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Journal
professionnels
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
N o 122
décembre 2014
Janvier 2015
des
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
Environnement
Santé
&
les Enjeux
15
actualités
poitou-charentes
limousin - vendée
L’Agglomération de La Rochelle
veut « booster » le développement
économique du territoire
les entreprises
qui bougent
21
Immobilier privé
et professionnel
19
commercial
23
Le SWOT, clé de voûte
d’une stratégie marketing
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Revues de presse
SOMMAIRE
des PROFESSIONNELS
◗ REVUES DE PRESSE
des professionnels...................... 3
des entreprises........................... 4
Internationale............................. 5
Européenne................................. 6
◗ DOSSIERS
ENVIRONNEMENT & SANTÉ... 7
• Santé & Industrie agroalimentaire
• Nutrition & Bien manger
• Nouveaux enjeux écologiques
• Les clés de la prévention
IMMOBILIER privé
& PROFESSIONNEL................. 19
• Immobilier & Patrimoine
• Immobilier
& Activités professionnelles
• Immobilier & Garantie des risques
COMMERCIAL......................... 23
• SWOT & tableau de bord
• S WOT : La clé de voûte
d’une stratégie marketing
◗ ACTUALITÉS
Vendée...................................... 14
Limousin.................................... 14
Poitou-Charentes...................... 15
◗ L es Entreprises
qui bougent
Charente.................................... 21
Charente-Maritime................... 21
Deux-Sèvres ............................. 22
Vienne....................................... 22
Poitou-Charentes...................... 22
PSYCHOLOGIE
LES EFFETS DE LA MUSIQUE TRISTE
Une récente étude scientifique menée par
2 chercheurs, Liila Taruffi et Stefan Koelsch
de l’université libre de Berlin, sur les interactions entre la musique, le cerveau et le
langage des émotions, a démontré que
«La musique triste peut être appréciée non
seulement comme quelque chose d’esthétique, comme une récompense abstraite,
mais elle joue aussi un rôle dans le bienêtre, elle apporte une consolation et régule
la mauvaise humeur et les émotions négatives». Leur conclusion est que, quelle que
soit la culture des participants, les réactions
émotionnelles sont toujours les mêmes sur
la planète après avoir écouté le tempo lent
des airs tristes ou mélancoliques. Il s’agit
d’un effet cathartique qui évacue les émotions négatives par le fait justement de la
présence dominante des émotions ressenties : nostalgie, apaisement, tendresse,
élévation, émerveillement, lesquelles «Arrivent pile au moment où on en a besoin,
puisque la plupart des gens choisissent des
airs mélancoliques précisément quand ils se
sentent seuls ou perturbés». Une musique
qui, selon ces auteurs, «Procure du plaisir
en engageant les mélomanes dans un processus d’imagination et de création». Les
3 morceaux plébiscités sont : la Sonate au
clair de lune de Beethoven, Moon Reflected in the Second Spring du compositeur
chinois Ah Bing et l’Adagio pour cordes de
Samuel Barber.
ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
UNE RÉTICENCE À PARTAGER SON
ESPACE DE BUREAU
D’après le baromètre 2014 Actineo, près
de 25% des Français seraient mécontents
de leur environnement de travail. Alors que
les espaces ouverts sont de plus en plus
fréquents dans toute l’Europe, les Français
y sont réfractaires avec 33% d’entre eux
qui travaillent en bureau individuel (19%
au Royaume-Uni). Selon Alain Iribarne, directeur de recherche au CNRS, il existerait
«Au moins trois facteurs expliquant la réticence des Français à partager leurs bureaux.
D’abord, l’assimilation du bureau à un territoire : Les Français sont très attachés à la
notion de territoire sur lequel ils sont souverains. Les bureaux ouverts rendent difficile la
constitution de cet «espace privé». Ensuite,
travailler en coopération avec les autres
n’est pas vécu comme un avantage important mais est perçu comme une source de
problème, d’où une préférence pour une
organisation du travail de type bureaucratique. Enfin, la conception des espaces n’est
pas toujours très conviviale : on voit que
les salariés français sont encore peu invités
à participer à la conception des projets». Il
semble également que si la qualité de vie au
travail repose sur 2 facteurs communs : les
relations avec les collègues et l’espace dont
les salariés disposent pour travailler, certains
particularismes nationaux sont dominants.
En matière de qualité de vie au travail c’est,
par exemple, pour 51% des Suédois une
attention particulière portée à l’absence de
bruit. En France, c’est la localisation géographique du lieu de travail qui est jugée prioritaire (33%) alors que les salariés allemands
privilégient clairement l’espace de travail
comme lieu de motivation.
VIE AU BUREAU
DECROCHAGE LE VENDREDI A 14H40
Selon une étude réalisée par Opinium,
les Français décrochent mentalement de
leurs tâches professionnelles à 14H40
le vendredi pour ne plus penser ensuite
qu’à leur week-end et organiser de leur
bureau leurs activités du samedi et du
dimanche. C’est bien plus tard que les
Britanniques et les Espagnols dont la
concentration professionnelle se relâche
respectivement à 10h10 pour les premiers et 10h19 pour les seconds. Si les
Allemands restent focalisés sur leur travail jusqu’à 13h21 en moyenne, les Italiens tiennent le coup jusqu’à 19h36 !
La compagnie British Airways avait déjà
mené l’année dernière une étude similaire montrant que 60% des salariés interrogés «Considèrent qu’ils ont le droit
de relâcher la pression plus tôt le vendredi parce qu’ils travaillent plus longtemps
que ce qui est stipulé dans leur contrat
le reste de la semaine». Parmi les activités favorites du vendredi après-midi : le
surf sur Facebook et les réseaux sociaux,
l’envoi de mails aux relations et amis, le
shopping en ligne ou encore la prise de
réservation pour les prochains week-ends
ou vacances.
... Suite page 4
MOBILITÉ
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Revues de presse
des ENTREPRISES
... Suite de la page 3
DIFFICILE D’ARRÊTER DE TRAVAILLER
Selon un sondage réalisé par l’institut OpinionWay un quart des salariés français affirment ne pas décrocher volontairement de
leur job et continuer à travailler pendant
leurs vacances. 25% d’entre eux affirment
même ne pas prendre tous leurs jours de
congés parce qu’ils ont trop de travail et
20% confirment que le fait de continuer
à travailler pendant les vacances constitue un «plaisir». Ce sont généralement les
hommes, les seniors et les collaborateurs
ayant le plus de responsabilités qui sont les
plus réticents à décrocher. Dans le même
temps, une vaste étude menée par le cabinet Technologia indique que 1/3 des salariés avouent s’être déjà disputés avec des
proches parce qu’ils travaillaient pendant
leurs congés même si la moitié juge leur
entourage relativement «compréhensif».
LITIGE AU TRAVAIL
L’EMPLOI, 3e SOURCE DE CONFLIT
Selon le troisième baromètre Ipsos-Axa Protection Juridique, 25% des Français disent
avoir été confrontés à au moins un litige
en ce qui concerne leur travail. L’emploi
serait la troisième source de litiges derrière
le logement (49%) et Internet (31%). Le
domaine conflictuel jugé le plus critique
est celui du licenciement avec 47% de recours systématique au juge, même si 74%
des salariés anticipent très peu ce type de
conflit. Dans la réalité, les principaux litiges
vécus sur le lieu de travail concernent en
premier le temps de travail (11%), puis les
procédures de licenciements et les questions de discrimination ou de harcèlement
(10%). Dans la plupart des cas de litiges
(congé de maternité, rupture conventionnelle, départ à la retraite, temps de travail,
nature du contrat) les conflits se règlent
généralement à l’amiable (60%), même si
20% d’entre eux ne sont jamais réglés et
même 34% en matière de harcèlement et
de discrimination. Dans ce type de cas, plus
de 50% des salariés se débrouillent seuls
sans avocat ni médiateur.
Principales sources utilisées : Challenges L’Expansion - Le Figaro.fr
FRAUDE SOCIALE
UN GROS MANQUE À GAGNER
A côté des pratiques d’optimisation fiscale
plus ou moins morales des multinationales
et de la chasse aux transferts d’argent défiscalisés qui concernerait près de 30 000
demandes de «repentis fiscaux» sur 1 an,
un autre problème de moralité et de légalité frappe à grande échelle le monde économique et surtout celui des entreprises.
Il s’agit de la fraude sociale avec notamment l’arnaque aux cotisations sociales qui
pèserait 6 fois plus lourd que celle liée aux
prestations sociales indues. C’est le cas, par
exemple, d’une entreprise qui est capable
d’assurer dix chantiers par mois avec seulement 3 salariés en équivalent temps plein,
celui d’un restaurant de 120 couverts qui
tourne avec deux serveurs ou encore celui
d’un sous-traitant qui emploie des salariés
détachés bulgares en oubliant d’en déclarer
la moitié. Le manque à gagner pour l’ensemble de ces fraudes fiscales et sociales
est estimé à 20 % des recettes budgétaires
alors que les entreprises en seraient responsables pour les deux tiers. Rien qu’au
niveau de la Sécurité Sociale, le dernier
rapport de la Cour des comptes chiffre à
21 milliards d’euros pour 2012 le manque
à gagner. Selon cette institution, dissimuler
son activité ou la sous-déclarer, c’est autant
de cotisations sociales (retraite, maladie,
famille) qui n’entrent pas dans les caisses
de l’Urssaf. Dans une période de budgets
publics serrés, la chasse aux fraudeurs est
dorénavant ouverte au sein des pays du
G20, de l’OCDE et de la Commission Européenne !
innovation
LE TOP 100 MONDIAL
L’édition 2014 des «Global Innovators 100»
réalisée par Thomson Reuters recense le
Top 100 des entreprises les plus innovantes
du monde. Alors que les 3 premières entreprises innovantes sont dans l’ordre : 3M
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Company (E.U), ABB (Suisse) et l’entreprise
pharmaceutique Abbott Laboratories (E-U),
l’Asie se taille la part du lion avec 46 entreprises citées dont 39 japonaises, 4 sud-coréennes, 2 taiwanaises, ainsi que pour la
première fois le groupe chinois Huawei. Le
Japon domine largement ce palmarès suivi
par les Etats-Unis alors que la méthodologie
utilisée favorise nettement les industries les
plus agiles et les plus compétitives comme
celles des semi-conducteurs et du matériel
informatique dont le cycle des produits
est très court et la rapidité de l’innovation technologique une exigence concurrentielle. Ainsi les grands producteurs de
smartphones comme Apple, Microsoft,
Samsung, Google et Blackberry sont naturellement présents même si l’industrie pharmaceutique se défend bien avec des cycles
d’innovation beaucoup plus long comme
pour Johnson & Johnson, Novartis ou
Roche. Alors que depuis l’année dernière
le Royaume-Uni n’est plus présent dans ce
palmarès, la France régresse malgré sa 3e
place nationale avec seulement 7 groupes
et centres de recherche (Alcatel-Lucent,
Arkema, Safran, Saint-Gobain, CNRS, CEA
et IFP Energies Nouvelles) contre 12 l’année
précédente avec le départ d’EADS, L’Oréal,
Michelin, Thales et Valeo. Un résultat jugé
relativement décevant par certains spécialistes qui n’augure pas, selon eux, d’un avenir rayonnant pour l’économie française.
SALAIRES
1541E PAR MOIS POUR LES NON
CADRES
Les salaires des non cadres représentent
un peu plus de 80% des fiches de paie des
salariés français. Ceux-ci ont progressé de
seulement 1,25% cette année, c’est-à-dire
moins qu’en 2013 (1.8%) et 2012 (2.2%),
en plafonnant dans une moyenne mensuelle brute de 1541E, soit un peu moins de
1200E net. Selon le groupe Randstad qui a
mené l’étude, l’évolution du salaire des non
cadres est très dépendante de l’évolution
du smic lequel est réévalué chaque année
par les pouvoirs publics en fonction de l’inflation. Du fait d’une croissance atone et
d’une inflation très limitée, l’impact en matière de progression est donc très faible. Ce
sont les professions intermédiaires comme
chef de chantier ou assistant de direction
qui sont les plus rémunératrices en offrant
en moyenne un salaire de 1765 euros brut,
contre 1559E pour les ouvriers qualifiés,
1531E pour les employés et 1510E pour
les ouvriers non qualifiés. C’est le secteur
de l’industrie qui paie le moins bien et celui
du BTP qui rémunère le mieux ses collaborateurs (1617E brut) en raison des difficultés actuelles à recruter.
Pourtant d’après Randstad, à la différence
du salaire des cadres celui des non cadres
progresse très peu au cours de leur carrière. Par exemple, un salarié non cadre
de plus de 50 ans ne gagne que 3,7% de
plus qu’un salarié de moins de 25 ans, soit
56E d’écart en moyenne. La dimension
régionale joue également un rôle important sur le niveau moyen du salaire. C’est
le cas notamment pour certaines régions
du fait de leur spécialisation qui offrent des
salaires plus confortables (Ile-de France,
Rhône-Alpes, Haute-Normandie) alors que
d’autres comme le Limousin ou la BasseNormandie offrent les salaires moyens les
plus bas.
chômage
LA GRANDE PEUR DES CADRES
Une étude mondiale réalisée par Regus,
spécialiste de la location d’espaces de travail, indique que plus de 63% des cadres
français du middle management et des
cadres supérieurs, soit presque 2 sur 3,
craignent de perdre leur emploi en cours
d’année. La crise économique s’est infiltrée
au cœur même de leur quotidien professionnel en entretenant chez eux la peur
du chômage, le stress au travail et les situations de burn-out. Les cadres français
seraient même les plus stressés au monde
contre seulement 37% dans la moyenne
des autres pays. Ils sont d’ailleurs 47% à
reconnaître que les inquiétudes liées à leur
travail les empêchent souvent de dormir.
Un phénomène de stress qui n’est pas sans
conséquence importante pour les entreprises en enregistrant une hausse d’absentéisme de 60% (contre 52% au niveau
mondial) avec même un taux de 67% dans
l’augmentation des maladies déclarées.
Un autre aspect inquiétant constaté dans
l’étude est la dégradation de l’ambiance et
des relations de travail entre collègues avec
un taux de 54% de cadres français qui font
état d’un «impact négatif sur leurs relations
avec leurs équipes» (47% dans le monde).
Principales sources utilisées : Alternatives
Economiques – Lefigaro.fr
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INTERNET
TERRORISME ET VIE PRIVée
D’après Edward Snowden, ancien salarié
de la NSA ayant révélé l’emprise de cet
organisme sur la surveillance des données
privées, il est urgent de «Laisser tomber
les services comme Google, Facebook et
Dropbox» afin de protéger sa vie privée
sur le Net. Ce dernier conseille, en effet,
d’éviter Facebook et Google qui restent
des services «dangereux» même si ceuxci ont amélioré leur niveau de sécurité et,
même, de fuir Dropbox qui ne permet pas
de crypter les données. Il recommande
également de «Ne pas envoyer de SMS
non cryptés» en préférant nettement
«L’utilisation de services comme RedPhone et Silent Circle qui ont des applications de cryptage pour smartphone».
De son côté Robert Hannigan, chef du
renseignement britannique, renforce la
nécessité de contrôle et de surveillance
des réseaux sociaux. Dans une tribune
publiée dans le Financial Times, il indique
que ceux-ci «Devraient mieux coopérer
avec les services secrets si l’on veut combattre des groupes terroristes comme
l’organisation de l’Etat islamique sur
Internet». Il rappelle, en effet, que «Les
extrémistes de l’Etat islamique utilisent
des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et WhatsApp [...], et leurs dirigeants
ont bien compris les nouveaux pouvoirs
que ceux-ci leur confèrent». Il poursuit
en indiquant que depuis les révélations
d’Edward Snowden sur la surveillance des
données privées, les terroristes sont beaucoup plus au fait «Des techniques pour
crypter des messages ou pour les rendre
anonymes».
Selon ce haut responsable de la sécurité «Non seulement ces géants du web
hébergent de plus en plus de contenus à
caractère violent, extrémiste, concernant
l’exploitation sexuelle d’enfants, mais ils
ouvrent aussi la voie à la facilitation du
terrorisme. Ils sont devenus les réseaux
préférés des terroristes et des criminels
qui les utilisent comme leurs postes de
commandement et de contrôle». Pour lui,
il est urgent que les grands opérateurs du
Web facilitent le travail des agences de
renseignements et des forces de l’ordre
dans le cadre d’enquêtes criminelles
en donnant accès à certaines données
récoltées par les sites concernés car «Le
GCHQ [les renseignements britanniques]
et ses agences annexes, le MI5 [agence
de renseignements intérieurs] et le Secret
Intelligence Service [MI6, renseignements
extérieurs], ne peuvent faire face [aux criminels] si le secteur privé, y compris les
plus grandes sociétés américaines qui
dominent le web, n’intensifient pas leur
soutien».
Comme le rappelle le Financial Times, les
sociétés ne sont obligées de donner accès
aux données privées que sur décision judiciaire. D’ailleurs, depuis quelque temps,
les sociétés américaines comme Google,
Facebook, Twitter et Microsoft «Sont
devenues moins coopératives avec les
services de renseignements britanniques»
de l’avis de responsables politiques britanniques.
internationale
quête a été réalisée sur une période de 9
ans et a porté sur 142 pays en s’appuyant
sur une projection de l’évolution des inégalités dans le futur selon 4 volets : l’économie, la politique, la santé et l’éducation.
L’étude montre notamment que «Tout
n’évolue pas vers l’égalité entre les sexes
dans chaque pays. Par exemple, bien que
l’écart de niveau de santé entre les sexes
s’amenuise dans l’ensemble - 35 pays
ayant complètement comblé cet écart -,
il s’est étendu dans plus de 40 % des
pays étudiés». Globalement il est indiqué
que «L’écart de pouvoir politique mondial
entre hommes et femmes demeure à 21
% ce qui signifie que la femme moyenne
possède un cinquième de l’autonomisation politique détenue par l’homme».
Dans l’ensemble des nations, «L’Europe
reste la meilleure élève avec 12 pays parmi les vingt premiers(…). Les pays nordiques (l’Islande, la Finlande, la Norvège,
la Suède et le Danemark) seraient les cinq
plus égalitaires dans le monde suivis par
le Nicaragua, le Rwanda, l’Irlande, les Philippines et la Belgique». A l’opposé de ce
top 10 «Le bon dernier est le Yémen qui
squatte cette position depuis neuf ans».
Quant à la position de la France, celle-ci
est passée de la 45e place à la 16e en seulement une année du fait de «l’augmentation du nombre de femmes à l’Elysée».
ÉGALIté HOMME-FEMME
PEUT ÊTRE EN 2095 !
Le 9 rapport annuel intitulé «Global Gender Gap» présenté à l’occasion du dernier
Forum économique mondial indique que
l’égalité entre les hommes et les femmes
au travail devrait être effective dans le
monde…en 2095, soit dans 80 ans. L’en-
CHANGEMENT CLIMATIQUE
e
CHANGER LE DISCOURS
Le dernier rapport du GIEC confirme que
la hausse moyenne des températures est
résolument en augmentation du fait principal des activités humaines et qu’il fau-
5
dra absolument ramener les émissions de
gaz à effet de serre à zéro d’ici à la fin du
siècle. Selon ses calculs, la part des énergies fossiles en 2100 devrait être proche
du zéro et, dès 2050, 80 % de l’électricité
mondiale devra provenir de ressources alternatives comme le nucléaire et l’éolien
contre 30 % actuellement. Aux EtatsUnis, une étude menée par Ipsos-Mori
indique que seulement 54 % des Américains pensent que le réchauffement est
dû à une action humaine, plaçant ainsi
ce pays en dernière position parmi les 20
pays sondés. A l’inverse, en Inde, l’un des
principaux pays les plus exposés aux évènements climatiques extrêmes, il semble
que les alertes lancées par les climatologues soient prises au sérieux. Le rapport
souligne que par vulnérabilité ce pays
ne pourra pas s’adapter à une élévation
de 4 à 5 degrés plus chaud. Ainsi que le
souligne le professeur Allen Myles, l’un
des rédacteurs du rapport du Giec, «Le
monde a besoin dès maintenant d’une
action urgente et radicale si l’on veut
prévenir des changements dangereux»
en indiquant la nécessité d’une «autre
manière de penser le changement climatique». Il faut, selon lui, changer le
discours car certaines ONG se sont montrées bien trop alarmistes en exagérant
et en donnant une fausse impression
car «Les gens croient maintenant que le
changement climatique se résume à la
fonte de la banquise en Arctique. La réalité, c’est que le climat change dans plein
d’endroits du monde, y compris dans des
endroits où vivent les gens».
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POITOU-CHARENTES
6
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Europe
MSU : LE NOUVEAU SYSTEME
DE SUPERVISION BANCAIRE
EUROPÉEN
Le Mécanisme de surveillance unique
(MSU), nouveau système de supervision
bancaire européen composé de la BCE et
des autorités nationales de supervision des
pays participants, est entré officiellement
en fonction le 4 novembre. Ce système
est chargé de contrôler directement 130
établissements de crédit détenant près de
82% des actifs bancaires de la zone euro,
mais aussi de coopérer avec les autorités
nationales pour assurer une surveillance
des 3.400 établissements de « petite importance ».
Concrètement, le MSU permet d’effectuer
des examens prudentiels et des inspections sur place, d’évaluer les acquisitions
et les cessions de participations, de garantir le respect des règles prudentielles,
d’accorder ou de retirer l’agrément des
banques, et de fixer des exigences (ou «
coussins ») de fonds propres plus strictes
pour contrecarrer tout risque financier.
Objectifs : assurer la sauvegarde et la solidité du système bancaire européen pour
renforcer la stabilité financière de l’UE.
Les Etats membres qui n’ont pas encore
adhéré à l’euro comme monnaie peuvent
intégrer le MSU via une « coopération rapprochée » avec la BCE.
Des « Joint Supervisory Teams » à
la baguette
Les équipes de surveillance prudentielle
(Joint Supervisory Teams ou JST) peuvent
contrôler les banques quotidiennement.
« Chacune d’entre elles est conduite par
un coordinateur de la BCE qui, en règle
générale, ne peut être originaire du pays
où la banque concernée a son siège » précise Danièle Nouy, la présidente du conseil
de surveillance du MSU. Pour exemple, le
chef des contrôleurs du Crédit Agricole
sera un Allemand, celui d’UniCredit un
Français et celui d’ABN AMRO un Espagnol. En outre, le MSU prévoit un mécanisme de déclaration incitatif qui permet
aux personnes ayant connaissance d’une
infraction au droit de l’Union européenne
susceptible d’avoir été commise par une
banque, d’en informer la BCE.
Les sanctions administratives infligées
aux banques déloyales pourront atteindre
jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.
