TP 1 – Installation d’OS virtualisés et interconnexion IP Il s’agit de reproduire la topologie de réseau figurant ci-dessous en créant à l’aide de VirtualBox un environnement virtuel. Deux machines virtuelles seront mises en œuvre : un ordinateur fonctionnant sous Windows Seven (PCW7) et un serveur Windows 2008 R2 64 bits (WINSRV2008). Cet environnement servira à la découverte de VirtualBox. Deux autres machines virtuelles fonctionnant sous Linux Ubuntu, UD1 et UD2, seront par la suite ajoutées. Un logiciel de virtualisation, VirtualBox dans notre cas, exécute différents systèmes d’exploitation (OS) sur une seule machine physique appelée système hôte. Chaque machine virtuelle avec son système d’exploitation s’enregistre dans le système hôte dans un fichier séparé d’extension .vdi. Ce dernier peut être de longueur variable, VirtualBox adaptant dynamiquement la longueur du fichier en fonction des besoins, ou de longueur fixe définie à l’initialisation du système virtuel. Installation de VirtualBox sur Windows : Le logiciel se trouve sur l’URL https://www.virtualbox.org/wiki/Downloads sous le lien VirtualBox for Windows hosts. L’installation se passe ensuite normalement en exécutant le logiciel d’installation avec tous les choix par défaut. On constate la création de l’interface utilisée pour le mode « Réseau privé hôte » : 1.1. Création des machines virtuelles et installation des OS 1.1.1. Création d’une VM Windows Seven. Cliquez sur le bouton Nouvelle ; Donnez un nom à la machine virtuelle : PCW7 ; Choisissez le système d’exploitation Windows 7 (64 bit) ; Mémoire vive à allouer à la machine virtuelle : 512 Mo par défaut ou 1 Go ; Créez un nouveau disque dur virtuel (dynamiquement alloué) : 25 Go par défaut ; Dans le Gestionnaire de machines, effectuez un clic droit sur la machine virtuelle PCW7 et sélectionnez Configuration. Le menu Paramètres s’ouvre. Dans Général / onglet Avancé, SI2 TP1 - Page 1 activez le presse-papier bidirectionnel. Dans Affichage, affectez 21 Mo de mémoire vidéo et activez l’accélération 3D. 1.1.2. Cliquez sur le menu Stockage, puis sur le lecteur CD/DVD sous Contrôleur : IDE. Sur la droite, allez rechercher le fichier ISO « fr_windows_7_enterprise_with_sp1_x64_dvd_u_ 677656.iso ». Validez par OK. Cliquez sur Démarrer pour lancer la machine virtuelle. L’installation démarre. Cliquez sur le bouton Suivant dans l’écran Langue à installer puis cliquez sur Installer maintenant ; Acceptez ensuite les termes du contrat avant de passer à l’écran suivant ; Choisissez une installation personnalisée (option avancée) ; Choisissez la seule option possible pour l’installation : « Espace non alloué sur le disque 0 » (cliquez sur Suivant). L’installation proprement dite démarre. A la fin de l’installation, entrez un nom d’utilisateur (SIO1) ainsi qu’un nom d’ordinateur (PCW7) ; Entrer un mot de passe pour l’administrateur : Azerty0 ; Dans l’écran Protéger votre ordinateur et améliorer automatiquement Windows, sélectionnez Maintenir le blocage et me redemander ultérieurement ; Dans l’écran Vérifier les paramètres d’heure et de date (Fuseau horaire : (UTC +01:00) Bruxelles, Copenhague, Madrid, Paris), cliquez sur Suivant. Dans l’écran Sélectionnez l’emplacement actuel de l’ordinateur, choisissez Réseau professionnel. Activez Windows (entrez la clé de produit) : bouton Démarrer, clic droit sur Ordinateur / Propriétés / Activation de Windows. Saisissez la commande ipconfig à partir de l’invite de commandes, afin de visualiser la configuration IP. Relevez l’adresse IPv4 : ______________________________________ Arrêter proprement l’ordinateur PCW7 : cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Arrêter. 