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Profile
Marcel Aubut
Bâtir le Comité olympique
canadien de l’avenir
Par Louise Vadnais
P
SPYROS BOURBOULIS
ersonne n’accusera Marcel Aubut de manquer
d’ambition. Élu président désigné du COC il y a
un peu moins d’un an, l’associé de Heenan
Blaikie commence son mandat en lion : « Le but
des Jeux de Vancouver est que le Canada finisse
premier : plus d’or, plus d’argent, plus de bronze, pour les
athlètes canadiens! »
Qui ne connait pas Marcel Aubut, avocat renommé
associé du cabinet Heenan Blaikie, personnage clé du
milieu canadien et québécois des affaires? Rencontré à sa
résidence du Lac St-Joseph, à quelque 100 jours des Jeux
de Vancouver, il profite d’une brève halte familiale entre
ses nombreux déplacements pour accorder une entrevue.
Polo turquoise décontracté, il semble avoir tout son
temps, lui qui avoue travailler plus de 100 heures semaine.
D’entrée de jeu, il donne le ton : « Je ne connais pas autre
chose que gagner et faire ce qu’il faut pour y arriver! »
Miser sur l’avenir
Le parcours de Marcel Aubut en est un de haute performance. Depuis sa création en 1904, la session du COC n’a
jamais élu un président francophone et encore moins un
homme d’affaires. De janvier à mars 2009, Aubut a mené
une campagne intense, deux tours du pays en trois mois.
« Tout était contre moi! Et j’ai dû travailler plus qu’un
autre, car on ne me connaissait pas dans l’organisation
Janvier · Février 2010
olympique. Je ne représentais pas le profil traditionnel.
Au COC tous doivent gravir les échelons et mon
opposante Tricia Smith, une avocate de Vancouver, issue
du milieu du sport amateur, possédait les atouts qui me
faisaient défaut. C’est une victoire incroyable! »
Selon son associé Guy Tremblay, directeur national
chez Heenan Blaikie, Marcel Aubut a misé sur l’avenir et
« Il faut du leadership pour augmenter la visibilité
du COC, mettre fin à la dispersion des efforts
et développer une synergie afin de réaliser des
performances exceptionnelles, être les meilleurs au
monde et gagner des médailles. »
— Marcel Aubut, président désigné du COC et associé chez Heenan Blaikie
il incarne le renouveau au COC. « Il a choisi sa plateforme : la ferveur, le dynamisme et la culture du monde
olympique ne doivent pas s’éteindre après les Jeux. Il a
misé sur les lendemains de 2010, et il a gagné! »
Aubut estime que sa candidature est arrivée à point
nommé au cœur de la nouvelle tendance internationale :
« Depuis une quinzaine d’années, les comités olympiques
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Putting Canada back on the podium
Can Marcel Aubut take Canada’s Olympic ambitions to new heights?
N
o one will ever accuse Marcel
Aubut of setting his sights too
low. “The goal at the Vancouver
Games is for Canada to finish first: more
gold, more silver and more bronze for
Canadian athletes!” says the presidentelect of the Canadian Olympic Committee.
A tall order for a modest nation, but Aubut
likes to win and is not one to surrender to
impossible odds.
He certainly has the résumé of a high
performer. Barely 30 in 1978, he was
appointed president and general manager
of the Quebec Nordiques hockey team, a
first in North America for a francophone in
professional sports. Ten years later, he became part-owner of the franchise. His election as president of the COC last year also
marked the first time a francophone was
nominated for the position.
Gérald R. Tremblay, partner at McCarthy
Tétrault LLP and a close friend, believes
Aubut possesses the means of his ambitions
to reshape the COC as the dominant voice
in Canadian sport. “He’s the most imaginative, ingenious and determined man that I
know: He doesn’t take no for an answer.”
In the NHL, Aubut’s influence was
unmistakably felt. He was instrumental in
pushing a merger between the NHL and
the World Hockey Association in the
1970s. As a governor, he instigated a number of rule changes, including overtime
periods and video replays. Still, his most
spectacular coup remains his role in
orchestrating the escape of three brothers,
Peter, Marian, and Anton Stastny from
Czechoslovakia in 1980 and signing them
to the Nordiques. The move paved the way
for a wave of European players defecting
to the NHL.
“I like to take calculated risks. Getting
off the beaten path, trying what hasn’t
been tried before. That’s what gives me
energy,” says Aubut, who hails from StHubert de Rivière-du-Loup, Que.
But just as he has always shown a flair
for adventure, he has always remained
true to his professional calling: law. If anything, he is living proof of the adage that
says, “Law leads to everything,” and yet he
concedes that he has never been able to
part with it. “I need my profession to be
happy and to achieve my potential.”
