DOSSIER DE PRESSE CI-DESSUS EN COUVERTURE Gaston Chaissac, Sans titre, vers 1939-1940. Encre bleue et crayon graphite sur papier velin ; 32 x 25,2 cm. LaM, Villeneuve d’Ascq. Photo : M. Anssens. © Adagp Paris, 2014. Jean-Michel Basquiat, Sans titre (détail), 1985. Mine de plomb, pastel gras à la cire et pastel gras à l’huile sur papier vélin blanc ; 75,2 x 106,2 cm. Frac Picardie. Photo : A. Morin. © The estate of Jean-Michel Basquiat / Adagp Paris, 2014. EXPOSITION Du 3 octobre 2014 au 11 janvier 2015 Voyage de presse : le jeudi 2 octobre 2014 matin Vernissage de l’exposition : le jeudi 2 octobre à 19 h Contacts presse Presse nationale et internationale Claudine Colin Communication Louise Volet +33 (0)1 42 72 60 01 [email protected] Presse régionale Véronique Petitjean [email protected] L’Autre de l’art 3 Florentine Bigeast + 33 (0)3 20 19 68 80 [email protected] Sommaire 5 Communiqué de presse de l’exposition 6 Communiqué de presse du Ministère de la culture 7 Parcours détaillé de l’exposition 13 Liste des artistes 14Dans le prolongement de l’exposition : - Théma art brut L’Invention du lieu - Théma bibliothèque Graphzines 18Catalogue 19 Autour de l’exposition 20 Visuels disponibles pour la presse 25 Les partenaires 26 Infos pratiques 28 Le LaM 32 Le LaM en chiffres et en dates 33Équipe LaM 4 Communiqué de presse de l’exposition L’Autre de l’art propose une relecture transversale de l’art du XXe siècle : l’Occident à la recherche d’une origine de l’art, qui ne lui serait accessible qu’à travers l’Autre, compris dans des acceptions très diverses au fil du siècle. Par une approche transdisciplinaire mêlant art, littérature, ethnologie et cinéma, elle invite à une nouvelle lecture de l’histoire de la création en montrant comment certaines œuvres, réalisées en dehors de contextes habituels (la rue, les hôpitaux, les prisons…), ou par des autodidactes ou des enfants, ont bouleversé les pratiques artistiques et fait émerger, dès le milieu du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, différentes figures d’un « autre » de l’art. Elle poursuit la vision fondatrice du musée en abordant à la fois l’art moderne, l’art contemporain et l’art brut. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la découverte de peintures pariétales et d’objets gravés apportent la preuve de l’existence d’un art préhistorique, antédiluvien, bouleversant la chronologie de l’histoire de l’art et créant un climat propice à un discours sur l’origine de l’art. Dans le même temps, des documents issus de l’asile sont rassemblés et des formes d’expression comme le gribouillage, le griffonnage sont remarquées. Ces découvertes se doublent d’un nouveau regard posé sur l’enfance et sur les créations enfantines. Cette nouvelle enfance de l’art et l’innocence qu’on lui prête se trouble avec la naissance de la criminologie et le regroupement de collections d’œuvres de prisonniers. Dans cette fin du siècle de la science et de l’industrie qui est aussi celui de l’essor puis de la vulgarisation de la théorie de l’évolution, s’organisent de grands récits au sujet de la création artistique et, au-delà, sur l’origine de l’art : une écriture de l’histoire de l’art et de la création dans laquelle l’Occident tient lieu de sommet. Dans le même temps et dans le cadre de la colonisation et de ses entours, un « autre » de la création se dessine qui exprime une primitivité d’aspect multiple. Dans l’histoire contemporaine de l’art, le terme primitivisme renvoie au mouvement de célébration, par de nombreux artistes des avantgardes du XXe siècle, de valeurs et de formes considérées comme originelles et régénératives. On situe vers 1900 le début de l’attrait des artistes occidentaux pour des œuvres venues d’Afrique ou du Pacifique. Cette histoire ayant été largement étudiée et présentée, l’exposition ne propose que de rapides évocations de l’importance des arts extra occidentaux, pour privilégier les formes d’expression artistique occidentales que l’on a pu qualifier d’involontaires, souvent anonymes et qui restent pour beaucoup presque inconnues. Le développement de la photographie et du cinéma, l’essor des sciences humaines comme l’ethnographie, mais aussi le développement des sciences de l’intériorité : psychologie, psychanalyse et phéno ménologie vont aussi progressivement contribuer à changer la donne en mettant en doute la notion de culture. Suite à la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, comprise dans une dimension ouverte et ramifiée, tend au dépassement de la notion d’un autre primitif pour redéfinir ses marges. En définissant l’art brut en 1945, en collectant des œuvres de personnes isolées, sans formation artistique, d’autodidactes, de médiums, Jean Dubuffet rend « honneur aux valeurs sauvages » européennes. Les membres du groupe CoBRA cherchent leur inspiration dans les sources premières de la création tout particulièrement les dessins d’enfants. Tout au long du XXe siècle, les artistes vont renouveler leurs propres formes d’expression en posant leur attention sur ces créations : le regard est à l’œuvre. Environ 400 œuvres (dessins, peintures, sculptures, films, écrits, documents) seront réunies selon un parcours thématique constitué en cinq parties parcourant un vaste champ chronologique : du milieu du XIXe siècle jusqu’aux années 1970. 1 Anonymes : l’asile, les vies muettes 2 La Rue : graffiti, slogan, bannière 3 Enfance : zéro plus zéro égale la tête à Toto 4 Le Geste : involontaire et intentionnel 5 L’Origine : préhistoire, pierres figures et poésie naturelle Deux expositions Théma : -Théma art brut : L’Invention du lieu. Résistances et création en Gévaudan -Théma bibliothèque : Graphzines ainsi qu’une riche programmation culturelle, sont proposées en prolongement de L’Autre de l’art. Commissariat Savine Faupin, conservatrice en chef en charge de l’art brut au LaM, assistée de Lucie Garçon, chargée de mission L’Exposition L’Autre de l’art bénéficie du mécénat de L’Autre de l’art 5 Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des patrimoines / Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État. Communiqué de presse du MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Le label « Expositions d’intérêt national » a été créé par le ministère de la Culture et de la Communication pour mettre en valeur et soutenir des expositions remarquables organisées par les musées de France hors Paris. Il récompense un discours muséal innovant, une approche thématique inédite, une scénographie et un dispositif de médiation culturelle qui en livre les clés de lecture aux publics les plus divers. Ces « Expositions d’intérêt national » s’inscrivent dans le cadre de la politique de diffusion et d’élargissement des publics menée par le ministère de la Culture et de la Communication. Elles mettent en lumière