1.1.3. Création d’une VM Windows Server 2008 R2. Cliquez sur le bouton Nouvelle ; Donnez un nom à la machine virtuelle, WINSRV2008 par exemple ; Choisissez le système d’exploitation Windows 2008 (64 bit) ; Mémoire vive à allouer à la machine virtuelle : 512 Mo par défaut ou 1 Go ; Créez un nouveau disque dur virtuel (dynamiquement alloué) : 25 Go par défaut. 1.1.4. SI2 Installation du système d’exploitation Windows 7. Installation du système d’exploitation Windows Server 2008 R2. Dans le Gestionnaire de machines, effectuez un clic droit sur la machine virtuelle WINSRV2008 et sélectionnez Configuration. Cliquez sur le menu Stockage, puis dans Contrôleur IDE, sélectionnez le lecteur CD/DVD et allez rechercher le fichier « fr_windows_server_2008_r2_with_sp1_vl_build_x64_dvd_617392.iso ». Validez par OK. TP1 - Page 2 Cliquez sur Démarrer pour lancer la machine virtuelle. L’installation démarre. Cliquez sur le bouton Suivant dans l’écran Langue à installer puis cliquez sur Installer maintenant ; Choisissez l’édition Windows server 2008 R2 Entreprise (installation complète) x64 ; Acceptez ensuite les termes du contrat avant de passer à l’écran suivant ; Choisissez une installation personnalisée (option avancée) ; Choisissez la seule option possible pour l’installation : « Espace non alloué sur le disque 0 » (cliquez sur Suivant). L’installation proprement dite démarre. A la fin de l’installation, entrez un mot de passe pour l’administrateur : Azerty0 ; Le profil de l’utilisateur s’initialise ensuite et l’assistant Tâches de configurations initiales s’affiche. Activez Windows (entrez la clé de produit). Fermer l’assistant Tâches de configuration initiales. Cette fermeture entraine automatiquement le démarrage du Gestionnaire de Serveur dont on se servira fréquemment par la suite. A partir du bouton Démarrer, effectuez un clic droit sur Invite de commandes puis choisissez Exécuter en tant qu’administrateur. Tapez la commande ipconfig puis hostname pour obtenir les informations IP et le nom d’hôte de l’ordinateur. Relevez l’adresse IPv4 : ______________________________________ A partir du bouton Démarrer, effectuez un clic droit sur Ordinateur puis choisissez Propriétés. Dans Modifier les paramètres, renommez le serveur en cliquant sur le bouton Modifier (WINSRV2008). Arrêter proprement le serveur WINSERV2008 : cliquez sur le bouton Démarrer puis depuis le menu Fermer la session, choisissez Arrêter. Dans le champ Commentaire, précisez un motif pour pouvoir valider l’arrêt du serveur (saisissez « Arrêt » ou « A » par exemple). 1.2. Connexion réseau sous VirtualBox. VirtualBox permet de connecter les cartes réseau des VM entre elles et vers le réseau physique selon plusieurs modes fonctionnels. La configuration est choisie pour chacune des machines virtuelles et peut être modifiée après coup au gré des besoins. Les différents modes de connexion des cartes réseau virtuelles sont les suivants : Aucune connexion Le système d’exploitation de la machine virtuelle constate la présence d’une carte réseau, mais aucune porteuse Ethernet n’est détectée. La machine virtuelle est en quelque sorte débranchée de tout réseau, et donc non communicante. NAT La carte réseau de la machine virtuelle est connectée à un routeur NAT virtuel par l’intermédiaire duquel elle bénéficie de la connexion Internet de la machine hôte tout en étant placée sur un réseau virtuel indépendant de la configuration de la machine physique. C’est le mode fonctionnel le plus confortable quand la machine virtuelle est hébergée par un ordinateur portable dont la configuration réseau change souvent. La machine virtuelle soumise au NAT a une configuration stable (par convention, elle aura toujours l’adresse IP 10.0.2.15) et bénéficie d’un accès à l’extérieur. SI2 TP1 - Page 3 Accès par pont La carte réseau de la machine virtuelle est connectée par un pont virtuel (bridge) à la carte réseau de la machine physique, et donc au switch physique auquel la machine hôte est elle-même