INVESTISSEMENTS R&D
EN HAUSSE DANS L’UE28
Selon Eurostat, les États membres de
l’UE28 ont investi en 2013 près de 275
milliards d’E au titre de la Recherche &
Développement, soit 2,02% du PIB contre
1,76% en 2004. Certes, ce pourcentage
reste plus faible que dans d’autres grandes
économies du monde comme la Corée du
Sud (4,04% du PIB), le Japon (3,38%) ou
les Etats-Unis (2,81%) mais demeure supérieur à la Chine (1,98%) ou à la Russie
(1,11%).
Près des deux tiers de la R&D menée en
2013 dans l’UE émanent des entreprises,
loin devant le secteur de l’Enseignement
supérieur (23%) et des administrations
publiques (12%).
Les pays nordiques en pointe.
En 2013, la Finlande, la Suède et le Dane-
mark ont consacré plus de 3% de leur PIB
respectif à la R&D, suivis par l’Allemagne
(2,94%) et l’Autriche (2,81%). A l’opposé, les ex-PECO affichent tous une intensité de R&D inférieure à 1% de leur PIB,
voire inférieure à 0,50% pour la Roumanie et Chypre.
La France se situant légèrement au-dessus
de la moyenne européenne : 2,23% du
PIB.
1 PERSONNE SUR 4
MENACéE DE PAUVRETé
Près de 123 millions de personnes, soit un
quart de la population de l’UE 28, sont
menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon un récent rapport publié par
Eurostat. Cela signifie que ces personnes
sont affectées par au moins une des trois
situations suivantes :
. en risque de pauvreté après transferts
sociaux pour 16,7% de la population.
C’est-à-dire que leur revenu disponible est
en-dessous du seuil national de risque de
pauvreté. En 2013, la Grèce était le pays
le plus touché par cette pauvreté « monétaire » avec 20% de la population concernée.
utilisent moins de 20% de leur potentiel
total de travail au cours de l’année. La
Grèce (18,2%), la Croatie, l’Espagne, la
Belgique et le Royaume-Uni ont été les
plus touchés par ce manque d’emplois
alors que la Roumanie et l’Allemagne ont
plutôt fait bonne figure.
Au global et sans surprise, la Bulgarie
affiche le taux de risque de pauvreté et
d’exclusion sociale le plus élevé (48%),
suivie de la Roumanie (40,4%) et de la
Grèce (35,7%). A l’inverse, la République
Tchèque enregistre le taux le plus faible de
dénuement (14,6%), devant les Pays-Bas
(15,9%), la Finlande (16%) et la Suède
(16,4%).
Ce taux de pauvreté aurait augmenté entre
2008 et 2013 dans la majorité des Etats
membres sauf en Pologne (-5%), Roumanie, Autiche, Finlande, Slovaquie, République tchèque…et en France (-0,4%).
LONDRES SE SéPARE DE
SES BATIMENTS MINISTéRIELS
. en situation de privation matérielle
sévère pour 9,6% de la population : les
conditions de vie sont limitées au point de
ne pas pouvoir régler les factures de la vie
courante, de chauffer correctement leur
logement ou de prendre une semaine de
vacances en dehors de leur domicile. La
Suède, le Luxembourg, les Pays-Bas et la
Finlande sont les pays les moins touchés
par ce type de pauvreté.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2010,
le gouvernement conservateur de David
Cameron a réduit de 143 à 71 le nombre
de bâtiments ministériels présents dans
la capitale britannique. Un nouveau plan
prévoit de diviser par trois le nombre des
bâtiments officiels d’ici 2020 : il n’en resterait ainsi que 23. Selon le gouvernement, déménager en périphérie la moitié
des fonctionnaires de Whitehall, cœur du
pouvoir à Londres, permettrait aux contribuables de « réaliser des milliards d’économies d’ici 2030».
. en ménage à « très faible intensité
de travail » pour 10,7% de la population. Il s’agit là des ménages où les adultes
Principales sources utilisées : Fondation Robert
Schuman, Les Echos, Communiqués de Presse
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consultable sous www.orias.fr - 34 rue L. Merlet - 85000 La Roche/Yon - Tél. 02 51 47 53 00. Crédits photos :Thinkstock – Plainpicture - 10/2014.
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 Santé & Industrie
agroalimentaire
 Nutrition & Bien manger
 Nouveaux enjeux
écologiques
 Les clés de la prévention
SANTÉ & INDUSTRIE
AGROALIMENTAIRE
UN SECTEUR CLÉ DANS LA VIE
DES FRANÇAIS
L’industrie agroalimentaire est très en
avance en matière de sécurité alimentaire, d’hygiène et de processus optimisés dans le cadre de la production de
denrées et de boissons, de la transformation, du stockage, du conditionnement et de la commercialisation. C’est
même devenu une affaire très complexe
caractérisée par l’obligation de respecter de nombreuses directives et normes
sanitaires afin de préserver la santé des
consommateurs. Toutes les entreprises
de ce secteur utilisent des technologies
spécifiques ainsi que la mise en place
de procédures de logistique et de transport très pointues. C’est également
en matière de conception hygiénique,
la garantie d’un maximum de sécurité en vue d’annuler l’occurrence de
risques d’infection, de contamination,
de lésions aussi bien avec les aliments
que leurs contenants en utilisant des
surfaces lisses, continues ou scellées,
des jonctions affleurées ou encore des
matériaux résistant à la corrosion. Une
nécessité de santé publique mais aussi
économique car l’agroalimentaire est le
1er secteur industriel français en terme
de chiffre d’affaires avec plus de 160
milliards d’euros en 2013. Ce secteur
comprend 11 852 entreprises et 492
727 salariés jouant ainsi un rôle clé dans
l’aménagement et la vitalité des territoires en transformant 70% de la proLE SECTEUR AGROALIMENTAIRE
DANS L’ÉCONOMIE NATIONALE
Impact des industries alimentaires et
de fabrication de boissons en France
(base 2010, entreprises +20 sal.) :
8.13% Nb entreprises
14.65% Effectif salarié
17.65%CA/Industrie
9.94% Exportations directes
14.25%VA/industrie
1.69%VA/PIB
38.39%Investissement/industrie
12.28% Frais de personnel
Ce secteur comprend 8 grandes familles :
1. L’industrie de la viande
2. L’industrie laitière
3. Le secteur des conserves, produits
surgelés, fruits et légumes
4. Le secteur des produits à base de
céréales
5. Le secteur des huiles
6. L’industrie sucrière
7. Les produits alimentaires divers
(champignons en boîte, chocolat,
café, épices, condiments)
8. Le secteur des boissons et alcools
ainsi que les agro-carburants.
duction française agricole, de l’élevage
et de la pêche. Malgré une baisse l’année dernière de 2.2% en volume et un
recul du cours des matières premières et
produits alimentaires sur les marchés internationaux, ce secteur contribue à générer chaque année un excédent commercial (9,3 milliards d’euros en 2012)
favorisant ainsi la balance commerciale.
SAVOIR DÉCRYPTER
LES INFORMATIONS
Malgré le fait que nous soyons de plus
en plus attentifs à ce que nous mangeons, il n’est pas toujours facile de
décrypter les nombreuses informations
nutritionnelles, parfois contradictoires,
que l’on trouve sur les emballages des
produits alimentaires. En fait, il faut
considérer qu’il n’existe aucun aliment
miracle qui puisse satisfaire à lui tout
seul aux recommandations du PNNS.
D’autre part, il ne faut pas réduire un
aliment uniquement à l’une de ses principales composantes nutritionnelles. Par
exemple, un message publicitaire qui
repose sur une allégation nutritionnelle
indiquant «riche en calcium» peut masquer d’autres composants du produit
comme un taux important de sucre ou
de matière grasse. Attention donc à ce
qui n’est pas dit dans le message publicitaire en s’obligeant à bien lire la liste
des ingrédients et des nutriments qui
sont en général présentés par ordre décroissant d’importance et/ou de quantité. Il convient ensuite de s’assurer, en
priorité lorsqu’un étiquetage nutritionnel existe, de la valeur énergétique indiquée en regard des taux de sucre et
taux de graisse pour 100g ou 100ml de
produits tout en comparant les produits
entre eux. De la même manière, les
informations concernant les vitamines,
les minéraux et/ou les micronutriments
sont précieuses lorsque l’on suit un régime ou encore si l’on est allergique à
certains aliments.
Décryptage des informations
sur le sucre
• «Sans sucres» : l’aliment ne contient
pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 g
ou 100 ml de produit.
• «Allégé en sucres» : il contient au minimum 30 % de sucres en moins qu’un
produit similaire. Cela ne signifie pas
que le produit est peu sucré mais qu’il
peut constituer une alternative intéressante à la consommation des produits
dits «standards».
• «Sans sucres ajoutés» : le produit
n’a pas été additionné de sucres ou de
matières sucrantes lors de sa fabrication
mais peut contenir les sucres naturellement présents dans les aliments qui ont
servi à le préparer (jus de fruits, compotes…).
Décryptage des informations
sur le sel
• «À teneur réduite en sel/sodium» : il
contient au minimum 25 % de sel en
moins qu’un produit similaire en étant
potentiellement toujours salé mais
moins que la majorité des produits équivalents.
• «Pauvre en sel/sodium» : l’aliment ne
contient pas plus de 0,12 g de sodium
pour 100 g ou 100 ml de produit (soit
0,3 g de sel pour 100 g ou 100 ml de
produit).
Master dossier
environnement & sante
• «Sans sel» : l’aliment ne contient pas
plus de 0,005 g de sodium pour 100 g
ou 100 ml, ce qui est très faible.
Décryptage des informations sur les
matières grasses
• «Sans matières grasses» : l’aliment
contient moins de 0,5 g de lipides pour
100 g ou 100 ml de produit ce qui est
très peu gras.
• «Allégé en matières grasses» : il
contient au minimum 30 % de matières
grasses en moins qu’un produit similaire.
• «Pauvre en matières grasses» : l’aliment ne contient pas plus de 3 g de
lipides pour 100 g ou 1,5 g pour 100 ml
de produit.
Décryptage de certaines allégations
• «Source de vitamines et/ou minéraux» :
Dès lors que les teneurs de l’aliment en
vitamines et/ou minéraux sont significatives avec au moins 15 % des apports
journaliers pour 100 g.
• «Source de fibres» : si la teneur en
fibres est supérieure ou égale à 3 g pour
100 g ou à 1,5 g pour 100 kcal.
• «Source d’oméga 3» : si la teneur en
acide alpha-linolénique (ALA) est supérieure ou égale à 0,3 g pour 100 g, 100
ml ou 100 kcal ou si la teneur en acide
docosahexaénoïque (DHA) est supérieure ou égale à 0,018 g pour 100 g,
100 ml ou 100 kcal.
• «Riche en…» : si l’aliment contient
deux fois ou plus les valeurs définies
pour «source de …».
NUTRITION & BIEN MANGER
LE PNNS
Le Programme national nutrition santé (PNNS) lancé en 2011 est destiné à
améliorer globalement l’état de santé
de la population en agissant sur l’un de
ses déterminants majeurs : la nutrition.
Dans ce plan, celle-ci s’entend comme
relevant de l’équilibre entre les apports
liés à l’alimentation et les dépenses occasionnées par l’activité physique. Les
objectifs nutritionnels de santé publique
ont été fixés par le Haut Conseil de la
santé publique (HCSP) et se regroupent
selon 4 axes :
1. Réduire l’obésité et le surpoids dans
la population adulte, des enfants et adolescents.
2. Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges.
3. Améliorer les pratiques alimentaires
et les apports nutritionnels, notamment
chez les populations à risque, en augmentant la consommation de fruits et
légumes, en réduisant la consommation
de sel, en améliorant les apports en calcium dans les groupes à risque, en luttant contre la carence en fer chez les
femmes en situation de pauvreté, en favorisant le statut en folates des femmes
en âge de procréer et en promouvant
l’allaitement maternel.
7
4. Réduire la prévalence des pathologies
nutritionnelles liées à la dénutrition et
aux troubles du comportement alimentaire.
9 REPÈRES POUR ÊTRE
EN BONNE SANTÉ
Le PNNS propose 8 repères clés pour
obtenir puis maintenir un bon équilibre
alimentaire ainsi qu’1 repère dédié à la
nécessité de pratiquer une activité physique :
1. Les fruits et légumes : au moins 5 par
jour
2. Les produits laitiers : 3 par jour (3 ou
4 pour les enfants ou les adolescents)
Une récente étude suédoise menée
par des chercheurs de l’université
d’Uppsala vient de jeter le trouble sur
les bienfaits du lait pour les adultes.
Ces spécialistes indépendants ont
mené une vaste enquête portant sur
environ 60.000 femmes de 39 à 74
ans et sur 45.000 hommes de 45 à
79 ans. L’objectif principal de l’étude
a été de savoir s’il existait un lien statistique entre la quantité de lait et
de produits laitiers consommés et la
survenue de fractures, en particulier
de la hanche, ainsi que la survenue
de décès. Les résultats obtenus sont
relativement clairs selon le Pr Karl
Michaelsson pour qui «Les femmes
qui consomment trois verres ou plus
de lait par jour ont un risque relatif
de décès «de 90 % plus élevé» et
un risque de fracture de la hanche
«de 60 % plus élevé» par rapport à
celles qui boivent moins d’un verre
par jour. Pour les hommes, le lien
statistique entre grande quantité de
lait consommé et risque de décès est
également observé mais «de manière
moins prononcée» tandis qu’aucun
lien n’est observé pour les fractures».
Selon les auteurs de l’étude, la présence en quantité importante de
sucres spécifiques dans le lait comme
le lactose et D-galactose, expliquerait
ces effets néfastes. Parallèlement, des
expériences menées sur les souris ont
montré notamment que le D-galactose accélérait le vieillissement.
3. Les féculents à chaque repas et selon
l’appétit
4. Viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par
jour
5. Matières grasses : à limiter
6. Produits sucrés : à limiter
7. Sel : à limiter
8. Eau : à volonté pendant et entre les
repas
9. Activité physique : au moins l’équivalent de 30 min. de marche rapide
par jour pour les adultes (au moins
1 heure pour les enfants et les adolescents)
8
Dossier
12 CONSEILS POUR BIEN MANGER
Dans la lignée des préconisations alimentaires du PNNS, il ne suffit pas de
faire des repas équilibrés encore faut-il
éviter les erreurs et les excès. 12 conseils
recommandés par le Dr Béatrice Sénemaud :
1. Eviter le grignotage ou alors prendre
une vraie collation avec fruits et laitages
2. Consommer un peu de matières
grasses de cuisson et d’assaisonnement (beurre, huile)
3. Manger des fruits et/ou des légumes
crus ou cuits à tous les repas
4. Accorder une large place au pain
5. Consommer plus souvent des légumes secs
6. Limiter les confiseries
7. Modérer sa consommation de fritures
car il n’existe pas d’huiles légères
8. Consommer un produit laitier à
chaque repas y compris au petit déjeuner, c’est la seule façon de couvrir
les besoins en calcium à tous les âges
de la vie
9. Varier les fromages aussi souvent que
possible en essayant les goûts nouveaux.
10. Manger dans le calme et consacrer
du temps à ses repas
11. Boire de l’eau à volonté pendant les
repas ou en dehors.
12. Faire attention aux calories apportées par le vin et les alcools (1 g d’alcool = 7 Kcal).
NOUVEAUX ENJEUX
ÉCOLOGIQUES
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Il existe une grande convergence de sens
lorsque l’on parle de développement
durable et de transition écologique sachant que l’objectif de celle-ci est justement de permettre les conditions d’un
futur développement durable et soutenable. Considérant qu’aucun modèle
économique de croissance en vigueur
n’est véritablement tenable en l’état des
ressources limitées de la planète, il devient urgent et obligatoire de passer par
une phase de transition permettant de
les refonder positivement dans une optique de développement durable. Aussi,
dans le cadre des engagements internationaux et européens pris par les Etats
au Sommet de la Terre à Rio en 1992,
réitérés au Sommet du développement
durable à Johannesburg en 2002 puis
lors de la conférence des Nations Unies
sur le développement durable «Rio+20»
en juin 2012, la stratégie nationale de
transition écologique vers un développement durable 2014-2020 (SNTEDD)
vient de succéder à la stratégie nationale de développement durable 20102013. Pour les 6 prochaines années, la
SNTEDD propose la mise en place de
nouvelles perspectives favorables au
«mieux consommer» et au «mieux vivre
ensemble», afin de transformer en profondeur notre modèle actuel de société.
L’objectif principal consiste à fonder les
bases d’une croissance économique respectueuse de l’environnement en devenant, parallèlement, un vecteur de progrès social. Ce qui, vu la crise actuelle et
les dérives permanentes de la Finance,
des multinationales et des conditions de
travail, n’est pas encore chose gagnée !
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
Pourtant ce grand projet qui repose
principalement sur la mobilisation de
la société civile, des entreprises et de
l’Etat a de quoi séduire par sa capacité à répondre efficacement aux grands
enjeux environnementaux que sont le
changement climatique, la perte accélérée de la biodiversité, la raréfaction des
ressources ou encore la multiplication
des risques sanitaires environnementaux
qui affectent dorénavant l’ensemble des
territoires nationaux en menaçant la cohésion sociale et la vitalité de la micro et
autre industrie ou la même. Dorénavant
c’est devenu l’un des grands enjeux du
XXIe siècle que de valoriser et recycler le
plus possible l’ensemble des ressources
produites en circulation. Sans économie
circulaire, il est alors clair que les coûts
environnementaux de production d’eau,
d’énergie, de métaux, de matières ou
de nourriture, vont croître de manière
exponentielle tant en émissions de polluants et d’effets liés sur la santé, que
sur la croissance de la production des
déchets, menaçant ainsi radicalement
macroéconomie. Plusieurs axes transversaux ont été définis dans le SNTEDD afin
de tendre vers une société plus sobre à
l’horizon 2020 :
• L a rénovation thermique des bâtiments
• L ’adaptation des transports et l’aménagement des territoires
• L a production, le stockage et l’usage
des énergies via la transition énergétique
• La sobriété en eau
• L a préservation et la restauration des
écosystèmes
• L’économie circulaire
• L a moindre dépendance aux ressources rares
• L’innovation technologique et organisationnelle, la recherche et développement et les procédés industriels
• L es changements de comportement
afin de faire évoluer nos modes de vie
et de consommation
• L ’orientation des financements publics
et privés avec une évaluation des impacts et de la rentabilité sur le long
terme
• L ’aménagement du territoire, la préservation des écosystèmes et les infrastructures économes
les équilibres des écosystèmes touchés
par la surconsommation. Dans une approche plus socioéconomique, l’amélioration de la gestion des ressources et des
déchets est une dimension relativement
porteuse d’activités non délocalisables,
ainsi que d’emplois locaux pérennes
associant l’économie sociale et solidaire
(ESS).
L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Au sein même de la transition écologique, le développement de l’économie circulaire est destiné à changer nos
modes de production et de consommation, ainsi qu’à réorienter la politique industrielle en s’appuyant sur les initiatives
des territoires. Il s’agit de sortir du modèle classique «produire, consommer,
jeter» en produisant des biens et services
intégrant, à la source, les notions d’économie verte, d’économie de la fonctionnalité, d’économie de la performance,
ainsi que celle d’écologie industrielle
en recyclant les déchets sous forme de
matières premières réutilisables par une
LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
La transition énergétique constitue
une composante forte de la transition
écologique en permettant de passer
d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies fossiles
à une société plus sobre en énergie et
faiblement carbonée. Il s’agit de passer d’un système énergétique utilisant
des ressources non renouvelables vers
un bouquet énergétique basé sur un
«mix» favorisant un recours accru aux
ressources énergétiques renouvelables
tout en favorisant, à grand échelle, les
économies d’énergie. Il s’agit d’instiller une transition comportementale et
sociotechnique dans la quasi-totalité
des activités humaines que sont les
transports, les industries, l’éclairage,
le chauffage…
4 GRANDS OBJECTIFS À ATTEINDRE
La transition vers l’économie circulaire
au sein des pays membres de l’Europe
s’est fixée, de manière commune, l’atteinte de grands enjeux fondés sur les 4
principaux objectifs suivants :
1. Intégration, dès leur conception, de
critères de prolongement de la durée
de vie des objets, de réemploi, de
réparabilité, de recyclabilité et d’intégration de matières premières secondaires, soit le contraire du gaspillage
et de l’obsolescence programmée ;
2. Accompagnement des entreprises, en
particulier les PME, dans la valorisation des matières comme facteur de
compétitivité et d’emploi ;
3. Découplage de la production totale de
déchets de la croissance économique
fondée sur le volume et l’usage inutile
de ressources en matière de papier,
carton et plastique ;
4. Favorisation de l’essor de l’écologie
industrielle et territoriale à l’échelle
des territoires et des zones d’activités.
La Commission européenne a même
inscrit le développement de l’Economie
circulaire comme un axe de travail commun en préconisant une feuille de route
en matière d’utilisation efficace des
ressources. En France, le plan d’action
actuellement discuté et/ou déjà mis en
place concerne les principales pistes et
engagements suivants :
• Élaboration d’un plan déchets 20142020 s’appuyant sur les propositions
du Conseil national des déchets (CND).
• Changer les modes de consommation
et de production, de distribution et de
logistique, vers une économie plus efficace dans l’utilisation des ressources.
• Favoriser l’écoconception des produits
afin d’augmenter leur durabilité, leur
réutilisation, leur réparabilité et recyclage.
• Améliorer l’information du consommateur sur les critères de matières recyclées, de durée d’usage et de garanties, via un renforcement des critères
correspondants dans les écolabels, les
étiquetages et les éco-certifications
existants.
• Favoriser la durée de vie, l’incorporation de matière recyclée, le réemploi
et la recyclabilité des produits comme
critères de sélection dans la politique
d’achats de l’État en incitant les collectivités territoriales à faire de même.
• Mobiliser les industriels en faveur de
l’Economie circulaire à l’échelle de
chaque secteur.
• Lutter au niveau industriel contre les
pratiques d’obsolescence programmée en mettant en œuvre de manière
concrète de nouveaux droits en faveur
du consommateur.
• Proposer à l’échelle européenne une
évaluation de l’impact économique et
environnemental d’un allongement
de la durée de «garantie légale de
conformité» de 2 à 5 ans, voire 10 ans
pour certaines catégories de produits.
• Mieux moduler les contributions dans
les filières REP (Responsabilité élargie
du producteur) en matière de réparabilité, de durée de vie et d’écoconception.
• Renforcer le pilotage, la gouvernance
et la mobilisation des filières à responsabilité élargie du producteur (REP) par
la puissance publique au service de la
transition vers une économie circulaire
• Impulser une nouvelle politique industrielle permettant de concrétiser l’économie circulaire, grâce à l’amélioration de l’efficacité du geste de tri, et
la recherche d’innovations technologiques sur les produits, les process et
les matériaux.
• Accompagner les entreprises et les collectivités locales dans cette transition
en mobilisant les leviers existants pour
soutenir l’économie circulaire (Programme d’Investissement d’Avenir,
Banque publique d’Investissement…).
• Mettre en œuvre le contrat de filière
portant sur la valorisation industrielle
des déchets, établi dans le cadre du
comité stratégique des éco-industries
(COSEI), en encourageant l’innovation
et l’expérimentation.
