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NACIRIA (BOUMERDÈS)
Trois individus dont un armé d’une kalachnikov créent
la panique dans le centre-ville
T
rois individus, dont l’un était armé d’une kalachnikov ont créé la panique hier, au niveau du centre-ville de Naciria à une quarantaine de kilomètres à l’est de
Boumerdès. Ces derniers dont 2 sont des citoyens de la commune de Naciria ont d’abord fait irruption dans un café de la ville vers 6h00 du matin où ils ont
usé de provocations à l’égard du cafetier et des clients présents. Selon des témoinss, les individus éméchés, étaient venus à bord d’un véhicule Renault Clio. Ils
se sont baladés dans la ville en provoquant des passants sans être inquiétés a-t-on précisé. Empêchés par les étudiants de monter dans le bus de transport universitaire,
l’un d’eux qui serait un militaire s’est empressé dans le véhicule et exhiber son arme «une kalachnikov» pour menacer les étudiants et les présents a-t-on indiqué. Cet
état de fait a créé une immense panique au niveau de la ville. Fragilisée à cause des vols et des agressions enregistrés ces derniers temps dans la localité, la population
locale s’inquiète sur la situation sécuritaire qui se dégrade. Alertés, les services de sécurité n’ont pas mis beaucoup de temps pour arrêter les trois individus qui vont
devoir rendre compte de leur comportement qui a porté atteinte à la quiétude et à la sécurité de la population locale.
B. K.
REPORTAGE
SOUR EL GHOZLANE
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Lundi 11 janvier 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3613 - 12e année
Une enveloppe de
800 millions DA
pour alimenter en
eau 5 communes
P5
SÉNAT
Bensalah
reconduit,
Zohra Drif
éjectée
Ph : APS
Abdelkader Bensalah a été reconduit, sans
surprise, hier, à la tête du Conseil de la
nation, lors d'une séance plénière présidée
par le plus âgé des sénateurs, Salah
Goudjil en l’occurrence.
Lire en page 3
MOHAMED MEZIANE HAUSSE LE TON DANS L’AFFAIRE SONATRACH 1
«J’ai exécuté
les ordres
de Chakib Khelil»
l OBJET D’UN CONSEIL
DES MINISTRES, BIENTÔT
L’avant-projet
de la Constitution
sous la loupe
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l BAISSE DE LA TAXE D’ACTIVITÉ
PROFESSIONNELLE (TAP)
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Les mairies
vont trinquer !
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2
ACTUALITÉ
Lundi 11 janvier 2016
MOHAMED MEZIANE HAUSSE LE TON DANS L’AFFAIRE SONATRACH 1
«J’ai exécuté les ordres de Chakib Khelil »
iant sa connaissance
que son fils, Mohamed
Redha, est partenaire
dans le groupe Contel
Frunkwerk, l’ex P-DG a, toutefois, tenté de convaincre le
juge, Mohamed Reggad, que
le recours au gré à gré dans la
signature des contrats de télésurveillance et d'équipements
électroniques pour la sécurisation des sites pétroliers, au sud
du pays, avait un «caractère
urgent» vu le contexte sécuritaire. Ainsi, jouant sa première carte de la défense, il précisera devant le juge, Mohamed
Méziane a tenu à préciser que
cela faisait six ans qu’il était
sans salaire, sans retraite et
sans couverture sociale et cela,
après 44 longues années au
service de Sonatrach. Essayer
de gagner la compassion du
juge est un jeu d’enfant pour
un P-DG d’une telle intelligence. Bien vêtu d’un costume
bleu et d’une montre chic à la
main, il fera juste après une
présentation de sa carrière.
Afin de tenter de démontrer
l‘urgence de toutes les décisions prises, y compris la passation de contrats de gré à gré
pour la sécurisation des sites,
l’ex-P-DG
témoignera en
disant que « nous travaillons
24heures sur 24. Nous étions
tout le temps en état d’alerte,
parce qu’on n’était pas à l’abri
des incidents (explosions
incendies, etc.) ». Selon lui, les
installations de Sonatrach
n’étaient pas à l’abri d’une
attaque, il donnera l’exemple
de la base de Rhoude Nouss
où les terroristes avaient
séjourné quatre jours avec leur
arsenal de guerre. Idem pour
les pipes qui avaient subi des
actes terroristes pendant la
décennie noire.
Par la suite, la carte joker
utilisée, par le prévenu est son
«patriotisme économique et
son dévouement à son travail
dans l’intérêt de la patrie ». En
effet, le prévenu est allé,
contre toute attente, jusqu’à
affirmer que les incidents
enregistrés à Skikda, à Sidi
Arcine, le problème des
bouées de stockage et les actes
de sabotage à Rhourde Nouss
à Ouargla… étaient des
preuves que le recours au gré
à gré n’avait en aucun cas un
rapport avec les liens de
N
que lui transmettaient les responsables en charge de l’examen des documents des projets. Mais aussi conformément
à la charte des responsabilités
qui existe depuis 1963 dans
l’entreprise.
Phs : DR
C’est un Mohamed
Meziane confiant qui
a été auditionné, hier,
par le tribunal criminel
d’Alger, dans le
cadre de l’affaire dite
Sonatrach1.
Mohamed Meziane,
l’ex P-DG de
Sonatrach raconte sa
version des faits.
Confiant et
imperturbable devant
les multiples questions
du juge, le prévenu a
surpris ceux qui
assistaient au procès.
Mohamed Meziane
parenté entre moi et mon fils,
qui était actionnaire à Contel
Frunkwerk. Lorsque le juge a
rappelé à l’accusé que les
vices-présidents de Sonatrach,
Boumediène Zenasni et Rahal,
avaient exprimé le caractère
urgent des projets dans leur
réalisation et non dans la nature du projet, tel que régit par
les lois en vigueur, Mohamed
Meziane a répondu d’une
langue de bois en assurant que
son poste lui exigeait d’être
perspicace et de prédire l’avenir.
Mohamed Méziane répliquera : « Il y avait urgence
pour la télésurveillance pour
éviter les incursions terroristes. Le président du tribunal
lui rappelle qu’entre la présentation de Contel en novembre
2004 et la signature du contrat
en 2008, quatre ans se sont
écoulés. « Où est l’urgence de
donner le marché de gré à gré
? » Il faut dire que c’est une
réponse surprenante, de la
part d’un père de famille et du
P-DG de la première compagnie pétrolière du pays. « Il
faut avoir le flair, et en 2004 la
situation sécuritaire était toujours délicate, essentiellement
dans le Sud », dira-t-il au juge.
« Je vous donne un exemple.
Hassi Messaoud produit à elle
seule 40% du pétrole algérien.
Il y avait des dangers sans
oublier la concurrence. Il
était, donc, obligatoire de protéger ces infrastructures ». «
J’ai, de ce fait, exécuté les
ordres, et ce, pour l’intérêt de
l’Algérie », précisera-t-il. De
surcroît, il affirmera que ce
sont des ordres que je ne
conteste pas par, respect de
l’organisation et de la hiérarchie ». Juste après le juge,
Mohamed Reggad, a rappelé
à l’accusé les différentes directives (R14, R15) dans lesquelles il est clairement spécifié que l’appel d’offre et la
règle de gré à gré. « Or, vous
avez fait l’inverse. » Sur ce
point, on remarquera la
panique
de
Mohamed
Meziane qui a tenté de rejouer
la carte des risques sécuritaires. Puis se ressaisit en précisant que cela ne faisait qu’
une année seulement qu’il
était en poste. Mohamed
Méziane revient ensuite sur
l’instruction du ministre. Le
juge l’interrompt pour lui faire
remarquer que l’instruction en
question alertait sur les dysfonctionnements dans la gestion des sites et l’absence de
badges pour les employés. «
Mais c’est le ministre qui a
demandé un diagnostic ». Il
dira que le ministre, Chakib
Khelil leur avait enjoint de
faire vite sous peine de
mesures coercitives. Et de préciser : « je n’ai jamais pris une
décision sans consulter les
cadres ou le comité exécutif. »
Il expliquera aussi que c’est lui
qui a donné les délégations de
signature pour les contrats,
mais sur la base des dossiers
«MOHAMED REDHA
(MON FILS) NE M’A PAS
DEMANDÉ DE L’AIDER»
Quelques instants après, le
juge demande à l’accusé, s’il
n’avait pas aidé Contel Algeria
appartenant à Al Smail, ami
d’enfance de Mohamed Redha
Meziane, pour obtenir le marché de télésurveillance. Sur ce,
l’ex-PDG ne dément pas que
son fils lui ait parlé d’un ami à
lui qui voulait présenter ses
équipements. « Je lui ai recommandé d’adresser une correspondance. J’ai reçu Al Smail
en 2004 et je lui ai dit que
nous n’étions pas spécialistes
en la matière. Je ne l’ai plus
revu jusqu’en 2005. » Et
d’ajouter
:
« Mais à aucun moment
Mohamed Redha m’a demandé de l’aider. » Et Mohamed
Méziane, pour prouver sa
bonne foi, a raconté comment
il a demandé à ce que son fils
qui travaillait à Sonatrach soit
rétrogradé alors que sa promotion était méritée, « de
l‘aveu même de sa hiérarchie
». Deux jours plus tard, Fawzi
est pris d’un malaise cardiaque et évacué à l’hôpital.
Pour ce qui est du choix porté
sur Contel pour le projet de la
télésurveillance, il indiquera
que « je ne connaissais même
pas les prix » Il renchérit pour
justifier le choix de Contel que
« c’était l’entreprise la moins
disante qui, après sa présentation satisfait nos ingénieurs.
De plus, parmi toutes celles
qui avaient soumissionné, elle
était la seule qui avait respecté
ses engagements. »
Lamia Boufassa
LUTTE CONTRE LE LICENCIEMENT ABUSIF
Un comité intersyndical est né
aisant état d’une situation
critique de non respect
des libertés syndicales, le
SATEG, le SNAP et l’Union
nationale de la protection civile
affiliée au SNAPAP,
ont
annoncé la création d’un comité
intersyndical pour lutter contre
toute forme de mesures arbitraires prises souvent à l’encontre des syndicalistes. Ainsi,
le syndicat autonome des travailleurs d’électricité et du gaz,
épaulé par le syndicat national
autonome des postiers et de
l’Union
nationale
de
la
Protection civile, ont décidé de
se regrouper dans une intersyndicale,
dans le but de défendre les libertés. En
effet, dans un communiqué rendu public,
hier, les trois syndicats ont établi un
bilan à travers lequel ils justifient leur
action. « Devant une situation alarmante,
à l’initiative du SNATEG et du SNAP et
l’Union nationale des agents de la
Protection civile affiliée au SNAP, des
syndicalistes victimes de licenciements
abusifs se sont réunis à la maison des
syndicats pour débattre des voies et
moyens à même de mettre un terme à
cette injustice qui a toute l’apparence
d’une expédition punitive », peut-on lire
dans le communiqué. Les signataires du
F
document ont affirmé que ces dernières
années le mouvement syndical libre
subit des attaques farouches, perpétrées
à travers des intimidations, répression et
licenciements abusifs sont des solutions
finales, et les instruments d’une cabale
qui vise à anéantir toute forme d’expression syndicale autonome et libre. Selon
le même constat du comité intersyndical, «des syndicalistes de divers horizons
ont subi les affres du licenciement arbitraire au mépris des lois et conventions
internationales».
Les signataires du
document ont déploré le fait que cela se
passe devant le silence des autorités.
Pour mettre fin à cette injustice, et suite
à la réunion les participants
signataires du présent communiqué, il a été donné naissance
au comité intersyndical pour la
lutte contre le licenciement
abusif. « Les participants ont
décidé, à travers cette action, de
fédérer leurs efforts pour exiger
leur réhabilitation», souligne-ton. À cet effet, les syndicalistes, ont indiqué qu’une campagne commune sera menée
afin d’interpeller les instances
nationales et internationales sur
la gravité de la situation des
libertés syndicales en général et
sur les licenciements abusifs en
particulier. Une batterie d’actions a été,
également, adoptée, poursuit-on dans le
même ordre d’idée, et qui sera dévoilée
au moment opportun en fonction des
évaluations faites à chaque étape. Dans
cette optique, et dans le but de mettre
l’accent auprès des responsables du BIT
sur la résolution de la commission des
normes (OIT juin 2015) qui a exigé la
réintégration de tous les syndicalistes à
leur poste et qui est restée lettre morte, il
a été décidé, en outre, d’observer un sitin devant le siège du bureau international
du travail (BIT) à Alger, comme première action.
Ania Nait Chalal
ACTUALITÉ
Lundi 11 janvier 2016
SÉNAT
Bensalah reconduit,
Zohra Drif éjectée
uatre font leur entrée
au Sénat parmi les
dix-sept sénateurs
désignés dans le cadre du tiers
présidentiel, dont la moudjahida Zohra Drif Bitat ne figure plus parmi ceux qui ont été
reconduits.
Les nouveaux membres du
Conseil de la nation, ceux élus
lors des élections du renouvellement partiel des membres
du Sénat, du 29 décembre
dernier et les 17 sénateurs
désignés, par le Chef de la
l’état, leurs mandats validés,
hier matin, l’Assemblée a
reconduit à l’unanimité, l’exprésident du Sénat, Abdelkader Bensalah, pour un nouveau mandat à la tête du
Conseil de la nation. Les
sénateurs élus représentent
l’ex-parti unique le FLN, le
Rassemblement
national
Q
Abdelkader Bensalah
démocratique, les indépendants avec 4 sièges, le Front
des forces socialistes avec
deux sièges et l’entrée, pour
la première fois, au Conseil de
la nation, du parti de Fejr ElDjadid avec un seul siège.
S’agissant de la liste des sénateurs désignés par le Président
de la République, dans le
cadre du tiers présidentiel,
quatre font leur première
entrée à cette Institution, que
présidera, une nouvelle fois,
l’ex-secrétaire général du
RND, Abdelkader Bensalah.
Il s’agit de Abdelhak Benboulaid, Achour Rachid, Ben Ali
Benzaghou et Nourredine
Benkortbi, qui figurent,
depuis hier parmi les 144
membres qui composent le
Conseil de la nation dont 96,
soit les deux tiers, élus au
scrutin indirect et secret et
les 48 autres sénateurs désignés par le président de le
République, dont la liste de
17 sénateurs désignés par ce
dernier a été annoncée, hier,
où le nom de la moudjahida
Zohra Drif Bitat, qui siégeait
jusqu’avant la séance d’ hier,
au Sénat, ne figure plus parmi
les membres de cette assemblée.
Par ailleurs, Abdelkader
Bensalah a été le seul candidat
à se présenter pour réoccuper le poste de président de
cette institution.
Plébiscité à l’unanimité, il
dira, lors de son allocution
devant l’assemblée, que «cela
répond à la nécessité d’assurer la stabilité a-t-il indiqué,
précisant «dans cette conjoncture très particulière que traverse le pays». Pour rappel,
Abdelkader Bensalah, qui a
été élu à la tête de la première
assemblée nationale pluraliste
du pays, en 1997, réélu député d’Oran en 2002, juste
après, il a été désigné par le
chef de l’Etat, lors de son premier mandat à la tête de la
présidence, au titre du tiers
présidentiel
du
Sénat.
Membre de cette assemblée, il
a été porté à la tête de cette
institution, poste qu’il occupe
depuis et à ce jour, après avoir
été plébiscité hier, par les
membres du Conseil de la
nation.
Hier, élu président du
Sénat, Abdelkader Bensalah a
assuré les sénateurs, de son «
engagement à être à la hauteur de la confiance renouvelée » et également a-t-il ajouté
à «accomplir sa mission avec
impartialité».
Karima Bennour
OBJET D’UN CONSEIL DES MINISTRES POUR BIENTÔT
L’avant-projet de la Constitution
sous la loupe
n Conseil des ministres se réunira prochainement sous la présidence du chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, pour examiner l’avantprojet de la révision de la Constitution. Il
s’agit de la deuxième étape procédurale,
après une première tenue le 28 décembre
dernier, lors de laquelle, le président de la
République avait adopté le texte de la Loi
fondamentale du pays.
Mardi dernier, ledit avant-projet a été
dévoilé à l’opinion publique par le directeur de cabinet de la présidence de la
République, Ahmed Ouyahia. La question a été suivie d’un grandiose débat
émanant de la classe politique et des spécialistes du droit et du domaine juridique, dont la presse nationale ayant
relayé largement la polémique suscitée a
tout aussi apporté sa contribution et sa
lecture sur un projet qui engage l’avenir
du pays et son peuple.
La nouvelle copie de la Constitution
prévoit dans sa substance un réaménagement touchant au champ politique et la
gouvernance.
Précisément, les amendements ayant
découlé des consultations menées à cet
effet entre juin et juillet 2014, ont porté
sur la consolidation des libertés, la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la
Justice, le renforcement des prérogatives
U
RÉVISION
CONSTITUTIONNELLE
Le
couronnement
d'un long
processus de
consultations,
selon Bensalah
'avant-projet de révision
constitutionnelle
vient
"couronner un long processus de
consultations" avec les acteurs
politiques et les experts, a affirmé Abdelkader Bensalah reconduit dimanche à la tête du
Conseil de la nation.
"Ce que nous devons retenir,
c'est que l'avant-projet de révision constitutionnelle vient, en
effet, couronner un long processus de consultations avec les
acteurs politiques et les experts,
à l'initiative et sous l'égide du
président de la République", a
indiqué M. Bensalah dans une
allocution prononcée au terme
de sa reconduction. L'avantprojet renferme les "caractéristiques du changement progressif
et traduit la volonté exprimée
par la majorité de mener l'Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, vers davantage
de libertés individuelles et collectives, a-t-il ajouté. Pour le président du Conseil de la nation, la
nouvelle loi fondamentale intervient dans un contexte de "développements importants" dans le
pays, précisant qu'elle est porteuse d'"indices sur la présentation de plusieurs lois qui traduisent son contenu et parachèvent
les réformes politiques engagées
par le président de la République, en plus de celles traduisant son programme électoral et
des lois ordinaires relatives à
l'action du gouvernement".
Par ailleurs, Bensalah a souligné
son "souci" d'oeuvrer à la "facilitation du travail au sein du
Conseil dans la transparence
requise et l'efficacité escomptée
conformément aux règles et
principes consacrés par les statuts et règlement intérieur de
cette instance". Il a, ainsi, invité
les membres de la chambre
haute du Parlement à "appuyer
le cadre juridique visant à consolider les fondements de l'État de
droit, un État moderne qui préserve ses constantes nationales
mais ouvert sur le monde".
"Vous êtes appelés, sans renoncer à vos tendances politiques, à
tenir compte de l'intérêt aussi
bien du Conseil que celui du
pays", a-t-il enchaîné à l'adresse
des sénateurs rappelant que "le
volume de notre action législative sera augmenté de même que
nos prérogatives législatives
seront élargies conformément
aux dispositions de la nouvelle
Constitution". Il a affirmé que
les membres du Conseil de la
nation sont "appelés à prendre
en compte les préoccupations du
citoyen et de la conjoncture particulière du pays résultant de la
crise économique internationale
en proposant des solutions aux
problèmes soulevés afin d'éviter
au pays ses retombées".
S'agissant du rôle de cette institution, Bensalah a précisé que le
Conseil de la nation se veut un
"large espace de sagesse, de
débat serein et d'exercice politique et démocratique".
L
Ph : DR
Abdelkader Bensalah
a été reconduit, sans
surprise, hier, à la
tête du Conseil de la
nation, lors d'une
séance plénière
présidée par le plus
âgé des sénateurs,
Salah Goudjil, en
l’occurrence.
Auparavant, le
président de la séance
a fait la lecture des
noms des nouveaux
sénateurs, élus et ceux
désignés, par le Chef
de l’état.
du Parlement, la création d’un organisme
indépendant de surveillance des élections, l’officialisation de Tamazight, la
limitation du mandat présidentiel à deux
quinquennats…,sont entre autres les dispositions saillantes qui ont été intégrées
dans l’avant-projet en question, et lesquelles n’ont pas échappé au décorticage
des acteurs politiques. Si les partis au
pouvoir estiment que la nouvelle mouture du texte a consacré des avancées
importantes, l’opposition n’en est pas du
même avis.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la
rencontre du Conseil des ministres
devant se tenir aujourd’hui, n’en sera
qu’une simple formalité, avant que le
texte ne soit transmis au Conseil constitutionnel, pour que cette haute institution judiciaire puisse formuler son avis
«motivé» concernant la voie d’adoption
du texte de loi par le Parlement. Selon les
dispositions de la Constitution en
vigueur, notamment à travers son article
176, si la révision de la Constitution ne
touche pas aux fondamentaux régissant
la société algérienne, aux droits et libertés
du citoyen, et lorsque les amendements
introduits ne portent pas atteinte aux
équilibres fondamentaux des pouvoirs et
des institutions, le texte de la Loi suprême du pays peut être adoptée directe-
ment par le Parlement à travers ses deux
chambres.
Pour se faire, 3/4 des membres composant la haute et la deuxième chambre
parlementaires sont nécessaires pour son
approbation. à partir de ce constat, la
voie référendaire s’exclue d’elle-même,
puisqu’il est clairement affirmé, d’emblée, par les initiateurs de ce texte, que
les amendements incorporés dans la
mouture de cette loi n’ont pas touché aux
principaux généraux régissant la société
et les équilibres entre les différents pouvoirs. Le cas échéant, l’avant-projet suivrait le cheminement de tout autre texte
législatif avant de le soumettre au peuple
pour approbation. Il reste à s’interroger
sur l’issue de la réunion du Conseil des
ministres, maintenant que le débat
autour du texte de loi de Bouteflika, a
recueilli, plus ou moins, les avis des différentes sensibilités de la classe politique,
des acteurs nationaux et des spécialistes
au fait du domaine juridique. Entre ceux
qui qualifient le texte d’une «Constitution consensuelle» et ceux qui considèrent la révision de «superficielle», les
divergences sont bien là. Si tant est le cas,
le Conseil des ministres procéderait-il
pour autant à la révision de certaines dispositions ?
Farid Guellil
3
4
ACTUALITÉ
Lundi 11 janvier 2016
BAISSE DE LA TAXE D’ACTIVITÈ PROFESSIONNELLE (TAP)
L’année 2016 ne sera pas
rose pour les communes, surtout celles accusant déjà un
déficit chronique. Des pertes
pour la caisse de l’État, que
l’invité de la rédaction de la
chaîne III, Azzeddine Kerri,
directeur des ressources et
de la solidarité financière au
ministère de l’Intérieur et des
Collectivités locales (MICL),
estimeà 80 milliards de DA,
induites de la baisse de la
TAP (taxe d’activité professionnelle), de 2 à 1%, dans
le cadre de la Loi de
finances 2016.
achant que cette Taxe
constitue plus de 50%
des recettes communales pour les activités de production, mais non pour l’ensemble de celles touchant le
bâtiment et les services, comme
rectifié par ce cadre du MICL,
on ne peut qu’appréhender le
pire pour les APC du pays, traînant le pas en matière de développement, mais aussi en
matière de prise de décision, si
jamais, bien sûr, des mesures
compensatoires ne seront pas
prises opportunément. Et
celles-ci, heureusement, même
si elles sont, encore, au stade de
la théorie, pour ne pas dire de
l’intention, dans l’agenda du
travail du ministère de tutelle.