des thématiques qui reflètent la richesse et la diversité des collections des 1 220 musées de France, et participent également à sa politique d’action territoriale et à une meilleure répartition de l’aide de l’État entre les collectivités porteuses de projets. Des subventions exceptionnelles sont attribuées aux projets sélectionnés par la direction générale des patrimoines, service des musées de France. Les expositions retenues en 2014 sont les suivantes : Auvergne Tumulte gaulois. Représentations et réalités, ClermontFerrand, musée Bargoin, du 20 juin au 23 novembre 2014. Bretagne / Basse-Normandie Terre Neuve / Terre Neuvas, exposition interrégionale présentée et adaptée dans quatre musées de France. -L ’Aventure de la pêche morutière, Rennes, musée de Bretagne, jusqu’au 19 avril 2014 et Saint-Malo, musée d’histoire, du 28 juin au 9 novembre 2014. - Le Temps de l’absence, Saint-Brieuc, musée d’art et d’histoire, jusqu’au 19 avril 2014 et Granville, musée du Vieux Granville, du 28 juin au 9 novembre 2014. Les Iapodes, peuple méconnu. Collections du musée archéologique de Zagreb, Lattes, musée de Lattara, du 15 mars au 8 septembre 2014. François-André Vincent, un artiste entre Fragonard et David, Montpellier, musée Fabre, du 8 février au 11 mai 2014. Midi-Pyrénées Benjamin Constant. Merveilles et mirages de l’orientalisme, Toulouse, musée des Augustins, du 4 octobre 2014 au 4 janvier 2015. Outre noir(s) dans les collections européennes : musées et fondations, Rodez, musée Soulages, du 31 mai au 8 octobre 2014. Nord-Pas de Calais L’Autre de l’art, Villeneuve d’Ascq, LaM – Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, du 3 octobre au 11 janvier 2015. Dewasne, la couleur construite. De l’Antisculpture à l’architecture, Le Cateau-Cambrésis, musée Matisse, du 22 mars au 9 juin 2014. Dewasne : vers une peinture plane, 1939–1989, Cambrai, musée des beaux-arts, du 28 juin au 28 septembre 2014. Sésostris III, pharaon de légende, Lille, palais des beaux-arts, du 9 octobre 2014 au 25 janvier 2015. Pays de la Loire Samouraïs, 1 000 ans de l’histoire du Japon, Nantes, château des Ducs, du 28 juin au 9 novembre 2014. Reconstruire le réel. Fernand Léger, Nantes, musée des beaux-arts, du 20 juin au 22 septembre 2014. Poitou-Charentes Champagne-Ardenne Vivre avec les dieux. Autour du sanctuaire gallo-romain du Gué de Sciaux, Chauvigny, musée municipal, du 17 novembre 2014 au 20 décembre 2015. Chagall, de la palette au métier, Troyes, musée d’art moderne, du 6 septembre 2014 au 11 janvier 2015. Rhône-Alpes 1910 – 1925, jours de guerre et de paix. L’Art franco-allemand entre fronts et coulisses, Reims, musée des beaux-arts, du 14 septembre 2014 à janvier 2015. Corse La Peinture en Lombardie au XVIIe siècle. Le Culte du morbide et l’idéal de beauté, Ajaccio, musée Fesch, du 26 juin au 29 septembre 2014. Haute-Normandie Cathédrales, 1789-1914. Un mythe moderne, Rouen, musée des beaux-arts, du 12 avril au 31 août 2014. Nicolas de Staël. Lumières du nord, lumières du sud, Le Havre, musée Malraux, du 7 juin au 9 novembre 2014. LaM Languedoc-Roussillon 6 Émile Guimet en héritage, Lyon, musée des Confluences, de décembre 2014 à fin juillet 2015. L’invention du passé. Gothique mon amour…, 1802-1830, Brou, monastère royal, du 19 avril au 21 septembre 2014. L’invention du passé. Histoires de cœur et d’épée en Europe, 1802-1850, Lyon, musée des beaux-arts, du 19 avril au 21 juillet 2014. PARCOURS de l’exposition PLAN DE L’EXPOSITION L’exposition L’Autre de l’art s’organise en un parcours thématique constitué de cinq parties qui couvrent un vaste champ chronologique. 1. 2. 4. Anonymes : l’asile, les vies muettes La Rue : graffiti, slogan, bannière Le Geste : involontaire et intentionnel Accueil Sortie Entrée Espace documentaire Atelier pédagogique 3. Enfance : zéro plus zéro égale la tête à Toto L’Autre de l’art 7 5. L’Origine : préhistoire, pierres figures et poésie naturelle 1. Anonymes : l’asile, les vies muettes Au cours du XIXe siècle, s’affirme un intérêt de plus en plus marqué pour des productions (dessins, écrits) de malades internés dans des asiles. Peu à peu, ces productions ne vont plus être vues uniquement comme des supports permettant une étude de la maladie, mais seront conservées pour leur qualité artistique. À l’initiative de plusieurs médecins, des collections, parfois ouvertes au public, se constituent dans des hôpitaux et des publications spécialisées ou de vulgarisation permettent de faire connaître ces œuvres. Toutefois, sous couvert de secret médical, elles sont présentées comme anonymes. Si aujourd’hui il est parfois possible de retrouver les noms des auteurs de ces œuvres, de lever le voile de l’anonymat, elles continuent à rester dans l’ombre. Exceptionnellement, certains, comme Émile Josome Hodinos, atteignent une relative notoriété. Cette partie présente plusieurs collections constituées par des médecins, plus particulièrement celle du docteur William Browne réunie dès 1839 à la Crichton Institution à Dumfries (Écosse) suite aux activités artistiques proposées aux patients, celles du docteur Maxime Dubuisson ou du docteur Benjamin Pailhas, toujours conservée à la Fondation du Bon Sauveur d’Albi. Les œuvres dites de « Philadelphia Wireman », découvertes à la fin des années 1970 à Philadelphie, ou de l’Anonyme à la torture, trouvées à Paris en 2002, posent la question du statut en tant qu’œuvres d’art et de l’anonyme aujourd’hui . Anonyme (aux visages), Sans titre, n. d. Collection Lucien Bonnafé en dépôt au LaM. Photo : C. Dubart. © D.R. LaM 8 2. La Rue : graffiti, slogan, bannière À la fin des années 1920, Brassaï commence à photographier dans les rues les graffitis tracés sur les murs par des mains anonymes. Dans l’article « Du mur des cavernes au mur de l’usine », accompagnant la première publication de ses photos dans les numéros 3-4 de la revue Minotaure parus en décembre 1933, il évoque une troublante proximité entre ces signes et ceux trouvés dans les grottes préhistoriques : « La même angoisse qui a labouré d’un monde chaotique de gravures les parois des cavernes trace aujourd’hui des dessins autour du mot « Défense », le premier que l’enfant déchiffre sur les murs. » On trouve chez Brassaï la même poétique de l’outil rudimentaire que Jean Dubuffet développera, la même quête d’une enfance de l’art, d’un art de l’origine. Les graffitis, inclus dans les premières collectes menées par Dubuffet de ce qu’il nomme, en 1945, l’art brut, se retrouvent aussi dans ses propres œuvres de ces mêmes années. Jean-Michel Basquiat, Sans titre, 1985. Mine de plomb, pastel gras à la cire et pastel gras à l’huile sur papier vélin blanc ; 75,2 x 106,2 cm. Frac Picardie. Photo : A. Morin. © The estate of Jean-Michel Basquiat / Adagp Paris, 2014. L’Autre de l’art 9 Tout au long du siècle, les