PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

L’affaire
des moines
de Tibhirine
relancée
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Le Bonjour du «Soir»
Bouteflika or
not Bouteflika ?
M. Sellal a bien fait de rassurer les
Algériens. Dans la cacophonie actuelle et
la cascade de mauvaises nouvelles, avec
l'une des plus redoutables sécheresses
qui s'annonce à l'horizon, il était temps
qu'une voix officielle autorisée vienne
semer un peu d'optimisme.
Mais les Algériens sont-ils pour autant
rassurés quand ils entendent le même
discours sur les «miracles» des
privatisations, alors que le pays a besoin
en urgence de nouveaux investissements
massifs dans l'industrie, alors que tant de
matières premières attendent d'être
transformées pour remplacer les produits
d'importation... Des fois, je me dis que les
19-4 ont peut-être raison : se peut-il que le
Président Bouteflika, qui serait le
concepteur de cette ancienne-nouvelle
politique, soit le même homme qui avait
déclaré en juillet 2008 «nous avons
échoué !», en guise de bilan de la politique
économique menée par Temmar ?
Mais quand je vois le rappel en force de
notre soutien aux Sahraouis, le
réchauffement des relations avec notre
allié traditionnel, l'Iran, et la position ferme
face aux coalitions montées par les
Saoudiens, je sais que c'est du pur
Bouteflika et que ça ne peut pas être du...
Saâdani !
Bouteflika serait-il actif et réguler sur
les seules questions extérieures alors que
la situation intérieure exige une urgente
rectification du parcours hasardeux
emprunté par le PLF ?
[email protected]
l Les cours du pétrole qui fluctuent autour des 34
dollars ne devraient pas remonter en 2016, l’offre
restant surabondante, notamment dans les
hydrocarbures de schiste. Conséquence pour l’Algérie :
moins de revenus et des déficits plus aggravés.
«La lutte des
clans constitue
le problème
et non pas
la solution»
PAGE 3
l MOHCINE BELABBAS, PRÉSIDENT DU RCD, AU SOIR D’ALGÉRIE :
l Le président du RCD alerte sur les dangers
d’une police politique parallèle, officieuse,
résultant de luttes de clans qui constituent, selon
lui, «la marque de fabrique du système algérien
et qui relèvent, désormais, du domaine public».
PAGES 4 et 5
Photo : Samir Sid
l VISITE DE LA MINISTRE
DE LA JUSTICE
FRANÇAISE À ALGER
Anep n° 355 443 - Le Soir d’Algérie du 22/12/2015
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Alerte sur
les finances
de l’Algérie
l EN RAISON DE LA BAISSE CONTINUE
DES COURS DU PÉTROLE
MARDI 22 DÉCEMBRE 2015 - 10 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7670 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Esprit
de Novembre
Ce sont les associations qui
vont, entre autres, payer pour
les pauvres riches. Les gros au
cigare arrivent toujours à passer
à travers les mailles fiscales, et
comme, paraît-il, c'est la crise et
qu'il faut donc faire des économies, on va sabrer dans les maigrelettes subventions allouées
aux associations. C'est plus facile, tu comprends. Plus pratique...
Ouallah que c’est une loi de
finances antisociale turbo qui a
été soumise au vote pavlovien
de l’Assemblée nationale. On a
coupé dans tout ce qui est social
pour laisser libre cours aux
ramasseurs de blé qui nous narguent du haut du pouvoir qu’ils
achètent comme une marchandise.
C’est la loi du fric. Pauvres
pauvres, vous ne pouvez même
plus compter sur «l’esprit de
Novembre». Il a été bradé au
dinar symbolique. Comme une
entreprise privatisée...
A. T.
[email protected]
P
ERISCOOP
La colère des taxis
[email protected]
Mardi 22 décembre 2015 - Page 2
Les chauffeurs de taxi algérois sont en ébullition. Et pour cause:
les services de la Direction des transports viennent de les aviser
de l’obligation de peindre leurs véhicules en deux couleurs
(noir et orange). Le hic est que la même note stipule que cet
habillage ne peut être effectué que par cinq prestataires
dûment sélectionnés par la Direction des transports pour un
montant de 25 000 DA. Ce que les chauffeurs de taxi rejettent
en estimant qu’ils devraient avoir le droit de recourir à d’autres
prestataires pour une somme beaucoup moins importante.
La virée de Mme Taubira
M Christiane Taubira, ministre française de la Justice, a effectué une visite
surprise hier à la librairie du TiersMonde, accompagnée de l’ambassadeur
de France en Algérie et de certains de
ses conseillers. Les responsables de la
librairie lui ont offert plusieurs livres
dont un sur Frantz Fanon,
un autre sur le Sahara
algérien et un dernier sur
l’émir Abdelkader.
Notre ami Arezki
Metref, qui s’y trouvait
pour une vente-dédicace,
lui a dédié La traversée
du somnambule.
me
Un jour, un sondage
Grave dérive à Aïn Defla
Le président du groupe parlementaire de
l’APN, Zahali Abdelkader, venu soutenir le
candidat effelenniste aux élections sénatoriales à Aïn Defla, lors d’un regroupement
des élus FLN, tenu dans l’après-midi de
samedi dernier, ne s’est pas gêné de vilipender ceux qui ont remis en cause certaines
pratiques électoralistes et qui se
présentent en candidats libres, en
les traitant de «traîtres» et de
«femmes divorcées qui n’ont plus
de tuteur» en brandissant et en distribuant une décision d’exclusion, largement diffusée à
toutes les instances, concernant ces dissidents.
Pensez-vous que la ville d’Alger
sera totalement débarrassée
des bidonvilles avant la fin de l’année 2016
OUI
Sans opinion
NON
Avez-vous été rassuré par le discours de Sellal
à Sétif sur la situation financière du pays ?
Oui :
7,02 %
Résultat sondage
Non :
88,48 %
Sans opinion :
4,5 %
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l Problème avec Algérie3 sur Nilesat ? « Programme National » est sur Nilesat, mais quelle est sa fréquence, peut-on la décrypter facilement ? MM est là !
l IPTV : des démos sans parabole, un dossier de Nacer Aouadi
l Aston Diva HD premium : la TNT française en gratuit et pour toujours !
l Un bouquet algérien sur Yah Sat
l Comment installer une parabole fixe
l Matériel : DiSecQ et Satfinder
l HOT BIRD : élévation et azimut pour quelques villes algériennes
l Les actualités satellite, chaînes locales et étrangères
l A quoi vont ressembler nos téléviseurs ?
l Dossier : la TNT algérienne
l Dossier : réalisé entièrement à Oran, Alsat-2B sera lancé à partir de l’Inde
l 5 questions à Mme Houda-Imane Feraoun
l L’actualité des opérateurs mobiles
l Les nouveaux smartphones algériens en force
l Mobilis, Ooredoo et Djezzy optent pour les « packages »
l Astuces et applis pour mobiles
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Alerte sur les finances de l’Algérie
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
EN RAISON DE LA BAISSE CONTINUE DES COURS DU PÉTROLE
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir)
- Trop de pétrole. Une évidence notamment aux Etats-Unis où les stocks de
brut sont bien plus élevés que prévus et
où la production d’hydrocarbures de
schiste continue sa progression.
En effet, selon la société de services pétroliers Baker Hughes, le
nombre de puits de pétrole en activité
a, la semaine dernière, augmenté de
17 puits par rapport à la semaine précédente. Cela même si le nombre des
puits en activité reste encore réduit.
Ce faisant, un excédent de production
qui pourra être écoulé à l’extérieur
dans la mesure où le Congrès américain a décidé de lever l’interdiction
pesant depuis 40 ans sur les exportations de pétrole américain.
Des facteurs qui ne contribuent
qu’à déstabiliser le marché mondial, à
le déséquilibrer davantage d’autant
que la demande pétrolière persiste à
demeurer morose. Et une situation de
déséquilibre que l’attitude timorée de
l’Organisation des pays exportateurs
de pétrole (Opep) qui au début de ce
mois a refusé de limiter ses niveaux
de production, a contribué à exacer-
ber. Dans ce contexte, les cours de
l’or noir poursuivent leur dégringolade,
baissant hier lundi en Asie aux alentours de 34 dollars le baril.
En effet, le cours du baril de light
sweet crude (WTI), pour livraison en
janvier, cédait 20 cents à 34,53 dollars dans les échanges électroniques
en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en
février, reculait de 33 cents à 36,55
dollars. Vers 14h05 GMT, le cours du
baril de WTI, pour livraison en janvier,
perdait 43 cents à 34,30 dollars sur le
New York Mercantile Exchange
(Nymex), après avoir déjà fini la
semaine précédente à son plus bas
niveau depuis février 2009.
A Londres, le prix du baril de Brent,
pour livraison en février, est, lui, tombé
à son plus bas depuis 2004 pour un
contrat de référence et évoluait un peu
au-dessus de 36 dollars le baril.
Notons que vendredi à la clôture, le
WTI pour livraison en janvier a perdu
22 cents à 34,73 dollars sur le New
York Mercantile Exchange (Nymex). A
Londres, le Brent a cédé 18 cents à
Photo : DR
Les cours du pétrole qui fluctuent autour des 34 dollars
ne devraient pas remonter en 2016, l’offre restant surabondante notamment dans les hydrocarbures de schiste. Conséquence pour l’Algérie : moins de revenus et des
déficits plus aggravés.
Le nombre de puits de pétrole a augmenté aux Etats-Unis.
36,88 dollars sur l'Intercontinental
Exchange (ICE). Même si les cours
devaient connaître par la suite une
légère hausse, la situation restera
pour autant inquiétante.
En déroute de près d’un cinquième de leur valeur depuis le 4
décembre dernier, de plus de 60%
depuis l’été 2014, les cours ne remonteront pas de sitôt. En d’autres
termes, un baril à plus de 40 dollars
durant les mois prochains risque
d’être incertain, voire impossible si
rien ne contribue à inverser la tendance actuelle du marché (offre surexcédentaire notamment dans le schiste et
en raison du retour annoncé en force
de l’Iran, une demande encore faible
et une régulation quasi-absente).
Notons que l’Iran devrait consolider et sa production et ses exportations, à hauteur d’un million de barils
par jour, dès la levée concrète et progressive des sanctions internationales
imposées à son encontre. Or, avec un
baril qui frôle les 34 dollars, voire
moins, les conséquences seront
désastreuses pour l’économie nationale. Ainsi, les exportations d’hydrocarbures génèreront des recettes
moindres que celles escomptées dans
le projet de loi de finances pour 2016
(quelque 24,6 milliards de dollars).
Par conséquent, les réserves de
changes seront également en deçà
des attentes et ne permettront pas de
3
couvrir suffisamment les importations,
escomptées en hausse à 54,7 milliards de dollars.
Notons que le projet de loi de
finances prévoit des réserves de
changes de l’ordre de 121 milliards de
dollars à fin 2016 représentant l’équivalent de 23 mois d’importation.
Notons ainsi que la balance des
paiements sera déficitaire à hauteur
de 30,3 milliards de dollars. Mais avec
un budget basé sur un prix de référence de 37 dollars, donc seulement 3
dollars de plus que le niveau actuel
des prix, l’Algérie ne pourra pas disposer de recettes assez suffisantes
pour alimenter le Fonds de régulation
des recettes (FRR). Et alors que la fiscalité pétrolière attendue représentera quelque 1682 milliards de dollars,
les disponibilités du FRR sont évaluées, à la fin 2016, à quelque 1797
milliards de dinars 2016, soit une
vingtaine de milliards de dollars ! Ce
qui ne pourra pas servir à résorber
suffisamment le déficit du solde global
du Trésor, celui étant estimé à 2452
milliards de dinars.
Ainsi, l’incertitude demeure quant
à la capacité de l’Algérie, nonobstant
les assurances de l’exécutif et la mise
en œuvre de mesures palliatives, à
engranger des revenus et à financer
ses dépenses. Des perspectives déjà
assombries pour 2016 ?!
C. B.
17,26 milliards DA pour relancer le groupe SNVI
LE PLAN D’URGENCE VALIDÉ PAR UN CONSEIL INTERMINISTÉRIEL
C’est officiel, le plan d’urgence
du groupe SNVI a été validé et les
financements nécessaires ont été
obtenus. Selon une source sûre, la
mise en application du plan est prévue dans les prochains jours. C’est
la décision prise avant-hier, lors
d’une réunion d’un conseil interministériel une heure trente minutes
après la communication faite par le
premier responsable du département de l’industrie et des mines.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Comme
nous l’avions annoncé dans notre édition du 9
décembre dernier (voir le Soir d’Algérie du 9
décembre 2015. SNVI : validation imminente du
plan d’urgence), le plan d’urgence du groupe
SNVI a été validé par les pouvoirs publics.
La décision a été prise lors d’une réunion
interministérielle qui s’est tenue avant-hier et
lors de laquelle, le ministre de l’Industrie et des
Mines, M. Abdesselem Bouchouareb, avait arraché le quitus de ses pairs du gouvernement.
Le ministre a réussi à décrocher les financements nécessaires pour la relance des activités
du groupe SNVI. Le ministre de l’Industrie avait
déjà annoncé la couleur lors de sa visite effectuée il y a quelques jours dans la wilaya de
Boumerdès. Lors de sa visite, Abdesselem
Bouchouareb avait déclaré : «J’ai entendu le cri
des travailleurs de la SNVI qui demandent du travail. C’est un bon signe et c’est une attitude positive et constructive. La SNVI ne fait pas seulement partie de l’histoire de l’industrie algérienne,
elle fera encore l’histoire de la relance industrielle
et le plan d’investissement est une réalité.»
Et d’ajouter : «Je demande aux travailleurs
de la mobilisation et de la solidarité de projeter
la symbolique de ce complexe dans le futur. Je
leur demande aussi de faire attention et ne pas
se laisser charrier par les vagues de fond. Il y a
ceux qui ne veulent pas voir la SNVI se redresser. Ensemble, dans l’union, nous mettrons en
échec leurs visées.» En terme plus concret, le
plan d’urgence en question est d’un apport
financier de 17, 26 milliards de dinars répartis
sur trois niveaux.
Un financement immédiat
de 5,1 milliards DA
Selon notre source, le premier niveau du plan
d’urgence considéré comme prioritaire a bénéficié d’un financement immédiat de 5,1 milliards de
dinars. Les objectifs assignés à ce premier plan
sont notamment la «relance de la production
pour la ramener à un niveau acceptable, à savoir
la satisfaction des clients dont certains attendent
la livraison de leur commande depuis plusieurs
années et l’apaisement du climat social».
Il est par ailleurs indiqué que sur les 5,1 milliards de dinars affectés à ce premier plan, une
bonne partie est destinée au financement des
intrants en vue de compléter l’encours de production qui générera un chiffre d’affaires de 1,8 milliard
DA, assurer le fonds de roulement indispensable
au fonctionnement et la couverture des salaires
incluant les indemnités de départ à la retraite.
Le plan d’urgence en question, dont nous
tenons une copie, stipule également que le
niveau deux du traitement consiste en le traitement de certains chapitres ayant trait au
volet endettement. «Il permettra d’éviter le blocage du fonctionnement de l’entreprise par les
différents créanciers. L’objectif escompté
est la recherche de l’efficacité, l’amélioration
de la productivité et une relation saine avec
les différents partenaires», a-t-on indiqué.
Enfin le troisième traitement du plan d’urgence
a pour finalité, ajoute-t-on «la mise en place des
conditions de concrétisation du budget de
l’exercice 2016 pour une enveloppe de 12,25
milliards DA couvrant «l’approvisionnement des
intrants locaux à financer par un crédit à moyen
terme et l’approvisionnement des intrants à l’import à financer par un crédit à moyen terme».
Pactiser avec le partenaire social
Cette importante somme qui sera versée en
trois tranches est destinée à la relance de l’activité des quatre filiales du groupe sur les trois
années, soit à échéance 2018. Il s’agit des
filiales de Tiaret, de Sidi Moussa, de la carrosserie et des véhicules industriels (VIR) de Rouiba.
Ainsi, cet argent débloqué au profit du groupe SNVI lui permettra de relancer son activité et
par conséquent «respecter ses engagements
pour les 3 000 véhicules commandés pour
2018». Mieux encore, les 7 500 travailleurs du
groupe SNVI sont appelés à doubler d’efforts «à
compter de la semaine prochaine pour finir de
livrer les 700 véhicules dont le taux d’avancement de la production avoisine les 85%.
Selon le secrétaire général du syndicat du
groupe SNVI, «il ne manque que quelques
pièces pour réceptionner cette importante commande, dont le délai est fixé à la fin de l’année
en cours».
Pour l’année 2016, le groupe SNVI est appelé à respecter l’échéance de la livraison de 1
250 unités, dont des camions, des tracteurs,
des bennes, des citernes etc. C’est dans cette
optique, ajoute-t-on, que des actions prépondérantes seront engagées pour assurer la pérennité de l’entreprise.
Notre source avance trois paramètres. Il
s’agit de l’élaboration «d’un pacte de stabilité à
négocier et à arrêter avec le partenaire social,
de l’accélération de la mise en œuvre du plan de
développement du Groupe et de la mise en
œuvre du plan d’action relatif à la stratégie corporative du Groupe SNVI.
A. B.
Le binôme enfouissement-tri est le défi de demain
VERS UNE ÉCONOMIE VERTE
Les résultats de l’enquête menée par l’Agence nationale des déchets, tout au long de l’exercice 2014, concernant la caractérisation des déchets ménagers et assimilés, ont été exposés hier par celle-ci. Leur traitement par
enfouissement uniquement n’est pas une solution et
adopter exclusivement le tri n’en est pas une non plus.
Naouel Boukir - Alger (Le
Soir) - Vu l’intervention des facteurs climatiques dans le processus de traitement et de transformation des déchets, l’étude consacrée à cette thématique a été établie au niveau de trois régions du
pays, dont chacune est représentée par une wilaya. Concrètement,
le site Corso de Boumerdès
consacre le Nord (65% de la population globale), celui de BourdjBou-Arréridj la région semi-aride
(25% de la population globale) et le
site de Biskra le Sud ou la région
aride (10% de la population globale). Il en résulte que les zones
urbaines produisent 28% plus de
déchets ménagers et assimilés
que les zones rurales. Néanmoins
leur taux de croissance nationale
avoisine les 3% avec une production annuelle de près de 11 millions
de tonnes pour l’année 2015. D’où
l’importance de l’enquête sur leur
caractérisation et l’étude de leur
potentialité, selon les secteurs
spécifiés notamment.
Les statistiques obtenues ont
révélé que : les matières fermentescibles (à dominance organique)
représentent 54,40% des déchets
recueillis durant l’exercice de 2014,
17% de plastique (tous types
confondus), 13% de textile et 10%
de carton. Des chiffres qui sont à
débattre puisqu’il s’agit d’une
moyenne pondérée et que la marge
d’erreur subsiste à tous les niveaux.
Par ailleurs, vu la forte compo-
sante organique des déchets au
niveau national, l’enfouissement
demeure le procédé le plus adapté
pour leur traitement, selon les
chargés d’étude. A ce titre, le
centre d’enfouissement de Zeralda
prenant à sa charge Alger et ses
environs n’est exploité qu’à 75%
de sa capacité sachant qu’on prévoit son extension à en croire des
sources ministérielles.
En outre, ce processus exige
d’énormes investissements en foncier ce qui peut poser problème à
moyen et long terme, particulièrement dans les zones urbaines.
Par ailleurs, les intervenants de
l’OND et les attachés au ministère
des Ressources en eau et de
l’Environnement sur l’importance
d’intégrer le tri, à la source notamment, pour une valorisation des
déchets et leur recyclage. Il est vrai
que ce système nécessite des
moyens financiers et des efforts de
communication et de sensibilisation pour incarner cette culture
dans le quotidien de chaque foyer
et dans le comportement du
citoyen. Changer radicalement les
habitudes de celui-ci n’est certainement pas chose aisée ont-il
admis. D’un autre côté, la gestion
technique sur le long terme du processus de l’enfouissement exige la
maîtrise des produits résiduels
toxiques et à effet de serre qu’il
produit (biogaz, lixiviat et autres
nuisances). D’où l’urgence d’unir le
binôme enfouissement-tri pour
aller vers une économie verte
d’une part et de respecter les
engagements de l’Algérie lors de la
COP21, à savoir la réduction des
émissions à effet de serre de 7%.
C’est un projet sur lequel travaillent le ministère et l’OND.
Cependant le faire passer de la
théorie à la pratique peut s’évérer
plus complexe et ces derniers ont
indiqué en être conscients.
Beaucoup de choses restent à
faire et à repenser. Le dossier est à
suivre autant pour les pouvoirs
publics que pour le citoyen.
N. B.
«La lutte des clans constitue le
problème et non pas la solution»
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PagE
MOHCINE BELABBAS, PRÉSIDENT DU RCD, AU SOIR D’ALGÉRIE :
4
Le président du RCD alerte sur les dangers d’une police politique
parallèle, officieuse, résultant de luttes de clans qui constituent, selon
lui, «la marque de fabrique du système algérien et qui relèvent, désormais, du domaine public». Surtout si jamais, explique-t-il, «ces deux
clans réussissaient à entraîner chacun de son côté une partie de la population dans cette guerre désormais ouverte. Une lutte des clans qui
constitue le problème et non pas la solution».
Dans l’entretien qui suit, Mohcine Belabbas aborde nombre de questions d’actualité, non sans s’appesantir sur ce qui semble constituer le
credo de l’opposition structurée et dont son parti est partie prenante, une
«transition démocratique pacifique et négociée, seule à même de dépasser la crise de système actuelle qui déteint sur l’ensemble des institutions du pays».
Le Soir d’Algérie : Le Premier ministre
a voulu rassurer le citoyen en répondant,
hier, aux déclarations alarmistes de l’opposition. Pour lui, la situation est sous
contrôle…
Mohcine Belabbas : A-t-on un jour
entendu un responsable issu du système
admettre que malgré la confiscation du pouvoir depuis l’indépendance, le régime était
responsable des problèmes qui s’abattent
sur la nation. ? Ce que vous considérez
comme une réponse ne sont que des slogans maintes fois répétés par tous les
tenants du pouvoir en place à travers lesquels ils tentent de calmer le citoyen faute
de pouvoir affronter leur bilan dans un débat
libre et contradictoire dans des institutions
verrouillées. Le citoyen algérien est effectivement inquiet quant à l’avenir immédiat de
son pays du fait de l’amenuisement des ressources financières dû essentiellement à la
baisse des prix du baril de pétrole et à la
dilapidation du matelas financier amassé
durant les années où le prix du baril avait
dépassé les 140 dollars.
L’Algérien est aussi inquiet parce qu’il
voit les libertés individuelles violées quotidiennement et qu’il constate que le statu
quo est intenable et qu’aucune solution crédible ne peut venir d’un pouvoir qui est l’acteur principal des échecs à répétition et sur
tous les plans, aucun secteur n’échappant à
la faillite généralisée.
Le citoyen constate aussi que le pouvoir
reste sourd aux appels de l’opposition à la
négociation pour une sortie de crise politique et pacifique. Incapacité à innover,
écouter et composer d’un pouvoir illégitime
qui marmonne seul, oui l’Algérien est inquiet
et il a raison. Les dernières déclarations du
Premier ministre sont à la fois pathétiques et
irresponsables.