La première mesure qui sera
lancée consiste en la valorisation du patrimoine propre des
communes. Les abattoirs, les
salles de fêtes, les crèches, les
locaux commerciaux, les marchés et les piscines bénéficieront, lorsqu’elles existent, d’un
programme visant leur rentabilisation. Au cas où ces structures, comme subordonné précédemment, ne figurent pas
dans la liste du patrimoine
communal, notamment au
niveau des communes à vocation agricole et/ou à faibles ressources, la deuxième phase de
l’intervention de l’État devient
nécessaire. Il s’agit de financer,
via la Caisse de garantie, les
municipalités, que ce soit dans
le cadre d’un concours provisoire ou non.
Le concours est provisoire
lorsque le montant accordé est
remboursable,
précise
Azzeddine Kerri, après que l’investissement lancé par la commune concernée ait affiché des
signes certains de rentabilité.
Le deuxième financement sera
octroyé sous forme de fonds
perdus,
non-remboursable,
lorsque les APC affichent leur
incapacité à le rembourser dans
les délais prescrits, précise
encore l’hôte de la chaîne I.
Dans le cadre d’un autre dispositif, l’État entend pallier aux
dommages de 80 milliards de
DA précités, en dégageant 160
milliards de DA, selon les prévisions au titre de l’exercice
2016, dans le cadre du Fonds
de solidarité et de garantie des
Collectivités
locales
(exFCCL). Ce Fonds est destiné,
notamment pour couvrir les
dépenses obligatoires, lorsque
généralement les budgets
cumulés, primitif et supplémentaire, sont insuffisants pour le
faire.
S
Phs : DR
Les mairies vont trinquer !
958 EXTRÊMEMENT
PAUVRES ET 103
EXCESSIVEMENT
RICHES : LE
DÉSÉQUILIBRE À GÉRER.
Le déséquilibre ambiant
entre les communes donne du
fil à retordre aux services du
MICL. Le directeur des ressources et de la solidarité financière, lui, rejette l’idée de communes pauvres et d’autres
riches. Pour lui, les 958 communes que l’on dit pauvres,
sont plutôt à vocation agricole,
donc
défiscalisées,
«L’agriculture n’est pas un créneau fiscalisé, donc les communes qui en font leur principale ressource s’en trouvent
amoindries sur le plan des
recettes », indique-t-il. La prise
en charge des préoccupations
citoyennes s’en trouve, logiquement, écornée. Et c’est là,
comme le rappelle l’intervenant, qu’intervient, salutairement, la solidarité verticale.
L’État a, annoncé Kerri,
déboursé la bagatelle somme,
de 1999 à nos jours, dans le
cadre du Plan sectoriel de développement, Plan communal de
développement, la Caisse de
garantie, le Fonds commun des
collectivités locales, 30 100 milliards de DA destinés, essentiellement, à la réalisation des
infrastructures de base, soit la
concrétisation des objectifs
d’amélioration des conditions
de vie citoyenne. Cela n’a pas,
de l’avis unanime, suffit à venir
à bout de la déliquescence des
communes.
C’est ce qui a incité, selon
l’invité de la rédaction, le
MICL, notamment à revoir sa
stratégie en la matière, basée
depuis
quelques
temps,
conjoncture aidant, à la rationalisation des dépenses, et « cela
sans toucher au service public »,
nuance Kerri, visant le développement local.
D’ailleurs, en 2016, le
ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales, la priorité
sera donnée aux projets portant
le slogan « relancer les territoires locaux comme instrument de développement ».
Outre l’aspect de solidarité
financière signalé en haut de
l’article, trois lignes de
conduites viendront le renforcer au cours de 2016, et seront
inscrits en court et moyen
terme. Il s’agit de la réforme du
système de finances locales
dans la vision de la réhabilitation des services publics et du
rôle des collectivités locales ;
l’intensification des démarches
de recouvrement des recettes
fiscales et des ressources relevant des collectivités locales et,
enfin, renforcer les capacités de
recouvrement des recettes fis-
cales par les agents locaux.
L’assise législative et surtout
foncière ne doit pas être en
reste. Pour cela, le MICL a
prôné, selon Abdelaziz Kerri,
conjointement avec le ministère
des Finances, la solidarité foncière, à travers la mise en place
d’allocation, par le wali, du foncier industriel qui s’est traduit
par l’aménagement et la création des zones d’activités ou
ZAC et zones industrielles ZI.
Le développement des communes doit aussi intégrer dans
sa démarche, pour Kerri,
l’identification des nouveaux
gisements à même de contribuer à la rentabilité requise.
Donc, ceci passera par la création de l’attractivité, comme
énoncé par l’animatrice de
l’émission, en plus d’accorder
de la considération aux volets
de promotion des communes et
leur occupation. 188 communes au Sud, 407 dans les
Hauts-Plateaux et 56 au niveau
de la bande frontalière du pays
nécessitent une mise à niveau.
Ce serait le pari que s’est lancé
le MICL. Le comment adviendra ensuite.
MICL ET DIRECTION
GÉNÉRALE DES IMPÔTS
: REVOIR LE MODE DE
VERSEMENT DES
RECETTES FISCALES
Des discussions ont été éga-
lement engagées avec la
Direction générale des Impôts
au sujet des recettes fiscales
dont sont dépourvues les APC,
malgré le fait que des zones
industrielles soient implantées
sur leur territoire.
L’exemple a été donné par la
commune de Hydra, qui rafle
tout, car le siège de la
Sonatrach est localisé tout prés
! Mieux que cela, l’intervenant
citera, dans une intervention
qu’il a considérée comme personnel, le cas de la raffinerie
d’Adrar, implantée à Sebaa,
dont la population subit les
affres de la pollution atmosphérique sans percevoir en contrepartie ni indemnités ni des
recettes au profit de la commune.
Des inégalités de ce genre, et
de calibre, sont légion, on peut
citer aussi Skikda, et ce, bien
que la commune HamadiKrouma en ait mieux nantie.
DÉCOUPAGE
ADMINISTRATIF : CAP
SUR LES HAUTSPLATEAUX EN 2016
Annoncé à plusieurs reprises
comme alternative pour corriger les inégalités et booster le
développement dans les communes en les munissant des instruments, juridiques et décisionnels, le découpage administratif concernera, pour 2016, la
région des Hauts-Plateaux.
C’est ce qu’a déclaré Azzeddine
Kerri. Revoir, corriger, réhabiliter, etc. Sont autant de verbes
utilisés au cours de cette émission. Il y a aussi le fait que les
municipalités n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre
pour s’essor, car restant à la
merci, financière et foncière, de
sa ou ses tutelles. La gestion des
communes semble avoir été,
durant des années, en dépit des
sommes faramineuses dégagées, privée du pouvoir du
maire, puisque maîtriser l’impôt c’est avoir le pouvoir,
comme énoncé par Azzeddine
Kerri. L’État accordera-t-il du
pouvoir aux élus locaux ?
Attendons pour voir.
Zaid Zoheir
PROTECTION CIVILE
Lahbiri en inspection à Bouira
éalisés dans le cadre d’une nouvelle
stratégie mise en place par la
Protection civile, afin d'intervenir dans les
plus brefs délais en toutes circonstances, les
48 détachements de renfort aux premières
interventions (DRPI), implantés dans
toutes les wilayas du pays sont tous opérationnels avait annoncé Mustapha Lahbiri,
directeur générale de la Protection civile,
avant-hier à Bouira lors d’une visite d’inspection au lancement du DRPI de la même
région. Ces structures, selon le premier responsable de la Protection civile, ont pour
objectif de tester les capacités opérationnelles des détachements de la Protection
civile face aux sinistres de grande ampleur.
Sur les lieux de l’implantation du DRPI de
la wilaya de Bouira, sur le territoire de la
commune d’El Asnam, à quelques dix kilomètres à l’est du chef-lieu de la même
wilaya, des responsables de la direction de
la Protection civile diront que ces DRPI
ont pour objectif principal, de connecter
l’ensemble des détachements du genre à
travers les 48 wilayas du pays. Sur place,
les présents, ont assisté à une liaison effectuée entre le DRPI de Bouira et ceux des
wilayas d’Oran et Batna. En cas de catas-
R
trophes naturelles, les DRPI assurent une
totale autonomie en matière d’hébergement, d’alimentation en énergie, d’alimentation en nourriture, des matériels techniques et enfin du transport, aux équipes
de la Protection civile venant des autres
régions. Selon le chargé de la communication de la direction de la Protection civile
de la wilaya de Bouira "ces détachements
ne doivent rien solliciter de la wilaya sinistrée. Ils ont leurs vivres et leur propre groupe électrogène, par exemple". Le premier
responsable de la Protection civile. Lahbiri
avait aussi inspecté lors de sa visite à Bouira
le projet de réalisation d’une unité principale de la Protection civile, qui est le premier plateau technique à l'échelle du continent africain. L’enveloppe financière
allouée à ce projet est de l’ordre de 189 millions de dinars selon sa fiche technique.
Cette structure servira de base technique
adaptée aux normes internationales, pour
assurer une formation pratique aux sapeurs
pompiers. La même structure sera composée de salles de cours, d’un amphithéâtre
de 150 places et d'un bloc administratif et
de toutes les commodités adéquates. Au
dernier point de sa visite de travail dans la
wilaya de Bouira le directeur général de la
Protection civile avait procéder à l’inauguration de deux unités de la Protection civile la première dans la commune
d’Aghbalou à l’est de la wilaya et la seconde
dans sa semblable Bir Aghbalou à l’ouest
de la wilaya.
Omar Soualah
--
REPORTAGE
Lundi 11 janvier 2016
5
SOUR EL GHOZLANE
Les fléchettes de
pluie qui s’écrasaient
ce mercredi matin
contre le pare-brise
de notre véhicule
annonçaient la
couleur de la
journée : elle allait
être froide, humide
et venteuse.
impression, ressentie
au sortir de la ville de
Bouira, se renforçait
à hauteur du col de Becouche qui
culmine à près de mille mètres.
Les monts de Dirah, malgré leur
situation géographique qui les fait
appartenir aux Hauts-Plateaux
conserve intacte, en hiver, leur
mauvaise
réputation.
Nous
allions avoir confirmation, car les
trois communes où nous allions
nous y rendre se trouvent au cœur
de ces monts.
L’
SOUR EL-GHOZLANE OÙ
LE LOURD POIDS DU
PASSÉ
Bien que nous ne fassions qu’y
passer, il est difficile de ne pas
évoquer cette ville où tout vous
ramène à ses anciennes origines :
sa muraille circulaire et ses bastions, son ancien hôtel de ville,
son hôpital, son ancienne souspréfecture où l’on raconte que De
Gaulle y passa la nuit lors de son
déplacement en Algérie, en 1958,
sa mosquée qui doit être aussi
ancienne, ses écoles et ses rues
datant de 1883. Un débat s’installait dans notre véhicule autour
de l’étymologie du nom de la ville
: était-ce aux meurtrières qui garnissent ses murs en pierre de taille
et qui permettaient aux soldats de
défendre la ville en tirant par ses
trous sans se montrer que la ville
tirait son nom ? Ou était-ce aux
gazelles qui vivaient en liberté
dans les parages ? Ces deux thèses
se trouvent dans l’historiographie
que Jean Pères, un ancien colon
qui se piquait de recherche et qui
vivait au début de 20ème siècle
avait consacré à Sour El Ghozlane. Aussi les avis parmi nos
contraires étaient-ils partagés sur
ce point. Pourtant la logique a fini
par triompher. Il fallait se rendre
à l’évidence : Sour-El-Ghozlane,
située aux portes du désert était
fréquentée des gazelles. Des félins
aussi, notamment le guépard à en
croire le récit de certains. C’était
naturel, ils suivaient leurs proies.
Mais notre étonnement est grand
que ce colon qui faisait parler les
pierres couvertes d’écriture latine
et relatant des faits de guerre n’ait
pas noté que le nom de Sour ElGhozlane devait être Arabe, c'està-dire datant du temps où les
arabes étaient arrivés en Algérie.
Cette période avait immédiatement succédé à l’époque romaine. Le mur qui entourait la ville et
qui devait exister alors ne comportait pas de meurtrières. Il n’y
avait pas de fusils. En revanche,
les gazelles devaient venir se blottir la nuit contre ses murs pour en
recueillir un peu de fraicheur en
été ou se protéger contre le vent
et la pluie en hiver. L’actuelle
muraille est d’origine française.
C’est à ce titre que la ville a reçu
le nom du Duc d’Aumale en souvenir de ce grand général français
Ph : DR
Une enveloppe de 800 millions DA
pour alimenter en eau 5 communes
qui a combattu le soulèvement
dans notre pays. Le nom de Sour
El-Ghozlane, proprement arabe,
a remplacé, celui d’Auzia, typiquement romain. Inspiré comme
nous le pensons par la présence
de ces gracieux ruminants en ces
lieux rocailleux, il a été repris,
quelques années après l’indépendance pour designer officiellement cette ville au passé si chargé
d’histoire.
Au moment où nous passons
par la RN18, le soleil doit être
assez haut dans le ciel noir. Un
détail météorologique : il n’y a
pas de neige sur les sommets.
Chose totalement insolite par
rapport à la saison. Généralement, en janvier, le froid est très
vif et Dirah disparait complètement sous une épaisse couche de
neige. Cette clémence inhabituelle n’a pas empêché la population
de sortir la kachabia ou le burnous, pour les personnes d’un
certain âge, le manteau et autres
vêtements amples et fourrés pour
les plus jeunes.
LE WALI ACCORDE TROIS
MOIS DE DÉLAI
Mais quel était l’objectif inscrit par le wali à sa visite, ce
matin? L’eau évidement, préoccupation de tous les instants pour
ces habitants confrontés à une
crise endémique. à Dachmia,
commune de 3000 habitants, des
dizaines de citoyens guettaient
l’arrivée de ce responsable dehors
et à l’intérieur du siège de l’APC.
De la pluie mêlée à des flocons de
neige brouille un instant le paysage montagneux. Ici les hivers doivent être rudes quand ils ne sont
pas affectés par le redoux exceptionnel comme celui de cette
année. à côté de cette préoccupation, la population des petites
localités
exposaient
leurs
doléances liées au gaz, aux routes
et aux soins. Attentifs, le wali
avait réponse à tout. Mais place
d’abord au souci majeur qui,
comme nous venons de le dire est
l’eau. Le projet qui consiste à
amener dans cette commune en
renforcement du réservoir de
200m3 existant connait un léger
retard. L’exposé des faits a permis
de montrer que ce retard dû à une
opposition qui venait d’être levée
était d’un mois. Les travaux
reprenaient donc, mais ils sont
aux taux d’achèvement estimés à
60%. En effet, sur les 13,400 km
de conduite à poser, seuls 8,000
km ont pu être achevés. Il restait
aussi les deux stations de reprise
pour refouler l’eau arrivant du
réservoir de Tbabkha vers le
réseau de distribution. Le wali a
accordé trois mois de délai l’achèvement des travaux et fixé le
début de juin pour la mise en service de la nouvelle conduite. La
pluie a cessé mais le temps restait
menaçant. Le premier responsable s’est attardé avec les élus et
quelques citoyens autour de leurs
préoccupations quotidiennes. Ce
sont surtout les habitants du lieudit Ouled El Hadj, plus haut
encore, vers l’est, qui se plaignaient de la crise d’eau qui les
touche. Ils réclamaient un système de pompage pour amener
l’eau jusque-là et en apprenant
que le nouveau réseau de distribution n’oubliera aucune localité,
ils avaient exprimé bruyamment
leur satisfaction. La route par
laquelle nous arrivions au siège
d’APC de Ridane, une commune
de 600 habitants est aussi bonne
que celle qui nous a amenés de
Sour El-Ghozlane vers Dachmia.
Mais comme il est difficile en
montagne de s’orienter, cette difficulté s’est aggravée pour nous
du fait que le soleil demeurait
complètement caché.Tout ce que
l’on peut dire, c’est que les deux
côtés de la route sont bordés de
bois très touffus. Nous appuyons
vers la gauche et la route se poursuit vers Djouab, dans la wilaya
de Médéa. De nouveau, le temps
s’est gâté. Une mini tempête de
neige nous attendait. On avait
alors le sentiment que le ciel tombait sur la terre, tant la tourmente
était violente. Un froid vif s’insinuait entre les vêtements et faisait
frissonner notamment ceux qui
n’avaient pas prévu une telle baisse de température. Comme
d’autre part, il y avait foule, ceux
de nos confrères qui restaient à
l’entrée pour attraper quelques
bribes d’explication sur le projet
d’AEP, ils étaient exposés directement aux intempéries. Heureusement cette perturbation atmosphérique a été de courte durée.
Et la foule bougeant, nous avons
pu faire provision d’informations.
Le projet touche à sa fin. Il est à
un taux de 90%. Sur les 12,500
km de conduite, l’entreprise a
réalisé 11 km. La seule pierre
d’achoppement est d’ordre technique et concernait les deux stations de reprise. Les travaux
allaient reprendre dans une
semaine. C’est une des exigences
du wali, qui là aussi a réitéré ses
instructions pour que tous les travaux soient achevés dans trois
mois. Il a par ailleurs montré la
même qualité d’écoute vis-à-vis
des citoyens venus exposer leurs
problèmes et donner des solutions.
LA BOUTADE DE L’ANCIEN
WALI
Alors que nous cinglions vers
le sud- est sous ciel redevenu
calme mais toujours noir, l’attaché de presse de la wilaya pour
détendre l’atmosphère et faire
oublier le mal de voyage dont au
moins deux d’entre nous souffraient à cause des virages, est allé
de sa petite histoire. Elle concerne la commune de Ridane.
C’était au temps de l’ancien
oubli. Et c’était au temps où le
terrorisme dictait sa loi de façon
implacable. On comprend qu’au
milieu de ses montagnes, les
groupes terroristes se sentaient
comme chez eux. Alors, ils
avaient décidé de brûler le siège
d’APC. Et pour passer à l’acte, il
ne leur a pas été bien difficile. à
cette époque, les APC et les CEM
étaient les cibles privilégiés. Les
terroristes cherchaient à déstabiliser le pays en frappant les institutions. Le siège a flambé donc
comme une torche. Le lendemain
de cet acte vandale, le wali Benaseur prenait le chemin de Ridane
pour constater le délit et montrer
quand même que l’état était
debout. Hélas l’incendie n’a laissé
qu’un tas de cendre derrière.
Pourtant quelque chose a échappé à cet autodafé, quelque chose
qui a suscité l’humour du wali en
le voyant. C’était une pile
d’exemplaires de revue locale que
les terroristes n’avaient pas jugé
bon de détruire. Cette revue qui
paraissait chaque mois portait le
titre de Tikdjda. Elle avait réalisé
une série de reportage sur cette
commune. à ce titre, tous les
exemplaires ont été envoyés vers
la commune qui les achetait pour
encourager la parution de ce
magazine. Donnant un coup de
pied au coffret qui contenait les
exemples intacts au milieu d’un
amas de papier carbonisé, le wali
aurait lancé à l’équipe de rédaction, dont l’attaché de communication de la wilaya : alors lancés,
racontait l’attaché de presse : «
Même les terroristes ne veulent
pas de votre revue. » Aujourd’hui,
la situation a beaucoup changé.
Avec le retour au calme, nous
remarquons sur notre route vers
Maâmora de belles maisons
construites grâce à l’aide à l’habitat rural fournie par l’état. En
revanche peu de champs cultivables. Ici, on est vraiment dans
les Hauts-Plateaux. Le ruban
d’asphalte se déroule au fond
d’une étroite vallée où coule un
oued. La seule végétation que
nous observions est le laurier qui
couvre les deux rives. La solitude
des lieux est accentuée par désolation du paysage nu et l’absence
quasi-totale des bêtes et des gens.
Etait la rumeur qui a couru sur la
visite du wali ? Toujours est-il que
le chef-lieu de cette commune qui
compte quelques 1200 habitants
est fort animé lorsque nous y
posons le pied. Ici le progrès est
encore plus sensible. On ne trouve rien qui le différencie des villages les plus proche des villes.
Les rues sont propres, les maisons
qui les bordent assez belles et les
locaux bien achalandés. Les passants n’ont pas l’air curieux et un
étranger peut passer pour un des
leurs…Le siège qui occupe le
centre du village est coquet et
bien entretenu. Le wali a été
informé de l’état d’avancement
du projet : il est à 60%, comme
celui de Dachmia. Ici, c’est un
propriétaire qui s’oppose au passage de la conduite longue de
22,500 km. Le wali a brandi l’option de l’expropriation d’office au
nom de l’intérêt public. Quitte à
ce que le propriétaire s’autosaisisse de la justice. Déjà, l’itinéraire a
dévié de 300 à 400 mètres pour
éviter d’éventuelles oppositions.
Ce qui, comme à Dachmia a
entrainé un grand retard. Ici les
mêmes instructions ont été données pour que le projet soit livré
dans les trois mois qui suivent,
l’objectif principal est que l’eau
arrive dans ces trois communes
qui souffrent particulièrement des
affres d’une sécheresse endémique dès la fin du premier
semestre. Le wali a, ensuite,
consacré beaucoup de temps à
relever les doléances des citoyens,
comme il l’avait fait auparavant
dans les deux autres communes.
Après quoi, il a chargé le DSA de
constituer une commission pour
recenser systématiquement tous
les problèmes en vue de leur prise
en charge effective dans les
meilleurs délais. Ces problèmes
sont partout les mêmes : routes,
gaz, AEP. Concernant le gaz, le
wali a instruit les responsables
concernés pour le renforcement
des moyens en butane en attendant le gaz de ville. Ce qui ne saurait tarder.
UNE IMPORTANTE
ENVELOPPE ALLOUÉE
De Maâmoura à Sour ElGhozlane, la route est longue,
quoi qu’en bon état et zigzagante
à travers la forêt. En quoi elle diffère de celle que nous avions prise
à l’aller. Le temps restait pluvieux
et le lieu-dit Tbabkha, à la sortie
sud de la Ville des Hauts-Plateaux, le terrain était un cloaque.
Nous y pataugions un bon
moment, car une autre opération
y est inscrite au profit des deux
autres communes, en l’occurrence Hakimia et Hadjr Ezarga, elles
aussi relevant administrativement
de la daïra de Sour El-Ghozlane.