allers-retours ne cesseront plus entre la curiosité, quasi ethnographique, pour ces expressions anonymes et leur déplacement dans une pratique artistique. En grattant directement la pellicule, le cinéaste d’animation Norman McLaren révèle, dans plusieurs de ses films, des images fragiles comme celles des graffitis. Sol LeWitt procède, en 1973, à une sorte d’inventaire photographique des traces sur les murs de New York. Quelques années après, Jean-Michel Basquiat graffitera sur ces mêmes murs, sous le pseudonyme de SAMO, avant de faire glisser la trace sur le papier ou la toile. Ce glissement, Carlo Zinelli l’a vécu lui aussi mais entre les murs de l’asile de Vérone où il est hospitalisé à partir de 1947 ; après avoir entaillé les murs dans un premier geste d’expression, il attendra dix années avant de tracer, sur des feuilles de papier, des mots et des images qui sont des bribes de narration de sa propre vie. C’est aussi la vie de Melina Riccio que l’on trouve écrite sur ses vêtements, sur les murs des villes, sur des papiers qu’elle distribue aux passants, afin de transmettre ses engagements et sa volonté de transformer le monde. 3. Enfance : zéro plus zéro égale la tête à Toto En 1907, Marcel Réja, nom de plume du psychiatre Paul Meunier, publie L’Art chez les fous, étude illustrée destinée à un large public pour faire reconnaître une valeur esthétique aux productions des aliénés. Afin de révéler les mécanismes de l’acte créatif, il met en relation l’art des fous avec l’art des « sauvages » et l’art des enfants, à l’expression spontanée. Ce rapprochement se trouve aussi chez le philosophe Georges-Henri Luquet qui publie, en 1913, Les Dessins d’un enfant, étudiant les dessins réalisés par sa fille entre l’âge de trois et dix ans. Georges Rouma, en 1912, dans Le Langage graphique chez l’enfant donne au dessin d’enfant une fonction de langage, initiant le développement de nombreuses recherches dans ce domaine. Tout au long du XXe siècle, l’art des enfants intéresse les artistes : dès 1912, dans l’Almanach du Blaue Reiter, des dessins d’enfants sont reproduits ; Paul Klee, Pablo Picasso, Joan Miró ou les artistes de CoBrA les regardent et Jean Dubuffet les collectionne, envisageant même de les introduire dans l’art brut. Ce qui apparaissait comme marqueur de l’évolution au début du siècle tend à devenir le signe de la rébellion contre les conventions, voire d’une altérité radicale. Gaston Chaissac, dont les œuvres ont une proximité avec l’expression graphique enfantine, faisait dessiner les enfants de l’école de son village, dirigée par son épouse Camille, adepte de la pédagogie Freinet. Dans les années 1970, l’architecte Riccardo Dalisi propose quant à lui aux enfants d’un quartier populaire de Naples de réinterpréter librement, à partir de maquettes en bois, l’espace et les objets. Ce dialogue entre adultes et enfants est exploré aussi par Dennis Oppenheim qui réalise, au début des années 1970, des performances interrogeant les notions de temps et de transmission avec ses enfants. Joan Miró, Tête, vers 1937. Aquarelle, peinture à l’eau et fusain sur papier collé sur carton ; 63,9 x 49,1 cm. Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle / Centre Georges Pompidou, Paris, en dépôt au LaM. Photo : P. Bernard. © Successió Miró / Adagp Paris, 2014. LaM 10 4. Le Geste : involontaire et intentionnel Dans les tracés informels des dessins automatiques – que ce soient ceux relevant du griffonnage ou des pratiques spirites comme les premiers dessins réalisés par Augustin Lesage, en 1912, ou ceux de Madge Gill –, l’énergie et le rythme peuvent apparaître comme points d’origine de l’œuvre. Une forme est en train de se créer, non encore inscrite dans l’ordre du langage, qui serait dynamique et source de sa propre mise en forme, renaissant indéfiniment sur elle-même : c’est la gestaltung, chère à Paul Klee, comme outil de mesure de l’inscription d’une réalité intérieure. Les rapports entre abstraction et inscription corporelle sont interrogés dans ce que Michel Tapié nomme l’art informel dans Un Art autre, en 1952, mais aussi dans l’action painting de Jackson Pollock filmé par Hans Namuth. Dans le même temps, le groupe Gutaï au Japon inscrit l’énergie du corps au centre de ses pratiques, liant expression gestuelle, spiritualité et performance. Cette recherche d’une expression créatrice première est expérimentée aussi par Henri Michaux dans ses expériences radicales, sous drogues, pour atteindre un état de conscience modifié, ce dont essaie de témoigner le film d’Éric Duvivier, Images du monde visionnaire, en 1969. Une altérité radicale où l’autre de l’art n’est autre que nous-même se fait jour. Mary Barnes, dans le contexte de l’anti-psychiatrie anglaise, expérimente quant à elle un cheminement à travers la folie, expérimentant les stades primitifs de sa vie, renaissant à elle-même par la création artistique. Le poète et peintre Camille Bryen, dans sa quête de forme et de poésie naturelle, nous emmène vers un art des origines. Madge Gill, Sans titre, n. d. Encre sur cartoline ; 22,9 x 17,6 cm. Collection Philippe Eternod et Jean-David Mermod en dépôt au LaM. Photo : M. Bourguet. © D.R. L’Autre de l’art 11 5. L’Origine : préhistoire, pierres figures et poésie naturelle Au cours de la première moitié du XIXe siècle, Jacques Boucher de Perthes, fondateur de la science préhistorique, prouve l’existence d’un homme antédiluvien contemporain des grands mammifères en découvrant des silex taillés dans des couches de terre datant du Pléistocène (entre 2,5 millions d’années et 10 000 ans avant J.-C.). Lors de fouilles archéologiques, la découverte, dans les années 1860, d’objets gravés et de peintures pariétales dans le sud de la France, apporte une preuve décisive de l’existence d’un art préhistorique, ce qui bouleverse l’histoire de l’art. Presque cent ans plus tard, en 1955, Georges Bataille donnera à son livre La Peinture préhistorique le sous-titre Lascaux ou la naissance de l’art trouvant « une secrète parenté de l’art de Lascaux et de l’art des époques les plus mouvantes, les plus profondément créatrices. » Camille Bryen et Alain Gheerbrant, dans leur Anthologie de la poésie naturelle, parue en 1949, affirment que « la poésie est faite par tous » et « par TOUT », et qu’elle se trouve dans les rues, les affiches, les pierres, dans l’involontaire ou l’intentionnel. L’art pourrait donc aussi se trouver dans les formes naturelles, celles des « pierres figures » collectées par Boucher de Perthes, ou celles des cailloux ramassés dans le cours de l’Adige par le poète Luigi Lineri. Il les classe en fonction de typologies humaines, animales, crée des sortes d’autels, trouvant autant de poésie dans l’apparence de ces pierres que dans ses écrits. À partir de branches d’arbre, de l’assemblage de coquillages, de moellons