Le RCD s’est distingué ces derniers
temps en parlant de police politique
parallèle…
D’abord, la police politique est par définition un pouvoir parallèle dès lors que ce
pouvoir est occulte et au-dessus de tout
contrôle. Le RCD relance régulièrement sa
demande de dissolution de la police politique, parce que de tout temps, nous
savions que cette police politique se mêlait,
pour ne pas dire dominait, la gestion politique.
Elle décidait de la désignation des responsables à commencer par les chefs de
l’Etat, elle organisait les fraudes électorales,
elle est à l’origine de la déstabilisation des
partis politiques de l’opposition comme,
d’ailleurs, de ceux du pouvoir quand il fallait
reprendre la main par le biais de personnes
plus manipulables. Nous avons toujours dit
qu’il y a une différence entre une police politique et des services de renseignement qu’il
faut renforcer et rendre plus performants
dans leur mission de contre-espionnage, de
lutte contre le terrorisme et le crime économique.
Maintenant, il se trouve que depuis
quelques mois, nous assistons à une opération que certains appellent la déstructuration
du DRS, pendant que d’autres la désignent
plutôt comme une tentative de restructuration. Au RCD nous disons que si, réellement, on veut aller vers la restructuration
des services de renseignement, on doit passer par une loi qui fixe un cadre juridique, qui
en précise les missions énumérées plus
haut, les conditions de leur fonctionnement,
leurs objectifs et les modes de désignation
de leurs responsabilités et cela dans la
transparence.
Au lieu de cela, nous avons assisté en
réalité à quelques limogeages d’anciens
responsables militaires émargeant tous
dans un clan adverse à celui qui est à l’origine de ces décisions. Le clan vainqueur
tente de récupérer le pouvoir du DRS mais il
faut cependant savoir que la fragmentation
des attributions concentrées dans un service invisible fragilise considérablement ses
capacités de nuisance.
Maintenant des groupes résiduels exclus
des centres de décision qui ont été élevés
dans l’impunité continuent de manœuvrer
dans la voie de la seule chose dans laquelle
ils excellent : la manipulation, la désinformation, voire même la déstabilisation, d’où les
manœuvres de ces derniers mois.
Dans les faits, on se retrouve avec deux
polices politiques : l’une officielle qui hérite
des différents segments de l’ancien DRS et
l’autre qui est constituée de groupes agissant de façon plus ou moins coordonnée
pour des missions d’anciens tuteurs. Tout
cela ne contribue pas à une meilleure information du citoyen ni à la stabilité du pays.
Pouvez-vous être plus explicite.
Nous l’avons remarqué à travers les
manœuvres lancées ces derniers temps.
Une lettre dont nous connaissions l’essentiel
du contenu, l’objectif, le destinataire et ceux
qui devaient la signer au départ a été rendue
publique avec des signataires différents.
C’est ce qui nous rappelle les pratiques de
la police politique et nous confirme l’existence d’une police politique officieuse.
Vous ne pensez pas que ce discours
peut semer davantage de peur et d’inquiétudes au sein du peuple ?
C’est l’opacité et le manque de lisibilité
qui accentuent la peur et les inquiétudes.
C’est le fait de se dire que l’on peut être
arrêté, licencié, interdit de sortie du pays par
un pouvoir invisible et terrifiant qui fait peur.
Les luttes de clans sont la marque de
fabrique du système algérien.
Ces luttes sont désormais du domaine
public. Effectivement, il y aura un danger si
jamais ces deux clans réussissent à entraî-
Mohcine Belabbas, président du RCD.
ner chacun de son côté une partie de la
population dans cette guerre désormais
ouverte. C’est pour cela que nous attirons
l’attention des acteurs politiques et sociaux
d’abord et l’ensemble des citoyens ensuite
pour refuser à être otages de cette fatalité
qui veut interdire l’idée même d’une solution
extérieure au clan.
Et sur ce sujet, la presse a une grande
responsabilité. Le RCD a toujours dit que la
lutte des clans constitue le problème et non
pas la solution.
L’opposition se réunit et se concerte
depuis des mois, notamment le 10 juin
2014.Elle a élaboré et adopté une plateforme consensuelle pour une transition démocratique. C’est autour de cette plateforme
que devront avoir lieu les négociations si on
veut réellement sortir de la crise.
Il y a des solutions concrètes contenues
dans cette plateforme, notamment l’institutionnalisation d’une instance indépendante
de gestion des élections, une élection présidentielle anticipée, une Constitution consensuelle, des élections générales, suivies d’un
débat autour de la transition économique et
énergétique.
Ce sont là les questions essentielles qui
devraient être abordées durant ces négociations et qui ont toujours été occultées.
C’est tout le contraire de ce qui a été proposé par la police politique à travers les dernières manœuvres qui participent de la pollution du débat public, de la perturbation du
travail de l’opposition, ce qui permet au pouvoir en place de gagner encore du temps.
Mais si guerre de clans il y a, elle est
supposée prendre fin avec le renvoi du
général Toufik et de son équipe….
La lutte des clans continue à travers les
médias et à travers les tentatives de ces
clans d’instrumentaliser un certain nombre
d’acteurs politiques et sociaux. Elle n’a pas
pris fin mais il est clair qu’il y a un clan qui a
pris le dessus sur l’autre qui refuse de
s’avouer vaincu.
C’est connu, un patron du renseignement
ou un général, à partir du moment où il quitte
son poste, n’a plus la même influence et surtout pas dans les rangs de l’institution à
laquelle il a appartenu.
Il y a beaucoup d’exemples dans notre
pays ou ailleurs, où d’anciens dirigeants de
police politique qui avaient droit de vie et de
mort ; ils étaient très influents mais ils ont
perdu leur pouvoir et n’ont pas réussi à se
replacer dès qu’ils ont quitté leurs postes.
D’aucuns estiment que l’ex-patron du
DRS s’est trompé en osant son «intrusion médiatique».
Je pense que la vraie question dans
cette affaire n’est pas celle-là, je pense plutôt que le général Toufik a été contraint de
rendre publique cette lettre. Il a été contraint
pour des raisons que je ne connais pas.
Mais il paraît très clair qu’il a été poussé à
s’exposer publiquement, ce qui n’est pas
dans ses habitudes. C’est pour la première
fois qu’on a lu ou entendu parler d’un message de ce général. C’est très clair qu’il y a
une prise de position qui lui a été en quelque
sorte dictée. Certains diront qu’il a été piégé.
Le pouvoir accuse l’opposition de
trop noircir le tableau…
La situation est difficile, personne ne peut
le nier. Nous vivons dans l’illégitimité des
institutions, à commencer par la présidence
de la République. La situation est faite d’une
crise financière aiguë, de l’amenuisement
des réserves pétrolières et financières, les
tensions sociales et régionales s’exacerbent. Les officiels les plus sérieux quand ils
se confient assurent que nous disposons de
moins de deux ans d’importations. La situation est aussi faite de cacophonie ou d’inertie au niveau du gouvernement.
On traîne, depuis plus de cinq ans, dans
l’élaboration d’un projet de Constitution
pourtant annoncé en grande pompe et qui a
vu défiler trois commissions et deux consultations en 2011 et en 2014. Celles de 2014
ont été par ailleurs largement boycottées
par l’opposition. La situation est faite également de crises et de guerres à nos frontières, la Libye et le Mali notamment, de l’accentuation du terrorisme international avec
l’apparition de Daesh depuis maintenant
une année. La crise est multiforme et à son
paroxysme. Le citoyen algérien a raison
d’être inquiet pas parce que c’est difficile de
trouver des solutions qui, elles, existent
mais parce que tout simplement le pouvoir
reste autiste, ne veut pas écouter l’opposition et surtout refuse jusque-là l’institutionnalisation d’une instance indépendante de
gestion et d’organisation des élections pour
redonner de la légitimité aux institutions,
préalable au règlement des autres crises,
notamment économique et sociale.
Photo : Samir Sid
Entretien réalisé par M. Kebci
Le Soir
d’Algérie
Mais, visiblement, le peuple demeure
en marge.
Il faut comprendre que les partis de l’opposition, notamment ceux activant au sein
de la CNLTD, sont des partis responsables
et non des pyromanes. Ce sont des partis
qui ne veulent pas d’un mouvement violent
qui va contester le pouvoir. Nous avons une
opposition qui veut aller vers des négociations sur la base d’un projet, celui de la
conférence de Mazafran, et discuter avec le
pouvoir pour aller vers une transition démocratique pacifique.
C’est pour cela que nous demandons
l’organisation de marches populaires, car
nous considérons que ces manifestations
organisées par des partis qui ont de l’expérience dans la gestion des foules, qui ont
des capacités à encadrer, à structurer les
revendications les plus importantes c’est
mieux qu’une manifestation «spontanée» de
jeunes qui en auront marre de la situation et
qui voient leurs perspectives d’avenir s’assombrir. Une telle explosion sera inévitable
si le verrouillage persiste. Elle arrivera par la
colère à laquelle on n’a pas su répondre ou
à la suite de manipulations des cercles dont
nous avons parlé plus haut.
Et cette question des rapports de
force ?
Il y a une évolution des rapports de force
en présence en faveur de l’opposition, c’est
une réalité. Le discours de l’opposition, ses
propositions, sa réussite à regrouper un
maximum d’acteurs autour d’un même projet, autour de mêmes revendications et à les
structurer dans une coordination active qui
se réunit régulièrement pour évaluer la
situation politique, pour anticiper sur un certain nombre d’événements ont largement
contribué à amplifier les désertions en cours
dans les rangs du système.
Il y a beaucoup d’anciens ministres, d’anciens Premiers ministres, de cadres de partis politiques du pouvoir qui ont quitté le système, qui n’arrivent pas, certes, à se placer
de manière structurée au sein de l’opposition mais sont en train de contester et même
de reprendre une partie du discours de l’opposition. Il y a donc un affaiblissement du
système qui renforce l’opposition même s’il
n’y a pas une adhésion automatique de ces
anciens notables au combat de l’opposition.
N’y a-t-il pas, aussi, l’effet pervers que
ces désertions puissent altérer l’action
de l’opposition et la décrédibiliser ?
Le risque est dans le cas où l’opposition
renonce à ses revendications essentielles, à
savoir la transition démocratique, pacifique
et négociée. Ce n’est pas le cas pour le
moment. Bien sûr, ces acteurs qui sont en
train de quitter les rangs du système n’assument pas pour l’instant l’idée d’une transition
démocratique qui dépasse les clans. C’est
pour cela qu’ils ne se retrouvent pas directement dans l’opposition mais ils ne sont plus
dans le système ; ils sont en train de contester le chef de l’Etat pas avec les mêmes
termes que ceux utilisés par l’opposition
mais c’est une réalité.
Bien entendu, le jour où vous verrez l’opposition renoncer à la revendication d’une
instance indépendante de gestion des élections, renoncer à l’idée d’une transition
démocratique, renoncer à l’idée d’une
Constitution consensuelle, là, effectivement,
on pourra dire que le combat de l’opposition
a été détourné, que l’opposition n’est plus ce
qu’elle était.
Le RCD aux côtés de partis islamistes,
beaucoup trouvent cela comme anormal.
Une fois pour toutes, je dis à ces faux
amis qui apprécient le RCD dans les cimetières, les prisons ou les manifestations, qu’il
leur faudra faire leur deuil d’un RCD isolé
qui parle quand leurs tuteurs se taisent. Je
tiens aussi à préciser que, nous au RCD,
nous n’avons pas ressenti un quelconque
malaise ou une quelconque contestation
qu’un parti comme le nôtre travaille avec
des partis islamistes pour une transition
démocratique qui est une de nos revendications historiques. Je vous rappelle qu’à l’origine de cette démarche, il y a eu le discours
du RCD qui disait que les conditions d’exercice et de la compétition politiques n’existent
Actualité
pas en Algérie. Donc, il faut travailler à faire
en sorte à ce que ces conditions soient
réunies pour mettre en concurrence les programmes et des partis politiques différents.
Autrement dit, vous voulez faire une
sorte de table rase du passé …
On veut créer les conditions d’exercice et
de la compétition politiques qui n’existent
pas car nous sommes convaincus qu’on ne
peut pas être en concurrence entre partis
tant qu’il n’y a pas ces conditions. On s’est
dit qu’il s’agit d’aller à la rencontre d’acteurs
politiques de différentes obédiences, qu’ils
soient de droite, de gauche, islamistes,
nationalistes, laïques, … L’idée est de leur
faire accepter et partager l‘analyse qu’il n’y a
pas les conditions d’exercice politique. Cela
est maintenant acquis puisque tous les
acteurs de l’opposition soutiennent que ces
conditions font effectivement défaut.
Maintenant, comment faire pour créer ces
conditions ? On a trouvé l’instrument essentiel pour ce faire, c’est une instance indépendante de gestion des élections.
Le président de la République fait
désormais sienne cette revendication
puisqu’il promet sa constitutionnalisation.
Tant mieux qu’il y ait une avancée dans
l’acceptation des propositions de l’opposition par le pouvoir même si, c’est connu, le
pouvoir a toujours fait en sorte qu’il détourne
les propositions de l’opposition de leur sens
originel. On se souvient tous des réformes
promises par le chef de l’Etat dans son discours à la Nation en 2011 où il a parlé de
réformes de la loi électorale, de celle sur les
partis politiques, de la loi sur les associations, et la révision de la Constitution. Nous
avons constaté très vite, moins d’un mois
après, que toutes ces réformes ont consacré
des régressions par rapport aux anciennes
lois.
Pour nous, il est important d’aller vers
une Constitution consensuelle, qui soit
l’émanation d’un débat large qui associe les
acteurs politiques, sociaux, et les citoyens,
et mettre en place des instruments qui
garantissent l’inviolabilité des lois dont la
Constitution car cette dernière a de tout
temps été violée.
Ne faudrait-il pas saisir cette perche
comme le préconise Amara Benyounès ?
Moi je m’intéresse à ce que dit le véritable pouvoir, les sous-traitants ne comptent
pas et sont insignifiants dans ce genre
d’équations. Les intentions du pouvoir, on
les déchiffre à travers les messages écrits
du chef de l’Etat ou même à travers les
déclarations du secrétaire général du FLN.
On y décèle qu’il y a au minimum une
suggestion d’une prise en considération de
certaines des propositions de l’opposition.
Mais nous considérons que tant que nous
n’avons pas vu le projet en question concrètement, ce qui y est écrit, on ne peut en
juger du fond, car entre la parole, l’écrit et
l’acte, il y a une grande différence. Nous
savons qu’il y a, à travers les messages du
pouvoir, une acceptation de l’idée d’aller
vers des élections libres surtout qu’ils reconnaissent officiellement que les élections ont
de tout temps été truquées et que beaucoup
bénéficiaient de quotas.
Est-ce qu’ils vont aller jusqu’à institutionnaliser une instance indépendante de gestion et non d’observation des élections ?
Nous ne le savons pas pour l’instant. Il faut
bien savoir que pour nous cette commission
doit disposer de tous les pouvoirs judiciaires, administratifs et logistiques avant,
pendant et lors de la proclamation des résultats. Il ne s’agit pas d’installer une commission fantôme de plus et laisser les pouvoirs
occultes gérer le scrutin. Les services de
l’Etat doivent dépendre de cette commission
et d’elle seule pour tout ce qui concerne la
préparation, l’organisation et l’exploitation
du vote. C’est ce qui s’est fait chez nos voisins tunisiens.
Il y a aussi ces messages allant dans le
sens de la séparation et d’équilibre des pouvoirs, la saisine du Conseil constitutionnel
par les groupes parlementaires. Ce sont
autant de propositions de l’opposition, il suffit de relire le projet de Constitution pérenne
du RCD pour y trouver toutes ces propositions, notamment celle de la saisine du
Conseil constitutionnel où on a été plus loin
puisque nous avons préconisé que cette
possibilité soit accordée aux citoyens, il y a
l’idée de l’équilibre des pouvoirs, l’idée de
l’officialisation de tamazight, de l’institutionnalisation d’une instance indépendante de
gestion des élections, celle de la dissolution
de la police politique, c’est un projet complet
que nous avons pensé au RCD et soumis à
un large débat. Tant mieux que certaines de
nos propositions soient reprises par le pouvoir mais il est encore trop tôt pour juger du
contenu du projet du pouvoir.
Dans tous les cas, nous considérons que
quelles que soient les propositions qui
seront prises en compte à partir du moment
où il n’y a pas un débat large autour de cette
Constitution, un débat qui associe un maximum d’acteurs politiques et sociaux et de
citoyens, à partir du moment où l’adoption
de cette Constitution passe par le
Parlement, ça va être, encore une fois, une
Constitution qui va manquer de légitimité.
C’est pour cela que nous avons préconisé
dans le cadre de la CNLTD qu’il faudra
d’abord institutionnaliser une instance indépendante de gestion des élections qui doit
gérer aussi le référendum.
Et qu’en est-il de l’initiative du FLN ?
Nous avons, en fait, donné une première
réponse à la sollicitation qui nous a été
adressée, nous avons précisé dans un communiqué du secrétariat national de
novembre dernier que nous sommes déjà
inscrits dans une initiative dans le cadre de
la CNLTD ; cette initiative qui préconise une
transition démocratique pacifique et négociée comme solution à la crise du pays.
Donc, il est très clair que le RCD ne va pas
adhérer à l’initiative du FLN. Pour nous,
nous l’avons précisé dans le cadre de la
CNLTD, il n’y a que deux initiatives et elles
sont en compétition : celle de Saâdani qui
est celle du pouvoir et celle de l’opposition
adoptée à Zéralda.
Mais vous laissez là, en marge, des
partis pas des moindres comme le RND
ou le FFS…
L’initiative de la CNLTD est ouverte, elle
l’a été de tout temps. A la conférence de
Mazafran, un maximum d’acteurs politiques,
sociaux et syndicaux y ont assisté et ont
adopté la plateforme qui en est sortie.
Maintenant, il y a l’initiative du pouvoir qui
est différente de la nôtre. La CNLTD dit dans
son projet que les institutions de l’Etat sont
illégitimes, à commencer par la présidence
de la République. L’initiative de Saâdani dit
le contraire, que le pouvoir en place est légitime et qu’il s’agit seulement d’appuyer un
peu plus le programme du chef de l’Etat. Un
programme qui, pour la CNLTD, n’existe
même pas.
C’est vrai que les deux initiatives parlent
de dialogue mais l’initiative de la CNLTD
parle plutôt de négociations de l’opposition
avec le véritable pouvoir pour une sortie de
crise alors que celle de Saâdani parle de la
construction d’un large front de soutien au
chef de l’Etat.
Vous voyez bien que les deux initiatives
ne sont pas superposables. C’est pour cela
qu’un acteur politique crédible ne peut pas
se retrouver dans les deux initiatives en
même temps. Il est dans l’une ou dans
l’autre.
Il y a ceux qui assimilent la transition
démocratique que vous préconisez à un
chaos, à un coup d’Etat.
Ces acteurs participent de la pollution du
débat public. Quand on refuse le débat, on
s’attaque avec ce genre de propos à des
propositions sérieuses qui participent pourtant du simple bon sens. La transition démocratique n’est pas une invention algérienne,
c’est un processus par lequel plusieurs pays
sont passés pour sortir de l’autoritarisme.
L’exemple le plus proche est la Tunisie
qui a connu une transition démocratique,
œuvre de son peuple et de ses forces politiques et sociales. Tout le monde l’a suivie
de très près. Elle a commencé par l’institutionnalisation d’une instance indépendante
de gestion des élections, puis une
Constituante, et des élections législatives et
Mardi 22 décembre 2015 - PAgE
5
présidentielle. C’est une réussite du peuple
tunisien, il n’y a aucune ingérence étrangère.
C’est au contraire, quand il n’y a pas
d’élections libres, quand il y a fraude électorale, quand il y a opacité qu’il y a des forces
étrangères qui peuvent appuyer des acteurs
en compétition ou des clans pour garantir
les intérêts de leurs pays respectifs. Et c’est
cela qui peut conduire au chaos.
Vous avez décidé de participer au vote
portant renouvellement partiel des
membres du Conseil de la nation. Une
position que d’aucuns trouvent contradictoire pour un parti qui a eu à boycotter
les dernières législatives…
Nous n’y voyons aucune contradiction et
la raison est très simple. Premièrement, les
décisions se prennent dans le cadre des instances du parti après un débat le plus large
possible qui a commencé de la base avant
que la décision ne soit prise par l’instance
habilitée, à savoir le conseil national.
Secundo, à partir du moment où le RCD
a pris part aux élections locales du 29
novembre 2012, il était tout à fait normal
qu’il participe aux sénatoriales car ce sont
les grands électeurs qui votent. Ce sont
ceux que nous avons réussi à placer comme
élus qui choisiront les membres élus du
Conseil de la Nation. Le corps électoral est
connu et précis. Dans ces scrutins, les
risques de fraude sont quasiment nuls. Or
tout le monde le sait, ce sont les fraudes qui
nous poussent au boycott.
Nous avons décidé de participer dans six
wilayas, Sétif, Bouira, Béjaïa, Tizi-Ouzou,
Tipasa et Boumerdès. Il est utile de rappeler
au passage que c’est le RCD qui a introduit
la culture de l’organisation de primaires pour
élire les candidats au nom du parti à cette
élection. Nos élus ont choisi en toute liberté
leurs représentants à cette compétition et
s’impliquent sur le terrain dans la campagne
en faveur des candidats du RCD.
Beaucoup soutiennent, à tort ou à raison, que le RCD, tout comme l’opposition, est transparent.
Tous les observateurs crédibles reconnaissent une présence effective du RCD sur
le terrain à travers ses activités, ses offres
politiques mais surtout par l’engagement de
ses militants. Vous pouvez remarquer sur
notre site internet les comptes-rendus réguliers de sorties sur le terrain de nos secrétaires nationaux et cadres, de nos conférences-débats publiques, des marches
populaires que nous organisons, des universités d’été, des conventions, des colloques,
des structures mises en place telle celle de
la jeunesse du parti par l’organisation d’assises nationales...
Dois-je rappeler que nous sommes le
seul parti politique à organiser au minimum
trois marches par année. Nous sommes un
des rares partis à réunir régulièrement son
conseil national, sans aucun décalage, dont
le secrétariat national tient ses sessions
mensuelles régulièrement. Nous sommes
aussi l’un des rares partis où les bureaux
régionaux se réunissent régulièrement, et
dans les délais, un parti dont les structures
communales sont renouvelées dans le
cadre du respect des statuts et du règlement
intérieur.
Maintenant, il y a une réalité. Nous
sommes boycottés, depuis une bonne dizaine d’années, par les médias publics, la télévision et les radios et par la majorité des
chaînes de télévison privées car ce sont des
chaînes qui sont, pour l’essentiel d’entre
elles, dans un clan ou dans un autre. Il faut
peut-être éviter de donner des primes à la
censure. On saura quel parti est consistant,
quel est celui qui est transparent et quel est
celui qui est dopé le jour où l’Algérien votera
librement. Seule la commission indépendante de gestion des élections permettra de
connaître le poids de chaque courant politique algérien.
