Télécharger - Cours du Professeur Iacobellis

Enseignement officiel CEPES
2014-2015
Classe : 6ème sciences
Thème Génétique : Transmission des caractères
1. Objectifs

L'élève sera capable de...
 Comprendre l'importance de l'ADN, être en mesure de l'identifier et maîtriser les
concepts qui s'y lient (chromosome, chromatine, nucléosomes, bases...)
 Comprendre et appliquer les lois de Mendel
 Etre capable de distinguer les cas de monohybridisme et de dihybridisme
 Constater que le phénotype résulte des relations complexes entre gènes et
environnement.
 Expliquer la distinction entre phénotype et génotype
 Comprendre l'impact de l'environnement sur le génotype de l'individu
 Interpréter les expériences de Mendel
 Comprendre le phénomène d'induction pour en arriver aux lois de Mendel
 Distinction lois de Mendel et application de Morgan
 Maîtrise de l'hérédité liée au sexe et des cas particuliers (hors lois de Mendel)
 Rôle des crossing-over et notion sur les cartes en génétique
 Transmission de gènes à travers les arbres généalogiques
 Distinction maladie génétique, chromosomiques et liées au sexe

Le professeur évaluera de cette manière
 Questions-réponses
 Quizz
 Jeux interactifs avec élèves envoyés au tableau
 Test formatif
1
2. Introduction
Nous entendons souvent parler de génétique, de chromosomes,
de maladies héréditaires, mais sur le plan biologique, à quoi cela
correspond ? Autrement dit, qu'est-ce que le biologiste cache
derrière ces différents termes ? La génétique, c'est-à-dire
l'étude de la transmission des caractères est devenue une
science au cœur de la biologie, car elle permet de comprendre
bon nombres de mécanismes en physiopathologie et en
neurobiologie. Le tout n'est pas uniquement de comprendre ces
maladies, mais de trouver des remèdes pour améliorer la santé.
C'est en cela que les études s'orientent vers la thérapie génique
et les modifications génétiques.
3. Tous identiques et pourtant, tous différents !
Nous sommes tous constitués de cellules, nous
possédons tous des gènes et pourtant, nous restons
génétiquement unique. Notre caryotype est composé de
23 paires de chromosomes, qui diffèrent par le
chromosome sexuel entre l'homme (XY) et la femme (XX).
Les nombreuses différences génétiques, entre les
individus, mais aussi entre les membres d'une même
famille s'expliquent au moins en partie suite à des
recombinaisons génétiques dont nous allons discuter plus
loin. Il n'existe qu'un seul cas où les individus sont
génétiquement identiques, ce sont ............................, car
ils dérivent du même œuf.
Et si on essayait de comprendre comment cela s'explique au niveau des gènes ?
2
Expériences et lois de Mendel, Monohybridisme et dihybridisme
Procédons par une approche inductive des lois en génétique ! Observez attentivement
l'expérience présentée ci-dessous.
3
Avant d'interpréter ce document qui n'est pas simple d'utilisation, tu vas associer les bons concepts
aux bonnes définitions...
Homozygote
Dominant
o
o
o
o
Génome
Couple d'allèles
Récessif
o
o
o
o
o
o
Hétérozygote
o
o
Gène
o
o
Allèle
o
o
Hybridisme
o
o
Caryotype
o
o
Dihybridisme
o
o
Génotype
o
o
Lignée pure
o
o
Gamète
Caractère
o
o
o
o
Monohybridisme
o
o
Hybride
o
o
Locus
o
o
Phénotype
o
o
Aspect apparent d'un caractère héréditaire
Unité d'information génétique constituée par une
séquence d'ADN et responsable de la réalisation d'un
caractère
Emplacement précis d'un gène sur un chromosome
Forme particulière ou version d'un gène
Les deux allèles du même gène qui occupent le même
locus sur les deux chromosomes homologues.
Ensemble des gènes (ou couples d'allèles chez un
diploïde) d'un individu.
cellule, individu qui porte, sur les deux chromosomes
homologues, deux allèles différents du même gène
étudié.
cellule, individu qui porte, sur les deux chromosomes
homologues, deux allèles identiques du même gène
étudié. Un individu qui a un génotype homozygote est
dit de lignée pure. Un individu de lignée pure fournit
un seul type de gamètes. La descendance qui en
résultera est composée d'individus tous identiques
entre eux et identiques a leurs parents de point de vue
génotype et de point de vue phénotype.