de pierre, Theo Wiesen, Marie Espalieu, Pascal-Désir Maisonneuve ou Adrien Martias font surgir des figures étranges ou des animaux mythiques. Confrontés aux visages énigmatiques des sculptures anonymes des Barbus Müller, ils renouvellent la question d’un art de l’origine. Dans son court-métrage Les Mains négatives, réalisé en 1979, Marguerite Duras filme un lent travelling dans Paris et le relie à l’évocation des traces laissées dans les grottes, appel d’amour d’un corps issu d’un temps immémorial. La nuit des temps se superpose poétiquement à la levée du jour sur la ville. Vénus de Laussel dite « Vénus à la corne », env. – 25 000 ans BP. Calcaire et ocre. Ville de Bordeaux - Musée d’Aquitaine. Photo : L. Gauthier. © D.R. LaM 12 Liste des artistes présentés A Anonyme, dit À la torture Anonyme, dit Au billet Anonyme, dit Au cavalier Anonyme, dit Aux parapluies Anonyme, dit Aux visages Anonyme, dit Femme de profil Anonyme, dit Le livre des menus Anonyme, dit Les Barbus-Müller Anonyme, dit Les objets d’aliénés Anonyme, dit Philadelphia Wireman Anonyme, dit Poupées du docteur Ferdière Anonyme de la collection SFPE Anonymes de la Collection Pailhas Anonyme, dit Fernand Y Karel Appel Joseph Askew B F Yona Friedman G Eugène Gabritschevsky Robert Garcet Alain Gheerbrant Madge Gill Jules Godi Camille Goemans Guillevic Jean-Rustique Guillet C L Len Lye Augustin Lesage Sol LeWitt Luigi Lineri Emile Lombard Raphaël Lonné Loubressanes M Norman McLaren Pascal Désir Maisonneuve Flora Manson Adrien Martias Georges Mathieu Henri Matisse Henri Michaux Joan Miró 13 S J K D R Melina Riccio Jane Ruffié John Fenn Russel Atsuko Tanaka Yves Tanguy Louise Tournay Tristan Tzara Wilhelm von Kaulbach Paul Klee Riccardo Dalisi Fernand Deligny Fernand Desmoulin Robert Doisneau Jules Doudin Jean Dubuffet Gaston Dufour Marguerite Duras Eric Duvivier P Pablo Picasso Jacques Prévert Clovis Prévost H Egill Jacobsen Alfred Jarry Charles Jaurès Asger Jorn Jean Caillol Henri Cartier-Bresson Cathcart David Yvonne Cazier Gaston Chaissac Raymond Chantecler René Char Léonide Chrol Geneviève Clément Constant O Dennis Oppenheim Scottie Wilson Kazuo Shiraga Simone (des Flandres) Louis Soutter Henry Heerup Emile Josome Hodinos William Hogarth Georgine Hu Enrico Baj Mary Barnes William Bartholomew Jean-Michel Basquiat William James Blacklock Thérèse Bonnelalbay Jacques Boucher de Perthes Brassaï André Breton Camille Bryen L’Autre de l’art E Paul Éluard T U Raoul Ubac W Theo Wageman, dit Theo Theo Wiesen Robert Wynell Mayow Y Jiro Yoshihara Z Carlo Zinelli Dans le prolongement de L’Autre de l’art Exposition Théma art brut Du 3 octobre 2014 au 11 janvier 2015 L’Invention du lieu. Résistances et création en Gévaudan L’Invention du lieu. Résistances et création en Gévaudan s’inscrit dans la lignée des expositions Théma art brut organisées au LaM, telles Amicalement brut, collection Eternod & Mermod (2011), Collectionneur de Mondes, collection de Korine et Max E. Ammann (2012) ou bien encore Corps subtils, une traversée des collections d’art brut et d’art indien de Philippe Mons (2013). L’Invention du lieu quitte le seul domaine de la collection pour se tourner vers un lieu et un contexte historique de création : l’hôpital de Saint-Alban en Lozère, devenu hôpital François Tosquelles, du nom de l’un des protagonistes principaux de ce que l’on nomma la « matrice saint-albanaise », et où Jean Dubuffet se rendit dès 1945. L’exposition se déploie selon deux axes principaux : le premier évoque une histoire des idées qui trouve sa source dans la résistance au totalitarisme et le second regroupe un ensemble d’œuvres et d’écrits, certains classés dans l’art brut, d’autres dans le surréalisme, et qui ont partie liée avec ce lieu et ses constellations comme la Clinique de La Borde ou l’hôpital de Lommelet. L’exposition couvre la période de 1914 à 2014, avec un focus sur la période 1939-1950. L’hôpital de Saint-Alban a été un lieu de résistance active à l’occupant, protégeant et cachant de nombreux résistants et Juifs, mais aussi un espace d’élaboration et de diffusion de la résistance intellectuelle, de lutte contre l’extermination des malades mentaux par la faim, de suppression, au sein de l’hôpital, des quartiers d’agités, de recours à la pédagogie institutionnelle et d’élaboration du désaliénisme. C’est là, enfin, que s’est mis en place le mouvement de la psychothérapie institutionnelle initié par la « Société du Gévaudan », rassemblant clandestins, intellectuels, scientifiques et artistes dans une reconnaissance de la valeur humaine de la folie. La création, artistique comme littéraire, est située au cœur même de cette histoire, depuis les dessins collectés par l’aliéniste Maxime Dubuisson, dès 1914, aux créations d’Auguste Forestier, Aimable Jayet, Marguerite Sirvins, Benjamin Arnal ou Clément Fraisse, jusqu’à un spoutnik réalisé par André Robillard lors de sa venue en 2012. LaM 14 Pendant la guerre, Paul Éluard s’est caché à SaintAlban pendant quelques mois, Tristan Tzara y a séjourné en 1945. Ce lieu bénéficia des apports intellectuels et artistiques directs d’Antonin Artaud, Raymond Queneau, Hans Prinzhorn et Walter Morgenthaler. Enfin, l’exposition rend également hommage à deux généreux donateurs de L’Aracine et du LaM : Lucien Bonnafé et Jean Oury, récemment disparu. À partir de l’expérience de Saint-Alban, ce dernier, rejoint par Félix Guattari, fonda la Clinique de La Borde qu’il dirigeait depuis 1953. Historique des échanges entre Saint-Alban et le LaM Dès 2005, les premiers échanges ont lieu entre l’Association culturelle de Saint-Alban et le LaM à travers le prêt d’œuvres à l’occasion des Rencontres de Psychothérapie Institutionnelle. Ils se poursuivent depuis avec des propositions stimulantes et transversales comme l’exposition Trait d’Union. Les Chemins de l’art brut 6 à Saint Alban-surLimagnole à l’été 2007, évoquant l’effervescence saint-albanaise ; la mise en avant de la bibliothèque de l’hôpital en 2008 à travers l’organisation d’une exposition et la lecture d’écrits bruts, ou bien encore, en 2012, avec le duo André Robillard / Alexis Forestier rejouant à Saint-Alban Changer la vie, le spectacle créé l’année précédente au LaM. À partir de 2011, en partenariat avec l’hôpital, le SLASM et Culture à l’hôpital, le musée a mis en place des ateliers menés par des artistes en résidence pour les patients, mais aussi avec les enfants de l’école de Saint-Alban. Intitulé Le Voyageur immobile, le projet se nourrit, cette année, des œuvres d’Auguste Forestier et plus particulièrement de ses célèbres Bêtes du Gévaudan. L’exposition L’Invention du lieu. Résistances et création en Gévaudan a été présentée au Château de Saint-Alban-sur-Limagnole du 19 juin au 31 août 2014. Commissariat Christophe Boulanger, attaché de conservation au LaM