STALLERGENES ALL AROUND THE WORLD. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 USA Les promesses d’un marché à conquérir > INTERVIEW CROISÉE ÉLARGIR LES FRONTIÈRES DU TRAITEMENT DE L’ALLERGIE > INTERNATIONAL RENFORCER NOTRE PRÉSENCE SUR DES MARCHÉS À FORT POTENTIEL > INNOVATION NOURRIR LA CROISSANCE À LONG TERME 10/11 SOMMAIRE 2/3 14/15 CHIFFRES CLÉS 4/5MESSAGE DE R. GRADNIK Une expansion continue de notre présence soutenue par Oralair® 6/7 INTERVIEW CROISÉE DE P. LANGLOIS & C. CHAVY Stallergenes étend les frontières du traitement de l’allergie 8/9INTERNATIONAL es perspectives prometteuses D de développement à travers le monde 10/11 Une présence renforcée sur des marchés à haut potentiel 12/13 INNOVATION Alimenter la croissance à long terme grâce à l’innovation 6/7 - 14/15 L’immunothérapie allergénique entre dans une nouvelle ère 16/17 PRODUCTION Stallergenes, un leader dans l’innovation industrielle 18/19 GOUVERNANCE Au 30 avril 2014 20/21 RSE Engagé contre les allergies 22/23COMPTES 24 GLOSSAIRE 16/17 CHFFRES CLÉS UNE APPROCHE GLOBALE DE L’ALLERGIE Consacrant 100% de son activité à l’allergie, Stallergenes propose une approche globale des maladies allergiques en offrant aux médecins spécialistes une large gamme de produits, du diagnostic au traitement d’immunothérapie allergénique sous forme sublinguale et sous-cutanée. Après s’être fortement développé en Europe, Stallergenes a considérablement accéléré son expansion internationale. Tout en fournissant des produits d’immunothérapie allergénique de qualité pharmaceutique sur des marchés émergents à fort potentiel, le Groupe, via des partenariats clefs, propose Oralair®, son innovation phare, aux États-Unis et prépare l’arrivée de spécialités au Japon. 248 +3,5% MILLIONS D‘EUROS DE REVENUS TOTAUX 71,3 62,5 MILLIONS D‘EUROS EXCÉDENT BRUT DE TRÉSORERIE (EBITDA) +12,4% MILLIONS D‘EUROS DE RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 CENTRÉ SUR L’INNOVATION, AVEC DES INVESTISSEMENTS EN R&D REPRÉSENTANT ENVIRON 20% DU CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL, SOIT 48 MILLIONS D’EUROS EN 2013 _______ 15 MILLIONS D’EUROS EN MOYENNE D’INVESTISSEMENTS ANNUELS DANS LA PRODUCTION ET LES LABORATOIRES DE RECHERCHE _______ PRODUCTION ENTIÈREMENT INTÉGRÉE : MAÎTRISE DE LA PRODUCTION DES MATIÈRES PREMIÈRES (ALLERGÈNES) AU PRODUIT FINI _______ ORALAIR® : +37% EN 2013 DISPONIBLE DANS 22 PAYS, ORALAIR® AFFICHE UNE PART DE MARCHÉ MONDIALE DE 46%1 SUR LE SEGMENT DES COMPRIMÉS AUX POLLENS DE GRAMINÉES _______ 1 Données IMS : uniquement pour les pays où Oralair® et son concurrent sont tous deux disponibles. Chiffre d’affaires sur douze mois glissants (Jan 2014) STALLERGENES COMPTE PLUS DE 1 000 COLLABORATEURS DANS LE MONDE FAITS MARQUANTS FÉVRIER 2013 • Acceptation d’Oralair® pour évaluation par la FDA3 MAI 2013 • Signature d’un accord-cadre de recherche avec DBV Technologies DONT PLUS DE 200 EN R&D SEPTEMBRE 2013 • Lancement de la nouvelle pompe Staloral® OCTOBRE 2013 • Signature d’un accord de recherche avec DBV Technologies sur le pollen de bouleau • Signature d’un accord exclusif de commercialisation avec Greer Laboratories Inc. pour Oralair® aux États-Unis DÉCEMBRE 2013 CHAQUE ANNÉE, PRÈS DE 500 000 PATIENTS SONT TRAITÉS AVEC DES MÉDICAMENTS DE STALLERGENES • Ouverture de 2 nouvelles filiales, au Brésil et à Hong Kong • Avis favorable du comité consultatif de la FDA3 pour l’approbation d’Oralair® aux États-Unis • Signature d’un accord de recherche avec Actogenix DÉVELOPPEMENT ET PRODUCTION DE 5 MILLIONS DE TRAITEMENTS PERSONNALISÉS2 PAR AN FÉVRIER 2014 • Résultats positifs de l’étude clinique de phase II / III menée au Japon par Shionogi & Co. Ltd sur le comprimé aux acariens de Stallergenes AVRIL 2014 • Approbation d’Oralair® aux États-Unis 2 3 llergènes préparés spécialement A pour un Individu - APSI 2 /3 Food and Drug Administration MESSAGE DE ROBERTO GRADNIK Oralair® est le seul comprimé d’immunothérapie allergénique aux 5 pollens de graminées approuvé par la FDA. ” Roberto Gradnik, Directeur Général (oct 2011-mars 2014) UNE EXPANSION CONTINUE DE NOTRE PRÉSENCE SOUTENUE PAR ORALAIR® EN 2013, STALLERGENES A POURSUIVI SA CROISSANCE, TOUT EN RENFORÇANT SON NIVEAU DE RENTABILITÉ. LES REVENUS TOTAUX EN 2013 S’ÉTABLISSENT À 248,1 MILLIONS D’EUROS, EN CROISSANCE DE 3,5% PAR RAPPORT À 2012. La croissance du Groupe est portée par l’international, en particulier en Europe du Nord et Europe Centrale, où le Groupe enregistre une performance significative. Sur les marchés hors Europe, Stallergenes poursuit son expansion et connaît des résultats très positifs en Russie et en Turquie, grâce à l’élargissement du marché de l’immunothérapie sublinguale et l’augmentation du nombre de prescripteurs. Dans l’ensemble, les marchés internationaux ont toutefois été impactés en 2013 par l’effet de change et de stocks dans certains pays. Sur le segment sublingual, principal moteur de la croissance en 2013, Oralair® est le comprimé d’immunothérapie qui connaît la plus forte croissance du marché et affiche une hausse de 37% de son chiffre d’affaires, qui s’établit à 22,2 M€. Aujourd’hui, les portes du marché américain s’ouvrent à nous. Le 1er avril 2014, ce produit a obtenu l’approbation de mise sur le marché par la Food and Drug Administration américaine (FDA) pour le traitement de l’allergie aux pollens de graminées. Les cinq graminées incluses dans Oralair® représentent celles auxquelles le plus grand nombre de patients américains est exposé. La commercialisation de ce médicament aux États-Unis sera assurée par notre partenaire Greer Laboratories Inc., leader américain de l’immunothérapie allergénique, avec lequel Stallergenes a conclu un accord exclusif de partenariat. Parallèlement au déploiement continu des comprimés aux pollens de graminées, Stallergenes poursuit le développement de son comprimé d’immunothérapie aux acariens. STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Les résultats positifs d’une étude clinique de phase II / III, conduite par le partenaire de Stallergenes au Japon, Shionogi & Co. Ltd., permettra de soumettre un dossier d’enregistrement auprès des autorités d’ici le 3e trimestre 2014, ce qui pourrait faire du Japon l’un des premiers marchés où sera lancé ce produit. L’ambitieuse stratégie d’innovation de Stallergenes commence à porter ses fruits : en plus du renforcement du portefeuille existant et des développements de spécialités pharmaceutiques pour les principaux allergènes, cette stratégie consiste à développer le comprimé d’immunothérapie aux acariens dans l’asthme, actuellement en phase II, et de se diversifier dans les allergies, que ce soit via de nouvelles indications, ou de nouvelles technologies. Dans cet objectif, Stallergenes a conclu en 2013 deux accords de partenariat avec DBV Technologies et ActogeniX portant sur de nouvelles technologies innovantes dont les développements futurs sont extrêmement prometteurs. UNE STRATÉGIE QUI S’APPUIE SUR NOTRE EXPERTISE ET RÉPOND AUX BESOINS DU MARCHÉ MONDIAL DE L’ALLERGIE SE DIVERSIFIER DANS LES ALLERGIES Convaincu du potentiel important de l’immunothérapie dans le traitement de l’asthme allergique, Stallergenes conduit actuellement un programme clinique dans l’asthme induit par les acariens. Une étude de phase II est en cours. À plus long terme, explorer l’immunothérapie dans d’autres domaines de l’allergie comme l’allergie alimentaire, dont la prévalence est en progression. SE DÉVELOPPER DANS L’ASTHME OPTIMISER NOTRE MÉTIER Après plus de 50 ans d’existence, Stallergenes poursuit l’objectif de devenir un acteur global de l’allergie. 4 / 5 Renforcer le portefeuille de produits existants - l’immunothérapie allergénique dans la rhinite allergique - et en parallèle, développer l’expansion géographique du Groupe. La dynamique de performance de Stallergenes est soutenue par son expansion internationale sur des marchés clés. INTERVIEW CROISÉE STALLERGENES ÉTEND LES FRONTIÈRES DU TRAITEMENT DE L’ALLERGIE 3 QUESTIONS À Patrick Langlois Président du Conseil d’administration Christian Chavy Directeur Général depuis le 31 mars 2014 COMMENT COMPTEZ-VOUS POURSUIVRE L’IMPLÉMENTATION DE LA VISION STRATÉGIQUE DE STALLERGENES À COUR TERME ? Patrick Langlois : Nous sommes confiants dans notre capacité à mettre en œuvre notre stratégie d’innovation et d’expansion internationale, qui nous permettra d’accélérer notre croissance dans les années à venir et de repousser les frontières de l’immunothérapie allergénique. À court terme, celle-ci consiste à renforcer notre portefeuille de produits existants, augmenter le nombre de médecins prescripteurs, élargir le nombre de patients et poursuivre notre déploiement continu à l’international. Nous disposons des atouts nécessaires pour développer une offre intégrée de produits, répondant aux besoins et attentes des patients allergiques à travers le monde.” Patrick Langlois Christian Chavy : Avec l’ouverture de 10 nouvelles filiales ces 3 dernières années, nous avons fortement accéléré notre expansion internationale. Grâce à nos produits pharmaceutiques standardisés apportant un niveau de qualité supérieur pour le bénéfice des patients, nous adressons de nouveaux marchés internationaux sur lesquels l’immunothérapie est généralement peu développée ou proposée avec des produits locaux dits de « bulk ». Notre spécialité pharmaceutique Oralair® est un formidable fer de lance qui nous permet d’accéder à ces marchés sur lesquels l’immunothérapie était très peu présente. Ainsi, notre expansion, qu’elle soit organique ou externe, cible des marchés à fort potentiel, tels que l’Australie, la Turquie, la Russie, l’Argentine et le Brésil. Stallergenes a également l’intention de renforcer sa présence en Asie, notamment en Chine, où les besoins médicaux non satisfaits sont très importants. STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 QUEL ENJEU REPRÉSENTE LE LANCEMENT D’ORALAIR® AUX ÉTATS-UNIS ? Christian Chavy : L’approbation d’Oralair® aux États-Unis représente une étape majeure qui a été franchie par notre Groupe. Elle nous ouvre les portes du premier marché pharmaceutique mondial, sur lequel l’immunothérapie est pratiquée de manière limitée. Moins de 5 % de la population allergique américaine est traitée par immunothérapie allergénique, et seuls les produits sous-cutanés étaient autorisés. Compte tenu des contraintes que ceux-ci présentent, environ 50% des patients refusent et arrêtent très rapidement la prise du traitement. Oralair® représente une réelle opportunité pour ces patients. Patrick Langlois : Notre partenaire, Greer Laboratories Inc., leader de l’immunothérapie sur ce territoire, a une grande connaissance du marché américain de l’allergie et a développé de longue date d’étroites relations avec la communauté des allergologues. Nous sommes convaincus que l’alliance de nos deux sociétés de taille moyenne, spécialisées dans le même domaine et partageant une vision commune, est un gage de réussite pour le déploiement de notre innovation phare aux États-Unis. QUELLE EST VOTRE AMBITION POUR 2014 ET AU-DELÀ ? Christian Chavy : Notre feuille de route pour les prochaines années est claire. Nous poursuivons la mise en œuvre de notre vision stratégique qui nous projettera dans une ère nouvelle, avec l’objectif de devenir un acteur global de la lutte contre les allergies. Nous renforçons notre portefeuille de produits en développement. Notre comprimé d’immunothérapie aux acariens fera l’objet d’une étude de phase III aux États-Unis prévue en 2015 pour laquelle nous allons soumettre une IND1 en 2014. Dans l’asthme allergique, maladie invalidante qui concerne 2,7 millions de patients en Europe et aux États-Unis, le développement se poursuit : après une étude de phase I ayant démontré la bonne tolérance du produit à fortes doses, une étude clinique de phase II est en cours pour évaluer l’efficacité clinique et la tolérance du traitement. Le développement d’autres spécialités pharmaceutiques est en cours. Patrick Langlois : Enfin, un des piliers de notre stratégie d’innovation consiste à compléter notre pipeline grâce à des collaborations externes portant sur de nouvelles plateformes technologiques de recherche. Nous allons continuer à explorer d’autres opportunités au-delà du périmètre actuel de nos activités afin de conforter notre portefeuille de produits et de technologies à long terme. Forts de ces projets et de notre solide expertise, nous disposons des atouts nécessaires pour développer une offre intégrée de produits, répondant aux besoins et attentes des patients allergiques à travers le monde, en particulier sur les « nouveaux marchés » de l’immunothérapie. L’immunothérapie allergénique a un potentiel de développement considérable, qui se concrétisera grâce à un accès facilité des patients au traitement. 6/7 Grâce à des priorités clairement définies, Stallergenes est en mesure d’intensifier la mise en œuvre de sa stratégie en 2014.” Christian Chavy 1 Investigational New Drug Application : demande d’investigation d’un nouveau médicament INTERNATIONAL DES PERSPECTIVES PROMETTEUSES DE DÉVELOPPEMENT À TRAVERS LE MONDE Après s’être historiquement développé en Europe, Stallergenes a considérablement accéléré son expansion internationale ces 3 dernières années et a doublé le nombre de ses implantations, qui sont aujourd’hui établies dans 20 pays. AMÉRIQUES Aux États-Unis, l’immunothérapie sublinguale en comprimés représente un réel potentiel et une avancée pour les patients. Le comprimé Oralair® a été lancé en mai 2014 par le partenaire de Stallergenes, Greer Laboratories Inc. En Amérique Latine, de récentes filiales en Argentine et au Brésil ont été ouvertes, à partir desquelles le Groupe entend poursuivre son expansion sur les marchés prioritaires de la zone. Après le traitement sublingual en solutions Staloral®, le lancement d’Oralair® est en préparation en Argentine. STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 EUROPE Stallergenes est présent dans la plupart des pays européens et a pour objectifs de renforcer ses positions afin d’exploiter le potentiel de ces marchés. En Europe du Sud, l’Italie et l’Espagne connaissent une situation macro-économique peu favorable. Dans la zone “ Europe du Nord et centrale ”, le Groupe a connu en 2013 une forte croissance dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, Pologne et en Autriche. Aux confins de l’Europe, Stallergenes réalise une solide performance, particulièrement en Russie et en Turquie, en favorisant le développement de l’immunothérapie sublinguale et l’augmentation du nombre de médecins prescripteurs. Implantations directes : • France • Allemagne • Italie • Espagne •R épublique Tchèque • Slovaquie • Autriche • Belgique • Suisse • Pays-Bas Nouvelles entités créées en 2011-2013 : • Australie • UK • Turquie • Pologne • Russie • USA • Jordanie • Argentine • Brésil • Hong Kong Stallergenes distribue ses médicaments dans 75 pays via ses implantations directes dans 20 pays et par le biais de partenaires et distributeurs. ASIE-OCÉANIE Au Japon, Stallergenes poursuit une collaboration exclusive avec Shionogi & Co. Ltd, pour le développement et la commercialisation de deux comprimés d’immunothérapie sublinguale (acariens, pollen de cèdre du Japon). Ce partenariat stratégique permettra le développement du marché au Japon, où l’immunothérapie allergénique est très peu pratiquée. 8/9 Stallergenes étudie actuellement la possibilité de renforcer sa présence en Asie avec un focus particulier sur la Chine, un marché à fort potentiel où les besoins thérapeutiques sont très importants. En Australie et Nouvelle-Zélande, le Groupe est présent depuis 2011 et y développe avec succès l’immunothérapie allergénique, encore assez peu pratiquée à ce jour. INTERNATIONAL UNE PRÉSENCE RENFORCÉE SUR DES MARCHÉS À HAUT POTENTIEL Oralair® répondra à un besoin thérapeutique non satisfait à la fois pour les médecins et les patients américains.” John Roby, PDG de Greer Laboratories Inc. À LA CONQUÊTE DE L’AMÉRIQUE Aux États-Unis, l’allergie aux pollens de graminées est très prévalente : la rhinite allergique affecte 60 millions de personnes, parmi lesquelles la moitié est allergique aux pollens de graminées. La plupart des personnes sont allergiques à plus d’un pollen de graminées. L’immunothérapie allergénique, même si elle est exercée par la plupart des allergologues, est pratiquée essentiellement par voie sous-cutanée, nécessitant de multiples injections d’allergènes réalisées sous supervision médicale. Du fait des contraintes engendrées par ce traitement, la grande majorité des patients le refuse ou l’interrompt après quelques mois. L’immunothérapie sublinguale en comprimés représente ainsi un réel potentiel et une avancée pour les patients. Le 1er avril 2014, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé Oralair®, premier comprimé d’immunothérapie pour le traitement de la rhinite allergique et de la conjonctivite induites par les pollens de graminées. Il s’agit du seul comprimé d’immunothérapie allergénique aux 5 pollens de graminées approuvé par la FDA. Les cinq graminées incluses dans Oralair® représentent celles auxquelles le plus grand nombre de patients américains est exposé. he American Academy of T Allergy, Asthma & Immunology (AAAAI) 2 A merican College of Allergy, Asthma & Immunology (ACAAI) 1 Le comprimé est commercialisé aux États-Unis par le partenaire de Stallergenes, Greer Laboratories Inc., leader américain de l’immunothérapie allergénique. Grâce à Oralair®, Greer est la seule société d’immunothérapie allergénique aux États-Unis à proposer des extraits allergéniques approuvés par la FDA par voies injectable et sublinguale. En outre, Greer conforte son expertise, grâce à une récente étude clinique de phase III visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement sublingual en solution contre l’allergie à l’ambroisie. ENTRETIEN AVEC le Professeur LINDA S. COX. Ancienne Présidente des Comités sur l’immunothérapie de l’AAAAI 1 et de l’ACAAI 2, membre de la Florida Allergy Asthma and Immunology Society (FAAAI). LES COMPRIMÉS AUX CINQ POLLENS DE GRAMINÉES VONT OFFRIR UNE ALTERNATIVE INTÉRESSANTE AUX PATIENTS SOUFFRANT D’ALLERGIES En dépit des avantages bien connus de l’ITA, et malgré l’insatisfaction des patients face aux traitements symptomatiques, seuls 2 à 5% des américains souffrant d’allergies bénéficient de cette option thérapeutique, et une importante proportion de patients ne poursuivent pas leur traitement jusqu’à son terme. L’une des barrières à l’accès à l’ITA est la réticence des médecins généralistes à orienter les candidats à l’ITA vers un spécialiste de l’allergie. La nécessité de disposer d’une formation dédiée et la crainte d’une perte d’autonomie dans la gestion du patient ont été identifiées comme des freins importants à l’orientation des patients vers les spécialistes de l’allergie. Les comprimés aux cinq pollens de graminées vont clairement offrir une alternative très intéressante aux patients souffrant d’allergies. Médecins et décideurs perçoivent leur grand intérêt, et les considèrent comme un traitement pratique, à prendre à domicile, capable de réduire les symptômes à court et long terme – et donc de limiter ensuite l’utilisation de médicaments. L’observance, facteur clé de succès du traitement d’une maladie chronique, peut être augmentée considérablement, notamment au moyen d’applications mobiles et de protocoles d’administration adaptés, avec des durées réduites de prise dans l’année, c’est-à-dire uniquement avant et durant la saison pollinique. STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 DE NOUVEAUX MARCHÉS S’OUVRENT À L’IMMUNOTHÉRAPIE Stallergenes vise de nouveaux marchés internationaux sur lesquels l’immunothérapie est généralement peu développée ou proposée avec des produits locaux non standardisés ou d’un niveau de qualité insuffisant. Le Groupe fournit des produits de diagnostic et/ou thérapeutiques standardisés, apportant un niveau de qualité supérieur pour le bénéfice des patients. Stallergenes privilégie des marchés à fort potentiel, tels que la Turquie, la Russie, l’Argentine et le Brésil, sur lesquels l’entreprise s’est implantée récemment. En Russie, Stallergenes a doublé le nombre total de patients traités par immunothérapie en une année, et contribue à élargir le segment sublingual, qui se développe rapidement. Stallergenes a également l’intention de renforcer sa présence en Asie-Océanie, notamment en Chine, où les besoins médicaux non satisfaits sont très importants. L’AUSTRALIE, UN MARCHÉ EN PLEINE MUTATION Du fait de son climat et de la concentration de la population dans les villes côtières, l’Australie fait partie des pays industrialisés les plus touchés par les allergies. Le nombre de spécialistes de l’allergie est très limité, mais les médecins, notamment les ORL et les pédiatres, manifestent un intérêt croissant pour l’immunothérapie allergénique. Des cliniques privées spécialisées dans l’allergie voient le jour.Avant la récente implantation de Stallergenes dans le pays, l’immunothérapie allergénique y était faiblement pratiquée. Seul acteur du secteur présent directement sur le territoire, Stallergenes dispose d’une offre complète de produits d’immunothérapie sous-cutanée et sublinguale enregistrés auprès des autorités de santé australiennes. Bien que l’immunothérapie allergénique soit essentiellement pratiquée par voie sous-cutanée, la voie sublinguale est en forte croissance chez les nouveaux patients. 10 / 11 Nous assistons à une conversion progressive de la voie sous-cutanée à la voie sublinguale avec une sensible augmentation des médecins prescripteurs. Faciliter l’accès des patients au traitement est un enjeu de santé publique, reconnu par les autorités de santé 3.” Eric Potier, Directeur Général de Stallergenes en Australie 3 Australasian Society of Clinical Immunology and Allergy Inc (ASCIA) – Allergy Summit 2014: a national call for action INNOVATION ALIMENTER LA CROISSANCE À LONG TERME GRÂCE À L’INNOVATION Stallergenes concentre ses efforts d’innovation sur les allergies, maladies chroniques évolutives, dont les formes sévères sont très handicapantes et qui représentent une problématique de santé publique. Stallergenes a fortement contribué à renforcer les bases scientifiques de l’immunothérapie allergénique et la connaissance des mécanismes d’action de la voie sublinguale, confortant ainsi le niveau de preuves de ces traitements. Stallergenes développe de nouvelles approches ciblées offrant un potentiel d’efficacité renforcée et de durée de traitement optimisée. Les comprimés d’immunothérapie allergénique représentent une avancée déterminante pour la prise en charge des patients allergiques. La nouvelle génération de traitements d’immunothérapie allergénique en spécialités pharmaceutiques, à terme, couvrira les allergènes responsables de plus de 80% des allergies respiratoires dans le monde. DES RÉSULTATS CLINIQUES POSITIFS AU JAPON Après Oralair®, comprimé d’immunothérapie sublinguale aux pollens de graminées, le développement de son comprimé d’immunothérapie aux acariens en Europe, aux États-Unis et au Japon se poursuit. Au Japon, le partenaire de Stallergenes, Shionogi & Co. Ltd., a annoncé en février 2014 que l’étude clinique de phase II / III avait atteint son objectif sur le critère principal, les Groupes traités ayant démontré une réduction statistiquement significative du score de symptômes moyen ajusté par rapport au placebo. Globalement, le profil de tolérance et d’innocuité a été satisfaisant. La préparation de l’enregistrement de ce produit est en cours. Aux États-Unis, une étude clinique de phase III est en préparation. D’autres spécialités pharmaceutiques destinées au traitement de la rhinite allergique induite par des pollens fortement prévalents sont en cours de développement. qu’une forte dose - jusqu’à 1 000 IR - était bien tolérée. Une étude clinique de phase II incluant 480 patients adultes dans 11 pays européens est en cours pour évaluer l’efficacité clinique et la tolérance du traitement, ainsi que pour en déterminer la dose optimale. L’INTÉRÊT GRANDISSANT DES AUTORITÉS EUROPÉENNES POUR L’IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE DANS L’ASTHME Les recommandations européennes relatives au traitement de l’asthme sont en cours de mise à jour, introduisant pour la première fois l’immunothérapie allergénique pour le traitement de l’asthme allergique1. De plus, les guidelines cliniques sur l’asthme classaient jusqu’à présent la sévérité de l’asthme selon ses caractéristiques cliniques (modéré, sévère, etc.) et les traitements associés permettant de contrôler la maladie. Dorénavant, le contrôle de l’asthme n’est plus synonyme de sévérité mais il se définit selon le niveau de diminution ou la suppression des manifestations de l’asthme par le traitement. La valeur de cette approche holistique est reconnue et sa signification clinique dans la gestion des patients est incontestable. Cette première étape dans la reconnaissance de l’immunothérapie dans l’asthme et la prise en compte du contrôle de la maladie dans les recommandations représentent un intérêt majeur pour Stallergenes, dont les développements cliniques en cours sont établis sur le contrôle de l’asthme. DES AVANCÉES PROMETTEUSES DANS L’ASTHME Stallergenes a réalisé une étude de phase I avec son comprimé d’immunothérapie aux acariens dans l’asthme allergique, qui a permis de montrer 1 E uropean Medicine Agency (EMA): Note for guidance on clinical investigation of medicinal product for treatment of asthma CHMP/EWP/2922/01 Rev.1 STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 20% DU CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL 1/5 DE SES COLLABORATEURS 48 MILLIONS D’EUROS EN 2013 +13% PAR RAPPORT À 2012 L’ACCÉLÉRATION DE L’INNOVATION GRÂCE À DES COOPÉRATIONS EXTERNES En 2013, Stallergenes a conclu des accords de partenariat portant sur de nouvelles technologies innovantes dont les développements futurs sont prometteurs. La collaboration entre Stallergenes et DBV Technologies vise à développer des traitements d’immunothérapie allergénique innovants en patch, basés sur la technologie d’administration épicutanée mise au point par DBV Technologies. Cette technologie est particulièrement intéressante pour les jeunes enfants. Le pollen de bouleau est le premier allergène exploré dans le cadre de ce partenariat. Avec Actogenix, une nouvelle classe de traitements de l’allergie, disposant d’un potentiel d’efficacité accrue avec une dose réduite d’allergènes, pourrait voir le jour. Cette technologie novatrice, constituée de bactéries lactiques issues du génie génétique, est basée sur l’administration par voie orale et l’application locale mucosale d’allergènes recombinants, extraits et sécrétés au niveau des muqueuses. En parallèle, les équipes de Recherche de Stallergenes mènent plusieurs projets majeurs en vue de développer les traitements de demain contre l’allergie. Premier laboratoire pharmaceutique à avoir découvert deux candidats biomarqueurs susceptibles de mesurer l’efficacité du traitement d’immunothérapie allergénique, Stallergenes explore également les développements possibles de l’immunothérapie allergénique dans les allergies alimentaires, dont la prévalence est en progression. ENTRETIEN AVEC le Professeur MÜBECCEL AKDIS Chef de service d’immunodermatologie Institut suisse de recherche sur les allergies et l’asthme (SIAF) Davos, Suisse L’IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE, SEUL LE TRAITEMENT CURATIF DES MALADIES ALLERGIQUES La physiopathologie des maladies allergiques s’avère complexe et est influencée par de nombreux facteurs, notamment la prédisposition génétique, le mode d’exposition, la dose d’allergènes, la durée d’exposition, les caractéristiques structurelles de l’allergie... Bien que d’un point de vue clinique il existe plusieurs phénotypes pertinents en ce qui concerne la rhinite, l’asthme, la dermatite atopique, ces phénotypes ne permettent pas nécessairement de déterminer les pathomécanismes sous-jacents de la maladie. Tous les patients étant différents, il existe un besoin important de classifier les allergiques recevant un traitement par ITA en différents sous-groupes, selon leur pathophysiologie, c’est-à-dire leur endotype. L’immunothérapie allergénique (ITA) est employée depuis plus de cent ans dans le domaine de la désensibilisation des maladies allergiques médiées par les IgE, et représente un mode de traitement potentiellement curatif. Ses mécanismes d’action sont aujourd’hui bien mieux compris. Il est cependant nécessaire de définir l’endotype des maladies allergiques répondant à l’ITA, lors de la sélection des patients et éventuellement durant le choix du mode de traitement ou de la voie d’administration. L’avenir s’annonce passionnant, car les progrès de l’immunologie et du génie biologique sont désormais appliqués au développement de multiples agents biologiques modifiant le profil immunitaire. En particulier, des approches novatrices, permettant de mieux cibler les cellules immunitaires spécifiques de l’allergie – y compris au moyen de nouvelles technologies et de nouveaux modes d’administration – s’avèrent très prometteuses. Je suis convaincue que l’ITA n’a pas encore révélé tout son potentiel et est promise à un brillant avenir : elle pourra s’étendre au traitement d’autres types d’allergies, comme par exemple les allergies alimentaires. 12 / 13 INNOVATION L’IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE ENTRE DANS UNE NOUVELLE ÈRE Stallergenes a réalisé des avancées concrètes qui ont permis la compréhension des mécanismes d’action de l’immunothérapie allergénique, la validation de la voie sublinguale grâce aux résultats d’études cliniques à grande échelle, et la caractérisation et la quantification des allergènes présents dans ses médicaments. Ces techniques de caractérisation sont appliquées d’une part au produit, permettant de garantir sa qualité pharmaceutique mais également au patient à travers la caractérisation des anticorps dans le sang, permettant d’établir leur profil de sensibilisation. ➜ / QUANTIFICATION AUTOMATISÉE DES ANTICORPS SPÉCIFIQUES D’ALLERGÈNES Un automate dédié permet de doser les IgE spécifiques d’allergènes dans le sérum des patients allergiques. Stallergenes réalise des analyses très poussées sur de larges cohortes de patients, en évaluant la réactivité à un panel d’allergènes purifiés. 2 ➜ 1 / ANALYSE PROTÉOMIQUE Les techniques actuelles d’analyse protéomique (méthode immunochimique, spectrométrie de masse) sont appliquées à la compréhension du statut immunitaire du patient. STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 ➜ / ELISA TEST Les tests ELISA permettent de doser les allergènes majeurs et de déterminer l’activité allergénique (en Indice de Réactivité) de nos produits. Compte tenu de son utilisation à grande échelle sur la plupart des produits commercialisés, ce test est en cours d’automatisation par Stallergenes. ➜ 3 Molécule Amb a 11 4 / MODÉLISER LES ALLERGÈNES ➜ La caractérisation des allergènes permet la modélisation, la visualisation et la quantification des allergènes. Stallergenes a ainsi réalisé la représentation d’un nouvel allergène majeur du pollen d’ambroisie, découvert en 2013. / SPECTROMÉTRIE DE MASSE La spectrométrie de masse permet de déterminer la masse exacte des allergènes, de vérifier leur intégrité et d’identifier leur séquence en acides aminés, et ainsi d’identifier les allergènes nécessaires à l’efficacité du produit. 6 6 ➜ 5 / CHROMATOGRAPHIE Les techniques de chromatographie sont utilisées afin de purifier les allergènes majeurs pour étudier leur structure et leur activité, ou pour supprimer des molécules non allergéniques qui n’ont pas d’intérêt thérapeutique. 14 / 15 PRODUCTION STALLERGENES, UN LEADER DANS L’INNOVATION INDUSTRIELLE • Une production complexe de produits biologiques, réalisée à partir de matières premières (allergènes) variables. •U ne capacité à produire des traitements personnalisés en petites séries mais également des spécialités pharmaceutiques à grande échelle pour répondre aux enjeux de l’expansion internationale. •U ne maîtrise de l’intégralité de la chaîne de valeur du médicament, de la matière première au produit fini. 5 MILLIONS DE TRAITEMENTS PERSONNALISÉS PRODUITS PAR AN DESTINÉS AUX PATIENTS DANS 75 PAYS _______ +200 EMPLOYÉS DÉDIÉS À LA PRODUCTION _______ 15 MILLIONS D’EUROS PAR AN EN MOYENNE INVESTIS DANS LA MAINTENANCE ET L’ÉVOLUTION DES ÉQUIPEMENTS ET DES LABORATOIRES _______ 30 MILLIONS D’EUROS INVESTIS EN 2008-2010 POUR LES NOUVELLES UNITÉS DE PRODUCTION _______ PLUS GRAND SITE MONDIAL POUR LA PRODUCTION D’APSI* _______ ord onn an 2 Production et contrôle des matières premières (allergènes) Production internalisée de matières premières pour les principaux allergènes et développement d’une forte expertise dans ce domaine Stallergenes est le 1er producteur pharmaceutique mondial d’acariens (production annuelle d’1 tonne, soit 90 milliards d’acariens) et de pollens de graminées (internationalisation de la production de pollens de graminées en 2011 grâce à l’établissement d’un nouveau site dédié à la production de matières premières dans le Loiret). *Allergènes Préparés spécialement pour un Individu STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 1 ord onn anc eO rala ir Réception de l’ordonnance 1 800 ordonnances traitées par jour, contrôlées par des pharmaciens et suivies électroniquement. ordo nna nce APS I 4 Répartition / formulation / étiquetage des flacons La répartition est totalement automatisée ou robotisée pour la production d’APSI* et permet le contrôle des flacons personnalisés, étiquetés au nom des patients via des codes barres. 3 5 Extraction / purification Conditionnement Stallergenes a développé ses propres équipements, procédés et réactifs afin de doser les allergènes. Le conditionnement est partiellement automatisé et vérifié manuellement. Il fait l’objet d’une traçabilité continue. 16 / 17 6 Livraison directe au patient GOUVERNANCE LE COMITÉ EXÉCUTIF au 30 avril 2014 L’équipe de direction de Stallergenes, rassemblée autour de Christian Chavy, Directeur Général depuis le 31 mars 2014, est composée de 13 personnes. Cette équipe, dotée d’un profil multiculturel, spécialisée dans les métiers de la santé et riche d’experts scientifiques de haut niveau s’est renforcée en 2014 avec la nomination de nouveaux membres. 1 CHRISTIAN CHAVY Directeur Général depuis le 31 mars 2014 2 OLIVIER DE BEAUMONT Directeur des Affaires Médicales Groupe 3 PETER BUHLER Directeur Administratif et Financier 5 ALFONSO CAMBA BARBOLLA Directeur des Opérations Techniques 8 DENIS RIGOLET Directeur Qualité 9 POUL SORENSEN Directeur du Développement Stratégique 10 CYRIL TAVIER Directeur des Opérations Europe du Sud THOMAS LANG* Directeur Général États-Unis 6 4 IVAN COHEN-TANUGI Directeur des Opérations Internationales RICHARD LEJOSNE Directeur des Ressources Humaines PHILIPPE MOINGEON* Directeur Recherche et Développement Pharmaceutique 7 DOMINIQUE PEZZIARDI Directeur du Marketing Stratégique et Market Access ROBERT ZELDIN* Directeur du Développement Clinique Groupe *A bsents le jour de la prise de vue LE CONSEIL D’ADMINISTRATION au 30 avril 2014 La composition du Conseil d’Administration est amenée à évoluer pour atteindre 10 membres à l’Assemblée générale en date du 27 mai 2014, au lieu de 12 actuellement : Monsieur Albert Saporta n’a pas souhaité se représenter pour un nouveau mandat. Monsieur Roberto Gradnik a informé le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 5 mars 2014 qu’il souhaitait démissionner de son poste d’administrateur avec effet au 26 mai 2014. Patrick LANGLOIS Président du Conseil Associé-Gérant de PJL Conseils Jean-Luc BELINGARD Président-Directeur Général de bioMérieux Jean BOUSQUET Professeur de Classe Exceptionnelle de Maladies Respiratoires, Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Arnaud de Villeneuve, Montpellier Christian CHAVY Directeur Général de Stallergenes depuis le 31 mars 2014 Michel DUBOIS Ancien secrétaire général de l’Institut Mérieux Roberto GRADNIK Directeur Général de Stallergenes (oct 2011-mars 2014) Patrick LEE Associé, Ares Life Sciences Maria-Gabriella CAMBONI Consultant indépendant STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Stephan MEISTER Directeur Général des Opérations, Waypoint Capital Paola RICCI Associée, Ares Life Sciences Albert SAPORTA Ancien Président-Directeur Général de Stallergenes Jacques THEURILLAT Associé, Ares Life Sciences 1 6 2 3 4 5 7 9 8 10 18 / 19 RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE ENGAGÉ CONTRE LES ALLERGIES En tant que laboratoire pharmaceutique innovant, leader mondial dans son domaine, Stallergenes connaît depuis plusieurs années une internationalisation croissante de ses activités et une augmentation régulière de ses effectifs qui ont quadruplé en 10 ans. L’engagement social et sociétal fait partie intégrante des priorités du Groupe. Fort de son solide ancrage en France, Stallergenes s’attache à développer ses activités sur les marchés stratégiques internationaux. Dans cette démarche, le Groupe a ainsi doublé le nombre de ses implantations directes à l’international. Début 2014, Stallergenes dispose d’une présence directe dans 20 pays et propose ses médicaments aux patients de plus de 75 pays dans le monde, notamment dans de nouveaux marchés sur lesquels les besoins médicaux sont importants et l’immunothérapie très peu développé à ce jour. Tecsan pour le développement de parcours professionnalisant avec le monde académique. Au total, les moins de 35 ans représentent près de 40% de l’effectif en France. Stallergenes est également une entreprise accueillante pour les seniors, qui représentent le quart de l’effectif en France. Le facteur humain est la composante essentielle de la réussite des projets de l’entreprise. En 2013, Stallergenes a lancé un programme de transformation visant à rationaliser et à renforcer la compétitivité des opérations internationales et du siège et l’efficacité de l’organisation. Stallergenes a mis en place les conditions d’une politique active de dialogue avec ses parties prenantes, tant en interne qu’en externe. Au cours des années, une solide collaboration s’est développée avec les médecins spécialistes des pathologies allergiques, permettant un partage des connaissances et des expériences. Stallergenes soutient la création de Centres d’Excellence pour dispenser une formation continue en allergologie aux médecins de plusieurs pays et contribue ainsi au renforcement des connaissances en allergologie et à la reconnaissance de la discipline. Le Groupe met en œuvre une politique dynamique favorisant l’insertion de jeunes collaborateurs à travers des recrutements en contrats Cifre pour l’accueil de jeunes doctorants, en VIE pour le développement de l’export, en apprentissage, en contrats de professionnalisation et en cursus Stallergenes a mis en place le projet « Stallergenes with You » dont les objectifs sont d’être à l’écoute de l’organisation, de mesurer l’efficacité du management et d’accompagner l’ensemble des collaborateurs dans leur développement. 77 % de l’ensemble des collaborateurs du siège et des filiales ont participé à cette consultation interne, qui confirme le fort engagement des collaborateurs, la fierté d’appartenance et d’exercice de leur métier, et la collaboration efficace au sein des équipes. STALLERGENES, UN LABORATOIRE À L’ÉCOUTE DES PATIENTS, PROCHE DES SPÉCIALISTES DE L’ALLERGIE. Un service d’information pharmaceutique a été mis en place pour recueillir et répondre rapidement aux questions et aux besoins des médecins comme de leurs patients. Ainsi, produits, conditionnements et services évoluent continuellement pour répondre aux attentes nouvelles et précises des praticiens. Le Groupe a également la volonté d’offrir aux patients des services afin de les aider au quotidien dans la gestion de leur maladie et de leurs traitements. Le laboratoire leur propose ainsi des systèmes de paiement leur permettant de limiter l’avance de trésorerie nécessaire à l’obtention des traitements et des services d’information leur permettant de suivre au jour le jour la préparation de leur traitement. Stallergenes apporte son soutien à l’action d’associations de patients ainsi que des différentes STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Créé par l’Institut Mérieux il y a plus de 50 ans, Stallergenes s’est fortement développé pour faire progresser les traitements de l’allergie et devenir leader mondial de l’immunothérapie allergénique. Acteur économique de poids en France et largement tourné vers l’innovation, le Groupe investit en moyenne chaque année plus de 55 millions d’euros dans la Recherche & Développement et en production.“ organisations et sociétés savantes dans le domaine de l’allergie. Le Groupe est partenaire de la Fédération Européenne d’Associations de patients allergiques (EFA), organisation qui regroupe 35 associations de patients en Europe et qui œuvre au nom des patients pour promouvoir la connaissance sur les allergies et les maladies respiratoires afin que les personnes souffrant de ces maladies aient accès à une qualité de soins optimale, un environnement sain et une meilleure qualité de vie. Stallergenes soutient activement la promotion de l’excellence dans la recherche, l’éducation et la formation en allergologie au travers de son partenariat avec l’Académie Européenne de l’Allergologie et de l’Immunologie Clinique (EAACI). L’EAACI est une organisation à but non lucratif œuvrant dans le domaine des maladies allergiques et immunologiques comme l’asthme, la rhinite, l’eczéma, l’allergie professionnelle, l’allergie aux aliments et aux médicaments, et l’anaphylaxie. Il s’agit de la plus grande association médicale d’Europe dans le domaine de l’allergie et de l’immunologie clinique avec 7 800 membres individuels et 42 sociétés constituées de membres nationaux. Par ailleurs, le Groupe a établi des relations étroites avec des organismes de recherche publique et développé de nombreuses collaborations avec le monde académique, en France comme à l’international. Stallergenes a notamment mis en place des collaborations avec le CNRS, l’INSERM, le CEA, l’Institut Pasteur, l’INRA, l’IRSTEA, ainsi qu’avec l’Université Paris XI et des centres hospitaliers. Par ailleurs, Stallergenes a créé en 2013 une fondation d’entreprise sous l’égide de la Fondation de France. La Fondation Stallergenes a pour vocation d’améliorer la prévention ainsi que la prise en charge précoce des allergies et de mieux les faire connaître et reconnaitre en tant que maladie à part entière par l’ensemble de la société française. UN ENGAGEMENT SOCIÉTAL VISANT À PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT De par son domaine d’activité, Stallergenes est fortement impliqué dans la protection de l’environnement. La stratégie environnementale du Groupe vise à minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement tout en garantissant la sécurité et la santé de ses collaborateurs, patients et parties prenantes. La politique déployée par le Groupe est en lien avec ses métiers, utilisant des matières premières naturelles pour les transformer selon un modèle industriel pérenne et respectueux de l’environnement. Cette politique vise à réduire l’empreinte environnementale des activités du Groupe tout au long de la chaîne de production et de distribution. Stallergenes s’attache également à informer et responsabiliser ses collaborateurs pour un meilleur respect de leur environnement. 20 / 21 COMPTES COMPTES CONSOLIDÉS RÉSUMÉS BILANS ÉCONOMIQUES AU 31 DÉCEMBRE 2013 2009 2010 2011 2012 2013 Actifs immobilisés 96 973 106 920 112 459 110 436 108 500 Stocks et clients 53 786 58 195 66 559 72 946 77 653 2 330 2 904 1 058 1 114 1 523 22 448 67 329 77 354 95 853 112 454 175 537 235 348 257 430 280 349 300 131 102 670 131 233 159 512 188 826 228 926 Emprunts 17 551 8 671 7 350 5 484 3 709 Provisions 3 603 4 859 4 126 5 470 6 002 51 713 90 585 86 442 80 569 61 493 175 537 235 348 257 430 280 349 300 131 En milliers d’euros Autres actifs Trésorerie et équivalents Total Actif Capitaux propres de l'ensemble consolidé Autres passifs Total Passif 1,88% RÉPARTITION DU CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2013 Dirigeants et salariés 0,12% Autodétention 20,80% Flottant 77,20% Ares Life Sciences DONNÉES BOURSIÈRES 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre moyen d’actions diluées (millions) 13,36 13,46 13,52 13,54 13,72 Cours moyen (€) 48,17 58,13 51,82 43,97 51,79 Capitalisation moyenne (M€) 644 783 701 595 710 Résultat net moyen dilué par action (€) 1,66 2,29 2,73 2,76 2,94 PER moyen 29,0 25,4 19,0 15,9 17,6 STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 COMPTES DE RÉSULTAT ET FLUX DE TRÉSORERIE En millions d’euros 2009 2010 2011 2012 2013 Chiffre d’affaires 190,6 213,8 232,3 239,8 244,5 Autres revenus 3,6 Marge brute 158,5 176,4 188,5 190,2 196,1 Frais Généraux, Admin. et Com. (87,7) (99,6) (108,5) (107,5) (104,0) Frais de R&D (46,2) (41,2) (41,6) (42,3) (47,8) 7,6 9,7 16,2 15,2 18,2 32,2 45,3 54,6 55,6 62,5 Produits liés à la R&D Résultat opérationnel courant Coûts de transformation (4,3) Résultat opérationnel (EBIT) 32,2 45,3 54,6 55,6 58,1 7,5 11,0 9,7 13,7 13,2 39,7 56,3 64,3 69,3 71,3 (8,4) (14,4) (17,8) (19,2) (18,5) 2,2 10,1 (1,9) (6,3) (13,0) - 21,6 (7,3) (1,4) (10,6) (16,0) (16,7) (17,4) (13,8) (11,1) Cash flow libre 17,5 56,9 19,9 28,7 18,1 Dividendes (5,9) (7,3) (10,1) (10,1) (10,1) 3,2 4,1 1,4 1,0 9,7 (0,4) (0,2) 0,1 0,7 1,1 14,4 53,5 11,3 20,4 18,7 Charges calculées Excédent brut de trésorerie (EBITDA) Impôts opérationnels Variation du BFR opérationnel Avances Investissements nets Opérations sur titres Coût net de l’endettement et autres Variation de trésorerie nette ÉVOLUTION BOURSE STALLERGENES CAC Mid&Small CAC Small index 150 120 100 90 60 30 04/2009 04/2010 04/2011 04/2012 04/2013 22 / 23 04/2014 Le Groupe est suivi par les bureaux d’analyse : CM-CIC, Exane BNP Paribas, Gilbert Dupont, ID Midcaps, Natixis, Oddo Midcap, Portzamparc, Société Générale. Retrouvez toute notre information financière sur http : //finance.stallergenes.com GLOSSAIRE A Acarien Invertébré faisant partie du groupe des arthropodes qui comprend également les insectes, les araignées et les crustacés. La majorité des acariens, microscopiques, se trouvent dans nos logements, notamment dans les moquettes, la literie et la poussière. Les allergènes des acariens sont contenus dans leurs déjections et leurs corps. Allergène Un allergène est une substance antigène, présente dans l’environnement, et dont le contact entraîne une réaction allergique. Il déclenche une réponse immunitaire en interaction avec des anticorps spécifiques, les IgE. Allergie perannuelle Les symptômes de l’allergie perannuelle peuvent se déclencher à tout moment de l’année, comme dans le cas de l’allergie aux acariens ou aux poils d’animaux. Bien que ces facteurs soient présents toute l’année, certaines saisons sont plus propices aux pics d’allergie, comme par exemple l’automne pour les acariens. Allergie respiratoire Elle comprend la rhinite allergique et l’asthme. Les allergies respiratoires sont des maladies chroniques, causées à la fois par une prédisposition génétique et par les allergènes présents dans l’atmosphère (pollens, acariens, poils d’animaux, etc.). Les allergies respiratoires peuvent s’aggraver au fil du temps : gravité accrue, risque accru de polysensibilisation, comorbidité. Allergie saisonnière Les symptômes de l’allergie saisonnière se déclenchent à une période très spécifique de l’année, directement liée au type d’allergène concerné. L’allergie aux pollens est généralement une allergie saisonnière. Antihistaminiques Ceux-ci agissent en bloquant les récepteurs H1 de l’histamine et disposent également d’un effet inhibiteur sur la phase tardive de la réaction allergique. Un traitement par anti-H1 doit cesser de 7 à 10 jours avant un diagnostic allergique. APSI (allergènes préparés spécialement pour un individu) Il s’agit d’un traitement d’immunothérapie allergénique prescrit par un allergologue, et préparé spécialement pour un patient afin de traiter son ou ses allergie(s). Asthme allergique Il se caractérise par une hyperréactivité des voies respiratoires, spécifiquement suite à l’inhalation de certains allergènes. Dans le phénomène allergique, un lien étroit existe entre la rhinite et l’asthme : plus de 40% des patients souffrant de rhinite allergique souffrent également d’asthme, et en parallèle, 80% des asthmatiques souffrent de rhinite allergique. développer une tolérance spécifique sur le long terme. L’ITA s’attaque directement à la cause de la maladie et permet de modifier l’évolution de l’allergie. Elle s’adresse en premier lieu aux patients souffrant d’allergies respiratoires, insuffisamment contrôlées par la pharmacothérapie, notamment par les antihistaminiques et les corticostéroïdes. B Pollen Le pollen est une fine poudre produite par les anthères des spermatophytes, composée d’un grand nombre de grains minuscules contenant les gamètes mâles de la plante. Certains pollens de graminées, le pollen de bouleau ou d’autres plantes sont susceptibles de déclencher de fortes réactions allergiques. Biologics License Application (BLA) Une BLA est une demande d’autorisation de lancement d’un produit biologique sur le marché américain. C Corticostéroïdes Ceux-ci inhibent la réponse inflammatoire, quel que soit l’agent déclencheur : mécanique, allergique ou infectieux. Leur effet est maximal après quinze jours de traitement. Ils sont habituellement administrés localement, par voie intranasale, ou inhalés dans le cas de l’asthme. I IgE Les IgE sont une classe d’anticorps qui réagissent à des antigènes inoffensifs, généralement très répandus. Une réaction allergique est le résultat de la production d’IgE spécifiques en réaction aux allergènes. Immunothérapie sous-cutanée Voie historique d’administration de l’immunothérapie allergénique, l’immunothérapie sous-cutanée consiste à injecter des extraits d’allergènes. Seul un spécialiste est en mesure d’administrer ce type de traitement, qui doit être suivi d’une période d’observation suffisante (30 min). Implique généralement des injections hebdomadaires au début, suivies d’injections mensuelles de rappel sur une période de 3 à 5 ans. Immunothérapie sublinguale Forme d’immunothérapie qui implique, dans sa forme initiale, l’application de gouttes d’allergènes sous la langue, que l’on doit ensuite avaler. Une nouvelle génération d’immunothérapie sublinguale en comprimés est désormais disponible pour les pollens de graminées. ITA (Immunothérapie allergénique) Le but de l’ITA est de rééduquer le système immunitaire en administrant au patient des doses croissantes d’allergènes, ce qui lui permet de STALLERGENES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 P Protocole pré-cosaisonnier Ce protocole consiste à débuter le traitement d’immunothérapie allergénique avant le début de la saison pollinique et de le poursuivre jusqu’au terme de celle-ci. R Réponse immunitaire La réponse immunitaire est la capacité de toute cellule de l’organisme à se défendre contre un élément étranger. La défense de cette cellule contre ce corps étranger s’accompagne fréquemment d’une réaction inflammatoire. Dans le cas d’une allergie, l’allergène est considéré comme un corps étranger par le système immunitaire. Rhinite allergique Inflammation des voies respiratoires supérieures (gorge, nez) et des yeux, résultat d’une réaction anormale du système immunitaire de l’organisme suite au contact avec certains allergènes, comme les pollens, les acariens ou les phanères (poils d’animaux). La rhinite allergique survient après contact entre les allergènes et les muqueuses nasales, qui jouent un rôle important de filtre pour les muqueuses respiratoires. Parmi les diverses particules inhalées, les allergènes, microorganismes et autres polluants sont susceptibles de déclencher une inflammation responsable de différents types de rhinite. Au-delà des symptômes cliniques habituels (éternuements, écoulement nasal, obstruction nasale, perte de l’odorat…) la gravité de la rhinite allergique s’évalue également en fonction de son impact sur les activités quotidiennes du patient. Crédits photos : Vincent Arbelet, Franck Juery, Arthur Rainho, Getty Images - Conception et réalisation : Les papiers utilisés pour ce document sont garantis. Le label PEFC garantit que l’imprimeur s’engage à promouvoir la gestion dura ble de la forêt. Le label imprim’vert garantit que l’imprimeur contribue à la protection de l’environnement. CONTACT STALLERGENES SA 6, rue Alexis de Tocqueville CS 10032 - 92183 Antony Cedex - France T : +33 (0) 1 55 59 20 00 F : +33 (0) 1 55 59 21 68 REF 70257 www.stallergenes.com [email protected] document de référence Rapport annuel 2013 Document de Référence 2013 (contenant le rapport financier annuel) Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 25 avril 2014, conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le présent Document de Référence est disponible sans frais au siège social de Stallergenes SA : 6, rue Alexis de Tocqueville - 92160 Antony, ainsi que sur le site Internet de Stallergenes SA : http://www.stallergenes.com et sur le site Internet de l’Autorité des Marchés Financiers : http://www.amf-france.org. 1 Sommaire général MARCHÉS ET ACTIVITÉS 4 Le marché de l’immunothérapie allergénique Produits et services La recherche et l’innovation L’outil industriel Organigramme et fonctionnement du Groupe Historique de l’entreprise 4 6 7 8 10 14 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 17 RAPPORT DE GESTION 56 Activité et résultats consolidés Objectifs de l’année 2014 Comptes individuels 2013 Tableau des résultats des cinq derniers exercices Filiales et participations Dettes fournisseurs Conventions réglementées Facteurs de risques Rémunération du personnel en actions 56 59 59 61 62 62 62 63 65 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Informations sociales Informations environnementales Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable Note méthodologique Rapport de l’un des Commissaires aux Comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion 69 70 78 84 88 90 INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX 92 Évolution de la gouvernance Rémunérations des dirigeants sociaux au titre de l’exercice 2013 Rémunérations des dirigeants sociaux au titre de l’exercice 2014 Attribution d’options de souscription d’actions ou d’actions gratuites aux mandataires sociaux, et leurs levées Engagements liés à la cessation des fonctions des dirigeants Contrats de travail des dirigeants Jetons de présence et autres avantages, conflits d’intérêts potentiels Informations sur les mandataires sociaux Déclaration des opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres en 2013 92 92 95 95 95 96 96 100 107 RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL SUR LE CAPITAL SOCIAL Conditions statutaires auxquelles sont soumises les modifications du capital et des droits sociaux Capital émis et capital autorisé non émis Tableau des autorisations financières Historique des variations du capital Politique de distribution des dividendes Évolution de la répartition du capital et des droits de vote Participation des salariés dans le capital Structure de contrôle 2 108 108 108 108 109 109 110 111 111 Franchissements de seuils déclarés à la Société Rachat par la Société de ses propres actions Synthèse des opérations réalisées par Stallergenes sur ses propres titres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRÔLE INTERNE Règles de fonctionnement du gouvernement d’entreprise Composition du Conseil d’Administration Conditions d’organisation des travaux du Conseil Contrôle interne des risques de l’entreprise Organisation et pilotage du contrôle interne de l’entreprise Élaboration de l’information comptable et financière 111 111 112 114 114 116 116 119 121 122 COMPTES INDIVIDUELS 2013 125 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2014 144 Rapport du Conseil d’Administration sur le projet de résolutions soumises à l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire du 27 mai 2014 Résolutions relevant de la compétence de l’Assemblée Générale Ordinaire Résolutions relevant de la compétence de l’Assemblée Générale Extraordinaire INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 144 147 151 156 Règlement Intérieur et Code de Bonne Conduite Renseignements de caractère général concernant la Société Statuts à jour des modifications qui pourraient être adoptées par l’Assemblée Générale du 27 mai 2014 Évolution de l’action en bourse et politique d’information Documents accessibles au public Informations sur les responsables du contrôle des comptes Honoraires versés aux Commissaires aux Comptes et aux membres de leurs réseaux RAPPORTS ET ATTESTATION 156 166 167 172 174 175 176 178 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés Rapport des Commissaires aux Comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société Stallergenes Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’autorisation d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions au profit de dirigeants et salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit de dirigeants et salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation du capital réservée aux adhérents d’un Plan d’Épargne d’Entreprise Rapport des Commissaires aux Comptes sur la réduction du capital Attestation du Responsable du Document de Référence TABLES DE CONCORDANCE 178 180 181 184 185 186 187 188 189 190 Table de concordance du Rapport financier annuel Table de concordance du Rapport de gestion Table de concordance avec les tableaux figurant dans la position-recommandation AMF n° 2009-16 3 193 194 195 MARCHÉS ET ACTIVITÉS Le marché de l’immunothérapie allergénique L’ALLERGIE : LA MALADIE DU MONDE MODERNE ? L’allergie est le résultat d’une réponse immunitaire inadaptée face à l’exposition à une substance étrangère (pollen, acariens, aliments, etc) appelée « allergène ». L’allergie peut affecter la peau, les yeux, le système digestif ou encore certaines parties des voies aériennes, comme le nez ou les bronches. L’allergie est une combinaison de manifestations visibles, que sont les troubles aigus (symptômes), et d’une inflammation sous-jacente. La modification de l’environnement et des modes de vie, le développement de l’hygiène et la diminution des infections bactériennes et virales, l’urbanisation, la pollution et les changements d’habitudes alimentaires sont autant de facteurs qui semblent avoir favorisé la progression rapide de l’allergie. Son incidence aurait doublé au cours des 20 dernières années. On estime que 20 à 30 % de la population des pays industrialisés souffre d’allergies. Chaque individu allergique réagit en moyenne à 2 ou 3 allergènes différents. On compte aujourd’hui plus de cent allergènes identifiés rassemblés en grandes familles : les pneumallergènes ou allergènes respiratoires (acariens, pollens et allergènes végétaux, phanères -poils de chat, de chien, etc -, moisissures et levures), les venins d’hyménoptères, les allergènes alimentaires, les allergènes chimiques ou médicamenteux et les allergènes de contact. RHINITE ET ASTHME Nez bouché, yeux larmoyants, inflammation des muqueuses, difficultés à respirer, fatigue, baisse de vigilance et manque de concentration : la rhinite allergique, intermittente ou persistante, dont la gravité est généralement sousestimée, dégrade la vie tout autant que les capacités des patients. La rhinite allergique peut évoluer en asthme : un patient allergique souffrant de rhinite a trois fois plus de risques de développer un asthme qu’un patient non allergique. Dans 50 à 70 % des cas, les allergènes (acariens, pollens, poils de chat, etc) sont la cause principale de l’asthme. Selon les pays, l’asthme touche entre 10 et 15 % de la population. C’est la maladie chronique la plus fréquente chez l’enfant. Cette maladie évolue selon des stades de gravité progressive et peut, à l’extrême, entraîner le décès du sujet lorsque la prise en charge n’est pas correctement assurée. TRAITER LES SYMPTÔMES OU LA CAUSE ? L’allergie est une réaction anormale du système immunitaire à des substances habituellement sans danger. Les symptômes de l’allergie apparaissent lorsqu’une réponse immunitaire élevée d’IgE est dirigée contre un antigène inoffensif comme le pollen. Le processus qui mène aux symptômes allergiques se déroule en trois étapes : la sensibilisation initiale du système immunitaire à l’allergène conduit à la mise en place du mécanisme de réponse IgE à la surface des mastocytes ; la réaction allergique conduit par la combinaison des molécules d’allergènes aux molécules IgE à l’émission par les mastocytes de médiateurs 4 comme l’histamine et les leukotriènes ; les symptômes allergiques sont le résultat de l’action pharmacologique de ces médiateurs. Les traitements symptomatiques agissent à différentes étapes de ce processus. Les antihistaminiques et les antileukotriènes sont des agents qui bloquent l’action pharmacologique des médiateurs. Les corticostéroïdes agissent en amont en stabilisant les mastocytes pour prévenir l’émission des médiateurs. Enfin, les anticorps anti-IgE, visent à éliminer directement les IgE. Ces différents traitements réduisent et soulagent temporairement les symptômes sans pour autant empêcher leur réapparition dès l’arrêt du traitement : un patient traité sur trois déclare ne pas être bien contrôlé par ces traitements. Ce marché est jugé mature avec peu de nouveaux produits en développement. À l a d i f fé re n c e d e s t ra i t e m e n t s symptomatiques, l’immunothérapie allergénique (ITA) rééduque le système immunitaire afin d’induire une tolérance aux allergènes. Il s’agit de la seule solution thérapeutique traitant durablement l’allergie et efficace sur tous les symptômes. LA FORME SUBLINGUALE DYNAMISE LE MARCHÉ DE L’IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE L’ITA offre plusieurs voies d’administration (voie sublinguale avec les comprimés et les gouttes, ou voie sous-cutanée) adaptées aux besoins et aux préférences du patient. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Le traitement par voie sous-cutanée comporte généralement plusieurs dizaines d’injections réparties sur environ 3 ans. Le patient doit demeurer sous surveillance médicale pendant au moins 30 minutes après chaque injection. Une variante hypoallergénique dite « allergoïde » des traitements a été développée à l’aide d’une modification chimique du principe actif allergénique. L’utilisation d’adjuvants permet également de limiter le nombre d’injections. L’administration de ces traitements doit cependant toujours se produire sous surveillance médicale, ce qui limite leur développement. L’introduction par Stallergenes, au début des années 1990 d’une nouvelle génération de traitements par voie sublinguale (à déposer et à laisser agir sous la langue), jusqu’à 50 fois plus concentrés en principe actif allergénique, a permis l’auto administration du traitement sous forme liquide par le patient, avec un risque d’effets secondaires très limité. Cela a contribué à un fort développement de l’immunothérapie allergénique. LE COMPRIMÉ D’IMMUNOTHÉRAPIE, LA NOUVELLE GÉNÉRATION DE TRAITEMENT DE L’ALLERGIE E n 2 0 0 3 , St a l l e rg e n e s a l a n c é u n ambitieux programme de développement pharmaceutique et clinique. L’objectif de ce programme est le développement de spécialités pharmaceutiques destinées à co u v r i r l e s p r i n c i p a u x a l l e rg è n e s responsables de plus de 80 % des allergies respiratoires dans le monde. Les résultats positifs d’études d’efficacité des comprimés ont eu un retentissement majeur dans la communauté allergologique mondiale. Ils prouvent l’efficacité de la voie sublinguale chez l’adulte et l’enfant. Ils prouvent aussi que le bénéfice de l’immunothérapie allergénique persiste p l u s i e u r s a n n é e s a p rè s l a f i n d u traitement, et que ce traitement améliore significativement et durablement la vie des patients. Les recommandations de l’EMA (Agence européenne des médicaments) p u b l i é e s e n 2 0 0 9 co n c e r n a n t l e développement clinique, la production et la qualité des produits d’immunothérapie confortent les comprimés d’allergènes comme une nouvelle classe de médicaments. O ra l a i r ® e st l e p re m i e r co m p r i m é d’immunothérapie sublinguale issu de ce programme clinique et pharmaceutique. Oralair® est composé des cinq principaux pollens de graminées correspondant à l’exposition épidémiologique des patients. 1 800 patients ont pris part à des études de phase III réalisées en Europe, qui ont montré une excellente efficacité et une excellente tolérance, à court terme comme à moyen terme. Des résultats similaires ont été obtenus par une étude de phase III réalisée aux États-Unis. E n 2 0 0 9 , St a l l e rg e n e s a o b t e n u l’enregistrement dans 22 pays de l’Union européenne de son comprimé Oralair® pour l’adulte et l’enfant. Actuellement Oralair® est autorisé pour le traitement de l'allergie aux pollens de graminées dans 31 pays, dont la majorité d e s p ay s e u ro p é e n s , l e C a n a n d a , l'Australie, la Russie et la Turquie. L’IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE : UN MARCHÉ PORTÉ PAR LA VOIE SUBLINGUALE, CENTRÉ SUR L’EUROPE ET SUR DEUX ACTEURS Dans la première décennie des années 2000, le marché a été dynamisé par la forte progression de la voie sublinguale, dont la part de marché a pratiquement doublé, passant de 25 % à 46 % du total. D e p u i s 2 0 1 0 , l e s co nt ra i nte s d e l’environnement macro-économiques dans certains pays et la mise en place de politiques plus restrictives en matière de prix et de remboursement, a eu un impact négatif sur la croissance du marché en Europe. La dynamique de croissance a été relativement plus forte aux États-Unis et 5 MARCHéS ET ACTIVITéS dans le reste du monde, mais au détriment de la voie sublinguale, peu disponible dans ces pays, ce qui explique la stagnation relative de la part de marché de la voie sublinguale sur cette période. Le rythme de progression du marché en 2013 est estimé à 4 % principalement dû aux États-Unis et à la Chine. À l’exception de ces 2 pays, le marché mondial de l’immunothérapie recule de -0,4 %. Les comprimés d’allergènes en constituent le segment le plus dynamique avec 17,5 % de croissance : Répartition du marché (en valeur) par voie d’administration 54 % 2013 (881 M€) +4% 41 % 5% 54 % 2012 (845 M€) 41 % 5% Voie sublinguale (solutions) Voie sous-cutanée Voie sublinguale (comprimés) + 3,4 % + 3,8 % + 17,5 % L’Allemagne est le premier marché géographique de l’immunothérapie allergénique, suivent la France, l’Espagne et l’Italie. Aux États-Unis, le marché de l’immunothérapie allergénique est dédié à la commercialisation des allergènes en vrac (« bulk ») du fait de la pratique des allergologues qui préparent eux-mêmes les traitements injectables des patients. Deux acteurs principaux, ALK-Abello et Stallergenes, représentent 56 % du marché de l’immunothérapie allergénique. Une mosaïque de petites sociétés, souvent nationales, se partage les 44 % restants. 2013 AIT Market (881 M€) Répartition du marché (en valeur) par acteur 25 % Produits et services Dédié à l’allergie, Stallergenes propose une approche globale des maladies allergiques en offrant aux médecins spécialistes de l’allergie une large gamme de produits, du diagnostic au traitement d’immunothérapie allergénique sous forme sublinguale et sous-cutanée. Son activité est consacrée à la recherche, au développement, à la production et à la commercialisation de médicaments innovants d’immunothérapie allergénique, seul traitement de fond de l’allergie qui agit directement sur le système immunitaire. 5% 5% 29 % 9% 27 % ALK-Abelló Stallergenes Allergopharma LETI & Novartis Allergy Therapeutics Autres Répartition du marché (en valeur) par région 22 % 37 % 41 % Chaque année, près de 500 000 patients sont traités avec des médicaments de Stallergenes. Résolument tourné vers l’innovation, Stallergenes possède une expertise unique dans la connaissance de l’allergène, apporte une contribution majeure au développement de l’immunothérapie allergénique et offre aux patients allergiques des solutions toujours plus performantes et adaptées à leurs besoins. APSI ET SPÉCIALITÉS PHARMACEUTIQUES Les tests diagnostiques, utilisés in vivo ou in vitro, permettent d’identifier le ou les allergène(s) responsable(s) de l’allergie. La solution thérapeutique peut s’orienter ve r s u n e p ré p a rat i o n n o m i n a l e o u « APSI ». Un APSI est un « Allergène Préparé Spécialement pour un Individu ». Pour les allergènes les plus prévalents (pollens de graminées, acariens, etc), le recours à des spécialités pharmaceutiques dont la composition allergénique est prédéterminée se développe. Europe du Sud Europe du Nord et Centrale Marchés internationaux Sources des données sur le marché : IMS, Stallergenes (analyses et estimations internes, aucune statistique complète officielle n'étant disponible). À la différence des spécialités pharmaceutiques classiques, les APSI ne disposent pas dans tous les pays d’un cadre réglementaire précis et contraignant d’enregistrement pharmaceutique. Ainsi, aux États-Unis, la réglementation porte essentiellement sur les allergènes. 6 Les autorités sanitaires françaises ont institué par décret en janvier 2008 un nouveau cadre réglementaire pour l’enregistrement des APSI, en conformité avec les Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique. De plus, la loi sur le financement de la Sécurité Sociale pour 2013 entend institutionnaliser en France le processus de discussion sur le prix et le remboursement des APSI entre les laboratoires et le Comité Économique des Produits de Santé dont les contours ne sont pas connus à ce jour. De son coté, l’Allemagne a choisi d’implémenter une réglementation tournée vers l’enregistrement de spécialités pharmaceutiques. Cette tendance à la mise en p l ac e d e rég l e me ntati ons p lu s contraignantes se rencontre à des degrés divers sur l’ensemble des marchés européens, sous l’impulsion de l’Agence européenne des médicaments (EMA). GAMMES DE PRODUITS Tro i s fo r m e s d e t ra i te m e nt s s o nt actuellement disponibles : la forme injectable (injections sous-cutanées), la forme sublinguale liquide (gouttes à déposer sous la langue) et la forme sublinguale solide (comprimés à dissolution rapide à déposer sous la langue) : •• les comprimés d’immunothérapie sublinguale : le comprimé d’immunothérapie aux pollens de graminées Oralair® est aujourd’hui commercialisé dans 22 pays. Le comprimé d’immunothérapie aux acariens est actuellement en cours de développement. Au Japon, une récente étude clinique de phase II / III réalisée par le partenaire de Stallergenes , Shionogi & Co. Ltd a obtenu des résultats positifs. Aux États‑Unis, une étude clinique de phase III est en préparation. D’autres spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement de la rhinite allergique aux pollens de bouleau, de cèdre du Japon, et d’ambroisie, sont en développement. Dans l’asthme, le programme donne de premiers résultats concluants. Une étude clinique de phase II est en cours ; STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 •• les solutions sublinguales : Staloral®. En 10 ans d’études cliniques « BPM » ( B o n n e s P ra t i q u e s M é d i c a l e s ) , Stallergenes a démontré l’efficacité et la tolérance de Staloral® ; •• les gammes sous-cutanées : afin de mieux répondre aux besoins de chaque patient, Stallergenes offre également une gamme d’extraits allergéniques par voie sous-cutanée : extraits allergéniques absorbés sur phosphate de calcium avec Phostal®, ou sur hydroxyde d’aluminium avec Alustal®, ainsi que la gamme venins d’hyménoptères avec Alyostal venins® et Albey®, traitements de référence dans l’allergie aux venins d’hyménoptères. L’ITA est un traitement particulièrement efficace de l’allergie aux venins d’hyménoptères, allergie comportant un risque mortel ; •• pour le diagnostic, Stallergenes met à la disposition du corps médical une large gamme de tests in vivo (prick-tests, True Test®, tests de provocation respiratoire et tests épicutanés) et de tests in vitro permettant de confirmer le diagnostic (développés par Stallergenes et commercialisés par BioMérieux). Stallergenes distribue un système de mesure de l’inflammation allergique des patients asthmatiques, le NIOX MINO® de la société Aerocrine ; •• pour l’éviction des allergènes et le traitement des réactions allergiques, Stallergenes met à la disposition du corps médical des produits d’éviction comme les housses anti-acariens. PRESCRIPTEURS ET PATIENTS Le Groupe travaille au quotidien en partenariat avec les médecins spécialistes des pathologies allergiques : allergologues, mais aussi pneumologues, dermatologues, pédiatres, O.R.L… Au cours des années, une solide collaboration s’est développée entre l a co m m u n a u té a l l e rg o l o g i q u e et Stallergenes, permettant un partage des connaissances et des expériences. Stallergenes multiplie les occasions d’échanges, grâce notamment à sa participation aux rencontres scientifiques internationales. De plus, le laboratoire a développé et mis en place des moyens de communication variés : assistance téléphonique, matériels pédagogiques, formations, programmes d’enseignement post-universitaires, site Internet avec un espace réservé aux professionnels de santé, base de données documentaire médicale… INFORMATIONS ET SERVICES Un service d’information pharmaceutique a été mis en place pour recueillir et répondre rapidement aux questions et aux besoins des médecins comme de leurs patients. Chaque médecin dispose d’un interlocuteur privilégié au sein de Stallergenes. Les remarques sont prises en compte et étudiées. Ainsi, produits, conditionnements et services évoluent continuellement pour répondre aux attentes nouvelles et précises des praticiens. Stallergenes dispose en outre de Stalia®, un service européen qui permet aux prescripteurs d’obtenir en quelques jours une réponse documentée aux questions relatives à la pratique de l’allergologie. Le Groupe a également la volonté d’offrir aux patients des services afin de les aider au quotidien dans la gestion de leur maladie et de leurs traitements. Le laboratoire leur propose ainsi : •• des sy stème s d e p ai eme nt l eu r permettant de limiter l’avance de trésorerie nécessaire à l’obtention des traitements ; •• un serveur vocal leur permettant de suivre au jour le jour la préparation de leur traitement ; •• l’envoi de SMS pour les informer de la date d’expédition de leur préparation. Par ailleurs, le Groupe a établi des relations étroites avec des organismes de recherche publique et développé de nombreuses collaborations avec le monde académique, en France comme à l’international. 7 MARCHéS ET ACTIVITéS Stallergenes a notamment mis en place des collaborations avec le CNRS, l’INSERM, le CEA, l’Institut Pasteur, l’INRA, l’IRSTEA, ainsi qu’avec l’Université Paris XI et des centres hospitaliers. Enfin, en collaboration avec les associations et les syndicats médicaux d’allergologie, Stallergenes s’attache tout particulièrement à sensibiliser le corps médical et les patients eux-mêmes à la nécessité d’un diagnostic précis réalisé par le spécialiste et d’une prise en charge précoce de la pathologie allergique. Stallergenes s’est donnée pour priorité de renforcer son rôle de partenaire auprès de ces deux principaux publics. Pour ce faire, le laboratoire met particulièrement l’accent sur la communication institutionnelle. La recherche et l’innovation Les équipes de Recherche et D é v e l o p p e m e n t d e St a l l e r g e n e s regroupent, fin 2013, 226 personnes en Recherche et Développement soit 22 % d e l ’ ef fe c t i f d u G ro u p e . E n o u t re , Stallergenes s’appuie sur un important réseau de collaborations externes avec les meilleures équipes françaises (INSERM, I n s t i t u t Pa s te u r, A NVA R , e t c ) e t internationales. L a R e c h e rc h e e t D é v e l o p p e m e n t s’organise autour des axes suivants : •• la Recherche et Développement « exploratoire » : elle vise à comprendre les mécanismes immunitaires fondamentaux de l’allergie et leur modification par l’immunothérapie spécifique ainsi que la structure moléculaire des allergènes ; •• la Recherche et Développement « de maintenance » : elle a pour objectif de faire évoluer les produits de diagnostic et les traitements existants au rythme des progrès techniques et scientifiques et du contexte réglementaire ; •• la Recherche et Développement « de positionnement » : l’objectif est ici de préciser via des études cliniques les indications de l’immunothérapie selon les allergènes, les symptômes des patients, la voie et les schémas d’administration des traitements ; •• la Recherche et Développement « de développement » : s’appuyant sur les nouvelles avancées biotechnologiques, son rôle est de mettre au point des produits innovants, plus efficaces et d’une utilisation plus simple. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT EXPLORATOIRE Il s’agit de comprendre les mécanismes immunitaires de l’allergie afin d’élaborer des prototypes candidats pour l’immunothérapie allergénique. C’est une recherche à long terme qui s’accompagne de prise de propriété industrielle. Elle s’appuie en particulier sur des modèles d’études simples, généralement basés sur la souris, des candidats. Ces modèles sont également utilisés pour tester des molécules chimiques ou biologiques stimulant les réponses immunitaires. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE MAINTENANCE Un des piliers de la recherche de Stallergenes est la « standardisation » des allergènes qui concerne une trentaine d’allergènes. La standardisation permet de garantir la reproductibilité des différents lots d’extraits allergéniques utilisés en diagnostic ou en thérapeutique et de neutraliser ainsi les variations inhérentes aux matières premières (origine géographique, saison ou année de récolte, méthode de culture et procédés d’extraction). Il est non seulement indispensable d’entretenir les standards existants, mais aussi de les réactualiser périodiquement. Pour chaque allergène, le renouvellement des standards est effectué tous les 5 ans. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE POSITIONNEMENT Elle a pour objectif principal l’amélioration et la simplification des protocoles afin de réduire la durée et la complexité des traitements. Plusieurs protocoles, visant à simplifier et à accélérer la phase initiale d’immunisation, sont en cours d’évaluation clinique. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE DÉVELOPPEMENT Les études de phase II et III menées en double-aveugle contre placebo ont déjà inclus plus de 11 000 patients. Les comprimés d’allergènes permettent l’optimisation de l’immunothérapie allergénique par voie sublinguale : •• pour le patient, qui peut se procurer s o n t ra i te m e nt d i re c te m e nt e n pharmacie, après prescription médicale. Le comprimé, plus simple d’utilisation que les gouttes, peut en outre, être conservé à température ambiante et est facile à transporter ; •• pour le spécialiste, qui bénéficie d’un mode de prescription plus simple et plus rapide. Les comprimés d’immunothérapie sont dédiés au traitement des principales allergies : pollens de graminées, acariens, pollen de cèdre du Japon, etc. Aux États-Unis, Oralair® a été aprouvé par la FDA le 1 er avril 2014. Stallergenes a conclu un partenariat avec un laboratoire américain spécialisé dans le même domaine, Greer Laboratories Inc. en vue de la commercialisation d’Oralair® aux États‑Unis. Un accord de développement et de commercialisation a été signé fin 2010 pour le Japon avec l’un des principaux laboratoires pharmaceutiques de l’archipel, Shionogi & Co. Ltd. Cet accord prévoit le développement de 2 comprimés d’immunothérapie : comprimé au pollen de 8 cèdre du Japon, et comprimé aux acariens, pour lequel une étude de phase II/III a été réalisée au Japon. Le p ro g ra m m e d e d éve l o p p e m e nt ambitionne de couvrir le traitement étiologique de 80 % des pathologies allergiques respiratoires. Le développement d’un comprimé d’immunothérapie aux acariens pour le contrôle de l’asthme est actuellement en phase II de développement. À plus longue échéance, l’intérêt de l’immunothérapie allergénique dans l’allergie alimentaire sera évalué. L’outil industriel QUALITÉ PHARMACEUTIQUE « BPF » L’établissement pharmaceutique central d’Antony est soumis tous les deux ans à des inspections de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sur la conformité de la fabrication des médicaments aux règles de Bonnes Pratiques de Fabrication (« BPF », en anglais GMP « Good Manufacturing Practices »). Ces inspections vérifient de plus la conformité des processus et de la documentation des lots pharmaceutiques aux dossiers d’enregistrement pharmaceutiques déposés. Les conclusions de ces audits sont transmises aux pays de l’Union européenne et à tous les pays qui peuvent en faire la demande dans le cadre des accords de reconnaissance mutuelle des Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique intervenus entres les agences de santé des pays concernés. INTÉGRATION DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE La chaîne logistique a pour objectif de gérer la multiplicité des combinaisons possibles pour répondre de manière optimale à chaque prescription des spécialistes en allergologie, en fonction du cas particulier du patient. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 La chaîne logistique traite quotidiennement environ 3 000 ordonnances, de la réception de la prescription à l’étiquetage personnalisé du traitement au nom du patient, avec l’aide d’un système informatique intégré. Afin d’éliminer tout risque d’erreur, la cohérence de chaque prescription nouvelle par rapport à la précédente est vérifiée pour chaque patient avant la mise en fabrication de son t ra i te m e nt . E n c a s d e d o u te , u n e confirmation est demandée au médecin prescripteur. Des contrôles chimiques, bactériologiques et immunologiques sont effectués sur les matières premières utilisées puis à chaque étape de la fabrication. Les étapes de fabrication sont les suivantes : •• préparation des extraits à partir des matières premières ; •• ajustement des solutions (concentration ou dilution) et lyophilisation des extraits ; •• remise en solution et fabrication des APSI (mélanges et dilutions successives) ; •• étiquetage au nom du patient et conditionnement final des vaccins. Les matières premières proviennent de différentes sources géographiques. Stallergenes s’efforce en effet de diversifier ses sources d’approvisionnement afin de réduire le risque d’aléa climatique et la dépendance à l’égard de ses fournisseurs. Stallergenes produit elle-même à Antony la totalité de sa matière première « acariens » et a lancé une activité de production et de récolte de la matière première « graminées » (cf., nouvelles unités de production pharmaceutique). La fabrication des extraits consiste en une série d’opérations physico-chimiques p r o p r e à c h a q u e a l l e r g è n e . L a concentration des extraits purifiés et filtrés est ajustée après comparaison avec les extraits de référence, résultat du processus de standardisation. La fabrication des APSI est largement ro b ot i s é e p o u r g a ra nt i r l a q u a l i té pharmaceutique des produits. Trois types de robots, dont la gestion est informatisée et centralisée, sont utilisés : •• l e s ro b ot s d e d i st r i b u t i o n : i l s effectuent automatiquement le mélange et les dilutions des extraits allergéniques, selon la prescription médicale de l’allergologue ; •• les robots de capsulage : leur rôle est de choisir la couleur de capsule adaptée à la concentration du produit et de la fixer sur le flacon ; •• les robots d’étiquetage : ils assurent la concordance entre les flacons préparés et le nom du patient, puis éditent les étiquettes dans la langue du pays du patient. Fin 2013, la chaîne logistique emploie 2 8 0 p e r s o n n e s e n p ro d u c t i o n et 118 personnes en distribution, soit 39 % des effectifs du Groupe. Ces effectifs se répartissent en quatre grandes fonctions : l e t ra i te m e nt d e s o rd o n n a n c e s et l’information pharmaceutique, la production et le contrôle des principes actifs allergéniques, la préparation et le conditionnement des traitements et l’assurance qualité des produits. CRÉATION DE NOUVELLES UNITÉS DE PRODUCTION PHARMACEUTIQUE ET DÉVELOPPEMENT IMMOBILIER Une unité pharmaceutique représentant un investissement d’environ 25 millions d’euros a été mise en service en 2008 sur le site central d’Antony. Elle a pour vo c at i o n p r i n c i p a l e l a p ro d u c t i o n automatisée du principe actif des comprimés d’allergènes du programme de développement de spécialités dans le respect des normes pharmaceutiques internationales FDA-EMA de production, de recherche et de contrôle qualité. 9 MARCHéS ET ACTIVITéS Plus récemment, Stallergenes a ouvert un nouveau site dédié à la production de pollen de graminées à Amilly dans le Loiret. L’objectif est d’internaliser en partie cette production de manière à réduire le risque lié aux aléas climatiques et la dépendance à l’égard de ses fournisseurs, mais également d’assurer un contrôle optimal de ses matières premières. Un nouveau siège administratif de 3 500m2 représentant un investissement de 8 millions d’euros a été mis en service en juin 2011 sur le site principal d’Antony. Organigramme et fonctionnement du Groupe L’organigramme juridique du Groupe au 31/12/2013 est le suivant (les pourcentages d’intérêt sont égaux aux pourcentages de détention) : PUBLIC 20,80 % PERSONNEL ET DIRIGEANTS 1,88 % FILIALES DE DISTRIBUTION ET D’INFORMATION MÉDICALE Stallergenes SA (Antony, France) 100 % Stallergenes Portugal Produtos Farmacéuticos Lda (Lisbonne, Portugal) 100 % Stallergenes Belgium SA (Waterloo, Belgique) 100 % Stallergenes GmbH (Kamp-Lintfort, Allemagne) 100 % 100 % 100 % AUTO-DÉTENTION 0,12 % Holding Laboratoires de production et de recherche Distribution et information médicale en France et à l’export Stallergenes Ilaç Promotion Limited Sirket (Istanbul, Turquie) 100 % Stallergenes Österreich GmbH (Vienne, Autriche) 100 % Stallergenes Australia Pty Ltd. (Sydney, Australie) 100 % Stallergenes Spolska Sp. z o.o. (Warsovie, Pologne) 100 % Stallergenes Italia S.R.L. (Milan, Italie) Stallergenes UK Ltd. (Didcot / Londres, Royaume-Uni) 100 % Stallergenes AG (Dietlikon, Suisse) 100 % Stallergenes B.V. (Almere, Pays-Bas,) 100 % Stallergenes Iberica SA (Barcelone / Madrid, Espagne) 10 % Stallergenes Vostok OOO (Moscou, Russie) 100 % Stallergenes CZ, s.r.o. (Prague / Bratislava, République Tchèque) 100 % Stallergenes Argentina SA (Buenos Aires, Argentine) 90 % 0,01 % 100 % Stallergenes Hong Kong Ltd (Hong Kong, Chine) Stallergenes Inc. (Boston, États-Unis) INFORMATION RÉGLEMENTAIRE Cf tableau Note 12 des comptes sociaux page 140. 10 Novogen Importação e Exportação Ltda 99,99 % (Sao Paulo, Brésil) Stallergenes SARLAU (Maroc) : conseil dans le domaine pharmaceutique et médical. FILIALES DE D’INFORMATION MÉDICALE ARES LIFE SCIENCES 77,20 % STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 La production et les fonctions centrales sont regroupées à Antony. La distribution des produits en France est assurée par Stallergenes. Les filiales de distribution ainsi que les distributeurs assurent la distribution géographique des produits dans les autres pays. Les prix de transfert des produits et la rémunération des services d’information médicale sont déterminés en fonction des diverses conditions commerciales et réglementaires e n v i g u e u r d a n s c h a c u n d e s p ay s concernés, de manière à assurer une rémunération juste et équitable à chacune des parties dans le respect de leur indépendance juridique. MARCHéS ET ACTIVITéS Stallergenes bénéficie de l’assistance technique de son actionnaire de référence Ares Life Sciences, qui dispose d’une expérience étendue dans le développement de groupes pharmaceutiques internationaux de spécialités pharmaceutiques. LES PARTENAIRES DE STALLERGENES À TRAVERS LE MONDE SONT LES SUIVANTS : Pays Type Partenaire Afrique du sud Namibie Botswana Malawi Zambie Mozambique Angola Zimbabwe Swaziland Lesotho Kenya Distribution et promotion Equity Pharmaceuticals Holdings (Pty) Ltd Albanie Kosowo Distribution et promotion Mart-Pharma Algérie Promotion et prospection médicale La Générale Pharmaceutique Services (GPS) Algérie Distribution Institut Pasteur d’Algérie Arabie Saoudite Distribution et promotion Abdulrehman Algosaibi General Trading Company Llc Argentine Distribution Biol - Instituto Biologico Argentino S.A.I.C Australie Distribution et promotion Ebos Group Pty Ltd Autriche Distribution Kwizda Pharmadistribution GmbH Bahreïn Distribution et promotion Gulf Pharmacy and General Store Bulgarie Distribution Libra AG Bulgarie Promotion et prospection médicale Ewopharma AG Canada Distribution et promotion Paladin Labs Inc Colombie Distribution et promotion Biotoscana Farma SA Corée du Sud Distribution et promotion Boryung Biopharma Co Ltd Croatie Promotion et prospection médicale Ewopharma AG Croatie Distribution Medical Intertrade D.O.O. Île de la Réunion Mayotte Guadeloupe Guyane Française Martinique Distribution et promotion Pharma Partners 11 Pays Type Partenaire Égypte Distribution et promotion Genpharm Services Fz-LlC Émirats Arabes Unis Promotion et prospection médicale Genpharm Services Fz-LlC Émirats Arabes Unis Distribution New Medical Center États-Unis Canada Distribution et promotion Greer Laboratories Inc Grèce Distribution et promotion Tracy-Med Hongrie Distribution Medimpex Pharmaceutical Wholesalers Pte Ltd Hongrie Promotion et prospection médicale Ewopharma AG Île Maurice Distribution Unicorn Trading Île Maurice Polynésie francaise Nouvelle Calédonie Madagascar Promotion et prospection médicale Everline Consulting Ltd (Anciennement Unicorn Trading) Île maurice Madagascar Distribution et promotion Everline Consulting Ltd (Anciennement Unicorn Trading) Indonesie Malaisie Singapour Distribution et promotion Pan-Malayan Irak Distribution Al Arz Scientific Iran Distribution et promotion Cobel Darou Israël Territoires palestiniens Distribution et promotion Medison Pharma Ltd Jordanie Distribution Al-Wafi Drugstore Koweit Distribution et promotion Al Mufid Pharmaceuticals & Foodstuff Co Lettonie Distribution Elmi Ltd Liban Distribution et promotion Bioteck-Pharm Lituanie Distribution Armila Lituanie Lettonie Promotion et prospection médicale Ewopharma AG Malte Distribution Vivian Corporation Ltd Maroc Distribution et promotion Polymedic Nouvelle Zélande Distribution Ebos Group Pty Ltd Pologne Distribution Farmacol Sa Polynésie francaise Distribution L’institut Territorial De Recherches Louis Malarde Portugal Distribution Stallpharma - Produtos Farmacêuticos SA Qatar Promotion et prospection médicale Barzan Medical Supply Brandh of Acec République Tchèque Distribution Phoenix Lekarensky Velkoobehod AS 12 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 MARCHéS ET ACTIVITéS Pays Type Partenaire Roumanie Distribution S.C. Mediplus Exim S.r.l. Roumanie Promotion et prospection médicale Ewopharma AG Slovaquie Distribution Phoenix Zdravotnicke Zasobovanie AS (Anciennement Fides) Slovénie Distribution Salus Ljubljana, D.D Slovénie Promotion et prospection médicale Ewopharma Ag Suède Danemark Finlande Islande Norvège Distribution et promotion Nigaard Pharma AS Tunisie Promotion et prospection médicale Apromed Tunisie Distribution Pharmacie Centrale de Tunisie Turquie Distribution Say Ilag Sanayi Tic.ltd.sti Venezuela Chili Pérou Équateur République Dominicaine Distribution et promotion Biotoscana Farma SA Vietnam Distribution et promotion Tedis 13 Historique de l’entreprise 1962 Création de Stallergenes par l’Institut Mérieux, leader mondial des vaccins (Lyon, France). 1986 Mise au point et fourniture par Stallergenes des tous premiers vaccins anti-allergiques administrables par la voie orale. 1988 Première chaîne de production « APSI » robotisée : une chaîne depuis sans cesse améliorée, aujourd’hui encore unique au monde. 1989 St a l l e rg e n e s et l ’ I n st i t u t Pa ste u r fusionnent leurs activités de fabrication et mettent en commun leurs efforts de recherche sur les allergènes. 1993 Rhône-Poulenc acquiert la totalité de Pasteur Mérieux (qui deviendra Sanofi Pasteur) et cède le contrôle de Stallergenes au Groupe Wendel (à l’époque Marine Wendel). 1994 Lancement de Staloral® (immunothérapie allergénique par voie sublinguale en solution). 1997 Mise en œuvre d’une nouvelle chaîne de p ro d u c t i o n d e s A P S I e nt i è re m e nt automatisée à Antony (Île-de-France). 1998 Introduction en bourse sur le second marché de la place de Paris. 2009 (Janvier) Obtention de l’AMM pédiatrique en Allemagne pour Oralair®. 1999 Avec le rachat de DHS, la division Allergie de Bayer Pharma, Stallergenes devient n°2 mondial de sa spécialité. (Septembre) Résultats positifs de l’étude clinique de phase II/III dans la rhinite allergique au pollen de bouleau (comprimé à l’allergène recombinant r Bet v 1). 2002 Lancement européen de Staloral® 300 (immunothérapie sublinguale en solution en fortes doses). ( N o v e m b r e ) O bte nt i o n d e l ’ A M M d’Oralair® dans 23 pays d’Europe. 2005 ( M a r s ) A c q u i s i t i o n d e s a c t i v i t é s d’immunothérapie allergénique d’IPI en Espagne et au Portugal. (Novembre) Résultats positifs de la phase II/III d’une étude clinique européenne multicentrique (VO34) incluant 6 0 0 p at i e nt s a d u l te s p o r t a nt s u r l’efficacité d’une nouvelle forme de désensibilisation : le comprimé d’allergènes. 2006 (Mars) Résultats positifs de la première étude clinique de « proof of concept » comparant l’efficacité d’un allergène recombinant (r Bet v1) au produit commercial actuel à base d’extrait naturel de pollen de bouleau (Alustal®). 2008 (Juillet) Obtention en Allemagne de l’AMM d’Oralair® adulte (le comprimé de désensibilisation sublinguale aux pollens de graminées). (Septembre) Inauguration d’une nouvelle unité pharmaceutique de production d’allergènes sur le site d’Antony. 14 (Décembre) Résultats positifs à 3 ans de l’étude long-terme de phase III dans la rhino-conjonctivite allergique aux pollens de graminées (comprimé Oralair®). 2010 (Avril) Résultats positifs de l’étude de phase III menée aux États-Unis dans la r h i n o co n j o n c t i v i te a u x p o l l e n s d e graminées avec le comprimé Oralair®. (Septembre) Signature d’un partenariat exclusif avec Shionogi & Co. Ltd concernant les comprimés d’immunothérapie au Japon : le comprimé aux acariens et le comprimé au pollen de cèdre du Japon. (Novembre) Cession de la participation de 47 % du capital de Stallergenes SA détenue par le groupe Wendel à Ares Life Sciences I SARL. (Décembre) Résultats de la quatrième année de l’étude long-terme de phase III dans la rhino-conjonctivite allergique aux pollens de graminées démontrant que l’efficacité d’Oralair® est maintenue un an après l’arrêt du traitement. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 2011 (Janvier) Stallergenes ouvre un nouveau site de production de matières premières à Amilly (Loiret), devenant ainsi le premier producteur pharmaceutique mondial de pollens de graminées et d’acariens. ( M a r s ) Résultat définitif de l’offre publique d’achat initiée par Ares Life Sciences I SARL à la suite de l’acquisition du bloc de titres détenu par le groupe Wendel : Ares Life Sciences I SARL détenait, à la date de ces résultats, 9 844 053 actions soit 73,31 % des droits d e vote et 73, 0 9 % du c apit al de Stallergenes. (Mai) Stallergenes inaugure son nouveau siège administratif, libérant ainsi des surfaces dédiées à la Recherche et Développement. (Octobre) Évolution de la gouvernance de Stallergenes : Louis Champion, Directeur Général Délégué salarié, quitte la Société. Albert Saporta démissionne de ses fonctions de Directeur Général avec effet au 1er janvier 2012 et occupera le poste de Président du Conseil d’Administration à compter de cette date. Roberto Gradnik coopté en tant qu’administrateur est nommé Directeur Général Délégué. Ce dernier deviendra Directeur Général le 1er janvier 2012. Ouverture de nouvelles entités en Pologne, Turquie, Jordanie, Argentine, Australie, Russie, et aux États-Unis. 2012 (Mars) Stallergenes obtient l’autorisation de mise sur le marché d’Oralair® au Canada. (Mai) Stallergenes annonce des résultats cliniques positifs pour son comprimé d ’ i m m u n ot h é ra p i e s u b l i n g u a l e a u x acariens. (Mai) Réception de l’avis favorable à l’inscription d’Oralair® sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux et aux collectivités en France délivré par la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé. (Juin) Évolution de la gouvernance de Stallergenes : Patrick Langlois est nommé Président du Conseil d’Administration avec effet au 1er juillet 2012 succédant ainsi à Albert Saporta devenant administrateur de Stallergenes. Par ailleurs, Jean-Michel Lévy, administrateur indépendant, a remis sa démission au Président du Conseil d’Administration le 27 mai 2012. ( A o û t ) Co n c l u s i o n d ’ u n a c co rd d e distribution exclusif entre Stallergenes et A e ro c r i n e , e n t ra n t e n v i g u e u r l e 1er septembre 2012, pour NIOX MINO®, un d i s p o s i t i f i n n ova nt a m é l i o ra nt l e diagnostic et le suivi de l’asthme. (Novembre) Lancement en France de son comprimé d’immunothérapie sublinguale aux pollens de graminées, Oralair®. 2013 (Février) Accord de la FDA portant sur l’évaluation de la demande d’enregistrement d’Oralair®. (Avril) Stallergenes annonce la nomination de son nouveau Directeur Administratif et Financier, Monsieur Peter Bühler en remplacement de Monsieur Christian Thiry. (Mai) Signature d’un partenariat de recherche avec DBV Technologies pour le développement de traitements innovants contre les allergies respiratoires. (Juillet) Stallergenes acquiert la société brésilienne Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda. 15 MARCHéS ET ACTIVITéS (Octobre) Stallergenes et DBV Technologies signent une collaboration de R&D dans l’allergie au pollen de bouleau. Signature avec Greer® Laboratories Inc. d’un accord exclusif de commercialisation pour Oralair® aux États-Unis. (Novembre) Stallergenes ouvre une nouvelle filiale à Hong Kong. (Décembre) Signature d’un partenariat de recherche avec ActoGeniX pour le développement d’une nouvelle classe innovante de traitements oraux contre les allergies. Stallergenes annonce avoir reçu un avis favorable du comité consultatif de la FDA, l’agence américaine du médicament, pour l’approbation de son traitement Oralair® aux États-Unis. 2014 ( F év r i e r ) Stallergenes annonce les résultats positifs de l’étude clinique de phase II/III au Japon pour son comprimé d’immunothérapie aux acariens. (Mars) Stallergenes annonce la nomination de Monsieur Christian Chavy en tant que Directeur Général en remplacement de Monsieur Roberto Gradnik. (Avril) Stallergenes annonce l’approbation par la FDA d’Oralair®, premier comprimé d’immunothérapie sublinguale pour le traitement de l’allergie aux pollens de graminées. 16 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 1 · ÉTATS FINANCIERS18 4 · NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT 46 1/1. Bilan consolidé 18 4/1. Coûts de distribution 46 1/2. Compte de résultat consolidé 19 4/2. Autres frais généraux 46 1/3. État du résultat global consolidé 20 4/3. Produits liés à la Recherche & Développement 47 1/4. État des variations des capitaux propres 20 4/4. 1/5. État des flux de trésorerie 22 Compte de résultat opérationnel par nature de charge 47 4/5. Effectifs et charges de personnel 48 2 · NOTES D’INFORMATION GÉNÉRALE 23 2/1. Référentiel comptable 23 2/2. Principales méthodes comptables 26 2/3. Évolution du périmètre de l’activité 33 2/4. Risques et estimations 33 2/5. Information sectorielle 35 2/6. Événements significatifs de l’exercice 36 2/7. Événements postérieurs à la période de reporting 36 3 · NOTES RELATIVES AU BILAN37 3/1. Écarts d’acquisition 37 3/2. Actifs incorporels 38 3/3. Actifs corporels 39 3/4. Actifs financiers 40 3/5. Actifs et passifs d’impôt différé 41 3/6.Stocks 42 3/7. Clients et autres débiteurs 42 3/8. Trésorerie et emprunt 43 3/9. Autres passifs non courants 43 3/10. Provisions 44 3/11. Fournisseurs et autres créditeurs 45 17 4/6.Impôt 49 4/7. Résultat par action 50 5 · AUTRES NOTES ANNEXES 51 5/1. Variation du besoin en fonds de roulement 51 5/2. Variation des actifs non courants 52 5/3. Engagements, actifs et passifs éventuels 52 5/4. Parties liées 53 5/5. Détail des plans de stock-options et d’actions gratuites en vigueur 54 1 ·ÉTATS FINANCIERS Les notes annexes 2 à 5 font partie intégrante des états financiers consolidés. 1/1. Bilan consolidé En milliers d’euros Notes 31 décembre 2011 31 décembre 2012 31 décembre 2013 Écarts d’acquisition 3/1 33 387 33 339 33 831 Actifs incorporels 3/2 9 574 9 340 9 166 Actifs corporels 3/3 68 904 67 162 62 126 Actifs financiers non courants 3/4 594 595 3 377 Actif d’impôt différé 3/5 1 058 1 114 1 523 113 517 111 550 110 024 Actifs non courants Stocks 3/6 25 991 28 233 32 210 Clients et autres débiteurs 3/7 40 568 44 713 45 444 Trésorerie et équivalents 3/8 77 354 95 853 112 454 143 913 168 800 190 107 257 430 280 349 300 131 Notes 31 décembre 2011 31 décembre 2012 31 décembre 2013 Capitaux propres part du groupe 159 512 188 826 228 926 Intérêts minoritaires - - - Capitaux propres 1/4 159 512 188 826 228 926 Emprunts à plus d’un an 3/8 5 389 3 709 - Autres passifs non courants 3/9 - - - 3/10 2 749 2 819 2 893 Passif d’impôt différé 3/5 1 519 1 428 2 481 Passifs non courants 9 657 7 955 5 374 3/8 1 961 1 775 3 709 Provisions courantes 3/10 1 377 2 651 3 109 Autres créditeurs 3/11 84 923 79 142 59 013 88 261 83 568 65 830 257 430 280 349 300 131 Actifs courants TOTAL DE L’ACTIF En milliers d’euros Avantages à long terme du personnel Emprunts à court terme Passifs courants TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES La variation des capitaux propres est détaillée dans la Note 1/4. La variation de la trésorerie est détaillée dans la Note 1/5. 18 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 1/2. Compte de résultat consolidé 2012 2013 13/12 Notes Reclassé (1) % CA % CA Var. % Chiffre d’affaires 2/5 239 845 100,0 244 520 100,0 1,9 Autres revenus 4/4 3 628 1,5 En milliers d’euros Total revenus 239 845 248 147 3,5 Coûts de production (49 627) (20,7) (52 008) (21,3) 4,8 190 218 79,3 196 139 80,2 3,1 Coûts de distribution (14 831) (6,2) (14 591) (6,0) (1,6) Ventes et marketing (55 410) (23,1) (55 990) (22,9) 1,0 Coûts administratifs (28 900) (12,0) (26 066) (10,7) (9,8) 4/2 (8 365) (3,5) (7 336) (3,0) (12,3) (107 507) (44,8) (103 984) (42,5) (3,3) Marge brute Frais généraux Frais généraux, administratifs et commerciaux Marge avant R&D 82 711 34,5 92 155 37,7 11,4 Frais de Recherche et Développement (R&D) (42 310) (17,6) (47 849) (19,6) 13,1 Produits liés à la R&D 4/3 R&D NETTE Résultat opérationnel courant Coûts de transformation 15 180 6,3 18 173 7,4 19,7 (27 130) (11,3) (29 675) (12,1) 9,4 55 581 23,2 62 480 25,6 12,4 - (4 337) (1,8) 4/4 55 581 23,2 58 142 23,8 4,6 Produits financiers Résultat opérationnel 1 452 0,6 3 120 1,3 114,9 Charges financières (357) (0,1) (1 378) (0,6) 286,0 Résultat financier 1 095 0,5 1 742 0,7 59,1 56 676 23,6 59 885 24,5 5,7 (19 283) (8,0) (19 520) (8,0) 1,2 34,0 % 32,6 % (4,2) Résultat avant impôts Impôts 4/6 Taux moyen d’impôt 37 393 15,6 40 365 16,5 7,9 Part des minoritaires dans le résultat net RÉSULTAT NET - - - - Part du groupe dans le résultat net 37 393 15,6 40 365 16,5 7,9 2,77 € 2,96 € 6,6 4/7 2,76 € 2,94 € 6,6 Résultat net par action (part du groupe) Résultat net dilué par action Dividende (proposé) par action 0,75 € 0,75 € - Taux moyen de distribution (sur résultat net dilué) 27,2 % 25,5 % (6,1) (1) Les coûts 2012 ont fait l’objet de reclassements qui sont décrits dans la Note 2/1. Afin de faciliter la compréhension de la performance récurrente du Groupe, celui-ci a décidé de créer en 2013 un indicateur intermédiaire dans son compte de résultat. Cet indicateur intermédiaire, « Résultat opérationnel courant », rempli les critères énoncés dans la recommandation CNC 2009-R.03. Notamment, les coûts de transformation correspondant à des événements inhabituels, 19 anormaux et peu fréquents ont été classés en dessous du résultat opérationnel courant afin de ne pas fausser la lecture de la performance du Groupe. La nature de ces coûts est détaillée dans la Note 4/4. 1/3. État du résultat global consolidé En milliers d’euros Année 2012 Année 2013 13/12 Var. % 37 393 40 365 7,9 31 (197) (736,0) Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente - 792 ns Impôts sur les éléments sujets à reclassement en résultat - (273) ns 31 322 937,0 Gains et pertes actuariels 246 (475) (292,8) Impôts sur les éléments non sujets à reclassement en résultat (85) 125 (246,8) 162 (350) (316,9) 193 (29) (114,8) 37 585 40 336 7,3 RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ DE L’EXERCICE Écarts de conversion TOTAL DES ÉLÉMENTS SUJET À RECLASSEMENT EN RÉSULTAT TOTAL DES ÉLÉMENTS NON SUJET À RECLASSEMENT EN RÉSULTAT Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres RÉSULTAT GLOBAL DE L’ENSEMBLE CONSOLIDÉ 1/4. État des variations des capitaux propres Capital Réserves liées au capital Titres auto détenus Réserves et résultats consolidés Capitaux propres part du groupe Intérêts minoritaires 13 501 14 879 (1 426) 132 558 159 512 - Résultat net global 37 585 37 585 - Opérations sur actions propres 104 40 145 - 30 908 937 - Distribution de dividendes (10 110) (10 110) - Paiements en actions 758 758 - 13 530 15 787 (1 322) 160 830 188 826 - Résultat net global 40 336 40 336 - Opérations sur actions propres 450 (27) 423 - 189 9 099 9 287 - Distribution de dividendes (10 142) (10 142) - Paiements en actions 197 197 - 13 721 24 886 (872) 191 192 228 926 - En milliers d’euros AU 31 DÉCEMBRE 2011 Levées d’options AU 31 DÉCEMBRE 2012 Levées d’options AU 31 DÉCEMBRE 2013 Le dividende prévisionnel pour l’année 2013 se monte à 0,75 € par action soit environ 10,3 M€ en numéraire. Il sera proposé aux actionnaires qui le désirent d’opter pour le paiement de leur dividende en actions. 20 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 Le nombre de titres donnant accès au capital a évolué comme suit : Actions En unités AU 31 DÉCEMBRE 2011 Options Cours Autoauto-détention détention Total Actions gratuites Prix moy. Exercice Nombre Total 42,20 € 33 799 13 500 625 24 995 Levées d’options / actions gratuites créées 29 511 31,76 € (29 511) Attribution d’options / actions gratuites 18 000 18 000 Annulation d’options / actions gratuites (27 000) (27 000) Opérations sur actions propres (3 056) 43,00 € 30 743 13 530 136 42 995 Levées d’options / actions gratuites créées (5 621) 10 749 (7 398) 36,43 € (8 972) (5 621) Paiement du dividende en actions 179 822 179 822 Attribution d’options / actions gratuites 13 285 13 285 Annulation d’options / actions gratuites (5 447) (13 000) (18 447) Opérations sur actions propres AU 31 DÉCEMBRE 2012 AU 31 DÉCEMBRE 2013 54,25 € (8 985) 16 137 13 720 707 43 435 42,52 € 213 931 13 739 551 46,22 € 157 420 13 730 551 45,47 € 135 448 13 899 590 Les variations du nombre de titres en 2013 s’expliquent comme suit : (i) 7 398 actions gratuites ont été émises le 7 mars 2013 par prélèvement sur les actions auto détenues pour 5 621 actions et par augmentation de capital pour 1 777 actions. 14 200 actions gratuites sont susceptibles d’être émises en 2014 si les conditions de performance sont réalisées. (ii) 8 972 options ont été exercées en 2013 par 4 collaborateurs pour un cours moyen de 36,42 € produisant une augmentation de capitaux propres de 9 287 K€. Parmi les 135 448 options en vigueur, 84 448 sont exerçables immédiatement et à moins d’un an pour un prix moyen d’exercice de 38,63 € et 51 000 options sont exerçables à plus d’un an pour un prix moyen d’exercice de 56,80 €. Ces dernières ont une durée de vie résiduelle moyenne de 5 ans. (iii) Les dividendes au titre de l’exercice 2012 ont été distribué en numéraire pour 1 227 K€ et sous forme d’actions pour 8 914 K€, entraînant une augmentation de capital de 179 822 actions. (iv) 1 3 2 8 5 a c t i o n s g rat u i te s d e performance ont été attribuées à 34 collaborateurs le 23 juillet 2013. 21 (v) 119 574 actions ont été achetées et 128 559 vendues au cours de l’exercice par le prestataire de service d’investissement en charge du contrat de liquidité, soit une vente nette de 8 985 actions dégageant une hausse des capitaux propres et une entrée de trésorerie de 423 K€ (cf. Note 1/5). Le détail des plans d’options et d’actions gratuites en vigueur est donné en Note 5/5. 1/5. État des flux de trésorerie En milliers d’euros Notes Année 2012 Reclassé Année 2013 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL 13/12 Var. % 55 581 58 142 4,6 5/2 11 365 12 568 10,6 3/10 1 583 71 (95,5) Charges/produits calculés liés aux stocks-options 758 197 (74,0) Plus/moins values de cessions d’actifs 40 322 702,8 69 327 71 301 2,8 Amortissements Provisions EXCÉDENT BRUT DE TRÉSORERIE (« EBITDA ») Impôt courant opérationnel 4/6 (19 152) (18 511) (3,3) Variation du B.F.R. opérationnel 5/1 (6 254) (12 979) 107,5 Variation des produits constatés d’avance (1 429) (10 643) 644,7 TRÉSORERIE NETTE OPÉRATIONNELLE 42 492 29 169 (31,4) 5/2 (9 462) (9 786) 3,4 Regroupement d’entreprise 48 (504) ns Cessions ou diminutions d’actifs investis 38 21 (46,0) 5/1 (4 437) (835) (81,2) (13 812) (11 105) (19,6) 28 680 18 064 (37,0) 937 9 287 890,9 Acquisition ou augmentation d’actifs investis Variation du B.F.R. lié à l’investissement TRÉSORERIE LIÉE À L’INVESTISSEMENT Trésorerie disponible après investissement (« Cash Flow Libre ») Augmentation de capital Opérations sur actions propres 145 423 192,2 Dividendes versés (10 110) (10 142) 0,3 4/6 717 1 088 51,8 (8 311) 656 (107,9) 3/8 20 368 18 722 (8,1) Utilisation (+) Remboursements (-) de découverts (284) (94) (67,0) Remboursement d’emprunts (1 582) (1 680) 6,2 TRÉSORERIE LIÉE AUX EMPRUNTS (B) (1 866) (1 774) (4,9) TRÉSORERIE DE FINANCEMENT (A) + (B) (10 177) (1 117) (89,0) Coût (produit) de l’endettement financier net d’impôt Trésorerie de financement hors emprunt (a) VARIATION DE TRÉSORERIE NETTE Variation de trésorerie 18 502 16 948 (8,4) + Trésorerie d’ouverture 77 354 95 853 +/- Incidence des écarts de conversion sur la trésorerie en devise (3) (346) 3/8 95 853 112 454 17,3 = Trésorerie de clôture L’amélioration de la trésorerie de 16,6 M€ sur l’exercice résulte principalement de l’augmentation du résultat opérationnel du Groupe combinée à des décaissements de t ré s o re r i e d e f i n a n c e m e nt m o i n s importants en 2013 qu’en 2012 en raison de la distribution principalement sous forme d’actions des dividendes au titre de l’exercice 2012 (cf. Note 1/4). Cette forte amélioration est cependant nuancée par une variation plus importante du besoin en fond de roulement opérationnel du Groupe 22 sur la période, notamment en raison d’une augmentation des stocks et une diminution importante des produits constatés d’avance liés au partenariat avec Shionogi & Co. Ltd (cf Note 4/3). STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 2 ·NOTES D’INFORMATION GÉNÉRALE Le Groupe Stallergenes (« Stallergenes » ou « le Groupe ») est un laboratoire pharmaceutique spécialisé dans le traitement par immunothérapie allergénique (appelée également désensibilisation) des allergies respiratoires. La société mère Stallergenes SA est une société anonyme de droit français cotée à l’Eurolist Paris compartiment B, dont le siège est situé 6, rue Alexis de Tocqueville à Antony, 92160 (Hauts de Seine). La fin de la période de reporting des comptes consolidés du Groupe, applicable à l’ensemble des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation, est fixée au 31 décembre de chaque année. Les comptes consolidés du Groupe Stallergenes et de ses filiales ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 5 mars 2014 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 mai 2014. 2/1. Référentiel comptable 2/1/1. APPLICATION DU RÉFÉRENTIEL IFRS En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du Groupe sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’International Accounting Standards Board (IASB) tel qu’adopté dans l’Union Européenne. Ce référentiel, disponible sur le site de la Commission Européenne (http://ec.europa. eu/internal_market/accounting/ias/index_ fr.htm), intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) ainsi que les interprétations du comité permanent d’interprétation (Standing Interpretations Co m m i t te e – S I C ) , e t d u c o m i t é d’interprétation des normes d’informations financières internationales (International Financial Reporting Interpretations Committee – IFRIC). Les états financiers du Groupe sont exprimés en milliers d’euros et sont établis dans une perspective de continuité d’exploitation. 2/1/2. NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRÉTATIONS NOUVELLEMENT APPLICABLES EN 2013 Les normes, amendements et interprétations suivantes sont applicables à compter du 1er janvier 2013 : •• l’amendement à IAS 1 relatif à la présentation des autres éléments du résultat global ; •• l’amendement à IFRS 7 relatif aux informations à fournir sur les instruments financiers et la compensation d’actifs et de passifs financiers ; •• l’amendement à IAS 12 relatif aux impôts différés liés à des actifs réévalués ; •• les amendements à IFRS 1 relatifs à l’hyperinflation et aux prêts publics ; •• la norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur ; •• la norme IAS 19 révisée relative au traitement comptable des coûts des services passés en cas de changement de 23 régime et aux informations à publier en annexe, ainsi qu’à la suppression de l’option de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux prestations définies selon la méthode du corridor. Cet amendement n’a pas d’impact significatif sur les comptes consolidés au 31 décembre 2013, le Groupe comptabilisant déjà les gains / pertes actuariels directement en contrepartie des capitaux propres selon la méthode du « SORIE » ; •• l’ensemble des améliorations annuelles 2009 – 2011 ; •• l’interprétation IFRIC 20 relative aux frais de découverture engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert. L’application de ces normes, amendements et interprétations applicables pour la première fois au titre de l’exercice 2013 n’ont pas d’incidence significative sur les comptes consolidés du Groupe à la fin de la période de reporting. 2/1/3. NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRÉTATIONS NON OBLIGATOIRES EN 2013 MAIS POUVANT ÊTRE ANTICIPÉS •• les normes et amendements à IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 relatives respectivement aux états financiers consolidés, partenariats et informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités, applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• la norme IAS 27 révisée relative aux états financiers individuels, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• la norme IAS 28 révisée relative aux participations dans des entreprises associées ou des coentreprises, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• l’amendement à la norme IAS 32 relatif à la présentation des compensations des actifs et des passifs financiers, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• l’amendement à la norme IAS 36 relatif aux informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• l’amendement à la norme IAS 39 relatif à la novation des dérivés et continuation de la relance de couverture, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 ; •• l’interprétation IFRIC 21 relative aux droits et taxes, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. Le Groupe n’a pas anticipé l’application de ces normes, amendements et interprétations en 2013. Ces nouveaux textes ne devraient pas avoir d’incidence significative sur les résultats et la situation financière du Groupe, sauf l’interprétation IFRIC 21 pour laquelle l’analyse est en cours. 2/1/4. NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRÉTATIONS PUBLIÉS NE POUVANT ÊTRE ANTICIPÉS •• l’amendement à la norme IAS 19 relative aux avantages au personnel : contribution des salariés ; •• les améliorations annuelles 2010 – 2012 ; •• les améliorations annuelles 2011 – 2013 ; •• la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers. 24 2/1/5. RECLASSEMENT DE CERTAINES CHARGES OPÉRATIONNELLES AU COMPTE DE RÉSULTAT COMPARATIF 2012 Pour prendre en compte l’évolution de son modèle d’affaires, le Groupe a revu son plan de compte de reporting pour l’exercice 2013. D a n s c e c a d re , d e s re c l a s s e m e nt s significatifs ont été apportés au compte de résultat comparatif de l’exercice 2012. En particulier, l’intéressement et la participation des salariés ainsi que d’autres frais de personnel centraux (charges de congés payés) ont été ventilés par fonction et le management a souhaité mettre en évidence sur une ligne spécifique l’impact des « coûts de transformation » du Groupe. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 Le tableau ci-dessous détaille ligne par ligne l’impact des principaux reclassements effectués : 2012 2012 Publié Reclassé Écarts Notes 239 842 239 845 3 - - - (46 363) (49 627) (3 264) (1) 193 479 190 218 (3 261) Coûts de distribution (10 053) (14 831) (4 778) (2) Ventes et marketing (60 081) (55 410) 4 671 (3) Coûts administratifs (25 322) (28 900) (3 578) (4) Autres frais généraux (18 763) (8 365) 10 398 (5) (114 219) (107 507) 6 712 Marge avant R&D 79 260 82 711 3 451 Frais de Recherche et Développement (38 625) (42 310) (3 685) (6) 14 931 15 180 249 (7) (23 694) (27 130) (3 436) 55 566 55 581 15 55 566 55 581 15 Produits financiers 1 466 1 452 (14) Charges financières (357) (357) - 1 109 1 095 (14) 56 675 56 676 1 (19 282) (19 283) 1 Taux moyen d’impôt 34,0 % 34,0 % RÉSULTAT NET 37 393 37 393 En milliers d’euros Chiffre d’affaires Autres produits de l’activité Coûts de production Marge brute Frais généraux, administratifs et commerciaux Produits liés à la R&D R&D nette RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT Coûts de transformation RÉSULTAT OPÉRATIONNEL Résultat financier RÉSULTAT AVANT IMPÔTS Impôts (1) Frais de personnel centraux reclassés (- 4 071 K€), frais d’assurance qualité reclassé pour partie en frais de Recherche et Développement (+ 807 K€). (2) Frais de personnel centraux reclassés (- 1 045 K€), commissions distributeurs reclassées de ventes et marketing à coûts de distribution (- 3 733 K€). (3) Frais de personnel centraux reclassés (- 1 647 K€), commissions distributeurs reclassées en coûts de distribution (+ 3 733 K€), coûts reclassés en coûts administratifs et frais de Recherche et Développement (+ 2 585 K€, concernant principalement les frais de Direction Générale des filiales et les frais de développement stratégique). (4) Frais de personnel centraux reclassés (- 1 565 K€), coûts commerciaux reclassés (- 2 013 K€). (5) Reventilation par fonction des frais de personnel centraux (+ 11 980 K€, dont intéressement et participation), coûts administratifs reclassés (- 1 582 K€) (6) Frais de personnel centraux reclassés (- 3 651 K€), autres charges reclassées (- 34 K€). (7) Autres charges reclassées (+ 249 K€). 25 2/2. Principales méthodes comptables 2/2/1. STRUCTURE DU GROUPE ET MÉTHODE DE CONSOLIDATION Le s ét at s f i n a n c i e r s co n s o l i d é s comprennent Stallergenes SA et les entités (y compris le cas échéant les entités ad hoc) sur lesquelles le Groupe exerce, directement ou indirectement, un contrôle exclusif. Le Groupe considère qu’il exerce un contrôle exclusif sur une entité lorsqu’il a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de cette entité afin d’en tirer des avantages économiques, pouvoir s’accompagnant généralement de la détention de plus de la moitié des droits de vote. Les droits de vote potentiels sont pris en compte lors de l’évaluation du contrôle exercé par le Groupe sur une autre entité lorsqu’ils découlent d’instruments susceptibles d’être exercés ou convertis au moment de cette évaluation. Les filiales sont consolidées par intégration globale à compter de la date à laquelle le contrôle exclusif est transféré au Groupe. Elles sont déconsolidées à compter de la date à laquelle le contrôle cesse d’être exercé. L’intégration globale permet de prendre en compte, après élimination des opérations et résultats internes, l’ensemble des actifs, passifs et éléments du compte de résultat des sociétés concernées, la part des résultats et des capitaux propres du Groupe (« Part du Groupe ») étant distinguée de celle relative aux intérêts des autres actionnaires (« Intérêts minoritaires »).Toutes les transactions réalisées entre les sociétés consolidées ainsi que les résultats internes à l’ensemble consolidés (y compris les dividendes) sont éliminés. L’exercice social de l’ensemble des sociétés consolidées coïncide avec l’année civile. Les méthodes comptables de l’ensemble des filiales ont été homogénéisées avec celles du Groupe. Le Groupe n’exerce pas d’influence notable sur d’autres sociétés significatives. Les titres de sociétés non significatives sont classés en tant qu’actifs financiers. L’évolution du périmètre de consolidation du Groupe au cours de l’année 2013 est commentée plus loin au point 2/3. N° d’ordre Raison sociale et adresse Activité Pays Pourcentage de détention (1) Méthode 1 Stallergenes SA 6, rue Alexis de Tocqueville 92160 Antony Mère France N/A Mère 2 Stallergenes Gmbh Carl-Friedrich-Gauss-str. 50 47475 Kamp-Lintfort Distribution Information médicale Allemagne 100 % Intégration globale 3 Stallergenes Italia SrL Viale Certosa 2 20155 Milano Distribution Information médicale 100 % Intégration globale 4 Stallergenes Ibérica SA Calle Ramon Turro, 91 08005 Barcelone Distribution Information médicale 5 Stallergènes Portugal LDA Avenida da Liberdade, 144, 7º E 1250-146 Lisbon Information médicale 6 Stallergenes Belgium SA Chaussée de Louvain, 277 1410 Waterloo Distribution Information médicale Belgique 100 % 7 Stallergenes CZ, s.r.o Belgicka 276/20 120 00 Prague 2 Information médicale République Tchèque & Slovaquie 100 % 8 Stallergenes BV Daluisweg 48 1332 ED Almere Distribution Information médicale (1) Les pourcentages d’intérêt sont égaux aux pourcentages de détention. 26 Italie Espagne Portugal Pays-Bas 100 % 100 % 100 % Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 Pourcentage de détention (1) Méthode N° d’ordre Raison sociale et adresse Activité Pays 9 Stallergenes AG Aegertstrasse 11 8305 Dietlikon Distribution Information médicale 10 Stallergenes Österreich GmbH Wipplingerstraße 21 / Top 9 1010 Wien Distribution Information médicale Autriche 100 % 11 Stallergenes UK Ltd. 173 Curie Avenue Didcot OX110QG Distribution Information médicale 12 Stallergenes Ilaç Promotion Limited Sirket, Bagdat Caddesi, Göker Apt314, D.2 Erenköy, Istanbul Information médicale Turquie 100 % Intégration globale 13 Stallergenes Australia Pty Ltd. P.O. Box 281, Mona Vale 1660 NSW Sydney Information médicale 100 % Intégration globale 14 Stallergenes Spolska ul. Swietokrzyska 36, Warszawa Information médicale Pologne 100 % 15 Stallergenes Vostok Fédération de Russie, Moscou, 125047 4eme Lesnoy pereulok, 4, bureau 459 Information médicale 16 Stallergenes Argentina Maipu 1300, 13th floor (C1006ACT) Buenos Aires Information médicale Stallergenes Inc. 600 Cordwainer Drive Floor 1 MA 02061 Norwell Information réglementaire 18 Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda. Rua São Pedro, 25, Centro, CEP 07700-000, city of Caieiras São Paulo Information réglementaire 19 Stallergenes Hong Kong Ltd. Suites 2001-3 20/F ST., George’sbldg 2 ice house St, Central, Hong Kong Information réglementaire Hong Kong 100 % 17 (1) Les pourcentages d’intérêt sont égaux aux pourcentages de détention. 27 Suisse Royaume-Uni Australie 100 % 100 % Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Russie 100 % Intégration globale 100 % Intégration globale Argentine États-Unis Brésil 100 % 100 % Intégration globale Intégration globale Intégration globale 2/2/2. MÉTHODES DE CONVERSION L’euro est la monnaie de présentation des états financiers consolidés du Groupe. Chaque filiale du Groupe convertit les opérations dans la monnaie la plus représentative de son environnement économique, la monnaie fonctionnelle. A) OPÉRATIONS EN DEVISES Les charges et les produits libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle des sociétés du Groupe sont convertis au taux moyen des transactions de la période. Les dettes et créances en monnaies étrangères sont converties au cours de change en vigueur à la date de clôture. Les différences de change résultant de ces opérations sont enregistrées en compte de résultat. B) CONVERSION DES ÉTATS FINANCIERS DES SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES Les états financiers consolidés sont établis en euros. La conversion des actifs et passifs des filiales étrangères (filiales tchèque, suisse, anglaise, turque, australienne, polonaise, argentine, russe, brésilienne, chinoise et américaine) s’effectue au taux de change en vigueur à la date de clôture et leur compte de résultat est converti au taux de change moyen de la période. Les écarts résultant de cette conversion sont affectés directement dans une rubrique distincte du résultat net global. Lors de la cession totale ou partielle ou de la liquidation d’une entité étrangère, les différences de conversion accumulées sont enregistrées dans les autres éléments du résultat global. 2/2/3. REGROUPEMENT D’ENTREPRISES A) MÉTHODE DE COMPTABILISATION INITIALE La méthode de l’acquisition est utilisée pour tout regroupement d’entreprises réalisé par le Groupe : •• à la date d’acquisition, le coût d’un regroupement d’entreprises est le total des justes valeurs, à la date d’échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par le Groupe, en échange du contrôle de l’entreprise acquise ; •• le coût du regroupement d’entreprises est ensuite alloué en reconnaissant les actifs et passifs assumés de l’entreprise acquise q u i ré p o n d e nt a u x c r i tè re s d e comptabilisation des IFRS. La portion du coût du regroupement d’entreprises non affectée aux actifs et passifs identifiables et séparables est comptabilisée en écart d’acquisition. C) INTÉRÊTS MINORITAIRES Les intérêts minoritaires sont comptabilisés sur la base de la juste valeur des actifs nets acquis. Compte tenu de sa structure, le Groupe n’a pas d’intérêts minoritaires. 2/2/4. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition ou leur coût de production pour le Groupe. Ce coût comprend tous les coûts directement attribuables à la préparation de l’utilisation de ces immobilisations, ou à leur juste valeur à la date de regroupement d’entreprises. Il est diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant. B) ÉCARTS D’ACQUISITION Les écarts d’acquisition positifs sont inscrits à l’actif à leur coût diminué du cumul des éventuelles pertes de valeur. Un test de dépréciation est effectué une fois par an ou plus fréquemment si des événements ou des changements de circonstances indiquent la possibilité d’une perte de valeur de cet écart d’acquisition. Pour réaliser le test, l’écart d’acquisition est affecté par Unité Génératrice de Trésorerie (ou UGT) sur une base raisonnable et cohérente. Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable de l’UGT à laquelle l’écart d’acquisition appartient excède sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont comptabilisées en charges dans le compte de résultat et ne peuvent pas être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable de l’UGT redevient supérieure à sa valeur comptable. Les écarts d’acquisition négatifs sont inscrits directement en résultat de l’exercice. 28 Le mode d’amortissement et les durées d’utilité des immobilisations incorporelles font l’objet d’une revue à la clôture de chaque exercice. Le Groupe n’a pas d’immobilisation incorporelle dont la durée d’utilité est indéfinie. Les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est finie sont amorties sur cette durée. Un test de dépréciation est réalisé dès lors qu’il existe une indication interne ou externe de perte de valeur. Une dépréciation est alors comptabilisée si la valeur recouvrable de l’immobilisation concernée est inférieure à sa valeur nette comptable. A) FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT ACQUIS Les frais de Recherche et Développement acquis correspondent aux paiements effectués pour l’acquisition séparée de Recherche et Développement. Ce type de paiement est présumé remplir les critères de comptabilisation en actifs incorporels. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 B) FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT INTERNES Les frais de Recherche et Développement internes sont comptabilisés en immobilisations incorporelles s’il est probable que les avantages économiques futurs attendus de l’actif iront au Groupe et si le coût de cet incorporel peut être évalué de façon fiable. Ces conditions sont remplies si l’ensemble des critères suivants est satisfait : (a) faisabilité technique nécessaire à l’achèvement du projet de développement ; (b) intention du Groupe d’achever le projet ; (c) capacité de celui-ci à utiliser cet actif incorporel ; (d) démonstration de la probabilité d’avantages économiques futurs attachés à l’actif ; (e) disponibilité de ressources techniques, financières et autres afin d’achever le projet et, (f) évaluation fiable des dépenses de développement. En raison des risques et incertitudes liés aux autorisations réglementaires et au processus de recherche et de développement, les critères d’immobilisation ne sont pas réputés remplis avant l’obtention de l’autorisation réglementaire de mise sur le marché des produits. Les autres frais de Recherche et Développement internes sont comptabilisés en charges. C) FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT SOUS-TRAITÉS Les frais de Recherche et Développement sous-traités à des CRO ou à des partenaires sont comptabilisés en charges. D) AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Les autres immobilisations incorporelles regroupent : •• les brevets ; COMPTES CONSOLIDÉS 2013 •• les licences de commercialisation et les autres engagements contractuels reçus de partenaires commerciaux externes au Groupe, lorsqu’ils présentent une valeur d’utilité pour le Groupe ; •• les marques ; •• les logiciels informatiques acquis ou créés en interne ou les droits d’usage acquis correspondant à des logiciels. Les brevets sont immobilisés pour leur coût d’acquisition et sont amortis sur leur durée d’utilité correspondant à leur durée de protection légale ou à leur durée de vie économique lorsqu’elle est inférieure. Les licences de commercialisation et les autres engagements contractuels sont immobilisés sur la base du coût d’acquisition co m p re n a nt l e s co û t s d i re c te m e nt attribuables à leur acquisition. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité. Les logiciels informatiques ont une durée de vie finie : ils sont donc amortissables, dès que l’actif est prêt à être mis en service, selon la méthode linéaire, sur une durée allant de trois à cinq ans, à l’exception des progiciels de gestion intégrés de type « ERP » qui, co m pte te n u d e l e u r i m p o r t a n c e opérationnelle et de leur durée probable d’utilisation, sont amortis sur une durée de 8 ans. l’importance et la durée de réalisation des immobilisations concernées. 2/2/5. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant. Les terrains ne sont pas amortis. Les autres actifs sont amortis, dès que l’actif est prêt à être mis en service, selon la méthode linéaire afin de ramener, en constatant une charge annuelle constante d’amortissement, le coût de chaque actif (ou son montant réévalué) à sa valeur résiduelle compte tenu de sa durée d’utilité estimée comme suit : •• Constructions 20-25 ans •• Matériel 5-10 ans •• Véhicules 3-5 ans •• Mobilier, agencements et équipements 3-10 ans Le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle comprend tous les coûts directement attribuables à sa création ou à son acquisition, et à son transfert jusqu’à son lieu d’exploitation pour sa mise en état de fonctionnement de la manière prévue par le management. Conformément à la norme IAS 23 révisée, les intérêts d’emprunt sont incorporés dans les coûts des actifs lorsque cela se justifie par 29 Les subventions d’investissement afférentes aux immobilisations corporelles sont comptabilisées au passif du bilan, en tant que « Subventions » et réparties, au compte de résultat, sur les exercices correspondant aux coûts qu’elles sont supposées compenser. Quand des composants significatifs sont identifiés dans une immobilisation corporelle avec des durées d’utilité différentes, ces composants sont comptabilisés séparément. Les dépenses relatives au remplacement ou au renouvellement d’un composant d’une immobilisation corporelle sont à comptabiliser comme un actif distinct, et l’actif remplacé est éliminé. Les autres dépenses ultérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont inscrites à l’actif que lorsqu’il est probable que les avantages économiques futurs associés à ces dépenses iront au Groupe et que le coût peut être évalué de façon fiable. Toutes les autres dépenses ultérieures sont constatées en charges de l’exercice au cours duquel elles sont encourues. Les amortissements des immobilisations corporelles sont constatés dans les différentes lignes fonctionnelles du compte de résultat. Un test de dépréciation est réalisé dès lors qu’il existe une indication interne ou externe de perte de valeur. Une dépréciation est alors comptabilisée si la valeur recouvrable de l’immobilisation concernée est inférieure à sa valeur nette comptable. Les gains et pertes sur cessions d’immobilisations corporelles sont déterminés en comparant le prix de cession à la valeur nette comptable. Ils sont ainsi enregistrés en compte de résultat en « Autres frais généraux » Cf. Note 4/2. 2/2/6. CONTRATS DE LOCATION A) CONTRATS DE LOCATIONFINANCEMENT Un contrat de location est classé en tant que contrat de location-financement s’il transfère au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété du bien loué. C’est le cas notamment pour le siège social et l’unité centrale de production d’Antony. (cf. Notes 3/3 et 3/8). Au début de la période de location, les contrats de location-financement sont comptabilisés à l’actif et au passif du bilan pour des montants égaux à la juste valeur du bien loué ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location déterminée, chacune au commencement du contrat de location. Les paiements effectués au titre de la location sont ventilés entre charge financière et amortissement du solde de la dette. La politique d’amortissement des actifs faisant l’objet d’un contrat de locationfinancement est similaire à celle appliquée pour les immobilisations corporelles (cf. Note 2/2/5 relatif aux immobilisations corporelles). B) CONTRATS DE LOCATION SIMPLE Les contrats de location pour lesquels la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété ne sont pas transférés par le bailleur sont classés en contrat de location simple. Les paiements effectués au regard des contrats de cette nature sont comptabilisés en charges de la période dans le compte de résultat sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location. 2/2/7. INSTRUMENTS FINANCIERS A) ACTIFS FINANCIERS La désignation et le classement des actifs financiers sont réalisés lors de la comptabilisation initiale et sont revus à chaque date de clôture. Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe comptabilise les actifs financiers à la date à laquelle le Groupe devient partie prenante dans les dispositions contractuelles de tels actifs financiers. Les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur majorée des coûts directs de transaction lorsque ces actifs ne sont pas classés en tant qu’actifs financiers évalués à leur juste valeur par le biais du compte de résultat. Concernant les instruments de capitaux propres (actions) enregistrés en actifs financiers disponibles à la vente, les frais de transaction sont différés en autres éléments du résultat global et ne sont rapportés en résultat que lors de la cession ou de la dépréciation des actions correspondantes. Concernant les instruments de dettes (obligations, titres de créances négociables, etc.) enregistrés en actifs financiers disponibles à la vente, les coûts de transaction sont comptabilisés en résultat de manière actuarielle sur la durée de vie de l’instrument, au travers de la méthode du taux d’intérêt effectif. Le Groupe gère plusieurs catégories d’instruments financiers, et leurs classements dépendent de la finalité de chaque acquisition. Ces catégories sont détaillées comme suit : 30 i. Placements détenus jusqu’à leur échéance : il s’agit d’actifs financiers, autres que les instruments financiers non dérivés, assortis de paiements déterminés ou déterminables et d’une échéance fixe, que le Groupe a la ferme intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont valorisés au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif et dépréciés, en cas de pertes de valeur, en contrepartie du compte de résultat sous la rubrique « autres charges et produits financiers ». ii. Prêts et créances (hors créances clients) : il s’agit d’actifs financiers, autres que les instruments financiers non dérivés, à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Valorisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, ils sont dépréciés en cas de pertes de valeur en contrepartie du compte de résultat sous la rubrique « a u t re s c h a rg e s et p ro d u i t s financiers ». iii. Actifs financiers en juste valeur par résultat : il s’agit d’actifs financiers dont le Groupe a, dès l’origine, une intention de revente à court terme, généralement sur une période de moins de 12 mois. Les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat dans la période au cours de laquelle elles interviennent. Cette catégorie comprend notamment des instruments financiers de placement de trésorerie et regroupe les instruments dérivés. iv. Actifs financiers disponibles à la vente : il s’agit des actifs financiers, autres que les instruments financiers dérivés, n’appartenant pas aux autres catégories. Les variations de juste valeur sont enregistrées en « autres éléments du résultat global » dans la période au cours de laquelle elles interviennent, à l’exception des pertes de valeur. Lorsque les actifs financiers STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 disponibles à la vente sont vendus ou dépréciés, les ajustements cumulés de variations de juste valeur comptabilisés en « autres éléments du résultat global » sont transférés au compte de résultat. Une perte de valeur est constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation d’un actif. Les indicateurs de pertes de valeur sont examinés pour l’ensemble des actifs financiers à chaque date d’arrêté. Ces indicateurs comprennent des éléments tels que des manquements aux paiements contractuels, des difficultés financières significatives de l’émetteur ou du débiteur, une probabilité de faillite ou une baisse prolongée ou significative du cours de bourse. Les pertes de valeur sont évaluées et comptabilisées de la façon suivante : •• la perte de valeur des prêts et créances ou des actifs détenus jusqu’à échéance, qui sont comptabilisés à leur coût amorti, est égale à la différence entre la valeur comptable des actifs et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine ; •• la perte de valeur des actifs financiers disponibles à la vente correspond à la variation de juste valeur pour les instruments de capitaux propres. S’agissant d’instruments de dettes, une dépréciation n’est à constater par résultat que si la perte de valeur du titre est liée à l’existence d’un indicateur objectif d’un risque de nonrecouvrement des sommes dues. Les améliorations de valeur intervenant après une dépréciation et relatives à un renversement de la situation financière de l’émetteur sont enregistrées par résultat pour les instruments de dettes (obligations et autres), par autres éléments du résultat global pour les instruments de capitaux propres (actions et autres). B) PASSIFS FINANCIERS Les passifs financiers sont évalués initialement à la juste valeur de la contrepartie reçue, diminuée des coûts de transaction directement attribuables à l’opération. Par la suite, ils sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. C) JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS La juste valeur des actifs et passifs financiers négociés sur un marché actif est déterminée par référence au cours de bourse à la date de clôture dans le cas d’instruments financiers cotés. L’évaluation de la juste valeur des autres instruments financiers, actifs ou passifs, qui ne sont pas côtés sur un marché actif, est fondée sur différentes méthodes d’évaluation et hypothèses déterminées par le Groupe en fonction des conditions de marché existant à la date de clôture. La juste valeur des actifs et passifs financiers courants est assimilée à leur valeur au bilan compte tenue de l’échéance court terme de ces instruments. La juste valeur des actifs et passifs financiers non courants est calculée par actualisation des flux futurs de trésorerie. D) DÉCOMPTABILISATION Le Groupe décomptabilise les actifs financiers lorsque les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie de ces actifs ont pris fin ou ont été transférés et lorsque le Groupe a transféré la quasitotalité des risques et avantages liés à la propriété des actifs. Par ailleurs, si le Groupe ne transfère ni ne conserve la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété, les actifs financiers sont décomptabilisés dès lors que le contrôle n’est pas conservé. Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsque les obligations contractuelles sont levées, annulées ou éteintes. 31 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 2/2/8. STOCKS ET EN-COURS Les stocks sont comptabilisés à leur coût ou à leur valeur nette de réalisation, si celle-ci est inférieure. Les stocks de matières premières et autres approvisionnements sont évalués à leur coût de revient, constitué du prix d’achat et des frais accessoires. Les stocks d’en cours et de produits finis sont valorisés au coût de production, comprenant les achats de matières premières, les charges directes et indirectes de production, incorporables (sur la base d’une capacité d’exploitation normale). La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé dans des conditions d’activité normales, déduction faite des frais de vente. 2/2/9. CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, puis ultérieurement évaluées à leur coût amorti, déduction faite des provisions pour dépréciation. Une dépréciation des créances clients est constituée lorsqu’il existe un indicateur objectif de l’incapacité du Groupe à recouvrer l’intégralité des montants dus dans les conditions initialement prévues lors de la transaction. Des difficultés financières importantes rencontrées par le débiteur, la probabilité d’une faillite ou d’une restructuration financière du débiteur et une défaillance ou un défaut de paiement constituent des indicateurs de dépréciation d’une créance. Le montant de la provision représente la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés, actualisée au taux d’intérêt effectif initial. Le montant de la provision est comptabilisé au compte de résultat en coût des ventes. 2/2/10. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE La rubrique « trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend les liquidités, les dépôts bancaires à vue, les autres placements à court terme très liquides ayant des échéances initiales inférieures ou égales à trois mois. Les découverts bancaires figurent au passif courant du bilan, dans les « emprunts à court terme ». Les actifs et passifs sont compensés lorsque les impôts sont prélevés par la même autorité fiscale et que les autorités fiscales locales l’autorisent. 2/2/11. CAPITAUX PROPRES Conformément à la norme IAS 32, les actions propres de Stallergenes SA, quel que soit l’objet de leur détention, viennent en déduction des capitaux propres. Aucun gain ou aucune perte n’est comptabilisé dans le compte de résultat lors de l’achat, de la cession, de la dépréciation ou de l’annulation des actions propres. A) AVANTAGES DU PERSONNEL À LONG TERME ET POSTÉRIEURS À L’EMPLOI 2/2/13.PROVISIONS Les dividendes à verser par le Groupe sont comptabilisés en dettes dans la période où ils ont été approuvés par l’Assemblée Générale des actionnaires. 2/2/12. IMPÔTS Les actifs et passifs d’impôts courants correspondent à des créances et dettes d’impôt dont l’échéance est inférieure à 12 mois. Les actifs et passifs d’impôts différés des sociétés consolidées sont présentés respectivement en actifs non courants et passifs non courants. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable pour toutes les différences temporelles entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs (approche bilancielle). La base fiscale dépend des règles fiscales en vigueur dans les pays où le Groupe gère ses activités. Un actif ou passif d’impôt différé est évalué aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. L’activation des impôts différés liés à des déficits fiscaux ou à des moins-values reportables est limitée à ceux dont la récupération est probable. Au sein du Groupe, les engagements nets de placement concernant les avantages du personnel à long terme regroupent les indemnités de fin de carrière et les médailles du travail du personnel en activité en France, les engagements de retraite en Suisse et les médailles du travail en Espagne. Lorsque l’impact significatif le justifie, ils sont évalués selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode tient compte d’hypothèses : d’espérance de vie, du taux de rotation du personnel, d’évolution des salaires. Une actualisation des sommes à verser et un coefficient d’actualisation financière des paiements futurs sont appliqués. Le taux d’actualisation retenu est un taux de marché à la date de clôture fondé sur les taux des obligations à long terme de première catégorie du secteur privé (« Euro zone AA rated corporate bonds + 10 ans »). Les engagements sont intégralement provisionnés, ou provisionnés pour leur montant net, qui correspond aux seuls droits à prestations non assurés par un fonds. L’évaluation des engagements de retraite des régimes à prestations définies est comptabilisée en autres éléments du résultat global. Les variations de provision relatives aux engagements nets de retraite sont classées en autres engagements sociaux dans les « autres frais généraux ». B) AUTRES PROVISIONS Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite résultant d’un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable, et dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d’avantages économiques pour le Groupe. Les sorties prévisionnelles 32 de ressources à échéance probable de plus de douze mois font l’objet d’un classement en « passifs non courants ». Les autres provisions sont classées en « passifs courants » : en cas de doute, le classement en « passifs courants » est privilégié. Les dotations et reprises liées à l’utilisation des autres provisions sont constatées dans les différentes lignes fonctionnelles du compte de résultat. Les reprises de provisions devenues sans objet sont classées en « autres frais généraux ». 2/2/14. STOCK OPTIONS ET ACTIONS GRATUITES Les plans d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites sont valorisés à leur juste valeur, soumis à charges sociales et sont enregistrés en charges au compte de résultat sur les périodes d’acquisition des droits relatifs à ces plans. Les charges sociales sont comptabilisées en date d’attribution. La juste valeur des plans d’options est calculée selon les modèles d’évaluation « Black and Scholes » ou « binomial » en tenant compte d’une revue annuelle des options effectivement exercées et acquises ainsi que du nombre attendu d’options exerçables. Les charges correspondantes sont classées en « autres frais généraux ». Un détail des plans d’options et d’actions gratuites en vigueur et de leur valorisation en IFRS est indiqué en Note 5/5. 2/2/15.RECONNAISSANCE DU REVENU ET COMPTABILITÉ PAR DESTINATION DES CHARGES Les revenus provenant de la vente des produits sont enregistrés en chiffre d’affaires lorsque les risques et avantages significatifs inhérents à la propriété des produits ont été transférés à un tiers. Les autres revenus découlant notamment des redevances relatives à des accords de licence ou de distribution de produits STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 commercialisés sont présentés sous la rubrique « autres revenus » et sont inclus dans la marge brute. Les revenus liés aux redevances sont comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont acquis conformément à la substance de l’accord concerné, à moins qu’une autre base systématique et plus rationnelle soit plus appropriée. Les produits de la R&D liés au partenariat avec Shionogi & Co. Ltd provenant des accords de développement sont reconnus dans le compte de résultat en fonction de l’avancement des travaux de développement, et dans la limite des acomptes encaissés en début de chaque étape contractuelle. Ces acomptes reçus en début de contrat sont comptabilisés en produits constatés d’avance et étalés sur la durée des travaux. Le classement analytique des charges répond aux principes de la comptabilité d’activité (« Activity Based Costing ») : •• les charges correspondant au coût des ressources utilisées par les différents services fonctionnels sont classées en « coûts de production », « coûts de distribution », « ventes et marketing », « coûts administratifs », « frais de Recherche et Développement », en fonction d’une analyse de leurs activités ; •• les frais généraux dont l’économie n’est pas liée à l’activité des différents services fonctionnels sont classés en « autres frais généraux ». Il s’agit en particulier des charges de retraite, de paiement du personnel en action, de pertes et profits de change, de pertes et profits sur cession d’immobilisation et de charges et produits sans lien direct avec l’activité des services fonctionnels (coûts ou produits des litiges, charges de réorganisation). Compte tenu de son importance, cette rubrique fait l’objet d’une note d’analyse détaillée (cf. Note 4/2). 2/2/16. CRÉDIT D’IMPÔT RECHERCHE Les dépenses de Recherche et Développement engagées par la société mère du Groupe, Stallergenes SA, ouvrent droit au titre d’un dispositif d’aide applicable en France à une subvention publique calculée sur la base des dépenses de recherche éligibles. La subvention obtenue est imputable sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de l’année au cours de laquelle elle a encouru ses dépenses de recherche. L’éventuel crédit excédentaire non imputé constituerait une créance sur l’État français qui peut être utilisée pour le paiement de l’impôt dû au titre des trois années suivant celle au cours de laquelle elle est constatée. La fraction résiduelle non utilisée à l’expiration de cette période serait alors remboursée. Cette créance imputable sur la dette d’impôt est comptabilisée en « subvention à recevoir ». La subvention est classée au compte de résultat en « produits liés à la Recherche et Développement » (cf. Note 4/3). 2/2/17. CALCUL DU BÉNÉFICE NET PAR ACTION Le bénéfice par action est calculé en divisant le bénéfice net, part du Groupe, par le nombre moyen d’actions en circulation de la période. Le bénéfice par action dilué est calculé en divisant le bénéfice net, part du Groupe, par le nombre moyen d’actions en circulation de la période augmenté de l’effet dilutif en nombre d’actions des options en vigueur. Ce dernier est estimé plan par plan en divisant la plus-value potentielle d’acquisition sur les options en vigueur, calculée à partir du cours moyen de bourse de la période, par le cours de bourse moyen de la période. Les plans d’options faisant état de moins-value potentielle ne sont pas pris en compte pour le calcul. Les calculs correspondants sont exposés en Note 4/7. 33 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 2/3. Évolution du périmètre de l’activité Les variations de périmètre du Groupe au cours de l’exercice 2013 se présentent comme suit : •• acquisition, le 24 juillet 2013, de 100 % des titres de la société Brésilienne Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda pour 1 500 000 BRL (504 K€) ; •• création, le 8 novembre 2013, de la filiale Stallergenes Hong Kong Ltd avec un capital social de 10 000 HKD (1 K€) composé de 10 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 HKD chacune. Ces opérations confèrent au Groupe le contrôle exclusif de ces sociétés. Elles font donc l’objet d’une intégration globale dans les comptes consolidés au 31 décembre 2013. 2/4. Risques et estimations A) RISQUES DE MARCHÉ •• le risque de change est réduit : 90 % des ventes sont en euros. L’année 2013 a connu des variations de change de certaines devises de facturation se traduisant par un écart net défavorable sur le chiffre d’affaires de 1 018 K€ soit 0,42 % d’impact négatif sur la croissance. Environ 10 % des achats et charges externes sont en dollars US (10,6M$ en 2013, 11,9 M$ en 2012), et 12 % en autres devises pour lesquelles la Société n’utilise pas toujours d’instrument de couverture. Une variation de +/-10 % du dollar US par rapport au cours moyen constaté aurait produit un impact de -/+ 800 K€ sur le résultat opérationnel courant de l’année 2013 représentant -/+ 1,4 % de ce résultat. Des instruments de couverture sont utilisés lorsque le risque est jugé significatif, notamment lorsque les marchés sont très volatils. Les pertes nettes de change de l’exercice sont comptabilisées en « autres frais généraux » cf. Note 4/2 et se montent à 1 507 K€ (148 K€ de pertes en 2012). Il n’y a pas d’instrument dérivé de gestion du risque de change non dénoué à la clôture de l’année 2013 ; •• le risque de crédit sur les créances clients concerne principalement les hôpitaux et les distributeurs. Ceux-ci sont des partenaires à long terme et aucune défaillance significative n’a été constatée sur les 10 dernières années. Tout retard de paiement significatif fait l’objet d’actions correctrices et le cas échéant de provision de la part de la Direction Commerciale ; •• le risque de crédit sur les placements financiers est géré en ne traitant qu’avec des contreparties bancaires de premier rang ; •• le risque de liquidité du Groupe se mesure à l’aide du ratio « endettement financier net » sur « excédent brut de trésorerie ». Le risque est considéré comme acceptable tant que ce ratio est < 3. De plus, du fait du dynamisme des activités du Groupe, le service trésorerie du Groupe a pour objectif de maintenir une flexibilité financière en conservant des lignes de crédit ouvertes mais non utilisées. Les informations correspondantes sont indiquées dans la Note 3/8 « Trésorerie et emprunt » ; •• le risque de taux résiduel est négligeable compte tenu de la faiblesse des emprunts résiduels du groupe (3,7 M€). B) ESTIMATIONS Lors de la préparation et de la présentation des états financiers, la direction du Groupe est amenée à exercer fréquemment son jugement afin d’évaluer ou d’estimer certains postes des états financiers, comme les engagements de retraite et les provisions en Note 3/10. La probabilité de réalisation d’évènements futurs est aussi appréciée. Ces évaluations ou estimations sont revues à chaque clôture et confrontées aux réalisations afin d’ajuster les hypothèses initialement retenues si nécessaire. Les études cliniques sont largement soustraitées à des CRO (Clinical Research 34 Organisation) et font l’objet de contrats sur plusieurs années. Les informations financières précises concernant les dépenses réelles engagées sur ces contrats peuvent être connues avec plusieurs mois de retard. Dans ces conditions, le management est conduit à procéder à ses propres estimations des charges réellement engagées en se fondant sur les budgets contractuels révisés des études concernées et sur leur pourcentage d’avancement estimé. Les écarts avec les charges réellement facturées sont comptabilisés au bilan en « factures à recevoir » ou en « charges comptabilisées d’avance ». Dans le cadre d’un partenariat conclu avec Shionogi & Co. Ltd pour le développement et la commercialisation des produits au Japon, Stallergenes a perçu d’avance des paiements d’étape significatifs. Le revenu correspondant à cet accord est comptabilisé au prorata de l’avancement des travaux. Le rythme de reconnaissance des revenus a été estimé sur la base des plans d’activité. La Note 4/3 donne les informations financières essentielles sur ce contrat. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 2/5. Information sectorielle Le reporting interne mis à la disposition du « Principal Décideur Opérationnel », le Comité Exécutif, correspond à l’organisation managériale du Groupe qui est basée sur le secteur de l’immunothérapie allergénique dans lequel le Groupe opère. De ce fait, il n’existe qu’un seul secteur opérationnel tel que définit par la norme IFRS 8. Le chiffre d’affaires ventilé par ligne de produit a évolué comme suit : En milliers d’euros Voie sublinguale Voie sous-cutanée Autres produits CHIFFRE D’AFFAIRES 2012 reclassés (1) % 2013 % 13/12 Var. % 205 817 86 212 374 86 3,2 25 854 11 23 298 10 (9,9) 8 174 3 8 849 4 8,3 239 845 100 244 520 100 1,9 (1) Les rabais réglementaires initialement comptabilisés en moins des « autres produits » ont été réaffectés aux produits concernés (voie sublinguale, - 5 347 K€) Les traitements d’immunothérapie allergénique de Stallergenes s’adressent à plus de 500 000 patients par an. Aucun client intermédiaire dans la chaîne logistique de distribution (distributeur, hôpitaux, pharmacie) ne représente un chiffre d’affaires supérieur à 5 % des ventes du Groupe. Les produits commercialisés par le Groupe se divisent en 3 catégories : les produits sublinguales comprenant les familles de produits Staloral et Oralair® ; les produits sous-cutanés comprenant les familles de produits Alustal, Phostal ainsi que tous les venins ; et les autres produits regroupant les produits de diagnostics ainsi que les produits de service. Le chiffre d’affaires et les actifs non courants ventilés par zone géographique ont évolué comme suit : En millers d’euros 2012 % 2013 % 13/12 Var. % 175 697 73 177 542 72 1,1 Europe du nord et centrale (2) 50 786 21 53 442 22 5,2 Marchés internationaux 13 362 6 13 535 6 1,3 239 845 100 244 520 100 1,9 103 309 94 101 145 93 (2,1) 6 730 6 6 953 6 3,3 397 0 403 0 1,4 110 436 100 108 500 100 (1,8) Europe du sud (1) CHIFFRE D’AFFAIRES Europe du sud (1) Europe du nord et centrale (2) Marchés internationaux ACTIFS NON COURANTS, NETS (3) (1) Portugal, Espagne, France, Italie. (2) Grèce et Suisse comprises. (3) Hors impôts différés et droits issus de contrats d’assurance. 35 2/6. Événements significatifs de l’exercice 2/6/1. PARTENARIATS Le 16 mai 2013, Stallergenes et DBV Technologies ont annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique de recherche pour le développement de traitements innovants contre les allergies respiratoires par voie épicutanée. Selon les termes de l’accord, DBV Technologies réalisera l’ensemble des travaux précliniques jusqu’aux études de preuve de concept, en utilisant sa technologie Viaskin® combinée aux aéroallergènes développés par Stallergenes. Stallergenes financera l’ensemble de la recherche de DBV Technologies sur ces aéroallergènes et bénéficiera des droits de développement et de commercialisation. Cet accord prévoit la signature d’accords de licence entre DBV Technologies et Stallergenes pour chaque aéroallergène afin de définir notamment les clauses de participation au développement et à la commercialisation de ces produits. programme préclinique, d’une durée de 18 à 24 mois, est de fournir à Stallergenes un produit clinique utilisant l’allergène du pollen de bouleau de Stallergenes. Stallergenes bénéficiera d’une exclusivité mondiale sur les droits de développement et de commercialisation de ce produit candidat. DBV Technologies pourrait recevoir plusieurs paiements d’étapes, à différents stades précliniques, cliniques, réglementaires et commerciaux pouvant atteindre un montant total de 145 millions d’euros, et se verra verser des redevances sur le chiffre d’affaires futur réalisé par le produit. Cet accord a engendré la comptabilisation de frais de Recherche et Développement pour 150 K€ dans les états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2013. Dans le cadre de cet accord, Stallergenes acquiert une participation de 2,0 % dans le capital de DBV Technologies auprès des actionnaires existants. Le 18 octobre 2013, Stallergenes et DBV Technologies ont signé un premier accord de collaboration de Recherche et Développement selon lequel Stallergenes p o u r r a e xe r c e r u n e o p t i o n d e développement et de commercialisation sur un nouveau produit dans l’allergie au pollen de bouleau. Selon les termes de l’accord, Stallergenes financera l’ensemble du développement pré-clinique réalisé par DBV Technologies. L’objectif de ce Le 31 octobre 2013, Stallergenes et Greer Laboratories Inc ont annoncé la signature d’un accord exclusif de commercialisation pour Oralair® aux États-Unis. Selon les termes de l’accord, Greer Laboratories Inc sera responsable du marketing et des ventes d’Oralair® aux États-Unis, tandis que Stallergenes aura en charge la production des comprimés et leurs approvisionnements. Dans ce cadre, Stallergenes recevra plusieurs paiements d’étapes réglementaires et commerciaux pouvant atteindre 120 millions de dollars ainsi que des redevances progressives sur les ventes et un prix de transfert. Cet accord a entrainé la constatation d’ « autres produits » pour 3 628 K€ dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2013. Le 2 décembre 2013, Stallergenes et ActoGeniX ont annoncé la conclusion d’un accord pour le développement de traitements oraux novateurs contre les maladies allergiques, basés sur la technologie exclusive d’application mucosale d’ActoGeniX. Selon les termes de l’accord, à exercice de son option, Stallergenes bénéficiera de la totalité des droits de développement et de l’exclusivité mondiale sur les droits de commercialisation des produits candidats. ActoGeniX sera éligible au versement d’un paiement initial et de paiements d’étapes précliniques, cliniques, réglementaires et commerciales pouvant atteindre un montant total de 75 millions d’euros par allergène, ainsi qu’à des redevances progressives sur les futures ventes des produits. Cet accord n’a pas eu d’impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2013. 2/6/2. PRISES DE CONTRÔLES Les variations de périmètre de la période sont détaillées dans la partie 2/3. 2/7. Événements postérieurs à la période de reporting À la connaissance de la Société, il n’existe aucun évènement significatif postérieur à la clôture à la date d’arrêté des comptes consolidés 2013 par le Conseil d’Administration du 5 mars 2014. 36 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 3 ·NOTES RELATIVES AU BILAN 3/1. Écarts d’acquisition Ils ont évolué comme suit : En milliers d’euros Valeur brute fin 2011 Goodwill France et autres pays Total écarts d’acquisition 263 22 218 33 387 263 22 218 33 387 Goodwill Espagne Goodwill Suisse Goodwill UK 6 077 4 828 6 077 4 828 Goodwill Brésil Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2011 Ajustement de valeur Autres écarts Valeur brute fin 2012 (48) (48) 6 077 4 828 216 22 218 33 339 6 077 4 828 216 22 218 33 339 Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2012 Entrée de périmètre 492 492 Ajustement de valeur Autres écarts 6 077 4 828 216 492 22 218 33 831 6 077 4 828 216 492 22 218 33 831 Valeur brute fin 2013 Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2013 Le goodwill France et autres pays a été dégagé au 1er janvier 2004 dans le bilan d’ouverture en référentiel IFRS en reprenant les éléments suivants : •• savoir-faire Stallergenes acquis en 1993 pour 19 287 K€ (non amorti) ; •• goodwill de l’entreprise DHS acquise en 1999 pour 2 931 K€ (valeur nette, coût 4 731 K€). Le goodwill Espagne a été dégagé lors de l’acquisition effective le 10 mars 2005 de l’activité d’immunothérapie allergénique « IPI » du groupe espagnol ASAC. Le goodwill Suisse a été dégagé lors de l’acquisition effective le 1er janvier 2009 du distributeur des produits Stallergenes en Suisse « Trimedal ». Il a fait l’objet d’un ajustement de prix sur une clause d’ « earn-out » en 2011. Le goodwill UK a été dégagé lors de l’acquisition effective le 1er juillet 2010 du distributeur des produits Stallergenes au Royaume-Uni « Medelo ». Il fait l’objet d’un ajustement de prix sur une clause d’ « earn-out » en 2012. Le goodwill Brésil a été dégagé lors de l’acquisition effective le 24 juillet 2013 de l’entreprise Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda. 37 La valeur d’utilité de chaque UGT a été d éte r m i n é e e n u t i l i s a nt u n t a u x d’actualisation après impôt appliqué à des flux futurs de trésorerie estimés après impôt. Un taux d’actualisation distinct est utilisé pour chaque UGT afin de prendre en compte ses conditions économiques spécifiques. Les taux utilisés pour les tests d’impairment réalisé en 2013 sont compris entre 7,2 % et 9,1 %, ce dernier s’appliquant à la France. Les hypothèses utilisées pour les tests de dépréciation des écarts d’acquisition font l’objet de revues annuelles. Outre le taux d’actualisation, les principales hypothèses utilisées en 2013 sont les suivantes : •• le taux de croissance à l’infini des flux futurs de trésorerie s’établit à 1 % ; •• le Groupe s’appuie également sur un business plan sur 4 ans établit sur la base d’une modélisation des marchés. Une comparaison entre la valeur d’utilité ainsi déterminée et la valeur dans les comptes est effectuée et fait l’objet de tests de sensibilité en fonction des principaux paramètres (taux d’actualisation, taux de croissance à l’infini). S u r l ’ e n s e m b l e d e s U G T, a u c u n e dépréciation des écarts d’acquisition testés ne serait à constater en cas d’évolution raisonnable des hypothèses utilisées en 2013. Ainsi, un calcul de leur valeur d’utilité ne donnerait pas lieu à dépréciation en utilisant : •• un taux d’actualisation pouvant aller jusqu’à + 3,9 points au-delà des taux de base utilisés ; et •• un taux de croissance perpétuel pouvant aller jusqu’à – 4 points en deçà des taux de base utilisés. Aucune dépréciation n’a été constatée sur les écarts d’acquisition au titre des exercices 2013, 2012 et 2011. 3/2. Actifs incorporels Ils ont évolué comme suit : Autorisations de mise sur le marché Licences marques et brevets Logiciels Autres droits incorporels Total actifs incorporels Valeur brute fin 2011 634 2 013 16 353 2 124 21 124 Amortissements cumulés (199) (1 669) (8 435) (1 246) (11 550) 434 344 7 919 877 9 574 5 1 760 74 1 839 22 825 0 847 (2 335) (317) (2 935) (1) 15 14 En milliers d’euros VALEUR NETTE FIN 2011 Acquisitions Virement de poste à poste Cession (valeur nette) Amortissements (131) (152) Écarts de conversion Valeur brute fin 2012 661 2 013 18 869 1 743 23 285 Amortissements cumulés (331) (1 821) (10 701) (1 093) (13 945) 330 192 8 168 650 9 340 2 1 666 63 1 731 1 407 144 1 552 (88) (5) (93) (99) (2 705) (396) (3 333) 0 (20) (11) (31) VALEUR NETTE FIN 2012 Acquisitions Virement de poste à poste Cession (valeur nette) Amortissements (132) Écarts de conversion Valeur brute fin 2013 661 2 021 20 598 2 948 26 227 Amortissements cumulés (463) (1 926) (12 170) (2 503) (17 061) 198 95 8 428 445 9 166 VALEUR NETTE FIN 2013 38 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 3/3. Actifs corporels Ils ont évolué comme suit : En milliers d’euros Valeur brute fin 2011 Terrains et Agencements Matériel et Équipement Équipement constructions et installations outillage de bureau autre En cours Total actifs corporels 26 389 23 185 31 060 5 277 2 843 15 513 104 267 (5 354) (7 905) (16 385) (3 314) (2 405) (35 363) 21 035 15 279 14 676 1 963 438 15 513 68 904 Acquisitions 1 540 1 698 1 502 508 181 2 164 7 593 Virement de poste à poste 1 315 899 1 777 440 (5 278) (847) (12) 6 (19) (27) (53) (897) (2 600) (4 061) (641) (232) (8 430) (6) (2) 2 (4) (1) 6 (5) 29 237 25 735 34 311 6 172 2 950 12 406 110 811 (6 251) (10 473) (20 410) (3 925) (2 591) 22 987 15 262 13 901 2 247 359 12 406 67 162 Acquisitions 148 1 417 3 716 473 39 106 5 899 Virement de poste à poste 346 1 506 3 598 315 174 (7 491) (1 552) Cession (valeur nette) (82) Amortissements cumulés VALEUR NETTE FIN 2011 Cession (valeur nette) Amortissements Écarts de conversion Valeur brute fin 2012 Amortissements cumulés VALEUR NETTE FIN 2012 Amortissements Écarts de conversion Valeur brute fin 2013 Amortissements cumulés VALEUR NETTE FIN 2013 (8) (43 649) (1) (90) (1 088) (2 783) (4 423) (720) (221) (9 236) (2) (15) (7) (27) (15) (65) 29 715 28 615 41 978 6 966 2 944 4 970 115 189 (7 407) (13 227) (25 201) (4 678) (2 607) 51 (53 070) 22 308 15 390 16 777 2 288 336 5 021 62 126 39 3/4. Actifs financiers Ils ont évolué comme suit : En milliers d’euros Prêts et créances non courantes Valeur brute fin 2011 Actifs disponibles à la vente Total actifs financiers 594 594 594 594 30 30 (28) (28) (1) (1) 595 595 595 595 Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2011 Acquisitions Cession (valeur nette) Écarts de conversion Valeur brute fin 2012 Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2012 Acquisitions 17 Juste valeur Cession (valeur nette) Écarts de conversion Valeur brute fin 2013 1 999 2 017 792 792 (21) (21) (5) (5) 587 2 791 3 377 587 2 791 3 377 Dépréciations cumulées VALEUR NETTE FIN 2013 Les actifs disponibles à la vente correspondent aux 257 000 actions de la société DBV Technologies (société cotée) acquises le 15 octobre 2013 pour un montant de 1 999 383 €. La juste valeur de niveau 1 de ces actions au 31 décembre 2013 s’établit à 2 791 020 €. 40 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 3/5. Actifs et passifs d’impôt différé Ils s’analysent comme suit par nature de retraitement : En milliers d’euros Engagements retraites Crédit d’impôts (+) 31/12/11 charges (-) Résultat en Crédit Résultat en capitaux Autres d’impôts (+) capitaux Autres propres écarts 31/12/12 charges (-) propres écarts 31/12/13 593 55 (85) 562 37 1 327 358 1 685 (557) Autres différences temporaires 181 (57) 111 17 Pertes reportables 155 138 293 (99) (290) 66 (224) 58 181 (108) 73 45 Crédit bail (1 475) (327) (1 803) (352) Annulation provisions fiscales (1 782) 26 (1 756) 58 (1 697) Élimination résultats internes 608 (105) 505 580 1 1 085 44 44 (30) 13 41 158 199 (199) TOTAL IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS (461) 248 (85) (313) (441) (147) (57) (958) TOTAL ACTIFS D’IMPÔT DIFFÉRÉ 1 058 155 (85) (14) 1 114 569 (147) (13) 1 523 (1 519) 91 (1 428) (1 053) (2 481) Participation des salariés Dette nette d’impôt sur CVAE Juste valeur des incorporels Juste valeur des actifs disponibles à la vente Instruments financiers Autres retraitements TOTAL PASSIFS D’IMPÔT DIFFÉRÉ 41 123 1 2 724 1 128 (60) 69 193 (166) 2 120 (273) (273) (2 155) 3/6. Stocks Ils ont évolué comme suit : En milliers d’euros Matières premières Marchandises 16 188 (822) Valeur brute fin 2011 Dépréciation VALEUR NETTE FIN 2011 Variation de stock Dépréciation nette En cours Produits finis Total Stocks 1 761 8 544 1 921 28 414 (151) (1 332) (118) (2 423) 15 365 1 610 7 212 1 803 25 991 1 009 672 (653) 604 1 631 17 920 (189) (49) Écarts de conversion (88) Valeur brute fin 2012 Dépréciation VALEUR NETTE FIN 2012 Variation de stock Dépréciation nette 17 196 2 345 7 891 2 525 29 957 (872) (134) (412) (307) (1 724) 16 324 2 211 7 479 2 219 28 233 (2 127) 2 067 5 820 184 5 944 (548) 86 (1 470) 176 (1 756) Écarts de conversion (212) Valeur brute fin 2013 699 (88) (212) 15 070 4 200 13 710 2 709 35 689 (1 420) (48) (1 881) (131) (3 480) 13 650 4 152 11 829 2 578 32 210 31/12/11 31/12/12 31/12/13 25 962 31 919 31 619 (802) (648) (1 157) 25 160 31 271 30 463 Avance et acomptes d’impôt 8 902 6 933 9 618 Autres débiteurs 5 151 5 890 4 390 Charges constatées d’avance 1 355 620 974 40 568 44 713 45 444 Dépréciation VALEUR NETTE FIN 2013 3/7. Clients et autres débiteurs Ils s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Clients Dépréciation clients Clients net CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS Le poste « avance et acomptes d’impôt » comprend le crédit impôt recherche au titre de l’année 2013 pour 7 387 K€ (cf. Note 4/3), le solde étant constitué de créances d’IS de sociétés du Groupe. Les créances clients restent stables sur la période. L’analyse du délai de paiement des clients est présentée dans le tableau qui suit. Les hôpitaux et les distributeurs sont des organismes publics de santé dont les procédures internes de paiement peuvent parfois s’avérer longues et contraignantes, ce qui ne permet pas toujours le respect des délais contractuellement prévus. 42 La dépréciation des créances clients est effectuée en fonction des probabilités de non recouvrement. Les autres créances font l’objet de provisionnement lorsqu’une défaillance est avérée probable. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 En milliers d’euros Créances clients non échues Créances échues < 3 mois Créances échues > 3 mois et < 1 an 20 452 7 640 2 768 1 060 31 11 4 22 397 4 674 33 7 Valeur brute fin 2012 soit en nombre de jours de CA Valeur brute fin 2013 soit en nombre de jours de CA COMPTES CONSOLIDÉS 2013 Total créances clients brutes Provision Total créances clients nettes 11 467 31 919 (648) 31 271 2 17 48 (1) 47 3 370 1 179 9 222 31 619 (1 156) 30 463 5 2 14 47 (2) 45 Créances Total échues créances > 1 an échues L’augmentation des « créances échues » à plus de 3 mois s’explique par l’augmentation des créances de quelques distributeurs dont les règlements interviennent parfois tardivement, comme expliqué ci-avant, mais pour lesquels le Groupe n’anticipe pas de risque de non règlement. 3/8. Trésorerie et emprunt Ils s’analysent et ont évolué comme suit : Analyse par échéance En milliers d’euros Plus de cinq ans Plus d’un an/ moins de cinq Équivalents de trésorerie Trésorerie Trésorerie et équivalents (A) Location financement immobilier Concours bancaires courants Total emprunts (B) TRÉSORERIE NETTE (A) - (B) Au 31 décembre Moins d’un an 2013 2012 2011 7 862 7 862 74 033 70 016 104 592 104 592 21 821 7 338 112 454 112 454 95 853 77 354 3 709 3 709 5 389 6 970 - - 95 380 3 709 3 709 5 484 7 350 - - 108 745 108 745 90 370 70 004 Écarts de conversion (346) (3) - Autres variations de l’année 18 722 20 368 11 346 Les équivalents de trésorerie concernent des instruments financiers de placement classés dans la catégorie « Monétaire Euro » au sens de l’AMF pour 6 865 K€ et un compte dédié à l’animation de marché pour 996 K€. Elles ne sont pas exposées à un risque significatif de variation de valeur. Les comptes à terme enregistrés en équivalents de trésorerie en 2012 ont été reclassés en trésorerie pour 74 591 K€ en 2013. Le solde du poste trésorerie correspond aux comptes bancaires du Groupe. La location financement de l’immobilier correspond à la dette actualisée de location financement par cession bail sur 12 ans intervenue en septembre 2002 de l’immeuble d’Antony à laquelle s’est 3/9. Autres passifs non courants Il n’y a pas de passif non courant significatif à fin 2013. 43 ajoutée en 2008 la cession bail de l’unité de production « principe actif comprimés » sur la durée résiduelle du contrat initial. Le s co n co u r s b a n c a i re s co u ra nt s correspondent à de simple facilité de caisse auprès de banques. 3/10. Provisions Elles s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Avantages du personnel à long terme Éléments Éléments Dotation du résultat Écart de Dotation du résultat Écart de 31/12/11 nette (2) global (1) conversion 31/12/12 nette (2) global (1) conversion 31/12/13 2 749 309 (246) 7 2 819 62 32 (19) 2 893 2 749 309 (246) 7 2 819 62 32 (19) 2 893 Provisions pour litiges 976 914 1 890 205 2 095 Autres provisions pour risques 281 152 433 13 448 894 Autres provisions pour charges 120 208 328 (208) - 120 1 377 1 274 2 651 10 448 - 3 109 4 126 1 583 5 470 71 480 (19) 6 002 Provisions non courantes Provisions courantes TOTAL PROVISIONS (246) 7 (1) Les montants concernés constituent des variations qui sont constatées dans les éléments spécifiques du résultat net global. Compte tenu d’un effet d’impôt différé, les montants nets d’impôt sont inscrits au compte de résultat global (cf. Note 1/3). (2) Les dotations nettes des deux années 2012 et 2013 ne comprennent pas de montant significatif de reprise de provision sans objet. Pour ce qui concerne les avantages à long terme du personnel, la valeur actualisée des obligations au titre des régimes à prestations définies a évolué comme suit : 31/12/12 Acquisition de droits Coût financier Variations actuarielles en capitaux propres Engagements 10 574 1 076 398 36 (1 206) (19) 10 859 Actifs du régime à déduire (7 755) (289) (4) 81 0 (7 966) ENGAGEMENTS NETS COMPTABILISÉS 2 819 109 32 (1 124) (19) 2 893 En milliers d’euros Les « acquisitions de droits » correspondent aux coûts des services passés. Les « variations actuarielles » sont dues à la modification des règles légales de calcul des indemnités, au changement de tables de mortalité et aux variations de taux d’actualisation. Le s c h a rg e s co r re s p o n d a n t a u x acquisitions de droits et au coût financier net sont comptabilisées au poste « autres engagements sociaux » dans les « autres frais généraux » (cf. Note 4/2). 1 076 Le Groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays dans lequel il est implanté, à des régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés. Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le Groupe n’étant pas engagé au-delà des cotisations versées. 44 Prestations cotisations Écart de versées conversion 31/12/13 Pour les régimes à prestations définies, les caractéristiques des régimes en vigueur au sein du Groupe sont les suivantes : lorsqu’il existe des régimes de retraites ou d’autres engagements spécifiques à prestations définies, les engagements actuariels correspondants, nets des fonds capitalisés affectés à leur couverture, sont également pris en charge sur la base des droits acquis par les salariés. Les engagements de retraite sont déterminés et comptabilisés en accord avec les principes comptables présentés en Note 2/2/13. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Par ailleurs, le Groupe comptabilisant immédiatement en capitaux propres les pertes et gains actuariels selon la méthode du SORIE, la norme IAS 19 révisée n’a pas d’impact sur les comptes consolidés au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2013. Une évaluation actuarielle des engagements a été effectuée par le Groupe avec l’assistance d’actuaires externes pour les clôtures au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012. Ces calculs intègrent : •• des probabilités de mortalité et des hypothèses de rotation des effectifs spécifiques pour chaque pays, le taux de mobilité retenu pour la France au 31 décembre 2013 s’établit à 3,1 % ; •• une hypothèse de départ à la retraite de 63 ans pour les non cadres et 65 ans pour les cadres pour une durée d’activité professionnelle totale permettant des droits à retraite à taux plein pour le personnel des sociétés françaises ; et des hypothèses de départ à la retraite pour le personnel des sociétés étrangères qui tiennent compte des contextes économiques et démographiques locaux ; •• une hypothèse de taux attendus d’augmentation des salaires, pour les principaux pays, compris dans une fourchette de 2 % à 3 % au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 ; COMPTES CONSOLIDÉS 2013 •• une hypothèse de taux d’inflation compris dans une fourchette de 1 % à 2 % selon les pays au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 ; •• un taux d’actualisation compris entre 2 % et 3,10 % selon les pays. L’analyse de sensibilité pour les plans de retraites et les autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi des principaux pays m o nt re q u ’ u n e b a i s s e d e s t a u x d’actualisation de 0,25 % aurait pour conséquence une augmentation des engagements de l’ordre de 387 milliers d’euros, dont environ 287 milliers d’euros pour la France. 3/11. Fournisseurs et autres créditeurs Ils s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Fournisseurs Dettes sur actifs non courants (1) Impôt courant Autres dettes fiscales et sociales Autres créditeurs Produits constatés d’avance (2) FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS 31/12/11 31/12/12 31/12/13 30 580 27 811 18 912 8 749 4 312 3 477 3 666 2 320 687 25 700 28 217 29 747 1 804 3 554 3 907 14 426 12 927 2 284 84 923 79 142 59 013 (1) Le poste « dettes sur actifs non courants » provient des investissements en cours de réalisation (cf. Note 3/3). (2) Les produits constatés d’avance correspondent aux revenus différés des paiements d’étape du contrat Shionogi & Co. Ltd (cf. Note 4/3). 45 4 ·NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT 4/1. Coûts de distribution Ils s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Transport sur ventes Participation des patients aux frais de port Transport sur ventes net Commissions Frais de douane Administration des ventes COÛTS DE DISTRIBUTION Année 2012 Reclassée Année 2013 13/12 Var. % (5 838) (6 135) 5,1 2 773 2 630 (5,2) (3 065) (3 505) 14,4 (3 893) (3 294) (15,4) (15) (288) ns (7 859) (7 504) (4,5) (14 831) (14 591) (1,6) Année 2012 Reclassée Année 2013 13/12 Var. % (903) (541) (40,1) 4/2. Autres frais généraux Ils s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Engagements retraite Paiement du personnel en actions Autres charges de personnel (1) (2) Frais de personnel centraux Charges externes Pertes/Profits de change Plus ou moins values de cession d’actif Autres charges opérationnelles Coût des marques, brevets, licences Autres charges et produits AUTRES FRAIS GÉNÉRAUX (903) (340) (62,4) (3 653) 939 (125,7) (5 459) 59 (101,1) 249 (377) (251,0) (148) (1 507) 915,5 (73) 2 (103,1) (2 286) (4 945) 116,4 (649) (568) (12,5) (2 907) (7 395) 154,4 (8 365) (7 336) (12,3) (1) Le détail des charges et les hypothèses de calcul relatives aux attributions de 2013 sont indiquées en Note 5/5. (2) En 2012 ce poste était constitué de charges de personnel diverses (coûts du personnel de l’établissement jordanien, primes exceptionnelles, provisions pour risques sociaux, autres engagements sociaux…). Ces charges de personnel ont fait l’objet de reclassement dans les fonctions concernées en 2013. Certaines provisions constituées en 2012 ont fait l’objet de reprises qui n’ont pu être ventilées dans les fonctions concernées, faisant ainsi apparaître un produit dans le poste autres charges de personnel. 46 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 4/3. Produits liés à la Recherche & Développement Ils s’analysent et ont évolué comme suit : Année 2012 Reclassée Année 2013 13/12 Var. % Crédit d’impôt recherche 6 633 7 387 11,4 Revenus du contrat Shionogi & Co. Ltd 8 429 10 632 26,1 118 154 30,6 15 180 18 173 19,7 Ouverture Paiements d’étape encaissés Revenus à l’avancement des travaux Clôture Année 2010 24 000 (2 377) 21 623 Année 2011 21 623 1 000 (8 278) 14 345 Année 2012 14 345 7 000 (8 429) 12 916 12 916 - (10 632) 2 284 32 000 (29 716) 2 284 En milliers d’euros Autres produits nets liés à la recherche PRODUITS LIÉS À LA R&D Les « produits constatés d’avance » sur le contrat Shionogi & Co. Ltd s’analysent comme suit : En milliers d’euros Année 2013 TOTAL 4/4. Compte de résultat opérationnel par nature de charge Il s’analyse et a évolué comme suit : En milliers d’euros Notes Année 2012 Année 2013 13/12 Var. % Chiffre d’affaires 239 845 244 520 1,9 Autres revenus 3 628 4/3 15 180 18 173 19,7 Autres produits de l’activité Consommations matières (21 360) (18 589) (13,0) 4/5 (91 449) (94 096) 2,9 Charges externes (46 890) (50 704) 8,1 Amortissements (10 914) (12 115) 11,0 Provisions (476) (454) (4,6) Autres charges et produits (28 356) (27 884) (1,7) Coûts de transformation (4 337) Total charges (199 445) (208 178) 4,4 55 581 58 142 4,6 Frais de personnel RÉSULTAT OPÉRATIONNEL 47 Les coûts de transformation se décomposent de la façon suivante : En milliers d’euros Année 2012 Année 2013 Frais de personnel - (3 769) Charges externes - (299) Charges opérationnelles - (269) Amortissements - - - (4 337) TOTAL DES COÛTS DE TRANSFORMATION Les coûts de transformation regroupent les frais engagés par le Groupe suite à la mise en place de mesures ponctuelles dans les filiales commerciales en Espagne et en Italie afin de conserver et améliorer leurs rentabilités, ainsi qu’au siège de la société mère en vu d’améliorer les compétences spécifiques du Groupe en vue de son entrée aux États-Unis. 4/5. Effectifs et charges de personnel Les effectifs nominaux de fin d’année du Groupe s’analysent et ont évolué comme suit : En fin de période Année 2012 Année 2013 13/12 Var. % Production 288 280 (2,8) Distribution 129 118 (8,5) Marketing et ventes 298 276 (7,2) Administration 118 124 5,1 Recherche et Développement 224 226 0,9 1 057 1 024 (3,1) Année 2012 Reclassé Année 2013 13/12 Var. % (19 513) (22 027) 12,9 (6 976) (6 633) (4,9) Marketing et ventes (24 670) (25 799) 4,6 Administration (13 520) (12 656) (6,4) Recherche et Développement (21 310) (23 269) 9,2 (5 459) (3 710) (32,0) (91 449) (94 096) 2,9 (38,13) (38,48) 0,9 EFFECTIFS Les charges de personnel du Groupe, personnel intérimaire compris, s’analysent et ont évolué comme suit : En milliers d’euros Production Distribution Centraux FRAIS DE PERSONNEL Soit en % du chiffre d’affaires 48 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 4/6. Impôt A) VENTILATION DE LA CHARGE D’IMPÔT La charge d’impôt se répartit comme suit : Résultat opérationnel Résultat financier Résultat net Résultat avant impôt 2012 55 581 1 095 56 676 Impôt courant (19 159) (372) (19 531) 248 248 (18 911) (372) (19 283) 36 670 723 37 393 Résultat avant impôt 2013 58 142 1 742 59 885 Impôt courant (18 511) (568) (19 079) (441) (441) (18 952) (568) (19 520) 39 191 1 174 40 365 2012 2013 56 676 59 885 758 197 (6 384) (7 387) 1 296 (1 005) (4 330) (8 195) 52 346 51 689 En milliers d’euros Impôt différé Total impôt RÉSULTAT NET 2012 Impôt différé Total impôt RÉSULTAT NET 2013 B) PREUVE D’IMPÔT En milliers d’euros Résultat comptable avant impôt Paiement du personnel en actions Crédit d’impôt recherche Autres différences permanentes Différences permanentes Résultat imposable Taux d’impôt de la maison mère 34,43 % 34,43 % Impôt théorique sur rés. comptable (19 513) (20 618) 1 491 2 822 Écart de taux d’impôt mère filiales 114 719 Écarts liés aux pertes reportables (298) (311) Impact des différences permanentes ci-dessus Limitation des impôts différés actifs ID sur CVAE CVAE Autres régularisations d’impôts Impôt comptabilisé Résultat net Taux effectif d’impôt sur rés. comptable 49 - (2) 66 58 (1 507) (2 199) 366 12 (19 283) (19 520) 37 393 40 365 34,0 % 32,6 % 4/7. Résultat par action L’évolution du nombre de titres donnant droit au capital est présentée en Note 1/4. Les moyennes de la période sont calculées sur une base semestrielle. Les actions de dilution sont calculées pour les seuls plans d’options qui sont « dans la monnaie ». On en déduit les nombres moyens d’actions pour le calcul du résultat par action : Moyennes de la période Année 2012 ANNÉE 2013 Nombre d’actions Titres auto détenus Nombre d’actions avec dividende 13 509 237 (28 940) 13 480 297 29 495 30 897 13 540 689 13 672 283 (18 160) 13 654 123 38 408 25 438 13 717 969 50 Nombre d’actions gratuites de dilution Nombre d’actions de dilution (options) Nombre d’actions diluées STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 5 ·AUTRES NOTES ANNEXES 5/1. Variation du besoin en fonds de roulement 31 décembre 2012 En milliers d’euros 31 décembre 2013 j de CA j de CA Aug/Dim 2013 Écarts de change Autres variations Stocks 28 233 42 32 210 47 (4 188) 212 Clients 31 271 47 30 463 45 712 96 Autres actifs courants 6 509 10 5 363 8 1 078 74 (5) Impôts courants nets 4 613 7 8 931 13 (4 255) (21) (42) Fournisseurs (27 811) (42) (18 912) (28) (8 783) (117) 1 Autres passifs courants (31 783) (48) (33 614) (49) 2 459 (489) (138) B.F.R. opérationnel 11 033 17 24 441 36 (12 979) (245) (185) Produits comptabilisés d’avance (12 916) (2 284) (10 632) - - (39) (88) - 127 (4 312) (3 477) (835) - - (17 228) (5 800) (11 555) - 127 (6 196) 18 641 (24 533) (245) (58) Stocks 28 233 32 210 (4 188) 212 - Clients et autres débiteurs 44 713 45 444 (898) 173 (5) (79 142) (59 013) (19 458) (629) (41) (6 196) 18 641 (24 544) (245) (47) Produits dérivés Fournisseurs d’immobilisations B.F.R. autre B.F.R. TOTAL Fournisseurs et autres créditeurs B.F.R. AU BILAN POUR CONTRÔLE 51 5/2. Variation des actifs non courants Actifs non courants Écarts d’acquisition Incorporels Corporels Financiers Dispo. à la vente Impôts différés Total 33 339 23 285 110 811 595 - 1 114 169 144 - (13 945) (43 649) - - - (57 594) 33 339 9 340 67 162 595 - 1 114 111 550 492 1 731 5 899 17 1 999 10 139 Virement de poste à poste 1 552 (1 552) 0 Cessions (valeurs nettes) (93) (90) (21) (204) Amortissements (3 333) (9 236) (12 568) Produit (charge) d’impôt différé 569 569 Ajustements de valeur 792 (147) 645 Écarts de conversion (31) (65) (5) (13) (114) 33 831 26 227 115 193 587 2 791 1 523 180 151 - (17 061) (53 066) - - - (70 127) 33 831 9 166 62 126 587 2 791 1 523 110 024 En milliers d’euros Coût au 31 décembre 2012 Amortissements et provisions cumulés VALEUR NETTE COMPTABLE Acquisitions Coût au 31 décembre 2013 Amortissements et provisions cumulés VALEUR NETTE COMPTABLE 5/3. Engagements, actifs et passifs éventuels 5/3/1. CESSION BAIL DE L’IMMOBILIER D’ANTONY L’immeuble industriel d’Antony a été cédé le 5 septembre 2002 par la SCI “Stallergenes Antony” (dissoute le 8 novembre 2012 suite à la transmission universelle de son patrimoine à sa maison mère Stallergenes SA) à la société Sogébail, spécialisée dans les opérations de cession bail. À la même date, un contrat de bail a été souscrit auprès de cette société pour une période de 12 ans. Ce contrat a fait l’objet d’un avenant en date du 31 mars 2008 pour le financement de la nouvelle unité industrielle de production dédiée au principe actif comprimé. Au terme du bail, le 5 septembre 2014, Stallergenes SA dispose d’une option de rachat de l’immeuble pour un prix de 2 500 000 €. Dans les comptes consolidés, les écritures En milliers d’euros Terrain de cession ont été annulées en contrepartie de la constatation d’une dette d’emprunt dont 3 709 K€ restaient à rembourser au 31 décembre 2013 (cf. Note 3/8). Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable de l’immeuble (terrain + construction) se monte à 9 840 K€. L’engagement total au titre de ce contrat est le suivant : Virement de 31/12/12 poste à poste Amortissements Remboursement 31/12/13 1 238 - - - 1 238 14 853 - - - 14 853 16 091 - - - 16 091 (5 687) - (564) 10 404 - (564) Emprunt non courants 3 709 (3 709) - Emprunts courants 1 680 3 709 Construction Valeur brute des immobilisations en crédit bail Amortissement des constructions Valeur nette des immobilisations en crédit bail 52 (6 251) - 9 840 - (1 680) 3 709 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Le taux d’actualisation retenu est de 3,10 %. Celui-ci étant supérieur au taux effectif de l’emprunt, le montant net actualisé est inférieur au montant de l’emprunt concerné. correspondant aux droits individuels à la formation (« DIF ») acquis par les salariés en France au 31 décembre 2013 est de 41 603 heures. Il était de 40 747 heures à fin décembre 2012. 5/3/2. ENGAGEMENTS DONNÉS DANS LE CADRE DU DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION DU PERSONNEL EN FRANCE Le volume d’heures de formation cumulé 5/3/3. AUTRES ENGAGEMENTS Il n’y pas à la connaissance de la direction du Groupe d’autre engagement hors bilan significatif. COMPTES CONSOLIDÉS 2013 5/3/4. ACTIFS ET PASSIFS ÉVENTUELS Il n’y a pas à la connaissance de la direction du Groupe d’actifs ou passifs significatifs éventuels. 5/4. Parties liées Le groupe Ares Life Sciences fait partie du groupe de sociétés contrôlé par la famille Bertarelli, qui ne publie pas de comptes consolidés. Au 31 décembre 2013, le groupe ARES possède 10 591 604 actions de la Société soit 77,20 % du capital. Stallergenes a signé le 12 décembre 2011 un contrat d’assistance technique avec le groupe Ares Life Sciences modifié par avenant le 1er juillet 2013. Le contrat d’assistance technique prévoit une rémunération fixe de 200 K€ par an au titre des prestations d’assistance. détaché. Les frais concernés se montent à 581 K€ pour l’année 2013 (435 K€ en 2012). Ce contrat prévoit le remboursement de frais de consultants externes. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 408 K€ (334 K€ en 2012). Stallergenes a signé le 1er juillet 2013 un nouveau contrat avec le groupe Ares Life Sciences prévoyant une rémunération au titre de conseil et d’assistance dans les domaines cliniques, réglementaires et marketing dans le cadre du dépôt d’Oralair® aux États-Unis. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 250 K€. Il prévoit enfin la refacturation de la rémunération fixe, charges comprises, de Roberto Gradnik, en tant que personnel Les rémunérations versées aux organes de direction ont évolué comme suit : En milliers d’euros 2012 2013 13/12 Var. % 735 659 (10) 533 248 (53) - - 1 268 907 (28) 62 24 (61) Indemnités de fin de contrat - - Indemnités de non concurrence - - 62 24 (61) 170 224 32 91 127 40 1 591 1 282 (19) Rémunération fixe (2) Rémunération variable (3) Valeur estimée des stocks-options attribuées Rémunération globale des dirigeants (1) Avantages postérieurs à l’emploi Rémunération différée des dirigeants Jetons de présence des autres membres du Conseil Prestations de services avec les membres du Conseil RÉMUNÉRATION TOTALE DES ORGANES D’ADMINISTRATION (1) Les dirigeants comprennent le Président non exécutif, le Directeur Général, et le Directeur Général Délégué Pharmacien Responsable salarié (non administrateur). (2) Y compris mandats, jetons de présence et avantages en nature. (3) La rémunération variable correspond à la rémunération perçue dans l’année, y compris le cas échéant l’intéressement et la participation légale. 53 5/5. Détail des plans de stock-options et d’actions gratuites en vigueur Les plans de stock-options et d’actions gratuites en vigueur sont les suivants : Date Attribuées d’expiration Prix de non des options souscription exercées Dont exerçables au 1er janvier 2014 Juste valeur d’une option (1) Coût en K€ 2012 Coût en K€ 2013 Date d’attribution des options Conditions de performance 14 novembre 2005 oui 14/11/15 24,83 € 24 000 24 000 7,51 € 27 septembre 2006 non 27/9/16 27,25 € 17 210 17 210 9,12 € Oui sur 20 000 4/5/17 53,96 € 30 800 30 800 18,12 € - non 28/3/18 42,08 € 10 438 10 438 13,03 € 13 29 mai 2009 oui 29/5/19 48,00 € 10 000 2 000 13,40 € 81 (186) 15 décembre 2009 oui 15/12/19 60,50 € 10 000 - 15,93 € 32 32 12 novembre 2010 oui 12/11/20 62,00 € 23 000 - 9,78 € 74 (20) 16 septembre 2011 non 16/9/21 48,20 € 10 000 - 10,81 € 36 36 45,47 € 135 448 84 448 236 (138) 4 mai 2007 28 mars 2008 STOCKS OPTIONS Conditions de performance Date d’acquisition des actions Date de disponibilté pour la cession Nombre d’actions gratuites en cours Dont à acquérir en 2014 Juste valeur d’une action (1) Coût en K€ 2012 Coût en K€ 2013 15 décembre 2009 non 15/12/11 15/12/13 - - 54,78 € - - 12 novembre 2010 oui 7/3/13 7/3/15 - - 57,67 € 212 - 12 décembre 2011 oui 12/12/2013 au 12/12/2016 12/12/2015 au 12/12/2018 14 200 14 200 19,67 € 242 20 26 septembre 2012 non 26/9/15 26/9/17 16 805 - 40,23 € 68 225 23 juillet 2013 non 23/7/16 23/7/18 12 430 - 48,85 € - 89 43 435 14 200 522 335 Date d’attribution des actions gratuites ACTIONS GRATUITES Total des charges calculées 758 197 Charges sociales à l’attribution 145 143 903 340 TOTAL DES COÛTS COMPTABILISÉS (Note 4/2) (1) Hors charges sociales. Valorisation selon le modèle Black-Scholes. 54 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 Les actions gratuites et les stocks-options restant à attribuer sont les suivantes : Options autorisées Options perdues ou radiées (1) Options exercées Attribuées non exercées Reste à attribuer 20 décembre 2004 600 000 27 000 546 790 26 210 - 16 juin 2006 120 000 15 400 48 362 56 238 - 30 mai 2008 75 000 55 000 - 20 000 - 28 mai 2010 60 000 37 000 - 23 000 - 27 mai 2011 300 000 - - 10 000 290 000 Date Assemblée Générale STOCKS OPTIONS 135 448 290 000 Actions gratuites autorisées Actions perdues ou radiées (1) Actions créées Actions attribuées non acquises Reste à attribuer 29 mai 2009 25 000 2 067 22 933 - - 29 mai 2010 15 000 15 000 - - - 27 mai 2011 100 000 3 450 - 43 435 53 115 43 435 53 115 (1) Radiations suite au départ des bénéficiaires. Date Assemblée Générale ACTIONS GRATUITES (1) Radiations suite au départ des bénéficiaires. 55 RAPPORT DE GESTION Le présent rapport rend compte de l’activité de la Société et du Groupe au cours de l’exercice 2013. Il rappelle les facteurs de risques liés à la Société et à son activité et décrit la politique de rémunération du personnel en actions. Dans un rapport joint, le Président rend par ailleurs compte notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et des procédures de contrôle interne mises en place et appliquées dans le Groupe. Le rapport du Conseil d’Administration sur le projet de résolutions soumises à l’Assemblée Générale figure au chapitre « Assemblée Générale 2014 ». Les données sociales, environnementales et sociétales, qui font partie intégrante du rapport de gestion conformément à l ’ a r t i c l e L . 2 2 5 - 1 0 2 ‑ 1 d u Co d e d e Commerce, sont présentées dans le C h a p i t re « Re s p o n s a b i l i té s o c i a l e , environnementale et sociétale ». Activité et résultats consolidés Le chiffre d’affaires consolidé cumulé à fin décembre 2013 s’établit à 244,5 millions d’euros et les autres revenus s’élèvent à 3,6 millions d’euros, soit une progression du revenu total de 3,5 % par rapport à l’année précédente. Les autres revenus correspondent à un paiement d’étape lié à la commercialisation d’Oralair® aux États-Unis. L’activité de l’année 2013 enregistre une légère croissance sur la zone « Europe du Sud », zone qui reste soumise à une conjoncture économique difficile. Le chiffre d’affaires du Groupe progresse plus particulièrement dans la zone « Europe du Nord et Centrale », grâce à l’Allemagne (+7 %) et dans les pays d’Europe Centrale qui affichent une performance commerciale solide tels que la Pologne et l’Autriche où les ventes ont principalement été tirées par Oralair®. Les autres « marchés internationaux » enregistrent une belle performance notamment en 2012 Chiffre d’affaires Europe du sud (1) Europe du Nord et Centrale Marchés internationaux Voie sublinguale Voie sous-cutanée Autres produits TOTAL (4) (3) (2) Russie et en Turquie où le Groupe élargit le marché de l’immunothérapie sublinguale tout en y augmentant le nombre de prescripteurs. Ces marchés ont toutefois été affectés par l’évolution défavorable des variations de change au cours de l’exercice. La voie sublinguale reste le principal moteur de la croissance (+3,2 % en 2013). Le comprimé d’immunothérapie sublinguale aux pollens de graminées Oralair®, aujourd’hui commercialisé dans 22 pays et en cours de lancement dans 6 nouveaux pays (ÉtatsUnis, Argentine, Turquie, Grèce, Hongrie et Malte), a vu ses ventes progresser de 37 % en 2013, atteignant 22,2 millions d’euros. Aux États-Unis, suite à l’avis favorable du Comité consultatif sur les produits allergéniques (APAC) du 11 décembre dernier, le comprimé Oralair® a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine le 1er avril 2014. 2013 M€ % CA M€ % CA 13/12 Var % 175,7 73 177,5 72 1,1 50,8 21 53,4 22 5,2 13,4 6 13,5 6 1,3 205,8 86 212,4 86 3,2 25,9 11 23,3 10 (9,9) 8,2 3 8,8 4 8,3 239,8 100 244,5 100 1,9 (1) Portugal, Espagne, France, Italie. (2) Grèce et Suisse comprises. (3) La croissance des marchés internationaux sur l’exercice, hors impact de change, s’élève à 6,5 %. (4) Les rabais réglementaires initialement comptabilisés en moins des « autres produits » ont été réaffectés aux produits concernés (voie sublinguale, - 5 347 K€) en 2012. 56 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORT DE GESTION Cette croissance s’accompagne d’un maintien des indicateurs de rentabilité : 2012 2013 M€ % CA M€ % CA 13/12 Var % 239,8 100 244,5 100 1,9 - 3,6 1 ns Marge brute 190,2 79 196,1 80 3,1 Frais Gx, Adm. et Com. (107,5) (45) (104,0) (43) (3,3) (42,3) (18) (47,8) (20) 13,1 15,2 6 18,2 7 19,7 55,6 23 62,5 26 12,4 - - (4,3) (2) ns 55,6 23 58,1 24 4,6 1,1 - 1,7 1 59,1 (19,3) (8) (19,5) (8) 1,2 37,4 16 40,4 17 7,9 Compte de résultat Chiffre d’affaires Autres revenus Frais de R&D Produits liés à la R&D RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT Coûts de transformation RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (EBIT) Résultat financier Impôts RÉSULTAT NET La marge brute reste stable sur l’exercice. Le s co û t s o p é ra t i o n n e l s re s t e n t également stables par rapport à l’exercice précédent, et intègrent les investissements réalisés par le Groupe en prévision du lancement d’Oralair® aux États-Unis. Les frais de Recherche et Développement s’établissent à 47,8 millions d’euros, en progression de 13,1 % par rapport à l’exercice précédent. Cette augmentation s’explique par la croissance des coûts réglementaires liée à la préparation du dossier en vue du lancement d’Oralair® a u x États -U ni s , ainsi que par des investissements réalisés en développement analytique pour accompagner le projet sur le cèdre du Japon, et par la mise en place d’une organisation dédiée aux activités du marché français (affaires médicales et pharmacovigilance). Le s p r o d u i t s l i é s à l a re c h e rc h e comprennent en 2013 un produit de 10,6 millions d’euros (8,4 millions d’euros en 2012) correspondant aux travaux réalisés dans le cadre du partenariat avec Shionogi & Co. Ltd au Japon, mis en place début septembre 2010. Le crédit d’impôt recherche est en hausse de 11,4 % à 7,4 millions d’euros (6,6 millions d’euros en 2012), en raison d’une augmentation des dépenses du Groupe en matière de Recherche et Développement liée à des études cliniques en cours. L’amélioration du résultat financier de 0,6 million d’euros à 1,7 million d’euros provient essentiellement d’une baisse des intérêts sur le crédit bail immobilier du Groupe, d'une variation favorable de la juste valeur des Swaps sur l’exercice, ainsi que des gains sur cessions d’actions propres plus importants en 2013 qu’en 2012. Le résultat opérationnel courant s’élève à 62,5 millions d’euros à fin 2013, en progression de 12,4 % par rapport à l’année précédente et représente 25,6 % du chiffre d’affaires (contre 23,2 % en 2012). Le taux d’imposition moyen du Groupe ressort à 32,6 %, en baisse par rapport à 2 0 1 2 ( 3 4 % ) , c e q u i s ’ ex p l i q u e principalement par l’augmentation du crédit d’impôt recherche. Les coûts de transformation d’un montant de 4,3 millions d’euros regroupent les frais engagés par le Groupe suite à la mise en place de mesures ponctuelles dans les filiales commerciales en Espagne et en Italie afin de conserver et améliorer leurs rentabilités, ainsi qu’au siège de la Société mère afin d’améliorer les compétences spécifiques du Groupe en vue de son entrée aux États-Unis. Le dividende proposé est de 0,75 € par action, soit un montant inchangé par rapport à l’année 2012. Le taux de distribution du résultat net consolidé diminue légèrement à 25,5 % (27 % en 2012). Il est toutefois proposé aux actionnaires d’opter pour le paiement du dividende en actions, et ce de manière à pouvoir soutenir l’expansion internationale du Groupe ainsi que les programmes de développement clinique. 57 La génération de trésorerie nette de l’exercice diminue de 8 % et se monte à 18,7 millions d’euros : 2012 2013 M€ % CA M€ % CA 13/12 Var % 55,6 23 58,1 24 4,6 13,7 6 13,2 5 (4,3) Excédent brut opérationnel (EBITDA) 69,3 29 71,3 29 2,8 Impôts opérationnel (19,2) (8) (18,5) (8) (3,3) Variation du BFR opérationnel (6,3) (3) (13,0) (5) 107,5 Avances Shionogi & Co. Ltd (1,4) (1) (10,6) (4) 644,8 Investissements nets (13,8) (6) (11,1) (5) (19,6) Flux de trésorerie disponible 28,7 12 18,1 7 (37,0) Dividendes (10,1) (4) (10,1) (4) 0,3 Levées d’options / Actions propres 1,0 - 9,7 4 829,2 Résultat financier avant impôt 0,7 - 1,1 - 51,7 20,4 9 18,7 8 (8,4) Tableau de flux de trésorerie Résultat opérationnel (EBIT) Charges calculées GÉNÉRATION DE TRÉSORERIE NETTE Après une augmentation de 43 % en 2012, les charges calculées marquent une diminution de 4 % en 2013. La progression d u b e s o i n e n fo n d s d e ro u l e m e nt opérationnel qui impacte négativement la trésorerie de 13 millions d’euros provient principalement d’une augmentation des stocks et d’une forte diminution des dettes fournisseurs par rapport à l’exercice précédent. Les investissements s’établissent au niveau des investissements de maintenance que l’on situe à environ 5 % du chiffre d’affaires. Cependant, la trésorerie du Groupe est impacté favorablement par la distribution principalement sous forme d’actions des dividendes distribués au titre de l’exercice 2012. Comme l’indique le bilan résumé cidessous, la trésorerie nette de fin d’exercice se monte à 108,7 millions d’euros. 2012 2013 13/12 Var % 110,4 108,5 (1,8) 72,9 77,7 6,5 1,1 1,5 36,7 95,9 112,4 17,3 280,3 300,1 7,1 188,8 228,9 21,2 Emprunts 5,5 3,7 (32,4) Provisions 5,5 6,0 9,7 80,6 61,5 (23,7) 280,3 300,1 7,1 Bilan résumé au 31/12 en M€ Actifs immobilisés Stocks et clients Autres actifs Trésorerie et équivalents TOTAL ACTIF Capitaux propres de l’ensemble consolidé Autres passifs TOTAL PASSIF 58 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Au 31 décembre 2013, le total bilan s’élève à 300,1 millions d’euros contre 280,3 millions d’euros au 31 décembre 2012, en augmentation de 19,8 millions d’euros. L’actif immobilisé diminue de 1,9 million d’euros sur l’exercice. Cette diminution s’explique principalement par : •• une augmentation des actifs financiers de 2,8 millions d’euros correspondant à la juste valeur des titres DBV Technologies acquis au cours de l’exercice 2013 ; •• u n e a u g m e n t a t i o n d e s é c a r t s d’acquisition de 0,5 million d’euros correspondant au Goodwill dégagé lors de l’acquisition de la filiale brésilienne Novogen en juillet 2013 ; •• u n e d i m i n u t i o n d e s a u t r e s immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles pour 5,2 millions d’euros correspondant pour l’essentiel aux amortissements et dépréciations de la période. L’augmentation du poste stocks et clients de 4,7 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent provient essentiellement d’une augmentation des stocks de marchandises et d’en cours ainsi que d’une augmentation des avances et acomptes d’impôts en raison d’une hausse du crédit impôt recherche sur la période. Les autres actifs correspondent uniquement aux actifs d’impôt différé, s’établissant à 1,5 million d’euros à fin 2013. Le poste trésorerie et équivalent d’un montant de 112,5 millions d’euros au 31 décembre 2013 est composé : •• d’instruments financiers de placement classés dans la catégorie « Monétaire Euro » au sens de l’AMF pour 6,9 millions d’euros ; •• un compte dédié à l’animation de marché pour environ 1 million d’euros ; •• des comptes à terme pour 74,6 millions d’euros ; •• le solde du poste correspond aux comptes bancaires du Groupe. Les capitaux propres progressent de 21,2 %, s’établissant à 228 926 millions d’euros. Cette augmentation s’explique principalement par le résultat global de l’ensemble consolidé de l’exercice 2013 s’élevant à 40 336 millions d’euros. Les dividendes au titre de l’exercice 2012 ont été distribués principalement sous forme d’actions. Au 31 décembre 2013, le Groupe détenait 16 137 de ses propres actions inscrites en moins de ses capitaux propres, représentant 0,1 % de son capital. Les emprunts pour un montant de 3,7 millions d’euros correspondent uniquement à la dette relative au crédit bail du Groupe sur l’immeuble d’Antony, dont l’échéance est à moins d’un an. Les provisions ont augmenté de 0,5 million d’euros sur l’exercice 2013, principalement en raison d’une hausse des provisions pour retraites et autres avantages à long terme ainsi que des provisions pour litiges. Les autres passifs sont en baisse de 19 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, en raison d’une diminution des dettes fournisseurs et des produits constatés d’avance. Les paiements d’avance reçus de notre partenaire japonais Shionogi & Co. Ltd ont évolué de la manière suivante : aucun paiement d’étapes n’a été encaissé par la S o c i été a u co u r s d e l ’ exe rc i c e , et 10,6 millions d’euros ont été comptabilisés en revenus au titre de l’avancement des travaux. Les montants reconnus en chiffre d’affaires sur l’exercice diminuent d’autant les produits constatés d’avance au bilan. RAPPORT DE GESTION Objectifs de l’année 2014 Pour l’année 2014, le Groupe anticipe en Europe une stagnation de l’activité et une poursuite soutenue de la croissance sur les marchés émergents, à conditions constantes de remboursement. Dans ce cadre, il anticipe une croissance des ventes nettes légèrement positive au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014. La stratégie mise en œuvre par le Groupe vise une implantation sur le marché américain grâce à son partenariat avec Greer Laboratories Inc, la commercialisation de son comprimé Oralair® sur de nouveaux marchés, et la réalisation d’investissements e n R e c h e rc h e e t D é v e l o p p e m e n t principalement dans les domaines des allergies aux acariens, cèdre du Japon ainsi que dans l’asthme. Pour l’année 2014, le Groupe se fixe un objectif de marge d’excédent brut de trésorerie (EBITDA) supérieur à 25 % du chiffre d’affaires (exclusion faite des États-Unis). Comptes individuels 2013 Au 31 décembre 2013, le total du bilan s’élève à 383,4 millions d’euros contre 362,8 millions d’euros au 31 décembre 2012. Ces montants sont nettement supérieurs aux montants correspondants dans les comptes consolidés. Cela s’explique p r i n c i p a l e m e nt p a r l e f a i t q u e l e s immobilisations incorporelles comprennent un fonds commercial de 125 millions d’euros qui a été constaté en 2004 à l’occasion d’une restructuration interne au Groupe et qui n’est pas reconnu dans les comptes consolidés du Groupe. La progression du total bilan sur un an s’explique pour l’essentiel par l ’ a m é l i o rat i o n d e l a t ré s o re r i e d e 59 16,6 millions d’euros sur l’exercice. Cette amélioration résulte principalement de décaissements de trésorerie de financement moins importants en 2013 qu’en 2012 en raison de la distribution principalement sous forme d’actions des dividendes au titre de l’exercice 2012. Cette forte amélioration est cependant nuancée par une variation plus importante d u b e s o i n e n fo n d s d e ro u l e m e nt opérationnel de la Société sur la période, notamment en raison d’une augmentation des stocks et d’une diminution importante des produits constatés d’avance liés au partenariat avec Shionogi & Co. Ltd. 235,4 millions d’euros en 2013. Le résultat d’exploitation diminue de 4 8 , 2 m i l l i o n s d ’ e u ro s e n 2 0 1 2 à 46,2 millions d’euros en 2013. Cette diminution s’explique principalement par l’augmentation des charges externes et des charges de personnel liée à la réorganisation opérée par la Société au cours de l’exercice. Le résultat financier baisse de 2,9 milliions d’euros en 2012 à 1,5 millions d’euros en 2013 en raison de variations de change défavorables pour la Société en 2013. Le résultat exceptionnel fait ressortir une perte nette peu significative de 0,1 millions d’euros. Les produits d’exploitation progressent de 2 1 8 , 3 m i l l i o n s d ’ e u ro s e n 2 0 1 2 à Le compte de résultat fait in fine ressortir en 2013 un bénéfice net de 38,8 millions 60 d’euros, en légère progression sur celui de 37,2 millions d’euros enregistré en 2012. Cette amélioration provient essentiellement de crédit d’impôt plus important en 2013 qu’en 2012. Le ré s u l t at n et d e l ’ a n n é e 2 0 1 3 s’entend après constitution d’une dotation pour participation des salariés au titre de l’exercice de 2,7 millions d’euros. Il est précisé que le montant des dépenses et charges visées à l’article 223 quater du Code Général des Impôts et le montant de l’impôt applicable en raison de ces dépenses et charges s’élèvent à : •• dépenses et charges : 152 K€; •• impôt correspondant : 52 K€. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORT DE GESTION Tableau des résultats des cinq derniers exercices Le tableau qui suit présente les principaux agrégats significatifs des comptes individuels de Stallergenes SA des cinq derniers exercices. Les données financières sont en milliers d’euros, sauf indication contraire 2009 2010 2011 2012 2013 Capital en fin d’exercice Nombre des actions ordinaires existantes Valeur nominale d’une action Capital social en euros Nombre d’actions autodétenues, ne donnant pas droit au dividende Nombre maximal d’actions futures à créer par levée d’options et création d’actions gratuites 13 212 438 13 421 822 13 500 625 13 530 136 13 720 707 1,00 € 1,00 € 1,00 € 1,00 € 1,00 € 13 212 438 13 421 822 13 500 625 13 530 136 13 720 707 9 405 20 556 33 799 30 743 16 137 488 723 319 734 238 926 200 415 178 883 Opérations et résultats de l’exercice Chiffre d’affaires produits et services 156 260 181 353 202 786 215 393 225 727 29 896 45 200 57 183 60 635 58 911 Impôts sur les bénéfices (439) 3 211 6 376 9 328 6 082 Participation des salariés due au titre de l’exercice 2 392 3 322 3 854 4 079 2 730 Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 18 496 29 288 36 964 37 233 38 760 Résultat après impôts, participation des salariés et avant dotations aux amortissements et provisions 24 529 36 983 45 799 46 859 49 993 7 267 10 066 10 100 10 125 10 278 Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions Résultat distribué Résultats par action Résultat après impôts, participation des salariés, mais avant dotations aux amortissements et provisions 1,86 € 2,76 € 3,39 € 3,46 € 3,64 € Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 1,40 € 2,18 € 2,74 € 2,75 € 2,82 € Dividende attribué à chaque action 0,55 € 0,75 € 0,75 € 0,75 € 0,75 € Personnel Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 624 637 691 737 749 Montant de la masse salariale de l’exercice 29 380 35 292 38 490 40 213 44 236 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) 13 153 15 455 18 811 21 478 23 161 61 Filiales et participations La structure du Groupe est présentée en Note 2/2/1 des annexes aux comptes consolidés. Les informations relatives à l’activité des filiales sont notamment adressées dans le point précédent relatif à l’activité et aux résultats consolidés. Des données financières les concernant sont également contenues dans le tableau des filiales et participations au 31 décembre 2013 figurant en note 12 des annexes aux comptes individuels. •• la création, le 8 novembre 2013, de la filiale Stallergenes Hong Kong LTD. Les variations de périmètre du Groupe au cours de l’exercice 2013 correspondent à : •• l’acquisition, le 24 juillet 2013, de 100 % des titres de la société Brésilienne Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda ; et Dettes fournisseurs Au 31 décembre 2013, les comptes fournisseurs présentent un solde de 17 349 K€ dont 601 K€ de dettes intragroupe. Conformément à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 et aux articles L.441-6-1 et D. 441-4 du Code de Commerce, la décomposition du solde des dettes de Stallergenes SA à l’égard de ses fournisseurs à la clôture de l’exercice est la suivante : Échues < 30 jours de 30 à 60 jours > 60 jours Hors échéance Total TTC 2013 3 064 755 3 835 71 9 624 17 349 2012 3 510 990 6 004 23 12 586 23 112 Dettes fournisseurs (en milliers d’euros) Les dettes « hors échéances » correspondent aux factures non parvenues à la clôture de l’exercice. Conventions réglementées Stallergenes a signé le 12 décembre 2011 un contrat d’assistance technique avec le groupe ARES Life Sciences modifié par avenant n°1 le 1er juillet 2013. L'avenant n°1 au contrat d’assistance technique prévoit une rémunération fixe de 250 K€ par an au titre des prestations d’assistance. Compte tenu de l’application d’un prorata temporis, les frais concernés se montent à 200 K€ pour l’année 2013 (150 K€ en 2012). Il prévoit également le remboursement de frais de consultants externes. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 408 K€ (334 K€ en 2012). Il prévoit enfin la refacturation de la rémunération fixe, charges comprises, de Roberto Gradnik, en tant que personnel détaché. Les frais concernés se montent à 581 K€ pour 2013 (435 K€ pour l’année 2012). Stallergenes a signé le 1er juillet 2013 un nouveau contrat avec le groupe Ares Life Sciences prévoyant une rémunération au titre de conseil et d’assistance dans les domaines cliniques, réglementaires et marketing en vue du dépôt d’Oralair® aux États-Unis. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 250 K€. Stallergenes a également signé le 1er octobre 2013 un contrat d’assistance avec la société Bemido prévoyant la refacturation d’un consultant dans le 62 cadre du déploiement d’un nouvel ERP. Pour l’année 2013, les frais estimés comptabilisés s’élèvent à 95 K€. Un accord exclusif de commercialisation aux États-Unis pour Oralair® a été conclu le 31 octobre 2013 avec Greer Laboratories Inc. Selon les termes de l’accord, Greer Laboratories Inc. sera responsable du marketing et des ventes d’Oralair aux États-Unis tandis que Stallergenes aura en charge la production des comprimés et leur approvisionnement. Cet accord a donné lieu à un paiement d’étape de 3 628 K€ en 2013, reconnu en « autres revenus ». Se sont également poursuivies : la convention de trésorerie entre toutes les filiales du Groupe, la mission de Conseil STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Scientifique du Professeur Jean Bousquet pour un montant inchangé de 55K€, et la convention de Conseil stratégique et en matière de Fusion-Acquisitions conclue en juin 2012 avec la société PJL Conseil, dont le Président du Conseil d’Administration Patrick Langlois est le gérant pour un montant de 72K€ (42 K€ pour l’année 2012). Facteurs de risques Le Groupe a procédé à une revue de ses risques et considère qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs hormis ceux présentés ci-après. RISQUES SPÉCIFIQUES À L’ACTIVITÉ PHARMACEUTIQUE DE STALLERGENES LE PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EST UN PROCESSUS LONG, RISQUÉ ET PARTICULIÈREMENT COÛTEUX Les études cliniques sont coûteuses et c o m p l e xe s e t o n t d e s r é s u l t a t s imprévisibles à l’avance. Durant ces études des événements imprévus peuvent se produire susceptibles d’avoir des effets négatifs sur leurs résultats : sélection imprécise des patients, saison pollinique a t y p i q u e o u i n s u f f i s a n te , e f fe t s secondaires indésirables, difficulté des investigateurs à contrôler les patients durant ou après le traitement, observance insuffisante des protocoles médicaux par les patients. Tous ces événements peuvent conduire à des retards et à des surcoûts au re g a rd d u p l a n d e d éve l o p p e m e nt initialement prévu. Lorsque les études cliniques de phase III sont positives, le processus d’approbation réglementaire des produits peut connaître des aléas susceptibles de retarder la mise sur le marché des produits. Ces aléas peuvent porter sur des retards de traitement administratif des dossiers. Les agences sont aussi toujours susceptibles de soulever des questions non anticipées, en raison par exemple d’une avancée des connaissances scientifiques disponibles, qui peuvent induire des retards et des coûts supplémentaires. Compte tenu de l’importance de l’effort de Recherche et Développement dans lequel est engagé le laboratoire, ce risque est significatif pour Stallergenes. L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EST COMPLEXE, CONTRAIGNANT, ÉVOLUTIF ET CHANGEANT Les réglementations, les autorisations et les contrôles applicables à l’industrie pharmaceutique sont sous la responsabilité de nombreuses autorités dans les différents pays concernés. Ces ré g l e m e n t a t i o n s co m p re n n e n t l a pharmacovigilance, la réglementation de l’information médicale et les bonnes pratiques pharmaceutiques de production, d e co nt rô l e , d e d i st r i b u t i o n et d e documentation des produits. Si l’entreprise ou l’un de ses sous-traitants se trouve dans l’incapacité de se conformer à ces réglementations, elle peut se voir infliger une amende, la suspension ou le retrait de licence de commercialisation, ou d’autres restrictions d’opérer. Ces réglementations sont évolutives et sont soumises à des changements fréquents. Ces changements peuvent induire des augmentations de coût de mise en conformité et/ou affecter négativement l’activité de l’entreprise. Stallergenes est spécialement concerné par ce risque dans la mesure ou le statut de certains de ses produits existants (« APSI » ou « NPP », Cf. partie « Marché et activités, produits et services, APSI et spécialités pharmaceutiques ») est variable selon les pays et souvent imprécis. Ces produits sont donc particulièrement susceptibles de faire l’objet de modifications de l’environnement ré g l e m e nt a i re d a n s u n s e n s p l u s contraignant. 63 RAPPORT DE GESTION L'article L. 162-16-4-1 du Code de la Sécurité Sociale entend institutionnaliser en France le processus de discussion sur le prix et le remboursement des APSI entre les laboratoires et le Comité Économique des Produits de Santé à travers la signature de conventions. En tant que médecine individualisée, les APSI bénéficient en France d’un traitement singulier des autorités, ne pouvant faire l’objet d’une éva l u at i o n p a r l a Co m m i s s i o n d e Transparence de la Haute Autorité de la Santé. La loi entend donner un cadre juridique à ce processus. Cependant, le décret en Conseil d'État n'étant pas paru à ce jour, les conditions d'application dudit article ne sont toujours pas déterminées. LES AUTORITÉS DE SANTÉ PEUVENT DÉCIDER DE RÉDUIRE LES PRIX OU LA TAILLE DES MARCHÉS DES PRODUITS DE L’ENTREPRISE Le niveau d’activité de l’entreprise dépend en partie de l’obtention du remboursement des produits par des organismes de santé dont les politiques sont influencées ou décidées par des autorités gouvernementales. Les pratiques de remboursement varient de manière significative entre les différents pays, le processus d’obtention du prix et/ou du remboursement pouvant être relativement long dans certains pays. Il y a eu ces dernières années en Europe et dans le monde des actions législatives et réglementaires visant à réduire le coût des couvertures publiques de santé. Ces actions visent généralement à limiter ou à supprimer l e s re m b o u r s e m e n t s d e c e r t a i n s médicaments nouveaux ou existants ou à contrôler et diminuer réglementairement les prix des médicaments concernés. Il est probable que ces actions vont se poursuivre et s’amplifier dans les années à venir. Ces actions peuvent avoir un impact négatif sur le chiffre d’affaires et la rentabilité de l’entreprise. Stallergenes est spécialement concerné par ce risque dans la mesure où la rhinite allergique n’est pas toujours perçue comme une pathologie grave : les traitements de désensibilisation sont donc susceptibles de faire l’objet de mesures de restrictions de remboursement. Ce point est à tempérer par les éléments suivants : ces traitements sont étiologiques et non seulement symptomatiques ; le traitement de la rhinite est susceptible de prévenir la venue de l’asthme qui est perçu comme une pathologie grave ; le traitement étiologique chez l’enfant est généralement une priorité des autorités de santé publique. RISQUES JURIDIQUES STALLERGENES DISPOSE D’UNE PROTECTION BREVETAIRE LIMITÉE MAIS LA COMPLEXITÉ DU PROCESSUS BIOLOGIQUE D’EXTRACTION DES ALLERGÈNES CONSTITUE TOUTEFOIS UNE IMPORTANTE BARRIÈRE À L’ENTRÉE Stallergenes maîtrise les processus de concentration qui, pour l’essentiel, ne sont pas brevetables. Au total, dans le domaine des allergènes, la maîtrise des procédés est tout aussi importante que la protection brevetaire, et constitue une importante barrière à l’entrée, limitant le risque de copie générique via des bio similaires. Il est ainsi le plus probable qu’un concurrent souhaitant développer un bio similaire devrait s’engager d a n s u n d éve l o p p e m e nt c l i n i q u e d e plusieurs années avant de pouvoir mettre sur le marché un produit concurrent. STALLERGENES DÉPEND DE CERTAINS PARTENAIRES ET FOURNISSEURS CLÉS Les contrats de distribution ou d’agence prévoient généralement des indemnités de rupture au profit du distributeur ou de l’agent. Dans le cadre de restructurations courantes et inévitables de son réseau commercial (il y a actuellement environ 50 distributeurs), Stallergenes est exposée au risque de paiement de ce type d’indemnités. Par ailleurs, Stallergenes a entrepris des partenariats de recherche avec plusieurs organismes publics et privés, français et étrangers. En cas de succès des projets mis en œuvre, Stallergenes serait amenée à payer des redevances sur le chiffre d’affaires des produits développés sur la base de ces partenariats. Enfin, Stallergenes dépend de quelques fournisseurs importants pour l’approvisionnement de certaines de ses matières premières allergéniques, la réalisation des études cliniques, la production de principe actif recombinant, la mise sous forme pharmaceutique et le conditionnement des comprimés d’allergènes. Si Stallergenes avait internalisé la totalité de ces activités, elle ne serait pas soumise au même niveau de risque. Les risques potentiels concernent la non-conformité réglementaire de certaines activités de ces fournisseurs, la possibilité de rupture de la relation contractuelle pour une raison indépendante de la volonté de Stallergenes, la capacité de ces fournisseurs de fournir les quantités prévues de produits ou de services dans les délais convenus, ainsi que l’aléa climatique. Stallergenes s’efforce de gérer ces risques en diversifiant ses sources d’approvisionnement, au travers de la gestion de la relation contractuelle, en procédant à des audits qualité de ses fournisseurs, en mettant en place avec ces fournisseurs des comités de pilotage conjoints des activités concernées, et en internalisant la production de matières premières allergéniques stratégiques (en totalité pour les acariens, en partie pour les graminées). LITIGES SIGNIFICATIFS ET CONSÉQUENCES FINANCIÈRES POUR LA SOCIÉTÉ Il n’existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe. Néanmoins la Société ne peut anticiper les conséquences des évolutions de 64 l’environnement réglementaire des produits pharmaceutiques et du contrôle du prix de ces produits mentionnés ci-avant. De telles évolutions pourraient possiblement avoir des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ ou du Groupe dans les mois à venir. RISQUES DE MARCHÉ Les risques de marché (risque de change, risque de crédit, risque de liquidité, risque de taux) sont présentés dans la Note 2/4 des annexes aux comptes consolidés. En particulier, la Société a procédé à une revue de son risque de liquidité et elle considère êt re e n m e s u re d e f a i re f a c e à s e s échéances à venir. RISQUES INDUSTRIELS ET LIÉS À L’ENVIRONNEMENT Ces risques sont présentés dans le chapitre « Responsabilité sociale, environnementale et sociétale ». RISQUES MÉDICAUX Le mode de préparation des molécules allergéniques privilégie la sécurité par une absence garantie de produits potentiellement dangereux, pesticides, polluants, bactéries, virus et prions. Une anomalie de fonctionnement de leur appareil immunitaire fait réagir les malades allergiques aux molécules allergéniques par la production d’une classe particulière d’anticorps, les IgE. Un risque de réaction grave, mais demeurant exceptionnel, existe quand le médicament « allergène » est injecté. C’est pourquoi l’administration par voie injectable ne peut être effectuée que sous la surveillance d’un médecin. Ce type d’accident n’a toutefois pas été observé quand l’allergène est administré par voie sublinguale, forme majoritairement prescrite aujourd’hui. Il est aussi à noter que les risques, suspectés mais non démontrés, de pathologie musculaire faisant suite aux vaccinations anti-infectieuses absorbées sur hydroxydes d’aluminium ne s’appliquent pas à l’immunothérapie injectable, car celle-ci utilise la voie sous-cutanée et non la voie intramusculaire. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Afin de mieux gérer le risque d’effets indésirables, Stallergenes a mis sous contrôle ISO-GLP-GMP la qualité de ses produits et leur innocuité, tant au niveau du développement clinique que des activités commerciales. Cependant, une situation particulière peut toujours se produire au vu de laquelle Stallergenes devrait procéder au retrait du marché de certains de ses produits. Dans ce cas, Stallergenes rendrait active sa procédure de retrait de produit qui vise à l’efficacité et à la rapidité de ce retrait. RISQUES GÉNÉRAUX STALLERGENES DÉPEND POUR SA PRODUCTION ET SA RECHERCHE D’UN SITE UNIQUE SITUÉ À ANTONY Stallergenes a choisi pour des raisons d’efficacité une politique de site unique de production et de recherche. En cas de sinistre grave, l’activité du laboratoire pourrait en être significativement affectée. Pour gérer ce risque, Stallergenes dispose d’équipes de sécurité professionnelles situées sur site 24 heures sur 24, ainsi que de détecteurs de fumée et d’intrusion, et procède à un rythme régulier à des exercices de simulation d’incendie avec les pompiers d’Antony. Le magasin central de matières premières dispose d’une protection anti-feu l o n g u e d u ré e . L a n o u ve l l e u n i té d e production a été équipée de sprinklers et d’une barrière de protection de deux heures contre un sinistre affectant l’autre unité de production. Toutes ces mesures ne sont cependant pas totalement satisfaisantes et ce risque demeure significatif. Pour cette raison, il fait l’objet d’une forte couverture d’assurances « perte d’exploitation » (Cf. Assurance des risques de l’entreprise). STALLERGENES DÉPEND DE CERTAINS EMPLOYÉS CLÉS Stallergenes dépend de certains de ses employés, en particulier au niveau de ses équipes de direction, qui ne pourraient qu’être difficilement remplacés en cas de perte. Stallergenes s’efforce de retenir ses employés clés en mettant en place des politiques de rémunération immédiate et différée attractives. Stallergenes s’efforce aussi de diviser les risques en matière de déplacement groupés. RAPPORT DE GESTION PERTE D’EXPLOITATION ASSURANCE DES RISQUES DE L’ENTREPRISE Pour couvrir ses risques, Stallergenes a mis en place les assurances qui suivent : La garantie a été étendue et à ce jour le laboratoire dispose d’une couverture sur 24 mois couvrant la perte de marge sur coûts variables consécutive à un sinistre avec une limite contractuelle d’indemnité égale à 470 millions d’euros (contre 390 millions d’euros auparavant) et correspond au cumul des dommages directs et de la perte d’exploitation consécutive. POLITIQUE D’ASSURANCES AUTRES ASSURANCES ET COÛT GLOBAL La politique d’assurance de Stallergenes consiste à couvrir le plus largement possible le risque de perte d’exploitation suite à un sinistre affectant son principal site industriel d’Antony. Elle consiste aussi à couvrir le risque de responsabilité civile médicale et biomédicale à des niveaux élevés en ligne avec la pratique de l’industrie pharmaceutique. En revanche, des polices Groupe et des franchises unitaires importantes (mais négligeables au regard des comptes du Groupe) sont mises en place, et ce de manière à limiter le coût total des couvertures d’assurances. Des polices habituelles de type marchandises transportées, flotte automobile, assistance aux salariés, sont également en place. Le coût de la couverture d’assurance Groupe est de 594 K€ en 2013 (595 K€ en 2012). RESPONSABILITÉ CIVILE Stallergenes est garantie à hauteur de 15,2 millions d’euros par sinistre en risque exploitation et de 15,2 millions d’euros par sinistre et année d’assurance en risque après livraison. Il n’y a pas de litige en cours. Sur les dix dernières années, trois litiges sont survenus, dont deux se sont clos sans avoir d’issue défavorable à Stallergenes. En matière de recherche biomédicale, Stallergenes dispose d’une couverture de 10 millions d’euros par année d’assurance en France et de 15 millions d’euros à l’étranger. MULTIRISQUE INDUSTRIELLE Les biens immobiliers sont couverts en valeur à neuf à hauteur de 36 millions d’euros. Le matériel est garanti vétusté déduite à hauteur de 48 millions d’euros. Les sto c k s s o nt co u ve r t s à h a u te u r d e 25 millions d’euros. Les biens en location sont inclus dans la couverture. 65 Rémunération du personnel en actions ABONDEMENT SUR LES PLACEMENTS EFFECTUÉS EN ACTIONS STALLERGENES AU TITRE DE L’INTÉRESSEMENT ET DE LA PARTICIPATION Afin d’encourager l’actionnariat salarié, Stallergenes a mis en place en France un abondement de 20 % dans la limite de 4 000 € et de 10 % au-delà de cette limite par salarié sur les placements de l’intéressement et de la p a r t i c i p at i o n ef fe c t u é s e n a c t i o n s Stallergenes dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise. Cet abondement représente en moyenne 5 % des montants bruts attribués et l’équivalent de 8 168 actions gratuites (au cours moyen de l’année 2013). OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS ET ACTIONS GRATUITES STALLERGENES La politique de Stallergenes est de responsabiliser ses équipes au développement du Groupe en y associant les managers et les collaborateurs qui, par leurs capacités et leur engagement, contribuent le plus aux performances de l’entreprise. L’attribution de stock options et d’actions gratuites sont, dans la durée, des éléments moteurs de cette politique. Les stock-options étant un instrument à effet de levier complexe à manier sont réservées en priorité aux dirigeants et aux managers. Les actions gratuites sont destinées en priorité aux autres collaborateurs dont la contribution est jugée cruciale au développement de l’entreprise. autorisées non attribuées. Au total 107 collaborateurs bénéficient d’actions gratuites soit 10,4 % de l’effectif permanent du Groupe. Aucune action gratuite n’a été attribuée aux mandataires et dirigeants sociaux. En 2013, Stallergenes n’a pas attribué d’options de souscription d’actions. 17 collaborateurs bénéficiaires de plans d’options sont encore présents dans l’entreprise, soit 1,6 % de l’effectif Stallergenes a attribué 13 285 actions gratuites à 34 collaborateurs en 2013. I l re ste 5 3 1 1 5 a c t i o n s g rat u i te s permanent. Aucune option n’a été attribuée en 2013 aux mandataires et dirigeants sociaux. Compte tenu des autorisations en vigueur, 290 000 options restent à attribuer. Le n o m b re t o t a l d e s o p t i o n s d e souscription d’actions levées, en 2013, par 4 salariés non mandataires sociaux, s’élève à 8 972, au prix moyen de 36,43 €. La situation des plans d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites en cours à Stallergenes, au 31 décembre 2013, est la suivante : Date d’attribution des options Conditions de performance Date d’expiration des options Prix de souscription Attribuées non exercées Dont exerçables au 1er janvier 2014 14 novembre 2005 oui 14/11/15 24,83 24 000 24 000 27 septembre 2006 non 27/09/16 27,25 17 210 17 210 oui sur 20 000 04/05/17 53,96 30 800 30 800 non 28/03/18 42,08 10 438 10 438 oui 29/05/19 48 10 000 2 000 4 mai 2007 28 mars 2008 29 mai 2009 15 décembre 2009 oui 15/12/19 60,5 10 000 - 12 novembre 2010 oui 12/11/20 62 23 000 - 16 septembre 2011 non 16/09/21 48,2 10 000 - 45,85 135 448 84 448 STOCKS OPTIONS Date d’attribution des actions gratuites Conditions de performance Date d’acquisition des actions Date de disponibilité pour la cession Nombre d’actions gratuites en cours Dont à acquérir en 2014 15 décembre 2009 non 15/12/11 15/12/13 - - 12 novembre 2010 oui 07/03/13 07/03/15 - - 12 décembre 2011 oui 12/12/2013 au 12/12/2016 12/12/2015 au 12/12/2018 14 200 14 200 26 septembre 2012 non 26/09/15 26/09/17 16 805 - 23 juillet 2013 non 23/07/16 23/07/18 12 430 - 43 435 14 200 ACTIONS GRATUITES 66 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORT DE GESTION Les autorisations d’attribution de plan d’options ou d’actions gratuites en cours de validité sont les suivantes : Options autorisées Options perdues ou radiées (1) Options exercées Options attribuées non exercées Reste à attribuer 20 décembre 2004 600 000 27 000 546 790 26 210 - 16 juin 2006 120 000 15 400 48 362 56 238 - 30 mai 2008 75 000 55 000 - 20 000 - 28 mai 2010 60 000 37 000 - 23 000 - 27 mai 2011 300 000 - - 10 000 290 000 135 448 290 000 Date Assemblée Générale STOCKS OPTIONS Actions gratuites autorisées Actions perdues ou radiées (1) Actions créées Actions attribuées non acquises Reste à attribuer 25 000 2 067 22 933 - - 28 mai 2010 15 000 15 000 - - - 27 mai 2011 100 000 3 450 - 43 435 53 115 43 435 53 115 Date Assemblée Générale 29 mai 2009 ACTIONS GRATUITES (1) Annulation due à la sortie du Groupe des bénéficiaires. Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers (Tableau 9 des recommandations de l’AMF) Options consenties, durant l’exercice, par Stallergenes et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de Stallergenes et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé Options détenues sur Stallergenes et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés de Stallergenes et ces sociétés dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé Nombre total d’options attribuées / d’actions souscrites ou achetées Prix moyen pondéré Plan du 20/12/2004 Plan du 27/09/2006 Plan du 28/03/2008 Pas d’attribution de stock-options en 2013 N/A 8 972 36,42 € 300 3 110 5 562 67 68 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE 1. INFORMATIONS SOCIALES 70 4. NOTE MÉTHODOLOGIQUE 88 1/1.Emploi 70 4/1. Périmètre de reporting 88 1/2. Organisation du travail 74 4/2. Variation de périmètre 88 1/3. Relations sociales 75 4/3. Indicateurs 88 1/4. Santé et sécurité 75 4/4. Période de reporting 89 1/5.Formation 77 4/5. Données 89 1/6. Égalité de traitement 77 4/6. Vérification par un organisme tiers indépendant 89 1/7. Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail 78 5. 2. INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES 78 2/1. Politique générale en matière environnementale 78 2/2. Pollution et gestion des déchets 79 2/3. Utilisation durable des ressources 81 2/4. Changement climatique 83 2/5. Protection de la biodiversité 84 3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE84 3/1. Impact territorial, économique et social de l’activité 84 3/2. Relations avec les parties prenantes 85 3/3. Sous-traitance et fournisseurs 86 3/4. Loyauté des pratiques 87 69 RAPPORT DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, DÉSIGNÉ ORGANISME TIERS INDÉPENDANT, SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION 90 Ce chapitre fait partie intégrante du rapport de gestion, conformément aux dispositions des articles L. 225-102-1 et R. 225‑104 à R. 225‑105-2 du Code de Commerce relatives aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale, environnementale et sociétale. Le périmètre et la méthodologie de reporting sont détaillés dans la note méthodologique qui figure à la fin de ce chapitre. Le Commissaire aux Comptes de Stallergenes, nommé Organisme tiers indépendant, présente en page 90 son attestation de présence sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées dans ce chapitre en application des dispositions de l’article L. 225‑102-1 du Code de Commerce ainsi que son avis motivé sur la sincérité des informations présentées dans ce rapport. 1. Informations sociales Les données sociales présentées dans ce chapitre sont issues de la consolidation des données de l’ensemble des filiales du Groupe à l’échelle mondiale. Lo r s q u ’ u n i n d i c ate u r co n c e r n e u n périmètre différent de celui du Groupe, la mention du périmètre de consolidation retenu figure en commentaire. 1/1.EMPLOI A) EFFECTIFS TOTAL ET RÉPARTITION PAR SEXE, ÂGE ET ZONE GÉOGRAPHIQUE Les effectifs du Groupe indiqués dans l’effectif total et les répartitions par zone géographique, métier, sexe, âge et ancienneté correspondent à la totalité des e f fe c t i f s d u G ro u p e p ré s e n t s a u 3 1 d é c e m b re 2 0 1 3 . C e s ef fe c t i fs comprennent les salariés des filiales de distribution, du siège administratif du Groupe et du site de production. Répartition des effectifs par zone géographique Effectifs au 31 décembre 2012 % 2013 % France (1) 732 69 % 718 70 % Europe (2) 267 25 % 242 24 % 58 5 % 64 6 % 1057 100 % 1024 100 % International (3) TOTAL GROUPE (1) France (Siège et opérations France). (2) Europe (Italie, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Suisse, République Tchèque, Slovaquie, Pologne). (3) International (Russie, Jordanie, Maroc, Turquie, Australie, Nouvelle Zélande, États-Unis, Argentine). Au 31 décembre 2013, les effectifs du Groupe atteignent 1 024 personnes dont 70 % en France, 24 % dans les autres pays européens et 6 % dans le reste du monde. Après avoir crû fortement ces dernières années, les effectifs du Groupe se stabilisent au-dessus de 1 000 personnes. Cette stabilisation provient essentiellement d’un nombre moins important de salariés en CDD en fin d’année sur le périmètre France et de la réorganisation des filiales dans les pays d’Europe du Sud impactées par la crise économique. 70 La France continue de représenter une part essentielle des effectifs du Groupe. Néanmoins, conformément à la stratégie du Groupe, le poids des filiales hors Europe se renforce pour atteindre plus de 6 % à fin 2013, proportion qui est appelée à se développer dans les prochaines années. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Répartition par famille de métier Répartition par métier 2012 2013 13/12 Var % Production 288 280 (2,8 %) Distribution 129 118 (8,5 %) Ventes et Marketing 298 276 (7,4 %) Administration 118 124 5,1 % Recherche & Développement 224 226 0,9 % 1 057 1 024 (3,1 %) TOTAL GROUPE Répartition des effectifs par sexe, contrat, âge et ancienneté Femmes Hommes Temps plein CDD Âge moyen Ancienneté moyenne France 68,7 % 31,3 % 93,1 % 7,3 % 38,9 ans 7,5 ans Autriche 80,0 % 20,0 % 40,0 % 0,0 % 41,0 ans 5,0 ans Australie 64,0 % 36,0 % 88,0 % 5,6 % 41,3 ans 2,0 ans Belgique 80,0 % 20,0 % 70,0 % 0,0 % 45,8 ans 7,8 ans Tchéquie - Slovaquie 46,7 % 53,3 % 100,0 % 6,7 % 40,5 ans 4,4 ans Allemagne 65,8 % 34,2 % 78,9 % 21,1 % 46,6 ans 9,0 ans Espagne 61,8 % 38,2 % 100,0 % 0,0 % 42,4 ans 12,5 ans Italie 54,6 % 45,4 % 93,2 % 0,0 % 45,1 ans 8,3 ans Jordanie 20,0 % 80,0 % 100,0 % 0,0 % 36,2 ans 12,4 ans Maghreb 0,0 % 100,0 % 100,0 % 0,0 % 33,0 ans 6,6 ans Pays-Bas 80,0 % 20,0 % 10,0 % 20,0 % 42,6 ans 4,2 ans Pologne 53,9 % 46,1 % 100,0 % 0,0 % 42,4 ans 2,0 ans Russie 66,7 % 33,3 % 100,0 % 0,0 % 35,3 ans 1,3 ans Suisse 81,0 % 19,0 % 23,8 % 0,0 % 44,6 ans 5,0 ans Turquie 45,0 % 55,0 % 100,0 % 0,0 % 35,0 ans 2,0 ans États-Unis 80,0 % 20,0 % 100,0 % 0,0 % 56,0 ans 2,0 ans Royaume-Uni 66,7 % 33,3 % 66,0 % 33,0 % 43,0 ans 3,0 ans Argentine 50,0 % 50,0 % 100,0 % 0,0 % 42,0 ans 1,3 ans 66,9 % 33,1 % 89,1 % 7,6 % 40,1 ANS 7,3 ANS Répartition par sexe et contrat TOTAL GROUPE Les effectifs du Groupe demeurent très largement féminins avec 66,9 % de femmes à fin 2013, conformément à la situation de l’industrie pharmaceutique. Ce taux de féminisation important des effectifs est constaté dans tous les domaines, y compris au niveau de l’encadrement, signe d’une politique de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. Comme l’indique le tableau ci-dessus, la part des salariés en contrat à durée 71 indéterminée et à temps complet est très majoritaire au sein du Groupe. Il convient également de noter la moyenne d’âge du Groupe qui s’établit à 40 ans, signe d’une entreprise dynamique. Répartition des effectifs par tranche d’âge Répartition par tranche d’âge % des effectifs < 25 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 55 ans > 55 ans 2,7 % 35,5 % 33,1 % 23,5 % 5,3 % Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Le Groupe Stallergenes met en œuvre une politique dynamique favorisant l’insertion de jeunes collaborateurs à travers des recrutements en contrats Cifre pour l’accueil de jeunes doctorants, en VIE pour le développement de l’export, en apprentissage, en contrats de professionnalisation et en cursus Tecsan pour le développement de parcours p rofe s s i o n n a l i s a nt ave c l e m o n d e académique. Au total les moins de 35 ans représentent près de 40 % de l’effectif en France. Stallergenes est également une entreprise accueillante pour les seniors, les plus de 45 ans représentant le quart de l’effectif France. Répartition des effectifs par ancienneté Répartition par ancienneté % des effectifs < 5 ans 5 à 9 ans 10 à 14 ans 15 à 19 ans > 20 45,2 % 25,8 % 14,7 % 5,7 % 8,6 % Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Près de 45 % des effectifs en France sont présents dans l’entreprise depuis moins de 5 ans, signe d’une entreprise qui se développe et renforce de manière continue ses effectifs. Répartition des effectifs par catégorie professionnelle Répartition par catégorie professionnelle 2012 2013 13/12 Var % Cadres 44,9 % 45,0 % 0,2 % Non cadres 56,1 % 55,0 % (2,0 %) Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Après une augmentation ces dernières années, la proportion de cadres dans l’effectif de Stallergenes en France se stabilise autour de 45 % à fin 2013. B) EMBAUCHES ET LICENCIEMENTS Embauches et licenciements par zone géographique Nombre d’embauches et de départs par zone géographique Départs Embauches 17 105 31 26 5 23 53 154 France (1) Europe (2) International (3) TOTAL GROUPE Le nombre de départs correspond aux départs à l’initiative de l’employeur, les démissions en sont exclues. (1) France (Siège et opérations France). (2) Europe (Italie, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Suisse, République Tchèque, Slovaquie, Pologne). (3) International (Russie, Jordanie, Maroc, Turquie, Australie, Nouvelle Zélande, États-Unis, Argentine). Le nombre de départs à l’initiative de l’employeur reste faible sur l’ensemble du Groupe, même si certain pays d’Europe (notamment Italie et Espagne) ont dû se réorganiser pour faire face à une conjoncture difficile. 72 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 En France, le nombre des départs est limité au regard de l’effectif total (17 départs en 2013 contre 16 en 2012) avec une légère augmentation des ruptures conventionnelles (13 en 2013 contre 12 en 2012). En France il y a eu 4 licenciements au cours de l'exercice 2013. L’année 2013 reste dynamique en matière de recrutement pour le Groupe avec 105 recrutements en France et plus de 16 conversions de contrat de travail de CDD à CDI. Le turn-over demeure faible (5,61 % en France en 2013) au regard des standards de l’industrie. C)RÉMUNÉRATIONS ET LEUR ÉVOLUTION Le Groupe s’attache à mettre en œuvre une politique de rémunération innovante et attractive. Cet exercice passe par une adaptation permanente à la conjoncture interne et externe dans chaque pays où le Groupe est implanté et par une RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE comparaison aux pratiques de marché de son secteur. De plus, la politique de rémunération du Groupe est réalisée en concertation avec les partenaires sociaux. Comme les années précédentes, Stallergenes a signé en 2013 un accord avec les organisations syndicales dans le cadre de la négociation annuelle des salaires. Le Groupe accorde enfin une attention toute particulière à la protection de ses collaborateurs. En 2013 Stallergenes SA a renouvelé ses accords sur la prévoyance af i n d ’ of f r i r, d a n s u n co ntex te d e croissance des charges sociales, un meilleur niveau de protection en terme de prestations à cotisations moindre. Actions en faveur de l’épargne salariale Le P l a n d ’ É p a rg n e d ’ E nt re p r i s e , l a participation et l’intéressement sont définis par des accords d’entreprise. Outre la participation légale, Stallergenes a mis en place un accord d’intéressement en France favorable aux salariés, fondé sur le ré s u l t at o p é rat i o n n e l . C et te fo r te association des salariés au succès de l’entreprise est depuis plus de 20 ans un facteur très important de cohésion et de motivation des collaborateurs. Ainsi la politique de rémunération du Groupe accorde une part importante et croissante à la rémunération variable. En 2013, le système de rémunération variable pour les cadres du siège (groupes 7 à 10) a été refondu dans le cadre de l’accord annuel sur les rémunérations. La rémunération variable cible atteint désormais en moyenne 8,8 % du salaire annuel brut des cadres. Désormais ces cadres sont évalués sur des critères de performance individuels et collectifs. Ces primes peuvent faire l’objet de majoration lorsqu’un collaborateur dépasse ses objectifs. En milliers d’euros 2011 2012 2013 13/12 Var % Intéressement 4 714 5 101 5 461 7,1 % Participation 3 854 4 079 2 729 (33,1 %) Abondement 511 475 423 (10,9 %) 9 079 9 655 8 613 (10,8 %) 653 1 971 1 723 (12,6 %) 9 732 11 626 10 336 (11,1 %) Partage du profit Charges et régularisations TOTAL St a l l e r g e n e s a c c o r d e d e p u i s d e nombreuses années beaucoup d’importance à une équitable redistribution des profits de l’entreprise. Ainsi en 2013, l e s a c co rd s d e p a r t i c i p at i o n et d’intéressement France ont été renouvelés pour une période de 3 ans avec les partenaires sociaux, et ce dans un contexte défavorable d’augmentation des charges pesant sur ce type de rémunération. Les sommes versées au titre de la participation et de l’intéressement représentent 28,39 % de la masse salariale en 2013. Elles permettent ainsi de redistribuer une part significative des profits de l’entreprise aux salariés. Davantage qu’un levier d’attraction ou de rétention, ces dispositifs forment le socle du contrat qui lie les salariés à la réussite de l’entreprise. De tels dispositifs ne sont pas limités au siège, en effet en Belgique un système de primes collectif intéresse les équipes à la performance collective de la filiale. 73 Rémunération du personnel en actions Afin d’encourager l’actionnariat salarié, Stallergenes a mis en place en France un abondement de 20 % dans la limite de 4 000 € et de 10 % au-delà de cette limite p a r s a l a r i é s u r l e s p l a c e m e nt s d e l’intéressement et de la participation effectués en actions Stallergenes dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise. Cet abondement représente en moyenne 5 % des montants bruts attribués. La politique de Stallergenes est de responsabiliser ses équipes au développement du Groupe en y associant les managers et les collaborateurs qui, par leurs capacités et leur engagement, contribuent le plus aux performances de l’entreprise. L’attribution de stock options et d’actions gratuites sont, dans la durée, des éléments moteurs de cette politique. Les stock-options étant un instrument à effet de levier complexe sont réservées en priorité aux dirigeants et aux managers. Les actions gratuites sont destinées en priorité aux autres collaborateurs dont la contribution est jugée cruciale au développement de l’entreprise. Stallergenes a attribué 13 285 actions gratuites à 34 collaborateurs en 2013. Il reste 53 115 actions gratuites autorisées non attribuées. Au total 107 collaborateurs bénéficient d’actions gratuites soit 10,4 % de l’effectif permanent du Groupe. En 2013, Stallergenes n’a pas attribué d’options de souscription d’actions. 17 collaborateurs bénéficiaires de plans d’options sont présents dans l’entreprise, soit 1,6 % de l’effectif permanent. Aucune option n’a été attribuée en 2013 aux mandataires et dirigeants sociaux. Compte tenu des autorisations en vigueur, 290 000 options restent à attribuer. Comparaison salariale et parité Hommes - Femmes Minimum Légal Minimum Conventionnel Salaire Moyen Hommes Salaire Moyen Femmes Groupe 1 1 460,25 € 1 460,25 € N/A N/A Groupe 2 1 522,45 € 1 662,67 € 1 647,21 € Groupe 3 1 592,44 € 1 759,16 € 1 803,48 € Groupe 4 1 771,30 € 2 024,27 € 2 055,03 € Groupe 5 2 012,38 € 2 388,17 € 2 493,41 € Groupe 6 2 331,22 € 3 456,61 € 3 263,45 € Groupe 7 2 836,71 € 4 044,67 € 4 285,91 € Groupe 8 3 435,50 € 5 407,86 € 5 487,20 € Groupe 9 4 127,62 € 7 556,21 € 7 391,24 € Groupe 10 5 255,22 € 12 745,74 € N/A Groupe Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Les groupes mentionnés dans le tableau correspondent à ceux tels que définis par la Convention Collective Nationale de l’Industrie Pharmaceutique. Dans un cadre national évidemment très spécifique, Stallergenes s’attache à m et t re e n p l a c e u n e p o l i t i q u e d e rémunération cohérente, dynamique et non discriminatoire. Les salaires moyens sont largement supérieurs au minimum légal et conventionnel pour l’ensemble des groupes. Dans une entreprise très largement féminine, l’écart de rémunération entre hommes et femmes est très faible, signe que la parité est une réalité dans l’entreprise. 1/2. ORGANISATION DU TRAVAIL A) ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL Le Groupe respecte les obligations légales et contractuelles en matière d’horaires de travail dans chacune de ses filiales. Le temps de travail est fonction du contexte local et de l’activité. Stallergenes favorise une organisation souple du temps de travail au service de l’équilibre vie privée - vie professionnelle. L’accord sur le temps de travail mis en 74 place en France prévoit des plages horaires flexibles pour la plupart des salariés, et autorise dans certaines circonstances les salariés à travailler à distance. En France comme à l’international, beaucoup de salariés bénéficient d’un temps partiel choisi. En 2013, Stallergenes France a signé un accord portant sur la création d’un Compte Épargne Temps pour permettre à ses salariés de mieux gérer leur congés payés et RTT. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE B)ABSENTÉISME L’absentéisme global présenté dans le tableau ci-dessous prend en compte les absences pour évènements familiaux, maladie, maternité (arrêts pathologiques et post-natals inclus) et paternité, accident de travail ainsi que les absences non autorisées non payées. Taux d’absentéisme 2012 2013 13/12 Var % Absentéisme global 4,10 % 4,16 % 1,5 % dont absentéisme de maladie 2,45 % 2,22 % (9,4 %) dont absentéisme d’accident de travail 0,38 % 0,33 % (13,2 %) Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Le taux d’absentéisme chez Stallergenes SA (société mère) est de 4,16 % en 2013 comparé à 4,10 % en 2012. Avec un taux d ’ a b s e nté i s m e e n b a i s s e p o u r l e s accidents de travail et pour les maladies, la légère augmentation du taux global est due aux congés maternités (+45 % de jours d’absence liés à la maternité entre 2012 et 2013). 1/3. RELATIONS SOCIALES A) ORGANISATION DU DIALOGUE SOCIAL Stallergenes entretient et développe des relations étroites et pérennes avec les partenaires sociaux. La qualité du climat social au sein du Groupe est le fruit d’un dialogue permanent entre la Direction, les salariés et leurs représentants. Ce d i a l o g u e g a ra nt i t d ’ u n e p a r t u n e appropriation par les salariés de la stratégie et de la situation du Groupe et d’autre part une réelle écoute par le Groupe des attentes de ses salariés. Il se manifeste naturellement par la mise en place d’instances formelles dans le cadre légal propre à chacune de ses entités juridiques mais également par la recherche permanente d’un dialogue direct à tous les niveaux de l’entreprise. Pour aller plus loin dans cette démarche, le Groupe a lancé en 2013 une enquête globale d’opinion, « Stallergenes With You », auprès de l’ensemble de ses collaborateurs avec un double objectif : • recueillir l’opinion de chaque salarié sur des sujets clés comme les opportunités de carrière et de développement des collaborateurs, la qualité de vie au travail, les relations humaines, les règles internes, les politiques et le management au sein du Groupe ; • mesurer la compréhension et l’adhésion à la stratégie et aux objectifs du Groupe. Cette enquête a permis à l’ensemble des salariés de s’exprimer, plus de 3 salariés sur 4 ont répondu à cette enquête, soulignant ainsi leur engagement. Les résultats de cette enquête ont été partagés avec l’ensemble des collaborateurs et les représentants du personnel et feront l’objet de plans d’actions mis en œuvre en 2014. Le Groupe a ainsi mis en place plusieurs groupes de travail, animés par le Comité de Direction et la Direction des Ressources Humaines en vu de définir des pistes d’amélioration sur quelques thématiques clairement identifiées. Ces groupes de t rava i l s o nt co m p o s é s d e s a l a r i é s représentatifs de l’organisation du Groupe, provenant de métier et de catégorie professionnelle variés. 75 B) BILAN DES ACCORDS COLLECTIFS Dans un cadre national, Stallergenes conclut chaque année un certain nombre d’accords, qu’ils résultent de dispositions légales ou de la culture du dialogue évoquée ci-dessus. Ainsi l’année 2013 a été marquée par la signature entre la Direction et les Pa r te n a i re s s o c i a u x d ’ a c co rd s s u r la participation, l’intéressement, les rémunérations et la mise en place d’un Compte Épargne Temps (CET). Par ailleurs, Stallergenes dispose également d’accords sur la parité et sur l’emploi des séniors. En 2014, les parties ont convenu d’ouvrir des négociations sur l’exercice du droit syndical au sein de l’entreprise. 1/4. SANTÉ ET SÉCURITÉ A) CONDITIONS DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL É vo l u a nt d a n s u n e nv i ro n n e m e nt extrêmement réglementé et soucieux de respecter les lois et règlements en vigueur, le Groupe réalise une veille juridique et réglementaire constante en matière de santé et de sécurité au travail. Depuis plusieurs années, l’amélioration des conditions de santé et de sécurité au travail est un enjeu primordial pour le Groupe. Stallergenes veille à offrir un environnement de travail sain et sécurisé à ses collaborateurs, en travaillant sur l’identification et la réduction des risques afin de mettre en œuvre des actions préventives et correctives. Stallergenes travaille en permanence avec de multiples allergènes qui, bien que ne présentant aucun danger, peuvent provoquer des réactions allergiques chez confiner la volatilité des allergènes et ainsi leur exposition. Ces supports de formation sont également communiqués aux principaux sous-traitants du Groupe afin de leur permettre de bénéficier du savoirfaire de Stallergenes. certains collaborateurs déjà sensibilisés. Accompagné par des experts métiers, le Groupe a mis en place des sessions d’information et de formation des salariés au cours de l’exercice 2012. Ces sessions se sont poursuivies en 2013 afin de former les salariés à l’utilisation des équipements permettant de limiter et de Le tableau ci-dessous récapitule le nombre de salariés ayant suivi une formation en matière de santé et de sécurité au travail au cours des exercices 2012 et 2013 : Nombre de collaborateurs formés 2012 2013 13/12 Var % Risques chimiques 59 72 22,0 % Risques biologiques (risques liés aux allergènes inclus) 45 46 2,2 % Prévention et sécurité incendie 85 90 5,9 % Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Les formations aux risques chimiques et aux risques biologiques ont principalement été suivies par des collaborateurs ayant intégré Stallergenes au cours de la période donnée, en CDI, en CDD ou en contrat d’intérim. Le site France, qui représente 100 % de l’effectif lié à la production, est soumis à des obligations réglementaires issues de directives européennes de plus en plus exigeantes telle que la maîtrise du risque c h i m i q u e . À c e t i t re , et b i e n q u e l’évaluation des risques pour les postes susceptibles de présenter une exposition à des agents chimiques dangereux soit régulièrement réalisée par le Groupe, ce dernier a décidé de dispenser les femmes enceintes de tout contact direct ou indirect avec des produits chimiques. D e p u i s 2 0 1 3 , c e s d i s p e n s e s s o nt d’actions ainsi qu’un suivi de la traçabilité et du résultat des actions menées. accordées dès la déclaration de l’état de grossesse à l’employeur. Le cas échéant, un changement de poste peut être proposé aux salariées durant cette période. Par ailleurs, le Groupe est également à l’écoute de ses collaborateurs afin d’anticiper ou de gérer l’apparition d’éventuelles inaptitudes au travail en aménageant certains postes ou en proposant des reclassements personnalisés à certains salariés afin de maintenir leur activité au sein du Groupe. B) BILAN DES ACCORDS SIGNÉS AVEC LES ORGANISATIONS SYNDICALES OU LES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL Les politiques en matière de santé et de sécurité au travail sont mises en œuvre en concertation avec le CHSCT du Groupe. L’accord sur le temps de travail signé par le Groupe le 20 juin 2011 prévoit que dès la déclaration officielle de la grossesse auprès de Stallergenes et jusqu’à la fin du cinquième mois de grossesse, une femme enceinte bénéficie d’une demi-journée de repos par semaine. À partir du sixième mois de grossesse et jusqu’au congé maternité, il est accordé une journée de repos par semaine. En 2013, le Groupe a également procédé à l’acquisition d’un système d’information permettant le recensement des risques professionnels de l’ensemble de ses postes (incluant le risque chimique et les facteurs de pénibilité). Le déploiement de cet outil se poursuivra sur l’année 2014 et permettra à terme la mise en place de plans Nombre de jours accordés Nombres de jours de repos accordés aux femmes enceintes Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. 76 2012 2013 13/12 Var % 176 215 22,2 % STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE C) ACCIDENTS DU TRAVAIL Stallergenes a mis en œuvre une démarche d’évaluation des risques et de prévention sur de nombreux postes de travail afin d’améliorer la qualité de vie au travail de ses salariés. Accidents du travail et maladies professionnelles Taux de fréquence Taux de gravité 2012 2013 13/12 Var % 14,38 % 8,45 % (41,2 %) 0,87 % 0,55 % (36,8 %) 973 653 (32,9 %) 1 0 (100,0 %) Nombre de jours d’arrêt faisant suite à un accident de travail Nombre de maladies professionnelles reconnues Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Le taux de fréquence des accidents du travail s’établit à 8,45 % en 2013 comparé à 14,38 % en 2012. 70 % des accidents de travail ayant entraîné un arrêt de travail sont liés à des activités de production, 20 % sont liés à une activité commerciale et 10 % à d’autres activités. Outre la baisse du nombre d’accidents du travail, il convient de noter que le taux de gravité des accidents du travail s’établit à 0,55 % en 2013 contre 0,87 % en 2012. En 2012, le taux de gravité était ponctuellement élevé du fait d’un accident de travail survenu en 2011 et qui s’était prolongé sur l’année 2012. Le taux 2013 reste un taux moyen observé chez Stallergenes et est en deçà de la moyenne de l’industrie pharmaceutique (0,6 en 2012, source Caisse Primaire d’Assurance Maladie). 1/5.FORMATION A) POLITIQUES MISES EN ŒUVRE EN MATIÈRE DE FORMATION Avec un engagement largement supérieur à l’obligation légale de 1,6 % de la masse salariale, la formation est une priorité pour l’atteinte des objectifs du Groupe. Chaque année le Groupe définit des axes de formation prioritaires en lien avec les enjeux stratégiques et les besoins de développement de son capital humain. Ainsi en 2013 l’accent a été porté sur le re nfo rc e m e nt d e s co m p éte n c e s managériales avec la mise en place d’un programme d’entreprise impliquant tout l’encadrement, du Comité de Direction à l’encadrement de proximité. Pour favoriser le développement international du Groupe, l’effort de formation en langue étrangère s’est renforcé avec la standardisation du processus d’évaluation préalable et le développement d’une approche multi canal adaptée à chaque cas. La maîtrise des exigences pharmaceutiques et ré g l e m e nt a i re s d a n s u n co ntex te d’expansion internationale du Groupe a généré la mise en œuvre de nombreuses formations internes et externes, afin de sensibiliser les équipes aux nouvelles normes. Enfin, un certain nombre de formations ont porté sur le développement du cœur de métier du Groupe, les allergènes. B) NOMBRE TOTAL D’HEURES DE FORMATION L’ensemble de ces formations bénéficie à un grand nombre de collaborateurs chaque année. Ainsi, en 2013, plus de 700 personnes ont bénéficié d’une formation en France, pour un volume de plus de 12 000 heures. Chaque filiale est responsable de son propre plan de 77 formation. En 2014, le programme de formation managérial sera ouvert aux managers des filiales. 1/6. ÉGALITÉ DE TRAITEMENT A) MESURES PRISES EN FAVEUR DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES Dans une entreprise très féminisée, l’accord d’entreprise signé en 2011 vise à promouvoir la parité au sens large du terme. Les indicateurs comme les actions mises en place visent donc aussi bien les hommes (promotion de la paternité) que les femmes (égalité d’accès à la formation), ou la recherche de la mixité. B) MESURES PRISES EN FAVEUR DE L’EMPLOI ET L’INSERTION DES PERSONNES HANDICAPÉES En tant qu’adhérent du LEEM, Stallergenes est membre d’Handi EM, l’organisme créé par accord de branche pour accompagner les entreprises dans le développement de leur politique en faveur du handicap. À ce titre, des actions de formation ont été organisées en 2013 afin de sensibiliser des acteurs de l’entreprise à cette thématique. L’ensemble des recrutements du Groupe est systématiquement ouvert au public handicapé. Par ailleurs, un partenariat a été noué avec une entreprise du secteur adaptée pour l’édition et la diffusion de documents Ressources Humaines. C) POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS Stallergenes étant attaché à promouvoir la diversité dans ses effectifs, le développement de l’entreprise passe notamment par la recherche de profils internationaux. Ainsi les effectifs de Stallergenes France regroupent plus de 18 nationalités. Par ailleurs, dans sa politique de recrutement, Stallergenes s ’ e f f o rc e d e l u t t e r co n t re t o u t e discrimination notamment concernant les publics jeunes et seniors. À cet effet l’entreprise promeut les mécanismes de recrutement en alternance (16 jeunes ont été employés en alternance en 2013 chez Stallergenes France) et recrute chaque année des seniors, les plus de 45 ans représentent 12 % des recrutements réalisés en 2013. En 2013, Stallergenes a mis en œuvre l’entretien de seconde partie de carrière dans le cadre de son accord sur les seniors pour assurer l’employabilité des salariés de plus de 45 ans. N at i o n s - U n i e s , l e G ro u p e d éf i n i t actuellement un code de conduite pour ses fournisseurs faisant référence aux conventions de l’Organisation Internationale du Travail en matière de : • respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective ; • lutte contre les discriminations en matière d’emploi et de profession ; • lutte contre le travail forcé ou obligatoire ; • lutte pour l’abolition effective du travail des enfants. 1/7. PROMOTION ET RESPECT DES STIPULATIONS DES CONVENTIONS FONDAMENTALES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL Outre la refonte de sa charte éthique et son adhésion en cours au Pacte Mondial des 2. Informations environnementales Sauf précision spécifique, les données environnementales présentées dans ce rapport correspondent à celles des usines de production et du siège administratif situés en France. Les filiales du Groupe n’ayant qu’une activité de distribution et d’information médicale, leurs impacts ont été jugés comme non significatifs. 2/1. POLITIQUE GÉNÉRALE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE A) ORGANISATION DE LA SOCIÉTÉ POUR PRENDRE EN COMPTE LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES, DÉMARCHES D’ÉVALUATION OU DE CERTIFICATION La stratégie environnementale du Groupe Stallergenes vise à minimiser l’impact des activités du Groupe sur l’environnement tout en garantissant la sécurité et la santé de ses collaborateurs, patients et parties prenantes. La politique déployée par le Groupe est en lien avec ses métiers, utilisant des matières premières naturelles pour les transformer selon un modèle industriel pérenne et respectueux de l’environnement. Cette politique vise à réduire l’empreinte environnementale des activités du Groupe tout au long de la chaîne de production et de distribution. Le Groupe évolue dans un environnement très réglementé dans lequel ses activités sont soumises à des lois et réglementations de plus en plus rigoureuses. Pour faire face à l’évolution rapide de ces lois et réglementations, une veille réglementaire et juridique en matière d’environnement, de santé et de sécurité au travail est mise en place au sein du Groupe, permettant une a d a pt at i o n ra p i d e a u x évo l u t i o n s réglementaires. De par son domaine d’activité, le Groupe est fortement impliqué dans la protection de l’environnement. Expert dans le d o m a i n e d e l ’ a l l e rg i e re s p i rato i re , Stallergenes a participé à de nombreux projets d’études démontrant qu’un environnement dégradé avait un impact négatif direct sur la santé des populations, notamment des enfants. Stallergenes s’attache également à informer et responsabiliser ses collaborateurs pour un meilleur respect de leur environnement. La démarche EHS (Environnement, Hygiène et Sécurité) du 78 Groupe place l’individu au centre de ses actions. D’un point de vue opérationnel, Stallergenes travaille actuellement sur la création d’un groupe de travail EHS re g ro u p a nt d e s co l l a b o rate u r s d e différents services. Par ce biais, le Groupe confirme sa volonté d’impliquer l’ensemble de ses collaborateurs dans la démarche de développement durable initiée depuis plusieurs années. L’objectif de ce groupe de travail est d’effectuer un suivi des actions menées et de leurs impacts, de fixer les objectifs prioritaires du Groupe, et de mettre en œuvre de nouvelles mesures visant à renforcer l’implication du Groupe en matière de responsabilité sociale et environnementale. B) ACTIONS DE FORMATION ET D’INFORMATION DES SALARIÉS MENÉES EN MATIÈRE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Aucune formation spécifiquement dédiée à l’environnement n’est dispensée au sein du Groupe mais des actions de sensibilisation et d’information en matière d’environnement, de STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 santé et de sécurité adaptées aux besoins des différents métiers et fonctions ont continué à être dispensées en 2013. Depuis fin 2013, chaque nouveau collaborateur intégrant Stallergenes a l’obligation de suivre une formation en matière de sécurité. C) MOYENS CONSACRÉS À LA PRÉVENTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET DES POLLUTIONS Le Groupe Stallergenes entend veiller à la maîtrise de son empreinte environnementale dans l’exercice de son activité par la prise en compte de critères environnementaux. Les actions du Groupe en faveur de l ’ e nv i ro n n e m e nt s ’ a p p u i e nt s u r d e s engagements dans plusieurs domaines d’actions : • l’utilisation de matières premières d’origine végétale ou animale à forte valeur ajoutée ; • la réduction de la consommation des ressources naturelles et énergétiques grâce à une utilisation rationnelle et optimisée ; • la mise en œuvre d’une politique d’achat responsable ; • la réduction de la production des déchets et la favorisation de leur recyclage ; • la réalisation d’investissements en faveur de l’environnement. Les matières premières utilisées par le Groupe proviennent de différentes sources géographiques. Stallergenes s’efforce en ef fet d e d i ve r s i f i e r s e s s o u rc e s d’approvisionnement afin de réduire le risque lié aux aléas climatiques et sa dépendance à l’égard de ses fournisseurs. Stallergenes produit elle-même à Antony (Île-de-France) la totalité de ses matières premières « acariens » et a lancé une activité de production et de récolte de matières premières « pollens de graminées » sur le site d’Amilly, localisé dans le Loiret en France (cf. partie sur l’impact territorial, économique et social de l’activité). RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Les moyens mis en œuvre par le Groupe pour réduire sa consommation en ressources naturelles et énergétiques, assurer une politique d’achats responsables et maîtriser la gestion de ses déchets sont développés dans les parties Gestion des déchets, Utilisation durable des ressources, et Fournisseurs et sous-traitants. Par ailleurs, le Groupe est soucieux de disposer d’un outil industriel respectant les normes de qualité les plus exigeantes. L’établissement pharmaceutique central d’Antony est soumis tous les deux ans à des inspections de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) visant à s’assurer de la conformité de la fabrication des médicaments a u x rè g l e s d e B o n n e s P rat i q u e s d e Fabrication (« BPF »). Ces inspections contrôlent également la conformité des processus et de la documentation des lots pharmaceutiques aux dossiers pharmaceutiques d’enregistrement déposés. Le s co n c l u s i o n s d e c e s a u d i t s s o nt transmises aux autorités des pays de l’Union européenne ainsi qu’à celles de tous les pays en faisant la demande dans le cadre des accords de reconnaissance mutuelle des Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique intervenus entres les agences de santé des pays concernés. D a n s c e s co n d i t i o n s , l e s d é p e n s e s environnementales du Groupe se limitent au coût de retraitement des déchets, de l’ordre de 190 K€ en 2013 (151 K€ en 2012). D) PROVISIONS ET GARANTIES POUR RISQUES EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT Le Groupe ne fait l’objet d’aucune action en cours pouvant entraîner des amendes ou sanctions non pécuniaires pour non respect des lois et réglementations environnementales. Aucune provision pour risques et charges liés à l’environnement ne figure au bilan consolidé du Groupe au 31 décembre 2013 (comme au 31 décembre 2012). 79 2/2. POLLUTION ET GESTION DES DÉCHETS A) MESURES DE PRÉVENTION, DE RÉDUCTION OU DE RÉPARATION DE REJETS DANS L’AIR, L’EAU ET LE SOL AFFECTANT GRAVEMENT L’ENVIRONNEMENT De par sa spécificité à travailler avec des produits biologiques d’origine naturelle, les opérations industrielles de Stallergenes n’ont qu’un très faible impact en matière de pollution des sols. Stallergenes étant impliqué dans la préservation de l’environnement, un plan de gestion de crise a été établi par le Groupe pour faire face à d’éventuels rejets accidentels dans les sols avec notamment la mise en place de moyens de confinement et de rétention des rejets. De plus, dans une démarche préventive, le Groupe a également installé des vannes d’isolement du réseau d’assainissement. De même, lors de la construction de sa récente unité de production, le Groupe a conçu un sous-sol étanche permettant une rétention automatique des effluents (fuites diverses, eaux d’extinction incendie…). Grâce à l’installation de ce dispositif, une fuite d’environ 200 litres d’acide phosphorique intervenue au cours de l’année 2013 a pu être confinée et traitée par absorption sans engendrer d’impact sur l’environnement (aucun rejet accidentel n’est intervenu en 2012). Les rejets dans l’air proviennent principalement de la combustion du gaz naturel nécessaire au fonctionnement des quatre chaudières et du générateur de vapeur. Ces installations de combustion font l’objet de contrôles réguliers afin de garantir un rendement optimal et sont déclarées auprès de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie d’Île-de-France (DRIEE-IF). Le processus de fabrication utilisé par Stallergenes n’utilise pas de solvants mais des solutions salines, les Composés Organiques Volatiles (COVs) générés par le Groupe ne sont donc pas significatifs. Les rejets dans l’eau proviennent pour l’essentiel des opérations de nettoyage des lignes de production. Avant leurs rejets dans le réseau d’assainissement urbain, ces effluents sont automatiquement et systématiquement traités par une station de neutralisation du Groupe. Afin de s’assurer que les eaux résiduaires ne présentent pas de danger pour l’environnement, des contrôles portant sur une vingtaine de Cette augmentation est notamment due à la création d’une base chantier sur le site d’Antony pour le traitement des déchets de chantier, à la création d’un nouveau bâtiment tertiaire et à une augmentation de la production sur l’année 2013. critères sont régulièrement réalisés par un organisme indépendant. B) MESURES DE PRÉVENTION, DE RECYCLAGE ET D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS La quantité totale de déchets générés par Stallergenes en France s’élève à 345 tonnes en 2013, comparé à 293 tonnes en 2012, soit une augmentation de 17,75 %. La répartition des déchets par catégorie se présente comme suit : Déchets par catégorie (en tonnes) 2012 2013 13/12 Var % 94 121 28,7 % 199 224 12,6 % 293 345 17,7 % Déchets dangereux Déchets non dangereux TOTAL DES DÉCHETS PRODUITS SUR L’ANNÉE Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. La part des déchets dangereux dans le total des déchets générés par Stallergenes s’établit à 35 %, en légère augmentation sur la période. D e p u i s p l u s i e u r s a n n é e s , l e G ro u p e Stallergenes a développé une politique volontariste de gestion des déchets. Les d é p e n s e s d u G ro u p e e n m at i è re d e retraitement des déchets s’élèvent à 190 K€ en 2013 contre 151 K€ en 2012. Tous les déchets issus des usines de production et du siège administratif du Groupe sont traités par des sociétés spécialisées agréés par la FNADE (Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement). Ces déchets se décomposent en 3 catégories : d é c h et s i n d u st r i e l s n o n d a n g e re u x (224 tonnes), chimiques (44 tonnes) et bactériologiques (76 tonnes). La répartition des déchets par filière de traitement se présente comme suit : Répartition par différentes filières de traitement (en %) 2012 2013 13/12 Var % Recyclage 37,0 % 26,0 % (29,7 %) Valorisation énergétique 56,5 % 64,0 % 13,3 % 6,5 % 10,0 % 53,8 % Autres (incinération) Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Les déchets non dangereux se décomposent en deux catégories : les déchets industriels banalisés (DIB) et le gros de magasin (papier et carton à recycler). Au cours de l’année 2013, Stallergenes a consommé moins de papier et carton qu’en 2012 ; ce qui a contribué à une diminution des déchets traités par la filière recyclage. Parallèlement, la quantité de déchets industriels banalisés produite par Stallergenes a augmenté sur la période, notamment suite à l’inspection de la Food and Drug Administration (FDA), conduisant à une plus grande quantité de déchets traités par valorisation énergétique. En 2012, Stallergenes a amélioré la qualité de son recyclage en ajoutant le tri sélectif sur son site principal d’Antony (bouteilles et g o b e l et s e n p l a s t i q u e , e m b a l l a g e s métalliques et papier carton). 80 En 2013, Stallergenes a souhaité mettre en œuvre une politique de réduction de ses déchets à la source en mettant en place une nouvelle politique d’impression. Désormais l’impression en noir et blanc ainsi que le recto/ verso sont configurés par défaut pour tous les collaborateurs. Un reporting mensuel permettra à terme de communiquer sur le résultat de cette nouvelle politique. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Le défi de Stallergenes en 2014 sera d’accentuer le tri sélectif (verrerie et emballages) afin de minimiser son impact sur l’environnement. traitées par le Groupe dans le cadre de la prévention des risques professionnels, avec des mesures d’exposition réalisées ponctuellement dans certains ateliers. C) PRISE EN COMPTE DES NUISANCES SONORES ET DE TOUTE AUTRE FORME DE POLLUTION SPÉCIFIQUE À UNE ACTIVITÉ Le Groupe réalise des mesures de niveaux sonores sur les sites de production afin de s’assurer de sa conformité avec les critères réglementaires concernant les niveaux admissibles en limite de propriété. L’activité industrielle de Stallergenes n’entraîne pas de nuisances sonores ou olfactives particulières. En effet, les sites de production du Groupe sont situés dans une zone industrielle non habitée. Les nuisances sonores sont principalement 2/3. UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES A) CONSOMMATION D’EAU ET APPROVISIONNEMENT EN EAU EN FONCTION DES CONTRAINTES LOCALES En 2013, la consommation d’eau des sites industriels et du siège administratif du Consommation d’eau Volume en m 3 Volume en m par ETP 3 Volume en m3 par produit fini sorties d’usine E n p é r i o d e n o c t u r n e , l e s n i ve a u x acoustiques sont supérieurs à 60 dB(A) mais sont imputables aux sources sonores extérieures. En effet, le bâtiment de production est à proximité immédiate de la deuxième plate-forme aéroportuaire de France (Orly) et situé entre les autoroutes franciliennes A6 et A10 présentant un fort trafic routier. En période diurne, le Groupe n’a relevé aucun dépassement d’émergence sonore supérieur à 5 dB(A). Groupe s’élève à 56 826 m3, en baisse de 24 % en comparaison de l’année 2012. Ces sites utilisent majoritairement de l’eau de réseau. Cette consommation d’eau n’englobe pas les bâtiments loués par le Groupe pour lesquels Stallergenes ne dispose pas d’information. En comparaison des bâtiments industriels et administratifs, l’impact de ces bâtiments est jugé comme non significatif sur la consommation d’eau totale. 2009 2010 2011 2012 2013 25 600 37 550 46 916 75 000 56 826 44 59 68 101 76 0,007 0,009 0,010 0,016 0,012 Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. Une part importante de l’eau consommée par le Groupe est utilisée pour les besoins de la production. Elle alimente également les systèmes de refroidissement et de nettoyage des lignes de production qui doivent respecter des normes d’hygiènes strictes. La consommation liée à la p roducti o n rep résente 88 % de la consommation totale de Stallergenes. Suite à l’importante augmentation de sa consommation d’eau en 2012, Stallergenes a créé au début de l’année 2013 un système de refroidissement en boucle fermée des équipements utilisés dans les usines. Cette nouvelle boucle de refroidissement d’eau p e r m et s a ré u t i l i s at i o n . A i n s i , l a consommation d’eau du Groupe liée à la production a diminué de 24 % au cours de l’année 2013. en zone de stress hydrique faible, leurs impacts sur l’environnement ne sont pas considérés comme significatifs. Stallergenes souhaite poursuivre la mise en œuvre d’actions spécifiques visant à ré d u i re s a co n s o m m at i o n e n e a u , notamment à travers l’amélioration continue de son processus de fabrication et de ses équipements. C’est pourquoi, la performance de chaque projet initié par la production est prise en compte comme étant un critère majeur lié à sa réalisation. B) CONSOMMATION DE MATIÈRES PREMIÈRES ET MESURES PRISES POUR AMÉLIORER L’EFFICACITÉ DANS LEUR UTILISATION Les activités de production du Groupe les plus consommatrices en eau étant situées 81 Le savoir-faire industriel de Stallergenes est lié à la production d’allergènes. Les allergènes utilisés pour la fabrication des produits sont extraits de petites quantités de matières premières à forte valeur ajoutée, d’origine végétale ou animale, tels que les différents types de pollens, les acariens, les poils d’animaux…. Cette extraction/purification est réalisée via un mélange de solution saline suivie de processus de filtrations. Compte tenu des faibles volumes mis en œuvre, les risques liés à ces opérations peuvent être considérés comme très limités. En tonnes Matières premières 2012 2013 13/12 Var % 6,3 7,2 14,3 % Les données présentées comprennent les matières premières allergènes et chimiques. En 2013, le Groupe a utilisé 7,2 tonnes de matières premières dont 0,9 tonne de pollens pour la fabrication de ses produits. C) CONSOMMATION D’ÉNERGIE, MESURES PRISES POUR AMÉLIORER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET RECOURS AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES La production des traitements commercialisés par le Groupe représente 88 % de sa consommation en énergie à fin 2013. Les 12 % restants sont sollicités pour les systèmes de climatisation et pour le fonctionnement des bâtiments tertiaires liés à l’activité de Stallergenes. Consommation énergétique 2009 2010 2011 2012 2013 Électricité en MW/h 7 325 8 035 9 378 10 360 10 989 Gaz en MW/h 3 440 3 586 3 120 2 650 3 863 10 765 11 621 12 498 13 010 14 852 18,6 18,2 18 17,6 19,83 TOTAL en MW/h Conso en MW/h par ETP Les données présentées dans ce tableau correspondent uniquement au périmètre France. La consommation en électricité de Stallergenes a augmenté de 6 % en 2013 par rapport à 2012 en raison d’une augmentation de l’activité durant l’année 2013, traduite notamment par une production supplémentaire la nuit et les samedis. L’amélioration continue de la performance énergétique est un objectif majeur de la politique de développement durable développée par le Groupe. Le principal levier pour y parvenir, et ainsi optimiser la consommation de Stallergenes réside d a n s l ’ a m é l i o rat i o n d e l ’ ef f i c a c i té énergétique du site de production, activité la plus énergivore du Groupe. Fin 2013, Stallergenes a ainsi initié la réalisation d’un diagnostic énergétique de son site de production. Cette étude, réalisée par un cabinet spécialisé dans les audits énergétiques, s’est poursuivie sur le début de l’année 2014 afin de dresser un bilan énergétique complet et d’identifier les p r i n c i p a u x p o ste s co n s o m m ate u r s d’énergie. Les recommandations développées dans ce diagnostic énergétique permettront au Groupe d’établir un plan d’action stratégique en vue de réduire sa consommation d’énergie. Par ailleurs, le site administratif de Stallergenes rénové en 2011 a obtenu le label HQE BBC en 2013. La consommation énergétique pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage est inférieure de 80 % à la consommation normale règlementaire. D) UTILISATION DES SOLS Le Groupe Stallergenes œuvre pour une utilisation intelligente et responsable des sols, en favorisant son implantation dans 82 des zones déjà construites ou développées. Le foncier comprenant les u s i n e s d e p ro d u c t i o n et l e s i è g e administratif du Groupe situés à Antony représente l’impact le plus significatif du Groupe sur l’utilisation des sols. Cet impact apparaît comme très limité compte tenu du secteur d’activité dans lequel Stallergenes évolue. Par ailleurs, le Groupe produit lui-même une partie de ses matières premières « pollens de graminées » sur son site situé à Amilly (Loiret), via un partenariat avec des agriculteurs locaux qui cultivent des champs de graminées. Le Groupe demande aux agriculteurs « de réaliser leur mission dans le respect des règles admises dans la profession et conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ». STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 2/4. CHANGEMENT CLIMATIQUE A) REJETS DE GAZ À EFFET DE SERRE La consommation d’énergie du Groupe Stallergenes apparaît comme relativement faible au regard d’autres secteurs d’activité. RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Au cours de l’exercice 2012, le Groupe a réalisé un diagnostic global de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) portant sur les données de l’exercice 2011. Ce bilan Carbone fait apparaître les sources d’émissions directes et indirectes des énergies provenant de l’activité France (scope 1 et 2) dont certains gaz identifiés dans le protocole de Kyoto. Ces sources sont récapitulées dans le tableau ci-dessous : Tonnes équivalent CO2 Catégorie d’émission Postes d’émission Sources identifiées Émissions directes de GES Émissions directes des sources fixes de combustion Combustion de gaz naturel par les chaudières Consommation de gasoil des engins agricoles Émissions directes des sources mobiles à moteur thermique Émissions indirectes associées à l’énergie 735 362,2 Consommation de gasoil du parc automobile Émissions directes des procédés hors énergie Consommation de dioxyde de carbone pour la fabrication de carboglace 30,7 Émissions directes fugitives Fuites de fluides frigorigènes 295 Émissions directes liées à la biomasse Pas de source identifiée Émissions indirectes liées à la consommation d’électricité Toutes consommations d’électricité Émissions indirectes liées à la consommation de vapeur, chaleur ou froid Pas de source identifiée Ces émissions ont représenté sur l’année 2011 un total de 2 154 tonnes équivalent CO 2 dont 68 % correspondent à la consommation d’électricité et de gaz du site de production. Ces émissions sont réévaluées tous les trois ans afin de mesurer la progression réalisée par le Groupe dans ce domaine. Les actions engagées suite à ce bilan sont détaillées dans la partie sur la consommation énergétique du Groupe. B) ADAPTATION AUX CONSÉQUENCES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE L’activité du Groupe étant très fortement liée au climat (saisons polliniques), les enjeux liés au changement climatique font p a r t i e i nté g ra nte d e l a p o l i t i q u e environnementale du Groupe depuis plusieurs années. Le bilan des émissions de gaz à effet de serre a mis en exergue qu’une grande partie de la consommation énergétique du Groupe provient du site de production. De ce fait, les mesures engagées pour réduire cette consommation et explicitées ci-avant, auront un impact direct sur les émissions de gaz à effet de serre. Bien que les émissions liées aux déplacements professionnels ou aux trajets domicile-entreprise ne soient pas intégrés dans le bilan des gaz à effet de serre obligatoire, des actions visant à réduire l’impact du Groupe dans ce domaine ont été engagées ces dernières années. Stallergenes a notamment procédé à l’installation d’équipements de vidéo conférence au siège du Groupe et dans ses principales filiales afin de limiter 83 0 731 0 les déplacements professionnels de ses collaborateurs et a mis en place des stages d’éco-conduite pour le personnel disposant d’un véhicule de fonction. Le Groupe a également généralisé le tri sélectif des déchets. Stallergenes a collaboré avec les autorités locales afin d’améliorer la desserte par les transports publics de sa zone d’activité et favoriser ainsi l’usage des transports publics par ses salariés. En 2013, le Groupe a poursuivi son action en faveur de la réduction de ces émissions par la réalisation d’une campagne visant à encourager le covoiturage (affichage, diffusion de vidéos en interne et mise en place d’un site internet). À fin 2013, 7 % des effectifs du siège utilisent le site de covoiturage. 2/5.PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ A) MESURES PRISES POUR PRÉSERVER OU DÉVELOPPER LA BIODIVERSITÉ Aucun établissement du Groupe n’est implanté dans une zone spécifique de protection des milieux naturels. De par son activité, Stallergenes s’attache à développer une politique de respect des espèces, en particulier celles concernées par son activité dans le domaine de l’immunothérapie allergénique. En effet, les matières premières utilisées dans la fabrication des produits commercialisés par le Groupe sont des allergènes naturels, p roté i n e s i s s u e s s o i t d e p l a n te s (essentiellement des pollens de graminées, d’arbres ou d’herbacées) soit d’animaux (acariens, poils de chats, de chiens …). matières premières « pollens de graminées » à Amilly, dans le Loiret en France. Cela a conduit le Groupe à établir un site de production et à exploiter 100 hectares de graminées, au travers de contrats de prestations avec des agriculteurs locaux. Depuis 2010, Stallergenes réalise une activité de récolte et de production de 3. Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable 3/1. IMPACT TERRITORIAL, ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ACTIVITÉ A) EN MATIÈRE D’EMPLOI ET DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL Depuis plusieurs années, le Groupe connaît une internationalisation croissante de ses activités et une augmentation régulière de ses effectifs. Conscient des nouveaux enjeux liés à cette évolution, le Groupe e nte n d co nt r i b u e r p l e i n e m e nt a u développement local des territoires sur lesquels il est implanté. Cette démarche s’inscrit autour de trois axes principaux : l’investissement, l’innovation et l’emploi. St a l l e r g e n e s e s t u n l a b o r a t o i r e pharmaceutique innovant, leader mondial de l’immunothérapie allergénique, dont le siège social ainsi que l’ensemble des activités de Recherche et Développement et de production sont situés à Antony. L’effectif de l’entreprise a quadruplé en 10 ans, notamment grâce aux investissements importants réalisés par le Groupe dans la Recherche et Développement. Il comprend aujourd’hui 1 024 collaborateurs, dont 718 en France (226 collaborateurs travaillent sur le site d’Antony en Recherche et Développement). L’implication du Groupe dans le développement local et régional des territoires sur lesquels il est implanté se traduit notamment par la réalisation d’investissements importants, dont les réalisations suivantes sont à souligner : • une unité pharmaceutique représentant un investissement de plus de 25 millions d’euros a été mise en service en 2008 sur le site central d’Antony. Cette nouvelle unité de production a pour vocation principale la production automatisée du principe actif des comprimés d’allergènes du programme de développement de spécialités pharmaceutiques dans le respect des normes pharmaceutiques internationales FDA-EMA de production, de recherche et de contrôle qualité. Cette unité a passé avec succès l’inspection de la Food and Drug Administration (FDA) préalable à l ’ o bte nt i o n d e l a l i c e n c e d e commercialisation d’Oralair® aux ÉtatsUnis. Le comprimé Oralair® a été approuvé par la Food and Drug Administration le 1er avril 2014 ; • plus récemment, Stallergenes a ouvert un nouveau site dédié à la production de pollens de graminées à Amilly dans le Loiret. Son objectif est d’internaliser en partie cette production de manière à réduire le risque lié aux aléas climatiques et la dépendance à l’égard de ses fournisseurs, mais également d’assurer un contrôle optimal de ses matières premières. La création de ce site a permis 84 la création de 8 emplois directs et une dizaine d’emplois indirects sur ce territoire ; • un nouveau siège administratif de 3 500 m2 représentant un investissement de 8 millions d’euros a été mis en service en juin 2011 sur le site principal d’Antony. Un laboratoire largement tourné vers l’innovation, qui investit en moyenne chaque année plus de 55 millions d’euros dans la Recherche et Développement et en production. L’expertise de Stallergenes dans les traitements par immunothérapie s’appuie sur une stratégie ambitieuse de Recherche et Développement. Les investissements réalisés dans ce domaine représentant environ 20 % de son chiffre d’affaires annuels, soit 200 millions d’euros investis ces 5 dernières années. Stallergenes travaille sur des projets de recherche visant une efficacité accrue de ses traitements. Au-delà de l’investissement de 30 millions d’euros qui a permis la mise en place d’une nouvelle unité de production en 2008 à Antony et du site de production de matières premières dans le Loiret, environ 15 millions d’euros sont investis chaque année dans l’évolution de l’outil industriel et des laboratoires. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Un groupe porté par son développement international Grâce à son expertise développée depuis plus de 50 ans, le Groupe est devenu un leader mondial des traitements d’immunothérapie allergénique. Il est également un des premiers producteurs pharmaceutiques mondiaux d’acariens, matière première de certains de ses produits (le laboratoire en produit une tonne par an soit 90 milliards d’acariens). Fort de sa solide base historique en F ra n c e , St a l l e rg e n e s s ’ a t t a c h e à développer ses activités sur les marchés stratégiques internationaux. En effet, le Groupe réalise plus de 40 % de ses a c t i v i té s à l ’ i nte r n at i o n a l to u t e n conservant 100 % de ses activités de recherche et de production en France. Dans cette démarche, le Groupe a ainsi créé huit nouvelles filiales depuis 2011 dans de nouveaux marchés internationaux (Pologne, Turquie, États-Unis, Russie, Australie, Argentine, Brésil et Hong Kong). Le réseau Stallergenes se développe particulièrement en Russie où les besoins de la population sont importants. Début 2014, le Groupe dispose d’une présence directe dans 20 pays et propose ses médicaments aux patients de plus de 75 pays dans le monde. Aux États-Unis, suite à l’avis favorable du Comité consultatif sur les produits allergéniques (APAC) du 11 décembre dernier, le comprimé Oralair® a été approuvé par la Food and Drug Administration le 1er avril 2014. B) SUR LES POPULATIONS RIVERAINES OU LOCALES Les sites de production du Groupe étant situés dans une zone industrielle non habitée, leurs nuisances sur les populations riveraines ou locales sont limitées. RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Par ailleurs, Stallergenes intègre à son activité des enjeux à la fois économiques (salaires versés, impôts locaux, approvisionnements…) et sociaux (emplois, formations…), traduisant sa volonté et sa capacité à développer des relations constructives sur les territoires sur lesquels le Groupe est implanté. L’objectif du Groupe est de disposer de sites de travail sûrs, respectant l’environnement et n’ayant pas d’impact sur la santé de ses employés ou des riverains. 3/2. RELATIONS AVEC LES PARTIES PRENANTES A) CONDITIONS DU DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES D a n s l e c a d re d e s a d é m a rc h e d e développement durable, Stallergenes a mis en place les conditions d’une politique active de dialogue avec ses parties prenantes, tant en interne qu’en externe. À ce titre, Stallergenes soutient plusieurs organismes et associations concernés par le développement et l’activité du Groupe. Les domaines couvrent l’aide à insertion, l’enseignement général et les organismes en lien avec les métiers du Groupe (ex : faculté de médecine et de pharmacie). Prescripteurs et patients Le Groupe travaille au quotidien en partenariat avec les médecins spécialistes des pathologies allergiques : allergologues, mais aussi pneumologues, dermatologues, pédiatres, O.R.L… Au cours des années, une solide collaboration s’est développée entre la communauté allergologique et Stallergenes, permettant un partage des connaissances et des expériences. Stallergenes multiplie les occasions d’échanges, grâce notamment à sa participation aux rencontres scientifiques internationales. De plus, le laboratoire a développé et mis en place des moyens de communication variés : assistance téléphonique, matériels pédagogiques, formations, programmes d’enseignement 85 post-universitaires, site Internet avec un espace réservé aux professionnels de santé, base de données documentaire médicale… Informations et services Un service d’information pharmaceutique a été mis en place pour recueillir et répondre rapidement aux questions et aux besoins des médecins comme de leurs patients. Chaque médecin dispose d’un interlocuteur privilégié au sein de Stallergenes. Les remarques sont prises en compte et étudiées. Ainsi, produits, conditionnements et services évoluent continuellement pour répondre aux attentes nouvelles et précises des praticiens. Stallergenes dispose en outre de Stalia®, un service européen qui permet aux prescripteurs d’obtenir en quelques jours une réponse documentée aux questions relatives à la pratique de l’allergologie. Le Groupe a également la volonté d’offrir aux patients des services afin de les aider au quotidien dans la gestion de leur m a l a d i e et d e l e u r t ra i te m e nt . Le laboratoire leur propose ainsi : • d e s sy stème s d e p ai eme nt le u r permettant de limiter l’avance de trésorerie nécessaire à l’obtention des traitements ; • un serveur vocal leur permettant de suivre au jour le jour la préparation de leur traitement ; • l’envoi de SMS pour les informer de la date d’expédition de leur préparation. Enfin, en collaboration avec les associations et les syndicats médicaux d’allergologie, le Groupe s’attache tout particulièrement à sensibiliser le corps médical et les patients eux-mêmes à la nécessité d’un diagnostic précis réalisé par un spécialiste de l’allergie et d’une prise en charge précoce de la pathologie allergique. Stallergenes s’est donnée pour priorité de renforcer son rôle de partenaire auprès de ces deux principaux publics. Les équipes de Recherche et Développement regroupent, en 2013, 226 personnes soit 22 % de l’effectif du Groupe. Par ailleurs, le Groupe a établi des relations étroites avec des organismes de recherche publique et développé de nombreuses collaborations avec le monde a c a d é m i q u e , e n F ra n c e co m m e à l’international. Stallergenes a notamment mis en place des collaborations avec le CNRS, l’INSERM, le CEA, l’Institut Pasteur, l’INRA, l’IRSTEA, ainsi qu’avec l’Université Paris XI et des centres hospitaliers. Certaines collaborations peuvent être soulignées : • Stallergenes s’est appuyé sur le CEA pour développer des compétences en caractérisation des allergènes grâce à la s p e c t ro m ét r i e d e m a s s e . C et te collaboration a permis d’accéder à une technologie innovante de protéomique qui a pu être appliquée aux problématiques de caractérisation des allergènes, puis internalisée ; • avec le CNRS, Stallergenes a exploré l’intérêt de différents systèmes cellulaires, conventionnels mais aussi végétaux, pour la production d’allergènes recombinants dans la perspective du développement de traitements de seconde génération ; • une collaboration avec l’Institut Pasteur a été mise en place concernant le suivi des réponses immunitaires dans le cadre des études cliniques et la re c h e rc h e d e s b i o m a rq u e u r s d e l’efficacité de l’immunothérapie sublinguale ; • parallèlement à ce fort ancrage en France, Stallergenes a mis en place des collaborations à l’international, en particulier avec le Collège Impérial de Londres (Imperial College of London), l’Université de Vienne, et l’Université de Singapour (National University of Singapore). B) ACTIONS DE PARTENARIAT OU DE MÉCÉNAT Stallergenes est un acteur fortement engagé dans la lutte contre les allergies. Créée en 2013 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Stallergenes a pour vocation d’améliorer la prévention ainsi que la prise en charge précoce des allergies, et de mieux les faire connaître et reconnaitre en tant que maladie à part entière par l’ensemble de la société française. La Fondation Stallergenes entend observer, former et informer les professionnels de la santé, de l’éducation et le grand public en France, sur toutes les formes d’allergies. Elle soutient également la recherche à travers l’attribution de subventions à des projets visant à améliorer les connaissances en matière d’allergie, qu’il s’agisse de recherche fondamentale ou appliquée, environnementale ou sociétale. Dans cette dynamique, la Fondation décernera un prix annuel afin de récompenser une action exemplaire dans le domaine des allergies en lien avec l’objet de la Fondation : Éducation et Recherche sur les allergies. Le degré d’innovation et le facteur d’exemplarité constitueront des critères clés dans la sélection des projets. La Fondation apportera son soutien à des projets d’intérêt général permettant de progresser dans la connaissance de l’allergie et de ses nombreux impacts. La Fondation entend ainsi créer en France une dynamique collective autour de l’allergie, en fédérant les énergies et soutenant les initiatives de tous les acteurs concernés. 86 3/3.SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS La politique d’Achats Responsables est mise en œuvre par la Direction des Achats du Groupe et s’inscrit dans la démarche de développement durable initiée par Stallergenes. Dans le cadre de cette démarche, le Groupe a adhéré le 5 juillet 2013 à la Charte des Relations Inter-Entreprises élaboré conjointement par la Médiation du crédit, la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France et les entreprises membres du G5 Santé afin de s’engager à mettre en place une démarche de progrès vis-à-vis des fournisseurs et notamment des petites et moyennes entreprises. Cette charte s’articule autour des principaux axes suivants : • e n v i r o n n e m e n t : i n t é g r e r l e s problématiques environnementales dans la politique d’achat, les sources d’approvisionnement et le cahier des charges produits / services du Groupe… • social : veiller à développer l’activité économique sur le territoire sur lequel le Groupe exerce son activité, mettre en œuvre une politique cohérence de rémunération des acheteurs…. •• économique : limiter les risques de dépendance réciproques entre le Groupe et ses fournisseurs, assurer une équité financière vis-à-vis de ses fournisseurs, favoriser la collaboration avec les fournisseurs stratégiques (accompagnement de ses fournisseurs dans l’amélioration de leur performance, utilisation optimale de leurs ressources…), apprécier le coût total de l’achat et non seulement le prix… Depuis de nombreuses années, Stallergenes a également inclus une clause portant sur l’interdiction du travail dissimulé dans les contrats signés avec ses fournisseurs. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Par ailleurs, un audit est réalisé par le Groupe avant le référencement de chaque nouveau fournisseur. Des audits des différents fournisseurs de Stallergenes ont ensuite lieu tous les deux ans ou tous les ans selon la criticité des produits / prestations pour le Groupe afin de s’assurer du respect des exigences mentionnées dans le cahier des charges. 3/4. LOYAUTÉ DES PRATIQUES A) ACTIONS ENGAGÉES POUR PRÉVENIR LA CORRUPTION En 2013, le Groupe a entamé des démarches en vue d’adhérer au Pacte Mondial des Nations Unies. En tant que futur adhérent au Pacte Mondial des Nations Unies, Stallergenes s’engage à soutenir la lutte contre la corruption sous toutes ses formes en faisant appliquer et respecter la législation en vigueur relative aux lois anti-corruption dans sa sphère d’influence. Chaque collaborateur du Groupe est par ailleurs soumis à une confidentialité stricte des informations auxquelles il a accès dans le cadre de ses missions et activités. Le déploiement d’une politique éthique visant à sensibiliser l’ensemble des collaborateurs du Groupe, initiée au cours des exercices antérieurs, s’est poursuivi en 2013. Dans ce cadre, Stallergenes procède à la refonte de sa Charte éthique afin de définir et énoncer les principes éthiques et les règles comportementales régissant les activités du Groupe. B) MESURES PRISES EN FAVEUR DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS Garantir la sécurité et améliorer la qualité de vie des patients est une priorité pour Stallergenes. Les produits commercialisés par le Groupe sont soumis à des études de laboratoire et des essais cliniques stricts RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE avant leur mise sur le marché afin d’assurer une conformité la plus optimale possible de c e s p ro d u i t s a v e c l e s ex i g e n c e s réglementaires nationales applicables dans l’ensemble des pays où les produits du Groupe sont commercialisés. De par son activité pharmaceutique, Stallergenes évolue dans un environnement hautement réglementé. Afin d’assurer la conformité de l’ensemble de ses processus de fabrication et de distribution aux réglementations en vigueur, le Groupe a mis en œuvre une politique visant à garantir la santé et la sécurité de ses patients organisée autour de 3 axes principaux : une direction qualité dédiée, une pharmacovigilance active et un suivi de la sécurité des patients participant aux essais cliniques. Garante de l’engagement du Groupe auprès des patients, la politique qualité du Groupe menée par la Direction Qualité fait l’objet d’une démarche d’amélioration continue tant en interne qu’avec les fournisseurs. Cette démarche repose sur les principes fondamentaux suivants : • le respect de l’ensemble des exigences techniques et réglementaires en vigueur dans les pays où le Groupe exerce ses activités et distribue ses produits ; • la satisfaction des patients grâce à la qualité des produits commercialisés, l’amélioration des services proposés dont les délais de livraison, ainsi que la qualité de l’information médicale et des conseils dispensés pour le bon usage d e s p ro d u i t s d ’ i m m u n ot h é ra p i e allergénique ; • une amélioration permanente des activités du Groupe à chaque étape des processus de fabrication et de distribution. Du centre de fabrication au point de livraison final au patient, des contrôles 87 qualité sont effectués par le Groupe. Stallergenes assure ainsi une parfaite traçabilité des produits lui permettant de réagir rapidement en cas de détection de problème qualitatif. Ceci est rendu possible grâce à l’amélioration régulière des processus et par une culture de gestion des risques appuyée sur une expertise métier. Par ailleurs, toutes les étapes d’élaboration et de distribution des produits sont réalisées en conformité avec les Bonnes Pratiques de Fabrication et de Distribution afin de garantir la mise à disposition de produits répondant à des standards de qualité exigeants. L’approvisionnement en matières premières, conditionnements… est un autre point essentiel de la démarche qualité du Groupe. Dans ce cadre, la Direction Qualité, en collaboration avec le service des Achats et les opérationnels, réalisent régulièrement des audits des fournisseurs du Groupe afin de s’assurer qu’ils se conforment aux cahiers des charges ainsi qu’aux exigences ré g l e m e n t a i re s e t s p é c i f i q u e s à Stallergenes. La pharmacovigilance tient également une place majeure au sein de Stallergenes. Les activités menées par la Direction de la Pharmacovigilance du Groupe sont en conformité avec l’ensemble des recommandations et réglementations existant au niveau national et international et notamment avec les Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance durant les essais cliniques et en post-marché. La mission de la Direction de la Pharmacovigilance du Groupe est d’assurer la sécurité des patients traités par les produits développés, f a b r i q u é s e t co m m e rc i a l i s é s p a r Stallergenes et de veiller au respect de la réglementation en vigueur dans les pays où ce dernier est présent, notamment en ce qui concerne les Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance. Celles-ci détaillent les rôles et responsabilités de tous les acteurs, intégrant une plus grande transparence et une obligation d’information des décisions de Santé concernant les médicaments, en particulier vis-à-vis du grand public. Ces obligations, comme celles par exemple du renforcement du système qualité en Pharmacovigilance, doivent aussi être appliquées par les autorités réglementaires elles-mêmes. Ces obligations requièrent également l’instauration de nouveaux systèmes d’information et de bases de données internationales alimentées en temps quasi réel, au sein de Stallergenes comme au sein des autorités de tutelles. Le système de pharmacovigilance mis en place au sein de Stallergenes assure le recueil, l’enregistrement et l’évaluation d’effets indésirables susceptibles d’être dus à un ou plusieurs des produits commercialisés par le Groupe. Les patients et les prescripteurs peuvent ainsi déclarer au laboratoire les effets indésirables qu’ils observent lors de leur traitement. Ce système permet de prévenir et réduire les risques liés à ces produits et, le cas é c h é a nt , d e p re n d re d e s m e s u re s appropriées pour y faire face. Son objectif est de : • collecter et traiter toutes les informations sur les effets indésirables quelle qu’en soit la source ; • les rapporter aux Autorités de Santé sous 15 jours s’il s’agit d’un effet indésirable grave, et de manière périodique pour tous les autres ; • statuer sur la balance bénéfice / risque de chacun des produits ; • assurer la mise à jour des éléments d’informations sur le bon usage des produits destinés aux médecins prescripteurs (Résumé des Caractéristiques Produits) et aux patients (Notice d’utilisation). Stallergenes réalise des essais cliniques visant à évaluer et, le cas échéant améliorer le rapport bénéfice/risque des produits. Ces essais sont menés en conformité avec les Bonnes Pratiques de Laboratoire et les Bonnes Pratiques Cliniques. C) AUTRES ACTIONS ENGAGÉES EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME Par son adhésion en cours au Pacte Mondial des Nations-Unies, Stallergenes confirme son engagement à soutenir et a p p l i q u e r u n e n s e m b l e d e va l e u r s fondamentales dans les domaines des droits de l’Homme, des normes de travail et de l’environnement, ainsi que de la lutte anti-corruption (Cf. partie 3/4. A). Dans ce cadre, le Groupe a intégré dans sa démarche de développement durable les 10 principes fondamentaux du Pacte en s’engageant notamment : • à promouvoir et respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme ; • à veiller à ce qu’aucune société du Groupe ne se rende complice de violations des droits de l’Homme ; • à respecter la liberté d’association et reconnaître le droit à la négociation collective ; • à participer à l’élimination de toutes formes de travail forcé ou obligatoire ; • à contribuer à l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession, ainsi qu’en matière d’abolition effective du travail des enfants. 4. Note méthodologique 4/1. PÉRIMÈTRE DE REPORTING Sauf indication spécifique par indicateur, • les données sociales sont consolidées pour la totalité des sociétés du Groupe à l’exception des indicateurs relatifs à l’absentéisme, la formation et au turnover qui ne couvrent que la France. La définition de ces indicateurs au sein de l’ensemble des entités du Groupe est en cours d’harmonisation ; • les données en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement concernent la totalité des activités industrielles du Groupe (usines, centre de recherche…) ainsi que le siège administratif du Groupe et la centrale de distribution française. Les filiales étrangères n’ayant qu’une activité de distribution et d’information médicale, leurs impacts ont été jugés non significatifs ; • les données relatives aux engagements sociétaux portent sur un périmètre France ou Groupe selon les indicateurs. Le périmètre est précisé pour chaque indicateur. 