Le projet est d’amener l’eau à
partir du réservoir implanté à cet
endroit vers ces deux communes
sur près de 50 km. Le projet n’est
pas encore lancé. Le wali a subordonné son lancement à la mise en
place d’une commission qui fixera d’abord le tracé et recueillera
les avis d’opposition si éventuellement ils existent. Le responsable
a accordé une semaine à la wilaya
pour rendre compte de sa
démarche. Il a également fait
savoir que pour ces deux communes, dont la population varie
entre 500 et 550 habitants, l’eau
ne pourra être distribuée que vers
la fin de l’année. Ce qu’il faut
noter, c’est que ce grand réservoir
situé à la sortie sud de Sour ElGhozlane est d’une capacité de
12 000 m3. Lui-même relié au
système de barrage de Koudiet
Acerdoune, il alimente en AEP le
chef-lieu de daïra, en attendant
d’offrir ses services pour ses cinq
(5) communes. Au cours du point
de presse qui a sanctionné sa visite, le premier responsable de la
wilaya a bien précisé que les trois
premières communes, en l’occurrence Dachmia, Ridane et Maâmoura seront alimentées à partir
du barrage de Koudiet Acerdoune au tout début de juin prochain,
tandis que les deux autres (Hakimia et Hadjr Zerga) ne pourront
l’être avant la fin de l’année en
cours. Cet éclaircissement était
nécessaire pour comprendre que
si l’enveloppe allouée à cette opération, longue de 100 km est de
800 millions DA, celle-ci se
répartit en deux entre les cinq
communes, la première étant en
cours et à un taux d’avancement
important, malgré les retards dus
aux oppositions sur le terrain et la
seconde qui démarrera dans une
semaine au profit de Hakimia et
de Hadjr Zerga. Ainsi, en dépit
de la crise, nous pouvons dire que
l’état reste déterminé à mener jusqu’au bout ses programmes
quinquennaux et à maintenir le
cap concernant le développement
de la wilaya à travers ses quarante
cinq communes.
Ali D.
Lundi 11 janvier 2016
7
RÉGIONAL
BLIDA
Deux morts et trois blessés dans deux accidents
de circulation
n accident tragique a été enregistré au lieudit Djlalta, sur la route de Chréa , samedi passé vers 16h40mn, selon les
services de la Protection civile. En effet, et selon le chargé de communication de la Protection civile, un bus a dérapé
puis s'est renversé, faisant un mort et trois blessés venus de la ville de Bentalha à Alger. La victime, qui est morte sur
le coup, est âgée de 8 ans, tandis que les trois blessés ont été atteints plus ou moins gravement au niveau de différentes parties
du corps. Après le constat de décès établi par le médecin légiste, la dépouille de la victime a été évacuée à la morgue du centre
hospitalo-universitaire (CHU) Franz-Fanon de Blida. La même source fait savoir que les blessés ont reçu les premiers
secours sur place, avant d'être transportés, à leur tour, au centre hospitalier de Benboulaid pour des soins complémentaires.
La brigade de gendarmerie de Bab Dzair a diligenté une enquête à l'effet de déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique. Toujours selon la même source, un autre accident de la circulation est survenu lors de la même journée, provoquant la mort d’un enfant âgé de 11 ans, écrasé avec son vélo par un camion au niveau de la RW 112, reliant la commune
de Soumaa à celle de Boufarik. Le corps sans vie a été évacué à la morgue de l’hôpital de Boufarik.
Z. M.
U
DJELFA
KECHABIA ET BURNOUS
Ph : DR
Une marque déposée menacée
par la concurrence étrangère
Il n’est un secret pour personne que la Kechabia et le burnous en poil de
chameau sont une marque artisanale déposée de Djelfa, particulièrement de
la ville de Messaad (au sud de la wilaya ) réputée à l’échelle nationale, voire
même au-delà, pour la qualité de ses produits. Des produits qui font
actuellement l’objet d’une concurrence déloyale de la part d'autres
d’importation, constituant ainsi un problème de plus pour cet artisanat
ancestral, menacé désormais de déperdition.
Suite en page 8
Trois morts et deux blessés dans un accident de la route
rois personnes sont
décédées et deux
autres ont été blessées dans un accident de la
circulation survenu, samedi
en début d’après-midi, à
Djelfa, a indiqué la Protection civile. L’accident qui a
T
eu lieu sur le tronçon de la
route nationale RN 166
reliant Hassi Bahbah à Hassi
El-Aâch, consiste en une collision frontale entre deux
véhicules légers, qui a causé
le décès sur le coup de trois
personnes âgées entre 29 et
47 ans et des blessures à deux
autres âgées de 31 et 79 ans,
a-t-on ajouté de même source. Les blessés ont été soignés sur place, tandis que les
dépouilles des victimes ont
été transférées vers la morgue
de l’hôpital Ahmed-Bougara
de la ville de Hassi Bahbah,
a-ton encore indiqué. Les
services de la Gendarmerie
nationale ont diligenté une
enquête pour déterminer les
circonstances exactes de cet
énième drame de la route.
AÏN-TÉMOUCHENT
Baisse sensible
des infractions et
des délits en 2015
ans un récent rapport établi par
la Gendarmerie nationale, il est
constaté une nette régression des
délits et contraventions, quand on
fait une comparaison statistique entre
les situations des deux années écoulées. Ainsi, dans le domaine des
infractions liées au faux et usage de
faux il a été enregistré une seule affaire en 2015, contre 15 en 2014.
S’agissant des atteintes (agressions,
coups et blessures volontaires…)
contre les personnes, il a été comptabilisé 260 affaires en 2015, contre
482 en 2014, soit une baisse de 222
cas qui se traduit par un taux de 42%
environ. Quant aux délits commis
contre les biens, on enregistre une
régression de 50 affaires en 2015, par
rapport à 2014 qui a connu un pic de
239 affaires. La différence s’est traduite par une baisse de l’ordre de
21%. Sur un autre registre, les statistiques indiquent une tendance générale à la baisse dans le domaine du
trafic de drogue, la contrebande et le
commerce informel. Ainsi, il a été
enregistré 98 affaires en 2015, contre
119 en 2014 soit un écart de -21 qui
se traduit par un seuil de -17%.
Cependant, il a été constaté des
courbes plus nuancées en matière
d’activités informelles (contrebande)
et commerce illicite (organisation et
gestion des marchés). Une tendance
baissière importante qui s’est soldée
respectivement par 66 et 82 affaires
en 2015, contre 92 et 120 en 2014,
soit des seuils de l’ordre de -28% et 31%. L’on s’est intéressé, par
ailleurs, aux tranches d’âges qui sont
impliquées dans ces délits. De ce qui
précède, les données statistiques de la
gendarmerie nous renseignent que les
personnes dont l’âge est compris
entre 18et 28ans constituent 45,51%
des mis en cause arrêtés sur un effectif global de 1149 en 2015. Le taux
évalué en 2014 est de l’ordre de 50%.
Les explications fournies par le chef
de groupement de la gendarmerie au
sujet de la baisse réalisée en 2015 par
rapport à la situation de 2014 montrent les grands efforts développés
par le groupement de la gendarmerie
en matière de couverture sécuritaire,
qui dépassent présentement 71% à
l’échelle de la wilaya d’Aïn-Témouchent. Derechef l’activité de la police
économique relevant du groupement
a enregistré une nette régression des
activités du commerce informel qui
est due à l’éradication de plusieurs
marchés illicite d’une part et la mise à
la disposition des jeunes de locaux à
usage professionnel et commercial
d’autre part. Dans ce cadre précis il a
été enregistré 82 affaires en 2015,
contre 120 en 2014, soit -38 affaires
qui se traduisent par un taux de 31%. Ces affaires sont liées à l’inexistence de registre du commerce, de
facture, de la tarification, au non-respect de la réglementation et de l’hygiène alimentaire.
B. B.
D
RÉGIONS
Lundi 11 janvier 2016
AÏN-TÉMOUCHENT
DJELFA
Le miel et l'huile
d'olive
en expositionvente
Suite de la page 7
…En effet, en dépit de la
qualité incontestable du tissage en poil de chameau local,
celui-ci est fortement concurrencé par les tissus d’importation, provenant notamment
de Chine et d’Irak, déplorent
les artisans locaux qui continuent, néanmoins, à tout
miser sur la qualité du poil
camélidé local en dépit des
difficultés rencontrées dans
son acquisition au niveau des
zones steppiques et subsahariennes, au vu de sa raréfaction notable ces dernières
années.
Une étude sur le tissage du
poil de chameau, réalisée par
la station locale de l’Institut
national de recherches en
agriculture, a ainsi révélé de
nombreux problèmes rencontrés par les artisans dans l’acquisition de la matière première, soit le poil du chamelon (dit El Makhloul), considéré comme le nec plus ultra
en la matière, et dont le traitement est confié aux femmes.
Un taux de 40% de la pièce
tissée est constitué de "pure
laine de chameau".
L'opération de tissage, en
elle-même, est généralement
réalisée par un groupe de
femmes d’une même famille
et de voisines qui se réunissent pour une "Touiza" (solidarité collective) afin d’accélérer l’opération de filage de la
laine.
COMMERCIALISATION
ET INTERMÉDIAIRES :
CONTRAINTES
MAJEURES POUR LES
ARTISANS
La
commercialisation
constitue la plus grande préoccupation des artisans du
domaine qui ont été nombreux à affirmer à l’APS que
leur "artisanat est sérieusement menacé par les intermédiaires et les courtiers" qui
ont, actuellement, la mainmise sur le marché et vendent les
produits tissés à des prix fixés
par eux-mêmes, au moment
où les artisans ne savent plus
où donner de la tête, car vendant des produits confectionnés durant de longues heures
elon Amamra Mohamed,
président de la chambre de
l’agriculture de wilaya la 3e édition du salon local du miel et de
l’huile d’olive ouvrira ses portes
dimanche prochain et aura pour
cadre le centre d’exposition du
CIAJ sis Boulevard du premier
novembre, à Aïn-Témouchent.
En somme, au moins trente
exposants auraient reçu des invitations pour y prendre part. Les
services de la direction de l’agriculture attachent beaucoup d’importance à cette édition qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle
politique pronée par le ministère
du Commerce qui vise à développer les produits nationaux du terroir. Cela va bien entendu avec le
slogan " Mangeons algériens"
Le salon local du miel et de l'huile, dans dans sa 3e édition, procédera à l'exposition, vente dès le
premier jour, apprend-on. Ces
produits qui sont le miel, pollen,
gelée royale les ruches, les instrument de coupe, la nourriture
ainsi que l'huile d'olive, l'olive et
dérivés sont labellisés et porte le
sceau des producteurs. Certains,
grâce à la certification qu'ils ont
eue, sont devenus des exportateurs agréés. Aussi, outre les produits cités plus haut le miel, la
gelée royale, la propolis, le pollen
et les produits cosmétiques
comme le savon, à base de miel
et de cire, seront exposés avec un
emballage attirant et convenable
qui sied avec la traçabilité
demandée à l'échelle nationale et
et mondiale. Ce sceau caractéristique et qualitatif est à inscrire
dans les perspectives de promotion de nos produits nationaux
du terroir, explique les observateurs qui suivent de près l'évolution de l'apiculture et l'oléiculture. Les différents dégustateurs
seront nombreux cette fois-ci.Ils
auront à ce prononcer sur les différentes variétés de miel, de l'aliment des abeilles, des grains de
pollen, de la gomme ainsi que les
équipements qui relèvent des
activités apicole et oléicole.
Boualem Belhadri
S
Phs : DR
Ph : DR
8
de patience et de dur labeur à
des prix arrivant à peine à
couvrir les frais des matières
premières,
déplorent-ils.
Néanmoins, ces derniers (artisans) sont "plus que jamais"
déterminés à préserver le
métier de leurs aïeux, en tentant, vaille que vaille, à vivre
de leur labeur en dépit du peu
qu’il leur rapporte, et malgré
les différentes maladies liées
au traitement de la laine de
chameau, dont notamment les
allergies touchant particulièrement les femmes qui en ont
la tâche. La cinquième édition
du salon national de la Kechabia et du Burnous en poil de
chameau, tenue dernièrement, a constitué une opportunité, pour les gens du
métier, d’exposer à la ministre
déléguée auprès du ministère
de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat,
Aïcha Taghabou, présente sur
place, les nombreux problèmes rencontrés par les artisans du domaine en matière
de commercialisation et de
compétition déloyale de la
part des produits importés.
Mme. Taghabou avait assuré,
à l’occasion, que "le problème
des intermédiaires sera réglé
grâce à l’orientation des artisans vers les espaces d’exposition et de vente assurés au
niveau de la Chambre d’arti-
sanat et des métiers, en vue de
la commercialisation directe
de leurs produits."
LE TISSAGE
DE LA KECHABIA ET
DU BURNOUS, UN ART
La confection d’une
kechabia ou d’un burnous en
laine de chameau est un travail de longue haleine, alliant
le génie créatif de l’artisan à sa
dextérité et son sens de l’esthétique. Une tâche qui
nécessite un temps considérable, de la minutie et beaucoup de concentration pour le
tisseur qui voit sa vue prendre
un coup, au moment où tous
ses membres crient "douleur"
sous l’emprise de sa position
assise prolongée à même le
sol, explique à l’APS l’artisan
Bouzidi Bouzidi, un pionnier
de l’artisanat du poil de chameau à Djelfa.
C’est un métier requérant
tout le talent et l’art de l’artisan qui tisse patiemment la
"Sedria" avec ses doigts
habiles, dont la beauté artistique vaut aisément son prix
oscillant entre 6000 et 18.000
DA, faisant le montage de son
produit fil après fil et pièce par
pièce, sans jamais perdre de sa
patience, encore moins de sa
dextérité. La wilaya de Djelfa,
et la ville de Messaad en particulier, ont une grande part
dans la notoriété mondiale,
aujourd’hui acquise par la
kechabia et le burnous en poil
de chameau, qui ont de tout
temps symbolisé la "noblesse
d’âme" et la "virilité des
hommes" de ces régions, pour
qui ces deux produits représentent fierté et orgueil, et
sont considérés comme les
plus beaux et plus chers
cadeaux pouvant être offerts
en gage d’amitié.
Mais cela ne se fait pas
sans répercussion sur le prix
de la Kechabia qui oscille
entre 35.000 et 140.000 DA,
alors que celui du burnous est
estimé, en moyenne, à 60.000
DA, et peut parfois atteindre
les 250.000 DA, s’il est fait,
sur commande, chez un artisan digne de confiance, qui le
confectionnera en pure laine
de camélidé.
La production du poil ou
laine de chameau revêt un
intérêt économique certain,
particulièrement pour les
sociétés nomades qui les
emploient, entre autres, dans
la confection du tissu des
tentes, car assurant solidité et
imperméabilité contre la chaleur, le froid et la pluie.
La grande solidité de cette
matière est également à l’origine de son usage dans la
confection des cordes, au
même titre que dans les fils de
la Sedoua (métier à tisser traditionnel).
CHLEF
TRANSPORTS PUBLICS
Menace de grève
es transporteurs privés de la
wilaya de Chlef menacent de
recourir à la grève, si la direction
des transports de la wilaya ne procède
pas dans l’immédiat à la révision des
tarifs du transport urbain et interurbain.
Leur demande a été justifiée par
l'augmentation du prix du gasoil, leurs
dépenses liées à la pièce détachée et à
l’état dégradé des routes. Il faut souligner que « cette riposte » des transporteurs privés était prévisible, notamment
avec les prix à la hausse du carburant.
Le gas-oil est passé de 13,70 DA à 18,76
DA (+5,06 DA), et le super de 23 DA
à 31,42 ... Ce manque à gagner qui en
découle de cette majoration des prix du
fuel a contraint, selon les transporteurs,
«à recourir à la grève pour se faire
entendre et surtout dissiper les malentendus et sensibiliser nos concitoyens
sur la justesse de notre revendication».
Par ailleurs compte tenu que le problè-
L
me de la révision des tarifs du transport
se pose au niveau national, la direction
des transports de Chlef ne s’est pas prononcée sur le sujet et apparemment
attend des directives émanant de sa
tutelle. Quoi qu’il en soit, «l’impact de la
grève, dans la mesure où elle aura lieu,
aura des conséquences néfastes sur la
majorité des secteurs d’activités» soulignent les observateurs. Les premiers, a
en pâtirent seront les milliers d’étudiants
et les salariés du chef-lieu de wilaya.
Contacté par nos soins un transporteur
privé nous a déclaré que «les conséquences de la hausse des prix du carburant si elles ne seront pas suivies d’ajustement dans les tarifs du transport d’une
façon générale seront suicidaires pour le
secteur des transports» et de préciser que
«la majoration est trop importante pour
qu’on puisse l’ignorer».
De toute évidence selon un membre
de l’Union générale des travailleurs
algériens «la balle est dans le camp des
pouvoir publics et il est important de
désamorcer la crise au risque de voir
cette grève faire boule de neige et toucher l’ensemble des secteurs dont le
bâtiment, l’agriculture l’industrie, le
tourisme et les services.
Bencherki Otsmane
RÉGIONS
Lundi 11 janvier 2016
9
ZOOM SUR BLIDA
CITÉS UNIVERSITAIRES
SÛRETÉ DE WILAYA
L’insécurité règne
Prestation de serment
de 684 lieutenants
de police
Ph : DR
Certaines cités
universitaires à Blida se
clochardisent, elles sont
gagnées par la violence,
l'insécurité et la débauche.
Ce milieu, censé accueillir
l'élite, ou ce que nous nous
plaisons d'appeler “la
couche cultivée de la
société”, est hélas,
aujourd'hui, le théâtre de
rixes, d'affrontements à
l'arme blanche, et parfois
même de meurtres.
l'image des cités universitaires « 3, 5, 6 et
7» implantées dans
cette région presque dépourvue de sécurité pour nos étudiants, surtout les filles. Cet
endroit est devenu le lieu préféré des extras, qui circulent
sans être inquiétés le moins
du monde. Les étudiants ne
se sentent plus en sécurité. Ils
sont constamment agressés
par des intrus et des délinquants, habitant les quartiers
limitrophes. "Notre cité est
devenue le lieu où les extras et
les intrus viennent tous les
soirs imposer leur loi, au su et
au vu des agents de sécurité
qui les connaissent parfaitement. Nous avons alerté à
maintes reprises les responsables ainsi que le directeur,
mais rien n'a été fait pour
remédier à la situation. Mes
camarades sont souvent attaqués par ces voyous dans les
A
commerces du coin qui
appartiennent désormais aux
voyous de ces bidonvilles qui
entourent notre cité", s'indigne Mohamed, un résident
à la cité universitaire « 6 ». Ils
sont de plus en plus nombreux à subir les attaques de
ces délinquants, dont la plupart auraient fait de la prison,
selon nos sources. En outre,
certains d'entre eux s'infiltrent
à travers les chantiers qui
avoisinent ces cités, mais certains passent directement par
les portails, devant le regard
passif des agents de sécurité
qui sont souvent menacés par
eux. Ainsi, ces lieux sont
envahis par des extras et des
voyous et parfois les délinquants circulent souvent en
toute liberté près des résidences.
Les étudiants sollicitent le
premier magistrat de la wilaya
à travers leur plate-forme de
revendications essentiellement liées à la sécurité du site
et à l'amélioration des conditions socio- pédagogiques.
Hadj Mansour
ne promotion de 684 officiers, dont
67 femmes officiers de police ayant
suivi une formation à l'Ecole de police de
Soumaa, a prêté serment samedi à la Cour
de Blida conformément à l'article 16 du
statut de la Direction générale de la sûreté
nationale (DGSN). Le directeur de l'Ecole
de police a indiqué, à cette occasion, qu'il
s'agissait de la 10ème promotion composée
de 684 officiers. Les éléments de cette promotion a suivi une formation de 24 mois,
ils sont appelés à renforcer différents services opérationnels de la Sûreté nationale
dédiés à la garantie de la sécurité des
citoyens, la protection de leurs biens et la
lutte contre le crime sous toutes ses formes,
indique le communiqué de presse dressé
par le chargé de communication de la sûreté de Blida.
Z. M.
U
BÉNI-MERAD
La cité de Dir El-Bahri croule sous les
L
ordures
a cité de Dir El-Bahri relevant de la commune de Béni-Mered à Blida est envahie par les
ordures. Le ramassage des ordures ménagères étant défaillant, l'agglomération croule
sous des tonnes de déchets, lui conférant des allures de décharge à ciel ouvert.
Pas un seul endroit à Dir El-Bahri n'échappe à l'amoncellement d'ordures. Même les arrêts
de bus sont devenus des dépotoirs. L'exemple le plus marquant est celui de la cité des 720logements qui est devenue, au fil des jours, une véritable décharge. Les déchets ménagers ont
même débordé de l'abribus pour occuper tout l'espace à côté et ce, sur une distance de plusieurs dizaines de mètres. Les habitants de cette cité sont contraints de supporter les odeurs
nauséabondes. Dans la même localité, à la cité des 120 logements participatifs, des pans entiers
du quartier sont devenus des dépotoirs d’ordures. En sillonnant les artères de l'agglomération,
on est face à une situation scandaleuse. Des montagnes d'ordures couvrent les espaces
mitoyens des habitations, le ramassage régulier de ces ordures par l'APC étant défaillant. La
municipalité déploie de temps à autre les grands moyens pour venir à bout de ces déchets et
des engins de travaux publics sont ainsi mis à contribution pour l'enlèvement des ordures. Cette
insalubrité n'est cependant pas l'apanage de la seule commune de Béni Mered, la majorité des
communes de Blida vivent la même situation.
Hadj Mansour
L
Bilan du mois
de décembre
e bilan des activités en matière de criminalité et prévention routière de la
sûreté de la wilaya de Blida concernant le
mois de décembre 2015, fait ressortir 23
accidents de la circulation survenus durant
cette période. Une personne a trouvé la
mort et 22 autres ont été blessées. Le
même document fait état de 340 retraits de
permis de conduire pour différentes infractions et 122 amendes. En matière judiciaire, il a été instruit 165 affaires liées à différents délits. Le jugement de ces affaires a
donné lieu à la mise de 115 personnes sous
mandat de dépôt, 187 convoqués, 5 en
citation directe et 4 sous contrôle judiciaire. Ce bilan, comparativement au mois de
novembre, reflète une légère régression en
matière de criminalité, et ce, grâce aux
efforts déployés par les éléments de la sûreté de la wilaya de Blida.
H.M.
TÉLEX DE BOUFARIK… TÉLEX…
RELOGEMENT
Plus de 30 familles attendent
P
lus de 30 familles du quartier les
palmiers, sis en face du lycée
Amar-Ouamrane à Boufarik,
vivent dans un dénuement total. C'est le
moins qu'on puisse dire. Elles habitent
dans des taudis insalubres et sans aucune commodité, entre lesquels s'accumulent des ordures ménagères au milieu de
grandes flaques d'eaux usées, offrant un
spectacle triste et désolant. Ces habi-
tants attendent depuis plus de cinq ans
qu'ils soient relogés dans des logements
décents, mais à ce jour les autorités
locales n'affichent aucun projet pour
résoudre le problème. Un véritable calvaire qu'endurent plus de trois cents
âmes. La misère, accentuée par le chômage et l'oisiveté, est devenue le lot
quotidien de ces pauvres gens qui ne
savent plus à quel saint se vouer. Ajou-
tez à cela le manque d'éclairage public,
de l'eau potable et du gaz de ville. Après
avoir usé de tous les moyens réglementaires pour dénoncer cette situation
déplorable qui persiste depuis plusieurs
années, ces familles qui se disent victimes de marginalisation, réclemant leur
relogement immédiat dans le cadre de la
résorption de l'habitat précaire (RHP).
Les habitants pointent du doigt le servi-
ce du logement de la daïra de Boufarik,
lequel, selon eux, tergiverse à prendre
une décision quant à leur relogement et
ce depuis des années. Jusque-là aucune
action n'a été entreprise par le service du
logement concerné. Les habitants
menacent de maintenir la protesta jusqu'à la satisfaction de leurs revendications légitimes.