Dossier
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
•C
réer un cadre favorable à l’amélioration du tri par les citoyens comme par
les entreprises, en rendant effective
l’obligation pour les entreprises de trier
systématiquement les principaux flux.
• Harmoniser les couleurs des poubelles
et les consignes de tri entre collectivités.
•D
éployer la collecte de tous les plastiques et renforcer la limitation des sacs
plastiques.
• Déployer des systèmes de consigne
dans les cas pertinents.
• Limiter la mise en décharge aux seuls
flux non valorisables.
• Étudier l’opportunité d’une limitation
par la règlementation et en articulation
avec la fiscalité, des quantités acceptées dans les installations d’élimination
de déchets.
• Porter une attention particulière aux
déchets organiques en fixant une ambition sur la collecte séparée des biodéchets en fonction des retours d’expérience des collectivités qui l’ont mise
en place.
• Lutter contre les trafics illégaux.
• Accroître la connaissance des flux de
déchets et de matières, ainsi que des
coûts et financements associés à leur
gestion en simplifiant et facilitant
l’accès à l’information correspondante,
y compris pour le citoyen.
• Mettre en place une comptabilité analytique déchets pour les collectivités et
intégrer des indicateurs de suivi des
coûts dans les rapports annuels des
maires sur les déchets.
• Mettre en place les outils d’incitation
financière à la réinjection des déchets
dans le cycle économique, sans accroître les charges globales pour les
acteurs.
FLASH-SMAM-PRO-JDP-rentrée20142-280x180.pdf
• Supprimer la possibilité d’assujettissement des entreprises à la taxe sur
l’enlèvement des ordures ménagères
(TEOM) au profit de la seule «redevance spéciale».
• Limiter la fuite des métaux stratégiques
présents dans nos déchets par les mesures inspirées du Comité des métaux
stratégiques.
• Accompagnement spécifique de 4 filières émergentes : Filière rénovation
énergétique du bâtiment ; Filière efficacité énergétique active ; Filière biodiversité et génie écologique ; Filière
bois.
• Faire de la transition écologique et
énergétique un levier pour l’insertion
professionnelle des jeunes et des publics fragiles.
• Adapter l’offre de formation initiale
et continue aux besoins induits par la
transition écologique et énergétique.
• Faire de la transition écologique un
volet obligatoire des contrats de plan
régionaux de développement des formations professionnelles.
• Poursuivre la prise en compte de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les formations
technologiques et professionnelles de
l’enseignement scolaire et supérieur.
• Développer les formations des demandeurs d’emploi aux métiers porteurs de
la transition écologique.
• Faire émerger un ou des pôles universitaires de formation et de recherche de
référence environnementale à l’horizon 2015.
• Prendre en compte les impacts de la
transition écologique et énergétique
sur le travail dans le plan santé au tra2015-2019.
1 vail
10/09/2014
10:31
• Renforcer la lutte contre les pollutions
liées aux nitrates et aux produits phytosanitaires en supprimant la prolifération des algues vertes, en identifiant et
protégeant 1000 captages prioritaires
• Supprimer le taux réduit de TVA pour
les engrais et encourager le passage au
«zérophyto» dans toutes les collectivités.
• Poursuivre l’amélioration du traitement
des eaux usées domestiques avec mise
en place d’un nouveau plan «micropolluants» et d’une «liste de vigilance».
• Lancement d’un nouveau plan national
«zones humides».
• Faciliter les travaux de restauration des
cours d’eau et de prévention des inondations.
• Conjuguer sécurisation à court terme
et gestion à long terme de la ressource
en eau, y compris la récupération des
eaux de pluie.
• Faciliter et fiabiliser l’accès par le citoyen à des données sur l’eau facilement compréhensibles en simplifiant le
système d’information sur l’eau (SIE) et
en revoyant le cadre des factures d’eau
pour améliorer la compréhension du
consommateur.
• Renforcer la gouvernance locale en
s’appuyant sur le niveau régional pour
mettre en cohérence les politiques publiques.
• Agir de façon spécifique dans les
départements d’outre-mer pour y
améliorer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement.
• Poursuivre la réflexion sur la fiscalité
des ressources en eau.
• Assurer la protection des espèces marines et des espaces naturels marins.
9
• Placer le tiers des mangroves des
outre-mer français sous protection du
Conservatoire du littoral d’ici 3 ans
(cible 35 000ha).
• Renforcer les bonnes pratiques en milieu portuaire afin de préserver le bon
état écologique du milieu marin et des
écosystèmes côtiers.
• Réduire les déchets marins, en améliorant la connaissance et en élaborant des plans d’action dans le cadre
des conventions de mers régionales et
dans le cadre des engagements européens.
• Encadrer le développement des activités économiques en mer pour prendre
en compte les enjeux environnementaux dans la zone économique exclusive française et le plateau continental ;
création d’un régime d’autorisation.
• Aller vers une pêche plus durable pour
donner une nouvelle dimension à
cette activité économique génératrice
d’emplois.
• Renforcer la lutte contre la pêche illégale notamment dans les outre-mer.
• Renforcer l’action internationale de la
France en faveur de la protection de
l’environnement marin et de la gouvernance de la haute mer, en prenant
aussi en compte les critères sociaux.
• Examiner la faisabilité de diverses
options pour la protection de la biodiversité du canal du Mozambique
notamment en matière d’aires marines protégées ; mettre en place un
réseau d’aires marines protégées dans
les zones de Crozet et de Kerguelen ;
participer à la démarche de protection
de la mer de Corail.
• Mettre en place un label reconnaissant
la gestion écosystémique des petites
îles.
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05 16 49 60 27
Rochefort
1 rue Toufaire - 17300 Rochefort
05 46 99 98 81
SMAM Mutuelle, mutuelle régie par le code de la mutualité livre II et inscrite sous le numéro SIREN 781337266
Saintes
38 Cours National - 17100 Saintes
05 46 74 23 54
Adhérente
club-smam.fr
2015
M A J E U R 2014
10
Dossier
• Engager 10 000 projets d’écoles et
d’établissements scolaires mettant en
œuvre des démarches globales pour
l’environnement et le développement
durable (EDD).
• Développer les sorties et les séjours
nature dans le cadre scolaire et des
centres de loisirs et de vacances.
• Intégrer dans l’ensemble des programmes de l’enseignement scolaire
la prise en compte de l’environnement et du développement durable.
• Accélérer la transition vers des campus durables et mettre en place les
labels correspondants.
• Former les enseignants à l’intégration
dans leur projet pédagogique de la
prise en compte de l’environnement
et du développement durable au sein
des Ecoles Supérieures du Professorat
et de l’Education (ESPE).
• Développer le nombre de missions de
service civique proposées par les collectivités et les établissements publics.
• Faire du développement durable un
axe des relations entre le ministère
chargé des sports et les fédérations
sportives.
• Préparer l’accueil en 2015 de la 21e
Conférence des Parties à la convention climat en France en impliquant la
jeunesse, les écoliers, les collégiens et
les lycéens.
PARIS CLIMAT 2015
Du 30 novembre au 11 décembre
2015, la France présidera la Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP21/
CMP11). Il s’agit là d’une échéance
cruciale destinée à aboutir à un nouvel accord international sur le climat
qui soit ensuite applicable à tous les
pays en imposant un objectif global
de réchauffement mondial inférieur
à 2°C. Le rôle de la France sera d’agir
au plan international afin de faciliter
la recherche d’un consensus ainsi
que prendre le rôle de locomotive
au sein de l’Union Européenne qui
occupe actuellement une place clé
dans les négociations sur le climat.
En effet, l’Union Européenne en tant
que première puissance économique
mondiale doit continuer à se donner
les moyens d’entraîner la plupart des
autres pays de la planète dans la relève du défi climatique.
ventive, sur le principe de la correction,
par priorité à la source, des atteintes
à l’environnement et sur le principe
du pollueur-payeur». Ces 5 principes
doivent, en théorie, diriger l’action
publique et les politiques publiques de
chacun des pays membres en devant
s’intégrer légalement dans leurs différents textes réglementaires.
5 PRINCIPES FONDAMENTAUX
Au sein de l’Union Européenne il existe
5 principes fondamentaux issus de la
réglementation environnementale applicables au développement durable et
à la gestion des risques. Le Traité constitutionnel est d’ailleurs explicite sur le
sujet en indiquant que «La politique de
l’Union dans le domaine de l’environnement vise un niveau de protection
élevé, en tenant compte de la diversité
des situations dans les différentes régions de l’Union. Elle est fondée sur les
principes de précaution et d’action pré-
2. Principe du pollueur-payeur
Ce principe oblige les industries et les
établissements pollueurs à prendre en
compte les impacts qu’ils produisent sur
l’environnement et/ou sur l’homme, en
les obligeant à assumer leur responsabilité environnementale comme à devoir
gérer l’incidence d’éventuels dégâts
ou risques environnementaux dont ils
seraient les auteurs directs ou indirects.
3. Principe de correction à la source
Le principe de correction à la source est
basé sur un constat simple : il est globalement moins coûteux et plus simple
de supprimer une pollution à la source,
c’est-à-dire avant qu’elle ne pose problème, ou de prendre par avance les
dispositions nécessaires pour éviter un
danger, que de prendre des mesures
correctives destinées à dépolluer ou
Techniquement, il s’agit d’imputer aux
pollueurs les dépenses relatives à la prévention comme à la réduction des pollutions dont ils sont responsables. Ce
principe vise donc à quantifier économiquement tout dommage environnemental et à fixer une règle d’imputation
du coût des mesures mises en place,
afin de limiter ou réparer celui-ci. D’un
point de vue économique, ce principe
fait référence au concept d’externalité qui a été introduit en économie dès
1932 par Pigou afin de corriger l’incapacité du marché à prendre en charge
les problèmes liés à la dégradation de
l’environnement et à la répartition des
coûts. A l’époque, cet économiste le définit comme «Un effet de l’action d’un
agent économique sur un autre qui
s’exerce en dehors du marché». L’externalité se manifeste lorsqu’une activité
induit des coûts (externalité négative)
ou des bénéfices (externalité positive)
pour un autre agent qui lui-même n’est
pas impliqué directement comme c’est
souvent le cas dans l’activité des entreprises. De ce fait, les externalités en
matière d’environnement concernent le
plus souvent les biens publics qui, en cas
de modification ou d’altération, ont de
facto des impacts sur les multiples parties prenantes (acteurs économiques,
associations, citoyens, institutions représentatives…). L’intervention de l’Etat est
alors jugée nécessaire afin d’intervenir
et introduire au sein même des décisions
des entreprises industrielles, la prise en
compte des problèmes environnementaux locaux ou ciblés qu’elles génèrent
du fait de leurs activités.
réparer suite à un accident. Le recours
à ce principe de bon sens est bien plus
économique que de subir le coût d’une
dépollution associé au coût des externalités qui assurément dépasseront le
coût d’une correction à la source. Il est
également plus simple et facile à mettre
en œuvre face à l’éventualité d’un problème ou d’un risque probable lorsque
celui-ci est bien identifié et localisé.
C’est, par exemple, une activité polluante dans le cas d’une usine de traitement obligeant celle-ci à mettre en
place des moyens techniques de prévention au lieu de devoir, ensuite, gérer
les conséquences liées à la non qualité
de l’eau ou à la pollution de la rivière.
Un autre exemple simple est qu’il est
beaucoup moins coûteux de placer un
bac de rétention étanche sous un bidon
de fuel pour récupérer une éventuelle
fuite que de dépolluer ensuite un sol
souillé d’hydrocarbure.
1. Principe de prévention
Ce principe vise à supprimer, à la source,
tout impact environnemental et, par
voie de conséquence, ses risques associés. Il a été défini dans la législation
française par la loi Barnier de 1995 et
actuellement repris dans l’article L.1101 du Code de l’environnement qui le
retient parmi les principes généraux du
droit de l’environnement en stipulant
que «Le principe d’action préventive et
de correction est utilisable par priorité,
à la source des atteintes à l’environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable». Par exemple, en
application de ce principe, les activités
humaines présentant un risque non
négligeable pour l’environnement ou
pour la sécurité sont soumises à la réglementation des installations classées
pour la protection de l’environnement
et/ou celle relative à la réglementation
Seveso. Ces réglementations imposent
notamment des études d’impacts ou de
dangers pour toute création ou modification de ces activités à risque et, en
conséquence, des mesures préventives
pour les limiter ou les supprimer.
8 BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE
DE PRÉVENTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
Les bonnes pratiques destinées à
prévenir les risques professionnels
supposent de les mettre en place dès
le lancement de la démarche de prévention. Il s’agit notamment des pratiques suivantes :
• Intégrer la gestion de la santé et
de la sécurité au travail dans toutes
les fonctions de l’entreprise (achat,
étude, production…)
• Harmoniser la politique de la santé et de la sécurité avec les autres
politiques de l’entreprise (ressources
humaines, qualité, environnement,
production, gestion financière…)
• Développer l’autonomie de l’entreprise en matière de prévention
• Favoriser une approche pluridisciplinaire (technique, humaine et organisationnelle)
LES CLÉS DE LA PRÉVENTION
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• Faire de l’identification et de l’évaluation a priori des risques, un élément majeur de la politique de santé
et de sécurité au travail
• Intégrer la prévention dès la conception des lieux, des équipements, des
postes et des méthodes de travail
• Analyser les accidents du travail
et les maladies professionnelles en
remontant aux causes les plus en
amont
• Améliorer la politique de maîtrise
des risques et faire évoluer les valeurs
de base de l’entreprise
4. Principe de participation-information
Selon la doctrine officielle en matière
d’écologie gouvernementale «L’information, la consultation et la participation du public en matière environnementale constituent une démarche
essentielle pour la prise de décision
publique dès son élaboration, sa
conception, sa mise en œuvre puis son
évaluation. Il s’agit également d’un élément important pour responsabiliser
les agents économiques et les citoyens
aux impacts de leurs comportements
et pour les informer des risques ou
nuisances auxquels ils peuvent potentiellement être exposés». Ce principe
de participation-information a tout
naturellement conduit à l’apparition du
concept de gouvernance territoriale qui
est un concept important pour la mise
en œuvre du développement durable.
Appliquée à l’action publique, la gouvernance est «L’art ou la manière de
gouverner qui vise un développement
économique, social et institutionnel
durable, en maintenant un sain équilibre entre l’Etat, la société civile et le
marché économique. La gouvernance
implique une nouvelle philosophie de
l’action publique qui consiste à faire du
citoyen un acteur du développement
de son territoire». La démarche de gouvernance environnementale conduit
à la coordination d’acteurs différenciés avec pour principal but de rendre
l’action publique plus efficace et les
sociétés plus facilement gouvernables.
Dans le cadre des entreprises, cette
gouvernance «écologique» recouvre
l’ensemble des organes et règles de décision, d’information (transparence) et
de surveillance permettant aux ayantsdroit et partenaires institutionnels, de
voir leurs intérêts respectés et leurs voix
entendues dans le fonctionnement de
celle-ci. Applicable sur l’ensemble des
domaines d’action du développement
durable, la gouvernance vise principalement à responsabiliser les agents économiques et les citoyens aux impacts
de leurs comportements, ainsi qu’à les
informer des risques environnementaux
et sociaux auxquels ils sont exposés.
autoritaire et directive, le principe de
précaution en matière d’alerte environnementale est d’une utilité certaine à
condition toutefois de ne pas défendre
des intérêts catégoriels. En matière de
protection efficace de l’environnement,
les mesures de précaution doivent être
utilisées en cas de risque de dommages
graves ou irréversibles, en cas de prévention de dégradation de l’environnement ou en cas d’absence de certitude
scientifique absolue. C’est le principe
de précaution à droit «négatif». Parallèlement, face à certains types de
risques, il n’est pas possible d’attendre
d’être sûr, sous peine d’effets catastrophiques dus à l’inaction, nécessitant
alors un usage de type «droit positif»
du principe de précaution. En tout état
de cause, il s’agit d’éviter de remettre à
plus tard l’adoption nécessaire de mesures de sauvegarde ou de prévention
en vue d’apporter «la moins mauvaise»
des réponses et/ou solution face à l’accumulation des problèmes, incidences
possibles et/ou effets collatéraux des
décisions prises. Sous l’angle participatif, ce principe propose une conception
nouvelle de l’action et de la décision en
obligeant d’abord à favoriser la réunion
de certaines conditions face à l’autorité, aux connaissances partielles ou
à des risques de dommages graves et
irréversibles. En cela sa légitimité d’application ressort d‘une utilisation a bon
escient devant principalement pousser
à agir et non à renoncer par facilité ou
lâcheté politique.
5. Principe de précaution
Sources : www.mangerbouger.fr www.observatoire-iaa.alimentation.gouv.fr www.inrs.fr - www.developpement-durable.
gouv.fr - www.uved.fr - www.ecologie.gouv.fr
Souvent décrié pour sa mauvaise utilisation politique et technocratique
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Dossier
11
ANTICIPER LES RISQUES PROFESSIONNELS
9 principes généraux inscrits dans le Code du travail (article L. 4121-2) doivent
guider à chaque instant les actions de ceux et celles qui s’impliquent dans la lutte
contre les risques professionnels.
1. Éviter les risques : Supprimer le
danger ou l’exposition à celui-ci.
2. Évaluer les risques qui ne
peuvent pas être évités : Apprécier
leur nature et leur importance afin de
déterminer les actions à mener pour
assurer la sécurité et garantir la santé
des travailleurs.
3. Combattre les risques à la source :
Intégrer la prévention le plus en amont
possible, notamment dès la conception
des lieux de travail, des équipements
ou des modes opératoires.
4. Adapter le travail à l’Homme :
Concevoir les postes de travail et choisir les équipements, les méthodes
de travail et de production pour limiter notamment le travail monotone,
cadencé ou pénible. Par exemple, la
phase d’évaluation des risques peut
permettre de repérer des plans de travail d’une hauteur inadaptée pour les
salariés entraînant alors des contraintes
importantes et des efforts inutiles.
Dans ce cas, le plan de travail peut être
surélevé ou abaissé afin de diminuer le
risque d’atteintes ostéo-articulaires.
5. Tenir compte de l’évolution de
la technique : Assurer une veille pour
mettre en place des moyens de prévention en phase avec les évolutions techniques et organisationnelles.
6. Remplacer ce qui est dangereux
par ce qui ne l’est pas ou par ce
qui l’est moins : Éviter l’utilisation de
procédés ou de produits dangereux
lorsqu’un même résultat peut être
obtenu avec une méthode présentant
des dangers moindres (par exemple :
le remplacement d’un produit cancérogène par un produit moins nocif, ou
l’utilisation de peintures sans solvant).
7. Planifier la prévention : Intégrer
dans un ensemble cohérent la technique, l’organisation du travail, les
conditions de travail, les relations sociales et l’environnement. En cas d’intervention de plusieurs entreprises sur
un même lieu, organiser la prévention
en commun.
8. Prendre des mesures de protection collective : L’employeur doit
donner la priorité aux mesures de
protection collective. L’utilisation des
équipements de protection individuelle
intervient uniquement en complément
des protections collectives si celles-ci se
révèlent insuffisantes.
9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs : Donner aux
salariés les informations nécessaires à
l’exécution de leurs tâches dans des
conditions de sécurité optimales. Il
s’agit notamment de leur fournir les
éléments nécessaires à la bonne compréhension des risques encourus et de
les associer à la démarche de prévention. Ces principes doivent être mis
en œuvre en respectant les valeurs
essentielles et les bonnes pratiques de
prévention. Ces principes montrent le
caractère plurifactoriel (organisationnel, humain, technique…) des risques
professionnels.
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horizon de placement.
Parmi ces formules :
(1)
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100 % sur le support euros
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2/3 sur le support euros et 1/3 sur le support à capital variable
(3)
5,72%
Formule Energique(1)
(3)
8,28%
Formule Tonique(1)
(2)
net en 2013
(2)
1/3 sur le support euros et 2/3 sur le support à capital variable
net en 2013
(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les
supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF VIE s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites
sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc
supporté par l’assuré.
((2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2013 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, Fonds diversifié, composé de 70,34% d’actions,
19,07% monétaires et liquidités, 10,59% d’obligations au 31/12/2013. Fond diversifié proposé en qualité d’unité de
compte du contrat WINALTO, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore
au risque actions.
MAAF VIE - Société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance, entreprise régie par le Code des assurances
au capital de 69 230 896 euros entièrement versé - RCS Niort B 337 804 819 - Siège social : Chaban 79180 Chauray
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Communauté de Communes
La Communauté de Communes
de l’île de Ré mène des actions
économiques en partenariat
avec la Région
Poitou-Charentes,
la Chambre de Métiers et
de l’Artisanat de CharenteMaritime et la Chambre de
Commerce et d’Industrie
de La Rochelle.
Bourse Régionale Désir
d’Entreprendre, suivi des
jeunes entreprises, plan
d’actions transmission-reprise
d’entreprise, trophées de
l’artisanat, label balades
et randonnées nautiques
et ateliers d’anglais
sont autant
d’initiatives communes.
ACTIONS EN PARTENARIAT AVEC LA REGION POITOU-CHARENTES
L’Atelier Régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré est labellisé par la Région
Poitou-Charentes pour assurer la coordination de dispositifs régionaux d’aide à la création ou reprise d’entreprise ou d’aide au
développement d’entreprise sur le territoire rétais.
Favoriser la création ou la reprise
d’activité et créer son emploi
Soutenir les investissements des TPE
Ayant pour objectif de favoriser la création ou la reprise
d’activité par des porteurs de projet qui souhaitent créer leur propre
emploi en Poitou-Charentes, ce dispositif s’adresse à toutes les
personnes - demandeurs d’emploi, étudiants, salariés… - souhaitant
opter pour un statut de chef d’entreprise.
Le « Coup de pouce régional à la très petite entreprise »
poursuit l’objectif de favoriser le maintien et le développement
de services marchands de proximité pour offrir une qualité de
vie et les services indispensables à la population locale et consolider
l’emploi de proximité.
L’atelier régional de la Bourse Désir d’Entreprendre de la Communauté
de Communes de l’île de Ré garantit l’accueil et l’accompagnement
des porteurs de projet en amont de la création de leur entreprise,
évalue la maturité du projet et aide le porteur de projet à formaliser
les différentes étapes, notamment en l’orientant vers les partenaires
afin de finaliser l’étude du projet : étude de marché, forme juridique
de l’entreprise, plan de financement initial, compte de résultat prévisionnel et plan de trésorerie sur 3 années, seuil de rentabilité, BFR...
Les entreprises de commerce, d’artisanat et de services de moins de
10 salariés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 900 000 E HT
appartenant à l’ensemble des activités contribuant à offrir une
qualité de vie et les services indispensables au maintien de la population (services de proximité) peuvent en bénéficier.