4/2. VARIATION DE PÉRIMÈTRE Aucune variation de périmètre significative n’est intervenue au sein du Groupe entre 2012 et 2013. Le périmètre du Groupe est comparable d’une période à l’autre. 88 4/3. INDICATEURS Les indicateurs utilisés dans le reporting du Groupe ont été définis à partir de plusieurs référentiels internationaux reconnus en matière de RSE tels que The Global Reporting Initiative (GRI) ou The European Federation of Financial Analysts Societies (EFFAS). Effectifs Groupe : Les effectifs considérés dans les répartitions par zone géographique et famille de métier correspondent aux salariés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec la société mère Stallergenes SA ou avec une de ses filiales au 31 décembre 2012 et 2013. Les contrats STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 de professionnalisation et d’alternance sont pris en compte pour ½, les stagiaires étant exclus de ce calcul. Les effectifs considérés dans les répartitions par âge, sexe, ancienneté et catégorie professionnel ont été calculés à partir des effectifs du Groupe sur le mois de décembre. Embauches Groupe : Les embauches correspondent aux nouveaux collaborateurs ayant intégrés le Groupe au cours de l’année de référence, à l’exclusion des transferts internes et des conversions de contrat de travail de CDD à CDI. Départs Groupe : Les départs correspondent aux sorties de collaborateurs du Groupe, à l’exclusion des transferts internes et des conversions de contrat de travail de CDD à CDI. Absentéisme : L’absentéisme est calculé sur la base du nombre de jours non travaillés en raison de maladie, de congés maternité/paternité, d’accident de travail, d’absences non justifiées comparé au nombre de jours normalement travaillés sur la période. Les absences autorisées pour congés sans solde, parentaux, sabbatiques, pour évènements familiaux ou pour création d’entreprise ne sont pas pris en compte dans la détermination du taux d’absentéisme. RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d’une période de 12 mois par million d’heures de travail. Déchets : La distinction entre déchets dangereux et déchets non dangereux exercée par l a s o c i été co r re s p o n d à c e l l e d e la réglementation en vigueur au sein de l a Co m m u n a u té E u ro p é e n n e te l l e que définie par la décision 2000/352/CE du 3 mai 2000. Les déchets dangereux correspondent aux déchets issus de l’activité industrielle du Groupe et nécessitants un traitement adapté. Les déchets non dangereux correspondent aux ordures ménagères et aux produits recyclables tels que le papier, le verre, le plastique ou le carton. Énergie : Les indicateurs énergétiques mentionnés correspondent à la consommation du Groupe en matière d’électricité et de gaz, seules sources d’énergie utilisées par le Groupe. 4/4. PÉRIODE DE REPORTING L’ensemble des informations fournies dans le reporting RSE du Groupe couvre une période de 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre 2013, correspondant à l’exercice fiscal de la Société. Taux de gravité des accidents du travail : Le taux de gravité représente le nombre de journées indemnisées pour 1 000 heures travaillées, c’est-à-dire le nombre de journées perdues par incapacité temporaire pour 1 000 heures de travail. La population prise en compte dans la détermination de cet indicateur comprend les salariés en CDI, CDD, les contrats de professionnalisation, ainsi que les apprentis et les stagiaires. Les informations 2012 sont fournies afin de permettre une comparabilité des données. Taux de fréquence des accidents de travail : Le taux de fréquence des accidents du travail est le nombre d’accidents avec Les données sociales sont collectées à l’aide du logiciel de gestion des temps « E-Temptation », du logiciel de paie « Iris- 4/5. DONNÉES Le s i n f o r m a t i o n s q u a l i t a t i v e s e t quantitatives contenues dans ce reporting RSE ont été collectées en conformité avec les procédures en vigueur au sein du Groupe. 89 Teamwork » et du logiciel de gestion prévisionnel des emplois et compétences « Evolution ». Les données relatives aux accidents du travail sont issues du site de la Sécurité Sociale « Net-Entreprise » et du logiciel de gestion des temps « E-Temptation ». Pour les filiales, les données sont collectées via le reporting mensuel et sont consolidées dans le logiciel FCRS. Les données environnementales sont collectées selon plusieurs méthodes : factures fournisseurs, relevés de compteurs, interface extranet mise en place avec les fournisseurs d’énergies… Certaines données sont également collectées auprès des différentes Directions concernées tels que le Département des Achats, le Département Juridique et la Direction Administrative et Financière. Les données relatives aux engagements sociétaux sont recueillies auprès des différentes Directions concernées : Direction des Affaires Pharmaceutiques et Réglementaires, Direction des Affaires Médicales, Direction des Opérations Industrielles, Direction du Développement Clinique, Direction des Ressources Humaines, Département Juridique et Direction Administrative et Financière. 4/6. VÉRIFICATION PAR UN ORGANISME TIERS INDÉPENDANT La présence et la fiabilité des informations requises par l’article R225-105-1 du Code de Commerce ont été vérifiées par le Co m m i s s a i re a u x Co m pte s n o m m é Organisme tiers indépendant par la Société, le cabinet Grant Thornton. Son attestation et son avis sont joints au présent rapport, en section 4/5 du Document de Référence. Ils détaillent les travaux réalisés par l’Organisme tiers indépendant ainsi que ses observations et conclusions. 5. Rapport de l’un des Commissaires aux Comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion Stallergenes SA Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2013 Aux actionnaires, En notre qualité de Commissaire aux Comptes de la société Stallergenes, désigné organisme tiers indépendant, dont la recevabilité de la demande d’accréditation a été admise par le COFRAC, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, e n v i ro n n e m e n t a l e s e t s o c i é t a l e s consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2013, présentées dans le ra p p o r t d e g e s t i o n ( c i - a p rè s l e s « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de Commerce. Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11 du Code de Commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : •• d’attester la présence des Informations RSE requises dans le rapport de g e st i o n o u fo nt l ’ o b j et , e n c a s d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l ’ a r t i c l e R . 2 2 5 - 1 0 5 d u Co d e d e Commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; •• de donner un avis motivé sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère dans le rapport de gestion, conformément à son Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont été effectués, sous la responsabilité du signataire du présent rapport, par une équipe de deux experts en matière de RSE, conformément aux n o r m e s d ’ e xe rc i c e p r o f e s s i o n n e l applicables en France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités d a n s l e s q u e l l e s l ’ o rg a n i s m e t i e r s indépendant conduit sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000. Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du Code de Commerce, préparées conformément au référentiel u t i l i s é p a r l a s o c i été ( c i - a p rè s l e « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion. 1. ATTESTATION DE PRÉSENCE DES INFORMATIONS RSE REQUISES DANS LE RAPPORT DE GESTION Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la Société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons vérifié que les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Société ainsi que ses filiales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de Commerce, avec les limites précisées en commentaires des tableaux présentés, et dans la note méthodologique présentée dans la partie 4 du chapitre Responsabilité sociale, environnementale et sociétale du rapport de gestion. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225105-1 du Code de Commerce. En cas d’absence de certaines informations, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du Code de Commerce. Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence des Informations RSE requises dans le rapport de gestion. 90 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 2. AVIS MOTIVÉ SUR LA SINCÉRITÉ DES INFORMATIONS RSE PRÉSENTÉES DANS LE RAPPORT DE GESTION Nous avons mené des entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin : •• d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération les bonnes pratiques du secteur ; •• de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Informations RSE. Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la Société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. RESPONSABILITÉ SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes1 : •• au niveau de l’entité consolidante nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des p ro c é d u re s a n a l y t i q u e s s u r l e s informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ; •• au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées2 en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et pour identifier d’éventuelles omissions, et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. L ’ é c h a nt i l l o n a i n s i s é l e c t i o n n é représente 70 % des effectifs et 100 % d e s i nfo r m at i o n s q u a nt i t at i ve s environnementales. Pour les autres informations RSE : consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société. Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations. N o u s e st i m o n s q u e l e s m ét h o d e s d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée au sens de nos normes professionnelles ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel. A Paris, le 25 avril 2014 L’un des Commissaires aux Comptes Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle Associé 1. Indicateurs quantitatifs : les effectifs et leur répartition par sexe et zone géographique ; les embauches et les licenciements; le taux de fréquence et le taux de gravité ; les déchets produits et la consommation énergétique. 2. Stallergenes SA (Antony). 91 INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Évolution de la gouvernance Depuis le 31 mars 2014, Monsieur Christian Chavy est Directeur Général de la Société en remplacement de Monsieur Roberto Gradnik et, depuis le 1 er juillet 2012, Monsieur Patrick Langlois est Président non exécutif du Conseil d’Administration. Rémunérations des dirigeants sociaux au titre de l’exercice 2013 Le Conseil fixe les rémunérations des mandataires sociaux après avis et proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations et en respectant les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de benchmark, de cohérence, de simplicité et stabilité, et de transparence, précisés par l e co d e M i d dl enext , référent iel de gouvernement d’entreprise adopté par la Société en 2013. La méthode de fixation de ces rémunérations qui a été adoptée par le Conseil consiste à en déterminer la part fixe à partir d’un objectif de rémunération globale annuelle. Les règles et critères de détermination de la part variable, revus annuellement, dépendent d’éléments quantitatifs liés aux indicateurs économiques mesurant la performance du Groupe (chiffre d’affaires, rentabilité opérationnelle, parts de marché, excédent brut de trésorerie, cash flow libre) et d’éléments qualitatifs (pertinence des choix stratégiques de Recherche et Développement, de capacité à rassembler, motiver et animer les ressources humaines de l’entreprise autour des projets de développement, obtention d’autorisation de mise sur le marché…). En fonction de l’atteinte des objectifs de développement externe, la partie variable de la rémunération peut représenter jusqu’à 90 % de la rémunération fixe. Pour des raisons de confidentialité le niveau de réalisation requis pour ces critères quantitatifs et qualitatifs ne peut être rendu public. Au titre de l’exercice 2013, Monsieur Roberto Gradnik, ancien Directeur Général, a bénéficié des éléments de rémunération ci-après : •• une rémunération fixe de 325 000 € à laquelle s’est ajoutée la mise à disposition d’un véhicule de fonction pour une valeur globale d’environ 5 000 € et des jetons de présence pour environ 20 000 € ; •• une rémunération variable arrêtée par le Conseil d’Administration du 5 mars 2014 sur proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations à la somme de 239 850 €. 92 Il est précisé que la rémunération de Monsieur Gradnik a été prise en charge par Stallergenes SA dans le cadre d’une convention d’assistance technique conclue le 12 décembre 2011 avec les sociétés Ares Life Sciences SA et Ares Life Sciences Fund Management Ltd, ainsi que d’une convention de détachement du 3 octobre 2011 conclue entre Ares Life Sciences SA, Stallergenes SA et Monsieur Roberto Gradnik. Au titre de l’exercice 2013, Monsieur Patrick Langlois, Président non exécutif du Conseil d’Administration, a bénéficié de jetons de présence à hauteur de 73 000 €. En ou tre, au ti tre d ’ u n cont rat d e consultant autorisé par le Conseil d ’ Ad m i n i st rat i o n d u 1 3 j u i n 2 0 1 2 co nfo r m é m e nt à l a p ro c é d u re d e s conventions réglementées (notamment car la convention a été conclue entre la Société et une entreprise dont l’un de ses administrateurs est gérant), la société PJL Conseils dont il est le gérant a perçu un montant d’environ 72 000 € au titre de ses activités de recherche et de conseil en stratégie et en fusions-acquisitions. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social (Tableau 1 des recommandations de l’AMF) En euros 2012 2013 42 73 Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice - - 42 73 Patrick Langlois Président non exécutif du Conseil Rémunérations dues au titre de l’exercice TOTAL Roberto Gradnik Directeur Général Rémunérations dues au titre de l’exercice 549 590 Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice - - 549 590 TOTAL Laurent Artaud Directeur Général Délégué Rémunérations dues au titre de l’exercice 156 163 Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice - - 156 163 TOTAL 93 Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (Tableau 2 des recommandations de l’AMF) 2012 2013 Montants dus Montants versés Montants dus Montants versés Patrick Langlois Président non exécutif du Conseil Rémunération fixe Rémunération variable annuelle (2) Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle 42 - 73 80 42 - 73 80 En euros Jetons de présence (3) Avantages en nature TOTAL Roberto Gradnik Directeur Général Rémunération fixe 325 325 325 325 Rémunération variable annuelle (2) 206 115 240 206 Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle 15 4 20 22 3 3 5 5 549 447 590 558 Jetons de présence (3) Avantages en nature (1) TOTAL Laurent Artaud Directeur Général Délégué Rémunération fixe 141 141 140 140 13 13 19 10 Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle Jetons de présence (3) 2 2 4 4 156 156 163 154 Rémunération variable annuelle (2) Avantages en nature (1) TOTAL (1) Les avantages en nature sont constitués d’un véhicule de fonction. (2) La rémunération variable due au titre de l’année N est versée en N+1. Elle n’intégre pas la participation et l’intéressement des salariés. (3) Les jetons de présence dus au titre de l’année 2012 ont été versées en mars 2013, les jetons de présence dus au titre de l’année 2013 ont été versé pour moitié en juillet, le solde étant versé en mars 2014. 94 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Rémunérations des dirigeants sociaux au titre de l’exercice 2014 Au titre de l’exercice 2014, Monsieur Patrick Langlois percevra des jetons de présence au Conseil et aux Comités pour un montant d’environ 73 250 €. La société PJL Conseils dont il est le gérant percevra p o u r 2 0 1 4 u n m o nt a nt d ’ e nv i ro n 72 000 € au titre de ses activités de recherche et de conseil en stratégie et en fusions-acquisitions. Lors de sa réunion du 5 mars 2014, le Conseil d’Administration sur recommandation du Comité des Nominations et des Rémunérations, a arrêté les éléments de rémunérations de Monsieur Roberto Gradnik, Directeur Général jusqu’au 31 mars 2014, pour l’exercice 2014 ainsi qu’il suit : •• une rémunération fixe de 95 641 € à laquelle s’ajoute la mise à disposition d’un véhicule de fonction et des jetons de présence pour environ 13 000 € ; •• une rémunération variable pour un montant de 215 150 €. Du fait de la cessation de ses fonctions intervenue le 31 mars 2014 dernier, Monsieur Roberto Gradnik sera rémunéré à hauteur de 140 000 € au titre de sa mission de conseil en transition d’une durée de quatre mois. Monsieur Christian Chavy, nouveau Directeur Général à compter du 31 mars, bénéficiera en 2014 des éléments de rémunération ci-après : •• une rémunération fixe de 270 000 € à laquelle s’ajoutera la mise à disposition d'un véhicule de fonction et des jetons de présence pour environ 31 250 € ; •• une rémunération variable maximum équivalente à 90% de la rémunération fixe mentionnée ci-dessus, sous réserve de la satisfaction d’objectifs fixés par le Comité des Nominations et des Rémunérations ; cette rémunération serait versée en 2015 ; INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX •• une prime spéciale de 120 000 € liée à sa prise de mandat de Directeur Général, cette prime sera versée pour moitié en 2014 et pour moitié en 2015 ; •• un régime de retraite supplémentaire. Par ailleurs, au titre de ses autres fonctions et mandats au sein du Groupe, Monsieur Christian Chavy bénéficiera en 2014 des éléments de rémunération ci-après : •• une rémunération fixe de 80 000 € ; •• une rémunération variable maximum équivalente à 90% de la rémunération fixe mentionnée ci-dessus, sous réserve de la satisfaction d’objectifs de performance, cette rémunération serait versée en 2015 ; •• des jetons de présence d’un montant de 76 000 €. Au titre de l'exercice 2014, Monsieur Laurent Artaud, Directeur Général Délégué, percevra une rémunération fixe au titre de son contrat de travail à hauteur de 141 180 €. Attribution d’options de souscription d’actions ou d’actions gratuites aux mandataires sociaux, et leurs levées Il n’a pas été attribué d’options de souscription d’actions ni d’actions de performance aux mandataires sociaux en 2013. Les mandataires et dirigeants sociaux ne disposent pas ou plus de droits à levée d’options ou à actions gratuites au titre des années antérieures, à l'exception de Monsieur Laurent Artaud qui bénéficie de 10 000 options de souscription au 31 décembre 2013. A u x te r m e s d e l a co n v e n t i o n d e détachement tripartite mentionnée cidessus, Monsieur Gradnik bénéficiait d’un engagement d’attribution d’instruments de capitaux propres pour un montant équivalent à 150 000 €, sous réserve des conditions de marché et de la faisabilité juridique de cette attribution. Cette 95 attribution d’instruments financiers n’aura pas lieu du fait de la cessation de ses fonctions de Directeur Général. Engagements liés à la cessation des fonctions des dirigeants Le 14 avril 2014, le Conseil d’Administration a constaté les éléments de rémunérations, indemnités et avantages d’un montant de 653 491 € à verser à Monsieur Roberto Gradnik dans le cadre de la cessation de ses fonctions de Directeur Général de la Société. Ces éléments tiennent compte : •• de la contribution de Monsieur Roberto Gradnik à l’accélération du développement de la Société ; •• des circonstances de sa prise de fonction (phase de transition suivant l’entrée d’Ares Life Sciences au capital) ; et •• de la clause de non concurrence à laquelle il est soumis pour une période 18 mois. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé que ce dernier conserverait son véhicule de fonction, d’une valeur de 35 900 €. Lors de sa séance du 14 avril 2014, le Conseil d’Administration de la Société a arrêté le principe d’une indemnité due à Monsieur Christian Chavy à l’occasion de la cessation de ses fonctions de Directeur Général de la Société d’un montant maximum de 2 années de rémunération fixe globale. Une telle indemnité de fin de mandat ne serait versée que sous réserve de la satisfaction d’objectifs qui seront définis par le Comité des Nominations et des Rémunérations dans le cadre d’une séance ultérieure, et en cas de révocation ou de départ contraint lié à un changement de contrôle ou de stratégie. Par ailleurs, Monsieur Christian Chavy, bénéficie d’une clause de non concurrence de 2 ans correspondant à 33% de sa rémunération mensuelle moyenne durant ses 12 derniers mois de présence dans la Société. Monsieur Patrick Langlois, Président du Conseil d’Administration de la Société depuis le 1er juillet 2012, ne bénéficie pas à ce jour d’engagements liés à la cessation de ses fonctions. Monsieur Laurent Artaud, Directeur Général Délégué salarié, ne bénéficie pas à ce jour d’engagements liés à la cessation d e s e s fo n c t i o n s a u t re q u e c e u x mentionnés dans son contrat de travail. Contrats de travail des dirigeants Seul Monsieur Laurent Artaud, Directeur Général Délégué, Pharmacien responsable dispose d’un contrat de travail avec la Société. Jetons de présence et autres avantages, conflits d’intérêts potentiels Les jetons de présence sont répartis pour un tiers environ au prorata des présences aux séances du Conseil d’Administration. Les membres des Comités d’Audit et des Nominations et des Rémunérations ainsi que Président non éxécutif disposent d’une rémunération fixe supplémentaire à ce titre. Tableau sur les jetons de présence et les autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non dirigeants (Tableau 3 des recommandations de l’AMF) Mandataires sociaux non dirigeants (en euros) Montants versés au cours de l’exercice 2012 Montants versés au cours de l’exercice 2013 8 550 26 250 Jean-Luc Belingard Jetons de présence (1) Autres rémunérations Pr Jean Bousquet Jetons de présence 15 100 23 750 Autres rémunérations 55 000 55 000 Marie Gabriella Camboni Jetons de présence Autres rémunérations 9 825 17 813 17 600 30 000 Christian Chavy Jetons de présence Autres rémunérations Michel Dubois Jetons de présence Autres rémunérations 21 375 33 750 Patrick Lee Jetons de présence Autres rémunérations 18 875 19 125 16 375 17 813 Paola Ricci Jetons de présence Autres rémunérations (1) Montants avant retenus à la source éventuels. Les jetons de présence versés en 2012 correspondent à ceux dus au titre de l’exercice 2011. Les jetons de présence versés en 2013 correspondent à ceux dus au titre de l’exercice 2012 ainsi qu’à un acompte sur les jetons de présence dus au titre de l’exercice 2013. 96 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Montants versés au cours de l’exercice 2012 Mandataires sociaux non dirigeants (en euros) Jacques Theurillat Jetons de présence Autres rémunérations 21 375 27 874 16 375 22 500 Albert Saporta Jetons de présence Autres rémunérations Olivier Motte (2) Jetons de présence Autres rémunérations Louis Champion Montants versés au cours de l’exercice 2013 9 180 (3) Jetons de présence Autres rémunérations 13 094 Stefan Meister (4) Jetons de présence 4 958 Autres rémunérations TOTAL Jetons de présence Autres rémunérations 167 724 223 833 55 000 55 000 (2) Adminsitrateur jusqu’au 31 août 2011. (3) Adminsitrateur jusqu’au 4 octobre 2011. (4) Administrateur depuis le 30 mai 2013. Au titre d’un contrat de consultant autorisé par le Conseil d’Administration du 1 3 j u i n 2 0 1 2 co nfo r m é m e nt à l a procédure des conventions réglementées (notamment car la convention a été conclue entre la Société et une entreprise dont l’un de ses administrateurs est gérant), la société PJL Conseils dont Patrick Langlois est le gérant a perçu un montant d’environ 72 000 € au titre de ses activités de recherche et de conseil en stratégie et en fusions-acquisitions. Le Professeur Jean Bousquet, Professeur d e P n e u m o l o g i e à l ’ U n i ve r s i té d e M o n t p e l l i e r e t a d m i n i s t ra te u r d e Stallergenes, assure une mission de conseil scientifique pour la Direction Générale de la Société, pour laquelle il a perçu une rémunération de 55 000 € en 2013 (55 000 € en 2012). 97 À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autres contrats de services ou d’autres obligations pouvant entraîner un conflit potentiel d’intérêts entre les devoirs à l’égard de la Société de l’un quelconque de ses administrateurs ou de ses dirigeants et leurs intérêts privés et / ou autres devoirs. Il n’y a pas non plus de liens familiaux entre les administrateurs. Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions (Tableau 8 des recommandations de l’AMF) Date d’autorisation par l’Assemblée 20/12/04 20/12/04 16/06/06 16/06/06 16/06/06 13/09/05 12/09/06 12/09/06 06/04/07 06/04/07 24 000 36 000 45 000 22 000 20 000 - - - - - Point de départ d’exercice des options 31/12/09 12 000 au 28/09/2007 et 24 000 au 28/09/2010 15 000 au 28/09/2007 et 30 000 au 28/09/2010 7 700 au 05/05/2008 et 14 300 au 05/05/2011 05/05/08 Date d’expiration 14/11/15 27/09/16 27/09/16 04/05/17 04/05/17 24,83 € 27,25 € 27,25 € 53,96 € 53,96 € Nombre d’actions exercées au 31/12/2013 - 23 790 25 800 6 000 - Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat d’actions annulées ou caduques - 10 000 4 200 5 200 - 24 000 2 210 15 000 10 800 20 000 16/06/06 30/05/08 30/05/08 28/05/10 28/05/10 11/03/08 29/05/09 15/12/09 12/11/10 30/08/11 27 000 39 000 10 000 41 000 10 000 - 10 000 - - - 9 450 au 29/03/2009 et 17 550 au 29/03/2012 29/05/12 15/12/12 12/11/13 16/09/14 Date du Conseil d’Administration Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées dont le nombre pouvant être souscrites par les mandataires sociaux : - Laurent Artaud Prix de souscription ou d’achat Options de souscription restantes en fin d’exercice Date d’autorisation par l’Assemblée Date du Conseil d’Administration Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées dont le nombre pouvant être souscrites par les mandataires sociaux : - Laurent Artaud Point de départ d’exercice des options Date d’expiration 28/03/18 29/05/19 15/12/19 12/11/20 16/09/21 Prix de souscription ou d’achat 42,08 € 48,00 € 60,50 € 62 € 48,20 € Nombre d’actions exercées au 31/12/2013 16 562 - - - - Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat d’actions annulées ou caduques - 29 000 - 18 000 - 10 438 10 000 10 000 23 000 10 000 Options de souscription restantes en fin d’exercice 98 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Historique des attributions gratuites d’actions (Tableau 10 des recommandations de l’AMF) Date d’autorisation par l’Assemblée 29/05/09 29/05/09 27/05/11 27/05/11 27/05/11 15/12/09 12/11/10 12/12/11 26/09/12 23/07/13 15 605 9 395 15 600 18 000 13 285 - - - - - Date d’acquisition des actions 15/12/11 07/03/13 12/12/2013 au 12/12/2016 26/09/15 23/07/16 Date de fin de période de conservation 15/12/13 07/03/15 12/12/2015 au 12/12/2018 26/09/17 23/07/18 15 535 7 398 70 1 997 1 400 1 195 855 - - 14 200 16 805 12 430 Date du Conseil d’Administration Nombre total d’actions attribuées gratuitement dont le nombre attribuées à des mandataires sociaux Nombre d’actions souscrites au 31/12/2013 Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques Actions attribuées gratuitement restantes en fin d’exercice Synthèse des engagements pris à l’égard des dirigeants mandataires sociaux (Tableau 11 des recommandations de l’AMF) Contrat de travail Régime de retraite complémentaire Indemnités ou avantages dus susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions Indemnités relatives à une clause de non concurrence oui non oui non oui non oui non Patrick Langlois Président non exécutif du Conseil Date de début de mandat : 01/07/2012 Date de fin de mandat : AG 2015 X X X X Roberto Gradnik (1) Directeur Général Date de début de mandat : 01/01/2012 Date de fin de mandat : 31/03/2014 X X X X X X X X Laurent Artaud Directeur Général Délégué Date de début de mandat : 28/05/2010 Date de fin de mandat (2) : 31/03/2014 (1) Monsieur Roberto Gradnik ne disposait pas, à la date de clôture de l’exercice 2013, de contrat de travail avec la Société Stallergenes SA ou avec l’une de ses filiales. Néanmoins, il bénéficie d’un contrat de travail avec la société Ares Life Sciences, société mère et actionnaire majoritaire de Stallergenes. (2) Son mandat a été renouvelé lors du Conseil d'Administration du 5 mars 2014, pour la durée des fonctions de Directeur Général de Monsieur Christian Chavy. 99 Informations sur les mandataires sociaux JEAN-LUC BÉLINGARD Biomérieux Chemin de l’Orme 69280 Marcy l’étoile Jean-Luc Bélingard est diplômé de HEC (France) et est titulaire d’un MBA de l’Université Cornell (États-Unis). Il compte plus de 37 ans d’expérience au sein de l’industrie pharmaceutique, notamment chez Merck & Co et Roche où il était membre du Comité Exécutif du groupe et Directeur Général de Roche-Diagnostics. En 1999, Jean-Luc Bélingard rejoint le groupe Pierre Fabre en tant que Directeur Général et Vice-président du Conseil d’Administration. Jean-Luc BéLingard devient en janvier 2002 le PrésidentDirecteur Général du groupe IPSEN, Groupe pharmaceutique d’innovation au plan global, présent sur plusieurs axes thérapeutiques de spécialités (oncologie, neurologie, endocrinologie et hématologie). Depuis le 1 er janvier 2011, Jean-Luc Bélingard est Président-Directeur Général de Biomérieux. Jean-Luc Bélingard est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 27 mai 2011. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2015 sur les comptes de l’exercice clos en 2014. Il est également m e m b re d u Co m i té St raté g i q u e et Corporate Développement. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Administrateur, Directeur-Général et Président du Conseil d’Administration Biomérieux S.A.*, France, •• Administrateur Institut Mérieux * , France, •• Administrateur Transgene S.A.*, France, •• Ad m i n i st rate u r A E S C h e m u n ex * , France, •• Administrateur Pierre Fabre S.A., France, (depuis 2013) •• Administrateur Laboratory Corporation Of America, États-Unis, (depuis 1995). * Société contrôlée par la société Compagnie Mérieux Alliance S.A.S. au sens de l’article L.233-16 du Code de Commerce. 100 Autres mandats exercés au cours des cinq derniers exercices (2007 à 2012) : •• Applera Corporation, États-Unis (fin 2008), •• INSERM, France (2005 à 2008), •• Nicox, France (2002 à 2011), •• Celera Corporation, États-Unis (2008 à 2011), •• Président-Directeur Général du Groupe IPSEN, France (2001 à 2010), •• Agence Nationale de la Recherche (A.N.R.), France (fin janvier 2012). Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 20 actions. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 JEAN BOUSQUET Hôpital Arnaud de Villeneuve 371, avenue du Doyen Gaston Giraud 34295 Montpellier Titulaire d’un doctorat d’État en médecine et d’un doctorat d’État es sciences pharmaceutiques, il devient en 1990 P rofe s s e u r a u C e nt re H o s p i t a l i e r Universitaire de Montpellier où il exerce toujours ses fonctions au service des maladies respiratoires. INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Membre de diverses organisations internationales et de plusieurs sociétés savantes, il est le Rédacteur en Chef du journal « Allergy » de 2002 à 2009, organe officiel de l’Académie Européenne d’Allergologie et d’Immunologie Clinique. D i re c te u r d e l ’ U n i té I N S E R M 4 5 4 d’immunopathologie de l’asthme de 1996 à 2007, il a également été le Directeur du Centre Collaborateur de l’OMS pour l’asthme et la rhinite de 2001 à 2013. Il dirige actuellement le site de référence de l’Union européenne de la Région Languedoc Roussillon sur le vieillissement actif et en bonne santé. Jean Bousquet est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 22 juin 1998. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. MARIA GABRIELLA CAMBONI Ares Life Sciences 31-33 avenue Giuseppe Motta 1202 Genève Suisse Maria Gabriella Camboni a occupé le poste de Directrice des Opérations chez EOS jusque fin 2013, une start-up qu’elle a cofondée à Milan dédiée à la recherche translation en oncologie et qui a été racheté par Clovis. Elle a auparavant occupé plusieurs postes dans l’industrie pharmaceutique dont Chef de Projet Clinique chez Sandoz (aujourd’hui Novartis), Directrice de l’Oncologie Clinique chez Boehringer Mannheim, Directrice du développement pour Novuspharma (aujourd’hui Cell Therapeutics), Directrice d’ESAOTE entre 2009 et 2010, et plus récemment Directrice des Affaires Médicales Européennes pour Novartis Oncologie. Gabriella a obtenu un Master à l’Université de Milan et est spécialisée en gastroentérologie ainsi qu’en pharmacologie clinique. Maria Gabriella Camboni est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 27 mai 2011. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2015 sur les comptes de l’exercice clos en 2014. 101 Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice •• Coordonnateur scientifique du réseau d’excellence GA2LEN (Global Allergy and Asthma Network), du 6e Programme Cadre de Recherche et Coordinateur du Projet MeDALL (Mechanisms of the Development of Allergy, 7e Programme Cadre de Recherche et Développement). Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : Néant. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : Néant. Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : Néant. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. CHRISTIAN CHAVY Ares Life Sciences 31-33 avenue Giuseppe Motta 1202 Genève Suisse Diplômé de l’ESSEC et de l’ISCG de Paris, Christian Chavy débute sa carrière en occupant différentes positions dans l’industrie pharmaceutique dont celle de Directeur Général de Rhône-Poulenc Rorer au Canada pendant deux ans. Il dirige ensuite la filiale française de Serono avant d’y être nommé Viceprésident et Responsable Monde dans le domaine de la reproduction en 1999. MICHEL DUBOIS 34, Chemin du Signal 69110 Sainte Foy Les Lyon Michel Dubois est diplômé de l’Institut d’Études Politiques et de la Faculté de Droit de Paris et est un ancien élève de la GSPIA, UNIV de Pittsburgh, États-Unis. Après une carrière chez Arthur Andersen et Mckinsey & Co, il a été Secrétaire Général de l’Institut Mérieux de 1983 à 1994 et Directeur Général de Mérieux Alliance de 2004 à 2009 (renommé Institut Mérieux en 2010). Christian Chavy rejoint Actelion en 2000 en qualité de Vice-président Senior pour l’Europe, l’Amérique Latine, le MoyenOrient et l’Afrique. De 2005 à 2008, il est le Président Monde d’Actelion. Christian Chavy a été associé chez Ares Life Sciences jusqu’au 31 mars 2014, et est Directeur Général de Stallergenes depuis le 31 mars 2014. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Administrateur de Greer Laboratoires Inc., États-Unis (de 2013 à mars 2014). Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Gedeon Richter Preglem, Suisse (de 2008 à 2010). Christian Chavy est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 10 novembre 2010. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Il est également membre du Comité d’Audit ainsi que du C o m i té St ra té g i q u e e t C o r p o ra te Développement. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. Michel Dubois est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 22 juin 1998. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Il est également le Président du Comité d’Audit et membre du Comité des Nominations et des Rémunérations. Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Administrateur au Centre Hospitalier Saint Joseph – Saint Luc, Lyon, France (de 2001 à 2011), •• G é r a n t d e A n o C o n s u l t a n t & Participation Sarl, France (de 2006 à 2010), •• Président du Conseil d’Administration de Transgène, France (de 2006 à 2010), •• Consul Honoraire du Canada, Lyon, France (de 1996 à 2012). Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Administrateur de Geneuro SA, Suisse (depuis 2008), •• Président de Geneuro Innovation SAS, France (depuis 2008). Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. 102 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 ROBERTO GRADNIK Stallergenes 6, rue Alexis de Tocqueville 92160 Antony Cardiologue de formation, Roberto Gradnik a une expérience diversifiée de plus de 25 ans dans le secteur pharmaceutique et des biotechnologies. En effet, il a assumé différentes fonctions au sein du Groupe Knoll, filiale du groupe BASF, dont celle de Vice-président et responsable du marketing international de la division cardiovasculaire. Roberto Gradnik a rejoint le groupe Serono en 1999 en tant que responsable des filiales d’Europe du sud. Il a ensuite été nommé Vice-président exécutif Europe, en PATRICK LANGLOIS Stallergenes 6, rue Alexis de Tocqueville 92160 Antony Patrick Langlois bénéficie d’une expérience internationale de plus de 20 ans acquise auprès d’entreprises sur les marchés des secteurs de la Santé et de l’Agrochimie. Depuis 2005, il est l’Associé-Gérant de PJL Conseils EURL société de conseil basée à Pa r i s s p é c i a l i s é e e n st raté g i e , e n développement d’entreprise et en activités M&A pour les sociétés du secteur de la Santé. Il est également membre du Conseil d’Administration de plusieurs entreprises pharmaceutiques. Avant de créer PJL Conseils, Patrick Langlois était Vice-président et Directeur Financier du groupe Aventis SA (fusion du groupe RhônePoulenc et Hoechst) de mai 2002 à septembre 2004 et le Directeur Général INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX charge de l’ensemble des marchés européens, et membre du Comité de Direction. Plus récemment, il a été nommé responsable monde de l’unité thérapeutique dédiée aux maladies neuro-dégénératives de Merck-Serono. Roberto Gradnik est une personnalité reconnue des pouvoirs publics et des associations de patients sur de nombreux enjeux de santé par son implication personnelle au sein de diverses associations professionnelles et par les différentes responsabilités qu’il a assumées au cours de sa carrière. Roberto Gradnik a été le Directeur Général Exécutif de Stallergenes du 1er janvier 2012 au 31 mars 2014. Roberto Gradnik est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 3 octobre 2011. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer Adjoint et Directeur Financier du groupe Aventis SA de décembre 1999 à mai 2002. Chez Aventis SA, Patrick Langlois était responsable des fonctions finance, corporate développement et supervisait les secteurs protéines plasmatiques et vétérinaire en France, au Canada et aux États-Unis. Diplômé d’un Certificat d’Études Supérieures de Banques et d’un diplôme de 3e cycle en Économie de l’Université de Rennes, Patrick Langlois est Président du Conseil d’Administration de Stallergenes depuis le 1er juillet 2012. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Il est également Président du Comité des Nominations et des Rémunérations, membre du Comité d’Audit ainsi que du Co m i té St raté g i q u e et Co r p o rate Développement. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Président du Conseil d’Administration et du Comité des Nominations et 103 en 2015 sur les comptes de l’exercice clos en 2014. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Administrateur de Stallergenes Italia S.R.L., Italie (depuis 2011), •• Administrateur de Stallergenes Inc, États-Unis (depuis 2012), •• Président de Stallergenes Belgium, Belgique (depuis 2012), •• P r é s i d e n t d ’ E b e E u r o p e a n B i o p h a r m a c e u t i c a l E nte r p r i s e s , Belgique (depuis 2012). Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : Néant. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. Rémunérations de Bioalliance Pharma, France (depuis 2011), •• Administrateur, Président du Comité d’Audit et Risques et membre du Comité des Nominations et Rémunérations de Newron Pharmaceuticals SpA, Italie (depuis 2008), •• Membre du Conseil de Surveillance et Président du Comité d’Audit d’Innate Pharma, France (depuis 2010), •• Administrateur Diaxonit, France (fin juin 2014). Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Administrateur de Nanobiotix, France (jusqu’en 2011), •• Administrateur de Shire France S.A., France (jusqu’en 2011), •• Président non exécutif de la société Drugabuse Sciences S.A., France (jusqu’en 2009). Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 :17 actions. PATRICK LEE Ares Life Sciences LLP 1, Curzon Street Londres W1J 5HD Patrick Lee est titulaire d’un MBA de l’Université de Standford à Palo Alto (Californie), d’un Master en Sciences de l’Université de John Hopkins à Baltimore (Maryland) et d’une licence en Biologie du Collège Vassar à Poughkeepsie (New York). PAOLA RICCI Ares Life Sciences 31-33 avenue Giuseppe Motta 1202 Genève Suisse De 1999 à 2009, Patrick Lee a travaillé en qualité d’Associé gérant au sein d’Advent Venture Partners où il dirigeait les investissements dans les entreprises du domaine de la santé. Auparavant, il a occupé plusieurs postes de responsabilité à la Direction Générale des groupes RhônePoulenc et Rhône-Poulenc Rorer, dont celui de Responsable Monde des fusions et acquisitions. Il a participé à la création d’Aventis au travers de la fusion avec Hoechst et a également travaillé pour Baxter International et Booz Allen Hamilton. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Infinity Pharmaceutical, États-Unis (de 2001 à 2013). Patrick Lee est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 10 novembre 2010. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. l’obtention de leur enregistrement et du p r i x d e re m b o u r s e m e nt a u n i ve a u international. Paola Ricci était membre du Comité Exécutif du groupe Serono ainsi qu’administrateur délégué de Serono Europe Ltd. Elle est aujourd’hui Associée chez Ares Life Sciences SA qu’elle a rejoint en 2009. •• Membre du Conseil de la Fondation FSRMM (Fondation Suisse de Recherche sur les Maladies Musculaires), Berne, Suisse. Paola Ricci bénéficie de 30 ans d’expérience dans le secteur pharmaceutique. Elle a débuté sa carrière chez Serono à Rome en 1978 avant d’être transférée à Boston de 1981 à 1984 pour gérer les nouvelles activités du groupe dans le secteur des biotechnologies. Paola Ricci est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 10 novembre 2010. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Elle a ensuite rejoint la Direction du groupe à Genève et a été nommée Responsable des Départements R&D et Affaires Réglementaires au niveau mondial. Dans cette fonction, elle a dirigé le développement de l’ensemble des produits de biotechnologie de Serono jusqu’à Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Administrateur de la société Ares Life Sciences SA (Genève, Suisse), •• Membre du Conseil d’Administration de la société ESAOTE S.P.A, Italie (du 24/04/2013 au 11/09/2013), 104 Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Esaote, Italie (de 2009 à 2012), •• Broncus Technology, États-Unis (de 2010 à 2012), •• Euromedic International, Pays-Bas (juin 2012). Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : Néant. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 ALBERT SAPORTA 5, rue Niepce 75014 Paris Ancien élève de l’ESSEC (France, 1971) et de Harvard Business School (États-Unis, 1985), Albert Saporta débute sa carrière au sein du Groupe Mérieux en 1977. Il occupe entre autre les fonctions de Directeur des Services Financiers de l’Institut Mérieux, de Directeur des Opérations Europe et de D i re c te u r d u D éve l o p p e m e nt d e s Opérations Internationales de Pasteur Mérieux Connaught jusqu’en 1999. JACQUES THEURILLAT Ares Life Sciences LLP 1, Curzon Street Londres W1J 5HD Après avoir obtenu une licence en Droit dans les Universités de Madrid et de Genève, Jacques Theurillat obtient son brevet d’Avocat à Genève. Il est également titulaire du diplôme fédéral suisse d’Expert Fiscal ainsi que d’un Master en Finance. Jacques Theurillat rejoint Serono en 1987 en qualité d’Avocat. Après avoir ouvert son propre cabinet juridique et de conseil fiscal en 1990, il retrouve Serono en 1993 en tant que Vice-président en charge des affaires fiscales et du planning financier. INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX Albert Saporta a été le Président-Directeur Général de Stallergenes SA de mai 1999 à décembre 2011. Albert Saporta est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 1er juillet 2012. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Dans le Groupe : —— Président du Conseil d’Administration de Stallergenes Iberica, Espagne (depuis 2004), —— Président de Stallergenes AG, Suisse (depuis 2012), —— Président de Stallergenes Spolka, Pologne (depuis 2011), —— Administrateur de Stallergenes Italia S.R.L., Italie (depuis 2009). Dès 1994, il prend la fonction de Directeur Général de Serono Italie puis il est nommé Directeur Financier du groupe en 1996. Il assume cette fonction jusqu’en 2002 date à laquelle il devient Directeur des Ventes et du Marketing Européen et International. Parallèlement, de 2003 à 2006, il occupe également la fonction de Directeur-Général Délégué du groupe. Il devient en mai 2006 Senior Executive Vice-président des l i c e n c e s , d e s a c q u i s i t i o n s et d u développement stratégique du groupe à l’échelle mondiale. En mai 2000, il est élu au sein du Conseil d’Administration de Serono. Jacques Theurillat est aujourd’hui PrésidentDirecteur Général et Associé chez Ares Life Sciences qu’il a rejoint en avril 2008. Jacques Theurillat est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 10 novembre 2010. Son mandat arrivera à expiration lors de 105 •• Hors du Groupe : —— Administrateur d’Alergovet SA, France (depuis 2004), —— Administrateur d’Hybrigenics, France (depuis décembre 2012), —— Président d’Alyatech, France (depuis octobre 2013). Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Président du Conseil d’Administration de Stallergenes SA, France (de 1999 à 2012), •• Président du Conseil d’Administration de Stallergenes Belgium, Belgique (de 2004 à 2012), •• Président du Conseil d’Administration de Stallergenes Italia, Italie (de 2004 à 2008). Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 9 351 actions. l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2014 sur les comptes de l’exercice clos en 2013. Il est également membre du Comité d’Audit, du Comité des Nominations et des Rémunérations ainsi que du Comité Stratégique et Corporate Développement. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : Néant. Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Esaote, Italie (2009), •• Euromedic, Pays-Bas (2008), •• Case New Holland N.V. (Fiat Group), Pays-Bas (2006). Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 16 actions. LAURENT ARTAUD Stallergenes 6, rue Alexis de Tocqueville 92160 Antony Docteur en Pharmacie, Laurent Artaud commence sa carrière en Assurance Qualité chez Rhône-Poulenc Rorer sur les sites de recherche de Vitry-Alfortville (France) et de Collegeville, PA (États-Unis). Il met en place la filiale Ethymed dédiée aux développements des systèmes transdermiques au sein du groupe Ethypharm puis il occupe la fonction de Directeur Qualité des laboratoires Septodont pendant 7 ans. STEFAN MEISTER Waypoint Capital 31-33 avenue Giuseppe Motta PO Box 145 1202 Genève Suisse Stefan Meister est actuellement Group Chief Operating Officer du Groupe Waypoint Capital, société holding des investissements de la famille Bertarelli. Auparavant, il était Directeur Général aussi bien au siège que dans les différentes filiales du Groupe Haniel. Il a également occupé les fonctions de Directeur Général du groupe Celesio, Directeur de la branche pharmacie et Directeur Financier de la filiale britannique de Celesio. Stefan Meister débute sa carrière en 1991 chez Novartis AG (Suisse) où il a exercé différentes fonctions, notamment celle de Responsable du Contrôle de Gestion de la Entré chez Stallergenes en 2007 en tant que Directeur Assurance Qualité, il a été n o m m é P h a r m a c i e n Re s p o n s a b l e d u laboratoire en mars 2010. Laurent Artaud est Directeur Général Délégué, non Administrateur, au sein de Stallergenes depuis le 28 mai 2010. Son mandat a été renouvelé lors du Conseil d’Administration du 5 mars 2014. Cette nomination est effective à compter du 31 mars 2014 pour la durée des fonctions de Directeur Général de Christian Chavy. branche Pharma. Depuis plusieurs années, il est membre du Conseil d’Administration de St ra u m a n n , u n e e nt re p r i s e s u i s s e spécialisée dans la production d’instruments et de composants pour la chirurgie dentaire, un des leaders mondiaux dans son domaine. Monsieur Meister est également membre de la commission consultative du Center For Leadership and Value in Society de l’Université de St. Gallen ainsi qu’au “Schweizer Dialog”, initiative de la même Université visant à établir un réseau de dirigeants du monde des affaires et de la politique, dont le but est d’insuffler les valeurs du développement durable dans la société. Enfin Stefan Meister, de nationalité suisse, est détenteur d’une maîtrise d’économie de l’Université de Bâle. Stefan Meister est Administrateur au sein de Stallergenes depuis le 30 mai 2013. Son mandat arrivera à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 106 Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Pharmacien Responsable salarié. Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : Néant. Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2013 : 0 action. 2015 sur les comptes de l’exercice clos en 2014. Autres mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice : •• Membre du directoire du Groupe Waypoint Capital, Suisse (depuis 2011), •• Membre du Conseil d’Administration de Straumann, Suisse (depuis 2010). Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années (2007 à 2012) : •• Membre du directoire du Groupe Haniel, Allemagne (de 2010 à 2011), •• Vice-président du directoire de Celesio AG, Suisse (de 2006 à 2009), •• Membre du directoire de Celesio AG, Suisse (de 1999 à 2006). Nombre d’actions détenues : 16 actions. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Les administrateurs n’ont pas, à la connaissance de la Société, fait l’objet au cours des cinq dernières années de condamnation pour fraude, de faillite, mise sous séquestre ou liquidation, INFORMATION SUR LES DIRIGEANTS ET LES MANDATAIRES SOCIAUX d’incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris les organismes professionnels désignés), de décision d’un tribunal les empêchant d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur. Déclaration des opérations réalisées par les Dirigeants sur leurs titres en 2013 Déclarant Nature de l’opération Date de l’opération Prix unitaire Montant de l’opération Albert Saporta Cession 20/03/13 50 € 226 716,32 € Albert Saporta Cession 21/03/13 50 € 1 150 € Albert Saporta Cession 30/04/13 48 € 920 208 € Albert Saporta Cession 30/04/13 48 € 301 056 € Albert Saporta Cession 03/09/13 56,17 € 2 246 800 € Michel Dubois Cession 06/05/13 49,73 € 12 432,50 € Michel Dubois Cession 06/05/13 49,73 € 4 177,32 € Patrick Langlois Souscription 28/06/13 49,83 € 49,83 € Roberto Gradnik Acquisition 08/03/13 50 € 50 000 € Roberto Gradnik Acquisition 09/12/13 53 € 50 000 € 107 RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL SUR LE CAPITAL SOCIAL Conditions statutaires auxquelles sont soumises les modifications du capital et des droits sociaux Capital émis et capital autorisé non émis Au 31 décembre 2013, le capital social s’élevait à 13 720 707 € divisé en 13 720 707 actions de 1 euro de valeur nominale chacune, toutes de même catégorie. Aucune. Tableau des autorisations financières Le tableau qui suit synthétise les autorisations financières en vigueur consenties par les Assemblées Générales au Conseil d’Administration et présente celles proposées à l’Assemblée Générale du 27 mai 2014 : AUTORISATIONS FINANCIÈRES ADOPTÉES LORS DES PRÉCÉDENTES ASSEMBLÉES ET TOUJOURS EN VIGUEUR Nature de l’autorisation AG (N° de résolution) Durée (Date d’expiration) Montant maximum autorisé (1) Montant utilisé au 31/12/2013 1. É mission d’actions ou de valeurs donnant accès au capital Options de souscription d’actions 27/05/2011 (23e) 38 mois (28/07/2014) 300 000 actions 10 000 Attribution gratuite d’actions 27/05/2011 (22 ) 38 mois (28/07/2014) 100 000 actions 46 885 Avec maintien du D.P.S. 30/05/2013 (14e) 26 mois (30/07/2015) Augmentation de capital : 5 M€ Émission de créances: 50 M€ Néant En cas de demande excédentaire (pour les résolutions avec DPS) 30/05/2013 (15e) 26 mois (30/07/2015) 15 % de l’émission initiale Néant OPE initiée par la Société 30/05/2013 (16e) 26 mois (30/07/2015) Augmentation de capital : 5 M€ Émission de créances : 50 M€ Néant Apport en nature 30/05/2013 (17e) 26 mois (30/07/2015) 10 % du capital social Néant Incorporation de réserves, prime, bénéfice ou autre 30/05/2013 (13e) 26 mois (30/07/2015) Augmentation de capital : 2 M€ Néant Réservée aux salariés adhérents PEE 30/05/2013 (18e) 26 mois (30/07/2015) 0,5 % du capital social Néant 2. Autorisation de rachat d’action 30/05/2013 (12 ) 18 mois (30/11/2014) 10 % du capital social 0,12 % 3. Annulation d’actions 30/05/2013 (19 ) 26 mois (30/07/2015) 10 % du capital social e e e 1. Limitation globale prévue lors de l’Assemblée Générale du 30 mai 2013 au regard des émissions réalisées en vertu des délégations objets des 13 16ème et 17ème résolutions : augmentation de capital : 8,0 M€ / Emission de créances : 60 M€ (20ème résolution). 108 Néant ème , 14 ème , 15ème, STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RENSEIGNEMENTS DE CARACTèRE GéNéRAL SUR LE CAPITAL SOCIAL AUTORISATIONS FINANCIÈRES PROPOSÉES AU VOTE DES ACTIONNAIRES Nature de l’autorisation AG (N° de résolution) Durée (Date d’expiration) Montant maximum autorisé Montant utilisé au 31/12/2013 1. Émission d’actions ou de valeurs donnant accès au capital Réservée aux salariés adhérents PEE 27/05/2014 (17e) 26 mois (27/07/2016) 0,5 % du capital social (non encore votée) Attribution gratuite d’actions 27/05/2014 (16 ) 38 mois (27/07/2017) 100 000 (non encore votée) Options de souscription ou d’achat d’actions 27/05/2014 (15e) 38 mois (27/07/2017) 100 000 (non encore votée) 2. Autorisation de rachat d’action 27/05/2014 (14e) 18 mois (27/11/2015) 10 % du capital social (non encore votée) 3. Annulation d’actions 27/05/2014 (18 ) 26 mois (27/07/2016) 10 % du capital social (non encore votée) e Au 31 décembre 2013, 135 448 options demeurent exerçables, dont 84 448 immédiatement. De plus, 43 435 actions e gratuites sont en cours d’acquisition. Le détail des plans concernés est indiqué d a n s l a p a r t i e « ré m u n é rat i o n d u personnel en action » du rapport de gestion. Historique des variations du capital Nombre d’actions Montant nominal (€) Montant du capital (€) Levées de 93 467 options 13 212 438 1 13 212 438 Année 2010 Levées de 209 384 options 13 421 822 1 13 421 822 Année 2011 Levées de 78 803 options 13 500 625 1 13 500 625 Année 2012 Levées de 29 511 options 13 530 136 1 13 530 136 23 juillet 2013 Paiement du dividendes en actions : 179 822 actions 13 709 958 1 13 709 958 Année 2013 Levées de 8 972 options et création de 1 777 actions (attribuées gratuitement) 13 720 707 1 13 720 707 Date Opérations Année 2009 Politique de distribution des dividendes Le dividende soumis au vote de l’Assemblée Générale des actionnaires par action pour l’exercice 2013 s’élève à 0,75 € (soit un total prévisionnel de 10 278 428 € représentant 25,5 % du résultat net consolidé). Sous réserve du vote de l’Assemblée sur l ‘affectation du résultat de l’exercice 2013, les actionnaires pourront opter pour le paiement du dividende en numéraire ou pour le paiement du dividende en actions nouvelles entre le 3 et 17 juin 2014 inclus. Les dividendes distribués au titre des cinq derniers exercices, sont les suivants : Dividende global (€) En % du résultat net consolidé Dividende par action (€) 2008 5 903 536,95 31 % 0,45 2009 7 261 668,15 33 % 0,55 2010 10 101 989,00 33 % 0,75 2011 10 100 119,50 27 % 0,75 2012 10 124 544,75 27 % 0,75 2013 10 278 427,50 25,5 % 0,75 Exercice 109 Évolution de la répartition du capital et des droits de vote Il n’y a qu’une classe d’action. Chaque action donne droit à un droit de vote. La valeur nominale de l’action est de 1 €. La répartition du capital de Stallergenes a évolué comme suit : Nombre d’actions 31/12/11 31/12/12 31/12/13 ARES Life Sciences 9 907 517 10 220 700 10 591 604 % des droits de votes 73,57 % 75,71 % 77,29 % % du capital 73,39 % 75,54 % 77,20 % Administrateurs et dirigeants 26 908 11 079 0 Nominatif 68 786 79 849 9 532 0 0 0 Administrateurs et dirigeants 95 694 90 928 9 532 % des droits de votes 0,71 % 0,67 % 0,07 % % du capital 0,71 % 0,67 % 0,07 % 176 824 185 385 188 590 PEE au nominatif 85 106 60 817 37 325 Autre rubriques au nominatif 50 021 29 787 23 087 Autres Personnel HSBC Autres 0 0 0 311 951 275 989 249 002 % des droits de votes 2,32 % 2,04 % 1,82 % % du capital 2,31 % 2,04 % 1,81 % 3 151 664 2 911 776 2 854 432 % des droits de votes 23,40 % 21,57 % 20,83 % % du capital 23,34 % 21,52 % 20,80 % 13 466 826 13 499 393 13 704 570 33 799 30 743 16 137 0,25 % 0,23 % 0,12 % 13 500 625 13 530 136 13 720 707 213 931 157 420 135 448 24 995 42 995 43 435 13 739 551 13 730 551 13 899 590 Personnel Flottant TOTAL DES ACTIONS AYANT LE DROIT DE VOTE [A] ACTIONS AUTO-DÉTENUES SANS DROIT DE VOTE [B] % du capital TOTAL DES ACTIONS COMPOSANT LE CAPITAL SOCIAL [A] + [B] Stock-options Actions gratuites TOTAL DES ACTIONS COMPOSANT LE CAPITAL POTENTIEL Ares Life Sciences I SARL, dont le siège est sis 46A, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg, détient 10 591 604 actions Stallergenes représentant 77,20 % du capital de la Société au 31 décembre 2013. À la connaissance de la Société, il n’existe pas de pacte d’actionnaires et/ou d’action de concerts déclarés entre certains de ses actionnaires. 110 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RENSEIGNEMENTS DE CARACTèRE GéNéRAL SUR LE CAPITAL SOCIAL Participation des salariés dans le capital Franchissements de seuils déclarés à la Société Le personnel de Stallergenes possède, au 31 décembre 2013, 188 590 actions de la Société détenues par un FCPE dédié « Stallergenes actionnariat » dans le cadre d’une gestion collective sous forme de Plan d’Épargne Entreprise, 37 325 actions au nominatif détenues dans le cadre du PEE et 23 087 actions détenues au nominatif simple, soit au total 249 002 actions représentant 1,81 % du capital social. Depuis le 3 mars 2011 (date de la dernière déclaration de franchissement de seuils d’Ares Life Sciences I SARL), la Société n’a pas été informée du franchissement de seuils légaux de détention de ses droits de vote et de son capital. NANTISSEMENTS D’ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ À la date de dépôt du présent Document de Référence, aucune action de la Société ne fait, à sa connaissance, l’objet d’un nantissement. Structure de contrôle La Société est aujourd’hui contrôlée directement par Ares Life Sciences I SARL à hauteur de 77,20 % du capital et de 77,29 % des droits de vote. La composition du Conseil d’Administration de la Société est décrite dans le rapport du Président sur la gouvernance et le contrôle interne. Rachat par la Société de ses propres actions Les informations figurant ci-après, en application de l’article L. 225-211 du Code de Commerce permettent en outre à la S o c i été d e re m p l i r l e s co n d i t i o n s d’informations requises par les articles 241‑2 et suivants du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers. RACHATS ET CESSIONS D’ACTIONS RÉALISÉS PAR LA SOCIÉTÉ AU COURS DE L’EXERCICE 2013 – FRAIS Au cours de l’exercice 2013, Stallergenes n’a acquis directement aucune action propre. Le contrat de liquidité en vigueur conclu le 13 septembre 2011 avec Oddo Corporate F i n a n c e , p re s t a t a i re d e s e r v i c e s d’investissement, est conforme à la charte de Déontologie établie par l’Association Française des Entreprises d’Investissements en date du 8 mars 2011 et approuvée par l’Autorité des Marchés Financiers le 21 mars 2011. Ce contrat a été doté de 15 000 actions et d’un montant de 1 000 000 € en espèces. Il fait suite à un contrat semblable conclu le 10 janvier 2008 avec la Société Générale Securities, résilié en date du 13 octobre 2011. Le tableau ci-dessous récapitule les mouvements et les prix correspondants depuis la mise en place de l’animation de marché : Nombre de titres Date/Année Prix unitaire Dotation Achats Ventes Stock Achat Vente 30 000 30 000 2008 297 213 274 444 52 769 47,40 € 46,99 € 2009 194 219 237 583 9 405 48,69 € 46,97 € 2010 180 173 169 022 20 556 57,50 € 58,03 € 2011 99 827 86 584 33 799 43,20 € 42,73 € 2012 99 862 102 918 30 743 43,83 € 44,14 € 2013 119 574 134 180 16 137 51,19 € 50,79 € 10 janvier 2008 Le montant total des frais de négociation est compris dans la rémunération des honoraires. Stallergenes n’a pas eu recours à des produits dérivés dans le cadre de ce programme de rachat d’actions. ATTRIBUTIONS D’ACTIONS GRATUITES À la suite du changement d’animateur de marché le 13 octobre 2011, Stallergenes disposait de 21 156 actions en attente d’affectation. 15 535 actions gratuites ont été attribuées le 12 décembre 2011 et 5 621 actions gratuites ont été attribuées le 7 mars 2013. Ainsi, le solde d’actions en at te nte d ’ af fe c t at i o n e s t n u l a u 31 décembre 2013. 111 ANNULATION D’ACTIONS EN 2013 Depuis le 30 mai 2013, le Conseil d ’ A d m i n i s t ra t i o n b é n é f i c i e d ’ u n e autorisation conférée par l’Assemblée Générale des actionnaires visant à procéder à une réduction de capital par annulation d’actions auto-détenues. Cette autorisation n’a pas été utilisée au cours de l’exercice 2013. Synthèse des opérations réalisées par Stallergenes sur ses propres titres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 •• •• •• •• •• Pourcentage de capital auto détenu de manière directe et indirecte : 0,12 % Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois : Néant Nombre de titres détenus en portefeuille au 31 décembre 2013 : 16 137 dans le cadre de l’animation du marché Valeur comptable du portefeuille (1) : 872 102 euros Valeur de marché du portefeuille (1) : 1 321 949 euros (1) au 31 décembre 2013 Flux brut cumulés Nombre de titres Échéance maximale moyenne Cours moyen de la transaction (€) Prix d’exercice moyen Montants (€) NOUVEAU PROGRAMME DE RACHAT SOUMIS À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE DU 27 MAI 2014 Un nouveau programme de rachat d’actions sera proposé aux actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 27 mai 2014 selon les termes de la quatorzième résolution et ce, conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de Commerce, du Titre IV du Livre II du Règlement Général de l’AMF et du Règlement Européen n° 2273/2003 d e l a Co m m i s s i o n E u ro p é e n n e d u 22 décembre 2003, dont les caractéristiques sont les suivantes : OBJECTIFS DU NOUVEAU PROGRAMME DE RACHAT Dans le cadre du nouveau programme de rachat d’actions, la Société envisage de Positions ouvertes au jour de la publication du descriptif Achats Ventes Positions ouvertes à l’achat Positions ouvertes à la vente 119 574 134 180 Call achetés Put vendus Achats à terme Call achetés Put vendus Achats à terme N/A N/A N/A N/A N/A N/A 51,19 € 50,79 € N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 6 120 477 6 528 824 procéder ou faire procéder au rachat de ses propres actions, en vue de : •• l’annulation en tout ou partie des actions ainsi rachetées ; ou •• l’animation du marché ou la liquidité de l’action de la Société par un prestataire de service d’investissement dans le c a d re d ’ u n co nt rat d e l i q u i d i té conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers ; ou •• l’attribution d’actions aux salariés au titre de la mise en œuvre de tout plan d’épargne d’entreprise ou de tout plan d ’ a c t i o n n a r i at s a l a r i é d a n s l e s conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment les articles L. 3332–18 et suivants du Code du Travail ; ou •• la conversion ou la remise ultérieure d’actions à titre d’échange, de paiement ou autre, dans le cadre d’opérations 112 •• •• •• •• éventuelles de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ; ou la mise en œuvre de tout plan d’options d’achat d’actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de Commerce ; ou l a m i s e e n œ u v re d e to u t p l a n d’attribution gratuite d’actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de Commerce ; ou la réalisation d’opérations d’achats, ventes ou transferts par tous moyens p a r u n p re st at a i re d e s e r v i c e s d’investissement notamment dans le cadre de transaction hors marché ; ou la remise d’actions à l’occasion de l’exercice de tout droit attaché à des valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme au capital de la Société. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 PART MAXIMALE DU CAPITAL À ACQUÉRIR ET NOMBRE MAXIMAL DE TITRES SUSCEPTIBLES D’ÊTRE ACQUIS DANS LE CADRE DU NOUVEAU PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS La part maximale du capital dont le rachat sera autorisé dans le cadre du nouveau programme de rachat d’actions sera de 10 % du nombre total des actions composant le capital de la Société (celui-ci étant, à titre indicatif, composé de 13 720 707 actions au 31 décembre 2013). Conformément à l’article L. 225-210 du Code de Commerce, le nombre d’actions que Stallergenes détiendra à quelque moment que ce soit ne pourra dépasser 10 % des actions composant le capital de la Société à la date considérée. RENSEIGNEMENTS DE CARACTèRE GéNéRAL SUR LE CAPITAL SOCIAL Compte tenu des titres déjà détenus, soit 16 137 actions au 31 décembre 2013 (0,12 % du capital social) et sous réserve des éventuels ajustements affectant le m o nt a nt d u c a p i t a l d e l a S o c i été postérieurement à l’Assemblée Générale du 27 mai 2014, les rachats pourront porter 1 370 457 actions. Les titres que Stallergenes se propose d’acquérir sont exclusivement des actions. PRIX D’ACHAT UNITAIRE MAXIMUM AUTORISÉ Le prix maximum d’achat des actions dans le cadre du nouveau programme de rachat d’actions sera de 100 euros par action, étant précisé que ce prix pourra être ajusté en cas d’éventuelles opérations sur le capital de la Société, afin de tenir 113 compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action. Le montant maximal global autorisé pour la réalisation du nouveau programme d e ra c h at d ’ a c t i o n s e st f i xé à 137 045 700 euros au 31 décembre 2013. Stallergenes se réserve la possibilité d’utiliser l’intégralité du programme autorisé. DURÉE DU NOUVEAU PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS Sous réserve de l’approbation de la quatorzième résolution par l’Assemblée Générale des actionnaires du 27 mai 2014, le nouveau programme de rachat d’actions pourra être mis en œuvre sur une période de dix-huit mois suivant la date de tenue de l’Assemblée, soit jusqu’au 27 novembre 2015. RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRÔLE INTERNE Conformément à l’article L. 225-37 du Code de Commerce, l’objet du présent ra p p o r t , a p p ro u v é p a r l e C o n s e i l d’Administration du 14 avril 2014 est de rendre compte : •• des règles de fonctionnement du gouvernement d’entreprise, soit : —— de l’application du principe de re p ré s e nt at i o n é q u i l i b ré e d e s femmes et des hommes au sein du Conseil d’Administration ; —— de la composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration et des Comités ; —— des principes et des règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux ; —— des limitations que le Conseil d ’ Ad m i n i st rat i o n a p p o r te a u x pouvoirs du Directeur Général ; —— des modalités particulières relatives à la participation des actionnaires aux Assemblées Générales ; •• des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société ; et ce, afin de faire connaître les processus et les méthodes de travail de notre entreprise. Règles de fonctionnement du gouvernement d’entreprise LE CONSEIL Le Conseil d’Administration a, lors de sa séance du 7 mars 2013, décidé de changer son référentiel de gouvernement d’entreprise pour désormais se référer au code de gouvernement d’entreprise pour les valeurs moyennes et petites de Middlenext de décembre 2009 (disponible sur le site Internet de Middlenext http://www.middlenext.com/). Au regard de l’évolution de la capitalisation boursière de la Société, de sa situation de contrôle et de son flottant, les prescriptions du code de gouvernement d’entreprise Middlenext semblaient plus adaptées à la Société que celles figurant dans le code de gouvernement d’entreprise AFEP/MEDEF réservé aux sociétés de plus grande taille et/ou ayant un actionnariat plus dilué. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a lors de sa séance du 14 avril 2014, pris une nouvelle fois connaissance des éléments présentés dans la rubrique « points de vigilance » du code Middlenext. 114 En outre, la Société applique toutes les dispositions du Code de Commerce relatives au gouvernement d’entreprise. Pour compléter ces règles de fonctionnement et remplir au mieux sa mission, le Conseil a refondu le 7 mars 2013 « la Charte de l’Administrateur » exposant le mode de fonctionnement du Conseil et des Comités afin de doter la S o c i é té d ’ u n rè g l e m e n t i n té r i e u r répondant aux exigences du code de gouvernement d’entreprise Middlenext. Ce règlement intérieur est susceptible d’être modifié par le Conseil d’Administration compte tenu de l’évolution des lois et des règlements, des bonnes pratiques, mais également de son propre fonctionnement. Le règlement intérieur de la Société est co m p l été p a r l e « Co d e d e B o n n e Conduite » pour les opérations portant sur les titres de la Société adopté le 15 mars 2005 et mis à jour le 23 avril 2013. Les dispositifs qui ont été mis en place dans ce cadre, ont été adaptés à la taille et aux moyens de la Société. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORT DU PRéSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRôLE INTERNE Est appliquée Recommandation du Code Middlenext En cours de réflexion Ne sera pas appliquée I. Le pouvoir exécutif R1 : Cumul contrat de travail et mandat social X R2 : Définition et transparence de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux X R3 : Indemnités de départ* X R4 : Régime des retraites supplémentaires X R5 : Stock-options et attribution gratuite d’actions X II. Le pouvoir de « surveillance » R6 : Mise en place d’un règlement intérieur du Conseil X R7 : Déontologie des membres du Conseil X R8 : Composition du Conseil – Présence de membres indépendants au sein du Conseil ** X R9 : Choix des administrateurs X R10 : Durée des mandats des membres du Conseil X R11 : Information des membres du Conseil X R12 : Mise en place des Comités X R13 : Réunions du Conseil et des Comités X R14 : Rémunération des administrateurs X R15 : Mise en place d’une évaluation des travaux du Conseil*** X * Le 14 avril 2014, le Conseil d’Administration a constaté les éléments de rémunérations, indemnités et avantages d’un montant de 653 491 € à verser à Monsieur Roberto Gradnik dans le cadre de la cessation de ses fonctions de Directeur Général de la Société. Ces éléments tiennent compte : - des circonstances de sa prise de fonction (phase de transition suivant l’entrée d’Ares Life Sciences au capital) ; - de la contribution de Monsieur Roberto Gradnik à l’accélération du développement de la Société ; et - de la clause de non concurrence à laquelle il est soumis pour une période 18 mois. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé que ce dernier conserverait son véhicule de fonction, d’une valeur de 35 900 €. Messieurs Patrick Langlois et Laurent Artaud ne bénéficient pas à ce jour d’engagements liés à la cessation de leurs fonctions. Lors de sa séance du 14 avril 2014, le Conseil d’Administration de la Société a arrêté le principe d’une indemnité due à Monsieur Christian Chavy à l’occasion de la cessation de ses fonctions de Directeur Général de la Société d’un montant maximum de 2 années de rémunération fixe globale. Une telle indemnité de fin de mandat ne serait versée que sous réserve de la satisfaction d’objectifs qui seront définis par le Comité des Nominations et des Rémunérations dans le cadre d’une séance ultérieure, et en cas de révocation ou de départ contraint lié à un changement de contrôle ou de stratégie. Par ailleurs, Monsieur Christian Chavy, bénéficie d’une clause de non concurrence de 2 ans correspondant à 33% de sa rémunération mensuelle moyenne durant ses 12 derniers mois de présence dans la Société. ** Le Conseil d’Administration de la Société s’est réuni le 5 mars 2014 afin d’analyser la qualité « d’indépendants » de ses membres. Au regard des critères d’indépendance énoncés dans le règlement intérieur de la Société, sont considérés comme indépendants les administrateurs qui : • ne sont ni un salarié ni un mandataire social dirigeant de la Société ou d’une société de son groupe depuis les trois dernières années, • ne sont ni un client, ni un fournisseur, ni un banquier significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité ; • n‘ont aucun lien avec un mandataire social ou un actionnaire de référence ; • n’ont pas été auditeur de la Société depuis les trois dernières années. À l’occasion de sa réunion du 5 mars 2014, le Conseil d’Administration a confirmé la qualité « d’indépendants » de quatre de ses membres. *** Lors de sa séance du 7 mars 2013, le Président du Conseil d’Administration a souhaité proposer une démarche afin d’évaluer les travaux du Conseil et des Comités. Un questionnaire à l’attention des administrateurs et des membres des Comités a donc été élaboré et présenté lors de ce Conseil d’Administration. Le Conseil d’Administration du 23 avril 2013 a présenté le compte rendu de cette synthèse de l’évaluation des travaux du Conseil d’Administration. Si les administrateurs considèrent de manière générale que le Conseil a un fonctionnement satisfaisant, ces derniers ont, dans le cadre d’une démarche constructive, soulevé les principales améliorations et recommandations suivantes : - communication de documents préparatoires plus nombreux sur des questions spécifiques ; - interventions d’experts plus nombreuses notamment scientifiques sur des questions de R&D ; - organisation de rencontre des membres du Conseil avec des responsables opérationnels ; - communication du calendrier des Conseils d’Administration en octobre pour l’année suivante ; - diffusion auprès des membres du Conseil de revues de presse et de rapports d’analystes ; - information annuelle des membres du Conseil sur les évolutions réglementaires de l’EMEA et/ou de la FDA pouvant impacter la Société. Par ailleurs, conformément à la quinzième recommandation du Code Middlenext, un nouveau questionnaire a été présenté lors du Conseil d’Administration du 5 mars 2014. La collecte et l’analyse desdits questionnaires ont été confiées à Monsieur Peter Bühler qui présentera une synthèse lors d’un prochain Conseil d’Administration. 115 Composition du Conseil d’Administration À la date du présent Document de Référence, le Conseil d’Administration de la Société regroupe 12 administrateurs. Sa composition est cependant amenée à évoluer comme suit pour atteindre 10 membres à l’Assemblée Générale en date du 27 mai 2014 : Monsieur Albert Saporta n’a pas souhaité se représenter pour un nouveau mandat. Son renouvellement ne sera donc pas proposé aux actionnaires de la Société. Monsieur Roberto Gradnik, Directeur Général de la Société jusqu’au 31 mars 2014, a fait savoir lors du Conseil d’Administration du 5 mars 2014 qu’il souhaitait démissionner de son poste d’administrateur avec effet au 26 mai 2014. Monsieur Christian Chavy a été nommé Directeur Général de la Société à compter du 31 mars 2014 en remplacement de Monsieur Roberto Gradnik. Son mandat prenant fin lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer en 2014 sur l'exercice clos le 31 décembre 2013, son renouvellement sera proposé lors de l'Assemblée Générale du 27 mai 2014 pour une durée de deux ans, soit jusqu'à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur l'exercice clos le 31 décembre 2015. C i nq a dm i ni strate u rs représentent l’actionnaire principal et font bénéficier le Conseil de leur expérience managériale, stratégique et financière : •• Madame Paola Ricci ; •• Madame Maria Gabriella Camboni ; •• Monsieur Jacques Theurillat ; •• Monsieur Patrick Lee ; et •• Monsieur Stefan Meister. À l’exception de Monsieur Stefan Meister et de Madame Maria Gabriella Camboni dont les mandats prendront fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2015 sur l’exercice clos le 31 décembre 2014, le renouvellement des mandats des trois autres administrateurs sera proposé lors de l’Assemblée Générale du 27 mai 2014, pour une durée de deux ans, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur l’exercice clos le 31 décembre 2015. Par ailleurs, quatre administrateurs indépendants siègent au sein du Conseil d’Administration dont : •• deux ont été renouvelés lors de l’Assemblée Générale du 30 mai 2013 : —— Monsieur Patrick Langlois ; et —— Monsieur Jean-Luc Belingard ; l e u r m a n d a t p re n a n t f i n l o r s d e l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer en 2015 sur l’exercice clos le 31 décembre 2014. •• deux dont le renouvellement pour une durée de 2 ans sera proposé lors de l’Assemblée Générale du 27 mai 2014 : —— Michel Dubois ; et —— Jean Bousquet ; l e u r m a n d a t p re n a n t f i n l o r s d e l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer en 2016 sur l’exercice clos le 31 décembre 2015. Ainsi, à la date de l’Assemblée Générale d u 2 7 m a i 2 0 1 4 , s u r u n tot a l d e 10 administrateurs, 2 femmes siègeront au Conseil d’Administration de la Société. Au regard des dispositions de l’article 5 de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’Administration et de Surveillance et à l’égalité professionnelle qui prévoit que dans les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, la proportion des administrateurs ou des membres du Conseil de Surveillance de chaque sexe ne peut être inférieure à 20 % à l’issue de la première Assemblée Générale Ordinaire qui suit le 1 er janvier 2014. La Société respectera donc les dispositions de l’article 5 de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 à l’issue de ladite Assemblée. 