Ensemble de tout le matériel génétique (ADN) d'un
être vivant.
Croisement entre deux lignées différent par un ou
plusieurs caractères héréditaires.
Croisement entre deux lignées différant par un seul
caractère héréditaire.
Croisement entre deux lignées différent par deux
caractères héréditaires.
Descendant issu du croisement de deux parents de
même espèce et différant par un ou plusieurs
caractères héréditaires.
Correspond au gène
Cellule haploïde capable de fusionner avec une autre
pour former un zygote.
Population constituée d’individus homozygotes de
même génotype. Une lignée pure peut être
obtenue par autofécondations ou croisements
consanguins répétés.
Formule chromosomique d'un individu, indiquant les
nombres et formes de chromosomes que contiennent
ses cellules.
Se dit d'un caractère héréditaire qui ne se manifeste
dans le phénotype que chez un individu homozygote
pour le gène correspondant.
Se dit d'un caractère qui se manifeste dans le
phénotype même chez un individu hétérozygote pour
le gène correspondant.
4
Quelles sont tes interprétations ? Que peux-tu en conclure ? Commente cette figure.
Encore des difficultés ?


http://www.universcience.tv/video-h-comme-heredite-2541.html
http://www.universcience.tv/video-les-sepas-et-la-genetique-5689.html
Un brin d'histoire pour en arriver aux lois de Mendel...
À l'époque où Mendel (1856) commence ses travaux, on ne connaît ni les
chromosomes, ni les gènes. Les biologistes savent qu'il y a transmission des
caractères héréditaires, mais on ignore les mécanismes de transmission. On
explique la ressemblance des descendants aux parents par la théorie des
mélanges : Les facteurs héréditaires parentaux (un caractère héréditaire, ex
: couleur de la peau) se mélangent chez le descendant pour produire un
facteur intermédiaire. A cette même époque, les débuts de l'observation au
microscope permet de découvrir les cellules et de concevoir la théorie
5
cellulaire : les organismes sont constitué d'un assemblage de cellules. Mendel pour ses travaux
s'intéresse à la rencontre des « cellules polliniques » (gamètes mâles du pollen) et des « cellules
ovulaires » (Gamètes femelles ou ovules contenues dans le pistil). C'est en 1865 que Gregor Mendel
découvre les premières lois de la génétique, appelées lois de Mendel. En croisant des pois, c'est-àdire en les fécondant entre eux, Mendel s'aperçoit que les descendants des pois lisses sont tous lisses
et que les descendants des pois ridés sont tous ridés. En croisant des pois lisses et des pois ridés, il
obtient 100 % de pois lisses au cours de la génération suivante, appelée hybrides F1. En croisant
entre eux les pois issus de la F1, il obtient, à sa grande surprise, 75 % de pois lisses et 25 % de pois
ridés, et cela bien que les F1 soient tous lisses.
Lors de la formation des gamètes, chaque parent produit un seul type de cellule : des cellules L pour
le parent lisse et des cellules r pour le parent ridé. Chaque cellule reçoit une cellule de chaque
parent. Ils ont dans leur cellules deux allèles différents du même gène (un allèle est une variante du
gène). Lorsque ces hybrides F1 forment des gamètes, ils en font de deux sortes : des L et des R, 50%
de chaque. Chaque type va pouvoir se combiner avec les deux de l'autre parent (soit 2×2 = 4
combinaisons possibles). Il existe donc comme progéniture : 25 % de LR, 25 % de LL, 25 % de LL et 25
% de RR. Or, on sait que L est dominant par rapport à R (c'est pour cela que les F1 sont tous lisses, car
ils sont tous LR ou RL, ce qui est la même chose). Dominant signifie que si cet allèle est présent, il
impose le caractère. Donc, les LR et RL seront lisses ; pareil pour les LL. Seuls les RR seront ridés car
ils ne possèdent pas l'allèle L.