Suivant le règlement régional en vigueur au 30 juin 2014, sont
concernés par ce soutien les investissements de modernisation, de
capacité et de croissance, d’informaIl permet aussi d’accompagner les entisation, d’accessibilité des personnes
treprises dans le cadre de la demande
à mobilité réduite, ou encore des
d’aide Coup de Pouce Régional aux
Informations complémentaires
investissements liés à des évolutions
Très Petites Entreprises et assure le
Afin de pouvoir envisager une aide financière,
intérieures des locaux (travaux de
suivi post-création des bénéficiaires
la première démarche du porteur de projet
second œuvre), mise aux normes
d’une BRDE. Il informe aussi les jeunes
consiste à vérifier son éligibilité et celle de son
des locaux d’activité (hors travaux de
dirigeants de leur éligibilité aux dispoprojet auprès de Mme Nathalie STEPHAN,
sécurité), dont le montant ne peut pas
sitifs régionaux pouvant répondre à
animatrice de l’Atelier Régional de la Bourse
être inférieur à 2 000E HT.
leurs besoins (développement, recruDésir d’Entreprendre de la Communauté de
tement...) et les oriente vers les parteCommunes de l’Ile de Ré. L’animatrice de
naires compétents.
Pour être éligibles les projets doivent
l’Atelier accompagne le porteur de projet dans sa
décliner au moins un des différents
Suivant le règlement régional en
démarche avec l’appui des partenaires de l’atelier
volets de la charte d’engagements
vigueur au 29 novembre 2013, pour
(accompagnement tout au long du parcours,
réciproques visant l’intégration de
bénéficier de la Bourse Régionale Désir
orientation vers les partenaires et experts locaux,
préoccupations sociales et environned’entreprendre, le porteur de projet
….),
mentales et la demande doit être faite
s’engage à créer son propre emploi
avant tout début de réalisation du
au sein de l’activité projetée et à ne
projet
(engagement
des
premières
dépenses : devis signé ou facture).
pas immatriculer son activité préalablement à l’avis du jury de

l’atelier régional de la Bourse Désir d’Entreprendre ou de la décision
de la Région.
Le dossier de demande de Bourse est examiné par le jury de
l’Atelier qui émet un avis, après audition du porteur de
projet, sur l’attribution et sur le montant de la bourse.
L’appui financier est intéressant et constitue
un réel plus pour les créateurs d’entreprise, puisqu’il
consiste en une aide forfaitaire allant de 1 000 E (minimum)
à 10 000 E (maximum) définie en fonction de la situation et les
besoins réels du porteur de projet, la faisabilité du projet, les besoins
et les ressources mobilisées, les emplois générés.
Afin d’inciter les femmes à créer leur entreprise, le dispositif
prévoit en plus une aide forfaitaire de 1 000 E à chaque
femme créatrice de son propre emploi, et une aide forfaitaire
de 1 000 E pour l’ensemble du projet, dans le cadre d’un projet
collectif porté par plusieurs femmes.
Le Règlement complet est disponible sur :
www.poitou-charentes.fr/files/guide_aides/
bourse-desir-entreprendre-reglement.pdf

Le dossier, à déposer auprès de l’Atelier Régional de la Bourse
Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile
de Ré, est examiné par le jury de l’Atelier qui émet un avis, après
audition du porteur de projet, sur l’attribution et sur le montant de
l’aide. La décision est ensuite transmise à la Région pour décision
finale des élus en Commission Permanente. L’aide est attribuée
définitivement par convention et versée par la Région PoitouCharentes.
L’aide ne peut dépasser 20 % des dépenses éligibles et elle
est plafonnée à 5 000 E.
Le Règlement complet est disponible sur :
www.poitou-charentes.fr/files/guide_aides/tpe
reglement_30_06_2014.pdf
Contact :
Atelier Régional de la Bourse Régionale
Désir d’Entreprendre de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré
3, Rue du Père Ignace- 17410 Saint-Martin-de-Ré
Nathalie STEPHAN : 05.46.09.00.01 - [email protected]
13
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de l’île de Ré
Communauté de
Communes de l’Ile de Ré
3 rue du Père Ignace
17410 Saint-Martin-de-Ré
Tél : 05 46 09 00 97
www.cdc-iledere.fr
ACTIONS EN PARTENARIAT AVEC LES CHAMBRES CONSULAIRES
Un label pour la promotion des sorties nautiques

Depuis 2013, dans le cadre du Pôle d’Excellence Nautisme, la Chambre de
Commerce et d’Industrie de La Rochelle, en partenariat avec la Communauté
d’Agglomération du Pays Rochefortais, la Communauté d’Agglomération de Royan
Atlantique, la Communauté de Communes de l’Ile d’Oléron et la Communauté de
Communes de l’Ile de Ré, a mis en place le label « balades et randonnées nautiques ».
Celui-ci a pour objectif de promouvoir les sorties nautiques, qui permettent de découvrir
le territoire, à travers son patrimoine, sa faune, sa flore… Le label est décerné aux
professionnels du nautisme volontaires, qui utilisent des embarcations respectueuses
de l’environnement, bateau à voile, kayak, canoë, stand up paddle, marche
aquatique…. Les sorties nautiques sont encadrées par des professionnels, titulaires d’un
titre ou d’un diplôme correspondant à l’activité proposée. Les accompagnateurs doivent
également avoir des compétences liées à l’environnement naturel et patrimonial du site.
Une formation, composée de deux modules, est obligatoire pour l’obtention du label.
Un premier module concerne l’étude du projet pour la mise en place et la promotion des
balades nautiques. Le second module consiste en l’approfondissement des connaissances
maritimes pour une approche sensorielle, scientifique ou patrimoniale du site.
Contact :
Pour l’année 2015,
le dossier de candidature
est téléchargeable sur
le site de Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de la Charente-Maritime :
www.cm-larochelle.fr/trophees-de-artisanat.html
Des ateliers d’anglais pour former des « ambassadeurs du territoire »
Depuis 2011, la Communauté de Communes met une salle à disposition de la Chambre de
Commerce et d’Industrie de La Rochelle, afin de proposer à ses ressortissants au travers d’ateliers
d’anglais une formation d’accueil de la clientèle étrangère. Le contenu des ateliers est bâti sur
les fondamentaux de l’accueil, les activités et produits proposés par l’entreprise, la promotion
touristique du territoire. Il s’agit d’inciter le commerçant à être un ambassadeur du territoire.
Deux sessions sont organisées du 17 novembre 2014 au 30 mars 2015. Chacune d’elles se
déroule sur 7 semaines, à raison de 3 heures, le lundi matin.
Les Trophées de l’artisanat pour une ambition de territoire
La transmission-reprise d’entreprise : un enjeu majeur
Le diagnostic transmission-reprise, réalisé en 2012, portant à la fois sur l’analyse des
données recueillies et une approche prospective de la thématique sur le territoire, a
permis de dégager les grandes lignes d’un plan d’actions à mettre en œuvre sur le
territoire, sur la période 2013-2015.
Parmi les préconisations, figure en bonne place un dispositif de sensibilisation,
d’orientation et d’accompagnement des dirigeants, dont l’objectif est d’améliorer
la préparation à la transmission par des réunions d’information organisées sur le territoire
de l’Ile de Ré avec pour thèmes abordés : les différents modes de transmission, la fiscalité,
l’évaluation par l’intervention d’un avocat, les filières de recherche d’un repreneur, le
dispositif transcommerce-transartisanat par l’intervention d’un conseiller économique.
La gestion prévisionnelle des transmissions dont l’objectif est d’anticiper les
problématiques de la transmission par une approche individuelle permet d’identifier
et de caractériser les entreprises potentiellement transmissibles. Ce dispositif s’articule
autour de diagnostics individuels, de la constitution d’un fichier de veille, de la mise en
réseau des repreneurs potentiels et/ou cédants, de la gestion d’un fichier de repreneurs
potentiels, et enfin de la création d’un observatoire des prix de vente de fonds par
secteur d’activité. Ainsi, en 2013, cinq diagnostics d’entreprise ont été réalisés avec une
mise en accompagnement avec un repreneur. Pour l’année 2014, huit entreprises ont
bénéficié d’un accompagnement.
L’outil financier d’aide à la reprise vise à faciliter la reprise des entreprises artisanales et
commerciales en adaptant les dispositifs au tissu économique local, en s’appuyant sur
des dispositifs existants comme la Bourse Régionale Désir d’Entreprendre, le Coup de
Pouce régional à la très petite entreprise…
Les Trophées de l’Artisanat ont été initiés en 2006 par la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat de Charente-Maritime. Cet évènement annuel a pour but de valoriser une
entreprise artisanale en raison de son parcours, de son développement ou de l’obtention
d’un prix au cours de l’année.
La Chambre de Métiers de la Charente-Maritime a mis en place une nouvelle formule,
baptisée « les Trophées de l’Artisanat : une ambition, un territoire », renforçant ainsi le
partenariat avec les territoires. Sollicitée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la
Communauté de Communes de l’Ile de Ré a axé cette action sur la proximité, en incitant
les différents maires à sensibiliser les chefs d’entreprise de leur territoire à se porter
candidat.
Ainsi, cette opération vise à impliquer les territoires dans la recherche de candidats,
mais aussi à créer une émulation sur le territoire pour concourir à l’excellence et à faire
émerger les entreprises qui mettent en avant l’artisanat de qualité.
Une entreprise artisanale peut se porter
candidate pour une des cinq catégories
suivantes :
• création/reprise : dynamisme tout au
long du parcours de création d’entreprise,
• innovation : mise en œuvre d’un
projet à caractère innovant d’ordre
stratégique, commercial, organisationnel
ou technologique,
• stratégie commerciale : gestion dynamique de l’entreprise (développement
commercial, stratégie globale d’entreprise),
• gestion des ressources humaines :
développement d’une politique des
ressources humaines (formation, recrutement, fidélisation des salariés, mise
en place des élections professionnelles,
entretiens annuels d’évaluation),
• excellence des savoir-faire : entreprise
détentrice d’un label (ex : patrimoine
vivant, maître-artisan, meilleur ouvrier de
France…)
L’entreprise est accompagnée par un
organisme parrain (ex : Crédit Agricole,
partenaire de l’opération, Commune,
Communauté de Communes, Chambre
de Métiers et de l’Artisanat de la CharenteMaritime) dans le montage et le dépôt de
son dossier.
Lors de la remise des prix des Trophées
de l’Artisanat le 25 juin 2014,
M. Marc GUILLOTEAU, ébéniste, installé
à Rivedoux-Plage s’est vu remettre le
trophée de l’excellence des savoir-faire.
14
Actualités
v en d ee
SIX ENTREPRISES INNOVANTES,
PORTES-DRAPEAUX
Depuis 2009, les trophées Territoires
Innovation Pays de la Loire récompensent
les entreprises les plus innovantes. Chaque
département présélectionne six candidats,
un par catégorie, pour concourir à la finale
régionale. Tour d’horizon des lauréats
vendéens :
EUROPLACER fabrique des robots dédiés
à la pose de composants, notamment
pour les cartes électroniques. Face à des
concurrents comme Fuji, Panasonic ou
Samsung, la PME de Rocheservière a suivi
une stratégie de différenciation en créant
la gamme Iineo. Le concept ? Des robots
modulables et évolutifs dits « agiles » qui
peuvent atteindre une cadence de 30.000
composants par heure tout en étant
capable d’enchaîner plusieurs gammes de
produits dans la même journée.
L’entreprise, qui emploie 70 salariés, est
la principale filiale du groupe britannique
Blakell Europlacer. Le CA approchera les
14 ME en 2014 dont 80% à l’export.
ECOPRESTO a mis au point une plateforme qui fonctionne comme une centrale
d’achats virtuelle. Celle-ci se connecte au
catalogue des industriels, y récupère différentes informations sur les produits, les
re-qualifient et les poussent directement
sur les sites des e-commerçants. Basé à
La Roche-sur-Yon, Ecopresto regroupe aujourd’hui une cinquantaine de fournisseurs
européens pour 200 marques et 40.000
références …et 150 e-commerçants.
La jeune entreprise de 5 salariés a procédé
cette année à deux levées de fonds pour
près de 600.000E.
CLEAN CELLS est une entreprise experte
en sécurisation et caractérisation des médicaments biologiques qui, depuis mai 2014,
est reconnue par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des
produits de santé) pour le contrôle qualité
des médicaments biologiques en santé humaine et animale. Ce qui lui permet d’obtenir l’extension de ses compétences pour
produire des médicaments expérimentaux
et donc de développer de nouvelles activités avec de nouveaux partenaires. Installée
à Boufféré, l’entreprise emploie 48 salariés
pour un CA de 3,8 ME.
TRICHET fabrique des piquets pour clôtures, des tuteurs, des manches à outils
ou des ronds fraisés en châtaignier. Depuis
deux ans, elle a développé une nouvelle
activité: la production de granulés de châtaignier pour le chauffage. L’entreprise,
qui s’approvisionne dans un rayon de
50 kms autour de son siège de Venansault,
a investi 1,2 ME dans une machine qui
permet de produire plus de 1.500 kilos de
granulés à l’heure.
FUNERAL CONCEPT propose des tombes
et des stèles funéraires en acier ou en aluminium. Une alternative qui permet des
prix inférieurs d’un tiers au marbre et au
granit tout en offrant des possibilités de
personnalisation infinies en matière de
couleurs et de graphisme. Parmi ces innovations : le « Pendo », un arbre métallique,
ou la tombe « Suna » et son petit jardin
zen pour se recueillir. Créé en 2012 aux
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
Herbiers, Funeral concept peut déjà compter sur 150 distributeurs en France et fait
travailler une vingtaine de sous-traitants
de proximité.
ELLECTRA a conçu Kimsi, une voiture
qui peut être piloté par une personne en
fauteuil roulant. Développé à Fontenay-leComte et assemblé par Bellier à TalmontSaint-Hilaire, ce monospace électrique est
accessible par une rampe située à l ‘arrière
via un système de décaissement breveté. Il
se conduit sans permis et son prix oscille
entre 20 et 23.000 E. Destiné au trafic
urbain, le véhicule dispose d’une autonomie d’environ 100 kms. Ellectra livrera
ses premiers modèles en 2015 et vise 800
exemplaires en 2017.
Rappelons qu’en 2012 et 2013, 50% des
trophées de la Région avaient été remportés par des PME vendéennes.
MONTS FOURNIL OUVRE
SON CAPITAL A SES SALARIES
Depuis décembre 2014, les 260 salariés de
Monts Fournil, fabricant et franchiseur du
réseau La Mie Câline basé à Saint-Jean-deMonts, peuvent acquérir des parts de leur
entreprise. Pour le président fondateur,
André Barreteau, c’est la meilleure façon
de faire progresser l’entreprise tout en renforçant le lien entre les 22O magasins du
réseau. Du côté des salariés, cette ouverture du capital est plutôt bien accueillie
et perçue comme « une vraie opportunité » et « un nouveau challenge qui va
nous rendre plus acteur et plus vigilant ».
Concrètement, une nouvelle société
dédiée à cette démarche a été créée et
chaque salarié peut acquérir des parts à
partir de 1.000E.
Selon Wilfrid Billon, le directeur financier, les chiffres de l’entreprise sont en
progression constante, tant sur le plan
économique qu’au niveau des créations
de magasin ou du développement à l’international.
REINAL INVESTIT 15 M€ DANS
L’EXTRUSION DE L’ALUMINIUM
La société de thermolaquage Reinal basée
à Saint-Aubin-la-Plaine investit 15 ME
pour construire un bâtiment de 9.500 m2
et installer une presse de 2.300 tonnes
permettant l’extrusion de l’aluminium (procédé consistant à transformer des billettes
d’aluminium en profilés sur-mesure). Le
Groupe de 85 salariés se dote ainsi du dernier maillon qui lui manquait pour maîtriser
ses activités de A à Z : de la fabrication de
profilés au thermolaquage en passant par
la logistique via sa filiale Algis.
Exploitée par Aluminia, une nouvelle filiale
créée pour l’occasion, le nouveau site
entrera en service en juin 2015 avec une
trentaine d’embauches à la clé.
PUY DU FOU : TOUJOURS N° 2
EN FRANCE
En 2014, le parc du Puy du Fou a franchi
un nouveau record de fréquentation avec
1,912 million d’entrées, soit une hausse
de près de 10% sur un an. Les scores sont
encore meilleurs pour les hôtels du site qui
ont hébergé 40% de visiteurs supplémentaires. Enfin, l’activité tourisme d’affaires,
structurée autour de la marque « Puy du
Fou Congrès », a également progressé
avec 200 entreprises accueillies. Résultat :
le Parc a réalisé 75 ME de CA pour sa
saison 2014 (oct. 2013/ sept. 2014), en
hausse de 17% sur un an.
Il conforte ainsi sa 2e place des parc à thème
dans l’hexagone derrière Disneyland Paris
(15 millions de visiteurs) mais devant le
Parc Astérix (1,62 million) et le Futuroscope
(1,46 million). Une 2e marche du podium
que le Puy du Fou avait acquise en 2013,
boosté par son titre de « Meilleur parc du
monde 2012 » (Thea Award).
Sources : Usine Nouvelle, decideursenregion.fr,
Ouest France, Trophées Pays de la Loire, communiqués de presse.
LIMOUSIN
EN LIMOUSIN,
1 PME SUR 2 INNOVE
Selon l’Insee, 49% des PME limousines
entre 10 et 250 salariés déclarent avoir
innové entre 2010 et 2012, contre 51% en
France de province. Le concept d’« innovation » au sein des entreprises prend des
formes variées :
• l’innovation technologique concerne
la mise sur le marché de nouveaux produits
(biens ou services), la mise en œuvre de
nouveaux procédés de fabrication ou des
activités d’innovation non encore abouties;
• les innovations liées à l’organisation
ou au marketing.
Innover au sens de l’Insee, c’est également
améliorer sensiblement des produits ou
processus de production existants. C’est
aussi investir dans des équipements tels
que des machines ou des logiciels.
Revêtement céramique pour béton, cordon
d’alimentation électrique haute technologie, écomatériaux pour emballage, microsystèmes électromécaniques pour satellites
de communication, chaudières hypermodulables ou logiciel d’analyse médicale
sont autant d’exemples d’innovations récemment développées en Limousin.
En chiffres
• 36% des PME limousines ont réalisé une
innovation technologique entre 2010 et
2012, 28% ont introduit une ou plusieurs
innovations d’organisation et 18% ont
procédé à des innovations de marketing.
• 67% des PME régionales évoluant dans
le secteur des services intellectuels et tech-
nologiques innovent contre 55% dans l’industrie manufacturière et moins de 35%
dans le commerce de gros, les transports
et l’entreposage.
• 70% des PME limousines exportatrices
innovent contre 37% pour celles qui ont
un marché local.
• Les dépenses engagées par les PME régionales pour leurs innovations technologiques représentent environ 4% de leur
chiffre d’affaires, comparable à la moyenne
de province.
Globalement, si l’innovation est plus fréquente dans les grandes PME grâce à des
ressources financières et RH plus importantes, la part de l’innovation dans leur
chiffre d’affaires y est moindre.
L’innovation dope le chiffre d’affaires
L’impact de l’innovation sur le développement des entreprises est souvent conséquent puisque, selon l’Insee, les PME innovantes réalisent en moyenne près d’un tiers
de leur chiffre d’affaires en produits nouveaux. Pour le dire autrement, l’innovation
est à coup sûr un levier indispensable pour
aller chercher la croissance sur de nouveaux marchés.
Néanmoins, l’augmentation du CA n’est
pas toujours l’objectif recherché par les entreprises qui innovent. Ainsi, 52% d’entre
elles cherchent plutôt à réduire leurs coûts
de fonctionnement, 44% veulent rendre
leur organisation plus réactive et 42%
souhaitent réduire le coût de leurs intrants
(achats)…avec comme objectif commun
d’améliorer la compétitivité-prix de l’entreprise et d’atteindre une meilleure productivité.
Une panoplie de soutiens publics.
Si donc l’innovation constitue un levier
de croissance et une source de création
de valeurs pour l’entreprise, elle présente
aussi un risque d’échec technologique ou
commercial. D’où le soutien des politiques
publiques vis à vis des initiatives privées
d’innovation.
Selon l’Insee, la moitié des PME ayant réalisé une innovation technologique déclare
avoir bénéficié d’un appui local, national ou
européen au travers d’une subvention et/
ou d’un dispositif fiscal ou social, comme le
crédit d’impôt recherche. C’est encore plus
vrai pour les PME limousines qui accèdent
plus fréquemment aux aides allouées par
les collectivités territoriales (+8% par rapport à la moyenne de province) et aux aides
nationales (+7%).
ISORG VA CONSTRUIRE
UNE USINE A LIMOGES
Spécialisée depuis 2010 dans les photodétecteurs et capteurs d’image de grande
surface en électronique imprimée, Isorg est
le fruit d’un essaimage du CEA-Liten (Laboratoire d’Innovation pour les Technologies
des Energies Nouvelles et les nanomatériaux). Bien que son siège et sa ligne de
production pilote soient basés près de Grenoble, c’est à Ester Technopole que l’entreprise Isorg va construire d’ici deux ans son
usine de capteurs d’image surfaciques. La
production qui débutera fin 2015 devrait
générer une cinquantaine d’embauche au
départ puis une centaine en 2020.
Les applications visées par ces capteurs
d’image surfaciques sur substrat plastique
sont: l’imagerie médicale et industrielle, la
biophotonique, la biométrie (reconnaissance d’emprunte digitale) ou les surfaces
scanners et interactives avec reconnaissance de geste en 3D qui pourraient doter
les futurs tablettes et smartphones.
L’installation d’Isorg sera soutenue à hauteur de 1,1 ME par Dynalim, le fonds de
co-investissement régional.
Créé en 2011, Dynalim a déjà investi 5 ME
dans 17 PME du Limousin, en complément
des outils régionaux.
LA TANNERIE HERVY DANS
LE GIRON DE PRADA
La course à la sécurisation des approvisionnements a touché les cuirs haut de gamme
: plusieurs groupes de luxe comme Kering,
Hermès ou LVMH ont déjà acquis des tanneries. Plus récemment, c’était le tour de
l’italien Prada qui s’est offert la tanneriemégisserie Hervy, située à Isle. Le rachat
a été effectué via les tanneries toscanes
Conceria Superior, partenaire industriel de
longue date du groupe italien qui aura une
participation majoritaire dans l’entreprise
limousine. «Hervy est une tannerie hautement qualifiée et de grande tradition»,
souligne Patrizio Bertelli, PDG de Prada qui
compte procéder à la restauration du site
de production. Spécialisée dans le traitement des peaux de mouton, notamment
des «nappas» plongés (des cuirs souples et
résistants), la tannerie sera rebaptisée Tannerie Limoges S.A.S.