connectée. Tout se passe comme si la machine virtuelle était branchée directement sur le switch physique. Dans d’autres logiciels de virtualisation, on parle de mode « bridged ». Réseau interne La carte réseau de la machine virtuelle est connectée à un réseau virtuel, qu’on peut se représenter sous la forme d’un switch virtuel désigné par un nom. Toutes les machines virtuelles connectées au même réseau interne (même nom) sont sur le même réseau fonctionnel (le même switch si on travaillait en configuration physique). On peut créer plusieurs réseaux internes et leur donner un nom. Réseau privé hôte Il s’agit d’un type particulier de réseau interne. Une carte réseau virtuelle est créée à l’installation de VirtualBox sur le système hôte. Une machine virtuelle dont la carte est connectée au réseau privé hôte est donc sur un réseau interne sur lequel la machine hôte a un point d’entrée. Le nom de cette interface supplémentaire dépend du système d’exploitation utilisé : « vboxnet0 » sur Linux, « VirtualBox Host Only Ethernet Adapter » sur Windows. Le réseau privé hôte dispose d’un serveur DHCP virtuel délivrant des adresses dans le réseau 192.168.56.0. Dans le Gestionnaire de machines, effectuez un clic droit sur chaque machine virtuelle après les avoir arrêtées et sélectionnez Configuration. Le menu Paramètres s’ouvre. Cliquez sur le menu Réseau. Configurez les cartes réseau des deux machines virtuelles en mode Réseau interne en lieu et place d’une configuration en mode NAT (mode par défaut à la création de la machine virtuelle). Redémarrez les deux machines virtuelles. Relevez l’adresse IPv4 de PCW7 ainsi que celle de WINSRV2008 : ______________________________________ ______________________________________ 1.3. Configuration IPv4 statique. 1.3.1. Accédez aux propriétés réseau de la carte réseau en tapant réseau depuis le menu Démarrer/Rechercher. Sélectionnez Afficher les connexions réseau dans la liste dynamique qui apparaît. Vous pouvez également cliquer sur l’icône Réseau dans la zone de notification puis sur le raccourci Ouvrir le centre Réseau et partage. Cliquez ensuite sur le lien Modifier les paramètres de la carte. Cliquez droit sur Connexion au réseau local et sélectionnez Propriétés. Accédez aux propriétés de Protocole Internet version 4 (TCP/IPv4) afin de définissez les paramètres IPv4 suivants : - SI2 Configuration TCP/IPv4 de WINSRV2008. Adresse IP : 192.168.1.100 ; Masque de sous-réseau : 255.255.255.0 ; Serveur DNS : 192.168.1.100. Vérifiez que vous disposez bien de l’adresse IPv4 fixe en saisissant la commande ipconfig à partir de l’invite de commandes. TP1 - Page 4 1.3.2. Cliquez, comme pour WINSRV2008, sur l’icône Réseau dans la zone de notification puis sur le raccourci Ouvrir le centre Réseau et partage. Cliquez ensuite sur le lien Modifier les paramètres de la carte. Cliquez droit sur Connexion au réseau local afin d’accéder aux propriétés de Protocole Internet version 4 (TCP/IPv4). Définissez les paramètres IPv4 suivants : - Adresse IP : 192.168.1.200 ; - Masque de sous-réseau : 255.255.255.0 ; - Serveur DNS : 192.168.1.100. 1.3.3. Configuration TCP/IPv4 de PCW7. Vérification de la connectivité entre PCW7 et WINSRV2008. Avant de tenter une commande ping depuis PCW7 vers WINSRV2008, consultez le cache ARP correspondance adresse IPv4 – adresse MAC. Saisissez pour cela, dans l’invite de commandes de PCW7, la commande arp -a. Vous devez constater que l’adresse IPv4 du serveur ainsi que son adresse physique n’y figurent pas encore : Si l’association @IPv4-@MAC est déjà présente dans le cache ARP, supprimez celle-ci en saisissant la commande arp –d 192.168.1.100 (vous pouvez également vider le cache à l’aide de la commande arp –d *). Saisissez la commande ping suivie de l’adresse IPv4 du serveur. Votre ping échoue, vous obtenez la réponse suivante : « Délai