La Petite Raon
tél : 03.29.57.60.29
www.festivaldesabbayes.com
[email protected]
Conférences
DAMIEN PARMENTIER
Société Philomatique vosgienne
SPV - BP 231
88106 Saint-Dié des Vosges cedex
Tel : 06.88.69.15.29
[email protected]
www.philomatique-vosgienne.org
jean paul bazelaire / co-directeur
Président ECL
06.10.59.13.26.
[email protected]
daniel caquard / co-directeur
Programmation
06.66.16.26.06.
03.29.57.60.29.
[email protected]
REné ABSALON / Académie dom Calmet
CLIREM
06.32.16.46.66.
[email protected]
Metz
Nancy 50mn
Paris TGV 2h30
Strasbourg 1h
dossier de presse
contact presse
Jean Paul Bazelaire / 06.10.59.13.26
[email protected]
contact presse
daniel caquard / 06.66.16.26.06. / 03.29.57.60.29
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Dossier photographique / dossier presse sur demande ou en téléchargement sur www.festivaldesabbayes.com
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Daniel Caquard
06.66.16.26.06
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ACADémie 
dom calmet
CLIREM
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www.academiedomcalmet.fr
[email protected]
www.festivaldesabbayes.com
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