Nous allons illustrer les lois de Mendel afin de bien appréhender ces notions. Regarde attentivement
le croisement qui figure ci-dessous :
Qu'en retires-tu comme informations ?
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La situation peut être un peu plus
complexe comme lorsqu'il y a un
croisement entre deux fleurs
hybrides. Dans ce cas, on peut
utiliser ce que l'on appelle un
échiquier de croisement, aussi
appelé échiquier de Punnett. Ce
type de tableau permet de bien
visualiser toutes les possibilités de
croisement
ainsi
que
les
probabilités d'obtenir chacun des
phénotypes possibles.
Dans le cas ici, on a croisé deux
fleurs de la 1e génération
obtenues dans le croisement de
l'exemple précédent. Chacune
des fleurs offre 2 types de
gamète : couleur blanche et
couleur violette. Grâce à l'échiquier de Punnett, on voit bien qu'il y a 4 possibilités de croisement. Au
niveau des génotypes, on remarque qu'il y en a 3 différents : VV, Vv (présent 2 fois) et vv. Si on veut
déterminer les probabilités de chacun de ces génotypes cela donnerait : 25% VV, 50% Vv et 25% vv.
Pour ce qui est des phénotypes, on sait qu'il n'y en a que deux possibles : fleur blanche ou fleur
violette. En observant les résultats, on peut déterminer les probabilités de chacun des phénotypes :
75% fleur violette et 25% fleur blanche.
Jusqu'ici, nous avons vu uniquement la première loi de Mendel. Il est temps de passer à la seconde.
En fait, cette loi s'applique surtout au situation où plus d'un caractère est
étudié. L'exemple de Mendel était des pois de couleur jaune ou verte et
lisses ou ridés. Il a pu ainsi comprendre que les allèles associés à deux
caractères ne sont pas nécessairement transmis ensemble des parents aux
descendants. Ils peuvent en effet se combiner les uns avec les autres de façon totalement
indépendante, donner ainsi une multitude de génotypes (et de phénotypes) différents.
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Dans cet exemple, 2 caractères sont à l'étude : la couleur du poil et la longueur de la queue. Les deux
allèles dominants sont la couleur brune du poil (représenté par B) et la queue courte (représenté par
S pour short). Les allèles récessifs sont donc la couleur blanche du poil (b) et la queue longue (s).
Comme premier croisement, nous avons pris deux chats homozygotes, donc de lignée pure. L'un est
blanc (bb) et a la queue courte (SS). L'autre est brun (BB) et a la queue longue (ss). Les gamètes de
chacun des parents sont indiqués dans le schéma ci-dessous. Comme il n'y a que deux types de
gamètes, tous les individus de la première génération (appelée F1 sur le schéma) sont identiques : ils
sont hétérozygotes, de couleur brune et ont la queue courte. Lorsque l'on croise deux individus de la
première génération, on obtient la deuxième génération (appelée F2 sur le schéma). Comme il y a
deux caractères à l'étude, l'échiquier de Punnett est indispensable afin de bien visualiser toutes les
possibilités de combinaisons de gamètes. En regardant les phénotypes des individus de la deuxième
génération, on remarque qu'il y a :
- 9 individus bruns à queue courte ;
- 3 individus blancs à queue courte ;
- 3 individus bruns à queue longue ;
- 1 individu blanc à queue longue.
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Dès lors, nous trouvons la seconde loi de Mendel
Il faudra t'entraîner à faire des exercices...
Interaction phénotype, génotype et environnement
Chaque chromosome est en double exemplaire. Dès lors, chaque gène (situé sur son locus) est en
double exemplaires et peut être sous différente forme que nous appellerons allèle (version d’un
gène). Il est à noter que dans le cas des maladies génétiques, la relation « un gène établit un
phénotype » n’est pas toujours aussi simple.



Un phénotype est-il le résultat seulement d’un génotype, quels autres facteurs
peuvent intervenir ?
Comment plusieurs génotypes peuvent produire un seul phénotype ?
Comment s'organise le système ABO ?
Prenons le cas des groupes sanguins qui se caractérisent par ABO. Complète les documents cidessous.
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Le cas des jumeaux
Prends connaissance des articles suivants à propos des jumeaux et rédige un petit résumé.