116 Par ailleurs, la composition du Conseil d’Administration sera, en 2017, en conformité avec cette même loi qui exige une représentation équilibrée des hommes et des femmes soit une proportion de 40 % de femmes au sein du Conseil. La durée du mandat des administrateurs est de deux années, expirant à l’issue de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle le mandat vient à expiration. La situation des membres du Conseil d’Administration au 31 décembre 2013 est présentée dans la partie « Informations sur les dirigeants et mandataires sociaux ». Conditions d’organisation des travaux du Conseil Le Conseil se réunit au minimum quatre fois par an comme le prévoit l’article 5.1 du règlement intérieur de la Société. Il est convoqué par le Président par tout moyen, même verbalement et sans délai, s’il y a lieu. Toutefois, dans la mesure du possible, les convocations sont envoyées par courrier, à l’avance. Les convocations mentionnent l’ordre du jour de la réunion. Une démarche tendant à l’évaluation des travaux du Conseil et des Comités a été proposée lors de la réunion du Conseil d’Administration du 5 mars 2014. Ce processus se poursuivra durant l’exercice 2014. Les Commissaires aux Comptes sont convoqués aux réunions du Conseil d’Administration qui examinent les comptes annuels ou semestriels. Au cours de l’exercice écoulé, le Conseil s’est réuni cinq fois (contre quatre fois l’exercice précédent), les 7 mars, 23 avril, 23 juillet, 30 septembre et 9 décembre 2013. En 2014, le Conseil s'est réuni les 18 février, 5 mars et 14 avril 2014. Le taux de présence STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORT DU PRéSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRôLE INTERNE moyen des administrateurs a été de 87 %. Les deux Commissaires aux Comptes étaient présents aux réunions des 7 mars et 23 juillet 2013. •• Condition de performance des actions gratuites attribuées le 12 novembre 2010. •• Points divers. •• Divers : —— Règlement des jetons de présence, —— Proposition de dates des Conseils d’Administration (2014). Les points abordés lors des réunions du Co n s e i l co u ra nt 2 0 1 3 o nt été l e s suivants : SÉANCE DU 23 AVRIL 2013 •• Approbation du procès-verbal du Conseil d’Administration du 7 mars 2013. •• Point sur l’activité du premier trimestre 2013. •• Objectifs 2013. •• Démarche pour la mise en place d’un partenariat relatif à la commercialisation d’ Oralair® aux États-Unis. •• Programme 2013 de communication financière. •• C o m p t e - r e n d u d e l a s y n t h è s e d’évaluation des travaux du Conseil d’Administration. •• Approbation du règlement intérieur modifié. •• Mise à jour du code de bonne conduite. •• Attribution d’actions gratuites et d’options. •• Rémunération des dirigeants. •• Points divers. SÉANCE DU 30 SEPTEMBRE 2013 •• Point sur l’activité. •• D é c i s i o n q u a n d à l ’ a c c o r d d e commercialisation aux États-Unis. •• Collaboration avec DBV. •• Point relatif à l’Amérique Latine. •• Divers. SÉANCE DU 7 MARS 2013 •• Arrêté et approbation des comptes pour l’exercice clos le 31 décembre 2012. •• Informations sur l’activité et les projets en cours. •• Développement stratégique aux États-Unis. •• Création du Comité Stratégique au sein du Conseil (composition, missions et règles de fonctionnement). •• Cooptation d’un nouvel administrateur en remplacement de Monsieur JeanMichel Levy. •• Fixation de l’ordre du jour de la prochaine Assemblée Générale Mixte de la Société : —— Arrêté du projet de texte des résolutions, —— P r o p o s i t i o n d e p a i e m e n t e n dividendes en action ou en numéraire, —— Renouvellement du mandat de certains administrateurs, —— Ratification de la cooptation d’un administrateur, —— Renouvellement des résolutions à caractère financier, —— Fixation des jetons de présence. •• Revue et approbation des conventions réglementées. •• Adhésion de la Société au code Middlenext en remplacement du code AFEP/MEDEF ; raisons et intérêts d’un tel changement de référentiel. •• Evaluation des travaux du Conseil d’Administration et mise à jour du règlement intérieur : —— Questionnaire d’évaluation, —— Proposition d’une démarche en vue du document de référence 2012, SÉANCE DU 23 JUILLET 2013 •• Arrêté des comptes semestriels. •• Rapport semestriel d’activité et mise à jour budgétaire. •• Point sur l’Assemblée Générale du 30 mai 2013. •• Actualité réglementaire. •• Accord de commercialisation aux États-Unis. •• Collaboration avec DBV. •• P l a n d i re c te u r i nfo r m at i q u e et recommandation ERP. •• Attributions d’actions gratuites et des stocks options octroyées aux salariés et dirigeants de l’entreprise sur l’année 2012. •• Constatation du nombre de titres émis à l’issue des demandes de paiement du dividende en actions. •• Conventions réglementées. 117 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 2013 •• Point sur l’activité et prévisions pour l’année en cours. •• Objectifs du Groupe pour 2014. •• Approbation du budget pour 2014. •• Point sur l’Amérique Latine. •• Condition de performance des actions gratuites attribuées le 12 décembre 2011. •• Divers. Chaque administrateur a disposé de l’ensemble des documents et informations nécessaires à l’accomplissement de son mandat. LES COMITÉS Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Président, a créé trois Comités : le Comité d’Audit, le Comité des Nominations et des Rémunérations, et le C o m i té St ra té g i q u e e t C o r p o ra te Développement. Ces Comités sont à même de faire des propositions au Conseil d’Administration qui entrent dans leurs champs de compétence respectifs. LE COMITÉ D’AUDIT Depuis le 24 septembre 2002, un Comité d’Audit a été constitué. Il a pour mission principale de s’assurer de la pertinence du choix et de la bonne application des méthodes comptables réglementaires retenues pour l’établissement des comptes individuels et des comptes consolidés. Il est composé de Michel Dubois (Président), Christian Chavy et Patrick Langlois. Chacun des membres du Comité d’Audit a la compétence comptable et financière requise pour être membre du Comité. Le secrétariat du Comité est assuré par le secrétaire du Conseil d’Administration. Le Comité d’Audit est notamment chargé d’assurer le suivi : •• d u p ro c e s s u s d ’ é l a b o rat i o n d e l’information financière, •• de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, •• du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les Commissaires aux Comptes, •• de l’indépendance des Commissaires aux Comptes. Humaines. En 2013, ce Comité s’est réuni les 7 mars et 9 décembre. En 2014, il s’est réuni les 4 février, 5 mars et 11 avril. Tous les membres ont été présents aux réunions qui ont porté sur les attributions d’actions de performance ou de stock options aux salariés et dirigeants du Groupe ainsi que sur toutes les questions relatives aux ré m u n é ra t i o n s e t a v a n t a g e s d e s mandataires et dirigeants sociaux. LE COMITÉ STRATÉGIQUE ET CORPORATE DEVELOPPEMENT Il émet une recommandation sur les Commissaires aux Comptes proposés à la désignation par l’Assemblée Générale ou l’organe exerçant une fonction analogue. Le Comité d’Audit s’est réuni deux fois au cours de l’exercice écoulé, en préalable aux réunions du Conseil d’Administration des 7 mars et 23 juillet 2013. Son Président a a v i s é l e Co n s e i l p ré a l a b l e m e nt à l’approbation des comptes. Tous les membres ont été présents aux réunions qui ont portée sur une présentation synthétique des comptes, les points sensibles de l’arrêté annuel ou semestriel, la revue de la politique et des actions menées en matière de prévention des risques. Un Comité Stratégique et Corporate Développement a été constitué le 8 mars 2013. Il est composé de Jean-Luc Belingard, Christian Chavy, Jacques Theurillat, Roberto Gradnik (jusqu’au 31 mars 2014) et Patrick Langlois, ce dernier en assurant la présidence. Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur « Stratégique et Corporate Développement ». Ce Comité est notamment chargé d’examiner l’ensemble des projets majeurs liés au développement et au positionnement stratégique du Groupe, d’assurer une revue de la concurrence et des perspectives à moyen et long terme qui en découlent pour le Groupe, d’examiner les projets de plans de développement à moyen terme de la Société ainsi que les stratégies financières et boursières. En 2013, ce Comité s’est réuni les 7 mars, 17 mai, 23 juillet, 30 septembre et 9 décembre 2013. LE COMITÉ DES NOMINATIONS ET DES RÉMUNÉRATIONS RÉMUNÉRATIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX Un Comité des Nominations et des Ré m u n é rat i o n s a été co n st i t u é l e 2 septembre 2004. Il est composé de Jacques Theurillat, Michel Dubois, Patrick Langlois (Président), et Roberto Gradnik (jusqu’au 31 mars 2014). Il a pour vocation d’aviser le Conseil en matière de nomination et de rémunération des administrateurs et du Directeur Général, de rémunérations des responsables du Groupe et de rémunération du personnel. Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur des Ressources Le Conseil fixe les rémunérations des mandataires sociaux après avis et proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations et en respectant les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de benchmark, de cohérence, de simplicité et stabilité, et de transparence, précisés par le code de gouvernement d’entreprise Middlenext. Les règles et critères de détermination de la part variable, revus annuellement, dépendent d’éléments q u a n t i t a t i f s l i é s a u x i n d i c a te u r s 118 économiques mesurant la performance du Groupe (e.g. ; chiffre d’affaires, rentabilité opérationnelle, parts de marché, excédent brut de trésorerie, cash flow libre) et d’éléments qualitatifs (e.g ; pertinence des choix stratégiques de Recherche et Développement, de capacité à rassembler, motiver et animer les ressources humaines de l’entreprise autour des projets de développement, obtention d’autorisation de mise sur le marché). En fonction de l’atteinte des objectifs de développement externe, la partie variable de la rémunération peut représenter jusqu’au tiers de la rémunération brute (hors rémunération différée). Pour l’année 2013, cette proportion a été portée à 92 %. Pour des raisons de confidentialité le niveau de réalisation requis pour ces critères quantitatifs et qualitatifs ne peut être rendu public. Le Comité des Nominations et des Rémunérations a vocation à soumettre au Conseil des propositions en matière d’indemnités de départ des dirigeants, de régime de retraite, d’attribution des stocks options et des actions de performance. Les données financières concernant les rémunérations sont présentées dans la partie « Rémunération des dirigeants et des mandataires sociaux ». RESTRICTIONS APPORTÉES AUX POUVOIRS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ En vertu de l’article 1 du règlement intérieur de la Société, l’adoption des décisions du Directeur Général ou du Directeur Général Délégué énoncées ciaprès est soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : •• toute extension du domaine d’activité du Groupe Stallergenes à des activités de nature autre que les activités exercées par le Groupe à la date du 15 octobre 2010 ; •• l’adoption définitive ou la modification du budget annuel du Groupe Stallergenes (le « Budget ») ; STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 •• l’adoption ou la modification de la communication de la Société relative aux orientations à donner au marché sur ses résultats et perspectives d’activité semestriels et annuels ; •• toute dépense d’investissement ( C A P E X ) o u t o u te d é p e n s e d e fonctionnement (OPEX) non prévue au Budget d’un montant supérieur, à titre individuel ou cumulé s’il s’agit de dépenses liées à la même opération, à €2 millions ; •• tout projet d’acquisition ou de cession d’une participation, d’une filiale, d’un actif, d’une activité ou d’un fonds de commerce supérieur à €1 million ; •• tout projet de fusion, d’apport ou de restructuration non prévu au Budget impliquant l’une des sociétés du Groupe Stallergenes ; •• toute utilisation du programme de rachat d’actions de la Société non prévue au Budget ; •• toute émission de titres de capital par la Société ou l’une des sociétés du Groupe Stallergenes pour un montant supérieur à €1 million dans le cadre d’autorisations sociales déjà consenties par le Conseil d’Administration ; •• t o u t e n d e t t e m e n t ( b a n c a i r e , obligataire ou de toute autre forme) de la Société ou de l’une des sociétés du Groupe Stallergenes (à l’exception des facilités de caisse consenties au G ro u p e St a l l e rg e n e s p a r s e s établissements bancaires), ainsi que l’octroi de toute garantie ou sûreté par ces entités, excédant, à titre individuel ou cumulé s’il s’agit d’engagements liés à la même opération, €1 million ; •• la conclusion ou la résiliation de (x) tout contrat hors du cours normal des affaires non prévu au Budget supérieur à €2 millions et de (y) tout accord commercial, de joint–venture, de distribution ou de partenariat non prévu au Budget, susceptible de générer un chiffre d’affaires ou •• •• •• •• •• •• RAPPORT DU PRéSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRôLE INTERNE d’imposer un engagement financier au Groupe Stallergenes supérieur à €2 millions ; la modification des règles et principes comptables appliqués par la Société ou l e s a u t re s s o c i été s d u G ro u p e Stallergenes, à l’exception de toute modification prévue par la réglementation applicable ; l’établissement ou la modification de plans d’intéressement, plans d’options, bonus ou autres schémas d’intéressement bénéficiant à tout mandataire social du Groupe Stallergenes ; l’octroi d’options de souscription d’actions de la Société ou l’attribution d’actions gratuites dans le cadre de l’utilisation des plans en vigueur au 15 octobre 2010 ; la détermination des critères de performance des membres du Comité d e D i re c t i o n ( à l ’ exc e pt i o n d e s mandataires sociaux appartenant audit Comité dont l’ensemble de la rémunération est par ailleurs fixée par le Conseil d’Administration de la Société) aux fins de la fixation de leur rémunération variable annuelle ; l’exercice de toute voie de recours contentieuse à l’encontre d’une décision rendue par une autorité réglementaire portant sur l’un des produits élaborés par l’une des sociétés du Groupe Stallergenes ; et la résolution par voie de transaction de procédures judiciaires initiées par, ou à l’encontre de, l’une quelconque des entités du Groupe Stallergenes, ainsi que le recours à l’arbitrage ou à d ’ a u t re s m oye n s a l te r n at i fs d e résolution des litiges concernant l’une quelconque des entités du Groupe Stallergenes, et où l’exposition estimée du Groupe Stallergenes est supérieure à 2 millions d’euros. 119 MODALITÉS PARTICULIÈRES RELATIVES À LA PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Aux termes de l’article 25 des statuts de la Société, tout actionnaire peut participer aux Assemblées Générales, personnellement ou par mandataire ou y exercer le vote par correspondance conformément à la loi, en justifiant de son identité et de la propriété de ses titres sous la forme et dans le délai mentionnés dans l’avis de convocation. Contrôle interne des risques de l’entreprise Pour le présent rapport, le Président a demandé à un groupe de travail présidé par la Direction Financière de s’appuyer sur le Cadre de Référence de l’AMF afin de mener un ensemble d’analyses et d’actions relatives au contrôle interne. Pour ce faire, le groupe de travail a choisi d’utiliser un questionnaire d’autoévaluation élaboré en référence à ce nouveau cadre. Le présent rapport présente une synthèse des points abordés et des points d’amélioration que cette démarche a permis d’identifier. DÉFINITIONS ET OBJECTIFS DU CONTRÔLE INTERNE Le contrôle interne est un dispositif de la Société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité, qui vise à assurer : •• la conformité aux lois et règlements ; •• l’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ; •• le bon fonctionnement des processus internes de la Société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs par un suivi et un contrôle adéquats; •• la fiabilité des informations financières ; et d’une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources. En contribuant à prévenir et maîtriser les risques de ne pas atteindre les objectifs que s’est fixée la Société, le dispositif de contrôle interne joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage de ses différentes activités. Il vise également à préserver l’image de l’entreprise et son statut de société cotée s u r u n m a rc h é ré g l e m e nté e , e n l a p roté g e a nt co nt re l e s r i s q u e s d e divulgation d’informations confidentielles, de délit d’initiés et de fraude financière. Toutefois, le contrôle interne doit être adapté à la taille de l’entreprise. Il ne peut par ailleurs fournir une garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés et que les objectifs de l’entreprise seront atteints. La Direction Générale conçoit le dispositif de contrôle interne. Celui-ci fait l’objet d’une communication adéquate en vue de sa mise en œuvre par le personnel. Il est fondé sur des règles de conduite et d’intégrité portées par les organes de gouvernance et communiquées à tous les collaborateurs. Le dispositif de contrôle interne est adapté aux caractéristiques de la Société et prévoit : •• une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systèmes d’information, sur des procédures ou modes opératoires, des outils et des pratiques appropriés ; •• la diffusion en interne d’informations pertinentes, fiables, dont la connaissance p e r m et à c h a c u n d ’ exe rc e r s e s responsabilités ; •• un dispositif de gestion des risques visant à recenser, analyser et traiter les principaux risques identifiés au regard des objectifs de la Société. Le dispositif de gestion des risques est décrit dans la partie Rapport de gestion ; •• des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque processus et conçues pour réduire les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de la Société ; et •• une surveillance permanente du dispositif de contrôle interne ainsi qu’un examen régulier de son fonctionnement. PÉRIMÈTRE DU CONTRÔLE INTERNE Le dispositif de contrôle interne mis en place par Stallergenes, décrit dans le présent rapport, couvre l’ensemble des opérations effectuées au sein du Groupe, tant par la maison mère que par les filiales. Le questionnaire d’autoévaluation utilisé couvre les deux grands thèmes suivants d’évaluation : l’organisation et le pilotage du dispositif de contrôle interne de l’entreprise d’une part, et d’autre part le pilotage plus spécifique de l’information comptable et financière de l’entreprise. ORGANISATION ET PILOTAGE DU CONTRÔLE INTERNE DE L’ENTREPRISE •• organisation et modes opératoires : organisation et fonctionnement des organes de gouvernement d’entreprise, formalisation des descriptions de postes et des délégations de pouvoirs, politiques de gestion des ressources humaines, sécurité des systèmes d’information, respect des codes d’éthique et de comportement professionnel ; •• diffusion des informations en interne : processus de remontée des informations critiques auprès des organes de gouvernement d’entreprise, politique de confidentialité et de protection des informations sensibles ; •• gestion des risques : processus d’identification, d’analyse, de hiérarchisation et de suivi des risques, d’information auprès des organes de gouvernement d’entreprise ; 120 •• activités de contrôle : existence et suivi des contrôles permettant de maîtriser les risques, existence et suivi des indicateurs de performance nécessaire au pilotage des activités, procédures de gestion et de contrôle de la trésorerie et de la dette, contrôle et suivi des acquisitions, suivi des activités externalisées ; •• p i l ot a g e d u co n t rô l e i n te r n e : dispositifs permettant de s’assurer que les contrôles en place fonctionnent effectivement et que les actions d’améliorations nécessaires sont mises en œuvre ; information des organes de gouvernement d’entreprise. PILOTAGE DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE •• organisation générale : documentation d e s p ro c é d u re s co m p t a b l e s e t financières et des opérations de clôture, organisation de la fonction comptable, contrôle du respect des principes comptables ; •• gestion des ressources : processus de revue de l’adéquation des ressources disponibles et de l’organisation de l’équipe en charge de la clôture des comptes ; •• application et maîtrise des règles comptables : procédures permettant de s’assurer de la bonne application des normes IFRS, notamment sur les questions comptables nouvelles, dispositif de veille règlementaire, identification des points comptables complexes, respect des principes et des calendriers de clôture Groupe, examen approfondi et communication des conclusions des Commissaires aux Comptes ; •• organisation et sécurité des systèmes d’information ; •• rôle de la Direction Générale et des organes de gouvernance dans le cadre de l’arrêté des comptes. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Organisation et pilotage du contrôle interne de l’entreprise ORGANISATION ET MODES OPÉRATOIRES EN MATIÈRE DE CONTRÔLE INTERNE Le Conseil et son Comité d’Audit, et dans une moindre mesure son Comité des Nominations et des Rémunérations, participent au processus d’évaluation du contrôle interne de l’entreprise. Une démarche d’évaluation de l’efficacité du fonctionnement du Conseil et de ses Comités est réalisée sous la supervision d e l a D i re c t i o n Ad m i n i st rat i ve et Financière. Des responsabilités et des pouvoirs clairement définis sont accordés aux personnes appropriées en fonction des objectifs de la Société. Ils sont formalisés et communiqués aux intéressés au moyen de descriptions de tâches, de fonctions et d ’ o rg a n i g ra m m e s h i é ra rc h i q u e s . Cependant, la responsabilité p h a r m a c e u t i q u e f a i t l ’ o b j et d ’ u n e délégation de pouvoir officialisée. En matière de ressources humaines, il existe des normes et procédures pour les processus de gestion (recrutement, fo r m at i o n , éva l u at i o n , p ro m ot i o n , licenciement) ainsi que des entretiens annuels d’évaluation. La Société s’est assurée que la politique de rémunération variable des cadres dirigeants n’était pas de nature à pouvoir engendrer des comportements contraires aux intérêts du Groupe dans le but de percevoir des rémunérations assises sur des objectifs à court terme. L’organisation des systèmes d’information est indépendante des autres fonctions de la Société et en particulier des directions opérationnelles et financières. Les RAPPORT DU PRéSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRôLE INTERNE re s p o n s a b i l i té s a u s e i n d e c e t te organisation sont clairement définies. To u t e f o i s , s i d e s p r o c é d u r e s d e sauvegarde quotidienne des données sont appliquées et testées périodiquement, un plan de reprise d’activité pour toutes les applications de l’entreprise en cas de sinistre est en cours de mise en place. Si toutes les transactions de l’entité centrale font l’objet d’un processus d’autorisation, de validation et de comptabilisation approprié à leur nature et à leur montant, ce point nécessite cependant une surveillance particulière dans les petites structures de distribution et/ou d’information médicale périphériques. Un manuel de procédures pour les activités pharmaceutiques a été élaboré et diffusé fin 2011, des formations sont également dispensés aux nouveaux salariés lors de leur arrivé dans la Société. Un manuel de contrôle Groupe est également en cours d’élaboration. La création d’une fonction d’audit interne, dans un premier temps rattachée à la Direction Financière, en charge de finaliser et d’implanter ce manuel est en cours. DIFFUSION D’INFORMATIONS EN INTERNE Le processus de communication ascendant permet au Conseil et au Comité d’Audit de disposer d’une information régulière et adaptée sur la marche des affaires et les dossiers stratégiques. Il existe bien des procédures formalisées concernant la communication d’informations confidentielles. Enfin, un code de bonne conduite diffusé à la liste interne des initiés potentiels règle l’acquisition, la détention et la cession des titres de la Société. 121 SYSTÈME ET PROCÉDURES DE GESTION DES RISQUES Dans le cadre d’un projet interne, une identification des principaux risques o p é rat i o n n e l s a été m e n é e p a r l e responsable juridique en charge des assurances. Pour chaque risque identifié, les incidences financières et le degré de maîtrise ont été évalués. Les analyses menées ont conduit à la modification des couvertures d’assurances et à des mesures internes de réorganisation. ACTIVITÉS DE CONTRÔLE ET DE PILOTAGE DU CONTRÔLE INTERNE Le management effectue mensuellement une revue des indicateurs qualité mis en place dans le cadre de la démarche et le réfé re nt i e l d e s b o n n e s p rat i q u e s pharmaceutiques internationales. Cet outil de pilotage alimente la « revue de direction ». Le management effectue régulièrement (au moins quatre fois par a n ) u n e rev u e d e s i n d i c ate u r s d e performance et des données financières et comptables et des écarts significatifs par rapport aux prévisions et données comparatives. Les projets d’acquisition ou de création de sociétés ou de droits de commercialisation de nouveaux produits font l’objet d’une instruction détaillée par le Comité Stratégique et d’une présentation détaillée au Conseil incluant les aspects financiers et les risques de l’opération envisagée. Une autorisation formelle est obtenue du Conseil avant la finalisation juridique de l’acquisition. En cas d’acquisition significative, un suivi de l’acquisition est défini et mis en place (plan d’intégration). Les activités externalisées par le Groupe concernent principalement la réalisation des études cliniques et des contrats de Recherche et Développement. Un contrôle de gestion spécifique a été mis en place pour le pilotage de ces activités, qui font aussi l’objet d’une surveillance spéciale de la part de la Direction des Programmes en charge de la coordination des activités de développement et de mise sur le marché des nouveaux produits. Des accès sécurisés aux ressources informatiques de l’entreprise ont été mis en place pour assurer une protection des intrusions externes. Il n’a pas été jugé adapté à la taille du Groupe de mettre en place de dispositifs de pilotage permanents permettant au m a n a g e m e nt d e s ’ a s s u re r q u e l e s dispositifs de contrôle fonctionnent correctement et permettent d’avoir connaissance des faiblesses de contrôle interne et des dysfonctionnements détectés. Cependant, il est à noter qu’un suivi, un reporting et une communication des indicateurs qualité et de performance ayant des objectifs voisins et complémentaires, existe dans le cadre de la revue de direction (revue du système de management de la qualité). Élaboration de l’information comptable et financière Les procédures de contrôle interne visant à s’assurer que les comptes annuels et semestriels du Groupe (individuels et consolidés) sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société sont les suivantes : ORGANISATION GÉNÉRALE, APPLICATION ET MAÎTRISE DES RÈGLES COMPTABLES Les normes comptables appliquées par le Groupe pour les comptes consolidés sont les normes IFRS depuis 2005 ; les principales règles applicables sont décrites dans le rapport annuel et diffusées comme telles aux filiales dans le cadre du processus de remontée des informations et d’établissement des comptes. Un manuel comptable intègre la définition du plan de comptes et des principes comptables associés ainsi qu’une description de l’organisation générale du reporting du Groupe et des procédures de reporting des informations financières. Sans être complètement formalisées de ce fait, les procédures de reporting sont revues lors de visites régulières effectuées par le contrôle de gestion dans les filiales, et font l’objet de recommandations et de corrections sur place. Les points comptables délicats (veille réglementaire IFRS, traitement comptable d’une opération non récurrente, fiscalité internationale) font l’objet d’un suivi avec l ’ a i d e d ’ ex p e r t s i n d é p e n d a nt s d e s Commissaires aux Comptes. Des processus sont en place permettant de s’assurer de l’exhaustivité de la capture des évènements économiques pour les p ro c e s s u s a m o nt s i g n i f i c at i fs . U n calendrier récapitulatif est adressé aux responsables des différentes activités concernant les opérations de reporting et de communication financière. La Direction Financière dispose de l’indépendance nécessaire vis-à-vis des directions opérationnelles et des compétences (effectif et qualité) suffisantes lui permettant de traduire d’une manière fidèle et sincère les opérations de la Société. Une revue annuelle des effectifs et des missions de la fonction comptable permet de s’assurer que cette dernière dispose bien des ressources nécessaires à son bon fonctionnement. MAÎTRISE DU PROCESSUS D’ARRÊTÉ ET DE CONTRÔLE DES COMPTES Le p ro c e s s u s d e t ra i te m e nt et d e production comptable et financière au 122 niveau consolidé et dans les filiales est maîtrisé : respect du planning de clôture, ajustements d’audit en faible nombre, respect des politiques Groupe. Les procédures d’arrêté sont applicables dans toutes les composantes du périmètre de consolidation. Le Groupe procède à des arrêtés des comptes consolidés mensuels et a également mis en place un système de reporting mensuel de suivi de l’activité à l’attention du Comité de Direction du Groupe. Les points comptables les plus sensibles et co m p l exe s s o nt l a m a î t r i s e d e l’avancement des coûts sur les études cliniques et les programmes de Recherche et Développement effectués en partenariat ainsi que le calcul et la justification du crédit d’impôt recherche. Les positions prises sont formalisées et documentées. Un contrôleur de gestion est dédié au suivi et au contrôle des contrats en cours. Le calcul du crédit d’impôt recherche fait l’objet d’une supervision par un expert indépendant. Les modalités de l’intervention et les conclusions des travaux des Commissaires aux Comptes sont communiquées au Comité d’Audit. Les points d’audit sont traités dans les délais prévus. ORGANISATION ET SÉCURITÉ DU SYSTÈME D’INFORMATION La fonction de gestion des systèmes d'informations est largement internalisée. La disponibilité des applications informatiques fait l’objet d’un indicateur qualité de suivi et est supérieure à 99 % depuis 5 ans. Les modifications apportées au système d ’ i nfo r m at i o n s o nt fo r m a l i s é e s et a u to r i s é e s , a i n s i q u e l e s te st s d e réceptions de ces modifications. À la suite de ces tests, seul le service informatique est habilité à mettre en exploitation les applications nouvelles ou modifiées. La salle informatique est en accès restreint et contrôlé. Les serveurs sont STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 dans un environnement climatisé et sont p roté g é s p a r d e s o n d u l e u r s , s o u s surveillance électronique : les incidents détectés font l’objet d’un reporting en temps réel à du personnel d’astreinte. Les accès aux applications et aux postes de travail sont contrôlés et surveillés électroniquement. La procédure de création et de suppression des profils d’accès est gérée et contrôlée sous assurance qualité. Les responsables de service sont responsables d’organiser dans leurs services la séparation des tâches adéquates entre leurs collaborateurs. Il n’est pas jugé utile de mettre en place un mécanisme de surveillance indépendant de la hiérarchie sur ce point. Un plan de reprise d’activité est en cours d’implémentation. RAPPORT DU PRéSIDENT SUR LA GOUVERNANCE ET LE CONTRôLE INTERNE IMPLICATION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE ET DES ORGANES SOCIAUX DANS L’ARRÊTÉ DES COMPTES ET LA COMMUNICATION FINANCIÈRE La Direction Générale est informée par la Direction Financière en temps réel de toute anomalie ou risque comptable rencontré. Un reporting des écarts entre la dernière prévision et l’arrêté final est établi et mis à jour pendant l’arrêté comptable. La Direction Générale assiste aux réunions de synthèse de l’audit et au Comité d’Audit. La communication financière fait l’objet d’une organisation précise des responsabilités, d’une planification et d’une coordination commune, sous son contrôle. Le Comité d’Audit informe le Conseil de tout risque comptable et financier 123 significatif, de tout changement de principe comptable, de toute fraude ou déficience significative de contrôle interne, ainsi que des risques pouvant affecter le processus d’établissement des comptes. Il supervise la procédure de sélection des Commissaires aux Comptes. Le Conseil est informé de l’endettement net et de sa variation, ainsi que de toute restriction pouvant affecter le recours à l’endettement et en particulier des covenants et de leur respect. Il approuve et contrôle les investissements importants du Groupe. 124 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 1 · BILAN 126 2 · COMPTE DE RÉSULTAT 128 3 · ANNEXES DES COMPTES ANNUELS 129 a) Faits marquants de l’exercice 129 b) Événements postérieurs à la clôture 130 c) Règles d’évaluation 130 d) Notes détaillées relatives à l’actif NOTE 1 - Immobilisations incorporelles 131 131 NOTE 2 - Immobilisations corporelles 132 NOTE 3 - Immobilisations financières 132 NOTE 4 - Actif circulant 133 e) Notes relatives au passif NOTE 5 - Capital 134 134 NOTE 6 - Provisions pour risques et charges 135 NOTE 7 – Dettes financières 135 f) Autres notes annexes NOTE 8 – Note relative au compte de résultat 136 136 NOTE 9 – Informations relatives au personnel et aux organes de direction 138 NOTE 10 - Engagement hors bilan 138 NOTE 11 – Opérations avec les entreprises liées 139 NOTE 12 – Filiales et participations 140 NOTE 13 – Ventilation du chiffre d’affaires 141 NOTE 14 – Ventilation de l’impôt société 141 NOTE 15 – Accroissements et allègements futurs d’impôt 142 NOTE 16 – Produits constatés d’avance 142 NOTE 17 – Engagements de Crédit Bail 143 125 1 ·BILAN Exercice du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 (en milliers d’euros) a. Actif 31/12/2013 31/12/2012 Note Brut Amortissements Provisions Net Net Immobilisations incorporelles (1) 148 118 14 186 133 932 133 673 Immobilisations corporelles (2) 93 971 43 283 50 687 55 130 Immobilisations financières (3) 16 729 - 16 729 14 271 258 817 57 469 201 348 203 074 34 266 3 474 30 791 26 886 1 928 1 928 3 308 31 104 1 076 30 028 31 141 140 140 1 236 10 568 10 568 6 487 Comptes courants sociétés du Groupe 1 496 1 496 745 Valeurs mobilières dont actions propres 6 865 6 865 73 443 99 248 99 248 16 117 185 615 4 551 181 065 159 364 Charges constatées d’avance 377 377 216 Écart de conversion actif 636 636 183 - - 445 445 62 020 383 425 362 836 En milliers d’euros Actif immobilisé Stocks Avances et acomptes versés sur commandes Créances clients et comptes rattachés Débiteurs divers Créances fiscales et sociales Disponibilités Actif circulant (4) Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL DE L’ACTIF 126 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 b. Passif En milliers d’euros Note 31/12/2013 31/12/2012 13 721 13 530 132 178 123 080 1 361 1 358 132 132 131 062 103 976 38 760 37 233 4 930 5 100 (5) 322 144 284 408 Provisions pour risques et charges (6) 4 733 3 941 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (7) - 29 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 17 349 23 112 Dettes fiscales et sociales 27 628 26 363 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 3 477 4 312 Compte courant Groupe et associés 5 099 5 874 696 1 850 58 981 65 482 16 30 2 284 12 916 383 425 362 836 Capital Prime de fusion et prime d’émission Réserve légale Réserves règlementées (autres réserves) Report à nouveau Résultat de l’exercice Provisions réglementées Capitaux propres Autres dettes Dettes Écart de conversion passif Produits constatés d’avance TOTAL DU PASSIF 127 2 ·COMPTE DE RÉSULTAT En milliers d’euros Note 2013 2012 Chiffre d’affaires biens (13) 209 232 205 219 Chiffre d’affaires services (13) 16 495 10 174 6 068 (114) Production stockée Production immobilisée Subvention d’exploitation Reprise sur provisions et amortissements, transferts de charges 25 2 090 1 924 Refacturation de charges (8) 504 895 Autres produits (8) 1 032 208 235 446 218 306 Matières premières et autres approvisionnements consommés 16 175 14 614 Autres achats et charges externes 82 131 75 784 6 781 5 766 TOTAL DES PRODUITS D’EXPLOITATION (I) Impôts, taxes et assimilés Charges de personnel (9) 67 396 61 692 Dotations aux amortissements et provisions d’exploitation (8) 15 784 11 773 Autres charges (8) Jetons de présence TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION (II) RÉSULTAT D’EXPLOITATION (III = I - II) Produits financiers 667 345 304 181 189 237 170 156 46 208 48 151 3 472 4 191 Charges financières (2 003) (1 332) RÉSULTAT FINANCIER (IV) 1 470 2 859 47 678 51 010 287 462 (563) (908) 170 76 (107) (370) IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (VII) (6 082) (9 328) PARTICIPATION DES SALARIÉS (VIII) (2 730) (4 079) 38 760 37 233 RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT (V = III + IV) Produits exceptionnels Charges exceptionnelles Dotations aux provisions règlementées Reprises exceptionnelles amortissements et provisions RÉSULTAT EXCEPTIONNEL (VI) RÉSULTAT NET ( V + VI + VII + VIII) 128 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 3 ·ANNEXES DES COMPTES ANNUELS Stallergenes SA (« la Société ») est une société anonyme inscrite au RCS de Nanterre sous le n° 393 709 860 et dont le siège est situé 6, rue Alexis de Tocqueville à Antony, 92160. La Société clôture ses comptes au 31 décembre 2013. Les actions de la Société sont cotées à Eurolist Paris au compartiment B. Sauf indication contraire, les données financières sont exprimées en milliers d’euros. Les comptes de l’année ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 5 mars 2014. a) Faits marquants de l’exercice 1. PARTENARIATS Le 16 mai 2013, Stallergenes et DBV Technologies ont annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique de recherche pour le développement de traitements innovants contre les allergies respiratoires par voie épicutanée. Selon les termes de l’accord, DBV Technologies réalisera l’ensemble des travaux précliniques jusqu’aux études de preuve de concept, en u t i l i s a nt s a te c h n o l o g i e V i a s k i n ® combinée aux aéroallergènes développés par Stallergenes. Stallergenes financera l’ensemble de la recherche de DBV Technologies sur ces aéroallergènes et bénéficiera des droits de développement et de commercialisation. Cet accord prévoit la signature d’accords de licence entre DBV Technologies et Stallergenes pour chaque aéroallergène afin de définir notamment les clauses de participation au développement et à la commercialisation de ces produits. Le 18 octobre 2013, Stallergenes et DBV Technologies ont signé un premier accord de collaboration de Recherche et Développement selon lequel Stallergenes pourra exercer une option de développement et de commercialisation sur un nouveau produit dans l’allergie au pollen de bouleau. Selon les termes de l’accord, Stallergenes financera l’ensemble du développement préclinique réalisé par DBV Technologies. L’objectif de ce programme préclinique, d’une durée de 18 à 24 mois, est de fournir à Stallergenes un produit clinique utilisant l’allergène du pollen de bouleau de Stallergenes. Stallergenes bénéficiera d’une exclusivité mondiale sur les droits de développement et de commercialisation de ce produit candidat. DBV Technologies pourrait recevoir plusieurs paiements d’étapes, à différents stades précliniques, cliniques, réglementaires et commerciaux pouvant atteindre un montant total de 145 millions d’euros, et se verra verser des redevances sur le chiffre d’affaires futur réalisé par le produit. Cet accord a engendré la comptabilisation de frais de Recherche et Développement pour 150 K€ au compte de résultat de la Société au 31 décembre 2013. Dans le cadre de cet accord, Stallergenes acquiert une participation de 2,0 % dans le capital de DBV Technologies auprès des actionnaires existants. Le 31 octobre 2013, Stallergenes et Greer Laboratories Inc ont annoncé la signature d’un accord exclusif de commercialisation pour Oralair® aux États-Unis. Selon les termes de l’accord, Greer Laboratories Inc sera responsable du marketing et des ventes d’Oralair® aux États-Unis, tandis que Stallergenes aura en charge la production des comprimés et leurs approvisionnements. Dans ce cadre, Stallergenes recevra plusieurs paiements d’étapes réglementaires et commerciaux pouvant atteindre 120 millions de dollars ainsi que des redevances 129 progressives sur les ventes et un prix de transfert. Cet accord a entrainé la reconnaissance d’un chiffre d’affaires pour 3 628 K€ dans les comptes de la Société au 31 décembre 2013. Le 2 décembre 2013, Stallergenes et ActoGeniX ont annoncé la conclusion d’un a c co rd p o u r l e d éve l o p p e m e nt d e traitements oraux novateurs contre les maladies allergiques, basés sur la technologie exclusive d’application mucosale d’ActoGeniX. Selon les termes de l’accord, à exercice de son option, Stallergenes bénéficiera de la totalité des droits de développement et de l’exclusivité mondiale sur les droits de commercialisation des produits candidats. ActoGeniX sera éligible au versement d’un paiement initial et de paiements d’étapes précliniques, cliniques, réglementaires et commerciales pouvant atteindre un montant total de 75 millions d’euros par allergène, ainsi qu’à des redevances progressives sur les futures ventes des produits. Cet accord n’a pas eu d’impact significatif sur les états financiers de la Société au 31 décembre 2013. 2. PRISE DE PARTICIPATION Au cours de l’exercice 2013 la Société a procédé aux prises de participation suivantes : •• acquisition, le 24 juillet 2013, de 100 % des titres de la société Brésilienne Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda pour 1 500 000 BRL (504 K€) ; •• création, le 8 novembre 2013, de la filiale Stallergenes Hong Kong Ltd avec un capital social de 10 000 HKD (1 K€) composé de 10 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 HKD chacune. b) Événements postérieurs à la clôture Il n’y a pas d’événement significatif postérieur à la clôture du 31/12/2013. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Les immobilisations sont comptabilisées au coût d’acquisition (coût d’achat et frais accessoires). Les amortissements sont déterminés selon le mode linéaire en fonction de la durée d’utilité. Les durées d’amortissements généralement pratiquées sont les suivantes : c) Règles d’évaluation Elles sont conformes au règlement CRC 2 0 0 2 - 1 0 , l e q u e l a f a i t l ’ o b j et d e modifications en application du principe de co n v e rg e n c e p r o g re s s i v e v e r s l e référentiel IFRS. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Le fonds commercial figure à l’actif à sa valeur réévaluée, déterminée le 20 décembre 2004 à l’occasion d’une opération d’un regroupement de sociétés. Sa durée d’utilité n’est pas déterminée. Un test de dépréciation est effectué chaque a n n é e p o u r vé r i f i e r q u e l a va l e u r recouvrable du fonds est supérieure à sa valeur comptable. Le test de dépréciation effectué est fondé sur les hypothèses suivantes : •• business plan sur 4 ans sur la base d’une modélisation des marchés, •• taux d’actualisation entre 7,2 % et 9,1 % selon les pays par an après impôt, •• croissance à l’infini de 1 % par an. Selon leur durée d’utilité, les brevets, marques, licences et droits similaires font l’objet d’un amortissement sur une période comprise entre 5 et 9 ans. Les logiciels informatiques sont amortis, en linéaire, sur une durée allant de un à cinq ans, à l’exception des progiciels de type ERP qui sont amortis sur une durée de huit ans. Compte tenu des risques importants d’échec propres à l’industrie pharmaceutique, les frais de Recherche et de Développement antérieurs à l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché sont comptabilisés en charge d’exploitation de l’exercice. Type d’immobilisation Durée Agencement et aménagements 5 à 10 ans Installations techniques – matériels et outillages 5 à 8 ans Matériel de protection et sécurité 5 ans Matériel de bureau 3 ans Matériel informatique 3 ans Matériel bureautique 3 ans Mobilier de bureau 5 à 10 ans IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES La valeur brute des participations et autres titres immobilisés est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires. Lo r s q u e l a va l e u r d ’ i nve nt a i re e st inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence. La détermination de la valeur d’inventaire est fondée sur les hypothèses suivantes : •• business plan sur 4 ans sur la base d’une modélisation des marchés, •• taux d’actualisation compris entre 7,2 % et 9,1 % selon les pays par an après impôt, •• croissance à l’infinie de 1 % par an. Les actions propres sont classées à l’actif en immobilisations financières ou en valeurs mobilières de placement en fonction de leur utilisation la plus probable. STOCKS Les stocks de matières premières et autres approvision nements s ont évalués selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré, constitué du prix d’achat et des frais accessoires. 130 Les stocks de produits fabriqués sont valorisés au coût de production, comprenant les consommations, les charges directes et indirectes de production, ainsi que l’amortissement des biens concourant à la production. Une provision pour dépréciation est constatée lorsque la valeur recouvrable des stocks est inférieure à leur valeur comptable. CRÉANCES Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. OPÉRATIONS EN DEVISES Les charges et les produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes et créances en monnaies étrangères sont converties au cours de change à la clôture. Les écarts de conversion résultant de la différence entre le cours historique et le cours de clôture sont comptabilisés. Les pertes de change latentes en résultant, figurent dans le résultat financier. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Les comptes bancaires en devises sont valorisés au cours du 31 décembre 2013. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT Les valeurs mobilières de placement f i g u re nt a u b i l a n p o u r l e u r va l e u r d’acquisition ou leur valeur de marché si celle-ci est inférieure. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les provisions pour risques et charges sont constituées lorsque les risques et charges sont nettement identifiés quant à leur objet et leur survenance probable. RECONNAISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES Les revenus provenant de la vente des produits sont enregistrés en chiffre d’affaires biens lorsque les risques et avantages significatifs inhérents à la propriété des produits ont été transférés à l’acheteur. COMPTES INDIVIDUELS 2013 de l'accord concerné, à moins qu’une autre base systématique et plus rationnelle soit plus appropriée. Les produits de la R&D liés au partenariat avec Shionogi & Co. Ltd provenant des accords de développement sont reconnus dans le compte de résultat, également sous la rubrique chiffre d’affaires services, en fonction de l’avancement des travaux de développement, et dans la limite des acomptes encaissés en début de chaque étape contractuelle. En conséquence, les « upfront payments » reçus en début de contrat sont comptabilisés en produits constatés d’avance et étalés sur la durée des travaux. Les autres revenus découlant notamment des redevances relatives à des accords de licence ou de distribution de produits commercialisés sont présentés sous la rubrique chiffre d’affaires services. Les revenus liés à ces redevances sont comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont acquis conformément à la substance d) Notes détaillées relatives à l’actif NOTE 1 - Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles au 31 décembre 2013 ont évolué comme suit : En milliers d’euros Immobilisations Incorporelles non amortissables amortissables Total 125 396 19 589 144 985 Acquisitions 1 495 1 495 Cessions (119) (119) Virement des immobilisations en cours 1 757 1 757 125 396 22 722 148 118 11 312 11 312 2 910 2 910 (36) (36) 14 186 14 186 125 396 8 277 133 673 125 396 8 536 133 931 Valeur brute au 31 décembre 2012 VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 Amortissements et provisions au 31 décembre 2012 Dotations Reprises AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Valeur nette au 31 décembre 2012 VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 131 NOTE 2 - Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles au 31 décembre 2013 sont : Installation et matériel technique En milliers d’euros Valeur brute au 31 décembre 2012 Autres actifs Immobilisation corporels en cours Total 34 298 44 043 11 869 90 210 3 600 1 907 174 5 681 (9) (87) (67) (163) 3 606 1 645 (7 008) (1 757) 41 495 47 509 4 968 93 971 20 524 14 556 35 080 Dotations 4 468 3 852 8 321 Reprises (112) (5) (117) 24 881 18 403 43 284 13 773 29 487 11 869 55 131 16 614 29 105 4 968 50 687 Contrat de liquidité Actions propres Total Acquisitions Cessions Virement des immobilisations en cours VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 Amortissements et provisions au 31 décembre 2012 AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Valeur nette au 31 décembre 2012 VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 NOTE 3 - Immobilisations financières Les immobilisations financières sont détaillées ci-dessous en différentes catégories : En milliers d’euros Valeur brute au 31 décembre 2012 Augmentation Titres de Autres immo. participation financières 11 874 486 589 1 412 14 361 2 504 11 6 529 9 043 (16) (6 120) (539) (6 675) 14 377 482 997 872 16 729 91 91 Diminutions VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 Dépréciations au 31 décembre 2012 Augmentation Cessions (91) (91) DÉPRÉCIATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Valeur nette au 31 décembre 2012 VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 11 874 486 589 1 321 14 271 14 377 482 997 872 16 729 Au 31 décembre 2013, la Société détient 16 137 actions propres valorisées au cours de clôture de 54,25 € soit 875 K€. Le prix de revient de ces actions est de 872 K€. 132 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 NOTE 4 - Actif circulant VARIATION DES STOCKS BRUTS ET DÉPRÉCIATIONS En milliers deuros Valeur brute fin 2012 Dépréciation VALEUR NETTE FIN 2012 Variation de stock Dépréciation Valeur brute fin 2013 Dépréciation VALEUR NETTE FIN 2013 Matières premières Marchandises En cours Produits finis Total stocks 17 102 1 092 7 891 2 461 28 546 (872) (134) (412) (242) (1 660) 16 230 958 7 479 2 219 26 886 (2 032) 1 684 5 820 248 5 720 (548) 92 (1 469) 111 (1 814) 15 070 2 776 13 711 2 709 34 266 (1 420) (42) (1 881) (131) (3 474) 13 650 2 734 11 830 2 578 30 792 Montant brut À un an au plus Entre 1 et 5 ans Supérieur à 5 ans 31 104 31 104 - - 140 140 - - 10 568 10 568 - - 1 496 1 496 - - VENTILATION DES CRÉANCES En milliers d’euros Créances clients et comptes rattachés Débiteurs divers Créances fiscales et sociales Comptes courants sociétés du Groupe CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE Les charges constatées d’avance comptabilisées au 31 décembre 2013 sont toutes à moins d’un an et se ventile comme suit : En milliers d’euros 31/12/13 Locations mobilières 17 Entretien, maintenance 177 Assurance 40 Honoraires, conseils et diverses cotisations 143 133 e) Notes relatives au passif VENTILATION DES DETTES AU 31 DÉCEMBRE 2013 Montant brut À un an au plus Entre 1 et 5 ans Supérieur à 5 ans Dettes fournisseurs et comptes rattachés 17 349 17 349 - - Dettes fiscales et sociales 27 628 27 628 - - Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 3 477 3 477 - - Compte courant Groupe et associés 5 099 5 099 - - 696 696 - - Résultat de la Autres période mouvements 31/12/13 En milliers d’euros Autres dettes NOTE 5 - Capital Au 31 décembre 2013, le capital est composé de 13 720 707 actions de 1 € en nominal soit 13 720 707 €. VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 31/12/12 Levées d’option Capital social 13 530 9 182 13 721 Prime d’émission 15 087 318 8 781 24 186 Primes de fusion 107 993 107 993 1 350 3 1 353 8 8 132 132 103 975 27 087 131 062 37 233 (37 233) 38 760 38 760 5 100 (170) 4 930 284 408 327 (10 144) 8 962 38 760 (170) 322 144 En milliers d’euros Réserve légale Réserve PVLT Réserves réglementées Report à nouveau Résultat Provision règlementées TOTAL Affectation Augmentation du résultat de capital Les provisions réglementées sont uniquement constituées des amortissements dérogatoires. Les dividendes au titre de l’année 2012 ont été distribués en 2013 en numéraire pour 1 227 K€ et sous forme d’actions pour 8 914 K€ soit un total de 10 141 K€. Le dividende prévisionnel au titre de 2013 qui sera versé en 2014 se monte à 0,75 € par action soit 10 278 K€. 134 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 NOTE 6 - Provisions pour risques et charges La Société applique le règlement CRC 2000-06 sur les passifs depuis le 1er janvier 2002. En milliers d’euros Provisions pour pertes de change Engagements de retraite (1) Médaille du travail Autres provisions pour pertes et charges TOTAL Dotation moins reprise 31/12/12 Dotation Reprise utilisée Reprise non utilisée 367 636 (367) 636 268 1 139 465 1 604 465 338 61 399 61 2 097 1 363 (1 068) (298) 2 094 (3) 3 941 2 525 (1 436) (298) 4 733 523 268 31/12/13 Exploitation Financier Exceptionnel (1) Les engagements de retraite sont couverts par un contrat d’assurance à hauteur de 5 313 K€ au 31 décembre 2013. Seul le montant net fait l’objet d’une provision. NOTE 7 – Dettes financières En milliers d’euros 31/12/13 31/12/12 Banques créditrices - 29 - 29 TOTAL 135 f) Autres notes annexes NOTE 8 – Note relative au compte de résultat 8.1 RÉCONCILIATION DES DOTATIONS ET DES REPRISES Les postes de dotation et de reprise concernant les amortissements et les provisions se décomposent de la manière suivante : En milliers d’euros DT (CT) 31/12/13 31/12/12 31/12/11 (5) (58) (58) (403) (1 305) (760) (1 366) (562) (1 428) (1 774) (1 924) (2 247) Amortissements et dépréciation des incorporels 2 884 2 482 2 157 Amortissements corporels 8 349 7 143 6 678 2 662 605 484 Amortissements et dépréciation des incorporels Amortissements et dépréciation des corporels Provisions sur actif circulant Provisions pour risques et charges Reprise sur amortissements et provisions Provisions sur actif circulants Provisions pour risques et charges Dotation aux amortissements et provisions SOUS TOTAL EXPLOITATION Dotation aux amortissements et provisions Reprise sur amortissements et provisions SOUS TOTAL FINANCIER Dotation aux amortissements et provisions Reprise sur amortissements et provisions (1) (1) SOUS TOTAL EXCEPTIONNEL TOTAL 1 889 1 542 1 295 15 784 11 773 10 614 14 010 9 848 8 367 636 458 284 (458) (659) (57) 178 (201) 227 1 165 746 963 (1 334) (822) (1 241) (169) (76) (278) 14 018 9 571 8 316 (1) Les dotations et reprises exceptionnelles correspondent aux amortissements dérogatoires pour les années 2012 et 2013 . 8.2 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Le résultat exceptionnel se ventile comme suit au 31/12/2013 : Charges exceptionnelles Produits exceptionnels Charges sur cession élément actifs cédés 178 32 Bonis/Malis sur ventes d’actions 385 253 1 165 1 334 1 1 728 1 621 en milliers d’euros Dotation/Reprise amortissements dérogatoires Produits divers sur contentieux TOTAL 136 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 8.3 TRANSFERTS DE CHARGES Le poste transferts de charges s’élève à 504 K€ pour l’exercice 2013. Il est constitué de refacturations aux filiales pour 410 K€ et de remboursement d’indemnités de stage par des organismes agréés pour 94 K€. 8.4 RÉSULTAT FINANCIER En milliers d’euros DT (CT) 31/12/13 Produits financiers de participation (1 026) Autres intérêts (1 665) Reprise sur provisions (458) Différences de change (302) Produits nets sur cessions de valeur mobilières de placement (22) TOTAL PRODUITS FINANCIERS (3 472) Dotations aux provisions 636 Intérêts et charges assimilées 92 Différences de change 1 275 TOTAL CHARGES FINANCIÈRES 2 003 RÉSULTAT FINANCIER (1 470) 8.5 AUTRES CHARGES ET PRODUITS Les autres charges et produits correspondent essentiellement à des redevances perçues pour 130 K€ et à des écarts de règlement pour 236 K€. 137 NOTE 9 – Informations relatives au personnel et aux organes de direction En milliers d’euros sauf les effectifs 31/12/13 31/12/12 Rémunération brute des dirigeants (1) 907 1 269 Jetons de présence des autres membres du Conseil 224 170 1 131 1 439 38 774 35 112 5 735 5 576 22 888 21 003 67 396 61 692 Cadres 344 324 Employés 405 413 749 737 RÉMUNÉRATION ALLOUÉE AUX ORGANES DE DIRECTION Salaires et traitements Intéressement et abondement sur intéressement Charges sociales FRAIS DE PERSONNEL EFFECTIF MOYEN TOTAL (1) Président non exécutif, Directeur Général, Directeur Général délégué Pharmacien responsable. La rémunération indiquée comprend l’intéressement, la participation et les jetons de présence. NOTE 10 - Engagement hors bilan INFORMATION RELATIVE AU DROIT INDIVIDUEL DE FORMATION (DIF) : Le volume d’heures de formation cumulé correspondant aux droits individuels à la formation (« DIF ») acquis par les salariés en France au 31 décembre 2013 est de 41 603 heures. Il était de 40 747 heures à fin décembre 2012. 138 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 NOTE 11 – Opérations avec les entreprises liées AVEC LE GROUPE ARES LIFE SCIENCES : Ares Life Sciences fait partie du groupe de sociétés contrôlé par la famille Bertarelli, qui ne publie pas de comptes consolidés. Conformément au contrat d’assistance technique signé le 12 décembre 2011 avec Ares Life Sciences et modifié par avenant le 1 er juillet 2013, la Société Stallergenes a versé une rémunération fixe de 200 K€ pour l’année 2013. Ce contrat prévoit le remboursement de frais de consultants externes. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 408 K€ . Il prévoit enfin la refacturation de la rémunération fixe, charges comprises, de Roberto Gradnik, en tant que personnel détaché. Les frais concernés s’élèvent à 581 K€ pour l’année 2013. Un nouveau contrat a été signé avec Ares Life Sciences le 1er juillet 2013 au titre de conseil et d’assistance dans les domaines cliniques, réglementaires et marketing en vue du dépôt d’Oralair® aux États-Unis. Ce contrat prévoit une rémunération fixe de 250 K€ pour l’exercice 2013. LES OPÉRATIONS AVEC LES FILIALES SONT DÉCOMPOSÉES DE LA MANIÈRE SUIVANTE : Produit financier (charge) Comptes courants financiers au 31/12/13 (crédit) Ventes et prestations internes Comptes clients et fournisseurs Stallergenes Belgium (191) 995 158 Stallergenes GMBH (2 758) 9 957 1 629 Stallergenes Iberica (1 652) 3 334 498 Stallergenes Italia (497) 4 742 1 278 Stallergenes BV 449 114 Stallergenes Autriche (1 754) (158) Stallergenes Suisse 2 048 110 Stallergenes UK 667 373 915 Stallergenes Tchéquie (2 168) (163) Stallergenes Portugal 229 363 Stallergenes Turquie (1 291) 52 Stallergenes Pologne (1 684) (115) Stallergenes Inc (2 831) 0 Stallergenes Australie 566 (2 966) 27 Stallergenes Russie 3 1 434 2 524 Stallergenes Argentine (1 116) (152) Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda (103) Stallergenes Hong Kong (36) (36) Stallergenes Maroc 35 0 9 3 (3 603) 9 381 7 052 Société TOTAL 139 NOTE 12 – Filiales et participations Le tableau des filiales et des participations se présente comme suit : Filiales et participations (en millliers) Valeurs des titres détenus brutes Quote-part Autres Dividendes SN du capital formes de encaissés décembre Capital Réserves détenue en en 2013 2013 social et RAN pourcentage nettes participation 916 916 1 137 219 500 (281) 100 % 1 926 1 926 212 1 807 1 600 207 100 % Stallergenes Belgium 595 595 760 595 165 100 % Stallergenes Espagne 60 60 4 375 60 4 315 100 % Stallergenes Tchéquie 7 7 554 7 544 100 % 5 704 5 704 813 481 67 521 100 % Stallergenes Portugal 5 5 (16) 5 (21) 100 % Stallergenes Autriche 35 35 529 35 494 100 % Stallergenes UK 523 523 (610) 0 (561) 100 % Stallergenes Hollande 775 775 405 20 385 100 % Stallergenes Turquie 41 41 14 41 (33) 100 % Stallergenes Pologne 1 1 45 1 43 100 % 48 48 186 48 122 100 % Stallergenes Australie 0 0 173 0 160 100 % Stallergenes INC 0 0 235 0 234 100 % Stallergenes Argentine 100 100 165 109 38 90 % Novogen Importaçao e Exportaçao Ltda 504 504 12 17 (5) 100 % Stallergenes Hong Kong 1 1 1 1 0 100 % Stallergenes Maroc 1 1 29 1 28 100 % 2 000 2 000 13 243 13 243 1 137 1 025 Stallergenes Allemagne Stallergenes Italia Stallergenes Suisse Stallergenes Russie DBV Technologie TOTAUX 140 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 COMPTES INDIVIDUELS 2013 NOTE 13 – Ventilation du chiffre d’affaires L’évolution du chiffre d’affaire est présentée ci-dessous : (En milliers d’euros) Produits Marchandises Prestations de services TOTAL DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2013 2012 205 921 202 796 3 311 2 422 16 495 10 174 225 727 215 393 NOTE 14 – Ventilation de l’impôt société La ventilation de l’impôt société au 31/12/2013 est la suivante : Comptable Fiscal Impôt société et contributions Net 46 208 47 848 16 447 29 762 Résultat financier 1 470 482 166 1 304 Résultat exceptionnel (107) (107) (37) (70) (2 730) (4 079) (1 402) (1 328) CIF/ Contribution sur dividendes versés (44) 44 CIR (8 536) 8 536 CICE (512) 512 44 842 44 144 6 082 38 760 Résultat d’exploitation Perte supportée Participation TOTAL 141 NOTE 15 – Accroissements et allègements futurs d’impôt Les allègements et accroissements futurs d’impôts se présentent ainsi : Allègements Accroissements 162 2 730 Forfait social 20 % / participation 546 Organic 366 0 16 4 930 Provision pour départ en retraite 1 603 Total en base 5 423 4 930 1 867 1 697 Effort construction Participation P.V. sur OPCVM Écart conversion passif N Amortissements dérogatoires IS ET CONTRIBUTIONS À 34,43 % NOTE 16 – Produits constatés d’avance Les produits constatés d’avance s’élèvent au 31/12/2013 à 2 784 K€. Ils correspondent aux avances perçues sur le contrat de développement signé avec la société Shionogi & Co. Ltd en 2010. Ils seront comptabilisés sur les exercices à venir en fonction de l’avancement des travaux sur le contrat. Le rythme de reconnaissance des revenus a été estimé sur la base des plans d’activité. Les « produits constatés d’avance » sur le contrat Shionogi & Co. Ltd s’analysent comme suit : Ouverture Paiements d’étape encaissés Revenus à l’avancement des travaux Clôture Année 2010 24 000 (2 377) 21 623 Année 2011 21 623 1 000 (8 278) 14 345 Année 2012 14 345 7 000 (8 429) 12 916 Année 2013 12 916 (10 132) 2 784 32 000 (29 216) 2 784 En milliers d’euros TOTAL 142 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 NOTE 17 – Engagements de Crédit Bail CESSION BAIL DE L’IMMOBILIER D’ANTONY Le 5 septembre 2002, un contrat de bail concernant l’unité de production d’Antony a été souscrit auprès de la société Sogebail, pour une période de 12 ans. Ce contrat a fait l’objet d’un avenant en date du 31 mars 2008 pour le financement de la nouvelle unité industrielle de production du principe actif comprimé. Au terme du bail, le 5 septembre 2014, Stallergenes dispose d’une option de rachat de l’immeuble pour le prix de 2 500 000 €. Ce contrat, originellement souscrit par la SCI a été transmis le 8 novembre 2012 à Stallergenes SA dans le cadre de la Transmission Universelle de Patrimoine réalisé au cours de l'exercice 2012. Les redevances versées en 2013 au titre de ce contrat se montent à 1 775 K€. 143 COMPTES INDIVIDUELS 2013 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2014 Rapport du Conseil d’Administration sur le projet de résolutions soumises à l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire du 27 mai 2014 Le présent rapport a pour objet de présenter à l’Assemblée Générale les motifs et le texte des résolutions qui lui sont soumises. RÉSOLUTIONS À CARACTÈRE ORDINAIRE La première résolution vise à approuver les opérations et les comptes sociaux de Stallergenes SA pour l’exercice courant du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Ces comptes se soldent par un bénéfice de 38 760 K€. Les commentaires détaillés sur ces comptes figurent dans le rapport annuel 2013 de la Société. La deuxième résolution a pour objet l’approbation des opérations et des comptes consolidés du Groupe Stallergenes pour l’exercice courant du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Ces comptes se soldent par un bénéfice de 40 365 K€. Les commentaires détaillés sur ces comptes consolidés figurent dans le rapport annuel 2013 de la Société. La troisième résolution concerne la proposition d’affectation du résultat de l’exercice 2013, auquel vient s’ajouter le montant du report à nouveau bénéficiaire, l’ensemble constituant un montant distribuable de 169 822 540 €. L’affectation proposée par le Conseil d’Administration est la suivante : •• 10 278 428 € à répartir entre les actionnaires à titre de dividendes, soit 0,75 € par action ordinaire ayant droit au dividende, •• 19 057 € à la réserve légale, •• 159 525 055 € à titre de report à nouveau. Ce dividende de 0,75€ par action pourra au choix de l’actionnaire, être perçu soit en numéraire, soit en actions, étant précisé que cette option s’appliquera au montant total du dividende auquel il a droit. Les actions nouvelles, en cas d’exercice de la présente option, seront émises à un prix égal à 100% de la moyenne des cours cotés sur le marché réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’Assemblée Générale diminué du montant du solde de dividende ci-avant et arrondi au centième d’euro supérieur. Les actions ainsi émises porteront jouissance au 1er janvier 2014. Conformément à l’article 243 bis du Code Général des Impôts (CGI), la totalité des dividendes mis en paiement, soit un montant maximal de 10 278 428 €, sera éligible à la réfaction de 40% pour les personnes physiques domiciliées en France, conformément aux dispositions prévues par l’article 158-3 2°et 4°du CGI ; il n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas. Pour plus de détails, nous invitons les actionnaires à se reporter au texte de la résolution concernée. La quatrième résolution concerne les conventions réglementées, visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de Commerce, et autorisées par le Conseil 144 d’Administration, qui ont été conclues ou qui se sont poursuivies durant l’exercice 2013. Conformément à la loi, seules les conventions nouvelles sont soumises au vote de l’Assemblée Générale. Toutefois, à titre d’information des actionnaires, le rapport spécial des Commissaires aux Comptes décrit les anciennes conventions qui se sont poursuivies au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Stallergenes a conclu le 12 décembre 2011 un contrat d’assistance technique avec les sociétés Ares Life Sciences SA et Ares Life Sciences Fund Management Ltd, qui a été modifié par avenant n°1 le 1er juillet 2013. Cet avenant n°1 prévoit une rémunération fixe de 250 K€, hors frais liés à des conseils externes ou au personnel détaché, relative au conseil et à l’assistance apportés par les sociétés Ares Life Sciences SA, Ares Life Sciences Fund Management Ltd et Ares Life Sciences LLP à Stallergenes dans les domaines commercial, médical, clinique, réglementaire, stratégique et d’organisation. Les autres termes de la convention du 12 décembre 2011 restent inchangés. Compte tenu de l’application d’un prorata temporis, les frais concernés se montent à 200 K€ pour l’année 2013. Po u r l ’ a n n é e 2 0 1 3 , e n p l u s d e l a rémunération fixe de 200 K€ (150 K€ en 2012), les frais liés aux consultants externes se sont élevés à 408 K€ (334 K€ en 2012), et les frais liés à la refacturation STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 d e l a ré m u n é rat i o n f i xe , c h a rg e s comprises, de Monsieur Roberto Gradnik, en tant que personnel détaché, se sont élevés à 581 K€ (435 K€ en 2012). Cette convention telle que modifiée par l’avenant n°1 permet ainsi à la Société de s’appuyer sur l’expertise et l’expérience du groupe Ares Life Sciences, en ce compris celles de son Directeur Général, dans l’ensemble des matières visées par ladite convention. Stallergenes a conclu le 1er juillet 2013 un n o u ve a u co nt rat d e s e r v i c e s ave c certaines sociétés du groupe Ares Life Sciences (Ares Life Sciences SA, Ares Life Sciences Fund Management Ltd et Ares Life Sciences LLP) portant sur les prestations de conseil et d’assistance dans les domaines cliniques, réglementaires et marketing en vue du dépôt d’Oralair® aux États-Unis. Pour l’année 2013, les frais concernés se montent à 250 K€. La conquête du marché américain étant un axe de développement important pour la S o c i été , l a co n c l u s i o n d ’ u n e te l l e convention a permis à cette dernière de bénéficier de l’expertise du groupe Ares Life Sciences dans le cadre de l’obtention de l’approbation d’Oralair® par la FDA. Par ailleurs, un accord exclusif de commercialisation aux États-Unis pour Oralair® a été conclu le 31 octobre 2013 avec Greer Laboratories Inc, qui est une société sœur de Stallergenes puisque détenue à 100 % de façon indirecte par Ares Life Sciences L.P. Selon les termes de l’accord, une fois l’approbation d’Oralair® par la FDA, Greer Laboratories Inc sera responsable du marketing et des ventes d’Oralair® aux États-Unis tandis que Stallergenes aura en charge la production des comprimés et leur approvisionnement. Cet accord a donné lieu à un paiement d’étape de 3,6 millions d’euros en 2013, reconnu en « autres revenus ». Ladite approbation par la FDA ayant été obtenue le 1er avril 2014, un paiement d’étape de 10 millions de dollars (USD) doit intervenir au profit de Stallergenes, étant précisé que ce montant sera étalé et reconnu en tant que revenus au cours du partenariat. Dans la continuité de la convention conclue le 1er juillet 2013 avec le groupe Ares Life Sciences, la conclusion de cet accord représente une opportunité particulièrement intéressante pour Stallergnes, lui permettant de s’introduire sur le marché américain à moindre coût tout en s’appuyant sur l’expertise de Greer Laboratories Inc. Une expertise indépendante réalisée par la société Bionest à confirmé que la conclusion de cet accord constitue un atout pour St a l l e r g e n e s a i n s i q u e p o u r s e s actionnaires minoritaires. Stallergenes a également signé le 1er octobre 2013 un contrat d’assistance avec la société Bemido prévoyant la refacturation d’un consultant dans le cadre du déploiement d’un nouvel ERP. Pour l’année 2013, les frais estimés comptabilisés s’élèvent à 95 K€. Cette convention permet à la Société de se doter d’un ERP plus performant et nécessaire au regard de l’internationalisation de la Société, en bénéficiant de l'expertise du groupe Arès Life Sciences. La cinquième résolution concerne l’approbation de la convention réglementée conclue entre la Société et Monsieur Roberto Gradnik en matière d’indemnités, ainsi que l’approbation du rapport spécial des Commissaires aux Comptes qui lui est consacré. Lors de sa réunion du 14 avril 2014, le Conseil d’Administration de la Société, conformément aux dispositions de l’article L.225-42-1 du Code de Commerce, a 145 Assemblée Générale 2014 autorisé le versement d’une indemnité de départ d’un montant de 653 491 € au profit de Monsieur Roberto Gradnik, Directeur Général de la Société jusqu’au 31 mars 2014, tenant notamment compte : •• des circonstances de sa prise de fonction (phase de transition suivant l’entrée d’Ares Life Sciences au capital) ; •• de la contribution de Monsieur Roberto Gradnik à l’accélération du développement de la Société ; et •• de la clause de non concurrence à laquelle il est soumis pour une période de 18 mois. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé que ce dernier conserverait son véhicule de fonction, d’une valeur de 35 900 €. Les sixième, septième, huitième, n e u v i è m e , d i x i è m e et o n z i è m e ré s o l u t i o n s ont pour objet le renouvellement du mandat d’administrateur, respectivement, de : •• Monsieur Jean Bousquet, •• Monsieur Christian Chavy, •• Monsieur Michel Dubois, •• Madame Paola Ricci, •• Monsieur Patrick Lee, et •• Monsieur Jacques Theurillat. pour une durée de deux ans soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2015. La douzième résolution invite les actionnaires à ne pas renouveler le mandat de Monsieur Albert Saporta, arrivant à échéance lors de la présente Assemblée, ce dernier n’ayant pas souhaité conserver ses fonctions. Par ailleurs, le Conseil propose de ne pas pourvoir à son remplacement afin de rationaliser le nombre d’administrateurs présents au sein du Conseil. Ainsi, avec le départ de Monsieur Roberto Gradnik, le Conseil d’Administration sera composé de dix membres, dont deux femmes. La treizième résolution propose à l’Assemblée la fixation du montant des jetons de présence à répartir entre les administrateurs à 300 000 €. Ce montant reste stable par rapport à l’année dernière même si le nombre d’administrateur est appelé à diminuer. Le montant plus important des jetons de présence bénéficiant à chacun des administrateurs s’explique par l’expansion internationale de la Société. La quatorzième résolution propose de doter le Conseil d’Administration d’une nouvelle autorisation de rachat d’actions, l u i p e r m et t a nt d e p ro c é d e r à d e s opérations de rachat en fonction des opportunités. En effet, l’autorisation existante arrive à échéance le 1er décembre 2014. Cette autorisation serait donnée pour une période maximale de dix-huit mois à compter de la date de la présente Assemblée et porterait sur un maximum de 10 % du capital social, étant entendu que la Société ne pourrait à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital. Les finalités des rachats sont précisées dans le texte du projet de la résolution. Les informations détaillées et requises par l’article 241-2 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers sur l’ancien programme de rachat figurent au Chapitre « Informations Complémentaires – Rachat par la Société de ses propres actions » du rapport annuel 2013. RÉSOLUTIONS À CARACTÈRE EXTRAORDINAIRE Les quinzième et seizième résolutions délèguent au Conseil la faculté de mettre en œuvre, sur la base des propositions de la Direction Générale examinées par le Comité des Nominations et des Rémunérations, le moyen le mieux adapté pour associer, motiver et fidéliser les salariés et les mandataires sociaux, ou certain d’entre eux, aux performances du Groupe. La quinzième résolution propose en effet à l’Assemblée Générale de consentir au Conseil d’Administration une nouvelle autorisation d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions, dans la limite de 100 000 actions. Le prix de souscription et/ou d’achat serait fixé dans le cadre des dispositions légales et ré g l e m e n t a i re s e n v i g u e u r, s a n s cependant être inférieur à 80 % de la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de bourse précédent le jour de l’attribution, ni, pour ce qui concerne le prix d’achat des actions existantes, à 80 % du cours moyen d’achat des actions détenues par la Société au titre des articles L. 225-208 et/ou L. 225-209 du Code de Commerce. Cette autorisation serait donnée pour trente-huit mois. La seizième résolution propose à l’Assemblée Générale de consentir au Conseil d’Administration une nouvelle autorisation d’attribution gratuite d’actions, dans la limite de 100 000 actions. Cette autorisation sera attribuée pour trente-huit mois. En conséquence des augmentations de capital qui pourraient résulter de la mise en œuvre ou de l’exercice des titres émis en application des paragraphes qui précédent, et conformément à l’article L.225-129-6 du Code de Commerce, la dix-septième résolution propose de déléguer au Conseil d’Administration, pour 146 une durée de vingt-six mois, la compétence, dans la limite de 0,5 % du capital social, de décider de procéder à u n e a u g m e nt at i o n d e c a p i t a l q u i s’inscrirait dans le cadre des dispositions des articles L.225–129-2, L.225-129-6 et L.225-138 et suivants du Code de Commerce et L.3332–1 et suivants du Code du Travail, à savoir une augmentation de capital réservée aux salariés de la Société adhérents d’un plan d’épargne et aux salariés des sociétés du Groupe adhérent à un plan d’épargne entreprise. Il est proposé de fixer la décote maximale offerte dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise à 20 % de la moyenne des cours côtés de l’action de la Société sur Euronext lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions. Cependant, lors de la mise en œuvre de cette délégation, le Conseil d’Administration pourrait réduire ou ne pas consentir de décote ou décider d’attribuer gratuitement des actions aux souscripteurs d’actions nouvelles, en substitution de la décote, et ce dans les limites légales ou réglementaires. Il est rappelé que, lors de toute décision d’augmentation du capital, l’Assemblée Générale Extraordinaire doit se prononcer sur un tel projet de résolution. La s o u m i s s i o n d e c et te ré s o l u t i o n à l’Assemblée Générale est obligatoire. Pa r l a d i x - h u i t i è m e ré s o l u t i o n , l’Assemblée Générale autoriserait le Conseil d’Administration à réduire le capital social de la Société par annulation d’actions dans la limite de 10 % du capital social et par périodes de vingt-quatre mois, étant précisé que cette résolution est l’une des finalités du programme de rachats d’actions présenté à la quatorzième résolution. Cette délégation serait octroyée pour une durée de durée de vingt-six mois à compter de la présente Assemblée. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 La dix-neuvième résolution concerne les modifications statutaires liées à l’objet social de la Société. Le Conseil propose d’élargir ce dernier afin d’y intégrer des éléments nécessaires à l’activité de la Société, à savoir notamment : •• L’agriculture, la récolte, l'obtention et la production de pollens, d'allergènes ou de toutes autres matières premières, la recherche, le développement, l’étude notamment clinique, de produits, de techniques et de procédés nouveaux ; •• la demande, l’exploitation, l’obtention, l’acquisition, ou la cession de tous droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle et, en particulier, le dépôt de tous brevets, marques de fabrique et modèles, procédés ou inventions ; et •• l’obtention, l’exploitation, la prise et la concession de toutes licences. Assemblée Générale 2014 La vingtième résolution permettrait d’octroyer tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de l’Assemblée en vue de l’accomplissement de toutes les formalités légales ou administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la législation en vigueur. Résolutions relevant de la compétence de l’Assemblée Générale Ordinaire PREMIÈRE RÉSOLUTION (approbation des comptes sociaux de l’exercice 2013) DEUXIÈME RÉSOLUTION (approbation des comptes consolidés de l’exercice 2013) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires : •• connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur l’activité et la situation de la Société pendant l’exercice de douze mois clos le 31 décembre 2013 et du rapport du Président joint au rapport de gestion ; •• après avoir entendu la lecture du rapport général des Commissaires aux Comptes sur l’exécution de leur mission au cours de cet exercice et de leur rapport sur le rapport du Président ; •• approuve les comptes sociaux dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés par le Conseil d’Administration, ainsi que les opérations traduites dans ces co m pte s o u ré s u m é e s d a n s c e s rapports, et se soldant par un bénéfice net 38 760 K€. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires : •• connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur l’activité et la situation du Groupe Stallergenes pendant l’exercice de douze mois clos le 31 décembre 2013 ; •• après avoir entendu la lecture du rapport général des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés; •• approuve les comptes consolidés de l’exercice de douze mois clos le 31 décembre 2013 tels qu’ils lui ont été présentés par le Conseil d ’ Ad m i n i s t rat i o n , a i n s i q u e l e s opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports, qui font apparaître un résultat net de 40 365 K€. L’Assemblée Générale approuve, conformément à l’article 223 quater du Code Général des Impôts, le montant global des dépenses non déductibles de l’Impôt sur les Sociétés visées à l’article 39.4 dudit Code qui s’élèvent à 152 K€. TROISIÈME RÉSOLUTION (affectation du résultat et fixation du dividende) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales 147 Ordinaires, sur proposition du Conseil d’Administration : 1. décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit: —— sur le bénéfice net de 38 760 385 € —— il est ajouté le report à nouveau de 131 062 155 € Somme distribuable169 822 540 € •• aux actionnaires, à titre de dividende 0,75€ par action ordinaire pour 13 704 570 actions, •• soit la somme de 10 278 428 € •• à la réserve légale 19 057 € •• au poste « report à nouveau », le reliquat soit 159 525 055 € Total 169 822 540 € 2. décide que le dividende qui ne pourra être servi aux actions de la Société auto détenues à cette date, ou qui sera servi aux actions résultant de levées d’options de souscription d’actions intervenues entre le 1er janvier 2014 et ladite date et portant jouissance immédiate, sera affecté et/ou prélevé sur le compte « report à nouveau ». 3. décide que le dividende de 0,75 € par action pourra au choix de l’actionnaire, être perçu soit en numéraire, soit en a c t i o n s , m a i s q u e c et te o pt i o n s’appliquera au montant total du dividende auquel il a droit. Les actions nouvelles, en cas d’exercice de la présente option, seront émises à un prix égal à 100 % de la moyenne des cours cotés des actions de la Société sur le marché réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’Assemblée Générale, diminué du montant du solde de dividende ci-avant et arrondi au centième d’euro supérieur. Les actions ainsi émises porteront jouissance au 1er janvier 2014. Les actionnaires pourront opter pour le paiement du dividende en espèces ou pour le paiement du dividende en actions nouvelles entre le 3 et le 17 juin 2014 inclus, en adressant leur demande aux intermédiaires financiers habilités à payer ledit dividende ou, pour les actionnaires inscrits dans les comptes nominatifs purs tenus par la Société, à son mandataire (Société Générale, Département des titres et bourse, 32, rue du Champ de Tir, BP 81236 - 44312 Nantes Cedex 3). Au-delà du 17 juin 2014 et sans demande préalable de l’actionnaire, le dividende sera payé uniquement en numéraire. Pour les actionnaires qui n’ont pas opté pour un versement du dividende en actions, le dividende sera payé à compter du 26 juin 2014. Pour les actionnaires ayant opté pour le paiement du dividende en actions, l a l i v ra i s o n d e s a c t i o n s n o u ve l l e s interviendra à compter de la même date auprès des intermédiaires financiers. Si le montant des dividendes pour lesquels est exercée l’option ne correspond pas à un nombre entier d’actions, l’actionnaire pourra recevoir le nombre d’actions immédiatement supérieur en versant, le jour où il exerce son option, la différence en numéraire, ou recevoir le nombre d’actions immédiatement inférieur, complété d’une soulte en espèces. L ’ A s s e m b l é e G é n é ra l e d o n n e to u s pouvoirs au Conseil d’Administration pour mettre en œuvre, ou subdéléguer dans les conditions fixées par la loi, la présente décision, à l’effet notamment de prendre toutes mesures et effectuer toutes opérations liées ou consécutives à l’exercice de l’option, suspendre l’exercice du droit d’obtenir le paiement du dividende en actions pendant un délai ne pouvant excéder trois mois en cas d’augmentation de capital, effectuer toutes formalités utiles à l’émission, à la cotation des actions émises en vertu de la présente décision, à la bonne fin et au service financier des actions, imputer les frais de ladite augmentation de capital sur le montant de la prime y afférente, et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital social, constater le nombre d’actions émises, la réalisation de l’augmentation de capital et e nf i n p ro c é d e r a u x m o d i f i c at i o n s corrélatives des statuts et aux formalités légales de publicité. 4. donne acte au Conseil d’Administration du rappel des distributions qui ont été effectuées au titre des trois derniers exercices clos : Dividende global Dividende par action 10 101 989 €* 0,75 € 2011 10 100 119 € ** 0,75 € 2012 10 124 545 € *** 0,75 € Exercice 2010 * Calcul réalisé sur la base du nombre d’actions au 31 mars 2011. ** Calcul réalisé sur la base du nombre d’actions au 31 décembre 2011. *** Calcul réalisé sur la base du nombre d’actions au 31 décembre 2012. Distribution avec option pour le paiement du dividende en actions. Conformément à l’article 243 bis du Code Général des Impôts (CGI), la totalité des dividendes mis en paiement, soit un montant maximal de 10 278 428 €, sera éligible à la réfaction de 40% pour les personnes physiques domiciliées en France conformément aux dispositions prévues par l’article 158-3 2°et 4°du CGI ; il n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas. Par ailleurs, le dividende sera soumis à un prélèvement à la source obligatoire et non libératoire de 21 %, imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle il a été opéré, l’excédent éventuel étant restituable. Les actionnaires dont le revenu fiscal de référence du foyer fiscal est, au titre de l’avant-dernière année, inférieur à 5 0 0 0 0 € ( p o u r l e s co nt r i b u a b l e s célibataires, divorcés ou veufs) ou 148 75 000 € (pour les contribuables soumis à imposition commune) peuvent demander à être dispensés de ce prélèvement (art. 117 quater, I-1 du CGI). Le cas échéant, l’actionnaire formulera sa demande de dispense sous sa propre responsabilité, en se rapprochant de son teneur de compte qui sera en charge de lui expliquer les modalités relatives à cette dispense ainsi que sa date butoir. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 QUATRIÈME RÉSOLUTION (approbation des conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de Commerce) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de Commerce, approuve les nouvelles conventions qui y sont mentionnées. CINQUIÈME RÉSOLUTION (approbation d’engagements réglementés visé à l’article L225-42-1 du Code de Commerce) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements visés à l’article L225-42-1 du Code de Commerce, approuve les engagements qui y sont mentionnés pris au bénéfice de Monsieur Roberto Gradnik, Directeur Général jusqu’au 31 mars 2014. SIXIÈME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Jean Bousquet)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Jean Bousquet. Le mandat de Monsieur Jean Bousquet prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. SEPTIÈME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Christian Chavy)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Christian Chavy. Le mandat de Monsieur Christian Chavy prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. HUITIÈME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Michel Dubois)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Michel Dubois. Le mandat de Monsieur Michel Dubois prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. NEUVIÈME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Madame Paola Ricci)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, 149 Assemblée Générale 2014 pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Madame Paola Ricci. Le mandat de Madame Paula Ricci prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. DIXIEME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Patrick Lee)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Patrick Lee. Le mandat de Monsieur Patrick Lee prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. ONZIÈME RÉSOLUTION (renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Jacques Theurillat)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de deux ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Jacques Theurillat. Le mandat de Monsieur Jacques Theurillat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera appelée en 2016 à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. DOUZIÈME RÉSOLUTION (non-renouvellement du mandat d’un administrateur (Monsieur Albert Saporta)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Albert Saporta arrive à son terme à l’issue de la présente Assemblée, décide, à la demande de ce dernier, de ne pas le renouveler dans son mandat d’administrateur et décide de ne pas pourvoir à son remplacement. TREIZIÈME RÉSOLUTION (fixation du montant des jetons de présence) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, fixe pour l’exercice en cours le montant des jetons de présence à répartir entre les administrateurs à 300 000 €, et ce jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement. QUATORZIÈME RÉSOLUTION (autorisation à conférer au Conseil d’Administration à l’effet d’opérer sur les actions de la Société) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration : 1. autorise le Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales et réglementaires, conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de Commerce, à acheter ou faire acheter des actions de la Société dans des limites telles que : •• le nombre d’actions que la Société achète pendant la durée du programme de rachat n’excède pas 10 % des actions composant le capital de la Société, à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un c a p i t a l a j u sté e n fo n c t i o n d e s opérations l’affectant postérieurement à la présente Assemblée Générale, étant précisé que le nombre d’actions acquises par la Société en vue de leur co n s e r vat i o n et d e l e u r re m i s e ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport ne peut excéder 5 % de son capital, et étant précisé également que lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de cette limite de 10 % correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation ; •• le nombre d’actions que la Société détiendra à quelque moment que ce soit ne dépassera pas 10 % des actions composant le capital de la Société à la date considérée. 2. décide que les actions de la Société, dans les limites ci-dessus fixées, pourront être rachetées en vue de les affecter à l’une des finalités suivantes : •• l’annulation en tout ou partie des actions ainsi rachetées sous réserve de l’adoption de la dix-huitième résolution ; ou •• l’animation du marché ou la liquidité de l’action de la Société par un prestataire de service d’investissement dans le c a d re d ’ u n co nt rat d e l i q u i d i té conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers ; ou •• l’attribution d’actions aux salariés au titre de la mise en œuvre de tout plan 150 •• •• •• •• •• d’épargne d’entreprise ou de tout plan d ’ a c t i o n n a r i at s a l a r i é d a n s l e s conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment les articles L. 3332–18 et suivants du Code du Travail ; ou la conversion ou la remise ultérieure d ’ a c t i o n s à t i t re d ’ é c h a n g e , d e paiement ou autre, dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ; ou l a m i s e e n œ u v re d e to u t p l a n d’options d’achat d’actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de Commerce ; ou l a m i s e e n œ u v re d e to u t p l a n d’attribution gratuite d’actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de Commerce ; ou la réalisation d’opérations d’achats, ventes ou transferts par tous moyens p a r u n p re st at a i re d e s e r v i c e s d’investissement notamment dans le cadre de transaction hors marché ; ou la remise d’actions à l’occasion de l’exercice de tout droit attaché à des valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme au capital de la Société. Ce programme serait également destiné à permettre à la Société d’opérer dans tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Société informera ses actionnaires par voie de communiqué. 3. décide que l’acquisition, la cession ou le transfert des actions pourront, sous réserve des restrictions législatives et réglementaires applicables, être réalisés à tout moment, et par tous moyens, sur tout marché ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs (sans limiter la part du programme de rachat STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 pouvant être réalisée par ce moyen), ou par offre publique d’achat, de vente ou d’échange, ou par utilisation d’options ou autres instruments financiers à terme négociés sur un marché réglementé, harmonisé ou de gré à gré, ou par remise d’actions par suite de l’émission de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société par conversion, échange, remboursement, exercice d’un bon ou de toute autre manière, en conformité avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur ; 4. fixe à 100 € par action le prix maximal d’achat, soit un montant maximum global affecté au programme de rachat d’actions de 137 045 700 € au 31 décembre 2013, sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital de la Société ; à cet égard, l’Assemblée Générale délègue au Conseil d’Administration le pouvoir d’effectuer les ajustements du prix maximal d’achat résultant de telles opérations sur le capital ; 5. d onne tous pouvoirs au Conseil d’Administration, pour décider et mettre en œuvre la présente autorisation, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales et réglementaires, pour en préciser, si nécessaire, les termes et en arrêter les modalités, pour réaliser le programme de rachat, et notamment passer tout ordre de bourse, conclure tout accord, en vue de la tenue des re g i st re s d ’ a c h at et d e ve nte s d’actions, effectuer toutes déclarations auprès de l’Autorité des Marchés Financiers et de toute autre autorité Assemblée Générale 2014 qui s’y substituerait, remplir toutes formalités et d’une manière générale, faire le nécessaire pour l’application de la présente autorisation ; 6. décide que la présente autorisation, qui annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet, est valable pour une durée de dix-huit (18) mois à compter de la présente Assemblée. Le Conseil d’Administration devra informer l’Assemblée Générale des opérations réalisées en application de la présente résolution. Résolutions relevant de la compétence de l’Assemblée Générale Extraordinaire QUINZIÈME RÉSOLUTION (autorisation au Conseil d’Administration à l’effet de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions au profit de dirigeants et de salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, autorise le Conseil d’Administration, conformément aux dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de Commerce, à accorder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de salariés ou dirigeants détenant moins de 10 % du capital de la Société et exerçant leurs fonctions soit dans la Société, soit dans une des filiales françaises ou étrangères liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225–180 du Code de Commerce, des options donnant droit à la souscription d’actions de la Société à émettre, ou à l’achat d’actions provenant de rachats effectués dans les conditions prévues par la loi, et notamment dans le cadre d’un programme de rachat, dans les conditions prévues par les dispositions de l’article L. 225–209 du Code de Commerce. Le nombre total des options qui seront consenties ne pourra donner droit de s o u s c r i re o u d ’ a c h ete r u n n o m b re d’actions supérieur à 100 000. Les options devront être levées avant l’expiration d’un délai maximum de dix ans à compter de leur attribution. Le prix de souscription des actions n o u ve l l e s o u d ’ a c h at d e s a c t i o n s existantes issues de l’exercice des options sera déterminé comme suit : 151 Le prix de souscription des actions nouvelles par les bénéficiaires sera définitivement déterminé le jour où les options seront consenties par le Conseil d’Administration et ne pourra être inférieur à 80 % de la moyenne des cours côtés de l’action aux vingt séances de bourse précédant ce jour ; Le prix d’achat des actions existantes par les bénéficiaires sera définitivement déterminé le jour où les options seront consenties par le Conseil d’Administration et ne pourra être inférieur, ni à 80 % de la moyenne des cours côtés de l’action aux vingt séances de bourse précédant ce jour, ni à 80 % du cours moyen d’achat des actions détenues par la Société au titre des articles L. 225–208 et/ou L. 225–209 du Code de Commerce. Le prix de souscription et le prix d’achat des actions par les bénéficiaires, tel que déterminé ci-dessus, ne pourront pas être modifiés pendant la durée de l’option, sauf si la Société réalisait l’une des opérations financières prévues par la loi. L’Assemblée Générale autorise, si la Société vient à réaliser une des opérations financières visées à l’article L. 225-181 du Code de Commerce, le Conseil d’Administration à faire application des dispositions de l’article L. 228–99 du Code de Commerce concernant la protection des titulaires d’options. Il est précisé qu’aucune option ne pourra être consentie moins de vingt séances de bourse après le détachement des actions d’un coupon donnant droit à un dividende ou à une augmentation de capital. La présente autorisation comporte, au profit des bénéficiaires des options de souscription d’actions, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises en cas de levée des options ; L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, à l’effet, sans que cette liste ne soit limitative : •• de décider de consentir des options en une ou plusieurs fois et aux moments qu’il jugera opportuns ; •• de fixer le prix de souscription et/ou d’achat des actions issues des options co n s e n t i e s co n f o r m é m e n t a u x modalités arrêtées ci–dessus par l’Assemblée ; •• de fixer les conditions et modalités des options et ce, au fur et à mesure des décisions d’attribution, dans les conditions légales et réglementaires ; •• de fixer les délais d’options sous réserve de ce qui est dit à l’alinéa cidessus ainsi, que le cas échéant, les quantités par périodes ; •• de déterminer les bénéficiaires des options pour autant qu’ils remplissent les conditions visées ci-dessus ; •• en cas d’attribution aux dirigeants visés à l’article L. 225–185, alinéas 4 et 5, du Code de Commerce : —— de veiller à ce que la Société remplisse une ou plusieurs des conditions prévues à l’article L. 225– 186–1 dudit code, et de prendre toute mesure à cet effet ; —— de décider que les options ne pourront être levées avant la cessation de leurs fonctions, ou de fixer une quantité d’actions issues de levées d’options que ces derniers devront conserver au nominatif j u s q u ’ à l a c e s s at i o n d e l e u r s fonctions ; •• de stipuler le cas échéant, une période d’incessibilité et/ou d’interdiction de mise au porteur des actions issues de la levée des options, sans que cette période d’incessibilité puisse excéder trois ans à compter de la levée de l’option ; •• de constater les augmentations de capital à la suite des levées d’options ; •• de modifier les statuts en conséquence et , p l u s g é n é ra l e m e nt , f a i re l e nécessaire ; •• de prévoir la faculté de suspendre temporairement les levées d’options pendant un délai maximum de trois mois en cas de réalisation d’opérations financières impliquant l’exercice d’un droit attaché aux actions ; et •• sur sa seule décision et si elle le juge opportun, imputer les frais, droits et h o n o ra i re s o c c a s i o n n é s p a r l e s augmentations du capital social sur le montant des primes afférentes à ces augmentations et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du n o u v e a u c a p i t a l a p rè s c h a q u e augmentation. 152 Conformément aux dispositions de l’article L. 225–184 du Code de Commerce, un rapport spécial informera chaque année l’Assemblée Générale Ordinaire des o p é rat i o n s ré a l i s é e s e n ve r t u d e s dispositions des articles L. 225–177 à L. 225–186–1 dudit code. Cette autorisation est donnée pour une période de trente-huit (38) mois à compter de la présente Assemblée, et annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet. SEIZIÈME RÉSOLUTION (autorisation au Conseil d’Administration à l’effet de procéder à une attribution gratuite d’actions au profit de dirigeants et salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales E x t r a o rd i n a i r e s , a p r è s a v o i r p r i s connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, autorise le Conseil d’Administration, conformément et dans les conditions prévues par les dispositions des articles L. 225–197–1 à L. 225–197–6 du Code de Commerce, à procéder, en une ou plusieurs fois, au profit des membres du personnel salarié de la Société ou de certaines catégories d’entre eux, et/ou au profit des dirigeants visés à l’article L. 225–197–1 II du Code de Commerce, ainsi qu’aux membres du personnel salarié et aux dirigeants des sociétés ou des groupements d’intérêt économique liés à la Société dans les conditions prévues à l’article L. 225–197– 2 du Code de Commerce, à l’attribution gratuite d’actions de la Société, existantes ou à émettre. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Le nombre total des actions qui pourront être attribuées ne pourra excéder 100 000 actions. L’Assemblée Générale autorise le Conseil d’Administration, à procéder, alternativement ou cumulativement, dans la limite fixée à l’alinéa précédent : •• à l’attribution d’actions provenant de rachats effectués par la Société dans les conditions prévues aux articles L. 225–208 et L. 225–209 du Code de Commerce, et/ou •• à l’attribution d’actions à émettre par voie d’augmentation de capital ; dans ce cas, l’Assemblée Générale autorise le Conseil d’Administration à augmenter le capital social du montant nominal maximum correspondant au nombre d’actions attribuées, et prend acte que, conformément à la Loi, l’attribution des actions aux bénéficiaires désignés par le Conseil d’Administration emporte, au profit desdits bénéficiaires, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription sur les actions à émettre ; L’Assemblée Générale décide : •• de fixer à deux ans, à compter de la date à laquelle les droits d’attribution s e ro nt co n s e nt i s p a r l e Co n s e i l d’Administration, la durée minimale de la période d’acquisition au terme de laquelle ces droits seront définitivement acquis à leurs bénéficiaires, étant rappelé que ces droits sont incessibles jusqu’au terme de cette période, conformément aux dispositions de l’article L. 225–197–3 du Code de Commerce ; toutefois, en cas de décès du bénéficiaire, ses héritiers pourront demander l’attribution des actions dans un délai de six mois à compter du décès ; en outre, les actions seront attribuées avant le terme de cette période en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341–4 du Code de la sécurité sociale ; •• de fixer à deux ans, à compter de leur attribution définitive, la durée minimale de conservation des actions par leurs bénéficiaires ; toutefois, le Conseil d’Administration pourra réduire ou supprimer, pour les résidents fiscaux étrangers, cette période de conservation à la condition que la période d’acquisition visée à l’alinéa précédent soit au moins égale à quatre ans ; durant la période de conservation, les actions seront librement cessibles en cas de décès du bénéficiaire, ainsi qu’en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341–4 du Code de la sécurité sociale. •• •• •• •• L ’ A s s e m b l é e G é n é ra l e d o n n e to u s pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, dans les limites ci– dessus fixées, à l’effet : •• de déterminer l’identité des bénéficiaires, ou la ou les catégories de bénéficiaires des attributions d’actions, étant rappelé qu’il ne peut être attribué d’actions aux salariés et aux mandataires sociaux détenant chacun plus de 10% du capital social, et que l’attribution d’actions gratuites ne peut avoir pour effet de faire franchir à chacun de ces derniers le seuil de détention de plus de 10% du capital social ; •• en cas d’attribution aux dirigeants visés à l’article L. 225–197–1 II du Code de Commerce : —— de veiller à ce que la Société remplisse une ou plusieurs des conditions prévues à l’article L. 225– 197–6 dudit code, et de prendre toute mesure à cet effet, —— de décider que les actions attribuées ne pourront être cédées avant la cessation de leurs fonctions, ou de 153 •• •• •• •• Assemblée Générale 2014 fixer une quantité de ces actions que ces derniers devront conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions ; de répartir les droits d’attribution d’actions en une ou plusieurs fois et aux moments qu’il jugera opportuns ; de fixer les conditions et les critères d’attribution des actions, tels que, sans q u e l ’ é n u m é rat i o n q u i s u i t s o i t limitative, les conditions d’ancienneté, les conditions relatives au maintien du contrat de travail ou du mandat social pendant la durée d’acquisition, et toute autre condition financière ou de performance individuelle ou collective ; de déterminer les durées définitives de la période d’acquisition et de durée de conservation des actions dans les l i m i te s f i xé e s c i – d e s s u s p a r l’Assemblée ; d ’ i n s c r i re l e s a c t i o n s g rat u i te s attribuées sur un compte nominatif au nom de leur titulaire, mentionnant l’indisponibilité, et la durée de celle–ci ; de doter une réserve indisponible, affectée aux droits des attributaires, d’une somme égale au montant total de la valeur nominale des actions susceptibles d’être émises par voie d ’ a u g m e nt at i o n d e c a p i t a l , p a r prélèvements des sommes nécessaires sur toutes réserves dont la Société a la libre disposition ; d e p ro c é d e r a u x p ré l ève m e nt s n é c e s s a i re s s u r c e t t e ré s e r v e indisponible afin de libérer la valeur nominale des actions à émettre au profit de leurs bénéficiaires, et d’augmenter en conséquence le capital social du montant nominal des actions gratuites attribuées ; en cas d’augmentation de capital, de modifier les statuts en conséquence, et de procéder à toutes formalités nécessaires ; en cas de réalisation d’opérations financières visées par les dispositions de l’article L. 228–99, premier alinéa, du Code de Commerce, pendant la période d’acquisition, de mettre en œuvre, s’il le juge opportun, toutes mesures propres à préserver et ajuster les droits des attributaires d’actions, selon les modalités et conditions prévues par ledit article. Conformément aux dispositions des articles L. 225–197–4 et L. 225–197–5 du Code de Commerce, un rapport spécial informera chaque année l’Assemblée G énéra l e Ordi na i re des opérat ion s réalisées conformément à la présente autorisation. Cette autorisation est donnée pour une période de trente-huit (38) mois à compter de la présente Assemblée, et annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet. DIX-SEPTIÈME RÉSOLUTION (délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet de procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés adhérant à un plan d’épargne d’entreprise et/ou à des cessions de titres réservées) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales E x t ra o rd i n a i re s , a p rè s a v o i r p r i s connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, et statuant conformément aux articles L. 225-129-2, L. 225-129-6, L. 225-138 et L. 225-138-1 du Code de Commerce et aux articles L. 3332-1 et suivants du Code du Travail, délègue au Conseil d’Administration la compétence de décider d’augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois, aux époques et selon les modalités qu’il déterminera, par l’émission d’actions ordinaires réservée aux adhérents à un plan d’épargne d’entreprise de la Société ou des entreprises, françaises ou étrangères, qui lui sont liées au sens des articles L. 225-180 du Code de Commerce et L. 3344-1 du Code du Travail. Le plafond du montant nominal d’augmentation de capital de la Société, résultant de l’ensemble des émissions d’actions qui seraient réalisées en vertu de la présente résolution est fixé à 0,5% du capital social. Dans le cadre de la présente délégation, l’Assemblée Générale décide de supprimer au profit des bénéficiaires tels que définis c i - d e s s u s l e d ro i t p réfé re nt i e l d e souscription des actionnaires aux actions ordinaires ou valeurs mobilières donnant accès à des actions ordinaires à émettre dans le cadre de la présente résolution, et de renoncer à tout droit aux actions attribuées sur le fondement de la présente délégation. L’Assemblée Générale décide de fixer la décote offerte dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise à 20 % de la moyenne des premiers cours côtés de l’action de la Société sur Euronext lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions. Lors de la mise en œuvre de l a p ré s e nte d é l é g at i o n , l e Co n s e i l d’Administration ne pourra réduire le montant de la décote au cas par cas qu’en raison de contraintes juridiques, fiscales ou sociales éventuellement applicables hors de France, dans tel ou tel pays où sont i m p l a nté e s l e s e nt i té s d u G ro u p e employant les salariés participant aux opérations d’augmentation de capital. Le Conseil d’Administration pourra également décider d’attribuer gratuitement des actions aux souscripteurs d’actions nouvelles, en substitution de la décote. L’Assemblée Générale confère au Conseil d ’ Ad m i n i st rat i o n , ave c f a c u l té d e subdélégation dans les conditions légales, tous pouvoirs à l’effet de mettre en œuvre 154 la présente résolution et notamment pour : •• arrêter les caractéristiques, montant et modalités de toute émission d’actions ; •• d éte r m i n e r s i l e s s o u s c r i pt i o n s pourront être effectuées directement par les bénéficiaires ou par l ’ i nte r m é d i a i re d ’ o rg a n i s m e s d e p l a c e m e nt co l l e c t i f e n va l e u r s mobilières, et notamment de fonds communs de placement d’entreprises ; •• déterminer les modalités de libération des titres émis ; •• fixer la date de jouissance des actions ; •• arrêter les dates d’ouverture et de clôture des souscriptions, et plus généralement, décider de l’ensemble des autres modalités de chaque émission ; •• sur sa seule décision et s’il le juge o p p o r t u n , i m p u te r l e s f ra i s d e s augmentations de capital sur le montant des primes afférentes à ces augmentations et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du n o u v e a u c a p i t a l a p rè s c h a q u e augmentation ; et •• constater la réalisation d’une ou de plusieurs augmentations de capital par é m i s s i o n d ’ a c t i o n s o rd i n a i re s à concurrence du montant des actions ordinaires qui seront effectivement souscrites, prendre toute mesure requise pour la réalisation de telles augmentations, procéder aux formalités consécutives à celles-ci, notamment celles relatives à la cotation des titres créés, et apporter aux statuts de la Société les modifications requises, et généralement faire le nécessaire. Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord avec ce dernier, à un o u p l u s i e u r s d i re c te u r s g é n é ra u x délégués, les pouvoirs qui lui sont conférés au titre de la présente résolution. Conformément aux dispositions légales applicables, les opérations envisagées au STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 sein de la présente résolution pourront également prendre la forme de cessions d’actions aux adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, étant précisé que les cessions d'actions réalisées avec décote s'imputeront à concurrence du montant nominal des actions ainsi cédées sur le montant des plafonds visés au second paragraphe de la présente résolution. L’Assembl é e G én éral e d é l è g u e tou s pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, tous pouvoirs pour réaliser, sur ses seules décisions, l’annulation des actions ainsi acquises, procéder à la réduction de capital en résultant et à l’imputation précitée, ainsi que pour modifier en conséquence les statuts. Cette autorisation est donnée pour une période de vingt-six (26) mois à compter de la présente Assemblée, et annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet. Cette autorisation est donnée pour une période de vingt-six (26) mois à compter de la présente Assemblée, et annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet. DIX-HUITIÈME RÉSOLUTION (autorisation donnée au Conseil d’Administration à l’effet de réduire le capital par annulation d’actions) DIX-NEUVIÈME RÉSOLUTION (modifications des statuts de la Société visant l’article 3 (objet social)) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales E x t ra o rd i n a i re s , a p rè s avo i r p r i s connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, et statuant conformément aux articles L.225-209 et suivants du Code de Commerce, autorise le Conseil d’Administration à réduire le capital social par l’annulation, en une ou plusieurs fois, dans la limite de 10 % du capital social à la date de la présente Assemblée et par périodes de 24 mois, de tout ou partie des actions que la Société détient ou qu’elle p o u r ra i t a c q u é r i r d a n s l e c a d re d e s programmes d’achat d’actions autorisés par l’Assemblée Générale des actionnaires. Dans le cadre de la présente résolution, elle décide également que l’excédent du prix d’achat des actions annulées sur leur valeur nominale sera imputé sur le poste «Primes d’émission» ou sur tout poste de réserves disponibles, y compris la réserve légale, celle-ci dans la limite de 10 % de la réduction de capital réalisée. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires, sur proposition du Conseil d’Administration et après avoir entendu lecture de son rapport, décide de modifier l’objet social de la Société. L’article 3 des statuts sera ainsi modifié comme suit : « ARTICLE 3 – OBJET SOCIAL La Société a pour objet : •• l’étude, la préparation, la fabrication, la recherche, le développement, la distribution, la commercialisation, l’importation, l’exportation, la promotion et la vente en tous pays de tous produits chimiques, biologiques et/ou pharmaceutiques à usage humain et/ou vétérinaire et de tous produits diagnostiques et tous dispositifs médicaux ; •• l’étude de toutes les questions se rapportant à l’allergologie ou à tout autre domaine thérapeutique, la fabrication, l’importation et la vente en tous pays des allergènes diagnostiques ou thérapeutiques ; 155 Assemblée Générale 2014 •• l’agriculture, la récolte, l'obtention et la production de pollens, d'allergènes ou de toutes autres matières premières, la recherche, le développement, l’étude notamment clinique, de produits, de techniques et de procédés nouveaux ; •• la demande, l’exploitation, l’obtention, l’acquisition, ou la cession de tous droits d e p ro p r i été i nte l l e c t u e l l e et / o u industrielle et, en particulier, le dépôt de tous brevets, marques de fabrique et modèles, procédés ou inventions ; •• l’étude et le dépôt de tous visas se rapportant aux produits susmentionnés, le dépôt, l’achat et l’exploitation directe ou indirecte de toutes marques de fabrique ; •• l’obtention, l’exploitation, la prise et la concession de toutes licences ; •• to u te s o p é rat i o n s co m m e rc i a l e s , industrielles, mobilières, immobilières et financières ou autres se rattachant directement ou indirectement, en totalité ou en partie, aux activités et à l’objet cidessus, à tous objets similaires ou connexes pouvant en faciliter l’extension et le développement, ou à tout autre objet ou activité que ce soit ; •• et plus généralement, aussi bien en France qu’en tous pays, le contrôle, la prise de participation ou d’intérêts dans toutes sociétés et entreprises commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières. » VINGTIÈME RÉSOLUTION (pouvoirs pour les formalités) L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée en vue de l’accomplissement de toutes les formalités légales ou administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la législation en vigueur. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Règlement Intérieur et Code de Bonne Conduite RÈGLEMENT INTÉRIEUR Date de dernière mise à jour : 23 avril 2013 1. RÔLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Attributions générales Le Conseil d’Administration représente collectivement l’ensemble des actionnaires. Sa mission doit s’exercer dans l’intérêt social commun et s’il y manque, il engage la responsabilité solidaire de tous les administrateurs. Sous réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, le Conseil d’Administration se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’Administration examine et a p p ro u ve n ot a m m e nt l e s g ra n d e s orientations stratégiques de la Société. Le Conseil d’Administration procède par ailleurs aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Attributions spécifiques Le Conseil d’Administration est compétent pour autoriser l’ensemble des décisions ciaprès qui lui sont soumises par le Directeur Général ou le Directeur Général Délégué de la Société : • toute extension du domaine d’activité du Groupe à des activités de nature autre que les activités exercées par le Groupe à la date du 15 octobre 2010 ; • l’adoption définitive ou la modification du budget annuel du Groupe (le « Budget ») ; • l’adoption ou la modification de la communication de la Société relative aux orientations à donner au marché sur ses résultats et perspectives d’activité semestriels et annuels ; • toute dépense d’investissement ( C A P E X ) o u t o u te d é p e n s e d e fonctionnement (OPEX) non prévue au Budget d’un montant supérieur, à titre individuel ou cumulé s’il s’agit de dépenses liées à la même opération, à deux (2) millions d’euros ; • tout projet d’acquisition ou de cession d’une participation, d’une filiale, d’un actif, d’une activité ou d’un fonds de commerce supérieur à un (1) million d’euros ; • tout projet de fusion, d’apport ou de restructuration non prévu au Budget impliquant l’une des sociétés du Groupe ; • toute utilisation du programme de rachat d’actions de la Société non prévue au budget ; • toute émission de titres de capital par la Société ou l’une des sociétés du Groupe 156 • • • • pour un montant supérieur à un (1) million d’euros dans le cadre d’autorisations sociales déjà consenties par la Conseil d’Administration ; tout endettement (bancaire, obligataire ou de toute autre forme) de la Société ou de l’une des sociétés du Groupe (à l’exception des facilités de caisse co n s e n t i e s a u G ro u p e p a r s e s établissements bancaires), ainsi que l’octroi de toute garantie ou sûreté par ces entités, excédant, à titre individuel ou cumulé s’il s’agit d’engagements liés à la même opération, un (1) million d’euros ; la conclusion ou la résiliation de (x) tout contrat hors du cours normal des affaires non prévu au Budget supérieur deux (2) millions d’euros et de (y) tout accord commercial, de joint-venture, de distribution ou de partenariat non prévu au Budget, susceptible de générer un chiffre d’affaires ou d’imposer un engagement financier au Groupe supérieur à deux (2) millions d’euros ; la modification des règles et principes comptables appliqués par la Société ou les autres sociétés du Groupe, à l’exception de toute modification prévue par la réglementation applicable ; l’établissement ou la modification de plans d’intéressement, plans d’options, bonus ou autres schémas d’intéressement bénéficiant à tout mandataire social du Groupe ; STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 • l’octroi d’options de souscription d’actions de la Société ou l’attribution d’actions gratuites dans le cadre de l’utilisation des plans en vigueur au 15 octobre 2010 ; • la détermination des critères de performance des membres du Comité d e D i re c t i o n ( à l ’ exc e pt i o n d e s mandataires sociaux appartenant audit Comité dont l’ensemble de la rémunération est par ailleurs fixée par le Conseil d’Administration de la Société) a u x f i n s d e l a f i xat i o n d e l e u r rémunération variable annuelle ; • l’exercice de toute voie de recours contentieuse à l’encontre d’une décision rendue par une autorité réglementaire portant sur l’un des produits élaborés par l’une des sociétés du Groupe ; et • la résolution par voie de transaction de procédures judiciaires initiées par, ou à l’encontre de, l’une quelconque des entités du Groupe, ainsi que le recours à l’arbitrage ou à d’autres moyens alternatifs de résolution des litiges concernant l’une quelconque des entités du Groupe, et où l’exposition estimée du Groupe est supérieure à deux (2) millions d’euros. d’expériences, de nationalités et de cultures, y compris un nombre significatif de dirigeants d’entreprise ou anciens dirigeants d’entreprise ; le Conseil d’Administration devra rechercher des personnes possédant des compétences dans les domaines suivants : marketing, services, industrie, finance, santé, recherche et technologie. 2/1.Principes généraux – Personnes éligibles à la qualité d’administrateur L’objectif de féminisation du Conseil d’Administration sera poursuivi conformément au principe légal de recherche d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil. Les membres sont choisis pour leurs co m p éte n c e s , l e u r i nté g r i té , l e u r indépendance d’esprit et leur détermination à prendre en compte les intérêts de tous les actionnaires. Ils devront respecter la confidentialité liée à leur fonction et devront, en cas de conflit d’intérêt, le déclarer dans les meilleurs délais au Président du Conseil d’Administration ou au Président du Comité d’Audit. 2/2.Cumul des mandats 2. COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil est composé de trois (3) membres au moins et, au plus, du nombre maximum d’administrateurs prévu par les dispositions légales en vigueur. Chaque administrateur doit se considérer comme le représentant de l’ensemble des actionnaires, quelles que soient ses qualités ou ses compétences particulières, et se comporter comme tel dans l’exercice de ses fonctions, sauf à engager sa responsabilité personnelle. La composition du Conseil d’Administration doit refléter une diversité et complémentarité Aucun membre du Conseil d’Administration de la Société ne devra exercer de mandat de Président ou Directeur Général, Président ou membre du directoire d’une société tierce dans laquelle le Président ou Directeur Général de la Société sera administrateur ou membre du Conseil de Surveillance. Chaque administrateur veillera à ne pas exercer en dehors de la Société plus de trois (3) autres mandats de Directeur Général, Directeur Général délégué, gérant, membre du directoire et plus de cinq (5) autres mandats de membre du Conseil d’Administration ou de Surveillance (ou leur équivalent dans des pays étrangers) de 157 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES sociétés dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé, quel que soit le lieu de leur siège social. Toutefois, lorsqu’un administrateur exerce l’un des mandats, susvisés à la fois dans une société (y compris la Société) et dans des sociétés contrôlées par celle-ci, quel que soit le lieu de leur siège social, l’ensemble de ses mandats exercés dans ladite société et les sociétés qu’elle contrôle ne sera comptabilisé que comme un seul mandat pour les besoins des limites ci-dessus. Le nombre de mandats de toutes sortes exercés dans des entités n’ayant pas la fo r m e d e s o c i été s , te l s q u e , s a n s limitation, les associations, les fondations, les trusts ou les Groupements d’intérêt commun, n’est pas limité. 2/3.Durée du mandat La durée des mandats sera de deux (2) ans et les membres seront rééligibles. 2/4.Limitations spécifiques Le nombre d’administrateurs personnes physiques et de représentants permanents de personnes morales administrateurs, âgés de plus de soixante-dix (70) ans, ne pourra, à l’issue de chaque Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer sur les comptes sociaux, dépasser le tiers (arrondi, le cas échéant, au nombre entier supérieur) des administrateurs en fonctions. Le nombre de membres dépassant neuf (9) ans de mandats cumulés au sein du Conseil d’Administration ne devra pas dépasser le tiers. 2/5.Détention des titres Conformément à l’article 16 des statuts de la Société, chaque administrateur nommé par l'Assemblée Générale (qu’il soit en nom ou représentant permanent d’une personne morale) doit détenir au moins 16 actions. 2/6.Membres indépendants Le Conseil doit veiller à ce que sa composition garantisse l’impartialité de ses délibérations. À ce titre, le Conseil comportera un nombre minimum de deux administrateurs sans lien d’intérêt direct ou indirect avec la Société ou les Sociétés du Groupe (administrateurs qualifiés « indépendants »). Le s m e m b re s d u Co n s e i l q u a l i f i é s « d’indépendants » devront satisfaire aux p r i n c i p e s re co m m a n d é s p a r t o u t organisme, association professionnelle ou organe de régulation adapté à la Société en ce compris les prescriptions figurant dans le code de gouvernance Middlenext. Les critères suivants serviront de base à l’appréciation de l’indépendance : • ne pas être salarié ni mandataire social dirigeant de la Société ou d’une société de son Groupe et ne pas l’avoir été au cours des trois (3) dernières années ; • ne pas être client, fournisseur ou banquier significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité ; • ne pas avoir de lien quelconque avec un mandataire social ou un actionnaire de référence ; • ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des trois (3) dernières années. Le Conseil d’Administration analysera chaque année la qualité «d’indépendants» de ses membres en portant un jugement cas par cas à partir de ces principes. Ainsi, le Conseil d’Administration pourrait considérer que l’un de ses membres est indépendant alors qu’il ne remplit pas l’ensemble des critères énoncés ci-avant, et à l’inverse, il pourrait considérer que l’un de ses membres remplissant tous les critères énoncés ci-avant n’est pas indépendant. L’ensemble des dispositions ci-dessus sont sans préjudice des dispositions légales et règlementaires françaises ou étrangères applicables à tout moment aux membres du Conseil d’Administration. 3. DROITS ET DEVOIRS DES ADMINISTRATEURS • 3/1.Déontologie Lors de l’entrée en fonction d’un nouvel administrateur, les statuts de la Société lui seront remis et il sera informé des dispositions prises par le Conseil pour son fonctionnement. À tout moment, un administrateur peut consulter le Secrétaire du Conseil sur la portée de ces textes et sur ses droits et obligations en tant qu’administrateur. Les membres du Conseil d’Administration prennent connaissance des textes légaux et réglementaires, des statuts de la Société, du règlement intérieur du Conseil d’Administration et des autres textes internes de la Société qui leur sont communiqués concernant les obligations m i s e s à l e u r c h a rg e . I l s p re n n e nt notamment connaissance des règles internes concernant la prévention des délits d’initiés. Ils s’engagent à respecter les obligations mises à leur charge au titre de ces textes. Les administrateurs ont conscience que, pour se conformer à la réglementation en vigueur, la Société doit régulièrement déclarer que : • les mandataires sociaux n’ont pas été condamnés pour fraude au cours des cinq (5) dernières années au moins ; • aucune incrimination et/ou sanction publique officielle n’a été prononcée à leur encontre par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris organismes professionnels) et qu’ils n’ont pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité de membre 158 • • • d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq (5) dernières années au moins ; il n’existe pas de restriction acceptée par ces personnes à la cession, dans un c e r t a i n l a p s d e te m p s , d e l e u r participation dans le capital de la Société, à l’exception des règles relatives à la prévention du délit d’initié, de l’obligation statutaire, pour les membres du Conseil d’Administration, d’être propriétaires d’au moins seize (16) actions de la Société pendant la durée de leur mandat ; les mandataires sociaux n’ont pas été associés à une quelconque faillite, mise sous séquestre ou liquidation au cours des cinq (5) dernières années au moins ; les mandataires sociaux n’ont aucun lien familial avec tout autre mandataire social (ou dans le cas contraire, ce lien doit être déclaré) ; et les mandataires sociaux n’ont pas de conflits d’intérêts potentiels entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés et/ou autres devoirs. Chaque administrateur s’engage à communiquer sans délai à la Société tout f a i t o u évé n e m e nt l e co n c e r n a nt susceptible de rendre les déclarations ci‑avant inexactes. 3/2.Obligations de discrétion, de loyauté et de gestion des conflits d’intérêts Obligation de discrétion Les membres du Conseil d’Administration sont tenus à une obligation de discrétion d a n s l e c a d re d e l e u r fo n c t i o n et s’interdisent de communiquer à quiconque, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Société, les informations présentant un caractère confidentiel et recueillies dans l’exercice de leur mandat. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Obligation de loyauté Les membres du Conseil d’Administration s’efforcent de participer à toutes les séances du Conseil d’Administration et le cas échéant des Comités auxquels ils appartiennent. Les membres du Conseil d’Administration doivent consacrer à leurs fonctions le temps et l’attention nécessaires. Les membres du Conseil d’Administration s’efforcent d’assister aux réunions de l'Assemblée Générale des actionnaires. Les membres du Conseil d’Administration ne doivent en aucun cas agir pour leur intérêt propre contre celui de la Société. Les membres du Conseil ont connaissance des règles relatives aux déclarations des transactions effectuées sur les titres de la Société par les dirigeants et les personnes ayant des liens étroits avec eux. Gestion des conflits d’intérêts Tout membre du Conseil d’Administration a l’obligation de faire part, dans les plus brefs délais, au Président du Conseil d’Administration, ou au Président du Comité d’Audit, de toute situation de conflit d’intérêts, même potentielle, entre lui (ou toute personne physique ou morale avec laquelle il est en relation d’affaires) et la Société ou l’une des sociétés dans lesquelles la Société détient une participation ou l’une des sociétés avec lesquelles la Société envisage de conclure un accord de quelque nature que ce soit. Dans l’hypothèse où un membre du Conseil d’Administration aurait un doute quant à l’existence d’un conflit d’intérêts, même p o t e n t i e l , i l d e v ra i t e n i n f o r m e r immédiatement le Président du Conseil d’Administration, ou le Président du Comité d’Audit, qui devrait décider, sous sa responsabilité, s’il y a lieu ou non d’en informer le Conseil d’Administration et dès INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES lors de respecter la procédure décrite dans le présent article. 3/4.Intervention sur le titre de la Société – Transparence vis-à-vis du marché Dans l’hypothèse où le membre du Conseil d’Administration visé dans l’alinéa précédent serait le Président du Conseil d’Administration lui-même, celui-ci devrait en informer le Viceprésident du Conseil d’Administration ou le Président du Comité d’Audit, et à défaut, le Conseil d’Administration. Il est rappelé qu’il est recommandé aux administrateurs la mise au nominatif des actions qu’ils détiennent directement ou indirectement. Le membre concerné du Conseil d’Administration doit, lorsqu’il ne s’agit pas d’une convention courante conclue à des conditions normales, s’abstenir de participer au vote des délibérations du Conseil d’Administration relatives à la conclusion de l’accord en question, ainsi qu’à la discussion précédant ce vote. E n o u t re , l e P ré s i d e nt d u Co n s e i l d’Administration, les membres du Conseil d’Administration, le Directeur Général et, le cas échéant, le(s) directeur(s) général(aux) délégué(s), ne seront pas tenus de transmettre au(x) membre(s) du Conseil d’Administration dont ils ont des motifs sérieux de penser qu’il(s) est(sont) en situation de conflit d’intérêts au sens du présent article, des informations ou documents afférents à l’accord ou à l’opération à l’origine du conflit d’intérêts, et informeront le Conseil d’Administration de cette absence de transmission. 3/3.Obligation de non-concurrence Pendant toute la durée de son mandat, chaque membre du Conseil d’Administration s’interdit d’exercer une quelconque fonction dans une entreprise concurrente de la Société ou de l’une des sociétés du Groupe, sans avoir obtenu l’accord préalable du Président du Conseil d’Administration. Est considéré comme une entreprise concurrente de la Société ou de l’une des sociétés du Groupe, toute entité ayant u n e a c t i v i té d a n s l e d o m a i n e d e l’immunothérapie allergénique. 159 Le s a d m i n i st rate u r s s ’ a b st i e n n e nt d’effectuer, ou de faire effectuer, ou de permettre à un tiers d’effectuer, sur la base d’information privilégiée, tel que ce terme est défini et interprété par la réglementation boursière, des opérations sur les titres de la Société tant que cette information n’est pas rendue publique. Outre la période précédant la publication de toute information privilégiée dont ils ont connaissance, ainsi que toute autre période d’abstention telle que définie par le Code de Commerce, au cours de laquelle les administrateurs doivent s’abstenir, conformément à la réglementation en vigueur, de toute opération sur les titres de la Société, il leur est recommandé de s’abstenir de toute opération sur les titres de la Société au cours des périodes non autorisées ci-dessous : • à compter du début de la période de quinze jours calendaires précédant la publication de l’information trimestrielle ou des comptes semestriels de la Société, jusqu’au lendemain du jour de cette publication ; et • à compter du début de la période de trente jours calendaires précédant la publication des comptes annuels de la Société, jusqu’au lendemain du jour de cette publication (fixé pour chaque exe rc i c e d a n s l e c a l e n d r i e r d e s publications publié par la Société). L’administrateur se déclare informé des dispositions en vigueur relatives à la détention d’information privilégiée et au délit d’initié et manquement d’initié, en particulier, celles de l’article L.465-1 du Code Monétaire et Financier et aux articles 621-1 et suivants du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Conformément à la réglementation applicable, les administrateurs et les personnes qui leur sont liées, telles que définies par décret, doivent déclarer à l’AMF les opérations qu’ils effectuent sur les titres de la Société, telles que rappelées dans le Code de Bonne Conduite ci-après annexé et selon les modalités décrites dans ledit Code. Les administrateurs portent à la connaissance du Président du Conseil d’Administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer. 4.RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS La rémunération des membres du Conseil d’Administration devra être adaptée aux exigences de la fonction et à l’évolution des pratiques. Elle respectera des principes d’exhaustivité, d’équilibre, de comparabilité, de cohérence, de simplicité, de stabilité et de transparence. Le Conseil d’Administration procède, sur la proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations, à la répartition du montant annuel des jetons de présence alloué par l'Assemblée Générale en tenant compte notamment de la participation de chaque administrateur aux réunions du Conseil et, le cas échéant, des Comités dont il est membre. Les principes de cette répartition sont les suivants : • chacun des administrateurs bénéficie d’une partie fixe d’un montant forfaitaire, défini par le Conseil d’Administration ; • les fonctions de membre d’un Comité donnent droit à une partie fixe d’un montant forfaitaire défini, pour chacun des Comités, par le Conseil d’Administration ; et • le solde disponible des jetons de présence est réparti de façon égale entre chacun des administrateurs en proportion du nombre de réunions du Conseil auquel chaque administrateur a effectivement participé. 5.FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 5/1.Tenue du Conseil d’Administration – Visioconférence et télécommunication Le Conseil d’Administration se réunit au minimum quatre (4) fois par an. Le calendrier des réunions est arrêté au plus tard en octobre pour l’année suivante. Des réunions exceptionnelles se tiennent suivant les besoins. Les administrateurs peuvent participer a u x ré u n i o n s p a r d e s m oye n s d e visioconférence ou de télécommunication, y compris par téléphone ou tout autre m o y e n t ra n s m e t t a n t l a v o i x d e s participants. Ces moyens doivent être conformes aux dispositions prévues par la réglementation en vigueur et doivent notamment présenter des caractéristiques techniques garantissant une participation effective à la réunion du Conseil et permettre une retransmission continue de ses délibérations. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les membres du Conseil d’Administration qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication ; cette disposition étant sans préjudice du droit des administrateurs de se faire représenter aux séances du Conseil dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. en cas d’empêchement de ce dernier, par le plus âgé des Vice-présidents si un ou plusieurs Vice-présidents ont été nommés. Les administrateurs constituant au moins l e t i e r s d e s m e m b re s d u C o n s e i l d’Administration, peuvent, en indiquant précisément l’ordre du jour de la réunion, demander au Président de convoquer le Conseil si celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus de deux (2) mois. De même, le Directeur Général, lorsqu’il n’exerce pas la présidence du Conseil d’Administration, peut demander au Président de convoquer le Conseil d’Administration sur tout ordre du jour déterminé. Le Président est lié par les demandes qui lui sont adressées. En cas d’empêchement ou de carence du Président dans l’exécution des tâches précitées, le Vice-président le plus âgé, si un ou plusieurs Vice-présidents ont été nommés, sera compétent pour procéder à la convocation du Conseil et fixer l’ordre du jour de la réunion à la demande du tiers au moins des membres du Conseil d’Administration ou du Directeur Général selon le cas. En l’absence de Vice-président, le tiers au moins des membres du Conseil d’Administration ou le Directeur Général, selon le cas, seront compétents pour procéder à la convocation du Conseil et fixer l’ordre du jour de la réunion. 5/3.Procès-verbaux des réunions du Conseil d’Administration Chaque réunion du Conseil d’Administration fait l’objet d’un procès-verbal des délibérations résumant les débats. Leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la loi. 5/2.Convocation aux réunions du Conseil d’Administration 5/4. Évaluation du Conseil d’Administration Les réunions sont convoquées par le Président du Conseil d’Administration ou, Le Conseil veillera à procéder régulièrement à une évaluation de sa composition, de son 160 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 organisation et de son fonctionnement ainsi qu’à ceux de ses Comités. Un point sera fait par le Conseil sur ce sujet une (1) fois par an et le Président invitera les membres du Conseil à s’exprimer sur le fonctionnement de celui-ci et sur la préparation de ses travaux. 6. LES COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Faisant application de la faculté offerte par l’article R. 225–29, deuxième alinéa, d u Co d e d e Co m m e rc e , l e Co n s e i l d’Administration a, sur la proposition du Président, décidé, à l’unanimité, de créer en son sein un Comité d’Audit, un Comité des Nominations et des Rémunérations, ainsi qu’un « Comité Stratégique et Corporate Développement ». De même, il pourra auditionner le Directeur Administratif et Financier en dehors de la présence de la Direction Générale de la Société. Le secrétariat du Comité est assuré par le secrétaire du Conseil d’Administration. Un ordre du jour et une convocation seront adressés aux membres par le Président préalablement à toute réunion. 6/1/2.Fonctionnement Le Comité définit lui-même son mode de fonctionnement. Le Comité d’Audit se réunit autant de fois qu’il le juge nécessaire et a u m o i ns deux (2) fois par an, préalablement à l’examen des comptes annuels et des comptes semestriels par le Conseil d’Administration. Le Comité d’Audit disposera de tous les moyens qu’il jugera nécessaires pour mener à bien sa mission. En particulier, il pourra auditionner les responsables de la comptabilité ainsi que les Commissaires aux Comptes et, le cas échéant, le cabinet d’audit ; et ce, même en dehors de la présence de la direction de la Société. • • Les réunions du Comité sont valablement tenues dès lors que les deux tiers au moins de ses membres y participe. Ces réunions pourront avoir lieu par conférence téléphonique ou visioconférence. Les décisions du Comité sont prises à la majorité simple des membres participant à la réunion. 6/1.Comité d’Audit 6/1/1.Composition Le Comité d’Audit sera composé au minimum de trois (3) membres. Les membres seront nommés pour une durée indéterminée, étant précisé que leur mandat viendra à expiration, en tout état de cause, lors de l’expiration de leur mandat d’administrateur. • Après chaque réunion du Comité d’Audit, un compte-rendu sera établi et communiqué au Conseil d’Administration. Le rapport annuel de la Société comportera un exposé sur l’activité du Comité d’Audit au cours de l’exercice écoulé. 6/1/3.Missions Le Comité d’Audit a pour mission de : • s’assurer de la pertinence du choix et de la bonne application des méthodes comptables réglementaires retenues pour l’établissement des comptes individuels et des comptes consolidés ; • vérifier le traitement comptable de toute opération significative réalisée par la Société ; • s’assurer que les procédures internes de collecte et de contrôle des données permettent de garantir la qualité et la fiabilité des comptes de la Société ; • contrôler, avant qu’ils soient rendus publics, tous les documents d’information comptable et financière émis par la Société ; si le Comité ne peut 161 • INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES se réunir en pratique, ce contrôle sera exercé par son Président ; présenter au Conseil d’Administration les observations qu’il juge utiles en matière comptable et financière, notamment à l’occasion de l’arrêté des comptes individuels et des comptes consolidés semestriels et annuels ; procéder à l’examen de toute question que lui poserait le Conseil d’Administration sur les points ci-dessus ; piloter la procédure de sélection des C o m m i s s a i re s a u x C o m p t e s e t soumettre au Conseil d’Administration le résultat de cette sélection ; se faire communiquer les honoraires d’audit et de Conseil versés par la Société et les sociétés du Groupe dont elle a le contrôle aux cabinets et aux ré s e a u x d e s Co m m i s s a i re s a u x Comptes de la Société et en rendre compte au Conseil. 6/2.Comité des Nominations et des Rémunérations 6/2/1.Composition Le Comité des Nominations et des Rémunérations est composé de trois (3) membres au moins qui sont nommés pour une durée indéterminée, étant précisé que leur mandat viendra à expiration, en tout état de cause, lors de l’expiration de leur mandat d’administrateur. Le Directeur Général de la Société est membre de droit du Comité des Nominations et des Rémunérations. Il ne dispose cependant d’aucun droit de vote. 6/2/2.Fonctionnement Le Comité des Rémunérations se réunit autant de fois qu’il le juge nécessaire et au moins une (1) fois par an, préalablement à l’examen par le Conseil d’Administration de la rémunération du Président, du Directeur Général ou du Directeur Général Délégué et des plans de stock-options ou d’attribution d’actions gratuites ou de performance au profit des mandataires sociaux et des collaborateurs du Groupe. Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur des Ressources Humaines du Groupe. Les réunions du Comité sont valablement tenues dès lors que les deux tiers au moins de ses membres y participe. Ces réunions pourront avoir lieu par conférence téléphonique ou visioconférence. Un ordre du jour et une convocation seront adressés aux membres par le Président, préalablement à toute réunion. Les décisions du Comité sont prises à la majorité simple des membres participant à la réunion. Après chaque réunion du Comité, un compte-rendu sera établi et communiqué au Conseil d’Administration. 6/2/3.Missions Le Comité des Nominations et des Rémunérations a pour mission de : • Concernant les mandataires sociaux : — faire au Conseil d’Administration des propositions de candidature à un mandat d’administrateur et/ou aux fonctions de Directeur Général ; — proposer la rémunération du Directeur Général et, le cas échéant, celle de tout Directeur Général Délégué, tant en ce qui concerne la part fixe que la part variable de ladite rémunération, en ce compris les objectifs à atteindre en vue de toucher cette part variable, les avantages en nature, les régimes de retraite et, le cas échéant, les indemnités de départ ; — d é f i n i r e t f a i r e a u C o n s e i l d’Administration des propositions sur les règles de performance applicables aux attributions gratuites d’actions, ainsi qu’à tout instrument financier à émettre, attribués aux mandataires sociaux ou souscrits par ces derniers ; — faire au Conseil d’Administration des propositions en matière de conservation des titres financiers acquis par les mandataires sociaux ; — formuler une recommandation au Conseil d’Administration sur le montant global des jetons de présence des administrateurs et leur répartition ; et — procéder à l’examen de toute question que lui poserait le Président du Conseil d’Administration ou tout administrateur sur les points ci‑dessus. • Concernant les responsables du Groupe : — débattre avec la Direction Générale des performances des principaux responsables du Groupe, y compris l e s m e m b re s d u Co m ex , et l a conseiller sur les rémunérations correspondantes ; et — procéder à l’examen de toute question que lui poserait le Président du Conseil d’Administration ou tout administrateur sur les points cidessus. • Concernant les autres salariés du Groupe : — formuler des recommandations au Conseil d’Administration sur la politique sociale et salariale de la Société et de ses filiales ; — préparer tout plan de souscription ou d’achat d’actions, en précisant notamment les bénéficiaires et le nombre d’options à attribuer pour l’ensemble des collaborateurs du Groupe ; et — procéder à l’examen de toute question que lui poserait le Président 162 du Conseil d’Administration ou tout administrateur sur les points cidessus. 6/3.Comité Stratégique et Corporate Développement 6/3/1.Composition Le « Comité Stratégique et Corporate Déve l op p eme nt » est compo s é d u Président du Conseil d’Administration et du Directeur Général et d’au moins trois (3) administrateurs. Les membres seront nommés pour une durée indéterminée, étant précisé que leur mandat viendra à expiration, en tout état de cause, lors de l’expiration de leur mandat d’administrateur. 6/3/2.Fonctionnement Le Comité Stratégique et Corporate Développement exerce son activité sous la responsabilité du Conseil d’Administration. Le Comité se réunit autant de fois qu’il le juge nécessaire et au moins trois (3) fois par an ou de manière exceptionnelle suivant les projets en cours. Il est présidé par un administrateur qui n’exercera pas des fonctions de Direction Générale au sein du Groupe. Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur « Stratégique et Corporate Développement ». Les réunions du Comité sont valablement tenues dès lors que les deux tiers au moins de ses membres y participe. Ces réunions pourront avoir lieu par conférence téléphonique ou visioconférence. Un ordre du jour et une convocation seront adressés aux membres par le Président, préalablement à toute réunion. Les propositions sur les dossiers à soumettre au Conseil sont prises à la STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 majorité simple des membres participant à la réunion. Après chaque réunion du Comité, un compte-rendu sera établi et communiqué au Conseil d’Administration. Le Comité disposera de tous les moyens qu’il jugera nécessaires pour mener à bien sa mission. En particulier, il pourra auditionner toute personne sur des sujets entrant dans son champ de compétence. 6/3/3.Missions Le Comité est chargé d’analyser les g ra n d e s o r i e nt at i o n s st raté g i q u e s envisageables pour le développement de l’entreprise. Le Comité Stratégique et Corporate Développement a ainsi pour mission de : • examiner l’ensemble des projets majeurs liés au développement et au positionnement stratégique du Groupe, et en particulier, les projets de croissance externe, de désinvestissements, de restructuration, de partenariat et d’alliance ; • assurer une revue de la concurrence et des perspectives à moyen et long terme qui en découlent pour le Groupe et de proposer des éventuelles possibilités de diversification ; • exa m i n e r l e s p ro j e t s d e p l a n s de développement à moyen terme de la Société soumis au Conseil d’Administration ; • examiner les stratégies financières et boursières et de veiller au respect des grands équilibres financiers ; • formuler des recommandations au Conseil d’Administration sur certains sujets importants de recherche ; et • d’émettre à la demande du Conseil d’Administration, tout rapport, avis et de formuler toute recommandation sur l e s q u e s t i o n s e nt ra nt d a n s s a compétence. CODE DE BONNE CONDUITE Code de Bonne Conduite relatif aux opérations sur titres et au respect de la réglementation française sur le délit d’initié et le manquement d’initié. Date de la dernière mise à jour : le 23 avril 2013 Le présent document décrit le Code de Bonne Conduite de Stallergenes SA en matière d’opérations sur titres réalisées par les membres de son Conseil d’Administration et ses cadres-dirigeants, les cadres-dirigeants de ses filiales (ensemble, les « Dirigeants du Groupe ») ainsi que par certains salariés détenteurs, de par leur fonction, d’informations privilégiées (les « Salariés Détenteurs d’Information »). Elle expose également certaines des principales dispositions juridiques sur lesquelles ce Code est fondé. Le non-respect des règles figurant dans le présent Code et, de manière générale, de la réglementation applicable pourrait exposer Stallergenes SA et/ou les personnes concernées à des sanctions civiles, pénales ou administratives. I – RÉGIME JURIDIQUE D a n s l a m e s u re o ù l e s a c t i o n s d e Stallergenes SA sont admises aux négociations sur le marché unique d’Euronext Paris, les dispositions du droit pénal français et de la réglementation édictée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), notamment celles relatives au délit d’initié et au manquement d’initié, sont applicables à St a l l e rg e n e s SA . E n ve r t u d e c e s dispositions, il est ainsi interdit aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations : • d’utiliser l’information privilégiée qu’ils détiennent en acquérant ou en cédant ou en tentant d’acquérir ou de céder 163 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES pour leur propre compte ou pour le compte d’autrui, soit directement, soit i n d i re c te m e nt , d e s i n st r u m e nt s financiers de Stallergenes SA auxquels se rapporte cette information ou les instruments financiers auxquels ces instruments sont liés ; • de communiquer cette information privilégiée à une autre personne, en dehors du cadre normal de son travail, de sa profession ou de ses fonctions ou à des fins autres que celles à raison desquelles elle lui a été communiquée, et, • de recommander à une autre personne d’acquérir ou de céder, ou de faire acquérir ou céder par une autre personne, sur la base d’une information privilégiée, les instruments financiers auxquels se rapportent cette information ou les instruments financiers auxquels ces instruments sont liés. À cet égard : • une information privilégiée est une i nfo r m at i o n p ré c i s e q u i n ’ a p a s encore été rendue publique par Stallergenes SA et qui : — est une information qu’un investisseur raisonnable serait susceptible d’utiliser comme l’un des fondements de ses décisions d’investissements, d’acheter, de vendre ou de détenir des instruments financiers de Stallergenes SA ou, — est une information qui, si elle était rendue publique, pourrait avoir une influence sensible sur le prix ou la valeur des instruments financiers de Stallergenes SA. • une information est réputée précise si elle fait mention d’un ensemble de circonstances ou d’un événement qui s’est produit ou qui est susceptible de se produire et s’il est possible d’en tirer une conclusion quant à l’effet possible de ces circonstances ou de cet événement sur le cours des instruments financiers concernés ou des instruments financiers qui leur sont liés. S ’ a gi s s a nt d u délit pénal, il s’ag it généralement d’une information portant sur des perspectives ou la situation de Stallergenes SA ou sur les perspectives d’évolution d’un instrument financier de Stallergenes SA. 1 - Opération sur les titres de Stallergenes SA D’une manière générale, cette réglementation vise par exemple une information afférente aux résultats financiers, à l’émission par Stallergenes SA de valeurs mobilières négociées en France ou à l’étranger, à des opérations de croissance externe ou des cessions significatives, à des changements significatifs de la situation financière ou des résultats d’exploitation, à la conclusion de nouveaux contrats significatifs ou au lancement de nouveaux produits ou services ou à une modification de la politique de distribution de dividendes, etc. L’information, qu’elle soit favorable ou défavorable, peut être significative dans la mesure où elle serait susceptible d’avoir une incidence à la hausse ou à la baisse sur le prix des titres ou pourrait influer sur la décision d’achat ou de cession de titres par un investisseur. La réalisation d’une ou plusieurs opérations sur la base d’information privilégiée est interdite à tout moment. I l e st à to u t m o m e nt i nte rd i t a u x Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations de réaliser une ou plusieurs opérations sur des titres de Stallergenes SA (cette interdiction ne s’applique pas aux opérations effectuées pour assurer l’exécution d’une obligation d’acquisition ou de cession d’instruments financiers devenue exigible, lorsque cette obligation résulte d’une convention conclue avant que la personne concernée détienne une information privilégiée) s’ils disposent d’une information privilégiée relative à Stallergenes SA ou à toute autre entité, y compris les filiales de St a l l e rg e n e s SA , s e s co n c u r re nt s , fournisseurs, clients ou des personnes avec lesquelles Stallergenes SA ou ses filiales entretiennent une relation d’affaires. En outre, il est interdit aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations disposant d’information privilégiée de faire acheter ou vendre par un tiers - que ce soit ou non p o u r l e u r co m pte - d e s t i t re s d e Stallergenes SA. II – POLITIQUE DE STALLERGENES SA Stallergenes SA a adopté le Code suivant afférent aux opérations réalisées sur ses titres visant à permettre aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations de se conformer à la réglementation applicable. Outre le présent Code, il incombe à chaque Dirigeant du Groupe et Salariés Détenteurs d’Informations de s’assurer qu’il respecte l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires qui lui sont applicables à raison de ses fonctions, y compris la réglementation boursière applicable en matière de délit d’initié et de manquement d’initié brièvement résumée dans le présent Code. Il est rappelé qu’il est recommandé aux mandataires sociaux la mise au nominatif des actions qu’ils détiennent directement ou indirectement. En cas de doute sur le caractère privilégié d’une information, la personne concernée devra contacter le Directeur Administratif et Financier du Groupe à cet effet. La réalisation d’opérations sur les titres de Stallergenes SA n’est à nouveau autorisée qu’après l’information rendue publique. 