H. M.
URBANISME
LYCÉE AMAR-OUAMRANE
40 milliards de centimes
pour la réfection et le revêtement
des rues
Les censeurs protestent contre
la marginalisation
es habitants et les visiteurs de la ville des oranges pourront bientôt circuler à travers ses rues plus à l’aise après plusieurs années de disette. En effet, toutes les
rues de Boufarik sont défoncées, avec des ornière partout, des crevasses remplies
de gadoue, des déformation de chaussées, obligeant les automobilistes à faire très
attention pour ne pas endommager leurs véhicules. Depuis quelques jours, de grands
travaux sont engagés qui ont touché en premier lieu l’enlèvement de tous les gravats
qui enlaidissaient la ville, la démolition de baraques utilisées par les commerçants de
l’informel. Une enveloppe de 40 milliards de centimes a ensuite été dégagée par la
commune pour la réfection et le revêtement, la réhabilitation de l’éclairage public, la
pose des bordures de trottoirs et le revêtement de ces derniers. Cette opération, qui
s’inscrit dans le sillage de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, était très attendue et redonnera à Boufarik sa place parmi les villes de la wilaya. D’autres opérations
d’amélioration urbaine sont attendues dans un proche avenir et toucheront les édifices
publics, les places et les espaces verts.
H. M.
L
es censeurs des lycées de la wilaya de Blida ont refusé, mercredi dernier, de
joindre l’amphi du lycée Amar-Oumrane afin d’assister à une journée de formation animée par des inspecteurs de l’administration. Cette action a été
décidée, selon les censeurs présents, pour protester, entre autres, contre leur marginalisation quant à leur classification dans l’échelon 14. «Nous, censeurs des
lycées, dénonçons la manière avec laquelle sont octroyés les salaires des personnes
ayant 32 ans de services et qui sont égaux à ceux qui ont 5 ans de services et qui
ont eu le concours de qualification, dans la mesure où nous n'y ouvrons pas droit
à l'instar des autres catégories de travailleurs de l'éducation nationale », lit-on dans
le communiqué des protestataires adressé par M.Ahcen Herrouche, censeur au
lycée Amar-Ouamrane à Boufarik. Ces derniers ont également formulé d'autres
revendications socioprofessionnelles. Ils revendiquent la loi qui organise les missions du censeur. Aussi, ils ont insisté pour que leurs établissements soient dotés
de tous les équipements nécessaires pour une bonne gestion et un meilleur cadre
de travail, tout en appelant à ce que toutes les questions relatives à ce sujet et restées à ce jour en suspens, trouvent une solution définitive.
Z.M.
L
SP RTIF
Lundi 11 janvier 2016
LE PRÉSIDENT DE LA FAF A PARLÉ
Mohamed Raouraoua :
une conférence de presse
sur fond de mises au point
Par Azouaou Aghiles
POUR N’AVOIR PAS RÉGLÉ DES
LITIGES FINANCIERS AVEC
DES JOUEURS ÉTRANGERS
Plusieurs clubs
algériens
exposés
à des sanctions
de la Fifa
omme
on
pouvait
s’y
attendre, les conséquences de
la mauvaise gestion financière des
présidents des clubs professionnels
en Algérie n’ont pas tardé à apparaitre. En effet, certains joueurs
étrangers ayant évolué dans le
championnat de Ligue 1 ont interpellé la Fifa pour être rétabli dans
leurs droits, accusant leurs ex-clubs
algériens de les avoir privés de leur
dû. L’annonce a été faite par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lors de sa conférence de
presse de samedi dernier. Ainsi, ils
sont quelques clubs du premier
palier qui risquent tout simplement
la défalcation de points ou même la
rétrogradation en divisions inférieures s’ils ne règlent pas leurs
contentieux financiers en question.«Nous ne souhaitons pas
recourir à de tels sanctions, mais la
faute incombe aux clubs en question qui engagent des joueurs
étrangers sans pour autant qu’ils
soient en mesure d’honorer leurs
engagements envers eux», a déploré
le président de la FAF.Raouraoua
n’a pas, en revanche, dévoilé les
noms des formations concernées,
se contentant de révéler que cellesci ont sollicité la FAF pour régler
ces contentieux avec l’argent de
l’instance fédérale, tout en s’engageant à la rembourser à l’avenir,
une proposition qui ne devrait pas
avoir une suite favorable, selon le
président de la FAF.«A titre
d’exemple, un club a payé dernièrement la mirobolante somme de
100.000 dollars en guise de frais de
formation d’un joueur étranger
qu’il a recruté», a encore révélé
Raouraoua.Il faut dire que la situation délicate dans laquelle se sont
retrouvés plusieurs clubs de l’élite
vis-à-vis de leurs joueurs étrangers,
a conforté Raouraoua dans sa
décision d’interdire le recrutement
des étrangers à partir de l’actuel
mercato d’hiver.«Ni les lois en
vigueur, ni la situation financière
déplorable des clubs algériens ne
permettent de poursuivre dans
cette politique de recrutement des
joueurs étrangers. Mais ce n’est
qu’une mesure temporaire qu’on
pourra revoir à l’avenir si les données changent bien sûr», a assuré
en revanche le président de la
FAF.Et pour étayer davantage ses
propos concernant l’échec du
recrutement des joueurs étrangers,
Raouraoua a fait savoir que 46%
des 28 étrangers exerçant dans le
championnat algérien ont joué seulement la moitié des matchs au
cours de la phase aller.
H. S.
Ph : APS
C
Cela fait tellement longtemps qu’on ne l’a pas entendu en public avec autant de verve dire ses convictions, étaler
des diagnostics en tout genre sur la discipline qu’il dirige, ainsi que les échéances qui attendent l’élite du sport-roi
national. Devant un parterre de journalistes très attentifs, le N°1 de Dely-Brahim, trois ans après son dernier speech
devant les médias, qui remonte à la fin de l’année 2012 (mois de décembre) est allé, comme à son habitude, droit
au but en rassurant l’assistance sur la situation générale, notamment financière au moment où le pays connaît de
sérieux problèmes de liquidités dus à la chute brutale des cours de l’or noir. Il a dit ,Raouraoua, l’inamovible 1er
responsable en charge de la gestion du football algérien), qu’il n’y a rien à craindre quant à l’avenir, en dépit de
la conjoncture mondiale morose qui déteint fatalement sur le quotidien intra-muros. Qu’en football, du moins pour
l’instant, il n’y a pas trop de s’inquiéter en rassurant les journalistes que les moyens (paradoxalement, les finances
de la Fédération, lire les caisses, sont bien remplies) dont «nous disposons permettent pour l’heure bien des
espoirs.»
Suite en page 12
LE BILAN FINANCIER 2015 ADOPTÉ PAR LE BF
L’embellie financière de la FAF se prolonge
a politique financière de la FAF
a confirmé à nouveau sa justesse,
en ce sens que cette structure a
enregistré un autre excédent comme l’a
relevé le bilan financier de 2015 adopté
par le bureau fédéral au cours de sa
réunion ordinaire, vendredi dernier, et
qui sera exposé devant les membres de
l’assemblée général prévue pour le 15
février prochain au Centre technique de
Sidi Moussa. Mais le président de la
FAF, Mohamed Raouraoua, ne veut pas
se contenter de ces résultats probants. Il
veut tout simplement assurer davantage
de réussite dans ce registre, et tout cela
passe, à ses yeux, par une troisième qualification des Verts à la Coupe du
monde.En effet, l’homme sait pertinemment qu’un éventuel échec dans les
prochaines éliminatoires de la Coupe du
monde pourrait faire revenir son instance à la case départ, et engendrerait,
entre autres conséquences, la «fuite» des
L
sponsors. En tout cas, Raouraoua l’a
clairement signifié au cours de sa conférence de presse animée samedi à Alger,
en annonçant d’emblée la couleur, et ce,
en déclarant que la qualification pour le
Mondial de 2018 en Russie sera tout
simplement son objectif N.1 dans les
mois à venir. «La qualification au Mondial, demeure notre objectif primordial
pour la prochaine phase.
Outre l’aspect sportif de cet évènement, c’est surtout les dividendes financières tirées de la compétition qui sont
d’une importance extrême pour toute
fédération de football», a déclaré Raouraoua.
L’Algérie vise une troisième qualification de suite au Mondial après avoir
réussi à passer le deuxième tour préliminaire en novembre dernier au dépens de
la Tanzanie. Elle sera fixée sur ses
adversaires en phase de poules le 23 juin
prochain.«Si nous avions réussi à amé-
liorer nettement la situation financière
de la FAF, c’est en particulier grâce à
notre présence dans les deux dernières
éditions du Mondial. Au cours d’une
rencontre avec le président de la fédération tunisienne, ce dernier m’a clairement signifié que son instance connait
des difficultés financières énormes à
cause justement de l’absence de sa
sélection première en Coupe du monde.
C’est dire que le rendez-vous planétaire est une grosse source de financement pour les différentes fédérations
footballistiques au monde», a expliqué le
patron de la FAF. Outre le fait de bénéficier de 9 millions de dollars en guise de
qualification au Mondial de la part de la
Fédération internationale de la discipline (Fifa), une participation à cette
épreuve permet également aux fédérations concernées d’attirer un plus grand
nombre de sponsors.
Hakim S.
11
12
SPORTS
Lundi 11 janvier 2016
Suite de la page 11
UNE MANITA POUR COMMENCER
COUPE D ALGÉRIE
(16ES DE FINALE)
L'ES Sétif sort le
CR Belouizdad,
Aïn Defla
le cendrillon
ES Sétif s'est imposée dans le
choc des seizièmes de finale
de la Coupe d'Algérie face au CR
Belouizdad (2-1) après prolongations, marqués également par la
qualification à l'arrachée du tenant
du trophée le MO Béjaïa contre
JSD Jijel aux TAB, tandis que le
cendrillon du prochain tour est la
surprenante formation de R. Aïn
Defla (Régionale 1). L'ES Sétif,
mal en point en championnat de
Ligue 1, est sortie victorieuse de
la confrontation contre le CR
Belouizdad (2e de Ligue1) 2-1
après prolongation dans un match
serré. Un second but Dagoulou en
première période de la prolongation a permis aux Setifiens de passer en huitièmes de finale. Le MO
Béjaïa, tenant du titre, a souffert le
martyre pour sortir la formation
de Jijel qui a résisté jusqu'à la fatidique série des tirs au but. Menés
au score sur une réalisation de
N'doy (104'), les visiteurs ont égalisé à l'ultime minute de la seconde
prolongation par Zine Mehdi,
avant de céder aux TAB (3-1).Un
autre pensionnaire de Ligue 1, le
DRB Tadjenanet a peiné avant de
passer l'écueil de l'EC Oued Smar
aux TAB (2-1) après une égalité
parfaite (1-1) durant 120 minutes.
La surprise de ce tour est à mettre
à l'actif de la formation de l'ARB
Ghriss qui a éliminé l'ASM Oran
aux TAB, tandis que le Raed. Aïn
Defla a décroché une qualification
historique contre le CRB Ouled
Djellal 4-2 (a.prol.) devenant ainsi
le petit poucet de l'épreuve. Une
autre équipe de palier inférieur,
l'US Tébessa, a réalisé un retentissant exploit en sortant l'USM
Blida 1-1 (8-7 aux tab). Le NA
Hussein-dey s'est qualifié de son
côté aux dépens de la JS Saoura
aux TAB après une égalité parfaite
(0-0) entre deux pensionnaires de
Ligue 1. Au total, huit clubs de
Ligue 1 Mobilis seront présents en
huitièmes de finale dont le MC
Alger et l'USM El Harrach les permiers à valider leur billet dès vendredi. La Ligue 2 sera représentée
en 8e de finale par le CRB AïnFakroun, Paradou AC et l'USM
Bel-Abbès. Les autres qualifiés
sont: ASB Maghnia - HB Chelghoum Laïd - US Tébessa (amateur),ARB Ghriss (Inter-Régions)
et R. Aïn Defla (Régionale.1).
L'
Phs : DR
…Qu’il est permis
de croire que les questions quant aux prochains défis ne se
posent pas. Il parle
rarement et tout le
monde attendait ce
rendez-vous pour des
réponses, voire des promesses rassurantes au
double plan national et
international, les éliminatoires pour la CAN
2017 et le Mondial
2018 étant bien lancées. On dira négociées,
dans
leurs
débuts, positivement.
Promesses de mener à
bien la refonte des
compétitions
nationales, et promesses
d’animer les deux
messes phares que sont
les phases finales de la
CAN et de Coupe du
monde. Promesses ou
assurances fermes que
ce n’est pas les fonds
qui manquent. Pour
dire que même en ces
temps d’austérité la
FAF peut tranquillement réaliser ses multiples objectifs, grâce à
un matelas financier
appréciable de l’appréciation même de son
mentor qui louera les
qualités de la maison
qu’il dirige de main de
maître en soulignant la
qualité première de ses
gestionnaires qui ont
«su dépenser utile»,
preuve d’une aisance
devant beaucoup au
sens de l’économie
dont lui et son bureau
ont su faire preuve,
entrevoyant ainsi l’avenir avec plus ou moins
de sérénité.
Raouraoua a mis du
temps pour parler, mais
à ceux qui attendaient
des bilans, il demande
de la patience en les
renvoyant à la prochaine A.G prévue au mois
de février sur deux
jours (les 14 et 15) au
Centre
technique
national (CTN) de Sidi
Moussa. Les temps
sont durs ? Vraisemblablement pas à la FAF,
selon toujours son président en chef qui assène, entre autres, que lui
et son équipe «pensons
aux sous. Qu’il ne sert
à rien de faire dans
l’austérité pour l’austérité, la tendance étant à
une meilleure gestion
possible de nos ressources.»
Pour
convaincre, cette précision où il informe que
« l’AG de la Ligue de
football professionnel,
dont les membres font
partie de l’AG de la
FAF, se tiendra sur les
mêmes lieux et à la
même date et ce, pour
des raisons évidentes
d’économie, les coûts
d’organisation des deux
conclaves n’en seront
que plus réduits.» Ne
pas perdre de l’argent
ou en gagner plutôt,
renflouer la trésorerie.
C’est
ce
qu’on
recherche notamment,
souligne-t-il, du côté de
la FAF où l’on compte,
une fois achevée la
délocalisation
des
bureaux administratifs
au CTN, sur des
entrées d’argent sous
forme de location des
différents blocs de la
bâtisse de Dely-Brahim. A la FAF, «on a
comme l’impression
qu’autant les catégories
jeunes chez les U17 et
les U20, que l’E.N
féminine, ne suscitent
pas l’intérêt voulu de la
part de la presse nationale, malgré le dur travail entrepris sur les
douze derniers mois.»
Une occasion pour
appeler un peu tout le
monde à «aller voir du
côté des différentes
E.N et de la DTN en
phase de structuration
avec des staffs de grande qualité qui travaillent en profondeur
pour une meilleure formation.» Manière de
souligner également
que tous les regards
sont tournés sur l’avenir et qu’il y a des raisons de croire que, quoi
qu’on dise, l’élément
formation demeure la
priorité dans les plans
de la fédération» qui,
rappelle-t-il, chiffre à
l’appui, qu’entre cycles
de formation et de
recyclage, «pas moins
de 6174 entraîneurs
des trois catégories
(CAF1, CAF2, CAF3)
ont bénéficié de stages,
ce qui nous renforce
dans notre dans notre
volonté de redonner au
produit local, en particulier, le crédit qu’il
mérite et d’amener le
sport populaire, en
général, au niveau de
l’équipe fanion (les A)»
laquelle, nous ajouterions n’est pas ou plus
l’émanation de nos
compétitions.
N’est
pas, loin s’en faut, en
rapport avec une «vitrine» qui n’en est pas
une. Pour y arriver,
s’impose à tous la problématique du football
amateur
inimitable
pourvoyeur
devant
l’Eternel en talents
mais qui semble délaissé, voire écrasé par un
monde «professionnel»
aux contours loin
d’être clairs, toujours à
faire et particulièrement
budgétivore.
Conscient qu’il s’agit là
d’un élément fondamental pour la réussite
de l’opération-restructuration de notre football, Raouraoua annonce qu’«avec la permission du ministre de la
Jeunesse et des Sports,
nous allons signer prochainement
une
convention sur la gestion de fonds du football amateur. Nous
sommes arrivés à un
accord sur la répartition de ce fonds pour
l’encouragement du
football amateur, du
football féminin et la
formation de l’arbitrage ainsi que l’amélioration des compétitions
locales au niveau des
ligues.» Faire renaître
donc le football amateur de ses cendres, le
remettre à la place qui
doit être la sienne dans
tout projet de développement, en plus de ne
pas perdre de vue l’apport inestimable du
futsal «utile pour améliorer le football de
proximité.» Raouraoua
a parlé et dit que les
projets pour le ballon
national, qu’il promet
mener à bon port, ne
manquent pas. Comme
il dira qu’il est à l’écoute, très sensible aux fins
de carrières difficiles
que
rencontrent
nombre
d’anciens
joueurs, dont beaucoup
sont en détresse et en
besoin de prise en charge sociale.
Et une annonce, une
bonne nouvelle avec «la
mise en place d’un projet qui sera soumis à la
prochaine assemblée
générale, en février,
pour créer la ‘Fondation de la Fédération
algérienne de football’.
Pour commencer, nous
avons proposé qu’elle
soit dotée d’un fonds
de 200 millions de
dinars (20 milliards de
centimes) qui sera
versé annuellement par
la fédération sur ses
propres fonds et qui
fera appel aux dons (…
) Une fondation qui
sera dirigée par un
conseil d’administrateurs composé de dirigeants de la fédération
mais aussi d’anciens
joueurs, arbitres et
entraineurs»
nous
apprend-il au passage.
Précision pour précision, le locataire du
bureau de verre de
Dely-Brahim, qui s’enorgueillit que l’organe
qu’il préside «est l’une
des rares entreprises à
publier notre bilan sur
le net, de même que
nous avons été tirés au
sort pour la seconde
fois pour subir un
contrôle de la FIFA et
nous n’avons rien à
cacher Dieu merci»,
s’empressant
néanmoins, et à juste titre
d’ailleurs, de prévenir
que «si, financièrement,
la FAF est autonome,
cela ne veut en aucun
cas dire que nous voulons nous détacher du
contrôle de l’Etat
auquel on reste soumis.»
Pêle-mêle, Raouraoua, qui fera le tour
de bien des questions
sensibles, s’attardera
sur les problèmes que
rencontre le projet de
professionnalisation du
football national présenté comme une des
rares ombres à un
tableau pour le moins
défendable, avec une
Ligue1 qui fait du surplace et peine à passer
la vitesse supérieure.
Une situation que le
conférencier impute à
«des problèmes de gestion et de gouvernance», un secteur où les
dirigeants sont appelés
à plus de discernement
à lire les chiffres communiqués et qui ne
laissent pas de place au
doute (« des masses
salariales qui constituent le gros fardeau, et
c’est inadmissible, de
tous les clubs qui se
retrouvent pratiquement tous en situation
de faillite») quant aux
efforts à faire dans ce
domaine. Soit assez de
griefs pour mettre tout
le monde devant ses
responsabilités.
A.A.
Les clubs
qualifiés
par palier
Ligue 1 (8 clubs)
DRB Tadjenanet - ES Sétif - MC
Alger - MO Bejaia (tenant du trophée) - NA Hussein-Dey- RC
Arbâa (Finaliste)- RC Relizane USM Harrach
Ligue 2 (3 clubs)
CRB Ain-Fakroun - Paradou AC USM Bel-Abbès
Championnat amateur (3):
ASB Maghnia - HB Chelghoum
Laid - US Tébessa
Inter-Régions (1):
ARB Ghriss
Régionale (1)
R. Ain Defla.
Zidane ne pouvait pas rêver mieux
Pour la première de
Zinédine Zidane sur
le banc du Real
Madrid, le club
merengue s'est
facilement imposé
devant le Deportivo
La Corogne (5-0).
Karim Benzema en
a profité pour
inscrire un doublé et
Gareth Bale pour
s'offrir un triplé,
devant un public
madrilène qui n'a
pas manqué
d'ovationner son
nouvel entraîneur.
inédine Zidane pouvait
difficilement espérer un
meilleur départ dans sa
carrière d'entraîneur du Real
Madrid. Pour la première du
technicien français sur le banc
madrilène, le club merengue
s'est facilement imposé devant
le Deportivo La Corogne samedi, lors de la 19e journée de
Liga (5-0). Après le 100e but
dans le championnat espagnol
de Karim Benzema, finalement
auteur d'un doublé, Gareth
Bale s'est particulièrement dis-
Z
tingué en inscrivant un triplé
pour assurer le succès de la
Maison Blanche. Le Real reste
troisième au classement à deux
points du leader, Barcelone, et
revient provisoirement à une
longueur de l'Atlético Madrid,
deuxième.
Dans un 4-2-3-1 sans
Raphaël Varane et James Rodriguez, laissés sur le banc au
coup d'envoi, l'équipe de Zidane a d'abord dégagé une fébrili-
té dont Lucas Perez aurait profité sans une sortie impeccable
de Keylor Navas (11e). Elle ne
s'est libérée qu'après l'ouverture
du score de Karim Benzema.
Après une reprise de Sergio
Ramos sur un corner, l'attaquant français a prolongé le
ballon au fond des filets d'une
talonnade pour signer le 100e
but de sa carrière en Liga (1-0,
15e). Un but qui aurait pu être
refusé pour une position de
hors-jeu de Gareth Bale, le
Gallois semblant masquer le
portier galicien German Lux.
BALE FAIT LE SHOW
Bale n'a pas été sanctionné,
et la belle soirée du Real était
lancée. Celle de l'ailier madrilène aussi. Le Gallois s'est illustré
dans l'un de ses exercices favoris cette saison : le jeu de tête. Il
a offert le break à la Maison
Blanche en reprenant un centre
parfait de Dani Carvajal (2-0,
15e) avant de ponctuer son festival en catapultant au fond des
filets un corner de Toni Kroos
(4-0, 63e). Entre-temps, Bale
avait fait parler la qualité de sa
patte gauche en marquant d'un
plat du pied parfaitement assuré sur un centre en retrait de
Cristiano Ronaldo (3-0, 49e).
CR7 n'a pas marqué, mais ce
n'est pas faute d'avoir essayé.
Quand le Portugais n'a pas buté
sur German Lux (7e, 51e), il lui
a manqué quelques centimètres
(25e) ou un minimum de réussite sur une reprise de la tête
renvoyée par le poteau sur un
centre parfaitement dosé par
Bale (39e).
L'heure de son but semblait
enfin venir dans le temps additionnel sur un centre de Jesé,
mais sa tentative a été contrée.
En embuscade, Karim Benzema a placé le ballon sous la
barre pour conclure en beauté
la première de Zidane sur le
banc du Real (5-0, 90e+1).
Tout n'a pas été parfait
cependant. Si le club merengue
n'a pas pris de but, il a en
revanche été en difficulté sur
plusieurs phases défensives.
Sans un très bon Navas, et si La
Corogne avait eu un peu plus
de suite dans les idées en
attaque, le Real n'aurait pas
préservé son but inviolé.
L'équipe de Zidane a une
marge de progression. Après
une manita pour débuter l'ère
de l'ancien meneur de jeu des
Bleus, c'est plus que prometteur.