d’attente de la demande dépassé ». En effet, par défaut, le pare-feu de Windows server 2008 bloque le protocole ICMP qui permet d’effectuer des ping sur les machines. Pour pouvoir l’activer, allez dans Démarrer / Outils d’administration / Pare-feu Windows avec fonctions avancées de sécurité / Règles de trafic entrant. Sélectionnez Partage de fichiers et d’imprimantes (Demande d’écho – Trafic entrant ICMPv4) et activez la règle dans le panneau de droite. Procédez de la même façon pour le trafic sortant. Ressaisissez la commande ping puis consultez de nouveau le cache ARP à l’aide de la commande arp –a. L’adresse IPv4 de WINSRV2008 doit y figurer avec son adresse MAC : Effectuez un ping depuis WINSRV2008 vers PCW7. Autorisez, au préalable, les demandes d’écho ICMPv4 dans le pare-feu de PCW7 (Panneau de configuration / Système et sécurité / Pare-feu Windows / Paramètres avancées / Règles de trafic entrant). SI2 TP1 - Page 5 1.4. Installation des Additions invité et partage d’un dossier. Vous avez installé un système d’exploitation dans une machine virtuelle et cela fonctionne déjà très bien. Néanmoins, il est recommandé d'installer ce que l'on appelle les additions invité. Ce sont des pilotes spéciaux que l'on installe dans la machine virtuelle pour améliorer son fonctionnement dans la mesure où l’OS n'a pour le moment pas « conscience » qu'il s'agit d'une machine virtuelle. Parmi les améliorations apportées par cette modification, on note : - de meilleures performances graphiques : le déplacement des fenêtres et les animations seront plus fluides ; un meilleur suivi de la souris : la souris réagira de façon plus naturelle ; un accès à de plus grandes résolutions, capables de suivre en temps réel la taille de la fenêtre de VirtualBox si vous la redimensionnez ou si vous l'affichez en plein écran ; le partage du presse-papier entre la machine hôte et la machine virtuelle. les répertoires partagés : vous pouvez faire en sorte qu'un répertoire de Windows apparaisse aussi au niveau de la machine virtuelle. Tous les changements dans ce dossier seront immédiatement répercutés sur les deux systèmes. 1.4.1. Installation des Additions invité. A partir de la machine virtuelle WINSRV2008, depuis le menu Périphériques, sélectionnez Installez les additions invité. Le lecteur de CD virtuel démarre et propose l’exécution de VBoxWindowsAdditions.exe. Cliquez sur le lien pour démarrer l’installation des composants puis sur Suivant. Choisissez ensuite le dossier d’installation par défaut puis choisissez les composants par défaut (cliquez sur Installer). L’installation s’exécute et les pilotes de périphériques sont mis à jour. Confirmez l’installation après avoir coché l’option Toujours faire confiance aux logiciels provenant de « Oracle Corporation ». Une fenêtre s’affiche pour vous proposer de redémarrer. Validez en cliquant sur Fermer. 1.4.2. Partage d’un dossier. Il s’agit de partager un dossier afin de pouvoir transférer des fichiers entre le poste de travail (machine hôte) et les machines virtuelles configurées en mode Réseau interne. Créez un dossier, sur le disque local C: de la machine hôte, que vous nommerez « Commun ». A partir de la machine virtuelle WINSRV2008, depuis le menu Périphériques, cliquez sur Dossiers partagés. Ajoutez un dossier partagé en cliquant sur l’icône représentant un dossier avec un « + ». Précisez le chemin du dossier (C:\Commun) et spécifiez le partage de manière permanente (« Configuration permanente ») : SI2 TP1 - Page 6 Validez par OK. Le dossier apparaît finalement partagé : Pour pouvoir accéder aux données partagées, il faut se déplacer dans le voisinage réseau de l’ordinateur. Sélectionnez pour cela Démarrer / Réseau. Activez la découverte du réseau et le partage des fichiers : Double cliquez sur Réseau puis sur VBOXSVR pour parvenir à visualiser