Sources : Usine Nouvelle, Insee Limousin, Région
Limousin, Communiqués de presse
Actualités
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16 CHARENTE
UNE ECOLE DU MANGA
A ANGOULEME, EN 2015
Human Academy, l’école du manga de
Tokyo, devrait ouvrir en septembre 2015
à Angoulême un institut privé de formation de mangakas (auteur de bandes dessinées japonaises). Ce sera la deuxième
école en France avec Toulouse. Si toutes
les autorisations sont obtenues, c’est une
première promotion de 40 élèves qui suivra un cursus de 2 ans et s’installera dans
les locaux de l’Enjmin, l’école des jeux
vidéo.
Les étudiants, recrutés sur dossier et disposant au moins d’une licence (Bac +3),
devront acquitter environ 7.000E par
an, en phase avec le prix d’une inscription à Supinfocom, la référence française
de l’école d’animation. L’enseignement
prévoit l’intervention de mangakas de renom, des cours d’animation, des cours en
anglais mais aussi des cours de japonais
ainsi qu’un voyage au Japon, en seconde
année. A terme, les étudiants seront capables de diriger des projets en qualité de
scénariste et/ou de dessinateur pour des
entreprises françaises ou japonaises.
Selon les spécialistes, si le dessin constitue
un facteur essentiel dans la réussite d’un
manga, l’originalité du scénario, son imagination débordante et son écriture sont
encore plus indispensables.
ANNEE MOROSE POUR LES
CONSTRUCTEURS INDEPENDANTS
Les douze constructeurs indépendants de
la Charente affichent un bilan 2014 bien
maussade : 700 chantiers ont été ouverts
cette année, soit presque 200 de moins
que l’an passé. Le chiffre d’affaires (50
ME) est « trois fois inférieur à ce qu’il
était avant la crise de 2008 », s’alarme
André Péraud, président de l’Union des
Constructeurs Indépendants (UCI) de la
Charente. De fait, ces chiffres historiquement bas se rapprochent de 1993, la pire
année depuis l‘après-guerre…et ce malgré des taux d’emprunt qui n’ont jamais
été aussi bas. Ce sont surtout les jeunes
primo-accédants qui manquent à l’appel,
souvent touchés par des salaires plafonnés ou des contrats en CDD.
En revanche, les professionnels attendent
beaucoup de la nouvelle loi Pinel qui
permet aux investisseurs de défiscaliser
même si le logement est destiné à un
ascendant ou à un descendant ne faisant
pas parti du foyer fiscal.
17 CHARENTE-MARITIME
P oito u - c h a rentes
trésoreries sont tendues, mais aussi pour
les donneurs d’ordres publics qui doivent
depuis janvier 2010 tenir des délais de
paiement (LME) plus serrés. Rappelons
que le secteur de la construction est le 1er
fournisseur, en termes d’investissement,
des Collectivités publiques et, plus particulièrement, des Collectivités territoriales.
Si les entreprises du BTP sont visées en
priorité par cette opération promue par
EdiBuild France, d’autres secteurs pourraient très prochainement utiliser le portail.
LA CHARENTE-MARITIME :
COLLECTIVITÉ PILOTE
DU PROJET BTP 2015
28.000 CROISIERISTES
A LA ROCHELLE, EN 2014
L’efficacité des paiements publics, c’est
maintenant pour le département de Charente-Maritime ! En effet, en signant le
20 novembre 2014 une convention avec
EdiBuild, le département est devenue la
2e Collectivité pilote du projet BTP 2015,
soutenu par le Ministère de l’Economie,
de l’Industrie et du Numérique. Le principe
? Mettre en place un portail d’échanges
entre Collectivités locales et entreprises
du BTP pour dématérialiser la facturation
des marchés publics pendant leur phase
d’exécution. Une chaine électronique qui
sera doublée d’un service de traçabilité
allant jusqu’au Trésorier payeur général.
Cette nouvelle procédure, qui est la suite
naturelle de la dématérialisation des appels d’offre de marchés, constitue une
avancée cruciale pour les PME dont les
15
La saison des croisières s’est terminé
le 28 octobre au Grand port maritime
de La Rochelle, avec l’Azura, un bateau
de 3.076 passagers appartenant à P&0
Cruises. Au global, depuis le 23 avril, 20
paquebots auront accosté à La Rochelle
(+25% par rapport à 2013) pour 23 jours
d’escale et plus de 28.000 passagers qui
ont pu profiter de la ville et des excursions proposées. Un bilan très positif qui
augure d’une année 2015 encore plus
prometteuse. En effet, l’année prochaine,
Port Atlantique prévoit d’accueillir 22
bateaux dont le Britannia. Ce nouveau
fleuron de la compagnie P&O qui affiche
330 mètres de long pour une capacité de
3.600 passagers effectuera trois escales
lors de croisières qui relient Southampton
à Bilbao.
EFFECTIFS EN HAUSSE A
L’UNIVERSITE DE LA ROCHELLE
Au 15 octobre 2014, 7.500 étudiants
étaient inscrits à l’Université de La Rochelle
(+4% sur un an) alors que la période d’inscriptions court jusqu’au 15 janvier 2015.
Soit une progression très honorable dans
un contexte national en baisse. Autre
signe positif, les effectifs de 1ère année
sont en progression de 12% : Sciences
+24%, Gestion +23%, Lettres +21%,
Langues étrangères appliquées (spécialité
Asie-Pacifique) +19%, Droit +10%.
Au global, les effectifs sont en hausse de
8% sur les trois années de licence, progressent de 1% et 2% pour les DUT et
licences professionnelles et se stabilisent
en Master.
Deux nouvelles formations initiales…
A la rentrée 2014, deux nouvelles formations ont vu le jour : un master en Droit du
numérique (Tiers de confiance et sécurité
numérique) ainsi qu’une formation d’Ingénieur en BTP en partenariat avec le CESI
d’Angoulème. La première, également
accessible aux spécialistes de l’informatique, vise à fournir à des juristes les compétences technologiques indispensables
pour évoluer dans un monde professionnel où la dématérialisation des contenus et des procédures sont croissantes.
La seconde, qui s’effectue sur 3 ans, en alternance forme des ingénieurs spécialisés
dans la réhabilitation des bâtiments tant
sur le champ énergétique que sur celui
des structures.
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16
Actualités
A noter également l’autorisation du Ministère d’ouvrir une licence professionnelle Gestionnaire de biens immobiliers
qui devrait voir le jour à la rentrée 2015.
…Et un catalogue de formations
continues
Toutes les formations de l’Université de La
Rochelle sont accessibles via la formation
continue, notamment au travers de la VAE,
mais aussi via six diplômes d’université
(Animation et conduite de démarches participatives, Management et RH, Médiation
et règlement des conflits, Criminologie,
Opérateur de brasserie, Histoire de l’art et
archéologie), ou de modules de formation
combinant e-learning et regroupements
en présentiel (droit du littoral, sécurité alimentaire …).
De bons classements nationaux…
A l’Université de La Rochelle, un étudiant sur deux de 1ère année poursuit
ses études en 2e année contre 27% en
moyenne nationale (de 19% à 60%). Ce
résultat place l’établissement au 13e rang
des 75 universités françaises.
Par ailleurs, le Ministère de l’Éducation
nationale a publié des statistiques sur la
capacité des universités à faire progresser
leurs étudiants : l’Université de La Rochelle
occupe la 3e place du classement national
pour sa capacité à faire réussir ses étudiants de licence en 3 ans…et la 6e sur sa
capacité à faire obtenir par ses étudiants
au DUT en 2 ans.
… avec une ombre au tableau
L’équation financière ne va être simple à
trouver en 2015 pour l’Université de La
Rochelle puisque, dans le cadre du Contrat
de plan Etat-Région, l’Etat a prévu de se
désengager presque totalement de l’aide
à la recherche. Celui passerait de 28ME
à 2,45ME, à mettre en perspectives avec
un budget de dépenses globales de près
de 80ME.
CHAQUE ANNÉE,
35.000 SPECTATEURS CEDENT
AUX CHANTS DE « LA SIRENE »
Depuis avril 2011, l’espace de musiques
actuelles « La Sirène » enchante le public
de la Cté d’Agglo de La Rochelle et même
bien au-delà. Situé dans une ancienne
halle à grains du Port de La Pallice, c’est un
site unique qui regroupe, sur trois plateaux
de 1.000m2 chacun, une salle de concert
pour 1.200 personnes debout, un club de
400 places, 5 studios de répétition, une
régie d’enregistrement, deux bars ouverts
les soirs de concert, un espace disque/
librairie et une salle d’exposition.
Plus qu’un simple lieu de concerts équipé
des technologies lumières et sons « dernier cri », la Sirène est ainsi devenue à la
fois un laboratoire de création, un lieu de
résidence très prisée des artistes régionaux comme nationaux (500 musiciens
adhérents) et un lieu de découverte (Asaf
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Avidan ou 1995 y avaient joué avant d’exploser en radio) pour un public averti, soit
35.000 spectateurs par saison.
La programmation, qui s’étend de septembre à juillet, propose quelques 70 rendez-vous par saison, soit 180 groupes: du
rock à l’électro en passant par le jazz, la
chanson, le hip-hop et les musiques du
monde. Pour exemple, Arthur H et Bazbaz ou The DØ sont programmés en décembre 2014, Christine and the Queens
en février 2015.
La gestion du site est confiée à l’association XLR qui bénéficie d’une délégation
de service public d’une durée de 7 années
avec la Cté d’Agglomération de La Rochelle et bénéficie, à ce titre, d’une subvention annelle de 660.000 E. D’autres
partenaires sont parties prenantes comme
la DRAC et la Région Poitou-Charentes, le
Département de la Charente Maritime, la
SACEM ainsi que des entreprises comme
Kronembourg, L’espace Culturel Leclerc,
Léa Nature, Crédit Mutuel ou Fiat…
Tipee, la plate-forme Bâtiment
-Energie qui accompagne
les entreprises innovantes
Une convention de partenariat entre
Tipee (centre d’expertise sur le bâtiment
durable, incubé par l’Université de La
Rochelle) et le CSTB (Centre Scientifique
et Technique du Bâtiment) a été signée le
4 novembre à La Rochelle, afin de promouvoir l’innovation dans les entreprises
et de les aider dans leurs démarches techniques et scientifiques, leur veille et leurs
essais. L’accompagnement personnalisé se
situe à toutes les étapes menant à l’évaluation d’un produit : études préalables,
constitution et instruction du dossier technique…
Tipee, d’ores et déjà opérationnelle, recevra le renfort d’un bâtiment-laboratoire
début 2016 sur le parc Atlantech de
Lagord. Il permettra d’évaluer les matériaux d’enveloppe (façades, toitures…) en
« mode système » et proposera des équipements sophistiqués tels que façades démontables et « maison QEI » (qualité des
environnements intérieurs).
Tipee est la seule plate-forme partenaire
du CSTB adossée à un laboratoire et
se veut un modèle pour les relations
universités-entreprises.
www.tipee-project.com
L’agglomération de La Rochelle veut « booster » le développement économique du territoire
Lundi 20 novembre 2014, devant un parterre de chefs d’entreprises, les présidents
de la Chambre des métiers, de la Chambre de commerce et d’industrie et
de nombreuses personnalités du monde économique, Jean-François Fountaine,
Maire de La Rochelle, Président de la Communauté d’Agglomération
et Jean-Luc Algay, Vice-Président de la Communauté d’Agglomération chargé
du développement économique, présentaient la stratégie de développement
économique du territoire pour le mandat 2014/2020.
Les élus de la CDA et de la Ville de La Rochelle, mobilisés, sur le Salon de l’Entreprise : Michel Sabatier, Pierre Robin,
Séverine Lacoste, Jean-François Fountaine, Xavier Roquel (organisateur), Marilyse Fleuret-Pagnoux, Jean Doignon (CMA 17),
Jacques Lefevre (CCI), Jean-Luc Algay, Serge Poisnet.
Jean-François Fountaine conformément à
sa promesse de campagne veut donner au
cours de son mandat priorité au développement de l’économie et de l’emploi sur
l’agglomération rochelaise. Cette volonté
politique d’inverser la courbe du chômage
se traduit par une nouvelle stratégie pour
soutenir le développement des entreprises,
encourager de nouvelles implantations et la
création d’emplois.
Une stratégie concertée
avec les entreprises du territoire
et les acteurs consulaires
Résultat d’une concertation et construite
sur des constats partagés avec les acteurs
économiques et partenaires du territoire,
cette stratégie veut libérer les énergies,
encourager la créativité, porter ensemble
la force économique du territoire avec, au
cœur du projet, la culture de l’entreprenariat.
L’agglomération rochelaise souhaite encourager l’esprit d’entreprendre, en accompagnant les porteurs de projets et les dirigeants pour créer, reprendre ou développer
leur entreprise. Pour cela elle mobilisera
des moyens humains, ira à la rencontre des
porteurs de projets de l’idée à la concrétisation, facilitera leurs démarches. Les grandes
entreprises du territoire bénéficieront d’une
attention particulière et leur implication
sera sollicitée. Echanges, animations, rencontres entre entreprises seront confortées
au sein des clubs d’entreprises.
Rendre les filières compétitives,
connectées et créer les conditions
de l’innovation
Pour renforcer la compétitivité et la visibilité
en France et à l’étranger des filières agroalimentaires, des industries numériques, des
éco-activités, du BTP, du nautisme, de l’industrie, de la sous-traitance, des activités
portuaires.... afin d’accéder aux marchés
nationaux et internationaux, l’agglomération accompagnera les entreprises sur les
salons et les évènements stratégiques.
Réponses collaboratives à des appels
d’offre importants, rapprochement avec
des structures nationales ou internationales
pour des entreprises d’un secteur d’activité,
peuvent être dynamisées et encouragées
par des actions de formation au sein des
filières. Le projet Atlantech sur la réhabilitation du bâti ancien, avec les entreprises
du bâtiment et l’artisanat, illustre la volonté
de structurer une filière d’éco-activité et de
bâtiment durable.
La collectivité veut aussi créer un environnement propice au développement de l’innovation, essentielle pour la conquête de nouveaux marchés. Elle vise l’obtention du label
technopole, qui qualifierait l’offre du territoire d’accompagnement et de promotion
des entreprises innovantes. L’élaboration de
service d’ingénierie financière, de transfert
de technologie, d’offres immobilières pour
les jeunes entreprises participeraient de
cette qualité d’environnement en proposant des solutions d’accueil adaptées.
Des aides incitatives pour attirer
les investissements
Dans un contexte de concurrence entre
les territoires, il faut renforcer l’attractivité
de l’agglomération rochelaise. Pour capter
les investissements des entreprises créatrices d’emplois, consolider des entreprises
locales, attirer de nouveaux projets, une
offre sous la forme financière ou matérielle
pourrait être effective à la fin du premier trimestre 2015. L’attribution de l’aide est soumise à une condition impérative de création
d’emplois. L’enveloppe de l’aide incitative
estimée entre 300 et 400 000 euros l’année
prochaine doit être préalablement validée
par le Conseil régional, conformément à la
loi. Le coût de l’ensemble des mesures du
plan stratégique, supplémentaire au budget habituellement consacré à l’économie,
est estimé entre 800 et 900 000 euros par
an. Les aides attribuées seront encadrées et
assujetties à des conditions de remboursement en cas de non-respect des engagements contractuels par l’entreprise bénéficiaire.
Une marque et l’attractivité du territoire
La définition d’une marque de territoire qui
pourrait être déclinée par les acteurs institutionnels ou privés est une volonté partagée
par de nombreux acteurs pour présenter
l’attractivité du territoire et ses atouts. Elle
passe par une réflexion collective pour définir l’identité du territoire et devrait aboutir
fin 2015, pour engager une communication
présentant le territoire rochelais comme
précurseur, innovant et attractif pour les
entreprises et les salariés. L’accessibilité du
territoire, l’accueil des entreprises et des sa-
lariés nécessitent une attention particulière
au niveau des transports, de l’offre foncière
et immobilière. TGV, aéroport, autoroute
A831 sont les infrastructures essentielles et
sont un enjeu majeur pour le territoire, ainsi
que l’offre de formation adaptée au besoin
des entreprises, le logement des salariés et
des nouveaux arrivants, le très haut débit...
qui participeront conjointement à l’attractivité du territoire.
Un comité territorial de développement
économique
Avec l’objectif commun de développer
l’économie et l’emploi, d’entretenir la dynamique établie depuis 2014, l’agglomération
rochelaise va constituer un comité territorial de développement économique. Dans
le cadre de réunions thématiques, acteurs
institutionnels, professionnels et consulaires
apporteront leurs compétences et expertises pour accompagner les choix stratégiques du territoire. Un observatoire suivra
l’évolution des indicateurs d’évolution de
l’emploi, des marchés ou de la santé des
entreprises, et tiendra les informations disponibles pour les acteurs du territoire.
La présentation de cette stratégie, avec une
culture de l’entreprenariat, fût très applaudie par les représentants professionnels,
chefs d’entreprises et les Présidents des
Chambres consulaires, présents à la conférence de presse. Une démarche approuvée
à l’unanimité par les élus, réunis le soir
même en conseil communautaire. Le secteur primaire : agriculture, pêche, conchyliculture... et la filière tourisme ne sont pas
oubliés, ils feront l’objet de réflexions et de
concertations spécifiques.
Michel Lardeux
Jean-François Fountaine sur le stand du JDP et de Ré
à la Hune au Salon de l’Entreprise, en octobre dernier
17
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
79 DEUX-sèvres
sés par 10.600 professionnels : mutuelles,
sociétés d’assurance, carrossiers-réparateurs, cabinets d’expertise, opticiens…
DARVA A DEVELOPPE L’APPLICATION « E-CONSTAT AUTO »
Basée à Chauray, Darva est l’entreprise leader en France sur le marché de
l’échange de données informatiques liées
aux métiers de l’assurance. A la demande
de l’AFA (Association française de l’Assurance), elle vient de développer l’e-constat
auto: une application mobile destinée
aux assurés. Disponible sur smartphone
(iOS ou Android), elle est gratuite et téléchargeable sur App Store et Play Store.
Tous les assureurs français y sont référencés. Le e-constat s’utilise dans le cadre
des accidents matériels, sans dommage
corporel, survenus en France métropolitaine et DOM, impliquant au plus deux
véhicules (auto, 2 ou 3 roues) immatriculés et assurés en France.
En pratique, un constat concernant deux
véhicules peut être rempli sur un ou deux
smartphone(s). Les deux conducteurs
peuvent à l’issue de leur saisie, signer le
constat avec le doigt et le pré-visualiser
avant son envoi. Il est adressé par e-mail
aux assureurs concernés tandis qu’un
SMS de confirmation est envoyé sur les
smartphones. Au-delà du « zéro papier »,
l’e-constat offre des fonctionnalités qui
facilitent la déclaration : saisie simplifiée,
aide au remplissage et à la réalisation
du croquis, attachement de photos au
constat, géolocalisation du sinistre...
De son côté, l’assureur visualise immédiatement les informations dans un extranet
dédié et sécurisé. Une réactivité qui permet de réduire de manière significative
les délais de gestion du sinistre (expertise
et remboursement de l’assuré).
Rappelons que DARVA emploie 122 collaborateurs et gère des sites qui sont utili-
D’abord, ce fut, en Octobre, le Top Com
d’Or 2014, Grand Prix de la Communication (catégorie produit) pour la qualité
et l’originalité de la campagne de lance-
Ensuite, ce fut le prix de l’« Attractivité,
grands projets, entertainment et branding » de l’Institut d’Etudes Politiques
d’Aix en Provence. Une récompense qui
place le Parc parmi les 4 destinations touristiques distinguées cette année avec
Helsinki, Val-Thorens et Amsterdam.
« Ce prix salue le travail collectif mené par
l’Agence Départementale du Tourisme
autour de la marque « Pays du Futuroscope ». Un exemple unique en France où
un territoire s’efface pour capitaliser sur
l’attractivité d’une marque touristique
pour gagner en efficacité », explique Dominique Hummel, Président du Directoire
du Futuroscope.
Enfin, en novembre à Orlando, la « Machine à Voyager dans le temps » a décroché le prix très convoité de la « meilleure attraction » qui salue l’excellence
technique (5D), artistique et narrative de
l’attraction. Le Parc du Futuroscope reçoit
ainsi pour la deuxième fois en deux ans
la plus haute distinction mondiale dans le
secteur, après « Arthur, l’Aventure 4D ».
Un cas unique en Europe.
Cette pluie de récompenses et l’augmentation significative des entrées en 2014
justifient pleinement l’investissement de
6 ME qui a été consacré à cette nouvelle
attraction liée aux Lapins Crétins.
86 vienne
PLUIE DE RECOMPENSES POUR
LE PARC DU FUTUROSCOPE
Après s’être vu décerné en septembre un
« European Star Award » par le magazine professionnel européen Kirmes &
Park, pour son attraction « La Machine à
Voyager dans le Temps », le Parc du Futuroscope a enchaîné les récompenses.
ment de cette nouvelle attraction familiale. Une distinction qui salue l’approche
stratégique marketing 360° intégrant
tous les métiers de la communication :
webmarketing, média, hors média, social
media et relations presse. Une récompense d’autant plus remarquable que
le Futuroscope était le seul lauréat en
compétition sans agence dédiée : toute
la campagne a été conçue et développée
en interne.
Cap sur 2015 avec de nouvelles
animations
Fidèle à sa politique de renouvellement
de l’offre, le Parc lancera de nouvelles
attractions en 2015. Dès février, ce sera
« L’Aréna, fun Xpériences », un concept
alliant défis sportifs et jeux innovants ;
en avril, « le Kube » spectacle intégrant
performance physique d’artistes et interactions; et l’été prochain le « showroom
du futur », un laboratoire interactif dédié
aux dernières innovations et à celles à
venir.
18
Actualités
PRES DE 200 INGENIEURS
SORTENT DE L’ENSMA
CHAQUE ANNÉE
Cette année encore, l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aéronautique
(ENSMA) affiche des effectifs en hausse. Il
sont 581 étudiants dont une centaine de
filles et aussi 13 étrangers à fréquenter les
amphis du Futuroscope : 173 élèves en 1ère
année, 197 en 2e année et 211 élèves en
3e année. De 8 ingénieurs formés en 1948,
date de création de l’école, l’ENSMA est
passée aujourd’hui à près de 200 par an.
Même si le domaine de prédilection de
l’Ecole tourne autour de l’aéronautique
et du spatial, un secteur qui aujourd’hui
bénéficie d’une forte demande de la part
des industriels, certains élèves-ingénieurs
décrochent des emplois dans les secteurs
automobiles, ferroviaires ou de production
d’énergie nucléaire.
POITOUCHARENTES
JADOPTEUNPROJET.COM :
LA PLATEFORME REGIONALE
DE CROWDFUNDING
Lancée en Octobre, la plateforme régionale
de financement participatif jadopteunprojet.com s’attache à valoriser et à promouvoir les projets d’économie sociale et solidaire (ESS) détectés en Poitou-Charentes.
L’objectif ? Collecter des dons financiers
pour faire émerger des initiatives d’ESS :
création d’entreprises, d’associations ou de
coopératives. Pour être éligibles, ces projets
doivent être implantés dans la région ou y localiser 50% des emplois, être économiquement viables et « respecter l’homme dans
son environnement, avec une plus-value
sociale, environnementale ou culturelle ».