13
Zidane : «La
journée était un
peu longue»
inédine Zidane n'a pas boudé
son plaisir après l'éclatante
victoire du Real Madrid sur le
Deportivo La Corogne (5-0), pour
ses débuts sur le banc merengue. Son
éclatant sourire ne laisse aucune
place au doute : Zinédine Zidane est
un homme heureux. Le technicien
français ne pouvait pas mieux
démarrer son mandat d'entraîneur
du Real Madrid avec une "manita"
face au Deportivo La Corogne (5-0).
"Lorsqu'on gagne un match, l'entraîneur ne peut être que content, a
reconnu l'ancien meneur de l'équipe
de France. On n'avait que quelques
jours d'entraînement ensemble.
Donc je suis content." Content de
tout. Notamment de ses joueurs. De
Gareth Bale, de Cristiano Ronaldo,
d'Isco, de James Rodriguez, mais surtout de son groupe en général. "Ce
que j'ai le plus aimé, c'est l'attitude
de tout le monde, ceux qui ont joué
et ceux qui n'ont pas joué, a-t-il
lancé. Je crois que ce n'est pas facile
de gagner 5-0 contre La Corogne. Il
faut continuer ainsi. Le Real doit
toujours gagner. On va progresser,
on a du temps pour ça."
Malgré la victoire et l'ampleur du
score, le Real n'a cependant pas
donné toutes les garanties dans le
secteur défensif. Si Zidane a apprécié
la prestation de son équipe, il n'a
cependant pas manqué de souligner
sa marge de progression. "L'objectif,
c'était de ressortir balle au pied
depuis les lignes arrière et changer le
jeu dès que possible. C'est ce qui a
été fait, s'est-il réjoui. Ce qu'on peut
améliorer, c'est la récupération du
ballon. Mais je viens d'arriver, il faut
du temps."
Z
Messi s'offre un triplé et met le Barça sur le trône
ionel Messi a signé trois buts
lors de la victoire du Barça
face à Grenade (4-0), qui permet au club catalan de prendre provisoirement la tête du classement.
L'Argentin a rappelé à quel point il
était irrésistible juste avant la remise
du Ballon d'Or.
Lionel Messi n'a pas changé en
2016. Après avoir signé un doublé
mercredi face à l'Espanyol en Coupe
du Roi (4-1), l'Argentin a frappé
encore plus fort en inscrivant un triplé lors de la victoire du FC Barcelone face à Grenade (4-0) samedi,
lors de la 19e journée de Liga. Il
pouvait difficilement afficher une
forme plus étincelante à deux jours
L
de la remise d'un Ballon d'Or qui lui
semble promis. Pour le plus grand
bonheur d'un Barça provisoirement
en tête du classement avec un point
d'avance sur l'Atlético Madrid, qui
jouera à Vigo dimanche (20h30) si la
météo se montre assez clémente.
Messi était bien à l'heure à ce
rendez-vous. Après un quart d'heure
de jeu, la Pulga avait déjà frappé
deux fois. D'abord à la conclusion
d'une action typiquement barcelonaise sur un centre de l'excellent
Arda Turan (1-0, 8e), puis en terminant un travail initié par ses deux
compères de l'attaque catalane, Neymar et Luis Suarez (2-0, 14e).
Opportuniste, Messi a complété son
triplé peu avant l'heure de jeu en
reprenant un ballon renvoyé par le
poteau sur une tentative de Neymar
(3-0, 58e). Avec neuf buts en Liga,
l'Argentin revient doucement mais
sûrement vers les hauteurs du classement des buteurs.
NEYMAR REJOINT SUAREZ
Neymar, lui, a rejoint Luis Suarez
en tête de ce classement, avec 15
buts, grâce à une réalisation pleine
de sang-froid sur un service de
l'Uruguayen (4-0, 83e). Le Brésilien
a fini par trouver les filets après plusieurs tentatives restées sans succès
(36e, 42e, 58e). Suarez a pour sa
part dû se contenter du rôle de pas-
seur dans cette rencontre, malgré
une occasion en or manquée sur un
service parfait de Neymar (26e).
Avec un peu plus d'efficacité, le trio
infernal du Barça aurait pu affoler
davantage les compteurs.
Le club catalan ne s'en plaindra
pas. Guère inquiétée par l'équipe
andalouse, la formation de Luis
Enrique a confirmé sa supériorité,
même si son adversaire a rapidement plié. Avec un match en retard
par rapport à ses rivaux madrilènes
dans la course au titre, Barcelone est
maître de son destin et peut envisager l'avenir avec sérénité. Surtout
avec un Lionel Messi toujours aussi
irrésistible en 2016.
Avec Arda Turan, le Barça tient une vraie recrue
uteur d'une passe décisive face à Grenade
(4-0, 19e journée), Arda Turan a impressionné pour sa première titularisation en
Liga avec le Barça. Le Turc semble déjà bien intégré dans le dispositif catalan. Son activité et sa
liberté de mouvement ont laissé entrevoir un futur
très prometteur en Catalogne.
De l'aisance, de l'élégance et une classe naturelle balle au pied : Arda Turan a tout pour plaire au
Barça. Et le public catalan, impressionné par son
adaptation éclaire, ne s'y est pas trompé en applaudissant copieusement le Turc lors de son remplacement à la 72e minute samedi. Sa première sortie
en Copa del Rey en milieu de semaine avait déjà
annoncé la couleur.
Le joueur de 28 ans a encore élevé son niveau
de jeu face à Grenade (4-0, 19e journée) en distillant une passe décisive et en prenant des initiatives
dans l'entrejeu.
A
AVEC LA MSN, LE COURANT
PASSE DÉJÀ TRÈS BIEN
Pour un joueur qui n'a pas joué depuis six mois,
Arda Turan n'a pas semblé à court de forme. Loin
de là. Placé au cœur du milieu catalan, le Turc s'est
régalé d'entrée. Il ne lui a fallu que huit minutes
avant de se montrer décisif en servant Lionel
Messi sur un plateau pour l'ouverture du score. Le
joueur formé à Galatasaray a rapidement pris ses
marques. A l'aise avec l'Argentin, Arda Turan a également montré une belle complicité avec Luis Suarez et Neymar. Le Brésilien a d'ailleurs été le partenaire préféré du Turc puisque ce dernier l'a sollicité à 10 reprises pendant 72 minutes.
Complémentaire avec Sergi Roberto et Ivan
Rakitic au milieu, Arda Turan s'est employé à bien
combiner avec la MSN. Dans le dos, dans les
espaces, et surtout dans le bon tempo. Sa vision de
jeu et ses dribbles toujours précis ont permis de
libérer des espaces pour Neymar et Suarez. Les
deux Sud-Américains ont eu tout le loisir de s'engouffrer dans la profondeur grâce aux passes millimétrées des milieux barcelonais, dont celles du
Turc. Pas étonnant de le voir terminer le match
avec une passe décisive et une passe clé au compteur.
UNE OPTION CRÉDIBLE POUR
REMPLACER OU ÉPAULER INIESTA
Avec Andres Iniesta laissé au repos, Luis
Enrique a profité de l'occasion pour tester sa nouvelle recrue dans un système dans lequel il continue de s'adapter. L'entraineur blaugrana ne peut
qu'être satisfait par la prestation du nouveau
numéro 7 du Barça. Au-delà de son élégance et de
sa technique, qui correspondent parfaitement à
l'identité du FC Barcelone, le natif d'Istanbul n'a
pas ménagé ses efforts. Son replacement défensif a
souvent été précieux. Sa volonté de se battre sur
tous les ballons également. Arda Turan a peut être
changé de club, mais il a conservé cette identité
qui faisait sa force lors de ses quatre années à l'Atlético Madrid sous les ordres de Diego Simeone.
Celui qui révélait il y a quelques jours son sentiment de malaise lorsqu'il "mettait des coups à
Iniesta" lors de son époque madrilène a montré
qu'il pouvait devenir un remplaçant(voire un complément) idéal pour l'Espagnol. Sa faculté à apporter le danger balle au pied n'est pas passée inaperçue. Le Turc a souvent pris des libertés en délaissant l'axe pour mieux déborder sur un côté. Une
initiative qui a fait souffrir la défense de Grenade.
Et qui devrait faire mal à beaucoup d'autres encore. Le néo-blaugrana est une solution de plus dans
un effectif déjà très créatif. Si les premières promesses se confirment, le Barça pourra une nouvelle fois se frotter les mains.
SPORTS
Lundi 11 janvier 2016
15
SERIE A
LIGUE 1
La Roma et le Milan restent
au point mort
Lyon a réussi son
entrée au Parc OL
Un but du Milanais
Juraj Kucka (50e) est
venu répondre à
l'ouverture du score
très rapide du
Romain Antonio
Rüdiger (4e). Bilan :
un match nul qui
n'arrange aucune
des deux équipes.
n bon match, mais un
nul qui ne satisfait
personne dans ce
choc de la 19e journée de
Serie A. Romains et Milanais
se partagent les points après
un score de parité (1-1) qui
ne fait pas les affaires de leurs
entraineurs respectifs. Les
hommes de Rudi Garcia
avaient vite ouvert le score
grâce à Antonio Rüdiger (4e)
mais ils n'ont pas su enfoncer
le clou et ont subi l'égalisation lombarde en seconde
période par l'intermédiaire de
Juraj Kucka (50e). Garcia,
dont l'équipe tourne au ralenti et stagne à la cinquième
place, reste en danger. Son
homologue, Sinisa Mihajlovic, également car le Milan
est 6e à cinq longueurs de
son adversaire du soir.
Il a fallu seulement 14
secondes aux Romains pour
décocher un premier tir cadré
signé Sadiq et 228 pour faire
trembler les filets des visiteurs sur une reprise de Rüdiger à bout portant, après un
coup franc de Miralem Pjanic
(1-0, 4e). Le défenseur central allemand a ouvert son
compteur but avec la Louve
Ph : DR
U
et les joueurs de Rudi Garcia
semblaient décidés à se bouger pour éviter à leur entraîneur de passer une nouvelle
mauvaise semaine. Pjanic
(7e) et Rüdiger, qui a trouvé
la barre (20e), se sont démenés dans une première période disputée et marquée par
les contres tranchants des
Giallorossi. Pourtant, après
un tir trop mou de Falque
(45e), la Roma a atteint la
pause avec un seul but
d'avance.
LE RETOUR DE TOTTI
N'A RIEN CHANGÉ
L'avantage romain n'a pas
tenu longtemps face à des
Milanais totalement déchaînés à la reprise. Le Japonais
Keisuke Honda a centré et
trouvé la tête de Juraj Kucka
pour une égalisation qui ressemblait étrangement à l'ouverture du score (1-1, 50e).
Le Slovaque Kucka n'avait
pas encore marqué en Serie A
cette saison mais il en est à
trois réalisations en six
matches contre la Roma. Les
hommes de Mihajlovic, qui
restaient sur une défaite à
domicile devant Bologne (01), ont dès lors tout donné
pour prendre l'avantage mais
Bacca a buté sur Szczesny
(58e) avant de trouver sa
transversale (64e) tandis que
Kucka, encore lui, a raté la
cible aux six mètres en enlevant trop son tir (60e).
Si l'entrée de la recrue
Kevin-Prince Boateng (57e)
a dynamisé le secteur offensif
lombard, celle de la légende
romaine Francesco Totti
(70e) n'a pas permis aux
Giallorossi de réellement
relever la tête. Le capitaine
romain de 39 ans, blessé
depuis fin septembre, et ses
partenaires n'ont gagné qu'un
seul de leurs dix derniers
matches toutes compétitions
confondues. Rudi Garcia
marche toujours sur un fil.
La Fiorentina battue à domicile
par la Lazio
a Fiorentina, qui restait sur deux victoires consécutives lui ayant permis de monter
jusqu’à la deuxième place, a été battue à domicile (1-3) par la Lazio, qui végète pour
sa part en milieu de tableau. Le jeune attaquant sénégalais Balde Diao Keita (20 ans)
a ouvert le score (45+1), son deuxième but cette saison en Serie A. Il a ensuite fallu attendre
les six minutes d’arrêts de jeu en fin de match pour voir les trois autres buts. Le Serbe Sergej
Milinkovic-Savic a doublé la marque (90+2) pour la Lazio, la Fiorentina a réduit le score
par son défenseur argentin Facondo Roncaglia (90+3) avant que le Brésilien Felipe Anderson ne scelle le match (90+6). La Viola pourrait voir la Juventus et Naples, qui jouent respectivement à la Sampdoria et à Frosinone dimanche, lui passer devant.
L
FC CUP
Arsenal domine Sunderland et se qualifie
pour le 4e tour
enés au score par les
Black Cats, les Gunners
ont fini par renverser la
tendance et prendre un avantage
décisif, grâce à Ramsey (73e) puis
Giroud (75e). Les voilà qualifiés
pour le 4e tour de la Cup. Tout
comme Manchester United, passé
sur le fil face à Sheffield United
(1-0).
Bis repetita à l’Emirates Stadium. Un gros mois après avoir
battu Sunderland en Premier
League, les Gunners ont de nouveau pris le dessus sur les Black
Cats, sur le même score (3-1),
mais au 3e tour de la FA Cup cette
fois, lors du match marquant l’entrée en
lice des deux équipes dans la compétition. Mieux, ce sont les mêmes joueurs
qui ont marqué pour Arsenal, à savoir
Campbell (25e), Ramsey (72e) et
Giroud (75e). Lens (17e) avait pourtant
ouvert le score pour sa formation, avant
que celle-ci ne subisse la loi de son
adversaire. Mal entrés dans leur match,
les hommes d’Arsène Wenger ont concédé le premier but de la partie après une
erreur individuelle de Laurent Koscielny, bien exploitée par Jeremain Lens.
Mais ils ont rapidement su répondre par
larisation, respectivement avec
Arsenal et Sunderland.
M
Joel Campbell. Arsenal a ensuite dicté
son rythme en seconde période, trouvant
le poteau par Oxlade-Chamberlain
(57e). Avant de tuer la rencontre en trois
minutes et deux débordements de Bellerin, conclus par Ramsey (72e) puis
Giroud (75e).
Le match aurait malgré tout pu basculer en faveur des Black Cats un peu
plus tôt si la tête de Fletcher avait trouvé
les filets de Cech au lieu de la barre
(59e). La rencontre a par ailleurs été
marquée par les bonnes performances du
milieu offensif Alex Iwobi et du gardien
Jordan Pickford pour leur première titu-
CITY ET UNITED
QUALIFIÉ, TOUT COMME
CRYSTAL PALACE ET
WATFORD
Ce samedi, le troisième tour
de FA Cup n’a, par ailleurs,
réservé aucune surprise majeure.
Les duels entre clubs de Premier
League ont systématiquement
tourné en faveur des favoris.
Manchester City s’est facilement
imposé sur la pelouse de Norwich City (0-3) grâce à des réalisations d’Agüero, Iheanacho et De
Bruyne. Crystal Palace a été battre Southampton à l’extérieur (1-2), alors que
Watford a pris le dessus dans le même
temps sur Newcastle (1-0) à domicile.
Les Magpies n’ont d’ailleurs plus franchi
un tour en FA Cup depuis 2012. Soit
quatre ans de disette. De son côté, Manchester United a souffert pour venir à
bout de Sheffield United, pensionnaire
de League One, l'équivalent du National
(1-0). Les Red Devils ont dû attendre le
temps additionnel et un penalty transformé par Wayne Rooney pour composter
leur billet.
Olympique Lyonnais n'a pas
manqué son entrée au Parc OL,
samedi. Lors de la 20e journée, les
Rhodaniens se sont imposés 4-1 face à
Troyes. Les joueurs de Génésio, qui
menaient 1-0 (Lacazette, 18e), ont dû
cravacher en fin de match pour accrocher ce premier succès dans leur nouvel écrin. Ghezzal, Ferri (auteurs de
deux très beaux buts) et enfin Beauvue
ont assuré le coup. Lyon est 6e.
Un nouveau stade (magnifique), un
nouvel entraîneur et une nouvelle
tunique pour l'occasion : l'OL avait
mis les petits plats dans les grands,
samedi pour la reprise de la Ligue 1.
Et, sur le terrain, les Gones ont honoré
leur écrin par une belle victoire (4-1).
En face, ce n'était "que" Troyes, bon
dernier de la classe et sans doute assuré de le rester jusqu'en mai, et ce fut
un peu plus compliqué que les 55 000
spectateurs l'espéraient. Mais Lyon, en
convalescence après une fin d'année
compliquée (zéro victoire en L1
depuis deux mois, NDLR), ne fera pas
la fine bouche. Symboliquement, c'est
Alexandre Lacazette qui a inscrit le
premier but du nouveau stade de l'OL.
Une connexion Grenier - Lacazette,
"comme au bon vieux temps" et une
frappe croisée du meilleur buteur du
dernier exercice ont offert aux locaux
l'avantage après 18 minutes de jeu (10). Un avantage mérité alors que les
Rhodaniens avaient pris le match par
le bon bout. Pour sa première en L1,
Bruno Génésio n'avait finalement pas
donné le couloir gauche de l'attaque à
Mvuemba, préférant y positionner
Grenier et titulariser Tolisso dans l'entrejeu. Choix payant.
L'
CONCOURS DE LUCARNES AU
PARC OL
D'entrée, Ghezzal a testé Bernardoni (2e), donnant le ton de cette fin
d'après-midi. Samuel Umtiti aussi s'est
mis au diapason, réalisant un retourné
acrobatique qui est passé juste à côté
du but troyen. Si elle avait fait
mouche, la réalisation du défenseur
rhodanien aurait mérité le titre honorifique de plus beau but inscrit au Parc
OL (29e). Il n'en fut rien et Lyon est
rentré aux vestiaires avec une petite
avance. Et une légère frayeur pour
Grenier et son genou droit. Sans gravité. La reprise a été moins enlevée que
la première demi-heure du match.
Mais Lacazette aurait pu ajouter une
brique à son édifice du jour lorsqu'il
s'est retrouvé face à Bernardoni. Sa
frappe fut cette fois trop croisée pour
offrir à l'OL le break (54e). Un break
qui eut été le bienvenu car Troyes,
jamais lâché, a eu le mérite de continuer à y croire. Camus, qui avait
donné du travail à Lopes (64e), a
remis l'ESTAC à hauteur des Lyonnais d'une frappe du gauche sublime et
lointaine (1-1, 67e). Le ciel s'est
assombri d'un coup sur Lyon. D'autant que Lacazette (68e) et Gonalons
(70e) sont sortis l'un après l'autre, le
premier par précaution, le second
pour un souci à la cuisse. Heureusement pour les Rhodaniens, Ghezzal
est resté sur le terrain. En forme olympique - comme à Limoges la semaine
dernière (0-7) -, il a remis Lyon
devant. Une feinte et une frappe du
gauche en pleine lucarne (2-1, 72e).
Jordan Ferri a apprécié et décidé
d'imiter son coéquipier. Lui aussi a
régalé. Du droit. Et pas très loin de la
lucarne non plus (3-1, 80e). Entré en
jeu, Claudio Beauvue a alourdi le
score de la tête (4-1, 90+3). Et n'avait
pas que de la joie dans le regard au
moment de fêter sa réalisation en toisant le public lyonnais. La seule (petite) fausse note d'une première réussie
pour l'OL.
16
MONDE
Lundi 11 janvier 2016
ÉTATS-UNIS
Jeb Bush tente de sauver sa candidature
à la Maison Blanche
Jeb Bush était autrefois l’un des
favoris de la course à la Maison
Blanche. Aujourd’hui, certains de
ses proches conditionnent sa «survie»
à une épreuve: la primaire du New
Hampshire le 9 février.
e climat politique, anti-système
et anti-sortants, n’est pas favorable à Jeb Bush, ex-gouverneur
de Floride, fils et frère des deux derniers
présidents républicains, George H. W.
Bush (1989-1993) et George W. Bush
(2001-2009). Le milliardaire Donald
Trump est en tête des intentions de vote
des républicains au niveau national,
suivi par le sénateur du Texas Ted Cruz,
un ultra-conservateur qui mise, lui aussi,
sur le rejet de l’establishment par les
électeurs. Initialement, la candidature
de Jeb Bush est partie sur les chapeaux
de roues. C’était il y a un an environ, et
les amis du républicain ont levé plus de
100 millions de dollars avant même sa
déclaration formelle de candidature, le
15 juin 2015. Le lendemain, Donald
Trump se déclarait, bouleversant la
course des primaires. Aujourd’hui Jeb
Bush recueille en moyenne entre 3 et
4% des intentions de vote, et Donald
Trump (34%) se moque souvent de lui
pour son manque d’énergie. Il est allé
jusqu’à le tancer en l’encourageant à utiliser son nom de famille pour remonter.
«Il avoue ne pas comprendre ce phénomène», dit à l’AFP un grand donateur
de Jeb Bush. Selon lui, le républicain est
atterré face au succès d’un homme ayant
une si faible maîtrise des enjeux de politique étrangère. Jeb Bush est choqué,
dit-il, «qu’un homme comme Trump
Ph : DR
L
soit récompensé pour tant de déclarations intolérantes, scandaleuses et
fausses». Les primaires se dérouleront
sur plusieurs mois dans tous les Etats
,mais le début, dans l’Iowa le 1er février
puis dans le New Hampshire le 9 février,
est plus important car ces premières
consultations sont les premiers tests
électoraux concrets, après des mois de
sondages virtuels.
Les deux Etats servent souvent à éliminer, de facto, les candidats les plus
faibles. Jeb Bush a apparemment abandonné l’Iowa pour espérer un coup
d’éclat dans le New Hampshire, où il a
renforcé ses équipes. Sa cote y est
meilleure qu’au niveau national, avec
9% des intentions de vote en moyenne,
selon le site spécialisé RealClearPolitics.
«J’ai fini par me dire que pour Jeb, le
New Hampshire était une affaire de vie
ou de mort», dit le donateur. «Je n’aurais
jamais imaginé ça. Il a mis énormément
de ressources sur le New Hampshire,
comme s’il mettait tous ses jetons au
milieu de la table».
FRAPPER TRUMP ?
Bush n’est pas seul à avoir été marginalisé par Donald Trump. Les gouverneurs du New Jersey, Chris Christie, et
de l’Ohio, John Kasich, entendent aussi
rassembler le camp des électeurs
«sérieux», donc selon eux anti-Trump, et
ils fondent leur stratégie sur un succès
dans le New Hampshire. «L’establishment républicain est apoplectique face à
Trump et Cruz», dit le professeur Steffen Schmidt, de l’Université d’Etat de
l’Iowa, qui suit les présidentielles depuis
40 ans. Selon ce politologue, il ne faut
pas se focaliser sur le New Hampshire,
ESPAGNE
Les indépendantistes de Catalogne
forment un gouvernement
es indépendantistes
de Catalogne désignent, dimanche, cent
jours après les élections
régionales, un nouveau président chargé de conduire à la
sécession d’une Espagne qui
peine à se doter d’un nouveau gouvernement pour
relever ce défi. Dans un coup
de théâtre de dernière minute, le président régional sortant Artur Mas a cédé, samedi, aux pressions de ses
détracteurs et renoncé à briguer un nouveau mandat. Le
retrait de sa candidature a
permis la formation d’une
coalition de gouvernement,
qui va des conservateurs à la
gauche anticapitaliste, décidée à profiter de sa majorité
absolue au parlement régional pour proclamer d’ici 18
mois l’indépendance de la
Catalogne. Dimanche soir,
les députés indépendantistes
confirmeront Carles Puigdemont, 53 ans, pour succéder
à Artur Mas, aux termes d’un
compromis entre les formations
sécessionnistes.