Cette possibilité a été refusée à notre
peuple depuis l’indépendance. Le RCD
s’honore d’être le premier parti à avoir proposé la manière de réparer cette injustice
historique.
M. K.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Atteindre l’objectif zéro de rejets des eaux usées
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
RÉALISATION DE PROJETS DE RÉSEAUX D'ASSAINISSEMENT
Lors de cette rencontre, il a été indiqué
que l’Algérie a investi 450 milliards de dinars
dans la réalisation de projets de réseaux
d'assainissement et de stations d'épuration
entre 2000 et 2013, et ambitionne d'atteindre l'objectif zéro rejet d'eaux usées à
l'horizon 2030. Selon la même source, les
dépenses affectées à l'assainissement
(réseau et traitement) ont totalisé 450 milliards de dinars entre 2000 et 2013.
Ces investissements se sont traduits par
des «avancées significatives» en matière de
raccordement des populations au réseau
d'assainissement dont le taux a atteint 94%
dans les zones urbaines et 80% dans les
zones rurales. L'Algérie compte actuellement 171 stations d'épuration des eaux
Photo : DR
L'Algérie ambitionne d’atteindre
l'objectif zéro rejet d'eaux usées à
l'horizon 2030. C’est ce qui ressort
de la rencontre portant schéma
national de développement de l’assainissement organisé, hier, par le
département des ressources en
eau et de l’environnement.
L’assainissement, un défi majeur pour l’Algérie.
usées (Step) d'une capacité de 900 millions
m3/an contre 10 stations seulement en
2000. «Ces efforts ont permis de passer
d'une capacité totale nationale de traitement
de 1,3 million d'équivalent habitants en 2000
à une capacité de 12,4 millions d'équivalent
habitants en 2013», selon ce document élaboré par le ministère et l'UE. Néanmoins,
6
l'assainissement demeure un défi majeur
que l'Algérie devrait relever dans les quinze
prochaines années, en raccordant toute sa
population au réseau d'assainissement et à
celui d'épuration et parvenir ainsi à réaliser
le sixième objectif du développement
durable des Nations-Unies à l'horizon 2030
relatif au raccordement de l'ensemble de la
population à l'eau potable et à l'assainissement. «(...) C'est pourquoi l'assainissement
est considéré maintenant comme étant le
défi le plus important que nous ayons à relever dans les prochaines années», a indiqué
le secrétaire général du ministère, El Hadj
Belkateb.
Si 94% de la population est connectée
au réseau d'assainissement actuellement,
40% seulement est raccordée aux stations
d'épuration.
L'objectif étant de relever ces taux à
100% au niveau national à l'horizon 2030
afin de garantir la protection des ressources
en eau, la réduction des maladies à transmission hydrique et assurer la dépollution
du littoral.
R. N.
Une feuille de route commune pour les pays de la région MENA
NOUVELLE STRATÉGIE D’ACCÉLÉRATION DE DÉPISTAGE DE VIH
C’est la capitale algérienne qui abrite depuis hier et
pendant deux jours la réunion régionale sur l’accélération du dépistage du VIH dans la région Mena. Une nouvelle stratégie de lutte commune pour la région sera
adoptée aujourd’hui.
Salima Akkouche - Alger (Le
Soir) - C’est un appel à l’action
pour lutter contre le virus du VIH
qui est réclamé par l’Onusida pour
la région Mena.
Réunis hier à Alger, des experts
dans le domaine de dépistage, des
responsables des programmes
VIH/sida au niveau de la région
Mena et la société civile partenaire
de l’Onusida et de l’OMS vont sortir lors d’un conclave de deux jours
par une déclaration commune pour
une stratégie d’accélération de
dépistage du VIH. Onusida a mis
en place un programme d’action en
faveur des pays afin de s’assurer
que d’ici à 2020, 90% des per-
sonnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut, 90% d’entre elles
recevront un traitement antirétroviral et 90% des personnes recevant
ce traitement auront une charge
virale indétectable, c’est l’objectif
90-90-90. Mais cet objectif ne sera
possible, indiquent ses initiateurs,
que s’il est accompagné d’une
réorientation totale du dépistage
du VIH à travers un plaidoyer, des
politiques et des programmes et un
renforcement par des technologies
novatrices.
«C’est pour la première fois
dans l’histoire de la santé publique
que l’on atteint un objectif avant sa
date butoir. Nous avons fixé 2015
comme échéancier pour atteindre
15 millions de personnes sous traitement et nous sommes à 17 millions de personnes sous traitement mais nous devons en 2030
mettre fin au sida comme étant un
problème de santé publique dans
le monde, c’est un pari, car si nous
n’arrivons pas, nous allons vivre
avec le sida pendant des décennies, mais nous devons changer
notre mode opératoire pour y arriver», a indiqué hier Badara Samb,
membre d’Onusida.
L’organisation dit disposer de
cinq ans (2016-2021) pour mettre
fin à la pandémie et agir rapidement, autrement la maladie du
sida risque de revenir en force.
Ainsi l’objectif d’ici à 2020 est d’arriver à 90% des personnes dépistées et qui connaissent leur statut
sérologique et avec 500 000 nouvelles infections par an contre 2
millions aujourd’hui et l’on évitera
21 millions de décès d’ici 2030 si
la riposte est accélérée.
Le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière a indiqué que la volonté
politique s'est traduite par une
mobilisation totale du gouvernement dans un cadre multisectoriel
consacré par un décret exécutif du
Premier ministre et appuyé par le
maintien du recours à un financement conséquent avec plus de
95% du budget alloué sur le seul
budget de l'Etat, permettant d'assurer à titre gratuit toutes les prestations y compris le dépistage et le
traitement antirétroviral pour tous.
Selon Boudiaf, la riposte nationale est basée sur une approche
de planification axée sur les résultats préconisés par l'Onusida et
par la mise en œuvre de plans
nationaux multisectoriels succes-
sifs, et que le plan national stratégique 2016-2020 a déjà intégré la
cible 90-90-90 en tant que priorité.
«Grâce à cette riposte nationale,
l’Algérie demeure un pays à épidémie peu active, avec une prévalence de l’ordre de 0,1% mais les
comportements à risque, le faible
niveau d’utilisation des moyens de
protection, la consommation de
drogues injectables, les phénomènes de migration sont autant de
facteurs de vulnérabilité que nous
avons pris en considération et qui
imposent le maintien de notre vigilance», préconise Boudiaf.
Pour la représentante de
l’Onusida dans la région Mena,
Yamina Chakkar, «la région Mena
sera la première région du monde
à éliminer le sida». La région, ditelle, possède la volonté politique
et une stratégie régionale.
S. A.
importante» qu’occupent ces deux
sciences dans les programmes
nationaux de recherche, et le
«nombre croissant» de chercheurs
et projets de recherche liés à ce
domaine et les «budgets colossaux» qu'accorde l'Etat à la
recherche scientifique et au développement technologique, en sont
la preuve. La célébration de
l'Année internationale de la lumière est pour la ministre de la Poste
et des Technologies de l'information et de la Communication,
Imane Houda Faraoun, une
«opportunité» pour la communauté universitaire de cultiver le sens
de la créativité et répandre la cul-
ture des sciences parmi les jeunes
à tous les niveaux.
Elle souligne ainsi le rôle du
secteur des technologies de l'information et de la communication.
«C’est le moteur qui permet le
développement de tous les autres
secteurs», dit-elle.
Ry. N.
Un centre de recherche prochainement mis en place
DÉVELOPPEMENT DES SCIENCES ASTRONOMIQUES
L’Algérie se dotera prochainement d’un Centre
national de recherches et d'études astronomiques. Une
instance qui contribuera au développement des
sciences liées à l’astronomie.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) «Nous sommes sur le point de
créer un Centre national de
recherches et d'études astronomiques conformément aux instructions du président de la
République», a indiqué le ministre
de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique hier, à
Alger. Une instance qui, selon lui,
sera chargée du développement
des recherches et études en collaboration avec les autres structures
concernées.
Intervenant à la conférence
internationale
«Lumière
et
Astronomie», ouverte pendant
deux jours à la Bibliothèque nationale d’El Hamma, Tahar Hadjar
précise que ce centre qui s’inscrit
dans le cadre de l’édification des
institutions scientifiques nationales
va «contribuer au développement
des sciences liées à l’astronomie».
Et de rappeler l’«intérêt» qu’accorde l’Algérie au savoir et à toutes
les sciences y compris l'optique et
la physique. Selon lui, la «place
La tutelle et les partenaires sociaux vont
bientôt se rencontrer
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique rencontrera
les partenaires sociaux du secteur le 28
décembre prochain. C’est ce qu’a indiqué le
ministre, Tahar Hadjar, hier, à Alger.
Une rencontre précise-t-il, qui «n'a aucune
relation avec les mouvements de protestation», faisant certainement allusion au mouvement de contestation du Cnes (Conseil
national des enseignants du supérieur), organisé le 15 décembre dernier, revendiquant
l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du secteur.
Précisant que cette réunion s’inscrit dans
le cadre des rencontres «périodiques» programmées par son département, le ministre
de l'Enseignement supérieur rappelle que
d’autres rencontres sont prévues en mars et
en juin prochains.
Toutefois, il assure que la relation et les
contacts avec le partenaire social «n'ont
jamais été interrompus, l'organisation d'une
rencontre le 28 décembre en est la preuve».
S’agissant du décret relatif à l'équivalence
des diplômes universitaires, Tahar Hadjar a
par ailleurs souligné qu’il tendait à «adapter
le décret de 1971, à simplifier et à réduire les
délais d'examen des dossiers».
Selon lui, le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique a
enregistré en 2014, près de 3 000 équivalences de diplômes.
Ry. N.
L’affaire des moines de Tibhirine relancée
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Mardi 22 décembre 2015- PAge
VISITE DE LA MINISTRE DE LA JUSTICE FRANÇAISE À ALGER
Abla Chérif - Alger (Le Soir) Les propos qu’a tenus Mme Christiane
Taubira lors d’une conférence de
presse animée conjointement avec
son homologue algérien, M. Tayeb
Louh, sont sans équivoque. «Il est
urgent, a-t-elle ainsi déclaré, que les
familles des sept moines français
enlevés puis tués en 1996 en Algérie
connaissent la vérité sur la mort de
leurs proches, d’avoir une réponse et
de savoir très précisément ce qui
s’est passé. Nous en avons le souci
de part et d’autre.»
Sans entrer dans les détails,
Mme Taubira a également annoncé
«qu’il y a encore quelques actes d’expertise à accomplir et nous disposerons des matériaux nécessaires pour
le faire». Sur un ton grave, elle s’est
ensuite adressée aux familles des
moines en disant : «Pendant des
années, vous avez eu le sentiment
d’être seules, d’être abandonnées. Il
revient aujourd’hui de poser des
paroles sur ces blessures qui sont
profondes et nous savons parfois que
les cicatrices saignent plus encore
que les plaies.» Le sujet a-t-il été évoqué avec le ministre algérien de la
Justice ? A-t-elle introduit une demande officielle des autorités judiciaires
françaises afin de pouvoir aller audelà des limites auxquelles se sont
retrouvés confrontés les deux magistrats qui avaient assisté en 2014 à
l’exhumation des crânes des moines
? Tayeb Louh s’est abstenu de commentaire sur le dossier, mais les propos de Mme Christiane Taubira ne laissent planer aucun doute. «Il s’agit,
dit-elle, d’une procédure dans laquelle la coopération entre l’Algérie et la
France est extrêmement intense».
Même si elle s’est refusée à livrer
des détails, il apparaît clairement que
les «actes d’expertise» à venir font
suite au travail mené donc par les
deux juges français, Marc Trévidic et
Nathalie Poux, venus à Alger en
octobre 2014 pour «enquêter» une
nouvelle fois sur les circonstances de
la mort des sept moines enlevés puis
assassinés en 1996. A l’époque, le
GIA (Groupe islamique armé) avait
revendiqué le meurtre des religieux
dans un communiqué daté du 21 mai
1996.
Dans ce document, le GIA révélait
également avoir dépêché un messager à l’ambassade de France pour
négocier le sort des moines encore
vivants. L’affaire s’est ensuite tassée
pendant de longues années avant
d’être officiellement remise sur le
tapis suite, dit-on, à une pression des
familles des victimes. C’est ainsi que
l’enquête menée par les deux juges
français a abouti à de nouvelles
conclusions.
Dans leur rapport, Marc Trévidic
et Nathalie Poux indiquent que les
religieux auraient été décapités bien
après leur mort. Les deux experts se
basent sur les résultats des analyses
issus des prélèvements effectués sur
Christiane Taubira et Tayeb Louh lors de la cérémonie de signature
d’un mémorandum d’entente algéro-français.
les crânes des moines. Toujours
selon ces mêmes experts, «ces prélèvements indiquent que la décapitation a eu lieu post mortem, enterrés
une première fois puis exhumés et à
nouveau enfouis sous terre. Les éléments botaniques et la présence de
terre différente de celle du cimetière
de Tibhirine (où sont enterrés les
moines) sont en faveur d’une première inhumation. En revanche, en raison de l’absence des corps, il est
impossible de dire s’il y a eu mauvais
traitement ou torture».
Photo : NewPress
L’affaire des moines de Tibhirine semble encore loin de
connaître son épilogue. En visite depuis dimanche à Alger,
la ministre française de la Justice a de nouveau relancé le
débat sur un sujet que l’on croyait clos en déclarant crûment qu’il était «temps d’arriver au terme de ce dossier».
Le juge Marc Trévidic avait ensuite déclaré à la presse que «les
experts ont pu conclure à 80% les
causes et la date de la mort, mais
pour avoir une certitude, il nous faut
vraiment ces prélèvements». On se
souvient cependant que l’Algérie
avait refusé que le juge Trévidic
emporte en France les prélèvements
des dépouilles pour les analyser ce
qui avait fait dire à l’avocat des
familles de victimes qu’il s’agissait là
d’une «confiscation de preuves».
A en croire les propos de la
ministre française de la Justice, ce
«blocage» pourrait cependant être
levé du moment qu’elle évoque l’existence d’une prochaine étape «d’expertise» à même de conduire aux
conclusions définitives et ce, avec
l’apport de l’Algérie («nous en avons
le souci de part et d’autre»).
L’affaire risque non seulement de
connaître de nouveaux rebondissements mais de sombrer dans un
débat dont on imagine mal l’issue…
A. C.
Le 3e congrès international sur la paix
et la sécurité clôturé aujourd’hui
ORAN
Hier, les travaux à huis clos du 3e
Congrès international sur la paix et la
sécurité en Afrique se sont poursuivis, enregistrant la venue du diplomate algérien et ancien ministre des
Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi,
qui y a pris part.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Pour
Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères algérien, ce séminaire aspire à renforcer et
assurer la cohésion de l’action des pays africains
non permanents du Conseil de sécurité (les A3), et
ce dit-il «à travers une meilleure compréhension et
assimilation des modalités de fonctionnement des
mécanismes, aussi bien onusien qu’africain. La
complexité des tâches qui les attendent et l’ampleur du travail qui impose au Conseil de se réunir
désormais sur une base quotidienne, dictent en
effet, une disponibilité de tous les instants.».
Hier, lors d’une brève déclaration accordée à la
presse en marge de ces travaux, le diplomate algérien a évoqué le rôle d’AMANI AFRICA2.
«L’Afrique a recours à des pratiques diplomatiques
pour résoudre les conflits en privilégiant la paix et
la sagesse. Toutefois, parfois nous avons recours
à d’autres méthodes telle que la force africaine
constitué d’unités militaires africaines qui a effectué récemment une démonstration de solidarité
entre les brigades qui constituent la force africaine
qui la prépare à toute action sur le terrain.»
Réfutant l’idée d’un échec du Nepad, Ramtane
Lamamra dira que ce dernier a fait beaucoup de
choses à travers des projets de portée stratégique
et structurant pour le continent africain.
Simplement, dit-il, «il s’agit de projet gigantesque,
il ne faut pas s’attendre que ça se réalise du jour
au lendemain. Le plus important c’est que les
pères fondateurs du Nepad y compris le président
Bouteflika, ont réussi de dégager cette vision de
long terme qui est adoptée, soutenue par l’ensemble du continent africain».
Le ministre des Affaires étrangère de l’Angola,
George Chicoty, s’est exprimé sur la question du
Sahara occidental qui est, dit-il un problème d’autodétermination. «Nous nous sommes tous inscrits
sur le principe du référendum, il y a un accord
entre les Nations-Unies et l’Union africaine donc il
faut forcément appliquer ce qui est déjà le consensus. Jusqu’ici, nous n’avons pas tergiversé, il y a
effectivement les positions des uns et des autres,
mais il faut savoir que la position de l’Union africaine elle a une et un accord unique est sorti au sommet des chefs d’Etats. Je pense que c’est cette
voie qu’il faut continuer à suivre. Les gens ont pris
des positions différentes mais cela en violation par
rapport à la position des chefs d’Etats. Nous, on
cherche à réitérer cette position, c’est la seule
option valable.»
A l’issue de ce séminaire qui prend fin aujourd’hui, il sera question d’œuvrer à la promotion des
intérêts de l’Afrique au sein de cet organe principal
des Nations-Unies. Pour Ramtane Lamamra, les
représentants des pays africains « devraient veiller
à refléter et à défendre les positions arrêtées par
l’Union africaine et tout particulièrement les décisions des sommets sur l’ensemble des questions à
l’ordre du jour ».
A. B.
«Les pays arabes doivent coopérer pour faire
face à la grande criminalité multiple»
LE GÉNÉRAL HAMEL À BOUMERDÈS :
nus par Ali Badaoui et ses collaborateurs. Ainsi, 13 officiers sont nommés
commissaires et 13 autres officiers
sont passés inspecteurs principaux.
Les autres ont été nommés à divers
postes dans la nomenclature spécifique aux forces de police.
Lors de cette cérémonie, le général a tenu à féliciter spécialement l’officier de police, Djamel Kramdi, qui a
fait tomber, à Alger, un important
réseau de trafic de drogue. Deux
championnes de la police ont été
également honorées. Il s’agit de
Tariket Radia, championne d’Afrique
de judo, médaillée d’or lors des Jeux
africains qui se sont déroulés au
Congo et Yahiaoui Souad champion-
Abdelghani Hamel.
ne d’Algérie de tir à l’arme.
Pour rappel, le directeur de la Sûreté
de la wilaya de Boumerdès, Ali
Badaoui, a vu ses efforts depuis les
Photo : Samir Sid
Hier, le général-major Abdelghani Hamel, directeur
général de la Sûreté nationale a effectué une visite à
Boumerdès. Sur place, le patron de la Police nationale a
présidé, à l’occasion de la célébration de la Journée arabe
de la police, la cérémonie de promotion du personnel de
la Sûreté de Boumerdès.
Ces festivités se sont déroulées
au siège de la Sûreté de wilaya en
présence de la ministre-wali de
Boumerdès Yamina Zerhouni et des
hauts responsables sécuritaires de
cette wilaya. Les observateurs ont,
par contre, noté l’absence du président et du procureur général de la
cour de Boumerdès.
Pour rappel, certains promus
sont, du point de vue de la loi, leurs
subalternes. Lors de cette cérémonie, 96 policiers de rang, officiers et
sous-officiers se sont vu attribuer des
grades supérieurs. Le choix de
Boumerdès,
pour la venue du
Premier policier du pays, est probablement à imputer aux résultats obte-
7
années de lutte contre le terrorisme
récompensés. Il a été en effet promu
au grade de contrôleur de police,
l’équivalent de général dans l’armée.
Sur un autre plan de cette visite,
prise en charge sur le plan protocolaire par les collaborateurs directs du
général, les confrères qui ont longtemps attendu une déclaration ou un
point de presse du chef de la Sûreté
nationale, ont été déçus. La seule
déclaration du patron de la Police
nationale a été lue, en son nom, par
le directeur de la Sûreté de la wilaya,
Ali Badaoui.
Dans cette missive rendue
publique, Hamel est brièvement revenu sur ses précédentes déclarations,
notamment celle faite lors de la
réunion des chefs de polices arabes
dont il a assuré la présidence la
semaine passée en Tunisie.
Le général a notamment réitéré
essentiellement son appel au renforcement de la coopération entre les
Polices arabes qui ont plusieurs défis
à relever. «Nous avons des défis à
affronter. Nous devons le faire
ensemble, car nos pays sont confrontés à la criminalité sous divers
aspects. Il y a l’extrémisme et le terrorisme, la corruption, le trafic
d’armes, la criminalité sur les
réseaux sociaux, l’immigration illégale et le grand banditisme.» Il n’a pas
maqué par ailleurs de tirer la sonnette d’alarme sur la dispersion des
armes de tout genre dans les territoires des pays arabes. Il insistera
ensuite sur l’utilisation de la grande
criminalité. «Les organisations criminelles jouissent grandement du
développement technologique disponible par le biais de la mondialisation.
Ce qui rend aisé leur mouvement et
leurs échanges criminels.» «Le terrorisme est devenu le plus grand défi
des pays arabes et des peuples
arabes», conclura-t-il.
Abachi L.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
ÉLECTION POUR LE RENOUVELLEMENT PARTIEL
DU SÉNAT
Nekkache et les indépendants
en trouble-fête à Tizi-Ouzou
A Tizi-Ouzou, si l’on doit en juger
par ce qui se trame dans les étatsmajors des partis et surtout entre des
élus parmi lesquels une armée d’indépendants de toute chapelle politique,
du moins présumés comme tels, c’est
une élection pas du tout banale qui
s’annonce pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation.
Si à première vue, la logique voudrait que
l’on se dirige droit vers une course à trois avec
les poids lourds que sont le RCD, le FFS et le
FLN, il n’en demeure pas moins qu’une autre
candidature semble avoir des atouts dans sa
manche au regard de la tournure prise par les
événements dans la maison RND.
Le parti d’Ahmed Ouyahia qui, au tout
début du processus, n’était pourtant pas partant, et ceci se comprend aisément du fait du
nombre d’élus plutôt restreint dont il dispose à
l’échelle de la wilaya et puis, et surtout, en
conséquence de la longue crise qui meuble
son quotidien depuis plusieurs années maintenant.
Ainsi, alors que tout le monde s’était fait à
l’idée que le RND n’était pas intéressé par les
sénatoriales, voilà qu’il décide d’entrer dans la
danse avec comme candidat Sid-Ali Zemirli,
alors que depuis un moment déjà, tous ceux
qui s’intéressent de près ou de loin à ce scrutin
avaient eu vent de l’implication d’Idir
Nekkache, vice-président à l’APC de TiziOuzou, auquel les responsables du parti n’ont
pas voulu reconnaître la qualité de porte-drapeau du RND pour cette élection.
Ainsi, la candidature du vice-président de
l’APC de Tizi-Ouzou semble toute faite pour
fausser les ambitions, très modérées, du parti
d’Ouyahia à Tizi-Ouzou.
Ceci, d’autant que le réfractaire du RND,
selon des élus, jouit d’un crédit certain auprès
de nombre de ses pairs indépendants et
d’autres élus de son bord, le RND.