Mireille Gauzy, vice-présidente de la SACPI Auguste Forestier, Homme à bec d’oiseau habillé de fourrure, n.d. Assemblage de bois, tissu, métal, peinture, verre, fourrure. Collection Millon. Photo : D.R © D.R. L’Autre de l’art 15 Exposition Théma bibliothèque Du 3 octobre 2014 au 11 janvier 2015 au sein de L’Autre de l’art. Du 14 octobre au 17 décembre 2014 au SCD de Lille 3. Graphzines En partenariat avec le SCD de l’Université de Lille 3, la bibliothèque Dominique Bozo du LaM propose de se pencher sur les graphzines, micro-éditions souvent sérigraphiées ou photocopiées, liées à la culture underground. À la frontière de la revue alternative et satirique, de la bande-dessinée, du livre d’artiste et de l’art brut, ces publications aux sources d’inspiration multiples sont atypiques. Généralement dépourvus de textes, sauf si ce dernier fait partie intégrante de l’image, les graphzines offrent une iconographie foisonnante. Articulée en deux volets, l’exposition s’interroge sur les liens du graphzine avec d’autres formes d’auto-édition (livres et revues d’artistes en particulier). Au sein de L’Autre de l’art, l’accent sera mis sur les sources d’inspiration des artistes du graphzine, et tout particulièrement sur celles en lien avec l’art brut et les arts primitifs. Le volet proposé à Lille 3, mettra quant à lui l’accent sur la production de graphzines à Lille et dans la région Nord-Pas de Calais, notamment à travers les livres édités par Le Cagibi. Commissariat Corinne Barbant, responsable de la bibliothèque Dominique Bozo du LaM Isabelle Westeel, directrice du SCD de Lille 3 SCD, Université de Lille 3, Pont de Bois, Villeneuve d’Ascq Lundi → jeudi : 8 h 30 – 20 h, vendredi : 8 h 30 – 19 h et samedi : 9 h – 12 h. Gratuit. LaM 16 Hôpital brut n° 7, couverture de M. Hagelberg et Moolinex, Marseille, Le Dernier Cri, 2006. © Le Dernier Cri, 2014. L’Autre de l’art 17 Catalogue Le catalogue de l’exposition est partagé en cinq parties respectivement consacrées à l’anonyme, aux graffitis et griffonnages, à l’enfance de l’art, à l’art de l’informe et à la question de l’origine de l’art, suivant le parcours thématique de l’exposition. Les textes de plusieurs spécialistes (philosophie, littérature, histoire de l’art) développent les multiples aspects de L’Autre de l’art autour d’une chronologie de l’art brut. Les illustrations, qui mettent particulièrement en avant des œuvres anonymes et méconnues, permettent ce rapprochement tant stylistique que philosophique entre cet « autre » de l’art et un art institué. Des reproductions de pages de livres, de revues, de manuscrits, sous forme de fac-similés ponctuent chacune des parties. Le catalogue fait également référence à l’exposition Théma Graphzines, consacrée aux liens entre les artistes et l’auto-édition et plus particulièrement aux graphzines. Textes : Corinne Barbant, Anne Boissière, Régine Carpentier, Béatrice Chemama-Steiner, Pierre Dhainaut, Violaine Digonnet, Lise Fauchereau, Savine Faupin, Albert Foolmoon, Lucie Garçon, Gustavo Giacosa, Rena Kano, Roger Lenglet, Maureen Park et Paul Pieroni. 26 x 19 cm, 256 pages, nombreuses reproductions couleur ISBN : 9782869611559 LaM 18 Autour de l’exposition Visite commentée de l’exposition Par Savine Faupin, commissaire et conservatrice en chef en charge de l’art brut au LaM. Dimanche 5 octobre 2014, 15 h Tarifs d’entrée de l’exposition Sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] LECTURE Lecture de textes en lien avec le propos de l’exposition et la question de l’« autre » dans la création artistique. Dimanche 19 octobre 2014, 15 h – 18 h Tarifs d’entrée de l’exposition JOURNÉE D’ÉTUDE L’Involontaire du cinéma En partenariat avec le CEAC de l’Université Lille 3. Jeudi 23 octobre 2014, 10 h – 17 h Gratuit sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] PROJECTION Ubu roi d’Alfred Jarry, par Jean-Christophe Averty Où l’électronique, la déconstruction scénique et les trucages expérimentés par Averty servent la loufoquerie de la pièce de Jarry. Dimanche 26 octobre 2014, 15 h Tarifs d’entrée de l’exposition Dans la limite des places disponibles NUIT ÉTUDIANTE Une soirée entièrement dédiée aux étudiants et à la découverte de l’exposition L’Autre de l’art, avec au programme DJ invité, visites guidées et rencontres artistiques. Mercredi 12 novembre 2014, 19 h 30 – minuit Gratuit L’Autre de l’art 19 LECTURE-SPECTACLE (tout public à partir de 17 ans) VERNISSAGE ENFANTS (à partir de 4 ans) Peter, Ronnie, Joe… and Mary, Cie Les Héliades Adaptation libre du livre Voyage à travers la folie de Mary Barnes. Mary Barnes, infirmière, a quarante-deux ans quand la raison lui échappe avec les premiers signes de ce que les médecins diagnostiquent comme une schizophrénie. Dans sa volonté d’y échapper, elle va rejoindre, à Londres, la communauté fondée par Ronald Laing, « Kingsley Hall », composée de malades, de psychiatres et d’artistes, partageant le même désir d’émancipation et de recherche. En collaboration avec son club des P’tits Amis, le LaM propose aux enfants de se retrouver à l’occasion d’un vernissage exceptionnel mêlant visite de l’exposition, ateliers et quelques surprises ! Dimanche 2 novembre 2014, 15 h Tarifs : 10 € / 7 € / 6 € (accès au musée inclus) Sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] Dimanche 30 novembre 2014, 15 h Tarif : 5 € Sur réservation : +33 (0)6 20 04 42 87 / [email protected] CONFÉRENCE JOURNÉE D’ÉTUDE Les Leçons de l’art brut En partenariat avec Citéphilo. Avec Savine Faupin et Christophe Boulanger, respectivement conservatrice en chef et attaché de conservation pour la collection d’art brut au LaM, et Anne Boissière, professeur de philosophie et d’esthétique à l’Université de Lille 3. Modération : Jean-François Rey, professeur honoraire de philo sophie, Président de Philo Lille. Quel(s) droit(s) pour l’art brut ? Cette journée, organisée en partenariat avec le CEAC, ouvrira le débat sur la question complexe du cadre juridique dans lequel s’exercent la conservation et la diffusion de l’art brut. Jeudi 20 novembre 2014 Tarifs : 5,5 € / 3 € Sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] PERFORMANCE NAVETTE DE L’ART Visite guidée de l’exposition L’Autre de l’art au LaM, suivie l’après-midi de la visite de l’exposition Ce tant curieux musée du monde au Mac’s (Grand-Hornu). Dimanche 23 novembre 2014, 11 h – 18 h Tarif unique : 10 € (repas à la charge des participants) Sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] Mercredi 26 novembre 2014, 14 h Gratuit sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 69 / [email protected] VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION Visite en langue des signes française pour le public sourd et malentendant. Mardi 9 décembre 2014, 9 h > 18 h Gratuit sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / [email protected] Nannetolicus Meccanicus Saint avec cellule photoélectrique par Gustavo Giacosa Performance autour de l’œuvre de Fernando Oreste Nannetti (1927-1994) qui grava 70 mètres de la façade de l’hôpital de Volterra (Italie) où il était interné avec la boucle de son gilet. Samedi 10 janvier 2014, 16 h Tarifs : 10 € / 7 € / 6 € (accès au musée inclus) Sur réservation : +33 (0)3 20 19 68 54 / bvillain@musee-lam .fr Visuels disponibles pour la presse L’Autre de l’art Attention : tout ou partie des visuels d’œuvres transmis restent protégés par le droit d’auteur. Les œuvres d’artistes dont les droits de reproduction relèvent de l’Adagp (www.adagp.fr) peuvent être publiées dans la presse aux conditions suivantes : Pour les parutions de presse ayant conclu une convention avec l’Adagp : se référer aux stipulations de celle-ci. Pour les autres publications de presse : - Exonération des deux premières reproductions illustrant un article consacré à un événement d’actualité et d’un format maximum d’ 1/4 de page ; - Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction / représentation ; - Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service presse de l’Adagp ; Anonyme (aux visages) Sans titre, n. d. Collection Lucien Bonnafé en dépôt au LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo: C. Dubart. © D.R. - Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp Paris, année de la prise de vue ; et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. Pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 dpi. Anonyme Assemblage anonyme, 1900-1910 env. Collection Benjamin Pailhas, Fondation Bon Sauveur d’Alby. Photo : D.R © D.R. LaM 20 Anonyme (au cavalier) Sans titre, n. d. Donation L’Aracine. LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo : A. Lauras. © D.R. Brassaï Graffiti, n.d. Ville de Nantes – Musée des Beaux-Arts. Photo : T. Richard. © Estate Brassaï / RMN, Paris, 2014. Carlo Zinelli Grande albero verde con uccelli a più colori (Grand arbre vert et oiseaux de différentes couleurs), recto-verso, 1971. Gouache et crayon graphite sur papier ; 50 x 70 cm. Donation L’Aracine. LaM, Villeneuve d’Ascq. Photo : P. Bernard. © Fondazione Culturale Carlo Zinelli. Jean-Michel Basquiat Sans titre, 1985. Mine de plomb, pastel gras à la cire et pastel gras à l’huile sur papier vélin blanc ; 75,2 x 106,2 cm. Frac Picardie. Photo : A. Morin. © The estate of Jean-Michel Basquiat / Adagp Paris, 2014. L’Autre de l’art 21 Joan Miró Gaston Chaissac Tête, vers 1937. Aquarelle, peinture à l’eau et fusain sur papier collé sur carton ; 63,9 x 49,1 cm. Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle / Centre Georges Pompidou, Paris, en dépôt au LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo : P. Bernard. © Successió Miró / Adagp Paris, 2014. Sans titre, vers 1939-1940. Encre bleue et crayon graphite sur papier velin ; 32 x 25,2 cm. LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo : M. Bourguet. © Adagp Paris, 2014. Karel Appel Camille Bryen Tête imaginaire, 1955. Donation Anthony Denney. Les Abattoirs, Toulouse. Photo : Auriol-Gineste. © Karel Appel Foundation / Adagp Paris, 2014. Sans Titre, 1930-1939. Ville de Nantes – Musée des Beaux-Arts. Photo : P. Betton. © Adagp Paris, 2014. LaM 22 Pascal-Désir Maisonneuve Le Chinois, 1927-1928. Coquillages ; 28 x 20 x 19 cm. Don Boissonnet. Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Photo : Musée des Beaux-Arts - Mairie de Bordeaux / F. Deval. Madge Gill Sans titre, n. d. Encre sur cartoline ; 22,9 x 17,6 cm. Collection Philippe Eternod et Jean-David Mermod en dépôt au LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo : M. Bourguet. © D.R. Adrien Martias Tortue, 1938-1943. Pierre calcaire ; 14 x 25 cm. Collection de la Société française de psycho- pathologie de l’expression en dépôt au LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –, Villeneuve d’Ascq. Photo : D.R © D.R. Atsuko Tanak Peinture, 1962. Huile sur toile ; 132 x 91 cm. Musée Cantini, Marseille. Photo : Musées de Marseille / Almodovar-Vialle. © D.R. L’Autre de l’art 23 Anonyme Vénus de Laussel dite « Vénus à la corne », env. – 25 000 ans BP. Calcaire et ocre. Ville de Bordeaux - Musée d’Aquitaine. Photo : L. Gauthier. © D.R. L’Invention du lieu. Résistances et création en Gévaudan Graphzines M. Hagelberg et Moolinex Couverture Hôpital brut n° 7, Marseille, Le Dernier Cri, 2006. © Le Dernier Cri, 2014 Auguste Forestier Homme à bec d’oiseau habillé de fourrure, n.d. Collection François Millon. Photo : D.R © D.R. Marguerite Sirvins Broderie, n.d. Photo : D.R © D.R. LaM 24 Partenaires & mécènes Partenaires institutionnels LMCU / Villeneuve d’Ascq / Musée de France / Interreg IV / Europe / Ministère de la Culture Le LaM est un Établissement Public de Coopération Culturelle dont les membres sont Lille Métropole, la Ville de Villeneuve d’Ascq et l’État. — Mécène de l’exposition L’Autre de l’art Vinci — Mécènes associés Canson / Fondation AnBer / Neuflize Vie / Fondation plage© pour l’Art — Regards & Entreprises Groupe 3SI / API / Bonduelle / CIC / Crédit Agricole Nord de France / Crédit du Nord / Doublet / Mobivia groupe / Vinci — Amis du LaM Logos Amis + P’tits Amis du LaM — Partenaires média fichier Illustrator CS3 logotype PRINT Groupe Voix du Nord / Let’s Motiv / France 3 NPDC / du Les Inrocks / RTBF La Première CMJN 00/80/100/00 ton direct Pantone Matching System PMS 165 C PMS 165 U noir seul — noir + soutien de bleu CMJN 60/00/00/100 Avec le soutien de 3 Suisses / Fnac.com / Transpole / Furet du Nord / Printemps L’Autre de l’art 25 Informations pratiques Jours et horaires d’ouverture La boutique du LaM Du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h. Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h. +33 (0)3 20 64 38 27 / laboutiquedulam@ laboutiquedulieu.fr Tarifs Accès Tarif plein : 10 € / Tarif réduit : 7 € / gratuit. Par la route : à 20 min. de la gare Lille Flandres, autoroute ParisGand (A1 / A22 / N227), sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne Accès gratuit tous les premiers dimanches du mois. Accès gratuit et illimité sur présentation de la C’Art ! Tarif réduit accordé aux détenteurs de Pass lille3000 et de la carte 4x4 Grand Mix. Visioguide : 2 € / 1 € à partir du second. Pour préparer sa visite Le LaM propose une application mobile téléchargeable sur l’Apple Store et sur Play Store. LaM 1 allée du Musée 59 650 Villeneuve d’Ascq www.musee-lam.fr Retrouvez le musée sur www.facebook.com/musee.lam www.twitter .com/lammusee Réserver une visite pour un groupe préconstitué Du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. +33 (0)3 20 19 68 88 / [email protected] La bibliothèque Dominique Bozo Du mardi au vendredi de 13 h à 17 h et le matin sur rendez-vous, ainsi que le premier samedi de chaque mois, de 10 h à 18 h. +33 (0)3 20 19 68 98 / [email protected] L’aRt Culin ’R, le café-restaurant du LaM Du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h (horaires étendus lors des événements organisés au LaM). Tarifs : de 9 € à 20 €. +33 (0)3 20 67 77 48 / [email protected] LaM En transports en commun : allez-y avec Transpole ! Métro ligne 1, station Pont de Bois + Liane 4, arrêt L.A.M. ou métro ligne 2, station Fort de Mons + bus 59, arrêt L.A.M. 26 Montage à partir d’une oeuvre de Thomas Key, Portrait d’homme avec une fraise (détail), Huile sur bois, Palais des Beaux-Arts de Lille © DR La C’Art, les musées de la métropole en illimité ! 