Membre du même parti
qu’Artur Mas, M. Puigdemont, journaliste de langue
catalane, est peu connu en
dehors de Gérone, une ville
de 97.000 habitants à 100 km
au nord de Barcelone, dont il
est maire depuis 2011. «Nous
L
avons un projet en marche,
solide et qui va dans la bonne
direction», a-t-il commenté
sur son compte twitter après
l’accord in extremis qui permet aux indépendantistes de
reprendre leur bras de fer
avec Madrid. La loi accordait
aux parlementaires catalans
jusqu’à dimanche à minuit,
pour investir un président de
gouvernement. Les indépendantistes regroupent leurs
forces, alors qu’à Madrid les
élections législatives du 20
décembre ont laissé un parlement fragmenté, où les
conservateurs du chef du
gouvernement sortant Mariano Rajoy ont perdu la majorité absolue et cherchent en
vain des partenaires pour former une coalition. «La coalition indépendantiste profite
du vide de pouvoir à
Madrid», titrait dimanche le
journal conservateur en ligne
El Español. Face à la rébellion de la plus riche région
d’Espagne, le cabinet de M.
Rajoy a insisté samedi sur la
nécessité pour le «prochain
gouvernement d’Espagne de
compter sur une large base
parlementaire qui garantisse
la stabilité et la capacité (de)
faire face au défi indépendantiste». M. Rajoy espère parvenir à un accord avec le Parti
socialiste (PSOE), deuxième
force politique en Espagne, et
avec le parti libéral Ciudadanos, opposés comme lui à
l’indépendance de la Catalogne. Le PSOE vise en
revanche une alliance avec la
gauche radicale de Podemos
et des partis nationalistes en
Catalogne et au Pays basque.
Mais les indépendantistes lui
compliquent encore la tâche.
«Comment allons nous expliquer que nous arrivions au
pouvoir avec l’aide de ceux
qui visent l’indépendance en
quelques mois ?», a confié un
dirigeant socialiste au journal
numérique de gauche El Diario.
EVITER DE NOUVELLES ÉLECTIONS
Les indépendantistes veulent mettre en œuvre le programme avec lequel ils ont
remporté la majorité absolue
de 72 sièges sur 135 au parlement régional, avec 47,8%
des voix, le 27 septembre
dernier. Dès novembre, ils
avaient adopté une résolution
proclamant le début du processus de sécession et l’insoumission aux institutions de
l’Etat espagnol.
Mais leur plan avait failli
échouer en raison du désaccord entre les 62 députés de
la coalition «Junts pel si»
(Ensemble pour le oui), for-
mée par Artur Mas, et les 10
députés anticapitalistes de la
Candidature d’unité populaire (CUP). La petite formation d’extrême gauche refusait de reconduire Artur Mas
à la tête du gouvernement,
lui reprochant quatre ans de
politique d’austérité et la corruption de son parti. Le
retrait de M. Mas permet
d’éviter la convocation de
nouvelles élections, les quatrièmes depuis 2010 en Catalogne, où les indépendantistes risquaient de perdre
leur toute nouvelle majorité.
«Ils savent que s’il y avait
de nouvelles élections, leur
projet échouerait lamentablement», a commenté Inès
Arrimadas, leader de Ciudadanos en Catalogne. Le pacte
conclu entre la CUP et «Junts
pel si» garantit la stabilité du
nouveau
gouvernement
régional parce que les anticapitalistes se sont engagés à ne
jamais laisser la coalition
seule face aux 63 députés de
l’opposition.
Le parlement doit voter
vers 20H00 GMT l’investiture de Carles Puigdemont, qui
devra former ensuite son
cabinet. Les premières lois
qu’il devra présenter portent
sur la création d’administrations fiscale et de sécurité
sociale pour la Catalogne.
et plutôt s’intéresser aux primaires suivantes, où Jeb Bush et d’autres pourraient amasser de nombreux délégués.
New York, l’Illinois, l’Ohio, le Wisconsin, la Pennsylvanie voteront en mars et
avril, et la Californie et le New Jersey en
juin. Les républicains y sont jugés plus
traditionnels et peut-être moins enclins
à voter Trump. Pour tenir jusque-là, le
trésor de guerre de Jeb Bush sera bien
utile, note Steffen Schmidt. Pour gagner
en Californie, l’Etat le plus peuplé, par
exemple, les candidats devront dépenser
des fortunes en publicités télévisées.
Les partisans de Bush regrettent
cependant qu’il n’ait pas frappé plus
fort, à la télévision, contre Donald
Trump. Pour le consultant politique
Stuart Stevens, conseiller du candidat
républicain Mitt Romney en 2012, Jeb
Bush aurait dû attaquer Donald Trump
très fort dès le début, au lieu de s’en
prendre à ses rivaux du centre-droit,
notamment le sénateur Marco Rubio,
troisième des sondages nationaux. «Il n’y
a rien de honteux à perdre une élection
présidentielle», dit Stuart Stevens à
l’AFP. «Mais faire campagne et perdre,
tout en aidant la personne qui représente tout ce à quoi vous vous opposez dans
le parti républicain et dans votre vie, ce
serait une tragédie».
CORÉE DU NORD
Démonstration
de force
des Américains
à proximité
de la frontière
n bombardier américain qui
peut transporter des armes
nucléaires a brièvement survolé la
base militaire américaine d’Osan, à
70 kilomètres de la frontière intercorréenne. C’est ce qu’on appelle une
démonstration de force. Un bombardier américain à long rayon d’action a
survolé, dimanche, la Corée du Sud,
après l’essai supposé de bombe à
hydrogène revendiqué par Pyongyang
au mépris des résolutions de l’ONU.
Le bombardier B52 Stratofortress,
qui peut transporter des armes
nucléaires, a brièvement survolé la
base aérienne militaire d’Osan, à
environ 70 kilomètres au sud de la
frontière intercoréenne avant de
retourner sur sa base, ont expliqué
l’armée américaine et un témoin. Ce
type d’appareil est fréquemment utilisé lors des exercices militaires annuels
conjoints des États-Unis et de la
Corée du Sud, mais leurs sorties sont
rarement rendues publiques. Le dernier cas remonte à 2013, après le troisième essai nucléaire nord-coréen.
L’armée américaine avait alors
déployé un B52 ainsi qu’un bombardier furtif B2. La Corée du Nord a
affirmé mercredi avoir conduit un test
réussi de bombe H. L’annonce du
quatrième essai nucléaire nordcoréen a suscité une cascade de
condamnations internationales, bien
que la plupart des experts doutent
que l’engin testé ait été une bombe à
hydrogène, comme le prétend Pyongyang. De nombreuses consultations
diplomatiques ont été lancées, dans la
foulée d’une réunion d’urgence du
Conseil de sécurité de l’ONU qui a
promis d’alourdir la panoplie de sanctions pesant déjà sur la Corée du
Nord à la suite de ses précédents
essais (2006, 2009 et 2013).
U
MONDE
Lundi 11 janvier 2016
SYRIE
60 morts dans des raids russes
contre une prison d’Al-Qaïda
Le bilan risque de s’alourdir,
car 30 blessés sont encore
dans un état critique.
L’Observatoire syrien des
droits de l’homme parle de 60
morts.
oixante personnes ont trouvé la
mort, ce samedi, dans des raids de
l’aviation russe contre un bâtiment servant de prison au réseau djihadiste Al-Qaïda en Syrie, pays ravagé
depuis près de cinq ans par une guerre
dévastatrice, a indiqué une ONG. Sur
un autre plan, des préparatifs sont en
cours pour acheminer au plus tard,
lundi, de l’aide humanitaire à trois villes
au bord de la famine en Syrie - Madaya,
Foua et Kafraya -, a déclaré le Croissant-Rouge syrien. Le bilan des frappes
russes contre un immeuble utilisé par le
Front Al-Nosra, la branche syrienne
d’Al-Qaïda, comme prison à Maaret alNoomane (nord-ouest) n’a cessé de
s’alourdir, l’Observatoire syrien des
droits de l’homme (OSDH) parlant de
57 morts en soirée. «Le bilan est monté
à 57 morts, dont 21 civils y compris 1
enfant et 2 femmes, 23 combattants
d’Al-Nosra, 6 rebelles et 7 détenus», a
précisé l’ONG. Et il risque de s’alourdir
encore, car «30 blessés sont dans un état
critique». Le centre de détention se
trouve près d’un marché populaire de
cette ville contrôlée par les rebelles et
Al-Nosra dans la province d’Idleb
(Nord-Ouest). La Russie est intervenue
fin septembre dans le conflit pour venir
en aide aux troupes du régime face aux
rebelles et aux djihadistes. Fin
décembre, l’OSDH avait affirmé que les
frappes russes avaient fait en 3 mois
2 371 morts, dont près d’un tiers de
civils.
La guerre en Syrie a été déclenchée
par la répression en mars 2011 de manifestations pacifiques réclamant des
réformes. Opposant au départ le régime
de Bachar el-Assad à des opposants
armés, elle s’est ensuite complexifiée
avec l’implication de groupes djihadistes
ainsi que des grandes puissances sur un
17
ALLEMAGNE
«Merkel dehors!»,
manifestation
sous tension de
l’extrême droite
à Cologne
erkel dehors !» : au milieu
d’une marée de drapeaux
allemands, l’extrême droite allemande
a tenté samedi, de tirer profit à
Cologne de l’émoi suscité par les violences dans cette ville rhénane, le tout
dans une atmosphère très tendue.
«L’Allemagne a survécu à la guerre,
à la peste et au choléra, mais survivrat-elle à (Angela) Merkel ?», clame une
pancarte au milieu de la foule de partisans du mouvement Pegida des
«Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident», rassemblée sur la
place principale de Cologne, non loin
de la gare et de la cathédrale.
Elle finira par être dispersée par la
police peu avant 16h00 GMT à grands
coups de canons à eau et de gaz lacrymogène. C’est à Cologne que la nuit
de la Saint-Sylvestre des vols et des
agressions sexuelles d’une ampleur
jamais vue dans l’Allemagne contemporaine ont été perpétrés par des
hommes en bandes. Ces violences
auraient entre autres impliqué des
réfugiés, à un moment où l’Allemagne,
sous l’impulsion de la politique d’accueil de la chancelière allemande, a
connu en 2015 l’afflux de plus d’un
million de demandeurs d’asile. «Merkel est devenue un danger pour notre
pays, Merkel doit partir», lance un
représentant de Pegida au mégaphone.
Pour une femme se présentant comme
Christiane, mère de quatre enfants,
«les femmes qui ont été victimes (des
agressions) vont devoir vivre avec cela
pendant longtemps». «Je me sens
dépouillée de ma liberté. (...) Madame
Merkel, madame (Henriette) Reker (la
maire de Cologne, ndlr), vous êtes des
femmes ! Où est votre solidarité ?», at-elle ajouté. La branche régionale de
Pegida, mouvement xénophobe né à
l’automne 2014 à Dresde, dans l’est de
l’Allemagne, a revendiqué sur sa page
Facebook 3 000 participants, tandis
que la police a dénombré 1 700 manifestants dont la moitié de hooligans
prêts à en découdre.
«M
Ph : DR
S
territoire de plus en plus morcelé. Plus
de 260 000 personnes ont péri dans le
conflit et plusieurs millions ont été
poussées à la fuite, alors que la situation
humanitaire y est catastrophique. Selon
le chef des opérations du CroissantRouge syrien Tamam Mehrez, une aide
humanitaire de l’ONU et du comité
international de la Croix-Rouge doit
être acheminée aux quelque 60 000
habitants au bord de la famine des villes
assiégées de Madaya, Foua et Kafraya.
DISTRIBUTION LUNDI
DE L’AIDE
«Il y a un accord et techniquement
nous sommes prêts à commencer la distribution dès dimanche. Mais en cas de
problèmes de logistique, ce sera lundi
au plus tard», a-t-il dit à l’Agence France-Presse. «C’est sûr que la distribution
d’aide n’aura pas lieu dimanche, pour
des raisons logistiques. Nous travaillons
dur pour qu’elle ait lieu lundi», a déclaré
de son côté à l’AFP Pawel Krzysiek,
porte-parole du CICR à Damas.
L’ONU et le CICR doivent faire parvenir de l’aide aux 42 000 habitants de
Madaya, dans la province de Damas, où
selon Médecins sans frontières 23 personnes sont mortes de faim depuis le 1er
décembre. Dans le même temps, les 20
000 habitants des localités chiites de
Foua et Kafraya, dans la province d’Idleb, encerclées par les rebelles, doivent
eux aussi recevoir une aide. Lundi, le
Conseil de sécurité de l’ONU doit évoquer à huis clos la situation dans ces
trois villes.
Selon le bureau de coordination des
affaires humanitaires de l’ONU
(OCHA), «l’ONU a reçu des rapports
crédibles sur des personnes qui meurent
de faim et ont été tuées en essayant de
quitter la ville». Alors que jusqu’à présent tous les efforts en vue d’une solution politique ont échoué en Syrie, le
régime a insisté samedi auprès du
médiateur de l’ONU pour voir la liste
de la délégation de l’opposition qui se
rendra aux négociations de paix censées
débuter le 25 janvier. À l’issue d’une
rencontre à Damas avec Staffan de Mistura à Damas, le chef de la diplomatie
Walid Mouallem a confirmé, selon
l’agence Sana, que son gouvernement
participerait à ces négociations dont
l’objectif est de mettre en place une
autorité transitoire négociée entre le
régime et l’opposition. La brève visite de
Staffan de Mistura à Damas fait partie
d’une tournée qu’il effectue dans les
pays de la région pour préparer ces
négociations. Après s’être rendu à Riyad
et Ankara, il est attendu dimanche à
Téhéran.
La guerre menace l’artisanat traditionnel de Damas
ans un petit local à
Damas,
Mohamed
Abdallah parfait délicatement un cadre en bois avant
de l’incruster de nacre: la guerre
l’a obligé à abandonner son atelier de marqueterie et comme
des milliers d’artisans syriens, il
juge son métier menacé. «Je ne
peux plus faire mon travail
comme avant à cause de la rareté de la main-d’oeuvre», se
plaint M. Abdallah, installé
dans un entrepôt de la vieille
ville où s’entassent des planches
de différentes formes et des
coquillages dont il extrait la
nacre. À 43 ans, il a abandonné
son vaste atelier à Babbila, dans
la banlieue de la capitale syrienne, «parce qu’il n’était plus sûr»:
ce fief rebelle est régulièrement
bombardé par le régime du président Bachar al-Assad. «Mes
ouvriers sont passés de 17 à
trois, certains ont rejoint les
rangs de l’armée, d’autres ont
émigré ou ont quitté le métier»,
déplore l’artisan. La marqueterie traditionnelle consiste à
incruster dans le bois la substance irisée des coquillages
ainsi que de l’ivoire ou de l’os
D
afin de dessiner des motifs géométriques, selon la tradition
arabe. «Le coût de notre production est élevé et l’approvisionnement en matières premières est très difficile», ajoute
M. Abdallah. Comme lui, des
milliers d’artisans voient leurs
activités menacées par le conflit
qui ravage la Syrie depuis 2011
et a fait plus de 260 000 morts.
AVENIR INCERTAIN
«Si ça continue, il n’y aura
plus d’artisans en Syrie», assène
Mohamed Fayad, chercheur
spécialisé dans les arts et traditions populaires. Or ce pays fut
l’un des plus grands foyers de
l’artisanat arabe au fil des
siècles. Damas a même donné
naissance à plusieurs mots liés à
l’artisanat dans la langue française que ce soit l’étoffe appelée
damas ou le verbe damasquiner
qui désigne l’incrustation de fils
d’or ou d’argent dans une surface métallique. En 2009, le pays
comptait environ 57 000 artisans, dont 18 000 enregistrés
auprès de leur syndicat,
explique l’expert. Mais avec la
guerre, entre 70% et 80%
d’entre eux ont dû abandonner
leur métier, ajoute-t-il. Cette
chute drastique est due principalement «au départ d’un grand
nombre d’artisans, après la destruction de leurs ateliers, surtout dans la banlieue de Damas
et à Alep, qui sont les piliers de
l’artisanat traditionnel», poursuit M. Fayad. Dans son échoppe familiale du célèbre souk alHamidiyé de Damas, Samer alNoqta craint de devoir se reconvertir. Depuis plus d’un siècle,
sa famille travaille dans le textile
damascène, fierté de l’industrie
syrienne. Mais à cause des combats, elle a perdu son usine dans
la localité rebelle d’Aïn Tarma,
à l’est de Damas. «Nous n’avons
pas produit un seul mètre
depuis cinq ans», dit Samer qui
a hérité du magasin familial en
1992, dans la rue des couturiers. «Nous vendons aujourd’hui nos stocks».
BROCART POUR LA
REINE
Le brocart de Damas, tissé à
la main avec de la soie naturelle
et des fils d’or, est mondialement connu. En 1947, le prési-
dent syrien de l’époque, Choukri al-Koutli, avait offert un
morceau de ce tissu à la reine
Elizabeth, qui l’avait utilisé pour
confectionner sa robe de mariage.
Ibrahim Ayyoubi, artisan
dans le textile depuis des
dizaines d’années, se plaint également de la difficulté à se procurer de la soie naturelle, nécessaire à la production du brocart.
Son prix a décuplé en cinq ans,
passant «de 2 500 livres
syriennes (6,5 euros) le kilogramme fin 2010 à 25 000 livres
(65 euros) aujourd’hui», dit-il.
«La crise nous a lourdement
affecté, les touristes qui ont
déserté les lieux représentaient
95% de notre clientèle», confie
M. Ayyoubi. Mais ce ne sont
pas seulement les clients étrangers qui ont disparu. Le marché
local s’est profondément réduit
et les industries traditionnelles
«ont besoin de stabilité pour
pouvoir prospérer», affirme de
son côté M. Abdallah. Dans le
quartier commercial Hariqa du
vieux Damas, Bahaa al-Takriti
dirige depuis des années des
ateliers de production de tissus
aghabani, utilisés principalement pour fabriquer des nappes
brodées damassées. «Ma production hebdomadaire est passée de 60 nappes à six ou même
trois actuellement», se désole-til.
Pour confectionner ces
nappes traditionnelles, il faut
marquer le tissu à l’aide de
moules en bois «et seules deux
personnes à Damas savent
actuellement le faire, contre six
précédemment», souligne le
commerçant.
Les brodeuses, elles aussi, se
font rares, car beaucoup ont
déserté la province de Damas
pour d’autres régions plus sûres.
Dans le centre de Damas, l’atelier «Ahmad Chakaki du brocart» grouillait autrefois de touristes venus du monde entier
pour se procurer des tissus traditionnels syriens.
Dans un coin de l’atelier,
traîne un métier à tisser en bois
à la taille imposante. «Avec la
guerre, la nouvelle génération
n’apprend plus le métier et j’ai
peur que ce métier à tisser ne
soit plus utilisé», se désole le
propriétaire Ahmad Chakaki.
18
CULTURE
Lundi 11 janvier 2016
FESTIVAL CULTUREL NATIONAL D’AHELLIL
PROJETS CULTURELS
La troupe «Benet El-Meghra»
décroche le premier prix
Des retards
considérables
redynamisés
à El-Tarf
onduite par la chef
d'orchestre Fatima
Dahmani, la troupe
féminine s'est distinguée dans
ce genre de musique et chant
Ahellil devant un jury
connaisseur, qui a été
enchanté par l'interprétation
des tubes, les résonances
douces et harmonieuses et la
symbiose du groupe qui a fait
un tabac devant un public
friand de ce genre musical
qui tire la quintessence de sa
poésie du terroir local, a estimé le rapporteur du jury
Mohamed Hanine, ajoutant
les présents, familles et visiteurs venus en groupe ou en
C
Ph : DR
La troupe artistique
féminine de l’association
"Benet El-Meghra" (filles
d’El-Meghra) du
patrimoine local de
Timimoune a décroché le
premier prix de la 9ème
édition du festival culturel
national d’Ahellil, clôturée
vendredi soir à l’Oasis
rouge, Timimoune, 220
kilomètres au nord
d'Adrar.
solo, se sont également délectés des répertoires artistiques
locaux. La soirée de clôture
qui a battu son plein a été
mise à profit pour honorer les
troupes, cadettes et benjamines, des associations
concernées par la préservation du patrimoine lyrique
ancestral dans l’optique de
les encourager à prendre le
flambeau pour la protection
d’un legs humain universel.
La cérémonie a été marquée
également par la remise de
distinctions aux meilleurs
joueurs et maniements des
instruments "Temdja" et "ElBengueri", recommandés par
le jury pour protéger les
anciens instruments de disparition, partie intégrante et
nécessaires au patrimoine
d’Ahellil, et dont les prix sont
revenus aux solistes Babola
Ahmed, de la commune
d’Ouled Saïd, et Baghuelzi
Abdelkader, de la commune
de Timimoune. L’occasion
a été mise à profit pour
rendre un vibrant hommage
aux Choyoukh d’Ahellil,
dont Hadj Barka Fellani,
Abakada Mohamed, Fatima
Dahmani, Deldali Moussa,
Ouled Dahmena Moussa,
Tabaghou Abderrahmane, en
vue de mettre en valeur leurs
efforts menés durant de
longues périodes pour la
conservation de ce patrimoine musical ancestral de la
région du Gourara. Présidant
la cérémonie de clôture de
cette 9ème édition, le wali
délégué de la circonscription
de
Timimoune,
Aoune
Mabrouk, s’est félicité du
"franc succès" du festival,
estimant que ceci traduit l’intérêt qu’accorde le public à
ce legs plus que séculaire. La
ville de Timimoune a vécu,
quatre jours durant de cette
manifestation
culturelle
nationale, une ambiance
haute en couleurs et en sonorités, marquée notamment
des soirées artistiques et de
joutes oratoires entre troupes
participantes. Toute cette
organisation, de haute facture artistique et de décor, a été
réalisée par le metteur en
scène Noureddine Boulghiti
et son équipe au niveau du
théâtre en plein air de la ville
de Timimoune.
a bibliothèque de la wilaya d’ElTarf, la maison de la culture et le
centre culturel islamique, trois projets
dont les travaux accusent des retards
considérables, viennent d’être redynamisés, a-t-on appris, samedi, auprès
des services de la wilaya. Destinés à la
promotion de la culture, ces projets
ont été relancés après plus de 10 ans
de retards, a-t-on fait savoir. S’inscrivant dans le programme de 2003, les
dernières retouches du projet d’une
bibliothèque de wilaya, dont les gros
œuvres ainsi que divers autres travaux
secondaires, ont été achevés à 100%
pour livrer cet édifice dans les plus
brefs délais possibles, conformément
aux instructions du premier responsable de la wilaya. L’entrée de ce lieu
du savoir, situé en plein centre-ville,
sera agrémentée de plants ornementaux divers provenant des services
locaux des forêt, a-t-on soutenu. Le
centre culturel islamique, inscrit dans
le programme de 2006, et celui de la
maison de la culture entrant dans le
programme de 2005, dont les travaux
viennent de reprendre, enregistrent un
taux d’avancement de près de 70%, a
estimé la même source, ajoutant
qu’une grande partie des gros œuvres a
été achevée et les travaux secondaires
sont en cours à un rythme jugé
"encourageant".