Une récente étude met en évidence la fréquence non
négligeable à laquelle interviennent les mutations dans
l’ADN de jumeaux monozygotes au moment de leur
développement
embryonnaire.
Contrairement
aux
croyances, les "vrais" jumeaux ne seraient donc totalement
identiques génétiquement. Bien que les jumeaux
monozygotes ou "vrais jumeaux" soient censés partager
l'ensemble de leur ADN, ils ne sont en réalité pas totalement
identiques. En effet, comme l'explique une nouvelle étude,
leur code génétique peut parfois subir au début de leur développement des centaines de mutations.
Ces divergences, peuvent alors, dans certains cas, déterminer chez l’un et chez l’autre des chemins
différents. Un phénomène qui explique notamment des cas cliniques dans lesquels l’un des jumeaux
développe un cancer tandis que l’autre reste en bonne santé. Les résultats de ces travaux ont été
présentés vendredi 9 novembre lors de la réunion de l'American Society of Human Genetics. De
manière étonnante, l’étude démontre ainsi que ces modifications génétiques sont particulièrement
communes. "Ce n'est pas aussi rare que ce que l’on pensait jusqu’à présent", souligne à Live Science
Rui Li, épidémiologiste à l'Université McGill, et porte parole de l’équipe de recherche. Dans le passé,
des études ont examiné des changements génétiques, liés à des mutations dans les spermatozoïdes
et les ovules, qui peuvent être transmis à la descendance. Toutefois, très peu de travaux de
recherche se sont penchés sur les mutations somatiques, à savoir des modifications de l’ADN
survenant dans des cellules non-reproductrices chez l'embryon. Dans ce cas là, c’est alors l’embryon
qui se retrouve porteur de la mutation sans qu’aucun de ses deux parents ne lui aient transmis. Pour
connaître l’ampleur de ces mutations, Rui Li et ses collègues ont étudié les génomes de 92 paires de
jumeaux monozygotes. Pour chacune des paires, les chercheurs sont partis à la recherche de
différences entre les bases azotées (A,T,C,G) de leur ADN. Par exemple, en un point donné de leur
ADN, un des jumeaux peut présenter une Adénine (A) tandis que l’autre présente une Cytosine (C).
Ces différences, sont de toute évidence le fruit d’une mutation survenue très tôt dans le
développement du fœtus et qui apparaissent par la suite dans la plupart des cellules de l’organisme.
Plus de 350 différences génétiques identifiées chez les jumeaux. A partir du nombre de divergences
des bases azotées entre l’ADN de chaque jumeau d’une même paire, les chercheurs ont pu calculer la
fréquence des mutations somatiques. Les résultats montrent que ce genre de mutation intervient
une fois toutes les 10 à 10.000 million bases de l’ADN des embryons. Ces modifications sont ensuite
copiées et transmises à chaque division cellulaire. En moyenne, une paire de jumeaux présenterait à
la fin de leurs développements 359 différences génétiques. L’étude présente toutefois une limite à
savoir que toutes les analyses génétiques ont été réalisées à partir de l’ADN d’un seul type de cellules
: celles du sang. En effet, toutes les cellules ne sont pas identiques en terme de division. Certaines le
font beaucoup plus fréquemment et accumulent beaucoup plus de mutations. D'autres au contraire
se régénèrent avec plus de peine, comme celle du cerveau dont l’ADN reste relativement stable.
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D'après Un article de Genside
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Et encore, des empreintes sur l'ADN
Schématiquement, les gènes contiennent les
informations qui permettent aux cellules de
l'organisme de fabriquer les protéines. Ces
informations sont codées sous forme de bases
(adénine, cytosine, thymine et guanine). Mais tous les
gènes ne sont pas exprimés dans toutes les cellules. En
fonction de sa localisation dans l'organisme ou du
moment où il est exprimé, un gène peut rester
silencieux ou produire des quantités variables de la
protéine qu'il code. On dit que le gène est plus ou
moins exprimé, en fonction du type de cellule ou
d'organe. Par conséquent, si la séquence des gènes
contient des informations essentielles pour la
fabrication correcte des protéines, la façon dont cette
séquence s'exprime, ainsi que l'intensité et le moment
de l'expression, sont également déterminants.