164 En dehors de cette situation d’initié, il est interdit aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations de réaliser une ou plusieurs opérations sur les titres de Stallergenes SA au cours des Périodes Non Autorisées (telles que définies ci–dessous). Périodes Non Autorisées. Les Périodes Non Autorisées, hors cas d’un ensemble de circonstances, d’événements ou de décisions significatifs constitutifs d’une information privilégiée, s’étendent : • à compter du début de la période de quinze jours calendaires précédant la publication de l’information trimestrielle ou des comptes semestriels de la Société, jusqu’au lendemain du jour de cette publication ; et • à compter du début de la période de trente jours calendaires précédant la publication des comptes annuels de la Société, jusqu’au lendemain du jour de cette publication (fixé pour chaque exe rc i c e d a n s l e c a l e n d r i e r d e s publications publié par la Société). Bien entendu, même pendant une période qui ne constitue pas une Période Non Autorisée, il reste interdit aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations de réaliser des opérations sur titres s’ils détiennent une information pouvant être qualifiée de privilégiée. Entités dont les titres sont concernés. L’interdiction faite aux Dirigeants du Groupe et aux Salariés Détenteurs d’Informations de réaliser une ou plusieurs opérations sur titres s’ils détiennent une information privilégiée s’applique de façon identique à l’achat ou à la vente (ou opération à terme) de titres d’une autre société par les Dirigeants du Groupe ou les Salariés Détenteurs d’Informations, si ladite opération est basée sur une information STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 privilégiée acquise par le dirigeant ou le salarié dans le cadre de ses fonctions. Ainsi par exemple, tout achat ou vente (ou opération à terme) de titres d’une société que Stallergenes SA ou ses filiales projettent d’acquérir est strictement interdit jusqu’à l’expiration d’un délai de dix jours de bourse suivant l’annonce publique de l’acquisition. 2 - Information Toute souscription, acquisition, échange ou cession (en ce y inclus les souscriptions et achats d’actions réalisés par l’exercice d’options de souscription ou d’achat d’actions, même non suivis d’une cession des actions obtenues) ainsi que les cessions d’actions gratuites d’instruments financiers de Stallergenes SA (titres de capital, titres donnant accès au capital ou instruments financiers à terme sur ces titres) et toute opération à terme sur ces titres doivent être déclarés à l’AMF et au Directeur Administratif et Financier du Groupe, lorsque ces opérations sont réalisées par des Dirigeants du Groupe exerçant les fonctions de Président, de Directeur Général, de Directeur Général Délégué ou d’administrateur de Stallergenes SA ou par des personnes ayant des liens personnels étroits avec l’un d’eux, dans l’état actuel de la réglementation, ces derniers s’entendent essentiellement du conjoint, des enfants à charge et tout parent vivant au domicile du dirigeant. La liste complète fait l’objet de l’article R 621-43-1 du Code Monétaire et Financier. Cette déclaration est à effectuer dans un délai de cinq jours de négociation suivant la réalisation desdites opérations. Est assimilé à un « dirigeant », au regard de ces obligations déclaratives, « toute autre personne qui, d’une part, a le pouvoir de prendre des décisions de gestion concernant l’évolution et la stratégie de la Société et, d’autre part, a un accès régulier à des informations privilégiées concernant directement ou indirectement la Société ». Une liste établie par Stallergenes SA doit être communiquée à l’AMF, ainsi qu’aux personnes qui y sont inscrites, et régulièrement mise à jour. Il revient donc à chacune des personnes soumises à l’obligation déclarative de transmettre sa déclaration à l’AMF dans les cinq jours de négociation qui suivent la réalisation de la transaction. Elle prend la forme d’un modèle-type tel que défini par l’Instruction de l’AMF n° 2006-05 du 3 février 2006. Ces personnes - de même que leurs conjoints et enfants non émancipés - sont également tenues de détenir les actions d e St a l l e rg e n e s SA s o u s l a fo r m e nominative. D’une manière générale, Stallergenes SA recommande que toutes les actions de Stallergenes SA détenues par les Dirigeants du Groupe et les Salariés Détenteurs d’Informations le soient sous la forme nominative. 3 - Confidentialité L a co m m u n i c a t i o n n o n a u t o r i s é e d’information privilégiée, même à des membres de la famille, est strictement interdite. De telles diffusions d’informations sont susceptibles d’entraîner la réalisation d’opérations répréhensibles sur des titres de Stallergenes SA, et peuvent également avoir un impact négatif sur la situation de l’entreprise. Toute communication à la communauté financière, y compris à la presse, doit être faite par l’intermédiaire des représentants autorisés de Stallergenes SA ou avoir été préalablement autorisée par le PrésidentDirecteur Général de Stallergenes SA. 165 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES 4 - Réalisation d’une ou plusieurs opérations sur titres par des membres de la famille et autres personnes extérieures à Stallergenes SA Si nonobstant leur devoir de confidentialité, les Dirigeants du Groupe ou les Salariés Détenteurs d’Informations venaient à partager une information privilégiée avec des personnes extérieures à Stallergenes SA, ils doivent prendre toutes mesures nécessaires afin de s’assurer que l e s p e r s o n n e s a u xq u e l l e s i l s o nt communiqué l’information ne réalisent pas d’opérations sur les titres de Stallergenes SA. En outre, les Dirigeants du Groupe et les Salariés Détenteurs d’Informations doivent s’assurer que les membres proches de leur famille, en particulier leur époux(se), enfants, de même que toute autre personne vivant avec eux, ne réalisent pas d’opérations sur les titres de Stallergenes SA aux cours des Périodes Non Autorisées. La violation du présent Code en matière d’opérations sur titres de Stallergenes SA pourrait provoquer la mise en cause de la responsabilité des Dirigeants du Groupe ou des Salariés Détenteurs d’Informations concernés et/ou celle de Stallergenes SA conformément à la réglementation applicable. En conséquence, Stallergenes SA considérera ladite violation comme une faute grave et initiera toute procédure légale qu’elle pourra considérer appropriée. Renseignements de caractère général concernant la Société Il n’y a pas de disposition statutaire ou autre qui pourrait avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de contrôle. CAPITAL SOCIAL Voir informations dans la partie Rapport de Gestion du présent document. FORME JURIDIQUE Stallergenes SA est une Société Anonyme. SIÈGE SOCIAL 6, rue Alexis de Tocqueville 92160 Antony Téléphone : +33 (0)1 55 59 20 00/20 95 LÉGISLATION DE L’ÉMETTEUR Française. ACTIVITÉ La Société Stallergenes centralise et coordonne la stratégie de Groupe, exerce une activité de Holding au regard de ses filiales commerciales implantées à l’étranger ainsi qu’une activité opérationnelle commerciale spécifique à la France. La Société détient la totalité du capital de ses filiales. DATE DE CONSTITUTION ET DURÉE DE LA SOCIÉTÉ (ARTICLE 5 DES STATUTS) « Sauf prorogation ou dissolution anticipée, la durée de la Société est fixée à 99 années à compter de la date de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. » La Société a été immatriculée au Registre du Commerce de PARIS en date du 24 janvier 1994, sa durée prendra fin le 24 janvier 2093. OBJET SOCIAL (ARTICLE 3 DES STATUTS) « La Société a pour objet : • l’étude, la préparation, la fabrication, la recherche, le développement, la distribution, la commercialisation, l ’ i m p o r t a t i o n , l ’ ex p o r t a t i o n , l a promotion et la vente en tous pays de tous produits chimiques, biologiques et/ou pharmaceutiques à usage humain et/ou vétérinaire et de tous p ro d u i t s d i a g n o st i q u e s et to u s dispositifs médicaux ; •• l’étude de toutes les questions se rapportant à l’allergologie ou à tout autre domaine thérapeutique, la fabrication, l’importation et la vente en tous pays des allergènes diagnostiques ou thérapeutiques ; •• l’agriculture, la récolte, l'obtention et la production de pollens, d'allergènes ou de toutes autres matières premières, la recherche, le développement, l’étude notamment clinique, de produits, de techniques et de procédés nouveaux ; •• la demande, l’exploitation, l’obtention, l’acquisition, ou la cession de tous droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle et, en particulier, le dépôt de tous brevets, marques de fabrique et modèles, procédés ou inventions ; •• l’étude et le dépôt de tous visas se rapportant aux produits susmentionnés, le dépôt, l’achat et l’exploitation directe ou indirecte de toutes marques de fabrique ; •• l’obtention, l’exploitation, la prise et la concession de toutes licences ; •• toutes opérations commerciales, industrielles, mobilières, immobilières et financières ou autres se rattachant directement ou indirectement, en totalité ou en partie, aux activités et à l’objet cidessus, à tous objets similaires ou connexes pouvant en faciliter l’extension et le développement, ou à tout autre objet ou activité que ce soit ; •• et plus généralement, aussi bien en France qu’en tous pays, le contrôle, la 166 prise de participation ou d’intérêts dans to u te s s o c i été s et e nt re p r i s e s commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières. » IMMATRICULATION DE LA SOCIÉTÉ 393 709 860 RCS NANTERRE EXERCICE SOCIAL (EXTRAIT DE L’ARTICLE 26 DES STATUTS) « L'exercice social s’étend du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. » RÉPARTITION STATUTAIRE DES BÉNÉFICES (ARTICLE 27 DES STATUTS) « I -Sur le bénéfice net de l’exercice, diminué le cas échéant du report déficitaire antérieur, il est prélevé cinq pour cent au moins pour être affectés à la réserve légale, pour autant que celle-ci n’atteint pas le dixième du capital social, ainsi que, le cas échéant, tout montant à porter en réserve en application de la loi. Sur l’excédent disponible, augmenté s’il y a lieu du report bénéficiaire antérieur, l'Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’Administration, a le droit de prélever toutes sommes qu’elle juge convenable de fixer pour être affectées à un ou plusieurs fonds de réserves extraordinaires, généraux ou spéciaux, ou à l’amortissement du capital. II - Le solde, s’il en existe, est réparti entre les actionnaires, sous déduction des sommes reportées à nouveau. III - L'Assemblée Générale Ordinaire peut décider la répartition de toute somme prélevée sur les réserves dont elle a la disposition. Elle peut aussi décider la répartition de toute somme prélevée sur les primes d’émission, d’apport ou de fusion. IV -Le paiement des dividendes a lieu aux époques fixées par l'Assemblée Générale ou par le Conseil d’Administration habilité par elle, sous réserve des dispositions légales fixant un délai maximal pour STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 cette mise en paiement. Le Conseil d’Administration peut décider la distribution d’un acompte avant même l’approbation des comptes par l'Assemblée Générale, dans le cadre des dispositions légales. V - L'Assemblée Générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution (ou des acomptes sur dividende) une option entre le paiement du dividende (ou de l’acompte) en numéraire ou en actions de la Société dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi. » ASSEMBLÉES GÉNÉRALES Les Assemblées Générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. Le droit de participer aux Assemblées est régi par les dispositions légales édictées en la matière. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. SEUILS DE DÉTENTION DU CAPITAL (EXTRAIT DE L’ARTICLE 13 DES STATUTS) « … III -Toute personne agissant seule ou de concert qui vient à détenir un nombre d’actions ou de droits de vote supérieur aux seuils de déclaration définis par la loi, est tenue d’en informer la Société dans les délais et sous les sanctions prévus par la loi. Il en est de même quand le nombre d’actions ou de droits de vote détenus devient inférieur à chacun de ces seuils. … » FICHE SIGNALÉTIQUE DE L’ACTION STALLERGENES : Code ISIN : FR0000065674 Code Reuters : GEN.PA Code Bloomberg : GENP FP Marché : Eurolist compartiment B Place de cotation : Euronext Paris Indices de cotation : NEXT 150 \ CAC small 90 \ Euronext Paris \ SBF 120 Quotité : 1 action Valeur nominale : 1 € INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES Statuts à jour des modifications qui pourraient être adoptées par l’Assemblée Générale du 27 mai 2014 TITRE I FORME - DÉNOMINATION OBJET - SIÈGE - DURÉE ARTICLE 1ER - FORME DE LA SOCIÉTÉ La Société, de forme anonyme, est régie par les dispositions législatives et réglementaires, en vigueur et à venir, et par les présents statuts. ARTICLE 2 - DÉNOMINATION La dénomination sociale est : Stallergenes SA ARTICLE 3 - OBJET La Société a pour objet : • l’étude, la préparation, la fabrication, la recherche, le développement, la distribution, la commercialisation, l’importation, l’exportation, la promotion et la vente en tous pays de tous produits chimiques, biologiques et/ou pharmaceutiques à usage humain et/ou vétérinaire et de tous produits diagnostiques et tous dispositifs médicaux ; •• l’étude de toutes les questions se rapportant à l’allergologie ou à tout autre domaine thérapeutique, la fabrication, l’importation et la vente en tous pays des allergènes diagnostiques ou thérapeutiques ; •• l’agriculture, la récolte, l'obtention et la production de pollens, d'allergènes ou de toutes autres matières premières, la recherche, le développement, l’étude notamment clinique, de produits, de techniques et de procédés nouveaux ; •• la demande, l’exploitation, l’obtention, l’acquisition, ou la cession de tous droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle et, en particulier, le dépôt de tous brevets, marques de fabrique et modèles, procédés ou inventions ; •• l’étude et le dépôt de tous visas se rapportant aux produits susmentionnés, le dépôt, l’achat et l’exploitation directe ou indirecte de toutes marques de fabrique ; 167 •• l’obtention, l’exploitation, la prise et la concession de toutes licences ; •• to u te s o p é rat i o n s co m m e rc i a l e s , industrielles, mobilières, immobilières et financières ou autres se rattachant directement ou indirectement, en totalité ou en partie, aux activités et à l’objet cidessus, à tous objets similaires ou connexes pouvant en faciliter l’extension et le développement, ou à tout autre objet ou activité que ce soit ; •• et plus généralement, aussi bien en France qu’en tous pays, le contrôle, la prise de participation ou d’intérêts dans toutes sociétés et entreprises commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières. ARTICLE 4 - SIÈGE SOCIAL Le siège social est fixé à Antony (92160), rue Alexis de Tocqueville, n° 6. ARTICLE 5 - DURÉE Sauf prorogation ou dissolution anticipée, la durée de la Société est fixée à 99 années à compter de la date de son immatriculation au Registre du Commerce et des sociétés. TITRE II APPORTS - CAPITAL SOCIAL - ACTIONS ARTICLE 6 - APPORTS Pour la constitution de la Société, il a été a p p o r té u n e s o m m e d e 2 5 0 0 0 0 F (38 112,25 €). ARTICLE 7 - CAPITAL SOCIAL Le capital social est fixé à treize millions sept cent vingt mille et sept cent sept euros (13 720 707 €) divisé en 13 720 707 actions de un euro (1 €) de valeur nominale chacune, toutes de même catégorie. ARTICLE 8 - MODIFICATIONS DU CAPITAL SOCIAL Le capital social peut être augmenté ou réduit dans les conditions prévues par la loi. ARTICLE 9 - LIBÉRATION DES ACTIONS I - Les actions souscrites en numéraire doivent être obligatoirement libérées lors de la souscription du quart au moins de leur valeur nominale et, le cas échéant, de la totalité de la prime d’émission. Le surplus est appelé en une ou plusieurs fois dans un délai ne pouvant dépasser cinq ans. II - Les appels de fonds sont portés à la connaissance des actionnaires au moins quinze jours à l’avance. III -Tout retard dans le versement des sommes dues sur le montant non libéré des actions entraînera, de plein droit et sans qu’il soit besoin de procéder à une formalité quelconque, le paiement d’un intérêt dont le taux sera celui de l’intérêt légal, calculé à partir de la date d’exigibilité, sans préjudice de l’action que la Société peut exercer contre l’actionnaire défaillant et des mesures d’exécution forcée prévues par la loi. ARTICLE 10 - FORME DES ACTIONS Les actions sont nominatives ou au p o r te u r i d e nt i f i a b l e , a u c h o i x d e l’actionnaire. La Société se réserve le droit -dans le cadre des dispositions légales- à tout moment et à ses frais, de demander à l’organisme chargé de la compensation des titres, le nom -ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination- la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant, immédiatement ou à te r m e , l e d ro i t d e vote d a n s s e s assemblées d’actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés. ARTICLE 11 - PROPRIÉTÉ DES ACTIONS Les actions font l’objet d’inscription en compte au nom de leur titulaire dans les conditions légales. ARTICLE 12 - CESSION ET TRANSMISSION DES ACTIONS ARTICLE 15 - DURÉE DES FONCTIONS D’ADMINISTRATEUR La transmission des actions s’opère par virement de compte à compte. Les administrateurs sont nommés pour deux ans au maximum et rééligibles. ARTICLE 13 - DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS AUX ACTIONS Le nombre d’administrateurs personnes physiques et de représentants permanents de personnes morales administrateurs, âgés de plus de 70 ans, ne pourra, à l’issue de chaque Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer sur les comptes sociaux, dépasser le tiers (arrondi, le cas échéant, au nombre entier supérieur) des administrateurs en fonctions. I - Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi, chaque action donne droit à une quotité, proportionnelle au nombre et à la valeur nominale des actions existantes, de l’actif social, des bénéfices ou du boni de liquidation. Cette disposition s’entend sous réserve de l’existence de plusieurs catégories d’actions, auxquelles seraient attachés des droits différents. II - Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre d’actions pour exercer un droit, il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire du groupement des actions requises. III -Toute personne agissant seule ou de concert qui vient à détenir un nombre d’actions ou de droits de vote supérieur aux seuils de déclaration définis par la loi, est tenue d’en informer la Société dans les délais et sous les sanctions prévus par la loi. Il en est de même quand le nombre d’actions ou de droits de vote détenus devient inférieur à chacun de ces seuils. IV -La propriété d’une action comporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions de l'Assemblée Générale. TITRE III ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ ARTICLE 14 - COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La Société est administrée par un conseil composé de trois membres au moins et, au plus, du nombre d’administrateurs autorisé par les dispositions légales en vigueur. 168 ARTICLE 16 - ACTIONS D’ADMINISTRATEUR Chacun des administrateurs doit, pendant la durée de ses fonctions, être propriétaire d’au moins seize actions libérées des versements exigibles. Faute d’avoir acquis ces actions trois mois au plus tard après sa nomination, l’administrateur est démissionnaire d’office. ARTICLE 17 – BUREAU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION I - Le Conseil d’Administration nomme parmi ses membres un Président, dont il fixe la durée des fonctions. Cette durée ne peut excéder le terme de son mandat d’administrateur. Quelle que soit la durée pour laquelle elles lui ont été conférées, les fonctions du Président prennent fin de plein droit au plus tard à l’issue de la première Assemblée Générale Ordinaire annuelle tenue après la date à laquelle il a atteint l’âge de 75 ans. II - Le Président représente le Conseil d’Administration. Il organise et dirige les travaux de celui-ci dont il rend compte à l'Assemblée Générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 III -Le Conseil d’Administration peut nommer parmi ses membres un ou plusieurs Vice-présidents, dont il fixe la durée des fonctions. En cas d’absence du Président, les réunions du Conseil d’Administration sont présidées par le ou l’un des Viceprésidents et, en cas d’absence de ceuxci, par un autre administrateur désigné par le Conseil d’Administration. IV -Le Conseil d’Administration peut aussi nommer un secrétaire. Celui-ci peut être choisi en dehors des administrateurs et des actionnaires. V - Le Conseil d’Administration peut décider la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou son Président soumet, pour avis, à leur examen. Il fixe la composition et les attributions des comités qui exercent leur activité sous sa responsabilité. Il fixe la rémunération des personnes les composant. ARTICLE 18 – DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’Administration se réunit au siège social ou en tout autre endroit sur convocation de son Président. Le Directeur Général peut également demander au Président de convoquer le Conseil d’Administration sur un ordre du jour déterminé. Les administrateurs sont convoqués aux séances du Conseil d’Administration par tout moyen, même verbalement et sans délai s’il y a lieu. Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante. Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication dont la nature et les conditions d’application sont déterminées par la réglementation en vigueur. Les procès-verbaux des délibérations sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la loi. INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES des administrateurs présents ou représentés. Le Conseil d’Administration doit informer les actionnaires et les tiers du choix effectué dans les conditions réglementaires . ARTICLE 21 – DIRECTEUR GÉNÉRAL 1. Nomination – Révocation ARTICLE 19 – POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’Administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur doit recevoir les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut obtenir auprès de la Direction Générale tous les documents qu’il estime utiles. ARTICLE 20 – DIRECTION GÉNÉRALE Conformément aux dispositions légales, la Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général. Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction Générale est effectué par le Conseil d’Administration, sans que ce choix soit irrévocable. La délibération du Conseil d’Administration relative au choix de la modalité d’exercice de la Direction Générale est prise à la majorité 169 En fonction du choix effectué par le Conseil d ’ Ad m i n i st rat i o n co nfo r m é m e nt a u x dispositions de l’article 20 ci-dessus, la Direction Générale est assurée soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une personne physique, nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général. Lorsque le Conseil d’Administration choisit la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général, il procède à la nomination du Directeur Général, fixe la durée de son mandat, détermine sa rémunération et, le cas échéant, les limitations de ses pouvoirs. Quelle que soit la durée pour laquelle elles lui ont été conférées, les fonctions du Directeur Général prennent fin de plein droit au plus tard à l’issue de la première Assemblée Générale Ordinaire annuelle tenue après la date à laquelle il a atteint l’âge de 75 ans. Le Directeur Général est révocable à tout moment par le Conseil d’Administration. Lorsque le Directeur Général n’assume pas les fonctions de Président du Conseil d’Administration, sa révocation peut donner lieu à dommages-intérêts, si elle est décidée sans juste motif. 2. Pouvoirs Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’Administration. Le Directeur Général représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. ARTICLE 22 – DIRECTEURS GÉNÉRAUX DÉLÉGUÉS Conseil d’Administration, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination d’un nouveau Directeur Général. Le ou les directeur généraux délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’Administration, sur proposition du Directeur Général. 2. Pouvoirs En accord avec le Directeur Général, le Conseil d’Administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs a c co rd é s a u x d i re c te u r s g é n é ra u x délégués. À l’égard des tiers, le ou les directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le Directeur Général. 1. Nomination – Révocation Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit assurée par le Président du Conseil d’Administration ou par une autre personne, le Conseil d’Administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général Délégué. Conformément aux dispositions légales, le nombre maximum de directeurs généraux délégués est fixé à cinq. Le Conseil d’Administration détermine la rémunération du ou des directeurs généraux délégués. Quelle que soit la durée pour laquelle elles leur ont été conférées, les fonctions du ou d e s d i re c te u r s g é n é ra u x d é l é g u é s prennent fin de plein droit au plus tard à l’issue de la première Assemblée Générale Ordinaire annuelle tenue après la date à laquelle ils ont atteint l’âge de 75 ans. En cas de cessation des fonctions ou d’empêchement du Directeur Général, le ou les directeurs généraux délégués conservent sauf décision contraire du ARTICLE 23 – RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS I - L'Assemblée Générale peut allouer aux administrateurs, en rémunération de leur activité, une somme fixe annuelle à titre de jetons de présence. Le Conseil d’Administration répartit ces jetons de présence entre ses membres comme il l’entend. II - Il peut également être alloué aux administrateurs des rémunérations exceptionnelles dans les cas et dans les conditions prévus par la loi. TITRE IV COMMISSAIRES AUX COMPTES ARTICLE 24 – NOMINATION – MISSION – RÉMUNÉRATION Un ou plusieurs Commissaires aux Comptes sont nommés et exercent leur mission de contrôle conformément à la loi. Leurs honoraires sont fixés dans le cadre des dispositions légales et réglementaires ou, à défaut, par l'Assemblée Générale. 170 TITRE V ASSEMBLÉES D’ACTIONNAIRES ARTICLE 25 – CONVOCATION ET TENUE DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES I - Les Assemblées Générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans un autre lieu précisé dans l’avis de convocation. II - Tout actionnaire peut participer aux Assemblées Générales, personnellement ou par mandataire ou y exercer le vote par correspondance conformément à la loi, en justifiant de son identité et de la propriété de ses titres sous la forme et dans le délai mentionnés dans l’avis de convocation. III -Le Conseil peut organiser, dans les conditions légales applicables, la participation et le vote des actionnaires aux assemblées par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification. Les actionnaires participant aux assemblées par visioconférence ou par ces autres moyens sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. IV -Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. V - Le scrutin secret a lieu lorsqu’il est d e m a n d é p a r d e s a c t i o n n a i re s représentant au moins 10 % du capital social. VI -Les Assemblées Générales sont présidées par le Président du Conseil d’Administration ou, en son absence, par l’un des Vice-présidents ou, en leur absence, par un administrateur STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 spécialement délégué à cet effet par le Conseil d’Administration. À défaut, l’Assemblée élit elle-même son Président. VII -Les procès-verbaux d’Assemblées Générales sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la loi. TITRE VI COMPTES SOCIAUX ARTICLE 26 – EXERCICE SOCIAL L’exercice social s’étend du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. L’exercice social ouvert le 1er mars 1999 sera clos le 31 décembre 1999. ARTICLE 27 – AFFECTATION DU RÉSULTAT – DIVIDENDES I - Sur le bénéfice net de l’exercice, diminué le cas échéant du report déficitaire antérieur, il est prélevé 5 % au moins pour être affectés à la réserve légale, pour autant que celle-ci n’atteint pas le dixième du capital social, ainsi que, le cas échéant, tout montant à porter en réserve en application de la loi. Sur l’excédent disponible, augmenté s’il y a lieu du report bénéficiaire antérieur, l'Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’Administration, a le droit de prélever toutes sommes qu’elle juge convenable de fixer pour être affectées à un ou plusieurs fonds de réserves extraordinaires, généraux ou spéciaux, ou à l’amortissement du capital. II - Le solde, s’il en existe, est réparti entre les actionnaires, sous déduction des sommes reportées à nouveau. III -L'Assemblée Générale Ordinaire peut décider la répartition de toute somme prélevée sur les réserves dont elle a la disposition. Elle peut aussi décider la répartition de toute somme prélevée sur les primes d’émission, d’apport ou de fusion. IV- Le paiement des dividendes a lieu aux époques fixées par l'Assemblée Générale ou par le Conseil d’Administration habilité par elle, sous réserve des dispositions légales fixant un délai maximal pour cette mise en paiement. Le Conseil d’Administration peut décider la distribution d’un acompte avant même l’approbation des comptes par l'Assemblée Générale, dans le cadre des dispositions légales. V - L'Assemblée Générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution (ou des acomptes sur d i v i d e n d e ) u n e o pt i o n e nt re l e p a i e m e nt d u d i v i d e n d e ( o u d e l’acompte) en numéraire ou en actions de la Société dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi. TITRE VII DISSOLUTION – LIQUIDATION – CONTESTATIONS ARTICLE 28 – DISSOLUTION – LIQUIDATION À la dissolution de la Société, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l'Assemblée Générale, aux conditions de quorum et de majorité prévues pour les Assemblées Générales Ordinaires. Le liquidateur représente la Société. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour réaliser l’actif, même à l’amiable. Il est habilité à payer les créanciers et répartir le solde disponible. L'Assemblée Générale peut l’autoriser à continuer les affaires en cours ou à en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation. 171 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES Le partage de l’actif net, subsistant après remboursement du nominal des actions, est effectué entre les actionnaires dans les mêmes proportions que leur participation au capital. ARTICLE 29 – CONTESTATIONS Toutes les contestations qui, pendant la d u ré e d e l a S o c i été o u l o r s d e s a liquidation, s’élèveraient soit entre la Société et les actionnaires, soit entre les actionnaires eux-mêmes, à propos des affaires sociales, seront soumises à la juridiction des tribunaux compétents du siège social. À cet effet, en cas de contestation, tout actionnaire sera tenu de faire élection de domicile dans le ressort du tribunal du lieu du siège social et toutes les assignations ou significations seront régulièrement délivrées à ce domicile élu, sans avoir égard au domicile réel. À défaut d’élection de domicile, les assignations ou significations seront valablement faites au parquet de Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance du siège social. Évolution de l’action en Bourse et politique d’information Les informations historiques antérieures au 10 juillet 2006 ont été retraitées pour tenir compte de la division par 4 du nominal : le nombre de titres échangés est multiplié par 4, le cours moyen est divisé par 4. Cours moyen (EUR) Année Nombre de titres échangés (en milliers) Nombre moyens de titres dilués (en milliers) Capitalisation boursière moyenne (MEUR) Résultat net dilué par action (EUR) PER (Cours/ Résultat) 1998 9,53 NA 12 800 122 0,31 30,4 1999 4,53 5 204 12 800 58 0,19 23,5 2000 3,93 4 256 12 800 50 0,08 52,4 2001 5,2 2 364 12 800 67 0,26 20,4 2002 6,58 4 084 13 112 86 0,36 18,3 2003 8,63 4 520 13 248 114 0,56 15,5 2004 12,03 4 136 13 333 160 0,70 17,2 2005 24,75 5 492 13 170 326 1,05 23,6 2006 29,77 5 404 13 108 390 1,14 26,1 2007 57,26 9 438 13 335 764 1,25 45,8 2008 46,76 9 330 13 310 622 1,47 31,8 2009 48,17 5 008 13 360 644 1,66 29,0 2010 58,13 5 769 13 463 783 2,29 25,4 2011 51,82 2 847 13 520 701 2,73 19,0 2012 43,97 1 211 13 541 595 2,76 15,9 51,79 4 848 13 718 710 2,94 17,6 2013 ÉVOLUTION DES TRANSACTIONS SUR LE TITRE STALLERGENES Cours moyen annuel de l’action Stallergenes depuis son introduction en Bourse Cours moyen (EUR) Nombre de titres échangés (en milliers) 70 10 000 60 8 000 50 6 000 40 30 4 000 20 2 000 10 0 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre de titres échangés Cours moyen 172 2011 2012 2013 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES Capitalisation boursière et PER Capitalisation boursière (en millions d’euros) PER 800 60 700 50 600 500 40 400 30 300 200 20 100 10 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Capitalisation boursière PER L'Assemblée Générale est convoquée pour le 27 mai 2014. Les résultats de l’année 2013 ont été présentés aux analystes financiers le 7 mars 2014. Les résultats du 1er semestre 2014 seront publiés le 24 juillet 2014. Les chiffres d’affaires périodiques de l’année 2014 seront publiés aux dates suivantes : CA du 1er trimestre : le 24 avril 2014, CA du 1er semestre : le 24 juillet 2014, CA du 3ème trimestre : le 23 octobre 2014. Les comptes et publications contenant les informations financières historiques de Stallergenes sont disponibles sur le site à l’adresse suivante : http://finance.stallergenes.com, sur le site de l’AMF et sont consultables au siège de la Société. 173 Documents accessibles au public Conformément à l’annexe I du règlement européen (CE) n° 809/2004, les documents, ou copie de ces documents, listés ci-dessous peuvent être consultés, pendant la durée de validité du Document de Référence au 7, rue Alexis de Tocqueville – 92160 Anthony, et le cas échéant, également sur le site Internet de la Société (http://finance.stallergenes.com), sans préjudice des documents mis à disposition au siège social ou sur le site Internet de la Société au titre des lois et règlements applicables : •• les statuts de la Société ; •• tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou visée dans le Document de Référence ; •• les informations financières historiques du Groupe pour chacun des deux exercices précédant la publication du présent Document de Référence. Par ailleurs, cette section récapitule les informations publiées ou rendues publiques entre le 1er janvier 2013 et la date du dépôt du présent Document de Référence, à l’exception des déclarations sur les droits de vote publiées mensuellement sur le site Internet de la Société. INFORMATIONS DISPONIBLES SUR LE SITE HTTP://FINANCE.STALLERGENES.COM ET/OU SUR LE SITE DE L’AMF (WWW.AMF-FRANCE.ORG) COMMUNIQUÉS Dates Communiqués 24/04/14 Stallergenes annonce un chiffre d’affaires en hausse de 1,5 % au premier trimestre 2014, la poursuite de son expansion internationale (+ 21,2 %) et le lancement imminent d’Oralair® aux États-Unis avec Greer Dates Communiqués 16/05/13 Stallergenes et DBV Technologies s’associent pour développer des traitements innovants contre les allergies respiratoires 22/04/13 Stabilité du chiffre d’affaires au T1 (-0,4 %) avec une très forte croissance d’Oralair® (+58 %) 11/04/13 Stallergenes annonce la nomination de son nouveau Directeur Financier 08/03/13 Commercialisation d’Oralair® aux États-Unis : collaboration possible avec Greer Laboratories Inc. 07/03/13 Stallergenes annonce un EBITDA 2012 de 69,3 M€, soit +8 % et un cash flow de 20,4 M€, en hausse de 80 % 18/02/13 Stallergenes annonce l’acceptation par la FDA d’évaluer la demande d’enregistrement d’Oralair®, comprimé d’immunothérapie sublinguale aux extraits de 5 pollens de graminées 14/01/13 Chiffre d’affaires annuel en progression de 3,3 % 01/04/14 Stallergenes annonce l'approbation par la FDA d'Oralair®, premier comprimé d'immunothérapie sublinguale pour le traitement de l'allergie aux polens de graminées 05/03/14 Nomination de Christian Chavy en tant que Directeur Général de Stallergenes 05/03/14 Stallergenes annonce une hausse de 3,5 % de ses revenus totaux en 2013 03/02/14 Stallergenes annonce les résultats positifs de l’étude clinique de phase II/III au Japon pour son comprimé d’immunothérapie aux acariens Date Type de document 11/12/13 Le comité consultatif de la FDA est favorable à l’approbation d’Oralair®, le comprimé de Stallergenes pour le traitement de l’allergie aux graminées 30/04/13 Document de Référence 2012 - dépôt 30/06/13 Contrat de liquidité (État) 25/07/13 Rapport semestriel 2013 02/12/13 Stallergenes et ActoGeniX s’associent pour développer une nouvelle classe innovante de traitements oraux contre les allergies 31/12/13 Contrat de liquidité (État) 31/10/13 Greer® Laboratories, Inc. et Stallergenes signent un accord exclusif de commercialisation pour Oralair® aux États-Unis 21/10/13 18/10/13 25/07/13 DOCUMENTATION BULLETINS DES ANNONCES LÉGALES ET OBLIGATOIRES (WWW.BALO.JOURNAL-OFFICIEL.GOUV.FR) Chiffre d’affaires en hausse de 3,6 % stimulé par la bonne performance des traitements d’immunothérapie sublinguaux Stallergenes et DBV Technologies signent une collaboration de Recherche et Développement dans l’allergie au pollen de bouleau Chiffre d’affaires en hausse de 1,3 % 174 Date Publication 28/06/2013 Comptes annuels 24/04/2013 Avis de réunion valant convocation à l'Assemblée Générale Mixte du 30 mai 2013 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 PUBLICATIONS EFFECTUÉES DANS LES JOURNAUX D’ANNONCES LÉGALES Nom du Journal Date de parution Le Quotidien Juridique 03/04/2014 Nomination du Directeur Général Le Quotidien Juridique 22/07/2013 Modification des articles 12, 21 et 22 des statuts et modification du capital social INFORMATIONS DÉPOSÉES AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTERRE (WWW.INFOGREFFE.FR) Information Le Quotidien Juridique 23/05/2013 Augmentation de capital et cooptation de M. Stefan MEISTER Le Quotidien Juridique 09/01/2013 Modification du capital INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES Type de document Date de dépôt et objet Numéro de dépôt 11/04/2014 dépôt n° 11916 27/08/2013 Nomination du Directeur Général Augmentation du capital social Mise à jour des statuts dépôt n° 26595 Changement d’administrateur 30/05/2013 Augmentation du capital social dépôt n° 15966 Mise à jour des statuts 24/01/2013 Augmentation du capital social Mise à jour des statuts dépôt n° 2603 Informations sur les responsables du contrôle des comptes 2013 Date de première nomination Durée du mandat Titulaires Grant Thornton 100, rue de Courcelles 75849 Paris Cedex 17 Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes (CRCC) de Paris PricewaterhouseCoopers Audit 63, rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes (CRCC) de Versailles 31 mai 2012 6 exercices AGO sur comptes 2017 23 juin 2005 (renouvelé) 6 exercices AGO sur comptes 2016 Suppléants IGEC 3, rue Léon Jost 75017 Paris Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes (CRCC) de Paris Yves NICOLAS 63, rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes (CRCC) de Versailles Expiration du mandat 31 mai 2012 6 exercices AGO sur comptes 2017 23 juin 2005 (renouvelé) 6 exercices AGO sur comptes 2016 175 Honoraires versés aux Commissaires aux Comptes et aux membres de leurs réseaux En millers d’euros 2011 % 2012 % 2013 % 65 100 % - - Contrôle des comptes (a) filiales - - - Missions accessoires (c) émetteur (b) - - - Missions accessoires (c) - - - Juridique fiscal social (d) - - - - - - Contrôle des comptes (a) émetteur (b) Autres filiales (d) 65 100 % - Contrôle des comptes (a) émetteur (b) Commissariat Contrôle Audit - 75 100 % 83 91 % Contrôle des comptes (a) filiales - - - - - 8 9 % - - - - - - - - - - Missions accessoires (c) émetteur Missions accessoires (c) filiales Juridique fiscal social (d) Autres (b) (d) Grant Thornton - - 75 100 % 91 100 % 129 61 % 129 57 % 151 60 % 82 39 % 99 43 % 101 40 % - - - - - - - - - - - - - - 211 100 % 228 100 % 252 100 % 194 70 % 204 54 % 234 68 % 82 30 % 99 46 % 101 29 % - - 8 23 % - - - 276 100 % 303 100 % 343 100 % - - - - Autres (d) - - - - TOTAL 276 100 % 303 100 % 343 100 % Contrôle des comptes (a) émetteur (b) Contrôle des comptes (a) filiales Missions accessoires (c) émetteur Missions accessoires (c) filiales Juridique fiscal social (d) Autres (b) (d) PricewaterhouseCoopers Contrôle des comptes (a) émetteur (b) Contrôle des comptes (a) filiales Missions accessoires (c) émetteur Missions accessoires (c) filiales Sous total audit Juridique fiscal social (b) (d) (a) Y compris les prestations des experts indépendants ou membres du réseau du Commissaire aux Comptes, auxquels celui-ci a recours dans le cadre de la certification des comptes. (b) L’émetteur s’entend comme étant la Société mère. (c) Cette rubrique reprend les diligences et prestations directement liées rendues à l’émetteur ou à ses filiales : - par le Commissaire aux Comptes dans le respect des dispositions de l’article 10 du Code de déontologie, - par un membre du réseau dans le respect des dispositions des articles 23 et 24 du Code de déontologie. (d) Il s’agit des prestations hors Audit rendues, dans le respect des dispositions de l’article 24 du Code de déontologie, par un membre du réseau aux filiales de l’émetteur dont les comptes sont certifiés. 176 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 177 INFORMATIONS COMPLéMENTAIRES RAPPORTS ET ATTESTATION Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés (Exercice clos le 31 décembre 2013) En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : •• le contrôle des comptes consolidés de la Société Stallergenes tels qu’ils sont joints au présent rapport ; •• la justification de nos appréciations ; •• la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I - OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Nous avons effectué notre audit selon les n o r m e s d ’ e xe rc i c e p r o f e s s i o n n e l applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences p e r m e t t a n t d ’ o b te n i r l ’ a s s u ra n c e raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes (1) du compte de résultat consolidé et 2/1/5 de l’annexe aux comptes consolidés qui présentent l’impact du changement de présentation de certaines charges opérationnelles au compte de résultat ainsi que la création d’un indicateur intermédiaire intitulé « Résultat opérationnel courant ». II - JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : consolidés mentionnent le changement de présentation de certaines charges opérationnelles, la création d’un indicateur intermédiaire « Résultat opérationnel courant » dans le compte de résultat ainsi que les critères retenus pour déterminer le classement des coûts opérationnels non courants tels qu’ils sont présentés dans la note 4/4 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces reclassements ainsi que de ce nouvel indicateur intermédiaire et nous avons vérifié que les notes 2/1/5 et 4/4 donnent une information appropriée. ESTIMATIONS COMPTABLES La Société procède systématiquement, une fois par an, ou plus fréquemment quand des évènements ou des changements de circonstances indiquent la possibilité d’une perte de valeur, à un test de dépréciation des écarts d’acquisition selon les modalités décrites dans les notes 2/2/3 b) et 3/1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les prévisions de flux de trésorerie et hypothèses utilisées et nous avons vérifié que les notes 2/2/3 b) et 3/1 donnent une information appropriée. CHANGEMENT DE PRÉSENTATION La note (1) du compte de résultat consolidé et la note 2/1/5 de l’annexe aux comptes 178 Pa r a i l l e u r s , p a r m i l e s p r i n c i p a l e s estimations de l’exercice détaillées dans la STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 note 2/4, le deuxième paragraphe (b) mentionne l’accord de partenariat et la méthode retenue pour affecter au compte de résultat les paiements d’étape au prorata de l’avancement des travaux, ainsi que les modalités de reconnaissance du revenu sur la base des plans d’activité. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce suivi de l’avancement sur la base des plans d’activité, et nous avons vérifié que les notes 2/4 b) et 4/3 donnent une information appropriée. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. RAPPORTS ET ATTESTATION III - VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le Rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 179 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2013) En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013 sur : •• le contrôle des comptes annuels de la Société Stallergenes SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; •• la justification de nos appréciations ; •• les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. La Société procède à chaque clôture à un test de dépréciation du fonds commercial et des titres de participation selon les modalités décrites respectivement dans les rubriques « Immobilisations incorporelles » et « Immobilisations financières » du paragraphe c de l’annexe intitulé « Règles d’évaluation ». Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de dépréciation, ainsi que les prévisions de flux de trésorerie et hypothèses utilisées. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le caractère raisonnable de ces estimations. 1 OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les n o r m e s d ’ e xe rc i c e p r o f e s s i o n n e l applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences p e r m e t t a n t d ’ o b te n i r l ’ a s s u ra n c e raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi 2 JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Par ailleurs, la rubrique « Reconnaissance du chiffre d’affaires » du paragraphe c de l’annexe intitulé « Règles d’évaluation » expose notamment les modalités de reconnaissance des revenus liés aux accords de partenariats, de licence et de distribution. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces règles de reconnaissance du chiffre d’affaires, ainsi que les plans d’activité et hypothèses utilisés. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le caractère raisonnable de ces estimations. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. 3 VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Grant Thornton Cyrille Dietz Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 180 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORTS ET ATTESTATION Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés (Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous p ré s e nto n s n ot re ra p p o r t s u r l e s conventions et engagements réglementés. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de Commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la co n c l u s i o n d e c e s co nve nt i o n s et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 d u Co d e d e Co m m e rc e re l at i ve s à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. I - CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’APPROBATION DES COMPTES DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013 CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AYANT FAIT L’OBJET, AVANT LA CLÔTURE DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013, D’UNE AUTORISATION PRÉALABLE PAR VOTRE CONSEIL D’ADMINISTRATION En application de l’article L. 225-40 du Code de Commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration. Accord de distribution avec la société Greer Un accord exclusif de commercialisation aux États-Unis pour Oralair® a été conclu le 31 octobre 2013 avec Greer L a b o rato r i e s I n c , s o c i été s œ u r d e Stallergenes. La signature de cet accord a été autorisée par votre Conseil d’Administration du 23 avril 2013. Selon les termes de l’accord, Greer Laboratories Inc sera responsable du marketing et des ventes d’Oralair® aux États-Unis, tandis que Stallergenes aura en charge la production des comprimés et leurs approvisionnements. Dans ce cadre Stallergenes recevra plusieurs paiements d’étapes réglementaires et commerciaux pouvant atteindre 120 millions de dollars ainsi que des redevances progressives sur les ventes et un prix de transfert. Cet accord a entrainé la constatation d’un produit de 3 627 657 € dans les comptes 2013. La Société considère que la conclusion de cet accord lui permet de s’introduire sur le 181 marché américain à moindre coût tout en s’appuyant sur l’expertise de Greer Laboratories Inc. Une expertise indépendante réalisée par la société Bionest a confirmé que la conclusion de cet accord constitue un atout pour Stallergenes ainsi que pour ses actionnaires minoritaires. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AYANT FAIT L’OBJET, APRÈS LA CLÔTURE DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013, D’UNE AUTORISATION PRÉALABLE PAR VOTRE CONSEIL D’ADMINISTRATION Engagements en faveur de Monsieur Roberto Gradnik Lors de sa réunion du 14 avril 2014, le Conseil d’Administration de la Société, conformément aux dispositions de l’article L.225-42-1 du Code de Commerce, a autorisé le versement d’une indemnité de départ d’un montant de 653 491 € H.T. au profit de Monsieur Roberto Gradnik, Directeur Général de la Société jusqu’au 31 mars 2014. C et te i n d e m n i té t i e nt n ot a m m e nt compte : •• des circonstances de sa prise de fonction (phase de transition suivant l’entrée d’Ares Life Sciences au capital) ; •• de la contribution de Monsieur Roberto Gradnik à l’accélération du développement de la Société ; •• de la clause de non concurrence à laquelle il est soumis pour une période 18 mois. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé que ce dernier conserverait sa voiture de fonction, d’une valeur de 35 900 €. Aucune charge n’a été enregistrée à ce titre dans les comptes 2013. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS NON AUTORISÉS PRÉALABLEMENT En application des articles L. 225-42 et L. 823-12 du Code de Commerce, nous vous signalons que les conventions et engagements suivants n’ont pas fait l’objet d’une autorisation préalable de votre Conseil d’Administration. Il nous appartient de vous communiquer les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie. Convention de services avec les sociétés Ares Life Sciences SA, Ares Life Sciences Fund Management Ltd et Ares Life Sciences LLP Stallergenes a conclu le 1er juillet 2013 un nouveau contrat de services avec Ares Life Sciences SA, Ares Life Sciences Fund Management Ltd et Ares Life Sciences LLP portant sur les prestations de conseil et d’assistance dans les domaines cliniques, réglementaires et marketing en vue du dépôt d’Oralair® aux États-Unis. Ce contrat, d’une durée de 6 mois est renouvelable par tacite reconduction. Les honoraires semestriels s’élèvent à 250 000 € HT. La conquête du marché américain étant un axe de développement important pour la S o c i été , l a co n c l u s i o n d ’ u n e te l l e convention a permis à cette dernière de bénéficier de l’expertise du groupe Ares Life Sciences dans le cadre de l’obtention de l’approbation d’Oralair® par la FDA. La signature de cette convention a été autorisée a posteriori par votre Conseil d’Administration du 23 juillet 2013 en raison de contraintes matérielles liées à l’organisation de cette réunion. Les honoraires facturés en 2013 au titre de ce contrat s’élèvent à 250 000 € HT. Convention d’assistance technique avec les sociétés Ares Life Sciences SA et Ares Life Sciences Fund Management Ltd Dans le cadre d’une convention d’assistance technique signée le 12 décembre 2011, des mandataires conseillent et assistent votre Société dans les domaines commercial, médical, clinique, réglementaire, stratégique et d’organisation. Cette convention permet à la Société de s’appuyer sur l’expertise et l’expérience du g ro u p e A re s L i fe S c i e n c e s , d a n s l’ensemble des matières visées par ladite convention. Elle a été modifiée par un avenant du 1er juillet 2013 qui porte la rémunération annuelle fixe hors frais liés à des conseils externes ou au personnel détaché de 150 000 € HT à 250 000 € HT à compter de cette date. La signature de cet avenant a été autorisée a posteriori par votre Conseil d’Administration du 23 juillet 2013 en raison de contraintes matérielles liées à l’organisation de cette réunion. Les honoraires hors frais liés à des conseillers externes et hors refacturation des employés détachés s’élèvent à 200 000 € H.T. au titre de l’exercice 2013. Les frais liés à des conseillers externes d’Ares Life Sciences SA s’élèvent à 408 000 € HT. du 5 mars 2014 en raison de contraintes matérielles liées à l’organisation de cette réunion. L’administrateur concerné par cette convention règlementée est Monsieur Stefan Meister. Les charges comptabilisées à ce titre en 2013 s’élèvent à 95 000 € HT. II - CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS En application de l’article R. 225-30 du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. CONVENTION DE PRESTATIONS DE SERVICES AVEC MONSIEUR JEAN BOUSQUET, ADMINISTRATEUR DE VOTRE SOCIÉTÉ Votre Société confie, depuis janvier 2000, au Professeur Jean Bousquet, une mission de conseil scientifique auprès de la Direction Générale. Les honoraires comptabilisés en charges par votre Société en 2013 se sont élevés à 55 000 € HT. Contrat de prestation de services avec la société Bemido CONVENTION DE DÉTACHEMENT AVEC LA SOCIÉTÉ ARES LIFE SCIENCES SA Stallergenes a signé le 1er octobre 2013 un contrat d’assistance avec la société Bemido. Ce contrat prévoit la refacturation d ’ u n co n s u l t a nt d a n s l e c a d re d u déploiement d’un nouvel ERP, plus performant et nécessaire au regard de l’internationalisation de la Société, en bénéficiant de l'expertise du groupe Arès Life Sciences. Une convention de détachement a été signée le 3 octobre 2011 et est entrée en vigueur à cette même date. La signature de ce contrat a été autorisée a posteriori par votre Conseil d’Administration 182 Cette convention prévoit la refacturation d e l a ré m u n é rat i o n f i xe , c h a rg e s comprises, de Monsieur Roberto Gradnick en tant que personnel détaché. Votre Société a enregistré à ce titre une charge de 581 000 euros H.T. en 2013. STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 CONVENTION DE GESTION DE TRÉSORERIE AVEC TOUTES LES FILIALES Dans le cadre de la gestion de trésorerie du Groupe, votre Conseil d’Administration du 24 septembre 2002 a autorisé une convention cadre de trésorerie pour déterminer la rémunération des comptes débiteurs et créditeurs à l’égard des filiales. En application de cette convention, les comptes courants sont en principe rémunérés au taux EONIA + 0,75 % ou EONIA – 0,75 % selon qu’ils sont débiteurs ou créditeurs. Ni charge, ni produit n’ont été comptabilisés à ce titre en 2013. RAPPORTS ET ATTESTATION CONVENTION DE CONSEIL AVEC LA SOCIÉTÉ PJL CONSEIL Une convention de Conseil stratégique et en matière de Fusions-Acquisitions a été conclue le 16 juin 2012 avec la société PJL Conseil, dont le Président du Conseil d’Administration de votre Société, Patrick Langlois, est le gérant. Cette convention prévoit la facturation d’honoraires annuels hors frais à hauteur de 72 000 € H.T. La charge comptabilisée en 2013 dans les comptes de votre Société au titre de ces honoraires s’élève à 72 000 € H.T. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 183 Rapport des Commissaires aux Comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la Société Stallergenes (Exercice clos le 31 décembre 2013) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Société Stallergenes et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions d e l ’ a r t i c l e L . 2 2 5 - 3 7 d u Co d e d e Commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L. 22537 du Code de Commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. Il nous appartient : •• de vous communiquer les observations q u ’ a p p e l l e nt d e n ot re p a r t l e s informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et •• d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de Commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. N o u s avo n s ef fe c t u é n o s t rava u x conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. INFORMATIONS CONCERNANT LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES RELATIVES À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : •• prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et f i n a n c i è re s o u s - te n d a nt l e s informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ; •• prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; •• déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des r i s q u e s d e l a S o c i été re l at i ve s à l ’ é l a b o rat i o n et a u t ra i te m e nt d e l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Commerce. AUTRES INFORMATIONS N o u s at te sto n s q u e l e ra p p o r t d u Président du Conseil d’Administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de Commerce. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 184 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORTS ET ATTESTATION Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’autorisation d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions au profit de dirigeants et salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2014 (15e résolution) Mesdames, Messieurs les actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-177 et R. 225-144 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur l’autorisation d’attribution d’options donnant droit à la souscription d’actions de la Société à émettre, ou à l’achat d’actions provenant de rachats effectués dans les conditions prévues par la loi, et notamment dans le cadre d’un programme de rachat, dans les conditions prévues par les dispositions de l’article L. 225–209 du Code de Commerce au bénéfice de salariés ou dirigeants détenant moins de 10% du capital de la Société et exerçant leurs fonctions soit dans la Société, soit dans une des filiales françaises ou étrangères liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225–180 du Code de Commerce, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de l’autoriser pour une durée de trente-huit (38) mois, à attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport sur les motifs de l’ouverture des options de souscription ou d’achat d’actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat des actions. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat des actions sont précisées dans le rapport du Conseil d’Administration et qu’elles sont conformes aux dispositions p rév u e s p a r l e s tex te s l é g a u x et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat des actions. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 185 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit de dirigeants et salariés de la Société ou de sociétés qui lui sont liées Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2014 (16e résolution) Mesdames, Messieurs les actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225197-1 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’autorisation d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié de la Société ou de certaines catégories d’entre eux, et/ou au profit des dirigeants visés à l’article L. 225-197-1 II du Code de Commerce, ainsi qu’aux membres du personnel salarié et aux dirigeants des sociétés ou des groupements d’intérêt économique liés à la Société dans les conditions prévues à l’article L. 225–197–2 du Code de Commerce, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de l’autoriser pour une durée de trente-huit (38) mois, à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération envisagée. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces d i l i g e n c e s o nt co n s i sté à vé r i f i e r notamment que les modalités envisagées et données dans le rapport du Conseil d’Administration s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Conseil d’Administration p o r t a nt s u r l ’ o p é rat i o n e nv i s a g é e d’attribution d’actions gratuites. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 186 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORTS ET ATTESTATION Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation du capital réservée aux adhérents d’un Plan d’Épargne d’Entreprise Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2014 (17e résolution) Mesdames, Messieurs les actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d’Administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise d e l a S o c i été o u d e s e nt re p r i s e s , françaises ou étrangères, qui lui sont liées au sens des articles L. 225-180 du Code de Commerce et L. 3344-1 du Code du Trava i l , p o u r u n m o nt a nt n o m i n a l maximum de 0,5% du capital social, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Cette augmentation du capital est s o u m i s e à v o t re a p p r o b a t i o n e n application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de Commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du Travail. Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, avec faculté de subdélégation, pour une durée de 26 mois la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de Commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission des actions. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’augmentation du capital qui serait décidée, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des actions ordinaires à émettre données dans le rapport du Conseil d’Administration. Les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n’étant pas fixées, nous n’exprimons pas d’avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l’article R. 225-116 du Code de Commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’Administration. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 187 Rapport des Commissaires aux Comptes sur la réduction du capital Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2014 (18e résolution) Mesdames, Messieurs les actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue à l’article L. 225-209 du Code de Commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Votre Conseil d’Administration vous propose de lui déléguer, pour une durée de 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de 24 mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d’une autorisation d’achat par votre Société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l’article précité. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à p o r te r a t te i n te à l ’ é g a l i té d e s actionnaires, sont régulières. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 25 avril 2014 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Cyrille Dietz Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Jean-Pierre Colle 188 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 RAPPORTS ET ATTESTATION Attestation du Responsable du Document de Référence RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Monsieur Christian Chavy, Directeur Général. J’atteste, après avoir pris toute mesure ra i s o n n a b l e à c e t e f fe t , q u e l e s informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. présente un tableau fidèle de l’évolution des d’affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux n o r m e s co m pt a b l e s a p p l i c a b l e s et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion contenu dans le présent document comme précisé dans la table de concordance pages 194 et 195, J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document de Référence ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document de Référence. Le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2013, figurant en pages 178 et 179 du présent Document de Référence, contient une observation sur l’attention à porter aux notes (1) du compte de résultat consolidé et 2/1/5 de l ’ a n n exe a u x co m pte s co n s o l i d é s , présentant l’impact du changement de présentation de certaines charges opérationnelles au compte de résultat ainsi que la création d’un indicateur i n te r m é d i a i re i n t i t u l é « R é s u l t a t opérationnel courant ». Antony, le 25 avril 2014 Christian Chavy Directeur Général 189 TABLES DE CONCORDANCE En application de l’article 28 du Règlement Européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de Référence : •• Les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2011 établis conformément aux normes IFRS (pages 17 à 48) et le rapport des Commissaires aux Comptes afférent (page 125), les comptes annuels 2011 (pages 87 à 99) et le rapport des Commissaires aux Comptes afférent (page 126), ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion (pages 49 à 60) figurant au sein du Document de Référence Stallergenes relatif à l’exercice 2011 déposé auprès de l’AMF en date du 27 avril 2012 sous le numéro D.12-0464. •• Les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012 établis conformément aux normes IFRS (pages 15 à 47) et le rapport des Commissaires aux Comptes afférent (page 142), les comptes annuels 2012 (pages 91 à 105) et le rapport des Commissaires aux Comptes affèrent (page 143), ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion (pages 48 à 60) figurant au sein du Document de Référence Stallergenes relatif à l’exercice 2012 déposé auprès de l’AMF en date du 30 avril 2013 sous le numéro D.13-0488. Afin de faciliter la lecture du Rapport annuel déposé comme Document de Référence, la table thématique permet d’identifier les principales informations prévues par l’Annexe 1 du Règlement Européen n°809/2004 du 29 avril 2004. Rubriques de l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 N° de Pages 1. Personne responsable 1/1. Nom et fonction de la personne responsable 189 1/2. Attestation de la personne responsable 189 2. Contrôleurs légaux des comptes 175 3. Informations financières sélectionnées 18 à 22 4. Facteurs de risque 33, 34, 63, 65, 76, 79, 87, 88 5. Informations concernant l’émetteur 5/1. Histoire et évolution de la Société 14 , 15 5/1/1. Raison sociale et nom commercial de l’émetteur 166 5/1/2. Lieu et numéro d’enregistrement de l’émetteur 166 5/1/3. Date de constitution et durée de vie de l’émetteur 166 5/1/4. Siège social et forme juridique de l’émetteur 166 5/1/5. Événements importants dans le développement des activités de l’émetteur 5/2. Investissements 15, 36, 129, 174, 175 57, 58, 84 6. Aperçu des activités 6/1. Principales activités 6/1/1. Opérations effectuées par l’émetteur et principales activités 6/1/2. Nouveaux produits ou services 4 à 12 6, 7 6/2. Principaux marchés 4à6 6/3. Événements exceptionnels 36, 129 6/4. Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets, licences, contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrications 6/5. Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 190 64 5, 6 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Rubriques de l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 Tables de concordancE N° de Pages 7. Organigramme 7/1. Description sommaire du Groupe 10 7/2. Liste des filiales importantes 26, 27, 140 8. Propriétés immobilières, usines et équipements 8/1. Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée 8/2. Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 29, 30, 130, 132 78 à 84 9. Examen de la situation financière et du résultat 9/1. Situation financière 18, 37 à 45, 51 à 61, 126, 127, 129 à 135, 141 à 143 9/2. Résultat d’exploitation 19, 25, 46 à 50, 57, 58, 61, 128, 141 10. Trésorerie et capitaux 10/1. Informations sur les capitaux 18, 20, 32, 58, 59, 127, 134 10/2. Source et montant des flux de trésorerie 22, 58 10/3. Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement 18, 22, 43, 52, 53, 58, 59, 143 10/4. Restrictions à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérations de la Société 30 à 34, 43, 52 10/5. Sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les investissements sur lesquels la direction a pris des engagements fermes et les immobilisations corporelles planifiées 18, 43, 58, 127 11. Recherche et Développement, brevets et licences 7, 8, 19, 28, 29, 36, 38, 46, 48, 57, 86, 129 12. Informations sur les tendances 59 13. Prévisions ou estimations du bénéfice N/A 14. Conseil d’Administration et Direction Générale 14/1. Renseignements relatifs aux membres du Conseil d’Administration et à la Direction Générale 14/2. Conflits d’intérêts 92 à 107, 114 à 119, 138 97 15. Rémunérations et avantages 15/1. Montant de la rémunération versée et avantages en nature 15/2. Montant des sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pension, retraite ou autres avantages 62, 92 à 99, 115, 118 41, 44 à 46, 59, 135, 142 16. Fonctionnement des organes d’administration 16/1. Date d’expiration des mandats actuels 100 à 106 16/2. Contrats de service liant les membres du Conseil d’Administration 16/3. Informations sur les Comités 62, 63, 92, 97, 181 à 183 117 à 119, 156 à 162 16/4. Déclaration de conformité au régime de Gouvernement d’Entreprise 114, 115 17. Salariés 17/1. Nombre de salariés 70 à 73 17/2. Participation et stock options des mandataires sociaux 17/3. 98, 99, 100 à 106 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital 191 65 à 67, 73, 74, 111 Rubriques de l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 N° de Pages 18. Principaux actionnaires 18/1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 110, 111 18/2. Existence de droits de vote différents N/A 18/3. Contrôle de l’émetteur 111 18/4. Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait entraîner, à une date ultérieure, un changement de contrôle N/A 19. Opérations avec des apparentés 11 à 13, 62, 63, 139, 181 à 183 20. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur 20/1. Informations financières historiques 18 à 22, 126 à 128 20/2. Informations financières pro forma N/A 20/3. États financiers 18 à 55, 126 à 143 20/4. Vérification des informations financières historiques annuelles 20/5. Date des dernières informations financières 178 à 180 31/12/2013 20/6. Informations financières intermédiaires et autres N/A 20/7. Politique de distribution du dividende 20, 21, 109, 144, 147, 148 20/8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 64 20/9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale N/A 21. Informations complémentaires 21.1. Capital social 61, 108 à 110, 134, 167 21/1/1. Montant du capital souscrit 108, 110 21/1/2. Nombre et principales caractéristiques des actions non représentatives du capital 21/1/3. Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par l’émetteur lui–même ou par ses filiales N/A 110, 111, 112 21/1/4. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription, avec mention des conditions et modalités de conversion N/A 21/1/5. Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital 36 21/1/6. Options sur le capital de membres du Groupe N/A 21/1/7. Historique du capital social pour la période couverte par les informations financières historiques 109 21/2. Acte constitutif et statuts 21/2/1. Objet social 167 21/2/2. Résumé de toute disposition contenue dans l’acte constitutif, les statuts, une charte ou un règlement de l’émetteur concernant les membres de ses organes d’administration et de direction 114 à 119, 156 à 165, 168 à 170 21/2/3. Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes 168 21/2/4. Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires N/A 21/2/5. Conditions dont les Assemblées Générales annuelles et les Assemblées Générales Extraordinaires des actionnaires sont convoquées, y compris les conditions d’admission 170 192 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Rubriques de l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 21/2/6. Description sommaire de toute disposition des statuts, d’une charte ou d’un règlement de l’émetteur qui pourrait avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de son contrôle 21/2/7. Disposition des statuts, d’une charte ou d’un règlement de l’émetteur fixant au seuil au-dessus duquel toute participation doit être divulguée 21/2/8. Conditions composées par les statuts, une charte ou un règlement de l’émetteur régissant les modifications du capital, lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit 22. Contrats importants Tables de concordancE N° de Pages N/A 167, 168 N/A 8, 14, 15, 34, 36, 57, 62, 129, 181 à 183 23. Informations provenant de tiers, déclarations d’expert et déclarations d’intérêts 24. Documents accessibles au public N/A 1, 174, 175 25. Informations sur les participations 10, 26, 27, 30, 52, 62, 139, 140, 143 Table de concordance du Rapport financier annuel N° de Pages 1. Comptes annuels de la Société 125 à 143 2. Comptes consolidés du Groupe 17 à 55 3. Rapport de gestion (cf. ci-dessous) 4. Attestation des personnes responsables du rapport financier annuel 5. Rapports des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes sociaux et les comptes consolidés 6. Honoraires des contrôleurs légaux 189 178 à 180 176 7. Rapport du Président sur le contrôle interne 114 à 123 8. Rapports des Commissaires aux Comptes sur le Rapport du Président sur le Contrôle interne 193 184 Table de concordance du Rapport de gestion Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d’identifier, dans le présent Document de Référence, les informations qui constituent le Rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L.451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers. Rubrique du rapport de gestion N° de pages 1.Situation et activité de la société au cours de l’exercice écoulé Progrès réalisés ou difficultés rencontrées 2.Résultats 4 à 15 56 à 61 3. Activités en matière de recherche et de développement 7, 8 4. Évolution prévisible de la situation de la société et les perspectives d’avenir 59, 173 5.Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le présent document a été établi 36, 130 6. Organe choisi pour exercer la Direction Générale de la Société (si le mode de direction est modifié) 7.Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation financière de la Société (notamment de sa situation d’endettement) et des indicateurs de performance de nature non financière (notamment environnement, personnel) 8.Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée et indications sur l’utilisation des instruments financiers par la Société lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation financière et de ses pertes et profits 92 4 à 15, 56 à 60, 65 à 67, 69 à 89 33, 34, 63 à 65 9. Liste des mandats ou fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires sociaux 100 à 106 10.Compte rendu de l’état de la participation des salariés (et éventuellement des dirigeants), des opérations réalisées au titre des options d’achat ou de souscription d’actions réservées au personnel salarié et aux dirigeants, des opérations réalisées au titre de l’attribution gratuite d’actions au personnel salarié et aux dirigeants 65, 66, 67, 95, 98, 99 100 à 107, 111 11. Activités des filiales de la Société 10, 11 12. Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France N/A 13. Aliénations d’actions intervenues à l’effet de régulariser les participations croisées N/A 14. Renseignements relatifs à la répartition du capital social 110 15. Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices 109 16. Rémunérations et avantages de toute nature de chacun des mandataires sociaux 17. Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels 18. Injonctions ou sanctions pécuniaires pour pratiques anticoncurrentielles 19.Informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité 62, 63, 92 à 99, 118 N/A N/A 69 à 91 20.Informations sur les risques encourus en cas de variations des taux d’intérêts, de taux de change ou de cours de bourse 33, 34 21.Informations prévues à l’article L. 225–211 du Code de Commerce en cas d’opérations effectuées par la Société sur ses propres actions 111 à 113 22. Opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres 107 23. Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices 24. Tableau et rapport sur les délégations en matière d’augmentation de capital 194 61 108, 109 STALLERGENES / DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013 Tables de concordancE Rubrique du rapport de gestion N° de pages 25.Informations prévues à l’article 225–100 du Code de Commerce susceptibles d’avoir une incidence en matière d’offre publique 26. Informations sur les délais des paiements des fournisseurs et des clients de la Société 108, 109, 110, 168 à 170 43, 62 27. Autocontrôle 112 28. Mandats des Commissaires aux Comptes 175 Table de concordance avec les tableaux figurant dans la position - recommandation AMF n° 2009-16 Afin d’identifier, dans le présent Document de Référence, les informations sur les rémunérations des mandataires sociaux présentées sous forme de tableaux conformément à la position - recommandation AMF du 10 décembre 2009, modifiée le 17 décembre 2013, la table de concordance ci-après a été établie. Tableaux des rémunérations figurant dans les recommandations AMF N° de pages Tableau n° 1 Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social 93 Tableau n° 2 Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social 94 Tableau n° 3 Jetons de présence et autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non dirigeants Tableau n° 4 Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe N/A Tableau n° 5 Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social N/A Tableau n° 6 Actions attribuées gratuitement à chaque mandataire social N/A Tableau n° 7 Actions attribuées gratuitement devenues disponibles pour chaque mandataire social N/A Tableau n° 8 Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions 98 Tableau n° 9 Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers 67 Tableau n° 10 Historique des attribution gratuites d’actions 99 Tableau n° 11 Dirigeants mandataires sociaux 99 195 96 à 97 196 conception et réalisation : CE RAPPORT ANNUEL A ÉTÉ IMPRIMÉ PAR UN IMPRIMEUR IMPRIM’VERT SUR UN PAPIER QUI RESPECTE DES NORMES ENVIRONNEMENTALES STRICTES PEFC. CONTACT STALLERGENES SA 6, rue Alexis de Tocqueville CS 10032 - 92183 Antony Cedex - France T : +33 (0) 1 55 59 20 00 F : +33 (0) 1 55 59 21 68 Ref 70256 www.stallergenes.com [email protected]
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