L
FESTIVAL DU THÉÂTRE
ARABE AU KOWEÏT
CÉLÉBRATIONS DE YENNAYER
Le TR de Batna
représentera
l’Algérie à la
manifestation
Un symposium y afférent se tiendra
le 20 février prochain à Oran
n symposium sur les
célébrations de Yennayer, le nouvel an
amazigh, se tiendra le 20
février prochain à Oran pour
étudier l'opportunité du classement national de cette fête,
a annoncé, samedi à Alger, le
secrétaire général du Haut
conseil à l'Amazighité (Hca),
Si El Hachemi Assad qui
s'exprimait en marge du lancement des célébrations de
Yennayer 2966, a convié la
communauté scientifique à
travailler sur le dossier de
classement de cette fête célébrée dans tous les pays
d'Afrique du Nord. Il a également indiqué que le Hca dis-
U
posait d'une banque de données conséquente (recherches
et documents audiovisuels)
liées aux festivités et aux différents rituels entrant dans la
célébration du nouvel an
amazigh. Avec le concours
des
anthropologues
du
Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et
historiques (Cnrpah) et le
Centre de recherche en
anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, le
HCA ambitionne d'élaborer
un dossier scientifique en vue
du classement de Yennayer
au patrimoine immatériel de
l'Algérie. L'idée du classement du nouvel an amazigh à
Projection de 3 longs
métrages en tamazight
à Guelma
T
rois longs métrages en tamazight seront projetés du 10 au
13 janvier dans la ville de Guelma dans le cadre d’un
vaste programme de célébration de Yennayer, nouvel an amazigh 2966, a indiqué samedi le directeur de la culture Samir
Thaâlibi. Les séances de projection, organisées avec le
concours du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel,
auront lieu les après-midi à la maison de la culture Abdelmadjid Chaféi qui accueillera l’essentiel des activités de célébration, a indiqué le même responsable. Ces films sont "La
montagne de Baya" du défunt Azzedine Meddour, "Le menteur" Ali Mouzaoui et "La maison jaune" du réalisateur Amor
Hakkar. Il est également prévu la présentation de la pièce
"Sophonisbe" du Théâtre national Mohieddine-Bachetarzi
dans le cadre de ces festivités qui se dérouleront en présence
de représentant du Haut-commissariat à l’amazighité. Des
expositions de plats traditionnels, de tapis, de poteries et de
livres en tamazight, ainsi que des concerts folkloriques et des
visites à des sites historiques figurent également au programme de la célébration.
la liste représentative du
patrimoine immatériel de
l'humanité par l'Unesco reste
une piste de réflexion lancée
en 2015 par le Hca et qui
nécessite l'intervention des
anthropologues, des centres
de recherches et des ministères de la Culture et de
l'Éducation nationale, a-t-il
expliqué dans la même foulée.
Un Classement de
l'Unesco serait d'autant plus
envisageable que la célébration de Yennayar est commune à plusieurs pays, dit-il.
Interrogé sur la reconnaissance de la fête de Yennayer en
tant que fête nationale au
même titre que les fêtes du
nouvel an de l'hégire ou du
nouvel an grégorien, le SG du
Hca a indiqué que celle-ci
"doit passer par la révision
des textes juridiques" de
1963 régissant les fêtes nationales et qui, d'ailleurs, appelés à évoluer pour "s'adapter"
à la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui, a-t-il plaidé. Lancés samedi au Palais de la
culture Moufdi-Zakaria, les
festivités de célébration de
Yennayer 2966 qui se poursuivront jusqu'au 12 janvier,
comprennent un petit salon
du livre, une exposition d'artisanat, des stands dédiés à
l'apprentissage de la calligraphie tifinagh, des conférences
et des rencontres sur la poésie. A partir de dimanche, des
caravanes culturelles feront
escale dans 14 villes d'Algérie
en plus d'un programme
pédagogique en direction des
établissements
scolaires,
encadré par le HCA.
e Théâtre régional de Batna
(TRB) représentera l’Algérie avec
sa pièce "Zid N’zidek" à la 8ème édition du Festival du théâtre arabe qui
aura lieu au Koweït du 10 au 16 janvier, a indiqué samedi sa directrice,
M’barka Tighaza. La troupe du TRB
quittera samedi l’Algérie en direction
du Koweït où elle se produira jeudi
prochain, a précisé la même responsable. "Zid N’zidek" de Faouzi Benbrahim concourra durant le festival
organisé par Arab théâtre institute
pour le prix du cheikh El Kacimi, aux
côtés de troupes koweitienne, syrienne, irakienne, émiratie, marocaine et
égyptienne. Produite en 2015, la
pièce "Zid N’zidek" qui est une critique des maux de la société, avait
remporté le Prix du meilleur spectacle
du 10ème festival national du théâtre
professionnel.
L
MAISON DE LA CULTURE DE SKIKDA
Célébration de la manifestation
du 9 au 12 janvier
a maison de la culture Mohammed-Serradj
organise, du 9 au 12 janvier, des activités intervenant dans le cadre de la célébration de Yennayer, fête de fin d’année de l’année amazighe, coïncidant généralement avec le 12 janvier de chaque
année. L’action atteste de l’envergure nationale que
veut adopter la Maison de la culture, notamment en
ce qui concerne la valorisation des travaux relatifs
aux beaux-arts et des produits artisanaux (poterie,
vannerie, habits traditionnels…). Toute la manifestation, soit du 9 au 12, sera ainsi dédié à ces volets, et
aussi à une exposition des livres édités en tamazigh et
une autre de photographie, qui auront à emplir le
vaste hall de la Maison de la culture. La scène sera
honorée avec la présentation d’une pièce de théâtre
L
du Théâtre régional de Béjaïa, « Mouh Threi », de
Latreche Mouhoub, et d’une chorégraphie, œuvre de
Slimane Habes, du Théâtre national d’Alger, ainsi
que des exhibitions exécutées par des troupes folkloriques, locale et nationale. Au menu du programme
également, et c’est peut-être la halte la plus importante, l’éducation la langue Tamazigh au profit des
scolarisés, à travers la distribution de dépliants la
mettant en valeur. Dans le même contexte, Zoheir
Bekkouche de l’Université de Guelma, aura, quant à
lui, à mettre en relief l’apport de personnalités et des
symboles de la région Kabyle, qui ont eu, au cours de
leur carrière, à contribuer à l’épanouissement de la
langue et culture amazighs.
Zaid Zoheir
CULTURE
Lundi 11 janvier 2016
GAME OF THRONES SAISON 6
BATMAN V SUPERMAN
La date du retour est enfin fixée
La tant attendue sixième saison de
"Game of Thrones" sera diffusée à
partir du 24 avril prochain sur
HBO.
es spécialistes voyaient le retour
de «Game of Thrones» en avril, les
plus pessimistes en mai. HBO a
mis fin au suspense intenable, jeudi, en
annonçant que la sixième saison de sa
série phare serait diffusée à partir du 24
avril prochain. Le compte à rebours est
lancé. La très attendue sixième saison de
«Game of Thrones» sera diffusée à partir
du 24 avril sur HBO aux Ëtats-Unis, a
annoncé la chaîne, jeudi. Les fans Français devront sans doute attendre le lendemain pour se replonger dans l'univers de
Westeros avec une diffusion sur OCS.
Un retour retardé cette année pour
l'adaptation des romans de George R.R.
Martin qui est proposée habituellement à
partir du mois de mars ou début avril.
La chaîne américaine n'a pas attendu
l'officialisation de la date de diffusion de
la série la plus téléchargée au monde pour
s'attaquer à la promotion de sa nouvelle
saison. Deux vidéos ont été dévoilées en
décembre. La première ne se compose
d'aucune image inédite. Jon Snow qui est
au centre de bien des théories, apparaît
dans les premières secondes, le regard
inquiet et fixe sur l'horizon. «Nous observons, nous écoutons, et nous nous souvenons. Le passé est déjà écrit. L'encre est
sèche», dit une voix avant que les grands
moments des saisons précédentes défi-
L
Phs : DR
UNE PROMOTION AVARE
EN RÉVÉLATIONS
La seconde vidéo se compose de
quelques séquences inédites qui ne révè-
lerien de plus sur les prochaines intrigues.
On peut voir la mère des dragons quelque
peu sceptique, Ramsay Bolton conquérant sur un cheval et Cersei les cheveux
courts après sa marche de la honte
embrasser son fils Tommen.
Des indices bien maigres de ce que
nous réserve la sixième saison qui devrait
pourtant dénouer de nombreuses
intrigues laissées en suspens à la fin de la
saison 5 (attention spoilers).
Jon Snow a-t-il un avenir dans la
série ? Comment Cersei va-t-elle se venger de la secte religieuse du Haut Moineau ? Qui est le groupe de Dothrakis qui
encercle Khaleesi ? Les fans n'ont plus
que trois mois à attendre pour avoir la
réponse à toutes leurs questions.
ELVIS & NIXON
Michael Shannon dans la peau du King
face à Kevin Spacey
ondée sur la véritable
rencontre entre le
chanteur et le président américain, la bandeannonce d'Elvis & Nixon
revient sur l'une des rencontres les plus étranges qu'ait
jamais connu la Maison
Blanche.
21
décembre
1970.
Richard Nixon reçoit la visite
à la Maison Blanche du King
en personne, Elvis Presley et
de ses deux gardes du corps
Jerry Schilling et Sonny West.
Le chanteur sollicite un entretien avec le président afin
d'être nommé de manière
honorifique Agent fédéral spécial du bureau de répression
des narcotiques et des drogues
dangereuses. Arguant de sa
popularité envers les jeunes
F
pour avoir inspiré les Beatles
(qu'il déteste), la star voulait
alors mettre sa notoriété
contre l'explosion de la
consommation de drogues et
la contre-culture hippie. Cet
événement, qui avait donné
lieu à une célèbre photo des
deux hommes se serrant la
main devant les drapeaux du
bureau ovale, a inspiré la
cinéaste Liza Johnson. Pour
mettre en images la rencontre
entre Elvis et Nixon, produite
pour les studios Amazon, elle
a fait appel à Michael Shannon, qu'elle avait déjà dirigé
dans Return en 2011, et
Kevin Spacey, qui retrouve ici
un
environnement
qu'il
connaît plutôt bien grâce à
House of Cards. La première
bande-annonce du film est à
l'image de la légende qui
entoure le tête-à-tête entre les
deux hommes : complètement
barrée et incongrue. D'un
côté, un Elvis barge et à côté
de la plaque qui donne l'occasion à Michael Shannon de se
livrer à un numéro de joyeux
cabotinage ; et de l'autre un
Nixon qui semble totalement
largué face à son interlocuteur.
Colin Hanks, Johnny
Knoxville, Sky Ferreira, Tracy
Letts, Evan Peters et Alex Pettyfer complètent le classique
de ce Elvis & Nixon qui
emprunte résolument le chemin de la comédie un peu
bouffonne. Le film sortira en
salles le 15 avril prochain aux
États-Unis.
RUMEUR
Ridley Scott aux commandes d'une adaptation
au cinéma du Prisonnier ?
a série culte pourrait prochainement revivre sur grand écran, et le
réalisateur de Seul sur Mars serait
actuellement le favori pour la réaliser.
"Je ne suis pas un numéro, je suis un
homme libre !". Le cri du cœur du regretté Patrick McGoohan reste l'une des
répliques les plus célèbres du petit écran,
et Le prisonnier l'une des séries les plus
influentes de sa génération.
Preuve en est, Universal a mis en
chantier une nouvelle version sous forme
d'un long-métrage de la série, dont les
dix-sept épisodes on été diffusés entre
1967 et 1968. Et selon Deadline, cette
nouvelle version du Prisonnier pourrait
être réalisée par Ridley Scott en personne. Nommé pour le Golden Globe du
meilleur réalisateur grâce à Seul sur
Mars, le réalisateur est actuellement en
L
Jesse Eisenberg
ne devait pas
incarner
Lex Luthor
à l'origine
ans un entretien au L. A.
Times, l'acteur se livre sur
son rôle dans le film de Zack
Snyder et revient sur les critiques adressées par certains
fans. De tous les nouveaux
visages qui apparaîtront dans
Batman v Superman : l'aube de
la justice, il est certainement le
plus étonnant de tous. Jesse
Eisenberg a en effet intégré le
cercle fermé des acteurs ayant
incarné Lex Luthor, la Némésis
de Superman et un des antagonistes majeurs du film de Zack
Snyder. Un choix qui n'a pas fait
forcément l'unanimité, y compris lorsque les premières
bandes-annonces ont laissé
apparaître un Luthor bien différent de l'image que l'on connaît
du personnage. Selon le L. A.
Times, qui retranscrit des propos de Zack Snyder, cet effet de
surprise peut s'expliquer par le
fait qu'Eisenberg devait à l'origine incarner un tout autre type
de personnage : "Cela doit rester
secret, mais néanmoins, je peux
dire qu'il s'agissait de l'exact
opposé de Lex Luthor […] Mais
j'ai senti qu'une fois que [Jesse] a
compris qui était Lex, il a accroché au personnage.
Dès que vous vous mettez à
creuser Lex, ça peut devenir
effrayant d'être ce type". Le L.
A. Times est allé à la rencontre
de Jesse Eisenberg pour évoquer
ce rôle, ainsi que la réception
parfois mitigée que celui-ci a pu
connaître : "La seule différence
entre ce movie et tout ce que j'ai
pu tourner d'autre, c'est que le
public a beaucoup d'attentes. Et
c'est la seule chose que je trouve
déconcertante parce que ça me
donner l'impression que certaines personnes sont d'entrée
en colère contre moi à cause
d'un rôle dans lequel ils ne
m'ont pas encore vu jouer. C'est
très déroutant".
Conscient d'incarner un Lex
Luthor bien différent de l'image
que l'on peut s'en faire, l'acteur
souligne tout de même que cette
singularité : "Quand vous faîtes
un film comme celui-ci et que
vous jouez un personnage qui a
déjà été joué, il vaut mieux
s'éloigner le plus possible de ces
incarnations précédentes, parce
qu'il y a peu de chances que la
comparaison vous soit favorable,
surtout avec des types comme
Gene Hackman ou Kevin Spacey. […] Le personnage a un
fond réaliste.
L'intrigue de Luthor est tragique
et sa manière de ressentir les
choses est authentique. Tout ça,
ce sera dans le film". Point particulier sur lequel se sont
concentrées également bon
nombre de critiques adressées
aux premières bandes-annonces
du film : le look de Lex Luthor,
qui apparaît la plupart du temps
chevelu.
Une hérésie par rapport aux
représentations traditionnelles
du personnage, mais qui donnera lieu à la scène la plus attendue
du film par l'acteur : "Vous verrez quand le film sortira en
salles. C'est la meilleure scène à
laquelle j'aie jamais participé,
celle où je change de coupe de
cheveux".
D
lent. La mort de Ned, Catelyn et Robb
Stark, la main tranchée de Jaime Lannister, les dragons de Khaleesi, les marcheurs blancs...Les flashbacks se terminent sur Jon Snow étendu sur la neige
rougie par son sang puis une image de
Bran utilisant son pouvoir. L'héritier des
Stark que l'on n'a pas vu depuis la saison
4 a le pouvoir d'habiter les corps d'animaux ou de Hodor. «Ils n'ont aucune idée
de ce qui va se passer», déclare le petit
garçon dans les dernières secondes de la
bande-annonce.
train de préparer Alien : Covenant, le
nouveau volet de la saga culte qu'il inaugura en 1979.
Le remake du Prisonnier pourrait
donc être son prochain projet, même si le
site précise que les négociations n'en sont
encore qu'à leurs débuts. Le projet est en
tout cas considéré comme une des principales priorités d'Universal, qui aurait déjà
engagé plusieurs scénaristes chevronnés
pour travailler sur le script.
Christopher McQuarrie (le réalisateur
de Mission Impossible Rogue Nation) et
William Monaham (scénariste de Kingdom of Heaven et des Infiltrés) auraient
notamment livré leurs versions de l'intrigue du Prisonnier.
La série avait déjà connu une relecture
moderne en 2009. Jim Caviezel avait
repris à l'époque le rôle de Numéro 6
19
immortalisé par Patrick McGoohan, tandis que Numéro 2 était incarné par Ian
McKellen. Un projet d'adaptation au
cinéma avait également failli voir le jour
dans les années 1990, mais n'avait jamais
été concrétisé.
20
JEUX
Lundi 11 janvier 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°876
Mots fléchés n°876
HORIZONTALEMENT
1 - Crime - 2 - Naturel - Canal souterrain - 3 - Article - Perroquet - Dans le vent - 4 - Touffues Envoyer ad patres - 5 - Fin de participe - Qui n’ a pas
honte - 6 - Se tirer des flûtes - Jamais vieux - 7 Poursuivre - Ville d’Algérie - 8 - Fait le hère - Est
remplacé à la seconde même de sa mort - Porté
préjudice - 9 - Sorties de l’eau - 10 - Étain - Double
voyelle - Suit le docteur dans sa spécialité - 11 Échappée - Fer - Tableau - 12 - Entaille.
VERTICALEMENT
1 - Acrobate - 2 - Chère - Possessif - 3 - Sur une
borne - Employée - Vieille note - 4 - Insensé - Signe
musical - Forme d’être - 5 - A dans le buffet Importune - 6 - Dans le cidre - Interjection - Drame
nippon - Exprime le dégoût - 7 - Paisibles amphibiens - Effectif - 8 - Lettres de nuance - Pourvus de
crochets - 9 - Clou - Passage pour piétons - NotreDame - 10 - La première à passer à table - Point de
fuite.
Mots masqués n°876
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Café populaire (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
AGENT - ALAIRE ARAIRE - BALLET BOND - BOURRE CRIBLE - CRISE DÉBAT - DEVIN - DOUCE
- ECRAN - ÉVEILLER ÉVENT - FOULE - FRIVOLE - FRONT - GALA GÉRANT - GRAND HABILE - HAIE - HAUTE
- ILLEGAL - INEDIT INTRUS - JARS - JOIE JOLIE - LAIE - LARVE LIBRE - MESURE MOINE - MOULE - NIAIS
- NŒUD - NORD - OINTE
- ORALE - OVALE - PARTIE - PONT - PRISE RAID - REGRET REPRISE - SAIN - SERPE
- SOUPER - TIERS TRAIN - TRAITE - UNITÉ
- URANIE - USURE UTOPIE - VAINE VILAIN - VILE.
MOTS CROISÉS N° 875
1. Indicibles - 2. Nouées - Ire - 3.
Sn - Et - NN - 4. Xe - An - Émet 5. Pré - Ente - 6. Urne - Ue - AM 7. Gê - Tee - Clé - 8. Are - Nain 9. Arme - Pilet - 10. Bue - Ramena - 11. Lé - Tare - El - 12. Esses Suée.
VERTICALEMENT :
1. Inexpugnable - 2. Nô - Erre Rues - 3. Dus - En - Âme - 4. Iéna
- Être - Té - 5. Ce - Né - EE - Ras
- 6. Ise - Nue - Par - 7. Tête Nîmes - 8. Li - Me - Calé - 9. Erne
- Aliénée - 10. Sentimentale.
MOTS FLÉCHES N° 875
HORIZONTALEMENT :
Réclusions - Sue - Entée - Tir Are - Ré - Nets - Gré - Tees Raies - Sébile - Dé - Tut - Ntu Tas - EA - Em - Rasés - Rani - Le
- Remets - Pesé - Gérée.
VERTICALEMENT :
Résine - Étale - Curées - Ases Ale - Tsé-tsé - As- Bu - Sr - Oser
- Rite - EG(Égée) - Inégal - Arme
- Rot - Rien - Aer - Nérée - Tente
- Usée - Soumise.
MOTS MASQUÉS N° 875
FALLACIEUSE
TURF
Lundi 11 janvier 2016
21
Les courses
e ndirect
HIPPODROME ÉMIR ABDELKADER - ZEMMOURI LUNDI 11 JANVIER 2016 - PRIX : BAMO- TROT ATTELÉ
QUINTE - QUADRIO “A” DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2 400 M - DÉPART : 15H30
Aloes Cejip, le plus proche de l’arrivée
Une épreuve a caractère de
deuxième série qui s’annonce très
intéressante que nous est proposée
ce lundi à l’hippodrome Emir
Abdelkader de Zemmouri, avec ce
prix Bamo qui est réservé pour les
trotteurs français, n’ayant pas totalisé la somme de 110 000 DA en
gains et places depuis juillet passé.
Même si Aloes Cejip , Victoire du
Verger, et Qualie de la Bouge sont
les mieux conseillés pour faire l’arrivée, la suite du quinté reste très
ouverte.
LES PARTANTS AU CRIBLE:
1. TELMA DE TOUCHYVON :
Au mieux c’est dans une longue.
2. AICHA DE TINCQUES :
Trop décevante pour qu’on lui
fasse confiance.
3. VESTALE DE LA CREA :
Débute, course d’entrée.
4. VICTOIRE DU VERGER :
Au premier echelon elle peut
même gagner l’épreuve.
5. USE BLUE : Elle risque de
trouver le parcours assez long pour
elle. Outsider.
6. ALOES CEJIP : Il fera partie
des prétendants à la victoire , à
suivre sans voir.
7. VIRTUEL DU MELEUC : Il
vient d’effectuer une belle course
PROPRIÉTAIRE
A.AZZOUZ
LE PETIT HARAS
R.MEZIANI
B.SAFSAF
O.ABBES/SA.FOUZER
AB.AMMARI
A.REBBANI
B.BAZINE
SA.FOUZER
W.KADRI
LE PETIT HARAS
K.MEZIANI
A.BOUKHENOUFA
A.CHABANE
M.BENDJEKIDEL
CHEVAUX
N°
01 TELMA DE TOUCHYVON(O)
02
AICHA DE TINCQUES
03
VESTALE DE LA CREA
04 VICTOIRE DU VERGER (0)
05
USA BULE
06
ALOES CEJIP
07
VIRTUEL DU MELEUC
08
UNE DE LA POTEL
09 QUALIE DE LA BOUGE
10
UNO DE TERNAY
11
ALEX POIFOND
12
TEMPLADOR
13
VANITA DU LUPIN
14
VADE RETRO PAN
15
ADRENALINE DU VEY
d’entrée, après une année d’absence il mérite largement un crédit.
8. UNE DE LA POTEL : C’est
la candidate à suivre de près, elle
peut créer la surprise du jour.
9. QUALIE DE LA BOUGE:
Cette veille jument garde de beaux
restes, à suivre.
10. UNO DE TERNAY : Il est
sur une belle forme, on ne peut le
négliger.