L'expression des gènes peut être modulée de diverses
façons. Les mécanismes épigénétiques en constituent
l'une des modalités les plus élaborées. Ces
mécanismes fonctionnent par le biais de modifications biochimiques des gènes. Des groupes
chimiques simples (méthyle, CH3, ou acétyle, CO-CH3-) peuvent être ajoutés ou retirés de protéines
nommées histones, autour desquelles l'ADN s'enroule. Ce faisant, l'ADN est plus ou moins compact,
ce qui change la façon dont les gènes sont exprimés (voir la figure 2). Et ces marques épigénétiques
peuvent être modulées par les facteurs environnementaux et certains événements survenant dans la
vie des individus.
Rédige un résumé (1/2 page) sur ces différents documents au sujet des faux et des vrais jumeaux
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Morgan et l'hérédité liée au sexe
Nous avons parlé de la transmission des caractères au niveau des chromosomes non
sexuels ou autosomes. Mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit des chromosomes sexuels ?
Souviens-toi du caryotype ou de l'ensemble des chromosomes...
Figure 2 : Sexe ?
Figure 1 : Sexe ?
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Certains caractères et certaines maladies peuvent être
transmis par les parents aux enfants soit par les
chromosomes non sexuels, ou autosomes – on parle
alors d'hérédité autosomique –, soit par les
chromosomes sexuels : on parle alors d'hérédité liée au
sexe. Le principe de l'hérédité autosomique d'un
caractère dominant se manifeste par exemple dans la
syndactylie, malformation héréditaire à transmission
autosomique qui se manifeste chez un sujet par la fusion
de doigts ou d'orteils. Le gène D porteur du caractère «
syndactylie » est dominant. Lors de la fécondation, selon
le spermatozoïde et l'ovule en présence, les
chromosomes concernés, pouvant chacun porter le gène
D ou le gène d (récessif), se réunissent selon une
combinaison donnée parmi quatre possibilités : gène D
du père et gène D de la mère (DD), gène D du père et
gène d de la mère (Dd) ; gène D de la mère et gène d du
père (Dd), gène d de la mère et gène d du père (dd). Seul
le descendant présentant l'association dd ne porte pas le
gène D de la maladie. La syndactylie des parents se retrouvera chez trois descendants sur quatre, ce
qui prouve qu'il suffit d'un seul gène D dans le chromosome pour que l'anomalie s'exprime chez
l'individu. Le principe de l'hérédité liée au sexe peut être illustré par l'hémophilie. X et Y sont les
chromosomes sexuels sains transmis à un garçon. Le chromosome x' est le chromosome sexuel
porteur du gène récessif de l'hémophilie. Lors de la fécondation, selon le spermatozoïde et l'ovule en
présence, les chromosomes sexuels associés formeront l'une des quatre combinaisons possibles
suivantes : chromosome X du père et chromosome x' de la mère (Xx') ; chromosome X du père et
chromosome X de la mère (XX) ; chromosome x' de la mère et chromosome Y du père (x'Y) ;
chromosome X de la mère et chromosome Y du père (XY). Seuls les descendants ayant les
chromosomes XX (femme saine) et XY (homme sain) ne sont pas porteurs de la maladie. Le gène de
l'hémophilie est présent chez les descendants Xx' et x'Y, qui peuvent le transmettre. Cependant, sauf
de très rares exceptions, la maladie ne se développera pas chez le sujet Xx' (une femme porteuse de
l'hémophilie), car le chromosome x', récessif et porteur de la maladie, ne pourra s'exprimer en
présence d'un chromosome homologue X sain. En revanche, le sujet x'Y (un homme hémophile)
développera la maladie : les deux chromosomes homologues étant des chromosomes sexuels ne
portant pas le même caractère, l'un ne peut empêcher l'autre de s'exprimer.
Transmission liée au sexe :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/animations/Transmission_de_lh%C3%A9mophilie/1100208
Application Edumédia : http://www.edumedia-sciences.com/fr/a765-experience-de-morgan
As-tu bien compris l'hérédité liée au sexe ? A toi de jouer dans ce cas. Voici un exemple...