Ten years after his induction into
Canada’s Sports Hall of Fame, he earned
nationaux ont changé et leurs besoins aussi : ils accueillent de
plus en plus de leaders avec des profils différents, issus du
monde des affaires. Ces comités sont devenus de grosses
entreprises qui doivent démontrer davantage d’ouverture sur
le plan commercial et marketing. »
Une ouverture, selon Aubut, devenue « nécessaire » et dont
il attribue la réussite à son mentor durant sa campagne à la
présidence du COC, Richard W. Pound, avocat chez Stikeman
Elliott, membre du Comité international olympique (CIO):
« C’est Pound qui a fait bouger les choses. Il a insufflé un
esprit marketing au sein du CIO. Il a su négocier la valeur des
droits des anneaux olympiques qui sont aujourd’hui la marque
numéro un dans le monde. Tout cela a eu des répercussions sur
les comités olympiques nationaux. »
Palmarès d’exploits
En 1978, appuyé par son père spirituel l’ancien premier ministre du Québec Jean Lesage, Aubut est nommé président et
chef de direction du club de hockey les Nordiques dont il
deviendra copropriétaire dix ans plus tard. À 30 ans à peine,
le « kid de la rue Grande-Allée » comme on le surnommait à
Québec, devient le premier dirigeant francophone à s’imposer
dans le sport professionnel en Amérique du Nord.
Il agira aussi comme leader de la fusion de l’Association
mondiale de hockey avec la Ligue nationale de hockey
(LNH). Gouverneur influent de la LNH, il sera l’instigateur
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the recognition of his peers when he
received the official medal of the Barreau
de Québec in 2009.
His niche, unsurprisingly, is sports and
entertainment law, an area of expertise he
is happy to share with his daughter,
Mélanie, now his office neighbour at work.
Aubut won’t take over from the current
COC president, Michael Chambers, until
after the Vancouver Games. But he has
made it clear that his focus will be on sustained funding of Canadian sport after
the Games.
How will Aubut make sure the country
remains focused on sport after the big event?
He wants to concentrate resources within
the COC. “The voice of Canadian sport is
too fragmented,” he says. “Too many organizations are doing the same thing.”
And though there are no one-man
shows, Aubut is uniquely placed to know
how to use the visibility and prestige of
professional sport. He also knows that his
best assets are the athletes he represents.
In 1995, Aubut created the Fondation
Nordiques, an organization that raised millions to assist amateur athletes in international competition. “I became their friend
because they always knew that I was working for them, that I’d spend money for
sports wisely and give them access to the
resources they needed.” It sounds like a
recipe for success. N
de plusieurs changements, notamment le temps supplémentaire et la reprise vidéo, qui vont révolutionner la façon de
jouer. Mais c’est sans contredit l’arrivée dans l’équipe des
Nordiques des trois frères Stasny, Peter, Anton et Marian, prisonniers derrière le Rideau de fer et dont il va orchestrer la
fuite, qui demeure son exploit le plus spectaculaire.
La ville de Québec lui doit aussi Rendez-vous 87, un festival réunissant les plus grands parmi les joueurs de hockey et
les artistes de l’URSS, des États-Unis et du Canada, un véritable tour de force diplomatique en pleine guerre froide.
Habitué à réussir, le « petit gars de St-Hubert de Rivièredu-Loup » ne connait pas de limites à essayer de réaliser des
projets présumés impossibles. « J’ai confiance en mes moyens
et je prends des risques calculés Sortir des sentiers battus,
essayer ce qui n’a pas été essayé, ça donne de l’énergie. »
Avocat d’abord
Récipiendaire de la Médaille 2009 du Barreau du Québec, une
reconnaissance venue de ses confrères et adversaires qui le
touche profondément, Aubut a prouvé que le droit mène à
tout. « Et contrairement à l’adage, je n’en suis jamais sorti! J’ai
absolument besoin de ma profession pour être heureux et me
réaliser pleinement. » Sa niche : le droit du sport et du divertissement. Sa voisine de bureau chez Heenan Blaikie Aubut à
Québec est Mélanie Aubut, sa fille avocate. « Un cadeau de
pouvoir travailler avec elle », dit-il, visiblement fier.