A. M.
Distribution de 205 logements sociaux
DAMOUS (TIPASA)
La commune de Damous, distante de 150 kilomètres de
la capitale, est une région côtière, mais aussi une région
foncièrement agricole. Il convient de signaler par ailleurs
que la commune de Damous est une zone touristique de
haut niveau très prisée par des milliers d’estivants provenant d’Alger, Blida, Aïn Defla et Chlef.
Outre cette caractéristique balnéaire d’une côte alternant la mer et
la forêt, Damous est privilégiée par
une vaste zone agricole spécialisée
dans la culture sous serre sur une
superficie de plusieurs centaines,
voire des milliers d’hectares où le
maraîchage règne en maître avec le
poivron, la tomate, le concombre et
la courgette.
Mais le revers de la médaille de
cette riche contrée fut marqué par
une situation urbaine paradoxale
dont la précarité des habitations
nous a été décriée dans un passé
récent par les citoyens de cette
contrée d’une manière alarmante.
Ce faisant, nous venons d’apprendre par le biais du chef de la
daïra de Damous, le Dr Guemama,
qu’une opération de relogement au
profit de 205 citoyens vient d’avoir
lieu récemment.
Selon le communiqué qui nous
est parvenu, une cérémonie de distribution de 168 décisions d’affectations de logements sociaux s’est
déroulée récemment au sein de la
Maison de jeunes de la ville de
Damous, où l’attribution des logements s’est déroulée conformément
aux dispositions du décret 08/142
du 11 mai 2008 déterminant les
bases et critères de bénéfice de
logements
sociaux
locatifs.
S’agissant des 37 autres bénéficiaires, ces derniers qui occupaient
un habitat précaire ont reçu des
notifications de décisions qui leur
permettront de rejoindre leur nouvelle affectation, dès qu’ils auront
évacué l’habitat précaire qu’ils
occupent.
Outre l’aspect habitat, il convient
de rappeler que la daïra de
Damous, composée des communes
de Damous, Larhat et Beni Milleuk,
avait bénéficié dans le passé de plusieurs projets de développement, à
l’instar de l’aménagement et de la
réhabilitation du tronçon routier de
Damous situé sur la route nationale
N°11 Alger-Ténès.
Cette réalisation avait bénéficié
d’une enveloppe financière de 80
milliards de centimes, concernant
un tronçon routier de 12 kilomètres
situé à l’entrée est de Damous et
une autre partie est située sur le
côté ouest de la daïra de Damous
et jouxtant la direction menant vers
la ville de Ténès, sise sur le territoire
de la wilaya de Chlef.
Cette volonté de désenclaver la
région durablement était dédiée au
développement du tourisme, de
l’agriculture et du commerce ; de ce
fait, cela a constitué avec la voie
express Bou-Ismaïl — Cherchell, un
apport majeur pour le développement de la région.
Cette réalisation routière avait
permis la suppression des virages
dangereux à l’origine des accidents,
mais aussi la suppression des
points noirs qui jalonnaient ce tronçon routier depuis longtemps et
dont la suppression avait eu un
impact positif majeur pour la région.
Damous dispose aussi d’un
fabuleux barrage hydraulique dont
la finalisation des travaux et sa
réception seront aussi d'un apport
remarquable et certain pour le
développement de l'immense vallée
agricole, constituée par le croissant
fertile des vallées de Damous,
Larhat, de la bande agricole côtière
de Gouraya, de Oued Sebt, et de
Messelmoun.
Ce barrage, d’une capacité de
production de 125 millions de
mètres cubes d’eau par an est un
géant qui alimentera toute la région
et les wilayas environnantes. Il va
desservir la wilaya de Tipasa avec
plus de 21 millions de mètres cubes
par an pour les besoins de l’AEP.
Les besoins touristiques et ceux
de l’agriculture qui se taillent la part
du lion avec 17 millions de mètres
cubes/an, seront eux aussi desservis par ce barrage.
La wilaya de Chlef va disposer
quant à elle, de plus de 12 millions
de mètres cubes par an, tandis que
la wilaya de Aïn Defla aura près de
8 millions de mètres cubes d’eau
par an, à partir du barrage de Kef
Eddir. Ainsi, le barrage de Kef Eddir
va couvrir les besoins d’une partie
de la wilaya de Chlef dont les
besoins en AEP sont de près de 4
millions de mètres cubes par an
dédiés aux localités de Beni Haoua,
Breira et Oued Goussine, tandis
que les besoins en irrigation sont de
4 millions de mètres cubes d’eau
par an pour les communes de
Zeboudja, Beni Haoua et Breira.
Pour la wilaya de Aïn Defla, le
barrage de Kef Eddir va alimenter
les localités de Tacheta, Aïn
Bouyahia et El Abadia, dont les
besoins en AEP sont estimés à près
de 8 millions de mètres cubes d’eau
par an.
Quant à la wilaya de Tipasa, le
barrage de Kef Eddir va couvrir les
besoins de Damous, Beni Mileuk,
Larhat,
Aghbal,
Gouraya,
Messelmoun, Hadjret Ennous, Sidi
Simiane, Sidi Ghilès et Cherchell,
besoins estimés à plus de 21 millions de mètres cubes d’eau par an.
La demande en eau potable touristique sera satisfaite pour les communes de Damous, Larhat,
Gouraya, Messelmoun, Hadjret
Ennous, Sidi Ghilès et Cherchell,
selon un besoin de près de 15 millions de mètres cubes d’eau par an
dont la satisfaction des besoins estimés à plus de 2 millions de m3 d’eau
pour la PMH située en aval de Kef
Eddir.
La capacité de retenue de ce
barrage qui est de 125 millions de
m3 avec un volume régularisé de
57,4 millions de m3 d’eau réjouira les
riverains.
Houari Larbi
TIARET
Quelle stratégie
pour lutter
contre
les accidents
en plein tissu
urbain ?
Décidément, les accidents de la circulation survenus fréquemment ces derniers temps, en plein tissu urbain de surcroît, n'en finissent pas de susciter des
interrogations parmi la population, à
même d'attiser son inquiétude.
Malgré les incessantes campagnes
de sensibilisation menées et les
mesures de répression entreprises dans
les cas d'excès de vitesse et du non-respect du code de la route, cela n'a pas
dissuadé pour autant les nombreux
contrevenants, si l'on tient compte évidemment de l'ampleur effrénée que
continue de prendre ce phénomène.
Des enfants et même des jeunes
payent le prix de l'inconscience de certains chauffards pour se retrouver malheureusement sans vie. L'illustre
exemple est sans conteste celui de
Merouane 40 ans, violemment heurté le
week-end dernier par une voiture roulant dans le sens interdit au niveau de la
cité des 500 logements AADL à la sortie
de la ville.
Le même endroit a été auparavant le
théâtre d'un drame similaire, un enfant
qui tentait de traverser la double voie a
été tout bonnement écrasé pour finir
dans la morgue. L'horrible scène s'est
déroulée devant les yeux médusés des
voisins.
L’hécatombe qui endeuille des
familles entières a été derrière la mise
en place de ralentisseurs certes, mais
sans résultats probants.
Tout récemment, au quartier la
Cadat c'est un autre bambin un peu plus
grand qu'une baguette de pain qui fera
les frais d'un chauffard ; et la liste est
certainement loin d’être clôturée en
l'absence de mesures rigoureuses à
l'encontre des conducteurs fautifs.
Il y a quelques jours, la Sûreté de
wilaya a procédé à la mise en place de
radars en plein tissu urbain où la vitesse
est limitée à 40 km/h et à 20 km/h à
proximité des établissements scolaires,
mais cela est-il suffisant pour endiguer
un phénomène aussi dramatique, car lié
à des vies humaines.
Il importe de souligner que dans ce
cas de figure, et compte tenu des tristes
conséquences qui en découlent, les services concernés, les élus, la société civile dans sa diversité, les parents et tous
les citoyens sont interpellés à lutter de
façon efficiente contre ce fléau aux multiples malheurs...
Mourad Benameur
L'histoire entre la mémoire et les futures générations en débat
Outre de nombreux moudjahidine, des chercheurs universitaires de plusieurs universités nationales à savoir Dr
Medaci, Montasser Oubatroun, Dr Mizab, M. Mibarki et autres
ont pris part à un colloque historique de deux jours, qui en
est à sa première édition, initié par l’Association algérienne
des jeunes intellectuels de la wilaya de Khenchela et intitulé
«L'histoire entre les générations et la mémoire» et ce, en
collaboration avec la Maison de la culture Ali-Souaihi, l'Odej
de Khenchela et d’autres partenaires.
Intervenant à l’ouverture d’un colloque national sur l'histoire de
l’Algérie abrité par la Maison de la
culture Ali-Souaihi et l'Odej, les intervenants ont mis l'accent sur les
héros de la Révolution nationale
tombés au champ d'honneur aux
Aurès et à travers tout le pays, dans
une bataille où la confrontation directe était nécessaire avec l’ennemi
français, qui a été acculé à avouer
«l’importance des pertes qu’il a
subies sur le terrain, durant un rude
face-à-face». Après avoir salué la
grandeur de la Révolution algérienne
et des hommes qui l’ont faite,
KHENCHELA
M. Oubatroun et Teblit ont présenté
un aperçu du parcours du héros
Abbès Laghrour, cet «homme hors
pair», a-t-il dit, «qui est né et a grandi
sur la terre de Mascula, où il a également appris le Saint Coran».
«Devant le constat des exactions
du colonialisme français et de la
situation misérable de ses compatriotes, notre héros national, dont le
courage et la détermination étaient
connus par l’ennemi lui-même, ne
pouvait qu’abhorrer et rejeter les
colons français, tout en s’interrogeant sur le moyen de libérer son
peuple du joug colonial», ont poursuivi les conférenciers. «Aussi, l’histoire retiendra pour toujours, ont-il
ajouté, sa contribution certaine à la
8
mobilisation de toutes les conditions
nécessaires pour le succès de la
Révolution armée.»
Ils ont aussi, à travers leurs interventions, approfondi sa relation avec
l’un des pionniers de la Révolution
dans la région des Aurès, le chahid
Mustapha Ben Boulaïd. Ils ont affermi ses convictions révolutionnaires,
sa grande bravoure au combat encore plus sa relation avec Ben Boulaïd,
qui le nomma responsable des unités de l’Armée de libération nationale
(ALN) au Sahara. Il a également soutenu la nécessité, pour le Parlement
algérien, d’instituer une loi pour «criminaliser le colonialisme», en réponse à la décision du Parlement français de glorifier le colonialisme.
M. Oubatroun Montasser a évoqué
aussi le cas des charniers qui ont fait
couler beaucoup d'encre et qui
nécessitent une mobilisation totale
pour la réécriture de notre histoire
parce que chaque cadavre parle de
lui-même et dénote un événement
dur dans les annales de notre révolution sacrée. Le conférencier a appelé
tout le monde à se ressaisir et à sauvegarder notre patrimoine culturel.
Enfin, le président de l'association des jeunes intellectuels M. Ansel
Sifou a appelé tous les membres du
mouvement civil et par le biais du
Soir d'Algérie d'unifier tous les efforts
pour le bien de la wilaya et du pays.
Benzaïm A.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Pas de répit pour les protestations
BOUIRA
Début de vacances d’hiver houleux pour les autorités
de la wilaya de Bouira qui a enregistré pour la seule journée de dimanche dernier pas moins de trois points de
protestation citoyenne.
Au centre-ville de Bouira, la journée a commencé avec un rassemblement des habitants de la cité évolutive
qui réclament, pour la énième fois,
leur relogement en raison de l’état de
délabrement avancé de cette cité dont
la construction remonte aux années
1970.
Des protestataires qui n’en démordent pas même si leurs demandes
n’ont pas encore abouti à une prise de
décision concrète de la part des autorités de la wilaya. Une situation qui
commence à embarrasser les responsables locaux en raison de la précarité
de certaines familles qui s’entassent
dans des 35 m2 et qui ont, pourtant,
signé des désistements notariaux afin
d’être éligibles au relogement.
Ainsi, c’est le hall de la wilaya qui
a été la scène de rassemblement du
dernier espoir ; celui de décrocher des
promesses écrites de la part du wali et
de pouvoir enfin envisager une vie
décente.
D’autre part, dans les locaux de la
Direction de la jeunesse et des sports,
la DJS, une autre protesta a éclaté,
initiée par des cadres et des éducateurs sportifs en colère contre leurs
responsables qu’ils accusent de bloquer les salaires et freiner leurs pro-
motions professionnelles.
Pour rappel, ces mêmes cadres
avaient adressé de nombreuses
requêtes aux responsables de la
wilaya et à leur tutelle à cause de la
dégradation de leurs conditions de travail et du retard latent dans le versement de leurs salaires.
Un sit-in a été donc observé dans
la matinée en présence de quelquesuns des 400 cadres de la wilaya, sous
les pancartes «nous demandons nos
droits à la promotion et à l’égalité
entre tous les fonctionnaires du secteur». Une situation délicate et qui
n’est pas près d’aboutir en raison de
l’incapacité du directeur par intérim de
signer les fiches de paie mais qui
assure toutefois que les opérations de
promotion s’effectuent conformément
au règlement.
Pour finir, c’est la commune d’AthRached, située à une quarantaine de
kilomètres au sud-est de la wilaya
dont le siège a accueilli des dizaines
de villageois habitant les localités de
Chivoun, Ighil et Tammacht et qui
n’ont pas hésité à fermer le siège de
leur APC pour crier à la marginalisation de leurs villages qui culminent à
plus de 1 000 mètres d’altitude et
appeler à leur raccordement au gaz
naturel et à l’électricité.
Des citoyens qui ont profité de l’actuelle accalmie climatique pour lancer
leur appel à l’aide en prévision des
grands froids et surtout des neiges
abondantes qui risquent de malmener
des familles entières esclaves de la
bouteille de gaz butane et du bon vouloir des commerçants.
Katya Kaci
friche et semés d’immondices et de
déchets, des ruines à l’abandon devenues depuis des années le repaire
des délinquants et des sans-abri, sans
parler de l’absence de sécurité qui ont
fait que l’endroit est resté isolé et
boudé par les habitants de la ville et
de ses environs.
Pourtant, la graine de l’initiative a
finalement germé, grâce à la mobilisation des agents de l’APC et des services de la Direction de l’environnement, offrant le spectacle aussi
enchanteur que vivifiant de familles
entières, de jeunes et d’enfants qui
viennent savourer des moments de
détente à l’ombre des grands arbres
ou d’animation autour de parcours de
jeux variés, de toboggans et de balançoires.
Ainsi, c’est un espace verdi par les
essences d’eucalyptus et de plantes
ornementales et animé par les rires
des enfants et les nuées de visiteurs
qui accueille chaque jour des visiteurs
en manque de loisirs, notamment en
ces vacances d’hiver aux accents de
printemps durant lesquelles les visiteurs sont appelés à venir oublier la
monotonie de leurs cités et retrouver,
pour un temps, leur âme d’enfant.
K. K.
Le rendez-vous des familles bouiries
LA MAISON DE L’ENVIRONNEMENT
Aménagée ces derniers temps, la parcelle qui
accueillait jadis les ruines d’un théâtre abandonné et les
repaires des jeunes délinquants du quartier est devenue,
depuis peu, lieu de rendez-vous des familles de Bouira qui
viennent s’y ressourcer avec leurs enfants.
Au départ du lancement du projet
de la maison verte, réalisée à l’initiative de la direction mère dans le but de
sensibiliser les citoyens à la cause
environnementale, ce projet ne présentait qu’une construction pilote,
englobant différentes techniques écoresponsables comme le système de
climatisation et de chauffage autonome du puits canadien, l’équipement en
panneaux solaires et éoliennes pour
l’autonomie énergétique ainsi que la
mise à la disposition pour les «rares»
visiteurs, notamment les groupes
d’écoliers et d’associations, de coins
verts censés les encourager à aimer
et protéger leur nature.
Une lueur d’optimisme louable si
ce
n’était
l’état
des
lieux
environnants ; des espaces laissés en
«Les projets structurants inscrits au profit
de la wilaya avancent très bien»
LE WALI DEVANT LES ÉLUS DE L’APW DE BÉJAÏA :
Intervenant devant les élus, dimanche dernier, à
l’occasion de la session ordinaire de l’Assemblée
populaire de wilaya consacrée à l’adoption du budget primitif 2016, le wali de Béjaïa, Ouled Salah
Zitouni, a fait savoir que les projets structurants
inscrits au profit de la wilaya avancent très bien.
«Les différentes visites effectuées sur chantiers qui ont été
suivies par des réunions de travail
ont permis de lever toutes les
contraintes et obstacles à l’origine
de blocages des projets en question», a assuré le premier responsable de l’administration de
wilaya, en signalant que les travaux de réalisation du projet de la
pénétrante ainsi que le carrefour
des quatre chemins avancent de
manière satisfaisante depuis la
levée de certaines contraintes
liées notamment aux indemnisations des citoyens. La prise en
charge de manière très sérieuse
des différentes contraintes a permis aussi de lancer rapidement
les travaux de la réalisation du
projet de réhabilitation et de
modernisation de la ligne ferroviaire Beni Mansour-Béjaïa, a-t-il
estimé.
Pour ce faire, le wali signale
que des réunions de travail ont
été tenues afin de relancer ce projet «repêché», avec les représentants de l’Agence nationale
d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) en présence des
présidents d’APC concernés par
le tracé. Il convient de signaler
que ce projet structurant a failli
être annulé suite aux oppositions
de certains propriétaires terriens
concernés par le tracé auxquelles
s’était heurtée l’entreprise de réalisation.
S’agissant du CHU, la première autorité de wilaya s’est montrée aussi rassurante quant au
maintien de son inscription. Ouled
Salah Zitouni a fait savoir qu’il a
«beaucoup plaidé» auprès du
ministère de la Santé pour le lan-
cement rapide de ce mégaprojet
dans la wilaya. «Le projet de CHU
est en bonne voie pour sa réalisation étant donné que le terrain est
déjà choisi pour l’accueillir», a
affirmé le wali tout en informant
au passage avoir débloqué 8 000
aides dans le cadre de l’habitat
rural, depuis son installation.
Evoquant le projet de transfert
du port pétrolier, Ouled Salah
Zitouni a annoncé qu’un dossier a
été transmis au ministère de tutelle. L’ étude du dossier est cours
de traitement après la levée de
plusieurs obstacles, a affirmé le
wali tout en informant les élus de
l’APW que des mesures sont également prises pour booster l’investissement dans la wilaya.
A. Kersani
Le BP 2016 adopté sur fond d’une vive polémique
entre le FFS et l’opposition
Les élus de l’APW, réunis
dimanche en session ordinaire,
ont adopté à l’unanimité le budget primitif de l’exercice 2016
évalué à un montant de près de 4
milliards de dinars.
Le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel de l’APW a été adopté ; néanmoins, après des échanges incendiaires
entre des élus du RCD qui constituent une
opposition minoritaire et ceux du FFS qui dirigent l’institution élue avec le FLN et le RND.
Les élus du RCD ont longuement contesté de nombreux choix de la commission
finance et économie notamment les chapitres
969, 914 et 958 consacrés respectivement
aux sections : Programme pour les com-
Mardi 22 décembre 2015 - PAge
munes et leurs unités économiques, jeunesse, sport et culture, ainsi que développement
agricole et pêche. Benyoub Djamel , élu du
RCD, juge le budget consacré aux communes «très dérisoire».
Le même élu n’a pas caché dans son
intervention son mécontentement suite à la
suppression des subventions que l’APW
consacrait autrefois à l’organisation de manifestations visant la promotion des produits du
terroir, tel que la figue sèche.
Dans le BP 2016, l’APW a consacré sur le
chapitre 958 un montant de 5 millions de DA
pour financer des études et des recherches,
confiées à l’université de Béjaïa, sur l’apiculture et la création d’une pépinière d’un montant de 30 000 000 DA.
Abordant le chapitre 914, les élus de l’opposition ont réitéré à l’occasion de cette ses-
sion de dimanche consacrée à l’examen et à
l’adoption du BP 2016, leur revendication
d’une ouverture d’une enquête sur les subventions attribuées aux associations lors du
précédent exercice.
Dans son intervention, le P/APW,
Mohamed Bettache s’est montré rassurant
en faisant savoir que les lacunes et manquements du PB 2016 soulevés par l’opposition
seront rattrapés lors de l’élaboration du budget supplémentaire (BS) 2016.
Il convient de noter que le BP 2016 a été
présenté par le nouveau directeur de l’administration locale (DAL) sous le signe de l’optimisation des ressources et de la rationalisation des dépenses, dans le sillage de la
conjoncture actuelle marquée par l’austérité,
suite à la chute des prix du pétrole.
A. K.
9
SIDI-BEL-ABBÈS
(CAÏD-BELARBI)
L’affichage de la liste des
78 logements provoque
la colère des insatisfaits
Depuis dimanche dernier, la
paisible localité de Caïd-Belarbi vit
une contestation des prétendants
au logement social écartés de la
liste des 78 affichés.
En effet, dès l’affichage de la
liste des 78 logements sociaux, la
contestation ne s’est pas fait
attendre. Des dizaines de prétendants ont déferlé vers les points où
ont été placardées les listes pour
s’informer.
Les écartés ont tout de suite
manifesté leur colère criant à l’injustice avançant que pour certains
bénéficiaires leur situation ne leur
ouvre pas droit.
Les contestataires ont fermé la
RN92, un axe principal reliant leur
localité au chef-lieu Sidi-Bel-Abbès
et à la wilaya de Saïda. Plusieurs
autres dizaines se sont dirigés vers
le siège de l’APC qu’ils ont fermé
au public. Bref, la localité était en
effervescence depuis dimanche, ce
n’est que dans l’après-midi de
lundi, lorsque le P/APC est allé à la
rencontre des protestataires et
après s’être entretenu avec leurs
représentants en leur promettant
de prendre leurs recours en charge
dans les meilleurs délais que ces
derniers ont fini par céder afin d’ouvrir et l’APC et la route fermée. Il y
a lieu de signaler que cette route
est très importante en matière de
trafic entre Sidi-Bel-Abbès et
Saïda.
A. M.
TLEMCEN
La sécurité alimentaire
dépendante
d’une agriculture
performante
Le ministre de l’Agriculture et de la
Pêche a affirmé, lors de sa visite de travail à Tlemcen, que «le renouveau agricole national implique la généralisation et
l’extension des différents systèmes d’irrigation agricoles, pour l’exploitation de
deux millions d’hectares, dans un proche
avenir», le défi de l’autosuffisance alimentaire s’impose eu égard à la nouvelle
donne économique, que vit actuellement
le pays. Les 900 000 hectares exploités
sont loin de répondre aux besoins croissants de la population.
A rappeler que le ministre de l’Agriculture a fait une
halte dans la ville de Maghnia, pour inaugurer le séminaire national sur l’oléiculture qui se tient à l’hôtel El
Izza, où la culture de l’olivier est tout un symbole pour
la population rurale de la région.