la ressource que vous avez partagée grâce aux Additions : Il ne vous reste plus qu’à récupérer les données dans un sens ou dans l’autre pour permettre à votre machine virtuelle WINSRV2008 de communiquer avec votre ordinateur hôte. SI2 Procédez de même pour la machine virtuelle PCW7 (installation des additions invité et mise en place du répertoire partagé). TP1 - Page 7 1.5. Installation de l’outil de capture Wireshark. A partir de la machine hôte, téléchargez le sniffer Wireshark (servez-vous d’un moteur de recherche tel que Google). Enregistrez la version 64 bits pour Windows dans le dossier C:\Commun que vous venez de partager. Depuis la machine virtuelle WINSRV2008, placez-vous dans le voisinage réseau pour accéder au répertoire partagé contenant l’outil que vous venez de télécharger. Effectuez un copier-coller pour placer le fichier que vous avez téléchargé sur le bureau de la machine virtuelle. Démarrez l’installation de Wireshark à partir de la copie placée sur le bureau. Installez également Wireshark sur la machine virtuelle PCW7. 1.6. Installation de la machine Linux UD1. 1.6.1. Création d’une machine virtuelle Linux Donnez un nom à la machine virtuelle : UD1 ; Choisissez le système d’exploitation Ubuntu (64 bit) ; Mémoire vive à allouer à la machine virtuelle : 512 Mo par défaut ou 1 Go ; Créez un nouveau disque dur virtuel (dynamiquement alloué) : 8 Go par défaut. 1.6.2. Installation du système d’exploitation Ubuntu Desktop 12.04 Dans le Gestionnaire de machines, effectuez un clic droit sur la machine virtuelle UD1 et sélectionnez Configuration. Dans Général / onglet Avancé, activez le presse-papier bidirectionnel. Dans Affichage, affectez 16 Mo de mémoire vidéo et cochez Activez l’accélération 3D. Après l’installation, une notification va apparaître sous Unity pour activer les pilotes de virtualisation. Sans ce pilote, l’affichage restera en 2D et Unity sera lent et limité Cliquez sur le menu Stockage puis, dans Contrôleur SATA, cochez Utiliser le cache E/S de l’hôte. Toujours dans Stockage, dans Contrôleur IDE, sélectionnez le lecteur CD/DVD et allez rechercher le fichier ISO « ubuntu-12.04.2-desktop-amd64.iso ». Validez par OK. Dans Réseau, laissez la carte en NAT. Cliquez sur Démarrer pour lancer la machine virtuelle. Dans l’écran de bienvenue, choisissez Français et Installer Ubuntu : SI2 TP1 - Page 8 L’installateur vérifie l’espace libre sur le disque dur et si la machine est reliée à Internet. Le seul prérequis véritablement obligatoire est l’espace disque. Cochez Télécharger les mises à jour pendant l’installation puis cliquez sur Continuer : Ubuntu vérifie ensuite la présence d’autres systèmes d’exploitation sur le disque. Effacer le disque et installer Ubuntu est sélectionné par défaut. Cliquez sur Continuer afin d’utiliser tout le disque (le partitionnement manuel sera abordé dans un autre TP) : Dans le cas où un système Windows est déjà installé sur la machine, vous auriez obtenu l’écran suivant avec la possibilité d’installer Ubuntu à côté de l’OS Microsoft : SI2 Sur l’écran suivant, qui confirme les paramètres d’installation, cliquez sur Installer maintenant : TP1 - Page 9 Les paramètres que vous avez validés jusqu’à présent sont nécessaires et suffisants à l’installation d’Ubuntu sur le disque dur. Afin de gagner du temps, Ubuntu commence tout de suite à s’installer et à se mettre à jour (si la case adéquate a été cochée), tout en continuant à demander d’autres renseignements. Ceux-ci ne seront appliqués qu’à la fin, durant la post-installation. La détection du fuseau horaire est automatique si votre machine est reliée à Internet. Si ce n’est pas le bon fuseau, cliquez simplement sur le pays. Cliquez sur le bouton Continuer : Dans l’écran Disposition du clavier, le choix par défaut correspond à la disposition latin-9 pour un clavier de type 