Une dizaine de projets ont déjà été retenus et sont en attente de soutiens. Pour
être sélectionné, il suffit de créer un profil
et d’expliquer son projet sur la plateforme
internet. « Aucun statut juridique n’est
imposé. Les porteurs de projets optent
pour l’entité économique qui leur convient
le mieux » précise Thibault Cuenoud, le
jeune directeur bénévole de l’association
Adefip (Action pour le développement
économique par la finance participative en
Poitou-Charentes).
Concrètement, les comptes des donneurs
(20 E minimum) sont débités que si la collecte totale est atteinte tandis que les porteurs de projet s’engagent à reverser une
contrepartie de 25% de la valeur du don
perçu dès que le projet est sur les rails.
Rappelons que l’Adefim a été créée en
avril 2014 avec sept partenaires institutionnels (l’ADIE, les Cigales, le Crédit
Coopératif, le CRESS, l’IPCA, l’URSCOP,
la Région) et Thibault Cuenoud en qualité
d’expert bénévole.
POITOU-CHARENTES :
3e RÉGION DE FRANCE
OÙ L’ON TRIE LE PLUS
Selon l’Observatoire du « Geste de tri » initié par Eco-emballages et Ipsos : les habitants du Poitou-Charentes sont de bons
trieurs avec « 93% de la population ayant
adopté le tri dont 53% de manière systématique », contre 87% et 44% au niveau
national.
La région se positionne ainsi en 3e position
sur 22 et même en 2e place pour le tri du
verre pour sa conscience civique en matière
de recyclage.
Les habitants de la région ont ainsi trié personnellement près de 61 kg d’emballages
ménagers en 2013. Soit 105.209 tonnes
qui ont été traité par l’un des 8 centres de
tri ou par la verrerie basés en Poitou-Charentes. Toutefois, si le tri du verre affiche
de bonnes performances (39 kg/an/hab
contre une moyenne nationale de 30,5), il
reste encore 2 à 3 bouteilles de verre sur 10
dans les ordures ménagères.
L’enquête rappelle que 67% des emballages ménagers sont recyclés en France
(objectif : 75%) et note que l’on trie deux
fois moins en ville qu’à la campagne.
FOCUS SUR LA COMUE : LA
COMMUNAUTÉ D’UNIVERSITÉS
& D’ÉTABLISSEMENTS
La loi n°660 du 22 juillet 2013 relative
à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche, dite loi ESR, impose aux établissements publics d’enseignement supérieur
d’opérer des regroupements sur un territoire académique ou inter académique,
sur la base d’un projet partagé destiné a
minima à coordonner leur politique en
matière d’offre de formation et leur stratégie de recherche. C’est dans ce cadre que
les établissements d’enseignement supérieur et de recherche et les organismes de
recherche des actuelles régions Centre, Limousin et Poitou-Charentes ont décidé de
constituer une Communauté d’Universités
et d’Etablissements (COMUE) inter-académique. Ce nouvel ensemble regroupe
les universités de Poitiers, La Rochelle,
Limoges, Orléans et Tours, deux écoles
publiques d’ingénieurs : l’INSA Centre Val
de Loire à Bourges et l’ENSMA à Poitiers,
ainsi que des membres associés comme
l’ENSCI, l’ENSNP, le CNRS, l’INSERM, l’INRA, le BRGM, l’IRSTEA, l’IFREMER, le CEA,
les CROUS, les CHU.
L’ambition est de créer, dans le paysage
national, une grande université confédérale de visibilité internationale grâce à
son potentiel de recherche (4.500 enseignants-chercheurs et chercheurs, 2.500
doctorants) et d’enseignement supérieur
(80.000 étudiants).
Ce partenariat serait effectif à la rentrée
2015… même si le futur découpage régional prévoit de rapprocher le Poitou-Charentes et l’Aquitaine.
LES LAUREATS DES TROPHEES
CROISSANCE VERTE
A l’issue du Salon de la « Croissance Verte
et des Eco-industries » qui a eu lieu les 6
et 7 novembre à Poitiers, Jean-François
Macaire, Président de la Région et Jacques
Barbier, Président du Pôle des Éco-Industries de Poitou-Charentes, ont remis des
trophées qui récompensent les entreprises
régionales les plus innovantes en matière
d’environnement :
• SA Poujoulat dans la catégorie « Produit innovant » : 1er Fabricant européen de
conduits de cheminées et sorties de toit
métalliques, l’entreprise de St Symphorien a été récompensée pour son concept
«Alliance», une solution innovante de distribution d’air chaud pour la maison, via un
chauffage au bois. commercialisé depuis
septembre 2014.
• Sarl Dominique Coulot dans la catégorie « Procédé innovant » : cette SARL agricole basée à Vernon (86) a été primée pour
son «Binov»: une bineuse à dents, conçue
pour le maïs, le colza ou le tournesol et
adaptée aux différentes natures de sol. Un
procédé qui réduit notamment l’emploi
des pesticides en permettant de désherber
plus près du rang.
Ex æquo dans la catégorie « Mutation
sociale, écologique et solidaire »
• L’atelier du soleil et du vent est une
association, basée à Lusignan, composée
de 4 jeunes qui organisent des sessions
de formation dans le domaine des économies d’énergie. Objectif : rendre les clients
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
capables de maîtriser leur consommation
(habitudes, bonnes pratiques, rénovation
de l’habitat...), et même de fabriquer leurs
systèmes de production d’énergies renouvelables.
• AlterBative : 1ère coopérative d’Activités et d’Emploi du Bâtiment sur la région
Poitou-Charentes, AlterBative accompagne
des porteurs de projets professionnels dans
le domaine de l’éco-construction. Basée à
Poitiers, cette coopérative d’entrepreneurs
participe notamment à la plateforme régionale de financement participatif et solidaire
«jadopteunprojet.com».
• « La mie de pain, des fours et des
moulins, d’ici et d’ailleurs » a reçu le
coup de cœur du jury : cette association
domiciliée à Mignaloux Beauvoir a pour
objectif la sauvegarde et la redynamisation
du patrimoine et des bonnes traditions autour du pain.
Lutter contre la déforestation dans le cadre
de la solidarité internationale et soulager
le travail des femmes dans les pays du Maghreb et du Sahel font également parti de
ses priorités.
1,1 MILLIARD D’E POUR
LE CONTRAT DE PLAN
ETAT-REGION 2015-2020
Signé le 18 novembre 2014, le contrat de
plan Etat-Région Poitou-Charentes prévoit
1,1 Mrds d’E d’investissements pour la
période 2015-2020 contre 700 ME pour la
période 2007-2013. Cette nouvelle version
fait surtout la part belle aux infrastructures
de transports, à la transition écologique &
énergétique ainsi qu’au développement du
numérique.
• En effet, le volet mobilité multimodale
accapare à lui tout seul près de 820 millions d’E. L’objectif : renforcer l’attractivité
du territoire et offrir aux entreprises du BTP
des perspectives de chantiers pour soutenir
l’emploi local.
• Le volet transition écologique et
énergétique est en nette augmentation
avec 271,58 millions d’E de soutien financier, dont 174 ME de la part de l’Etat. Des
investissements qui sont à la hauteur des
enjeux fixés par le projet de loi relatif à
la transition énergétique et repris localement, au travers de projets de territoire,
pour réduire la consommation énergétique des particuliers, des entreprises et
des Collectivités et développer les énergies
renouvelables. Sans oublier les mesures en
faveur d’une amélioration de la gestion
quantitative et qualitative de l’eau et de la
biodiversité, la préservation des ressources
et des milieux naturels.
• Dans le domaine du numérique, le soutien de l’Etat et de la Région est porté à
161 millions d’E pour raccorder les populations, les entreprises et les services publics en dehors des zones couvertes par les
opérateurs privés. Un investissement qui
doit permettre d’atteindre 50% de couverture du territoire national en très haut
débit d’ici 2017 et de 100% d’ici 2022.
• Dotée de 50,43 ME, la politique d’aménagement du territoire décidée collégialement par l’Etat, la Région, les Départements et les Agglomérations poursuivra
ses objectifs de couverture du territoire en
services publics et de développement de
l’attractivité économique des territoires.
• Le volet Enseignement-RechercheInnovation sera soutenu à hauteur de
50,43 ME, dont 36,8 ME par la Région.
• L’emploi bénéficiera de 17,6 ME, via
notamment la formation et à la sécurisation des parcours professionnels. Dans une
économie où les mutations s’accélèrent,
la capacité des salariés, des demandeurs
d’emploi et des entreprises à s’adapter
devient, de fait, un facteur indispensable
de compétitivité et d’emploi.
Sources : Nouvelle République, Sud-Ouest,
Actuflux, Université de La Rochelle, Région
Poitou-Charentes, Communiqués de Presse.
19
Dossier
IMMOBILIER PRIVE & PROFESSIONNEL
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
 IMMOBILIER & PATRIMOINE
 IMMOBILIER & ACTIVITÉS
PROFESSIONNELLES
 IMMOBILIER & GARANTIE
DES RISQUES
IMMOBILIER & PATRIMOINE
FOCUS SUR LA NOUVELLE LOI PINEL
La loi Pinel est LE nouveau dispositif fiscal
dédié à l’immobilier locatif qui remplace
la loi Duflot. Elle permet au contribuable
de défiscaliser jusqu’à 21% de la valeur
d’un bien immobilier neuf. Soit une
réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à
63.000 E.
Même si la nouvelle loi entrera en vigueur
en même temps que la loi de finances,
le 1er janvier 2015, elle est néanmoins
rétroactive au 1er septembre 2014. Les
investisseurs peuvent donc, depuis cette
date, acquérir un bien locatif en profitant
de la loi Pinel !
L’avantage fiscal du dispositif
Concrètement, le dispositif Pinel permet
à l’investisseur de réduire son impôt sur
le revenu (IR) à hauteur de 12%, 18% ou
21% du prix de revient du bien immobilier, y compris donc les frais de notaire et
honoraires d’agence.
En contrepartie, l’investisseur s’engage
à louer le logement 6, 9, ou 12 ans, la
réduction d’impôt étant, proportionnelle
à la durée d’engagement.
Exemple
Pour un investissement de 150.000 E,
vous pouvez réduire vos impôts de :
. 18.000 E, soit 3.000 E par an si vous
vous engagez à louer votre bien pour
6 ans.
. 27.000 E, soit 3.000 E par an pour
9 ans.
. 31.500 E, soit 2.625 E pour 12 ans.
Les points forts de la loi Pinel au
regard de la loi Duflot
.
Il n’est plus obligatoire de mettre en
location le logement sur 9 ans : il existe
une durée plus courte (6 ans) ou plus
longue (12 ans).
.
Il est possible de louer le bien à ses
ascendants ou descendants.
.
L’avantage fiscal demeure même si
l’investissement se fait via une SCPI
(Société Civile de Placement Immobilier).
Rappelons également que les anciens
dispositifs Scellier ou Duflot proposaient
une réduction d’impôt de 13% ou 18%.
Les contraintes du dispositif
Pour être éligible aux avantages fiscaux,
le dispositif prévoit un certain nombre de
conditions :
• Le bien immobilier doit :
- être neuf ou faire l’objet de travaux de
réhabilitation.
- être acquis en l’état futur d’achèvement
(VEFA),
- bénéficier du label BBC 2005 ou respecter la réglementation thermique RT
2012.
- être achevé dans les 30 mois suivant la
« Déclaration d’ouverture de chantier »,
- être loué dans les 12 mois suivant la
remise des clés.
• La location doit :
- être faite en qualité de résidence principale du locataire,
- être non meublée,
- respecter des plafonds de loyers.
Les plafonds du dispositif
L’investisseur doit également s’engager à
respecter deux types de plafonds :
• un plafond de loyer : prix au m2 en
fonction de la zone de construction. Il est
souvent en phase ou légèrement en dessous des prix moyens du marché afin de
faciliter la location du logement.
• un plafond de ressources des locataires.
(précisions sur ces plafonds :
www.la-loi-pinel.com)
Conseils
Si le levier fiscal est un facteur à prendre
en compte dans le choix de son investissement, la sélection de la ville l’est encore
plus. Six critères au moins peuvent être
retenus :
• La croissance démographique : gage
de revente au meilleur prix.
• Le dynamisme économique : révélateur de la bonne santé et du potentiel de
la ville.
• Le potentiel universitaire : les étudiants sont souvent une cible privilégiée
pour la location.
• La qualité de vie : le bien peut devenir votre résidence principale lors de votre
retraite.
• Le prix de l’immobilier : Existe t’il un
vrai potentiel d’évolution du prix de vente
dans le temps ?
• L’accessibilité des transports : les
facilités d’accès à la ville et des déplacements intra-muros sont souvent décisifs
dans le choix des futurs locataires.
CREER UNE SCI POUR MIEUX TRANSMETTRE
Se constituer un patrimoine immobilier
tout en optimisant la transmission pour
ses enfants, c’est possible avec le statut
de Société Civile Immobilière (SCI). Le
principe est simple : la SCI est propriétaire
du logement et les associés sont titulaires
de parts en proportion de leur apport
financier. Décryptage :
Trois grandes catégories de SCI
• la SCI de gestion/location , la plus
fréquente, consiste à associer au moins
deux personnes en vue d’acquérir et de
gérer un ou plusieurs biens immobiliers
privés ou professionnels. Concrètement,
la SCI, le plus souvent familiale, loue
les locaux, paye les charges, fait réaliser
les travaux…. Elle est immatriculée au
Registre du Commerce et des Sociétés
(RCS).
• la SCI d’attribution, régie par le code
de la construction, est conseillé pour
l’acquisition ou la construction d’un immeuble destiné à être divisé par fractions
entre les associés. « Concrètement, la
SCI achète ou fait construire l’immeuble
et établit parallèlement un règlement de
copropriété et un état descriptif de division. Par exemple, aux parts 1 à 5 sera
attribuée la jouissance du lot numéro 1,
aux parts 11 à 20 correspondra le lot numéro 2, etc », précisent Annabelle Gravier et Sophie Delage qui ont collaboré à
la rédaction du « Mémento de la SCI «.
Les associés bénéficient des mêmes avantages : régime fiscal du foncier, plus-values immobilières, déductibilités, crédits
d’impôts.
• la SCI de construction-vente, régie
par le code de la construction, est préconisé pour la construction d’un immeuble
destiné à la revente, en totalité ou par
fractions. « C’est donc une société éphémère qui a vocation à disparaître après la
réalisation du programme ».
Les atouts de la SCI familiale
La SCI familiale est une solution qui permet d’organiser juridiquement la gestion d’un patrimoine immobilier tout en
facilitant sa transmission. Notamment
en permettant d’échapper aux lourdes
contraintes de l’indivision et en minimisant les droits de succession.
Par ailleurs, ce type de montage peut
s’avérer intéressant pour un ménage fortement imposé dans la mesure où la SCI
peut être fiscalisée au taux de l’impôt sur
les sociétés. En plus, avec cette option,
les revenus locatifs ne font pas franchir
une tranche d’imposition supérieure.
Ses contraintes
La constitution d’une SCI implique des
coûts, de 1.500 à 2.500E pour les cas les
plus simples, auprès d’un notaire ou d’un
avocat. Par ailleurs, sa gestion nécessite
un certain formalisme : comptabilité avec
recettes et dépenses, rapports de gestion, convocations des associés, assemblées générales… Si ces actes ne sont
pas correctement tenus, la SCI peut être
considérée comme fictive et faire l’objet
de redressements divers. Enfin, les biens
immobiliers ne peuvent être loués que
vide, et non en meublé.
Conclusion
En ne détenant qu’un seul bien immobilier, une SCI génère souvent davantage de
coûts qu’elle ne rapporte, compte tenu
des coûts de création et des contraintes
juridiques annuelles. Ce montage suppose donc un patrimoine relativement
conséquent.
En outre, cette option a un intérêt si les
perspectives de transmission de patrimoine sont complexes : plusieurs enfants,
issus de différents lits.
Une fiscalité à la carte
• Sans option particulière, une SCI est
soumise à l’impôt via les revenus fonciers
à déclarer par chaque associé, au prorata
de ses nombres de parts. Rappelons que
les intérêts d’emprunt, les frais de garantie, les frais de gestion, les travaux d’entretien et de réparation, la taxe foncière
et les primes d’assurances sont déductibles de ces revenus, au même titre que
tous les autres investissements locatifs.
Idem en cas de déficit foncier : chaque
associé peut le déduire de sa base imposable dans la limite de 10.700 E.
Attention ! Une SCI soumise à l’IR ne
peut proposer que des contrats de location d’habitation non-meublée. En outre,
les baux commerciaux ou professionnels
ne sont pas autorisés.
• Il est possible aussi d’opter pour l’impôt
sur les sociétés (IS). Dans ce cas, chaque
année, la société peut déduire de ses bénéfices une partie du prix de l’immeuble
(amortissement). Les bénéfices sont alors
imposés au taux de 15% jusqu’à 38.120
E, puis à 33,33% au-delà.
Si cette deuxième option est indéniablement avantageuse pour les « gros revenus
», elle l’est moins au regard du régime de
taxation des plus-values immobilières. En
effet, en cas de vente du bien immobilier,
la plus-value est calculée à partir du prix
d’acquisition duquel on aura retranché
les amortissements, mais sans abattement pour la durée de détention, pour
être au final imposée comme un bénéfice
au taux de 33,33%. Option à éviter donc
dans une optique d’achat-revente rapide.
Attention ! Ce choix est irrévocable.
Il n’est plus possible de repasser à l’IR
lorsqu’une SCI est sous le régime de l’IS.
Parc d’activités
Les Hauts du Bandiat
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20
Dossier
CREER UNE SCI POUR ACQUERIR LES
MURS DE SON ENTREPRISE.
Détenir le local professionnel de son entreprise par le biais d’une SCI est une option
qui permet à l’entrepreneur de transférer
une partie de son patrimoine professionnel vers son patrimoine privé.
Le principe : La partie exploitation professionnelle continue à être hébergée
par une société opérationnelle (SA, Sarl,
SCP…) tandis que la partie immobilière
(locaux, ateliers…) est hébergé au sein
d’une SCI.
L’avantage : Les biens immobiliers « professionnels » deviennent « privés », donc
non saisissables par les créanciers en cas
de graves difficultés financières de l’entreprise et d’éventuelle saisie des biens.
L’intérêt fiscal et financier : Ce montage
permet de répartir, voire d’optimiser « les
rôles » (les loyers) entre la SCI qui détient
l’immeuble et la société opérationnelle qui
l’exploite. Attention toutefois de ne pas
fixer un loyer trop fort ou trop faible pour
favoriser l’une ou l’autre partie. Il doit être
en accord avec la valeur locative réelle du
bien au risque de se voir contester par le
fisc. Par ailleurs, en cas de difficulté financière, les créanciers de l’entreprise pourront estimer que la SCI est fictive et l’administration pourra la requalifier.
IMMOBILIER & ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
COMMENT CHOISIR SON LOCAL PROFESSIONNEL ?
Le choix d’un local est important dans la
mesure où il est le reflet de l’image de
l’entreprise face aux clients et aux fournisseurs.
Trois possibilités :
1) Chez soi : En principe, l’exercice d’une
activité professionnelle à domicile suppose
un changement partiel d’usage du logement, soumis à une autorisation préalable
délivrée par le maire. Toutefois, ce principe comporte des règles de tolérance et
ne concerne pas, par exemple, les villes de
moins de 200.000 habitants
ou les Zones Franches Urbaines.
En revanche, il est nécessaire d’obtenir
l’autorisation du propriétaire et de vérifier
si le règlement de copropriété n’interdit
pas l’exercice d’une activité professionnelle.
2) Dans un local à usage professionnel
ou commercial
Lorsque l’entreprise est locataire de bureaux, d’ateliers ou de locaux commerciaux, elle est soumise à la législation :
• du bail commercial si l’activité est industrielle, commerciale ou artisanale. Le
bail (9 ans) confère au locataire le droit au
renouvellement ou, à défaut, une indemnité d’éviction. Deux statuts dérogatoires
existent : la « convention d’occupation
précaire » ou le « bail de courte durée
». Rappelons également que la loi Pinel,
entrée en vigueur le 20 juin 2014 et visant
à favoriser le maintien de l’offre commerciale et artisanale en centre ville, renforce
les droits des preneurs face au bailleur.
• du bail professionnel si l’activité est
libérale ou, dans certains cas, artisanale.
La durée est au moins égale à six ans.
3) Dans les locaux d’une autre entreprise
Plusieurs situations peuvent alors être envisagées :
• La sous-location : l’entreprise est souslocataire d’une autre entreprise. Si cette
dernière est elle-même locataire et donc
titulaire d’un bail commercial, elle doit
demander une autorisation préalable au
propriétaire et inviter celui-ci à participer
à l’acte de sous-location, via une lettre
recommandée avec AR.
Attention : si le loyer du sous-bail est
supérieur à celui du bail principal, proportionnellement à la surface occupée, le
propriétaire peut réclamer une augmentation de loyer au locataire principal.
• Le contrat de domiciliation a pour
objet l’installation du siège de l’entreprise
dans des locaux occupés par une ou plusieurs autres entreprises.
Conclu pour une durée d’au moins 3
mois renouvelable, il est plus un « prétexte administratif » qu’un site opérationnel même si des locaux communs
sont mis à disposition.
• Le centre d’affaire et de domiciliation : plus complet qu’un simple lieu
de domiciliation, il propose des bureaux
équipés et des services communs : location de salles, usage d’un photocopieur,
permanence téléphonique…Les plus
grands centres d’affaires et de domiciliation se sont regroupés pour former le
Syndicat des professionnels de l’hébergement d’entreprises (Synaphe).
• Les espaces de coworking ou «
espaces de travail partagés », se multiplient en France. Ils permettent à leurs
adhérents de disposer d’un lieu de travail flexible (heure, jour, semaine, mois,
année), équipé à la demande. Ce sont
souvent des open spaces qui facilitent les
échanges de compétences, les partenariats et éventuellement l’émergence de
projets communs. Ils s’adressent aux créateurs d’entreprises, travailleurs indépendants, étudiants, demandeurs d’emploi,
télétravailleurs, chercheurs, start-upers,
artistes…qui veulent rompre l’isolement
et bénéficier de l’expérience des autres.
• La pépinière d’entreprises est une
structure d’accueil dédiée aux créateurs
d’entreprises (2 ans maximum). Elle propose un local (bureau, atelier, laboratoire…), des services à coûts partagés
(photocopie, secrétariat…) et des prestations de conseil en partenariat avec des
cabinets extérieurs (juridique, comptable,
fiscal, commercial…).
Il existe trois types de pépinières : la pépinière généraliste, la pépinière de projets
(ou incubateur) qui accueille le créateur
et son projet au stade de l’idée et l’accompagne jusqu’à la création, le Centre
d’entreprise et d’innovation (CEI) qui accueille plutôt des jeunes entreprises hightech.