Sur un autre registre, M. Ferroukhi a inspecté le
projet pilote aquacole d’Agla, à Honaine, en mettant
l’accent sur les objectifs de la pêche qui, dit- il, ont été
été déterminés par les professionnels du secteur.
Selon le ministre, il existe plus de 600 projets
d’aquaculture en mer et sur le territoire, qui seront
réalisés dans les quatre années à venir.
Le ministre s’est attardé aussi sur la formation en
s’adressant aux élèves de l’ITMA à Mansourah, en
évoquant la modernisation des méthodes et la formation agricole pour la maîtrise des nouvelles technologies ainsi que leur transfert rapide en milieu productif.
Pour le prochain quinquennat, une enveloppe de 1
000 milliards sera investie pour la mise en œuvre des
différentes mesures et actions afin de booster l’investissement privé.
L’amélioration des conditions de vie des populations rurales figure en pole position de ce programme
du renouveau agricole, qui ciblera plus de 700 000
foyers à l’’échelle nationale soit plus de 4 millions
d’habitants.
M. Zenasni
Culture
Le Soir
d’Algérie
Non-sens
Par Kader Bakou
«LES CHANTIERS DE L’ART», PERFORMANCE ÉPHÉMÈRE
Enfants et dompteurs du chaos
Féconder le chaos et l’harmoniser sans défigurer son esprit,
telle fut la démarche de la performance «Les chantiers de
l’art» tenue samedi dernier dans un lieu atypique qui deviendra
plus tard un espace de création et de résidence artistique.
Si nous sommes toujours
par terre, c’est la faute au
pays de Voltaire. Le nez dans
le ruisseau, c’est la faute à
son voisin le pays de Rousseau. Ces comploteurs américains et occidentaux, tous
nos problèmes viennent
d’eux. Ils savent que nous
formule
la
possédons
magique qui nous développera et nous rendra plus
forts qu’eux et qu’ils ne veulent absolument pas pour
eux. Alors, profitant de leur
force, ils font tout pour nous
diviser, affaiblir et maintenir
Ils
sous-développés.
essayent de nous éloigner de
l’éducation, et nous le
savons. C’est pour ça que
nous donnons si peu d’importance à la culture et à
l’éducation. «Eduquer», chez
nous, son enfant, c’est lui
donner ce qui rend le corps,
pas l’esprit, plus grand.
K. B.
[email protected]
Maya Bencheikh El Feggoun, Fella
Tamzali, Mehdi Bardi Djellil, Adel Bentounsi et Mounir Gouri ont investi un
espace où se rejoignent les notions
paradoxales de construction, de ruine
et d’avenir ambigu.
«Les ateliers sauvages» sont une
sorte de hangar situé au 44, rue
Didouche-Mourad ; acquis récemment
par l’écrivaine et militante féministe
Wassyla Tamzali, il est en travaux
depuis quelques semaines en vue d’en
faire un refuge et un lieu de rencontres
pour des artistes algériens dans ce
contexte de manque dramatique d’espaces de travail.
Des piliers métalliques ramenés du
chantier de la Tour Effel, des murs
décapés et poussiéreux, des gravats
jonchant le sol, un haut plafond où l’on
se plaît à imaginer vivre une peuplade
de pigeons ; l’endroit est fascinant en
soi tant son attrait relève à la fois du
lugubre et du beau.
Ces mêmes épithètes reviennent
aussi aux œuvres des cinq artistes
exposants. Ils sont les enfants du
chaos, les témoins et acteurs d’une
névrose collective qui franchit allègrement les frontières de leur territoire originel et se voit devenir un pays en soi,
e nouvel an amazigh 2966 sera célébré à travers cinq caravanes culturelles qui sillonneront, à partir d'Alger,
14 autres villes d'Algérie du 10 au 13 janvier, a annoncé le secrétaire général du
Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA),
Si El Hachemi Assad. Organisée pour la
première fois par le HCA, cette tournée
culturelle prendra son point de départ du
Palais de la culture Moufdi-Zakaria à
Alger, avant de faire escale à Tizi Ouzou,
Mila, Guelma, Bouira, Béjaïa, Oran, Bordj
Bou-Arréridj, Sétif, Relizane, Aïn Defla,
Sidi Bel-Abbès, Tlemcen et Jijel.
Ces caravanes devront contribuer à
l'effort de «sensibilisation» et à la «préparation à la généralisation progressive» de
tamazight au reste des régions d'Algérie,
a expliqué à l'APS Si El Hachemi Assad
qui rappelle que cette langue ancestrale
est déjà enseignée dans 23 wilayas sur
les 48 que compte l'Algérie. Selon le
HCA, 251 797 élèves ont été recensés en
classe de tamazight durant l'année scolaire 2014-2015, sans compter ceux des
nouvelles wilayas ayant adopté le programme d'apprentissage de cette langue,
comme El-Bayedh, Illizi, Tipasa, Saïda,
Ghardaïa ou encore Béchar.
Pour cette année, un programme
pédagogique sera organisé le 12 janvier
en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et celui de la Culture, et
concernera 28 000 établissements scolaires à travers toute l'Algérie, a indiqué le
SG du HCA. Il estime que ces caravanes
culturelles sont une opportunité pour
exprimer la détermination du HCA à donner à ces festivités un «caractère national», de même qu'elles traduisent l'«intérêt des institutions de l'Etat» porté à tamazight.
La célébration du nouvel an amazigh,
a-t-il dit, est aussi l'occasion de rappeler la
nécessité de «réhabiliter» cette pratique
ancestrale et de lui donner la «place légitime» qui lui revient en la célébrant dans
l'espace public. Lancées par le HCA en
collaboration avec l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement des adultes
(Onaea) et l'association Iqra, les cinq caravanes culturelles feront la tournée des
centres d'alphabétisation des villes où
elles sont attendues. Selon M. Assad,
352 élèves inscrits dans ces villes (Alger,
Boumerdès, Tizi-Ouzou, Oran, Oum ElBouaghi, Bouira, Béjaïa et Setif) bénéficieront du programme d'apprentissage de
tamazight. Des inspecteurs de tamazight,
des représentants de l'Onaea, ainsi que
des poètes et hommes de lettres accompagneront les cinq caravanes pour sensibiliser les habitants de ces régions à la
pratique de tamazight et permettre la
généralisation progressive.
Les adultes amazighophones, premiers concernés par l'apprentissage de
tamazight, seront invités à s'inscrire aux
programmes d'alphabétisation, également ouverts aux non-amazighophones.
Le HCA, qui organise depuis 1999 la célébration de Yennayer, avait lancé en janvier 2015 une seule caravane, partie d'Alger à destination de plusieurs villes.
YENNAYER 2966
Cinq caravanes culturelles
sillonneront les villes d'Algérie
L
LIBRAIRIE OMAR CHEIKH (AVENUE
ABANE-RAMDANE, TIZI OUZOU)
Mercredi 23 décembre à 14 h :
L’écrivain-journaliste Nadjib Stambouli
sera l’invité d’une rencontre littéraire.
L’auteur procèdera à la vente-dédicace
de son livre Ma piste aux étoiles
(Casbah-éditions). Soyez les bienvenus !
BIBLIOTHÉQUE NATIONALE
D’ALGÉRIE (EL-HAMMA, ALGER)
Samedi 26 décembre à 14h : Hommage à Kaddour M’hamsadji, organisé par
l’ONDA en collaboration avec l’Association des amis de la rampe Louni-Arezki.
MUSÉE NATIONAL DU BARDO
(3, RUE FRANKLIN D.-ROOSEVELT,
ALGER)
Chaque jour : A l’occasion de l’année
de la lumière de l’Unesco, exposition
«Le Bardo en lumières. Le savoir-faire
d’hier et le design d’aujourd’hui».
THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN
10
[email protected]
MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)
Mardi 22 décembre : 7e Festival culturel
international de danse contemporaine.
PLACE DU 1ER-NOVEMBRE
(TAMANRASSET)
Jusqu’au 24 décembre : 8e Festival
national de la chanson amazighe.
BIBLIOTHÈQUE PRINCIPALE DE LA
VILLE DE TAMANRASSET
Jusqu’au 24 décembre : Salon
national des arts plastiques.
SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADHELFETH (EL-MADANIA, ALGER) :
Jusqu’au 26 décembre : 10e Festival
culturel international de musique
andalouse et des musiques anciennes.
AUDITORIUM DE LA RADIO
ALGÉRIENNE (21, BD DES
MARTYRS, ALGER)
Mardi 22 décembre à 18h30 : Concert
du groupe de musique traditionnelle
japonaise Wasanbom, composé de
Toen Hibiki au taïko (tambour), Akihito
Obama au shakuhachi (flûte) et Dai
une terre biblique dont l’aridité peut être
le terreau d’une nouvelle naissance…
Ici, il s’agit de l’art et de sa capacité de
redessiner les contours abrupts du
non-sens sans pour autant s’astreindre
à lui donner une forme moins angoissante, mais au contraire le réinventer
dans un langage médian entre l’allégorique et le brutal, le sensuel et le
hideux. Ainsi, les décombres deviennent univers utérin où convulsent les
imaginaires et les obsessions : des
draps ensanglantés, des animaux égorgés, des oiseaux en perdition, une
sépulture sans fin, une poche de résistance…
Dispersés, éclatés et distordus à
l’extrême, ces fragments attirent irrésistiblement l’œil, puis s’y incrustent avec
violence, le blessent grièvement avant
de transformer sa vision sur le monde.
L’art n’est-il pas, au final, ce pouvoir
presque malsain de pervertir noblement notre regard trop aplati par une
condition humaine de plus en plus indigente ?
Maya Bencheikh El Feggoun poursuit sa joute picturale avec les rites et
symboles de la société algérienne.
Dans sa volonté de comprendre la hantise qu’est devenue la femme dans l’espace et le débat publics, l’artiste ne
cesse de creuser les modes de représentation et de sublimation de ce phénomène avec cette peur constante de
tomber dans l’analyse, la dénonciation
basique ou la colère stérile.
Curieusement, plus elle s’efforce
d’établir une distance avec son thème,
Photo : DR
LE COUP DE BILL’ART
DU SOIR
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
plus nerveuse et agressive est sa stylistique. Son installation «Izar» (drap)
confronte les multiples facettes de l’ensevelissement, du caché, du honteux,
devenant les ersatz de valeurs morales
comme la pudeur ou le respect.
Des langes de bébé jusqu’au linceul, en passant par ce drap blanc où
trône la grosse tache rouge prouvant
«l’honneur» de la mariée, ce sempiternel rideau la protégeant du regard de la
rue, ces emmitouflements divers l’immunisant contre l’amour et le sexe ;
autant de tissus hantant ce mur ébréché mais dont échappent des mains,
des pieds, des morceaux de chair féminine fuyant tant bien que mal la tyrannie de l’habit et essayant malicieusement d’offrir une part de soi à l’admiration de l’autre, moins pour le conquérir
que pour sentir sa propre existence…
A quelques pas de là, on retrouve
l’iconographie sacrificielle de Fella
Tamzali Tahari dont la fresque «La
ronde» questionne la relation étroite
entre la fête et le sang, le meurtre et la
jubilation ; un cercle fermé où, dit-elle,
la réalité rencontre la mythologie.
PUBLICATION
Le taureau vient d’être égorgé et
pendant qu’il saigne ou vomit sur l’Humanité, de petits garçons jouent avec
sa queue tranchée et des filles vêtues
de blanc virginal dansent et tournoient
joyeusement. Triste et flamboyant, le
tableau trouve comme une continuité
logique dans les trous perçant le mur et
Fella ne trouve aucun mal à les intégrer
comme éléments naturels de son histoire sanglante sans jamais négliger le
pouvoir de la lumière, fabuleuse tragédienne chorégraphiant le mouvement
commun des cadavres et des jeunes
corps en fleur…
La mort est encore au rendez-vous
avec l’installation de Adel Bentounsi :
une tombe faite de gravats, coincée
entre deux miroirs en bas desquels
scintillent une bougie. L’effet de réfraction fait donc croire au spectateur que
l’œuvre se démultiplie à l’infini et envahit l’ensemble des espaces environnants.
Vertige et malaise s’emparent alors
du regard qui, à l’image du mort,
devient captif de cette transformation
instantanée des lieux et pourrait même
ressentir l’insoutenable claustration de
ce cadavre imaginaire. Instinctivement,
le regard fuit et va vérifier que l’espace
alentour est toujours le même et qu’il
ne s’agit là que d’une illusion d’optique
; mais il revient dans ce couloir tombal
se réfléchissant interminablement, revit
la même sensation suffocante et s’enfuit de nouveau…
Adel n’aura pas seulement réussi
une prouesse technique et esthétique
mais surtout pénétré par effraction l’esprit de son spectateur dont il a fait son
complice dans cette visite coupable au
Royaume interdit !
Sarah Haidar
Sortie officielle, à Oran, du livre d'art
Fantasia, une mémoire, un art
e livre d'art Fantasia, une mémoire, un
art, signé Leïla Boutammine Ould Ali,
édité par la Fédération équestre algérienne (FEA) et préfacé par le président
de la République, Abdelaziz Bouteflika, a
été dévoilé à Oran lors d'une cérémonie
marquant le lancement officiel de son édition.
«Cette publication qui donne ses
lettres de noblesse à la fantasia à travers
un regard et une plume authentiquement
algériens se veut une contribution à l'enrichissement de la bibliographie universelle
sur le cheval barbe et la fantasia», a indiqué le président de la FEA, M'hamed Zoubir Metidji lors de la cérémonie tenue au
Centre de conventions Mohamed-Benahmed (CCO).
«L'édition de cet ouvrage, auquel nous
souhaitons assurer une diffusion nationale
et internationale aussi large que possible,
est un hommage et une reconnaissance à
tous ceux et celles qui ont contribué à
maintenir vivant ce patrimoine», a souligné M. Metidji.
«La préface faite par le président de la
République illustre tout son intérêt pour la
protection et la promotion des riches patri-
moines de notre pays, et sa passion pour
le cheval et l'équitation», a-t-il relevé.
«Cette préface rehausse bien évidemment
le prestige et la portée de cet ouvrage et lui
donne une résonance et une aura exceptionnelles», a-t-il déclaré, ajoutant que «la
FEA accorde une importance primordiale à
l'équitation traditionnelle, sans occulter
l'équitation moderne». Dans une déclaration à l'APS, M. Metidji a également fait
part d'un projet porté par sa fédération en
vue de l'accueil, en 2018 en Algérie, du
Championnat du monde d'endurance.
«Le projet est à la phase étude, et, une
fois achevée, le dossier de candidature y
afférent sera déposé au niveau de la
Fédération équestre internationale (FEI)»,
a-t-il précisé tout en signalant que l'Algérie
abritera en 2016 cinq compétitions
équestres de dimension internationale.
La richesse du patrimoine équestre et
les différentes sortes de fantasias organisées aux quatre coins du pays sont mises
en relief dans le beau-livre Fantasia, une
mémoire, un art, lequel réunit, selon l'auteure, tous les critères de classification en
catégorie «Livre d'art». Disponible à la
Libraire des arts et des lettres basée à
Alger, cet ouvrage, conçu en format
tabloïd, pèse près de 4 kilogrammes et
comporte 230 pages riches en textes et
photos également signées Leïla Boutammine.
La présentation de l'ouvrage a été
appuyée par une exposition de près de 40
grands panneaux photographiques reproduisant une partie du contenu du livre d'art
pour convier les visiteurs à la découverte
de la culture et des traditions ancestrales
portées par la pratique de la fantasia dans
différentes contrées du pays.
La cérémonie de présentation de son
nouvel ouvrage s'est tenue en présence
de plusieurs personnalités à l'instar du wali
d'Oran, M. Abdelghani Zaâlane et de
représentants du corps diplomatique
accrédité en Algérie. Agée de 40 ans,
Leïla Boutammine a vu sa vocation artistique s'épanouir au début de son parcours
professionnel dans le domaine de la décoration et de l'aménagement intérieur. Elle a
à son actif plusieurs expositions de peintures et de photographies dans différents
espaces culturels du pays comme la galerie Mohamed-Racim d'Alger et le Musée
national Ahmed-Zabana d'Oran.
Yamamoto au shamisen (luth).
SALLE ZENITH AHMED-BEY
(CONSTANTINE)
Jeudi 24 décembre à 18h30: Concert
du groupe de musique traditionnelle
japonaise Wasanbom, composé de
Toen Hibiki au taïko (tambour), Akihito
Obama au shakuhachi (flûte) et Dai
Yamamoto au shamisen (luth).
GALERIE D’ART EL-YASMINE
(ALGER)
Jusqu’au 3 janvier 2016 : Exposition
de peinture «Sérénité» de Salah Hioun.
GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD
(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,
ALGER)
Jusqu’au 31 décembre : Exposition de
peinture de l’artiste Meriem Kazouit.
INSTITUT CULTUREL ITALIEN (4 BIS
RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR,
ALGER)
Jusqu’au 31 décembre : Exposition de
peintures «Un Chant de couleurs» de
l’artiste Ahmed Mebarki.
EZZOUAR’ART, GALERIE DU
CENTRE COMMERCIAL ET DE
LOISIRS DE BAB EZZOUAR (ALGER)
Jusqu’au 25 décembre : Expositionvente de peinture «Algérie toujours» de
l’artiste Mira Naporowska.
GALERIE D’ART DE L’HÔTEL
SOFITEL(EL HAMMA, ALGER)
Jusqu’au 31 décembre : Expositionvente de peinture et de photoraphie
«Du soleil à la lune», avec Nourredine
Chegrane, Farid Benyaâ, Valentina
Ghanem, Ferrante Ferranti, etc. Les
bénéfices seront utilisés pour acheter
du matériel spécial aux enfants de la
Lune souffrant du xeroderma
pigmentosum et qui ne peuvent
supporter le moindre rayon de soleil.
GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE
D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES
DEUX BASSINS, BEN AKNOUN,
ALGER)
Jusqu’au 14 janvier 2016 : Exposition
collective de peinture, par les artistes
Yacine Belferd, Nouredine Chegrane et
Ahmed Stambouli.
GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD
KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY,
ALGER)
Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition
de peinture «Sirocco» de l’artiste
Valentina Ghanem Pavlovskaya.
MUSÉE NATIONAL D’ART
MODERNE ET CONTEMPORAIN
D’ALGER (RUE LARBI-BEN M’HIDI,
ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival
international de l'art contemporain
(Fiac). Avec la perticipation de
Clémentine Carsberg (France), Patrick
Altes (France), Patrick Maïssa
(France), Francisco Javier Ruiz
Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis
(Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou
(Congo),Gastineau Massamba Mbongo
(Congo), les artistes algériens Fatiha
Bouziane, Slimane Ould Mohand,
Mohamed Skander, etc.
L
Le Soir
d’Algérie
Sports
«Les joueurs sont très motivés»
HANDBALL
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
SALAH BOUCHEKRIOU SE CONFIE AU Soir D’ALGÉRIE :
Au terme du stage
d’avant-départ
vers
la
Serbie, le coach national
Salah Bouchekriou est
revenu sur les péripéties de
ce sixième stage avec des
arrêts sur certains aspects
du travail effectué et une
projection sur la campagne
égyptienne. Lecture !
aller bien représenter notre pays
au Caire.»
Photo : DR
Le Soir d’Algérie : Comment
appréciez-vous le cycle de préparation entamé depuis le mois
de septembre dernier ?
Salah Bouchekriou : «Je
dois avouer que dès le début de
la préparation, les joueurs
avaient un problème physique.
Comme les équipes effectuaient
une séance quotidienne seulement,
j’ai programmé deux
séances par jour pour diminuer
ce déficit physique. Par la suite, il
y a eu un travail tactique. Nous
avons effectué un déplacement
très intéressant en Tunisie où
nous avons disputé des matchs
amicaux pleins d’enseignements.
Nous avons rencontré, rappelons-le, les Tunisiens qui étaient
au complet, les Iraniens qui disputaient alors des matchs de
qualification dans leur continent
et enfin des Suisses avec des
éléments au top au niveau technique et physique et qui sont très
contents dans les différents
championnats nationaux euro-
11
Salah Bouchekriou, entraîneur national.
péens. Comme je vous ai déclaré
auparavant, nous avons trouvé
d’énormes soucis face aux
Suisses où nous avions mal joué.
C’était difficile de les contrer car
ils avaient une très bonne mobilité en attaque où ils excellaient
dans les contre-attaques. Nous
avons été un peu surpris par leur
vivacité
D’ailleurs, mes gardiens de
but n’étaient pas bien préparés.
Pour le match d’après, j’ai senti
un léger mieux pour mes joueurs
devant les Tunisiens qui, je dois
l’avouer, étaient plus forts en
défense et en attaque. Quant à la
troisième rencontre devant l’Iran,
je pense que mes éléments ont
fourni leur meilleure production et
cela s’est caractérisé par les 33
buts inscrits et c’est rare que les
Algériens marquent un tel
nombre de buts.»
Un mot sur l’effectif ?
«Je peux dire qu’il y a eu dans
l’ensemble, des satisfactions car
mes joueurs ont retrouvé progressivement leur forme et leur
efficacité comme
Hamoud,
Benmenni et Daoud. Cependant,
le décalage du stage de Slovénie
m’a contraint de faire la sélection
des joueurs, à partir des rencontres disputées en Tunisie et
sur l’expérience des joueurs.
J’espère que je ne me suis
pas trompé sur certains d’entre
eux mais je n’avais pas le choix.
D'un autre côté, je sens que les
joueurs sont très motivés pour
Comment se présente ce
stage en Serbie ?
«C’est la dernière ligne droite
où nous ferons en sorte de trouver la meilleure cohésion entre
les joueurs évoluant en Algérie et
ceux qui jouent à l’étranger. Je
dois dire que ces derniers se préparent bien avec leurs clubs et
sont en pleine compétition.
Les seuls soucis concernent
deux joueurs professionnels.
D’abord, Kaâbache qui s’est blessé avec son équipe.
Ce sera au médecin de notre
équipe de l’ausculter pour déterminer s’il sera opérationnel ou
non lors de la CAN d’Égypte. Il y
aussi Mokrani qui doit subir un
examen professionnel du 22 au
janvier prochain. Il m’a promis de
faire le nécessaire pour le reporter et nous rejoindre.»
Mais il y a ce problème avec
la Fédération du Bahreïn …
«Ce problème est en train de
trouver sa solution après des discussions téléphoniques avec le
président de la Fédération du
Bahreïn, M. Ali Mohamed Isa
Eshaqi qui m’a promis de tout
régler. Inch’Allah, je serai présent
sur le banc pour driver l’EN
durant la CAN 2016».
Propos recueillis
par Hamid Chabaraka
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
12
Sports
LIGUE 1 MOBILIS (MISE À JOUR DU CALENDRIER) :
AUJOURD’HUI (18H) AU STADE DU 5-JUILLET, USMA- MCA
Qui triomphera de la nouvelle bataille d’Alger ?
FOOTBALL
Mohamed Bouchama-Alger (Le Soir) USMA- MCA n’a certes plus les ingrédients
d’antan. Ni l’ambiance qui faisait de cette explication de football un moment de rivalité sportive entre les membres d’une même famille.
Autres temps, autres mœurs, donc.