105 touches (modèle courant). Cliquez sur le bouton Continuer : Sur Ubuntu, le compte de l’administrateur (root) étant désactivé par défaut, les renseignements demandés pour la première fois correspondent à l’utilisateur principal doté de droits étendus (le « super utilisateur »). Celui-ci pourra utiliser la commande sudo avec son mot de passe pour obtenir les droits étendus. Entrez le nom patronymique (SIO1), le nom de l’ordinateur (UD1), le nom de connexion (SIO1) si différent, le mot de passe (Azerty0). Notez que la "force" du mot de passe fait l’objet d’une SI2 TP1 - Page 10 remarque s’il n’est composé que de caractères alphabétiques. Cependant Ubuntu ne refusera pas d’utiliser un mot de passe faible. Demander mon mot de passe pour ouvrir une session est sélectionné par défaut. Ne cochez pas Chiffrer mon dossier personnel. Cliquer sur Continuer : La phase finale de l’installation commence et vous êtes invité à patienter le temps nécessaire avec une présentation sommaire des nouveautés de votre version d’Ubuntu : Une fois l’installation terminée, vous êtes invité à redémarrer l’ordinateur. Par la suite, une notification va apparaître sous Unity pour vous demander d’activer les pilotes de virtualisation. Cliquez sur Activer : SI2 TP1 - Page 11 Cette installation de pilotes additionnels nécessite des privilèges étendus. Saisissez le mot de passe du super utilisateur afin de vous authentifier : Installez les additions invité depuis le menu Périphériques. Le lecteur de CD virtuel démarre et propose l’exécution de VBoxAdditions. Cliquez sur Lancer : Saisissez le mot de passe du super utilisateur : Les additions invité s’installent : Vous pourrez par la suite vous mettre en plein écran et partager un dossier entre la machine hôte et la machine physique. SI2 TP1 - Page 12 1.6.3. Découverte du gestionnaire de bureau Unity La première icône de la barre Unity située à gauche du bureau ouvre le Tableau de bord. De là, vous pouvez lancer un programme en saisissant son nom dans le lanceur. Saisissez, par exemple, Terminal afin d’ouvrir la console de Unity (console dite en mode graphique) : La seconde icône permet d’accéder au Dossier personnel : Cliquez sur Système de fichiers. Le système qui gère les fichiers sous Linux diffère de celui de Windows. Il n’y a pas de lettre de lecteur. Ainsi, vous ne trouverez pas de lecteur de disque dur C: ou D: ni de lecteur CD. On dit que tout est un fichier dans un système Linux : vous trouverez des fichiers classiques que l’on retrouve dans Windows mais également des fichiers spéciaux comme par exemple le fichier dev qui contient des sous dossiers qui représentent chacun un périphérique : Répertoire contenant les principales commandes (ls, cp…) utilisées dans la console Répertoire contenant les fichiers spéciaux des périphériques Répertoire contenant les fichiers de configuration du système et de diverses applications Répertoire contenant les répertoires personnels des utilisateurs Répertoire de montage des périphériques temporaires (clé USB, disques externes…) Répertoire de l’administrateur Répertoire contenant les commandes dédiées à l’administrateur SI2 TP1 - Page 13 L’icône Gestionnaire de mises jour vous avertit que des mises à jour logicielles sont disponibles : La logithèque Ubuntu permet d’installer ou de supprimer une application : La barre en haut donne accès aux menus de la fenêtre ouverte. Sur son côté droit, vous pouvez accéder à Network Manager (configuration des connexions réseau), changer de compte utilisateur, éteindre ou redémarrer votre machine. 