• L’atelier ou bâtiment relais est un
local de 300 à 2.000 m2 qui appartient à
une Commune. Loué pour 24 mois, avec
parfois possibilité d’achat, il est surtout
dédié à des entreprises industrielles ou
artisanales.
• L’hôtel d’entreprise appartient le plus
souvent à une Commune ou à une Cté
d’Agglomération qui l’utilise comme outil
de développement économique. Il s’agit
de bureaux destinés aux entreprises de
services, assortis de loyer (2 ans maximum), inférieur au marché privé.
Comment trouver les bons interlocuteurs ?
L’Agence Pour la Création d’Entreprise
(APCE) distingue trois familles d’acteurs
dont le métier consiste à mettre en relation vendeurs et acheteurs d’immobilier
d’entreprise :
Les Réseaux de soutien et d’accompagnement
Collectivités territoriales,
Chambres consulaires,
Fédérations professionnelles et syndicats
patronaux,
Clubs de repreneurs,
Relais européens comme Enterprise Europe Network.
Les cabinets d’intermédiation
Les agences immobilières et les mandataires spécialisés dans la cession de fonds
de commerce,
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
- Les départements «Fusions/Acquisitions» des banques,
- Les cabinets conseils indépendants spécialisés en Fusions/Acquisitions.
3) Les professionnels intervenant occasionnellement
Les notaires, avocats, experts-comptables,
administrateurs judiciaires…
Les cabinets de conseils d’entreprise en
gestion, finance, stratégie…
QUEL STATUT D’ENTREPRISE CHOISIR
POUR PROTEGER SES BIENS PERSONNELS ?
Lors d’une création de société ou d’une
modification de statut de l’entreprise, les
dirigeants et associés doivent s’interroger sur la forme la plus appropriée pour
protéger leurs biens personnels en cas de
défaillance de l’entreprise.
Des statuts à risques variables :
• Les statuts qui protègent le patrimoine privé.
A ce jour, les sociétés de capitaux (SA,
SCA, SAS…), ainsi que les SARL, EURL,
EIRL restent encore les statuts les plus efficaces pour protéger les biens propres des
dirigeants et associés. En effet, ces statuts
limitent la responsabilité des associés au
montant de leur seul apport en capital.
Attention : En matière de responsabilité, il ne faut pas sous-estimer la pratique
des établissements financiers consistant
à faire garantir les emprunts et découverts de la société par une sûreté personnelle ou réelle du dirigeant (caution,
hypothèque…). Dans ce cas, l’écran de
la société est inutile puisque le dirigeant
a donné sa garantie personnelle. Néanmoins, il ne l’a donnée qu’à un créancier
précis, pour un montant connu et pour
une durée limitée.
• Les statuts dont la responsabilité
des Associés est indéfinie
Les Sociétés en Nom Collectif (SNC) et
les Sociétés Civiles (SCM/Société Civile de
Moyens pour les professions libérales ou
GIE/ Groupement d’Intérêt économique)
sont plus risquées dans la mesure où la
responsabilité des associés est illimitée.
Dans une hypothèse d’entreprise défaillante, les biens personnels des associés
ne sont pas protégés, et, contrairement
à l’entreprise individuelle, leurs biens immobiliers peuvent être saisis. Côté positif
: ces statuts rassurent les créanciers qui
sont ainsi mieux protégés.
Conseils : Pour diminuer le risque de
ces SNC, SCM ou GIE, l’Agence Pour la
Création d’Entreprise préconise, en cas
d’investissements importants (immobilier,
marque, brevet…), de scinder ces actifs
de l’entité exploitante pour les localiser
dans une structure adéquate de type SCI,
SARL.
IMMOBILIER & GARANTIE DES
RISQUES
LES GARANTIES DU NEUF
En achetant un logement neuf, l’investisseur bénéficie des garanties de construction, assurées par le promoteur. On distingue :
La garantie de parfait achèvement
(1 an) qui couvre :
• les malfaçons apparentes qui ont donné
lieu à des réserves consignées dans le procès verbal de réception,
• des malfaçons révélées dans l’année de
réception, dite « année de parfait achèvement ».
La garantie biennale ou garantie de
bon fonctionnement (2 ans) qui assure,
à compter de la date de réception des travaux, les malfaçons affectant le bon fonc-
tionnement des éléments d’équipement.
Il s’agit de travaux dont le démontage ou
le remplacement peut s’effectuer sans
détérioration ou enlèvement de matériau.
La garantie décennale (10 ans) qui
couvre les dommages compromettant la
solidité de l’ouvrage ou le rendant inhabitable, même dans les cas d’un vice du sol.
Les malfaçons liées aux éléments d’équipement relèvent également de la garantie décennale « dès lors que ceux-ci sont
indissociables des ouvrages de viabilité,
fondations, ossature, toiture et menuiseries extérieures ». La réparation de ces
dommages est alors prise en charge par
l’assurance “dommages-ouvrage” souscrite par le promoteur.
BIEN ASSURER SON IMMOBILIER LOCATIF
Tout propriétaire doit rester vigilant sur le
niveau d’assurances qui couvre son bien
immobilier quand c’est un locataire qui en
a la jouissance.
En effet, les assurances de celui-ci (mulitirisque habitation) s’avèrent souvent insuffisantes et se résume généralement aux
dommages qu’il peut causer à l’immeuble
et aux tiers. Malheureusement, il y a toujours des exceptions et des cas particuliers
: le locataire n’était pas précisément assuré pour le risque survenu, il n’était pas
responsable du sinistre, le logement fait
l’objet de travaux ou est inoccupé entre
deux baux….
Une assurance bailleur pour compléter celle du locataire
La première chose à faire est de se procurer une copie du contrat d’assurances du
locataire, et du syndic dans le cas d’une
copropriété, pour contrôler les protections souscrites et leurs modalités d’exécution. Ensuite, il suffit de rencontrer un
professionnel de l’assurances pour qu’il
étudie les garanties manquantes : il s’agira alors de souscrire sa propre assurance
complémentaire.
Les responsabilités du propriétaire
bailleur
Lors de la signature d’un bail, le propriétaire s’engage à fournir au locataire un
logement salubre impliquant la prise en
charge des réparations dites non locatives, tout au long du bail. Or, si effectivement un sinistre survient, dû à un mauvais
entretien ou à un vice de construction, le
propriétaire peut être tenu pour responsable. Il y a donc lieu de se couvrir pour
ce risque.
De même, le locataire peut se retourner
contre le propriétaire en cas de trouble de
jouissance à la suite de dommages matériels dus par exemple à un incendie ou à
un dégât des eaux, même si le locataire
est lui-même impliqué. Contre ce risque,
il est possible, de souscrire les garanties
«troubles de jouissance» et «recours des
locataires».
Enfin, le propriétaire peut garantir sa responsabilité envers les voisins et les tiers
par une assurance dite « recours des voisins et des tiers ».
Le cas des locations à courte durée
Pour les locations de courtes durées, souvent meublées, (étudiants, vacances…), le
propriétaire peut/doit souscrire lui-même
toutes les garanties nécessaires auprès de
son assureur, appelées «garanties pour
le compte de qui il appartiendra» avec
abandon de recours. Dans ce cas, le locataire se trouve couvert pour tous les dommages qu’il pourrait causés à lui-même
ou à un tiers…sans souscrire lui-même
d’assurances habitation. Cette solution
facilite grandement les démarches lors
des fréquents changements de locataires.
Sources : APCE, la Revue fiduciaire, Capital, L’Express/votre Argent, lefigaro.fr/
assurance, loi-pinel.com, loi-duflot.fr
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16 CHARENTE
PRIX «BOSS DIGITAL»
POUR LES FRERES LIPPI
Les deux frères Lippi, patrons de l’entreprise
de clôtures Lippi à Mouthiers-sur-Boëme, ont
reçu le prix « Boss Digital 2014 » lors des Trophées des Industries Numériques organisés par
L’Usine Digitale. Une récompense qui salue
les deux quadragénaires pour leur capacité à
intégrer l’univers numérique et les outils collaboratifs dans leur entreprise…et ainsi modifier
l’état d’esprit des collaborateurs en boostant
leur créativité et leur prise d’initiative. Et de fait,
les 250 salariés de Lippi, de l’assistante au soudeur, ont été formés aux outils du web : blogs,
réseaux sociaux, sites, moteurs de recherche.
Pour les deux frères qui ont repris l’entreprise
familiale en 2008, le « numérique ne change
pas la nature des gens mais peut libérer les
talents grâce à une place importance laissée au
dialogue et à l’expérimentation ». Pour le dire
autrement, Lippi montre que le management
pyramidale est clairement dépassé au profit du
management collaboratif… même dans le secteur industriel.
FERRAND MISE SUR SOPHIE
MARCEAU POUR PROMOUVOIR
SES BALLERINES EN CHINE
Basée à Villebois-Lavalette, la manufacture de
pantoufles Ferrand a persuadé Sophie Marceau d’associer son image à la promotion de
la gamme de ballerines haut de gamme en
Chine. Pierre Rebeyrole et Cyril Colombet,
les deux patrons, n’avaient pas les moyens de
s’offrir une campagne de pub en bonne et due
forme, alors: « On a cherché qui pouvait nous
aider par son image, en incarnant la mode, la
beauté française et qui pouvait porter des ballerines ».
Avec Sophie Marceau, la manufacture entend
booster sa marque «Villebois» (une quarantaine de modèles commercialisés entre 100 et
200E) qui a du mal à décoller en Asie malgré
des participations à des salons, la présence
d’un chef de projet et la présence d’un magasin à Shanghai. Ferrand affiche un CA de
2,2 ME et emploie 43 salariés.
AUTODISTIBUTION DANS
LE GIRON DE TALBOT
Le grossiste en pièces détachées Autodistribution (ex-Sofar), basé à l’Isle-d’Espagnac, a été
racheté par l’entreprise deux-sévrienne Talbot.
Depuis le 1er octobre, ses 5 sites (56 salariés)
sont devenus « Autodistribution Talbot 1617 ». L’ex-dirigeant, Jean-Pierre Clémenceau,
accompagnera le changement de direction
jusqu’en mars 2015 …avant de partir en
retraite.
Avant ce rachat, le groupe Talbot, basé à
Thouars, détenait déjà 14 sites répartis sur les
Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime
et même à Fontenay-le-Comte, employant 195
salariés pour un CA de 40 ME.
UN NOUVEAU SITE AU SERVICE
DES AMBITIONS DE LYSIPACK
L’entreprise d’emballages alimentaires Lysipack
a quitté son site historique (1920) de Gondeville pour s’installer à Merpins… et doubler
ainsi sa surface de production (5.000 m2). En
2009, l’entreprise avait pourtant traversé de
graves turbulences : soutenue par la Région
via une avance remboursable de 300.000 E, le
repreneur, Laurent Charvin, avait pu sauver les
47 emplois. Aujourd’hui, l’entreprise s’est parfaitement rétablie et s’affiche comme l’un des
leaders nationaux de l’emballage du beurre et
des préparations pour pâtisseries. De récentes
alliances passées avec des entreprises anglaises
et allemandes donnent de nouvelles ambitions
à Lysipiack, laissant présager la création de
25 salariés d’ici quatre ans.
17 CHARENTE-maritime
FOUNTAINE PAJOT :
EXERCICE EN HAUSSE DE 21,8%
Dans un marché pourtant morose, le chantier
nautique Fountaine Pajot a affiché sa 4e an-
née consécutive de croissance avec un chiffre
d’affaires 2013/2014 (31 août) en hausse de
21,8%, à 49,6ME.
58% des ventes hors France et Europe.
Les ventes sur le grand export (Asie-PacifiqueIndien Amérique du Sud) ont bondi de 112,2%
pour représenter un tiers des ventes tandis
le marché nord-américain s’est maintenu à
10,9% de l’activité.
L’Europe (hors France) a drainé 25,4% des réalisations de Fountaine Pajot, en hausse de 21%
tandis que le marché français s’est stabilisé à
16,7% des ventes.
Les tendances pour l’exercice 2014/2015
s’avère d’ors et déjà encourageantes avec de
nouveaux relais de croissance et le renouvellement partiel des gammes voile et Motor Yacht.
Pour Nicolas Gardies, le Directeur Général, le
tryptique gagnant « innovation, déploiement
commercial, service client » sera poursuivi et
amplifié cette année encore.
FUSION XXL
ENTRE SOGERMA ET AEROLIA
La fusion sera effective au 1er janvier 2015.
Airbus a en effet entériné le rapprochement
de deux de ses filiales : Aerolia et Sogerma,
toutes deux détenues à 100% par l’avionneur
européen. La nouvelle entité deviendra ainsi
N° 1 mondial dans la fabrication des sièges de
pilotes et N°1 européen dans le domaine des
aérostructures … avec 6.100 salariés dans le
monde. Cette fusion d’envergure s’inscrit clairement dans une logique d’optimisation de la
rentabilité en faveur du client-actionnaire Airbus mais aussi dans une logique de développement de marché et d’activités auprès d’autres
avionneurs et compagnies aériennes.
Ce rapprochement, apparemment muri depuis
plusieurs années, a été en partie piloté par Cedric Gautier qui a dirigé la Sogerma de 2007
à 2011 pour rejoindre le 1er mai 2014 …Aerolia, accompagné de son directeur RH et de son
directeur industriel.
Sogerma : 2.360 salariés pour 534 ME
de CA.
La Sogerma est organisée autour de trois
activités : les ensembles d’aérostructures, les
sièges pilotes pour avions et hélicoptères, et les
fauteuils passagers. L’équipementier assure à la
fois la conception, la fabrication et le support
client 24h/24 pour l’ensemble de ses activités.
Il regroupe 2.360 salariés répartis sur deux
sites en France : Rochefort (750) et le bureau
d’études de Toulouse-Mérignac (250), ainsi
que sur trois filiales: Composites Aquitaine à
Salaunes (500), Maroc Aviation (Casablanca) et
Composites Atlantic (Canada), en passant par
des représentations à Seattle et Bangkok.
Aerolia : 3.760 salariés pour 1,14 MRDSE
de CA
Aerolia est spécialisé dans la conception et
la production de fuselages et travaille actuellement avec Airbus, Bombardier et Embraer
au développement de leurs nouveaux programmes. Outre son siège toulousain (400
salariés), Aérolia est implantée à Saint-Nazaire
(840) et à Méaultes en Picardie (1.400). L’équipementier est aussi présent au Québec (100),
en Tunisie (680) et dispose de représentations
en Allemagne et en Chine.
ARCOCEAN SE DEMARQUE
PAR UNE OFFRE DIVERSIFIEE
Début 2012, Philippe Gasparian, l’un des pionniers du code barre en France et patron de l’entreprise Arc Etiq à Aytré, se portait acquéreur
de l’entreprise rochelaise Océan Etiquettes.
Baptisée ArcOcéen, la nouvelle PME se donnait comme objectif de fabriquer 100 millions
d’étiquettes adhésives par an. Challenge réussi
puisque deux ans plus tard, en février 2014,
l’entreprise a investi 1 ME pour s’installer dans
de nouveaux locaux de 1.500 m2 et répondre à
la demande grandissante de ses clients régionaux (60%) et nationaux. ArcOcéan travaille
en effet aussi bien avec des PME rochelaises
qu’avec Hennesy, Lafarge ou Orangina.
En juin 2014, alors que le marché de l’étiquette
adhésive industrielle est plutôt en stagnation,
l’entreprise rochelaise (15 salariés) affiche un
CA de 2,4ME, en hausse de 9% par rapport
à l’exercice précédent. Les secrets de sa réussite ? Un matériel de dernière génération, une
forte diversification de la clientèle (le client le
plus important ne pèse pas plus de 6% du CA),
Les Entreprises
21
QUI BOUGENT
une offre globale qui va du conseil à l’impression en passant par la création graphique, le
gaufrage, la dorure à chaud, le vernis sélectif
ou la gestion des stocks. Sans oublier une offre
diversifiée qui permet à ArcOcéan de concevoir
et de commercialiser, en parallèle de sa production, du matériel d’étiquetage, des imprimantes industrielles, des logiciels de traçabilité… avec les formations qui vont avec.
79 deux-sèvres
çA ROULE POUR ETALMOBIL
ET SES CAMIONS-MAGASIN
Le concepteur et constructeur Etalmobil fabrique des camions-magasin à partir de deux
types de porteurs : Peugeot et Renault. 70
camions sur-mesure (entre 80.000 et 170.000
E l’unité) sortent chaque année des ateliers de
Châtillon-sur-Thouet, principalement à destination des artisans des métiers de bouche.
Des véhicules très techniques qui nécessitent
un important travail du bureau d’études et qui
peut mobiliser jusqu’à une douzaine de corps
de métiers, du menuisier au soudeur, en passant par l’électricien ou le frigoriste.
Reprise en 2010 par Dominique et Myriam
Prud’hom, l’entreprise emploie actuellement
49 salariés pour un CA de 6 ME. Elle se partage
le marché français du camion-magasin avec un
concurrent lyonnais, se différenciant toutefois
par un positionnement plus haut de gamme.
En matière de développement, Etalmobil se
concentre sur l’hexagone avec six commerciaux et des participations à des salons. Les
marchés à l’export restent pour l’instant quasi
inaccessibles tant les normes sont différentes
d’un pays à l’autre.
TRANSFERT D’ACTIVITÉS
AU PROFIT DE SOCOPLAN
Le Groupe Arcade marketing et le Groupe Bioplan (dont Socoplan fait partie) se sont rapprochés pour former une seule entité qui s’affiche
comme le N° 1 mondial de l’échantillonnage
dans les secteurs de la beauté, du parfum et
du soin, avec un chiffre d’affaires de 315 ME.
Du coup, « certaines activités seront transférées des États-Unis vers l’Europe », explique
Carl Allain, le directeur des opérations Europe.
Le site Socoplan de Saint-Jean-de-Thouars, qui
emploie déjà 170 personnes (et 30 à Airvault),
devrait être le premier bénéficiaire de ce rapatriement. 170.000E viennent d’ailleurs d’y être
investis pour aménager l’espace et rajouter 60
parkings : un bon signal.
• Bioplan (Groupe Iléos) fabrique des échantillons, fioles, sprays, sachets et minidoses thermoformées pour le soin, le parfum et le maquillage. Ses usines implantées en France, en
Pologne, au Brésil et aux Etats-Unis regroupent
1.400 collaborateurs.
• Arcade Marketing est également un fournisseur de solutions d’échantillonnage présent
aux États-Unis, en Europe, en Amérique du
Sud et en Chine (600 collaborateurs).
La nouvelle entité Arcade-Bioplan est contrôlée
à 75% par Oaktree et 25% par Visant Corporation, des fonds d’investissements anglais et
américains.
FUZEAU MONTE EN GAMME
Les éditions Fuzeau célèbre cette année son
40e anniversaire. Basée à Courlay, la société
familiale développe deux métiers : les imprimés
scolaires (activité historique) et l’éveil musical.
Sa boutique en ligne regroupe plus de 1.000
références : agendas, carnets de correspondance, cahiers de textes, livrets scolaires, mais
aussi livres audio, méthodes pédagogiques
musicales et même instruments de musique :
tambourins, maracas, xylophone, congas, kazoo, flûte ou le Carillon Pianot’, son produit
phare. Des produits qui s’adressent aussi bien
aux élèves qu’aux enseignants ou aux personnes qui interviennent en milieu scolaire.
Progressivement, cette diversification vers
l’éveil musical a permis de compenser la réduction des imprimés scolaires, touchés par la
dématérialisation, qui continue tout de même
de représenter 38% de l’activité globale de
l’entreprise courlitaise.
Avec 22 salariés et un CA de 6 ME, Fuzeau
est l’un des leaders en France sur son créneau.
LA MAIF, LAURÉATE DU TROPHÉE
« CONTRAT DE GÉNÉRATION »
Il y a un an, la MAIF signait avec deux de ses
représentations syndicales (CFDT et CFE-CGE)
un accord d’entreprise relatif au contrat de génération. Celui-ci prévoyait 230 recrutements
de jeunes de moins de 26 ans, en CDI. Six mois
après, 150 jeunes étaient recrutés dont 96
é́tudiants sur des postes aménagés à temps
partiel, en qualité de conseiller. Ces jeunes ont
bénéficié de modalités particulières d’intégration : entretien d’accueil, accompagnement
tutoral, cursus de formation, suivi RH… et d’un
suivi individualisé réalisé par un salarié senior
référent.
Dans le même temps, la Maif s’est engagée
à maintenir dans l’emploi ses salariés les plus
âgés et à compter au minimum 6,5% de collaborateurs de 57 ans et plus dans ses effectifs. Différents dispositifs leurs sont proposés :
entretien spécifique de seconde partie de carrière, temps partiel, aménagement de poste,
bilan retraite individualisé… et formation au
tutorat sur la base du volontariat.
Cette série d’initiatives a valu à la Maif (6.528
collaborateurs) de recevoir le Trophée « contrat
de génération » 2014 de la part du Ministère
du Travail & de l’Emploi, dans la catégorie des
entreprises de plus de 1.000 salariés.
TAILLE XL POUR DACHSER
A LA CRECHE
Ayant atteint ses limites d’exploitation, l’entreprise de messagerie industrielle Dachser
a quitté la zone de Saint-Ligaire à Niort pour
s’installer dans la ZAC des Champs-Albert à
La Crèche. Un site de 4,5 ha avec une plateforme de près de 4.000 m2, soit trois fois plus
qu’avant, dont 560m2 de locaux administratifs.
L’entrepôt XL de 63,50m de long et 52m de
large (3.250 m2) comprend 33 quais de chargement, ouvertes sur les deux côtés.
A ces nouveaux locaux plus fonctionnels se
sont greffés des outils de dernière génération
qui permettent des chargements de palettes
en un temps record, et une nouvelle organisation (3 x 8) qui permettent à l’entreprise
d’envisager de nouveaux paliers de croissance.
Opérationnel depuis le 1er septembre 2014, le
site emploie 52 personnes auxquelles s’ajouteront sans doute quelques embauches en 2015.
L’Agence de la Crèche est l’un des 65 sites
Dachser France (la filiale majeure du Groupe
allemand avec 3.000 salariés), dont le siège est
à La Verrie (85).
Entreprise familiale fondée en 1930 à Kempten
en Allemagne, Dascher, est l’un des principaux
prestataires de solutions transports et logistiques en Europe. Elle compte près de 25.000
collaborateurs répartis sur 471 sites dans 42
pays, pour un CA de 5 Mrds E en 2013.
RIVADIS VISE LA PLACE
DE LEADER
Créée en 1971 par un pharmacien, Michel Rival, le laboratoire Rivadis développe, fabrique
et commercialise des produits d’hygiène et de
soins pour l’univers médical et hospitalier mais
aussi pour toute la famille : de l’hygiène du
bébé à la crème anti-âge. A la fin de l’été, le
groupe thouarsais a racheté l’activité « vente
directe » du groupe parisien Dexi, plus connu
22
N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
sous la marque de cosmétiques Auriège, à
base d’ingrédients naturels.