Pour autant, une certaine passion continue
d’enivrer les nouveaux acteurs, joueurs, dirigeants et supporters, le duel entre Rouge et
Noir et Vert et Rouge. La magie du roi football,
la coïncidence du calendrier avec les fêtes du
Mawlid Ennabaoui et celles de fin d’année, et
une certaine vitalité retrouvée au sein de cette
inséparable paire qui, en mai dernier, livrait des
batailles de survie, font de ce 97e derby un
moment sacré.
Tellement sacré que le public, sevré de
beaux derbies en raison, entre autres, des huis
clos imposés par la LFP, attendait impatiemment cette soirée du 22 décembre. La preuve
aura été fournie par le rush sur les points de
vente des 60 000 billets édités pour les besoins
d’un derby pas comme les autres.
Un face-à-face qui intervient quelques jours
après un week-end de Coupe d’Algérie préjudiciable pour l’équipe de Soustara, éliminée d’entrée dans une épreuve que l’USMA a tant
côtoyée. Dans la souffrance avant de la séduire
une fois pour toutes. Le dernier trophée en date
des Usmistes fut conquis au nez et à la barbe
d’un Doyen qui se croyait tout permis. Comme
de boycotter le protocole de cette finale perdue
face à l’ennemi-juré en mai 2013. Depuis, les
deux galeries se jurent une revanche.
Les Mouloudéens qui se sentaient trahis par
l’arbitre et les coulisses comptent apporter la
réponse du terrain qu’ils restent l’indomptable
rival alors que les Unionistes assurent qu’ils
sont vraiment de retour au-devant de la scène
et que le manque de reconnaissance de leurs
«victimes» se doit d’être traitée sur ce même
rectangle vert du temple d’Alger.
Des absents mais la même
détermination
Sur le terrain, donc, de nombreuses
vedettes des deux côtés n’y seront pas. Les
gardiens de l’USM Alger, Zemmamouche,
Mansouri et Berrefane étaient incertains
jusqu’à hier. Blessé sérieusement au coude,
l’international Zemmamouche doit passer sur le
Photos : DR
Tant attendu par les puristes, le
derby algérois USMA-MCA, qui sera la
97e copie, aura lieu aujourd’hui à partir
de 18h au stade du 5-Juillet. Un rendezvous, comptant pour la mise à jour de
la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis, qui
ne manquera pas de piment, en dépit
des absences de part et d’autre et d’un
enjeu pas spécialement déterminant.
billard très prochainement. Son remplaçant,
Smaïl Mansouri, également blessé lors du
derby face au CRB, laisse planer le doute sur
sa participation, ce soir, face au MCA. L’ancien
gardien de la JSK, Mourad Berrefane, touché
lors du match de coupe contre le PAC, est forfait pour la sortie de ce mardi.
Si Mansouri venait à être titularisé, c’est le
jeune Hocine Lagoun qui n’avait pu éviter l‘élimination contre les Académiciens, jeudi dernier, qui assumera l’intérim en cas de rechute
de l’ex-béjaoui.
Toujours en défense, Miloud Hamdi ne pourra pas compter sur Arslan Mazari, pas remis
d’une blessure contractée lors du match aller
de la finale de la LDC face au TP Mazembe.
Pour pallier cette défection, Hamdi a nombre de
solutions comme celle de reprendre le défenseur international olympique Abdelaoui aux
côtés de Chafaï et Khoualed.
Sur les couloirs défensifs, Bedbouda et
Benmoussa (de retour de suspension) se disputeront le flanc gauche alors que Meftah est
certain de débuter le match à droite quelle que
soit la configuration choisie par le coach (3-5-2
ou 4-4-2).
Cette même abondance se fera remarquer
sur la ligne médiane où le retour de
Benkhemassa, Koudri et de Bouchema fera
oublier la blessure d’El-Orfi. Un milieu qui ressemblera finalement à ce trio qui avait étouffé
pas mal d’adversaires depuis août dernier.
Reste l’énigmatique compartiment offensif
qui bénéficiera du retour du buteur des U23
algériens à Dakar, Zinédine Ferhat, mais qui
n’arrive pas, cependant, à confirmer les statistiques affichées en cette première phase du
championnat. Derrière Seguer, auteur de 7 réalisations, le meilleur buteur du champion d’automne est le latéral droit Rabie Meftah (5 buts).
Incroyable situation pour une équipe qui compte en son sein des attaquants de la trempe de
Beldjillali, Aoudia, Nadji et autre Andria.
L’absence d’un animateur de la trempe d’un
Belaïli (suspendu pour dopage) a pesé négativement sur le comportement offensif de la formation de Hamdi qui se procure beaucoup
d’occasions mais qui se suffit du peu.
USMA-MCA, à qui profitera le 97e derby.
Le Mouloudia
veut se relancer
L’arrivée du Français Bernard Simondi, en
tant que DTS, serait-elle une (autre) raison
valable pour expliquer le dernier faux-pas de
l’USMA en Coupe d’Algérie. Miloud Hamdi, qui
assumait l’intérim depuis le limogeage de
l’Allemand Pfister, a montré ses limites en fin
de parcours de la LDC matérialisée notamment
par une double défaite face aux Congolais du
TP Mazembe. La pression devenue plus insistante, plus asphyxiante, a fini par se transposer
des épaules de Hamdi à celles des joueurs
dont certains n’ont pas soutenu la grosse charge de travail.
La multiplication des blessures au sein de
l’équipe et la répétition de ces cas chez certains éléments laissent supposer une mauvaise
gestion des troupes de la part du staff technique. Qu’en sera-t-il ce soir face à un adversaire dont l’avantage est d’avoir, contrairement
aux Usmistes, bénéficié de deux trêves en
novembre et au début de ce mois de
décembre ?
Avec une série de cinq matchs sans défaite,
les Mouloudéens n’ont certes pas convaincu
sur le plan de la prestance individuelle. Sur un
plan collectif, le groupe semble vivre mieux et
se comporte de manière plus professionnelle.
L’objectif numéro 1 d’Ighil est donc atteint, celui
de faire régner l’ordre perdu sous Artur Jorge.
Désormais, la quête se résume à rattraper le
retard accusé avec le leader qui est de l’ordre
de 10 longueurs. Une victoire, aujourd’hui face
à l’USMA, scellerait une fois pour toutes le
regain de confiance des camarades de
Derrardja, grand bénéficiaire de la «méthode
Ighil».
L’enfant du Milaha, mis au frigo depuis le
derby contre le NAHD, semble renaître. En
témoigne son doublé (mais beaucoup de
ratages) face à l’USMO, jeudi passé en Coupe
d’Algérie. C’est l’une des armes avec laquelle
le staff mouloudéen compte «bombarder» l’arrière-garde de l’USMA.
Avec Merzougui, Gourmi et autre Abid, le
Doyen semble armé offensivement. Sa défense
(12 buts encaissés) n’a pas les mêmes assurances.
Surtout que Demmou est incertain, Bachiri
est forfait et que Bouhenna, de retour de suspension, affiche une inquiétante fébrilité.
Zeghdane et Hachoud, eux, semblent prédestinés à tenir leurs couloirs si Ighil viendrait à
opter pour un classique 4-4-2 dans lequel
Benbrahem ne serait pas une mauvaise option.
Latéral gauche de métier, l’ancien joueur
d’Amiens a suffisamment de qualités pour
«prendre en charge» un rôle dans l’entrejeu
aux côtés des revenants Karaoui et Chita. Exit
Kacem et Azzi du plan anti-USMA ?
C’est au milieu de terrain, en définitive, où
Ighil a les plus belles cartes et c’est dans ce
secteur que la nouvelle bataille d’Alger trouvera
sa clé.
M. B.
IL SERA DIFFUSÉ EN ALGÉRIE
ET PAR DEUX CHAÎNES QATARIES
Où voir le derby
Le derby de la capitale, ce soir (18h) au stade du 5-Juillet se jouera à guichets fermés. Les 55 000
heureux supporters qui auront réussi à arracher le fameux sésame d’accès ne seront pas, toutefois,
les seuls à voir le spectacle. Les caméras de la TV seront là pour filmer les péripéties de cette rencontre qui intéresse le public sportif d’autres contrées. Beaucoup d’Algériens expatriés vont du coup
savourer leur passion au 97e derby d’Alger qui sera retransmis, en Algérie, par Canal Algérie et
Tamazigh TV mais également par satellite à l’exemple des chaînes qataries de BeInSports (HD 6), et
Al-Kass (HD 3 et HD 4).
PAS DE CONFÉRENCE DE PRESSE
D’AVANT-MATCH
Un derby sans avant-propos
Un grand match mais une
«petite» organisation. Les deux
clubs algérois n’ont en tout cas
pas jugé utile de respecter la
traditionnelle conférence de
presse d’avant-match.
Les Usmistes qui y tenaient
absolument à s’exprimer avant
chaque rendez-vous, quel que
soit le calibre de l’adversaire du
jour, sont demeurés muets.
Leur mise au vert, à l’EHS d’Aïn
Bénian, se déroule dans un
délirant huis clos.
L’équipe alterne les entraînements entre Bologhine et le
CTN de Sidi Moussa où les
joueurs de Hamdi ont effectué
une
séance
spécifique,
dimanche.
Pour les poulains de
Meziane, également empêchés
de s’exprimer à la veille du
derby, sont entrés hier en mise
au vert à l’hôtel Jardy (Bab
Ezzouar) après avoir effectué
un ultime entraînement sur le
terrain du stade annexe du
complexe olympique d’Alger.
M. B.
«Je suis au service de mon équipe»
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
KHEIREDDINE MERZOUGUI (ATTAQUANT DU MC ALGER) :
Le buteur maison du MCA se
dit prêt à vivre un de ses rêves de
footballeur, celui de jouer le derby
MCA-USMA au stade du 5-Juillet.
Merzougui, révélation de la saison passée sous les couleurs de
RC Relizane, compte bien marquer de son empreinte ce derby.
Après avoir purgé une suspension face à l’USM Oran en Coupe
d’Algérie, l’attaquant de pointe
des Vert et Rouge est à nouveau
d’attaque.
«Les derniers résultats acquis
ces dernières semaines ont permis à l’ensemble du groupe de se
libérer d’une certaine pression
qui pesait négativement sur son
rendement»,
dira
d’emblée
Merzougui. Ce dernier confirme
la bonne santé de son équipe,
laquelle pourrait se traduire par
un ascendant psychologique sur
le voisin usmiste. «Il est vrai que
le moral des joueurs est au beau
fixe. Mais chaque match a sa
propre spécificité. Donc, il ne faut
pas verser dans une ambition
démesurée qui risque d’être fatale à l’équipe», assure-t-il en axant
sur l’impérieuse vigilance à
observer face à un adversaire
«blessé».
Exhortant ses camarades à
se concentrer sur le match qui
aura lieu sur «un vrai terrain de
football», Merzougui explique
que «l’USMA est une équipe qui
marche très fort cette saison. Ce
n'est pas l’élimination en coupe
qui va l'enterrer !
L’USMA a les moyens de
revenir en force, et je sens qu’elle
veut le faire lors de ce derby afin
MEHDI ABID-CHAREF PRESSENTI
Quel arbitre pour le sommet ?
La question était d’actualité dans les discussions des fans de l’USMA et
du MCA. Qui arbitrera le 97e derby algérois ? La commission fédérale d’arbitrage ne communique plus, depuis l’installation de Hamoum Khelil, les
noms des referees chargés d’officier les rencontres du championnat ou de
coupe d’Algérie. Pourtant, suivant la tendance qui se dégage à chaque désignation depuis la mise en place de ce «système», tout porte à croire que le
derby USMA-MCA sera confié à l’arbitre international Mehdi Abid-Charef.
Cette saison, M. Abid-Charef a sifflé trois matchs concernant les deux
adversaires de ce soir. En l’occurrence le derby algérois USMH-MCA (0-1,6e
journée), le choc MCA-MOB (1-0, 14e journée) ainsi que l’autre classique du
championnat USMA-MCO (3-2,4e journée). Par le passé, Abid-Charef s’est
vu attribué l’office des derbies MCA-USMA à l’image de la confrontation
comptant pour la Supercoupe, le 9 août 2014 à Blida (victoire du MCA 1-0)
ou le face-à-face USMA-MCA comptant pour la 26e journée de L1 en mai
2012 (victoire de l’USMA,3-1). Désigné au Mondial-2015 des U17 puis à la
CAN-2015 des U23, Abid-Charef est le prétendant en puissance pour diriger
le derby de ce soir. Ses états de service plaident pour lui. Qu’en décidera
Hamoum Khelil ?
M. B.
Kheïreddine Merzougui (MCA).
de se racheter auprès de ses suis pas obsédé par l’idée d’augfans».
menter ma solde en buts.
Sur un plan personnel,
Je serai au service du groupe.
Merzougui dégage une grande Le plus important pour moi, c’est
sérénité avant ce rendez-vous. que l’équipe gagne, c’est ma
Dans sa «bulle» de concentra- principale préoccupation. Mais si
tion, Merzougui n’a qu’une seule l’occasion se présente pour
envie, «faire plaisir au peuple secouer la cage adverse, je ne la
mouloudéen». Pour ce faire, l’en- raterai pas.»
fant d’Aïn Defla se confie : «Je ne
A. A.
LIGUE 2 MOBILIS (15e JOURNÉE)
CA Batna-USM Bel Abbès délocalisé
au stade Sefouhi
La rencontre devant opposer le CA Batna à l'USM Bel-Abbès,
pour le compte de la 15e et dernière journée de la phase aller du
championnat de Ligue 2 Mobilis, aura lieu le jeudi 24 décembre
(15h00) au stade Sefouhi de Batna.
Cette rencontre au sommet avait été domiciliée auparavant au
stade du 1er-Novembre de Batna. Avant cette 15e journée, l'USM
Bel Abbès est leader de la Ligue 2 avec 27 points, devant son
poursuivant immédiat le CA Batna (25 pts).
13
Le Soir
d’Algérie
COUPE D'ALGÉRIE
SENIORS-GARÇONS
(SEIZIÈMES DE FINALE)
Programme et dates
communiqués
La commission fédérale de Coupe
d’Algérie a communiqué les dates et les
lieux des rencontres des seizièmes de finale dominées par les affiches ESS-CRB et
NAHD-JSS. Aussi, la commission d’Ali
Malek a prévu quatre matchs pour l’aprèsmidi du vendredi 8 janvier tandis que les
douze autres empoignades auront lieu le
samedi 9 janvier.
Vendredi 8 janvier 2016
A Alger stade du 1er-Novembre (14h45) :
USM El Harrach- IRB El Kerma
A Alger stade Omar-Hammadi (16h) :
MCA - US Biskra
À El-Eulma stade Messaoud-Zoughar
(16h): MCEE - CRB Aïn Fekroun
A Oran Ahmed-Zabana (16h) : SCMOUSM Bel Abbès
Samedi 9 janvier 2016
À Aïn Defla stade OPOW (14h30) :
RAAD - CRB Ouled Djellal
À Chelghoum Laïd stade du 11Décembre 1960(14h30) : HBCL - E. Collo
À Oran stade Habib-Bouakeul (14h30):
ASMO - ARB Ghriss
À Aïn M’lila stade Demmène- Debbih
(14h30) : ASAM - ASB Maghnia
À Tiaret stade Aït-Abderrahim (14h30) :
ESB Dahmouni - RC Relizane
À Alger stade du 1er-Novembre (14h30) :
EC Oued Smar - DRB Tadjenanet
À Ouargla stade OPOW (14h30): CR
Béni Thour - Paradou AC
A Tébessa stade OPOW (14h30) : USTUSM Blida
À Larbaâ Smaïl-Makhlouf (14h30) : RC
Arbaâ - USB Tissemsilt
À Alger stade du 20-Août (16h) : NA
Hussein Dey - JS Saoura
A Béjaïa stade de l’UMA (16h) : MO
Béjaïa - JSD Jijel
A Sétif stade du 8-Mai-45 (16h) : ES
Sétif - CR Belouizdad
Sports
Le Soir
d’Algérie
LA FIFA INFLIGE 8 ANS
DE SUSPENSION POUR BLATTER
ET PLATINI
FOOTBALL
Photo : DR
La chute de deux empereurs
du football confirmée
Le couperet est
tombé pour les deux
empereurs du sportroi : Joseph Blatter,
président de la Fifa
depuis 1998, et Michel
Platini, président de
l'UEFA depuis 2007,
ont été suspendus
8 ans de toute activité
liée au football en raison du fameux paiement controversé de
1,8 million d'euros qui
les lie.
Tous deux ont annoncé
leur intention de faire appel
devant la justice sportive,
voire ensuite devant la justice civile. «Je sers de punching ball», s'est plaint
Blatter lors d'une conférence de presse à Zurich.
«C'est une véritable mascarade», a déploré dans un
communiqué Platini, qui
perd toute chance de se
présenter à la présidence
de la Fifa le 26 février.
La charge de corruption
n'a pas été retenue contre
les deux hommes par le tribunal interne de la Fifa, qui
les juge en revanche coupables d'«abus de position», de «conflit d'intérêt»
et de «gestion déloyale».
Platini écope d'une
amende de 80 000 francs
suisses (74 000 euros) plus
élevée que celle de Blatter,
50 000 francs suisses (46
295 euros).
Les conséquences de ce
verdict sont plus lourdes
pour le Français que pour
le Suisse. A 60 ans, le premier doit sans doute faire
une croix sur ses ambitions
et ne pourra pas non plus
assister à titre officiel à
«son» Euro, organisé chez
lui en France du 10 juin au
10 juillet. Le second a 79
ans et n'aspirait qu'à présider son instance jusqu'à
l'élection, puis passer la
main.
Ce jugement touche toutefois Blatter dans sa chair,
puisque c'est «sa» Fifa,
celle qu'il a fait grandir
depuis qu'il y est entré en
1975, qui le condamne. Le
Suisse s'est senti «trahi», at-il assuré lors de sa conférence de presse, organisée
dans l'ancien QG de la Fifa
— joli pirouette devenu un
restaurant chic.
Physique marqué, pansement sous l'œil droit,
Blatter a annoncé qu'il ferait
appel devant la chambre
des recours de la Fifa, puis
devant le Tribunal arbitral du
sport (TAS) et la justice civile de son pays. «Ici pour
être condamné 8 ans il faut
faire quelque chose de
grave», a-t-il lâché, combatif. Le Valaisan a aussi assuré que Platini était «un honnête homme».
«Pathétique»
Pour Platini, l'onde de
choc est dévastatrice. Il était
le mieux placé jusqu'ici pour
devenir le prochain président de la Fifa. Malgré sa
volonté de faire appel, le
calendrier sera sans doute
trop serré pour lui : les candidatures doivent être enregistrées le 26 janvier au plus
tard.
«Ce verdict n'est que
l'habillage pathétique d'une
volonté de m'éliminer du
monde du football», a-t-il
jugé. «Parallèlement à la
saisine du Tribunal arbitral
du sport (TAS), je suis
déterminé à saisir, le
moment venu, la justice civile pour obtenir réparation».
Cette mise sur la
touche est un crèvecœur pour celui qui a
fait du football sa vie:
trois Ballons d'Or, un
Euro-1984 gagné,
des années de gloire
à la Juventus puis
l'administration du
foot européen.
Comment lui et
celui qui était son
mentor avant de
devenir son meilleur
ennemi en sont-ils
arrivés là? Au coeur
de dossier, il y a le
versement contesté
de 1,8 million d'euros
en 2011 par Blatter à
Platini, sans contrat
écrit, pour un travail
de conseiller achevé
en 2002.
Les deux hommes
étaient pour cela déjà
suspendus provisoirement jusqu'au 5
janvier, en attendant
le jugement sur le fond
d’hier.
«Pas d'influence sur
les procédures pénales»
Platini, qui a toujours
clamé sa bonne foi, ne se
faisait guère d'illusion. «Je
suis convaincu que mon
sort était déjà scellé avant
l'audience
du
18
décembre», a-t-il ainsi estimé hier. C'est pour cela que
l'ancien meneur de jeu de
l'équipe de France avait
décidé de boycotter cette
audience, laissant son avocat le défendre durant 9
heures devant les juges de
la commission d'éthique de
la Fifa.
Platini a toujours réfuté
les accusations d'irrégularité pour le versement, qui
correspond selon lui à un
reliquat de salaire touché
sur la base d'un contrat oral,
un type d'engagement
accepté en Suisse.
Blatter, lui, a été entendu
durant 8 heures jeudi dernier à la Fifa. Outre la justice
sportive, il est mis en examen par la justice suisse en
raison du versement à
Platini et pour un contrat de
droits TV jugé anormalement défavorable à la Fifa.
Nathalie Guth, porte-parole
du procureur général suisse, a indiqué lundi à l'AFP
que la «décision de la Fifa
n'a pas d'influence sur les
procédures pénales.»
La double décision d’hier
sonne comme le point
d'orgue d'une année cauchemardesque pour la Fifa,
cernée par les actions en
justice de la Suisse et des
Etats-Unis pour corruption à
grande échelle.
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
14
HANDBALL
DERNIÈRE LIGNE DROITE
AVANT LA CAN 2016
Les Verts à pied d’œuvre
à Belgrade
Notre équipe nationale messieurs se trouve
actuellement en Serbie pour un séjour précompétitif allant jusqu’au 31 de ce mois. Ayant rallié
la Serbie après une escale à Rome, la délégation
algérienne, conduite par le chef de la délégation, Farouk Belabbès, a pris ses quartiers dans
un centre sportif de haut niveau, dans la banlieue de Belgrade, la capitale serbe.
Hier matin et sous la
férule du coach national
Salah Bouchekriou et de
son
adjoint
Hichem
Boudrali, les capés algériens ont entamé ce regroupement, l’avant-dernier du
cycle préparatoire avec un
travail comportant plusieurs
aspects technico-tactiques
sans oublier le volet physique.
Ainsi, les 16 joueurs
évoluant en Algérie qui
seront rejoints dans la capitale de ce pays par cinq
éléments
évoluant
à
l’étranger s’activent lors de
chaque matinée et chaque
après-midi
dans
des
séances d’entraînement.
Elles seront ponctuées
par des matchs amicaux
face à des équipes de clubs
du championnat national
serbe et devant l’équipe
nationale du Monténégro à
deux reprises.
Concernant
l’effectif
retenu, il y aura Rahim
Abdelkader d’Istres de la
D2 française et son coéquipier Kaâbache Hichem qui
a rejoint cette formation
cette saison après avoir
porté les couleurs de la JSE
Skikda. L’autre habitué est
Boultif Saci du Nasr Dubaï
des Emirats arabes unis.
Par contre, deux nouveaux
joueurs évoluant en France
feront leurs premiers pas
en sélection algérienne. Il
s’agit de Kieffer-Laforest
Sylvain portant les couleurs
de
«Chartres
Métropole Handball 28» en
LNH et Soltane Mathias
jouant au «Grand Nancy
ASPTT HB» en France.
Il faut rappeler que ce
déplacement en Europe,
prévu initialement du 8 au
19 de ce mois a été retardé
pour un problème de délivrance des visas d’entrée
sur le territoire Schengen.