11. ALEX POIFOND : À revoir.
12.TEMPLADOR : Il va se plaire sur ce parcours on peut le rete-
DRIVERS
N.TARZOUT
M.BENCHOUK
N.HADDOUCHE
C.SAFSAF
SA.FOUZER
SM.MEZIANI
Y.MEZIANI
AL.BENDJEKIDEL
R.FILIRI
S.FOUZER
MI.BENHABRIA
S.MEZIANI
F.BOUKHENOUFA
A.BENHABRIA
A.SAHRAOUI
nir pou un accessit..
13. VANITA DU LUPIN : Elle
est bien embusquée au bas du
tableau, méfiance elle peut se
frayer une place.
DIST
2400
2400
2400
2400
2400
2400
2400
2400
2425
2425
2425
2425
2450
2450
2450
ENTRAÎNEURS
N.TARZOUT
MI.BENHABRIA
N.HADDOUCHE
C.SAFSAF
R.FOUZER
S.SAHRAOUI
Y.MEZIANI
R.FEKHARDJI
R.FOUZER
S.FOUZER
MI.BENHABRIA
S.MEZIANI
PROPRIÉTAIRE
MS.CHAABANE
PROPRIÉTAIRE
14. VADE RETRO PAN : Dans
une longue peut être.
15. ADRENALINE DU VEY :
C’est une jument qui finit bien ses
courses. Méfiance.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
6-ALOES CEJIP 9-QUALIE DE LA BOUGE
4- VICTOIRE DU VERGER 10- UNO DE TERNAY
13-VANITA DU LUPIN
LES CHANCES :
7-VIRTUEL DU MELEUC 12-TEMPLADOR
22
Lundi 11 janvier 2016
Sélection du jour
TÉLÉVISION
20H40 Camping Paradis - Les vacances du camping
21H00 Deutschland 83 Mutation forcée
Réalisé par : Philippe Proteau
Acteurs : Frédéric Bouraly (Michel)
Laurent Ournac (Tom Delormes) Aurélie
Konaté (Aurélie Constantin) Patrick
Guérineau (Xavier Proteau) Thierry
Heckendorn (André Durieux) Michel
Jonasz (Ange Paoli)
Pour la première fois depuis quatre ans,
Tom et son équipe abandonnent leur
camping pour partir en vacances. Ils se
rendent en Corse pour faire de la
randonnée. Sur place, ils font la
connaissance d'Ange Paoli, un guide qui
semble bien peu aimable. Mal en point, ce
dernier a demandé à sa fille Emma de le
remplacer. Le groupe découvre également
qu'il ne sera pas seul pour le séjour...
20H50 L'amour est
dans le pré Présentation des
nouveaux agriculteurs
(1/2)
Présenté par : Karine Le Marchand
Karine Le Marchand revient ce soir pour
présenter quatorze nouveaux agriculteurs
célibataires. De la Bretagne à l'AlsaceChampagne-Ardenne-Lorraine, de la
Provence-Alpes-Côte-d'Azur
à
la
Normandie, en passant par la BourgogneFranche-Comté ou encore le LanguedocRoussillon-Midi-Pyrénées, l'animatrice a
sillonné la France pour découvrir onze
hommes et trois femmes dans leur
environnement quotidien. A cette occasion,
ces derniers dévoileront leur personnalité
et se confieront sans fard sur les attentes
amoureuses. Suite à la diffusion de ces
portraits, les téléspectateurs et
téléspectatrices séduits auront la
possibilité de leur écrire. Les agriculteurs
choisiront ensuite parmi les courriers reçus
les personnes qu'ils souhaitent rencontrer.
20h50Le crime de l'OrientExpress
Réalisé par :
Sidney Lumet
Acteurs :
Albert Finney
(Hercule
Poirot) Lauren
Bacall
(madame
Hubbard)
Ingrid
Bergman
(Greta
Ohlsson)
Martin Balsam
(Bianchi) Jacqueline Bisset (la comtesse Andrenyi)
En décembre 1935, l'Orient-Express, train de luxe dans
lequel le célèbre détective belge Hercule Poirot a trouvé
une couchette par miracle, se trouve bloqué au milieu de la
nuit en Yougoslavie par une tempête de neige. Les
passagers prennent leur mal en patience. Mais au petit
matin, Ratchett, un richissime Américain, est retrouvé
poignardé dans sa cabine. Hercule Poirot décide de mener
l'enquête.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Réalisé par : Marco
Brambilla
Acteurs : Sylvester
Stallone (John
Spartan) Wesley
Snipes (Simon
Phoenix) Sandra
Bullock (Lenina
Huxley) Nigel
Hawthorne (le
docteur Cocteau)
Benjamin Bratt
(Alfredo Garcia)
En 2032, à San Angeles, une mégalopole californienne où toute
violence a été éradiquée, Simon Phoenix, un tueur psychopathe
condamné à une longue peine d'hibernation et de rééducation,
profite d'une visite médicale pour s'évader. Seul recours pour
neutraliser le fou furieux : réanimer son ennemi de toujours,
John Spartan, un policier surnommé Demolition Man,
cryogénisé à titre de punition en 1996.
Réalisé par : Kate Woods
Acteurs : Nathan Fillion (Richard Castle) Stana Katic (Kate Beckett)
Seamus Dever (Kevin Ryan) Jon Huertas (Javier Esposito) Tamala
Jones (Lanie Parish)
Un avocat charismatique, surnommé le Pitbull, est retrouvé mort dans
une ruelle d'Harlem. Il a été assassiné. Son assistante révèle aux
enquêteurs qu'il s'était récemment montré paranoïaque et nerveux à
propos d'une affaire. Bientôt, son bureau est cambriolé ; tous ses
dossiers sont volés. Parallèlement, l'équipe se prépare activement au
concours de talents organisé par le gala annuel de la police.
20H50 Parker
Réalisé par : Hugues Nancy Fabien Beziat
A l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort (le 8 janvier 1996) et alors que
la République s'apprête à fêter le centième anniversaire de sa naissance (le 26
octobre 1916), ce portrait intime raconte l'incroyable destin du plus romanesque et
du plus secret de nos hommes politiques.
Grâce à Jean-Christophe, Gilbert Mitterrand et à Mazarine Pingeot, nous entrons
dans l'intimité d'un père et de ses trois
enfants qui évoquent quelques souvenirs.
Pour la première fois, les albums photographiques que l'ancien président a constitués tout au long de sa vie sont dévoilés
depuis ses années d'enfance, cruciales
dans la construction de sa personnalité,
jusqu'à sa vie avec Anne Pingeot et leur
fille Mazarine.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
20H50 Demolition Man
21H25 Castle - L'attaque du pitbull
20h50 François Mitterrand - Albums de
familles
4
Réalisé par : Edward
Berger
Acteurs : Jonas Nay
(Martin Rauch / Moritz
Stamm) Maria Schrader
(Lenora Rauch) Ulrich
Noethen (Wolfgang Edel)
Sylvester Groth (Walter
Schweppenstette) Errol
Trotman Harewood
(Arnold Jackson)
A Berlin Est en 1983, le président américain Ronald Reagan
menace l'URSS et ses alliés de l'emploi de l'arme nucléaire. La
Stasi, les services secrets de la RDA, cherche un moyen d'en
savoir plus sur les intentions militaires de l'Ouest. Lenora Rauch,
un de ses agents, propose à Martin son neveu, jeune conscrit,
d'espionner en prenant l'identité de Moritz Stamm. Le jeune
homme accepte à la condition que sa mère, diabétique, bénéficie
d'une greffe de rein.
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 023 70 94 27
Rédaction :
Tél. :
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- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Réalisé par : Taylor Hackford
Acteurs : Jason Statham (Parker)
Jennifer Lopez (Leslie) Nick Nolte
(Bob Hurley) Clifton Collins Jr
(Ross) Michael Chiklis (Melander)
Alors que la foire de l'Ohio bat son
plein, Parker et ses associés, Ross,
Meldander, Carlson et Jake, exécutent un braquage minutieusement
organisé. Alors qu'ils s'enfuient, Parker refuse une offre de ses partenaires de monter un nouveau gros
coup. Ceux-ci, contrariés, se chargent
de son compte et le laissent pour
mort. Après avior été soigné dans un
hôpital, Parker s'enfuit, change d'identité et prépare sa vengeance.
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Lundi 11 janvier 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Sellal demain à Berlin
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
effectuera mardi une visite à Berlin au cours
de laquelle il s'entretiendra avec la
Chancelière allemande Angela Merkel, a
annoncé le porte-parole du gouvernement
fédéral allemand, Georg streiter. Les relations
bilatérales et les questions liées à la politique
internationale seront au centre des discussions
entre Mme. Merkel et Sellal , a précisé streiter
via le site officiel du gouvernement fédéral
allemand. La visite s'inscrit dans le cadre des
consultations politiques entre les deux pays,
indique-t-on.
Palestine : l'Algérie s'acquitte de sa
contribution au budget de l'Autorité
palestinienne pour 2016
« Nous n’avons rien à cacher, la Fifa contrôle la Faf au
moins deux fois par an »
Mohamed Raouraoua (In Le Buteur)
- C’était la Fifa de Blatter dont on sait ce qu’il est
advenu et puis faut surtout convaincre Transparency
International qui a coché la Faf dans le lot des suspects…
L'Algérie s'est acquittée hier au Caire de sa contribution au budget de l'Autorité palestinienne pour l'exercice 2016, a indiqué un communiqué de la Ligue arabe. L'ambassadeur
d'Algérie au Caire et son délégué permanent auprès de la Ligue arabe, Nadir Larbaoui a
remis un chèque d'un montant de 26 millions de dollars au secrétaire général de la Ligue
arabe, Nabil al-Arabi qui l'a reçu en marge de la réunion ministérielle urgente du conseil de
la Ligue arabe. L'Algérie "a honoré pleinement ses engagements afin de soutenir le combat
du peuple palestinien et lui permettre de réaliser ses aspirations légitimes à un État indépendant avec pour capitale Al-Qods", a souligné le communiqué.
«Les débats du FCE» : le Dg de la sécu.
Comme invité ce mercredi
Dans le cadre de son programme de rencontres
«Les débats du FCE», le Forum des chefs d’entreprise
reçoit, le Mercredi 13 Janvier 2016 en son siège à
Chéraga à 9h30, le directeur général de la sécurité
sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et
de la Sécurité sociale, Djaoued Bourkab. L’invité du
FCE abordera les questions liées aux charges sociales
et salariales et aux incitations et avantages prévues en
matière de formation et de recrutement.Pour rappel, «
Les débats du FCE » est un rendez-vous mensuel traitant des dossiers économiques de l’heure. Il est destiné aux membres du FCE, aux chefs
d’entreprises et aux professionnels des médias.
Société Générale Algérie récompense les
lauréats de son Concours « Jeune Artiste
Peintre 2015»
« Je leur ferai le coup de 2014 »
Toufik Zeghdane, défenseur du MCA, à propos du
CRB (In Compétition)
- T’as intérêt à joindre l’acte à la parole, sinon on
t’épingle après le match ! Par ci, on n’aime pas trop les
footeux qui plastronnent trop sur les médias pour faire
uniquement de la provoc…
La photo sensas
Société Générale Algérie a organisé un vernissage ce jeudi 07 janvier à l’Institut français
d’Alger, pour récompenser les lauréats de la troisième édition de son Concours « Jeune
Artiste Peintre » qui coïncide, cette année, avec la célébration du 15ème anniversaire de la
banque. Douze toiles, parmi la centaine proposée par les participants au concours, ont été
retenues par le jury, pour être exposées au public lors de cette sympathique cérémonie, à
laquelle ont été conviés, aux côtés des responsables de Société Générale Algérie, l’ensemble des participants à la compétition « jeune artiste peintre 2015» ainsi que les clients
de la banque amateurs d’art.
Après délibérations, le jury composé de personnalités et d’experts du monde des arts a
annoncé le nom des lauréats du concours:
-Premier prix, décerné à Lamine Sakri,
- Deuxième prix, attribué à Djamel Talbi,
- Troisième prix, décerné à Ahmed Mebarki.
Pour l’occasion, Société Générale Algérie a réalisé un livret qui rassemble les œuvres de
la cuvée 2015 du Concours « Jeune Artiste Peintre » et résume leur parcours artistique et
a inséré les œuvres dans son agenda 2016. En outre, et profitant de cet évènement artistique, Société Générale Algérie a organisé un petit concours de dessins réalisés par les
enfants des associations partenaires ANIT, ALIF, CHAMS et AEPF, qui œuvrent pour
l’insertion sociale des enfants trisomiques et autistes.Les dessins ont été exposés aux côtés
des œuvres des jeunes artistes plasticiens et des cadeaux ont été offerts aux enfants en présence de leurs parents et des membres des associations.
À travers ce concours ouvert à tous les jeunes artistes peintres professionnels et amateurs, SGA confirme une fois de plus son engagement en faveur des artistes, de l’art et de
la peinture en particulier, et contribue à l’émergence de talents prometteurs algériens dans
l’art plastique contemporain.
Mexique : vers l'extradition
de "El Chapo" vers les USA
Sans matricule
Les autorités mexicaines ont annoncé samedi ouvrir la voie à l'extradition vers les EtatsUnis du narcotrafiquant mexicain "El Chapo", arrêté la veille après une cavale de six mois.
"Avec la recapture de Guzman Loera, il faudra enclencher les différentes procédures d'extradition", indique le ministère de la Justice dans un communiqué sans toutefois fournir de
date pour la possible extradition du leader du cartel de Sinaloa. Les autorités soulignent
que les procureurs ont reçu l'an dernier deux mandats d'arrêts à des fins d'extradition et que
les avocats de Guzman auront trois jours pour émettre des objections. Elles ajoutent
qu'elles "apporteront des éléments" pour combattre toute stratégie de la défense cherchant
à s'opposer à cette extradition. Joaquin "El Chapo" Guzman a été arrêté vendredi à Los
Mochis, dans l'État de Sinaloa (nord-ouest), six mois après son évasion de la prison de
haute sécurité d'Altiplano, le 11 juillet dernier. Après l'arrestation de Guzman en février
2014, le président Enrique Pena Nieto avait refusé son extradition vers les Etats-Unis, promettant de le juger et l'incarcérer au Mexique.
Avis à nos
lecteurs
Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015.
Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 /
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MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Lundi 11 janvier 2016
22°C / 11°C
Lundi 1er rabie al thani 1437
Dohr : 12h56
Assar : 15h32
Maghreb : 17h54
Îcha : 19h18
Dans la journée : ensoleillé
Vent : 21 km/h
Humidité : 61 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 11 km/h
Humidité : 69 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
SÉCURITÉ ET MIGRATION
Soutien de l’UE à l’Algérie
Membre du Parlement
européen (PE), Charles
Tannock a appelé
l'Union européenne (UE)
à mettre davantage
l'accent sur la sécurité et
la migration, et une plus
grande souplesse dans
ses relations avec l'Algérie qui doit être prise en
charge dans le cadre de
la révision de la Politique
européenne de voisinage
(PEV ) compte tenu de
son rôle prépondérant
dans la stabilisation de la
région.
É
crivant
dans
la
revue en ligne du
Parlement européen
dans son édition du 4 janvier
2016, le politicien du parti
conservateur
britannique
affirme que l’Algérie doit
être prise en charge dans le
cadre de la nouvelle Politique
européenne de voisinage de
l’UE (PEV) en raison de
son rôle important dans la
stabilisation de la région.
Notant que la migration et la
sécurité sont les principaux
défis de l’UE et de son voisin,
l’Algérie. À cet effet, il a ajouté
qu’il est temps d’abandonner
l’approche uniforme dans
les relations entre l’Union
européenne et l’Algérie.
Par ailleurs, il a rappelé que
l’Algérie est un partenaire
commercial
important,
prônant une politique stable
dans la région qui doit être
soutenue
et
considérée
comme un partenaire dans
la lutte contre le terrorisme,
l’immigration illégale et le
Charles Tannock, membre
du Parlement européen
crime organisé, y compris
la traite d’êtres humains.
Prônant un renforcement
de la coopération algéroeuropéenne, en particulier en
termes de sécurité, Tannock
a déclaré que l’Algérie est
en position de force pour
jouer un rôle capital dans les
activités de lutte contre le
terrorisme. Les années 90, en
référence à la décennie noire,
l’eurodéputé a continué, ont
permis à l’Algérie d’avoir
une expérience précieuse
dans ce domaine. Selon
Charles Tannock, l’Algérie
a largement échappé aux
horreurs de la guerre civile et
le chaos qui ont lieu en Syrie,
au Yémen, en Libye, et la
montée de l’État islamique
groupe de soi-disant (ISIS)
en Irak et en Libye. D’autre
part, il a rappelé que l’Algérie
a, dans un passé récent,
mené une guerre acharnée
contre
des
terroristes
djihadistes qui ont largement
été maîtrisés, même si la
situation reste fragile dans
le Sahel. L’Algérie est en
train de négocier son plan
d’action PEV avec l’UE,
ce qui lui donne l’occasion
idéale pour diversifier son
économie nationale et mettre
en exergue ses programmes
d’appui au profit du secteur
privé. Dans ce cadre, il
convient de rappeler que
l’Algérie a déjà bénéficié,
entre 2014 et 2017, de 148
millions d’euros alloués
à partir de l’instrument
européen de voisinage pour la
mise en œuvre des réformes
concernant le marché du
travail, la diversification de
l’économie et la réforme de
la justice. Ceci vient en plus
de sa participation, en tant
que pays partenaire, dans
le programme «Erasmus +»
nouvellement lancé. Comme
la Tunisie, l’Algérie a une
forte tradition de laïcité et
marque sa détermination à
forger une voie de progrès
et de modernisation que
l’UE doit soutenir. Alors que
des extrémistes islamistes
d’AQMI et d’Ansar Al Sharia
terrorisent
respectivement
le Mali et la Libye, l’Algérie
est dans une position de
force pour jouer un rôle
prépondérant pour lutter
efficacement
contre
le
terrorisme tout en ayant
un contrôle sur la collecte
de renseignements dans
la région en étendant la
coopération sur la sécurité
régionale avec les partenaires
de l’UE. Le parlementaire
OULED MOUSSA ( BOUMERDES)
Des citoyens ferment la route pour protester
contre l’atteinte à l'environnement
D
es dizaines de citoyens venus de différents quartiers et villages de la commune d'Ouled Moussa située à une quinzaine
de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de Boumerdés, ont bloqué hier durant plusieurs
heures le tronçon de route reliant leur localité
à celle de Boudouaou pour protester contre
l’atteinte à l'environnement. Les protestataires s'insurgent contre les rejets toxiques
d'une usine dans une retenue collinaire située
à la périphérie de la ville. « L'on ne peut plus
se taire devant cette atteinte à notre environnement, qui met en péril et notre santé et les
exploitations agricoles», dénoncent-ils en
pointant du doigt les responsables locaux qui
ne font rien pour prendre des mesures adéquates pour arrêter la dégradation inquiétante de notre écosystème et surtout protéger
notre santé et nos exploitations agricoles qui
sont notre source de revenu s’inquiètent-ils.
Malgré un procès-verbal d'une instance étatique de contrôle, attestant du danger induit
par les rejets de l'usine sus citée, rien n’a été
fait s’insurgent les manifestants qui réclament l’intervention des hautes autorités de
l'État concernées pour faire prévaloir leur
droit de vivre dans un environnement sain et
respectueux de leur santé.
B.Khider
européen a appelé, en outre,
l’UE à engager un dialogue
bilatéral avec l’Algérie dans la
crise migratoire, notamment
sur la lutte contre la traite
des êtres humains dans
la mesure où le pays est
situé sur la route dite de la
Méditerranée
occidentale
qui a vu environ 5.000
migrants illégaux entrer en
Europe en 2015. Pour cet
eurodéputé britannique, la
mise en place d’une zone
de
libre-échange
entre
l’Algérie et l’UE en 2020
sera un moment symbolique
et devrait ouvrir la voie
à d’autres améliorations
des liens économiques et
politiques plus larges. Par
conséquent, il a conclu
tout en soulignant que le
moment est venu pour l’UE
de redynamiser sa politique
européenne de voisinage et
de négocier un plan d’action
PEV complet avec l’Algérie.
Par conséquent, il est à
rappeler l’amélioration des
conditions économiques du
Maghreb et de l’Algérie en
particulier, qui est un grand
partenaire-clé pour l’UE et
ceci pour des raisons qui vont
de la sécurité énergétique
aux
préoccupations
humanitaires. Selon l’UE,
l’Algérie,
constitue
un
rempart solide pour la
lutte contre l’extrémisme
violent. D’autre part, il y
a lieu de rappeler qu’ un
dialogue
politique
UEAlgérie sur les questions de
l’énergie visant à augmenter
la production algérienne
d’énergie renouvelable avec
l’aide d’experts de l’UE, a
été lancé, ce qui a favorisé
un sentiment croissant de
partenariat. Dans ce cadre,
l’UE peut apporter une
valeur ajoutée à ses voisins
les plus proches, comme
prévu par la PEV.
Lazreg Aounallah
Mardi 2 rabie al
thani 1437
Sobh : 06h29
Chourouk : 08h01
M’SILA
Un mort et 16
blessés dans un
accident de la route
près de Sidi Hadjres
U
ne personne est morte et 16
autres ont été blessées dans
un accident de la circulation survenu dimanche sur la RN 40 au
lieu-dit Dhayat El besbas dans la
commune de Sidi Hadjres (M’sila), a indiqué la Protection civile.
Il s’agit d’une collision entre un
autobus de transport de voyageurs
et un camion, a indiqué la même
source. Les éléments de la Protection civile, dépêchés sur les lieux,
ont évacué les blessés vers la clinique de Ain El Hadjel qu'ils ont
quittée après avoir reçu les soins
nécessaires, a-t-on aassuré de
source hospitalière. Une enquête a
été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes
exactes de cet accident.
JIJEL
Arrestation d’un
cybercriminel
U
es éléments de la cellule de
lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté de la wilaya de Jijel
ont arrêté récemment un individu
qui a mis en ligne sur les réseaux
sociaux la photo et des propos obscènes d’un citoyen, a révélé, hier,
une source policière.
Le mis en cause, âgé de 31 ans, a
été démasqué après qu’une plainte
eut été déposée par le plaignant
se disant offusqué par la création, sans son consentement, d’un
compte Facebook avec un contenu
outrageant (photo et texte), dont
il n’était pas l’auteur. Les investigations menées par la cellule
spécialisée dans la lutte contre
la cybercriminalité ont abouti à
l’identification et l’arrestation de
l’usurpateur qui a été déféré devant la justice et écroué, pour le
chef d’inculpation d’’’atteinte à la
vie privée d’autrui’’, selon la même
source.
MOBILIS
Aucun changement sur nos tarifs
appels et Internet
M
obilis, l’opérateur national, rassure ses clients postpayés et prépayés, quant aux changements de ses tarifs des communications et de l’internet. La taxation reste inchangée par palier de 30
secondes à raison de 3,98 DA, par palier. Les tarifs des forfaits internet, restent aussi les mêmes selon, l’offre et les pass proposés. Cette
annonce intervient suite à ce qui a été échangé par les internautes sur
la toile et surtout les réseaux sociaux, quant à une éventuelle augmentation des tarifs des offres et services proposés. à cet, effet, Mobilis
invite ses clients à profiter de toutes les offres de la téléphonie mobile
au prix le moins cher du marché. Mobilis, encore une raison d’être et
de rester le numéro 1.