1.6.4. Installation de Wireshark via le gestionnaire de paquets Les programmes d’installation sont livrés sous forme de paquets. Un paquet se présente sous la forme d’un fichier .deb (en référence à Debian) qui contient toutes les instructions nécessaires pour installer le programme. Contrairement à Windows, on n’a pas besoin d’effectuer une recherche sur internet pour trouver un paquet. Tous les paquets sont regroupés au sein d’un même endroit appelé dépôt. Il s’agit d’un serveur (par exemple fr.archive.ubuntu.com) qui propose tous les paquets existants ce qui simplifie grandement les recherches. Cela est possible car la plupart des programmes sous Linux sont libres. SI2 TP1 - Page 14 La mise à jour du cache des paquets, qui consiste à télécharger la nouvelle liste des paquets proposés par le dépôt, s’effectue en saisissant dans la console la commande apt-get update en tant que root. SI2 Téléchargez et installez Wireshark avec la commande apt-get install. Rajoutez devant la commande sudo afin de devenir root temporairement. Le mot de passe du super utilisateur vous est demandé : TP1 - Page 15 Démarrer Wireshark à partir du Lanceur : Le message « no interface can be used » signifie que vous devez avoir les droits root quand vous lancez le logiciel sinon Wireshark n’aura pas les droits nécessaires pour accéder aux trames reçues par les interfaces. Une première solution consiste à lancer systématiquement Wireshark à partir de la console avec la commande sudo : Une seconde solution consiste à saisir dans la console les commandes figurant ci-dessous pour pouvoir démarrer classiquement par la suite l’outil de capture de trames à partir de l’icône Wireshark et obtenir la liste des interfaces. sudo addgroup -system wireshark sudo chown root:wireshark /usr/bin/dumpcap sudo setcap cap_net_raw,cap_net_admin=eip /usr/bin/dumpcap sudo usermod -a -G wireshark rex 1.6.5. Connexion au réseau avec Network Manager Le branchement au réseau local ou à Internet constitue une condition nécessaire au bon fonctionnement de la distribution Ubuntu grâce aux mises à jour ou à l’installation de logiciels via les dépôts. Ubuntu Desktop Edition contrôle par défaut la configuration du réseau au travers de Network Manager alors qu’une distribution Server privilégie une configuration manuelle des interfaces réseau (fichier /etc/network/interfaces). Cette applet se charge donc par défaut avec la version poste de travail. Elle s’effacera devant une connexion manuelle écrite dans le fichier /etc/network/interfaces. Cliquez sur l’icône Network Manager et sélectionner Informations sur la connexion : Vous obtenez l’écran suivant : SI2 TP1 - Page 16 Recliquez sur Network Manager puis cliquez sur Modification des connexions… Dans l’onglet Filaire, sélectionnez Connexion filaire 1 et cliquez sur Modifier : Cliquez sur l’onglet Paramètres IPv4. La carte est en NAT, les paramètres IP sont obtenus automatiquement : Ouvrez la console Unity et saisissez la commande ifconfig afin de vérifier la configuration IP liée au choix de la carte réseau en mode NAT : Configurez la carte réseau de la machine UD1 en mode Réseau interne en lieu et place d’une configuration en mode NAT. Accédez aux connexions réseau, sélectionnez Modification des connexions…, cliquez sur Modifier puis sélectionnez l’onglet Paramètres IPv4. Remplacez la méthode Automatique (DHCP) par Manuel. Cliquez ensuite sur Ajouter afin de définir pour l’ordinateur Linux les paramètres IPv4 suivants : - Adresse IP : 192.168.1.201 ; - Masque de sous-réseau : 255.255.255.0 ; - Serveur DNS : 192.168.1.100. Cliquez enfin sur Enregistrer… SI2 TP1 - Page 17 Ouvrez la console Terminal (Ctrl+Alt+t) et visualisez la nouvelle configuration IP au moyen de la commande ifconfig : Tapez ensuite la commande arp –a pour visualiser le contenu du cache ARP. Il ne doit pas pour l’instant comporter d’entrée : Vérifiez que vous parvenez à pinguer le serveur Windows WINSRV2008 (Ctrl+c pour arrêter la commande ping) et que l’adresse MAC de ce dernier figure à l’issue dans le cache ARP : SI2 TP1 - Page 18
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