Avec cette opération de croissance externe,
Rivadis va peser 65 ME et passe de 230 à 450
collaborateurs. Dirigée par Christian et Véronique Lainé, la holding familiale va ainsi pouvoir jouer les premiers rôles et pourquoi pas
devenir, dans les 3 ou 4 ans, N°1 français de la
vente directe au grand public pour les produits
d’hygiène et cosmétiques. En tout cas, quelle
que soit l’évolution de l’entreprise, l’esprit
made in France sera conservé : la production
restera totalement ancrée dans les laboratoires
de Louzy-Thouard pour Rivadis et de Normandie pour l’ex-Auriège. 3 ME d’investissements
y sont prévus dans les trois prochaines années.
En 2013, Rivadis a réalisé 50,3 ME de CA
(+7% sur un an), dont 15% à l’International.
LES FORGES DE BOLOGNE
DANS LES STARTING BLOCKS
A Parthenay, le projet de développement des
Forges de Bologne annoncé il y a 18 mois se
concrétise enfin. Les travaux ont débuté fin
octobre et permettront de doubler la surface
de l’usine avec 4.200 m2 supplémentaires. Au
total, 20 ME d’investissement sont prévus sur
cinq ans.
Le nouveau site pourra ainsi réaliser les bras et
ogives en titane du nouveau moteur d’avion
Lip dont le contrat a récemment été acté avec
le Groupe Lisi-Manoir Aerospace. Une quarantaine de salariés ont déjà été recrutés et une
soixantaine d’emplois (ingénieurs, techniciens,
opérateurs et usineurs) devraient bientôt être
créés pour atteindre une unité de 250 salariés
à l’horizon 2018.
INFOTEL RECRUTE A NIORT
Experte en gestion de données informatiques
depuis 35 ans, la SSII Infotel possède six implantations sur l’Ouest : Rennes, Brest, Nantes,
Le Mans, Bordeaux et Niort-Chauray. Implantée depuis 2007, celle-ci, n’était au départ
qu’une agence commerciale. Aujourd’hui, elle
est un vrai centre de production dédié à de gros
clients comme la Maaf, la Maif, Darva (le hub
informatique qui assure le lien entre ces deux
mutuelles) ou i-BP, l’entreprise d’ingénierie
bancaire des Banques populaires. L’agence, qui
a intégré de nouveaux locaux de 500 m2 dans
la zone Mendès-France, emploie aujourd’hui
vingt collaborateurs et prévoit d’en embaucher
une trentaine dans les deux ans : des informaticiens de bac +2 à bac +5, DUT, licence pro,
master 2, ingénieurs, « tous en CDI», insiste
Jean-Phlippe Aurin, le responsable de l’agence.
Au niveau national, Air France, PSA ou BNPParibas figurent parmi les donneurs d’ordre
historiques du groupe Infotel qui dispose de
douze agences en France. Opérant également
en Allemagne, Belgique, Pays-Bas et même aux
Etats-Unis et en Chine, la SSII emploie au total
1.600 personnes et a réalisé 142,7 ME de CA
en 2013.
VMP A SOUFFLE
SES VINGT BOUGIES
A Moncoutant, le fabricant de menuiseries
PVC, aluminium et bois, VMP, a fêté son 20e
anniversaire, célébrant du même coup un beau
parcours. En effet, créée avec quatre collaborateurs, l’entreprise en emploie aujourd’hui
90 pour 12 ME de chiffre d’affaires. L’atelier
initial (750 m2) s’est peu à peu agrandi pour
atteindre 3.500m2 dont un showroom de plus
de 700 m².
Pourtant, pour Gérard Verger, son dirigeant,
ces vingt années n’ont pas toujours été un
long fleuve tranquille : « Au début, le marché
augmentait régulièrement avec le PVC qui était
porteur », puis «la récession dans le bâtiment
est arrivé ». Sans compter la concurrence étrangère, surtout polonaise (leader européen de la
menuiserie PVC) qui a investi le marché de l’UE.
Face à ces défis, VMP a adroitement manœuvré, notamment via son bureau d’études qui a
beaucoup innové en termes d’efficacité énergétique et de domotique. De quoi satisfaire et
conserver la clientèle composée d’artisans, de
fenêtriers et de constructeurs de maisons individuelles du Grand Ouest.
CROISSANCE EXTERNE
POUR GRAPHIC APPLICATION
Installée à Saint-Maixent depuis 1972, Graphic
Application est une entreprise familiale spécialiste de la communication visuelle : signalétique, enseigne, support sur véhicules ou sur
textile, aménagement de stands... Dirigée par
Alain et Stéphane Dupuy, l’entreprise rayonne
sur tout le Poitou-Charentes et même au-delà. Avec le récent rachat de Frouin Publicité
(4 personnes), basé à Bressuire, elle va pouvoir élargir sa zone d’attraction sur le bocage,
le Maine-et-Loire et la Vendée. Installée sur
2.500 m2, Graphic Application emploie 52
salariés.
ZODIAC AERO ELECTRIC
SOIGNE SA COMPETITIVITE
A Chauray, Zodiac Aero Electric fournit des
composants de sous-systèmes et de systèmes
électriques pour les grands avionneurs tels que
Airbus, Boing, Bombardier ou Dassault…et
participe au développement de l’E-Fan, un petit avion léger entièrement électrique. Depuis
le début de l’année, pour faire face à son carnet de commandes bien garni, l’équipementier
aéronautique a pris une série de mesures qui
lui permettent d’augmenter ses capacités de
production. L’ex-ECE a d’abord investi 3 ME
pour aménager un bâtiment BBC d’une surface de 3.000m2, opérationnel depuis le printemps 2014, portant la surface totale couverte
du site à 22.000m2. L’entreprise en a profité
pour gagner en compétitivité en implantant
de nouvelless lignes de production, en réorganisant ses flux de production et en renforçant
l’automatisation des process. L’objectif : passer
progressivement d’une cadence de deux A 350
par mois à dix par mois.
• Recevoir le journal chez vous ou à votre travail,
nominativement et en avant-première ;
• Incorporer vos frais d’abonnement dans
vos frais généraux ou de formation ;
• Soutenir le journal et son indépendance
86 vienne
THALES CONSOLIDE
SON SITE DE CHATELLERAULT
Le récent plan de restructuration du groupe
d’aéronautique et de défense Thales devrait
profiter au site de Chatellerault. En effet,
l’unité R&D de Vendôme (41) sera supprimée
d’ici 2017 et redéployée sur les quatre pôles
d’excellence : Bordeaux, Toulouse, Valence et
Châtellerault. A terme, Bordeaux-Mérignac
regroupera l’ingénierie système, la plate-forme
de calcul et les interfaces hommes/système.
Toulouse se spécialisera dans les logiciels de
gestion de vol, Valence dans les systèmes de
navigation, et Châtellerault dans les centrales
inertielles. Selon la direction, le carnet de commandes actuel et l’émergence de nouveaux
programmes civils comme le X6 d’Airbus Helicopter ou, à plus long terme, le successeur de
l’A320, laissent présager de bonnes perspectives pour Thales Avionics… même si les commandes militaires sont plus atones.
NOUVEAU PILOTE
ET NOUVELLES AMBITIONS
POUR INES INTERACTIVE
La holdig Ines Interactive (1 ME de CA), qui
regroupe trois agences de communication et
NTIC : 2S3I, Pubble-Gum, Axentonic et un
centre de formation (Iftic), a changé de main
en milieu d’année 2014. Son créateur, Antony
Glaziou est parti créer une nouvelle société au
Maroc et a cédé ses parts à Yves Trousselle qui
devient actionnaire majoritaire. Ce directeur
La rentrée 2014 a été synonyme de changements pour l’Icomtec désormais intégré à
l’IAE de Poitiers. Changement de responsable
d’abord : Christian Marcon, directeur de l’Institut depuis la création en 1996, a laissé sa
place à Isabelle Hare, maître de conférences
en sciences de l’information communication à
l’Icomtec depuis 2008. Changement de nom
aussi : « La marque Icomtec n’est plus nécessaire à notre identification et la marque IAE est
très solide et valorisante pour nos étudiants.
Nous sommes un peu tristes de l’abandonner,
bien sûr. Pour nos diplômés, ce sera aussi un
peu difficile à avaler. Mais le pragmatisme et la
logique stratégique s’imposent et nous conservons notre culture forte » soutiennent l’ancien
et la nouvelle responsable du désormais « Pôle
Information Communication de l’IAE ».
Pour bien marquer son esprit offensif, la nouvelle entité a ouvert un Master « Intelligence
économique » en formation à distance : une
première en France.
DEPUIS 20 ANS, LUMELEC EST
TOUJOURS RESTE « BRANCHE »
Créé à Mazerolles dans le sillage de la Centrale
de Civaux, Lumelec souffle cette année ses 20
bougies. Le parcours n’a pas toujours été facile
pour cette entreprise spécialisée à l’origine
dans la métallerie et qui, depuis 2001, s’est
réorientée vers l’installation et la maintenance
électrique. En 2013, Lumelec a décroché le
plus gros marché de son histoire : l’installation
électrique des 134 cottages du Center Parcs.
De quoi fournir du travail pour sept salariés
pendant un an, soit jusqu’à mars 2015.
Cela n’empêche pas l’entreprise de chercher
des relais de croissance, notamment pour
compenser la faiblesse des marchés publics.
Lumelec se diversifie par exemple dans la voiture électrique et surtout dans la télésurveillance, un marché en développement chez les
commerçants et les particuliers. La croissance
externe est une autre piste : le récent rachat
de Fradon, une entreprise deux-sévrienne spécialisée dans l’électricité industrielle, lui permet
effectivement de gagner en compétences et
en productivité avec un seul bureau d’études.
Lumelec emploie aujourd’hui 33 salariés pour
un chiffre d’affaires de 4 ME.
Sources : Les Echos, Charente Libre, Sud-Ouest,
Nouvelle République, Actuflux, Communiqués de
presse
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RCS La Rochelle 397 764 358
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A Chauray, l’entreprise emploie 660 salariés
en CDI et des intérimaires pour un chiffre d’affaires de 155 millions d’E. Elle devrait approcher les 20% de croissance en 2014.
Parallèlement, la maison-mère Zodiac Aerospace, également présente en Charente (Cognac, Ars, Merpins) fait face à une crise de
croissance, affichant deux mois de retard dans
ses livraisons de sièges d’avions. Une crise de
croissance que beaucoup d’entreprises voudraient connaître !
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EDITION MASTER
Directrice de Publication : Nathalie Vauchez
Directeur de la Rédaction : Didier Reuter
Rédaction : Didier Reuter - Yves Guérin
Laurent Kaczmarek - Nathalie Vauchez
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Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88
Fax 05 46 00 09 55
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Sortie JdP N° 122 : décembre 2014
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Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 26.000 ex.
Crédit photos : Fotolia - DR
JdP et Journal des Professionnels sont des marques
déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées
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l’indication éventuelle des sources.
Prochaine parution JdP 12 février 2015 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 5 février 2015 - Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88
N° 122 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
 SWOT &
TABLEAU DE BORD
 SWOT :
LA CLE DE VOUTE D’UNE
STRATEGIE MARKETING
LE SWOT, WHAT IS IT ?
La matrice SWOT (Strengths-WeaknessesOpportunities-Threats) ou AFOM (AtoutsFaiblesses-Opportunités-Menaces) est un
outil d’analyse qui croise l’étude des forces
et des faiblesses d’une entreprise avec celle
des opportunités et des menaces de son
environnement. Par la confrontation de ces
quatre volets, classiquement représentés
sous forme de tableau à quatre entrées,
on peut établir un diagnostic prospectif qui
peut/doit déboucher successivement sur
des décisions stratégiques, un plan d’action
marketing et la fixation d’objectifs pertinents.
• Les Atouts sont les aspects positifs internes de l’entreprise qu’elle est en mesure
de contrôler et sur lesquels elle peut préparer le futur. Exemples : bon niveau d’expertise, R&D performant, produits novateurs,
salariés formés, procédures fiables, certifications et normes environnementales,
bonne notoriété, clients et circuit de distribution fidèles…
• Les Faiblesses sont les aspects négatifs internes, constatés ou percus, qui dépendent de l’entreprise et pour lesquels
de larges marges d’amélioration existent.
Exemples : manque de capacité de production, faibles compétences techniques, R&D
atone, ressources financières insuffisantes,
clientèle non diversifiée, productivité non
efficiente, produits indifférenciés par rapport à la concurrence, réputation écornée…
Conseil : L’étude de ces forces et faiblesses
nécessite de la lucidité et doit dépasser le
seul jugement subjectif. Il ne faut pas avoir
peur d’aller chercher de vraies pistes d’investigation : audit auprès des clients, des
salariés, des fournisseurs, des sous-traitants, du banquier, des réseaux sociaux,
comparaison avec les pratiques des concurrents, …
• Les opportunités sont les orientations
positives du monde extérieur dont l’entreprise peut éventuellement tirer parti. Elles
se développent hors du champ d’influence
de l’entreprise. Exemples : ouverture de
marchés émergents, suppression de barrières commerciales, nouvelles tendances,
innovation technologique, nouvelles aides
à l’export, concurrent inefficace ou en difficulté, démographie ou pyramide des âges
favorable…
• Les menaces sont les tendances, les obstacles ou les facteurs qui risquent de freiner
et d’inhiber la croissance de l’entreprise,
ou même de mettre en danger sa pérennité. Exemples : concurrence exacerbée
et guerre des prix, nouvelle taxation sur
les produits ou services, concurrent ayant
un produit innovant ou ayant un meilleur
accès aux circuits de distribution, nouvelle
contrainte environnementale, pouvoir
d’achat en baisse, entrave aux échanges
commerciaux…
Conseil : Au-delà de la veille locale, régionale et internationale de son secteur d’activités, l’étude des opportunités et menaces
nécessite un minimum d’intuition et de
vision affutée sur tous les champs de la
société.
LE SWOT, WHy ?
Une bonne maîtrise de la matrice SWOT
permet de définir une stratégie de développement efficiente en termes de positionnement, de moyens humains, techniques
ou organisationnels à mettre en œuvre,
de choix d’investissements, d’innovation,
de modulation de la gamme, de mode de
distribution, d’objectifs qualitatifs… et bien
sûr d’objectifs en volume de ventes.
Check-lists pour réussir son SWOT
• L e champ de l’analyse est-il clairement
défini en amont ?
• L es participants au SWOT constituent-ils
un ensemble représentatif des différents
avis possibles sur le sujet ?
• L es sources d’informations sont-elles
fiables et suffisamment croisées?
• S ont-elles exhaustives et non influencées
par une personne (ou un groupe) d’influence ?
• La synthèse est-elle fidèle, de bonne facture et hiérarchisée ?
• Le rapport détaille-t-il la méthode mise en
œuvre et ses limites ?
• La lecture du SWOT est-elle aisée ?
• Le décryptage et les commentaires qui
l’accompagnent lors de sa présentation
sont-ils pertinents ?
• L’analyse permet-elle de répondre de manière efficiente aux questions de départ ?
LES AVANTAGES ET LES LIMITES DE
SWOT
Même bien structurée, l’analyse SWOT reste
un outil réducteur et simplificateur, comme
tous les outils aboutissant à une matrice.
Pourtant, elle participe grandement à la clarification des idées et à l’appropriation des
axes stratégiques à mettre en oeuvre.
Les 4 grands axes stratégies possibles
Une fois la matrice SWOT analysée, quatre
grandes stratégies peuvent être privilégiées, selon Mathieu Brogniart, spécialiste
de l’analyse stratégique des entreprises :
• L’offensive de l’expansion consiste à
utiliser les atouts en interne pour profiter
au maximum des opportunités de l’environnement. Exemples : investir en R&D ou
dans un nouveau réseau de distribution,
créer des alliances porteuses de nouveaux
marchés, lever des fonds pour surfer sur les
opportunités.
• La défensive de l’expansion se
concentre sur l’amélioration et le développement des points faibles de l’entreprise
pour saisir les opportunités détectées.
Exemples : développer sa notoriété à l’international pour se positionner sur de nouveaux marchés émergents, redéployer la
force commerciale sur des zones plus rentables, obtenir les certifications nécessaires
pour accéder aux marchés publics…
• La défense qui s’efforce d’utiliser au
mieux les forces et les atouts de l’entreprise
pour se protéger des menaces de l’environnement. Exemple : renforcer son positionnement haut de gamme pour occuper un
marché différencié à haute valeur ajoutée,
loin de la guerre des prix, ou, au contraire,
gagner en productivité pour proposer des
prix qui « casseront » la concurrence, verrouiller la fidélisation de la clientèle de l’entreprise .
• Le repositionnement ou la diversification qui consiste à diminuer les faiblesses
pour réduire la vulnérabilité de l’entreprise
face aux menaces extérieures. Exemples
: diversifier la gamme de produits et services…pour élargir la clientèle, gagner en
productivité, se concentrer sur les produits rentables, relooker ses produits pour
gagner en notoriété et augmenter les prix,
chasser le « gaspi », mobiliser les troupes…
Les 10 questions à se poser pour faire
une synthèse efficace du SWOT ?
Pour tirer parti de la matrice SWOT de façon efficiente, il convient de répondre au
moins à ces cinq interrogations :
• Comment optimiser mes forces et mes
ressources ?
• Comment minimiser mes faiblesses ?
• Comment utiliser mes forces pour tirer
parti des opportunités ?
• Comment utiliser mes forces pour réduire
les menaces ?
• En quoi les opportunités permettent de
compenser les menaces ?
Dossier
23
c o m m er c i a l
SWOT ENCORE… POUR ETABLIR SON
PLAN D’ACTION COMMERCIAL
L’analyse SWOT, très utile en stratégie
d’entreprise, l’est tout autant pour le plan
d’action commercial. La question devient :
« Comment traduire l’analyse SWOT
en actions sur le terrain et en objectifs
commerciaux ? ».
Qu’est-ce qu’un plan d’action commercial ?
Par principe, un PAC englobe toutes les
actions à mettre en oeuvre pour atteindre
les objectifs commerciaux d’une entreprise : priorités, moyens techniques et RH,
méthodes de vente, actions de promotion, objectifs chiffrés… Il existe plusieurs
façons de le décliner : certaines entreprises présentent un plan d’action global,
d’autres le font par structure de produits,
par secteur géographique ou par segment
de clientèle …. L’essentiel est que ce plan
d’action soit au service de la stratégie globale de l’entreprise, mobilisatrice et lisible
par tous.
Le SWOT au service du plan d’action
commerciale
La « méthode au 4 entrées » est parfaitement transposable pour l’élaboration du
plan d’action commerciale :
• Les opportunités : concurrent déstabilisé, zone en émergence, marché en forte
croissance, adoption de lois favorables….
• Les menaces: nouveaux concurrents,
marché en déclin, nouveaux produits
de substitution, contraintes législatives,
zones géographiques à risque…
• Les forces: qualité reconnue des produits, procédé de fabrication fiable, domination par les coûts, position de leader,
procédures qualité, force de vente motivée, qualité de la relation client…
• Les faiblesses: prix supérieur à la
concurrence, faible taux de fidélisation,
mauvaise implantation, faible catalogue
de produits et services…
Et la problématique devient la même
que pour le SWOT stratégique, avec une
dimension plus opérationnelle :
• Comment optimiser nos réseaux de
distribution ?
• Comment optimiser notre efficacité
commerciale en termes de fidélisation et
de prospection de nouveaux clients ?
• Comment augmenter notre chiffre
d’affaires ?
• Comment faire pour avoir une force de
vente plus productive ?
• Quelles actions de soutien, de promotion
et d’accompagnement faut-il mettre en
œuvre ?
SWOT TOUJOURS… POUR DETERMINER LES OBJECTIFS COMMERCIAUX
La matrice SWOT peut aussi servir de clé
de voute et de soutien pédagogique pour
justifier et préciser les objectifs de vente
auprès de la force commerciale.
Rappelons à ce propos que, pour être
partagés par tous, les objectifs de vente
doivent être :
• attribués avec le plus de justesse
possible entre les commerciaux.
• mesurables avec des indicateurs de
performances fiables,
• expliqués et discutés,
• suffisamment ambitieux pour motiver,
• réalisables pour ne pas décourager,
• assortis de moyens,
• entretenus en permanence par de la
reconnaissance des résultats acquis,
LE TABLEAU DE BORD DE GESTION :
UN GPS INDISPENSABLE PAR TEMPS
MAUSSADE
Tous les décideurs le savent, les prévisions
ne correspondent jamais à la réalité : le
décollage des ventes est plus lent que prévu
et les charges d’exploitation s’accumulent
plus vite ou, au contraire, de nouveaux
marchés se sont concrétisés et les marges
sont plus importantes. L’utilisation de
tableaux de bord est alors essentielle pour
piloter, anticiper et procéder à des actions
de correction rapides, voire urgentes, à la
hausse comme à la baisse.
Les principaux tableaux de bord.
Tous les tableaux de bord s’appuient
sur des indicateurs de synthèse qui
permettent d’évaluer les performances
de l’entreprise en comparaison avec ses
objectifs stratégique à long terme et ses
objectifs opérationnels à court terme. Le
premier travail consiste donc à trouver
les indicateurs adaptés à son secteur
d’activités, mais aussi à son destinataire
final : dirigeant, chef de secteur, de
service, d’équipe. On distingue au moins
5 catégories d’indicateurs :
• des indicateurs économiques qui mesurent les résultats et les coûts purement
financiers.
• des indicateurs physiques qui évaluent
la qualité des produits, le traitement des
commandes, les délais, la logistique…
• des indicateurs humains qui évaluent la
performance des salariés,
• des indicateurs de suivi de projets qui
mesurent l’avancée d’un projet.
• des indicateurs commerciaux qui mesurent le niveau des ventes.
La difficulté est d’élaborer des tableaux de
bord suffisamment complets sans qu’ils
soient des usines à gaz. Seules l’efficacité et la lisibilité doivent compter… et
l’emploi de graphes fait parti des solutions
indéniables.
L’analyse des écarts…
La photographie d’une situation à un
instant T est une chose, l’interpréter en
est une autre. En effet, une fois les écarts
mis en évidence, il faut procéder à un
diagnostic de ceux-ci :
Les objectifs sont-ils trop élevés ?
Est-ce dû à la conjoncture, à l’arrivée d’un
nouveau concurrent, à un manque de
notoriété ou de moyens marketing, à un
manque de motivation ou de formation
des commerciaux ?
L’augmentation des tarifs de certains
prestataires ont-ils plombés nos comptes ?
La pression des prix exercée par la clientèle
a t’elle fait fondre nos marges ?
En quoi mon SWOT s’est trompé ?
Conseil : Pour choisir les tableaux de bord
les plus adaptés, les experts comptables
ou les Centres de gestion agréée restent
les interlocuteurs les plus pertinents.
Sources : succès-marketing.com, ec.europa.eu,
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