N AT I O N A L
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Si le droit lui a ouvert toutes les portes, en retour il a fait
un « pacte » avec la profession : celui de toujours la faire
passer la première. « Malgré les offres de postes de direction
alléchants d’entreprises prestigieuses, rien n’a pu me convaincre de quitter la profession. C’est ma base, ma sécurité,
mon ancrage. Je trouve toujours le temps pour exécuter des
mandats. » Une affirmation qui trouve écho chez son associé
« Je suis devenu leur ami. Ils ont
toujours eu la conviction que j’allais
travailler pour eux et dépenser
efficacement l’argent du sport afin de
mettre à leur disposition les meilleurs
ressources, médecins, physiothérapeutes, entraineurs. »
Guy Tremblay : « Marcel ne m’a jamais dit non; c’est précieux et dans la vie, et au sein d’un cabinet. Je lui demande
son opinion, je me sers de son bon jugement. C’est un
homme très généreux. »
S’il ne pratique pas de sport olympique, Aubut est depuis
toujours animé par une ferveur sportive. En 1995, il devient
président fondateur de la Fondation des Nordiques, mise sur
pied afin d’aider les athlètes à réaliser leur rêve d’atteindre la
première marche du podium. « Je me servais de la visibilité et
du prestige du sport professionnel pour donner aux athlètes
amateurs les moyens qui leur manquaient. » Aubut a mérité leur
confiance : « Je suis devenu leur ami. Ils ont toujours eu la conviction que j’allais travailler pour eux et dépenser efficacement
l’argent du sport afin de mettre à leur disposition les meilleurs
ressources, médecins, physiothérapeutes, entraineurs. »
Augmenter la visibilité du COC
Le podium pour le Canada est dans la mire d’Aubut, non
seulement pour les Jeux de 2010, mais aussi pour toute la
durée de son mandat, renouvelable jusqu’en 2017. « Vous
pouvez compter sur lui pour donner au COC les moyens de ses
ambitions, fait valoir son ami le bâtonnier Gérald R. Tremblay
de McCarthy Tétreault. C’est l’homme le plus imaginatif, le
plus ingénieux et le plus déterminé que je connais : il ne prend
jamais un non. »
Afin d’atteindre ses objectifs, Aubut entend faire du COC
l’organisme incontournable pour la haute performance du
sport. « La voix du sport canadien est fragmentée : trop d’organismes font la même chose, déplore Aubut. Aussi, il faut du
leadership pour augmenter la visibilité du COC, mettre fin à
la dispersion des efforts et développer une synergie afin de
réaliser des performances exceptionnelles, être les meilleurs au
monde et gagner des médailles. »
Sa façon d’y arriver c’est aussi le conseil qu’il donne aux
jeunes qui veulent réussir, athlètes ou juristes : « Faites le
travail aujourd’hui comme il faut et les portes vont s’ouvrir. » C’était la maxime de son père et c’est maintenant
devenu la sienne. N
Louise Vadnais est avocate et rédactrice professionnelle à Montréal.
www.louisevadnais.ca.
OFFICIAL NOTICE
Nomination deadlines
E
ach year, the CBA advises its members of numerous
opportunities to participate in various CBA committees
and to nominate colleagues for CBA awards. Accordingly,
National is pleased to provide notice of the following
nomination deadlines, along with contact information
for the designated liaison persons at the national office.
Awards
Touchstone
he Touchstone Award is presented annually to recognize excellence in the promotion of equality in the legal
profession, the judiciary, or the legal community in Canada. The award recognizes significant national initiative
to advance equality and/or contribution relating to race,
disability, sexual orientation or other diversity issues.
Deadline: April 15, 2010
Contact: Project Officer Marie-Claude Noël at
[email protected]
T
Public Sector Lawyer John Tait
his award recognizes a public sector lawyer or law
office that has achieved the highest standards of professional conduct and competence and made significant
contributions to social justice or community affairs.
Deadline: April 30, 2010
Contact: Public Sector Lawyers Conference Liaison
Jennifer Lalonde at [email protected].
T
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Women Lawyers — Cecilia I. Johnstone Award
his award recognizes women who have achieved professional excellence in their field and influenced
other women to pursue legal careers, supported other
women in career advancement or opened doors for
women lawyers in a variety of job settings that historically were closed to them.
Deadline: April 1, 2010
Contact: Women Lawyers Forum Liaison Jennifer
Lalonde at [email protected].
T
SOGIC Ally Award and SOGIC Hero Award
oth awards recognize contributions made in the
cause of equality for lesbian, gay, bisexual, transgendered and two-spirited people. The SOGIC Ally Award
is open to lawyers, professors, law students or retired
judges who are not members of the LGBT communities,
who have advanced the cause of equality of the LGBT
communities through either a single important action or
series of actions or through a career contribution. The
SOGIC Hero Award recognizes similar achievements,
but is open to members of the LGBT communities.
Deadline: April 30, 2010
Contact: Corinna Robitaille, Liaison Officer, National
Sections & Conferences at [email protected].
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