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Il y a un siècle, quand Mendel a développé les lois de la ségrégation et l’assortiment indépendant des
caractères, la nature du support moléculaire de l’hérédité (= ADN) et des unités d’information (= les
gènes) n’était pas encore connue. On peut maintenant démontrer que les gènes sont situés sur les
chromosomes. Les gènes mendéliens occupent des emplacements précis sur les chromosomes (=
loci) et ce sont les chromosomes qui subissent les phénomènes de la ségrégation et de l’assortiment
indépendant. Ceci se passe au cours de la reproduction sexuée (méiose-fécondation).
Représentez les allèles de la génération P, F1 et F2 (via tableau de Punnett).
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Figure 2 : Théorie chromosomique de l'hérédité
Liaisons entre gènes, crossing-over et carte factorielle
Certains gènes ne ségrégent pas de façon indépendante, ils migrent ensemble. Observez
attentivement le document suivant.
Quelles sont vos conclusions ?
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23
Figure 3 : Recombinaison génétique
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Interprète le document suivant...
Qu'est-ce que la carte génétique ?
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Les maladies génétiques, chromosomiques et liées au sexe
Le dysfonctionnement de la transmission des allèles peut engendrer des maladies, si la cellule ne
répare pas le problème. En effet, qu'il s'agisse de non-disjonction des chromosomes et d'unification
d'un seul chromosome dans une cellule, cela peut se traduire par l'apparition d'une maladie
génétique. Regarde les schémas ci-dessous et réponds aux différentes questions qui figurent dans la
suite du présent document.
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Qu'est-ce qu'une maladie dominante ? Récessive ? Et liée au sexe ?
Explique, sur le plan génétique, ce qu'est la myopathie Duchenne.
Qu'est-ce qu'une maladie génétique ?
Explique comment nous aboutissons à une anomalie chromosomique.
Qu'est-ce qu'une maladie monogénique ? Polygénique ?
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Thérapie génique
Certaines maladies génétiques sont incurables, mais d'autres peuvent être soignées, parfois guéries
si elles sont prises à temps. L'ère du 21ème siècle nous guide vers la thérapie génique, un progrès
médical qui risque de sauver plus d'un patient. Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Nous allons regarder un petit film réalisé par les professeurs Iacobellis et Vause à propos des
avancées médicales actuelles et des nombreux traitements qui ouvrent la voie vers des traitements
comme la thérapie génique, le croisement génétique ou encore la biomanipulation.
Prenez le temps de regarder ces documents.
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Alors, quel est ton avis à propos de la thérapie génique ? Des avancées actuelles, aussi bien
médicales que technologiques ? Une bonne chose ou pas toujours ? Quelles sont les limites ?
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4. Conclusion (à toi de la rédiger...)
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5. Les références (Webographie et bibliographie)
Neil A. Campbell et Jane B. Reece ; Biologie 2009; Éditions du Renouveau Pédagogique Inc. Saint-Laurent (Québec).
Michèle Cornet, Biologie 5ème année, Manuel de références BIO sciences générales, édition De Boeck, 2012.
Martine Delvigne et al. , BIO 5 officiel, Manuel de référence BIO sciences générales, éditions Van In 2011.
http://jeunes.edf.com
http://www.futura-sciences.com
http://www.cea.fr/jeunes/themes
Gilliquet Véronique, Biologie 6ème, Edition De Boeck, Collection Bio, 2012.
Gilliquet Véronique, Biologie 5ème, Edition De Boeck, Collection Bio, 2012.
http://www.labosvj.fr/
http://www.agers.cfwb.be/index.php?page=24815&navi=2096
Mendel expérience : http://www.mendel-museum.com/experiment/animation.htm
http://www.universcience.tv/video-h-comme-heredite-2541.html
http://www.universcience.tv/video-les-sepas-et-la-genetique-5689.html
http://www.medecine.unige.ch/enseignement/dnaftb/13/concept/index.html
Drap et Drogs Génétics (Jeu en ligne) : http://www.execulink.com/~ekimmel/mendel1a.htm
http://www.zerobio.com/drag_gr11/pedigree/pedigree2.htm
http://vital.cs.ohiou.edu/steamwebsite/downloads/FurryFamily.swf
http://www.mhhe.com/biosci/genbio/virtual_labs/BL_05/BL_05.html
http://www.cvm.qc.ca/yderepen/Animations.htm
http://fr.flashgamehq.com/flash-game/mendel-quiz-genetics (Quizz english !)