Les raisons sont indépendantes de la volonté de
la FAHB mais plutôt liées
aux derniers développements en Europe qui ont
engendré des mesures plus
drastiques au niveau des
services consulaires des
pays européens dans le
traitement des demandes
de visa d’entrée sur le territoire Schengen. Une fois de
retour à Alger, les Verts
reprendront le chemin de
l’Europe et plus exactement
en Slovénie où ils effectueront un dernier stage du 5
au 16 janvier 2015.
Rappelons que notre
équipe nationale disputera
le premier tour de cette
CAN, prévue du 21 au 30
janvier 2016, dans le groupe aux côtés de l’Égypte,
du Cameroun, du Gabon,
du Nigeria et du Maroc.
H. C.
Soir Retraite
Le Soir
d’Algérie
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail :
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
15
De la pension complémentaire de retraite de la
Mutuelle de l'industrie du pétrole (PCR/MIP) acte II
LIBRE DÉBAT
«Ibi ius, ibi remedium» : «Là ou il y a un droit, il y a un remède». Je suis
convaincu que le contentieux qui oppose la MIP (Mutuelle de l’industrie
du pétrole) à ses 19 000 bénéficiaires de la pension de retraite complémentaire ne peut être résolu que dans un cadre légal, par un débat
contradictoire serein, loin de toute surenchère, invective et entêtement.
Alors, je pense qu'il faut, encore une
fois, le recadrer sur la cause réelle de la
discorde due à l'application du nouveau
taux de 0,625% aux anciennes pensions
liquidées sous l'empire des anciennes
conventions et non sa mise en œuvre à
compter de janvier 2015 aux nouvelles
pensions. L'application du nouveau taux
de 0,625% aux anciennes pensions a
entraîné une diminution drastique d'environ 40% de la pension attribuée, il est
tout à fait normal que les pensionnés
réagissent pour exprimer leur mécontentement, chacun selon ses moyens, par
des sit-in, sur la Toile, sur les réseaux
sociaux, par des écrits dans les journaux
et autres... Dans ce cadre, j'ai donné un
point de vue juridique sur la mesure prise
dans une contribution parue dans Le Soir
d'Algérie du 22 septembre 2015 dans
l'espoir de susciter des réponses sur la
légalité et le bien-fondé de cette décision. Dans sa mise au point parue dans
le quotidien El Watan du mardi 6 octobre
2015, la Mutuelle de l’industrie du pétrole
a évité de répondre directement à la
question du fondement légal de cette
mesure qualifiant au passage ma contribution de diatribe juridico-juridique
mêlant le faux et le vrai sans apporter les
précisions souhaitées à ce sujet.
Dans sa mise au point, la MIP insiste
sur le cadre conventionnel des changements opérés et semble ainsi justifier,
sans le dire expressément, son application aux anciennes pensions comme si le
droit conventionnel pouvait disposer,
contrairement aux sources, de droits
supérieurs (lois, décrets...). Faudrait-il
rappeler qu'au même titre que les lois
Fausse annonce de réforme
des retraites ou comment
mettre le feu aux poudres !
Le journal Echourouk (édition du 14 décembre 2015) a commis
une énorme erreur en annonçant une réforme des retraites du régime des salariés, alors qu'il s'agissait de la parution au Journal officiel
n°61 du 18 novembre 2015 d'un décret exécutif(*) — qui est une prérogative du Premier ministre — concernant les assurés sociaux du
régime des «non-salariés», c'est-à-dire les professions libérales, les
commerçants et les artisans : ce décret qui apporte quelques aménagements pour améliorer notamment les prestations retraite des
«non-salariés» ne concerne pas du tout les salariés.
1. Cette énorme erreur a provoqué une grosse frayeur chez des
dizaines de milliers de salariés proches de la retraite.
2. Erreur aggravée par une absence de communication ou une
communication désastreuse du ministère du Travail, de l'Emploi et
de la Sécurité sociale, et des organismes de Sécurité sociale concernés, Caisse nationale des retraites, plus particulièrement (régime
des salariés).
3. Le ministre concerné n'a réagi que le jeudi 17 décembre, soit 3
très longs jours après l'article d’Echourouk, en démentant très timidement les informations publiées par ce journal, mais sans évoquer
l'erreur qui est à l'origine, c'est-à-dire la confusion entre les régimes
des «non-salariés» et celui des «salariés».
4. Entre-temps, durant ces 3 jours, des dizaines de milliers de
salariés proches de la retraite, craignant d'être pénalisés par les
«fausses» réformes annoncées par erreur (notamment le recul de
l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans), se sont rués sur
les agences de la CNR dans les 48 wilayas du pays pour faire valoir
leurs droits à la retraite.
5. Cette «erreur» professionnelle d'un journal à grand tirage peut
être à l'origine à la fois d'une déstabilisation de la CNR qui est déjà
très mal en point financièrement, et plus grave encore, d'un mécontentement social aux conséquences désastreuses.
6. Enfin pour les non-initiés : pour réformer le système de retraite
— quel que soit le régime —, au-delà d'une concertation avec les
partenaires sociaux, à travers la Tripartite notamment, il y a nécessité de réviser la loi de juillet 1983 relative à la retraite, donc en passant par le Parlement, ou de légiférer par ordonnance entre 2 sessions parlementaires.
Djilali Hadjadj
(*) Nous reviendrons longuement sur le contenu de ce décret
qui concerne la Casnos dans une de nos éditions de janvier 2016
[email protected]
pénales, civiles, commerciales... le droit
conventionnel obéit aux mêmes règles
de non-rétroactivité dans le temps et aux
droits acquis, sauf si les nouvelles dispositions sont plus favorables ou avantageuses. Dans le cas d'espèce, et bien
que le contenu des conventions est laissé à la liberté des partenaires contractants, toute disposition contraire aux lois
supérieures est considérée comme nulle.
A quand une réponse claire ?
On ne peut pas convenir comme en
veut, il y a des fondamentaux à respecter
obligatoirement et parmi eux les principes de non-rétroactivité et des droits
acquis. La MIP ne peut se prévaloir d'un
dispositif conventionnel contraire aux
lois, elle se doit tout au moins, à la lumière de ces éclaircissements, vérifier le
bien-fondé et la légalité de cette mesure,
elle doit faire le possible et l'impossible
pour éviter le feuilleton judiciaire vécu
dans un passé récent, et qui lui a coûté
la bagatelle de 187 milliards de centimes
environ (source PV du 29 décembre
2014) au titre des rappels et de régularisation aux pensionnés pour avoir pris
une décision qui a été déclarée illégale
par la justice.
Ce précédent doit être médité, la MIP
se doit d'apporter une réponse claire et
nette aux pensionnés sur le fondement
de la mesure prise sans recourir aux procès longs et coûteux, les procédures de
conciliation sont, aujourd’hui, privilégiées, il faut y réfléchir en toute âme et
conscience.
Pour terminer, supposons que le gouvernement décide de ramener le taux de
validation de 2,5% l'an à 2%, pour avoir
le taux maximum de 80% il faudrait cotiser 40 ans au lieu de 32 ans. Est-ce que
la CNR va appliquer ce nouveau taux
aux pensions liquidées sous l'empire de
l'ancienne loi ? La réponse à cette question est la solution au problème posé.
M. Bouharouf, juriste retraité
de Naftal
PS : Un grand merci à toute l'équipe du Soir d'Algérie pour l'espace
dédié aux retraités.
COURRIER DES LECTEURS
Présalaire apprenti
On a un apprenti en gestion des ressources
humaines, qui, en plus de la prime de panier qu’il
perçoit au prorata des 3 jours présents au sein de
notre société, selon la réglementation en vigueur,
je vous informe qu’à partir du 29 septembre 2015,
son présalaire sera pris en charge par notre société. Cette période correspond au semestre 2 et à
30% du SNMG.
L'agent de paie s'est déplacé au service de la
Cnas pour avoir des éclaircissements sur le mode
de payement de notre apprenti vis-à-vis de la
Cnas. Doit-on le déclarer au service de la Cnas, ou
bien c’est le centre (INFSP) qui s’en occupe ?
Les 30% du SNMG pris en charge par RATP DZ
sont-ils soumis à cotisation (9% du salarié et 26%
de l’employeur) ? Merci d'avance. Cordialement
Cbb.
Lectrice B. S.
RÉPONSE : Ce que l’entreprise verse
comme revenu à l’apprenti doit être déclaré à la
Cnas, revenu qui est soumis à cotisations de
Sécurité sociale, notamment pour la branche
«assurance- maladie».
Droit à la retraite en France
Je vous prie de bien vouloir m’éclairer sur le
point suivant. J’ai résidé en France dans les
années 70 avec une carte de séjour valable 10 ans
et une carte d’immatriculation à la Sécurité sociale.
J’ai effectué un stage de 7 mois d’apprentissage en
plomberie. J’ai travaillé dans différentes boîtes
d’intérim tout en étant assuré pour des périodes de
2 à 3 mois, en totalité environ 2 années. Quels sont
mes droits et à quel âge pourrai-je en jouir ?
Actuellement j’ai 63 ans. Veuillez agréer mes sincères salutations.
Kader amar, Boumerdès
RÉPONSE : En France, pour les assurés nés
en 1952, l’âge légal de départ à la retraite est de
60 ans et 9 mois. Voici un lien internet où vous
pourrez faire valoir vos droits éventuels et faire
vos démarches en ligne : «https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/accueil»
A propos des cotisations
et du travail effectif
Je vous remercie pour la réponse à mon courrier publié le 20 octobre 2015, toutefois je vous
prie de m’expliquer ce qui est écrit en rouge dans
la pièce jointe. Merci. Je trouve une contradiction
entre votre réponse du 20 octobre 2015 et ce qui
est écrit en rouge dans la pièce jointe.
Betka Houria
RÉPONSE : Ne pas confondre entre année
d’assurance qui donne lieu à des prestations
d’assurance-maladie et année de cotisations
effective pour le calcul de la retraite.
Exemple : après une période de chômage
suite à un trimestre d’activité effective avec
versement de cotisations, vous serez couverte en assurance-maladie — et non pas comme
durée pour la retraite, pendant une année
entière (le trimestre d’activité compris).
Droits à la retraite pour
les femmes salariées
bonjour Madame, Monsieur. Je suis salariée
dans le secteur de la santé et je voudrais avoir des
renseignements concernant ma retraite. Je suis en
poste depuis 27 ans et j'ai trois enfants. J'ai 57
ans. Je voudrais savoir combien me reste--t-il
d'années pour avoir ma retraite ? Je vous remercie
d'avance et je vous souhaite une bonne journée.
Soufi Fazia
RÉPONSE : Vous pouvez prendre votre
retraite dès maintenant (âge légal de 60 ans
moins 3 années au titre des 3 enfants), mais
vous n’aurez pas le taux plein de 80%, car il
faut avoir cotisé pendant 32 ans pour en bénéficier. Avec 27 années de cotisations, vous
aurez droit à 27 x 2,5% par année, soit 67,5% de
la moyenne des salaires soumis à cotisation
(moyenne des salaires des 5 dernières années
ou des 5 meilleures années).
16
Derniers réglages avant l’indépendance
Monde
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PAge
L’UNION EUROPÉENNE BOUGE LES LIGNES AU SAHARA OCCIDENTAL
La Cour de justice européenne, la Suède, le Parlement
belge, Podemos en Espagne, les lignes bougent au
Sahara occidental.
De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
C’est évident et c’est clair, dans
les pays de l’Union européenne pris
séparément ou dans l’ensemble
composite qui les lie dans les institutions qu’ils ont créées, la question
sahraouie bouge les positions, bouscule les hypocrisies et oblige, désormais, à avancer à visage découvert.
L’arrêt de la Cour européenne de
justice qui a annulé l’Accord agricole
avec le Maroc et qui englobait le
Sahara occidental a eu des effets
désastreux sur Rabat. Présentement,
aucune institution européenne, de
droit ou politique, ne peut assumer la
«marocanité» du Sahara occidental,
ni même de continuer de reporter aux
calendes grecques la question.
Depuis, le Parlement européen à
Strasbourg, ensuite à Bruxelles, a
adopté une résolution dans laquelle il
demande à ce que la Minurso
(Mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au
Sahara occidental) élargisse ses prérogatives à la défense des droits de
l’Homme, l’une des principales exigences du Front Polisario depuis
longtemps.
La Commission européenne, on le
sait, maintenant, a longtemps hésité
avant de faire appel de la décision de
justice européenne invalidant, illico
presto, l’Accord agricole avec le
Maroc. Non pas que les Européens
aient été satisfaits de la décision des
juges du Luxembourg, mais parce
qu’ils savent qu’ils n’ont aucune chance d’obtenir l’annulation de l’arrêt. La
commissaire aux relations extérieures
et à la défense commune, Federica
Mogherini, numéro 2 en définitive du
gouvernement de l’UE, faisant valoir
dans d’interminables réunions autour
de la question, qu’il ne servirait à rien
d’engager des avocats, de solliciter
des «conseils» à engraisser alors que
l’issue est connue. Les magistrats de
la cour d’appel ne casseront pas le
premier jugement, un arrêt «blindé».
Le
président
Jean-Claude
Juncker a même dit, en coulisses :
«Le Maroc ne veut pas regarder les
choses en face, au lieu d’aller négocier avec le Polisario, il s’entête à
proposer des formules auxquelles
plus personne ne croit.» Entretemps, des informations parvenant
de Suède font état de l’imminente
reconnaissance par ce pays de la
République sahraouie, la RASD. Les
Suédois l’ont dit et donc le feront, tout
le monde, ici, en est conscient.
Même la Belgique, traditionnellement si discrète, si vicieuse en relations internationales, s’y met et
évoque le droit du peuple sahraoui à
l’autodétermination.
La
semaine
dernière,
au
Parlement belge, plusieurs députés
ont pris la parole pour exhorter
l’Union européenne à ne pas prendre
ses distances avec le droit international concernant le Sahara occidental.
Juste retour des choses ou ironie
de l’histoire, l’Espagne, qui a permis
au Maroc la colonisation du Sahara
occidental en lui servant la soupe, est
Démantèlement d'une cellule recrutant
des femmes pour les terroristes
TUNISIE
Une «cellule extrémiste» spécialisée notamment dans le recrutement de femmes pour des d'organisations terroristes, où elles
étaient «mariées» à des «terroristes», a été démantelée en
Tunisie, a indiqué lundi le ministère de l'Intérieur.
Quatre personnes ont été interpellées dans
le cadre de cette opération menée dans la
région de Bizerte (nord) par les forces de
l'ordre, selon le communiqué du ministère.
Elles «recrutaient des jeunes, en particulier
des filles, afin de les envoyer dans les zones de
conflit en vue de les marier aux éléments terroristes là-bas», précise le texte.
Les autorités tunisiennes ont multiplié les
arrestations depuis le nouvel attentat revendiqué par Daesh le 24 novembre, dans lequel 12
agents de la sécurité présidentielle ont été tués.
La Tunisie est l'un des pays qui compte le
plus de ressortissants — près de 6 000 — dans
les organisations terroristes en Syrie, en Irak et
en Libye voisine. Parmi eux figurent quelque
700 Tunisiennes, a récemment affirmé la
ministre de la Femme, Samira Meraï.
«Nous avons constaté un développement
du phénomène du terrorisme (...) auprès des
enfants et des femmes», s'était-elle inquiétée
lors d'un discours au Parlement, évoquant la
nécessite de l'élaboration d'un plan de lutte.
Dès 2013, le ministre de l'Intérieur de
l'époque, Lotfi Ben Jeddou, s'était lui alarmé du
recrutement de Tunisiennes pour assouvir en
Syrie les besoins des combattants islamistes.
«Elles ont des relations sexuelles avec 20, 30,
100» terroristes, avait déclaré M. Ben Jeddou aux
députés. «Après ces rapports qu'elles ont au nom
du jihad al-nikah, elles reviennent enceintes».
Ces propos avaient ensuite été minimisés
par une source sécuritaire, qui avait évoqué
auprès de l'AFP «au maximum une quinzaine
de Tunisiennes allées en Syrie».
L'Union européenne prolonge de six mois ses
sanctions économiques contre la Russie
LA DÉCISION A ÉTÉ ADOPTÉE HIER
Les Etats membres de l'Union européenne (UE) ont
adopté formellement, lundi, la décision de prolonger de
six mois les sanctions économiques contre la Russie
pour son implication présumée dans le conflit en Ukraine.
«Le 21 décembre 2015, le
Conseil a prorogé les sanctions
économiques de l'UE contre la
Russie jusqu'au 31 juillet 2016», a
indiqué le Conseil de l'UE dans un
communiqué.
La décision de renouveler ces
sanctions, qui expiraient fin janvier, jusqu'à fin juillet 2016, a été
prise par les ambassadeurs des
28 Etats membres de l'UE après le
sommet européen tenu jeudi et
vendredi à Bruxelles.
La décision formelle adoptée, à
l'issue d'une procédure écrite prévue dans ces cas de figure, par les
pays membres lundi paraîtra
mardi au Journal officiel européen.
En mars 2014, le Conseil européen a adopté ses premières
mesures diplomatiques en réponse à
l'annexion de la Crimée par la
Russie, suite à un référendum, imposant des gels d'avoirs et interdictions
de circulation aux personnes impliquées dans le conflit en Ukraine.
L'UE a imposé également des
sanctions économiques en juillet
2014 et les a renforcées en septembre de la même année. En
mars 2015, le Conseil européen a
lié la durée de ces restrictions
économiques à la mise en œuvre
complète des accords de Minsk.
Cependant, le Conseil souligne que «les accords de Minsk
ne seront pas totalement mis en
œuvre d'ici le 31 décembre
2015», pour expliquer la prolongation de la durée des sanctions,
assurant, toutefois, qu'il poursuit
son évaluation des progrès
accomplis dans la mise en œuvre
de ces accords.
Vendredi, à l'issue du Sommet
européen, le Premier ministre italien Matteo Renzi a affiché ouvertement son opposition à la prolongation des sanctions contre la
Russie, critiquant particulièrement
la façon dont cette nouvelle décision a été prise.
«J'ai trouvé incohérent de vouloir confirmer les sanctions sans
avoir d'abord une petite discussion», avait -il déclaré, soutenant
que «pour combattre l'extrémisme
et le radicalisme, nous avons
aussi besoin de la Russie».
M. Renzi a récemment estimé
que «l'approche antirusse ne
conduira nulle part».
sur le point de corriger un crime à nul
autre pareil.
La fin du bipartisme dans ce pays
signifie, aussi, que les complicités du
Parti socialiste et de la droite populaire avec Rabat concernant le Sahara
occidental ne peuvent plus être aussi
ouvertement assumées.
Les forces montantes dans l’échiquier
politique,
Podemos
et
Ciudadanos, ont inscrit dans leurs
programmes la question sahraouie.
Même au sein des forces traditionnelles, droite conservatrice et PSOE,
les nouveaux dirigeants ne sont pas
sur la même ligne que leurs aînés,
tout en pharisianisme, en duplicité et
en corruption.
C’est ainsi. Il n’est pas de colonialisme éternel. Ni au Sahara occidental, ni ailleurs.
A. M.
SELON UN RESPONSABLE
IRANIEN
«Efforts en cours» en
faveur d'un dialogue
direct Téhéran-Riyad
Des «efforts diplomatiques» sont en
cours pour faciliter un «dialogue direct» entre
l'Iran et l'Arabie Saoudite afin de régler les différends entre les deux pays, a déclaré lundi le
porte-parole du ministère iranien des Affaires
étrangères.
«Des efforts diplomatiques sont en cours
entre l'Iran et l'Arabie Saoudite pour préparer
le terrain à un dialogue direct afin de régler
les différends et les questions régionales», a
affirmé Hossein Jaber Ansari, lors d'un point
de presse.
L'Iran et l'Arabie Saoudite, deux puissances régionales, s'opposent sur les dossiers de la Syrie, l'Irak, le Yémen mais aussi
Bahreïn et le Liban.
M. Ansari a également affirmé qu'un nouvel ambassadeur saoudien allait très prochainement prendre ses fonctions dans la capitale
iranienne.
M. Ansari, cité par l'AFP, a été plus circonspect sur la récente annonce par les autorités saoudiennes de la création d'une coalition de 34 pays pour lutter contre le terrorisme. Cette coalition ne comprend pas l'Iran,
l'Irak et la Syrie.
«Leur action (des Saoudiens) doit être
conforme à leur parole et il ne doit pas y avoir
deux poids deux mesures. Toute action contre
le terrorisme doit se faire dans le respect de
l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale des pays qui y sont confrontés. On doit
aussi respecter les règles internationales», a
déclaré M. Ansari.
Il a également critiqué l'envoi de troupes
turques dans le nord de l'Irak, dénoncé par le
gouvernement irakien qui a exigé leur retrait.
«Toute action contre le terrorisme doit se faire
en coordination avec les gouvernements irakien et syrien et aucune action non coordonnée
n'est acceptable à nos yeux», a-t-il affirmé.
[email protected]
d’Algérie
TRUCS ET
ASTUCES
Coup de pompe
Pour vous redonner de
l’énergie, brossez-vous
énergiquement les
paumes des mains à la
brosse à ongles.
L’adrénaline que ce
traitement ne manquera
pas de vous faire diffuser
vous donnera un coup de
tonus immédiat.
Le
magazine de la femme
Suivez ces quelques
règles afin que votre
masque soit efficace
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE 17
Beauté
Plat trop salé
Pour enlever le surplus
de sel dans une sauce,
ajoutez à votre plat en
train de cuire un bouchon
de liège bien propre et
laissez-le pendant
quelques minutes, cela
absorbera le sel.
Apaiser une brûlure
Pour apaiser une brûlure,
• Posez votre masque sur
une peau parfaitement
démaquillée en évitant le
contour des yeux.
• Appliquez-le à l'aide d'un
pinceau sur l'ensemble de
votre visage et n'oubliez
pas votre cou.
• Détendez-vous durant le
temps de pose : évitez de
parler ou de bouger.
• Appliquez enfin votre
crème habituelle.
Petit truc : afin d'accroître
l'efficacité de votre masque,
plongez-vous dans un «bon
bain» parfumé et relaxant.
Masque hydratant et
nourrissant au miel (toutes
peaux)
Ingrédients :
- 2 cuillères à soupe de
miel
- 1 cuillère à soupe de
citron
- un peu de glycérine
Conseil d'utilisation :
Mélangez le miel et le
citron, incorporez un peu
de glycérine afin d'obtenir
une pâte lisse.
Appliquez sur votre visage,
laissez poser 20 minutes
puis rincez à l'eau tiède.
Tajine de banane
à l'orange
5 bananes, 2 jus de citron, 2 c. à café de cannelle
en poudre, 6 oranges (à jus), 8 c. à soupe de sucre,
2 c. à soupe d’eau de fleur d'oranger, 2 bâtons de
cannelle, 3 étoiles de badiane
appliquez une peau de
banane dessus. Cela
vous soulagera
immédiatement.
Coquille d'œuf fêlée
Si vous ne voulez pas
que le blanc de vos œufs
s'échappe d'une coquille
fêlée, frottez-la avec un
citron avant de plonger
l’œuf dans l'eau. Le
blanc restera à l'intérieur.