30 € La C’Art vous offre un accès illimité pendant un an aux collections et expositions temporaires du Palais des Beaux-Arts, de La Piscine, du MUba, du Fresnoy et du LaM, pour 30 € seulement ! Formule JEUNES 15 € Formule SOLO 30 € Formule DUO 45 € Pour les – 26 ans Permet à l’abonné d’inviter une personne de son choix à chaque visite La C’Art vous donne également accès aux expositions « Passions secrètes collections privées » au Tripostal et « Néandertal l’Européen » au Musée d’Histoire Naturelle de Lille et vous permet d’obtenir un avantage tarifaire sur toutes les expositions du Louvre-Lens. La C'Art est en vente dans les 5 musées et sur www.lacart.fr Le LaM Avec plus de 4 500 œuvres et trois collections dont un ensemble unique d’art brut, le LaM est le seul musée en Europe à présenter simultanément les principales composantes de l’art des XXe et XXIe siècles. Le principe retenu pour l’accès du public repose sur l’affirmation des trois ensembles de collection : art moderne, art contemporain et art brut. Déployées dans trois espaces dédiés, les collections du LaM déroulent de salle en salle un parcours allant de l’art moderne à l’art contemporain pour s’achever avec l’art brut. Chacun de ces volets propose à la fois une découverte des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art et une progression subtile entre les thématiques. En vis-à-vis, une grande exposition temporaire et les expositions Théma renouvellent notre vision de l’histoire de l’art en investiguant les nouveaux champs de recherche et les liens existants entre art moderne, art contemporain et art brut. Une collection d’art moderne exceptionnelle : la donation Jean et Geneviève Masurel La collection commencée par Roger Dutilleul constitue un ensemble d’origine privée parmi les plus représentatifs de l’histoire de l’art moderne de la première moitié du XXe siècle. Fauvisme et Cubisme y tiennent une place majeure et cohabitent avec des peintures et des dessins surréalistes, ainsi que des ensembles d’œuvres d’artistes figuratifs de l’École de Paris, d’artistes du Nord ou de peinture naïve. La donation comporte 216 œuvres (150 peintures, 59 œuvres sur papier et 7 sculptures) représentant la plupart des courants artistiques majeurs développés en France durant la première moitié du XXe siècle. Parmi les artistes présents au sein de cette collection : Georges Braque, Bernard Buffet, André Derain, Eugène Dodeigne, Vassily Kandinsky, Paul Klee, André Lanskoy, Henri Laurens, Fernand Léger, Eugène Leroy, André Masson, Joan Miró, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso, Georges Rouault, Kees Van Dongen… La collection d’art moderne alterne des ensembles monographiques ainsi que des œuvres des principaux mouvements d’avant-garde du XXe siècle. Ambivalence et contradiction caractérisent cette collection composée tantôt d’œuvres à la forte charge expressive, notamment celles des artistes qui ont participé au Fauvisme et à ses développements, tantôt d’œuvres et de mouvements réputés pour leurs caractéristiques arithmétiques ou leur retenue, souvent qualifiés de « cérébraux ». La souffrance et une forme de réserve y alternent. L’exemple le plus emblématique est probablement Amedeo Modigliani : icône de la collection incorporant à la retenue une nostalgie profonde, à l’impassibilité, l’héritage du maniérisme, à l’impatience, l’attente. LaM 28 01 02 01 Vue extérieure de l’extension du LaM. Photo : C. Bonamis. © Manuelle Gautrand Architecture. 02 Amedeo Modigliani, Nu assis à la chemise, 1917. Donation Geneviève et Jean Masurel, 1979. LaM, Villeneuve d’Ascq. Photo : Philip Bernard. © D.R. L’Autre de l’art 29 La collection d’art contemporain du LaM La collection d’art contemporain du LaM est structurée selon plusieurs lignes conductrices. L’idée d’encyclopédie, de classement ou de représentation des artefacts de notre civilisation est l’une d’elles. Elle s’illustre par des installations majeures d’Art & Langage, d’Alighiero Boetti, de Christian Boltanski, d’Allan McCollum ou d’Annette Messager, régulièrement présentées dans les salles d’exposition permanente du musée. Le rapport à l’objet, sa nature, ses répliques et ses avatars en est une autre (Daniel Buren, Bertrand Lavier, Allan McCollum...). L’engagement ou l’implication directe de l’artiste dans l’actualité du monde afin de le transformer ou d’y inscrire d’autres usages, d’autres comportements ou d’autres procédures sont également représentés par des œuvres importantes de Georges Adéagbo, Lewis Baltz, Chris Burden, Mohamed El Baz, Robert Filliou ou Dennis Oppenheim... L’arrivée de la collection d’art brut aux côtés de celles d’art moderne et d’art contemporain permet également de jeter un nouveau regard sur certaines pièces de la collection, telles que celles de Ghada Amer, Georges Adéagbo, Hannah Collins, Mohammed El Baz, Annette Messager ou encore Robert Filliou, Gérard Gasiorowski et Jean-Michel Sanejouand, en y mettant en lumière la part d’altérité de l’œuvre et du monde. Cette collection est enfin riche d’un fonds de peintures ou de sculptures des principales figures de l’abstraction des années 1960-1990 (Martin Barré, Daniel Buren, Geneviève Claisse, Richard Deacon, Olivier Debré, Jean Degottex, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Gérard Duchêne, Bernard Frize, Toni Grand, Georges Matthieu, Olivier Mosset, Michel Parmentier, Claude Rutault, Richard Serra, Pierre Soulages...) ou de la figuration (Eduardo Arroyo, Bernard Buffet, Dado, Eugène Dodeigne, Erró, Barry Flanagan, Gérard Gasiorowski, Eugène Leroy, Jean-Michel Sanejouand, Peter Stämpfli, Hervé Télémaque...) qui remettent en question l’acte artistique dans son essence, comme dans ses expressions. La plus importante collection publique d’art brut en France : la donation L’Aracine Aujourd’hui, la notion d’art brut créée par Jean Dubuffet en 1945 peut être considérée comme un phénomène appartenant à part entière à l’art du XXe siècle. Nombreux sont les artistes, encore aujourd’hui, qui s’y réfèrent dans leurs démarches et leurs pratiques. Le musée possède à ce jour la plus importante collection publique d’art brut en France. Il s’attache à la présenter régulièrement dans des expositions monographiques ou thématiques et à la faire circuler dans le monde entier. La donation L’Aracine comporte plus de 3 500 œuvres de 170 créateurs français et étrangers : dessins, tableaux, assemblages, objets ou sculptures. Le musée enrichit cette collection régulièrement en faisant l’objet de dons et en menant une politique d’acquisition. Les plus grands noms de l’art brut y sont représentés : Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, l’Abbé Fouré, Madge Gill, Jules Leclercq, Augustin Lesage, Michel Nedjar, André Robillard, Willem Van Genk, Josué Virgili, Adolf Wölfli, Carlo Zinelli… La donation d’art brut de L’Aracine est présentée dans les nouvelles salles d’exposition construites par Manuelle Gautrand. Environ 400 œuvres, peintures, dessins, sculptures, y sont présentés. L’accrochage est renouvelé tous les quatre mois pour les œuvres sur papier et les œuvres en tissu en raison de leur fragilité à la lumière. 