http://www.genetix.fr/pajama/
http://www.genetix.fr/cgi/show5.exe/main?brn=1000005&lng=en&tpl=index
Caryotype : http://www.svt-biologie-premiere.bacdefrancais.net/biologie_5.php
32
6. Document annexes
Mendel a choisi une plante à fleurs qui peut se reproduire par autofécondation: les petits pois
comestibles (Pisum sativum L.). Les petits pois se reproduisent naturellement par autofécondation
(plante autogame). Néanmoins, la taille de la fleur permet une castration en coupant les étamines.
Mendel put alors apporter le pollen provenant d'une autre fleur afin de réaliser une fécondation
croisée. L'originalité de sa démarche est qu'il a attendu d'avoir des plantes aux caractéristiques
stables sur plusieurs générations avant de commencer ses essais de croisements. Ces souches sont
dites pures par rapport à la caractéristique considérée.
Mendel a scrupuleusement noté les résultats et les a soumis à une analyse statistique rigoureuse. Il
en a énoncé une série de principes, que d'autres ont érigés au rang de loi.
33
Mitose et méiose
Lien URL pour animation : http://www.ecolenumerique.tn/?p=10358
34
7. Famille de tâches
A. FT3 : La famille Simpson
Dans cette situation, nous allons étudier la famille fictive
Simpson pour comprendre la transmission des caractères
génétiques d'une génération à l'autre. Vous êtes
conseiller génétique. La Jeune Lisa Sampson, dans le
cadre d'un fichu laboratoire de science, a recueilli des
informations sur sa famille. Elle vous quelques questions
qui figurent ci-dessous. Répondez, clairement, avec
sérieux et par écrit, à chacune des questions de votre
jeune "cliente" et avec pour chaque question, un
diagramme de lignage familial (à remplir en donnant les
phénotypes et les génotypes sur lesquels vous basez
votre réponse) et un très court texte qui répond à la
question de base en se servant des données du
diagramme. Regrouper les questions et les réponses sur
une seule feuille. Vous n'êtes pas forcé de donner tous les génotypes mais seulement ceux utiles à
votre question.
35
36
37
Voici un arbre généalogique "vide" de la famille Bouvier-Sampson. C'est pratique pour inscrire vos
données et faire vos calculs. Pour chaque caractère de la famille, vous inscrivez dans le diagramme
les phénotypes dans les ronds et les carrés; vous inscrivez les génotypes possibles sous les ronds et
les carrés. Inscrire le nom du CARACTÈRE ÉTUDIÉ dans l'espace prévu à cet effet et donner une
courte description. Exemple : Caractère étudié: Gouter le PTC ( P = percevoir un goût amer, p = ne
pas percevoir. Le phénotype "p" est représenté par des ronds et carrés noircis).
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B. Grille d'évaluation
CRITERES
1. Qualité de
l’explication
INDICATEURS
PONDERATION
Choix pertinent des concepts et des modèles utilisés dans la production.
Identification des éléments qui interviennent dans la représentation du
problème :
-
/5
l’élève énumère toutes les données
l’élève comprend la question posée
l’élève entame la bonne démarche
Qualité du raisonnement, enchaînement logique des étapes.
1.2.1. Explicitation du rôle joué par les éléments et des relations qui les lient :
-
-
-
/10
L'élève fait intervenir les bons éléments et montre qu'il a bien cerné la
question, il fait preuve d'un raisonnement adéquat et répond à la
question demandée ;
l’élève mentionne et explique ce que le professeur demande dans la
question; il utilise les concepts vus au cours et emploie les bons
éléments
l’élève explique tout ce qui est demandé dans la tâche;
l’élève mentionne le rôle des éléments demandés
1.2.2. Identification des étapes de la résolution du problème et organisation
cohérente de celles-ci.
2. Qualité formelle de
la production
TOTAL


Utilisation des termes scientifiques appropriés l’élève utilise
correctement la langue française.
Production structurée et soignée
/5
/ 20
39