On peut aussi utiliser du
vinaigre.
Gratin de courgettes
aux 2 fromages
6 courgettes, 100 g de fromage blanc, 100 g de
chèvre frais, 50 g de riz blanc, 1 gros oignon, 3
œufs, 150 ml de crème fraîche liquide, 1 c. à soupe
de curry, margarine (pour graisser le moule), 2 c. à
soupe d'huile d'olive, sel, poivre
Masque tenseur (toutes peaux)
Ingrédients :
- 2 cuillères à soupe de
miel
- 3 cuillères à café de farine
d'orge
- 1 blanc d'œuf
Conseil d'utilisation :
Mélangez bien les
ingrédients.
Appliquez sur votre visage
en masque, laissez agir 20
minutes puis rincez à l'eau
tiède.
Réchauffer du riz
Pour faire réchauffer du
riz déjà un peu trop cuit,
fermez le dessus du
récipient avec un papier
aluminium que vous
déposez sur une grande
casserole d'eau chaude.
Le riz se réchauffera à la
vapeur sans s'écraser.
Page animée par Hayet Ben
Epluchez les bananes et coupez-les en gros tronçons.
Mettez-les dans un saladier, arrosez du jus de citron,
saupoudrez de cannelle et laissez macérer 20 min.
Pressez les oranges et versez le jus dans une cocotte.
Ajoutez le sucre, l’eau de fleur d’oranger, les bâtons de
cannelle et la badiane. Portez à ébullition et laissez
réduire 15 min à couvert. Ajoutez les tronçons de
bananes et leur jus de macération dans la cocotte et
poursuivez la cuisson 15 min à couvert. Servez dès la
fin de cuisson
Préchauffez votre four th.6 (180 °C). Faites cuire le riz
à l’eau bouillante, émiettez les deux fromages. Lavez
soigneusement les courgettes et râpez-les. Pelez
l’oignon et émincez-le. Faites-le revenir quelques
minutes dans une poêle anti-adhésive sans matière
grasse. Retirez-le, ajoutez l’huile d’olive dans la poêle
et faites cuire les courgettes râpées pendant 5 min en
remuant bien. Salez, poivrez, mélangez avec l’oignon,
le riz et le fromage blanc. Graissez un plat à gratin
allant au four et versez la préparation. Dans un
saladier, battez les œufs avec la crème, le curry, le sel
et le poivre. Incorporez le reste des deux fromages
émiettés. Versez ce mélange sur les légumes et
enfournez 30 min.
Réussir une béchamel
Photos : DR
Le Soir
Masque aux fraises et au miel
(spécial peaux grasses)
Ingrédients :
- 1 œuf
- 4 à 6 fraises
- 2 cuillères à café de miel
- 1 cuillère à café de jus de
citron
Conseil d'utilisation :
Mélangez bien les
ingrédients.
Appliquez le masque sur
votre visage. Laissez poser
15 minutes environ puis
rincez à l'eau tiède.
La béchamel, plus qu’une sauce, est une base servant à
lier certains plats,
notamment les gratins.
Pour la réussir, c’est très
simple : prendre le même
poids de farine, beurre et
lait (exemple 30 grammes,
30 centilitres).
Remuer le mélange avec
un fouet sur feu doux puis
y ajouter le lait froid d’un
seul coup en dehors du feu. Remuer et faire cuire le tout à
feu doux pendant 10 minutes sans arrêter de remuer.
Faire une crème anglaise
express
Mélanger 2 pots de crème dessert
vendus dans le commerce à la vanille
avec un yaourt nature et bien fouetter ;
le résultat vaut le coup !
Bougez, vous mangerez moins !
Pour garder la ligne, il est
indispensable de dépenser son
énergie dans le cadre d'une
activité physique quotidienne :
marcher, courir, monter les
escaliers, tout est bon, du
moment que vous bougez ! Un
minimum de 30 minutes d'activité
physique modérée, chaque jour,
est préconisé. Pratiqué
régulièrement, le sport vous aide
à «sculpter» votre corps et
s'avère bénéfique sur le plan
psychologique : il favorise la
sécrétion d'endorphines, des
hormones euphorisantes qui
procurent une sensation de bienêtre. Mieux dans votre tête, moins
nerveuse, cela vous aidera à
éviter les grignotages dus au
stress.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son
métier
Son
club
Gros
---------------Entrée
---------------Riche
Plus jeune
---------------Rongeurs
---------------Fleurs
Osmium
---------------Oiseaux
---------------Sodium
Enlevé (ph)
---------------Faits
---------------Tresse
Extrait
---------------Messieurs
---------------Peinture
Piège (ph)
---------------Pressée
Démonstratif
---------------Rejetées
Poissons
---------------Fin de série
---------------Récipient
Liera
---------------Ereintée
---------------Consonne
double
Jeu
---------------Palpée
Ingurgiter
---------------Lettres
d’Oran
18
Dans la
jetée
---------------Saisit
Prié
Vide
---------------Diplôme
---------------Pareil
Interrogatif
---------------Technicien
---------------Stoppe
Tableau
---------------Humide
Achevé
---------------Plante
Néon
---------------Reconnu
Nerveux
---------------Palace
Touché
---------------Utilisas
Monnaie
---------------Compagnie
Halte
---------------Fondit
Teinte
---------------Menottes
Consonne
double
---------------Comparatif
Créations
---------------Décodés
Champignon
---------------Dépôt
Fin de
séries
---------------Polies
Artères
---------------Vieux do
ENUMÉRATION
Aliments
---------------Article
---------------Arsenic
Roche
---------------Adresse
---------------Parier
Subtiles
---------------Mélodie
Sages
---------------Ternisses
Ces colonnes abritent les noms
de treize joueurs de l’USMM Hadjout (2015).
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Ex-sélectionneur national»
L ET T R E S D E : Ougarit
O
U
G
A
R
I
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1
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3
4
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F
D
1- CHALLALI
2- IKHLEF
3- ZITOUNI
4- TALLAH
A I M A L L C
E M O U I E H
A D D A I S A
L
L
A
L
O S I M U O I
A I H D N T I
J A R B E D L
5- OULD TOUMI
6- SOUKHAL
7- KADDAÏ
8- SELLAMI
9- AOURES
MOT RESTANT = LEMOUI
R
E
S
C
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Z
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U
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I
T
A
L
L
A
H
O
10- CHEIKH
11- NEDJAR
12- BENDHIAF
13- DJILLALI
6
7
1- ROYAUME
2- PEUPLE
3- MER
4- NOM ARABE
8
5- PAYS
9
6- ÉCRITURE
10
11
7- PORT ANCIEN
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
CONFIDENTIELLESHUEE-EPIEES-AV-M
ERS-ETA-TS-IMAGE
NS-MUETTE-AMIDON
E-TE-NEE-VV-NETS
-MILITE-GEOLES-O
TIRADE-PANIER-RN
RN-IE-HUITRE-BEG
OIES-SONNES-CODE
NET-ETRIER-POLIER-PX-MES-LEU-TA
-SURPRIS-TOURS-S
A-RIRAS-MET-BASBRIMES-DERIDE-OR
AINES-NORMES-CLE
T-ER-AO-LES-NO-P
TER-AVISES-GOUTA
OR-HAIRAS-PA-RER
I-UE-OEN-CAGES-A
RESTONS-MALES-MT
-PIRES-DENIE-CRI
MINES-HEROS-BI-O
ANES-BALLE-RATON
SES-JOLIE-RIVE-S
SU-DOUTE-GERE-LESSEULE-RAME-RIU
REUNIE-MAGE-MUET
ASSISTANT-TATERA
DINE-N-----MIT-O
-DE-GI-NU-NOCE-L
BE-GRADE-BOUE-TI
OSERAIS-ELUS-PRE
X-RATS-GROS-LOIR
ET-NT-SEIN-CASES
-MEDAILLEDOR-ER-
MOTS FLÉCHÉS
LETTRES DE
OUADAÏ
-FLISSI-ALGERIEMAIN-ALLIA-CAR-G
ODE-CV-IR-MUTAIS
HE-BRAVE-LAMES-P
A-UR-TA-FILER-HE
MASURE----LS-TET
EVITA-----E-LEUR
-----KODAMA-------TUNDJURS------ABECHE---TCHAD---------MABAS-----------ISLAM---
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Enfants
bruyants
---------------Orage
Cycle
---------------Raide
Passions
---------------Alliance
Voyelle
double
---------------Plus âgé
---------------Déchiffrer
Ile
---------------Néon
---------------Note
Plat (ph)
---------------Parasite
Institut
---------------Note
---------------Sodium
Mesure
---------------Culture
Pouffé
---------------Fin de nuit
Cycle
---------------Polonium
---------------Brisée
Aperçue
---------------Arme
---------------Pays
Planète
---------------Source
---------------Bouse
Nobélium
---------------Conviendra
---------------Colère
Etoffe
---------------Brefs
Rappel
---------------Dans la
prime
---------------Soldat
Fleuve
---------------Erronée
---------------Monnaie
Mentor
---------------Fleur
---------------Infraction
Possessif
---------------Nazis
Obstiné
---------------Assurances
Individu
---------------Divinité
---------------Lancées
Visée
---------------Cube
Lac
---------------Petits
---------------Exiguë
Plante
---------------Note
---------------Songent
Roche
---------------Tellure
---------------Tantale
Préposition
---------------Champ
Restitua
---------------Dressais
Voies
---------------Jeune
Article
---------------Monnaie
Fausses
---------------Stoppa
Indéfini
---------------A payer
Cachés
---------------Choisi (inv)
Obstination
---------------Canailles
Substance
---------------Apporte
Murs
---------------Confiant
Espagnols
---------------Suffoqua
Drame
---------------Préposition
---------------Béryllium
Dévoila
---------------Possessif
Cigare
---------------Amas
Désigna
---------------Extrait
Wilaya
---------------Titane (inv)
---------------Consonne
double
Chanson
---------------Avec vue
Préfixe
---------------Cervidés
Saison
---------------Carburant
Cartes
---------------Dissimulés
Nickel
---------------Expriment
---------------Nécessaires
Souverain
---------------Actinium
Oral
---------------Douleur
Parvenu
---------------Dans la
suite
Pronom
---------------Etain (inv)
Joua à
l’AJA
---------------Chlore
Sommet
---------------Préserver
Emprisonna
---------------Panser
Etuis
---------------Mise
Oubliées
---------------Cartouches
Dans les
normes
---------------Sudiste
Dans le jus
---------------Clairs
Type (ph)
---------------Wilaya
Volonté
---------------Roche
Préposition
---------------Infinitif
Accès
---------------Attacha
Etires
---------------Vire
Récent
---------------Tendre
Liquide
---------------Traîner
Equipée
---------------Tennis
Note
---------------Hardie
Transpire
---------------Titre
Effacer
---------------Gorges
Dans le
pont
Erbium
---------------Issue (inv)
Quais
Vanta
---------------Via
Fleuve
---------------Pronom
Parasites
---------------Bruit
---------------Dans la
mèche
Egoutter
---------------Grecque
Pousser
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Invites
---------------Regretter
Théâtre
---------------Fertile
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Il y a de cela sept années,
le 22 décembre 2008, nous
quitta à jamais notre cher et
regretté
Guernane Lounès
En cette douloureuse circonstance, sa femme Hadja Mouni ainsi
que sa fille Zine Aïcha demandent à tous
ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse
pensée à sa mémoire.
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Sept ans déj que nous a
quittés à jamais notre cher
Meliani Ahmed
Son souvenir restera toujours gravé dans nos cœurs.
Que tous ceux qui l’ont
connu aient une pieuse pensée pour lui.
F142004
Son fils Mourad.
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Pensée pour
Farhi Rachid
et Mme Farhi Tassadit
Depuis 5 ans déjà que
nous vivons avec l’absence
de notre père et de notre
grand-mère, éloignés de
nous pour toujours, chaque
jour est une souffrance. La
flamme de l’amour brûlera
éternellement dans nos
cœurs, l’effacement de ce
lien par la mort n’est qu’un simple leurre.
Les jours passent et les larmes laissent
place à la nostalgie. Vos souvenirs seront
éternellement présents dans nos esprits et
dans nos cœurs à tout jamais, nous vous y
garderons une grande place. Il est vrai que
nos parents furent inoubliables, tant par
leurs qualités que par leur grandeur d’âme.
Vous avez marqué vos empreintes, et
c’est pourquoi vous êtes passés à la postérité. Nous ne vous oublierons jamais !
Vos enfants Fifi, Hicham, Nihad, Saïd
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et le petit Rachid.
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Mardi 22 décembre 2015 - PAGE
CARNET
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ANNIVERSAIRES
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Meziane Rezgui
de Tizi-Ouzou, vient de souffler sa première
(1re) bougie en nous rappelant la grandeur
de son grand-père Hadj Meziane.
En cette heureuse circonstance, nous
souhaitons à notre chérubin une longue vie
jalonnée de bonheur et de succès.
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A tes 100 ans.
–––––---------------------Le 7 décembre 2015
Youcef Arous
a soufflé sa première
(1re) bougie. Son père
Tahar et sa mère Fahima
Rouabah lui souhaitent une
longue vie pleine de
F142002
bonheur.
NAISSANCE
Une jolie poupée prénommée
MANEL
est venue égayer le foyer
de M. Lahouel, le 16
décembre dernier.
La Direction et le personnel du Soir d’Algérie ainsi
que tous ses collègues de
travail le félicitent et souhaitent prompt rétablissement à la maman et
longue vie au bébé.
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PANORAMA
La gauche mise à mal
'opposition vénézuélienne – la
coalition Table de l'unité démocratique (MUD) – a obtenu une
majorité qualifiée des trois cinquièmes au Parlement, pour la
première fois en 16 ans, mettant ainsi
à rude épreuve un chavisme que l’on
croyait installé pour longtemps.
La situation économique aura eu
raison du discours idéologique. Pas
plus que les couples, les masses ne
peuvent pas vivre indéfiniment
d’amour et d’eau fraîche. Le pays qui
dispose des plus grandes réserves de
pétrole du monde, a vu son économie
s'effondrer ces derniers mois au
même rythme que les cours du brut.
Pénuries au quotidien et inflation
galopante (200%, selon les experts)
ont suscité un mécontentement populaire qui a profité à l'opposition.
M. Maduro, le successeur de
Chavez, a convoqué un congrès du
PSUV, espérant qu'y soient faites «critiques et autocritiques constructives»
et que soit engagée «une discussion
pour plus de révolution».
Non loin de là, l’élection présidentielle argentine de 2015 – tenue le 25
octobre 2015 pour le premier tour et le
22 novembre 2015 pour le second tour
–, afin délire un successeur à la présidente sortante, Christina Fernandez
de Kirchner, élue par deux fois en
2007 et 2011 (elle ne pouvait pas être
candidate à un troisième mandat suivant la Constitution), a porté au pouvoir Mauricio Macri, candidat conservateur de la coalition «Changement».
En Equateur, la révolution citoyenne de Rafael Correa qui, en l’espace
de trois mandats, a apporté une stabilité politique sans précédent et une
croissance économique inégalée –
jusqu’à 7,9% en 2011 – s'essouffle elle
aussi et sa base sociale se réduit
comme une peau de chagrin.
Au même moment Dilma Roussef
perdait la première manche de la
L
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
bataille engagée par ses détracteurs à
l'Assemblée en vue de sa destitution.
M me Rousseff, qui est accusée de
maquillage des comptes publics en
2014 et 2015, est embourbée depuis le
début de son second mandat, en janvier, dans une triple crise qui ébranle
le Brésil (économique, politique et
morale), avec les rebondissements en
cascade suite au scandale de corruption autour du groupe national pétrolier Petrobras.
Ces quatre événements marquants
de cette fin d’année s’inscrivent dans
le cadre d’une tendance électorale
«favorable aux partis et candidats
conservateurs ou antisystème», si l’on
croit Jean-Jacques Kourliandsky,
auteur d’une récente Note pour la
Fondation Jean Jaurès(*).
Ce dernier rappelle que les candidats de l’Internationale socialiste ont
été battus en Argentine, en Colombie,
au Costa-Rica, au Guatemala et à
Panama, alors qu’au Honduras et au
Paraguay, «les présidents issus du
Forum de Sao Paulo, écartés après
des coups d’État institutionnels, n’ont
pas, eux ou leurs amis, été en condition de gagner».
Leur défaite profite à «une droite
gestionnaire et civilisée» (en
Argentine, en Colombie et à Panama)
ou à des «candidats marginaux, sans
expérience de gouvernement» (au
Costa-Rica ou au Guatemala).
La gauche au pouvoir ne dispose
pas de dénominateur commun : la
place du «chef» est prépondérante en
Bolivie, en Équateur et au Venezuela,
alors qu’au Brésil, au Chili et au
Mexique existent «des partis politiques structurés, ayant une vie collective et tenant régulièrement des
congrès».
Des sociétés longtemps travaillées
par des dictatures militaires ne peuvent pas facilement se défaire de leur
conservatisme : «La montée en puissance de la droite électorale et des
candidats marginaux reflète l’hégémonie idéologique de la pensée économique et politique libérale.»Par
ailleurs, la gauche paie les frais d’une
surveillance critique impitoyable. En
effet, si l’identité de la droite «valorise,
à tort ou à raison, la recherche de la
prospérité individuelle» et autorise
certains écarts par rapport à la morale, les électeurs attendent de la
gauche «un respect scrupuleux des
vertus publiques».
D’autres facteurs interviennent
dans le revirement en cours qu’on ne
souhaite pas durable. Comme dans
beaucoup de systèmes régis par les
«contrats autoritaires» de troc de la
rente contre la paix sociale, la crise
économique a sapé «les capacités
budgétaires et la perpétuation des
programmes sociaux» et alimente
«l’effacement des différences entre
droite et gauche», avec pour conséquence logique un mécontentement
populaire qui valorise «l’alternance
aux sommets de l’État».
Un responsable du PT brésilien,
Valter Pomar, en conclut qu’une
erreur stratégique a été commise à
l’époque des «vaches grasses». «Les
fenêtres d’opportunité [des années
2000, celles de l’ouverture sur le marché chinois] auraient dû permettre
d’engager des réformes structurelles.» Faute de l’avoir fait, «nous
sommes dans une impasse stratégique, peut-être à la fin d’un cycle historique pour le Brésil», et, faudrait-il
ajouter, peut-être au-delà pour
l’Amérique latine.
Revenant plus particulièrement sur
les enseignements de l’élection au
Venezuela, Kourliandsky relève, dans
une autre étude (**) , que «l’issue du
scrutin ne faisait pas de doute. La
détérioration du quotidien depuis plusieurs mois avait créé un climat
d’exaspération croissant et la situation économique et sociale, très
dégradée, laissait présager une victoire électorale à l’opposition vénézuélienne. Son socle traditionnel, les
classes moyennes et supérieures,
était très mobilisé. Celui du gouvernement, les classes populaires, était
érodé par le désordre économique, les
difficultés de la vie quotidienne, et une
insécurité de plus en plus grande.»
Par Ammar Belhimer
[email protected]
L’effet domino attendu ne fait
aucun doute : «Cette élection et son
résultat, au-delà du Venezuela, vont
avoir des retombées régionales.»
Il reste à tirer les leçons d’une formule perdante : «Le système mis en
place par Hugo Chavez en 1999, socialement et internationalement ambitieux, repose sur les exportations de
pétrole. Le renversement des termes
de l’échange et la baisse par conséquent des revenus tirés de l’exportation des matières premières énergétiques, minérales et agricoles,
affectent l’Amérique latine en général
et le Venezuela en particulier. Ce dernier avait construit une politique
sociale active et innovante sur les
revenus élevés tirés du pétrole qui lui
avait également donné des capacités
d’influence diplomatique inédite. La
chute brutale des cours du pétrole a
ébranlé ces deux piliers du régime.»
A. B.
(*) Jean-Jacques Kourliandsky,
Amérique latine : Gauches en panne,
Fondation Jean-Jaurès Observatoire
de l’Amérique latine, Note n°4, 27
novembre 2015.
(**) Du même auteur, Elections au
Venezuela : Enseignements d’une
alternance démocratique, Note n°5.
Avec ou sans Ferrero Rocher,
Joan a toujours raison !
Algérie. Réforme de l’éducation. Dès la rentrée
prochaine, le…
… perse obligatoire dans toutes les écoles !
C’est vraiment là que j’ai pu mesurer la puissance des
Etats-Unis. Pas à travers leurs bombardements en Syrie.
Pas plus au regard de leurs tapis de bombes, plus loin
dans le temps, en Irak, et encore plus loin, au Viêtnam.
Non ! Moi, la puissance des States, je l’ai enfin jaugée,
avec une précision millimétrée, à travers le pouvoir
extraordinaire de leur ambassadrice à Alger. Sacrée
femme que Joan Polaschik ! Elle a fêté le Mouloud…
quatre jours avant la date officielle. Ya bouguelb !
Quand les Etats-Unis veulent un truc, même le calendrier officiel, même le calendrier religieux leur obéit. Elle
s’est fait enduire la paume de la main avec du henné.
Elle a eu droit aux bougies. Au décor affreusement kitch
du Mouloud. La totale, quoi ! Et qui aurait pu lui faire
remarquer qu’elle était un peu en avance sur les dates
de nos fêtes, hein, qui ? Toi ? Va lui dire, toi, à l’ambassadrice de la première puissance de la planète, voire
même plus loin dans la galaxie, qu’il lui faut encore
attendre un peu, quatre petits jours avant de se farcir
l’enduisage au henné ? Bien sûr que non ! Si la représentante officielle du «pays des pays» décide que
Mouloud c’est le 20, et pas le 24 au soir, eh bien ça sera
le 20 ! El-Marikan, khouya. Et ceux qui ont participé à
cette petite cérémonie du Mouloud anticipée et privative
ont eu raison de le faire. Si demain, l’ambassadrice vient
te dire que l’Aïd el-Kébir doit être avancé d’un mois, que
vas-tu lui répondre ? «Non madame ! C’est pas le
moment ! La yadjouz !» Oublie ! Si elle veut que l’Aïd
soit avancé d’un mois, il le sera. Si elle souhaite également que les dates du bac soient chamboulées et que
nos candidats passent les épreuves en janvier, là, dans
quelques jours, et bien faudra monter l’opération en
vitesse, tenir ce pari, et tant pis si, au bout, on se retrouve avec 41 élèves sur 1 000 qui décrochent cet examen
à l’issue du long cycle d’études. Moi, y a juste un truc
qui m’inquiète. J’imagine avec un effroi à peine dissimulé que Madame l’Ambassadrice se mette en tête d’avancer ou de reculer la date des circoncisions. Initialement
prévue le 27e jour du Ramadhan, Joan pourrait se mettre
dans l’idée de demander à programmer cette boucherie
juvénile un… 8 mars ! Comme une sorte de revanche
chirurgicale contre la junte machiste en activité et celle
en devenir. Ça fout les jetons ! Ce que je fais là ? Là,
maintenant, au moment de conclure ma chronique ?
J’apprends The Star-Spangled Banner, l’hymne officiel
américain. La main sur le cœur, je m’entraîne à le chanter, tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.