01 Vue de l’une des salles consacrées à l’art contemporain. LaM, Villeneuve d’Ascq. À gauche : Christian Boltanski, La Biennale de Venise 1938-1993,1993 ; À droite : Annette Messager, Faire des cartes de France, 2000. © Adagp Paris, 2014. Photo : Max Lerouge / LMCU. 02 Vue de l’une des salles consacrées à l’art brut. Œuvres d’Auguste Forestier, Aloïse Corbaz, Augustin Lesage et Scottie Wilson. Photo : Max Lerouge / LMCU. LaM 30 01 02 L’Autre de l’art 31 Le LaM en chiffres et en dates 3e musée du classement des « villes moyennes » (entre 20 000 et 200 000 habitants) au Palmarès des musées 2013 et 2014 du Journal des Arts. 1er musée de région au Palmarès des Musées 2012 du Journal des Arts, 6e au plan national (après le Centre Pompidou, le Quai Branly, le Musée d’Orsay, le Musée du Louvre, et le Musée des Arts Décoratifs) et 1er pour l’accueil des publics. Plus de 665 000 visiteurs depuis l’ouverture, le 25 septembre 2010. - 23 000 m² de parc. - 11 000 m² de surface totale. -3 200 m² d’extension signée Manuelle Gautrand. - 4 000 m² de surface d’exposition : - 1 100 m² dédiés à l’art brut. - 950 m² dédiés à l’art moderne. - 600 m² dédiés à l’art contemporain. - 1 000 m² de surface d’exposition temporaire. - 100 places dans l’auditorium. - 1 librairie-boutique. - 60 couverts au café-restaurant. - 3 collections. - 4 500 œuvres. - 10 sculptures dans le parc. 1979 Donation de Jean et Geneviève Masurel à la Communauté urbaine de Lille de 216 œuvres représentant la plupart des courants artistiques majeurs développés en France durant la 1re moitié du XXe siècle. 1983 Ouverture du MAM, Musée d’art moderne Lille Métropole. Pierre Chaigneau en est le premier conservateur. 1994 Les héritiers de Dominique Bozo, directeur du musée national d’art moderne de 1981 à 1986 font une donation de 5 500 livres et ouvrages précieux. 1999 L’association L’Aracine fait don de sa collection d’art brut (près de 3 500 œuvres) à Lille Métropole. 2000 Inscription du bâtiment conçu par Roland Simounet à l’Inventaire des Monuments Historiques. 2003 Maurice Jardot, directeur de la caisse des Monuments Historiques puis directeur de la galerie Kahnweiler / Leiris de 1956 à 1996, lègue au musée sa bibliothèque riche de près de 1 200 ouvrages sur l’art du XXe siècle. 2006 Fermeture du musée pour travaux d’extension. Sa programmation se poursuit hors les murs. 2007 Joëlle Pijaudier-Cabot quitte la direction du MAM. Olivier Donat, Administrateur général, assure l’intérim avec, à ses côtés, deux conservateurs, Savine Faupin et Nicolas Surlapierre. 2009 En juillet, arrivée de Sophie Lévy en tant que directrice-conservatrice du musée et livraison du bâtiment par Manuelle Gautrand. 2010 Le 25 septembre, réouverture du musée sous un nouveau nom : le LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut –. Vue extérieure du LaM et de son parc de sculptures le jour de son ouverture, le 25 septembre 2010. Au premier plan : Franz Erhard Walther, Ring II, 1975. © Adagp Paris, 2014. Photo : M. Lerouge / LMCU. © Manuelle Gautrand Architecture. 2012 Le 1er avril, le LaM acquiert le statut d’Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC). 2013 Le musée fête ses 30 ans. 32 L’ÉQUIPE Pierre Derensy Documentaliste Conseil d’Administration Olivier Henno Président Nicolas Dewitte Assistant de documentation photographique Dominique Furne Vice-Présidente Jean-Pierre Goeminne Magasinier Direction Sophie Lévy Directrice-conservatrice Publics et Communication Véronique Petitjean Directrice des publics et de la communication Annette Gomez-de Roij Assistante de direction Karine Gaillardet-Arto Secrétaire Florentine Bigeast Responsable de la communication et des partenariats média Conservation Aurélie Leclercq Chargée du tourisme et des partenariats Savine Faupin Conservatrice en chef en charge de l’art brut Patricio Ocampos Webmaster-graphiste Marc Donnadieu Conservateur en charge de l’art contemporain Hélène Legry Stagiaire Jeanne-Bathilde Lacourt Conservatrice en charge de l’art moderne Benoît Villain Responsable des projets éducatifs et culturels Christophe Boulanger Attaché de conservation en charge de l’art brut Violaine Digonnet Chargée des projets pédagogiques Marie-Amélie Senot Attachée de conservation en charge de l’art moderne et de l’art contemporain Claudine Tomczak Chargée des publics spécifiques et du hors temps scolaire Caroline Matton et Érika Lefebvre Chargées des réservations Élodie Couecou Chargée d’édition Alice Ambeza, Stéphanie Hamelin, Sylvie Leroy, Yannick Lolinga, Natacha Pommenof et Émilie Wartel, Chargés d’accueil-billetterie Pauline Creteur Chargée de mission Gaye-Thaïs Florent Chargée de mission Xavier Ballieu, Véronique Denolf, Sylvie Duhamel, Alexandre Holin, Benoît Jouan, Loïc Parthiot, Aymeric Pihéry, Geoffrey Sol, Mary Spencer et Elodie Wysocki Guides conférenciers Lucie Garçon Chargée de mission Marie Beyaert Régisseuse des expositions Peggy Podemski Régisseuse des collections Corinne Barbant Responsable de la Bibliothèque Dominique Bozo L’Autre de l’art 33 Mylène Bilot et Stéphanie Jolivet Enseignantes missionnées Ressources et Logistique Isabelle Descheemaeker Directrice administrative, financière et juridique Justine Lalau Juriste en charge des marchés et des contrats Frédéric Locment Comptable chargé de la paie et des ressources humaines Christian Hove Comptable – Chargé du suivi des réseaux informatiques Amélie Leroy Stagiaire Isabelle Tavernier Agent-comptable Michael Delobeau Agent-comptable adjoint Jérôme Marquise Responsable technique et sécurité Achille Mareel Responsable technique et sécurité adjoint Grégory Mavian Technicien audiovisuel Jean-Guillaume Dufour Menuisier Patrick Fruit Peintre Antoine Van Hecke Assistant technique Conception graphique : Emmanuel Labard / L’Atelier collectif LaM 34
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